Version PDF (415 Ko) - Instituts de recherche en santé du Canada
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1. Heure Activit Conf rencier OURN S VERS L AVENIR Salle Indigo Institut de recherche de l H pital Chantelle Marie Garritty 9h 9h 30 d Ottawa Gestionnaire de Programme d pid miologie clinique programme principal Sant Canada Judy Snider 9h30 10h Bureau de la recherche et de la Gestionnaire de la surveillance des drogues et de l alcool surveillance 10h 10h15 Pause de r seautage 10h 15 10 h 45 Service correctionnel Canada Centre de recherche en toxicomanie Andrea Moser Directrice principale int rimaire 10h 45 11h 30 S ance de planification n 1 Ressources disponibles dans le syst me canadien Tous 11 h 30 12 h 30 D ner Salle Indigo 12 h 30 13 h 15 Comptes rendus Rapporteur nomm par chaque groupe 13h 15 13 h 30 13h 30 14h 15 Pause de r seautage Orientation future Liens avec la SNA Tous 14h 15 14 h 45 Comptes rendus Rapporteur nomm par chaque groupe 14h 45 15 h Mot de la fin Tony Philips 29 Annexe 2 Liste des participants NOM 1 Kathryn 2 Thomas 3 Eric 4 Sean 5 Benedikt 6 Flora 7 Anthony 8 Samir 9 Andrea 10 Heather 11 Allison 12 Judy 13 Jocelyne 14 Chantelle 15 Elisabeth 16 Ghisline 17 Anne C cile 18 Laura 19 Jennifer 20 David PR NOM Gill Brown Dumont Barrett Fischer Matheson Phillips Khan Moser Gillis Villeneau Snider Guay Garritty Fowler Bourque Desfai2. traitement des toxicomanies Cet atelier tait l occasion pour les chercheurs b n ficiaires de trois subventions d quipes et de deux subventions catalyseurs dans ce domaine de faire le point sur leurs travaux et pour tous les participants de se livrer un exercice de remue m ninges sur les sujets de recherche auxquels l INSMT devrait accorder la priorit pour les cinq prochaines ann es Le pr sent rapport est un r sum des faits saillants des pr sentations et des discussions de l atelier Partie I Mise en contexte Mot d ouverture Le D Anthony Phillips directeur scientifique de l INSMT a souhait la bienvenue aux participants en soulignant la pr sence de plusieurs de ses coll gues des autres instituts des IRSC et de partenaires de l Agence de la sant publique du Canada ASPC Il a d clar que la recherche sur la toxicomanie avait toujours t un des domaines de pr dilection de l INSMT et qu il avait t heureux de voir na tre la SNA et merger des partenariats pour s attaquer cette question majeure qui est li e la sant mentale Il a affirm que l INSMT tait fier d avoir particip activement la SNA depuis sa mise en uvre en 2007 Dans les ann es qui ont suivi l INSMT a contribu appuyer trois subventions d quipe neuf subventions catalyseurs une subvention sur la synth se des connaissances et un financement temporaire pour la recherche dans ce domaine et a obtenu par effe
3. Le nombre de d c s imputables une surdose d opio des sur ordonnance a galement augment de fa on marqu e et repr sente aujourd hui la deuxi me cause de mort accidentelle chez les adultes d ge moyen en bonne sant aux tats Unis De m me ces derni res ann es le nombre d admissions dans des tablissements de traitement et celui des d c s accidentels li s aux opio des sur ordonnance ont augment en fl che en Ontario Si l ampleur du probl me aux tats Unis est impressionnante elle n a pas encore t 11 valu e au Canada Il existe d importantes lacunes sur le plan des donn es en Ontario de plus les m thodes de collecte des donn es varient d une province l autre les bases de donn es existantes ne sont pas compatibles et les d finitions p ex d c s imputable une surdose ne sont pas uniformes Les cinq projets en cours dans le cadre de cette subvention visent donner suite au besoin imp ratif de d crire la nature du probl me au Canada et laborer des interventions efficaces cette fin L tude OPICAN r alis e aupr s des toxicomanes de la rue consommant des opio des de 2001 2005 a montr que dans plusieurs grands centres urbains p ex Edmonton l usage des opio des a pratiquement expuls l h ro ne du march Au Canada comme aux tats Unis la quantit d opio des d ordonnance consomm s a plus que doubl au cours de cette p riode Par ailleurs les donn es
4. ax s sur le traitement tudier l efficacit du programme iAC et son processus de mise en uvre dans les trois centres choisis comprendre le processus de mise en pratique des connaissances et ses difficult s diffuser l information acquise dans tout le r seau On teste galement plusieurs hypoth ses pour expliquer la lenteur de l adoption des interventions notamment les difficult s de mise en uvre les d fis d ordre organisationnel les questions financi res et l incompatibilit avec les convictions des cliniciens 10 Le processus iAC a d j donn lieu la mise sur pied d une quipe de 12 cliniciens membres des trois cliniques qui se rencontrent p riodiquement pour discuter des cas et travailler l laboration du programme et la formation en mati re de toxicomanie et de sant mentale On est en train de cr er un site Web externe qui pr sentera les produits li s la recherche et l laboration de documents de formation partir des r sultats de la recherche se poursuit plus long terme on pr voit organiser une conf rence et des ateliers et laborer un nouveau programme d intervention s adressant plus particuli rement aux dispensateurs de soins domicile Usage des fins non m dicales des analg siques opio des sur ordonnance au Canada aspects pid miologiques m faits et interventions DrBenedikt Fischer Universit Simon Fraser Chaire en sant publique appliqu e IRSC ASPC Cent
5. de chef de file dans le volet recherche de ce projet 25 Il existe certains m dicaments uniques au Canada qui pourraient avoir des effets b n fiques dans le traitement des d pendances S il existait un r seau d essais cliniques on pourrait effectuer un essai et par la suite conseiller aux tats Unis de refaire le m me ou inversement Les tats Unis effectuent beaucoup de recherches qui pourraient tre pertinentes pour notre syst me et ce r seau serait une mani re d changer des id es et de l information La SNA est une entreprise tout aussi politique que scientifique Pour cette raison les IRSC doivent continuer jouer un r le de tampon afin de conserver le pouvoir de d cision sur les mesures qui doivent tre prises qu elles soient conformes ou non aux int r ts politiques Il faut prot ger l ouverture et la libert de prendre des d cisions motiv es par la recherche plut t que de chercher se conformer aux avertissements politiques Tous les participants ont fait part de leur accord avec la proposition selon laquelle l INSMT dirigerait l initiative de la cr ation d un quivalent canadien du NIDA Clinical Trials Network 26 Mot de la fin Le Dr Phillips a remerci les organisateurs les participants et les pr sentateurs pour leur contribution et a f licit tout le monde d avoir eu une attitude si proactive tout au long de l atelier d une journ e et demie Il a d clar que les travaux scienti
6. de match concert 24 Les rivalit s de clocher entre les diff rents tablissements doivent tre surmont es afin que les gens puissent r aliser l avantage qu il y a unir ses forces et prendre des d cisions de mani re collective Si l on retrouve de nombreuses organisations et ressources universitaires cr dibles l chelle nationale p ex le Centre de toxicomanie et de sant mentale CTSM qui sont souvent affili es des h pitaux il n existe cependant aucune structure qui les r unirait au sein d une entit nationale Il serait peut tre int ressant d examiner cette possibilit Les IRSC doivent jouer un r le de chef de file dans l tablissement d une infrastructure durable servant au soutien de ces activit s Gr ce leur important potentiel unificateur ils pourraient servir de force catalysatrice pour susciter l int r t et nous encourager prendre part un tel projet La rencontre d aujourd hui est en quelque sorte un prototype et a t un exercice tr s int ressant pour tous ceux qui y ont particip Cela nous a montr qu il existe de nombreux domaines que nous pouvons exploiter ensemble Il est important en allant de l avant de mettre contribution toutes les organisations pertinentes Nous avons besoin de la vision et des connaissances de tous les int ress s Durant le pr sent examen il a t sugg r que les IRSC tentent de formuler une strat gie de nature plus longitudinale
7. des analyses neurobiologiques et neuropsychologiques l quipe de recherche a constat que chez les r cidivistes inv t r s les r ponses hormonales au stress sont moins importantes et la performance en mati re de prise de d cisions est moins efficace que chez les t moins en bonne sant Ces deux caract ristiques sont associ es un comportement risque d une mani re g n rale Ces observations ont galement des cons quences pratiques tout d abord elles peuvent conduire l laboration de m thodes de d pistage plus pr cises pour reconna tre les individus responsables d une premi re infraction susceptibles de r cidiver permettant d intervenir plus t t et plus efficacement deuxi mement les politiques et les programmes actuels en mati re de CFA qui mettent l accent sur la punition et sur les avantages long terme de la prudence au volant pourraient en fait tre incompatibles avec le caract re distinct de ce groupe haut risque sur les plans neurobiologique et neuropsychologique ce qui pourrait nuire leur efficacit Plusieurs projets pilotes faisant appel un appareil de simulation de la conduite sont en cours afin d examiner de plus pr s les interactions entre diff rents facteurs tels que l impulsivit la r activit la sensibilit la gratification la consommation d alcool le genre sexe et la pr sence de passagers sur les comportements dangereux au volant chez les jeunes adultes et le
8. des privations d s le d but de leur vie ou ont t expos s l alcool durant les premi res phases de leur d veloppement neural Le r le que pourrait avoir la convergence de ces multiples facteurs dans l adoption de comportements de CFA est le sujet d une tude longitudinale qui est en cours e La Chine a r cemment mis en uvre une interdiction totale de l alcool au volant cette mesure pourrait tre un cas type int ressant e Les r sultats pr liminaires de l quipe de recherche sur les diff rences entre hommes et femmes en mati re de CFA appuient l hypoth se selon laquelle les r cidivistes de la CFA de sexe masculin pr sentent des d ficits de la fonction ex cutive auto r gulation tandis que chez les femmes il s agit plut t d un probl me de sant mentale et d abus d alcool Fondements neurobiologiques des effets de la m thamph tamine m th en cristaux tude comportementale et lectrophysiologique D Eric Dumont professeur adjoint Center for Neuroscience Studies Universit Queens Cette tude vise mieux comprendre les substrats neuraux mol culaires cellulaires circuits sous tendant les effets aggravants du stress sur la d pendance et en particulier comparer les effets de la m thamph tamine et de la coca ne sur le cerveau Ces psychostimulants monoaminergiques agissent en augmentant les taux de dopamine et de noradr naline Lorsque les concentrations de ces drogues chutent la vo
9. et plus nationale Si tout le monde est d accord l INSMT pourrait commencer pr parer une proposition au nom du groupe et la pr senter Sant Canada SNA De nouveaux fonds devront tre vers s mais si nous pouvons pr senter des arguments convaincants pour un financement qui est d j allou ils parleront d eux m mes Les IRSC consid rent qu il est de notre responsabilit d utiliser les ressources qui ont t cr es Le Dr Phillips a assist une r union du NIDA sur la recherche fondamentale et ses cons quences sur la pratique parce qu il voulait voir comment le Canada pouvait intervenir Il a soulign que si le Canada mettait sur pied un r seau d essais cliniques semblable celui du NIDA et reli celui ci on disposera it alors d un puissant m canisme l chelle de l Am rique du Nord pour l valuation des r percussions et le partage de l information et peut tre de patients pour les essais Pour cela il faudrait mettre sur pied environ cinq n uds dans diff rentes r gions du Canada qui serviraient de ressource pour leur r gion respective Si tout centre pouvait demander devenir un n ud un processus d examen par les pairs serait un moyen efficace de d terminer les tablissements les plus prometteurs Si la SNA appuie cette proposition cela signifierait sans doute l obtention d un financement pendant cinq ans avec possibilit de renouvellement Les IRSC sont d cid s jouer un r le
10. les territoires l enqu te n a pas t effectu e dans cette r gion car les r sultats n auraient pas t repr sentatifs de la population Les personnes vivant dans des r serves pouvaient participer l ESCCAD si elles avaient une ligne t l phonique et ont t s lectionn es par composition al atoire de num ros de t l phone e _L chantillon tait de trop petite taille pour permettre une ventilation fine des jeunes en plus petites tranches d ge toutefois cela devrait pr sent tre possible puisque 3 000 jeunes ont t inclus dans la nouvelle population de l enqu te e Au Canada la surveillance pr sente encore des lacunes non n gligeables dont l absence d une base de donn es nationale sur la surveillance des traitements et d une base de donn es nationale sur la mortalit Aucune mention n a t faite des organismes qui seraient les mieux plac s pour obtenir de telles donn es toutefois apr s quelques changes il a t propos de confier au Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies et l Agence de la sant publique du Canada la mission de combler ces lacunes Service correctionnel du Canada SCC Centre de recherche en toxicomanie Andrea Moser Directrice principale int rimaire Centre de recherche en toxicomanie Service correctionnel Canada 20 La population carc rale sous responsabilit f d rale est de plus en plus complexe une proportion non n glige
11. pas inform s Si l information sur les activit s de recherche les r sultats etc tait centralis e et plus accessible p ex diffus e par un organe central cela faciliterait le tissage de partenariats la d termination des priorit s et la mise en application des connaissances Envisager la possibilit d adapter le mod le des jeux de hasard au financement de la recherche sur la toxicomanie Dans le domaine des jeux de hasard un certain pourcentage des profits va au financement de la recherche sur la d pendance au jeu Cette approche devrait galement tre envisag e pour la d pendance aux drogues car il existe d j des mod les efficaces Points cl s de la discussion Le domaine de la recherche sur les d pendances est relativement petit mais il souffre d une importante fragmentation institutionnelle Il faudrait d ployer des efforts plus concert s on pourrait envisager un comit permanent de coordination dont les membres issus de diff rents horizons se rencontreraient pour d finir les besoins et cr er des synergies dans une perspective long terme Une partie des fonds de la SNA est destin e ce type d activit Pour l instant nous devons respecter la sph re de comp tence de Sant Canada mais si nous arrivons nous entendre pour mettre en commun nos atouts et nos b n fices mutuels nous pourrions tre en meilleure position lors de la prochaine disponibilit de fonds en 2012 et laborer un plan
12. provinciales ont mis en lumi re l extr me diversification de l usage des opio des avec des diff rences majeures sur le plan tant de la quantit d opio des d ordonnance consomm s p ex pr valence de la consommation plusieurs fois plus lev e Terre Neuve qu au Qu bec que des types de produits en cause Si les tudes portant sur l usage des opio des ont souvent mis l accent sur la motivation des consommateurs il existe cependant une question plus importante celle des sources d approvisionnement pour de telles substances en effet des recherches ont montr que pour une majorit d utilisateurs les principales sources d approvisionnement en opio des sont les contacts personnels p ex amis et membres de la famille et les sites commerciaux sur Internet Un autre facteur qui ajoute encore la complexit de cette situation est que l usage d opio des d ordonnance fait intervenir le milieu m dical de mani re tant directe qu indirecte par cons quent pour s attaquer ce probl me il faut s immiscer dans des domaines complexes en lien avec les politiques notamment les r glements et les lignes directrices r gissant la pratique m dicale Les d fis que repr sente la d finition de l usage des opio des des fins non m dicales sont de taille tout comme les r percussions du probl me pour les syst mes de traitement Dans l avenir les quipes de recherche b n ficiaires de la subvention pr voient examiner l
13. IEJ Instituts de recherche Canadian Institutes Canad en sant du Canada of Health Research Instituts de recherche en sant du Canada 2 Ka CIHR Institut des neurosciences de la sant mentale et des toxicomanies INSMT Initiative en mati re de pr vention et de traitement des toxicomanies Rapport de l atelier Ottawa Ontario 12 et 13 octobre 2010 Table des mati res AO EU A ne he nn ie nan dard 1 Partie I Mise en contexte ramnstsrenineeienreriinnnetenenanten aie te ne ie ns 1 Mot OR a re de D a nt 1 PresentalonS oranie an dd er D a de a 2 quipe des IRSC sur la recherche transdisciplinaire sur la conduite avec les facult s affaiblies survenue persistance pr vention et traitement 2 Fondements neurobiologiques des effets de la m thamph tamine m th en cristaux tude comportementale et lectrophysiologiqu s ss 5 Comprendre l usage concomitant de plusieurs substances sch mas et cons quences de l usage de m langes de substances chez les consommateurs de drogues illicites 7 quipe des IRSC sur le traitement des toxicomanies snsssssssesisiiiirisrsssseiiniirrrrrsse seeen 10 Usage des fins non m dicales des analg siques opio des sur ordonnance au Canada aspects pid miologiques m faits et interventions essessseresiseesierisrerrersrsrrsreererse 11 Seances ein petits roU pes sisisi tient nS aar Ea EATR E i a 14 Partie IL Tourh s vers PA
14. M emo menace 17 Pr sentations annee enceinte 17 Programme d pid miologie clinique de l Institut de recherche de l H pital d Ottawa 17 Sant Canada Bureau de la recherche et de la surveillance des drogues et de l alcool 18 Service correctionnel du Canada SCC Centre de recherche en toxicomanie 20 S ances en petits groupes ie on ne dns 23 Motde la Tin mee e ENER IE CRIER a MERE ER RER RER Ne ener iea 27 ANDEKS aari ae a EAER EOE EE OANE E AEO AE AOT O EONO 28 Annexe TE Ordre QU QUE ee RE A E AEE ENAR 28 Mardi l2 Octobre sarasin a a AE E E O A A E AEA 28 Mercredi 13 OC OR n ee ns ne no donnes 29 Annexe 2 Liste des participants Sedan em na 30 Introduction Ottawa les 12 et 13 octobre 2010 quelque 25 chercheurs universitaires repr sentants du gouvernement et autres intervenants ayant un int r t pour les toxicomanies ou de l expertise dans ce domaine se sont rencontr s l occasion du premier Atelier sur l initiative en mati re de pr vention et de traitement des toxicomanies Cet v nement tait organis par l Institut des neurosciences de la sant mentale et des toxicomanies INSMT l un des 13 Instituts de recherche en sant du Canada IRSC Par l interm diaire des fonds octroy s par la Strat gie nationale antidrogue SNA pour les exercices 2007 2012 et de subventions provenant de l administration centrale des IRSC et de l INSMT les IRSC appuient plusieurs tudes sur la pr vention et le
15. SC rob mclean cihr irsc gc ca Direction de l valuation de la v rification interne et de la gestion du risque des IRSC danielle halloran cihr irsc gc ca Leslie Jones Communications lesliejonescommunications hotmail com INSMT des IRSC nathalie gendron cihr irsc gc ca Initiative de recherche en m decine r g n ratrice et nanom decine des IRSC susan lalumiere cihr irsc gc ca INSMT des IRSC asimina saikaley cihr irsc gc ca 31
16. able de contrevenants pr sentant au moment de leur admission des probl mes d abus de substances et de sant mentale Ainsi depuis 1997 on a enregistr une augmentation marqu e du nombre de contrevenants aux prises avec des probl mes de sant mentale dont le taux est pass de 7 13 Par ailleurs selon certaines tudes les contrevenants pr senteraient des taux plus lev s de l sions c r brales traumatiques Tous ces facteurs pourraient jouer un r le dans le comportement qui est l origine de leur incarc ration Conscient de ces questions et d autres en mergence le Centre de recherche en toxicomanie du Service correctionnel du Canada SCC participe plusieurs projets de recherche en lien avec la SNA du Canada dont les suivants e L analyse des donn es fournies par le Questionnaire informatis sur la toxicomanie QIT qui est rempli par les contrevenants sous autorit f d rale lors de leur admission en vue d valuer la nature et la gravit de leurs probl mes d alcoolisme et de toxicomanie e L laboration de programmes de lutte contre la toxicomanie dont le Programme national de traitement de la toxicomanie PNTT s adressant aux contrevenants de sexe masculin d intensit lev e mod r e et faible ainsi que des programmes sp cialis s ciblant les Autochtones et les contrevenantes e Recherche sur l efficacit des programmes de traitement de la toxicomanie chez les contrevenants e Recherch
17. aiblies avec une dose d alcool beaucoup plus faible que les adultes de plus l alcool interagira vraisemblablement avec leur inexp rience leur tendance la prise de risques et leur vuln rabilit la distraction p ex passagers adolescents envoi de messages textes Il existe de nombreuses m thodes permettant de r duire les accidents et la CFA p ex r duction de la puissance des v hicules installation bord de dispositifs permettant de mesurer l alcool mie mais celles ci ne sont pas toujours faciles mettre en uvre cause de probl mes importants d ordre technique ou conomique ou de difficult s tenant au marketing ou l application de la loi Jusqu ici les politiques concernant la CFA s articulaient autour de la dissuasion cependant d apr s les donn es probantes recueillies par l quipe de recherche les approches fond es sur une exp rience gratifiante semblent tre b n fiques chez les conducteurs les plus risque de CFA La difficult r side dans la mani re de conjuguer ces deux approches pour r aliser des progr s tangibles L quipe de recherche de m me que d autres chercheurs s int resse de plus en plus la question des interactions entre diff rents taux d alcool et diff rentes caract ristiques personnelles susceptibles d engendrer un comportement haut risque L un des principaux centres d int r t de l quipe de recherche est la prise de d cisions qui survient bien avan
18. ans ce domaine Les r sultats ont indiqu que sur les cinq initiatives de pr vention mentionn es trois visaient le milieu scolaire avec pour cons quence que les ES portant sur les groupes autres que les enfants et les adolescents faisaient d faut Les ES des interventions th rapeutiques ont r v l que les opio des et les d riv s de la morphine taient les substances les plus fr quemment mentionn es et que les traitements d entretien aux agonistes des opio des et l acupuncture taient les 17 interventions somatiques pharmacologiques et non pharmacologiques les plus courantes respectivement Ces tudes ont galement r v l un manque flagrant d ES sur la phase de pr vention des rechutes du traitement Le traitement de l infection VIH VHC les mesures de pr vention et les programmes de substitution taient les th rapies de r duction des m faits les plus fr quemment relev es toutefois la plupart des ES ne pr cisaient pas les substances les contextes et les populations en cause dans ces cas Une mise jour des recherches a r v l pr s de 600 nouvelles citations qui sont actuellement en train d tre d pouill es pour tre incluses dans l tude de m me que des tudes pertinentes en fran ais L intention du groupe est d offrir des analyses et des r sum s de donn es plus d taill s au cours des prochains mois et de publier un article sur ce sujet dans une revue comit de lecture au d but d
19. association possible entre l usage des opio des et les diff rences d une province l autre sur le plan de l ex cution des ordonnances pour ces m dicaments tablir une cohorte pour valuer et typologiser les utilisateurs dans la population g n rale explorer l utilit des interventions tisser des liens avec les acteurs dans le domaine du traitement e la douleur et faire la se de leurs constatations pour laborer des intervention de la doul t faire la synth se de leurs constatations lab des int tions et formuler des recommandations qui mettent activement contribution les intervenants Points cl s de la discussion 12 Une nouvelle subvention de synth se portant sur la douleur et la sant mentale a t cr e parce que l importance de ces deux facteurs a t mise en vidence dans l examen initial Dans bon nombre de cas d usage des fins non m dicales lorsqu on coute le r cit des gens on r alise qu ils ont eu un moment donn un probl me de douleur On fait peu de choses pour les gens qui de tels m dicaments ont t prescrits pendant un certain temps Les choses changent les vendeurs d h ro ne se r orientent vers d autres drogues illicites des r seaux d approvisionnement structur s ont t mis en place l int rieur desquels certains individus pratiquent par exemple la consultation de diff rents m decins pour obtenir simultan ment plusieurs ordonnances la contrefa on d ordonna
20. ational sur les maladies infectieuses et les comportements risque men aupr s des d tenus Les tendances en mati re d usage de drogues chez les d tenus sont souvent le reflet de celles de la population g n rale Le SCC est tr s ouvert la collaboration et au dialogue et commence examiner la possibilit d changer des donn es et de conclure des ententes d change de donn es avec d autres organisations L tablissement de liens entre les donn es du SCC et celles des syst mes correctionnels provinciaux et des agences de sant pourrait fournir des renseignements int ressants sur les trajectoires S ances en petits groupes Les participants r partis en petits groupes ont t invit s donner leur avis sur la planification des activit s de l INSMT et sur la mani re dont son plan strat gique devrait s inscrire dans le contexte d un renouvellement possible de la SNA Ils ont fait les suggestions pr sent es ci apr s Une discussion en pl ni re plus approfondie a suivi dont les faits saillants sont galement pr sent s Faire des IRSC un carrefour d change pour les autres sources d information Il pourrait s agir de listes des m canismes de financement disponibles dans les diff rentes provinces des bases de donn es et des r seaux existants etc Tirer parti des occasions de r seautage offertes par le pr sent atelier Rassembler des intervenants de diff rents secteurs pour leur permettre
21. atoire mais ces m dicaments sont disponibles en grandes quantit s en phase postop ratoire et ne sont pas n cessairement utilis s La majorit des personnes auxquelles ces m dicaments ont t prescrits en poss dent encore une certaine quantit dans leur armoire pharmacie On ne leur demande jamais s ils ont utilis toute la quantit en leur possession et on ne leur demande pas non plus de rapporter ce qu ils n ont pas consomm le cas ch ant Ces questions futiles jouent elles seules un r le consid rable dans la mani re dont ce probl me se r pand et s amplifie 13 S ances en petits groupes Les participants ont t divis s en trois tables de discussion en vue de d finir les sujets de recherche et les types de recherche que l INSMT leur avis devrait effectuer au cours des cinq prochaines ann es Dans leurs discussions ils ont notamment abord les atouts les faiblesses et les lacunes de la recherche sur la toxicomanie au Canada et les m canismes qui permettraient de s attaquer aux sujets recens s Voici un r sum de leurs d bats qui a t pr sent en assembl e pl ni re Mettre en application la recherche sur la toxicomanie dans la pratique m dicale De nombreux cliniciens travaillent beaucoup sur les substances cr ant une d pendance mais ne consid rent pas que la recherche sur la toxicomanie fait partie de leur mandat Les m canismes susceptibles de les encourager changer d attit
22. bl mes et m faits li s aux drogues Les tudes ant rieures pr sentaient plusieurs lacunes notamment parce qu elles s appuyaient sur des chantillons de sujets relativement hautement fonctionnels mettaient l accent sur la co administration d un petit nombre de substances seulement ne faisaient pas de distinction entre l utilisation concomitante et simultan e de plusieurs substances et ne prenaient pas en consid ration l ordre et les voies d administration des substances consomm es en concomitance qui peuvent avoir une incidence sur la nature des interactions entre les diff rentes substances p ex l alcool et la coca ne consomm s dans cet ordre atteignent le cerveau plus rapidement que s ils sont pris dans l ordre inverse Pour commencer s attaquer ces questions on est en train de recueillir des donn es dans diff rentes populations toxicomanes au moyen d entrevues plus de 250 r alis es ce jour portant sur les d tails relatifs des v nements dont se souviennent les r pondants et qui pr sentent une pertinence clinique p ex premi re ou derni re consommation d une substance cas de surdose Les autres l ments cl s sont les ant c dents d usage de substances durant la vie et les modules propres au type de drogue et leur mode de consommation Les premi res observations indiquent que les individus gravement d pendants sont en mesure de fournir des donn es fiables au sujet des habitude
23. c Thomas Brown les facult s affaiblies survenue persistance pr vention et traitement 10h 10h 30 Pause de r seautage 10h30 11h15 Fondements neurobiologiques des effets de la m thamph tamine m th en cristaux tude comportementale et lectrophysiologique ric Dumont 11h15 12h consommateurs de drogues illicites 12h 12h45 Comprendre l usage concomitant de plusieurs substances sch mas et cons quences de l usage de m langes de substances chez les D ner Sean Barrett 12h45 13h 30 quipe des IRSC sur le traitement des toxicomanies Kathryn Gill 13h30 14h15 Usage des fins non m dicales des analg siques opio des sur ordonnance au Canada aspects pid miologiques m faits et interventions Benedikt Fischer 14h15 14h 30 Pause de r seautage 14h30 14h 45 S ance en petits groupes n 1 14h45 15h30 Pr sentation des s ances en petits groupes Formulations de propositions lINSMT pour les sujets inclure dans le plan strat gique Nathalie Gendron Tous 15h 30 15 h 45 Rapport de la s ance en petits groupes n 1 Rapporteur nomm par chaque groupe 28 15h45 16h Pause de r seautage S ance en petits groupes n 2 16h 16h45 Plan strat gique Tous Outils de mise en uvre 16h45 17h Rapport de la s ance en petits groupes Rapporteur n 2 Mercredi 13 octobre
24. d changer de l information et de discuter des possibilit s de travailler ensemble Inclure des chercheurs qui n ont pas n cessairement d j re u un financement mais qui sont la recherche d id es pour effectuer des tudes Diffuser les observations et les r sultats au del du cercle des chercheurs et des universitaires Faire en sorte que les IRSC assument une fonction de coordination en favorisant les rapprochements entre bailleurs de fonds et chercheurs De 23 nombreuses ressources et de nombreux programmes gouvernementaux appuient la recherche visant am liorer les services de sant ou r duire les disparit s en mati re de sant toutefois ils ne procurent pas n cessairement les m mes avantages que le financement offert par les IRSC Les IRSC peuvent offrir un soutien sous la forme d une aide la formation ou d une aide la gestion et l affectation des ressources Ils pourraient aussi jouer un r le d interm diaire en favorisant les rapprochements entre chercheurs et bailleurs de fonds Le CCLAT devrait galement tre mis contribution puisque l AC rel ve de son mandat Explorer les possibilit s d initiatives conjointes avec les firmes pharmaceutiques Cette source de financement est encore inexploit e p ex compl ment salarial Adopter une approche concert e de l change d information sur la recherche Il y a beaucoup de travaux qui sont effectu s dont les autres chercheurs ne sont
25. e 2011 Parmi les projets de d veloppement on pense poursuivre les analyses des ES pour les pond rer en fonction de la qualit des donn es probantes et les utiliser pour tablir les priorit s concernant les nouveaux ES sur les lacunes constat es on pr voit aussi cr er une nouvelle section sur le site Web de l INSMT pour mettre en vidence les ES de Cochrane portant sur l utilisation de drogues illicites et permettre d y acc der par hyperlien Points cl s de la discussion e Certains ES souffrent d un biais conservateur parce qu ils portent sur des interventions qui font l objet d tudes depuis longtemps p ex pr vention en milieu scolaire programmes d change de seringues au d triment d interventions plus novatrices On a insist sur la n cessit de continuer favoriser les travaux exp rimentaux novateurs et les efforts de recherche primaire parall lement aux ES e De nombreuses tudes ne pr cisent pas le type de drogue utilis e parce que les auteurs des ES avaient tendance ne pas mentionner ce fait Sant Canada Bureau de la recherche et de la surveillance des drogues et de l alcool Judy Snider Gestionnaire de la surveillance Bureau de la recherche et de la surveillance des drogues et de l alcool Sant Canada L Enqu te de surveillance canadienne de la consommation d alcool et de drogues ESCCAD est une enqu te en temps continu lanc e en avril 2008 sur la consommation d alcool et de drogue
26. e gr ce des subventions de plus longue dur e et des subventions d quipe Conjuguer l tude des d pendances et des comorbidit s p ex probl mes de sant mentale infection VIH Les m canismes tels que les subventions 14 d quipe et les propositions par quipe pourraient permettre de rassembler les experts de ces diff rents domaines et faire en sorte qu ils aient une meilleure compr hension mutuelle de leurs sph res d activit Explorer l efficacit des interventions secondaires et non m dicales Autrement dit se concentrer sur la n cessit d entreprendre des recherches sur les interventions qui se d roulent entre la pr vention et le traitement traditionnel p ex interventions de courte dur e pr vention secondaire ciblant les activit s risque les jeunes utilisateurs haut risque Mettre l accent sur les affections comorbides constituant la plus grande urgence dans le domaine de l usage de substances On sait relativement peu de choses sur de nombreuses affections comorbides sur leur incidence sur le fardeau de la maladie sur leurs cons quences sur la sant et sur les interventions efficaces pour s y attaquer Il est n cessaire d accorder davantage d importance aux r alit s de l usage de drogues en vitant toute compartimentalisation erron e p ex r alit s empiriques et pid miologiques de l usage de drogues et non pas choix politiques Am liorer la surveillance de la mo
27. e sur le programme de traitement d entretien la m thadone du SCC e Recherche dans le domaine de l interdiction de la consommation de drogues c est dire techniques et outils visant emp cher l introduction des drogues dans les prisons y compris une tude pilote mettant contribution plusieurs tablissements et visant examiner l efficacit d outils tels que les d tecteurs ioniques les chiens renifleurs de drogues et les analyses d urine e Examen des tendances r centes des donn es obtenues par analyse d urine aupr s des contrevenants sous responsabilit f d rale e Sujets particuliers comme l utilisation de m dicaments d ordonnance et leur d tournement des fins non m dicales dans les prisons les interventions prometteuses aupr s des adultes souffrant de troubles caus s par l alcoolisation f tale et d autres troubles neurologiques les liens entre les l sions c r brales traumatiques la toxicomanie l incarc ration et les r sultats obtenus apr s la lib ration les troubles concomitants Points cl s de la discussion 21 L administration al atoire d analyses d urine en prison peut tre difficile en raison des contraintes op rationnelles La mesure dans laquelle la collecte d chantillons d urine peut tre r ellement rendue al atoire devrait accro tre l exactitude des r sultats compte tenu de la dur e variable du temps requis pour la m tabolisation selon le type de drogue p ex les dro
28. fiques pr sent s taient fantastiques et diversifi s et qu ils prouvaient de mani re loquente l utilit de l approche de la subvention d quipe pour appuyer les recherches multidisciplinaires Le domaine de la toxicomanie a t il dit b n ficie grandement des subventions d quipe et des subventions catalyseurs en raison de sa nature multifacettaire Le Dr Phillips a expliqu que cette rencontre avait t d lib r ment qualifi e de premi re rencontre annuelle parce que l INSMT avait l intention de r p ter cette exp rience avec un groupe de participants encore plus large Il a annonc qu il allait approcher le CCLAT et s en servir comme point de contact pour faciliter l tablissement de liens avec d autres organismes cette fin Compte tenu de la qualit des recherches scientifiques entreprises il s est dit persuad de voir les IRSC en position de force lorsqu ils commenceront laborer un plan plus large pr senter la direction de la SNA Dans l intervalle a t il affirm l INSMT va commencer travailler sur le concept d un r seau canadien d essais cliniques qui pourrait collaborer avec son homologue du NIDA aux tats Unis 27 Annexes Annexe 1 Ordre du jour Mardi 12 octobre Heure Min Activit Conf rencier MISE EN CONTEXTE Salle Indigo 9h 9h15 Mot d ouverture Tony Phillips quipe des IRSC sur la recherche 9h15 10h transdisciplinaire sur la conduite ave
29. gues dont la m tabolisation est rapide comme les opiac s peuvent tre plus difficiles identifier par analyse d urine si le processus d administration n est pas totalement al atoire Les donn es fournies par les op rations de fouille et de saisie fournissent certaines indications sur ce qui entre dans les prisons mais rien ne garantit que tous les articles pass s en contrebande sont d tect s Il y a environ 12 ans lorsque le SCC a mis en uvre la premi re phase de son programme de traitement d entretien la m thadone aujourd hui appel programme de traitement de substitution aux opio des PYSO en raison de l introduction r cente de Suboxone seuls les contrevenants entr s dans le syst me alors qu ils avaient d j commenc prendre de la m thadone et ceux qui avaient d montr l existence de circonstances exceptionnelles p ex si toutes les autres options th rapeutiques avaient t puis es taient admissibles Il y a environ huit ans les crit res d admissibilit au programme ont t modifi s de sorte que les contrevenants d montrant qu ils ont besoin d un traitement de substitution aux opio des commencent prendre de la m thadone ou Suboxone pendant leur incarc ration dans un tablissement f d ral L augmentation du nombre d individus admis dans des tablissements correctionnels alors qu ils pr sentent des probl mes de sant mentale est une tendance que l on constate galemen
30. hes li es la toxicomanie effectu es r cemment ou actuellement au sein de leur tablissement Voici les points saillants de ces pr sentations et des s ances de questions r ponses qui ont suivi Programme d pid miologie clinique de l Institut de recherche de l H pital d Ottawa Chantelle Garritty Gestionnaire de programme principal Institut de recherche de l H pital d Ottawa Le Programme d pid miologie clinique est l un des six programmes de recherche de l Institut de recherche de l H pital d Ottawa Le Groupe des examens syst matiques ES une extension du programme consacr exclusivement la synth se des connaissances et la recherche sur les m thodes connexes est un chef de file l chelle mondiale des normes en mati re d laboration de rapports offre de l ducation et de la formation en ES et a jou un r le cl dans l laboration d un logiciel d ES sur le Web L INSMT a r cemment donn au groupe le mandat dans le cadre de sa participation Cochrane Canada de pr parer un relev pr liminaire de donn es probantes concernant les ES li es aux approches de pr vention de traitement et de r duction des m faits dans le domaine de l usage des drogues illicites Cette entreprise a d j fourni certains l ments d information int ressants et a mis en lumi re d importantes lacunes dans la litt rature et certains probl mes m thodologiques li s la synth se des donn es probantes d
31. ie biochimique de la r compense du cerveau d tecte une perturbation de l hom ostasie stress et d clenche une r ponse physiologique et comportementale visant r tablir celle ci Les rats qui ont t conditionn s s auto administrer des drogues en appuyant sur un levier le font aussi souvent que n cessaire pour r tablir les concentrations de ces substances La m thamph tamine est beaucoup plus puissante que la coca ne en raison de son m canisme d action qui consiste provoquer la lib ration de dopamine par cons quent une quantit moindre de cette substance est n cessaire pour obtenir le m me degr de plaisir De surcro t la m thamph tamine est aussi beaucoup moins ch re ce qui aggrave encore le probl me Des chercheurs ont analys des sections transversales du cerveau ainsi que l activit neuronale dans les voies biochimiques c r brales de la r compense et ont observ que l auto administration de psychostimulants a pour effet de changer la mani re dont la dopamine module la transmission synaptique inhibitrice dans le cerveau L introduction d inhibiteurs de la tyrosine kinase c Src dans le cerveau a r duit le comportement autrement dit les rats ont cess d appuyer sur le levier plus t t ce qui indique qu ils pourraient tre une cible th rapeutique pour cette forme de d pendance En conclusion il est crucial de pouvoir dissocier les m canismes c r braux de la motivation naturelle de ceu
32. it de vie Si bon nombre de recherches ont montr l efficacit des interventions multiples et des interventions de courte dur e en soins primaires les efforts visant inciter les m decins de premi re ligne s en pr valoir ont t pratiquement vains Les interventions labor es partir des recherches sont souvent consid r es comme tant incompatibles avec la pratique clinique parce qu elles ne tiennent pas compte de la culture et du contexte propres aux services communautaires Cette initiative de mise en application des connaissances vise tudier le processus de mise en uvre d un programme de traitement des toxicomanies comprenant des interventions de courte dur e fond sur des donn es probantes dans trois cliniques de soins primaires au centre ville de Montr al et mesurer son efficacit en fonction des changements sur le plan de la prestation des soins de sant de sa durabilit et des r sultats pour les patients Durant la phase de mise en uvre l quipe s appuie sur une strat gie int gr e d application des connaissances iAC pour laborer des m canismes collaboratifs d change d information entre chercheurs sp cialistes des toxicomanies et praticiens de premi re ligne Dans le volet recherche on examine directement le processus de mise en pratique des connaissances et les obstacles au transfert au moyen de m thodologies tant qualitatives que quantitatives L tude vise plusieurs buts
33. nces et les cambriolages effectu s la suite de la parution d avis de d c s de plus en plus de personnes g es vendent des drogues Par cons quent en ce qui concerne l laboration d interventions efficaces nous partons de z ro Bon nombre de consommateurs d opio des consid rent l Oxycontin et d autres puissants opio des d ordonnance comme des quivalents de l h ro ne et les consomment par injection ou par voie orale S il y a une demande c est qu il existe un besoin Les opio des d ordonnance tant des m dicaments qui traitent tr s efficacement la douleur les gens qui en prennent en ont probablement besoin Il nous faut trouver d autres moyens de les aider Compte tenu du fait qu un grand nombre de personnes qui se mettent l h ro ne ou la m thamph tamine utilisent galement ces drogues des fins th rapeutiques cette situation pourrait tre le reflet d un probl me similaire Le milieu m dical qui est un l ment actif de ce probl me doit donc n cessairement faire partie de sa solution En retournant en arri re on constate que la situation n a pas t abord e de la mani re appropri e ce qui explique l existence de tels probl mes Comme ces m dicaments taient au d part utilis s sur ordonnance le probl me pourrait se situer au niveau du passage de l usage m dical l usage non m dical Il faut franchir de nombreux obstacles pour se procurer des opio des pour usage en labor
34. ne cette situation devrait tre recr e dans des mod les animaux afin qu ils refl tent la r alit e La plupart des consommateurs de drogues sont au d part des fumeurs et les taux d usage du tabac augmentent lors des s ances de consommation de drogues Il semblerait que la nicotine renforce la d pendance l gard de la drogue dans le cerveau Assur ment la consommation d autres drogues influe sur le comportement en mati re d usage du tabac et il est possible que la r ciproque soit galement vraie e L expression polytoxicomane a une port e tr s large Il serait utile de la diviser en plusieurs sous cat gories e Les profils d utilisation et la disponibilit des drogues ont consid rablement volu au fil des ann es il est donc probable que des changements importants se sont produits depuis le premier pisode de consommation de drogues de ces individus Par exemple il y a 20 ans un adolescent serait pass du cannabis une substance hallucinog ne comme le LSD en revanche il y a 10 ans il serait plut t pass l ecstasy e Il semble que les trajectoires en mati re d usage de drogues ne soient pas les m mes pour les deux sexes les femmes commen ant un ge plus jeune consommer des drogues plus dures que les hommes Cette situation pourrait s expliquer en partie par les personnes avec qui elles vivent et par le fait que les jeunes femmes tendent avoir des relations amoureuses avec des hommes plu
35. phorisant 9 5 vs 1 3 Les jeunes taient plus nombreux d clarer consommer souvent de grandes quantit s d alcool quatre fois plus de jeunes que d adultes ou peu souvent de grandes quantit s d alcool trois fois plus de jeunes que d adultes Les nouvelles donn es de l ESCCAD de l Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes et de l Enqu te sur les comportements li s la sant des enfants d ge scolaire seront rendues publiques en 2011 et en 2012 Comme la plupart des enqu tes ces sources souffrent de certaines limites notamment les biais li s aux r pondants possibles Compte tenu du fait que les enqu tes t l phoniques telles que l ESCCAD peuvent ne pas permettre de rejoindre les groupes haut risque on a entrepris un projet pilote pour recueillir de l information aupr s des populations haut risque dans des r gions urbaines de la Colombie Britannique et de Terre Neuve et Labrador On pr voit lancer sous peu un projet visant recueillir le m me type d information dans divers centres urbains du Canada Les autres tudes actuellement en cours aupr s de populations vuln rables visent notamment les jeunes qui ont t victimes de maltraitance et ceux qui ont b n fici des services d aide l enfance deux groupes haut risque de consommation de drogues D autres nouvelles tudes portant sur l incidence de diff rents facteurs sociaux sur la consommation de drogues chez les jeunes de la rue l abus de d
36. pprentissage des t ches faisant appel des appareils et finissent tous par apprendre appuyer sur le levier pour obtenir de la drogue Si nous s parions les populations en fonction de la d pendance en grands consommateurs et en faibles consommateurs nous pourrions obtenir des renseignements plus d taill s mais nous n en sommes pas encore l e Ilest ce stade pr matur de tenter de comprendre les m canismes au niveau des r seaux neuronaux car cela n est pas possible l aide de coupes transversales du cerveau On tente en ce moment d laborer des techniques d enregistrement in vivo qui pourraient nous permettre de voir la r ponse du r seau neuronal diminuer ou augmenter Comprendre l usage concomitant de plusieurs substances sch mas et cons quences de l usage de m langes de substances chez les consommateurs de drogues illicites Sean Barrett professeur agr g D partement de psychologie Universit Dalhousie L une des questions les plus complexes en mati re de toxicomanie est l laboration de mod les refl tant la mani re dont les utilisateurs consomment r ellement les drogues Si les utilisateurs de drogues illicites consomment souvent plusieurs substances diff rentes la plupart des outils d valuation existants mettent cependant l accent sur la structure de chaque substance et rares sont les donn es sur la mesure dans laquelle la consommation de plusieurs substances contribue aux diff rents pro
37. rbidit et de la mortalit Il est n cessaire d assurer une meilleure surveillance de disposer de cohortes nationales et de syst mes de donn es sur la morbidit mortalit en particulier pour les groupes haut risque p ex utilisateurs de drogues injectables sans abris et population carc rale Cela pourrait se faire au moyen de subventions ou d autres programmes mis en uvre par d autres acteurs et organismes dans ce domaine sans contribution financi re des IRSC Privil gier les d terminants sociaux et culturels Le Canada a un environnement social et culturel unique p ex diversit des populations ethniques populations autochtones et indig nes milieux urbains et non urbains qui a des incidences sur la consommation de drogues les comportements risque et leurs r sultats L tude de ces incidences et de la meilleure mani re de mettre en uvre des interventions efficaces dans de tels contextes serait une possibilit unique pour la recherche canadienne Promouvoir l acceptation des options th rapeutiques chez les utilisateurs Il est n cessaire de disposer de plus de renseignements sur les raisons pour lesquelles certaines formes de traitement ou d intervention p ex traitement de substitution aux opio des m thadone ne sont que peu utilis es par les populations actuelles Il serait galement utile de disposer de plus de donn es 15 sur les obstacles l acceptation de ces traitements et sur les autre
38. re for Applied Research in Addictions and Mental Health Si l usage des fins non m dicales des analg siques opio des sur ordonnance n a pris des dimensions inqui tantes qu au cours des 10 derni res ann es cette pratique a cependant des r percussions graves et accapare une grande partie de l attention en mati re d abus de substances En Am rique du Nord la population g n rale fait une plus grande consommation de ces m dicaments des fins m dicales que partout ailleurs dans le monde En raison de la saturation du march des opio des au Canada et aux tats Unis il est facile de se procurer ces produits des fins de m susage d abus et de d tournement Le fait que les sp cialistes du traitement de la douleur se soient battus pour que les opio des soient plus accessibles rend le probl me encore plus complexe et difficile r gler puisque toute restriction de la disponibilit de ces produits pourrait avoir d autres r percussions n gatives On savait peu de choses au sujet de l tendue du probl me des opio des jusqu une explosion du nombre de publications scientifiques sur cette question aux tats Unis faisant tat d une augmentation spectaculaire du nombre de nouveaux toxicomanes consommant des m dicaments psychoth rapeutiques Aujourd hui aux tats Unis le nombre annuel de nouveaux cas de toxicomanes consommant des opio des sur ordonnance d passe celui de la population existante d h ro nomanes
39. recteur Programme de recherche sur la toxicomanie Centre de recherche de l Institut Douglas et Centre de r adaptation en d pendances Pavillon Foster Chaque ann e les accidents de la route font 1 2 million de morts et 20 50 millions de bless s dans le monde Cette cause repr sente le neuvi me fardeau sur le syst me de sant par ordre d importance d croissante l chelle mondiale et devrait remonter la troisi me place d ici 2020 En Am rique du Nord plus d un tiers des d c s li s la circulation routi re sont associ s la conduite avec les facult s affaiblies CFA et concernent majoritairement des r cidivistes Il est urgent que le Canada se dote de strat gies efficaces pour r duire la CFA et qu il d veloppe sa capacit d application des connaissances compte tenu du retard qu il accuse dans ce domaine par rapport d autres pays d velopp s Le probl me de la CFA est galement pressant dans les pays en d veloppement o l acc s aux v hicules priv s ne cesse de se r pandre La complexit de ce probl me et la multiplicit des syst mes et des disciplines qui le sous tendent ayant t reconnues on a mis sur pied une initiative de recherche transdisciplinaire Son but est d examiner diff rentes facettes de la CFA y compris ses facteurs de causalit et ceux du r cidivisme afin de pouvoir proposer des solutions pragmatiques et clair es par des donn es probantes Par exemple gr ce
40. rogues chez les d tenus sous responsabilit f d rale et les voies menant la d pendance aux opio des sur ordonnance viendront enrichir la compr hension de l usage de drogues et de la toxicomanie au Canada 19 Points cl s de la discussion e La question des difficult s auxquelles se heurte la collecte des donn es sur l abus de substances pharmaceutiques psychotropes en particulier les analg siques opio des a t soulev e On a voqu notamment la formulation des questions et le risque de sous estimer l ampleur du probl me au Canada On est en train de recueillir des commentaires pour l laboration du questionnaire de l ESCCAD de 2011 et on pense adapter les questions de l enqu te pour tenir compte de ces substances e Comme il faut actuellement 25 minutes pour r pondre au questionnaire de l ESCCAD il n est pas possible d ajouter des questions au besoin il faudra abandonner certains volets pour pouvoir int grer un contenu additionnel Les commentaires et les suggestions sont les bienvenus e Aucun l ment de preuve n indique l existence de biais dans les r ponses selon que le questionnaire tait auto administr ou administr par un intervieweur car le processus est raisonnablement anonyme Il a t soulign qu un des inconv nients de l administration de questionnaires en ligne est qu il n est pas possible de d terminer qui y r pond e En raison de l insuffisance du r seau t l phonique dans
41. s g s ce qui pourrait les amener consommer de telles drogues un ge plus pr coce e La puret des substances consomm es et leur composition r elle rendent les tudes encore plus complexes car certaines drogues comme l ecstasy pr sentent une grande variabilit e Dans les protocoles de traitement on tend s int resser surtout la principale substance consomm e alors qu on peut avoir une d pendance l gard de plusieurs substances p ex l alcool et le tabac Pour pouvoir int grer l usage de 8 substances multiples aux interventions nous devons savoir comment celles ci interagissent car il pourrait tre n cessaire de cibler en premier lieu l une de ces substances p ex si le tabac intensifie l effet de renforcement des autres drogues ou accro t la d pendance leur gard cette substance doit tre cibl e en premier quipe des IRSC sur le traitement des toxicomanies Dre Kathryn Gill Directrice de la recherche Unit des toxicomanies Centre universitaire de sant McGill L abus d alcool de tabac et d autres substances est fr quent dans le contexte des soins primaires et l usage de substances est souvent li aux sympt mes pr sent s par le patient lors de la consultation Par cons quent l intervention en soins primaires peut r duire les cons quences long terme de l abus de substances ce qui peut se traduire par une r duction des co ts et par une am lioration de la qual
42. s en mati re d utilisation de m langes de drogues mais que les habitudes en mati re de co administration de certaines drogues varient en fonction du niveau d exposition aux drogues et de leurs voies d administration Par exemple dans le cas des opio des injectables presque tous les participants ont fait tat d une co administration de tabac lors de leur premi re consommation et de leur plus r cente consommation de ces substances alors que l alcool et le cannabis taient plus susceptibles d tre co administr s lors de la premi re consommation et le crack plus souvent co administr lors de l usage le plus r cent En outre on a observ des habitudes de co administration diff rentes pour la coca ne en poudre et le crack la premi re tant plus fr quemment consomm e avec l alcool et le cannabis et l autre avec les benzodiaz pines et les opio des vendus sur ordonnance Les principaux enseignements tir s de ces recherches sont la n cessit de limiter la dur e des entrevues de dispenser une formation aux intervieweurs et d envisager des moyens plus efficaces pour enregistrer les r ponses p ex en utilisant l informatique On pr voit largir la port e de l tude au del des chantillons locaux laborer un manuel d utilisation et offrir des ateliers aux dispensateurs de traitements Points cl s de la discussion e Si l on observe une co administration d alcool chez la majorit des utilisateurs de coca
43. s illicites chez les Canadiens g s de 15 ans et plus Parmi les 18 autres enqu tes utilis es actuellement cette fin figurent galement celles aupr s des jeunes et des tudiants sur le tabagisme et les comportements li s la sant Ces donn es et celles des Enqu tes sur les toxicomanies au Canada en 2004 montrent que l ge moyen de la premi re consommation de cannabis a peu chang entre 2004 et 2009 demeurant environ 15 6 ans toutefois le pourcentage de personnes ayant consomm du cannabis un moment de leur vie a l g rement diminu passant de 44 5 42 4 Environ un pour cent des Canadiens g s de 15 ans ou plus indiquent avoir consomm de la coca ne ou du crack un moment de leur vie Une pr valence comparable de la consommation au cours de la vie a t observ e pour l ecstasy Sur les 25 de Canadiens g s de 15 ans ou plus qui ont d clar avoir utilis au moins un produit pharmaceutique analg sique stimulant s datif au cours de la derni re ann e 2 3 pour cent ont affirm l avoir fait pour atteindre un tat d euphorie Un plus faible pourcentage de jeunes g s de 15 24 ans a fait tat d un usage de substances pharmaceutiques psychoactives 18 2 pour les jeunes comparativement 26 2 pour les adultes g s de 25 ans ou plus toutefois les jeunes pr sentaient des taux de consommation de telles drogues beaucoup plus lev s que les adultes pour obtenir un effet eu
44. s options susceptibles d tre plus attrayantes pour certaines populations risque cl s Appuyer les recherches en cours et les connaissances en mati re de neurobiologie de la toxicomanie p ex imagerie du cerveau et en tirer parti Multiplier les recherches sur les d terminants pr coces de la toxicomanie p ex sociaux familiaux Cr er un r seau int gr pour la recherche et la mise l essai des traitements et des interventions en mati re de toxicomanie Aux tats Unis le National Institute on Drug Abuse NIDA a supervis la mise sur pied d un r seau multidisciplinaire poss dant des n uds dans certaines villes et regroupant diff rentes sph res d expertise l int rieur duquel s effectuent de mani re int gr e des recherches et des mises l essai d interventions et de traitements Harmoniser les donn es sur la toxicomanie partout au Canada Il est n cessaire de conna tre la situation r elle sur ces questions afin que les d cisions en mati re de financement puissent tre fond es sur la r alit du terrain et non pas sur de simples perceptions 16 Partie II Tourn s vers l avenir Pr sentations Des repr sentants de l Institut de recherche de l H pital d Ottawa du Bureau de la recherche et de la surveillance des drogues et de l alcool de Sant Canada et du Centre de recherche en toxicomanie du Service correctionnel du Canada ont donn aux participants une vue d ensemble des recherc
45. s r cidivistes de la CFA Points cl s de la discussion e L interaction entre le conducteur et l usage de drogues licites et illicites et ses cons quences sur l affaiblissement des facult s varie consid rablement d un individu l autre Pour cette raison il est difficile de comprendre le r le des diff rentes drogues dans la conduite et la CFA et d tablir des normes en mati re d affaiblissement des facult s comparables celles qui ont t d finies pour l alcool e Lorsqu un conducteur choue un test par thylom tre ou un alcootest il est imm diatement invit subir une valuation toxicologique lors de laquelle des analyses de sang permettent de d celer la pr sence d alcool et d un grand nombre de drogues Cependant lorsqu on d tecte la pr sence la fois d alcool et de drogues c est la pr sence d alcool et la poursuite judiciaire pour ce motif qui constituent la d marche normale e Ilya lieu de croire que la tol rance z ro impos e aux jeunes conducteurs ou aux titulaires d un permis probatoire est appropri e et accept e il n est pas r aliste de maintenir la tol rance z ro au del d une certaine p riode p ex 6 12 mois apr s l obtention du permis de conduire Une des difficult s est de d terminer quel moment il est prudent d augmenter la limite de la concentration d alcool dans le sang autoris e par la loi les jeunes sont plus susceptibles de voir leurs facult s aff
46. t dans les autres syst mes correctionnels au Canada et aux tats Unis Au cours des six derni res ann es le SCC a b n fici d un financement f d ral sp cial pour am liorer les services en sant mentale offerts aux contrevenants Il reste cependant certains d fis relever dont celui du recrutement de professionnels de la sant mentale p ex des psychologues qui travailleraient dans le syst me correctionnel Environ 70 des contrevenants incarc r s dans des tablissements f d raux ont un probl me de toxicomanie alors que dans les publications faisant tat des recherches en milieu carc ral ce probl me est pr sent comme l un des tout premiers facteurs criminog nes Sur ces 70 30 pr sentent un probl me de gravit moindre 15 30 un probl me de gravit mod r e et 20 un probl me substantiel ou grave Les programmes d intervention en toxicomanie du SCC s appuient sur les meilleures pratiques que l on retrouve dans le domaine plus large de la 22 toxicomanie et dans les publications faisant tat des recherches en m decine l gale Les recherches ont d montr que les taux d infection VIH et virus de l h patite C dans la population carc rale sont sup rieurs ceux de la population g n rale soit dix fois plus dans le cas du VIH et encore davantage dans le cas de l h patite C Le SCC a r cemment publi sur son site Web les premiers r sultats d un sondage n
47. t de levier des contributions additionnelles provenant de partenariats avec le secteur priv Il a affirm que c tait une journ e importante parce qu elle allait permettre l INSMT et ses partenaires d examiner en profondeur les recherches effectu es par les quipes subventionn es et donner l occasion aux participants de r fl chir des questions translationnelles vitales et la mani re d appliquer ces connaissances aux politiques et aux pratiques l tape suivante si la SNA est renouvel e en 2012 Un second volet important de cette rencontre tait d obtenir l avis des participants quant aux priorit s de la recherche que devrait se fixer l INSMT en laborant son plan strat gique pour les cinq prochaines ann es Le D Phillips a soulign que m me s il s agissait d un v nement modeste c tait une premi re tape d une importance vitale sur la voie de ce qu il entrevoyait comme une consultation nationale continue Pr sentations Cinq chercheurs principaux qui prennent part aux efforts de recherche financ s par l initiative IRSC SNA ont fait le point sur leurs travaux On trouvera ci apr s un r sum de la pr sentation de chacun d eux ainsi que les points cl s de la discussion qui ont t soulev s en assembl e pl ni re quipe des IRSC sur la recherche transdisciplinaire sur la conduite avec les facult s affaiblies survenue persistance pr vention et traitement D Thomas Brown Di
48. t l v nement de CFA Un aspect cl est de comprendre ce qui am ne un individu se retrouver dans une telle situation alors qu il savait pertinemment comme tout le monde qu il ne devait pas agir ainsi L quipe a utilis la concentration de cortisol dans la salive comme marqueur neurobiologique du risque Toutefois le cortisol est un marqueur non sp cifique de plusieurs probl mes de sant mentale et de comportement Une des principales difficult s est de d terminer quels renseignements fournit la concentration de cortisol dans le cheminement vers la CFA Une hypoth se laquelle s int resse l quipe est que le manque de r activit motionnelle chez certains individus confront s des v nements stressants peut avoir des cons quences sur leur m moire et leur capacit de tirer des enseignements des exp riences pass es Ainsi chez les individus ayant de telles caract ristiques l arrestation et la condamnation pour CFA peuvent ne pas engendrer chez eux suffisamment de stress pour les d courager d avoir nouveau ce type de comportement ou pour les inciter apprendre l viter l avenir Une autre possibilit est que les r cidivistes de la CFA pr sentent un niveau de r activit motionnelle inf rieur celui des conducteurs normaux et qu ils adoptent des comportements risque afin d atteindre un niveau optimal de r activit e Les r cidivistes de la CFA ont en g n ral v cu des traumatismes et
49. ts McAuley Gunning Peckham Affiliation Universit McGill Centre de recherche de l H pital Douglas Universit Queen s Universit Dalhousie Universit Simon Fraser Universit de Toronto Centre de recherche de l H pital Douglas Sant des Premi res Nations et des Inuits Service correctionnel Canada Sant Canada Sant Canada Sant Canada Agence de la sant publique Institut de recherche de l H pital d Ottawa IDSEA des IRSC ISPP des IRSC IDSEA des IRSC Unit de l valuation de l impact des IRSC Initiative de recherche sur le VIH sida des IRSC Direction de l valuation de la v rification interne et de la gestion du risque des IRSC Courriel Kathryn gill mcpgill ca thomas brown mcgill ca eric dumont queensu ca sean barrett dal ca bfischer sfu ca MathesonF smh ca aphillips psych ubc ca samir khan hc sc gc ca Andrea Moser csc scc gc ca heather_gillis hc sc gc ca allison villeneau hc sc gc ca judy snider hc sc gc ca jocelyne guay hc sc gc ca cgarritty ohri ca elisabeth fowler cihr irsc gc ca ghisline bourque cihr irsc gc ca anne cecile desfaits cihr irsc gc ca laura mcauley cihr irsc gc ca jennifer gunning cihr irsc gc ca david peckham cihr irsc gc ca 30 21 Rob 22 Danielle 23 Leslie 24 Nathalie 25 Susan 26 Asimina McLean Halloran Jones Gendron Lalumiere Saikaley Direction de l valuation de la v rification interne et de la gestion du risque des IR
50. ude devraient inclure un compl ment salarial pour les m decins effectuant de la recherche en r sidence Les subventions d quipe qui offrent un compl ment salarial aux cliniciens contribueraient galement rapprocher les chercheurs et les cliniciens et les encourager collaborer et changer leurs r sultats Conjuguer les pharmacoth rapies et les th rapies ordinaires dans la mise au point de th rapies fond es sur la d pendance Ce secteur est tr s peu fr quent au Canada On pourrait envisager un m canisme o les IRSC tabliraient un partenariat avec une firme pharmaceutique ayant un int r t direct pour ce genre de recherche p ex une firme fabriquant des m dicaments sur ordonnance pouvant engendrer une d pendance Les IRSC se chargeraient de la recherche tandis que la firme pharmaceutique contribuerait au financement des bourses de recherche des subventions des compl ments de salaire des essais etc Accro tre le financement des tudes longitudinales Les d pendances tant souvent chroniques ou r cidivantes leur tude n cessite une approche longitudinale d s le d but de la vie Par ailleurs il existe de nombreux chevauchements entre les diff rents aspects de la toxicomanie lesquels sont cependant tudi s isol ment les uns des autres Il faut mettre en place des m canismes permettant de les r unir pour favoriser la recherche des points communs et le partage de l information Cela pourrait se fair
51. x cibl s par les drogues cr ant une d pendance et il est tout aussi important d tudier les m canismes neuronaux associ s s lectivement la d pendance plut t que celle des contre adaptations d clench es par des doses de drogues administr es par l exp rimentateur L objectif de l quipe pour les cinq prochaines ann es est d exposer des rats des facteurs de risque p ex stress au d but de la vie et de voir si cette exposition a des r percussions sur leur comportement On sera ainsi en meilleure position pour d terminer la dur e r silience des changements neuronaux associ s aux psychostimulants et leur r le dans la pr disposition ou la vuln rabilit une rechute Il sera utile pour laborer des interventions pr ventives de savoir si ces changements peuvent tre modifi s Points cl s de la discussion e Cette r gion du cerveau rev t une grande importance dans les mod les animaux en ce qui concerne les rechutes Si elle pr sente une l sion les rats ne font pas de rechute m me s ils sont expos s des facteurs de stress qui devraient normalement les amener reprendre leur habitude Ces m canismes pourraient donc pr senter un avantage cet gard e l heure actuelle quatre inhibiteurs de la tyrosine kinase c Src font l objet d essais cliniques dans le traitement du cancer leur innocuit devrait donc tre connue sous peu e Les rats de ce type particulier ont une excellente capacit d a
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