Home

Télécharger - Espace ETS

1. id Pme Tar mmo Desorption de en woma P n tration de l eau EN 31092 EN 2081 I R sine Tem EN ISCH 9886 mesures pEysiolegaues eg thermique global de TEPI EN ISO 10551 jugements subjecti Telle que cit e par Monod et Kapitaniak 2003 la norme ISO 7730 D termination des indices PMV et PPD et sp cification des conditions de confor thermique caract ris l ambiance selon quatre 4 composantes e temp rature s che de l air ambiant ta e temp rature des surfaces environnantes 1 e humidit relative de l air Pah e vitesse des mouvements de l air V Des corr lations ont t tablies entre le sentiment de bien tre et les caract ristiques de l ambiance thermique ta t Pa de l activit physique et de l isolement vestimentaire Monod et Kapitaniak 2003 A partir de ces valeurs la norme fixe deux indices le PMV predicted mean vote qui pr dit le jugement port par un groupe d individus sur l chelle pr sent e la figure 3 6 et le pourcentage pr dit d insatisfaits le PPD predicted percentage of dissatisfied 68 0 ti de l g rement neutre l g rerrent ti de frais Figure 3 6 Echelle de la norme NF EN ISO 7730 Inspir e de Monod et Kapitaniak 2003 Le tableau 3 2 tir de la norme ISO 7243 sugg re les valeurs utiliser pour le calcul de la dur e limite d exposition DLE
2. ume Fiche technique IN HOO 3308 police par la CSST ei MASS Marquage des aeri ibis vi he fat est ahligatakne tection d Diisi de ers Formation des utilisateurs l information et ct des super iseurs formations Allischage et tte les fiches d utilisation des EPI Autres elements i barnett Werifteation dex EFI Heri de elisque compage Pr c dent d inspoetion Cucillette des commentames ikes el d s supera lacus fait hars de la p riode d essais ensuite ga depend ue choque ce Annaba ides accents spia du pores e de lari les Il men al chaque compagnie Autres l ments d surveiller determines BB E ES UM Bilan et suisi 6 3 Discussion La m thodologie g n rale d valuation et de s lection des PI propos e couvre l ensemble des crit res qui peuvent mener au rejet d un Dans certaines situations certains crit res ont peu ou pas d impact sur la s lection du choix final ils ne doivent pas pour autant tre h glig s ils peuvent plui t faire l objet d une analyse plus sommaire En effet on doit s assurer que chaque crit re rencontre une limite acceptable En n gligeant un ou plusieurs crit res les probabilit s que PEP soit rejet augmentent Un exemple o les co ts seraient n gligeables sont les EPI utilis s par les astronautes qui effectuent des sorties dans l espace n en demeure pas moins que certains crit res s
3. due il puossahle de se m v i esd e coi gehat le Fournisseur EG TA rabhais A la Co ts de sipckag yat une walle unique des tailles multiples ou ges d a que la constitution de TF PI convient aus conditions eg PT Ee pour favorise bes us dc chaleur er midi Left froid atfecic t i ba souplesse de sa Copal et ses etes Confort de contact iun fort thermique Autres facteurs m luengant le gonfii nya aun Suis stipulant le part r f re 1 il ene monmc Simon l efficacit de ERT 2 E Existc t Il une norme ou une m thede d essais reconnue pour evaluct l efficacit de TEPI schon les comditeans reclles d utilisation Sian pa rasn sres d essais de FelTicacite peut permsetrre de verifier la fable Deech Performance at ns les DEEG d entretien de PED be bne UTE iti d essais reconnue poser dn alter Le duratitit de TEM selon Bes reellen d utibisalin Deg Est ce 9 PEP une taille dies tailles multiples ou un syst me d apastement qui convient Fensemble dcs ulilesascurs dans la realisateon de leur Tras E Essais pr liminaires t sise une norme ou ume m thode desas reconmer pour valuer le confon thermique de TEM sclon bes cnditines r clles d utilisation E Est ce que crie des imitations unc pression un conf
4. de protecion apport re potentelle de protection res pr visdedes d emploi dila de p remption non d passe d lai de p remption Eet imede d empic absence de risques sactog nese instructions concernam le sobre stockage l encresen le nelbavape etc Figure 4 1 Repr sentation sch matique des qualit s exig es d un EPI Tir e de Dufumier Krawsky et Davillerd 1997 p 37 retenir Du sch ma de Dufumier les points suivants sont retenir le contexte d utilisation doit tre connu exigences de la t che e les travailleurs doivent tre renseign s sur leurs EPI exigences d information e les co ts englobent le co t unitaire celui de renouvellement et de stockage exigences de co ts e doit s adapter aux travailleurs exigences de confort e doit prot ger durer et ne pas g n rer de nouveaux risques exigences de s curit Apr s communication avec M Dorninique Dufumier auteur du m moire il n en n a pas conserv de copie pas plus que le Conservatoire National des Arts et M tiers ou le m moire a t d pos L INRS qui a cit le document n a galement pas conserv le document Kravesky et Davillerd 1997 93 4 2 3 Baeza 1996 Ce m decin du travail expose la probl matique de s lection d FI appropri s Le contexte l gal est rappel sommairement Le marquage CE indique que l PI est conforme aux Directives Europ ennes il ne garantit pas qu il es
5. Ambiances chaudes MVascmotncibe Mon Mon tol rable tol rable H lt H gt 0 Mreg gt 500W Sreq gt max el Berg E EEN K fa a pem Figure 3 5 Zones d ambiances thermiques Tir e de Monod ct Kapitaniak 2003 p 233 Les PI sont l origine des limitations d changes thermiques entre l utilisateur et son environnement soit par la r sistance l vaporation ou l isolement thermique Autant que possible les EPI doivent permettre une ventilation et un change d humidit satisfaisants pour viter les sensations d inconfort g n ralis es ou localis es comme avec un APR aLe jugement du confort ou de l inconfort port par des personnes plac es dans une m me ambiance est extr mement variable Monod et Kapitaniak 2003 C est une question qui d pend de plusieurs facteurs hormones m tabolisme niveau d effort niveau d activit requis habitudes de vie climat l on habite etc 67 Pour caract riser ces l ments des normes EN et ISO num ration partielle au tableau 3 1 ont t d velopp es Tableau 3 1 M thodes d essai des caract ristiques thermiques Tae ae AFNOR NF EN 13921 2007 P 18 Ca thermique Mat riaux PI complet et composants sources EN 11 EN 150 20344 EN 342 e kel Isolement thermique JEN 31092 EN 14225 1 EN ISO 15831 Annexe A R sistance vapeur d eau JEN 31092 EN 20811 180 7933 ENVISO 1107
6. Union europ enne 19893 En outre le fabricant est tenu d informer les utilisateurs futurs en incluant une notice d information avec l EPI qui comprend entre autres les informations suivantes a b cl d les instructions de stockage d emploi de nettoyage d entretien de r vision de d sinfection Les produits de nettoyage d entretien ou de d sinfection pr conis s par le fabricant ne doivent avoir dans le cadre de leur mode d emploi aucun effet nocif sur les EP ni sur l utilisateur les performances r alis es lors d examens techniques visant v rifier les niveaux ou classes de protection des PI les accessoires utilisables avec les PI ainsi que les caract ristiques de pi ces de rechange appropri es les classes de protection appropri es diff rents niveaux de risques et les limites d utilisation correspondantes la date ou le d lai de p remption des EPI ou de certains de leurs composants le genre d emballage appropri au transport des la signification du marquage lorsqu il en existe un Union europ enne 19893 Les principes de conception g n raux de la directive europ enne 89 686 CEE incluent des aspects d ergonomie d innocuit absence de facteurs de nuisance autogenc de compatibilit entre les EP d un m me fabricant et de compromis entre le confort et le niveau de protection Cette exigence de compatibilit est galement mentionn e par le comi
7. 2009 Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 20093 Code de s curit pour les travaux de consimuction Qu bec Qu bec diteur officiel du Qu bec 247 P http www publicationsduquebec gouv qc ca dvnamicSearch telecharge php t i amp file s 2 1 82 Consult le 12 juin 2009 Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 2009b R glement sur la sant et la s curit du iravait Qu bec diteur officiel du Qu bec 39 p publie www publicationsduquebec gouv ge ca dynamicsearch telecharge php type 2 amp file 2F 2FS 2 1 2F52 IRI9 OLhtm gt Consult le 10 juin 2009 Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 2009c R glemenr sur Jes travaux forestiers Qu bec Editeur officiel du Quebec Iles 2 1 52 1R22 HTM gt Gros 1989 La protection individuelle et collective Revue Generale de S curit RGS n 89 D cembre 1989 p 51 57 Haines Victoria Edward Elton et Michael Hussey 2005 Revision of body size criteria in standards Protecting people who work at height Grande Bretagne Health and Safety Executive lacono G A M Galdo A A Apprea A Mango L Minei M Sbandi G Villone Betochi el Lama 1967 Dynamique des r sistances individuelles et collectives l utilisation des moyens de protection Coll Communaut Europ enne de Charbon et d Acier Les facteurs humains et la s curit dans les mines et la sid rurgie Etude de
8. S lection Analyse dix d urllisation des PI cir virg eique tr giles elunaiticues etfEevruci K glementation en vigueur Pristicerion Essais terrain Bilan suivi Figure 5 1 Sch ma de s lection des EPI pain ene amp BABE E Im capping 106 107 SI Pr s lection En fonction des risques r siduels et des obligations l gales de port une premiere s lection d PI peut tre r alis e La fonction premi re des EPI tant d assurer une protection contre un ou plusieurs risques donn s cette premiere s lection doit tre r alis e en fonction de ces risques L intensit du ph nom ne dangereux la protection requise la dur e de port pr vue ainsi que les conditions d utilisation t ches climat m tabolisme permettent de mieux cibler l quipement requis ou la combinaison d PI souhaitables Plusieurs alternatives sont consid rer cette tape pour convenir l ensemble des utilisateurs futurs Les crit res d valuation sont v rifi s de mani re plus th orique ce stade lorsque l information est disponible Les guides de s lection des organismes uvrant en SST IRSST INRS SUVA HSE etc les catalogues de fournisseurs leurs repr sentants ainsi que les salons sp cialis s procurent des indications pour cette premi re s lection Parmi ces salons 11 y le Grand Rendez vous de la
9. 4 4 1 Confort thermique Le confort thermique correspond au sentiment de bien tre et de satisfaction vis a vis de l ambiance Monod et Kapitaniak 2003 la figure 3 4 la zone de confort est pr sent e comme tant n importe o l int rieur de la zone de neutralit La zone de confort propre chaque individu volue dans le temps et est d termin e par les r actions psychologiques et le m tabolisme Contrairement la zone de neutralit qui est fix e par les r actions d adaptation physiologique donc sensiblement commune l ensemble des individus Ces r actions sont entre autre influenc es par l adaptation de l individu son environnement et l consommation de substances telles que l alcool Ne 7 neutralit E 255 frontitre physialogigque Figure 3 4 Repr sentation sch matique des zones de confort thermique La figure 3 5 pr sente les cons quences des ambiances extremes chaude et froide L inconfort annonce les zones de contraintes pour l humain La sudation tout comme les frissons engendre en plus de l inconfort une perte de dext rit et de pr cision Avec les les utilisateurs se plaignent davantage de la chaleur lorsque la temp rature ambiante est d j lev e La transpiration ainsi mise contribue galement la formation d odeurs d sagr ables qui diminuent la dur e de vie de l quipement en plus d en d courager le port Neutralit Ambiances froides
10. La temp rature et l humidit ambiante influencent les changes thermiques entre le corps humain et son environnement ainsi que le m tabolisme Plus le m tabolisme est lev plus le corps produit de chaleur Les m canismes de thermor gulation dont l vaporation sous forme de transpiration tentent de dissiper cette chaleur figure 2 3 Un v tement de protection qui limite ces m canismes avec une activit de travail nerg tiquement exigeante cause une accumulation d humidit qui r sulte entre autre en un inconfort des odeurs d sagr ables et une perte de dext rit Krawsky et Davillerd 1997 De plus pour un travail l ext rieur Vensoleillement les pr cipitations le vent et les diff rentes conditions atmosph riques sont prendre en consid ration lors de la s lection des quipements de protection individuelle Les ambiances de travail froides causent habitucllement moins de probl me pour le port des ce sont davantage les endroits o la temp rature est lev e qui suscite des plaintes de la part des travailleurs Krawsky et Davillerd 1997 Monod et Kapitaniak 2003 Par exemple les v tements individuels de protection VIP et l appareil de respiration autonome ARA pori s par les pompiers constituent une bonne partie de la charge physique en plus des astreintes physiques t physiologiques importantes sur les lieux d un incendie Les adaptations cardiovasculaires caus es par le port d un VIP pourrai
11. Las accidents ef Los accents Les pagues pares La pur de aceden de l maladie Prnon travail fone eu ecu Figure 4 2 Sommaire de la structure de recherche suivie Tir e de Davillerd 2002a p 2 La collecte de donn es et d information s est r alis e via une combinaison d entretiens semu directifs d observations sur le terrain et de confrontations avec les avis des pr venteurse Davillerd 2002a 2002b 2002c 20024 Les entrevues avec les travailleurs d une dur e variant d une heure une heure et demie ont toujours t faites individuellement et sur le terrain sauf dans les cas o les conditions climatiques ne s y pr taient pas Par la m me occasion un travail d information et de sensibilisation sur la SST et les PI a t fait aupr s des participants La figure 4 3 pr sente le contenu des entretiens effectu s La t che et les risques parer de la description de la t che effectu e on aborde tout d abord la parcapoon Ges niques pr sents gu cours d un taval Pus ceux plus sp cisques pouvant sumyenv dans des patewieres Are que modalit s de prisa de conscience de Ques T 6e rateur L pr vention t lex pratectaons possibles Une approche iris g n rale des diMbrantes larmes de protections mises disposition afin d en appn nender leur respectif et leurs limites pargues On assale aussi ici de d gager un profil des personnes
12. peuvent causer de la friction des points de pression de l irritation et de l inconfort Une baisse de productivit peut tre not e ct ventuellement des blessures peuvent galement apparaitre La norme EN 13921 2007 quipements de protection individuelle Principes ergonomiques propose une s rie de facteurs prendre en consid ration visant s assurer que l PI provoque ni irritation ni incenfort pour les utilisateurs ce qui pourraient ventuellement provoquer des blessures Les points v rifier sont le fait de d terminer si est en contact avec la peau et la sensibilit de cette r gion particuli re de la peau aux effets de frottement et de pression la dur e pendant laquelle EPI est normalement en contact avec la peau le fait de d terminer si le type d PI peut pr senter des arr tes ou des pointes aigu s ou agressives le fait de d terminer si le volume la duret t la position des m canismes de r glage et de fermeture peuvent avoir un impact n gatif sur l utilisateur le fait de d terminer si la composition chimique du mat riau utilis et ses produits d riv s risque d avoir une incidence sur le corps le fait de d terminer si les mat riaux susceptibles d tre en contact avec la peau sont connus comme tant des mat riaux produisant des r actions allergiques sur une proportion donn e de la population le fait de d terminer si tout m canisme de fermeture ou autre
13. avec laquelle le travailleur peut prendre et manipuler un type de pi ce en particulier vis tiquette petite pi ce en m tal etc 120 gt valuation du confort du gant ajustement la main chaleur gant glissant ou non irritation de la peau etc D valuation par les travailleurs de la r sistance du gant aux lac rations E appr ciation g n rale du travailleur Tellier Lara et Daigle 1999 Les crit res de performance La r sistance la coupure efficacit a t valu e qualitativement par les travailleurs L information a t recueillie avec les questionnaires La fiabilit n a pas t v rifi e en soi par contre les travailleurs utilisaient leurs gants selon leurs propres conditions de travail En v rifiant l efficacit la fiabilit tait en partie observ e Les crit res d approvisionnement Les co ts directs des EPI sont toujours absents du rapport de l tude Par contre cette tape la durabilit a fait l objet de l valuation de deux mani res Tout d abord les gants us s rejet s ont t r cup r s par le technicien SST pour observation qui n ont malheureusement par t not es dans le rapport De plus un comparatif avec les gants utilis s avant l tude quant la dur e d utilisation tait demand aux utilisateurs lors de l entrevue L accessibilit tait garantie par les visites quotidiennes du repr sentant SST et du technicien SST qu
14. d terminer et valider des aspects tels que le confort physique l usure et la fr quence de renouvellement qui le sont difficilement autrement e les travailleurs doivent tre impliqu s et form s pour les EPI les co ts r els d utilisation annuels sont pr f rables au co t d achat pour connaitre les d penses relatives aux PI la performance d finie comme tant l efficacit et la fiabilit selon le chapitre 3 prime sur le confort physique et psycho social 87 4 2 valuations multicrit res g n ral Le tableau 4 3 dresse le sommaire de la revue de litt rature effectu e par Krawsky et Davillerd Ces tudes sont abord es comment es et mises jour la pr sente section et la section 4 3 traitant des m thodes ciblant un PI en particulier Tableau 4 3 Sommaire de la revue de litt rature de Krawsky et Davillerd Tir de Krawsky et Davillerd 1997 p 7 ROWLAND T ARTEAU et 1988 rte Sam tn GIGUERE BAEZA 1996 L L HSE E 88 i 1992 Efficacit et Er durabilit Acceptabilit performance Absence de Confort d efficacit Acceptabilit Efficacit g ne au travail E Performmanes Caract ristiques Confort Fiabilit Confort et ET de confort compatibilit e is et les Durabilit Confort avec d autres 2 Durabilit EPI B e T Entretien Se correct Recherche Crit res i d adaptat
15. municipalit s entreprises d arboriculture pour effectuer ses essais dans la r gion de Montr al Le travail d un lagueur consiste supprimer partiellement ou compl tement des branches dans un arbre afin de le renforcer de le fa onner ou d all ger sa ramure ou encore dans le but de produire du bois de qualit sans nceuds Office qu b cois de la langue frangaise 2009 6 2 1 Analyse des risques Les principaux risques professionnels rencontr s par les lagueurs sont e coupure scie chaine chute de hauteur e surdit e lectrocution maux de dos Dans le cadre de l tude la s lection et l valuation des moyens de protection sont principalement ax es sur les chutes en hauteur bien que les autres risques soient pris en consid ration 124 6 2 2 Moyens de protection retenu Les m thodes de travail ont fait l objet d observations et de recommandations afin de les rendre plus s curitaires Ces alternatives ne suffisent pas assurer la protection des lagueurs el de respecter la r glementation en vigueur la protection individuelle s av re n cessaire Les syst mes antichutes utilis s pour ce type de travail comportent de nombreux l ments le harnais o les bretelles o lesupport sous fessier ou les cuissards lelien de retenue o lalonge o lenrouleur d rouleur fix la nacelle o l enrouleur d rouleur fix l attache dorsale du harnais le syst me d assu
16. reglement LSST jour au 14 mai 2009 a 63 Sp cialistes Que ce soit via des organismes reconnus tels que l Institut de recherche Robert Sauv en sant et s curit du travail IRSST le centre patronal de sant et s curit du travail du Qu bec ou des professionnels ind pendants de nombreuses professions s int ressent aux questions relatives la SST dont les ergonomes les ing nieurs les m decins et les hygi nistes du travail Faire appel l un d eux pour des mandats particuliers peut s av rer un choix int ressant dans certaines situations complexes noter que certaines de ces professions sont r gies par des ordres professionnels qui assurent la protection du public d autres se regroupent via des associations professionnelles CHAPITRE 2 ANALYSE DU CONTEXTE 211 Recherche de m thodes d valuation des Le but premier de ce m moire est de proposer une m thode compl te d valuation des quipements de protection individuelle Le point de d part a done t de faire la revue des m thodes d j existantes pour les valider les augmenter et les critiquer afin de les g n raliser en une m thode d valuation des EPI Toutefois lors de la revue de litt rature tres peu de documents traitant d une d marche compl te d valuation de l ensemble des EPI qui permettent la s lection ad quate des quipements de protection individuelle ont t trouv s Une d marche compl te signifie que l val
17. valuer la r sistance la coupure des gants de protection les normes NF EM 180 13997 1999 Association Francaise de Normalisation 1999 ei ASTM F1790 05 ASTM International 2005 proposent de l valuer l aide d une lame tranchante d plac e avec une force constante sur une distance de 20 mm qui exige pr alablement 15 coupes de longueur variable g n r es par des forces variables exigences quelques peu diff rentes entre les deux normes quant la r partition des longueurs de coupe A noter que les r sultats types de ces deux normes diff rent quelque peu Toutefois la norme NF EN 388 2003 Association Francaise de Normalisation 2004 propose une autre m thode de test puisque les prouveties sont coup es avec un appareil lame circulaire effectuant un mouvement alternatif sous une charge donn e On observe donc que ces deux normes NF EN ISO 13997 1999 et NF EN 388 2003 maintiennent deux m thodes diff rentes pour tester une m me caract ristique ce qui peut cr er une ambig it centaine Ces deux m thodes ont d j faits l objet d une comparaison avant d obtenir le statut de norme Lara ef al 1996 Le classement des 18 gants test s reste le m me d une m thode l autre Les auteurs concluent sur la diff rence de sensibilit not e entre les deux appareils de test A noter que les r sultats des essais r alis s en fonction de diff rentes normes ne peuvent pas tre compar s entre eux 3 22 Fiabilit
18. 24 mu 31 4 E 45 A changes de chaleur entre le corps humain et l environnement ambiant 49 Grille d analyse et d estimation du risque sus Hi rarchie des moyens de pr vention des risques Distributri e Ibire Servie sue casae citssacucucxiaazkuzkt i22an crura cuan EK citockieqiiecperi Mod le du confort appliqu aux si ges Exp rience du GMIT css ssauenarannrimmass Repr sentation sch matique des zones de confort thermique Zones d ambiances thermiques ss Echelle de la norme NF EN ISO 7730 nes curtis p r l FI R uacua eeiam nascondi enpa PY ri itn Exemple d une chelle visuelle analogue sans Interface d valuation PrEmo seine Sch ma de localisation de l inconfort postural LPD su 51 51 60 63 TL wild 76 Figure 4 1 Figure 4 2 Figure 4 5 Figure 5 Figure C 1 Repr sentation sch matique des qualit s exig es d un ER HI Sommaire de la structure de recherche Contenu des entrevues individuelles Sch ma de s lection des ER Base de donn es sur les EP d velopper nes XII 106 149 ACNOR ANSI APR ASP ASPHME ASPME ASTM BNQ CC CR CRAMIF CSA CSST DIVS DLE PI ETS FAO FP FPC LISTE DES ABR VIATIONS SIGLES ET ACRONYMES Association canadienne de normalisation American National Stand
19. Certains emplois exigent des v tements ou des pi ces vestimentaires sp cifiques comme certains uniformes par exemple l uniforme des policiers Bien que les v tements de travail et les quipements de protection individuelle n aient pas toutes les m mes fonctions tous deux doivent rencontrer certains crit res pour remplir leurs fonctions La fonction premi re d un quipement de protection individuelle est de prot ger l individu contre un ph nom ne dangereux quelconque A l oppos la fonction premi re d un v tement de travail est de v tir l individu selon le travail et les t ches accomplir Plusieurs crit res d valuation des v tements de travail et des quipements de protection individuelle sont cependant les m mes peut penser au confort minimiser les interferences entre quipements ou v tements et le travail aux couts l entretien requis el la durabilit Toutefois l aspect protection rev t un autre caract re Les v tements de travail peuvent prot ger le travailleur contre divers facteurs qui ne repr sentent pas n cessairement un risque sa sant ou sa s curit Par exemple le tablier d un boucher l empeche de tacher ses v tements Toutefois certains v tements de travail sont galement des quipements de protection individuelle Par exemple ce m me tablier de boucher pr vient les br lures par claboussures lors de la cuisson et pr vient la contamination des aliments La limit
20. En fonction du niveau m tabolique et de l acclimatation l indice WEGT est tabli cet indice permet ensuite de d terminer la DLE l aide de tableaux fournis dans la norme ISO 7243 Parsons 2006 Tableau 3 2 Indices WEGT fonction du niveau de m tabolisme et de l acclimatation Tir de Monod et Kapitaniak 2003 236 Tota pour une Rapport Classe de t surface cutam e Paeroan atclimat e bla f l unit de Perznmene La chaleur m taboligme moyenne de LE chaleur surface cutan e d C c m Wim Wim SEH A A Date Si Mouvements de d Tg td Mouvements de mire n e M M l ai i l ai repti 300 M lt 250 360 c M 468 geess air perceptibles tar pec Ae perce ptibles 5 l6 23 Dot ES Il est galement int ressant de noter que le seul fait de porter un EPI augmente le m tabolisme de l utilisateur Le tableau 3 3 fournit un estim de l augmentation du niveau m tabolique en fonction du type d PI port 69 Tableau 3 3 Estim de l augmentation du niveau de m tabolisme caus par le port d un EPI Tir de Parsons 2006 traduit Niveau m ta baliaue de base Type d PI Perm ahle l vapeur Les disposable imperm able la vapeur d eau Les PVC incluant une cagoule des gants et des battes tection chimique eormb naisan Pra Combinaison complete isol e Lex Habit de pompiers incluant casque bottes gants et tunique
21. La fiabilit est atteinte lorsque EPI exerce ses fonctions correctement quelques soient les conditions de travail les conditions environnementales l usure ou les facteurs humains Arteau et Gigu re 1993 II s agit de la capacit d un EPI prot ger malgr les al as du travail des conditions environnementales de l usure et des facteurs humains Union europ enne 19892 Un volue au fil du temps et des utilisations la fiabilit d un EPI est l assurance qu il sera toujours en mesure de remplir ses fonctions de protection malgr ces conditions d utilisation variables La polyvalence de l quipement sa capacit servir diff rents postes de travail en assurant un niveau de protection convenable Pringalle 1998 sont int gr es dans la notion de fiabilit de La fiabilit troitement lige l efficacit consiste valuer l efficacit dans diff rentes situations dans les postures extr mes ou les conditions fronti res et en tenant compte d un vieillissement et du facteur humain Les usages pr visibles la polyvalence ex l efficacit avec diff rents contaminants sont aussi valuer La fiabilit peut se r sumer comme tant l efficacit dans les conditions pr visibles d emploi ou d utilisation Pour l valuer il suffit d ajuster les param tres des tests d efficacit pour que ces param tres soient repr sentatifs des conditions r elles d uulisation Par exemple la temp rature a
22. Tel que d fini par B5 EN 143 15951 3 4 2 Ajustement Certains PI tels que les harnais poss dent des m canismes permettant leur r glage Dans ces cas il est important que l utilisateur puisse ajuster en fonction de son gabarit anthropom trique et que cel ajustement puisse tre maintenu pour la dur e effective du port Un d sajustement entraine tout d abord de l inconfort mais peut galement avoir comme cons quence le rejet de l quipement une perte d efficacit ou pire un accident D autres types d PI ne permettent pas d ajustement mais sont disponibles selon diff rentes tailles comme les chaussures de s curit Les abaques anthropom triques permettent de concevoir les EPI en fonction des dimensions humaines Toutefois ces chartes sont souvent d velopp es avec des hommes de race blanche souvent des militaires relativement jeunes of les femmes sont consid r es comme un mod le r duit de l homme Cette hypoth se est erron e comme l indique le tableau 3 4 La derni re colonne tablit le ratio femmes hommes de la dimension de certaines parties du 70 corps les valeurs surlign es en gris indiquent m me que ces dimensions sont quivalentes ou plus grandes chez la femme que chez l homme Wigmore 1988 a soulev le probl me d approvisionnement en EPI des femmes et des classes anthropom triques autre que les caucasiens Depuis quelques mod les d FI pour femmes ont t d velopp s mais la
23. aliser entre les crit res pour obtenir l PI le plus appropri qui ne sera pas n cessairement I id al de plus les crit res sont parfois antagonistes Le fait d assurer une veille technologique nouvelles technologies proc d s mat riaux etc permet de s assurer de fournir aux travailleurs le meilleur moyen de protection 10 La possibilit de modifier l organisation du travail pour palier l absence d PI parfait CHAPITRE 5 PROPOSITION DE M THODOLOGIE GENERALE D VALUATION DES EPI est important de comprendre que l valuation des quipements de protection individuelle ne peut se faire seule Le contexte d utilisation doit tre connu l valuation des EPI s umbrique alors dans la saine gestion de la sant et s curit aw travail via les mesures de prevention La figure 5 1 illustre le processus d valuation et de s lection propos dans son ensemble Cette structure et son arrangement donnent la m thodologie propos e son c t mnnovateur En effet chaque tape est d j connue et appliqu e toutefois cette combinaison assure le succ s de l valuation et de la s lection des EPI en tenant comptent de la globalit de la probl matique Chaque tape illustr e par un bloc est essentielle au succes de la m thode des retours aux tapes pr c dentes sont m me n cessaires puisqu il s agit d un processus it rati La hi rarchie de l encadr sup rieur solutions possibles fait partie
24. gier les facteurs de confort Pr voir une protection suffisante avec un m me niveau de confort ou une l g re baisse Satisfaire une protection ad quate avec si possible un nivcau de confort acceptable Fournir un EPI performant et confortable Les param tres qui ont t v rifi s via la consultation des fiches techniques pour la s lection des EPI sont la protection leconfort physique difficile de d valuer a priori avec les fiches techniques le confort psycho social La protection se qualifie comme tant l efficacit c est dire la capacit prot ger du risque identifi l tendue de la protection son aptitude assurer la protection des zones expos es ainsi que sa polyvalence sa capacit servir diff rents postes en assurant un niveau de protection convenable Ce dernier point a galement l avantage de r duire la gamme d PI maintenir en stock des co ts en moins Le confort physique se d finit comme tant la compatibilit entre l PI sa forme sa coupe la nature de ses mat riaux et la charge de travail les d placements et les mouvements indispensables au travail Le confort psycho social limite d ventuels ph nom nes de rejet en accentuant sur l aspect esth tique principalement sa couleur et son style Pour des essais de longue dur e l tude propose un compl ment soit l valuation de l usure et de la fr quence de renouvellement afin de d te
25. les sanctions disciplinaires la concertation et les jeux de r les Ci dessous un aper u des avantages et inconv nients de quelques unes d entre elles La premi re est l obligation de porter un protecteur Cependant dans ce cas les tudes se contredisent Selon P russe 1995 une tude de Douchy et al 1967 affirme que si le port 41 des chaussures de protection n tait pas obligatoire dans les mines elles ne seraient pas port es Par contre Tourigny 1981 ne constate aucune influence de l obligation sur le taux de port des protecteurs auditifs dans les industries du meuble Il en est de m me pour les travailleurs forestiers interrog s par Davillerd 20022 la majorit d entre eux portent leur PI par conviction plus que par obligation De m me les sanctions disciplinaires n ont aucune influence sur le taux de port si ce n est que les travailleurs les portent davantage lorsqu ils sc sentent observ s P russe 1995 De plus des actes de sabotage sur les protecteurs ont m me t constat s dans de telles situations P russe 1995 Certaines tudes Feeney 1986 Pirani et Reynolds 1976 pr nent les jeux de roles pour favoriser et maintenir un taux de port des EPI Toutefois cette technique comporte certaines r serves en particulier le fait que la dur e effective de l intervention est d environ quatre mois On lui pr f re les tables de concertation qui sont un processus en continu ou l ensemble des interven
26. que et la protection collective n ont pas t suffisantes La s lection PI s imbrique dans un processus de pr vention une analvse du travail et analyse des risques sont pr alables La participation des travailleurs la d marche est un l ment incontoumable de plus ils doivent tre renseign s sur leurs PI fonctionnement entretien et limites et les risques auxquels ils s exposent Les obligations l gales et les normes sont abord es par plusieurs tudes la r glementation les normes les guides web et les fournisseurs constituent des sources d information pour le d tail des crit res de s lection des EPI L valuation des crit res se fait par entretien s avec les utilisateurs ou avec des essais en laboratoire parfois simulations de travail avec cueillette des opinions des travailleurs Les crit res peuvent tre valu s diff rentes tapes du processus d valuation s lection tel que propos par L valuation doit reposer sur plusieurs crit res pr sent s au chapitre 3 un seul chec peut entrainer le rejet de L ensemble des crit res a un poids le minimum acceptable reste d finir Bien que le r le premier d un soit de prot ger crit res d efficacit et de fiabilit il doit tre port crit res d acceptabilit confort physique et psychosocial et Stee disponible crit res li s l approvisionmement pour jouer son r le La notion de compromis r
27. r glementaires le mat riel l quipement les dispositifs et les v tements de s curit r glementaires 171 selon les besoins d laborer et de mettre en uvre en consultation sauf en cas d urgence avec le comit d orientation ou d faut le comit local ou le repr sentant un programme de fourniture de mat riel d quipement de dispositifs ou de v tements de protection personnels et d en contr ler l application OBLIGATIONS DES EMPLOY S a d utiliser le mat riel l quipement les dispositifs et les v tements de s curit que lui fournit son employeur ou que pr voient les r glements pour assurer sa protection 166 COMIT S D ORIENTATION EN MATIERE DE SANT ET DE S CURIT e participe l laboration et au contr le d application du programme de fourniture de mat riel d quipement de dispositifs et de v tements de protection personnelle 5 Le comit d orientation peut exiger de l employeur les renseignements qu il juge n cessaires afin de recenser les risques r els ou potentiels que peuvent pr senter dans tout lieu de travail relevant de l emploveur les mat riaux les m thodes de travail ou l quipement qui y sont utilis s ou les t ches qui s y accomplissent COMIT S LOCAUX DE SANT ET DE S CURIT f participe la mise en uvre et au contr le d application du programme de fourniture de mal riel d quipement de dispositifs de v tements de protection personnelle e
28. sont requis pour les diff rents types de travailleurs ceux travaillant en espace restreint n ont pas les m mes besoins que ceux travaillant l ext rieur Un m me casque peut pas n cessairement convenir aux multiples situations industrielles amp La fonction des casques de protection est de pr venir les dommages la t te engendr s par la chute d objets Rowland 1988 Les performances contre les impacts d terminent donc l efficacit du casque Toutefois tr s souvent les casques doivent prot ger galement contre l abrasion et la p n tration par des objets pointus La norme British Standard 5240 1987 General Industrial Safety Helmets ne v riliait les casques que par des tests d impact certains aspects de l efficacit sont donc n glig s La norme actuelle qui lui a succ d en 1995 la BS EN 397 a int gr des tests de r sistance la p n tration et de vieillissement mais rien n est indiqu propos de l abrasion Standards direct Les plastiques formant la partie visible du casque se d gradent au contact de l atmosph re de la pollution de la temp rature de la pluie et surtout des radiations solaires en particulier les UVB Cette d gradation affecte l efficacit deux mesures alternatives sont donc prendre effectuer les tests d efficacit avec des casques divers stades de d gradation ou opter pour des mat riaux plus r sistants retenir De l tude de Rowland les points suiv
29. suivie pour fin de comparaison entre ces six secteurs Les caract ristiques de la population de travailleurs ont tout d abord t observ es Ensuite Davillerd a d termin en quoi consistaient les taches et les risques associ s Les diff rents modes de pr vention et la protection possible ont t examin s Finalement les EPI utilis s la gestion qui en est faite et les accidents en regard des EPI compl tent les diff rentes tudes La figure 4 2 illustre cette proc dure de recherche seuls les types PI variaient selon les besoins du secteur observ 102 Carachoshiques Ge la La thene ef las risques Les serbe rencontre Les negues pergut au cours du mavo normal La pide de corrcienbe de ces nsques Des facteurs aggravants FPr venbon et procbecbon posesiblars La proiection codectne L peotecti n idradualla ene s curit que Pan menie du ravi Svid en quipe rapport piagno Le peofd des porteurs s non porteurs d EFI La securite pans avant Tout sur L s duipements de protecpon andeadualie Le casque L cran tacui Les lunemas L arni Equipements combin s Ob gabaon bu Le remet Ge molina za protecbon Le de se peoaliger La gestion des EPI Feagrmnilune el achat des Ggarpernenis Formation 430i pr alables amp Mifesennation l achun La marques d informations priis d eila Cor e antreten sipckage
30. thodologie a t suivie En elTet suite des discussions avec un des auteurs certains l ments n ont pas n cessairement t int gr s aux rapports bien qu ils aient fait l objet d une r flexion de leur part Les rapports sont davantage ax s sur les enjeux cruciaux et les tapes cl s du cheminement emprunt qui ont permis de pour r soudre les crit res essentiels c est dire ceux qui ont g n r s le plus d interrogations et de discussion De plus l exp rience et les connaissances des quipes de recherche et des comit s aviseurs expliquent en grande partie l absence de d tails quant certains crit res La m thodologie d valuation et de s lection des EP utilis s en milieu de travail propos e dans le cadre de ce travail met donc en vidence l ensemble des tapes r aliser pour obtenir un moyen de protection individuelle qui soit bien adapt aux r alit s et aux besoins du milieu de travail Cette m thodologie explicite ce que certains auteurs ont fait le plus souvent partiellement pour s lectionner l s les plus appropri s Pour arriver cette m thodologie prend en consid ration l ensemble des situations possibles ce qui permet une g n ralisation applicable toutes les situations de travail et pour tous les EPI confondus CHAPITRE 7 DISCUSSION SYNTH SE L valuation et la s lection des EPI s ins rent dans le contexte plus global de la gestion de la SST De plus le c t humai
31. un secret industriel face la concurrence la page suivante se trouve la liste pr sent e au chapitre qui r sume la m thodologie d valuation des PI appliqu e au cas de la s lection des gants M thodologie g n rale d valuation et de s lection des EPI tibleau r sum appliqu au vas des gants Lanka rk fist lm analyser des risus d eic up aper des ost er he aus i ramine de certarns postes admi do due lcs ri Les gants CET pr sembsieng dis lacunes opines d dcsbenie ei ef ete d price ten r cune bes coutures lenis zie mais x nalis Can k UN fuit 1 ans signee un an avant Pete Camco a oblemu om contra peran aera prestuctuem ct les our une dunes de quatre ans Pie l Aucune information precise quant d ce point ne semble pas etre evceptionne fra sum ume itii a iun pense energiaga P chaine d assemblage Condi bars climatiques Trae ail effvctuc Ch AER cffeciacr R glementation on vigecer SE Accessibibig 8 8 Analise des Amppnos resonaememi ven Employ s chercheurs foumisrurs ori proposas une trentaine de modele L rude n indique pasde colit mais laisse croire que c est bul de mainie 1 umalicnison d un concepteur de gants a permis l cr ation de quatre grosor pes sur mesure selon lex cigences
32. 1 6 PESTE Politique Application des lois et r glements LSST RSST et des normes Des politiques syndicales internes ou de la maison m re peuvent galement ire consid r es si plus strictes que la l gislation en vigueur Economique Quels sont les co ts d achat d entretien de remplacement de formation etc Quelle est la prime verser la CSST la situation conomique globale de l entreprise L image aupr s des travailleurs actuels des travailleurs potentiels des clients de la communaut Du point de vue de la sant s curit l entreprise veut elle agir comme un leader en la mati re simplement suivre les r gles ou viter la mauvaise publicit Technologique Qu est ce qui est disponible sur le march pour s curiser le milieu de travail Au niveau des proc d s de travail existe t il quelque chose de plus s curitaire La technologie a toutefois amen de nouveaux probl mes en SST La r volution industrielle la division du travail les t ches r p titives les cadences lev es etc Plus r cemment avec la miniaturisation les nanoparticules Parmi les est ce qu il a des perc s technologiques Environnemental Utilise t on des quipements jetables 4 usage unique Les taches de travail impliquent quels types de mati re d quipement d nergie en quelle quantit etc De plus dans un m me secteur d activit les dif
33. 1 juillet 2009 Stevenson William J Claudio Benedetti et Hocine Bourenane 2001 La gestion des op rations produits et services Montr al Cheneli re McGraw Hill 785 p Stirling Mandy 2003 National anthropometry survey of female firefighters Designing for safety performance and comfort En ligne United Kingdom HSE hitp www humanics es com FireFig 89 Tanaka Masatoshi Yutaka Tqchiharaa Shinya Yamazaki Tadakatsu Ohnaka et Keiichi Yoshida 1983 Thermal reaction and manual performance during cold exposure while wearing cold protection clothing Ergonomics vol 26 n 2 f vrier p 141 149 Tellier Chantal Jaime Lara et Renaud Daigle 1999 Lo s lection et le d veloppement de gants de protection contre les lac rations dans le secteur de la fabrication des produits en m tal Coll amp tudes et recherche R 234 Montr al Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail 45 hitp www irssLqc ca ationirsst 743 html Tourigny Pierre 1981 Les facteurs influengant le port des protecteurs auditifs dans trois industries du meuble de la r gion de Laurier Station au Qu bec Universit Laval Union europ enne 19894 Directive du conseil concernant le rapprochement des l gislations des Etats membres relatives aux guipements de protection individuelle AW ORWCEE Office des publications http eur lex europa eu LexLlriserv LexUriSe
34. 4 132 NK ES BS Ke AC H EE EA 74 Processus irap et WE Eure sopra qs shed ds Oy mt uiis CE ease deet 146 147 151 nece 165 167 168 111 Beki ANNEXE M TABOLISME cscccscsssssscscescscscsecsesssasccsesssascescsssasocceessassceuesensnsanzensera ANNEXEIX ORGANIGRAMMES DE SELECTION DES APP ANNEXEX R F RENCE POUR UNE BASE DE DONN ES DES ER A174 177 180 181 Tableau 1 1 Tableau 1 2 Tableau 1 3 Tableau 1 4 Tableau 1 5 Tableau 1 6 Tableau 3 1 Tableau 3 2 Tableau 3 3 Tableau 3 4 Tableau 4 1 Tableau 4 2 Tableau 4 3 Tableau 4 4 Tableau 4 5 Tahleau 4 6 Tableau 4 7 Tableau 7 1 Tableau 7 2 Tableau 7 3 Tableau 7 4 Tableau 7 5 LISTE DES TABLEAUX Protection individuelle ct protection collective iii Exemples d PI par parties du corps Exemples d PI par types de risques Sous comit s SO ene Efficacit en fonction d un port interrompu M thodes d essai des caract ristiques thermiques ss Indices WBOT fonction du niveau de m tabolisme et de l acclimatation Estim de l augmentation du niveau de m tabolisme caus le Pocta do BEI H Comparatif hommes femmes de diff rentes valeurs anthropom triques intervenants impliqu s et leurs r les aen Caract ristiques des de d part Sommaire de la revue de litt rature de Krawsky et Davillerd Indication concernant l
35. Dr ac Rte canis m caneques suhant les normes Selon la CSA 250 21 193g en m canisme rejet nc rencontre pas les exigences de a norme Selon la CSA 7259 11 un produit en d veloppement pros ge cumhium avec d nergie pr sente un potentiel Fiabilit recommandations verifier la fiahilit des eysnbmes avec des noeuds non parfaits et une corde usag c Durauhilit a fait l objet d une interrogation est ce que les bretelles extensibles von conserver des propri t s lastiques salTisantes king terme pour assurer le canion des R ponse ou Comfort les perceptions du F nibilit gt les perceptions du travailleur moises sur une chelle de Borg visacl Kk analogue modifi s en plus de lu de contact fr quence cardiaque ei du VES mas Autres facteurs influencant le confort Ten Sentiment de s curit lex du Iravailleur Pe Mie Cen Analyses en conditions r elles d utilisation sur une p riode su Tisamment oague questionnaires Approvisicnnement Essais preclimbnaires mesures vid os peuvent tre utilises La configuration du harnais optimal ete mise l essai long terme avec deux groupes de travailleurs veux mont contribue aux essais pr c dents ebur groupe bensin mayas CHE connaissance des pnibocpdes pr c dents Tableau de bord aux utilisat
36. En ligne Vol 2 m L httpz www ersmtl ca zone2 recherche HIRI Article Desjardins V2N1 01pdf Dolez Patricia Katayoun Soulati Chantal Gauvin Jaime Lara et Toan Vu Khanh 2010 Guide de s lection des gants de protection a En ligne lt www html Feeney R J 1986 Why is there resistance to wearing protective equipment at work Possible strategies for overcoming this w Journal of occupational accidents vol 8 p 207 213 Filion Nadine 1999 Les s cheuses linge de GE resteront montr alaises o La Presse Montr al 10 mars p DL In Eureka ce Garin J 1993 Ende des moyens de protection collective et individuelle contre le risque HAP en cokerie Coll Projet CECA 7249 12 033 Luxembourg Commission des Communaut s Europ ennes Giraud Laurent Daoud Ait Kadi Elise Ledoux Joseph Jean Paques et S bastien Tanchoux 2008 La maintenance tat de la connaissance et tude exploratoire En ligne R 578 RSST 61 p http www irsstqe ca files documents PubIRSST R 578 pdf Gouvernement du Canada jour au 20 mai 2009 Code canadien du travail hitpc lois justice gyc ca PDF Statute T T 2 pdf Consult le 10 juin 2009 Gouvernement du Qu bec jour au 14 mai 2009 Loi sur la sant et la s curit du travail diteur officiel du Qu bec gO p http www Z publication qc ca dvnamieSearch telec phy Z amp hle S 2 1 52 Lbtml gt Consult le 10
37. Funnies par l quipe de recherche dex gants commercialement disponibles ont cgalement ete besiis Confort de contact Autres facteurs fluppt le confort ARE 5 E E nierf rences D CT Conion pycha ial geen rare i Conviviale Fiabiliie esi Lesersai s sont em deux emp m re tape Des tests d efficaesle ont t r alis s en laboraboste selon des essais suivant une m thode developped e siockape ssl De plus la dext rit l v rifi e par des simulations de travail manipulation d une vis en de renouvellement lt t premi re tape a permis de s lectipemer huit modeles cing pour bes d assemblage et iris paner les postes d accrochags Charah linc Deuxi eme Cape unm E La dexicrilic cl verior plus en profondeur mee d s simulations en Taboratoire plus de Dies Dems simul es aur les cing modeles de La ligne d assemblage quedes exkecants plus de sais pr lim la dext rit influence ke confon physique et un manque de deu iere dans ce cas engendre des interferences Confort de cuniact ead A avec les liches scteurs influencant le confort Apparence phares Cnileres n ayant pas fa ohjei de questionnement ou absents du rapport entretien d rahilit e ajusberment caniin thermique content d contact app
38. Nadeau 2008 45 P VI thse Tache be re nee m alu dics Tuc Most e ys en y rim Exod acus Espere Interface Temps Rise bereest RR Tenes quem im ne e Gate i Ambiance m Penne Vie sociale SOUS pue eme ume i PTS man rake agens Surio eer PRIMAIRES Eu T a tt ee hianya L Entreprise Entreprise 4 ic perpisama EHI Jeppi load caris pus Figure 2 1 Contraintes de travail Tir e de Monod et Kapitaniak 2003 p 41 L humain et son m tabolisme peuvent tre compar s une machine ayant des intrants de la mati re premiere une op ration activit s fonctions vitales et des extrants d chets tel qu illustr la figure 2 2 Le simple fait de respirer occasionne une d pense nerg tique L annexe associe d ailleurs le niveau m tabolique au type d activit effectu La d pense nerg tique exc dentaire est fonction du niveau d activit effectu par un individu Plus le niveau d activit est lev plus les besoins nerg tiques le sont Ce qui induit une demande accrue de nutriments nourriture et d oxyg ne respiration et par cons quent de d chets Le syst me circulatoire est le r seau de transport du corps il permet de relayer les nutriments et l oxyg ne l ensemble du corps et d vacuer les d chets la fr quence cardiaque s ajuste e
39. a A CS Manque de Lorrapinn Fachas humain eere 1 Puccedenss i C3 amandes Figure 1 3 Principales causes de pertes Tir e du Bureau International du Travail BIT 1996 p 10 32 Travailleurs Un travailleur est un individu qui est embauch par une entreprise pour effectuer diverses taches en change d un salaire Avec l automatisation de plusieurs proc d s industriels et tous les autres requis de production des entreprises l industrie exige des op rateurs de plus en plus qualifi s et polyvalents Krawsky et Davillerd 1997 Ce qui amplifie les cons quences sur la sant et la s curit au travail de ces travailleurs puisque les travailleurs sont expos s des risques plus nombreux et diversifi s galement certains facteurs de l organisation du travail tels que la r mun ration au rendement et la rotation des postes influencent la protection individuelle amp peuvent conduire r duire l utilisation ou l efficacit des EPI Krawsky et Davillerd 1997 La r mun ration au rendement qu elle soit individuelle ou collective entraine une augmentation de la cadence de production les PI ont alors deux impacts Premi rement le fait de mettre ses EPI est alors per u comme une t che suppl mentaire effectuer Deuxi mement les PI ralentissent cette cadence en diminuant la dext rit ou en augmentant l effort requis Quant la rotation des postes les risques peuven
40. a 124 155 SECTION XV BRUIT 136 Mesures correctives et quipements de protection individuels L employeur dent se conformer aux normes tablies aux articles 131 135 en mettant en oeuvre les mesures indiqu es ci dessous dans l ordre suivant 1 r duire le bruit la source 2 isoler tout poste de travail expos ce bruit 3 insonoriser les locaux de travail Dans le cas o il se r v le impossible en appliquant les mesures pr vues au premier alin a de respecter les normes pr vues aux articles 131 135 ou en attendant que les transformations requises par cet alin a soient r alis es l employeur doit mettre des protecteurs auditifs la disposition des travailleurs ou doit limiter le temps d exposition des travailleurs conjointement avec un programme audiom trique Les mesures pr vues au premier alin a doivent tre mises en ocuvre meme si l employeur r ussit pas ainsi respecter les normes pr vues aux articles 131 135 D 885 2001 a 136 137 Protecteurs auditifs Tout protecteur auditif fourni un travailleur conform ment au deuxieme alin a de l article 136 doit att nuer le bruit de telle sorte que le travailleur ne soit plus expos des bruits qui exc dent les normes tablies aux articles 131 135 Ces protecteurs auditifs doivent tre conformes la norme Protecteurs auditifs ACNOR 7942 1974 Ils doivent galement tre d sinfect s avant d tre utilis s par un
41. active sont des concepts th oriques en r alit les quipements tendent davantage vers l un de ces piles En r gle g n rale la protection individuelle cat une protection davantage active puisqu elle requiert l intervention du travailleur pour effective En cffet l op rateur doit poner ou tenir ad quatement l quipement de protection individuelle tel que d fini l section 1 1 1 Puisque la protection collective n exige pas d intervention particuli re de chacun des travailleurs prot ger seulement une intervention unique d installation pour rendre la mesure effective elle est donc davantage qualifi e de protection passive Le tableau 1 1 illustre ces deux concepts de protection individuelle collective et de protection active passive Un exemple comparatif entre la protection collective et la protection individuelle est la protection contre les chutes en hauteur un garde corps est install en p riph rie d un toit il s agit d une protection collective tous les travailleurs sont prot g s tandis qu avec un harnais seul celui qui le porte est prot g s agit alors d une protection individuelle Il est tout de m me int ressant de noter que certains dispositifs de protection collective sont congus pour prot ger un seul travailleur la fois en cas d accident Par exemple un filet de protection arr tera la chute d un seul travailleur si plus d un travailleur tombe sur un m me filet la protection n est plus ass
42. ad quate r f re l efficacit de qui peut d finie comme tant Ia r alisation des fonctions de protection sans nuire l int grit physique la sant ou la s curit de l utilisateur Arteau et Gigu re 1991 L efficacit est la raison d tre premi re d un EPI et la majorit de la litt rature traitant de la protection individuelle se consacre l valuation de la r alisation des fonctions de protection ou de la capacit et des limites de la protection effective Bien que ce soit l l ment le plus tudi sur les il subsiste de nombreuses interrogations quant la protection qu ils offrent r ellement De nombreuses normes fournissent la proc dure suivre pour valuer l efficacit d un protecteur Ces normes ont t labor es par les diff rents comit s techniques au Canada CSA ULC ONGC en Europe CEN ci aux Etats Unis ANSI ASTM NFPA UL etc Les normes proposent habituellement des m thodes d valuation par cat gorie d EPI Parmi les normes CSA indiquant l marche suivre pour valuer l efficacit il y a entre autres la Z259 10 6 Mornais de s curit et la 94 2 02 Protecteurs auditifs L ajustement la durabilit et la fiabilit peuvent galement tre v rifi es via ces normes Toutefois il subsiste des doutes importants quant la validit de la capacit d valuation de l efficacit des quipements de protection auditive Voix et Lavi
43. bien l PI pour juger de la confiance qu ils peuvent y porter Les demonstrations el les vid os d essais accompagn es d explications aideraient d velopper cette confiance en fournissant la preuve de l efficacit de l PI dans des conditions extr mes Par exemple les d monstrations r alis es avec les absorbeurs d nergie lors du Grand Rendez vous de da CSST annuel des masses de plus de 100 kg sont retenues grace un syst me antichute suite une chute libre de trois m tres Certains utilisateurs seraient tout de m me scepliques quant l efficacit des protecteurs auditifs qui laissent passer les bruits utiles aje sais pas si c est sl efficace que cela car on entend quand m me biens propos recueillis par Davillerd 2002a Pour valuer la confiance port e un un l ment d un entretien formel ou non ou d un questionnaire fournit une indication De plus des v rifications indirectes tels que des audiogrammes pour l acuit auditive ont t utilis s aupr s de travailleurs qui refusaient syst matiquement la protection auditive Legault Faucher et Melangon 2003 De nombreuses campagnes de sensibilisation avaient t r alis es sans succ s Des audiogrammes ont alors t r alis au d but et la fin d un intervalle de six mois sans protection particuli re Ensuite une surveillance serr e a t mise en place et de nouveaux audiogrammes ont t r alis s La premi re s rie de tests affiche de
44. caline recommande Etesinins en liamman dis udilisatcirs el i informan et fommiaknsns A Mihape et datTusim lox Fiches A stilssatiom dex EFI cl ment H tte Hr Appel des specialisses em meim pe pour le taches d huile 1 de graisse pasar d velopp e une m thode de age Vormation precedant les exiis tenramn Grigonis Fiches d utilisariee des EPI Hilan et swivi S des LM Lie sum vost lune des ngomani bons dans le rapport de recherche rire a dies comen ntains des etr dus sapere 5 Lut de la periode dessas Cruz Anaise dex accidents impliquamt de pris ou de kun bes LI mesure deja cn place D l ments A unie liber vil asses uit les gambe pseuenteils dire mius lcs pates de pras ail ile l usine 6 2 Protection contre les chutes en hauteur lagueurs La protection contre les chutes en hauteur a galement fait l objet d un rapport de recherche l IRSST le R 305 Travail en hauteur et protection contre les chutes pour les lagueurs Arteau ef al 2007 L tude analyse les m thodes de travail ainsi que les syst mes existants de protection contre les chutes en hauteur utilis s par les lagueurs afin de r duire leurs risques de chute L tude a regroup des travailleurs de diff rents employeurs distributeur d lectricit
45. ce sujet serait essentiel pour s assurer d une protection ad quate Les dates de p remption fixe d termin e au moment de la fabrication sont utilis es entre autre en France pour les casques Davillerd 2002a Ces dates peuvent toutefois tre utilis es avec des conditions d utilisation normale des conditions hostiles pourraient acc l rer le processus de d gradation des mat riaux Des signes physiques peuvent aussi tre not s pour valuer l int grit de la protection Par exemple en pliant d licatement la visi re thermoplastique d un casque si de l gers craquements sont entendus c est le signe d une d gradation avanc e qui requi re le retrait du casque Mayer Le Brech et Pichon 2007 l L int gration d un fil t moin dans les filets de protection antichute permet galement d effectuer un suivi sur ses propri t s en effectuant les essais destructifs sur ce fil t moin au lieu du filet entier Un autre exemple est celui des soies des brosses dents qui changent de couleur fournissant ainsi un repere visuel pour le temps du renouvellement 333 Disponibilit et accessibilit La disponibilit d un PI est synonyme de son existence sur le march tandis que son accessibilit est la disponibilit l chelle de l entreprise ou du travailleur L PI pr conis doit tre disponible et accessible en quantit suffisante dans les grandeurs requises si applicable et selon des d lais acceptables Si tel
46. d une protection ad quate et d un port effectif Comme l indique l article 1 1 2 1 de la Directive Europ enne l PI retenir est celui dort la conception n engendre pas de contraintes qui limiteraient son utilisation r elle ou l accomplissement des tiches effectuer retenir Des travaux de Gros et al les points suivants sont retenir l limination la source demeure la meilleure alternative de pr vention la r glementation les normes et les fournisseurs constituent des sources d information pour le d tail des crit res de s lection des EPI e deux types d utilisation des sont consid rer le milieu hostile et le port de longue dur e la disponibilit les performances de protection efficacit et le confort sont tout aussi importants les un que les autres 4 2 2 Dufumier 1992 Malgr le fait que le document original n est plus accessible la repr sentation de Dufumier illustr e la figure 4 1 r sume les exigences requises des Exigeaces conomiques COA EE dur amp e prensibe d efficacit arani une incidence az les coun de remearcellersent et de stockage Exigences de confort Exigences de Ia tache J geret rives de la g ne sa lemta on des effets de gursquage visuel auditi et fenctioeneTe cempatibikt avec les autres Equpements utilis s Exigences de s curit Exigences d information efficacit de la protection
47. de g ne aux paules et aux hanches e sentiment de s curit e appr ciation globale Par le biais de deux simulations de travail circuit quatre configurations valu es 5 le harnais versus la ceinture cuissard ou sous fessier pour le travail avec charge e niveau de g ne aux paules et aux hanches sentiment de s curit e appr ciation globale Par le biais d un circuit cing stations trois configurations valu es Le syst me d assurance doit tenir compte du travail de l lagueur Habituellement un lien de retenue dorsal est utilis pour arr ter les chutes en hauteur Cependant pour les lagueurs d importantes interf rences ont alors t not es est donc pr f rable d opter pour une attache ventrale qui ne nuit pas aux op rations de travail 6 2 7 Essais terrain conditions r elles La configuration du harnais optimale a t mise l essai long terme avec deux groupes de travailleurs ceux ayant contribu aux essais pr c dents et un groupe t moin n ayant aucune connaissance des protocoles pr c dents Chaque utilisateur avait un tableau de bord compl ter Un sc nario compl ter pour chaque travail ou modification au travail l outil l habillement etc comprenant ses appr ciations face 1 au confort au niveau des paules 2 la nuisance au niveau des paules 3 au confort au niveau des hanches 4 la nuisance au niveau des hanches
48. de la d marche de pr vention pr n e par la LSST et de nombreux auteurs Arteau et Gigu re 1993 Baeza 1996 CRAMIF 2004 CSST 2004 Gouvernement du Qu bec jour au 14 mai 2009 Krawsky et Davillerd 1997 P russe 1995 Pringalle 1998 Union europ enne 198 9 WorkSafeBC 2009 La section 2 3 2 valuation des risques pr sente l tape pr liminaire toutes les d marches de pr vention soit l valuation des risques La section 1 3 Contexte l gal aborde la question de la r glementation en vigueur et des normes et la section 2 3 Evaluation du travail et de son environnement traite de l analyse des conditions d utilisation la d pense nerg tique les conditions climatiques et les taches effectuer L analyse des conditions d utilisation inclut le contexte d utilisation PESTE section 1 5 noter que l analyse des risques et l analyse des conditions d utilisation peuvent tre r alis es simultan ment Le chapitre 5 s attarde davantage aux tapes qui ont un lien direct avec EPI soit la pr s lection des 5 1 les essais pr liminaires 5 2 les essais terrain 5 3 ainsi que le bilan et suivi 5 4 Ces tapes seront d taill es aux sections indiqu es entre parenth ses L implantation des EPI s lectionn s peut tre r alis e suite aux essais terrain d Analyse des risques M ERES GC kanker bes nagur BREN T Protection Am F 5 Protection
49. de mouvement il ne veut pas tre frein dans son rythme de travails Baeza 1996 De plus il a certaines exigences esth tiques la peur du ndicule ou du rejet le pr occupe Assurer une veille en mati re de nouvelles technologies de nouveaux mat riaux de nouveaux appareils dont l introduction dans l entreprise permettrait de r duire le risque mieux de le supprimer ne rendant plus n cessaires les qui restent toujours le dernier compromis en mati re de pr vention Baeza 1996 94 retenir De l tude de Baeza les points suivants sont retenir analyser les risques et les conditions individuelles sont des tapes pr alables la s lection des EPI liminer la source demeure la meilleure alternative de pr vention impliquer les travailleurs dans le processus de s lection des EPL e choisir les en maximisant la protection tout en tenant compte du confort physiologiques morphologiques et psychologiques e assurer une veille technologique nouvelles technologies proc d s mat riaux etc permet de s assurer de fournir aux travailleurs le meilleur moyen de protection les EPI tant une solution de dernier recours 4 3 Evaluations multicrit res EFI cibl 431 Rowland 1988 Suite au nombre important d accidents impliquant des blessures la t te et op les travailleurs ne portaient pas n cessairement leur casque de protection Rowland s est pench sur l acceptabilit de c
50. des essais en laboratoire comportant davantage de manipulations simulations de travail ont t effectu s Le confort thermique l ajustement ainsi que les autres aspects du confort physique n ont pas fait l objet d analyse cette tape Pas plus que l apparence g n rale des gants Les gants de protection sont des EPI relativement simples d un point de vue de l utilisation Parmi les gants propos s les mains gauche et droite se distinguaient facilement tant donn e la pr sence d un enduit ou de picots sur l paume La convivialit de ces gants n a pas fait l objet de discussion dans le rapport de recherche L quipe de recherche s est assur e d obtenir la confiance et la collaboration des utilisateurs en ne les sollicitant que sur unc base volontaire De plus elle a valid plus vigoureusement 119 les caract ristiques relatives la dext rit et la r sistance la coupure pierre angulaire de la probl matique 6 1 7 Les essais terrain conditions r elles Cinq mod les ont t test s dans les lignes d assemblage o une bonne dext rit tait requise Trois mod les ont t test s dans les postes des presses m tal et de l accrochage des pi ces sur les convoyeurs o les besoins de dext rit taient inf rieurs Les travailleurs ont t invit s participer l tude aucune personne n a t oblig e Les 41 travailleurs int ress s taient r partis comme suit aux diff rents
51. dur e n cessaire pr visible du port compte tenu des facteurs fusure d ambiance des gestes accomplir et des postures prendre Pour ce Eure ke quek que soni les doivent pouvoir s adapter au mieux B morphologie de Tutilisateur par tout facteurs humains moyen appropri tel que des syst mes de r glage et de fixation ad quats ou une vari suffisante de tades et poimunes Ergonomie D Les EPI doivent dire con us et fabriqu s de telle que dans ks conditions d emploi pr visibles auxquelles ils sont destin s l utilisateur puisse d ployer normalement l activit Fexposan des risques tout en disposant d une protection de type appropri et d un niveau aussi lev que pos bk Confort Entraves maximales admissibles pour l utilisateur Les EPI doivent s opposer le moms possible aux gestes accomplir aux postures prendre ei la perception des sens En outre amp ne doivent pas tre l origine de gestes qui mettent l utilsateur ou d autres personnes en danger 100 Tableau 4 7 Crit res et essais pour les harnais antichute Tir de Arteau et Gigu re 1993 p 543 Chute libre EI FSSA AVEC DES HUMAINS site Oe ElFicucil du copa im grii presque Fiabilit Varialions dans les conditions d utilisation Forme de d i mineures Dur e de vie Canfari durant Le ireal durant La cespension l essai venie panticllcment be crhi r
52. entretien la fiabilit quelque soit les conditions d utilisation la polyvalence en mesure de prot ger contre plus d un risque et le confort Le maintien des cing sens en minimisant les interf rences nuisibles aux t ches effectuer et au confort g n ral favorise la convivialit de Les int gr s ou combin s tel qu un casque incluant unc protection auditive repr sentent l avantage de la polyvalence mais galement l inconv nient du poids ou de la surpratection qui cr e un sentiment d isolement NF EN 15921 2007 78 3 553 Confiance en l PI Les utilisateurs d PI d veloppent un historique avec les que ce soit par exp rience personnelle ou celle de leurs coll gues La m fiance face un quipement entraine le rejet l inverse trop de confiance peut mener d passer les limites de En effet il a t observ que des joueurs de football am ricain portant un casque visiere subissaient davantage de blessure au cou ces joueurs surestimaient ou d passaient les limites de la protection disponible Otis et Burstein 1996 L information propos du fonctionnement et des limites des EPI des risques et des d marches entreprises demeure le meilleur moyen de trouver l quilibre La confiance est un l ment qui se d veloppe et qui d pend en partie de l exp rience personnelle et collective et de l information re ue I convient de s assurer que les utilisateurs connaissent
53. homme et son milieu de travail Les m thodes d valuation subjectives passent par des sondages des questionnaires des entrevues et d autres m thodes similaires Diff rents outils d valuation subjective permettant une certaine objectivit seront pr sent s la section 3 4 3 Certaines normes ont fix la marche suivre pour ce tvpe d valuation comme la norme EN 150 10551 qui prend en consid ration le confort thermique global ou local et les sensations 3 1 3 Compl ment Les enregistrements vid o peuvent fournir des indications compl mentaires int ressantes telles que des analyses biom caniques ou l analyse d un accident De plus il est possible d tablir des corr lations entre les donn es subjectives et objectives pour d montrer qu il ne s agit pas de caprices mais bien de faits r els Lorsque c est possible il est toujours pr f rable d opter pour une donn e quantitative plut t que qualitative NF EN 13921 2007 3 2 Premier groupe la protection La fonction premi re des EPI est d assurer une protection contre un ou plusieurs risques identifi s Deux aspects sont consid rer au niveau de la protection l efficacit et a fiabilit 3 11 Efficacit La Directive Europ enne 89 686 CEE amorce l annexe II en indiquant que les EPI doivent assurer une protection ad quate contre les risques encourus comme exigence de port e g n rale applicable tous les EPI Une protection
54. inrs fr inrs nd Damp pc view 9B2ASCSESS 29456C1256E120048D2EA SFile ns2 Lpdi gt Davillerd Christian 2002 Pr vention et port des quipements de protection individuelle 3 M tiers du cheval En ligne Coll Note scientifique ct N8212 INRS 18 Davillerd Christian 20024 Pr vention et port des quipements de protection individuelle 4 L utilisation de produits phytosaniraires En ligne Coll Note scientifique et technique m NS2I3 INES 34 p http www inrs fr inrs inrs L nsf inrs0l pe view C2 FBSSSEOEFESOQ01I 40C1256E13200495 D49 SFile ns2 3 pdt Davillerd Christian 2002 Pr vention et port des quipements de protection individuelle 5 Une usine m tallurgique En ligne Coll Note scientifique et technique w NS214 INRS 61 p httpz www inrs fr nrs ub inrs l nst imrs l view 6686056275EF2326C1256E1200491 SDC SFile nz 1 A pdf Davillerd Christian 2002f Pr vention et port des guipements de protection individuelle 6 Ln centre hospitalier En ligne Coll Note scientifique et m xd m NS215 INKS 45 p ub inrs l ost nr view LIDFOO32283CAEICC 1256E 12004 15 pdi Design and emotion desienandemolion org Consult le 26 juin 2009 Desjardins David Isabelle et Jean Aneau 2009 Methodologie d analyse des solutions SST pour convaincre les diff rents intervenants Journal International sur l ing nierie des Risques
55. l PI ou 1 date de p remption s il y a lieu Par contre malgr la pr sence d une date de p remption on doit s assurer que les conditions d utilisation r elles n affectent pas la durabilit de la baisse Aux essais pr liminaires 20 60 Des essais en laboratoire normalis s ou non des simulations de travail ou de la mod lisation permettent d valuer la durabilit 11 est galement possible de v rifier la durabilit lors de cette tape l aide d essais de vieillissement acc l r 141 Aux essais terrain 10 35 Lors des essais plus long terme sur le terrain on peut valider la durabilit de l EPI L exemple des interf rences la pr s lection 5 15 En fonction du travail effectuer et des autres quipements utiliser il est possible de d terminer si l PI occasionne des interf rences Par exemple dans le cas des lagueurs tant donn leurs quipements et techniques de travail une attache dorsale n est pas possible sur le harnais puisqu elle nuit l accomplissement de leurs t ches Aux essais pr liminaires 60 9 5 Les simulations de travail permettent de v rifier la pr sence d interf rence s Aux essais terrain 5 2594 Lors des essais plus long terme sur le terrain on peut valider l absence d interf rence avec les t ches et autres quipements de l utilisateur est important de souligner la question thique qui exige que l ef
56. la performance doit absolument tre valid e avant de soumettre les EPI des utilisateurs Ce qui ouvre la porte une subdivision de cette tape d essais une premi re partie sans travailleur puis une deuxi me avec l implication d un groupe t moin Les essais terrain se basent sur des conditions de travail r elles sur une p riode suffisamment longue pour permettre aux utilisateurs de s habituer aux EPI Le questionnement v rifie principalement des questions de confort psychosocial Les autres crit res font l objet de v rifications et de validation telles que la durabilit le confort physique et les co ts d utilisation La m thodologie s applique l ensemble des EPI pas un en particulier Elle doit tre adapt e en fonction du contexte d utilisation et du type d quipement Les crit res restent les m mes ce sont les moyens de les valuer qui vont ehanger Les essais se divisent en trois phases distinctes indispensables Les m mes crit res reviennent tapes apr s tapes mais le niveau de questionnement diff re La r partition de l valuation de chacun des crit res en fonction de l tape d essais est propos e au tableau 7 1 Les pourcentages sont donn s titre indicatif et sont approximatifs 139 Tableau 7 1 R partition des crit res d valution lors des phases d essais Essais En i mc Essais terrain ER ERUNT pr liminaires Confort g n rale psychosocial _ Corwmv
57. les conditions de port et les activit s r aliser avec influencent grandement ces sensations Comme l indique la figure 3 2 le mod le de confort rapport par Vink englobe de nombreux aspects sur lesquels i n est pas toujours possible d avoir un contr le Malgr tout un consensus s est form autour du fait qu un doit tre confortable pour tre utilis Akbar Khanzadeh Bisesi et Rivas 1995 Arteau ct Gigu re 1993 Krawsky et Davillerd 1997 Pringalle 1998 De plus dans le cas du processus accidentel pr sent la figure 0 2 p 3 63 l avantage de porter un quipement se fait sentir uniquement lors d un accident fait g n ralement peu probable alors que le port lui doit tre constant COMFORT MODEL SITTING DISCOMFORT COMFORT fnalings of pain sorenass feelings of relaxation numbness suffness well being LN IER II ni uum amp Human L I H 4 LA Ls echt Mee ees RE i Pees physical physical Inatungs Product nesthenc design physical physical environment Context environment task taak naycrmosacia lactors Figure 3 2 Mod le du confort appliqu aux si ges Tir e de De Looze et al Vink 2005 p 22 Bien que le confort doive tre valu par les utilisateurs il est possible d aller au del des aspeets subjectifs et de quantifier certains aspects du confort Ce n est pas l quipement en soi qui peut tr
58. les pr occupations d une partie des personnes concern es sont satisfaites un consensus est donc difficilement atteignable voir impossible Ces approches mono disciplinaires seront abord es au chapitre 4 Lorsque l valuation des quipements de protection individuelle est r alis e avec une approche multicrit re on constate que les int r ts de chacun sont pris en compte et que la conclusion retourn e a des chances d tre adopt e par un plus grand nombre d intervenants Ce qui est souhaitable est done d identifier les crit res pour ensuite les structurer en approche pour obtenir le meilleur compromis possible dans l valuation et la s lection des quipements de protection individuelle Rappelons que dans les cas op l obligation du port d un PI d coule d un r glement l abstention de porter l quipement n est pas une alternative acceptable La m thode d valuation des quipements de protection individuelle pr sent e dans ce m moire a comme objectif principal de regrouper les pr occupations de l ensemble des intervenants c est dire de toutes les personnes concern es de pr s ou de loin par le port des EPI et par le milieu de travail productivit rentabilit comp titivit etc L objectif secondaire est de fournir les lignes directrices ces m mes intervenants pour la s lection et l valuation ad quates des PI Pour ce faire le contexte dans lequel voluent les EPI est d abord abord dans la probl ma
59. n est pas le cas des solutions de rechange sont envisager car le taux de port risque d en subir les contrecoups De plus parmi les PI n cessaires rencontre des protecteurs qui sont absolument personnels c est dire qui ne peuvent pas tre partag s entre les travailleurs comme des bouchons d oreille moul s Au contraire certains ont besoin d un l ment commun pour tre fonctionnels comme un point d ancrage pour un syst me antichute 3 3 4 Entretien requis Sur le march on distingue deux types d PI quant l entretien ceux usage unique o complet comme les bouchons d oreille jetables partiel comme les cartouches des appareils respiratoires e ceux dont un entretien est effectuer e par l utilisateur comme le nettoyage des lentilles de lunette o par des sp cialistes comme le calibrage des masques de pilote d avion Parmi les EPI qui n cessitent un entretien particulier une partie peut tre effectu e par l utilisateur ou une personne d sign e nettoyage ajustements de base etc et le reste par des sp cialistes calibrage tests de conformit etc Bien que l entretien des EPI g n re des co ts et exige du temps des ressources et de l espace il est l galement n cessaire pour certaines cat gories d PI Par exemple tous les dispositifs cordon d assujettissement autor tractables enrouleur d rouleur certifi s CAN CSA 22592 2 type 2 et 1 requicrent une inspection
60. n est signal sur ce point par contre on peut d duire que le travail se fait l int rieur d une entreprise montr alaise La production n exige pas de conditions climatiques particuli res telles qu humidit ei temp rature contr l es ou production alimentaire r frig r e Taches effectuer Diff rents postes de travail ont t observ s trois ont t retenus pour l tude en fonction de la fr quence et de la gravit des l sions Les exigences communes et conditions particuli res ces postes sont e manipulation manuelle de t les minces et non peintur es besoin de dext rit pour la manipulation de petites pi ces ex vish e cadence de production lev e chaine de montage principe du juste temps appliqu e pi ces manipuler parfois huileuses et glissantes 6 1 4 R glementation en vigueur ny a pas de r glement sp cifique qui exige le port de gants dans la l gislation qu b coise pour la situation expos e pr c demment Toutefois l article 345 du RSST stipule 345 Protecteur pour les autres parties du corps Le port d un quipement de protection appropri la nature de son travail tel qu une cagoule un tablier des jambi res des manchettes et des gants est obligatoire pour tout travailleur expos des objets br lants tranchants ou qui pr sentent des ar tes vives ou des salles dangereuses des claboussures de m tal en fusion ou au contact de mati res da
61. n ont pu tre retrac s De plus parmi ceux consult s certains effleurent peine le sujet des crit res d valuation Les documents abordant 1 question semblent majoritairement ne pas tre r pertori s dans la litt rature scientifique enregistr e il s agit g n ralement de rapports techniques d coulant de colloque congr s conf rence ou de travaux priv s La section 4 1 pr sente des m thodes d valuation qui reposent sur un seul crit re d valuation Le tableau 4 3 dresse ensuite le sommaire de la revue de litt rature effectu e par Krawsky et Davillerd ces tudes seront abord es comment es et bonifi es aux sections 4 2 m thodes traitant de l ensemble des EPI et 4 3 m thodes ciblant un en particulier La mise jour de 1997 2009 suit la section 4 4 et un r capitulatif conclut le chapitre la section 4 5 4 1 Evaluation nionocritere Un point de d part possible pour la s lection des PI comprend les prescriptions l gales les tudes les guides de s lection et les catalogues de fournisseurs Toutefois ces r f rences reposent souvent uniquement sur l efficacit du dispositif de protection soit ses aspects techniques 4 1 1 tudes par type d quipement Certaines normes CSA traitant de la s lection des PI se concentre sur un ou deux crit res pour obtenir le choix appropri C est le cas de la Z94 1 FOS Casques de s curit pour l indusirie Tenue en service s lection
62. physiologie et de psychologie du travail 2 Luxembourg International Organization for Standardization 1998 Protective clothing for users af hand held chain saws Part 1 gt Tesi rig driven by a flywheel for testing resistance to cutting by a chain sw ISO 11939 1 Gen ve Suisse International Organization for Standardization 18 p 180 MHG www iso org iso fr so catalogue catalogue te catalogue ic browse himTcommid 50580 amp 1 1 1 amp published on Consult le 13 juin 2009 Krawsky G et Christian Davillerd 1997 Conditions d acceptation des quipements de protection individuelle Etude bibliographique et position du probl me N5132 Faris INES Labranche Laetitia 2007 Caract ristiques des v rements d hiver pour les travailleurs des oliennes Coll Projet synth se w Montr al cole de technologie sup rieure 35 p Lara Jaime Denis Turcot Renaud Daigle et Fran ois Payot 1996 Comparaison of two methods to evaluate the resistance of protective gloves to cutting by sharp blades In Performance of protective clothing Fifth volume San Francisco 25 27 janvier 1994 sous la dir de James 5 Johnson et 5 2 Mansdorf p 32 42 Fredricksburg VA ASTM STP 1237 Lara Jaime et Mireille Vennes 2003 Guide pratique de protection respiratoire Montr al Qu bec Commission de la sant et de la s curit du travail du Qu bec 56 p Le Petit Robert de la langue fran ais
63. pour tre mesure de rep rer facilement celui qui le porte De m me sur les harnais les sangles des cuisses et celles du torse ont des couleurs distinctes ce qui les distingue et facilite leur mise en place ad quate En pratique cet aspect ne peut tre valu que de mani re subjective par les commentaires recueillis aupr s des utilisateurs Tel que d taill la section 3 5 2 les couleurs peuvent servir distinguer des l ments sangles de harnais ou augmenter la visibilit de l utilisateur A noter que les qui empruntent des l ments ou l apparence de v tements de la vie courante favorisent l acceptation par les utilisateurs Krawsky et Davillerd 1997 Ce qui n est toutefois pas toujours possible 35 2 Convivialit La convivialit joue sur plusieurs fronts la fois l utilisation et l entretien Elle influence aussi la fiabilit de EPL On peut la d finir comme tant une conception ergonomique d un point de vue cognitif une utilisation intuitive ou qui s adapte l utilisateur Le fait de savoir se servir ad quatement d un d coule de la formation qualit fr quence int r t etc prodigu e aux utilisateurs potentiels Toutefois la facilit d utilisation et l entretien minimis relevent de la convivialit La simplicit d utilisation et le confort physique et psychique rendent un quipement convivial Ce crit re se v rifie indirectement en valuant les besoins en
64. quipement de protection respiratoire vis l article 45 doit con u pour offrir une protection l gard du danger auquel est expos le travailleur 2 tenu en tat de fonctionner 3 ingpect par le travailleur chaque fois qu il le porte 4 inspect par l emploveur au moins une fois par mois et chaque fois que le travailleur qui porte cet quipement signale son employeur qu il est d fectueux 5 d sinfect avant d tre utilis par un autre travailleur sauf en cas d urgence 6 enirepos dans un endroil propre L utilisation et le fonctionnement de cet quipement doivent tre expliqu s aux travailleurs et l employeur doit s assurer que ceux ci en comprennent parfaitement l usage D 885 2001 a 47 SECTION XIII CONTRAINTES THERMIQUES 124 Mesures particuli res Dans tout tablissement o des travailleurs sont soumis des conditions thermiques telles que l indice de contrainte thermique d passe la courbe de travail continu indiqu e au graphique de l annexe V les mesures suivantes doivent tre prises 3 si l application des paragraphes 1 et 2 se r v le impossible ou ne permet pas d atteindre les courbes indiqu es au graphique de l annexe V ou en attendant que les transformations requises selon le paragraphe 1 soient faites s assurer que les travailleurs portent des quipements de protection individuels appropri s selon la nature de la contrainte thermique D 885 2001
65. respiratory equipment medical assessment of respirator wearers when required documentation when required and f program review 8 6 Annual review 1 The personal protective equipment program must be reviewed annually by the employer in consultation with the joint committee or the worker health and safety representative as applicable 2 The annual review must a assess exposure control measures to ensure their continued effectiveness b determine the need for further contral c ensure the adequacy of instruction and d for respiratory protection assess the adequacy of exposure monitoring data and assess the need for further monitoring and ensure the adequacy of the fit test program 8 7 Instruction The employer must ensure that a worker who wears personal protective equipment is adequately instructed in the correct use limitations and assigned maintenance duties for the equipment t be used 170 8 8 Supervisor s responsibilities The supervisor must ensure that appropriate personal protective equipment is a available to workers b properly worn when required and c properly cleaned inspected maintained and stored 8 9 Worker s responsibilities 1 A worker who is required to use personal protective equipment must a use the equipment in accordance with training and instruction b inspect the equipment before use c refrain from wearing protective equipment outside of the work area w
66. rifi e aurait s rement t int ressant de le faire tant donn les probl mes observ s d ajustement et d efficacit r duite suite au nettoyage sur certains types de gants 118 Les crit res d approvisionnement Les co ts directs ne semblent pas une pr occupation il n en est nullement question dans le rapport de l tude De plus la durabilit ainsi que l entretien des gants ne font pas l objet de questionnement au d part Bien que des gants commercialement disponibles aient t pris en consid ration l appui d un concepteur fabricant de gants a facilit la s lection en d veloppant des mod les sur mesure qui soient con us en fonction des exigences de l quipe de recherche Lors de la pr sentation de la probl matique initiale il est question de probl me d approvisionnement en tailles multiples Cependant lors de la pr s lection le point n est plus abord Les crit res de confort physique et psychosocial La dext rit est l un des points pr pond rants de l tude Sans cette caract ristique le confort de l unlisateur est alfect par les interf rences avec les t ches r aliser Une valuation subjective bas e sur la facilit manipuler de petites vis utilis es lors des op rations d assemblage a t r alis e avec la trentaine de mod les initialement s lectionn s Parmi les cing mod les ayant les meilleures caract ristiques r sistance la coupure et dext rit conjointement
67. risques et des movens de s en pr munir Outre le bon usage et la formation qui en d coulent r side un probl me de non port des quipements de protection Les causes en sont multiples disponibilit inconfort interf rence avec le travail esth tisme etc L galement au Qu bec l employeur a la responsabilit de fournir gratuitement les quipements de protection individuelle ses employ s en plus de les former quant l utilisation et de s assurer d un port effectif RSST jour au 27 mal 209b a 338 Toutes les questions de logistique telles que l approvisionnement des quipements leur entretien et leur remplacement ajoutent alors une dimension suppl mentaire au travail des gestionnaires Certaines situations exigent le port d PI dans les cas o le danger persiste o le risque ne peut tre accept ou tout simplement comme mesure de protection suppl mentaire Les normes les r glements et les devis des fabricants d quipements orientent le choix de l quipement Toutefois pour une s lection et une valuation globale de ces quipements ce n est pas suffisant De mani re g n rale les quipements de protection individuelle sont valu s analys s observes et g r s selon diff rents domaines d expertise Chacun de ces domaines aborde la question avec un point de vue qui lui est propre et qui se recoupe parfois entre eux tel qu illustr es par les zones ombr es de la figure 0 3 Pour tre acce
68. seulement prescrit de l utilisation qui peut tre faite de l PI Le type appropri signifie que EPI est con u et choisi en fonction du type de risque s pour lequel une protection est souhait e D un niveau aussi lev que possible implique que le niveau maximum n est pas n cessairement optimal L article 1 1 2 1 Niveaux de protection aussi lev s que possible d taille le niveau optimal de protection abord l article pr c dent Le niveau de protection optimal prendre en compte lors de la conception est celui au del duquel les contraintes r sultant du pont de s opposeraient son utilisation effective pendant la dur e d exposition au risque ou au d ploiement normal de l activit Union europ enne 1989 C est dire que si le niveau de protection est tel que le port de ou le d roulement de l activit de travail est affect le niveau de protection peut tre r valu noter que la question du port des quipements de protection individuelle fait l objet de la prochaine section 1 4 ainsi que de la section 2 2 Les articles 1 2 1 2 tat de surface ad quat de route partie d un EPI en conlac avec l utilisateur et 1 2 1 3 Entraves maximales admissibles pour l utilisateur stipulent des aspects li s l int gration de l PI au travail Toute partie d un en contact ou susceptible d entrer en contact avec l utilisateur pendant
69. sur le port effectif des EPI 2 2 1 Connaissance et 2 22 Influence et contexte organisationnel 2 23 Autres aspecis Influence et valuation du milie de trail 2 3 1 valuation de l environnement et ds s n effet sur a 232 Evaluation des risques CHAPITRE3 CRIT RES D VALUATION 3 1 M thodes d valuatian 31 1 M thodes QUEE VER cae ss SZ Modes I o I eoe ierit E TT EC RADI par risques sg TE me a AE ap eet qu b colses sn ENER L gislations inieeitienales Ce en p ce ake ie ag P acides Rn rpg aida td ido ipu E sd AS RS di 3 2 Premier groupe la e oen RENS ekki AUS MA RR 321 Efficacit 322 Fiabilit 7 Mee eet 33 Deuxi me groupe l approvisionnement 33 1 Co ts Mer 332 Durabilit T 3 3 3 Disponibilit et PR 1 348 Entretien requis j 34 Troisi me groupe le confort physique i4 Confort thermique 34 2 Ajustement i 34 3 Autres du 35 Quatri me groupe le confort Ge RE Eeer 3 3 1 Conception et apparence 352 Convivialit OPI Rene 3 5 3 Confiance en I CHAPITRE 4 MODES D VALUATION EXISTANTS ur 4 1 valuation maonoacrit re 4 1 1 tudes par type d Sitenka 41 Etude terrain ae 42 Evaluations pe 421 Gros etal Frs 42 7 Dufumier 1992 4 23 19
70. t s de cartouches requis pour maintenir l PI op rationnel et efficace Lara et Vennes 2003 ce qui r duit les co ts d op ration Par cons quent les facteurs ayant un impact sur les co ts ou la dur e de vie utile de l PI doivent tre pris en consid ration puisqu ils ont un impact sur le co t d exploitation Parmi ces facteurs on retrouve 1 la dur e de vie de l PI La dur e de vie peut tre valu e en fonction d une date de p remption retrouv e sur certains PI de l exp rience ou des recommandations du fabricant Voir section 3 3 2 2 le nombre d EPI requis Combien de travailleurs sont expos s au risque et ont besoin de protection y a t il possibilit de partager l PI ex gt diff rents quarts de travail attention aux questions d hygi ne et d acceptation etc 3 les besoins en entretien et inspection a qui l entretien est il fait par l utilisateur l interne ou a t on besoin d une expertise sp cialis e d un calibrage d une inspection ou d une certification p riodique b quand avant chaque utilisation p riodique quand des signes d usure se manifestent 59 t avec quoi a t on besoin de produits de nettoyage particuliers ou d outillage 4 la possibilit de pi ces de remplacement Est ce que EPI comprend des pi ces amovibles pouvant tre remplac es au besoin 5 les besoins particuliers de requis L EPI est il autonome en soit ou requiert il une installation
71. tres de hauteur en chute libre 2 d une surface suffisante pour intercepter une personne en cas de chute 3 pouvoir supporter une masse de 115 kilogrammes tombant de la hauteur maximale de 6 m tres avec un facteur de s curit de 3 4 assez souple pour faire poche et retenir une personne en cas de chute 5 r sister l action des agents atmosph riques 6 libre de tout d bris 7 tre fait de mailles d environ 150 millim tres sur 150 millim tres 8 install de telle mani re que lors de son utilisation la personne qui y chute ne pourra heurter un obstacle situ au dessus ou en dessous du filet ou ire heurt e par un quelconque objet D 885 2001 a 354 355 V tement de flottaison Le port d un v tement de flottaison individuel est obligatoire pour tout travailleur qui travaille au dessus de l eau si les conditions suivantes sont satisfaites 1 aucune autre mesure de s curit ne peut le prot ger efficacement 2 Ia profondeur de l eau est suffisante pour en permettre une utilisation efficace D 885 2001 355 356 Attributs du v tement de flottaison Le v tement de flottaison individuel doit tre adapt la situation de travail et porter un tampon ou une tiquette d approbation de Transport Canada D 885 2001 a 356 357 quipements de sauvetage Outre les v tements de flottaison individuels les quipements de sauvetage suivants doiven
72. triques doivent dicter la plage d ajustement requise ou la fourchette de tailles offrir aux utilisateurs Un EPI trop ajust entrave la libert de mouvement tandis qu un EPI trop ample peut occasionner des interactions ind sirables avec l environnement de travail ou tre l origine d un accident ex une pi ce de EPI qui est entra n e par une machine en mouvement La gravit des cons quences d un d placement de l PI ainsi que le d placement maximal tol rable sont alors prendre en consid ration Four la r alisation des essais il convient de prendre en consid ration les forces statiques et dynamiques susceptibles de s exercer sur dans les conditions pr visibles d usage Le maintien en place de l PI est tout aussi important que le r glage de son ajustement C est d ailleurs une am lioration propos e par des travailleurs forestiers propos des casques qui se ad tachent parfois et se d solidarisent Davillerd 20022 Des v rifications quant au mode de fixation et de r glage souhaitable ainsi qu un moyen de v rifier si l PI a correctement t fix doivent tre pris en compte lors de l valuation de l PI NF EN 13921 2007 Un mauvais ajustement entraine des cons quences tant pour le confort de l utilisateur que pour l efficacit protectrice de La figure 3 7 r vele un d faut de conception et d ajustement d un harnais qui touche particuli rement les endomorphes type de morpholog
73. utilis en milieu de travail Des normes ainsi que des textes l gaux lois r glements directives etc fournissent certaines d finitions et indications ce sujet De mani re g n rale le Grand dictionnaire terminologique Office qu b cois de la langue francaise 2009 propose comme d finition l quipement de protection individuelle un v tement ou accessoire dont on se sert pour prot ger le corps ou une partie du corps contre un risque sp cifique L Union europ enne s est dot e de la Directive 89 686 CEE sur les quipements de protection individuelle utilis s en milieux de travail Sa d finition de l PI tant tout dispositif ou moyen destin tre port ou tenu par une personne en vue de la prot ger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa sant ainsi que sa s curit au travail ainsi que tout compl ment ou accessoire destin cet objectif En d cortiquant d finition on considere par dispositif ou moyen un l ment physique tangible tre port ou tenu par une personne sous entend l intervention humaine de prendre VEPI pour le porter tel un v tement ou le tenir tel un bouclier en vue de la prot ger contre um ou plusieurs risques caract rise la fonction de protection susceptibles indique le caract re potentiel pas n cessairement automatique de menacer sa sant ainsi que sa s curit au travail inclut les atteintes tant la sant qu la s cur
74. vacuation puisqu il a eu prise de conscience des faiblesses de ce harnais Arteau er al 2007 6 2 6 Essais pr liminaires Des analyses statistiques des simulations d activit de travail la participation d lagueurs exp riment s l utilisation d une chelle analogue visuelle combin e avec l chelle de Borg peur recueillir les impressions des travailleurs en plus de mesures telles que la fr quence cardiaque et le VO max ont servi lors des premiers essais qui ont tabli le harnais optimal pour le travail des lagueurs Les diff rentes composantes du syst me antichute ont t analys es s par ment selon les cinq tapes pr sent es ci dessous le point d ancrage dans une nacelle e confort sentiment de s curit e appr ciation globale Par le biais de six simulations de travail cing configurations valu es 2 la configuration des bretelles du harnais niveau de g ne aux paules ct aux hanches e appr ciation globale Par le biais de cinq simulations de travail quatre configurations valu es 3 le harnais versus la ceinture cuissard ou sous fessier pour le travail nacelle niveau de g ne aux paules et aux hanches e sentiment de s curit appr ciation globale Par le biais de quatre simulations de travail trois configurations valu es 4 le harnais versus la ceinture cuissard ou sous fessier pour le travail aux cordes et l peron niveau
75. 009 cast qe ca portail fri Consult le 15 juin 2009 Commission de la sant et de la s curit du travail 2010 lt wwew esst ge ca portail fr gt Consult le 14 juin 2010 Coret E N et R P Bishop 1976 A technique for measuring postural discomfort Ergonomics n 9 p 175 182 CRAMIF 2004 Guide pour l valuation des risques professionnels ei le plan d action de pr vention Une aide pour le document unique et le plan d action DTE 167 En ligne www cramif fridocumentations doc entreprise detail asp num pub 9 gt Consult le 14 juin 2009 CSA 2000 Dispositifs cordon autor tractable pour dispositifs amtichutes 22592 2 Canadian Standards Assaciation 27 p CSST IRSST 2004 S curit des machines ph nom nes dangereux situations dangereuses v nements dangereux dommages DC 900 337 1 Commission de la sant et de la s curit du travail du Qu bec Davillerd Christian 20028 Pr vention et port des quipements de protection individuelle I Les activit s de bucheronnage En ligne Coll Note scientifique et technique NS210 INRS 43 P http www nrs fr inrs pub inrsO LnsfinrsOl catalog view _view AI47309CC425 ISSEC 256E 1200491259 SFILE ns210 pdf Davillerd Christian 2002b Pr vention ei port des quipements de protection individuelle 2 Les activites d lagage En am Coll Note scientifique et technique 211 INES 42 httpz www
76. 092 l article 2 9 3 d taille les exigences d un filet voir encadr ci dessous de mani re similaire une norme l ext rieur du Canada du c t am ricain ANSI encadre le d veloppement des normes ASTM ASME UL NFPA etc En Europe les normes EN BS ainsi que les normes internationales ISO encadrent les EPL Il s agit donc d un r glement caract re normatif 2 9 3 Filet de s curit Lorsqu un filet de s curit est install celui ci doit 1 tre plac de fa on emp cher une personne de tomber de plus de 6 m tres de hauteur en chute libre 2 tre d une surface suffisante pour intercepter une personne en cas de chute 3 pouvoir supporter une masse de 115 kilogrammes tombant de la hauteur maximale de 6 m tres avec un coefficient de s curit de 3 4 tre assez souple pour faire poche et retenir une personne en cas de chute 5 r sister l action des agents atmosph riques 6 libre de tout d bris 7 tre fait de mailles d environ 150 millim tres x 150 millim tres 8 tre install de telle mani re que lors de son utilisation la personne qui y chute ne pourra heurter un obstacle situ au dessus ou en dessous du filet ou tre heurt e par un quelconque objet 1 3 6 Certifications Pour s assurer de la conformit une norme les EPI doivent tre certifi s par un organisme accr dit et afficher le logo en faisant foi tel que CSA UL ou CE fi
77. 4 et le confort psychosocial 3 5 Chacun de ces concepts et leur impact sur les EPI est d abord d fini pour ensuite d tailler les moyens de les valuer L identification des risques des particularit s de l environnement ainsi que des enjeux de production constituent les pr alables la s lection des ad quats lorsque les autres moyens de protection ou d limination n ont pas suffi Comment partir des informations pr alables d terminer quels seront les EPI proposer aux utilisateurs 11 existe des guides de s lection des catalogues de fournisseurs et des normes qui permetient une premi re s lection bas e principalement sur l efficacit Les crit res qui sont pas n cessairement indiqu s dans ces sources d information restent souvent valider L ensemble des m thodes d valuation existantes sont sp cifiques un PI ou un secteur d activit s pr cis Bien que les crit res soient sensiblement les m mes d un quipement l autre la maniere de les valuer diff re grandement 31 M thodes d valuation Les valuations ergonomiques des EPI doivent g n ralement tre effectu es pendant qu ils sont port s par des personnes Dans la mesure du possible il convient que les valuations soient objectives bien que certains aspects puissent tre valu s de mani re subjective NF EN 1392 2007 M me au del des aspects ergonomiques les valuations objectives sont pr f rables aux valua
78. 5 au sentiment de s curit 6 l appr ciation globale L habillement de m me que la temp rature ext rieure devaient tre not s dans ce cahier de bord 735 sc narios ont t recueillis Tous les facteurs confondus les appr ciations demeurent toujours positives avec le harnais optimis harnais complet bretelles extensibles configuration crois e Ce harnais a fait l objet d une fiche technique diffus e par la CSST et l IRSST Arteau er al 2002 Un compromis est propos si les bretelles extensibles ne sont pas disponibles le harnais complet avec les bretelles configur es en V La ceinture n est pas une option valable tant donn e la r glementation article 350 du RSST 6 2 8 Bilan et suivi La mise sur pied d un syst me de suivi de l information et de stockage de l information rel ve davantage de chaque compagnie qui emploie des lagueurs N tant pas l objectif du rapport de l tude R 505 cette tape se r sume la production d une fiche technique Arteau er al 2002 distribu e par la CSST et l IRSST Cette derni re permet la diffusion grande chelle des r sultats de l tude de mani re synth tique le rapport en fournissant les d tails 130 6 2 9 R capitulatif et remarques Suite la lecture de ce rapport les lagueurs pourront faire les arbitrages entre le confort la nuisance la s curit la protection offerte et le prix Par contre la seule mention de co t aborde la d pe
79. 9 686 CEE Tir de Arteau et Gigu re 1993 p 341 Crit res i a Directive Europ enne 89 686 C EE 1 1 1 Ergonomie Les EPI doivent con us et de Bon telle que dans les conditions d emploi pr visibles auxquelles d sont destin es l utilsateur purse d ployer normalement l activit lexposam des r amp ques tout en dispasant d une protection Efficacit de type appropr et d un niveau aussi lev que posse Absence de risques et autres facteurs de nuisance autog nesu Les EPI doivent tre con us et fabriqu s de pon ne pas engendrer de reques et autres facteurs de nuisance dans ks conditions pr veibles d emploi L g ret et solidit de construction Les EPI doivent dre aussi l gers que possible sans pr judice de leur soldit de construction ni de leur efficacit Outre ka exigences suppl mentaires sp cifiques vis es au 3 auxquelles les doivent satisfaire en vue d assurer ure protection efficace contre les risques pr veni ik doivent poss der une r sistance suffisante contre les effets des facteurs d ambiance inh rents aux conditions pr veibles d emploi Fiabilit Adaptation des EPI la morphologie de l utilisateur quelles que soient les Les EPI doivent Hre con us ez fabriqu s de Goon rele quik pusen tre plac s conditions de travail aussi aE ment que possible sur Futilssteur dans ki postion et s y envronnementales et maintenir pendant la
80. 96 4 3 Evaluations multicrit res EPL cibl 43 Rowland 198 43 2 Chester et al 1990 die 4 3 3 Arteau et Giguere 1985 1993 44 valuations multicrit res secteur d activit s Ee ite ech 4 5 R capitulatif CHAPITRE 5 PROPOSITION DE M THODOLOGIE GENERALE D VALUATION DES 1 Pr s lection gs ed ta 5 2 Essais pr liminaires 3 Iced e D e oro eka ne Be Gd E e 5 54 Bilan STO eee gs ee wp yin ert Rare n ndn 5 5 R nich cht ence E A N e a har a ap e as t CHAPITRE 6 EXEMPLES DE SELECTION D PI 6 1 Gants de protection contre les lac rations ni GEI Analyse des FURUEs a eon coepreiinun cima oit tk tet tanda d Gd EE eed nire WII NP a 1 dU 99 DI 61 HE 9 sis 08 HN e a FT 36 el compromis ciuium epe meh nnn nana na rut nun pamm nena asina and Ad Approche goin quani ssn mbiricidihris e generee Mecenas RO 1 sus 82 M n ven S ns 93 H 101 103 MM sn LO mI 4 108 44110 112 I4 I4 114 EM UA ee e Eh Eh EN EN 6 2 1 6 2 2 6 2 3 6 2 4 6 2 5 6 2 6 6 2 7 6 2 8 6 2 9 Moyens de protection retenu Analyse des
81. CSST Montr al le National Safety Congress aux tats Unis l Expo protection en France le 4 4 en Allemagne et le IAPA Toronto De plus le portail du R seau de recherche en sant et en s cunt du travail du Qu bec RRSSTQ offre une proc dure pour retracer les produits certifi s en vertu de divers organismes CSA AFNOR SEI UL ONGC FDA et NIOSH RRSSTQ 2008 Les crit res privil gier lors de cette tape sont e 1 performance de l PI c l efficacit face aux risques identifi s o la fiabilit soit l efficacit dans les situations pr visibles d utilisation e l approvisionnement o la disponibilit et l accessibilit dans le milieu de travail o leco t d achat et d entretien de renouvellement si possible o l entretien requis o la durabilit potentielle en regard des conditions d utilisation pr visibles 108 e le confort physique lagamme d ajustement possible ou les tailles disponibles en fonction des utilisateurs potentiels o leconfort mat riaux en contact avec la peau interf rences avec les autres quipements de protection ou de travail ou le travail en soi etc e confort psychosocial o lapparence g n rale o la convivialit l int gration d l ment s pour faciliter l utilisation 5 2 Essais pr liminaires Ces essais sont s lecuonner ou d velopper en fonction des conditions d utilisation pr visibles Des essais en laboratoire ou en milieu contr
82. ECOLE DE TECHNOLOGIE SUPERIEURE UNIVERSITE DU QUEBEC M MOIRE PRESENTE A L COLE DE TECHNOLOGIE SUP RIEURE COMME EXIGENCE PARTIELLE A L OBTENTION DE LA MAITRISE EN GENIE M Ing PAR Isabelle DESJARDINS DAVID L VALUATION DES QUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE UTILIS S EN MILIEU DE TRAVAIL CONSID RATIONS ET M THODOLOGIE PROPOS E MONTR AL LE 2 AO T 2010 Tous droits r serv s Isabelle Desyardins David 3010 PRESENTATION DU JURY CE M MOIRE A ETE VALU PAR UN JURY COMPOS DE M Jean Arteau directeur de m moire D partement de g nie m canique l Ecole de technologie sup rieure M Phieu Le Huy pr sident du jury D partement de g nie lectrique l cole de technologie sup rieure M Christian Belleau membre du jury D partement de g nie m canique l Ecole de technologie sup rieure Mme Patricia Dolez membre du jury D partement de g nie m canique l Ecole de technologie sup rieure IL A FAIT L OBJET D UNE SOUTENANCE DEVANT JURY ET PUBLIC LE 13 JUILLET 2010 L COLE DE TECHNOLOGIE SUP RIEURE REMERCIEMENTS J aimerais remercier toutes les personnes qui ont contribu la r alisation de ce m moire plus particuli rement le professeur Jean Arteau mon directeur de recherche pour son soutien la pertinence de ses critiques et sa grande disponibilit tout au long de mon passage au deuxi me cycle La confiance qu il m a t moign e ainsi que ses bons conseils me f
83. EPI en contact ou susceptible d entrer en contact avec l utilisateur pendant la dur e du port doit tre d pourvue d asp rit s ar tes vives pointes saillantes ete susceptibles de provoquer une irritation excessive ou des blessures 1 2 1 3 Entraves maximales admissibles pour l utilisateur Les EPI doivent s opposer le moins possible aux gestes accomplir aux postures prendre et la perception des sens En outre ils ne doivent pas tre l origine de gestes qui mettent l utilisateur ou d autres personnes en danger 172 1 3 Facteurs de confort et d efficacit 1 3 1 Adaptation des EPI la morphologie de l utilisateur Les EPI doivent con us et fabriqu s de facon telle qu ils puissent tre plac s aussi ais ment que possible sur l utilisateur dans la position appropri e et s y maintenir pendant 1 dur e n cessaire pr visible du port compte tenu des facteurs d ambiance des gestes accomplir et des postures prendre Pour ce faire les EPI doivent pouvoir s adapter au mieux la morphologie de l utilisateur par tout moyen appropri tel que des syst mes de r glage et de fixation ad quats ou une vari t suffisante de tailles et pointures 1 3 2 L g rct et solidit de construction Les EPI doivent tre aussi l gers que possible sans pr judice de leur solidit de construction ni de leur efficacit Outre les exigences suppl mentaires sp cifiques vis es au point 3 auxquelles les EPI d
84. HENRI Figure A10 1 Sch ma Inventaire des risques en vue de l utilisation d PL Tir e de 89 656 CEE Union europ enne 1989b BIBLIOGRAPHIE Akbar Khanzadeh Farhang Michael S Bisesi et Ruben D Rivas 1995 Comfort of personal protective equipment Applied Ergonomics val 26 n 3 p 195 198 Arteau Jean 2008 Note de cours GTS503 In Montr al cole de technologie sup rieure Aneau Jean Yves Beauchamp lan Langlais et Fr d ric Vachon 2002 Harnais pour lagueur Commission de la sant et de la s curit du travail Institut de recherche Roberi Sauv en sant et en s curit du travail Arteau Jean Yves Beauchamp Ian Langlais et Fr d ric Vachon 2007 Travail en hauteur et protection contre les chutes pour les agueurs Coll Etudes et recherche R 505 Montr al Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail 133 p Areau Jean et Denis Gigu re 1991 Proposed method to test harness for strength and human factors criteria In Fundamentals of Fall Protection p 363 390 Toronto Edited by Sulowski International Society for Fall Protection Aneau Jean et Denis Giguere 1993 4 Efficacit fiabilit et confort comme crit res d valuation des quipements de protection individuelle In Me colloque international du comit de recherches de l Association internationale de la S curit sociale p 339 344 Strasbourg France 22 23 oct
85. I doubles habie 20 ce pir Joobi cous gie Tore eee IA a TT Mrz cerro m d Ze Perr Cap coristi bu ta romeo hore SR WR si BE Bc 8 seran apt e uni ida bons dur herp TUA Huc un iraciscr III is 175 Tableau AE 2 Classification des niveaux de m tabolisme Tir du recueil de normes AFNOR 2000b P 89 Valsut pout le calcul da m tabolisme moyen ww seg e w lee e Ass vaai manos lager crane Pappe Ip mater gengen SCORE ines des mans ei des bras pesa cuta diihi iipon Gu lage de dus giereg pied ou p cait Debut cales fiis Tread mense des bue el du ime transport del malbika Hours ps etage foe iu mogen plage ou de Dos dur aclion par g ie cimi de du corps Herma ilandan 1 Bing NE wired du propel 1999085 7243 ee NSO 1595 176 Un autre moyen de d terminer l intensit du travail est de mesurer la consommation d oxyg ne Cette consommation est directement proportionnelle l nergie d pens e selon la conversion propos e au bas du tableau AR 3 Tableau AN 3 Intensit du travail en fonction de la consommation d oxyg ne Tir du recueil de normes AFNOR 2000b p 178 Consommation d axyg ne min Faible lt 25 Mode
86. ST 2004 La figure 0 2 pr sentc les deux types de processus menant au dommage Le processus accidentel est celui un accident survient c est dire une lib ration soudaine et non pr vue d nergie Quant au processus chronique il r sulte d une exposition du travailleur un ph nom ne dangereux plus ou moins long terme Peu importe le processus les EPI agissent juste avant le dommage comme facteur d vitement ou de r duction du dommage De plus dans le cas du processus accidentel se pose la question pourquoi porter constamment un quipement qui prot ge contre un accident qui n arrivera peut tre jamais Tandis que dans le cas du processus chronique la raison du port est constamment pr sente si l quipement de protection individuelle n est pas constamment port son efficacit est consid rablement amoindrie tel qu labor la section 1 4 La n cessit du port mmm emm mmm mmm e emm Facteurs d vitement ou de r duction du dommage mat riels ou humains Dommage l sion atteinte a la sante Dommage atteinte a la sante Processus accidentel Processus chronique Figure 0 2 Processus menant aux dommages Tir e du DTE167 CRAMIF 2004 Le bon usage d un PI implique que le travailleur doit savoir quel quipement utiliser dans quelles situations et de quelle mani re le porter et l entretenir C est surtout une question de formation et de connaissance des
87. a disponibilit pour diff rents risques R sum des tapes d valuation par Chester et al Crit res en vertu de la Directive Europ enne 89 686 CEE Crit res et essais pour les harnais antichute esses R partition des crit res d valution lors des phases d essais Article 1 1 2 1 de la Directive Europ enne Protection globale des ERT Division de la journ e de travail esses cere mnen Limites de dur e de travail pour les personnes portant des APR 15 28 T 68 69 wn AQ a B Figure 0 1 Figure 0 2 Figure 0 3 Figure 1 1 Figure 1 2 Figure 1 3 Figure 1 4 Figure 2 1 Figure 2 2 Figure 2 3 Figure 2 4 Figure 2 5 Figure 3 1 Figure 3 2 Figure 3 3 Figure 3 4 Figure 3 5 Figure 3 6 Figure 3 7 Figure 3 8 Figure 3 9 Figure 3 10 LISTE DES FIGURES Sch ma de la d marche d appr ciation et de r duction du risque Processus menant aux dommages Domaines d expertise en sant et s curit du travail SST Logos de cenification UL CE amp CSA sch ma du Contexte epit ehe porpreb eed idt rh eda terasse epus ua pauid Principales causes de pertes 11 saturati dark aiti volution du nombre d employeur selon le nombre d employ Contraintes de travail E Sch ma simplifi du m tabolisme Page
88. ace la SST sont plus collaboratifs Les coll gues ont une influence certaine sur le port effectif des EPI il s agit de la pression sociale au sein d un groupe C est cependant un couteau deux tramchants s il y a une perception n gative quant au port il sera peu encourageant pour quiconque de porter ses Toutefois si le port est la norme au sein d un groupe m me le plus r calcitrant risque de s y plier Un bon exemple de ce ph nom ne a t celui du port du casque de protection dans le domaine de la construction chaque corps de m tier avait une couleur de casque bien distincte ce qui leur permettait de s identifier entre eux sur un m me chantier en plus de se prot ger et de rencontrer les exigences l gales L utilisation d un leader peut permettre de convaincre les travailleurs des bienfaits de certaines mesures de pr vention P russe 1995 Les contremaitres ou autres sup rieurs imm diats qui utilisent leur EPI encouragent leurs subalternes les utiliser davantage s ils les utilisent eux m mes C est la puissance de l exemple De plus tous les individus expos s aux facteurs de risque doivent suivre les m mes proc dures les m mes mesures de pr vention Dans le cas o le port est r gi par des r glements internes les m mes r glements doivent s appliquer tous P russe 995 De nombreuses m thodes peuvent tre utilis es pour inciter les travailleurs utiliser leurs EPI dont l obligation
89. ace au changement la perception de l autorit et de la hi rarchie Ces aspects bien qu importants pour comprendre l implantation ad quate de principes de pr vention de la sant et de la s curit au travail n ont plus de lien avec l quipement en soi mais avec l organisation de l entreprise en la mati re Pour valuer ad quatement les EPI les aspects relevant de l administration et de la gestion de la SST doivent Gre identifi s En effet ces aspects qui relevent de l administration de la SST davantage que de l EPI en soi influencent la perception et l valuation de l ensemble des EPI ce qui m ne fausser la perception du milieu face aux PI Parmi ces l ments il La facilit se procurer les EPI leur disponibilit et leur accessibilit Les connaissances de l utilisateur pour reconnaitre les risques et savoir comment s en prot ger quel quipement opter en fonction de ces risques ne pas confondre avec la facilit d utilisation des dispositifs de protection individuelle ergonomie cognitive convivialit La figure 2 1 pr sente les deux types de contraintes consid rer lors de l analyse du travail Les contraintes secondaires varient d un individu l autre puisqu elles d pendent de ses activit s personnelles En entreprise on ne peut agir que sur les contraintes primaires quelques rares exceptions pr s Les astreintes sont les r actions des individus face aux contraintes Arteau et
90. ange de mMin Tableau 4 1 Intervenants impliqu s et leurs roles Support S ch up an pitacos ar wos d augen Tir e de Pringalle 1998 p 284 Hessoun et Sinks deime Vel cae protec heures Dour ni aki op rations t de port ac oke et lea contat Supporl choque en protectin idide Miss en pratique d ume diia xard de protection Conan des risquos ei do In prireantian relatils mur cz hein de traitesiani de surlacedt conan sen di entrapriiss da la R gion Bh ce Ales Super ihip gi protection udi ime arrache de prieention Ber le karroa dale CRAM Alpes R les irberlacus acre ep opin eir el le oontra teur IMRS eninsllen indisidusl meer la DER LE I Anab kg cas ripas Contact ac leg ermirapeisas Coordination das tirent wcheurs Chee ded pratecimuns du bilan da La dames Loue roseus d EPI Suite l analyse des postes de travail s lectionn s les op rateurs ont t rencontr s afin de valider les informations recueillies et de classer le degr de satisfaction face aux EPI d j en place tableau 4 2 Tableau 4 2 Caract ristiques des EPI de d part Inspir e de Pringalle 1998 p 286 Action s prendre Aucune modification envisager Privil
91. anigramme de s lection des APR 2 de 3 Tir e de Lara et Vennes 2003 p 10 179 e Etat du contaminant e Wes e sem Combinaisan de gaz rer Te vapeurs et particules Le mmh La egen APR filtres on ga particules De 7 muni d un ae Caract ristiques indicateur de fin ge a 2 de d tection hn UU e Md 27 diffieilersent perceptible gt T ed delalr quence de ulalblecHicaci i changement des defabsorban Ef carM fartouches Te E Fa disia ADER EEN SAN ON APR cartouches s T 99 maar C apprevisiannemeni ia pe pau res BE SES le contaminant M CUTS hentia pr fire sim cessmire Or SE ne 5 E SCT op 52 Particulas Nombre d heures e Len i APR avec an pr sence ch d utilisation gt un quart ER VS 7 a Ere travail 8 heures 1 E LN fibre P dd S ae C Ke filtri ou A KI V re R ou P 244 e eg S assurer que FAPR choisi est approuv PI que son usage respecte limites d crites au chapitre 3 APR apparel de protections hiir bir Figure A9 3 Organigramme de s lection des APR 3 de 3 Tir e de Lara et Vennes 2003 p 11 ANNEXE REFERENCE POUR UNE BASE DE DONNEES DES EPI Dajm er ee PELLI E e E H MAMMAN
92. ants impliqu s op rateurs pr ventionnistes direction ete somt consult s pour une recherche commune sur l opportunit de solutions de pr vention Krawsky et Davillerd 1997 Le contexte organisationnel g n ral de l entreprise influence galement le port effectif des P russe 1995 Un mauvais climat de travail dans lequel les relations entre la direction ei les employ s sont conflictuelles peut mener les travailleurs rejeter les mesures de pr vention incluant les EPI les consid rant comme une tactique pour compliquer leur travail Il a t observ que certains employ s ne portaient volontairement pas leurs EPI afin de provoquer leur sup rieur lacono ef al 1967 Pour contrer le ph nom ne une surveillance serr e du port est tout de m me viter Bien que le taux de port puisse augmenter le climat de travail se d t riore Mieux vaut consulter et impliquer les travailleurs en mati re de mesures de s curit les concernant En impliquant les travailleurs dans le processus de s lection des mesures de s curit on vite leur hostilit envers les mesures de pr vention impos es 2 2 3 Autres aspects Les EPI peuvent interf rer avec divers l ments avec les outils avec la t che de travail ete ISO 2009 Union europ enne 1989b Un exemple d interf rence avec la tache de travail pourrait tre la perte d information sensorielle ici auditive v cue par les machinistes proc dant de
93. ants sont retenir e EPI doit tre adapt aux conditions de travail les raisons de non pont cit es inconfort manque d information accessibilit interf rences avec le travail la fiabilit est tout aussi importante que l efficacit des essais pour les diff rentes conditions pr visibles d emploi doivent tre effectu s fiabilit 96 4 3 2 Chester et al 1990 Un groupe de travail associ l organisation des Nations Unies le GIFAP FAQ dirig par Chester a effectu une valuation terrain aupr s de travailleurs agricoles en charge de l pandage de pesticides en Thailande un milieu chaud et humide Chester et al 1990 L valuation port principalement sur les v tements de protection pi ce principale de la protection requise en permanence ainsi que sur les gants de travail et l cran facial Le tout t r alis en trois tapes sur l ensemble des protecteurs requis Le tableau 4 5 pr sente ces tapes ainsi que les crit res qui ont pr domin dans chacune de ces phases d valuation des PI Tableau 4 5 R sum des tapes d valuation par Chester et al CL o Analyse th orique Co ts disponibilit protection Confort acceptabilit efficience de la protection Etude principale Usure permeation Ticacit confort L analyse th orique de d part a inclu les aspects propres au climat local au type de travail effectuer cl l agent contaminant pesticide
94. ards Institute tats Unis appareil de protection respiratoire appareil de respiration autonome Association sectorielle paritaire Qu bec Association sectorielle paritaire du secteur habillement m tal lectrique Association sectorielle paritaire du secteur m tal lectrique American Society for Testing and Material Etats Unis Bureau de normalisation du Qu bec concentration du contaminant coefficient de risque Caisse r gionale d assurance maladie d le de France Canadian Standards Association ACNOR Commission de la sant et de la s curit du travail du Qu bec danger imm diat pour la vie ou la sant dur e limite d exposition quipement de protection individuelle cole de technologie sup rieure Universit du Qu bec Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture facteur de protection facteur de protection caract ristique GIFAP HSC HSE INRS IRSST 150 LSST ONGC OSHA PESTE PMY PP PPD PPE ROM RRSSTQ RSST SST TMS VEA VFI VIP Groupement international des associations nationales des fabricants de produits agrochimiques Health and Safety Commission Grande Bretagne Health amp Safety Executive Grande Bretagne Institut national de recherche et de s curit France Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail Qu bec Organisation internationale de normalisation Loi en sant et s curit du travail Qu bec Office
95. arence g n rale coms iv Chaque mod le a t utilis pendant une semaine moins d un rejet d la part de Palilisancur Les gamis usis on die r cup r s pour des observations non moles au rapport Mc ment z i ZA i 3 Approvisimne evaluation de la dext rit cette section csi divis s en megil pastus chute sang d valuer la Cecilie avec laquelle le travailleur peut prendire et manipaler type de pi ce en particulier vis ptite mmtien pixeenmetal etc fib CC valuation du eonfon du gant ajustenent Ea main chaleur gant glissant eu nen irrikabion d la peau LA sd etes D valuation par les travailleurs de la r sistance du gant aux E appr ciation g n rale du travailleur Essai terrain Suite aux de ces onic la couleur des panis a ete charg e peur cacher les tiches d huile et de graisse qus ne pas d la protection mais rebulaient les utilixsteurs De plus d s pacts ach renlorvez ainsi que centaues cones du gants qui avaient tendance al chirer plus facilem A ajuster em fosction des politiques d j en place du nombre g rer eic Cat gorie et grandeur Enirepasage et distribution R gles d utilisation prae Ee a s l ction des gants a Fuit Veber d um ripp de recherche public MESS Est A r aliser JE Amres cent eege Marquage des activites od be post es
96. autre travailleur sauf en cas d urgence SECTION XXI MACHINES l Protecteurs ef dispositifs de protection 183 Mesures de s curit quivalente L article 182 ne s applique pas lorsqu il est pr visible que l installation d un protecteur ou d un dispositif de protection sur une machine aura pour r sultat de rendre raisonnablement impraticable la fonction m me pour laquelle cette machine a t congue notamment une souffleuse neige un aiguillage de voie ferr e ou un appareil m dical destin intervenir directement sur le patient Dans ce cas l emploveur doit prendre des mesures qui assurent une s curit quivalente aux travailleurs notamment quant l organisation du travail la formation des travailleurs aux conditions de fonctionnement et aux modes op ratoires de la machine et aux moyens et aux quipements de protection individuels qui tiennent compte de l absence de protecteur ou de dispositif de protection D 885 2001 a 183 SECTION XXIII MANUTENTION ET TRANSPORT DU MAT RIEL 3 V hicules taut terrain 286 Conditions d utilisation L utilisation d un v hicule tout terrain n est permise qu aux conditions suivantes 1 le v hicule est mont sur au moins quatre roues 2 jl est muni d un extincteur portatif de type ABC homologu Underwriters Laboratories of Canada ULC si le travail comporte des risques d incendie 3 il est muni d un fanion jaune d une surface d au moins 0 05
97. brement le libre service contr l est l analogie de la machine distributrice la carte d emplov est requise au lieu de la monnaie Le mode de distribution peut jouer sur le port effectif d autant plus pour les travailleurs tant sur la route qui ne sont pas n cessairement dans un poste fixe ou l int rieur d une m me b tisse ou d un m me secteur Les personnels par rapport ceux partag s influencent probablement l acceptabilit et la durabilit En effet les questions d hygi ne obligent un nettoyage plus ou DU moins approfondi de l PI qui peut acc l rer sa d gradation De plus les ajustements fr quents peuvent galement causer des bris Etant donn s les nombreux param tres qui influencent l acceptabilit il est difficile d attribuer le r le exact de ces aspects sur l acceptabilit et la durabilit la question serait tudier Figure 3 1 Distributrice libre service Tir e de PTI Solutions Site Web La dur e de vie peut tre valu e en fonction d une date de p remption retrouv e sur certains EPI de l exp rience ou des recommandations du fabricant La solidit peut faire l objet de tests de vieillissement acc l r conjointement des essais d efficacit La fiabilit de l PI est alors mise l preuve Sur le terrain on ne voit pas toujours clairement la raison de changer un quipement qui en apparence est toujours fonctionnel Davillerd 20022 D velopper des indications
98. chez le fabricant ou son d positaire autoris annuellement CSA 2000 Les usage unique sont privil gier pour des utilisations occasionnelles des besoins sporadiques des situations d urgence ou temporaires L entretien requis est prendre en consid ration lors de la s lection des EPI Il peut se calculer en termes de co ts de temps de ressources et d espace Les fiches techniques des EPI ainsi que les textes de loi informent l utilisateur des soins requis Les EPI usage unique ne requi rent habituellement pas d entretien par contre leurs co ts de renouvellement peuvent repr senter d importantes sommes De plus leur acceptabilit et leur confort ne sont peut tre pas aussi bons que les EPI personnels ou faits sur mesure AA Troisi me groupe le confort physique Les EPI sont consid r s comme un outil plus ou moins bien adapt au travail par les wilisateurs le contort est alors le principal garant du port permanent du protecteur par l op rateur Pringalle 1998 D o l importance de se soucier du confort physique de l utilisateur puisque les PI remplissent leur fonction de protection uniquement s ils sont port s ad quatement troitement li l ergonomie le confort est une notion difficile d finir et encore plus difficile mesurer Vink 2005 Il est li aux sensations d aise ou de g ne voire de souffrance que peut procurer l EPI au cours d un pon plus ou moins long De plus
99. comme les points d ancrage pour les syst mes antichutes ou une alimentation en air pour un syst me adduction d air 33 2 Durahilit La solidit c est dire la r sistance m canique est voqu e propos de la durabilit mais la durabilit ne se limite pas une question de solidit C est davantage la capacit d un EPI conserver ses propri t s de confort d esth tique de performance la protection etc dans le temps Certains protecteurs indiquent une date de p remption qui garantit certaines propri t s surtout d efficacit jusqu une date donn e Deux types de d t rioration sont distinguer l usure l usage comme les chaussures de protection et la d gradation des mat riaux par les facteurs environnementaux comme le soni les casques ou les harnais soumis aux rayons ultraviolets En laissant entreposer des EPI seule la d gradation peut les affecter En plus d influencer les co ts a durabilit d un EPI influence plusieurs crit res le confort l efficacit l entretien l apparence etc La dur e de vie ou la fr quence d approvisionnement des PI usage unique est probablement influenc e par le mode de distribution s il y a plusieurs stations libre service de libre service contr l figure 3 1 ou si la distribution se fait au magasin de l usine au m me titre que diff rents outils P russe 1995 Le libre service se d finit comme des contenants o tous peuvent se servir li
100. conditions d utilisation R glementation en vigueur Pr s lection Essais pr liminaires dech E Les essais terrain 2 Bilan et suivi Analyse des risques Moyens de protection te SRG a i ane ates racha ods cde nia Qna Analyse des conditions d utilisation Pr selection Essais TU Essais terrain conditions rallies Bilan et suivi R capitulatif et 6 3 Discussion CHAPITRE 7 DISCUSSION SYNTHESE 7 1 Probl matique 72 Travail environnement individus e et t risques 7 3 Notion de compromis 7 3 1 7 3 2 BGA UNS cats PE PEPE EE STEP ER ANNEXE 1 ANNEXE II ANNEXE ANNEXE IV ANNEXE V ANNEXE VI ANNEXE VII LOI SUR LA SANT ET LA NUES URITE DU TRAVAIL EXTRAITS REGLEMENT SUR LA SANT ET LA S CURIT DU TRAVAIL EXTRAITS CODE CANADIEN DU TRAVAIL EXTRAITS su OCCUPATIONAL HEALTH AND SAFETY ACT EXTRAITS HAZARDOUS PRODUCT ACT EXTRAITS DIRECTIVE EUROP ENNE 89 686 CEE EXTRAITS cu LISTE DES ASP scanners VIII BLS veel Lai wee LE wenn LET 117 R capitulatif et remarques EE acia ha aah fem acetic 6 2 Protection contre les chutes en hauteur lagueurs 121 TE aas 123 R glementation en QA EIQUE a eae e 126 127 met 127 van 128 iis 129 os 130
101. de s curit Aux endroits o il y a danger de contact avec des pi ces en mouvement tout travailleur doit respecter les normes suivantes 1 ses v tements doivent tre bien ajust s et ne doivent comporter aucune partie flottante 2 e port de colliers de bracelets et de bagues lui est interdit l exception des bracelets m dicaux 159 3 sales cheveux longs ceux ci doivent tre contenus dans un bonnet un casque ou un filet D 885 2001 a 340 341 Casque de s curit contre l impact vertical Le port d un casque de s curit conforme la norme Protective Headwear for Industrial Workers ANSI Z89 1 1986 est obligatoire pour tout travailleur expos tre bless 1 t te par des impacts verticaux par la p n tration d objets qui tombent ou par un choc lectrique D 885 2001 a 341 342 Casque de s curit contre les impacts verticaux et lat raux Le port d un casque de s curit certifi selon la norme Casques de s curit pour l industrie CAN ACSA 794 1 92 est obligatoire pour tout travailleur expos tre bless la t te par des impacts verticaux par la p n tration d objets qui tombent par des chocs lat raux ou par un choc lectrique D 885 2001 a 342 343 Protecteurs oculaires et faciaux Le port soil de protecteurs oculaires soit d un protecteur facial conformes la norme Protecteurs oculaires et faciaux pour l industrie CAN CSA 794 3 92 est obligatoire p
102. des normes g n rales du Canada Occupational Safety and Health Administration tats Unis politique conomique social technologique et cologique predicted mean vote pression positive predicted percentage of dissatisfied personal protective equipment range of motion R seau de recherche en sant et en s curit du travail du Qu bec R glement en sant et s curit du travail Qu bec sant et s curit du travail troubles musculo squelettiques valeur d exposition admissible vetement de flottaison individuelle v tement individuel de protection INTRODUCTION Dans ce travail un quipement de protection individuelle EPI sera d fini comme tant tout dispositif ou moyen destin tre port ou tenu par une personne en vue de la prot ger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa sant ainsi que sa s curit au travail ainsi que tout compl ment ou accessoire destin cet objectif Union europ enne 19892 Que ce soit un casque de protection des chaussures renforc es des bouchons d oreille ils peuvent tre regroup s par partie du corps ex protection respiratoire ou par type de risque contre lesquels ils agissent ex dispositifs antichute Pour effectuer le choix de l quipement appropri la situation les dangers doivent tout d abord tre clairement identifi s La solution du port des EPI doit tre retenue dans les cas o les moyens d liminer le ou les dangers s
103. duelle doit suivre une approche ergonomique pour s assurer de la validit et de la conformit du choix ou de l valuation L tre humain tant au centre des pr occupations dans la d marche la protection l approvisionnement le confort physique et le confort psychosocial tant les l ments analyser suite une analvse des risques et de l environnement de travail En proc dant ainsi l m thodologie de s lection et d valuation des EPI respecte les principes de l approche ergonomique et favorise ses chances d acceptation et de succes CHAPITRE 4 MODES D VALUATION EXISTANTS L valuation et la s lection des EPI n cessitent une approche ergonomique qui tient compte de nombreux crit res qui ont t d taill s au chapitre 3 en plus d inclure une analyse approfondie du travail des risques et de l environnement L valuation et la s lection des EPI a d j fait l objet de travaux de recherche Le chapitre 4 pr sente quelques uns de ces iravaux et met en vidence leurs forces et certaines de leurs limites Tout d abord des approches d valuation monocrit res par type d quipement ou des tudes terrain amorce le chapitre Pour les valuations multicrit res Krawsky et Davillerd ont pr sent une revue de la litt rature 1997 Consulter les documents originaux a toutefois t tr s difficile Malgr des recherches avec du personnel de biblioth que et au centre de documentation de la CSST certains documents
104. e 122 Ergonomie ev CEN TC 211 Acoustique Le comit ASTM 23 F tements ef quipements de protection a galement cr des sous comit s pour g rer la normalisation des EPI F23 20 Physiques e F23 30 Chimiques e F23 40 Biologiques e F23 50 Certification et interop rabilit e F23 60 Facteurs humains F23 70 Dangers d irradiation e 23 80 Flamme et chaleur e F23 90 Ex cutif e 23 91 ditorial 23 95 Planification F23 96 Coordination internationale des normes e F23 96 01 quivalent am ricain du ISO TC94 8C13 sur les v tements de protection e F23 96 02 Equivalent am ricain du ISO TC94 SC14 sur les pour pompiers e F23 97 Liaison Ces sous comit s classent les par type de risque F23 20 F23 30 F23 40 F23 70 et F23 80 par type d quipement F23 96 01 ou par m tier F23 96 02 Les autres sous comit s g rent d autres aspects relatifs l ensemble des tels que la certification et la coordination internationale entre les normes 1 3 Contexte l gal 1 3 1 Exigences qu b coises Au Qu bec la LSST et la LATMP sont les lois relatives la sant et s curit au travail qui s appliquent dans la majorit des situations l exception des cas pr sent s la section Exigences canadiennes 1 5 2 sur les entreprises de juridiction f d rale La LATMP encadre les cons quences des accidents de travail et des malad
105. e 2009 En ligne http pr2009 bvdep com version L prlasp gt Legault Faucher Monique 2007 Les ASP du berceau la maturit Pr vention au travail vol 20 n 4 automne p 7 14 Legault Faucher Monique et Julie Melan on 2003 Dossier Les EPI peut on changer les habitudes a Pr vention aw travail Printemps p 8 14 Marchand Denis Guy Tremblay et Chantal Tellier 2007 Evaluation des contraintes physiques associ es au port de diff rents v tements individuels de protection des pompiers R 444 Montr al IRSST 187 Marsolais Claude V 19982 Arr t de travail chez o La Presse Montr al 11 mai p In eureka cc Marsolais Claude V 1998b CAMCO rejet des offres patronales La Presse Montr al 24 avril p A5 In eureka cc Mayer A Le Brech et P Pichon 2007 a Les casques de protection choix et utilisation En ligne Paris Institut national de recherche et de s curit INRS lt http www ins fr INRS PUB inrs l ns inrsO catalog view view AlIACOB30B954CEA42C 12573 JF SFILE ed993 pdf gt M langon Sylvain 2000 Les PME au Qu bec D de la situation dition 1999 En ligne http www stat gouv qc capublications economt etat pme99 od him Consult le 15 juin 2009 Ministry of labour jour au 20 ao t 2007 Qeenpational Health and Safety Act Ontario www e Iaws pgov an ca html statutes english elaws statutes 0000
106. e l essai v rifse comgderemenr ceintre peesibalii non ric d ds sayy retenir De l tude de Arteau et Giguere les points suivants sont retenir l valuation des PI doit reposer sur plusieurs crit res les conflits entre les crit res d efficacit et de confort l ensemble des crit res doit tre valu et obtenir un niveau acceptable pour que l PI soit jug acceptable le recours aux simulations peut s av rer n cessaire pour des questions d thique 101 4 4 valuations multicrit res secteur d activit s pr cis Malgr les am liorations observ es sur le terrain l volution de la r glementation des normes de la certification et de l obligation du port en cas de risque r siduel les pr venteurs observent encore souvent le non respect des consignes de s curit et de r ticences au port r gulier des EPI Pour tenter d lucider ces observations l INRS a effectu une s rie d enqu tes sur les quipements de protection individuelle dans diff rents secteurs d activit s 1 Les activit s de bucheronnage Davillerd 20022 pp NS210y 2 Les activit s d lagage Davillerd 2002b pp NS211 3 Les m tiers du cheval Davillerd 2002c N5212 4 L utilisation de produits phytosanitaires Davillerd 2002d pp NS213y 5 Une usine m tallurgique Davillerd 2002e pp NS214 6 Un centre hospitalier Davillerd 2002f NS2153 La m me approche a t
107. e entre les quipements de protection individuelle et les v tements de travail est donc parfois mince Tracer cette limite n est pas le but ici que l on ait un EPI ou un v tement de travail qui rev t un caract re de protection quelconque les crit res ei la d marche d valuation pr sent s dans ce m moire s appliqueront 1 2 Cat gories d PI Les EPI sont souvent regroup s en cat gories pour diff rentes fins parfois par parties du corps par m tiers par risques ou autres Ces cat gories d pendent de l usage e des besoins Par exemple North un fabricant d EPI cat gorise les EPI selon la partie du corps prot ger dont la protection respiratoire la protection des yeux et de la tete et le type de risque auquel le travailleur est expos chute en hauteur North 2005 en est de m me dans le RSST Certains articles du r glement s appliquent pr cis ment un type d quipement par exemple aux casques 341 342 l article 343 fait r f rence la partie du corps prot ger soit la protection oculaire et faciale D autres font r f rence aux risques auxquels le travailleur tre expos 345 346 pour les chutes Ici seules les cat gories par parties du corps et celles par risques sont pr sent es 1 2 1 Cat gories par parties du corps Chaque partie du corps peut subir des dommages suite un accident ou une exposition plus ou moins prolong e Pour r duire ces dommages un quipemen
108. e htm Consult le 13 juin 2009 Monod Hugues et Bronislaw Kapitaniak 2003 Ergonomie dition Coll Abr g s Paris France SNEL S A 286 p Nadeau Sylvie Daniel Leblanc Robert Gilbert et Jean Arteau 2002 The partnership approach in health and safety af work R 261 Montr al Qu bec Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail 16 p MF EM 13921 2007 quipements de protection individuelle Principes ergonomiques MF EN 13921 La Plaine Saint Denis Association fran aise de normalisation AFNOR 27 p No l Kathy 1998 450 syndiqu s d brayent 6 800 attendent des offres 1 150 signent o Les Affaires Montr al 6 juin p 8 In eureko No l Kathy 1999 Contrat de 600 M Camco Les Affaires Montr al 13 mars p 7 In Eureka cc North 2005 Produits de s curit North Canada www northisafety con Consult le 29 juillet 2010 Occupational Safety amp Health Administration jour au ler janvier 2004 Occupational Safety and Health Act of 1970 tats Unis United states department of labor www osha gov pls oshaweb owadisp show docu lable OSs HACT 43 Consult le 12 juin 2009 IRE Office qu b cois de la langue fran aise 2009 Grand dictionnaire terminologique En ligne lt w3 granddictionnaire com gt Consult le 14 juin 2009 Otis James C ct Albert Burstein 1996 A proposed method for evaluation n
109. e les mesures temporaires et les situations d urgence qui requicrent l implantation rapide de mesures de s curit o une s lection ad quate doit tout de m me tre assur e la planification et l organisation sont alors essentielles Comme l PI id al n existe pas n cessairement le meilleur compromis rel ve parfois de l organisation du travail en r duisant les p riodes pour lesquelles le travailleur doit porter sa protection L objectif de travail tait de d velopper un outil qui favorise les chances de succ s de la s lection des EPI Pour y arriver les concepts pr sent s dans la litt rature et les textes de loi ont t confront s discut s et organis s pour ultimement obtenir un consensus Ce m moire propose cet outil une m thodologie de s lection et d valuation des EPI utilis s en milieu de travail qui soit applicable l ensemble des L analyse des risques ainsi que celle de l environnement de travail sont les tapes pr alables essentielles la s lection ad quate Il s en suit une v rification des aspects l gaux quant l obligation de port pour certaines situations La phase d essais est divis e en trois volets la pr s lection les essais pr liminaires et les essais terrain Chacune de ces phases examine les EPI selon certains crit res l niveau de questionnement volue et la validation de ces crit res fait partie int grante de ces tapes L valuation et la s lection des EPI n offren
110. e protecteur par les utilisateurs Le confort la r sistance l impact et la d gradation m canique sont les facteurs importants nonc s En 1979 un rapport du Ceonsiruction Industry Advisor Committee recommandait la Health and Safety Commission le pon des casques de protection pour towe personne visiteurs ow travailleurs circulant sur un chantier de construction HSC 1979 En parall le ce rapport les sondages indiquaient que seule une faible proportion des travailleurs avait recours aux casques de protection Cette faible utilisation a t en partic attribu e l acceptabilit du protecteur et au respect du confort de l utilisateur Les raisons voqu es ont t group es selon les quatre cat gories suivantes 1 Croyance que la protection n est pas adapt e au travail effectuer la plus importante 2 Interf rences avec le travail ex vision obstru e mouvements limit s etc J 3 Niveau de confort raisonnable 4 Disponibilit syst me d information et d encadrement assurant le port Rowland 1988 95 Pour v rifier le confort diff rents facteurs ont t identifi s en particulier les caract ristiques de l arceau la dissipation de chaleur et la r duction du poids et du volume De plus pour l acceptation des casques la n cessit d informer sur l tendue des risques et la port e de la pr vention guident les strat gies de recherches futures noter que diff rents types de casque
111. e qualifi de confortable c est la relation entre l individu et l quipement qui peut tre ainsi qualifi e Pour une question de syntaxe le confort de signifie la relation confortable entre et son utilisateur L quipement peut poss der certaines caract ristiques qui favorisent le confort de l individu Les principaux l ments nonc s pour expliquer le confort d un EPI sont la compression la chaleur la perm abilit la flexibilit le poids le maintien en place Toutefois tout d pendant du fonctionnement de l PI et de sa localisation sur le corps ces l ments peuvent varier d un PI l autre ne peut pas aborder la notion de confort sans passer c t de son oppos l inconfort L PI n est pas n cessairement confortable ou inconfortable la plage de neutralit la zone grise est large De plus l inconfort est un pr curseur de douleur de fatigue et de TMS en plus d affecter la productivit et le rendement des travailleurs Centre canadien d hygi ne et de s curit au travail 6 octobre 1997 La notion de confort physique peut tre subdivis e en plusieurs cat gories en fonction des l ments voir figure 3 3 qui l influencent liste non exhaustive le confort thermique lajustement leconfort de charge e la libert de mouvement E L B gt posture movement A t i Figure 3 3 Exp rience du confort Tir e de Vink 2045 p 16
112. e sportifs ou domestiques Dans le cadre de ce m moire la d finition propos e par l Union europ enne laquelle est ajout e la notion que le travailleur peut tre une source de contaminant tel que pr sent par l ASTM F23 est retenue De plus la protection offerte par les EPI permet de r duire l amplitude des dommages sans n cessairement les liminer compl tement 1 1 2 quipements de protection collective Par d finition l quipement de protection collective est un dispositif un m canisme un appareil ou une installation qui par sa conception agencement et mat riaux constitutifs est capable d assurer valablement la protection du personnel contre un eu plusieurs risques professionnels ou d en limiter les cons quencess Gros 1989 Certaines diff rences sont noter entre la protection individuelle et l protection collective Tout d abord la protection individuelle en r gle g n rale ne protege que l individu qui la ou la tient Dans le cas de 1 protection collective un m canisme est mis en place et prot ge l ensemble des travailleurs De plus l quipement individuel ou collectif exige une intervention de l individu pour sa mise en place et son op ration Un quipement qui serait fonctionne sans la moindre action serait qualifi de protection passive et un qui demanderait une intervention soutenue de l individu seran qualifi de protection active Les deux extremes de protection passive ct
113. eck protection equipment Safety in American football ASTM STP 1305 p 75 82 Paques Joseph Jean Fran ois Gauthier Alejandro P rez Philippe Charpentier Pascal Lamy et Roger David 2006 Bilan raisonn des outils d appr ciation des risques associ s aux machines industrielles R 459 Montr al IRSST 64 p Parsons Ken 2006 Heat Stress Standard ISO 7243 and its Global Application ndustrial Health vol 44 p 368 179 P russe Michel 1995 Le coffre outils de la pr vention des accidents en milieu de travail 2e dition Napierville Qu bec 303 p Pirani M et J Reynolds 1976 Gearing up for safety w Personnel management vol 8 n 2 p 25 29 dy Pringalle C 1998 Efficacit el confort des quipements de protection individuelle INRS Cahier de nates documentaires Hygi ne et s curit du travail vol trimestre n 172 p 283 298 PTI Solutions industrielle fr disimmag html Consult le 2 juillet 2009 Rowland F J 1988 Research on safety helmets at the heath and safety executive of the inited kingdom In COPE 88 Toronto 31 octobre 2 novembre 1988 RRSSTQ 2008 Bases de donn es sur les quipements de protection individuelle certifi s http www il rrsstq com 2008 05 05 Consult le 2 juillet 2009 Standards direct htip www standardsdirect org standards standards 5tandardsCatalogue24 view 3833 gt Consult le
114. ei structure comprenant la formation du personnel l entretien l inspection le nettoyage et l valuation des appareils de protection respiratoire e l utilisation des APR selon les recommandations du fabricant les essais d ajustement le controle environnemental si possible une valuation du facteur de protection dans le milieu de travail afin de confirmer le facteur de protection attendu de l appareil de protection respiratoire utilis une explication des risques pour la sant Lara et Vennes 2003 Une mise en garde rappelle l obligation de miser sur la pr vention intrins que lorsque possible avant d envisager la protection individuelle Une r flexion sur les co ts est amorc e l appareil et les cartouches en regard de la fr quence de changement de ces cartouches En introduction on soul ve des questions de confort de r sistance respiratoire de fatigue de vision de probl me de communication de facilit de mouvements de capacit 4 effectuer le travail et de confiance dans la capacit de protection de l appareil Toutefois aucun de ces points n est pr sent dans l organigramme de s lection propos pas plus que dans les documents l origine de ce guide Il y a une marge entre ces pr occupations v ux pieux et l outil de s lection Cette d marche se concentre uniquement sur l efficacit de l quipement partir d un chantillon d air type et concentration de contaminant et taux d ox
115. endant de dont il est question d autres crit res peuvent influencer le confort physique tel que la dext rit pour les v tements de protection Les interf rences peuvent tre de diff rentes natures inter EPI ou avec un l ment du travail dont les outils et les t ches r aliser Quant au confort psychosocial il regroupe deux crit res la convivialit et l apparence g n rale Ces crit res semblent moins pertinents que d autres pourtant ils sont tout aussi valables puisqu ils influencent le port effectif et ad quat des La convivialit peut tre d finie comme tant l ensemble des l ments qui favorisent l utilisation et l entretien intuitifs de Il est vrai que pour les environnements hostiles ou pour les situations critiques ce groupe peut tre palli par une solide formation des travailleurs qui d montre le bien fond de la protection et prouve hors de tout doute que la seule protection disponible prouve des lacunes au niveau du confort psychosocial Id alement cette situation devrait tre temporaire et une veille technologique serr e devrait tre entreprise pour am liorer et corriger la situation L ensemble de ces cat gories doit faire l objet d une analyse puisque les crit res sont parfois antagonistes De plus l PI ne prot ge que s il est port ad quatement La protection est assur e par les crit res de performance la question de port rel ve des crit res d approvisionnem
116. ensemble de ses employ s La Loi C 21 est aussi responsable de l ajout de l article 217 1 au Code criminel article abondant dans le m me sens que l article 51 de la LSST Le Code criminel rend maintenant criminel le comportement d une personne ou d une organisation qui n glige l obligation de supervision lorsque la mort ou des blessures corporelles graves sont caus es par cette negligence En Ontario on retrouve la Occupational Health and Safery Act Ministry of labour jour au 20 ao t 2007 similaire la LSST qu b coise Tel que d taill l annexe IV OSH Act explicite les obligations des employeurs et des travailleurs en y ajoutant ur autre intervenant le superviseur qui agit comme interm diaire entre l emploveur et l employ Tout comme les travailleurs il doit s assurer de porter ses Cette loi ne sp cifie pas qui doit s lectionner les quipements de protection individuelle et les responsabilit s sont l g rement diff rentes par rapport au cadre qu b cois Du vot de la Colombie Britannique l organisme WorkSafe AC applique le Hazardous Product Act WorkSaleBC 2009 dont la partie 8 en partie pr sent e l annexe V traite exclusivement des quipements de protection individuelle et des vetements de protection Contrairement au Qu bec et l Ontario les travailleurs sont tenus de fournir leurs propres chaussures de protection leurs gants de travail usage g n ral ainsi que des v rements appr
117. ent et de confort 7 2 Travail environnement individus et risques Connaitre les t ches effectuer l environnement de travail les caract ristiques physiques et psychiques des utilisateurs ainsi que l analyse des risques demeurent essentiels pour la s lection optimale des PI aussi adapt s que possible Ensuite partir des d marches existantes et des textes de loi i s agit d tablir un consensus autour des concepts de la terminologie et des d finitions pour structurer et laborer la d marche d valuation universelle des EPI 138 Les sont valu s observ s ou valid s lors des trois diff rentes tapes d essais c est dire la pr s lection les essais pr liminaires et les essais terrain Un crit re peut tre valu partiellement ou totalement une tape faire l objet d une validation ou d une v rification aux tapes subs quentes ou pr c dentes La pr s lection est davantage une valuation th orique qui se fait partir de catalogues de fournisseurs de sites web de guides de s lection L exp rience de l quipe et l implication des futurs utilisateurs sont des l ments cl s qui facilitent l application de la m thodologie Dans le cas d un EPI certifi l efficacit est v rifi e compl tude lors de cette tape Les essais pr liminaires sont r alis s au moyen d analyses en laboratoire de simulations de travail et de mod lisations Pour des questions thiques
118. ent m me miluencer la capacit physique des pompiers et nuire lors d une intervention o ils ant sauver des vies Marchand Tremblay et Tellier 2007 Le froid engendre tout de m me d importantes contraintes dans les milieux de travail Association qu b coise pour l hygi ne 2004 Tanaka er al 1983 On y note une diminution des performances manuelles due la diminution de fa dext rit et de l augmentation des temps de r action pour des temp ratures ambiantes inf rieures 18 Comme certains EPI tels que les gants entravent la dext rit la conjoncture froid gants peut amplifier l interf rence entre le port du gant et les taches de travail r aliser et possiblement entrainer le rejet de 49 Airazic vaparatian Lern 23 tros a Fiaycnngeient i8 7 4 Parties 2B Eandueti n pe Hg DA Figure 2 3 Echanges de chaleur entre le corps humain et l environnement ambiant Tir e de Monod et Kapitansak 2003 222 2 3 2 valuation des risques L valuation et l estimation des risques est l tape qui doit absolument pr c der la s lection des mesures de pr vention Comme premi re tape une valuation compl te des diff rents risques inh rents au travail doit r alis e Les grilles d analyse et d valuation des risques telles que celle propos e par l IRSST et la CSST ou celle de la CRAMIF illustr e la figure 2 4 sont utilis es pour r pertorier analyse
119. entreprise effectuait d j le suivi et le stockage de l information relative aux accidents de travail avec el sans perte de temps De plus le contenu des rapports d accident contient de l information sur l utilisation ou non des EPI Un seul accident est survenu au cours de l rude et avait pour cause un gant perce 6 1 9 R capitulatif et remarques La collaboration du fabricant concepteur celle de l quipe de recherche incluant des professionnels de l IRSST et de l ASPME ont grandement facilit l implantation d un type de gants appropri s au travail Bien que les co ts des gants ne soient pas explicit s dans le rapporti ils ne sont pas n glig s pour autant En cing ans Camco a recens plus de 3000 l sions la main ou aux doigts qui ont g n r des pertes de temps variant de 15 minutes heure plusieurs semaines Bien qu une minorit ait t indemnis e par la CSST ceux qui n apparaissent pas dans les co ts d indemnisation de la CSST ont n cessairement un co t pour la compagnie parce qu ils n cessitent un arr t temporaire du travailleur pour se faire soigner par l infirmi re de l entreprise Tellier Lara et Daigle 1999 De plus Cameo achetait d j des gants peu efficaces et peu appr ci s ces gants repr sentaient tout de m me des co ts pour la compagnie Finalement peu de rapports publi s font tat des co ts lors d intervention avec les entreprises car ceux ci se r v lent souvent confidentiels
120. entretien et utilisation axe la s lection des casques de s curit sur l efficacit de la protection avec certains aspects de fiabilit conditionnement diff rentes temp rature pour effectuer les tests d eflicacit Association canadienne de normalisation 20057 C est galement le cas pour des outils propos s par des organismes reconnus sur leur site web Prenons l exemple du Cuide pratique de protection respiratoire 2 dition de l IRSST et de la CSST Lara et Vennes 2003 Ce document propose une d marche vulgaris e pour a s lection des appareils de protection respiratoire APR utilis s en milieu de travail I se r f re au Guide des appareils de protection respiratoire utilis s au Qu bec au RSST et la norme CSA 944 93 pour de plus amples d tails La premi re tape de la d marche consiste identifier les risques pr sents ou potentiels afin de suivre l organigramme de s lection ilusw l annexe IX Des explicaunons compl mentaires sont fournies pour chacun des chiffres de l organigramme les indications sont pertinentes claires et concises S en suivent des exemples de s lection de protection respiratoire une description d taill e accompagn e de la nomenclature des appareils de protection respiratoire des essais d ajustement et d tanch it effectuer p riodiquement et l entretien requis des APR Le guide conclut sur la recommandation d instaurer un programme de protection respiratoire apr cis
121. ereux cause des dommages plus ou moins long ch ance La situation dangereuse est remplac e par l exposinon de l op rateur au ph nom ne dangereux 11 n y a plus d v nement dangereux en soi c est l exposition au ph nom ne dangereux dur e et intensit qui engendre les dommages potentiels Ces risques sont ensuite qualifi s et quantifies en d finissant leur probabilit d occurrence et leur gravit en fonction des normes en vigueur et de l tat des connaissances Une fois l ensemble des risques identifi s la premi re section de la grille est compl t e La deuxi me section de la grille peut alors tre compl t e en laborant les diff rentes solutions potentielles Il est pr f rable d opter d abord pour des mesures de pr vention intrins que qui liminent les risques la source Il est possible de passer ensuite l chelon suivant jusqu la formation et l information propos des risques tel qu illustr la figure 0 1 page 2 Face chaque dommage ou v nement des solutions sont propos es pour contrer ces risques Pour chaque solution on identifie quel niveau celle ci sur le risque ph nom ne dangereux situation dangereuse v nement dangereux ou dommage ce stade il est galement int ressant de voir les combinaisons de solutions possibles afin d obtenir un r sultat acceptable Le risque r siduel est alors nouveau qualifi et quantifi noter qu il s agit d un processus it ra
122. ers ia yous T Ze CR GENTA 3 ceo compet ou T de o bel Que pr vu ai me ij mar La reser Combinaison gt Gear anche Q pression poter VER d enpagiion admissibiz ER de GE Sone WDR Di Dorstare saei Q8 1 Leur Lib Eu Bener FiF tere PATH da precise MOL I IL CDS PU Figure A9 1 Organigramme de s lection des APR 1 de 3 Tir e de Lara et Vennes 2003 p 9 178 Protection minimale requise o amp puralicn dalr avec un m CD CRAs quart de masque FCP APR puration d air avec un gp CR 107 demi rasquae FCP z 10 APR puration d air motoris ou adduction d d air avec masque CR 287 soupievisiere Bcran FPC 25 P APR puration d air motoris ou adduction gg CA 607 d air avoc un demi masque 0 A puratian dur malorke ou ndduclion 7 gt 1 d air avec masque complet 7 us cagcule ou casque 1000 APR nutoname deed masque APH appareil da protects en begoen complet gurpregsicn Gu adduction CH coefficient de ringas d air surpression avec FRC decieus Ce potection corecieiiquee autonome auxiliaire B Figure A9 2 Org
123. es PI leurs employ s Toutefois pour les chaussures de s curit un montant limite est parfois impos par l entreprise ce qui peut restreindre le choix de certains individus Les facteurs inh rents aux individus tels que le niveau de scolarit l tat civil les accidents ant rieurs l anciennet etc n ont men aucun consensus ou ont une influence n gligeable P russe 1995 2 3 Influence et valuation du milieu de travail Connaitre les conditions de travail et les requis de production exig s est essentiel pour effectuer une s lection appropri e des L tude du travail permet d valuer cette charge de travail D autres indicateurs relatifs l tre humain et l environnement ambiant compl tent les informations pertinentes la s lection des quipements de protection individuelles NF EN 13921 2047 44 Au del de ces aspects qui influencent le port des EPI pour tre en mesure de les choisir ad quatement l environnement de travail et les risques inh rents doivent d abord tre identifi s 2 3 1 Evaluation de l environnement et de son effet sur l individu L aspect administratif et de gestion se m le parmi divers aspects dans certaines tudes iraitant du port des EPI cit es la section 2 2 Dans celles ci ce n est plus l quipement en soi qui est remis en question mais l environnement et les conditions favorables au port en plus des questions de comportement humain f
124. es fr quentes figure 1 3 r duit la probabilit d occurrence d un accident C 3 figure 1 3 Desjardins David et Arten 2009 Giraud er al 2008 Dans le contexte de mondialisation des march s la comp tition et les exigences de la client le prennent une nouvelle ampleur Plusieurs compagnies sont en mesure d offrir les m mes types de produits ou services ce qui les oblige se distinguer et trouver l avantage concurrentiel qui permet de se distinguer de la masse De plus avec l ouverture des march s les exigences normatives ou l gales peuvent varier d un pays l autre des regroupements tels que l Union europ enne et ISO se sont m me cr s cet effet afin d uniformiser exigences ISO 2009 Union europ enne 19892 i D iaurg de AT seb abegi de Era ee i D iaug de cotcaptian T du peeduir pu utilisatinn Temps total AZ Gaspilage de mati re impropre dei metinis Hermes de naate h E ATH E ji TEX bine iid 3 1 vp anpon i da l espace Probar de Pu ii Beit ss LA Temps Arras fr quents ce la tua impraductil Mayen candigions eS ide B n Mauvaise gestion ES gea steck D liene i j i Ca BAbseitisismm 1 el Parisis Waseca
125. eur leur tat besoin de remplacement d entretien ou de r paration le respect des proc dures pr c demment d termin es etc o recueillir les commentaires des utilisateurs et des superviseurs o analyser les accidents impliquant de pr s ou de loin les PI Impliquer chaque travailleur dans ce programme de gestion des EPI favorise l int gration des EPI aux t ches et l acceptation de ces derniers P russe 1995 Des proc dures d inspection et d entretien ont t d velopp es par type d quipement par AFNOR 20002 Par exemple le CR 13464 Guide de s lection d utilisation ef d entretien des protecteurs de l il et du visage d usage professionnel dresse une liste de points pour lesquels il est sugg r d accorder une attention part iculi re avant chaque utilisation la qualit de l oculaire l int grit de la monture l ajustement du serre t te ete Ce type de liste de verifications permet de valider que l tat des l ments essentiels assurant la protection et le confort de l utilisateur soil maintenu convenablement Il convient de continuer veiller sur les crit res d valuation afin de valider des points tels que la durabilit moyenne des Les milicux de travail sont dynamiques ils voluent les risques changent de nouvelles technologies sont d velopp es 1 est important de v rifier p riodiquement les possibilit s d intervenir plus en amont soit par l limination la source ou la protection co
126. eurs un sc nario compl ter pour chaque travail oy modification nu trial l outil l habillement ec comprenant ses appreciations face au confor au niveau des paniles 2 lo malsance au niveau des paules 3 ani confit au niveau dcs hanches 3 3 la nuance miens d s hanches 5 au seniimen de s curit l appeecsaliem globale L hahillement de m me que la temperature ext ricurc devaient ire not s dans ve cahier de Hird Apprinisioennement Essais terrain Autres facteurs infhiwencant be conten 7 Apparte le Confort psychosocial Confor physique 735 sodnarios recueillis tous les acteurs les appr ciations demecurent paires ave be harnas optimiay harnais complet bretelles extensiblex cnoiseci Un Cal chine ai hes breielles extensibles nc sont pas alispanahdes hz harnaas avec les hretelles vanl igan cs enm V La veitsture Fest purs une option valable tant donn la r glementation ajuster en fonction des politiques d j en place du nombre d EPI g rer eic gp ci grandeur Proc dures de maintenance eec e Procedure Capp Essais Procedure d implantatin Va geeint du Barnais pour lagiieur a fas Fobpet d un rapport de recherche 8 505 public i VIR SS ainsi que
127. f rentes entreprises peuvent s influencer mutuellernent quant aux d cisions relatives la SST C est d autant plus vrai dans le cas des mutuelles de pr vention ces regroupements d entreprises qui b n ficient d une tarification avantageuse de la part de la CSST conditionnellement aux performances en SST de l ensemble du regroupement galement dans les secteurs o il y a des p nuries d employes ou de la raret de certaines sp cialisations donc possiblement des difficult s de recrutement ou de r tention du personnel de saines conditions de travail particuli rement en SST peuvent faire une difference L Prise de d cision Le g nie industriel regorge d outils d aide la d cision afin d optimiser la production De tels outils ne sont pas n cessairement appliqu s lors du choix des quipements de protection individuelle tant donn le caract re unique de la relation complexe entre l quipement et l individu Un apergu des intervenants impliqu s de leurs r les des lois et r glements en vigueur dans le processus et des sources d information et d aide la d cision est pr sent dans cette section 1 6 1 D cideurs Tous les acteurs impliqu s ont des d cisions prendre en regard des PL Au quotidien la d cision du port d un PI rel ve tout d abord du travailleur De par la l gislation en vigueur et les dispositions mises en place autour du travailleur l employeur a un r le d cisif jouer Qui so
128. ficacit soit absolument valu e et valid e compl tude avant d entreprendre tout essai o les travailleurs auront porter l PL L valuation et la validation de l ensemble des autres crit res peuvent tre r alis es en parall le Il est noter que le cas id al est que tous les crit res soient valu s 100 Si cc n est pas le cas l valuation peut tout de m me tre valide mais on maximise les chances de succ s de la m thodologie en validant l ensemble des crit res compl tude 7 3 Notion de compromis 7 2 1 Port effectif Les crit res pertinents inclure dans une m thodologie d valuation structur e ont t d finis Les modes d valuation de ces crit res sont propres aux quipements ou aux situations de travail Pour organiser ces crit res une grille d valuation o l ensemble des essais doivent obtenir un r sultat acceptable est une possibilit mentionn e par Arieau et Gigu re 1993 puisqu il est question de conflits entre certains crit res Arteau et Gigu re 142 199 1993 Une matrice de d cision comme une maison de la qualit qui tient compte de l interaction des diff rents crit res entre eux et qui pond re chaque crit re selon l importance accorder chacun pourrait galement tre d velopp e Il est important que chaque crit re rencontre minimalement certaines exigences pour que l PI soit un moyen de pr vention efficace Pour r aliser cet arbitrage Arteau a su
129. fique comme la construction les for ts ou les mines Certains de ces r glements imposent le port d PI normalis s ou non face diff rentes situations Par exemple le Code de s curit pour les travaux de construction prescrit le port de chaussures de protection conforme la norme ACNOR 2193 M1984 2 10 6 Protection des pieds protection conformes la norme Chaussures de protection ACNOR 2195 M1984 Tout travailleur doit porter des chaussures de et concues pour les risques indiqu s ci dessous lorsqu il est expos se blesser les pieds par perforation A chute d objets lourds ou tranchants c contact avec du m tal en fusion ou d contact avec des liquides chauds ou corrosifs Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 20092 1 3 5 Normes Les normes sont d application volontaire moins qu elles ne sont impos es par r glementation Diff rents organismes r digent des normes sur les PI dont le Bureau de normalisation du Qu bec BNQ et l Association canadienne de normalisation ACNOR CSA Toutefois certains EPI ne sont pas normalis s pour valuer leurs performances et leur acceptabilit th orique la litt rature scientifique les rapports techniques les guides de s lection de m me que des sections de r glement peuvent offrir une marche suivre Par exemple dans le Code de s curit pour les travaux de construction Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 204
130. fournir gratuitement au travailleur tous les moyens et quipements de protection individuels choisis par le comit de sant et de s curit conform ment au paragraphe 4 de l article 78 ou le cas ch ant les moyens et quipements de protection individuels ou collectifs d termin s par r glement et s assurer que le travailleur l occasion de son travail utilise ces movens et quipements 3 Le programme de pr vention Objectif 59 Un programme de pr vention a pour objectif d liminer la souree m me les dangers pour la sant la s curit et l int grit physique des travailleurs Contenu 5 l identification des moyens et quipements de protection individuels qui tout en tant conformes aux r glements sont les mieux adapt s pour r pondre aux besoins des travailleurs de l tablissement CHAPITRE IV LES COMIT S DE SANT ET DE S CURIT 78 Les fonctions du comit de sant et de s curit sont 4 de choisir les movens et quipements de protection individuels qui tout en tant conformes aux r glements sont les mieux adapt s aux besoins des travailleurs de l tablissement CHAPITRE XII REGLEMENTS R glementation de la Commission 223 La Commission peut faire des r glements pour 9 d terminer en fonction des cat gories d tablissements ou de chantiers de construction les moyens et quipements de protection individuels ou collectifs que l employeur doit fournir gratuitemen
131. gamme offerte reste limit e par rapport aux mod les pour hommes disponibles Tableau 3 4 Comparatif hommes femmes de diff rentes valeurs anthropom triques Tir de SE 2003 p 8 TEN type 0 57 EEE 167 20 134 am 279 du cos Conte eno idu Li cen 194 50 ET 134 1 EN _ 13620 180 13680 181 10000 206 1460 100 1000 EE mm ne wa Hauteur des fessiers se 210 ss 197 10140 Circonf rence de lataille 7900 401 8040 551 10180 9180 237 9910 asa 10500 Circonf rence des fessiers Largeur des hanche 3220 093 so 151 11020 De plus les utilisateurs de certains sp cialis s tel que les travailleurs en hauteur sont diff rents de la population en g n ral Leur musculature membres sup ricurs et leur poids incluant leurs outils de travail sont sup rieurs la moyenne de la population Haines Elton et Hussey 2005 71 Pour assurer un ajustement ad quat des il est sugg r de se baser sur l anthropom trie et la morphologie endomorphe m somorphe ou ectomorphe Pour ce faire il est important de d terminer la population cible les parties du corps prot ger la souplesse ou rigidit du mat riau constituant EPI ainsi que les activit s physiques et postures adopter NF EN 13921 2007 Stirling 2003 Les diff rences anthropom
132. gg r d utiliser la protection globale qui tient compte la fois du niveau de protection offert du nombre de travailleur avant recours et la dur e de port effectif afin de maximiser la protection r elle des travailleurs tableau 7 3 Ce tableau s inspire de l article de la Directive Europ enne 1 1 2 1 Tableau 7 2 Article 1 1 2 1 de la Directive Europ enne Tir e de 89 686 CEE Union europ enne 19892 Article 1 1 2 1 Niveaux de protection aussi lev s que possible ale niveau de protection optimal prendre en compte lors de la conception est celui au del duquel les contraintes r sultant du port de s apposeraient son utilisation effective pendant la dur e d exposition au risque ou au d ploiement normal de l activit Tableau 7 3 Protection globale des Tir e de Arteau 2008 p 36 N D ERD SES RS Niveau de al i ean Nombre de travailleurs Dur e Protection globale Lil ote clon _ a 60 36 86 io O Les compromis sont requis enire les crit res qui n abondent pas n cessairement dans le m me sens pour tablir un choix le plus juste possible Ce qui est propos dans le cadre de ce m moire est que cet optimal soit tabli en fonction du contexte d utilisation de la gravit et de la fr quence des l sions potentielles telles que d finies par la CRAMIF 2004 Ainsi le 142 niveau de protection de 94 sugg r au tableau 7 3 de
133. gure 1 1 Plusieurs de ces organismes offrent des listes de produits certifi s Figure 1 1 Logos de certification UL CE et CSA Tir e de Arteau 2008 1 4 N cessit du port Pour jouer leur r le de protection les quipements de protection individuelle doivent tre port s ad quatement Toutefois hien que les PI existent depuis longtemps et que leur port soit l galement obligatoire il subsiste une probl matique importante En effet ils ne sont pas port s syst matiquement et de mani re constante Bien que des mesures disciplinaires puissent tre prises et que le travailleur puisse tre poursuivi pour infraction la loi en vertu de l article 49 de la LSST il convient de prendre en consid ration les raisons de ce non port des EPI Dans le processus accidentel tel que pr sent la figure 0 2 p 3 l utilit du port de n est r elle que lors de l accident m me Malheureusement cet accident est impr visible dans le temps on ne peut connaitre l instant exact o il va survenir Des individus peuvent alors se poser la question pourquoi porter un quipement constamment pour un v nement qui ne surviendra peut tre jamais surtout si le port de ce dernier pr sente des inconv nients Pour qui est du processus chronique toujours illustr la figure 0 2 p 3 le travailleur est constamment en contact avec le ph nom ne dangereux qui peut mener au dommage 5i l quipement n est pas cons
134. hant le nombre de d cibels auxquels ils sont expos s des travailleurs auraient davantage tendance porter leurs protecteurs auditifs Tourigny 1981 Certains mythes nuisent au port effectif tel que le mythe erron qu on fimt par s habituer ou celui de maitrise de la situation qui laisse le temps au travailleur d viter le danger sans blessure Bien que nul soit sens ignorer la loi d semble que la r glementation soit une source de confusion dans certains secteurs En effet certains utilisateurs se trouvent face aux r glementations par types de protection et celles par secteurs d activit s ce qui entraine une incertitude quant aux mesures adopter Krawsky et Davillerd 1997 Au Qu bec cette m me incertitude peut tre v cue du fait que les r glements ne sont pas toujours jour et ne r f rent pas des normes r centes ou se r f rent pas aux normes m me lorsqu elles existent Un exemple qui d montre bien cette lacune le r glement sur les travaux forestiers ne r f re nullement la norme BNQ 1923 450 Pantalons et jambi res avec l ments de protection pour les utilisateurs de scie chaine publi e le 7 d cembre 1990 Bureau de normalisation du Qu bec ou toute autre norme comme il est possible de le constater l article 60 du r glement sur les travaux forestiers Arteau et Turcon 1985 Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 2009c 60 Protection des jambes Les genouill res po
135. here it is required if to d so would constitute a hazard and d report any equipment malfunction to the supervisor or employer 2 A worker who is assigned responsibility for cleaning maintaining or storing personal protective equipment must do so in accordance with training and instruction provided 8 10 Personal clothing and accessories 1 The personal clothing of a worker must be of a type and in a condition which wall not expose the worker to any unnecessary or avoidable hazards 2 If there is a danger of contact with moving parts of machinery or with electrically energized equipment or if the work process presents similar hazards a the clothing of the worker must fit closely about the body b dangling neckwear bracelets wristwatches rings or similar articles must not be worn except for medical alert bracelets which may be wom with transparent bands that hold the bracelets snugly to the skin and c cranial and facial hair must be confined or wom at a length which will prevent it from being snagged or caught in the work process ANNEXE VI DIRECTIVE EUROP ENNE 89 686 CEE EXTRAITS ANNEXE II EXIGENCES ESSENTIELLES DE SANTE ET DE SECURITE EXIGENCES DE PORTEE GENERALE APPLICABLES A TOUS LES EPI Les EPI doivent assurer une protection ad quate contre les risques encourus 1 1 Principes de conception 1 1 1 Ergonomie Les EPI doivent tre con us et fabriqu s de fa on telle que dans les conditions d em
136. i Pour r ussir l implantation de nombreux facteurs sont prendre en consid ration il ne s agit pas simplement d offrir une formation et de diffuser l information quant aux nouveaux EPI utiliser Ce m moire s est concentr sur la s lection et l valuation ad quate des EPI l phase d implantation demande galement un travail de recherche puisque de nombreuses pistes sont sugg r es dans la litt rature ce propos sans toutefois tablir de consensus pr cis Suite l implantation la phase de bilan et suivi qui assure le respect du maintien des attentes et la p rennit de la d marche s av re indispensable A partir de la d finition d un accident d fini comme tant une lib ration soudaine et non pr vue d nergie la l sion accidentelle a pu tre red finie dans le cadre de ce m moire comme tant le transfert de cetle nergie un individu Cette clarification permet de mieux saisir l impact et les enjeux de l utilisation des dans le processus accidentel induisant des l sions corporelles En effet la question de port est troitement li e ces d finitions les utilisateurs se questionnent sur la pertinence de porter constamment un EPI pour un accident qui ne surviendra peut tre jamais du moins un moment difficilement pr visible 149 Ult rieurement il serait pertinent de d velopper une base de donn es qui recense les grandes familles d quipements de protection individuelle pour chaque par
137. i s assuraient que les travailleurs aient toujours des paires de gants en r serve Les crit res de confort physique et psychosocial La dext rit permise par les gants a t v rifi e aupr s des utilisateurs lors des entrevues De m me le confort thermique l ajustement ainsi que les autres aspects du confort physique ont fait l objet de questions lors de l entrevue Par contre l apparence g n rale des gants n tait pas directement abord e sauf peut tre dans l appr ciation g n rale du travailleur Quoique la couleur du gant a t chang e suite aux commentaires puisque les taches restaient incrust es sur le tissu des gants sans en affecter les autres propri t s 6 1 58 Bilan et suivi Les r sultats des questionnaires ont permis de s lectionner un mod le qui se distinguait particuli rement pour la ligne d assemblage il s agissait d un des prototypes propos s par Superior Glove Works Lid Malheureusement les gants propos s aux ateliers de presses et de accrochage n ont pas fait l objet d un tel consensus et les d marches se sont arr t es ainsi Suite l analyse des commentaires collig s dans les questionnaires le prototype fait l objet de trois modifications les picots ont t renforc s puisqu ils s arrachaient facilement l espace entre le pouce et l index ainsi que le centre de l index ont t solidifi s lacouleur des gants a t chang e pour amoindrir l apparence des taches L
138. i se cr e Ce qui exige des crit res de confort Quatri mement les exigences nombreuses et parfois contradictoires des Un EPI a comme fonction premi re de prot ger il doit tre efficace Cependant pour prot ger il doit tre port il doit donc tre confortable L efficacit et le confort d un EPL ne vont pas n cessairement de paire ce sont des crit res parfois antagonistes Finalement les milieux de travail sont dynamiques ils ne cessent d voluer De plus ils comportent de nombreuses exigences il v a un travail r aliser dans des conditions donn es Plusieurs intervenants de diff rentes expertises sont impliqu s divers niveaux pour atteindre les objectifs de l entreprise tel que d taill la section 1 5 de ce m moire Plusieurs intervenants de diff rentes expertises sont impliqu s divers niveaux pour atteindre les objectifs de l entreprise tel que d taill la section 1 5 de ce m moire partir de ces observations et de la revue de litt rature quatre grandes cat gories de crit res ont t propos es pour couvrir l ensemble des pr occupations du milieu performance e lapprovisionnement leconfort physique le confort psychosocial La performance de concerne sa capacit prot ger ad quatement l utilisateur il s agit de sa raison d tre galement appel e sa fonction premi re Deux l ments assurent cette performance l efficacit et la fiabi
139. ialing 50 75 25 50 Au tableau 7 1 gauche on retrouve les quatre grandes cat gories de crit res ainsi que ces derniers En haut les trois phases d essais ont chacune leur colonne respective Les cases gris es repr sentent la phase d essais o le crit re est principalement valu l tape de la pr s lection la s lection se fait de mani re plut t th orique partir de sites web de catalogues de fournisseurs et de l exp rience de l quipe en place Les l ments analys s lors de cette tape sont surtout ceux relatifs l approvisionnement Si l PI est certifi l efficacit peut alors tre v rifi e compl tude L tape des essais pr liminaires sc concentrent sur l performance de V PI lorsqu il n y a pas de certification en vertu des risques pr sents dans le milieu de travail et sur le confort Il est important sinon essentiel de s assurer que les EPI propos s puissent convenir aux utilisateurs uturs avant d entreprendre des essais terrain cn conditions de travail r elles Lors des essais terrain on s assure du confort psychosocial De plus les crit res pr c demment v rifi s doivent tre valid s aupr s des utilisateurs dans des conditions de travail r elles La dur e des essais terrain doit minimalement correspondre la dur e de stabilisation de la courbe d apprentissage Ainsi 140 certains crit res tels que la durabilit peuvent tre v rifi s puisque les essais s effectuent s
140. ications des quipements de protection individuels des harnais de s curit et des 158 cordes d assurance une trousse et des appareils de premiers secours ainsi que des quipements de r cup ration D 885 2001 a 309 310 Acc s sans obstruction Les moyens ou les quipements de protection individuels ou collectifs utilis s par les travailleurs ne doivent pas nuire ceux ci lors de leur entr e dans l espace clos ou de leur sortie D 885 2001 a 310 SECTION XXX MOYENS ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELS OU COLLECTIFS 338 Obligations de l employeur L employeur doit fournir gratuitement au travailleur les moyens et les quipements de protection individuels ou collectifs pr vus la pr sente section ainsi qu au sous paragraphe c du paragraphe 2 du premier alin a de l article 300 et l article 312 et s assurer que lc travailleur l occasion de son travail utilise ces moyens et ces quipements L employeur doit galement s assurer que les travailleurs ont regu l information n cessaire sur l usage de tels moyens et de tels quipements de protection D 885 2001 a 338 339 Obligations du travailleur Le travailleur doit porter ou utiliser selon le cas les moyens et les quipements de protection individuels ou collectifs pr vus la pr sente section ainsi qu au sous paragraphe c du paragraphe 2 du premier alin a de l article 300 et l article 312 D 885 2001 a 339 34 Mesures
141. ie o le tour de taille est sup rieur au tour de poitrine Finalement la description des diff rentes tailles doit pouvoir garantir une s lection ad quate des EPI par les utilisateurs n Figure 3 7 Sortie par le si ge Tir e de Arteau et Gigu re 1991 p 88 3 4 3 Autres aspects du confort Selon le type d PI la notion de confort est per ue et valu e diff remment C ertains aspects dont ceux ci dessous ne concement qu une gamme limit e d PI Il est alors important d identifier ce qui influence le confort de l individu pour chaque type d PI La mobilit inclut les aspects de libert de mouvement de dext rit de pression et de poids Une entrave la libert de mouvement induit un sentiment de frustration qui peut aller un point tel que l utilisateur ait une sensation d emprisonnement ou de claustrophobie Krawsky et Davillerd 1997 Un ayant un poids important ou concentr en un endroit ex lunettes protectrices induit de l inconfort Une libert de mouvement limit e par un PI peut engendrer une interf rence avec les t ches effectuer De m me les EPI peuvent interf rer entre eux par exemple de la bu e peut se former dans les lentilles de lunette protectrice port e avec un APR 73 Les parties de en contact direct ou intime peuvent induire une cerlaine g ne pour l utilisateur Le type de tissu ou de mat riaux et les surfaces pointues rugueuses ou autres
142. ieds TC 94 SC 4 Protection contre les chutes en hauteur TC94 8C6 Protection des yeux et du visage TC 94 SC 12 Protection auditive TC 945C 13 V tements de protection TC 94 SC 14 pour pompiers TC 94 5 15 Appareils de protection respiratoire Ces sous comit s visent une partic du corps SC 1 SC 3 8C 6 SC 12 et SC 15 un risque SC 4 un m tier SC14 ou une cat gorie d PI SC 13 Quant des comit s techniques ont t cr s par l Union europ enne afin d harmoniser les diff rentes normes europ ennes Sept de ces comit s abordent les quipements de protection individuelle es CEN TC 79 Appareils de protection respiratoire et de plong e e CENTE 85 quipements de protection des yeux CEN TC 158 Casques de protection CENTE 159 Protection de loue e CEN TC 160 Protection contre les chutes y compris les ceintures de travail CEN TC 161 Protecteurs du pied et de la jambe e CEN TC 162 V tements de protection incluant main bras et gilets de sauvetage Certains de ces comit s se consacrent aux quipements destin s prot ger une r gion du corps en particulier tandis que d autres couvrent les quipements prot geant contre un risque sp cifique D autres comit s se concentrent sur un aspect ou un domaine d activit en abordant les quipements de protection individuelle sans se limiter aux risques SST e CEN TC 78 quipements et outils pour travail sous tension
143. ies professionnelles tandis que la LSST couvre la sant et a s curit du travail davantage en pr vention des dommages Quelques articles de la LSST abordent les quipements de protection individuelle l ensemble de ces articles est pr sent l annexe I Le champ d application de la loi pr cise que les quipements de protection individuelle doivent tre mis la disposition des travailleurs sans pour autant diminuer les efforts de r duction la source LSST jour au 14 mai 2009 a 3 De plus selon l article 51 l employeur doit fournir gratuitement au travailleur tous les moyens et quipements de protection individuels choisis par le comit de sant et de s curit conform ment au paragraphe 4 de l article 78 ou le cas ch ant les moyens et quipements de protection individuels ou collectifs d termin s par r glement et s assurer que le travailleur l occasion de son travail utilise ces moyens et quipements Les quipements de protection individuelle doivent tre inclus dans le programme de pr vention de l entreprise en vertu de l article 59 l identification des moyens et quipements de protection individuels qui tout en tant conformes aux r glements sont les mieux adapt s pour r pondre aux besoins des travailleurs de l tablissement o Finalement le mandat de s lectionner les quipements de protection individuelle revient au comit de sant et de s curit selon l artic
144. igle 1999 Il s agit de choisir et de d velopper des gants de protection contre les lac rations dans le secteur de la fabrication de produits en m tal chez Cameo en l occurrence Au moment de l tude cette entreprise employait approximativement 800 personnes Elle se sp cialise dans la fabrication d lectrom nagers surtout des s cheuses et des lave vaisselle 6 1 1 Analyse des risques Le travail analys a mis en vidence le risque de coupure li la manipulation de t les m talliques minces L analyse des accidents sur une p riode de cing ans avec et sans perte de temps a r v l que la l sion la plus fr quente touchait les doigts dans 78 des cas suivie des mains avec 10 Seuls les besoins de protection des mains et des doigts sont l tude dans le pr sent cas 115 0 1 2 Moyens de protection retenu Les alternatives de pr vention ne suffisent pas 4 r duire les risques suffisamment le recours protection individuelle s av re n cessaire En effet les contraintes relatives aux co ts de production font en sorte que la t le manipuler est mince et n est pas peintur e l int rieur ou l arri re de l appareil En cons quence les plaques m talliques sont tr s coupantes La compagnie et les chercheurs ont tout de m me effectu des changements dans le mode op ratoire et l am nagement certains postes afin de r duire les risques de lac ration 6 1 3 Analyse des conditions d utilisatio
145. il pour r duire la dur e de port requise Labranche 2007 NF EN 13921 2007 144 Le tableau 7 4 compare l organisation du travail en laboratoire en industrie et en environnement exceptionnel par exemple les espaces clos en terme d alternances entre les p riodes de repos et celles de travail et ce avec et sans protection respiratoire Comme la protection individuelle augmente la charge physique de travail les p riodes de repos sont plus fr quentes mais l g rement plus courtes voir section 2 3 1 est possible et m me souhaitable de revoir l organisation du travail avec certains types d PI comme le sugg re la norme francaise EN 13921 NF EN 13921 2007 au tableau 7 5 En programmant des temps d arr t o les travailleurs ne sont plus expos s aux risques p riodes o ils n ont donc plus besoin de porter leurs EPI il leur sera plus ais de supporter la surcharge de travail engendr e par le port de ces PI Ces p riodes favorisent alors la dur e de port effectif de 100 du tableau 7 3 page 142 lors de leur exposition aux risques Tableau 7 4 Division de la journ e de travail Tir de AFNOR 20002 p 181 EXE ee Era APR L gende W p riodes de travail Work R p riodes de repos Rest a Tableau 7 5 Limites de dur e de travail pour les personnes portant des APR Tir de AFNOR 20004 p 176 ee T ERE Au mon y D j i compis ie lemps n cessaine dens e
146. imites d utilisation correspondantes e la date ou le d lai de p remption des EPI ou de certains de leurs composants f le genre d emballage appropri au transport des EPI g la signification du marquage lorsqu il en existe un voir le point 2 12 La notice d information doit r dig e de fa on pr cise compr hensible et au moins dans la ou les langues officielles de l Etat membre destinatairc ANNEXE VII LISTE DES ASP Secteur administration provinciale Secteur affaires municipales Secteur affaires sociales Secteur construction Secteur fabrication d quipement de transport et de machines Secteur habillement et fabrication de produits en m tal et de produits lectriques Secteur imprimerie et activit s connexes Secteur mines Secteur services automobiles Secteur transport et entreposage Secteur textile Commission de la sant et de la s curit du travail 2010 ANNEXE VIII METABOLISME Le tableau AS 1 dresse le m tabolisme d une liste de diff rentes activit s et le tableau A8 2 classe le niveau ce de m tabolisme de repos m tabolisme tr s lev Tableau AS 1 Exemples de m tabolisme pour diff rentes activit s Tir du recueil de normes AFNOR 2000b 137 marcha gare usa dana la lord Gr pon Tune Noe Br i A Peri anm tread d la Peche aaa da za JS coopera Com B rege ft DES GES ree BO doubles DO cmi par Double Coup S
147. in SS per Autres l ments iramsmetiee Hm Aexessahilil type e gramdeuri __ m FAR tat de remsplacenient d entretien car de re sewn i u l roc dbure d nn da m Respect des procedures prevedemement deicmmninecs _ TTT commis des utilisaleurs ci des supers THE Anal dex accidents de pres eu de low les LPI Maires chtments a siecle CHAPITRE 6 EXEMPLES DE SELECTION IY EPI Pour illustrer l m thodologie de s lection et d valuation des quipements de protection individuelle utilis s en milieu de travail pr sent e au chapitre 5 une combinaison d outils r glements rapports techniques journaux etc tir s de la litt rature ont t utilis s Deux exemples sont pr sent s et permettent d illustrer le processus d valuation et de s lection des quipements de protection individuelle Le premier exemple est celui de la s lection de gants de protection contre les ac rations 6 1 et le deuxi me est celui de la s lection d un harnais pour les lagueurs 6 2 Une discussion comparant ces d marches la m thodologie g n rale d valuation des PI est faite en 6 3 6 1 Gants de protection contre les lac rations La situation de travail a t pr sent e dans un rapport de recherche de l IRSST le R 234 La s lection et le d veloppement de gants de protection contre les lac rations dans le secteur de la fabrication des produits en m tal Tellier Lara et Da
148. ion inspir s de n Crit res 4 n ordre des de protecteurs l annexe de i crit res efficacit Lx S W e Aa 5 adopt s et Se combines la Directive Crit res inspir s notamment nable bien rendre Europ enne 1 loi du 31 E pour des on juge acceptables et 89 686 CEE d cembre 1991 a crit res souvent eeng rants E antagonistes IE diff rentes essentielles taches des EPI BE 421 Gros et al 1989 1990 Un rappel du cadre juridique francais de la pr vention en vigueur en 1989 avant la Directive Europ enne 89 686 CEE d pos e le 21 d cembre de la m me ann e introduit l valuation des La loi codifi e du 23 d cembre 1982 relative aux comit s d hygi ne de s curit et des conditions de travail fixe les attributions de cette structure interne de pr vention charg e essentiellement de d tecter les situations de risques et d ent riner les mesures de pr vention prendre pour emp cher les maladies ou les accidents professionnels Gros 1989 La m thode d analyse pr n e pour l analyse de risques est l arbre des causes sa mise en auvre a posteriori vite la survenue d accidents ayant les m mes causes Parmi les trois cat gories de risques physiques chimiques et biologiques la meilleure alternative pour contrer ces risques demeure l limination la source S en suivent la protection collective et la protection individuelle en derni re p
149. ions sectorielles paritaires ASP Au m me titre que les conseillers des mutuelles de pr vention les ASP ont comme fonction essentielle de fournir aux travailleurs et aux employeurs de leur secteur des services de formation d information de recherche et de conseil en mati re de sant et de s curit du travail SST Plus pr cis ment elles offrent une aide technique et professionnelle pour permettre aux employeurs d laborer leur programme de pr vention et mettre en place un comit de SST Elles laborent aussi des guides de pr vention des programmes de formation font des recommandations relatives aux r glements et aux normes de sant et de s curit du travail donnent leur avis sur les comp tences exig es des inspecteurs ct adoptent des r glements de r gie interne Legault Faucher 2007 Il en existe actuellement onze au Qu bec r parties dans les secteurs pr sent s l annexe VII 35 Fournisseurs De par la loi les fabricants et les fournisseurs d PI sont tenus de fournir des PI conformes la r glementation en vigueur Les repr sentants ainsi que les fiches techniques qui accompagnent leurs produits sont galement une source d information amp Nul ne peut fabriquer fournir vendre louer distribuer ou installer un produit un proc d un quipement un mat riel un contaminant ou une mati re dangereuse moins que ceux ci ne soient s curitaires et conformes aux normes prescrites par
150. issement CAN CSA Z259 95 162 Une ceinture de s curit ne peut tre utilis e comme quipement de protection individuel servant arr ter la chute d un travailleur D 885 2001 a 350 351 chafaudage volant Lorsque le travailleur utilise un chafaudage volant suspendu 4 c bles de levage le point d attache du cordon d assujettissement doit tre fix de l une des fa ons suivantes 1 en l ancrant un l ment de plate forme ayant une r sistance la rupture d au moins 18 kilonewtons 2 en le reliant un c ble m tallique d au moins 8 millim tres de diam tre fix aux extr mit s et au centre de la plate forme D 885 2001 a 351 352 Mousqueton et cran de s ret Lorsque le cordon d assujettissement comporte son extr mit un mousqueton bec de canard ce mousqueton doit tre muni d un cran de s ret autoverrouillant D 885 2001 a 352 353 Filet de s curit Un filet de s curit doit tre utilis dans les cas suivants 1 lorsque le port d un harnais de s curit g ne le travailleur ou pr sente un danger pour sa s curit 2 lorsque la protection offerte le harnais de s curit et le v tement de flottaison individuel n est pas suffisante en raison de la nature du travail D 885 2001 a 353 163 354 Utilisation du filet de s curit Le filet de s curit doit 1 plac de facon emp cher une personne de tomber de plus de 6 m
151. istance la coupure par des objets tranchants Association Francaise de Normalisation NF EN ISO 13997 Paris Association Fran aise de Normalisation 4 p Association Fran aise de Normalisation 200a quipements de prat chon individuelle Coll e Recueil de normes fran aises Paris France 577 p Association francaise de normalisation 2000b guipements de protection individuelle s lection utilisation et entretien Coll Recueil de normes fran aises w Paris Association frangaise de normalisation 577 p Association Fran aise de Normalisation 2004 Gents de protection contre les risques m caniques NF EN 388 2004 France AFNOR 19 p Association qu b coise pour l hygi ne la sant et la s curit du travail 2004 Morel d hygi ne du travail Dw diagnosi la maltrise des facteurs de risque Montr al Qu bec 738 p ASTM International 2004 Standard test method for measurement of cut resistance fo chain saw im lower body legs protective clothing ASTM F 1414 04 Etats Unis ASTM International 14 p ASTM International 2005 Standard test method for measuring cut resistance of materials used in protective clothing ASTM F1790 05 Etats Unis ASTM International 10 p ASTM International committee 23 2009 wwWw astm org cgi bin softCart exe COMMIT COMMITTEE F23 htm E mvstorez Consult le 13 juin 2009 Baeza Mich le 1996 De la prescription des E P I leur utilisation en situation
152. it de l individu Le comit am ricain ASTM F 23 Protective clothing and equipment d veloppe des normes ei la terminologie associ e en plus de d terminer des sp cifications techniques pour les vitements el quipements de protection individuelle utilis s en milieu de travail oe The Committee will develop standard specifications test methods practices guides terminology and classifications for protective clothing and personal protective equipment PPE designed and constructed to protect the user from potential occupational hazards and or provide a barrier to prevent the user from being a source of contamination ASTM International 2004 De cette d finition retenons que les quipements de protection individuelle sont congus et construits pour prot ger l utilisateur contre des risques professionnels potentiels evou pour fournir une barri re pour emp cher l utilisateur d tre une source de contamination Au niveau international le comit technique ISO TCU4 S curit individuelle V temenis ef quipements de protection 2009 s assure de la normalisation de la qualit et de l efficacit des v tements et des quipements individuels consid r s comme tout l ment destin prot ger les personnes contre un risque l exception de ceux relatifs aux rayonnements nucl aires Regroupant 140 pays ce comit prend en consid ration l ensemble des usages possibles pour les EPI tant ceux professionnels qu
153. l avec un groupe t moin repr sentatif des utilisateurs Toutefois tel que mentionn par Arteau et Gigu re 1993 certains essais pourraient repr senter un risque trop grand de dommage s aupr s des travailleurs Des mannequins ou de la mod lisation sont alors souhaitables afin de pr server l int grit des individus et d effectuer des essais valables II convient que tout recours des tres humains dans la r alisation des tests soit conforme la D claration d Helsinki Principes thiques pour la recherche m dicale impliquant des utilisateurs de juin 1964 NF EN 13921 2007 Lorsque des individus sont impliqu s dans les essais il convient que ces derniers soient inform s et form s sur les risques les EPI et le d roulement de ces essais Les m mes crit res qu l tape pr c dente sont valid s ou v rifi s s ils n ont pu l tre l tape de la pr s lection l exception de la disponibilit qui ne l est qu la pr s lection LEFI existe ou n existe pas Lors des essais les crit res sont valu s de mani re objective autant que possible le recours aux essais normalis s tant souhaitable 5 3 Essais terrain A propos des essais terrain la norme EN 13921 indique qu il convient que la v rification finale de l adaptation de l PI soit tablie par le biais d essais au porter appropri s 1 109 convient qu ils refl tent l impact global des combinaisons de caract ristiques ergon
154. l ment peut pincer et tirer cheveux barbe ou poils le fait de d terminer si la surface ext rieure de l PI pourrait blesser d autres personnes le fait de d terminer si un simple examen visuel et tactile des EPI est appropri une valuation ou s il est n cessaire de d velopper des m thodes d essais sp cifiques permettant d valuer la duret la rugosit ou d autres caract ristiques de l PI NF EN 13921 2007 74 De plus il serait pertinent de v rifier la r partition uniforme du poids de l PI sur les utilisateurs Pour l valuation du confort aupr s des utilisateurs il est possible d utiliser diff rents outils dont les questionnaires Des tudes d montrent l utilit de l chelle visuelle analogue dans la discrimination de plusieurs syst mes et quipements dont celle de Beauchamp et al 1997b faite sur la grimpabilit des poteaux de bois Le sujet trace un X la suite de chaque essai sur l chelle analogue visuelle telle qu illustr e la figure 3 8 La mesure est ensuite obtenue en mesurant l aide d une r gle la distance entre la position de la marque X et l origine extr me gauche Cette distance est par la suite convertie en pourcentage Cet outil a une tr s grande fiabilit et un grand pouvoir discriminant de la mesure des perceptions psychophysiques puisque l individu ne peut pas retenir syst matiquement une valeur ou un qualificatif et fournit une r ponse plus exacte de se
155. la dur e du port doit tre d pourvue d asp ri s ar tes vives pointes saillantes ete susceptibles de provoquer une irritation excessive ou des blessures Les doivent s opposer le moins possible aux gestes accomplir aux postures prendre et la perception des sens En outre ils ne doivent pas tre l origine de gestes qui mettent l utilisateur ou d autres personnes en danger Union europ enne 1989a j La section 1 3 Facteurs de confort et d efficacit aborde la question de l anthropom trie l article 1 3 1 et le compromis r aliser entre la l g ret et la solidit l article 1 3 2 20 1 3 1 Adaptation des EPI la morphologie de l utilisateur Les EPI doivent tre con us et fabriqu s de fa on telle qu ils puissent etre plac s aussi ais ment que possible sur l utilisateur dans la position appropri e et s y maintenir pendant l dur e n cessaire pr visible du pori compte tenu des facteurs d ambiance des gestes accomplir et des postures prendre Pour ce faire les EPI doivent pouvoir s adapter au mieux la morphologie de l utilisateur par tout moyen appropri tel que des syst mes de r glage et de fixation ad quats ou une vari t suffisante de tailles et pointures 1 3 2 L g ret et solidit de construction Les PI doivent tre aussi l gers que possible sans pr judice de leur solidit de construction ni de leur efficacit
156. le 78 Le RSST est un r glement prescrit par la LSST tous les articles qui couvrent les quipements de protection individuelle sont pr sent s l annexe II la section Maren et quipements de protection individuels collectifs RSST les articles 338 et 339 traitent des obligations de l employeur et du travailleur respectivement L employeur doit fournir gratuitement au 338 Obligations de l employeur travailleur les moyens et les quipements de protection individuels ou collectifs pr vus la pr sente section ainsi qu au sous paragraphe c du paragraphe 2 du premier alin a de l article 300 et l article 312 et s assurer que le travailleur l occasion de son travail utilise ces moyens et ces quipements L employeur doit galement s assurer que les travailleurs ont re u l information n cessaire sur l usage de tels moyens et de tels quipements de protection 339 Obligations du travailleur Le travailleur doit porter ou utiliser selon le cas les moyens et les quipements de protection individuels ou collectifs pr vus la pr sente section ainsi qu au sous paragraphe du paragraphe 2 du premier alin a de l article 300 et l article 312 RSST jour au 27 mai 2009b Ces deux articles pr sentent les obligations l gales des employeurs et des travailleurs en regard des quipements de protection individuelle ils r p tent les obligations prescrites dan
157. le d arrimer le tout aux proc dures existantes dans l entreprise afin de faciliter l int gration de la d marche On doit garder en t te que les utilisateurs sont des tres humains avec des pr f rences chaque individu est unique une solution unique peut ne pas convenir tous De plus la s lection et l valuation des EPI constituent un processus it ratif puisque le travail les risques et les moyens de protection voluent et changent Une veille technologique permet de suivre les changements de production maintenance de voir le d veloppement de nouveaux movens de pr vention possiblement la source mais galement de nouveaux PI Un programme de gestion des quipements de protection individuelle permet d assurer un suivi sur les efforts de s lection et d valuation pr c demment effectu s Cette mise jour constante permet galement de suivre les derniers d veloppements en mati re l gale normative et technologique CONCLUSION L valuation et la s lection des quipements de protection individuelle s ins rent dans un cadre beaucoup plus large celui de a gestion de la SST et du milieu de travail tant donn que les sont la solution de dernier recours tout doit avoir t mis en uvre pour assurer la protection des travailleurs par l limination la source ou la protection collective Une s lection ad quate exige avant tout une valuation des conditions d utilisation et des risques Il rest
158. lit L efficacit de est sa capacit de prot ger l utilisateur contre les risques pour lesquels il a t concu dans des conditions donn es La fiabilit est l efficacit dans les conditions r elles d utilisation et leur variabilit Cette distinction est essentielle puisqu elle prend en consid ration le milieu d utilisation son dynamisme et sa variabilit Face la panoplie de risques et de protecteurs sur le march l approvisionnement fait r f rence la gestion administrative des EPI C est un l ment prendre en consid ration d autant plus qu il influence la question de port de l PI Cette cat gorie englobe les co ts dont ceux d achat d entretien et de certification la disponibilit son existence sur le march et l accessibilit l acc s pour le travailleur au moment opportun la durabilit comprend la solidit ou r sistance m canique ainsi que l usure l utilisation la d gradation due aux conditions environnementales et la date de p remption s il y a lieu e l entretien requis inclut les proc dures r aliser et les signes de d su tude Avec la relation intime homme PI1 le confort de l utilisateur est requis pour favoriser le port effectif de peut distinguer le confort en deux composantes physique et 137 psychosocial Le confort physique comprend les crit res d ajustement d interf rences de confort de contact et de confor thermique Tout d p
159. lle 2005 De plus les essais propos s dans normes ne refl tent pas n cessairement la r alit du milieu Par exemple pour la r sistance la perforation des gants la sonde utilis e a un diam tre largement sup rieur aux aiguilles hypodermiques que peuvent rencontrer les policiers lors de fouilles corporelles 56 Une difficult suppl mentaire est de d terminer quelle m thode d essai value correctement l efficacn Certaines normes proposent des m thodes qui diff rent pour l valuation d une m me caract ristique Par exemple pour valuer la r sistance la coupure des v tements de protection contre les scies chaine les normes 180 et ASTM proposent des m thodes sensiblement diff rentes La norme SO 11392 1 1008 Intemational Organization for standardization 1998 teste le mat riel de protection l aide d un volant d inertie qui entraine la chaine jusqu ce que la totalit de l nergie cin tique soit dissip e par le textile protecteur arr t complet de la chaine Tandis que la norme ASTM F1414 04 AST M Intemational 2004 utilise une scie chaine essence un mod le sp cifique op r selon des parametres donn s et l essai se termine soit par la coupure compl te de l prouvette avec ou sans amet de la chaine ou aucune coupure avec ou sans arr t de la chaine la vitesse de chaine avant le contact est not e pour fin de calculs Parfois les distinctions sont mineures Par exemple pour
160. llective On s assure ainsi que les travailleurs sont prot g s au mieux De plus la r glementation peut changer les entreprises doivent s assurer une mise jour r guli re De nouveaux EPI sont mis en march avec des mat riaux plus performants une conception mieux pens e qui peuvent micux r pondre aux besoins de protection et de confort des utilisateurs 8 5 R capitulatif La m thodologie d valuation et de s lection des PI utilis s en milieu de travail propos e dans le cadre de ce m moire peut se r sumer sous forme de liste pr sent e la page suivante Comme on peut le constater le questionnement sur chacun des crit res volue en fonction de l tape o l on est rendu dans la s lection et l valuation de l PI M thodologie g n rale d valuation et de s lection des EPI tableau r sum g n ral reduction des risques ou la pr toctiem collective sont elles Est ce que l analyse de requies a ee La pr vention intrins que la des risques possibles Rome el est contexte de trail PESTE moyens de pr vention en vigueur ete Xipensz MEA Quel cat le niveau de d pense D s des fnere uiilisateurs M tabolisme co t cardiaque volume 0 ou autre ennei cniadion en vigueur R glem EXE 1 Estee SE es cung Paba Eseg que est en mesure ep IT Exispa l il un EPI ar M mati n en meste de
161. m tre carr et plac au moins 1 5 m tre du sol si le v hicule est utilis dans les cours 4 les travailleurs ont t form s et inform s relativement aux dangers sp cifiques reli s l utilisation de ce type de v hicule 5 le port des quipements de protection individuels suivants est obligatoire pour le conducteur a un casque protecteur pour motocycliste et motoneigiste conforme au R glement sur les casques protecteurs pour motocyclistes cyclomotoristes motoneigistes et leurs passagers D 1015 93 b des lunettes de protection ou une visi re con ue pour tre ajout e au casque protecteur des gants souples qui assurent une bonne adh rence aux poign es et aux commandes du v hicule 157 6 le port des quipements de protection individuels pr vus aux sous paragraphes o et 4 du paragraphe 5 est galement obligatoire pour tout passager D 885 2001 a 286 SECTION XXVI TRAVAIL DANS UN ESPACE CLOS 300 de renseignements pr alable l ex cution d un travail Avant que ne seit entrepris un travail dans un espace clos les renseignements suivants doivent tre disponibles par crit sur les lieux m mes du travail 2 les mesures de pr vention prendre pour prot ger la sant et assurer la s curit et Vint grit physique des travailleurs et plus particuli rement celles concernant C les moyens et les quipements de protection individuels ou collectifs que d
162. mbiante et l ajustement peuvent alors faire l objet de l tude de d terminer leur impact sur l efficacit du protecteur en conditions r elles d utilisation Certaines normes int grent des l ments de fiabilit limt rieur des proc dures d essai telle que la norme CSA 4259 11 sur les absorbeurs d nergie qui effectue des essais diff rentes temp ratures et diff rents taux d humidit pour refl ter les conditions atmosph riques ext rieures multiples Association canadienne de normalisation 1992 C2003 Une efficacit ou une fiabilit douteuse mine la confiance des utilisateurs envers l PL Ce point sera abord la section 3 5 3 confiance en l PI 58 3 3 Deuxi me groupe l approvisionnement 33 1 Co ts Le co t unitaire fournit une premi re indication et est facilement connu Toutefois cette information n est pas suffisante pour connaitre le co t r el d exploitation annuel c est dire ce qu il en co te pour prot ger l ensemble des travailleurs avec l PI en question pendant un an L id al est d tre en mesure de d terminer l usure de l PI section 3 3 2 Durabilit pour plus de d tails donc la fr quence de renouvellement pour connaitre ce co t r el d exploitation annuel Pringalle 1998 Par exemple dans le cas des protecteurs respiratoires un syst me adduction d air a un co t d achat qui est sup rieur l APR cartouches chimiques mais on vite les changements r p
163. mployer without providing an adequate temporary protective device and when the need for removing or making ineffective the protective device has ceased the protective device shall be replaced immediately ANNEXE V HAZARDOUS PRODUCT ACT EXTRAITS Colomhie Britannique General Requirements 8 2 Responsibility to provide 1 A worker is responsible for providing a clothing needed for protection against the natural elements b general purpose work gloves and appropriate footwear including safety footwear and c safety headgear 2 An employer is responsible for providing at no cost to the worker all other items of personal protective equipment required by this Regulation 3 If the personal protective equipment provided by the employer causes allergenic or other adverse health effects the employer must provide appropriate alternate equipment or safe measures 4 Nothing in this section precludes or alters an existing or future agreement between a worker or workers and an employer to the effect that the employer will be responsible for the provision either at no cost or some cost to the worker of any or all of the items described in subsection l Note Part 8 provides requirements for most types of protective clothing and equipment See Part 7 on Noise for hearing protection requirements 8 3 Selection use and maintenance 1 Personal protective equipment must a be selected and used in accordance with recognized
164. n En 1999 la situation conomique de l entreprise tait favorable ayant obtenu un contrat de 600 MS pour la production de 2 7 millions de s cheuse les emplois taient assur s Montr al jusqu en 2003 Filion 1999 No l 1999 Apres quelques semaines de n gociations ardues les 800 travailleurs affili s la ont sign leur convention collective pour une dur e de trois ans en juin 1998 Marsolais 19982 1998b No l 1998 Avant de d buter l tude des gants taient utilis s par contre leur r sistance la coupure a t qualifi e de faible De plus la dext rit posait des probl mes de nombreux postes ce qui a men certains travailleurs modifier leurs gants couper le bout des doigts et renforcer les doigts l aide de ruban masquer Le nettovage de certains gants en cuir d t riorait grandement leur r sistance la coupure Camco et l ASP m tal lectrique ont sollicit l aide de l IRSST pour trouver des solutions aux nombreuses l sions occasionn es par le travail La compagnie Superior Glove Works Lid fabricant et distributeur de gants s est associ e au projet en proposant des prototypes selon les exigences de l tude D pense nerg tique Rien n est signal sur ce point Il s agit tout de m me de travail exigeant un minimum d effort physique pour la manipulation soulever d placer accrocher etc des pi ces moteurs chassis parte etc 11 Conditions climatiques Rien
165. n tant anthropom trique que psychique fait en sorte qu un seul type d PI ne pourra pas n cessairement convenir l ensemble des travailleurs Parfois mieux vaut offrir quelques mod les ou combinaisons pour satisfaire l ensemble des travailleurs De plus lorsqu on consid re un seul crit re les pr occupations de protection ou d acceptabilit ne sont g n ralement pas satisfaites ce qui peut mener au rejet et l chec de l valuation ou de la s lection Ces deux aspects sont essentiels d un c t l efficacit et la fiabilit assurent la protection effective de l utilisateur et de l autre c t le confort psychique et physique assure le port effectif L aspect administratif tout aussi essentiel facilite l int gration et l application des moyens de pr vention choisis Pourtant les m thodes d valuation et de s lection des PI existantes ne couvrent pas l ensemble de ces pr occupations ou se limitent un secteur d activit s pr cis ou un type d PI en particulier 7 4 Probl matique L valuation et la s lection des EPI est une probl matique bien complexe qui requiert la compr hension de quelques l ments importants pour en saisir l ampleur Premi rement il y a la panoplie de risques industriels de situations de travail et de protecteurs disponibles sur le march Des risques il en existe de plusieurs natures m caniques lectriques thermiques chimiques ergonomiques eic Ils ne sont
166. n cons quence Le c ur peut tre compar une pompe les vaisseaux sanguins aux autoroutes et le sang aux v hicules de transport Toutes les activit s consid r es comme des d penses nerg tiques sont g n ralement accompagn es d un d gagement de chaleur Afin de survivre l humain doit maintenir une temp rature corporelle constante i a donc d velopp des m canismes de thermor gulation Ces m canismes peuvent tre affect s par l utilisation de certains EPI De plus de par leur poids et les 46 contraintes de mouvements qu ils induisent les EPI contribuent l augmentation de la d pense nerg tique Activit s Intrants Extrants mourritune feces Oxygene dicxvde de carbone d gagement de chaleur Figure 2 2 Sch ma simplifi du m tabolisme La d pense nerg tique permet de d terminer la p nibilit d une che quelconque elle se mesure en Diff rents param tres doivent tre consid r s t che occasionnelle ou r petitive effort r gulier avec des pointes etc Plus la d pense nerg tique est grande plus rapidement les premiers signes de fatigue surviennent ce qui est relatif aux param tres individuels de chacun tels que l ge et la condition physique g n rale Pour valuer la d pense nerg tique d un individu u travail en fonction des efforts physiques requis et de l intensit du travail diff rentes m thodes sont disponibles dont celle de la d pe
167. nais complet a t autoris De plus la norme CSA 7259 10 exige comme attache antichute un anneau en D dorsal ce qui est impossible pour le travail dans l arbre avec corde L atiache ventrale est alors la seule possibilit d autant plus que les techniques de travail font en sorte qu une tension est pratiquement toujours maintenue dans la corde s il y a chute la suspension est instantan e chute libre quasi absente 127 6 2 5 Pr s lection Les EPI propos s ont initialement t s lectionn s par l quipe de recherche tant donn es les nombreuses croyances et confusions sur les quipements utiliser en plus du changement de r glementation une approche pour convaincre plut t que contraindre les travailleurs a t adopt e par l quipe de recherche La ceinture a t test e malgr le fait que ce ne soit pas une alternative acceptable en vertu de l article 350 du RSST En effet il y avait une croyance dans le milieu des lagueurs au fait que les bretelles d un harnais complet amenaient un inconfort ce qui a t r fut lors de l tude D autant plus que plusieurs lagueurs avaient pris l habitude d ajouter des bretelles leur ceinture pour supporter une partie du poids de leurs outils une modification maison qui rendait la ceinture non conforme puisque modifi e ct qui la rapprochait trangement du harnais complet Finalement un harnais non conforme a t rejet par les lagueurs lors de la simulation d
168. ngereuses Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 2009b 117 6 1 5 Pr s lection Une trentaine de mod les ont pr alablement t s lectionn s partir des propositions des fournisseurs des distributeurs des employ s de Camco ainsi que des chercheurs de l IRSST De plus un fabricant a con u quatre prototypes selon les exigences nonc es en 6 1 3 6 1 6 Essais pr liminaires Parmi les gants de la pr s lection des tests de coupure efficacit ont t effectu s ainsi qu une valuation subjective de la dext rit valuation sommaire Les gants ayant la meilleure r sistance la coupure et permettant une bonne dext rit ont t pr s lectionn s pour des essais terrain Tellier Lara et Daigle 1999 D autres gants ayant de bonnes propri t s de r sistance la coupure mais permettant une dext rit moindre ont galement t test s pour des tiches exigeant moins de manipulations fines Avant de proc der aux essais en entreprise des essais en laboratoire plus labor s ont analys la dext rit afin de valider que les gants rencontraient vraiment les exigences du milieu de travail Les crit res de performance La r sistance la coupure efficacit a t v rifi e l aide d une proc dure utilisant le m me appareil que les normes NF EN ISO 13997 1999 Association Fran aise de Normalisation 1999 et ASTM F1790 05 ASTM International 2005 La fiabilit n a pas t v
169. ns 2 attach un coulisseau conforme la norme Dispositifs antichutes descendeurs et cordes d assurance ACNOR 7 259 2 1979 3 attach un systeme de corde d assurance horizontale et d ancrages congu par un ing nieur ainsi qu en fait foi un plan ou une attestation disponible sur les lieux m mes du travail D 885 2001 a 348 349 Corde d assurance verticale Une corde d assurance verticale doit 1 conforme la norme Dispositifs antichutes descendeurs et cordes d assurance ACNOR 2259 3 M1979 2 utilis e par une seule personne 3 avoir une longueur inf rieure 90 m tres 4 Gre fix e un ancrage individuel ayant une r sistance la rupture d au moins 18 kilonewtons 5 Ge prot g e de mani re ne pas entrer en contact avec une ar te vive 6 tre exempte de n uds d pissures sauf aux extr mit s de la corde et d imperfections Aux fins de l application du paragraphe 6 on entend par pissures des fils d une corde qui sont entrelac s pour former une boucle l extr mit de la corde D 885 2001 a 349 D 510 2008 a 4 350 ceinture de s curit Lorsqu une ceinture de s curit est mise la disposition d un travailleur celle ci ne peut tre utilis e que pour limiter le d placement du travailleur ou pour le maintenir dans sa position de travail Une telle ceinture doit tre conforme la norme Ceintures de s curit et cordons d assujett
170. nse nerg tique et celle du co t cardiaque La norme ISO 8996 D termination de la production de chaleur m tabolique a tabli une charte du niveau de d penses en fonction du type d activit tr s utile pour un poste en conception est de pratique courante de pr sumer la transformation en chaleur de toute la d pense nerg tique puisque le travail externe efficace atteint au plus 22 pour les cyclistes de haut niveau Association qu b coise pour l hygi ne 2004 Sachant que 1 chaleur alt re les facult s intellectuelles elle contribue l augmentation du nombre d accident et modifie la pr hension due la transpiration 47 Association qu b coise pour l hygi ne 2004 il est done important de s en soucier D autant plus que le port d PI contribue augmenter la d pense nerg tique par son poids ou l effort accru demand pour effectuer une m me t che avec l EPI par rapport sans r duit l efficacit des m canismes de thennor gulation sudation Cette sudation non vapor e maintient la chaleur proximit du corps en plus de cr er un inconfort une perte de dext rit et possiblement des odeurs d sagr ables La d pense nerg tique se calcule partir des volumes d oxvg ne consomm et d anhydride carbonique rejet s Monod et Kapitaniak 2003 Chaque litre d oxyg ne consomm quivaut 20 kJ Des appareils portables permettent de mesurer les volumes gazeux ainsi que le
171. nse suppl mentaire que repr sentent les modifications poulies syst mes m caniques etc aux syst mes d ascension dans les arbres la page suivante se trouve la liste pr sent e au chapitre 5 qui r sume la m thodologie d valuation des PI appliqu e ce cas de la s lection de la protection contre les chutes en hauteur M thodologie g n rale d valuation et de s lection des EPI tableau r sum appliqu e au cas des lagaeurs Analyse des risques Une analyse des risques a ene cllectuce on a apporte des changements sur F aen magement et ke mode opetatoire de certains postes alin de r duure les risqu s lien que des quipements performante existent leur s lection et Es constitution d sysbettics de pierin pimples en Foection des ches sp cifiques de l luguge restent faire Ament et al 200781 Niveau de Tata de Chote cleve nux de Ta CSST largement au dessus de la mienne nationale Milieu syndique et travailleurs autonomes ambsnzux emplieurs concem s municipalit s compagnies de distribution d electricit entreprises d arboricullune A priori l analyse de la d pense nerg tique n a pas Toutefois lex physiologiques le ryihane cardiaque et l activit musculaire des principaux muscles sallicites ont servi quantifier la p nibhilit dex t ches avec ks PE cn place l ann e l ext ricur i pay Li _ RSST aricle
172. nt les d cideurs en regard des quels sont leurs r les respectifs Comit SST Ce comit s il existe et que l entreprise fait partie d un groupe prioritaire tabli par la CSST a un pouvoir d cisionnel pour choisir les EPI en vertu de l article 78 4 de la LSST ASP imprimerie 2010 Paritaire selon la LSST au Qu bec il inclut des repr sentants des deux partis employeur et travailleur syndicat s il y a lieu Il est noter qu au moins la moiti des membres du comit repr sentent les travailleurs en vertu de l article 71 de la LSST jour au 14 mai 2009 M me si les articles 68 et 69 de la LSST statuent sur l existence d un tel comit il est volontaire moins que la CSST ne l exige lorsqu elle le juge opportun 30 Entreprise emploveur Le but premier d une entreprise est d offrir des produits et services tout en tant comp titif et rentable De nombreuses pr occupations doivent tre consid r es pour y arriver dont respect de la l gislation en vigueur embauche et r tention d employ s fiables et comp tents e production de produits ou offre de services conservation d une client le La figure 1 3 illustre les principales sources de pertes de temps pour les entreprises Bien que de nombreux aspects soient une source de pr occupations pour les dirigeants agir sur l un d entre eux peut permettre de solutionner des probl mes relatifs aux autres Par exemple r gler un probl me de pann
173. o protect employees Une mention particuli re de la m me loi fait tat que l usage des quipements de protection individuelle doit appropri et permettre r ellement la pr vention des incidents inclus dans le registre des accidents pa Rn SEC 22 NIOSH Workers Family Protection Act Evaluation of employee transported contaminantreleases B Matters to be evaluated In conducting the study and evaluation under subparagraph A the Director shall iii compile summary of the existing research and case histories conducted on incidents of employee transported contaminant releases including I the effectiveness of workplace housekeeping practices and personal protective equipment in preventing such incidents Lo ___ 4 Occupational Safety amp Health Administration jour au ler janvier 2004 1 3 4 R glements D terminer quelle est la juridiction applicable est le point de d part Au Canada la l gislation relative aux EPI est sous juridiction provinciale pour la majorit des secteurs d activit s quelques exceptions pr s pr sent es la section 1 3 2 Exigences canadiennes e est alors le Code canadien du travail qui s applique La LSST a mis une s rie de r glements par secteur d activit s et le RSST englobe l ensemble des secteurs sauf ceux couverts par un r glement sp ci
174. obre 1992 Presses universitaires de Nancy Arteau Jean et Sylvie Nadeau 2008 a Notes de cours GIA 601 In Les quipements de protection individuelle Montr al Ecole de technologie sup rieure Arteau Jean et Denis Turcot 1985 Elaboration dun bane d essai pour valuer la performance des jambi res de protection pour les op rateurs de scies chaine En ligne E 015 Montr al IRSST 59 p httpz www irsst qeca files E T 5 pdf ASP imprimerie 2009 quipements de protection individuelle En ligne Anjou ASP imprimerie et activit s connexes http www aspimprimerie gc ca fichier contenupublication EquipementProtectionIn d a20 EPL pdt Consult le 17 juin 2009 ASP imprimerie 2010 Comit SST En ligne Anjou ASP imprimerie et activit s connexes hitp www aspimprimerie qc ca fichier contenupuhblication DroitObligation Travail eurEmploveur pdf Consult le 18 mat 2010 182 Association canadienne de normalisation 1992 C2003 Absorbeurs d nergie pour dispositifs antichutes Z259 11 FM92 C2003 Ottawa Ont Association canadienne de normalisation 25 p Association canadienne de normalisation 2005 Casques de s curit pour l industrie Tenue en service s lection entretien et utilisation 2 94 1 05 Ottawa Ont Association canadienne de normalisation 66 p Association Fran aise de Normalisation 1999 Veements de protection Propri t s m caniques D termination de la r s
175. oit utiliser l travailleur l occasion de son travail 305 Mesures particuli res A moins que des mesures particuli res de s curit ne soient prises par l employeur aucun travailleur ne peut p n trer ou pr sent dans un espace clos lorsqu une personne qualifi e d c le la pr sence d un contaminant autre que ceux identifi s conform ment l article 3040 dans une concentration ou en intensit telles qu il est n cessaire que de telles mesures soient prises Ces mesures comprennent une formation labor e par une personne qualifi e et ayant pour objet les m thodes et les techniques qui doivent utilis es par le travailleur pour accomplir son travail de fa on s curitaire dans cet espace clos Elles peuvent galement pr voir le cas ch ant l utilisation d quipements appropri s ce type de travail de m me que les moyens et les quipements de protection individuels ou collectifs que doit utiliser le travailleur D 885 2001 a 305 309 Proc dure de sauvetage Une proc dure de sauvetage qui permet de porter secours rapidement tout travailleur effectuant un travail dans un espace clos doit tre labor e et prouv e Une telle proc dure doit tre appliqu e d s que la situation le requiert Cette proc dure doit pr voir les quipements de sauvelage n cessaires Elle peut aussi notamment pr voir une quipe de sauveteurs un plan d vacuation des appareils d alarme et de commun
176. oivent satisfaire en vue d assurer une protection efficace contre les risques pr venir ils doivent poss der une r sistance suffisante contre les effets des facteurs d ambiance inh rents aux conditions pr visibles d emploi 1 3 3 Compatibilit n cessaire entre les EPI destin s port s simultan ment par l utilisateur Lorsque plusieurs mod les d EPI de genres ou types diff rents sont mis sur le march par un m me fabricant en vue d assurer simultan ment la protection de parties voisines du corps ils doivent tre compatibles 1 4 Notice d information du fabricant La notice d information tablie et d livr e obligatoirement par le fabricant avec les EPI mis sur le march doit contenir outre les nom et adresse du fabricant et ou de son mandataire labli dans l Communaut toute donnes utile concernant a les instructions de stockage d emploi de nettoyage d entretien de r vision et de d sinfection Les produits de nettoyage d entretien ou de d sinfection pr conis s par le fabricant ne doivent avoir dans le cadre de leur mode d emploi aucun effet nocif sur les EPI ni sur l utilisateur b les performances r alis es lors d examens techniques visant v rifier les niveaux ou classes de protection des EPI c les accessoires utilisables avec les EPI ainsi que les caract ristiques de pi ces de rechange appropri es d les classes de protection appropri es diff rents niveaux de risques et les l
177. omiques sur la portabilit et l acceptabilit s 2007 Ces essais facilitent l int gration aux t ches et l acceptation progressive des travailleurs par leur adaptation Le travailleur peut mettre jour certains l ments qui auraient pu Etre omis dans les phases pr c dentes Ainsi il est possible de r aligner le tir dans la s lection ad quate de la protection individuelle en retournant l tape de la pr s lection Une formation ad quate sur les risques ct sur la protection disponible est essentielle cette tape surtout pour les travailleurs qui n ont pas t directement impliqu s dans le processus de s lection des EPI Cette formation doit inclure diff rents l ments dont les risques comment les reconnaitre et leurs cons quences le fonctionnement de m canismes de protection l ajustement ad quat de l PI ou comment choisir la taille l inspection les signes de d su tude ainsi que les limites de la protection offerte De plus dans le cadre des essais il convient d informer les participants sur les d marches emprunt es pour effectuer la s lection des EPI Bien que ce soit EPI de s adapter aux travailleurs et non l inverse un certain ajustement de la part de l utilisateur doit tout de m me tre fait Cette adaptation suit une courbe d apprentissage suite l int gration des nouveaux PI Stevenson Benedetti et Bourenane 2001 La dur e de ces essais doit donc etre suffisamment longue p
178. on et celles pour l installation d un filet antichute Bien que les chaussures exigent que l ensemble des travailleurs posent le geste de mettre leurs souliers l installation du filet requiert des points d ancrage et des installateurs ANNEXE I LOI SUR LA SANT ET LA S CURIT DU TRAVAIL EXTRAITS Qu bec RO chapitre 5 2 1 CHAPITRE CHAMP D APPLICATION Objet de la loi 2 La pr sente loi a pour objet l limination la source m me des dangers pour la sant la s curit et l int grit physique des travailleurs Participation du travailleur et des employeurs Elle tablit les m canismes de participation des travailleurs et de leurs associations ainsi que des employeurs et de leurs associations la r alisation de cet objet 1979 c 63 a 2 Moyens et quipements de protection J La mise la disposition des travailleurs de moyens et d quipements de protection individuels ou collectifs lorsque cela s av re n cessaire pour r pondre leurs besoins particuliers ne doit diminuer en rien les efforts requis pour liminer la source m me les dangers pour leur sant leur s curit et leur int grit physique 1979 c 63 a 3 SECTION II L EMPLOYEUR 2 Obligations g n rales Obligations de l employeur 152 51 L employeur doit prendre les mesures n cessaires pour prot ger la sant et assurer la s curit et l int grit physique du travailleur Il doit notamment 11
179. onnaitre les conditions d utilisation et les risques pour savoir comment s en pr munir ceci toujours en ayant en t te que la pr vention la source reste la meilleure d fense La section 2 2 aborde les tudes sur le port des ce qui fait en sorte que les EPI sont port s ou rejet s La section 2 3 introduit l influence du contexte d utilisation soit certains aspects de l environnement de travail des r actions physiologiques humaines ainsi que l valuation des risques 2 2 tudes sur le port effectif des EPI La section 2 2 labore sur les facteurs qui influencent le port des EPI partir de deux revues de la litt rature publi es pr c demment et mises jour dans le cadre de ce travail Tout d abord le livre Ze coffre outils de la pr vention des accidents en milieu de travail dition P russe 1995 aborde plusieurs points int ressants relatifs aux quipements de protection Le chapitre 13 pr sente une revue de litt rature sommaire des facteurs qui influencent le port ou le des quipements de protection individuelle Bien que ce ne soil pas une m thode d valuation syst matique et compl te ce chapitre couvre plusieurs aspects int ressants dont l id e de d part est que m me le protecteur le plus perfectionn n est efficace que s il est convenablement port P russe 1995 Ensuite l INRS command une tude sur le m me sujet Condition d acceptation des quipements de pr
180. ont essentiels et doivent absolument faire l objet d un questionnement approfondi La performance l approvisionnement et le confort physique sont les grandes cat gories de crit res qui doivent assur ment faire l objet de l analyse Le confort psychosocial peut tre palli par de la formation ou une d monstration qui permettra l utilisateur de saisir l importance et Ia raison d tre fondamentale de EPI Ensuite certains l ments ont favoris le succ s des cas pr sent s s volont du milieu Dans les deux cas pr sent s la demande avait initialement t faite par le milieu de travail Les utilisateurs taient tous des volontaires e implication des ressources comp tentes et d une quipe compl te Dans les deux cas pr sent s l quipe ayant proc d la s lection et l valuation des PI tait minimalement form e d experts de travailleurs utilisateurs de syndicats et d emploveurs Le fait d impliquer les utilisateurs sans les contraindre de d montrer les bienfaits et les limites des EPI certainement favoris leur participation e co ts de la pr vention versus co ts de l indemnisation Bien que les co ts n aient jamais t explicit s dans ces deux cas certains passages des rapports mettent en vidence les coins de la non pr vention Pour les lagueurs le rapport d bute en indiquant le taux de cotisation la CSST beaucoup plus lev que l moyenne provinciale D ans le cas des gants ce s
181. ont insuffisants En effet en mati re de pr vention en sant et s curit au travail le port d quipement de protection individuelle est l avant dernier chelon selon la d marche de r duction du risque d crite par la CSST IRSST telle qu illustr e la figure 0 1 en est de m me selon plusieurs autres organismes reconnus et auteurs Areau et Gigu re 1993 ASP imprimerie 2009 Association Fran aise de Normalisation 2000a Baeza 1996 Krawsky et Davillerd 1997 Union europ enne 19893 WorkSafeBC 2009 Plusieurs raisons justifient cette position des PI Tout d abord avec les composantes du risque le ph nom ne dangereux la situation dangereuse de m me que l v nement dangereux perdurent est seulement un facteur d vitement ou de r duction du dommage et n cessite l intervention d un individu pour remplir sa fonction Cependant puisque tous les risques ne peuvent tre limin s la source les EP demeurent De plus l efficacit de l PI pour r duire le risque d pend largement de celui qui le porte D ou r sulte la question du port implicitement du non port du bon usage et du choix de l quipement appropri Finalement seule la personne portant ad quatement EPI est prot g e celles l entourant n obtiennent aucune protection de la part de cet EPI Figure 0 1 Sch ma de la d marche d appr ciation et de r duction du risque Tir e de la brochure S curit des machines CS
182. ont les temps d arr t caus s par l absence d un travailleur son poste durant le temps pour soigner les l sions qui occasionnent des co ts improductifs En effet il suffit de quelques minutes pour grandement affecter la chaine de 133 production qui doit avoir une cadence lev e pour combler les besoins de la production de quelques milliers de s cheuses quotidiennement Finalement le niveau de complexit de a protection individuelle et des situations de travail demande des analyses plus ou moins approfondies Un gant est un EPI relativernent simple la majorit des individus savent ce qu est un gant comment le porter et quor il sert globalement Pourtant il n en demeure pas moins qu il existe une grande vari t de gants qui peuvent prot ger contre une multitude de risques distincts la s lection doit en tenir compte pour obtenir une protection ad quate Un harnais est un PI plus complexe qui ne peut pas utilis seul un ancrage et un lien de retenue sont essentiels son fonctionnement Chaque param tre qui influence l PI doit faire l objet d une analyse Bien que les deux tudes de cas pr sent es au chapitre 6 aient obtenu un franc succ s puisque les EPI sugg r s ont t adopt s par les utilisateurs et que les l sions ont connu une baisse en fr quence ou en gravit l ensemble de la m thodologie propos e dans ce m moire semble ne pas avoir t respect e Toutefois ce n est pas le cas la m
183. opri s aux conditions environnementales L emploveur doit fournir gratuitement les autres Pour ce qui a trait La s lection l usage ei la maintenance on se r f re aux normes en vigueur en sp cifiant que les ne doivent pas cr er d interf rence entre eux ni g n rer de nouveaux risques pour le travailleur 1 3 3 L gislatiuns internationales L Union europ enne s est dot e d une directive propre aux quipements de protection individuelle afin de rapprocher la l gislation des tats membres en la mati re Cette directive la 89 686 CEE Union europ enne 19894 fixe entre autres les exigences essentielles de s curit auxquelles les doivent satisfaire em vue de pr server la sant et d assurer la s curit des utilisateurs l article 1 champ d application de la norme L annexe U de la directive pr sent e l annexe VI d taille ces exigences essentielles Ci dessous celles qui seront davantage labor es dans ce m moire sont pr sent es et expliqu es Selon le premier article 1 1 1 Ergonomie Les doivent tre con us et fabriqu s de fa on telle que dans les conditions d emploi pr visibles auxquelles ils sont destin s l utilisateur puisse d ployer normalement l activit l exposant des risques tout en disposant d une protection de type appropri et d un niveau aussi lev que possibles Les conditions d emploi pr visibles soulignent le caract re r el et non
184. ort au des reactions cumam es ind sirables Apparence genera Estes qe RAMIS NETT T ym dd vene la fr quence de rencanellement des aumes iVenfier la pr sence d autres co ts lEmmtkm des procedures d entretien de malis AK rfer la duratiln de i Est ce que les iravaslicurs sont en mosune d ajustes adequarement ba thermique V ro ie confom des tres Essais terrain Conan physique Autre acteurs inflar ant le Valider aupara des uliliabeums La que l aspect g n ral de Tt ai rebute les a llisateurs jooulcur ispeci eic g que des ulilisateurs ont dc la facile A williser ku et en d tecter les ses dc dcs A ajwster en fonction des politiques d jk en place du mombre d EPI g rer etc Categorie et grandeur Proc dures de rmasmicnumc ole E ntrepesage et distributian S lection e evaluanion Righ SS des Fil Procedure d approvisiinirement Faxin r aliser Procedure E uires l ments curiagne Marquage des cones ou des activibest uu le pent ext 0 vg Tecamenamde Eniffusaon de F minin bene en Emme des uiilisaleurs of des supers iscurs t _ Vel camation d Affichage et diffusion des fiches d utilisation dies ET ba labant ve de par Cer
185. ort de l EPI s opposeraient son utilisation effective pendant la dur e d exposition au risque ou au d ploiement normal de l activit 1 1 2 2 Classes de protection appropri es diff rents niveaux d un risque Lorsque diverses conditions d emploi pr visibles conduisent distinguer plusieurs niveaux d un m me risque des classes de protection appropri es doivent tre prises en compte lors de la conception de Union europ enne 19893 80 46 1 Approche ergonomique Pour y arriver il apparait que l approche ergonomique soit une avenue int ressante En effet la directive 89 655 CEE Union europ enne 1989b recommande que les EPI soient conformes c est dire efficaces et confortables et qu ils soient choisis et adapt s en fonction de la nature des t ches sur la base d une analyse ergonomique du travail Le mot ergonomie vient du grec ergon qui signifie travail C est l u tude scientifique des conditions psvchophysiologiques et socio conomiques de travail de l adaptation des outils postes de travail aux utilisateurs des relations entre l homme et la machine Le Petit Robert de la langue francaise 2009 L approche ergonomique consiste analyser l ensemble des conditions de travail d un poste ou d un individu cibl Suivre telle d marche favorise la conformit technique et humaine des moyens de pr vention retenus L valuation et la s lection des quipements de protection indivi
186. ort de v tement r gulier cr e g n ralement moins de g ne qu un masque qui couvre une partie du visage Dans les cas d PI ajustable un d sajustement renforce ces r actions Toujours en abordant le confort un autre aspect important rel ve davantage de la propret et des odeurs potentielles qui peuvent r sulter d un entretien ou d un entreposage inad quats 43 L apparence de l PI leur c t esth tique est un aspect prendre en consid ration Bien que la couleur et le style peuvent tre une pr occupation des concepteurs les utilisateurs se soucient davantage de leur image avec l PI Krawsky et Davillerd 1997 Une anecdote celle d un travailleur chinois qui s tant vu avec son appareil de protection respiratoire a t eutr puisqu il trouvait qu il ressemblait un Japonais pendant la guerre Krawsky et Davillerd 1997 illustre bien ce point Les similitudes avec les accessoires modes tels que les lunettes ou les chaussures favorisent un port r gulier des quipements de protection individuelle L accessibilit des EPI affecte galement leur port En effet selon les modalit s de distribution des EPI il peut tre ardu pour un travailleur d obtenir les dont il a besoin c est d autant plus vrai pour les travailleurs isol s ou sur la route Au Qu bec les co ts affectent peu la d cision de l employ de porter ces EPI tant donn e l obligation l gale des emploveurs de fournir gratuitement l
187. osition Quatre domaines de risques sont d finis gt individu en tant qu tre physique et psychique un travailleur T t che celle permettant d atteindre un objectif de production Ma ch moyens autant techniques mat riels que les mati res Mi 9 milieu ambiance physique et morale de l environnement de travail Ce sont les interactions entre ces domaines qui cr ent les conditions favorables la survenue d un accident Il est fondamental de distinguer deux cat gories de protecteurs individuels selon leur destination ceux qui sont port s en permanence ou pendant de longues dur es sont con us en donnant une pr pond rance aux crit res d acceptahilit 2 ceux qui sont port s lors d interventions br ves ou d op rations de sauvetage sont congus en donnant priorit aux erit res de protection Gros 1989 Bu Ceux de la deuxi me cat gorie sont utilises en ambiance hostile voire catastrophique pour la survie de l homme tels que les astronautes les plongeurs professionnels et les pompiers De plus les situations d urgence telles que les catastrophes naturelles requi rent g n ralement l implantation rapide de mesures de s curit Les risques ne sont pas n cessairement connus ou identifiables clairement d s le d part Une s lection ad quate doit tout de m me tre assur e la planification et l organisation sont alors essentielles pour effectuer cette s lection La p
188. otection individuelle Emde bibliographique et position du prohl me Krawsky et Davillerd 1997 qui aborde deux niveaux de questions soit les raisons qui expliquent la r ticence au port des EPI et la s lection des protecteurs La premi re partie de cette tude sera pr sent e la section 2 2 tandis que la section concernant la s lection des protecteurs sera abord e au chapitre 4 Bien que de nombreuses variables demeurent vagues les diff rents facteurs influencant le port effectif des EPI sont globalement connus ls ont t regroup s en trois cat gories pr sent es aux sections 2 2 1 2 2 2 et 2 2 3 38 2 2 1 Connaissance et ignorance Avant m me de penser au port d un lutilisateur doit avoir un minimum de connaissances pour en adopter possiblement l usage L ignorance ou la m connaissance des risques de la r glementation en vigueur et des moyens de protection constituent parfois la raison du non port des PI P russe 1995 Pour se prot ger les risques doivent tre connus Loin d tre banale cente affirmation peut paraitre vidente face aux dangers incontestables mais prend lout son sens pour les risques diffus ou mergents Le facteur de risque constitue une menace r elle pour la sant ou la s curWe du travailleur mais le fait d ignorer les cons quences minimise l importance de se prot ger De plus il y une marge entre le danger r el et le niveau de danger per u P russe 1995 En sac
189. our rencontrer les diff rentes situations v cues au travail ainsi que pour permettre l adapialion et l apprentissage des t ches avec la protection En cas de probl mes majeurs il est toujours possible de retourner l tape de la pr s lection en fonction des commentaires re ues et des informations collig es Encore une fois les crit res nonc s l tape de la pr s lection sant valid s ou v rifi s s ils n ont pu l tre aux tapes pr c dentes Lors des essais les crit res sont valu s en troite collaboration avec les travailleurs Des mesures prises conjointement aux entretiens ou aux questionnaires permettent de soulever des biais de perceptions ou d influence Les essais terrain doivent etre effectu s sur une p riode suffisamment longue pour d passer le processus 110 d apprentissage induit par toutes modifications au travail et tre pr c d s d une formation sur l utilisation des nouveaux noter qu il est souhaitable d int grer les utilisateurs le plus 101 possible dans le processus de s lection et d valuation des EPI soit lors de l analyse de risques et des conditions de travail Une fois que les essais terrain ont obtenu des r sultats concluants il est possible de passer l implantation des EPI s lectionn s pour l ensemble des utilisateurs Cette implantation doit entre autre inclure une formation et faire l objet d un suivi rigoureux Bien que cette tape ne fasse pas l objet du
190. our tout travailleur qui est expos un danger pouvant occasionner une l sion aux yeux ou la figure caus e notamment par 1 des particules ou des objets 2 des mati res dangereuses ou des m taux en fusion 3 desravonnements intenses D 885 2001 a 343 344 Chaussures de protection Le port de chaussures de protection conformes la norme Chaussures de protection CAN CSA Z195 02 est obligatoire pour tout travailleur expos se blesser les pieds dans les cas suivants 1 par perforation 2 par un choc lectrique 3 par l accumulation de charges lectrostatiques 16 4 la suite de la chute d objets lourds br lants ou tranchants 5 par contact avec du m tal en fusion 6 par contact avec des mati res dangereuses qui sont sous forme liquide et des temp ratures intenses 7 par contact avec des mati res dangereuses qui sont corrosives 8 lors d autres travaux dangereux D 885 2001 344 D 1120 2006 a 10 345 Protecteurs pour les autres parties du corps Le port d un quipement de protection appropri la nature de son travail tel qu une cagoule un tablier des jambieres des manchettes et des gants est obligatoire pour tout travailleur expos des objets brilants tranchants ou qui pr sentent des ar tes vives ou des saillies dangereuses des claboussures de m tal en fusion ou au contact de mati res dangereuses D 885 2001 a 345 346 Dispositif
191. pas n cessairement isol s les uns des autres ils peuvent tre rencontr s simultan ment Deux alternatives s offrent alors opter pour des protecteurs multiples qui exigent davantage Deuxi mement il y a la probl matique non port qui a fait l objet de nombreuses recherches telles que l indique la section 2 2 de ce m moire Qu il y ait obligation de port ou non les EPI ne sont pas port s syst matiquement dans l ensemble des milieux de travail Les raisons de ce non port sont multiples elles sont regroup es sous trois cat gories 1 Adminigstratives L accessibilit les utilisateurs doivent avoir acc s leurs EPI au moment opportun En usine la situation est plus facilement g rable que pour les travailleurs sur la route qui doivent pr voir les dont ils auront besoin La formation que les utilisateurs soient en mesure de reconnaitre les risques de savoir comment s en pr munir et de connaitre leurs PI fonctionnement limites entretien signes de d su tude 2 Personnelles Des l ments tels que le confort l esth tisme la confiance en et la perception du danger peuvent mener au rejet de l PI 3 Professionnelles Les interf rences avec le travail surtout dans le cas du processus accidentel porter un EPI embarrassant constamment alors que l accident ne surviendra peut tre jamais Troisi mement il y a le fait que l utilisateur doit porter EPI il y a done une relation intime homme EPI qu
192. ploi pr visibles auxquelles ils sont destin s l utilisateur puisse d ployer normalement l activit lexposant des risques tout en disposant d une protection de type appropri et d un niveau aussi lev que possible 1 1 2 Niveaux et classes de protection 1 1 2 1 Niveaux de protection aussi lev s que possible Le niveau de protection optimal prendre en compte lors de la conception est celui au del duquel les contraintes r sultant du port de TEPI s opposeraient son utilisation effective pendant la dur e d exposition au risque ou au d ploiement normal de l activit 1 1 2 2 Classes de protection appropri es diff rents niveaux d un risque Lorsque diverses conditions d emploi pr visibles conduisent distinguer plusieurs niveaux d un m me risque des classes de protection appropri es doivent tre prises en compte lors de la conception de l EPI 1 2 Innocuit des 1 2 1 Absence de risques et autres facteurs de nuisance eautog nes Les EPI doivent tre con us et fabriqu s de facon ne pas engendrer de risques et autres facteurs de nuisance dans les conditions pr visibles d emploi 1 2 1 1 Mat riaux constitutifs appropri s Les mat riaux constitutifs des EPI et leurs ventuels produits de d gradation ne doivent pas avoir d effets nocifs sur l hygi ne ou la sant de l utilisateur 1 2 1 2 tat de surface ad quat de toute partie d un EPI en contact avec l utilisateur Toute partie d un
193. postes de travail 25 aux lignes d assemblage 16 aux ateliers de presses et de l accrochage Tous ces travailleurs ont t pr alablement rencontr s en petits groupes par l quipe de recherche Ces rencontres avaient pour objectif d expliquer le d roulement des essais Chaque mod le a t port pendant une semaine ce qui semble tre une dur e suffisante pour s habituer aux gants p riode plus longue que la courbe d apprentissage puisque les travailleurs portaient d j des gants avant les essais Les travailleurs avaient leur disposition plusieurs paires de gants et devaient en disposer dans un contenant pr vu cet effet lorsque les gants pr sentaient des signes d usure ou de d gradation Le repr sentant SST tait en charge de r cup rer quotidiennement les gants uses gants num rot s pour le suivi ult rieur De plus un technicien SST circulait quotidiennement aupr s des utilisateurs afin de colliger les commentaires la fin de chaque semaine un questionnaire tait compl t par le technicien SST ou unc professionnelle de TIRSST lors d une entrevue individuelle avec le travailleur Ce questionnaire comportait cing sections illustr es dans l encadr ci dessous A g n ralit s renseignements sur le gant test le poste de travail valu le nom du travailleur etc gt B valuation de la dext rit cette section est divis e en neuf parties chacune visant valuer la facilit
194. pou zhab er et Apsan d proheeten aviieame haer Plus de 30 mistes latgant tyannemant latig Eie Ime de peoteclion mM des Codes Gene emija mais ne dod ol 120 minutes pesant plus de Sig pac der 120 minutes Celia bep de rego dox dire rege D i len long que i dur e pma e beggen e oun pesant moins de Ska 145 146 7 4 Processus it ratif et suivi Afin de proc der l implantation et assurer un suivi fiable trois tapes sont d velopper e La s lection et valuation des EPI On collige entre autre l information propos du d roulement de la s lection et les raisons du rejet de certains EPI La diffusion de l information et formations On y note l information divulguer aux utilisateurs l affichage des consignes de s curit On tablit la formation requise pour l utilisation des s lectionn s On choisit le type de formation souhaitable entre autre sur des questions telles que si le formateur est une personne l interne ou l externe et la fr quence des formations Les proc dures d inspection p riodiques On v rifie les exigences de certification des PI utilis s en plus d tablir les proc dures d entretien et l identification des signes de d su tude De plus on effectue une analyse rigoureuse des accidents impliquant de pr s ou de loin les PI est possible et m me souhaitab
195. pr sent travail davantage d indications sont donn es la section 5 4 Bilan et suivi quant au contenu du suivi de la s lection des EPI et fait l objet de recommandations la conclusion 5 4 Bilan et suivi Au cours des essais en milieu de travail il convient de recueillir p riodiquement de l information sur les EP et sur les utilisateurs pour fin d am lioration continue Instaurer un programme de gestion des peut s av rer avantageux dans les situations le nombre de travailleur ou d PI est consid rable ainsi que lorsque les PI sont complexes Ce programme devrait tre g r par le comit de sant et s curit au travail 11 doit inclure e la s lection et l valuation des EPI dont cat gorie et grandeur proc dures de maintenance et de r paration entreposage et distribution r gles d utilisation proc dures d approvisionnement o o o0 oO essais r aliser proc dure d implantation o etc la diffusion de l information et les formations par exemple o marquer des zones ou des activit s o le port est obligatoire ou recommand o d terminer les besoins en formation des utilisateurs et des superviseurs o afficher et diffuser les fiches d utilisation des EPI du fabricant ou d velopp es par l entreprise la procedure d inspection p riodique devrait minimalement inclure o w rifier des types de v tements et d PI a leur accessibilit type grand
196. pt e et convenir l ensemble des intervenants l valuation d un EPI doit tenir compte de ces diff rentes approches et les int grer les unes aux autres telle qu illustr e par la zone centrale de la figure 0 3 Sciences pures amp appliqu es A Gestion amp Sciences administration sociales Figure 0 3 Domaines d expertise en sant et s curit du travail SST La figure 0 3 illustre les grandes cat gories de domaine d expertise en sant et s curit du travail L aspect gestion et administration traite davantage du contexte et de l environnement dans lesquels l PI est utilis tandis que les aspects sciences sociales sciences pures et appliqu es abordent davantage l quipement en soi Cette figure n est toutefois qu une image de la situation qui pourrait tre repr sent e de multiples fa ons Pour obtenir une valuation juste et accept e de l ensemble de ces points de vue un retour aux crit res d valuation est de mise Une approche qui int gre les diff rents points de vue et les diff rentes pr occupations et qui se base sur des crit res clairement d finis serail la mani re logique d valuer les quipements de protection individuelle Or actuellement les valuations des EPI se limitent souvent un type d quipement une tache de travail ou un crit re particulier selon des points de vue limit s Lorsqu un seul crit re est consid r le rejet de l PI est plus probable puisque seules
197. que l EPI choisi corresponde au risque dont on cherche se prot ger Une analyse des risques et de l environnement de travail sont done pr alables l valuation des PI Ce m moire propose une d marche d valuation et de s lection des EPI bas e sur des crit res qui assurent a protection et d autres qui favorisent le port effectif La premi re tape consiste analyser les conditions d utilisation la d pense nerg tique les conditions climatiques et les taches effectuer La r glementation en vigueur fait l objet de la deuxi me tape Sen suivent les trois tapes d essais la pr s lection des PI les essais pr liminaires et les essais terrain Le bilan et suivi compl tent la m thodologie propos e En prolongement ce travail il serait int ressant de d velopper une base de donn es qui recense les diff rentes cat gories d PI pour chaque partie du corps en fonction des risques Cet outil devrait inclure la r glementation en vigueur les normes et autres moyens d valuation Le recensement des fournisseurs pourrait possiblement y tre int gr ainsi que tout autre document pertinent disponible De plus de saisir et expliciter les enjeux li s l implantation des moyens de pr vention dont les EPI constituent une probl matique importante pour assurer la p rennit de la m thodologie Mots cl s quipement de protection individuelle EPI s lection mullicrit res acceptabilit performance comp
198. qui sermeri es plus enclinas A ae proteger dans branche d aci Les quiparmants de protection magie partie la plus importante du questionnement tous tes EP y sont voqu s casque visi res lunettes antibruiL masque vitemerts ganis chaussures Does harnais cordes La r pondant se situe sur une chelle en quatre ponts salon d f ronts cit es fr quence da port comfort ressenti g ne ventaalla dans la realisation du towel efficacia suopos s La d claraton fate par la personne inbrirog e au Sujet de l estimation de lg fr cuarcs de port pas exemple Burg iG beaucoup plus d inbenel al de valde qu une observation islanian s Sur lie berman alors que notre visse est annonc s de longue date Puis laur ad quation owt comme leur inad quatian natare cenains Le probleme panicuber de futlissten concomitante de plusieurs sera den galement abord ainsi que Les motivations de l op rateur replac as dans be contesta das Contraintes qu peut avoir subir La gestion cas mani re Ge se procurer ces quipements lir quence a crit ras co fourniture p riode prostate l utiisaken lormation essais comparatis possibilita de choc interrabeon danni avec forma perception compr h nsion respec maintenance ei Siloc nge dur e de vie moyenne de l quipement el raisons conduisant son rencuvellemert La rapport per u entre la protection individuali at les accident
199. r e 25 50 Forte 5195 7556 Tr s forte gt 75 _ 1 67 2 49 1 57 2 33 1 43 2 13 1 28 1 90 1 01 1 50 1 04 1 40 0 86 1 30 0 82 1 20 0 78 1 10 0 72 1 00 Faible mod r e comespondent lt 25 2536 5056 ebe de la consommation maximale d oxyg ne Consommation d oxyg ne l min 21 kJ min 350 WW Adapt de Habitual Physical Activity and Health de K Lange Andersen et autres WHO 1978 ANNEXE IX ORGANIGRAMMES DE S LECTION DES APR Suas de ringu L Dicke Fr sspnnzg oe Situation d urgence ou autres tonmaminanta 3 situations DITS z E e Bet EE Evacuation Entr e ei EN e m emgeet Autonome E Ces Kees masque compie A 2 s dcution d ak Pf zg Zeg SA oth gala eae eo l viacuation du 3 e e 7 C megegrgten Eat j E ech wh Efira P vaciaatian y T S mee es Erranen rire e pour enine cu goriie pr vision de situations mnia e T i je ere sir y Cons a ies dans be gidi Ba miima c T Gogh Gu 08 OE en adduction dair PP Protection respiratoire S mercunmsyshhm Wied du ou das en aulonamg erd ges ep eran comple du o o f ceEnur dee e Pena hien Risque Risque contaminant tonique 3 e Airian des a trav
200. r elle de travail S curit et m decine du travail n 113 p 6 8 Beauchamp Yves Denis Marchand Mare Thomas et Michel Galopin 1997a Impact de l utilisation des pistolets de soudage pourvus d une buse d aspiration sur l activation musculaire des membres sup rieurs la perception psychaphysique et la qualit des assemblages soud s Coll tudes ct recherches R 152 Montr al IRSST 32 p 183 Beauchamp Yves Mare Thomas Jean Arteau et Denis Marchand 1997b tude sur ia grimpabilit des poteaux de bois dans le cadre de l entente conjointe Hydro Qu bec et Bell Canada Coll a Etudes et recherches s R 164 Montr al IRSST 87 p Brion Jean Pierre 1992 Protection individuelle ou facteur de risque o Maitriser le risque au poste de travail p 363 367 Bureau de normalisation du Qu bec http www bng gc cu fr index html2 Consult le 23 juin 2009 Bureau International du Travail BIT 1996 introduction l tude du travail Troisi me dition fran aise Geneve Suisse 524 p Centre canadien ee et de s curit au travail 6 actobre 1997 R ponses SST En ligne www cchst ca gt Consult le 8 juin 2009 Chester G A V Adam A Inkmann Koch M Litchfield et C P Tuinman 1990 Field evaluation or protective equipment for pesticide operators in a tropical climate La medicina del lavoro vol 81 n 6 p 480 488 Commission de la sant et de la s curit du travail 2
201. r et valuer l ensemble des risques Plusieurs dizaines de ces grilles existent et fournissent une synth se de l ensemble des informations utiles propos des risques SST Leur principe est similaire et la majorit se base sur la norme internationale ISO 12100 1 Par contre l estimation du risque diff re parfois de l une l autre le moyen de pond rer l importance du risque Paques et al 2006 La grille propos e par la CRAMIF tout comme celle de la CSST IRSST comporte deux sections interd pendantes les risques et les solutions La section sur les risques d bute par un recensement de l ensemble des op rations requises pour effectuer une tiche donn e d termin es lors de l valuation du travail Chaque op ration peut comporter un ou des ph nom nes dangereux Pour le mode accidentel chaque fois que l op rateur est en contact avec un de ces ph nom nes une situation dangereuse se pr sente le dommage survient lors 50 d un v nement dangereux c est l l ment d clencheur Plus d un v nement dangereux est possible pour chaque situation dangereuse et plus d une situation est possible pour chaque ph nom ne L accident se d finit comme tant une lib ration soudaine et non pr vue d nergie Nadeau et al 2002 La l sion accidentelle pourrait alors tre d finie comme tant le transfert de cette nergie un individu Dans le du processus chronique telle que l exposition au bruit le ph nom ne dang
202. rance ascension composantes o les n uds blake simple ou double prussien etc avec ou sans poulie o lessyst mes m caniques o les syst mes pr install s o les prot ge cambium o elc l ancrage Bien que des quipements performants existent leur s lection et la constitution de syst mes de protection complets en fonction des tiches sp cifiques de l lagage restent faire Arteau ef al 2007 En effet ce ne sera pas le m me type de harnais utilis si le travail se fait l aide d une nacelle harnais de type A ou si le travail se fait l peron et la corde harnais de type A avec ajout d anneaux frontaux D et d anneaux lat raux P La ceinture ne peut en aucun cas servir de syst me antichute tel qu indiqu l article 350 du RSST Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 2009b La pr sente section se concentre sur la portion concernant la s lection du harnais uniquement 125 0 2 2 Analyse des conditions d utilisation Les lagueurs sont des employ s syndiqu s travaillant pour diff rents employeurs distributeur d lectricit municipalit s entreprises d arboriculture ou des travailleurs autonomes Les nombreuses activit s de travail de l lagueur ainsi que la complexit de la protection individuelle contre les chutes en hauteur nombreuses composantes font en sorte que la s lection doit tre d autant plus rigoureuse pour rencontrer obtenir des r sultats satisfaisan
203. rminer les co ts r els d utilisation annuels plut t qu uniquement les co ts unitaires Sp Avant de d buter les essais de longue dur e sur le terrain l information suivante t remise aux utilisateurs e les risques contre lesquels les EPI sont con us les crit res n cessitant une attention particuli re efficacit confort ete les modalit s de port et d entretien respecter le d roulement des essais A noter que certains EPI sont offerts seuls et d autres en combinaison pour affrir diff rentes possibilit s de protection face un m me risque Cette tude a l avantage de faire largement contribuer les utilisateurs pendant une p riode de six mois et les principaux intervenants impliqu s dans la probl matique Toutefois plusieurs l ments de cette tude ne sont pas suffisamment d taill s pour d terminer le mode op ratoire telle que la mani re dont la performance des PI a t d termin e Bien que les questionnaires et les entrevues puissent fournir de pr cieuses informations de part des utilisateurs certaines mesures auraient pu tre prises afin de quantifier certains param tres et viter de se retrouver avec des avis d favorables concernant le confort qui ont supplant le crit re d efficacit Pringalle 1998 en conclusion de cette tude A retenir De l tude terrain pilot e par Pringalle les points suivants sont retenir les essais terrains permettent d
204. romis EVALUATION OF PERSONAL PROTECTIVE EQUIPMENT USED FOR WORK CONSIDERATIONS AND PROPOSAL METHODOLOGY Isabelle DESJARDINS DAVID ABSTRACT Personal protective equipment PPE evaluation and selection are part of a larger framework occupational health and safety and work environment management As PPE should be used as a last resort eliminating hazards at the source and collective protection must still be implemented as a first line of defense The strong and complex relation between humans and equipment causes issues during their evaluation and selection process By keeping in mind that PPE protects a worker efficiently only if he wears it properly it is necessary to analyze many different aspects to ensure proper selection The fundamental aspect of this choice is to ensure the PPE was designed to protect workers from the particular risk in their work environment This master s thesis proposes an approach to evaluate and select PPE based on criteria to ensure effective use and protection of workers the appropriate PPE can be determined The first step consists of analyzing every condition of its use metabolism climatic conditions and job requirements Looking at laws and standards is coming next in this methodology The three trial steps are initial PPE selection preliminary trial and field trial follow The results and periodic follow up of the whole process complete the approach Following this master s thesis it could be worth
205. rotection que procurent les EPI peut tre de type autonome l PI rempli alors ses fonctions d s le port et l usage correct tandis que d autres requi rent un syst me de liaison comme le point d ancrage pour les harnais ou le syst me d alimentation en air pour les APR La conception des PI r sulte du meilleur compromis possible entre les exigences li es la fonction et celles li es l acceptabilit et au confort de l utilisateur La fonction est li e aux exigences essentielles et aux obligations de r sultats efficacit des performances elle tient compte de la nature des risques encourus et du niveau de risque pratiquement raisonnable La disponibilit tableau 4 4 et le confort sont tout aussi importants puisqu ils contribuent l efficacit r elle des protecteurs en assurant un port effectif On cherche ainsi minimiser les contraintes physiologiques les genes dues aux limitations de mouvement et la restriction de l autonomie de l op rateur De plus des crit res d adaptation la morphologie et l anthropome trie la masse la souplesse la facilit rev tir et retirer l PI contribuent au confort de l utilisateur La durabilit les aptitudes au nettoyage la d sinfection aux r parations ainsi que l interchangeabilit et la disponibilit des pi ces de remplacement pour les zones particuli rement affect es de sont des l ments prendre en consid ration Finalement l adaptation possible a
206. rt es pour les travaux d abattage de d bardage et de trongonnage avec une scie m canique ou pour d autres travaux qui n cessitent l usage d une scie m canique doivent respecter les conditions suivantes a tre de dimensions telles prot ger le genou et la jambe jusqu la hauteur des chaussures de s curit et 4 tre fait d un mat riau r sistant aux entailles pendant un temps gal ou sup rieur 4 secondes lorsqu une scie chaine lectrique est utilis e pour couper une vitesse de 14 180 dents minute Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 2009c Pour adopter un quipement de protection individuelle il est souhaitable que l op rateur en connaisse l existence la port e les limites ainsi que la facon ad quate de le porter 11 est s r que certains PI ont une utilisation plus intuitive une concepuon qui tient compte de l ergonomie cognitive qui en facilite l utilisation voir chapitre 3 mais au del de cene facilit d utilisation une connaissance minimale du fonctionnement de l PI est requise Une s lection appropri e en fonction des risques couvrir et des conditions de travail est essentielle De plus il est sugg r de proposer aux travailleurs une p riode d essai qui contribue cr er l habitude du port en plus de permettre un certain choix quant au modele et au type qui s adapte le mieux au travail vis Il est pr f rable de faire en sorte que IER s adapte aux tiches plut
207. rv do uri CELEX 3 1989LO686 FR NOT Consult le 15 juin 2009 Union europ enne 1989b Directive du conseil concernant les prescriptions minimales de s curit et de sant pour l utilisation par les travailleurs au travail d guipemenis de travail Goor EL Office des publications http admi neveur loi leg eura fr_ 3891 html Consult be 20 juin 2009 Ville de Montr al 26 novembre 2004 Quand faut il laguer les arbres In Corner horticole ef boranique du Jardin Boranique de Montr al En ligne http www32 ville montreal qe ca jardin info verte arbre e e htm Vink Peter 2005 Comfort and design Principles and good practice Coll Ergonomics and human actors Boca Raton Etats Unis 293 p Voix J r mie et Fr d ric Laville 2005 Probl matiques associ es au d veloppement d un bouchon d oreille intelligent PISTE En ligne Vol 7 n 2 mai 2007 hitp www pistes ugam ca v7n2 articles v 7n2a Ae ter Wigmore Dorothy 1988 The same only different some personal protective equipment issues for women o In COPE 199 Toronto 31 oct 2 nov 1988 WorkSafeBC 2006 Publications OSH regulation En ligne http www2 worksafebe com publications OHSRegulation Part8 asp Consult le 12 juin 2069
208. s pertes auditives importantes tandis que la deuxi me n a d montr aucune perte auditive Les 79 travailleurs ont alors adopt la protection auditive individuelle dans une proportion de 85 90 cinq mois apr s la diffusion de ces r sultats 3 6 R capitulatif ct compromis Rencontrer l ensemble de ces crit res repr sente un d fi de taille pratiquement impossible Prioriser un crit re plut t qu un autre risque d affecter soit la protection effective ou le port r el Mieux vaut prendre en consid ration la m thode permettant de sp cifier les meilleurs compromis entre la protection le caract re pratique et l impact potentiellement n faste du port des PL Si diff rentes solutions s appliquent autant de compromis peuvent tre possibles NF EN 13921 2007 II s agit de trouver l quilibre raisonnable entre la gravit du ph nom ne dangereux la protection la contrainte et la dur e NF EN 13921 2007 D autant plus que la Directive Europ enne 89 686 CEE stipule aux articles 1 1 2 1 Niveau de protection aussi lev s que possible et 1 1 2 2 Classes de protection appropri es diff rents niveaux d un risque qu une protection moindre peut tre tout fait acceptable et m me souhaitable pour favoriser un port effectif x 1 1 2 1 Niveaux de protection aussi lev s que possible Le niveau de protection optimal prendre en compte lors de la conception est celui au del duquel les contraintes r sultam du p
209. s au travers notamment d une sec des accdents due Figure 4 3 Contenu des entrevues individuelles Tir e de Davillerd 2002a 5 retenir Des tudes de Davillerd les points suivants sont retenir l analyse des risques et des conditions de travail pr c dent la s lection des e l organisation du travail permet d viter le rejet de certains r duire la dur e d exposition au risque done de port de l PT e la formation des travailleurs est un facteur pr pond rant sur le taux de port effectif aspect approvisionnement affecte le port effectif 4 5 R capitulatif D autres valuations multicrit res ont t r alis es par les auteurs pr sent s pr c demment tel que Arteau er al 2007 concernant les lagueurs Toutefois l approche utilis e n apporte pas d information suppl mentaire en regard de l valuation de l ensemble des EPI tant donn la synth se de certains articles pr sent s il est difficile d appr cier l ampleur des 104 travaux de recherche r alis s dans leur ensemble A partir des informations recueillies la proposition de m thodologie d analyse des EPI sera pr sent e et d taill e au chapitre 5 Voici les constats tir s des m thodes d valuation pr sent es pr c demment 1 3 4j 5 6 7 9 Les EPI sont la solution utiliser en dernier recours pour les risques r siduels lorsque la pr vention intrins
210. s la LSST 13 3 Exigences canadiennes Certains types d entreprises canadiennes sont sous juridiction f d rale en mati re de sant et de s curit au travail tel que les banques les entreprises de t lecommunications et les transporteurs a riens internationaux La partie 11 du Code canadien du travail est alors appliqu e en ce qui a trait 1 SST Gouvernement du Canada jour au 20 mai 2009 En fonction de la taille de l entreprise un repr sentant en mati re de sant ei de s curit ou un comit local de sant et de s curit doit tre en place Cette instance a comme fonction entre autres de participer la mise en uvre et au contr le d application du programme de dispositifs ou de v rements de protection personnelles On pr ne la pr vention la source et en dernier recours l usage des EPI L employeur a le devoir de fournir les EPI appropri s ses employes et toutes autres personnes pr sentes sur les lieux de travail en plus d avoir s assurer que ces personnes connaissent et utilisent correctement les EPI L employv dow collaborer en portant ses quipements de protection individuelle et en participant au besoin au comit local de sant et de s curit au travail Les articles de loi sont pr sent s A l annexe De plus depuis 2004 1 Loi C 21 a introduit dans le Code crimine canadien une notion de responsabilit largie l entreprise en la rendant imputable des actions de l
211. s organophosphorus insecticide methamidophos Suite cette analyse de d part trois types de v tements de protection ont t s lectionn s mat riaux de diff rentes natures Kleenguard Tyvex et coton un type de gants et un cran facial Cette s lection s est bas e principalement sur les co ts et la disponibilit de ces quipements pour les travailleurs et sur les caract ristiques de protection connues La pr tude avait pour but de recueillir les premi res impressions des travailleurs quant leur confort et leur acceptabilit ainsi que l efficacit r elle de la protection face au contaminant D une dur e de trois jours elle a entrain le rejet d un type de vetement de protection en Tyvex tant donn le haut taux d insatisfaction des travailleurs confort et acceptabilit malgr le fait que sa protection tait meilleure 97 L tude principale s est donc concentr e sur les deux v tements de protection restant base de Kleenguard et de coton Des tests de perm ation ont t r alis s afin de v rifier l efficacit Ces tests ont t r p t s pour valider l efficacit dans le temps suite l usure du v tement L usure des v tements a fait l objet d observations suite au nettoyage quotidien Des acerocs et des signes d usure ont davantage t rapport s pour les v tements base de Kleenguard amp Les v tements de coton n ont pr sent que tr s peu de signes visibles d usure au
212. s 346 150 Utiliser un dispositif antichute lorsque le travailleur csi expos une chute ic formes que les EP doivent rencontrer Esc phus dle F mires Lx Analyses partir des catalogues de fournmisscurs de sites web de guibes de s lection etc Les EPI propos s rencontrent les normes d efficscit exig cs dans la r glementation RSS Ti De plus plusieurs moeveuux equipments er svst rnaes ont d teens cn vertu des mimes imidusrriclles de Proi ction conne lux chutes tins Oran Accessibilit de rencuvellemens Emm en justement Confort thermique Autres facteurs uiflucngant le confort Cri res non trait s A cepte tape Dans la s lection des configurations propos es pour ke harnais bretellesi entre le hamais et la ceinture avec de poids des outils avec les quipements de travail mat de la nacelle bovaus hydrauliques Confort pyvehosacial Cril res non trait s cetie tape Ef eaca Fiahilis Accessihilij Performance Essais sur le Hen Longe auta retractahle fix e la nacelle fix e l attache dorsal du harnais interf rences not es Essais sur ke bretelles cuissards versus sous fessi re poids des outils pris em consid ration confort perception Essais sur le syspitme d arr t de chute Ve netaat
213. s de protection contre les chutes Le port d un harnais de s curit est obligatoire pour tout travailleur expos une chute de plus de 3 m tres de sa position de travail sauf si le travailleur est prot g par un autre dispositif lui assurant une s curit quivalente ou par un filet de s curit ou lorsqu il ne fait qu utiliser un moyen d acc s ou de sortie D 885 2001 a 346 347 Harnais de s curit Un hamais de s curit doit tre conforme la norme Harnais de s curit CAN CSA 7259 10 M90 et tre utilis avec l un des syst mes suivants 1 un absorbeur d nergie auquel est reli un cordon d assujettissement ne permettant pas une chute libre de plus de 1 2 m tre 2 unenroulcur d rouleur qui inclut un absorbeur d nergie ou qui y est reli L absorbeur d nergie doit tre conforme la norme Absorbeurs d nergie pour dispositifs antichutes CAN CSA 7259 1 M92 Le cordon d assujettissement doit tre conforme la norme Ceintures de s curit et cordons d assujettissement CAN CSA 2259 1 95 161 L enrouleur d rouleur doit tre conforme la norme Dispositifs antichutes descendeurs et cordes d assurance ACNOR 2259 2 M1979 D 885 2001 a 347 348 Point d attache Le point d attache du cordon d assujettissement d un harnais de s curit doit tre fix de l une ou l autre des fa ons suivantes 1 ancr un l ment ayant une r sistance la rupture d au moins 18 kilonewto
214. s perceptions Lari ancrage _ Acceprable inacceptable Figure 3 8 Exemple d une chelle visuelle analogue Tir e de Area et al 2007 p 9 Le recours aux interfaces d valuation PrEmo figure 3 9 qui incluent des expressions faciales et vocales permet aux personnes sond es d associer l animation qui correspond le mieux leur s motion s The unique strength of PrEmo is that it combines two qualities it measures distinct emotions and it can be used cross culturally because it does not ask respondents to verbalize their emotions In addition it can be used to measure mixed emotions that is more than one emotion experienced simultaneously Vink 2005 Toutefois l aspect quelque peu enfantin pourrait rebuter certains travailleurs 75 Figure 3 9 Interface d valuation PrEmo Tir e de www designandemotion org Site Web Le sch ma de localisation de la douleur ou de l inconfort illustr la figure 3 10 permet d indiquer pr cis ment l emplacement de l inconfort ou de la douleur ainsi que son intensit sur une chelle de 1 10 Ce type de repr sentation est fort utile pour changer de l information entre les utilisateurs et les sondeurs le risque de confusion ou d interpr tation est r duit en comparaison un texte explicatif Cet outil a entre autre t utilis par Arteau et Gigu re 1991 pour localiser les zones de pression engendr es par le port d un harnais Un code de coule
215. s r glages sur leur machine Bron 1997 ls peuvent aussi interf rer entre eux un exemple d interf rence inter PI concerne les lunettes de protection qui s embuent en pr sence d un masque de protection respiratoire 1 est galement important de consid rer l interf rence ventuelle d un PI avec la dynamique des activit s requises par les exigences de production Garin J 1993 Ce point sera d velopp la section 2 3 Par ailleurs les PI peuvent engendrer une certaine g ne par exemple dans le mouvement Ces interf rences de quelque nature que ce soit cr e un inconfort chez l utilisateur Cette notion de confort d finie et d taill e au chapitre 3 englobe de nombreux aspects Une explication qui se r fere la biologie permet de micux saisir les raisons de cette g ne avec les EPI qui n est g n ralement pas v cue avec les v tements En effet le corps poss de diff rents types de r cepteurs neurophysiolagiques Monod et Kapitanak 2003 les r cepteurs phasiques qui correspondent une sensation instantan e donc une accoutumance rapide Jes r cepteurs toniques qui g n rent une r action permanente donc une difficult d adaptation qui se convertit en fatigue En parall le des r actions psycho physiologiques d adaptation aux contraintes se produisent elles r agissent beaucoup plus fortement pour les zones du corps normalement d gap es telles que le visage Ce qui explique pourquoi le p
216. standards and provide effective protection b not in itself create a hazard to the wearer be compatible so that one item of personal protective equipment does not make another item ineffective and d be maintained in good working order and in a sanitary condition 2 If the use of personal protective equipment creates hazards equal to or greater than those its use is intended to prevent alternative personal protective equipment must be used or other appropriate measures must be taken Amended by B C Reg 312 2003 effective October 29 2003 169 See also section 4 3 of the OHS Regulation 8 4 Workplace Evaluation If an evaluation of workplace conditions is required to determine appropriate personal protective equipment the evaluation where practicable must be done in consultation with the joint committee or the worker health and safety representative as applicable and with the worker who will use the equipment 8 5 Program If personal protective equipment is required to protect against a chemical exposure or an oxvgen deficient atmosphere the employer must implement an effective protective equipment program at the workplace which includes a a statement of purpose and responsibilities b written procedures for selection use inspection cleaning maintenance and storage of protective equipment when required c instruction and training in the correct use and maintenance of the equipment d for
217. t international ISQ TC94 De plus il est pr cis que les PI doivent avoir une r sistance suffisante contre les effets des facteurs d ambiance inh rents aux conditions pr visibles d emploi ce qui se r f re aux al as des milieux de travail U s agit donc du cadre l gal qui englobe le plus d aspects prendre en consid ration il n est pas limit aux normes et l efficacit des quipements La directive europ enne 89 656 CEF pr cise galement que l approvisionnement en PI achat et entretien la formation prodiguer aux utilisateurs de m me que la s lection des PI reviennent l employeur Du c t am ricain OSHA retourne la responsabilit de la gestion et de la l gislation des quipements de protection individuelle aux agences f d rales Occupational Safety amp Health Administration jour au ler Janvier 2004 SEC 19 Federal Agency Safety Programs and Responsibilities a It shall be the responsibility of the head of each Federal agency not including the United States Postal Service to establish and maintain an effective and comprehensive occupational safety and health program which is consistent with the standards promulgated under section 6 The head of each agency shall after consultation with representatives of the employees thereof 2 acquire mainiain and require the use of safety equipment personal protective equipment and devices reasonably necessary t
218. t tre mis la disposition des travailleurs travaillant au dessus de l eau b d Kl AR une embarcation motoris e en bon tat plac e dans l eau pr s des lieux de travail et munie d une bou e de sauvetage reli e un c ble de chanvre de Manille d un diam tre de 10 millim tres et d au moins 15 m tres de longueur d une gaffe de v tements de flottaison individuels en nombre suffisant pour le nombre de sauveteurs de rames s il du courant un cable auquel sont reli s des flotteurs capables de supporter une personne dans l eau un syst me d alarme pour d clencher les op rations de sauvetage Une personne doit tre nomm ment d sign e pour diriger les op rations de sauvetage D 885 2001 a 357 ANNEXE IN CODE CANADIEN DU TRAVAIL EXTRAITS chapitre L 2 OBJET 122 2 La pr vention devrait consister avant tout dans l limination des risques puis dans leur r duction et enfin dans la fourniture de mat riel d quipement de dispositifs ou de v temenis de protection en vue d assurer la sant et la s curit des employ s 2000 ch 20 art 3 OBLIGATIONS DES EMPLOYEURS de fournir le mat riel l quipement les dispositifs et les v tements de s curit r glementaires toute personne qui il permet l acc s du lieu de travail w de veiller ce que toute personne admise dans le lieu de travail connaisse et utilise selon les modalit s
219. t en l absence de comit d orientation son laboration REPRESENTANTS EN MATIERE DE SANT ET DE S CURIT m participe la mise en uvre et au contr le d application du programme de fourniture de mat riel d quipement de dispositifs ou de v tements de protection personnelle et en l absence de comit d orientation son laboration ANNEXE IV OCCUPATIONAL HEALTH AND SAFETY ACT EXTRAITS Ontario R S O0 1990 FART DUTIES OF EMPLOYERS AND OTHER PERSONS Duties of employers 25 1 An employer shall ensure that a the equipment materials and protective devices as prescribed are provided b the equipment materials and protective devices provided by the employer are maintained in good conditian d the equipment materials and protective devices provided bv the emplover are used as prescribed and Duties of supervisor 27 1 A supervisor shall ensure that a worker a works in the manner and with the protective devices measures and procedures required this Act and the regulations and h uses or wears the equipment protective devices or clothing that the worker s employer requires to be used or worn Duties of workers 28 1 A worker shall b use or wear the equipment protective devices or clothing that the worker s emplover requires to be used or worn Idem 2 No worker shall a remove or make ineffective any protective device required by the regulations or by his or her e
220. t appropri aux risques sp cifiques Les EPI sont une solution de dernier recours si aucun des huit principes g n raux de pr vention pr c dant dict s dans la Lot du 31 d cembre 1991 n a t sulTisant France 1 existe des contre indications d ordre m dical au port d PI telle que la claustrophobie severe et le port d APR isolant seul le m decin du travail peut se prononcer L implication du travailleur au processus de s lection des EP est souhaitable toutefois la meilleure alternative demeure un apprentissage int gr du travail c est dire avec les EPI d s le d part Le m decin du travail doit proposer le meilleur compromis possible entre les int r ts de l employeur des salari s et la sant s curit de ces deriers partir des l ments physiologiques morphologiques et psychologiques le m decin du travail dot chercher a maximiser la protection et l efficacit tout en tenant compte des compatibilit s De plus il doit veiller ce que soit adapt la situation risque et au salari 11 sera d autant plus exigeant pour les EPI complexes tels que les APR et les EPI antichute De son c t l employeur a la responsabilit d offrir les de les faire porter et de veiller l entretien et au remplacement Le salari doit porter les id alement sans prouver de g ne en effectuant ses t ches I1 d sire un EPI confortable peu encombrant qui lui laisse une bonne libert
221. t au travailleur ANNEXE REGLEMENT SUR LA SANT ET LA S CURIT DU TRAVAIL EXTRAITS Qu bec c 5 2 1 r 19 01 Loi sur la sant et la s curit du travail L R Q c 5 2 1 223 I al par 1 3 4 7 16 18 21 1 4I et 42 2 al et 3 al SECTION DISPOSITIONS G N RALES 3 Objet Le pr sent r glement a pour objet d tablir des normes concernant notamment la qualit de l air la temp rature l humidit les contraintes thermiques l clairage le bruit et d autres contaminants les installations sanitaires la ventilation l hygi ne la salubrit et la propret dans les tablissements l am nagement des lieux l entreposage et la manutention des mati res dangereuses la s curit des machines el des outils certains travaux risque particulier les quipements de protection individuels et le transport des travailleurs en vuc d assurer la qualit du milieu de travail de prot ger la sant des travailleurs et d assurer leur s curit et leur int grit physique D 885 2001 a 3 SECTION VI EQUIPEMENT INDIVIDUEL DE PROTECTION RESPIRATOIRE 45 quipement de protection Dans le cas o la technologie existante ne permet pas l emploveur de respecter les articles 40 et 41 et dans le cas des travaux d entretien d inspection ou de r paration hors atelier ou de transport dans un endroit o les normes vis es aux articles 40 ct 41 ne sont pas respect es ou dans l atten
222. t de protection individuelle peut tre mis en place Le tableau 1 2 en cite quelques exemples Tableau 1 2 Exemples d PI par parties du corps Parties du corps Lunettes de s curit visi re Chaussures de protection ass cm Mains et doigts Gants e Casque de protection Par cette classification certains quipements sont r p t s puisqu ils couvrent plus d une partie du corps tels que les casques int grant une protection auditive d autres sont plus difficilement classables tels que les quipements antichute 1 2 2 Cat gories par risques La classification par risques r partit les EP selon le risque pr sent exemples au tableau 1 3 un peu comme le propose l article 355 du RSST pour les travailleurs qui travaillent au dessus de l eau Cette classification a l avantage de pouvoir tre associ e aux grilles d analyse des risques utilis es pour l identification des risques en milieu de travail Tableau 1 3 Exemples d PI par types de risques Risques EPL Chaleur Gants tablier v tements travail 1 3 3 Mixte Souvent pour r pertorier l ensemble des EPI une distribution mixte s impose Les organismes de normalisation ISO ASTM et CEN ont opt pour ce type de r partition l intemational le comit technique ISO TC 94 est divis en huit sous comit s tel qu indiqu au tahleau 1 4 Tableau 1 4 Sous comit s ISO TC 94 SC 1 Protection de la t te TC9 4 58C3 Protection des p
223. t pas de solution unique il s agit davantage de trouver un quilibre parmi les nombreuses exigences que repr sentent les milieux de travail les utilisateurs et la protection disponible Les crit res d valuation ont fait l objet d un regroupement en quatre cat gories dans le cadre de ce travail la performance l approvisionnement le confort physique et le confort 148 psychosocial La performance assure l fonction premi re de TEPI soit la protection de l utilisateur et comprend l efficacit et la fiabilit L approvisionnement est la categorie davantage administrative des crit res elle regroupe les crit res de co ts de disponibilit d entretien et de durabilit Les conforts physique et psychosocial favorisent l acceptabilit de EPI par les utilisateurs done le port effectif condition essentielle pour que EPI puisse prot ger L ajustement et les interf rences sont quelques uns des aspects valuer pour le confort physique tandis que le confort psychosocial inclut l apparence g n rale et la convivialit de Le confort psychosocial bien qu important peut tre par de la formation Ce sont surtout dans les cas o il y a impossibilit d en arriver un compromis acceptable ce niveau ou avec des conditions de travail hostiles comme pour les travaux Sous artns Suite des essais terrain concluant l implantation est une tape tout aussi cruciale que la s lection et l valuation des EPI en so
224. t que ce soit le travailleur qui s adapte l PL et ce bien qu une certaine adaptation soit requise Un entretien et un remisage ad quats contribuent am liorer de nombreux aspects reli s au port dont le confort de l utilisateur et la dur e de vie de l PI 2 2 3 Influence et contexte organisationnel Les travailleurs qui jugent que la responsabilit d agir face la SST en g n ral et aux EPI revient aux employeurs auront peu tendance porter leur quipement P russe 1995 Toutefois se limiter insister uniquement sur la responsabilit individuelle du travailleur pour optimiser le port de T PI se soldera aussi probablement par un chec En faisant r f rence la d marche d appr ciation et de r duetion du risque de la CSST et de l IRSST 40 dont le sch ma est pr sent la figure 0 1 page 27 il est toujours pr f rable d intervenir la source du probl me de tenter de retirer l source du danger Dans ce cas l EPI peut tre vu comme une pr caution suppl mentaire lemporaire ou de dernier recours Puisque l employeur a fait sa part pour un milicu sain l quipement repr sente une source compl mentaire de protection ce qui favorise son port Bien qu en vertu de l article 51 de la LSST Gouvernement du Qu bec jour au 4 ma 2009 d son de la responsabilit de l employeur de fournir les EPL et de s assurer d un pon effectif les employ s qui se voient confier une part de responsabilit f
225. t varier d un poste l autre les EPI sont galement n cessaires Un exemple loquent est celui d une entreprise m tallurgique o des op rateurs travaillent en alternance en pyrom tallurgie qui requiert des v tements de nylon et des gants en cuirs et en hydrom tallurgie qui requiert alors des bleus de travail et des gants de caoutchouc Krawsky et Davillerd 1997 Inspecteur CSST Les inspecteurs de la CSST ont comme mandat de veiller l application de la LSST et des r glements qui en d coulent en vertu de l article 177 de cette m me loi 177 Aux fins de l application de la pr sente loi et des r glements des inspecteurs sont nomm s suivant la Loi sur la fonction publique chapitre F 3 1 1 et ils sont des fonctionnaires de la Commission Gouvemement du Qu bec jour au 14 mai 2009 Par le fait m me ils informent les milieux de travail des non eonformit s ou du non respect de la loi en effectuant des inspections sur les licus de travail De plus certains inspecteurs collaborent l laboration d outils d informations sur la SST en g n ral et les en plus d effectuer des expertises sur un produit un proc d un quipement un mat riel un contaminant ou une mati re dangereuses LSST jour au 14 mai 2009 a 65 en vue d valuer sa dangerosit pour les travailleurs 1 6 2 Support Pour aider les comit s en sant et s curit du travail choisir les quipements de protec
226. tamment port son efficacit en est grandement diminu e comme illustr par le Centre canadien d hygi ne et de s curit au travail tableau 1 5 pour le cas des protecteurs auriculaires Tableau 1 5 Efficacit en fonction d un port interrompu Tir du Centre canadien d hygi ne et de s curit au travail 6 octobre 1997 Protection maximale obtenue du port interrompu d un protecteur auriculaire Pourcentage d utilisation Protection maximale 50 3 dB 60 95 4 dB 70 5 dB ED 7 dB 90 o5 10 dB 95 13 dB 95 35 20 dB Utilisation continue 30 dB Les raisons qui expliquent cette probl matique de non port syst matique des EPI sont multiples La section 2 2 se consacre pr senter certaines tudes qui tentent d expliquer les facteurs influengant le port des quipements de protection individuelle et l adoption des mesures de pr vention SST en g n ral 1 5 Contexte d utilisation des EPI 1 5 1 Milieu de travail Pour d finir un outil qui permette l valuation juste des quipements de protection individuelle utilis s en milieu de travail un portrait doit d abord tre dress Ce portrait inclut les diff rents acteurs du milieu ainsi que l environnement dans lequel ils voluent et leurs objectifs tant professionnels que personnels Avant m me de penser la sant la s curit au travail on doit comprendre la raison d tre de l entreprise A la base une entreprise offre des produits ou services dans le b
227. te de la mise en uvre des mesures requises pour respecter ces articles l on la technologie existe l employeur doit fournir gratuitement au travailleur et s assurer qu il porte l quipement de protection respiratoire pr vu au Guide des appareils de protection respiratoire utilis s au Qu bec publi par l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail tel qu il se lit au moment ou 1l s applique L quipement doit tre choisi ajust utilis et entretenu conform ment la norme Choix entretien ei utilisation des respirateurs CSA 2944 93 Un programme de protection respiratoire doit tre labor et mis en application conform ment cette norme 154 Toutefois lorsque l exposition d un travailleur l amiante ne d passe pas 5 fois la valeur d exposition moyenne pond r e l employeur peut lui fournir gratuitement un masque certifi au minimum FFP2 en vertu de la norme Appareils de protection respiratoire demi masques filtrants contre les particules exigences essais marquage 149 par un laboratoire accr dit par le Comit europ en de normalisation Dans un tel cas l employeur doit s assurer que le travailleur porte cet quipement Cette disposition ne diminue en rien l obligation de l employeur de r duire la source m me les dangers pour la sant la s curit et l int grit physique des travailleurs D 885 2001 a 45 47 Utilisation de l quipement de protection L
228. tie du corps en fonction des risques figure C IL Des pistes de pr vention qui se basent sur la r glementation en vigueur tout en indiquant les normes et autres moyens d valuation pourraient y tre sugg r es Le recensement des fournisseurs pourrait possiblement y tre int gr ainsi que tout autre document pertinent disponible Une collaboration interprovinciale ou m me internationale permettrait d largir et de comparer les exigences en la mati re Cet outil aiderait les pr ventionnistes et le milieu industriel mieux cibler des appropri s aux risques aux utilisateurs et l environnement de travail R glementation Parties Liste de produits certifi s Feurnsseurs Figure C 1 Base de donn es sur les d velopper Le sch ma illustr la figure C 1 pourrait s inscrire dans le cadre de la Directive Europ enne 89 656 CEE annexe VI tel que pr sent l annexe X De plus il serait pertinent de mieux comprendre l influence du mode de distribution des EPI sur le port effectif tel que discut au point 3 3 2 150 Finalement il serait important de r fl chir sur le niveau d intervention de l individu requis Les EPI sont d crits comme une protection active en opposition la protection collective qui est une protection passive Toutefois la distinction n est pas aussi claire Par exemple il n y a qu comparer les interventions requises pour chausser une paire de chaussure de protecti
229. tif la grille doit tre r valu e p riodiquement pour s assurer que de nouveaux risques ne se sont pas d velopp s et galement pour b n ficier des avanc es technologiques en mati re de pr vention de nouvelles pistes de solution CRAMIF 2004 Desjardins David et Arteau 2049 51 Grille CRAMIF P Pine d occureence du come G e Git ranvrate du dommage Mere Figure 2 4 Grille d analyse et d estimation du risque Inspir e du DTE 167 CRAMIF 2004 La hi rarchie des moyens de pr vention des risques idu plus efficace moins efficace Exemple gt pr vention contre les rsques chimiques associ s au lavage des rouleaux d une pressa Eliminaton du danger la source remplacement des produits toxiques par des produits non toxiques Protection collectie captura de la vapeur la source Protection indivsduelle ex de gants et de protecteurs oculaires Consignes de s curit exphcation 1 affichage de la procedure Les quipements de protection individuelle r duisent les risques mais n liminent pas les dangers Figure 2 5 Hi rarchie des moyens de pr vention des risques Tir e de quipements de protection individuelle ASP imprimerie 2009 CHAPITRE 3 CRITERES WEVALUATION Les cri res d valuation des quipements de protection individuelle ont t regroup s en quatre groupes la protection 3 2 l approvisionnement 3 3 le confort physique 3
230. tion individuelle il existe de nombreuses sources d information En voici quelques unes Conseillers des mutuelles de pr vention Une mutuelle de pr vention est un regroupement d emploveurs qui s engage dans une d marche de pr vention de r adaptation et de retour en emploi des travailleurs victimes d une l sion professionnelle En se regroupant les employeurs b n ficieront d une tarification refl tant leurs efforts Commission de la sant et de la s curit du travail 2009 Sachant que 97 7 des employeurs qu b cois comptaient moins de 100 emplow s ces proportions tant consid r es stables pour l ensemble de la p riode de 1984 1996 tel que le pr sente la figure 1 4 2000 les mutuelles de pr vention leur permettent l embauche de ressources sp cialis es en SST ce qui n aurait souvent pas CL possible autrement Comme la majorit des mutuelles de pr vention regroupent des entreprises uvrant dans le m me secteur d activit s leurs conseillers d veloppent une expertise propre ce secteur Les outils qui sont mis sur pied sont parfois transf rables d une entreprise l autre Ces conseillers peuvent entre autre informer sur les lois et r glements offrir un soutien pour l implantation d un programme de gestion de la SST renseigner sur des possibilit s de pr vention 34 Figure 1 4 Evolution du nombre d employeur selon le nombre d employ Tir e de M langon 2000 Associat
231. tion du type de crit re valu Certains essais couvrent l valuation de plus d un crit re ou n en couvre qu une partie 3 1 1 M thodes objectives Les m thodes objectives se basent sur des faits ind niables souvent associ s la prise de mesures tels que les lectromyogrammes la r sistance m canique la perm ation le volume de CO le poids le pourcentage d humidit la r sistance chimique les dimensions etc Par exemple le chronom trage ou la mesure de la pr cision des t ches permettent de quantifier certains aspects des taches effectuer Pour la prise des mesures certaines normes encadrent le processus C est le cas des normes EN ISO 9886 et EN ISO 8996 dont la temp rature de la peau EN ISO 9886 la fr quence cardiaque EN 150 9886 e Je m tabolisme par la consommation d O EN ISO 8996 e le d bit sudoral corporel EN SO 9886 Par exemple la CAN CSA 294 1 92 Casques de s curit pour l industrie stipule la marche suivre pour v rifier divers aspects d efficacit et de fiabilit des casques dont a la rigidit di lectrique le vieillissement l amortissement des chocs lastabilit Jar sistance la p n tration d objets 3 1 2 M thodes subjectives A d faut de pouvoir d montrer des l ments par des faits il est possible d avoir recours aux opinions ou perceptions Cette m thode est essentielle en SST tant donn e la complexit des relations entre l
232. tions subjectives puisqu elles d montrent que l valuation repose sur des faits et non seulement sur des impressions ou des pr f rences Les valuations objectives peuvent permettre d tablir des corr lations entre les perceptions opinions et la prise de mesures objective tel que Beauchamp et al 19976 l a fait pour d montrer la relation enire la perception de la duret par le monteur de lignes et la mesure de l impact avec un acc l rom tre qui a un coefficient de corr lation de 95 95 Ce haut taux de corr lation prouve pour ce cas particulier ainsi qu un autre cas relatif l angle du pistolet de soudage Beauchamp ef al 19972 la fiabilit des perceptions des travailleurs face la p nibilit d une t che Malgr le fait que les valuations objectives soient pr n es dans la norme fran aise EN 13921 il n en demeure pas moins que les valuations subjectives restent essentielles pour impliquer les utilisateurs dans le processus de s lection des EPI Pour valuer les crit res des normes des m thodes exp rimentales pr sent es dans la litt rature des catalogues de fournisseurs des guides de s lection et des m thodes d velopp es en fonction du type d quipement proposent des valuations partielles des Ces approches sont souvent fonction d un nombre limit de crit res d valuation Les alternatives d valuation ou pistes d valuation pr sent es aux sections 3 2 3 5 le sont en fonc
233. tique d finitions contexte l gal et l utilisation de tel quipement en sant et s curit du travail Toujours au chapitre 1 les domaines d expertise seront d taill s quels sont leurs d fis et enjeux et leurs fa ons de faire habituelles Au chapitre 2 le contexte d valuation des PI sera pr sent et analys ainsi que des tudes sur le port par rapport au non port des EPI L valuation repose sur diff rents crit res leur d finition ainsi que les moyens de les valuer font l objet du chapitre 3 Au chapitre 4 des m thodes d valuation des EPI existantes seront pr sent es et comment es Ensuite au chapitre 5 la m thodologie g n rale d valuation des quipements propos e est d taill e Le chapitre 6 pr sente des exemples d application de cette m thodologie Finalement une synth se qui pr sente les avantages et les limites d une telle d marche sera abord e au chapitre 7 juste avant la conclusion CHAPITRE 1 PROBL MATIQUE LI D finitions Afin de bien cerner le sujet il convient de d finir quelques concepts cl s par des d finitions disponibles dans la litt rature et certains commentaires pour les inclusions ou exclusions 1 1 1 quipement de protection individuelle EPI Tel que le titre de ce m moire l indique il s agit de l valuation des quipements de protection individuelle utilis s en milieu de travail Que peut on consid rer comme tant un quipement de protection individuelle
234. ts D pense nerg tique A priori l analyse de la d pense nerg tique n a pas t effectu e Toutefois les r actions physiologiques le rythme cardiaque et l activit musculaire des principaux muscles sollicit s ont servi quantifier la p nibilit des t ches avec les EPI en place Conditions climatiques A priori rien n est signal sur ce point par contre on peut penser que le travail se fait l ext rieur Le travailleur subit donc les al as du climat humidit chaleur froid vents soleil etc En effet les activit s de l lagueur peuvent s effectuer tout au long de l ann e Ville de Montr al 26 novembre 2004 Lors des essais de longue dur e les travailleurs avaient noter leur habillement et la temp rature ambiante corr l e par la suite avec les donn es d Environnement Canada Ce qui implique une plage d ajustement importante du harnais en fonction des v tements l gers t des v tements pais hiver l int rieur d une m me journ e d automne ou de printemps l habillement peut varier beaucoup Taches effectuer Les lagueurs ont comme principales t ches e mondage coupe des tiges herbac es e coupe des tiges ligmifi es e abattage coupe compl te d un arbre 126 Pour effectuer ces t ches les outils de coupe utilis s sont la scie chaine la scie d lagage goine et l mondoir En fonction du travail effectuer et de l arbre les q
235. uation repose sur des crit res de diff rentes expertises et propose des moyens de les v rifier qualitativement ou quantitativement tout en tentant de d terminer le meilleur compromis possible entre ces crit res Les documents se rapprochant le plus de cet objectif proposent des approches par type d quipements Dolez er al 2010 Lara et Vennes 2003 par secteur d activit s Arteau et Giguere 1991 Chester er al 1990 ou se limitent exposer les crit res sans moyen de les valuer Gros 1989 ou de les d partager Krawsky et Davillerd 1997 Ces documents seront pr sent s au chapitre 4 La revue de litt rature sur l valuation des EPI a t divis e en deux cat gories dans un premier temps des tudes traitant du port ct implicitement du non port des EPI dans un deuxi me temps des approches mono disciplinaires caract ris es majoritairement par des aspects techniques ou des approches qui ciblent un secteur d activit s ou un type d quipements pr cis Ces derni res bien que parfois multicrit res ne permettent pas de g n ralisation applicable l ensemble des EPI G n ralement il y a tr s peu d indication sur les moyens concrets de v rification des crit res la mani re concr te de d terminer le rendement de l PT face aux crit res propos s L analyse de l environnement ei des risques revete galement une importance capitale dans la s lection des quipements de protection individuelle on se doit de c
236. uipements ou les m thodes d acc s l arbre sont les nacelles les chelles les grimpeties perons lors de l abattage et les cordes Artcau et al 2007 6 2 4 R glementation en vigueur Le RSST exige la pr sence de dispositifs de protection contre les chutes en hauteur pour l situation expos e pr c demment Les articles 346 347 et 350 du RSST stipulent 346 Dispositif de protection contre les chutes Le port d un harnais de s curit est obligatoire pour tout travailleur expos une chute de plus de 3 m tres 347 Harnais de s curit Un harnais doit tre conforme la norme Harnais de s curit CAN CSA 27259 10 M90 350 Ceinture de s curit Lorsqu un ceinture de s curit est mise la disposition d un travailleur celle ci ne peut tre utilis e que pour limiter le d placement du travailleur ou pour le maintenir dans sa position de travail Une telle ceinture doit tre conforme la norme Ceintures de s curit et cordons d assujettissement CAN CSA 22591 95 Une ceinture de s curit ne peut tre utilis e comme quipement de protection Individuelle servant arr ter la chute d un travailleur Gouvernement du Qu bec jour au 27 mai 20096 A noter que la r glementation a chang en 2001 Avant 2001 la ceinture la ceinture cuissarde ou la ceinture avec sous fessi re taient des alternatives permises contre les chutes en hauteur partir de 2001 seul le har
237. ur une p riode suffisamment longue Voyons comment l valuation d un erit re volue en fonction des phases en prenant l exemple de l efficacit A la pr s lection 5 100 Si est certifi pour l ensemble des risques expos s l efficacit est alors totalement v rifi c Parfois l PI pourrait tre certifi pour une partie des risques identifi s l efficacit est alors partiellement v rifi e et doit faire l objet d analyse plus pouss es lors des essais pr liminaires Il est galement possible que ne soit pas du tout certifi l valuation de l efficacit repose alors sur les indications du fournisseur et l exp rience de l quipe de s lection et doit tre compl t e lors des essais pr liminaires Aux essais pr liminaires 0 100 Des essais en laboratoire normalis s ou non des simulations de travail ou de la mod lisation permettent d valuer l efficacit en fonction des risques identifi s L efficacit est compl tement valu e et assur e avant les essais en simulation de travail durant lesquels quelques travailleurs porteront les PI Aux essais terrain 0 L efficacit est compl tement valu e et assur e avant les essais terrain Il n est pas thique de fournir un quipement qui ne soit pas en mesure de prot ger ad quatement les travailleurs L exemple de la durabilit la pr s lection 5 75 Selon l information fournie sur la fiche technique de
238. ur e Dans ce cas moins de dispositions particuli res la protection collective est con ue 10 pour ne prot ger qu un seul travailleur la fois Contrairement la protection individuelle il peut s agir de n importe lequel des travailleurs et ce sans intervention de leur part Voir l article 52 1 Code de s curit pour les travaux de construction article 2 9 3 jour au 27 mai 20093 pour le r glement relatif ces dispositions Tableau 1 1 Protection individuelle et protection collective Passif Protection individuelle Protection collective Bien que la protection collective ait la m me fonction de base que les EPI soit celle de prot ger les travailleurs contre divers ph nom nes dangereux les crit res d valuation de ces deux types de protection diff rent grandement Dans le cas de la protection collective les travailleurs n ont pas syst matiquement intervenir pour tre prot g s C est pourquoi les crit res d valuation et la d marche pr sent s dans le cadre de ce m moire excluent la protection collective 1 1 3 V tements de travail Les organismes de normalisation tels qu ASTM traitent parfois de v tements de travail en parall le avec les PI sans pr ciser de distinction claire entre ces termes On propose donc que le v tement de travail constitue un l ment qui a pour but premier de v tir un individu en fonction des t ches accomplir dans le cadre de son travail
239. ur vert jaune et rouge en analogie avec les feux de circulation tait conjointement appliqu De plus en association avec des marqueurs de position film s des corr lations int ressantes peuvent en tre d duites Vink 2005 76 di Technique for Jaaeastng Ponema Diseomfari Figure 3 10 Sch ma de localisation de l inconfort postural LPD map Tir e de Corlett et Bishop 1976 3 5 Quatri me groupe le confort psychosocial Par psychosocial on entend qui se rapporte la psychologie humaine dans la vie sociale Le Petit Robert de la langue fran aise 2009 Ce groupe n est pas sous estimer puisque dans le cas contraire le port risque d en subir les cons quences 3 4 1 Conception et apparence L apparence de l PI en soit a un certain r le jouer Favoriser la similitude avec des v tements de la vie quotidienne am liore les probabilit s d acceptabilit De plus il est possible de renforcer le sentiment d appartenance un groupe via des couleurs sp cifiques ou des logos imprim s sur les L aspect prendre en consid ration est l image que le travailleur a de lui avec les PI c est son plus grand souci Krawsky et Davillerd 1997 Les couleurs utilis es ont parfois un r le important dans la conception ou la protection de 77 Par exemple les v tements de signalisation et les v tements de flottaison individuelle VFI doivent avoir des couleurs clatantes ou r fl chissantes
240. ur composition directement dans les milieux de travail La m thode exige un temps d observation de plusieurs minutes A l annexe VIII le tableau A8 3 rapporte les volumes d oxvg ne consomm s en fonction du genre de l ge et du niveau d activit Le co t cardiaque est l analogie du co t nerg tique puisque la consommation d oxyg ne est directement proportionnelle la fr quence cardiaque La fr quence cardiaque d un individu est enregistr e au travail et au repos la diff rence de ces deux valeurs donne le co t cardiaque en bartements par minute Le co t cardiaque a t d fini comme tant la somme des pulsations au dessus du niveau de repos Monod et Kapitaniak 2003 Cette m thode comporte quelques limites dont la pression ari riclle qui est n glig e De plus le fait que la fr quence cardiaque soit affect e par de nombreux l ments tels que le bruit et le stress peut fausser les r sultats Le port des contribue augmenter le m tabolisme en ajoutant du poids et en limitant les mouvements de l utilisateur Akbar Khanzadeh Bisesi et Rivas 1995 Monod et Kapitaniak 2003 De plus du fait que le port d quipement peut contribuer augmenter l effort physique requis pour effectuer un m me mouvement un inad quat ou mal ajust peut ire un facteur aggravant susceptible d engendrer des troubles musculo squelettiques TMS Akbar Khanzadeh Bisesi et Rivas 1995 Monod et Kapitaniak 2003 4x
241. urent d une aide inestimable Par la m me occasion je souhaite exprimer ma gratitude tous ceux et celles qui ont cru en moi et qui m ont offert de multiples opportunit s de travailler et de m impliquer au sein de l universit au cours des derni res ann es Cette exp rience m a fourni la motivation et m a grandement aid pers v rer en plus de m ouvrir de nouveaux horizons Finalement je tiens remercier mon conjoint ric pour sa grande patience et son support au cours des dernieres ann es L VALUATION DES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE UTILIS S EN MILIEU DE TRAVAIL CONSID RATIONS ET M THODOLOGIE PROPOSEE Isabelle DESJARDINS DAVID RESUME L valuation ct la s lection des quipements de protection individuelle EPI s ins rent dans un cadre beaucoup plus large celui de la gestion de la sant et s curit au travail SST et du milieu de travail Comme les EPI sont utilis s en dernier recours tout doit avoir t mis en uvre pour assurer la protection des travailleurs par l limination la source ou la protection collective Compte tenu de la relation complexe et intime entre l quipement et l humain la s lection et l valuation des demeurent une probl matique De nombreuses contraintes dont la principale ERT ne prot ge que fe travailleur qui le porte ad quatement obligent analyser plusieurs aspects pour effectuer une s lection ad quate Encore doit on s assurer
242. ut d tre rentable et de g n rer des revenus sup rieurs aux d penses une exception pr s celle des organismes but non lucratif of les profits mon taires ne sont pas recherch s tout prix dans la limite du maintien d un certain quilibre budg taire Pour y arriver les entreprises ont des objectifs rencontrer Les produits et services sont utiles en autant qu ils r pondent la QUANTIT requise e a QUALIT esp r c les D LAIS promis e les LIEUX convenus e les COUTS les plus justes Stevenson Benedetti et Bourenane 2001 1 5 2 PESTE contexte d cisionnel L acronyme PESTE signifiant politique conomique social technologique et cologique est largement utilis en g nie industriel pour d crire l influence de l environnement externe sur les d cisions internes des entreprises tableau 1 6 Stevenson Benedetti et Bourenane 2001 Ces points de vue influencent galement le choix des mesures de pr vention et la s lection d PE c est ce m me acronyme qui revient puisqu il s agit toujours d une d cision d entreprise Le sch ma de la figure 1 2 illustre le contexte et les acteurs pour une situation complexe Dans certains cas un individu peut avoir plusieurs responsabilit s diff rentes PESTE environnement exteme ENTREPRISE EMPLOY S Objectifs Obligations Comit SST paritaire pouvoir d cisionnel ou consultatif Figure 1 2 Sch ma du contexte Tableau
243. ux morphologies particuli res ex handicap compl te les crit res nonc s par Gros et al Tableau 4 4 Indication concernant la disponibilit d PI pour diff rents risques Tir de Gros 1989 p 57 w D ooo tet edee Jef nemen m ee flle ol 1 Casque 5 Gants 2 Casque antibruit 6 Chaussures bottes 3 Protecteur oculaire 8 V tement tablier 4 Cagoule et appareil respiratoire 10 Combinaison scaphandre 90 1314 62 9 Les sources d information sur les PI propos es sont les normes le r pertoire de fournisseurs de VINES incluant un sommaire de la r glementation et des normes ainsi que les notices d emploi du fournisseur L ensemble de ces crit res est explicit dans les normes nationales europ ennes ou internationales qui constituent ainsi des aide m moire pour la conception et le choix des protecteurs et contribuent l am lioration de la qualit des protecteurs individuels Gros 1989 Une piste de g n ralisation est lanc e de l ensemble des propri t s essentielles communes tous les protecteurs g n rales communes plusieurs d entre eux ou particuli re tel ou tel d entre eux Gros 1989 De plus les classes de protecteurs doivent tre fonction du niveau d exigences que repr sente la situation o est utilis ce n est pas la plus grande protection qui est la meilleure mais la combinaison
244. vail l environnement de travail aux facteurs humains et l usure Le confort est primordial pour favoriser le port et le respect de l utilisateur D autant plus que tel que soulign par les auteurs la raison d tre de prot ger ne survient que lors d un accident fait relativement peu probable Toutefois il est mentionn qu il y a antagonisme entre les crit res d efficacit et de confort Les auteurs soul vent les nombreuses contraintes l valuation des EPI La principale difficult concerne les lacunes des mod les d interactions quipement homme De plus c t thique les essais destructifs sont impensables sur l tre humain Une autre contrainte importante est celle de la variabilit par exemple celle en intensit des agresseurs des conditions environnementales de l anthropom trie et des postures Par exemple chacun des essais propos s au tableau 4 7 donne une r ponse partielle l valuation d un harnais antichute Tous les essais doivent tre jug s acceptables un seul jug non acceptable entraine le rejet de l quipement L ensemble des essais ont t r alis s en laboratoire dont des simulations d activit s de travail avec des torses rigides des mannequins articul s ou des travailleurs tout d pendant de l essai Arteau et Gigu re 1991 Les essais ont parfois t bas s sur des normes lorsqu elles taient existantes Tableau 4 6 Crit res en vertu de la Directive Europ enne
245. vrait tre tabli partir d une m thode d estimation de risque comme celle de la CRAMIF Chaque crit re doit tout de m me atteindre une note de passage pour optimiser la protection des utilisateurs Les trois premiers crit res propos s dans la m thodologie sont essentiels la performance assure la protection fonction de base de l PI l approvisionnement assure la pr sence d un EPI fonctionnel aux utilisateurs le confort physique favorise un port effectif Le confort psychosocial qui favorise galement le port effectif peut tre par la formation et l information quant aux risques aupr s des utilisateurs surtout pour les utilisations en environnement hostile Il n en reste pas moins que le dilemme entre les performances de production exig es et la protection requise semble freiner l adoption g n rale des EPI Toutefois Davillerd 2002a a rapport que certains travailleurs forestiers lui avaient mentionn qu ils taient plus performants avec leurs PI puisqu ils n avaient plus se soucier d tre constamment sur leurs gardes 7 3 2 Dur e du port Parmi l ensemble des m thodes de s lection des EPI consult s aucun n apporte de solution la possibilit que l PI optimal n existe pas n cessairement Peu de travailleur arrivent la supporter 8 heures dans le milieu professionnel en parlant de la protection auditive Baeza 1996 Une des solutions serait l organisation du temps de trava
246. while to create a database that would include different kinds of PPE for each body part each of them related to particular hazards This tool could include laws standards and evaluation methods It could also be useful to include suppliers information and any other relevant data Furthermore identifying and explaining which important factors to make the PPE implantation successful are will guarantee the methodalogy s continuity Keywords Personal protective equipment PPE selection multi criteria acceptability performance compromise TABLE DES MATI RES aoa CHAPITRE 1 Ee DANAA 1 1 Lo E 1 6 D finitions 1 1 1 quipement de protection individuelle 1 1 2 Equipements de protection collective LLA V tements de Cat gories d PI md L2 jx par EM dui Corps sch If E Mixte te l gal P Exigences canadiennes go pum E ES Ae ld Lat Gah Led Lad im bo 1 36 Certifications N cessit du port Contexte d utilization des PI 1 5 1 Milieu de travail n 15 23 PESTE contexte d cisionnel Prise de d cision L I Tee mmm noe mon 1 6 2 Support CHAPITRE 2 ANALYSE DU CONTEXTE 2 1 23 Kecherche de m thodes d valuation des PI Etudes
247. x paules et dans le bas du dos Les r sultats des tests de perm ation ont d montr une efficacit sup rieure statistiquement significative des v tements de coton par rapport aux v tements de Kleenguard De plus l efficacit du coton s est maintenue long terme En conclusion les auteurs proposent les v tements de coton et recommandent l investigation des diff rentes propri t s du coton ex variation de l paisseur du poids du tissage ainsi que la conception du v tement en soi tels que sa coupe et son ajustement retenir De l tude de Chester ct al les points suivants sont retenir L ensemble des crit res ne sont pas valu s simultan ment tableau 4 3 e l analyse des conditions de travail pr c de la s lection des le confort peut primer sur la performance Us 43 3 Arteau et Gigu re 1985 1993 Trois crit res g n raux sont nonc s pour l valuation des EPI efficacit fiabilit et confort Ces crit res sont tr s similaires ceux nonc s dans le Directive Europ enne 89 SGS CEE un parall le est m me pr sent au tableau 4 6 L efficacit est d fini comme tant la r alisation des fonctions pour lesquelles un EPI est congu sans nuire l int grit physique la sant ou la s curit de l utilisateur Arteau ei Gigu re 1993 La fiabilit se traduit comme tant l efficacit du protecteur peu importent les al as relatifs aux conditions de tra
248. yg ne C est un bon d part mais ce n est pas suffisant pour adopter un qui tient compte du milieu et de l utilisateur retenir Ce type d outil ax sur l efficacit est essentiel pour l valuation des quipements de protection individuelle mais doit tre utilis dans une d marche plus globale qui tienne compte des facteurs humains conomiques et de l environnement de travail risques et conditians de travail 4 1 2 Etude terrain 84 L TNRS a publi une tude r alis e dans trois entreprises de traitement de surface Efficacit et confort des quipements de protection individuelle Pringalle 1998 qui a impliqu six groupes d intervenants chacun avait un r le bien d termin pr sent au tableau 4 1 Cette tude distingue deux points de vue celui des pr ventionnistes de celui des utilisateurs Cette mise en vidence diff re des autres documents consult s par la distinction du point de vue des pr ventionnistes Tant les questions relatives la r ticence au port que celles traitant du choix des protecteurs sont abord s 11 s agit d une tude comparative entre les utilis s initialement ct ceux s lectionn s au cours de l tude sur la base du meilleur compromis entre l efficacit et le confort Er peint Firsporeeables dmir Op ra tune io Frmention CAAM Rikin Alps bnina ARS Sarda pre Passend amp DTS Ch

Télécharger - Espace ETS

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

T&eacute;l&eacute;charger - Espace ETS

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Télécharger - Espace ETS