REX rapport synthèse
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1. et auquel 25 d entre eux ont r pondu ce qui est tr s satisfaisant vu la longueur de ce questionnaire 81 questions regroup es en 5 th mes Lors de cette journ e une vingtaine de structures gestionnaires repr sentant un lin aire cumul de 1 500 km et comprenant quasiment tous les gestionnaires de digues class es A taient pr sents On a pu constater cette occasion la diversit des statuts administratifs des gestionnaires C est le compte rendu de cette journ e agglom rant la fois les r sultats du questionnaire et les d bats auxquels ils ont donn lieu qui est pr sent dans ce document Ce document est un compte rendu principalement adress la tutelle des gestionnaires Il se veut force d analyse et de proposition ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 1 Rex d cret 2007 SOMMAIRE 1 G n ralit s ssisssssssesesosssiebosasestess ages psasestensasesetonses ess diates sos ado ne daaesebosse ste leu 3 2 Les th matiques abord es 5 012 40020 arainn nE Ea ER usa deha usa tee stasen sata ten 4 1 Classementi t notifications ess sortes senstens esna ENESE ENEE RESTAN NEEE EREE see 4 2 Dossiers d ouvrages consignes visites techniques approfondies 5 3 Consignes en crues et EISH 5246484606 nn entendent enee t eneee 5 4 Diagnostic de s ret examen technique complet ETC revue2. gestionnaires vis vis des prestations du BE de vrait tre un l ment quant l obtention ou au renouvellement de l agr ment voire m me au retrait dans certains cas Il serait galement souhaitable de pouvoir consulter plus ais ment le fi chier jour des BE agr s avec les dates de renouvellement Il est par ailleurs entendu qu un BE dont l agr ment arrive terme en cours de prestation doit pouvoir achever sa prestation sous cou vert de ce m me agr ment ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 8 Rex d cret 2007 Enfin certains gestionnaires effectuant des travaux de r paration en r gie ont demand que des gt conditions sp cifiques d agr ment soient faites au gestionnaire mettant en rapport la hauteur maximale des ouvrages sur lesquels s appuie son exp rience et celle de ceux sur lesquels il aura travailler c est dire la m me e Les services de contr le Sous le vocable services de contr le sont d sign es un certain nombre d entit s administratives distinctes intervenant soit directement dans le contr le et le classement soit au titre de l appui technique DREAL DREAL d appui technique DDT BETCGB CTPBOH IRSTEA PATOUH Si les entit s d appui technique sont clairement identifi es par les gestionnaires ceux ci ont parfois plus de mal comprendre les logiques respectives du champ d
3. intervention des DREAL et des DDT CTPBOH cette commission d experts est charg e d auditer les EDD et les projets ou modifications substantielles des digues de classe A Sa r activit et la qualit de ses apports sont tr s appr ci es des gestionnaires mais les d lais de sa saisine sont jug s souvent trop longs ce qui est p nalisant en cas de r alisation de travaux Ceci am ne tout droit au probl me de la qualification de modi fication substantielle d un ouvrage Les gestionnaires s accordent globalement sur sa significa tion mais ils pensent que cette derni re m riterait d tre affin e avec des consid rations relatives la prise en compte du niveau de s ret et surtout pr cis e travers une grille de cas concrets par l administration Services de contr le DREAL DDT les gestionnaires pr sents ont pour les trois quarts eut des inspections des services de contr les sur leurs ouvrages Les gestionnaires importants en taille et ou en moyens ont fait remarquer que la demande et le niveau d exigence leur gard allait par fois au del de ce qu exige la r glementation au contraire de ce qui se fait pour les gestionnaires plus modestes Plus g n ralement les rapports entre gestionnaires et services de contr le pr sen tent ainsi qu il a t souvent dit au cours de cette synth se des aspects particuli rement contras t s selon le lieu et l poque changement de personn
4. les arbitrages puissent s appuyer sur une hi rarchie claire des fonctions de l ouvrage car ils n ont parfois le choix qu entre l infraction vis vis du code de l environnement et la faute vis vis de leurs obligations de gestionnaires faute dont le co t peut s av rer particuli rement lev tant en mati re de s cu rit que de responsabilit Conscients des difficult s juridiques pos es les gestionnaires demandent l administration de prendre en compte l exception constitu e par ces ouvrages de s curit publique 2 Les th matiques abord es La r glementation touchant l ensemble des aspects de l activit du gestionnaire de digues c est travers la succession des diff rentes tapes de son application que se sont exprim s les retours d exp rience 1 Classement et notification Le classement de l ouvrage est un acte fondateur dans l tablissement du niveau de responsabilit du gestionnaire Les ouvrages sont class s de facto en fonction des crit res du d cret de 2007 La notification est bas e sur les m mes crit res elle constitue un rappel adress au gestionnaire quant au classement de l ouvrage aux obligations en r sultant et surtout aux d lais y aff rant Dans ce dernier cas les d lais r glementaires peuvent s y trouver raccourcis De fait point capital la notification d signe le gestionnaire ou le propri taire Les termes de cette notification pr sentent u
5. r glementaires ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 9 Rex d cret 2007 e Meilleure concertation et dialogue avec les services de contr le afin de contractualiser les attentes r ciproques e Consensus tablir au sein des services de contr le quant l interpr tation et aux modalit s d application de la r glementation 000 ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 10
6. res de clas sement En effet pour les gestionnaires la responsabilit attach e et limit e l ouvrage est la seule qu ils soient raisonnablement en mesure d assumer Les gestionnaires ont galement soulign leur attachement aux deux grandes tapes techniques et r glementaires permettant de structurer leur politique que sont les op rations de diagnostic et d tude de danger L application de la r glementation a mis en vidence la disparit des moyens humains et finan ciers que peut y consacrer le gestionnaire Le co t lev r sultant de sa mise en uvre met d autant plus en difficult le gestionnaire que l on se heurte souvent un manque de progressivit dans la succession des op rations qui la composent De plus ce montant consacr aux op rations r glementaires est souvent oppos pour les plus mo destes des gestionnaires celui que l on ne pourra par cons quent pas consacrer aux travaux de r paration Par ailleurs les gestionnaires ont point les difficult s d interpr tation des textes r glementaires li es d une part l existence de nombreuses impr cisions et plus g n ralement une s mantique relevant davantage de la probl matique barrages que de la probl matique digues Si les gestionnaires sont conscients du fait que les difficult s de compr hension qui se posent eux se posent galement aux services de contr le ils souhaiteraient que ces derniers harmonisent leurs
7. Rex d cret 2007 ASSOCIATION NATIONALE DES GESTIONNAIRES DE DIGUES Retour d exp rience de l application du d cret digues de 2007 par les gestionnaires de digues Journ e 04 f vrier 2014 Lyon Destinataire Mme Patricia BLANC directrice g n rale de la pr vention des risques France Digues est l Association fran aise des gestionnaires de digue Cr e en mai 2013 l initiative de quelques gestionnaires conscients de la n cessit de se regrouper pour faire face l ensemble des d fis que pose leur responsabilit de gestionnaire soutenue par l Etat soucieux de structurer la profession et de travailler avec un interlocuteur la repr sentant France Digue a depuis lors t rejointe par nombre de gestionnaires Lors de l entretien que Jean Luc Masson son pr sident a eu le 27 novembre 2013 avec Mme Patri cia Blanc Directrice g n rale de la Pr vention des Risques au Minist re de l Environnement il a t pr sent qu une des premi res actions de France Digues serait de se tourner vers les gestionnai res pour recueillir leur retour d exp rience REX de l application de la r glementation initi e par le d cret de 2007 C est dans cet esprit qu a t organis e le 4 f vrier 2014 Lyon une journ e consacr e ce th me Cette journ e s est d roul e autour du r sultat du d pouillement d un questionnaire d taill en voy pr alablement une soixantaine de gestionnaires
8. asser une convention avec la commune afin que cette derni re garde la responsabilit de l engagement de ses moyens plut t qu une mise disposition de ces derniers aupr s du gestionnaire Enfin mais c est ici une remarque r currente il faut permettre au gestionnaire d adapter ses consi gnes au contexte local type d v nement importance ou enjeux configuration du terrain acc s moyens d ploy s C est pourquoi ces consignes doivent donner lieu un change suivi d un consensus entre le ges tionnaire et les services de contr le De plus il conviendrait d adapter la proc dure de validation Pr fet pour tenir compte de l volution quasi permanente des consignes dans une p riode o pr cis ment tout ce qui concerne l ouvrage se met en ordre de marche e EISH v nements importants pour la s ret hydraulique Les gestionnaires auraient souhait disposer d un formulaire type de d claration assorti d un bref rappel de d finition des couleurs correspondantes Par ailleurs ils souhaitent galement qu un r c piss leur soit syst matiquement retourn apr s d claration D autre part certains gestionnaires estiment que l EISH se r f rant un v nement n a tre d clar qu une seule fois m me si l tat des ouvrages d cet v nement peu perdurer d une ann e sur l autre absence d enjeu significatif op rations planifi es situation sous contr le D
9. de s ret tude de danger EDD Jori naen anea a E initie clarinette eines eine disaient 6 5 Relation avec les partenaires ssesssesesesssesesesssesesesesesesesesesesesesesesesesesesesesecsseseee 8 3 CONClUSIONS escocesas aeaea aaeeea aa eaa sentence ce ne 9 ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 2 Rex d cret 2007 1 G n ralit s Le questionnaire REX travers les aspects r glementaires a permis de toucher l ensemble des probl mes auxquels sont confront s les gestionnaires tant dans leur quotidien que lors des tapes particuli res impos es par la r glementation Le constat est jug positif quant aux effets g n raux de la r glementation e Elle identifie les ouvrages et leurs responsables affiche clairement l objectif d am liorer la s curit des dits ouvrages via leur classement leur suivi leur contr le et leur valuation e Elle conduit une professionnalisation des pratiques et donc une meilleure surveil lance des ouvrages La question de la responsabilit du gestionnaire est videmment au centre des pr occupations ex prim es La r glementation y est clairement d sign e comme un l ment protecteur en ce qu elle qualifie l ouvrage et fixe des bornes aux engagements du gestionnaire C est pourquoi ces derniers restent attach s au champ d application de la r glementation et la stabilit des crit
10. dentologique souvent riche en enseignements vu l ge des ouvrages elle est souvent b cl e par les bureaux d tudes Enfin un point tr s important a t soulev concernant le chapitre 9 mesures de r duction de la criticit gt D une part il serait pr f rable que le bureau d tude fasse des propositions d ordre fonctionnel structure fonction gestion gravit compl ment des connaissances vis vis d une ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 7 Rex d cret 2007 probl matique clairement identifi e plut t que d tablir des sp cifications techniques dont l opportunit et la qualit sont illusoires vu le contexte de leur laboration D autre part il para t totalement anormal que le bureau d tude prenne travers ce chapitre un engagement qui est assimil celui du gestionnaire IL y a l une confusion des r les C est pourquoi les gestionnaires demandent que le chapitre 9 soit consid r comme la base technique des engagements du gestion naire mais que l engagement proprement dit soit s par de l EDD et prenne la forme d une d ci sion ult rieure r sultant d une concertation avec les services de contr le Notons pour terminer que les co ts de r alisation de telles tudes de l ordre de 4 6 K km pour les lin aires sup rieurs 5 km conduisent les gestionnaires demander l laborat
11. e Les gestionnaires souffrent de cette h t rog n it des exigences des services de contr le qui les place en porte faux du simple fait que les actions engag es concernent le long terme et n cessitent par cons quent une continuit dans les motifs qui leur ont donn naissance C est pourquoi une harmonisation minimum entre les positions des services de contr le est souhai t e par l ensemble des gestionnaires que ce soit par l adoption d une doctrine commune ou par une r partition plus quilibr e des comp tences entre les DREAL ce qui leur permettrait d assumer des positions moins abruptes 3 Conclusions Ainsi qu il a t not dans les g n ralit s et qu il transpara it tout au long des th mes abord s la r glementation est bien per ue comme un outil par les gestionnaires A ce titre il doit en avoir les qualit s attendues simplicit et clart du mode d emploi fonction nalit et souplesse dans l utilisation co t raisonnable et synergie souhaitable entre l utilisateur et le SAV Pour ce faire les gestionnaires ont exprim travers leurs t moignages et leurs propositions un ensemble de demandes s articulant autour des points suivants e Meilleure d finition des contours de leur responsabilit e Clarification p dagogie et remise en ordre concernant certains points de la r glemen tation e Ma trise et fixation raisonnable des d lais et plannings
12. e m me apr s la crue il doivent faire face une multiplicit de d sordres et donc une urgence dans les t ches mettre en uvre ce qui permet difficilement d une part de r pondre dans les temps et dans la forme pour ce qui concerne un EISH rouge et d autre part de faire le tri entre les diff rents niveaux d EISH C est pourquoi les gestionnaires souhaiteraient en p riode de crise pouvoir dans un premier temps ef fectuer un signalement par simple mail et formaliser ensuite dans un second temps Enfin certains gestionnaires ne comprennent pas qu en cas d absence d EISH pour l ann e il leur soit demand d en faire part aux services de contr le sous la forme d une d claration n gative d EISH alors que les textes ne le pr voient pas 4 Diagnostic de s ret examen technique complet ETC revue de s ret tude de danger EDD L ensemble de ces op rations r glementaires est au c ur de la connaissance des ouvrages et donc de l valuation de leurs performances en particulier pour tout ce qui touche la s ret Ces op rations diff rentes dans leur d signation r glementaire n en sont pas moins troitement li es les unes aux autres ce qui les conduit devoir s articuler entre elles de fa on coh rente autour de ce fil conducteur qu est la s ret de l ouvrage Or il appara t nombre de gestionnaires que si EDD Etude de Dangers reste un socle incontour nable et
13. ion d un guide m thodologique qui leur soit destin bureau d tudes compris ainsi qu un talement de la p rio dicit classe A 10 ans classe B 15 ans classe C 20 ans 5 Relation avec les partenaires La mise en uvre des obligations r glementaires conduit le gestionnaire un partenariat qui s articule principalement autour des bureaux d tudes d une part et des services de contr le d autre part e Les bureaux d tude BE Les BE sont les partenaires incontournables des gestionnaires dans la mise en uvre des obligations r glementaires C est pourquoi l efficacit de l aide apport e au gestionnaire est troitement tribu taire de la qualit de leur service rendu Le recours au BE reste toujours partiel par rapport l ensemble des op rations r glementaires mais occupe une place pr pond rante pour les tudes les plus techniques et l expertise VTA EDD Globalement l appr ciation des gestionnaires l gard des BE est assez s v re Plusieurs causes sont point es par les gestionnaires La cause de loin la plus voqu e est celle du manque de comp tence En premier lieu la pluridisciplinarit de la probl matique digue gt ne trouve pas toujours son qui valent chez les BE et fait rapidement converger les gestionnaires vers les bureaux d tudes les plus gros qui seuls sont susceptibles de rassembler l ensemble des comp tences requises Mais l enc
14. ment faible p riodici t mais n cessit de couvrir l ensemble du lin aire pendant l v nement dont la dur e peut aller ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 5 Rex d cret 2007 de quelques heures plusieurs semaines Il en r sulte une grande difficult pour le gestionnaire g rer cette p riode avec ses seuls moyens insuffisants en nombre en disponibilit et parfois en comp tence De plus sont soulign s les risques encourus par les quipes de surveillance et par les entreprises amen es intervenir en crue sur l ouvrage Les gestionnaires souhaiteraient que soit accept e la notion de seuil de non intervention au del duquel le risque serait estim trop lev pour engager un personnel autre que sp cialis dans l urgence pompiers s curit civile gendarmerie Nombre de gestionnaires s orientent vers l implication des communes dans la ges tion des p riodes de crise Cette implication est assise en premier lieu sur la responsabilit du maire et en second lieu sur les moyens disponibles personnel communal ou r serve communale leur r partition g ographique sur le lin aire leur connaissance du terrain et leur organisation existence d astreinte alors que la mise en uvre de cette derni re chez le gestionnaire se heurte la faiblesse num rique de ses effectifs Les gestionnaires recommandent sur ce sujet de p
15. n cessaire le contenu et la chronologie des autres op rations m riteraient une certaine remise en ordre En premier lieu il serait opportun de redonner tout son sens au diagnostic Les gestionnaires d plo rent que ce dernier ait t vid de sa substance par l arr t de 2009 IL conviendrait d int grer dans ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 6 Rex d cret 2007 le diagnostic l ensemble des l ments de connaissance de l ouvrage y compris ceux relevant de l Examen Technique Complet ETC En effet pourquoi singulariser l examen des ouvrages traver sant OT ou des parties sous eau quand la g otechnique partie cach e gt de l ouvrage s il en est rel verait du seul diagnostic De plus le calendrier des op rations fait intervenir les ETC apr s PEDD ce qui ne para t pas coh rent car privant cette derni re d une partie du diagnostic ce qui conduit par contrecoup revenir ensuite sur les conclusions de l EDD en mati re de criticit C est pourquoi la majorit des gestionnaires pr sents pensent qu il serait plus coh rent de mener dans un premier temps un diagnostic complet de l ouvrage y compris sur la base de l examen des parties cach es puis d en valuer la s ret et enfin d utiliser l ensemble de ces donn es pour mener bien l Etude de Danger Si EDD fait l unanimit quant s
16. n caract re injonc tif Enfin pour nombre d ouvrages anciens et c est la majorit n ayant pas d autorisation ant rieure 2007 elle permet de r gulariser cette situation Or le fait que la notification n intervienne que des ann es apr s la promulgation de la loi voire pas du tout pour certains ouvrages que l administration semble ne pas vouloir notifier alors qu elle a connaissance de leur existence met un certain nombre de gestionnaires dans des situations difficiles voire inextricables En effet dans le meilleur des cas c est dire celui o le gestionnaire a ce souci de classement ce qui n est pas le cas de petits gestionnaires totalement d pass s l auto classement de la di gue se heurte la d finition de la zone prot g e de la hauteur de r f rence de l ouvrage digues de hauteur h t rog ne voir souvent la qualification m me de l ouvrage parapets tertres du nes routes en remblai r seau de digues fossiles plus ou moins fonctionnelles C t services de contr le les difficult s sont du m me ordre auxquelles s ajoute celle d inventorier l ouvrage Donc au lieu de rapprocher gestionnaire et services de contr le pour r soudre conjointement et rapidement ces difficult s afin que la feuille de route soit claire pour chacun le retard ou l absence dans la notification met en porte faux les deux acteurs Le gestionnaire se voit ainsi attribuer des o
17. on objectif et l essentiel de son contenu sa r alisation soul ve n anmoins un certain nombre de probl mes e Probl mes de nature r glementaire Les donn es entrantes de l EDD peuvent interf rer avec d autres donn es r glementaires Ceci est particuli rement vrai pour l hydrologie lorsque celle ci est r actualis e l occasion de l EDD ou que l on change de d bit fr quentiel de r f rence pour traiter de la s ret Q500 au lieu de Q100 par exemple Il en va de m me pour les tudes hydrauliques dont les sc narios d v nement diff rent de ceux pris en compte dans les PPRI Si ceci ne constitue pas une difficult m thodologique pour le gestionnaire c en est une de taille lorsqu il doit faire face aux DDT qui assurent la police du risque et aux lus qui ne comprennent pas qu une m me r alit puisse leur tre oppos e sous deux visages diff rents Or les gestionnaires ont bien compris qu il s agissait de deux r alit s diff rentes C est pourquoi ils souhaiteraient que ceci soit pris sereinement en compte par les DDT et que ces derni res fassent acte de p dagogie vis vis des lus Par ailleurs un certain nombre de gestionnaires font remarquer que l EDD vise un ouvrage class et non un syst me coh rent de protection ce qui n est pas sans poser un probl me lorsque ce syst me rel ve de gestionnaires diff rents d ouvrages de classes diff rentes voire m me de types d o
18. ore la satisfaction reste mitig e car se posent alors les probl mes li s la surcharge non respect des d lais dossiers plus ou moins b cl s mauvaise prise en compte du terrain et de l historique des ouvrages approche barrage conduisant passer c t de la r alit tr s sp cifi que du contexte digue Certaines sp cificit s telles que celles des digues littorales o torren tielles r duisent encore l offre de comp tences En second lieu au del des comp tences c est souvent la comp tence limit e du BE qui est point e en particulier en mati re r glementaire ainsi que son manque d exp rience Tout ceci am ne les gestionnaires s interroger sur les conditions d obtention de l agr ment Tout d abord l attribution de l agr ment un BE et non des personnes n apporte aucune garantie si ce ne sont pas les personnes ayant port l agr ment qui encadrent ou effectuent les tudes Les gestionnaires proposent de mieux tracer les comp tences en demandant qu il leur soit possible d identifier ceux qui au sein du BE agr portent l agr ment Il serait ainsi possible lors des consultations d exiger la d signation sur l acte d engagement de personnes ayant port l agr ment soit qu elles in terviennent directement dans l tude soit qu elles en assurent l encadrement et la r f rence tech nique Par ailleurs le retour de satisfaction ou non des
19. positions au niveau national travers une d marche de consensus laquelle les gestionnaires sont tout fait pr ts contribuer Ceci s inscrit dans le n cessaire dialogue entre les gestionnaires et Les services de contr le afin de mieux prendre en compte les situations particuli res et d arriver contractualiser l ensemble du cycle des op rations de contr le selon un planning et des modalit s r alistes Enfin et c est l un probl me de fond les gestionnaires se trouvent ballott s entre deux r glemen tations celle concernant les digues et celle relative au milieu naturel L o l une prescrit des talus sans arbres l autre proscrit l abattage EBC L o l une recommande de renforcer les digues c t zone prot g e plut t que de travailler en rivi re l autre d commande de remblayer sur ce qui est de facto une zone humide via des dispositifs compensatoires hors d atteinte d un gestionnaire de seuls endiguements De par leur relative sanctuarisation au sein d un paysage urbain ou d espaces de culture intensive les digues se voient souvent d volu une fonction de corridor biologi que Si certaines dispositions permettent de concilier ce r le avec celui d ouvrage de protection il ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 3 Rex d cret 2007 n en est pas toujours ainsi C est pourquoi les gestionnaires demandent que
20. rs gardes digues Il serait souhaitable de faire le point sur ce dernier sujet avec les pouvoirs publics afin de donner aux gestionnaires les moyens juridiques pour faire respecter l int grit de leurs ouvrages e Visites techniques approfondies VTA Pour ce qui concerne la r alisation des VTA ces derni res sont part gale effectu es soit en interne soit par un bureau d tudes Le travail de ces derniers est jug dans l ensemble moyenne ment satisfaisant soit par manque de comp tence de temps pass sur le terrain ou de connais sance des ouvrages Mais les gestionnaires continuent n anmoins penser qu un regard ext rieur sur leurs ouvrages constitue un plus Les gestionnaires de digues class es A ou B d plorent une p riodicit trop rapproch e des VTA En effet les lin aires concern s la difficult de lecture du terrain la n cessit d int grer les relev s une base de donn es tout ceci mobilise le gestionnaire de fa on continue d une VTA la sui vante Tant et si bien que certains gestionnaires en sont venus consid rer que la synth se an nuelle des VSP Visites de Surveillance Programm es pouvait tenir lieu de VTA C est pourquoi il est propos de r duire la fr quence des VTA pour les classes A et B et de s appuyer entre deux VTA sur les VSP 3 Consignes en crues et EISH e Consignes en crue La surveillance en p riode de crues se heurte au caract re m me de l v ne
21. t le travail important et donc le co t que repr sente la constitution des dossiers d ouvrage Celle ci se heurte souvent l absence d archives Elle fait ressortir la n cessit de structurer de normaliser et de m moriser les donn es ce qui correspond bien au cahier des charges de l outil SIRS Digues De fait chez certains gestionnaires utilisateurs du SIRS Digue ce dernier en accord avec les services de contr le tient lieu de dossier d ouvrage e Consignes Devant l absence de description pr cise du contenu la r daction des consignes d crivant les visites de surveillance programm e VSP et les visites techniques approfondies VTA est men e de fa on diverse selon les gestionnaires Si l absence de directive peut traduire le souci des services de contr le de laisser au gestionnaire une latitude d adaptation au contexte local il semble alors contradictoire que certains services de contr le imposent ici ou l des modalit s d laboration particuli rement pr cises IL semblerait plus profitable que les services de contr le soient fermes sur les finalit s mais qu ils soient par contre en mesure de proposer via un guide m thodologique par exemple une palette de moyens permettant au gestionnaire de satisfaire cette finalit Quant la surveillance des ouvrages proprement dite les gestionnaires ont voqu la difficult assurer la police de la pr servation des ouvrages Certains ont asserment leu
22. uvrages diff rents Enfin lorsqu une EDD est un pr alable la r alisation de gros travaux de requalification l absence de taquet r glementaire marquant l acceptation de l EDD par l administration conduit des d lais ouverts pouvant engendrer des retards importants dans le d marrage des travaux ce qui n est pas sans cons quence sur la s curit et sur Les financements e Probl mes de nature m thodologique D un point de vue g n ral les gestionnaires d ouvrages littoraux souhaiteraient qu une transposi tion m thodologie des dispositions actuelles soit tablie clairement leur usage Quant aux ges tionnaires d ouvrages relevant de processus torrentiels ils se demandent si le caract re tr s parti culier des ph nom nes physiques en jeu ne justifierait pas des prescriptions particuli res Dans le d roulement de l EDD l laboration des sc narios de rupture associ e des probabilit s d occurrence constitue une des phases cl s conduisant appr cier le niveau de criticit de l ouvrage Or les gestionnaires ont not de la part des bureaux d tude des justifications g om trie variable ce qui est g nant lorsque l engagement qui en r sulte pour le gestionnaire est g o m trie fixe En particulier les grilles de probabilit manquent singuli rement de justification solide Il serait par cons quent souhaitable d avancer techniquement sur ce terrain Quant l tude acci
23. uvrages dont il n est ni propri taire ni gestionnaire des obligations sur des ouvrages pour lesquels la qualification de digue lui semble discutable voire totalement discutable lors qu il s agit de simples berges un classement non conforme son appr ciation initiale toutes les choses le conduisant devoir mettre en uvre dans des d lais difficilement tenables puisque d compt s depuis 2007 un ensemble d obligations que m me le plus performant d entre eux n aurait pu anticiper Dans ces circonstances ce sont videmment les gestionnaires quand ils existent aux moyens les plus limit s et donc souvent aux ouvrages les plus risque qui sont dans la tourmente Il est donc important que l Administration travers le classement trouve pleinement sa place dans le r le de soutien et d accompagnement du gestionnaire ASSOCIATION FRANCE DIGUES 2 CHEMIN DES MARRONNIERS 38100 GRENOBLE i moins adisere fr 04 76 48 81 05 4 Rex d cret 2007 C est pourquoi il serait souhaitable d am liorer la concertation avant notification d acc l rer cette derni re de r chelonner les d lais compter de la date de notification et enfin d affiner les crit res qualifiant les ouvrages 2 Dossiers d ouvrages consignes visites techniques approfondies Ces obligations r glementaires sont au c ur de la gestion au jour le jour des ouvrages e Dossiers d ouvrages Les gestionnaires soulignen
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