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LE RéCIT - Le Labo de l`économie sociale et solidaire

1. e reproduire le plus fid lement et en moins de temps ENTRE AGENTS ait qu il fa erer pour tre efficace possible maquette mod le pr sent e Qui dit bien de 315 gt SUI 5 se jeu dit r gles Chaque quipe devait assigner une r i travailler fonction chacun de ses membres chaque fonction m Mayonnaise prenne autres termes ayant ses contraintes l architecte interdiction de gt toucher les pi ces de lego coursier peut ni lire en ni crire ne distingue pas les couleurs l assistant difficult de e et ide ne peut pas se d placer le secr taire ne communique 1 reun eer ensemble que par crit et le b tisseur le droit d adresser Jehanno et Laurence Coura parole qu un architecte 5 Les r les distribu s et top d part donn salle Le 5 transform e en une sorte de rucher g ant dans re e lequel les participants effectuaient d innombrables ont DI allers retours entre leur groupe et la maguette modele gt en situat dique deux atelie comme autant d abeilles plus ou moins organis es se tenalet aneme 5 Moi je suis coursier dit l un Mais cest moi le coursier Toi tu es secr taire r pond l autre La petite pi ce rouge
2. FAis L ATELIER METHODE PUR No L ATELIER INNOVER Avec MEME PUR LOUER RECONNAISSANCE AU TRAVAIL fait pas bonheur et encore moins nos organisations et celui qui se manifeste dans le AVEC O SANS AR IT toute la reconnaissance au travail D autant plus regard des usagers il faut sans doute davantage Ka 27 dans Fonction publique territoriale o les manager qu auparavant et d velopper au sein de ce agents sont particuli rement attach s au sens et management tout ce qui peut valoriser et revaloriser le l utilit sociale de leurs m tiers Un agent territoria statut de nos collaborateurs Reste que les managers sur aclare pourtant souffrir dun rarchique a as de re N taire entielleme a Diligentee l Observatoire social MANAGER PLUS MIEUX territorial de la MNT en lien avec l Asso T PLUS SOUVENT ciation des administrateurs territoriaux de France TF une tude r alis e par La reconnaissance non mon taire voil un sujet tion econnaissance nor encore peu document la diff rence de la recon mon taire dans la FPT l appui de naissance mon taire mais qui n en est pas moins 36 d actualit en plus de subir de plein fouet les qrande diversit 4 changements de leurs organisations les agents de la souffrent dune mauvaise image dans l opinion mais eaal publique Fabien
3. contrainte est comme une opportunit celle d incarner la transformation conomique du territoire voulue par la R gion Sp cialisation le terme effraie car impose de faire des choix Mais pour Caroline Ville responsable innovation la r gion PACA assumer des choix c est aussi prendre des risques le risque fait partie de l ADN de l innovation Pour d terminer les secteurs sur lesquels concentrer le financement public r gion sa m thode croiser les ressources talents de recherches start up universit etc et les besoins du territoire r pondre au vieillissement de popula tion aux risques naturels etc 13 secteurs cl s ainsi ete identifi s de la r novation thermique la fi li re olienne offshore en passant par l accompagne ment de la m decine ambulatoire L exercice est aussi l occasion de changer la politique publique r gionale de l innovation Elle passe du soutien l conomie de connaissance une approche cibl e qui n cessite plus de transversalit entre les services et un travail en mode projet Cette nouvelle facon de faire se traduira terme par cr ation d une agence r gionale d innovation qui associera les leaders industriels et les p les de comp titivit dans l optique de passer l action En somme toute une gouvernance repens e gr ce l appropriation r gionale d une demande europ enne Mais oui m me avec les r g
4. r alit ou l impossibilit de la contester sans se mettre en tort 2 Concevoir des r gles adapt es aux r alit s du terrain ou r gle norme Comme le pr cise Dominique Lemesle directeur de propret de communaut urbaine du Grand Lyon ce n est pas la r gle qui fait fonctionner l organisation la norme c est dire la facon dont le dispositif s est appropri la r gle pour la faire vivre au quotidien Il faut savoir couter le terrain pour adapter le cadre la r alit 3 Donner plus de marges de man uvre aux encadrants Selon Dominique Lemesle il faut donner une grande latitude aux agents de ma trise pour qu ils agissent selon des r gles adapt es aux r alit s du terrain Ainsi les agents du service de propret ont un temps de pause obligatoire fix entre 8h40 et 9h00 or souvent ils n ont pas termin leur travail 8h40 Plut t que de les obliger respecter un horaire pr cis les encadrants doivent pouvoir les autoriser caler leur temps de pause sur le travail r alis BAROM TRE EDENRED IPSOS 2013 La huiti me dition du barom tre Edenred Ipsos sur le bien tre et motivation des salari s europ ens porte sur la population salari e de six pays Allemagne Belgique Espagne France Italie et Royaume Uni Une dition qui rel ve trois tendances majeures la forte inqui tude des salari s l gard du marche de l emp
5. 360 est bien celui qui doit appr hender toutes les tentatives et s affranchir des id es re ues 67 68 R INVENTONS LES SERVICES PROXIMIT LE D BRIEF LOGIQUE Commerce de proximit police de proximit gestion de proximit La proximit un mot valise C est opinion en tout cas de Marie Christine Jaillet La sociologue et chercheur au CNRS l universit de Toulouse 2 se fend d une petite le on de sociologie autour de notion de proximit et invite s en m fier Derri re proximit se cache pour la sociologue un sens g ographique certes mais aussi un enjeu de lien social Et m me sens g ographique n est pas aussi objectif qu on pourrait le penser a priori Dans des soci t s se caract risent par l extr me mobilit ce qui est proche est ce qui est accessible dans un temps bref explique la sociologue Sans oublier le r le du num rique qui contribue avec la mobilit d ter ritorialiser soci t et d construire la notion proximit Les services viennent domicile l individu vit fois dans le territoire et ailleurs etc Mais attention l gitimit des services de proximit pas evacuee pour autant Et l encore l enjeu est davantage celui de leur accessibilit que de leur proximit Les habitants d un quartier peuvent ainsi percevoir l arriv e de service en pied d immeuble comme une au
6. LES FEMMES ET LES HOMMES La gestion des hommes et des femmes au sein des organisations publiques pourrait tre am lior e Le barom tre annuel Edenred lpsos montre que le manque de reconnaissance au travail et le pouvoir d achat sont les deux facteurs de d motivation des agents de fonction publique Les situations de souffrance au travail sont nombreuses les agents n ont pas l impression que leurs efforts sont reconnus innovation est bridee les agents se sentent contraints voire corset s et l esprit d quipe aux abonn s absents Comment faire pour y rem dier 7 LES 10 PISTES DE TRAVAIL Comme le montre Fabien Fabbri directeur g n ral des services de la Ville de Bagneux l important n est pas tant la r gle que mani re dont elle 5 labore et dont elle s ajuste Une lt charte du cadre et de l encadrement ainsi t concue 2010 en collaboration avec les agents pr s de 120 agents sur 870 ont particip sa r daction Selon Fabien Fabbri formaliser des r gles apporte quatre b n fices les r gles facilitent l articulation entre l individuel et collectif elles donnent du sens et une vision l action publique elles garantissent l quit elles contiennent en elles m mes la possibilit de les d passer donc lib rent les individus 59 60 pas tant la r gle qui touffe cr ativit dit il c est son loignement ventuel avec
7. parier l inverse de toutes les autres banques Les dirigeants de Dexia connaissaient les risques mais ne pouvaient plus s arr ter une fois la machine lanc e T ir PR LT 1 i Bd L APR S DEXIA LE DOSSIER N EST PAS TRANCHE gt Le consultant en finances locales Michel Klopfer s inqui te du fait que le dossier Dexia n est pas encore tranch tout comme l uranium met des si cles se d grader la bombe atomique des produits structures aura des r percussions au moins Jusqu en 2035 Le risque est politique celui de la poursuite de mise en cause de la fonction publique dans l opinion mais il est surtout financier La lt patate chaude de 12 15 milliards d euros soit presque point PIB que repr sente toujours le dossier Dexia a des incidences cons quentes fois sur mani re les collectivit s peuvent emprunter que sur l euro L enjeu est donc de sortir de ces produits structures Mais sp cialiste consid re que nous sommes dans une p riode de no man s land apr s projet de loi de finances pour 2014 qui propose certes un fonds de soutien aux collectivit s mais aussi la validation retroactive des contrats d emprunts structures Mais ces contrats ne mentionnent pas le Taux effectif global TEG jusqu alors l arme de d fense des collectivit s face Dexia devant
8. territoire de mani re pr server les ressources naturelles valoriser ces ressources naturelles au service des besoins de la population construire un territoire cole qui accompagne les innovations identifie les bonnes pratiques de d veloppement durable et les diffuse par la formation Une organisation transversale ouverte aux acteurs conomiques propice au travail collaboratif et l mergence de l intelligence collective explique Murielle Curtil Rossillon Une relation de confiance entre usagers acteurs socio conomiques et acteurs l ESS QU EST CE QUE LESS 2 Le concept d ESS d signe un ensemble d entreprises organis es sous forme de coop ratives mutuelles associations o fondations dont le fonctionnement interne et les activit s sont fond s sur un principe de solidarit et d utilit sociale Ces entreprises adoptent des modes de gestion d mocratiques et participatifs Elles encadrent strictement l utilisation des b n fices qu elles r alisent profit individuel est proscrit et Les r sultats sont r investis Leurs ressources financi res sont g n ralement en partie publiques 2010 55 emploie 2 34 millions de personnes en France soit pr s de 10 des salari s Les effectifs les plus importants interviennent dans les domaines de l action sociale des activit s financi res et d assu rance de l enseignement et de la sant Source http www econ
9. successivement 22 variations de l indicateur de capacit financi re des collectivit s utilis dans 10 formules p r quatives diff rentes employ es dans 24 programmes de subventions et de transferts financiers obsol tes combinant en un seul indicateur les disparit s de besoins et de ressources les syst mes ne profitaient qu aux communes dot es de peu ressources et de beaucoup de besoins et taient impossibles r former in quitables toute subvention vers e au titre de la p r quation impliquant le paiement par la collectivit b n ficiaire d une charge r siduelle les communes pauvres taient d savantag es parce que les ressources propres trouver Desalent plus fiscalement inefficaces les effets p r quatifs r els des mesures de p r quation prises au regard des volumes de financement mobilis s taient d risoires Contre l usine gaz p r quative une r forme t entam e d s 2001 et introduite 2008 entre Conf d ration et les cantons suivie dans plusieurs cantons par une r forme de la p r quation locale Les nouveaux m canismes de p r quation s parent d sormais les ressources et les besoins et se fondent sur principes 1 pour viter des comportements strat giques des b n ficiaires les d penses ne servent jamais mesurer les besoins les variables servant mesures sont norm es 2 tous 5 indicateurs sont publi s fiables
10. agir en responsabilit qui traduit mieux valeur du travail de chacun La transversalit devient peu peu un enjeu majeur du management moderne qui tend peu peu au travers de la charte Grenelle de plus en plus vers un contrat de cogestion des acteurs Patrick Brenner METRE TS PROPOSER D CIDER AGIR ENSEMBLE Six coll ges d acteurs ont travaill dans le cadre de six ateliers th matiques avec chacun un pr sident et un rapporteur tous deux issus d horizons diff rents universitaire et un repr sentant de Chambre de commerce et d industrie par exemple Au bout de 30 r unions deux s ances pl ni res et plus de 3 000 auditions processus a abouti d finition d un programme d actions et d un calendrier de mise en uvre programme d actions auquel nous avons abouti est le meilleur t moin de l intelligence collective laquelle le projet a donn lieu se r jouit Carole Pourchez Et Patrick Brenner conseil r gional d Ile de France d ajouter Le mod le grenelliste vecteur de transversalit est un mod le du possible peut tre appliqu au mod le francais afin de d velopper un management en 4 dimensions verticalit transversalit partenariat et appr hender une dimension cr atrice nouvelle issue l exercice de tohu bohu des id es AU DEL DU HANDICAP La d marche innovante du conseil g n ral du Val de Marne s est justement f
11. es plus coordonn es et plus lisibles pour les citoyens Mais Benoit Quignon ne croit pas au grand soir il y a des tapes franchir On continuera progresser et travailler sans oublier d y associer la population pour viter que chantier technique et institutionnel ne prenne le pas sur le projet politique 05 AUSSI E GRAND CART EUTRE 25 PROJETS et LES BUDGETS d SUR CE TERRITOIRE NOUS AVONS PROGRESSIVEMENT R USSI FAIRE EN SORTE QUE CHACUN PRENNE SA PART APECHELLE DE L AGGLOM RATION Parole de DG DE NALISER RECONNA TRE UN DROIT L exemple des pompiers est embl matique du rapport parfois ambivalent entretenu par les agents territoriaux la faute Dans l exercice de leurs missions les soldats du feu sont n cessairement amen s Secarter r gle pour r pondre des situations inattendues Camilo Charron psychologue ergologue et ma tre de conferences l universit Rennes analys ces comportements consid r s comme fautifs sens psychologique dans cadre D P NALISER POUR INNOVE dune exp rimentation men e au sein du Service d partemental d incendie et de secours SDIS d Ille et Vilaine 35 IL distingue trois types d ecarts la r gle Les erreurs carts involontaires et non r p titifs Les violations carts d lib r s et intentionnels qui se justifient par les exigences excepti
12. un vaste projet de d mat rialisation des informations t conduit dans le secteur de sant Selon Nina Lundberg professeur en syst mes d information appliqu s la sant dans le comt de Stockholm avec ce syst me de sant innovant de nouveaux services sont propos s aux citoyens Les informations une fois d mat rialis es sont regroup es sur une plate forme informatique qui est enti rement contr l e par les patients Ils ont ainsi acc s l historique de leurs soins et l int gralit de leur dossier m dical Ce sont eux aussi qui d cident de partager ou non ces informations avec tel ou tel service m dical Ils peuvent galement communiquer directement avec les services pour exprimer leurs besoins Selon Nina Lundberg gr ce la d mat rialisation et au partage des informations m dicales les professionnels de sant comprennent mieux situation des patients et sont plus m me de r pondre leurs besoins Ce partage d informations s curise galement leurs proches laur at 2013 du prix europ en de l innovation cat gorie Citoyens 31 32 GABS INNOVATION IV LES MALAGERS TERR DRX pn RE TERRITORIAL SIMPLE DURABLE _ CABLE et NE PAS CHER W _ H N O 2 EN LABO COOP RATION ENTRE AGENTS E COOP RATION a
13. ETS Gr ce ce temps de partage deux r ves exprim s par des membres du groupe le plaisir du travail se retrouvent d j en partie r alis s en 2030 je r ve de partager un monde meilleur et 2030 je r ve de ne pas avoir de regrets 85 86 ET POUR LA SUITE 2 OSONS LE RESEAU A l issue de l atelier Denis Cristol a appel la m thode des Forums ouverts faire flor s dans toutes les collectivit s Pour poursuivre d bat au del des ETS les participants ont ete encourag s sinviter les uns les autres dans leurs collectivit s respectives Des cartes ont galement t distribu es pour que chacun exprime une id e ou une envie nouvelle lt On est plus intelligents plusieurs affirme C cile Colomby Manhes Forte de cette conviction elle a collect toutes les cartes remises lors de l atelier sur un grand panneau baptis oser le r seau et esp re ainsi avoir motiv toutes les personnes pr sentes aller toujours plus loin ensemble et oser toujours davantage ORGANISATIONS PARTICIPANTES A L ATELIER Conseil g n ral de l Essonne Conseil g n ral du Val de Marne Communaut urbaine de Brest Nantes M tropole Sol France Grenoble GABS AGENT NAOVATEUK oo 7 K og lou IRES E BL La pergi pan l nnemie onglet i Rmer faire
14. Giraud lt Il faut dit elle donner aux gens l envie de s occuper d autre chose qu eux m mes LES POINTS FORTS La participation des habitants est une chose essentielle car dit Renaud Gauquelin on ne fera pas le bonheur des habitants contre leur gr 115 116 GABS Z00M SUR 3 SUJETS DEBATTUS om SYMDROME NMOVATOL PARTICIPATION DES CITOYENS La co construction des projets de ville c est essentiel car le contexte anxiogene dans lequel nous vivons nous pousse inventer de nouvelles formes d associations de citoyens qu il faut inscrire dans les textes L Etat participera financi rement la mise en place des conseils de citoyens mais leur organisation sera le fait des habitants Les Instances existantes ne seront pas supprim es mais verront leur d veloppement encourag 417 505 VISITER G OGRAPHIE PRIORITAIRE l id e d un crit re unique fait d bat l Assembl e mais il permet rassembler des quartiers d j d tect s et d en rep rer de nouveaux lt L objectif de resserrement g ographique est de concentrer les politiques publiques sur les quartiers prioritaires Les communes sorties de la politique de Ville entreront dans un p rim tre de veille active CONTRACTUALISATION Un chelon strat gique Lintercommunahte Un chelon de proximit la commune La politique de la Ville ne doit plus se limiter une
15. Pierre Patet directeur du service 44 N Y A T IL PAS DANS CET AFFRANCHISSEMENT DES CONTRAINTES PROC DURI RES UNE CAPACIT D INNOVATION VIDENTE LA LOI C EST PAS MOI Remettre en cause une application st r otyp e du pouvoir de sanction cest quelque part revoir la posture du manager dont l un des r les premiers est justement de veiller au respect des r gles en vigueur dans une administration donn e Quel pourrait tre r le d un manager qui refuse application syst matique de son pouvoir hi rarchique Selon Michel Marlot le r le d un chef n est pas de d cider mais de faire merger des consensus et surtout de faire bouger les lignes Et c est un colonel qui le dit J r me Cerno a expert conseil en thique appliqu e confirme cette place renouvel e du chef en affirmant que ce dernier ne doit pas consid rer les personnes travaillent sous ses ordres comme des subordonn es il faut trouver des temps o les agents sont les alter ego des managers car c est cette condition que les premiers peuvent enrichir les deuxi mes de leur expertise de terrain Et pourquoi pas partager avec leurs managers leurs pratiques professionnelles innovantes Michel Marlot r ve d une cohabitation entre respect des r gles et innovation Il est n cessaire de faire cohabiter dans nos organisations deux formes DEPENALISER POUR INNOVER sociales pour augmenter leur efficie
16. au conseil g n ral du Nord Cette structure formelle et rigide que nous nous Imposons limite le processus d cisionnel et l innovation M me construction en mode projet consid r e comme une sorte d antidote la bureau cratie administrative et que on adopte par souci transversalit parce qu elle est souvent calqu e sur l organisation existante ne suffit pas toujours d passer verticalit du processus d cisionnel classique on cr e un comit strat gique un copil un codir un comit de suivi de projet etc Le conseil g n ral du Nord tent de d poussi rer la gouvernance de ses services travers un Projet d administration d partemental PAD 1 et 2 L organisation de ce travail mode projet a conduit cr ation de 19 comit s de projet et l mergence de 1 000 propositions Mais ces travaux ont ils suffi innover r ellement dans l organisation 2 lt En r alit le processus d cisionnel est un bazar un syst me d acteurs et de jeux de r les des rencontres machine caf des connivences des r sistances etc explique Jean Philippe Bertout Faire voluer la gouvernance ne se r duit pas la construction de structures formelles nouvelles car c est surtout partie informelle qui fait qu une d cision est prise ou 65 66 n est pas prise Pour une grande part c est elle qui fait l intelligence collective intelligence collective se decrete
17. aussi avec public toujours dans l optique d tre une entreprise de proximit multiservice REINVENTONS LES SERVICES DE PROXIMIT TOUT CHANG Yves Krattinger est de ces intervenants passionn s qui s animent lorsqu ils prennent la parole apr s avoir cout respectueusement les autres Sa pens e lui ressemble pos e d abord puis exprim e avec force et conviction Ce qu il pense des services de proximit se r sume dans sa conclusion tout a chang tout est a r inventer et la solution ne viendra pas des institutions Le s nateur et pr sident du conseil g n ral de Haute Sa ne homme d exp rience et de terrain d peint une France rurale qui a mute Les villages d autrefois lieux de rencontres permanentes au coin de la boucherie ou de boulangerie ne sont plus ceux d aujourd hui d sert par le petit commerce Ceux qui ont quitt campagne et ceux qui y sont revenus ensuite ont pas retrouv le mod le qu ils imaginaient D o un stress selon les termes du s nateur Mais Yves Krattinger ne pense pas qu il faille chercher reconstruire monde d hier C est le monde demain qui dicte les r gles du jeu aujourd hui Un monde connect o les citoyens ont l
18. citer des exemples d exp rimentations existantes correspondant l articulation propos e Il peut s agir aussi de propositions inno vantes d articulation Tout est permis Nombre de joueurs entre 2 et 8 joueurs Age 7 77 ans D MARCHES STRAT GIQUES MISES EN PIECES d un programme de mise disposition gracieuse de v hicules lectriques et sans permis destination de personnes la recherche d un emploi programme situ la crois e de la politique d partementale pour l insertion et du Plan de d placements urbains PDU Apres une heure de lt temp te de cerveau les enseignements sont nombreux et bien r sum s par ce participant L exercice nous a permis de prendre de la hauteur et de nous d tacher des contraintes du quotidien Avec cette libert nous avons r ussi cr er des liens entre les actions au del du fonctionnement en silos TOUS GAGNANTS L exercice fut un succ s deux titres Les managers territoriaux qui y ont particip ont pris conscience des nombreuses passerelles logiques pouvant tre cr es entre les d marches d une collectivit compris ne relevant pas du m me secteur d intervention insertion et PCET autonomie des personnes g es et PCET Le conseil g n ral de Seine Saint Denis repart quant lui avec les id es qui ont merg parmi lesquelles figure peut tre une future articulation innovante AVEC LA LIBERT QUE NOU
19. depuis de nombreuses ann es de consolider et de d velopper ESS il constitue aujourd hui un environnement privil gi pour les entreprises de ce secteur Un p le de l ESS ya m me t cr 2012 De m me comme montre Philippe M jean chef de projet Grands projets Rh ne Alpes Biovall e le projet Biovall e en 2002 dans la vall e de Dr me s appuie sur des pratiques d veloppement durable pr sentes sur le territoire depuis de longues ann es Port par les communaut s de communes du Val de Dr me du Diois du Pays de Saillans et du Crestois ce projet coordonne galement les programmes de d veloppement durable des pouvoirs publics 25 26 Un cadre favorable l mergence des id es et des comp tences p le de 55 du conseil g n ral des Pyrenees Orientales organise ainsi des petits d jeuners th matiques et a cr un club Responsa bilit sociale et solidaire 5 une Maison ESS pour accueillir des projets locaux une p pini re d entreprises etc Des objectifs clairs partag s par tous le p le de ESS a t concu comme un laboratoire d id es tourn vers trois objectifs diffuser 65 valeurs dans l conomie partager les bonnes pratiques et susciter le changement Le Labo de ESS s est fix quant lui quatre axes th matiques organiser d velopper financer et coop rer Enfin le projet Biovall e est dot de trois buts majeurs am nager
20. des exp riences r ussies Ne pas oublier aussi que cela demande du temps et que ce temps n est pas lin aire il va parfois trop vite parfois trop lentement etc Entreprendre Pour que le fait d entreprendre devienne le c ur de m tier de l action publique decentraliser les responsabilit s gr ce un contrat confiance tout en garantissant le droit l chec par des m canismes d assurance et en restaurant l quit Mener galement dynamique d valuation qui permette pragmatisme et bon sens Le plaisir au travail Adopter de nouveaux modes manag riaux sinspirer d exp riences trang res sensibiliser les managers au respect valoriser tous les talents quel que soit le grade ou l origine repenser mobilit professionnelle repenser l ergonomie des postes partager l vidence de l utilit du service public ce que font les agents de la Fonction publique territo riale est utile c est l une des raisons du plaisir qu ils ont tre fonctionnaires faut pas l oublier OSER TRE ENSEMBLE LA CLE DU SUCCES Ce foisonnement d id es n est pas le fruit du hasard Comme l a rappel C cile Colomby Manhes coach aupres du directeur general des services de la Ville de Grenoble aux participants l atelier ce qui manque le plus aux agents de la c est le temps Le temps de se retrouver ensemble pour changer et innover C est ce temps qu a offert l atelier des
21. des r les ne suffit pas il faut d finir une m thode 4 l appropriation des r gles souvent nous les sur Interpretons et nous nous limitons 5 l objectif final il faut garder en t te le sens de la coop ration 6 l coute et le respect 7 l int r t g n ral plus important encore que le succ s d une quipe Or souvent nous nous focali sons sur la r ussite de notre quipe en perdant de vue la finalit qui est la r ussite collective Finalement tous ces ingr dients rel vent soit de coordination process m thode de travail obligatoire et simple soit de coop ration processus d ajustement mutuel entre individus libre et complexe Emmanuelle Jehanno explique une organisation vit selon cet quilibre subtil entre la coordination et la coop ration Pour atteindre et maintenir ce fragile quilibre au sein d une collectivit coordination doitetrelisible m thodes r les etbutsclairsl efficiente pas trop de procedures et permettre une certaine agilit organisationnelle travail en mode projet apprentissage progressif La coop ration doit reposer quant elle sur le partage d un sens et dun but commun sur fait de donner une place chacun et sur la cr ation de liens entre les membres de l organisation La recette est donn e Reste l appliquer LE PODIUM DE LA COOP RATION Pour arriver plus haute marche du podium de la coop ration il faut franchir qu
22. et lierement corrig s 3 les lois fixent les objectifs des m canismes p r quation 4 tous les m canismes de p r quation sont inscrits dans la loi principe de transparence 5 l obligation de mesurer la performance des syst mes intervalles r guliers 4 o 5 ans doit tre inscrite dans Loi R GLE 2 EXTERNALISATION A DU BON Reformer et moderniser les services publics pour r duire les d penses cette r gle nous vient du Royaume Uni o une exp rience d externalisation du syst me de caisse de retraite pour les fonctionnaires COMMENT FONCTIONNE LA P R QUATION La p r quation vise r duire les disparit s collective Senko au niveau des revenus patrimoine financier fiscalit autres recettes au niveau des d penses besoins et co ts de fonctionnement En Suisse p r quation est pens e deux niveaux r gional Conf d ration et cantons et local communes En p r quation une entit paie et une autre re oit Ce syst me suit les tapes suivantes hi rarchisation des collectivit s choix d une formule re distributive choix d une m thode p r quative valuation r guli re de cette m thode LES FLOPS DE L INNOVATION FINANCI RE EXTERNALISATION MUTUALISTE Dans ce principe un contr le public s exerce sur l entrepriseoul organisationexternalis e Acela s ajoute la participation d un organisme cari
23. l ensemble des comp tences d outils de connaissances et de moyens permettant de mettre en uvre un projet de territoire Pour Elise Turquin l ing nierie en tant qu application de connaissances scientifiques en vue de r soudre un probl me n est peut tre plus adapt e la r alit complexe du d veloppement territorial actuel Aux sciences de l ing nieur elle propose donc de pr f rer les sciences de Lingenium Lingenium d signe la facult de relier ce qui est disjoint les disciplines entre elles les connaissances aux savoirs la raison la sensibilit la science l action les savoirs des lus ceux des citoyens etc Si le n est pas facile entre chercheurs et collectivit s dans la vie de tous les jours l intervention de nos trois jeunes chercheurs nous conforte dans l id e que les deux mondes doivent mutuellement s inspirer pour innover 77 1 78 LE SCANDALE Alain Piffaretti a t r dacteur en chef de La Gazette des Communes et du Courrier des maires Avec Le scandale Dexia il retrace l histoire de la chute la banque franco belgo luxembourgeoise en 2008 dans sillon de crise financi re Interrog par Carine Targe l ve administratrice l auteur revient sur son travail LE SCANDALE DE d part me suis demand comment un tablis sement aussi respectable un partenaire officiel des collectivit s en tait arriv leur proposer d
24. la communaut urbaine se doter de com p tences successives une dizaine en dix ans Cette volution amen l tablissement public adopter le comportement d une collectivit savoir proposer une vision de l avenir animer une r flexion avec tous les acteurs et mettre en mouvement territoire service de ce projet partag Racontee par Benoit Quignon DGS du Grand Lyon la construction de la future m tropole du Grand Lyon n est qu une tape dans une histoire d j ancienne Lexception qui fera du Grand Lyon une collectivit et non un semble couler de source Pour le DGS cr er la m tropole c est aller au bout de la logique lyonnaise Cette logique lyonnaise c est d abord m thode locale d fendue par Quignon celle du consensus et de l approche globale Lyon la m tropole se construit avec les acteurs de terrains et les maires surtout r unis dans des conf rences locales Cette recherche de l entente et de l int r t partag si 51 52 propre au Grand Lyon qui d passe dans certains domaines jusgu aux clivages politiques traditionnels montre bien qu un destin commun est ici en cours de construction depuis longtemps Bien s r cette construction est au service des habitants L enjeu m tropolitain c est lt apporter un service plus complet qui prenne mieux en compte la r alit des personnes explique DGS pour des politiques publiques toujours plus adapt
25. les structures chez les agents faut savoir leur donner une libert de parole 5 SE DOTER DE COMP TENCES PARTICULI RES Il existe des comp tences acqu rir pour tre plus innovant capacit d influence mobilisation ma triser les processus de mise l chelle etc 6 CONNA TRE LES DISCIPLINES DE L INNOVATION Certaines disciplines ont de l innovation leur sp cialit design ethnographie sociologie archi tecture participative etc Autant de disciplines o chercher m thodes et inspiration 7 SAVOIR INSTITUTIONNALISER L INNOVATION Innovation ne doit pas rester au stade de l exp rience savoir faire entrer dans les institutions que fait actuellement un nombre croissant de collectivit s 8 R ARTICULER L INNOVATION ET LES ENJEUX POLITIQUES L innovation a aussi une dimension politique ne pas n gliger il faut s interroger sur le sens qu on lui donne 9 CONNA TRE L COSYST ME DE L INNOVATION PUBLIQUE IL existe d j des pionniers en France et dans toute l Europe Autant profiter de leur exp rience pour s inspirer de leurs r ussites comme de leurs checs UN JOUR UNE SEMAINE ET DEUX MOIS ET DEMI POUR INNOVER Voici comment trois collectivit s ont appris innover de mani re tr s pratique en jour une semaine deux mois et demi UN JOUR SAINT ETIENNE La formule Ville de Saint Etienne a choisi COMMENT FORMER L INNO
26. les tribunaux puisque loi oblige LE SCANDALE DEXIA la mention de dans les contrats bancaires Michel Klopfer alerte sur les cons quences potentielles pour les collectivit s et le contribuable arguant du fait qu il est aberrant de nettoyer des produits qui risquent d exploser un nettoyage dont seules les banques sortiraient gagnantes Son autre crainte que le risque pris avec les produits structur s soit reconductible face d autres enjeux comme les partenariats publics prives ou les SPL esp re cependant que les banques ont tir Les lecons du pass la menace est plus forte que l ex cution La peur est le commencement de la sagesse m me pour nos amis les exploitants bancaires L ETAT ET LA QUESTION DEXIA Du point de vue de Jean Gabriel Madinier directeur g n ral des services de Ville de Saint Etienne il a fallu du temps pour que qu il appelle question Dexia merge au niveau tatique Pour lui cette lenteur s explique en cinq points le refus des gouvernements successifs d admettre l existence d un probl me r ticence des collectivit s s interroger sur leurs pratiques la difficult admettre l existence d une de l information pour ces produits complexes alors que Dexia menait une strat gie organis e de diffusion de ces produits toxiques Le risque pour une collectivit de se voir critiqu e o accus e
27. my fkire re Ehei A DANS LA PEAU ENTR E DANS LA SALLE En entrant dans la salle du K Pratik les participants sont invit s entrer dans la peau des usagers Le but D finir des solutions innovantes dans les politiques publiques La m thode Celle du laboratoire des usages et des pratiques innovantes LUPI de la Cit du design de Saint Etienne un detail pres un laboratoire des usages dure normalement 90 jours Et vous ne disposez que de 90 minutes contextualise Alexandre Pennaneac h charg de mission Cit du design Pendant 90 minutes les managers territoriaux vont donc placer l usager au centre de leurs r flexions en recourant aux outils m thodologiques du design Le probl me 2 Une collecte des ordures irrealisable cause de travaux sur la voirie Les d s sont jet s les participants n ont plus qu se mettre dans la peau des usagers Un habitant m content un agent de voirie un lu de la Ville un agent la collecte des d chets communaut d agglom ration une operatrice t l phonique de la Ville qui recoit les complaintes des usagers tous ont leur mot dire ce sujet partir de ces diff rents t moignages il d identifier avec qui les usagers la recherche d informations ont ete mis en contact et ensuite de faire merger les probl mes qu ils ont rencontr s balades de s
28. paperboard debout devant un panneau rappelant th me de leur groupe ou simplement assis discuter ils ont librement partag leurs r ves pour 2030 ENSEMBLE e La confiance Construire un climat bienveillant lever ses pr jug s accepter l autre avec ses imperfections et apprendre le conna tre admettre le droit l erreur e Limagination Cr er des opportunit s de ruptures dans la vie professionnelle pour d couvrir d autres 83 84 univers professionnels imaginer syst me pour rendre visible le travail r el imaginer une d mocratie participative allant jusqu la cod cision associant les lus les agents et les habitants e La coop ration Pour soi m me se former exp rimenter la prise de risques Dans les collectivit s donner des espaces aux managers pour innover les autoriser s appuyer sur leur statut pour prendre des risques leur fournir une boite id es pour recueillir toutes leurs id es d innovation Entre lus agents et citoyens d velopper la co formation pour coproduire syst matiser les lieux de coproduction et inscrire ainsi la cooperation au c ur des collectivit s Innover avec les citoyens usagers Changer la relation usager administration contractualiser un engagement r ciproque gr ce une charte de respon sabilit partag e exp rimenter davantage des actions concr tes rassemblant lus agents et citoyens Apprendre de ses erreur
29. posture pour les acteurs du territoire Mais elle est aussi profond ment f conde car elle laisse place aux individualit s donc l innovation Suivons donc le mot d ordre de Philippe M jean sortons des cadres et travaillons hors des sentiers battus UN OUTIL EFFICACE Les P les territoriaux de coop ration conomique Un PTCE est un regroupement sur un territoire donn d initiatives d entreprises et de r seaux ESS associ des Petites et moyennes entreprises PME socialement responsables des collectivit s locales des centres de recherche et organismes de formation qui met en uvre une strat gie commune et continue de coop ration et de mutualisation au service de projets cono miques innovants de d veloppement local durable IL s appuie sur quatre piliers le regrou pement d acteurs un territoire de projet une culture de coop ration un objectif de d veloppement conomique local durable Ainsi Le p le Eoliennes en pays de Vilaine a mont un projet de parc olien citoyen B ganne pour un montant 12 millions d euros 27 1 28 OPTIMISATION DES PROC DURES OPTIMISATION DES PROCEDURES LA DOCTE BOLOGNE directrice de Comme le montre Monica Minelli action sociale et m dico sociale l agence de sant de la r gion m tropolitaine de Bologne en Italie 11 tait urgent d optimiser les proc dures informatiques au sein des
30. services m dico sociaux de Bologne fallait faire face a une augmentation la demande de services m dico sociaux et offrir une r ponse nouvelle en retour avec des moyens limit s fallait donc cr er de nouveaux instruments de travail communs Nous avons voulu cr er explique Monica Minelli lt un syst me informatique pour am liorer la communication entre tous les services sociaux et m dico sociaux Gr ce ce syst me les professionnels de sant et les professionnels des services sociaux d cident ensemble de la meilleure r ponse apporter aux besoins des personnes Mais cela n est pas alle de soi Les porteurs du projet se sont heurt s plusieurs obstacles le manque de synergie entre les instances l h t rog n it des m thodes de travail un manque d instruments de gouvernance culture du papier encore vivace Le r seau des services m dico sociaux de la zone m tropolitaine de Bologne a pu toutefois tre mis en place rassemble aujourd hui 60 communes une province une agence locale de sant 11 h pitaux publics et 16 h pitaux priv s soit environ 3 500 rateurs Gr ce ce r seau temps de r ponse aux besoins collectivit est r duit les informations sont partag es en temps r el les lt doublons sont limin s et chaque usager dispose d un dossier m dico social unique disponible sur une plate forme informatigue Garsia
31. soutenu sa th se mais ses premi res conclusions montrent que les op rations urbaines n ont pas encore acquis le r flexe nergie Une r flexion qui manquera pas d interroger les acteurs de ces projets urbains puisque Charlotte Tardieu s int resse en fait des questions tr s op rationnelles commenttenir compte de l nergie dans construction d un morceau de ville Quelles solutions techniques retenir Quels objectifs se fixer et quelle gouvernance des projets choisir La th sarde applique ces questionnements trois terrains d tudes les projets urbains de Paris rive gauche Paris Nord Est et Clichy Batignolles L INNOVATION ENVIRONNEMENTALE VUE DE TERRAINS IMPULSION POLITIQUE OBLIGATOIRE Sans surprise le soutien politique est primordial l innovation et la sensibilisation des acteurs la probl matique nerg tique Exemple avec projet de Clichy Batignolles cit dans plan climat de Paris dont les ambitions sont bien comprises par tous les op rateurs d s l origine du projet LA TH SE DE CHARLOTTE TARDIEU Intitul Analyse des pratiques en mati re nerg tique dans les projets urbains Point de d part le projet urbain est une opportunit pour construire une ville conome en nergie et sans carbone Probl matique comment les acteurs des projets urbains integrent ils les enjeux nerg tiques dans leurs pratiques Pour les autres projets constat est impl
32. tropole lilloise c est sur la base d une refonte originale de gouvernance que la question de la mutualisation est apparue Le 1 temps a consist en un decoupage du territoire intercommunal en bassins d emploi de cette subdivi sion Pouvoir mieux prendre en compte les sp cificit s de nos territoires dans nos politiques et expliquer celles ci plus facilement aux territoires quien font l objet r pond St phanie Darse de LMCU Apr s cette r organisation de la gouvernance m tropolitaine et mise en place de contrats de territoires la question de la mutualisation appara t logiquement Sont ainsi en r flexion des op rations de mutualisation concernant la politique de stationnement restauration scolaire les espaces verts la s curit etc MUTUALISATION QUITTE 0U DOUBLE VOIR PLUS LOIN QUE LE BOUT DE SON BUDGET La mutualisation est pas une fin en 501 Pour Pierre Laplane 065 la Ville de Strasbourg et Communaut urbaine de Strasbourg CUS il s agit avant tout d un projet de gouvernance de territoire de management Fabian Koerber fonctionnaire Ville de Nuremberg et repr sentant syndical pr sente l exp rience allemande Nuremberg les objectifs de la mutualisation n taient pas que financiers Celle ci visait galement d autres objectifs loin d tre consid r s comme secondaires l autonomisation des processus et l am lioration des servic
33. une dizaine de personnes re oivent chacun une question diff rente Par exemple Comment am liorer la visibilit de nos actions aupr s des usagers b n ficiaires Les participants ont cinq minutes pour poser leurs id es sur papier Au bout des cinq minutes chaque participant transmet sa feuille sonvoisin Celui cidoitalorsasontour crire ses id es qui doivent tre diff rentes de celles propos es par son pr d cesseur Cette m thode permet de g n rer un tr s grand nombre d id es en un temps tr s court 95 96 LES FLOPS DE L LES J W g W uw A N N L gt GLE 1 N Ay R La premi re r gle suivre est d viter les complications et les empilements de syst mes faut galement veiller pas laisser des proc dures seterniser sans valuation Nous en trouvons la preuve en Suisse o un syst me de p r quation utilis pendant plus de 40 ans sans r novation fondamentale finalement mis les collectivit s en difficult Selon Bernard Dafflon professeur m rite en conomie l universit de Fribourg les p r quations mises en place dans les ann es 1960 1970 sont devenues fois illisibles les syst mes se sont empiles tel point que plus personne ne pouvait les comprendre Ainsi au niveau f d ral on a compt
34. 15 il faudra rendre compte de la mutualisation avertit Olivier Nys La mutualisation permettrait dans tous les cas aux collectivit s qui la pratiquent de r aliser des conomies Or de l aveu m me des collectivit s concern es celles d j r alis es n ont pas entra n d effet positif global sur leurs finances Mais restons Fair play Il est encore un peu t t pour t moigner de l efficacit conomique de mutualisations qui pour la plupart sont encore relativement jeunes D autant plus que d autres t moignent au contraire d conomies 39 40 r alis es C est le cas de Lille m tropole commu naut urbaine qui a partag avec certaines de ses communes membres une centrale d achat de biens mobiliers de v hicules etc Permettant ainsi lune de ses communes d conomiser pas moins de 20 000 euros une coquette somme pour la commune en question ne disposant que d un budget modeste Relev par Olivier Nys le probl me est toutefois qu en France on ne cherche pas mutualiser des collectivit s qui ont des comp tences similaires Pourquoi ne pas imaginer des rapprochements de communes de D partements de R gions etc Quand on exerce les m mes comp tences op rationnelles il existe des leviers d conomie tr s int ressants gt kuna 7 z 7 224 2 gt a LMCU ON SEME DES GRAINES DE MUTUALISATIONS Au sein de la m
35. LE RENDEZ VOUS DES MANAGERS TERRITORIAUX LYON INNOVATION amp PUBLIQUE LOCALE 00 IO 0 000 O 000 0000 0000 OMMAIRE AAA PAPA AAA AA AAA TAA AA VA AA AAA AAA AAA AAA 00000 05 09 69 15 75 19 29 89 35 97 45 103 49 107 LE RENDEZ VOUS DES MANAGERS TERRITORIAUX 55 EL 113 pp AF AF AF AF A A _ 59 U AU A A AF AF A AF AF A A AQ GABS MANAGERS TERRITORIAVX INNOVATION 22 INNOVATION Depuis 11 ans les pouvoirs publics danois s appuient sur un laboratoire d innovation pour concevoir des politiques et des services publics plus en phase avec les r alit s des usagers En se mettant vraiment dans les co
36. OUR VOTRE THESE OVE JE NAi PAS LUE LE NOUVEAU VISAGE 99 999999999999999 LE NOUVEAU VISAGE 113 114 PAUVRET DES VILLES PAUVRET DES CHAMPS M ME COMBAT La loi pr voit un resserrement de la g ographie de la Ville partir d un crit re unique pauvret LES POINTS FAIBLES Comme rappelle Sylvie Rebi re Pouyade pr sidente de l association Inter reseaux des professionnels du d veloppement social et urbain IRDSU lt la politique de la Ville n est pas une politique sociale mais une politique d exception quil ne faut pas banaliser Or centrer cette politique sur la notion de pauvret c est risquer de la confondre avec les politiques de lutte contre la pr carit Eliane Giraud vice pr sidente de la r gion Rh ne Alpes pr cise que la politique de la Ville ne saurait tre une politique des quartiers mais doit tre ins r e dans une strat gie de d veloppement matique appuy e sur une bonne articulation avec les politiques de droit commun existant
37. S APPORTE LE JEU NOUS AVONS R USSI CR ER DES LIENS ENTRE LES ACTIONS DE LA COLLECTIVIT AU DEL DU FONCTIONNEMENT EN SILOS Aller SUPER ETS FAIT 7 APVEA j ARGENT 0 TRAVAILLER SAW ARGENT C EST F GA RECONWAIT LE GARS FAIRE POUSSER LA CR ATIVIT FAIRE POUSSER LA CR ATIVIT LESS LESS constitue un mode d entreprendre qui tranche avec les m thodes traditionnelles et une nouvelle approche conomique qui peut parfois surprendre souvent d stabiliser mais qui toujours fait na tre un regard neuf dans les organisations qui l appliquent En cela elle constitue selon Aude Boisadan du Labo de ESS force conomique et sociale pour un autre mode de d veloppement des territoires Mais cette cr ativit ne se d cr te pas faut donc cr er des conditions favorables son mergence LES BONS INGR DIENTS POUR Chaque territoire a sa recette pour r ussir un projet d ESS n est acquis rien n est dit en amont est l chelle du territoire que tout se joue En revanche pour r ussir tout projet d ESS doit int grer les bons ingr dients que voici Une politique volontariste Selon Murielle Curtil Rossillon directrice du d veloppement conomique au conseil g n ral des Pyr n es Orientales son d partement est soucieux
38. Soci t s d conomie mixte locale 5 dispositif que la Loi a introduit en 1983 comme un instrument au service des collectivit s qui entretiennent des relations ambivalentes avec ces soci t s Si son travail pas directement trait de l innovation il traduit cependant le caract re innovant du recours ces structures pour les collectivit s territoriales Les SEML sont des soci t s commerciales constitu es sous la forme de Soci t anonyme SA qui ont pour caract ristique d allier des capitaux publics et priv s Au del des ajustements l gislatifs entre Cour Justice europ enne et l gislateur et qui ont donn ou donneront naissance aux Soci t s publiques locales SPL et aux SEM Contrat la description ces SEML pose la question capacit des collectivit s innover seules l impression qu une collectivit peut pas innover en r gie comme si l innovation n cessitait de recourir la gestion d l gu e ou au partenariat public priv confie Nicolas Kada Pour S bastien Brameret SEML est souvent envisag e comme un outil qui permet aux collectivit s d obtenir des financements et des supports techniques en vue d un projet d activit conomique Globalement le mode de gestion ou l outil choisi d termine la capacit d innovation 75 76 L INNOVATION ENTRE ET MER Marion Bourhis doctorante l universit de Bretagne am na
39. TRE DANS LES URE4UX VUE PLANTE VERTE ET FEMME MA 4 FA L INNOVATION ENVIRONNEMENTALE DE L INNOVATION ENVIRONNEMENTALE ME TEF D veloppement territorial et valorisation en circuit court des ressources energetigues locales vers des syst mes nerg tiques agri territoriaux derri re ce titre peu barbare pour le n ophyte la th se d Yvan Tritz pose une question simple peut on transposer les circuits courts c est dire vente directe du producteur au consommateur au domaine de l nergie en milieu rural Le jeune docteur en g ographie r pond par l affirmative et va m me plus loin En milieu rural il constate que la production d nergie n est pas pratiqu e pour sa seule revente elle est un outil conomique au service d un d veloppement local propre chaque territoire Autrementdit cen estpastantlaressource nerg tique en elle m me qui compte que ce que les acteurs locaux en font Et Yvan Tritz de citer Bernard Pecqueur l un des ma tres penser de ressource territoriale rien chez vous Et bien vendez le 45 46 RESSOURCES CONSTRUITES Les quatre projets de territoire pr sent s par Yvan Tritz sont dans cet esprit ressource nerg tique n est jamais seule en cause Exemple avec un projet bois nergie produit partir de haie de bocage s agit pas tant d alimenter les chauf
40. Tastet Directeur g n ral des services des situations t de DGS du conseil g n ral de l Essonne et d l gu g n ral de l AATF y voit le signe d une n cessaire volution des modes manag riaux En raison de ces deux changements celui du mod le conomique de 15 16 territoriaux sont pas toujours assez arm s pour appliquer une reconnaissance non mon taire Dans les universit s et les grandes coles n enseigne pas suffisamment cet aspect du management bas sur la relation sur les compl mentarit s entre des personnes qui travaillent ensemble et sur le fait d tre pr sent aux c t s des agents rappelle Jean Ren Moreau DCS du Syndicat d agglom ration nouvelle Ouest Provence professeur et pr sident de l Observatoire social territorial de Mutuelle nationale territoriale MNT LA RECONNAISSANCE NON MONETAIRE CA SE CONSTRUIT C r monie des v ux troph e des m tiers f te des agents journal interne etc les outils classiques de la reconnaissance non mon taire restent tr s appr ci s par les agents Pas question donc de les n gliger Un bonjour matin un merci quand le travail est bien Mais si tout cela est importa
41. VATION former par haut ses directeurs l innovation au cours d une Journ e centr e sur trois cas pratiques e Les outils la m thode creative ete privil gi e Les participants au s minaire se sont par exemple mis dans la peau d un usager pour retracer son p riple dans l institution Ils utilisent la vid o pour mod liser une situation etc Les enseignements il est possible de cr er les conditions favorables l innovation dans une organi sation le premier vecteur d innovation est alors de donner la priorit l usager UNE SEMAINE EN BOURGOGNE La formule en une semaine les agents du conseil r gional de Bourgogne apprennent innover autour d un cas pratique La semaine d bute par une veille partag e de l existant et se poursuit par un travail de terrain lors d une journ e d immersion dans un village pr s de Beaune au cours de laquelle les agents endossent une casquette d enqu teur Elle aboutit une restitution la collectivit et ses partenaires e Les outils restitution l aide de photos et dessins vid os film es sur fond vert enqu tes de terrain r cits du point de vue de l utilisateur C est la pratique qui est privil gi e Les enseignements L objectif n est pas de faire des agents des designers mais qu ils puissent r utiliser certains outils et m thodes dans leur quotidien LONG S JOUR EN PAYS DE LA LOIRE La formule La r gion Pays de la Lo
42. We de Softech Engineering partag e par tous les intervenants Ce syst me garantit galement le meilleur respect du secret professionnel disponible en France 29 30 DEMATERIALISER CE N EST PAS SI COMPLIQU En mati re d optimisation des proc dures la France nest pas en reste Comme le pr cise Nathalie Biquard chef de service collectivit s locales Direction g n rale des finances publiques DGFIP un changement de protocole informatique aura lieu au sein de cette instance le 1 janvier 2015 Ce changement entra nera une d mat rialisation globale des processus d changes d informations entre les ordonnateurs et les comptables qui unissent les mairies les conseils g n raux les h pitaux etc aux services de l Etat Ce changement concernera 160 000 budgets soit un potentiel de d mat rialisa tion de 640 millions de feuilles L enjeu n est pas mince et s inscrit dans l axe strat gique de DGFIP qui entend devenir une administration num rique de r f rence La DGFIP compte donc mettre profit changement de protocole informatique pour proc der une d mat rialisation globale notamment des pi ces comptables et justificatives avec signature lectronique de tous les flux permettant une optimisation des processus des d lais et de l organisation Comme le UNE PLATE FORME D ECHANGES DE DONN ES M DICO SOCIALES La plate forme du r seau des services m dico sociaux
43. acable l nergie n est pas encore consid r e comme une probl matique urbaine rapporte Charlotte Tardieu Elle reste envisag e comme une probl matique d ing nierie petite chelle souvent celle du b timent et non comme une probl matique l chelle du projet urbain lui m me Paris Nord Est une solution innovante d approvisionnement nerg tique a bien t imagin e mais elle est port e par un op rateur priv et non par les acteurs du projet urbain Paris rive gauche aucune solution d approvision nement mutualis l chelle du projet n est m me envisag e Clichy Batignolles fait exception avec un approvisionnement par r seau de chaleur pr vu d s l origine du projet Des constats qui am nent jeune chercheuse s interroger sur la gouvernance des projets et le r le des experts Elle imagine notamment que disposer d un expert l chelle globale du projet urbain permettrait d animer les r flexions pour construire la ville en tenant compte de la question nerg tique Porter la transition nerg tique en ville implique donc encore d imaginer une transition des pratiques 47 48 LA FABRIQUE DES NOUVEAUX ERRITOIKED Il faut fonder le Grand Paris sur ses territoires pour assurer la coh sion et faire en sorte que la m tropole de Paris ne devienne la Necropole de Paris N allez pas croire que Jacques Marsaud ne veut pas du Grand Paris Le
44. au dessus de moyenne piece jaune La verte c t de la jaune La cloche sonn signe de victoire pour une des quipes qui est parvenue reconstituer la maquette mod le l identique Mais quel est son secret Plus qu un serious game c est un smart play auquel les managers territoriaux inscrits l atelier Coop ration entre agents se construit sont invites participer Malgr titre qui aurait pu deviner qu il s agirait d un jeu de La consigne tait la suivante 35 36 POURQUOI UN JEU Le jeu favorise cr ativit parce qu il est un espace transitionnel entre ce qui existe d ja et ce qui n existe pas encore un espace dans lequel il est possible de faire advenir quelque chose de nouveau Le jeu est un espace qui favorise les liens et la confiance entre les personnes qui y prennent part Le jeu permet de mettre en sc ne quelque chose de nouveau sans risque La langue anglaise traduit mieux les deux dimensions du jeu game fait r f rence aux r gles du jeu et son contenant tandis que lt play gt renvoie la possibilit qu offre le jeu de nous lib rer nos propres repr sentations COORDINATION ET COOP RATION EN QUILIBRE Le fait que cet exercice ait pris forme d un jeu signifie pas qu il nya pas d enseignements s rieux en tirer Ces jeux ne sont pas de simples gadgets Organises dans le cadre d u
45. aux agents et 69 en profitent Il est donc possible chacun de s installer o il le souhaite selon l endroit qui convient le mieux son activit quotidienne sus des conomies r alis es minist re garantit ainsi le bien tre au travail de tous ses collaborateurs C est gr ce ces mesures et en g n ral au grand changement qui a t d cid approche collaborative transformation de l organi sation que le minist re enregistre aujourd hui plus haut taux de satisfaction de l Etat belge sur le bonheur au travail selon la derni re enqu te parue ce sujet 89 des collaborateurs sont heureux et 84 se disent fiers d tre fonctionnaires au minist re lv 2 TITTA PRE E es tr rss atteste D 9 gt af LA RRMATION C EST HISTOIRE PROPOSER D CIDER AGIR PROPOSER D CIDER AGIR LE TOHU BOHU Le processus d cisionnel qui permet de passer d un projet politique une action publique n est pas aussi simple qu on le croit Nous en avons une repr sentation simpliste et tr s verticale qui se traduit dans nos pratiques et dans nos organisations identification d un besoin puis concertation d lib ration adop tion ex cution contr le pointe Jean Philippe Bertout directeur de la formation
46. ces points de contact offre la possibilit de cr er de la valeur aupr s de nos utilisateurs mais aussi d en d truire souligne Aissia Kerkoub directrice valuation performance et prospective la Ville et la communaut d agglom ration de Saint Etienne Le design peut permettre de croiser tous les points de vue C est ce que nous avons fait aujourd hui en traitant un m me probl me partir de situations diff rentes conclut Le Blanc Directeur accueil citoyennet et territoires la Ville de Saint Etienne L atelier a galement rappel une vidence parfois n glig e Le fonctionnaire est un usager comme un autre lui de se servir de ses relations quotidiennes Administration pour participer son niveau lioration du service rendu l usager 91 92 TRE CR ATIF Plus on vieillit plus on entre dans une routine de travail plus on suit les m mes routes et plus tendance apporter des solutions d j vues constate Delacourt consultant de l agence de cr ativit La Buche ma tresse Heureusement l intervenant ne s arr te pas et nous donne des raisons d esp rer il existe des techniques qui augmentent de mani re spectaculaire la capacit des groupes g n rer des id es nouvelles pour r pondre aux attentes des usagers que l on sert Muriel Garcia pr sidente d InnovActeurs association de promotion de l inno
47. de zone m tropolitaine de Bologne est capable de ma triser les processus et non les seules donn es administratives simplifier les processus et r duire les Inefficacites Int grer les connaissances de chacun dans l optique d un travail de r seau fournir des Instruments de travail simples pour g rer le quotidien fournir des instruments puissants pour gouvernance et support la programmation des services OPTIMISATION DES PROCEDURES OBJECTIF LUNE 2 pr cise Nathalie Biquard l objectif de la DGFIP est de faire avancer la d mat rialisation des proc dures comptables d ici 2016 Selon elle pour y parvenir il faut une v ritable conduite du changement Et pour appuyer cette conduite du changement il faut donner du sens au projet pour les lus accompagner et outiller la transformation des processus administratifs impliquer la Direction des ressources humaines bien utiliser les outils classiques de conduite de projet choisir un calendrier de r forme ad quat De la sorte changement de protocole informatique de la DGFIP et ses cons quences entrainera un retour sur Investissement consid rable gain de temps concentration des fonctions comptables gain de papier etc Ce changement impliquera certes des co ts pour les collectivit s mais dans l ensemble il 5 av rera profond ment b n fique EN SUEDE LES PATIENTS SONT ACTIFS Su de
48. de 66 des salari s ont sentiment d tre plus cr atifs en dehors de leur temps de travail plus de temps moins de pression 66 consid rent que la co construction avec des parties prenantes externes peut avoir un impact sur la comp titivit de l entreprise 70 estiment que l innovation participative peut donner du sens au travail 74 aimeraient que leur entreprise leur donne davantage l occasion d innover Source http www innovacteurs asso fr p 3275 collaboratif permet tout moment aux collaborateurs d y d poser des id es Celles ci sont ensuite examin es et les plus marquantes sont parrain es par un membre du Comit ex cutif de l entreprise en vue sa r alisation Car tel est bien le but de l exercice mettre uvre l Innovation et la diffuser au plus grand nombre COLLECTIVIT S D INNOVATION innovation est aussi une r elle pr occupation des collectivit s La R gion Champagne Ardenne elle a utilis levier de l innovation participative pour cr er un laboratoire d innovation pour permettre collectivit d innover bien s r Apr s une mi re exp rience d innovation participative avec la 27 R gion R gion Champagne Ardenne sest lanc e dans ce projet dans cadre du programme La Transfo en partenariat avec 27 Region et les R gions Provence Alpes C te d Azur PACA Pays de Loire et Bourgogne En trois ans but est de c
49. de Jeter Lopprobre sur la gestion publique d s lors qu elle communiquait publiquement sur Dexia lenteur justice Aujourd hui Jean Gabriel Madinier sent qu une nouvelle phase du dossier s engage Avec le second sauvetage de Dexia l Etat consid re le probl me sous un nouvel angle Or plus de six milliards d euros ont d j ete engag s un co t qui n est pas d finitif puisque l Etat a sous estim les risques sur les portefeuilles descollectivit slocales Lefondsdesoutien est donc pour le DCS de Saint Etienne le r sultat d un compromis destin sauver la Soci t de financement SFIL l une des deux entit s issue du sauvetage de Dexia face un risque valu entre 7 et 15 milliards d euros pour l Etat 81 82 INNOVER e A m Aatop 11 4 menr INNOVER Envie plaisir bienveillance voil les trois mots cl s choisis par Denis Cristol directeur de l ing nierie et des dispositifs de formations au Centre national de fonction publique territoriale et coordinateur de l atelier Innover ensemble pour r sumer les r flexions des participants R unis en sept groupes de travail sur le mod le des lt forums ouverts tous se sont laiss s prendre au jeu Rassembl s en cercle autour d un
50. directeur g n ral des services de Plaine Commune est favorable m tropolisation oui mais d s lors qu elle fonctionne Or pour lui le projet actuel va dans le mur Explications EST QUOI UNE METROPOLE QUI FONCTIONNE Pour qu un projet m tropolitain fonctionne doit respecter des quilibres selon Jacques Marsaud c est a dire permettre l attractivit du territoire sans alimenter l exclusion sociale Car m tropole va de paire avec mondialisation et lib ralisme qui dit il d structurent le tissu social Le d bat sur le Grand Paris c est donc de trouver gouvernance qui permette en m me temps de g rer le mondial et le local Il faut pour cela fonder la m tropole sur des territoires de proximit permettant de r sister cette d structuration sociale et de prendre en compte les laisser pour compte de l conomie mondiale Bref s agit de trouver le territoire pertinent chelle humaine et m tropole ne est pas n cessairement juge le DGS QUEL EST LE PROBL ME AVEC LE GRAND PARIS 4 l origine le projet du Grand Paris partait de ses territoires et dessinait une m tropole multipolaire sorte de communaut de communaut s d agglom ration 49 50 Du point de vue de Jacques Marsaud la m tropole travaillait l chelle mondiale et les communaut s d agglom ration respectaient les besoins des bassins de vie d emploi et de solidarit Le processus s est invers
51. donc pas mais nous pouvons creer les condi tions favorables a une reelle cooperation au sein de nos organisations et avec externe Plut t qu un PAD 3 Jean Philippe Bertout propose ainsi d organiser un s minaire pour rassembler les lus les agents etc dans un moment ou ni les uns ni les autres ne seront dans une situation hierarchigue et protocolaire RIEN N EST IMPOSSIBLE VERS LE MANAGEMENT 4D A 360 Pour b tir un modele de mobilite en rupture avec le modele existant sur le territoire girondin gui a depuis longtemps atteint ses limites il fallait travailler de mani re tr s concert e et collective explique Carole Pourchez cheffe de p le Direction d partementale des territoires et la mer DDTM de Gironde Ce d sir de coproduction et de transversalit s est traduit dans l adoption d une organisation de type Grenelle confi e Agence de l urbanisme de Bordeaux par la commune de Bordeaux la Communaut urbaine de Bordeaux le D partement la R gion et l Etat AGIR EN RESPONSABILIT ET MANAGER DANS LA TRANSVERSALIT Responsabiliser et accepter la respon sabilit de chacun dans une organisation est l une des conditions qui peut favoriser la coop ration et l intelligence collective Responsabiliser c estdonnerdel autonomie au salari par rapport ce que l on attend de lui formellement Plut t qu tre responsable Jean Philippe Bertout propose l expression
52. e culture de confiance a priori Au minist re de la s curit sociale belge une trans formation radicale de l organisation t lanc e au janvier 2009 pour am liorer la fois l attractivit et les performances des services Pour r ussir cette transformation il fallu favoriser un syst me confiance a priori plus conditionn e un r sultat donc ouvrir le droit l erreur afin de lib rer l innovation 8 Donner chacun la libert de s organiser C est la meilleure facon de concilier selon Laurence Vanh e la performance de l organisation et bonheur des individus Libert et responsabilit ce sont les cl s du bonheur des personnes et de la performance de l organisation 9 Garantir co construction par l encadrement et Les agents des objectifs et du syst me de valeurs de son organisation La libert de chacun s arr te l o commence celle des autres dans sa facon de s organiser le collaborateur ne peut pas emp cher son quipe de travailler et de remplir les missions du Minist re Les objectifs sont fix s en quipe valu s annuellement est donc n cessaire que chacun assume la responsabilit de 61 62 ses choix dans respect tant des d cisions prises quipe que des valeurs de l organisation 10 Assurer un environnement de travail flexible aux agents Au minist re s curit sociale belge o le t l tra vail a t propos
53. e pouvoir par cran Je ne dors pas la nuit emets relate Yves Krattinger Pour suivre l cosyst me rural aura besoin d ing nierie Il faut apporter de la cervelle l o il n y pas en assez grand nombre Dans ce monde qui change les services publics de demain sont les portails num riques les rencontres en visio les rendez vous dans les services les rendez vous domicile Il faut qu on imagine une panoplie de r ponses qui ne seront pas les m mes pour tout un chacun L enjeu c est d viter les fractures spatiales sociales g n rationnelles mart le s nateur faut aussi pr server des lieux de rencontre tout en faisant preuve de p dagogie aupr s des citoyens Car dans ce monde o tout a chang ce sont eux qui ont 65 solutions 71 72 GABS EST PARUT CREATIVITE EST L INNOVATION ECONOMIQUE L INNOVATION CONOMIQUE SEML SPL SEM CONTRAT Le droit n est pas que contraignant Il peut aussi tre source d innovation L id e est bien belle peu surprenante d ailleurs de la part d un professeur agr g de droit public de l universit de Grenoble Nicolas Et elle se v rifie dans les collectivit s territoriales Ce nest pas S bastien Brameret de la m me universit qui soutiendra le contraire Sa these a port sur les relations des collectivit s territoriales avec les
54. elques tapes progressives et atteindre successivement La 1 marche mieux se conna tre d velopper des liens inter personnels dans l quipe La 2 marche travailler ensemble d velopper des savoir faire collectifs et apprendre s appuyer sur les compl mentarit s La 3 marche cr er de la valeur ensemble 37 38 MUTUALISATION MUTUALISATION MUTUALISER D ACCORD Rationaliser le fonctionnement d une collectivite mettre les moyens humains et financiers o ils sont le mieux utilis telle est l ambition de la mutualisation Pourtant l heure actuelle la mutuali sation concerne essentiellement les services de villes centres et d Etablissements publics de coop ration intercommunale Olivier directeur g n ral des services de la Ville de Reims et de communaut d agglom ration Reims m tropole souligne parado xalement que les grandes m tropoles francaises ne sont pas mutualis es La carotte pour mutualiser est bien souvent financi re l acte la d centralisation introduit une dose de mutualisation dans le calcul des ressources des collectivit s Le projet de loi de d veloppement des solidarit s territoriales pr voit en effet dindexer le montant dotation d intercommunalit en fonction dun coefficient de mutualisation Entendre mutualisation des services communaux et intercom munaux partir de 20
55. en premi re lecture l assembl e nationale on est venu plaquer d en haut conception des m tropoles qui nie la r alit des territoires Jacques Marsaud reproche donc au projet actuel quatre points principaux ll exclut les territoires de grande couronne Exit les villes nouvelles et les a roports qui participent pourtant la dynamique territoriale Son territoire n est donc pas pertinent n entame aucune r flexion sur les relations entre la m tropole et les autres collectivit s territoriales d partements et r gion La m tropole n est plus bas e sur les territoires contrairement au projet initial de m tropole multi polaire Le Grand Paris risque de devenir un monstre bureaucratique bien loin de simplification que les m tropoles sont cens es engendrer VINCENT ROBERTI CONSACRER UNE R ALIT Vincent Roberti directeur g n ral des services du conseil g n ral du Rh ne voit un bon il la construc tion de la m tropole de Lyon Cette derni re reprendra une partie des comp tences de l actuel d partement du Rh ne Pour Vincent Roberti rien d tonnant cela la loi adapte l organisation territoriale une r alit et adapte ces territoires aux besoins de la population explique t il FINALEMENT LA LOI N INVENTE PAS LA METROPOLE LA METROPOLE EXISTE C EST UN CONSTAT Parole de DG La m tropole comme un territoire de vie et non comme
56. ervice en service aucun interlocuteur ne semble pouvoir leur dire quand et comment ce probl me sera r solu Et pendant ce temps les ordures ne sont toujours pas ramass es Les participants avaient donc pour t che de formuler des solutions pour pallier ce manque d informations et ainsi faciliter les relations entre habitants et administration locale Source Wikip dia 89 90 L exercice est ludique mais tr s s rieux Apr s avoir regard un film projection de t moignages vid o pour pr senter le cas pratique jou avec des petits bonshommes identification des points de contact de l usager avec les services pour retracer son parcours fait des dessins relev des diff rentes probl matiques rencontr es les participants ont s rieusement planch sur recherche de solutions Innover pour mieux servir les usagers passe d abord par des m thodes de travail diff rentes VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE PITCH 0000 CO00000000000 0000000000 000000060 0000000000000000000000 000000000000 00000 gt gt Et les solutions foisonnent rapidement dans les differents groupes Charlotte Delomier designer en charge de la synth se des solutions propos es les regroupe en trois grands types selon qu elles soient li es Information de l usager la communication interne de l administration la coordination et ge
57. es LES POINTS FORTS Le choix d un crit re unique permet d tablir un carroyage tr s pr cis de la France Selon Renaud Gauquelin pr sident de l association Ville et Banlieue ce d coupage entra nera la sortie de certains territoires du p rim tre d action de la politique de Ville 1 500 territoires seront concern s apr s la promulgation loi contre 2 500 aujourd hui donc possibilit faire entrer de nouveaux condition que la transition se fasse en douceur pour les territoires concern s Selon Danielle Chuzeville pr sidente du conseil g n ral du Rh ne le choix pauvret comme crit re rappelle que la pr carit est la m me pour tous SIMPLIFICATION DE LA GOUVER UN V U PIEUX La loi pr voit une clarification du rapport entre politique de Ville et les autres politiques la signature de conventions avec les autres minist res ainsi qu avec des associations d lus locaux comme l Association des r gions de France ARF LE NOUVEAU VISAGE DE LA COHESION URBAINE LES POINTS FAIBLES La nouvelle contractualisation implique plusieurs innovations remarquables comme la territorialisation des Interventions de P le emploi dont la mise en uvre risque d tre difficile sur le terrain comme le fait remarquer Sylvie Rebi re Pouyade Introduire des cadres risque aussi de brider cr ativit propre politique de la Vil
58. es produits de casino Pour comprendre cela il fallait comprendre la m canique de la holding Dexia devenue une banque mondiale Je me suis demand comment son dirigeant Pierre Richard haut fonc tionnaire entour de polytechniciens en tait arriv fabriquer cet ovni bancaire Ils ont fabriqu une bombe atomique financi re leur insu J ai rencontr pendant de longues heures les principaux dirigeants de Dexia La plupart n taient pas des banquiers ils ont eu l impression d avoir trouv la martingale et c tait une erreur colossale On pourrait citer des dizaines de faits marquants L achat de l assureur FSA Dexia est symptoma tique en quelques semaines les Am ricains ont pris le dessus On avait l impression que c tait FSA qui rachetait Dexia et non l inverse Une autre histoire int ressante est double visage Dexia la banque avait la fois ce c t tres institu tionnel tr s respectable mais les comportements 79 80 collaient pas cette Image Le livre raconte comment les syndicats eux m mes ont alert direction que les objectifs commerciaux fix s poussaient proposer des produits de plus en plus risqu s QUEL EST SELON VOUS L L MENT LE PLUS SCANDALEUX DE LHISTOIRE 2 C est une serie de dysfonctionnements en cha ne qui ont permis au scandale de prosp rer Ce qui est vraiment scandaleux de la part du leader qu tait Dexia est d avoir pouss des collectivit s
59. es aux citoyens Un autre objectif tait l am lioration de la gestion des fonds europ ens ET LES AGENTS DANS TOUT CA Premiers concern s par une op ration de mutualisa tion les agents ne doivent surtout pas tre oubli s Pour une transition en douceur et respectueuse de ces derniers une prise de conscience des managers territoriaux mais galement la participation des repr sentants syndicaux s imposent Conditions de r mun ration d roulement de carri re mobilit toutes ces questions doivent tre tudi es de mani re approfondie car elles peuvent tre une source d inqui tude pour les agents transf r s Le discours tenu aupr s des agents dans le cadre d un tel processus doit lui aussi tre pr par avec attention Et ne pas tout miser sur la question conomique Les agents sont capables de comprendre qu une administration doit devenir plus efficace mais il faut le leur expliquer Souvent on leur parle uniquement des gains financiers qui pourront tre r alis s par la collectivit t moigne Marie Menella agent la communaut d agglom ration du Grand Troyes et repr sentante syndicale Une implication des agents qui doit se faire plus amont possible il faut impliquer et informer au plus t t les agents lors d un processus de mutualisation car il d un facteur de succ s fondamental confirme Fabian 41 42 GABS INNOVATION JAIFAITMET
60. feries municipales que de trouver moyen de pr server la haie de bocage l ment d identit territoriale menac de disparition Autre exemple significatif celui du pays d Evian C est dans l optique de pr server la ressource des eaux 4 menac es par de mauvaises pratiques d pandage agricole qu a t d velopp un projet d unit s de m thanisation partir de collecte d effluents d levage sur le territoire La revente de l nergie produite finance un syst me d pandage mutualis sur le plateau Tous les acteurs sont gagnants des agriculteurs au groupe industriel Danone l exploitant de ressource en passant par les collectivit s Dans ce syst me gu Yvan Tritz a baptis lt syst me nerg tique agri territorial les collectivit s sont pr tes acheter l nergie un prix plus lev que celui du march car elles consid rent que prix r mun re aussi des externalit s comme la pr servation d une ressource eau ou l identit d un territoire D ailleurs circuit court ainsi cr r pond des enjeux forts territoires et porte des d veloppements locaux sp ci fiques Comme quoi tout n est pas gu energie dans la transition nerg tique NERGIE DES VILLES DES PRATIQUES EN TRANSITION Comment les acteurs de projets urbains tiennent ils compte des enjeux nerg tiques Tel est l objet des travaux de Charlotte Tardieu La Jeune chercheuse n a pas encore
61. gement du territoire a rejoint conseil g n ral des C tes d Armor en 2012 dans le cadre d une Convention industrielle de formation par la recherche CIFRE pour enrichir le travail d j entam par le D partement de d veloppement d activit s maritimes existantes et nouvelles qui soient sources d emplois et de richesse La d marche d partementale 5 tait d j concretisee en la production d un diagnostic d un programme d actions par un groupe de travail compose de divers acteurs Marion Bourhis sest int ress e notamment perception de ce dispositif par les acteurs du territoire et s est appuy e sur un recueil et une analyse de documents des entretiens semi directifs et l utilisation de carnets de terrain Quand on Linterroge sur l accueil quelle tant que chercheure dans une collectivit elle r pond au d but jai plut t ete consid r e comme une stagiaire Mais apr s un an les agents comprennent aujourd hui l int r t de mon travail pour la strat gie Depar tement Les collectivit s se sont en fait tr s peu LA CIFRE VIVEMENT Le dispositif des financ par le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche a t cr y a plus de 30 ans pour d velopper les partenariats entre laboratoires de recherche publique et les milieux socio conomiques et pour favoriser l emploi des docteurs La gestion et l animation d
62. haboche cheffe de projet Agenda 21 au conseil g n ral Apportez un regard neuf sur nos diff rentes politiques publiques et leur articulation poursuit elle avant de donner le top d part du jeu partir de les id es fusent Ici on propose d utiliser le levier de la Gestion lectronique des documents pour faire entre mission aux usages num riques D partement et son centre de ressources La GED a par exemple ete mise en place avec succ s par la R gion Bourgogne pour la gestion patrimoniale des lyc es L une participante sugg re de lier le Plan climat nergie territorial l action de pr vention et de promotion de la sant du D partement travers un projet de suivi de la qualit de l air prevention des maladies respiratoires et des probl mes d allergies L encore un groupe cite l exemple R GLES DU JEU BUT DU JEU Les cartes du jeu correspondent une sel une politique sectorielle o une fonction d aide au pilotage du conseil g n ral de Seine Saint Denis Par groupe de huit environ les joueurs doivent chacun leur tour tirer carte au hasard la placer sur l chiquier en proposant une articulation pertinente avec une ou plusieurs autres pi ces l articulation retenue doit tre inscrite et d crite sur une carte vierge placer entre les deux cartes articuler CONSIGNES Les participants sont invit s
63. ique Saint Etienne le design de services par exemple t utilis pour r novation d une cole en partant des besoins et des comportements des l ves et des enseignants Et les innovations ne sont pas forc ment complexes co teuses Mettre une grille sur un radiateur pour viter que les moufles ne se coincent derri re par exemple Autre avantage du design il donne envie ceux qui participent la co construction d une solution de l utiliser Rien de tel que d impliquer les l ves dans r novation de biblioth que de l cole pour leur donner envie d y aller Alors inspir s LA VOLONT POLITIQUE MOTEUR D INNOVATION L exp rience montpelli raine des Maisons pour tous illustre le passage d une volont politique de soutenir CHAQUE PROJET SA M THODE POUR INNOVER l animation socioculturelle des quartiers une politique publique int gr e et homog ne de maillage territorial Ici c est la volont politique qui sert moteur l innovation QUE SONT LES MAISONS POUR TOUS Creees 1979 les 27 Maisons pour tous de Montpellier sont un hybride entre maison de quartier et centre social Elles proposent des actions destination de la population d un quartier et de l animation socioculturelle POURQUOI REVOIR LE FONCTIONNEMENT DES MAISONS POUR TOUS l origine les Maisons pour tous sont g r es par des associations soutenues par des subventions municipales Non co
64. ire participe un programme de recherche action la Transfo Sur neuf semaines une quipe de designers et de sociologues investit conseil r gional et simule l existence d un laboratoire d innovation compos d agents plusieurs services L objectif est de laisser une fonction Innovation dans l institution la suite de l exp rience Les outils de nombreux outils sont sollicit s pendant la Transfo comme le d marreurbienveillant en Pays de la Loire L exercice consiste soumettre un lu ou un directeur g n ral myriade de questions d agents d horizons divers avant le lancement d une politique Le r sultat un enrichissement intellectuel et une oxyg nation du projet Les enseignements design de services g n re une r elle transversalit du plaisir travailler ensemble pour les agents et de motivation au travail 105 106 UN CHAMP ROSES UN CHAMP D INNOVATION SOCIALE LA Les personnes en situation dillettrisme ont suivi une scolarit normale et l issue de cette p riode d ducation maitrisent toujours pas convenable ment la pratique de lecture de l criture le rep rage dans temps et dans l espace distinguer donc des personnes quin ont amaisfr quent l cole enFrance ailleurs et sont alors qualifi es d analphabetes Et diff rencier galement des individus qui ont t scolaris s dans leur pays d origine
65. juxtaposition de territoires comme elle le fait depuis 30 ans GABS ATELIER ToxiquE JAI DES NoMS _ MAIS DIRAI y QU EST CE QUE JUPPK FORUM INNOVATION REWDS LES INNOVELT LS ONT CONTRIBUE PARTENAIRES PRIVIL GI S gt 6 W G nationa Int riale PARTENAIRES PRESSE acteurspublics 2 jet cadre PARTENAIRES INSTITUTIONNELS VILLE DE SRANDLYON _ Rh nalb s YON INSTITUT NATIONAL DES TUDES TERRITORIALES CENTRE NATIONAL DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE 2A RUE DE LA FONDERIE BP 20026 67080 STRASBOURG CEDEX WWW INET CNFPT FR LE CNFPT INET EST MEMBRE DU resp reseau des coles de service public R ALISATION AGENCE AVERTI WWW AVERTI FR Cr dit photos Marion LECAT Agence AVERTI avertie v nements amp publications VOITURIEZ amp OBRINGER Cr dit photos Thinkstock Illustrations Pepin Press Imprim sur papier recycl 100
66. le D un territoire l autre l interpr tation des conventions par pr fets risque de varier Selon Renaud Gauquelin il faut veiller ne pas mettre en contradiction le r le du maire et celui du pr sident de l agglom ration bonne concertation 5 exerce certes sur le territoire du Grand Lyon mais n est pas le cas partout LES POINTS FORTS Renaud Gauquelin precise toutefois que tout ce qui simplifie l action publique est bon prendre Selon Danielle Chuzeville il est essentiel de mettre tous les partenaires autour de la table Si ne redonne pas du sens la strat gie qu on porte dans nos politiques on ratera le coche et pour longtemps pr cise Eliane Giraud d o la n cessit d articuler politique de la Ville aux autres politiques pour penser la ville dans sa totalit DES CITOYENS ACTEURS DE LEUR VILLE La loi pr voit la mise en place de conseils de citoyens pour co construire la politique de la Ville avec les habitants LES POINTS FAIBLES Selon Sylvie Rebi re Pouyade l efficacit des conseils de citoyens d pendra de leurs modalit s locales de mise en uvre d cid es par les lus Renaud Gauquelin pointe quant lui les lt grandeurs et faiblesses de la d mocratie participative qui lira les habitants si geant au conseil Quel sera leur pouvoir de d cision Il est difficile de mobiliser les citoyens rappelle Eliane
67. les on peut innover 09 10 VOUS AVEZ DESIGN DE SERVICES Design de services l expression est mode Mais qua t elle donc de plus cette d marche travail Serait elle LA m thode pour innover Car le design est bien une m thode Le design n est pas un style C est avant tout une d marche qui fait appel un dessin pour concr tiser un dessein explique Fran ois Corbier DGA culture enfance Jeunesse et sports la Ville de Saint Etienne Unem thodequinefonctionnepasn importecomment le designer est obs d par les usages et les usagers poursult Il de mani re ce que les services les objets quil invente correspondent pr cis ment un usage donn Exemple le bec verseur d un paquet de sucre en poudre une innovation toute simple qui facilite la du consommateur au quotidien Appliqu e aux services publics la d marche vise am liorer la performance d un service la satisfaction de l usager le cadre de vie des habitants mais aussi d penser moins Le design cest aussi le designer qui joue les m diateurs entre pragmatisme des services l envie des lus et les besoins du citoyen lui de r concilier les attentes contradictoires des uns et des autres travaille pour cela par tape en partant de Lobserva puis en co construisant des sc narios avec les usagers et enfin en testant des prototypes directement sur le terrain En prat
68. loi revendication assumee d une fid lit par d faut vis vis de l employeur une capacit in gale des mod les nationaux entretenir motivation dans un contexte conomique difficile En France un focus est r alis aupr s des agents des trois fonctions publiques LES FEMMES LES HOMMES D ABORD 4 Soigner communication au sein de son organisation Pour cela il faut oser utiliser les r seaux sociaux Laurence Vanh e chief happiness officer au minist re de s curit sociale belge raconte ainsi que des ateliers de formation l utilisation des r seaux sociaux ont ete propos s aux agents du minis tere sous forme de summer school Gr ce cette formation 70 d entre eux se trouvent aujourd hui sur le r seau social Yammer Pourtant la moyenne d ge est sup rieure 48 ans 5 Savoir se remettre en cause Selon Dominique Lemesle dans une organisation de grande taille il est difficile de f d rer tout le monde et de donner chacun place D o l int r t de remettre sans arr t l ouvrage sur le m tier pour construire ensemble un chemin entre la situation d aujourd hui et celle de demain 6 Encourager la confrontation des points de vue Selon Dominique Lemesle dans une organisation 11 faut de la diversit car c est confrontation des avis qui nous permet d viter d aller tous dans le 7 Passer d une culture de contr le un
69. m tier mais plusieurs Les services qu il rendait autrefois en dehors de sa mission d apporter le courrier rapporter les m dicaments etc font aujourd hui parti de son travail et se sont diversifi s de smartphones ils pourront par exemple prendre une photographie dat e et geolocalisee d un d g t des eaux mineur pour viter un d placement aux assureurs Deja les facteurs rel vent des compteurs Et demain au service des collectivit s ils pourront indiquer l emplacement des nids de poule ou des lampadaires non fonctionnels C est cela l volution du Groupe La Poste et des services de proximit pour Jacques Savatier evolution qui r pond d abord la baisse de l activit traditionnelle de distribution de courrier 18 milliards d objets trait s en 2008 9 milliards pr vus en 2020 mais aussi au maintien de sa mission de service public surtout en zone rurale Pour Jacques Savatier La Poste r pond aux missions d int r t g n ral que lui confie d j la Loi mais galement des besoins non couverts par le marche Le conseiller du PDG de La Poste rench rit m me on n a pas seulement r pondre en terme d adaptation du service cette nouvelle proximit mais aussi en termes de coh sion d appartenance et d identit Dans une entreprise en concurrence mettre ces notions en forme conomique est difficile La Poste mise donc sur les alliances avec des groupes priv s mais
70. mais n y ont pas appris fran ais apprentissage du Fran ais langue trang re FLE Consignes de s curit mal com prises difficult dans la r daction de rapports etc au del du probl me individuel d une personne dans sa vie personnelle et professionnelle Lillettrisme constitue galement un probl me de gestion et de responsabilit pour les collectivit s territoriales Lucide Francois Loiseau membre du conseil d admi nistration et du conseil d orientation du Centre national de fonction publique territoriale confirme lutte contre l illettrisme n est question d altruisme C est galement une question d opportu nite DES CHIFFRES ET L illettrisme un probl me marginal Pas vraiment rappelle Herv Fernandez directeur de l Agence nationale de lutte contre l illettrisme Lillettrisme en France c est 2 5 millions de personnes soit 7 de la population g e 18 65 ans dont 51 exer ant une activit professionnelle L illettrisme n est pas non plus sp cifiquement un environnement urbain 26 des personnes concern es vivent dans des zones rurales o des villes de moinsde 100 000 habitants Et l immigration n est pas en cause non plus 70 des personnes confront es Lillet trisme parlaient uniquement le fran ais l ge 5 ans 107 108 Herv Fernandez insiste sur l importance strat gique de conna tre ce
71. mais une personne du mal structurer pens e prendre des notes etc cela se remarque la Ville de Villeurbanne c est gr ce aux tests de savoirs g n raux mis en place par le que des agents en difficult ont pu tre rep r s ajoute Clarence Paradas directrice g n rale adjointe aux ressources humaines et relations sociales de la Ville PASSAGES NIVEAU L illettrisme ce n est pas un tat de fait mais une grande vari t de situations D autant plus que s agissant du calcul et de l criture il existe des ph nom nes d erosion des comp tences Serions nous donc tous des illettr s en puissance Le penser c est peut tre d j renforcer sa vigilanceetson humilit vis vis de cette probl matique UN CHAMP D INNOVATION SOCIALE LA LUTTE CONTRE LILLETTRISME DANS L EMPLOI En somme il y aurait quasiment autant d illettr s que de locuteurs francophones Le en lien avec retient quatre niveaux de comp tences dans le cadre de la lutte contre Lillettrisme passage du niveau 1 personne ma trise l univers de l crit la compr hension de textes tr s familiers passage du niveau 2 personne devient autonome dans des situations inhabituelles on consid re alors qu elle sort gt Lillettrisme passage des niveaux 3 et 4 remise niveau des comp tences S erodent au fil du temps Ces formations se sont d velop
72. n s minaire ou d une formation ils doivent tre traduits en une v ritable feuille de route pour l organisation insiste Emmanuelle Jehanno Le s rieux de la chose est d ailleurs confirm par t moignage de ce participant Nous avons assist ce que nous essayons d viter dans nos collectivit s Nous avons mal d fini les r les de chacun Il avait que des Directeurs g n raux des services 065 Au del de ce manque r current de d finition des r les avant d but du jeu diff rentes strategies ont t mises en uvre selon les groupes pris soin de r partir les r les en fonction des affinit s de chacun l gard de telle ou telle fonction D autres ont chang une pi ce pour une autre qui leur manquait Le groupe gagnant s est quant lui dispens de d signer un coursier au profit d un second architecte r gle ne demandait pas explicitement d utiliser toutes les fonctions nonc es Ainsi l exercice a mis en vidence sept cl s expliquant r ussite collective et impliquant un quilibre entre coordination et coop ration 1 l change il nous manque souvent des l ments que d autres d tiennent 2 l optimisation des ressources toutes les fonctions n tant pas forc ment pertinentes pour intervenir dans un projet il ne faut pas syst matiquement COOPERATION ENTRE AGENTS CA SE CONSTRUIT toutes les impliquer 3 m thode la r partition
73. nce une sation classique o r gles et proc dures ont leur sens et une organisation audacieuse o peuvent tre pris des risques INNOVER POUR D PEINALISER Fort heureusement les pompiers ne sont pas les seuls r interroger les relations entre agents responsables hi rarchiques respect des r gles et innovations Marion Leroux directrice g n rale adjointe en charge des solidarit s au conseil g n ral du Val d Oise en t moigne Apres la mise en place de Maison d partementale des personnes handicap es certains agents se trouvaient dans une situation de grande souffrance due des conditions de travail d grad es clatement des agents sur plusieurs sites retard dans l instruction des dossiers etc Face la n cessit de r organiser le service et de r former ses pratiques professionnelles traditionnelle note de service descendante arbitraire ete remplac e par la prise main du probl me par les premiers concern s les agents eux m mes Ce sont eux qui ont travaill la mise en uvre du projet ce permis de faciliter le passage de nouvelles pratiques professionnelles raconte Marion Leroux En r sum pour innover il faut lever le pied sur la discipline si la sanction l initiative et laisser les agents devenir force de proposition 57 58 LES FEMMES ET LES HOMMES LAURENCI VANHEI
74. nditions des usagers en faisant participer des citoyens et des entreprises nos ateliers nous donnons plus de chances pour imaginer de nouvelles solutions sourit Runa Sabroe qui anime l quipe du MindLab au Danemark Dans l esprit des fondateurs du MindLab m thode extirpe les quipes de la complexit inh rente aux politiques publiques et garantit la transversalit des solutions propos es En cho un public des ETS r veur devant cette bulle d effervescence cr ative Sabroe explique que lorsqu une administration vient nous voir pour trouver une solution nous lassocions dans une d marche de co cr ation et de co mise en uvre Un comprend que le MindLab ne souhaite surtout pas se retrouver en l vitation au dessus des r alit s administratives QUID Le MindLab est un laboratoire d innovation publique uvrant au c ur de trois minist res danois en 2002 et qui fait r f rence sur la plan te agit pour le compte du gouverne ment central et des autorit s locales COMMENT Le laboratoire associe des sociologues des designers de services des fonctionnaires d tach s Au total une quinzaine de personnes collaborant dans des espaces favorisant la cr ativit POUR QUOI L quipe r pond des demandes de services ou dadministrations en accompagnant le processus cr atif avec les demandeurs et pas seulement en d bitant elle m me des id es ET EN FRANCE Le SG MAP pr
75. nt cela suffit pas cr er un milieu de travail reconnaissant Selon J r me Grolleau construire un tel milieu suppose d abord de reconna tre agent tant que personne LA RECONNAISSANCE SERA COLLECTIVE O NE SERA PAS Au conseil g n ral de l Essonne des outils de mise en dynamique collective ont t mis en place au service de la reconnaissance des agents bas s sur la participation et Lexperirmentation Fabien Tastet revient sur d clinaison d Ensemble faire Essonne dans les Maisons de solidarit du conseil g n ral nous avons demand aux agents de nous faire leurs propositions d organisa tion tenant compte des contextes locaux de chaque MDS Preuve que redonner aux agents pouvoir d organiser leur travail eux m mes fonctionne Les propositions faites par les agents ont toutes t valid es car elles collaient parfaitement l objectif de politique publique fix par la collectivit dans sa singularit Tout qui fait que finalement celui ci n est pas tout fait comme l autre c t resume t il Au conseil g n ral de l Essonne cela passe par la cr ation de lt parcours individualises de mobilit et de formation dans la collectivit et par un grand chantier engag sur l organisation des temps RECONNAISSANCE AU TRAVAIL AVEC OU SANS ARGENT dans la collectivit Fabien Tastet explique S il y a bien une chose qui peut redonne
76. omie gouv fr cedef economie sociale et solidaire FAIRE POUSSER LA CREATIVITE DES TERRITOIRES e Une approche conomique innovante accompagn e d outils financiers solidaires Labo LESS s appuie ainsi sur une d marche bottom up qui part de collaboration des acteurs et de la participation des citoyens pour aller vers l implication de l ensemble des acteurs de collec tivite un ancrage territorial fort et parvenir ainsi une inscription de cette nouvelle approche dans les politiques publiques pour enfin aboutir un v ritable changement d chelle Un r cit politique nouveau selon Philippe M jean le principal cueil mise en uvre de projets innovants soucieux de l environnement c est la difficult que rencontre changer les mentalit s pour changer les pratiques dans les territoires e Une envie commune comme l explique Philippe M jean dans un projet d ESS chacun peut faire sa part condition que tous soient motiv s par une envie commune Quand cela fonctionne une grande fiert les unit C est pourquoi il affirme lt quand nous parlons de Biovallee nous parlons d abord et avant tout de ceux qui font la Biovall e Une gouvernance adapt e r alit des projets qui dit gouvernance adapt e dit souplesse de mise en uvre or une telle souplesse ne va pas de soi Comme le montre Aude Boisadan elle implique un v ritable changement de
77. ond e sur cette id e de d passer les impossibles Pensez vous qu il est possible d associer des personnes en situation de handicap mental l laboration de nos actions publiques C est par cette interpellation et dans l id e bousculer un peu son auditoire que Sophie Largeau cheffe de projet d mocratie participative au conseil g n ral du Val de Marne a d but son intervention Assur ment l exercice est possible puisque conseil g n ral du Val de Marne fait Dans cadre d un atelier citoyen travaill avec 26 personnes volontaires en situation de handicap mental 156 recommandations et id es nouvelles pour l action d partementale ont t formul es sur le logement transport et les d placements l acc s aux droits et regard des autres puis traduites par les directions du conseil g n ral en un plan d actions Ne pas concerter si la d cision est d j prise Revenir vers les acteurs impliqu s pour leur pr senter le r sultat de leurs id es Rassembler autour de questions importantes qui motivent Tels sont les conseils que Julie Mallegol directrice op rationnelle des services aux personnes g es et aux personnes handicap es du conseil g n ral du Val de Marne distille enfin avec bienveillance Mais la plus belle id e retenir est peut tre celle que nous propose Sophie Largeau l impossible est souvent que pas essay Le management
78. onnelles de la situation Les indisciplines carts commis pour des raisons non professionnelles Au sein du SDIS 35 on ne sanctionne plus d sormais que les indisciplines Car continuer a criminaliser les erreurs et les violations releverait selon Camilo Charron d une ineptie psychologique s explique l erreur tant par nature commise de facon involon taire sa sanction n influe en rien la probabilit future d en commettre De plus les r gles dans le cas des pompiers sont incapables de fixer priori le d tail d une r ponse op rationnelle En effet lt pourquoi des personnes qui descendent d un camion sans savoir qu ils vont faire savent d j qu elles vont y arriver sinterroge le colonel Michel Marlot Directeur du SDIS de Sa ne et Loire N y a t il pas dans cet affranchissement des contraintes proc duri res une capacit d innovation vidente 55 56 En sanctionnant les erreurs et les violations on ne ferait donc qu inciter les agents les dissimuler et on se ainsi de l opportunit de recenser leurs initiatives innovantes Le SDIS 35 l a bien compris puisque ce n est qu la condition d informer leurs sup rieurs de leurs carts la r gle que pompiers peuvent viter une sanction Cette id e culture juste exp riment e au sein de ce service consiste en un usage clair et juste du pouvoir de sanction comme la d finit colonel
79. onstruire un laboratoire d innovation au sein de la collectivit qui accueillera sa propre fonction design et innovation Le laboratoire traitera toutes les demandes d innova AGENT tion par exemple comment am liorer mobilit des jeunes Les enjeux sont multiples nous explique V ronique B n zeth aujourd hui charg e mission au service actions ducatives au conseil r gional PACA mais anciennement R gion Champagne Ardenne introduire de l innovation et de la transversalit dans nos services rapprocher des citoyens usagers tre connect aux acteurs et partenaires ext rieurs tre plus efficient y compris financi rement am liorer le management dans une approche plus collective ou encore favoriser la d mocratie La R gion Champagne Ardenne choisi de confier projet des agents volontaires de cat gories et A de chaque direction Le fait de confier la r daction de note de pr figuration du laboratoire d innovation des agents est une innovation en elle m me reconna t V ronique B n zeth Au del du r sultat obtenu la d marche d innovation participative est effectivement tr s riche pour la de collectivit INNOVATEUR 7 LA M THODE DU BRAINWRITING Le brainwriting est une m thode d riv e du brainstorming Elle fait partie des outils utilis s par le groupe La Poste L exercice dure une heure et demie Les membres d un groupe d
80. ordonn es elles m nent souvent des activit s concurrentes l action municipale un comble pour une structure financ e par les fonds publics hauteur de six millions d euros par an 2009 Des 2005 la Ville Les regroupe dans une r gie personnalis e mais l tablissement public ne conduit pas une homogeneisation des pratiques C est finalement un audit relevant des dysfonctionnements qui conduit la Ville passer l action mettre en uvre une politique publique et internalser les Maisons pour tous dans un service municipal QUELS R SULTATS AUJOURD HUI L internalisation preserve le personnel des Maisons pour tous et leur connaissance intime des quartiers qui fait toute la richesse du syst me La Ville a cree une direction de l action territoriale qui regroupe le service des Maisons pour tous un service de d mocratie participative et un tout nouveau service de coordination territoriale qui assure quant lui la proximit avec les habitants R sultat Montpellier peut am liorer pr cision de ses politiques publiques partir de diagnostics territoriaux ET ENSUITE Jules Nyssen directeur general des services de la Ville de Montpellier imagine projeter cette organisation au niveau des intercommunalites Cette experi mentation peut pr figurer un nouveau mode de gouvernance m me de r pondre aux enjeux de la d mocratie locale dans nos futures m tropoles 11 12 ATELIERS
81. ouleurs un management accordant de confiance et de l autonomie sont des facteurs favorisant synth tise Todd Lubart DU COURAGE Si se trouve insuffisamment cr atif peut on travailler 2 lt Tout le monde parle de cr ativit mais elle est relativement difficile mettre en uvre On a tous envie d tre cr atif et au d part on donne tous des id es qui sont d j connues C est un travail de longue haleine mais on peut y arriver ajoute Todd Lubart Pour Runa Sabroe les fondateurs du MindLab avaient non seulement une vision m me nature que celle voqu e par Bic mais aussi du courage pour oser dans des organisations toff es complexes valorisant davantage l ordre que le d sordre cr atif 1 1 2 une participante qui voudrait entendre parler d innovation participative la tribune Todd Lubart indique que la cr ativit d un groupe s explique par la somme la cr ativit des individus C est dire que les facteurs expliquant la cr ativit d un groupe sont de m me nature que ceux d taill s pour les individus Le sujet de la participation fait r agir Jeanne Antide Bouveresse oui trois fois oui encore faut il demander l avis de tous de la secr taire au directeur marketing ce qui est loin d tre un r flexe dans les organisations INNOVER SANS THIQUE EST CE DURABLE Bic defend sa responsabilite environnementale tres concrete utilisation de materiaux
82. p es avec la loi de 2007 relative au droit formation professionnelle tout au long la vie gr ce laquelle lutte contre Lillet trisme a t inscrite dans le champ de la formation professionnelle des agents territoriaux Etre capable de lire une consigne de travail de se rep rer dans l espace pour organiser une tourn e de ramassage des d chets lire un GPS etc gr ce au r f rentiel de comp tences cl s labor par l ANLCI le et plusieurs branches professionnelles des objectifs dimensions professionnelle et p dagogique peuvent tre d finis pour chaque agent Histoire d individua liser le plus possible la formation dispens e Si les d l gations r gionales du et les collectivit s territoriales elles m mes sont de mieux en mieux outill es pour combattre ce ph nom ne reste maintenant mesurer les effets de ces nouveaux dispositifs sur les personnes b n ficiaires Ont elles moins de difficult s dans leur vie professionnelle et personnelle Ont elles pu passer des concours La lutte contre Lillettrisme est un formidable levier pour agents et collectivit s condition d y consacrer temps et les moyens n cessaires et de se d cider enfin en parler ouvertement En toutes lettres Le co t des formations de niveaux 1 et 2 attention pas Le co t de remplacement des agents est pris en charge par Le CNFPT 109 110 Vous REMERGE 7 P
83. pare la cr ation d un labo ratoire d innovation publique 05 06 QUATRE INGR DIENTS DE L INNOVATION Dans bouche de Jeanne Antide Bouveresse directrice des projets strat giques du groupe Bic la vraie Innovation c est Innovation de rupture Certes innovation incrementale apporte du confort aux utilisateurs et de la performance mais Bic doit vraiment son d veloppement depuis les ann es 50 des Innovations de rupture le rasoir rechar geable briquet et maintenant les tablettes pour monde de l ducation les produits des sports nautiques Premier ingr dient de l innovation vision cap les valeurs la philosophie de l entreprise Pour une collectivit serait ce le cap fix par l lu 2 Deuxi me ingr dient l anticipation Anticiper les directives r glementaires les signaux faibles d un march qui se transforme les r volutions technologiques Lanticipation des usages pour une collectivit 7 Troisi me ingr dient la formation des collaborateurs et l exp rimentation Quatri me ingredient la ration Le travail mode projet tous les niveaux l entreprise Ou la collectivit ACTIVER SON POTENTIEL DE CR ATIVIT Bien avant que le th me soit d actualit aux ETS Homo Habilis innovait d j pour concevoir des outils de chasse plus labor s ou des modes d expression picturale lt l innovation c est originalit utile adapt e
84. premi re J r me Grolleau insiste sur son Importance La reconnaissance mon taire est seconde mais pas secondaire Elle intervient dans un second temps mais reste tout aussi n cessaire Enfin tous ces l ments de reconnaissance permet tront de mieux armer les agents face des critiques ext rieures de plus en plus virulentes Ces derniers sont en effet les meilleurs ambassadeurs de la condition bien s r d en avoir l envie et pour cela d tre reconnus dans leur personne et dans leur m tier 17 18 D MARCHES OTRATEGIQUES D MARCHES STRATEGIOUES DES N UDS La Seine Saint Denis est un tout petit d partement mais tr s dense et tres jeune En Ile de France c est le d partement qui conna t la plus importante volution d mographique se situe de fait un carrefour d enjeux de d veloppement qui am ne le conseil g n ral intervenir dans de multiples domaines et travers autant de politiques d marches et projets Plus exactement conseil g n ral de Seine Saint Denis intervient travers quatre types d outils de pilotage des d marches d orientation plut t macro et transversales elles fixent cap que collectivit veut suivre des sch mas 115 ont vocation approfondir et pr ciser la mise en uvre de telle ou telle politique publique des politiques sectorielles sont les politiques publiques sp cifiques chaque secteur d interventiond
85. r singularit un individu c est de le rendre nouveau de son temps ce qui est de moins en moins le cas dans nos organisations Jean Ren Moreau rappelle Importance du sentiment d appartenance chaque agent doit se retrouver dans projet o dans un travail en quipe Une sorte de singularit conjugu e au pluriel Ensuite J r me Grolleau invite cr er les conditions dans lesquelles un salari peut s appro prier v ritablement son travail dans singularit et ainsi le valoriser ses yeux comme aux yeux des autres agents Cr er des moments de rupture hi rarchique entre managers et agents des marges de man uvre en pilotant par objectifs toutes ces actions concordent un climat de travail plus reconnaissant Il pas non plus d accepter tout et n importe quoi sous pr texte de reconna tre la singularit des agents Adresser des critiques n gatives c est aussi de la reconnaissance le faire c est de l indiff rence voire pire du m pris ON VEUT BIEN TRE QUAND MEME 000000000002 lt gt DODDDOODODDDODODDODDDDODDDODODOO 0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 Mettre en place un milieu reconnaissant c est aussi reconna tre l importance de l avancement de carri re et reconnaissance mon taire qui va avec En r alit cette deuxi me forme de reconnaissance s inscrit dans la continuit de la
86. re public d action sociale CPAS de Li ge la troisi me r gle nous apprend attirer profit de la tutelle administrative exerc e sur les pouvoirs locaux En Wallonie un contr le est exerc par le Gouvernement et la Direction g n rale 99 100 des pouvoirs locaux sur les communes les CPAS les zones de polices Cette tutelle prend notamment la forme d une tutelle sp ciale d approbation qui porte sur les finances et gestion du personnel Cette tutelle s appuie sur une circulaire budg taire qui para t une fois par an et fixe les grandes lignes de gestion financi re des pouvoirs locaux La circulaire pr voit le respect de l quilibre budg taire dans la ligne du Two Pack gt europ en les param tres d volution lies aux d penses de personnel et de fonctionnement des recommandations en mati re fiscale Ce document fixe aussi les orientations des communes auxquelles s applique un plan de redressement Ce plan doit garantir l quilibre budg taire de commune tout en tenant compte d un pr t d aide extraordinaire accord par la r gion wallonne Les communes wallonnes en redressement sont ainsi plac es sous une double tutelle celle du Centre r gional d aide aux communes CRAC qui g re les plans de redressement celle de Direction g n rale des pouvoirs locaux Cette double pression a l avantage d obliger les communes entretenir vision prospective mie
87. recycles baisse des consommations d nergie et d eau dans les usines mesure et contr le de son empreinte cologique Dans la salle les questions fusent Comment reconna tre les collaborateurs innovants 2 L innovation la contrainte Quelle est La responsabilit des managersdansle processus del innovation 2 Quels sont les techniques et les outils de brainstorming Comment valuer tion dans le secteur public 2 Onretiendradestroisorateursleurinvitation a redescendre sur terre la premi re cr pe n est jamais la meilleure lt commencez par repenser la mani re dont vous faites les choses de tous les jours profitez de l ambiance collaborative pour mettre a contribution les collaborateurs et les usagers gt lt donnez aux managers qui sont cl s un minimum de culture d innovation lt prenez du plaisir 07 08 CHAQUE PROJET CHAQUE PROJET POUR INNOVER Surprenant mais vrai la mise en pratique de r gles europ ennes peut tre source d innovation La r gion Provence Alpes C te d Azur fait la d monstration travers sa Strat gie r gionale d innovation pour une sp cialisation intelligente 561 51 Derri re les mots se cache d abord une commande de Union europ enne qui impose chaque r gion de d finir une politique d allocation des fonds europ ens sur p riode 2014 2020 Qu cela ne tienne
88. s Changer d tat d esprit rester optimiste oser tenter pour ne pas avoir de regrets oser dire ses doutes puis s inspirer des techniques d analyse de pratique pour entrer dans une r flexivit nouvelle nourrie du regard des autres pour enfin R GLES DU JEU FORUM OUVERT Le Forum ouvert est une approche innovante de tenue de r unions Elle a t labor e au milieu des ann es 1980 par Harrison Owen auteur de plusieurs livres sur la transformation dans les organisations qui 5 est pos question suivante Est il possible de combiner le niveau de synergie et d enthousiasme que l on retrouve lors d une bonne pause cafe et l activit substan tielle et les r sultats qui caract risent une bonne r union Cette approche tient sur quatre r gles une loi et un avertissement LES QUATRE R GLES 1 Les personnes pr sentes sont les bonnes 2 peu importe ce qui arrive est la seule chose qui pouvait arriver 3 commence quand commence 4 quand est fini est fini La loi des deux pieds rend chacun responsable de sa pr sence dans un groupe si une personne ni ne cr e rien avec un groupe elle est d aller dans un autre Pavertissement rappelle qu il faut tre ouvert soi m me et aux autres Ouvrez les yeux Pr parez vous des surprises INNOVER ENSEMBLE se relancer dans l action construire son r seau rechercher
89. s chiffres pour participer la prise de conscience collective faut les utiliser quand vous vous adressez aux lus votre entourage professionnel etc afin de r v ler l ampleur de cette probl matique COMMENT REP RER UN PROBL ME INVISIBLE Contrairement aux personnes analphab tes ou celles qui sont dans une situation d apprentissage du FLE les individus en situation d illettrisme ont tous en commun le fait de dissimuler leurs difficult s Le classique j ai oubli mes lunettes n est qu un exemple des strat gies de contournement mises en uvre par ces personnes peu d sireuses de voir leur situation r v l e au grand jour C cile Verdebout directrice des affaires sociales de Ville de Villers Saint Paul pointe ce probl me du rep rage des agents en difficult en mati re de ma trise du francais ou de calcul Pour rem dier rien de tel que de laisser les agents concern s se manifester d eux m mes et pour cela lt dire haut et fort aux responsables de services aux repr sentants syndicaux que des efforts seront men s par la collectivit pour lutter contre cette probl matique Un autre outil de rep rage m me 5 pas t cr cette fin est formation d int gration dispens e tous les fonction naires territoriaux par le dans l ann e qui suit nomination sur leur poste Fran ois Loiseau explique Lors de cette formation si ja
90. s observations Parmi les formules test es une borne num rique qui diffusera des uvres sous licence libre ou encore une malle itin rante pour permettre chaque habitant de pr ter ses propres livres Enfin la troisi me semaine documente le travail ce qui permet aux habitants de suivre et de r agir l volution du projet Cette phase aboutit au plan d usages de la m diath que un plan d une autre sorte que celui de l architecte qui illustre comment elle fonctionnera dans la pratique C est ainsi que le mot lt innovation est pens repartir des usages pour mieux repenser les politiques publiques Lezoux le premier livre de m diath que sera un recueil crit par les habitants L INNOVATION Les formes de management h rit es des ann es 90 correspondent plus aux besoins actuels Comprendre pourquoi est un pr alable pour innover 103 104 2 SAVOIR VALUER L INNOVATION Les m thodes employ es doivent produire de l effet Un projet est innovant quand ilameliore la productivit qu il produit plus qu il ne co te qu il am liore la des usagers et la d mocratie 3 MIEUX COMPRENDRE LE PROCESSUS D INNOVATION L innovation ob it des principes que comprend mieux depuis quelques ann es depuis l origine d une id e jusqu au passage l chelle Les fonctionnaires doivent se familiariser avec ces processus 4 SAVOIR MANAGER L INNOVATION L intelligence est d j dans
91. stion posteriori du probl me Certaines solutions font la quasi unanimit comme la mise en place d un num ro de t l phone unique d information entre la commune et la communaut d agglom ration pour informer les usagers des probl mes ponctuels de collecte des ordures D autres solutions sont propos es et dans les groupes Certains parlent de mise en place de proc dures exceptionnelles de ramassage ou encore de la cr ation d une lt carte interactive des travaux accessible sur le site de l Agglom ration pour Identifier les travaux en cours et leur evolution en DANS LA PEAU DES USAGERS temps r el D autres privil gient l information a priori des usagers via des bilans interm diaires des projets de travaux par exemple ou des r unions de quartiers Ou encore lt Une autre voie serait d organiser des r unions r guli res de coordination entre services de la Ville et services communautaires DESIGN MOI UNE EXP RIENCE D USAGER Les m thodes du design ne sont pas utiles qu aux constructeurs de voitures Au contraire facilement transposables elles permettent de renouveler et redynamiser la r flexion des agents territoriaux qui peuvent s en servir pour am liorer leurs modes de fonctionnement et leurs r ponses aux usagers Mod liser le parcours de l usager permet d identi fier tr s clairement o se situent les interactions entre les usagers et le service public Chacun de
92. tatif d unop rateurpriv oudesemploy s eux m mes Dans le cas de MyCSP des comp tences et des ressources sont venues du secteur priv et Les salari s ont t encourag s devenir actionnaires IL s agissait d un v ritable d fi car comme le dit Carine Pilot Osborn responsable strat gie et analyse prospective MyCSP pour lancer MyCSP il fallait penser la fois en fonctionnaire et en futur employ actionnaire publics d Etat conna t aujourd hui son petit succ s Cette exp rience est n e du programme d aust rit baptis Big society lanc 2010 par Gouver nement qui pr voyait notamment une r duction des budgets des administrations centrales d environ 19 d ici 2015 et une suppression d au moins 450 000 postes de fonctionnaires C est de cette volont qu est n e My Civil Service Pensions CSP entreprise priv e issue du minist re du Travail et des Retraites charg e d administrer le r gime des retraites des fonction naires d Etat Le but tait de concevoir un service priv gestion centralis e qui permettrait de standardiser les proc dures et de faire des conomies d chelle En 2012 ce service t externalis sous une forme mutualiste Ce syst me dexternalisation fait aujourd hui flores dans tout pays R GLE N 3 LA TUTELLE FINANCIERE FAIT LE COMPTE Venue de Belgique et pr sent e par Jean Fran ois Huart directeur financier du Cent
93. tre fa on d tre assign r sidence Pour Marie Christine Jaillet l enjeu de coh sion sociale que contient galement l injonction de proximit est lui aussi ambigu La proximit fonctionnerait comme une pens e magique pour fa onner cette coh sion recr er Dans nos soci t s o il n est plus n cessaire d tre face face pour entrer en relation et alors que les relations sociales s organisent selon un principe de similarit il faut prendre garde aux processus d entre soi l uvre dans nos villes et pas chercher forcer la proximit La sociologue conclut qu il est donc n cessaire pour les politiques publiques de s adapter aux contextes socio conomiques locaux et de les co construire partir de la r alit des lieux sans oublier pour 69 70 autant de penser l int r t g n ral Pour faire voluer les services de proximit ainsi r ponse doit tre plurielle et penser dans des soci t s mobiles et num riques SOLUTIONS POSTALES La Poste doit tre percue non pas comme une organisation qui distribue du courrier mais comme une entreprise de r f rence sur les services de proximit Jacques Savatier annonce la couleur pour le directeur des affaires territoriales et des services publics du Groupe La Poste le service de proximit ce n est plus cette approche sectoris e et physique du guichet mais une approche multisectorielle et multicanal Le facteur ne fait plus un
94. u dispositif rel vent de l Association nationale de la recherche et de la technologie ANRT Concr tement la permet de cofinancer formation dun doctorant recrut par une organisation publique o priv e qui lui confie un travail de recherche s inscrivant dans sa strat gie de recherche et d veloppement D une dur e maximum de trois ans mission du doctorant d rouledanslecadredelacollaborationentre organisation employeuse et un laboratoire de recherche charg de l encadrement scientifique du doctorant L INNOVATION CONOMIQUE REGARDS DE CHERCHEURS emparees du dispositif des Pourtant il est un outil int ressant financi rement mais surtout enrichissant pour le projet de la collectivit sur lequel porte SCIENCES DE LINGENIUM L innovation n cessaire la modernisation de l action publique locale doit porter sur les outils et les SEML sont deux exemples mais aussi sur les processus et l organisation territoriale Dans ce domaine il faut passer d une approche g n raliste et traditionnelle du d veloppement local une diversification des expertises technique environne mentale juridique etc et des acteurs qui les portent explique Elise Turguin de l universit de Grenoble auteure d une th se sur les enjeux scientifiques l ing nierie territoriale Cette n cessit renvoie la notion d ing nierie territoriale qui d signe
95. uD partement petiteenfance coll ges d veloppement conomique et des fonctions d aide au pilotage Cette armature permet d innover mais elle s accompagne aussi du risque de perdre lisibilit l gard de l interne les agents mais aussi de l externe grand public explique Caroline Rattier responsable de la Direction de la strat gie de l organisation et de l valuation du D partement Au sein du conseil g n ral c est cette derni re qui a pour difficile mission de mettre en coh rence les diff rentes strat gies du D partement C est d ailleurs cette m me Direction qui a anim le Pratik sur l articulation des d marches strat giques dans le cadre des ETS L objectif de l atelier proposer des articulations innovantes et pertinentes pour mieux lier les actions du D partement et les rendre plus lisibles Le brainstorming prend la forme d un jeu Sur un grand chiquier les participants doivent positionner des pi ces correspondant aux diff rentes d marches du D partement de Seine Saint Denis trouver la bonne articulation 19 20 PIOCHER BRAINSTORMER ARTICULER Pour le D partement de Seine Saint Denis animer le sur l articulation des d marches strat giques d une collectivit est aussi l occasion de profiter de l exp rience des collectivit s participantes Le D partement pourra s inspirer des id es et des solutions qui mergeront annonce Jeanne C
96. un contexte que dans tous les domaines conomique technologique culturel on associe la cr ativit raconte Todd Lubart Ce sp cialiste mondial de la psychologie de cr ativit s int resse aux facteurs qui expliquent la cr ativit d un individu ou d un groupe Cf encadr Chacun de nous soi potentiel plus ou moins activ Ainsi manager o un designer ne sollicite pas les m mes ressources se passionne surtout pour cette tude de Todd Lubart sur le processus cr atif partir de l analyse des pistes choisies par des tudiants sessayant sculpture Les tudiants dont les uvres sont les plus cr atives vont apr s avoir d fini partiellement le probl me artistique le documenter par des recherches sur Internet par exemple Ceux dont les uvres seront moins cr atives les C passent imm diatement l exp rimentation Les C utilisent convergence tandis que les C parlent d illuminations et font des pauses D ailleurs au retour d une pause premier r flexe des C est d valuer tandis que celui des C est d associer fin du travail les C sont tres contents des r sultats et les C se disent insatisfaits 1 L ENVIRONNEMENT Je ne vous dirai pas que la pr sence du baby foot soit la cl de la cr ativit mais on sait que la pr sence de plantes la vue sur la nature une certaine luminosit INNOVATION MODE D EMPLOI certaines c
97. un territoire administratif suppl mentaire C est en tout cas l opinion du DGS du conseil g n ral du Rh ne pour qui d ailleurs les limites administratives ne devraient pas freiner l action territoriale La m tropole LA FABRIQUE DES NOUVEAUX TERRITOIRES PAROLES DE DG serait l chelon capable d agir au niveau d un bassin de vie de r pondre aux attentes des populations et des acteurs conomiques d un territoire donn La m tropole est une simplification administrative ce que demande le citoyen juge Vincent Robert Ce qui ne signifie pas de laisser tomber la proximit bien au contraire la m tropole la renforcerait Car c est cela qui doit primer l efficacit et performance au service du territoire La m tropolisation ferait profiter du dynamisme de l agglom ration lyonnaise ensemble des territoires et proposerait une action publique plus proche des citoyens Elle ne laisserait pas non plus de c t les territoires ruraux puisque la m tropole lyonnaise pourrait capter et rediffuser autour d elle leur dynamisme Et pour faire jouer la solidarit et mutualisation entre les territoires 7 Le nouveau D partement du Rh ne sera l mettant disposition de chacun ses ressources op rationnelles toujours au service d une ambition commune le d veloppement des territoires BENO T QUIGNON UNE TAPE DANS UNE LONGUE HISTOIRE L histoire de ce territoire est un mouvement qui conduit
98. ux g rer leur personnel leur fonctionnement et leurs transferts et repenser leur fiscalit Mais elle a aussi ses travers plan de gestion de Li ge con u 2011 est ainsi en cours de r vision faut souvent remettre l ouvrage sur le m tier nous dit Jean Fran ois Huart or cela est d autant plus difficile que les exigences europ ennes ne cessent d voluer On en vient m me se demander comme l animateur de l atelier Luc Alain Vervisch si le plus grand flop finalement ce ne serait pas la contrainte europ enne COMMENT FORMER LA R SIDENCE Tout d abord de quel type d innovation parlons nous 7 Prenons par exemple une exp rimentation r cente men e Lezoux dans cadre lt Territoires en R sidences Pour d terminer profil de future m diath que Lezoux commune d Auvergne membre de la communaut de communes Entre Dore et Allier pas pens en m tres carr s Elle plut t fait venir une quipe de designers en residence chez elle Les designers sont des iconoclastes quand on leur commande une m diath que ils se demandent ce qu en attend la population Pour y r pondre ils se basent sur trois tapes de travail D abord semaine ethnographique d observation sur le terrain C est elle qui renseigne sur l existant sur les pratiques de lecture des habitants Vient ensuite la semaine de test et de prototypes construits partir de
99. vation participative et responsable du p le Innovation participative La Poste peut en t moigner L association InnovActeurs d finit l innovation participative comme une d marche de management structur e visant l mission la r alisation et la diffusion des id es des collaborateurs Au sein du groupe La Poste 13 442 id es ont ete produites par ce biais 2012 L entreprise a d velopp d marche d inno vation participative depuis bien longtemps mais les m thodes ont volu id es vers notion de communaut collaborative Pour l laboration de son nouveau plan strat gique 2020 La Poste a consult les 150 000 postiers dans le cadre d une d marche qui a dur trois mois se f licite Muriel Garcia Des exercices d innovation participative organis s dans tous les bureaux de poste ont permis de faire merger 45 000 id es Beaucoup avaient trait la notion coop ration et au mieux travailler ensemble et feront donc l objet d une action prioritaire pour Groupe Chaque postier ensuite recu un cahier des productions son domicile L innovation participative est permanente dans Groupe Un site Internet 93 94 ETUDE INNOV ACTEURS En 2011 Innov acteurs r alis une tude pour mieux conna tre la r alit de l inno vation participative sur le terrain Men e aupr s de plus de 1 000 salari s cette tude r v le notamment que pr s

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