Lettre IT Centre N°8 Mars 2013
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1. e par l Observatoire r gional de la sant du Centre Elle confirme la plus value d un suivi social de proximit au moment de la visite m dicale l utilit d une assistante sociale est d montr e par exemple pour re mobiliser les int rimaires dans leur d mar che d acc s aux prestations sociales information sur leurs droits accompagne ment pour les prises de rendez vous ou la constitution de dossier Pour ce qui concerne l acc s aux soins le suivi social a contribu rattraper des d fauts de prise en charge de probl mes de vue ou d audition identifi s de longue date A l issue de cette exp rimentation les deux SST ont embau ch des professionnels de l aide sociale L int rim en r gion Centre en 2011 775 378 contrats de travail temporaires soit 28 168 emplois en quivalent temps plein EETP Principaux domaines d activit s e Industrie 14 630 EETP e Construction 4 231 EETP o Tertiaire 9 238 EETP source Chiffres cl s DIRECCTE 2012 Quelles solutions La mobilisation de tous les acteurs de la pr vention est indispensable pour mieux pren dre en charge les salari s en situation pr caire Plusieurs actions r gionales doi vent y contribuer dans le cadre du PRST 2 mais aussi travers les contrats pluriannuels d objectifs et de moyens sign s entre la DIRECCTE la Carsat et chaque SST Enfin une exp rimentation d un observatoire l chelle de la r gi2. 87 de ces salari s sont rest s dans l entreprise et 13 l ont quitt e licenciement d mission re traite 79 n ont pas chang de poste et 62 d entre eux n ont pas b n fici de mo dification de poste Lorsqu il y a eu modifi cations de poste elles faisaient suite une intervention ext rieure ergonome Carsat Sameth pour 10 des salari s Cette enqu te souligne l importance d un suivi prospectif par les SST des salari s d cla r s autres que aptes ainsi que la n cessai re implication de l quipe pluridisciplinaire mais aussi des partenaires externes du main tien en emploi GALIT PROFESSIONNELLE La DIRECCTE se mobilise pour renforcer l galit hommes femmes en entreprise Un d cret en date du 18 d cembre dernier renforce les obligations des entreprises de plus de 50 salari s en mati re d galit professionnelle Depuis 2010 celles ci devaient tre couvertes par un accord collectif sur le sujet ou d faut avoir d fini un plan d action sous peine de p nalit financi re D sormais le nombre de th mes devant tre trait s par ces accords augmente et celui concernant la r mu n ration est obligatoire Pour contribuer l effectivit de ce nouveau cadre r glementaire la DIRECCTE ac compagnera en 2013 titre exp rimental sur quatre bassins d emploi respon sables d entreprises et partenaires sociaux Parall lement des contr les seront eff
3. Direccte Centre et s est fix trois objectifs e mieux conna tre la r alit des conditions de suivi m dical au travail des int rimaires e mieux conna tre les pratiques de pr vention des entreprises l gard des int rimaires e renforcer les conditions de s curit au travail des int rimaires Il pr voit notamment la r alisation d une tude sur le suivi m dical au travail des int rimaires et leur acc s aux droits en mati re de sant la r alisation d une radioscopie concernant les pratiques en pr vention des risques professionnels le contr le des conditions de travail des int rimaires tion du m tier un travail qui implique outre la f d ration professionnelle l ensem ble des acteurs employeurs et donneurs d ordre Les int rimaires au c ur de la pr carit Parmi les populations de salari s les plus concern es par la pr carit les int rimaires connaissent des difficult s suppl mentaires du fait de la crise conomique sauf ceux peu nombreux ayant d lib r ment choisi le statut d int rimaire Plus que jamais leur pr carisation touche tous les niveaux de la vie quotidienne logement famille loisirs et sant Ce dernier domaine est particuli re ment crucial dans la mesure o les int rimai res figurent parmi les salari s les moins surveill s par la m decine du travail et pour tant les plus expos s aux risques profession nels Leur surveillance m dicale fait l
4. Secr taire de r daction Sylvie Gaillot R dactrice ind pendante Camille Jaunet La clef des mots Cr dit photo Fotolia comr Maquette graphique carakter ds noos fr R alisation Sylvie Gaillot KIOSQUE Les maladies caract re professionnel en r gion Centre Quinzaines 2011 Un quart des 302 m decins du travail recens s en r gion Centre ont particip en 2011 au dispositif de veille sanitaire et de surveillance pid miologique des risques professionnels mis vapi Surveillance des maladies caract re professionnel Masia Doy Or Jealana Mbeurg C line Laciarc Thomaz Dourtef Jube Piaise Or Madelaine Vslarey ph dr mimpe de rats Amoi Dress ce Ce 2 Er rme a vata nara r7 latrodection Phjertits Lg porod du programme al dar La damao mldh rouvre due k Use miale ct dite bass hisga ane LE mesin ces CRLENLELELE dk est bor w ris a le en place par l Institut national de veille sanitaire INVS Concr tement les m decins volon Dies EN CARACT RE R GION PROFESSIONNEL CENTRE taires s engagent durant 2 semaines cons cutives si gnaler selon un protocole valid toutes les maladies caract re professionnel MCP rencontr es lors de leurs consultations L tude synth tique 8 pages publi e par la DIRECCTE Centre et l INVS porte sur l exploita tion des donn es collect es sur deux quinzaines en 2011 Elle met en exergue un taux de signalement de MCP 7 6
5. continuera de soutenir en 2013 des dispositifs d appui au dialogue entre partenaires Sociaux au niveau territorial et au sein des entreprises Mich le Marchais Responsable du p le Travail de la DIRECCTE Centre DE EM Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DU TRAVAIL DE L EMPLOI DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL Ils taient plus de 70 m decins ou membres de services de sant au travail SST se r unir le 19 octobre dernier Vineuil 41 dans le cadre des enseignements post universitaires 70 professionnels de sant au travail rassembl s pour changer autour d une th ma tique travail pr carit et sant qui a pris une dimension particu li re compte tenu de la situation conomique actuelle Les enseignements post universitaires sont propos s chaque ann e par l Institut de m decine du Val de Loire IMTVL rappelle Josiane Albouy m decin inspecteur du travail la DIRECCTE Centre Ils sont organis s tour de r le par un SST de la r gion qui choisit la th matique autour de laquelle vont se d rouler les changes et le partage d exp rience Les m decins inspecteur du travail en tant que membres de l IMTVL participent l laboration du programme de la journ e C est autour de la probl matique de la pr carit que l APSMT de Blois organi satrice de la rencontre en 2012 a souhait travailler afin de mieux com
6. en moyenne qui varie selon le sexe la ca t gorie sociale et les secteurs d activit Deux types de MCP dominent tout d abord les affections de l appa reil locomoteur ALM qui regroupent les troubles mus culo squelettiques TMS l arthrose et les autres sollicitations de l appareil locomoteur Ensuite appara t la souffrance psychique qui se traduit par des d pres sions des troubles du sommeil et de l anxi t Les fem mes et les cadres sup rieurs sont davantage concern s par ce deuxi me type de pathologie A noter que sur les 738 pathologies signal es par les m decins du travail seules 38 d ent re elles remplissaient tous les crit res d un tableau de MCP et pouvaient donner lieu indem nisation Par ailleurs 80 de ces MCP remplissant les crit res d indemnisation n ont pas fait l objet de d claration Consulter l tude Les MCP en r gion Centre en 2011 sur le site de la DIRECCTE Centre www centre direccte gouv fr ACTUALIT opar de Michel DERRAC directeur r gional de la DIRECCTE entre Administrateur civil hors classe Michel DERRAC a t nomm le 3 janvier dernier 56 ans directeur la D l gation interminist rielle l am nage ment du territoire et l attractivit r gionale DATAR charg de l accom pagnement des mutations conomiques Arriv en r gion Centre en d cembre 2009 pour mettre en place la toute nouvelle Direction r gionale des entr
7. et d changer sur leurs pratiques O LT Fil D LL a E A v MN DOMAINE DES PORTES DE SOLOGNIS EEE RP LEE Au fil des ans le Comit d hygi ne de s curi t et des conditions de travail CHSCT an ciennement CHS avant 1982 est devenu une instance repr sentative du personnel in contournable et reconnue en mati re de sant et de s curit dans l entreprise mais aussi sur le champ plus large des conditions de travail Ses comp tences se sont en effet consid rablement largies et incluent d sor mais la sant mentale les probl mes de stress et de harc lement les risques biologiques et chimiques L mergence de nouveaux risques risques psycho sociaux p nibilit et le choix des pouvoirs publics d en faire un objet de n gociation donnent aux CHSCT un r le pri mordial dans l laboration du diagnostic pr ala ble la n gociation et l identification des pistes d am liorations indique Mich le Marchais responsable du p le travail la DIRECCTE Autre originalit de cette instance la pr sen ce en son sein d experts contr leur pr ven tion de la CARSAT m decin du travail et inspecteur du travail qui sont susceptibles d enrichir les d bats au sein du CHSCT Depuis 1991 ce dernier peut avoir recours lui m me un expert agr par le minist re du travail dans deux cas de figure lorsqu un RISQUES PSYCHO SOCIAUX RISQUES MERGENTS LE
8. objet d un d cret de juillet 1991 qui pr sente des difficult s d application Les responsabilit s partag es entre les entreprises de travail temporaire et les entreprises utilisatrices ren dent tr s complexe le suivi des int rimaires Le manque de coordination la multiplicit des dossiers m dicaux d int rimaires inscrits dans plusieurs agences d int rim ne d pen dant pas forc ment du m me SST ainsi que le risque pour un int rimaire de ne plus ob tenir de mission la suite d une restriction d aptitude expliquent ces difficult s N anmoins des exp rimentations ont t men es dans ce secteur par les services de sant au travail SST 1Caisse d assurance retraite et de la sant au travail 2 Association r gionale d am lioration des conditions de travail 3 Organisme professionnel de pr vention du b timent et des travaux publics 4 F Barnier L am lioration des conditions de travail dans le nettoyage DRTEFP Universit d Orl ans d cembre 2009 Am liorer le suivi m dical des int rimaires En 2005 pour am liorer la qualit du suivi m dical et la pr vention des risques profes sionnels chez les int rimaires des m decins du travail de Seine et Marne se sont rassem bl s avec des agences d int rim au sein du Groupe Interim 77 Ils ont t rejoints par des entreprises utilisatrices des repr sen tants de l inspection du travail de la Cramif de l Aract et du Prisme syndicat des
9. profes sionnels de l int rim Le Groupe a propos l laboration d une fiche de liaison et d un outil informatique partag pour faciliter les changes entre m decins ainsi que la mise en place pour le suivi m dical d unit s interservices r parties par bassins d emploi Ce projet pr sent fin 2007 aux directions des SST de Seine et Marne a t confront une r sistance importante Il a cependant t inscrit dans le PRST 2 d Ile de France mais se trouve aujourd hui en situation de blocage Une exp rimentation a cependant t engag e en juin 2012 sur une zone r duite de quatre communes R duire les in galit s d acc s la sant Dans la m me d marche d am lioration du suivi m dical des int rimaires et de r duc Plan r gional de sant au travail tion des in galit s d acc s la sant une ex p rimentation sociale a t men e entre 2008 et 2010 en r gion Centre l initiative de la DRTEFP avec le concours de deux SST AIMT 37 et CIHL 45 L objectif de cette ex p rimentation tait notamment de rep rer les int rimaires les plus vuln rables et de leur proposer un accompagnement social r alis par une assistante sociale A la fron ti re de l insertion et de l emploi les int ri maires ont difficilement acc s aux soins et aux prestations sociales du fait de l instabi lit de leur situation professionnelle La synth se de cette exp rimentation a t r alis
10. CHSCT FACE AUX NOUVEAUX ENJEUX gt dE 4 Ea CEE OCTOBRE 2012 risque grave est constat dans l tablissement ou en cas de projet important susceptible d a voir un impact sur la sant la s curit ou les conditions de travail des salari s Lors d un atelier la DIRECCTE a pr sent ce sujet les r sultats d une r flexion conduite avec quatre CHSCT de la r gion sur les modalit s de re cours une expertise ayant trait aux risques psycho sociaux Lors des d bats en s ance pl ni re plusieurs participants ont toutefois d plor le manque de moyens accord s au CHSCT Les heures de d l gation sont jug es insuffisantes l acc s la formation pas toujours facilit pour les sala ri s lus et si le CHSCT a acquis une person nalit juridique qui l autorise mener une action en justice il ne dispose toujours pas de budget propre ni de local d di Bref son po sitionnement doit tre encore affirm dans bon nombre d entreprises Le CHSCT doit aussi veiller mieux rendre compte de son ac tion aupr s des salari s s il souhaite jouer plei nement son r le dans la pr vention de leur sant physique et mentale 0 5 10 15 20 25 30 Dernier recours le monde du travail devant les tribunaux Fran oise Champeaux Sandrine Foulon Editions du Seuil 2012 304 pages 20 euros DERNIER RECOURS C est un voyage dans un monde du travail o le dernier recours
11. DIRECCTE CENTKE A la Une La pr carit quelles relations la sant galit professionnelle La DIRECCTE se mobilise pour l galit professionnelle Repr sentativit syndicale Bilan des lections dans les TPE en r gion Centre 3 me anniversaire des CHSCT Les CHSCT face de nouveaux enjeux Kiosque Pour la premi re fois l audience des organisations syndicales aupr s des salari s a t mesur e au niveau national et interprofessionnel ainsi qu au niveau des branches d activit Cette mesure a t r alis e dans le cadre des lections professionnelles comit s d entreprise et d l gu s du personnel d un scrutin aupr s des salari s des TPE et employ s domicile et des lections aux chambres d agriculture Plus de 5 millions de salari s ont pu ainsi s exprimer en faveur des organisations syndicales de leur choix Cela conforte leur l gitimit La CGT CFDT CGT FO CFE CGC et la CFTC ont recueilli au moins 8 des suffrages exprim s pour tre repr sentatives et donc en capacit de signer des accords collectifs Le dialogue social est aujourd hui au centre des politiques en mati re d emploi et de relations du travail Contrats de g n ration s curisation de l emploi pr voyance galit professionnelle entre les femmes et les hommes pr vention de la p nibilit autant de sujets de dialogue social que la DIRECCTE a pour mission d encourager Dans ce cadre elle
12. aillante des mo tifs qui ont pr valu ce non respect de la r glementation et examineront les intentions de l entreprise ce sujet Le cas ch ant si au cune perspective de mise en conformit n ap para t une mise en demeure pourra tre envoy e invitant l entreprise r gulariser sa si tuation dans un d lai de 6 mois Ce n est qu au terme de ce d lai que le Directeur r gio nal de la DIRECCTE pourra alors apr s analy se pr cise de la situation de l entreprise engager une proc dure fixant des p nalit s fi nanci res pouvant atteindre jusqu 1 de la masse salariale S assurer de la conformit de l accord ou du plan d action Deuxi me volet du contr le op r par l inspection du travail v rifier que les accords ou plans d action d pos s sont conformes aux r gles qui visent assurer une qualit mini mum des d marches engag es Il s agit de s assurer que l accord ou le plan inclut bien le nombre minimum de th mes obligatoires et que soient bien stipul s les objectifs d volu tion attendus les mesures envisag es pour at teindre ces objectifs ainsi que leurs indicateurs de suivi En 2013 ce contr le sur pi ce se bor nera cette analyse de conformit Ce n est qu en 2014 que pourront tre envisag s des contr les syst matiques visant v rifier au sein des entreprises la r alit de la mise en uvre des mesures d finies dans les accords ou les plans d action www
13. ande perdante du scrutin s av re tre la CFTC qui avec 6 5 ne d passe pas la barre des 8 seuil fix pour qu un syndicat soit d clar repr sentatif au niveau national et interprofessionnel L UNSA peut pour sa part se d clarer satisfait puisqu a pr s avoir obtenu 6 2 des voix lors des prud hommales de 2008 elle parvient rassembler ici 7 3 des suffrages 8 07 en r gion Centre La CFDT quant elle se retrouve 10 points derri re la CGT et enregistre au niveau r gional des r sultats inf rieurs son poids national 19 3 Enfin il est noter l appa rition d un syndicat professionnel particuli rement puissant 8 en r gion Centre le SPAMAF le syndicat professionnel des assis tants maternels et assistants familiaux nr France m tro R gion Centre 15 20 25 30 30 ANNIVERSAIRE DES CHSCT Les CHSCT face de nouveaux enjeux Le 24 octobre dernier plus de 200 professionnels salari s lus de CHSCT employeurs pr venteurs m decins du travail ont particip Ardon 45 un forum intitul P nibilit risques psycho sociaux risques mergents le CHSCT face aux nouveaux enjeux Initi e l occasion du 30 me anniversaire des CHSCT dans le cadre de la semaine qualit de vie au travail cette journ e organis e par la DIRECCTE l ARACT et la CARSAT Centre a per mis aux participants de s interroger sur le r le jou par le CHSCT
14. atrices fr quents et invalidants dans cette population et a galement abouti une analyse ergonomique en lien avec la f d ration des entreprises de propre t T l chargeable sur le site www ctip fr Une vingtaine d entretiens ont t r alis s aupr s de salari s leur analyse t moigne de la difficult de la condition salariale dans ce secteur En mati re de condition d emplois la popu lation de salari s est consid r e comme vuln rable f minine 67 peu qualifi e 60 sans dipl me assez g e 55 de horaires contraignants difficile ment compatibles avec une vie familiale et sociale et posant des probl mes de transport et de s curit isolement ges tes r p titifs et maniement de containers l origine de troubles musculo squelettiques TMS et de probl mes circulatoires derma tologiques respiratoires Enfin en termes de repr sentation sociale l tude met en exergue un profond manque de reconnaissance de la part des entreprises employeuses et utilisatrices qui appelle la n cessaire valorisation et professionnalisa Les int rimaires priorit du Plan r gional de sant au travail Pr venir les risques li s la pr carit notamment chez les int rimaires est une des priorit s locales du Plan r gional de sant au travail en r gion Centre Elabor par l ensemble des acteurs institutionnels de la pr vention pour la p riode 2010 2014 il est anim par la
15. au national Pour rem dier ce d sint r t les syndicats souhaiteraient que lors du prochain scrutin dans quatre ans puisse tre instaur un vote sur listes nominatives conduisant une repr sentation effective des salari s des TPE au sein de commissions paritaires r gio nales par exemple A ce sujet Michel Sapin ministre du travail s est d clar ouvert en indi quant que les modalit s d organisation de l lection fix es par la loi du 15 octobre 2010 devront tre revues pour favoriser une participa tion plus importante lors de la prochaine lec tion en 2016 1 brique de la repr sentativit syndicale Cette lection ne constitue toutefois qu une des tapes dans la r forme de la repr sentati vit des organisations syndicales pour appr cier l audience de l ensemble des organisa tions syndicales les r sultats de l lection salari s des TPE et employ s domicile seront additionn s avec les r sultats des lec tions professionnelles organis es depuis 2008 dans les entreprises de 11 salari s et plus et CFDT FORCE OUVRIERE UNSA CFTC CFE CGC UNION SYNDICALE SOLIDAIRES CNT CAT Syndicats candidats au niveau professionnel Syndicats candidats au niveau inter pro r gional 0 5 10 lection avec les r sultats des lections aux chambres d agriculture d but 2013 Cette agr gation sera r alis e au printemps 2013 A ce stade la gr
16. d action mentionn s dans le code du travail pour les entreprises de moins de 300 salari s et sur au moins trois de ces domaines pour les entreprises de 300 salari s et plus Les domaines concern s sont les suivants embauche formation promotion professionnelle qualification classification conditions de travail r mun ration effective et articulation entre l activit professionnelle et l exercice de la responsabilit familiale Situation apr s le d cret D sormais le nombre minimal de domaines d actions devant figurer obligatoirement dans les accords et plans d actions passe de deux trois pour les entreprises de moins de 300 salari s et de trois quatre pour les entreprises de 300 salari s et plus En outre le th me de la r mun ration sera d sormais obligatoirement retenu par l accord collectif ou d faut le plan d actions Des ateliers sur l galit avec les partenaires sociaux L Etat DIRECCTE Centre coordonnera quant lui un ensemble d actions pour renforcer l galit entre les salari s dans les TPE PME Il est ainsi pr vu d analyser les accords d entreprises d j sign s pour rep rer les bonnes pratiques transf rables Des ateliers de l galit professionnelle r unis sant les partenaires sociaux et les acteurs socio conomiques responsables RH clubs d entreprises d un m me territoire seront aussi organis s afin d changer et de favoriser la n gociation sur des
17. ectu s et pourront aboutir le cas ch ant l envoi de mises en demeure aux entreprises d faillantes Vingt cinq ans apr s la premi re loi pour r duire les in galit s au travail entre les hommes et les femmes la situation demeu re pr occupante Les femmes repr sentent 80 des salari s en situation de pr carit Sur la seule question des salaires poste gal leur r mun ration est en moyenne de 20 inf rieure celle d un homme propose aux employeurs et repr sentants syndicaux une m thodologie et des conseils pour poser le bon diagnostic sur la situation de leur entreprise et identifier les mesures perti nentes mettre en uvre Des exp rimentations conduites en r gion Centre Partant de ce constat l Etat et les Toutes les artenaires sociaux l issue de la gi i i parte entreprises de La r gion Centre fait partie des conf rence sociale nationale des neuf r gions pilotes choisies par 9 et 10 juillet 2012 ont d cid de plus de 300 le comit de pilotage tripartite renforcer les obligations des en salari s ont instaur l issue de la conf rence treprises assujetties en mati re sociale nationale pour conduire le de re u un ee galit professionnelle voir en des exp rimentations en tant que cadr car fin 2012 2 3 d entre courrier territoires de l excellence pour elles n avaient toujours rien faitet d information l galit professionnelle n taient pas couver
18. ega pro fr un site mode d emploi pour les PME Elabor par les services de l Etat avec l appui de l ANACT et en concertation avec les partenaires sociaux ce site propose un parcours personnalis en fonction du profil de l internaute chef d entreprise DRH repr sentant syndical salari Objectif donner des clefs de compr hension de la probl matique de l galit professionnelle ainsi qu une m thodologie et des outils pratiques pour passer l action L internaute trouvera ainsi dans ce site des jeux des fiches et un outil d aide au diagnostic qui permet de poser les bons constats dans chaque entreprise Cet outil peut galement tre utilis pour produire le rapport unique ou le rapport de situation compar e Egalit professionnelle entre les femmes et les hommes rs mode d emploi pour les PME E etes Gabon pe les mariices de Li e comceranion aer les parures sacian Elections dans les TPE une participation r gionale sup rieure de 2 points celle REPR SENTATIVIT SYNDICALE constat e en France Les lections syndicales dans les tr s peti tes entreprises TPE moins de 11 sala ri s organis es pour la premi re fois du 28 novembre au 12 d cembre 2012 n ont mobilis qu un salari sur dix au niveau national 12 de participation en r gion Centre Avec pr s de 30 des suffrages exprim s la CGT arrive largement en t te du scrutin Sp cificit r gio
19. eprises de la concurrence et de la consommation du travail et de l emploi Michel DERRAC aura mis durant 3 ans toute son nergie pour promouvoir aupr s de ses partenaires la qualit de l offre de service de ce nouveau service de l Etat Arriv e de Patrice GRELICHE nouveau directeur r gional de la DIRECCTE Centre Ing nieur en chef des mines Patrice GRELICHE succ de compter du 15 avril 2013 Michel DERRAC la t te de la DIRECCTE Centre Ag de 57 ans il aura pr c demment assur durant 3 ans la direction de la DIRECCTE Limousin En juillet dernier il a parall lement t nomm commissaire au redressement productif pour le Limousin Il a exerc diff rents postes dans les services d concentr s de l Etat Drire en Champagne Ardenne en Limousin Paris Il a galement t responsable pendant 5 ans des actions en direction des entreprises du Conseil r gional Languedoc Roussillon Enfin de 1993 2004 il a particip au redressement d un petit groupe d entreprises 700 person nes 60 M de chiffre d affaires en tant que directeur administratif et financier et membre du directoire
20. nale Force ouvri re arrive en 2 me position avant la CFDT alors que celle ci devance largement FO en France m tropolitaine Sur les 166 149 inscrits sur les listes lectora les de la r gion Centre 20 753 d entre eux soit 12 5 ont pris le temps de voter soit par correspondance soit sur internet Cette faible participation n est gu re surprenante si l on sait qu il s agissait d une premi re aupr s d un lectorat historiquement loign du monde syndical Par ailleurs les centrales syndicales ont relev quelques dysfonction nements dans le vote lectronique et le vote par correspondance Il y a des marges de progr s mais ce taux de participation est loin d tre n gligeable indiquait le 21 d cembre dernier Jean Denis Combrexelle Directeur g n ral du travail Les modalit s d organisation du vote devront tre revues Enfin et surtout certaines organisations syndi cales ont d plor le manque de visibilit du scrutin en d pit d une campagne nationale de communication qui s est intensifi e les derni res semaines et son manque d attracti vit d ses modalit s de vote sur sigle En effet voter pour des sigles syndicaux et non pour des noms de personnes physiques comme cela est propos lors des lections prudhommales n est gu re mobilisateur pour des salari s de TPE ou employ s domicile qui n ont parfois pas une vision tr s flatteuse du jeu des centrales syndicales au nive
21. nc Argen ton des actions innovantes ayant 2 objectifs principaux faciliter les car ri res professionnelles des femmes dans les PME moins de 250 salari s et favoriser le retour l emploi des femmes ayant termin leur cong parental Pour mettre en uvre ces exp rimentations un appel projets a t lanc par la DIRECC TE afin que les porteurs de projets s lection n s dans ce cadre puissent d marrer leur intervention courant mai 2013 Le Conseil r gional pilotera pour sa part l ac tion destin e accompagner le retour l emploi des personnes ayant arr t de tra vailler pour lever leurs enfants Pour ce faire il est pr vu de mobiliser pour ces per sonnes un parcours de formation et de lever les freins p riph riques d acc s la forma tion garde d enfants mobilit via un suivi individualis j i 4 f Egalit professionnelle volution du cadre juridique pour les entreprises Situation avant le d cret n 2012 1408 du 18 d cembre 2012 Pour ne pas tre soumises une p nalit la charge de l employeur les entreprises d au moins cinquante salari s doivent tre couvertes par un accord relatif l galit professionnelle ou d faut d accord par un plan d actions Cet accord collectif ou d faut ce plan d actions fixe les objectifs de progression et les actions permettant de les atteindre Ces derni res portent sur au moins deux des domaines
22. on permettra de mieux suiv re dans la dur e le devenir des salari s autres que aptes Camille Jaunet Quel devenir pour les salari s autres que aptes Dans le cadre de la journ e de travail du 19 octobre dernier l APSMT de Blois a souhait se pencher sur le devenir des salari s d cla r s en 2011 inaptes ou aptes avec restric tions L enqu te comprenait un question naire envoy 1048 personnes et un second rempli par les personnels du service m de cins infirmiers Sur les 583 r ponses analy s es 123 concernent des inaptitudes et 460 des aptitudes avec restrictions ou am nage ments de poste Parmi les salari s d clar s inaptes 64 sont des femmes 54 ont 50 ans ou plus et 56 ont un dipl me inf rieur au bac Pour 61 la cause de l inaptitude est une maladie et 39 de ces inaptitudes sont d o rigine professionnelle 95 de ces salari s ont t licenci s et plus des 2 3 n avaient pas de possibilit de reclassement Parmi les 116 salari s inaptes et licenci s seuls 24 ont pu retrouver une activit salariale Pour ce qui concerne les avis d aptitude avec restrictions et les am nagements de poste 53 des personnes concern es sont des femmes 49 ont 50 ans et plus et 31 entre 40 et 50 ans 60 ont un niveau inf rieur au bac et 24 n ont aucun dipl me La maladie est en cause dans 2 3 des cas et 1 3 des aptitudes avec restrictions sont d origine professionnelle
23. passe par le tribunal que nous proposent deux journalistes en droit social Un voyage qui vient nous rappeler que derri re la s cheresse des d cisions de justice se cachent des histoires d hommes et de femmes au travers de quatre affaires embl matiques L affaire de la fonderie Metaleurop le proc s de l amiante le harc lement moral chez Carrefour France t l com ou Renault et le double meurtre d inspecteurs du travail en Dordogne En plongeant dans ces grandes affaires judiciaires cet ouvrage tente de saisir ce qui pousse les protagonistes privil gier tel fondement plut t que tel autre et leur permet de faire progresser le droit du travail Quel travail voulons nous La grande enqu te Jan Krauze avec Dominique M da Patrick L geron et Yves Schwartz Editions Les Ar nes 2012 229 pages 18 50 euros Radio France a demand tous ses auditeurs de t moigner au plus pr s de la r alit de leur vie au travail Pr s de 10000 personnes ont pris la plume C est de cette profusion de r ponses qu est n ce livre formidable lt photographie de notre JAN KRAUZE rapport au VEC DOMINIQUE MEDA 5 QU EL ET YVES SCHWARTZ travail ILLUSTR PAR MUZO 7 3 TRAV A IL aujourd hui VOULONS NOUS LA GRANDE ENQU TE LES AR NES Directeur de publication Patrice Greliche Directeur r gional de la DIRECCTE Centre R daction et coordination ditoriale Pierre Dussin
24. prendre les liens entre le travail la pr carit et la sant et d envisager les moyens dispo sition des SST pour mieux pr venir l impact de la pr carit sur la sant des sala ri s La pr carit ph nom ne des temps modernes Principalement li au ralentissement conomique et la mont e du ch mage le d veloppement des emplois pr caires r sulte aussi de l assouplissement de certaines l gislations Selon l Insee le taux de pr carit a doubl entre 1982 et 2000 pour atteindre environ 12 On d nombre actuellement trois millions d employ s en statut pr caire contrats dur e d termin e int rim stages ou contrats aid s Ces salari s alternent souvent des p riodes d emploi et de ch mage En outre 1 5 million de personnes travaillent temps partiel non choisi et souhaiteraient travailler davantage 70 d en tre elles sont des femmes notamment dans les secteurs du nettoyage ou de la distribution Les personnes sous qualifi es sont aussi large ment touch es Pr carit li e aux conditions d emploi contrat pr caire ou aux conditions de travail chacune de ces situations a des incidences sur la sant des salari s concern s et mobilise ce titre les services de sant au travail SST dont la mission est d agir pour le maintien au travail et d assurer le bien tre au travail Une pr oc cupation galement port e par les acteurs r gionaux de la pr vention DIRECCTE Carsat A
25. ract OPPBTP qui se sont fix des objectifs sp cifiques lors de l laboration du Plan r gional sant travail 2 cf encadr Le nettoyage un secteur aux conditions pr caires Parmi les domaines d activit s marqu s par une tr s forte pr carit le secteur de la pro pret a connu dans les ann es 1980 un fort d veloppement associ une croissance de la sous traitance et une pr carisation du sa lariat Pour mieux comprendre les conditions de travail dans ce sec plus de 40 ans et trang re 30 77 des salari s sont en CDI mais 74 d entre eux subissent un temps partiel et 45 tra vaillent moins de 17h par semaine La plu part des salari s sont contraints de multiplier les emplois mais leurs r mun ra tions restent faibles 75 des sa teur une tude sociologique a Un profond lari s gagnent moins de 900 t men e en 2009 en r gion manque de par mois Des salari s qui doivent Centre dans le cadre d une col constamment s adapter pour laboration entre l Universit l CONNAISSONC faire co ncider les missions les d Orl ans et la DIRECCTE de la part des horaires et assumer les transports Centre Cette tude fait suite et leur co t aux constats port s par les m de entreprises De m me les conditions de tra cins du travail du Cher de trou employeuses et vail sont difficiles pression cons bles musculo squelettiques T tante sur le rythme de travail utilis
26. sujets concrets articu lation vie personnelle vie professionnelle conditions de travail modalit s d acc s la formation continue retour dans l entreprise suite un cong maternit ou parental Parall lement des travaux seront initi s avec une branche professionnelle dans le but de trouver des solutions pratiques pour mieux concilier temps familial et temps profession nel Enfin une tude pour mieux cerner le profil des femmes en cong parental et appr cier les modalit s de retour de ces femmes dans l entreprise sera r alis e Un plan r gional de contr le pilot par la DIRECCTE En 2013 le minist re nous demande de contr ler syst matiquement les entreprises de plus de 300 salari s pr cise Mich le Marchais responsable du P le Travail la DIRECCTE Ce n est qu en 2014 que nous tendrons notre contr le aupr s des entreprises de 50 299 salari s En effet pour ces derni res nous privil gierons cette ann e le d veloppement d actions d information de sensi bilisation et d accompagnement via notamment les exp rimentations que nous allons conduire sur quatre territoires voir pr c demment Concr tement les agents de l inspection du travail s emploieront tout d abord v rifier si toutes les entreprises de plus de 300 salari s sont bien couvertes par un accord ou un plan d action Si ce n est pas le cas ils s informe ront aupr s de l entreprise d f
27. tes par un ac NEE A l occasion de la visite de la mi minist riel cord collectif ou un plan d action Priorit la n gociation collective D sormais la priorit est donn e la n gocia tion collective par rapport l initiative unila t rale de l employeur En d autres termes ce n est qu apr s l chec de la n gociation d un accord d entreprise que le chef d entreprise peut tablir un plan d action Ce dernier devra tre d pos aupr s de la DIRECCTE et pour les entreprises de plus de 300 salari s tre auto matiquement accompagn d un proc s verbal de d saccord sous peine de non recevabilit Convaincus toutefois que ces nouvelles obli gations ne pourront tre respect es sans une meilleure information et un accompagnement des entreprises Michel Sapin ministre en charge du travail et Najat Vallaud Belkacem ministre des droits des femmes ont envoy en janvier dernier une lettre toutes les entrepri ses de plus de 300 salari s pour leur pr senter le nouveau cadre juridique ainsi que les outils d accompagnement mis leur disposition Un site internet www ega pro fr ressources a notamment t cr voir encadr p 5 et nistre des droits des femmes le 19 novembre dernier Orl ans a donc t conclue une convention cadre entre l Etat et la R gion vi sant exp rimenter avec les partenaires so ciaux sur quatre bassins d emploi Bourges Tours Montargis et Ch teauroux Le Bla
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