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manifeste des tpe-pme de services a la personne

1. Octobre 2013 10 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit La FEDESAP pense donc que diff rents op rateurs concourent une saine mulation que le jeu des compl mentarit s doit pouvoir s op rer partir du moment o l on dicte des r gles claires et lisibles en maintenant un niveau de financement cons quent et un niveau d exigences qualitatives croissant 2 L APPORT DES TPE PME AUX SERVICES A LA PERSONNE La volont de consolider un secteur d activit conomique ne peut l vidence se concr tiser sans une pr sence structurante des entreprises Le secteur a t juridiquement ouvert aux entreprises en 1996 et les incitations introduites par la loi de 2005 ont cr un appel d air pour un d veloppement substantiel des TPE PME Le recul dont nous disposons depuis ces cr ations d entreprises qui repr sentent aujourd hui deux structures sur trois dans le secteur contre 500 sur 6 000 OASP Organismes agr s de SAP en 2005 permet la FEDESAP de r affirmer l int r t de renforcer les TPE PME dans le secteur Le mod le de la TPE PME dont le tissu conomique fran ais manque de fa on g n rale est m me de r pondre au type de besoins correspondant aux services la personne Il s agit de services localis s n cessitant non seulement d tre r alis s au niveau de petites unit s territoriales et non d un grand groupe industriel centralis mais auss
2. par leur bien tre Un investissement qui se traduit aujourd hui par un taux d quipement important en syst mes d information web pour la plupart et par une strat gie guid e par l am lioration continue d une qualit de services qui permet de rendre parfaitement l gitime l offre priv e de services la personne Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 11 F d sap P F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit II BILAN DES POLITIQUES PUBLIQUES ET CONSTATS SECTORIELS 1 UNE POLITIQUE SECTORIELLE AMBITIEUSE Les premi res mesures visant d velopper les services la personne au del des politiques sociales d aide domicile d apr s guerre datent de la fin des ann es quatre vingt Pour faciliter la cr ation d emplois le l gislateur a accord des exon rations de cotisations sociales en 1987 puis la r duction d imp t sur le revenu de 50 des sommes d pens es pour l emploi d une personne son domicile ou l achat d une prestation une structure agr e mesure fondamentale a t instaur e en 1991 par Martine Aubry Une s rie de dispositions ont ensuite t mises en uvre en 1996 puis en 2005 avec une politique sectorielle clairement affich e visant le d veloppement du secteur sa structuration et son suivi Le tout constitue un cadre r glementaire important reconnu en Europe comme tant un des plus pro actifs y compris fi
3. 29 Donner une dimension v ritablement nationale au pilotage de la politique du grand ge et des handicaps en la confiant la CNSA avec gouvernance revisit e relay e par une gestion r gionale assur e par les ARS Proposition n 30 Cr er dans chaque d partement un guichet unique pour l ensemble des prestations destination des m nages et des familles GLOSSAIRE 23 23 24 24 25 26 26 27 27 27 29 29 30 30 30 30 31 32 32 33 34 35 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit PREFACE La FEDESAP publie ce MANIFESTE DES TPE PME les TPE PME de SAP sont nombreuses implant es en proximit sur l ensemble des territoires industrieuses et conomes notamment des deniers publics contribution des TPE PME de services la Personne SAP l annonce en Conseil des ministres le 11 septembre 2013 par Madame Sylvia Pinel Ministre de l Artisanat du Commerce et du Tourisme d une Politique publique et nouvelle gouvernance pour le secteur des services la personne gt Trois chantiers tayent ce New Deal ainsi lanc par le gouvernement et coordonn par la Ministre sous l autorit du Premier ministre e avant la fin de l ann e une conf rence de progr s pour l emploi dans les services la personne e un groupe de travail p
4. LES ENJEUX 1 LES ENJEUX STRATEGIQUES DES SERVICES A LA PERSONNE 2 L APPORT DES TPE PME AUX SERVICES A LA PERSONNE Il BILAN DES POLITIQUES PUBLIQUES ET CONSTATS SECTORIELS 1 UNE POLITIQUE SECTORIELLE AMBITIEUSE 2 LAISSEE EN JACHERE DEPUIS TROIS ANS Ill 30 PROPOSITIONS POUR 5 OBJECTIFS ET UNE GOUVERNANCE REVISITEE OBJECTIF 1 FAVORISER L ACCES DES CITOYENS AUX SERVICES SUR TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL SOLVABILISER SIMPLIFIER STABILISER Proposition n 1 Stabiliser le cadre fiscal applicable aux particuliers Proposition n 2 Compenser mensuellement ou trimestriellement l acquittement des factures par la r duction et le cr dit d imp ts Proposition n 3 Introduire une tarification nationale minimale opposable dans le cadre de APA et de la PCH Proposition n 4 Maintenir le compl ment de libre choix du mode de garde de la PAJE Proposition n 5 Favoriser le recours syst matique au CESU d mat rialis et supprimer terme le CESU papier OBJECTIF 2 ASSURER UNE CONCURRENCE EQUITABLE ENTRE LES DIFFERENTES FORMES D OFFRES Proposition n 6 Harmoniser fiscalement tous les organismes de services la personne Proposition n 7 Affirmer une galit compl te entre autorisation et agr ment Proposition n 8 Assurer la neutralit totale des financeurs entre les diff rentes formes d offres et rendre syst matiquement effectif le libre choix de l usager Proposit
5. des frais de garde des enfants au domicile des familles est utilis e par plus d un million de familles pour financer des services de garde domicile d assistantes maternelles et de micro cr ches Partie prenante de la politique familiale elle participe la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale en influen ant positivement le taux d activit professionnelle des femmes le taux de natalit et plus largement le principe de l galit femmes hommes Diminuer cette prise en charge conduira inexorablement remettre en cause la fois la r ussite de la politique familiale mais galement d t riorer la croissance et l emploi dans le secteur et au del La maintenir permet aussi d encourager la cr ation de micro cr ches quipements relativement faciles mettre en place et de d velopper en compl ment de la garde d enfants domicile en particulier sur des horaires atypiques De ce point de vue la FEDESAP se r jouit de l actualit r cente qui va dans le sens de la proposition formul e ici marqu e par un vote l unanimit au S nat le 17 septembre dernier d un amendement instaurant un syst me de tiers payant pour le compl ment mode de garde pour les familles modestes qui n auront donc plus en faire l avance Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 18 F d F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Proposition n5 Favo
6. me s il doit tre consolid Formation Professionnelle des Entreprises de SAP Nombre entreprises Nombre Actions Collectes Total collectes D penses Total D penses adh rentes AGEFOS Financ es C de mne nc 323497 243 271 193 755 275 E Nc O 286 696 512 004 mea de mer 703 628 683 825 1345 759 3 090 462 e sm O 642 131 406 637 T de formation 1 233 563 se 458 ER 2744 2409 360 7315548 Professionnalisation 1175 797 6474090 474 090 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 28 LA F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Proposition n 22 Mettre en place une politique de valorisation des m tiers notamment aupr s du Service Public de l Emploi et de l Education Nationale La valorisation des m tiers doit s op rer de fa on transversale avec un soutien public actif Cela permettrait de communiquer collectivement sur les formations et sur les m tiers mais aussi sur les opportunit s en termes d emplois de l ensemble des m tiers des SAP Ce volet r clame une approche int grante homog ne et partenariale afin de d passer les consid rations de statuts et de modalit s d intervention Proposition n 23 Cr er un centre de ressources national centralisant l int gralit des dispositifs de formation de recrutement et d aides l emploi en faveur des TPE P
7. part enti re autant que le secteur public ou associatif doit tre sanctuaris e dans les services la personne comme cela est le cas concernant les cr ches et les EHPAD o les trois statuts cohabitent de mani re totalement consensuelle Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 15 F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Structuration du march des SAP en fonction du type de structure employeuse M Emploi direct Part de type de M Entreprises structure employeuse en a Secteur public et non lucratif 100 sauf France part en du nombre d heures travaill es dans le secteur des SAP par type de structure employeuse EH PAR Espagne itatie Allemagne France Royaume Uni Pays Bas Belgique Su de Source Direction g n rale de la comp titivit de l industrie et des services 2011 tude sur les services la personne dans sept pays europ ens Rapport de la sous direction de la prospective des tudes conomiques et de l valuation Ces contradictions sont aussi la r sultante des multiples r glementations acteurs institutionnels et dispositifs touchant les services la personne qui introduisent de la complexit et nuisent la lisibilit et l efficacit du secteur La simplification tous les niveaux est assur ment un des axes essentiels de travail pour faciliter le d veloppement des services et
8. Car les besoins sont l et soit ils s expriment dans un cadre structur et stabilis par les pouvoirs publics et les partenaires sociaux soit ils se traduisent par du travail non d clar l vidence la pire des solutions en termes de s curit des prestations de statut des salari s professionnalisation et protection sociale de comptes sociaux et de statistiques du ch mage Onen compte m me 1 8 millions en int grant tous ceux qui y ont travaill au cours d une ann e DARES Analyses Juillet 2013 n 050 chiffres 2010 voire 1 9 millions selon le BIPE Mars 2012 chiffres 2011 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 8 r LA F d sap d F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit 2 Les services la personne doivent tre consid r s comme un secteur conomique part enti re fortement contributeur la croissance et la cr ation d emplois 1 8 millions de salari s travaillent dans les SAP plus de 2 millions en comptant les assistantes maternelles soit 5 des salari s de France 13 des m nages fran ais 17 en comptant les assistantes maternelles ont recours aux services la personne soit 3 25 millions de m nages Les SAP restent m me le secteur le plus dynamique en termes de perspectives de recrutement avec plus de deux intentions d embauche sur cinq 42 5 Le chiffre d affaires annuel du secteur est de 17 6 milliards
9. Olivier Wyman Les services la personne pourquoi a ne marche pas mieux valuation de 15 ans d initiatives publiques Marsh amp McLennan Companies Juin 2013 16 Fiche technique relative l intervention des organismes prestataires ayant opt pour l agr ment aupr s des b n ficiaires de l APA et de la PCH DGEFP DGCCRF DGCS ANSP D cembre 2008 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 14 r LA F d sap d F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit TARIFICATION CG 2010 nee ne C APA E APA PCH 17 59 28 00 19 91 M diane 19 01 15 11 17 59 16 20 17 59 TARIFICATION CG 2011 Structures agr es Qualit AQ APA VE APA EE Mini f 15 11 17 59 1620 17 59 Maxi aa Pa aa e M diane Enqu te FEDESAP 2012 donn es couvrant 75 d partements m tropolitains et d outre mer TARIFICATION CG 2012 Or il s agit ici d un point d achoppement majeur pour lavenir du secteur Il faut que l volution culturelle se fasse en France comme elle se fait progressivement en Europe voir graphique page suivante savoir qu un service d utilit sociale financ en partie sur fonds publics puisse tre d l gu en toute confiance une entreprise partir du moment o celle ci est soumise un contr le qualitatif Sur ces bases l la place des entreprises comme acteur
10. application de ce principe permettrait de simplifier les proc dures administratives et de gestion au sein des entreprises Elle permettrait galement une harmonisation des interpr tations sur les territoires Elle faciliterait la constitution de bouquets de services 8 avec un seul taux de TVA en fonction du public vis ainsi que la sous traitance dans une optique de compl mentarit d offre sur les territoires 18 Cf exp rimentation CNAV sur les bouquets de services EE Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 23 r LA F d sap F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit Objectif 4 Poursuivre la structuration du secteur sa professionnalisation et sa progression en qualit V ritable axe de d veloppement du secteur des SAP la qualit de services entendue au lato sensu suivi de la prestation formation des salari s contractualisation coordination repr sente l enjeu majeur de la structuration du secteur Corollaire de la qualit de service la qualit des emplois repr sente un enjeu tout aussi important Avec de fortes contraintes sociod mographiques allongement de la dur e de la vie taux de f condit et ge moyen des salari s lev s le secteur va devoir faire face de r els besoins de recrutements qui ne pourront s op rer de mani re p renne que si l ensemble des acteurs arrive collectivement attirer de nouvelles
11. avec l octroi du fond de restructuration de l aide domicile en 2012 et 2013 Cela peut tre consid r comme une premi re tape vers un r le plus moteur dans ce secteur porteur d expertise m dico sociale et garant de la solidarit nationale Le syst me ainsi repens s apparenterait ce qui est en vigueur concernant le pilotage et la mise en uvre de la politique petite enfance Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 33 F d sap P F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Proposition 30 Cr er dans chaque d partement un guichet unique pour l ensemble des prestations destination des m nages et des familles Aller jusqu au bout de la simplification administrative dont notre pays a grandement besoin passera n cessairement par une v ritable politique de guichet unique comme elle peut tre en vigueur dans certains pays europ ens A ce sujet la FEDESAP propose que ce guichet int gre l ensemble des aides dispositifs informations conseils accompagnement et services destination des familles des personnes g es et ou handicap es ainsi que la fonction de coordination des acteurs Ce guichet regrouperait ainsi les pr rogatives actuelles des CAF MDPH CLIC MAIA et autres coordinations g rontologiques La mise en place de guichets uniques conjugu e la simplification g n rale du syst me et l affirmation du niveau nati
12. comp tences au sein du secteur Cette attractivit passe par la capacit des diff rentes parties prenantes tirer vers le haut le niveau global de comp tences des salari s du secteur gage d employabilit et de reconnaissance sociale et signal d efficacit et de professionnalisme vis vis du b n ficiaire Proposition n 15 Promouvoir la certification de service Promouvoir la certification permettrait de renforcer son r le de signal probant de la qualit de service La certification servirait ainsi de support au r f rencement et la tarification pour les prescripteurs et financeurs publics et priv s sans qu il y ait besoin de multiplier les cahiers des charges chartes et labels qualit Pour pleinement jouer son r le la certification doit galement gagner en notori t aupr s du public afin d apporter lisibilit et garantie de qualit de l offre Les pouvoirs publics pourraient accompagner le mouvement de mont e en puissance de la certification dont sont porteurs les organismes certificateurs et les structures certifi es sans toutefois tablir de hi rarchie entre les trois certifications existantes le choix du r f rentiel qu elles s appliquent devant incomber aux structures elles m mes et l int r t de passer par une structure b n ficiant de telle ou telle certification relevant du b n ficiaire La progression des organismes certifi s est galement un l ment de structuration du secteur avec des em
13. d une politique de professionnalisation continue et soutenue destination des salari s des entreprises adh rentes intervenantes aupr s de publics fragiles Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 5 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit politique de professionnalisation en pleine expansion suite la signature de l accord de branche sign en d cembre 2009 par la FEDESAP et les cinq organisations syndicales de salari s n gociatrices d signant l Agefos PME comme OPCA e r affirme l am lioration du cadre de travail des salari s des entreprises prestataires suite la signature de la CCN des entreprises de SAP le 20 septembre 2012 Transmise depuis la Direction G n rale du Travail la CCN est en attente d extension tandis qu une convention nationale pour la promotion des Emplois d avenir pour les entreprises a t sign e le 24 octobre 2013 avec la Ministre et Michel Sapin Ministre du Travail de l Emploi de la Formation professionnelle et du Dialogue social e d fend les engagements forts en termes de qualit d offre de services pris par les entreprises agr es intervenant aupr s des publics fragiles b n ficiant de financements publics audits annuels de certification de services et lab lisation Cap Hand o e Enfin s agissant du soutien notamment financier des pouvoirs publics Etat et collectivit s territoriales la FEDESAP s
14. d euros soit 1 du PIB Nous savons qu une partie significative de ces sommes provient de financements publics ou de caisses d assurance sociale ce qui justifie une intervention r gulatrice forte de l Etat Cela est le r sultat de choix de soci t concernant la politique sociale la politique familiale et la politique de l emploi qui consistent notamment agir de mani re pr ventive afin d viter la d gradation de situations personnelles qui engendrerait d autres co ts pour la S curit Sociale sur les branches maladie ch mage famille et vieillesse A ces fonds publics s ajoutent la demande priv e des m nages les sommes investies par les assurances et mutuelles les investissements priv s d entreprises de services la personne et les financements d employeurs pour faciliter l acc s de leurs salari s aux SAP Cette hybridation de ressources doit tre consid r e comme une opportunit pour les services la personne Le l gislateur a saisi l int r t d un d veloppement des services la personne auxquels il a commenc donner une dimension sectorielle par une loi relative aux emplois familiaux en 1991 La d marche a t consolid e par une seconde loi en 1996 mais c est surtout la loi de 2005 qui a donn une impulsion significative au secteur Elle a en outre tendu le p rim tre une liste de 21 activit s et consacr l expression services la personne tout en prenant plusieurs mesures de s
15. prestataires se ferait via leur efficience socio conomique fond e sur un rapport qualit prix valu par les usagers finaux et les financeurs des services qui pourraient d ailleurs faire des conomies et non comme encore souvent aujourd hui via le statut juridique et sans crit re d objectivation d une meilleure qualit de service et ou de co t Ce tarif plancher national devrait permettre la prise en compte de l int gralit des co ts associ s la prise en charge d placements majorations de nuit et week end coordination m dico sociale temps de r union co t de la qualit De surcro t une revalorisation du taux national directeur de la PCH semble plus que n cessaire celui ci tant fix actuellement 17 59 TTC soit 16 62 HT alors que les interventions relevant du public en situation de handicaps r clament autant voire davantage de comp tences que les interventions aupr s du public g et qu elles subissent l heure actuelle des in galit s d partementales incompr hensibles avec des carts de plus de 2 de l heure d un d partement un autre En comparaison le tarif fix par la CNAV partir d une analyse des co ts est de 19 40 pour des GIR 5 et 6 donc peu d pendants Proposition n 4 Maintenir le compl ment de libre choix du mode de garde de la PAJE Cette mesure qui consiste en une prise en charge partielle par la CAF variable en fonction des revenus
16. surtout les innovations technologiques notamment domotiques qui sont mises en exergue alors qu en r alit les combinaisons produits services et innovation technologique appropriation par l usager donneront toute sa valeur la Silver Economy Par cons quent sans s y r duire car les SAP doivent tre consid r s comme une fili re en tant que telle les services doivent mieux int grer la Silver Economy non seulement d un point de vue conceptuel mais galement en tant associ s la construction de la fili re Plus g n ralement la sortie durable du ch mage de masse passera aussi par le fait de renouer avec la croissance et les cr ations d emplois dans les services la personne promus comme l un des axes d un secteur tertiaire fort et innovant articul un secteur industriel la comp titivit retrouv e Enfin le secteur des SAP rentre parfois en coh rence mais parfois en contradiction avec les r glementations et logiques institutionnelles de prise en charge sociale des personnes g es du handicap ou de la famille Pour la FEDESAP l approche fili re doit tre int gratrice et non excluante C est dire qu elle doit agir en ouvrant l ensemble des financements et dispositifs tous les offreurs en exigeant d eux un niveau v rifiable de qualit des prestations et en laissant l usager choisir librement son prestataire Les besoins surtout en prospective exc dent l offre aujourd hui disponib
17. MANIFESTE DES TPE PME DE SERVICES A LA PERSONNE 30 propositions pour la croissance l emploi la qualit de l offre et le d veloppement du secteur des services la personne F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit PRESENTATION DE LA FEDESAP Affili e la CGPME la FEDESAP est n e en septembre 2007 l initiative de dirigeants d entreprises avec pour objectifs de repr senter et d fendre le mod le port par les quelques 6 000 TPE et PME du secteur des SAP et de contribuer cr er les conditions de leur p rennit Notre F d ration compte 450 entreprises adh rentes repr sentant plus de 750 structures sur le territoire fran ais m tropolitain et d outre mer en proximit imm diate de leurs clients b n ficiaires Titulaires de l agr ment 99 et v ritables relais de terrain d une politique globale de la famille les entreprises adh rentes de la FEDESAP interviennent quasi exclusivement aupr s des publics fragiles dans une volont affich e d am lioration continue de la qualit d offre de services 75 des entreprises adh rentes la FEDESAP sont certifi es ou en cours de proc dure Qualisap Qualicert NF Services 59 des structures lab lis es Cap Hand o sont des entreprises 96 de salari s en CDI La dimension humaine et sociale de nos activit s est pr
18. ME Cela permettrait un pilotage plus ais par les entreprises de certaines fonctions Ressources Humaines notamment sur le volet GPEC Le centre de ressources offrirait une vision claire du contenu de la bo te outils dont peuvent b n ficier les TPE PME en mati re d aides l emploi au recrutement et la formation ainsi que du mode d emploi de ces diff rents outils Le montage de ce centre de ressources pourrait faire l objet d une collaboration entre F d rations professionnelles OPCA et les acteurs publics de l Emploi C aLELELELELELELELEEE SE Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 29 F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Objectif 5 Donner de la coh rence et de la lisibilit au secteur Proposition n 24 Stabiliser le cadre fiscal et r glementaire jusqu 2017 Il est indispensable de mettre un coup d arr t aux mesures prises courte vue et sans cesse remises en cause Le d veloppement la structuration du secteur et la consolidation de ces acteurs ont besoin d un cadre r glementaire et fiscal stabilis sur au moins trois ans et qui donc devrait courir une fois les orientations politiques clairement fix es jusqu la fin du mandat pr sidentiel et parlementaire Proposition n 25 Reprendre et renforcer les fonctions d observatoire quantitatif et qualitatif de l ANSP L
19. Mars 2012 j Suppression de l exon ration de cotisations sociales dite SAP augmentation de la TVA taux r duit de 5 5 7 hors services aux personnes d pendantes application du plafonnement g n ral 10 000 des avantages fiscaux la r duction d imp ts SAP suppression de l exon ration de 15 points des cotisations patronales impactant notamment l activit mandataire suppression du paiement des cotisations sociales au forfait pour l emploi direct hausse du taux de TVA de 7 19 6 pour cinq m tiers hausse annonc e du taux interm diaire de TVA de 7 10 au 1 janvier 2014 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 13 LA F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Heures travaill es et effectifs employ s dans les services la personne Heures travaill es Effectifs 900 r 1470 890 Le 1450 880 1430 870 1410 860 t 1390 850 1370 840 t 1350 2008 2009 2010 2011 2012 heures travaill es en millions effectifs en milliers Donn es provisoires pour 2012 champ hors assistantes maternelles Source Ircem pour les particuliers employeurs ANSP Nova traitement Dares pour l activit prestataire et mandataire Les effectifs sont ceux du 2 trimestre de chaque ann e Outre le caract re r ducteur de l approche par les niches fiscales le signal envoy aux acteurs est n gatif et d incitatif
20. R Groupe Iso Ressources IGAS nspection G n rale des Affaires Sociales INSEE nstitut National de la Statistique et des Etudes Economiques MAIA Maisons pour l Autonomie et l Int gration des malades Alzheimer MDPH Maison D partementale des Personnes Handicap es NAF Nomenclature des Activit s Fran aises OASP Organismes Agr s de Services la Personne OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agr OPMAQ Observatoire Prospectif des M tiers et des Qualifications PAJE Prestation d Accueil du Jeune Enfant PCH Prestation de Compensation du Handicap PIB Produit Int rieur Brut POEC Pr paration Op rationnelle l Emploi Collective SPP Section Paritaire Professionnelle URSSAF Union de recouvrement des cotisations de S curit Sociale et d Allocations Familiales VAE Validation des Acquis de l Exp rience Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 36 F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit F d ration Fran aise de Services la Personne et de Proximit Tour CIT 3 Rue de l Arriv e 75749 PARIS Cedex 15 www fedesap orq contact fedesap orq Contact presse 01 75 43 77 20 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 37 F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit F d sap F d ration Fran aise des Seruices La Personne
21. a reconnaissance du secteur le suivi et l valuation des politiques publiques mais aussi la possibilit pour les acteurs de se situer et se rep rer sur le secteur passent par l am lioration des fonctions d observation de l appareil statistique et socio conomique public Aujourd hui les donn es restent parcellaires et insuffisamment fiables malgr des efforts et des progr s accomplis depuis 2005 Se mettre d accord sur des normes conventionnelles de comptabilisation des emplois des temps de travail mais aussi sur les aspects plus qualitatifs est essentiel Il est indispensable pour cela d am liorer la base de donn es Nova obligatoire pour les organismes agr s et d clar s mais pas pour les structures autoris es ni pour le particulier employeur L quivalence entre agr ment et autorisation passerait aussi par l quivalence des obligations incombant aux OASP en termes de d claration de donn es Quant au particulier employeur une int gration des donn es de l URSSAF et du CNCESU la base Nova permettrait d obtenir des donn es consolid es fiables Enfin les publications doivent tre r guli res et facilement consultables alors qu l heure actuelle elles sont trop dat es pas assez fiables irr guli res et souvent caract re priv Proposition n 26 Harmoniser les diff rents codes NAF et cr er une nomenclature sp cifique aux SAP Cette harmonisation permettrait de donner de la lisibilit aux acteu
22. ap et SGS Qualicert ont man des F d rations professionnelles d entreprises de SAP avec l aide de bureaux certificateurs valid es par les pouvoirs publics Une agence nationale d di e a t cr e ANSP afin de promouvoir de suivre d impulser dans la dur e le d veloppement quantitatif et qualitatif du secteur en y facilitant le dialogue social Mais sa fermeture fin 2013 a t d cid e 1 DGCIS Etude sur les services la personne dans sept pays europ ens Novembre 2011 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 12 r LA F d sap d F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Ces mesures ont produit des r sultats significatifs dont les principaux sont la croissance de 5 par an des heures travaill es en moyenne pendant 20 ans de 1990 2010 se traduisant par la cr ation de plusieurs centaines de milliers d emplois dont 300 000 entre 2005 et 2010 pour un total de 1 8 millions de salari s Les progr s qualitatifs ont t plus lents mais on note une progression significative des structures certifi es pour atteindre 17 du total des OASP et une majorit de structures qui a t soumise valuation externe Les qualifications du personnel se sont sensiblement d velopp es m me si des efforts restent faire en la mati re avec un salari sur deux ne justifiant l heure actuelle d aucune qualification dans le secteur Le besoin d
23. ations de structures agr es Un cahier des charges de l agr ment r nov pourrait int grer des dispositions propres l emploi direct comme il en comporte pour l activit mandataire Ces dispositions porteraient a minima sur le niveau de qualification des intervenants et sur la continuit de service en cas d absence du salari principal qui devra tre en mesure de se faire remplacer sans d lai par un autre salari de qualification quivalente Proposition n 18 Encourager soutenir et stabiliser les dispositifs d insertion de pr qualification des demandeurs d emploi Les dispositifs d insertion sont des aides importantes pour le recrutement et la stabilisation du personnel Les entreprises de SAP se saisissent au mieux des dispositifs r cemment mis en uvre type POEC Emplois d Avenir et Contrats de g n ration Cela permet de tisser de v ritables liens avec le Service Public de l Emploi dans une logique de GPEC en partenariat avec les F d rations professionnelles les OPCA et les organismes de formation Ces partenariats permettent d agir la fois sur la centralisation des besoins la coordination territoriale des dispositifs et les parcours professionnels individuels Ces logiques sont promouvoir et d velopper Pour jouer pleinement leur r le ces dispositifs doivent b n ficier d une certaine stabilit dans le temps de fa on ce que les entrepreneurs par ailleurs tr s pris par leurs fonctions puisse
24. b n ficiaire permet aussi de d passer l aide domicile destin e aux personnes en perte d autonomie pour s adresser un public plus large Ce faisant les services la personne contribuent relever un deuxi me enjeu celui du maintien d un taux de natalit les plus lev s Ra pports Broussy Mission Interminist rielle sur l adaptation de la soci t fran aise au vieillissement de sa population Janvier 2013 Aquino Anticiper pour une autonomie pr serv e un enjeu de soci t F vrier 2013 Pinville Relever le d fi politique de l avanc e en ge Perspectives internationales F vrier 2013 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 7 r LA F d sap d F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit d Europe La politique familiale fran aise a fait ses preuves en la mati re et les SAP sont un des l ments de cette r ussite c t des allocations et modes de gardes collectifs qui sont d ailleurs insuffisants pour r pondre aux besoins actuels la garde domicile joue un r le compl mentaire du service public de la petite enfance que le Gouvernement souhaite d velopper Les modes de vie personnels et professionnels sont devenus pluriels engendrant des besoins qui leur tour appellent une pluralit de solutions En mode de garde principal ou compl mentaire sur certains horaires apr s la fermeture des cr ches pour les m na
25. ble politique familiale globale pilier de notre mod le fran ais de coh sion sociale Paulin Llech Pr sident de la FEDESAP Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 6 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit 1 LES ENJEUX STRATEGIQUES DES SERVICES A LA PERSONNE l LES ENJEUX Les SAP ont t abord s dans le d bat public r cent uniquement sous l angle des niches fiscales raboter Le premier acte avant d envisager toute r forme ou mesure pour le secteur est de prendre conscience du caract re r ducteur de cette approche strictement fiscale et des enjeux nationaux strat giques que recouvrent les services la personne l heure de la Silver Economy et de la n cessit du renforcement des liens interg n rationnels Les r flexions de notre F d ration conduisent distinguer deux d fis majeurs qui recoupent plusieurs grandes pr occupations gouvernementales 1 Les services la personne sont indispensables pour r pondre aux enjeux soci taux croissants auxquels est confront e notre soci t l allongement de la dur e de vie le dynamisme de la natalit et l augmentation du taux d activit f minin L allongement de la dur e de la vie et sa cons quence le vieillissement de la population constituent une force pour notre pays Trois rapports r cents l attention du gouvernement soulignent l importance du domicile comme l
26. d ductibilit fiscale pour la garde d enfants de moins de six ans au lieu de moins de trois ans actuellement Aujourd hui une simple d claration des structures permet d intervenir aupr s d enfants de plus de 3 ans sans garantie de qualit et de professionnalisme D velopper les m tiers de la petite enfance n cessite de mieux former les personnes et de mieux r guler les structures Entrant en correspondance avec les crit res d ge de la CAF cette mesure permettrait galement de d velopper de nouveaux services dans un cadre agr qui viendraient en compl ment du service public de la petite enfance solutionner au quotidien la gestion simultan e par les parents de leur vie professionnelle et de leur vie familiale Cela permettrait aussi d innover dans l approche de l enfant et de mieux s inscrire dans son projet ducatif tel qu il est construit aujourd hui de fa on articul e entre les familles l Education Nationale et les communes Proposition n 12 Int grer le portage de repas aux personnes fragiles dans la liste des activit s relevant de l agr ment Aujourd hui le portage de repas quel que soit le public b n ficiaire ne rel ve pas de l agr ment mais de la d claration Or porter des repas des personnes fragiles est une activit diff rente d une simple livraison de plats pr par s Cette activit s exer ant aupr s de publics vuln rables elle n cessite des comp tences humaines et techniques sp c
27. e formation concerne galement les fonctions manag riales notamment l encadrement interm diaire essentiel dans les m tiers domicile 2 LAISSEE EN JACHERE DEPUIS TROIS ANS Depuis le dernier plan de d veloppement lanc en 2009 cens prolonger celui de 2005 mais jamais appliqu le secteur n a pour ainsi dire plus t pilot politiquement L ANSP dont on peut avoir une analyse nuanc e avait au moins le m rite d tre une instance interminist rielle de pilotage du secteur Les mesures prises depuis trois ans n ont t que des mesures de rabot fiscal des aides attribu es au secteur Au total sept dispositions fiscales d favorables aux services la personne ont t prises en trois ans Si l on peut comprendre le besoin de r duction du d ficit public et les conomies r aliser on peut aussi regretter que les d cisions aient t prises uniquement sous l angle comptable et financier sans valuation ni des effets de ces r ductions ni des effets attendus de leur suppression et au final sans politique de structuration sectorielle globale alors que le premier employeur du secteur reste l conomie souterraine 13 17 des structures sont certifi es 13 sont lab lis es 6 b n ficient des deux au total 22 des structures sont certifi es ou labellis es selon l tude TNS Sofres pour ANSP Exploration des perceptions et des consommations des services la personne et bilan prospectif
28. entes pratiques rencontr es sur les territoires Cela permettrait galement la CNSA de r aliser des conomies substantielles qui ne financeraient plus fond perdu des interfaces logicielles car les diteurs seraient contraints la source d assurer la compatibilit et l interop rabilit de leurs logiciels et syst mes de transmission de donn es 2 Cf courrier FEDESAP du 12 mars 2013 adress la DASES Direction de l Action Sociale l Enfance et de la Sant du Conseil G n ral de Paris propos du d ploiement de la t l gestion Paris 7 Cf projet ESPPADOM soutenue et financ e par la CNSA Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 31 F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Vers une nouvelle gouvernance du secteur Proposition n 28 Consolider la mission interminist rielle d di e au secteur des services la personne Avec la fermeture de l ANSP il y a urgence octroyer des pr rogatives interminist rielles fortes afin d assurer le pilotage du secteur et traduire par des actes l affirmation d une volont politique que la FEDESAP appelle de ses v ux Huit fonctions principales pourraient tre d di es cette mission interminist rielle 1 D velopper une approche fili re du domicile comme cela a pu tre fait pour la Silver Economy Pour cela il convient d annoncer une s rie de mesures rentrant dans des object
29. et de Proximit 38 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013
30. ettrait l ensemble des acteurs sur un m me champ d activit d tre trait s quitablement favorisant ainsi l av nement d une concurrence libre et non fauss e Chaque acteur contribuerait m me hauteur la solidarit nationale via les pr l vements obligatoires et devrait offrir en int grant cette contrainte le meilleur rapport qualit prix aux usagers et aux financeurs L application de la TVA tous et la suppression de la taxe sur les salaires applicable au secteur associatif seraient plus favorables la cr ation d emplois et la croissance singuli rement dans un secteur intense en main d uvre o il vaut mieux taxer l ensemble de la valeur ajout e que le seul facteur travail Elle permettrait en outre de r soudre les probl matiques de TVA pour les actions financ es par les collectivit s Elle faciliterait les compl mentarit s sur les territoires entre structures aux statuts juridiques diff rents Enfin elle ne ferait que rendre effectif sur le territoire national le droit positif loi sur le para commercialisme et r gle des 4 P Public Produit Prix et Publicit peu respect dans les faits Proposition n 7 Confirmer une galit compl te entre autorisation et agr ment Aujourd hui l autorisation vaut agr ment mais la r ciproque n est pas vraie En m me temps qu elle rendrait le syst me plus simple et plus lisible l galit compl te entre autorisation et agr ment enverra
31. ges travaillant sur des horaires atypiques ou pour des sorties d coles et accompagnements aux activit s p riscolaires culturelles ou sportives les services la personne ont d velopp une s rie de solutions pour soulager quotidiennement les familles actives Les services la personne permettent plus g n ralement aux m nages de d l guer la gestion d une partie des t ches de la vie quotidienne ce qui est une n cessit pour de nombreux couples bi actifs et familles monoparentales lls favorisent l galit femmes hommes et un meilleur quilibre vie professionnelle vie familiale La participation croissante des femmes au march du travail est un des facteurs essentiels du d veloppement des SAP En retour ces types de services facilitent la vie et l insertion professionnelle des parents notamment des femmes sur lesquelles repose encore dans les faits la plus grande partie des activit s domestiques Le secteur est compos de salari es 90 et cr e de nombreux emplois occup s par des femmes Cependant pour tre totalement porteur d galit professionnelle il reste consolider nombre d emplois de services la personne Cela demandera des investissements et la FEDESAP avance une s rie de propositions en ce sens Mais a contrario diminuer les financements publics entra ne m caniquement un recul des heures r alis es dans la sph re formelle et risque d accro tre encore la fragilit des situations professionnelles
32. i de s inscrire au c ur d un territoire dans un r seau d acteurs de proximit publics et priv s conomiques et sociaux La dimension humaine est centrale dans ce type de services et cela est valable aussi bien dans la gestion de la relation client qui doit se faire dans la proximit que dans la relation au salari o le management pass un certain effectif perd en qualit et en efficacit La PME pr sente par ailleurs deux avantages Elle est d une part soucieuse d quilibrer ses comptes quand certaines associations ont pris l habitude de fonctionner sous perfusion subventions d quilibre Elle est donc gage d efficacit conomique susceptible de faire r aliser des conomies aux b n ficiaires aux pouvoirs publics et aux diff rents financeurs du secteur Elle est d autre part dirig e par des entrepreneurs qui sont dans la tr s grande majorit des cas eux m mes les actionnaires de leur entreprise Leurs profits ventuels servent soit r investir dans l activit soit se r mun rer Les PME ne sont ainsi pas sujettes la critique selon laquelle elles accumuleraient en partie partir de financements publics des profits boursiers mais bien dans une dynamique d investissement et dans une logique d am lioration des conditions d emploi des salari s qui constituent le principal capital de ces structures taille humaine o le chef d entreprise conna t personnellement chacun de ses salari s et est pr occup
33. ifiques La diff renciation par l agr ment permettrait la reconnaissance de ce m tier comme composante part enti re de la politique du grand ge et du handicap Cela valoriserait les dimensions de coordination de nutrition et de pr vention de l activit portage de repas La dimension pr ventive de l intervention du livreur de repas qui se rend quasi quotidiennement au domicile de personnes souvent isol es est particuli rement importante Cette reconnaissance et cette valorisation permettraient d am liorer la professionnalisation des intervenants en m me temps qu elle traduirait un engagement fort dans une d marche de qualit du portage de repas adapt e aux besoins et la situation des diff rents publics Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 22 F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit Proposition n 13 Elargir la notion de domicile aux diff rents lieux d h bergement temporaires ou atypiques Cette proposition permettrait d ouvrir le champ des SAP aux diff rentes r alit s rencontr es par les Fran ais dans leur quotidien h tel foyer lieu de vill giature cole gardes altern es ou partag es Ces situations certes atypiques souvent temporaires appellent d autant plus l attention des pouvoirs publics qu elles sont parfois le fruit d une situation pr caire personnes en insertion situation sociale et familiale complexe
34. ifs globaux au service d une vision du secteur prenant en compte les enjeux soci taux qui lui sont attach s Il s agit galement de favoriser les logiques coop ratives horizontales et verticales sur les territoires favoriser l innovation de services l innovation technique et le lien dynamique entre les deux au profit du b n ficiaire 2 Partager les enjeux d finir les objectifs et les grands axes en mati re de qualit de service r vision du cahier des charges de l agr ment d veloppement de la certification de services d ploiement de la lab lisation Cap Hand o lisibilit de l offre pour le b n ficiaire visibilit de l offre pour les prescripteurs et les financeurs publics 3 Consolider la politique d attractivit et de valorisation des m tiers de d veloppement et d harmonisation de la formation des titres et des dipl mes d velopper l alternance apprentissage contrats et p riodes de professionnalisation f d rer les acteurs notamment les OPCA pour acter conjointement de la politique de formation au plus pr s des besoins du terrain 4 Mieux contr ler l activit des organismes agr s et la tra abilit des sommes d pens es Cela permet la fois de progresser en termes de garantie de s curit pour les b n ficiaires et de bon usage des financements publics et donc d optimiser l efficacit des politiques sectorielles L am lioration des syst mes techniques de gestion d interop rabil
35. imordiale pour nos adh rents comme l est la qualit des emplois qu elles cr ent quotidiennement et le professionnalisme de leurs intervenants Nos adh rents emploient aujourd hui plus de 30 000 salari s qui participent la structuration d un secteur qui souffre souvent tort d une image d grad e Les axes d fendus par la FEDESAP 1 Organiser structurer et d velopper le secteur des SAP au plan national et en proximit territoriale gr ce notamment son r seau de D l gu s territoriaux 18 D l gu s R gionaux et 38 D l gu s D partementaux ce jour aupr s de l ensemble des interlocuteurs en France et en Europe 2 Accompagner ses adh rents et porter leurs int r ts pour assurer leur d veloppement dans un cadre juridique conomique et fiscal stable 3 Promouvoir la libert clair e de choix du client b n ficiaire entre les divers acteurs et les diff rentes formes d intervention 4 Contribuer la promotion de la croissance et de l emploi non d localisable tout en r pondant aux enjeux forts de notre soci t et en luttant contre le travail dissimul 1 Liste des structures lab lis es Cap Hand o au 28 mai 2013 Portrait des entreprises de SAP Observatoire de branche Mai 2013 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 2 F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit SOMMAIRE PREFACE I
36. int grer les dispositions juridiques aff rentes au statut d entreprise sociale De la m me fa on la convergence des dispositifs sera r aliser avec l agr ment d entreprise sociale et solidaire attribu par les Unit s Territoriales de la DIRECCTE ou par la pr fecture selon les d partements concern s Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 21 P F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Objectif 3 Mieux accompagner les personnes d velopper de nouveaux services Proposition n 10 Elargir le p rim tre de l agr ment un bouquet de services tendu Cela permettrait aux acteurs de proposer une offre plus large d innover et d int grer des services compl mentaires ceux existants aide aux aidants diagnostic risques du domicile ateliers m moire aide la parentalit accueil d un nouveau n m diation familiale l g re Ces services compl mentaires auraient pour objectif de valoriser des activit s souvent r alis es par des entreprises mais sans possibilit de les reconna tre en tant que telles du fait de la condition d activit exclusive inscrite dans le cahier des charges de l agr ment et du p rim tre actuel du secteur Proposition n 11 Inclure la garde d enfants de moins de 6 ans dans le p rim tre de l agr ment Cela permettrait de garantir aux familles un m me niveau d engagements qualitatifs mais aussi en termes de
37. ion n 9 Conf rer automatiquement par quivalence aux entreprises agr es de services la personne le statut d entreprise sociale dans le cadre de la loi sur VESS OBJECTIF 3 MIEUX ACCOMPAGNER LES PERSONNES DEVELOPPER DE NOUVEAUX SERVICES Proposition n 10 Elargir le p rim tre de l agr ment un bouquet de services tendus Proposition n 11 Inclure la garde d enfants de moins de 6 ans dans le p rim tre de l agr ment Proposition n 12 Int grer le portage de repas aux personnes fragiles dans la liste des activit s relevant de l agr ment 12 12 13 17 17 17 17 18 18 19 20 20 20 20 21 22 22 22 22 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Proposition n 13 Elargir la notion de domicile aux diff rents lieux d h bergements temporaires ou atypiques Proposition n 14 Restructurer les diff rents taux de TVA applicables aux activit s de services la personne en fontion des publics b n ficiaires et non des services rendus OBJECTIF 4 POURSUIVRE LA STRUCTURATION DU SECTEUR SA PROFESSIONNALISATION ET SA PROGRESSION EN QUALITE Proposition n 15 Promouvoir la certification de services Proposition n 16 Promouvoir la lab lisation Cap Hand o Proposition n 17 Exiger un agr ment pour l ensemble des prestatai
38. it de simplification des proc dures et de num risation des paiements sont autant d innovations qui faciliteront contr le et tra abilit 5 Harmoniser et d velopper au niveau national les dispositifs territoriaux rep rage et transfert de bonnes pratiques en mati re de plateformes d interm diation et de gestion de professionnalisation et de modernisation des structures d ploiement d un syst me d information et de t l gestion interop rable sur les territoires Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 32 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit 6 Centraliser et coordonner les diff rents dispositifs exp rimentaux nationaux CNAV tarification CPOM pour leur donner plus de coh rence homog n iser leur d ploiement sur l ensemble du territoire national et garantir qu ils soient ouverts l ensemble des acteurs qui pourront faire valoir leurs sp cificit s notamment en termes de qualit d offre de rapports qualit prix et de capacit innover 7 Cr er et animer un portail internet ressources destination du public et des professionnels en partenariat avec les f d rations professionnelles et les OPMQ des branches Il comporterait notamment le suivi statistique une visibilit sur les m tiers et les formations la liste des structures agr es les outils de professionnalisation destination des professionnels et l environnemen
39. it un signal fort d galit de traitement et de consid ration l ensemble des financeurs du secteur social et m dico social qui s appliquerait aux diff rents dispositifs qu ils initient exp rimentations CPOM etc Cette proposition permettrait de r affirmer le r le des structures agr es dans le secteur mais aussi de faciliter les dynamiques innovantes favorisant la mutualisation de moyens la coordination et le d veloppement d une offre de services articul e avec la prise en charge sanitaire sociale et ou m dico sociale domicile Proposition n 8 Assurer la neutralit totale des financeurs entre les diff rents formes d offre et rendre syst matiquement effectif le libre choix de usager Non seulement l ensemble des financements doit pouvoir tre utilis de fa on neutre quel que soit le statut de la structure autoris e ou agr e mais dans le m me esprit les valuations de besoins seraient r alis es par des entit s neutres et non d l gu es des structures qui sont aussi prestataires de service ce qui biaise m caniquement le libre jeu de la concurrence Equitablement trait e chaque structure pourrait faire valoir son rapport qualit prix l usager et c est ce dernier qui serait en mesure de choisir et non de se voir imposer une offre dont il estime la qualit insuffisante soit par le fl chage d un prestataire par un financeur soit parce qu un prestataire est en situation de monopole Ma
40. la satisfaction des besoins Enfin le secteur a besoin de consolidation multi employeur il reste trop morcel et les emplois trop fragment s Donner de la coh rence de la lisibilit simplifier aider la consolidation constitue un premier niveau d intervention Mais la structuration du secteur passe galement par une politique volontariste en mati re de professionnalisation L atonie du march du travail la n cessit de trouver des relais de croissance mais aussi l ampleur des besoins satisfaire aujourd hui et demain cr ent la n cessit de r investir les services la personne d agir de fa on globale forte et concert e C est ainsi que la FEDESAP con oit les 30 propositions qui suivent Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 16 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit ill 30 PROPOSITIONS POUR 5 OBJECTIFS ET UNE GOUVERNANCE REVISITEE Le pr alable toute nouvelle mesure est l affirmation d une volont politique forte visant le d veloppement des services la personne pour dynamiser la croissance et l emploi tout en satisfaisant de nouveaux besoins soci taux Ainsi les mesures prendre devront s inscrire dans un cadre g n ral clair dont la stabilit devra tre garantie sur plusieurs ann es afin de r duire l incertitude qui p se sur les acteurs du secteur Objectif 1 Favoriser l acc s des citoyens aux services su
41. le 171 000 emplois pourraient tre cr s d ici 2016 dans les services la personne 800 000 emplois moyen terme et la progression de la demande th orique serait de 3 3 par an d ici 2020 Nombre de postes pourvoir annuellement pour 100 emplois existants projections 2010 2020 6 5 4 4 3 4 2 1 4 Employ s de maison Aides domicile Assistantes Ensemble de la maternelles population en emploi m d parts en fin de carri re cr ations nettes d emploi Source Lain F Omalek L 2012 Les m tiers en 2020 progression et f minisation des emplois les plus qualifi s dynamisme des m tiers d aide et de soins aux personnes Dares Analyses n 022 Lecture sur la p riode 2010 2020 pour 100 emplois d aide domicile un peu plus de 5 postes devraient tre pourvoir chaque ann e en moyenne 2 6 pour remplacer les d parts en fin de carri re et 2 5 correspondant des cr ations d emploi Principe du libre choix du b n ficiaire art L 311 3 du code de l action sociale et des familles Charte des droits et libert s de la personne g e en situation de handicap ou de d pendance 1 Centre d Analyse Strat gique 2012 Les secteurs cr ateurs d emplois moyen terme 1 Olivier Wyman Les services la personne pourquoi a ne marche pas mieux valuation de 15 ans d initiatives publiques Marsh amp McLennan Companies Juin 2013 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap
42. loin d tre aujourd hui couverts par l offre A titre d exemple les services l enfance handicap e ont un fort potentiel de d veloppement avec des services domicile sur des horaires atypiques ou sur du temps p riscolaire en compl ment de la scolarisation en tablissement sp cialis Ces services permettraient la fois de renforcer le projet de vie et d autonomie de l enfant et aux parents de mieux concilier le fait d lever un enfant en situation de handicap avec la conduite d une vie professionnelle Parall lement au d veloppement quantitatif de l offre et son adaptation fine aux besoins les exigences qualitatives doivent tre particuli rement lev es dans ce domaine et c est pr cis ment l objet du label Cap Hand o La prise en charge des personnes en situation de handicap requiert des comp tences sp cifiques aussi bien humaines que techniques mais galement la structuration d une offre de services adapt e aux besoins de prise en charge des diff rents handicaps La promotion de ce label apporterait une lisibilit aux structures vis vis des prescripteurs et financeurs ainsi qu une visibilit pour les personnes en situation de handicap et leurs aidants Le secteur du handicap est galement vecteur de sp cialisation des intervenant e s source d employabilit et de reconnaissance sociale et professionnelle que la promotion du label Cap Handeo contribuera favoriser Manifeste des TPE PME de ser
43. ment central dans la cha ne des r ponses aux besoins des personnes avan ant en ge Vieillir domicile reste la fois la solution pr f r e de nos concitoyens mais aussi une solution d int r t collectif car elle permet d all ger la contrainte financi re pour aller vers la g n ralisation de services professionnels capables de prendre en charge les besoins de nos A n s sur tout le territoire quel que soit leur niveau d autonomie et de revenu La vision FEDESAP des services la personne substrat de ce MANIFESTE DES TPE PME repose sur le concept d offre globale v ritable bouquet de services m me de r pondre de fa on personnalis e un spectre large de besoins Cela correspond aux services permettant nos A n s de pr server leur autonomie et aux familles de trouver des solutions simples permettant de concilier vie professionnelle et vie familiale aide personnelle entretien du domicile et du linge pr paration de repas livraison de repas aide la prise de repas accompagnement et transport accompagnement personnel et stimulation garde d enfant Cela correspond aussi une d marche celle qui consiste non pas vendre des services comme on vend des objets mais accompagner les personnes faire avec elles plut t qu leur place leur apprendre faire pr server leur capacit de faire et adapter et personnaliser le service chaque situation L approche globale du
44. nanci rement ayant produit des effets positifs significatifs mais encore inachev et laiss politiquement en jach re depuis trois ans Plusieurs constats positifs peuvent tre tablis Un p rim tre sectoriel assez large d fini juridiquement par une liste de 21 activit s qui permet une certaine pluriactivit la constitution de bouquets de services et la polyvalence des salari s m me si de nombreux acteurs se sont positionn s sur des niches de march Un niveau de subventionnement public relativement lev m langeant instruments fiscaux budgets d action sociale et caisses de protection sociale Une ouverture du secteur plusieurs types d offreurs aux statuts diff rents permettant de couvrir une plus grande partie de la demande avec une harmonisation fiscale progressive des diff rents statuts afin de se situer dans la logique du libre choix de l usager m me si ce processus reste inachev Des normes qualit croissantes rig es avec un cahier des charges de l agr ment revu en 2005 puis en 2011 Il int gre d sormais des exigences concernant l activit mandataire les recommandations de bonnes pratiques de l ANESM et l obligation d valuation externe par un organisme tiers donnant ainsi aux SAP sur la partie personnes fragiles le m me niveau d exigence professionnelle qu l ensemble du secteur social et m dico social Par ailleurs outre NF Service deux certifications de services Qualis
45. nc ou encore la dimension relationnelle n cessairement pr sente dans une multitude de services comme le transport accompagn de personnes d pendantes ou la livraison de repas ce type de b n ficiaires La formation doit porter sur l ensemble des niveaux hi rarchiques afin de constituer une v ritable fili re m tier La formation de l encadrement est d velopper Il n existe pas de secteur conomique sans managers et sans dirigeants form s Baccalaur ats Licences et Masters partenariats avec de grandes coles sont d velopper et soutenir sur l ensemble du territoire Un bilan pourrait tre tir des diff rentes exp riences conduites en la mati re pour l instant de fa on disparate et h t rog ne A cet gard les efforts significatifs consentis par la branche des entreprises en faveur de la professionnalisation doivent tre mis en exergue Pour m moire un accord portant sur la formation professionnelle sign en d cembre 2009 par la seule FEDESAP c t patronal avait permis la d signation d un l OPCA de branche l AGEFOS PME et la mise en place des diff rentes instances de la formation professionnelle CPNEFP Commission Paritaire Nationale de l Emploi et de la Formation Professionnelle SPP Section Paritaire Professionnelle OPMQ Observatoire Prospectif des M tiers et des Qualifications L impact pour la branche de la mont e en puissance de la formation professionnelle est aujourd hui vident m
46. nifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 20 r LA F d sap F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit Proposition n 9 Conf rer automatiquement par quivalence aux entreprises agr es de services la personne le statut d entreprise sociale dans le cadre de la loi sur l ESS Les entreprises agr es de services la personne sont des entreprises sociales elles cr ent des emplois locaux participent ainsi au dynamisme conomique et social d un territoire sur lequel elles payent des imp ts et rendent des services d utilit sociale Y compris du point de vue de la distribution des profits la logique reste proche de celles de l ESS car les ventuels profits sont soit r investis soit servent r mun rer un dirigeant qui est lui m me en tant que travailleur la cheville ouvri re de l entreprise y compris dans de fr quentes situations en participant lui m me aux interventions aupr s des b n ficiaires La loi sur VESS doit renforcer le libre choix et la libre concurrence au b n fice de l usager et des financeurs et non cr er de nouvelles fronti res d exclusion Il lui suffit pour cela de reconna tre le caract re social des entreprises agr es de services la personne en leur accordant automatiquement le statut d entreprise sociale Au besoin pour bien coller au cadre de la future loi le cahier des charges de l agr ment au titre des SAP pourra
47. nt agir dans un environnement clair et pr visible Dans la logique d assurer une libre concurrence r gul e et non fauss e entre les diff rents op rateurs de services la personne ces derniers devraient tre ligibles aux m mes aides y compris concernant les dispositifs d insertion et d emplois alors qu aujourd hui les contrats aid s sont consolid s 70 par les entreprises et 30 par les associations Le fait de faire reconna tre les entreprises agr es au titre des SAP comme des entreprises sociales au titre de l ESS faciliterait cette logique d quit 1 Les contrats d aide l emploi en 2011 DARES Novembre 2012 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 26 LA LA F d sap P F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Proposition n 19 D velopper le tutorat et la transmission des savoirs entre salari s L int gration dans l emploi passe aussi par le tutorat qui est un levier important en la mati re notamment pour l int gration de nouveaux salari s intervenants aupr s de publics fragiles mais aussi pour d velopper la transmission des savoirs et favoriser les volutions des salari s au sein de la profession Le tutorat vient en outre appuyer la politique de l Emploi soutenue par le Contrat de g n ration et les Emplois d Avenir Un soutien public sa g n ralisation serait donc le bienvenu avec un financement mixte assur pa
48. onal comme principal niveau de r gulation permettra en outre de garantir la solidarit nationale travers les services la personne tant du c t des b n ficiaires des services que de celui des entrepreneurs et des salari s Elle uvrera galement en faveur de la coh sion territoriale en facilitant acc s aux services et aux emplois sur l ensemble du territoire national En synth se ces propositions seront port es par les repr sentants de la FEDESAP afin d optimiser les leviers disposition des pouvoirs publics et du secteur pour mieux r pondre sans forc ment d penser plus dans un contexte budg taire et de pouvoir d achat contraints aux d fis pos s notre soci t singuli rement dans les domaines de la petite enfance et de l allongement de la dur e de la vie lesquels somme toute constituent plut t d excellentes nouvelles pour notre Pays r Pays Bas Allemagne Su de Belgique et Italie en particulier selon l tude de la DGCIS Direction G n rale de la Comp titivit de l Industrie et des Services Etude sur les services la personne dans sept pays europ ens Novembre 2011 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 34 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit GLOSSAIRE ANESM Agence Nationale de l Evaluation et de la Qualit des Etablissements et Services Sociaux et M dico Sociaux ANSP Agence Nationale des Se
49. ortera sur la gouvernance du secteur e un second groupe de travail concernera le cadre fiscal et social La FEDESAP se f licite de cette initiative tr s attendue par le secteur soulignant l urgente n cessit de trouver un nouveau cadre de concertation interminist riel et une gouvernance adapt e pour accompagner la structuration et le d veloppement de ce secteur porteur de croissance d emplois non d localisables et de solutions adapt es de nombreux enjeux soci taux La FEDESAP contribuera ces chantiers mais aussi au projet de r forme de la perte d autonomie sur la base de 30 propositions communiqu es en ao t dernier la Ministre objet du pr sent Manifeste Parmi ces l ments la FEDESAP e porte les valeurs des entreprises notamment aupr s des publics fragilis s e revendique un cadre fiscal homog ne selon les populations concern es Et notamment la possibilit pour les publics fragiles de b n ficier d un taux r duit de TVA sur l ensemble des Services la Personne e revendique le positionnement et le professionnalisme des entreprises prestataires et de leurs salari s intervenant aupr s de publics fragilis s autant que celles de l Economie Sociale et Solidaire e garantit les engagements forts pris par les entreprises adh rentes dans le cadre de la transparence des conditions contractuelles et financi res des prestations r alis es aupr s des publics fragilis s e d fend la mise en place
50. ouligne que les entreprises ne b n ficient pas d aides en nature ou de subventions qui p sent sur les budgets publics en mal d quilibre alors m me qu elles concourent quotidiennement et en proximit la mise en uvre de politiques publiques dans un secteur o le premier employeur reste le travail dissimul extr mement co teux pour la collectivit et qui ne s embarrasse d aucune contrainte sociale fiscale et juridique Ancr es sur les territoires proposant des services forte utilit sociale partir de structures taille humaine les TPE PME de services la personne sont des entreprises sociales Notion plus proche de la r alit de terrain que celle strictement juridique mais forte connotation n gative dans le contexte socio conomique apr s trois ann es de crise mondiale d entreprises but lucratif au regard des difficult s travers es par les entreprises agr es de l tude des comptes de r sultats et des r mun rations des dirigeants de leur r le en termes d insertion de professionnalisation et de cr ations d emplois non d localisables C est pourquoi la FEDESAP d fend les mesures propos es infra fruit d un travail collectif au sein de la F d ration pour contribuer de mani re pragmatique l laboration et la mise en uvre d une r forme structurelle attendue par l ensemble des acteurs souhaitable pour nos concitoyens et source de modernisation d une v rita
51. outien et de d veloppement renfor ant ainsi la coh rence sectorielle Au final nous avons aujourd hui en pr sence des besoins transform s en demandes car solvabilis s un p rim tre d activit qui peut tre amen voluer et une offre correspondante elle m me diversifi e car propos e par diff rents acteurs associations CCAS ou CIAS entreprises et emploi direct Ces l ments constituent ensemble un secteur d activit conomique cr ateur de richesses d emplois non d localisables et d utilit sociale Forte de ce constat la FEDESAP souligne le levier que constituerait une approche fili re sp cifique se fixant des objectifs et se donnant les moyens de les atteindre comme cela a t engag pour la Silver Economy Les services la personne sont d ailleurs en th orie partie prenante de la Silver Economy car qui peut imaginer une conomie tourn e vers les s niors mais sans services 5 DARES Analyses Juillet 2013 n 050 INSEE Premi res n 1461 Juillet 2013 ANSP rapport d activit 2011 DARES Analyses n 050 Juillet 2013 7 P le emploi Enqu te Besoins en main d uvre Avril 2013 BEn 2011 source BIPE ANSP Tableau de bord statistique du secteur et portraits d acteurs Mars 2012 Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 9 F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Toutefois dans la pratique ce sont
52. ployeurs plus solides aux proc dures mieux tablies et un impact positif sur la capacit assoir les m tiers et professionnaliser les salari s A ce titre la mont e en puissance de la certification QUALISAP cr e fin 2009 sous l impulsion de la FEDESAP et du leader mondial Bureau V ritas illustre parfaitement l investissement des entreprises dans cette am lioration continue de la qualit de services Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 24 F d P F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Au 11 juin 2013 en plus des 155 structures repr sentant 357 sites certifi s cf tableau ci dessus plus de 50 structures soit plus de 100 sites agences taient en cours de certification QUALISAP alors qu en 2005 400 structures seulement sur les 6 000 OASP taient certifi es avec le seul r f rentiel existant L allongement de la dur e de certification 5 ans contre 2 3 ans actuellement permettrait de faire coordonner le cycle de certification avec celui de l agr ment vitant ainsi un recours artificiel la certification des fins de renouvellement de proc dures administratives et ancrant la certification de services comme indicateur p renne de qualit de service Proposition n 16 Promouvoir la lab lisation Cap Hand o Les besoins pour l inclusion sociale des personnes en situation de handicap sont importants et
53. pour les entrepreneurs Il donne le sentiment d une r gulation non aboutie laiss e en friche et manquant de coh rence Les cons quences de cet abandon et des r ductions financi res conjugu es la crise se sont rapidement fait sentir le secteur dans sa totalit a perdu 11 de son volume d activit entre 2010 et 2012 connaissant son premier recul historique et entrainant un manque gagner pour les finances publiques de 2 5 milliards d euros L activit des entreprises r siste mieux que celle des associations ou de l emploi direct mais est clairement fragilis e par ce retournement de la dynamique sectorielle Au del du manque de soutien actuel un des principaux points de contradiction tient aux carts entre la politique du libre choix de l usager principe essentiel de l volution r cente de la conception des politiques sociales et m dico sociales et l viction de droit ou de fait des entreprises de certaines activit s ou de certains financements C est le cas notamment avec certains Conseils g n raux concernant leurs exp rimentations la signature de CPOM ou de la r partition des heures APA et de PCH par structure et par territoire Les caisses de protection sociale CARSAT et CAF peuvent galement ne pas jouer totalement le jeu du libre choix pourtant r affirm par la r glementation et rappel par les principales tutelles administratives dans la fiche technique en date du 1 d cembre 2008 5
54. r les R gions et les OPCA Proposition n 20 Travailler sur la notion de parcours d insertion Les m tiers de services la personne sont a priori parmi les plus accessibles au public en insertion professionnelle condition de construire de v ritables parcours professionnels La formation th orique et pratique en situation r elle de travail associ e un accompagnement social permet de donner des r sultats satisfaisants et de former au bout de quelques mois de v ritables professionnels et au bout de quelques ann es des salari s aguerris et polyvalents capables d intervenir aupr s de personnes fragiles En revanche mettre directement des personnes fragiles car en insertion socio professionnelle au contact de b n ficiaires vuln rables n est pas une solution satisfaisante il convient d tre vigilant sur ce point Aussi les structures d insertion par l activit conomique qui ont galement un r le jouer dans le secteur doivent en toute situation rester positionn es sur le r gime de la d claration Proposition n 21 Moderniser simplifier homog n iser et rendre lisible l offre de formation Parall lement la poursuite de la qualification des salari s du secteur il est n cessaire que titres et dipl mes soient mieux harmonis s coordonn s et l offre globale simplifi e en particulier sur les 17 titres et dipl mes de niveau V homologu s par 5 minist res diff rents Les passerelles et les qui
55. r tout le territoire national solvabiliser simplifier stabiliser Proposition n 1 Stabiliser le cadre fiscal applicable aux particuliers Le cadre fiscal applicable aux particuliers ayant recours aux services d une association ou d une entreprise de SAP ainsi que les r gles applicables l emploi direct doivent tre stabilis s La remise en cause de certaines exon rations sociales et fiscales a d j contribu d grader la conjoncture sectorielle la consommation de services la personne tant particuli rement sensible au prix Toute nouvelle remise en cause d exon ration aura le m me effet r duire la consommation des m nages ou la faire basculer vers le travail dissimul La FEDESAP souhaite que le gouvernement s engage ne pas r duire davantage les avantages fiscaux d di s au secteur jusqu 2017 voire qu il tudie la possibilit de r attribuer certaines exon rations en mesurant le fait qu elles ont parfois un effet levier sup rieur leur co t y compris pour les finances publiques Pour prendre l exemple de la r duction d imp t chaque euro accord par l Etat g n re un euro de d pense d un m nage finan ant de l emploi local qui va son tour g n rer des revenus des cotisations sociales et de moindres d penses sociales type indemnisation du ch mage et minimas sociaux voire d penses de sant et d hospitalisation pour les personnes d pendantes Proposition n 2 Compenser men
56. res et intervenants aupr s des publics fragiles Proposition n 18 Encourager soutenir et stabiliser les dispositifs d insertion de pr qualification des demandeurs d emploi Proposition n 19 D velopper le tutorat et la transmission des savoirs entre salari s Proposition n 20 Travailler sur la notion de parcours d insertion Proposition n 21 Moderniser simplifier homog n iser et rendre lisible l offre de formation Proposition n 22 Mettre en place une politique de valorisation des m tiers notamment aupr s du Service Public de l Emploi et de l Education Nationale Proposition n 23 Cr er un centre de ressources national centralisant l int gralit des dispositifs de formation de recrutement et d aides l emploi en faveur des TPE PME OBJECTIF 5 DONNER DE LA COHERENCE ET DE LA LISIBILITE AU SECTEUR Proposition n 24 Stabiliser le cadre fiscal et r glementaire jusqu 2017 Proposition n 25 Reprendre et renforcer les fonctions d observatoire quantitatif et qualitatif de l ANSP Proposition n 26 Harmoniser les diff rents codes NAF et cr er une nomenclature sp cifique aux SAP Proposition n 27 Permettre l interop rabilit nationale des syst mes d information de gestion et de t l gestion du secteur VERS UNE NOUVELLE GOUVERNANCE DU SECTEUR Proposition n 28 Consolider la mission interminist rielle d di e au secteur des services la personne Proposition n
57. riser le recours syst matique au CESU d mat rialis et supprimer terme le CESU papier Vecteur de simplification et d conomies pour les financeurs publics et les utilisateurs la g n ralisation du CESU d mat rialis permettrait une meilleure tra abilit du service rendu et de r elles conomies d chelle pour les entreprises qui supportent seules les co ts de gestion Ce dispositif limiterait le recours des mentions publicitaires sur les CESU papier comme il en existe aujourd hui et qui orientent fortement le b n ficiaire vers un nombre de prestataires restreints voire un prestataire unique au m pris du principe du libre choix consacr juridiquement par le code de l action sociale et des familles La suppression du CESU papier permettrait d liminer les frais de gestion qui p sent sur les offreurs singuli rement sur les TPE PME qui ont d j des marges particuli rement r duites du fait de leur intensit en main d uvre En attendant ces frais de gestion doivent tre limit s et harmonis s 1 Article L311 3 du code de l action sociale et des familles Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 19 P F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Objectif 2 Assurer une concurrence quitable entre les diff rentes formes d offre Proposition n 6 Harmoniser fiscalement tous les organismes de services la personne Ce principe perm
58. rs publics aussi bien au niveau national INSEE DREES IGAS DARES que territorial CARSAT P le Emploi et serait source d conomies d chelle pour un grand nombre d acteurs publics Cette mesure faciliterait galement le pilotage de politiques sectorielles nationales et la fonction d observatoire L unification des codes NAF participerait la reconnaissance d un secteur d activit part enti re pour une meilleure valuation des politiques publiques Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 30 F d F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Proposition n 27 Permettre l interop rabilit nationale des syst mes d information de gestion et de t l gestion du secteur La mise en place de dispositifs de t l gestion et de t l transmission pour le versement de prestations sociales et la tra abilit de ces prestations contribue une meilleure ma trise des d penses publiques Cependant peu de Conseils g n raux sont quip s d un syst me homog ne et interop rable ce qui interpelle la logique m me de d ploiement de tels dispositifs Cette h t rog n it se traduit par des outils incompatibles voire inop rants en termes de suivi de qualit Un cahier des charges fixant l interop rabilit comme l ment de r ponse tout appel projet de syst me de t l gestion et de t l transmission permettrait d harmoniser les diff r
59. rvices la Personne APA Allocation Personnalis e d Autonomie ARS Agences R gionales de Sant CAF Caisse d Allocation Familiale CARSAT Caisse d Assurance Retraite et de la Sant Au Travail CCAS Centre Communal d Action Sociale CCN Convention Collective Nationale CESU Ch que Emploi Service Universel CIAS Centre Intercommunal d Action Sociale CIF Cong Individuel de Formation CLIC Centres Locaux d Information et de Coordination CNAV Caisse Nationale d Allocation Vieillesse CNCESU Centre National du Ch que Emploi Service Universel CNSA Caisse Nationale de Solidarit pour l Autonomie CPNEFP Commission Paritaire Nationale de l Emploi et de la Formation Professionnelle CPOM Contrats Pluriannuels d Objectifs et de Moyens DARES Direction de l Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques DIF Droit Individuel la Formation DIRECCTE Directions R gionales des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l Emploi DREES Direction Recherche Etudes Evaluation et Statistiques EHPAD Etablissement d H bergement pour Personnes Ag es D pendantes ESS Economie Sociale et Solidaire FOAD Formation Distance Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 35 LA F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit GPEC Gestion Pr visionnelle des Emplois et des Comp tences GI
60. s etc Certains services la personne garde d enfant garde malade sont autant de r ponses ces besoins insuffisamment pris en compte En effet la notion de SAP parait d sormais d passer la notion simple du domicile qui m me s il reste le lieu majoritaire des interventions n en constitue pas aujourd hui le lieu unique alors qu il reste quasi exclusivement le socle de d finition administrative et r glementaire du secteur Par exemple un largissement aux lieux de travail pour les personnes en situation de handicap ou bien l cole pour les enfants ou en tout lieu d accueil temporaire permettrait une prise en compte globale des projets de vie des b n ficiaires des services et par cons quent une plus grande utilit de ces services Proposition n 14 Restructurer les diff rents taux de TVA applicables aux activit s de services la personne en fonction des publics b n ficiaires et non des services rendus En coh rence avec la notion d accompagnement global d une personne et de projet de vie partir d un bouquet de services la TVA taux r duit s appliquerait toutes les prestations en direction des publics dits fragiles plus de 60 ans situation de handicap adultes accompagn s dans le cadre d une situation de fragilit temporaire petite enfance A titre d exemple le taux de TVA d un service de jardinage ne serait que de 5 quand il s agit du jardin d une personne g e de plus de 60 ans L
61. suellement ou trimestriellement l acquittement des factures par la r duction et le cr dit d imp ts La compensation annuelle oblige les m nages faire l avance de tr sorerie durant douze dix huit mois Une compensation plus rapide irait dans le sens de la simplification de la d mocratisation de l acc s aux services et de la lutte contre le travail non d clar Elle pourrait tre accord e mensuellement pour les contribuables ayant opt pour la mensualisation de l imp t sur le revenu ainsi que pour ceux b n ficiant du cr dit d imp ts Elle serait trimestrielle pour les m nages imposables s acquittant trimestriellement du tiers de leur imp t sur le revenu Dans les deux cas de figure elle permettrait co t constant pour l Etat de stimuler la consommation de services la personne en particulier pour les m nages qui ont le moins les moyens de faire l avance des sommes et permettrait une promotion avantageuse de la mensualisation de l imp t Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 17 P F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit Proposition n 3 Introduire une tarification nationale minimale opposable dans le cadre de PAPA et de la PCH L introduction d une tarification nationale minimum opposable dans le cadre de plans d aide APA ou PCH garantirait la solidarit nationale et favoriserait la qualit de l offre de services La diff renciation entre
62. t r glementaire et fiscal du secteur 8 F d rer les diff rents acteurs et animer le dialogue social par une gouvernance sectorielle d finie de fa on partenariale en associant les quatre types de F d rations professionnelles part gale entreprises associations service public emploi direct Proposition n 29 Donner une dimension v ritablement nationale au pilotage de la politique du grand ge et des handicaps en la confiant la CNSA avec une gouvernance revisit e relay e par une gestion r gionale assur e par les ARS La pr vention de la d pendance aussi bien que la gestion de la perte d autonomie ou des handicaps en tant qu enjeux majeurs de soci t doivent d passer les clivages et les particularismes locaux et s inscrire dans une logique nationale d galit de traitement entre acteurs et de solidarit pour tous les citoyens De ce point de vue la d clinaison op rationnelle de ces politiques n cessite un pilotage r gional assur par des organismes d concentr s afin d entrer dans une logique de coordination et de compl mentarit avec les politiques sanitaires et m dico sociales A ce titre la CNSA au plan national et les ARS dans les r gions apparaissent comme les pilotes naturels et les plus efficaces pour tre au del de la collecte et de la distribution des financements les coordinateurs de la politique du domicile Ces instances en outre ont commenc jouer un r le dans les SAP
63. valences doivent tre d velopp es entre titres et dipl me de m me niveau de fa on fluidifier le march du travail Le jeu des quivalences doit galement permettre de faciliter la construction de parcours de formation et de parcours professionnels l int rieur du secteur et vers des secteurs proches du social et du m dico social Un d cloisonnement doit s op rer entre les diff rents minist res pour faciliter les passerelles entre leurs titres Les m thodes de formation innovantes et moins co teuses comme la FOAD doivent aussi apporter leur pierre l difice Faciliter le recours aux diff rents dispositifs de formation VAE DIF CIF uvrent galement dans le sens de l volution professionnelle et de l employabilit Par ailleurs former les salari s tout au long de leur vie doit aussi leur apprendre mieux pr server leur sant tout en continuant de sensibiliser et responsabiliser les employeurs La diversification des besoins doit galement pousser innover par la cr ation ou le d veloppement de nouveaux modules pour mieux prendre en charge titre d exemple les personnes atteintes de la Manifeste des TPE PME de services la Personne F d sap Octobre 2013 27 LA F d sap F d ration Fran aise des Services La Personne et de Proximit maladie d Alzheimer l enfance handicap e la participation au projet ducatif d un enfant le travail dans un environnement techniquement ava
64. vices la Personne F d sap Octobre 2013 25 P F d ration Fran aise des Services la Personne et de Proximit La FEDESAP a li depuis 2011 un partenariat avec HANDEO visant la promotion du label Cap Hand o cher aux entreprises qui accompagnent les personnes en situation de handicaps Membre du Comit de suivi national la FEDESAP est l origine de la mise en uvre d un audit combin QUALISAP Cap Hand o afin de gagner en efficience dans l optimisation de la qualit du service rendu et de g n rer des conomies d chelle lors de l audit Cette d marche innovante est en cours de d ploiement chez les deux autres certificateurs Proposition n 17 Exiger un agr ment pour l ensemble des prestataires et intervenants aupr s des publics fragiles Il s agit de r affirmer l engagement des pouvoirs publics en faveur d une offre de services de qualit homog ne sur les territoires engagement applicable aux diff rentes formes d interventions prestataire mandataire emploi direct Cette mesure serait galement un v ritable levier de lutte contre le travail dissimul de promotion et de valorisation des m tiers du domicile La FEDESAP souhaite cet gard que soit mis fin une in galit de traitement reposant sur le fait que l emploi direct n a besoin d aucun agr ment pour intervenir aupr s des publics fragiles alors que ces prestations sont ligibles aux m mes aides publiques que les prest

manifeste des tpe-pme de services a la personne

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