Stage AEFE Milan 2011 – ML Fuchs - 1 Synthèse de lecture à partir
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1. et de stable est difficilement valuable Ce qui est ind niable en revanche est qu il s agit d un travail intense qui se propage d un l ve l autre dans le groupe m me si c est avec des rythmes diff rents d appropriation du probl me et des solutions essay es On ne peut pas dans les situations d apprentissage gagner sur tous les plans tre aussi exigeant sur le travail nonciatif suppose d accepter une r gression concernant la fluidit et l aisance Stage AEFE Milan 2011 ML Fuchs 42. f rent plus ou moins complexe sur le plan des relations Par exemple quel jeu expliquer plusieurs joueurs strat gie Quel article de journal privil gier v nement cause multiples Quelle fabrication expliquer recette ou mode d emploi complexe Encourager l expression des relations liens logiques causalit finalit intention et strat gie alternative comparaison hypoth ses La complexification de la t che peut tre planifi e ou s improviser dans le cours d un change quand on s aper oit qu on est dans une routine et non un vrai travail langagier Moduler la difficult si nonc complexe sur l axe de la relation all ger celui de la d contextualisation revenir au je Quand on a d cel une situation probl me 1l est indispensable de faire suivre l activit orale d une activit de langue qui permette de construire des outils langagiers manquants CONCLUSION Devant des obstacles de ce type la fois sur le plan de la verbalisation de mises en relation complexes et sur celui du passage du particulier m me hypoth tique des essais de d contextualisation et de g n ralisation le langage peut paraitre r gresser se disloquer Mais ces tentatives marquent l entr e dans un autre jeu de langage plus co teux sur le plan du travail nonciatif et elles correspondent un risque pris dans la prise de parole Qu il s y apprenne quelque chose de durable
3. Synth se de lecture partir de l article de Elisabeth Nonnon Lille 3 IUFM Des situations pour la verbalisation Difficult s dire et travail de l nonciation paru dans Rep res INRP n 24 25 2001 2002 Enseigner l oral En quoi les pratiques orales constituent un travail pour les l ves comme pour les enseignants Les obstacles La pratique de l oral n est pas un apprentissage sp cifique de l cole sauf dans les petites classes et en FLE La pratique d j mise en uvre dans les situations extra scolaires Et dans les situations scolaires DNL Dimension collective et individuelle D voreur de temps Les l ves eux m mes consid rent rarement l oral comme un travail Il est donc n cessaire de lui donner le statut de travail Q D D finir objectifs objets d apprentissage progressions valuation au m me titre que P crit D limiter des temps pour d velopper les pratiques Elaborer des s quences organis es sur un temps relativement court Etudier des formes codifi es pr sentation d expos d bat r gul compte rendu qui permettent l observation et l analyse d une forme achev e la formulation de r gles le r investissement r gulier Mais au del des formes codifi es l enseignant vise l enrichissement vari t complexit des pratiques de langage dans les situations courantes de la vie de classe On peu
4. age d op rations C est un moyen pour complexifier une t che courante en classe par exemple compte rendu r cit d exp rience en faisant appel des interlocuteurs n ayant pas partag l exp rience ou ne connaissant pas le sujet Les points d appui la t che peut devenir en partie routini re si tous les l ments sont connus Les l ments sont bien identifi s on dispose des termes pour nommer les l ments et les relations Sur le plan de la structure du discours l enfant dispose de scripts ou de matrice textuelle gt On obtient un langage clair et coh rent Mais une t che relativement bien balis e peut aussi si on change le contenu exposer si on change une caract ristique du r f rent engager une modification du discours et devient une situation probl me Explorer et syst matiser les situations de production qui font probl me Dire l espace exemple comment faire un n ud indiquer un itin raire Un r cit plusieurs actants difficult tr s diff rente selon qu on suit un personnage unique dans un discours lin aire ou un r cit plusieurs personnages poursuivant des buts diff rents et simultan s Dans le premier cas succession des actions relations de cause cons quences exprim es dans cet ordre Stage AEFE Milan 2011 ML Fuchs 2 Dans le second cas expression de la simultan it pluralit des espaces buts diff rents qui s entrecr
5. fficult s surmonter de strat gies des l ves et un ventail probable de ressources linguistiques qu ils vont devoir mobiliser Dans la construction des phrases aussi il s op re des choix lexicaux et syntaxiques L ordre d nonciation dans l utilisation de la subordonn e Mobilit de la subordonn e par ex subordonn e de temps Difficile de s engager contre courant de l ordre chronologique Stage AEFE Milan 2011 ML Fuchs 3 Utilisation d un terme abstrait plus facile en 2 partie de phrase qu en t te de phrase tendance mettre en t te de phrase un sujet anim Certaines choses dire m me minuscules constituent des obstacles qui n cessitent des t tonnements des reprises pour acc der une formulation stabilis e Introduire des variables pour susciter des t ches langagi res dans les situations Variables li es au r f rent anim inanim Familier nouveau ou peu familier La d contextualiation d centration sans l appui d images ou de r f rent commun partag Dans les DNL observation mise en mots et en phrases r cit lin aire puis d crochage temporel et g n ralisation La mise en relation Passer d un langage descriptif narration d actions un langage analytique et relationnel Orienter le travail vers les d marches comparatives analytiques probl matiques partir de plusieurs objets au lieu d un seul en choisissant un r
6. oisent points de vue diff rents obligent un travail linguistique complexe Expliquer une r gle du jeu Si on a donn les caract ristiques du genre et les moyens linguistiques la difficult volue selon le nombre de joueurs les actions simultan es ou non l expression des choix strat giques La m me difficult peut tre report e sur des activit s courantes par exemple pour un expos si l on doit coordonner les informations de plusieurs sources voquer un point qui touche plusieurs domaines ou donner diff rents points de vue Enonciation est ce que le locuteur est impliqu ou non dans la situation laquelle il fait r f rence choix d une perspective d un point de vue Exemple toujours dans le jeu m me si les enfants poss dent le lexique les adversaires l quipe adverse les autres il leur faut se situer par rapport d autres participants ce qui implique une plus grande abstraction de la t che La solution de facilit est de s impliquer dans l action d crite r introduire le je ou le nous on La difficult est d adopter une vision d ensemble surplombante A partir de quel point de rep re organiser la pr sentation d un projet qui se d roule sur une longue p riode la question renvoie des activit s langagi res courantes en classe raconter une sortie une proc dure de fabrication rapporter une histoire entendue Raconter le
7. projet dans lequel la classe est impliqu e demande de faire r f rence une dur e longue le pass ce qui est d j fait le pr sent ce qu on est entrain de faire les activit s pr vues et leur finalit la r alisation finale d voquer les divers lieux d action les relations de cause cons quence buts et intentions entre les diff rentes activit s r alis es ou r aliser Op ration intellectuelle choisir un point de rep re temporel pour ancrer le d roulement On part de quoi par quoi on commence Tendance naturelle commencer par la r alisation finale le but Mais alors il faut ensuite remonter le temps difficile Mais aussi Expliquer le projet dans son ensemble vision surplombante d centration ou bien s impliquer en tant que centre subjectif du projet C est la tendance primitive Difficult s obstacles linguistiques li s la polys mie de certains mots ex th tre Difficult s li es la progression th matique et aux termes de reprise Difficult coordonner les points de vue Introduction du discours rapport La repr sentation d un projet si complexe constitue pour tous un r f rent probl me pour la verbalisation une t che langagi re dont les sp cificit s peuvent tre d crites par rapport d autres t ches de compte rendu et pour laquelle on peut anticiper partir des contraintes qu elle offre un certain nombre de di
8. t alors parler d approche extensive de l oral Q Q Q Q Q elle s appuie sur les conduites verbales ordinaires en situation d apprentissage occasions provoquer syst matiser pour susciter la verbalisation elle prend en compte le degr de d veloppement langagier de l enfant elle permet la reprise fr quente et la variation Elle suppose d tre capable de cerner quand les situations peuvent donner lieu un apprentissage une am lioration Elle doit correspondre des t ches plus ou moins difficiles L oral est toujours pr sent dans la classe a Formulation des l ves reprise par l enseignant sous forme de correction a Apport lexical a Construction collective de proc dures de compte rendu de d marches de projets a Recherche de crit res d valuation de r gles respecter Quand la parole rencontre la r sistance du langage o se trouvent les points de r sistance Q Q Quand il y a difficult dire quand il y a difficult tablir l intercompr hensionquand l l ve n a pas de solution toute pr te pas de mod le imiter D s qu on parle de contenus non familiers Stage AEFE Milan 2011 ML Fuchs 1 a Quand on parle autrement de contenus familiers Avoir sa port e les outils langagiers pour dire L univers de r f rence et l nonciation construire un objet de discours commun partir d univers de r f rence e
9. t de repr sentations h t rog nes Le langage le moyen de mettre le monde en mots a L oral ne peut comme l crit effacer ses traces d laboration a L tude des enregistrements des nonciations orales montre le discours se construisant les ajustements et corrections en train de se faire strat gies a A partir d un m me th me nombreux choix possibles a Mais quand un choix est op r il conditionne toute la suite du propos Des situations probl me pour la r f renciation a Diff rence entre langage r f rentiel partag et langage construisant une r f rence a les usages contextuels du langage d signer nommer d crire Le langage doit construire une r f rence absente car pass e possible transmise de fa on d contextualis e cf le cours d histoire a Il faut alors recourir des moyens linguistiques pour lui donner chair a La n cessit de faire r f rence sans pouvoir montrer suscite des moyens linguistiques complexes expansions du nom comparaisons mise en opposition Autre variable Le degr de connivence entre interlocuteurs Le partage d une culture commune permet une conomie de moyens exemple dans la famille le jeune enfant Forte coop ration de l adulte Quand il y a cart les connaissances partag es ne sont plus exactement identiques la coop ration de l interlocuteur devient moindre oblige valuer le terrain commun et prendre en charge davant
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