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Mesure des températures élevées . Paris, G. Carré et C. Naud . 1900

1. Fig 38 nombre de montres fusibles vis vis d un regard ferm par un verre travers lequel on peut les suivre En les voyant successivement tomber on sait quel moment le four passe par une s rie de temp ratures d termi n es Dans les fours continus on peut encore les introduire dans le four pendant la marche mais cela est plus d li cat Il faut les placer sur de petits supports en terre cuite que l on d pose avec une tringle de fer dans un endroit voulu du four Quand au contraire on les ins talle par avance dans le four froid on les colle leur place avec une petite boulette d argile CHAPITRE XI PYROM TRES ENREGISTREURS Parmi les diff rents proc d s de mesure des temp ratures lev es quelques uns se pr tent l enregistre ment continu Cet enregistrement est aussi utile pour les applications industrielles que pour les recherches scientifiques Dans les laboratoires de recherches on s attache autant que possible effectuer toutes les mesures par des proc d s automatiques chappant l influence soit des id es pr con ues soit des n gli gences des observateurs dans les usines l emploi de proc d s semblables donne un contr le continu du travail des ouvriers que la pr sence d aucun surveillant ne saurait remplacer L enregistrement peutse faire au moyen d une plume crivante ou par la photographie Le premier de ces proc d s d un maniement
2. chette port e par une poign e Pour les exp riences elles sont fix es sur un mur au moyen de deux clous plant s une distance convenable Les fils de suspen sion peuvent en cas de rupture tre imm diatement remplac s Ils portent soud es leurs deux extr mit s de petites sph res de nickel que lon n a qu enfiler sur des fourchettes fix es les unes au cadre les autres sur la monture de l appareil Le miroir est constitu par une lentille plan convexe argent e sur la face plane qui donne des images beaucoup plus nettes et plus brillantes que les petits miroirs ordinaires faces paral l les Plus r cemment M Carpentier a tudi dans le m me but un galvanom tre o la lecture se fait au moyen d un microscope C est un appareil tr s transportable et d un emploi tr s commode Il a seulement le d faut d tre sujet un d placement du z ro r sultant du chauffage 122 PYROM TRE TIHERMO LECTRIQUE dissym trique du corps de la lunette par la petite lampe qui claire le r ticule Les fils tendus sont remplac s par de grosses spirales qui offrent une r sistance abso lue aux ruptures par choc pendant les transports L emploi de cet appareil exige un dispositif qui per mette de mettre au cours des exp riences le galranom tre en court circuit de facon v rifier la position du z ro Dans les trois galvanom tres pr c dents la mesure du d placement angulaire
3. 1580 Platine 17802 Ces nombres comptent parmi ceux qui semblent actuellement m riter le plus de confiance il faut cepen 70 PYROM TRE A GAZ dant reconna tre que le volume du r servoir tait trop faible pour assurer une tr s grande pr cision Nous reviendrons sur ces exp riences propos des pyro m tres lectriques Programme d exp riences La discussion laquelle nous venons de nous livrer permet de d finir certaines conditions auxquelles devront satisfaire les nouvelles exp riences n cessaires pour pr ciser davantage les temp ratures de fusion et d bullition employ es comme points fixes dans la graduation des autres pyrom tres Le r servoir du thermom tre devra tre en porce laine maill e int rieurement etext rieurement comme les r servoirs qui ont t fabriqu s la manufacture de S vres l occasion de certaines exp riences de Regnault et de H Sainte Claire Deville La capacit des r servoirs devra autant que possible tre voisine de 5oo centim tres cubes condition n ces saire pour que l erreur pouvant r sulter de l espace nui sible soit certainement inf rieure 1 Le gaz thermom trique sera l azote On emploiera la m thode dite du volum nom tre ou toute m thode quivalente ne supposant pasl invariabilit de la masse gazeuse et on produira les plus grands chan gements de pression compatibles avec la r sistance
4. des fils A ces deux forces s ajoute en g n ral une troisi me force due la pesanteur du cadre qui am ne des effets per turbateurs souvent tr s g nants Il en sera parl plus loin La mesure du d placement angulaire du cadre se fait parfois au moyen d une aiguille qui se d place sur un cadran divis le plus souvent au moyen d un miroir qui r fl chit sur une r gle semi transparente l image d un fil tendu devant une petite fen tre convenablement clair e Ces galvanom tres cadre mobile ont longtemps pass aux veux des physiciens comme impropres toute mesure quantitative ils n taient employ s que pour les m thodes de r duction au z ro et construits en con s quence Pour les rendre propres des mesures quan Utatives d intensit de courant il a fallu soigner une s rie de d tails de construction n glig s auparavant Voici les plus importantes d entre elles 1 Le cadre mobile doit pr senter une r sistance aussi PROC D S DE MESURES LECTRIQUES 117 peu variable que possible avec la temp rature ambiante pour viter des corrections toujours tr s incertaines Les cadres en fils de cuivre habituellement employ s pour augmenter la sensibilit doivent tre absolument rejet s il faut exiger des cadres en fils de maillechort ou de m tal semblable faible coefficient de temp rature 2 L intervalle qui s pare les cadres des branches de l aimant d une part du noyau
5. 2 verres I verre o verre 1 verre 2 verres degr s 700 15 3 800 6 9 23 0 900 11 0 1 000 D 5 6 18 6 1 100 10 5 I 200 6 5 1 300 4 0 13 6 1 400 9 4 1 500 6 6 1 600 4 8 1 700 3 6 12 0 1 800 9 1 1 900 T gt 3 2 000 2 9 Cette graduation s applique tous les corps plac s dans une enceinte de m me temp rature l int rieur des fours par exemple et aux corps noirs quelle que soit la temp rature de l enceinte qui les environne par exemple un morceau de fer rouge expos l air libre Pour les corps dont le pouvoir missif est inf rieur 150 PYROM TRE RADIATION LUMINEUSE Tunit comme le platine la magn sie la chaux il faut lorsqu ils sont expos s l air libre et ne sont plus ren ferm s dans une enceinte de m me temp rature faire une graduation sp ciale MM Le Chatelier et Boudouard ont fait une s rie de mesures sur des radiations de longueurs d ondes diff rentes La soudure d un couple thermo lectrique tait plac e dans un petit tube de platine pour se rapprocher d une enceinte close En prenant comme unit l clat du platine fondant les r sultats trouv s ont t les sui vants pour les radiations rouges vertes et bleues t Log t 273 L Log r I Log I 1 Log L goo 3 0707 0 0009 4
6. Limites de divisibilit de la mati re vivante Dualit nucl aire des Cili s Conclusions Cuar IV MODIFICATIONS EXP RIMENTALES DE LA REPRODUCTION CELLULAIRE Modifications exp rim ntales de la mitose Action des agents chimiques Action de l lectricit Action des basses temp ratures Action d une l vation de temp rature Mitoses anormales Modifications exp rimentales de la segmentation Action de divers agents sur la segmen tation Polarit cellulaire et orientation des blastom res Fragmentation du protoplasma sans division nucl aire Division nucl aire sans division cellulaire Cuar V L ADAPTATION AU MILIEU Adaptation aux agents chimiques Adaptation au manque d eau Dessiccation Effets de la concentration du milieu Action des solutions salines Adaptation a rienne Manque d air et augmentation de pression Adaptation aux temp ratures extr mes Adaptation l clairement Adaptation aux excitations m caniques et la pesanteur Adaptation la vie parasitaire Cytosymbiose Conclusions Cuar VI TROPISMES ET TACTISMES DANS L ORGANISME ET DANS L ONTOG N SE Tropismes protoplasmiques Cytotropismes Adelphotaxie Cytotactisme entre cellules diff rentes Cytotactisme sexuel Caryo tropisme Cytotactisme parasitaire Cytotactisme phagocytaire Biotactismes Cuar VII LA DIFF RE
7. 930 bon 890 Fusion de l argent 9602 bon 9160 Fusion de l or 1092 10379 Les nombres relatifs l or sont diff rents d environ 25 en plus o en moins Il est difficile d expliquer ces carts qui sont proba blement dus une in galit de temp rature entre le pyrom tre et le m tal tudi r sultats peut tre d une diff rence dans leurs pouvoirs missifs Exp riences de H Sainte Claire Deville et Troost H Sainte Claire Deville et Troost firent lors de leur discussion avec Becquerel de nombreuses exp riences avec le thermom tre air en porcelaine ils obtinrent des r sultats tr s discordants qu ils ne publi rent pas sur le moment Ils donn rent la pr f rence aux d terminations faites l aide de la vapeur d iode nous en parlerons plus loin mais lorsque l inexactitude de cette m thode fut d montr e ils firent conna tre les r sultats qu ils avaient obtenus pour l bullition du zinc Ils employ rent un creuset en plombagine pouvant contenir 15 kilogrammes de zinc le m tal tait rem plac au fur et mesure de sa volatilisation Le creuset tait plac dans un fourneau plein de charbon Autour du pyrom tre tait dispos e une enve R SULTATS EXP RIMENTAUX 63 loppe de terre r fractaire mais ce dispositif tait tout fait insuflisant pour liminer les erreurs dues au rayonnement Les m mes mesures furent r p t es avec des gaz dif
8. Exp riences de H Le Ch telier H t rog n it des fils Choix du couple Proc d s des mesures lectriques M thode par appo sition M thodes galvanom triques R sistance des couples Galvano m tres Diff rents types de galvanom tres Disposition des fils du couple Jonction des fils Isolement et protection Soudure froide Graduation Formule Points fixes R sultats d exp riences PYROM TRES ENREGISTREURS Pyrom tre enregistreur gaz Pyrom tre enregistreur r sistance lectrique Pyrom tre enregistreur thermo lectrique Enregistrement discontinu Enregistrement continu CONCLUSION 26 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 200 p 12 fig Georges MAUPIN Cartonnage toile anglaise Licenci s sciences math matiques et physiques Prix 5 francs Membre de la Soci t Math matique de France Opinions e Curiosit s touchant la Math matique Pendant les XVI XVII et XVIII si cles Quelles opinions avaient de l utilit des math matiques dans les si cles pr c dents non seulement les savants mais surtout les faiseurs de livres et m me les ignorants Quels avantages pensait on en retirer pour l ducation quelle liaison singuli re voulait on tablir entre la doctrine math matique et la religion Voil ce qui est trait dans ce volume En donnant des extraits curieux et piquants d
9. Ce m tal propos par Pouillet a t repris par M Violle Il est de beaucoup pr f rable aux autres m taux sa chaleur d chauffement a t compar e directement aux indications du thermom tre air ce m tal peut tre reproduit identique lui m me Liri dium que le platine du commerce renferme souvent a la m me chaleur sp cifique Le prix lev de ces subs tances est un obstacle leur emploi courant dans les usines il faut au moins pour un calorim tre d un litre une masse de roo grammes de platine soit 5oo francs sous un volume de 5 centim tres cubes tr s facile perdre ou faire disparaitre M Violle a d termin la chaleur d chauffement du platine de o r 200 et l a calcul e par extrapolation jusqu 1 800 100 3 23 F000 4 4 4 0 377 200 6 58 LIO 42 13 300 9 79 1200 46 65 goo 13 64 1300 5135 500 17 90 1400 56 14 600 21 18 1500 61 05 700 25 13 1600 66 08 800 29 20 1700 71 23 goo 33 39 1800 76 50 86 PYROM TRE CALORIM TRIQUE Fer Regnault dans une tude faite pour la Compa gnie Parisienne du gaz avait propos et fait adopter le fer en lui attribuant une chaleur sp cifique de 0 126 tandis qu elle est o de 0 106 Il employait un cube de cen
10. Or du shirts ee 048 20 Cuivre 10500 20 R SULTATS EXP RIMENTAUX 67 Exp riences de Mallard et H Le Chatelier Dans leurs recherches sur les temp ratures d inflammation des m langes gazeux Mallard et H Le Chatelier se sont servi d un pyrom tre en porcelaine dans lequel on fait le vide puis on y laisse rentrer l air en mesu rant le volume gazeux ainsi absorb On peut aller jus qu r1200 sans constater d affaissement de la porce laine mais cet affaissement devient complet 1300 sous l action du vide Cette m thode a t employ e de la fa on suivante pour la mesure des temp ratures d inflammabilit des m langes gazeux On faisait le vide dans l appareil et l on mesurait la temp rature par le volume d air qui le remplissait on faisait le vide de nouveau et on remplis sait l appareil avec le m lange gazeux On savait s il y avait o non inflammation par la comparaison du volume du m lange avec celui de lair introduit dans les m mes conditions de temp rature au moins dans les cas de m langes br lant avec contraction Le pyrom tre employ avait une capacit de 62 d falcation faite de l espace nuisible 1 le tableau sui vant donne les volumes d air correspondant diff rentes temp ratures 400 26 7 600 20 6 800 16 7 1000 14 1 1200 12 2 En admettant que les mesures des volumes soient faites o 1 pr
11. l 209 21 t 21 99 LT 125 calories LS 130 calories d apr s le trac graphique 975 La diff rence est 5 calories soit 4 p 100 de perte due l enveloppe HI Essai avec le calorim tre enveloppe d eau T 985 P 2 000 grammes p 485 4 t 18 86 t 21 95 LE 130 calories T 13141 5 d apr s le trac graphique 9850 w La diff rence est 1 5 soit une perte de 1 11 p 100 92 PYROM TRE CALORIM TRIQUE seulement quand on emploie un calorim tre soign et un thermom tre au 1 50 de degr Ce qui correspond une incertitude de moins de 10 sur les temp ratures Avec le thermom tre au 1 10 de degr qui n cessite une plus forte l vation de l eau du calorim tre il faudra compter sur une incertitude de 25 Conditions d emploi Les avantages du pyrom tre calorim trique sont 1 Son bas prix de revient 2 La facilit de son emploi qui permet de le mettre entre les mains d un ouvrier Les inconv nients sont 10 Le temps n cessaire pour une mesure une demi heure environ 2 L impossibilit de faire des observations conti nues 3 L impossibilit de d passer 1000 avec l emploi de l index en nickel Son emploi ne semble pas devoir tre recommand pour les laboratoires Il doit tre recommand pour les usines dans les cas o l on ne se propose de faire des mesures que d une facon accidentelle lorsque l on ne dispose
12. 0 01 0 t 27 273 300 20 109 ona dTo 19 4 50 15 130 1 160 85 dTio 2 3 170 0 38 2 520 9 dT iso 39 7 359 7 90 0 1229 5 Ces nombres montrent l importance capitale de l es pace nuisible dont le volume exact est impossible conna tre Ce proc d de calcul des corrections par les diff rentielles logarithmiques n est qu approch et ne conviendrait pas pour des mesures r elles mais il permet de rendre plus claire la discussion g n rale des causes d erreur Voyons quelle incertitude sur la temp rature peut r sulter de l incertitude qui subsiste sur le volume de l espace nuisible En r alit il y a un passage continu de la temp rature lev e du pyrom tre la temp rature ambiante sur une longueur qui peut varier de 10 30 centim tres suivant l paisseur des parois du four Les volumes du r servoir et de l espace nuisible que l on doit prendre pour que les formules ci dessus soient exactes doivent tre tels que la pression r elle soit gale la pression que l on aurait en supposant un CORRECTIONS ET CAUSES D ERREURS 53 changement brusque et total de la temp rature un point limite fictif s parant la partie chauff e du r ser voir de la partie froide On estime la position probable de ce point et si l estimation est mal faite on commet deux erreurs l une sur le volume r el chauff et l autre sur le volume de l espace nuisible erre
13. celaine Le tube de porcelaine doit D tre employ dans les installations fixes o les temp ratures peuvent d passer 800 On peut comme le fait M Parvill e dans ses fours porcelaine fig 21 loger le tube de porcelaine dans la paroi du four de fa on ce que son extr mit ferm e affleure sans la d passer la paroi int rieure On m nage dans la paroi autour de cette extr mit du tube un loge ment vide d un d cim tre de profondeur et autant de largeur On facilite ainsi l tablis sement de l quilibre de temp rature sans exposer le tube de trop grandes chances de rupture par les chocs accidentels On emploie le tube de fer pour les temp ratures ne d passant pas 800 dans les bains de plomb servant la trempe de l acier par exemple et pour les couples mobiles qui ne sont expos es la chaleur que pendant le temps n cessaire aux mesures Dans ce cas on laisse la soudure d passer les isolants et la canne en fer qui les contient d au moins 5 centim tres Les fils se metient en quilibre de temp rature au bout de cinq secondes au plus et on peut avoir achev la mesure avant que la canne 128 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE ne soit chauff e assez pour se hr ler m me dans les fours aciers dont la temp rature d passe 1 600 et avant que les fils aient eu le temps de s alt rer m me dans les flammes tr s r ductrices L autre extr mit de la canne en fer por
14. 142 Principe Les a da Exp riences de Pouillet See a r Re e a a Nm 149 Exp riences de Violle 45 Exp riences de Rosetti 146 Exp riences de Wilson et Gray 149 Exp riences de Langley 57 Conditions d emploi 152 PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE bee ns or Rd Ai BE Principe va E E E RS 4 ESTS ie Lois de Kirchoff A u 4 SR a a gt TIA Mesure de l intensit totale de la on A zoana o 157 Mesure de l intensit d une radiation simple 158 Pyrom tre de H Le Chatelier 159 R glage de DE nn rie D don dit et st GA Mesures S ad ee a a Aaa He Ga T0 D tails d une exp rience 164 Graduation Ea eue ea sense 107 Conditions d emploi E E E E E E SHOT Mesures de l intensit relative de radiations diff rentes 152 Emploi de l il seul 152 Emploi du verre de cobalt 8 173 Lunette Mesur et Nouel 174 Pyrom tre de M Crova 177 PYROM TRE PAR RETRAIT Wedgwood 180 Montres FUSIBLES Seger 184 PYROM TRES ENREGISTREURS o IQI Pyrom tre enregistreur gaz Shin OS Pyrom tre enregistreur r sistance klecir ique 193 Pyrom tre enregistreur thermo l
15. Grande maitrise de l artillerie I Troupes II MAT RIEL Etats Unis I SERVICES TECHNIQUES II Troupes III MAT RIEL Canons pneumatiques Japon ORGANISATION ET MAT RIEL Tableaux num riques Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 47 RAA RD PPS TABLE ALPHAB TIQUE Boyer J Histoire des Math matiques 3 BuRiLLi H Torpilles et Torpilleurs b Busquer P Les tres vivants Organisation volution 8 CoLsox R La Plaque photographique 10 Ducasr J La Vinification dans les pays chauds 12 Gers W quilibre des Syst mes chimiques 14 H BERT A La Technique des Rayons X 16 Homwezc R L Apiculture par les m thodes simples LaBB A La Cytologie exp rimentale 20 Laisant C A La Math matique Philosophie Enseignement 22 Le CHATELIER H Mesure des Temp ratures lev es 24 Maver G Opinions et Curiosit s touchant la math matique 25 Pacs G Les M thodes pratiques en Zootechnie open piy 008 PELLISSIER G L clairage l Ac tyl ne 4 30 Ramsay W Les Gaz de l atmosph re
16. INDICATIONS VOLUME CONSTANT PRESSION CONSTANTE du thermom tre centigrade o At o At degr s o 0 001173 o 0 001173 o 100 0 000627 o 0 000457 o 200 0 000393 0 04 0 000225 0 084 300 0 000267 0 09 0 000127 0 20 500 0 000147 0 23 0 000052 0 47 1 000 0 000054 0 62 0 000012 1 19 CHELLE THERMODYNAMI QUE 33 Les carts du thermom tre air pour les temp ratures lev es sont donc tr s faibles lorsque l accord est tabli aux points o et 100 il n y aura pas se pr occuper des diff rences entre les indications du thermom tre ther modynamique et celles du thermom tre gaz On peut utiliser les m mes exp riences de Joule et Thomson pour d terminer la temp rature absolue de fusion de la glace dans l chelle thermodynamique Voici les r sultats du calcul de M Lehrfeldt il donne les indications suivantes correspondantes du thermom tre gaz volume constant et celles du ther mom tre thermodynamique Thermom tre Thermom tre gaz thermodynamique Hydrog ne 273 08 272 8 Air 272 48 273 27 Azote 293 13 273 2 274 83 Thomson Acide carbonique 268 47 273 48 Natanson Re ati s La temp rature thermodynamique de la glace fon dante devrait dans tous les cas tre la m me les carts r sultent des incertitudes que comporte la mesure de la chaleur de d tente On doit d apr s ces r sultats adopter pour la temp rature de fus
17. Le CHATELIER Temp ratures lev es 5 66 PYROM TRE GAZ en partie par le thermom tre air les r sultats obte nus par les deux m thodes sont concordants La chaleur sp cifique moyenne est donn e par la for mule Ci 0 0582 0 000010 t La chaleur sp cifique vraie est gale cA 0 0582 0 000020 t Le point de fusion a t trouv gal 1 500 les exp riences plus r centes de MM Holborn et Wien donnent 1580 Cet cart peut s expliquer par les impuret s du m tal et l absorption des gaz du foyer La chaleur latente de fusion du palladium mesur e dans les m mes exp riences a t trouv e de 36 3 3 Dans une autre s rie d exp riences M Violle a d termin le point d bullition du zine Il employa un appareil de fonte maill e chauff dans une triple enve loppe de vapeur m tallique le haut tait recouvert de terre et de poil de vache pour emp cher la surchauffe des parois Les mesures ont t faites pression et volume simultan ment variables Volume du ballon 294 5 Volume du gaz sorti 184 3 Espace nuisible 4 7 Pression Sg2mm 3 A ta 3 8 t 59 7 T 929 6 Ho J6omm 5 Ho 55gnm 5 Barus Holborn et Wien ont trouv des nombres tr s voisins de 930 4 Une derni re s rie est relative aux points de fusion des m taux qui ont t d termin s par comparaison avec la chaleur d chauffement du platine Argent g954 trop faible de 10
18. Les Torpilleurs l tranger Les Destroyers Cuar II DESCRIPTION DES TORPILLEURS Cuar IIJ Consrrucriox Emploi de l acier L g ret de la coque Emploi de l aluminium Emploi d aciers sp ciaux Protection Cuar IV CHOIX DES FORMES ET QUALIT S NAUTIQUES Choix des formes Qualit s d volution Qualit s nautiques CHAP V G N RALIT S SUR LES MACHINES ET CHAUDI RES DES TORPIL LEURS Dispositions g n rales Perfectionnements successifs apport s aux appareils moteurs et vaporatoires des Torpilleurs CnaP VI CHAUDI RES DES TORPILLEURS Chaudi res tubulaires Chaudi res multitubulaires Chaudi res du Temple chaudi res Normand chaudi res Yarrow chaudi res Thornycroft Fonctionnement des chaudi res multitubulaires Avantages des chaudi res multitubulaires Chauffage au p trole Cendrier tanche syst me Yarrow Cuar VII Macmines pes TorriLLEURS Machines des Torpilleurs Normand Soupape de compression r chauffeur d eau d alimentation pur geurs automatiques Machines des Torpilleurs anglais Machines quadruple expansion Rapidit d allure Vibrations de coque H lices CnaP VHI VITESSE DES TORPILLEURS Cuar IX TORPILLEURS FRAN AIS ET TRANGERS France Angleterre Italie Allemagne CHAP X D FENSE CONTRE LES TORPILLEURS ET VALEUR MILITAIRE DES
19. Ouvrage num ris par la biblioth que Michel Serres FE TA Ecole Centrale de Lyon Ecully France U3 Ce document a subi une reconnaissance automatique de caract res OCR Vous pouvez CENTRALE donc rechercher un mot sur tout son contenu via l outil de recherche de votre lecteur de fichiers pdf Vous pouvez galement r aliser un copier coller de texte attention aucune correction n a t r alis e suite POCR nous vous conseillons de bien relire le texte copi BIBLIOTH QUE DE LA REVUE G N RALE DES SCIENCES MESURE DES TEMP RATURES LEV ES MESURE TEMP RATURES LEV ES ZAE T PS ZA H LE CHAT TE Re ut ai Ing nieur en chef du C fps des Mines TA Professeur de Chimic n n r a cv ge nifio rag ET Gs PARIS Georges CARR Er C NAUD DITEURS 3 RUE RACINE 3 1g00 TABLE DES MATI RES INTRODUCTION as Echelles thermom triques Points fixes Pyrom tres ECHELLE NORMALE DES TEMP RATURES Lois de Mariotte et Gay Lussac Thermom tres gaz Exp riences de Regnault Echelle normale des temp ratures Echelle thermodynamique THERMOM TRE NORMAL Thermom tre de S vres Thermom tre de L Callendar sug Thermom tre pour les hautes temp ratures PYROM TRE A GAZ Mati re du r servoir 3 Corrections et causes d erreur Thermom tre volume constant Thermom tre pression constante Thermom tre volum nom tre R s
20. Sels radicaux organigues Samarium Historique Etat naturel Propri t s Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques Decipium Histo rique Etat naturel Gadolinium Historique Etat naturel Groupe Yttriq e Yttrium Historique Etat naturel Propri t s Sels radi caux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques Terbium Historique Etat naturel Propri t s Erbium Historique Etat naturel Propri t s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux orga niques Ytterbium Historique Etat naturel Scandium Historique Etat naturel Propri t s Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques Thulium Historique Etat naturel Propri t s Holmium Historique Etat naturel Propri t s Dysprosium Historique Etat naturel Propri t s Philippium Historique Etat naturel Propri t s Sels radicaux oxyg n s M tal X Historique Etat naturel Propri t s Lucium Historique Etat naturel Propri t s IV M TAUX T TRATOMIQUES Zirconium Historique Etat naturel Propri t s Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques T
21. crouissable 100 4450 Avant recuit 1100 7200 Apr s recuit 1300 5 800 Diff rence 200 600 Nous allons tudier successivement 1 Le choix du couple 2 Le choix des proc d s de mesure lectrique 3 Les causes d erreur 4 La graduation Choix du couple Il faut faire entrer en ligne de compte la force lectromotrice l absence des courants parasites l inalt rabilit des m taux employ s a Force lectromotrice Elle varie norm ment d un couple l autre Voici quelques forces lectromo trices semblables donn es entre o et 100 par des m taux pouvant se tirer en fils et oppos s du platine pur Microvolts Ferier moid niammitoe 2 rien Site 2100 Acier d r a Le 328 Ge moe EE 1800 Argent o epea 20 D de 28 an at me eos 900 Cu 10 p 100 AI 700 OPA ad 4 tease en En LE CE d GEL 0e 600 Pt 10 p 100 Rh 800 Pt 10 p 100 Ir CDR AD oin ere Lo rene R 5oo Ferronickel 100 Acier au nickel 5 p 100 o 108 PYROM TRE THERMO ELECTRIQUE Microvolts Acier au Mn 13 p 100 300 Cu 20 p 100 Ni 600 Cu Fe Ni 54 25 4 2 4 5 1200 Maillechort 15 p 100 Ni 1200 25 p 100 Ni 2200 Nickel es ess Ses si ce Gus 22200 Ac
22. descence enfin pour les d placements tr s rapides de la plaque sensible 10 millim tres 100 millim tres par minute on peut avan tageusement recourir la lumi re oxhy drique ou l arc lectrique Comme lumi re oxhydrique la plus commode est la lampe du D Roux sph res de magn sie elle consomme peu de gaz et est enferm e dans une boite m tallique qui emp che toutes les diffusions g nantes de lumi res L arc lectrique donne beaucoup plus Fig 45 de lumi re que lon n en a besoin et l usure rapide du charbon en d pla ant les positions du point lumineux rend difficile la permanence de l clairement convenable de la fente Pour des exp riences tr s courtes on peut tr s commod ment em ployer la lampe mercure dans le vide fig 45 o l arc jaillitentre deux surfaces de mercure Pour l entre tenir il faut 30 volts et 3 amp res Son seul inconv nient est de s teindre apr s quelques minutes de fonc tionnement par suite de l vaporation du mercure dans le tube central H suffit il est vrai d une simple secousse 204 PYROM TRES ENREGISTREURS pour la remettre en marche en faisant repasser une petite quantit de mercure de l espace annulaire ant rieur dans le tube central Quelle que soit la source lumineuse employ e on peut clairer la fente au moyen d une lentille dis pos e comme il a t indiqu propos de l enregistre ment discontinu c est dire projet
23. son essai de grande vitesse 25 Destroyer russe Sokol 26 Plan et l vation d un torpilleur de 1 classe fran ais 27 Plan et l vation d un torpilleur de haute mer fran ais 28 Plan et l vation d un torpilleur Thornycroft montrant les emm nagements int rieurs 29 Torpilieur espagnol Azor 30 l vation et coupe d un torpilleur italien de 1 classe 3r Coupe transversale d un torpilleur Thornycroft 32 Le Mousquetaire torpilleur de haute mer grande vitesse 33 Forme d arri re du torpilleur de haute mer le Chevalier construit par MM Normard et Gi 34 Torpilleur Yarrow ayant fait sous voile la travers e de Londres Buenos Ayres 35 Dispositif de s curit Yarrow pour pr venir le retour des flammes 36 Chaudi re Herreschoff 35 Chaudi re Sochel 38 Chaudi re du Temple type Dragon 39 Chau di re du Temple type Lancier 40 Chaudi re Normand du Temple 41 Chaudi re du Temple collecteurs inf rieurs cylindriques 42 Joint des tubes et des collecteurs de chaudi res du Temple 43 Chaudi re Normand type Forban 44 Chaudi re Normand type Aguilon 45 Chau di re Normand type Aguilon 46 Chaudi re Guyot 47 Chaudi re Yarrow 48 Chaudi re Thornycroft 49 Chaudi re Thornycroft type Daring 50 Cendrier tanche syst me Yarrow 51 Machine triple expansion d un torp
24. tion des liqueurs Ligueurs par les essences Tableau des essences extraites des plantes aromatiques Liqueurs par infusion Pr paration du cassis Infusion de cerises Commerce des liqueurs Cuap IX LIQUEURS DITES AP RITIVES Absinthe Bitters et amers Vermouth CHAP X LES FRUITS A L EAU DE VIE Cerises Prunes P ches Chinois Cuar XI EAUX AROMATIQUES DISTILL ES Eau de fleur d oranger Eau de roses Eau de framboises Cuar XII Srrops Sirop de sucre Sirops glucos s Sirops de fruits Sirop d orgeat Sirop de gomme Sirop de grenadine Alt ration des sirops Cuar XIII COMMERCE DES SPIRITUEUX Importation et exportation des spiritueux Car XIV FRAUDES DES EAUX DE VIE ET LIQUEURS Fraudes sur la nature des eaux de vie Fraudes sur le degr alcoolique Fraudes sur les liqueurs Fraudes sur les sirops Fraudes sur les eaux distill es Cuar XV LES EAUX DE VIE ET LIQUEURS AU POINT DE VUE DE L HYGI NE Richesse alcoolique des boissons Classification des eaux de vie et liqueurs Action physiologique des eaux de vie et liqueurs Alcoolisme aigu et alcoolisme chronique Cuar XVI L ALCOOL AU POINT DE VUE L GISLATIF ET FISCAL Revenus des imp ts sur les boissons Le monopole de l alcool R formes l gislatives 36 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Par
25. tume Mannite Casse Cuar XVII TRAITEMENT DES VINS MALADES Chauffage Collage Filtrage D sinfection et assainissement des vases vinaires Cap XVIII D TERMINATION DE LA VALEUR DES VINS Extrait sec Acidit totale f 14 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris J Willard GIBBS Professeur au coll ge Yale New Haven Traduit par Henry LE CHATELIER Ing nieur en chef des Mines Professeur au Coll ge de France vol 212 p 10 fig Cartonnage toile anglaise Equilibre des Syst mes chimiques EXTRAIT DE LA PR FACE DU TRADUCTEUR L uvre thermodynamique du professeur J Willard Gibbs comprend trois parties distinctes qui ont fait l objet de m moires s par s publi s successivement dans les transactions de l Acad mie du Connecticut Repr sentation g om trique des propri t s thermodynamiques des corps d cembre 1873 quilibre des syst mes h t rog nes 1 partie Ph nom nes chimiques juin 1876 quilibre des syst mes h t rog nes 2 partie Capillarit et lectricit juillet 1878 s C est le second de ces m moires de beaucoup le plus important des trois dont on donne ici la traduction Sa publication restera dans l his toire de la chimie un v nement capital La d couverte par H Sainte Claire Deville de la dissociation ou pour s exprimer d une fa on plus pr cise de la r versibilit
26. 1 5 dT ioo 5 dT iso 99 3 56 PYROM TRE GAZ Les erreurs de ce fait sont donc plus grandes encore que dans la m thode volume constant Pour faire exactement la correction due l espace nuisible on peut employer la m thode du compensateur de Regnault comme lont fait Sainte Claire Deville et Troost cela permet alors de placer les appareils de mesure tr s loin du feu ce qui facilite beaucoup les exp riences Examinons maintenant l erreur r sultant des ren tr es des gaz ext rieurs dY dn dn T TT TE F n no To Pour l exp rience de M Crafts l erreur serait de 413 au lieu de 70 le r servoir tant initialement rempli la pression SE AU LL On voit donc qu tous les points de vue la m thode volume constant est plus pr cise que celle pression constante le d faut de r sistance des enveloppes est le seul obstacle qui s oppose son emploi dans la pratique 3 Thermom tre volum nom tre La seule m thode rationnelle pour la mesure des temp ratures lev es est comme nous l avons d j dit celle dite du volum nom tre de Becquerel qui n exige pas l invariabilit de la masse gazeuse pendant toute la dur e de l exp rience Elle consiste mesurer les changements de pression r sultant d une variation donn e de la masse gazeuse contenue dans le r servoir Becquerel em ployait des changements de masse tr s faibles les changements de pres
27. 32 Rocques X Les Eaux de vie et liqueurs 34 SAPORTA A de Physique et Chimie viticoles 36 TrucHor P Les Terres rares 40 L clairage incandescence pe D ne ur 38 TREILLE G Principes d Hygi ne coloniale 42 VALLIER L Artillerie mat riel organisation 44 48 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris nann e SCIENTIA Expos et D veloppement des Questions scientifiques l ordre du jour RECUEIL PUBLI SOUS LA DIRECTION de MM Arerezz Cornu D ArsONvaL Lippmaxx Moissax Porxcar POTIER Membres de l Institut HALLER Professeur la Facult des Sciences de Paris POUR LA PARTIE PHYSICO MATH MATIQUE ET SOUS LA DIRECTION de MM BaLBraxt Professeur au Coll ge de France p ArsoxvaL Fiznoz Fougu Gaupry GuicxarD MaREL Miixe Epwanps Membres de l Institut POUR LA PARTIE BIOLOGIQUE wn Chaque fascicule comprend de 80 100 pages in 8 cu avec cartonnage sp cial Prix du fascicule 2 francs On peut souscrire une s rie de 6 fascicules S rie Physico math matique ou S rie Biologique au prix de 10 frances Fascicules parus S rie Biologique ARTHUS M La coagulation du sang Baro L La sp cificit cellulaire Borpier H Les actions mol culaires dans l o
28. Alembert Condorcet le P Nic ron Cuar XXXIII L art d enseigner Manque de savoir vivre de l colier Danger des longs sermons Ruse d auteur l abb de la Chappelle 1563 Car XXXIV Essai de quadrature du cercle tent sous l invocation du Saint Esprit De Vausenville 1771 Cuar XXXV Lettres une jolie femme sur le cadastre D de V 1814 Cuar XXXVI Note relative l tat des math matiques avant le xvr si cle t l Universit de Paris Cuar XXXVII Note sur Charles de Bovelles ses relations avec Oronce Fine et avec Loffroi abb d Ourscamp 28 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 215 p 12 fig C PAGES Cartonnage toile anglaise V t rinaire de Paris et du d partement Prix amp francs de la Seine Docteur en m decine Docteur s sciences M thodes pratiques en Zoolechnie Dans cet ouvrage l auteur a poursuivi un triple but 1 faire conna tre tous ceux qui d sirent acqu rir une instruction sup rieure en cette mati re ce que la Zootechnie a de d finitivement acquis 2 montrer aux hygi nistes les grands progr s accomplis dans l le vage des animaux en leur indiquant tout le b n fice qu on peut en tirer pour l homme 3 apaiser le conflit qui existe dans l industrie de la vie entre les th oriciens et les praticiens et prouver par la syst ma tisation des observations empirique
29. Classification des qua tions Th ories alg briques Extension des id es et du langage alg briques Cab IV LE CALCUL INFINIT SIMAL Jmportancehistorique Analyse transcendante Caract re g n ral du calcul infinit simal Division du calcul diff rentiel Formation des quations diff rentielles Calcul int gral Int grales d finies Calcul des variations Canar V La TH ORIE DES FONCTIONS Explication pr liminaire Ori ine de la Th orie des fonctions Classification des fonctions tude es fonctions L interpolation Cuar VI La G OM TRIE Origine des notions g om triques Les axiomes des diverses G om tries Divisions de la G om trie La G om trie des anciens La G om trie moderne Les transformations g om tri ques La G om trie projective La G om trie cin matique La G om trie du triangle La G om trographie La G om trie n dimensions La G om trie de situation i Cuar VII La G OM TRIE ANALYTIQUE Les coordonn es Equations des lignes lieux g om triques Transformation des coordonn es classifi cation des lignes Extension l espace Th orie des courbes planes Th orie des surfaces Coordonn es trilin aires et t tra driques coordon n es tangentielles Le calcul g om trique L introduction des imaginaires en G om
30. La mise en exp rience et l ach vement des mesures demande par fois pr s d une demi heure 3 Absence de rep rage par rapport au thermom tre air Le motif a priori qui avait conduit l tude de cette m thode tait la supposition qu en g n ral le pouvoir missif des corps tait le m me pour toutes les radia tions et que par suite son influence disparaitrait en prenant le rapport des intensit s des deux radiations Les mesures du pouvoir missif donn es plus haut prouvent que cette hypoth se est le plus souvent inexacte CHAPITRE IX PYROM TRE PAR RETRAIT Wepcwoop Le pyrom tre de Wedgwood le plus ancien en date parmi les instruments semblables ne pr sente plus gu re aujourd hui qu un int r t historique car son emploi a t presque partout abandonn Il utilise le retrait permanent que prennent les mati res argileuses sous l influence d une temp rature lev e Ce retrait est variable suivant la nature chimique de la p te la grosseur des l ments la compacit de la p te humide la dur e du chauffage etc Pour avoir des r sultats comparables il faudrait pr parer simultan ment dans les m mes conditions une grande quantit de cylindres dont on ferait un rep rage par rapport au thermom tre air Wedgwood employait des cylindres d argile r fractaire cuits jusqu d shydratation soit 600 cette cuisson pr alable est indispensable si lon veut viter l clateme
31. ce qui conduit une erreur de dTisso 70 environ pour une exp rience ayant dur 1 heure Ce calcul met en vidence les erreurs normes pou vant r sulter de la p n tration d un gaz tranger dans l espace d une heure dur e bien inf rieure la dur e habituelle des exp riences Il est vrai que cette crreur d croit vite avec la temp rature et elle est tr s proba blement nulle 1 000 s il n y a pas de d faut dans la couverte 2 Thermom tre pression constante Nous em ployons toujours la m me formule 4 HAV aRT HA Vs mRle qui donne dans une premi re approximation CORRECTIONS ET CAUSES D ERREURS 55 En appelant et les temp ratures ambiantes absolues correspondant T et T u et u les vo lumes correspondants de l espace nuisible et du me sureur On a pour d terminer n et n les relations Hodo Va na N x g F Ti n N x n no Xi HA BR 2 te HoAou 1 Ra Comme pr c demment il faut faire subir une correc tion la temp rature approch e T ainsi obtenue dT dH ds Ay T e V expression dont les termes ont une valeur connue Voyons maintenant les causes d erreur et discutons leur importance L erreur r sultant de l incertitude sur la limite du volume chaud et froid est ar dno dn _ dn sn FN N dna TST TT no n h Tez no Ty Soit comme pr c demment dn 1 On trouve dT 390
32. des temp ratures lev es mais avec un succ s in gal Trop indiff rents aux choses pratiques ils ont surtout envisag le probl me comme un pr texte dissertations savantes La nouveaut et l originalit des m thodes les attiraient plus que la pr cision des r sultats et la facilit des mesures Aussi jusqu ces derni res ann es la confusion a t elle t en croissant Ainsi les exp riences sur le rayonnement solaire qui ont conduit des valuations variant de 1500 1000 000 de degr s s appuyent sur des mesures ne diff rant pas entre elles de 25 p 100 Pour sortir de cette confusion il a fallu d abord s entendre sur une chelle unique des temp ratures celle du thermom tre gaz est uni versellement adopt e aujourd hui et l on peut consid rer ce choix comme d finitif L auteur sc propose dans l introduction de cet ouvrage de passer rapidement en revuc les diff rentes m thodes pyrom triques c est dire thermom triques utilisables aux temp ratures lev es dont l emploi peut tre avantageux dans telle ou telle circonstance il d crit ensuite plus en d tail chacune d elles et discute les conditions de leur emploi Mais avant tout il pr cise dans quelles limites les diff rentes chelles peuvent tre rep r es par rapport celle du thermom tre normal gaz c est l insuffisance de ce rep rage qui aujourd hui encore est la cause des erreurs les plus importantes d
33. fente de faire cette graduation au moyen d un certain nombre de points fixes de fusion et d bullition Mais combien faut il en prendre Cela d pend de la nature de la fonction reliant la force lectromotrice la temp ra ture Formule Avenarius et Tait ont montr que jusqu 300 la force lectromotrice d un grand nombre de couples tait repr sent e d une facon suffisamment exacte au moyen d une formule parabolique deux termes e a t t b P t Les exp riences de M H Le Chatelier sur le couple platine palladium ont montr que la m me formule s applique encore pour ce couple jusqu au point de fusion du palladium 73 e 4 3t t gt MPE 1 000 1 100 445 954 1 060 1 550 e 500 2 950 10 900 12 260 24 030 Mais cette loi est compl tement en d faut pour les 132 PYROM TRE THERMO LECTRIQ UE couples form s par le platine pur avec un alliage de ce m tal Voici trois s ries de d terminations faites sur diff rents couples Barus Le CHATELIER Horsorx et Wiex P P iop 100 Ir P P iop 100 Rh P P 10 p 100 Rk t e t e t e 300 2 800 100 550 100 565 500 5 250 357 2 570 200 1 260 700 7 900 445 3 630 400 3 030 goo 10 050 665 6 180 600 4 920 1 100 13 800 1 060 10 560 800 6 970 1550 16 100 1 000 9 080 1 780 18 200 1 200 11 460 1 400 13 860 1 600 16 220 M Silas Holmann a montr que les r sultats de Hol born et Wien pouvaient tre repr
34. lois de Joule de Mariotte et de Gay Lussac 2 Reprenons le probl me par une m thode plus pr cise Puisque T diff re tr s peu de _ t et que les lois de Mariotte et Gay Lussac sont approch es on peut poser suivant une m thode de calcul indiqu e par M Callendar pt RT 1 5 o tant une fonction tr s petite de p et T temp rature thermodynamique On a alors entre la temp rature du thermom tre gaz et la temp rature thermodynamique la relation Auo or qui permettra de passer d une chelle de temp rature l autre si l on conna t la valeur correspondante de v Consid rons comme pr c demment le cycle de Car not et d terminons la chaleur de d tente isotherme d une fa on plus pr cise en utilisant les exp riences de Thom son et Joule sur la d tente travers un tampon poreux et celles de Regnault sur les carts de la loi de Mariotte Ecrivons pour cela que les variations d nergie entre deux tats isothermes donn s sont les m mes soit dans la d tente r versible soit dans la d tente de Joule et Thomson L A dy pv aiot v dz d P Ai pi o F Pi Po P tant la variation de chaleur tr s faible du gaz avant CHELLE THERMODI N AMI QUE 31 ct apr s sa sortie du tampon poreux dans l exp rience de Joule et Thomson On en tire p dz L A f edp 5 dp temp rature constante 3 e D i v P car d ps pds vdp La
35. ne dans le r servoir en pla tine ce qui devait sur lever la mesure de la temp rature par suite diminuer la chaleur sp ci fique du platine les points de fusion de l or et de largent se sont alors trouv s erron s par exc s 2 quilibre de temp rature douteux avec le dispositif de four employ Un tube de terre chauff par dessous avec du char bon devait n cessairement donner un chauffage plus fort vers le bas il aurait donc fallu Fig 6 pour avoir des mesures exactes dans ce milieu cer tainement tr s irr gulier comme temp rature que le corps et le thermom tre fussent dans les m mes con ditions au point de vue du rayonnement fig 6 Pour l antimoine l erreur a du tre certainement d ordre tout sp cial ou bien le m tal tr s impur tait m l de plomb ou peut tre y a t il eu simplement une faute de calcul Cependant le nombre 432 est rest le seul adopt jusqu au m moire r cent de M Gautier sur la fusibilit des alliages Exp riences d Ed Becquerel Ce savant reprit et 62 PYROM TRE GAZ continua les travaux de Pouillet avec les m mes appa reils Mais la suite d une discussion avec H Sainte Claire Deville au sujet de la perm abilit du platine il se servit successivement de pyrom tres en fer et en porcelaine Les r sultats obtenus avec le platine sem blent cependant de beaucoup les meilleurs Pyr en Pt Pyr en porcelaine Ebullition du zinc
36. nom ne avec absorption de chaleur c est la vaporisation de l eau h grom trique Un second ralentissement beaucoup plus important entre 530 et 650 indique la d shydratation proprement dite de l ar gile le d part des deux mol cules d eau combin es Enfin l espacement consid rable des traits 1000 indique un d gagement brusque de chaleur corr latif du changement d tat isom rique apr s lequel l alumine est devenue insoluble dans les acides Les autres lignes 202 PYROM TRES ENREGISTREURS se rapportent chauffement d autres vari t s d argile la ligne 3 au kaolin la ligne 5 la st argilite Enregistrement continu L enregistrement continu des temp ratures est d un usage beaucoup plus g n ral m me dans les laboratoires scientifiques en raison sans doute de la simplicit plus grande de son installation Il a t tudi surtout par M Roberts Austen directeur de la Monnaie royale de Londres Une fente verticale clair e par une source lumineuse convenable projette par l interm diaire du miroir du galvanom tre son image sur une plaque m tallique perc e d une fine fente horizontale et derri re cette fente se d place une sur face sensible plaque ou papier qui recoit le pinceau lumineux d termin par l intersection de la fente hori zontale avec l image de la fente verticale Si tout tait en repos l impression produite par ce pinceau lumi neux se r duirait un
37. ratures Zcits der Vereins deutscher ingenieurs t XL p 101 102 Struthers Pyrom tre thermo lectrique de M H Le Chatelier School of mines Quarterly New York t XII E Damour Bulletin de l Association amicale des anciens l ves de l cole des mines mars 1889 H Howe Donn es pyrom triques Engincering and mining Journal t L 1890 p 426 PYROM TRE A RADIATION GALORIFIQUE Violle Radiation solaire Ann Chim et Phys 5 s rie t XX 1875 p 289 Journal de physique 1876 p 275 Rosetti Ann Chim ct Phys t XVII 1879 p 177 Phil mag t VIII 1879 p 324 M Deprez et d Arsonval Soci t de physique 5 f vrier 1886 Du Boys Radiomicrom tre Phil trans of R S t CLXXX 1885 p 159 Wilson et Gray Temp rature du soleil Phil trans of R S t CLXXXV 1894 p 361 Langley Bolom tre American Journal of Science t XXI 1881 p 185 t XXXI 1886 p 1 t XXXII 1886 p go Journal de physique t IX p 59 i PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE Kirchhoff Ann Chim et Phys t LIX 1860 p 124 Ed Becquerel Mesure optique des temp ratures C R t LV 1863 p 826 Ann Chim et Phys t LXVII 1863 P 49 Violle Radiation du platine C R t LXXXVIH 1879 p 171 t XCI 1881 p 866 ct 1204 Crova C R t LXXXVII 322 et 329 t XC 252 t XCII 36 et 507 t CXI
38. rue Racine Paris 3 pue Annee an 1 vol 226 p 50 fig Cartonnage toile anglaise Jacques BOYER Prix 5 francs Histoire des Math matiques Suivre travers les ges depuis les anciens peuples de l Orient jusqu la fin du xix si cle l volution des Math matiques tel est le but de cet ouvrage destin principalement aux tudiants L auteur voulu rester tr s l mentaire Son r cit n est pas surcharg de formules ou d quations Tout luxe d rudition a t banni de ce volume o les personnes m me peu vers es dans la science des Euclide et des Newton apprendront sans fatigue l histoire des d couvertes math ma tiques les plus saillantes Comme plan g n ral M Boyer a adopt l ordre chronologique de pr f rence aux autres dispositions En effet l Arithm tique ou la G om trie ont pu tre certaines poques plus cultiv es que l Alg bre l Analyse la M canique ou la Trigonom trie mais le d ve loppement des diverses branches de la Math matique s enchev tre n anmoins d une mani re trop intime pour tre trait science par science dans des chapitres s par s Les inconv nients d une telle m thode sautent d ailleurs aux yeux la caract ristique de chaque p riode ne se d gage pas les redites sont in vitables et la marche g n rale du progr s n appara t plus que confus ment Quant l illustration du livre elle est exclusivement documenta
39. s on aurait 1000 une pr cision de 10 seulement cause du volume insuffisant 63 du r ser voir thermom trique e Exp riences de Barus Ce savant am ricain a com 68 PYROM TRE A GAZ bin un appareil tournant remarquable au point de vue de l uniformit de temp rature mais il ne l a appliqu directement qu la graduation de couples thermo lec triques Il a op r pression constante Au moyen des couples ainsi gradu s il a d termin les points d bul lition du zinc 926 931 et du cadmium 773 784 le point d bullition du bismuth a t trouv gal 1 200 sous une pression r duite de 150 millim tres ce qui donnerait sous la pression atmosph rique par extrapo lation 1 500 La figure 7 repr sente la section longitudinale de l appareil de M Barus Il se compose essentiellement d un pyrom tre en por Fig 5 celaine pr sentant un tube rentrant dans lequel est log le couple Le pyrom tre fix par un point de sa tige est maintenu immobile Il est entour par un moufle en fonte dont la forme g n rale est de r volution autour de l axe du pyrom tre ce moufle est compos de deux moiti s semblables maintenues au moyen de colliers en fer et peut tre anim d un mouvement de rotation autour de son axe de figure de fa on assurer luni formit du chauffage Il est chauff par des br leurs R SULTATS EXP RIMENTAUX 69 gaz plac s en de
40. sio so 1 07 rotor 1 3 65 SiO pa o P 3 60 SiO 0 7 CaO Le 990 I I 10 40 B209 0 3 ARO 4 SiO 13 55 SiO o 2Fe203 T 4 1 og 970 I I 10 15 B203 5 SiO oro 950 1 7 ez S 7105 Na O 203 s SiO p O11 920 10 5 PbO E 0 8 AO ro B B203 962 or2 890o r 0 75 Aal al o13 860 1 0 70 nie iQ o14 830 jr 0 65 5 se SiO 015 800 1 0 60 o B20 0 57 x 2Si0 A120 ze 3 1 SiO 22 016 9701 0 55 Eio B20 teo ANO 3 0 SiO 23 017 740 1 0 50 TTo B203 a o18 ro 0 40 pas ane 1 B O org 68o jr 0 30 sin Aa o20 65 0o 1 0 20 56 is RS 2 2 SiO o21 620 JI 0 10 FE o B203 ee SiO 022 5go JI re oal o donn es on a port les temp ratures en ordonn es et en abscisses les valeurs des x du tableau Ces montres fusibles de Seger sont d un usage g n ral en c ramique elles sont d un emploi tr s commode dans tous les fours intermittents dont la temp rature doit monter constamment jusqu un certain maximum 190 MONTRES FUSIBLES partir duquel on laisse le refroidissement se faire Il suffit alors avant la mise en feu de placer un certain 2000 203 10 Sii 0 D 0 5 AI soi 02 1500 x d 5 A 14x 0 5 Fe 1000 g Sio2 3K20 0 3 o 0 7 Ca0 0 2 1
41. toute puissante et accept e universellement par les auteurs Kunstler opposa des vues largies et la compl ta par la th orie de la sph rule qui avait pour point de d part autre chose que de vagues conceptions hypoth tiques et reposait sur de nombreux faits positifs d observation Pour la premi re fois la valeur morphologique de la cellule en tant qu individualit distincte primitive tait nettement contest e et la th orie coloniale elle m me se trouvait branl e par les arguments puissants mis en avant Soutenir que les cellules des animaux ne sont pas des l ments anatomiques valeur primordiale fixe et immuable tait une conception nouvelle Deux autres auteurs Sedgwick et Whitman tent rent eux aussi d mettre quelques objections contre la th orie cellulaire l indiff rence g n rale leur r pondit Enfin plus r cemment M le Professeur Delage reprit ces th ories et en fit le sujet d une remarquable tude En four nissant ainsi aux adversaires de la th orie cellulaire l appoint pr cieux de son talent et l autorit de sa situation officielle le savant professeur de zoologie de la Sorbonne a contribu puissamment vulgariser les id es que la trop grande modestie de Kunstler et son peu d empres Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 9 sement renouveler et multiplier les publications sur ses conceptions th oriques n avaient pas assez fait conna tre du grand pu
42. uni au robinet de vidange par un caoutchouc Erreurs 1 D apr s Pouillet il tait impossible de faire de mesures jusqu 120 il y avait discordance compl te avec les indications du thermom tre mercure il attribue ce d saccord la paie condensation de l air sur le platine bc Becquerel montra plus tard qu il tait Fig 5 d la pr sence de la vapeur d eau dans l air insuffisamment dess ch 2 Ne pouvant ainsi employer le point 100 pour la d termination du coefficient de dilatation de l air Pouillet a pris le nombre 0 00375 donn par Gay Lussac au lieu du nombre exact 0 00367 C est la prin cipale cause d erreur de ses mesures le tableau suivant permettra de comparer les r sultats qu il a obtenus pour la chaleur sp cifique du platine ceux de M Violle 1000 300 500 7609 1 0009 1 200 Pouillet x 0 00375 0 0335 0 0343 0 0352 0 0360 0 03 3 0 0380 z 0 00367 38 336 345 353 366 353 Violle 323 335 347 359 377 389 Ce R SULTATS EXP RIMENTAUX 61 Points de fusion Les d terminations de Pouillet relatives aux points de fusion sont beaucoup moins bonnes Or 1180 trop lev e de 1109 Argent 1000 409 Antimoine 432 trop basse de 200 VA ss nr suis 423 bon Les causes d erreur possibles sont les suivantes 10 Introduction d hydrog
43. 12700 1 verre 19 5 21 2 5 1270 sans verre 5 5 7 9 11 7 MESURE DE L INTENSIT D UNE RADIATION SIMPLE 165 VERRE ABSORBANT PLAC DEVANT LA LAMPE TALON OUVERTURE DE L IL DE CHAT TEMP RATURE TE M Rouge Vert Bleu L1700 1 verre 2 9 5 95 10 2 1 170 sans verre 9 4 16 1 31 5 k 10 5 A ka 9 5 Pouvoir missif Avant de pouvoir tablir la rela tion qui existe entre l intensit de la radiation des corps incandescents et leur temp rature il faut conna tre le pouvoir missif de ces corps Pour cette mesure on utilise la remarque pr c demment faite que l int rieur des fissures d un corps peut tre consid r comme renferm dans une enveloppe de temp rature uniforme Le pouvoir missif est donc la temp rature consid r e gal au rapport de l intensit lumineuse de la sur face celle du fond des fissures profondes sous la r serve bien entendu que l ouverture des fissures soit assez petite Le corps tudier tait plac l tat de p te aussi s che que possible sur l extr mit du couple pr ala blement aplatie de mani re prendre la forme d un disque de 2 3 millim tres de diam tre On s chait tr s lentement afin qu il n y e t pas boursouflement de la masse et on obtenait ainsi un enduit pr sentant des fissures on se trouvait donc dans les conditions indi qu es plus haut L extr mit du couple ain
44. 195 Le fil y chauff 1 350 dans un tube en terre et dans l hydrog ne est devenu cassant ce r sultat doit s ex pliquer par une siliciuration du platine car on n observe rien si le fil est chauff par le courant lectrique au mi lieu d un tube de verre froid m me dans l hydrog ne Des exp riences analogues ont t faites par les m mes auteurs sur le palladium le rhodium et Piri dium Avec le palladium l absorption de l hydrog ne basse temp rature qui donne Phydrure augmente la r sistance de 6o p 100 on constate en outre le m me effet d alt ration qu avec le platine si on place le palla dium dans l hydrog ne en pr sence de silice I n y a aucune conclusion bien nette tirer des ex p riences sur le rhodium et l iridium sinon que ces m taux ne prennent leur r sistance normale qu apr s avoir t chauff s plusieurs fois une temp rature lev e LOI DE VARIATION DE LA R SISTANCE DU PLATINE 97 Loi de variation de la r sistance du platine MM Callendar et Griffiths ont compar la r sistance du platine au thermom tre air jusqu 55o ils ont trouv que jusqu 5oo la relation peut tre repr sent e moins de o r par une formule parabolique 3 param tres Pour graduer un semblable pyrom tre il suffirait donc de trois points fixes glace eau soufre Ils ont donn la relation une forme sp ciale soit p la temp rature lectrique d finie par la rela
45. 760 mm 184 1 217 8 305 8 356 7 444 5 Ces derniers nombres peuvent tre rapproch s des POINTS FIXES 11 d terminations ant rieures de Regnault et de M Crafts Naphtaline Benzoph none Mercure Soufre 218 3069 1 357 445 MM Heycock et Neville en employant la m me m thode mais avec extrapolation de la loi de r sis tance du platine tablie jusqu 45o seulement ont d termin les points de fusion suivants Sn Zn Mg 99 5 p 100 Sb Al g9p 100 Ag An Cu 232 419 633 629 5 654 5 960 5 1062 1080 5 Enfin MM Holborn et Wien au Physikalische Reich anstalt de Berlin ont fait r cemment un ensemble de d terminations qui semblent de toutes celles faites jusqu ici m riter le plus de confiance Ils ont d ter min les points de fusion au moyen d un couple thermo lectrique compar jusqu 1 00 au thermo m tre air Fusion Moyenne As An Ea J 970 1072 1580 1780 M Daniel Berthelot dans des exp riences toutes r centes a gradu un couple thermo lectrique par comparaison avec le thermom tre gaz en utilisant la loi de variation des indices de r fraction avec la densit Et au moyen de ce couple il a d termin les points de fusion Ag Au 962 1064 De cet ensemble de donn es on peut conclure que les points fixes offrant actuellement le plus de garan 12 INTRODUCTION ties pour le rep rage indirect des diverses chelles thermom triques sont les suivants Sn N
46. 77 le d double en deux rayons parall les bf et cd pour s parer les faisceaux de mani re pouvoir installer des appareils sur leur parcours un prisme P donne au rayon bf la direction gh on peut ainsi obtenir un car tement de 92 millim tres Un deuxi me prisme P ram ne le rayon cd suivant lm et apr s r flexion sur un TT n Fig 9 f deuxi me miroir MM on observe les franges dans une lunette r gl e sur l infini Les tubes contenant les gaz sont plac s en T et Ti Il faut naturellement que les prismes P et P soient parfaitement travaill s On fait d abord un premier r glage en lumi re jaune puis on ach ve en lumi re blanche Le tube pression variable est ferm par deux glaces de m me que le tube chaud ces quatre glaces doivent tre absolument identiques Le tube chaud est chauff par un bain de vapeur aux basses temp ratures par le courant lectrique traversant une spirale incandes cente aux temp ratures lev es Mais une difficult provient de ce que dans le tube chaud il existe une r gion temp rature variable entre la zone chaude et l atmosph re froide 78 PYROM TRE A GAZ Pour liminer l influence de cette zone variable il y a dans l int rieur du tube chaud deux tubes circula tion d eau froide donton peut faire changer la distance on admet que la r gion variable reste semblable et que la diff rence de distance entre les deux tub
47. 95 o 00018 4 25 o 00002 5 3 1 180 3 161 0 0024 3 88 0 0087 3 94 o 0015 3 19 1235 3 190 0 075 2 78 o 037 2 57 lo or3 2 11 1 430 3 230 0 23 1 36 o 16 1 20 lo 058 2 76 1565 3 265 0 52 1 86 0 47 1 67 0 21 1 38 1715 3 300 1 69 0 23 45 0 16 0 9 0 95 pe nl CR D Re Evaluations de temp ratures Enfin M Le Chatelier a employ son pyrom tre optique pour d terminer les temp ratures les plus lev es r alis es dans quelques uns des ph nom nes les plus importants de la nature ou de l industrie Les r sultats assez diff rents des esti mations faites ant rieurement furent d abord accueillis avec un certain scepticisme ils sont aujourd hui admis comme exacts au moins dans les limites de pr cision qu ils comportent Voici quelques uns de ces chiffres Fours Sicmens Martin 1490 1580 Fours de verrerie 1335 1 400 Fours porcelaine dure 1370 nouvelle 1250 MESURE DE L INTENSIT D UNE RADIATION SIMPLE 151 CS Lampe incandescence 1800 Lampe are 4100 Soleil 7600 Cette d termination de la temp rature du Soleil a t confirm e par les exp riences plus r centes de MM Wil son ct Gray par une m thode toute diff rente p 151 Une s rie de mesures ont t faites avec le m me appareil dans les usines fer Voici quelques r sultats Haut fourreau pour fo
48. Boite contenant une montre 925 Pi ce de bois et vis TABLE DES PLANCHES hors texte 1 Dispositif employ pour la photographie d une main au moyen des rayons de R ntgen 2 Dispositif employ pour la photographie des os de la jambe 3 Squelette d une main photographi e travers les chairs 4 Lapin tu la chasse photographi par les rayons X 5 Grenouille vivante travers e par les rayons X 6 Couleuvre vivante travers e par les rayons X 7 Squelette d un rat photographi travers les chairs 8 Squelette d un pigeon photographi travers les chairs et les plumes de l oiseau 9 F tus humain travers par les rayons X 10 Monstre humain deux t tes photographi par les rayons X CATAL REV G N R DES SCIENCES 3 18 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris RP PRES ESPP ESS PRE SPRL PP PRES PERS LEP PETER EE PES SERRE RE EEE PET R HOMMELL t vol 338 p 102 fig Cartonnage toile laise Ing nieur agronome j F nae 5 F PE Professeur d Agriculture Riom Puy de D me DS nd Membre fondateur de la Soci t centrale d Apiculture L Apiculture par ies m thodes simples Le Trait d Apiculture par les m thodes simples est l uvre d un praticien qui exploite lui m me d importants ruchers les d butants y trouveront un guide pr cieux et s r toujours clair et pr cis qui leur vit ra les t tonnements et les f
49. D termination de la position des appareils chirurgicaux introduits demeure dans l organisme Etude des l sions intra osseuses Etude des l sions internes auxquelles les os participent Photographie des calculs dans le rein et dans la vessie Recherche de la position du f tus chez la femme enceinte Observations CHAP Il APPLICATIONS DIVERSES QUATRI ME PARTIE Un peu de th orie Cap I RAYONS CATHODIQUES Cuar II Rayons X TABLE DES FIGURES 1 Tube de Crookes en activit 2 Dispositif sch matique de l exp rience de R ntgen 3 La pile th orique 4 Pile Bunsen 5 Batterie de piles au bichromate treuil 6 Sch ma du couplage en tension 7 Sch ma du couplage en quantit 8 Accumulateur Plant 9 Mon tage d une prise de courant pour l obtention des rayons X 10 Bobine de Rhumkorff 11 Tube de Gessler 12 Appareil pour montrer la propa gation rectiligne des rayons cathodiques 13 Tube de R ntgen 14 Tube focus 15 Tube focus Colardeau 16 Tube bianodique S guy 15 Exploration d un tube de Crookes 18 Sch ma montrant la conden sation des rayons cathodiques 19 Dispositif d une exp rience de fluo roscopie 20 Poignet d un enfant de huit ans 21 Aile de faisan tu la chasse 22 Poisson vivant travers par les rayons X 23 Monstre humain deux t tes 24
50. Il faudrait galement t cher de trouver pour servir de points fixes des corps d un emploi plus commode que les m taux des sels par exemple qui n attaquent le platine ni l tat fondu ni l tat de vapeur ces corps devraient tre obtenus facile ment et conomiquement l tat de puret ils devraient poss der des points de fusion et d bullition bien d ter min s ce qui n est pas toujours le cas quand le sel cris tallis pr sente plusieurs vari t s dimorphes Un second point tr s important en vue des recherches de haute pr cision serait de d terminer la forme g n rale de la fonction qui relie la r sistance lectrique du platine la temp rature On ne peut pas se proposer de d terminer compl tement cette fonction avec la valeur de ses param tres parce qu il n y a pas deux chantil CONCLUSION 213 lons de platine poss dant la m me r sistance il faut dans chaque cas faire la graduation au moyen de points fixes de fusion ou d bullition Le nombre de points sem blables rep rer d pend du nombre de param tres con tenus dans la formule Dans cet ordre d id es M Silas Holman a grandement facilit l emploi des couples thermo lectriques en montrant que l on pouvait entre o et 1800 se contenter d une formule logarithmique ne contenant que deux param tres Pour la mesure des temp ratures extr mement le v es qui ne peuvent tre atteintes que par les m thodes employa
51. TORPILLEURS Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 5 TABLE DES FIGURES r Coupe d une ancienne torpille dormante en fonte 2 Disposition en quinconce des anciennes torpilles dormantes 3 Vue d une torpille dor mante actuelle en fonte 4 D fense d une passe par des torpilles dormantes 5 Torpille dormante automatique 6 Torpille vigilante 7 Dispo sition int rieure d une torpille vigilante 8 D placement d un flotteur parall lipip dique train par une remorque 9 Ensemble sch matique des principaux organes d une torpille Whitehead 10 Sch ma montrant Taction du pendule et du piston hydrostatique sur le levier qui commande le gouvernail 11 Effet du piston hydrostatique et du pendule sur la marche d une torpille 12 Appareil de vis e pour le lancement des torpilles 13 Torpille automobile Howel 14 Sch ma de commande des h lices et du gouvernail dans la torpille dirigeable Brennan 15 Torpille dirigeable de Sims Edison 16 Torpille Thornycroft 17 Torpilleur 22 18 Tor pilleur 63 19 Torpilleur de 35 m tres apr s transformation 20 Tor pilleur 153 son essai de grande vitesse 21 Le Coureur torpilleur de haute mer 22 Le Dragon torpilleur de haute mer son essai de grande vitesse 23 Le Forban torpilleur de haute mer son essai de grande vitesse 24 Le Destroyer anglais Rocket
52. a pas d ins tallation pour chauffer des creusets il est possible d ob server les points de fusion de la facon suivante on enroule autour de la soudure de fa on la couvrir compl tement un fil fin de m tal choisi il suffit avec un peu d habitude de un centigramme de m tal et on place le couple dans une enceinte temp rature stationnaire tr s l g rement sup rieure celle de fusion ou tem p rature croissant tr s r guli rement On suit les indi cations du galvanom tre qui au moment de la fusion pr sente un l ger arr t suivi d un d part brusque Mais cette perturbation est d autant plus faible que la masse de m tal est plus petite et il faut une certaine habitude de ce genre d exp rience pour saisir avec certitude le petitarr t H est indispensable bien entendu que le chauf fage lui m me soit absolument r gulier I est impossible d obtenir ce r sultat avec une flamme libre qui est tou jours flottante Pour avoir une temp rature stationnaire on prendra au laboratoire un tube ou un moufle dans un fourneau depuis longtemps allum l usine une che min e ou un carneau de sortie de fum e Dans ces 138 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE enceintes la temp ralure varie d un point un autre et on peut apr s quelques t tonnements trouver la temp rature convenable Pour op rer temp rature croissante ce qui est le plus commode dans les laboratoires on place la soudure convenablement pr pa
53. auteur a fait cette double exp rience de la th orie et de la pratique qu il s est cru autoris entreprendre cette t che i Tout en tenant compte des travaux ant rieurs souvent cit s il a adopt un plan nouveau et s est efforc de faire une uvre originale Quant aux conditions des fermentations dans les pays chauds sur lesquelles l auteur insiste particuli rement elles sont appuy es sur les r sultats des nombreuses exp riences faites la station agronomique dans cet ordre d id es Ce trait est un ouvrage complet la fois scientifique et pratique mais sans d tails inutiles o le lecteur trouvera des faits et des opinions nettement exprim s Mais avant tout ce livre est crit dans le but d tre utile aux viticulteurs TABLE DES MATI RES i Pr race tude du raisin Cuar I D VELOPPEMENT ET ANATOMIE DU GRAIN DE RAISIN Cuar I MATURATION Premi re p riode Deuxi me p riode Troisi me p riode Cuar II VENDANGE Proc d s physiques Mesure du sucre Proc d s chimiques Mesure du sucre Mesure de l acidit Cuar IV COMPOSITION DES RAISINS MURS Rafle Peaux P pins Mo t Mat riaux apport s la cuve par 100 kilog de vendange Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 13 Transformation du raisin en vin CHAP V FERMENTATION ALCOOLIQUE Reproduction des levures Classifica
54. autre Les corps jaunes comme l oxyde de zinc 156 PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE chaud mettent une lumi re bleu verd tre Aux tem p ratures usuelles plus petites que 2000 les radiations rouges pr dominent beaucoup et noient les in galit s des radiations des autres longueurs d onde Pour rendre facilement visibles les colorations des corps rayonnants il faut les comparer celles d un corps noir dans les m mes conditions de temp rature Un trou perc dans le corps ou une fissure traversant la surface donnent un tr s bon terme de comparaison pour juger de cette coloration L intensit des radiations mises par un corps noir croit toujours avec la temp rature et d autant plus rapidement que la r gion du spectre se rapproche du bleu mais d autre part les radiations du c t da rouge commencent les premi res avoir une intensit appr ciable la vue de telle sorte que la couleur des corps chauff s des temp ratures de plus en plus lev es part du rouge pour tendre vers le blanc en passant par l orange et le jaune Le blanc est en effet la couleur propre aux corps extr mement chauds comme le soleil Les corps non noirs ont une loi d accroissement diff rente de celle des corps noirs parce que le pouvoir missif varie avec la temp rature Il augmente in gale ment pour les diverses radiations de sorte que la cou leur des corps par rapport la couleur d un corps noir change avec la
55. capital Si son livre devait tre un des facteurs essentiels d une r forme d sirable tant de points de vue l auteur pourrait se vanter non seulement d avoir crit dans un style loquent et clair un livre int ressant et instructif mais encore d avoir rendu un minent service son pays E H Revue des Math matiques sp ciales Juin 1898 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 23 TABLE DES MATI RES INTRODUCTION Caract res de cet ouvrage La Math matique Philo sophie Enseignement Plan g n ral Observation finale LA MATH MATIQUE PURE ENSEIGNEMENT CHap I La MATH MATIQUE ET SES SUBDIVISIONS Essais de d finitions Origine exp rimentale Mesure et nombre La d finition d Auguste Comte Le but de la Math matique Subdivision de la Math matique Essai d une classification Importance de la science math matique Cuar IL L ARITHM TIQUE ET L ARITHMOLOGIE Caract re g n ral de l Arithm tique Le nombre Rapport Num ration Op rations l mentaires Divisibilit Les fractions L infini en arithm tique Les incommensurables Proportions Syst me des mesures Calculs arith m tiques d ordre sup rieur Arithmologie Cuar UT L ALGEBRE Les fonctions Langage alg brique Clas sification des fonctions quations alg briques
56. ces r servoirs le platine le fer et la porcelaine Le platine malgr son prix lev a t employ par Pouillet et Becquerel il a sur le fer l avantage de ne pas treoxydable surla porcelaine celui dene pas tre fragile Son coefficient de dilatation croit d une fa on r guli re avec la temp rature Entre o et 100 Entre o et 1000 Coeff moyen lin aire 0 000007 0 000009 46 PYROM TRE A GAZ Au cours d une discussion tr s vive entre H Sainte Claire Deville et E Becquerel le premier de ces sa vants d couvrit que le platine tait tr s perm able l hydrog ne gaz dont la pr sence est fr quente dans les flammes aux points o la combustion n est pas achev e Le platine fut alors compl tement abandonn tort peut tre on peut dans bien des cas tre cer tain de l absence de l hydrog ne et les exp riences tr s pr cises de Randall ont montr que le platine au rouge tait encore absolument imperm able tous les gaz autres que l hydrog ne m me en faisant le vide l int rieur de l appareil Le fer n a pour lui que son bon march il est aussi perm able l hydrog ne que le platine il est non seu lement oxydable lair mais il est encore attaquable par l acide carbonique et la vapeur d eau Le seul gaz que lon puisse employer avec le fer est donc l azote pur Le coefficient de dilatation du fer est plus lev et croit plus vite que celui du platine 2 Entre o e
57. constitu par deux enveloppes sph riques concentriques en laiton dans lesquelles on peut tablir une circulation d eau temp rature constante ou m me substituer la glace Peau L enveloppe int rieure de 150 millim tres de diam tre est noircie int rieurement Le thermom tre T a un r servoir de forme sph rique dont le diam tre varie de 5 15 millim tres la surface du r servoir est galement noircie La tige est divis e en 1 5 de degr Le tube d admission porte un diaphragme D perc de trous de diff rents diam tres sur le prolongement de ce tube se trouve une ouverture ferm e par une glace d polie et l g rement noircie g qui permet de constater que les rayons solaires tombent bien exactement sur la boule du thermom tre L tablissement de l quilibre de temp rature demande quinze minutes et les carts de temp rature observ s varient de 15 20 M Violle a ainsi trouv pour la temp rature du soleil des nombres variant de 1 500 et 2 500 Pouillet et M Violle ont employ la loi du rayon nement de Dulong et Petit q a Le CHATELIER Temp ratures lev es 10 146 PYROM TRE A RADIATIONS CALORIFIQUES que leurs auteurs avaient tabli par des exp riences pouss es jusqu 300 La constante a peut tre d termin e pour chaque appareil par une exp rience unique faite une temp ra ture connue Cette loi comme nous l indiquerons plus loin n est pas exa
58. d placement du cadre Cette torsion est facile viter au moment de la construction mais on ne peut v rifier ensuite son absence dans le cas de fils ronds ou de spirales qu en d montant l appareil Au contraire avec l emploi des fils plats tendus il est tr s facile la simple vue de constater l existence ou l absence de torsion C est un motif de plus pour les employer PROC D S DE MESURES LECTRIQUES 119 Enfin il faut se servir de fils dont la limite lastique soit tr s lev e IL faut pour cela que le m tal ait t croui et en outre que le m tal n prouve pas de recuit spontan la temp rature ordinaire L argent g n ra lement employ comme fil de suspension ne vaut rien Un m tal comme le fer qui m me apr s recuit poss de une limite lastique lev e serait parfait si ce n tait son alt rabilit trop grande On ne peut compter exclusive ment sur l crouissage parce que la soudure des fils in dispensable pour assurer de bons contacts les recuit sur une certaine longueur C est le maillechort le m tal le plus fr quemment employ dans les galvanom tres des tin s aux mesures pyrom triques L alliage du platine 10 p 100 de nickel parait pr f rable il garde apr s recuit une limite lastique notable et poss de une t na cit bien plus lev e que celle du maillechort Son inconv nient est seulement d avoir un coefficient d lasticit double ce qui r duit moiti
59. de dispersion obus ordinaire obus fragmentation syst ma tique obus couronnes obus couronnes de balles obus mitraille obus balles proprement dit ou shrapnel bo te mitraille obus brisant Projectiles de destruction Projectiles de rupture Fus es fus es percutantes fus es double effet t QUALIT S N CESSAIRES AUX DIVERSES ARTILLERIES Artillerie de cam pagne Artillerie de montagne Artillerie de si ge Artillerie de place Artillerie de c te Artillerie de bord NOTIONS SUR LE TIR D finitions pr liminaires Ligne de tir vitesse initiale vitesse restante ligne de mire angle de tir angle de chute plan de tir d rivation d rive zones dangereuses influence de la forme du terrain Tir de plein fouet avec pointage direct des batteries de si ge de place et de c te Tir d monter Tir en br che ex cution des br ches par le tir direct tir en br che grandes distances Tir de rupture Tir direct de l artillerie de place Tir indirect Tir plongeant emploi du tir plongeant par l artillerie de si ge emploi du tir plongeant par l artillerie de place Tir vertical pointage de mortiers EMPLOI DE L ARTILLERIE DE CAMPAGNE 1 L artillerie dans le combat offensif choix des positions d artillerie conduite du feu R le de l artil lerie dans la seconde p riode de pr paration conduite de l artillerie au moment
60. de l h r dit Atavisme H r dit par influence DEUXI ME PARTIE Principales op rations zootechniques DE LA SP CIALISATION DES FONCTIONS Production des animaux Aliments G n ralit s Du b uf Du veau Du mouton De la ch vre Du porc Du cheval Du lapin Des oiseaux de basse cour Des ufs et du lait Production des ufs Alimentation De la production de la laine Production des animaux de travail Des animaux de force B uf Mulet Cheval Cheval de gros trait Cheval de trait l ger Cheval de vitesse Animaux de luxe Animaux destination esth tique Coqs de combat Chiens de combat Animaux affectueux et nourriciers Animaux affectueux et travailleurs Animaux affectueux et gardiens 30 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol p 231 fig 102 Cartonnage toile anglaise Georges PELLISSIER Prix 5 francs L clairage l Ac fyl ne Tout le monde est int ress lire cet ouvrage en premier lieu ceux qui s occupent de la fabrication du carbure de calcium ensuite les ing nieurs pour l clairage des phares des voitures de chemin de fer de tramways etec les architectes et propri taires pour les installations priv es et les lampes portatives les photographes pour les agrandis sements et les projections les m decins pour le laryngosc
61. de l assaut 2 L artillerie dans le combat d fensif L artillerie doit garder en r serve une partie de ses pi ces Avantage de la d fense dans le choix des positions d artillerie Conduite du feu Passage l offensive ou retraite Remarque DEUXI ME PARTIE Artillerie des diverses puissances France I ORGANISATION ET SERVICES TECHNIQUES Etablissements de l artillerie Ecoles d artillerie Cours pratiques de tir Recrutement des officiers Ecole polytechnique Ecole d application Ecole militaire de l artillerie du g nie et du train Versailles De l artillerie de la marine IT Troupes Organisation de l artillerie de campagne Composition de l artillerie d un corps d arm e mobilis batteries sections et munitions parcs d artillerie Artillerie pied batteries pied compagnies d ouvriers compagnie d artificiers Equipages de si ge Artillerie de montagne R sum et conclusion II MAT RIEL Mat riel de go et 80 de campagne canon aff t avant train munitions projectiles et gargousses obus mitraille obus allong boite mitraille gargousse toupille canon de 120 court de campagne shrapnel sp cial du canon de 120 court Mat riel de montagne canon de 80 millim tres mod le 1878 Mat riel de si ge et de place canon de 95 millim tres canons de 120 millim tres mod le 1878 canon de 155 long m
62. des ph nom nes chimiques n avait pas tout d abord t appr ci e sa juste valeur par les chimistes qui avaient t beaucoup plus frapp s de la limitation des r actions que de leur r ver vibilit Les cons quences de cette r versibilit et en particulier la possibilit d appliquer la chimie les principes de la thermodynamique n avaient pas t aper us d une fa on pr cise MM Moutier et Peslin avaient seulement indiqu que les syst mes tension fixe de dissociation devaient satisfaire la formule de Clapeyron C est au professeur W Gibbs que revient l honneur d avoir par l emploi syst matique des m thodes thermodynamiques cr une nouvelle branche de la science chimique dont l importance tous les jours croissante devient aujour d hui comparable celle de la chimie pond rale cr e par Lavoisier La port e des travaux du professeur W Gibbs n a pourtant pas t imm diatement reconnue leur influence sur les progr s de la science n a pas t tout d abord ce qu elle aurait d tre Les chimistes se sont trop longtemps d sint ress s d id es qui leur taient pr sent es sous une forme difficilement accessible Bien peu d entre eux taient en tat de comprendre une uvre crite par un math maticien paraissant Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 15 ignorer les id es ou pr jug s de ses lecteurs et d daigner leurs pr occupations exp rimentales De
63. des points fixes ne con viendrait pas pour cette graduation parce que la courbe de retrait de l argile en fonction de la temp rature est trop irr guli re pour que deux ou trois points suffisent la d terminer dans aucun cas les indications de cet appareil ne pr sentent une pr cision notable Mais comme simple pyroscope c est dire comme appareil destin indiquer seulement l galit ou l in galit de deux temp ratures le pyrom tre de Wedg wood peut tre tr s commode Il a l avantage de ne co ter presque rien et il est d un emploi tr s simple la port e de n importe quel ouvrier Il semble particu li rement recommandable pour certaines industries c ramiques dans lesquelles les p tes courantes de ser vice peuvent servir confectionner les pi ces de retrait Il faut pour cela que la cuisson normale de ces p tes s arr te une temp rature comprise dans la p riode de retrait rapide C est le cas de la fa ence fine et des terres cuites ordinaires Cela ne conviendrait pas au contraire pour la fa ence stannif re ni pour la porce laine parce que la cuisson de la premi re s arr te avant le commencement du retrait et celle de la seconde apr s son ach vement CHAPITRE X MONTRES FUSIBLES Srcrex On a depuis longtemps song rep rer les temp ra tures au moyen des points de fusion de certains m taux et alliages Mais les m taux non oxydables sont peu nombreux et tous tr s co teux
64. e aujourd hui et l on peut consid rer ce choix comme d finitif Les gaz poss dent plus qu aucun autre tat de la mati re une qualit tr s importante pour un corps thermom trique la possibilit d tre reproduits en tout temps et en tous lieux identiques eux m mes en outre leur dilatation qui d finit l chelle des temp ratures est assez consid rable pour se pr ter des mesures tr s pr cises enfin cette chelle se confond pratiquement avec l chelle thermodynamique Cette derni re est en th orie pr f rable toutes les autres parce qu elle est ind pendante de la nature des ph nom nes et de celle des corps employ s Elle donne m me une mesure v ri table et non pas un simple rep rage son seul tort est d tre pour le moment exp rimentalement irr ali sable rigoureusement au moins et rien ne permet de pr voir qu il doive bient t cesser d en tre ainsi L adoption de l chelle du thermom tre gaz mim plique en aucune fa on l obligation d employer directe ment cet instrument dans toutes les mesures On peut prendre n importe quel thermom tre pourvu que l on ait au pr alable rep r son chelle particuli re en la comparant celle du thermom tre gaz Suivant les cas on aura avantage employer telle ou telle m thode pra tiquement m me on ne se sert jamais du thermom tre POINTS FIXES 9 gaz en raison des difficult s inh rentes son emploi qui r sultent princip
65. e restent constants mais cette masse est variable une partie du gaz sort du r servoir L expression 2 donne alors I 4 n x I 9 I Re 5 d o nyn fi 4 t t i 4 19 T Il serait beaucoup plus logique d employer au lieu des expressions consacr es thermom tre pression ou volume constant celles de thermom tre pression variable thermom tre amp masse variable qui d finissent Le CHATELIER Temp ratures lev es 2 18 ECHELLE NORMALE DES TEMP RATURES beaucoup plus exactement le mode de fonctionnement envisag 3 Thermom tre pression et masse variable Le fonctionnement de cet appareil participe la fois de celui des deux pr c dents Une partie du gaz sort du r servoir sans que la pression soit maintenue constante L ex pression 2 donne d o Po n t t ProT Po G T 3 4 Thermom tre volum nom tre Il existe un qua tri me mode d emploi du thermom tre gaz qui a t in diqu par Ed Becquerel et pr sente comme on le verra plus loin un int r t particulier pour l valuation des temp ratures lev es Nous lui gardons le nom que son auteur lui a donn La d termination de la temp rature est obtenue par deux mesures faites la m me temp ra ture et non plus comme dans les m thodes pr c dentes par deux mesures faites deux temp ratures diff rentes dont l une est suppos e connue On fait varier la masse con
66. eau une temp rature 4 Soit 4 la temp rature finale commune du corps et de l eau P tant le poids en eau des corps en pr sence eau vase calorim trique ther mom tre etc qui se sont lev s de 4 4 LT la chaleur d chauffement de l unit du poids du corps entre 4 et T on a L x p P h to Si l on prend pour origine des temp ratures le z ro du thermom tre centigrade la chaleur d chauffement de l unit de poids du corps la temp rature T sera LE LE L La quantit Li est facile calculer parce que les cha leurs sp cifiques basse temp rature sont suffisamment connues Lt ct L expression de la chaleur totale devient P ti to P VS ch t et sont donn es par la lecture directe duthermom tre La valeur du second membre est donc enti rement connue et par suite celle du premier qui lui est gale PLATINE 85 Si des exp riences ant rieures ont fait reconnaitre la valeur de la chaleur d chauffement LT pour les diff rentes temp ratures on pourra de la connaissance de T arriver celle de T Il suffira de tracer une courbe grande chelle dont les abscisses sont les temp ratures les ordonn es la chaleur d chauffement et de chercher sur cette courbe le point dont l abscisse a la valeur don n e par l exp rience calorim trique Choix du m tal Trois m taux ont t propos s le platine le fer et le nickel Platine
67. l alumine sont dans les proportions APO 10Si0 Cela tient ce que ce m lange est le plus fusible que l on puisse obtenir avec la silice et l alumine seules On en est parti pour obtenir les autres montres les moins fusibles par addition d alumine et les plus fusibles par addition de bases alcalines Le tableau suivant donne la liste des montres de l chelle de Seger voir p 188 Ces montres peuvent tre class es en une s rie de groupes dans chacun desquels les compositions des diff rentes montres d rivent de celle de l une d entre elles g n ralement de la plus fusible par addition en proportion variable ou quelquefois substitution d une autre mati re Les montres 28 38 d rivent de la montre 27 par addition de quantit s croissantes d APO Les montres 5 28 de la montre 5 par addition de quantit s croissantes du m lange APO roSi0 Les montres 1 5 de la montre 1 par substitution de quantit s croissantes d alumine au sesquioxyde de fer Les montres oro 1 de la montre 1 par substitu tion d acide borique la silice Les montres 022 orr de la montre 022 par addi tion de quantit s croissantes du m lange APO 2S10 La figure 38 donne la repr sentation graphique de ces 188 MONTRES FUSIBLES Nos PEPER COMPOSITION x FORMULES degr s 38 189o 1 ARPO SiO gi 36 1 850 1 5 5 o 35 1 830 1 2 8 34 1810 JI 2
68. l employer d ailleurs une m thode analogue Fig 8 1 On remplit d hydrog ne un r ci pient en fer port la temp rature que lon veut mesurer on balaye cet hydrog ne par un courant d air sa sortie du r servoir m tallique l hydrog ne passe sur une colonne de cuivre port e au rouge et l eau form e est absorb e par des tubes ponce sulfurique et pes e Ce proc d tr s compli qu est mauvais cause de la perm abilit du fer aux temp ratures lev es Il a en m me temps indiqu la m thode suivante gt On prend une bouteille en fer contenant du mer cure le vase tant incompl tement ferm on chauffe la temp rature cherch e on laisse refroidir et on p se le mercure restant Cette m thode est encore d fectueuse par suite de la perm abilit du fer aux tem p ratures lev es l hydrog ne des gaz du foyer pourrait PROC D S INDIRECTS 73 p n trer l int rieur du r cipient et chasser une quan tit quivalente de vapeur de mercure M ihodes de H Sainte Claire Deville 1 Ce savant a cherch en premier lieu mesurer la temp rature par un proc d analogue celui de la d termination des densit s de vapeur de Dumas Il prenait un ballon en porcelaine plein d air et le faisait chauffer dans l en ceinte dont il s agissait de d terminer la temp rature et le fermait au chalumeau oxbydrique par la soudure autog ne Il mesurait l air restant en ouv
69. l argent lor le palla dium le platine On a cependant employ parfois ces m taux et leurs alliages en admettant que le point de fusion dun m lange de deux corps est la moyenne arithm tique des points de fusion des composants ce qui est tout fait inexact L emploi de ces alliages est avec raison compl tement abandonn aujourd hui On pourrait en s adressant aux sels m talliques dont un tr s grand nombre peuvent tre chauff s sans alt ra tion constituer une chelle de points de fusion dont l em ploi serait souvent tr s commode mais ce travail n est pas encore fait au moins d une fa on suffisamment pr cise Aux sels isol s on pourrait ajouter leurs combi naisons d finies et leurs m langes eutectiques qui ont des points de fusion compl tement d finis Mais on ne pourrait pas prendre un m lange quelconque de deux sels parce qu en g n ral la solidification se produit dans un grand intervalle de temp rature et d une facon pro gressive Au lieu d utiliser la fusion de corps cristallis s qui passent brusquement de l tat solide l tat liquide on PROC D S DE SEGER 185 peut se servir du ramollissement progressif des ma ti res vitreuses c est dire de m langes renfermant un exc s de l un des trois acides silicique borique ou phosphorique Il est n cessaire dans ce cas d avoir un proc d pr cis pour d finir un degr type de ramol lissement on prend un affaissement d termin d
70. l on expose la lumi re d ve CLAIREMENT SURFACE SENSIBLE PAPIER 205 loppe jusqu noircissement complet puis lave et s che En coupant la g latine avec la pointe d un canif guid par une r gle on obtient des fentes transparentes d une finesse et d une nettet parfaite Surface sensible On emploie comme surface sen sible des plaques ou des papiers au g latino bro mure Le professeur Roberts Austen emploie exclu sivement les plaques qui permettent plus facilement le tirage d un grand nombre d preuves positives M Charpy dans ses recherches sur la trempe de l acier s est servi de papier sensible ce qui permet d avoir des installations beaucoup plus simples Papier Pour l enregistrement industriel le papier permettrait d employer de grands rouleaux pouvant durer plusieurs jours comme dans les appareils magn tiques enregistreurs de M Mascart Mais en g n ral on a besoin d obtenir rapidement les r sultats de l enre gistrement c est toujours le cas dans les exp riences de laboratoires et presque toujours aussi dans les tudes industrielles Il est donc pr f rable de se contenter de 206 PYROM TRES ENREGISTREURS bandes de papier assez courtes enroul es sur un cylindre Il existe un mod le semblable tr s r pandu et dont l emploi est tr s pratique les cylindres enregis treurs de la maison Richard avec mouvement d horloge rie int rieur On peut les commander au con
71. la g om trie pour l ducation D finitions d Euclide D monsirations par l absurde Antoine Arnaud Nicole 1667 Cuar XIII Barr me l arithm ticien D dicace en vers de son uvre Barr me 1671 et 1673 Cuar XIV Preuve de l existence de Dieu tir e de la consid ration des espaces asymptotiques le j suite Pardies 1673 Cuar XV La g om trie fran oise quadrature du cercle De Beaulieu ing nieur 1676 Cuar XVI Essence divine du point g om trique Vertus du dattier du figuier de l olivier le R P L on 1659 Cuar XVII Les opinions religieuses d un professeur de math matiques sous Louis XIV Editeurs et auteurs Rohault uvres posthumes 1682 Cuar XVIII A quel ge il faut apprendre l arithm tique et la g om trie Etudes qui conviennent aux femmes M Claude Fleury abb du Loe Dieu 1686 Cap XIX Les math matiques mod rent les passions Leur intro duction l Universit d Angers Prestet pr tre 1689 Cuar XX R solution sur le jeu de hasard faite en Sorbonne le 25 juin 1697 Car XXI Les math matiques et le salut de l me de Neuveglise pr tre 1700 Cuar XXII Les math matiques la math matique Enseignement de la philosophie dans l Universit de Paris le P Lamy 1706 Car XXIII La contrefa on des livres de Paris en 1706 Jean Richard Cuar XXIV Essai de quadrature
72. la glace fondante il y a cons tance absolue m me apr s chauffage 100 L cart est de o 03 au plus pour une pression de 995 millim tres Thermom tre de M H L Callendar Pour la gra THERMOM TRE DE M H L CALLENDAR 4x duation du pyrom tre r sistance de platine M Callen dar a tudi un dispositif du thermom tre gaz dans lequel l espace nuisible est r duit au minimum par un dispositif ing nieux qui consiste interposer sur le trajet du tube capillaire une colonne d acide sulfurique que l on ram ne toujours la m me position On peut alors laisser dans le manom tre des espaces vides de volume quelconque ce qui simplifie les mesures Le r servoir est en verre sa capacit est de 57 o1 Le tube capillaire a un diam tre de 0 3 millim tre 11 est reli un petit tube en U de 2 millim tres de diam tre qui renferme l acide sulfurique La valeur totale de l es pace nuisible est ainsi r duit 0 84 centim tre cube Manometre S H N 4 amp Fig 3 On ram ne avant chaque mesure l acide sulfurique affleurer un trait de rep re La densit de ce liquide tant 7 fois moindre que celle du mercure les erreurs commises sur son niveau doivent tre divis es par 7 pour tre exprim es en hauteur de mercure L emploi de cette colonne d acide sulfurique a l inconv nient 42 THERMOM TRE NORMAL d obliger l op rateur suivre
73. lectromotrice entre les deux points du circuit et celle ci en appelant E la force lectromotrice de la pile R la r sistance totale du circuit r la r sistance entre les deux points consid r s a pour valeur e E x K M thode galvanom trique On peut ramener la mesure de force lectromotrice celle d une intensit de courant il suffit pour cela de mettre le couple en relation avec un circuit de r sistance connue et d apr s la loi de Ohm on aura Si l on ne connait pas la r sistance R mais que l on sache seulement qu elle est constante on saura que la force lectromotrice est proportionnelle l intensit et cela suffira condition de faire la graduation du couple LE CHATELIER Temp ratures lev es 8 114 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE avec la m me r sistance Si cette r sistance n est qu ap proximativement constante la relation de proportionna lit ne sera qu approximativement exacte R sistance des couples Les fils du couple font n ces sairement partie du circuit dans lequel on mesure l in tensit du courant et leur r sistance varie par l l va tion de temp rature Il est important de se rendre tout d abord compte de l ordre de grandeur de cette varia tion in vitable de r sistance M Barus a fait un ensemble syst matique d exp riences sur les alliages du platine avec 10 p 100 d un m tal tranger La relation entre la r sistance et la temp rature
74. les d viations pour une section donn e de fil 4 L installation de l appareil pour les galvanom tres dans lesquels le cadre est port par deux fils oppos s tendus exige des pr cautions sp ciales Il doit d abord tre plac l abri des vibrations du sol qui rendent toute lecture impossible il faut ensuite que sa position reste rigoureusement invariable Si en effet les deux points extr mes de suspension des fils ne sont pas exactement sur la m me verticale et si le centre de gravit du cadre n est pas exactement sur la ligne des points de suspension deux conditions qui ne peuvent jamais tre rigoureusement r alis es l ap pareil constitue un pendule bifilaire d une sensibilit extraordinaire Le plus l ger d placement suffit pour provoquer des d placements angulaires consid rables du cadre Pour les viter l appareil doit tre port 120 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE par un support m tallique fix un mur en ma on nerie Quand l appareil est plac comme on le fait souvent sur une table en bois port e par un plancher ordinaire il suffit pour obtenir une d viation du cadre et par suite un d placement du z ro de marcher autour de la table ce qui fait un peu fl chir le plancher ou de provoquer un courant d air qui en changeant l tat hygrom trique des pieds de la table la fait un peu incliner Les cadres librement suspendus par le haut sont l abri de ces inconv nients Diff rents
75. maitre de choisir ses sujets d tudes au gr de ses caprices on peut se laisser guider par des pr oc cupations artificielles ne se rattachant que bien indirec tement l tude de la nature Enfin on pourra longtemps CONCLUSION 219 accorder sa confiance des r sultats erron s sans que rien vous oblige reconnaitre l erreur commise Dans les usines il en est tout autrement on ne peut pas s immobiliser sur les probl mes d j r solus on est malgr soi oblig marcher de l avant Les sujets d tude s imposent et doivent n cessairement tre abord s dans l ordre de leur importance r elle Les conclusions erro n es sont mises en vidence par leurs contradictions de tous les instants avec des faits que l on ne peut se refu ser voir Ces conditions expliquent comment Les labo ratoires d usines avec leur personnel insuffisant et absorb par d autres pr occupations avec leur mat riel rudimentaire arrivent cependant contribuer largement aux progr s de la science pure Tous les progr s si importants de la chimie du fer se font aujourd hui dans les usines et dans les laboratoires qui sont en rapport avec elles n y a pas qu en chimie d ailleurs que les pr occupa tions pratiques aient manifest cette puissance cr atrice C est en tudiant le forage des canons que Rumford a rencontr la notion de conservation de l nergie c esten r fl chissant au fonctionnement des machines feu que Sadi Carnot a je
76. moins au dessus du chalumeau on donne un fort d bit d oxyg ne et on ouvre peu peu le robinet du gaz jusqu fusion Le m me proc d peut tre employ pour la fusion de l or avec un chalumeau air condition que la flamme de celui ci soit maintenue bien constante ce qui n est pas possible avec les souflleries au pied Ce proc d est cependant moins pr cis que ceux qui ont t pr c demment indiqu s Nous donnerons ici les courbes fig 26 de graduation de diff rents couples reli s des galvanom tres diff rents ou dans le cas de la m thode par opposition un rh ostat de Pouillet Dans ce dernier cas le z ro de la graduation ne correspond pas une force lectromotrice nulle et par suite une temp rature gale la temp rature ambiante en raison de la r sistance suppl men taire d un fil conducteur qui venait s ajouter celle du rh ostat Points fixes Galvanom tre Galvanom M thode miroir aiguille d opposition Ebullition de l eau 100 4 5 divis Ebullition de la naphta n s cs ara h ras 218 12 2 5 divis 13 mm Fusion de zinc 420 26 Ebullition du soufre 445 28 123 Fusion de l aluminium 655 12 Ebullition du zinc 930 64 294 Fusion de Por 1065 20 Fusion du platine 1780 135 5 37 R sultats d exp riences La mesure des temp ra 140 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE tures par les couples thermo lectriques a permis de
77. n ralit s ACTION DE L HOMME SUR LE MILIEU Le sol et les eaux La lumi re et l air Habillement et habitation Les aliments Modification des v g taux pendant leur vie Modification des v g taux apr s la r colte Division des aliments Cuisson des aliments Chauffage des aliments Coderc ACTION DE L HOMME SUR L ANIMAL LUI M ME PAR LES M THODES VIOLENTES ET PAGIFIQUES M thode chirurgicale Castration Modifications subies par le m le Modifications subies par la femelle Bistournage Moyens de transition Entrainement Avantages et inconv nients Action physiologique Pr paration l effort violent Pr paration la vitesse Pratique de l entrainement M thodes pacifiques Alimentation Physiologie de l alimentation Classification nouvelle des aliments Distribution des boissons Aliments min raux D paysement ACTION DE L HOMME PAR L INTERM DIAIRE DE L INDIVIDU Modi FICATION DE LA RACE OU DE L ESP CE Reproduction Choix des produc teurs Beaut s de la rusticit Beaut s du nourrissement Beaut s du sang Des beaut s suivant les ges Des beaut s suivant les sexes Consanguinit D g n rescence Rapidit et intensit de la d g n rescence S lection Croisement M tissage Groisement des esp ces Hybridation Croisement des genres Particularit s
78. ne demander l exp rience que la loi de Mariotte et poser priori la formule en question ce qui donne une nouvelle d finition de la temp rature voisine de celle du thermom tre mercure Cette nou velle chelle a l avantage de se pr ter l tude de temp ratures beaucoup plus lev es L emploi de ce proc d pr conis par Pouillet a t d finitivement tu di par Regnault L expression des lois de Mariotte et de Gay Lussac peut se mettre sous la forme pen en appelant n le nombre d unit s de quantit cette unit pourra tre soit le poids mol culaire soit le gramme R la valeur de l expression Poo 1 LE a 0 pour l unit de quantit de mati re prise la temp ra ture de la glace fondante et sous la pression atmosph rique THERMOM TRES GAZ 17 Thermom tres gaz Les expressions quiva lentes 1 et 2 qui par convention donnent la d fi nition de la temp rature peuvent au point de vue exp rimental tre utilis es de fa ons diff rentes pour la r alisation du thermom tre normal 1 Thermom tre volume constant Dans le ther mom tre d sign sous ce nom on maintient invariable le volume et la masse L expression 3 donne alors entre deux temp ratures etf la relation p I gt t g th d o l on tire I t b P Po P 3 2 Thermom tre pression constante Dans ce cas la pression et le volume de la masse chauff
79. o 09 77 dT 500 1 27 dT 500 29 59 A tous les points de vue cette m thode est donc sup rieure aux autres Toute cette discussion des causes d erreur dans la mesure des temp ratures ne vise que la d termination m me de la temp rature du pyrom tre employ Mais cette temp rature elle m me n est pas l objet r el des mesures ce n est qu un interm diaire pour arriver la connaissance de la temp rature de certains autres corps suppos s en quilibre de temp rature avec le pyro m tre Or cet quilibre est extr mement difficile r a liser et l on n a le plus souvent aucun moyen de s as surer de l exactitude avec laquelle il a t obtenu Il y a l une nouvelle cause d erreur tr s importante dans la mesure des temp ratures surtout des temp ratures lev es pour lesquelles le rayonnement prend une impor tance consid rable Dans une enceinte dont la temp ra ture n est pas uniforme ce qui est le cas de la plupart R SULTATS EXP RIMENTAUX 59 des fours il peut y avoir des carts normes de tem p rature entre des points voisins On ne saurait signaler avec trop d insistance cette cause d erreur dont bien des exp rimentateurs ne se sont pas suffisamment pr oc cup s R sultats exp rimentaux Nous tudierons main tenant les exp riences faites par diff rents savants et nous verrons dans quelle mesure les conditions de pr cision indiqu es au cours de cet expos on
80. par suite de la courbure du m nisque Le rayon de ce tube 40 THERMOM TRE NORMAL tant gal 12 235 on trouve pour ce volume 0 205 On a donc en r sum pour l espace nuisible la somme des volumes suivants Capacit du tube capillaire ott 5520 Volume du canal dans le bouchon 19 Capacit du tube manom trique entre la pointe et le plan 3126 Volume du mercure d prim 2050 Espace nuisible total 1 0715 Lorsque le mercure n affleure pas la pointe on aura en outre ajouter cette valeur 0 4572 par millim tre d cartement entre la pointe et le sommet du m nisque La dilatation du m tal du r servoir a t mesur e par la m thode de Fizeau ce volume prend aux diff rentes temp ratures les valeurs suivantes 20 11 03846 0 1 03899 20 1 03926 F KO i une ne Se de En 1 04007 60 5 5 Daf 1 04061 80 amp 6 me ts 1 04117 100 4 1 04173 La varialion de capacit du r servoir due aux chan gements de pression a galement t tudi e par mil lim tre de mercure elle est de o 02337 soit Pour om OMMF O0 pts ve gate M mg Aa ol va 0 3 200 4 4 de 5e in ea em se 457 1300 Sn GTR UE en 7 0 OO i Gai ana On v rifie de temps en temps le z ro en ramenant le r servoir la temp rature de
81. pas d un personnel assez exp riment pour employ r des m thodes plus pr cises et enfin quand l importance des mesures n est pas telle qu elle puisse justifier l achat d instruments plus co teux CHAPITRE V PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE Principe Dans cet appareil on utilise les varia tions de la r sistance lectrique d un fil de platine en fonction de la temp rature ces variations sont de l ordre de grandeur de celles de la dilatation des gaz Le rapport des r sistances est 1 34 r00 et 4 1 000 Comme les r sistances lectriques se mesurent avec une grande pr cision ce proc d d estimation des tem p raitures pr sente une tr s grande sensibilit et il pourra donner de tr s bonnes mesures quand on con na tra exactement la loi qui relie les variations de r sis tance aux variations de temp rature Le pyrom tre lectrique fut propos par Siemens en 1871 Backerian lecture il se r pandit rapidement dans les usines m tallurgiques cause de la notori t du nom de son inventeur mais il fut bient t abandonn pour des raisons qui seront donn es plus loin Recherches de Siemens Le prrom tre de Sie mens est constitu par un fil fin de platine de r m tre de long et o 1 de diam tre enroul sur un cylindre de porcelaine ou de terre cuite le tout est enferm dans un tube de fer destin prot ger l ensemble contre l action des flammes Siemens essaya aussi
82. porte de ce c t un levier sur lequel est fix un miroir dispositif destin amplifier les variations delongueurdelalame r sultantde son chauffe ment par le passage d un courant plus ou moins intense On d termine la relation entre les changements de longueur et la temp rature au moyen de la fusion de tr s petits fragments 1 10 de milligramme de corps dont on connait le point de fusion MM Wilson et Gray ont employ les suivants qui pour l or et le palladium sont certainement trop faibles Chlor re d argent sta Gene S Orre AE 4 ds nan en rt rte E 0 1048 Palladium 1500 EXP RIENCES DE LANGLEY 15 Ils ont avec cet appareil v rifi jusqu la fusion du platine la loi du rayonnement donn e par Stefan Q a Ti Th Pour les exp riences de graduation on loigne le meldom tre de facon rendre son action sur le radio microm tre toujours la m me et on admet que l in tensit varie en raison inverse du carr de la distance Il est de plus n cessaire de conna tre le pouvoir mis sif du platine Wilson et Gray ont pris comme point de d part des r sultats fournis par des exp riences ant ricures Pouvoir missif d I 300 neam 5 4 I 600 4 2 1 800 in 3 9 et par extrapolation ils ont trouv 1 2 9 la temp ra ture de 1 250 temp rature qui quilibrait la radiation du soleil avec langle apparent assez grand sous lequel l appareil voyai
83. pour les temp ratures plus lev es Une masse de cuivre fut chauff e au rouge dans une flamme et on estima sa temp rature par la m thode calorim trique proc d assez incertain parce qu on ne conna t pas la loi de variation de la chaleur sp cifique du cuivre Les deux m thodes donn rent l une 735 et l autre 760 Cet cart de 25 est inf rieur aux incertitudes exp rimentales Des disques de m tal noircis et plac s dans le haut de la flamme d un bec Bunsen ont donn d apr s la formule des temp ratures voisines de 1 000 de l oxy chlorure de magn sium dans le chalumeau oxhydrique a donn 2 300 Tous ces nombres sont vraisemblables Rosetti en employant cette formule a trouv 10 000 pour la temp rature du soleil ce nombre r sultant d une extrapolation depuis 300 EXP RIENCES DE WILSON ET GRAY 149 Exp riences de Wilson et Gray Ces savanis ont mesur l intensit de la radiation au moyen d une sou dure thermo lectrique proc d dont l id e premi re est due MM Deprez et d Arsonval Un cadre mobile form de deux m taux diff rents argent et palladium est suspendu par un fil de cocon de soie entre les branches d un aimant On fait tomber la radiation solaire sur une des soudures tandis qu on dirige sur l autre soudure une source de chaleur qui quilibre exactement la premi re Comme la temp rature de cette source auxi liaire est n cessairement moindre il fa
84. qui est form d un rail de chemin de fer fortement boulonn sur un tr pied en fer forg Les parties lat rales oppo s es de ce rail rabot cs sur toute leur longueur por tent des glissi res sur lesquelles les tubes manom triques et le barom tre sont maintenus La figure 2 repr sente la disposition convenablement modifi e de l appareil manom trique Il se compose essentiellement d un manom tre air libre dont la branche ouverte sert de cuvette un barom tre L autre branche ferm e mi hauteur par une pi ce d acier est reli e au r servoir thermom trique par le tube capillaire de platine Les deux tubes mano m triques de 25 millim tres de diam tre int rieur chacun s engagent dans leur partie inf rieure dans un bloc d acier Ils communiquent entre eux par des canaux de 5 millim tres de diam tre pratiqu s dans ce bloc Un robinet vis permet de supprimer cette com munication Un deuxi me robinet 3 voies est viss sur le m me bloc L une de ses branches peut servir l cou lement du mercure l autre laquelle on a adapt un long tube d acier flexible met le manom tre en com munication avec un grand r servoir de mercure que 36 THERMOM TRE NORMAL l on peut d placer verticalement le long du support soit rapidement la main soit microm triquement l aide d une vis Fig 2 Le barom tre qui plonge dans la branche ouverte est fix par sa
85. qui jusqu ces derni res ann es faisaient seules loi sur la mati re Dans une premi re s rie de recherches il d termina la chaleur sp cifique du platine par comparaison directe avec le thermo m tre air entre les temp ratures de 500 et de r 200 10 INTRODUCTION Et il se servit indirectement de la relation ainsi ta blie entre la chaleur sp cifique et la temp rature pour d terminer par comparaison avec le platine les points de fusion de l or et de l argent puis par extrapolation de la m me relation les points de fusion du palladium et du platine A Ag Au Pd Pt Fusion E E e t 954 I1 043 1 500 1 779 Enfin dans une seconde s rie de recherches il d ter mina par comparaison directe avec le thermom tre air le point d bullition du zinc Ebullition 4 7 929 6 M Barus chimiste du Geological Survey des Etats Unis a d termin le point d bullition de quelques m taux au moyen de couples thermo lectriques gradu s avec le thermom tre air Cd Ebullition A si t 772 et 784 926 et 931 Moyenne 778 928 5 MM Callendar et Griffiths au moyen d un pyrom tre r sistance de platine gradu jusqu 500 par compa raison avec le thermom tre air ont d termin les points de fusion et d bullition suivants Sn B Cd Pb Zn Fusion l 2320 270 322 329 4210 Ebullition Aniline Naphtaline Benzoph none Mercure Soufre sous
86. ra ture d bullition du zinc Argent a D 962 OT ie as mr mes Die amp 41064 Zinc si one ns hate Si area HO TOO Sauf pour le zinc les nombres trouv s sont iden tiques ceux qui r sultent des meilleures d termina tions faites par d autres m thodes La diff rence obser v e pour le zinc tient probablement au rayonnement des parois du vase contenant le m tal Points fixes Les points fixes qui seront employ s pour la graduation des autres pyrom tres doivent tre choisis parmi les d terminations de temp rature faites avec le thermom tre gaz De celles qui viennent d tre pass es en revue on ne peut gu re recomman der que les suivants Soufre Ebullition 445 sous la pression de 760 mil lim tres avec une variation de 0 095 par changement de 80 PYROM TRE GAZ 1 millim tre de mercure dans la pression atmosph rique Le point d bullition du soufre a t l objet de quatre s ries de d terminations distinctes Regnault 448 Grafts 4 24 0 2 2 445 Callendar 444 5 Chappuis et Harker 445 2 Le nombre de Regnault a t obtenu en plongeant le r servoir du thermom tre dans le soufre liquide ce liquide a pu se surchauffer et donner un nombre trop fort Les trois autres d terminations tr s concordantes ont t obtenues dans la vapeur Elles conduisent au nombre moy
87. rature du corps mais la diff rence entre cette temp rature et celle d un corps voisin ne pr sentant pas de transformation le pla tine par exemple Cet cart de temp rature toujours Pt CL A T TL LILI 3 faible peut tre enregistr avec un galvanom tre tr s sensible Si un moment donn le corps autre que le platine prouve un changement d tat accompagn de ph nom nes calorifiques m me tr s faibles la diff rence des deux temp ratures pourra en raison de sa faible valeur prouver des variations relativement tr s grandes Si l on se propose non seulement de recon naitre l existence d un ph nom ne mais encore de mesu rer la temp rature laquelle il se produit il faudra employer simultan ment un couple reli un autre gal vanom tre On peut avec trois fils deux de platine et un de platine rhodi constituer un couple complexe donnant la fois les temp ratures r elles et les diff LE CHATELIER Temp ratures lev es 14 210 PYROM TRES ENREGISTREURS rences de temp rature de deux corps voisins Le cro Fig 51 quis sch matique ci dessus fig 50 donne une id e 800 C dit 4 I 4 4 H J A a i 4oo C 300 l 200 de cette disposition qui a rendu de grands services M Roberts Austen dans l tude des alliages et en parti culier dans l tude des transformations
88. sit des radiations rouges mises par les corps d un pouvoir missif gal l unit Ces nombres ont t cal 368 PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE cul s au moyen de la formule d interpolation donn e plus haut Intensit s Temp ratures Intensit s Temp ratures 0 00008 600 39 0 1 800 0 00073 700 60 0 1 900 0 0046 800 93 0 2 000 0 020 900 1 800 3 000 0 078 1 000 9 700 4 000 0 24 1 100 28 000 5 000 0 64 1 200 56 000 6 000 1 63 1 300 100 000 7 000 3 35 1 400 150 000 8 000 6 7 1 500 224 000 9 000 12 9 x 600 305 000 10 000 22 4 1 700 Ces donn es sont r sum es dans la courbe de la figure 35 29 3 31 32 33 34 35 3 6 37 28 39 hk Log 273 Fig 35 On peut apr s avoir d termin comme il a t dit MESURE DE L INTENSIT D UNE RADIATION SIMPLE 169 plus haut la valeur du diaphragme d qui am ne ga lit l clat de la flamme de la bougie talon avec celui de la lampe de comparaison et le pouvoir absorbant des verres fonc s dresser une table qui donne directe ment la temp rature correspondant chaque ouverture de l il de chat Avec un appareil pour lequel dy 5 2 k on obtient la table suivante dans laquelle on a affect du signe les verres fonc s plac s devant l objectif et du signe ceux plac s devant la lampe OUVERTURE DE L IL DE CHAT TEMP RATURES RE EEE 5 rm
89. sous le nom de Purimachos qui sert r parer les cazettes employ es en c ramique Nous en avons fait DISPOSITION DES FILS DU COUPLE 129 l analyse quinous a donn la composition suivante apr s dessiccation 200 Alumine et fer 4 Sondes in ts de Le da ch 3 2 Eas nado a dy NUE De AR nr end 2 6 Silice diff rence 80 2 C est du quartz tr s finement broy additionn de 10 p 100 d argile et d lay avec une solution de sili cate de soude Pour employer on d laye la mati re de facon en former une p te paisse et on y trempe le couple sur une certaine longueur apr s avoir dis pos les deux fils parall lement et une distance d en viron millim tre On peut ensuite s cher et calciner tr s rapidement sans crainte de faire sauter enduit comme cela arri verait avec de l argile seule mais cette enveloppe n est pas suffisamment imperm able pour prot ger le couple contre les m taux tr s volatils comme le zinc Le mieux dans ce cas est d employer de petits tubes de porce laine de 5 millim tres de diam tre int rieur milli m tre d paisseur de parois et 100 millim tres de lon geur droits ou courb s suivant l usage auquel ils doivent servir Le couple isol avec le fil d amiante comme il a t dit pr c demment est pouss progressivement jusqu au fond du tube Si l on n a pas sous la main des tubes semblables en porcelaine et
90. sous une forme aussi attachante une question d un int r t g n ral aussi puissant Revue du Cercle militaire janvier 1899 L auteur consacre un quart environ du volume des g n ralit s sur la bouche feu la poudre le projectile l aff t Cela fait il traite en d tail de l organisation actuelle au point de vue tant du personnel que du mat riel de l Artillerie de chacune des puissances France Alle magne Angleterre Autriche Hongrie Italie Russie Belgique Dane mark Su de et Norv ge Espagne Hollande Portugal Suisse Bulgarie Roumanie Serbie Gr ce Turquie tats Unis Japon Bien que le livre ne renferme aucune indiscr tion sur les myst rieux canons en cours de fabrication de divers c t s il peut tre consid r comme un inventaire de l tat des artilleries la fin du x1x si cle Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 45 CN TABLE DES MATI RES PREMI RE PARTIE G n ralit s sur l artillerie I Boucae a reU Du m tal canon Des canons ray s De la fermeture de culasse fermeture piston fermeture coin fermeture vis excentr e De l obturateur Du frettage II ArFur Du recul Aff ts sp ciaux TII Poupres Poudres sans fum e IV ProsEcTiLes Bombes et obus Organisation du projectile au point de vue des effets produire Projectiles destin s agir contre les troupes ou
91. t s Analyse Cet ouvrage fixe le d tail des connaissances physiques et chimiques que l on poss de actuellement sur les m taux des terres rares Leurs applications l clairage et le grand nombre de documents qu elles fournissent l analyse en font un sujet d une puissante actualit scien tifique En r sum cet ouvrage est utile aux chimistes et tous ceux qu in t ressent les d couvertes r centes et les travaux remarquables de MM Delafontaine Etard Lebeau Langfeld Moissan Urbain etc sur ce point de la chimie moderne o se sp cialisent chaque jour de nou velles et f condes industries Voici un livre qui para t son heure et qui sera lu certainement avec un vif int r t par toutes les personnes qui suivent attentivement les progr s de F clairage incandescence et qui d sirent se rendre compte des avantages qu on peut en retirer Il n existait encore en France ni l tranger aucun ouvrage complet crit sur cette mati re dont l actualit pourtant si manifeste m rite d exciter s rieusement l activit des inventeurs et des praticiens Les seuls renseignements qu on poss dait taient pars dans des m moires lus devant des Soci t s techniques ou dans des articles de journaux et disons le surtout des journaux allemands ou anglais Nous constatons avec satisfaction que le premier livre crit sur l incandescence et les terres rares qui en sont la base est l uvre d un F
92. temp rature Le tableau suivant donne pour diff rentes couleurs le rapport des valeurs des pouvoirs missifs de quelques corps celui d un corps noir la radiation rouge a t observ e travers un verre contenant du cuivre la verte l aide d un verre au chrome et au cuivre la bleue travers une dissolution ammoniacale d hydrate cui vrique La mati re recouvrait la soudure d un couple thermo lectrique elle tait sillonn e par des fissures MESURE DE L INTENSIT TOTALE DE LA RADIATION 157 et c est l clat du fond de ces fissures qui a t compar celui de la surface R rouge R verte R bleue Magn sie 1300 0 10 0 19 0 20 a S wng Ea p l 1550 0 30 0 35 0 40 o A Chaux 1200 0 05 0 10 0 10 l 15000 0 60 0 40 0 60 o Oxyde de chrome a Era 1399 709 199 t 15000 1 00 0 40 0 30 Oxyde de thorium 1200 0 50 0 50 0 70 1760 0 60 0 50 0 35 is i S Oxyde de c rium 1200 9 3 un A 19700 0 9 0 9 0 85 1200 0 23 0 40 1 0 M lange Auer y 4 5 j k 1700 0 50 0 80 1 0 L estimation de la temp rature d apr s les mesures des radiations peut au moins en th orie se faire de trois facons diff rentes en utilisant L intensit totale de la radiation lumineuse L i ntensit d une radiation de longueur d onde d ter mince L intensit relative des radiations de longueurs d onde d termin es Mesure de l intensit totale de la radi
93. un peu en arri re de l anneau oculaire Il faut bien entendu pour les rendre visibles clairer les deux objectifs l un avec la lampe l autre avec une source lumineuse quelconque Si la superposition n existe pas on le r tablit par t tonne ment en agissant sur les vis qui fixent le miroir S il ne re oit pas de chocs l appareil doit rester ind fini ment r gl 2 La lampe de comparaison demande pour donner une lumi re constante certaines pr cautions Autant que possible il faut toujours employer la m me essence MESURE DE L INTENSIT D UNE RADIATION SIMPLE 163 de p trole La flamme doit avoir une hauteur constante gale par exemple la fen tre du diaphragme rectan gulaire plac devant la flamme Son image doit tre exactement coup e en deux par l ar te du miroir r sultat qu on obtient en fai sant tourner la lampe dans sa monture qui est excentr e fig 34 Il faut enfin avant de faire une mesure attendre une dizaine de minutes que la lampe ait pris un chauffement normal c est alors seulement que la flamme pr sente un clat constant Mesures Pour faire une mesure on vise un corps pris comme talon soit la flamme d une bougie st arique soit la flamme d une lampe essence on note 1 no le nombre des verres absorbants 2 d l ouverture de l il de chat 3 f le tirage de l objectif pour la mise au point Fig 34 On proc de de m m
94. 0 299 1 293 0 277 0 00218 z 08 634 S il n y avait pas cu d air le poids aurait t 0 634 X Faisant la correction due la dilatation de la porce laine 15 on a finalement T 1 290 253 15 1 002 La diff rence entre le r sultat de ce calcul et celui de Deville provient de raisons analogues celles qui ont t signal es plus haut p 73 note 1 Cette m thode est enti rement fautive car liode ne suit pas les lois de Mariotte et de Gay Lussac La den sit de vapeur de ce corps d croit avec la temp rat re ce que l on attribue a un d doublement de la mol cule d iode Ce fait a t tabli par Crafts et Meier et con firm par M Troost Temp ratures 445 850 1 030 12550 1 390 Densit s 8 75 8 08 F 5 76 5 30 D MES E 0 92 0 80 0 66 0 60 D he 2 445 M Troost a trouv 5 50 la temp rature de r 240 Si dans le calcul pr c dent on prend 7 8 pour la den sit de l iode au point d bullition du zinc on trouve 56 PYROM TRE A GAZ une temp rature plus basse de 150 qui serait alors beaucoup trop faible M thode de M Daniel Berthelot Toutes les m thodes pr c dentes sont limit es par l impossibilit de r aliser des enveloppes solides r sistant des temp ratures sup rieures 1 500 M D Berthelot a imagin un pro c d qui au moins en th orie peut tre appliqu des temp ratures aussi lev es que possib
95. 0 363 0 466 S vres dure cuite 1 400 o 078 0 150 0 250 0 3 8 0 450 Limoges o o76 0 168 0 268 0 360 0 465 S vres nouvelle euite r 4oo lo 0g0 0 188 0 290 0 3g0 0 4go Ces nombres doivent tre tripl s pour avoir la dilata tion cubique La porcelaine pr sente un dernier inconv nient la couverte n est mise qu l ext rieur des r cipients de sorte que la porosit de la p te donne une incertitude provenant de la condensation in gale des gaz aux tem p ratures croissantes D apr s Barus il est impossible de remplir d air sec un pyrom tre non verni int rieurement la temp ra ture ordinaire On n arrive pas chasser l eau en faisant le vide plusieurs reprises et en y faisant rentrer de Tair sec Un appareil rempli ainsi marquera entre la glace fondante et l bullition de l eau de 150 200 En le remplissant 100 cela ne suffit pas encore il mar quera 115 dans le m me intervalle Barus pense qu 400 en r p tant l op ration plusieurs fois on pourra consid rer le pyrom tre comme rempli d air sec Corrections et causes d erreurs 1 Thermom tre volume constant Il nous faut maintenant pr ciser la formule du thermom tre air en tenant compte des variations de volume du r cipient de la temp rature CORRECTIONS ET CAUSES D ERREURS 49 ambiante qui change la densit du mercure et enfin du volume de l espace nuisible
96. 0 et g16 Viole 5 5 us tes D He tee 2084 Holborn et Wien 970 Heycock et Neville 960 5 D Berthelot 962 Les quatre derni res d terminations qui semblent m riter une confiance analogue conduisaient un chiffre moyen de 962 qui doit certainement tre exact moins de 10 pr s tr s vraisemblablement m me moins de 5 Platine 1580 Le point de fusion du platine a t d termin deux fois par Violle d abord puis par Holborn et Wien Les r sultats n ont diff r que de 1 c est dire ont t pratiquement identiques On ne doit n anmoins consi d rer cet accord que comme un accident heureux qui ne peut donner aucune indication sur la pr cision de la d termination de ce point de fusion Les mesures exp rimentales et surtout les extrapolations indispen sables comportent des incertitudes autrement grandes que l on ne saurait valuer priori Une erreur de 25 ne serait pas incompatible avec la pr cision des mesures faites On peut quelquefois se proposer de graduer un pyro m tre jusqu au voisinage de la temp rature ambiante bien que dans ces cas emploi du thermom tre mer cure do ve tre pr f r On pourra alors employer les deux points d bullition de l eau et de la naphtaline POINTS FIXES 83 Eau 1000 avec une variation de 0 04 par chan gement de 1 millim tre dans la pression atmosph rique Naplhtaline 218 ave
97. 1 travers une paisseur e la propor tion transmise sera gt kol AD gm beal 154 PYROMETRE A RADIATION LUMINEUSE qui variera avec e toutes les fois que sera diff rent de amp Il en r sulte que deux verres de cobalt diff rant comme paisseur ou teneur en cobalt ne donneront pas les m mes r sultats Si donc on casse son verre habi tuel tout l apprentissage de l il qu il a fallu faire sera perdu En outre le cobalt a l inconv nient de ne pas avoir un assez grand pouvoir absorbant pour le rouge qui pr domine aux temp ratures les plus usuelles que nous produisons Il serait possible sans doute par addition d oxyde de cuivre d augmenter le pouvoir absorbant pour le rouge On aurait des r sultats meilleurs et plus comparables en employant des solutions de sels m talliques ou de compos s organiques convenablement choisis Mais peu d essais ont t faits dans cette voie Lunette de MM Mesur et Nouel On sait qu en pla ant entre deux nicols une lame de quartz perpendicu laire l axe on supprime un certain nombre des radiations du spectre Celui ci est alors compos de bandes sombres dont l espacement d pend de l paisseur du quartz et la position de l angle des nicols MM Mesur et Nouel ont utilis ce principe pour supprimer les parties cen trales du spectre cette solution est excellente et pr f rable l emploi des milieux absorbants L appareil comprend essentie
98. 100 et qui au dessus de 400 ne pr sente pas de changement d tats comme le fer La chaleur d chauffement du nickel a t d termin e par M Pionchon d une part par MM Euch ne et Biju Duval d autre part TEMP RATURE Proxcnox Euca xE degr s calories calories 100 11 0 12 0 200 22 5 24 0 300 42 0 i 37 0 400 52 0 50 0 500 65 5 63 5 600 78 5 75 0 700 92 5 90 0 800 107 0 103 0 900 123 0 117 5 1 000 138 5 134 0 Les carts observ s tiennent tr s probablement en partie aux impuret s que peut contenir le nickel Calorim tres 1 Dans les laboratoires on emploie avec la masse de platine le calorim tre de M Berthelot dont on trouvera la description dans les Annales de chimie et de physique fig ro Les thermom tres employ s pour mesurer l l vation de temp rature doi vent tre tr s sensibles pour que l on puisse se con tenter d une l vation de 2 4 de fa on rendre n gli geable la correction du refroidissement Si l on emploie par exemple un thermom tre donnant le centi me de degr la masse de platine devra tre environ la vingti me partie de la masse de l eau du calorim tre 1 4 s rie t XXIX p 109 5 s rie t V p 5 t X p 433 et 447 t XII p 550 88 PYROM TRE CALORIM TRIQUE 2 Dans l industrie o les mesures sont faites avec une moindre pr cision et o il faut tenir compte des frais d installation de
99. 1922 3 Il y a eu en moyenne un cart de 4 seulement entre les deux modes d observation etla majeure par tie de cet cart doit tre imputable des variations accidentelles de la masse gazeuse r sultant de la per m abilit des enveloppes On peut donc affirmer qu en employant un gaz per manent quelconque avec un mode de dilatation quel conque on ne s cartera certainement pas plus de 5 sur 1000 de la temp rature de l chelle normale et en r alit l cart sera sans doute beaucoup moindre il ne doit pas atteindre 1 Th oriquement il serait pr f rable d employer Phy drog ne sous une pression r duite ce qui ne donnerait certainement pas des carts de 1 avec l chelle nor male mais il y a toujours craindre le passage de ce gaz travers les enveloppes et sa combustion par l oxyg ne ou les oxydes Pratiquement il vaudra mieux prendre l azote dont la dilatation s carte peu de la dilatation de l hydrog ne moins que ne le fait l air Pour les temp ratures lev es le thermom tre normal sera donc un thermom tre azote 28 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES Echelle thermodynamique Elle est d finie en par tant du principe de Carnot appliqu un cycle r ver sible fonctionnant entre deux sources temp rature constante par la relation Hi D G E T 1 Expression approch e Consid rons le cycle de Carnot form comme lon sait de deux isothermes et de
100. 3 217 5 750 9 305 5 760 7 218 760 3 306 1 CONDITIONS D EMPLOI 101 Regnault avait trouv pour le mercure t 350 sous la pression de 663mm t 360 S E E 29077 t 350 ess a 954 6 MM Heycock et Neville ont appliqu la m thode pr c demment d crite en prolongeant la graduation par extrapolation la d termination des points de fusion de quelques m taux et sels Elame due RUE ZINC tm ts de 2e 8 nee Ne Magn sium 1 p 100 d impuret s M rnir Antimoine Dorian AR NE a Aluminium 0 5 p 100 d impuret s Argenis e o e mea te Ori lan 2 a enie Cuivres a o ae Gr 1084 fusion Es 1067 solidification Sels g y 902 fusion Sulfate de soude 1 883 solidification t Carbonate de soude 850 Sulfate de potasse L cart trouv entre les points de fusion et de solidi fication du sulfate de potasse s explique par l existence d un point de transformation dimorphique au voisinage du point de fusion C est un cas analogue celui du soufre on observe suivant les cas les points de fusion ou solidification de l une ou l autre des vari t s dimor phiques 11 en est sans doute de m me pour le sulfate de soude Conditions d emploi Le pyrom tre r sistance lectrique semble en raison de la grande pr cision des mesures qu il comporte convenir tout particuli rement pour les recherches de laboratoire Il sem
101. 43 Ce d placement du z ro a t attribu une con densation partielle de l air par le verre Le verre corps amorphe se rapprochant dans une certaine mesure des liquides dissout des gaz surtout aux temp ratures le v es Pour les temp ratures sup rieures 300 cet incon v nient devient tr s grave surtout quand le gaz est de l hydrog ne Ce gaz disparait progressivement par disso lution dans le verre ou oxydation aux d pens de ses l ments On doit n cessairement revenir l azote Ce fait a t observ par MM Chappuis et Ilarker au cours d une tude sur le pyrom tre r sistance de platine au cours de laquelle les temp ratures mesur es se sont lev es jusqu 600 Thermom tre pour les hautes temp ratures Il n a pas t r alis jusqu ici pour la mesure des temp ratures lev es de thermom tre gaz assez pr cis pour pouvoir tre consid r comme un appareil normal Nous indiquerons en tudiant les pyrom tres gaz les con ditions que doit remplir un semblable appareil et les raisons de ces conditions Nous en donnerons seulement ici un r sum sommaire Le gaz doit tre l azote Le r servoir doit tre en porcelaine maill e sur les deux faces Les mesures doivent tre faites par la m thode du thermo volum nom tre ou par toute autre m thode ne supposant pas l invariabilit longtemps prolong e de la masse gazeuse Dans l tat actuel le thermom tre n
102. 5 33 x 790 1 3 2 1770 1 j 4 x ALO 1 F a I 1900 1 i 10 SiO 30 1730 1 6 29 1710 1 8 28 r 6go j1 10 3 K20 i is 27 1650 1 o gt CaO 20 APO 10Si0 o 26 1650 1 7 2 93 25 1630 I 6 6 24 1 610 jI 6 23 1 590 JI 5 4 22 1 570 I 4 9 21 1550 1 4 4 20 1530 JI 3 9 19 1510 3 5 A 18 1490 I 31 x A120 10 SiO 17 1470 I 2 7 K2 16 1 450 i 2 4 79 1 3 2360 05 15 1430 l1 2 1 HS z 14 1410 JI 1 8 203 aa 13 1 390 I 1 6 APO ro SiO 12 1370 I 1 4 xxj 1350 I 1 2 58 10 1330 1 1 9j I 310 1 0 9 8 1290 I 0 8 j 7 1270 1 0 7 6 1250 0 6 5 1230 1 0 5 o 4 1210 I 0 5 AI2OS 4 SiO I 3 rigol gt HORES 4 SiO h 0 5 A1208 4 SiO LPR 0 4 APO gio ne ee 1170 1 Flo Feos 4 10 4SiO 0 7 CaO R 0 3 ARLO trs 1 115o JI 2 ONCE 4 SiO 3 95 SiO orj x 130 1 0 03 B203 1 05 x so1 0 53 90 SiO 10 o2 r rro 1 to 10B20 PE e 03 rogo jr 3 85 SiO LR 0 7 CaO lo 15 B203 0 3 AIO 2 M2 3 4S10 oj 1 070 jI bee 0 2 Fe2O0 O1 j o 2 PROC D S DE SEGER 189 Mis aa COMPOSITION x FORMULES degr s 05 r 050 I MAT mos Ta 06 1030 I i 0 gt
103. A SINEMENT DE LA LUMI RE Consid rations pr liminaires Texte des exp riences Discussion Cuar VII PHOTOGRAPHIE DE L INVISIBLE Photographie au travers des corps opaques Effet de la lumi re du jour Exp riences de M Le Bon Pr cautions prendre au sujet des vapeurs m talliques Effet de l arc et de l tincelle lectriques Effet de la phosphorescence Radiations secondaires invisibles Cuar VIII PR CAUTIONS A PRENDRE DANS LA CONSERVATION ET L EMPLOI DES PLAQUES Emballage des plaques Ch ssis Appareils Conservation des plaques impressionn es 19 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 284 p 56 fig J DUGAST Cartonnage toile anglaise Directeur de la Station agronomique Prix amp francs et nologique d Alger Vinification dans les Pays chauds Alg rie et Tunisie Depuis quelques ann es des nologues distingu s ont publi tant en France qu l tranger des trait s de vinification tr s complets A c t de ces ouvrages qui ont tous leur utilit l auteur a pens qu il y avait place pour un livre crit sp cialement pour la vinification en Alg rie et en Tunisie Il est n cessaire pour bien exposer cette partie de la science agronomique d avoir soi m me fait des recherches de laboratoire Il n est pas moins utile d avoir appris la pratique de la vinification dans le cellier C est parce que l
104. DES TEMP RATURES Nous avons vu que la temp rature n est pas une grandeur mesurable elle est seulement rep rable par rapport une chelle choisie arbitrairement L chelle normale est l chelle thermodynamique mais comme il est impossible de r aliser en toute rigueur cette chelle il est n cessaire d avoir une chelle pratique De m me qu c t de la d fini tion th orique du m tre on a un talon pratique un certain m tre conserv au Bureau International des Poids et Mesures il existe c t de l chelle normale des temp ratures une chelle pratique qui est un certain thermom tre gaz que nous allons tudier Lois de Mariotte et Gay Lussac Les lois de Ma riotte et de Gay Lussac ont t le point de d part de l id e d employer la dilatation des gaz au rep rage des temp ratures Ces deux lois peuvent s crire Pi 1 G Poo 17 o j les temp ratures tant mesur es au thermom tre mer cure est un coefficient num rique le m me pour tous 16 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES les gaz au moins dans une premi re approximation et sa valeur est I a 0 00366 ER quand on convient que l intervalle entre les temp ra tures de la glace fondante et de leau bouillante est de 100 Mais au lieu de consid rer la formule 1 comme l ex pression d une loi exp rimentale rattachant le produit pv la temp rature d finie par le thermom tre mer cure on peut
105. Disposition des fils du couple Le bon fonctionne ment du couple exige quelques dispositions pratiques qui vont tre pass es en revue Jonction des fils Les contacts des diff rentes par ties du circuit doivent tre assur s d une fa on certaine DISPOSITION DES FILS DU COUPLE 125 le meilleur moyen est de Les souder entre elles Les vis de pression se desserrent souvent la longue ou les surfaces m talliques en contact s oxydent L importance de cette pr caution varie avec les conditions des exp riences on pourra s en dispenser pour des exp riences qui ne dureront que quelques heures parce qu il y a bien peu de chance que les contacts se modifient pen dant un temps si court la soudure est au contraire indispensable dans une installation d usine qui aura fonctionner pendant des mois sans tre nouveau v ri fi e Mais dans tous les cas la soudure des deux fils du couple entre eux est absolument indispensable Il est bien vrai que la force lectromotrice est ind pendante du mode de jonction Les deux fils tortill s ensemble ou soud s donneront pour une m me temp rature la m me force lectromotrice Mais sous l action de la chaleur les spires tordues ensemble se desserrent rapidement et l on arrive avoir de mauvais contacts qui augmentent la r sistance de tout le circuit L on ne s aper oit g n ralement de cet accident que lorsque la solution de con tinuit est presque compl te
106. Ducretet et Lejeune Claveureul et Gu pin Rossbach Rousset Gossart et Chevallier 2 classe Lampe O Conor Sloane Trouv Cerckel Gearing Allemano et Stemmer Nou 3 classe Lampe Claude et Hess Cap VII AG TYL NE LIQU FI ET COMPRIM Conditions r aliser Appareil Dickerson Appareil Pictet Bonbonnes ac tyl ne liquide Prix de revient Applications Accidents Les dangers de l ac tyl ne liquide Ac tyl ne comprim Proc d Claude et Hess ac tyl ne dissous Car VIII LA FLAMME DE L AC TYL NE BECS BRULEURS Conditions r aliser pour la combustion de l ac tyl ne en vue de l clairage R ac tions de combustion Pouvoir clairant de l ac tyl ne Temp rature de la flamme Becs br leurs Conditions auxquelles doivent satisfaire les br leurs Becs genre Manchester Becs bougies Becs papillons Br leurs auto m langeurs Gazom tres auto m langeurs Dickerson Gazom tres auto m langeurs Thivert z ne Cuap IX PRIX COMPAR DE L CLAIRAGE A L AC TYL NE APPLICA tions Prix du m tre cube d ac tyl ne Consommation d ac tyl ne par carcel heure Comparaison avec les autres syst mes d clairage Applications Usines centrales Carburation du gaz d clairage Installations priv es Lampes portatives Projections Photograp
107. ES RUCHES LES INSTRUMENTS AGRICOLES LES PROC D S OP RATOIRES I Les Ruches A Historique des ruches B Th orie et choix de la ruche II Manipulation des ruches III Outillage de l apiculteur Cap VI PEUPLEMENT DES RUCHES I Diff rents moyens de se procurer les Abeilles n cessaires au peuplement du rucher A Achat de colonies des industriels B Achat de ruches vulgaires sur place avantage de ce proc d C Achat d essaims D Capture d essaims sauvages II Mise en ruche des colonies achet es III Peuplement des ruches cadres pour essaimage arti ficiel IV Accroissement du rucher Cuar VII CONDUITE DU RUCHER F N cessit d un apprentissage faire II Travaux effectuer au rucher pendant toute l ann e Op ra tions de printemps B Op rations d t C R colte du miel D Hivernage Cuar VIII LES PRODUITS DU RUCHER Extraction et vente du miel B R colte purification et blanchiment de la cire C Falsifications et analyse du miel D Falsifications et analyse de la cire E Les d riv s du miel Cuar IX MALADIES DES ABEILLES ET ANIMAUX NUISIBLES Maladies B Insectes nuisibles C Vert br s nuisibles D Plantes nuisibles 1 Cuar X STATISTIQUE AGRICOLE COMMERCE DU MIEL ET DE LA CIRE A Commerce du miel B Commerce de la cire C Tableau des principaux succ dan s de la cire d Abeille D Statisti
108. I Les pr curseurs de la math matique moderne XHI Invention de l alg bre moderne par Vi te et d couverte des loga rithmes par Napier XIV La G om trie de Descartes 1637 Les travaux de Pascal et de Fermat XV D couverte de l analyse infinit simale par Newton et Leibnitz XVI Les math maticiens anglais de la premi re moiti du xvi si cle et les recherches d Euler XVII Travaux de Lagrange Invention de la G om trie descriptive par Monge uvres de Laplace et de Legendre XVIII Coup d il sur la science contemporaine Arithm tique sup rieure Analyse et th orie des fonctions Alg bre G om tries euclidiennes et non euclidiennes INDEX Nous CIT S ET MATI RES TRAIT ES Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 5 1 vol 204 p 48 fig 10 pl hors texte H BRILLI Cartonnage toile anglaise Ing nieur des Constructions navales Prix francs orpilles e Torpilleurs Les v nements les plus importants survenus dans l histoire de la marine au x1x si cle sont l adoption de la torpille comme engin de guerre et la cr ation du torpilleur grande vitesse Le torpilleur en permettant d utiliser la torpille comme arme d attaque a profond ment modifi les r gles de la tactique navale s il n est pas appel comme le proclamaient il y a quelque dix ans ses partisans enthousiastes devenir le roi d
109. NCIATION CELLULAIRE Preformaltion et pig n se Indiff rence cellulaire originelle Diff renciation cellulaire Diff renciation g n rale des cellules Diff renciation des cellules germi nales Diff renciations intracellulaires Diff renciations des protozoaires Localisation dans le temps et l espace La notion de cellule Biom ca nique de la diff renciation 22 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Ratine Paris ANT 1 vol 296 p 5 fig CA DAS Cartonnage toile anglaise ne Fr admissi nique Prix 5 francs d admission l cole polytechnique Docteur s sciences La Math matique Philosophie Enseignement Dans la premi re partie l plus longue de l ouvrage l auteur cherche d finir cet objet multiple variable l infini que la Math matique doit tudier et lever une classification des sciences math matiques qui soit sensiblement d accord avec la tradition et qui soit justifi e par la nature des questions que chacune d elles tudie Toute la deuxi me partie de l ouvrage est pleine de r flexions ing nieuses int ressantes qui ne peuvent manquer d tre profitables la classe nombreuse des tudiants qui sans avoir encore approfondi aucun point de la science math matique ont cependant sur les principales parties de cette science des notions d j tendues Je signalerai plus particuli rement et pour les louer sans r s
110. Nous avons trois s ries d observations faire pour d terminer une temp rature donn e Po Vo no RTy Pioo Vioo ioo RT i00 PV n RT en posant I T gt Les deux premi res s ries servent d terminer Il est pr f rable sauf pour des recherches de haute pr cision de prendre dans les r sultats ant rieurs et de ne se servir de l exp rience 100 si toutefois on la fait que pour contr ler son habilet exp rimentale En divisant la 3 quation par la r on a la relation employ e PY HAV n RT nT PV HAN m RT mT 8 0o 00 o o 129 0 0 Het H sont les hauteurs du mercure A et A les densi t s de ce m tal Dans une premi re approximation n gligeons les dif f rences entre V et V n et n et A On aura alors une valeur approch e T de la temp rature cherch e H He r 9 a i car Voyons maintenant la correction dT faire T pour avoir la temp rature exacte Le CHATELIER Temp ratures lev es 4 50 PYROM TRE GAZ Prenons dans ce but la diff rentielle logarithmique de 8 dT d dv dn 10 T A ai Vo no 10 Puis valuons en les diff rents termes soient et t les temp ratures ambiantes absolues quand le r ci pient est aux temp ratures T et T d __A A 5 Ao N A A A i k 4 k 0 00018 f t d 0 00018 t Ao i dY YV Vv 29
111. S H RISSEY MARS 1900 Georges CARRE et C NA UD diteurs Catalogue de la Biblioth que DE LA evue g n rale des Sciences L Ki PARIS 3 rue Racine 3 AVIS Envoi franco sur demande des Catalogues sp ciaux d taill s par ordre de mati res _ Catalogue g n ral Catalogue des Livres de sciences Math matiques Physique Chimie Catalogue des Livres de m decine et Sciences naturelles Catalogue technologique lectricit Agriculture Photographie Catalogue des p riodiques Catalogue de la Biblioth que technologique Catalogue de la Collection Scientia MM Georges CARR et C NAUD feront pendant un mois toute personne qui leur en fera la demande le service gratuit de leurs publications p riodiques Tous les ouvrages annonc s sont exp di s franco aux prix marqu s en France et l Etranger contre envoi d un mandat postal de timbres poste ou d une valeur vue sur Paris Pour les envois recommand s envoyer 0 fr 25 en plus par ouvrage Exp dition contre remboursement de toute commande non accompagn e du montant AP EC PER Pour l tranger les frais de remboursement restent la charge du client IMPRESSION des ouvrages scientifiques formules TH SES de m decine de Sciences math matiques physiques et naturelles et de G ographie Envoi de devis sur demande Prix tr s mod r s N 49 bis A i Georges CARR et C NAUD diteurs 3
112. Traitement des sables monaztt s Proc d Schutzenberger et Bondouard M thode Drossbach Proc d Dennis et Chamot M thode Lecoq de Boisbaudran Bibliographie des m thodes de fonctionnement III R ACTION CARACT RISTIQUE DES SELS Glucinium Zirconium Thorium Germanium C rium Lanthane Didyme Scandium Yttrium IV Dosage et s paration du glucinium Dosage et s paration du zirconium Dosage et s paration du thorium Dosage et s paration du germanium Dosage et s paration du c rium Dosage et s paration du lanthane Dosage et s paration du didyme Dosage et s paration de l yttrium V ANALYSES SP CIALES Analyse des sables monazit s Analyse des nitrates de thorium commerciaux M thode Drossbach M thode de l oxyde de thorium dans les sables monazit s M thode Dennis M thode Glasser 42 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris RARE RDS PR PP PRE PP PP PP E DEP SET TS SES EPP ET PSE ES PES EEE TERESA D Georges TREILLE u vol 270 p Ancien professeur d hygi ne navale et de pathologie exotique Cart toile anglaise aux coles de plein exercice de la Marine Prix francs Inspecteur g n ral en retraite du Service de Sant des colonies Principes d Hygi ne coloniale EXTRAIT DE LA PR FACE En crivant les Principes d hygi ne coloniale l auteur a eu sur
113. V 941 Le Chatelier Pyrom tre optique C R t CXIV 1892 p 214 J de physique 3 s rie t I 1892 Industrie lec trique avril 1892 Sur la temp rature du soleil C R t CXIV 1892 p 737 Sur les temp ratures des foyers iudustriels C R t CXIV 1892 p 470 Stefan Wien Ber t LXXIX 1879 p 391 220 INDEX BIBLIOGRAPHIQUE PyROM TRE PAR RETRAIT Wedgwood Fhil trans of royal Soc t LXXII 1582 p 305 t LXXIV 1584 p 358 Guyton de Morveau Ann Chim et Phys 1 s rie t XLVI 1803 p 276 t LXXII 1810 p 254 t LAXIV 1810 p 18 et 129 t XC 1814 p 113 et 225 PyROM TRE PAR FUSIBILIT Lauth et Vogt Mesures pyrom triques Bull soc chim t XLVI 1886 p 786 Seger Thorindustrie Zeitung 1885 p 121 et 1886 p 135 et 229 PYROM TRES ENREGISTREURS Le Chatelier tude sur les argiles C R t CIV 1887 p 1443 Roberts Austen First report of the alloys research committee Proc of Inst of Mechanical engineers 1891 p 543 Journ of soc of chem industry t XVI 1896 p 1 9 Proc of Inst of Mechanical engineers 1895 G Charpy tude sur la trempe de Vacier Bull de la Soc d encouragement 4 s rie t X 1895 p 666 Callendar Pyrom tre enregistreur au platine Engincering 26 mai 1899 p 675 VREUX IMPRIMERIE DE CHARLE
114. Vo Vo V V T T k porcelaine 0 0000135 dv J 0 0000135 T T 0 0 X en n gligeant les variations de volume du r servoir dues aux changements de pression La variation de la masse gazeuse provient de l espace nuisible entre le r servoir et le manom tre 30 odn x x no 19 en appelant x et x les nombres de mol cules contenues dans l espace nuisible aux temp ratures 4 et on a en effet N tant la masse totale contenue dans l appareil n N x Lw n N zr n ng x x CORRECTIONS ET CAUSES D ERREURS 5x D terminons x et x P _ T Pi T il vient dn T T nh Vo k A Posons E 4 Th 2 o h 2 Apr s transformation on a Re ER r n m NE Loos UE st e Ces transformations successives ont eu pour but de mettre en vidence dans la formule 1 Le rapport de l espace nuisible au volume total ya 2 La temp rature mesur e T T 3 La variation de la temp rature ambiante 8 qui sont les trois facteurs essentiels dont d pend la correction en question La formule 6 devient alors dT x y T7 0 00018 0 0000135 r Ta MT 6 TET vea Er ARR LE 52 PYROM TRE GAZ Faisons une application num rique pour nous rendre compte de l importance de ces termes correctifs dans les trois cas suivants T T 500 T T 1000 T T 1500 En prenant g
115. Weier Densit de la vapeur d iode C R t XC 1880 p 690 Randall Perm abilit du platine Bull Soc Chim t XXI 1898 p 682 692 Mallard et Le Chatelier Ann des Mines t IV 1884 p 276 218 INDEX BIBLIOGRAPHIQUE Daniel Berthelot Sur unc nouvelle m thode pour la mesure des temp ratures C R t CXX 1895 p 831 PYROM TRE CALORIM TRIQUE Violle Points de fusion et d bullition C R t LXXXIX 1879 2 p 702 Le Chatelier Seizi me congr s de la Soci t technique de l in dustrie du gaz juin 1889 Euch ne Des relations thermiques dans la distillation de la houille autographie Berthelot Calorim tre Ann Chim et Phys 4 s ric t XX p 109 3 s rie t V p 5 5 s rie t X p 433 et 447 5 s rie t XII p 550 PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE W Siemens Proc royal Soc t XIX 1871 p 351 Bake rian lecture 1871 Transaction of Society of Telegraph engi neers 1879 British association 1874 p 242 Callendar Phil Trans of R S t CLXXVIIE 1888 p 160 230 Phil Trans 1892 p 119 Les pyrom tres en platine Iron and Steel Institute mai 1892 Phil Magazine t XXXII p 104 1891 t XXXIII p 220 1892 Heycock et Neville D termination of high temperatures J of chem Socicty t LXVIII 1895 p 160 et 1024 Holborn et Wien Annalen der Phys un
116. a couleur des corps incandescents par rapport au ther mom tre air Le tableau qu il a dress se trouve aujour d hui encore reproduit partout Rouge naissant 5250 Orange fonc 11000 sombre oo clair 1200 Cerise naissant 800 Blanc 1300 pp dit 900 soudant 1400 clair 1000 blouissant 1500 L estimation de ces nuances tr s arbitraire varie d une personne l autre bien plus elle varic pour une m me personne avec l clairement ext rieur Le jour et la nuit les nuances sont diff rentes c est ainsi que la flamme du gaz jaune pendant le jour parait blanche la nuit b Emploi du verre de cobalt On peut exag rer les changements de nuance en supprimant du spectre les radiations centrales le jaune et le vert par exemple pour ne conserver que le rouge et le bleu Les varia tions relatives de deux nuances sont d autant plus grandes qu elles sont plus loign es dans le spectre or le rouge et le bleu forment les deux extr mit s du spectre visible On a propos dans ce but l emploi du verre de cobalt qui arr te le jaune et le vert mais laisse passer le rouge et le bleu Il faut remarquer tout d abord que le rapport des radiations transmises varie avec l paisseur du verre en m me temps que leur intensit absolue Soient I et I les intensit s des radiations mises F et k les proportions transmises par le verre travers une paisseur
117. a surface ext rieure Le pl tre s arr te la Fig 23 naissance du renflement et laisse d passer en dessous le c t ferm du tube de 70 milli m tres Aussit t que le pl tre a commenc faire prise on enl ve le tube de verre en lui donnant un l ger mouvement de rotation On laisse s cher le cylindre et on y introduit nouveau le tube Cela per met quand le tube est cass de l enlever pour le rem placer ce qui serait difficile s il adh rait au pl tre On chauffe la partie libre inf rieure avec un bec Bunsen doucement d abord puis sans aucune pr cau tion sp ciale une foi bullition tablie Le liquide en GRADUATION 135 repos doit occuper les 2 3 de la hauteur de l extr mit libre du tube On continue chauffer jusqu ce que Le liquide provenant de la condensation des vapeurs coule en abondance sur les parois du renflement sup rieur du tube On r gle la flamme de fa on ce que la limite de condensation du liquide qui est tr s nette se tienne mi hauteur dans le renflement On a alors une temp rature parfaitement uniforme l int rieur du tube de verre sur toute la hauteur du cylindre en pl tre On y plonge la soudure du couple et le cadredu galvanom tre arrive imm diatement se fixer une position invariable Pour le point d bullition du zinc M Barus a fait construire des petits creusets en porcelaine tr s ing nieusement dispos s mais aussi tr s compl
118. a temp rature et il n est g n ralement pas connu Il semblerait que cela d t faire rejeter cette m thode et les m thodes sem blables par radiation Il n en est rien pour les raisons suivantes 1 Aux temp ratures sup rieures la fusion du pla tine il n y a pas d autres m thodes pyrom triques applicables 2 Un grand nombre de corps ont un pouvoir missif consid rable voisin de l unit et particuli rement des corps tr s int ressants industriellement comme le fer et le charbon 3 La loi de variation du rayonnement avec la temp rature est assez rapide pour que les erreurs commises en n gligeant le pouvoir missif soient faibles Ainsi 1 000 le rayonnement de la radiation rouge mise par MESURE DE L INTENSIT D UNE RADIATION SIMPLE 159 le charbon quadruple pour un intervalle de 100 il double r 500 pour le m me intervalle de temp rature Or en dehors de quelques corps exceptionnellement blancs les pouvoirs missifs aux temp ratures lev es sont sup rieures 0 5 En les prenant gaux 0 55 on ne commettra au plus qu une erreur de 5o 25 pour les temp ratures usuelles comprises entre 1 000 et 1 5000 Pyrom tre optique de M H Le Chatelier Ed Bec querel avait propos en 1864 de ramener la mesure des temp ratures lev es la mesure de l intensit des radiations rouges mises par les corps incandescents mais cette m thode n avait jamais t r
119. ace de 30 centim tres carr s pour les lectrodes et se dis penser de l emploi des accumulateurs Mais alors on perd l avantage th orique de la rigueur absolue de la m thode employ e 2 Une boite de r sistance qui comprend une r sis tances fixe d environ 1 000 ohms et une s rie de r sis tance de o ro ohms permettant par leurs combinaisons de r aliser dans cet intervalle des r sistances variant par dixi mes d ohms On peut pour plus de simplicit mais en perdant sur la pr cision remplacer cette s rie de faibles r sistances par un rh ostat unique de Pouillet d une r sistance totale de ro ohms Cet appareil est constitu par deux fils parall les de un m tre de lon PROC D S DE MESURES LECTRIQUES 113 gueur et 3 millim ttres de diam tre faits avec un alliage de platine 3 p 100 de cuivre 3 Un galvanom tre sensible donnant un d placement appr ciable pour ro microvolts Il est plac dans le cir cuit du couple On peut prendre comme galvanom tre un galvanom tre Deprez d Arsonval faible r sistance puisqu il s agit dans ce cas d une m thode de r duction au z ro Pour faire une exp rience on met par t tonnement les deux extr mit s du couple en communication avec deux points du circuit de la pile choisis de telle sorte que le couple ne soit travers par aucun courant Dans ces conditions la force lectromotrice du couple est gale et de signe contraire la diff rence de force
120. aites en faisant varier les conditions suivantes Emploi du thermom tre au 1 5 ou au 1 50 de degr Emploi du vieux calorim tre en bois des usines ou du calorim tre enveloppe d eau Emploi du fer ou du nickel I Exp rience Ancien calorim tre en bois des usines Fer Thermom tre au 1 5 de degr P 0 000 amp r p 10318 h 20 8 ti 369 2 Qt 1530415 Temp rature calcul e Chaleur sp cifique constante du fer o 108 1 420 RTE 0 126 12100 Chaleur d chauffement d apr s Biju Duval 915 Pyrom tre thermo lectrique 970 On voit donc que les chaleurs sp cifiques constantes l 3 CALORIM TRES 91 m me avec la correction propos e par Regnault don nent des temp ratures tout fait exag r es Avec la courbe des chaleurs d chauffement la temp rature trou v e est trop basse cause des pertes de chaleur sui vantes 1 Absorption de chaleur par les parois en bois 2 Rayonnement du cube de fer pendant le transfert 3 Refroidissement de leau du calorim tre dont la temp rature d passe de 16 la temp rature ambiante Les exp riences suivantes ont t faites avec le ther mom tre au 1 50 de degr l index de nickel est prot g contre le rayonnement par un creuset On a compar les deux calorim tres IT Essai avec le calorim tre en bois T 975 au pyrom tre thermo lectrique P 10 000 grammes P 145
121. alement de ses grandes dimen sions et de sa fragilit Nous nous proposons dans cette introduction de passer rapidement en revue les diff rentes m thodes pyrom triques c est dire thermom triques utilisables aux temp ratures lev es dont l emploi peut tre avan tageux dans telle ou telle circonstance nous d crirons ensuite plus en d tail chacune d elles et nous discute rons les conditions de leur emploi Mais avant tout il faut bien pr ciser dans quelles limites les diff rentes chelles peuvent tre rep r es par rapport celle du thermom tre normal gaz c est l insuffisance de ce rep rage qui aujourd hui encore est la cause des erreurs les plus importantes dans la mesure des temp ratures lev es Points fixes Le rep rage des diff rents pyrom tres se fait le plus souvent l aide des points fixes de fusion et d bullition qui ont t une premi re fois d termin s au moyen du thermom tre gaz la pr cision actuelle des mesures de temp rature lev e est enti rement subordonn e celle avec laquelle ces points fixes sont connus cette pr cision n est pas tr s grande parce que ces points fixes n ont le plus souvent t compar s que d une fa on indirecte au thermom tre gaz et quel ques uns d entre eux ne l ont m me t qu l aide de proc d s d extrapolation toujours tr s incertains M Violle le premier a fait un ensemble d exp riences tr s pr cises
122. alis e d une facon compl te et encore moins employ e M Le Cha telier reprenant la question a tabli un dispositif exp rimental appropri ces mesures et d termin la loi de radiation des corps en fonction de la temp rature Photom tre Pour ces mesures il faut un appareil photom trique qui permette non pas comme les photo m tres usuels de mesurer l clairement total produit par une source clairement qui varie avec les dimen sions de cette source mais l clat intrins que de chaque unit de surface On peut employer un photo m tre reposant sur un principe d M Cornu L appareil fig 32 et 33 consiste essentiellement en une lunette qui porte fix e lat ralement une petite lampe de comparaison L image de la flamme de cette lampe est projet e sur un miroir 45 plac au foyer prin cipal de la lunette On ram ne l galit d intensit les images de l objet qu on vise et de la flamme de compa raison qui se trouvent ainsi juxtapos es La lunette comprend un objectif en avant duquel se 160 PFROM TRE RADIATION LUMINEUSE trouve un il de chat qui permet de faire varier Fou verture utile de cet objectif et au del une monture destin e recevoir des verres absorbants fonc s LIT Fig 33 r fl chit l image de la lampe projet e par une len tille interm diaire Un oculaire devant lequel est plac MESURE DE L INTENSIT D UNE RADIATION SIMPLE 161 po
123. ans la mesure des temp ratures lev es L abondance des vues originales sur un sujet qui int resse particuli rement la grande industrie rend la lecture de cet ouvrage indispensable tous les ing nieurs des usines fonderies haut fourneaux et en g n ral tous ceux qu une question aussi impor tante est m me d int resser au double point de vue th orique et pratique Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 25 TABLE DES MATI RES INTRODUCTION chelles thermom triques Points fixes Pyrom tres CHELLES NORMALES DES TEMP RATURES Lois de Mariotte et Gay Lussac Thermom tres gaz Exp riences de Regnault chelle normale des temp ratures chelle thermodynamique THERMOM TRE NORMAL Thermom tre de S vres Thermom tre de L Callendar Thermom tre pour la haute temp rature PYROM TRE A caz Mati re du r servoir Corrections et causes d erreur Thermom tre volume constant Thermom tre pression constante Thermom tre volum nom tre R sultats exp rimentaux Exp riences de Pouillet Exp riences de E Becquerel Exp riences de Saint Claire Deville et Troost Exp riences de Violle Exp riences de Maillard et Le Ch telier Exp riences de Barus Exp riences de Holborn et Wien Programme d exp riences Proc d s indirects M thode de Crafts et Mayer M thode de H Sainte Clai
124. ant la m thode par opposilion Mais dans ce cas l intensit des courants disponibles pour actionner le relais est beaucoup plus faible que dans les applica tions pr c dentes et il n est pas certain que l on puisse obtenir une sensibilit suffisante Pyrom tre enregistreur thermo lectrique Les seuls pyrom tres enregistreurs employ s couramment aujourd hui sont les pyrom tres thermo lectriques enregistrement photographique De nombreuses tenta tives ont t faites pour obtenir un enregistrement avec une plume comme cela se fait pour les voltm tres et amp rem tres industriels enregistreurs mais jusqu ici on n a pas encore r ussi Les intensit s de courant PYROM TRE ENREGISTREUR THERMO LECTRIQ UE 197 dont on dispose sont trop faibles en se contentant d une pr cision de 10 il faut un appareil sensible au de volt la r sistance des cadres du galvano m tre devant pour les raisons expos es plus haut tre consid rable 100 ohms au moins le courant corres pondant ne sera que de un millioni me d amp re On trouve bien dans le commerce de pr tendus pyrom tres enregistreurs semblables mais ils sont construits avec des cadres de galvanom tre de quelques ohms seule ment et ne peuvent pas donner de mesures de temp ratures exactes 100 pr s Dans l enregistrement des temp ratures on peut chercher deux r sultats tout fait diff rents auxquels conviennent des proc d s d enreg
125. ant sur le miroir du galvanom tre l image de la source lumineuse Quand celle ci est assez large on pourrait se contenter de placer la fente devant la source lumineuse en la rappro chant suffisamment pour tre certain que quelques uns des rayons lumineux la traversant tombent bien sur le miroir Mais on s expose ainsi beaucoup chauffer la fente ce qui peut l alt rer on est conduit en outre employer des sources lumineuses plus volumineuses que cela ne serait n cessaire autrement Dans le cas de l em ploi d une lentille l intensit lumineuse utile est aussi grande qu en pla ant la fente imm diatement contre la source lumineuse toutes Les fois que l image de celle ci est plus grande que le miroir du galvanom tre or avec les dimensions habituelles des sources employ es cette condition se trouve toujours remplie sans aucune pr caution sp ciale Au lieu d une fente clair e par une source distincte on peut employer un fil de platine ou mieux comme le fait M Charpy un filament de charbon de lampe incandescence chauff par le courant lectrique Pour que le trait de la courbe enregistr e soit tr s fin il est n cessaire que les deux fentes la fente lumi neuse et la fente horizontale soient galement tr s fines Des ouvriers habiles peuvent tailler dans le m tal des fentes semblables Mais on peut les constituer beaucoup plus simplement en prenant une plaque photographique au g latino bromure que
126. antage de remplacer l air par une vapeur tr s lourde Deville est revenu l id e de Regnault consistant utiliser la vapeur de mercure mais il s est heurt une difficult pratique Il avait remplac les r cipients perm ables en fer par des r cipients en porcelaine le mercure se condensait dans le col du pyrom tre etretombait en gout telettes froides qui amenaient la rupture du r servoir Pour cette raison il abandonna le mercure et le rem pla a par l iode le retour d un liquide froid tait com pl tement vit cause du voisinage du point d bulli tion de ce corps 175 et de son point de fusion 113 Un grand nombre d exp riences furent faites par cette m thode le point d bullition du zinc par exemple fut trouv gal r039 Les donn es tant H 758m 22 Volume du ballon 277 centim tres cubes Augmentation de poids Iode air 0 299 Volume de l air restant 20 16 Densit de vapeur d iode z 8 c 716 on peut conduire le calcul de la mani re suivante Si la temp rature ambiante est 17 le poids th orique de la vapeur d iode contenu dans le ballon cette tem p rature serait 273 2 281 92 290 1 293 X 8 716 X 0 277 X PROC D S INDIRECTS 75 s y Le poids d iode rest dans le r servoir est en tenant compte de la correction faire r sultant des 2 16 lair qui occupent 8 9 930 273 2
127. aphtaline Zn S Sb Al Zn Ag Au Pt Fusion 232 420 630 655 g62 1065 1780 Ebullition 218 445 g30 Ces temp ratures peuvent tre consid r es comme connues avec une incertitude inf rieure Entre 200 et 500 19 Boone 800 2 2 soie ten M9 oo et 11009 10 Au dessus de 11000 5o Malgr la concordance des deux d terminations du point de fusion de platine on doit conserver quelques doutes au sujet de la pr cision du nombre obtenu il r sulte dans les deux cas d extrapolations tr s loin taines dont la concordance peut tre fortuite Pyrom tres Parmi les nombreuses m thodes pyro m triques propos es nous ne retiendrons que les sui vantes les seules qui aient jusqu ici fait leurs preuves Pyrom tre gaz Pouillet Becquerel Sainte Claire Deville Utilise la mesure du changement de pression d une masse gazeuse maintenue volume constant Son grand volume et sa fragilit le rendent impropre aux mesures courantes il ne sert qu donner la d finition de la temp rature et doit tre employ pour le rep rage des autres pyrom tres Pyrom tre calorim trique Regnault Violle Le Cha telier Utilise la chaleur d chauffement des m taux Le platine dans les laboratoires le nickel dans les usines Est recommandable pour les recherches inter mittentes dans les usines pa
128. appui 3 la vis de fermeture 4 la mani velle avec clavette et goupille 5 l jecteur 6 le percuteur avec son ressort Aff t Munitions Angleterre I G N RALIT S Il Troupes III MAT RIEL Mat riel de campagne Construction du mat riel IV USINES ANGLAISES Etablissements Armstrong Etablissements Maxim Nordenfelt Erith canon tir rapide de 75 millim tres Mitrailleuses Maxim Autriche Hongrie I ORGANISATION Etablissements II TROUPES Artillerie de campagne Artillerie de forteresse Artillerie technique III MAT RIEL Mat riel de campagne Mat riel de si ge Mat riel de place Mat riel de c te et de bord Italie 1 ORGANISATION G N RALE ET SERVICES TECHNIQUES Services centraux Commandements de l artillerie Etablissements d instruction corps d instruction acad mie militaire cole d application de l artillerie et du g nie cole des sous officiers Etablissements de construction employ s de l artillerie gardes d artillerie chefs techniques de l artillerie et du g nie compagnies d ouvriers compagnies d artificiers compagnies d armuriers II Troupes Artillerie de campagne Artillerie de forte resse III MAT RIEL Mat riel de campagne Mat riel de si ge de place et de c te Mat riel de bord Russie I ORGANISATION G N RALE ET SERVICES TECHNIQUES Grand ma t
129. aris a tabli d apr s les indi cations de M Le Chatelier un galvanom tre fig 20 aiguille d une construction tr s rustique et qui peut tre r par sur place Le fil de suspension tr s long est en platine 10 p 100 de nickel il a 1 r10 de millim tre de diam tre et est aplati au laminoir Le fil inf rieur est constitu par une spirale du m me fil de 1 20 de millim tre de diam tre qui est log dans l int rieur du noyau en fer doux de facon assurer l uniformit de sa temp rature Lorsqu en effet les spirales de suspen sion sont in galement chauff es par le rayonnement du foyer ou par toute autre cause il en r sulte des d pla cements consid rables du z ro Un niveau bulle d air permet de r gler la verticalit de l appareil mais il est prudent en raison de la longueur du fil de suspension de s assurer directement de l absence de frottement du cadre Pour cela on donne une l g re secousse l appa reil la pointe de l aiguille doit prendre et conserver longtemps un l ger mouvement d oscillation dans le sens de sa longueur des oscillations transversales s ar r tant rapidement indiquent un frottement du cadre On peut videmmentemployer un grand nombre d autres mod les de galvanom tres qui existent dans le com merce mais condition de s assurer au pr alable qu ils satisfont bien aux conditions n cessaires pour la bonne mesure des temp ratures ce qui est rarement le cas
130. ation L clat des corps augmente tr s rapidement avec la temp ra ture On peut la vue estimer comparativement cet clat mais cette mesure est tr s incertaine faute de points de rep re La sensibilit de l il varie en effet avec les individus avec la lumi re dans laquelle l il s est trouv pr alablement et avec la fatigue qui en r sulte On ne peut pas non plus employer de proc d s photom triques pr cis par comparaison avec une source talon cause du changement de nuance avec la tem p rature 158 PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE Le proc d suivant pourrait tre essay tracer sur une surface blanche diffusante ou translucide des traits d intensit et de dimensions d termin es et chercher quelle fraction de la lumi re il faut employer pour cesser de voir la distinction des traits Les indications seront encore assez variables et d pendront du degr de fatigue de l il On peut donc dire qu il n existe actuellement pour l estimation des temp ratures aucune m thode d finie bas e sur l appr ciation de l intensit totale des radia tions visibles Mesure de l intensit d une radiation simple On peut estimer la temp rature d un corps d apr s l inten sit d une de ses radiations pourvu que l on connaisse le pouvoir missif du corps cette temp rature et a loi de variation de cette radiation rep r e par rapport au thermom tre air Le pouvoir missif varie avec l
131. aut du four 1190 Bas du four 1060 Cornue en fin de distillation 975 Fum es au bas du r cup rateur 680 R SULTATS D EXP RIENCES 141 Porcelaine Fours Porcelaine dure e a T 400 Porcelaine de Chine rat s TH 299 Conditions d emploi Les couples thermo lectriques en raison de leur facilit d emploi et de la pr cision de leurs indications sont pr f rables tous les autres pro c d s pyrom triques pour les recherches courantes scientifiques ou industrielles et en fait ils sont peu pr s seuls employ s aujourd hui cet usage Leur emploi cependant n est pas recommander pour les recherches de haute pr cision la pr f rence devra comme nous l avons d j dit tre donn e au pyrom tre r sistance lectrique d s qu on aura le moyen de le graduer avec pr cision jusqu aux temp ratures lev es Dans un ordre d id es tout diff rent on sera encore amen laisser de c t les couples thermo lectriques quand on ne disposera pas d un personnel assez exp riment pour faire la petite installation lectrique n ces saire ou quand on reculera devant la d pense d acqui sition d un galvanom tre CHAPITRE VII PYROM TRE A RADIATIONS CALORIFIQUES Principe La quantit de chaleur que recoit un corps par rayonnement d un autre corps d pend de c
132. autes les personnes d j vers es dans l art apicole le liront aussi avec profit et pourront ensuite apporter des modifications utiles aux proc d s qu ils emploient Le chapitre 1 est consacr l tude de la biologie des Abeilles la description des diverses races La cire et les rayons le miel les plantes mellif res le pollen l eau et la propolis font l objet du cha pitre 1 Le chapitre 1m traite de l accroissement des colonies de la ponte et de l essaimage naturel Dans les chapitres 1v v vi vi et vii est tudi avec les d tails les plus minutieux tout ce qui est relatif l tablissement du rucher au choix raisonn de la ruche et sa manipulation pour l outillage n ces saire le peuplement des ruches l essaimage artificiel la conduite du rucher pendant toute l ann e la r colte et la vente du miel la r colte ct la purification de la cire les falsifications et l analyse du miel et de la cire enfin les d riv s du miel hydromel nomel vinaigre et eau de vie Les chapitres rx et x contiennent tout ce qui est relatif aux maladies des Abeilles et la statistique apicole Ce livre est avant tout un livre pratique sans pour cela tre d pourvu des th ories indispensables en pareille mati re La plupart des figures sont in dites et leur grand nombre en ajoutant l intelli gence du texte lui enl ve toute obscurit et toute s cheresse En r sum l ouvrage de M Hommell est san
133. aux fruits l eau de vie le chapitre x aux eaux aromatiques distill es et le chapitre xn aux sirops L auteur termine cette partie par des consid rations g n rales sur le commerce des liqueurs et sur les fraudes Nous signalons tout sp cialement les deux derniers chapitres du volume dans lesquels l auteur se pla ant un point de vue tr s g n ral tudie les alcools dans leur rapport avec l hygi ne la l gislation et le fisc Ce livre sera lu avec grand int r t non seulement par les sp cialistes mais aussi par toutes les personnes soucieuses de se former une opinion exacte sur une des questions qui l heure actuelle s imposent l attention de tous Revue des Falsifications juin 1899 TABLE DES MATI RES Cuar I MATI RES PREMI RES DE L INDUSYRIE DES EAUX DE VIE ET LIQUEURS Les alcools naturels et les alcools d industrie Quantit s et propor tions de ces deux sortes d alcools Qualit s de ces alcools leurs impuret s et leurs bouquets Classification des eaux de vie et liqueurs Cnap II LES EAUX DE VIE DE vins Eaux de vie des Charentes C pages et crus Choix des vins Distillation Rendement des alambics simples Appareils distillatoires de premier jet Alambic d Alleau Alambic Mouille Alambic Deroy triple chauffe Alambic Braud Nouvel alambic charentais d Egrot Alambic des Iles Comparaison entre les alambics simples et les ala
134. ayon de courbure serait galement de 1 m tre Enregistrement discontinu Dans ce mode d enre ENREGISTREMENT DISCONTINEC 199 gistrement la source lumineuse doit pr senter des varia tions p riodiques une des plus simples employer est une tincelle d induction jaillissant entre deux pointes m talliques L interruption du courant est produite par une pendule des intervalles de temps d termin Pour avoir une tincelle assez lumineuse il faut em ployer une bobine d induction actionn e de fa on don ner librement des tincelles de 5o millim tres et la ren forcer au moyen d une bouteille de Leyde qui r duise la longueur de ces tincelles 5 mil lim tres il suffit pour cela d une jarre de 1 2 litres Le choix du m tal constituant les pointes est galement important le zinc Falu minium et surtout le magn sium donnent des tincelles tr s pho tog niques Ces m taux ont lin conv nient de s oxyder assez rapi dement lair ce qui oblige retailler de temps en temps les pointes avec quelques coups de iaia lime Les baguettes de m tal peu vent avoir millim tres de diam tre etla distance des pointes est de 2 millim tres On pourrait sans doute avec le mercure qui donne des tincelles aussi photo g niques que le magn sium constituer un appareil clos o le m tal se conserverait inalt r Pour provoquer l interruption on fixe au balancier fig 42 une fourchet
135. ble au con 102 PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE traire trop fragile pour la plupart des applications industrielles En tout cas avant de pouvoir l emplover utilement aux temp ratures lev es il faudra que la graduation de la r sistance de platine faite jusqu 600 seulement d une fa on un peu pr cise soit pouss e plus loin CHAPITRE VI PYROM TRE THERMO LECTRIQUE Principe La soudure de deux m taux chauff s une temp rature donn e est le si ge d une force lectro motrice qui n est fonction que de la temp rature seule au moins dans certaines conditions qui seront d finies plus loin Dans un circuit renfermant plusieurs sou dures diff rentes des temp ratures diff rentes la force lectromotrice totale est gale leur somme alg brique Dans un circuit ferm il se produit un courant gal au quotient de cette force lectromotrice r sul tante par la r sistance totale C est Becquerel qui le premier e t l id e de pro fiter de la d couverte de Seebeck pour la mesure des hautes temp ratures 1830 Il employa un couple pla tine palladium et estima la temp rature de la flamme d une lampe alcool qu il trouva gale 135 En r a lit la temp rature d un fil chauff dans la flamme n est pas celle des gaz en combustion elle lui est inf rieure La m thode fut tudi e et employ e pour la premi re fois d une fa on syst matique par Pouillet il uti
136. blic seien tifique Les documents de l auteur n ont pas t seulement puis s l ensei gnement magistral de son ma tre ces le ons qui s adressant un public plut t inexp riment sont forc ment un peu abstraites et sim plifi es dessein ils ont t encore et surtout recueillis dans ces conversations scientifiques d une si agr able familiarit et d un charme persuasif si puissant dont une vie de laboratoire et de pers v rantes habitudes de travail en commun fournissent chaque jour tant d occasions TABLE DES MATI RES INTRODUCTION Cuar I Constitution g n rale de la mati re vivante Structure du protoplasma Cuar II Constitution g n rale des tres vivants Diff renciation et indi vidualisation des cellules Th orie cellulaire Cuar II Diff renciation et individualisation des tres pluricellulaires Th orie coloniale ou polyzo que des tres vivants Cap IV Principes g n raux de la diff renciation et de l individuali sation des tres simples ou compos s Processus de la diff renciation dans les cellules les tissus les organismes M tam rie Cuar V D monstration de ces principes par l examen des caract res tir s de la s rie animale Protozoaires M sozoaires Hydraires Echinodermes Annelides Turbellari s Autres Vers T nias Articules Vert bres Cuar VI D monstration de ces principes par l examen de caract res tir s d
137. c une variation de 0 06 degr par changement de 1 millim tre dans la pression atmos ph rique Sels m talliques Les diff rents points fixes qui viennent d tre indiqu s ne sont pas tous d un emploi tr s commode Il serait pr f rable d avoir au lieu des m taux des sels m talliques pour la d termination des points fixes Ces sels en effet sont la plupart sans action sur le platine ce qui est un grand avantage pour la graduation des couples thermo lectriques Il n y en a pas malheureusement dont les points de fusion aient t d termin s jusqu ici d une facon suffisamment pr cise Parmi les plus int ressants tudier ce point de vue on peut citer les suivants 1 mol Na Cl r mol KCI Vers 650 Na Cl us qu nm 4 as me a 800 Na O SO goo Ph205 2Na20 1000 MgO SO en ren vla de 2 DDO SO CaO aishan a e aa 4500 Tableaux des points fixes Dans l tat actuel les points fixes auxquels on doit donner la pr f rence sont r sum s dans le tableau ci dessous bullition Fusion Eau 100 Naphtaline 218 Soufre 445 Zinc 930 Argent 962 Or et r 1065 Platine 1580 CHAPITRE IV PYROM TRE CALORIM TRIQUE Principe Un poids p d un corps port une tem p rature T est jet dans un calorim tre contenant de l
138. ccessoires de la fermentation Les levures Influence de la temp rature sur la fermentation Influence de l a ration Influence de l acidit Composition du vin jeune Egrappage Vinification en blanc Avantages de la vinification en blanc Mutage l alcool Fermentation par les levures trang res puisement des mares Piquettes Cuar VII LE vix Degr Sa d finition dans les m langes d eau et d alcool Mesure du degr par la densit Alcoom tre l gal Pr cautions et corrections sp ciales la lecture des alcoom tres Pes e des vins aux alambics Salleron Appareil simplifi Trubert Autres principes pour doser l alcool dans les vins R fringence Pouvoir capillaire Dosage de l alcool dans les vins par la m thode bullioscopique Appareil Malligand Appareil Salleron Dujardin Acidit des vins Extrait sec des vins Caract res et conditions de stabilit du vin Pasteurisation des vins Maladies des vins Distillation des vins Alambies Analyse des lies s ches et des tartres Transformation des vins en vinaigre 38 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 250 p 70 fig Cartonnage toiie anglaise Prix amp francs L Eclairage incandescence par le gaz et les liquides gaz ifi s P TRUCHOT Ing nieur chimiste Rien n avait t crit jusqu ce jour relati
139. celle de l hydrog ne et leur coefficient de dilatation qui baisse mesure que la temp rature s l ve se rapprocherait de celui de l hydrog ne Pour valuer exp rimenta lement l erreur possible avec un thermom tre normal ainsi modifi on ne poss de actuellement que peu de donn es M Crafts a compar vers 1 500 la dilatation pression constante de l azote et de l acide carbonique et a trouv pour ce dernier le coefficient moyen 0 00368 en admet tant 0 00367 pour l azote Les exp riences ont t faites en d pla ant dans un tube de Meyer l azote par l acide carbonique ou l acide carbonique par l azote 10 cc Az d placent 10 ce CO d placent 10 03 de CO 9 95 de Az 10 01 9 91 10 00 9 98 10 03 9 93 9 95 Moyenne 9 94 10 09 Moyenne 10 02 Les deux mesures donnent des diff rences positives ct n gatives du m me ordre de grandeur mais il faut 2 n 4 remarquer que l cart observ amp en moyenne ne EXP RIENCES DE REGNAULT 27 d passe gu re les erreurs possibles d exp rience Quoi qu il en soit l acide carbonique qui s loigne beaucoup des gaz permanents la temp rature ordinaire n en diff re plus d une fa on appr ciable 1 500 M Violle a fait des mesures comparatives sur le pyrom tre air employ pression et volume constant dans ses mesures sur la chaleur sp cifique du platine Vol constant Pr constante Diff rence 11910 11650 6 1169 1166 3 1195 1
140. central de fer doux de l autre doit tre assez grand pour viter certainement tout frottement accidentel qui s opposerait au libre mouvement du cadre Une largeur de 2 millim tres est convenable il ne faut gu re descendre en dessous Les frottements redouter ne r sultent pas du con tact direct du cadre avec l aimant ceux l sont trop visibles pour passer inaper us Ce dont il faut se pr occuper c est du frottement des filaments de soie qui se dressent sur l enveloppe isolante des fils m tal liques et de celui des poussi res ferrugineuses qui viennent se coller sur l aimant C est l semble t il la cause d erreur la plus grave que l on rencontre dans l emploi du galvanom tre cadre comme instrument de mesure Rien n avertit de ces l gers frottements qui limitent le d placement du cadre sans cependant lui enlever sa mobilit apparente 3 Le fil de suspension doit tre aussi solide que possible pour porter le cadre sans tre expos des ruptures par les chocs d autre part il doit tre tr s fin pour n avoir pas un couple de torsion trop lev Deux artifices diff rents permettent de concilier dans une certaine mesure ces deux conditions oppos es l emploi du mode de suspension d Ayrton et Parry qui consiste remplacer le fil droit par une spirale faite avec un fil aplati ou plus simplement l emploi d un fil droit aplati par un passage au laminoir 118 PFROM TRE THERMO LECTRIQUE Le premier
141. constamment l appareil pendant toute la dur e de l chauffement et du refroidis sement afin de maintenir l quilibre de pression de part et d autre de cette colonne sans quoi elle serait chass e dans le manom tre ou absorb e dans le r servoir Le manom tre est un manom tre air libre ordinaire que l on lit conjointement avec la hauteur du barom tre Le coefficient de dilatation du verre dur employ pour la construction du thermom tre a t mesur sur un tube de m me fabrication l aide de deux micros copes port s par une vis microm trique Un tube t moin froid pouvait tre plac devant les microscopes pour v rifier l invariabilit de leur distance COEFFICIENT DE DILATATION MOYEN t a 15 0 00000685 102 0 00000706 222 0 00000740 330 0 00000769 481 0 000008 10 Apr s un chauffage 400 on a des changements permanents atteignant 0 02 0 05 p 100 Si l on reprend le z ro des intervalles de temps plus ou moins longs on constate des d placements perma nents le tableau suivant donne quelques exemples THERMOM TRE THERMOM TRE DATES OBSERVATIONS oxyg ne azote millim tres millim tres 21 janvier 1885 693 1 695 4 Remplissage fait 300 mesure faite 4 jours apr s 22 692 9 695 1 23 692 9 694 9 Apr s chauffage 100 25 692 0 693 8 25 692 2 694 1 Apr s chauffage 1000 THERMOM TRE POUR LES HAUTES TEMP RA TURES
142. corps consid r celle du noir de fum e la m me temp rature et comme mesure du pouvoir diffusif le rapport de l inten sit de la radiation diffus e la radiation incidente la somme de ces deux grandeurs est gale l unit Kirchoff a d montr que dans une enceinte temp ralure uniforme perc e d une petite ouverture pour regarder l int rieur l intensit de chaque radiation ne d pend que de la temp rature et est ind pendante de la nature du corps Les corps grand pouvoir missif comme le noir de fum e ont une intensit de radiation se rapprochant de celle d une semblable en ceinte sans jamais lui tre sup rieure Pour abr ger nous appellerons corps absorbant noir ou simplement corps noir un corps qui aurait le m me pouvoir missif que l enceinte pr cit e et dont le pou voir missif sera pris comme unit Le pouvoir missif d un corps varie d une radiation une autre et par suite aussi son pouvoir diffusif ou transmettant puisque ces deux pouvoirs sont compl mentaires l un de l autre Il en r sulte que les propor tions relatives des radiations visibles recues ou ren vov es par un corps ne sont pas les m mes par suite les corps diff rents une m me temp rature nous paraitront diversement color s CA une m me temp rature la couleur propre d un corps et sa couleur apparente quand il est clair avec la lumi re blanche sont compl mentaires l une de l
143. cte de sorte que suivant la temp ra ture employ e pour d terminer la constante on trouve celle ci une valeur diff rente et par suite aussi des valeurs diff rentes aux temp ratures calcul es en par tant de cette loi C est l la raison des carts entre les trois nombres 1300 1 500 et 2 50o de Pouillet et Violle Ils correspondent des d terminations de la constante obtenues au moyen d exp riences pr liminaires faites aux temp ratures de 100 300 et 1 500 Le p re Secchi en employant la formule de Newton q a t to beaucoup plus inexacte encore a trouv pour la tem p rature du soleil plusieurs millions de degr s Exp rience de Rosetti Un savant italien Rosetti a compris le premier l importance capitale du choix de la loi admise pour le rayonnement il a montr qu une graduation faite avec une exp rience 300 donne pour la temp rature d un corps chauff dans la flamme oxhy drique 46 000 si l on emploie la loi de Newton 1 100 Dulong et Petit Or la temp rature dans la flamme oxhydrique est voi sine de 2000 Ce physicien a employ une pile thermo lectrique dont la sensibilit peut tre chang e sans toucher EXP RIENCE DE ROSETTI 147 l l ment dans l appareil de M Violle il faut au con traire changer le thermom tre ce qui rend les exp riences difficilement comparables La pile fig 29 est constitu e par 25 lames de bis muth et d an
144. cteurs en cuivre celles de ces conducteurs au galvanom tre et des diff rentes parties du galvanom tre entre elles Il faut se contenter d assurer aussi compl tement que possible l uniformit de temp rature dans le circuit froid et rigoureusement l galit de temp rature entre les soudures correspondantes particuli rement celles des deux fils de platine avec les conducteurs en cuivre Ces incertitudes sur la temp rature des soudures froides sont une cause importante d erreur dans la mesure des temp ratures par les couples thermo lectriques Le jour o l on voudrait arriver des mesures pr cises 1 pr s par exemple il faudrait r aliser des circuits compl tement homog nes y compris le galvanom tre la seule exception des deux jonctions des fils de pla GRADUATION 131 tine avec les conducteurs celles ci devraient tre immerg es dans un m me bain temp rature constante Il faudrait pour cela que les constructeurs de galvano m tres S astreignent employer un m me maillechort pour toutes les parties de l appareil fils du cadre fils de suspension fils conducteurs et pi ces du cadre Cela est difficile obtenir Graduation Il n existe pas deux couples pr sentant exactement la m me force lectromotrice Si l on devait faire chaque fois une graduation avec le thermom tre air cette obligation rendrait illusoire les avantages de la m thode thermo lectrique Pratiquementon se con
145. d Chem t XLVII 1892 p 107 t LVI 1895 p 360 Bulletin de la Soci t d encourage ment 5 s rie t I 1896 p 1012 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE Becquerel Ann Chim et Phys 2 s rie t XXXI p 371 1826 Pouillet Trait de physique 4 d t II p 684 Comptes rendus t III p 786 Ed Becquerel Annales du Conservatoire t IV 1864 p 597 Comptes rendus t LV 1862 p 826 Annales de chimie et physique 3 s rie t LXVIII 1863 p 49 Regnault Relation des exp riences sur les machines feu t I p 240 Comptes rendus t XXI 1847 p 240 Le Chatelier Pyrom tre thermo lectrique C R t CII 1886 p 819 Journal de physique 2 s rie t VI janvier 1887 G nie civil 5 mars 1887 16 congr s de la Soci t technique de l industrie du gaz juin 1889 Bulletin de la Soci t d encoura gement 1892 C Barus Washington 1889 Bull du serv g ol des tats Unis n 54 INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 219 Holborn and Wien Annalen der phys und chem t XLVII 1892 p 107 t LVI 1895 p 360 Zeit des Vercines deutscher ingenieurs t XLI 1896 p 226 227 Stahl und Eisen t XVI p 840 Roberts Austen Les progr s r cents de la pyrom trie Tran sactions of the american Institute of mining engincers 1893 Quincke Tsolants c ramiques pour les tr s hautes temp
146. dans le territoire de l Afrique intertro picale ne peut avoir des chances de succ s que dans des conditions d termin es Ce livre a pr cis ment pour but l tude de ces conditions Je me suis inspir pour le faire d abord d une exp rience personnelle d j longue et que j ai acquise en visitant les colonies d Asie d Afrique et d Am rique diverses poques de ma carri re et aussi de l enscigne ment de la pathologie et de l hygi ne tropicales que j ai pratiqu comme professeur aux anciennes coles de plein exercice de la marine TABLE DES MATI RES PREMI RE PARTIE Du climat des tropiques en g n ral DEUXI ME PARTIE Action du climat intertropical sur les diverses fonc tions de l organisme respiration circulation digestion s cr tions sueur bile urine influences pathog niques TROISI ME PARTIE Conditions sanitaires des climats r gionaux Climats r gionaux types Indo Chine Tonkin Annam Cochinchine Cam bodge Afrique Soudan C te d Ivoire Guin e Dahomey Congo Mada gasear causes et influences pathog niques QUATRI ME PARTIE R gles d hygi ne priv e et publique habitation emplacement construction distribution hygi ne domestique Alimen tation en g n ral influence pathog ne de l alcool Aliments tir s du r gne animal Aliments tir s du r gne v g tal CINQUI ME PARTIE R gime de vie Caract re et avenir de la co
147. de l usine de Spray Four King Four Gearing Four Vincent Four King et Wyatt Four Regnoli Four Pictet Consid rations g n rales Cuar II LE CARBURE DE CALCIUM FABRICATION PROPRI T S Pr pa ration du carbure de calcium Energie n cessaire la pr paration du carbure de calcium Mati res premi res Manutention Conduite des fours R sultats d exp riences Prix de revient du carbure de calcium Proc d s divers Propri t s physiques et chimiques du carbure de calcium Cuar IV PR PARATION DE L AC TYL NE R action fondamentale Impuret s purification Difficult s pratiques R gularisation de l attaque Projection du carbure dans l eau Cuar V APPAREIL G N RATEUR CLASSEMENT I classe Appareils Dickerson Janson et Leroy Bon Souriou Clausolles Voigt Ducretet et Lejeune Gabe Tiroloy D Humilly Exley Ackermann Deroy O Conor Sloane Chesnay et Pillion Frachebois Ragot 2 classe Appareils Trouv Allemano et Stemmer Lequeux D Arsonval Serpolet et L tang Gabe 3 classe Appareils Dickerson Campe Mar chal Lequeux Bullier Pictet Thivert Beau et Bertrand Taillet Bonneau Leroy et Janson Cuap VI Lampes PORTATIVES Consid rations g n rales 1 classe Lampes
148. de la porcelaine Jusqu 1 200 on doit faire le vide complet puisqu il n y a pas craindre de d former le r servoir Enfin des pr cautions toutes sp ciales seront prises pour assurer l quilibre de temp rature entre le r ser voir du pyrom tre et le corps dont on veut mesurer la temp rature Le dispositif de Barus parait th oriquement tr s satisfaisant mais il est bien compliqu et co teux On peut encore se servir de moufles compl tement en tour s de flammes comme dans la fabrication de la por PROC D S INDIRECTS Ji celaine la temp rature y est tr s uniforme Mais leur emploi pr sente une difficult pratique s rieuse la tige du pyrom tre quoique bien prot g e se casse fr quem ment au point o elle traverse le compartiment de flammes Le plus pratique sera peut tre d employer des bains liquides sels fondus non volatils par exemple main tenus en agitation continuelle dans lesquels plonge raient la fois le r servoir du pyrom tre et le corps dont on voudrait prendre la temp rature le chauffage tant obtenu par la combustion du gaz dans un four Perrot ou par le courant lectrique traversant une spi rale m tallique immerg e dans le bain Si l on doit se contenter de four gaz ordinaire four Perrot ou mieux four Seger il faudra explorer au moyen d un couple thermo lectrique la r partition de la tem p rature dans toute la r gion utilis e PROC D S INDIRECTS Nous ra
149. des esp ces Ce livre sera utile non seulement aux naturalistes et aux biologistes qu int ressent les grandes questions de biologie g n rale mais aussi aux tudiants qui y trouveront expos e et d velopp e l importante partie de leur programme relative la biologie cellulaire Revue scientifique 24 d cembre 1898 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 21 TABLE DES MATI RES PR FACE INTRODUCTION CHaP I REPRODUCTION ARTIFICIELLE DU PROTOPLASMA ET DES FIGURES KARYOKIN TIQUES Mousses de B tschli et th orie alv olaire Explications exp rimentales de la mitose Th orie de Rhumbler Astrosph res artificielles Cuar IE ACTION DES AGENTS PHYSIQUES ET CHIMIQUES SUR LA STRUC TURE LE M TABOLISME ET LES MOUVEMENTS DE LA CELLULE Action des agents chimiques Action des gaz Action de diverses substances Chimiotropisme et chimiotactisme Action des agents m caniques Action de la pesanteur Action de la temp rature Effets de la temp ra ture sur le m tabolisme et l irritabilit du protoplasme Limites de la temp rature vitale Thermotactisme et thermotropisme Action de la lumi re Action de l lectricit Conclusions Cuar TI RAPPORTS R CIPROQUES DU NOYAU ET DU CYTOPLASMA Plasmolyse et cellules sans noyau Action des agents qui annihilent le cytoplasma M rotomie Parasites karyophages Nucl ophagie
150. des fers etaciers PLAQUES 211 On reproduit ci contre une courbe de solidification de l tain fig 51 obtenue par cette m thode Le double crochet indique l existence d une surfusion tr s nette l tain avant de se solidifier descend de 2 au dessous de son point de fusion auquel il revient brusquement aussit t la solidification commenc e Les prrom tres enregistreurs ont plut t t employ s jusqu ici dans les laboratoires scientifiques Il en existe cependant quelques uns dans des usines m tallur giques notamment aux hauts fourneaux de Clarence Works appartenant sir Lothian Bell et aux hauts fourneaux de Dowlais Les courbes de la figure 52 donnent un exemple de courbes relev es Clarence Works la courbe inf rieure donne la temp rature des gaz au gueulard et la courbe sup rieure celle du vent chaud CONCLUSION En terminant cet expos il ne sera pas inutile d appe ler l attention des exp rimentateurs sur les points dont l tude parait la plus urgente pour faire progresser notre connaissance des temp ratures lev es Nous mentionnerons d abord la d termination pr cise des points fixes servant la graduation des prrom tres il n existe actuellementau dessus du point d bullition du soufre aucune temp rature connue d une facon certaine 1 pr s Pour l bullition du zinc la fusion de l argent et celle de l or qui sont actuellement les mieux connues l incertitude peut tre de 10
151. des r sultats L exactitude des mesures exp rimentales n a pratiquement dans l tat actuel qu une influence secondaire Voyons maintenant quels sont les dispositifs exp ri mentaux qui ont t employ s pour mesurer l intensit des radiations calorifiques ces mesures n ont eu pour but jusqu ici que la d termination de la temp rature du soleil mais elles pourraient servir d autres usages Exp riences de Pouillet Ant rieurement Pouillet Gasparin avait d j fait quelques essais son appareil se composait d une sph re creuse de laiton mont e sur un pied et noircie un thermom tre servait mesurer l l vation de temp rature de l eau contenue dans la sph re L avantage de ce dispositif tait que l appareil tait toujours orient convenablement vers le soleil Le pyrrh liom tre de Pouillet est constitu par un calorim tre qui mesure directement la chaleur re ue par rayonnement fig 27 Une boite d argent tr s mince est port e par un tube creux fendu suivant une g n ratrice pour laisser voir le thermom tre La bo te a roo millim tres de diam tre sur 15 mil 144 PYROM TRE RADIATIONS CALORIFIQUES lim tres de hauteur elle contient 100 centim tres cubes d eau A la partie inf rieure du tube se trouve un disque m tal lique de m me diam tre que la boite et destin orienter l appa reil vers le soleil il suffit en effet que les ombres de la bo te et du disque c
152. descents obtenus par filage Pouvoir clairant des manchons incandescents Coloration de la lumi re mise par les manchons Cuar V DESCRIPTION DES DIVERS BRULEURS MODERNES A INCANDES CENCE Incandescence par le gaz de houille le gaz d eau etc Descrip tion et propri t s d un br leur Bunsen Bunsen Lecomte Br leurs et becs ordinaires 1 classe Br leurs utilisant le bec rond 2 classe Br leurs utilisant le bec papillon 3 classe Becs intensifs Th orie des becs intensifs Br leurs Bandsept Bunsen gaz chaud Bandsept Br leurs Denayrouse Br leur Lecomte Br leur Saint Paul clai rage incandescence par le gaz Cab VI R GULATEURS DE PRESSION RH OM TRES MANOM TRES Cuar VII ALLUMAGE DES BECS A INCANDESGENCE Cuar VIII INGANDESCENCE PAR LE P TROLE ET L ESSENCE DE P TROLE Cuar IX INCANDESCENCE PAR L ALCOOL ET PAR L AC TYL NE Cap X APPLICATIONS DE L CLAIRAGE A INCANDESCENCE PAR LE GAZ ET LES LIQUIDES GAZ IFI S Cuar XI CONSID RATIONS CONOMIQUES Car XII BREVETS FRAN AIS CONCERNANT L CLAIRAGE A INCANDES CENCE PAR LE GAZ ET LES LIQUIDES GAZ IFI S 4o Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 315 p 6 fig Cartonnage toile anglaise P TRUCHOT Ing nieur chimiste Prix francs z Les Terres rares Min ralogie Propri
153. deux adiabatiques et cherchons la quantit de cha leur absorb e suivant l isotherme T Il r sulte des exp riences de Joule que l on a approxi mativement L A f pds Les lois de Mariotte et de Gay Lussac donnent R PER F test la temp rature du thermom tre gaz aR 2 i dp 1 Pi Lean F a Si ar o De m me 1 Po L AR n log 2o L quation 1 devient rp eli 7 ti gt L 4 ids Pi 60 Po 2 T Lo D p D j Po CHELLE THERMODYNAMI QUE 29 Mais les exp riences sur la d tente adiabatique donnent a ps ce et en tenant compte des lois de Mariotte et de Gay Lussac p Lmt ce Pi 2 ti Par suite ne d pend que du rapport qui est le Po 3 to m me tout le long des deux isothermes Donc 1 t Pi _ Pi TEE 11 Po Po ou r Pi __ Po TT Pi Po L quation 2 prend alors la forme tr s simple c est dire que le rapport des temp ratures absolues thermodynamiques est gal au rapport des temp ratures absolues du thermom tre gaz et si dans les deux chelles on convient de prendre gal 100 l intervalle compris entre les temp ratures de la glace fondante et de la vapeur d eau bouillante on a toute temp ra ture l galit Te t Z Mais ce n est l qu une premi re approximation car 30 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES nous avons employ des relations qui ne sont que gros si rement approch es
154. du cadre se fait par des proc d s opti ques dans les trois suivants la mesure se fait au moyen d une aiguille se d pla ant sur un cadran A la suite de l tude faite par MM Holborn et Wien au Phy Fig 18 sikalische Reichanstaltt de Berlin du pyrom tre ther mo lectrique de M H Le Chatelier la maison Kayser et Schmidt de Berlin tudia un galvanom tre fig 18 aiguille qui fonctionne convenablement Il a seulement le d faut d tre un peu fragile Le fil de suspension du cadre ne semble pas avoir plus de 1 20 de millim tre de diam tre le montage de l appareil est assez compliqu On ne pourrait pas le r parer soi m me dans un labo ratoire o une usine La maison Siemens et Halske qui a commenc depuis peu de temps la construction des galvanom tres Deprez d Arsonval a galement tudi un mod le de galvano m tre aiguille destin aux mesures de temp rature fig 19 PROCEDES DE MESURES LECTRIQUES 123 Sa r sistance est de 340 ohms le cadran pr sente 180 divisions correspondant chacune 10 microvolts Il y a en outre une seconde graduation qui donne directe tm Fig 19 reil Des commutateurs permettent de mettre successi vement l appareil en communication avec diff rents 124 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE couples thermo lectrique si lon veut suivre parall le ment plusieurs observations M Pellin constructeur P
155. du cercle par la courbe de Dinostrate Remy Baudemont 1712 Cuar XXV Probl mes curieux sur les combinaisous Ozanam 1525 Car XXVI Danger social de l ducation monastique Inconv nients de l enseignement des coll ges N cessit de commencer t t l tude des math matiques La Chalotais 1763 Cuar XXVII Les math matiques et les P res de l glise Du plaisir spirituel que donne l tude de la g om trie Une m thode pour calculer x le P Lamy de l Oratoire 1731 et 1738 Cuar XXVIII Introduction des math matiques dans les classes de philosophie de l Universit de Paris Rivard professeur en l Universit 1738 Cuar XXIX Sauveur et M de La Sabli re Opinion de Bossuet sur la m decine d apr s Fontenelle D monstration du carr de l hypot nuse Sauveur dition posthume 1753 Cuar XXX Dispositions naturelles des jeunes enfants pour les math matiques Cette tude fortifie leur raisonnement et les rend dans la suite aptes commander l abb de la Chappelle censeur royal 1743 et 1756 Cuar XXXI Un g om tre n est pas forc ment d nu de sens commun Du raisonnement g om trique D fectuosit des livres de g om trie S cheresse d esprit des math maticiens d Alembert 1758 et 1 59 Cuar XXXII F nelon Bossuet ct les math matiques Th or mes de Varignon sur la Pr sence r elle d apr s d
156. e passer par des mesures d inten sit E M Crova compare deux radiations 656 rouge 523 vert venant de l objet tudi et d une lampe huile servant d talon Pour cela au moyen d un diaphragme variable il am ne galit l une des deux radiations manant de chacune des sources et mesure ensuite le rapport des intensit s de l autre radiation L appareil est un spectrophotom tre Devant la moiti de la hauteur de la flamme se trouve un prisme r flexion totale qui renvoie la lumi re d un verre d poli clair par les radiations d une lampe huile ayant au pr alable travers deux nicols et un diaphragme d une ouverture variable Sur l autre moiti de la fente on projette avec une lentille l image du corps tudi Avant d employer l appareil il faut r gler les limites LE CHATELIER Temp ratures lev es z 12 178 PYROM TRE RADIATION LUMINEUSE extr mes du d placement du spectre de fa on projeter successivement sur la fente au foyer de l oculaire les deux radiations choisies 676 et 523 Pour cela on interpose entre les deux nicols crois s un quartz de 4 millim tres qui r tablit l clairement pour teindre nouveau on doit faire tourner l analyseur de 115 38 pour 523 et de 65 52 pour 676 On r gle alors lexcursion extr me de la lunette de fa on ce que la bande sombre produite par le quartz arrive au milieu de la fente oc
157. e pr cision effectu es au Bureau International des Poids et Mesures S vres M Chappuis a trouv entre o et 100 des carts syst matiques entre les thermom tres hydrog ne azote et acide carbonique charg s o sous la pression de 1 000 m m de mercure Th H Th Az Th H Th Az Th CO degr s degr s degr s 1i 0 016 0 094 o o o 25 o o1t 0 050 5o 0 009 0 059 375 0 011 0 038 100 o o Dans ce tableau en prenant pour la d finition de la temp rature le thermom tre hydrog ne volume constant les nombres des deux derni res colonnes EXP RIENCES DE REGNAULT 25 indiquent les carts observ s avec les thermom tres azote et acide carbonique il est certain que ces carts sont syst matiques Ces r sultats permettent de d ter miner les coefficients moyens de dilatation t hydrog ne u azote u acide carbonique o 0 00367698 0 00373538 100 0 00366254 367466 372477 Les coefficients diminuent donc avec la temp rature tout en restant sup rieurs celui de l hydrog ne dont ils se rapprochent chelle normale des temp ratures Il r sulte de ces exp riences que les diff rentes chelles fournies par les diff rents thermom tres gaz ne sont pas rigou reusement identiques les carts entre o et 100 sont tr s petits mais leur existence est certaine Il faut donc pou
158. e 760 3667 272 3 l 560 3669 272 5 Azote 760 3668 252 6 l Acide carbonique 760 3688 271 2 760 3710 269 5 3 589 3860 259 2 520 3845 259 5 Acide sulfureux 560 3845 259 5 760 3902 253 0 g80 3980 251 3 Ces exp riences montrent que les gaz facilement liqu fiables ont des coefficients tout fait diff rents de ceux des gaz permanents Pour les gaz permanents les coefficients volume constant diff rent bien moins entre eux que ceux pression constante pour les premiers l cart extr me n atteint pas 1 1000 pour les seconds il est trois fois plus grand En laissant de c t l air qui est un m lange et qui renferme de l oxyg ne plus facilement liqu fiable les coefficients volume constant de H Az et CO sont identiques Enfin pour l hydrog ne le coefficient de dilatation ne varie pas avec la pression L in galit des coefficients de dilatation n emp che pas cependant que l on puisse prendre indiff remment un gaz quelconque pour d finir l chelle des temp ra tures condition de lui appliquer son coefficient propre d termin par une exp rience entre o et 100 Les EXP RIENCES DE REGNAULT 23 chelles seront identiques si les coefficients de dila tation ne varient pas avec la temp rature C est la con clusion laquelle tait arriv Regnault en comparant des thermom tres volume constant diff rant par la pression initiale ou la nature du ga
159. e Racine Paris 33 Une seule chose tait craindre c tait que trop plein de son sujet l auteur ne se tint des hauteurs auxquels le vulgaire e t t incapable de le suivre Mais il est Anglais et comme tant d autres savants de cette nation il a su sans rien perdre de la rigueur scientifique donner son uvre ce cachet pratique qui rend son livre accessible tout homme intelligent Seuls les deux derniers chapitres pourront para tre un peu ardus aux lecteurs insuffisamment pr par s En revanche les autres y verront deux bonnes le ons de philosophie chimique En r sum ouvrage est de ceux que tous peuvent lire avec plaisir et avec profit Le Cosmos 6 ao t 1898 On sait qu il y a deux ans au grand tonnement des chimistes M Ramsay prouva que nous ne connaissions pas encore la composition de l air atmosph rique Il venait en effet de d couvrir un gaz inconnu jusqu ici l argon C est l historique de cette d couverte qu a pr sent e M Ramsay au public anglais Et M Charpy a eu la bonne pens e de la rendre accessible au grand public fran ais Ce r sum aidera faire appr cier l importance des travaux de l minent physicien anglais et initiera nos jeunes physiciens de l avenir une des d couvertes les plus tonnantes de la fin de notre si cle Journal des D bats 16 mai 1898 TABLE DES MATI RES Cap I Les exp riences et les th ories de Boyle Mayow et Halle C
160. e chauff e en raison de la volati lit du m tal un pyrom tre conducteurs semblables chauff pendant une heure 850 a pr sent un accrois sement de r sistance de 1 3 p 100 Recherches de MM Holborn et Wien Ces savants ont fait une tude tr s compl te de cette alt rabilit des fils de platine dans une comparaison entre les m thodes de mesures de temp ratures par la r sistance lec trique et par les forces thermo lectriques ils ont op r sur des fils de o r o 3 Ils ont d abord reconnu qu au dessus de r 200 le platine commence prouver une volatilisation faible qui suffit augmenter notable ment la r sistance des fils tr s fins L hydrog ne en 96 PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE pr sence de mati res silicieuses provoque partir de 850 une alt ration rapide du platine Voici des r sultats relatifs des fils de o 3 d une longueur de 160 millim tres Fil R 15 Fil 2 R 15 au d but ochm 230 au d but oohm 247 Apr s chauffage au rouge Apr s plusieurs jours 2 fois dans l air 1200 0 238 dans l hydrog ne 15 0 246 2 le vide 0 240 Apr s chauffage dans I hydrog ne 0 262 l hydrog ne 1 200 0 255 1 le vide 0 253 Fil y R 150 au d but oohm 183 Apr s chauffage dans lair 12500 3 fois 0 182 Apr s chauffage dans l hydrog ne 1250 0 188 Apr s chauffage dans l hydrog ne 1 250 0
161. e de la temp rature des cuves Dur e de la cuvaison D cuvage Cuar IX Pressoirrs Epuisement des marcs ferment s par d pla cement Cap X VINIFICATION EN BLANC Soufrage du mo t Epuisement de la vendange par diffusion et d placemgnt Vinification en blane des raisins rouges Vinification en blanc des raisins rouges bas e sur les pro pri t s de l oxydase CHap XI PROC D DE VINIFICATION BAS SUR LA ST RILISATION DU MOUT PAR LA CHALEUR Cuar XII VINIFICATIONS SP CIALES Vins ros s Vins de liqueurs Vins de liqueur naturels Mutage au soufre Vins de liqueur par maturation artificielle des raisins Vins de liqueur artificiels Mistelles Vins nouveaux Vins champagnis s Vins mousseux artificiels Cuar XIII UTILISATION DES SOUS PRODUITS DE L INDUSTRIE VINICOLE Marcs Fabrication des piquettes Marcs de vins blancs Tartres Lies CHap XIV SOINS A DONNER AUX VINS Soutirage et outillage Conservation et vieillissement des vins Cumar XV D FAUTS DES vins Verdeur Am lioration des vins acides Vin plat Vin sal Vins sulfat s Vins sucr s Vin trouble Brunissement Go t de f t de moisi etc Cuar XVI MaLaDIES DES vins Fleur du vin Ascescence Vinaigre de vin La pousse du vin La tourne La graisse L amer
162. e et po te Charles de Bovelles chanoine de Noyon 1566 Cuar II Comme nostre esprit s empesche soy mesmes Mon taigne 1580 Canar IV L art de m decine L art de g om trie Fioravanti de Bologne 1586 Cap V Ruse de l historien juif Jos phe Quadrature du cercle le P Jean Leur chon 1624 Cmar VE Aires de certains segments du cercle l diteur Frobe nius 1627 CHar VIT R futation de la quadrature du cercle donn e par Simon a quercu en 1584 Avantages qu il y aurait enseigner les math matiques en fran ais et supprimer le latin dans les coll ges J A Le Tenneur 1640 Cuar VII O il est prouv par exemple que si l enfant n a pas l esprit et la disposition que demande la science qu il veut apprendre c est en vain qu il escoute de bons Ma tres qu il a beaucoup de livres et qu il travaille toute sa vie Jean Huarte m decin espagnol 1645 Cuar IX L esprit de g om trie et l esprit de finesse Pascal Cuar X Modeste pitre au lecteur Merveilles des math matiques Ren Fran ois pr dicateur du Roy 1657 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 25 Cuar XI Du point g om trique Histoires de sorciers S il est exp dient aux femmes d tre savantes Acad mie fran aise ann e 1667 Cuar XII La g om trie de Port Royal Orgueil des g om tres Avantages de
163. e l ordre de grandeur des intensit s de diff rentes sources lumineuses les mesures d clat ayant t faites dans le rouge L unit est l clat de la partie axiale d une flamme de bougie st arique Charbon s allumant rouge naissant 600 0 0001 Argent fondant g50 0 015 Bougie st arique Bougie gaz Lampe ac tate d amyle Lampe Pigeon essence min rale 1 7 Bec Argand avec verre ei 1 9 Bec Auer hs 2 vhs are de te lo a 2 05 Fe3O fondant 13502 2 2 Palladium fondant 15500 4 8 Platine fondant 17802 15 Lampe incandescence 40 Crat re de larc lectrique 10000 Soleil midi 90 000 Graduation M Le Chatelier a fait une premi re graduation du pyrom tre optique en mesurant l clat d oxyde de fer chauff sur la soudure d un couple thermo lectrique et en admettant que pour le rouge le pouvoir missif de ce corps est gal l unit Il a trouv une loi de variation de l intensit des radiations rouges en fonction de la temp rature qui est bien repr sent e par la formule 3210 I 1067 T T dans laquelle l unit d intensit correspond la r gion axiale la plus brillante de la flamme d une bougie T est la temp rature absolue Le tableau ci dessous donne de 100 en 100 linten
164. e la lumi re par incan descence D finition et propri t s de la lumi re Intensit des diff rentes couleurs Photom trie Grandeurs et unit s photom triques Unit s de lumi re talons absolus talons secondaires Unit s photom triques clairement clat d un foyer lumineux clairage Effet utile d un foyer lumineux Rendement photog nique d un foyer lumineux Les hautes temp ratures et l incandescence Cuar II HISTORIQUE DE L CLAIRAGE A INCANDESCENCE PAR LE GAZ ET LES LIQUIDES GAZ IFI S Description des diff rents syst mes d incandescence Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 39 Proc d s anciens Frankeinstein Robert Werner Galafer et Villy Lumi re Drummond Chalumeaux Becs Sellon Clamond Proc d s modernes Auer Von Welsbach Otto Fehnenjehlm Ludwig Haitinger Barri re Cuar HI MIN RAUX EMPLOY S DANS LA FABRICATION DES MANCHONS INCANDESCENTS C rite Gadolinite Thorite Monazite et sables mona zit s X notime Zircon Cuar IV LES CORPS INCANDESCENTS 1 Corps incandescents base de m taux et d alliages m talliques 2 Corps incandescents base d oxydes r fractaires 1 classe Corps incandescents obtenus par moulage 2 classe Corps incandescents obtenus par impr gnation de tissus de fibres organiques 3 classe Corps incan
165. e peut atteindre 15 p 100 par des chauffages r p t s jusqu 900 Le platine tant tr s cher et la porcelaine tr s fragile il tait impossible d employer ces deux corps dans l in dustrie qui seule se pr occupait alors des mesures de temp ratures lev es et cette m thode fut abandon n e compl tement pendant vingt ans RECHERCHES DE MM CA LLENDAR ET GRIFFITHS 95 Recherches de MM Callendar et Griffiths Ces savants ont repris r cemment cette m thode en vue des recherches de laboratoire elle semble la meilleure pour les travaux de pr cision condition de s assurer linvariabilit de la r sistance du platine M Callendar reconnut que Pargile intervient dans son alt ration que le fil de platine devient cassant par place et se colle au support cette action est probable ment due aux impuret s de l argile Avec le mica au contraire que le fil ne touche que par la tranche le sup port est constitu par deux lames de mica perpendicu laires on a un isolement parfait sans cause d alt ration mais le mica se d shydrate 800 et devient alors tr s fragile Toutes les soudures m talliques doivent tre pros crites car elles sont volatiles et attaquent le platine Les joints pression vis ou torsion sont galement mauvais car ils se desserrent On ne doit employer que la soudure autog ne par fusion du platine On doit galement rejeter les conducteurs en cuivre au moins dans la parti
166. e pour la source tudier et on trouve les nombres n d f k tant le coefficient d absorption des verres fonc s T 1 in d f Tp d f Pour les verres actuels le coefficient d absorption a les valeurs suivantes on k correspondant 659 k 546 7 k 460 164 PYROM TRE RADIATION LUMINEUSE Pour les objets tr s petits que l on doit voir de tr s pr s on place un objectif suppl mentaire en avant de la lunette l objet est plac au foyer principal de cette nouvelle lentille l objectif de l appareil tant 2 2 LE I laiss r gl sur linfini On comptera pour le pouvoir absorbant suppl mentaire de cet objectif D tails d une exp rience La premi re op ration faire sera la d termination du coefficient d absorption des verres absorbants Pour cela on visera un objet d intensit appropri e en interposant ou non le verre fonc devant l il de chat Soient N l ouverture de l il de chat sans verre fonc et N louverture avec un sem blable verre Le coefficient d absorption K sera Les exp riences suivantes nous ont permis de d ter miner les pouvoirs absorbants de diff rents verres employ s au cours d tudes relatives la radiation des manchons incandescence VERRE ABSORBANT PLAC DEVANT LA SOURCE TUDIER OUVERTURE DE L IL DE CHAT TEMP RATURE EEE Rouge Vert Bleu mo 4 a 35
167. ectrique 193 Enregistrement discontinu 198 Enregistrement continu 302 CONCLUSION oD a a ae AA D Ag e ea la ge ns A TA o but Oti Utt e a Ji 4 p oSI Fe LE OT L T RUN TES os O6T jei Aia UUI om tre de Wedgwood Pyr MESURE DES TEMP RATURES LEV ES INTRODUCTION Wedgwood le c l bre potier du Staffordshire l in venteur de la fa ence fine et du gr s c rame s est le premier pr occup de l estimation pr cise des temp ra tures lev es Dans une notice publi e en 1582 il d veloppe pour faire comprendre l importance de cette question des consid rations dont aujourd hui encore la m ditation serait souvent profitable La plupart des produits obtenus sous l action du feu voient leur beaut et leur valeur consid rablement d pr ci es par les exc s ou les d fauts de chaleur les plus faibles souvent l artiste ne peut tirer parti de ses exp riences personnelles en raison de l impossibilit de rep rer le degr de chaleur qui a t obtenu sous ses yeux plus forte raison ne peut il profiter des exp riences d autrui parce que l on peut encore moins communiquer l id e imparfaite que chacun se fait de ces degr s de temp rature Joignant l exemple au pr cepte Wedgwood avait cr pour son usage personnel un pyrom tre utilisant la contraction de l argile Cet instrum
168. eger la manufacture de Berlin s occupait exclusivement des produits c ramiques Siemens cher chait r gulariser la fabrication de l acier fondu sur sole les ing nieurs de la Compagnie Parisienne avaient en vue un moyen de contr le de la distillation de la houille M H Le Chatelier a tudi le pyrom tre thermo lec trique au cours de recherches sur la cuisson de la chaux et sur la fabrication des ciments il a tudi le pyrom tre optique la demande d un fabricant d acier de Sheffield M Hadfield qui d sirait pour son indus trie un pyrom tre r unissant la pr cision la simplicit d emploi M Roberts Austen directeur de la monnaie de Londres consacre tous ses efforts depuis bien des ann es l tude des alliages industriels pour laquelle il a su tirer un parti si utile du pyrom tre enregistreur Cette r percussion des pr occupations pratiques sur les progr s de la science n a rien qui doive surprendre Les savants qui ont fond la chimie ne connaissaient pas la distinction entre la science th orique et la science pratique Lavoisier Chevreul Gay Lussac Dumas Th naud H Sainte Claire Deville allaient indiff remment du laboratoire lusine C est l orientation actuelle de notre enseignement qui a creus un foss tous les jours plus profond entre la th orie et la pratique Dans les laboratoires scientifiques tous les efforts convergent vers les sentiers depuis longtemps fray s On y est
169. ement R actions qui d truisent l image latente Retardateurs Acc l rateurs Influence de la temp rature sur le d veloppement Influence du temps sur l image latente Renver seurs Actions chimiques qui produisent une impression Image latente due une nergie chimique Actions chimiques directes Sulfuration Vapeurs Action du zin CHap II ACTIONS LUMINEUSES Nature de la lumi re Action de la lumi re Intensit et dur e de pose Solarisation Influence des radiations de diff rentes couleurs Orthochromatisme et isochromatisme Emploi des teintures Emploi d un voile pr alable Influence du renver sement Photographie des couleurs Phosphorescence et fluorescence Application la photographie Cnap II ACTIONS CALORIFIQUES ET M CANIQUES Actions calorifiques Actions m caniques Cap IV ACTIONS LECTRIQUES Forme chimique lectrolyse Forme lumineuse Forme calorifique Forme m canique Cuar V Rayons R xTGEx Rayons cathodiques Rayons R ntgen Mode op ratoire Tubes Plaques D veloppement Dur e de pose Application de la phosphorescence et de la fluorescence R sultats Applications Mode d action sur le g latino bromure Hypoth ses sur la nature des rayons R ntgen Car VI EXP RIENCES DE NIEPCE DE SAINT VICTOR SUR L EMMAG
170. en 445 qui doit tre exact moins de 0 5 pr s Zinc bullition 930 avec une variation de o 15 degr par changement de 1 millim tre dans la pres sion atmosph rique Le point d bullition du zine comme celui du soufre a t l objet de mesures nombreuses E Becquerel 93o et 8go H Saint Claire Deville 915 945 Barus 926 et g3r Viol s esoe dop dom a muaa ie 02056 D Berthelot go Les nombres de Violle et Barus qui semblent m riter le plus de confiance conduisent adopter le nombre approch 930 qui doit tre exact environ 5 pr s On a laiss de c t dans le tableau ci dessus les d ter minations de IL Sainte Claire Deville faites avec la vapeur d iode et Le thermom tre acide carbonique qui donnent des nombres de 100 plus lev s et certaine ment beaucoup trop forts POINTS FIXES 8r Or Fusion 1065 Les d terminations du point de fusion de lor gale ment assez nombreuses sont moins concordantes encore que celles du point d bullition du zinc Pouillets en EL en tte 1180 E Becquerel 1092 et 1037 MOI RE LA ES nas 1045 Holborn et Wien de 1070 1075 Heycock et Neville 1062 D Berthelot 1064 Les quatre derni res s ries d exp riences semblent a priori m riter une confiance gale Mais la comparai so
171. ent pendant pr s d un si cle a t le seul guide dans les recherches 6 INTRODUCTION aux temp ratures lev es Remplac aujourd hui par des appareils d un caract re plus scientifique il est tomb dans un oubli peut tre exag r Depuis Wedgwood bien des savants se sont occup s de la mesure des temp ratures lev es mais avec un succ s in gal Trop indiff rents aux choses pratiques ils ont sur tout envisag le probl me comme un pr texte disserta tions savantes La nouveaut et l originalit des m thodes les attiraient plus que la pr cision des r sultats et la faci lit des mesures Aussi jusqu ces derni res ann es la confusion a t elle t en croissant La temp rature d un four acier variait suivant les observateurs de 1 500 2 000 celle du soleil de 1 500 1 000 000 de degr s Pr cisons tout d abord la difficult capitale du pro bl me La temp rature n est pas une grandeur mesu rable au sens strict du mot Mesurer une longueur un poids c est compter combien de fois il faut juxtaposer un corps donn pris comme unit m tre gramme pour r aliser un syst me complexe quivalent soit comme lon gueur soit comme poids au corps tudi La possibilit d une semblable mesure suppose l existence pr alable de deux lois physiques lune d quivalence et l autre d ad ditivit La temp rature ob it bien la premi re de ces deux lois deux corps en quilibre de temp ra
172. er taines conditions relatives chacun des deux corps qui sont Leur temp rature 2 Leur surface 3 Leur distance 4 Leur pouvoir missif et absorbant Pour utiliser la radiation calorifique l valuation des temp ratures on mesure un changement calori fique produit sur le corps instrument par le corps tu di ce changement calorifique est soit une l vation de temp rature soit un ph nom ne r sultant tel qu une variation de r sistance lectrique une force thermo lectrique etc La quantit de chaleur rayonn e est proportionnelle la surface rayonnante elle varie en raison inverse du carr de a distance L g k r SKE d tant le diam tre de la surface rayonnante S E son pouvoir missif Or T est le diam tre apparent de l objet la quantit EXP RIENCES DE POUILLET 143 de chaleur rayonn e d pend donc de l angle du c ne sous lequel l objet est vu Le pouvoir missif E est tr s variable d un corps l autre et pour un m me corps variable avec la temp rature Il serait n cessaire de le d terminer mais cela est difficile souvent impossible surtout aux temp ra tures lev es Le coefficient amp est une fonction de la temp rature seule qui exprime la loi de variation de la radiation avec la temp rature Cette loi doit tre d termin e au pr alable C est de sa connaissance plus o moins exacte que d pend toute la pr cision
173. ercheurs elles se rattachent directement la photographie de l invisible Celle ci dans laquelle est comprise la photographie travers des corps opaques fait l objet du chapitre xu qui renferme les exp riences ex cut es r cemment sur ce sujet L auteur indique aussi certaines pr cautions prendre dans la conservation et dans l emploi des plaques Cet ouvrage sera utile tous ceux qui s occupent de photographie en leur faisant conna tre l instrument qu ils emploient et tous ceux qui s int ressent aux nouvelles recherches en leur fournissant en m me temps que des indications suggestives des documents pr cis et mis au point Telle est la marche suivie par M Colson dans son tude qu il a voulu rendre nous dit il dans la pr face intelligible tous C est en effet un volume de vulgarisation que la plaque photographique mais quand un ouvrage de ce genre sort de la main d un maitre il est de nature int resser non seulement les photographes amateurs dont le nombre augmente chaque jour et le grand publie mais aussi les sp cialistes proprement dits et les savants Le Cosmos 5 juin 1897 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 11 TABLE DES MATI RES PR FACE CONSID RATIONS G N RALES Cuap I ACTIONS CHIMIQUES D veloppement R v lateurs Action de l encre sec Action du bichlorure de mercure sec Th orie de l image latente et du d velopp
174. erve les id es de l auteur sur les nombres incommensurables n gatifs et imaginaires et celles qu il d veloppe propos d une op ration g n rale peut tre un peu trop n glig e aujourd hui et qu il d signe par cette locution retour de l abstrait au concret Dans la troisi me partie L auteur affirme que toute intelligence moyenne est apte recueillir un enseignement math matique assez complet pour tre utilis un grand nombre de points de vue et pour assurer celui qui le poss de des id es raisonnables sur toute cette science math matique jug e si faussement et si m diocrement aujourd hui par l immense majorit de ceux qui font cependant partie de la classe clair e de la nation il pense que l on ne saurait commencer trop t t cet enseignement qu il y a tout avantage en mener de front les diverses parties arithm tique alg bre et g om trie et qu il vaut mieux ne rien faire du tout que de consacrer une classe unique de une heure et demie par semaine d velopper un tel programme il croit que pour cet enseignement comme pour tout autre d ailleurs il faut de la continuit dans les efforts le temps mat riel de revenir au besoin en arri re de reprendre les points difficiles et de les illustrer par des exemples jusqu ce qu ils se soient grav s dans l esprit de l l ve I faut savoir gr M Laisant d avoir appel l attention sur ce point
175. es L enveloppe int rieure qui seule re oit l action du feu est compos e de sable quartzeux grossier grains de 1 millim tre agglom r s par une petite quantit d un fondant Sous l action d une temp rature lev e le quartz n prouve pas de retrait comme l argile il gonfle au contraire en passant l tat de silice amorphe avec un changement de densit de 2 6 2 2 Mais cette transformation ne se fait qu avec une lenteur extr me sans quoi elle ferait clater le four Si par hasard cette enveloppe int rieure venait tomber on la remplace facilement en pla ant dans le four une fiole en verre de diam tre appropri entour d une feuille de papier huil et en tassant GRADUATION 137 autour du gros sable quartzeux faiblement humect avec une solution sirupeuse de silicate alcalin On chauffe ce four par une ouverture lat rale avec un cha lumeau de Flechter qui a l avantage d tre tr s robuste on avec un chalumeau gaz quelconque Pour l emploi des points de fusion il y a plusieurs cas distinguer Si l on peut employer une grande quantit de m tal comme avec le zinc le plomb l tain le plus simple est de les fondre dans un creuset d y plonger le couple convenablement prot g et de laisser refroidir On observe sans aucune difficult la temp rature sta tionnaire de solidification Si l on ne peut employer qu une petite quantit de m tal comme c est le cas de l or ou si l on n
176. es auteurs qu il cite M Maupin nc s est permis d y ajouter que de brefs commentaires et de courtes notes biographiques ne voulant rien ter de leur caract re aux textes mentionn s Ajoutons que ce n est pas l un ouvrage savant ct que dans ses parties les plus saillantes on s est efforc de le rendre intelligible tous ceux qui ont en math matiques des connaissances moyennes Ce livre a par ailleurs un c t documentaire qui s duira les personnes qu int resse l volution de l esprit math matique tra vers les graves querelles d coles et les discussions br lantes des dog matistes Les math maticiens trouveront un vif int r t cette excur sion r trospective dans le domaine de la g om trie et les curieux que n effrayent pas les soutenances impr vues prendront plaisir linter vention des math matiques dans le dogme de la Pr sence r elle D autre part le volume de M Maupin en tout d cid ment instructif nous donne en mani re d actualit des aper us originaux sur ce que pensaient de l utilit du latin dans l enseignement les ma tres d autre fois Bien des id es que nous mettons aujourd hui sur ce sujet sont la v rit celles d hier et nous devons au livre de M Maupin la satis faction de l apprendre TABLE DES MATI RES Cap I La g om trie d Oronce Fine sa quadrature du cercle 1556 Cuar IT Quadrature du cercle par un noble chanoine philosoph
177. es donne la colonne chaude r ellement utilis e Il en r sulte que la longueur compar e de la colonne chaude et de la colonne froide cette derni re tant constante ne sont pas les m mes la formule employer sera un peu plus compliqu e n tant l indice de r fraction d un gaz et d sa den sit on a n 1 kd Dans le tube pression constante d _T ac et dans le tube temp rature constante di _ P 1 L 0 Po Pour obtenir l invariabilit des franges il faut que Cu no L r m L tantla longueur du tube temp rature constante et Z le d placement du tube chaud k d d L k d do d d LES Zous 7 e oi 3 T LP En pif on o E T expression qui donne une relation entre les pressions et les temp ratures POINTS FIXES 59 Cette m thode employ e pour le contr le des points d bullition a donn les r sultats suivants qui sont rapproch s des r sultats calcul s d apr s les anciennes exp riences de Regnault Pression Temp rature Temp rature observ e calcul e 5 A COO ce oa oo g m 5 770 69 770 64 Eau eee 740 99 2 99 20 R it ann Gr ed OLUE 04 1009 01 1009 01 Aniline 7460 48 1830 62 1830 54 miser ue Jo gT 1840 5 184 28 M Berthelot a gradu par le m me proc d un couple dont il s est servi pour d terminer les points de fusion de l argent du cuivre de l or et la temp
178. es mers il n en reste pas moins un adversaire redou table avec lequel doivent compter les plus puissants cuirass s De l apparition du torpilleur grande vitesse date la r volution qui s est op r e depuis vingt ans dans la construction des flottes euro p ennes L auteur de cet ouvrage s occupe tout d abord de la torpille et tudie cet engin dans ses divers emplois pour la d fense des c tes et l attaque des escadres En second lieu il aborde l tude des torpilleurs et s efforce de montrer les progr s r alis s depuis vingt cinq ans dans la construction de leurs coques de leurs machines et de leurs chau di res Enfin il passe en revue les flottilles des torpilleurs des diff ren tes puissances et le r le que ces petits b timents sont appel s jouer dans les guerres navales de l avenir Ce n est pas seulement l ing nieur et au marin que ce livre s adresse tous ceux qui s int ressent l volution de notre marine ses progr s liront ces pages avec un int r t que la guerre hispano am ricaine rend d actualit et que les r centes modifications apport es au programme de nos divisions navales ne peuvent qu accentuer Revue du Cercle militaire 6 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris TABLE DES MATI RES PREMI RE PARTIE Torpilles Cuar I HISTORIQUE Premi res mines sous marines Fulton D fense des ports de la Baltique et de la mer Noire G
179. es radiations visibles Cette utilisation peut se faire de bien des facons diff rentes qui donnent des m thodes in galement pr cises et d un emploi in galement facile Avant d aborder leur tude il est utile de rappeler quelques propri t s des radiations Lois de Kirchoff Un corps incandescent met des radiations de longueurs d onde diff rentes Pour une longueur d onde donn e et une temp rature donn e l intensit de cette radiation mise n est pas la m me pour les diff rents corps on dit qu ils ont pour cette radiation un pouvoir missi diff rent De m me un corps qui recoit des radiations d une longueur d onde donn e en absorbe une partie et en renvoie une autre partie par diffusion ou r flexion une certaine quantit pourra m me traverser le corps Le pouvoir diffusif ou r fl chissant ou transmettant une temp rature don n e pour une longueur d onde donn e varie d un corps l autre Le pouvoir missif et le pouvoir diffusif dans le cas de corps opaque et non r fl chissant varient toujours en sens inverse en restant compl mentaires Vun de l autre PRINCIPE 155 Les corps grand pouvoir missif comme le noir de fum e ont un faible pouvoir diffusif les corps faible pouvoir missif comme l argent poli la magn sie ont un tr s grand pouvoir diffusif ou r fl chissant Si l on prend comme mesure du pouvoir missif le rapport de l intensit de la radiation du
180. es seuls retenir en raison de leur force lectromotrice lev e sont les alliages du platine avec le fer le nickel le chrome liridium et le rhodium Le tableau suivant donne en microvolts les forces lectromotrices des alliages 10 p 100 de ces D cinq m taux jusqu la temp rature de 1 500 TEMP RATURES Fe Ni Cr Ir Ph degr s 100 438 646 405 515 565 448 3 962 4 095 3 583 3 228 3 450 930 9 200 9 100 11 000 8 500 1 500 19 900 20 200 15 100 b Absence de courants parasites L alliage avec le nickel donne des courants parasites extr mement in tenses comme tous les alliages de ce m tal Il en serait probablement de m me avec le fer mais il n a pas t fait d exp riences Le chrome semble ne pas pr senter le m me inconv nient mais c est un alliage tr s peu fusible et pour ce motif difficile pr parer Avec les alliages d iridium et de rhodium il n y a production d aucun courant parasite Il ne reste donc plus que trois m taux conserver temp ratures de formation des roches de l corce terrestre ses recherches consid rables sont peu connues On trouve dans son travail un grand nombre des donn es num riques dont il sera fait usage ici 110 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE l iridium le rhodium et le chrome Des alliages de ces trois m taux avec le platine celui d iridium est celui qui s crouit le plus facilement c Alt ration chimique Tous ces a
181. et en particulier la vapeur d eau qui la traverse assez rapidement Un pyrom tre laiss longtemps dans la flamme vers 1 200 se remplit de vapeur d eau que l on voit se condenser dans le manom tre au bout de quelques semaines Les exp riences de M Crafts ont montr que la vitesse du passage de la vapeur d eau travers la porce laine dans un pyrom tre de 6o 50 centim tres cubes de capacit et la temp rature de 1350 tait de 0f 002 de vapeur d eau l heure On ne pourra donc employer en toute certitude la porcelaine que jusqu 1 000 au moins dans les proc d s thermom triques qui supposent l invariabilit de la masse gazeuse La dilatation de la porcelaine a t l objet d un grand nombre de mesures qui pour des porcelaines de fabriques tr s diff rentes donnent des nombres voisins le coef ficient lin aire moyen entre o et 1000 varie entre 0 0000045 et 0 000005 pour les porcelaines dures c est dire cuites une temp rature voisine de 1400 Voici les r sultats d exp riences faites par M H Le 48 PYROM TRE GAZ Chatelier et par M Coupeaux les exp riences ont t faites avec des baguettes de porcelaine de 100 milli m tres de longueur et les nombres ci dessous expri ment l allongement de ces baguettes en millim tres TEMP RATURES ooe T O a a o 200 4oc 600 8oa 1 000 Bayeux lo o75 0 16610 266
182. et l on est expos faire au pr alable toute une s rie de mesures fausses sans en tre pr venu Le meilleur mode de soudure est la soudure auto g ne par fusion directe des fils du couple il faut pour l effectuer avoir de l oxyg ne On commence par tor tiller les deux fils sur 5 millim tres de longueur envi ron et on les installe poste fixe au dessus d un chalu meau gaz quelconque On fait arriver l oxyg ne par le tube central et le gaz par l espace annulaire l oxyg ne est donn de suite en quantit normale et le gaz en tr s faible quantit puis on ouvre progressivement le robinet du gaz On voit un certain moment l extr mit 126 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE des spires fondre en lan ant des tincelles on arr te aussit tle gaz Si on attendait trop longtemps la jonction fondrait compl tement et les deux fils se s pareraient A d faut d oxyg ne on soude les fils avec le palla dium qui peut tre fondu au moyen d un chalumeau gaz aliment l air en prenant quelques pr cautions pour r duire l action du rayonnement On creuse dans un morceau de charbon de bois un trou dans lequel on place la jonction des deux fils tordus ensemble apr s lavoir entour e d un fil ou d une petite lame de palla dium et on dirige sur les fils le dard du chalumeau La lampe d mailleur qui se trouve dans tous les labora toires convient tr s bien Dans les cas o le couple ne devrait servir qu a
183. eur sert d agitateur Le corps thermom trique est un index de Mig 13 nickel d un poids gal au 1 10 du poids de l eau soit 200 grammes de mani re avoir des carts de temp ra tures importants et faciles appr cier par les ouvriers qui font les mesures En r gle g n rale il faut viter de placer le corps thermom trique sur la sole du four L index de nickel qui est pris sous la forme de petits cylindres ayant de 15 25 millim tres de diam tre et de 10 3o milli m tres de hauteur repose pour l isoler de la sole dans un creuset de nickel muni d un pied et de deux pattes fix es un peu au dessus du centre de gravit Quand il go PYROM TRE CALORIM TRIQUE a t chauff pendant une demi heure un op rateur retire le creuset avec une tringle fourche et un autre op rateur saisit ce creuset avec une pince pour le ren verser dans le calorim tre On n emploie pas de creuset en fer parce que ce m tal s oxyde et laisse d tacher des paillettes qui en tombant dans l eau du calorim tre fausseraient l essai Au lieu d un creuset en nickel on peut employer des pi ces en terre r fractaire de la forme ci dessus fig 13 Pr cision des mesures M Biju Duval a fait une s rie d exp riences pour se rendre compte des causes d erreurs que comportait l emploi du calorim tre en comparant ses indications celles du pyrom tre ther mo lectrique de M Le Chatelier Les exp riences ont t f
184. f rents Nombres obtenus NATURE DU GAZ IMC S RIE 2 S RIE 3 S RIE Air De 945 955 De g40 g48 De 928 932 Hydrog ne De 925 924 De 916 924 Acide carbonique 1 067 1 079 Les carts semblent tre fonction de la nature du gaz ce qui est inexplicable il faudrait admettre une disso ciation norme de l acide carbonique pour expliquer les temp ratures trouv es avec ce gaz Plus tard cette m thode fut modifi e Le gaz ren ferm dans le pyrom tre tait extrait au moyen de la trompe mercure soit chaud soit apr s refroidisse ment Mais ce proc d ne pr sente pas d avantages r els on n vite pas la rentr e des gaz et des vapeurs pendant le chauffage de plus pendant le refroidisse ment on s expose aux rentr es d air par les fuites du robinet plac la sortie du pyrom tre M Troost a trouv ainsi le nombre 665 pour le point d bullition du s l nium ce chiffre est trop lev De m me que pour les d terminations relatives l bullition du zinc le dispositif employ pour le chauffage ne prot geait pas suffisamment contre le rayonnement des parois Exp riences de M Violle Guid par I Sainte Claire Deville que ses checs successifs avaient instruit des difficult s du probl me M Violle a fait un ensemble de mesures qui sont au nombre des meilleures faites 64 PYROM TRE A GAZ jusqu ici Il s est
185. face polie parfaitement plane que l on a r gl e dans un plan horizontal Au centre de cette surface pr s de lem bouchure du canal qui prolonge le tube de jonction on a fix une pointe en platine tr s fine dont l extr mit destin e servir de rep re est une distance de o 6 environ de la surface plane Cette pi ce est surmont e d un tube de 25 milli m tres de diam tre int rieur ouvert par le haut et reli en bas la branche ouverte du manom tre Comme la mesure d une colonne de mercure s effec tue plus commod ment et avec plus de pr cision lorsque les m nisques dont on veut conna tre la diff rence de hauteur sont situ s dans la m me verticale on a recourb le barom tre de fa on amener dans une 38 THERMOM TRE NORMAL m me verticale laxe de la branche ferm e du mano m tre et celui de la branche barom trique Dans ces conditions la communication entre les deux branches manom triques tant tablie la pression totale du gaz renferm dans le r servoir du thermom tre est donn e par la diff rence de niveau du mercure dans ces tubes superpos s La mesure des pressions s op re l aide d un cath tom tre muni de trois lunettes qui sont munies cha cune d un microm tre et d un niveau Le tambour des microm tres est divis en 100 parties la distance de laquelle on observe le manom tre chaque division du tambour correspond o 002 environ La m thode ado
186. ffage a t d une demi heure Temp rature centigrade 6oo 800 1000 1200 1400 1550 Wedgwood 0 4 15 36 90 132 Argile de Mussidan E o 2 14 36 78 120 Porcelaine de Limoges o o 2 21 88 g1 Fa ence de Choisy le Roi o 2 5 12 48 75 Fa ence de Nevers o o o 32 fondue Kaolin so 4 12 15 55 118 Argile 25 Acide titanique 75 s 4 Le 19 tas 188 On voit combien les indications sont variables il est impossible par suite de rep rer les vieilles mesures de Wedgwood et de ses successeurs parce que la fabri cation des cylindres a vari avec les poques 182 PYROM TRE PAR RETRAIT Wedgwood avait donn une graduation faite par un proc d d extrapolation qu il n a pas indiqu gradua tion d apr s laquelle il attribuait 10 000 centigrades 130 de son pyrom tre qui correspondent environ 1 550 On pourrait encore chercher r tablir la gra duation en utilisant les d terminations des points de fusion des m taux faites par Wedgwood mais les r sultats sont trop discordants pour conduire aucune conclusion bien nette D apr s Wedgwood le cuivre serait plus fusible que l argent le fer ne serait pas tr s loign de l argent il est probable que ces exp riences ont port sur des m taux tr s impurs ou tout au moins sur des m taux notablement oxyd s avant leur fusion En tout cas les cylindres qui lui ont servi dans ses pre mi res exp riences prenaient un retrait plu
187. hie Eclairage des phares Eclairage des voitures de chemins de fer de tramways etc Laryngoscope clair l ac tyl ne Etalons de lumi re Cuar X MANIPULATIONS PRATIQUES Installation des appareils R glements administratifs Manipulations pratiques Gazog nes de lu 1 classe Chargement Mise en marche et fonctionnement Nettoyage et rechargement Gazog nes de la 3 classe Chargement Mise en marche et fonctionnement Nettoyage et rechargement 32 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris William RAMSAY 1 vol 194 p 6 fig De la Soci t royale de Londres Cartonnage toile anglaise 5 Correspondant de l Iustitut de France Prix amp francs Traduit de l anglais par Georges CHARPY Docteur s sciences Les Ga de A mosph re Le livre de William Ramsay est l expos de la gen se des d cou vertes suscit es par la recherche de la nature de l air et des propri t s des gaz qui le constituent Les chapitres I et II sont consacr s aux tentatives de Boyle de Mayow et de Hales que dominaient encore les th ories de l air consi d r par les anciens comme un corps simple dont l homog n it pou vait la rigueur subir l influence d effluves cosmiques ce point du livre nous sommes au milieu du dix septi me si cle Les recher ches se succ daient empreintes des id es de la scolastique et dans l ardeur des discus
188. horium Historique Etat naturel Propri t s Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques Germanium Historique Etat naturel Propri t s Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques TROISI ME PARTIE Analyse I ANALYSE SPECTRALE MODE OP RATOIRE Spectres d tincelle et spectres d absorption Observation et identification des spectres Biblio graphie spectroscopique Longueurs d onde des raies du spectre solaire Spectres d tincelle 1 Groupe thorique Thorium Zirconium 2 Groupe c rique C rium Lanthane Dydime Samarium 3 Groupe yttrique Yttrium Erbium Ytterbium Thulium Scan dium Gadolinium Spectres d absorption Didyme ancien N odyme Pras odyme Samarium Erbium Holmium Dyspro sium Thulium II M THODE DE FRACTIONNEMENT DES TERRES RARES G N RALIT S Traitement de la c rite Proc d Marignac Proc d Mosander Pro c d Debray Proc d Auer von Welsbach Proc d Schultzenberger Proc d de Wyronboff et Verneuil Proc d s Berz lius Bunsen Czudnowicz Proc d s Mosander Brauner Popp Traitement de la gadolinite Pro c d Auer von Welsbach Traitement de lorthite Proc d Bettendorff
189. i 1 2 83 Fig 41 de laboratoire il semble moins convenable l enregis trement enl ve la m thode des r sistances lectriques la grande pr cision qu elle comporte et qui en fait le principal m rite elle lui laisse ses inconv nients obli gation d employer pour la protection de la spirale un tube de porcelaine fragile et relativement volumineux 196 PYROM TRES ENREGISTREURS Cet enregistreur pr sente un d tail int ressant qui en assure le bon fonctionnement et pourrait tre utilis dans d autres cas semblables La fourchette de l aiguille du galvanom tre ne vient pas buter contre un conduc teur fixe sur lequel elle se collerait en raison de l chauffement r sultant du passage du courant et sur tout de l extra courant de rupture Ce conducteur est constitu par la circonf rence m tallique d une roue qui est anim e d un mouvement de rotation lent mais con tinu ce qui rend toute adh rence impossible Cet arti fice permet de faire actionner des relais au moven d un galvanom tre m me tr s sensible ce qui serait impos sible autrement M Callendar a appliqu la m me m thode d enre gistrement au bolom tre de Langley La courbe ci contre fig 41 donne l enregistrement de la radiation solaire pendant une journ e Th oriquement au moins la m me m thode d enre gistrement peut s appliquer la mesure des temp ratures au moyen des couples thermo lectriques en employ
190. ible A chaque temp rature la teinte sensible est un peu diff rente et il est impos sible de conserver le souvenir dans toute l chelle des temp ratures des teintes que lon a choisies le jour de la graduation Il y a d j une certaine difficult se la rappeler pour une temp rature unique Les chiffres suivants donneront une id e des carts qui peuvent exister entre deux op rateurs sur la position de la teinte sensible Angle de l analyseur I 2 Soleil 8000 84 86 Flamme du gaz 1680 65 70 Platine rouge 800 40 45 Les erreurs sur l estimation des temp ratures qui MESURE DE L INTENSIT DE RADIATIONS DIFF RENTES 197 r sulteraient de l incertitude de la nuance sensible d passeraient alors 100 Avec des observateurs ayant fait un apprentissage plus prolong l cart serait un peu r duit mais il resterait toujours assez grand Pyrom tre de M Crova M Crova a cherch donner la m thode d estimation des temp ratures reposant sur la variation in gale des diverses radiations du spectre une pr cision scientifique en mesurant l in tensit absolue de chacune des deux radiations utilis es mais cette m thode au point de vue pratique ne semble pas avoir donn de r sultats plus exacts que les pr c dentes L il est beaucoup moins sensible aux diff rences d intensit qu aux diff rences de nuance de sorte qu il n y a aucun avantag
191. ier au nickel 35 p 100 27300 35 p 100 33700 M C Barus 1 a tudi certains alliages de platine entre o et 930 il a obtenu les r sultats suivants Microvolts Iridium 2 p 100 791 5 2830 r 5700 5 7900 20 9300 Palladium 3 p 1001 982 10 9300 Da 100 6 Bus dns Foamplie ar 29744 2 DT signa fre a aa e e aa IT Nickel Voici une autre s rie faite au point d bullition du soufre avec des alliages de platine contenant 2 5 et 10 p 100 d un autre m tal z M TAL Au Ag Pd Ir Cu 2 p 100 242 18 yir 1384 410 5 832 105 869 2035 392 r0 1225 158 1127 3228 257 i Ni Co le Cr Sn 2p 100 2 166 26 3020 2239 261 5 3ggo 150 3313 3 123 199 10 5095 41 3962 3583 151 1 M Barus a tudi en m me temps que M Le CnATELIER la mesure thermo lecirique des temp ratures lev es il se proposait de d terminer les EXP RIENCES DE M LE CHATELIER 109 M TAL Al Mn Mo Pb Sb Bi Zn 2 p 100 l 779 758 263 268 1 155 24514 396 5 9381 2 206 1 673 338 24 10 766 De tous ces m taux l
192. il de chat donne le pou voir absorbant Comme crans monochromatiques on peut employer 1 Le verre rouge au cuivre qui laisse passer 659 environ C est celui qui est pr f rable parce qu il est plus monochromatique et qu il permet de faire des Le CHATELIER Temp ratures lev es If 162 PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE mesures basse temp rature les premi res radiations mises tant rouges 2 Le verre vert 546 environ Les mesures sont alors plus faciles que dans le rouge mais elles ne peu vent commencer qu des temp ratures plus lev es 3 La liqueur ammoniacale d oxyde de cuivre 640 environ L emploi de ce dernier cran qui est peu monochro matique est sans int r t l il est peu sensible aux radiations bleues et celles ci ne deviennent un peu intenses qu aux temp ratures lev es R glage de l appareil Il y a dans l appareil deux parties qui exigent un r glage tr s soign pour assurer son bon fonctionnement et doivent par suite pouvoir tre modifi es pour obtenir le r sultat voulu 1 Le faisceau lumineux provenant de la lampe qui est r fl chi par le miroir et celui qui vient directement de l objet vis doivent p n trer int gralement dans l il Cette condition est remplie si les images des deux objectifs donn es par l oculaire se superposent entre elles On le v rifie en visant avec une loupe ces deux images qui viennent se former
193. il ram ne ses justes limites le champ d exploitation qui reste explorer et finalement signale avec juste raison les dangers qu il y a lieu de craindre et les pr cautions qu il faut prendre pour les viter L ouvrage impartialement et scientifiquement crit est le meilleur que nous poss dions sur cette mati re Le Constructeur 28 mars 1897 La partie qui traite des appareils g n rateurs chez M Pellissier est tr s compl te et ce livre sera recherch par tous ceux qui s occupent des applications de l ac tyl ne l clairage L Electrochimie mars 1897 Georges CARR et C NA UD diteurs 3 rue Racine Paris 31 TABLE DES MATI RES INTRODUCTION CHap E HISTORIQUE PROPRI T S PHYSIQUES ET CHIMIQUES DE L AC TYL NE L ac tyl ne historique Le carbure de calcium historique Propri t s chimiques de l ac tyl ne Propri t s physiques de l ac tyl ne compressibilit solubilit Accidents Explosibilit M langes d to nants Attaque des m taux Toxicit Cuar II Fours LECTRIQUES chauffement des r sistances L are volta que Davy Children Grove Four de Pichon Exp riences de Despretz de Joule de Thomson Les fours lectriques modernes W Sie mens Faure Lontin Fours Cowles Fours H roult Fours Borchers Fours Moissan Fours Bullier Fours Willson Four
194. illeur Normand vue par devant 52 Machine triple expansion d un torpilleur Normand vue par derri re 53 R chauffeur d eau d alimentation syst me Normand 54 Machine Thornycroft du destroyer Daring vue par devant 55 Machine Thornyeroft 56 Exp riences de M Normand au sujet de l influence de l immersion sur l effort de pouss e des h lices 57 Nombre et d placement des torpilleurs fran ais mis en chantier depuis 1875 58 Nombre et d placement des torpilleurs des principales puissances 8 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris Paul BUSQUET 1 vol 182 p 141 tig M decin major de 2 classe Cartonnage toile anglaise Chef du Laboratoire de Bact riologie de l h pital Prix 5 francs militaire d Alger Laur at de la Facult de m decine de Lyon Laur at du Minist re de la guerre Les Etres vivants Organisation Evolution Les id es qui sont expos es dans c t ouvrage ont t nonc es il y a plus de quinze ans pour la premi re fois par le savant professeur Kunstler Accueillies tout d abord avec indiff rence puis discut es vivement elles ont enfin acquis droit de cit dans le vaste domaine de la philosophie scientifique et se trouvent aujourd hui confirm es et soutenues par les travaux r cents de M Yves Delage l minent professeur de la Sorbonne D s 1882 la conception sp ciale de la th orie cellulaire
195. inte sensible Il y a alors deux bandes d absorption une dans le jaune et une dans le violet On peut employer cet appareil de deux fa ons diff rentes Ou bien fixer d une fa on invariable l analyseur dans une position qui donne la teinte sensible pour la temp rature que l on a le plus d int r t surveiller et 1 176 PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE observer les changements de nuances qui se produisent quand la temp rature viendra s carter de la temp ra ture type dans un sens ou dans l autre C est le mode nor mal d emploi de cet appareil On veut dans une fabrica tion donn e verre acier s assurer que la temp rature des fours reste bien toujours la m me on r glera une fois pour toutes la lunette pour cette temp rature Il suffira d un apprentissage peu prolong de l il pour saisir le sens des changements de nuances Les inventeurs ont cherch faire de leur appareil un instrument de mesure cette id e est tr s discutable En th orie cela est facile il suffit au lieu de laisser l ana lyseur fixe de le faire tourner jusqu l obtention de la teinte sensible et de noter l angle qui d finit la posi tion de lanalyseur Mais en fait la nuance sensible n est pas rigoureusement d termin e et varie suivant les observateurs Une graduation faite par un observa teur ne sera pas bonne pour un autre Il n est m me pas s r que le m me observateur choisisse toujours de m me la teinte sens
196. ion de la glace 273 0 avec une incertitude sur ce nombre dau moins 0 2 LE CHATELIER Temp ratures lev es 3 CHAPITRE II THERMOM TRE NORMAL Thermom tre de S vres Ce thermom tre est un thermom tre volume constant rempli d hydrog ne pur et see sous la pression de 1 m tre de mercure la temp rature de la glace fondante Il comprend deux parties essentielles le r servoir renfermant la masse gazeuse invariable et le manom tre servant mesu rer la pression de cette masse gazeuse Le r servoir est form d un tube en platine iridi dont la contenance est de 1 03899 litre la temp ra 7 ture de la glace fondante Sa longueur est de 17 10 et son diam tre ext rieur de 0 036 Il est reli au mano m tre par un tube capillaire en platine d un diam tre TUERMOM TRE DE S VRES 35 de 0 7 millim tre On ne peut pas descendre plus bas sans trop ralentir l tablissement de l quilibre des pressions Ce r servoir est support horizontalement dans une double bo te circulation int rieure d eau Pour la d termination du point 100 indispensable la gradua tion le r servoir peut tre plac de la m me facon dans une tuve vapeur horizontale compos e de plu sieurs enveloppes concentriques Manom tre L appareil manom trique est mont sur un support en fer de 2 10o de hauteur
197. iotte n est pas rigoureusement exacte on a en r a lit PP poto z tant une quantit tr s petite mais pas nulle Les exp riences de Regnault lui ont permis non seu EXP RIENCES DE REGNAULT 25 lement de constater mais de mesur r cette variation du coefficient de dilatation Voici par exemple les r sultats qu il a trouv s pour l air entre o et 100 VOLUME CONSTANT PRESSION CONSTANTE per SA rl I 4 Pression 2 Pression 8 es a B mm mm 266 0 003656 273 6 760 0 003671 272 4 560 3655 272 8 2525 3694 270 7 1 692 3689 271 2 620 3696 270 4 3 655 3709 269 5 l Pour l air 4 5 Rankine donne d apr s les exp riences de Regnault la formule P Lo P Poo 9 008 163 Po pv w tant la pression atmosph rique Ces coefficients varient en outre d un gaz l autre comme le montre le tableau suivant emprunt encore aux exp riences de Regnault COEFFICIENT MOYEN ENTRE 0 ET 100 VOLUME CONSTANT PRESSION CONSTANTE RS 2 e i o U 3 I I Pression x E Pression 8 E g p mm mm dir 560 0 003665 272 8 760 0 003671 272 4 3655 3509 269 5 2620 3696 270 4 Hydrog ne 560 3667 272 7 760 36613 253 1 2 545 36616 233 2 22 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES VOLUME CONSTANT PRESSION CONSTANTE RS ou M an l ST Pression a Pression 8 ne 4 b mm mm Oxyde de carbon
198. iqu s partant fragiles et co teux On peut plus simplement se contenter d un creuset en porcelaine de zo millim tres de profondeur fig 24 rempli de zinc fondu sur 5o mil lim tres de hauteur et par dessus 20 millim tres de poussier de charbon Un couvercle perc d un trou central laisse passer un petit tube en porcelaine renfer mant le couple On chauffe jusqu au moment o l on voit une petite flamme blanche de zinc sortie du creuset Il est indispensable que les passages pour la sortie de la vapeur de zine soient assez larges Ils tendent en effet se boucher par un d p t d oxyde de zinc qui soude en m me temps le couvercle au creuset et celui ci fait explosion quand il n y a plus d issue pour les vapeurs de zinc On peut employer tr s avantageusement pour ce 136 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE chauffage et plus encore pour le chauffage de petits creusets temp rature tr s lev e un mod le de fours de fabrication anglaise fig 25 qui a l avantage de r sister presque ind finiment l action de la chaleur et d tre d une r paration tr s facile Le principe de cons truction de ces fours est de les composer de deux couches concentriques L enveloppe ext rieure en terre Fig 25 r fractaire et cercl e en fer donne la solidit au four elle ne recoit qu indirectement l action de la chaleur et n est pas expos e se fendre par retrait sous l action des temp ratures trop lev
199. ire Les fac simil s de manuscrits d ouvrages anciens ou de portraits sont des reproductions photographiques d originaux existant dans des collections publiques ou priv es Leur authenticit a l soigneusc ment contr l e et leur source toujours indiqu e Enfin une table tr s d taill e des noms cit s et des mati res trait es rend ais e et rapide la recherche d un renseignement Cette Histoire des Math matiques a donc sa place marqu e comme livre de r f rence dans toute biblio th que scientifique 4 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris TABLE DES CHAPITRES PR FACE I Les math matiques chez les anciens peuples de l Orient II Les coles Ionienne et Pythagoricienne TII Les coles d Ath nes et de Cyzique Platon ses disciples et leurs contemporains IV Fondation de l cole d Alexandrie uvres d Euclide et d Archim de V Les travaux d Apollonius et le d veloppement des math matiques appliqu es VI Les math matiques en gypte et en Gr ce du premier au cinqui me si cle tablissement de la trigonom trique sph rique et naissance de l alg bre VII Les math matiques chez les Romains VIII Le d veloppement des math matiques dans l Inde IX La science arabe du 1x au xir si cle X Les math matiques en Occident au moyen ge Influence des Arabes XI La fin du moyen ge et l cole byzantine XI
200. ire du Coll ge de France Il porte une plaque 13 x 18 qui est fix e sur le flotteur au moyen de deux ressorts lat raux non indi qu s sur le croquis Les deux guides du flotteur noy s Fig 48 1065 C sous l eau ne sont pas non plus indiqu s le jeu dans le guidage est seulement de 2 dixi mes de millim tre L incertitude que ce jeu peut occasionner dans la posi tion de la plaque est tout fait n gligeable La courbe ci dessus fig 49 est la reproduction d une 208 PYROM TRES ENREGISTREURS exp rience faite avec un dispositif semblable par M Roberts Austen sur la solidification de l or Pendant toute la dur e de la solidification la temp rature est rest e stationnaire puis l abaissement de la temp rature s est produit avec une vitesse r guli rement d croissante au fur et mesure que la temp rature du m tal se rapprochait de la temp rature ambiante Il est indispensable de tracer sur chaque surface sen sible o l on a enregistr une courbe la ligne de temp rature ambiante ou tout au moins une ligne de rep re parall le Cela est tr s facile dans le cas de la plaque guid e ou du papier enroul sur un cylindre Il suffit apr s avoir ramen le couple la temp rature ambiante de d placer en sens inverse la surface sensible la seconde courbe trac e pendantce mouvement inverse est pr cis ment la ligne du z ro de la graduation des tem p ratures Mais c est l une suj
201. is 1 vol 300 p 45 fig Cartonnage toile anglaise A de SAPORTA Prix francs Physique a Chimie oilicoles EXTRAIT DE LA PR FACE Dans cet ouvrage l auteur veut appuyer ses indications sur une base solide et d bute par un Expos de quelques principes th oriques il ne s attarde pas sur les notions purement chimiques et d s son pre mier chapitre commence entretenir son lecteur des ferments qui jouent un si grand r le dans la production du vin Le deuxi me chapitre est consacr aux analyses agricoles avec le troisi me les vignobles et le sol il entre dans le vif de son sujet il discute l immunit contre le phyllox ra que procure la vigne la plan tation dans le sable puis l abondance du calcaire comme cause de la chlorose de l tude des sols l auteur passe celle des engr is il expose ensuite les notions de m t orologie qu il juge utile de faire conna tre Les rem des tel est le titre du sixi me chapitre j avoue que moi homme du Nord qui n appartiens pas la r gion de la vigne je suis surpris que ce chapitre vi ne soit pas intitul les maladies mais M de ne crit Montpellier il a eu depuis si longtemps les oreilles rabattues des ravages caus s par ces maladies il a une telle horreur des phrases toutes faites et des lamentations banales qu il ne s est pas senti le courage de r crire un chapitre qui a t crit d j plusieurs milliers de fois donc i
202. istrement galement diff rents On peut se proposer de d terminer la temp rature une poque d termin e c est dire de tracer la courbe des temp ratures en fonction du temps Ce sera presque toujours le but poursuivi dans les usines Il suffit dans ce cas de faire tomber le faisceau lumi neux r fl chi par le miroir du galvanom tre sur une plaque sensible anim e d un mouvement de translation vertical Les deux coordonn es de la courbe ainsi enre gistr e donnent l une la temp rature l autre le temps On peut au contraire se proposer de conna tre la vitesse de variation de la temp rature un moment donn en m me temps que la valeur correspondante de la temp rature C est le cas dans la plupart des recherches de laboratoire dans lesquelles on cherche la temp rature laquelle se produit un ph nom ne d termin fusion transformation allotropique etc et pour reconna tre la production de ce ph nom ne on utilise le plus souvent l absorption ou le d gagement corr latif de chaleur latente qui se traduit par une varia tion dans la loi de chauffement ou du refroidissement 198 PYROM TRES ENREGISTREURS C est ce dernier mode d enregistrement qui a t le premier r alis par M H Lechatelier l ocgasion de ses tudes sur les argiles Un faisceau lumineux r fl chi par le miroir du galvanom tre est envoy p riodique ment des intervalles r guliers de une seconde par exemple
203. it Le bolom tre de Langley n a gu re servi jusqu ici qu tudier la r partition de l nergie radiante dans le spectre solaire et surtout dans l infra rouge Conditions d emploi On s est tendu assez longue ment sur les pyrom tres par radiation qui n ont pour tant servi jusqu ici qu un usage bien sp cial l estima tion de la temp rature du soleil parce qu il est possible qu un jour ou l autre leur usage p n tre dans les usines o ils pourraient rendre de r els services Dans un certain nombre d appareils industriels les temp ratures sont tellement lev es qu aucun corps m me le platine ne peut r sister longtemps leur action Le jour o l on voudra avoir des appareils indications continues et en m me temps tout fait inalt rables il faudra s adresser aux pyrom tres radiation Un tube en terre r fractaire traversant la paroi du CONDITIONS D EMPLOI 153 four p n trant au milieu de celui ci sur une longueur de o 5o 1 m tre bouch vers l int rieur et ouvert vers l ext rieur donnerait une surface rayonnante la temp rature du four qui pourrait tre examin e u moyen d une lentille projetant sur l appareil de mesure l image du fond ferm de ce tube CHAPITRE VIII PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE Principe Au lieu d utiliser la totalit de l nergie rayonn e comme dans les m thodes d crites au cha pitre pr c dent on emploie seulement l
204. it pas compte des irr gularit s dues l emploi du palladium d autre part il se servit successivement pour cette graduation d un thermom tre mercure et d un thermom tre air qui ne concor daient pas entre eux Il fut conduit attribuer la rela tion entre la force lectromotrice et la temp rature une forme tr s complexe les formules qu il donne compor taient ensemble douze param tres alors qu il en suffit de deux avec la formule parabolique de Tait et Av narius e u b t to c P t EXP RIENCES DE M LE CHATELIER 105 qui repr sente bien le ph nom ne pour le couple en question jusqu 1 500 Regnault reprit l tude du couple de Pouillet et il observa de telles irr gularit s qu il condamna sans r serve la m thode thermo lectrique Mais ses exp riences sont peu concluantes caril ne semble pas s tre pr occup d employer un galvanom tre grande r sis tance Exp riences de M Le Chatelier La m thode ther mo lectrique pr sente cependant des avantages pra tiques consid rables aussi bien pour le laboratoire que pour lindustrie Petitesse du corps thermom trique Rapidit des indications Possibilit de placer toute distance les appareils de mesure Aussi M H Le Chatelier crut il devoir en reprendre l tude se proposant au d but non de faire disparaitre des irr gularit s qui semblaient inh rentes au ph no m ne mis en uvre mais d tudier
205. l men ot Dosages du calcaire par le proc d Saporta Assimilabilit du calcaire Mesure de l assimilabilit du calcaire par l attaque aux acides faibles Magn sie et humus Cnap IV Les NGRAIS Exigences de la vigne La potasse dans le sol des vignobles Engrais chimiques base de potasse L acide phos phorique dans le sol des vignobles Engrais phosphat s Analyse osages volum triques de l acide phosphorique L azote dans le sol des vignobles Engrais azot s Analyse volum trique de l azote Engrais complets Applications Analyses Cap V M T OROLOGIE VITICOLE Barom tres Girouettes Thermom trie Hygrom trie Gel es Cuar VI Les REM DEs Rem des internes Sulfure de carbone Chlorose et sulfate de fer Proc d Rassiguier Rem des externes anti cryptogamiques Soufre Cuivre mildew et black rot Sulfate de cuivre Bouillies Verdet Sels de mercure Anthracnose Traitements d hiver et d t Lutte contre les insectes chaudage Substances insecticides Cuar VIS La viNiFicaTION Constitution du raisin Principe sucr du raisin tude de la richesse saccharine des mo ts M thode volum trique gazeuse Distribution du sucre dans le raisin Distribution de l acidit dans le raisin Fermentation alcoolique des liqueurs sucr es Produits a
206. l suppose les maladies connues et cherche les combattre il appuie notamment sur cet emploi du sulfate de fer appliqu sur les plaies de la vigne apr s la taille imagin e par M Rassiguier qui est efficace mais dont la th orie n est pas donn e La vigne a triomph de ses ennemis elle a m ri ses raisins il faut faire du vin conna tre la composition des raisins savoir le degr d acidit qu ils pr sentent enfin suivre la fermentation Dans notre Midi et encore plus en Alg rie le grand ennemi de la fermentation r guli re est l l vation de la temp rature aussi M de Saporta d crit il avec grand soin les appareils r frig rants qui maintiennent les mo ts dans des conditions favorables au travail des levures Il indique ensuite comment on d termine la richesse en alcool du vin produit et comment on emp che les fermentations secondaires qui se d clarent souvent dans les vins peu charg s d alcool comme ceux que fournissent les c pages grand rendement qui forment presque exclusivement les vignobles du Midi M de Saporta termine son ouvrage par la phrase suivante qui indique clairement pourquoi il l a crit Autant que possible nous avons cherch simplifier et coordonner en sacrifiant les d tails et nous croyons qu en effet l application intelligente d un assez petit nombre de principes g n raux peut suffire au propri taire pour viter bien des d boires Georges CARR et C NAUD diteur
207. la loi de ces irr gularit s de fa on faire des corrections qui permet tent au moins d utiliser industriellement cette m thode pour des mesures approximatives Ces recherches montr rent de suite que les causes d erreurs obser v es pouvaient tre supprim es la principale la seule grave provenait du manque d homog n it des m taux employ s jusque l Le fer le palladium le nickel et leurs alliages sont absolument impropres aux mesures des temp ratures lev es parce que chauff s en certains de leurs points ils donnent naissance des courants parasites parfois relativement intenses H t rog n it des fils Voici par exemple les 106 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE forces lectromotrices observ es en promenant un bec Bunsen sous un fil de ferronickel de millim tre de diam tre et 5o centim tres de longueur les forces lectromotrices sont exprim es en microvolts millio ni mes de volt Distance 0 05 0 10 0 15 0 20 0 30 0 35 0 40 0 50 Fe m 200 250 150 1000 500 200 50 200 La force lectromotrice de 1 000 microvolts est celle que donnent les couples usuels que nous allons tudier pour un chauffement de 100 Avec de semblables ano malies il n y aurait donc pas de mesures possibles Ces anomalies peuvent tenir parfois des variations accidentelles dans la composition des fils mais en g n ral il n y a aucune h t rog n it pr existante on e
208. le parce qu il ne suppose pas d enveloppe au gaz o au moins d enve loppe la m me temp rature Il repose sur la variation d indice de r fraction d une masse gazeuse chauff e pression constante la vitesse de la lumi re d pend de la nature chimique et de la densit de ce milieu mais est ind pendante de son tat physique Un gaz un liquide un solide d une m me nature chimique produisent un re tard de la lumi re d pendant seulement de la quantit de mati re travers e cette loi sensiblement vraie pour des corps quelconques doit tre absolumentrigoureuse pour des corps approchant de l tat gazeux parfait On mesure ce retard par le d placement des franges d interf rence entre deux faisceaux de lumi re parall les Pun traver sant le gaz chaud l autre le gaz froid En r alit M D Berthelot emploie une m thode de r duction au z ro il annule le d placement de la frange en faisant varier temp rature constante la pression du gaz froid Jusqu ce que sa densit soit gale celle du gaz dans la branche chaude qui garde une pression constante Appareil Une difficult provient de la n cessit de s parer la lumi re en deux faisceaux parall les puis de les r unir sans leur donner une diff rence de marche qui rende les franges invisibles en lumi re blanche On y arrive de la fa on suivante voir fig 9 Un rayon lumineux ab tombe sur un miroir MM qui PROC D S INDIRECTS
209. lim tres de hauteur Sous l action de la chaleur quand le ramollissement commence elles se contractent d abord sans changer de forme puis elles s inclinent se cour bent en laissant leur pointe se tourner vers le bas et enfin s aplatissent compl tement On dit que la montre est tomb e c est dire est fondue quand elle est moiti courb e la pointe tourn e vers le bas Le point de fusion de ces montres a t d termin la manufacture de porcelaine de Berlin par compa raison avec le pyrom tre thermo lectrique de M H Le Chatelier pr c demment d crit Les montres sont num rot es pour les moins fusibles qui ont t tablies les premi res de 1 38 cette der ni re la moins fusible correspond 1 980 La seconde s rie plus fusible et tablie post rieurement est nu m rot e de or 022 cette derni re montre la plus fusible correspond 590 Si au lieu de se servir des montres de fabrication allemande on veut les fabriquer soi m me en employant les m mes formules il est prudent d en faire une nou PROC D S DE SEGER 187 velle graduation Les kaolins les feldspaths de diff rentes provenances n ont jamais des compositions exac tement semblables et de tr s faibles variations dans les teneurs en alcalis peuvent amener des changements notables dans la fusibilit au moins pour les montres les moins fusibles On remarquera que dans un grand nombre de montres la silice et
210. lisa un couple fer platine qu il gradua avec le thermom tre air pr c demment d crit p 59 Pour prot ger le platine contre l action des gaz du foyer il l enferma dans un canon de fusil en fer qui constituait le second 104 PYROM TRE THERMO LECTRII QUE m tal de la soudure Pouillet ne sembla pas avoir fait d applications de cette m thode qui a d lui donner des r sultats tr s discordants Edm Becquerel reprit l tude du couple de son p re platine palladium Il signala le premier l importance capitale d employer dans ces mesures un galvanom tre grande r sistance C est la force lectromotrice qui est fonction de la temp rature et c est une intensit de courant que l on mesure La loi d Ohm donne E RI z Pour qu il y ait proportionnalit entre ces grandeurs il faut que la r sistance du circuit soit invariable Celle du couple varie n cessairement quand on le chauffe il faut qu elle soit n gligeable vis vis de celle du reste du circuit Edm Becquerel tudia le couple platine palladium et s en servit comme interm diaire dans toutes ses mesures de points de fusion mais il ne employa pas propre ment parler comme pyrom tre il le comparait au moment de s en servir avec un thermom tre air chauff une temp rature voisine de celle qu il voulait mesurer Il chercha galement faire une graduation compl te de ce couple mais cette tentative ne fut pas heureuse il ne se rend
211. llement fig 36 un polariseur P et un analyseur A dont le r glage l extinction donne le z ro de la graduation du cercle divis C C Ce cercle est divis en degr s et est mobile devant un index fixe I Entre les deux nicols P et A se trouve un quartz Q d paisseur convenable bien calibr La monture M permet son enl vement rapide si on avait v rifier le MESURE DE L INTENSIT DE RADIATIONS DIFF RENTES 153 r glage des nicols P et A Le quartz Q est taill perpen diculairement l axe Une loupe L vise l ouverture oppos e C garnie d une glace parall le ou volont d un verre diffusant d poli tr s doux Les proportions relatives de divers rayons qu met un corps incandescent variant avec la temp rature il s ensuivra que pour une position donn e de l analy seur la teinte compos e obtenue sera diff rente sui vant cette temp rature Lorsqu on fait tourner l analyseur pendant que l on regarde un corps lumineux donn on constate que les variations des colorations sont beaucoup plus rapides dans une position d termin e de l analyseur Une tr s faible rotation fait brusquement passer la coloration du rouge au vert Or si on laisse l analyseur fixe une faible variation de la temp rature du corps incandescent produit le m me effet La teinte transitoire rouge vert constitue ce que l on appelle la te
212. lliages du platine sont peu alt rables Ceux de nickel et de fer aux tem p ratures lev es prennent une l g re teinte brune su perficielle par suite de l oxydation du m tal Il n a pas t fait d exp riences pour savoir si la longue cette attaque atteindrait l int rieur m me des fils Les alliages du platine et le platine lui m me devien nent cassants par le seul fait d un chauffage prolong surtout entre 1 000 et r 200 cela provient sans doute d une cristallisation L alliage platine iridium prouve cette alt ration beaucoup plus vite que l alliage platine rhodium et ce dernier plus rapidement que le platine pur Mais une cause bien plus grave d alt ration du platine et de ses alliages est le chauffage aux temp ratures lev es en atmosph re r ductrice Tous les m taux volatils attaquent tr s rapidement le platine et un grand nombre de m taux sont volatils Le cuivre le zinc largent l antimoine leur point de fusion mettent d j une quantit suflisante de vapeur pour alt rer rapidement des fils de platine plac s dans leur voisinage Ces vapeurs m talliques sauf celle d argent ne peuvent subsister que dans une atmos ph re r ductrice Parmi les m tallo des les vapeurs de phosphore et de certains compos s du silicium sont particuli rement dangereuses Il est vrai que l on a rarement affaire ces m tallo des non combin s mais leurs oxydes en pr sence d une a
213. loniale Ici le r le de l Hygi ne Science g n rale Science de tous doit tre mis en place minente car sans elle rien de durable ne peut tre fond dans les colonies Sans l Hygi ne pratiqu e dans la vic priv e comme dans l adminis Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 43 tration publique tendue aux personnes comme aux choses dans tout ce qui concerne l individu aussi bien que le groupement collectif nulle s curit sous les tropiques La sant de l Europ en dans ces r gions est expos e tant d al as que la s ret des capitaux engag s dans les entreprises dont il a la charge en est elle m me incertaine Qu un chef de maison de commeree qu un chef d exploitation agricole entre les mains desquels reposent des int r ts primordiaux vienne tomber gravement malade ou dis paraitre brusquement ce peut tre la ruine c est coup s r un trouble s rieux dans la marche des affaires Il faut donc que l Euro p en qui se fixe dans les pays chauds s instruise des risques qu il est expos y courir et qu en toute connaissance de leurs causes il s en toure des moyens les plus propres s en garantir Le personnel que nos colonies tropicales attendent le personnel vivifiant par excellence c est le n gociant l industriel l agriculteur Mais quelque point de vue qu on se place l tablissement de l Euro p en aux pays chauds surtout
214. lonisation 44 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 272 p 45 fig Cartonnage toile anglaise Commandant VALLIER Prix 5 francs L Artillerie Mat riel Organisation France Allemagne Angleterre Autriche Hongrie Italie Espagne Russie Turquie tats Unis Japon etc Le livre du commandant Vallier est la mise au point document e et pr cise de l tat actuel de l Artillerie des puissances europ ennes Les tats Unis et le Japon figurent galement dans cette tude tant cause des v nements militaires r cents qui ont r v l les armements de ces puissances que du r le actif qu elles se pr parent jouer dans les r glements qui sont l ordre du jour des chancelleries La partic prin cipale du volume est enti rement consacr e l examen critique de l Artillerie des diverses puissances que renforcent de nombreux tableaux comparatifs Les figures toutes in dites mettent sous les yeux du lecteur des documents enti rement nouveaux Ce livre n est pas un inventaire des progr s de l Artillerie ce n est pas davantage une th se sur ce qu elle devrait tre c est exactement un tat de ce qu elle est A ce titre il s adresse tous ceux qui s int ressent aux graves questions de la d fense nationale Le texte que n encombre pas une terminologie fatigante est d une lecture ais e pour tous et nous croyons que nulle part encore on a pr sent
215. m thode est plus simple mais elle a l inconv nient de ne donner qu in directement la mesure de la force lectromotrice en passant par une mesure d intensit M thode par opposition Une installation compl te comprend 1 Une pile talon qui ne doit tre travers e par aucun courant et sert r gler comme terme de comparaison une diff rence de potentiel entre deux points d un circuit parcouru par un courant produit par un accumulateur 152 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE La pile employ e est l l ment Latimer Clarke dont la force lectromotrice est e 1 438 0 0012 15 Cette pile est ainsi constitu e zinc sulfate de zinc sulfate mercureux mercure Le sulfate de zinc doit tre parfaitement neutre pour cela on chauffe la dissolution satur e du sel 40 au plus avec un exc s d oxyde de zinc pour saturer l acide libre on traite par le sulfate mercureux pour enlever l exc s d oxyde de zinc dissous dans le sulfate et on fait en suite cristalliser o on obtient des cristaux de sul fate de zinc pouvant alors tre employ s imm diate ment Cet l ment est tr s constant Avec une surface d lec trode de zinc gale 100 centim tres cubes et une r sis tance de r 000 ohms la chute de la force lectromotrice de la pile en marche n atteint pas iz avec 100 ohms seulement on aurait gt Pratiquement on pourra avec une r sistance de 1000 ohms se contenter d une surf
216. mais sans succ s des mati res 94 PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE c ramiques impr gn es de m taux de la famille du pla tine Pour mesurer la r sistance il employa soit un galva nom tre pour les exp riences de laboratoire soit un voltam tre pour les mesures d usine Dans ce dernier cas le courant d une pile se partage entre la r sistance chauff e et une r sistance talon temp rature cons tante dans chacun des circuits se trouve interpos un voltam tre le rapport de volumes gazeux d gag s donne le rapport des intensit s et par suite le rapport inverse des r sistances Enfin Siemens donna une formule trois termes re liant la r sistance lectrique du platine aux temp ra tures du thermom tre air mais sans publier les don n es exp rimentales qui servirent de base cette graduation L exp rience montra bient t que l appareil ne reste pas comparable lui m me Une commission de l Asso ciation britannique pour l avancement des sciences reconnut que la r sistance du platine augmente apr s chaque chauffage Il faudrait alors graduer l appareil toutes les fois qu il sert Ce changement de r sistance est d une alt ration chimique du platine qui est norme quand on le chauffe directement dans la flamme moindre mais tr s notable encore si on le place dans un tube de fer qui devient nulle quand on emploie un tube de platine ou de porcelaine Cette augmentation de r sistanc
217. mbics premier jet Vieillissement des eaux de vie Vieillissement artificiel Vieillissement par l oxyg ne et par Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 35 l ozone Vieillissement par le bois Futailles Manipulations des eaux de vie Coupages Mouillage sirupage collage filtration Prix des eaux de vie Prix de revient Prix de vente Eaux de vie de l Armagnac Alambic du Gers aux de vie de vin du Midi trois six de Montpellier Appareils continus Appareil continu Deroy Appareil continu Egrot Appareil distillation continue et fractionn e Distillation des vins alt r s et malades Eaux de vie de lies Eaux de vie de marcs Traitement des marcs par lixiviation Traitement des marcs par les calandres aux de vie de marcs de Bourgogne Cap III EAUX DE VIE DE CIDRE ET DE POIRE Cuar JV EAUX DE VIE DE FRUITS A NOYAUX KiIRsCH QUETSCH Kirsch Titre en sucre des cerises Titre en acidit Kirsch de commerce Kirsch de fantaisie Quetsch Cuar V Ruum ET TAFIA Fabrication du rhum Levain artificiel Fermentation continue Cuar VI Waisky Scotch whisky Irish whisky Whisky d alambic Cuar VII EAUX DE VIE DE FANTAISIE Cuar VIIT Liqueurs Ligueurs par distillation Pr paration des alcoolats Alcoolats compos s Fabrication des liqueurs Conserva
218. mp rature Elle est encore commode dans le cas de fours forte ment chauff s comme les fours acier porcelaine Mais pour cet usage il faut se garder contre l clat des flammes toujours plus chaudes que le four et contre les rentr es d air froid Le dispositif du tube ferm indiqu propos du pyrom tre radiation calorifique est indispensable si l on veut arriver des r sultats peu pr s exacts Comparativement ce dernier pyro m tre le pyrom tre optique a l avantage d tre beau coup plus simple et moins co teux de n exiger aucune installation pr alable poste fixe Il a par contre l in conv nient d exiger une intervention plus active de l op rateur et de pouvoir difficilement tre confi un ouvrier tandis que Fon con oit une organisation du pyrom tre radiation calorifique telle que toute lob servation se r duise une lecture sur un cadran Mesure de l intensit relative de radiations diff rentes C est sur ce principe que repose l estimation l il des temp ratures telle que la font les ouvriers dans les usines De nombreuses tentatives peu heu reuses d ailleurs ont t faites pour transformer cette m thode et lui donner de la pr cision Il n y a lieu de s en occuper qu au point de vue du contr le sommaire de la marche des fours dans l industrie a Emploi de l il Pouillet a fait un rep rage de MESURE DE L INTENSIT DE RADIATIONS DIFF RENTES 1 73 l
219. n entre le point de fusion de l or de M Violle 1 045 et son point de fusion de l argent 954 ne donnent qu un cart de 90 Or il est facile au moyen des couples ther mo lectriques d tablir d une fa on certaine que l cart entre ces deux temp ratures est sup rieur 100 tout en diff rant fort peu Or les exp riences de M Violle sur le point de fusion de l argent sont des deux celles qui m ritent le plus de confiance En les prenant comme point de d part on arriverait 1060 pour la fusion de l or En se limitant alors aux trois derni res s ries on peut prendre le nombre approch 1065 qui ne doit pas comporter une erreur sup rieure 10 Argent Fusion 962 Le point de fusion de ce m tal est d un emploi moins avantageux que celui de l or en raison de sa volatilit qui ne permet pas de le chauffer au voisinage de fils de platine couple thermo lectrique sans les alt rer pro fond ment et aussi de son alt rabilit plus grande que celle de l or Dans les atmosph res r ductrices au con tact de mati res siliceuses son point de fusion s abaisse LE CHaTELIER Temp ratures lev es 6 82 PYROM TRE GAZ notablement par suite vraisemblablement d une absorp tion de silicium comme cela arrive avec le platine Le point de fusion de l argent est un de ceux qui a t le plus fr quemment d termin Pouillet 1000 E Becquerel 96
220. ncipe ED conte Ab ee AU dan 08 Recherches de Siemens Fu Ra nin a O3 Recherches de Callendar et Griffiths MEN e ata 200 Recherches d Holborn et Wien eh da 100 Loi de variation de la r sistance du platine une He 07 Dispositif exp rimental 99 Conditions d emploi TOI PYROM TRE THERMO LECTRIQUE s o 4 103 Principe Le en me 103 Exp riences de Becquerel Pouillet Regnault ose den 109 Exp riences de H Le Chatelier 105 H t rog n it des fils 105 Choix du couple 107 Proc d s des mesures lectriques sn en a a Eos amp TI M thode par opposition M M thode galranom trique 113 R sistance des couples 114 Galvanom tres S L mnerene vd EL D Diff rents types de galvanom tres Sr t dans pat aea at O Disposition des fils du couple 124 Jonction des fils medie h n qe Sr ne 124 TABLE DES MATI RES 3 Isolement ct protection Re 126 Soudure froide D pas mea E id Eh 90 Graduation e x3r Formule 131 Points fixes x ES ste amp 74 re sn 2199 R sultats d exp riences 139 PYROM TRE A RADIATION CALORIFIQUE
221. ngerons dans cette cat gorie diff rentes exp riences dans lesquelles les lois de la dilatation des gaz n ont t utilis es que d une fa on indirecte ou ont t tendues des vapeurs M thode de Crafts et Meier C est une variante du proc d de H Sainte Claire Deville et Troost consistant enlever le gaz par le vide Crafts et Meier d placent le gaz du pyrom tre par l acide carbonique ou l acide chlor hydrique gaz facilement absorbables par des r actifs appropri s L acide chlorhydrique est plus commode car son absorption par l eau est imm diate mais il y a craindre aux temp ratures lev es son action sur lair avec formation de chlore il est pr f rable d employer l azote au lieu de l air 72 PYROM TRE GAZ L appareil fig 8 comporte un r servoir en porce laine dont la tubulure est assez large pour laisser passer le tube d arriv e du gaz qui p n tre jusqu au fond du r servoir ce dispositif augmente consid rablement l influence de l espace nuisible et par suite diminue la pr cision des d terminations Cette m thode convient surtout pour les exp riences sur les densit s de vapeur qui se font dans le m me appareil elle permet alors d avoir une id e approch e des temp ratures auxquelles on exp ri mente Crafts et Meier ont ainsi d termin les variations de densit de la vapeur d iode en fonction de temp rature Regnault avait propos ant rieure ment sans
222. nt quand on les soumet l action brusque du feu Ces cylindres pr sentent une face plane sur laquelle on les appuie dans l appareil de mesure de fa on les pr senter toujours dans le m me sens voir la figure en t te du volume Le retrait est me sur au moyen d une jauge form e de deux parois inclin es deux jauges semblables de 6 pouces de long se faisant suite sont plac es l une c t de l autre une extr mit elles ont un cart maximum PYROM TRE DE WEDGWOOD 181 5 7 gioa 3 de o de pouce et lautre un cart minimum de To de de pouce A S les divisions ont Res chaque division vaut de Z de pouce 3o 240 de pouce ce qui correspond un retrait relatif ar rapport la dimension primitive de p PP p 1200 10 6o0 On a donc la corr lation suivante entre les degr s Wedgwood et le retrait lin aire par unit de longueur 1200 Wedgwood o 30 60 go 120 150 180 210 240 Retrait o 0 05 0 10 0 15 0 20 0 25 0 30 0 35 0 40 M H Le Chatelier a fait des exp riences pour rep rer les degr s du pyrom tre Wedgwood par rapport l chelle du thermom tre air en employant des ma ti res argileuses de nature diff rente et tout d abord des cylindres provenant d un vieux pyrom tre Wedg wood de l cole des Mines La contraction qui accom pagne la d shydratation est assez variable avec la nature des p tes Dans ces exp riences la dur e du chau
223. nt la radiation et en se livrant des extrapola tions souvent consid rables il serait tr s utile de d ter miner avec plus de pr cision qu on ne l a fait jusqu ici les lois de la radiation d un corps rigoureusement noir enceinte ferm e soit pour une radiation monochroma tique radiation transmise par les verres rouges soit pour la totalit des radiations calorifiques Mais une semblable tude ne peut avoir d int r t qu la condition de pr senter une pr cision tr s grande difficile atteindre actuellement en raison de l incertitude qui r gne encore sur les temp ratures directement mesurables Pour une pr cision moyenne on peutse contenter des formules de Stefan et de M Le Chatelier certainement tr s voisines de Ja r alit puisqu elles s accordent encore sensible ment jusqu la temp rature du soleil voisine de 8 000 Il y aurait seulement v rifier et pr ciser davantage les valeurs des param tres qui entrent dans ces deux for mules Qu il nous soit permis en terminant d insister sur un fait qui a son importance La mesure des temp ratures lev es pr sente certainement un grand int r t au point 214 MESURE DES TEMP RATURES LEVEES de vue des progr s de la science pure ce probl me n est cependant arriv des solutions satisfaisantes que sous l influence de pr occupations industrielles Wedgwood fabricant de fa ence cherchait am liorer sa fabrication de m me S
224. nte Bessemer Creuset devant les tuy res 1930 Coul e de la fonte Commencement 1400 Fin 1520 Cornue Bessemer Coul e de la scorie 1580 Coul e de l acier dans la poche 1640 dans les lingoti res 1580 R chaulfage du lingot 1200 Fin du martelage 1080 Fours Siemens Martin Coul e de l acier dans la poche Commence MERE nn ne LS Aer ANA dar re ee he Le 080 Coul e de l acier dans la poche Fin 1420 Coul e dans les moules 1490 Conditions d emploi Le pyrom tre optique en raison de l incertitude sur les pouvoirs missifs du peu de sensibilit de l il pour les comparaisons d in tensit lumineuse ne peut pas conduire des r sul tats aussi pr cis que les autres m thodes pyrom triques Son emploi doit tre limit aux cas o ces autres m thodes se trouvent n cessairement en d faut par 172 PFROM TRE A RADIATION LUMINEUSE exemple dans le cas de corps en mouvement comme un rail passant au laminoir dans le cas de temp ra tures tr s lev es sup rieures la fusion du platine comme celle du creuset du haut fourneau ou celle du four lectrique dans le cas de corps isol s rayonnant librement dans l air comme des flammes carbon es ou des fils chauff s par le courant lectrique que l on ne pourrait toucher sans modifier leur te
225. ntille tomberont certai nement sur le miroir On est donc assur en pla ant devant la lentille une fente m tallique fine que toutes les radiations transmises arriveront au miroir et seront renvoy es sur la plaque photographique et cela quelle que soit la position de la fente devant la lentille Pour conomiser le temps il est avantageux de faire sur une m me plaque plusieurs exp riences on y arrive ENREGISTREMENT DISCONTINU 207 tr s simplement en disposant la plaque de facon ce qu elle puisse tre d plac e verticalement entre deux exp riences ou en disposant la fente de facon ce qu elle puisse tre semblablement d plac e devant la lentille Le tableau ci dessous fig 44 est la reproduction de H 0 5 Se Au g 1009 448 6659 1045 wl anann MT TN ua it AEAEE EEEN CAA RES Er LL UE R EL TRE STREAM EEE TEE RENE MILLER EEE EEE TETE RER CURE L EEE EEE EN s Fig 44 clich s relatifs l action de la chaleur sur les argiles La premi re ligne donne la graduation du couple elle a t dessin e d apr s plusieurs photographies diff rentes qui ont t group es pour conomiser la place Les lignes suivantes 1 2 3 4 5 sont des reproductions de clich s faits en phototypographie sans aucune interven tion de la main du dessinateur La ligne r par exemple repr sente l chaufflement d une argile ordinaire Un l ger resserrement des traits entre 150 et 350 indique un premier ph
226. o ncident exactement pour que le syst me soit convenablement orient Un bouton permet de faire tourner l appareil sur lui m me pour agiter l eau Enfin un support donne la possibilit de placer le syst me dans une orientation quelconque Pour faire une d termination on installe l appareil et on le pr serve de l action du soleil l aide d un cran on note la marche du ther mom tre pendant cinq mi nutes on enl ve l cran et on observe les indications du thermom tre pendant cinq minutes on remet l cran et on fait une nouvelle lec ture du thermom tre pendant cinq minutes La premi re et la troi si me lecture servent faire les corrections dues au milieu ambiant Pouillet a observ ainsi une l vation de 1 en cinq minutes Dans la d termination de la temp rature du soleil il fallait tenir compte bien EXP RIENCES DE M VIOLLE 145 entendu de la chaleur absorb e par l atmosph re elle est environ 20 p 100 de la radiation totale du soleil Pouillet a trouv ainsi 1300 pour temp rature du soleil Exp riences de M Violle M Violle emploie un actinom tre dont le principe est tout diff rent de celui des appareils pr c dents on observe l quilibre station naire d un thermom tre soumis simultan ment au rayon nement d une enceinte temp rature fixe et celui du corps chaud consid r fig 28 L appareil est
227. od le 1877 canon de 220 millim tres mortier ray ou canon court de 155 mod le 1882 mortier ray de 220 millim tres mortier ray de 270 milli m tres Mat riel de place bouches feu des quipages de si ge bouches feu de petit calibre affect es la d fense des places Mat riel de c te canon de 24 centim tres en fonte mod le 1876 canon de 240 millim tres en acier Bouches feu de la marine mat riel mod le 1881 artillerie mod le 1887 artillerie mod le 1891 artillerie mod le 1893 aff ts Note sur les poudres fran aises 46 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris IV LEs USINES FRAN AISES Forges et chantiers de la M diterran e Usines du Creusot Schneider et G Soci t Nordenfelt Etablisse ments Hotchkiss canons revolvers canons tir rapide Hotchkiss Allemagne I G N RALIT S Il Troures Recrutement des officiers R giments Artillerie pied IH MAT RIEL 1 Mat riel de campagne 2 Mat riel l ger de si ge canon de 12 centim tres obusier de 15 centim tres mortier de 21 centim tres 3 Mat riel de place 4 Artillerie de c te et de bord IV Usine Krupe Artillerie Krupp C 80 Artillerie C 87 C 88 C 89 Artillerie tir rapide de campagne Tableaux relatifs au mat riel Krupp Canon de 75 millim tres L 28 C 95 Krupp 1 le coin 2 la plaque d
228. oires quand on aura un rep rage satisfaisant des variations de r sistance du platine par rapport aux indications du thermom tre normal gaz Pyrom tre thermo lectrique Becquerel Barus Le Chatelier Utilise la mesure des forces lectro motrices d velopp es par la diff rence des temp ra 14 INTRODUCTION tures de deux soudures thermo lectriques semblables oppos es l une l autre En employant pour cette mesure un galvanom tre cadre mobile Deprez d Ar sonval on a un appareil tr s simple manier et d une pr cision largement suffisante dans l tat actuel des moyens de rep rage dont on dispose par rapport l chelle normale de temp rature Ce pyrom tre est aujourd hui le plus g n ralement employ tant dans les laboratoires scientifiques que dans les usines Pyrom tre retrait Wedgwood Utilise le retrait permanent que prennent les mati res argileuses sou mises des temp ratures plus ou moins lev es N est plus gu re employ aujourd hui que dans quelques fabriques de fa ence Montres fusibles Seger Utilise l in gale fusibi lit de p tes c ramiques de compositions vari es Ne donne que des indications discontinues les p tes sem blables tudi es par Seger sont espac es de fa on avoir des points de fusion distants d environ 20 d un emploi g n ral en c ramique et dans quelques indus tries similaires CHAPITRE PREMIER CHELLE NORMALE
229. ope clair l ac tyl ne les bicyclistes pour les lanternes etc enfin les munici palit s pour l clairage public 5 L ouvrage fort bien divis comprend l historique du nouveau gaz Pexamen des propri t s physiques et chimiques de lac tyl ne la description des fours lectriques de la fabrication et des propri t s du carbure de calcium de la pr paration de l ac tyl ne l tude et le clas sement des appareils g n rateurs l appr ciation de l ac tyl ne liqu fi et comprim des observations sur la flamme de l ac tyl ne et le choix des becs la comparaison du prix du nouvel clairage avec les autres syst mes les diff rentes applications d j faites ou possibles et enfin des conseils sur les manipulations pratiques Il ne faudrait pas croire que l auteur se borne un expos des syst mes qu il d crit il fait suivre chaque chapitre d une synth se dict e par une tude appro fondie de la question et par la volont bien arr t e de rester impar tial c est ce qui fait le grand m rite de son travail Moniteur de l Industrie 15 avril 1898 Examinant les points d int r t g n ral les conditions r aliser pour la pr paration et l utilisation rationnelles de l Ac tyl ne l auteur tudie les applications qui paraissent r ellement pratiques il fait bonne justice des utopies et des illusions que font r sonner trop haut ceux qui ont int r t faire de la propagande
230. ormal de S vres permet de faire des mesures jusqu 100 Celui de Callendar a t employ jusqu 600 et 44 THERMOM TRE NORMAL pourrait sans doute avec un r servoir de porcelaine fonctionner convenablement jusqu 1000 On pourrait aller par la m thode du volum nom tre jusqu 1300 Pour aller plus haut il faudra fabriquer une porcelaine sp ciale moins fusible que la porcelaine dure ordinaire ou son d faut revenir au platine en atmosph re oxydante qui permettrait peut tre de mon ter jusqu 16002 CHAPITRE III PYROM TRE A GAZ Le thermom tre gaz n est pas comme nous l avons dit plus haut d un emploi obligatoire pour la mesure des temp ratures il suffit de s en servir pour le rep rage des diff rents proc d s employ s dans l valuation des temp ratures mais 4 priori il n y a pas non plus de motifs abso lus pour le laisser syst matiquement de c t en dehors de ces cas de rep rage En fait il a souvent t employ nous allons passer en revue les diff rentes tentatives d emploi dont il a t l objet et en discuter les r sultats Mati re du r servoir Le point le plus important consid rer est le choix de la mati re qui constitue le r servoir il faut conna tre sa dilatation pour tenir compte de la variation de son volume sous l action de la chaleur il faut tre assur de son imperm abilit Trois corps ont t employ s jusqu ici pour consti tuer
231. papier qui se d place perpendiculairement la longueur du fil Il suffira pour que la courbe ainsi obtenue corresponde celle des temp ratures que la position des cur seurs soit chaque instant r gl e de fa on mainte nir le galvanom tre au z ro Ce r sultat est obtenu au moyen d un mouve ment d horlogerie com mand par un relais que le galvanom tre actionne dans un sens ou dans un autre suivant le sens de la d viation qu iltend prou Fig 39 ver partir du z ro C est un galvanom tre cadre mobile dont l aiguille porte une fourche qui vient buter sur un contact donnant alors passage un courant La figure 4o donne un exemple d une courbe enre gistr e avec cet appareil Cet appareil enregistreur compliqu est n cessaire ment tr s co teux mais il est actuellement le seul qui PYROM TRE ENREGISTREUR R SISTANCE LECTRIQUE 195 permette l enregistrement des temp ratures lev es par des proc d s purement m caniques sans l intervention T T s p 1210 C nee L 200 i 11902 1180 1170 i j 11607 L 4 j a j 1150 i i Midi 1 2 3 4 6 Fig 40 de la photographie il est possible que son emploi se r pande dans certaines grandes usines Pour les travaux I a L s i 6 7 8 9 10 1 M
232. partie sup rieure sur un chariot dont le d placement vertical est command sur une longueur de o o par une forte vis Celle ci est maintenue ses deux extr mit s par deux viroles qui lui permettent de tourner sans se d placer longitudinalement elle s engage dans un crou fix sur le chariot et porte son extr mit inf rieure un pignon dent qui engr ne THERMOM TRE DE S VRES 37 avec une rouc d angle Il suffit de faire tourner cette roue en agissant sur la tringle qui lui sert d axe pour faire monter ou descendre le chariot avec le tube du barom tre Ce dernier a un diam tre de 25 millim tres sa partie sup rieure La chambre est munie de deux pointes en verre noir soud es l int rieur du tube o 08 et o 16 de l extr mit La partie terminale de ces pointes recourb e vers le bas co ncide sensiblement avec lax de la chambre barom trique La partie du barom tre qui s engage dans la branche ouverte du manom tre a un diam tre int rieur de ow or et se ter mine en bas par un tube plus troit recourb vers le haut La pi ce d acier qui termine la branche ferm e s a dapte sur ce tube comme un bouchon ne laissant entre elle et la paroi int rieure du tube qu un espace tr s troit qu on a rempli de mastic Elle s appuie sur le bord sup rieur de ce tube sur lequel elle est encore maintenue par des rondelles de cuir fortement ser r es Elle se termine sa partie inf rieure par une
233. ple l erreur est gale I os Le plus souvent cette erreur est encore moindre sauf dans certains emplois industriels Ainsi dans les exp riences de laboratoire la longueur chauff e d passe rarement ro centim tres et alors l erreur se r duit I 1000 Galvanom tres Les premi res mesures celles de Becquerel de Pouillet ont t faites avec des galvano m tres aiguilles orient es par le magn tisme terrestre ces appareils sensibles aux tr pidations sont tr s d li cats comme r glage et les lectures sont tr s longues L emploi de ces instruments aurait emp ch le proc d de devenir pratique Ce n est que gr ce l emploi des gal vanom tres cadre mobile de MM Deprez et d Arsonval que le pyrom tre lectrique a pu devenir comme il l est aujourd hui un appareil d usage courant 119 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE Cet appareil fig 16 est compos d un grand aimant en fer cheval entre les branches duquel est suspendu un cadre mobile que traverse le courant Ce cadre tend sous l action du courant se mettre dans un plan per pendiculaire celui de l aimant Les fils m talliques qui servent la fois suspendre le cadre et amener le courant prouvent alors une torsion qui s oppose au d placement du cadre Celui ci s arr te dans une posi tion d quilibre qui d pend la fois de l intensit du courant et de la valeur du couple de torsion
234. plus particuli rement tre employ Si deux exp riences suffisent en th orie il sera prudent en pratique d utiliser pour la graduation un plus grand nombre de points fixes de fa on avoir un contr le de l exactitude de ses op rations Les points dont l emploi est le plus recommandable en raison de la pr cision avec laquelle ils sont connus et de leur facilit d emploi sont les suivants bullition de l eau 134 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE bullition de la naphtaline o d faut fusion de l tain bullition du soufre ou d faut fusion du zinc bullition du zinc ou d faut fusion de l or Fusion du platine Les points de fusion sont d un emploi plus simple que les points d bullition aux temp ratures lev es Ils sont d un emploi un peu moins pr cis Pour les points d bullition de l eau de la naphtaline x du soufre il est assez commode d em ployer un dispositif indiqu parM Barus fig 23 Un tube en verre mince analogue aux tubes essais de 15 mil lim tres de diam tre int rieur 300 mil 80 __ 1 eai lim tres de longueur est un peu renfl par soufflage 5o millim tres au dessous de l extr mit ouverte Il est entour par un manchon en pl tre de 150 milli m tres de hauteur et roo millim tres de diam tre qui a t coul autour du tube de verre l int rieur d un cylindre Re DENTES Aa en toile m tallique formant l
235. plus simple est pr f rable dans les usines le second dont les indications sont plus pr cises est pr f rable dans les laboratoires Mais le plus souvent on n a pas le choix chaque ph nom ne utilis dans les mesures ne se pr tant g n ralement qu un seul proc d d enregistrement Actuellement trois seulement parmi les diff rents pyrom tres ont pu tre rendus enregistreurs Le pyrom tre gaz volume constant Le pyrom tre thermo lectrique 192 PYROM TRES ENREGISTREURS Le pyrom tre r sistance lectrique Mais pratiquement jusqu ici le pyrom tre thermo lectrique a seul fonctionn d une facon continue comme enregistreur Pyrom tre enregistreur gaz La transformation du pyrom tre gaz en pyrom tre enregistreur est extr mement simple et a t faite depuis longtemps Il suffit de r unir d une facon invariable le tube du r servoir en porcelaine un manom tre enregistreur pour r aliser un pyrom tre enregistreur th oriquement parfait Mais pratiquement ces appareils pr sentent des inconv nients multiples qui ont emp ch leur emploi de se r pandre Au dessus de 1 000 la perm abilit de la porcelaine la vapeur d eau suffit pour les mettre tr s rapide ment hors de service Des exp riences faites la Com pagnie Parisienne du gaz ont montr que dans les fours chauff s 1 100 la p n tration de la vapeur d eau est assez rapide pour qu au bout de q
236. point Si la plaque se d place seule on aura une ligne droite verticale si le galvano m tre se d place seul une ligne horizontale Enfin le d placement simultan de la plaque et du miroir du gal vanom tre donne une courbe dont les abscisses horizon tales repr sentent les temp ratures et les ordonn es verticales les temps L clairement de la fente le mouvement de la surface sensible peuvent tre r alis s de bien des fa ons diff rentes Eclairement de la fente Il y a deux cas bien dis tincts consid rer celui des exp riences de laboratoire par chauffement ou refroidissement rapide qui ne durent que quelques minutes et celui de l enregistre ment continu des temp ratures dans un foyer industriel qui pourra durer des heures et des jours c est dire ENREGISTREMENT CONTINU CLAIREMENT 203 des temps 100 fois et 1000 fois plus consid rables La vitesse de d placement de la surface sensible et par suite la dur e d exposition Faction lumineuse pourra varier dans le m me rapport La source lumineuse n cessaire sera donc tout fait diff rente suivant les cas Pour les d placements tr s lents on pourra se conten ter d une petite lampe veilleuse p trole ou essence ayant une flamme de 5 10 millim tres de hauteur ou m me d une simple flamme de gaz Pour des d place ments plus rapides on emploiera une lampe p trole ordinaire verre un bec Auer ou une lampe incan
237. pr ciser un grand nombre de temp ratures lev es sur lesquelles on n avait que des id es nulles ou inexactes Les mesures ont t particuli rement nombreuses dans les recherches scientifiques et industrielles relatives au fer C est avec le couple thermo lectrique que M Os mond et ses continuateurs MM Roberts Austen Ar nold Howe Charpy ont fait toutes leurs tudes sur les transformations mol culaires des fers et aciers Les conditions de fabrication et de traitement de ces m taux ont t pr cis es par l introduction courante dans les usines de ce proc d de mesure des temp ra tures lev es Nous donnerons titre d exemples une s rie de d terminations faites par M H Le Chatelier dans un certain nombre d appareils industriels Acier Four Siemens Martin Gaz la sortie du gazog ne 720 Gaz l entr e du r cup rateur 400 Gaz la sortie du r cup rateur 1200 Air la sortie du r cup rateur 1000 Int rieur du four pendant l affinage 1550 Fum e au pied de la chemin e 300 Verre Four bassin pour bouteilles Four pots pour vitres FOUR as ts 4 ne an us ae de delbes an ent e 8 AOO Verre en affinage 1310 Recuit des bouteilles 585 Etendage du verre vitre 600 Gaz d clairage Four gazog ne H
238. proc d donne plus de garanties contre les chocs il est par contre d une r alisation plus diffi cile des pr cautions minutieuses doivent tre prises pour emp cher tout frottement entre les spirales voi sines Le second proc d permet plus facilement d avoir les grands d placements angulaires qui sontindispensa bles quand on veut pouvoir faire la lecture sur un cadran La qualit la plus essentielle demander aux fils est l absence de torsion permanente pendant les op rations Ces torsions am nent des d placements du z ro qui peuvent fausser toutes les mesures si l on n en tient pas compte qui les compliquent notablement si l on est oblig d en tenir compte On obtient ce r sultat en employant des fils aussi longs que possible n ayant pas moins de 100 millim tres et en vitant de leur donner une torsion initiale pr caution dont on a le tort de ne pas se pr occuper habituellement Quand on veut ramener le cadre au z ro de la graduation on tourne souvent au hasard un quelconque des fils on peut arriver ainsi donner chacun des deux fils des torsions initiales de sens contraire souvent consid rables Si les deux fils ne sont pas sym triques ce qui est le cas habituel la d formation permanente r sultant de cette torsion exag r e am nera un d placement continu du z ro qui pourra se prolonger pendant des semaines et des mois s exag rant ou se ralentissant pendant les exp riences suivant le sens du
239. pt e pour la mesure des pressions consiste d terminer la position de chaque m nisque du mercure par rapport une r gle fixe suspendu proximit des tubes manom triques la m me distance que ceux ci des lunettes du cath tom tre L une des principales difficult s que pr sente la mesure des pressions est celle de l clairage des m nisques Le proc d employ par M Chappuis consiste rapprocher une pointe opaque de la surface du mer cure jusqu ce que son image r fl chie dans le mercure apparaisse dans la lunette d observation une tr s petite distance de l image droite Ces deux images tant pres que au contact on parvient ais ment placer les fils du microm tre gale distance de chacune d elles l en droit pr cis o doit se trouver l image de la surface r fl chissante Pour que l image de la pointe apparaisse dans toute sa nettet il convient de l clairer par derri re au moyen d un faisceau lumineux passant par une fente ver ticale La pointe et son image se d tachent alors en noir sur un fond lumineux L emploi des pointes en verre noir est pr f rable celui des pointes en acier cause THERMOM TRE DE S VRES 39 de leur inalt rabilit et de la plus grande nettet des contours Le proc d des pointes ne peut tre employ avec avantage que dans des tubes larges o la surface r fl chissante du mercure qui contribue la formation de l image ne pr sente pa
240. que apicole 20 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris PP RSR PDP SPP PEER P PRES DEEP EEE P EPP PE PE PDP EEE EEE EEE EEE EE RER ET i vol 188 p 56 fig Alphonse LABBE Cartounage toile anglaise Docteur s sciences A s Prix 5 francs Conservateur des Collections zoologiques la Sorbonne La Cytologie exp rimentale Essai de Cytom canique Cet ouvrage est la mise au point sommaire mais pr cise des exp riences r centes de m canique cellulaire de cy om canique de cette jeune science qui veut conna tre exp rimentalement non seulement ce qu est une cellule en elle m me mais ce que sont les divers organes cellu laires et aussi quelles sont les relations r ciproques de ces organes et les rapports de la cellule vis vis du milieu ambiant ou des autres cellules L auteur tudie successivement les exp riences faites pour repro duire artificiellement le protoplasma et les figures karyokin tiques l action des agents physico chimiques sur la structure et les mouve ments des cellules les relations du noyau et du cytoplasma les mo difications exp rimentales de la mitose et de la segmentation de l uf Deux chapitres sont consacr s l adaptation au milieu et aux tro pismes et tactismes Enfin un chapitre important discute les causes de la diff renciation cellulaire question des plus graves puisqu elle est la base m me du probl me de l h r dit ct de l volution
241. que de reproduire les belles exp riences sorties de nos grands laboratoires Ce livre rendra des services aux m decins chirurgiens ct mettra le grand public lui m me en tat de reproduire les exp riences de M R ntgen Le chimiste lui aussi en tirera le plus grand profit tant donn e l application que l on peut faire des Rayons X l analyse par exemple la recherche des falsifications du safran des tissus la diff renciation des pierres fausses des vraics etc Revue de Chimie analytique appliqu e 2 septembre 1897 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 17 TABLE DES MATI RES AVANT PROPOS INTRODUCTION PREMI RE PARTIE Le mat riel Cuar I LA SOURCE D LECTRICIT Les piles Les accumulateurs Le courant fourni par les usines centrales Cap II LA BOBINE Cap III LE TUBE DE CROOKES Canar IV LA GLACE ET LE CHASSIS PHOTOGRAPHIQUES DEUXI ME PARTIE Les op rations CnaP I DISPOSITION G N RALE DES EXP RIENCES Cas des objets inanim s Cas des tres vivants et du corps humain Modifications propos es aux dispositions pr c dentes Cmar II D VELOPPEMENT DES IMAGES ET OBTENTION DES POSITIFS Cuar IlI DISPOSITIF CONVENANT A LA FLUOROSCOPIE TROISI ME PARTIE Les applications Cuar I APPLICATIONS M DICALES ET CHIRURGICALES Recherche de corps trangers introduits dans l organisme
242. que l on se propose de faire une fois par hasard une exp rience une t mp rature ne d passant pas 1 000 par exemple une graduation dans le zinc bouillant on peut se contenter d employer un tube de verre Il fond et s applique sur l amiante qui en conserve une couche assez paisse pour prot ger le platine Mais au refroidissement le tube casse et il faut Le CHATELIER Temp ratures lev es 9 130 PYROM TRE THERMO LECTRIQUE chaque op ration recommencer un nouveau montage Cela n est donc pas pratique pour des exp riences sui vies Soudure froide En g n ral dans un l ment ther mo lectrique on distingue la soudure chaude et la sou dure froide Cette derni re est suppos e maintenue temp rature constante et la soudure chaude tempcra ture variable Pour r aliser rigoureusement ce dispo sitif il faudrait donc trois fils deux de platine et un d al liage r unis par deux soudures Cette disposition th o rique est pratiquement sans int r t et on se dispense toujours de la seconde soudure Si en effet la temp ra ture de tout le circuit en dehors de la soudure chaude est uniforme la pr sence ou l absence de la soudute froide ne change rien la force lectromotrice si cette temp rature n est pas uniforme la seconde soudure ne sert pas davantage car il a dans le circuit une infinit d autres soudures aussi importantes consid rer les jonctions des fils de platine aux condu
243. r e dans un petit creuset rempli d une mati re pulv rulente non fusible et peu conductrice ou bien on entoure simplement la 1800 i Pt 17799 T 1600 ji i T ji 1 1400 l a 1200 ___ L n 2 td ao Ef A u 1065 1000 GER A Zn 930 bullition E 800 __ S l ER SS i i i G l Al 52 600 655 TARE 4 S 4489 400 Zn 420 fusion 200 Le CIOH8 218 ft i t H20 100 LE en i EEEN o 20 40 60 80 100 120 t40 150 mm 1 0 5 10 15 20 25 30 35 37 5 divisions 27 o 40 80 120 160 200 240 280 300 mm 3 Fig 26 soudure d une boulette depl tre d argile de Purimachos On a soin de commencer par dess cher et d shydrater lentement cette boulette Pour l emp cher d clater on la place alors dans une flamme assez chaude pour ame ner la fusion du m tal cette flamme doit tre bien fixe Pour la fusion du platine on doit proc der d une fa on diff rente On tilise la fusion des fils du couple dans l op ration m me qui sert faire la soudure Il faut R SULTATS D EXP RIENCES 139 tre deux op rateurs lun qui suit le galvanom tre l autre qui observe la fusion du platine Il est n cessaire d employer une flamme assez grande pour que la temp rature soit r guli re sur une certaine hauteur On place la jonction des deux fils tordus 5o millim tres au
244. r avoir une chelle de temp rature rigoureusement d finie faire un choix de la nature du gaz de son mode de dilatation et de sa pression initiale Le thermom tre normal choisi par le Bureau Interna tional des Poids et Mesures pour d finir l chelle pratique des temp ratures et partout adopt aujour d hui est le thermom tre amp hydrog ne fonctionnant volume constant et charg de gaz sous une pression de 1 000 millim tres de mercure la temp rature de la glace fondante Pour les temp ratures lev es cette d finition est inadmissible parce que l on atteindrait des pressions auxquelles les appareils ne r sisteraient pas L emploi de la m thode volume constant c est dire masse invariable est en outre mauvais cause de la perm a bilit des enveloppes aux temp ratures lev es Il y aurait grand int r t pouvoir employer un gaz autre 26 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES que l hydrog ne et faire fonctionner le thermom tre masse variable Dans l tat actuel des exp riences aux temp ratures lev es il est impossible d avoir des r sultats exacts 1 pr s et m me pratiquement on est loin d arriver cette pr cision Il esttr s vraisemblable que l on peut dans ces conditions indiff remment employer pour la construction du thermom tre normal un gaz permanent quelconque D apr s les exp riences pr c dentes tous les gaz auraient une dilatation un peu sup rieure
245. ran ais qui a su dans ce domaine sp cial se faire une notori t inconstestable Le Gaz 15 mai 1899 TABLE DES MATI RES PREMI RE PARTIE Min ralogie I TABLEAU MIN RALOGIQUE DES MIN RAUX DES TERRES RARES II DESCRIPTION DES MIN RAUX DES TERRES RARES Aeschynite C rite Emeraude Beryl Aigue marine Eucolyte Fergusonite Eux nite Gadolinite Monazite Sables monazit s Mosandrite Orthrite Samarskite Thorite X notime Zircon Situation g ographique des principaux gisements DEUXI ME PARTIE Chimie g n rale T TABLEAU DES CONSTANTES PHYSIQUES DES M TAUX RARES II M TAUX DIATOMIQUES Glucinium Historique Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 41 UN A E RE RE CU RE TRS EU ER LE IT M TAUX TRIATOMIQUES Groupe c rique C rium Historique Etat naturel Sels c reux Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels c riques Sels c reux radicaux organiques Lan thane Historique Etat naturel Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s Sels radicaux organiques Didyme ancien Historique N odyme Pras odyme Sels radicaux halog n s Sels radicaux oxyg n s
246. rant le ballon sur l eau et en pesant l eau entr e ou bien il d terminait simplement la perte du poids du ballon avant et apr s chauffage Des exp riences faites sur le point d bullition du cadmium ont donn 860 les donn es du calcul taient les suivantes H 766 4 5 Volume du ballon 285 centim tres cubes airrest 72 Voici d ailleurs comment peut tre conduit le calcul Soit 17 la temp rature ambiante T 273 17 200 a 285 2 T 290 X a i 150 La correction due la dilatation de la porcelaine est 0 0000135 X 850 13 Ce qui donne pour la temp rature d bullition du cadmiun t 1 150 273 130 860 1 Ce r sultat diff re un peu de celui donn par Sainte Claire Deville parce qu on a pris comme coefficient de dilatation de la porcelaine les der niers nombres obtenus de plus la temp rature ambiante admise 17 diff re peut tre de la temp rature r elle de l exp rience qui n est pas donn e PYROM TRE GAZ Si EN Le nombre 860 est trop fort il y a dans ces exp riences deux causes d erreurs possibles le chauffage non uniforme par suite du rayonnement et la possibi lit de l existence de vapeur d eau dans le ballon De plus le faible poids de lair et la difficult de fer mer le r cipient d une fa on absolument tanche ren dent les exp riences tr s d licates 2 Dans une seconde m thode qui a l av
247. rce que son emploi ne PYROM TRES 13 demande presque aucun apprentissage et que les frais de premi re installation sont tr s peu lev s Pyrom tre radiation Rosetti Langley du Boys Utilise la chaleur totale rayonn e par les corps chauds Ses indications sont influenc es par le pouvoir missif variable des diff rents corps Convient pour l valua tion des temp ratures tr s lev es auxquelles ne peut r sister aucun corps thermom trique arc lectrique soleil Pyrom tre optique Becquerel Le Chatelier Utilise la mesure photom trique d une radiation de longueur d onde donn e de la partie visible du spectre Ses in dications comme dans la m thode pr c dente sont influenc es par les variations du pouvoir missif L in tervention de l il facilite beaucoup les observations mais diminue notablement leur pr cision Cette m thode est surtout employ e dans les usines pour l valuation de la temp rature des corps difficilement accessibles par exemple des corps en mouvement Coul e d un m tal en fusion m tal chaud passant au laminoir Pyrom tre r sistance lectrique Siemens Callen dar Utilise les variations de r sistance lectrique des m taux platine avec la temp rature Cette m thode comporte des mesures tr s pr cises mais exige lem ploi d appareils fragiles et encombrants Elle m ritera la pr f rence pour les recherches de pr cision dans les laborat
248. re Deville M thode de H Berthelot Points fixes Soufre Zinc Or Argent Platine Sels m talliques Tableau des points fixes PYROM TRE GALORIM TRIQUE Principe Choix du m tal Platine Fer Nickel Calorim tres Pr cision des mesures Conditions d emploi PYROM TRE PAR RETRAIT Wedgwood MONTRES FUSIBLES Seger PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE Principe Recherches de Siemens Recherches de Callendar et Griffith Recherches d Holborn et Wien Loi de variation de la r sistance du platine Dispositif exp ri mental Conditions d emploi PYROM TRE A RADIATION CALORIFIQUE Principe Exp riences de Pouillet Exp riences de Violle Exp riences de Rosetti Exp riences de Wilson et Gray Exp riences de Langley Conditions d emploi PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE Principe Lois de Kirchoff Mesure de l intensit totale de la radiation Mesure de l intensit d une radiation simple Photom tre de H Le Ch telier R glage de l appareil Mesures D tails d une exp rience Graduation Conditions d emploi Mesures de l intensit relative de radiations diff rentes Emploi de l il seul Emploi du verre de Cobalt Lunette Mesur et Nouel Pyrom tre de M Crova PYROM TRE THERMO LECTRIQUE Principe Exp riences de Becquerel Pouillet Regnault
249. re de l artillerie Direction g n rale de l artillerie au Minist re de la guerre Comit de l artillerie Directions d artillerie des circonscriptions Ecoles d officiers cole d artillerie Michel et Constantin acad mie d artillerie Michel Etablissements de l artillerie tablissements de cons truction d p ts d artillerie II Troures Artilerie de campagne Troupes de r serve Artillerie de forteresse III MAT RIEL Mode de construc tion Mat riel de campagne actuel nouvel aff t de campagne nouvel aff t b che de crosse Mat riel de si ge et de place Mat riel de c te et de bord g Belgique I OrcaxIsatiox tablissements coles II TROUPES lIl MAT RIEL tats scandinaves Danemark 1 ORGANISATION ET TROUPES tat major Artillerie technique Ecoles Artillerie de campagne Artillerie de forteresse II MAT RIEL Su de et Norv ge I ORGANISATION ET TROUPES II MAT RIEL Espagne I ORGANISATION Service de l artillerie dans les places II Troupes II MAT RIEL s Hollande Portugal 1 ORGaxisarION II Troupes III MAT RIEL Suisse I ORGaxisaATION Commandements de l artillerie Etablis sements Officiers II Troupes HI MAT RIEL Puissance des Balkans Bulgarie Roumanie Serbie Royaume de Gr ce Turquie I ORGANISATION
250. relation ps RT 1 o donne la valeur de 9 qui port e dans l quation 3 conduit nea g LP ART JEP Fi i is De m me nous aurons r P 0 dp dP f Eo L ART ART dp 5 0 0 I P o Je dp Si nous introduisons ces valeurs dans l expression du cycle de Carnot apr s division par T et T nous devons retomber sur une identit LEE Hi AR log De 1 0 1Po f a2 TF o T dp A o 1 di an e A Z0 JP P T dp P 32 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES La loi de d tente adiabatique donne TE SE i HT D p i loge Ed o PiPo Po Il faut alors pour que l expression se r duise une identit que Or en se reportant aux exp riences sur l air de Joule ct Thomson on trouve tous calculs faits 1 T 3 o 0 001173 A Po A P tant la pression atmosph rique et T la temp rature de la glace fondante Cen estencorel qu unr sultatapproch carnousnous sommes appuy s sur les exp riences de Joule et Thom son et sur la loi de d tente adiabatique cependant Fap proximation est plus grande Si elle parait suffisante pour l air elle ne l est certainement pas pour l acide car bonique La formule ne doit donc pas non plus tre tout fait rigoureuse pour l air M Callendar a calcul la correction faire aux indica tions du thermom tre air par extrapolation jusqu 1000 et a obtenu les r sultats suivants
251. rganisme Courrape L irritabilit dans la s rie animale FrenxeL H Les fonctions r nales Le Danrec F La Sexualit MARTEL A Sp l ologie Maz P volution du carbone et de l azote S rie Physico Math matique APPELL P Les mouvements de rou lement en dynamique CoTTox A Le Zeeman ph nom ne de FREUNDLER P La st r ochimie Mauraix CH Le magn tisme du er Porxcar H La th orie de Maxwell et les oscillations hertziennes WALLERANT Groupements cristallins Paris Imp E CAPIOMONT ct Cie rue de Seine 57
252. s i vol 138 p 98 fig 10 pl hors texte Alexandre H BERT Cartonnage toile anglaise Pr parateur la Facult de m decine Prix francs La technique des Rayons X MANUEL OP RATOIRE de la Radiographie et Fluoroscopie A L USAGE DES M decins Chirurgiens et Amateurs de photographie La d couverte prestigieuse du professeur de W rtzhbourg tait peine connue que les savants de tous les pays s en emparaient En quelques semaines un nombre prodigieux de travaux furent publi s tant au point de vue philosophique qu au point de vue exp rimental L tude de la question serait extr mement laborieuse pour qui conque voudrait compulser les nombreux m moires parus en toute langue dans les diff rents journaux scientifiques De plus ces m moires con us un point de vue scientifique d un degr tr s lev sont pour la plupart peu la port e de la majorit de ceux auxquels les rayons X sont susceptibles de rendre service Un livre qui se d gageant des vues th oriques mises qui coor donnant les r sultats pratiques obtenus qui con u et crit tr s claire ment pourrait tre lu avec profit par l homme de science ou l amateur instruit aurait certes un grand succ s L ouvrage de M H bert que nous pr sentons au public est dans ce cas Sans tre ni trop compl tement th orique ni enti rement docu mentaire ce livre vise surtout tre pratique et permettre qui con
253. s 3 rue Racine Paris 37 On ne saurait mieux dire La production du vin comme toutes les industries qui mettent en uvre les ferments est une observation d li cate qui cesse d tre avantageuse aussit t qu elle est mal conduite un vin mal pr par ne se conserve pas ct comme l crit M de Saporta on n vitera les d boires qu en op rant r guli rement on y r ussira en prenant pour guide la Physique et la Chimie viticoles P P DEH RAIX de l Acad mie des sciences TABLE DES MATI RES PR FACE AVANT PROPOS CHap 1 EXPOS DE QUELQUES PRINCIPES TH ORIQUES Capillarit Dissolutions Coup d il sur la th orie et la notation atomique Hydro g ne Oxyg ne Azote Carbone Affinit chimique Microbes et ferments Cuar II ANALYSES AGRICOLES MAT RIELS ET M THODES Balance Verrerie jaug e et gradu e A rom tres et a rom trie Dosages agricoles par pr cipitation Dosages volum triques gazeux Thermo m tres Mat riel d analyse R actifs Cuar IIT LES vIGNOBLES ET LE SOL Sulfure de carbone Submer sion Plantation dans les sables La vigne am ricaine La chlorose Le calcaire cause de la chlorose Analyse m canique et physique des terres de vignoble Proc d s pratiques pour le dosage du calcaire Calcim tre de M Bernard Calcim tre Trubert Calcim tre de M C
254. s que ces derniers ont le plus souvent raison La premi re partie est consacr e la Zootechnie g n rale on y trouvera sur l habitation l entra nement l alimentation ete nombre de renseignements nouveaux La deuxi me partie traite des diverses op rations zootechniques d abord d une mani re g n rale ensuite sp cialement Non seulement l auteur a tudi les animaux de boucherie et les animaux moteurs les seuls qui ont paru int resser jusqu ici les zootechniciens mais encore les animaux affectueux et gardiens tout en accordant aux premiers les plus grands d veloppements On y trou vera sur l engraissement sur l levage des animaux de sang sur le chien de garde sur les animaux de combat des observations pratiques tr s importantes dont personne jusqu ici n avait parl L leveur 27 novembre 1898 Nous avons lu et relu cet excellent livre il nous apprend beaucoup sans fatigue les faits y sont expos s avec tant de sobri t et de clart qu il semble que chaque phrase porte que chaque mot tait bien le mot indispensable et celui qui convenait et nous engageons vivement nos lecteurs se procurer ce nouvel ouvrage d un auteur dont nous avions parl avec grands loges propos de ses recherches sur le lait et les femelles laiti res La Laiterie 3 d cembre 1898 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 29 TABLE DES MATI RES PREMI RE PARTIE G
255. s appareils on emploiera du nickel un thermom tre au dixi me de degr et un calorim tre en zinc qui peut tre fait sur place Une ins tallation semblable peut re venir une vingtaine de francs On emploiera une masse de nickel gale la vingti me partie du poids de l eau du calorim tre Les calorim tres employ s la Compagnie Parisienne du gaz d rivent du calori m tre de M Berthelot Ce sont galement des calori m tres enveloppe d eau Il en existe deux mod les Fig 10 Calorim tres enveloppe d eau fig 11 et 12 Ces CEE DRE 1 i 1 t i E Fig 11 vase cylindrique en cuivre mince B enveloppe remplie d eau C sup port en bois D poign es E tubulures de remplissage F garniture en feutre appareils comprennent un calorim tre cylindrique de la CALORIM TRES 89 contenance de deux litres en zinc ou en cuivre une double enveloppe cylindrique du m me m tal contenant de leau et entour e de feutre l ext rieur Le calori m tre repose sur cette enveloppe au moyen d un support Fig 12 A vase en zinc B enveloppe pleine d eau C supports en li ge E tubulure de remplissage G couvercle en carton en bois Un thermom tre au 1 5 de degr petit r ser voir de mercure et d une assez grande longu
256. s de courbure sensible Espace nuisible Il comprend l espace occup par le gaz 1 dans la partie du tube capillaire qui n est pas sou mise aux m mes variations de temp rature que le r ser voir thermom trique 2 dans la pi ce d acier formant bouchon qui surmonte la branche ferm e du manom tre 3 dans le tube manom trique entre le mercure etle plan horizontal qui termine la pi ce d acier Le mercure est suppos affleurer la pointe servant de rep re La capacit du tube capillaire a t d termin e par un jaugeage au mercure elle a t trouv e gale 0 567 La longueur du tube capillaire tant de 1 m tre si l on retranche de cette capacit celle de 3 centim tres du tube qui sont expos s aux m mes temp ratures que le r servoir savoir o 015 on obtient 0 552 Le tube capillaire s engage sur une longueur de 27 millim tres dans la pi ce d acier servant de bou chon L paisseur totale de ce bouchon est de 28 3 donc la partie du canal comprise entre l extr mit du tube capillaire et la face inf rieure du bouchon a 1 3 de longueur Comme son diam tre est 1 35 la capa cit de ce canal est 0 0019 L espace comprisentre unesection transversale dutube manom trique passant par la pointe et la surface plane du bouchon est de 0 3126 Pour avoir le volume total occup par le gaz il faut encore ajouter cet espace le volume de mercure d prim dans le tube manom trique
257. s doute le plus complet qui existe l heure actuelle sur la mati re il sera le guide indispen sable de tout ceux qui se proposeront de cr er et de conduire un rucher avec le minimum de travail et le maximum de produit Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 19 TABLE DES MATI RES Cuar I ORGANISATION DES COLONIES D ABEILLES I Les habitants de la ruche IT Races d Abeilles A Races europ ennes B Races asiatiques et du Nord de l Afrique C Races exotiques Cuar II CONSTRUCTIONS DES ABEILLES SUBSTANCES R COLT ES ET LABOR ES I Cire et rayons II Miel HI Plantes m llif res IV Pollen V Eau VI Propolis Cap JII ACCROISSEMENT DES COLONIES PONTE ESSAIMAGE I La ponte et le couvain II Essaimage Cuar IV Le Rucner L Abeille au point de vue zootechnique Organisation de l entreprise Emplacement et tablissement du rucher Qualit s mellif res de la r gion Etendue du vol de l Abeille Situation convenable pour l tablissement du rucher Importance de l ombre et des arbres Orientation des ruches Ruches en plein air et ruches en pavillon Disposition aplomb des ruches supports Sol du rucher Nombre maximum de colonies r unir dans un m me rucher Laboratoire Fen tres armoires cadre Num rotage des ruches observations faire Cuap V L
258. s grand que ceux du pyrom tre de l Ecole des Mines dont la gra duation a t donn e plus haut On pourrait dubitative ment indiquer la graduation suivante pour les mesures faites avec les premiers cylindres employ s vers 1780 Degr s Wedgwood 15 30 100 140 Degr s centigrades 600 800 1 000 1200 1400 La pr paration des cylindres tait une op ration tr s minutieuse Moul s en p te molle ils taient n cessai rement un peu irr guliers Il fallait apr s la premi re cuisson les retoucher pour les amener une dimension bien uniforme On obtient aujourd hui dans les quelques usines fa ence o ce proc d est encore employ une r gularit bien plus grande en se servant d une p te tr s s che p 100 d eau par exemple la moulant sous une forte pression une centaine de kilogrammes environ par centim tre carr dans des moules en acier tourn On augmente la pr cision des mesures en augmentant le diam tre 5o millim tres par exemple Il faut en PYROM TRE DE WEDGWOOD 183 m me temps r duire l paisseur 5 millim tres environ pour que la compression soit uniforme dans toute la masse Cet appareil ne saurait dans aucun cas tre recom mand comme un v ritable pyrom tre pouvant servir indirectement valuer les temp ratures par rapport l chelle du thermom tre air La graduation en est p nible et ne peut tre faite que par l interm diaire d un autre pyrom tre l emploi
259. s pages enti res sont consacr es l tude de ph nom nes dont la probabilit n est qu un infiniment petit parfois m me du 4 ordre tandis que quelques lignes peine sont consacr es noncer des lois nouvelles et d une importance capitale s appliquant tous les ph nom nes de la chimie aussi ces lois ont elles pass compl tement inaper ues Le savant professeur d Amster dam Van der Waals a d couvert dans l uvre de Gibbs deux lois semblables et les a expliqu es aux chimistes la loi des phases et les r gles relatives l tat critique dans les m langes Il est inutile de rappeler l importance des recherches exp rimentales auxquelles ces deux lois ont conduit les savants hollandais Mais la plupart des lois semblables n ont t ainsi reconnues qu apr s avoir t d couvertes nouveau d une fa on tout fait ind pendante C est ainsi que les lois de l quilibre chimique nonc es par M Van t Hoff et par moi ont t ensuite retrouv es par M Mouret dans le m moire de Gibbs Il est probable qu il reste encore dans ce travail bien des points appro fondir c est l un des motifs qui m ont engag en publier une tra duction fran aise Je me suis astreint la faire aussi litt rale que pos sible pour viter de modifier mon insu la pens e de l auteur TABLE DES MATI RES PR FACE DU TRADUCTEUR Crit rium de l quilibre et de la stabilit Conditions d quilibre de s
260. s que dans une mesure proprement dite il n y a qu une donn e arbitraire a grandeur choisie comme unit On com prend que le nombre des chelles thermom triques puisse tre illimit trop souvent les exp rimentateurs se sont fait un point d honneur d avoir chacun la leur Voici quelques exemples d chelles thermom triques choisis entre beaucoup d autres AUTEURS PH NOM NE CORPS ORIGINE UNIT Farenheit Dilatation Mercure Grand hiver 1 180 Glace vap R aumur Glace 1 80 Celsius 1 100 Wedgwood Contract Argile D shydratat 1 2400 des dimen perman sions init Pouillet Dilat p Air Glace 1 100 Glace vap constant Th normal Dilat v Hydrog ne s constant Ech Ther dyn Ech r ver Quelconque Chaleur nulle ga de chaleur Siemens R sistance Platine Glace lectrique 8 INTRODUCTION Les carts normes signal s pr c demment dans les mesures des temp ratures lev es r sultent beaucoup plus de la diversit de ces chelles que d erreurs dans les mesures proprement dites Ainsi les exp riences sur le rayonnement solaire qui ont conduit des va luations variant de 1 500 1 000 000 de degr s s appuient surdes mesures ne diff rant pas entre elles de 25 p 100 Pour sortir de cette confusion il a fallu d abord s en tendre sur une chelle unique des temp ratures celle du thermom tre gaz est universellement adopt
261. sent s par une for mule logarithmique ne comportant que deux para m tres Toutes les exp riences peuvent tre repr sent es par une formule semblable Celles de M H Le Chatelier le sont par la formule log e 1 2196 log 0 302 e est exprim en microvolts Le tableau ci apr s permettra de comparer les r sul tats observ s ceux qui ont t calcul s au moyen de la formule pr c dente GRADUATION 133 A t e en t oE Log e 0 3020 observ calcul microvolts Log E Loge 0 3020 Logi 1 2196 100 1020 5 565 2 752 2 4500 2 010 A 2 5 200 198 2 1260 3 100 2 7984 2 297 19 8 400 405 3030 3 4814 3 1794 2 608 5 600 602 4920 3 6920 3 3900 2 780 20 800 800 6970 13 8432 3 5412 2 903 0 1000 996 gogo 3 9581 3 6561 2 998 49 1200 1208 11460 4 05g1 2 7571 3 082 8 1400 1410 13860 4 1418 3 8398 3 150 E 109 1600 16039 16220 4 210 3 908 3 205 3 La m me formule a t appliqu e avec succ s aux exp riences de Barus sur les couples platine platine iridi Points fixes Cette formule ne renferme que deux param tres qui peuvent tre d termin s au moyen de deux exp riences Il suffira donc de deux points fixes pour graduer un couple condition cependant de les prendre assez cart s l un de l autre Il sera bon de les choisir au voisinage de la r gion des temp ratures dans lequel le couple doit
262. servi d un thermom tre en porcelaine et il op rait la fois pression et volume constants L accord des deux nombres montre si la masse est rest e invariable c est l quivalent de la m thode de Becquerel Le reproche le plus grave que l on puisse faire ces exp riences provient de l incertitude sur l galit de temp rature du pyrom tre et celle du corps tudier plac c t ce point de vue cependant ces exp riences faites dans le four Perrot ont t bien plus satisfaisantes que celles faites dans les foyers au char bon employ s auparavant 1 Une premi re s rie de d terminations a port sur la chaleur sp cifique du platine Une masse de platine de 423 grammes tait plac e dans un moufle Perrot c t du pyrom tre et lorsqu elle tait en quilibre de temp rature elle tait immerg e soit directement dans leau soit dans une prouvette en platine pla c e l orifice en haut au milieu de l eau du calori m tre Dans le premier cas l exp rience tait faite en quelques secondes dans le deuxi me elle durait quinze minutes et la correction s levait o 3 sur 10 les r sultats ont cependant t concordants A 787 deux exp riences ont donn 0 0364 et 0 0366 moyenne 0 0365 A 1000 douze exp riences ont t faites en em ployant les deux m thodes d immersion les nombres trouv s varient de 0 0375 0 0379 moyenne 0 0377 Vers 1 200 les mes
263. si pr par tait chauff e soit avec un bec Bunsen soit avec le cha lumeau oxhydrique et tandis que d un c t on notait 166 PYROM TRE A RADIATION LUMINEUSE la temp rature laquelle la soudure tait port e de l autre on visait avec le pyrom tre optique Pour obte nir une temp rature aussi constante que possible il faut se mettre l abri des courants d air et employer une flamme un peu volumineuse Voici quelques r sultats obtenus I COUPLE RECOUVERT DU M LANGE CONTENANT 99 PARTIES DE THORIUM ET I DE C RIUM ROUGE VERT BLEU TEMP RATURES a aa ES D 950 1 verre 16 0 21 0 14 0 23 0 1170 15 5 9 0 11 0 9 0 12 0 12 0 13750 zo 3 0 4 5 3 2 3 5 3 9 15250 3 2 2 0 2 0 2 0 1 9 1 9 16509 r verre 8 3 6 0 5 0 4 0 II MAGNESIE ROUGE VERT BLEU TEMP RATURES es a S 1340 1 verre 12 2 4 0 18 5 6 7 19 0 9 14600 1 verre 4 9 2 5 8 2 3 1 5 7 4 15402 1 verre 2 4 1 3 3 1 1 8 3 2 2 Les nombres donnent les divisions de l il de chat ceux de la colonne 1 sont relatifs la surface et ceux de la colonne 2 au fond des fissures Les indications 1 verre et 1 verre signifient que le verre absor bant est plac soit devant la lampe talon soit devant la source tudi e MESURE DE L INTENSIT D UNE RADIATION SIMPLE 167 Mesures d intensit Le tableau suivant donne une id e d
264. sion sont alors galement faibles ce qui diminue la pr cision des mesures Il ny a aucun inconv nient th orique arriver au vide absolu o ce qui est pratiquement plus simple au CORRECTIONS ET CAUSES D ERREURS 57 vide de la trompe eau comme l ont fait MM Mallard ct Le Chatelier cela augmente consid rablement la pr cision Si le vide est absolu on a la relation PV 7 L Poto RT RT u tant le volume du mesureur correspondant la tem p rature ambiante T Si les deux capacit s sont remplies sous la pression atmosph rique on a P P et alors Il y a deux corrections faire la premi re relative la dilatation de l enveloppe la deuxi me la diff rence entre P et P quand le vide a t fait au moyen de la trompe dT dP dv SE RE En g n ral dP est voisin de 15 millim tres de mer cure ce qui donne 0 02 De plus 0 0000135 r n 5 e 0 02 0 0000135 r 1 En calculant cette correction pour diff rentes temp ratures nous avons GN Di ga 0 4 dT so 10954 r BES 360 dT ooo 9 pt 2 402 dTio 0 35 58 PYROMETRE A GAZ Calculons maintenant l erreur qui r sulte de l incer titude sur la position de la ligne de s paration de la partie chaude et de la partie froide c est la seule qui subsiste d ailleurs En admettant comme pr c demment la limite sup rieure de 1000 ce qui conduit dT
265. sions th ologiques lorsque survint Black qui en d couvrant l acide carbonique apporte l analyse la contribution du fait exp rimental soutenu par des mesures quantitatives pr cises Ayant ainsi fait pressentir l av nement des lois de combinaison William Ramsay presse son tude et nous montre tour tour Daniel Rutherford Priestley et Scheele d couvrant l azote et l oxyg ne ct enfin le couronnement de l uvre par la m morable exp rience de Lavoisier qui fit s an antir les th ories du phlogistique Les chapitres V VI VIE sont consacr s enti rement la retentis sante d couverte de largon par l auteur et son collaborateur lord Rayleigh A cet gard l homme de science et le praticien trouveront dans ce livre les mat riaux diss min s partout ailleurs sur lesquels s difia la d couverte de l argon et des propri t s qui caract risent ce nouveau gaz De m me tous ceux que peuvent servir des connais sances simplement l mentaires de chimie rencontreront dans l ouvrage de William Ramsay l int r t qui s attache l tude d un point si impor tant de la science moderne Revue de Chimie analytique appliqu e juin 1898 La description des gaz de l atmosph re et l histoire de leur d cou verte ne pouvait gu re tre crite par un homme plus au courant de la mati re que le savant qui pour son compte a su mettre en vidence quatre de ces gaz Georges CARR et C NAUD diteurs 3 ru
266. ssous Une enveloppe fixe en terre r fractaire maintient la chaleur autour du moufle en fer Exp riences d Holborn et Wien Holborn et Wien ont fait une graduation tr s compl te du couple thermo lectrique Pt Pt rhodi propos par M H Le Chate lier Ils emploient un r servoir en porcelaine de 100 centim tres cubes environ de capacit termin ses deux extr mit s par un tube capillaire en porce laine La soudure thermo lectrique est plac e lin t rieur du r servoir et chacun des fils sort par un des tubes lat raux ce dispositif permet de d terminer en ses diff rents points la temp rature r elle de l espace nuisible dont le volume est de 1 5 Ils ont op r volume constant avec une pression ini tiale tr s r duite pour rester toujours en d pression ils ont pu aller ainsi jusqu 1 430 Au dessus de 1 200 ils ne pouvaient faire qu une seule op ration avec un pyrom tre au dessous une dizaine d op rations Ils ont d termin le coefficient de dilatation de leur porcelaine venant de la manufacture de Berlin et lont trouv gal 0 0000045 nombre identique celui donn par M H Le Chatelier pour la porcelaine de Bayeux Ils se sont servi de ce pyrom tre en employant comme interm diaire un couple pour fixer les points de fusion de quelques m taux Argent 970 Oru dus ie an Bb mue ie ae d At 40720 Palladium
267. st en pr sence d une h t rog n it physique due au chauffage Le fer et le nickel chauff s respectivement 750 et 380 prouvent une transformation allotro pique incompl tement r versible par un refroidisse ment rapide Dans le cas du palladium il se produit en outre des ph nom nes d hydrog nation qui changent totalement la nature du m tal de sorte qu un m tal initialement homog ne peut devenir par le simple chauffage tout fait h t rog ne et constituer un couple Certains m taux et alliages sont absolument exempts de ces d fauts notamment le platine et ses alliages avec l iridium et le rhodium Les irr gularit s obser v es ant rieurement tenaient donc l emploi du fer et du palladium dans tous les couples essay s Une seconde cause d erreur moins importante pro vient de l crouissage En chauffant sur un fil le point de passage de la partie crouie la partie recuite il se d veloppe un courant dont l intensit est variable EXP RIENCES DE M LE CHA TELIER 107 avec la nature du fil et le degr d crouissage Les torsions que l on fait subir en un point un fil suffi sent pour provoquer un crouissage Un couple dont les fils sont crouis sur une certaine longueur donnera des indications diff rentes suivant le point du fil o le chauffage s arr te Voici les r sultats obtenus en micro volts avec un couple platine platine iridi 20 p 100 le platine iridi est tr s
268. ste fixe un verre monochromatique sert obser ver les images de la flamme et de l objet Contre la lampe est fix un diaphragme rectangu laire qui arr te les rayons lumineux non utilis s et qui porte une monture destin e recevoir des verres absorbants fonc s L ar te de miroir 45 est dans le plan de l image de la source tudi e de telle sorte que l image r fl chie et l image directe sont juxtapos es s par es seulement par l ar te du miroir Ce miroir dapr s un proc d imagin par M Cornu est form par une lame de verre noir coup e au diamant ce qui donne une ar te tr s fine Pour faire varier l intensit relative des images on emploie donc simultan ment des verres fonc s plac s devant l un ou l autre des deux objectifs et l il de chat pr cit Une vis permet de faire varier l ouverture de cet il de chat et une graduation convenable indique les dimensions de cette ouverture Il est tr s important que les verres fonc s aient un pouvoir absorbant aussi r gulier que possible et ne pr sentent pas de bandes d absorption On y arrive avec les verres fum s de fabrication ancienne CuO Fe 0 MnO on emploie aujourd hui pour la fabrication de ces verres les oxydes de nickel et de cobalt qui donnent des bandes d absorption Pour d terminer le pouvoir absorbant de ces verres on fait une mesure avec et sans l un d eux le rapport du carr des ouvertures de l
269. structeur avec la vitesse de rotation que l on d sire malheureuse ment cette vitesse ne peut tre chang e au gr de l op rateur ce qui serait souvent utile pour les exp riences de laboratoire La figure 46 repr sente l installation du pyrom tre enregistreur employ par M Charpy dans ses exp riences sur la trempe de l acier A droite le galvano m tre gauche le cylindre enregistreur Richard au milieu le four lectrique servant au in CRAURREE des chan tillons d acier Fig 47 Plaques La plaque peut tre fix e dans un ch ssis mobile entra n par un mouvement d horlogerie c est la premi re disposition fig 47 employ e par le profes seur Roberts Austen Ma s cette installation un peu co teuse et compliqu e a le m me inconv nient que les cylindres enregistreurs de ne pouvoir donner qu une seule vitesse de d placement la surface sensible PLAQUES 207 M Roberts Austen emploie maintenant pour d placer la plaque un syst me flotteur dans lequel la vitesse d l vation du niveau de l eau est r gl e volont par l emploi d un vase de Mariotte et d un simple robi net Laplaque est maintenue dans un plan vertical invariable au moyen de deux guides lat raux dont le frottement est n gligeable en raison de la mobilit du flotteur Le croquis ci contre fig 48 donne la disposition d un appareil sem blable qui a t construit par M Pellin pour le laborato
270. sur une plaque sensible fixe La distance de deux images successives donne la variation de temp rature pendant l unit de temps c est dire la vitesse d chauflement ou de refroidissement la distance de la m me image l image correspondant au d but du chauffage donnera la mesure de la temp rature Dans toutes les exp riences d enregistrement photo graphique il faut remplacer les miroirs habituels des galvanom tres qui donnent des images tout fait insuffi santes comme nettet et comme intensit par des miroirs sp ciaux form s par une lentille plan convexe argent e sur sa face plane Ces miroirs sont un peu plus lourds que les miroirs faces parall les mais ils ont deux avan tages importants l absence d images parasites r fl chies par la surface ant rieure du miroir et une plus grande rigidit qui vite les flexions accidentelles du miroir par suite de la fixation sur son support On obtient facile ment de bons miroirs semblables de 20 millim tres de diam tre et plus difficilement de 30 millim tres de dia m tre Ces derniers donnent neuf fois plus de lumi re que les miroirs habituellement employ s Il est facile de faire le choix de la lentille pour obtenir un miroir de distance focale d termin e Une lentille plan convexe dont le foyer principal par transmission est de 1 m tre donnera apr s argenture de la face plane un syst me optique quivalant un miroir faces parall les dont le r
271. t les bases de toute la thermo dyna mique c est en cherchant perfectionner les lentilles de phares que Fresnel port ses investigations sur la th orie de la lumi re INDEX BIBLIOGRAPHIQUE CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES Carnot R flexions sur la puissance motrice du feu Lippmann Trait de thermodynamique p 51 Thompson et Joule Philosophical Transaction of the Royal Society t CLII 1862 p 579 Lehrfeldt Philosophical Magazine t XLV p 363 1898 Callendar Phil trans of R S t CLXXVIII 1888 p 161 220 Regnault Relation sur des exp riences 1847 t I p 168 Chappuis Etudes sur le thermom tre gaz Trav du bureau international des poids et mes res 1888 t VI PYROM TRES A GAZ Pouillet Yrait de physique g dition 1858 t I p 233 C R t HI 1836 p 782 Ed Becquerel C R t LVII 1863 p 855 go2 et 955 Sainte Claire Deville et Troost C R t NC 1889 p 727 et 773 Violle Chaleur sp cifique du platine C R t LXXXV 1877 p 543 Chaleur sp cifique du palladium C R t LXXXVII 1873 p 98 Point d bullition du zine C R t XCIV 1882 p 721 C Barus Mesure des temp ratures lev es Bulletin du service g ologique des tats Unis 1889 n 54 Holborn et Wien Bulletin de la Soci t d encouragement 5 s rie t I 1896 p 1012 Crafts et
272. t t r ali s es Exp riences de Pouillet Pouillet est le premier qui se soit servi de thermom tre air pour la mesure des temp ratures lev es il a obtenu des nombres tr s bons pour l poque Son pyrom tre tait constitu par un r servoir en platine de forme ovo de de 60 centim tres cubes de capacit auquel tait soud For un tube capillaire en platine de 25 centim tres de longueur ce tube faisait suite un autre tube en argent de m me longueur abou tissant au manom tre La r union entre les tubes de platine et d argent tait faite l aide d un manchon m tallique fig 4 L espace nuisible avait ainsi un volume de 2 centim tres cubes Le manom tre tait constitu par trois tubes de verre mastiqu s leur partie inf rieure dans une garniture m tallique le premier tube servant de mesureur tait divis en centim tres cubes le second constituait le 6o PYROM TRE GAZ manom tre proprement dit le troisi me servait au rem plissage de l appareil Un robinet convenablement dispos permettait de faire varier la quantit de mercure contenu dans l ap pareil fig 5 Le principe de cet appa reil est le m me que celui du mano m tre plus r cent de Regnault ce dernier diff re du manom tre de Pouil let seulement par la suppression du troisi me tube qui est remplac par un flacon r
273. t 100 Entre 0 et 10000 Coeff moyen lin aire 0 000012 0 000015 En outre cet accroissement ne se fait pas r guli re ment il se produit 850 au moment de la transfor mation allotropique un changement brusque de lon gueur une contraction de 0 25 p 100 Le fer est tr s difficile obtenir pur des quantit s tr s faibles de carbone modifient un peu la valeur du coeffi cient de dilatation En outre le changement d tat de l acier 710 correspondant la r calescence est accom pagn l chauffement d une contraction lin aire va riant avec la teneur en carbone de 0 05 0 15 p 100 La porcelaine fut adopt e la suite de la discussion entre H Sainte Claire Deville et Becquerel elle tait MATI RE DU R SERVOIR 47 consid r e comme absolument imperm able mais sans preuves bien d cisives La porcelaine m me bien cuite est constitu e par une p te un peu poreuse et perm able ce n est que la cou verte qui assure l tanch it Mais cette couverte peut parfois pr senter des solutions de continuit comme elle se ramollit au del de 1 000 elle est susceptible de se crever par place si on laisse longtemps un exc s de pression l int rieur de l appareil D apr s Holborn et Wien la couverte se perce d s 1100 quand on tablit une diff rence de pression un peu notable dans le sens du soul vement de cette couverte Enfin comme tous les verres la porcelaine dissout les gaz
274. t le meldom tre En admettant alors avec Rosetti et Young une absorption z nithale de 30 p 100 la temp rature du soleil suppos un corps noir a t trouv e gale 6 200 environ Ce nombre doit tre un peu trop faible en raison de l erreur commise sur les points de fusion employ s pour la graduation Exp riences de Langley Langley a propos sous le nom de bolom tre un appareil radiom trique qu il n a jamais employ la mesure des temp ratures mais 152 PYROM TRE RADIATIONS CALORIFIQUES qui pourrait l tre comme les pr c dents et qui a sur eux l avantage d tre bien plus sensible encore Il consiste en un pont de Wheatstone constitu avec des fils plats extr mement minces o o1 et tr s courts quelques millim tres au plus On mesure les variations de r sistance de l un des fils du pont sou mis la radiation Le courant qui traverse le syst me est capable d lever d j la temp rature des fils de 3 4 le suppl ment de chaleur fourni l un des fils pro duit une d viation du galvanom tre Le syst me est fix au fond d un tube qui peut tre orient comme une lunette vers le corps dont on veut mesurer le rayonnement des diaphragmes fix s de place en place arr tent les courants d air int rieurs On peut aussi l aide d une lentille concentrer la radia tion sur le fil et amplifier ainsi beaucoup l effet produit quand l angle apparent de l objet est pet
275. tance de forme circulaire compos e de 15 bobines de 1 ohm On lit la d viation correspondant deux bornes successives et par interpolation on a la valeur r elle de la r sistance L approxi mation ainsi obtenue est suffisante Le pyrom tre doit pour viter les ruptures tre ins 6 7 8 9 10 NW 12 13 TRES LE RS RE Le EE Fig 15 tall l avance dans le four froid ou chauff au pr a lable dans un moufle si on est oblig de l introduire dans le four chaud H faut avoir soin de chauffer le tube de porcelaine sur une longueur assez grande pour 100 PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE viter l effet de la conductibilit int rieure qui emp Fig 15 bis cherait la spirale de prendre la temp rature du milieu ambiant MM Callendar et Griffiths ont d termin un certain nombre de points de fusion et d bullition Fusion bullition sous 760m tain 2390 Aniline 1840 1 Bismuth 270 Naphtaline 217 8 Cadmium 322 Benzoph nonc 305 8 Plomb 329 Mercure 356 7 Zinc 421 Soufre 444 9 Ces r sultats sont rapprocher des d terminations ant rieures de M Crafts faites avec le thermom tre air NAPHTALINE BENZOPH NONE Dee TT me o o M P t P t millim tres degr s millim tres degr s 730 3 216 3 730 9 304 2 740 3 216 9 740 1 304 8 720
276. tant de la forme R Ro 1 a ila obtenu les r sultats suivants Pt pur Au Ag Pd Ir Cu Ni Fe Cr Sn R sistance sp cifique en mi 5 m crohms R 15 3 25 6134 8 23 9 24 4163 9133 5164 6 42 39 2 0 2 1000 2 2 j I 0 7 LS 1 2 0 9 0 4 0 5 0 7 D autres essais ont donn les nombres ci dessous ba 3 i 5 p 100 5 p 100 10p 100 5 p olap 100 5 p 100 2 p 100 5 p 100 I 7 Al Mn Mo Pb Bi Zn Zn j Ro 22 50 17 6 7 7 29 5 16 6 45 8 25 10002 1 5 0 4 1 9 1 8 1 2 0 3 1 1 Le coefficient a est pris entre o et 357 temp rature d bullition du mercure PROC D S DE MESURES LECTRIQUES 115 Les exp riences de M Le Chatelier pour les couples qu il emploie l ont conduit aux valeurs suivantes Pour le platine R 11 2 1 0 002 entre o et 1000 Pour le platine rhodi 10 p 100 R 27 1 0 0013 fhentre o et 1000 MM Holborn et Wien ont trouv pour le platine pur R 7 9 1 0 0031 entre o et 100 R 7 9 1 0 0028 entre o et 1000 Dans la g n ralit des cas on emploie des couples de m tre de longueur dont les fils ont o 5 de dia m tre leur r sistance qui est de 2 ohms froid devient double 1 000 Si Pon prend alors un galvano m tre d une r sistance de 200 ohms et que l on n glige la variation de r sistance du cou
277. te une poign e en bois fig 22 o se trouvent ext rieurement les bornes de prise de cou rant etint rieurement une longueur suppl mentaire des fils du couple qui permet d en faire sortir une nouvelle quantit en cas d avarie Le dessin ci dessus donne les dispositions de cette poign e Dans tous les cas o le four dont on veut mesurer la temp rature est en d pression il faut prendre des pr cautions convenables pour emp cher toute rentr e permanente d air froid par l orifice n cessaire l intro duction de la canne aussi bien avant la mesure que pen dant On s exposerait sans cela n obtenir que des r sultats inexacts Dans les cas d exp riences prolong es en atmosph re r ductrice ou au contact de corps fondus capables d alt rer le platine comme les m taux par exemple on doit prot ger le couple en l enfermant dans une enve loppe imperm able aux m taux fondus et aux vapeurs Pour les installations fixes d usine on doit employer le tube de porcelaine ou celui de fer ferm bien entendu l extr mit o se trouve la soudure dans ce cas la dimension des tubes est sans importance Pour les recherches de laboratoire il est indispensable au con traire d avoir autour des fils une enveloppe d aussi pelit diam tre que possible S il s agit simplement de prot ger le couple contre l action des m taux non volatils le plus simple est d employer comme le fait M Roberts Austen une p te vendue en Angleterre
278. te verticale en platine qui vient plonger dans deux masses de mercure couvertes d al cool Il est utile pour r duire au minimum la r sistance que l immersion de la fourchette oppose au mouvement de la pendule de placer cette fourchette dans le m me plan horizontal que laxe de rotation du pendule On vite 200 PYROM TRES ENREGISTREURS ainsi les mouvements de translation dans le mercure qui sont de beaucoup les plus nuisibles Le seul point d licat dans cet clairage intermittent est d obtenir avec l tincelle beaucoup trop large et trop irr guli re pour tre photographi e directement l clairage d une fente tr s fine On ne peut se contenter de placer l tincelle derri re la fente et une petite dis tance parce que le plus petit d placement de l tincelle ferait tomber le pinceau lumineux en dehors du miroir Fig 43 du galvanom tre On tourne facilement cette difficult au moyen d un artifice bien connu Unelentille est inter pos e entre les pointes et le miroir fig 43 on r gle la position des pointes de telle sorte que l image du miroir vienne se projeter entre ces deux pointes Avec une distance des pointes de 2 millim tres une lentille de 100 millim tres de distance focale principale et un miroir de 25 millim tres de diam tre l image de ce dernier touchera les deux pointes l tincelle traver sera n cessairement alors l image du miroir et les radiations transmises par la le
279. tenue dans le r servoir chauff et on observe le chan gement de pression produit L expression 2 donne nR r ESE i Lu p ur e d o EXP RIENCES DE REGNAULT 19 ou En LEE r z n n R 6 Il Ce qui exige la d termination pr alable de la cons tante R Dans le cas particulier o l on prendrait p o ce qui suppose que l on fasse le vide la relation pr c dente se simplifierait et deviendrait Les d finitions de la temp rature donn es par ces diff rents thermom tires seraient quivalentes entre elles et avec celle du thermom tre mercure si les lois de Mariotte et de Gay Lussac taient rigoureusement exactes comme on l avait cru tout d abord Le seul int r t du thermom tre gaz serait alors de prolonger aux temp ratures lev es l chelle du thermom tre mercure C est dans ce but que lont employ Pouillet Becquerel Sainte Claire Deville Exp riences de Regnault Les exp riences plus pr cises de Regnault sont venues modifier toutes les id es admises aussi bien sur le thermom tre mercure que sur le thermom tre gaz et ont conduit l adop tion d finitive d un thermom tre normal gaz Elles ont en premier lieu tabli que les diff rents thermom tres mercure ne sont pas comparables entre eux cause de l in gale dilatation des verres employ s leur construction Ils ne peuvent donc pas donner une chelle invariable po
280. tim tres de c t qui tait introduit dans les fours l aide de longues barres de fer Le calorim tre tait en bois et d une contenance de 4 litres Diff rents exp rimentateurs ont d termin la chaleur d chauffement du fer aux temp ratures lev es la con cordance n est pas parfaite entre les r sultats CHALEUR TEMP RATURE Posr Pioxcnox Evca xe sp cifique constante degr s calories calories calories calories 100 10 8 11 0 11 0 10 8 200 29 0 22 5 23 0 21 5 300 35 0 36 5 37 0 32 5 400 39 5 41 5 42 0 43 0 500 67 5 68 5 69 5 54 0 600 86 0 87 5 84 0 65 0 700 108 0 111 5 106 0 76 0 800 132 0 137 0 131 0 85 0 goo 157 0 157 5 151 5 98 0 1 000 187 5 179 0 173 0 109 0 Mais ce m tal ne convient aucunement pour un pareil usage en raison d abord de sa grande oxydabilit Il se forme chaque chauffage une cro te d oxyde qui se d tache par l immersion dans l eau de sorte que le poids du m tal varie d une op ration l autre En outre le fer surtout quand il renferme du carbone pr sente des changements d tat accompagn s pendant le chauffage d une grande absorption de chaleur latente Au refroi dissement dans l eau il se produit une trempe qui peut irr guli rement emp cher les transformations inverses Nickel Au Congr s de l Industrie du gaz de 1889 CALORIM TRES 87 M H Le Chatelier a propos le nickel qui est peu oxydable jusqu
281. timoine ces lames sont tr s minces puis que l ensemble de l appareil n a que 5 millim tres de c t Le tout est contenu dans un petit tube de m tal fig 19 Pour faire une exp rience on dispose d abord devant la pile un cran rempli d eau que lon enl ve au mo ment o l on veut faire une mesure Une premi re graduation faite avec un cube de Les lie en fer rempli de mercure que Fon a chauff de o 300 a donn les r sultats suivants Exc s de la temp rature du cube Division sur la temp rature ambiante du galvanom tre 320 8 10 112 8 55 192 8 141 9 2729 8 283 5 La loi de Newton et celle de Dulong et Petit ne don 148 PYROM TRE A RADIATIONS CALORIFIQUES nant aucune concordance entre les nombres trouv s et les nombres calcul s Rosetti a propos la formule Q aT TL 0 b T 6 T temp rature absolue du corps rayonnant temp rature ambiante absolue Cette formule deux para m tres permet n cessairement de suivre le ph nom ne de plus pr s qu une formule un seul param tre D VIATIONS DEVIATIONS CALCUL ES T 9 gt us observ es 7 Loi de Dulong Loi de Rosetti 50 15 2 2 12 A 0 23 100 46 4 0 95 150 90 1 2 12 0 50 200 151 7 4 82 0 99 250 234 7 2 83 0 12 Rosetti a montr ensuite que la formule qu il a pro pos e ne conduisait pas des r sultats absurdes
282. tion R R 100 P R 60 En Ro c est dire la valeur de la temp rature dans le cas o la r sistance varierait proportionnellement la temp rature Ils posent alors EN t ENa ee m 5 Il semblerait que cette formule ne contient qu un param tre mais en r alit p en renferme deux En rempla ant p par sa valeur il vient x 5 Rion Ro t 5 Rioo Ro e 100 100 7 R R quation de la forme R a bt c Cette forme compliqu e est sans int r t MM Cal lendar et Griffiths ont employ leur pyrom tre avant de l avoir talonn avec le thermom tre air Ne pou vant calculer ils ont provisoirement calcul les temp ratures approch es p et ult rieurement ils ont d ter LE CHATELIER Temp ratures lev es 7 98 PYROM TRE R SISTANCE LECTRIQUE min la correction entre et p par suite cherch la formule exprimant la diff rence entre ces deux gran deurs En extrapolant cette formule jusqu 1000 on a trouv des points de fusion de l or et de l argent assez voisins de ceux d termin s par d autres exp rimenta teurs MM Holborn et Wien ont montr cependant qu temp rature lev e la formule d interpolation est cer tainement inexacte La r sistance semble devenirasymp tote une droite tandis que la formule conduit un maximum videmment inacceptable elle serait sans doute mieux repr sent e par une e
283. tion des levures Polymorphisme des levures Composition des levures Nutrition de la levure Aliments azot s Aliments hydro carbon s Aliments min raux CIRCONSTANCES QUI FAVORISENT OU ENTRAVENT LA FERMENTATION ALCOOLIQUE Influence des agents chimiques et physiques Quantit de levure Pression Concentration du mo t Alcool Oxyg ne Acide carbonique Acidit Alcools sulfureux Produits d excr tions Equation de la fermentation alcoolique Cha leur d gag e pendant la fermentation Purification des levures CnaP VI AM LIORATION DE CERTAINES VENDANGES Manque d acidit Acide tartrique Pl trage Phosphatage Manque de sucre Levures cultiv es Cuar VII CELLIER Vases vinaires fermentation Cuves Foudres et tonneaux Cuar VII ViINIFICATION EN ROUGE Fouloir Egrappage Egrappoirs Cuvaison A ration de la vendange M thodes de cuvages Chapeau flottant Chapeau submerg Cuvage en deux temps Tem p rature des fermentations Influence de la temp rature sur le travail des levures Influence de la temp rature sur la constitution et la qualit des vins Influence de la temp rature sur la tenue des vins Moyens pour att nuer les effets de la chaleur R frig ration des mo ts Emploi de la glace R frig rants Pris
284. tion que l on peut viter en inscrivant en m me temps que la courbe une ligne de rep re au moyen d un miroir fixe attach au galvano m tre sur le trajet du faisceau lumineux qui claire le miroir mobile M Roberts Austen utilise en m me temps le faisceau lumineux r fl chi par le miroir fixe pour ins crire le temps d une facon pr cise Un cran mobile command par une pendule secondes interrompt des intervalles de temps gaux ce second faisceau lumineux La ligne de rep re au lieu d tre continue est form e d une s rie de traits discontinus dont les points corres pondants sont espac s d une seconde comme on le voit sur la figure 49 Les courbes une fois obtenues doivent tre examin es de tr s pr s pour reconna tre les points o l inclinai son pr sente des anomalies passag res caract ristiques des transformations du corps tudi Le plus souvent ces irr gularit s se r duisent tr s peu de chose PLAQUES 209 etil y aurait int r t pour les reconnaitre avec certitude d obtenir des courbes trac es beaucoup plus grande chelie Pratiquement cette amplification n est pas pos sible on peut bien augmenter la sensibilit du galvano m tre et par suite ses d viations mais alors l image lumineuse pour la plupart des temp ratures tombera en dehors de la plaque sensible Le professeur Roberts Austen a tourn cette difficult dune fa on tr s ing nieuse Il n enregistre plus la temp
285. tmosph re r ductrice sont plus ou moins compl tement r duits Pour le phos phore il faut se m fier non seulement de l acide phos PROC D S DE MESURES LECTRIQUES III phorique mais encore des phosphates acides de tous les m taux ct des phosphates basiques des oxydes r ductibles pour le silicium de la silice et de presque tous les silicates y compris l argile Les flammes r ductrices dans un fourneau en terre r fractaire am nent peu peu la destruction des fils de platine Il est donc indispensable de prot ger les couples contre toute atmosph re r ductrice par des proc d s qui seront plus loin pass s en revue En tenant compte de ces diff rentes consid rations force lectromotrice homog n it crouissage alt rabilit au feu on est conduit donner la pr f rence au couple Pt Pt 10 p roo Rh avec possibilit de rem placer le rhodium par l iridium et peut tre par le chrome Dans le cas de l iridium il faut se rappeler que le recuit pr alable des fils est tr s important et que le chauffage prolong vers 1 100 m me en atmosph re oxydante est dangereuse pour le couple Proc d s de mesures lectriques Deux proc d s peuvent tre employ s pour mesurer la force lectro motrice d un couple la m thode par opposition et la m thode galvanom trique Au point de vue scientifique la premi re seule est rigoureuse on l utilise parfois dans les laboratoires La deuxi me
286. tout cn vue de tracer les r gles g n rales qui paraissent les plus propres faciliter aux Europ ens leur tablissement dans les pays chauds Ce livre s adresse donc plus particuli rement ceux qui veulent conna tre les conditions physiques de cet tablissement et par l se faire une opinion qui leur serve de guide dans l appr ciation des entre prises coloniales auxquelles ils d sirent se livrer Mais il s adresse encore ceux qui sans participer personnellement ces entreprises entendent exercer leurs droits de citoyens l gard de la chose publique et en s inspirant de l int r t national peser de leur influence sur la direction des affaires coloniales Car l expansion de l Europe dans les pays tropicaux laquelle la France a pris une part si tendue impose chacun de nous des devoirs nouveaux remplir Chacun en cffet pour unc part quelconque et si minime soit elle est int ress aujourd hui suivre contr ler la politique coloniale et doit puiser les principes directeurs de son jugement toutes les sources utiles Encore que l Hygi nc ait dans ces derni res ann es conquis une large influence dans la sociologie europ enne en raison des services qu elle a rendus et qu elle est appel e rendre de plus en plus la masse des populations il ne serait pas tout fait exact de mesurer ce progr s la part d influence qui doit revenir l Hygi ne tropicale dans la sociologie co
287. tre mercure la pr sence de l espace nuisible est une source de complications On peut cependant la mesurer et en tenir compte Avec le mano m tre enregistreur l espace nuisible est beaucoup plus grand et de plus variable avec la d formation du tube lastique La graduation ne pourrait donc tre faite que d une facon empirique en employant des bains point de fusion ou d bullition fixe ce qui est presque tou jours irr alisable avec un appareil en porcelaine tr s fragile Pyrom tre enregistreur r sistance lectrique Apr s le pyrom tre gaz le plus ancien en date nous donnerons imm diatement le pyrom tre r sistance lectrique qui est le plus r cent Il n a pas encore t employ et il n y a pour ce motif que peu de choses en dire Pour rendre son pyrom tre enregistreur fig 39 M Callendar emploie l artifice suivant tr s simple Deux des branches du pont de Wheastone servant mesurer la r sistance de la spirale chauff e sont constitu es par un fil unique sur lequel glisse un curseur auquel Le CHATELIER Temp ratures lev es 13 194 PYROM TRES ENREGISTREURS aboutit un des fils du galvanom tre A chaque position du curseur correspond quand le galvanom tre est au z ro une r sistance et par suite une temp rature d ter min e de la spirale La position du curseur peut tre enregistr e facile ment en y fixant une plu me crivant surune feuille de
288. trie analytique Cuar VIII La M CANIQUE RATIONNELLE D finition et objet de la M ca nique Introduction du temps la Cin matique Le point mat riel L inertie et les forces La masse Les unit s en M canique La Statique La Dynamique La Dynamique du point mat riel La Dynamique des syst mes Les limites de la M canique LA MATH MATIQUE APPLIQU E PHILOSOPHIE CHap I CONSID RATIONS G N RALES Cuar II L APPLICATION DU CALCUL Cuap III L APPLICATION DE LA G OM TRIE Cuar IV L APPLICATION DE LA M CANIQUE ENSEIGNEMENT Cnap I VUE G N RALE SUR L ENSEIGNEMENT DE LA MATH MATIQUE Cuar IL ENSEIGNEMENT DE L ARITHM TIQUE Cuar II ENSEIGNEMENT DE L ALG BRE ET DU HAUT CALCUL Cnap IV ENSEIGNEMENT DE LA G OM TRIE Cuar V ENSEIGNEMENT DE LA G OM TRIE ANALYTIQUE Chap VI ENSEIGNEMENT DE LA M CANIQUE Cuar VII La HI RARCHIE DES ENSEIGNEMENTS Index bibliographique Table des noms cit s 24 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris tt tt H LE CHATELIER 1 vol 220 p 52 fig Professeur de Chimie min rale au Coll ge de France Cartonnage toile anglaise Ing nieur en chef au corps des Mines Prix 5 francs et O0 BOUDOUARD Pr parateur au Coll ge de France Mesure des Temp ratures lev es Depuis Wedgwood bien des savants se sont occup s de la mesure
289. ture avec un troisi me et par suite quivalents par rapport aux changes de chaleur vis vis de ce troisi me seront encore quivalents c est dire galement en quilibre vis vis de tout autre corps qui serait isol ment en quilibre avec l un d eux Cette loi permet de rep rer la temp rature par comparaison avec un corps choisi arbitrairement comme corps thermom trique Mais la seconde loi est en d faut on ne peut par la juxtaposi tion de plusieurs corps la m me temp rature r aliser un syst me quivalent au point de vue des changes de CHELLES THERMOM TRIQUES 7 chaleur un corps de temp rature diff rente on ne mesure donc pas la temp rature au moins tant que l on envisage seulement les ph nom nes de convection Pour rep rer une temp rature on donne la mesure d un ph nom ne quelconque variant avec la temp ra ture Par exemple pour le thermom tre centigrade mercure on d finit la temp rature par la dilatation apparente du mercure compt e partir de a temp ra ture de fusion de la glace et mesur e au moyen d une unit gale au 1 r00 de la dilatation entre la temp rature de fusion de la glace et celle d bullition de l eau sous la pression atmosph rique chelles thermom triques Pour un rep rage sem blable il y a quatre donn es choisir arbitrairement le ph nom ne mesur le corps thermom trique lori gine de la graduation et l unit de mesure tandi
290. types de galvanom tre Une s rie de galvanom tres ont sp cialement t tudi s en vue des mesures pyrom triques nous allons rapidement les pas ser en revue On emploie souvent pour les recherches de laboratoire le mod le usuel des galvanom tres cadre construits par M Carpentier Il faut s assurer que ces instruments satisfont bien aux conditions indispensables qui vien nent d tre rappel es ce qui n est pas toujours le cas quand ces instruments ont t construits en vue des exp riences ordinaires de physique Ces conditions sont Cadre en fil de maillechort d une r sistance de 200 ohms Espace libre suffisant entre le cadre et l aimant Invariabilit du z ro m me apr s un d placement angulaire notable du cadre Installation sur un support in branlable Cet appareil de laboratoire le seul qui existait au moment des premi res recherches de M H Le Chate lier n tait pas transportable et ne pouvait convenir pour les exp riences dans les usines Il a donc fallu tudier PROC D S DE MESURES LECTRIQUES 121 un mod le sp cial de galvanom tre facile transporter et installer L appareil fig 17 se compose de deux parties le galvanom tre et l chelle transparente avec sa lumi re Les deux parties sont sym triques et peuvent pour le transport se fixer dos dos sur une m me plan L EE l a l l PE VI o Q
291. u d veloppement ontog nique Sp cificit cellulaire Cuar VII volution g n rale des tres vivants Transformisme Cuar VIII Conclusions g n rales CATAL REV G N R DES SCIENCES 9 10 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 164 p avec fig i pl en chromolithographie R GOLSON Cartonnage toile anglaise Capitaine de g nie Paix 5 francs R p titeur de Physique l cole polytechnique La Plaque photographique Propri t s le visible l invisible Apr s un coup d il g n ral sur les propri t s de la couche sen sible et sur le principe de sa pr paration et de son emploi l auteur passe en revue dans les quatre premiers chapitres les influences chi mique lumineuse calorifique m canique ct lectrique on trouvera en particulier dans les deux premiers qui contiennent la base dela photo graphie une discussion approfondie sur la formation de l image latente ct l op ration du d veloppement avec des consid rations nouvelles sur le r le de la mati re organique la g latine Le chapitre v contient un expos d une clart sup rieure de la grande d couverte du professeur R ntgen les rayons X Dans le chapitre vi l auteur remet au jour les anciennes exp riences de Niepce de Saint Victor relatives l emmagasinement de la lumi re qui ouvrent la voie sur un terrain immense encore tr s peu explor et bien propre s duire les ch
292. u des sous de 1 000 et seulement dans ce cas on peut plus simplement encore faire la soudure l or la simple flamme d un bec Bunsen suffit pour cette soudure Isolement et protection du couple Les deux fils doivent sur toute leur longueur tre isol s l un de l autre On se sert pour cela dans les laboratoires de tubes de verre ou de tuyaux de terre de pipe et mieux encore d un fil d amiante enroul autour des deux fils en le croisant chaque fois entre les deux fig 24 de fa on faire une double boucle en forme de huit chacun des fils passant dans une des boucles du huit C est de beau coup le mode d isolement le plus commode pour les laboratoires Les deux fils avec leur enveloppe forment une petite tige ayant une certaine rigidit qui s introduit assez facilement dans les appareils On ne peut cepen dant d passer ainsi les temp ratures de 1 200 1 300 auxquelles l amiante fond Pour les installations industrielles il est pr f rable de se servir de petits cylindres en terre r fractaire de DISPOSITION DES FILS DU COUPLE 127 100 millim tres de longueur 10 millim tres de diam tre perc s parall lement dans le sens de la longueur de P A x deux trous de 1 millim tre travers lequel on fait passer les fils On met la suite l une de l autre autant d iso lants semblables que cela est n ces saire On les loge suivant les cas dans 7 un tube en fer ou dans un tube en por _
293. uar II L air fixe et l air m phitique Leur d couverte par Black et Rutherford Cuar HI D couverte de l air d phlogistiqu par Priestey et Scheele Renversement de la th orie du phlogistique par Lavoisier Cuar IV Recherches de Cavendisch sur l air phlogistiqu D couverte de la composition de l eau Cuar V La d couverte de l argon Cuar VI Les propri t s de largon Cuar VHI La place de l argon parmi les l ments 34 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Paris 1 vol 925 p 65 fig X ROCQUES Cartonnage toile anglaise Ing nieur chimiste Ancien chimiste principal du Laboratoire municipal de Paris Les aux de vie el Liqueurs Prix francs Dans un premicr chapitre l auteur tudie les mati res premi res de l industrie des eaux de vie et liqueurs c est dire les eaux de vie natu relles d une part et d autre part des alcools d industrie puis il compare ces deux classes d alcools au point de vue de leur production de leur qualit ete Les six chapitres suivants sont relatifs l tude des diverses eaux de vie cognacs marcs eaux de vie de vin et de cidre kirschs rhum et whisky L auteur traite notamment avec d tails la pr paration des eaux de vie charentaises Le chapitre vu est relatif aux liqueurs en g n ral le chapitre 1x aux liqueurs ap ritives absinthe vermouth bitter le chapitre x
294. ubstances diff rentes plac es en contact dans les cas o elles ne sont soumises l action ni de la gravit ni de l lectricit ni de forces de torsions ni de tensions capillaires I Conditions relatives l quilibre des parties homog nes du sys t me existant initialement IT Conditions relatives la formation de masses n existant pas au pr alable dans le syst me D finitions et propri t s des quations fondamentales Potentiels Sur la coexistence des phases de la mati re Stabilit interne d un fluide homog ne d duite de l quation fondamentale Repr sentations g om triques Surfaces sur lesquelles la composition du corps repr sent est constante Surfaces et courbes sur lesquelles la composition est variable tandis que la pression et la temp rature sont constantes Phases critiques Sur la valeur des potentiels quand la quantit d un des constituants est tr s petite Sur certains points relatifs la constitution mol culaire des corps Conditions d quilibre de masses h t rog nes sous l influence de la gravit M thode pour traiter le probl me pr c dent en consid rant les volumes l mentaires comme invariables Equation fondamentale de gaz parfaits et de m langes de ces gaz Cons quences relatives aux potentiels dans les solides et les liquides M langes gazeux avec des constituants transformables 16 Georges CARR et C NAUD diteurs 3 rue Racine Pari
295. uelques jours on puisse recueillir de l eau liquide dans les parties froides de l appareil L tanch it absolue de l appareil qui est tout fait indispensable puisque son fonctionnement suppose l in variabilit de la masse gazeuse est tr s difficile obtenir Fr quemment la couverte de la porcelaine pr sente des piq res Les nombreuses soudures que comportent l appareil enregistreur et surtout les parties m talliques de l appareil peuvent donner lieu des fuites de gaz tr s faibles et difficiles reconnaitre Le raccord des parties m talliques avec le tube de porcelaine se fait g n ralement avec de la cire toujours avec des mati res d origine organique qui au voisi nage des appareils industriels g n ralement volumineux PYROM TRE ENREGISTREUR R SISTANCE LECTRIQUE 193 et parois paisses ne peuvent tre prot g es contre le rayonnement que par une enveloppe circulation d eau C est l une suj tion grave Dans les appareils de laboratoire de petites dimen sions la protection du joint est plus facile mais alors les grandes dimensions du r servoir sont comme on l a d j indiqu un grave inconv nient On ne peut dans un petit four trouver un grand volume dont la temp rature soit uniforme nn Mais l inconv nient le plus imm diat du pyrom tre enregistreur gaz qui a d tre la cause principale de son abandon est la difficult de sa graduation D j avec le manom
296. uerre de S cession Guerre du Br sil et du Paraguay Apparition de la torpille automobile et du torpilleur moderne Conflit anglo p ruvien Guerre greco turque Guerre du Tonkin La rivi re Min Attaque de Shei Poo Guerre du Chili Perte du Blanco Encalada R volution du Br sil Perte de l Aqui daban Guerre sino japonaise Cuar II LES MINES SOUS MARINES Puissance destructive de la tor pille Substances explosibles fulmicoton amorces Classification des torpilles Cuar ITI TORPILLES FIXES ET MOBILES Torpilles fixes torpilles dormantes torpilles vigilantes torpilles de barrage chapelets de torpilles Torpilles mobiles torpilles d rivantes torpilles port es torpilles lanc es torpilles divergentes Cuar IV TORPILLES AUTOMOBILES Torpilles Whitehead propul sion direction immersion pointe percutante m canismes divers inconv nients de la torpille Whitehead Tubes lance torpilles Tubes des torpilleurs Tubes sous marins Appareils de vis e Torpille Howell Torpille Berdan CAP V TORPILLES DIRIGEABLES Torpilles Brennan Torpilles Patrick Torpilles Sims Edison Cuar VI VALEUR MILITAIRE DES DIFF RENTS TYPES DE TORPILLES DEUXI ME PARTIE Les Torpilleurs CHAP I HisroriQuE Les premiers Torpilleurs Les Torpilleurs en France depuis 1874 Torpilleurs de haute mer
297. ulaire L appareil ainsi r gl pour faire une mesure aux basses temp ratures inf rieures celles du charbon br lant dans la lampe talon on am ne galit la radiation rouge avec le diaphragme puis sans tou cher de nouveau au diaphragme on ram ne le vert l galit en faisant tourner le nicol Le degr optique est donn par la formule N 1 000 cos a en d signant par l angle des deux sections principales des nicols Pour les temp ratures plus lev es on renverse l op ration on am ne d abord le vert l galit par le diaphragme puis le rouge l galit par une rotation de l analyseur Le degr optique est alors donn par la 1000 formule N zz gt et la rotation variant de o 90 les degr s optiques varient de 1 000 l infini Cette m thode qui est excellente au point de vue th orique pr sente de graves inconv nients au point de vue pratique 1 D faut de pr cision des mesures En admettant une erreur de 10 p 100 sur chacune des mesures rela tives aux radiations rouge et verte lerreur totale pos sible sera de 20 p 100 or entre 700 et 1 500 les rap ports d intensit s varient de 5 cela conduit un cart de 5 sur 800 soit 32 MESURE DE L INTENSIT DE RADIATIONS DIFF RENTES 179 2 Complication et lenteur des exp riences Il est difficile d arriver viser exactement le corps ou le point du corps que lon veut tudier
298. ultats exp rimentaux Exp riences de Pouillet Exp riences de E Becquerel Exp riences de Sainte Claire Dev ille et Troost Exp riences de Violle Exp riences de Mallard et Le Chatelier Exp riences de Barus Exp riences de Holborn et Wien Programme d exp riences Le CHATELIER Temp ratures lev es u 15 15 17 19 25 28 34 2 MESURE DES TEMP RATURES LEV ES Proc d s indirects pe Ron ne SG de a dr TT M thode de Crafts et Meier vs Vs en aa a OT M thodes de H Sainte Claire Deville PR SNS TS M thode de D Berthelot 76 Points fites aoro iik tie Rd Reg a E lus amp e 9 Soufre A Ds d e eee an En RE NE 200 90 Bin een D LR tee Se f Rats 2 80 OT Ets irds as 9 68 be Em jee Res de pre Mae LOT Argent s Cie hit aE e A EE m re Le OT Platine Da RS a N US e O2 Sels H talhques te de a a A a i a e TE ser NO Tableau des points fixes 83 PYROM TRE CALORIM TRIQUE 84 Principe EE E E E E 84 Choix du m tal CEP S E e Platinet 5 eti da gun Goaan bp 85 Feni tin a a EA ATU Ae pa a e aeu e 8 Nickel 2e eapo a a aa a a Peu ar amp G Calorim tres 87 Pr cision des mesures i 9o Conditions d emploi 92 PYROM TRE A R SISTANCE LECTRIQUE a 4 4 93 Pri
299. un prisme de grandeur d termin e Ces petits prismes form s d l ments vitreux sont connus sous le nom de montres fusibles L id e premi re de cette m thode appartient MM Lauth et Vogt qui l ont appliqu e la manufacture de S vres avant 1882 Mais ils ne lui ont pas donn tout le d veloppement qu elle comportait ils se sont conten t s d tablir un petit nombre de montres fusibles cor respondant aux diverses temp ratures employ es dans la fabrication de la porcelaine de S vres Seger directeur d un laboratoire de recherches c ra miques la manufacture royale de Berlin a publi en 1886 un important m moire sur cette question Il a d termin toute une s rie de montres fusibles espac es de 25 environ et embrassant l intervalle de temp ra ture de 600 1 800 Les mati res premi res qui entrent dans la composition de ces montres sont essentielle ment Du sable quartzeux pur Du feldspath de Norv ge Du carbonate de chaux pur Du kaolin de Zettlitz La composition de ce dernier est SiO 46 9 AlO 38 6 FeO 0 8 Alcalis 1 1 Eau 12 7 186 MONTRES FUSIBLES Pour obtenir les montres tr s peu fusibles on ajoute de l alumine calcin e et pour les montres tr s fusibles de l oxyde de fer de l oxyde de plomb du carbonate de soude et de l acide borique La forme de ces montres fig 37 est celle de pyra mides triangulaires de 15 millim tres de c t et 5o mil Fig 37
300. ur le rep rage des temp ratures En les faisant accorder o et 100 ils ne pr sentent entre ces temp ratures extr mes que de 20 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES tr s faibles carts 0 30 au maximum mais aux temp ratures sup rieures 100 ces carts peuvent devenir consid rables atteindre une dizaine de degr s THERMOM TRE THERMOM TRE A MERCURE EN air ne o ne J volume constant i Verre po 760 Cristal Verreblane Verre vert de Boh me 100 0 00 0 00 0 00 0 00 150 0 40 0 20 0 30 0 15 200 1 25 0 30 0 80 0 50 250 3 00 0 05 1 85 1 44 300 5 72 1 08 3 50 350 10 50 4 00 z Les nombres figurant dans ce tableau indiquent les quantit s dont il faut augmenter ou diminuer les tem p ratures donn es par le thermom tre air pour avoir celles qui ont t observ es avec les diff rents thermo m tres mercure Il tait donc impossible de d finir l chelle pratique des temp ratures par le thermom tre mercure L emploi du thermom tre gaz s imposait Mais Regnault recon nut qu il n tait pas possible de prendre un coefficient de dilatation o unique ind pendant de la nature du gaz de sa pression et du mode de dilatation utilis Le coefficient de dilatation volume constant 2 et le coefficient de dilatation pression constante 8 ne sont pas identiques Cela r sulte de ce que la loi de Mar
301. ures ont t faites pression et volume constants R SULTATS EXP RIMENTAUX 65 TEMP RATURE TEMP RATURE MOYENNE volume constant pression constante CHALEUR sp cifique du Pt degr s degr s degr s 1171 1165 1 168 0 0388 1 169 1 166 1 168 0 0388 1195 1 192 1193 0 0389 La chaleur sp cifique moyenne peut tre repr sent e par la formule C 0 0317 0 000006 La chaleur sp cifique vraie est gale TL 0 0317 0 000012 4 M Violle s est servi de ces d terminations pour fixer par extrapolation le point de fusion du platine qw il a trouv gal 1779 Il a mesur pour cela la quantit de chaleur c d e par 1 gramme de platine solide du point de fusion o cet effet on fondait une cer laine quantit de platine on plongeait dans ce platine fondu un fil du m me m tal contourn en spirale et au moment o la surface du bain se solidifiait on enle vait l aide de ce fil une rosette de platine solide que l on immergeait dans l eau du calorim tre En repre nant la d termination de ce point de fusion MM Hol born et Wien ont trouv plus r cemment 1 780 La chaleur latente de fusion du platine est gale 745 73 1 5 ce nombre r sulte de cinq exp riences 2 Une deuxi me s rie d exp riences se rapporte la chaleur sp cifique du palladium les d terminations ont t faites en partie par comparaison avec le platine
302. urs gales et de signe contraire en ce qui concerne le volume Pour le calcul de cette erreur on peut comme pour le calcul des corrections employer la m thode des diff rentielles logarithmiques Appliquant la m me formule que ci dessus on trouve 5 aT pour l erreur relative TS dt dv T T 9 THT TS Vo t ka t 3 et en n gligeant le deuxi me terme de la parenth se qui est relativement tr s petit dt dy T T aac aN t Soit la section du tube capillaire gale 1 millim tre carr le volume du r cipient 100 centim tres cubes et une incertitude de roo millim tres sur la position du point de passage ce qui n est pas toujours exag r on trouve les erreurs suivantes sur les temp ratures dTio 1 7 dT ioo 399 dT iso 8 5 On peut donc compter que 1 000 l erreur r sul tant de l incertitude sur l origine de l espace nuisible peut atteindre plusieurs degr s pour un r servoir de 100 centim tres cubes 54 PYROM TRE A GAZ Une seconde cause d erreur r sulte des changements de masse par suite des entr es ou des sorties de gaz On aurait de m me par les diff rentielles logarithmiques dT dn Reportons nous l exp rience de M Crafts Il rentre par heure 1 350 dans un r servoir de 100 centim tres cubes en porcelaine o o02 de vapeur d eau soit 0 225 mol cule milligramme le volume initial ren ferm au d but est 4 5 mol cules milligrammes 0 05
303. ut que langle apparent sous lequel elle est vue par le galvanom tre soit plus grand MM Wilson et Gray ont employ un dispositif simi laire a radiomicrom tre de M du Boys Le fil de suspension est en quartz les m taux employ s sont le 150 PYROM TRE A RADIATIONS CALORIFIQUES bismuth ct l antimoine la force lectromotrice ainsi produite est vingt fois plus grande que celle obtenue avec le couple argent palladium Les lames m talliques R et R fig 30 sont tr s minces o 1 ce qui rend la construction de l appareil assez d licate Pour pro t ger le cadre mobile contre les courants d air on l entoure d une enveloppe m tallique fig 31 un tube ouvert laisse p n trer la radiation des diaphragmes plac s l int rieur de ce tube s opposent toute agi tation de lair Au lieu de mesurer comme on aurait pu le faire l angle de d placement de l quipage mobile les auteurs ont pr f r employer une m thode de r duction au z ro en utilisant une autre radiation celle du meldom tre de M Joly appareil qui sert galement la graduation du radiomicrom tre Le meldom tre est constitu par une lame de platine chauff e par un courant lectrique les dimensions sont les suivantes 102 millim tres de longueur 12 millim tres de largeur et o o1 d pais seur Cette lame est dispos e au milieu d une enceinte entour e d eau Fix e une extr mit elle est tendue l autre par un ressort et
304. vement aux progr s r alis s durant ces derni res ann es par l clairage incandescence L ouvrage de M P Truchot comble cette lacune en abordant la ques tion au double point de vue th orique et pratique Il est essentiel en effet de ne pas s parer l interpr tation des ph nom nes de leurs applications surtout lorsqu il s agit de faits r cents qui dans l esp ce sont les industries n es de l exploitation des terres rares La vive concurrence suscit e par l apparition des proc d s d clairage inten sifs lectricit Manchons base d oxydes rares Ac tyl ne place cet ouvrage au premier rang des actualit s de la Science appliqu e L industriel le technicien et en g n ral tous ceux dont les travaux apportent une contribution nouvelle aux perfectionnements de l clai rage moderne trouveront dans celivre les documents les plus pr cieux comme on peut s en rendre compte en parcourant la table des mati res ci dessous r sum e On sait que la question de l clairage a pris un essor consid rable depuis quelques ann es aussi le volume de M Truchot peut il rendre service beaucoup de personnes en mettant sous les yeux une foule de renseignements qui sont g n ralement diss min s dans des publi cations sp ciales Journal des Usines gas TABLE DES MATI RES CHap TH ORIE DE LA LUMI RE PAR INCANDESCENCE PHOTOM TRIE GRANDEURS ET UNIT S PHOTOM TRIQUES Production d
305. xpression de la forme Rt a 4 b t 273 e Voici les r sultats de quelques exp riences faites sur un m me fil par ces deux savants t R t R degr s ohms degr s ohms o 0 0355 o 0 0356 1045 0 1510 1 040 0 1487 1 193 0 1595 1 144 0 1574 1 303 0 1699 1328 0 1720 1 395 0 1787 1 425 0 1802 1 513 o 1877 1 550 0 1908 158 0 1933 1610 0 1962 Ce fil ayant t au contact des gaz du foyer par suite de la rupture du tube s est rompu Un autre fil a donn les r sultats suivants tb R HOT 4 HE d A aana aa apat 08 0972 TARN GE A D LEE an a e a 1164 LO4D 4 nu e ra ie an SU ee da 1408 CESS ON e aodo a n a de A 1511 1263 Ael Ia Ben 1573 DISPOSITIF EXP RIMENTAL 99 OR Dispositif exp rimental fig 14 Dans le pyro m tre de M Callandar le fil de platine est enroul sur deux lames de mica dispos es en croix Trois gros fils de platine servent l arriv e et la sortie du courant l un d eux est des tin compenser l influence de la temp ra ture sur le conducteur parall le Dans les laboratoires la mesure des r sis tances est faite par le pont de Wheatstone fig 15 On emploie une bo te de r sistance munie en outre d un rh ostat constitu par un fil de platine tendu destin mesurer les petites fractions de r sistance Dans les usines on se sert d un appareil fig 15 bis compos d un galvanom tre aiguille et d une bo te de r sis
306. z Voici les r sul tats obtenus en partant des points fixes o et 100 l aide des formules suivantes i pv nRT po n RT gt T Pio 2 RT o pp TT Lt Pico Po Too To 190 THERMOM TRE A AIR e Pa 551 mm Po 1486 mm degr s degr s 156 18 156 19 259 50 259 41 324 33 324 30 PRESSION 760 MILLIM TRES EN RE Thermom tre Thermom tre Thermom tre Thermom tre air H air CO degr s degr s degr s degr s 141 75 141 91 159 78 160 0 228 87 228 88 267 35 267 45 325 40 325 21 322 8 322 9 Les carts ne d passent pas 0 grandeur que Regnault estimait ne pas d passer les limites d erreurs de ses exp riences il en conclut que la nature du gaz tait indiff rente et il prit l air pour le thermom tre normal 24 CHELLE NORMALE DES TEMP RATURES Cependant ses exp riences sur l acide sulfureux avaient montr une variation tr s notable du coefficient de dilatation de ce gaz avec la temp rature Le tableau donne le coefficient moyen volume constant entre o ett A 98 0 0 0038251 102 45 38225 185 42 7999 257 17 37923 299 90 37913 310 31 37893 Par analogie il est permis de conclure qu un fait semblable doit avoir lieu pour les autres gaz mais les diff rences sont alors trop petites et le degr de pr ci sion des m thodes de Regnault tait insuffisant Le fait a t reconnu par les exp riences de haut

Mesure des températures élevées . Paris, G. Carré et C. Naud . 1900

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