La lettre des CCATM - Inter
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1. La lettre des CCATM diteur responsable Christophe SCHOUNE Rue Nanon 98 5000 Namur Bimestriel Septembre octobre 2011 D p t Namur La Lettre des CCATM nouvelles de l urbanisme de l am nagement du territoire et de la mobilit est une publication de la A lA F d ration INTER ENVIRONNEMENT WALLONIE La F d ration Inter Environnement Wallonie asbl f d re les associations environnementales actives en R gion Wallonne Coordination Benjamin Assouad R daction H l ne ANCION Benjamin ASSOUAD Pierre COURBE Jean Fran ois P TZ C line TELLIER Karine Thollier Comit de r daction Arlette BAUMANS architecte et urbaniste Xavier DE BUE Direction de l urbanisme et de l architecture de la DGO4 Georges EVERAERTS ADESA Mich le FOURNY Environnement Dyle Bertrand IPPERSIEL Responsable de projet Am nagement du Territoire Mobilit et SIG de l Institut de Conseil et d Etudes en D veloppement Durable Dani le SARLET Secr taire g n rale du Service Public de Wallonie Pierre VANDERSTRAETEN sociologue urbaniste et architecte Abonnez vous La lettre F d ration Inter Environnement Wallonie t l 081 390 750 fax 081 390 751 www iew be Prix 10 l abonnement annuel frais d envoi pour 6 num ros verser au compte d IEW 523 0802024 06 avec la r f rence Lettre CCATM Mise en page dillen alterego be La copie est autoris e et enc2. ler alin a 2 1 du CWATUPE combin avec l article ler du CWATUPE Selon la premi re des dispositions l inscription d une nouvelle zone destin e l urbanisation en l esp ce la zone d activit conomique doit tre attenante une zone existante destin e l urbanisation Dans le cas du zoning de Jodoigne si la zone d activit conomique tait attenante une minuscule zone d habitat caract re rural l implantation d une telle zone aurait entra n un v ritable mitage du territoire et en cons quence aurait t contraire au principe d utilisation parcimonieuse du sol pr n e par le CWATUPE En novembre 2010 apr s de lon gues ann es d instruction du dos i I pey i j i T i r Fi a Fa F m i ri E 1 ki i f ps E Sr j T Tg Erre o k C a Le projet d inscription d une nouvelle ZAE Pi train au plan de secteur de Wavre Jodoigne Perwez DG04 R gion wallonne sier le Conseil d Etat rendait un premier arr t dans lequel il jugeait que le recours de la F d ration tait recevable Cet arr t constituait une excellente nouvelle quand on sait que l int r t agir de la F d ration avait t rejet par le pass dans d autres dossiers similaires Dans un second arr t rendu le 30 juin 20114 le Conseil d Etat r com pensa ensuite la patience de la F d ration et des autres requ rants en annulant l arr t du Gouvernement Wal
3. E COURS ETA Hopaur fuel E DDI a H CPC Fait La gt DET bari Paionse de aurlaces atik iillidaa 004 TENE i 3r mx is men pm ar Ce NOR pr Coop Get OP Ce CRE A CET Les r visions de plan de secteur vont toujours dans le sens de plus d urbanisation et donc d artificialisation du territoire Tableau de bord de l environnement 2010 entre zones non urbanisables et zones urbanisables 84 contre 16 Cet quilibre le l gislateur l a choisi de 1977 1987 en adop tant les 23 plans de secteurs Si par pragmatisme des possibilit s ont d embl e t cr es pour per mettre une certaine souplesse et donc rendre possibles des modifi cations du plan de secteur celles ci taient aux origines extr mement confidentielles Cet quilibre terri torial devait tre pr serv le terri toire constituant un patrimoine commun de ses habitants art 1 de CWATUPE Des atteintes croissantes l quilibre territorial wallon Sans interroger les probl mes environnementaux pos s par le plan de secteur d s sa cr ation soit avant m me qu il fasse l ob jet de multiples r visions et autres r visionnettes plus discr tes la question a d j souvent t abord e int ressons nous plut t l uvre de d tricotage graduel et syst ma tique que tant sa cartographie que les possibilit s qu il permet ont subie La structuration actuelle de notre territoire est le p
4. tu d tricotes il d tricote le plan de secteur yZ Extrait du plan de secteur La Louvi re Soignies DG04 S il est impropre en Wallonie de r duire l am nagement du territoire au seul plan de secteur il est tout aussi impropre en Wallonie de r duire le plan de secteur au rang de document lambda d am nagement du territoire epuis que l am nagement du territoire s est man cip des travaux publics et a t hiss ce faisant au rang de comp tence politique propre loi organique de lam nagement du territoire et de l ur banisme du 29 mars 1962 onn a jamais cess de remplir toujours un peu plus la bo te outils wal lonne Ann e apr s ann e de nou veaux outils sont venus y complexi fier une mati re d j passablement technique Si le plan de secteur n est pas seul dans la bo te ou tils wallonne il en demeure bien l outil principal une sorte de ma trice incontournable de l am na gement Concoct dans l indiff rence quasi g n rale fin des an n es 1970 d but des ann es 1980 le plan de secteur pour parler proprement on devrait dire les 23 plans de secteurs puisque l en semble du territoire est divis en 23 secteurs g n ra d s son adop tion des effets juridiques intenses La structuration actuelle de notre territoire en est le produit incon testable Le plan de secteur un plan contraignant mais de moins en moins Si avec tous les outils d AT l
5. du Gouvernement Wallon en retenant certains des arguments avanc s par la F d ration gt les sites d activit conomique d saffect s mentionn s au titre de compensation planologique n avaient pas tous fait l objet de mesures de r affectation ou de d saffectation au jour de l acte attaqu de surcro t aux yeux de la F d ration les superficies affect es la compensation planologique taient insuffisantes l acte attaqu ayant choisi titre principal pour la cr ation de la ZAE de Viesville la compensation planologique plut t que l adoption de mesures favorables la protection de l environnement gt l arr t du Gouvernement Wallon contenait une motivation lacunaire sur un certain nombre de points gt d s lors que l auteur de l acte litigieux avait choisi de faire de l changeur autoroutier un l ment indispensable la r alisation de la nouvelle zone au point d en faire une prescription suppl mentaire en imposant un phasage imp ratif de l am nagement futur de la zone le Conseil d Etat estime que l changeur devait donc tre inscrit au plan de secteur et tre tudi dans l tude d incidences Cette annulation par le Conseil d Etat constituait une pre mi re bonne nouvelle pour Inter Environnement Wallonie il ne res tait plus qu esp rer que celle ci soit de bonne augure pour l issue du zoning de Jodoigne Zoning de Jodoigne dans le P i tr a in
6. tivit un plan de secteur d tricot en silence dans tous les sens Suivant un impitoyable proces sus le plan de secteur d un pat chwork inerte s est mu en un pat chwork en discr te mais ternelle et intense recomposition Si gra phiquement le patchwork du plan de secteur est demeur relative ment stable le champ des possi bilit s qu il ouvre au niveau des constructions quant lui ne l est plus du tout Ce faisant sur le ter rain les contraintes l urbanisa tion n ont jamais t aussi faibles Quelles que soient les astuces uti lis es le r sultat est toujours le m me le subtil quilibre eee 1 E L enjeu E eee territorial wallon entre zone urbanisable et zone non urbani sable 16 contre 84 du territoire dans les ann es 1980 vacille Et au final ce sont les espaces agricole forestier et naturel qui trinquent toujours un peu moins tendus et toujours un peu plus mit s par des rubans d urbanisation et des routes Le plan de secteur et son mode d emploi le CWATUPE Le plan de secteur dans son essence est un document d am na gementunique au monde Couvrant l ensemble de la Wallonie il a voca tion affecter chaque cm du ter ritoire une fonction particu li re habitat activit conomique industrielle agriculture et donc la r alisation d activit s sp ci fiques artisanat service distribu tion recherche petite industrie Ainsi sur tel
7. L Intercommunale pour l am na sement et l expansion conomique du Brabant Wallon IBW avait d pos un projet en vue de cr er une zone d activit conomique sur des terrains situ s Pi train Le 22 avril 2004 le Gouvernement wal lon adoptait d finitivement la r vi sion du plan de secteur de Wavre Jodoigne Perwez en vue de lins cription d une zone d activit co nomique mixte ZAE Pi train et de la modification du trac du pro jet de contournement routier Est Ouest de Jodoigne En d cembre 2004 la F d ration introduisait un recours en annula tion devant le Conseil d Etat contre la d cision du Gouvernement Wallon IEW n tait pas la seule s insurger contre ce projet de zoning et de contournement rou tier En effet une association locale ainsi que des riverains engageaient galement une proc dure devant la haute juridiction administrative Quelques uns des arguments avan c s l encontre de ce projet par la F d ration consistaient notam ment dire que gt la ZAE en projet se d ployait le long du contournement routier Est Ouest de Jodoigne en pr sentant un d veloppement lin aire le long d une voie de communication alors qu un tel d veloppement catastrophique sur le plan environnemental est proscrit par le CWATUPE art 46 Sler 2 gt l inscription d une zone d activit conomique au beau milieu de terrains agricoles m connaissait l article 46 Enr
8. ferme pratiquement toutes les possibilit s de couleurs existantes au plan de secteur et pourtant premi re vue notre il ne per oit que six couleurs environ La zone d espaces verts en vert d eau tr s p le pourrait tre confondue avec le vert d eau peine moins p le de la zone naturelle voisine si celle ci ne portait pas un N en surimpression Quant la zone de service public en bleu ciel entre la pointe sud de la zone de parc vert chartreuse et un banc rouge vif de zone d habitat elle para t elle aussi vert p le Petite histoire Selon Wikip dia John Dalton tait atteint de deut ranopie c est dire d absence de c nes de r ception au vert dans la r tine Diagnostic confirm en 1995 plus de 150 ans apr s sa mort par analyse de l ADN pr lev sur un de ses globes oculaires Les autres formes de d ficience de r ception des couleurs ne seraient des daltonismes que par abus de langage http fr wikipedia org wiki Daltonisme Pour mettre en pratique Le Mus um des Sciences Naturelles de Bruxelles propose pendant un an l expo sition interactive Sensations consacr e aux sens dans le monde animal Elle nous donne voir entendre tou cher une multitude d informations imperceptibles aux humains dans des conditions normales E H l ne Ancion Du 06 10 2011 au 02 09 2012 Mus um des Sciences naturelles rue Vautier 29 B 1000 Bruxelles T l 02 627 42 38 www sciencesnaturelles be museum exh
9. ment d une route de contournement dont il s agit dans un dossier encore non tranch mais qui suscite pas mal de remous Les Turluttes Chaumont Gistoux Les entreprises Conard et Orl ans SA et les tablissements Hoslet SA auront bien t t achev l exploitation de la sabli re situ e en zone d extraction C est pourquoi un dossier de r vision de plan de secteur a t introduit Cette r vision pr voit une extension de la sabli re en zone agricole sur 110 hectares ce qui permettrait la poursuite de l exploitation d un sable de bonne qualit pour au moins trente ans L auteur de projet consid re qu il est impossible mat riellement de compenser de mani re planologique plus que pour 23 hectares 19 en zone agricole et 4 hectares en zone naturelle II fait donc le choix d un compl ment en compensation alternative Celle ci consistera am liorer la mobilit aux abords en am nageant un acc s direct au site depuis l autoroute L id e est ainsi d viter tout trafic dans les zones habit es de Chaumont Gistoux et de Walhain Sans m me discuter de la pertinence du choix d une telle pro portion de compensation alternative dans une r vision de plan de secteur notons juste qu il est piquant de compenser la perte de 87 hectares de terres agricoles par la construction d une route asphalt e Si c est a une mesure favorable l environnement dr le de conception de l environnement E Benjamin Assouad Je d tricote
10. mise en r vision des plans de secteur de La Louvi re Soignies et de Thuin Chimay en vue de l inscription du projet de trac de la N54 Charleroi Erquelinnes tron on Lobbes Fr quelinnes Il s agissait donc de tracer le coup de crayon d finitif qui relie rait les deux tron ons existants de la N54 l un issu de France et s arr tant Erquelinnes l autre issu du ring R3 de Charleroi et s arr tant Lobbes Nombre d arguments sont mobi lis s pour cautionner ce projet cou l dans le bronze de la D claration de politique r gionale DPR Au rang de ceux ci le classique d sen clavement de la r gion Or il py a plus de r gion enclav e en Belgique deuxi me pays europ en en mati re de densit d infrastructures routi res Le territoire par contre est mit mor cel avec tout ce que cela suppose d effets n gatifs sur les milieux natu rels la biodiversit la fonction agri cole Mais qu en est il au del des arguments bateau utilis s pour tout projet routier de l utilit sp cifique du projet Selon les termes m mes de l tude d incidences EIF qui a t soumise consultation publique au printemps 2011 la justi fication socio conomique de la nou velle infrastructure est diffi eee CHARLEROI 1391 p UIE119 DR UOIX9 Terrain de r flexion M eee cile mettre en vidence Plus pr cis ment Quant au renforce ment de la vocation conomique du
11. priv On trouve l une des vraies per versit s du syst me Les compen sations environnementales vont tre demand es un acteur priv cibl le carrier convoitant l exten sion en zone agricole de sa carri re par exemple alors que le plan de secteur doit tre l expression d une vision r gionale du d veloppement territorial visant l int r t g n ral Une autre fameuse perversit de ce m canisme c est l abandon de la garantie d un certain quilibre ter ritorial Avec un tel r gime l qui libre entre espace urbanisable et espace non urbanisable change dans un sens peu favorable pour l environnement Pour ce qui est du choix entre compensation planologique et compensation alternative la situa tion est peu claire Si la juris prudence et les d clarations du ministre Henry visent quand c est possible privil gier la compen sation planologique au niveau for mel rien ne l impose Ce qui rejoint la critique peut tre la plus grave qu on peut adresser au m canisme des compensations alternatives l ins curit juridique Pour r viser formellement le plan de secteur un autre disposi tif a t mis en place plus r cem ment d cret Resa ter Il s agit du PCAr plan communal d am na gement r visionnel Si l le prescrit graphique du plan de secteur ne change pas formellement les nou velles affectations d cid es dans le document communal deviennent tout de m me pr minente
12. territoire vis peu d l ments per mettent de le confirmer Voil qui rejoint clairement l avis de la CEMT Est ce donc dans la r solution de probl mes de mobilit que r side l int r t du projet Quoique cer tains invoquent la r ponse des soucis de circulation locaux les 14 km du projet semblent avoir pour vocation principale de cr er une liaison France Belgique Il est m me question dans l EIE de per mettre un d doublement de l auto route E19 E42 sur son tron on entre Valenciennes et Charleroi Or le trafic de transit actuel est tr s modeste La RN 562 qui assure actuellement la liaison ouest est si elle n est pas appropri e pour de fortes charges de trafic reste tout de m me assez peu sollicit e avec un maximum de 3800 evp jour proximit de Lobbes et des charges de 1130 2950 evp jour ailleurs Ainsi le projet ne semble pas r pondre une r elle demande de trafic de transit ne trouvant pas se satisfaire de la situa tion actuelle Il s agit donc bel et bien de cr er un effet d appel en mettant plus ais ment en connexion le nord de la France et la r gion carolor gienne Qu en est il maintenant des inci dences possibles de ce projet qui ignore les mises en garde de la CEMT L EIE tudie plusieurs trac s et conclut que sur le plan cologique les trac s Nord Central et Central 6 celui que l EIE recommande de retenir ont des incidences tr s n ga tives
13. d cret que telle zone au plan de secteur qui pr voyait telle et telle chose vo lue en un nouveau type de zones qui pr voit telle et telle autre chose Pour ainsi dire on change les r gles du jeu Une telle astuce a t utilis e de nombreuses occasions en par ticulier pour la zone militaire Pour permettre au minist re de la D fense de valoriser conomique ment ces terrains les mettre sur le march la R gion Wallonne a adopt fin des ann es 1990 un d cret transformant les zones mili taires en zones de services publics et d quipements communau taires Ce qui surprend avec un tel moyen c est l extr me l g ret de la proc dure Changer en une fois les affectations d une zone partout sur le territoire a pourtant un impact consid rable Dans la for t des gadgets Juridiques Si les r visions de plan de secteur sont une r alit modifiant incon testablement la donne planolo gique wallonne les plus impor tantes entorses la planologie wal lonne sont peut tre trouver ail leurs dans le complexe syst me des gadgets juridiques et autres d rogations qui permettent en d fi nitive qui que ce soit de se sous traire aux contraintes du plan de secteur Le CWATUPE renseigne ainsi toute une s rie de possibilit s pour d roger la r gle ee 1 E L enjeu M eee On apprend ainsi quon pourra construire en zone non urbanisable si ces constructions rel vent d un
14. du Gouvernement Wallon apr s Li ge Guillemins et avant la gare de Mons risque bien d avoir pour effet pervers de pr cariser encore un peu plus l ag glom ration carolo et de s en mordre les doigts pour quelques d cennies On terminera par se demander quoi bon d penser un demi milliard soit rappelons le 20 milliards de nos anciens francs belges tout de m me pour une gare qui ne fera que soutenir le d veloppement d un projet non p renne l aviation low cost tant destin e dispara tre terme Les navetteurs qui pleurent pour un refinancement s rieux de la SNCB se le demandent tous les jours Mais on n a pas l argent parait il E N54 Un vrai faux chainon manquant entre Charleroi et Maubeuge bien emb tant Il y a chezles politiciens une croyance fortement ancr e selon laquelle les investissements dans les infrastructures de transport g n rent un d veloppement conomique et corr lativement des emplois Cependant cette croyance n est pas confirm e par l analyse scientifique quiindiquerait plut t que l impact de ce type d investissements sur l emploi et l conomie demeure limit du moins dans les pays d velopp s et peut m me une chelle purement r gionale tre n gatif oil ce qu affirmait d j la CEMT Conf rence Euro p enne des Ministres des Transports en 2001 C est galement en 2001 que le Gouver nement Wallon prenait un arr t de
15. en bord de Sambre 081 72 51 10 info arsenalnamur com www arsenalnamur com court terme une tude ind pen dante conclut la meilleure int gra tion du trac nord qui suit la ligne de cr te en bordure de for t Le tra c nord risque de polluer les sources de plusieurs ruisseaux le central leurs bassins versants le nord a plus d incidences sur les fonctions fores ti res le central sur la fonction agri cole Rendons hommage l auteur de l tude d incidences qui a r ussi choisir entre la peste et le chol ra Les organes consultatifs qui se sont pench s sur la question on remis des avis divergents La CRAT a remis un avis positif le CWEDD un avis n ga tif Quant la F d ration son analyse rejoint celle du comit pour le d ve loppement rural raisonn CDRR de la Haute Sambre www cdrrhaute sambre be l utilit du projet n tant pas tablie il n est pas raisonnable de le mettre en uvre et il n est donc nullement besoin d inscrire une zone de r servation aux plans de secteur En septembre 2007 la F d ration d posait au cabinet du Ministre des Infrastructures un appel un moratoire sur les infrastructures routi res malheureusement res t lettre morte Il y tait soulign que l accroissement du r seau rou tier a longtemps constitu le sym bole d une poque qui dispara t Celle de l nergie bon march Celle de l ignorance des impacts environ nementaux de
16. espace pr cis ment d limit il ne pourra tre d velop p qu un nombre donn d activit s Lart 28 du CWATUPE par exemple renseigne la zone de services publics et d quipements communautaires est destin e aux activit s d utilit publique ou d in t r t g n ral La d finition de la zone de ser vices publics et d quipements communautaires cadre assez stric tement les activit s ligibles dans la zone La n cessaire recherche de l int r t g n ral pourra ain si difficilement justifier l implan tation d un shopping center ou d une usine Pourtant la pratique du CWATUPE et le suivi de la juris prudence du Conseil d tat doivent nous inciter d s ce stade une cer taine prudence Certaines notions commencer par celle de l int r t g n ral tant assez ouvertes l art 28 peut tre interpr t de mani re plus ou moins limitative On sait par exemple qu un golf peut tre consid r dans certaines conditions li es entre autres sa politique tarifaire comme relevant de l int r t g n ral au m me titre qu un h pital une cole ou une station d puration En tout cas le principe c est que n importe quelle activit ne peut pas tre entreprise n importe o Ce qui limite fortement les possi bilit s de b tir Cette r alit garan tit un certain quilibre territorial El ments d artificialisation du territoire Ritmai de frarnsport D TEAS PTS FLA
17. gional pr conisent sans d tours Jean Fran ois P tz Arr t n 211 323 du 17 f vrier 2011 Arr t n 211 323 du 17 f vrier 2011 p 28 Arr t n 208 693 du 4 novembre 2011 Arr t n 214323 du 30 juin 2011 1 2 3 4 wo we St St p UOIX9 Jo uIeI19 Il C T NATURE Une ancienne canri re n est pas guun futur lotissement Les anciennes carri res dont l exploitation est termin e sont toujours inscrites en zone d extraction et donc urbanisables De l vouloir les convertir en zone habitable il n y a qu un pas qu il serait pour tant dommage de franchir trop rapidement En effet une carri re est galement une zone d habitat int ressant pour certaines esp ces v g tales et animales de par la diversit de son relief et de ses sols falaises o nichent des hiboux grands ducs pelouse calcaire h bergeant de nombreux insectes Autant de biotopes qui ont quasiment disparu ailleurs en raison de l action humaine m Le lac et ses abruptes falaises dans l ancienne carri re Cosijns Lessines KARINE THOLLIER La fin de l exploitation d une carri re doit donc faire l objet d une r flexion et ne pas laisser passer ces opportunit s d am liorer la biodiversit Moyennant une gestion du site pour ne pas laisser les arbres l envahir ce qui ferme l espace et am ne une perte de biodiversit une ancienne carri re est donc bien une opportunit de future zone naturelle par exemple lors de l in
18. Ils portent atteinte de mani re significative des habitats natu rels de grand int r t cologique et mettent en p ril des populations d es p ces animales strictement prot g es Les conclusions sur l int gration paysag re sont plus d licates Si le tra c Central 6 qui franchit plusieurs vall es en zone majoritairement agri cole est identifi par les auteurs de l EIE comme le moins dommageable INVITATION Matin e de rencontre formation en am nagement du territoire Le PCAR le 16 novembre 2011 l Arsenal de Namur Le plan communal d am nagement r visionnel doit son existence au d cret RESAter 2009 En r action la longueur infinie de la proc dure de r vision partielle du plan de secteur le l gislateur a conf r au PCAR le pouvoir de modifier les affectations pr vues au plan de secteur sans emprunter la voie lente Ce nouvel outil qui n a pas encore fait ses preuves semble remettre en question la hi rarchie des plans garante d une s curit juridique et d un quilibre des fonctions qui cohabitent dans notre r gion Cette formation est ouverte toute personne int ress e par l am nagement du territoire et l environnement Accueil Expos par V ronique Hames Attach e de la DGO4 11h30 13h Inscription info iewonline be ou 081 390 750 de 9 17h Les frais de participation 10 00 r gler sur place le jour m me ARSENAL DE NAMUR 11 rue Bruno 5000 Namur
19. de deux sagas juridiques En juillet 2000 le Gouvernement Wallon adoptait les principes du plan prioritaire d affection d espaces pour l activit conomique Parmiles dossiers d pos s les projets de Jodoigne et de Charleroi posaient vraiment question sur le plan environnemental lesquels ont d ailleurs fait l objet de recours au Conseil d Etat 2011 fut l ann e des verdicts e 20 juillet 2000 le Gouver nement wallon adoptait les principes de base du plan prioritaire d affection d es paces li s l activit conomique Le seul intitul du plan suffisait en identifier son objectif d gager au plan de secteur davantage d es paces d di s aux activit s cono miques Si la d cision finale sur le choix des sites appartenait au Gou vernement Wallon ce choix s est op r sur base de propositions de certains op rateurs publics inter communales de d veloppement et ports autonomes Au total 33 projets de nouvelles zones d activit conomique ZAE ont t d finitivement retenus par le Gouvernement Wallon Si la F d ration des associations envi ronnementales a salu l poque la m thode du Gouvernement traiter les dossiers de mani re concert e sur la base de crit res communs certains dossiers ont t n anmoins jug s totalement inopportuns sur le plan d un am nagement du territoire durable En particulier les r visions des plans de secteur de Charleroi Pont Cell
20. e unit fonctionnelle avec d autres constructions d j existantes art 111 ou bien si on vient combler un espace laiss libre entre des constructions existantes art 112 Le CWATUPE compte aussi par ailleurs quelques purs machins juridiques participant de ce d tri cotage syst matique du plan de sec teur Si les sites r am nager SAR et les p rim tres de remembrement urbain PRU pr sentent n en pas douter des qualit s r elles pour solu tionner d insondables probl mes urbanistiques ils participent aus Esquisse de la Tour des Finances Li ge depuis la future esplanade des Guillemins projet rendu possible gr ce l adoption d un P rim tre de Remembrement Urbain Befimmo si de cette remise en cause g n rale du plan de secteur Ces deux p ri m tres permettent dans un relatif vide juridique de se soustraire de diff rentes contraintes r glemen taires commencer par celles du plan de secteur Et la logique du plan de secteur dans tout a Tout cela pour dire que ce l on continue souvent consid rer comme le document supr me de la planologie wallonne l est de moins en moins Le grand difice a t prodigieusement attaqu toutes ces ann es durant Aujourd hui le plan de secteur ne correspond plus r ellement une situation de fait Et cela aux d pens de l environne ment Benjamin Assouad LA LETTRE EN IMAGE Par C line Tellier Mais
21. es acteurs priv s et publics ont sou vent moyen de s accommoder et d obtenir par la bande ce qu ils d sirent face au plan de secteur ceci est plus compliqu Aujourd hui en Wallonie plus rien ou presque ne peut tre construit d velopp ou entre pris en m connaissant le sacro saint plan de secteur Son carac t re imp ratif sa valeur d cr tale son strict zonage g ographique l inflexible restrictivit des d fi nitions de ses zones art 24 41 du CWATUPE autant de caract ris tiques qui font du plan de secteur un document tr s contraignant et donc s rement le document plano logique supr me Mais qui dit plus compliqu de faire ce que l on veut ne signifie pas impossible de faire ce que l on veut Et ceci est certainement encore plus vrai aujourd hui qu il y a 20 ans En effet le l gislateur wallon a multipli ces derni res ann es les astuces plan communal d am nagement r visionnel compensa tions alternatives plan de remem brement urbain pour d gager une certaine souplesse une rela tive flexibilit dans la pratique du plan de secteur pour les acteurs publics et priv s Pour qu il y ait justement moyen de s accom moder R vision en bonne et due forme qui dit son nom ou r visionnette plus discr te la marge les juristes de la R gion Wallonne se sont r v l s d une rare inventivit en la mati re Le r sultat de tant de cr a
22. es et de Jodoigne Pi train ont t consid r es environne mentalement inacceptables par la F d ration Charleroi la rescousse des champs de betteraves Cette r vision du plan de sec teur consistait en la cr ation eee R flexion de terrain M 9 R flexion de terrain M 10 Le projet d inscription d une nouvelle ZAE Pont Celles au plan de secteur de Charleroi DG04 R gion Wallonne eee d une ZAE mixte de 80 hec tares sur le territoire de Pont Celles en bordure nord de la loca lit de Viesville le long de l A54 Nivelles Charleroi et proxi mit de l E42 Au plan de secteur de Charleroi les terrains taient auparavant inscrits en zone agri cole Le site en question avait t pr sent par l intercommunale IGRETEC Intercommunale pour la gestion et la r alisation d tudes techniques et conomiques Dans le cadre de l tude d incidences le bureau Aries recommandait la cr ation d un acc s autoroutier au zoning depuis l A54 pour viter le passage des v hicules dans les vil lages concern s Malgr des avis d favorables de la CRAT et du CWEDD sur l oppor tunit du projet le 22 avril 2004 le Gouvernement wallon adoptait un arr t proc dant la r vision du plan de secteur de Charleroi en vue de l inscription d une ZAE mixte Pont Celles Le pro jet initial tait maintenu dans les grandes lignes seule la recom mandation de l t
23. ibitions present 2 La lettre des CCATM Un camion la man uvre dans la sabli re des Turluttes KARINE THOLLIER Dr le de compensation pour les lurluttes Les compensations alternatives voil un sujet qui f che la base il y avait le probl me des carriers wallons reconnu A tous Les gisements qu ils exploitaient arrivaient puisement la poursuite de leurs activit s n cessitait la cr ation de zones d extraction au plan de secteur pareilles cr ations imposaient titre de compensations le transfert en zones non urbanisables de terrains actuellement situ s en zones urbanisables mais des terrains changer les carriers ils n en avaient plus Il fallait donc agir Sous la pression du patronat il en allait de la survie d un secteur comp titif et des environne mentalistes il est aberrant d offrir des voyages long courriers aux mat riaux de construction entre site d extraction et site de construction les autorit s sortirent de leur chapeau le m ca nisme des compensations alternatives Alternatives pour l tre c est assez clair mais peut tre pas comme les environnementalistes l auraient souhait Souffrant d une absence de balises juridiques ces compensations peuvent porter sur tout Demand es un priv elles peuvent aussi bien porter sur la r alisation d un stade de foot l embellissement d un rond point ou la construction d une route de contournement C est pr cis
24. lon Il a consi d r en particulier que l implan tation d une zone d activit cono mique au milieu de terrains agri coles m connaissait le principe d utilisation parcimonieuse du sol nonc l article ler du CWATUPE d s lors que m me si le zoning tait attenant une zone destin e l ur banisation comme l exige l article 46 ler du CWATUPE la zone tait trop infime par sa taille pour pou voir conclure au respect de ladite disposition Le zoning tel qu il tait envisag aurait entra n un v ri table mitage du territoire agricole Au vu de cet argument de fond le zoning ne verra probablement jamais le jour l endroit pr vu ini tialement L environnement peut souffler Des arr ts salvateurs qu il convient de saluer La F d ration se r jouit bien vi demment de ces d cisions qui par ticipent l volution n cessaire de l am nagement du territoire en Wallonie En effet s il ne faut pas fermer la porte de nouvelles urba nisations en ce compris le d ve loppement des activit s cono miques il convient de les r aliser dans le respect de principes envi ronnementaux l mentaires tels que le recentrage de l urbanisation et le maintien de l quilibre terri torial Autant de grands principes que les derniers documents pla nologiques r gionaux adopt s les lignes de force de l am nagement du territoire du ministre Henry la Sch ma de D veloppement de l Es pace R
25. nue plus contraignante depuis la trans position de la directive 2001 42 CE En effet aujourd hui toute r vision de plan de secteur doit faire l objet d une tude d incidences S il est donc possible de r viser le plan de secteur en bonne et due forme ceci est encadr par l exis tence de garde fous en particu lier la compensation Quand une r vision de plan de secteur vise rendre urbanisables zone d habi tat zone d activit conomique des terrains jusque l non urbani sables zone agricole zone natu relle elle doit pr voir des com pensations Si originellement res pect de l quilibre territorial oblige cette compensation devait tre pla nologique pour un hectare ren du urbanisable un hectare devait tre rendu non urbanisable cela a chang Aujourd hui les compensations peuvent tre aussi dites alterna tives Il s agit alors de compenser par des am nagements ad quats des impacts environnementaux li s la r vision Mais sans balises juridiques claires pour encadrer ce m canisme la jurisprudence nous renseigne des compensations alternatives parfois assez inso lites am nagement d un rond point construction d une route de contournement voir l article sur les Turluttes implantation d un stade Autant d am nagements dont on per oit mal la pertinence environnementale Autant dam nagements dont on comprend mal qu ils soient r alis s par un acteur
26. o est pass Charleroi 2 e Gouvernement Wallon ambi tionne de cr er une nouvelle gare ferroviaire l a roport de Gosselies Budget estim au bas mot 487 millions d euros dont 142 3 millions seraient pr financ s par la R gion Wallonne Plus du double de la dotation annuelle d investissement du f d ral pour l ensemble du rail wallon Comment justifier une telle d pense publique Un projet intermodal d envergure Non l infrastructure ferroviaire n au ra pas pour objectif une meilleure desserte des zones tr s rurales tra vers es mais bien le d veloppement de l a roport lowcost Un bilan car bone extr mement n gatif donc Le renouveau urbanistique de Charleroi Que nenni Aucune connexion n est pr vue avec la grande ville wallonne dont 6 La lettre des CCATM Eu sis E h MM i PEE E H Ji Bi E E TES RE paesi Fir ler reker E trr heb eere bg pempe RSS E E je LN MEES MS CONS M EN NTI TT eee egen B il is s EE en bE i me Re LORIE en En ba en HH er Un projet de desserte ferroviaire de la gare de Gosselies qui ignore la ville de Charleroi carte de localisation de l habitat tude d incidences Agora on r vise pourtant le plan de secteur voir la carte de localisation ci dessus Le Sch ma de D veloppement de l Es pace R gional SDER pr cise pourtant que la ville de Charleroi est consid r e comme un p le majeur de d velop
27. ourag e moyennant mention de la source amp Photocopi sur papier recycl BELGIQUE BELGIE P P 5000 NAMUR 1 P 904 156 La lettre des CCATM Nouvelles de l urbanisme et de l am nagement n 64 Revision du PS plan de secteur Chers lecteurs R vision de plan de secteur r vision de plan de secteur Ces cinq mots se sont impos s comme un classique de l am nagement du territoire wallon ces derni res ann es Un classique assez unanimement honni du moins publiquement Dans les entreprises comme chez les environne mentalistes les critiques fusent on s en plaint vertement mais pas pour les m mes raisons une proc dure trop longue pour les uns une catastrophe environnemen tale pour les autres Mais sait on au juste vraiment de quoi on parle Alors qu on r fl chit la R gion un nouveau CWATUPE la Lettre des CCATM a d cid dans ce num ro 64 d explorer ce n ud de l am nagement du territoire wallon Car si nouveau CWATUPE il y a ce nouveau CWATUPE ne devra pas oublier de repenser les r visions de plans de secteur Et il y a mati re Bonne lecture Sons eee 0000000000000000000000 Benjamin Assouad SOMMAIRE Br ves La cartographie met notre vue l preuve Dr le de compensation pour les Turluttes page 2 L enjeu Je d tricote tu d tricotes il d tricote le plan de secteur page 3 La lettre en image Mai
28. pe ment de la Wallonie par la pr sence et la compl mentarit de fonctions pou vant servir d appui pour structurer et d velopper l espace r gional Si la ville de Charleroi est consid r e comme un p le majeur de d veloppement d s lors pourquoi est elle absente de l ana lyse d s que l on entre dans la r vision de son propre plan de secteur En effet la ville ne figure sur aucune des cartes propos es dans l tude d incidences environnementales l al ternative du m tro l ger de Charleroi une ligne ferroviaire lourde est peine voqu e les liaisons ferroviaires pens es comme prioritaires le sont exclusivement entre Gosselies et Bruxelles et non pas entre Gosselies et Charleroi Comment justifier d s lors que l avant projet vise servir les int r ts de Charleroi alors m me que la ville est absente du d bat En outre en tant que carrefour et n ud de communications la ville de Charleroi m rite qu en son sein le transfert d un mode de transport l autre se fasse de fa on pratique directe sinon on bypassera la ville et ses avantages d clar s en mati re de communications Elle ne sera d s lors plus un carrefour de voies tel que d crit dans le SDER La ville doit donc tre consid r e comme le centre modal de l agglom ration et non pas tre d connect e de l a roport de Gosselies qui risque bien d isoler encore davantage la ville de Charleroi Le nouveau joujou ferroviaire
29. roduit incontes table du plan de secteur Suite son adoption les valeurs de terrains localisation contraintes et atouts similaires ont fortement diver g selon l affectation qu ils rece vaient situations quivalentes un terrain en zone d habitat vaut aujourd hui par exemple quasi ment quinze fois plus qu un terrain en zone agricole La situation au plan de secteur sous tend donc des enjeux co nomiques consid rables D o la pression terrible mise par certains acteurs pour faire voluer direc tement le plan de secteur ou indi rectement ce qu il autorise ou non C est ainsi que son d tricotage s est amorc Et aujourd hui en d fini tive malgr sa valeur r glemen taire on serait mal mis d affirmer que le plan de secteur continue dicter sa loi R visions formelles le sommet de l iceberg des atteintes au plan de secteur On conna t bien les r visions de plan de secteur CWATUPE art 46 Entre 1986 et 2007 c est 158 r vi sions de plan de secteur qui avaient t r alis es sur le territoire wallon Cette op ration lourde et incer taine des ann es de proc dures souvent rallong es par des recours permet de changer le prescrit graphique du plan de secteur Les limites entre zones peuvent bou ger L affectation de zones peut vo luer Le trac des infrastructures peut tre modifi Bref le plan de secteur peut sortir fortement trans form Pareille r vision est deve
30. s Ce qui pose fortement question la hi rarchie des normes tant claire ment mise mal Par ailleurs le PCAr pourtant imagin pour acc l rer et simplifier FLAN PRIORITARE D AFFECTATION D ESPACES UES L ACTINTTE ECONOMIQUE LOCALISATION ET IMPORTANCE DES REVISIONS DE PLAN DE SECTEUR DECISION DU GW du 22 avril 2004 AFECTA THA COMCEMREER DC CP PCT PTE E A MALE CN Pris Fe D UN D PRIME PEN PRIL LIN Eh li mn Se TA 00 Li rE EA CAC PRE E CENT NT lis EIR j Le un Le Fu h RE Eart CT di En sp Le plan prioritaire d affectation d espaces li s l activit conomique pr voyait en 2004 tout un ensemble de r visions de plans de secteur DG04 les proc dures de r vision de plan de secteur demeure long et com plexe Et ses proc dures d adop tion manquent ind niablement de balises par exemple pour qu un PCAr soit initi le Gouvernement Wallon doit l avoir renseign au pr alable dans une liste ad hoc ent ri n dans un arr t or le CWATUPE n indique en rien quelque crit re ou condition respecter pour que tel p rim tre de telle commune se retrouve dans cette liste Changer les r gles du jeu pour mieux r viser Pour obtenir des changements d affectations et de prescriptions au plan de secteur un autre moyen s est d velopp la modification du plan de secteur par voie d cr tale Concr tement cela signifie d ci der par l adoption d un
31. s activit s humaines Puissent les autorit s wallonnes se projeter d s pr sent dans l poque naissante de la mod ration et donc renoncer au projet Pierre Courbe 1 Transport et d veloppement conomique Table Ronde 119 de la CEMT Editions OCDE 2002 2 titre illustratif avec une densit de population de respectivement 347 et 202 hab km la Belgique et la Wallonie ont des densit s d infrastructures routi res plus lev es 503 et 479 km 100 km que les Pays Bas 326 km 100 km pourtant plus dens ment peupl s 394 hab km 3 Etude d incidences relative la r vision des plans de secteur de La Louvi re Soignies et de Thuin Chimay en vue de l inscription du projet de trac de la N54 Charleroi Erquelinnes Actualisation R sum non technique CREAT UCL f vrier 2009 4 Evp jour quivalent v hicule priv par jour convention de comptabilisation du trafic selon laquelle une voiture 1 evp et un poids lourd 2 evp 5 Plan Intercommunal de Mobilit de Haute Sambre Communes d Erquelinnes Lobbes et Merbes le Ch teau Rapport de Phase 1 septembre 2008 Agora 6 LECLERQ A 2006 Route et paysage analyse et proposition d int gration paysag re du tron on de la RN 54 Charleroi Maubeuge M moire de fin d tude en vu de l obtention du dipl me de master en architecture du paysage sous l gide du professeur C Feltz Zonings de Jodoigne et Charleroi les dessous
32. s o est pass Charleroi page 6 Terrain de r flexion N54 un chainon manquant entre Charleroi et Maubeuge page 7 Br ve A l Arsenal de Namur le 16 novembre 2011 le PCAR page 8 R flexion de terrain Zonings de Jodoigne et Charleroi sagas juridiques page 9 C t nature Une ancienne carri re n est pas qu un futur lotissement page 12 Annexe n 21 Le fonctionnement des CCATM compte rendu de l atelier de la matin e du 8 octobre 2011 ceccococococoooocooooocosooooosooocosooocoocooooocoooooooocooooooooooocooooooooooooooooooooooooooooooooo Br ves M La cartographie met notre vue l preuve i vous tiez daltonien que verriez vous du plan S secteur Probablement une gamme de tons d automne pas tr s distinguables les uns des autres Les illustrations ci dessous vous montrent un extrait du plan de secteur n 11 Chimay Couvin hau teur de Nismes localit connue pour ses spectaculaires formations rocheuses A gauche la version classique droite la version retravaill e par nos soins pour voquer la perception d une personne deut ranope c est dire incapable de diff rencier le vert et le rouge 2 version classique 4 v version retravaill e Ce glissement de coloration montre par effet boo merang quel point la version classique elle m me manque d j de lisibilit notamment cause de sa gamme color e trop restreinte L image de gauche ren
33. scription de nouvelles zones d extraction au plan de secteur exigeant une compensation planologique E Karine Thollier int ress e par La lettre des CCATM Contactez la F d ration Inter Environnement Wallonie T l 081 390 750 Fax 081 390 751 info iewonline be Recevez gratuitement la version lectronique de la Lettre via notre d ration INTER ENVIRONNEMENT WALLONIE formulaire en ligne dans la rubrique Abonnez vous sur www iew be
34. ude d incidences de cr er un acc s routier direct depuis l A54 tait suivie par l ajout d une prescription suppl men taire au projet En d cembre 2004 la F d ration introduisait devant le Conseil d Etat un recours en annulation contre l arr t du Gouvernement wallon du 22 avril 2004 Quelques uns des arguments soulev s dans le recours taient les suivants gt l absence de compensations planologiques concomitantes en superficie quivalente l inscription d une nouvelle ZAE par exemple par la r affectation de sites d activit s conomiques d saffect s gt Ja faiblesse de la motivation dans l acte attaqu en ce qui concerne les objections exprim es durant l enqu te publique et par les instances consultatives CRAT et CWEDD en particulier sur l ad quation du projet retenu aux besoins du territoire de r f rence sur l valuation du projet retenu et sur l analyse de solutions alternatives gt lanon inscription dans la r vision du plan de secteur de l changeur autoroutier permettant l acc s la zone et donc la non valuation de ses incidences environnementales cet changeur aurait pourtant constitu une infrastructure majeure du r seau de communication et tait consid r comme tel par le projet qui en faisait un pr alable obligatoire sa r alisation par l introduction d une prescription suppl mentaire Le 17 f vrier 2011 le Conseil d Etat annulait l arr t
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