Home

Rapport du médiateur - Enseignementsup-recherche

1. Le 30 septembre 2009 monsieur Luc Chatel ministre de l ducation nationale porte parole du Gouvernement et madame Val rie P cresse ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche ont nomm directrice g n rale des ressources humaines de leurs administrations madame Josette Th ophile avec pour mission d ouvrir plusieurs chantiers dont celui de la pr vention des risques professionnels Le ministre de l ducation nationale est d ailleurs convaincu que la m decine professionnelle est l un des domaines o les plus grands progr s doivent tre accomplis et pas seulement en ce qui concerne les comit s m dicaux et a indiqu compter sur les travaux du m diateur pour avancer sur ce dossier Il avait soulign en octobre 2009 en s adressant au comit technique paritaire qu il ne lui paraissait pas normal qu un agent puisse arriver la retraite sans aucune autre visite m dicale que celle pass e lors de son recrutement et mentionn que le minist re devait se donner les moyens de mieux veiller la sant de ses personnels La ministre de l Enseignement sup rieur et de la recherche a rappel que les m diateurs premiers r cipiendaires d incompr hensions et traitant des cas particuliers pouvaient permettre d ajuster les politiques et les r formes minist rielles Le 20 novembre 2009 le premier accord sur la sant et la s curit au travail appli cable aux 5 2 millions d agents titulaires et co
2. prononc mais l int ress b n ficie d s la prise de ses nouvelles fonctions de nouveaux arr ts de travail pour maladie Le comit m dical d partemental et la commission de r forme consult s se prononcent pour une retraite pour invalidit pour inaptitude totale et d finitive toute fonction Lint ress est radi des cadres titre r troactif date de la radiation ant rieure de huit mois la prise de d cision et admis faire valoir ses droits une pension de retraite pour invalidit Le service des pensions d cide trois mois apr s la prise de cette d cision qu il ne peut pas pr tendre l attribution d une pension civile d invalidit et ce au motif que le taux d invalidit mentionn dans un rapport d expertise n est pas suffisant pour le d clarer inapte totalement et d finitivement toute fonction Le service de gestion qui a prononc la radiation des cadres en est d ment inform mais maintient cette mesure Lint ress se retrouve alors sans aucune ressource sans aucun droit tel qu une allo cation de ch mage sans aucune couverture sociale et avec une somme importante rembourser compte tenu de l effet r troactif de la mesure Mais personne dans les services concern s par cette d cision ne s en meut Le m diateur alerte l institution et agit Conscient travers les r clamations re ues des difficult s auxquelles sont expos s certains agents le m diateur a suivi avec une g
3. Cette mesure devrait tre accompagn e d une information du candidat de cette facult de consultation au moment o cela para tra le plus pertinent sur la convocation l examen ou sur le relev de notes Synth se de la r union pr paratoire avec la direction g n rale de l enseignement scolaire Le m diateur la DGESCO et la DGESIP se f licitent de l article paru dans la Lettre d information juridique n 141 du 5 janvier 2010 sur la communication de documents relatifs aux examens et concours qui clarifie les droits et les obligations des diff rents acteurs Toutefois l obligation de la communication des copies durant trois jours dans les centres d examen n a pas t instaur e Le directeur g n ral de l enseignement scolaire propose de conduire une exp ri mentation dans trois ou quatre acad mies d terminer Le m diateur demande que les copies du BTS soient tenues la disposition des candidats dans les centres d examen durant une p riode d au moins trois jours suivant la d lib ration l image de ce qui se pratique en Ile de France pour le baccalaur at La DGESIP propose de consulter les DIVEC sur la faisabilit d une telle mesure Elle indique par ailleurs que la mise en place d un dispositif d acc s l ensemble des copies durant les trois jours qui suivent la d lib ration du jury soul ve un important probl me d organisation les examens de BTS se traduisant par un million de co
4. D une mani re g n rale il facilite les relations entre usagers et admi nistration et en cela fait respecter la charte Marianne Je pense que notre institution ne prend pas assez au s rieux cette charte Comme pour bien d autres mesures l lan initial n a pas t suivi d effet durable Or le m diateur fait partie des acteurs cl s pour une application r elle de cette charte dans notre service public Mais aussi et surtout le m diateur partir des cas particuliers qu il observe est un v ritable thermom tre de l acad mie Il faut savoir qu une des premi res personnes que j ai rencontr e quand j ai pris mes fonctions de recteur de Cr teil cest le m diateur et c tait un moment tr s important pour moi qui me permettait de conna tre nos dysfonctionnements Je crois qu il est important que le m diateur intervienne r guli rement aupr s des cadres du syst me aupr s des conseillers techniques des chefs de services Cela s est produit r cemment encore le m diateur est intervenu a fait le bilan de l ann e et nous a alert s sur les points qui avaient pos probl me Il contribue ce faisant la r solution des probl mes g n raux Il est l pour aider la r flexion sur tel ou tel sujet Par exemple une tude a t conduite par la m diature sur la VAE laquelle notre m diateur a particip Pour donner un autre exemple j voquerais la question de la mutation des enseignants Dans une
5. Des syst mes d alerte doivent tre cr s pour informer les agents d passant une certaine dur e d arr ts de travail pour raisons de sant de la r glementation applicable en la mati re et des cons quences financi res qui s y attachent Des propositions sont mises la r alisation de bulletins de paye plus compr hensibles faisant appara tre clairement la nature des sommes vers es ou pr lev es et une information individualis e accompagnant ces bulletins de paye lorsque la situation de l agent conna t une volution significative ayant des cons quences p cuniaires la mise en ligne de fiches d information sur les diff rentes situations administratives consultables sur les sites internet la r alisation de syst mes d alerte pour informer les agents d passant une certaine dur e d arr ts de travail pour raisons de sant de la r glementation applicable en la mati re et des cons quences financi res qui s y attachent Bien videmment pour les personnels enseignants s agissant de la deuxi me proposition il existe le guide prof accessible par internet et qui permet d obtenir des informations sur les cong s de maladie L outil est toutefois trop g n raliste pour r pondre aux questions que les agents se posent sur leurs droits cong ou sur leur situation administrative et financi re s ils sont en attente de la d cision administrative De plus le groupe de travail a consta
6. Dites le Monsieur le m diateur En quit il faut qu ils nous remboursent des millions des centaines de millions d euros S il consid re qu il y a une responsabilit m me partielle de l organisation que fait le m diateur Les usagers peuvent se saisir de ses avis qui sont publics et sans doute les utiliser en justice Reconnaissons que au moins ils peuvent en parler aux responsables l int rieur de l organisation pour faire avancer des dossiers 38 Du c t de l ind pendance qui s acquiert se conquiert s affirme l int rieur de l interd pendance et de l image qu en a le public L image qu a le public de la d pendance Tr s souvent dans le public il y a l image du m diateur maison comme partisan C est un m diateur maison Il va d fendre la maison Je ne vais m me pas aller chez lui puisqu il va d fendre son institution Prenons l exemple de PEDE Le pr sident directeur g n ral de PEDF Fran ois Rousselet a dit la premi re m diatrice cadre issu de la maison qui nous l a rapport au moment de sa nomina tion Madame je veux que vous vous sentiez ind pendante De la place on je suis moi je ne peux contr ler 120000 agents de PEDF Je veux donc que vous vous sentiez ind pendante et cri tique Il est particuli rement utile que vous rectifiez des dysfonctionnements ventuels et je ne veux pas qu il puisse y avoir des employ s qui agissent de mani re inco
7. Ed ri MINIST RE DE pr L ENSEIGNEMENT coum SUPERIEUR ET DE ationt LA RECHERCHE Rapport du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement Ne sup rieur l a Humaniser les approches Ann e 2009 La documentation Fran aise Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et les m diateurs acad miques S vres Mars 2010 Philippe Devernay Lettre aux ministres charg s de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Paris le 7 juin 2010 Le rapport 2009 est le onzi me rapport annuel du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Il met la disposition des lecteurs les principaux l ments du colloque organis l oc casion du dixi me anniversaire de la m diation auquel vous nous avez fait l honneur de bien vouloir participer cette occasion il tait naturel de tirer un bilan et de tracer des perspectives Tel est l objet de la premi re partie de ce rapport qui rappelle que la m diation dans l du cation nationale et dans l enseignement sup rieur est bien un mode de r glement des diff rends qu ils concernent les personnels ou les usagers du service public d ducation De m me la m diation s affirme t elle de mani re explicite comme une alternative la judiciarisation des litiges Comme les ann es pr c dentes le rapport rend compte de l activit du m diateur national
8. bilan et perspectives 15 Chapitre premier Interventions des ministres ooo ccececcecceccsceccccecceccstessestertareesestessereereates 17 Discours de Luc Chatel ministre de l ducation nationale porte parole du Gouvernement 17 Discours de Val rie P cresse ministre de l Enseignement sup rieur et de la FR CISC ING ie emmanuelle 20 Chapitre deuxi me Regards sur la m diation institutionnelle 23 La m diation dans l ducation nationale et dans l enseignement U oE E trrascd e aera sherri oep cnt t in di id ee Gal 23 Optimisation de la gestion des r clamations 20 00 0000 ccc ee estes testeeeeees 28 Vers le D fenseur des droits oo ccc cssesestesesteseseseeseseeeseeeseaeseeesesneseenens 30 Le regard d un m diateur d entreprise la m diation la SNCF 33 La m diation institutionnelle SON devenir 36 Chapitre troisi me Pratiques de la m diation au sein de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 41 Le r seau des m diateurs l ducation nationale dix ans apr s leur cr ation une d marche consolider plus que jamais 41 Table ronde avec les m diateurs acad miques ccc ete este este eeees 45 L avis d un recteur sur la m diation dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur oo cece cece ees ectesestesneseeseesestestesteneeteeneeneens
9. de dossiers par une modification du d cret du 14 mars 1986 Les demandes de renouvel lement des cong s longs de maladie obtenant l accord de l employeur sur avis du m decin de l administration ne seraient plus soumises l avis de cette instance m dicale 97 ReMEDIA 09 05 Ne plus p naliser financi rement un agent cause d une d cision prise titre r troactif ou cause des lenteurs de la proc dure Les dysfonctionnements susmentionn s peuvent conduire prendre des d cisions caract re r troactif Ainsi des retraites pour invalidit prennent effet plusieurs mois auparavant La r gularisation des situations administratives qui accompagne ces d ci sions administratives reversement des trop per us ou perception de sommes importantes comme des arr rages de pension peuvent mettre un agent en grande difficult financi re Car au del des cons quences financi res facilement imaginables s ajoutent d autres effets n gatifs tels que la privation de droits sociaux annexes un taux d imposition du fait de l annualit de l imp t sans commune mesure avec les sommes qu il aurait d percevoir Des disponibilit s d office ne sont assorties d aucune r mun ration d aucune allocation journali re M me si nos pr conisations pour l am lioration du fonctionnement des instances m dicales se concr tisent la lourdeur des proc dures respectueuses des droits de l agent et de son employeur
10. entendu sur sa demande de clarification du droit communication des copies et des fiches d appr ciation des candidats un examen ou un concours la direction des affaires juridiques ayant publi dans la Lettre d information juridique un point tr s complet sur cette question reprenant ainsi un nombre substantiel de ses propositions Des avanc es concernant les personnels sont noter aussi e Dans le contexte d un corps en voie d extinction celui des CASU plusieurs situations individuelles d licates ont t trait es avec succ s Depuis deux ans son intervention en amont du mouvement des personnels per met la direction g n rale des ressources humaines de conna tre beaucoup plus t t les dossiers sur lesquels il souhaite attirer l attention des services Sur d autres probl mes plus ponctuels on peut signaler que l attribution de la bonification indemnitaire de sommet de grade de trois attach s a t obtenue et a b n fici galement aux trente deux autres agents se trouvant dans la m me situation que sa note sur l indemnit de d part volontaire a obtenu une r ponse partiellement favorable relative l information des b n ficiaires sur la fiscalisation du montant allou que sa recommandation sur la fr quence des inspections des enseignants a t entendue par le directeur de l encadrement Concernant les l ves le directeur g n ral de l enseignement scolaire a a
11. portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de l tat lorsque les fonctionnaires sont reconnus par suite d alt ration de leur tat physique inaptes l exer cice de leurs fonctions le poste de travail auquel ils sont affect s est adapt leur tat physique Lorsque l adaptation du poste de travail n est pas possible ces fonctionnaires peuvent tre reclass s dans des emplois d un autre corps s ils ont t d clar s en mesure de remplir les fonctions correspondantes Un travail doit tre men pour revoir le cadre du reclassement compliqu par les calendriers de gestion des personnels Le d cret n 84 1051 du 30 novembre 1984 pris en application de l article 63 susmentionn dispose que la proc dure de reclassement doit tre conduite au cours d une p riode d une dur e maximum de trois mois compter de la demande de l agent Ce d lai qui devrait conduire l administration traiter rapidement la demande et non la renvoyer l ann e scolaire suivante cf l exemple sur les incoh rences de l admi nistration voqu en pages 62 63 est cependant peu r aliste De plus tous les actes de gestion s inscrivent dans nos administrations dans des calendriers qui d limitent l ann e scolaire et universitaire Donc les contraintes inh rentes aux textes relatifs au reclassement et aux calendriers sont autant de facteurs qui peuvent conduire l adminis tration et l agent conc
12. tablie en temps opportun Mis en disponibilit ils ne per oivent alors aucune r mun ration alors que la r glementation a t strictement appliqu e Sur un autre sujet galement tr s important l incidence fiscale des trop per us de r mun ration le M diateur de la R publique a pr sent une proposition de r forme en mai 2009 qui est en cours d examen Il faut savoir aussi qu une bonne partie des probl mes de trop per us r sulte du caract re r troactif de certaines d cisions administratives parmi lesquelles figurent des d cisions de radiation des cadres pour invalidit En effet une telle d cision est prise apr s d roulement de la proc dure m dicale et donc parfois apr s puisement des exper tises et des voies d appel La date de radiation correspond la date laquelle l agent a puis son droit cong statutaire Un titre de perception va alors tre mis pour obtenir le remboursement du demi traitement qui lui a t vers dans l attente de la d cision administrative Cela va poser l agent un grave probl me financier car apr s une longue p riode d une r mun ration modique le demi traitement il va percevoir un capital important d arr rages et se retrouver imposable principe d annualit pos par l article 12 du Code g n ral des imp ts alors qu il per oit une pension qui peut tre modeste et doit rembourser les sommes dues au demi traitement Qui aurait imagin que d
13. 56 novembre 2009 p 30 Dans cette perspective plusieurs pistes s ouvrent dont certaines sont explor es d s pr sent par des services acad miques celle qui consiste proposer un enseignant une mission transversale sur le d crochage scolaire sur l aide la pr paration des voyages scolaires ou la r alisation de travaux pour des classes celle qui consiste proposer un enseignant qui ne peut plus tre en pr sence d l ves de faire cours devant un public d adultes en Greta voire dans une autre fonction publique Centre national de la fonction publique territoriale par exemple L avenir tant l utilisation de l enseignement num rique il peut s ouvrir ici un chantier gigantesque permettant d offrir des fonctions hors pr sence des l ves celle qui consiste nommer un enseignant chef de projet dans la d finition et la mise en uvre de politiques territoriales Lors d un reclassement l administration peut tre amen e affecter un agent sur un support de poste se laissant le temps de rechercher de mani re fine suivant le poten tiel de l agent un poste susceptible de lui convenir Celui qui a pourtant la chance de b n ficier d un tel support de poste peut tr s mal vivre cette situation comme ce professeur agr g en voie de reconversion qui le service des ressources humaines du rectorat apr s lui avoir promis un emploi qui mettrait en valeur
14. Constitution c est dire une nomination par le Pr sident de la R publique mais apr s avis public des commissions parlementaires comp tentes l incompatibilit ou les incompatibilit s par rapport celles pr vues aujourd hui pour le M diateur de la R publique seraient renforc es Il s agirait d incompatibilit compl te Ainsi l avenir le prochain D fenseur des droits ne pourrait plus tre lu local le D fenseur des droits regrouperait le M diateur de la R publique le D fenseur des enfants et la Commission nationale de d ontologie de la s curit sa saisine serait directe Aujourd hui seule la France et la Grande Bretagne ont encore des m diateurs ou ombudsmans saisine uniquement parlementaire Les autres pays de l Union europ enne ont tous la saisine directe et donc il para t normal que la saisine directe rentre dans les faits la saisine pourrait m me tre possible par les ayants droit d une personne dont les droits et libert s seraient mis en cause le D fenseur des droits aurait le droit de pr senter des observations en cas de trans mission d une r clamation une autre autorit ind pendante et il aurait le droit de demander cette autorit ind pendante pourtant ind pendante d tre tenu inform des suites qui y seraient donn es et il pourrait m me et c est une vraie nouveaut tre associ aux travaux de la HALDE et de la CNIL Je puis vous
15. ann e 2009 Humaniser les approches est directe ment inspir par les travaux du colloque qui s est tenu le 15 d cembre 2009 et ceux des groupes de travail sur le fonctionnement des proc dures m dicales et l attribution des bourses aux tudiants La premi re partie pr sente une synth se des actes de ce colloque qui s est intitul La m diation dix ans apr s bilan et perspectives Il offre ainsi l opportunit de mettre disposition de tous les r flexions des m dia teurs l id e qu ils se font de la plus value que peut repr senter la m diation pour les institutions et pour les administrations La journ e du 15 d cembre tait d di e la m diation institutionnelle et son avenir elle a permis de confronter nos analyses celles d autres m diateurs d couter diff rents repr sentants des institutions de mesurer les points de convergence entre ce que les uns et les autres attendent de la m diation ou souhaitent pour elle Trois grandes id es ont fait l unanimit des intervenants durant les travaux le m diateur est un tiers impartial dont l ind pendance d esprit se conjugue avec l appartenance une institution le m diateur est force de propositions il est l gitime mettre des recommandations le m diateur dans son traitement des r clamations recherche des solutions d apaise ment Son approche individualis e lui conf re une mission d humanisation Humaniser le syst
16. comme la possibilit de solliciter une contre expertise un appel devant le Comit m dical sup rieur et l effet suspensif qui s y attache ne permettent pas toujours de prendre la d cision administrative d s l issue des cong s statutaires Le m diateur recommande que nos administrations portent aupr s de la DGAFP l id e de mettre en place un groupe de travail charg d une r flexion sur la cr ation dans cette hypoth se d une situation ou d une position admi nistrative d attente qui ne serait pas pr judiciable aux agents et n aurait pas d effet n gatif sur leur carri re ReMEDIA 09 06 Ne plus radier un agent pour invalidit sans concession d une pension Le m diateur s est d j exprim pour que cessent de telles pratiques mais il reste des d cisions de radiation des cadres pour invalidit sans concession d une pension civile d invalidit et sans pour autant que la mesure de radiation initiale ait t rapport e Les raisons sont rechercher dans le d calage des d cisions de radiation des cadres pour invalidit et d octroi de la pension civile et le fait que les autorit s comp tentes pour ces d cisions ont des approches diff rentes l une s appuyant sur le simple avis de l instance m dicale comp tente l autre se livrant une analyse de tous les l ments du dossier d roulement de carri re et pi ces m dicales L agent est totalement ext rieur ces contradictions administra
17. e dans le courrier de l inspecteur d acad mie Elle est alors convoqu e une expertise m dicale le 13 novembre 2008 Sans nouvelle de sa situation au mois de mars 2009 elle contacte le service des pensions qui l informe qu elle devra se soumettre une nouvelle expertise Sans information en avril 2009 elle contacte cette fois l inspection acad mique Elle est enfin convoqu e la deuxi me expertise le 11 juin 2009 D but septembre 2009 sans nouvelle une fois de plus elle rappelle le service des pensions Il lui est indiqu que son dossier est retourn pour une troisi me expertise au motif que l expert consult se serait contredit Depuis le mois de juillet 2008 l int ress e est sans aucune ressource Les d lais dans ce dossier pour mener les expertises ne manquent pas d interpeller ainsi que l arr t de toute r mun ration Sur ce dernier point l article 27 du d cret du 14 mars 2006 dispose pourtant que le paiement du demi traitement est maintenu jusqu la date de la d cision d admission la retraite pour le fonctionnaire qui a obtenu pendant 1 R ponse minist rielle JO S nat du 20 novembre 2003 p 3373 une p riode de douze mois cons cutifs des cong s de maladie d une dur e totale de douze mois et n a pas eu d avis favorable du comit m dical pour reprendre son service Mais cet article peut avoir aussi un effet pervers l agent devra reverser le demi traitement si une retraite pour invali
18. fenseur des droits ne peut remettre en cause une d cision juridictionnelle mais nouveaut les autorit s juridictionnelles pourraient d office ou la demande des parties demander au D fenseur des droits de pr senter ses observations Lui m me pourrait formuler une telle demande et son audition serait de droit Sur ce point nous sommes la fois inquiets et fiers Fiers qu on se dise que nous avons ventuellement les capacit s d aider mais surtout beaucoup plus inquiets de l afflux de dossiers volumineux dont il faudra prendre connaissance avant de pouvoir donner un avis mais plus encore inquiets d une ventuelle instrumentalisation Au cours d un proc s on vous apporte 10000 pages d une proc dure et on nous demandera de donner notre avis J avoue que je suis moyennement enchant mais on s y ferait puisque comme le disait M Sassier notre particularit est d tre adaptable et de pouvoir r pondre aux questions qui nous sont pos es 32 Le regard d un m diateur d entreprise la m diation la SNCF par Bernard Cieutat m diateur de la SNCF Je suis toujours heureux de faire conna tre l institution que je repr sente et ce colloque comme toutes nos rencontres notamment dans le Club des m diateurs de service public m apporte des enseignements tr s pr cieux Comment est n e la m diation de la SNCF L institution dun m diateur la SNCF est relativement ancienne elle date de 1994 quand les d
19. il faudrait mettre la disposition de tous les acteurs de la proc dure administrative et m dicale une base de donn es apr s d claration la CNIL pour un suivi des dossiers Celle ci devrait tre com mune et partag e avec toutes les administrations en charge du traitement du dossier m dical les diff rents services comp tents de l ducation nationale et de l enseigne ment sup rieur m decine de pr vention bureau des affaires m dicales bureau de la gestion individuelle le secr tariat du comit m dical d partemental le secr tariat du Comit m dical sup rieur Elle devrait contenir un syst me d information partag avec des clignotants sur les dossiers qui s enlisent syst me auquel acc deraient tous les intervenants du dossier Le corollaire est qu il faudrait responsabiliser un r f rent chef de file qui interviendrait en cas de dysfonctionnement personne d di e qui disposerait des donn es du dossier et serait m me de questionner et de relancer une proc dure en panne 74 Le nombre des m decins de pr vention doit tre accru et leur r le confort L accord Sant et s curit au travail dans la fonction publique rappelle en intro duction de son action 5 l enjeu d un d veloppement de v ritables services de sant au travail dans les fonctions publiques et celui d une am lioration des conditions d emploi des m decins de pr vention Il est indiqu Les ser
20. le gestionnaire de personnel le DRH le m decin de pr vention le cor respondant handicap le correspondant mobilit Deux acteurs de cette proc dure dont il n a pas t question pr c demment tien nent un r le essentiel en mati re de reclassement des agents Il s agit du correspondant handicap et du conseiller mobilit carri re CMC Les missions des correspondants handicap viennent d tre largies Ce r seau mis en place en 1994 intervenait principalement pour r pondre aux demandes d am nagement de postes des personnels handicap s Il est dor navant impliqu dans le maintien dans l emploi et le reclassement dans le recensement des b n ficiaires de l obligation d emploi dans la mise en place des am nagements dans l accompagnement des personnels dans leur choix de formation et de r orientation et dans le contact et le partenariat avec les associations et les interlocuteurs ext rieurs c t du correspondant handicap est apparu la rentr e 2009 un nouvel acteur du p le des ressources humaines le conseiller mobilit carri re En effet dans l id e d ac compagner les parcours professionnels des personnels de leur permettre de valoriser leur exp rience dans leurs d marches de mobilit il fallait mettre en place un professionnel sp cialiste des ressources humaines capable de mesurer l ad quation poste personne en s appuyant sur la connaissance des m tiers et sur les besoins des recruteu
21. me est un projet partag entre l institution et le m diateur Humaniser les approches humaniser le syst me le m diateur vecteur de per fectionnement la m diation comme culture de la conciliation comme recherche de l volution vers le mieux tre le m diateur force de progr s sont autant d expressions employ es au cours du colloque Elles ont structur les interventions de bien des orateurs du ministre de l ducation nationale de la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche des m diateurs d autres institutions ou d entreprise des chercheurs ou des observateurs ou encore des repr sentants d autres administrations Les travaux pr sent s dans cette premi re partie ont t organis s selon trois axes les attentes des ministres sur la m diation institutionnelle une pr sentation et une analyse critique de la m diation dans l ensemble du secteur public un retour sur les pratiques au sein de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 1 Les actes exhaustifs de ce colloque seront disponibles fin juin 2010 sur les sites internet www educa tion gouv fr mediateur et www enseignementsup recherche gouv fr cid20304 le mediateur html 11 Les r flexions essentielles qui ont t expos es quant au fonctionnement de la m diation fondent notre action concr te clairent notre mode de travail quotidien que ce soit au plan acad mique ou national dessinent nos rela
22. r mun ration indem nit s primes avantages en nature remboursement de trop per us remises gracieuses prestations diverses 22 des r clamations pr sent es par les personnels ont trait aux questions de carri re ou aux questions statutaires notation avancement d tachement disponibilit r int gration sanctions licenciement reclassement bonifications cong formation cessation progressive d activit Il est noter que les questions de carri re suscitent un nombre de r clamations en diminution 48 depuis 2000 15 des r clamations sont li es l environnement professionnel et aux relations professionnelles organisation du travail relations hi rarchiques relations avec les coll gues relations internes et externes acc s l information et aux documents administratifs probl mes de harc lement moral Il faut noter que ce type de r clamations conna t une augmentation r guli re depuis 2000 37 128 Les r clamations concernant les pensions et les retraites validation r version invalidit constituent 8 des dossiers Les r clamations li es aux autres questions de protection sociale cong de mala die cong de longue dur e cong de longue maladie accident du travail handicap incapacit repr sentent 4 des dossiers Les r clamations li es aux questions de recrutement concours internes examens professionnels stages de qualification repr sent
23. retraite d c s Le m diateur recommande que les revenus pris en compte soient syst matiquement ceux de l ann e civile pr c dente qu une tude technique soit r alis e avec consultation des services fiscaux puis de la CNIL pour que les t l d clarations soient automatiquement transmises au mois de juin au CROUS comp tent ReMEDIA 09 09 Assouplir les dates limites de demande de bourse A G n ralement les dossiers de demande de bourse doivent tre d pos s avant le 30 avril pour l ann e universitaire suivante La circulaire annuelle permet des d p ts plus tardifs jusqu la rentr e en fonction des justificatifs apport s et tout moment en cas de changement notable de la situation Ces conditions font l objet d interpr tations diverses par les CROUS Le m diateur recommande au CNOUS de veiller tendre les interpr tations les plus favorables sur l ensemble du territoire B Certains dossiers sont tardifs par m connaissance des bar mes de revenus qui sont publi s apr s la date limite de d p t Le m diateur recommande que le d lai soit r ouvert apr s la publication de l arr t portant bar me annuel des ressources 100 ReMEDIA 09 10 Mieux informer les tudiants sur leurs droits et le suivi de leur dossier A Les CROUS ont su d velopper une information notamment sur internet Mais les bourses sur crit res sociaux constituent quel que soit leur taux u
24. vention pour assurer une couverture homog ne de l ensemble du territoire et leur permettre d exercer pleinement leur mission B qu une communication concomitante de chaque d lib ration des instances m dicales soit faite aux services sp cialis s et aux m decins de pr vention qui eux ont acc s aux pi ces m dicales vitant ainsi que soit prise une d cision administrative inadapt e C que les m decins de pr vention qui le souhaitent soient associ s l labo ration de la brochure pour les personnels D que les m decins de pr vention soient invit s tablir un rapport destin au Comit m dical sup rieur qui a t d volu un r le de coordination des avis des comit s m dicaux et d actualisation de la liste des pathologies ouvrant droit des cong s longs ReMEDIA 09 03 Mettre en place une v ritable politique de reclassement L administration doit apr s avis du comit m dical d clarant un agent inapte l exercice de ses fonctions par suite de l alt ration de son tat de sant et dont le poste de travail ne peut tre adapt inviter l int ress pr senter une demande de reclassement dans un emploi d un autre corps D s lors que l agent a formul une telle demande en pr cisant le corps dans lequel le reclassement est souhait elle ne peut l expiration de ses droits statutaires cong s de maladie le mettre en retraite pour invalidit que si un tel reclassement e
25. 01 55 55 24 26 Secr tariat Chantal Bourgois assistante T l 0155 5536 11 Catherine Santi secr taire T l 01 55 55 39 25 Les m diateurs acad miques M diateur acad mique une mission passionnante Les m diateurs acad miques sont des personnes qualifi es qui se consacrent b n volement la mission de m diation Ils sont nomm s par arr t des ministres pour une ann e renouvelable Retrait s de l ducation nationale ou de l enseignement sup rieur ils ont exerc des fonctions diverses d administration d inspection ou d enseignement Ils ont acquis au cours de leur activit professionnelle une comp tence pr cieuse pour r pondre aux r clamations des usagers ou des personnels et aider r soudre des litiges entre les requ rants et les services et tablissements relevant des minist res de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur Au 1 juin 2010 l origine des 47 m diateurs acad miques est la suivante 2 directeurs d administration centrale 1 inspecteur g n ral de l ducation nationale 1 inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la recherche 3 secr taires g n raux d universit ou d un grand tablissement 2 secr taires g n raux d inspection acad mique ou d IUFM 3 inspecteurs d acad mie DSDEN 11 inspecteurs d acad mie IPR 2 inspecteurs de l ducation nationale 16 proviseurs 2 ma tres de conf rences 1 professeur de
26. 50 Deuxi me partie Sant des personnels progresser r solument 55 Chapitre premier Personnels gravement malades le m diateur analyse et alerte 59 Des proc dures administratives complexes 60 e Une grande diversit des probl mes rencontr s ss 60 e Un sujet toujours d actualit en 2009 iii 61 Le m diateur alerte l institution et agit 64 e Le m diateur d nonce les dossiers en souffrance devant le Comit m dical sup rieur 64 e Le m diateur sollicite un rapport d enqu te sur le fonctionnement de la proc dure emmatere medicale Anne a deatigtnaute can aa EA nue ele ed e ans tee te 65 e Le m diateur fait des propositions pour une meilleure information des agents ceeee 66 e Le m diateur porte la question des trop per us au niveau interminist riel 68 e Le m diateur agit pour r gler au cas par cas les probl mes rencontr s cecceceeeeeeeeeeees 68 Chapitre deuxi me Des pistes d am lioration dans et hors de nos administrations 69 Ce dossier doit tre inscrit dans une d marche qualit au sein de nos administrations 58 ech tineunidiandsbe ana mad indented 69 e Un pilotage du dossier l administration centrale est n cessaire 69 e Un service sp cialis au niveau acad mique constitue un atout 0 ee eeeeeeeteeeeteeetteeenees 70 e Les agents malades doivent tre mieux inform s de leurs droits 71 e Les agents malades doivent tre mieux accompagn s 72 e
27. Montpellier Bernard Biau Claude Mauvy 31 rue de l Universit 34064 Montpellier cedex 2 T l 04 67 91 46 49 06 72 75 3451 Fax 04 67 60 76 15 mediateur ac montpellier fr Nancy Metz Henri Sidokpohou Fran ois Dietsch Lyc e Arthur Varoquaux BP 10049 rue Jean Moulin 54510 Tomblaine T l 03 83 29 85 57 Fax 03 83 33 27 08 ce mediateur ac nancy metz fr Nantes Achille Villeneuve 4 chemin de La Houssini re BP 72616 44326 Nantes cedex 03 T l 02 40 37 37 11 Fax 02 40 37 37 00 mediateur ac nantes fr Guy Faucon IA de la Loire Atlantique 7 route de La Joneli re 44322 Nantes cedex 3 T l Fax 02 51 12 43 56 Fax 02 51 12 43 56 guyfaucon wanadoo fr Nice Anne Radisse Jean Philippe Cante 53 avenue Cap de Croix 06181 Nice cedex 02 T l 04 93 53 72 43 Fax 04 93 53 72 44 mediateur academique ac nice fr Orl ans Tours Louis Baladier 4 rue Marcel Proust B t C 45000 Orl ans T l 02 38 79 42 01 mediateur ac orleans tours fr Paris Colette Liot Marl ne Celermajer 47 rue des coles 75230 Paris cedex 05 T l 01 40 46 20 36 Fax 01 40 46 20 10 mediateur acad ac paris fr Conservatoire national des arts et m tiers Marie Jeanne Perruchon CNAM 292 rue Saint Martin Case 729 75141 Paris cedex 03 T l 01 40 27 21 43 marie jeanne perruchon cnam fr Poitiers Marcel Levy Cit administrative Duperr Place des Cordeliers BP 508 17021 La Roc
28. Septours je crois galement que les litiges collectifs ne rel vent pas de notre comp tence Je suis par exemple souvent interpell par des parents d l ves au sujet du non remplacement d enseignants absents Que peut faire le m diateur lorsqu on lui signale qu un professeur absent depuis la rentr e des classes n est toujours pas remplac Je me suis born expliquer les difficult s de l acad mie pour recruter du personnel Ces explications ne permettent videmment pas de r soudre le conflit Nadine Milhaud je pense moi aussi que les demandes concernant la r partition des moyens de l administration ne rel vent pas de la comp tence du m diateur Pour traiter des probl mes relationnels collectifs il m est arriv deux reprises d intervenir dans des tablissements Le bilan de cette exp rience est contrast Dans un des cas mes d marches n ont rien donn dans l autre j ai pu aider faire merger une solution Guy Chaigneau j ai rencontr ce cas de figure une seule fois concernant la situation des enseignants d sob isseurs Il ne me semblait pas souhaitable de traiter directement le dossier Je les ai r orient s vers les syndicats dans l optique d une prise de contact avec l inspecteur d acad mie Quel mode d intervention pour un m diateur Nadine Milhaud je crois pouvoir distinguer trois modes de r glement des dossiers je propose une solution par courrier je contacte les deux p
29. acad mique que national Certains recteurs ont ainsi souhait faire examiner par leurs services les recommandations dont ils pouvaient tirer b n fice et veillent leur application Cette d marche doit tre signal e et salu e En effet les am liorations de nos syst mes ducatifs scolaire et universitaire ne viendront pas que des minist res mais aussi des acad mies des universit s M me si le m diateur constate avec satisfaction que pour plus de trois situations sur quatre des r ponses satisfaisantes ont t trouv es et que les raisons de la r clamation ont cess il doit rester attentif faire progresser la prise en compte des recommandations apr s expertise et v rification de leur utilit Les services ne doivent pas consid rer que les propositions du m diateur traduisent des dysfonctionnements Il faut au contraire qu ils consid rent qu il s agit de besoins nouveaux qui sont ainsi exprim s Leffort des ann es venir portera sur la meilleure prise en compte des recommandations Une augmentation du nombre des r clamations En 1999 huit demandes sur dix provenaient des personnels En 2008 six sur dix manent des familles des tudiants des apprentis L ann e 2009 marquera le chiffre de 6900 saisines aux niveaux tant national qu acad mique Il faut rapporter ces chiffres aux presque 15 millions d l ves et tudiants et aux 1 150000 agents En 2008 le nombre des r clamations provenant des usage
30. ce vous les demandes ou les questions transmises par les usagers ont pu tre prises en compte et nous savons d j que nous proposerons un dispositif encore plus performant l ann e prochaine Enfin je pense aux nombreux dossiers relatifs la valorisation des acquis de l exp rience dont vous avez t saisis la r glementation est complexe les acteurs nombreux et il faut souvent votre intervention pour aider r soudre des cas qui sont par d finition toujours tr s sp cifiques De tout cela je tenais vous remercier Mais permettez moi apr s ces quelques mots sur la nature et le sens de votre mission d envisager avec vous l avenir de la m diation dans notre minist re Puisque nous c l brons aujourd hui les dix ans de votre existence je crois que l heure est aussi venue de nous projeter sur la d cennie qui vient Les perspectives d volution et de d veloppement de la m diation dans l enseignement sup rieur Lutilit de cette fonction je le disais n est plus d montrer Je crois m me que nous devons aller encore plus loin sur deux points essentiels La mise en r seau des comp tences d abord Il existe d sormais des m diateurs dans toutes les acad mies Et je sais aussi que certaines universit s ou certains PRES commencent s int resser de tr s pr s la possi bilit d accueillir en leur sein un m diateur propre C est le cas de Lyon 1 par exemple ou encore du PRES de
31. chef d tablissement il devient le m diateur Les valeurs du m diateur Il convient que l impartialit soit la qualit que les parents les enseignants les chefs d tablissement les inspecteurs les recteurs reconnaissent tous les m diateurs et m me celle qu ils attendent Qu ils soient aussi assur s que nous sommes autonomes dans nos analyses Cette thique de la m diation suppose aussi que les m diateurs assurent les personnes de la totale confidentialit de leurs propos Le m diateur doit apprendre pr server sa libert sa neutralit son impartialit Des dossiers d actualit Concernant les examens le m diateur peut observer des fonctionnements qui posent probl me et alerter ainsi avons nous propos d am liorer le fonctionnement des jurys par exemple pour le baccalaur at afin d offrir tous les meilleures garanties Pour cela il nous semble que partout sur le territoire il conviendrait de mettre en place des commissions d harmonisation qui veillent au bon d roulement des corrections et l gitiment ainsi la n cessaire souverainet des jurys 26 Le m diateur prend la mesure des volutions qui sont en cours ainsi les familles souhaitent que leurs enfants soient inscrits dans l tablissement de leur choix Elles pensent que la carte scolaire est d j supprim e alors qu existent toujours des crit res d affectation Le m diateur ne porte pas d avis sur cette r forme mais pa
32. construire une liste de questions du type l tat de sant de l agent est il compatible ou non avec les fonctions exerc es si non rel ve t il d un cong de maladie ordinaire d un cong de longue maladie d un cong de longue dur e ou encore y a t il inaptitude reprendre la fonction occup e avant la survenance de la maladie ou toute fonction cette inaptitude est elle d finitive ou temporaire pG La commission administrative paritaire doit rester dans son champ de comp tence L administration a galement l obligation de consulter la commission administra tive paritaire comp tente pr alablement toute d cision d octroi ou de renouvellement d affectation sur un poste adapt l instar de ce qui se produit dans certains comit s m dicaux la CAP outrepasse parfois ses comp tences en mettant un avis portant sur une affectation ex reclassement sur un poste de correcteur au CNED affectation sur un poste adapt en biblioth que ce qui met l administration et par l m me l agent en difficult Son r le doit lui tre rappel Le p le ressources humaines doit travailler en quipe Mettre en place un reclassement ne peut se faire que par un travail d quipe qui associe plusieurs services et plusieurs personnels Cela ajoute la difficult de mener bien cette t che Plusieurs acteurs sont en effet impliqu s diff rentes tapes de 78 la proc dure
33. de d cisions de l administration au 31 d cembre 2009 124 L origine des r clamations 36 des r clamations il s agit de celles qui ont t cl tur es de fa on d finitive en 2009 manent des personnels de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur les usagers repr sentant 64 des r clamations Tableau n 2 Origine des dossiers de r clamations cl tur s en 2009 total personnels non titulaires Nombre Personnels titulaires ouvriers techniques et administratifs cat gories B et C Personnels titulaires ouvriers techniques et admini ifs gori Personnels d ducation de documentation et d ori i b Enseignants titulaires du premier degr public Enseignants du priv sous contrat total personnels enseignants titulaires Total personnels 2580 usagers en du total Total des dossiers de r clamation cl tur s au 31 d cembre de l ann e 2009 volution surunan depuis 2000 volution Graphique n 4 Origine des r clamations cl tur es en 2009 EM Personnels Em Usagers Les r clamations pr sent es par les usagers de l ducation nationale et de l ensei gnement sup rieur repr sentent une proportion croissante de l activit des m diateurs elles constituent d sormais pr s des deux tiers des dossiers trait s contre seulement 31 en 20
34. de l entreprise o ils exercent En 1994 le pr sident de la SNCF a nomm un ancien pr sident de chambre la Cour des comptes Cette tradition s est maintenue Troisi me m diateur de la SNCF j exerce cette fonction depuis 2006 Comment fonctionne la m diation de la SNCF La saisine du m diateur Il faut tout d abord pr ciser que je ne traite que des litiges avec les voyageurs pas des litiges avec les entreprises pour un transport de marchandises Je ne suis pas non plus un m diateur social appel en cas de conflit entre la direction et le personnel Il faut savoir que pendant longtemps l existence d un m diateur la SNCF est rest e relativement peu connue En 2003 donc neuf ans apr s sa cr ation le m diateur ne recevait que 320 r clamations en 2008 il m en est parvenu 746 C est relativement peu La SNCF transporte en effet chaque ann e plus d un milliard de voyageurs Elle re oit un peu plus d un million de r clamations Ce chiffre comprend environ 200 000 proc s verbaux car le transport ferroviaire est une activit r glement e Je suis donc saisi de deux sortes de litiges les uns 60 70 selon les ann es sont commerciaux ils portent sur les conditions du voyage tarifs retards confort les autres 30 40 concernent des infractions la police des chemins de fer sanctionn es par des proc s verbaux L activit de la m diation est mont e fortement en puissance en 2009 en r
35. de la pathologie concern e e l inqui tude aussi des personnels qui sont dans l attente par exemple du r sultat de la contre expertise ou de celui de l appel form aupr s du Comit m dical sup rieur dans le cas de contestation d un avis l attente peut durer des mois et g n rer des probl mes financiers le plein traitement tant vers en m me temps parfois qu un demi traitement sans aucune lisibilit pour l agent ou l inverse l int ress peut se retrouver priv de toute r mun ration mais comment ensuite traiter cette p riode si l aptitude de l agent emp ch d exercer ses fonctions est ensuite reconnue e la non reconnaissance de certaines pathologies invalidantes comme la maladie d Alzheimer m me apr s appel devant le Comit m dical sup rieur ou la scl rose en 60 plaques ou encore la scl rose lat rale amyotrophique qui ne rentrent pas dans la liste des maladies ouvrant droit un cong de longue dur e e l incompr hension des agents face la complexit de la proc dure garante des droits qui peut conduire des contradictions entre m decins un avis d expert diff rent de celui du comit m dical d partemental un avis du comit m dical d partemental diff rent de l avis de la CPAM sur un dossier concernant un agent TOS technicien ou ouvrier de service g r par une collectivit territoriale e l incompr hension des agents face des avis inutilisables par
36. decins agr s l organisation des comit s m dicaux et des commissions de r forme aux conditions d aptitude physique pour l admission aux emplois publics et au r gime de cong s de maladie des fonctionnaires et la circulaire FP 4 n 1711 du 30 janvier 1989 publi e au BO du service des pensions n 405 A II 1 qui d crivent la proc dure respecter Tr s encadr e la proc dure peut donner l impression de ne g n rer aucune difficult Conform ment aux dispositions r glementaires les cong s longs de maladie et les admissions en retraite pour invalidit sont accord s sur avis des instances m dicales consultatives comp tentes comit m dical d partemental et selon le cas commission de r forme Les prolongations de cong long de maladie qui doivent tre sollicit es au moins un mois avant l expiration du cong en cours sont soumises galement au comit m dical d partemental ainsi que les demandes de reprise de fonctions apr s un an de cong de maladie ordinaire ou apr s une p riode de cong de longue maladie ou de cong de longue dur e La proc dure administrative et m dicale pour un cong long de maladie est la suivante la demande d un cong de ce type accompagn e du certificat m dical tabli par le m decin traitant et du rapport confidentiel tabli par celui ci est envoy e par la voie hi rarchique sous couvert du chef d tablissement du chef de service au service gestion
37. diateurs acad miques sont choisis par le m diateur national Il s agit de per sonnes retrait es des deux minist res qui ont occup des postes de responsabilit inspecteurs d acad mie inspecteurs g n raux ou universitaires chefs d tablissement Ils ont une parfaite connaissance du syst me ducatif et ont t remarqu s pour leur sens des relations humaines En 2006 plus de la moiti des m diateurs acad miques qui ont accompagn la mise en place de l institution taient toujours pr sents preuve d une r elle stabilit Le m diateur acad mique est comp tent d s lors que la d cision qui fait probl me a t prise par le recteur l inspecteur d acad mie un chef d tablissement ou un pr si dent d universit Le m diateur national est comp tent si la d cision a t prise par les services minist riels Les personnels des administrations centrales de l enseignement scolaire ou sup rieur font appel au m diateur national 24 Le m diateur national n est pas une instance d appel pour les r clamants qui ont saisi un m diateur acad mique Il peut en revanche offrir de l aide aux m diateurs aca d miques par une expertise des dossiers La m diation institutionnelle ses atouts et ses limites La m diation occupe une place strat gique Elle offre les conditions d un dialogue responsable entre une personne et l adminis tration Elle est un observatoire du fonctionnement du syst m
38. diateurs de l Union m diterran enne et notamment les Isra liens et les Palestiniens Ath nes Je vais tre tr s neutre dans la pr sentation que je vais faire du futur D fenseur des droits pour deux raisons d une part parce que ce n est pas mon r le de porter des jugements et d autre part parce que nous n en sommes qu au d p t devant le Parlement apr s pr sentation en Conseil des ministres d un projet de loi organique qui n a pas encore t discut dans aucune des deux assembl es parlementaires Compte tenu des d bats qui ont d j pr c d ces futures discussions j ai cru comprendre qu un certain nombre d amendements n taient pas exclure et vous comprendrez donc ma prudence Je crois qu il faut remettre la cr ation du D fenseur des droits dans un contexte Ce contexte remonte d s 1973 au moment de la cr ation du M diateur de la R publique dans les commentaires d un certain nombre de professeurs de droit constitutionnel qui avaient regrett d j l poque que le M diateur de la R publique ne soit pas consti tutionnalis et qu il ne fasse l objet que d une simple loi Le d bat a repris apr s un arr t du Conseil d tat l arr t Retail qui a donn lieu un certain nombre de commentaires Parmi eux un article est rest c l bre du professeur Gaudemet disant que le M diateur de la R publique n tait pas une autorit administrative ind pendante mais bien
39. du foyer fiscal parents beaux parents personnes rattach es ayant la charge de l tudiant et du p rim tre des membres de la famille est rendue complexe par les volutions des recompositions familiales Les situations particuli res sont innombrables La prise en compte du revenu fiscal des parents est cr atrice de beaucoup d in compr hensions de la part des familles et donne lieu des comparaisons d un CROUS un autre Le m diateur recommande un pilotage de ce dossier par le CNOUS afin d harmoniser les pratiques de chaque CROUS en exposant clairement les conditions de ressources de l aide aux tudes en publiant des exemples illustrant les principes mis en uvre ReMEDIA 09 08 Modifier l ann e de prise en compte des revenus Les revenus de la famille pour les bourses d une ann e universitaire sont ceux de l ann e civile p nulti me n 2 Par exemple pour l ann e 2010 2011 ce sont les revenus de 2008 d clar s en mai 2009 qui sont retenus Ainsi la mensualit vers e en juin 2011 tiendra compte des revenus de janvier 2008 soit trois ans et demi avant Or les t l d clarations fiscales permettent une connaissance rapide des revenus d clar s l ann e n 1 Sans remettre en question les possibilit s d rogatoires pr vues par la circulaire annuelle qui permet de prendre en compte une volution importante des revenus de n 1 ou de n la suite d un v nement grave ch mage
40. et de ses collaborateurs ainsi que des m diateurs acad miques Il appelle plus particuli rement l attention sur deux sujets d importance majeure pour notre institution qui ont t examin s par des groupes de travail compos s de m dia teurs volontaires Am liorer les conditions de prise en consid ration des personnels gravement malades est une priorit qui s inscrit dans les orientations que vous avez fix es Ce th me a fait l objet de travaux de la part des m diateurs acad miques tout comme du m diateur national depuis plusieurs ann es tant il rec le de complexit s Favoriser des volutions dans les modalit s de calcul et d attribution des bourses aux tudiants para t n cessaire afin de mieux r pondre leurs besoins Les recommandations labor es partir des r clamations et figurant dans le rapport ont fait l objet de notre plus grande attention Elles s appuient sur les volutions l gislatives les plus r centes et trouvent leur sens dans la volont d am liorer la qualit du service Elles seront bien s r soumises l expertise approfondie des services comp tents Vous pouvez compter sur notre engagement et notre disponibilit pour faciliter les travaux venir Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Sommaire Avant propos oii iecooeessssssessssssnnsssssteseesssnseesssnenesssstsseessstensessseteeeassneneenen 11 Premi re partie La m diation dix ans apr s
41. et exigeante sur le contenu des r ponses vos propositions Jouez votre r le d aiguillon de rappel de mauvaise conscience et faites tomber ces assurances p remptoires non fond es qui font tant de mal au service public et ceux qui les subissent Ne vous laissez pas banaliser comme un mal n cessaire qui passera Continuez innover dans l approche des domaines les plus d licats Enfin face ceux qui relativisent votre r le en arguant de donn es quantitatives et statistiques reprenez cette formule du ministre Luc Chatel dans un num ro r cent de la Lettre de l ducation l ducation nationale a besoin de gestes quotidiens de modernisation pas de grand soir Je suis d accord avec cette affirmation que je me permettrais cependant de compl ter en disant dans un cadre coh rent r gul vitant l empilement permanent des dispositifs Vous pouvez donc continuer faire merger ces gestes quotidiens qui sont autant de leviers de changement 44 Table ronde avec les m diateurs acad miques Participants la table ronde Jean Fran ois Texier adjoint la m diatrice de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Nadine Milhaud m diateur de l acad mie de Toulouse Guy Chaigneau et Jean Louis Bouillot m diateurs de l acad mie d Aix Marseille Georges Septours et Jean Geoffroy m diateurs de l acad mie de Versailles Lanimateur de cette table ronde Jean Fran ois Texi
42. g n rale des affaires sanitaires et sociales Lors du comit de suivi du 9 avril 2009 il est pris acte du fait que le minist re est pr t cosigner avec celui charg de la Sant une note de saisine de l IGAENR et de IGAS afin de diligenter une enqu te sur le fonctionnement des comit s m dicaux LIGAS a d ores et d j signal que de son c t il faudrait qu elle puisse mobiliser en son sein un inspecteur g n ral ayant le statut de m decin Cela est mentionn en page 91 du rapport portant sur l ann e 2008 la fin de l ann e 2009 un IGAENR et deux membres de l IGAS ont t d sign s pour mener une telle mission afin de remettre leur rapport au cours de l ann e 2010 Le m diateur fait des propositions pour une meilleure information des agents Dans le rapport portant sur l ann e 2007 il consacre un chapitre l information des agents et aux situations difficiles de remboursement des trop per us cf p 51 52 qui concernent notamment ceux qui en arr t de maladie attendent la r gularisation de leur situation administrative 66 Il est mentionn Concernant le probl me des trop per us les pr c dents rapports annuels du m diateur ont montr que la proc dure visant placer les agents confront s un probl me lourd de sant dans une position administrative r guli re fonctionne mal Les retards s accumulent toutes les tapes de la proc dure et notam ment pour la c
43. g n raux ont pour leur part bien voulu lors de points d tape lui faire part de leurs constats Il n y a donc rien d tonnant qu un m me dossier abord sur des points d entr e qui sont diff rents le travail du m diateur portant sur l humain l agent sollicitant un cong long ou une retraite pour invalidit lan ant un appel l aide au m diateur et celui des inspections g n rales portant sur une analyse fine des structures donne lieu des recommandations qui ne sont pas tr s diff rentes Celles du rapport d enqu te telles qu elles sont expos es succinctement au d but du rapport sont les suivantes mettre en place un r el pilotage national d velopper des syst mes partag s d information valuer le fonctionnement des comit s m dicaux et des commissions de r forme replacer la comp tence m dicale dans la gestion des dossiers pr sent s devant les instances m dicales renforcer les r gles d ontologiques des comit s m dicaux d partementaux cr er un vivier d experts sur le plan r gional et revaloriser les r mun rations all ger les proc dures pour permettre une r elle analyse des dossiers par les comit s m dicaux respecter les formes r glementaires accro tre l efficacit de la m decine de pr vention l ducation nationale rendre l organisation des services de l ducation nationale plus efficace Celles du m diateur figurent dans le chapitre
44. gration au Dictionnaire de l Acad mie fran aise Vous constatez ainsi que dans le r le d inter m diaire vous tes les h ritiers d une fonction sociale dont la n cessit appara t dans l histoire Les d finitions et usages du mot Le m diateur un objet Par exemple le psychanalyste Winicott dit que e jouet de l enfant est un m diateur entre lui et le monde ext rieur On parle de m diateurs chimiques qui am nent une catalyse entre diff rentes mati res Le m diateur une personne mettant en relation Il suffit qu elle soit entre interm diaire un moment donn cr ant de la relation entre d autres M H a t m diateur entre les visiteurs fran ais et espagnols signifie qu il les a simplement fait se rencontrer Le m diateur une personne aidant pr venir ou r soudre les diff rends C est le sens dans lequel nous l employons ici La m diation peut tre pr ventive c est le cas de la m diation de projet Dans un grand projet informatique ou environnemental ex enterrement de d chets nucl aires trac de TGV o l on pressent des difficult s et conflits potentiels on peut 2 l avance proposer un accompa gnement par un m diateur nomm Con u autrement c est aussi le cas du m diateur 1 Docteur en Sciences de l ducation 36 institutionnel lorsque constatant de premi res r clamations r p titives il s aper oit de dysfonctionnements graves ou u
45. il a t galement constat qu il tait devenu difficile de trouver des sp cialistes de certaines pathologies Le manque de sp cialistes dans le secteur public notamment en psychiatrie alli la modicit de leurs moluments l encore en sont en grande partie la cause Le probl me de la d mographie m dicale qui conduit des m decins lib raux trop sollicit s faire passer en priorit leurs patients se fait galement sentir l gard de certaines sp cialit s m dicales o le nombre de m decins agr s est r duit il n est pas rare de se heurter un refus d expertise pour cause de manque de disponibilit obligeant chercher une solution dans un d partement voisin plus ou moins loign Les retards pour examiner des dossiers peuvent alors se mesurer en de nombreux mois En effet s il y a absence de sp cialiste dans la pathologie la proc dure ne respecte pas les dispositions r glementaires Les retards de paiement des honoraires de ces m decins sont un autre handicap Les services acad miques liquidateurs des frais d expertise ne sont pas les services deman deurs de ces expertises Il faut la pr sence de la convocation et de l tat d honoraires pour que la Tr sorerie g n rale accepte le paiement des expertises Cela nourrit aussi le m contentement des m decins agr s sollicit s De plus l o les m decins ne sont pas en nombre suffisant le personnel adminis tratif assure de fait le fonction
46. insertion dans leur structure ou r tablir le dialogue Dans un nombre appr ciable de cas 1 328 dossiers soit 20 des demandes d intervention cl tur es par les m diateurs l intervention des m diateurs a consist fournir des informations utiles la personne qui les avait saisis ou lui donner un avis ou un conseil 132 Chapitre deuxi me Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur L article 40 de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s Article 40 Le titre III du livre II de la premi re partie du Code de l ducation est compl t par un chapitre X ainsi r dig Chapitre X Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Art L 23 10 1 Un m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur des m diateurs acad miques et leurs correspondants re oivent les r clamations concer nant le fonctionnement du service public de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur dans ses relations avec les usagers et ses agents Les dispositions du Code de l ducation instituant les m diateurs l ducation nationale Articles D 222 37 D 222 421 Article D 222 37 Un m diateur de l ducation nationale des m diateurs acad miques et leurs corres pondants re oivent les r clamations concernant le fonctionnement du ser
47. l conomie et du Budget et de la m diatrice de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur sont organis es les 1 octobre et 1 d cembre 2009 Bercy sur ce sujet A cette occasion la Direction g n rale de l administration et de la fonction publique DGAFP propose suite l arr t du Conseil d tat n 310300 du 12 octobre 2009 qui ne permet pas de clarifier la situation de r diger un projet de loi L administration ne pourrait plus r clamer l agent les sommes qui lui ont t vers es a tort au dela d un d lai d un an Le point de d part de ce d lai serait constitu par le versement au cr dit du compte Le texte devrait tre discut au cours de l ann e 2010 Le m diateur agit pour r gler au cas par cas les probl mes rencontr s Les rapports sont maill s de cas concrets Comme les r ponses structurelles n ont pas t apport es des r clamations n ont pas cess d arriver la m diature au fil des ann es Par exemple dans le rapport portant sur l ann e 2002 sont expos es des situations en lien avec le retard des comit s m dicaux et les cons quences d ordre financier pour les personnels concern s cf p 72 Des situations difficiles sont nouveau voqu es dans le rapport portant sur l ann e 2003 cf p 72 73 Un chapitre intitul Les proc dures m dicales un dossier sur lequel il faut absolument r agir est consacr aux situations administratives irr
48. l ducation nationale j ai beaucoup d couvert sur le fonctionnement du syst me ducatif J ai notamment t surpris des libert s que prenaient certains tablis sements priv s Nous sommes deux traiter les dossiers de m diation Aix Marseille J ai beaucoup appr ci ce travail en bin me et la compl mentarit de nos approches Je crois que la notion de r seau est essentielle au travail des m diateurs Comment et pourquoi se faire mieux conna tre Nadine Milhaud au d part c est l institution qui a assur la communication sur le r le du m diateur acad mique Mais rapidement c est notre travail qui nous a permis de gagner en visibilit Le bouche oreille a fonctionn Notre intervention sur certains dossiers fortement m diatis s a eu un certain cho Ce fut par exemple le cas lorsque nous avons trait de la situation d un enseignant accus d antis mitisme ou d un agent licenci sans indemnit s De plus au fil des dossiers trait s nous rencontrons d autres cat gories de personnels chefs d tablissement assistante sociale Nous sommes inter venus dans des formations destination des assistantes sociales et des nouveaux chefs d tablissement Nous avons des changes r guliers avec la HALDE notamment sur les questions de handicap ou avec le d fenseur des enfants Il est important d entretenir ces liens Pour nous faire mieux conna tre galement nous envoyons chaque ann e nos voeu
49. l ves par les prin cipaux de coll ge par les services acad miques et par l inspection du travail Le m diateur recommande que cette contradiction soit lev e qu une information claire soit donn e aux tablissements et aux familles Chapitre deuxi me Les pr c dentes recommandations Le comit de suivi des recommandations du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur s est r uni le 16 avril 2010 Il tait copr sid par M Bernard Dubreuil directeur adjoint du cabinet du ministre de l ducation nationale et par M Rolland Jouve conseiller technique de la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche S agissant des recommandations qu il est appel faire et avant d aborder l ordre du jour du comit de suivi le m diateur rappelle quelques uns des acquis de cette ann e et certaines des recommandations qui ont t accueillies favorablement et suivies d effet en totalit ou partiellement e En tout premier lieu il convient de se r jouir qu ait pu tre r alis e la demande des m diateurs successifs une enqu te conjointe IGAS IGAENR sur le fonctionnement des instances m dicales e Concernant ce qui a t appel le risque d inversion de carri re pour les ma tres de conf rences le m diateur a port avec d autres une demande de modification des dispositions statutaires qui a trouv une r ponse par la loi de Finances e Il a t
50. l administration des avis d favorables mis par les comit s m dicaux d partementaux sans motivation des propositions de reclassement par le comit m dical d partemental impossibles mettre en uvre par l administration Bien entendu de tels dysfonctionnements ne se produisent pas que dans nos administrations mais du fait de l importance des effectifs et de la sp cificit de certains m tiers on constate chaque ann e plusieurs affaires de ce type En m me temps notre institution n est pas seule intervenir dans la cha ne de la d cision le fonctionnement des comit s m dicaux ainsi que la concession d une pension d invalidit rel vent de la responsabilit d autres administrations Un sujet toujours d actualit en 2009 Quand un agent appel se soumettre une succession d expertises se retrouve sans ressource Une r clamante a saisi un m diateur acad mique le 22 octobre 2009 Professeure des coles elle a exerc ses fonctions jusqu en juin 2005 Elle a ensuite b n fici d un cong de maladie ordinaire durant un an de juillet 2005 juin 2006 puis d une mise en disponibilit d office durant deux ans de juillet 2006 juin 2008 Sur les conseils de l inspecteur d acad mie en octobre 2007 elle a effectu une demande de poste adapt N ayant obtenu aucune r ponse un an apr s sa demande elle a sollicit l obtention d une retraite pour invalidit alternative indiqu
51. la m diation que l esprit de m diation aient mis si longtemps merger dans notre minist re En effet quelle administration quelle entreprise publique emploie autant d agents g re autant de situations humaines que l ducation nationale En effet sans m me voquer l Enseignement sup rieur que vous suivez pourtant l ducation nationale ce sont pr s d un million d agents douze millions d l ves Quelle institution a autant besoin de m diation Les chiffres les plus r cents montrent d ailleurs que l institution du m diateur r pondait un v ritable besoin En effet le nombre des saisines s est accru de 200 entre 2000 et 2009 pour s lever aujourd hui 7 000 en globalisant le niveau national et le niveau acad mique En dix ans un r seau tr s dense s est constitu et le m diateur de l ducation natio nale et de l enseignement sup rieur est en lien troit avec les 44 m diateurs acad miques et correspondants du m diateur acad mique qui seront bient t 47 Aujourd hui je veux profiter de l occasion qui m est donn e pour rendre hom mage votre engagement En effet on ne na t pas m diateur on le devient et ce n est pas un hasard si l ensemble des m diateurs sont choisis parmi les personnalit s les plus respect es et les plus exp riment es de notre minist re Que vous ayez t enseignant du secondaire ou du sup rieur chef d tablissement inspecteur d acad mie respo
52. la solution ne passera pas par la mise en place d indicateurs sur les d lais de traitement car comme le rappelle tr s justement le rapport de mars 2010 intitul Modernisation de l tat qualit des services publics et indicateurs 1 un dossier complexe trait dans des d lais tr s longs dispara t dans la moyenne de tous les dossiers Chaque tape de l tude du dossier m dical pouvant tre g n ratrice de lenteurs il faut agir sur chacune d elle en commen ant par celle de la constitution du dossier Cette phase qui est parfois sous estim e n est pas n gligeable Les services peuvent tre en partie responsables de la longueur des d lais s ils ne prennent pas eux m mes les devants ou s ils ne rappellent pas avec suffisamment de conviction aux personnes concern es la n cessit de s engager sans tarder dans le processus d un cong long de maladie Les int ress s peuvent galement tre responsables quand ils ne pensent pas ou ne veulent pas s engager dans les d marches visant obtenir un tel cong ou encore h sitent simplement le faire Le d ni de la maladie est plus fr quent qu on ne le pense D o l importance pour les gestionnaires de personnels d un accompagnement person nalis d un suivi attentif des situations afin de d tecter les cas susceptibles de d boucher sur ce type de cong pour pr venir voire alerter la fois les int ress s sur leurs droits et simultan ment l quipe des ass
53. longue dur e pour maladie pour l un une retraite pour invalidit pour l autre d nonce dans certains dossiers la lenteur la lourdeur et les contradictions des proc dures applicables Voil bient t dix ans que figurent des recommandations dans ses rapports annuels et cependant il est vrai que trop peu d avanc es ont t observ es sur cette question Il est pourtant choquant que des personnels malades donc affaiblis et peu enclins lutter contre autre chose que leur maladie attendent parfois pendant des mois l avis d un comit m dical d une commission de r forme ou la d cision de l administration Et leur inqui tude grandit du fait m me de l ignorance des proc dures et des d lais dans lesquels s inscrit l preuve qu ils traversent alors m me qu ils sont dans la situation o l on a besoin de savoir Ils passent ainsi d une situation administrative normale statutaire garantie par des dispositions r glementaires qui paraissent d interpr tation pas trop malais e une zone de turbulences extr mes ne sachant plus o ils en sont du point de vue de leurs droits sociaux de leur situation professionnelle de leur position statutaire et de leur situation financi re L ducation nationale qui effectue un travail de recensement de ses personnels handicap s a fait le constat que 70 d entre eux le seraient devenus au cours de leur carri re Cela montre combien ce dossier est sensible et important
54. lorsque notre rapport a t diffus dans les services acad miques les universit s et qu il a t pr sent aux associations de parents d l ves et aux syndicats le nombre de saisine a t multipli par 1 5 Au del de cette augmentation quantitative j observe une relative stabilit des grands th mes sur lesquels portent les r clamations aussi bien chez les usagers que chez les personnels On constate des pics ponctuels de demandes autour d un sujet particulier en lien avec un changement de r glementation Il me semble que les dossiers trait s sont de plus en plus complexes notamment depuis 2007 Chez les personnels nous voyons arriver des cas qui rel vent la fois du d roulement de carri re et de la protection sociale Le m diateur est confront des situations qui n cessitent un investissement personnel r el et la m diation transforme profond ment l individu qui s y engage Guy Chaigneau pour ma part j ai d but mes fonctions de m diateur acad mique assez r cemment et j ai donc moins de recul Devenir m diateur acad mique tait pour moi un engagement citoyen La premi re des difficult s a consist ne plus tre per u comme un proviseur de vie scolaire par mes interlocuteurs J ai n anmoins conserv de tr s bonnes relations avec les services et le recteur Elles peuvent tre un peu plus com plexes avec les CROUS ou les universit s Je dois reconna tre que malgr une longue exp rience dans
55. lyc e professionnel 1 administrateur civil 1 CASU 1 attach d administration de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 140 Aix Marseille Guy Chaigneau Jean Louis Bouillot Place Lucien Paye 13621 Aix en Provence cedex 1 T l 04 42 91 75 26 Fax 04 42 26 68 03 mediateur ac aix marseille fr Amiens Claudette Tabary 20 bd Alsace Lorraine 80063 Amiens cedex 9 T l 03 22 82 38 23 Fax 03 22 92 82 12 mediateur ac amiens fr Besan on Ren Colin 45 avenue Carnot 25030 Besan on cedex T l 03 81 65 49 74 mediateur ac besancon fr Bordeaux Miguel Torres 5 rue Joseph de Carayon Latour BP 935 33060 Bordeaux cedex T l 05 57 57 87 21 Fax 05 57 57 87 78 mediateur ac bordeaux fr Caen Jacques Dremeau 168 rue Caponi re BP 6184 14061 Caen cedex T l 02 31 30 15 98 Fax 02 31 30 15 92 mediateur ac caen fr Clermont Ferrand Jacques Boudot 3 avenue Vercing torix 63033 Clermont Ferrand cedex 1 T l 04 73 99 33 66 Fax 04 73 99 30 00 mediateur63 ac clermont fr Corse Jean Fran ois Colonna d Istria BP 808 20192 Ajaccio cedex 4 T l 04 95 50 33 16 Fax 04 95 51 27 06 med aca ac corse fr Cr teil Bernard Gossot Charles Dahan Dominique Benoist 4 rue Georges Enesco 94010 Cr teil cedex 04 T l 01 57 02 60 30 Fax 01 57 02 62 50 mediateur ac creteil fr Dijon Jean Roche 51 rue Monge BP 1516 21033 Dijon cedex T l 03
56. mixte conciliateur donneur d id es Le m diateur va par exemple proposer une solution On va discuter de cette solution on en imaginera d autres Cela va tre finalement le produit d une cr ation trois entre conciliateur m diateur et parties Il n est pas question de dire ici que l un des mod les est meilleur que l autre Il existe de nombreux domaines sp cifiques o la conciliation m diation est tent e avec des recours variables l un ou l autre des mod les la sant et les h pitaux l environnement et l am nagement du territoire le livre le cin ma la presse le cr dit l interentreprise client et fournisseur la vente directe l usage d internet la propri t industrielle et intellectuelle brevets et marques le sport ont vu la cr ation de structures corres pondantes Enfin depuis 1995 une loi autorise un juge proposer aux parties une m diation m diation judiciaire Le juge peut en effet estimer que dans tel ou tel litige il n y pas que des probl mes juridiques mais que s entrem lent comme souvent des aspects psychologiques conomiques motionnels relationnels que sa seule d cision en droit ne permettra pas de r soudre pour lavenir Si les parties en sont d accord la m diation viendra prendre en consid ration la diversit des l ments singuliers qui entourent le juridique La chose qui demeure dans tous les mod les et constitue une valeur commune est qu
57. par le d cret du 14 mars 1986 intervenir dans le champ de comp tence de la m decine statutaire Par arr t du 2 mars 2010 le nombre de postes offerts au concours de recrutement de m decins l ducation nationale a t fix trente sept au titre de l ann e 2010 ainsi que trois postes offerts par la voie contractuelle aux b n ficiaires de l obligation d emploi mentionn e l article 27 de la loi du 11 janvier 1984 Il appara t dans une r ponse parlementaire que vingt emplois de m decins de pr vention avaient t cr s au budget de l tat de 2007 mais ils n avaient pas tous t pourvus en raison notamment de la p nurie de m decins du travail ce qui ne manque pas d inqui ter Dans cette m me r ponse parlementaire il tait mentionn que la direction g n rale des ressources humaines labore actuellement en concertation avec les partenaires sociaux si geant au comit central d hygi ne et de s curit CCHS comp tent pour l enseignement scolaire et en synergie avec les m decins intervenant dans le domaine de la m decine de pr vention un plan national de pr vention dans l ducation nationale visant am liorer la surveillance m dicale des agents de l ducation nationale Il est pr vu d organiser en 2010 un s minaire national sur la m decine de pr vention en direction des secr taires g n raux des acad mies des m decins de pr vention en pr sence des m decins conseillers techniques de
58. r clamations montre que dans un tiers des cas il n y a jamais eu de r ponses Le vocabulaire est souvent n gatif La r ponse n est pas personnalis e Il n est jamais fait preuve d empathie Lorsque la r clamation a t d pos e partir d un site internet il arrive une fois sur deux que plusieurs correspondants interviennent dans la r ponse de fa on non coordonn e Les enjeux sont importants C est un enjeu pour l usager bien s r qui doit pouvoir d poser une r clamation et obtenir une r ponse adapt e C est un enjeu de qualit de service et d am lioration continue Les motifs d insa tisfaction fournissent des l ments tr s riches sur les dysfonctionnements et permettent ainsi des actions d am lioration au niveau local et national C est un enjeu d image et de confiance pour l administration un usager qui prend le temps de r clamer n est pas indiff rent l institution Il garde un lien quasi affectif avec elle Lui r pondre de fa on adapt e permet de transformer le d tracteur en ambassadeur L association Amarc qui regroupe des entreprises publiques et priv es 1 Minist re du Budget des Comptes publics de la Fonction publique et de la R forme de l tat 28 qui travaillent ensemble l am lioration du traitement des r clamations a comme slogan transformer les p pins en p pites Il s agit d laborer une m thodologie et d accompagner les administrations dans
59. r dig sur cette base apr s qu il aura re u cet agent le temps d une visite Cela est comparer avec l analyse qui sera faite par exemple en vue ou non de l octroi d une pension d invalidit par le service des pensions qui aura entre les mains l int gralit du dossier de carri re de l agent faisant appara tre sa carri re son comportement professionnel les cong s de maladie obtenus les expertises m dicales et les avis des instances m dicales Il y a comme cela a t indiqu pour le reclassement un manque de connais sance des r alit s des m tiers l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur qui les am ne proposer des solutions irr alistes Il peut alors tre d cid de solliciter une nouvelle expertise par un autre m decin mais encore faut il que l inapplicabilit de l avis ait t d tect e par le comit m dical ou l administration Lors d un refus d octroi d une pension d invalidit apr s avis favorable du comit m dical et de la commission de r forme l incoh rence du rapport de l expert a pu tre d nonc e la fin de la cha ne de d cision par le service des pensions sans que cela l ait t auparavant par les instances et les autres services impliqu s dans le processus Outre le manque de communication du contexte du dossier les m diateurs ont not lors de l tude de certaines r clamations des dysfonctionnements 82 Ces instances doivent respecter le cad
60. relations au travail avec des situations de plus en plus lourdes Concernant les usagers vous vous occupez aussi bien des questions li es aux cursus scolaires et l orientation que de divergences l occasion des examens ou encore de cas de discipline et de diff rends dans l octroi des bourses et des aides sociales mes yeux cette mission est essentielle pour mieux accompagner mieux aider nos l ves votre mani re vous contribuez la volont de faire r ussir chaque l ve et le conduire au plus haut niveau d excellence Ce bref tableau permet de d montrer l extraordinaire diversit des situations que vous traitez mais je me dois galement de souligner que leur complexit va croissant Cependant chaque fois vous agissez avec la m me neutralit avec la m me impartialit et je vous en sais gr D ailleurs vous consacrez galement beaucoup d nergie expliquer des d cisions justes de l administration qui ont t mal expliqu es ou mal comprises Et je crois que c est bien l la grande force du m diateur au sein de notre minis t re vous ne vous rigez jamais en juge et encore moins en justicier Vous cherchez bien davantage formuler des propositions de progr s plut t que de d noncer des dysfonctionnements et d accabler ceux qui en sont les acteurs D ailleurs vous ne vous satisfaites pas et c est votre force de trouver une issue positive aux cas dont vous tes saisis Non vous c
61. retraite pour invalidit compter du 10 septembre 2008 pour inaptitude d finitive l exercice de ses fonctions ou de tout autre fonction sans possibilit de reclassement ses demandes d explications sur sa situation administra tive et les courriers de la Tr sorerie g n rale le rectorat lui r pond qu il a per u un plein traitement au lieu d un demi traitement d avril 2008 au 30 septembre 2009 qu il a t r mun r tort aux mois d octobre novembre d cembre 2008 et janvier 2009 et que des indemnit s li es l exercice des fonctions ne devaient pas lui tre vers s Les bulletins de salaire montrent pourtant qu il a re u un demi traitement et que les indemnit s en question lui ont t retir es Quand une retraite pour invalidit laisse un agent dans le plus grand d nuement Ce r clamant appelle le m diateur l aide en 2009 Sur douze ans de carri re ce fonctionnaire de cat gorie A a exerc r ellement ses fonctions moins de trois ans Le reste du temps son parcours professionnel a t jalonn d arr ts de travail pour raisons m dicales cong s de maladie ordinaire cong s de longue dur e jusqu puisement des droits disponibilit pour raison de sant Lint ress au cours d un bilan de comp tences voque un ventuel reclassement dans le corps des ouvriers d entretien et d accueil Le comit m dical d partemental sollicit met un avis favorable Le reclassement est
62. rimental un secr tariat sp cifique nos administrations tenu par le m decin de pr vention de l acad mie Il entendait ainsi faciliter l int gration de la gestion des cong s m dicaux la gestion du personnel Mais faute de suivi par le minist re charg de la Sant et le minist re charg de l ducation nationale et de l En seignement sup rieur les deux instances avaient fonctionn pendant sept ans en dehors des formes r glementaires et sans se pr occuper suffisamment des droits des personnels concern s Cette enqu te avait montr que le rapatriement des instances m dicales dans le p rim tre de nos administrations tait proscrire Le m diateur demande dans le rapport portant sur l ann e 2003 que la deuxi me phase de l enqu te sur le fonctionnement des comit s d partementaux que l IGAENR devait entreprendre ventuellement avec IGAS soit mise en uvre Un espoir de voir le probl me examin appara t dans le rapport portant sur l ann e 2004 cf p 43 Il est mentionn L enqu te conjointe IGAENR IGAS sur le fonctionnement des comit s m dicaux d partementaux sera inscrite au projet soumis au ministre de programme de travail des inspections g n rales pour 2005 2006 Il est d cid lors du comit de suivi d avril 2006 devant le peu d avanc e sur ce dossier que l enqu te de l Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche portera sur q
63. ses comp tences lui a confi durant de nombreux mois l agrafage des dossiers d entretiens professionnels et a rejet sa demande de participation une mutation pour une autre acad mie Il reste aussi des situations o actuellement le reclassement peut s av rer impossible mettre en place C est le cas par exemple pour un maitre contractuel de l enseignement priv reconnu inapte d finitivement la fonction enseignante par le comit m dical En effet le Code de l ducation n a pr vu aucune possibilit de reclassement en dehors d un enseignement pr sentiel devant l ves article R 914 81 En tout tat de cause au moment o on d bat de l id e d un pacte de carri re il convient d encourager la recherche de solutions de reclassement et de faire partager les bonnes pratiques de certains Une meilleure gestion de ce dossier du reclassement des agents devenus inaptes m dicalement l exercice de leurs fonctions constitue un imp ratif au regard d une part des comptes de la protection sociale et d autre part de la prise en compte par une institution tout enti re de sa volont de reconna tre pour tous ceux qui le peuvent leur capacit participer l emploi Ce dossier doit tre inscrit dans une d marche qualit en concertation avec les autres autorit s concern es Des dossiers soumis la m diature ont r v l des probl mes li s aux expertises m di cales ou et au fonctionnement
64. stage des consignes claires tous les candidats soumis une telle obligation de stage sur le lieu du stage sur la dur e du stage sur le sujet traiter et sur les motifs rendant le stage non valide Le directeur g n ral pour l enseignement sup rieur et l insertion professionnelle rappelle que les rectorats organisateurs des examens font preuve de souplesse et acceptent que la p riode de stage puisse l g rement d border sur les vacances scolaires Lorsqu elle a t saisie de recours la DGESIP a recommand une position ouverte Toutefois en cas de d bordement prolong sur les cong s scolaires se pose la question de la respon sabilit de l tablissement et du suivi p dagogique du stage Il faut aussi rappeler que les situations de stage sont clairement d crites dans les r f rentiels de formation par ailleurs les documents n cessaires au contr le de la validit du stage sont num r s dans les circulaires nationales d organisation des examens ReMEDIA 08 06 Rendre obligatoire la communication des copies d examen et des fiches d appr ciation Afin de d tecter les erreurs qui auraient pu tre commises lors du report des notes le m diateur sugg re de rendre obligatoire dans le centre d examen la mise disposition des copies et des fiches d appr ciation tous les candidats et pour tous les examens apr s que leur relev de notes leur a t remis et ce pendant un d lai raisonnable trois jours ou plus
65. une autorit ind pendante ce qui n est pas tout fait la m me chose et depuis lors se posait r guli rement la question des v ritables pouvoirs du M diateur de la R publique Deuxi me l ment de contexte la directive sur la m diation europ enne qui oblige distinguer ce qui est de la m diation de ce qui ne l est pas Or je suis oblig de dire qu un certain nombre de fonctions du M diateur de la R publique ne sont pas propre ment parler des m diations et il n tait pas compl tement inutile de se poser la question Enfin et surtout le rapport du s nateur G lard qui est paru il y a peu pr s deux ans et demi fait tat d un trop grand nombre d autorit s administratives ind pendantes et demande tr s fermement ce qu une mutualisation de ces autorit s soit mise en uvre C est l ensemble de ces th mes qui ont t repris dans les travaux de la Commission Balladur la suite des travaux de cette commission a t approuv e une r vision consti tutionnelle l t dernier et aujourd hui un projet de loi organique sur le D fenseur des droits dont la cr ation est vivement recommand e a t d pos apr s passage en Conseil des ministres 30 Je vais tenter de me livrer un commentaire des nouveaut s apport es par ce projet de loi organique en suivant l ordre du texte la nomination devrait s effectuer selon la nouvelle proc dure pr vue l article 13 de la
66. uni versit s et grandes coles rappeler que l inscription en formation initiale est libre sous condition de dipl me ant rieur et que le rattachement au r gime de la formation continue suppose la cr ation d un cursus particulier identifi avec des am nagements sp ciaux 102 Les l ves Les stages ReMEDIA 09 13 Permettre tous les l ves de troisi me d effectuer une s quence d observation Dans les diff rents articles du Code de l ducation qui traitent des l ves mineurs et de la d couverte du milieu professionnel il n y a pas de mention d un ge minimum pour participer aux s quences d observation en milieu professionnel Cependant l article D 332 14 renvoie aux conditions pr vues par le Code du travail Aux termes de l ar ticle L 4153 1 du Code du travail les s quences d observation en milieu professionnel peuvent tre effectu es par les l ves de l enseignement g n ral mineurs de moins de 16 ans durant les deux derni res ann es de leur scolarit obligatoire donc ayant au moins 14 ans D s lors l article D 332 14 ferait appara tre une contradiction puisque tous les l ves de troisi me doivent accomplir une s quence d observation en milieu professionnel et dans le m me temps ceux qui n ont pas 14 ans en seraient exclus sauf exception des entreprises familiales pr vue l article L 4153 5 Les r ponses les plus diverses semblent tre faites aux parents d
67. union pr paratoire entre le secr tariat g n ral et le m diateur il a t convenu que l administration recherchera dans toute la mesure du possible une solution d finitive aux cas de s paration de conjoints sup rieure trois ans Ce travail qualitatif sera mis en uvre au sein de la DGRH D cision Le secr tariat g n ral retient une approche au cas par cas de chaque dossier y compris en trouvant une affectation dans l acad mie la plus proche du premier choix mis Favoriser le rapprochement de conjoints gr ce la possibilit de participer au mouvement dans une autre discipline Il a galement constat que des enseignants sont s par s de leur conjoint depuis de nombreuses ann es le taux de mutation tant faible dans leur discipline Dans le m me temps ils sont amen s exercer dans une discipline proche mais distincte de leur discipline officielle de rattachement Mais paradoxalement il leur est interdit de candidater la mutation dans cette seconde discipline alors qu ils sont reconnus comp tents notamment pour y assurer des remplacements de professeurs absents Il sugg re qu ils puissent s ils le souhaitent obtenir un changement de discipline etlou de corps et conserver l anciennet acquise dans le poste pr c dent Deux mesures n cessaires pour am liorer leurs chances de mutation tout en r pondant aux besoins du service Concernant la recommandation du m diateur tendant permettre aux ensei
68. 00 Graphique n 5 Origine des r clamations 80 EMMA Personnels F Usagers 60 40 20 0 l l l 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 La part des r clamations pr sent es par les personnels diminue de fa on r guli re dans le total des r clamations trait es par le m diateur Le nombre de ces r clamations enregistre galement une diminution en valeur absolue de 15 par rapport l ann e 2000 La plupart des personnels qui adressent une r clamation aux m diateurs sont des enseignants titulaires ils repr sentent 66 des dossiers pr sent s par les personnels voir tableau n 2 126 Graphique n 6 R clamations pr sent es par des personnels 11 EM Personnels non titulaires 28 EM Personnels titulaires non enseignants Personnels enseignants titulaires 66 Le nombre des r clamations adress es au m diateur par les usagers de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur progresse lui nettement ann e apr s ann e la progression est de 9 par rapport l an dernier et de 232 par rapport l ann e 2000 On peut penser que cette augmentation r sulte pour une bonne part de ce que l existence du m diateur est chaque ann e un peu mieux connue des parents d l ves et des tudiants Parmi les usagers qui saisissent le m diateur la moiti 51 sont des l ves ou des parents d l ves des tab
69. 174 aux examens et concours 270 et la scolarit et inscriptions 224 ont fortement augment depuis dix ans L augmentation forte et continue des r clamations concernant la scolarit et les inscriptions refl te sans doute en premier lieu les difficult s li es l application de la carte scolaire Graphique n 9 Nature des r clamations pr sent es par les usagers 249 Scolarit et inscriptions 11 Examens et concours 40 Vie scolaire et universitaire 17 Questions financi res et sociales Handicap Divers 25 Les d lais d intervention des m diateurs Pour ce qui est des dossiers r gl s d finitivement en 2009 le d lai de r gle ment a t inf rieur ou gal trois mois dans 83 des cas et sup rieur trois mois pour 17 des dossiers Ces chiffres marquent une l g re augmentation du d lai de r glement par rapport l an dernier NB cette statistique ne porte pas sur les dossiers qui n taient pas r gl s d finitivement au 31 d cembre 2009 soit parce qu ils taient encore en couts de traitement par les m diateurs soit parce que leur r glement tait cette date suspendu une r ponse de l administration Graphique n 10 D lai de r glement d finitif des dossiers 17 EM inf rieur 3 mois Eu Sup rieur 3 mois 83 130 Les r sultats de l intervention des m diateurs Tableau n 4 R sultat de
70. 80 44 86 07 Fax 03 80 44 86 95 jean roche ac dijon fr Grenoble Michel Amoudry 7 place Bir Hakeim BP 1065 38021 Grenoble cedex T l 04 76 74 76 85 06 10 99 05 26 Fax 04 76 74 75 00 ce mediateur ac grenoble fr Guadeloupe Mo na Dugamin Bd de l Union 97142 Abymes Tel 05 90 21 38 59 Fax 05 90 21 65 04 mediateur ac guadeloupe fr Guyane Serge Patient Route de Baduel BP 6011 97392 Cayenne cedex T l 05 94 27 20 00 06 94 42 44 73 Fax 05 94 27 21 44 serge patient ac guyane fr Lille Philippe H mez 20 rue Saint Jacques BP 709 59033 Lille cedex Tel 03 20 15 67 15 Fax 03 20 15 61 55 stephanie allaeys ac lille fr Guy Rouvillain IA du Nord 1 rue Claude Bernard 59033 Lille cedex T l 03 20 62 30 83 Fax 03 20 62 3291 ce i59mediateur ac lille fr Alain Galan IA du Pas de Calais 21 bd de la Libert 62000 Arras T l 03 21 23 8255 mediateur62 ac lille fr Limoges Andr Videaud 13 rue Fran ois Ch nieux 87031 Limoges cedex T l 05 55 11 43 01 06 73 87 04 82 Fax 05 55 79 82 21 andre videaud ac limoges fr Lyon Mich le Bournerias Pierre Henri Besson 92 rue de Marseille BP 7227 69354 Lyon cedex 07 T l 04 72 80 60 12 mediateurs academiques ac lyon fr Martinique Ginette Bassin Rectorat site de Tartenson BP 638 97262 Fort de France cedex T l 05 96 59 99 35 Fax 05 96 59 99 17 ginette bassin ac martinique fr 142
71. DEUST d agent immobilier qui a t supprim devraient conserver le droit de cr er une agence Consid rant l int r t qu il y a valider une formation le m diateur pense qu il est indispen sable de proc der une actualisation rapide de la r glementation du certificat de formation g n rale Le m diateur se r jouit de l annonce faite par la DGESCO d une modification des textes pour la session 2010 sur un dispositif tr s attendu ReMEDIA 08 02 Traiter avec le plus grand soin la phase de l inscription Ayant constat travers des r clamations que des candidats ne peuvent pas se pr senter examen ou s y pr sentent dans de mauvaises conditions a cause d un probl me li la phase de i tent dans de mauv dit d bl me li la phase di l inscription le m diateur sugg re de recueillir dans un premier temps les bonnes pratiques mises en place par des services d examens puis de les rassembler dans un document communiquer aux 1 j rents acteurs d un examen di ts acteurs d Dans ce document devraient figurer les consignes claires et compl tes donner aux candidats pour remplir correctement la fiche d inscription et la v rifier un d lai suffisant doit leur tre octroy la n cessaire implication des chefs d tablissement coll ge lyc e CNED pour v rifier que le candidat remplit les conditions pour se pr senter l examen n a pas commis d erreur en compl tant le docum
72. Toulouse Ce d veloppement consid rable de la fonction de m diation d montre l existence d un r el besoin qui nous pousse l exploiter toujours plus Je crois Madame la M diatrice que vous avez un r le important jouer en la mati re Je vous invite vous impliquer pleinement dans la naissance de ce r seau Un r seau qui aidera les m diateurs dans leur t che en les informant des difficult s souvent voisines rencontr es par leurs coll gues d universit ou d acad mie Les m diateurs doivent pouvoir changer entre eux et avec vous pour croiser les dossiers et les cas qu ils g rent pour faire remonter les donn es ou les informations dont ils disposent En outre ces changes pourront alimenter le rapport que vous me remettez chaque ann e et constituer ainsi un fondement indispensable au r le de vigie dont je vous parlais tout l heure Il faut donc que vous r fl chissiez un sch ma d action pour organiser cette mise en r seau entre tous ces nouveaux acteurs qui sont autant de relais de terrains sur lesquels vous devez aussi vous appuyer Je souhaite que vous construisiez rapidement ce sch ma d action et que vous me pr sentiez un point d tape avant la fin de l ann e universitaire sur sa mise en place Pour vous aider aller plus loin dans votre t che je crois aussi important de ren forcer la popularisation de votre action L action du m diateur est en effet encore trop souvent m connue Nomb
73. Un suivi des dossiers doit tre r alis ccccccccceeceeeeccecceseeeeceeeeeesecenneeeeeeeeeeseseessneeeeeensess 73 e Le nombre des m decins de pr vention doit tre accru et leur r le confort 75 e Le reclassement des agents inaptes l emploi doit devenir un objectif prioritaire 77 Ce dossier doit tre inscrit dans une d marche qualit en concertation avec les autres autorit s CONCEMNEES ee 80 e Les moyens humains et financiers sont a d gager pour un bon fonctionnement GES INSTANCES medicalas ses ss ssssusasasndieneaseaearawessente Suede caaudbanvs stenaTadsacaaenbanaapaaeasenssaawnveceedd 81 e La qualit des travaux de ces instances doit tre am lior e 82 e Les attributions du comit m dical d partemental peuvent tre all g es cee 84 e La situation administrative des agents en attente d une d cision doit tre r examin e 85 e La radiation d un agent pour invalidit doit tre li e a une pension d invalidit 87 e Un accord est signer avec la MGEN sur le compl ment de r mun ration e eee 88 POUF COnNClUrE reais ii ea den en ees 89 Troisi me partie La m diation force de proposition 91 Chapitre premier Les nouvelles recommandations 93 LES DOrSONNelS nd nan tn tte nul 93 Les tudiants da ad midi 99 LES CIS ba de ao aa an de da ne 103 Chapitre deuxi me Les pr c dentes recommandations cece esteteeststeeae
74. acad mie comme Cr teil c est un sujet particuli rement sensible un cinqui me des enseignants y d butant leur carri re D s lors la question du rapprochement de conjoint ou des ascendants prend une certaine acuit Le m diateur fait des propositions qui prennent en compte les difficult s rencontr es par certains agents et participe ainsi aux r flexions sur les am liorations que nous souhaitons apporter en ce domaine Sur la base de ces attentes de la part des usagers et des personnels comment r ussir faciliter le travail entre le m diateur et les services nouveau je r utiliserais le mot confiance de la part des usagers vis vis du m diateur qui doit lui tre en confiance avec le recteur et avec l ensemble des services Le m diateur pourrait tre d fini comme un diffuseur de confiance Notre soci t actuelle n est pas sp cialement riche en confiance D ailleurs en g n ral plus une soci t est pauvre en confiance plus elle se juridiciarise Le m diateur va permettre de r tablir l ordre perdu et cela suppose une tr s bonne collaboration avec les services Je dois reconna tre qu Cr teil j ai souvent entendu le m diateur dire qu il rencontrait dans les services une coute compl te lui permettant de r soudre au cas par cas les situations qu il ren contre Un service se doit de faire respecter la loi g n rale abstraite la m me pour tous et ne per oit pas forc ment que son applicati
75. administra tives et m dicales soit examin dans son ensemble Le m diateur sollicite un rapport d enqu te sur le fonctionnement de la proc dure en mati re m dicale Le m diateur demande dans le rapport portant sur l ann e 2000 cf p 87 l Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche IGAENR d examiner les probl mes de fonctionnement des comit s m dicaux et leur articulation avec les directions de gestion de personnels ainsi qu avec les services acad miques ReMEDIA 00 32 Dans le rapport portant sur l ann e 2002 cf p 34 il est fait tat du travail men par l Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche IGAENR Le m diateur prend acte avec satisfaction de la r alisation par l IGAENR de la premi re phase de l enqu te sur le fonctionnement des comit s m dicaux et qui a port sur un d partement Il demande que la deuxi me phase soit engag e par l IGAENR dans les meilleurs d lais ventuellement sous la forme d une enqu te conjointe avec l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS L enqu te dont il est question avait port sur le fonctionnement d un comit m dical et d une commission de r forme d un m me d partement qui b n ficiaient d une organisation d rogatoire Le recteur avait souhait que dans un des d partements de son acad mie soit mis en place titre exp
76. aisantes re oivent nos remerciements L activit du r seau D nouer les conflits expertiser les r clamations apaiser les relations en explicitant les d cisions justes et quitables qui sont prises par les services r soudre des incom pr hensions s accorder sur des d saccords rassurer et rester impartial recommander des volutions telles sont les actions des m diateurs acad miques b n voles engag s aupr s de l institution scolaire ou universitaire et aupr s des personnels ou des usagers du service public d ducation Ces m diateurs sont en charge de 87 des r clamations trait es chaque ann e Ce sont eux qui demeurent les interlocuteurs de proximit les plus sollicit s pour r soudre des difficult s Leur mission est pr cieuse essentielle indis pensable et largement reconnue Leurs interventions font l objet de travaux partag s et permettent ainsi de d terminer une architecture pour construire les recommandations des rapports annuels Ils m ritent notre reconnaissance et notre gratitude Les m diateurs acad miques comme le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et ses collaborateurs s attachent apporter une r ponse chacune des situations qui leur sont soumises Pour l ann e 2009 les m diateurs ont re u 6900 r clamations soit 3 de plus qu en 2008 Les r clamations port es par des usagers de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur repr
77. aison d un changement majeur dans la proc dure de saisine depuis le 1 janvier 2009 en vertu du nouveau protocole sign avec les organisations de consommateurs je peux tre saisi directement par les voyageurs et non plus seulement par l interm diaire d une association de consommateurs ou comme c tait le cas depuis 2001 par le M diateur de la R publique Le r sultat ne s est pas fait attendre fin d cembre 2009 j aurai re u pr s de 2 500 r clamations sur l ann e coul e Ce nombre est appel aug menter encore car partir de 2011 un client pourra me saisir par internet et non plus seulement par lettre Cette volution confirme que la m diation correspond un besoin av r et croissant de la client le Le service de la m diation Si je suis moi m me ext rieur la SNCF je fonctionne avec les moyens qu elle me donne Je dispose ainsi d une quipe de quatre personnes qui en sont issues Il s agit d une m diation d entreprise et la connaissance intime de celle ci est indispensable De nombreuses r clamations donnent lieu une enqu te approfondie aupr s des services concern s de la SNCF pour tenter de reconstituer les faits tels qu ils se sont d roul s Il faut s enqu rir de la position des services de la SNCF savoir quelle est leur version des faits Il est n cessaire de maitriser la r glementation propre aux transports ferroviaires pour appr cier si l application ou l interpr tation
78. alit entre les candidats ne peut s exercer avec la m me exigence selon qu il s agit d un examen ou d un concours Synth se de la r union pr paratoire avec la direction g n rale pour l enseignement sup rieur et l insertion professionnelle La DGESIP rappelle que le d lai de tol rance d une heure pour les retardataires est g n ralis mais entra ne la r duction de la dur e de l preuve pour eux En effet certains examens sont nationaux donc intercontinentaux avec un d calage horaire neutralis par synchronisation ce qui est la seule contrainte Pour le m diateur l heure de confinement ou de retard est une tol rance convenable Le m diateur souhaite que la r glementation en mati re d absence une preuve facultative pour le BTS soit assouplie D cision Concernant la notation des preuves facultatives du BTS la DGESIP est d accord pour consulter les comit s interprofessionnels consultatifs CIC en leur pro posant que l absence ces preuves soit not e z ro et ne soit plus liminatoire Dans le cas d une modification d une r glementation d examen niveau d exigence modifi pour exercer la profession d agent immobilier par exemple le m diateur sugg re qu un dispositif transitoire soit syst matiquement mis en place pour ne pas priver les dipl m s des sessions pr c dentes des droits qui leur avaient t conf r s Synth se de la r union pr paratoire avec la direction g n rale d
79. artait d un exemple pour illustrer la demande avec l id e ensuite d un travail d ensemble sur ce sujet C est pourquoi le m diateur consid re que cette proposition de rabaisser la limite d ge 18 ans est une avanc e et souhaite que le travail soit poursuivi La nomination d un chef de projet l administration centrale et la transformation des divisions des examens et concours DEC en services interacad miques qui est actuel lement l tude constituent des r ponses aux pr occupations nonc es A chaque session d examen des candidats rencontrent des difficult s pour arriver l heure dans le centre d examen suite un v nement collectif impr visible probl me avec les transports en commun par exemple Le m diateur sugg re que soit g n ralis un dispositif d alerte en temps r el entre le service organisateur de l examen et les centres d examen pour prendre les mesures urgentes qui s imposent d but de l preuve recul R ponse de la direction g n rale de l enseignement scolaire Les recteurs autorisent chaque ann e les chefs de centre admettre des candidats retardataires dans la salle apr s louverture des sujets dans des cas exceptionnels et pour des raisons valables Synth se de la r union pr paratoire avec la direction g n rale de l enseignement scolaire Le m diateur prend acte des efforts faits en la mati re par la DGESCO pour les examens et du fait que le principe d g
80. arties s par ment avant de proposer une solution je contacte les deux parties s par ment et je leur propose de se rencontrer pour discuter directement de leur dossier Je ne me d place que rarement N anmoins la mission du m diateur consiste r gler des diff rends Dans cette optique il m a sembl naturel de me d placer sur le terrain lorsque c tait utile l avanc e du dossier Nous avons sans doute une r flexion collective mener jusqu o devons nous nous impliquer 48 Guy Chaigneau nous avons instaur un jour de permanence dans les locaux du rectorat Cette permanence nous permet de rencontrer le secr taire g n ral le recteur ou des usagers Il peut nous arriver ponctuellement de nous d placer sur le terrain Je crois qu en fonction des dossiers la m diation peut passer par des changes de courrier ou se baser sur un dialogue direct avec les personnes Jean Fran ois Texier concluant ce d bat remercie les intervenants d avoir si bien rendu compte de leur exp rience et propose la poursuite de ce travail de r flexion dans un sens plus prospectif L avis d un recteur sur la m diation dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur par Jean Michel Blanquer recteur de l acad mie de Cr teil Lacad mie de Cr teil est importante quantitativement et qualitativement Elle attire souvent l attention par les difficult s sociales de ses territoires mais en m me tem
81. artun Direction g n rale du CNED 2 avenue Nic phore Niepce BP 80300 86963 Futuroscope Chasseneuil cedex T l 05 49 49 34 50 Fax 05 49 49 05 81 mediateur cned fr
82. ation tait soumise au droit Mais dans la r alit des pratiques nous voyons bien que ce n est pas toujours le cas Tout d abord nous sommes amen s rappeler l imp ratif du droit aussi bien aux services qu aux usagers qui chercheraient obtenir des passe droits Il ne faut pas perdre de vue que rechercher l quit c est commencer avant tout par se demander ce qui est pr vu par le droit Il convient galement de r fl chir notre positionnement Pour l usager le m diateur a une image positive En revanche il peut facilement passer pour un emp cheur de tourner en rond aux yeux de l administration Georges Septours je tiens souligner que les services font g n ralement bien leur travail Le m diateur a toutefois un r le d alerte lorsqu il identifie ce qui ne va pas Les erreurs de droit sont sans doute les plus faciles rectifier Il peut arriver qu un service ait mal appliqu un texte Dans ce cas il n est pas tr s difficile de r examiner la situation de la personne Notre r le de m diateur est beaucoup plus complexe lorsqu il s agit d un probl me li aux relations interpersonnelles Quelle place accorder aux demandes de renseignement et conseils Georges Septours le conseil peut tre un moyen de pr venir le conflit Dans cette perspective il peut parfois tre judicieux d intervenir Jean Louis Bouillot nous avons fait le choix Aix Marseille de traiter toutes les demandes m me cel
83. ation est consid r e comme tant facultative Le m diateur pense qu on ne pourra se dispenser de mieux valuer et piloter le processus de notation de cet examen embl matique Les concours ReMEDIA 08 08 Am liorer le dispositif pour les concours internes et les troisi mes concours d faut de pouvoir simplifier la r glementation existante sur les conditions remplir pour se pr senter aux concours internes ou troisi mes concours les services minist riels et rectoraux ont fait un travail consid rable pour informer les candidats notamment aux concours enseignants Sur les sites internet sont notamment r pertori es les situations qui permettent un candidat de s inscrire un tel concours mais pas l inverse Le m diateur sugg re que cette information soit compl t e avec les principales situations qui n ouvrent pas droit se pr senter un contrat aid contrat de droit priv ne permet pas par exemple de se pr senter un concours interne La direction g n rale des ressources humaines indique qu une mention a t ajout e sur toutes les pages des concours internes apr s l num ration des conditions 108 de qualit administratives permettant de faire acte de candidature En revanche si vous b n ficiez d un contrat aid contrat d avenir adulte relais vous ne remplissez pas la condition de qualit administrative requise pour vous pr senter au concours Le m diateur remarque qu
84. ble sur des th tres d op ration Nous tions dans un jeu de compl mentarit qui nous permettait lorsque les discussions avec les interlocuteurs taient termin es partir d analyses qui pouvaient tre diff rentes d avancer l un et l autre Donc la distance ne signifie pas l action s par e Il peut y avoir des cas o l action conjointe peut tre utile m me si Cr teil nous n avons jamais eu besoin de cela D ailleurs ce qui d finit la distance c est le fait que nous avons des positions tout fait diff rentes Le recteur est responsable d une politique globale il pilote des instances des structures dont le fonc tionnement vise l accueil et la r ussite d un grand nombre de personnes Dans le cas de Cr teil o il y a 900000 l ves il est difficile de personnaliser leur accueil m me si c est un des enjeux de mon action que d y parvenir afin de r duire les dysfonctionnements et d uvrer aux progr s syst miques Un recteur a tendance rechercher une rationalit parfaite qui n adviendra jamais L o le recteur se situe en amont le m diateur se situe l aval des d cisions et traite des cas particuliers qui chappent la rationalit globale Il les traite comme des situations singuli res qui interpellent le fonctionnement g n ral du syst me Cette forte compl mentarit qui est li e la bonne distance entre le recteur et le m diateur est tr s pr cieuse Concernant mainte
85. bon fonctionnement du Comit m dical sup rieur relevant de la direction g n rale de la sant du minist re charg des Affaires sociales est donc toujours d actualit La qualit des travaux de ces instances doit tre am lior e Nos administrations doivent leur transmettre les l ments de contexte sur le dossier Il a t constat que les expertises m dicales n apportaient pas toujours des l ments cliniques suffisants pour que les m decins du comit m dical d partemental qui n est pas une chambre d enregistrement puissent en toute connaissance de cause statuer sur une demande La mention agent inapte au travail par exemple port e dans un rapport d expertise n est pas suffisante Il faut aussi que la gravit de la pathologie pour laquelle le cong est sollicit la nature des soins et les ant c dents figurent dans le rap port pour permettre l instance m dicale de consid rer si une situation donn e justifie effectivement une p riode de cong de maladie ou l admission en retraite pour invalidit la d charge des m decins agr s et des instances m dicales il y a l insuffisance des l ments disponibles transmis pour statuer sur la situation Parfois une simple feuille dactylographi e comportant un minimum d l ments de contexte communiqu s par l administration peut accompagner le certificat m dical tr s succinct transmis par l int ress Le rapport du m decin agr devra tre
86. caux Dans l une les cong s de longue maladie ou de longue dur e sont presque syst matiquement accord s dans une autre un comit m dical a tendance placer les agents en cong s de maladie ordinaire sans r action de la part des services Une acad mie reconna t le caract re suspensif d un appel devant le Comit m dical sup rieur et une autre non Un m decin de pr vention d une acad mie ne suit pas syst matiquement les avis des comit s m dicaux alors qu ailleurs une telle pratique n est m me pas envisageable De mani re g n rale la r glementation du fait de sa complexit n est pas totalement ma tris e par les gestionnaires Mais les difficult s financi res li es des lenteurs de proc dure des avis contradictoires touchent particuli rement certaines acad mies C est pourquoi un pilotage au niveau minist riel permettrait de mener des actions de bon sens qui auraient un effet positif imm diat pour les agents concern s Un service sp cialis au niveau acad mique constitue un atout Un constat a t galement fait quand il y a un service sp cialis dans les ser vices acad miques pour g rer ces dossiers m dicaux un bureau des affaires m dicales les gestionnaires de personnels qui y exercent leur fonction peuvent avoir une parfaite connaissance de la r glementation applicable et jouer le r le d accompagnement de chaque agent Or il a t not que la tendance est actuellement un
87. ccept de prendre partiellement en compte ses propositions en modifiant le contenu et le d roulement de l preuve orale de contr le du bacca laur at professionnel en r digeant une nouvelle circulaire sur les accidents scolaires qui mentionne un d lai maximal incombant au chef d tablissement pour communiquer son rapport aux familles Concernant les tudiants handicap s dans l urgence il a obtenu la neutralisation de l preuve orale de langues pour des candidats sourds et muets mais attend toujours un texte g n ral sur l am nagement des preuves Le m diateur avait mis l ordre du jour du comit de suivi d avril 2010 onze des recommandations figurant dans son rapport 2008 elles ont fait l objet d un examen attentif de la part des repr sentants des directions des deux minist res et des inspections g n rales Les points qui ont t examin s peuvent tre regroup s en cinq grands ensembles les l ves les concours les examens la validation des acquis de l exp rience les personnels les usagers Pour chaque recommandation examin e sont successivement retranscrits le texte initial de la recommandation le point de vue le plus r cent du m diateur clair par les r flexions des directions des minist res telles qu exprim es durant la p riode de pr paration du comit de suivi du 16 avril 2010 la d cision des repr sentants des cabinets m
88. ce dossier soit inscrit dans une d marche qualit Pour ce faire il formule les recommandations suivantes qui sont le r sultat d une expertise d ensemble partir de cas sp cifiques et dont certaines sont proches de celles figurant dans le rapport conjoint de VIGAS et de l IGAENR de mars 2010 ReMEDIA 09 01 Assurer le pilotage du dossier cong long de maladie et retraite pour invalidit Compte tenu de la complexit de la r glementation des difficult s administra tives et financi res relev es dans les rapports susmentionn s des besoins particuliers de ces personnels fragilis s par une grave maladie des d lais tr s longs pris par certains dossiers complexes Le m diateur recommande A la cr ation d un service charg de la sant des personnels pour l ensemble des personnels de nos administrations l administration centrale t te de r seau des services sp cialis s acad miques et ayant pour mission la mise en place des outils d am lioration du fonctionnement des proc dures m dicales B l laboration par ce service d une brochure destination des personnels sollicitant un cong long de maladie ou une retraite pour invalidit pour les informer de leurs droits leur remettre syst matiquement lors de la demande du premier cong long de maladie ou d une retraite pour invalidit Cette bro chure p riodiquement actualis e devra contenir des informations pr cises et pratiques
89. ce jusqu la date d admission une retraite autre que pour invalidit Il s agit l d une situation inadmissible d nonc e publiquement depuis des ann es par le m diateur au sujet de laquelle il a saisi le service des pensions de nos administra tions Ce dernier conscient de la r alit de cette probl matique a interpell la fonction publique ce sujet et a adress une note le 27 f vrier 2007 aux recteurs inspecteurs d acad mie et pr sidents d universit sur la proc dure d attribution des pensions civiles d invalidit Ces d marches n ont pas l effet escompt L tanch it entre les services la dilution des comp tences qui l accompagne et le fait qu aucun des acteurs ne se sent personnellement responsable aboutissent encore dans une dizaine au moins de cas par an pour nos minist res au maintien d un arr t de radiation sans droit pension L accord Sant et s curit au travail dans la fonction publique pr voit en action 14 la n cessit d une meilleure articulation entre le service des retraites de l tat et les services gestionnaires I est urgent de s atteler cette t che Un accord est signer avec la MGEN sur le compl ment de r mun ration Un agent est libre d adh rer ou non une mutuelle Ladh sion est volontaire et facultative De fait un grand nombre d agents adh rent une mutuelle La MGEN g re pour sa part plus de 3 millions de personnes profession
90. circulaire conjointe DPATE DPE directions de gestion des personnels et une enqu te a t lanc e pour conna tre les dossiers en instance La liste des agents relevant de la DPATE a t transmise au CMS Le secr tariat du CMS a fait connaitre les dates de passage en commission jusqu a fin octobre 2001 mais quelques dossiers en instance dont certains ont t enregistr s en 2000 ne sont 64 pas encore inscrits un ordre du jour compte tenu du retard accumul Des courriers seront adress s au minist re de l Emploi et de la Solidarit pour lui rappeler l urgence du traitement des dossiers encore en instance Dans le rapport portant sur l ann e 2002 cf p 33 il est fait tat de la perma nence du probl me Le comit de suivi des recommandations du m diateur demande la DPATE de rappeler au minist re des Affaires sociales du Travail et de la Solidarit l importance qui s attache un examen rapide des affaires en cours devant le Comit m dical sup rieur CMS Le rapport portant sur l ann e 2003 reprend avec pers v rance ce sujet cf p 41 42 S agissant du fonctionnement du Comit m dical sup rieur le comit prend acte du caract re infructueux des d marches faites jusqu a pr sent aupr s du minist re de tutelle Au dela des retards d instruction des dossiers devant le Comit m dical sup rieur le m diateur a souhait que le probl me du fonctionnement des proc dures
91. consacr aux nouvelles recomman dations en ReMEDIA 09 01 09 06 Esp rons que dans le contexte favorable expos en introduction nos administrations et la fonction publique vont y trouver des l ments pr cieux m me d apporter des solutions pour rem dier aux difficult s rencontr es par les agents concern s 90 Troisi me partie La m diation force de proposition Chapitre premier Les nouvelles recommandations Les personnels Les cong s longs de maladie et fins de droit pour les personnels rem dier aux insuffisances du syst me partir du diagnostic tabli la fois par le rapport conjoint de l inspection g n rale des affaires sociales et de l inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche portant valuation du fonctionnement des comit s m dicaux pour les personnels de l du cation nationale de mars 2010 et par le pr sent rapport le m diateur souhaite que les minist res charg s de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur prennent dans le cadre du pacte de carri re des mesures de fonctionnement interne qui auront un effet administratif et financier positif pour les personnels concern s Le probl me doit tre regard dans sa globalit Nos administrations doivent saisir le ministre charg de la Fonction publique DGAFP et les autres administrations concern es pour venir bout de ces difficult s Le m diateur souhaite que
92. d un syst me complexe et d autre part encore suffisam ment en prise sur la r alit du moment Des hommes et des femmes assumant leur ind pendance d esprit et leur ind pen dance tout court Ils sont b n voles et n exercent pas un m tier mais une mission qui les passionne Ils ne sont pas m diateur du recteur mais m diateur acad mique dans l acad mie et sont nomm s par les ministres sur proposition de m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur maintenant Ils sont retrait s leur ambition professionnelle est derri re eux m me si leur avenir est devant eux Ils ne peuvent 42 tre soup onn s de chercher plaire Ils n ont de compte rendre que tr s l g rement au m diateur de l ducation nationale qui entend d velopper un management fond exclusivement sur la confiance Il n y a pas de hi rarchie entre le centre et la p riph rie pas d appel de leur proposition ou suggestion mais uniquement de la confiance Ils doivent videmment avoir d excellents rapports avec le recteur et le secr taire g n ral C est une condition de leur succ s Sans en abuser le m diateur doit pouvoir avoir acc s au recteur assez facilement et entretenir avec lui une certaine complicit mais il doit aussi pour les usagers et autres r clamants faire appara tre une certaine distance sauf courir le risque d tre accus d tre un faux nez de l administration L aussi il s agit
93. d une question de mesure J ai toujours veill informer le recteur de la nomination d un m diateur mais aucun recteur ne m a impos la nomination de tel m diateur ni a fortiori son d part Pour moi il s agissait d un point cl vident A dire vrai la qualit des relations que j avais la chance d entretenir avec tous les recteurs me facilitait la t che J ai toujours t libre de mes mouvements sinon j aurais cess imm diatement d exercer mes fonctions et jai m me revendiqu et pratiqu en toutes circonstances une impertinence ma tris e terme que le M diateur de la R publique a bien voulu reprendre aucun moment je n ai re u la moindre invitation agir dans tel ou tel sens crire de telle ou telle fa on ex le ministre et ses collaborateurs prenaient connais sance du rapport public dans la version imprim e Il est vrai aussi que je n ai jamais sollicit la moindre indication Je consid re que j ai b n fici d une grande confiance des ministres Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur n est pas le m diateur du ministre ni du minist re Il est ind pendant l ind pendance rel ve plus d un comportement que de dispositions juridiques Il crit ce qui lui para t juste et s exprime librement videmment avec sa d ontologie et sans provocation en rendant public son rapport annuel et en le commentant Comment les m diateurs acad miques et au plan nat
94. de cette coop ration et souhaite promouvoir cette concertation en mod le de bonne m thode pour l avenir 120 Quatri me partie Informations Chapitre premier Les statistiques d activit des m diateurs en 2009 Les r clamations re ues En 2009 les m diateurs m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur et m diateurs acad miques ont re u 6897 r clamations Tableau n 1 R clamations re ues en 2009 R clamations en cours d instruction au 31 d cembre 2009 R clamations en attente de r ponse de l administration au 31 d cembre 2009 Total des r clamations report es sur l ann e suivante Situation au 31 d cembre 2009 2009 Nombre de En du total volution r clamations des dossiers sur un an Situation au 1 janvier 2009 ea a T a ta res Htta R clamations re ues en 2009 IH ae ee oe Ste Tees ee eee oi su i T oo e a ue Ce i Ci a a o o a z Total des r clamations trait es en 2008 report des ann es ant rieures re ues en 2009 V VAD Dossiers de r clamations cl tur s en 2009 6568 La diff rence entre dossiers report s l ann e suivante et dossiers re us de l ann e pr c dente r sulte de la suppression de doublons Apr s avoir fortement augment au cours des deux premi res ann es de fonctionne ment de la m diature le nombre des r clamations re ues s tait stabilis depuis 2001 aux alentours d
95. de de cong long pour permettre dans le cas de polypathologies l expert m dical et au comit m dical d partemental d valuer l tat de sant Il peut leur appor ter un clairage sur l impact du milieu de travail sur la pathologie Il peut proposer un am nagement du poste de travail ou des conditions d exercice cf le d cret n 2007 632 du 27 avril 2007 relatif l adaptation du poste de travail de certains personnels ensei gnants d ducation et d orientation Il peut indiquer si un am nagement paraissant indispensable la reprise de l activit professionnelle est possible ou non Il peut donner un avis sur une reprise prononc e pour raison th rapeutique si elle peut se justifier d un point de vue m dical elle doit tenir compte de la particularit du m tier exerc Le comit m dical d partemental oublie parfois qu un enseignant seul responsable de la classe qui lui est confi doit tre totalement apte lorsque la reprise de fonction est d cid e Il peut pr ciser les dispositifs d accompagnement possibles pour une situation particuli re donner un avis sur la faisabilit ou la n cessit d une r orientation profes sionnelle pour raison de sant Un tel travail pr alable permet alors l expert m dical partir de la pathologie et de son degr d volution de faire une proposition tay e sur les suites donner au dossier m dical Durant la s ance du comit m dical d partemental La pr
96. de son lien avec l entreprise dont ils contestent les d cisions C est pourquoi son ind pendance est n cessaire elle conforte sans les garantir totalement l autorit et la confiance n cessaires son action Les r sultats En 2008 mes avis ont t favorables au client dans 62 des cas totalement dans 33 partiellement dans 29 Quand je ne donne pas raison au client je lui explique pourquoi L information et la p dagogie font partie de ma mission Bien entendu en cas de refus je ne parviens pas toujours convaincre le client qui parfois conteste mon avis J accepte de le revoir si le client m apporte un l ment nouveau Je m efforce de donner mon avis dans des d lais acceptables comme le protocole m en fait d ailleurs l obligation En 2008 j ai trait plus de 80 des litiges en moins de deux mois Quelques r flexions pour conclure La m diation est une institution modeste et peu co teuse Vis vis des clients de l entreprise la m diation a largement prouv son utilit et pour tout dire sa n cessit Elle am liore leur satisfaction en leur ouvrant une deuxi me voie de recours d acc s facile surtout depuis 2009 C est essentiel pour toutes les ins titutions qui offrent un service que ce service soit un service public ou qu il r ponde une finalit commerciale Il faut savoir que dans une entreprise comme la SNCE l enjeu financier de la tr s grande majorit des litiges ne d passe pa
97. de trois mois sans attendre l arr t de renouvellement du cong C est ainsi qu au moment de la r gularisation financi re des sommes vers es des diff rences peuvent appara tre entre les droits de l agent et les sommes qu il a per ues L agent doit tre averti de ces pratiques protectrices Les expli cations vont bien entendu de pair avec un bulletin de paye compr hensible sur lequel doit appara tre la nature des sommes vers es ex passage demi traitement apr s trois mois de cong s de maladie ordinaire ou pr lev es Il pourrait tre tr s int ressant d associer les m decins de pr vention volontaires la r daction de cette brochure ils ont en effet un regard administratif et m dical tout fait pr cieux pour ce travail Au del de la brochure il est apparu qu il tait galement important que chaque agent en cong de maladie sur une longue dur e b n ficie d une aide pour effectuer ses d marches Cette aide ne peut tre r ellement apport e que s il existe un service sp cialis et des gestionnaires bien form s Les agents malades doivent tre mieux accompagn s En raison des besoins particuliers que rencontrent les personnels fragilis s par la maladie dont certains ont m me perdu leur autonomie un accompagnement person nalis doit pouvoir leur tre assur 1 Nomenclature des pi ces justificatives des d penses de l tat JO du 14 novembre 2003 2 Cf p 67 72 Les gestio
98. des instances m dicales et des d cisions contradictoires entre services ou avec une autre administration Sur ces difficult s qui perdurent nos administrations doivent alerter la Direction g n rale de la fonction publique DGAFP pour que des mesures l aussi de bon sens soient d cid es 80 Les moyens humains et financiers sont d gager pour un bon fonctionnement des instances m dicales Les m diateurs ont pu constater que certains m decins appel s effectuer une expertise tardent fixer rendez vous ou r diger leur rapport ou encore le transmettre au comit m dical d partemental que certaines instances m dicales tardent elles se r unir et des dossiers attendent de longs mois avant d tre examin s Les d lais s allongent pour l agent qui attend la r gularisation de sa situation administrative Certains comit s m dicaux dans des d partements forte densit de population peuvent tre amen s examiner jusqu 300 dossiers chaque s ance ce qui ne donne pas bien videmment un temps suffisant pour examiner correctement les dossiers qui posent probl me En outre les m decins sollicit s pour une expertise ou les m decins membres des instances m dicales trouvent leur indemnisation bien insuffisante moins de 45 pour un m decin si geant dans un comit m dical moins de 75 l expertise d un m decin sp cialiste et cela n est gu re motivant Dans certains d partements
99. dire que pour avoir envi ron par an pr s d une centaine d changes de dossiers avec la HALDE ou la CNIL ce serait un vrai plus pour les actuels services du M diateur de la R publique que de b n ficier de cette possibilit d tre plus troitement associ s a leurs travaux et de mieux se conna tre Restera d finir ce mode d association autour du D fenseur des droits un coll ge comp tent en mati re de d ontologie de la s curit avec trois personnes nomm es par le Pr sident de la R publique le Pr sident du S nat et le Pr sident de l Assembl e nationale serait cr serait cr galement un autre coll ge comp tent en mati re de d fense des droits des enfants toujours sur le m me mode de nomination Les mandats seraient comme aujourd hui non renouvelables incompatibilit dans le domaine de la s curit incom patibilit des membres du coll ge sous le contr le du D fenseur des droits parmi les moyens d action du D fenseur des droits une nouveaut importante les personnes publiques ou priv es mises en cause devraient faciliter l accomplissement de la mission du D fenseur des droits en ayant l obligation de r pondre ses demandes et convocations Le D fenseur des droits pourrait demander ce que des enqu tes soient men es par les corps de contr le et d inspection Tous les ans dans notre rapport public nous dressons la liste des minist res qui ne r ponden
100. dit ne lui est pas accord e Quand la vie bascule du fait d un avis du comit m dical Un autre dossier permet de comprendre les difficult s auxquelles peut tre confront un agent touch par la maladie La carri re de ce professeur de 54 ans s tait d roul e jusqu alors dans les meilleures conditions Apr s trente ans d exercice de ses fonctions couronn es par une affectation en classe pr paratoire aux grandes coles CPGE il est plac pour la premi re fois de sa carri re en cong de maladie ordinaire pour une pathologie figurant dans la liste ouvrant droit cong de longue dur e compter de mai 2008 et pouvant donc entrer dans les cas d affections ouvrant droit un cong de longue maladie Il est hospitalis deux reprises l issue d une p riode de cinq mois il sollicite un cong de longue maladie Le comit m dical d partemental met un avis d favorable Lint ress ne fait pas appel de cet avis car son tat s am liore et il pense reprendre ses fonctions en mars 2009 Il sollicite donc sa r int gration rencontre un m decin expert qui lui laisse entrevoir une suite favorable sa demande Or le comit m dical met un avis d inaptitude d finitive et absolue toute fonction La commission de r forme n est pas consult e car cet enseignant a exerc ses fonctions plus de vingt cinq ans Et alors qu il n avait jamais b n fici de cong s de maladie durant toute sa carri re il
101. e travers des cas concrets non repr sentatifs d un point de vue statistique mais embl matiques des fonctionne ments Elle peut alerter les services d un risque ou pr venir certains moments un probl me qui donnera lieu des r clamations collectives par exemple le reclassement des ma tres de conf rence Elle dispose d atouts importants D acc s facile elle est gratuite D s que le r clamant a fait valoir un recours gracieux il peut saisir le m diateur qui est impartial neutre et qui n est ni l avocat du r clamant ni le procureur ni le d fenseur de l administration La m diation n est pas un contre pouvoir Le m diateur n a pas de pouvoir de d cision mais la mission d mettre des propositions La m diation entretient un rapport respectueux avec le droit Le m diateur exerce une fonction que l on pourrait qualifier de contr le qualit de la r ponse donn e Mais il arrive que cette r ponse ne suffise pas Le m diateur pourra alors proposer une r ponse qui se situe non pas hors du droit mais au del en quit Il a vocation r gler des litiges ou des conflits de mani re non autoritaire et proposer des solutions imaginatives qui sont parfois labor es au croisement de situations concr tes et de la recherche de l am lioration qualitative du fonctionnement du syst me Son intervention ne limite ni ne suspend des proc dures ventuelles qu aurait pu entreprendre un personne
102. e 5 000 r clamations nouvelles par an En 2006 ce nombre avait augment de fa on sensible 16 conduisant d passer nettement le cap des 6000 r clamations L augmentation s est poursuivie depuis un rythme plus r duit 3 Fan dernier Graphique n 1 Nombre des r clamations re ues 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Comme les ann es pr c dentes la plupart 87 des r clamations transmises la m diation en 2009 ont t trait es par les m diateurs acad miques 13 l ont t par le m diateur national Graphique n 2 R partition des r clamations re ues en 2009 13 R clamations regues par les m diateurs acad miques R clamations re ues par le m diateur national 87 Compte tenu des dossiers qui n avaient pas t cl tur s en 2008 ce sont 7 742 dossiers de r clamations qui ont t trait s en 2009 par les m diateurs Sur ce total 85 des dossiers ont t termin s au cours de l ann e Pour 4 des dossiers leur conclusion tait suspendue au 31 d cembre 2009 une d cision de l administration Enfin 11 de ces dossiers taient en cours de traitement par les m diateurs au 31 d cembre 2009 Graphique n 3 tat des r clamations trait es en 2009 7 742 dossiers 4 Dossiers de r clamations cl tur s en 2009 R clamations en cours de traitement au 81 d cembre 2009 R clamations en attente
103. e cette pr cision va dans le bon sens et pense qu il convient d y ajouter les autres cas de non recevabilit d tect s par la DGRH OK Faute de pouvoir v rifier l ensemble des candidatures aux concours avant le d but des preuves le m diateur sugg re que soit proc d une v rification des candidatures aux concours internes et troisi mes concours Lors des r unions pr paratoires la direction g n rale des ressources humaines a rappel qu il y a chaque session entre soixante quatre vingts personnes ne rem plissant pas les conditions pour se pr senter aux concours identifi es apr s les preuves d admissibilit voire m me apr s celles d admission En effet les v rifications peuvent intervenir jusqu au jour de la nomination Il faut en moyenne 5 mn pour v rifier un dossier pour un concours externe et 20 mn pour un concours interne Actuellement les rectorats ne disposent plus des moyens n cessaires pour v rifier les dossiers des troisi mes concours comme le pr conise le rapport du m diateur Il faut savoir de plus que 30 35 des candidats qui s inscrivent ne se pr sentent pas l preuve Ce ph nom ne risque d ailleurs de s amplifier la confirmation d inscription ayant t supprim e 15 environ des pr inscrits ne confirmaient pas leur inscription Le m diateur a regrett la r ponse actuelle pour cette recommandation mais s est f licit de la suppression de la confirmatio
104. e de l accident la mani re dont il a t trait les pr cautions prises pour viter qu il ne se reproduise et d en rendre compte aux services acad miques aux personnels et aux parents Lors du pr c dent comit de suivi du 9 avril 2009 il avait t d cid de modifier la circulaire du 15 f vrier 1988 afin de tenir compte de l avis de la CADA du 27 mars 2003 qui invite occulter dans un rapport d accident scolaire les mentions qui r v leraient le comportement de personnes susceptible de leur porter pr judice mais sans enfermer la transmission du rapport aux parents dans un d lai trop contraignant En revanche la nouvelle circulaire devrait inciter clairement les chefs d tablissement nouer rapidement le dialogue avec les parents de l l ve victime d un tel accident Une nouvelle circulaire qui ne correspond pas l attente du m diateur a t publi e au Bulletin officiel n 43 du 19 novembre 2009 Le m diateur estime en effet que les l ments d information utiles la d claration aupr s des assurances doivent tre disponibles afin de faciliter la communication avec la famille ReMEDIA 07 01 Instaurer un dispositif r glementaire pour le baccalaur at La tenue obligatoire et les modalit s de fonctionnement des commissions d entente et d har monisation devraient tre d sormais fix es par les d crets et arr t s r glementant les baccalaur ats g n ral et technologique La r glementation d
105. e de la Modernisation de l Etat Une meilleure prise en charge par les administrations des r clamations de premier niveau est n cessaire La DGME a lanc fin 2008 un projet visant am liorer le traitement des r cla mations dans l ensemble des organismes publics locaux cette fin elle a distingu le processus de d p t d une r clamation de celui du recours un m diateur La r clamation c est un peu le premier niveau l usager m content s adresse l administration via un site internet ou un courrier Si l usager n a pas obtenu de r ponse dans les d lais impartis ou a utilis les voies de recours interne sans avoir obtenu de r ponse satisfaisante alors il fait appel au deuxi me niveau celui des m diateurs qui jugent en quit Il est donc important pour l usager que les deux niveaux jouent leur r le Les m diateurs ne doivent pas tre submerg s de demandes li es la qualit du service afin de prendre le temps d examiner des cas n cessitant un approfondissement du dossier Qu en est il de la prise en charge des r clamations au sein des administrations partir d une tude men e sur l ensemble des sites internet il a t not que seulement 30 informent sur les modalit s de prise en charge des r clamations ou permettent de d poser un formulaire Et encore dans la moiti de ces sites la page d di e est tr s difficile d acc s Une tude compl mentaire portant sur les r ponses aux
106. e g n rale de l administration de ducation nationale et de l enseignement sup rieur et de la recherche a t d sign e ainsi que deux membres de inspection g n rale des affaires sociales Dans le m me temps se mettait en place la m diation un groupe de travail afin d tablir un diagnostic et de formuler des propositions aussi bien au sein de nos administrations qu en lien avec les autorit s intervenantes dans ce dossier 1 La d nomination cong s long s a t choisie pour englober les cong s de maladie ordinaire de plus de 6 mois les cong s de longue maladie et ceux de longue dur e 2 Les instances m dicales englobent le comit m dical d partemental la commission de r forme et le Comit m dical sup rieur 3 Le minist re de Education nationale et le minist re de l Enseignement sup rieur et de la recherche 58 Chapitre premier Personnels gravement malades le m diateur analyse et alerte Le cadre juridique et administratif dans lequel les d marches du m diateur se sont inscrites est le suivant Le m diateur s est sp cialement int ress aux difficult s rencon tr es lors de demandes de cong s longs de personnels en activit ou de reclassement ou encore d admission en retraite pour invalidit sans concession d une pension d invalidit Les textes applicables sont notamment le d cret n 86 442 du 14 mars 1986 modifi relatif la d signation des m
107. e gestion des res sources humaines int gr e un m me gestionnaire s occupe de l int gralit de la situation administrative d un agent de son entr e en fonction sa fin de carri re la r partition des dossiers tant faite par corps de fonctionnaires par discipline pour les enseignants du second degr et par zone g ographique De ce fait ce gestionnaire ne peut pas tre un sp cialiste dans tous les domaines ni ma triser la r glementation en mati re m di cale et ayant une moindre expertise il d tecte plus difficilement les besoins des agents malades et les dysfonctionnements ventuels Ce qui tait s duisant sur le principe se r v le en fait inadapt Qu il soit dans un service sp cialis ou non le gestionnaire doit tre m me galement d orienter les agents qui ont besoin d une coute d un soutien vers l quipe des assistants sociaux En effet ces acteurs de proximit qui b n ficient d un grand maillage sur l ensemble du territoire m nent toutes les actions susceptibles de pr venir et de rem dier aux difficult s sociales rencontr es par les personnels dans le cadre de la politique d action sanitaire et sociale 70 Les agents malades doivent tre mieux inform s de leurs droits Comme il a t mentionn pr c demment des agents ne connaissent pas toujours leurs droits en mati re de cong s maladie les cons quences financi res attach es aux diff rentes positions administra
108. e gestion des ressources humaines cela va bien au del des seules questions statutaires ou de revalorisation financi re des personnels Une vraie politique de gestion des ressources humaines c est proposer un nouveau pacte de carri re nos personnels Car il est de notre devoir d offrir chaque enseignant la carri re qu il m rite et laquelle il a droit Par votre exp rience par votre position par votre r le aux c t s de nos person nels vous pouvez m aider faire progresser la gestion des ressources humaines dans notre minist re mettre en uvre ce nouveau pacte de carri re en faveur de nos personnels Au del de votre rapport annuel que je lirai avec beaucoup d int r t je suis donc l coute de toutes les propositions de toutes les alertes que vous voudrez bien m adresser J y serai d autant plus attentif que je connais l acuit de votre regard sur notre minist re et sur les d fis qu il doit relever J y serai d autant plus attentif que je sais que nous partageons une volont commune de le faire progresser Je vous remercie et je vous souhaite d excellents travaux Discours de Val rie P cresse ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Monsieur le Ministre cher Luc Chatel Madame la M diatrice ch re Monique Sassier Mesdames et Messieurs les m diateurs acad miques Monsieur le Recteur Jean Michel Blanquer Mesdames et Messieurs Je suis heureuse d tre par
109. e jamais les m diateurs ne d cident Seules les parties ont le pouvoir de d cision finale Les dilemmes du m diateur Ce sont des dilemmes li s l organisation et la th orie de la m diation Le dilemme de l quit laquelle L quit je crois qu il faut que nous acceptions de consid rer qu elle restera ques tion et qu il est bon de la laisser ainsi A partir de quelques s minaires de recherche que j avais organis s sur l quit je me suis rendu compte quel point alors que l on dit l quit au singulier il faudrait dire les quit s au pluriel c est dire les perceptions subjectives de l quit Je voudrais vous citer un exemple parmi les divers m diateurs institutionnels que j ai rencontr s de proc dure propos du dilemme d quit L quipe de la m diatrice d EDF de pr s de sept personnes se r unit environ une fois par mois et am ne des dossiers pour lesquels les d cisions prendre ne sont pas videntes Parfois un clivage s op re au d part entre les membres issus d une formation juridique plus enclins appliquer la r gle telle quelle et les membres issus de formations autres plus enclins ouvrir sur des crit res autres que juridiques et r glementaires Mais en prenant le temps de la discussion l quipe arrive g n ralement un consensus sur la d cision en quit Pour clore sur ce dilemme il me revient une phrase du M diateur de la R publ
110. e l enseignement scolaire Le m diateur prend acte de ce qui a t mis en place pour les dipl mes de l ensei gnement secondaire par la DGESCO Les r clamations re ues concernent essentiellement des dipl mes de l enseignement sup rieur 112 R ponse de la direction g n rale pour l enseignement sup rieur et l insertion professionnelle S agissant de la modification des r glements d examen deux points doivent tre signal s Dispositions transitoires pour les modifications de dipl mes Lorsqu il est proc d aux r novations de dipl mes les r f rentiels de formation pr voient toujours des dispositions transitoires afin de ne pas l ser les candidats ajourn s des sessions pr c dentes et leur permettre de compl ter leur certification Professions r glement es Dans le cas o un dipl me permet l acc s une profession r glement e des dispositions transitoires sont g n ralement pr vues pour que les titulaires de l ancienne certification puissent continuer exercer Il faut remarquer que la r glementation professionnelle voqu e carte professionnelle d agent immobilier d livr e par la pr fecture chappe au ministre charg de l Enseignement sup rieur Le m diateur maintient sa recommandation concernant la n cessit de permettre aux titulaires de dipl mes supprim s ou modifi s de ne pas perdre les droits qui y taient attach s par exemple les titulaires de l ancien dipl me
111. e pu aller plus loin un amendement au projet de loi de finances vient d tre vot qui pr cise les conditions dans lesquelles tous les ma tres de conf rence quelle que soit l ann e de leur recrutement pourront se voir appli quer les dispositions du nouveau d cret et notamment la reprise d anciennet pour les services ant rieurs C est donc bien la disposition la plus favorable qui sera appliqu e La pr paration de cet amendement nous a demand un long travail technique bien s r et nous avons galement beaucoup chang avec les syndicats sur la question Mais la premi re alerte l l ment d clencheur est venue du m diateur et des dossiers dont vous avez la charge Madame Sassier J insiste sur l importance de ce positionnement comme premier maillon de la cha ne de communication entre le terrain et nous J ai choisi exemple du reclassement des ma tres de conf rences car il est tr s embl matique et nous a conduits aller jusqu modifier la loi mais il en existe d autres je pense la mise en place du dispositif Admission post bac et des nombreux cas individuels qui ont pu tre r gl s gr ce vous Les parents d l ves comme les futurs tudiants taient souvent troubl s par louverture de ce dispositif tr s nouveau et qui proposait un nombre tr s important d informations La premi re ann e de fonctionnement a aussi r v l des marges d volution et d am lioration du dispositif Gr
112. ees 105 les SS a en caro ions 106 Les COMO QUES nn anni einen 108 Les CAMENS a nine NE E E EN N 111 La validation des acquis de exp rience oo ce cece teste teseeteseeeees 117 Les SES ONIN S cia cs cca Ss acc soon dames 118 SR eee eRe onan nee eR eR er reer ere reer nee 120 Quatri me partie Informations 121 Chapitre premier Les statistiques d activit des m diateurs en 2009 123 Les r clamations FA GUCS af cnesincindsceaduienarcedcnedsen tymrvenishenteigentsthvinsuniaesndavtse hasssanntian 123 L origine des r clamations nnrir nt 125 La nature des r clamations 128 Les d lais d intervention des m diateurs o oo cece ee este tes testes eeneeneees 130 Les r sultats de l intervention des m diateurs 131 Chapitre deuxi me Les textes instituant des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur 133 Chapitre troisi me La charte des m diateurs du service public Les grands principes 135 Chapitre quatri me Des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur mode d emploi 00 137 Chapitre cinqui me Le r seau des m diateurs 139 Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement S PEN EUF isan en a Go tn 139 Les m diateurs acad miques cccccccce ces eeteseeeseesesteseseeseseeseseeseseeseseeeseeseees 140 Avant propos Le titre de ce rapport pour l
113. eignantes avis d favorable la demande de l administration concernant une mise en retraite pour invalidit d office 4 compter du 9 septembre 2008 et reconnaissance de l aptitude d autres fonctions donc un reclassement envisager Lint ress voit donc sa demande de reclassement confort e par l avis de la commission de r forme mais ne voit venir du rectorat aucune proposition Pour la p riode d avril 2008 janvier 2009 ses bulletins de paye font appara tre le versement d un demi traitement des retraits de sommes importantes pour trop per us sans mention de leurs origines En mars 2009 il re oit deux titres de perception de la Tr sorerie g n rale d un montant total de 8500 sans aucune explication Tentant de d m ler sa situation administrative et financi re l int ress ne verse pas les sommes r clam es Il re oit alors un courrier en octobre 2009 l informant qu d faut d un paiement sous huit jours des poursuites seront engag es son encontre avec notamment la saisie de son compte bancaire de son salaire ou de ses revenus ou encore la saisie vente de ses meubles et l informant galement que ces poursuites peuvent lui occasionner des frais lev s Entre temps en ao t 2009 lins pection acad mique l avait inform que le service des pensions du minist re avait sollicit une contre expertise et que la commission de r forme r unie le 30 juin 2009 avait mis un avis favorable sa mise en
114. emande qu en application de la r glementation les bacheliers technologiques et professionnels obtiennent automatiquement dans le cadre de la pro c dure post bac une garantie d inscription en BTS ou en IUT dans la fili re souhait e et correspondant la sp cialit attach e au baccalaur at sous r serve de l obtention le moment venu d une mention B ou TB Il maintient en outre sa demande que soit tabli un tableau de correspondance entre les sp cialit s des baccalaur ats technologiques et professionnels et les fili res d IUT et de BTS auxquelles ces sp cialit s peuvent conduire D cision Les cabinets du ministre de l ducation nationale et de la ministre de l Ensei gnement sup rieur et de la Recherche assurent le m diateur que les recteurs s emploient garantir aux bacheliers titulaires de ces mentions une inscription dans la fili re de leur choix m me si elle ne correspond pas l tablissement de premier v u Le m diateur prend acte de ces assurances ReMEDIA 08 14 Mieux informer les parents divorc s ou s par s Le m diateur constate que de grandes tensions peuvent na tre entre l institution scolaire et les parents s par s du fait d un manque d informations concernant les droits de ces derniers mais aussi leurs limites Une information claire devrait tre accessible par brochure ou internet Un projet de texte a t r cemment transmis par la DGESCO au m diateur Celui ci se f licite
115. en effet les premiers r cipiendaires d incompr hensions parfois de malentendus qui peuvent ensuite prendre de l ampleur Or c est en traitant en amont ces cas particuliers que nous pouvons en aval ajuster nos politiques et nos r formes s assurer de leur bonne compr hension par les acteurs et faire passer les messages ad quats Car la m diation ne fonctionne pas en sens unique Elle est une courroie de transmission du terrain vers le minist re mais aussi du minist re vers la base Concr tement le travail du m diateur s appuie sur trois tapes essentielles l ou verture du dossier pour lequel il est saisi son instruction et son suivi ensuite enfin son r glement 20 Trois tapes qui ont prouv leur efficacit titre d illustration je prendrais l exemple du reclassement des ma tres de conf rences suite l entr e en vigueur du nouveau d cret sur le statut des enseignants chercheurs La publication de ce texte qui avait suivi un long travail de n gociation et de concertation a fait na tre des interroga tions l gitimes chez certains ma tres de conf rences Ils vous ont saisis directement et ont fait part de leurs inqui tudes sur de possibles inversions de carri re En tant tr s t t alert s de ces craintes vous nous avez permis d apporter tout de suite les garanties n cessaires I n y a eu aucune inversion de carri re naturellement j tais tr s d termin e sur ce point Mais nous avons m m
116. ensemble des questions exprim es par le demandeur le caract re confidentiel de la recommandation particuli re et du protocole d accord mis par le m diateur ainsi que l impossibilit pour les parties de les produire dans le cadre d une action en justice ou en arbitrage sauf accord entre elles le suivi par le m diateur de la mise en uvre de sa recommandation ou de l ex cution du protocole d accord par l institution 136 Chapitre quatri me Des m diateurs dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur mode d emploi e Vous tes un parent d l ve en conflit avec un enseignant ou l administration et le dialogue est rompu e Vous n arrivez pas obtenir les explications qu appellent les d cisions prises l gard de votre enfant e Vous tes un tudiant ou un adulte en formation et vous n arrivez pas vous faire entendre sur un probl me de bourse d inscription de d roulement d un examen e Vous tes un enseignant ou un administratif en d saccord avec une d cision relative votre carri re votre affectation votre r mun ration ET votre d marche aupr s des services concern s n a pas abouti et vous recherchez une solution l amiable ALORS vous pouvez faire appel aux m diateurs Des m diateurs pour aider en cas de litige les usagers et les personnels de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur au plus pr
117. ent 4 des dossiers Graphique n 8 Nature des r clamations pr sent es par les personnels Recrutements tour ext rieur titularisation Protection sociale 6 4 4 15 20 Mutations Affections Pensions Retraites D roulement de carri re Questions financi res Organisation du travail et relations professionnelles Divers 21 8 22 S agissant des USAGERS les questions li es au cursus scolaire ou universitaire ins cription orientation affectation repr sentent la plus grande partie des r clamations pr sent es 40 25 des r clamations sont li es au domaine des examens et des concours conditions d lais d roulement d cisions fonctionnement des jurys quivalence de dipl mes 17 des r clamations portent sur des questions de vie quotidienne scolaire et universitaire relations interpersonnelles discipline Enfin 11 des r clamations renvoient des questions financi res ou sociales frais de scolarit bourses allocations gratuit Un certain nombre de r clamations li es aux questions de handicap ont t trait es par les m diateurs cette ann e encore Au vu de ces donn es chiffr es on peut effectuer les constatations suivantes pour ce qui est de l volution respective des diff rentes cat gories de r clamations pr sent es par les usagers Les r clamations relatives la vie scolaire et universitaire
118. ent et a joint les pi ces demand es la n cessaire souplesse pour laisser la possibilit un candidat de retourner la pi ce justificative qui faisait d faut de corriger tardivement une erreur d inscription Pour une coh rence du dispositif il sugg re que les logiciels d inscription du type OCEAN soient modifi s afin de permettre de rectifier tardivement une inscription I sugg re galement de faire de la phase actuelle de confirmation d inscription pour tous les examens o une telle tape a t institu e une simple phase de v rification de l inscription avec pos sibilit de rectification de celle ci tant entendu que l absence de connexion d un candidat n aurait plus pour effet une annulation de sa candidature La mise en place envisag e d un service central des examens am nera s interroger sur les diff rences ventuelles entre les pratiques acad miques Concernant l inscription au baccalaur at des l ves du CNED le m diateur demande que les mesures positives prises pour l ann e scolaire 2009 2010 soient p rennis es 114 ReMEDIA 08 05 Faire des p riodes de stage un atout et non une cause d limination du candidat S appuyant sur les r clamations re ues le m diateur sugg re que soit autoris un empi tement sur les p riodes de cong s scolaires la condition qu un suivi puisse tre fait par le ma tre de stage Il sugg re que soient communiqu es avant le d but du
119. er propose d identifier les volutions les plus marquantes de ces dix derni res ann es d un point de vue qualitatif et quantitatif quant l environnement des m diateurs acad miques leur positionnement et leurs pratiques Le d bat pourrait d buter sur un bilan d activit En cho l enqu te de notori t pr sent e lors du colloque chaque m diateur pourrait tre invit donner son sentiment sur la connaissance que les publics cible ont de sa fonction Il serait int ressant d changer sur les moyens pratiques mis en uvre dans chaque acad mie pour se faire conna tre Lorsque les citoyens font appel au m diateur ils se situent le plus souvent sur le registre de l quit Ils estiment que la d cision prise a t injuste Or l administration appr hende leur situation uniquement par le prisme du droit Dans ces conditions quel est le rapport du m diateur au droit Comment se situe t il entre la demande d quit du citoyen et les imp ratifs pos s par les textes juridiques Au niveau national comme dans les acad mies le m diateur est confront depuis plusieurs ann es une inflation tr s forte du nombre de dossiers portant sur des demandes de renseignements de conseils ce qui n est normalement pas dans son champ de com p tence Pourtant chacun sait que les personnes auront de grandes difficult s trouver une r ponse leurs interrogations si le m diateur refuse d y r pondre Quelle atti
120. ern s une impasse A ce stade il pourrait tre pertinent de se demander si le dispositif permet actuellement de r soudre les difficult s aux dimensions humaines professionnelles et familiales que la maladie a parfois fait surgir avec insistance Y apporter des solutions contribuerait aussi la gu rison Il faut avoir conscience que l administration a besoin de temps si elle veut conduire cette proc dure correctement c est dire aider la personne formuler un vrai projet personnel de reconversion lui offrir un bilan de comp tences lui faire d couvrir un nouveau m tier l inscrire des formations et lui permettre un droit l erreur comme celui de revoir son choix initial En pr alable a ce travail l administration doit consulter le comit m dical et la commission administrative paritaire ce qui prend aussi du temps Elle se trouve parfois confront e des avis qui posent probl me Une aide doit tre apport e aux comit s m dicaux dans la formulation des recommandations sur les conditions d emploi du fonctionnaire En application de l article 43 du d cret n 86 442 du 14 mars 1986 le comit m dical consult sur la reprise des fonctions d un fonctionnaire qui avait b n fici d un cong de longue maladie ou de longue dur e peut formuler des recommandations sur les conditions d emploi du fonctionnaire sans qu il puisse tre port atteinte la situation administrative de l int ress Un
121. es avis du manque de moyens pour faire fonctionner les instances m dicales mais il en subit toutes les cons quences En 2001 de nombreux dossiers tant en attente devant le Comit m dical sup rieur le ministre charg de la Fonction publique avait indiqu qu il convenait d examiner avec la plus grande attention les situations individuelles des fonctionnaires qui se trouveraient sans r mun ration du fait des retards dans le traitement de ces dossiers en leur appliquant les dispositions du livre VII du Code de la s curit sociale relatives aux prestations journali res ou prestations d invalidit temporaire auxquelles ils pouvaient pr tendre Il tait demand qu une indemnit puisse tre servie tous les fonctionnaires en fin de droits statutaires traitement dont le dossier m dical tait soumis l avis du Comit m dical sup rieur Le cas expos bri vement pr c demment illustre les difficult s de mise en uvre de cette d cision de 2001 Il se pose actuellement dans un rectorat Cet agent ayant puis ses droits cong s de longue dur e demandait une r int gration dans ses fonctions Le comit m dical d partemental a mis un avis d inaptitude aux fonctions avec admission en retraite pour invalidit Lint ress a fait appel devant le Comit m dical sup rieur Dans l attente de cet avis un demi traitement lui a t vers en application de l article 47 du d cret du 14 mars 1986 Apr s un a
122. es cong s quand il y a accord du m decin de pr vention de l administration De plus cela ne changerait pas l conomie du texte car le d cret du 14 mars 1986 ne met pas l administration en comp tence li e avec l avis du comit m dical pour l entr e et le maintien en cong de longue maladie ou de longue dur e Il arrive d ailleurs que des m decins de pr vention bien conscients que le m tier d ensei gnant exige un r tablissement complet acc dent la demande de prolongation de cong formul e ne suivant pas en cela l avis mis par le comit m dical de reprise de fonction et vitant le passage du dossier devant le Comit m dical sup rieur Reste cependant une inconnue quant aux d lais d examen des dossiers m dicaux par les instances m dicales l impact de la r forme de l tat sur la r organisation des services d partementaux sur l organisation et le fonctionnement des comit s m dicaux d partementaux et des commissions de r forme La refonte de la gouvernance du sys t me de sant avec les agences r gionales de sant et la disparition des DRASS DDASS posent d j des probl mes de fonctionnement certains comit s m dicaux des m decins inspecteurs de sant publique sont partis sans attendre la mise en place des agences d autres sont d j missionn s sur d autres chantiers Or les m decins inspecteurs de sant publique sont aujourd hui peine 500 sur toute la France et taient d
123. es experts qui savent et s adressent des pr tendus ignorants enseignants ou et parents bref une culture du rapport l usager ni e au mieux largement ignor e L enseignant dans ses rapports individuels avec le d cideur pour les actes qui le concerne veut comprendre ce qui lui arrive et il en est de m me pour le parent vis vis de son enfant La loi est certes g n rale et impersonnelle mais cette demande individualis e et personnalis e est devenue une exigence citoyenne Ce constat ne doit pas nous conduire en tirer la conclusion que notre syst me ducatif fonctionne tr s mal Il fonctionne plut t bien compte tenu du nombre et les acteurs sont tr s souvent efficaces et consciencieux mais pr cis ment dans une optique o chaque cas doit compter ce sont potentiellement des milliers de cas Un objectif ambitieux d entr e de jeu jai cart toute formule du type bureau des r clamations exclusivement ou plus encore m me un service de la m diation c eut t mon avis condamner rapidement la formule en la bureaucratisant J ai veill aussi carter toute tentation de cr ation d une administration parall le J ai cart aussi toute tentation parajudiciaire ainsi la cr ation d une autorit administrative ind pendante sans doute difficile ne me paraissait pas souhaitable dans la mesure o ce type d institu tion est d j trop r pandu et empi te mon avis sur les missions des autorit s l giti
124. es obstacles techniques relatifs l organisation du concours de recrutement des professeurs des coles Le m diateur se f licite que ses propositions soient ainsi entendues 110 Les examens ReMEDIA 08 01 Am liorer la r glementation des examens En instruisant certaines r clamations le m diateur a constat que des r gles superf tatoires ou des pratiques condition d ge ou assiduit durant l ann e scolaire par exemple qui n ont pas pour objectif d valuer un niveau de connaissances l examen emp chaient des candidats de participer celui ci ou une preuve Il sugg re qu elles soient rep r es et supprim es R ponse de la direction g n rale de l enseignement scolaire La recommandation prend appui sur l exemple d une candidate qui n a pas pu pr senter les preuves anticip es du baccalaur at en m me temps que les preuves ter minales parce qu elle n avait pas 20 ans La limite d ge pourrait toutefois tre ramen e 18 ans ce qui permettrait d viter la situation de cette candidate Synth se de la r union pr paratoire avec le directeur g n ral de l enseignement scolaire Pour le m diateur il s agissait d une proposition plus g n rale visant rep rer dans le maquis de la r glementation les normes superf tatoires L id e pr n e par le m diateur est d viter une sortie du syst me ducatif sans dipl me pour des motifs li s la proc dure La recommandation p
125. es proc dures qui se veulent protectrices d un agent malade conduiraient de telles situations aux effets catastrophiques On ne le r p tera jamais assez il faut am liorer les d lais de traitement de chaque dossier m dical Des propositions ont t pr sent es dans les points pr c dents N anmoins il n en demeurera pas moins vrai que la lourdeur de la proc dure res pectueuse des droits de l agent et de son employeur comme la possibilit de solliciter une contre expertise un appel devant le Comit m dical sup rieur aboutit parfois retarder la d cision de plusieurs mois Il conviendrait de r fl chir la cr ation d une situation administrative voire d une position dans laquelle devraient tre plac s les agents concern s qui ne leur serait pas pr judiciable financi rement et n aurait pas d effet n gatif pour leur d roulement de carri re Cela permettrait de donner un statut au laps de temps qui se situe entre la fin des droits cong s maladie et la d cision admi nistrative actuel no man s land administratif selon l expression du M diateur de la R publique et d viter toute d cision caract re r troactif p nalisante pour l agent Nos administrations devraient porter aupr s de la fonction publique l id e de mettre en place un groupe de travail charg d une r flexion sur cette question Il est clair que les textes applicables n offrent pas actuellement de r ponse sa
126. et es pat les m diateurs 1144 100 100 70 des dossiers ont donn lieu a une intervention du m diateur Parmi les dossiers d finitivement r gl s au cours de l ann e 2009 soit 6568 dos siers les m diateurs sont intervenus pour apporter un appui ou une information a la personne ayant pr sent une r clamation dans 4574 de ces dossiers soit dans 70 du total des r clamations transmises aux m diateurs voir tableau n 4 Dans les autres cas 1 994 dossiers soit 30 des dossiers trait s la r clamation n a pas pour diff rentes raisons donn lieu une intervention de leur part r clamation chappant au champ de comp tence du m diateur r clamation non fond e abandon de sa r clamation par le demandeut Ces proportions sont proches de celles constat es les ann es pr c dentes Il est souligner que m me dans les cas o la r clamation ne leur appara t pas fond e les m diateurs donnent la personne concern e une explication d taill e Il arrive en effet assez fr quemment que l administration ne d livre pas ses interlocuteurs qu il s agisse des usagers ou des personnels une explication suffisante ou suffisamment claire des d cisions qu elle prend leur gard les explications fournies dans ce cas par les m diateurs peuvent permettre aux personnes concern es de mieux comprendre la position de l administration Les interventions des m diateurs
127. et de chacun de ses membres Le cadre d ontologique doit donc tre d ment formalis Un mode op ratoire doit tre d fini Une formation ad hoc des membres et tout particuli rement du m decin qui assure le secr tariat du comit m dical d partemental qui est en fait l me du dis positif doit tre obligatoire en tout tat de cause un personnel administratif quelle que soit sa valeur professionnelle ne peut ni ne doit suppl er l absence d un m decin Le Comit m dical sup rieur doit assurer son r le de coordinateur des avis des comit s m dicaux et formuler des recommandations Par la modification en 2008 de l article 9 du d cret n 86 442 du 14 mars 1986 il a t d volu au Comit m dical sup rieur un r le tr s important de pilotage d une part par la coordination au plan national des avis des comit s m dicaux et d autre part par la formulation de recommandations caract re m dical relatives l application du statut g n ral Il reste que le Comit m dical sup rieur doit sans tarder s emparer de ses nouvelles comp tences et mener une r flexion pour harmoniser les pratiques de travail entre comit s m dicaux d partementaux et commissions de r forme et permettre une actualisation de la liste des pathologies ouvrant droit des cong s longs 1 Modifi par l article 1 1 b du d cret n 2008 1191 du 17 novembre 2008 Nos administrations pourraient apporter la connaissa
128. eurs licenci s devenant boursiers la deuxi me ann e de master ou en cours de cursus en grandes coles ou en m decine les m ritants qui perdent une ann e leur bourse sociale mais la retrouvent ensuite 1 La circulaire n 2010 0010 du 7 mai 2010 satisfait ce point B Depuis l avanc e du paiement de la premi re mensualit fin septembre il n est plus possible de verser la quatri me mensualit en d cembre elle n arrive au mieux que fin janvier en m me temps que celle de f vrier ce qui met des tudiants en difficult financi re Le m diateur recommande la recherche d une solution assurant un versement r gulier Formation initiale et continue ReMEDIA 09 12 Clarifier la fronti re entre formation initiale et continue Alert par plusieurs r clamants le m diateur a pu constater que certaines universit s tendaient cr er leurs propres r gles quant la d finition des champs respectifs de la formation initiale et de la formation continue Ainsi certains tablissements consid rent que toute inscription d une personne g e de plus de 26 ans ou non affili e au r gime de s curit sociale tudiante se rattache automatiquement la formation continue avec toutes les cons quences financi res qui en d coulent Le m diateur recommande au minist re de l Enseignement sup rieur et de la recherche de clarifier les r gimes juridiques respectifs des deux domaines aupr s des
129. evrait pr voir les dispositions suivantes les commissions d entente et d harmonisation sont pr sid es par un mod rateur d sign par l IPR la commission d harmonisation donne lieu la r daction d un proc s verbal PV auquel sont jointes les grilles de notation des diff rents correcteurs le PV les grilles de notation et en cas de difficult un rapport de l IPR sont transmis au jury du baccalaur at Synth se de la r union pr paratoire avec la direction g n rale de l enseignement scolaire Si la DGESCO entend la pr occupation du m diateur tendant instaurer un dispositif r glementaire pour les commissions d entente et d harmonisation un autre objectif majeur celui de la reconqu te du mois de juin s oppose y r server une suite favorable C est un probl me de gestion de calendrier tenir pour chaque discipline les deux commissions ne permettrait pas de le respecter Le m diateur pense qu il y a un quilibre trouver entre ces diff rents objectifs il ne faut surtout pas n gliger la pr occupation de candidats et de leur famille confront s une note incompr hensible une preuve attribu e alors qu il n y a pas de double correction pour l ensemble des preuves et pas de consultation du livret scolaire et pas de r union d un jury pour les preuves anticip es Pour un bon d roulement de l examen il ne peut pas entendre que la r union des commissions d entente et d harmonis
130. gnants effectuant des remplacements dans une discipline proche de la leur d obtenir une muta tion dans cette m me discipline la DGRH rappelle que la proc dure de changement de discipline est d sormais d concentr e Elle devrait donc tre facilit e et acc l r e 118 Favoriser le rapprochement de conjoints gr ce aux mutations simultan es Concernant les mutations simultan es de personnels relevant des minist res de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur et de la Recherche le m diateur regrette que la proc dure de gestion personnalis e que l administration centrale s efforcait de conduire ait t abandonn I demande qu une tude soit men e afin d en permettre le r tablissement Pour la DGRH sur le plan technique les mutations simultan es n cessitent que les personnels rel vent d un m me mouvement Cependant elle s efforce de prendre en compte ces situations et traite manuellement les demandes de mutation des conjoints ne remplissant pas cette condition Elle accorde alors dans toute la mesure compatible avec le fonctionnement du service public d ducation des affectations titre temporaire Le m diateur regrette que les couples qui demandent leur mutation soient plac s dans une situation d incertitude particuli rement inconfortable Or il y a quelques ann es il tait possible de solliciter une mutation simultan e Il n est m me pas possible de renoncer une mutation si son conjo
131. guli res dans le rapport portant sur l ann e 2006 cf p 48 50 Les m diateurs ont t durant ces dix ans sans cesse appel s l aide par des agents Ces dysfonctionnements parfaitement identifi s n ont que trop dur il faut maintenant les traiter dans leur ensemble 68 Chapitre deuxi me Des pistes d am lioration dans et hors de nos administrations Un groupe de travail constitu de m diateurs acad miques volontaires et de l quipe de la m diature a t mis en place la rentr e scolaire 2009 Il a chang lors de conf rences t l phoniques Un m decin agr membre d un comit m dical d partemental a bien voulu se joindre la r flexion et apporter au groupe sa connaissance des probl mes concrets Il doit en tre remerci vivement Les contacts que ses membres ont tablis ont montr l investissement et l impli cation des gestionnaires de personnels et des m decins de pr vention dans le suivi de ces dossiers Des m decins de pr vention se sont livr s un travail d analyse et ont mis de tr s int ressantes suggestions L ensemble des l ments recueillis par le groupe de travail ont permis d aboutir aux constats et propositions ci apr s Ce dossier doit tre inscrit dans une d marche qualit au sein de nos administrations Il faut avant toute autre action commencer par assurer un pilotage de ce dossier tous les niveaux Le groupe de travail n a pas trouv que
132. helle cedex T l 06 12 67 35 94 Fax 05 46 51 68 99 mediateur ac poitiers fr Reims Jean Marie Munier 1 rue Navier 51082 Reims cedex T l 03 26 05 68 05 06 30 96 78 92 Fax 03 26 05 99 95 mediateur ac reims fr Rennes Andr Quintric 96 rue d Antrain CS 10503 35705 Rennes cedex 7 T l 02 23 21 76 41 Fax 02 99 25 78 69 mediateur ac rennes fr R union Christiane Andr 24 avenue Georges Brassens 97702 Saint Denis Messag cedex 9 T l 02 62 29 78 29 06 92 42 42 89 mediateur ac reunion fr Rouen Patrick Tach IA de la Seine Maritime 5 Place des Fa enciers 76037 Rouen cedex T l 02 32 08 97 77 Fax 02 32 08 97 78 mediateur academique ac rouen fr Strasbourg Paul Muller 6 rue de la Toussaint 67975 Strasbourg cedex 09 T l 03 88 23 35 27 Fax 03 88 23 39 28 paul muller1 ac strasbourg fr Toulouse Fran ois Samson G rard Tr ve Place Saint Jacques 31073 Toulouse cedex T l 05 61 17 81 20 Fax 05 61 17 81 71 mediateur ac toulouse fr Versailles Georges Septours Jean Paul Lamorille Marie Claire Rouillaux 3 bd de Lesseps 78017 Versailles cedex T l 01 30 83 51 06 Fax 01 30 83 51 03 ce mediateur ac versailles fr Territoires d outre mer Lucien Lellouche 61 65 rue Dutot 75732 Paris cedex 15 T l 01 55 55 25 21 Fax 01 55 55 22 99 lucien lellouche64 orange fr Centre national d enseignement distance Gilbert Le Gouic M
133. herchez toujours aller plus loin identifier les marges de progr s de notre syst me ducatif Vous cherchez galement alerter lorsque vous constatez l mergence de probl matiques nouvelles Et c est particuli rement cette recherche que je vous convie D ailleurs ce n est pas un hasard si c t de votre mission d explication des d cisions administratives c t du r glement des situations individuelles vous vous fixez chaque ann e un programme de travail ambitieux pour r fl chir des questions fondamentales et transversales pour notre minist re 18 Cette ann e vous avez ainsi choisi de vous int resser l attribution des bourses universitaires aux proc dures disciplinaires qui concernent les l ves mais galement et c est un travail de longue haleine la mutation des personnels et enfin leur sant au travers du fonctionnement des comit s m dicaux La richesse de ce programme t moigne la fois de votre ambition et de l ampleur de votre mission Mais je veux surtout m arr ter au dernier des th mes que vous avez retenus car il me para t r v lateur de votre capacit vous saisir des enjeux profonds qui se pr sentent notre minist re Comme vous je suis convaincu que la m decine professionnelle est l un des domaines o nous avons les plus grands progr s accomplir et pas seulement en ce qui concerne les comit s m dicaux J avais d ailleurs voqu cette quest
134. ifficult s de fonctionnement du syst me dit Socrate de r servation des places ont provoqu un afflux sans pr c dent de r clamations L entreprise a ressenti alors la n cessit de mettre la disposition des voyageurs m contents une voie de recours suppl mentaire Suppl mentaire car le m diateur traite des litiges qui persistent apr s un premier examen par les services client le de l entreprise ces derniers devant tre saisis pr alablement la m diation Un protocole d accord mettant en place la m diation et pr cisant les modalit s de son action a donc t pass par la SNCF avec les organisations nationales agr es de consommateurs l exception d UFC Que choisir soit dix sept associations sur dix huit Caract ristiques de la m diation de la SNCF Deux l ments caract risent la m diation de la SNCF Le m diateur est ind pendant Son ind pendance est la garantie de son impartialit dans l examen des litiges qui lui sont soumis et l expression de ses avis Pour mieux garantir son ind pendance au sein de la SNCE il a t convenu que le m diateur serait une personnalit ext rieure Il est d sign par le pr sident de l entreprise apr s consultation des associations de consommateurs et rattach lui il n est donc pas dans la hi rarchie des services de la SNCF C est une originalit la plu part des m diateurs institutionnels tant choisis parmi les cadres de l administration ou
135. il a re u ou non le dossier d un agent mais il ne peut pas le faire si celui ci est trait par un coll gue momentan ment absent Il n est pas non plus en mesure de conna tre et donc de renseigner sur son cheminement devant les instances m dicales Les services gestionnaires ont reconnu que la proc dure leur chappait d s l envoi du dossier au comit m dical d partemental Il y a un v ritable trou noir jusqu son retour Il n y a pas de gestion informatis e qui permettrait de d tecter un dossier en panne dans le cas o par exemple l int ress du fait de sa pathologie a du mal se rendre la convocation m dicale ou encore si l expert mandat ne peut le recevoir par surcharge de travail Le gestionnaire n a dans la plupart des cas pour suivre les dossiers qu un fichier papier manuel qu il a cr lui m me Les contacts pris par les m diateurs acad miques et le service du m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur n ont pas permis de d celer des traces de pilotage de ce dossier au minist re et dans les services d concentr s avec des outils de gestion permettant de rep rer un dossier qui n a pas t trait dans un d lai raisonnable et d en rechercher la cause Ils ont trouv des gestionnaires pleins de bonne volont et ayant la fibre sociale mais qui ne disposaient pas des moyens de travailler de mani re performante Tout en veillant respecter le secret m dical
136. inist riels rubrique D cision Les l ves ReMEDIA 06 02 Mieux informer les parents sur les accidents scolaires La mani re dont ont t pris en charge au niveau du terrain certains accidents graves sur venus en milieu scolaire conduit le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur recommander que des mesures soient prises pour s assurer que les victimes et leurs parents soient particuli rement aid s et soutenus pour surmonter cette preuve et que toutes les pr cautions soient prises pour viter qu un accident semblable ne se reproduise 106 Dans cette perspective il conviendrait notamment d appeler l attention des directeurs d cole et des chefs d tablissement sur un certain nombre de mesures urgentes concernant l importance de remettre aux parents le plus rapidement possible une d claration d accident qui soit la plus d taill e possible notamment sur les blessures subies Un d lai limit quelques jours serait souhaitable l importance des premiers soins apporter dans le respect des r gles et protocoles fix s dans les enseignements dispens s en cette mati re les gestes qui sauvent les secours appeler l assistance psychologique et mat rielle apporter aux parents en de telles circonstances pour leur faciliter toutes les d marches auxquelles ils doivent faire face la n cessit de faire un bilan sur les circonstances qui ont t l origin
137. int de son c t ne l obtient pas Le m diateur constate que le non traitement des mutations simultan es cr e des situations de s para tion de conjoints et que la r ponse apport e par la DGRH ne r gle pas le probl me au fond Une telle affectation prononc e pour la dur e de l ann e scolaire et dans des cas tr s limit s peut terme d grader encore plus l affectation d finitive de l agent concern Les usagers ReMEDIA 08 13 Accueillir les mentions bien et tr s bien en BTS et en IUT La r glementation a pr vu que l admission est de droit pour les bacheliers ayant obtenu une mention tr s bien ou bien au baccalaur at professionnel ou technologique dont le champ professionnel correspond celui de la section de technicien sup rieur demand e Le m diateur a constat que cette r gle n tait pas toujours appliqu e I sollicite une clarification du dispositif par la diffusion de la liste annex la note DES A8 n 06 0031 du 25 janvier 2006 en lui donnant un caract re imp ratif et en l tendant au baccalaur at technologique une affectation automatique de tout bachelier ayant une mention tr s bien ou bien dans une section de technicien sup rieur r pondant au crit re pr c dent et pour laquelle il a fait acte de candidature dans les formes et les d lais fix s par le recteur La m me d marche devrait tre entreprise pour l acc s en IUT Le m diateur d
138. ion en octobre dernier en m adressant au comit technique paritaire du minist re de l ducation nationale J avais alors soulign qu il ne m apparaissait pas normal qu un agent du minist re de l ducation nationale puisse pratiquement arriver la retraite sans autre visite m dicale que celle pass e lors de son recrutement J avais aussi indiqu que nous devions nous donner les moyens de mieux veiller la sant de nos personnels et je compte sur vos travaux pour avancer en ce sens Cet exemple est pour moi la preuve que nous partageons une m me vision de la gestion des ressources humaines Une GRH respectueuse des droits respectueuse de la personne humaine dans toutes ses dimensions En effet j ai la conviction que nos r ponses doivent tre adapt es au cas par cas davantage personnalis es nous de faire preuve d audace d imagination d innovation dans notre gestion des femmes et des hommes qui constituent ce grand minist re Bien s r nous continuerons remplir nos obligations statutaires mais le cadre statutaire ne saurait tre l alpha et om ga de toute politique de gestion des ressources humaines Aujourd hui les parcours professionnels ne doivent plus tre fig s pour ceux qui souhaitent voluer Nous devons aider nos professeurs lorsqu ils prennent plus de res ponsabilit s plus d initiatives que ce soit financi rement ou en termes de d roulement de carri re Vous le voyez une vraie politique d
139. ional agissent ils Larme la plus efficace et la seule en r alit en leur possession est la conviction appuy e sur une bonne analyse de l affaire Ils doivent instiller le doute mais surtout aider le d cideur qui a souvent quelque difficult reconna tre son erreur changer de comportement Leur plus grand pouvoir est paradoxalement de ne pas en avoir au sens classique du terme Ils doivent entretenir un dialogue soutenu fond sur un syst me de valeurs De nombreux recteurs m me parmi les plus exp riment s m ont affirm que c est une forme innovante de management leur disposition La aussi s impose une constatation l argument d autorit a des limites vite atteintes et le m diateur ce passeur ce tiers peut tre celui qui r ussit tablir un pont conduisant une meilleure compr hension Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts Newton Les m diateurs b n ficient des services comp tents notamment juridiques et du niveau national qui fonctionne comme une t te de r seau Ils n ont pas se comporter comme des juristes bons ou mauvais alors qu ils luttent contre la judiciarisation des comportements mais ils ne peuvent ignorer les contraintes du droit quand elles sont fond es Ils sont sans que ceci soit encore bien mesur des l ments de pr vention du contentieux Leur approche est pragmatique et s appuie aussi sur les bonnes pratiques des uns et des autres d o l imp
140. ique actuel qui nous disait dans l une de ses conf rences avoir eu tel probl me avec telle administration Il ajoutait J ai t les voir et je leur ai dit juridiquement vous avez raison Mais moralement avez vous raison Et la on a commenc discuter Le dilemme de l ind pendance laquelle et de l interd pendance Du c t de l ind pendance soumise l interd pendance Un m diateur institutionnel dans une organisation peut il tre comme le pr voient les grands principes de la m diation enti rement ind pendant Qu il soit issu et recrut de l int rieur de l organisation ou appel de l ext rieur cette fonction il doit avoir une grande ind pendance d esprit mais reste r aliste par rapport l organisation dont il d pend malgr tout Il est consid r comme responsable habituellement devant le niveau hi rarchique le plus lev le Pr sident de la R publique pour le M diateur de la R publique le ministre le pr sident directeur g n ral Il n chappe pas l in terd pendance m me s il se veut ind pendant et construit sa m diation au mieux dans ce chemin entre usager et administration Le m diateur de La Poste ou d autres m diateurs bancaires a eu apr s le krach boursier beaucoup de r clamations On nous a donn de mauvais conseils On nous a pouss s abusivement acheter telle ou telle SICAV C est la responsabilit de La Poste de la banque
141. istants sociaux des personnels d une situation dans laquelle il est possible qu elle intervienne 1 Rapport de monsieur Fran ois Cornut Gentille d put de la Haute Marne parlementaire en mission aupr s de monsieur ric Woerth ministre du Budget des Comptes publics de la Fonction publique et de la R forme de l tat p 20 ce stade de la proc dure au moment de la constitution du dossier les quipes de direction des tablissements du second degr et leurs secr tariats les inspecteurs de l ducation nationale pour les professeurs des coles qui sont les interlocuteurs de pre mier niveau des personnels exer ant leurs fonctions en tablissement scolaire doivent tre m me d aider les agents et donc eux aussi form s ou au moins sensibilis s au d roulement de la proc dure m dicale Une fois le dossier d pos celui ci va suivre le d dale de la proc dure m dicale Il y a des personnes malades d munies oublieuses incapables de r agir aux cour riers de l expert et qui tardent prendre rendez vous puis peuvent oublier ensuite de se rendre chez l expert le jour venu ce qui conduit fixer un nouveau rendez vous et allonger les d lais Certains se perdent dans les d dales du syst me Or les m diateurs appel s l aide par des personnes pour des difficult s rencontr es lors de la proc dure m dicale ont not l impr cision du suivi des dossiers Le gestionnaire peut indiquer s
142. j une denr e rare D ores et d j des dossiers s accumulent sans solution 1 Dernier alin a de l article 13 du d cret n 86 442 du 14 mars 2006 modifi 84 La situation administrative des agents en attente d une d cision doit tre r examin e En prenant connaissance des cas significatifs il aura t not les situations tr s difficiles d un point de vue financier pour les agents concern s celle de cette enseignante qui ne per oit plus de r mun ration car les instances m di cales ne savent que penser de son tat de sant et multiplient les expertises m dicales celle de cet agent radi de mani re r troactive sans concession d une pension qui il est demand le reversement de toutes les sommes per ues durant la p riode en question Les exemples de cette sorte pourraient tre multipli s l envi chaque fois la cause en est des d lais de traitement du dossier m dical excessifs La jurisprudence administrative a consid r que le d cret n 86 442 du 14 mars 1986 dans son article 9 obligeait l administration attendre que le Comit m dical sup rieur statue avant de rendre sa d cision Or il arrive qu une fois les expertises ou et les voies d appel puis es l int ress ne puisse plus tre plac dans la position administrative laquelle il aurait pu pr tendre plus t t Il n est pas responsable des lenteurs de proc dure des contradictions entre l
143. l intervention des m diateurs en 2009 Nombre de dossiers En des dossiers En des dossiers ayant donn lieu Total dossiers cl tur s en 2009 6568 cl tur s 6568 intervention 4574 1 R clamations ayant donn lieu une intervention du m diateur dont 4574 70 1 1 Interventions ayant entra n un effet plut t positif pour le r clamant dont 3858 84 Erreur de l administration rectifi e DLL Intervention du m diateur en raison de la dimension humaine du dossier succ s 910 M diation dans un conflit d ordre relationnel 417 Information ou conseil donn par le m diateur dans une affaire ne constituant pas une r clamation 1328 Transmission par le m diateur de la r clamation l administration lorsque celle ci n a pas t saisie au pr alable 292 1 2 Interventions n ayant pas entra n d effets positifs pour le r clamant dont 716 16 Erreur de l administration non rectifi e 163 Intervention du m diateur en raison de la dimension humaine du dossier chec 350 Class par le m diateur faute de r ponse de l administration 203 2 Dossiers n ayant pas entra n d intervention du m diateur dont 1994 30 R clamation ne relevant pas de la comp tence du m diateur 266 Affaire r gl e ind pendamment de l intervention du m diateur 185 Abandon de sa r clamation par le r clamant apr s saisine du m diateur 20 R clamations non fond es et rej
144. l un parent ou un tudiant Pour certaines personnes ou pour certaines situations quand plus rien n est possible quand la loi semble ne pas r pondre il reste le seul interlocuteur Si donc l action du m diateur permet d assouplir certaines r gles de droit ou certains fonctionnements la m diation n autorise jamais l oubli du droit Il faudra des ann es encore pour que les recommandations du m diateur soient consid r es pour ce qu elles sont une volont de faire place au mouvement la meilleure prise en compte de la dimension humaine dans la d cision publique tant au niveau individuel que collectif Le m diateur travaille avec les m diateurs du service public et le M diateur de la R publique Les m diateurs des services publics et des grandes entreprises publiques se r u nissent au sein du Club des m diateurs du service public pour d battre des m thodes de travail Ils cr ent entre eux un dialogue sur la m diation En 2004 ils ont r dig une charte de la m diation qui sert de r f rence l action de chacun et rend visible une conception commune de la m diation Il n existe pas de lien de subordination entre le M diateur de la R publique et le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Au regard de Par ticle 2 alin a 4 du d cret du 1 d cembre 1998 le m diateur de l ducation nationale est le correspondant du M diateur de la R publique Il re oit
145. l que soit le niveau minist re rectorat inspection acad mique de personne ressource pour ce dossier Un pilotage du dossier l administration centrale est n cessaire Un constat a t fait il n y a pas de service en charge de ce dossier l adminis tration centrale Certes les actes de gestion arr t s de cong s de longue maladie ou de longue dur e arr t s de radiation des cadres pour invalidit sont pris depuis quelques ann es par les services d concentr s pour la grande majorit des personnels mais aucun service n a t mis en place lors de cette d concentration pour coordonner la politique de sant des personnels l administration centrale plusieurs services interviennent diff rentes tapes de la proc dure Lun s occupe du fonctionnement du Comit m dical central et des relations avec le Comit m dical sup rieur un autre positionn dans le service des ensei gnants de l enseignement scolaire a en charge le dossier sur l int gration des personnels handicap s Les questions r glementaires sont examin es dans un autre service encore Les dysfonctionnements dans le d roulement de la proc dure dont la direction des affaires juridiques a connaissance du fait des recours form s par des agents devant les tribunaux ne donnent pas lieu un suivi Le groupe de travail a aussi not des politiques diff rentes d une acad mie une autre en mati re de gestion des dossiers m di
146. la convocation correspondant au concours ou la section ou l option de leur choix La prise en compte des prestations des candidats inscrits deux concours ou deux sections de concours dont une preuve ou plusieurs preuves sont communes se heurte des difficult s mat rielles Les services acad miques devraient photocopier les prestations afin qu elles soient soumises aux membres des jurys des diff rents concours Pour les concours de professeurs des coles dont les trois preuves crites sont communes au concours externe et au troisi me concours cette t che serait difficile assurer dans les d lais limit s se situant entre la fin des preuves et la remise des copies ce laps de temps tant consacr la proc dure d anonymat Synth se de la r union pr paratoire avec le secr tariat g n ral Le m diateur constate et regrette que ses propositions se heurtent au manque de moyens Il se demande si l embauche par les services acad miques de vacataires recrut s ponctuellement comme le fait le SIEC par exemple ne permettrait pas de r pondre ce type de besoin pour les preuves concomitantes du CRPE D cision Concernant les preuves concomitantes et communes plusieurs concours ou sections de concours la DGRH accepte de faire tudier la possibilit de rendre ces preuves valables pour l ensemble des concours auxquels un candidat est inscrit sans l obliger opter Elle ne cache pas cependant l
147. la mise en uvre partir des tudes men es sur le terrain de l analyse des bonnes pratiques des entre prises publiques et priv es et des meilleures exp riences des administrations trang res la DGME a labor une m thodologie L objectif est de mettre en place un processus de prise en charge des r clamations et d en am liorer progressivement la performance Lusager peut d poser de fa on tr s simple une r clamation et obtient une r ponse r di g e dans un style personnel empathique qui tient compte de son insatisfaction Une exp rimentation a t men e avec sept organismes publics de nature diff rente la CAF du Calvados le P le emploi de l Ain la pr fecture de l Is re l inspection acad mique de l Is re l URSSAF de Meurthe et Moselle et de Gironde et les douanes d Orly D ores et d j la DGME envisage la cr ation d un guichet unique internet de d p t des r clamations La DGME va r aliser un site simple dont l objectif sera d am liorer l accessibilit des formulaires de r clamations et qui fera le lien avec les administrations ayant mis en place un syst me de gestion des r clamations afin de s assurer qu une r ponse sera bien apport e aux usagers Vers le D fenseur des droits par Bernard Dreyfus directeur g n ral des services du M diateur de la R publique Je voudrais tout d abord vous prier d excuser l absence de monsieur Delevoye qui est aujourd hui retenu avec les m
148. les qui concernent l enseignement priv l enseignement agricole Nous y r pondons de mani re syst matique au moins pour r orienter la personne vers le bon interlocuteur Dans les semaines qui suivent nous nous assurons que le dossier a bien t pris en compte par les services Par contre quel que soit le type de demande nous nous assurons que l administration a t saisie au pr alable Notre r le n est pas de nous substituer aux services mais d intervenir en cas de litige persistant Si un usager s adresse au m diateur c est parce qu il n a pas tout fait perdu confiance dans l administration Nadine Milhaud une part non n gligeable des dossiers que nous recevons sont des demandes de conseils Se pose alors le probl me de la fiabilit des r ponses apport es Je pense galement qu il faut privil gier une r orientation vers le service comp tent lorsque nous ne sommes pas certains d avoir la r ponse appropri e Dans tous les cas j essaie d adapter mon attitude au profil des personnes qui m interrogent On sent par fois que la personne est compl tement d munie d sorient e Il est alors important de l accompagner dans ses d marches avec l administration Le m diateur a t il sa place dans un conflit collectif Jean Geoffroy pour moi ce n est pas le r le du m diateur L administration doit g rer elle m me les conflits collectifs et elle dispose des structures pour le faire Georges
149. lissements publics du second degr voir tableau n 2 Les r clamations pr sent es par des usagers de l enseignement sup rieur continuent d aug menter et atteignent 28 des r clamations d usagers Graphique n 7 R clamations pr sent es par des usagers 8 1 tablissements publics 12 premier degr tablissements publics second degr 28 tablissements publics d enseignement sup rieur tablissements priv s 51 Divers entreprises La nature des r clamations Tableau n 3 Nature des dossiers de r clamations cl tur s en 2009 2009 Nombre de dossiers termin s PERSONNELS Protection so Mutations Affectations Organisation du travail et relations professionnelles 350 DR ee sous total personnels 2386 GAC aE Scolarit et inscriptions Examens et concours Questions financi res et sociales Handicap sous total usagers Total des dossiers de r clamation cl tur s au 31 d cembre de l ann e Quant leur nature les r clamations pr sent es par les PERSONNELS se r partissent de fa on assez quilibr e entre les diff rentes sources possibles de contestation Les r clamations relatives aux questions d affectation et de mutation inter et intra acad miques postes profil repr sentent 20 du total 21 des r clamations sont li es des questions financi res
150. lissements situ s dans le ressort de la circonscription dans laquelle ils sont nomm s Article D 222 41 Les r clamations doivent avoir t pr c d es de d marches aupr s des services et ta blissements concern s La saisine du M diateur de la R publique dans son champ de comp tences met fin la proc dure de r clamation institu e par la pr sente section Article D 222 42 Lorsque les r clamations leur paraissent fond es les m diateurs mettent des recom mandations aux services et tablissements concern s Ceux ci les informent des suites qui leur ont t donn es Si le service ou l tablissement saisi maintient sa position il leur en fait conna tre par crit les raisons 134 Chapitre troisi me La charte des m diateurs du service public Les grands principes Les m diateurs des administrations et des institutions qui ont en charge un service public appel s galement m diateurs institutionnels ont r dig ensemble une charte destin e servir de r f rence leur action et l information des citoyens Cette charte avait d j fait l objet d une publication int grale dans le rapport de l ann e pr c dente Il a paru n anmoins utile de rappeler dans le pr sent rapport les grands principes qui figurent dans ce document afin que les partenaires et usagers du service public en soient d ment inform s e La m diation est gratuite d acc s libre direct ou indirec
151. mes et a un peu tendance se comporter souvent comme une structure de nature judiciaire et aboutit surtout d sint resser les structures comp tentes Au lieu de cela j ai b ti un r seau de m diateurs agissant au plan acad mique l picentre d sormais du syst me ducatif mais aussi plus difficilement au niveau national tant il me para t vrai de dire que les actions r elles de modernisation d innovation se font la p riph rie et non au centre avec un objectif tre un levier de changement en particulier des comportements des acteurs et des d cideurs Il s agit avant tout d inviter les d cideurs faire plut t que d agir leur place C est le pari de l intelligence et de la responsabilit Il s agit d une v ritable r volution culturelle Avec quels moyens Ils sont volontairement modestes Je me suis refus mettre en place un r seau tr s toff ce que j aurais pu faire ais ment l poque Il s agit sans doute d un des dispositifs les moins co teux que j ai connu dans mes quarante ans de service public Avec qui Des hommes et des femmes de grande conviction pour lesquels aider l Autre est une vidence et une contrainte morale et thique Ce fut mon crit re essentiel l paisseur humaine et l enthousiasme avant m me les fonctions ant rieures fussent elles de haut niveau Des retrait s ayant quitt depuis peu de temps le syst me ducatif afin d avoir une bonne connaissance
152. met aux ministres un rapport annuel public dans lequel il propose des mesures qui lui paraissent utiles pour am liorer le service public de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Le m diateur intervient gratuitement en cas de litige persistant apr s que vous avez fait sans succ s une d marche aupr s des services concern s en instruisant les demandes en toute confidentialit en privil giant le dialogue et la conciliation Le m diateur n intervient pas dans un litige entre personnes priv es dans une proc dure engag e devant un tribunal pour remettre en cause une d cision de justice dans un litige avec une autre administration 138 Chapitre cinqui me Le r seau des m diateurs Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Adresse postale Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur 61 65 rue Dutot 75732 Paris cedex 15 Adresse lectronique mediateur education gouv fr Fax 01 55 55 22 99 Sites internet www education gouv fr mediateur www enseignementsup recherche gouv fr cid20304 le mediateur html M diatrice de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Monique Sassier Tel 0135 55 39 87 Adjoint Jean Fran ois Texier T l 01 55 55 33 03 Charg s de mission Colette Damiot Marcou T l 01 55 55 24 69 Louis Jouve T l 01 55 55 39 72 Bertrand Sens T l
153. mi vous aujourd hui pour ouvrir cette journ e de travaux qui porte sur les dix ans de la m diation dans l ducation nationale et dans l enseigne ment sup rieur C est une question laquelle j attache une importance toute particuli re car je sais d exp rience quel point l existence d un m diateur est pr cieuse pour un ministre Vos travaux d aujourd hui en apportent la preuve Vous allez d battre du r le des m thodes et des principes d action des m diateurs Aussi je voudrais saisir l occasion que vous m offrez pour vous dire l id e que j ai de vos missions et ce que j en attends en tant que ministre Pour la ministre quoi sert le m diateur Le m diateur est avant tout une vigie Le m diateur est saisi de dossiers concrets et individuels Il fournit en temps r el une information pr cieuse sur la mani re dont nos tudiants nos professeurs per oivent notre action sur le terrain Non pas pour produire des statistiques ou informer sur des revendications syndi cales d autres outils d autres acteurs existent pour cela et jouent parfaitement leur r le Mais pour donner l alerte sur des cas particuliers sur les probl matiques qu ils mettent en lumi re sur les inqui tudes qu ils expriment Le m diateur se pose ainsi comme un r v lateur des questions qui surviennent au quotidien dans nos universit s dans nos acad mies Pour la ministre que je suis c est une aide essentielle Vous tes
154. n sable administratif inspecteur g n ral ou recteur vous avez tous accompli une carri re brillante au service des valeurs que nous partageons et qui fondent l identit de notre minist re une cole r publicaine le travail le go t du savoir et de sa transmission la solidarit la rigueur morale aussi Et c est pr cis ment parce que vous avez su incarner ces valeurs au cours de votre parcours professionnel parce que votre efficacit mais galement votre humanit dans la gestion des situations humaines taient connues de tous que vous avez t choisis comme m diateurs Votre expertise votre exp rience votre prise de distance aussi vous les mettez aujourd hui au service de la m diation et je tiens vous en remercier Je vous en remercie d autant plus sinc rement que je sais que votre mission est difficile J ai en effet souli gn l accroissement constant des saisines mais je n ai pas encore voqu la diversit des missions qui vous sont confi es Cette diversit est bien r elle car et c est l originalit de la m diation l ducation nationale vous intervenez aussi bien dans les diff rends entre les personnels et leurs hi rarchies qu entre les usagers et l administration Pour les personnels les situations dont vous tes saisis concernent aussi bien les affectations les mutations que les questions statutaires et financi res ou encore et c est de plus en plus souvent le cas les
155. n a de beaux jours devant elle dans notre soci t o le d sir d indi vidualisation cro t que certains qualifient d individualisme o les droits personnels augmentent droit au logement a la sant l ducation etc et o les figures de l au torit se transforment o se d veloppent des m canismes nouveaux de dialogue social La m diation a de beaux jours devant elle si elle peut contribuer repenser les relations entre l administration et ses personnels entre ses personnels et les familles sielle peut contribuer am liorer le rapport des parents et des l ves aux enseignants et l cole et ainsi favoriser la r ussite des enfants si elle peut certains moments critiques offrir un espace de dialogue dans les poli tiques publiques dans la mission de d veloppement des intelligences des comp tences et des connaissances La m diation institutionnelle est l gitime et aujourd hui reconnue dans nos administrations et aupr s des pouvoirs publics et politiques car elle se fonde sur des observations concr tes des situations bien r elles des personnes qui s engagent aupr s du m diateur qu il s agisse des familles des l ves des tudiants des adultes en forma tion des professeurs des personnels non enseignants du monde scolaire et universitaire Optimisation de la gestion des r clamations par Fran oise Waintrop chef de la mission des m thodes direction g n ral
156. n d attente le Comit m dical sup rieur rend un avis contraire celui mis par le comit m dical d partemental et consid re que l agent tait apte aux fonctions Que devient alors d un point de vue financier cette p riode d un an durant laquelle l agent n a pas pu exercer ses fonctions Le rectorat se voit contraint de demander le reversement du demi traitement l article 47 susvis l ayant li une d cision d admission la retraite Il regarde alors du c t de la disponibilit d office mais une note de la Direction g n rale de la comptabilit publique du 24 septembre 2007 1 Cf Un sujet toujours d actualit en 2009 p 61 et suivantes 2 Article de AJDA du 27 octobre 2008 sur les l ments historiques relatifs aux cong s de maladie dans la fonction publique d tat p 1988 1996 3 Cf p 64 65 4 Cf p 62 lui apprend qu un agent pr c demment en cong de longue dur e pendant cinq ans ne pourrait plus b n ficier du paiement de prestations en esp ces Cet agent va t il rester un an sans r mun ration du fait des lenteurs de la proc dure m dicale voire d une sorte d imbroglio des d cisions Le M diateur de la R publique d nonce galement dans son rapport la situation d agents en fin de cong s statutaires et dont l inaptitude m dicale exercer leurs fonctions du fait de lenteurs inh rentes au syst me ou de carences de l administration n a pas pu tre
157. n d inscription qui r pond une pr occupa tion qu il a mise ces derni res ann es formul e dans la recommandation ReMEDIA 07 04 simplifier l inscription aux concours Toutefois il a t convenu qu un message serait ins r sur le site d inscription aux concours informant les candidats de la possibilit qui leur serait offerte d interroger les services acad miques en cas de doute sur leur situation au regard des conditions remplir pour se pr senter au concours Il y serait fait mention des coordonn es t l phoniques des personnes contacter En parall le avec cette mesure la v rification des candidatures aux concours internes et troisi mes concours ef pour rendre effective la mesure qui permet de s inscrire plusieurs titres un concours externe interne troisi me concours le m diateur sugg re que des modalit s soient trouv es pour que les preuves concomitantes puissent tre prises en compte pour chacun des concours La direction g n rale des ressources humaines indique concernant les concours internes les preuves des concours internes n ont pas lieu aux m mes dates que les concours externes et troisi mes concours les concours externe et troisi me les candidats inscrits plusieurs concours ou sections ou options d un concours dont les preuves crites se d roulent la m me date se d terminent pour l un d entre eux ou l une d entre elles en se rendant
158. n revenu d cisif pour la vie quotidienne de 500 000 tudiants et les retards ou les incidents qui affectent leurs b n ficiaires les inqui tent lorsqu ils ne peuvent joindre personne t l phoniquement Le m diateur recommande que dans les p riodes tendues les CROUS mettent en place un service de r ponses t l phoniques personnalis es B Des tudiants d couvrent tardivement que des tablissements d enseignement sup rieurs notamment priv s ou des formations sociales param dicales magist res professionnalis s ou dipl mes d universit s DU n ouvrent pas droit aux bourses du minist re de l Enseignement sup rieur Le m diateur recommande qu une information exhaustive sur les tablisse ments et les formations habilit s recevoir les boursiers soit consultable sur les sites d information ReMEDIA 09 11 Am liorer la mise en uvre du versement de la bourse A Laide au m rite n est attribu e actuellement qu la triple condition simultan e de b n ficier d une bourse sociale d une mention Tr s bien au baccalaur at et d tudes sup rieures continues entam es imm diatement apr s l obtention du baccalaur at Le m diateur recommande que les cat gories d tudiants suivants puissent galement recevoir l aide au m rite les bacheliers qui ne d butent pas imm diatement leurs tudes sup rieures ceux qui deviennent boursiers apr s la premi re ann e les meill
159. n se trouve irr m diablement bloqu e Il ne peut pas saisir directement le recteur sur chacun des cas mais de temps en temps il a besoin du recteur comme le recteur a besoin de lui Sur trois ann es il y a eu deux cas Cr teil sur les 500 annuels o le m diateur est venu me dire Bon excusez moi de vous emb ter mais je crois qu il faut vraiment que vous fassiez valoir telle position Je dois reconna tre que j ai t imm diatement convaincu par l argumentation car si le m diateur a prouv le besoin de monter en cassation si je puis dire c est qu il avait des raisons profondes 52 En conclusion quel est l avenir de la m diation dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur Si le syst me tait id al il n y aurait pas de m diateur Comme ce jour n est pas encore arriv et que dans le domaine de l ducation il arrivera tardivement le m diateur a encore de beaux jours devant lui Il faut maintenant qu il soit mieux connu et ce col loque va dans ce sens Il faut galement qu il explique le bien fond de ses interventions pour que son action garde sa l gitimit Je crois que par rapport aux notions de l galit et d galit qui caract risent l action du recteur le m diateur est dans une situation de l gitimit et d quit quant au fondement et la nature de son action Et donc si dans l id al les m diateurs devaient uvrer leur propre disparition il appara
160. naire comp tent ce service la transmet au comit m dical d partemental le m decin agr proc de la contre visite du demandeur puis adresse un rapport d expertise au comit m dical r ception de ce rapport le comit m dical apr s avoir inscrit le dossier l ordre du jour d une s ance inform l agent concern de ses droits et des voies de recours et examin le dossier met un avis transmis au service gestionnaire le proc s verbal de ses d lib rations Dans la majorit des cas le m diateur ne dispose pas de statistiques dans ce domaine l avis confirme la demande du personnel Le service gestionnaire prend alors un arr t accordant le cong de maladie sollicit Dans les autres cas quand il n y a pas d avis favorable de la part du comit m dical d partemental ou que l expertise et l avis du comit m dical ne coincident pas la pro c dure se complique De nouvelles expertises m dicales peuvent tre sollicit es l agent peut faire appel devant le Comit m dical sup rieur ce qui a un effet suspensif sur la proc dure en cours Ces complications de proc dure ont des cons quences n gatives pour l int ress elles sont d ordre administratif et financier et peuvent tre l origine d une r clamation aupr s du m diateur Des proc dures administratives complexes Les r clamations parvenues au m diateur ne peuvent pas tre utilis es des fin
161. nant l autorit du m diateur il faut avoir conscience qu il ne d tient pas une autorit juridique ou administrative tr s forte Son autorit il la tient de sa position de son coute de son r le de relais de l in dividuel vers le syst me lorsque celui ci n a pas t capable de reconna tre l individu Le m diateur reste ext rieur au syst me et c est cela qui lui conf re sa cr dibilit Donc avec un pied dehors un pied dedans le m diateur reste ext rieur au conflit tout en ayant une bonne connaissance des rouages du syst me Cette situation va se traduire m me physiquement par les locaux qu il occupe au sein du rectorat Dans le cas de Cr teil le bureau du m diateur est proche de celui du recteur ce qui lui permet de parler tr s ais ment Il peut entrer dans son bureau quand il le souhaite et peut en faire de m me avec l ensemble des services qui sont dans deux immeubles proches Il est tout fait faisable pour le m diateur au quotidien d ouvrir les portes et de gagner son autorit non seulement vis vis des usagers mais aussi de l administration Dans ce positionnement quelles peuvent tre les attentes d un recteur D abord que le m diateur contribue par la sp cificit de son action la bonne marche de l acad mie sans faire doublon avec les services Il aide r gler les diff rends entre parents et enseignants entre enseignants et chefs d tablissement entre tudiants et l universit
162. nce situer Le plus souvent le m diateur comme venant de l ext rieur revendiquant l ind pendance Alors que dans les traditions africaines de la palabre par exemple le m diateur ne peut que venir de l int rieur du ventre de la communaut Si l ext riorit amplifie la neutralit de l tranger qui d couvre l int rio rit amplifie la connaissance intime de l histoire et claire les chemins de la r solution 1 Professeur d anthropologie du droit l Universit de Paris I Le dilemme de l alerte quand qui propos de quoi Est ce que je vais alerter lorsqu il y a eu une lettre cinq lettres Est ce que je vais attendre cent lettres Quand donc et propos de quoi Je n y r pondrai pas ici mais je signale ce choix que doit faire le m diateur institutionnel entre discr tion et intervention aupr s de responsables de l institution Deux crit res guideront ici ce flair naviguant entre celui de l importance et celui de l urgence On a constat combien la ministre Val rie P cresse y attachait de l importance J ai not cing expressions diff rentes qu a utilis es M P cresse Il y avait l alerte mais aussi la vigie les premiers r cipiendaires le r v lateur de questions la courroie de transmission l l ment d clencheur Elle tait tr s ouverte l alerte Ce dilemme va se jouer pour les m diateurs institutionnels sur plusieurs plans L alerte par l avis indi
163. nce de cette instance les dysfonctionnements constat s Une tude pourrait tre men e par la direction des affaires juridiques du minist re sur la jurisprudence en mati re d annulation des proc dures m dicales motifs d an nulation instances m dicales concern es sur les cons quences qui en r sultent lors de l ex cution du jugement et le co t pour la soci t sur les mesures qui pourraient tre prises pour y mettre fin Il serait dangereux de laisser les choses en l tat car trop fr quemment la proc dure n est pas respect e et un recours devant un tribunal administratif a toutes les chances de se terminer par une annulation de la d cision administrative prise apr s consultation des instances m dicales Les m decins de pr vention de par leurs fonctions peuvent galement d tecter des probl mes de fonctionnement de certaines instances m dicales Ils pourraient tre invit s tablir un rapport destin au Comit m dical sup rieur Les attributions du comit m dical d partemental peuvent tre all g es Une mesure r glementaire visant all ger les attributions du comit m dical d partemental pourrait tre prise l instar de ce qui a t fait pour d sengorger les commissions de r forme d un volume de dossiers qui pour la plupart ne posaient pas probl mes il pourrait tre imagin de ne plus soumettre au comit m dical d par temental le renouvellement d
164. nels de l ducation nationale de 1 D nonc e dans la note du 27 f vrier 2007 88 l enseignement sup rieur et de la recherche de la culture de la jeunesse et des sports Outre la gestion des prestations S curit sociale qu elle assure pour les agents de ces minist res elle verse galement ses adh rents le cas ch ant des prestations compl mentaires Or l information sur le compl ment de traitement est actuellement inexistante Si par exemple un enseignant plac en cong de longue maladie consulte le guide I prof destin lui donner des informations sur les principaux textes juridiques de r f rence sur la description des proc dures de gestion il y apprend concernant sa r mun ration qu il va percevoir pendant un an un plein traitement et pendant les deux ans suivant un demi traitement que le suppl ment familial de traitement et son indemnit de r sidence lui seront vers s dans leur int gralit y compris pendant les p riodes demi traitement et que si la maladie ouvrant droit au cong de longue maladie a t contract e dans l exercice des fonctions il percevra un plein traitement pendant toute la dur e du cong Linformation apport e ne va pas au dela La m me information est apport e pour les autres cong s int gralit du traitement pendant les trois premiers mois du cong de maladie et demi traitement pour les six mois suivants int gralit de traitemen
165. nement du comit m dical d partemental alors que cette comp tence ne lui est pas r glementairement reconnue et que son exercice est passible de la censure du juge administratif Pourtant quand le comit m dical d partemental fonctionne bien cette instance est tr s importante car elle est la fois garante de l ind pendance des avis rendus vis vis de l employeur et constructive dans la prise en charge des personnes vuln rables En effet il s agit d une instance coll giale qui comprend trois m decins charg s d analyser en commun une situation donn e en prenant en compte le regard du m decin traitant celui du m decin qui a effectu l expertise celui du m decin de pr vention le cas ch ant et celui de l administration travers les documents remis relev des cong s tat des services Son r le est d terminant dans le cas d un cong de maladie la demande de l administration ou dans le cas d une pathologie qui rend inaccessible au raisonnement Il est donc primordial sur ce dossier sant des personnels de d gager les moyens financiers et humains en nombre de m decins n cessaires au bon fonctionnement de la proc dure m dicale Quant au Comit m dical sup rieur les r clamations adress es la m diature ont montr que des dossiers transmis il y a plus d un an taient toujours en attente La recommandation figurant dans le rapport 2000 de d gager les moyens n cessaires au
166. nnaires et les assistants sociaux doivent tre capables de r pondre des questions d ordre r glementaire de donner des conseils envisager une demande de cong de longue maladie ou de longue dur e sans attendre l puisement des cong s de maladie ordinaire d aider une personne dans ses d marches dans notre administration mais aussi aupr s des autres administrations et organismes tels la MDPH Maison d partementale des personnes handicap es la mutuelle la Tr sorerie g n rale de veiller la bonne compr hension par l agent des dispositions qui lui sont appli cables ou opposables le vocabulaire administratif ou juridique a besoin quelquefois d tre explicit d intervenir face un d ni partiel ou total de la maladie en sollicitant l entourage de la personne comme son m decin traitant sa famille etc La pr occupation d am liorer la formation des agents de la fonction publique appara t dans l action 11 de l accord sant et s curit au travail dans la fonction publique Un suivi des dossiers doit tre r alis Pendant des ann es la trop grande longueur des proc dures a motiv de nombreuses r clamations adress es au m diateur Le nombre des r clamations de ce type a diminu mais il reste significatif tout de m me D o l importance de r fl chir cette question pour essayer d apporter des am liorations dans le suivi des dossiers m dicaux En tout tat de cause
167. ntractuels des trois fonctions publiques a t sign par monsieur Eric Woerth ministre du Budget des Comptes publics de la 1 Enqu te effectu e en 2006 par la soci t TMO R gions sur un chantillon de 6500 personnes 2 Ouverture du colloque La m diation dans l ducation nationale et dans l Enseignement sup rieur dix ans apr s les perspectives du 15 d cembre 2009 3 Idem Fonction publique et de la R forme de l tat avec cinq f d rations syndicales CFDT CFE CGC CFTC FO Unsa C est dans ce contexte favorable 4 une am lioration du traitement des dossiers des agents sollicitant un cong long de maladie ou une retraite pour invalidit sans conces sion de pension que la demande formul e par le m diateur de ducation nationale et de l enseignement sup rieur de r alisation d une enqu te prend tout son sens Portant notamment sur les d lais dans lesquels les instances m dicales consultatives traitent des dossiers qui leur sont soumis sur leur articulation avec les directions de gestion des personnels et les services acad miques ainsi que sur les incidences financi res pour les agents cette requ te a t entendue Compte tenu de son objet une telle mission devait tre conduite conjointement par l Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche IGAENR et l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS En octobre 2009 une inspectric
168. on aveugle peut tre ressentie comme une injustice C est le grand risque de tous les syst mes administratifs qu un exc s de respect du droit puisse conduire une certaine forme d injustice Le m diateur assure qu c t du mot confiance le mot quit est un mot d cisif et c est un professeur de droit de l cole non formaliste du droit qui vous l affirme Face un syst me profond ment galitaire le m diateur d fend l quit ce qui n est pas contradictoire mais au contraire l enrichit Il fait valoir le droit par une d marche personnalis e Il n est jamais un passe droit ni celui qui va favoriser le r clamant qui a su se plaindre par rapport celui qui n a pas su Il va appliquer les objectifs du droit savoir l quit et pas seulement les formes du droit Et donc au del du traitement du litige il int gre par exemple l in cidence sociale des mesures qui sont prises ce qui conduit toujours une interrogation sur le fonctionnement du service Le recteur est un appui de cette action du m diateur Il doit faire reconna tre l importance singuli re de sa fonction et faire comprendre aux services qu il n est pas un g neur mais au contraire un vecteur de perfectionnement Ainsi ils doivent tre dans une situation de collaboration privil gi e avec lui S il ne doit pas intervenir directement dans le traitement des dossiers le m diateur doit intervenir dans les cas o la situatio
169. onsultation des comit s m dicaux d partementaux des commissions de r forme et du Comit m dical sup rieur Cela peut g n rer pour ces m mes agents des probl mes financiers importants probl mes qui se surajoutent un tat de sant d ficient L information est primordiale face cette situation de retards cumul s que le m diateur d nonce depuis des ann es Sans perdre de vue le fait qu il faut absolument am liorer le fonctionnement de ces instances le m diateur sugg re de cr er un syst me individualis d alerte des moments pertinents Face un agent qui d passe par exemple trois mois d arr ts de travail pour raisons m dicales l administration par un courrier devrait l alerter des retards possibles pour lui octroyer le cong dont son tat de sant rel ve des diff rentes possibilit s que lui offre son statut et des cons quences financi res que cela peut avoir du fait qu un plein traitement lui est vers dans l attente de l avis de l instance comp tente traitement susceptible d tre r examin dans un sens d favorable demi traitement absence de traitement selon la d cision de l administration prise apr s avis de l instance m dicale comp tente En tout tat de cause une telle information viterait que certains de ces personnels ne se retrouvent par ignorance des dispositions statutaires dans des situations financi res particuli rement difficiles
170. ont d bouch sur un r sultat plut t positif pour le r clamant dans 84 des cas S agissant des dossiers pour lesquels les m diateurs sont intervenus soit 4574 dossiers le r sultat de cette intervention s est av r plut t positif pour la personne ayant saisi les m diateurs dans 84 des cas soit 3 858 dossiers Pour 716 de ces dossiers soit 16 des cas l intervention des m diateurs est rest e sans effet positif pour le r clamant Les interventions des m diateurs ayant entra n un r sultat plut t positif pour le r clamant se r partissent en plusieurs cat gories Dans un certain nombre de cas 1 821 dossiers les m diateurs sont intervenus avec succ s aupr s de l administration pour appuyer la r clamation qui leur a t pr sent e soit parce qu ils ont consid r que l administration avait commis une erreur soit parce que la d cision de l administration sans tre erron e leur est n anmoins apparue trop rigide et in quitable Concernant 417 dossiers les m diateurs sont intervenus au sens propre en m diation ces dossiers de m diation concernent des personnes qui ont saisi les m diateurs parce qu elles rencontraient des difficult s relationnelles ou des difficult s de positionnement au sein de leur structure de travail ou au sein d une structure scolaire Dans ce cas de figure les m diateurs sont intervenus pour aider les personnes qui les avaient saisis am liorer leur
171. ortance des r unions p riodiques des m diateurs ainsi que des contacts avec les autres m diateurs institutionnels signataires de la Charte des m diateurs du Service public la r daction de laquelle j ai beaucoup particip J ai par ailleurs t attentif aux travaux des ombusmen et m diateurs francophones en ma qualit de membre Sur le plan concret ce sont des hommes de terrains l coute des r clamants et des d cideurs Ce sont des artisans du social qui agissent sans interm diaire pas d associations de filtres et autres lus Ils font videmment preuve d empathie cette attitude qui conduit prendre le point de vue de l autre tout en restant soi m me En fait souvent ils mettent de l huile dans les rouages m me si parfois un fort d grippant s av re n cessaire Pour tenter de conclure uvrez aupr s des non initi s qui p tissent le plus du manque d informations sur le syst me ducatif Soyez un appui aux recteurs et aux ministres Restez des bricoleurs du social Refusez qu on vous transforme en structure Ce serait une d naturation Restez un appui pour les parents qui souvent ont peur peur de l institution peur des mesures de r torsion vis vis de leurs enfants Je pense aussi au harc lement moral et aussi au ph nom ne du stress au travail vitez l institution d tre trop en retard sur la r alit sociale Au plan national Madame la m diatrice restez tr s ferme
172. our invalidit la d cision prise par l administration 1 Cf p 67 les l ments devant figurer sur le certificat m dical du m decin traitant n cessairement de type administratif et donc tr s peu explicatif les l ments devant figurer dans le rapport m dical circonstanci de ce m me m de cin traitant mis sous pli cachet qui lui sera destin aux instances m dicales pour clairer leur analyse les d lais de traitement des dossiers selon les cas de figure les interlocuteurs qui peuvent tre contact s en cas de besoin les voies de recours qui existent le risque de trop per us et les pr cautions prendre etc Sur les l ments communiqu s par les m decins traitants g n ralistes ou sp cialistes il faut tre conscient que la plupart n ont aucune connaissance de la r glementation des cong s de maladie dans la fonction publique Ils peuvent tre r ticents envoyer des l ments m dicaux s ils ne sont pas inform s du caract re confidentiel du rapport qui doit tre dissoci du certificat m dical qui lui a un caract re administratif Sur le sujet des trop per us il faut savoir que pour pallier les retards de paiement de la r mun ration d un agent en cong de longue maladie ou cong de longue dur e dont le dossier est en cours d tude par le comit m dical les comptables ont t autoris s poursuivre le paiement du traitement par p riode
173. pies pour 170000 candidats 116 La validation des acquis de l exp rience ReMEDIA 08 11 Am liorer et mieux conna tre le fonctionnement des jurys de VAE Afin d am liorer le fonctionnement des jurys de VAE en assurant une fr quence suffisante des sessions et en organisant des actions de formation des jurys le m diateur reprend son compte la suggestion qui lui a t faite par certains des acteurs et qui conduirait autoriser les DAVA et les services acad miques responsables des examens facturer aux organismes de financement de la VAE les co ts d organisation de r union et de formation des jurys lesquels co ts sont actuellement la charge des services acad miques Afin d examiner les causes des disparit s constat es entre les acad mies pour ce qui est des r sultats d ensemble de la VAE le m diateur souhaite que les minist res de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur fassent r aliser dans les meilleurs d lais par l inspection g n rale une tude du fonctionnement des services concern s dans les acad mies o les r sultats de la VAE apparaissent inf rieurs la moyenne nationale Compte tenu de la modestie des r sultats obtenus pour les dipl mes autorisant une activit commerciale le m diateur souhaiterait galement que les minist res fassent examiner le fonction nement des jurys de VAE concern s R ponse de la direction g n rale pour l enseignement sup rieur et l inser
174. pour les aider dans leur d marche et pour les clairer sur leur situation administrative et financi re cf p 71 72 C la r daction par ce m me service d un guide l usage des personnes ressources gestionnaires m decins de pr vention assistants sociaux DRH quipes de direction des EPLE IEN gociati un accord avec la MGEN pour que le compl ment de revenus D la n gociation d qu elle assure ses adh rents en cas d arr t de travail pour des raisons de sant ait un caract re automatique donc sans d marche particuli re de leur part E la mise en place dans chaque acad mie d un service charg de la sant des personnels F l int rieur de cette structure la d signation d un chef de file charg du suivi des dossiers tout au long de la proc dure 94 ReMEDIA 09 02 S appuyer sur les m decins de pr vention pour faire progresser la m decine du travail Des missions essentielles sont confi es aux m decins de pr vention en mati re de suivi de la sant des personnels De par leurs fonctions ils peuvent d tecter de possibles probl mes de fonctionne ment de certaines instances m dicales et le refus de cong s longs pour des pathologies qui bien que tr s invalidantes ne rentrent pas actuellement dans la liste des maladies ouvrant droit un cong de longue dur e Le m diateur recommande A que nos administrations recrutent un nombre suffisant de m decins de pr
175. ps dans l ensemble des r clamations re ues au niveau national par la m diature elle n occupe pas une part plus importante que son poids d mographique Je n en tire d ailleurs pas de conclusions trop h tives mais je fais un simple constat titre d introduction sur l avis d un recteur sur la m diation dans notre insti tution je dirais d abord que les liens entre le m diateur et le recteur sont d abord des liens humains La r partition des r les la nature de l action quotidienne imposent une confiance absolue un respect mutuel et une forme de complicit dans le service rendu au public Ceci signifie la reconnaissance de l autorit du recteur de la part du m diateur Je reconnais que je n ai jamais eu le moindre probl me en la mati re De m me ceci suppose une reconnaissance de l ind pendance du m diateur de la part du recteur Je crois n avoir pos aucun probl me cet gard Mes fonctions dans une pr c dente acad mie la Guyane m avaient d j montr l importance de cette reconnaissance mutuelle Il y a videmment une libert de jugement et d appr ciation du m diateur qui ne doit jamais le conduire s opposer la politique acad mique Le profil du m diateur son parcours professionnel pr c dent font que cela se produit peu ou pas et en tout cas je ne l ai jamais vu Le bon fonctionnement du syst me ducatif et la recherche de son am lioration constituent des objectifs communs Mais au
176. qui en ont t faites aux cas d esp ce ne sont pas excessives voire abusives dans les circonstances particuli res voqu es par le voyageur Si c est le cas je m efforce de le faire comprendre et admettre par l entreprise Port e des avis du m diateur En tant que m diateur j mets des avis et des recommandations Je ne prends pas de d cision C est l entreprise qu incombe cette responsabilit Je prends position en quit Quand mes avis donnent totalement ou partiellement raison au voyageur il me faut convaincre les services de leur bien fond La m diation comporte donc une part importante de n gociation avec la SNCF Bien s r en cas de d saccord persistant je peux faire appel au pr sident de l entreprise mais c est une voie on le comprendra ais ment que je ne peux pas emprunter trop souvent sous peine d entamer ma cr dibilit La m diation est un art difficile D abord parce que l quit est une notion mal d finie en tout cas moins rigoureusement que la r gle de droit qui d ailleurs peut elle m me donner lieu interpr tation Art difficile galement parce que la position du m diateur situ e en quelque sorte entre l arbre et l corce n est pas des plus confortables Les 34 services peuvent nourrir une certaine m fiance son encontre car ils peuvent craindre d tre d jug s par le m diateur Quant aux clients ils peuvent suspecter son impartialit en raison
177. r s invalidant avec souvent des soins lourds En effet le seul diagnostic n ouvre pas droit automatiquement au cong applicable encore faut il qu il y ait une incapacit au travail li e la gravit de la symptomatologie et que l agent se conforme aux prescriptions m dicales qui l obligent des contraintes de disponibilit d effets secondaires d hygi ne de vie non compatibles avec ses obligations professionnelles la dur e de chaque cong et la r mun ration qui va avec le compl ment qui peut tre apport l adh rent une mutuelle dans le cas d un demi traitement et les d marches qu il doit alors effectuer les conditions pour obtenir un temps partiel th rapeutique les cons quences admi nistratives et financi res attach es cette situation administrative le cadre de la disponibilit d office la dur e et les cons quences financi res la possibilit d am nagement du poste de travail le reclassement la reconversion et les acteurs comp tents le correspondant handicap le m decin de pr vention le DRH les conditions pour b n ficier d une retraite pour invalidit et d une pension d inva lidit les diff rents cas de figure la concession de la pension d invalidit et le montant qui y est attach l octroi de l aide d une tierce personne le d roulement de la proc dure m dicale de l envoi de la demande de cong de maladie ou de retraite p
178. rande attention ces situations comme le montre notamment le rappel de ses interventions au fil de ses rapports annuels et a agi au cas par cas pour venir en aide aux personnes concern es Le m diateur d nonce les dossiers en souffrance devant le Comit m dical sup rieur Une alerte est donn e d s le rapport portant sur l ann e 2000 cf p 61 62 elle attire l attention sur les 500 dossiers de personnels de nos administrations en souffrance devant le Comit m dical sup rieur Le poste de m decin responsable du fonctionnement de ce comit m dical qui tait rest vacant pendant plus d un an vient heureusement d tre pourvu La recommandation suivante est mise ReMEDIA 00 30 D gager les moyens n cessaires au bon fonctionnement du Comit m dical sup rieur relevant de la direction g n rale de la sant du minist re des Affaires sociales Un espoir d am lioration appara t dans le rapport portant sur l ann e 2001 cf p 34 En r ponse la recommandation publi e dans le rapport pr c dent ReMEDIA 00 30 la d cision est la suivante la suite d une circulaire de la Fonction publique signalant les difficult s de fonctionnement du Comit m dical sup rieur CMS et rappelant les mesures mettre en uvre afin que les fonctionnaires concern s ne restent pas sans r mun ration du fait du retard dans le traitement des dossiers ces informations ont t adress es aux services rectoraux par
179. rapport crit du m decin charg de la pr vention comp tent l gard du service auquel appartient le fonctionnaire doit figurer au dossier soumis au comit m dical Il a t not que dans cette proc dure de reclassement des comit s m dicaux d partementaux pouvaient mettre des avis inutilisables par m connaissance du m tier Ce type d avis pourrait dispara tre si au pr alable une fiche descriptive du m tier ou du poste de travail concern tait jointe Par exemple le documentaliste en CDI d tablissement scolaire n est pas assimilable un biblioth caire le cahier des charges comprend aussi voire surtout une fonction p dagogique aupr s des l ves fr quentant les lieux et des obligations relationnelles importantes avec l ensemble de la communaut ducative Il faut avoir conscience que les membres du comit m dical d partemental bien souvent n ont pour ce qui concerne l ducation nationale ou l enseignement sup rieur que la vision m moris e de l ancien l ve ou tudiant qu ils ont t Et c est l toute l utilit du regard encore une fois du m decin de pr vention travers son rapport ou sa pr sence physique dans la discussion De plus le comit m dical d partemental ne peut r pondre qu aux questions qui lui sont pos es ce qui doit conduire la recherche d une bonne communication entre les services gestionnaires et le comit m dical d partemental Il faudrait
180. rateur de dysfonctionnements 2 id e l importance du r seau On a parl de l alliance des m diateurs entre eux et de leur collaboration Plus les m diateurs entretiennent ce r seau tant au niveau des m diateurs acad miques qu au niveau des m diateurs institutionnels entre eux plus appara t leur dimension collective 3 id e la culture de m diation de la collectivit C est une culture de la consid ration de l information de l coute de l explication et de la recherche d volution vers un mieux tre Facile dire ou crire c est moins facile faire mais l est le projet 40 Chapitre troisi me Pratiques de la m diation au sein de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Le r seau des m diateurs l ducation nationale dix ans apr s leur cr ation une d marche consolider plus que jamais par Jacky Simon m diateur de l ducation nationale 1998 2006 Deux dates e Septembre 1998 Claude All gre me demande d tre le m diateur de l du cation nationale et me donne carte blanche pour imaginer un dispositif auquel j avais d j r fl chi notamment avec Claude Pair Je m appuie aussi sur les enseignements du pass et sur l exp rience de m diateurs institutionnels existants notamment celle du M diateur de la R publique e 1 janvier 1999 treize m diateurs acad miques choisis vont m accompagner dans ce que je consid re comme un tes
181. re juridique et d ontologique dans lequel s inscrit leur action En tout tat de cause les comit s m dicaux d partementaux et les commissions de r forme doivent s inscrire dans une d marche qualit pour garantir l quit due aux b n ficiaires de leur avis o qu ils se trouvent sur le territoire Un pr alable est n cessaire une documentation r guli rement mise jour portant sur le cadre r glementaire dans lequel s exercent leurs fonctions sur les questions poser lors d une expertise sur la r alit du m tier exerc doit leur tre accessible Dans cette documentation il devrait tre mentionn au sujet du reclassement qu il n appartient pas aux comit s m dicaux de d finir l emploi dans lequel l agent doit tre reclass exemples d avis qui ont t mis mettre sur poste doux apte ensei gner l EPS hors pr sence d l ves affecter sur un poste d aide documentaliste reclasser en cat gorie B a reclasser au CNED En effet ils n ont pas comp tence pour d finir le poste de reclassement Ils sont par contre qualifi s pour d finir l envi ronnement de travail qu il convient de modifier en fonction de la pathologie absence de port de charge impossibilit d une station debout prolong e pas de contact avec les l ves ou avec le public Leur mission doit tre clairement r affirm e et lisible par tous mission attendue de l instance elle m me
182. rendu en mars 2010 se fonde sur une analyse compl te du syst me et pr sente des propositions Dans le m me temps se mettait en place un groupe de travail de la m diation qui a permis la r daction de cette deuxi me partie Cet ensemble de travaux offre d sormais de r elles perspectives permettant de ne plus connaitre de situations dramatiques au plan professionnel et humain La m diation force de proposition tre m diateur institutionnel inclut de participer l volution de notre syst me global de fonctionnement Les recommandations qui constituent la troisi me partie de ce rapport ont cette ambition Elles sont destin es tre d sormais d battues au sein des deux minist res et feront l objet de la majeure partie des travaux du comit de suivi de l ann e venir Elles concernent de mani re concr te et op rationnelle une meilleure prise en compte des personnels gravement malades qui semblent parfois enserr s dans d inextricables proc dures Les propositions concernent le traitement de ces dossiers l volution des 1 La d nomination m diateur acad mique sera utilis e comme terme g n rique valant pour le m dia teur et le ou les correspondants acad miques 12 modalit s de reclassement le r le central du m decin de pr vention et l am lioration r solue du fonctionnement des instances m dicales Elles concernent aussi les modes de calcul et d attribution des bourses aux tudiant
183. reux sont ceux qui ne pensent pas vous contacter alors que vous pourriez sans aucun doute leur tre d un grand secours L existence des m diateurs doit tre soulign e dans tous nos tablissements notam ment sur les sites internet Madame la m diatrice je vous engage faire pr parer par vos services une br ve analyse sur le sujet Avec deux objectifs faire un bilan des m thodes qu utilisent aujourd hui les m diateurs pour se faire conna tre d gager des pistes de r flexion et des moyens op rationnels pour am liorer la situation actuelle Je souhaiterais que ce plan d action me soit remis au d but de l ann e 2010 afin que nous puissions d cider ensemble des mesures appropri es prendre Madame la M diatrice Mesdames et Messieurs vous le voyez nous avons encore beaucoup de travail devant nous Le r le du m diateur ne pourra que s accro tre au cours des dix prochaines ann es Pour le plus grand b n fice de nos tudiants et de nos per sonnels nous de relever ensemble ce d fi pour tre au rendez vous de leurs attentes Je vous remercie de votre attention 22 Chapitre deuxi me Regards sur la m diation institutionnelle La m diation dans l ducation nationale et dans l enseignement sup rieur par Monique Sassier m diatrice de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur La m diation institutionnelle portrait Le l gislateur en inscrivant la m diation dan
184. rgents et tire la sonnette d alarme aupr s des res ponsables de l organisation cons cutive diverses tapes du conflit Rappelons qu il a t constat que plus on s y prend t t plus il est facile de trouver des rem des avant que cela ne s envenime Les m thodes utilis es Le m diateur accoucheur Amenant les parties se rencontrer il va utiliser la ma eutique c est dire la m thode socratique du questionnement Questionner en approfondissant les causes possibles et les besoins l origine de diff rend am ne souvent des prises de conscience sur ce qui a amen l autre l o il est Le m diateur vise leur compr hension mutuelle accord sur le d saccord l organisation des changes tour de r le Il veille ce que chacun soit respect et reconnu ce qui am ne les parties imaginer elles m mes toutes les pistes de solutions afin de trouver ensemble un nouvel quilibre C est le cas entre autres de la m diation familiale de voisinage dans les relations de travail Les parties accouchent elles m mes de leurs solutions Le m diateur aviseur C est le mod le des m diateurs institutionnels qui donnent partir des dossiers re us 7 avis une pr conisation une recommandation Le m diateur propose alors lui m me sa piste de solution en droit et en quit Il peut cependant dans quelques cas utiliser la rencontre des parties qui se rapprochent Le mod le
185. rrecte Je raconte souvent cette histoire aux personnes qui me disent C est le m diateur maison J essaye d expliquer que l on peut tre m diateur maison et critique en qu te de justice dont les statistiques de d cision en faveur du client confirment le bien fond On constate aussi que la m diation institutionnelle peut ainsi jouer un r le de contr le de gestion pr cieux pour l organisation La place strat gique du m diateur dans les cultures m diateur issu de l ext rieur ou de l int rieur Le m diateur issu de l ext rieur Lorsque le m diateur entre la SNCF il n appartient pas celle ci et quand il termine sa mission il la quitte Cette ext riorit lui donnerait une ind pendance accrue Plusieurs institutions ont fait ce choix en recrutant une personnalit connue et reconnue du monde juridique en particulier o Le m diateur issu de l int rieur Apr s plusieurs dizaines d ann es de m tier le m diateur issu de l int rieur conna t les rouages internes de l organisation les responsabilit s et personnalit s de ceux qui y sont souvent connu et reconnu peut mieux traiter un dossier et le faire avancer e Les avantages de l ext riorit mais aussi de l int riorit Ce qui pr c de recoupe en fait aussi une vision culturelle de fond sur le m diateur entre vision occidentale et vision africaine par exemple tienne Leroy nous a expliqu comment en Occident on a tenda
186. rs est en augmentation de 20 concernant l enseignement secondaire et de 18 concernant l enseignement sup rieur pour lequel il y avait d j eu un accroissement de 32 en 2007 C est en 2005 que s est fait le basculement les r clamations des usagers ont pris le pas sur celles des personnels et cette tendance reste durable Ces r clamations sont trait es pour 85 d entre elles au niveau acad mique et pour 15 au niveau national Les m diateurs acad miques font observer que ces der ni res ann es ils sont saisis pour des situations de plus en plus lourdes et complexes qui demandent une expertise vidente et une coop ration renforc e avec le m diateur national les services acad miques ou les administrations centrales Les m diateurs au niveau acad mique et national sont saisis pour des demandes d information d avis ou de conseil Se cachent parfois derri re ces demandes un risque de litige ou un d but de conflit Les m diateurs restent attentifs ces demandes qu ils orientent parfois quand il s agit d une demande d informations vers les services ad quats noter que 85 des dossiers sont trait s dans un d lai inf rieur trois mois Dans trois cas sur quatre la r ponse convient au requ rant il peut sagir d une prise en compte de la dimension humaine dans le litige ou d une rectification d erreur ou d une d cision explicit e et comprise Un fonctionnement en r seau Les m
187. rs potentiels et en facilitant un dialogue de proximit Cela a conduit la cr ation de la fonction de conseiller mobilit carri re Des moyens suffisants doivent tre consacr s cette politique de reclassement Les situations o un reclassement va s av rer n cessaire pourraient augmenter mesure que sera report l ge d ouverture des droits pension que les maladies graves seront mieux soign es que les m decins estimeront que l activit professionnelle est possible pour un nombre toujours plus important de pathologies Dans un contexte d allongement de la carri re pouvant d boucher sur des arr ts de travail plus nombreux des inaptitudes en fin de carri re il est important de mettre au point de solides dispositifs de suivi de la sant des personnels Or les rectorats peinent aujourd hui trouver des solutions de reclassement Ainsi une acad mie de taille moyenne qui a moins d une centaine de postes adapt s dont vingt de longue dur e n a r ussi d gager pour 2010 que deux postes en cat gorie B et deux autres en cat gorie C Pourtant en employant plusieurs milliers de fonction naires occupant des fonctions tr s diverses les acad mies devraient pouvoir trouver des r ponses adapt es 1 Cf rapport de recherche de Dominique Cau Bareille sur Le v cu du travail et la sant des enseignants en fin de carri re une approche ergonomique Centre d tudes de l emploi n
188. rtir de cas particuliers il alerte sur cette situation du milieu du gu qui laisse les familles penser que la carte scolaire n existe plus Faut il voluer Le m diateur est aujourd hui saisi de situations individuelles Telle est sa comp tence Pour autant et de tout temps le m diateur a t saisi par des groupements de parents d l ves ou de personnels qui s adressent lui Intervenir en m diation dans des conflits collectifs est ce possible Souhaitable Et comment Les universit s souhaitent aussi d velopper des modes alternatifs de r glement des conflits pr cis ment dans le cadre de leurs libert s et responsabilit s nouvelles La CPU les pr sidents d universit et les secr taires g n raux rencontr s indiquent qu ils sont int ress s par cette d marche de m diation qui anticipe r gle apaise parfois les litiges et d autres fois les r sout Ce sera l un des enjeux des ann es venir En conclusion Travailler sur la r solution de litiges enseigne que le conflit est au c ur de la vie Il est donc essentiel dans une politique des ressources humaines dynamique de former les personnels qui exercent des responsabilit s de nouveaux modes de gestion et de r solution des diff rends Le conflit est aussi dans les classes le m diateur le sait car il Vobserve travers les lettres Cette formation la gestion des tensions est sans doute une richesse pour les enseignants La m diatio
189. s La n cessaire complexit du syst me de d termination et d attribution de ces aides r pond l extr me diversit des situations Mais cela ne doit pas dispenser de rechercher une meilleure lisibilit pour les tudiants Le dispositif doit mieux prendre en consid ration les besoins et les contraintes de son public Les recommandations figurant sur le rapport portant sur l ann e 2008 ont fait l objet du comit de suivi qui s est tenu le 16 avril 2010 et dont ce rapport livre le compte rendu La qualit des changes qui ont eu lieu tout au long de l ann e avec les services a permis d instruire ces recommandations dans d excellentes conditions favorisant la recherche de solutions prenant en compte au mieux ces propositions qui ont pu tre transform es en d cisions lors du comit de suivi Ces volutions concernent notamment le dossier complexe des examens et des concours une gestion des personnels plus respectueuse des situations et contraintes individuelles une meilleure prise en compte des situations familiales notamment au regard de la communication des informations aux familles Ces volutions certes modestes sont essentielles car elles concernent la vie quo tidienne des familles des l ves des tudiants et des personnels et ont des effets pour certaines d entre elles jour apr s jour Que tous ceux et celles qui ont particip l expertise des recommandations ou la construction de solutions satisf
190. s statistiques car elles ne sont pas repr sentatives en nombre des difficult s auxquelles sont confront s les agents mais elles montrent la vari t et l importance des probl mes rencontr s Toutes en tout cas t moignent de dysfonctionnements qui sont pr judiciables tant l institution qu aux personnes elles m mes Une grande diversit des probl mes rencontr s Les r clamations re ues la m diature font appara tre e une m connaissance par des personnels r clamants et leurs m decins des d marches faire pour tre en situation r guli re lors d arr ts de travail pour maladie sur une longue p riode le qui fait quoi r le du m decin de pr vention du comit m dical d partemental de la mutuelle de la r glementation applicable en cas de maladie quels sont les diff rents cong s li s une pathologie quelle est la dur e de chaque type de cong s quelle r mun ration va de pair quelle situation administrative apr s puisement des droits cong maladie e le d ni partiel ou total de leur maladie psychique et nerveuse par quelques agents Un m diateur a ainsi eu connaissance d une situation financi rement d sastreuse pro voqu e par un tel d ni e l inqui tude de certains personnels quant au respect de la proc dure par le comit m dical la date de r union de l instance m dicale non port e leur connaissance l absence de m decin sp cialiste
191. s 100 euros Ce qui revient dire que pour la plupart de ses clients le recours judiciaire est exclu en raison de son co t La m diation contribue de deux mani res la r ussite de l entreprise comme force de progr s par les recommandations et les propositions que je pr sente dans mon rapport annuel Le m diateur est le t moin objectif de dysfonctionnements r p t s Il en signale l existence l entreprise comme l ment d humanisation des relations avec la client le En r sum la m diation apporte l entreprise le suppl ment d me qui lui fait parfois d faut et que les clients attendent de plus en plus La m diation institutionnelle son devenir par Jacques Salzer ma tre de conf rences l universit de Paris Dauphine 1974 2004 et au CNAM Situer la place du m diateur institutionnel dans un contexte plus vaste des domaines o la m diation s est d velopp e et de m thodes utilis es saisir les paradoxes et les dilemmes de celui ou celle qui exerce la fonction tels sont les contenus que je vous propose en deux s quences M diateurs et m diations des usages et d finitions g om trie variable Madame Annie Cardinet fait remonter l id e et l histoire crite de ce mot 500 ans avant J sus Christ sur papyrus au II si cle apr s J sus Christ traduction en latin mediator 1265 dans son usage en fran ais Le roman de la Rose 1694 dans son int
192. s de chez vous des m diateurs acad miques au niveau national la m diatrice de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Qui peut saisir un m diateur Chaque usager parent d l ve l ve majeur tudiant adulte en formation et chaque agent de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Quand le saisir En cas de blocage persistant lorsque les d marches que vous avez engag es aupr s des administrations de ces minist res n ont pas abouti Quel m diateur saisir e Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur pour les r clamations concernant le fonctionnement des services centraux des minist res et des tablissements qui ne rel vent pas de la tutelle d un recteur d acad mie e Les m diateurs acad miques pour les r clamations concernant les services et les tablissements coles coll ges lyc es universit s relevant d une acad mie Comment le saisir Vous pouvez saisir le m diateur directement par crit t l copie ou courriel en rappelant vos coordonn es et en fournissant tous les l ments n cessaires la compr hension du litige d cisions lettres Que fait le m diateur e Si l affaire est recevable il examine le dossier et se rapproche de vous et de l autorit responsable de la d cision contest e pour rechercher par le dialogue une solution au litige e Au plan national le m diateur re
193. s la loi conf re au m diateur une reconnaissance une l gitimit traiter des r clamations Pour autant sa reconnaissance dans l institution lui donne une place singuli re Le m diateur est un tiers il n est pas un service interne recevant les recours Le m diateur acad mique ou national ne peut tre saisi que dans un second temps apr s un recours gracieux du personnel ou de l usager Il ne saurait intervenir avant la r ponse de l autorit concern e Une organisation selon une logique de mission En 2009 une quipe nationale compos e de 7 personnes et 44 m diateurs aca d miques assurent cette mission Pour 2010 47 m diateurs acad miques seront en fonction Le projet est de mettre en place 50 m diateurs acad miques et correspondants l ch ance de 2012 Un axe fort se d gage le souhait de renforcer notre pr sence au sein des universit s qui le souhaiteront Les m diateurs acad miques tout comme l quipe nationale ont vocation r soudre des litiges C est au niveau national partir d un travail conjoint avec les m diateurs acad miques que sont labor es les recommandations que le m diateur adresse annuellement aux ministres Car au del de la seule mission de r soudre les conflits le m diateur est porteur de recommandations afin de favoriser des volutions juridiques et comporte mentales Son objectif est que ses propositions deviennent la propri t des services tant au niveau
194. s recteurs et des repr sentants des personnels du CCHS afin de pr senter ce plan D ores et d j une journ e de formation est pr vue l attention de tous les m decins conseillers techniques des recteurs et des m decins de pr vention sur la gestion 1 D p che AEF n 129511 du 28 mars 2010 2 Publi au JORF n 0065 du 18 mars 2010 3 Publi e au JO n 62635 du 1 d cembre 2009 p 11445 et l accompagnement des diff rents types de handicap et d inaptitude le reclassement la reconversion et la mise la retraite pour invalidit Gageons que toutes ces mesures d boucheront sur une am lioration du traitement des dossiers m dicaux dans nos administrations En effet le suivi m dical effectu par les m decins de pr vention est pr cieux toutes les tapes de la proc dure en vue de l obtention d un cong long de maladie ou d une retraite pour invalidit En amont Le m decin de pr vention m decin des personnels para t l acteur pivot pour le bon d roulement des proc dures m dicales Il peut d tecter une demande de cong long de maladie d pos par un agent qui s appuie sur des pi ces m dicales insuffisantes et le solliciter pour qu il compl te son dossier m dical Il peut mettre en place une coordination entre le m decin traitant l expert et le comit m dical d partemental Il peut r aliser une synth se des diff rents avis de sp cialistes au moment de la constitution de la deman
195. se voit d clar inapte d finitivement apr s un an de cong de maladie ordinaire et l avis contraire de son m decin traitant C est semble t il une pratique courante de ce comit m dical qui sollicit par les services du rectorat confirme sa position Lint ress fait appel devant le comit m dical sup rieur en mars 2009 Dans l attente un demi traitement lui est vers affectant durement le budget de la famille Dans un autre dossier semblable apr s une ann e d attente le Comit m dical sup rieur vient de statuer d savouant l avis du comit m dical d partemental Mais com ment alors r gulariser financi rement la situation de l agent qui a t emp ch d exercer ses fonctions dans l attente du r sultat de l appel devant le Comit m dical sup rieur Quand des incoh rences voire des exc s conduisent des menaces de saisie des biens Le dossier ci apr s qui t moigne l encore de la non maitrise et donc de la non application des textes montre les incoh rences et tergiversations entre les avis m dicaux et les d cisions de l administration avec pour l agent comme cons quence la menace de la Tr sorerie g n rale de saisir ses biens alors qu il attendait toujours d tre reclass Cet enseignant avait t plac en cong de maladie ordinaire pour une dur e d une ann e Lors de la r union du 3 juin 2008 du comit m dical d partemental celui ci mit les avis suivants inaptit
196. sence r guli re du m decin de pr vention lors des s ances du comit m dical d partemental pr vue par l article 18 du d cret du 14 mars 1986 permet aussi une col laboration efficace notamment dans l accompagnement des situations d licates Il peut faire le lien entre le m decin traitant et les m decins du comit m dical d partemental qui ne statuent d ordinaire que sur dossier Bien entendu m me pr sent au comit m dical d partemental il ne prend pas part la d cision ni son laboration il assiste la r union titre consultatif En aval Actuellement la difficult vient du fait que les dossiers apr s passage devant les instances m dicales arrivent directement dans les services administratifs qui ne sont pas en mesure de r agir en cas d avis inapplicables ou contradictoires Ces 76 services qui ne peuvent pas prendre connaissance des pi ces m dicales et ne regardent pas les l ments figurant dans le proc s verbal de l instance m dicale comme le taux d invalidit retiennent l avis figurant en conclusion du proc s verbal des d lib rations Ils prennent alors la d cision administrative qui va de pair Le m decin de pr vention s il tait en m me temps destinataire de l avis serait lui en mesure de r agir utilement Le reclassement des agents inaptes l emploi doit devenir un objectif prioritaire Conform ment l article 63 de la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 modifi e
197. sentent d sormais les deux tiers de l ensemble des saisines et parmi elles 40 concernent des probl matiques de scolarit inscription affectation orientation 13 Il faut rappeler que ces chiffres n ont pas vocation traduire une repr sentation statistique des difficult s ou des diff rends rencontr s par les personnels et les usagers Les r clamations adress es au m diateur peuvent en revanche alerter quel qu en soit leur nombre sur l apparition d ventuelles difficult s au sein du service public d ensei gnement scolaire et sup rieur Le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur a Monique Sassier 14 Premi re partie La m diation dix ans apr s bilan et perspectives Chapitre premier Interventions des ministres Discours de Luc Chatel ministre de l Education nationale porte parole du Gouvernement Madame le m diateur de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Mesdames et messieurs les m diateurs acad miques Mesdames et messieurs Dix ans apr s son institution la m diation est devenue l ducation nationale une pratique courante largement accept e et appr ci e par l ensemble de la commu naut ducative Gr ce au travail rigoureux et passionn du r seau des m diateurs depuis dix ans nous pouvons aujourd hui nous f liciter du chemin accompli et des services rendus Mais comment ne pas s tonner que la pratique de
198. ssi s ajoutent la satisfaction des usagers et le bien tre des l ves en vue de leur r ussite scolaire Ces nouveaux objectifs ne vont pas de soi car notre syst me souvent se con oit comme un syst me froid objectif rationnel abstrait donc bureaucratique J ajoute que nous ne devons pas faire de diff rence en fonction de la capacit des usagers se plaindre Approfondir ce point sur l instance de la plainte appellerait un v ritable travail de sociologue sur la nature de ces plaintes et sur ce qui fait plainte dans nos soci t s Tout ceci devrait tre mis en parall le avec les tudes de sociologie juridique qui existent et qui montrent aussi l volution de la plainte devant les tribunaux et comment des probl mes qui auparavant taient des probl mes soit masqu s soit trait s diff remment deviennent des probl mes en quelque sorte publicis s par le biais du m diateur La question se poser est quelle est la bonne distance entre le recteur et le m diateur acad mique Je dois dire que je sens une relation presque amicale avec le m diateur de mon acad mie Je dis cela sans flatterie ou sans volont de proximit excessive Amicale cela signifie que dans les moments de crise ou dans des situations particuli res nous sommes ensemble nous avons exactement les m mes principes et nous allons dans la m me direc tion J ai souvenir en Guyane de crises extr mement graves aigu s o nous sommes all s 50 ensem
199. st impossible Le nombre d emplois disponibles est actuellement tr s loin de r pondre aux besoins alors que le nombre de demandes de reclassement peut tre amen cro tre ces prochaines ann es La politique de reclassement doit donc devenir un chantier prioritaire pour nos administrations parmi les dossiers traiter en mati re de gestion des personnels Le m diateur recommande que le travail de pilotage et de coordination initi par les services minist riels soit poursuivi en l intensifiant avec A une r flexion mener pour inscrire cette politique dans les calendriers de gestion des personnels B une aide apporter aux comit s m dicaux et aux CAP pour la formulation de leurs avis C un d veloppement des emplois m me d accueillir les agents devant b n ficier d un tel reclassement D une possibilit de reclassement pour tous les personnels de nos administra tions personnels de l enseignement sup rieur ma tres du priv sous contrat d association 96 ReMEDIA 09 04 Contribuer l am lioration du fonctionnement des instances m dicales Des r clamations parvenues la m diature ont r v l des probl mes li s des expertises m dicales insuffisamment tay es contradictoires entre elles ou et au fonctionnement des instances m dicales non r gularit de la proc dure lenteur due la surcharge de travail des d cisions contradictoires entre services ou a
200. t Mais au pr alable il m a fallu teindre le scepticisme et dissiper imm diatement quelques malentendus tant vis vis du ministre de ses collaborateurs et m me de certains recteurs Mais j ai toujours eu un appui franc des ministres successifs J ai sim plement refus cat goriquement que ce dispositif soit cr par circulaire et j ai d lutter pour positionner sa place cette innovation qui d rangeait un peu J ai eu aussi l appui de Bernard Stasi le M diateur de la R publique avec lequel j ai sign imm diatement un texte d finissant nos comp tences respectives pour viter des chevauchements inu tiles Tout s est mis en place au 1 janvier et j ai pu avec volontairement de tr s petits moyens mais surtout gr ce la passion qui a imm diatement anim les treize m diateurs acad miques et une petite cellule au niveau national me lancer dans cette d marche passionnante et exaltante Un constat service public de nature quasi r galienne l ducation s est par ailleurs construite contre les familles qu elle a presque toujours tenues en lisi re dans un syst me non seulement complexe ce qui peut s expliquer mais surtout souvent inutilement 1 Ancien directeur des lyc es ancien recteur d acad mie compliqu Il en r sulte beaucoup d incompr hension de conflits soit larv s soit ouverts saisine de la justice mais aussi des r actions de m fiance r ciproque voire de m pris de la part d
201. t et intervient lorsque les autres recours internes sont puis s e La m diation cherche faciliter le r glement des diff rends dans un esprit d apai sement et avec des m thodes qui privil gient l coute l explication l quit limpar tialit la conciliation et la rapidit Elle contribue galement pr venir ces diff rends e Les m diateurs font des propositions de r formes en mati re de proc dures de pratiques et de textes qui sont orient es dans le sens d une am lioration du service rendu e Les m diateurs exercent galement leur action vers l institution qu ils sensibi lisent la recherche d une meilleure satisfaction de l usager e Les m diateurs veillent au respect du droit et de la confidentialit des infor mations obtenues dans le cadre de leur activit Ils sont ind pendants par rapport aux structures de l institution Ils rendent compte de leur activit e Le recours un m diateur institutionnel comporte pour le demandeur un certain nombre de garanties l acc s facile au m diateur la garantie d une r ponse rapide sur la recevabilit de la demande le fait que la proc dure crite n est pas exclusive d autres proc dures comme la r ception des parties ensemble ou s par ment accompagn es ou non de leur conseil ou encore le recours un expert la motivation par le m diateur de sa recommandation et l obligation qui lui est faite d aborder l
202. t qu un tel outil n tait pas vraiment adapt la population des agents fragilis s par la maladie Dans le rapport portant sur l ann e 2008 cf p 90 le m diateur souhaite que des instructions soient donn es afin que les op rations de grande ampleur de v rification de l ensemble des sommes vers es aux agents men es par certains rectorats en 2008 ne conduisent pas l mission de titres de perception correspondant des sommes vers es plus de quatre mois auparavant Il sugg re que les agents dont la situation doit tre exa min e par un comit m dical soient invit s indiquer l administration s ils souhaitent le maintien de leur traitement titre d acompte l administration les informant par l m me que le reversement des sommes pourra leur tre demand Le m diateur porte la question des trop per us au niveau interminist riel Le minist re des Finances n ayant pas r pondu au courrier du minist re de l duca tion nationale du 7 ao t 2007 dans lequel tait demand e une clarification de la position retenir en mati re de trop per us le m diateur porte en 2009 la question au niveau interminist riel en ayant pris soin auparavant de nouer des contacts avec le M diateur de la R publique et le m diateur des minist res de l conomie et du Budget Deux r u nions interminist rielles en pr sence de repr sentants du M diateur de la R publique du m diateur des minist res de
203. t de d poser une demande de reclas sement Le dossier ne peut tre soumis aux instances m dicales pour une radiation que si la proc dure de reclassement ne peut pas aboutir Une attestation doit tre tablie par le service du personnel mentionnant soit les propositions qui ont t faites l int ress pour lui permettre de poursuivre son activit dans des conditions compatibles avec son tat de sant soit les raisons qui n ont pas permis de lui trouver un poste adapt ou un reclassement si tel tait son souhait Un arr t de radiation est envoy pour la liquida tion de la pension au service des pensions du minist re de l ducation nationale et du minist re de l Enseignement sup rieur et de la recherche Ce service l adresse alors au service des retraites de l tat Loctroi ou non d une pension d invalidit rel ve im fine de ce service et donc des personnels administratifs qui vont examiner le dossier de l agent A ce stade de la proc dure il n y a pas de m decins mais cela n emp che pas les gestionnaires de se livrer une appr ciation factuelle et m dicale du dossier de l agent radi par son administration Cette appr ciation est faite sur la base des pi ces pr sentes au dossier Ce service se permet de juger de la pertinence d une d cision prise au regard du dispositif de gestion des ressources humaines interne a une acad mie ou au minist re de tutelle La pension peut tre refus e au motif q
204. t ou la commission de r forme Cet avis peut faire l objet d un appel devant le Comit m dical sup rieur Le comit m dical d partemental et la commission de r forme sont compos s de m decins d au moins un m decin sp cialiste de la pathologie concern e Sont membres galement de la commission de r forme des repr sentants de l administration dont un repr sentant du minist re des Finances et des repr sentants des personnels pour un fonctionnement paritaire L examen de chaque situation individuelle se fait sur une recherche de employabilit de l agent et de son maintien en activit Cet avis d inaptitude qui doit tre motiv conduit le bureau du personnel comp tent prendre un arr t d admission la retraite pour invalidit D s lors l agent ne peut plus et ce de mani re d finitive exercer ses fonctions Loctroi et le calcul de la pension sont encadr s par les dispositions contenues dans le Code des pensions civiles et militaires de retraite qui exigent de la part de chaque intervenant dans la prise de d cision une v ritable technicit Cette d cision doit tre pr c d e d une proc dure de reclassement Au regard des dispositions des articles L 27 et L 29 du Code des pensions une radiation pour invalidit d un agent ne peut tre envisag e qu apr s avoir r fl chi l am nagement du poste l affectation sur un nouvel emploi de m me grade et l invitation faite l agen
205. t pas bien vous n en tes pas mais l an dernier dans notre rapport public nous avons pingl le minist re de l Agriculture quasi z ro r ponse en un an ou le minist re des Affaires sociales quelques r ponses en un an Cette nouvelle obligation changerait la donne autre pouvoir nouveau le D fenseur des droits pourrait demander des tudes au Conseil d tat et la Cour des comptes si par voie d amendement nous arrivions obtenir galement la Cour de cassation nous en serions heureux le droit de transmission de tout document utile d tenu par les personnes publiques ou priv es mises en cause et son droit de communication qui existe actuellement serait tendu pour le D fenseur des droits aux informations m dicales En effet nous avons r cup r chez le M diateur de la R publique au 1 janvier 2009 il y a presque un an la m diation des h pitaux qui tait auparavant trait e par la Haute Autorit de sant et donc nous r cup rons maintenant pleinement cette m diation en mati re m dicale Le nombre de dossiers a explos je crois que la m diatisation aussi d un certain nombre d affaires s y pr te h las puisque pour la premi re ann e nous avons eu 6000 dossiers m dicaux qui nous ont t transmis dont certains vraiment lourds autre nouveaut le D fenseur des droits pourrait proc der des contr les sur place Les personnes publiques ne pourraient s opposer la
206. t pendant trois ans pour le cong de longue dur e et pendant deux ans un demi traitement Les anciennes brochures papier les informations donn es sur d autres sites internet ne don nent pas davantage d l ments d informations Il n est jamais question du compl ment financier assur par la mutuelle qui permet d viter une baisse de salaire importante en cas d arr t de travail prolong La situation de la disponibilit d office qui peut ouvrir droit des indemnit s journali res n est m me pas abord e dans ces fiches Des r clamations parvenues la m diature des contacts pris avec les services ges tionnaires il est apparu qu actuellement certains agents mutualistes pouvaient ignorer le r le jou par la mutuelle Il est donc n cessaire que nos administrations passent un accord avec celle ci pour une gestion administrative conjointe de ces p riodes Pour conclure Au moment o l criture de ce texte se terminait le rapport sur l valuation du fonctionnement des comit s m dicaux pour les personnels de l ducation nationale tabli par deux membres de l inspection g n rale des affaires sociales et un inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la recherche a t transmis au m diateur Il convient de saluer ce travail de r flexion de grande qualit r alis suite la demande r solue des m diateurs successifs Cela montre l int r t qu il y a donner une sui
207. t qu en r alit leur nombre para t appel cro tre La question se pose aussi de l existence ou non de m diateurs internes dans les universit s Je constate que le bilan de la m diation institutionnelle est satisfaisant vis vis de l enseignement sup rieur Il ne me semble donc pas n cessaire de multiplier le nombre de m diateurs et en tout cas il me para t important de conserver une certaine homog n it dans le traitement des r clamations de la maternelle l universit et ce notamment du fait de la transversalit de certains dossiers Je pense et je conclurais que la fonction de m diateur en acad mie est une fonction d appel dans tous les sens de ce terme qu elle est devenue indispensable pour les usagers qui parfois ont l impression d avoir affaire un monde abstrait de par son gigantisme de par la nature des proc dures Son r le aupr s du recteur consiste humaniser le syst me dans le respect des r gles du jeu La fonction du m diateur est donc compl mentaire celle du recteur et de ses services Sur les cas individuels il apporte l quit en plus de l galit et d une mani re g n rale il apporte de la l gitimit en plus de la l galit Deuxi me partie Sant des personnels progresser r solument Voil bient t dix ans que le m diateur appel l aide par des personnels qui peinent obtenir la r gularisation de leur situation administrative un cong de
208. te favorable aux demandes d enqu te que le m diateur a pr sent dans le cadre du comit de suivi de ses recommandations Certes les pr c dents m diateurs ont t amen s inscrire leur demande dans la dur e pour la faire aboutir Mais c est une qualit d un m diateur institutionnel d tre 1 Site internet www mgen fr obstin pers v rant dans ses d marches Dix ans attendre cette enqu te c est long mais dans le m me temps cela n a pas emp ch la m diature d agir au cas par cas et d obtenir des avanc es sur quelques points Il s agit aujourd hui compte tenu des donn es rassembl es de pouvoir mettre en uvre les progr s escompt s Un constat l tude expos e dans le pr sent rapport et celle effectu e par une inspection conjointe ont t r alis es partir d axes de travail diff rents L tude de la m diature repose sur les r clamations qui lui sont parvenues les investigations men es pour venir en aide aux agents concern s et la mutualisation dans un groupe de travail des l ments recueillis La mission d enqu te a donn lieu des visites dans les services acad miques rectorats inspections acad miques situ s sur l ensemble du territoire et dans les services minist riels concern s par la probl matique La m diatrice a communi qu aux inspecteurs g n raux mandat s les l ments pr sent s dans ce document avant et durant leur enqu te Ces inspecteurs
209. tion professionnelle La nouvelle loi sur l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie r pond en partie au souhait du m diateur puisqu elle pr voit pour les profession nels qui participent aux jurys par l article L 6313 11 du Code du travail de nouvelles modalit s d indemnisation Le directeur g n ral pour l enseignement sup rieur et l insertion professionnelle et le m diateur sont favorables ce que l IGAENR puisse tre saisie d une mission d ex pertise sur le fonctionnement des services concern s dans les acad mies en examinant plus particuli rement ceux dont les r sultats sont inf rieurs la moyenne nationale Il est en effet important que l on puisse disposer d un clairage sur les aspects qualitatifs que n aborde pas la Note d information publi e chaque ann e par la DEPP sur les b n ficiaires de la VAE Les personnels ReMEDIA 08 15 Favoriser le rapprochement de conjoints Favoriser le rapprochement de conjoints s par s gr ce une meilleure progressivit du bar me Actuellement la bonification du bar me cesse de progresser compter de la troisi me ann e de s paration le m diateur propose une modification des dispositions de la note de service Une meilleure progressivit du bar me permettrait de prendre en compte et d am liorer la situation de nombreux agents contraints des dur es de s paration bien sup rieures trois ann es Lors de la r
210. tions avec l institution scolaire et universitaire empreintes d exigence conduites de mani re impartiale et dont la confiance est le ma tre mot Cette plus value dont il fut souvent question n est pas li e seulement l action du m diateur qu il uvre au niveau acad mique ou national Elle est celle de toute l institution engag e dans la volont d am liorer sans cesse la qualit du service rendu tant l gard des professionnels que des usagers et dont le m diateur est l un des acteurs Progresser r solument Humaniser les approches progresser r solument sont aussi des propositions du m diateur dans la perspective de r soudre les difficult s que rencontrent trop souvent les personnels gravement malades Tel est l enjeu de la deuxi me partie Les m diateurs ont cout les personnels souffrant de lourdes pathologies qui ont fait appel eux ils ont cout aussi les difficult s des services et pris acte de situations inextricables compte tenu de dysfonctionnements importants apparaissant divers stades des proc dures Depuis bien des ann es les m diateurs successifs ont avec pers v rance souhait que des r ponses soient apport es notamment par la mise en place d une mission de l inspection g n rale des affaires sociales IGAS et de l inspection g n rale l adminis tration de l ducation nationale et de la recherche IGAENR Cette mission a eu lieu l automne 2009 Le rapport
211. tisfaisante ces situations 1 Rapport annuel 2009 p 29 30 2 Article L 29 du Code des pensions civiles et militaires de retraite 3 Cf rapport 2009 du M diateur de la R publique p 30 86 La radiation d un agent pour invalidit doit tre li e une pension d invalidit Le dossier visant admettre un personnel reconnu m dicalement inapte d finiti vement toute fonction une retraite pour invalidit est examin par plusieurs entit s administratives les services acad miques ceux qui interviennent de pr s ou de loin dans la cha ne de la mise la retraite pour invalidit savoir le service du m decin de pr vention le service de gestion des personnels le service des pensions de l acad mie ensuite le service des pensions du minist re de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur et in fine le service des retraites de l tat La proc dure est la suivante Au d part il y a une demande formul e par l agent lui m me ou par son employeur tendant obtenir le b n fice d une retraite pour inva lidit Le m decin de pr vention lorsque l institution est la source de la demande peut tablir un rapport Un expert m dical examine le dossier et rend un avis motiv Cet agent en activit la plupart du temps plac en cong de maladie est d clar inapte totalement et d finitivement toute fonction par une instance coll giale qui est le comit m dical d partemental e
212. tives et le r le de chaque instance Ils peuvent m me tre dans la confusion la plus totale certains pensant qu ils obtiendront satisfaction apr s avoir rencontr un m decin expert et indiqu celui ci la situation administrative dans laquelle ils demandent tre plac s Il semble qu il y a une vingtaine d ann es des brochures avaient t r alis es expliquant le d roul de la proc dure m dicale Les m diateurs apr s sollicitation des services ont constat soit qu elles taient devenues introuvables soit qu elles taient devenues obsol tes car non mises jour Le minist re et les services acad miques ont opt pour une information via les sites internet mais comme il a t mentionn pr c demment l information est trop limit e par rapport la complexit du dossier et attendre d un agent gravement malade qu il s informe en consultant un site internet n est pas r aliste Il faut aller au devant de l agent qui b n ficie de cong s de maladie sur une longue p riode trois mois six mois en lui communiquant un document papier labor par le service pilote au minist re lui apportant des informations compl tes sur les types de cong s de maladie cong s de maladie ordinaire cong s de longue maladie cong s de longue dur e le fait qu un cong de longue maladie ou de longue dur e est accord dans le cas o la pathologie a un caract re de gravit et ou un caract re t
213. tives et m dicales mais en subit les cons quences qui peuvent tre dramatiques radiation d finitive sans aucune ressource jusqu la date d admission une retraite autre que pour invalidit 98 Le m diateur recommande A que des mesures imm diates soient prises pour que cessent de telles situations B que la modification de la r glementation actuellement l tude par le service des retraites de l tat aboutisse rapidement et donc que nos administrations rappellent la DGAFP l urgence de ce dossier Il s agit de parvenir ce que l avis de ce service sur la concession d une pension soit requis avant toute radiation des cadres pour invalidit Les tudiants Les bourses de l enseignement sup rieur Parmi les motifs de r clamation des usagers ayant connu la plus forte augmentation dans la p riode r cente se trouvent les probl mes financiers rencontr s par les tudiants et particuli rement pour les bourses Aussi le m diateur a d cid d approfondir la question en cr ant un groupe de travail interne qui a proc d d importantes investigations et auditions de responsables du domaine Les recommandations ci apr s sont le fruit de cette r flexion commune et si elles taient mises en uvre sans tarder seraient de nature d samorcer bien des conflits et conforter la situation d tudiants parmi les plus m ritants ReMEDIA 09 07 Pr ciser la composition du foyer fiscal La d finition
214. toutes les r clamations des personnels en activit Lorsque le M diateur de la R publique est saisi sur des ques tions de carri re de retraite il lui retourne les dossiers Dans l hypoth se o il est saisi sur des questions statutaires qui valent pour la fonction publique telles que l avenir des personnels vacataires ou les questions qui int ressent plusieurs administrations le M diateur de la R publique et celui de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur peuvent unir leurs efforts leur force et leurs recommandations qu ils auront la volont de faire aboutir ensemble La m diation institutionnelle et sa d ontologie Le m diateur ne porte pas de jugement sur les personnes il v rifie que les r clama tions sont fond es et recevables que les recours gracieux ont bien t faits De m me le m diateur ne porte pas de jugement sur les services et leurs actions Il observe et com prend les rouages de la d cision publique Et s il souhaite que des volutions aient lieu il doit d velopper une p dagogie dans la n gociation qu il conduit ne pas froisser ne pas culpabiliser car tout simplement le monde de l ducation est un monde fortement affectif fait d engagement et de sens du devoir D s sa nomination qu il exerce ses fonctions au niveau acad mique ou national il se reconna t dans une position de tiers Il n est plus l inspecteur qui tait inscrit dans une cha ne hi rarchique ni un
215. tude adopter face ces demandes Le m diateur est ponctuellement saisi de demandes collectives qui ne rel vent a priori pas de ses missions mais dans lesquelles le besoin de conciliation et de restauration du dialogue est vident D s lors le m diateur est il l gitime pour intervenir dans un conflit collectif L image traditionnelle du m diateur est celle du m diateur conciliateur qui cherche faire dialoguer les parties pour aider faire merger une solution L approche retenue par la plupart des m diateurs institutionnels se base sur l tude de dossiers Le m diateur tudie les pi ces dialogue avec les parties par courrier ou t l phone avant de formuler lui m me une proposition La plupart des m diateurs acad miques ne se d placent pas sur le terrain D autres ont fait un choix diff rent et ont parfois accept de rencontrer directement les acteurs dans certains dossiers Comment le m diateur doit il intervenir Il serait int ressant d essayer de confronter les points de vue et les exp riences des uns et des autres sur toutes ces questions Quel bilan d activit Nadine Milhaud pour moi le travail de m diateur est un travail d artisan voire d artiste Je suis entr e en m diation il y a huit ans avec un seul souci aider les agents et les usagers de l institution J ai vu le nombre de dossiers augmenter au fil des ann es mesure que la m diation gagnait en notori t Ainsi en 2006
216. ude exercer les fonctions enseignantes et reclassement envisageable dans un emploi administratif de cat gorie B le comit m dical outrepasse l sa comp tence il n a pas se prononcer sur l emploi de reclassement la r ception de cet avis l int ress sollicite aupr s du rectorat le 16 juin 2008 un reclassement L article 63 du d cret n 84 1051 du 30 novembre 1984 dispose que la proc dure de reclassement doit tre conduite dans un d lai maximum de trois mois compter de la demande de l agent 62 Or la direction des ressources humaines apr s avoir accus r ception de sa demande le 30 juin 2008 consid re que celle ci est parvenue trop tardivement et qu elle ne pourra pas tre tudi e pour la prochaine rentr e scolaire et invite l enseignant renouveler sa candidature au d but de l ann e civile 2009 pour une ventuelle affectation compter du 1 septembre 2009 Rien n est mentionn dans ce courrier sur sa situation administrative durant cet intervalle Surpris par les termes du courrier l int ress demande par courrier du 7 juillet 2008 un rendez vous afin d voquer sa situation et notamment son souhait de reclassement Un courrier en r ponse du 18 septembre 2008 lui signifie une fin de non recevoir Un nouveau courrier du 2 d cembre 2008 l informe que la commission de r forme s est r unie le 28 novembre 2008 et a mis les avis suivants inaptitude d finitive l exercice des fonctions ens
217. ue le dossier aurait d tre examin non partir des probl mes de sant de l int ress et des arr ts de travail prononc s par des m decins mais partir des rapports tablis par ses sup rieurs hi rarchiques Il est alors reproch l administration d avoir d cid de mettre en place une proc dure devant aboutir l octroi d une pension d invalidit consid rant qu au vu des pi ces du dossier individuel de l agent une proc dure disciplinaire pour comportement fautif ou insuffisance professionnelle aurait t plus appropri e La pension peut tre refus e aussi pour des motifs m dicaux Ainsi une pension d invalidit a t refus e au motif que la conduite addictive de l agent l alcool dans le cas d esp ce tait amendable par volont d abstinence ce qui faisait abstraction des pathologies induites par le toxique neurologique cardio vasculaire h patique psychiatrique voluant par elles m mes et conduisant l invalidit La pension peut tre galement refus e car il est reproch l absence de proposition de reclassement ou encore parce que le taux d inva lidit fix par un expert para t peu important pour une inaptitude d finitive l exercice de toute fonction Dans tous ces cas de figure l int ress est totalement ext rieur ces contradictions administratives et m dicales mais il est le seul en subir les cons quences qui peuvent tre dramatiques radi sans aucune ressour
218. uelques services acad miques et les comit s m dicaux d partementaux correspondants qui auront t signal s par le m diateur Le rapport portant sur l ann e 2005 en fait tat cf p 48 Le comit de suivi r uni le 15 mars 2007 cf rapport portant sur l ann e 2006 prend acte que l enqu te qui devait tre limit e initialement quelques comit s m dicaux d sign s par le m diateur doit tre tendue l ensemble des acad mies car un examen attentif des cas signal s a montr qu un grand nombre d acad mies tait concern par des r clamations portant sur des situations difficiles v cues par des personnels dont le dossier devait faire l objet d un examen par le comit m dical cf p 64 Dans le compte rendu du comit de suivi r uni en mars 2008 cf rapport portant sur l ann e 2007 p 92 93 il est mentionn Le m diateur s appuie sur les analyses de la direction des affaires financi res du minist re elle m me tr s critique l gard du fonctionnement de certains comit s m dicaux Tout ceci lui semble bien justifier l in vestigation de l Inspection g n rale LIGAENR constate que certains th mes mettent en cause le secret m dical Toutefois si l enqu te ne devait porter que sur le seul fonc tionnement des comit s m dicaux et n en concerner qu un nombre restreint elle serait alors bien plus facile mener Le comit d cide de constituer un panel et de contacter l Inspection
219. vec une autre administration Des dossiers se sont gar s dans le d dale de la proc dure m dicale Le m diateur recommande A la cr ation d un outil interminist riel de suivi des dossiers m dicaux syst me d information partag avec les instances m dicales pour que des dossiers qui s enlisent soient d tect s B une tude r alis e par la direction des affaires juridiques sur la jurisprudence en mati re d annulation des proc dures m dicales motifs d annulation instances m dicales concern es sur les cons quences qui en r sultent lors de l ex cution du jugement et le co t pour la soci t sur les mesures qui pourraient tre prises pour y mettre fin C que cette tude ainsi que le pr sent rapport soit port s la connaissance de la DGAFP montrant ainsi l importance qu il y a pour un bon fonctionnement de ces instances m dicales d gager des moyens humains adapt s des m decins experts et membres des instances m dicales en nombre suffisant pour assurer une couverture homog ne de l en semble du territoire des moyens financiers pour une meilleure indemnisation de ces m decins des moyens pour leur assurer une v ritable formation notamment par une documentation r guli rement mise jour D que soit port e aupr s de la DGAFP une proposition visant all ger les attributions du comit m dical d partemental actuellement satur
220. vice public de l ducation dans ses relations avec les usagers et ses agents 1 Codification du d cret n 98 1082 du 1 d cembre 1998 instituant des m diateurs l ducation nationale Article D 222 38 Le m diateur de l ducation nationale est nomm pour trois ans par arr t des ministres charg s de l ducation et de l Enseignement sup rieur Il re oit les r clamations concernant le fonctionnement des services centraux du minist re et des tablissements qui ne rel vent pas de la tutelle d un recteur d acad mie Pour l instruction de ces affaires il peut faire appel en tant que de besoin aux services du minist re ainsi qu aux inspections g n rales Il est le correspondant du M diateur de la R publique Il coordonne l activit des m diateurs acad miques Article D 222 39 Chaque ann e le m diateur de l ducation nationale remet au ministre charg de l ducation et au ministre charg de l Enseignement sup rieur un rapport dans lequel il formule les propositions qui lui paraissent de nature am liorer le fonctionnement du service public de l ducation nationale Article D 222 40 Les m diateurs acad miques et leurs correspondants sont nomm s pour un an par arr t du ministre charg de l ducation et du ministre charg de l Enseignement sup rieur sur proposition du m diateur de l ducation nationale Ils re oivent les r clamations concernant les services et les tab
221. vices de m decine de pr vention visent pr venir l alt ration de l tat de sant des agents par l organisation d une surveillance m dicale et par l expertise des conditions d hygi ne et de s curit l encontre des disparit s trop souvent relev es selon les administrations des initiatives fortes doivent tre prises pour que se mettent en place des services de m decine de pr vention m me d exercer l ensemble de leurs missions L effort doit en particulier porter sur les conditions de recrutement et d emploi des m decins de pr vention m me d exercer l ensemble de leurs missions L effort doit tre port aussi sur le nombre de m decins de pr vention et sur une clarification de leurs attributions Concernant le volet portant sur la sant au travail du Pacte de carri re pour revaloriser le m tier d enseignant monsieur Luc Chatel ministre de l ducation nationale porte parole du Gouvernement a annonc le lancement d ici le mois de juin 2010 d une campagne de recrutement de quatre vingts m decins de pr vention afin que chaque acad mie et chaque d partement puissent tre dot s d au moins un m decin En tout tat de cause il faut augmenter le nombre de m decins de pr vention de mani re significative pour qu ils puissent mener bien l ensemble de leurs missions Ceux ci ont un r le tr s important ils sont en effet les m decins de l administration reconnus et habilit s
222. viduel sur un quelconque dossier c est d j une premi re alerte L alerte collective par la transmission du rapport annuel le dilemme du m diateur peut tre ici Qu est ce que je mets dedans et qu est ce que je ne mets pas Qu est ce qui va tre ainsi rendu public Comment s op re la s lection L alerte aupr s d autorit s responsables en cours d ann e sans attente du rapport annuel des dysfonctionnements quotidiens peuvent tre transmis Le dilemme du m diateur rejoint les m mes questions Transmettre beaucoup Transmettre peu et attendre L administration va parfois s en rendre compte elle m me et n a pas besoin dans l imm diat de cette alerte Transmettre en quels termes C est ici que les crit res de l importance et de l urgence vont le plus jouer Cela d pend aussi de l ouverture et la disponibilit que l on ressent aupr s de l autorit responsable Souvent aussi l administration a raison J avais envie de le rappeler Il y a aussi de mauvais coucheurs des usagers qui r clament abusivement propos de la nouvelle appellation du M diateur de la R publique appellation qui me paraissait plus juste pour la fonction qui deviendrait d fenseur des droits ne faudrait il pas utiliser plut t l expression droits et devoirs Trois conclusions 1 id e le m diateur une plus value en droit et quit Le m diateur est comme on l a vu un plus et pas seulement un r pa
223. visite du D fenseur des droits que pour des motifs li s la d fense nationale ou la s curit publique ce qui nous laisserait quand m me de la marge le D fenseur des droits pourrait recommander la conclusion d une transaction pour r soudre un litige C est une nouvelle mode qui existe d j en mati re de march public et aussi dans le texte sur la HALDE mais qui ne l a pas encore ma connais sance utilis e le D fenseur des droits pourra consulter le Conseil d tat concernant une ou plusieurs r clamations non soumises autorit juridictionnelle soulevant une question d inter pr tation des dispositions l gislatives ou r glementaires Cela serait pour nous vraiment utile Je prends un exemple concret vous avez des circulaires en mati re d environnement qui contredisent des circulaires ou des arr t s voire m me des d crets en mati re de protection sanitaire d urbanisme Nous identifions environ une vingtaine de textes en contradiction chaque ann e Et donc cela nous permettrait de saisir le Conseil d tat pour lui dire Monsieur le Conseil votre avis serait pour nous tr s important avant que d arriver une proc dure contentieuse c est bien l objectif de la m diation Une proc dure devant le Conseil d tat c est parfois trois ou quatre ans donc pouvoir r gler un litige en six mois plut t qu en quatre ans je pense que tout le monde sera int ress le D
224. x aux proviseurs et aux pr sidents d universit 46 Georges Septours dans l acad mie de Versailles j ai le sentiment que la notori t du m diateur acad mique est suffisante Les associations de parents d l ves et les syndi cats savent orienter les personnes vers nous Nous recevons beaucoup de dossiers et un trop grand nombre d entre eux portent sur des demandes d information pour lesquelles nous ne sommes pas comp tents Plut t que chercher tre davantage visible je crois qu il faudrait avant tout communiquer pour aider les personnels et les usagers mieux cerner le r le du m diateur Guy Chaigneau Jean Louis Bouillot et moi m me sommes arriv s r cemment Nos pr d cesseurs s taient charg s de faire conna tre le r le du m diateur acad mique en diffusant largement des plaquettes de pr sentation aupr s de tous les acteurs Il est vrai que dans les universit s l information a t plus ou moins bien relay e On peut videmment se poser la question du nombre r duit de saisines au regard du nombre d usagers et de personnels et se demander si la m diation est trop peu connue Une plus forte notori t entra nerait sans doute une augmentation du nombre des saisines mais je crois que lorsqu il y a un conflit r el les personnes arrivent trouver l information par le bouche oreille par internet Quel est le rapport du m diateur au droit Jean Geoffroy nous avons tous appris que l administr

Rapport du médiateur - Enseignementsup-recherche

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Rapport du m&eacute;diateur - Enseignementsup-recherche

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Rapport du médiateur - Enseignementsup-recherche