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RÉFÉRENTIEL EFFINATURE R1 2014

1. 6 Ensemble des tres vivants qui peuplent un cosyst me donn e Biotope Milieu biologique d termin offrant des conditions d habitat stables un ensemble d esp ces animales ou v g tales Entomophage qui mange des insectes Erosion de la biodiversit perte de la diversit sp cifique des esp ces animales et v g tales Esp ce une population compos e d organismes troitement apparent s et similaires pouvant se reproduire et avoir une descendance viable Chez les esp ces se reproduisant sexuellement il s agit d une population ou d une s rie de populations d organismes qui se croisent entre eux sans difficult s dans les conditions naturelles En d pit d une variabilit souvent non n gligeable les membres d une m me esp ce pr sentent g n ralement une certaine ressemblance morphologique marqu VERSION 2014 R1 Page 106 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 par le partage de caract res h rit s d une parent commune Esp ce envahissante invasive ou exotique esp ce introduite en dehors de son aire de r partition habituelle et qui vient nuire la vari t des esp ces locales l o elle s est tablie en devenant un agent de perturbation la biodiversit autochtone des cosyst mes Cette esp ce invasive est en g n ral introduite par l homme volontairement ou par accident Les ph nom nes d invasion biologique sont aujourd hui consid r s par l ONU comme
2. nine 74 11 Engagement en faveur des bonnes pratiques Biodiversit 74 Respect d l planification cologique me aa tn en nn AE ent 76 1 3 Gestionet Valorisation d s d chets Verts nine nRa ERT 78 R2 PR SERVATION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE 1 1 nr 80 R3 QUALIT DES INTRANTS V G TAUX nur 82 R4 GESTION INT GR E e En D 83 EXP OITATION ES Ee 87 ET ENTRETIEN 127 5181 1 6 2 2 tee eet 89 WE ele Ree NEE Anar 6 A ARE 88 12 magabilite d s interventions a a last EN Eege Tee 92 1 4 Espaces v g talis s entretien et lutte durable mme 93 1 44 Lecho d entretien iiinn an 33 1 4 2 Traitement des d chets verts 96 1 4 8 L utilisation des produits phytosanitaires 97 EE RS A nt ee ne ee dde Mie rs 98 149 butta Tee e ne RAR etat nn RER nn nain 99 1 4 6 Lutte contre les esp ces invasives et envahissantes emmener 100 E2 INFORMATION ET SENSIBILISATION 8 2288 2 1 103 8 0 2 21 1 E 105 DIEU eer ee 108 LISTE DES AGRONYMES 8999899859 8 aaan
3. 21 Mat riaux biosourc s r 2 2 Minimisation des risques li s aux installations C2 ADAPTATION DU BATI BEE 2 3 Opportunit et qualit des abris nichoirs et g tes 2 4 V g talisation du b ti Objectif int grer dans les l ments b ti la pr servation et la valorisation du de la biodiversit 31 valuation CBS Coefficient de Biotope par Surface NTIEL COLOGIQUE 3 2 valuation IVEFinal Indice de la Valeur cologique 3 3 valuation QCF Qualit Capacit Fonction Objectif quantifier les dispositions prises pour maximiser le potentiel d accueil de la biodiversit VERSION 2014 R1 Page 33 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature LABEL EFFINATURE CONCEPTION C1 STRAT GIE PAYSAG RE 11 Accessibilit du site Les espaces v g talis s publics sont les principaux lots de nature de surface cons quente dans le tissu urbain Entretenus des degr s divers ils peuvent abriter un nombre relativement lev d esp ces v g tales plant es et ou spontan es et ainsi potentiellement repr senter un p le important du maintien de la biodiversit animale et v g tale dans un contexte urbain Le maintien de cette diversit a t reconnu enjeu environnemental majeur et prioritaire l chelle internationale aussi bien que locale Clergeau 2007 C est en particulier la nature ordinaire c est dire les esp ces animales et
4. http www natureparif fr attachments Documentation livres Toitures vegetalisees pdf VERSION 2014 R1 Page 64 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE CONCEPTION C3 POTENTIEL COLOGIQUE 31 valuation CBS Coefficient de Biotope par Surface Le Coefficient de Biotope par Surface CBS est un indicateur qui s appuie sur les types de surfaces pr sents sur un site auxquels sont associ s des coefficients de valeur cologique Cette mesure permet de d terminer un ratio global sur un site et de le comparer une valeur cible atteindre TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE L indice de Coefficient de Biotope par Surface CBS du projet est CBS recommand Pour conna tre le CBS recommand pour un projet consid r il est n cessaire de se r f rer au tableau des valeurs de CBS donn es en fonction de la typologie de l op ration dans la rubrique Guide et outils de compr hension GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Le CBS indique la part de la surface d un terrain servant de station v g tale ou assumant d autres fonctions pour l cosyst me am liorer le microclimat garantir la fertilit du sol et la gestion de l eau cr er et valoriser l espace vital pour la faune et la flore am liorer l environnement de l habitat La construction a une emprise au sol dont la surface est d finie Cette surface r duit l aire totale potentiell
5. 0 E Toiture v g ta lis e B Toiture non v g talis e Parcelle perm able Dallage E Bois E Cheminements 60 50 40 30 20 10 0 B ti Infrastructure E Trames verte et bleue Parcelle perm able 2 Parcelle imperm able Trames verte et bleue E Espaces verts pleine terre E Espaces verts sur dalle gt 80 cm Zone humide Parcelle imperm able Bitume E B ton Dallage sur mortier Exemple d un profil CBS d une op ration projet e Effinature VERSION 2014 R1 Page 67 119 effinature CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE CONCEPTION C3 POTENTIEL COLOGIQUE 3 2 valuation Era Indice de la Valeur cologique La valeur cologique d un site est une estimation du nombre d esp ces v g tales pr sentent sur les diff rentes parcelles d un site Cette valeur d termin e l tat initial du site permet ensuite d avoir un rep re pour valuer le projet TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE L indice de la valeur cologique finale gt Indice de la valeur cologique initiale GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION La valeur cologique du site doit tre valu e par un Professionnel Agr Effinature du projet de construction pour le Ma tre d Ouvrage Elle consiste tout d abord faire des observations sur le site et r aliser un inventaire
6. 1 2 Tracabilit des interventions 1 3 Abris nichoirs et g tes 1 4 Espaces v g talis s entretien et lutte durable Page 89 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE EXPLOITATION E1 ENTRETIEN ET USAGES L entretien des espaces tel que sp cifi ci apr s est qualifi d cologique et diff renci Afin de contribuer l am lioration paysag re et de limiter les nuisances environnementales apport es par la gestion des espaces verts il s agit de mener un entretien qui permette de limiter les interventions et le recours des intrants non contr l s L objectif est de favoriser l expression de la biodiversit 11 Planning d entretien Quelque soit la qualit des travaux engag s il n est pas possible de faire plus que la mise en place de conditions a priori le plus adapt au d veloppement d une forme de biodiversit Cependant pour des raisons qui ne sont pas toujours compr hensibles ou anticipables il peut arriver qu un terrain n volue pas comme il a t pr vu mais cela ne signifie pas que l volution n est pas favorable la biodiversit Pour ne pas remettre en cause cette volution naturelle par une gestion finalement inadapt e il est important de savoir adapter la gestion et le planning d entretien TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Une revue de management du planning d entretien est r alis e en ann e N 2 Cette
7. D finition et mise en uvre de l organisation n cessaire pour les objectifs cologiques de l op ration Examen des pi ces crites en cours d valuation si n cessaire VERSION 2014 R1 Page 18 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 revient au Ma tre d ouvrage de d finir l organisation les comp tences les m thodes les moyens la documentation n cessaire pour r pondre ses objectifs aux exigences cologiques et environnementales qu il aura hi rarchis es et aux exigences du r f rentiel Le niveau de d tail de cette d finition doit d pendre de la sp cificit de chaque op ration La mise en uvre d un management de l op ration a entre autres pour objet de permettre au Ma tre d ouvrage d exprimer ses priorit s et ses exigences cologiques et environnementales li es l op ration et par voie de cons quence de d finir les th mes composant le profil de la labellisation cologique retenu ainsi que le cas ch ant les choix techniques lui permettant d atteindre les niveaux d exigences requis 1 3 Objectifs et recommandations Pour s assurer du succ s pour la biodiversit d une op ration labellis e EFFINATURES il est important de se poser les bonnes questions et de se fixer des objectifs atteindre d s la demande de labellisation PROGRAMMATION CONCEPTION Cartographier les enjeux Proposer une structure v g tale adapt e toutes les chelles Confronter
8. Nombre de Th mes environnementaux Domaines techniques 11 Accessibilit du site 1 2 Implantation des espaces verts C1 STRAT GIE PAYSAG RE 1 3 Palette v g tale 20 22 1 4 Gestion de l eau besoins en eau et arrosage 1 5 Optimisation fonctionnelle de l cosyst me 21 Mat riaux biosourc s 9 c2 PTATION DU B TI 2 2 Minimisation des risques li s ERR installations 12 13 Q 2 3 Opportunit et qualit des abris nichoirs et g tes 2 4 V g talisation du b ti 31 valuation CBS Coefficient de Biotope par Surface C3 POTENTIEL COLOGIQUE 3 2 valuation IVEFinal Indice de la Valeur cologique 3 3 3 3 valuation QCF Qualit Capacit Fonction 11 Engagement en faveur des bonnes pratiques Biodiversit 0 gt gt 1 2 Respect de la planification cologique 7 8 1 3 Gestion et valorisation des d chets verts E R2 PR SERVATION DE LA FAUNE ET DE 2 2 Z LA FLORE fi CA R3 QUALIT DES INTRANTS V G TAUX 3 3 R4 GESTION INT GR E DES SOLS 11 Planning d entretien EN 1 2 Tra abilit des interventions m FTA ENTRETEN Er USAGES 1 3 Abris nichoirs et g tes 20 g 1 4 Espaces v g talis s entretien et lutte durable E2 INFORMATION ET SENSIBILISATION 1 3 DES USAGERS Une non conformit est un non respect d une exigence ou d une sp cification d tect e en ph
9. R F RENTIEL Effinature 2014 5881 effinature La conservation a toutefois galement un prix qui doit tre pris en compte dans le processus d cisionnel La connaissance de ces co ts est essentielle pour d terminer le lien existant entre les co ts et les b n fices et pour identifier les options de conservation les plus rentables La biodiversit est victime de la difficult lui donner une valeur conomique conduisant les individus agir vis vis d elle comme si elle n avait aucune valeur Face ce comportement go ste de l Homme il appara t pourtant que la pr sence d espaces verts joue un r le consid rable notamment dans la prise de d cision pour le choix d un logement 7 fran ais sur 10 choisissent aujourd hui leur lieu de vie en fonction de la pr sence d espaces verts proximit de leur habitation Gueymard 2004 galement les usagers attribuent une grande importance la pr sence d espaces sauvages dans les espaces v g talis s publics Mehdi et Di Pietro 2009 40 35 30 25 20 15 Nombre d occurrences 10 Crit res de choix r sidentiel Classement des crit res de choix r sidentiels Devant l importance et la n cessit de la pr sence d espaces v g talis s pour les usagers du site la pr servation ou la cr ation des ces espaces semblent indispensable pour le confort des usagers Et
10. R partition homog ne entre toutes les esp ces H 0 Une esp ce domine Les esp ces sont r parties de mani re homog ne s il n y a pas de dominance d esp ce c est dire que l indice est gt 0 5 Ce crit re d quitabilit des esp ces dans l cosyst me devra tre int gr dans l valuation de la biodiversit de l tat initial Les esp ces invasives et envahissantes Les esp ces envahissantes sont un facteur important de perte de biodiversit l invasion biologique est d sormais reconnue comme la deuxi me cause du d clin de la biodiversit Les esp ces introduites rentrent en comp tition avec les esp ces autochtones et peuvent devenir leur pr dateur leur transmettre des maladies ou d truire leur habitat Ce constat alarmant d passe largement les enjeux patrimoniaux puisqu il impacte galement de mani re directe et indirecte l occupation des sols et a des cons quences sur la sant humaine esp ces allergisantes urticantes Pr sente au sein de la Strat gie nationale pour la biodiversit la lutte contre les esp ces exotiques envahissantes correspond galement un engagement fort du Grenelle de l Environnement article 23 de la loi Grenelle du 3 ao t 2009 Si une esp ce envahissante est relev e sur site l tat initial une proc dure de capture de pr l vement ou de destruction des sp cimens de l esp ce introduite est mise en place Tableau Principales esp ces v g tales class es comme in
11. technique biologique de d pollution des eaux souterraines in situ consistant injecter dans la zone satur e de l air stimulant la biod gradation des polluants Biotope milieu ou lieu de vie relativement stable identifi par un certain nombre de caract ristiques g ologiques g ographiques hydrologiques et climatologiques qui vont d terminer les conditions de vie des tres qui y vivront Bioventing technique de traitement d un substrat sol pollu en zone non satur e qui consiste a rer le substrat par injection d air ou d Oxyg ne afin d y favoriser l activit microbienne et la volatilisation des polluants Compensation synonyme mesure compensatoire mesure qui vise compenser ou contrebalancer les effets n gatifs in vitables pour l environnement du projet par des moyens financiers ou par la mise en place d action sur le site ou sur un autre terrain Compostage proc d biologique contr l de conversion et de valorisation des mati res organiques sous produits de la biomasse d chets organiques d origine biologique en un produit stabilis hygi nique semblable 8 un terreau riche en compos s humiques le compost Contaminant substance ou agent pr sent dans le sol r sultant de l activit humaine ISO 15176 Corine Land Cover base de donn es g ographiques construite partir d images satellitaires et fournissant des donn es d occupation des sols produite dans le cadre du programme europ en de
12. uruguayensis chimiques de l eau Elle poss de une capacit de multiplication v g tative importante la surface de l eau Le tapis Myriophylle du Br sil peut mesurer plusieurs m tres de profondeur Cons quence alt ration physico chimiques par Myriophyllum aquaticum r union des conditions d ana robie diminution de l intensit lumineuse acc l ration des eutrophisations et des envasements Lentille d eau minuscule Elle d soxyg ne l eau et diminue fortement la p n tration de la lumi re Lemna minuta Autres plantes invasives liste non exhaustive la fussie Ludwigia grandiflora l herbe de la pampa cortaderia selloana 8 baccharis baccharis halimifolia la berce du Caucase heracleum mantegazzianum le s ne on du Cap senecio inaequidens le vernis du Japon ailanthus altissima l ambroisie ambrosia artemisiifolia l arbre aux papillons buddleia davidi La r glementation fran aise e L article L 411 3 du Code de l environnement pr voit la possibilit d interdire l introduction dans le milieu naturel des esp ces exotiques envahissantes interdit aussi leur transport et leur commercialisation Ces esp ces doivent figurer sur des arr t s interminist riels La r daction des arr t s fixant ces listes est en cours Certains sont d ores et d j parus c est le cas en 2007 de l arr t concernant les jussies Il interdit par exemple l introduction dans le milieu naturel volon
13. 666 Reynoutria e Ambroisie Ambrosia artemisiifolia e Jussie grandes fleurs Ludwigia grandiflora et e Morellej Soli foli jussie Ludwigia peploides orelle jaune Solanum elaeagnifolium e 6 en arbre Baccharis halimifolia e Robinier faux acacia Robinia pseudoacacia e 6 du Cap Senecio inaequidens e Raisin d Am rique Phytolacca americana e Griffes de sorci re Carpobrotus acinaciformis et e Ibis sacr Threskiornis aethiopicus Carpobrotus edulis Elod es Elodea spp e Baccharis Baccharis halimifolia sera tenue de se r f rer aux prescriptions r gionales r pertoriant les esp ces envahissantes sp cifiques pour le site M ler le public la lutte Pour une meilleure lutte contre les esp ces envahissantes et invasives il sera n cessaire de diffuser aupr s du gestionnaires et des usagers du site une note d information et de sensibilisation Cela pourra se faire par l interm diaire d un affichage sur les espaces communs ou par la diffusion d un livret des gestes verts Les meilleures m thodes pour pr venir la pr sence de plantes invasives sont de ne pas laisser de sols nus de limiter le travail des sols et de sensibiliser les jardiniers amateurs et professionnels Au niveau des traitements curatifs les meilleurs solutions d radication des invasives sont les suivantes A arrachage s effectue avant la mont e en graine pendant la floraison peu
14. Construire aujourd hui pour demain ANTICIPER MA TRISER PR SERVER Le 1er label de valorisation de la biodiversit QUALIGREEN Mesure valuation et diagnostic du BTP QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Copyright Copyright 2014 QUALIGREEN Tous droits r serv s Avertissement QUALIGREEN vous autorise consulter le r f rentiel Effinature pour votre usage personnel et le copier tel quel en tout ou en partie si vous faites r f rence au document original vous est interdit d en modifier le contenu En change de cette autorisation vous acceptez de conserver tous les avis de droit d auteur et autres mentions de propri t contenus dans le r f rentiel Effinature Vous acceptez galement de ne pas vendre ni modifier le r f rentiel Effinature ni de le reproduire de l afficher ou de le distribuer d aucune fa on pour aucune fin publique ou commerciale incluant la diffusion sur un site Web ou dans un environnement r seaut L utilisation non autoris e du r f rentiel Effinature enfreint les lois sur les droits d auteur et sur les marques d pos es et d autres lois et elle est interdite Tous les textes le mat riel graphique la mise en page et les autres l ments du contenu du r f rentiel Effinature sont la propri t QUALIGREEN et sont prot g s par le droit d auteur en vertu des lois fran aises et trang res Veuillez aussi prendre note du fait qu aucune des parti
15. F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE REALISATION ORGANISATION DU CHANTIER 1 2 Respect de la planification cologique Il est n cessaire dans le cadre d une op ration valorisant la biodiversit d un site d anticiper pour pouvoir planifier les interventions dans la meilleur p riode possible pour la faune et la flore TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Le planning Travaux est adapt de fa on limiter au maximum les impact sur la faune et la flore ll sera n cessaire de se reporter aux calendriers P riodes de reproduction animale et P riode d intervention selon le type de t che dans le GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION du crit re vis pour une aide l adaptation du planning Travaux de l op ration Le calendrier des esp ces locales sera privil gi GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt En fonction de la faune du site eet aujourd hui n cessaire d adapter l entretien des parcs jardins et paysages en fonction de la p riode de reproduction de la biodiversit animale Tableau P riode de reproduction animale Rapaces nocturnes Oiseaux hors rapaces nocturnes Chiropt res Insectes Batraciens H rissons Reptiles Poissons brochets gardons Poissons truites Reproduction 5 Hibernation Le tableau ci dessous pr cis
16. Fleurs s ches de tilleul Toutes r gions Terre v g tale Le d sherbage Sachant qu il n existe pas de mauvaises herbes ou que la v g tation spontan e n est pas sale il important de sensibiliser pour laisser leurs places aux plantes pionni res dans nos am nagements Cependant il est parfois n cessaire pour des questions de VERSION 2014 R1 Page 95 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 p rennit ou de s curit de proc der dans des espaces d limit s un d sherbage surfaces min rales etc Cependant toutes les m thodes de d sherbage n ont pas le m me impact sur la biodiversit est rappel que l utilisation de produits phytosanitaires n est pas autoris e Tableau Aide la d cision du choix de la m thode de d sherbage faite partir de www compamedfr SEN Nombre M thode de d sherbage SE BEE eich gele rs M thode associ e d op rateurs exp rimentale d intervention environnementaux requis D sherbage thermique Lies lev e Moyen M canique ou Faible flamme manuel ee Satisfaisante Moyenne Moyen Mecanique au Moyen eau chaude vapeur manuel D sherbage m canique Satisfaisante Moyenne Faible Thermique Faible D sherbage manuel binette Satisfaisante Elev e Faible Thermique Forte Les m thodes manuelles permettent de s lectionner certaines esp ces ne pas arracher La liste ci dessus n est pas exhaus
17. Strat gies de gestion conservation restauration compensation am lioration laboration d un programme moyens mesures Services cologiques ou cosyst miques la fois vitaux et irrempla ables que les soci t s humaines tirent de la biodiversit Services d approvisionnement aliments fibres combustibles ressources g n tiques substances biochimiques eau douce m dicaments ressources ornementales Services de r gulation r gulation du climat protection des bassins hydrographiques lutte contre l rosion des sols protection contre les orages et les inondations puration des eaux r gulation des maladies herbivorisme pollinisation dispersion des graines Services de soutien Support fourniture d habitat production primaire recyclage des l ments nutritifs formation et d pollution des sols recyclage de l eau azote atmosph rique Services culturels esth tisme loisirs questions spirituelles et religieuses inspiration culturelle et artistique information p dagogique et scientifique sentiment d appartenance Un bilan de l analyse de l tat initial est r alis afin de visualiser l tat sanitaire du site et son devenir si rien n est fait Il comprend S es points forts ou atouts du site esp ces remarquables climat zone conserver tat du sol J es points faibles ou contraintes du site climat ville dense nuisances sonores voies de transports acti
18. cification des donn es recueillir incluant les outils et m thodes d valuation utilis es fr quence des suivi m thodologies employ es VERSION 2014 R1 Page 118 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 m tat 8 volutivit du plan de mesures compensatoires valuation des causes potentielles d chec des mesures d vitement de r duction et de compensation Description des mesures correctives envisag es en cas de retour n gatif sur les suivis mis en uvre type de mesure financement cas de mises en uvre VERSION 2014 R1 Page 119 119
19. conjoint du ministre charg de la protection de la nature et soit du ministre charg de l agriculture soit lorsqu il s agit d esp ces marines du ministre charg des p ches maritimes De tout sp cimen de l une des esp ces animales ou v g tales d sign es par l autorit administrative GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION VERSION 2014 R1 Page 39 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 gt 6 caract re local des essences v g tales Les v g taux les mieux adapt s un territoire sont ceux poussant naturellement sur ce m me territoire Ces plantes indig nes doivent servir de mod le pour le choix des esp ces car elles pr sentent aussi des caract res propres favoriser la faune locale et donc enrichir la biodiversit des am nagements La base de donn es BASEFLOR librement accessible permet de d terminer le caract re local des plantes par rapport au climat et aux risques qu une plante consid r e comme locale soit en fait issue d une introduction par l homme depuis une longue p riode et que la plante soit aujourd hui dans les m moires comme locale robinier faux acacia etc L inventaire lors de la phase d valuation de la valeur cologique du site permet de conna tre les conditions du milieux et par cons quent les plantes adapt es et possibles mettre en place Le choix des esp ces est essentiel pour permettre l accueil et le d veloppement p renne de la biodiversit d un site
20. de de synth se Ma s V tivier lindane Phytovolatilisation utilisation des plantes pour volatiliser des polluants m talliques Les polluants sont absorb s par les plantes gr ce aux ph nom nes d vapotranspiration puis sont transform s et rejet s dans l atmosph re Exemples de plantes utilis es Scirpus lacustris Glyceria spectabilis Phragmites communis Typha latifolia Phalaris arundinacea Carex Phytostimulation acc l ration de la biod gradation naturelle par stimulation des micro organismes gr ce aux apports naturels d oxyg ne et de nutriments par le syst me racinaire des plantes sup rieures donc au niveau de la rhizosph re Exemples de plantes utilis es la plupart des plantes hyperaccumulatrices 2 Traitements physiques VERSION 2014 R1 Page 85 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Biosparging limination de polluants biod gradables dans l eau souterraine et ventuellement aussi dans la zone insatur e du sol par un apport d oxyg ne pour acc l rer la biod gradation Il est souvent coupl venting sch ma ci dessous Compresseur R glage de la pression D bim tre D contamination de l air du sol Aspiration de l air du sol D bim tre tanch it Surface de la nappe Graviers Zone pollu e Bioventing technique de traitement d un substrat sol pollu en zone non satur e qui consiste a rer le substrat par inject
21. e par certains crit res tels que e Qualifications professionnelles et formations R f rences dans les domaines d activit s concern es accompagn es d une information environnementale portant sur le choix des techniques utilis es et les solutions apport es Moyens mat riels et humains disponibles dispositions prises habituellement pour la mise en place de chantier faibles nuisances Les offres des entreprises analys es par l quipe de Ma trise d uvre pourront tre compl t es des l ments suivants e Informations environnementales sur les produits Dispositions prises pour le respect de la biodiversit lors des mises en uvre 1 6 Respect de la l gislation Les dispositions du r f rentiel ne vont pas l encontre des dispositions r glementaires en vigueur dans le pays concern ayant trait notamment 8 l environnement et au d veloppement durable 8 l urbanisme et autres am nagements e 8 l hygi ne et la s curit des personnes Le postulant au label s engage respecter la l gislation en vigueur pour l espace concern et inscrire son action dans la logique des politiques cologiques environnementales et paysag res locales nationales et internationales europ ennes le cas ch ant Cet engagement doit tre formalis et une veille r glementaire doit tre assur e par le postulant Ces exigences sont int grer dans le cahier des clauses techniques particuli res des
22. g taux arbres et haies vives Les arbres fruitiers plant s en espaliers chappent cette prescription R glementation des plantations arbustives Afin de maintenir un niveau d clairement naturel satisfaisant des locaux les arbres ne devront jamais tre positionn s moins de 5 m pour les arbres de 1 re grandeur 4 m pour les arbres de 2 me grandeur et 3 m pour les arbres de 3 me grandeur des fa ades ou des balcons loignement des arbres vis vis des fa ades 3 5 m tres en fonction de la grandeur Le choix des essences conditionne les distances de plantation et inversement Le tableau ci dessous indique les valeurs minimales respecter suivant la classification selon 3 grandeurs d arbres communs de l espace urbain 1 re grandeur gt 20m gt 4 50 10m VERSION 2014 R1 Page 37 119 6 gt 8 R F RENTIEL Effinature 2014 E DER 2 me grandeur 10 20m gt 4 50 7m 3 me grandeur 7 10m 2 20 m 2 50 m 5m Hauteur moyenne d arbres isol s A Un p rim tre de s curit est respect autour des arbres pour pr server le v g tal Les stationnements sont plant s d arbres et d arbustes raison d au moins un arbre pour 4 places de stationnements C Les plantations arbustives et florales r alis es proximit imm diate des zones de stationnement ont une marge de recul pour faciliter l acc s aux v hicules stationn s
23. hydrologie v g tation sol zone tampon Planning de mise en uvre pr cisions sur les mesures envisag es pour compenser les pertes interm diaires de biodiversit Description des interventions travaux envisag s en vue de la r habilitation restauration recr ation du milieu g nie cologique mat riaux utilis s v g tations implant es D crire les mesures de gestion future 5 Indicateurs de r ussite Identifier des indicateurs de r sultats permettant de qualifier la r ussite de la mesure et de comparer les fonctions gagn es et perdues param tres des sols v g tation pr sence d esp ces remarquables 6 Protection et gestion du site Description des l ments assurant la p rennit de la mesure acquisition ma trise fonci re finale r trocession mesures de gestion cologique protection r glementaire ventuellement envisag e Liste des acteurs intervenants aux diff rents stades et pr cisions sur leur responsabilit r le Calendrier de mise en uvre des diff rentes tapes acquisition r trocession gestion 7 Suivis Suivi du chantier retour sur l efficacit des mesures de suppression et r duction d impact propos es Suivi du site impact long terme retour sur l impact r el du projet comparaison avec l impact pr vu Suivi du site de compensation valuation de la r ussite des mesures compensatoires Pr cision sur les intervenants et leur r le Sp
24. interpr ter de mani re correcte les crit res de labellisation e Aptitude organiser globalement une d marche d valuation puis de passage l action e 66 personnes ayant contribu l laboration et au d veloppement du r f rentiel Effinature e 166 personnels de la soci t QUALIGREEN que le consortium scientifique que nous remercions tout particuli rement compos de e Jennifer AMSALLEM UMR TETIS Ing nieur d tudes projet Trame verte et bleue IRSTEA Montpellier e John THOMPSON Directeur de recherche au CEFE Centre d cologie Fonctionnelle et volutive Universit de Montpellier 2 CNRS VERSION 2014 R1 Page 2 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 e Le p le BDM B timents Durables M diterran ens e Pour leurs pr cieux conseils dans l laboration du r f rentiel Effinature nous remercions galement e Julie DELCROIX et WWF France organisation mondiale de protection de l environnement e Marc DE NALE Groupe ECOCERT organisme international de contr le et certification sp cialis dans la gestion cologique des territoires e TATONI Directeur de l IMBE Institut M diterran en de la Biodiversit et de l cologie VERSION 2014 R1 Page 3 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Sommaire INTRODUCTION nn marne pente ner men ments 7 LABEL EFFINATUREO P
25. t patrimonial se retranscrit travers plus de 230 pages d enveloppes r glementaires noter que leur caract risation et leurs crit res de d limitation sont r gis selon l arr t du 1er octobre 2009 en application des articles L214 7 1 et R 211 108 du code de l environnement selon des crit res p dologiques botaniques ainsi que d habitats le d cret du 17 juillet 2006 pr cise la nomenclature des op rations soumises autorisation ou d claration conform ment l application de la Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 en int grant les Zones humides Les zones humides peuvent donc pr tendre au titre de la Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 des mesures correctives ou compensatoires relatives et r sultantes aux am nagements portant atteinte leur int grit et ou leur fonctionnalit FLORE e Article L 411 1 modifi par la Loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 e Esp ces v g tales prot g es par la loi fran aise Pour la flore vasculaire ce qui exclut donc les mousses algues champignons et lichens deux arr t s fixent en r gion PACA la liste des esp ces int gralement prot g es par la loi fran aise s agit de 18 liste nationale des esp ces prot g es sur l ensemble du territoire m tropolitain de l arr t du 20 janvier 1982 paru au J O du 13 mai 1982 modifi par l arr t du 31 ao t 1995 paru au J O du 17 octobre 1995 Cette liste reprend notamment
26. tre chang de place car cela signifie qu il n est pas install de mani re ad quate pour les oiseaux C Les nichoirs en bois sonert r serv s aux endroits naturellement abrit s et surveill s r guli rement par exemple sous une avanc e de toit ou dans une grange VERSION 2014 R1 Page 83 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE EXPLOITATION E1 ENTRETIEN ET USAGES 1 4 Espaces v g talis s entretien et lutte durable 1 41 Le choix de l entretien La nature est constitu e de cycle pendant lesquels des l ments apparaissent et d autres meurs Ces changements permettent d avoir une alternance entre les pr l vements et les apports au niveau du sol qu il est imp ratif de conserver pour avoir des espaces v g talis s autonomes et ne n cessitant pas l apport de produits chimiques Toutes les m thodes d entretien ne pr sentent pas le m me potentiel vis vis de la biodiversit Certains choix peuvent avoir un impact n gatif amenant une perte de biodiversit et il est n cessaire d anticiper les m thodes d entretien pour s assurer de leur viabilit TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Une analyse conceptuelle de la m thode d entretien est r alis e afin de choisir la m thodologie la plus adapt e en prenant en compte les caract res environnementaux et conomiques pour chaque m thode Le choix des techniques pr f r es pour
27. 387 p 253 260 Croci 8 2007 Th se Urbanisation et biodiversit traits biologiques et facteurs environnementaux associ s l organisation des communaut s animales le long d un gradient rural urbain a Soutenue le 15 juin 2007 Universit de Rennes p 13 26 129 148 VERSION 2014 R1 Page 109 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Hilal M Jean Cavailh s Thierry Brossard Daniel Joly Fran ois P Tourneux Pierre Wavresky 2008 Les m triques paysag res utilis es pour d terminer le prix des paysages Inra Lille Houdet J 2008 nt grer la biodiversit dans les strat gies des entreprises Guide Oree et FRB Levrel H 2006 Th se Biodiversit et d veloppement durable quels indicateurs Soutenue le 23 octobre 2006 Ecole des hautes tudes en sciences sociales p 19 65 143 176 Lotfi Mehdi Francesca Di Pietro 2009 L espace vert publie lieu d interactions entre soci t et biodiversit Luttik J 2000 The values of trees water and open space as reflected by houses prices in the Netherlands Landscape and Urban Planning NL Vol 48 p 161 167 Marzluff JM 2001 Worldwide urbanization and its effects on birds Avian ecology and conservation in an urbanizing world Kluwer Academic Publishers Boston P 19 47 Mcdonnell MJ Et Picket STA 1990 Ecosystem structure and function along urban rural gradients an unexploited opportunity for ecology Ecology 71 p 12
28. COoRdination de l INformation sur l Environnement Corridors biologiques passage de libre circulation pour la faune et la flore C est le chemin constitu d espaces naturels que la faune utilise pour aller d un massif un autre ou tout simplement pour aller de la zone o elle vit habituellement la zone o elle se reproduit D chets organiques autre appellation des d chets fermentescibles Ce sont les r sidus d origine v g tale ou animale qui peuvent tre d grad s par les micro organismes pour lesquels ils repr sentent une source d alimentation lls incluent les v g taux les d chets putrescibles de la cuisine et ceux collect s aupr s des cantines et restaurants d entreprises les papiers et cartons souill s sous certaines conditions Ces d chets sont utilis s pour la fabrication du compost D sherbage thermique choc thermique de mani re faire clater les cellules v g tales des plantes sans pour autant les br ler Durabilit naturelle facult d un mat riau naturel en particulier le bois de demeurer intact de toutes alt ration Ecosyst me notion qui s appuie sur une partie min rale le biotope et une partie vivante organique la bioc nose le biotope constitue la fois le support et la source d nergie de la bioc nose qui constitue un ensemble d esp ces Biosph re Syst me plan taire incluant l ensemble des organismes vivants et des milieux o ils vivent e
29. De la r flexion l action Afin de disposer d une vision positive de la biodiversit pour favoriser la mobilisation de tous et une meilleure int gration de la biodiversit dans les politiques d am nagement des territoires nous avons fond en 2009 le label Effinature Quelque soit le p rim tre toutes les tudes concordent sur le fait que nous sommes face une rosion de la biodiversit D apr s l Union Internationale pour la Conservation de la Nature UICN 1 8 millions d esp ces ont t inventori es en 2013 pour 10 100 millions dont on ignore encore l existence Sur les 47677 esp ces tudi es il a t constat e que 17291 sont menac es soit 36 soit mammif re sur cinq un oiseau sur huit un tiers de tous les amphibiens et 70 des plantes Compte tenu du rythme actuel de disparition des esp ces la moiti des esp ces vivantes que nous connaissons pourrait dispara tre d ici un si cle Cette extinction est d une vitesse et d une globalit sans rapport avec les pr c dentes extinctions de masse et elle menace directement la survie de l esp ce humaine En effet ce patrimoine mondial vuln rable s inscrit directement dans notre quotidien alimentation mati res premi res maintien de la qualit de l eau de l air et des sols patrimoine culturel inestimable m dicaments de demain Les causes de cette rosion sont multiples mais elles d coulent presque exclusivement de pressions li es aux activit s
30. Mloal Indice de la Valeur Ecologique NEI ele nl 2 0 6 P riodes sensibles pour la faune et la flore d un site x 2 2 7 Analyse Atouts Faiblesses Opportunit s Menaces AFOM een 27 23 Programni COlDOIQUE SERA Re rein ete ni ra let eee nent 28 2 4 Prospective sur l impact du changement climatique nn 28 2 5 Indice du Co t de conservation de la biodiversit ne 28 2 6 Planification cologique en RMS RARE da ne ee Rd nee A iii 30 2 7 Professionnel Agr PA Effinature sannnennnnenanninnnennennnniennannennntennnnnninnnnenennineneii 30 RETTEN E 30 2 9 Pl n d compensation d impact r siduel ten he R rennes net 31 5 8 18 22110 85 3 C17 STRAT GIE 41 34 TT ee 34 12 Implantation des espaces verts 36 La Pal tt v g tales nn nn note 39 VERSION 2014 R1 Page 4 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 1 4 Gestion de l eau besoins en eau et arrosage 42 1 9 0ptimisatien fonc
31. RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature LABEL EFFINATURE REALISATION R4 GESTION INT GR E DES SOLS Comme de nombreux pays industrialis s la France h rite d un long pass industriel au cours duquel des substances polluantes se sont accumul es dans les eaux souterraines les cours d eau et les sols D autres activit s humaines sont galement l origine de la d gradation des sols La pollution du sol peut avoir des impacts n fastes sur la sant humaine et l environnement notamment par bioaccumulation par manations gazeuses et en contaminant les eaux souterraines TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Les terres excav es exc dentaires sont g r es par une ou des fili res de valorisation Les mat riaux terreux excav s sont valoris s in situ en compatibilit avec l usage futur envisag du projet En pr sence de sols pollu s Les mat riaux pollu s sont trait s dans le cadre d un plan de gestion sp cifique partir d une m thode faible impact environnemental GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt Valorisation des mat riaux terreux non pollu s In situ Afin de r duire l impact global du chantier en limitant l ampleur des travaux selon les am nagements les sols pollu s doivent subir une d pollution qui sera adapt e leur usage futur Les mat riaux terreux non pollu s peuvent tre r utilis s sur place comme substr
32. Territoriale d Am nagement article R111 28 du Code de l Urbanisme Cette analyse de site est r alis e avant toute intervention sur le site et va permettre d valuer l tat initial de la biodiversit du site et les diff rents milieux et populations pr sentes sur le territoire d implantation du projet Elle repose sur une r flexion cologique en phase conception afin de mettre en place une m thodologie visant pr server la biodiversit existante et valoriser la biodiversit locale sur le site L analyse de site se d coupe en 5 tapes cl s les aspects techniques du projet localisation contexte agricole forestier urbain Natura 2000 surface dur e du chantier calendrier des activit s du terrain etc la qualit environnementale et cologique d termination des caract ristiques physiques daphique hydrologique services cosyst miques services de soutien support d approvisionnement de r gulation culturels sociaux par une approche cologique e les enjeux du site menaces et opportunit s au niveau cologique fonctions cosyst miques imperm abilisation fragmentation connectivit conomique et social VERSION 2014 R1 Page 24 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 la biodiversit et son tat de conservation inventaire faune et flore inventaire habitats La pertinence de l analyse de site d pendra des enjeux d termin s pr c demment e
33. __ L arrosage du jardin potager est r aliser principalement avec les eaux de pluie r cup r es C est encourag de faire appel des ESAT tablissements et Services d Aide au Travail ou faire participer les coles sur des projets d am nagements paysagers sur l op ration VERSION 2014 R1 Page 105 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 GLOSSAIRE Agenda 1 d marche de r flexion men e l chelle d une commune d un lyc e d une entreprise etc visant orchestrer l ensemble des documents d objectifs et des projets dans un esprit de d veloppement durable s agit donc de mettre en place toute une s rie de mesures concr tes associant environnement social et conomique dans un objectif durable et qualitatif Anthropique relatif l activit humaine Qualifie tout l ment provoqu directement ou indirectement par l action de l homme rosion des sols pollution par les pesticides des sols relief des digues Du grec anthropos homme Biodiversit d apr s la Convention pour la diversit biologique adopt e lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1982 c est la variabilit des organismes vivants de toute origine y compris entre autres les cosyst mes terrestres marins et autres cosyst mes aquatiques et les complexes cologiques dont ils font partie cela comprend la diversit au sein des esp ces et entre esp ces ainsi que celle des cosyst mes Biosparging
34. afin de sensibiliser les habitants et les usagers du site 5 permettent de rendre compte de l importance de la pr servation des milieux des fonctions ainsi que des cycles biologiques L Agenda 21 vient en soutien en d crivant les secteurs o le d veloppement durable doit s appliquer dans le cadre des collectivit s territoriales impose des recommandations diverses dans les domaines du logement et de la gestion des espaces qui sont reprises dans ce crit re afin d veiller la conscience des usagers quant l utilisation durable des ressources biologiques Le livret Ecogestes Les engagements pris par la ma trise d ouvrage et engag s tout au long du projet devront tre formalis s travers la r daction d un livret Ecogestes au format et la mise en page didactiques repr sentation imag es pr f rentiellement Le support doit tre transmis lors des changements d habitants et doit tre mis jour en cas d volution des am nagements Le livret devra int grer au minimum les th mes suivants e Performances de l op ration l objectif recherch en faveur de la biodiversit le r le des espaces cr s e 18 biodiversit pr sentation de la faune de la flore et des habitats description des services cosyst miques rendus par la biodiversit sur l op ration pr sentation des conditions de pr servation de la biodiversit locale VERSION 2014 R1 Page 104 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinatu
35. aidera de ce fait les communes g rer la biodiversit sur leurs terres et identifier les enjeux sp cifiques 14 Le Ma tre d Ouvrage et la responsabilit cologique Le Ma tre d Ouvrage ou am nageur commande la construction ou l adaptation d op rations de construction de b timents ou d autres am nagements type travaux publics par exemple Ceux ci du fait des ressources consomm es des terres rod es des modifications du paysage des missions des effluents ou encore des d chets produits ont un impact sur l environnement quelle que soit la phase de vie de l op ration r alisation exploitation adaptation d construction Le Ma tre d Ouvrage doit g rer et diriger ses propres services et ses prestataires ma tres d uvre entreprises etc afin de r duire l impact environnemental de ses op rations et d assurer la pr servation de la biodiversit par l op ration La d marche Effinature se d finit comme tant une d marche de management de projet visant obtenir la qualit environnementale et cologique d une op ration d am nagement construction ou r habilitation de b timents travaux publics L obtention des performances environnementales de l ouvrage est autant une question de management qu une question architecturale et technique Une des m thodes les plus fiables pour y parvenir est de s appuyer sur une organisation efficace et rigoureuse du projet C est pourquoi le r f rentiel technique d
36. convient d tre exigent sur l origine des esp ces introduites sur un site L quitabilit des esp ces dans l cosyst me La r gularit de la distribution des esp ces ou l quitabilit est une composante importante de la diversit Une esp ce repr sent e en abondance ou l inverse en faible nombre voir par un seul individu influe sur le fonctionnement de l cosyst me Car ses fonctions d pendent de la richesse sp cifique c est dire le nombre d esp ces pr sentes mais galement de la r partition des individus par esp ce nombre d esp ces gal la pr sence d esp ces tr s dominantes entra ne math matiquement la raret de certaines autres Ce qui signifie que le maximum de diversit sera atteint quand les esp ces auront une r partition r guli re Une forte richesse sp cifique et une r partition quitable des individus sont les conditions optimales pour un habitat stable et diversifi L indicateur d quitabilit est calcul par type de support v g tation au sol et v g tation en toiture L indice d quitabilit se base sur l indice de Shannon e 6 de Shannon n N In n N n nombre d individus d une esp ce donn e N nombre total d individus H 0 quand la population est repr sent e par une seule esp ce H max quand la population est r partie de mani re homog ne entre toutes les esp ces e Indice d quitebiit H H In S S nombre total d esp ces H 1
37. corridor et ouvre le passage la macro et microfaune du sol de facon continue Les plus courants sont les lombriducs que l on voit appara tre dans les projets copaysagers Il existe depuis longtemps des crapauducs utilis s lors de la migration de ces batraciens VERSION 2014 R1 Page 60 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 4 m effinature LABEL EFFINATURE CONCEPTION C2 ADAPTATION DU B TI 2 4 V g talisation du b ti La v g talisation du b ti offre un nouveau support de d veloppement pour la biodiversit sous condition que ce support soit un habitat propice pour la flore et la faune La v g talisation du b ti est b n fique la biodiversit par la restitution d un habitat naturel favorable la vie faunistique et la protection d esp ces v g tales indig nes permettant la cr ation de corridors propices aux d placements et migrations des esp ces 2 41 Toitures Les toitures par leur v g talisation peuvent contribuer a la restauratioin des fonctionnalit s cologiques L apport de ces toitures la biodiversit est directement d pendant de la diversit des milieux ainsi cr s des v g taux plant s de l paisseur et de la teneur en mati re organique du substrat Elle est galement influenc e par l ge de la toiture et le type d entretien effectu TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE En absence de
38. de construction ou de rev tement de mur ou de sol et des peintures et vernis sur leurs missions de polluants volatils C Il est pr f rable que les mat riaux isolants biosourc s mis en uvre sur l op ration soient certifi s ACERMI except dans le cas d utilisation de b ton cellulaire C Seront favoris s les isolants naturels issus des fili res locales disponibles se renseigner localement VERSION 2014 R1 Page 53 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE CONCEPTION C2 ADAPTATION DU B TI 2 2 Minimisation des risques li s aux installations La pr sence d quipements dans un espace v g talis peut offrir un support mais aussi l inverse constituer une barri re voir un pi ge mortel est n cessaire d anticiper ces risques pour la faune et la flore Nos jardins et nos b timents m me s ils offrent beaucoup d opportunit s pour la faune rec lent aussi de nombreux pi ges qui peuvent tre tout aussi fatals pour certains animaux Les esp ces cavicoles qui cherchent des cavit s pour nicher ou tout simplement se reposer peuvent notamment p n trer dans des cavit s creuses par le haut et peuvent dans certains cas descendre ou tomber sans avoir une possibilit de sortir Les surfaces vitr es sont aussi des pi ges mortels cause de l effet miroir qu elles peuvent engendrer est n cessaire d anticiper ce risque pour trouver des solutions en amont du projet De la m m
39. de v g tation utilisation de v g tation locale type lierre vigne vierge glycine cl matite etc X substrat pr sence d une fosse au pied de la facade v g taliser X alimentation en eau et nutriments apport naturel besoin fr quent d un appoint pendant les p riodes s ches gt la v g talisation sur nappe horticole X Type de v g tation le plus souvent horticole feuillage et floraison d corative esp ces rarement locales X substrat terre v g tale de la motte X alimentation en eau et nutriments tuyau d irrigation sous feutre dispersion d eau et d intrants dans circuit ferm gt lemur v g tal type monobloc X Type de v g tation le plus souvent horticole feuillage et floraison d corative esp ces rarement locales X substrat majoritairement constitu de sphaignes originaire le plus souvent du Chili fort pouvoir de r tention en eau X alimentation en eau et nutriments arrosage et fertilisation r guliers du complexe en sphaigne dans un circuit ferm Les trois solutions pr sentent des avantages et inconv nients Dans le cadre du r f rentiel ces solutions sont tudi es au regard de leur impact sur la biodiversit en dehors des consid rations environnementales ou paysag res Pour permettre un apport compl mentaire pour la biodiversit il est n cessaire que la v g tation soit issue d esp ces locales ou d esp ces proches Les plantes exotiques ne permettent pas n cessai
40. des l ments ponctuels mares jardins naturels toitures v g tales etc ou lin aires talus haies etc du paysage En outre des mesures ad quates et effectives de protection hi rarchis es selon l int r t biologique des diff rentes zones doivent s y appliquer Effinature se distingue en prenant en compte ces besoins Le r f rentiel intervient galement sur l importance des missions ducatives qu un projet peut mettre en uvre selon son implication Effinature met un point d honneur au r le p dagogique jouer dans cette op ration De l am nagement paysager la pr servation de la biodiversit des solutions sont propos es de facon ce que toute personne soit impliqu e dans chaque projet afin de les initier aux principes de base du bon comportement cologique et d int grer leur travail dans une d marche cologique Le minist re fran ais du d veloppement durable a lanc d but 2010 la mise en place d un Atlas de la biodiversit dans les communes leur proposant ainsi un dispositif pour les aider comprendre prot ger et valoriser la biodiversit locale L objectif est d aider via un inventaire pr cis et cartographi des habitats de la faune et la flore les communes am nager leurs territoires Le r f rentiel pourra alors anticiper cette d marche et intervenir suite aux valuations r alis es sur les diff rents sites expertis s sur le territoire fran ais afin de compl ter cet atlas
41. des espaces en cl turant herm tiquement les propri t s mettant en danger la faune devenue prisonni re dans des enclos inadapt s pour leurs besoins vitaux faut donc pr f rer une haie champ tre aux cl tures cr er des passages au ras du sol travers les grillages des grillages grosses mailles par exemple des mailles de 25 cm minimum de c t dans le cas d un grillage de commencer le maillage partir de 50 cm du sol VERSION 2014 R1 Page 72 119 R ALISATION R1 ORGANISATION DU CHANTIER R2 PR SERVATION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE R3 QUALIT DES INTRANTS V G TAUX R4 GESTION INT GR E DES SOLS CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE REALISATION Th mes environnementaux Domaines techniques 11 Engagement en faveur des bonnes pratiques Biodiversit ORGANISATION DU 1 2 Respect de la planification cologique 1 3 Gestion et valorisation des d chets verts Objectif mettre en place les outils n cessaires pour int grer la biodiversit dans le chantier R2 PR SERVATION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE Objectif d terminer les mesures prendre pour pr server la biodiversit remarquable du site R3 QUALIT DES INTRANTS V G TAUX Objectif importer une v g tation de qualit ne pr sentant pas de risques long terme R4 GESTION INT GR E DES SOLS Objectif conserver la biodiver
42. difficult s pour int grer la biodiversit sur leurs op rations 11 Les milieux naturels ou espaces verts d aujourd hui Les espaces verts englobent une multitude de milieux diff rents et qui varient selon leur degr d anthropisation et leur emplacement g ographique rural p ri urbain urbain Mais dans leur forme la plus simple ils sont d crits comme un terrain servant l une des fonctions suivantes ou les deux e mise disposition de possibilit s de loisir au public e pr servation du milieu naturel et de syst mes environnementaux Les terrains naturels comme les terres humides les for ts et les couloirs de cours d eau sont reli s pour former des cosyst mes essentiels leur existence Si ces cosyst mes sont sains ces espaces verts adeptes du monde rural deviennent autonomes et ne n cessitent qu une intervention humaine minime contrairement ce qui se produit habituellement en milieu urbain Car le milieu totalement naturel n existe plus vraiment aujourd hui il devient de plus en plus d pendant de l homme La planification de ces espaces verts est opportuniste en ce sens que de tels espaces ne peuvent tre cr s ou facilement recr s artificiellement une fois d truits En ville les espaces verts prennent une toute autre forme du fait de l empreinte humaine plus oppressante les parcs les jardins les espaces corridors Ces terrains se caract risent par leur am nagement paysager associant des arbr
43. doit tre r alis e faisant appara tre 66 types de parcelles 65 types d habitats 66 nombres d esp ces examin s par habitat Donn es i Site d tude Nbre total d individu Nbre d individu par esp ce A 8 gt J SS EK Indicateur Valeurs indicatrices D S D Appr ciation de biodiversit M thodologie Richesse sp cifique valeur cologique r elle du site Recouvrement Transformation des donn es de terrain en appr ciation du site VERSION 2014 R1 Page 68 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Calcul de la valeur cologique du site l instant t L estimation de la valeur cologique du site doit prendre en compte le temps de croissance et de d veloppement des diff rentes esp ces v g tales Le nombre moyen d esp ces pour le site est calcul en faisant la somme des surfaces des diff rentes parcelles qui ont t au pr alable multipli es par le nombre respectif d esp ces pr sentes aire de la parcelle M x nombre d esp ces ESP CES apr s Aire totale des parcelles O m nombre total de parcelles apr s la construction Calcul de la valeur cologique l instant to Calcul de la valeur cologique l instant t Nombre d esp ces Nombre d esp ces Type d habitat Surface de plantes par type Type d habitat Surface m de plan
44. e sur les projets Cependant pour que cette solution soit vraiment favorable l environnement il est n cessaire de s assurer d un certain nombre de crit res Exigences concernant la quantit et les caract ristiques des produits biosourc s niveaux d finis par l arr t du 19 d cembre 2012 e 16 produit rel ve de R gles professionnelles ou d avis technique ATEC ou d agr ments techniques europ ens ATE ou de normes ou de certifications Dans le cas d un produit de construction ou de d coration ce dernier fait l objet d une d claration de ses impacts environnementaux la d claration environnementale tablie selon la norme NF P 01 010 2004 sur l ensemble de son cycle de vie est pr sum e conforme aux exigences du pr sent arr t e Dans le cas o il est compos de bois et ou de ses d riv s il dispose de documents attestant la gestion durable des for ts dont le bois et ou ses d riv s sont issus Les marques de certification foresti re attestant que les approvisionnements sont issus de for ts g r es durablement peuvent galement constituer des modes de preuve exemples PEFC FSC e Si le b timent entre dans le champ d application du d cret du 23 mars 2011 relatif l tiquetage des produits de construction ou de rev tement de mur ou de sol et des peintures et vernis sur leurs missions de polluants il est class ou au sens de l arr t du 19 avril 2011 relatif l tiquetage des produits
45. eau sans v g tation dallage avec gravier sable clinker Surfaces semi perm ables Perm able air eau avec v g tation ES 05 coulement infiltration eau de pluie Surfaces semi ouvertes dallage de bois pierres de treillis sur pelouse sout nements verts murs de cl tures Surface SE 8 au sol 05 Epaisseur de terre v g tale jusqu 80 cm rez de chauss e Espaces verts sur dalle m 0 7 paisseur de terre v g tale d au moins 80 cm Espaces verts sur dalle Li 1 0 Arbres arbustes espaces verts pleine terre Espaces collectifs plant s Continuit avec la terre naturelle 0 2 Ecoulement d eau et infiltration d veloppement faune et flore Zones humides E 07 Planter sur les toitures de mani re extensive ou intensive V g talisation de toiture Surface V g talisation des murs aveugles ou non 0 5 jx 8 du b ti jusqu 10 m tres de hauteur V g talisation de facade 2 Lampadaires poteaux lectriques bancs i publics V g talisation du mobilier urbain L emprise au sol de la parcelle sera repr sent e graphiquement et remis au Maitre d ouvrage dans le rapport d valuation d finitive en pr cisant les diff rents recouvrements de la parcelle VERSION 2014 R1 Page 66 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Emprise au sol de la parcelle V g talisation du b timent de l infrastructure 60 50 40 30 20 10 0 50 40 30 20 10
46. en agriculture sous certaines conditions Soit ils sont transform s en mati res fertilisantes et r pondent une norme ou une homologation Dans ce cas ils sortent du cadre des d chets pour devenir des produits exemple amendement organique Soit ils restent des d chets et sont alors autoris s au cas par cas Sous r serve d innocuit et d efficacit agronomique leurs pandages sont soumis autorisation ou d claration et n cessitent un plan d pandage et un suivi agronomique annuel Les crit res d innocuit sont repris dans les textes r glementaires le compostage de d chets VERSION 2014 R1 Page 79 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Les d chets sont amen s jusqu une plate forme permettant leur valorisation par compostage Il existe deux types de compostage le compostage acc l r qui sous l effet d une a ration forc e permet une d gradation rapide et le compostage lent qui s effectue en andains l air libre sur une plate forme e 6 stockage et la m thanisation Une Directive de la Communaut europ enne autorise la mise en d charge pour stockage des d chets verts annexe 5 4 p 129 Les d chets verts en tant que d chets banals sont admissibles en d charge de classe 2 Depuis le 01 07 2002 ne sont admis en d charge que les d chets ultimes Les d chets ultimes sont ceux qui ne peuvent pas tre trait s dans les conditions conomiques et techniqu
47. faune flore habitat Ce diagnostic permet de faire une valuation concr te des caract ristiques du site et de ses zones d int r t floristique et faunistique ainsi que de ses continuit s Un tat des lieux par des observations sur le site puis une repr sentation cartographique des enjeux accompagn e par la grille de d valuation est r alis L analyse paysag re du site et de ses alentours permet galement d identifier les continuit s ou trames et les corridors cologiques Une prospection des informations et tudes d j existantes pourra tayer la valeur cologique du site Un inventaire du site permet de r aliser des collectes de donn es sur le terrain pour diff rentes classes d esp ces via les protocoles d inventaires bien d finis Les donn es r colt es l tat initial conduiront l attribution d une appr ciation de biodiversit du site pour l valuation du crit re de l tat projet La valeur cologique du site est calcul e en valuant la diversit de la flore Les valuations de la valeur cologique du site sont exprim es par le relev des esp ces v g tales Toutes les esp ces ne peuvent tre prises en compte seules les esp ces pionni res sont relev es pour ce crit re Pour les jardins privatifs les esp ces plant es ne sont pas prises en consid ration Cette enqu te doit tre conduite la p riode appropri e l panouissement des plantes consid r es du site Une tude cologique
48. for homes Building Research Establishment Certification BREEAM GB 2006 Enqu te les espaces verts de demain usages et attentes des Fran ais UNEP Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage et IPSOS 2008 Guide de la gestion diff renci e l usage des collectivit s Naturparif agence r gionale pour la nature et la biodiversit en Ile de France Guide sur la diversit biologique et l valuation environnementale Ministre des Approvisionnements et Services Canada 1996 Habitat amp Environnement R f rentiel Mill sime 2008 Cerqual L conomie des cosyst mes et de la biodiversit Rapport d tape TEEB 2008 La biodiversit dans les nouveaux quartiers CAUE de le Vend e 2008 La fragmentation des milieux naturels Etat de l art en mati re d valuation de la fragmentation des milieux naturels DIREN PACA 2008 VERSION 2014 R1 Page 110 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 La fragmentation des milieux naturels Elaboration d une m thode d analyse dynamique et prospective de la fragmentation DIREN PACA 2008 e La nature dans le ville Biodiversit et Urbanisme tude du Conseil conomique et social pr sent e par Reygrobellet B 2007 e La pollution sonore Arnaud Zufferey amp Immacolata Febbraro 2005 e La pollution sonore et lumineuse Assembl e parlementaire du Conseil europ en 2010 e La v g talisation des b timents Agence locale de l nergie de Grenoble 2
49. l rosion de la couverture v g tale et l augmentation des esp ces exotiques envahissantes sur site sont les principales causes de la perte de biodiversit De ce fait un p rim tre d action du r f rentiel est indispensable C est pourquoi ne seront prises en compte que les esp ces remarquables d int r t communautaire ou remplissant des fonctions essentielles pour l homme ou la diversit biologique A chaque fois que cela sera possible les esp ces v g tales seront valu es sous forme de patch de groupements v g taux qui remplissent davantage les fonctions cosyst miques attendues except s les cas d esp ces recens es en voie d extinction qui seront trait s s par ment VERSION 2014 R1 Page 10 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Un inventaire de la microflore ne sera pas obligatoirement r alis Toutefois une analyse compl mentaire de cette m me microflore du sol peut s av rer n cessaire la validation ou non du projet si le diagnostic de pollution des sols r v le des taux importants de pollutions De ce fait elle sera obligatoire Autre remarque une tude de la faune pr sente sur et proximit du site sera faite si la faune s av re remarquable ou d int r t communautaire 1 3 Les enjeux Effinature En ville et en milieu rural ou p ri rural il convient d amplifier le d veloppement d un r seau cologique maillage vert et maillage bleu incluant des sites prot g s
50. le choix d un Professionnel Agr Effinature doivent tre coh rents avec ses objectifs fix dans son engagement politique Lorsque le Ma tre d ouvrage n a pas souhait recourir une mission d assistance ext rieure il doit tre en mesure d attester des comp tences cologiques et environnementales d un ou de plusieurs de ses collaborateurs de connaissances ou d exp riences en la mati re re i INT GRER LE CRIT RE BIODIVERSIT DANS LE CHOIX DE L QUIPE Le ma tre d ouvrage doit tre accompagn d un Professionnel Agr Effinature qui justifie d une comp tence technique g n rale en Ing nierie de la biodiversit par des connaissances ou exp riences dans des domaines tels que 6 g nie cologique et la biodiversit La gestion et l entretien des espaces v g talis s La trame verte et bleue L am nagement paysager Les techniques de v g talisation du b timent La gestion et les traitements d eau de sol et de l air Les d chets verts les techniques de traitement et de gestion L analyse de site et les tudes d impact 2 8 Revues de projet Des valuations sont r alis es par le Ma tre d ouvrage des phases cl s Elles doivent permettre de v rifier que le programme d engagement en faveur de la pr servation de la biodiversit correspond aux objectifs cibl s Ces revues de projet ont lieu en pr sence du Ma tre d ouvrage de son Professionnel Agr Biodiversit du paysag
51. ordre de 90 en l absence de passages sp cifiques pour les amphibiens Or pour la plupart des esp ces une mortalit de 40 est suffisante pour causer un d clin important VERSION 2014 R1 Page 51 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 DEE LABEL EFFINATURE CONCEPTION C2 ADAPTATION DU B TI 21 Mat riaux biosourc s Les mat riaux bio sourc s ayant une origine naturelle par d finition ils sont favorables au d veloppement de la biodiversit ne serait ce que sur leur lieu de production Cette fili re est actuellement en fort d veloppement et de nombreuses opportunit s sont possible sur les projets TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Les taux minimum d incorporation de mati re bio sourc e selon le type d usage principal sont Industrie stockage service de transport 9 kg m de surface de plancher Autres usages b timent collectif d habitation h bergement h telier bureaux commerce enseignement 18 kg m de surface de plancher Maisons individuelles 42 kg m de surface de plancher En pr sence de bois Le bois mis en uvre est co certifi labels FSC PEFC La tra abilit du mat riau est assur e le logo de labellisation est repris sur le produit Si ce n est pas le cas la facture mentionne qu il s agit de bois labellis FSC ou PEFC et fait r f rence au num ro de Cha ne de tracabilit Le traitement du bois est
52. par des observations sur le site puis une repr sentation cartographique des enjeux accompagn e par la grille de d valuation sont r alis s L analyse paysag re du site et de ses alentours permet galement d identifier les continuit s ou trames et les corridors cologiques Une prospection des informations et tudes d j existantes pourra tayer la valeur cologique du site L valuation IIVE du site est calcul e en valuant la diversit de la flore Les valuations de la valeur cologique du site sont exprim es par le relev des esp ces v g tales Toutes les esp ces ne peuvent tre prises en compte seules les esp ces pionni res sont relev es pour ce crit re Pour les jardins privatifs les esp ces plant es ne sont pas prises en consid ration Cette enqu te doit tre conduite la p riode appropri e l panouissement des plantes consid r es du site Une tude cologique doit tre r alis e faisant appara tre 6 types de parcelles 65 types d habitats VERSION 2014 R1 Page 26 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 66 nombres d esp ces examin s par habitat La valeur de TIVE d termin e l tat initial du site permet ensuite d avoir un rep re pour valuer le projet en phase finale Pour plus d information sur le calcul de l indice de la valeur cologique IVE se reporter au crit re C 3 2 valuation IVEfinal 2 2 5 Cartographies Une cartograph
53. permet de faire un tat des lieux des esp ces menac es Il liste 117 esp ces de vert br s strictement menac es sur notre territoire voire disparues dont notamment 27 mammif res 7 reptiles 11 amphibiens Pour chaque esp ce le niveau de menace est valu par diff rents crit res de vuln rabilit Liste rouge des amphibiens et reptiles de France m tropolitaine La Liste rouge de l UICN est reconnue comme l outil le plus fiable au niveau mondial pour valuer le risque d extinction des esp ces Fond e sur une solide base scientifique elle met en lumi re le d clin marqu et continu de la biodiversit dans le monde gr ce diff rents crit res pr cis VERSION 2014 R1 Page 23 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE GESTION DE PROJET GP2 GESTION DE PROJET R ALISATION DU MANAGEMENT DE L OP RATION 21 Engagement politique La direction de la ma trise d ouvrage tablit un document d engagement d crivant les objectifs de l op ration et la politique qu elle cherche d velopper en mati re de pr servation de la biodiversit et de ma trise des impacts de l op ration sur son environnement Cet engagement politique doit faire mentionner les th mes correspondant aux objectifs attendus La direction de la ma trise d ouvrage informe d s la phase de programmation puis au fur et mesure de la d signation des diff rents intervenants des objectifs atteindre en mat
54. pour les obtenir Services cosyst miques tous les services que nous tirons des cosyst mes pollinisation fermentation filtration r gulation du climat Smog urbain brume brun tre et paisse provenant d un m lange de polluants atmosph riques qui limite la visibilit dans l atmosph re est constitu surtout de particules fines et d ozone Le smog est associ plusieurs effets n fastes pour la sant et pour l environnement Strat gie Nationale pour la Biodiversit adopt e en f vrier 2004 appuy e et confort e par les travaux du COMit OP rationnel n 11 du Grenelle de l environnement 2007 08 vise conserver la diversit du vivant en terme de g nes d esp ces d habitats et d cosyst mes Cet objectif passe par la pr servation le r tablissement voire le d veloppement d une trame cologique coh rente et fonctionnelle de milieux aussi bien patrimoniaux qu ordinaires Parmi les quatre axes d action d velopp s dans la strat gie pour la biodiversit la mobilisation de tous les acteurs chacun leur niveau de responsabilit est celui qui mobilise les ma tres d ouvrage de tous projet d am nagement ou de tous documents de planification ou de programmation Trames verte et bleue r seau de connexion entre espaces de biodiversit qui assure la continuit biologique entre les grands ensembles naturels La trame La trame verte est d finie dans le cadre du grenelle de l environnement
55. pour les usagers d un site De la m me mani re des usagers sensibilis s sur l environnement seront attentifs pr server un territoire Cet change entre l homme et la nature est n cessaire pour assurer le bien tre et le bon fonctionnement d un site TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Le plan de plantation des espaces est coh rent avec le fonctionnement du site et les usages des occupants e la v g tation ne g n re pas de g nes pour les usagers les espaces v g talis s sont plant s de facon ne pas tre impact s par les usagers tout au long de leur vie sur le site GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Ce crit re permet de juger l am nagement de la parcelle d un point de vue esth tique de part l association raisonn e d esp ces v g tales La valeur esth tique est mise en avant les essences plant es y prennent une part importante L approche paysag re utilise aussi la couleur et la lumi re l ments fondamentaux du d cor urbain qui contribuent la mise en sc ne de la nature en ville Le vert n est pas la couleur uniforme de la nature en ville d une part elle se d cline en une multitude de nuances d autre part les vari t s de plantes ornementales et les fleurs apportent un bouquet de couleurs savamment agenc es dans les espaces paysagers Les services cologiques contribuent directement au bien tre des usagers du site La pr sence d espaces verts ou la vu
56. r alis par un produit biocide ou par un produit n utilisant pas de substance active avec proc dure Alec ou ATEx Un tiquetage est fourni pour les produits de construction ou de rev tement peintures vernis etc sur leurs missions de polluants volatils Le traitement de finition respecte le d cret n 2006 623 du 29 mai 20061 1 Taux minimal correspondant au 1er niveau d exigence requis par le label B timent biosourc 2 Strat gie nationale pour la biodiversit 2011 2020 Engagements de l tat 2011 2013 INIES est la base de donn es publique destin e l ensemble des professionnels du b timent relative aux caract ristiques environnementales et sanitaires des produits de construction Elle est disponible sur www inies fr 3 Directive 98 8 CE 4 D cret n 2011 321 du 23 mars 2011 relatif l tiquetage des produits de construction ou de rev tement de mur ou de sol et des peintures et vernis sur leurs missions de polluants volatils 5 Le d cret n 2010 623 du 29 mai 2006 les vernis et peintures d sign s sont des rev tements appliqu s sur les b timents leurs menuiseries de finition et garnitures et les structures associ es des fins d coratives fonctionnelles et de protection les Vernis et lasures int rieur ext rieur pour finitions d signe les rev tements destin s tre appliqu s sur les menuiseries de finition afin d obtenir un film transparent ou semi transparent
57. rer l analyse environnementale Une analyse contextuelle permettant d appr cier le choix de l abri coh rence avec l analyse de site devra tre remise QUALIGREEN pour validation du crit re Au minimum deux habitats abri g tes ou nichoirs dont au moins un par classe animale sont install s suivant des dispositions favorables respectant les exigences d crites dans la rubrique Guide et outils de compr hension Ces habitats devront tre destin s une ou plusieurs esp ces locales en priorit celles qui pr sentent un enjeu de conservation se r f rer l analyse environnementale Une analyse contextuelle permettant d appr cier le choix de l abri coh rence avec l analyse de site devra tre remise QUALIGREEN pour validation du crit re GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION L avifaune Ornithologue depuis de nombreuses ann es mon il est toujours l aff t du moindre mouvement ail dans les parcs mais j enrage dans ces parcs trop propres trop gazon tondu trop b ton vert trop lauriers cerises peu d oiseaux y vivent Les chats participent cette d sertion par les oiseaux 5 millions de chats anglais capturent 20 millions d oiseaux chaque ann es En France on estime la population de chats 11 millions Imaginez l h catombe Sans oublier les effets d vastateurs des piscines et baies vitr es des tailles de haies et abattages d arbres qui d nichent les oiseaux en pleine
58. res manifestent une r pulsion l envers des zones clair es les oiseaux agissent l inverse Enfin la popularisation de la lumi re provoqu e par la r flexion des ondes sur les infrastructures humaines perturbe gravement la reproduction de certains insectes Plus les surfaces sont lisses plus la lumi re se polarise dessus cr ant de v ritables pi ges pour l entomofaune La pollution lumineuse agit galement sur les v g taux Les processus d une plante affect s sont notamment la germination la croissance l extension des feuilles la floraison et le d veloppement des fruits La croissance et le fleurissement d une plante sont en partie li s la dur e de l obscurit nocturne Si cette obscurit est interrompue par une source lumineuse la plante aura tendance moins grandir et moins fleurir Plusieurs dispositifs d clairage existent et permettent de limiter la perte d nergie lumineuse et de minimiser l impact direct sur la biodiversit Par exemple un lampadaire avec une lumi re dirig e par une ouverture de 70 permet d conomiser 60 de l nergie produite 60 perdu ANGLE Mauvais Acceptable Correct LAMPADAIRES DISPERSION Mauvais Correct Mauvais Correct Mauvais Mauvaise Correcte S ES N VII gt 10 0 10 Sch matisation des dispositifs d clairage souhaitables gt Calcul de l indicateur Trame noire NOTATION POSIT
59. salissure des murs par les fientes d oiseaux il est possible d installer des planchettes anti salissures sous le nichoir L entretien attentif des nichoirs en bois Les nichoirs en bois sous nos climats souffrent et peuvent tre l origine de la perte de port es d oisillons En effet le bois se fend et les syst mes de fixation rouillent si les nichoirs sont trop expos s ou non entretenus chaque ann e De plus en vieillissant il est fr quent que les oisillons soient soumis aux courants dar et la pluie ce qui fera diminuer leur nombre et leur poids l envol Plusieurs tudes ont d montr l importance du confort thermique du g te pour la r ussite des nich es Ainsi les m sanges closes dans des nichoirs en ciment de bois ciment m lang la sciure vendus dans le commerce ont un taux de reproduction bien sup rieur celles n es dans un nichoir en bois m me s il est bien fabriqu D autre part le fond des nichoirs en bois a tendance pourrir et les syst mes de fixation sur l arbre c der apr s quelques ann es Si cela se produit en p riode de nidification c est la catastrophe et ces nichoirs deviennent des pi ges Pour viter de tels inconv nients il est pr f rable d viter la fabrication de nichoirs en bois et de transformer les ateliers bricolage en ateliers de pose de nichoirs en terre cuite ou en ciment de bois achet s dans le commerce A Si un nichoir n est pas occup pendant deux saisons il doit
60. sentes Dans le cas o des esp ces patrimoniales sont pr sentes il conviendra d identifier leurs territoires vitaux ainsi que leurs couloirs de d placement pr f rentiels dans la limite des possibilit s d une tude d impact L identification des sites de reproduction et des aires de repos des animaux sont d sormais n cessaires pour les esp ces prot g es mentionn es dans les arr t s suivants Insectes arr t minist riel du 23 avril 2007 Mollusques arr t minist riel du 23 avril 2007 Mammif res arr t minist riel du 23 avril 2007 Reptiles et amphibiens arr t minist riel du 19 novembre 2007 Sp cifier le r le jou par les esp ces pollinisateurs pr dateurs d composeurs pr sence de Fabac es etc Une tude ornithologique est r alis e in situ Les oiseaux dont beaucoup nichent dans le b ti ou le p ri urbain jouent un r le important pollinisation et dispersion des graines de fruits lutte anti parasitaire naturelle Pour les mammif res prot g s d terminants ou remarquables localiser les populations dans et aux abords du secteur d tudes pr ciser les densit s et d terminer les couloirs de d placement traversant ce secteur afin de hi rarchiser ces franchissements en fonction de leur importance en tant que couloir de d placement privil gi distinguer les couloirs de d placements quotidiens des couloirs de migration et d changes entre populations de grands ma
61. son engagement politique aupr s de tous les intervenants en phase conception Pour pr parer la construction du projet il doit informer et demander un engagement des entreprises respecter les attentes de la d marche Effinature travers un engagement en faveur des bonnes pratiques Biodiversit partir de l analyse de l tat initial du site et des choix retenus en conception pour obtenir le label Effinature Pass ou Hotspot le Ma tre d ouvrage et son Assistant Agr Effinature disposent d informations leurs permettant de d finir globalement les propositions et mesures adopter et d associer la ma trise d uvre pour la r alisation des travaux dans les meilleurs conditions possibles Le Ma tre d ouvrage et son Professionnel Agr le cas ch ant doit mettre la disposition de la Ma trise d uvre et des entreprises l ensemble des l ments dont ils ont connaissance et qui sont de nature leurs permettre de r pondre aux objectifs biodiversit et environnementaux plan de protection pour les zones et habitats remarquables identifi s et pour les esp ces animales et v g tales embl matiques et ou prot g es diagnostic de pollution des sols fili re et plan d limination des pollutions et des d chets d finis en phase de conception Ces ambitions sont traduites dans le dossier de consultation des entreprises Pour s assurer du suivi des mesures tablies dans le cahier des charges un contr le r gulier du ch
62. tout cela a un co t Un indice Eco constructeur est d velopp dans le but de donner une estimation du co t conomique de la biodiversit sur l op ration en capitalisant toutes les actions en lien avec la pr servation et la valorisation de la biodiversit sur le site La biodiversit est valu e conomiquement sur le co t de ces actions selon les atouts et opportunit s propos s Cet indice fait r f rence l cologie et l conomie de la construction et refl te les investissements du Ma tre d ouvrage pour la biodiversit sur l op ration L indice Eco constructeur est le rapport des d penses li es la restauration la pr servation et la valorisation de la biodiversit au co t total de l op ration mat riaux du b ti issu du vivant am nagement paysager de l op ration densification du maillage vert pr servation de la dynamique de l cosyst me etc Les subventions et les aides financi res potentiellement allou es l op ration sont comptabilis es dans le calcul de cet indice Elles influent directement sur la valeur de l indice L indice Eco constructeur est calcul par le rapport suivant IB CTO O IB investissements pour la biodiversit exprim en euros comprenant les co ts des actions pour la conservation de la biodiversit subventions et aides financi res e CTO Co t total de l op ration exprim en euros VERSION 2014 R1 Page 2
63. un habitacle de vie indispensable de nombreuses esp ces animales En contrepartie la multiplication des barri res artificielles jardins grilag s murets emp che la libre circulation des esp ces Ces barri res participent la fragmentation des milieux rendant impossible les interactions La fragmentation entra ne alors le ph nom ne de pr dominance en l absence de pr dateur et le d s quilibre des syst mes de r gulation Les types habitats et les esp ces contenus dans les annexes de la directive 92 43 CEE et pouvant tre de quelque fa on impact s par l op ration devront tre conserv s par la mise en place d un plan de gestion et de mesures de protection devra tre r dig un plan de gestion et mesures de protection en pr sence d habitats naturels d int r t communautaire DL Gel LES R F RENCES NORMATIVES ET R GLEMENTAIRES DE LA BIODIVERSIT 1 Respect de la Directive 92 43 CEE pour la conservation des habitats naturels d int r t communautaire La directive du 21 mai 1992 dite directive Habitats promeut la conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvage Elle pr voit la cr ation d un r seau cologique europ en de Zones Sp ciales de Conservation ZSC Les annexes et de la directive contiennent les types d habitats et les esp ces dont la conservation n cessite la d signation de zones sp ciales de conservation Certains d entre eux sont d finis comme des types d habita
64. un milieu et tre l origine de l extinction de nombreuses esp ces Car les plantes et les animaux ont un besoin indispensable du cycle jour nuit n cessaire leurs m tabolismes On parle de pollution lumineuse lorsque les clairages artificiels lampadaires veilleuses nuisent l obscurit normale et souhaitable de la nuit qui est n cessaire au cycle de vie des organismes vivants Le but est d viter toute lumi re intrusive et blouissante La loi Grenelle 1 pr cise ainsi article 41 Les missions de lumi re artificielle de nature pr senter des dangers ou causer un trouble excessif aux personnes la faune la flore ou aux cosyst mes entra nant un gaspillage nerg tique ou emp chant l observation du ciel nocturne feront l objet de mesures de pr vention de suppression ou de limitation Des mesures doivent tre prises pour limiter les impacts tout en pr servant le confort de circulation TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE L indicateur Trame noire atteint 300 points L indicateur Trame noire atteint 500 points Pour toute source lumineuse de type lampadaire la lumi re est mise du haut vers le bas dans un c ne de 70 par rapport la verticale garantissant la non diffusion de la lumi re vers le haut Les lampadaires de type boule sont interdits Respect du d cret n 2011 831 du 12 juillet 2011 relatif la pr vention et la limi
65. une des grandes causes de r gression de la biodiversit Evapotranspiration Les plantes sont 8 80 90 constitu es d eau La journ e sous l effet de la chaleur du soleil elles transpirent L eau ainsi rejet e s vapore C est ce que l on appelle l vapotranspiration ET Faune la totalit des animaux habitant naturellement une certaine contr e ou r gion ou qui y ont v cu pendant une p riode g ologique quelconque Flore la totalit des plantes croissant naturellement dans un pays ou pendant une p riode g ologique quelconque Fonctions cologiques processus biologiques qui permettent le fonctionnement et le maintien des cosyst mes Grenelle Environnement ensemble de rencontres politiques organis es en France en octobre 2007 visant prendre des d cisions long terme en mati re d environnement et de d veloppement durable en particulier pour restaurer la biodiversit par la mise en place d une trame verte et bleue et de Sch mas r gionaux de coh rence cologique tout en diminuant les missions de gaz effet de serre et en am liorant l efficience nerg tique Habitats naturels qui n a pas ou semble ne pas avoir subi d influence anthropique et pouvant accueillir une richesse sp cifique llot de chaleur urbain l vation de temp rature localis e en milieu urbain par rapport aux zones rurales voisines Les lots thermiques sont des microclimats artificiels provoqu s par les acti
66. 007 LEED syst me d valuation des b timents durables Conseil du b timent durable du Canada Certification LEED Canada 2009 Le r le des espaces verts dans les arbitrages r sidentiels des m nages L urbanisme et ses territoires Gueymard S Universit Paris XII me 2004 S Les Fran ais et la biodiversit Etude de la Presse d Information Quotidienne 2010 Les flots de chaleur urbains Institut d Am nagement et d Urbanisme Ile de France novembre 2010 e Les mesures compensatoires pour la Biodiversit principe et projet de mise en uvre dans la r gion PACA Rapport de la Direction r gionale de l Environnement PACA F vrier 2009 Mare tampon r guler les d bits de ruissellement ARFAS et les chambres d agriculture de l Eure et de Seine Maritime 2008 Mesures de la biodiversit Eric Marcon 2014 OCDE Manuel d valuation de la biodiversit Les ditions de l OCDE Paris 2002 OCDE Mobiliser les march s au service de la biodiversit Les ditions de l OCDE Paris 2003 OCDE Manuel pour la cr ation de march s de la biodiversit principaux enjeux Les ditions de l OCDE Paris 2005 e Perspectives mondiales de biodiversit 2 Secr tariat de la Convention sur la Diversit Biologique 2006 e Perspectives mondiales de la biodiversit 3 Secr tariat de la Convention sur la Diversit Biologique 2010 e Plan de pr servation et de renforcement de la biodiversit Par
67. 112 ANNEXE GRILLE D VALUATION DU SUIVI DE LA VALEUR COLOGIQUE DU SITE 113 ANNEXE FICHE METHODOLOGIQUE ANALYSE DE SITE nn 114 VERSION 2014 R1 Page 5 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 ANNEXE FICHE METHODOLOGIQUE BILAN DE L OPERATION VERSION 2014 R1 Page 6 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 51 effinature INTRODUCTION Depuis plusieurs d cennies on constate une d t rioration continue de l tat de la biodiversit ce qui n est pas sans cons quences sur le bien tre humain et sur celui des g n rations futures Initialement les strat gies de gestion et de pr servation de la biodiversit visant r sorber ce ph nom ne se sont principalement orient es vers la pr servation d esp ces prot g es Cette pr servation repose principalement sur la d limitation d aires r gies par un cadre environnemental r glementaire Natura 2000 Znieff Espace bois class etc Elles sont le plus souvent localis es dans des zones dites naturelles o les activit s humaines sont restreintes Au regard du recul constant du capital naturel cela n appara t pas suffisant pour enrayer voire inverser cette tendance Biodiversit un d clin mondial alarmant De r cents travaux comme ceux du Millenium Ecosystem Assessment MEA en 2005 ont soulign l importance d une approche int gr e celle ci met en vidence tant les facteurs directs et indirects entra nant des ch
68. 32 1237 McKinney ML 2006 Urbanization as a major of biotic homogenization Biological conservation 127 p 247 260 Outrequin P 2007 Le co t global partag d un projet de construction dossier de pr sentation du mod le CoParCo Crdd La Calade p 45 50 Paillat G Butet A 1994 Fragmentation et connectivit dans les paysages importance des habitats corridors pour les petits mammif res Arvicola n 6 p 5 12 Ramade E 2002 L rosion de la biodiversit Etude r trospective et prospective des volutions de la soci t fran aise 1950 2030 Futuribles Venn SJ Kotze DJ Et Niemela J 2003 Urbanization effects on carabid diversity in boreal forests European Journal of Entomology 100 p 73 80 Voogt JA Oke TR 2003 Thermal remote sensing of urban climates Remote sensing of environment p 370 384 Wilcox BA Murphy DO 1985 Conservation strategy the effects of fragmentation on extinction American naturalist 125 p 879 887 Wilson EO 1993 La diversit de la vie Editions Odile Jacob Paris p 496 Ouvrages Approche environnementale de l urbanisme le guide m thodologique ADEME 2008 Atlas 2010 de la biodiversit dans les communes Minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer 2010 Biodiversit et choix vari tal Adalia 2004 D velopper le v g tal Paris Atelier d urbanisme parisien 2004 Ecohomes 2006 The environmental rating
69. 9 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 4 m effinature o R EVALUATION DE L INDICE DU COUT DE CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE Un synth se du co t global pr sentant les actions pour la conservation de la biodiversit et leur valeur conomique correspondante pour l op ration devra tre communiqu e QUALIGREEN Les ventuelle subventions et aides financi res obtenues de la part des collectivit s seront d duire du co t global pour la biodiversit Elles devront tre communiqu es QUALIGREEN dans la synth se du co t global de l op ration 2 6 Planification cologique Le Ma tre d ouvrage doit d terminer et planifier les processus cl s pour le maintien de la qualit cologique du projet et le respect des objectifs fix s La planification est mise jour et ou compl ter au fur et mesure du d roulement de l op ration Cette planification doit d crire la succession des actions de chaque processus de r alisation en corr lation avec la calendrier biologique des esp ces 2 7 Professionnel Agr PA Effinature Le Ma tre d Ouvrage peut d cider du recours une assistance pour le conseiller et l assister dans l tablissement et la mise en uvre des objectifs pour le maintien de la biodiversit Les crit res retenus par le Ma tre d ouvrage comp tences en management comp tences techniques r f rences moyens internes disponibles pour
70. AR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Une analyse contextuelle est r alis e l chelle de l op ration afin de d terminer les besoins hydriques minimum pour la biodiversit Les eaux pluviales sont stock es et valoris es pour l arrosage des espaces v g talis s au sol et en toiture L indice de consommation est calcul et respecte Indice de consommations Eau potable Eaux pluviales lt 1 Dans le cas de plantations nouvelles les deux premi res ann es d arrosage ne seront pas comptabilis es dans le calcul de l indice de consommations Eaux pluviales Eau potable L utilisation de l eau potable est proscrite dans l arrosage des espaces v g talis s Les eaux pluviales sont g r es par un am nagement paysager raisonn int gr l op ration exemples noues bassins secs etc Dans le cas d un paillage au sol des plantations celui ci sera d origine bio sourc e GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt L analyse contextuelle quel est le besoin en eau pour mon op ration La consommation en eau des plantes est influenc e par le climat soleil vent hygrom trie mais aussi par l ge des essences v g tales et la saison Elle peut varier fortement d un jour l autre C est pourquoi il est primordiale de se poser la question quels sont les besoins hydriques r els de mes espaces v g talis s VERSION 2014 R1 Page 43 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effin
71. BASOL Si pollution il y a celle ci doit tre trait e efficacement avec la mise en place d un plan de gestion respectueux du Code de l environnement e texte l gislatif relatif l eau protection des eaux souterraines contre la pollution caus e par certaines substances dangereuses Directive 80 68 CE E du Conseil du 17 d cembre 1979 e textes l gislatifs relatifs la gestion des d chets et de l air limination des huiles usag es Directive 75 439 CEE du Conseil du 16 juin 1975 limitation des missions de certains polluants dans l atmosph re en provenance des grandes installations de combustion Directive 2001 80 CE du Parlement europ en et du Conseil du 23 octobre 2001 pr vention et r duction int gr es de la pollution Directive 96 61 CE du Conseil du 24 septembre 1996 relative la pr vention et la r duction int gr es de la pollution Le plan de gestion se compose e 65 l ments permettant la ma trise des sources de pollution e 65 l ments permettant la ma trise des impacts de pollution e des diff rentes mesures de gestion techniques de traitement d pollution mesures de confinement ou d att nuation ventuelles restrictions d usage e 65 l ments organisationnels organisation du travail mesures de contr le Si des expositions r siduelles sont constat es elles donnent lieu des v rifications r guli res au cours du projet d am nagement si ces expositions r si
72. GREEN R F RENTIEL Effinature 2014 EXIGENCES EFFINATURE Les quipements ext rieurs formant une cavit forage poteau creux etc ne pr sentent pas un risque pour la faune et la flore En pr sence d un bassin ciel ouvert Le bassin est v g talis GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Les pi ges viter pour la faune Un poteau creux est un pi ge potentiel barri res tuteur creux etc au m me titre que les cavit les tuyaux et les regards ouverture libre Les micromammif res et autres reptiles peuvent facilement tomber dans ces vides notamment la suite de mises en place de jalons et de forages lors des phases d tude et d installation de chantier Comme exemple France T l com a du reboucher ses poteaux t l phoniques qui pr sentaient une ouverture leur extr mit suite l observation d un grand nombre d animaux pi g s l int rieur gt 6 traitement du bassin ciel ouvert La loi sur l eau N 92 3 du 3 01 92 d cret 92 1042 du 24 9 1992 oblige les ma tres d ouvrages de voiries nouvelles ou de zones industrielles collecter les eaux pluviales qui ruissellent sur les sols imperm abilis s et les traiter avant rejet dans les nappes et les cours d eau Pour r pondre cette demande un certain nombre de bassin sont r alis s et disposent pour limiter l emprise au sol de parois fortement pentus et de profondeurs importante De plus ils sont r guli rement quip s d une
73. IGREEN gt La gestion de l eau dans l arrosage La ma trise de l irrigation par l Homme lui permet de modifier de nombreux param tres et de faire pousser un v g tal tr s gourmand en eau dans un milieu o celle ci n arrive pas naturellement Mais est bon de remarquer que cet apport entra ne galement une arriv e d organismes qui ne sont pas forc ment d sir s comme certains champignons De plus l arrosage a un co t conomique important qui comprend l installation le fonctionnement et l entretien du syst me Ce co t est encore plus lev si le syst me est branch sur l eau de ville m thode difficilement justifiable consid rer la raret de l eau potable dans certaines r gions du monde L apport d eau est parfois compl t par un apport en engrais ou en mati res organiques afin de nourrir la plante et peut tre plus ou moins important selon le milieu en place le type de v g taux et le rendu souhait La plantation d un v g tal dans un milieu dont la richesse en eau et l ments min raux ne lui est pas adapt e n est pas pertinente d un point de vue environnemental Si pour certains imp ratifs l on souhaite malgr tout planter la plante dans ce milieu il faut alors r fl chir aux m thodes pour conomiser les apports en eau et faciliter l absorption des l ments organiques par celle ci Calcul de l indice de consommations d eau Arrosage consommation eau m3 an Eau potable a Eaux pluv
74. IVE NOTATION NEGATIVE 1 Extinction nocturne de l clairage public 40 points 13 Mise en lumi re d un milieu naturel et ou par heure d extinction remarquable servant de zone de refuge 50 pts 2 D but d extinction nocturne 22h00 75 pts 14 clairage des arbres 50 pts suppl mentaires PP 15 Lampadaires parc avec cand labres type boules 3 88566 de la puissance lumineuse en cours de nuit lumineuses ou type lanternes avec ampoules 15 pts apparentes et ou verre d poli ou lampadaires avec sources visibles directement 1 5 pts par exemple 50 du parc 75 pts 4 Extinction d un lampadaire sur deux 50 pts 50 des lampadaires avec ampoules encastr es 25 pts 16 Lampadaires avec optique non parall le 8 l horizontale 1 pts par ex 25 du parc 25 6 100 des luminaires dont l mission est de 100 pts au dessous de l horizontale avec verre plat et transparent et non translucide full cut off source non visible distance 75 pts 17 Utilisation de lampes Sodium Haute Pression de 100 W 30 pts Sodium Haute Pression de 150 W VERSION 2014 R1 Page 48 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 A Utilisation de lampes Sodium Haute Pression de 50 60 pts lodure M talliques de 100 W 40 pts W 50 pts Sodium Haute Pression de 70 W 35 lodure M talliques de 150 W 70 pts Vapeur de pts lodure M talliques de 70 W 40 pts mercure tou
75. IVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Les d chets verts sont vacu s au centre de compostage ou centre de traitement agr le plus proche Le Ma tre d ouvrage pr cisera les fili res d limination et la destination pr vue pour chaque type de d chets devra rechercher une valorisation maximale des d chets produits Le br lage des d chets verts issus des espaces v g talis s de l op ration est interdit Les r sidus de feuillus sont r utilis s sous forme de Bois Ram al Fragment BRF et incorpor s dans la terre v g tale ou dispos s en paillage En pr sence de plantes invasives identifi es dans l analyse de l tat initial Des dispositions sont prises pour viter toute dispersion fragments de plantes etc lors des travaux et des d placements Le mat riel est d sinfect apr s chaque intervention 1 Circulaire du 18 11 2011 relatives l interdiction du br lage l air libre des d chets verts GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Les entreprises veilleront l information de l ensemble de leur personnel devant travailler sur le chantier sur les proc dures suivre en mati re de d chets verts En cas de sous traitance il sera tabli un livret d accueil explicite gt 65 fili res biologiques pour valoriser les d chets verts ll existe quatre fili res de valorisation des d chets verts e la valorisation agronomique Les d chets verts sont recyclables ou valorisables
76. LEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Une proc dure de capture de pr l vement ou de destruction est engag e d s lors qu une esp ce envahissante et ou invasive est recens e dans les deux ans suivant la mise en exploitation Un suivi sur les esp ces envahissantes et invasives est mis en place pour permettre une lutte long terme GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION R glementation des esp ces envahissantes et invasives Afin de ne porter pr judice ni aux milieux naturels ni aux usages qui leur sont associ s ni la faune et la flore sauvages est interdite l introduction dans le milieu naturel volontaire par n gligence ou par imprudence Article L 411 3 du Code de l Environnement VERSION 2014 R1 Page 101 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 e 6 tout sp cimen d une esp ce animale la fois non indig ne au territoire d introduction et non domestique dont la liste est fix e par arr t conjoint du ministre charg de la protection de la nature et soit du ministre charg de l agriculture soit lorsqu il s agit d esp ces marines du ministre charg des p ches maritimes e De tout sp cimen d une esp ce v g tale la fois non indig ne au territoire d introduction et non cultiv e dont la liste est fix e par arr t conjoint du ministre charg de la protection de la nature et soit du ministre charg de l agriculture soit lorsqu il s agit d esp ces
77. PROJET 1 3 Objectifs et recommandations COMMENT CONDUIRE SON OP RATION Erreur source de la r f rence non trouv e EFFINATURE 1 5 Consultation des prestataires techniques et passation des march s de travaux 1 6 Respect de la l gislation 21 Engagement politique 2 2 Diagnostic initial du site 2 3 Programme cologique 2 4 Prospective sur l impact du changement climatique GP2 GESTION DE PROJET R ALISATION DU MANAGEMENT DE L OP RATION 2 5 Indice du Co t de conservation de la biodiversit 2 6 Planification cologique 2 7 Professionnel Agr PA Effinature 2 8 Revues de projet 2 9 Plan de compensation d impact r siduel VERSION 2014 R1 Page 17 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE GESTION DE PROJET GP1 SYST ME DE MANAGEMENT DU PROJET COMMENT CONDUIRE SON OP RATION EFFINATURE La volont exprim e par le Maitre d ouvrage de r aliser une op ration dans un cadre respectueux de l environnement requiert un ensemble de m thodes et de proc dures impactant le management et les prestations des acteurs concern s Les objectifs fix s en la mati re par le Maitre d ouvrage n cessitent une adaptation des organisations du management g n ral du pilotage op rationnel et des proc dures ainsi que dans les choix des proc d s de mise en uvre des produits et des mat riaux Cette rubrique du r f rentiel porte sur le management de l op rat
78. R SENTATION amp R GLES D APPLICATION EE 9 1 PR SENTATION DE LA D MARCHE EFEINATUPER EE 10 11 Les milieux naturels ou espaces verts d aujourd hui 10 1 2 Quelle biodiversit est elle ul CN 10 Ta Les enjeux E glate EE 11 1 4 Le Ma tre d Ouvrage et la responsabilit cologique men 11 2 CRIT RES D VALUATION urnes 12 3 LA LABELLISATION EFFINATURE D UN PROJET nn 13 S1 Ghampdapplicaton gu E 13 3 2 Processus d AttribUtiON sc ATN nmattin ts 13 3 9 Demande 612 161 1 1 E 15 GESTION DU TT E 16 GP1 SYST ME DE MANAGEMENT DU PROJET COMMENT CONDUIRE SON OP RATION EFFINATURE 18 KREIEN 18 1 2 D finition du management de l op ration nn 18 W Heer Neila e E 19 1 5 Consultation des prestataires techniques et passation des march s de travaux 20 er le 20 GP2 GESTION DE PROJET R ALISATION DU MANAGEMENT DE UORERATION 3 1 24 e l Engagement DOITIQU SR en ae due nee el en Doi ne 24 2e Diagnostic initial AU Si Essensa anaiai 24 2 21 Analyse de l tat initial du site atouts et contraintes pour l op ration 24 2 2 2 Identification des habitats naturels d int r t communautaire 26 2 0 3 M thodologie d inventaire faune amp flore Sege 2 2 4 valuation
79. Ram al Fragment BRF et incorpor s dans la terre v g tale ou dispos s en paillage 1 Circulaire du 18 11 2011 relatives l interdiction du br lage l air libre des d chets verts GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt 6 compostage Le compostage est un moyen efficace d liminer les d chets verts sur le lieu de production sans production de pollutions et faible co t financier et nerg tique se d fini comme un proc d biologique contr l de conversion et de valorisation des mati res organiques sous produits de la biomasse d chets organiques d origine biologique en un produit stabilis hygi nique semblable un terreau riche en compos s humiques le compost Les composteurs individuels sont install s m me le sol au milieu des espaces verts qui seront la source des d chets traiter dans un endroit semi ombrag lls sont prot g s ou un peu l cart des lieux de passage fr quents mais ils restent facilement accessibles lls sont quip s d un bio seau et d un r teau permettant aux utilisateurs d taler les d chets sur le tas de compost et d a rer si besoin Selon la taille de la surface verte trait e diff rents composteurs sont propos s liste non exhaustive donn e titre indicatif e surface verte inf rieure 350 m2 composteur d un volume minimum de 325 litres exemple dimensions base au sol L x P x H 70 x 70 x 72 cm surface verte comprise entre 350 e
80. TUREO PR SENTATION amp R GLES D APPLICATION 1 PR SENTATION DE LA D MARCHE EFFINATURE 2 CRIT RES D VALUATION 3 LA LABELLISATION EFFINATURE D UN PROJET QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 1 PR SENTATION DE LA D MARCHE EFFINATURE Le r f rentiel Effinature est labor par QUALIGREEN dans le but de pr server nos espaces naturels de prot ger nos esp ces ordinaires et remarquables et d assurer un d veloppement responsable en harmonie avec le monde animal et v g tal Cette initiative vient relayer toutes les d marches entreprises en faveur de la biodiversit comme le Grenelle de l environnement la strat gie nationale de la biodiversit adopt e par la France en 2004 du fait de son engagement aupr s de la Convention pour la diversit biologique CDB 1992 ou encore la loi du 10 juillet 1976 relative la protection de la nature Les principaux objectifs de la d marche Effinature sont de promouvoir l int gration de la nature en ville d am liorer les changes Homme Nature e d agir sur les causes directes de l appauvrissement de la diversit biologique pollutions transformation de l habitat gestion non durable etc de mettre en uvre des mesures visant assurer le b n fice long terme des services cosyst miques La d marche Effinature vient en aide tous les lus et acteurs intervenant sur la sc ne de l urbanisme qui rencontrent des
81. VERSION 2014 R1 Page 44 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 remplir le r le d puration de l eau C Les plantes r sistantes la s cheresse les plantes adapt es au climat m diterran en conviennent le mieux aux terrains secs Pensez galement aux plantes de sols sableux et secs comme les bruy res et autres plantes du bord de mer Les plantes aromatiques appr cient les emplacements secs et ensoleill s C La terre nue est un tat anormal dans la nature Pour ne pas laisser le sol nu le bon r flexe est d avoir recours au paillage ou mulch mulching Le paillage consiste recouvrir le sol de mat riaux organiques ou min raux pour le nourrir et le prot ger Ces mat riaux sont d pos s au pied des plantes dans les massifs C DAILYET est un calculateur pour valuer quotidiennement l vapotranspiration de r f rence ETo par l utilisation de donn es de la station m t orologique la plus proche de l op ration Lien de telechargement http dailyet software informercom VERSION 2014 R1 Page 45 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 4 m effinature LABEL EFFINATURE CONCEPTION C1 STRAT GIE PAYSAG RE 1 5 Optimisation fonctionnelle de l cosyst me Pour un d veloppement optimal la biodiversit a besoin d un environnement sain et pour le moins pollu Le sol et l eau composantes indispensables de la faune et la flore cond
82. a tre r alis e L objectif de cette analyse conceptuelle est de r fl chir sur les mutations probables pouvant avoir un impact sur la biodiversit et les adaptations envisageables dans les choix d am nagement Les pistes devront consid rer au minimum les impacts suivants e ph nom ne d lot de chaleur urbain e ph nom nes climatiques violents orages fortes pluies forts vents ruissellement etc e ph nom nes de s cheresse prolong e plus fr quents e volution des aires potentielles des esp ces Le projet doit int grer une strat gie d action int grant les connaissances actuelles sur la r sistance et l adaptation de la biodiversit aux al as climatiques ou biotiques 2 5 Indice du Co t de conservation de la biodiversit Un d clin de la biodiversit est constat sur tous les territoires Cette r duction n est pas sans cons quences mais n est pas facilement quantifiable De la m me mani re la conservation a aussi un co t est il est important de pouvoir l estimer La perte de biodiversit et de services rendus par les cosyst mes pourrait tre l origine de co ts consid rables pour la soci t en raison de la perte qui en r sulterait de divers services d approvisionnement et de r gulation Tous ces l ments constituent les arguments n cessaires la protection de la biodiversit tandis que le taux de perte r clame une action urgente VERSION 2014 R1 Page 28 119 QUALIGREEN
83. a on raisonn e lors de l implantation des v g taux pour ne pas g n rer de pollutions Les v g taux install s sur le site ne n cessitent pas d apports ext rieurs pass s la p riode de reprise La tonte diff renci e La tonte diff renci e est le fait de varier les hauteurs et les fr quences de tonte La r duction du nombre de passages de la tondeuse ou du fauchage et l adaptation de la hauteur de coupe pr servent les acc s tout en favorisant le cycle naturel de la v g tation Cela permet de concilier les diff rents usages des gazons et pelouses avec la valorisation de la biodiversit les tontes plus hautes et moins fr quentes sont plus favorables aux plantes et aux animaux En croissant la v g tation d veloppe des d fenses naturelles face aux agressions de l environnement s cheresse attaques d insectes Elle n cessite ainsi moins d entretien et permet de pr server intelligemment la ressource en eau La hauteur et la fr quence des interventions doivent tre d termin e au regard du planning cologique pour ne pas impliquer une destruction d habitat ou d esp ces n faste la biodiversit du site Une tonte plus haute au dessus de 6 cm aux pieds des arbres proximit d une haie d un verger permettra de cr er de v ritables abris pour la microfaune et limitera le risque de dess chement A Les interventions m caniques d sherbage fauche etc sont r alis es faible vitesse inf rieur 10 k
84. a fois non indig ne au territoire d introduction et non cultiv e dont la liste est fix e par arr t conjoint du ministre charg de la protection de la nature et soit du ministre charg de l agriculture soit lorsqu il s agit d esp ces marines du ministre charg des p ches maritimes de tout sp cimen de l une des esp ces animales ou v g tales d sign es par l autorit administrative Ces esp ces doivent figurer sur des arr t s interminist riels La r daction des arr t s fixant ces listes est en cours Certains sont d ores et d j parus c est le cas en 2007 de l arr t concernant les jussies Il interdit par exemple l introduction dans le milieu naturel volontaire par n gligence ou par imprudence ainsi que le colportage la mise en vente l achat et l utilisation des sp cimens d esp ces v g tales Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides L article L411 3 pr voit galement que d s que la pr sence dans le milieu naturel d une des esp ces vis es est constat e l autorit administrative peut proc der ou faire proc der la capture au pr l vement la garde ou la destruction des sp cimens de l esp ce introduite Sanctions pr vues l article L 415 3 pr voit que soit puni de six mois d emprisonnement et de 9000 euros d amende le fait d introduire volontairement dans le milieu naturel de transporter colporter utiliser mettre en vente vendre ou acheter un sp cimen d une esp ces
85. aible R lt 5 2 esp ce pr sente l tat des individus abondants recouvrement 5 3 esp ce dont le recouvrement peut atteindre le 1 3 du relev R 10 35 4 esp ce dont le recouvrement occupe entre 1 3 et 2 3 du relev R 35 65 5 esp ce dont le recouvrement occupe plus des 2 3 du relev R gt 65 La cotation du couvert v g tal en de l ensemble du relev Inventorier et localiser de fa on pr cise les esp ces patrimoniales esp ces prot g es et esp ces des listes des rouges dans le secteur d tudes Identifier et localiser les milieux les plus sensibles Diagnostic pour la Faune Localiser et d crire les milieux naturels abritant une faune patrimoniale int r t local r gional national ou international tudier les corridors cologiques utilis s par ces esp ces R aliser des tudes approfondies pour certaines esp ces particuli res au regard de leur statut de conservation et de leur sensibilit propre vis vis du projet consid r La m thodologie consiste S int resser prioritairement aux taxons comportant des esp ces patrimoniales esp ces prot g es esp ces en listes rouges et esp ces bio indicatrices mammif res dont chiropt res et grande faune amphibiens reptiles oiseaux insectes Le choix des taxons tudi s sera fonction de la nature et des potentialit s du site d tude Pour les taxons vis s pr c demment identifier les esp ces pr
86. angements de la biodiversit que les services cosyst miques dont nous d pendons et le bien tre que nous en retirons Cette conception a galement permis de porter un clairage sur les enjeux de biodiversit et les pressions qui s exercent sur elle Les cinq causes majeures d rosion de la biodiversit qui font l objet d un consensus scientifique et politique au niveau international sont la destruction des habitats les invasions biologiques les pollutions la surexploitation des esp ces et le changement climatique Ces pressions ne sont pas identiques en fonction des cosyst mes et des chelles spatiales et temporelles d observation consid r s Pour mettre en application des actions efficaces pour pr server la biodiversit il est donc n cessaire de prendre en compte sa composante dynamique mais aussi les changements dans les activit s et pratiques humaines qui conditionnent son volution Or un grand nombre d incertitudes existe moyen et long terme sur ces facteurs environnementaux et socio conomiques Quels seront les enjeux futurs de la biodiversit Comment va voluer l talement urbain En quoi l volution des dynamiques socio conomiques agirat elle sur la biodiversit Comment les acteurs des territoires institutionnels ou priv s l appr henderont ls Comment les acteurs se positionneront ils face des choix conomiques et sociaux qui pourraient entraver les efforts d j entrepris sur la biodiversit 7
87. animale ou v g tale en violation de l article L 411 3 ou des textes pris pour son application Pour les esp ces animales la r glementation relative la faune sauvage captive deux arr t s du 10 ao t 2004 qui pr cisent les modalit s de d tention des animaux sauvages en captivit fixe des restrictions de d tention de certaines esp ces animales C est par exemple le cas des tortues d eau douce exotiques en particulier la tortue de Floride qui ne peuvent tre d tenues par de simples particuliers ou vendues dans les animaleries destination du grand public Cette r glementation sera r guli rement mise jour et compl t e Attention la coccinelle asiatique Harmonia axyridis est une esp ce invasive Elle est susceptible d avoir des effets nuisibles sur les autres aphidiphages en entrant en comp tition pour la nourriture et par pr dation directe VERSION 2014 R1 Page 103 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE EXPLOITATION E2 INFORMATION ET SENSIBILISATION DES USAGERS Pour faire adh rer les habitants aux enjeux biodiversit il est n cessaire de pr voir une m thode pour les informer et les sensibiliser Si la d marche n est pas comprise et partag e l installation et la p rennit de la biodiversit risque d tre menac e Pour cela il est n cessaire de mettre en place une sensibilisation permanente tourn e vers la p dagogie La sensibilisation des occupants pro
88. antier par le Ma tre d ouvrage et la Ma trise d uvre est n cessaire Le Ma tre d ouvrage ou son repr sentant fait tablir selon l avancement du chantier rapport d activit comprenant les incidents de chantiers pollutions accidentelles destruction d esp ces embl matiques d gradation des zones et ou habitats conserver etc Les engagements en faveur de la biodiversit prendre en compte sont a minima 8 limitation des nuisances sonores les pollutions des sols des eaux et de l air la ma trise des impacts li s aux sols par une planification du chantier R utiliser la terre exc dentaire VERSION 2014 R1 Page 75 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 e Pr voir le d capage du sol par tapes de mani re pouvoir utiliser directement la terre retir e au cours d une tape pour la remise en culture de l tape pr c dente o viter le ph nom ne de compactions du sol r duire au minimum le nombre de passages de v hicules pour limiter le compactage du sol et attendre d tre une humidit inf rieure celle de la capacit au champ lorsque les sols sont humides tr s humides pour intervenir 6 jamais intervenir avec des machines dans ce cas Pr f rer les engins l gers quip s de chenilles plut t que de pneus avec une faible pression au sol travailler pr f rentiellement que par temps sec Recouvrir les surfaces qui ne sont pas sol
89. ase de conception ou de r alisation En cas non conformit s le Ma tre d ouvrage met en place une proc dure d finissant les modalit s relatives au traitement des non conformit s La proc dure doit viser notamment la d finition des responsabilit s pour le traitement des non conformit s la description du probl me rencontr l identification des causes de non conformit les solutions envisag es pour y rem dier y compris les actions vis vis des entreprises ou prestataires impliqu s le constat de la r solution effective du probl me VERSION 2014 R1 Page 12 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 3 LA LABELLISATION EFFINATURE D UN PROJET 34 Champ d application du label Le r f rentiel Effinature s applique d s la phase de conception du projet en contr lant la phase de r alisation jusqu la phase exploitation avec un suivi sur 2 ans minimum et en apportant une r flexion et des mesures de gestion cologiques pour pr server les quilibres naturels des milieux et du paysage Des indicateurs de biodiversit permettront d valuer les mesures mises en place Cette orientation doit faire l objet d un engagement de la part des diff rents acteurs du chantier ma tre d uvre entreprises Le r f rentiel Effinature mill sime 2014 est applicable pour toute op ration e de construction neuve et en r habilitation e d am nagement du territoire e r alis e en France m tropolitai
90. at pour l am nagement du jardin ou d un toit v g talis talus en tant qu l ment paysager r tention des infiltrations d eau de pluie Il est n cessaire de d limiter les sites d entreposage La hauteur des tas doit tre adapt e au mat riau et la dur e de l entreposage pour limiter le risque de compacter ou touffer le sol Les sols excav s ne doivent pas tre entrepos s sur un terrain affaiss ou avec des d pressions Hors site Dans le cas de mat riaux terreux exc dentaires non pollu s ils peuvent tre distribu s une entreprise de compostage de jardinage une autre entreprise du b timent ou alors par la m me entreprise sur un autre chantier Si ces mat riaux terreux sont distribu s une autre entreprise le choix privil gi doit tre vers celle la plus proche gt D pollution des sols et plan de gestion Le sol abrite une grande diversit d organismes vivants la majorit de la biodiversit terrestre constitue le support de la v g tation et permet la stabilit du milieu Une attention particuli re est donc accord e la qualit du sol qui est un patrimoine VERSION 2014 R1 Page 84 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 indispensable la vie terrestre En plus de l tude du diagnostic de pollution du sol le Ma tre d Ouvrage doit s assurer que les activit s industrielles ant rieures sur ce site n ont pas alt r la qualit du sol bases de donn es BASIAS ou
91. ature 2014 L analyse contextuelle devra pr senter l estimation des besoins hydriques en d taillant les points suivants e une analyse des conditions climatiques et saisonni res li es au site temp rature humidit heures d ensoleillement vent e description des formations v g tales pr sentes et ou plant e sur l op ration e Jee besoins hydriques par type de v g tation les volumes d eau non potables et non pollu s disponibles sur l op ration L analyse contextuelle devra galement pr ciser la n cessit ou non d un arrosage d appoint des espaces v g talis s en pr iode s che pour la bonne tenue des plantes Cet arrosage pourra tre assur par un syst me avec programmation divisant le terrain en zones distinctes et subvenant ainsi aux besoins optimaux des diff rentes v g tations e Arrosage goutte goutte conomie d eau installation facile et absence de maladies dues l eau sur les feuilles le goutte goutte r glable est conseill afin d alimenter les plantes selon leurs besoins diff rents en eau e Micro aspersion arrosage conomique et faible pression qui dispense l arrosage en une pluie tr s fine sans ab mer les plantes e Arrosage est assur par un syst me de programmation quip de sondes d humidit qui mesure l humidit du sol pour r guler l arrosage et r pondre aux besoins optimaux des v g taux e Tout autre solution pr alablement valid e par QUAL
92. bligatoire sous certaines conditions Cette derni re repr sente les esp ces dont la propagation peut pr senter un danger soit certains moments soit dans un p rim tre d termin soit sur certains v g taux produits v g taux et autres objets d termin s et peuvent n cessiter des mesures sp cifiques de lutte obligatoire sur tout ou partie du territoire m tropolitain Les traitements et mesures n cessaires peuvent comporter notamment le pi geage des organismes nuisibles la mise en quarantaine la d sinfection l interdiction de planter et de multiplier la r alisation de traitements antiparasitaires usage agricole la destruction par le feu convient de se rapprocher des arr t s pr fectoraux qui d finissent les traitements et mesures appliquer localement Dans certains cas les d chets issus de l enl vement des plantes envahissantes peuvent tre confi s des installations de compostage Les composts obtenus seuls ou m lang s peuvent tre utilis s comme engrais ou support de culture VERSION 2014 R1 Page 80 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature LABEL EFFINATURE REALISATION R2 PR SERVATION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE La r alisation d un chantier a n cessairement un impact sur les milieux et les esp ces d un site partir des tudes pr alables et des mesures il est possible de les limiter Cependant des actions concr tes doivent tre mise
93. ces v rifications ne constituent d aucune mani re une garantie concernant la pertinence des mesures choisies en vertu du r sultat final ou concernant la qualit de leur mise en uvre Le terme Effinature peut d signer Tun des l ments suivants e 16 r f rentiel et son guide de lecture d velopp s par QUALIGREEN qui exposent comment valuer la prise en compte de la biodiversit dans une op ration d am nagement et de construction e 166 m thodes de calculs les crit res d valuation et le manuel d utilisation associ s e 166 diff rents rapports r sultants de l application du r f rentiel Effinature est une marque d pos e de QUALIGREEN Acc s au r f rentiel et aux documents qui le composent Dans l esprit le r f rentiel Effinature se veut simple et accessible De ce fait le pr sent r f rentiel est librement accessible sur le site www qualigreen fr L application du r f rentiel est r serv e aux personnes agr es par QUALIGREEN dans la limite de leur licence d utilisation Ce choix est justifi par le fait que par del la lecture des documents t l chargeables il est n cessaire de ma triser un minimum de connaissances g n rales pour conseiller efficacement les parties prenantes des projets Ces connaissances sont les suivantes e l ments de base sur la biodiversit et les services rendus par celle ci il faut conna tre les enjeux pour inciter passer l action e Aptitude
94. comme un outil d am nagement du territoire constitu e de grands ensembles naturels et de corridors les reliant ou servant d espaces tampons La trame bleue form e des cours d eau et masses d eau et des bandes v g talis es g n ralis es le long de ces cours et plans d eau Concr tement identifier la trame verte et bleue consiste identifier les routes naturelles on parle de continuit s cologiques que pourront emprunter la faune et la flore sauvages pour communiquer et changer entre noyaux ou c urs de biodiversit Transformation des habitats modification des conditions environnementales locales dans lesquelles vit un organisme Les habitats sont transform s de mani re naturelle par les s cheresses les maladies les incendies les ouragans les glissements de terrain les ruptions volcaniques les tremblements de terre les l g res variations dans les temp ratures saisonni res ou les pr cipitations etc Cependant ces transformations sont g n ralement induites par les activit s humaines telles que la modification dans l affectation des terres et la modification physique des rivi res ou encore le captage d eau dans les rivi res UICN cr en 1992 le Comit fran ais de UICN est le r seau des organismes et des experts de l Union Internationale pour la Conservation de la Nature en France Urbanisation action d urbaniser c est dire de favoriser la croissance ou la naissance des villes Ce ph nom ne
95. ctifs fix s par le Ma tre d Ouvrage Il s applique l ensemble des acteurs de l acte de construire de l op ration concern e pour toute sa dur e comprenant la phase de programmation les tudes de faisabilit les tudes de conception de l am nagement la r alisation les op rations de r ception ainsi qu la future gestion de l op ration 1 2 D finition du management de l op ration Le management de l op ration peut se d finir comme tant un ensemble d l ments permettant de e D finir le profil cologique de l op ration Pass ou HotSpot adapt aux sp cificit s du site et aux attentes des parties concern es e Organiser l op ration pour atteindre les niveaux de performance des th mes techniques e Ma triser les processus en phase programmation et conception Le management doit permettre de contribuer atteindre tous les objectifs environnementaux d finis par le Ma tre d ouvrage tous les stades d avancement de l op ration et tous les niveaux de responsabilit met en place les modalit s de validation de v rification et de contr le afin de s assurer du respect des orientations fix es Le management doit s enrichir des exp riences et des bilans des op rations ant rieures DOMAINES TUDI S NIVEAUX D INTERVENTION Objectifs cologiques poursuivis par le Ma tre Audit de l organisation du Ma tre d ouvrage pour d ouvrage l op ration concern e en phase de conception
96. d affiner la m thodologie afin de cartographier avec pr cision la localisation de ces esp ces et de leurs habitats Si le projet n est situ dans aucune zone d inventaire identifi e l examen des milieux naturels pr sents permettra de d terminer la pr sence potentielle d esp ces patrimoniales Ainsi il conviendra de porter pr f rentiellement la pression d inventaire sur une zone humide une pelouse ou une prairie que sur une terre labour e ou un milieu fortement rud ralis 3 D finition du p rim tre d tude Ce p rim tre ne se limite pas l implantation de l am nagement mais doit prendre en compte toutes les zones alentours susceptibles d tre affect es par des impacts indirects alt ration de la capacit des d placements des animaux pollution distance rabattement de l aquif re pollution lumineuse Le choix du p rim tre d tude doit tre justifi par des crit res topographiques cologiques g ologiques d occupation des sols 4 Diagnostic pour la Flore et les Habitats e Identifier et cartographier si possible sur une carte au 1 25000 de pr f rence les esp ces prot g es en application des dispositions de l article L 411 1 du code de l environnement les esp ces inscrites en liste rouge r gionale les esp ces d int r t jouant un r le significatif au sein de l cosyst me Identifier et cartographier sur une carte au 1 25000 de pr f rence les habitats par une m thode phytosociol
97. des phases d tude et d installation de chantier Il est n cessaire d emp cher l acc s de la faune sauvage par un comblement ou une protection des trous tuyau plastique d arrosage des arbres et arbustes regards divers pour compteur d eau et autre etc Si cela n est pas possible installer une chappatoire Gestion des d chets risque pour la faune Les bouteilles canettes et autres contenant sont des pi ges mortels pour les insectes les reptiles et les micro mammif res En effet attir s par les produits souvent sucr s qu ils ont contenus les animaux s introduisent dans ces contenants et ne peuvent plus ressortir du fait des parois lisses et meurent alors de stress de faim de chaud ou de froid Des tudes ont retrouv dans 225 bouteilles recuillies dans la nature 510 cadavres de micromammif res de 10 esp ces a t recens 36 cadavres de 7 esp ces de petits mammif res au cours d une op ration nettoyage avec 32 cadavres de 4 esp ces dans une seule bouteille d un litre VERSION 2014 R1 Page 82 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature LABEL EFFINATURE REALISATION R3 QUALIT DES INTRANTS V G TAUX La r alisation d un chantier n cessite l apport de mat riaux et de v g taux en plus de la r utilisation de ce qui est pr sent l tat initial du site Pour s assurer que les intrants sont favorables la biodiversit d un site il est n cessaire de fixer
98. des fins d coratives ou protectrices sur le bois le m tal ou le plastique Cette cat gorie comprend les lasures opaques Les lasures opaques d signent des rev tements qui forment un film opaque pour la d coration et la protection du bois contre les intemp ries telles que d finies par la norme EN 927 1 cat gorie semi stable GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION VERSION 2014 R1 Page 52 119 GQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 656 DEE gt Utilisation du bois D s la phase de conception il est important de mettre en uvre une r flexion sur le type d am nagement souhait en bois pour tudier la pr sence ou non d une fili re ad quate Par ailleurs tous les bois n ayant pas les m mes caract ristiques certains peuvent pr senter naturellement des caract ristiques plus favorable certaines expositions sans n cessiter de traitements Le bois est dot d une durabilit naturelle impressionnante et permet des performances thermiques consid rables avec notamment une isolation sup rieure et une rapidit de chauffage int ressante due une inertie thermique faible L utilisation du bois devra rester exceptionnelle et toujours justifi e Les bois tropicaux sans certificat d origine seront refus s gt 66 mat riaux biosourc s dans la construction s agit d examiner la part des mati res premi res issues de la biodiversit dans la r alisation de la construction Ce sont des mat riaux reno
99. des parcs jardins et paysages Production de biodiversit Franck jault amp Alain Divo 2013 e Trame verte et bleue synth se documentaire CRDALN 2010 V g tation en ville guide d information sur les pouvoir allergisant des plantes R seau National de Surveillance A robiologique VERSION 2014 R1 Page 111 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Verdure et biodiversit pour un d veloppement durable champs d action au niveau de l habitat Le centre urbain de Bruxelles 2007 Vers des indicateurs de fonctions cologiques Liens entre biodiversit fonctions et services Commissariat G n ral du D veloppement Durable n 51 2010 e 2010 ann e internationale de la biodiversit une nouvelle pr occupation pour la biodiversit urbaine Urbanit n 12 p 36 39 2009 VERSION 2014 R1 Page 112 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LISTE DES ACRONYMES ACERMI Association pour la certification des mat riaux isolants BBC B timent basse consommation CAP Consentement payer CAUE Conseil d architecture d urbanisme et de l environnement CBS Coefficient de biotope par surface CDB Convention de la diversit biologique CEE Communaut conomique europ en CEMAREF Centre national du machinisme agricole du g nie rural des eaux et for ts CES Compensation de l emprise au sol du b timent COV Compos s organiques volatils CSTB Centre scientifique
100. des respecter exigences Les plantes sont sensibles aux blessures et aux maladies qui peuvent les mettre en p ril et n cessiter une intervention de mise en s curit ou d abattage apr s quelques ann es Pour viter cela il est n cessaire d tre vigilant et exigeant lors de la r ception des v g taux TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Les arbres et arbustes mis en place ne pr sentent pas de signes de blessures cor age chicots etc ou de maladies Les v g taux devront tre issus de p pini res situ es dans un rayon de 150 km Les plantes devront provenir de p pini res justifiant du respect des Normes NF V12 Produits de p pini res en fonction des sp cificit s des plantes GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt Blessures et maladies chez les intrants La pr sence de blessures ou de maladies fragilise les arbres et ce qui limite leur esp rance de vie en plus de pr senter un risque pour la s curit Le remplacement d un arbre court terme n est pas favorable au d veloppement de la biodiversit La maladie port e par un sujet arbor e est susceptible de se d velopper chez d autres sujets et provoqu une contamination multiple sur plusieurs sujets sensible par diffusion progressive du facteur infectieux La qualit physiologique et sanitaire est un facteur important dans le choix des intrants v g taux VERSION 2014 R1 Page 83 119 CQUALIGREEN R F
101. duelles traduisent des risques non acceptables le plan de gestion sera modifi pour les contenir ou les liminer Quelques m thodes de d pollution des sols faible impact environnemental existe plusieurs m thodes cologiques de d pollution des sols Elles peuvent tre de type physique chimique ou biologique 1 Traitements biologiques Phytoextraction utilisation de plantes pour l extraction de polluants de l environnement tels que les m taux Quand les plantes sont satur es en polluants elles sont r colt es Exemples de plantes utilis es Tabouret bleu tre zinc Brassica cuivre plomb Thlaspis zinc nickel cadmium Streptanthus cuivre nickel Orge Avoine Phytostabilisation utilisation de plantes pour r duire la biodisponibilit la mobilit ou le lessivage des polluants Exemples de plantes utilis es Poaceae Festuca arvernensi rubra Agrostis capillaris et Koeleria vallesiana Fabaceae Anthyllis vulneraria et Tr fle Saule Peuplier Phytod gradation utilisation des plantes productrices d enzymes telles que la d halog nase l oxyg nase etc qui catalysent la d gradation des substances adsorb es Celles ci sont transform es en substances moins toxiques ou non toxiques par la m tabolisation des contaminants dans les tissus des plantes et ou par les organismes de la rhizosph re maintenue par la plante Exemples de plantes utilis es Coriandre lindane Jacinthe Pyr thrino
102. e de v g tation est habituellement agr able elle change au cours des saisons de m me que l odeur des plantes la qualit de l espace en est am lior e La v g talisation permet d attribuer une nouvelle signification des structures d su tes ou dont l utilisation a chang Ce crit re prend aussi bien en compte l am nagement de la zone d tude non construite que le b timent tout cela dans le but d am liorer le bien tre des usagers du site e Pr cisions quant aux marges de recul de 0 50 m frontalement aux v hicules stationn s entre l aire de stationnement et la limite de d veloppement de la v g tation de 0 30 m lat ralement aux v hicules stationn s entre l aire de stationnement et la limite de d veloppement de la v g tation VERSION 2014 R1 Page 36 119 GQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 aan DER 8528 18 58 t A Le 818118 BE eis ls 0 3 m dort E JL ti Tss Ta 13 8 1 23m GARE EU 1 See IN En b EE EE e ENN LE 0 5 m 5m e Marges de recul des plantations arbustives L article 671 du code civil pr cise la distance minimale observer par rapport la limite de mitoyennet des propri t s Elles sont d finies ainsi 2m pour les arbres haute tige hauteur minimum 4 m circonf rence du tronc minimum 40 cm 1 5 m du sol D cm pour les autres v
103. e des forces et des faiblesses de l organisation et du site avec celle des opportunit s et des menaces de l environnement afin d aider la d finition d une strat gie de pr servation et de valorisation de la biodiversit Elle tient compte des retours d exp riences des op rations pr c demment r alis es notamment au travers d changes avec les gestionnaires l autorit environnementale ou encore les associations locales et dont les conclusions pourront se traduire en prescription pour le projet Dans certains cas le Ma tre d ouvrage doit aussi se pr occuper des sp cificit s des constructions riveraines et de leurs utilisateurs 5 COMMENT CONDUIRE SON ANALYSE AFOM Une analyse AFOM se conduit par deux diagnostics e diagnostic interne qui identifie les atouts et les faiblesses de l entit analys e un diagnostic externe qui identifie les opportunit s et les menaces pr sentes dans l environnement qui p sent sur l entit analys e ATOUTS HANDICAPS INTERNE OPPORTUNIT S VERSION 2014 R1 Page 27 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 R COMMENT CONDUIRE SON ANALYSE AFOM A Elle peut tre utilis e soit comme un outil g n rique d analyse soit pour examiner comment une organisation pourrait traiter tel probl me ou tel d fi sp cifique Le but de l approche est de prendre en compte dans la strat gie la fois les facteurs internes et externes en maxim
104. e labellisation est structur en deux volets 6 syst me de management de l op ration pour valuer le management mis en uvre par le Ma tre d Ouvrage et la mise en place de l co Chantier e 8 qualit cologique de l op ration pour valuer la performance architecturale et technique de l ouvrage de la conception l exploitation La mise en uvre d un syst me de management d op ration permet de d finir les qualit s environnementale et cologique vis es pour l op ration et de l organiser pour les atteindre tout en ma trisant l ensemble des processus op rationnels li s la programmation la conception et la r alisation de l ouvrage La r alisation d un chantier int grant les bonnes pratiques biodiversit quant elle n cessite une organisation et une pr paration d s la phase de conception prenant en compte le respect de l environnement de la faune et de la flore locales et des riverains fait l objet d un engagement de la part des diff rents acteurs du chantier Ma tre d uvre entreprises OPC organisation planification coordination coordinateur SPS VERSION 2014 R1 Page 11 119 xa m C QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 frre DEE 2 CRIT RES D VALUATION Les th matiques techniques sont pour chacune structur es de plusieurs rubriques Au total la d marche Effinature se compose de 9 th mes r partis en 3 phases Tableau Synth se des crit res Effinature
105. e les p riodes d intervention pr f rentielle selon les types de fauchages et de tailles Tableau P riode d intervention pr f rentielle selon le type de t che Fauchage tardifs VERSION 2014 R1 Page 77 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 STI IO effinature EER Fauches jardin es Fanage Ecopaysag Prairie calcicoles Prairies messicoles Etr page Faucardage 1 3 par an sur 3 ans Taille des arbres taille en vert Taille des arbres taille en sec Taille des haies en plateau Taille des arbustes En fonction de la flore du site Le paysagiste retenu sur l op ration et accompagn par le Professionnel Agr Effinature et la ma trise d uvre doit conna tre le flore prot g e de sa r gion met en place un planning diff r pour l ex cution de certaines t ches taille tonte pour respecter les cycles des esp ces pr sentes sur le projet VERSION 2014 R1 Page 78 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 4 m effinature LABEL EFFINATURE REALISATION R1 ORGANISATION DU CHANTIER 1 3 Gestion et valorisation des d chets verts Les d chets de travaux issus de v g taux lagage abattage etc devront tre valoris s dans une fili re sp cifique TABLEAU DES EXIGENCES PAR N
106. e mani re les bassins de r tention sont fr quemment des lieux de noyade pour de nombreuses esp ces lorsqu ils ne sont pas adapt s tant donn les fortes pentes et l absence d asp rit s lorsqu ils sont r alis s partir de b ches 2 01 Adaptation des surfaces vitr es Chaque ann e des milliers d oiseaux meurent assomm s apr s avoir heurt une vitre C est le cas des fa ades d immeubles enti rement vitr es et r fl chissantes des murs anti bruits transparents des baies vitr es donnant sur un jardin des abris bus transparents etc TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Le verre est faiblement r fl chissant maximum 15 GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Le crit re concerne toutes les surfaces vitr es de toute taille lucarne baie vitr e etc Le verre est dangereux de deux mani res par r flexion et par transparence Dans le premier cas le paysage s y refl te et l oiseau croit rejoindre un milieu naturel peut galement d fendre son territoire et attaquer le concurrent virtuel repr sent par sa propre image Dans le second cas il voit la v g tation derri re le verre sans se m fier de l obstacle invisible en vol Selon certaines tudes il est estim qu il y a jusqu 10 oiseaux par an victimes de collision dans un b timent n est pas difficile de r soudre ce probl me en commencant par abandonner les grandes fa ades transparentes ou fortement r fl c
107. e pente ou souterraines ou de nappes perch es la remise en culture est limit e le sol n tant souvent pas suffisamment ressuy pour permettre des travaux de terrassement que pendant des laps de temps relativement courts r utilisables des emplacements humides Sols hydromorphes organiques sols tourbeux ils sont tr s difficiles remettre en culture le terrassement et le passage d engins tant quasiment impossible sans atteintes irr versibles la structure du sol Ils sont r utilisables des emplacements pauvres en nutriments acides et d tremp s Sols squelettiques proportion de squelette sup rieure 50 D l ils peuvent tre remis en culture sans probl me 5 sont r utilisables des emplacements secs relativement pauvres en nutriments Sols siliteux plus de 50 de silit et moins de 10 d argile ils peuvent tre remis en culture si les travaux de terrassement s effectuent exclusivement en p riode de v g tation et uniquement apr s une p riode s che de plusieurs jours lls sont r utilisables sous certaines conditions pour des surfaces toujours en herbe car ils sont sensibles l rosion VERSION 2014 R1 Page 87 119 EXPLOITATION E1 ENTRETIEN ET USAGES E2 INFORMATION ET SENSIBILISATION DES USAGERS QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Th mes environnementaux E1 ENTRETIEN ET USAGES VERSION 2014 R1 Domaines techniques 11 Planning d entretien
108. e tout le monde Autre m thode le recours au compagnonnage ou l art de marier les cultures pour profiter de r pulsifs naturels Cette technique s appuie en agriculture sur l association d au moins deux plantes qui ont des effets r ciproques b n fiques Les plantes peuvent se prot ger contre des attaques maladies pr dateurs etc ou s aider dans leur croissance De m me cette symbiose peut se retrouver entre une plante et une esp ce animal qui porte alors le nom d auxiliaire de culture Le cas le plus connu est la larve de la coccinelle qui d barrasse les plants infect s de pucerons C Il sera n cessaire de mettre en place une m thodologie d information des usagers du site ainsi que la sensibilisation quand aux mesures de s curit ventuelles respecter dans le cadre de la mise en place de la lutte biologique 1 4 6 Lutte contre les esp ces invasives et envahissantes Dans la grande majorit des cas les esp ces invasives sont 95 des esp ces introduites par l homme de fa on volontaire ou non Elles ne faisaient pas partie de notre faune et de notre flore il y a quelques ann es ou quelques d cennies Elles apparaissent toutes tr s r sistantes et difficiles d truire Le m canisme d invasion semble toujours le m me absence de pr dation concurrence et de parasitisme dans les biotopes o elles s installent La cons quence est une perte parfois tr s importante de biodiversit dans nos cosyst mes TAB
109. ement de v g taux de ces esp ces de leurs fructifications ou de toute autre forme prise par ces esp ces au cours de leur cycle biologique leur transport leur colportage leur utilisation leur mise en vente leur vente ou leur achat la d tention de sp cimens pr lev s dans le milieu naturel La destruction l alt ration ou la d gradation de ces habitats naturels ou de ces habitats d esp ces La destruction l alt ration ou la d gradation des sites d int r t g ologique notamment les cavit s souterraines naturelles ou artificielles ainsi que le pr l vement la destruction ou la d gradation de fossiles min raux et concr tions pr sents sur ces sites Les interdictions de d tention dict es en application du 1 du 2 ou du 4 du ne portent pas sur les sp cimens d tenus r guli rement lors de l entr e en vigueur de l interdiction relative l esp ce laquelle ils appartiennent Directive Habitats Directive europ enne n 92 43 CEE du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages elle est entr e en vigueur le 5 juin 1994 e Prise en compte des zones humides Selon l article L 211 1 1 du code de l environnement La pr servation et la gestion durable des zones humides d finies l article L211 1 du code de l environnement sont d int r t g n ral Ce dernier vise en particulier la pr servation des zones humides dont l int r
110. ement v g talisable de la parcelle Dans le cas d un terrain vierge de construction il 8 une perte en terme de superficie v g talisable par rapport l tat initial On calcule la proportion de toutes les surfaces favorables la nature sur la parcelle par rapport la surface totale de la parcelle Surfaces co am nageables CBS Surface totale de la parcelle La surface co am nageable est le r sultat du produit Coefficient de valeur cologique x Surface La v g talisation des toitures et des facades permet d augmenter la surface v g talis e des villes tout en offrant des habitats suppl mentaires pour la faune et la flore Le CBS atteindre est attribu la parcelle selon la densit urbaine emprise au sol la destination de la parcelle et le type de b timent existant neuf Tableau Valeur de CBS recommand s en fonction de la typologie de l op ration Jusque 37 De 38 39 Au del de 50 VERSION 2014 R1 Page 65 119 ei UU m effinature administrations Don 080 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Industries ou mixtes Tableau Coefficients de valeur cologique en fonction du type de surface Coefficient de valeur cologique Surface o giq Exemples m de surface Gi on Imperm able air eau sans v g tation b ton bitume dallage mortier Surfaces imperm ables si 03 Perm able air
111. en uvre sur le site par les entreprises Les arbres sont sensibles aux co ts et aux blessures qui peuvent engendrer des blessures et les mettre en p ril en permettant des maladies ou des pr dateurs de les attaquer Outre les parties a riennes il est essentiel de pr server les parties souterraines quivalente en volume souterrain la partie visible De la m me mani re l abandon de d chets peut tre source de perte de biodiversit notamment par ingestion ou par cr ation de pi ges pour la faune et notamment la micro faune TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Un plan de gestion des arbres conserver est mis en place et adapt en fonction des diff rentes phases du chantier Aucun arbre n est impact par le chantier tant en partie a rienne que souterraine En cas d intervention elle devra tre r alis e par un professionnel lagueur paysagiste Les poteaux clairage cl ture etc install s ou pr sents sur le site ne disposent pas de cavit s pi ges accessibles pour la faune ET Les trous issus de travaux ou les trous d quipements divers sont rebouch s sur le chantier GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt Prot ger les arbres en phase chantier Protection g n rale de l arbre La protection des arbres lors de chantier de proximit doit respecter les r gles suivantes e Garder une distance minimale de 2 m entre la tranch e et le tronc e Pr voir une
112. entretien du milieu selon les principes du d veloppement durable pr sente de nombreux avantages e 6 p turage peut tre extensif c est dire r alis par un faible nombre d animaux moins d une b te par hectare et par an mais obligatoirement au moins deux moutons en m me temps pr sents certaines p riodes uniquement d avril octobre rotation sur les enclos permet de respecter la faune et la flore du site en pr sence d animaux non vermifug s leurs excr ments se d gradent vite et naturellement et ils sont favorables la pr sence de la micro faune du sol tr s petits animaux 8 pr sence d animaux est une source d agr ment suppl mentaire pour les riverains et contribue am liorer la qualit et le confort de vie en tant un anti stress en consommant la v g tation et en corc ant les arbustes les animaux permettent de maintenir le milieu ouvert e 6 p turage provoque moins de nuisances que les outils m caniques bruit risque de fuites tassement du sol etc e l co p turage participe au maintien de label 15014001 et est reconnu comme mesure de gestion de class s site Natura 2000 etc le co t du p turage est moins important qu un entretien par fauche C Dans le cadre de la lutte contre les plantes invasives comme l ambroisie et la renou du Japon il appara t que le p turage par des ch vres des foss s et des vaches Bretonnes Pie Noir permet d obtenir une soluti
113. es de la pelouse et d autres types de v g taux avec des b timents En tant que terrains ouverts ils remplissent des fonctions hydrologiques Bien que la diversit v g tale et faunique soit limit e les esp ces v g tales et animales pouvant s adapter aux conditions urbaines y abondent et offrent un environnement naturel aux r sidents urbains Enfin on peut retrouver d autres genres de terrains qui contribuent largir la notion g n rale d espace vert dans la ville les ceintures vertes Elles ont souvent la particularit d tre des territoires hors terres agricoles principalement occup s par une v g tation spontan e ce qui fait d eux des espaces fort potentiel cologique Le r le de lien entre le monde rural et le monde urbain ne fait que renforcer leur importance S ils sont ad quatement planifi s et g r s ces terrains peuvent retrouver ou enrichir leurs fonctions naturelles ainsi qu augmenter les possibilit s de loisirs et ajouter la beaut de la ville 1 2 Quelle biodiversit est prise en compte Effinature se concentre davantage sur la densification et l intensification des esp ces v g tales et des coul es vertes car premi rement la flore conditionne l habitat principal de la faune sauvage Deuxi mement les v g taux sont plus facilement exploitables et il est donc plus facile d agir leur niveau Et enfin troisi mement une gestion raisonn e des essences v g tales est indispensable car
114. es C te d Azur En facilitant l acc s l information SILENE a pour objectif la gestion et la protection du patrimoine naturel r gional Les donn es faune et flore stock es sur la base de donn es SILENE sont donc accessibles et peuvent venir compl ter l inventaire exhaustif du site pour estimer sa valeur cologique VERSION 2014 R1 Page 69 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE CONCEPTION C3 POTENTIEL COLOGIQUE 3 3 valuation QCF Qualit Capacit Fonction L indice QCF permet d valuer la dynamique de fonctionnement des corridors d un projet Si un lot est constitu d am nagement qui le fragmente un certain nombre d esp ces ne pourront pas d placer et donc le coloniser TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE L indice QCF du projet 14 GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION L valuation QCF est relative l cologie du paysage et la qualit et la fonction environnementales des espaces Selon son environnement qui l entoure les habitats qui le composent et les connexions entre ces habitats et l environnement un am nagement du territoire est susceptible de voir s installer un faune et une flore diff rente L valuation QCF oe caract rise de mani re quantitative et qualitative degr de biodiversit d un site en fonction de ses fonctionnalit s actuelles et pass es et des structures paysag res qui l entouren
115. es des toitures par type de v g tation Type de v g talisation Extensif Non conforme Semi intensif conforme Intensif conforme paisseur du substrat cm 3 15cm 18 30 cm gt 30 cm Poids du complexe kg m 30 180 kg m 150 350 kg m gt 500 kg m Type de v g tation Beie dEr Large s dums gramin s Tr s large herbac es vivaces arbustes arbres Entretien amp Maintenance Faible fois par an Limit 4 fois par an Important entretien ie jardin classique Les toits bruns ou Brown roof Construit sans v g tation les toits bruns fonctionnent sur le principe d auto colonisation des plantes sur des substrats locaux et diversifi s est consid r que ces substrats contiennent initialement une banque natale de graines v g tales Selon l environnement local de la construction la couverture v g tale peut prendre 18 24 mois pour se d velopper Une fois que le toit brun s est tabli par l apport de grain il devient autosuffisant Les toits bruns sont utilis s pour encourager la flore natale et la faune se d velopper L agriculture en toiture Les toitures v g talis es peuvent servir aux citadins pour le jardinage d agr ment horticulture et jardinage plaisir voire l agriculture urbaine jardins potagers jardinage en bacs Le jardinage ornemental est une activit favorable la biodiversit si elle respecte les techniques de gestion cologique L a
116. es du moment S l incin ration L incin ration des d chets v g taux l exception du bois n est pas conseill e du fait de leur taux d humidit variable Circulaire du 28 juin 2001 relative la gestion des d chets organiques non publi e au JO gt 6 Bois Ram al Fragment BRF Le Bois Ram al Fragment BRF consiste r utiliser les rameaux de feuillus issus de la taille ou de l lagage apr s broyage comme paillage pour enrichir le sol L objectif est de r aliser une liti re riche comme celle que l on retrouve dans les for ts en favorisant les micro organismes du sol Cet apport permet une importante production d humus une am lioration tr s nette de la structure des sols une importante r duction des besoins en eau moins de d sherbage de maladies et de ravageurs La transformation et plaquette par broyage pour une r utilisation dans la terre v g tale et en paillage sur le site pourra tre mise en uvre partir de feuillus et si l tat sanitaire des parties broy es ne pr sentent pas de risques de maladies gt Risque vis vis des invasifs et des envahissants L Arr t du 31 juillet 2000 tablit la liste des organismes nuisibles aux v g taux produits v g taux et autres objets soumis des mesures de lutte obligatoire distingue la liste des organismes contre lesquels la lutte est obligatoire de facon permanente sur tout le territoire et la liste des organismes contre lesquels la lutte est o
117. es impliqu es dans le financement ou la cr ation du r f rentiel Effinature incluant QUALIGREEN ou ses partenaires ne fournit aucune garantie expresse ou implicite ni n assume aucune responsabilit envers vous ni aucune tierce partie pour l exactitude l exhaustivit la fiabilit ou l utilisation de toute information contenue dans le r f rentiel Effinature ni pour quelque pr judice perte ou dommage incluant sans s y limiter le redressement quitable qui pourraient r sulter d une telle utilisation de ces informations ou du fait de s y fier Comme conditions d utilisation vous vous engagez ne pas poursuivre QUALIGREEN et ses partenaires et vous acceptez de renoncer vos droits et de d gager ces parties relativement quelque r clamation revendication ou fondement pour une action pour tout pr judice perte ou dommage incluant sans s y limiter le redressement quitable que vous pourriez maintenant ou ci apr s avoir le droit de pr senter contre ces parties suite votre utilisation du r f rentiel Effinature Veuillez noter que le constructeur ou le principal gestionnaire de projet est le seul responsable du choix des utilisations du r f rentiel Effinature qui conviennent au projet et de son installation ad quate QUALIGREEN et ses repr sentants ne sont responsables que de la v rification de la conformit de l application du r f rentiel Effinature telles qu tablies dans le pr sent r f rentiel
118. es ou chauve souris se classent en deux grandes cat gories celles qui pr f rent les arbres creux les g tes r duits fentes interstices et celles qui g tes dans des volumes importants en grande colonies En g n ral les chauve souris que l on croise sont des pipistrelles communes les autres devenant de plus en plus rares Elles occupent les fentes l arri re des volets et le dessous des tuiles des maisons On conservera les cavit s existantes dans les vieux murs mais l on pourra aussi poser des nichoirs accrocher sur les murs ou les vieux arbres orient s sud est le plus haut possible Les reptiles et les batraciens La majorit des reptiles et batraciens qui fr quentent nos parcs et jardins ne sont pas venimeux et sont tous prot g s par la loi Tous se retrouvent menac s par l Homme On peut imiter leurs habitats en maintenant de petits trous dans les murs en entassant des pierres des tuiles des briques le long d un mur c t sud Pour les batraciens l id al est de pouvoir cr er ou restaurer une mare cologique gt Microfaune et macrofaune du sol L une des solutions pour pallier la destruction des habitats de la microfaune et la macrofaune du sol consiste mettre en place des coducs afin de restaurer une continuit cologique L coduc est un couloir biologique en terre du site qui franchit l obstacle en g n ral une voirie de facon perpendiculaire Sa couverture perm able prot ge le mini
119. et l entretien des plantations VERSION 2014 R1 Page 38 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 DEE LABEL EFFINATURE CONCEPTION C1 STRAT GIE PAYSAG RE 1 3 Palette v g tale Le choix des v g taux est essentiel car les plantes sont les supports indispensables pour la plupart des esp ces de la faune quelle soit visible ou pr sente dans le sol Cependant pour s panouir les plantes n cessitent d avoir des conditions de sol et de climat qui sont leurs sont propres Pour esp rer avoir une biodiversit forte sur un territoire il est important de cr er des conditions optimales pour son accueil Cela passe par une diversification des milieux et la pr sence d opportunit s pour l installation de certaines esp ces qui ont progressivement t chass es des villes par l impossibilit de pour si abriter et si reproduire TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE La palette v g tale est constitu e uniquement d esp ces v g tales locales et adapt es aux conditions du milieux Les m langes de semences des prairies devront tre en ad quation avec les esp ces locales La palette v g tale respecte l quitabilit des esp ces au sein de l cosyst me consid r indice gt 0 5 Aucune esp ce invasive ou envahissante n est pr sente dans la palette v g tale respect de l article L 411 3 du Code de l Environnement Pl La palette v g tale p
120. et technique du b timent CTB Certification de produits de traitement DBO Demande biologique en oxyg ne DTA Directives territoriales d am nagement ET Evapotransporation FSC label bois Forest stewardship HAP Hydrocarbures aromatiques polycylcique INRA Institut de recherche agronomique MES Mati res en suspension PCB Polychlorobiph nyle PEFC label bois Pan european forest certification council SCOT Sch mas de coh rence territoriale VERSION 2014 R1 Page 113 119 54 UU m effinature QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 ANNEXE GRILLE D VALUATION DU SUM DE LA VALEUR COLOGIQUE DU SITE L ensemble des analyses permet de mieux laborer le projet dans une optique de prise en compte et de valorisation de la biodiversit La grille de synth se accompagnera le projet chaque phase pour avoir un suivi d ensemble du projet dans le temps PHASE PC TRAVAUX EXPLOITATION Conservation e Domaine Crit re R ponse Ecart relev phase suivante Le site fait partie d une liste d habitats et ou esp ces prot g es Valeur n 5 A boue R glementation de pr servation ZNIEFF auk non 9 Natura 2000 Proximit d une zone sensible oui non Pr sence de parcelle v g talis e naturelle oui non Diversit et raret des habitats oui non Diversit raret et sp cificit des e
121. existe des listes rouges d partementales r gionales nationales ou europ ennes d esp ces menac es Au niveau europ en il s agit de la liste rouge des L pidopt res diurnes SWAAY amp WARREN 1998 Au niveau national il s agit des listes rouges des L pidopt res diurnes DUPONT 2001 des Orthopt res SARDET amp DEFAUT 2004 et des Odonates DOMMANGET 1987 Tous les groupes ne disposant pas de telles listes au niveau r gional ou m me national l identification des esp ces dites patrimoniales peut s appuyer uniquement sur dires d experts AMPHIBIENS ET REPTILES Afin de cerner les enjeux concernant les amphibiens et les reptiles les principaux textes r glementaires ou scientifiques les concernant sont rappel s ci dessous Convention de Berne Article L 411 1 modifi par la Loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 Directive Habitats Liste nationale des reptiles et amphibiens prot g s sur l ensemble du territoire m tropolitain correspondant VERSION 2014 R1 Page 22 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 R LES REFERENCES NORMATIVES ET REGLEMENTAIRES DE LA BIODIVERSIT l arr t du 19 novembre 2007 publi au J O du 18 d cembre 2007 tablissant des listes d esp ces auxquelles sont associ s diff rents niveaux de protections e Inventaire de la faune menac e de France Cet ouvrage de r f rence labor par la communaut scientifique FIERS et al 1997 livre rouge
122. faut alors interdire certaines zones au public comme le font d j certaines collectivit s ourlet herbeux cotones boisement massifs d arbustes etc L Ces milieux seront plant s d esp ces v g tales susceptibles d accueillir la nidification de ces petits oiseaux On cherchera des v g taux tr s ramifi s et denses Liste non exhaustive des v g taux favorisant la nidification e Arbustes Argousier Aub pine pine vinette rable champ tre Genet balais Gen vrier Houx If Laurier Noisetier Poirier commun Prunellier pine noire Sureau noir e Plantes grimpantes ou rampantes Ch vrefeuille Lierre grimpant Ronce Vigne vierge La rar faction des moineaux Depuis maintenant quelques ann es les moineaux domestiques surnomm s Piafs disparaissent des villes europ ennes En Grande Bretagne ils sont inscrits sur la liste rouge des esp ces des oiseaux menac s Ce constat alarmants se confirme dans d autres pays comme l Allemagne la Belgique l Italie Et fait troublant la baisse de population survient avec la quasi disparition d un autre moineau le moineau friquet A l heure actuelle les raisons de ce d clin sont tr s mal connue disparition des sites de nidification pollution pr dation e Entomofaune et pollinisation paysag re Tableau Caract ristiques de quelques plantes horticoles tr s communes Pollen Nectar Plante h te Biodiversit Thuya plicata atrovi
123. ffet le ph nom ne de transpiration de la plante vapotranspiration est accru en t lorsque les temp ratures augmentent r chauffant ainsi les racines de vos plantes Sur un sol il est multipli par trois De plus le paillage am liore la croissance et la sant des v g taux et favorise la vie microbienne du sol en conservant les facteurs de temp rature d humidit et de concentration en compos s organiques de mani re stable et propices au d veloppement des micro organismes indispensables au d veloppement des esp ces v g tales VERSION 2014 R1 Page 94 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Le paillage organique permet aussi de e viter le d sherbage e viter 8 battance du sol Favoriser la vie du sol Quels mat riaux utilis s pour le paillage De nombreux mat riaux organiques ou min raux graviers d chets verts du jardin etc peuvent servir de paillis De fa on g n rale pr f rez les sources locales On distingue plusieurs types de paillis organiques copeaux de bois corces paille certains d chets v g taux ou min raux pouzzolane d bris de poterie ardoise concass e Suivant nos r gions de nombreux paillages int ressent le gestionnaire ou le concepteur Tableau Aide la d cision du choix du paillage Type de paillage Paille de bl corces de pin grosses corces de pin petites Pouzzolane Ardoise Morceaux de palettes de bo
124. gligeable tout en favorisant la biodiversit D autre part les cosyst mes renforcent les relations sociales Le fait de b n ficier de leurs aspects esth tiques et r cr atifs avec par exemple la pr sence d un jardin collectif contribuent au renforcement des liens sociaux Pour la mise en place d un jardin potager une parcelle du site doit tre consacr e cet usage unique La mise disposition de ces jardins collectifs aux habitants doit permettre aux habitants de r aliser leur propre cultures des fins r cr atives et vivri res lls doivent galement permettre l apprentissage de pratiques respectueuses de l environnement Diff rents points sont respecter pour obtenir un jardin potager collectif respectueux de l environnement e Laterre du site ne doit pas tre pollu e Dans le cas contraire la terre superficielle sera excav e et remplac e par une terre non pollu e de qualit e 18 parcelle du jardin doit tre au minima de 30 50 mg Une parcelle d une taille plus importante peut tre divis e en plusieurs jardins collectifs Des quipements collectifs et outils de jardinage doivent tre mis dispositions des usagers ainsi qu un abris de jardin e Une responsable est le coordinateur du fonctionnement du jardin potager et des r gles suivre e L utilisation d intrants est proscrite e 66 engrais naturels utilis s peuvent tre d origine organique compost fumier ou min rale chaux sable e
125. griculture urbaine peut avoir sa place sur les toitures tant qu elle respecte les principes de l agriculture biologique en favorisant les rotations culturales la polyculture et ou l usage de vari t s anciennes Sp cificit s des r gles professionnelles pour la conception et la r alisation des toitures et des terrasses v g talis es Les r gles professionnelles pour la conception et la r alisation des toitures et des terrasses v g talis es dit es par l association pour le d veloppement et l innovation en v g talisation de toiture novembre 2007 s appliquent aux terrasses et toitures de pente inf rieure 20 limite de pente incluse avec tanch it des b timents r alis s en France m tropolitaine y compris en climat de montagne dans le seul cas de l l ment porteur en maconnerie Dans ce dernier cas le complexe de v g talisation sera videmment particuli rement r sistant au gel et l rosion Les r gles concernent les travaux neufs et les travaux de r fection totale de l tanch it apr s tude notamment de stabilit de l l ment porteur existant Toitures v g talis es A Les toitures v g talis es de type extensive compos e uniquement de s dums mousses et gramin es ne sont pas valid es par QUALIGREEN Dans le cas de la mise en place d une toiture v g talis e de type semi intensive 3 une note technique description du principe de construction du proc d de v g ta
126. hissantes A Pour aller plus loin les vitres peuvent tre de type nervur cannel d poli sabl corrod teint ou imprim pour limiter le risque de collision pour l avifaune 2 2 2 Perm abilit des cl tures La faune a besoin de se d placer pour trouver un g te ou de la nourriture Elle doit pouvoir rencontrer des partenaires pour se VERSION 2014 R1 Page 54 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 reproduire et pour migrer dans des lieux favorables en fonction des saisons EXIGENCES EFFINATURE L op ration n est fragment e par aucune d limitation continue et garantit la perm abilit du site pour les d placements de la petite faune terrestre En pr sence de cl tures grillag es Les cl tures grillag es en p riph rie du site ou sur l op ration sont doubl es d une haie champ tre GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION La fragmentation des territoires est une des causes de l rosion de la biodiversit En effet la plupart des esp ces ont besoin d un territoire pr sentant une surface minimale pour pouvoir vitre et se reproduire Par exemple un h risson a besoin en moyenne de 4 hectares sans cela il n a pas les conditions suffisantes pour s installer De plus les barri res limitent les changes entre les populations et isolent des individus qui ne peuvent alors plus se reproduire et disparaissent est donc indispensable de permettre la libre circulation de la faune terrest
127. humaines Actuellement cette perte de biodiversit et les changements dans l environnement qui y sont li s sont plus rapides qu aucune autre p riode de l histoire humaine De nombreuses populations animales et v g tales sont en d clin que ce soit en nombre d individus qu en tendue g ographique ou les deux est maintenant reconnu que l urbanisation est une des causes principales de l rosion de la biodiversit Dans le cas de la d un pays d velopp comme la France les surfaces urbanis es couvrent aujourd hui environ 8 du territoire Les dommages de ce ph nom ne au niveau des territoires sont S a destruction et la fragmentation des habitats uniformisation des paysages SG a disparition des milieux naturels et des zones humides imperm abilisation des sols a diffusion de pollutions s etc VERSION 2014 R1 Page 7 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 La disparition locale d esp ces ou sous esp ces animales et v g tales le recul de certaines populations ainsi que la d gradation des habitats ont l chelle locale des impacts sur le fonctionnement des cosyst mes et contribuent l chelle globale un appauvrissement et de plus en plus une perte de la diversit g n tique La ville est l vidence un milieu sp cifique o la biodiversit a sa place Alors que la lutte contre le changement climatique est de plus en plus g n ralis e dans toutes les polit
128. i re environnementale et cologique en vue de la labellisation de l op ration Le Ma tre d ouvrage s engage respecter les objectifs fix s au travers de son engagement politique Le recours un Assistant Ma tre d Ouvrage Professionnel Agr Biodiversit par le Ma tre d ouvrage pourra permettre d assurer cette mission lorsqu elle ne peut l tre en interne le Professionnel Agr Biodiversit devra attester de comp tences cologiques et ou naturalistes COMMENT R DIGER SON ENGAGEMENT POLITIQUE Ce que l on peut retrouver dans l engagement de la direction de la ma trise d ouvrage e 8 d finition des orientations en mati re de prise en compte de la biodiversit pr servation et valorisation de la biodiversit r duction des impacts de la construction gestion des espaces v g talis s optimisation cologique de l cosyst me confort des occupants etc Le management de la d marche qualit la formation des collaborateurs la r partition des responsabilit s entre les collaborateurs etc 2 0 Diagnostic initial du site 2 01 Analyse de l tat initial du site atouts et contraintes pour l op ration Le Ma tre d ouvrage fait r aliser une analyse de l tat initial du site et de son environnement Les perspectives d volution doivent tre pr sent es en exposant les caract ristiques des zones susceptibles d tre touch es de mani re notable selon l application de la Directive
129. iales non pollu es b Indice de consommations a b Le but recherch est d conomiser l eau potable en sensibilisant les usagers utiliser l eau disponible Car la meilleure fa on d conomiser la ressource en eau reste le non arrosage avec l eau potable que l on cherche privil gier sur les espaces v g talis s du site Diff rentes approches permettent aujourd hui d voluer vers une gestion cologique de l eau la variation des pratiques culturales apport de mati re organique paillage du sol binage la micro irrigation pour limiter les consommation en eau la r cup ration et la valorisation des eaux pluviales la gestion raisonn e par l am nagement paysager Si certaines mesures demandent une technicit de mise en uvre d autres rel vent d actes tr s simples la port e de tous et mobilisables au quotidien gt 8 paillage des plantations Se r f rer la partie Exploitation rubrique 5 1 4 2 Entretien cologique gt 18 cr ation de noues un milieu d int r t pour la biodiversit L int r t de mettre en place des places des syst mes de r tention cologique des eaux pluviales du type noue ou bassin sec est double r guler le ruissellement des eaux pluviales et valoriser la biodiversit La strate herbac e va se d velopper dans le foss cr ant ainsi un nouveau milieu d int r t pour les insectes notamment Selon les essences la strate herbac e pour
130. ie diff rentes chelles territoire paysage quartier parcelle est tablie afin d identifier les enjeux li s au site La cartographie traduit les observations du terrain concernant e les unit s paysag res et leurs identit s 165 corridors cologiques afin d valuer leur indice de connexion des sites e 65 zones enjeux forts avec des habitats prioritaires ou sites d esp ces prioritaires L effort de prospection doit tre proportionnel la valeur et la complexit du paysage Les habitats d int r t communautaire doivent faire l objet d une plus grande attention Les cartographies fournir devront permettre de visualiser les enjeux et ce diff rentes chelles au 1 50 000 au 1 25 000 au 1 10 000 au 1 5 000 au 1 2 500 et au 1 1 250 selon les enjeux du site La p riode de prospection sur le terrain doit tre r alis e lors de la p riode favorable au d veloppement des esp ces v g tales 2 2 6 P riodes sensibles pour la faune et la flore d un site En fonction des caract ristiques d un site et des milieux pr sents il est n cessaire de d terminer les p riodes les plus sensibles nidification floraisons etc pour la faune et la flore afin de d terminer la p riode la plus adapt e pour les interventions sur site et les travaux 2 0 7 Analyse Atouts Faiblesses Opportunit s Menaces AFOM L analyse AFOM est un outil d analyse strat gique en biodiversit Elle combine l tud
131. in de l occupation de ces locaux e 66 illuminations des fa ades des b timents sont teintes au plus tard 1 heure e 66 clairages des vitrines de magasins de commerce ou d exposition sont teints au plus tard 1 heure ou une heure apr s la fin de l occupation de ces locaux si celle ci intervient plus tardivement VERSION 2014 R1 Page 49 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 e 66 clairages des vitrines de magasins de commerce ou d exposition peuvent tre allum s partir de 7 heures ou une heure avant le d but de l activit si celle ci s exerce plus t t A Les lampadaires n clairent pas une surface r fl chissante A Les ampoules poss dant un label cologique sont favoris es A L clairage des zones naturelles sur site et aux alentours est viter 1 5 3 Pollution sonore La pollution sonore repr sente une agression s rieuse pour l homme et l environnement Le bruit contrarie et ou freine les changes vitaux au sein d un m me cosyst me ou entre cosyst mes diff rents La pollution sonore est un des enjeux sur lequel le Grenelle de l environnement compte intervenir notamment en r duisant les zones dites points noirs o le niveau sonore moyen peut avoir des cons quences sur la faune locale qui va avoir un impact sur la pollinisation des plantes du fait de la non fr quentations du site par les oiseaux cause du niveau sonore trop lev Ce crit re prend en compte
132. ion Les dispositions d crites ci apr s s inscrivent dans un management global A partir des bonnes pratiques et sur la base des textes r glementaires et l gaux qui ne sont pas rappel s ici ce document liste et d finit les exigences en mati re de management dans le cadre des engagements du Maitre d ouvrage dans les domaines cologiques La d marche Effinature progressive chaque tape des proc dures r glementaires implique un ajustement du projet vers le moindre effet La collaboration d s l amont du projet d un Professionnel Agr Effinature de la conception des quipes techniques avec les sp cialistes de l cologie et de l environnement permet de faire merger diverses variantes pr servant autant que possible les enjeux de proposer des solutions alternatives et enfin de proposer des mesures de suppression ou de r duction des impacts Chaque manager de l quipe de ma trise d uvre de l encadrement op rationnel des diff rents prestataires et des intervenants s assure dans le cadre de ses responsabilit s que les objectifs fix s dans l engagement politique du Maitre d Ouvrage sont pris en compte par l encadrement fonctionnel et op rationnel chaque tape de l op ration 11 Domaine d application Le management prend en compte les caract ristiques et les enjeux de la collectivit locale du site et des attentes du gestionnaire des usagers et des partenaires financiers ventuels en ad quation avec les obje
133. ion d air ou d oxyg ne afin d y favoriser l activit microbienne et la volatilisation des polluants Puits d extraction Ventilateur Puits d injection Puits Ventilateur d extraction Sol contamin Sol non contamin Biostimulation ou Bioaugmentation technique biologique n situ de traitement des eaux souterraines qui consistent provoquer la biod gradation des polluants au moyen de microorganismes endog nes appartenant au milieu ou exog nes trangers au milieu au milieu Elle s applique des polluants organiques Injection Nutriments organismes O Zone pollu e 3 Traitements chimiques VERSION 2014 R1 Page 86 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 e D shalog nation des Polychlorobiph nyles PCB Oxydation des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques HAP PCB ou r duction chimique des pesticides HAP m taux e Stabilisation par pr cipitation chimique e Electromigration Pour en savoir plus A Le potentiel de r utilisation des diff rents types de sols Sols perm ables avec un r gime hydrique quilibr ils peuvent tre remis en culture sans probl me dans la mesure o l on veille assurer un ressuyage suffisant lors des travaux de terrassement r utilisables des emplacements fertiles o la croissance est bonne Sols engorg s sous l influence d eaux d
134. ions de croissance proximit d un arbre doivent tre proscrits Pour tout remblaiement sup rieur 0 40 m tre d paisseur un dispositif d a ration pour l ancien syst me racinaire doit tre install accompagn de l installation d une nouvelle couche de terre v g tale du surface riche et tr s filtrante Le sch ma ci dessous explicite le dispositif Pour tout remblaiement inf rieur 0 40 m tre la simple mise en place d une couche de graviers recouverts d un feutre anti colmatage peut suffire Protections des racines Le collet et les racines organes nourriciers ne tol rent aucune perturbation sans risques de graves cons quences sur l avenir de l arbre Aussi un p rim tre minimum de protection doit tre respect autour de l arbre pour tout chantier Ce p rim tre comprend la surface correspondant la projection au sol de la couronne de l arbre est fortement d conseill d ouvrir une tranch e moins de 2 m de l axe d un arbre En cas d absolue n cessit d intervention les travaux proximit des racines doivent imp rativement tre effectu s manuellement Tailles de s curit en cas de chantiers de proximit La circulation exceptionnelle d engins de chantier peut entra ner la n cessit d liminer ou rabattre certaines branches Ces interventions sont soumises l approbation de la DIPAN et dans tous les cas r alis es selon les r gles de l art d finies dans les prescriptions techniques concernant
135. iques la diffusion au sein de toute la soci t encore trop peu sensibilis e aux pr occupations li es la biodiversit constitue un d fi majeur pour tous les pays ce titre l Ann e internationale de la biodiversit c l br e en 2010 l initiative de l organisation des Nations unies et la premi re ann e d application du r f rentiel EFFINATURE ont repr sent un point de d part pour faire de la biodiversit une science citoyenne Selon la loi fran aise du 10 juillet 1976 relative la protection de la nature la protection des espaces naturels et des paysages la pr servation des esp ces animales et v g tales le maintien des quilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources naturelles contre toutes les causes de d gradation qui les menacent sont d int r t g n ral est du devoir de chacun de veiller la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit Les activit s publiques ou priv es d am nagement d quipement et de production doivent se conformer aux m mes exigences La r alisation de ces objectifs doit galement assurer l quilibre harmonieux de la population r sidant dans les milieux urbains et ruraux Int grer une d marche EFFINATURE c est faire reconna tre sur son am nagement que l cologie est d int r t g n ral un m me niveau d exigence que le social et l conomie pour une construction durable a VERSION 2014 R1 Page 8 119 LABEL EFFINA
136. is Paillettes de lin Paillettes de chanvre Avantages Co t faible Efficace durable dans le temps Apport d humus lors de sa d composition Imputrescible apporte les min raux n cessaires la croissance des plantes 100 naturel r siste aux vents PH neutre Possibilit d tre color s Co t faible apport d humus lors de sa d composition Inconv nients Renouveler tous les ans Acidifie le sol Moins durable dans le temps Co t lev Difficile manipuler Traitement souvent appliqu S envole au vent Peu durable dans le temps chimique Cosses de f ves de cacao Tr s nourricier Co t lev Toile en fibre plastique Ne pourrit pas tr s efficace Tableau Paillage organique pr f rentiel par type de terre Non d gradable Nom du paillage Origine France Type de terre Cosse de sarazin Grand ouest Terre v g tale Paillette de lin Nord et ouest Terre v g tale Paillette de chanvre Toutes r gions Terre v g tale Paillette de miscanthus Moiti nord Terre v g tale Paillette de bl France et toutes r gions Terre v g tale Paillette d orge France et toutes r gions Terre v g tale Bois caulinaire Toutes r gions Terre v g tale Feuilles mortes Toutes r gions Terre v g tale Foug re Aquitaine Bretagne Terre de bruy re corce pic a Jurad Vosges Terre de bruy re
137. is Atelier professionnel Biodiversit et urbanisme synth se 2 r union 2010 Plan restaurer et valoriser la nature en ville Rapport de synth se de l Atelier n 3 Formes de villes chelles de territoires trame verte et bleue Minist re du d veloppement durable 2010 Pr conisations g n rales pour prendre en compte la biodiversit dans les projets d am nagement Observatoire D partemental de la Biodiversit Urbaine 2008 R aliser des toitures v g talis es favorables la biodiversit Naturparif amp ODBU 93 2011 R f rentiel ECOJARDIN R f rentiel de gestion cologique des espaces verts PLANTE amp CIT 2011 R f rentiel EVE Espaces verts cologiques ECOCERT 2008 R f rentiel pour l valuation des projets territoriaux Minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer 2009 R gles Professionnelles pour la conception et la r alisation des terrasses et toitures v g talis es dition n 2 2007 R ussir un projet d urbanisme durable m thode en 100 fiches pour une approche environnementale de l urbanisme AEU ADEME ditions du Moniteur 2006 Strat gie nationale pour la biodiversit Pr sentation des indicateurs de suivi de la biodiversit propos s pour la m tropole Minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer 2008 Trait d copaysage Gestion cologique
138. isant les potentiels des forces et des opportunit s et en minimisant les effets des faiblesses et des menaces 2 3 Programme cologique des informations disponibles de l analyse de l tat initial du site et du bilan de celle ci et de l analyse AFOM le Ma tre d ouvrage tablit ou fait tablir le programme cologique de l op ration projet e d finit les objectifs les besoins les contraintes et autres donn es prendre en compte pour d terminer les caract ristiques des ouvrages r aliser Le programme comporte au moins les l ments suivants e 18 nature et la situation de l op ration les am nagements e Les exigences techniques et fonctionnelles gestion des espaces v g talis s diversit des habitats faunistiques limitation de l rosion des sols etc des am nagements e identification des exigences l gislatives et r glementaires applicables l op ration tant l chelle nationale qu l chelle locale e 16 programme d engagement en faveur de la valorisation de la biodiversit e 16 niveau des prestations souhait es Pass ou HostSpot e 16 calendrier pr visionnel des diff rentes phases de l op ration Avant d engager la phase Conception le Ma tre d ouvrage valide le contenu du programme 2 4 Prospective sur l impact du changement climatique partir de l analyse du site et du programme du projet une prospective sur l impact du changement climatique devr
139. iste et de la ma trise d uvre VERSION 2014 R1 Page 30 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 2 9 Plan de compensation d impact r siduel Si le projet g n re un impact r siduel in vitable et incompatible avec le respect d un ou plusieurs crit res et leurs exigences minimales recherch es Pass Hotspot le Ma tre d ouvrage devra proposer des mesures de compensation qui devront tre soumis l valuateur QUALIGREEN L valuateur s assurera de l absence de perte nette de valeur cologique par le projet valu ou lorsque cela est d termin comme in vitable que le plan de compensation propos ait t retenu conform ment la strat gie cologique du site Chaque mesure ne pourra tre accept e qu la seule condition d obtenir l tat final un gain net de biodiversit au regard de l impact in vitable sur le site VERSION 2014 R1 Page 31 119 CONCEPTION C1 STRAT GIE PAYSAG RE C2 ADAPTATION DU B TI C3 POTENTIEL COLOGIQUE CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE CONCEPTION Th mes environnementaux Domaines techniques 11 Accessibilit du site 1 2 Implantation des espaces verts C1 STRAT GIE PAYSAG RE 1 3 Palette v g tale 1 4 Gestion de l eau besoins en eau et arrosage 1 5 Optimisation fonctionnelle de l cosyst me Objectif concevoir un am nagement paysager int grant le bien tre v g tal comme crit re de conception
140. it et salubrit TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Le gestionnaire ou l entreprise en charge de la gestion des espaces v g talis s fournit trimestriellement un bilan des prestations r alis es ou document de tracabilit des interventions Un suivi du mat riel utilis est mis en place avec un contr le impos avant chaque intervention sur site le mat riel est homologu et nettoy en bon tat de fonctionnement sans fuite et satisfaisant l auto contr le requis de la part de l entreprise Les produits utilis s pour la reprise des v g taux plant s justifient d une origine biologique contr l e Les bordereaux de livraison et les fiches produits sont mises disposition sur le site GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt La tra abilit des interventions ou bilan des prestations r alis es Pour tre efficace et bien exploit le document doit tre simple et clair est recommand d avoir une pr sentation sous forme de tableau Le document de tracabilit doit disposer d un emplacement permanent sur le site sera transmis un planning pr visionnel des interventions chaque ann e Chaque intervention sera obligatoirement not e dans le carnet de suivi sera pr cis 18 date e 16 nom du gestionnaire ou de l entreprise avec la signature La nature des prestations effectu es e 6 mat riel utilis et les entretiens effectu s avant interventio
141. itionnent l panouissement de la diversit biologique Mais d autres facteurs en grande partie dus l Homme appel s pollutions diverses anthropiques conditionne le maintien de l cosyst me et son fonctionnement De la bonne gestion de ces facteurs d coule une biodiversit en bonne sant 1 51 Les esp ces allergisantes La conception des plantations arbor es est un l ment central de la probl matique de l allergie pollinique C est pourquoi il doit s engager une r flexion pour mettre en accord les objectifs de v g talisation et la question des allergies aux pollens TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Les esp ces d arbre ayant un potentiel allergisant 2 4 sont proscrites sur l op ration GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Le potentiel allergisant des grains de pollen est principalement d termin e par le nombre et la nature des allerg nes essentiellement des prot ines du pollen d une esp ce et par le nombre de grains de pollen pr sents dans l atmosph re Se sont pr f rentiellement les grains de pollen des esp ces an mophiles pr sents en abondance dans l atmosph re qui sont responsables de pollinoses Cependant toutes les esp ces an mophiles ne sont pas allergisantes et certaines esp ces entomophiles pollinisation par les insectes avec une faible production de grains de pollen peuvent provoquer des allergies de proximit Tableau Potentiel allergisant par es
142. jet Caract ristiques du site et de son environnement proche localisation surface g ologie hydrologie v g tation Donn es cologiques habitats et esp ces en pr sence fonctionnement cologique fonctionnalit s cologiques Description des usages historiques et actuels du site menaces et pressions ventuelles 2 But et objectifs de la strat gie de gestion Description des impacts et des fonctionnalit s perdues sur le site du projet incluant les impacts temporaires et permanents directs et indirects Description des fonctionnalit s regagner sur le site par la restauration compensation Description des gains en fonctionnalit de l chelle de la parcelle une chelle plus large 3 Choix et justification de la strat gie de gestion Type s de gestion retenu s r habilitation restauration compensation Pr ciser en quoi la mesure propos e compense les fonctions et fonctionnalit s impact es Compatibilit avec le fonctionnement cologique souhait Pr cisions sur la faisabilit de la compensation co t ma trise des techniques de g nie cologique Dans le cas d une compensation ailleurs et ou sur d autres esp ces habitats en justifier les raisons techniques financi res administratives Description des restrictions d usage et ou servitudes envisag es sur l aire d tude 4 Description de la mesure compensatoire Localisation Description des caract ristiques obtenir
143. l entretien des espaces par exemple d sherbage manuel ou m canique ou thermique paillage engrais cologiques tonte diff renci e devra tre d crit dans l analyse conceptuelle Plusieurs m thodes seront propos es et compar es m thode simple ou coupl e d autres afin de donner le choix au Ma tre d ouvrage de choisir la m thode la moins impactante pour l environnement du site L entretien des espaces v g talis s est r alis uniquement avec des appareils manuels et ou lectriques GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt L analyse conceptuelle de la m thode d entretien des espaces v g talis s Une gestion cologique des espaces verts est avant tout une gestion diff renci e et raisonn e qui s inscrit dans la d marche du d veloppement durable cherchant respecter les biotopes existants L analyse conceptuelle a pour but de lister l ensemble des techniques afin de donner le choix au Ma tre d ouvrage de choisir la m thodologie la plus adapt e la gestion des espaces v g talis s et la plus respectueuse de l environnement du site Chaque type d espace doit b n ficier d un mode de gestion adapt ses contraintes environnementales et paysag res aux risques et aux impacts faut tendre vers des espaces autonomes dans leur fonctionnement et ne n cessitant pas d interventions humaines sources de nuisances et de destruction Le paillage des plantations Le paillage permet de limiter les arrosages En e
144. la taille des arbres L ouverture de tranch es conduisant au sectionnement d une partie des racines peut n cessiter des tailles de r quilibrage par r duction des houppiers Ces tailles sont soumises l avis de la DIPAN et dans tous les cas aussi l g res que possible et r alis es dans les r gles de l art d finies dans les prescriptions techniques concernant la taille des arbres gt 6 chantier mal g r un pi ge pour la biodiversit Protection contre les risques de chute Des quantit s d esp ces cavernicoles qui cherchent des abris pour nicher ou se reposer p n trent dans les poteau creux par le sommet et descendent dedans Ne pouvant en ressortir elles sont condamn es mourir de faim de soif et d puisement Il a t trouv des poteaux remplis de cadavres sur plusieurs m tres de hauteur et les expertises ont montr qu un poteau sur deux non bouch contenait des cadavres Plusieurs esp ces ont t trouv es dans ces poteaux chouettes pics m sanges sittelles tourneaux colonie de chauves souris loirs et m me des serpents et des l zards Des bouchons existent et doivent tre g n ralis s tous les poteaux creux qui sont des pi ges potentiels barri res tuteur creux etc ainsi qu aux trous aux extr mit s des tuyaux et aux regards En effet les micro mammif res et autres reptiles peuvent facilement tomber dans des petits trous notamment la suite de mises en place de jalons et de forages lors
145. late forme A Les composteurs labellis s NF seront privil gi s Un guide du compostage est remis chaque foyer participant l op ration Une personne r f rent est charg e de l animation et du suivi du compostage A Une personne r f rent est charg e de l animation et du suivi du compostage A Un guide du compostage est remis chaque foyer participant l op ration Une information rappelant les consignes d utilisation est effectu e lors de l inauguration du composteur collectif 1 4 3 L utilisation des produits phytosanitaires La France est le premier pays utilisateur de produits phytosanitaires que se soit dans l agriculture ou par les particuliers L introduction de produits chimiques am ne la destruction d esp ces faune et flore et un risque de pollution qui est incompatible avec un projet favorisant la biodiversit TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Le mode de d sherbage requis pour l ensemble des op rations courantes d entretien des espaces ne recourt pas aux produits phytosanitaires GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Qu ils soient nomm s produits phytosanitaires pesticides ou produits phytopharmaceutiques ces intrants d signent des VERSION 2014 R1 Page 98 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 substances ou pr parations utilis es pour prot ger les v g taux ou les produits v g taux contre tous les organismes nuisibles ou p
146. lcicoles Prairies messicoles Etrepage Faucardage 1 3 par an sur 3 ans Taille des arbres taille en vert Taille des arbres taille en sec Taille des haies en plateau Taille des arbustes gt En fonction de la flore du site Le paysagiste retenu pour l entretien de l op ration doit conna tre le flore prot g e de sa r gion s assure d intervenir pour l entretien partir d un planning diff r pour l ex cution de certaines t ches taille tonte afin de respecter les cycles des esp ces install es sur le projet En pr sence de fa ades v g talis es les interventions ne peuvent se d rouler pendant les p riodes de nidification de mars juillet ou les p riodes de froid hivernal p riodes de gel VERSION 2014 R1 Page 91 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature LABEL EFFINATURE EXPLOITATION E1 ENTRETIEN ET USAGES 1 2 Tra abilit des interventions Une gestion coh rente n cessite un suivi des interventions dans le temps pour ne pas reproduire plusieurs fois des actions inutiles et pouvant tre n fastes la faune et la flore L installation d une biodiversit p renne sur un site n est pas possible sans anticiper sa gestion Certains quipements n cessitent notamment des entretiens annuels pour conserver leur fonction d accueil en toute s cur
147. le diagnostic et le programme fonctionnel D finir la vocation des espaces Se donner des objectifs en terme de v g tation Prendre en compte les mesures propos es lors de l analyse de site l tat initial S assurer du suivi toutes les chelles Organiser le suivi des enjeux et des mesures Pr ciser les principes de composition sur chaque lots tablir des pr conisations sur les espaces publics et priv s Lister les essences v g tales Lister les sujets conserver sur chaque lots Prendre en compte les pr conisations Concevoir chaque op ration espaces public lots Favoriser l interdisciplinarit VERSION 2014 R1 Page 19 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature 1 5 Consultation des prestataires techniques et passation des march s de travaux Le Ma tre d ouvrage introduira des crit res valorisant les comp tences des entreprises au moment de l appel d offre en mati re de biodiversit Les offres des entreprises et prestataires devront faire l objet d une analyse du ma tre d ouvrage ou de son repr sentant comp tent Professionnel Agr Effinature Le rapport qui en d coule sera pris en compte par l quipe de ma trise d uvre pour la s lection des prestataires qui sera propos e au Ma tre d ouvrage 2 D Q QUELLES COMP TENCES La s lection des entreprises pour l appel d offres devra tre compl t
148. licit s imm diatement de couvert v g tal afin de favoriser un ressuyage rapide des sols apr s la pluie 9 Envisager des pistes d acc s pour permettre de circuler sur le chantier en cas de mauvais temps 9 Pr voir des sites d entreposage suffisamment grands pour le sol et le sous sol e Revue des zones accessibles et traitement de ces zones afin que la faune ne puisse se mettre en danger e Comme la plupart des d placements de la faune sauvage se d roulent la nuit les trous que l homme cr e en permanence peuvent devenir des fosses de captures faut donc viter leurs acc s par un comblement de ces trous notamment lors de la phase chantier regards de compteur d eau vides sanitaires fosses diverses bassins de r tention ou de d cantation piscines ou abreuvoirs vides poubelles ciel ouvert Poteaux creux tuyaux plastique gaines de protection tais Obturation des trous bouchons ou pour la dur e des travaux sacs et b ches plastique d chets du chantier e Blocs de b ton creux et briques ou autres mat riels stock s Pr sence de b ches au printemps en pleine p riode de nidification e Ramassage quotidien des d chets m nagers repr sentant des pi ges mortels pour les insectes et la petite faune Un plan d am nagement du chantier et une note descriptive sont r dig s pour l op ration lls prennent en compte les enjeux biodiversit et les explicitent Le Plan d Am nagement de Chantier est un doc
149. lisation des diff rents types de v g tation devra tre fournie QUALIGREEN pour validation A Les toitures v g talis es de type intensive sont valid es par QUALIGREEN Substrat A Les v g taux destin s tre plant s d terminent l paisseur du substrat et sa composition A sera utiliser de pr f rence les mat riaux recycl s inertes produits localement d bris locaux briques en argile VERSION 2014 R1 Page 62 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 concass e terre d excavation A La granulom trie des substrats variera de pr f rence avec des parties en terre fine en sable en gravier et en blocs de pierre afin de varier les milieux sur lesquels les diff rences d hygrom trie d insolation ou de temp rature pourront satisfaire un nombre optimum d esp ces C Le substrat de la toiture v g talis e peut tre constitu de diff rentes paisseurs afin de permettre une variation de l humidit et donc des plantes pouvant y pousser A L indicateur d quitabilit doit tre pris en compte pour le choix de la v g tation A Les esp ces v g tales plant es seront locales A Les esp ces v g tales plant es ne seront ni envahissantes ni invasives Entretien amp Maintenance Un programme de maintenance des toitures et des fa ades v g talis es doit tre mis en place est r alis en fonction des accords stipul s de propri t tout comme les r parations potentie
150. lisation et Exploitatio exploitation Identification des SL ontr les conformes Ze x non conformit s Maintien du label Effinature Retrait du label VERSION 2014 R1 Page 14 119 Enieclessam pinitation jusqu 3 ans QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 3 3 Demande de labellisation Les demandes de labellisation sont accept es par QUALIGREEN dans la mesure o elles correspondent des op rations immobili res en collectifs ou des maisons individuelles en secteur group ou une op ration d am nagement d Ecoquartier Il est n cessaire de prendre en compte l tat d avancement de la conception du planning de l op ration et des objectifs de qualit du Ma tre d Ouvrage afin de cadrer de la meilleure facon qui soit l intervention de QUALIGREEN La proposition de demande de labellisation fixe la nature de l intervention de QUALIGREEN en fonction des l ments fournis par le Ma tre d Ouvrage et le montant des honoraires selon la tarification en vigueur VERSION 2014 R1 Page 15 119 GESTION DU PROJET GP1 SYST ME DE MANAGEMENT DU PROJET COMMENT CONDUIRE SON OP RATION EFFINATURE GP2 GESTION DE PROJET R ALISATION DU MANAGEMENT DE L OP RATION CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE GESTION DE PROJET Th mes environnementaux Domaines techniques 11 Domaine d application 1 2 D finition du management de l op ration GP1 SYST ME DE MANAGEMENT DU
151. lles Pour en savoir plus Lei Vous pouvez consulter le site dl Association des Toitures et Fa ades V g tales ADIVET ou encore la parution de NATURPARIF l ODBU 93 sur la r alisation des toitures v g talis es favorables la biodiversit http www adivet net en http www natureparif fr attachments Documentation livres Toitures vegetalisees pdf 2 4 0 Fa ades Suivant les syst mes de v g talisation des fa ades cet am nagement peut pr senter plusieurs avantages environnementaux et favoriser la biodiversit d un site Tous les syst mes n ont cependant pas les m mes attraits TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE En absence de fa ade s v g talis e s ce crit re est consid r comme SANS OBJET En pr sence de fa ade s v g talis e s La v g talisation de la fa ade est r alis e par des plantes grimpantes sur support ou sur fa ade adapt e O La v g talisation de la facade est r alis e par tout autre syst me exploitant respectant les crit res de la palette v g tale Une fiche technique du complexe devra tre transmise QUALIGREEN pour validation GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION ll existe trois principes principaux pour la v g talisation des fa ades VERSION 2014 R1 Page 63 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 gt l installation de plantes grimpantes avec ou sans pr sence de supports X Type
152. m h aux heures chaudes de la journ e En p riode hivernale la dispersion de sel ne sera de pr f rence pas utilis e pour lutter contre le gel ou la neige VERSION 2014 R1 Page 96 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 1 4 2 Traitement des d chets verts Les d chets verts sont des d chets organiques form s de r sidus issus de l entretien des espaces verts des zones r cr atives des jardins priv s de la pr paration des repas etc On d signe par D chets verts les pluchures les feuilles mortes les tontes de gazon les tailles de haies et d arbustes les r sidus d lagage les d chets d entretien de massifs ou les d chets de jardin des particuliers collect s s par ment TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Les d chets verts sont vacu s au centre de compostage ou centre de traitement agr le plus proche Le Ma tre d ouvrage pr cisera les fili res d limination et la destination pr vue pour chaque type de d chets devra rechercher une valorisation maximale des d chets produits Le br lage des d chets verts issus des espaces v g talis s de l op ration est interdit Les d chets v g taux fauche taille etc sont valoris s n situ par la mise en place de composteurs Un bio seau devra tre mis disposition de chaque logement participant au compostage Les r sidus de feuillus sont r utilis s sous forme de Bois
153. march s publics ou dans le cahier des charges des march s priv s R LES REFERENCES NORMATIVES ET REGLEMENTAIRES DE LA BIODIVERSITE Le r f rentiel Effinature et ses documents affili s ne se substitue pas aux exigences d ordre l gislatif r glementaire et ou normatif en vigueur que le Ma tre d ouvrage doit par ailleurs conna tre ma triser et appliquer HABITATS NATURELS Les habitats en tant qu entit s d finies par la directive Habitats b n ficient du statut r glementaire suivant Article L 411 1 modifi par la Loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 VERSION 2014 R1 Page 20 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Q LES R F RENCES NORMATIVES ET R GLEMENTAIRES DE LA BIODIVERSIT Lorsqu un int r t scientifique particulier ou que les n cessit s de la pr servation du patrimoine naturel justifient la conservation de sites d int r t g ologique d habitats naturels d esp ces animales non domestiques ou v g tales non cultiv es et de leurs habitats sont interdits 18 destruction ou l enl vement des ufs ou des nids la mutilation la destruction la capture ou l enl vement la perturbation intentionnelle la naturalisation d animaux de ces esp ces ou qu ils soient vivants ou morts leur transport leur colportage leur utilisation leur d tention leur mise en vente leur vente ou leur achat La destruction la coupe la mutilation l arrachage la cueillette ou l enl v
154. marines du ministre charg des p ches maritimes e De tout sp cimen de l une des esp ces animales ou v g tales d sign es par l autorit administrative Les esp ces envahissantes sont un facteur important de perte de biodiversit l invasion biologique est d sormais reconnue comme la deuxi me cause du d clin de la biodiversit Les esp ces introduites rentrent en comp tition avec les esp ces autochtones et peuvent devenir leur pr dateur leur transmettre des maladies ou d truire leur habitat Ce constat alarmant d passe largement les enjeux patrimoniaux puisqu il impacte galement de mani re directe et indirecte l occupation des sols et a des cons quences sur la sant humaine esp ces allergisantes urticantes Pr sente au sein de la Strat gie nationale pour la biodiversit la lutte contre les esp ces exotiques envahissantes correspond galement un engagement fort du Grenelle de l Environnement article 23 de la loi Grenelle du 3 ao t 2008 Une liste non exhaustive des esp ces principales cibl es et donc proscrire est donn e ci dessous e Alante glanduleux ou Faux vernis du Japon Ailanthus e Ambroisie feuille d armoise Ambrosia altissima Mimosa d hiver Acacia dealbata Faux vernis du Japon Afanthus altissima Faux indigo Amorpha fruticosa artemisiifolia Cerisier tardif Prunus serotina Arbre aux papillons Buddleja davidii Herbe de la pampa Cortaderia selloana e 6
155. membrane imperm able plastifi e poly thyl ne haute densit etc relativement lisse l usage ces bassins conservent toujours de l eau r siduelle qui attire un certain nombre d animaux amphibiens mammif res insectes etc pour s abreuver ou se reproduire La membrane plastique glissante les berges raides la pr sence d algues ou d humidit rendent la sortie de ces animaux impossible Ils s puisent dans le bassin et finissent par se noyer est donc indispensable de traiter cet quipement VERSION 2014 R1 Page 56 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature ppe LABEL EFFINATURE CONCEPTION C2 ADAPTATION DU B TI 2 3 Opportunit et qualit des abris nichoirs et g tes La pr sence de g tes et d abris est n cessaire pour permettre l installation de certains animaux Cependant ils ne peuvent pas tre install s sans prendre en compte un certain nombre de mesures sous peine d avoir des installations non exploitables ou devant m me un pi ge pour les esp ces concern es TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Au minimum un habitat abri g tes ou nichoirs est install suivant des dispositions favorables respectant les exigences d crites dans la rubrique Guide et outils de compr hension Cet habitat devra tre destin une ou plusieurs esp ces locales en priorit celles qui pr sentent un enjeu de conservation se r f
156. mmif res Pour les autres esp ces et en fonction de l enjeu au moins pour les esp ces vuln rable tr s menac es il convient de d terminer si le projet est susceptible de porter atteinte ou non au bon tat de conservation de l esp ce rupture des continuit s cologiques par obstacle physique perturbation sonore lumineuse olfactive Remarque On vitera si possible les relev s pendant ou directement apr s des fortes pluies ou des pluies de longue dur e attendre au moins 2 jours car on perturberait consid rablement le sol par pi tinement De plus les mauvaises conditions d observation conduiraient des erreurs d observation aussi bien qu des esp ces non vues Attention est rappel que la destruction d esp ces prot g es en application des dispositions de l article L 411 1 du code de VERSION 2014 R1 Page 116 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 l environnement ainsi que de leurs habitats est interdite sauf si le projet s inscrit dans le cadre des champs d rogatoires d finis par l article L 411 2 du code de l environnement VERSION 2014 R1 Page 117 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 ANNEXE FICHE METHODOLOGIQUE BILAN DE L OPERATION ENGAGEMENT DU MA TRE D OUVRACE BILAN DE L OP RATION Pour la r alisation du bilan de l op ration le Ma tre d Ouvrage doit tre en mesure de fournir les l ments suivants 1 Informations de base sur l aire du pro
157. n 65 remarques ou observations diverses C Pour un meilleur suivi des interventions il est pr f rable de nommer un Responsable technique pour la mise en place et le suivi de la tra abilit des interventions de gestion du site VERSION 2014 R1 Page 92 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE EXPLOITATION E1 ENTRETIEN ET USAGES 1 3 Abris nichoirs et g tes Les abris g tes et nichoirs mis en uvre doivent b n ficier d un suivi pour garantir leur qualit sanitaire et s assurer qu ils ne pr sentent pas progressivement de risques pour leurs occupants Les nichoirs en bois peuvent en effet voluer d favorablement dans le temps jusqu devenir dangereux pour leurs occupants TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Un cahier des charges pour l entretien annuel est r dig et appliqu pour s assurer que les abris nichoirs et g tes sont en bon tat et ne pr sentent pas de risques sanitaire La visite de contr le et d entretien ne devra pas tre r alis e pendant les p riodes d occupation des habitats par la faune Une fiche est r alis e et tenue jour pour chaque nichoir pos mentionnant un num ro une description de l emplacement lieu essence de l arbre hauteur exposition etc et les observations r alis es GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Pour les nichoirs encastr s ou affleurants les murs et afin d viter la
158. ne tude de faisabilit et de p rennit de la ruche permettra de v rifier que les abeilles disposent bien des conditions minimales suivantes la ruche est install e de mani re tre pr serv e du froid et de l humidit mais dans une zone suffisamment d gag e e couloir d envol devant de la ruche d gag sur au moins 10 m et est correctement orient par rapport la pluie et aux vents dominants e proximit d un point d eau accessible toute l ann e e environnement floral en quantit suffisante toute l ann e pour l alimentation de la ruche e installation dans un emplacement abrit et l cart d une zone de fr quentation La gestion et l exploitation des ruches est confi e un apiculteur professionnel ou par une personne ou un groupement pouvant justifier d une formation ad quate Une ruche produisant de 10 40 kg de miel par an il est possible de r aliser des groupements habitants entreprises etc pour b n ficier plusieurs d un emplacement en passant une convention avec un apiculteur professionnel ou dans le cadre d une association Attention la pr sence de ruches implique une d claration la Direction des Services V t rinaire du d partement la possession d une assurance responsabilit civile et une d claration des ruches aupr s de la mairie gt 65 chiropt res VERSION 2014 81 Page 59 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 51 effinature Les chiropt r
159. ne ou l international e ayant fait l objet d une demande de labellisation Effinature du projet e satisfaisant les r gles techniques et g n rales Effinature L valuation des crit res devra tenir compte de la superficie de la parcelle Pour cela il faudra rep rer les caract ristiques d int r t pour l application de la d marche Effinature Plus la zone d tude est tendue et vaste plus pertinents seront les crit res et l valuation en elle m me 3 Processus d attribution L ensemble du processus d attribution de la labellisation Effinature est d fini par les r gles g n rales et techniques du label Effinature et les dispositions sp cifiques d crites dans le pr sent r f rentiel du label Effinature VERSION 2014 R1 Page 13 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Demande de labellisation Audit Initial du projet Gestion de projet et R alisation Identification des non conformit s Avant Projet Audit initial valid Oui o ev e des non onformit Oui Non laboration Audit Interm diaire du DCE Phase DCE Arr t de Audit Final du projet la labellisation Phase March s Identification des Signature des Audit Final valid non conformit s march s D marrage des travaux D livrance du label Effinature Droit d usage de la marque Arr t de R alisation et Contr les de conformit la labellisation 2 ans 61 rifications en R a
160. nt r serv e des cas exceptionnels traitements ponctuels d essences invasives non contr lables maladies Tout traitement l aide de produits phytosanitaires devra tre soumis autorisation du Responsable d fini dans le cadre de la mise en place et du suivi de la gestion durable des espaces de l op ration Seuls les produits disposant d une autorisation de mise sur le march et homologu s pour un usage Parcs amp jardins pourront tre utilis s 1 4 4 Eco p turage Bien qu encore peu r pandu le p turage des espaces v g talis s est la solution la plus favorable la biodiversit d un site lorsqu il est correctement g r TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE En pr sence d une surface d espaces verts g rer lt 3000 m ce crit re est consid r comme SANS OBJET VERSION 2014 R1 Page 99 119 xa m C QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 eatus tat EXIGENCES EFFINATURE En pr sence d une surface d espaces verts g rer gt 3000 m2 L entretien des espaces est r alis par p turage Une tude de faisabilit devra tre r alis e par une personne ou une entit sp cialis e afin d tablir les esp ces d animaux compatibles avec le site ainsi que leur nombre selon la surface g rer Cette tude sera transmise QUALIGREEN pour validation du crit re GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION L co p turage permet un
161. ogique inventaire transcrit en code Corine biotope en sp cifiant les habitats relevant de l Arr t du 16 novembre 2001 relatif la liste des types d habitats naturels et des esp ces de faune et de flore sauvages qui peuvent justifier la d signation de zones sp ciales de conservation au titre du r seau cologique europ en Natura 2000 Identifier et cartographier sur une carte au 1 25000 de pr f rence les habitats humides zones humides au sens de la loi sur l eau cf d finition article L 211 1 du code de l environnement En d duire le ou les corridors la ou les zones nodales Pr ciser si le terrain est sur un axe de d placement un axe de passage de la faune e Pr ciser les statuts de raret et de menace des esp ces partir notamment de la liste rouge e Pr ciser le degr de protection locale r gionale nationale europ enne des esp ces L inventaire floristique comprend VERSION 2014 R1 Page 115 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 La liste des esp ces pr ciser les noms latins distingu es selon 6 strates muscinale herbac e semis arbustes bas ou arbrisseaux 0 3 2 m arbustes haut 2 7 m et arbres gt 7 m La cote selon l chelle mixte d abondance dominance de Braun Blanquet esp ce pr sente l tat des individus isol s abondance et recouvrement faibles 1 esp ce pr sente l tat des individus abondants recouvrement f
162. ogiques sur le site Pour les sites dont la surface est inf rieure 1 hectare deux chantillonnages suffisent avec un d lai minimum de 3 mois et maximum de 6 mois entre les deux 2 Recueil pr liminaire d informations Avant de proc der aux expertises terrains proprement dites il conviendra de faire le point sur l tat des connaissances sur le secteur consid r partir de s l analyse de la bibliographie et des donn es existantes inventaires ZNIEFF ZICO corridors cologiques Consulter pour cela le site internet de la DREAL pour la r gion consid r e par exemple pour la r gion PACA www paca developpement durable gouv fr rubrique l environnement en Picardie et en particulier la rubrique faune et flore Les esp ces d terminantes de ZNIEFF et les ORGFH vous donneront galement des indications sur le statut d esp ces animales de la r gion existe galement de nombreuses informations sur le site de l inventaire du patrimoine naturel http inpn mnhn fr Ce site recense les listes des esp ces animales et v g tales prot g es au niveau r gional et national rubrique conservation r glementation et une fiche descriptive pour chaque esp ce incluant notamment sa r partition en France la consultation des associations naturalistes locales Sur les zones d j identifi es dans les inventaires l examen des listes d esp ces patrimoniales sur le site esp ces prot g es et des listes rouges1 permettra
163. on durable de traitement 1 4 5 Lutte biologique Pour mettre en place une lutte durable il est n cessaire d identifier les menaces pour proposer une r ponse cibl e et proportionn e ne mettant pas en p ril d autres esp ces ne pr sentant pas une menace La lutte biologique int gr e est un moyen de r duire des populations animales ou v g tales en ayant recours des pr dateurs ou parasites naturels s agit g n ralement de bact rie champignons virus n matodes et insectes TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE La lutte biologique est mise en place d s lors qu elle est applicable pour prot ger les am nagements VERSION 2014 R1 Page 100 119 xa m C QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 frr DE EXIGENCES EFFINATURE ll devra tre r alis e au pr alable une tude permettant d identifier pr cis ment les menaces et les auxiliaires ad quats pour mettre en place la lutte biologique GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Les auxiliaires de culture sont sp cifiques un type d intervention est n cessaire de passer pas un professionnel pour identifier en fonction de l attaque le bon auxiliaire mettre en uvre et en quel quantit Un l ch s effectue sur les lieux infect s charge ensuite pour ces organismes de r duire la population animale ou celle de la plante vis e L exemple de la coccinelle pr datrice du puceron reste bien connue d
164. ore r sidente ou passag re FONCTION 16 t moin d accueil ou le r le de refuge des biotopes sur le site ke 7 point si le corridor est compos d habitats pouvant servir de refuge la faune 16 t moin de sites de reproduction sur le site VERSION 2014 R1 Page 71 119 K E 66 28 R F RENTIEL Effinature 2014 frre DEE NW 7 point si le corridor est compos d habitats pouvant servir de site de reproduction la faune 16 t moin de r le de sites de nourrissage m 1 point si le corridor est une source alimentaire journali re et saisonni re 2 point sile corridor est une source alimentaire journali re et annuelle 16 t moin de connectivit du milieu il est important de bien valuer la connectivit en fonction des objectifs atteindre 3 points si le continuum connecte au moins deux zones riches en biodiversit actuelles ou en devenir 16 t moin d empreinte des b timents ou des infrastructures les b timents et infrastructures peuvent avoir une influence n gative sur la fonction du corridor 3 points sile b timent et ou l infrastructure ne remet pas en cause la fonction du corridor La validation de chaque sous crit re quivaut 1 point qui est accord lors de l valuation de la zone d tude si celle ci r pond aux exigences demand es C La tendance dans l am nagement et la construction est la parcellisation
165. p ce d arbre Aulne 4 Pin 1 Bouleau D Platane 3 Charme 3 M rier 2 Ch taigner 2 Noisetier 3 Ch ne 2 Noyer 3 Cypr s 5 Olivier 4 Erable 2 Orme 2 Fr ne 4 Peuplier 2 H tre 2 Saule 3 If 1 Tilleul 3 Mimosa 3 Tro ne 3 VERSION 2014 R1 Page 46 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 C Instaurer de la diversit dans les am nagements paysagers permet tout simplement de diminuer la concentration de pollens d une m me esp ce dans l air Selon le potentiel allergisant le degr de diversit n cessaire r duire le ris que d allergie varie Les esp ces ayant un faible potentiel allergisant peuvent tre pr sentes en plus grand nombre que celles avec un fort potentiel allergisant De plus les objectifs de r duction de l allergie rejoignent ceux d une bonne gestion des espaces verts Diversifier les esp ces en limitant la part du platane par exemple permet de diminuer le risque d allergie et rend aussi le patrimoine v g tal d une ville moins sensible une pid mie C De m me cr er des haies de m lange la place des haies de cypr s a un effet sur l allergie et sur la banalisation du paysage elle permet aussi le d veloppement d une faune plus vari e 1 5 2 Pollution lumineuse L clairage d un site s il est souvent n cessaire pour des questions de d placements et de s curit peut perturber tout
166. p riode de reproduction Pour redonner aux oiseaux un milieu plus accueillant il faut commencer par tablir leur habitat Par chance beaucoup de nos oiseaux en ville sont cavernicoles La firme SCHWEGLER fabrique des nichoirs en ciment de bois tudi s pour l avifaune Nous en avons pos en 1989 et sont tous toujours en parfait tat sont de plus tr s faciles nettoyer l automne et d une grande inertie thermique vaut mieux viter le nichoir maison qui r siste mal aux intemp ries Quelques conseils de pose e Hauteur de pose 2 5 m tres 3 m tres Endroit calme avec perchoirs proximit de pr f rence Inaccessibilit aux chats aux petits cavernicoles aux rats VERSION 2014 R1 Page 57 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Tableau Aide au choix du nichoir selon les esp ces Fr quentation Oiseaux Trou d envol des nichoirs mm Urbaine P riurbaine M sange noire 27 28 D M sange bleue 27 28 D D M sange charbonni re 30 32 D D Grimpereau des jardins 24 60 D D Moineau friquet 32 35 D Sitelle torchepot 32 35 D Nichoir semi ouverts Bergeronnette grise 150 x 70 D Rouge gorge 150 x 70 D D Gobe mouche gris 150 x 70 D Rouge queue noir 150 x 70 D D Troglodyte mignon 150 x 70 D D Pour les autres oiseaux non cavernicoles la t che semble plus ardue pour l copaysagiste et demande de conserver des milieux plus calmes Il
167. pri taires ou locataires au fonctionnement et 8 l entretien de l ensemble du site permet de maintenir la performance cologique du projet TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Un livret Ecogestes est r alis destination de chaque logement Ce livret fait tat de la d marche engag e pour la biodiversit et d taille les mesures prises pour pr server la biodiversit et son milieu Des supports de communication p dagogiques pour la sensibilisation des usagers du site la Biodiversit sont mis en place sur l op ration Un jardin potager collectif est mis disposition des usagers en coh rence avec la typologie du projet et les espaces disponibles Un accompagnement sera n cessaire pour aider l adoption de pratiques favorables la biodiversit GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt Faire de la biodiversit une science citoyenne L article 8 du Projet de loi constitutionnelle sur la charte de l environnement stipule que L ducation et la formation doivent apporter leur concours la pr servation et la mise en valeur de l environnement C est dans ce sens qu intervient le r f rentiel afin d apporter un soutien ducatif et aider l insertion dans le monde du travail des personnes qui en ont besoin L optimisation des moyens d information et d ducation l environnement doit tre r alis e sur les milieux prot ger et d int r t cologique
168. principalement le type de bruit vocateur ou non de menace pour la biodiversit plut t que le niveau sonore qui ne suffit pas indiquer la g ne inflig e aux animaux TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE La vitesse des v hicules motoris s est limit e 30 km h Les cheminements proximit des zones d int r t cologique ne sont pas accessibles aux v hicules moteur Un espace tampon pr serve les zones d int r t cologique des zones de d placements v hicules humains etc GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION La quasi totalit des esp ces sensibles aux sons appartiennent au groupe des Insectes et des Vert br s Les taxons qui disposent de la meilleure ou e sont les Dipt res mouches et moustiques et les Orthopt res criquets sauterelles chez les Insectes et les Anoures grenouilles crapauds Oiseaux et Mammif res chez les Vert br s Ce sont donc ces groupes qui seront les plus touch s par la pollution sonore Outre la peur et le stress une tude a montr que le bruit engendr par les v hicules motoris s affecte la perception du chant des grenouilles et diminue ainsi le succ s reproducteur de nombreuses esp ces D autres tudes ont mis l hypoth se que la pollution sonore est probablement le principal facteur qui contribue au d clin des populations d oiseaux En effet ils ont une excellente ou e et se basent sur des signaux acoustiques pour communique
169. protection des troncs et corces qui assurent le maintien de l arbre et la conduite de la s ve Sachant que toute blessure de l corce est une atteinte aux tissus vitaux de l arbre il est indispensable de prot ger les troncs pr ventivement en cas de chantiers de proximit tout en interdisant le d p t de mat riaux et mat riels aux pieds des arbres Des dispositifs du type de ceux sch matis s ci apr s sont indispensables mettre en place est important que ces dispositifs aient au minimum les caract ristiques suivantes e hauteur minimale de 2 50m e protection de la base du tronc jusqu la premi re charpenti re basse e isolation du tronc par mise en place d un dispositif non blessant pour l arbre c est dire con u comme suit 8 minimum entre l corce et la protection de 015m S base de la protection pos e sur le sol et maintenue sans ab mer les racines e protection non scell e au sol VERSION 2014 R1 Page 81 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 e ouverture pr vue pour l arrosage Conservation des conditions de croissance en cas de remblais et ou d imperm abilisation du sol Le collet base du tronc particuli rement fragile et les racines organes nourriciers ne tol rent aucune perturbation sans risques de graves cons quences sur l avenir de l arbre Aussi tout d p t de mat riaux tout d versement de produits toxiques ou tout autre changement brusque des condit
170. r pour fuir les pr dateurs ou pour la recherche de partenaire en p riode de reproduction De ce fait le bruit ambiant peut affecter l cologie comportementale des m les chanteurs et affecter l utilisation d un territoire Par ailleurs les bruits d origine humaine viennent aussi masquer certaines bandes du spectre sonore et emp chent les esp ces qui utilisent ces plages de fr quence de communiquer donc de se reproduire Enfin les d rangements humains ex passage d une voiture bruit soudain etc perturbent la synchronisation et permettent aux pr dateurs de localiser un individu avec pr cision Le bruit est donc une menace directe et indirecte pour de nombreuses esp ces animales mais aussi v g tale car la pr sence de la faune permet la diss mination de graines et la mise en place d un couvert v g tal VERSION 2014 R1 Page 50 119 DE GQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 656 L impact du bruit est d ailleurs mis en avant par de nombreuses tudes qui montrent dans les villes les oiseaux ne chantent pas de la m me fa on que leurs cong n res des campagnes En effet pour couvrir le bruit de fond des activit s humaines trafic automobile ou ferroviaire chantiers etc L ils ont tendance augmenter la puissance mais aussi la fr quence de leurs missions sonores autrement dit avoir des chants plus aigus Il est estim que sur une route sur laquelle circulent 60 v hicules par heure la mortalit est de l
171. r sente des esp ces d au moins deux strates diff rentes Les v g taux ayant une vocation patrimoniale fruitiers etc devront tre retenue dans des vari t s sp cifiques d termin es partir de l analyse du site 1 Suivant la base de donn es baseflor sont consid r s comme locaux les v g taux ayant une caract risation cologique habitat optimal correspondant au site et n ayant pas la mention introduit 2 Est interdite l introduction dans le milieu naturel volontaire par n gligence ou par imprudence de tout sp cimen d une esp ce animale ou v g tale portant ou pouvant porter pr judice aux milieux naturels aux usages qui leur sont associ s et la faune et la flore sauvages Afin de ne porter pr judice ni aux milieux naturels ni aux usages qui leur sont associ s ni la faune et la flore sauvages est interdite l introduction dans le milieu naturel volontaire par n gligence ou par imprudence De tout sp cimen d une esp ce animale la fois non indig ne au territoire d introduction et non domestique dont la liste est fix e par arr t conjoint du ministre charg de la protection de la nature et soit du ministre charg de l agriculture soit lorsqu il s agit d esp ces marines du ministre charg des p ches maritimes De tout sp cimen d une esp ce v g tale la fois non indig ne au territoire d introduction et non cultiv e dont la liste est fix e par arr t
172. r venir leur action fongicides herbicides insecticides acaricides rodenticides partir de produits chimiques Ces produits ne sont pas sans cons quences pour l environnement et la faune amp la flore du site trait Dans certains cas ils sont aussi retrouv s dans les nappes phr atiques quand ils sont mal dos s Les risques vis vis de l environnement Les produits phytosanitaires peuvent contaminer le milieu par des pollutions ponctuelles accidents de stockage d bordement de cuve ou diffuses ruissellement et infiltration L exposition des eaux de surface ces diff rents produits est directe Celle des eaux souterraines d pend de la nature des sols et du type de culture L Europe a labor une directive cadre qui vise assurer un bon tat qualitatif et quantitatif des ressources en eau avant la fin 2015 directive 2000 60 CE Selon l Insee au stade actuel de l analyse environ la moiti des masses d eau souterraine risque de ne pas atteindre un bon tat chimique d ici 2015 principalement cause de concentrations trop importantes en nitrates ou en pesticides Le Parlement a adopt d finitivement le 23 janvier par vote l Assembl e nationale une proposition de loi interdisant les pesticides dans les espaces verts publics partir de 2020 et dans les jardins particuliers compter de 2022 Effets sur la sant La toxicit des produits phytosanitaires mal utilis s ou consomm s forte dose est connue dep
173. re travers les murs et les cl tures et de trouver des solutions alternatives C La tendance dans l am nagement et la construction est la parcellisation des espaces en cl turant herm tiquement les propri t s mettant en danger la faune devenue prisonni re dans des enclos inadapt s pour leurs besoins vitaux Il faut donc pr f rer gt une haie champ tre aux cl tures gt cr er des passages au ras du sol travers les grillages gt installer des grillages grosses mailles par exemple des mailles de 25 cm minimum de c t lors de l installation d un grillage de commencer le maillage partir de 20 cm du sol C Dans le cas de murs existants des passages au ras du sol sont mis en uvre de m me sous les portails et travers les grillages en coupant des mailles 30 cm de c t est id al C Dans le cas de murs existants de la v g tation est mise au pied sur le mur et des grillages supports sont mis en place 2 0 3 Adaptation et s curisation des installations Toutes les installations m me celles semblant les plus anodines peuvent pr senter des risques pour faune En effet tous les vides et les surfaces lisses sont susceptibles d tre des pi ges C est le cas notamment des poteaux et des bassins d cantations r tention qui sont l origine de la mort d un certain nombre d animaux chaque ann e TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION VERSION 2014 R1 Page 55 119 CQUALI
174. re 2014 e 18 pr servation de l eau 16 d sherbage et le plan Z ro phyto e 18 lutte contre les esp ces envahissantes et invasives le cadre r glementaire la lutte biologique e 66 d chets verts et le compostage De la sensibilisation des usagers du site aux caract ristiques cologiques de l op ration et au maintien de sa qualit environnementale d coulera la performance cologique du projet gt 6 jardin potager collectif Au del d une nature prot g e et inaccessible la biodiversit est aussi pr sente et valoriser dans des pratiques permettant des interactions et des changes directs et quantifiables avec l homme Le souhait d un acc s la terre et d un retour vers certaines pratiques est de plus en plus souvent formul par les citadins Le d veloppement des jardins partag s est de plus en plus fort mais il est important d accompagner les personnes vers des pratiques favorables la biodiversit pour ne pas engendrer localement des pollutions chimiques L agriculture urbaine permet de cr er un lieu de rencontre et de partage entre habitants d offrir des aliments de qualit aux habitants tout en pr servant la biodiversit Les jardins potagers participent l ducation l environnement tout et aide sensibiliser sur l importance d une alimentation saine sans pesticides et respectueuse des milieux naturels Ainsi les jardins partag s constituent un apport de denr es alimentaires non n
175. re Les corridors biologiques maintiennent le fonctionnement des cosyst mes Leur diversit est troitement li e avec la diversit des zones de refuge de la faune zones d extension et zones de d veloppement Les continuums de liaison peuvent tre constitu s D un espace tendu de d placement sans obstacle constituant g n ralement le plus court chemin entre deux milieux favorables la distance limite parcourir tant la perception visuelle ou olfactive depuis l un des milieux pour les esp ces caract ristiques D un espace troit li la pr sence d une structure de guidage majeur permettant les d placements et servant de refuge ou de ressource alimentaire exemples haies bords de ruisseau ou lisi res foresti res D une matrice paysag re riche en microstructures et utilis e extensivement par des activit s agricoles ou de loisirs VERSION 2014 R1 Page 70 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 cas des bocages de jardins de zones r sidentielles ments relais Zones d extension Zones de d veloppement limite de continum R servoirs de biodiversit ou zone nodale 2 Zones d extension ou de d veloppement Deel Zones tampons Principes sch matiques de la dynamique d un r seau cologique autour de la construction La pertinence des corridors biologiques est estim e en valuant 3 classes principales compos es chac
176. rement d offrir un g te ou une alimentation pour la faune locale La solution la plus favorable la biodiversit est l implantation de plantes grimpantes respectant les conditions suivantes A Utilisation par exemple d une v g tation paisse et enchev tr e A La v g tation produira de pr f rence du nectar et des fruits et inclure des plantes floraison tardive ou pr coce C Les v g taux choisis ne doivent pas n cessiter un arrosage et une fertilisation permanente et doivent tenir compte des conditions climatiques du site d installation A En pr sence d un mur v g talis de type monobloc ou sur nappe horticole le syst me est constitu de plantes issus de l cosyst me environnant le site L utilisation d une autre m thode devra tre justifi au regard de l int r t pour la biodiversit propre au site et sur son caract re environnemental notamment au niveau du syst me de fertilisation et d arrosage Entretien amp Maintenance A Un programme de maintenance des toitures et des fa ades v g talis es doit tre mis en place Il est r alis en fonction des accords stipul s de propri t tout comme les r parations potentielles Pour en savoir plus Vous pouvez consulter le site d l Association des Toitures et Fa ades V g tales ADIVET ou encore la parution de NATURPARIF l ODBU 93 sur la r alisation des toitures v g talis es favorables la biodiversit http www adivet net
177. rens x x x x Cupressocyparis leylandii x x x x Cornus mas D D x D Photinia red robin x x x x Aucuba japonica x xX D x Lonicera nitida maigrum x x x x Prunus laucerasus caucasica x x x x Ligustrum ovalifolium x x x x VERSION 2014 R1 Page 58 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 51 effinature Euonymus x x x x Tableau Caract ristiques de quelques plantes indig nes tr s communes Pollen Nectar Plante h te Biodiversit Rosa canica x x X x Crataegus monogyna x x X x Rubus fructicosus D x x D Malus sylvestris x X X x Ligustrum vulgare x x x x X Absence de ressource X Peu de ressources X Ressource abondante Le nichoir insectes De nombreux insectes sont comme les oiseaux cavernicoles Des microgu pes par exemple rien voir avec les gu pes tablissent des cellules pour leurs larves en creusant des galeries dans les tiges s ches ou en utilisant des cavit s creus es par des insectes xylophages Les abeilles solitaires galement sont cavernicoles mais elles deviennent rares fautes de logement Pour restaurer leur habitat il est possible d implanter c t sud sud est un nichoir entre un m tre et un m tre quatre vingt de hauteur constitu de tiges botte sur une largeur de quarante centim tres On peut aussi mettre des b ches de bois type charme robinier pseudo acacia peuplier perc de diff rents diam tre
178. renvoie galement une concentration croissante de la population dans des agglom rations de type urbain Zone humide r gion o le principal facteur d influence du biotope et de sa bioc nose est l eau Selon l article 2 de la loi sur l eau fran aise de 1982 on entend par zone humide les terrains exploit s ou non habituellement inond s ou gorg s d eau douce sal e ou saum tre de fa on permanente ou temporaire la v g tation quand elle existe y est domin e par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l ann e Zone naturelle d int r t cologique espace naturel labellis ZNIEFF VERSION 2014 R1 Page 108 119 Go BI Internet ALIGREENI R F RENTIEL Effinature 2014 BLIOGRAPHIE ite de l actualit professionnelle du secteur de l environnement www actu environnement com 5 Site Afnor www afnororg relatif l laboration l homologation et la promotion des normes fran aises 5 ite du Comit fran ais de l Union Internationale pour la Conservation de la Nature wwwuicn fr relatif la conservation de la faune et la flore ite de l information mondiale pour le d veloppement durable www mediaterre org Si Site de l Organisation des Nations Unis pour l ducation la science et la culture http www unesco org relatif la biodiversit mondiale Site du CSA www csa frcom relatifs aux sondages des Fran ais vis vis de la biodiversit Site po
179. revue devra tre tre consultable tout moment sur le site g r La planning d intervention d entretien est d termin en int grant la planification cologique En pr sence de toiture s v g talis e s L entretien de la toiture est r alis hors p riode de nidification des esp ces animales En pr sence de fa ade s v g talis e s L entretien de la facade est r alis hors p riode de nidification des esp ces animales GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt En fonction de la faune du site eet aujourd hui n cessaire d adapter l entretien des parcs jardins et paysages en fonction de la p riode de reproduction de la biodiversit animale Tableau P riode de reproduction animale Rapaces nocturnes Oiseaux hors rapaces nocturnes VERSION 2014 R1 Page 90 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature Chiropt res Insectes Batraciens H rissons Reptiles Poissons brochets gardons Poissons truites Ea Reproduction 8558 Hibernation Le tableau ci dessous pr cise les p riodes d intervention pr f rentielle selon les types de fauchages et de tailles Tableau P riode d intervention pr f rentielle selon le type d intervention Fauchage des Fauchage tardifs Fauches jardin es Fanage Ecopaysag Prairie ca
180. rimoine o le projet s ins re Q POURQUOI UNE TUDE D IMPACT L obligation de r aliser une tude d impact pr alablement l octroi d une autorisation de projet de travaux d am nagements ou d ouvrages date en France de la loi n 76 629 du 10 juillet 1976 relative la protection de la nature et son d cret d application en date du 12 octobre 1977 Le droit des tudes d impact est r gi par les articles L 122 1 L 122 3 et R 122 1 R 122 16 du code de l environnement Cet outil d expertise pr voit notamment une analyse de l tat initial du site et de son environnement L objectif mis au sujet de la biodiversit est de pr server la biodiversit et la vitalit des cosyst mes par le maintien des conditions de reproduction VERSION 2014 R1 Page 25 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 2 2 2 Identification des habitats naturels d int r t communautaire Certains terrains peuvent tre constitu s d habitats identifi s comme d int r t communautaire Ces biotopes n cessitent une protection suppl mentaire et une anticipation sur les impacts potentiels La diversit d habitats et de strates arbor e arbustive herbac e et muscinale permet d offrir un panel de milieux pouvant favoriser un plus grand nombre d esp ces En effet les esp ces animales et v g tales voluent dans des conditions adapt es leur d veloppement et leur maintien Les zones refuges offrent galement
181. rt de terre v g tale sur le terrain d apporter les r sidus d arrachage VERSION 2014 R1 Page 41 119 6 gt 8 R F RENTIEL Effinature 2014 en d chetterie et viter de laisser le sols mis nu les plantes invasives tant souvent des esp ces pionni res VERSION 2014 R1 Page 42 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xa m effinature LABEL EFFINATURE CONCEPTION C1 STRAT GIE PAYSAG RE 1 4 Gestion de l eau besoins en eau et arrosage L eau et la biodiversit sont interd pendantes une perturbation affectant l une se r percute n cessairement sur l autre Parce que toute forme de vie d pend de l eau le cycle hydrologique d termine la fa on dont l environnement fonctionne en d autres mots l eau rend la vie possible La v g tation et les sols qui font partie int grante de l environnement d terminent quant eux le mouvement de l eau Les plantes les sols et les animaux ne rendent pas seulement le cycle hydrologique possible ils jouent galement un r le important dans la purification de l eau Un espace vert riche en biodiversit doit tre en coh rence avec son environnement et ne pas n cessiter de cons quences annexes par son fonctionnement Avoir une utilisation raisonn e de l eau est n cessaire et m me favorable la biodiversit d un site en cr ant des milieux conformes l environnement local du projet TABLEAU DES EXIGENCES P
182. rtail des d marches de l Agenda 21 en France www agenda21france org Site du Minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer www developpement durable gouv fr relatifs aux am nagements durables et la biodiversit portail fran ais de l ann e internationale de la biodiversit www biodiversite2010 fr site de la ligue ROC www biodiversite2072 org relatif la pr servation de la faune sauvage Site de l Institut National de Recherche Agronomique www inra fr relatif la valorisation de la biodiversit Site du Grenelle Environnement www legrenelle environnementfr relatifs aux principes du Grenelle Environnement concernant la biodiversit et l urbanisme Site de Cerqual organisme de certification www cerqualfr relatifs aux certifications de l habit t Site the Environmental Assessment Method for Buildings Around The World GB www breeam org relatif la certification des b timents au Royaume Uni Site sur l observation et les statistiques de l environnement www ifen fr relatif aux informations et donn es sur l environnement et la biodiversit Site de la l gislation fran aise www legifrance gouvifr relatif la r glementation de la plantation d essences v g tales en propri t et l arr t pour la diversit des esp ces en r gion PACA Site du SIETREM wwwsietremfr relatifs aux informations sur le compostage individuel des d chets
183. s de deux millim tres quinze millim tres et de diff rentes profondeurs l essentiel tant de ne jamais percer le bois de part en part Les ruches et la pollinisation paysag re Les abeilles sont indispensables la pollinisation de nombreuses plantes qui donnent les fruits et les l gumes que nous consommons mais aussi les plantes que nous pouvons admirer tout autour de nous Cependant les populations ont tr s fortement diminu es ces derni res ann es car les abeilles sont victimes de pr dateurs esp ce invasive comme le frelon asiatique maladies etc L sont empoisonn es par les pesticides ou n arrivent plus se nourrir par la rar faction des espaces verts laissant des plantes fleuries tout au long des saisons La mise en place de ruches sur un projet permet de maintenir des populations d abeilles et de profiter du miel dont les bienfaits ne sont plus prouver sous condition de respecter certaines r gles convient de se r f rer aux arr t s pr fectoraux de chaque d partement relatifs aux r gles d installation des ruches De mani re g n rale les ruches doivent se situer 10m de la limite des espaces verts du projet ou 2 m en pr sence d une haie dense d au moins 2 m de hauteur autour de la ruche Une tude de faisabilit ainsi qu un plan de gestion annuel des ruches r alis s par une personne ou une entreprise qualifi e devront tre transmis QUALIGREEN pour validation Le Plan de gestion int gre u
184. s dans l eau en sucre et amidon gr ce la lumi re du VERSION 2014 R1 Page 107 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 soleil et rejettent de l oxyg ne quation de la photosynth se CO2 H O nergie lumineuse gt compos s carbon s O2 Phytorem diation d pollution des sols puration des eaux us es ou assainissement de l air int rieur utilisant des plantes vasculaires des algues phycorem diation ou des champignons mycorem diation et par extension des cosyst mes qui supportent ces v g taux Ainsi on limine ou contr le des contaminations La d gradation de compos s nocifs est acc l r e par l activit microbiennel Plantes vivaces plante p renne plante vivant plus de deux ans mais qui vit souvent beaucoup plus longtemps la limite de deux ans tant fix e pour s parer les vivaces des bisannuelles Polluant substance qui par ces propri t s son abondance ou sa concentration influe sur la fonction du sol ou son utilisation ISO 11074 1 Prairie terrain couvert de plantes herbac es Richesse sp cifique nombre d esp ces animales ou v g tales d une communaut d une station ou d un territoire En g n ral on ne consid re que les esp ces appartenant un grand groupe syst matique v g taux vasculaires col opt res etc Services cologiques processus naturels utiles et souvent n cessaires aux populations humaines sans qu elles aient agir
185. sit invisible du sol dans les futurs am nagements VERSION 2014 R1 Page 74 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 LABEL EFFINATURE REALISATION R1 ORGANISATION DU CHANTIER 11 Engagement en faveur des bonnes pratiques Biodiversit Pour qu un projet soit exemplaire au niveau de la prise en compte de la biodiversit il est imp ratif que les d cisions prises lors de la phase de conception soient mises en uvre concr tement sur le site est donc n cessaire d adopter une m thodologie pour informer sensibiliser et contr ler les entreprises qui seront actrices de la r alisation d un projet r fl chi pour tre exemplaire TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Les objectifs de bonnes pratiques Biodiversit engag s sur le chantier par le ma tre d ouvrage sont traduits dans le dossier de consultation des entreprises la ma trise d uvre devant veiller la coh rence des offres des entreprises par rapport ce dossier de consultation Ces offres comprendront un chapitre sur l organisation de chantier et les moyens mis en uvre pour r duire les inconv nients de leurs activit s respectives Un suivi du respect de l engagement est r alis pendant tout le chantier par le Professionnel Agr Effinature GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Le Ma tre d ouvrage a mis en place un management de l op ration Dans ce cadre il a pr cis et communiqu
186. souvent d origine hydro carbures qui proviennent soient du v hicule lui m me soient de l eau de ruissellement qui r cup rent les pollutions pr sentes sur les carrosseries gt L impact du d rangement de la surfr quentation La fr quentation humaine des espaces v g talis s a un effet perturbateur sur la composition floristique des pelouses urbaines causant en plus un gradient de perturbation de part et d autre des chemins de fr quentation dans les pelouses pi tinement des essences v g tales destruction des zones et habitats de refuge pollution des milieux g ne pour la faune locale etc Un certain nombre d esp ces et notamment dans la strate herbac e sont sensibles au sur pi tinement est imp ratif de limiter la fr quentation de certains espaces pour garantir le d veloppement et le maintien de la biodiversit sensible VERSION 2014 R1 Page 34 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 C Mise en place de panneaux d information pour inciter la pr servation des zones d int r t C Une s paration perm able autour des espaces v g talis s concern s cl tures trottoirs etc peut tre mise en place pour limiter les acc s VERSION 2014 R1 Page 35 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 xai m effinature LABEL EFFINATURE CONCEPTION C1 STRAT GIE PAYSAG RE 1 2 Implantation des espaces verts Une biodiversit de qualit est source d am nit
187. sp ces end miques de France voire d un pays limitrophe mais relativement abondantes sur notre territoire bien qu surveiller l chelle mondiale Directive Habitats Diff rentes annexes de cette directive concernent les esp ces notamment la flore Esp ces d int r t communautaire dont la conservation n cessite la d signation de Zones Sp ciales de Conservation ZSC Esp ces qui n cessitent une protection stricte sur l ensemble du territoire de l Union Europ enne Esp ces dont le pr l vement dans la nature et l exploitation sont susceptibles de faire l objet de mesures de gestion INSECTES Convention de Berne Convention relative la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l Europe 19 09 1979 listant en annexe 2 la faune strictement prot g e et en annexe 3 la faune prot g e dont l exploitation est r glement e esp ces ci apr s d sign es BE2 et BE3 e Article L 411 1 modifi par la Loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 Directive Habitats Liste nationale des insectes prot g s sur l ensemble du territoire m tropolitain Cette liste est issue de l arr t du 23 avril 2007 Elle largit la protection de l esp ce son milieu particulier c est dire l habitat d esp ce Cette liste concerne 64 esp ces Listes rouges Elles pr sentent les esp ces constituant un enjeu de conservation ind pendamment de leur statut de protection Il
188. sp ces oui non Pr sence de peuplement forestier ou i oui non groupement d arbres Pr sence de cours d eau point d eau oui non valuation paysag re Continuit paysag re l chelle du site oui non Continuit paysag re l chelle du site et de f oui non ses environs Vuln rabilit et fragilit des habitats oui non Limitation de l abondance d une esp ce f e oui non invasive et envahissante Prise en consid ration des habitats oui non vitement des milieux d int r t oui non Int gration paysag re du b ti oui non Impacts Limitation de l imperm abilisation des sols oui non pr visibles du projet Impacts r versibles sur le milieu oui non Choix ad quat de p riode des travaux au regard des cycles biologiques Habitat suffisamment tendu pour que les aui no populations se maintiennent long terme tat de pollution av r oui non Perturbations Site ayant subi des feux moins de 30 ans oui non VERSION 2014 R1 Page 114 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 ANNEXE FICHE METHODOLOGIQUE ANALYSE DE SITE M THODOLOGIE POUR LA R ALISATION DE L INVENTAIRE FAUNE ET FLORE IN SITU 1 D lai de r alisation des inventaires faune et flore Les inventaires de terrain sont effectu s sur la base d un cycle annuel raison d au moins un chantillonnage par saison pour observer l ensemble des esp ces biol
189. t le potentiel d expression de la biodiversit selon l tat cologique du milieu la valeur du paysage au regard de ses fonctionnalit s cologiques qualit des l ments qui composent le paysage trame verte existante L objectif pour un projet de construction ou d am nagement est de pr voir les habitats et les connexions entre eux qui permettront la fr quentation l installation et la survie des esp ces initialement pr sentes et ou potentiellement pr sentes L valuation QCF revient estimer la qualit des habitats et des corridors biologiques aussi appel s continuums biologiques 5 doivent tre con us la fois pour la biodiversit actuelle mais aussi pour la biodiversit potentielle en tenant compte des opportunit s et des potentialit s du paysage donc des milieux ext rieurs au site dans lequel le projet va s ins rer Les espaces verts seront con us pour augmenter le potentiel cologique en augmentant la diversit des habitats et leur connexion Le d veloppement d un r seau de corridors biologiques permet de lutter contre l rosion de la biodiversit et au del de stimuler les d placements des esp ces faunistiques et floristiques Le corridor biologique est un milieu ou un r seau de milieux r pondant des besoins fondamentaux des tres vivants se d placer pour des animaux tr s mobiles ou se propager pour des plantes ou des animaux peu mobiles de fa on pouvoir se nourrir ou se reprodui
190. t 500 m2 composteur d un volume minimum de 400 litres exemple dimensions base au sol L x P x H 80 x 80 x 94 cm e surface verte sup rieure 500 m2 composteur d un volume minimum de 600 litres exemple dimensions base au sol L x P x H 98 x 98 x 101 cm e L interdiction de br ler des d chets verts Une circulaire du 18 novembre 2011 rappelle les bases juridiques relatives l interdiction du br lage l air libre des d chets verts et pr sente les quelques d rogations autoris es Le br lage des d chets verts peut tre l origine de troubles de voisinages g n r s par les odeurs et la fum e nuit l environnement et la sant et peut tre la cause de la propagation VERSION 2014 R1 Page 97 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 d incendie La combustion de biomasse peut repr senter localement et selon la saison une source pr pond rante dans les niveaux de pollution le br lage des d chets verts tant une combustion peu performante qui met des imbr l s en particulier si les v g taux sont humides Les particules v hiculent des compos s canc rig nes comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP dioxines et furanes En outre la toxicit des substances mises peut tre accrue quand sont associ s d autres d chets comme par exemple des plastiques ou des bois trait s gt Le Bois Ram al Fragment BRF Le Bois Ram al Fragment BRF consis
191. t s effectuer de diff rentes fa on manuel ou m canique Fauchage il doit tre r p t avant la mont e en graine pour puiser la plante et ne pas lui permettre de diss miner ses graines VERSION 2014 R1 Page 102 119 K E GQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 656 DEE C p turage cette solution semble apporter une solution durable et cologique notamment sur l ambroisie et la renou e de Japon en faisant intervenir des ch vres des foss s et des vaches Bretonne Pie Noir A touffement des plantes cette m thode consiste recouvrir les plantes r guli rement pour les puiser C tr tage le d capage d un site permet de g n rer un nouveau biotope souvent d favorable la plante invasive condition d tre suivi d un semis d esp ces locales qui concurrencera l invasive Par exemple la renou e du Japon appr cie peu la concurrence de la ronce L inconv nient est qu il faut traiter les terres extraites et les engins utilis s pour s assurer de ne pas exporter l invasive sur une autre terrain La r glementation fran aise pr voit les dispositions suivantes A L article L 411 3 du code de l Environnement afin de ne porter pr judice ni aux milieux naturels ni aux usages qui leur sont associ s ni la faune et la flore sauvages est interdite l introduction dans le milieu naturel volontaire par n gligence ou par imprudence de tout sp cimen d une esp ce v g tale l
192. taire par n gligence ou par imprudence ainsi que le colportage la mise en vente lachat et l utilisation des sp cimens d esp ces v g tales Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides e L article L411 3 pr voit galement que d s que la pr sence dans le milieu naturel d une des esp ces vis es est constat e l autorit administrative peut proc der ou faire proc der la capture au pr l vement la garde ou la destruction des sp cimens de l esp ce introduite e Sanctions pr vues l article L 415 3 pr voit que soit puni de six mois d emprisonnement et de 9000 euros d amende le fait d introduire volontairement dans le milieu naturel de transporter colporter utiliser mettre en vente vendre ou acheter un sp cimen d une esp ces animale ou v g tale en violation de l article L 411 3 ou des textes pris pour son application Pour les esp ces animales la r glementation relative la faune sauvage captive deux arr t s du 10 ao t 2004 qui pr cisent les modalit s de d tention des animaux sauvages en captivit fixe des restrictions de d tention de certaines esp ces animales C est par exemple le cas des tortues d eau douce exotiques en particulier la tortue de Floride qui ne peuvent tre d tenues par de simples particuliers ou vendues dans les animaleries destination du grand public Cette r glementation sera r guli rement mise jour et compl t e A Pour contrer les esp ces invasives viter l appo
193. tation des nuisances lumineuses Dans le cas d un b timent r sidentiel Respect de l Arr t du 25 janvier 2013 relatif l clairage nocturne des b timents non r sidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION VERSION 2014 R1 Page 47 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 La lumi re naturelle est indispensable la vie sur Terre Certains organismes comme les plantes tropicales en exigent une grande quantit pour se d velopper tandis que les esp ces qui peuplent le fond des oc ans en demandent tr s peu voir pas du tout Chaque organisme est donc conditionn pour recevoir une certaine quantit de lumi re au cours de cycles plus ou moins longs Cette exposition lumineuse influence les sujets Elle joue sur leur couleur sur leur comportement l augmentation de la quantit de lumi re annonce la p riode de reproduction pour la majorit des oiseaux En revanche le lumi re artificielle perturbe les organismes Si l Homme a am lior son propre confort en cr ant des sources lumineuses artificielles il a aussi r uni les conditions d une nuisance non n gligeable pour la faune et la flore Nous parlons alors de pollution lumineuses qui touchent 20 du globe Celle ci engendre deux types de comportements la phototaxie positive lorsque les animaux sont attir s par les lumi re et la phototaxie n gative lorsque ceux ci cherchent la fuir Si les mammif
194. te r utiliser les rameaux de feuillus issus de la taille ou de l lagage apr s broyage comme paillage pour enrichir le sol L objectif est de r aliser une liti re riche comme celle que l on retrouve dans les for ts en favorisant les micro organismes du sol Cet apport permet une importante production d humus une am lioration tr s nette de la structure des sols une importante r duction des besoins en eau moins de d sherbage de maladies et de ravageurs La transformation et plaquette par broyage pour une r utilisation dans la terre v g tale et en paillage sur le site pourra tre mise en uvre partir de feuillus et si l tat sanitaire des parties broy es ne pr sentent pas de risques de maladies A La valorisation des d chets verts est optimis e sur le site tri des d chets verts r utilisation des r manents A Les d chets verts souill s par des substances dangereuses r sidus phytosanitaires par exemple sont des d chets dangereux qui doivent tre trait s par une fili re sp cifique C Il est n cessaire de se renseigner aupr s de la mairie pour se fournir ces composteurs souvent en location Des aides de l ADEME peuvent aussi tre distribu es sous conditions A Le protocole de gestion li la mise en place d un composteur doit faire tat que le composteur doit reposer sur une plate forme permettant sa pose et qu un point d eau et un siphon de sol reli au r seau des eaux us es sont associ s la p
195. tes par type d habitat d habitat Prairies Prairies Cultures Cultures Milieux humides Milieux humides Corridor Corridor Etc Etc Surface totale Surface totale Valeur cologique du site to Xo Valeur cologique du site X Le changement de la valeur cologique est d termin par la variation de la diversit biologique d un site deux instants to tat initial et t tat projet ou final A Valeur cologique X Xo Une valeur n gative repr sente une diminution de la diversit des esp ces v g tales soit une diminution de la valeur cologique Au contraire une valeur positive repr sente une augmentation de la valeur cologique du site D L utilisation et l association d un plus grand nombre d esp ces v g tales indig nes ainsi que la constitution de diff rentes strates de v g tation strate herbac e strate arbustive strate arborescente permettront galement de favoriser le d veloppement d un plus grand nombre d esp ces animales C Les essences retenues dans les projets doivent tenir compte des changements climatiques en cours et seront choisies en particulier pour assurer une gestion extensive des espaces verts arrosage et entretien limit s A Afin de faciliter l acc s l information pour tous l outil SILENE Syst me d information et de Localisation des Esp ces Natives et Envahissantes est le portail d acc s aux donn es naturalistes publiques en Provence Alp
196. tes puissances confondues 80 pts 18106 tir de 100W et au del 80 pts D Utilisation de l clairage passif catadioptres EE Se ES bornes r fl chissantes par kilom tre de voie 75 18 Spots encastr s au sol 50 pts ts SE BEE 19 Pas d extinction nocturne de l clairage public 50 9 Utilisation de bornes lumineuses 8 clairage ts directionnel 25 pts T 20 Faisceau laser ou toute autre technologie implant e 10 Utilisation de d tecteurs de pr sence pour un 500 pts par faisceau allumage r ellement s curitaire 50 pts JR 21 Consommation lectrique li e l clairage valeurs 11 Pr sence d un plan d am lioration tudi et en KkWh an point lumineux valeur vou e 8 programm afin de ma triser l clairage public 100 modification en fonction de l volution future des pts sources rendement lumens Watt lampe 12 Pas d uniformit appliqu e l clairage public 75 Consommation Nombre de points pts kWh an point lumineux attribu s Faible pollution lumineuse A 150 B 125 C 100 D NEUTRE E 100 F 150 G 250 Forte pollution lumineuse gt 6 d cret n 2011 831 du 12 juillet 2011 relatif la pr vention et la limitation des nuisances lumineuses Publics concern s collectivit s territoriales tat entreprises professionnels de la fili re de l clairage Objet pr vention r d
197. ti nn ll d 4 4 58 thntinendinniinnnnntnntaenttht 48 97418 7 2 1 191 01 2 111 0 61 8 NA 48 1 9 2 Pollution UMNE SE 46 Heen Eelere 49 Rer ut e dn ER EE 51 SC M t rIaux 10110 910110 8 0 9 8 ntm nn antenne tatin nn 21 2 2 Minimisation des risques li s aux installations A EEE EESE e ee 53 2 21 eege 53 2 2 2 Perm abilit des cl tures Di 2 2 3 Adaptation et s curisation des installations nn 54 2 3 Opportunit et qualit des abris nichoirs et g tes mn 56 Geelen Ee 60 STEE 80 242 82 10 ET 62 C3 POTENTIEL COLOGIQUE 229 78 09 0 989997995928777 9199 985986 06 9 64 31 valuation CBS Coefficient de Biotope par Surface 64 3 2 valuation IVEFinal Indice de la Valeur cologique 1 67 3 3 valuation QCF Qualit Capacit Fonction unes 69 R ALISATION ee ie te 72 R1 1 1 127 1118 11 8 1 1 899 ete antenne mn EAA encre PREA RA Aaaa in
198. tive il y a autant de m thodes de d sherbage qu il y a de zones travailler Cependant les m thodes les moins polluantes tant au niveau du bilan carbone que sonore s av rent la plupart du temps les plus favorables la biodiversit Remarque les techniques voluent pour retrouver un quipement limitant les impacts tout en pr servant les ouvriers On peut penser notamment au d sherbage m canique lectrique ou au d sherbage la vapeur dite s che la place de la binette sur les surfaces de taille moyenne L entretien m canique L entretien m canique doit tre r alis une deux fois par ans seulement pour favoriser la biodiversit En choisissant les bonnes les essences et les bonnes distances de plantation dimension de la plante la taille adulte sur les plans il n est pas n cessaire d laguer les arbres et arbustes chaque ann e sauf pour raison patrimoniale palissage etc ou pour raison de s curit Les choix techniques d entretien sont r fl chis en fonction des moyens du personnel disponible de la fr quence d intervention n cessaire de l efficacit et du mat riel requis le d sherbage thermique eau chaude vapeur le d sherbage m canique et le d sherbage manuel 8 la main ou binette Les m thodes peuvent tre mix es Les engrais Les engrais naturels et biologique utilis s sont d origine organique compost fumier etc ou min rale chaux sable etc Ils sont utilis s de f
199. toiture s v g talis e s ce crit re est consid r comme SANS OBJET En pr sence de toiture s v g talis e s La v g talisation de la toiture est de type semiintensive ou quivalent ou tout autre type de v g talisation valoris en niveau Hotspot La v g talisation de la toiture est de type intensive ou quivalent O La v g talisation de la toiture est de type semiintensive accompagn de la m thodologie Brown roof pour le d veloppement de la v g tation GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION Les tudes sur la richesse cologique des toitures v g talis es sont peu nombreuses mais certaines font ressortir un potentiel int ressant concernant la pr sence de flore d insectes d araign es d oiseaux et de la microfaune du sol Les milieux cr s sur certains de ces toits peuvent s apparenter un habitat pionnier permettant le d veloppement de certaines esp ces Les apports des toitures v g talis es en mati re de biodiversit voluent favorablement en fonction de trois facteurs la diversification des esp ces v g tales plant es l augmentation de l paisseur du substrat e 8 nature du substrat La v g talisation de la toiture de type extensive ou quivalent n est pas prise en compte ou consid rer comme non conforme dans l valuation de ce crit re VERSION 2014 R1 Page 61 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Tableau Caract ristiqu
200. toutes les esp ces fran aises prot g es en Europe par la Convention de Berne 1979 La liste r gionale des esp ces prot g es en Provence Alpes C te d Azur de l arr t du 9 mai 1994 paru au J O du 26 juillet 1994 Cette liste compl te la liste nationale pr cit e Livre rouge de la flore menac e de France VERSION 2014 R1 Page 21 119 CQUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Q LES R F RENCES NORMATIVES ET R GLEMENTAIRES DE LA BIODIVERSIT Le tome 1 paru en 1995 recense 485 esp ces ou sous esp ces dites prioritaires c est dire teintes en danger vuln rables ou simplement rares sur le territoire national m tropolitain Le tome 2 para tre recensera les esp ces dites surveiller dont une liste provisoire de pr s de 600 esp ces figure titre indicatif en annexe dans le tome 1 Une actualisation scientifique de ce dernier tome est effectu e r guli rement par le Conservatoire Botanique National M diterran en de Porquerolles C B N M P Elle ne poss de pour l instant aucune valeur officielle mais peut d j servir de document de travail Ainsi seules les esp ces figurant sur la liste du tome 1 sont r ellement menac es Elles doivent tre prises en compte de fa on syst matique m me si elles ne b n ficient pas de statut de protection Celles du tome 2 sont le plus souvent des esp ces assez rares en France mais non menac es l chelle mondiale ou bien des e
201. ts ou des esp ces prioritaires en danger de disparition LU annexe IV num re les esp ces animales et v g tales qui n cessitent une protection particuli rement stricte 2 2 3 M thodologie d inventaire faune amp flore Un inventaire de la faune et de la flore doit tre r alis sur le site pour identifier les principales esp ces et d terminer les biotopes et les ventuelles esp ces prot g es ou les menaces esp ces invasives ou envahissantes Cet inventaire bien que non exhaustif devra permettre de caract riser le milieu propre au site tudi ainsi que ses atouts et faiblesses Deux visites in situ au minimum sur des p riodes diff rentes et repr sentatives des volutions de la biodiversit doivent tre r alis es pour cet inventaire 2 2 4 valuation Ma Indice de la Valeur cologique L valuation IVE d un site est une estimation du nombre d esp ces v g tales pr sentes sur les diff rentes parcelles d un site l tat initial c est dire avant le d but des travaux de l op ration L valuation ME du site doit tre valu e par un Professionnel Agr Effinature pour le Ma tre d Ouvrage Elle consiste tout d abord faire des observations sur le site et r aliser un inventaire faune flore habitat Ce diagnostic permet de faire une valuation concr te des caract ristiques du site et de ses zones d int r t floristique et faunistique ainsi que de ses continuit s Un tat des lieux
202. uction et limitation des nuisances lumineuses et des consommations d nergie Notice le d cret d finit les installations lumineuses et les quipements concern s par la r glementation pr cise les conditions dans lesquelles ses prescriptions peuvent tre adapt es aux caract ristiques des zones d implantation des installations donne comp tence au ministre charg de l environnement et au pr fet pour interdire ou limiter le fonctionnement dans le temps de certaines installations lumineuses Enfin il donne la possibilit l autorit comp tente de sanctionner les infractions la r glementation d une amende administrative Lien dacc s au d cret n 2011 8931 du 12 uer 201 http wwwlegifrance gouvfr affichTexte do cidTexte JORFTEXTO000024357936 amp dateTexte amp categorieLien id gt L Arr t du 25 janvier 2013 relatif l clairage nocturne des b timents non r sidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses Le pr sent arr t s applique aux installations d clairage des b timents non r sidentiels recouvrant la fois l clairage int rieur mis vers l ext rieur de ces b timents et l ilumination des fa ades de b timents l exclusion des installations d clairage destin es assurer la protection des biens lorsqu elles sont asservies des dispositifs de d tection de mouvement ou d intrusion e 66 clairages int rieurs de locaux usage professionnel sont teints une heure apr s la f
203. uis tr s longtemps Elle est d autant plus importante que certaines substances actives ont tendance se concentrer dans la cha ne alimentaire Pour viter tous risques au niveau de la sant publique les Pouvoirs Publics suivent de pr s la qualit des aliments et analysent r guli rement les denr es agricoles ils v rifient notamment si dans ces produits une substance active ne d passe pas les niveaux de LMR limite maximale de r sidus autoris e fix s source http www observatoire pesticides gouv fr index php Les risques les plus importants pour la sant humaine sont pris par les utilisateurs de produits phytosanitaires savoir les agriculteurs mais aussi les jardiniers amateurs qui ne respectent pas toujours parfaitement les mesures strictes d utilisation et les r gles de protection recommand es port de masques et de gants Des r percussions sur la biodiversit L utilisation des produits phytosanitaires est aussi la cause de la r duction de la biodiversit On leur reproche d avoir provoqu une diminution du nombre de papillons ou de hannetons par exemple ou de certaines esp ces v g tales bleuets orchid es Plus r cemment on leur attribue une part de responsabilit importante dans la chute des populations d abeilles ou dans la r duction du nombre de petits gibiers comme les perdrix L utilisation de produits phytosanitaires en cas d exception L utilisation des produits phytosanitaires est exclusiveme
204. ument essentiel pour structurer la r alisation du chantier Il traduit les enjeux du site et localise les vocations des diff rents espaces Aux crit res organisationnels il doit traduire les enjeux biodiversit pour garantir leur prise en compte Ces deux documents s appuient sur l analyse de l tat initial du site r alis e au pr alable Le plan pr visionnel peut comporter selon les sp cificit s du chantier r pertori es au cours de l analyse de l tat initial du site les l ments suivants 9 a limite de chantier S a v g tation conserver et les l ments les prot geant S es zones ou habitats remarquables conserver et les m thodes mises en place pour les prot ger notamment es limitations de circulation des engins et camions proximit entr e et la sortie des engins et camions ainsi que la zone servant de parking temporaire S es zones de stockage des mat riaux et produits des d chets tri s a zone de traitement des polluants possibles A Les sol doit tre d cap uniquement sur les zones terrass es Le sous sol apr s d capage est prot g de l rosion et du terrassement soumis par les engins de chantier A Les surfaces v g talis es pr serv es sont prot g es des flux d engins de chantier A Informations environnementales sur les produits A Dispositions prises pour le respect de la biodiversit lors des mises en uvre VERSION 2014 R1 Page 76 119 QUALIGREEN R
205. une c est l ensemble des animaux dont la taille est inf rieure un millim tre et qui vivent dans un milieu particulier Microflore Ensemble d esp ces microbiennes ou microorganismes bact ries champignons qui vivent dans les milieux obscurs et humides tels que les sols Microorganisme tres vivants invisibles l il nu unicellulaires ou pluricellulaires Dans ce cas les cellules ne sont pas diff renci es en tissus Natura 2000 sur l ensemble de la Communaut Europ enne le r seau Natura 2000 d termine les Sites d Importance Communautaire en mati re d habitat faune flore Un document d objectifs est alors r alis pour chaque site visant garantir la pr servation de ce patrimoine tout en permettant les activit s humaines sur le site Ce document doit tre anim notamment par la valorisation et la mise en place de mesures en faveur du milieu mesures qui sont soutenues financi rement Les collectivit s peuvent tre innovantes et exemplaires sur ces sites patrimoniaux Patch tache constituant une unit cologique fonctionnelle plus ou moins stable ou isol e Perm abilit du sol propri t qu a le sol de transmettre l eau et l air troitement d pendante de la texture et de la structure du sol Photosynth se La photosynth se est le syst me qui permet la plante de se nourrir Les feuilles organes absorbants des polluants transforment le gaz carbonique C02 et l hydrog ne H contenu
206. une de sous crit res d valuation QUALITE 16 t moin de diversit en esp ces floristiques en taxons ou en milieux kW 7 point pour un milieu ferm 2 points pour un milieu ouvert 16 t moin de diversit en esp ces faunistiques en taxons 7 point 16 t moin de raret des esp ces du site la raret est estim e en fonction du statut de protection de l esp ce et de sa pr sence l chelle de la R gion consid r 7 point 16 t moin de naturalit soit l tat naturel du site selon un gradient d artificialisation les corridors naturels peuvent limiter la propagation des esp ces invasives H 7 point si le corridor est recouvert uniquement d esp ces locales m 1 point si son niveau d artificialisation est limit 2 points sile corridor est une zone humide saine CAPACITE 18 surface occup e G 1 point siles corridors ont une largeur sup rieure 3 m tres 2 points siles corridors ont une largeur sup rieure 5 m tres Le t moin de complexit de structures m 1 point si au moins deux niveaux de strates v g tales sont repr sent s les besoins du milieu et sa structure sont prendre en compte pour l am nagement Le niveau de protection contre les perturbations externes elles sont d termin es apr s avoir d fini le continuum concern NW 7 point si le continuum a la capacit d assurer la protection de la faune r sidente et de la fl
207. uvelables et biosourc s d origine animale v g tale ou min ral Les mat riaux biosourc s sont les mat riaux issus de la biomasse animale ou v g tale les plus connus en plus du bois qui est voqu dans le crit re pr c dent sont le chanvre la paille le li ge la laine de mouton etc L ensemble des activit s des entreprises pendant toute la dur e du chantier n est pas prise en compte Des mat riaux d origine v g tale ou animale peuvent tre utilis s lors de la construction de b timents Ces mat riaux sont commun ment qualifi s de biomat riaux ou de mat riaux biosourc s il s agit notamment du bois et de ses d riv s du chanvre de la paille de la plume ou de la laine de mouton lls pr sentent deux atouts principaux sur le plan de l environnement d une part la mati re dont ils sont issus est renouvelable d autre part ils peuvent contribuer la r duction des missions de gaz effet de serre et au stockage temporaire de carbone Le label b timent biosourc Le label biosourc permet de mettre en lumi re la qualit environnementale et de valoriser les d marches volontaires des ma tres d ouvrage int grant une part significative de ces mat riaux dans leur construction Le d cret n 2012 518 du 19 avril 2072 et l arr t du 19 d cembre 2012 pr cise le contenu et les modalit s d attribution de ce label Le bois est une ressource naturelle et renouvelable qui doit tre encourag
208. v g tales non concern es par des statuts de protection car tr s fr quentes jusqu une poque r cente mais dont le d clin est d sormais entam qui est en jeu dans l espace urbain La pr servation de cette nature ordinaire dans un contexte urbain d pend largement du mode de gestion des espaces v g talis s TABLEAU DES EXIGENCES PAR NIVEAU DE LABELLISATION EXIGENCES EFFINATURE Le r seaux de d placement des v hicules motoris s est d velopp sans impacter les espaces v g talis s d int r t cologique Les am nagements pr vus sur l op ration n incitent pas la sur fr quentation des espaces d int r t cologique 1 On entend par espace vert cologique tout espace tant susceptible de remplir une fonction vitale pour la biodiversit du site GUIDE ET OUTILS DE COMPR HENSION gt L impact des v hicules moteur Dans le cas d espaces verts d int r t cologique il est important de les pr server des nuisances g n r es par les v hicules et des risques de destruction par la circulation pour leur permettre de conserver leur bon fonctionnement Outre la pollution sonore qu ils engendrent cf partie Pollution Sonore les v hicules de part leur poids et les frottements engendr s par les pneus au contact du sol entra nent une destruction des milieux superficiels et un tassement du sol incompatibles avec une vie biologique Enfin les v hicules moteur g n rent des pollutions le plus
209. vasives et leur impact sur l environnement Esp ces Impact sur l environnement VERSION 2014 R1 Page 40 119 QUALIGREEN R F RENTIEL Effinature 2014 Balsamine g ante impatiens glandulifera Elle r duit la biodiversit Elle r duit les populations de plantes indig nes en lib rant des compos s all lochimiques qui jouent un r le important dans la comp tition pour la lumi re l eau et les substances nutritives le potassium et le Mangan ses sont prioritairement absorb s par la Renou e au d triment des autres plantes Elle diminue la densit du sol en augmentant la teneur en eau et en mati re organique Elle affecte de nombreux invert br s Renou e du Japon Reynoutria japonica Rhododendron des parcs II forme un couvert v g tal tellement important que rien ne peut pousser sous leur canop e Rhododendron ponticum g p q p p p Sa forme qui s apparente un norme tapis flottant emp che la lumi re de passer pour les autres plantes aquatiques Cette plante appauvrit l eau en oxyg nes ce qui fait fuir les invert br s les grenouilles tritons et poissons Crassule de Helms Crassula Peien S n con en arbre Plante tr s colonisatrice et difficile radiquer dont les graines sont allergisantes Baccharis hamilifolia 9 9 Jussie Ludwigia Elle touffe les milieux aquatiques r duction de la biodiversit et modifie les qualit s physico
210. verts et m nag s Site de France Assainissement www franceassainissement com relatif la perm abilit des sols ite de l association Respectons notre sol www respectons notre sol ch Si Site de l association ADIVET http www adivet net en Site de NATURPARIF http ww natureparif fr Aubertin C et Vivien FD 1998 Les enjeux de la biodiversit ditions Poche environnement Economica p 112 Barbault R 2004 Biodiversit et crise de croissance des soci t s humaines L horizon 2010 Chevassus au Louis Cavailh s 2005 The landscape from house seeing and being seen A GIS based hedonic price valuation Cherqui F 2005 Th se M thodologie d valuation d un projet d am nagement durable d un quartier M thode ADEQUA Soutenue le 14 d cembre 2005 Universit de la Rochelle p 59 67 85 99 Clergeau P Savaed JPL MENNECHEZ G et Falardeau 2 1998 Bird abundance and diversity along an urban rural gradient a comparative study between two cities on different continents Condor 100 p 413 425 Clergeau P D sir G 1999 Biodiversit paysage et am nagement du corridor la zone de connexion biologique Mappemonde 55 P 19 22 Costanza R Arge R Groot R Farber S Grasso M Hannon B Limburg K Naeem S O Neill RV Paruelo J Raskin RG Sutton P et Van den Belt M 1997 La valeur des services de l cosyst me mondial et du capital naturel Nature Vol
211. vit s industrielles tat du sol pollution S tat de la biodiversit diff rents chelons paysage cosyst mes habitats esp ces S estimation de l volution de l cosyst me Les PLU SCOT et autres documents d am nagement li s l op ration sont prendre en compte durant toute la suite de la mise en place de la d marche L tude s tend galement aux alentours du site pour valuer la biodiversit pr sente et son tat C est en ce sens qu une approche patrimoniale globale de la parcelle d tude permettra d analyser et de diagnostiquer la situation pour proposer les solutions les plus adapt es au projet Il est n cessaire de se procurer tous documents lorsqu ils existent faisant l inventaire de la biodiversit pr sente sur le terrain d implantation du projet et ou renseignant sur la qualit cologique des milieux Il est fortement conseill de prendre rendez vous avec le propri taire et ou le gestionnaire du terrain notamment pour se renseigner sur l tat de la biodiversit lors des ann es pr c dentes L analyse de l tat initial du site va servir de point de d part pour la mise en place de solutions de gestion de protection et de valorisation de la biodiversit mesures visant r duire les impacts ou par d faut mesures compensatoires Avant d agir avant de construire ou de d truire quoi que ce soit il sera indispensable d apprendre mieux conna tre le site et le pat
212. vit s humaines centrales nerg tiques changeurs de chaleur et l urbanisme surfaces sombres qui absorbent la chaleur comme le goudron Ce ph nom ne peut aggraver les pisodes de canicule et affecter la biodiversit en repoussant certaines esp ces et en attirant d autres esp ces plus thermophiles Impacts environnementaux ensemble des modifications qualitatives quantitatives et fonctionnelles de l environnement n gatives ou positives engendr es par un projet un processus un proc d un ou des organismes et un ou des produits Insectes entomophages insectes qui se nourrissent d autres insectes Liste rouge des esp ces menac es la Liste rouge de l UICN des Esp ces Menac es classe les esp ces en fonction de leur risque d extinction C est une base de donn es en ligne qui permet de faire des recherches et comprend le statut mondial de 45 000 esp ces avec des informations l appui Elle a essentiellement pour but de d terminer quelles esp ces ont le plus besoin de mesures de conservation de documenter leur situation et de fournir un indice de l tat de la biodiversit Macrofaune ensemble des animaux de moyenne ou de grande taille appartenant l cologie d un milieu Les individus vont de 4 80 mm de longueur et peuvent modifier la structure physique du sol en creusant des galeries ou en ing rant la terre Macrophvte plante aquatique de grande taille Microfaune antonyme de macrofa

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