Mémoire en réponse au procès
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1. Un guide de lecture en forme de mode d emploi du SRCE et principalement de Patlas cartographique accompagnera la publication du SRCE ch ance janvier 2014 Voir d tails infra o Le troisi me objectif du SRCE est de proposer des outils de mise en oeuvre du plan d action strat gique 9 Le plan d action pr voit l laboration de guides Comment envisagez vous la r alisation de ces guides et quelle ch ance d autant que l attente est en effet tr s forte comme appui m thodologique de mise en oeuvre pour les collectivit s Est ce compatible avec un objectif de mise en oeuvre imm diate La p dagogie pour le SRCE a t identifi e comme l une des priorit s pour faciliter la mise en uvre du SRCE Est actuellement pr vue en priorit n 1 la r alisation d un guide de lecture sorte de mode d emploi du SRCE en relation avec les services de l Etat de la R gion et les collectivit s notamment L ch ance est janvier 2014 L objectif d accompagnement imm diat de la mise en uvre pourra galement tre atteint gr ce au d ploiement de formations voqu es avec le comit de projet r uni le 28 juin 2013 les premi res journ es techniques d partementales seront propos es dans les premiers mois de l ann e 2014 D autres priorit s ont t identifi es parmi les documents d accompagnement pr vus dans le plan d action certains documents sont ainsi envisag s moyen terme notamment le2. a de l article L 371 3 du code de Penvironnement Il pr cise que l obligation de prendre en compte les sch mas r gionaux de coh rence cologique notamment par les documents de planification projets ou infrastructures lin aires ne s applique pas aux documents de planification et projets un stade avanc c est dire ceux mis disposition du public ou mis enqu te publique dans les six mois qui suivent l adoption du SRCE aux documents de planification et projets non soumis enqu te publique et ou mise disposition du public s ils ont t la fois labor s et r vis s avant l adoption du SRCE et ce au plus tard au cours de Pann e suivant larr t de l adoption du dit sch ma A noter que s agissant des documents d urbanisme SCOT et PLU le code de lurbanisme pr voit des dispositions sp cifiques quant l entr e en vigueur de la prise en compte du SRCE Actuellement ces dispositions pr voient que les SCOT et les PLU devront prendre en compte le SRCE lors de leur r vision suite l adoption du SRCE et au plus tard le 1er janvier 2016 CU articles L 122 1 12 pour les SCOT et L 123 1 9 pour les PLU La prise en compte du SRCE par les documents d urbanisme va en outre principalement reposer sur le porter connaissance de PEtat L articte L 121 2 pr cise que PEtat a l obligation de porter la connaissance des communes ou de leurs groupements comp tents les informations n
3. cessaires l exercice de leurs comp tences en mati re d urbanisme Enfin sans attendre en dehors de ce cadrage r glementaire la bonne information et la large association des acteurs franciliens l laboration du SRCE ont r guli rement conduit les ma tres d ouvrage du SRCE communiquer avec toutes les r serves n cessaires les l ments de diagnostic issus de l tude pour l laboration du SRCE aux bureaux d tudes en charge d tudes locales ou aux collectivit s demandeuses 17 Quelle place laisser une charte locale de biodiversit qui ne serait pas en compl te concordance avec le SRCE Le SRCE n est t il pas en concurrence avec la charte r gionale de biodiversit En d coule la question plus g n rale sur le conflit des prescriptions de diff rents documents s imposant sur un m me territoire Le SRCE est un document faisant r f rence l chelle r gionale Il s inscrit dans la hi rarchie des normes dans un rapport de prise en compte par les documents d urbanisme et les projets La charte r gionale de la biodiversit est un outil de mobilisation volontaire des acteurs du territoire francilien en ville ou dans les campagnes et de tout type collectivit s entreprises associations gestionnaires La charte r gionale de la biodiversit a t mise en place en 2003 par la R gion le de France et a t sign e par pr s de 290 structures de tout type agissant sur le territoire
4. 1 100 000 et pour Paris et la petite couronne au 1 75 000 Au cours de l enqu te l chelle des cartes a t tr s souvent critiqu e et consid r e comme trop petite 1 Un focus cartographique a t demand par certains intervenants Quelle serait la pertinence et les conditions remplir afin de permettre un zoom sur des secteurs identifi s comme ayant des enjeux particuli rement forts Le SRCE correspond une analyse de niveau r gional dont fa cartographie de la trame verte et bleue r gionale est r alis e au 1 100 000 conform ment aux textes r glementaires art R 371 29 du code de l environnement Les recommandations nationales pr cisent que des zooms sur des territoires infrar gionaux peuvent galement tre pr sent s dans le SRCE par exemple pour des zones enjeux forts Cette possibilit a conduit les ma tres d ouvrage du SRCE l Etat et le Conseil r gional d Ile de France produire en r ponse la forte demande exprim e au cours des ateliers par les acteurs de la zone dense un jeu de cartes adapt es aux enjeux de fragmentation et de forte artificialisation de la zone dense centrale tout en conservant une chelle adapt e la port e r gionale du document Un zoom au 1 75 000 a t fait sur le territoire des d partements de Paris et de la petite couronne afin de faire appara tre des l ments de TVB et des secteurs et liaisons d int r t cologique en zone urbaine 1 dense
5. Les projets et les plans doivent donner lieu une tude locale des continuit s cologiques leur chelle et actualis e Par ailleurs dans le Volet Orientations r glementaires du SDRIF partie 3 5 du projet de SDRIF p 45 des orientations s attachent pr server restaurer et cr er des continuit s Ci apr s quelques extraits Ces continuit s doivent tre maintenues ou cr es sur les secteurs dont le d veloppement urbain pourrait grever l int r t r gional de pr servation valorisation des espaces ouverts et leur fonctionnement secteurs d urbanisation pr f rentielle ou conditionnelle projets d infrastructures etc Leur r tablissement doit tre favoris l occasion d op rations d am nagement et de renouvellement urbain L emplacement le trac et l ampleur des continuit s doivent tre pr cis s et adapt s localement leurs fonctions y compris en cas de superposition avec des secteurs urbanis s ou d urbanisation et ceci en coh rence avec les territoires voisins 24 Cominent pr voyez vous de concilier les exigences de protection contre les inondations et la suppression des obstacles sur les cours d eau Il s agit d une application coordonn e des diff rentes r glementations en vigueur Celle de la protection contre les inondations s articule notamment avec la directive cadre sur l eau DCE Les cons quences de la suppression des obstacles l co
6. guide identifi dans le T I p 80 Plan d action Information et formation SRCE et document d urbanismesur la prise en compte des continuit s cologiques dans l am nagement urbain le cahier des questions r ponses pour comprendre le SRCE francilien TII p 81 Plan d action Information et formation ainsi que le recueil des recommandations pour la r alisation d un cahier des charges pour la prise en compte des continuit s cologiques dans les PLU et les SCOT adapt Ile de France T I p 85 En compl ment il existe au niveau national un centre de ressources d di la trame verte et bleue http vww trameverteetbieue fr qui sommes nous centre ressources trame verte bleue aliment r guli rement par les acteurs r gionaux ou locaux Ce centre permet de mutualiser les nombreux outils op rationnels partageables et adaptables comme par exemple des recommandations relatives aux cahiers des charges pour les documents d urbanisme ou encore des retours d exp rience _ 10 Comment seront prioris es les actions Quelles seront les modalit s de financement A lexemple des tudes concernant la continuit des cours d eau les expertises compl mentaires permettent de d finir d une part les priorit s et les opportunit s d intervention et d autre part d affiner les solutions mettre en uvre selon la situation locale Plusieurs partenaires financiers sont g n ralement mobilis s pour financ
7. le SRCE sera ainsi mise jour r guli rement et port e la connaissance du public en compl ment des donn es du SRCE adopt et diffus Par ailleurs travers l expertise plus fine des impacts des obstacles et points de fragilit sur les continuit s cologiques ainsi que les coupures de r servoirs de biodiversit comme pr vue dans le plan d actions les connaissances sur certaines esp ces comme les petits carnivores ou chiropt res par exemple pourront tre compl t es _ 7 Quelle d marche est elle envisageable pour v rifier la r alit des enjeux signal s L analyse des enjeux et l identification des composantes ont t r alis es sur la base des connaissances existantes et du contenu des bases de donn es utilis es dans le cadre de la m thodologie d laboration du SRCE Le territoire peut avoir localement volu les enjeux doivent donc syst matiquement faire l objet d une analyse locale l occasion des projets pour valuer l tat r el de la fonctionnalit des continuit s cologiques Beaucoup d avis soulignent la somme de connaissances accumul e dans le SRCE mais en parall le sa difficult de lecture 8 Pour faciliter l appropriation et la mise en oeuvre du SRCE peut on pr voir d s sa parution un mode d emploi permettant un acc s rapide pour tout public voire un guide de mise en oeuvre synth tique centr sur les actions l attention notamment des collectivit s locales
8. que le r f rentiel des obstacles l coulement ROE est encore largement incomplet tant du point de vue de la quantit d obstacles recens s que de la qualification de l impact de ceux ci sur la continuit cologique franchissabilit par les esp ces piscicoles notamment Ces tudes sont pr vues dans le plan d action cf tome H p 93 95 et sont parfois d j engag es cf Initiatives tome ID L ensemble des modifications qui sera apport au SRCE pour prendre en compte certaines des demandes formul es l occasion de la consultation des collectivit s et de l enqu te publique sera r uni dans un additif Cet additif fera l objet d une diffusion officielle lors de la parution du SRCE afin de garantir la tra abilit des volutions entre la version de d cembre 2012 erratum et la version d finitive L erratum joint au dossier d enqu te dresse la liste d taill e de corrections mat rielles mineures apport es au sch ma Il se borne corriger des erreurs mat rielles apporter des l ments de pr cision proc der des actualisations am liorer la lisibilit IV Analyse des avis mis par les collectivit s Le tableau d analyse des avis mis par les collectivit s dans le cadre de la consultation et propos par la commission d enqu te est annex au m moire en r ponse Les commentaires des MO y figurent 10
9. tudes locales de prendre en compte les enjeux de continuit cologique identifi s dans le SRCE et les nouvelles donn es connues ou produites localement lors de la d clinaison territoriale de la TVB Les bases de donn es MOS mode d occupation du sol et PECOMOS interpr tation des postes naturels du MOS sont deux outils exceptionnels dont dispose l le de France tant du point de vue de la pr cision que de la qualit de Pinformation Ils ont permis une analyse tr s fine de l occupation du sol afin d tablir la carte des sous trames voir m thodologie T I p 64 Ainsi l ensemble des postes naturels du MOS a t r interpr t bois ou for ts coupes ou clairi res en for ts surface en herbe caract re agricole eau ferm e surfaces en herbe non agricoles et espaces ruraux vacants Cette couche repr sente une cartographie des milieux naturels dont la richesse est quivalente celle du MOS pour les espaces urbanis s La description des milieux a pu tre affin e jusqu 146 postes de l gende Par rapport aux sept postes initiaux d interpr tation du MOS l information qualitative sur les milieux naturels a t enrichie plus de vingt fois gr ce ECOMOS La d finition g om trique est d environ 2 000 m Cette pr cision est rapprocher de celle de CORINE land cover savoir 25 ha et celle du MOS qui est de 625 m La derni re version du MOS date de 2008 et l actualisation est en cours de m me que celle
10. E X ledeFrance alit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE M moire en r ponse au proc s verbal de synth se des observations r alis par la commission d enqu te PV du 10 juillet 2013 Enqu te publique relative au Sch ma R gional de Coh rence Ecologique d Ile de France Le proc s verbal a t tabli par la commission d enqu te selon les dispositions de l article 8 de l arr t n 2013114 0006 prescrivant l enqu te Le proc s verbal de la commission d enqu te est constitu de 4 documents un tableau r capitulatif des observations d pos es bilan quantitatif des observations le d pouillement des observations pr sentant une synth se des observations une liste de questions r sultant du d pouillement des observations un tableau d analyse des avis mis par les collectivit s joints au dossier d enqu te en pi ce jointe Les l ments de r ponse de la ma trise d ouvrage sont signal s en caract re droit dans le corps du texte suivant apr s rappel des questions de la commission d enqu te en italique Le questionnement de la commission d enqu te r sulte du d pouillement des contributions d pos es durant l enqu te et des interrogations de la commission d enqu te o _Le premier objectif du SRCE est d identifier les composantes de la trame verte et bleue Les diverses composantes de la trame verte et bleue sont repr sent es sous forme de cartes au
11. E sont ils op rationnels Le dispositif de suivi et d valuation est soit d j actif soit en cours de constitution prenant appui sur un partenariat CRIF DRIEE Natureparif d j op rationnel En outre am lioration de la connaissance en Ile de France se poursuit progressivement Natureparif r f rence dans le cadre de la mise en uvre du SINP syst me d information nature et paysage r gional Pensemble des tudes r alis es en le de France depuis 1990 2000 tudes Leur description est consultable dans une base de donn es en ligne aliment e en continu par des partenaires de Natureparif leur transmettant les tudes r alis es ou soutenues financi rement http wvww natureparif fr observer systeme d information sur la nature et les paysages consulter les fiches sinp Une recherche par commune ou par d partement peut tre effectu e et peut faciliter la d clinaison locale de la TVB partir des donn es les plus r centes connues Toutes les tudes et inventaires susceptibles de venir enrichir les bases de donn es mobilis es pour l laboration de la premi re g n ration de SRCE IF sont destin es y tre recens es et les donn es de flore et de faune sont quant elles destin es alimenter les bases de donn es de r f rence r gionale Ces l ments pourront le moment venu tre utilis e pour la r vision du SRCE La mobilisation de la plus grande partie des acteurs d j mobilis s pour l laborati
12. de PECOMOS Elle sera disponible pour la r vision du SRCE Lors de la d clinaison des TVB aux chelles infrar gionales les acteurs locaux pourront recourir aux bases de donn es mises jour afin d identifier les continuit s d enjeu local Le second objectif du SRCE est d identifier les enjeux de l Ile de France de pr servation et de restauration des continuit s cologiques et d finir les priorit s travers un plan d action strat gique S Est il envisageable de modifier et simplifier la cartographie de r unir la carte des composantes ef objectifs malgr les pr cisions de l art R 371 29 soit dans le projet actuel soit lors de sa r vision pour faciliter la lecture par le public et les collectivit s et viter la multiplication des guides pour la compr hension et la mise en place des actions du SRCE H n est pas pr vu de modifier ou de simplifier la carte dans le projet actuel car elle r pond aux recommandations nationales et aux principes fix s par le code de l environnement Les guides et les formations envisag es doivent faciliter appropriation du SRCE par les collectivit s et les autres acteurs du territoire concern s par les objectifs de mise en uvre du SRCE A terme dans la perspective d une r vision des am liorations graphiques pourraient tre envisag es infographie 6 Certains secteurs sont signal s comme ayant des enjeux particuliers non relev s dans le projet de SRCE Dans quelles con
13. ditions ces secteurs peuvent ils tre int gr s l inventaire d j r alis des r servoirs de biodiversit et des continuit s cologiques En ce qui concerne l am lioration des connaissances les orientations nationales en projet pr conisent que les besoins soient identifi s dans le plan d action strat gique C est ce titre le premier th me du plan d action T I 4 3 1 Connaissances En ce qui concerne les r servoirs de biodiversit et les continuit s cologiques il est pr cis notamment p 29 du T I que D autres espaces naturels ne b n ficiant pas au moment de l laboration du SRCE d inventaires suffisants de mani re homog ne l chelle r gionale auraient pu constituer des habitats favorables ou jouer un r le relais important pour certaines esp ces Ils m riteront une attention particuli re En compl ment notamment sur proposition du CSRPN des propositions d inventaires compl mentaires sont formul es dans le plan d action du SRCE Ainsi le plan d action T II 4 3 1 Connaissances mentionne des inventaires sur les territoires susceptibles de faire l objet de reconnaissance en ZNIEFF Ce travail de valorisation des connaissances acquises sur les territoires se r alise d j puisque r guli rement le CSRPN est saisi de propositions de ZNIEFF La couche de donn es des ZNIEFF consid r s comme r servoirs de biodiversit au titre de la m thodologie r gionale retenue dans
14. diversit que dans certaines conditions d termination encadr e au plan national et r gional cf tome I p 28 La l gislation sur les esp ces prot g es s applique comme avant ind pendamment du SRCE Les contre propositions 26 L association RENARD demande des corrections du SRCE et les pr sente comme des contre propositions Il s agit de liaisons rajouter pr ciser ou compl ter sur les communes de L signy La Queue en Brie et pour des liaisons entre la For t de Ferri res de la Marne Le Br on la Dhuys la RD 231 la for t de S nart l Arc Bois du Val de Marne la TGV Interconnexion Elle demande qu elles soient examin es ce titre qu il soit rappel clairement dans le plan d action elles doivent tre compl t es et continu es par des liaisons cologiques locales prenant en compte les r alit s du terrain et non pas uniquement les projets d urbanisation Quelle est le point de vue des ma tres d ouvrage Ces l ments sont en cours d expertise Si dans le respect de la m thodologie r gionale certaines de ces demandes rel vent effectivement d un niveau d analyse r gionale elles seront satisfaites Dans le cas contraire il faudrait renvoyer aux documents locaux et projets 27 Avant l ouverture de l enqu te un certain nombre de corrections a t demand par les collectivit s consult es auxquelles s ajoutent les demandes formul es pendant l enqu te Quel traitement sera d
15. e base de donn es qui ne pourrait tre aliment e alors que de fa on partenariale et plus ou moins volontaire pour faire remonter les projets Les MO ont pris note de cette recommandation pour alimenter la r flexion concernant la plate forme d changes d di e au SRCE francilien pr vue galement dans le plan d action partie information communication Coh rence du SRCE avec d autres documents 15 Un certain nombre d intervenants s interrogent sur la coh rence entre la temporalit du d roulement des proc dures relatives au SDRIF et au SRCE Afin d assurer la coh rence de ces deux sch mas comment le bin me Etat R gion co ma tres d ouvrage peut il mettre en oeuvre et g rer le SDRIF et le SRCE Le SDRIF est un document d am nagement et d urbanisme art L 141 1 du code de urbanisme labor par la R gion le de France en association avec PEtat organisant l espace francilien l horizon 2030 II donne un cadre de coh rence aux politiques r gionales et constitue un cadre de r f rence pour les projets d am nagement et de d veloppement l chelle locale Dans le respect du 5 code de l environnement il doit prendre en compte le SRCE L laboration du SRCE et celle du SDRIF ayant t concomitantes un change fr quent entre les quipes en charge des deux projets a permis au SDRIF d int grer des l ments du SRCE En particulier la carte de destination g n rale des diff rentes parti
16. e sera valid qu en d cembre 2013 et ne pourra donc figurer dans le document Une mention y fera toutefois r f rence Le tableau des indicateurs sera donc remplac dans le SRCE avant le passage au conseil r gional pour l approbation d finitive du projet et son adoption En outre parall lement la reprise du tableau figurant dans le SRCE un jeu de fiches d taill es par indicateur d crivant l indicateur pr cisant les sources et les modes de calcul est en cours de r daction 1 Il existe d j plusieurs documents r cents sur ce th me et r f renc s dans les ressources du T I 12 Est il pr vu de quantifier l impact r el des actions par exemple des actions r ellement men es mesure de leur impact avec proposition d indicateurs quantifiables indication de l tat l instant z ro et de l objectif quantitatif associ l ch ance du SRCE actuel L impact r el des actions sera valu a posteriori gr ce notamment au jeu des indicateurs retenu dans le SRCE cf r ponse supra Le plan d action strat gique ne fixe des objectifs quantitatifs que relativement aux obstacles sur les cours d eau class s en liste 2 Seuls ces derniers en effet doivent faire l objet d un traitement dans un d lai programm 5 ans compter de l arr t de classement soit 2017 13 Le dispositif du suivi est il d j actif Les acteurs des comit s et des ateliers ayant oeuvr s pour l laboration du SRC
17. er ces tudes port es par un ma tre d ouvrage Pour les infrastructures o il n y a pas le levier r glementaire quivalent au classement des cours d eau les aides existantes pourront inciter des ma tres d ouvrage proposer ce type d expertise en vue de traiter les obstacles et points de fragilit Actuellement certaines tudes sont en cours ainsi que des projets de r alisations de passages faunes notamment suite un appel projet national dans le cadre de la strat gie nationale biodiversit La mise en uvre du SRCE pourra s appuyer sur ce type d exp riences 11 Pour r aliser l valuation et le suivi du SRCE des indicateurs seront choisis quelle ch ance la liste des indicateurs sera t elle arr t e d finition pr cise et quantification Il est pr vu un suivi et une valuation du SRCE sur la base d indicateurs Le tableau pr sent dans le SRCE dans sa version de d cembre 2012 tait provisoire Depuis les travaux du groupe de travail anim par le MEDDE ont progress et les MO ont pr cis d une part la liste des indicateurs retenus d autre part tous les TO correspondants aux indicateurs finalement retenus et qui n taient pas encore calcul s en d cembre 2012 seront calcul s exception de ceux qui relevant d autres documents non achev s seront mis en attente exemple d un indicateur produit dans le cadre de la r vision de l tat des lieux du SDAGE en cours Ce dernier n
18. es du territoire du projet de SDRIF d octobre 2012 retient au titre de la pr servation et de la valorisation un r seau de fl ches vertes intitul es continuit s Ce r seau est repr sent par un figur unique bien que recouvrant 4 fonctions distinctes ventuellement compl mentaires sur certains segments pr cis es par une lettre e R Espace de respiration e A Liaison agricole et foresti re E Continuit cologique e V Liaison verte Il est important de souligner que seules les continuit s not es E traduisent un enjeu de continuit cologique soumis de fortes pressions de l urbanisation et m ritant une vigilance accrue Le SDRIF reprend donc les grands objectifs du SRCE et il appartient aux documents d urbanisme locaux d int grer l ensemble des attendus de Particle L 110 du code de l urbanisme notamment en prenant en compte les autres enjeux territoriaux de continuit s cologiques identifi s dans le SRCE Cette int gration une chelle locale et les retours d exp rience qui en d couleront permettront en gardant cette dynamique de concertation et d change entre les quipes SDRIF SRCE d assurer une mise en uvre coh rente des deux sch mas 16 Quelles sont les possibilit s de prise en compte du SRCE dans les documents d urbanisme SDRIF y compris en cours de r vision ou en cours d laboration En premier lieu ind pendamment du SRCE en cours d laboration les projets en cour
19. francilien La R gion conditionne notamment ses aides en faveur de la biodiversit la signature de cette charte depuis Padoption de sa strat gie r gionale en faveur de la biodiversit en 2007 et depuis juin 2012 galement pour ses aides l assainissement des eaux us es La R gion a confi Natureparif la r vision de la charte r gionale de la biodiversit men e tout au long de 2012 avec une large implication des diff rentes parties int ress es Depuis la pr sentation en d but 2013 de la r vision de la charte dans la perspective d accompagner la r vision en cours de la strat gie r gionale biodiversit et aussi probablement du fait de la nouvelle co conditionnalit des aides r gionales l assainissement on observe des adh sions de nouvelles structures en 2013 L outil charte prend tout son sens pour concr tiser l engagement des diff rents acteurs du territoire volontaires en leur proposant de d cliner le cadre commun d orientations dans leurs propres dispositifs et activit s en fonction de leurs comp tences et dans une logique d am lioration et de mise en place progressives http www chartebiodiversite idf fr Cet outil charte en ligne facilitera galement le partage d exp riences 18 Comment assurer l impact et la lisibilit du SRCE et l int grer au sein du maquis de documents d objectifs proche SRCAE PPA SRE PPRDF SDRIF SRCE PREDIF PREDMA PREDEC Le plan d action du SRCE pr voi
20. ire des partenariats engag s avec des gestionnaires proximit des emprises identifi es comme les plus riches en biodiversit Comme l a signal le CSRPN dans son avis du 21 02 13 les continuit s cologiques pour la flore et les communaut s v g tales sont en cours d analyse et m ritent d tre int gr es dans la 2 g n ration du SRCE 23 Un certain nombre de critiques notamment de collectivit s locales portent sur la non prise en compte des projets ex EPAMARNE et il nous semble utile de rappeler clairement les crit res adopt s par le sch ma actuel pour cette prise en compte de la r alit locale et des projets envisag s Quand projets et urbanisations en cours gr vent d finitivement l application du SRCE quelles solutions Quelles priorit s Le SRCE est tabli sur un tat des lieux de l existant partir des donn es de r f rence r gionale et non sur la base de projets m me tr s avanc s La carte des composantes constitue une photographie linstant T de la fonctionnalit cologique en IDF qu il appartient chaque p titionnaire de mobiliser au moment des tudes et de la r alisation ou non des projets Le SRCE doit tre pris en compte ce qui n interdit aucun projet mais d clenche la s quence viter r duire compenser d j pr sente au code de l environnement et permet de le faire avec une information pr alable fiable qui aide le faire dans une approche proportionn e
21. les enjeux locaux de continuit cologique l chelle d un PLU ou d un SCOT Un guide de lecture en pr paration et des actions de formation doivent accompagner la publication du SRCE Le guide apportera les indications qui permettront d viter les erreurs d interpr tation des diff rents objets cartographi s 4 Les donn es de r f rence utilis es pour tablir le SRCE datent de 2008 ne pourraient elles pas faire l objet d une mise jour au regard d une part de l volution tr s rapide de l urbanisation et d autre pari de l valuation et du suivi du SRCE pr vu ch ance de 6 ans apr s son adoption La premi re valuation pourrait tre effectu e en grande partie sur des donn es anciennes repr sentant 2 fois l ch ance pr vue par les textes pour sa r vision Comme dans tout exercice de ce type les besoins de l tude men e l chelle r gionale n cessitaient d arr ter une date donn e l utilisation des diff rents r f rentiels disponibles ROE V3 de novembre 2011 MOS 2008 etc La mise jour de l tude des continuit s cologiques r gionales ne pourra tre envisag e qu l occasion de la r vision du SRCE dans 6 ans ceci n emp chant pas aux r f rentiels de donn es utilis es d voluer selon leur processus propre de validation le cas ch ant notamment les milieux humides du SDAGE l occasion de la r vision de ce dernier En attendant il reviendra aux
22. on du SRCE depuis octobre 2010 va se poursuivre par diff rentes voies Les formations envisag es pour accompagner la parution du SRCE sont destin es un public large et vari et permettront de toucher les collectivit s de toutes cat gories techniciens et lus les am nageurs les forestiers et agriculteurs les services et tablissements publics de PEtat etc Par ailleurs le CRTVB continuera se r unir r guli rement en particulier sur les sujets relatifs la continuit cologique et de fa on plus g n rale sur touts les sujets ayant trait la biodiversit 14 11 semble n cessaire de suivre en continu les projets d am nagement du territoire de gestion des espaces naturels qui affectent positivement ou n gativement les l ments identifi s par le SRCE Il est donc n cessaire d organiser une base de donn es des projets qui alimentera l valuation du sch ma Un dispositif r pondant cette question est il pr vu Ce dispositif est pr vu partiellement pour l instant dans la partie connaissance du plan strat gique d action qui voque une cartographie r gionale des passages faune et passages mixtes Ceci est effectivement une priorit au regard des objectifs prioritaires du SRCE Concernant les autres types de projets mobilisant de tr s nombreux acteurs diff rentes chelles et avec des dynamiques de projets variables cela semble beaucoup plus difficile concevoir et mettre en uvre dans un
23. onn l int gration des demandes locales issues de particuliers et ou associations d s lors qu elles refl tent la r alit du terrain et ou correspondent une protection structurelle Les remarques relatives au niveau de l analyse conduite jug e souvent insuffisant sont nombreuses Ces remarques sont l gitimes du point de vue des territoires concern s la connaissance acquise l occasion d une tude TVB conduite par une communaut d agglom ration ou de communes est par construction plus fine que celle propos e dans un diagnostic r gional En outre quelques avis demandent le r examen de certaines zones ou secteurs leur repr sentation cartographique n tant a priori pas toujours conforme aux r alit s et perceptions locales par exemple l identification cartographique d une continuit cologique d cal e oubli e ou au contraire per ue comme ne fonctionnant pas ou non observable sur le terrain Le SRCE est un document de niveau r gional qui a vocation tre pr cis aux chelles inf rieures au moment de sa d clinaison dans les plans et projets H appartient aux tudes locales de projets ou de d clinaison de la trame verte et bleue dans les documents d urbanisme d affiner les trac s ou de prendre en compte les enjeux de pr servation et restauration identifi s par le SRCE en les pr cisant en fonction des enjeux identifi s chacune de ces chelles En particulier il est admis
24. qui ne ressortent par l chelle du 1 100 000 du fait de la m thodologie r gionale Des zooms plus d taill s pourront tre r alis s lors de la d clinaison des TVB l chelle des territoires par les acteurs locaux d partements groupements de communes communes porteurs de projet prenant appui sur le diagnostic r gional r alis dans le SRCE mais poussant plus loin l analyse et identifiant ainsi des continuit s cologiques d int r t local pr server ou restaurer 2 11 est galement souhait la repr sentation des limites communales afin de mieux s approprier les documents Quelle r ponse pouvez vous apporter cette demande Cet ajout est indiqu dans l erratum dans le livre 1 du dossier d enqu te publique Dans un souci de meilleure lisibilit les limites communales figureront sur les cartes d finitives 3 Concernant les documents graphiques il a t souvent souhait qu ils soient plus d taill s et pr cis s afin d viter des erreurs d interpr tation et que les liaisons cologiques puissent tre prises en compte dans les documents de planification urbaine Le code de l environnement art R 371 29 fixe pr cis ment les l ments de contenu du SRCE en particulier le contenu de l atlas cartographique Le SRCE d crivant la trame verte et bleue r gionale l chelle 1 100 000 ne peut ni suffire ni se substituer aux tudes plus locales qui devront tre conduites pour pr ciser
25. s et les documents d urbanisme doivent respecter fe code de l environnement notamment ce qui concerne les tudes d impact et le code de l urbanisme notamment son article L 110 en mati re de biodiversit et de continuit s cologiques En second lieu le SRCE est avant tout un outil de connaissance et de p dagogie sa principale port e juridique est de devoir tre pris en compte par les documents d urbanisme Ceux ci lors de leur laboration devaient d j ant rieurement au titre de la r glementation applicable l am nagement et l urbanisme prendre en compte voire tre compatibles avec l ensemble des enjeux environnementaux Le SRCE ne cr e pas d obligation nouvelle il donne une meilleure visibilit des enjeux de patrimoine naturel en offrant une approche homog ne l chelle du territoire r gional valid e et prioris e La prise en compte du SRCE n interdit formellement aucun projet Elle facilite l analyse de la s quence viter r duire compenser pr vue au code de l environnement et largie au code de l urbanisme La r alisation de ce document permettra aux am nageurs de s appuyer sur un tat des lieux pertinent pour mettre en uvre les proc dures pr vues par ailleurs valuation des incidences loi sur Peau Par ailleurs l article 3 du d cret n 2012 1492 du 27 12 2012 pr voit un d lai pour l obligation de prise en compte du SRCE comme pr vu au 13 et 14 alin
26. t une large diffusion de l information ainsi que des formations Ceci y contribuera Autres questions 19 Sur Paris la petite ceinture est indiqu e comme liaison reconnue pour son int r t cologique en contexte urbain et figure ce titre sur la carte au 1 75 000 de Paris et la petite couronne Le Conseil de Paris souhaiterait qu elle soit repr sent e au titre des corridors restaurer de la carte des objectifs au 1 100 000 Quelle r ponse pouvez vous apporter la demande du Conseil de Paris exprim e dans son avis avant l enqu te et reformul e pendant l enqu te La m thodologie d identification des continuit s cologiques r gionales se basant sur les l ments d occupation du sol existants n a fait ressortir le projet de ceinture verte de Paris ni comme un corridor sur la cartographie r gionale au 1 100 000 ni comme une liaison reconnue pour son int r t cologique en contexte urbain sur la totalit de son parcours de larges portions y figurent cependant N anmoins la piste privil gi e ce stade pour donner suite cette demande est de faire figurer le projet propos par la Ville de Paris dans le plan d action titre d exemplarit et de d velopper les l ments relatifs aux actions d j engag es par la Ville de Paris dans l annexe A131 du T I p 106 20 11 en est de m me pour d autres liaisons de la petite couronne o se pose galement la question de leur relation avec des secte
27. tures r tablir Quel est le point de vue des ma tres d ouvrage Est ce que ces structures herbac es sur des lin aires importants font l objet d un suivi particulier Comme indiqu en p 63 du tome H 3 3 3 1 les infrastructures lin aires peuvent participer la connexion de certains milieux en particulier pour les formations herbac es prairiales et parfois pour les alignements d arbres les haies et les lisi res En ce qui concerne les continuit s sous les lignes lectriques dans les emprises de gazoducs ou des aqueducs celles ci n ont t identifi es que si elles taient r v l es un niveau r gional par la m thodologie retenue pour le SRCE Vu les avis mis cf galement ville de Paris des pr cisions pourront tre apport es utilement dans les tomes I et IT en mentionnant les aqueducs et les emprises d infrastructures d nergie aux paragraphes opportuns concernant la sous trame herbac e Par ailleurs la r gion Ile de France soutient des partenariats entre le conservatoire botanique national du bassin parisien et respectivement GRTgaz et RTE en vue de la connaissance de la flore dans les emprises et de l identification locale de continuit s cologiques floristiques Les premiers r sultats de ces exp rimentations sont r cents et des prospections se poursuivent encore Les r sultats une fois connus des recommandations de gestion adapt es chaque contexte local pourront tre formul es vo
28. ulement s tudient au cas par cas cf tome 2 annexe 1 partie A23 listant de fa on indicative des tudes pour la restauration de Phydromorphologie des cours d eau Par ailleurs les obstacles l coulement dont la plupart sont des petits seuils n ont pas tous un effet b n fique ni significatif vis vis de la pr vention d inondations A noter que certaines dispositions peuvent tre favorables aux deux par exemple le r tablissement ou le maintien d un espace de divagation des cours d eau pr conis pour lutter contre les inondations est galement favorable la biodiversit la restauration des zones naturelle d expansion de crue Des retours d exp rience de restauration de rivi re le montrent comme rappel par exemple dans ce document http wwvw onema fr IMG pdf continuite ecologique 18questions pdf qui consacre un chapitre ce sujet 25 Comment le SRCE peut il tre pris en compte dans le cas de r am nagement de carri re pr vu dans l arr t d autorisation d exploiter qui impose un plan de remblaiement alors que la carri re est devenue un refuge pour des esp ces prot g es et constitue un nouveau r servoir de biodiversit Le fait de devenir un refuge pour des esp ces prot g es ne fait pas automatiquement d un site un r servoir de biodiversit au sens du SRCE Ce milieu remarquable par sa qualit cologique et les esp ces qu il accueille ne peut tre qualifi de r servoir de bio
29. urs v g talis s consid r s comme corridors et continuit s de la grande couronne Les l ments de continuit s en contexte urbain repr sent s sur la carte de Paris et petite couronne ne sont pas issus de la m thodologie r gionale d identification des corridors mais proviennent notamment d tudes et de connaissances produites par les d partements de Paris et de la petite couronne Ils correspondent des l ments pertinents plus grande chelle mais ne ressortent pas avec la m thodologie valid e l chelle r gionale et ne sont pas repr sent s sur la carte au 1 100 000 21 Pour le traitement de l effet barri re des infrastructures de transport o les actions sont co teuses et leur r alisation d pend d instances diff rentes pr voit on un suivi de la r alisation par exemple nombre et pourcentage de projets aux diff rents stades validation de principe tude en cours financement acquis et action lanc e r alisation effectu e Voir supra questionnement n 11 22 RTE estime que les couloirs sous les lignes HT constituent des sous trames herbac es qui jouent un r le de continuit cologique et demande leur prise en compte et leur inscription sur les documents graphiques de m me pour GRTgaz pour les couloirs de servitude des canalisations de gaz et Eau de Paris pour les aqueducs Les gestionnaires des aqueducs consid rent que leurs ouvrages correspondent des corridors et non des rup
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