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Aide à la conception, évaluation et démarche qualité pour le

1. 20 20 18 18 16 16 14 14 12 12 10 10 8 8 6 4 2 0 K g9 O amp S Ca gt gt S iW amp RY J oF ge S g5 K gt Q N ON Total 40 pts Projet N JLBe920180 Modifi le 30 10 01 Page 39 Page 228 FOLIO ADMINISTRATIF NOM DUQUESNOY DATE DE SOUTENANCE 27 septembre 2002 Pr noms Laurent St phane TITRE Aide la conception valuation et d marche qualit pour le d ploiement de formations multim dias en milieu industriel NATURE Doctorat Num ro d ordre 02 ISAL Formation doctorale Informatique Cote B I U Lyon T 50 210 19 et bis CLASSE RESUME Un grand nombre d entreprises de haute technologie sont aujourd hui confront es au probl me de la transmission de leur savoir faire technique condition majeure de leur p rennit En r ponse ces enjeux nous proposons d une part une m thodologie de conception de supports d di s la formation technique d op rateurs ou int rimaires en entreprise et d autre part les mod les et outils d valuation et de suivi qui en sont Issus Nous analysons dans une premi re partie les besoins des acteurs de la formation professionnelle et en quoi les formations dites acad miques ou des pratiques de e formation peuvent y r pondre La seconde partie propose une m thodologie de d veloppement d environnements de formations techniques un poste de trava
2. 25 L3 One DDOlO ie des DOS OMS RER RE red Reed dre 23 L32 Lepointdevu de Vapprenani ressors ne iaae ii ee 26 koz E apprenant adile O 26 322 TLamotivation d apprendre dns ds in a a oeediaeabes 21 L22 Creer le Deso En r 27 13222 Jouer SUL MONA A A nd he iee 28 L22 be role de MOUV AO RU ieee steer nes apeimetvon deren 29 L323 Me encadementadapl Ceen me dt ete 30 15 25 11 Ressources NUIMAINGS assassin less 30 13232 Ressources MARH M S ES ne und Rates 30 5 52 Latentedes OD CCU S ES a LE NL nn RS 31 L33 Lepom devueduTormateuf RSS e NN Sn T nids 32 L331 Questcegquela mediation 2 884 scss aie emneenesnsansessetenstsnaiseseeeteehetest 92 E3322 H T rmateurest UN mediate senose a 34 333 Adapter larelation p daso pique emainssanimintneui 34 13 4 Les points de vue de l expert et de l auteur 35 3 4 1 La conception des supports et des contenus ssseesessssssseeeersssssssseerrsssss 35 13 42 L usage des supports et des contenus sssseeessssssssseeressssssssceerresssssseeerees 36 LoS AGC POMC VAC GU Mand Tersane e E E TEN EOE 36 t3541 De sformatons lt dla demande SE ei EE E Sf E3 5 2 Des TOrmations jusle a 1CMIDS D ccd visnesosssestachsacevsvsasedadteieraeomeeecameoass 37 L55 5 Des Tormations A MoOmate COUU oi nn Rien 38 15 54 Une mesure des Tesultats Se nee one a ones 38 3 5 5 Un enrichissement pour l entreprise Us 38 I 4 QUELS MODES P DAGOGIQUES EN R PONSE
3. Le Programme d Enrichissement Instrumental du professeur Reuven Feuerstein en est un tr s bon exemple nous aurons l occasion d y revenir dans la deuxi me partie de ce m moire Page 31 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Bap L apprenant doit disposer d une visualisation claire de l volution de ses comp tences durant l avancement de son apprentissage B Afin de r aliser un Juste accompagnement de l apprenant dans sa progression le formateur souhaite disposer d outils de suivi de la formation 1 3 3 Le point de vue du formateur Professeur enseignant formateur tuteur p dagogue Bien des termes semblent d finir l action d accompagnement de l apprenant dans son apprentissage En r alit ces mots ne doivent pas tre confondus et mal employ s Le professeur et l enseignant introduisent d embl e un d s quilibre dans la relation p dagogique puisque ce sont eux qui d tiennent le savoir et s emploient le divulguer a leurs l ves incultes par d finition Le tuteur vient en ressource dans l apprentissage ce terme s il traduit plus la v ritable fonction d aide n cessaire proposer l apprenant masque d une part son r le p dagogique et reste trop impersonnel pour d signer une personne physique A l inverse le p dagogue n voque que l aspect d accompagnement p dag
4. Total des gains 9100 4760 13860 soit 13 8 K Page 215 ANNEXES Annexe D Enqu te de besoins des clients SIMPA Apprenants 1 Pouvoir mettre en pratique sur le terrain ce que j ai appris 2 Pouvoir suivre une formation en lien avec mes attentes 3 Retrouver dans la formation le contexte de ma pratique quotidienne 4 Suivre une formation adapt e mon propre rythme et ma fa on d apprendre 5 Convivialit et clart du module multim dia Acc s et utilisation simples des supports multim dias Support multim dia ludique et encourageant grace a un petit personnage sympa qui accompagne l apprenant Clart et pr cision dans le contenu des modules multim dias pour assurer une formation efficace en autonomie Poser des questions courtes sur le support multim dia Pr voir des modules multim dias pas trop longs Animation et coloration dans les modules pour les rendre sympathiques attractifs Avant la formation proprement dite former l outil informatique les apprenants qui le d sirent ou qui le n cessitent 6 Pouvoir prendre conscience de ma progression et avoir conscience de mes nouvelles comp tences 7 tre encourag et accompagn dans mon apprentissage 8 Guidage et analyse des erreurs par l outil multim dia Que l outil multim dia analyse les mauvaises interpr tations des prises vid os les erreurs Indiquer par un signal lumineux ou sonore l apprenant lorsque plusieurs r
5. Page 38 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS L apprentissage de l organisation se produit gr ce la mise en commun des visions de la connaissance et des sch mas mentaux et se construit sur la connaissance et l exp rience pass e c est dire la m moire Bu Afin de d velopper l enrichissement cognitif et les comp tences de l entreprise le manager souhaite mettre en place des outils de conservation et de transmission du savoir faire des experts Ce dernier besoin identifi illustre bien les enjeux d un dispositif de formation travers son usage c est toute l organisation qu il faut faire progresser Cela revient consid rer comme l crit Pierre Caspar Cas98 la formation comme partie prenante des mutations fondamentales de l entreprise Certes la politique des d cideurs joue un r le d terminant dans cette d marche mais nous proposons dans un premier temps de d couvrir quels modes p dagogiques peuvent tre mis en regard de cette vision strat gique de la formation 1 4 Quels modes p dagogiques en r ponse Dans un contexte de formation au poste de travail que peuvent apporter ou apportent d j les STIC aux diff rents acteurs de la formation C est en d gageant les apports et les limites des formations acad miques d une part et des formations aux supports num ris s d autre part que nou
6. Page 66 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION physique un niveau de dipl me requis ou des aptitudes sur des comp tences cibles transversales Savoir th orique et contextuel Savoir r agir en cas d al as Sees Capacit s Savoir faire p personnelles Figure 11 D une vision cloisonn e des savoirs La seconde consiste prendre en compte leur interd pendance les connaissances et le contexte sont n cessairement rattach une fa on d agir ou de r agir en tant que r ponse et explication du savoir pratique Les repr senter de mani re globale cf Figure 12 semble donc plus r aliste puisque chaque item d un savoir pratique on saura mettre en correspondance l l ment du contexte ou la notion th orique qui le sous tend POSTE DE TRAVAIL Comp tence Cible Quoi faire Savoir faire Quel est le contexte Comment Quels Pourquoi faire les sont les crit res de choses ainsi conformit Capacit s personnelles Comment r agir si ce n est pas conforme Comportement en cas d al as Pourquoi faire les choses ainsi Comp tence transversale Figure 12 la description coh rente d une comp tence cible Page 67 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Les diagrammes cause effet constituent pour chaque c
7. l ve qui s instruit assis sur sa chaise de salle de classe en coutant son professeur ne s est pas encore loign e la sagesse d autrefois a simplement t remplac e par la turbulence dans les salles de classe d aujourd hui La formation acad mique ne propose pas de canaliser de mettre profit ce besoin d activit des apprenants pourtant apparent 1 4 1 5 La difficult de diversifier les vecteurs d apprentissage S il devient courant d utiliser des supports de formation vari s transparents supports papier vid os t moignages objets r els illustratifs etc pour diversifier les stimuli il est en revanche plus compliqu de les combiner harmonieusement durant l apprentissage ne serait ce que d un point de vue pratique Quelle source de confusion combien de temps perdu mettre en route un magn toscope pr senter des commentaires en parall le sur un transparent tout en faisant passer dans le groupe un objet illustratif du cours que la plupart du temps les apprenants du fond de la classe ne verront pas Si ces situations sont souhaitables pour diversifier l apprentissage il y est fait recours trop peu souvent peut tre parce qu elles s loignent du confort de l estrade et du tableau noir La gestion stricte du temps est ainsi une des limites du caract re synchrone d une formation acad mique elle oblige le formateur pr parer son cours comme une pr sentation une conf rence o
8. 10 de l ensemble des formations continues dans les entreprises Il n en reste pas moins vrai que 92 des grandes entreprises am ricaines ont d clar d velopper en 2000 un projet de formation e learning 54 Nous verrons que cela a galement t le cas dans une moindre mesure TIV par le pass 5 Une tude sur ce th me men e par Global KW NetWork et pr sent e lors des rencontres du CAFOC Centre Acad mique de FOrmation Continue en juin 2000 Angers sur le th me Le d veloppement des formations ouvertes et distance Etat des lieux enjeux et strat gies contexte r glementaire et l gislatif montre qu il y a 85 d abandons pour cause de d faut de motivation ou manque de soutien humain et que les 15 qui finalisent leurs apprentissages sont des autodidactes Cette formule traduit simplement le besoin de r activit aux volutions de la soci t Si elle semble triviale au premier regard elle peut tre interpr t e de diff rentes mani res En t moigne son utilisation malheureusement incomprise comme argument lectoral par Lionel Jospin lors des derni res lections pr sidentielles la classe ouvri re y a vu la un d ni de son existence puisqu il faut tout prix se former c est qu aujourd hui on a plus besoin des ouvriers et a sanctionn le candidat socialiste par un vote rejet ASIO2 57 On pr voit pour ce march un taux de croissance de 40 au cours des prochaines ann es pour a
9. 11 2 2 2 1 Quel type d action Nous privil gions l activit autonome de l apprenant son parcours pour chacune des comp tences cibles consiste en une s rie coh rente de questionnaires sur des notions th oriques ils sont con us pour v rifier l acquisition de concepts et d l ments de contexte ou de mises en situation pr sentation de cas reproduction ventuellement sch matique du r el elles sont utilis es en particulier pour pr senter les al as appel s activit s p dagogiques Ces activit s sont la fois vari es et quilibr es sur les modalit s qu elles impliquent Il ne s agit donc pas de num riser de simples Questionnaires Choix Multiples QCM papier mais plut t d utiliser toutes les ressources de l ordinateur dans l int gration des m dias sur un m me support En effet si les QCM ont pu tre jug s utiles ils sont la fois d licats pour l auteur et dangereux pour l apprenant Dans leur conception l auteur doit trouver des faux fr res appropri s les mauvaises r ponses qui doivent proposer des alternatives vraisemblables la bonne r ponse ou bien des propositions farfelues mais dans ce cas le QCM est trop facile et n apprend rien Quant leurs effets sur les apprenants on voque souvent l effet n gatif de ces perturbateurs comme le souligne par exemple Cazade Caz95 le temps pass par un apprenant envisager hypoth tiquement des possibil
10. AIb00 Alb83 Algora00 Algora99 Ann96 ASI02 Aut93 Ava96 Bar95 ABDALI Abdelk bir Syst mes experts et analyse de donn es industrielles ALADIN Th se en informatique et automatique appliqu es Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon 1992 265 p ADENIS Jean Claude Le projet CEC de gestion des comp tences la Direction des Applications Militaires Conf rence invit e au colloque NimesTIC 2001 Nimes 2001 AHMED OUAMERR R Un atelier de g nie didacticiel pour les applications industrielles AGEDI These en informatique et automatique appliqu es Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon 1992 292 p AKKOUCHE Imen T l enseignement Formation professionnelle distance et formation coop rante Th se en ing nierie informatique Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon 1996 232 p ALBERGANTI Michel l cole des robots L informatique l cole et vos enfants Paris Calmann L vy 2000 302 p ALBERTINI J M Vers une informatique de formation Education permanente 1983 N 70 71 p 51 72 Formation en ligne aux m tiers et aux processus de travail L ECIT cole professionnelle de GIAT Industries en ligne Ressources Algora 2000 Disponible sur http ressources algora org ressources environnements tel ecitgiat pdf TQM gestion de la qualit totale en ligne Ressources Algora 1999 Disponible sur http www algor
11. Notons que les entreprises fran aises communiquent peu sur leurs initiatives et leurs pratiques de la e formation et les retours financiers qu elles peuvent engendrer Il est donc difficile de b n ficier de la capitalisation de leurs exp riences Cependant les lieux de pratiques innovantes et de r flexion sur les co ts sont majoritairement les grandes entreprises qui constituent dans ce domaine de v ritables laboratoires Un contexte de r ponse se d veloppe aujourd hui celui de partenariat entre plusieurs entreprises qui ont alors l opportunit de regrouper leurs besoins et leurs moyens en vue d un objectif commun La synergie entre grandes entreprises fran aises d crite par Pierre Caspar dans Cas98 est en un excellent exemple Le partenariat est indispensable des lors que l ampleur des investissements la n cessit pour un acteur d largir ses comp tences de compl ter son professionnalisme ou que l exigence de qualit le justifient 1 4 2 8 Un partage culturel La large diffusion des connaissances autoris e par les STIC d finit un nouveau paradigme quant au partage des connaissances On passe du mod le du compagnonnage celui de la mutualisation des savoirs Dans le premier mod le l apprenant parvient la connaissance par l interm diaire d un parcours d fini par un certain nombre d tapes th matiques en allant trouver pour chaque tape un expert d tenteur du savoir Cela impliqu
12. Pour plus de d tails sur ces essais de typologie de l interactivit voir Dem92 Page 46 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS 1 4 2 2 Le suivi de la formation L atout majeur d une formation mise en ligne est son accessibilit globale partout et a fortiori sur le lieu de travail et permanente On imagine imm diatement la r ponse que cela offre aux contraintes de souplesse et de non planification caract risant les formations au poste de travail Il en va de m me pour les ressources off line et leur disponibilit imm diate Mais contr le t on pour autant leur usage Les supports sont ils pertinents pour chaque apprenant Le suivi de la formation constitue l l ment indispensable de r ponse Pour l entreprise nous distinguerons 4 niveaux de tra abilit gestionnaire quel volume horaire a t consacr la formation Sur quels contenus Combien de personnes ont elles t concern es c est le domaine du plan de formation et son bilan annuel productif quelles comp tences sont n cessaires pour l accomplissement des t ches de production Lesquelles sont effectivement mises oeuvre dans les ateliers Combien de personnes sont form es et quel est leur niveau de comp tence respectif c est le domaine de la gestion et du support de production individuel quel est l historique de chaque personne Quelles sont s
13. tude doit rassembler tout le contenu de la formation Les apprenants se regroupent par sujet d tude dans des groupes d expert constitu s avec un apprenant de chaque groupe jigsaw Apres ce travail chacun rejoint son groupe jigsaw d origine et y pr sente son sujet Cette m thode encourage les relations entre les apprenants fait participer tout le monde et valorise le travail de chacun La r solution collective de probleme Problem Based Learning en anglais consiste a fournir un groupe d apprenants un probleme r soudre ensemble L apport peut tre de 2 niveaux chacun peut b n ficier de la r solution du probleme bien stir mais galement de la m thode adopt e et discut e en groupe afin d y parvenir Geo01 159 7 Que l on peut traduire par puzzle ou d coupage Page 181 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES TUTORAT ENTRAIDE w A devient le formateur de B Situation coop rative possibilit de conflit favorable pour A et B DIFF RENCE CO APPRENTISSAGE amp Les apprenants sont tr s diff rents Pas d enrichissement mutuel ils ne travaillent pas ensemble entre A et B Figure 58 Les situations de coop ration inter apprenants M me s il n y a pas de contrordre pour l appliquer la formation coop rative est b n fique en entreprise si elle reproduit des situations de coop ration sur le terrain Il convient galement de v
14. sur mesure De ces trois niveaux de personnalisation a b et c il serait imprudent de donner une stricte hi rarchie Nous consid rons intuitivement que l ordre voulu tabli par l auteur est celui des priorit s respecter dans une pratique de la personnalisation d une formation B Le formateur doit avoir l opportunit de pratiquer une p dagogie individualis e afin de r pondre aux sp cificit s de l apprenant 1 3 4 Les points de vue de l expert et de l auteur Nous avons choisi de regrouper l expert et l auteur de la formation car leurs besoins se rejoignent particuli rement l un en tant que concepteur des contenus l autre en tant que concepteur des supports Ces deux acteurs sont d ailleurs souvent physiquement con fondus dans le r le du formateur notamment dans le syst me ducatif public En entreprise la situation est diff rente l expert du domaine n a pas n cessairement les comp tences du formateur encore moins celles de l auteur dans le cas d une formation sur support multim dia Son r le se recentre alors sur les contenus il doit les concevoir en assurer la maintenance dans le temps en tenant compte de l usage qui en sera fait Il en va de m me pour l auteur qui con oit et assure lui la maintenance des supports en collaboration avec l expert 1 3 4 1 La conception des supports et des contenus D une mani re g n rale on peut consid r
15. 2 en mode centre de ressources pour 5 apprenants ou plus Dans ce cas le formateur reste pr sent tout au long de la formation mais accompagne individuellement chaque personne dans un parcours personnalis Des s quences de r solution comment e d activit p dagogique avec l utilisation d un vid o projecteur ou de bilan d une comp tence cible sont effectu es collectivement accompagn d un dialogue entre le formateur et le groupe Etant donn e la taille souvent r duite des groupes d apprenants TIV nous pr voyons une utilisation en Briefing D briefing dans 75 des cas et 25 des cas en centre de ressources Dans ces conditions le temps d animation du formateur passe de 480h 480 x 0 25 5 480 x 0 75 2 soit 200h totalisant une conomie annuelle de 280h En quivalent co t horaire TIV cela correspond 7 8 K Le projet Six Sigma de cr ation de SIMPA ayant co t 25 KE le retour sur investissement est de 3 ans IV 1 2 Les formations SIMPAtis es Les supports SIMPA deviennent la nouvelle r f rence TIV et tendent normaliser le d roulement des formations au poste de travail La cellule multim dia a ainsi labor un contrat avec ses clients les acteurs internes de la formation RUP et STP mais aussi le Service des Ressources Humaines pour garantir le lien avec la gestion globale des comp tences de l entreprise le contrat syst matise l utilisation de SI
16. MOONEN Jef The efficiency of telelearning Faculty of Educational Science et Technology en ligne University of Twente Enschede The Netherlands JALN Volume 1 Issue 2 august 1997 Disponible sur http www aln org alnweb journal issue2 moonen pdf MORINEAU A ALUJA BANET T Analyse en Composantes Principales avec illustrations SPAD Saint Mand Cisia Ceresta Editeur 1998 142 p MUCCHIELLI Roger Les m thodes actives dans la p dagogie des adultes 6 dition Paris Les ditions ESF 1988 174 p NANARD M Les hypertextes au del des liens la connaissance Sciences et Techniques Educatives vol 2 N 1 1995 p 31 59 NEGROPONTE Nicholas Being digital New York Vintage Books 1996 NIELSEN J Heuristic Evaluation In J Nielsen and R L Mack Eds USABILITY Inspection Methods John Wiley 1994 NIELSEN J Heuristic Evaluation In NIELSEN J and MACK R L Eds Usability Inspection Methods John Wiley 1994 Perspectives de la science de la technologie et de l industrie Paris Publications de l Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques OCDE 1996 Banque d information sur l enseignement programm OFRATEME Office fran ais des techniques modernes d ducation 1974 36 p Page 199 Ost99 Pap87 Pas92 PDV81 PEI90 Per98 Per99 Per99 Pet96 Pia69 Pil01 Poy98 Pre02 OSTAHIE Lucia pouse GRADINARIU valuati
17. affectation du nom d un objet qui appara tra dans le journal de la formation ou un texte d aide attach une tiquette Enfin 1l reste augmenter la consigne de transfert de SIMPA des chapitres correspondant aux nouvelles activit s disponibles ainsi que les tableaux r capitulatifs en fin de consigne Une fois toutes ces op rations effectu es les auteurs auront le ST Partie de script ToolBook qui r pond un v nement pr cis par exemple le handler to handle mouseenter r pond l v nement de survol de l objet par le pointeur souris Page 172 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES loisir d largir l offre d activit s p dagogiques et de les impl menter tr s rapidement dans les supports SIMPA du futur IV 2 1 2 Accroitre les capacit s de m diation Nous avons vu que chaque activit comporte son propre script de m diation Il est certes souhaitable d largir le choix des activit s comme d crit ci dessus mais 1l convient certainement de v rifier au pr alable pour les activit s existantes la pertinence et une relative exhaustivit dans les r ponses des situations n cessitant de la m diation rappelons nous l individu n 22 Ainsi nous avons d but des actions dans ce sens en cr ant une propri t suppl mentaire affect e aux groupes activit s nomm e lien_ressources Cette propri t donne le nom des pages du livre de ressources utiles la r so
18. appuie la fois sur une d composition type des t ches conception r alisation inh rente SIMPA et sur nos premiers retours d exp rience dans ce domaine Nous estimons que chaque CC quivaut a une heure de formation que ce soit en mode Briefing D briefing ou en mode centre de ressources Pour calculer le temps de conception d une CC avec SIMPA notre hypoth se de d part est que les diagrammes cause effet sont r dig s le contenu de la formation est donc d fini D autre part nous nous placons dans le cas le plus courant o il est n cessaire de tourner et num riser des vid os qui interviendront dans les activit s p dagogiques dans un glisser d placer par exemple ou dans le livre des ressources On compte 6 tapes dans la conception r alisation d une CC voir Figure 49 1 D finition en collaboration avec l expert des activit s p dagogiques choix des types d activit s p dagogiques pour traiter le contexte le savoir faire et la r action aux al as d finition du contenu des vid os d finition du contenu des commentaires et ressources Tournage des vid os sur le terrain Num risation et montage des vid os Impl mentation des activit s p dagogiques dans SIMPA Int gration des ressources documentaires Tests et corrections avec l expert et un op rateur confirm a SE Tests et corrections 2 x 1h D finition des activit s p dagogiques 2 x 2h Int grati
19. c est surtout dans le passage des premieres revues RO R1 et R2 que la capitalisation sur la m thode a jou Techniquement il a t n cessaire de concevoir de nouveaux modeles informatiques ce qui explique la dur e des phases R3 et R4 Nous d crivons ci apres le projet SIMPA en respectant le d roulement des tapes Six Sigma 1 3 3 RO D finir La phase RO a consist d crire l tat des lieux l issue du d veloppement de SEAMI afin de poser les bases fonctionnelles de SIMPA Le Tableau 6 r sume cette analyse Nous avons limit le cadre de ce projet deux sujets de formation interne le clean concept pour la phase R3 et l auto maintenance 7 pour tester la robustesse du produit en phase R4 121 122 Le temps moyen d un projet Six Sigma TIV est de 9 mois M thode de travail donnant aux op rateurs les moyens d effectuer une maintenance de premier niveau actions pr ventives ou curatives de faible complexit sur leur poste de travail Son application assure une meilleure gestion globale de la maintenance dans l entreprise notamment en ce qui concerne la mobilisation des techniciens de maintenance pour des t ches pr ventives ou curatives d un niveau de complexit plus lev Page 112 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE L outil de formation SEAMI est limit son mode de questionnement est rigide seuls des QCM sont utilis s Quel e
20. cibler la strat gie de l apprenant limiter les niveaux hypertextuels trois n uds maximum de mani re viter la d sorientation de l apprenant tout en conservant une relative complexit des informations qui existe de fait introduire syst matiquement un l ment de r ponse dans la mine par rapport 7 2 ow NN l activit p dagogique en cours de mani re maintenir la motivation de l apprenant poursuivre son activit de recherche Nous misons sur le fait que l exploration d un hyperdocument est facilit e lorsque l apprenant y recherche une information bien d finie Quelques travaux de recherche le confirment Zel97 11 2 3 Personnaliser les parcours p dagogiques Le formateur souhaite Br pratiquer une p dagogie adapt e l apprenant sp cificit s cognitives et comportementales pr f rences p dagogiques etc De son c t l apprenant d sire exprimer ses besoins tout au moins exprimer son accord sur les objectifs p dagogiques l initialisation de la formation notamment en ce qui concerne son parcours cf Bap Les deux cas rel vent de la personnalisation du parcours p dagogique 1 2 3 1 Le dilemme de la personnalisation La question est de savoir jusqu o il faut aller dans cette d marche a la rencontre de l apprenant et de ses sp cificit s Il n y a pas de r ponse la fois simple et compl te Les l ments prendre en compte sont en effet n
21. il faut rendre attrayant aux op rateurs plus g s l outil informatique qui peut encore leur faire peur ou du moins tre pour certains un obstacle l apprentissage la population jeune a quant a elle globalement int gr la r volution informatique Ce vieillissement du personnel implique le d part court terme des experts puisque TIV ma trise des technologies pointues et complexes 1l est vital d assurer la m moire de son exp rience gr ce des supports p dagogiques performants o le savoir faire des experts est capitalis r guli rement mis jour et mis disposition des populations suivantes I11 2 4 Situation de la formation interne Le service de la communication et de la formation interne que nous nommons par la suite cellule multim dia du personnel de TIV a pour mission d assurer la formation technique et humaine des nouveaux arrivants ou des int rimaires travaillant sur le site Depuis 1990 il s est engag dans la r alisation de produits p dagogiques sur les m tiers de base de l entreprise ainsi que sur certains postes de travail de grande complexit Plusieurs dizaines de modules multim dias de formation existent ce sont par exemple la formation aux techniques du vide aux diff rents types de soudage au d p t de couches minces Ces modules sont utilis s de deux mani res lors de s ances de formation ils servent alors de base l expos du formateur en libre se
22. la fois participative implication des acteurs de la formation et it rative am lioration continue l image de la Politique Qualit des entreprises L l image de Carr et al in th se R zeau nous associons au dispositif de formation les domaines de l ing nierie tude globale des diff rents aspects d un projet p dagogique et de la technologie formalisation sp cifiques des fa ons de faire Page 15 Structure du document Nous analysons dans une premi re partie les besoins des acteurs de la formation professionnelle l apprenant bien s r entour de son manager responsable hi rarchique du formateur de l expert technique et de l auteur des supports Une fois ces besoins list s nous commen ons par d gager les l ments de r ponse que peuvent apporter d un c t les formations dites acad miques d un autre c t l usage des STIC e formation et les nouveaux mod les qu elles v hiculent en terme d organisation de la connaissance Nous verrons ainsi qu il n y a pas de solution stricte et compl te dans l une ou l autre de ces approches mais plut t qu il faut privil gier leur compl mentarit en envisageant des dispositifs de formation que nous appellerons hybrides La seconde partie du m moire synth tise une proposition m thodologique de d veloppement d environnements de formations techniques un poste de travail Elle s appuie sur des mod les g n riq
23. retrouver sujet ce r f rentiel Cochez la case de votre choix Non je ne sais m me pas o le trouver Figure 47 Enqu te de satisfaction aupr s des managers Rappelons que nous nous tions fix comme objectif d avoir un score moyen de 2 sur 4 pour chacun des acteurs tant donn le faible nombre de formations SIMPA d j effectu es nous avons seulement pu r colter les appr ciations des apprenants une formation sur les 7 CC du clean concept Cependant le nombre d j cons quent de retours 36 nous donne une tendance significative Les premiers r sultats obtenus sont r v lateurs d un tr s bon accueil Page 160 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES de SIMPA par les op rateurs ce qui constitue un facteur de r ussite du projet Six Sigma Le Tableau 9 donne le bilan de satisfaction pour la formation clean concept Questions Note moyenne sur 4 cart type Pensez vous pouvoir mettre en pratique sur le terrain ce que vous avez appris Cette formation a t elle t en lien avec vos besoins Avez vous retrouv dans cette formation le contexte de votre pratique quotidienne Cette formation a t elle t adapt e a votre rythme et votre fa on d apprendre Qu avez vous pens de la convivialit et de la clart du module multim dia Tableau 9 Enqu te sur les besoins pour la formation SIMPA au clean concept Sur l ensemble des 5 questions la note
24. une part cela permet de regrouper 7 personnes dans un m me cr neau horaire d autre part l enjeu de ces premi res formations avec SIMPA est de susciter la discussion de groupe par exemple sur l explication des r gles comportementales en Salle Propre mais aussi de faire d couvrir en groupe l environnement SIMPA au personnel op rateur en poste depuis longtemps TIV Notons galement que SIMPA a un effet b n fique sur la prise en compte par les experts techniques de terrain les STP de leur r le de formateur interne au poste de travail Gr ce aux supports ludiques et enti rement document s les STP retrouvent eux m mes le go t de former les op rateurs chose pour laquelle ils ne ressentaient que peu de reconnaissance jusqu alors 147 Cet apprentissage peut ainsi se faire sur les premi res CC de la formation par exemple pour le clean concept ou les 4 premi res CC sont les comp tences de base a faible niveau de difficult 148 Notamment pour les formations la gestuelle EP et au pr potting Page 163 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES IV 1 3 3 Am lioration de la productivit de conception r alisation La Figure 44 illustrant le plan de d ploiement de SIMPA TIV mentionnait la r alisation de 48 Comp tences Cibles pour une capacit de production annuelle de 960h par la cellule multim dia cf p 153 Cela fait 20h de conception r alisation en moyenne par CC Cette estimation s
25. une r elle d marche de d finition des CTQ les l ments critiques pour la qualit qu est ce qui est d terminant pour les clients dans la r ussite du projet C est en donnant la parole une population repr sentative de ces clients en particulier pour exprimer leurs besoins que l on obtient la r ponse La phase R1 s est d compos e en quatre tapes 1 recueil et traitement des besoins clients 11 d finition et priorisation des fonctionnalit s en r ponse ces besoins 111 analyse des risques de r alisation et iv d finition des outils pour mesurer la satisfaction des clients 123 Le RSS est un Responsable de Service Soutien informatique logistique maintenance etc Le RSS largit notre cadre d tude puisqu il ne manage pas directement des op rateurs 124 De l anglais Critical To Quality Page 114 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 3 4 1 Recueil des besoins Un questionnaire a t propos un panel repr sentatif de chaque type de client 11 op rateurs apprenants 10 STP experts et formateurs et 6 RUP ou RSS managers Ce questionnaire comportait 2 volets le premier listant les besoins pressentis que nous avons voqu s en RO le second largissant le recueil d autres besoins non mentionn s r ponse libre Chaque personne interrog e a donn un degr d importance a chaque besoin Cette pond ration nou
26. 1998 LE BOTERF Guy BARZUCCHETTI Serge VINCENT F Comment manager la qualit de la formation Paris Editions d Organisation 1992 LESTER J C CONVERSE S A KAHLER S E et al The Persona Effect Affective Impact of Animated Pedagogical Agents en ligne In Proceedings of Conference on Computer Human Interaction CHI Atlanta 1997 Disponible sur http www acm org sigs sigchi chi97 proceedings paper jl htm LE BOTERF Guy De la comp tence Essai sur un attracteur universel Paris ditions d organisation 1995 LE GAL Jean Classe coop rative et personnalisation des apprentissages In R ussir par l cole comment LE GAL J et MATHIEU A Eds Institut Coop ratif de l Ecole Moderne ICEM 1991 p 205 214 LEONTIEV AN Activity consciousness and personality Englewood Cliffs Prentice Hall 1978 LEVY Pierre Cyberculture Paris Editions Odile Jacob 1997 LEWANDOWSKI J C E Learning beaucoup de promesses pour des r sultats mitig s Les Echos du 10 juillet 2001 LINARD Monique Des machines et des hommes Apprendre avec les nouvelles technologies Paris Editions Universitaires 1990 240 p MARTON P et HARVEY D L valuation des syst mes d apprentissage multim dia interactif en ligne Revue Educatechnologiques volume 1 N 3 septembre 1994 Disponible sur http www fse ulaval ca fac ten reveduc html vol1 no3 evalsam html MASINGUE Bernard Travailler sur la cha
27. 3000 crit res dans le guide de Vanderdonckt Van94 Nous pr f rons exploiter des r gles g n riques simples l image de celles nonc es par Jo lle Coutaz Cou90 sur la coh rence les m mes actions doivent produire les m mes r sultats dans des contextes similaires la concision il ne faut pas en dire plus que n cessaire ni d passer les limites d assimilation humaine les retours d information il faut adapter les messages de notification et les feed back au contexte la structuration des activit s donner une organisation claire au syst me la flexibilit pr server des espaces de contr le pour l utilisateur Toutes ces consid rations s inscrivent dans une cha ne qualit globale du dispositif de formation Il s agit de garantir la cr dibilit du syst me Fog99 selon quatre facettes Cr dibilit du produit c est l aspect subjectif de sa forme sa pr sentation Cr dibilit de l interface ne pas d cevoir l utilisateur dans ses attentes Cr dibilit fonctionnelle quelles sont les possibilit s offertes par le syst me Cr dibilit des informations quelles sont les l ments de r f rence Y a t il des contradictions ou faiblesses dans le contenu al TE 1 2 4 2 Reutiliser nos mod les g n riques Dans une entreprise quel meilleur moyen de familiariser les apprenants avec leur outil d apprentissage multim dia que de garder pour n importe qu
28. Ce r sultat mettrait il en doute notre enqu te On ne peut pas l expliquer uniquement en remarquant que la proposition r duction du temps formateur ne faisait pas partie des besoins pressentis mais galement par des consid rations psychologiques C est inconsciemment que les STP n ont pas retenu ce besoin car il relevait d une auto critique insupportable la d valorisation de leur travail de formateur Demander de passer moins de temps sur une t che n est pas compatible dans l imaginaire collectif avec une valorisation sur cette t che L efficience les r sultats obtenus en regard des investissements est pourtant un des enjeux critiques de l entreprise une prise de conscience reste faire chez chacun des acteurs du manager l op rateur Hormis la cellule multim dia pilote du projet ses besoins pressentis voqu s plus haut r sultent en fait d une analyse de ses besoins 16 Dans cet esprit faire du bon travail est trop souvent consid r aujourd hui encore comme y passer beaucoup de temps Mais ceci n est pas propre l entreprise combien de parents se plaignent de leurs enfants pourtant brillants l ves qui ne passent pas assez de temps faire leur devoirs Page 115 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE On peut faire une seconde remarque concernant le tierc des besoins des op rateurs les craintes vis a v
29. F Figure 30 Le toit de la maison de la qualit pour SIMPA Nous verrons en phase R3 comment effacer ces 3 contradictions du moins s en accommoder au mieux notamment par l interm diaire d autres fonctionnalit s Page 122 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE I11 3 4 5 Mesure de la satisfaction client Gr ce au Six Sigma nous d celons tr s t t dans la phase de conception les points essentiels de la satisfaction future des clients et donc de la r ussite du projet Cela se traduit naturellement par la mise en place d indicateurs de satisfaction client chacun accompagn d une sp cification seuil de satisfaction Les axes de satisfaction client sont directement issus des objectifs du projet C est premi rement r pondre durablement aux besoins des clients sur SIMPA r colt s en phase R1 deuxi mement valider l efficacit sur le terrain d une formation effectu e sur support SIMPA troisi mement v rifier la r duction effective de la moiti du temps d animation du formateur Nous avons indic ces 3 axes de satisfaction Y1 1 Acceptabilit d une formation en terme de besoins sp cifiques Y1 nous proposons chaque client un questionnaire sur ses 5 besoins principaux selon 5 niveaux de satisfaction les questionnaires sont pr sent s en partie IV page 158 et suivantes Au terme de cette formation mise en uvre avec support multim dia sur mon bes
30. Figure 51 SIMPA une biblioth que d activit s p dagogiques largir Des 10 activit s mod lis es voir liste page 130 et la figure ci dessus la moiti reste d velopper sous SIMPA la grille de mots crois s remplir les zones actives d couvrir sur une image les paires relier le vrai faux et l extraction d une liste d l ments demand s Mais cette liste n est pas exhaustive toutes les volutions sont possibles Le livre syst me autoform comporte une page sp cifique pour chaque activit p dagogique d velopper les 5 Page 171 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES activit s num r es demanderait de cr er pour chacune d elles une page dans ce livre et d y cr er les 3 boutons suivants cf Figure 52 Script du groupe activit environ 180 lignes c est le script qui d crit le comportement de l activit p dagogique On y retrouve les handlers suivants i r initialisation de l activit 1 d marrage de l activit 111 correction comportement des objets lors du clic de l apprenant sur le bouton J ai fini iv solution affichage direct des bonnes r ponses d clench par un raccourci clavier connu seulement par le formateur et v v rification pr alable au d clenchement de la correction par exemple dans un glisser d placer le script v rifie que toutes les tiquettes ne sont plus a leur place initiale Code barre de
31. I I I I I I I I I I I AN Ps IAO O N JS w Ve N LI wV AN 7 NF a ns Figure 55 Compl mentarit des messages oral et crit dans la m diation Mais dans tous les cas d une part le message oral du m diateur sera s mantiquement le m me que son message crit mais syntaxiquement diff rent la modalit orale a une fonction th trale motionnelle qui passe beaucoup moins bien par l crit La Figure 55 illustre ce que pourrait apporter la parole dans le cas pr cis de l intervention de m diation pr sent en Figure 54 D autre part le choix sera toujours laiss l apprenant en d but de formation d activer ou non la synth se de la parole les bulles crites doivent pouvoir suffire pour pratiquer la m diation IV 2 2 Developpement de SIMPA Les supports SIMPA ne sont qu en d but de vie a TIV et nous croyons a leurs capacit s de d veloppement qui sauront les faire s imposer dans l entreprise le groupe Thales et pourquoi pas dans d autres structures entreprises industrielles ou non IV 2 2 1 TIV formation de formateurs Les formations SIMPA sont en plein essor TIV depuis la fin du projet Six Sigma en novembre 2001 Nous l avons vu ce sont aujourd hui mai 2002 9 sujets de formation trait s pour 22 CC au total Mais nous avons galement soulev un manque d appropriation des supports de la part des STP Actuellement ce manque n est pas pr judiciable car l
32. Le manager souhaite en tant qu outil d aide la d cision une mesure fiable et si possible chiffr e des r sultats de la formation sur le long terme 1 3 5 5 Un enrichissement pour l entreprise Le manager est l acteur qui a la meilleure vision strat gique de l entreprise Il sait que travers chaque apprenant c est toute l entreprise qui enrichit ses comp tences selon le m canisme de l arbre des connaissances d crit par Authier et L vy Cet arbre repr sente l ensemble des brevets savoirs l mentaires identifi s et obtenus apr s certification de la communaut il pousse et se transforme au fur et mesure de l volution des comp tences de la communaut Aut93 La constitution des ces brevets est donc une condition du d veloppement durable de l entreprise c est tout l enjeu de la transmission du savoir faire mais galement de l histoire de ce savoir Pour le manager crit Ray Stata 19 des r ponses Suivent l efficacit de la formation 18 et le gain de temps 14 Enqu te r alis e par l OFEM de la Chambre de Commerce et d Industrie de Paris du 27 f vrier au 15 mars 2001 par t l phone aupr s de 193 grandes entreprises 1000 salari s ou plus ou organismes de formation fran ais susceptibles de pratiquer la e formation Organizational Learning The Key to Management Innovation Sloan Management Review printemps 1989 Cit par David A Garvin dans HBR99
33. SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 2 1 Situation conomique La soci t TED est leader sur le march mondial des tubes intensificateurs d image les ITR Cette position commerciale est reconqu rir chaque ann e en terme de co t qualit et service aux clients La nature m me de sa production tr s sp cialis e fait que TIV traite seulement avec quelques gros clients Profitant de cette situation de march captif ces m mes clients sont de plus en plus exigeants demandant TIV des prix de plus en plus bas des livraisons de plus en plus en plus rapides sur des commandes de moins en moins planifi es et des sp cifications techniques sur la qualit finale des images radiologiques toujours plus pointues Le probl me qui se pose l entreprise est la fois celui de la flexibilit traiter les commandes a la demande avec des accroissements ponctuels de charge g rer de la productivit baisser les prix de revient des produits et de la qualit garantir la satisfaction du client Dans ce contexte 1l est indispensable d optimiser la fois l outil de production et les m thodes qui le sous tendent La qualit des produits est en relation directe avec la formation du personnel ainsi par exemple le comportement du personnel op rateur en salle propre est d cisif pour se pr munir des d fauts d aspects de l image des tubes Cette ma trise de la qualit fait donc
34. Van94 Van94 Vau00 Via98 Viv00 Viv82 Voi96 Vyg97 Wal83 Wau00 Wil86 Zel97 VAN HOUCKE Christian Le multim dia en entreprise Paris Editions Hermes 1994 188 p VANDERDONCKT J Guide ergonomique de la pr sentation des applications hautement interactives Namur Presses Universitaires 1994 VAUDRY C CRAMPES M Architecture Agents pour la Composition Adaptative In Actes du congr s scientifique international NimesTIC 2000 Nimes 2000 p 330 337 VIAL Christian La place de la coop ration dans l enseignement distance Th se en informatique Ecole Centrale de Lyon 1998 272 p VIVET Martial Des robots pour apprendre Sciences et Techniques Educatives Education et informatique Hommage Martial Vivet 2000 Vol 7 n 1 2000 p 17 60 VIVET Martial LOGO un environnement informatique pour la formation d adultes In Actes du premier colloque LOGO Clermont Ferrand 1982 p 19 27 VOISIN Andr La qualit de la formation une nouvelle chance pour l valuation Education permanente N 126 1996 p 177 188 VYGOTSKI Lev Pens e et Langage Paris La Dispute dition originale en russe publi e en 1934 1997 traduction fran aise WALTON Mary et DEMING W Edwards The Deming Management method Perigee Books 1988 WAUTIER D et BACKER B Comp tences professionnelles et formation continu e des intervenants sociaux ISAJH 2000 p 67 74 WILLI
35. activit s p dagogiques propos es l apprenant le recueil de post it informatiques Ces fonctionnalit s ont t construites autour d l ments valid s au cours d un premier projet Six Sigma ayant abouti la cr ation de SEAMI Syst me d Evaluation de l Apprenant Multim dia Interactif DBPSOO Ces l ments sont un double mode d utilisation apprentissage et test l organisation du contenu selon trois types de savoir connaissances et contexte savoir faire comportement en cas d al as la priorit donn e aux mises en situation vid o l dition automatique d un journal de la formation le calcul de l intervalle d incertitude sur la note attribu e l apprenant lors de l utilisation du support en mode test 11 2 Le contexte industriel Comme beaucoup de grands groupes industriels de haute technologie le groupe THALES est profond ment marqu par une volution conomique sociale et organisationnelle qui fait de la formation au poste de travail transmission de savoir faire une condition identifi e et reconnue de sa p rennit Le site de TIV de la soci t Thales Electron Devices TED produit ses propres supports de formation multim dias c est pourquoi nous l avons choisi pour y mettre en application notre m thodologie de conception et d valuation 107 Anciennement THOMSON CSF 108 Unit Tubes Intensificateurs d images et de Visualisation Page 103 PARTIE II
36. apprenant la complicit avec l apprenant ou encore l explication d un mode d emploi de la suite du parcours Page 131 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Mais on ne peut pas consid rer que nos tuteurs sont proprement parler des agents p dagogiques d finis selon James L Lester par trois caract ristiques JRLOO adaptation l agent est capable de construire un mod le de l apprenant et de le prendre en compte dans ses interventions autonomie l agent prend des d cisions sur la base de ses connaissances mobilit l agent peut largir son espace de recherche sur Internet par exemple dialoguer avec d autres agents pour rechercher des informations manquantes Les agents p dagogiques font partie de la famille des tuteurs intelligents dont la conception s organise autour de 4 modules le domaine expertise du contenu le mod le de l apprenant l expertise p dagogique et l interface Claude Frasson parle lui d un tuteur intelligent acteur FMA97 qui doit tre r actif r ponses imm diates aux stimuli ou r action contr l e avoir des capacit s de progr s personnels instructable adaptatif adapter la fois leur perception et leurs d cisions au contexte et cognitif capacit d apprendre par l exp rience et d couvrir de nouveaux faits ou am liorer sa connaissance pour une meilleure utilisation Afin de ne pas provoquer de surch
37. de nombreuses r alisations Pas92 Des exemples dans le contexte de la formation professionnelle sont donn s avec des outils de simulation chez Matra Espace des vid odisques interactifs pour la formation aux proc d s industriels au Centre des M taux Non Ferreux etc Les modalit s de formation distance sur Internet sont celles qui se sont r cemment le mieux d velopp es en entreprise On peut citer quelques r ussites d envergure comme la mise en place d une autoformation en ligne aux m tiers et aux processus de travail concernant 6500 salari s chez GIAT Industries par son cole professionnelle l ECIT AlgoraO0 le projet allemand de formation en r seau la Qualit Totale Total Quality Management TQM fond en 1994 par le minist re f d ral du travail et des affaires sociales destination des petites et moyennes entreprises qui cherchent innover Algora99 ou encore le partenariat en 1997 des grandes entreprises fran aises EDF GDF France T l com et Renault dans le cadre d un projet commun de t l tutorat Cas98 D une mani re g n rale on peut consid rer que l entreprise est acheteuse de solutions technologiques dans la formation une triple condition La premi re concerne bien s r le S Services administratifs maintenance et entretien conducteurs d ateliers automatis s et encadrement Martial Vivet rapporte d ailleurs qu il n a pu renouveler l exp rience suite a
38. e mise en situation manipulations un m canisme sch matis incorrectes ou mal pour en comprendre le ordonn es fonctionnement Nombre et valeur des l ments extraits et non extraits Choisir Points de r organisation incorrects Organiser lier construire N qe 5 N O N D Ko D 5 op om N om ap Ecart entre le remplissage donn et le remplissage attendu pa D S D o F A O N z E on ST wa D 2A Ca S om X e B o D 8 a 5 TD WN O OQ H D D A Cu A I D H Compl ter D tection de Piloter agir d clencher O TD 6 2 S O e g Z n amp E N Ww a o A 3 A E o a E 2 g D D D 2 s O co q O ag D D a 8 ape A Tableau 2 Les types d activit s p dagogiques et leurs l ments de contr le n cessaires au feed back 79 Certains auteurs canadiens parleront de r troaction 80 oe iis Dans le sens au dessus des autres En effet le feed back est souvent consid r comme le seul l ment d interactivit d un environnement d apprentissage multim dia Page 73 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION On peut laborer une typologie des activit s p dagogiques en parall le avec une classification des contr les n cessaires
39. es les s ances pr c dentes Dans l ensemble il y a un manque de reformulation orale demand e aux apprenants par rapport la masse d informations donn e l essentiel ne ressort pas suffisamment Synth ses de acquis L emploi du paperboard est trop rare il est grandement d velopper notamment lors de reformulations noter ou faire noter les points principaux Guidage dans le parcours La majorit du public observ n est pas pr te a une utilisation autonome des produits multim dias propos s tels qu ils existent en 1999 Pour effectivement obtenir l autonomie d une personne face la machine des explications compl mentaires du tuteur sont souvent indispensables 1l faut d velopper les messages d aide et clarifier les crans Fragmentation de la difficult Si en g n ral le programme est bien r parti sur l ensemble des s ances de formation il arrive souvent qu une ou plusieurs s ances soient plus lourdes par rapport aux autres Reconnaissance M diation du sentiment de comp tence aspect cognitif Cet aspect n est pas assez d velopp il manque souvent un bilan clair sur les nouvelles comp tences acquises vous tes maintenant capable de Un bon moyen de pratiquer ce bilan serait de revenir sur les objectifs p dagogiques qui avaient t fix s Signes de f licitations d encouragements aspect affectif Le feed back qu apporte le m
40. l ment de flexibilisation des organisations levier de progression professionnelle pour les salari s N anmoins cette triple r volution est en marche si la r volution culturelle peut se d crire en terme de rupture la technologie et la p dagogie ont suivi jusqu aujourd hui une volution constante et acc l r e Nous la d crivons bri vement dans les pages suivantes 1 2 Formation en entreprise de l EAO au e learning travers l historique des concepts jusqu nos jours nous pr sentons les applications industrielles de formation int grant l outil informatique 1 2 1 Du b haviorisme au constructivisme Bien avant l apparition de la micro informatique l id e d instrumentaliser l apprentissage humain gr ce des machines est accr dit e avec le d veloppement de la cybern tique par Wiener 1948 L enseignement serait un processus pouvant tre dirig l aide de la circulation r troactive de l information par des machines enseigner Bru97 C tait d ailleurs l id e jusqu aux ann es 1970 d appliquer la pens e b havioriste en d veloppant l enseignement programm Dem65 Ofrateme74 o l acte d apprentissage tait vu comme un processus de r action par rapport l environnement m canique et lin aire et par extension se pr tant tout fait une automatisation informatique Le b haviorisme est un courant de recherche en psychologie dominan
41. la construction d un feed back Nous d finissons les types d activit s p dagogiques autour de quatre activit s l mentaires choisir organiser lier construire compl ter et piloter agir d clencher Si cette liste n est certainement pas exhaustive on peut d cliner partir de ces activit s l mentaires un tr s grand nombre d applications dont quelques exemples sont donn s dans le Tableau 2 Il est bien s r possible de combiner plusieurs activit s l mentaires dans un m me cran Par une analyse comportementale de l apprenant via les l ments de contr le g n riques quelle que soit l activit l mentaire et sp cifiques on peut construire un feed back qui assure une r elle gestion des erreurs de l apprenant trop peu exploit e par la majorit des dispositifs de re eae TOT formation multim dias 1 2 2 2 3 Avec quelle structure hypermedia Dans son parcours des activit s p dagogiques l apprenant doit pouvoir disposer des ressources d information n cessaires rappelons nous Bap C est ici qu intervient l aspect hyperm dia de nos environnements d apprentissage Un large espace de l application multim dia doit tre r serv aux ressources documentaires En lien avec les activit s p dagogiques elles sont librement consultables par l apprenant D aucuns mettent en garde sur les dangers de dispersion et de d sorientation de l apprenant dans de tels environnemen
42. la question du choix entre libert 77 Dans les r f rences ces chiffres ne sont pas discut s ni contextualis s quelles ont t les conditions des exp riences Combien de temps apr s ont t pratiqu es les mesures de r tention Peut tre ne sont ce que des estimations 78 Voir la partie 1 Page 71 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION de navigation ou guidage p dagogique Ber98 il convient de mixer les deux pratiques par une alternance permanente questionnaires et mises en situation lt recherche motiv e d explications Cela s appuie sur le principe bien connu selon lequel on n apprend bien que ce qu on cherche comprendre Cle91 C est donc par une mise en situation permanente que outil multim dia d voile ses potentialit s en mati re d apprentissage Cette mise en situation doit refl ter au mieux les situations r elles au travail En effet il apparait que la majorit des apprentissages se produisent lors de la conduite du poste Dic02 annonce m me Des tudes ont montr que pr s de 85 des apprentissages ont lieu sur les lieux de travail Les salari s qualifi s semblent mieux apprendre dans la pratique de leur profession C est ici que l alternance pratique th orie prend tout son sens dans le processus d apprentissage Mais puisque m me la th orie se r v le tre action comment la caract riser
43. le une partie de sa s ance d apprentissage d autre part grace l emploi du multim dia selon les pr ceptes nonc s ci dessus De nombreux textes font r f rence diff rents niveaux de r tention de l information par un sujet en situation d apprentissage ou non selon son implication dans ce que l on peut nommer l action m diatique Selon les chiffres Muc88 Pre98 ou Mas99 on peut estimer en moyenne un taux de r tention de 20 30 de ce qu on voit 40 50 de ce qu on voit et entend 70 de ce qu on voit entend et fait 90 de ce qu on fait en le disant Sans croire que ces r sultats tiennent lieu de v rit nous en concluons comme nous le pressentions avec l vocation de l homme multisensoriel que l engagement personnel de l apprenant dans son apprentissage est un facteur d terminant de sa r ussite Ainsi le r sume Mas99 plus les sens de l apprenant sont impliqu s plus grand sera le taux d apprentissage de transfert et de r tention de la connaissance Apprendre par l action signifie galement pour l apprenant sortir du traditionnel sch ma didactique top down ou descendant pr sentation des concepts applications sur le poste tests d valuation en mettant au c ur du discours des cas qui par leur r solution constituent les points d entr e aux concepts et aux savoirs concrets Plut t que r pondre
44. les caract res gras mettent en vidence les mots cl s dans le texte les caract res italiques sont utilis s pour les expressions latines mentionner des traductions anglaises ou signifier un nom propre ou une expression de r f rence les caract res en police 10 dans le texte proposent au lecteur int ress un approfondissement sur une notion ou un probleme ils ne sont pas indispensables la compr hension du document les notes de bas de page apportent des remarques ou pr cisions su l mentaires page app q P PP les sigles et acronymes sont explicit s lors de leur premi re apparition dans le texte le lecteur pourra les retrouver dans le glossaire en fin de document le genre masculin est utilis titre g n rique en particulier lorsque les acteurs de la formation sont mentionn s 1 re Dont voici un exemple Page 7 Page 8 Table des mati res INTRODUCTION GENERAT E seirene a a SESER 15 PARTIE I LES SYST MES DE FORMATION ASSIST E PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN R PONSE QUELS BESOINS sense 17 LL EENIREPRSEERTLES STIO onea a E T T A EAEE 19 I 2 FORMATION EN ENTREPRISE DE L EAO AU E LEARNING ccceceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees 21 1 2 1 Du b haviorisme au constructivisme ee eeeeeeeeeaeeeseeeeeeaaeaeeeeesaaaees 21 L2 LECON CO NE a AN T N Aa N 23 12 3 Quelles applications la formation industrielle 2 24 I 3 LES ACTEURS DE LA FORMATION ET LEURS BESOINS
45. ponses sont attendues Ne pas tre d courag lorsqu on fait une mauvaise r ponse Pr voir une d monstration un exemple de r ponse juste au d marrage de chaque exercice 9 Avoir des r ponses pr cises et rapides mes questions Avoir des r ponses rapides et pr cises via le multim dia sur des probl mes typiques Avoir des r ponses rapides et pr cises via le formateur sur des probl mes typiques 10 Combiner la pratique et la th orie Se former avec l outil multim dia sur le terrain Combiner la pratique et la th orie Page 216 ANNEXES Formateurs terrain 1 Pouvoir disposer d une cible pr cise de formation comp tences atteindre 2 Pouvoir disposer d un indicateur chiffr sur les r sultats de la formation pond r par un indicateur de confiance 3 Pouvoir obtenir la cr ation d un nouveau support multim dia en une semaine sur le sujet qui m int resse si j ai d j identifi les comp tences cibles 4 Pouvoir intervenir dans un contexte o l apprenant et l Entreprise sont r ellement clients de mon action 5 D couper la formation en comp tences cibles Disposer d outils aidant la d composition du poste en comp tences cibles Que l apprenant puisse lui m me organiser son parcours partir du moment o 1l conna t ses comp tences cibles R pertorier au pr alable concertation STP BE Op rateurs formateurs les points critiques Disposer d un pense b te sur les points imp
46. que les ar tes de poisson renseign es constituent l ossature des actions de formation n Diagramme en barres selon une hi rarchisation descendante loi des 80 20 voir en xx C est notamment gr ce aux tudes du chirurgien Roger Sperry Prix Nobel en 1981 sur des patients atteints d pilepsie grave qui ont mis en vidence la s paration des deux cerveaux En pratiquant une commissurotomie section du r seau de fibres reliant les deux h misph res sur ces patients il a r ussi isoler les sympt mes sur un seul des h misph res Page 68 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Int gre les parties en un tout nu cent Recherche les structures les relations Respecte une ligne temporelle Traite simultan ment par analogie D crit verbalement D crit de mani re visuo spatiale Tableau 1 Diff renciation de traitement par l HG et l HD partir de ces constatations on a pu laborer dans les ann es 1980 un mod le h misph rique du cerveau d crit par le tableau ci dessus W1186 Au del de cette repr sentation binaire et s parative 1l est important de souligner que c est la compl mentarit des h misph res qui donne la pens e toutes ses facult s et sa flexibilit nous ne pensons pas exclusivement avec l un ou l autre des h misph res et on ne peut pas dire que l un ou l autre des traitements soit sup ri
47. r gulierement aliment e par les programmeurs du monde entier 1 3 6 2 Les livres cr s pour SIMPA Nous avons exploit l avantage de ToolBook a pouvoir morceler une application en de nombreux livres Ainsi chaque formation SIMPA ne comporte pas moins de 7 livres ToolBook mais cette structure modulaire est transparente pour l apprenant et le formateur On distingue cf Figure 34 D marrer c est le livre d ouverture d une session SIMPA L apprenant s y identifie afin de cr er ou poursuivre sa formation Carnet de route on y retrouve tous les l ments d j d crits contrat p dagogique parcours journal de la formation Page 128 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Les 3 livres d activit s p dagogiques contexte savoir faire et al as constituent le c ur de la formation l apprenant doit les parcourir en totalit pour acqu rir une comp tence cible Ressources c est le livre de r f rence pour l apprenant il contient la plupart des r ponses aux questions pos es Autoform ce dernier livre est particulier c est un livre syst me Unique sur le r seau informatique de l entreprise 1l contient les scripts et ressources fen tres de dialogue dessins des m diateurs etc de fonctionnement de tous les supports SIMPA du r seau Carnet de Figure 34 Les 7 livres ToolBook qui composent SIMPA 1 3 6 3 L interface
48. valu afin de r duire les asp rit s d utilisation qui peuvent rebuter ou freiner l action de l apprenant et donc le d tourner de ses objectifs autre volet de la d marche de maintenance L objectif principal de l valuation du processus est de capitaliser les enseignements tir s de chaque exp rience insatisfaisante de formation Evaluer donc am liorer le processus de formation profite naturellement tous les acteurs l apprenant trouvera un environnement p dagogique mieux adapt ses attentes le formateur verra le fruit de son travail mis en vidence l auteur aura la certitude de concevoir des supports performants l expert verra son savoir transmis dans de bonnes conditions et le manager disposera de personnes correctement form es dans des d lais plus faibles Page 98 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 11 4 8 Tableau r capitulatif Le Tableau 3 apporte les r ponses synth tis es aux six questions du QQOQCP relatives a l valuation i O Pourquoi 9 2 Qu value Qui COR value t value t t on value value t on value t on J 5 on on V rifier des p Avant d tablir r requis Apprenant Pr test Poste P q le contrat ere Etablir le Formateur informatis f multim dia p dagogique contrat p dagogique A la fin du Signification Poste Post test parcours de n de la H multim dia informatis formati
49. ventuellement technique dans l aide l utilisation des nouvelles technologies 1 4 2 6 Des pratiques d autoformation Comment caract riser l autoformation Philippe Carr propose un mod le p dagogique d sormais c l bre les sept piliers de l autoformation Ce sont la d finition du projet individuel d apprentissage le contrat p dagogique tripartite apprenant formateur d cideur le m canisme de pr formation apprendre apprendre prop deutique de l apprentissage l environnement d apprentissage ouvert les formateurs facilitateurs la double alternance individuel collectif r flexion action le triple niveau de suivi sujet groupe institution A Dire Ces piliers s appuient sur un mod le ternaire de l autoformation ducative qui d finit l interaction entre trois domaines Le domaine d entr e technico p dagogique est celui de l ing nierie des ing nieries conception construction conduite valuation de l autoformation Le domaine psychop dagogique celui des projets personnels professionnels de d veloppement et de transformations personnelles Le domaine socio p dagogique celui de l environnement social et professionnel Philippe Carr met en exergue le paradoxe de ce mod le du point de vue d une institution de formation II y aun paradoxe car il s agit de l autoformation du point de vue de
50. 0 0 5 10 3 orof2 g 22 0 5 va tps_tot2 age c mp2 oO A LL ET expert A m1 audi tps _res2 i a4 lt 2 ine o 0 interval2 E e a mss _ 0 i E 23 j 10 visu m score2 1 re eo a 33 4 1 0 5 0 0 5 Page 223 ANNEXES 10 4 Plan factoriel 2 3 Exp 2 0 5 expert 17 6 1 0 5 0 0 5 1 prof2 0 5 J tpK tot2 A 7 comps 1 5 audi 6 10 3 0 5 ANNEXES Plan factoriel 3 4 Exp 2 12 4 1 0 0 5 1 2 Analyse de variance ANOVA des appreciations e Analysis of Variance for Prof Prof Source DF indiceP 1 Error 48 Total 49 Level N le 25 2 25 ss 05010 412 220 42 720 Mean 3 0600 3 2600 MS 0 500 0 880 StDev L 0239 DOS Oro 0 455 Individual 95 CIs For Mean Based on Pooled StDev Page 225 ANNEXES MS F P D 500 os ok 0076 Led Individual 95 CIs For Mean Based on Pooled StDev See 9 a ee 1 039 fesse a L 112 be __ 1 50 2 00 2 50 3 00 MS F P D 1 OU 02 0 011 0 824 Individual 95 CIs For Mean Based on Pooled StDev Compagnon e Analysis of Variance for Compagnon Source DF SS indicecC 1 3 0 3 Error 41 47 53 Total 42 51 36 Level N Mean 1 21 057 2 22 2 455 Pooled StDev els hg P dagogie SIMPA e Analysis of Variance for P dagogie Source DF
51. 3 3 1 Qu est ce que la m diation L id e d interm diaire dans la relation p dagogique n est pas nouvelle Mais qu entend on par m diation Qu est ce que la m diation p dagogique Parmi les d finitions du terme propos es par le dictionnaire Le Petit Larousse 2002 retenons 1 une entremise destin e amener un accord arbitrage 11 une proc dure de N a t on pas nomm tuteurs intelligents les dispositifs de formation du domaine de l EIAO Les tuteurs humains la pr cision est n cessaire ne seraient ils pas intelligents Page 32 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS r glement des conflits qui consiste dans l interposition d une tierce personne le m diateur charg e de proposer une solution de conciliation aux parties en litige et 111 l articulation entre deux tres ou deux termes au sein d un processus dialectique ou dans un raisonnement Quelle dimension p dagogique faut il retirer des ces 3 d finitions Peut on parler de m diation p dagogique et comment la caract riser Selon nous elle favorise la n gociation dans un conflit en donnant du sens et en cr ant des liens l image de ce que peut vivre l apprenant dans sa relation difficile au SaVOIT elle a une fonction de communication et une vocation tablir ou r tablir des relations
52. 3 Evaluation du contenu de la formation 3 Le syst me informatique enregistre au fur et mesure de la progression de chaque apprenant des comportements recours l aide h sitations retours arri re temps de r ponse etc et des r sultats erreurs syst matiques mauvaise compr hension comp tences non acquises etc Des traitements statistiques de ces enregistrements font appara tre les points discutables ou lacunaires du contenu L expert doit tre vigilant dans l identification de ces points qui peuvent galement relever de la qualit des interfaces et donc du support de formation 1 4 6 4 Evaluation du support de formation 4 Il n y a pas de validation finale pour un dispositif de formation la vision que l on doit en avoir est celle d une d marche d am lioration continue par un bilan de chaque action de formation effectu par tous les acteurs A ce titre la Depover voque les limites d une telle valuation a posteriori Le gros reproche que l on pourrait faire cette forme de validation a posteriori r side dans le fait qu elle n a que tr s rarement un effet sur le dispositif de formation lui m me Une fois le produit termin il est rare que le concepteur accepte d y apporter des modifications autres que mineures op cit Nous discutons les raisons de cet tat de fait si peu de produits multim dias de formation voluent apr s leur validation c est principalement
53. 4 3 Autres risques et points TaIDICS vices ccsssaxcstcnustet cvvseni shcnnsax ce edrevaveeczeeetdesesd ens 170 IV QUBLOQUES PERSP CIIVES ae T been its banni 171 IV 2 1 Optimisanon Ge SMP Arnona nintendo 171 IV 2 1 1 Elargir la biblioth que dC activit s M 171 IV 2 02 Accroitre les capacit s de mediation eat 173 VLS Uoue rids nes NOIR dia eee R 175 Page 11 IV22 D veloppement de SIMPA wai sn anni AG sd 176 IV 2 2 1 A TIV formation de formateurs 176 IV 2 2 2 Au sein du groupe THALES sens 177 IV 2 2 3 A d autres entreprises de nouveaux types de formation 178 IV23 L apport du travail coop ratif lisant dre ne rune 179 IV 2 3 1 Les mod les coop ratifs exploitables 179 IN 25 LL Enston de CONC DAOINL AE Lada nine diner 180 IV25 12 EN Silat de orna Oa ennemies 181 IV 232 Adaptation pour SIMPA nn ae che oem 182 1V22 3 3 Cases formations a distance seine 183 TVG CONCLUSION ccena aot t ee aires eee eee em ga 185 CONCEUSION GENERAL Beesstrisesscecsssricssscorsiocitinascelansiiostcartieanhanni otlanconenseianva 187 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES eeeeeeeneeenenenee 191 GEOSSAIR E ne nt EAEE AEE t tii cette 203 ANNEX ES en cet in dl ea nd ane toit 207 Page 12 Table des Illustrations Figures FIGURE 1 LES STIC EN FORMATION UNE TRIPLE REVOLUTION ccccseccsscsscsccsscsscescesseuccs 20 FIGURE 2 LES FACETTES DE L HOMME APPRENANT ccccssccssccsccsccesccescesscenscesccesscusceusceusceecs 29
54. 6 2 1 Evaluation informatis e Au terme de son parcours consign dans le carnet de route l apprenant effectue un post test sur chaque comp tence cible En fonction de la concordance de ces r sultats avec les sp cifications fix es pour chaque comp tence cible dans le contrat p dagogique le formateur prend la d cision de poursuivre la formation th orique ou bien de la cloturer Le post test consiste pour l apprenant r soudre toutes les activit s p dagogiques en s rie en un seul essai sans ressources documentaires et bien s r sans feed back En effet si nous avons vu que le feed back est indissociable de l apprentissage il est proscrire pour toutes les phases de test Cela implique un outil multim dia bi fonction apprentissage et valuation Diff rents crit res d valuation sont prendre en compte le pourcentage de bonnes r ponses mais aussi le temps mis pour donner une r ponse la qualit de l argumentaire de l apprenant dans le choix de ses r ponses le nombre de recours l aide pour r pondre etc 11 4 6 2 2 Evaluation de terrain Pour v ritablement cl turer l action de formation la pr sence de l apprenant du formateur et du manager est indispensable il s agit la encore d un l ment d officialisation voire m me de c l bration de l valuation favorisant l implication des acteurs Cette valuation comporte une double originalit les crit r
55. Des formations juste a temps Certes le manager ne doit pas prendre pour habitude de travailler dans l urgence mais il n a parfois pas m me le choix la vie de l entreprise impose une r activit forte aux volutions organisationnelles un achat d quipement conomiques un retard de production combler ou sociales un cong de longue maladie g rer qui la jalonnent Dans un tel contexte on comprend ais ment que la mise en place d une action de formation vraisemblablement strat gique dans chacun des trois exemples ci dessus doit pouvoir s effectuer dans des d lais raisonnables du point de vue de l industriel En clair cela doit tre fait au plus vite si ce n est sur le champ On parle alors de formation juste temps il s agit d acqu rir comp tence et savoir dans le temps et l endroit o ils sont n cessaires OCDE96 Il y a la un recouvrement avec la formation la demande toujours est il que le juste a temps c est avant tout au moment ou le besoin s en fait sentir Rappelons que dans le cas de la formation d op rateurs a leur poste de travail les d lais a tenir sont courts et les besoins parfois impr visibles moyen terme 27 Z 7 XX 2 2 IN Evolution du poste comp tence face des al as autonomie du salari face des situations changeantes Page 37 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN
56. F3 F5 F2 F4 F9 clients difficult Fonctions de m diation int gr es informatiquement compagnon prof Organisation et diversification du parcours selon les comp tences cibles Proc dure de mise en oeuvre et de suivi des actions de formation Calcul d un score partir des r ponses donn es par l apprenant Structure du support ind pendante du contenu Figure 28 Le Pareto des six fonctionnalit s prioritaires sur 21 Page 120 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE I11 3 4 4 Analyse des risques de r alisation Outre la priorisation des fonctionnalit s Fi la revue Rl demande une tude de leurs compatibilit s crois es afin de cibler les risques ventuels dans la r alisation de fonctionnalit s contradictoires Pour cela on construit ce que le Six Sigma appelle le toit de la maison de la qualit qui correspond une matrice de corr lation entre toutes les fonctionnalit s Bre99 Elle peut se construire directement sur la matrice QFD en croisant les Fi comme indiqu s sur la Figure 29 On note les corr lations de la mani re suivante une case vide dans le toit correspondant une situation d ind pendance Toit dela maison Equivalences O Points communs 2 Contradiction Maison de la Qualit Besoins clients o B A A A A ee A A EE Figure 29 Corr lation des fonctionnalit s le toit de la maison
57. FIGURE 3 LES CONDITIONS ET LE ROLE DE LA MOTIVATION DANS L APPRENTISSAGE 006 30 FIGURE 4 UNE RICHESSE DES CONTENUS SELON 3 AXES ORTHOGONAUX cccccescssscesscesceesceuss 49 FIGURE 5 PERSONNALISATION DES TRAJECTOIRES DE FORMATION csccesscsscssccsscsscescesseeses 50 FIGURE 7 LE NOUVEAU PARADIGME DU PARTAGE DES CONNAISSANCES J ccceccsccscescssescescesencs 57 FIGURE 8 MODELE D ORGANISATION DES FORMATIONS SUR SUPPORTS MULTIMEDIAS 61 FIGURE 9 DESCRIPTION ET ANALYSE DE RISQUES DES ACTIVITES D UN POSTE DE TRAVAIL 64 FIGURE 10 LA METAPHORE DE LA COMPETENCE PROFESSIONNELLE COMME UN THEATRE I TN tee te ae ees edie sacle cts ernest eee ase ete ee ewe ie ease eet 66 FIGURE 11 D UNE VISION CLOISONNEE DES SAVOIRS cccccscccsscesccesccscesscenccesccesccesseusceescencs 67 FIGURE 12 A LA DESCRIPTION COHERENTE D UNE COMPETENCE CIBLE sccccseccssscesscessceeecs 67 FIGURE 13 LE MODELE HEMISPHERIQUE DU CERVEAU ccsceecosccscecccccescescescescescescescescescesces 69 FIGURE 14 LE TRIANGLE DES PROCESSUS a St ne AS ns en aie tess TI FIGURE 15 LA PYRAMIDE DES OBJECTIFS VUE DE DESSUS sus seuse sens eenseseeeeneeunee 78 FIGURE 16 MODELE DE CONTRAT PEDAGOGIQUE POUR UNE FORMATION AUTOSTE DE PR AN NE E A ETE OEN 8 1 FIGURE 17 PERSONNALISATION DE LA FORMATION ccccscccssccsccsccesccescescesccesccesscesseussenseencs 82 FIGURE 18 ORGANISATION DES FORMATIONS EN ALTERNANCE P
58. Ils se traduisent par un emploi non plus exclusif des STIC en formation mais harmonieusement combin avec des pratiques acad miques afin de restaurer la motivation des apprenants le soutien de la hi rarchie et le tutorat BlaO1 1 4 2 7 2 Le retour sur investissement en e formation Dans les communiqu s de presse on trouve de nombreuses informations le plus souvent d origine nord am ricaine proclamant les avantages conomiques de la e formation par rapport la formation dite traditionnelle exag r ment optimistes en ce qui concerne les retours sur investissements ROD effectifs IBM estime une conomie annuelle de 24 millions de dollars dans les co ts de transport li s aux formations des managers La soci t pr voit galement une conomie globale de 55 outre ces frais de transport Procter amp Gamble a d clar que le e learning a acc l r le d ploiement de la connaissance de ses produits r sultant en un gain annuel de 8 millions de dollars EDS estime que son initiative en e learning lui offrira 50 millions de dollars d conomies dans les 5 prochaines ann es Quelle est la r alit des conomies que peut entra ner la mise en place d un dispositif de e formation Il n y a bien s r pas de r ponse d finitive tant la diversit des solutions mises en place et des contextes industriels ne peuvent autoriser une quelconque g n ralisation Mais il appara t aujourd hui que la e forma
59. REPONSE A QUELS BESOINS Bma Le manager de la formation souhaite galement dans le cadre de sa gestion des comp tences une formation juste temps 1 3 5 3 Des formations moindre co t Il n y a pas besoin de long discours pour d montrer que les gains conomiques soutendent pleinement l activit de l entreprise Certes en France la loi oblige les entreprises de plus de dix salari s consacrer au moins 1 5 de leur masse salariale la formation professionnelle Mais selon le manager ce n est pas une raison pour ne pas appliquer les r gles de productivit et de politique qualit au domaine de la formation Il est d ailleurs int ressant de noter qu au cours d une enqu te en mars 2001 men e sur la mise en place de la e formation aupr s de responsables de formation la r duction des co ts est cit e comme premier retour sur investissement attendu Bn D un point de vue manag rial la formation doit pouvoir apporter le maximum d efficacit avec le minimum de ressources c est dire au moindre co t 1 3 5 4 Une mesure des r sultats Dans son bilan de gestion le manager doit pouvoir justifier du bien fond d une formation par l appr ciation des r sultats qu elle a engendr s Pour ce d cideur quels que soient les objectifs p dagogiques de la formation ses r sultats doivent se chiffrer financi rement Cela implique une mesure du r sultat long terme de la formation Buna
60. SIMPA Chaque cran qui propose une activit p dagogique reprend la m me interface pour donner un rep re suppl mentaire l apprenant la couleur de fond est caract ristique du type savoir vert pour les connaissances et le contexte bleu pour le savoir faire jaune pour le comportement en cas d al as L interface est constitu e d l ments directement issus des besoins en fonctionnalit s r v l s par la matrice QFD des apprenants On y retrouve cf Figure 35 l espace r serv l activit p dagogique voir la liste des activit s au paragraphe suivant le professeur et le compagnon seul leur visage est anim la boussole du professeur elle symbolise la navigation C est le moyen pour l apprenant de retourner son carnet de route la fin du parcours de chaque comp tence cible afin de se r orienter vers une autre comp tence le livre des ressources du compagnon il rassemble toutes les ressources documentaires utiles au parcours des activit s p dagogiques Page 129 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE le score il permet l apprenant de situer sa progression en petits caract res est mentionn le score maximal que l apprenant peut atteindre 1l varie en fonction de la page en Cours le post it c est le moyen de communication asynchrone entre l apprenant et le formateur momentan ment absent ce derni
61. SIMPA l auteur l utilisera plus comme un pense b te les op rations tant simples et r p titives Ce sont les derni res pages de la consigne qui sont pour lui les plus importantes elles r sument dans des tableaux l ensemble des propri t s affecter aux objets pour chaque activit p dagogique On y trouve galement les raccourcis clavier utiles l auteur comme au formateur Ainsi l auteur d une formation SIMPA n est pas n cessairement confirm en programmation sur ToolBook 111 4 8 Test de robustesse Afin de v rifier la robustesse de notre produit nous l avons confront un autre domaine d apprentissage celui de l auto maintenance En collaboration active avec l expert du service Maintenance TIV nous avons labor selon notre mod le informatique un module SIMPA de formation a l interface d un guide de d pannage auto maintenance informatis sp cifique TIV La figure ci dessous en pr sente quelques crans carnet de route contexte savoir faire et livre de ressources 143 Activit o chaque tiquette glisser et positionner est une photo qui symbolise une vid o que l utilisateur visionne en double cliquant dessus 144 Ce guide est lui m me con u avec ToolBook mais selon une architecture sp cifique totalement diff rente de celle de SIMPA Page 148 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE PE La nt CE a Guide do d
62. SINIPA ee iT oR me aT ee yn ORT ear aE E are 164 FIGURE 50 BILAN D UNE COMPETENCE CIBLE MODE TEST DANS LE CARNET DE ROUTE 167 FIGURE 51 SIMPA UNE BIBLIOTHEQUE D ACTIVITES PEDAGOGIQUES A ELARGIR 171 FIGURE 52 SCRIPTS A RENSEIGNER DANS LE LIVRE SYSTEME POUR CHAQUE ACTIVITE PEDAGOGIOU BR nee el et dent R 172 FIGURE 53 INTERVENTION DE REGULATION DU COMPAGNON POUR ORIENTER L APPRENANT VERS UN ENDROIT PRECIS DE SON LIVRE DES RESSOURCES 173 FIGURE 54 INTERVENTION EN CAS DE MAUVAISE COMPREHENSION DES INSTRUCTIONS 174 FIGURE 55 COMPLEMENTARITE DES MESSAGES ORAL ET ECRIT DANS LA MEDIATION 176 FIGURE 56 STRUCTURE DE BASE D UNE ACTIVITE HUMAINE D APRES ENGESTR M 0 000 179 FIGURE 57 LE TREFLE A QUATRE FEUILLE DES DOMAINES DE COLLABORATION ss 180 FIGURE 58 LES SITUATIONS DE COOPERATION INTER APPRENANTS ccseccesccssceescesscesscesens 182 Tableaux TABLEAU 1 DIFFERENCIATION DE TRAITEMENT PAR L HG ET L HD eee cecceeceesee ees 69 TABLEAU 2 LES TYPES D ACTIVITES PEDAGOGIQUES ET LEURS ELEMENTS DE CONTROLE N CESSAIRES AU FEED BACK a dites Dean edit 73 TABLEAU 3 LA DOUBLE EVALUATION DE L APPRENANT ET DU DISPOSITIF DE FORMATION 99 TABLEAU 4 LES ACTEURS DE LA FORMATION TIV ccaisceestecdsccasdedivessendewstdiccaveceedsentbivencods 107 TABLEAU 5 PLANNING DU PROJET SIMPA seve coscdcocescnnscwsicannbeusteecus sasecausaesatcupntsaesdacwiagtencuser ages
63. W Edwards Deming Il collabore d ailleurs l ouvrage qui rendra Shewhart c l bre Statistical Methods from the viewpoint of quality control publi en 1939 et sans cesse r imprim depuis Page 135 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Agir Faire ce qui a t dit Ici on r alise le changement ou l essai qui a t d cid en gardant une trace de ce que l on a fait Il est pr f rable d effectuer cela sur une petite chelle pour des raisons de mesure et de r percussion contr l e V rifier Prouver ce qui a t fait C est la phase d observation des effets du changement ou de l essai Les r sultats sont tudi s on compare l action avec la pr vision et on d finit l cart Concr tement on utilise des enregistrements des cartes de contr le des cahiers de poste des fiches suiveuses etc R agir Corriger les carts ou am liorer A la lumi re des r sultats obtenus lors de la phase de v rification on d termine une action d am lioration Pour cela on a le choix entre mettre effectivement en uvre le changement tudi l abandonner ou bien reprendre le cycle PAVR en utilisant les connaissances accumul es dans les cycles pr c dents Dans ce dernier cas l am lioration peut intervenir deux niveaux diff rents de correction sur les pr visions ou sur les actions men es Obligation de r sulta
64. Y3 E ee T1 T2 T3 temps total de formation Comme cela avait t d fini dans le cahier des charges du projet SIMPA nous avons fix la sp cification Y3 gt 0 5 111 3 5 R2 Analyser D finir le design global du produit s est articul autour de la fonctionnalit principale F1 de SIMPA savoir int grer informatiquement des fonctions de m diation Il n a pas t n cessaire d organiser un brainstorming avec les futurs utilisateurs de SIMPA tant donn le nombre d id es et de suggestions sous forme de besoins qu ils avaient d j exprim s lors de l enqu te de la phase R1 cf annexe D On peut compiler ainsi ces suggestions pr senter le fonctionnement de chaque exercice nouveau donner les r gles du jeu faire les transitions entre les crans en proposant une suite de navigation logique expliquer et exploiter les erreurs commises par l apprenant capter les ventuels blocages ou incompr hensions les identifier et les traiter Pour ce faire nous nous sommes bas s sur la pratique p dagogique de la m diation en r ponse l activit mentale de l apprenant Nous proposons un mod le d application sous la forme de 2 tuteurs p dagogiques informatis s le professeur et le compagnon il s ensuit l architecture globale du dispositif 111 3 5 1 Crit res de la m diation et activit mentale Pour adapter informatiquement les crit res de la m diation rep
65. alors une dimension essentielle puisqu elle est l unique moyen d organiser la s ance de formation Comment adapter notre jeu d entreprise SIMPA Pr cisons tout d abord que pour utiliser SIMPA distance il faudra assurer sa compatibilit avec un environnement HTML nous avons pratiqu des tests qui montrent que ToolBook est bien compatible avec un environnement html gr ce Neuron Neuron est un plug in ou un contr le ActiveX adapt aux principaux navigateurs internet Internet Explorer de Microsoft et Navigator de Netscape qui autorise l ex cution de livres ToolBook via tout r seau de type TCP IP Neuron se charge d ex cuter distance le livre incluant le transfert des medias des livres syst mes et des ventuelles DLLs du serveur sur la machine client Neuron inclut un choix entre deux modes d ex cution s curis ou non Dans le mode non s curis Neuron lance ToolBook en autorisant toutes ses fonctionnalit s Dans le mode s curis les possibilit s autoris es de ToolBook sont restreintes aux actions autoris es sur la machine client L interface auteur de ToolBook est quip e d une fonction de transfert du contenu du livre en vue d une dition sous environnement internet la fonction Publish to Web Neuron est disponible en deux formats plug in pour Netscape Navigator 2 0 ou versions ult rieures contr le ActiveX pour Internet Explorer 3 0 ou versions ult rieures Pour faire
66. apprenant adulte en entreprise comme responsable de son projet professionnel et donc naturellement motiv pour apprendre Cependant les freins pr sent s au m me paragraphe incitent galement discuter des moyens mettre en oeuvre pour parvenir la motivation Il est en effet possible de se retrouver confront au cas de publics sp cifiques sans objectifs sp cifiques signal par Lehmann 1993 chap 2 Dans ce type de contexte les besoins n existant pas r ellement cet auteur propose deux solutions cr er le besoin ou jouer sur la motivation 1 3 2 2 1 Cr er le besoin Le formateur a la possibilit de cr er le d sir d apprendre par l interm diaire d une p dagogie de la motivation Son r le sera alors d app ter l apprenant de cr er ce d s quilibre entre ce qu il poss de et ce qu il n a pas On peut y trouver la comme l nonce Perrin 17 Reuven Feuerstein parle de la modifiabilit cognitive FEU98 nous reviendrons sur cette notion dans le chapitre sur la m diation dans le processus d apprentissage Page 27 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS la plus grande partie de l activit du formateur cr er du manque installer de l cart produire du vide partir du plein de mani re ce que les apprenants soient mis devant la n cessit de combler ces
67. back est pourtant issu des domaines technologiques Son approche dans le domaine de l automatisme nous fournit une passerelle avec nos pr occupations p dagogiques plus qu un simple message de notification 1l d signe alors le processus de base d un dispositif de r gulation d un syst me on ne peut atteindre un objectif consigne que si en retour on lui compare les effets obtenus afin d entreprendre une action corrective De l consid rer l apprenant comme un syst me et sa r gulation comme une m diation dans son processus d apprentissage il n y a qu un pas que nous serons tent s de franchir Activit Contr les n cessaires au feed back Applications re l mentaire g n riques sp cifiques parmi une collection d objets ceux qui satisfont des crit res donn es ex tri la bonne r ponse d un QCM un ensemble de faits observ s en les associant l tat d un syst me qui les a produits ex demande de diagnostic deux familles d l ments en les associant ex appariement d objets un syst me en le reconstruisant l aide de sous syst mes propos s ex puzzle une suite d op rations en retrouvant leur s quentialit une zone de r ponse ouverte ex donner une valeur num rique issue d un calcul a partir d un ensemble de donn es une grille de mots crois s une phrase trous les l ments d un simulateur pour r aliser une mission donn
68. capitalis s pour am liorer les contenus de formation l axe auteur apprenant il porte des objectifs de retour d usage des supports Comment l interactivit de l apprenant est elle prise en compte afin de mesurer la qualit des interfaces 88 ms D signe un changement de poste de travail au sein de l entreprise Page 78 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION axe formateur apprenant il porte des objectifs p dagogiques Qu attend on de l apprenant au terme de la formation en terme d acquis de comp tences En toute rigueur chacun de ces axes appelle une contractualisation Ainsi pourrait on pr coniser la signature de contrats d objectifs Bar95 entre les acteurs pris deux deux Mais cette pratique n est pas souhaitable elle impliquerait 8 contractualisations et somme toute pas n cessaire En effet l engagement des acteurs ne doit pas se parcelliser en relations bipolaires mais trouver sa force dans l engagement collectif C est pourquoi nous d finissons deux types de contrats nomm s engagements tripartites GalO1 l un est conclu entre le formateur l auteur et l expert d finissant les r gles de d veloppement et d entretien du dispositif de formation Il s inscrit dans la dur e la mani re d une charte classique de collaboration entre les acteurs L autre est conclu entre l apprenant le fo
69. cessairement en jeu l adaptation a un contexte inconnu la r action autonome a des al as fixer les exp riences ou aptitudes n cessaires 4 sa conduite niveau de pr requis Pour d composer le poste il est n cessaire de proc der m thodiquement d une part pour garantir le m me niveau de description pour chaque poste d autre part pour obtenir la meilleure exhaustivit possible au terme de cette tape 11 2 1 1 2 2 Description de la conformit Au poste de travail la formation a comme m ta objectif produire en conformit Qu est ce que produire Qu est ce que la conformit Ces notions d pendent du type de poste concern un op rateur fabriquera des pieces son produit selon une consigne de poste d finie ses criteres de conformit Un technicien mettra au point des quipements son produit selon des sp cifications de fabrication ses criteres de conformit Un ing nieur d veloppera des produits et des m thodes de travail son produit en regard des besoins de clients internes ou externes a l entreprise ses crit res de conformit Nous proc dons avec l expert une recherche syst matique de toutes les sources de non conformit D une mani re g n rale l analyse des risques garantit le traitement durant la formation des al as identifi s au poste concern Nous distinguons ce que nous appelons les 7 La cible notifie les objectifs atteindre Quant au terme de comp
70. chaque code barre cf page 131 IV 1 4 3 Autres risques et points faibles Nous avons effectu dans le cadre de la phase R4 du projet Six Sigma une double analyse points forts points faibles et risques opportunit s sur les supports SIMPA Nous avons d j voqu les risques outre l appropriation mitig e des supports par les formateurs de terrain et la mise jour non suivie des contenus nous avons identifi la production a tout crin de nouveaux modules au d triment de l volution de la m diation Les points forts sont ceux d crits en an partie de ce m moire temps de r alisation et de mise jour particuli rement courts progr s de la m diation avec effet r troactif sur les supports d ja cr s p dagogie autorisant un apprentissage en semi autonomie valuation des r sultats de formation avec intervalle de confiance objectifs et parcours cibl s par pr test et contrat p dagogique et usage d un galop d essai facilitant l appropriation de l interface Les points faibles de SIMPA sont principalement li s son architecture informatique le contenu est organis de fa on rigide d coupage syst matique contexte savoir faire traitement des al as pas directement transposable tout type de formation d velopp sp cifiquement pour des formations techniques et proc durales SIMPA demande un travail de d veloppement suppl mentaire pour tre utilis dans des contextes diff re
71. cliquant dessus ou un clic avec le bouton droit de la souris les vignettes retourn es sur le plateau deux dans ce cas ont t mal positionn es 132 ne C est par exemple vouloir poser deux l ments au m me endroit lors d un glisser d placer oublier le caract re s quentiel des tiquettes classer valider la r ponse une phrase a trous sans l avoir enti rement recompos e Page 132 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Prenons le temps de visionner toutes les vid os a nous vitera des erreurs Nous ne sommes pas press s D Figure 36 Intervention de r gulation du compagnon Le compagnon sugg re ici de visionner enti rement les vid os il a d tect gr ce aux traceurs que ce n tait pas le cas Comment fait il cette intervention de m diation Nous voulions doter les tuteurs informatis s d un sens de la r partie cr dible sans pour autant faire appel aux techniques de l Intelligence Artificielle IA nos contraintes industrielles en terme de d lais et de co t de conception ne le permettent pas Gr ce au caract re cyclique de nos parcours de formation une formation est divis e en plusieurs Comp tences Cibles chacune tant une collection d activit s p dagogiques nous g rons un nombre limit de situations p dagogiques Nous avons donc construit un m canisme de m diation partir d un comportement de base
72. d velopper dans l entreprise et m me en dehors vraisemblablement Mais ce sont ses atouts conomiques et ergonomiques qui sont remarquables la cellule multim dia est d sormais capable de tenir des d lais de 2 semaines soit 10 jours ouvr s pour concevoir enti rement un nouveau support de formation multim dia Enfin gr ce au m canisme d am lioration r troactive on s affranchit grandement des probl mes d usage li s des versions obsol tes des supports compatibilit des applications selon leur date de cr ation Mais nous estimons que la plus grosse somme de travail reste fournir pour 1 doter SIMPA d une m diation efficace avec un public non initi a l informatique 11 largir la diversit des activit s p dagogiques propos es 111 lever le niveau de g n ricit de l interface de mani re pouvoir utiliser SIMPA dans tout type de formation et iv exp rimenter de nouvelles pratiques de formation favorisant la coop ration entre les apprenants que ce soit sur le site ou distance Page 185 Conclusion g n rale Notre objectif dans cette th se tait de d velopper et exp rimenter des m thodes et mod les en r ponse des besoins industriels de formation exprim s par divers acteurs de l entreprise apprenants formateurs managers experts techniques et auteurs des supports de formation Nous avons essay de 1 Adapter et appliquer des concepts sur l utilisation p dago
73. de Piaget Vygotski 1896 1934 insiste surtout sur la composante sociale de l apprentissage Pour lui la direction de nos pens es et de notre conscience va du social l individuel 11 consid re que chaque fonction sup rieure appara t deux fois au cours du d veloppement de l enfant tout d abord dans une activit collective soutenue par l adulte et le groupe social forme ext rieure mat rialis e dans un deuxi me temps lors d une activit individuelle forme int rieure psychique Elle devient alors une propri t int rioris e Citons ici le langage LOGO Viv82 le premier et le plus c l bre des micromondes Sa tortue pilot e par l apprenant constitue le moteur ludique de l apprentissage Deux grandes classes sont identifi es les outils d expression et les outils d exploration Dans les ann es 1980 acronyme pour Enseignement Intelligemment Assist par Ordinateur rebaptis Environnements Interactifs d Apprentissage avec Ordinateur en 1991 par Baron en 1991 Deuxi mes journ es EIAO de Cachan Editions ENS de Cachan p 7 8 Page 22 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS fa on de mettre en relation ces strat gies avec l apprenant interface L encore des applications industrielles voient le jour parfois tr s compl tes comme le d veloppement du dispositif de formation CECIL sur les unit s
74. de fixation des objectifs est une le on suppl mentaire tirer de cette th se S il est correctement r dig c est dire s il contient la liste de objectifs p dagogiques la description du parcours et des moyens pour les atteindre et le d tail des proc dures d valuation qui seront utilis es pour les v rifier le contrat constitue le meilleur outil d implication de tous les acteurs Ceci a t v rifi en formation professionnelle o la contractualisation de g n ralise comme relation de travail mais nous estimons que cette pratique est g n ralisable tout contexte d apprentissage notamment en milieu scolaire Enfin le calcul d un intervalle de confiance sur la notation de l apprenant lors de tests sur supports multim dias est un mod le lui aussi g n ralisable toute situation d valuation par outil informatique On craint souvent la raideur d une valuation de ce type et le cr dit qu on y apporte est souvent faible L intervalle de confiance est un l ment qualitatif indispensable a l appr ciation d une valuation quantitative Perspectives Nous avons mentionn en partie IV les axes de d ploiement et d am lioration de SIMPA TIV mais aussi en dehors de l entreprise Nous avons pr vu d optimiser SIMPA en largissant sa biblioth que d activit s p dagogiques mod liser des nouvelles activit s comme les mots crois s ou l appariement d l ments pour s ada
75. de suivi des actions de formation a t exp riment e sur le site industriel de Moirans Is re de la soci t THALES ELECTRON DEVICES TED Nos objectifs taient de confronter notre analyse des besoins aux besoins exprim s et observ s sur des actions r elles et r p t es de formation au poste de travail valider des mod les d utilisation des Technologies de l Information et de la Communication sur des formations soumises aux contraintes du monde industriel aboutir au sein de l entreprise des actions d am lioration concr tes et durables aussi bien sur la pratique des outils multim dias utilis s en formation interne que sur leur forme ou leur contenu mettre l preuve le mod le du briefing d briefing en formation afin de mesurer la r duction effective du temps du formateur 50 escompt s r duire le temps des auteurs pour concevoir leurs contenus Apr s une pr sentation du site de TED Moirans nous d crivons le dispositif de formation support par un nouvel environnement multim dia nomm SIMPA Support Interactif et M diatis Pour l Apprentissage DBPSO2 Il a t con u selon une d marche it rative am liorations successives a la lumi re d enqu tes de besoins et d exp rimentations et participative tests d usage avec des volontaires Sont pr sent s en particulier les l ments fondateurs de SIMPA une pratique de la m diation informatis e une diversit d
76. de travail de M LENOIR sera am nag e le temps manager de la formation 4h30 lib r es Modalit s d valuation Respect des r gles comportementales en vigueur TIV sur le poste observation du nettoyage du poste par le formateur et le STP sur la p riode du 25 1 01 au 15 2 01 Attentes de l apprenant Attentes du formateur Attentes du manager Je souhaite obtenir une Tester le mode briefing Garantir la comp tence des habilitation au travail en Salle d briefing avec le module personnes en Salle Propre Propre SIMPA du clean concept actualiser la grille de polyvalence Signature Signature Signature Figure 16 Mod le de contrat p dagogique pour une formation au poste de travail Ainsi le contrat est l l ment f d rateur qui donne la fois les grandes orientations et les aspects pratiques de la formation Plus qu un simple outil d aide a l valuation interactive comme sugg r dans Per98 il est le garant de la coh rence et de la prise en consid ration de la formation 11 2 3 2 4 Le carnet de route Suite a l entretien p dagogique il reste mat rialiser la trajectoire de formation d finie C est le r le du carnet de route r dig par le formateur et valid par tous les acteurs Indiff remment construit sous forme lectronique ou papier 1l est constitu du contrat p dagogique du contenu de toutes les comp tences cibles retenues et des ventuelles feuilles de relev s relatives au
77. de type Internet les ressources hors ligne font partie int grante de l offre de la e formation Plus sp cifique au contexte de chaque entreprise ce type de ressource est un des vecteurs de la personnalisation des parcours En r sum la e formation r sulte de l association de supports de distribution PC INTERNET Intranet Extranet CD ROM d un ensemble d outils logiciels de communication et de gestion et de contenus interactifs et multim dias Mais qu est ce qui se cache derri re le terme de multim dia Comment d finir l interactivit International Relay Chat bavarder en anglais Syst me de dialogue textuel en temps r el entre deux personnes distantes qui se retrouvent sur un espace de dialogue commun provisoire Il peut s av rer utile en formation distance comme moyen de communication synchrone entre apprenants ou avec le tuteur Les initi s parlent galement de clavardage clavier bavardage 4 Issu de la contraction de collectif et logiciel D signe un applicatif informatis permettant la mise en commun d informations num ris es texte son image fichier etc distance synchrone ou asynchrone en vue d un change entre au moins deux interlocuteurs disposant d un micro ordinateur communicant Forum Fran ais pour la Formation Ouverte et Distance tir de l introduction au 2 rencontres du FFFOD au Futuroscope de Poitiers les 29 et 30 mars 2001 Page 44 PA
78. des points de vue Le formateur apporte le dialogue l interactivit qui rendent chaque formation unique puisque chaque apprenant est unique B e Le r le du formateur est moins d exposer ses connaissances que de les mettre en sc ne les mettre en question en provoquer une discussion en un mot tre le m diateur entre l objet d apprentissage et l apprenant 1 3 3 3 Adapter la relation p dagogique d anciens travaux cherchant mettre en vidence des invariants d apprentissage certes pertinents mais incompl tement r v lateurs de la relation p dagogique on oppose aujourd hui une recherche sur les strat gies individuelles d apprentissage Il est ainsi un lieu commun de dire aujourd hui qu il existe des strat gies cognitives spontan es extr mement diff rentes selon les individus qu elles soient perceptives conceptuelles ou psychologiques Le formateur doit id alement pratiquer une p dagogie personnalis e diff renci e selon Philippe M rieu s adaptant au profil cognitif de l apprenant Ainsi M rieu crit il que la p dagogie diff renci e n est pas un nouveau syst me p dagogique dont la mode pourrait n tre que passag re toute p dagogie qui a r ussi a t diff renci e c est dire adapt e aux individus qui elle tait propos e Mer87 Nous parlerons d une p dagogie individualis e ainsi la pr sentent Le Boterf Barzucchetti e
79. dispositifs de formation ce ph nom ne semble tr s r cent Les syst mes EAO ont t construits en laboratoire avec une mise en application industrielle parcellaire En ce qui concerne les micromondes appliqu s en entreprise citons plus en d tail le stage con u par Martial Vivet en 1984 chez Renault S adressant un groupe repr sentatif de certaines fonctions de l entreprise il avait pour objectif par le biais du langage LOGO d largir leur culture informatique d amener la compr hension d un certain nombre de m canismes de base et de contraintes li s la programmation VivOO Si l exp rience a apport des r sultats encourageants ce n tait qu un coup d essai Bas sur les tuteurs intelligents le didacticiel CECIL a t d velopp par le groupe Lafarge 1l repr sente 60 heures d apprentissage interactif Son accueil tr s favorable sur tous les sites de production a amen une diffusion mondiale du produit disponible en 10 langues ce qui constitue une remarquable exception dans le domaine En revanche les applications hypertextuelles de par leur relative facilit de conception se sont mieux d velopp es Dans un rapport de recherche en 1992 Brigitte de la Passardi re et Yvette Fischer pr sentent les applications de l hyperm dia comme outil d apprentissage S il est pr cis que l utilisation de cet outil fait l objet de nombreuses recherches elle donne aussi lieu
80. du budget n cessaire a la r alisation de telles formations multim diatis es Si certaines exp riences ont eu lieu en milieu universitaire ou dans des Ecoles d ing nieurs non sans quelques limites li es a l interdisciplinarit des comp tences requises l image de CDGOO les entreprises ne trouvent b n fice d marrer un projet multim dia adapt la formation que sous certaines conditions Dans la presse on parle du co t de l heure stagiaire Dans un contexte industriel on peut m me parler de l interculturalit des acteurs comme le fait Pierre Caspar Selon lui regrouper des cultures diff rentes au sein d un projet multim dia comme p dagogie technique universitaire grande entreprise et PME pass le stade de la confrontation des cultures favorise les synergies indispensables a la conduite du projet Cas98 Page 55 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS un sujet de formation stable dans le temps un public vis suffisamment large pour justifier l investissement un projet int gr a une d marche volontariste de l entreprise un environnement industriel technologiquement et culturellement favorable a l utilisation des STIC pour la formation de mani re limiter les co ts directs de d veloppement et induits mauvais accueil dela formation problemes d utilisation du multim dia
81. et de conformisme social imposer un savoir tre Nous avons b ti nos contenus de formation selon la d composition en 3 types de savoir g n riques de la comp tence au poste de travail Connaissances et contexte quel est le contexte Pourquoi faire les choses ainsi s Savoir faire quoi faire Comment Quels sont les crit res de conformit A Comportement en cas d al as comment r agir si ce n est pas conforme Ces items sont compl t s par deux l ments Le premier concerne les pr requis pour la conduite du poste 1ls sont essentiellement descriptibles en termes de capacit s sp cifiques force physique par exemple Le second pr cise dans le cadre d une gestion manag riale des comp tences en lien avec Bma la transversalit de la comp tence dans l entreprise La comp tence est transversale si elle est capitalisable dans la formation d un autre poste de l entreprise dans ce cas le travail de d finition des contenus li s cette comp tence cible n aura plus tre fait Ainsi l application par exemple d une d marche qualit sur un poste pourra tre directement r investie ailleurs 1 2 1 2 2 La m taphore du th tre mental Illustrons notre description de la comp tence par la m taphore de la sc ne th trale La comp tence de l acteur peut s exercer de mani re intelligente aux conditions suivantes Le d cor est il bien plant C est le conte
82. et industriel ainsi qu la situation insatisfaisante de la formation interne au poste de travail 1 3 Cr ation de SIMPA En entreprise toute action de changement de grande ampleur est g r e comme un projet A TIV c est le cas avec la r organisation industrielle projet sur l efficacit collective et la gestion des comp tences projet associ de m me intitul En ce qui concerne les formations au poste de travail l enjeu est cons quent puisqu il s agit de les replacer au c ur du syst me de gestion de la production et des comp tences des op rateurs C est pourquoi il tait n cessaire de construire des liens entre ces projets d entreprise et le d ploiement de la m thodologie expos e en 2 partie Dans cette optique nous avons naturellement choisi de d velopper nos travaux selon une d marche en gestion de projet Le Six Sigma en usage TIV depuis 1999 en a constitu le cadre agissant comme m thodologie de d veloppement porteuse du changement organisationnel des formations internes sur supports multim dias TIV 11 ve hess as oe En ce sens on peut consid rer que les modules multim dias sont utilis s comme transparents de luxe 114 Stic as E en Un projet d entreprise est un projet dont le p rim tre et les r percutions concernent l ensemble des salari s Page 109 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Personnalisa
83. et tuteur se retrouvent nous proposons pour d velopper 94 l autonomie de l apprenant la mise en place de s quences asynchrones 1 3 2 1 Le mod le du briefing d briefing Pour d finir quel mode p dagogique peut r pondre de la meilleure maniere a tous les besoins p 2 2 95 des acteurs nous nous sommes bas s sur les pr ceptes du jeu p dagogique d entreprise Dans une formation de ce type outre les phases d accueil et d valuation on peut d crire l animation p dagogique par le cheminement suivant G1b93 Akk96 1 la mise en place d une s quence du jeu l animateur pr sente le sc nario et les rapports entre les acteurs 2 l exploitation du jeu par les participants mise en situation d cision action la s ance de mise au point les apprenants d couvrent mutuellement la vari t des r actions du groupe face une situation similaire L animateur r capitule l exp rience acquise reformule clairement les concepts et r pond aux interrogations des apprenants en y associant de nouvelles illustrations C est au cours de cette tape travers un d bat que les apprenants s approprient la connaissance Un jeu comporte ainsi un certain nombre de s quences une dizaine organis es selon ce mod le Comme voqu par Pre97 nous r investissons ces principes pour construire le mod le p dagogique du briefing d briefing Ainsi le r le du formateur dans les s quenc
84. formateur ou m me de l auteur des contenus mais d une quipe projet pluridisciplinaire r unissant les comp tences en gestion de projet sc narisation p dagogique expertise du contenu infographie ergonomie des interfaces d veloppement informatique psychologie cognitive exp rimentation d usage On parle alors de projet multim dia sous entendant un travail de conception g n ralement cons quent dont le retour sur investissement doit tre tudi voir le paragraphe I 4 2 7 2 L autre limite du processus de r investissement de grains de connaissances stock s vient de la n cessit de donner du sens au discours p dagogique autrement dit de remplir les interstices entre ces l ments de connaissance Si on aborde le probleme d un point de vue syst mique l enjeu pour l apprenant est de lui offrir une trajectoire qui corresponde son besoin d apprentissage Pour le formateur l enjeu est de l autoriser construire une articulation souple des l ments fixes du syst me que constituent nos grains de connaissance en donnant des degr s de libert au syst me de formation En effet le r le du formateur est galement d agir en tant qu agent Page 50 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS structurant de l acte d apprentissage tant au niveau p dagogique que relationnel et
85. formation l enjeu est de donner satisfaction a chacun alors que leurs besoins sont parfois contradictoires Pour g n raliser il convient dans une tude de besoins de prendre en compte ces trois cat gories et particuli rement les besoins latents En effet ces derniers sont la fois cach s et inhabituels donc impr visibles Concr tement une action de formation devra int grer en amont pour chacun des acteurs un dispositif de recueil des besoins cach s pour les expliciter et y apporter une r ponse Le fait de donner une r ponse n gative a un besoin reste moins pr judiciable que d ignorer ce besoin a condition l encore d apporter explicitement la r ponse selon des conditions connues de tous les acteurs 1 3 2 Le point de vue de l apprenant Nous d signons par apprenant celui qui s engage dans un processus d apprentissage Ces dernieres ann es on assiste a un recentrage des dispositifs de formation autour de l apprenant ceci devrait en toute logique impliquer que seuls ses besoins importent en d autres termes qu il est le seul client de l action de formation Si cette hypoth se semble encore valable dans des environnements ducatifs publics le domaine priv doit quant lui faire face des enjeux conomiques qui sous tendent son activit En explicitant en premier lieu les besoins de l apprenant nous voulons montrer qu il reste le premier client de la formation 1 3 2 1 L apprenant adulte
86. l apprenant devient indispensable 1l en est de m me pour la fonctionnalit de communication asynchrone cf le besoin Be 1 4 2 1 3 Interactivit ou interaction Selon Francoise Demaizi re et Colette Dubuisson Dem92 le terme d interactivit Ss applique aux cas o sont impliqu s un dispositif informatique et un ou plusieurs individus L interactivit doit tre vue comme une propri t intrins que de la communication entre l homme et la machine Parmi les nombreuses d finitions de interactivit les deux suivantes sont r v latrices de cet tat de fait L interactivit technologique implique la notion d un dispositif capable de r ponses diff renci es en r action une intervention humaine B lisle Claire 1998 Enjeux et limites du multim dia en formation et en ducation Les Cahiers de l Asdifle Cit e par Lan9 Interactivit dans une relation homme machine influence r ciproque lorsque le logiciel sollicite l intervention constante de l utilisateur la communication interactive s oppose la communication univoque unidirectionnelle ou automatique Van Houcke Le multim dia On peut donc comprendre l interactivit comme int gr e de fait dans un environnement informatique C est le concept d interaction qui permet d aller plus loin D finie par l influence r ciproque de deux ph nom nes de deux personnes l interaction implique la modifiabi
87. l axe 1 Cela signifie que les comportements n ont pas t discrimin s par le temps pass ou le score obtenu il y a en effet un faible cart type sur le score Le contenu particulier du test clean concept mettait plus en jeu leur bon sens que leur stricte comp tence sur le domaine On remarque dans le nuage un groupe d individus au comportement similaire n 1 16 5 12 13 en moyenne g s ils ont tendance consulter souvent les ressources sans pour autant obtenir un bon score au test L individu 22 se d marque clairement du reste du groupe ayant pass beaucoup de temps sur SIMPA il a obtenu une faible note L observation de son test en temps r el a r v l des probl mes de navigation et de compr hension du mode d emploi puzzle le faible intervalle de confiance attribu cet individu n est pas satisfaisant C est un indice suppl mentaire en vue de l optimisation du calcul de cet intervalle Mais c est galement un avertissement s v re sur l efficacit de nos m diateurs informatis s l individu 22 a attribu chacun un z ro point Sur les autres plans factoriels on peut interpr ter les corr lations entre les variables fortement satur es Par exemple les variables structurelles age et expert se trouvent fortement corr l es dans le plan 3 4 on retrouvera logiquement ce r sultat la seconde exp rience L axe 4 oppose les auditifs aux kinesth siques sans autre int
88. l objet d une action sp cifique I11 2 2 Situation industrielle En r ponse ces enjeux conomiques TIV a mis en place depuis 1997 une nouvelle organisation industrielle pour rationaliser le syst me de production r duire les distances parcourues par les mati res et les hommes et simplifier le syst me d approvisionnement Comme l expliquent Michele Millot et Jean Pol Roulleau c est d sormais la fin du mod le unique qui s impose Mil91 celui du taylorisme Pour gagner la comp tition ces entreprises qui ont fait le pari de valoriser le cerveau de leurs salari s ont abandonn le syst me taylorien concu pour faire travailler des analphab tes Elles inventent de nouvelles structures Ici on supprime l agent de maitrise la on le garde ailleurs on cr e des ing nieurs post s A la diversit des situations des productions des besoins du march r pond la diversit des organisations En opposition avec le modele taylorien la nouvelle organisation se caract rise a TIV par l instauration de la qualit totale le juste temps un sur effectif limit et la mise en place d quipes de production orient es produit Ainsi l entreprise est pass e d une organisation hi rarchique avec une r partition classique des taches et des responsabilit s en diff rents ateliers une structure fond e la fois sur la polyvalence et l autonomie des op rateurs Au plan manag rial cela se tradu
89. la case de votre choix 5 tes vous satisfait e du d coupage de cette formation en Comp tences Cibles Ces Comp tences Cibles sont tr s pertinentes elles Dans l ensemble ces Je suis satisfait e de ce Comp tences Cibles d coupage il respecte collent assez bien mes globalement le contenu larifient m me attentes de la formation ee contenu Cochez la case de votre choix Les Comp tences Cibles auraient d tre mieux d finies Ce d coupage ne correspond rien Figure 46 Enqu te de satisfaction aupr s des formateurs Page 159 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES ENQU TE DE SATISFACTION DES MANAGERS RUP RSS SUR LES MODULES DE FORMATION SIMPA TIV 1 Avez vous eu une garantie sur les r sultats de la formation atteinte des Comp tences Cibles En moyenne je peux ii i Je suis compl tement J ai une garantie assez h estimer quels sont les ue rassur e sur les forte sur l atteinte des r sultats de cette Meo r sultats de cette objectifs formation formation Je n ai eu aucun retour J ai eu des r sultats de cette formation et de partiels sur l atteinte des ses r sultats objectifs 2 Selon vous le STP a t il dispos de moyens p dagogiques efficaces via SIMPA pour remplir sa t che de formation Gr ce SIMPA le STP a rempli efficacement son r le de formateur sans surcharge de travail En part
90. la qualit d autre part estimation d un co t de non qualit partir de donn es historiques de l entreprise ce co t d crit des cas de retour sur investissement quasiment nul un op rateur est form sur un poste qu il n occupera finalement jamais pas de mise en pratique suite une formation th orique Le d tail des calculs du co t du projet ainsi que du retour financier attendu est donn en annexe C Page 113 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE e Suivre une formation adapt e son e Pouvoir mettre en pratique sur le rythme et sa fa on d apprendre terrain ce qui a t appris APPRENANTS Prendre conscience de sa peeled as a dans le O p rateu rs progression et de ses nouvelles comp tences Restituer dans la formation le contexte dela praique quotidienne e Etre encourag et accompagn tout au long de l apprentissage e Avoir une garantie sur les r sultats de e Disposer d une liste pr cise de la formation atteinte des comp tences cibles atteindre comp tences cibles e Que les STP disposent de moyens p dagogiques efficaces pour remplir leur t che de formation en un minimum de temps et un maximum de r sultat EXPERT FORMATEUR STP MANAGER RUP ou RSS e Disposer d un indicateur chiffr sur les r sultats de la formation pond r par un indicateur de confiance AUTEUR Cell
91. le cas aujourd hui En situation de formation la collaboration devra tre mise en uvre si elle rappelle une v ritable collaboration sur le terrain Par exemple il y a un travail d quipe au sein de certaines EPIA qui se caract rise par une relation client fournisseur interne entre les op rateurs Ainsi une EPIA rassemble des op rations de 1 traitement m canique mise en forme de la mati re 11 traitement chimique de surface et 111 assemblage par soudage On demande aux op rateurs de cette EPIA des comp tences d analyse des d fauts en quipe ou de partage des informations sur ces postes de travail En formation nous accueillerons par exemple en centre de ressources et en simultan trois bindmes sur chacune des trois op rations Le formateur pr sentera les enjeux chaque quipe fera un post test sur sa comp tence cible et les trois bin mes devront ensuite commenter les r ponses donn es par leurs coll gues et les corriger ensemble Nous recr erons ainsi en formation la collaboration indispensable sur le terrain IV 2 3 3 Cas des formations a distance Par formation a distance nous entendons la mise en relation de groupes d apprenants sur des sites industriels diff rents le formateur tant pr sent avec l un des groupes ou bien le cas d un formateur distant avec des apprenants rassembl s en un m me lieu La coop ration Page 183 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES prend
92. le moindre impr vu parfois m me une question dans l assistance serait consid r comme un obstacle l nonc du discours 1 4 1 6 L opportunit d un apprentissage social Nous l avons vu l aspect multi utilisateurs est une composante des STIC appliqu es l apprentissage mais c est aussi vrai lors d un apprentissage acad mique puisque la classe d apprenants constitue une communaut l int rieur de laquelle les changes et les contributions sont de puissants facteurs de renforcement de l apprentissage Si on peut 33 2 Apprendre oui mais comment page 87 34 Au sens scolaire du terme Page 41 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS parler l cole de dimension sociale de l apprentissage il n existe pour autant pas un r el comportement collaboratif entre les l ves Pour ce faire Philippe M rieu propose de mettre en place une m diation par le projet Mer84 La t che collective effectuer en groupe constitue alors l l ment de m diation dans la relation duale entre l l ve et le ma tre Si le risque est de contourner l apprentissage en r partissant des r les chacun des membres du groupe en fonction de ses comp tences pr tablies l enjeu est de donner du sens l objet de l apprentissage de lier la th orie la pratique Dans la formation professionnelle
93. lequel chaque p le du triangle doit chercher atteindre l autre en s appuyant sur le troisi me Si elle n est qu un des 3 axes du triangle p dagogique la relation apprenant formateur n en demeure pas moins d terminante pour la r ussite de la formation La communication synchrone en face face reste aujourd hui la meilleure d un point de vue p dagogique Elle suppose en effet une interactivit naturelle condition bien s r de la susciter une qualit d change adaptatif incomparable le 7 Une interface adaptative incorpore un mod le de l utilisateur ici l interlocuteur li avec des proc dures dynamiques d adaptation a cet utilisateur En comparaison l interface adaptable est fig e par d faut elle propose des options d adaptation modifi es intentionnellement par l utilisateur Page 87 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION processeur humain Ost99 restant encore bien plus adaptatif que celui des machines Il convient donc tout en limitant au mieux la pr sence du formateur de conserver ces changes en direct Mais la m diation ne doit pas se limiter a la phase synchrone de la formation elle doit galement pouvoir tre pratiqu e en l absence du formateur durant la phase d apprentissage en autonomie par l apprenant 11 3 2 2 La pratique de la m diation Le professeur Reuven Feuerstein a d velopp
94. les individus par leur score factoriel sur chacun des facteurs respectivement sur deux dimensions et les variables par leur corr lation avec ces m mes facteurs Lorsqu on croise les deux graphiques on peut interpr ter le positionnement des individus sur le plan factoriel ainsi plus un individu est la p riph rie du nuage dans la direction la direction oppos e d une variable plus 1l prend des valeurs fortes faibles sur cette variable Ainsi un individu situ au centre de gravit du nuage aura des valeurs moyennes sur l ensemble des variables On peut ainsi faire appara tre des groupes d individus ayant des caract ristiques communes ou oppos es 111 4 5 R sultats exp rimentaux Nous avons exploit l ACP pour donner de la signification aux donn es brutes et h t rog nes des 2 exp riences Page 140 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE I11 4 5 1 Pr paration et s lection des donn es L tape de pr paration des donn es habituellement fastidieuse dans une analyse ne nous a pas pos de probl mes particuliers si ce n est l effort de transcription des donn es brutes stock es dans des champs de texte ToolBook sur un tableur puis un logiciel de statistiques sp cialis Les volontaires s tant consciencieusement acquitt s de leur t che de r ponse aux divers questionnaires et ToolBook s tant tout aussi consciencieusement acquitt de t
95. lioration de r troactive puisque chaque nouvelle volution dans le comportement de SIMPA englobe syst matiquement tous les supports existants Et parmi eux la totalit des scripts li s au comportement des tuteurs informatiques Page 147 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 10000 E Nombre de lignes de script 8000 6000 4000 2000 Figure 42 R partition des scripts dans les livres SIMPA D autre part nous avons pourvu SIMPA d une structure informatique qui autorise une r utilisation facile sans aucune modification de ses scripts gr ce l utilisation d une biblioth que de mod les des activit s p dagogiques pr fabriqu es au recours de nombreux scripts partag s et la d finition de propri t s sur les objets agissant comme des leviers de commande sur les scripts Par exemple cr er une activit glisser d placer sur des vid os demande simplement de copier le mod le de l activit dans la biblioth que le coller sur la page souhait e remplacer les photos des tiquettes et affecter pour chaque tiquette ses nouvelles propri t s dont le chemin r seau du fichier vid o correspondant La consigne de transfert des modules SIMPA d crit finement chacune de ces op rations dans chaque cas possible c est pourquoi elle comporte 24 pages Cela dit partir du deuxi me transfert de
96. manques r duire ces carts remplir ces vides Per99 On se situerait alors dans une vision th orique de la motivation selon laquelle il faut cr er pour provoquer celle ci un d s quilibre entre une situation per ue comme non satisfaisante et une situation per ue comme satisfaisante En d autres termes il faut provoquer le d sir du changement l id al tant de ne pas avoir a le provoquer B Le formateur doit pouvoir intervenir dans un contexte o l apprenant est client de son action travers sa d marche volontariste d apprendre 3 2 2 2 Jouer sur la motivation Lorsque Lehmann voque cette option nous comprenons qu il est n cessaire de savoir prendre en compte les multiples facettes mises en jeu par l homme en situation d apprentissage On peut les num rer ainsi Akk96 Phomme multisensoriel poss de de multiples canaux de perception et de repr sentation de son environnement et de ses connaissances Phomme acteur d sire prendre pleinement part son apprentissage sans avoir a le subir Phomme motionnel trouve un renforcement positif ou n gatif sa motivation par l interm diaire de ses sentiments et de leur volution l homme connaissant est naturellement curieux 1l est friand de nouveaut et cherche syst matiquement comprendre les explications d un ph nom ne qu il c toie Phomme social s panouit par la communication avec ses pairs s enrichit
97. me lieu b asynchrone les changes d information se font en diff r En e formation les outils couramment utilis s sont le courrier lectronique les forums de discussion ou la messagerie t l phonique Ce mode de formation repose souvent sur un apprentissage dit auto dirig avec des cours des exercices et des valuations automatis es impliquant une certaine autonomie de l apprenant Pr cisons ici que la e formation n est pas en soi une n gation des pratiques traditionnelles les STIC p n trent nos syst mes ducatifs et nos dispositifs de formation sans pour autant pr tendre s y substituer le pr sent m moire en est une illustration forte D autre part la e formation v hicule certaines id es re ues souvent r ductrices qu il s agit de clarifier comme l a fait r cemment Jacques Bahry pr sident du FFFOD la e formation n est pas l autoformation Les dispositifs mis en place par les entreprises aujourd hui sont certes a vocation personnalis e par une individualisation des parcours de formation mais la plupart du temps ils sont galement munis d un dispositif de tutorat pour accompagner l apprenant Ce n est donc pas le formateur qui a disparu mais c est plut t son r le qui a volu la e formation ne se r duit pas la formation par l Internet Si beaucoup de dispositifs d velopp s aujourd hui sont effectivement bas es sur la communication par r seaux
98. moyenne donn e par les op rateurs apprenants est de 3 2 sur 4 Le d tail du d pouillement non pr sent ici montre que des personnes qui se montraient r ticentes l utilisation de l ordinateur en formation ont elles aussi une bonne appr ciation des supports SIMPA pour preuve le faible cart type sur les appr ciations Ces r sultats d montrent ils que SIMPA r pond enti rement l ensemble des besoins des acteurs de la formation Pas n cessairement Tout d abord il faut consid rer que l attrait de la nouveaut joue ici un r le non n gligeable dans l accueil des supports Mais c est surtout le simple fait d enqu ter qui bruite la mesure le ph nom ne est bien connu les personnes sond es ont syst matiquement tendance aborder le questionnaire avec indulgence comme si inconsciemment 1ls attendaient une reconnaissance en retour Ainsi un utilisateur pas vraiment enthousiasm par SIMPA aura malgr tout tendance bien noter le support Dans ces conditions pour qu un utilisateur donne une mauvaise appr ciation c est dire en dessous de la moyenne il faut vraiment qu il soit tr s m content de ce qu il a v cu On pourrait galement objecter qu un jugement critique sur un produit ne peut tre port par des personnes qui ont particip sa cr ation par l interm diaire d un recueil de besoins Cela n est pas le cas ici les personnes interrog es l issue d une formation SIM
99. multim dia recueille des demandes de cr ation de nouvelles CC de la part des STP mais assez peu concernant l volution d une CC existante notre fen tre d observation est peut tre encore trop courte mais il conviendra de lutter contre une tendance naturelle a laisser se creuser un cart entre les informations contenues dans les supports multim dias disposition sur le r seau et la r alit du terrain Certes l volutivit de SIMPA a t d montr e mais 1l n existe pas de r elle interface auteur qui permette aux STP de pratiquer eux m mes des modifications sur SIMPA lV 1 4 2 Des situations o la m diation reste inefficace Lors des exp riences du projet Six Sigma nous avons mentionn le cas d une personne individu n 22 pour laquelle les interventions du professeur et du compagnon n ont eu aucun effet b n fique voire m me le contraire cette personne nous a dit combien les personnages l avaient exasp r e parce qu ils ne faisaient pas les interventions qu elle attendait Mis part le caract re exceptionnel d un tel accueil de la m diation de SIMPA un seul cas sur 25 personnes dans les tests plus aucun depuis ceci est un aveu d chec des fonctionnalit s de m diation quant leur capacit faire face des comportements extr mes de la part des utilisateurs Nous ne pr tendons certes pas avoir r ponse a une utilisation volontairement irrationnelle de SIMPA mais nous aurions so
100. n est pas indispensable de la fournir en ligne le formateur ou un manuel d accompagnement peuvent jouer ce r le 43 partir de cette d finition en consid rant un m dium singulier de m dias comme un interm diaire entre un metteur d information une cha ne de t l vision par exemple et un r cepteur le t l spectateur nous pratiquerions tous le multim dia tous les soirs devant le journal t l vis Il manque un concept fondateur celui de l action C est informatique qui peut apporter cette fonctionnalit On s accorde d ailleurs ne parler de multim dia qu en pr sence d applications informatiques Petitgirard en fait m me une condition sine qua non en proposant que les divers m dias ne puissent tre pr sent s sous forme num rique uniquement Pet96 A prendre comme le font certains auteurs au sens large du mot c est dire en r f rence la technique hypertexte Nous pr f rons parler quant nous d hyperm dia Page 45 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS la qualit du feedback voqu e se reporte non pas sa qualit visuelle ou sonore mais sa pertinence sous entendu par rapport aux attentes de l apprenant permettant de situer la pertinence de ses actions nous pr conisons un usage partiel du dispositif en autonomie dans ce cas la trace de l activit de
101. nageant des possibilit s de dialogue entre eux d autre part r v ler pleinement la dualit du m diateur id al la fois se mettre la place de l apprenant et le guider dans sa r flexion et son parcours de formation Ainsi Page 125 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Le professeur est l image des guides classiques d velopp s dans des dm environnements d apprentissage interactif ou dans les CD ROM ducatifs jo n c est le juge de paix qui donne le mode d emploi de chaque activit et F pi connaissant les solutions manifeste sa joie lors des bonnes r ponses de 5 l apprenant Le compagnon est le r gulateur complice il ne juge pas du PT comportement de l apprenant il s inspire du mod le p dagogique du learning companion ABO 98 Il n a pas la r ponse aux exercices mais dispose toujours de son livre des ressources accessible en permanence Tr s curieux il ne manque pas de demander au professeur l utilit de chaque G nouvel cran objectifs p dagogiques Afin de r agir aux actions de l apprenant le professeur et le compagnon disposent de capteurs comportementaux classiques mesure de temps nombre d essais pour r pondre une question pages consult es dans le livre de ressources aides consult es etc Nous les d taillerons par le biais d un exemple de m diation dans la description de la phase R3 1 3 5 3 Structur
102. ne qualit Education permanente N 147 2001 2 p 111 116 MASUMIAN Bijan Return on Investment and Technology Based Training An introduction and a Case Study at Advanced Micro Devices Journal of Interactive Instruction Development Volume 12 Number 1 Summer 1999 p 23 30 MAYES T Hyperm dias et outils cognitifs In BARON G L BAUDE J et DE LA PASSARDIERE B Hyperm dias et apprentissages 2 INRP 1993 p 39 47 Page 198 Mel01 Mer84 Mer87 Mil91 MML00 M0097 Mor98 Muc88 Nan95 Neg96 Nie94 Nie94 OCDE96 Ofrateme74 MELLET D HUART Daniel La r alit virtuelle un m dia pour apprendre In DE VRIES E PERNIN J P et PEYRIN J P Eds Actes du 5 colloque Hyperm dias amp Apprentissage Grenoble avril 2001 p 331 338 MERIEU Philippe Itin raire des p dagogies de groupe Apprendre en groupe Lyon Chronique Sociale 1984 MERIEU Philippe Apprendre oui mais comment Paris ESF diteur 1987 193 p MILLOT M ROULLEAU J P Transformer l organisation du travail L autonomie cr atrice Paris Les ditions d orgaznisation 1991 218 p MORENO R MAYER R E LESTER J C Life Like Pedagogical Agents in Constructivist Multimedia Environments Cognitive Consequences of their Interaction In Proceedings of the World Conference on Educational Multimedia Hypermedia and Telecommunications ED MEDIA Montreal 2000 p 741 746
103. on ne r pond pas leurs attentes La diversit de niveau d un groupe n est pas vraiment un probleme le probleme c est la diversit des besoins de chacun R ciprocit avec la demande n y pas vraiment de r ciprocit dans le sens ou les apprenants sont venus pour couter pas toujours de leur propre volont et il n existe pas de contrat de formation concernant les objectifs p dagogiques Le formateur pose bien la question est ce que cela vous convient comme objectif mais sans trouver d chos dans l assistance ou alors un cho consensuel sans grande conviction Le discours du formateur est d cr dibilis s il n est pas en lien direct avec des aspects de terrain Parcours et moyens employ s Le contenu des formations n est pas toujours assez concret on se soucie trop peu du v cu quotidien des apprenants La constitution d un groupe ne nuit pas l apprentissage au contraire les personnes s aident entre elles avec leur propre vocabulaire Questionnements pr alables Bonne fr quence de questionnement selon la taille du groupe il est difficile cependant de recueillir les r ponses de chacun des apprenants R gulation M diation de la concentration Il ne faut pas exc der des dur es de 1h30 par s ance moins de pr voir une grande diversit de supports et de sources de motivation Variation des stimuli l est imp ratif de me
104. ou au grand caf avec un sucre une soucoupe une tasse et une petite cuill re propres c est la norme avec un second sucre c est son go t l6 Par exemple le cogniticien pratique la ma eutique pour aider l expert exprimer et formaliser ses connaissances le sc nariste expert p dagogique l infographiste ou l informaticien dans le cas d une formation int grant les STIC Page 25 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS avec un carr de chocolat c t c est la pratique dans ce bar il la conna t et 1l l appr cie beaucoup Le premier besoin est explicite les deux suivants sont implicites et les deux derniers sont latents c est dire implicites et hors normes Tous ces besoins sont d importance variable notre client sera satisfait avec un seul sucre par exemple puisqu il sait qu il a la possibilit d expliciter ce besoin par la suite si n cessaire Mais il n en serait peut tre pas de m me si un matin le carr de chocolat disparaissait cette initiative du patron pourrait lui co ter un client L exemple du client au bar n est pas anodin il montre les conditions de l expression de besoin ce sont celles d une relation client fournisseur au travers d une d marche qualit Dans une action de formation les quatre types d acteur identifi s sont donc tous clients de cette
105. pannage Maintenance utomelintenance 4 La 4 DL ar uide de d pannage A b Bae BL Pee LI ERG Ow est ce gu Un agira de Care 7 CR ee be ded eed ee See Se oe F b Jeo pa pa pe TT D LT Ps n n nie ee UNI bif once y dome mms as a nitri r ee er DE Wi fhiar meier da h e eee de iraa P D bii dear em m ie er mr de i iii Figure 43 Module SIMPA sur l auto maintenance La consigne de transfert a montr son efficacit ce module d une comp tence cible Utiliser le guide de d pannage Auto maintenance a t r alis en 16h seulement Il a t utilis en situation de formation par 5 op rateurs ce jour avec le parcours du galop d essai en pr alable en pr sence du formateur L exp rience montre que sans utiliser le galop d essai il est pratiquement n cessaire d avoir un formateur avec chaque utilisateur lors du premier contact 11 5 Conclusion Le projet Six Sigma a pu montrer sur un champ exp rimental r duit la relative capabilit des m diateurs informatiques ainsi que la critique positive des utilisateurs volontaires de SIMPA propos de l interface et du mode p dagogique laissant place l activit autonome de l apprenant Nous avons galement constat la rapide adaptation du mod le SIMPA un nouveau domaine d apprentissage grace l utilisation de la consigne de transfert par les auteurs Mais ces r sultats positifs vont ils r sister une analyse p
106. par la prise en compte de toutes ses exigences des sp cifications du produit ou du processus P1101 En r sum on peut caract riser le Six Sigma par six id es 1 Une philosophie diminuer les surprises dans un processus de production ou de d veloppement Les clients n aiment pas les surprises 2 Un symbole o celui de l cart type qui d finit la variabilit d un processus T5 Par exemple Texas Instrument 1988 General Electric 1995 Kodak 1995 Siemens 1997 Sony 1997 116 La capabilit refl te la fr quence d apparition des d fauts dans le processus plus la capabilit est lev e plus le processus est performant H7 Un processus id alement construit en 66 aura une probabilit de d fauts de 3 4 ppm partie par million Page 110 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 3 Une m trique celle de la capabilit du processus mesure de la qualit elle refl te la satisfaction du client 4 Un objectif atteindre le Six Sigma par un temps de d veloppement ventuellement plus long et plus cher mais un co t de fabrication assur ment moins cher et plus s r L enjeu est donc de d ployer la m thode de plus en plus vers l amont des produits 5 Une m thode elle fait le lien entre une philosophie de la qualit faire bien du premier coup pour le client et des outils qualit et d analyses statistiques 6 Des outils largement
107. parce qu une fois utilis mis sur le march dirait on en terme d dition il y a un r el probleme de compatibilit et de coh rence par rapport aux volutions informatiques que l on serait tent d y apporter Ainsi une des fonctionnalit s essentielles de l informatique son volutivit est musel e d s le d part Nous proposons une mise jour des supports multim dias sur les contenus de formation bien entendu mais galement sur leurs fonctionnalit s leur structure informatique s il le faut qui concerne automatiquement tous les produits alors sur le march en utilisation dans l entreprise Cela implique une architecture centralis e toute modification est effectu e en un seul endroit du r seau informatique parent pour se r percuter sur toutes les applications enfants Cette d marche d am lioration est la fois progressive tirer les enseignements de chaque action de formation et r troactive briser les versions des logiciels en les faisant voluer tous en bloc Concr tement c est pendant la phase de d briefing que l apprenant fait part de ses retours au formateur qui les transmet lui m me l auteur premier int ress par l am lioration du support S il est disponible l auteur participe directement au d briefing de la formation o le bilan est fait sur la qualit des interfaces Remarquons qu il est souvent int ressant d int grer dans le
108. parcourrait qu une seule CC au lieu des 7 pr vues et se verrait enseigner les 6 autres nous perdrions l un des atouts majeurs de SIMPA son apprentissage par l action et non par l assimilation Le mod le coop ratif qui s adapte le mieux SIMPA est celui du jeu d entreprise Nous l avons vu le Briefing D briefing n en est que les pr mices mais il constitue une bonne base de d part Il conviendra d y ajouter l enjeu gagner le plus de points possibles au cours de la session Les quipes pourront tre form es par les bin mes voqu s ci dessus nous sommes limit s en nombre d apprenants et il convient de multiplier le nombre d quipes afin d augmenter le nombre d adversaires et donc l enjeu Le formateur devra acqu rir de nouvelles comp tences sp cifiques au jeu de r le faire jouer un sc nario favoriser la communication contr ler la partie TIV les pratiques collaboratives en conception se r duisent la relation STP Cellule multim dia elles sont encadr es par un contrat de collaboration entre ces deux acteurs On ne peut donc pas proprement parler d une gestion de projet il conviendra de l instaurer avec le STP comme pilote du projet C est en effet lui l expert technique qui doit se sentir responsable de la cr ation d un nouveau support de formation et ensuite propri taire de son contenu c est dire responsable de sa mise jour ce n est pas
109. partag s ce sont la fois ceux de la d marche qualit et ceux de l analyse statistique 111 3 2 Les tapes du Six Sigma Dans le cadre de nos travaux il ne s agit pas d optimiser un processus existant type DMAIC mais de d velopper une nouvelle organisation et de nouveaux outils de formation La m thode ad quate est appel e DMADV elle se d roule selon les tapes suivantes D finir Mise en vidence du besoin d finition des objectifs du p rim tre de l quipe et du planning du projet Revue RO Mesurer Transcription de la voix du client en terme de besoins critiques hi rarchisation et tablissement de sp cifications pour ces besoins d finition des moyens pour les mesurer Revue RI Analyser S ances de cr ativit pour d finir le design global du produit estimation de sa capabilit Revue R2 Concevoir R alisation des t ches de conception d taill e analyse des risques d chec plan de test en situation Revue R3 V rifier V rification de la robustesse du produit en situation d usage plan de transfert du produit le ons tirer du projet Revue R4 Toutes ces tapes donnent lieu des revues de validation en pr sence des clients pour les revues RO R2 et R4 pour lesquelles une liste de fournitures est attendue Le point fort de la m thode est d encadrer chaque projet par des tapes de d finition en amont et de
110. pas t compris glisser d placer des vid os sans les consulter valider une phrase trous sans la compl ter etc Ces situations sont propres a chaque activit p dagogique il y a donc un volet consacr l ajustement de l intervalle de confiance dans chacun des scripts ToolBook construisant le code barre sp cifique chaque activit L analyse comportementale faite sur SEAMI selon 3 p les adaptation l interface construction de la r ponse et utilisation de l outil est maintenue mais elle n intervient plus dans le calcul c est un l ment d information suppl mentaire pour le formateur dans l laboration de son d briefing L exp rimentation de SIMPA sur 25 personnes a grandement particip a la mise au point de l intervalle de confiance asym trique par l identification de nouvelles situations prendre en compte mais aussi dans le calcul m me de l intervalle la premi re exp rience les intervalles bas et haut n avaient pas une taille proportionnelle au nombre de points vraisemblablement mal perdus ou gagn s Cette impr cision de calcul tendait uniformiser les intervalles cela a t corrig pour la seconde exp rience D sormais chaque fois par exemple que l apprenant perd 3 points par manque de concentration ces 3 points sont affect s son intervalle haut En respectant ainsi strictement la notation les intervalles sont plus r v lateurs du comportement de l
111. que ce soient des relation mentales qui vont entra ner de nouveaux savoirs de nouveaux clairages de nouveaux liens m taphoriques voire de nouveaux comportements elle ne peut trouver sa pleine dimension qu travers un m diateur qui id alement n est pas partie prenante dans l valuation de l apprentissage on parle d interm diaire de facilitateur Notons que le m diateur n est pas n cessairement le formateur dans une situation d apprentissage en groupe il y a potentiellement autant de m diateurs que d apprenants Notre d finition de la m diation p dagogique rejoint celle de Guy Avanzini Ava96 Dans le registre de l ducation ce concept d signe l entreprise de celui qui am nage et facilite la mise en rapport de la culture avec un sujet qui a jusqu alors chou a l assimiler et la situation duquel on cherche rem dier re m dier La m diation est indispensable l activit d apprentissage Les travaux de Vygotski et de Bruner ont principalement contribu tablir la m diation comme facteur d cisif du d veloppement cognitif de l enfant Vygotski d finit une zone prochaine de d veloppement ZPD qui met en vidence l importance de la m diation du maitre de la collaboration avec l adulte Vyg97 Cette disparit entre l ge mental ou niveau pr sent de d veloppement qui est d termin l aide des probl mes r solus de mani re autonome
112. qui largit la vision inter relationnelle aux autres acteurs 11 2 3 2 1 Le triangle des processus Dans une tentative de d finition de la relation p dagogique on h site souvent entre des termes qui semblent similaires ou approchants l entretien des connaissances l apprentissage la formation En fait ces notions sont toutes parties constituantes de la relation p dagogique chacune selon un processus d fini mais qui ne peut lui seul la d finir compl tement Nous proposons un triangle des processus inspir du mod le de Jean Houssaye en red finissant un des processus Hou93 Nous identifions trois processus cf Figure 14 former qui caract rise l axe formateur apprenant apprendre qui caract rise l axe apprenant savoir entretenir qui caract rise l axe formateur savoir Page 76 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Apprenant Processus former Formateur Figure 14 Le triangle des processus Houssaye d finit la situation p dagogique sur le mode du tiers exclu jugeant n cessaire de privil gier l un des axes au d triment des deux autres Mais alors quel processus privil gier Nous pensons au contraire que les trois processus sont compl mentaires et doivent trouver leur place dans le d roulement de la formation Peut on d finir des moments attribu s aux diff rents processus Comment construire alors le dispositif de f
113. r s par les personnes interview es en ligne constituent les donn es d entr e de la matrice en r ponse chacun d eux le concepteur de la matrice d finit en colonne des fonctionnalit s caract ristiques F1 selon trois niveaux de prise en compte faible moyenne ou forte soit 1 3 ou 9 pts qu il value ventuellement accompagn es de sp cifications L objectif est d affecter au moins une fonctionnalit forte 9 pts chaque besoin critique On chiffre l importance locale pour le client auquel la matrice est d di e soit la somme des prises en compte de la colonne et globale pour tous les clients soit la somme des importances locales de la colonne de chaque fonctionnalit au bas de la matrice De plus le concepteur de la matrice attribue chaque fonctionnalit un indice de difficult de 1 5 de r alisation technique la difficult est soit d ordre informatique comment l application multim dia va t elle pratiquer la m diation par exemple soit d ordre organisationnel comment mettre en oeuvre le contrat p dagogique par exemple Dans le premier cas nos criteres d affectation ont t li s a notre connaissance du logiciel ToolBook et ses possibilit s dans le second nous nous sommes bas s sur l exp rience de la cellule multim dia en terme d organisation d actions de formation interne 127 Celui qui construit la matrice QFD est le pilote du projet Six Sigma c est di
114. rage r gulation et reconnaissance voir le chapitre IL 3 2 2 nous les avons class s chronologiquement Annie Cardinet d crit 3 phases de l activit mentale de l apprenant lors de la r solution des activit s p dagogiques qui lui sont propos es Car95 1 J instruis l apprenant prend connaissance de l environnement de la nature et des donn es du probl me pos 2 J labore l apprenant met en jeu ses m canismes cognitifs pour r soudre la difficult cette phase ne se traduit pas forc ment par une activit comportementale observable 3 J agis l apprenant d clare mat rialise sa r ponse Page 124 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Besoin d tre guid Besoin d tre accompagn Besoin d tre encourag Interventions de reconnais Interventions Interventions de rep rage de r gulation J elabore i Tree GS O en sommes nous dans le parcours Pr sentation de l objectif p dagogique local Adh sion l objectif Mode d emploi de l activit propos e Indication des ressources disponibles J labore We Guidage en cours d activit Ma trise de l impulsivit Laisser le temps de la r flexion Recadrage par rapport l objectif Ma trise de l impulsivit Fragmentation de la difficult Invitation a utiliser la doc propos e M diation du sentiment de comp tence F licitati
115. rifier la composition des groupes d apprentissage leur niveau d h t rog n it d finit des conditions d application plus ou moins favorables La Figure 58 illustre les 4 cas de coop ration inter apprenant possibles en fonction de leur profil la meilleure situation est celle de l entraide o les connaissances et les m thodes des apprenants sont assez proches comportant m me une zone de recouvrement qui leur permettra de se comprendre mutuellement IV 2 3 2 Adaptation pour SIMPA Aujourd hui nous n exploitons r ellement aucun des mod les coop ratifs pr sent s ci dessus en situation de formation avec SIMPA nous ne pratiquons pas encore de l Apprentissage Coop ratif Assist par Ordinateur ACAO Certes le mod le de Briefing D briefing est ressemblant au jeu d entreprise mais 1l est pratiqu dans le cas d un seul apprenant et lorsqu il y en a plusieurs nous ne formons en aucun cas des quipes ayant des enjeux communs Cependant il nous arrive d utiliser SIMPA en groupe lors du mode centre de ressources Mais les apprenants ne communiquent que tr s peu entre eux ils ont m me chacun un casque audio sur les oreilles pour ne pas se g ner en outre la d finition du centre de ressources est incompatible avec celle du travail coop ratif puisque chaque apprenant en centre de ressources n a pas forc ment les m mes objectifs p dagogiques que ses voisins Seules les interventions du for
116. sa propre charge de travail 1 4 1 3 Quelle efficacit p dagogique On peut ais ment convenir que le formateur par sa pr sence et la connaissance qu il acquiert des apprenants tout au long de la formation est m me de pratiquer une p dagogie adaptative donc individualis e Une relation directe apprenant formateur reste la meilleure ce jour pour que ce dernier ait la possibilit de donner du sens son discours et de l adapter dynamiquement en fonction des r actions et des interrogations de son public Mais en dehors de son in disponibilit signal e plus haut le formateur a t il suivi une formation p dagogique Saura t il faire passer les messages essentiels Prenons l exemple d un expert technique dans un atelier de production Le probl me du transfert de son savoir faire se pose surtout si notre homme approche de la retraite L entreprise dispose de nombreux moyens pour ce faire compagnonnage avec le remplacant interviews semi dirig es production crite films en situation d expertise etc Ade01 Cependant quel que soit le mode choisi il y a une condition sine gua non au bon transfert de savoir de notre Modalit s d change d informations en direct exemples face face t l phone visioconf rence visiophonie audiophonie etc l C est particuli rement le cas lorsqu il s agit d un op rateur habilit dispenser des formations Nous entendons par ce terme la fac
117. sultats de l ACP nous devons en voquer les limites et imposer la prudence quant ses conclusions compte tenu du faible nombre de personnes mobilis es pour constituer l chantillon repr sentatif n 25 n anmoins consid rable en regard des contraintes industrielles Si les r gles admises en statistiques demandent une taille d chantillon 10 fois sup rieure au nombre de variables n 10 X p nous sommes loin de ces calibres Plus que la rigueur de l analyse nous voulons montrer son bien fond dans une d marche exploratoire de conception 137 Nous avons utilis Microsoft Excel 97 pour la construction des tableaux et des graphiques F8 Disponible TIV avec la m thode Six Sigma nous avons utilis le logiciel Minitab For Windows 12 23 13 Sans aucun plantage en 30 exp riences c est signaler Page 141 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 4 5 2 Choix des composantes de ACP Nous avons deux exp riences distinctes donc deux photos comportementales comparer La Figure 39 montre le graphique des valeurs propres de chaque exp rience servant d finir le nombre de composantes retenir Scree graph Exp 1 Scree graph Exp 2 Talraor z peepee N FTalsurr praprer D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 L 11 N facteurs N facteurs Figure 39 Graphiques des valeurs propres On voit tr s nettement une cassure dans la pente d
118. sultats de la formation atteinte des comp tences cibles 2 Que les STP disposent de moyens p dagogiques efficaces pour remplir leur tache de formation en un minimum de temps et un maximum de r sultat 3 Disposer rapidement de personnes form es 4 Disposer d une attestation de comp tence fiable pour g rer les grilles de polyvalence Page 217 ANNEXES 5 Pouvoir r duire les co ts de formation 6 R f rentiel de formation disponible pour tous Assurer que la formation a t compl te c est dire que tous les sujets ont bien t abord s Disposer d un r f rentiel commun et disponible en permanence pour des rafra chissements du savoir L acc s aux modules de formation doit tre ouvert tout le monde 7 Positionnement sur les comp tences Conna tre le niveau d acquisition de chaque comp tence Un outil qui d tecte les ventuelles lacunes et mette en place des actions personnalis es pour les compl ter Page 218 ANNEXES Annexe E Bilan des experiences sur les supports SIMPA 1 Analyse en Composantes Principales Rappel des donn es Nom de la variable Age De 1 de 25 ans a5 de 55 ans age De 0 45 r sultat test PNL De 0 45 r sultat test PNL De 0 45 r sultat test PNL 1 non initi ou 2 initi De 047 Intervalle de confiance Temps de consultation du ses i Temps en secondes tps_res livre des ressources Temps total du test Temps en secondes tps_tot Not
119. tence on peut le discuter avec celui de qualification Lors de recherches sur la formation continue D Wautier et B de Backer constatent que la notion de comp tence merge en Europe dans les ann es 1980 Wau00 Si la qualification est li e au m tier la comp tence appartient au travailleur la comp tence a donc une dimension individuelle cela explique l appellation Gestion des comp tences des projets men s par les Ressources Humaines en entreprise Le lecteur ne doit pas tre surpris par cette expression d al a identifi Si l al a est bien un v nement impr visible il doit se comprendre comme un risque ainsi le d finit le Petit Larousse illustr 2002 Risque d incidents d favorables d inconv nients Dans la plupart des cas nous ne pr tendons pas traiter de situations impr vues au sens o l expert lui m me ne saurait les pr voir Cela impliquerait comme l expose Philippe Perrenoud Per99 un long processus d apprentissage qui passe par une relecture de l exp rience un retour r flexif sur l v nement et les r actions qu il suscite Il s agit d apprendre a anticiper chercher et lire des signes pr curseurs identifier des v nements significatifs interpr ter l ensemble de la situation laborer une r ponse appropri e et activer le processus de r action Page 63 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FO
120. tous ces crit res la d cision de d velopper une nouvelle formation SIMPA rel ve plus des circonstances le plus souvent impr vues et urgentes que d un planning fix ce ne sont pas les formations les mieux cot es GOND qui sont forc ment r alis es en premier sous SIMPA Ainsi en atteste le Tableau 8 il r sume les formations actuellement disponibles dans le catalogue SIMPA de TIV Celles marqu es d un ast risque sont en chantier mai 2002 Lorsqu il est mentionn le temps de conception comprend l ensemble des r unions entre l auteur et Page 155 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES l expert le tournage et la num risation des vid os n cessaires l int gration du contenu dans SIMPA ainsi que les tests et corrections mujer de Public vis pene Remarques formation conception GOND q Toute personne Contenu futile 9 peepee i nn d couvrant SIMPA pr parer le th Formation de rappel des r gles 85 personnes dont 50 Clean op rateurs planifi e comportementales Concept en 2002 pour tout le personnel travaillant en Salle Propre 13 personnes dont 10 Poste de pr paration Pr potting op rateurs form es l habillage du tube fin mai 2002 ITR Tout utilisateur du guide informatique d auto maintenance a TIV 12 personnes form es fin mai 2002 dont 2 op rateurs form s Auto Maintenance 4 op rateurs form s d but 2002 Chargement
121. un dispositif de formation distance le e apprenant mod le poss de un mat riel dernier cri et ma trise parfaitement les STIC contribue r guli rement aux forums qui lui sont propos s r pond rapidement toutes ses e mails participe tous les chats et visiophonies programm s l heure h et au jour j t l charge sans probl me tous les documents ou outils disponibles sur le r seau p dagogique publie juste temps ses travaux l Etude E learning nouvel enjeu de la formation dans les entreprises fran aises r alis e en f vrier 2001 par Cegos e learning avec le concours du cabinet H Consultants aupr s de 92 entreprises de plus de 1000 salari s Un CD ROM correspond par exemple 300 000 pages de texte Page 48 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Axe profondeur de description 7 L L L Axe Po A diversit des A gt th mes a g Axe points de vue Figure 4 Une richesse des contenus selon 3 axes orthogonaux La tendance naturelle des concepteurs est d utiliser au maximum les possibilit s des supports en terme de contenus cela revient construire des formations de type encyclop dique avec un savoir analytique Le danger est alors de perdre la composante contextuelle du savoir seule porteuse de sens dans un dispositif de formation En entreprise le contexte peut
122. 112 TABLEAU 6 REVUE RO DU PROJET SIMPA wu coe cccccecccecccsccesccescescesceccesscusseesceseescescss 113 TABLEAU 7 RESULTATS DES EXPERIMENTATIONS SIMPA cccccceccccccesceeccesccesceesceescesceecss 146 TABLEAU 8 LES FORMATIONS SIMPA A TIV APRES 6 MOIS D UTILISATION cseceeeeeeeee 156 TABLEAU 9 ENQUETE SUR LES BESOINS POUR LA FORMATION SIMPA AU CLEAN CONCEPT 161 TABLEAU 10 ENQUETE SUR LA MEDIATION POUR LA FORMATION SIMPA NW CUBAN CONGEP In soins terse sr nc nc 162 TABLEAU 11 COMPARAISON ENTRE SIMPA ET UNE FORMATION ACADEMIQUE PENTRE R IO ert teste stash dd dee 165 TABLEAU 12 PROFILS TYPES DE RESULTATS SUR SIMPA iii 168 Page 14 Introduction g n rale Contexte Nos travaux se situent dans le domaine des Sciences et Technologies de l Information et de la Communication STIC appliqu es la formation professionnelle Nous nous int ressons plus pr cis ment l usage du multim dia en tant qu Environnement Interactif d apprentissage avec Ordinateur EIAO dans un contexte industriel de formation technique au poste de travail Ces besoins concernent beaucoup d entreprises et posent de vrais probl mes m thodologiques conomiques p dagogiques et humains Les STIC appliqu es l apprentissage ont produit ces derni res ann es des travaux de recherche foisonnants par exemple sur l int gration de techniques d intelligence artificielle pour piloter une s ance d apprentissage
123. AMS Linda V Deux cerveaux pour apprendre Le gauche et le droit Paris Les ditions d organisation 1986 traduction fran aise par H l ne Fabre Trocm 204 p ZELLER P et DILLENBOURG P Effet du type d activit sur les strat gies d exploration d un hyperdocument STE Vol 4 n 4 1997 p 413 435 Page 202 Activit p dagogique Briefing D briefing CC CTQ E formation EIAO EPIA GOND GOND Glossaire Mise en situation sous forme de jeux multim dias utilis es dans SIMPA comme parcours de formation Plusieurs types d activit s p dagogiques ont t d velopp s glisser d placer puzzle phrase trous etc Mod le p dagogique comparable celui des jeux d entreprise o le formateur interagit fortement avec l apprenant ou le groupe d apprenants lors de deux s quences la mise en place de la formation au d but briefing et la discussion collective pour mise au point en conclusion d briefing Comp tence Cible elle correspond aux objectifs p dagogiques des formations au poste de travail Critical To Quality Dans un projet de conception Six Sigma les CTQ sont les besoins le plus critiques des clients ils sont hi rarchis s dans la matrice QFD La e formation ou e learning r sulte de l association de contenus interactifs et multim dias de supports de distribution PC Internet Intranet Extranet d un ensemble d outils logiciels qui permettent la ge
124. Aujourd hui rachet e par la soci t Click2Learn 12 M taphore que ToolBook reprend l environnement HyperCard d velopp pour Macintosh Page 127 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE une structure hi rarchique voir figure ci dessous les niveaux en pointill s ne sont pas pr sents par d faut pour lever d s que possible le niveau de r daction des scripts qui deviennent partag s par plusieurs objets g r s par le m me code il s ensuit une simplification des mises jour Hierarchie des scripts pouvant traiter cet evenement a Objet bouton zone de texte etc Figure 33 Hi rarchie des scripts attach s aux l ments dans ToolBook pas de limite quant la taille d une application puisqu il est tr s facile d ouvrir un livre depuis un autre de mani re transparente pour l utilisateur il est recommand de d composer une application lourde en plusieurs entit s interd pendantes plus l g res une bo te a outils les widgets offrant une grande vari t de types d activit s directement utilisables et modifiables volont tels que QCM glisser d placer appariements d objets la possibilit d enregistrer la trace des actions effectu es par les apprenants fonctionnalit indispensable pour nos travaux de recherche existence d une base de connaissance tr s fournie et vivante sur Internet
125. C dans ce contexte Apr s une pr sentation des STIC de leur place en entreprise et un bref rappel historique de leur usage en apprentissage nous menons cette analyse des besoins Ils concernent cinq acteurs cl s l apprenant le formateur l expert l auteur des contenus et le manager En regard des besoins identifi s nous mettons en parall le les apports et les limites d une part de la formation traditionnelle que nous nommerons acad mique d autre part de l usage des STIC en formation professionnelle L id e n est pas tant de confronter deux modes p dagogiques que d en d gager les l ments pertinents et r utilisables en r ponses aux besoins des acteurs de terrain 1 1 L entreprise et les STIC Les STIC repr sentent l utilisation de l ordinateur et toutes ses applications bureautique r seaux multim dia etc Leur usage s est g n ralis en France durant les ann es 1980 comme en t moignent le lancement du plan Informatique Pour Tous IPT en 1985 par l Education Nationale et l ouverture nationale du r seau t l matique Minitel en 1981 Encore parfois incorrectement qualifi es de nouvelles les technologies du traitement de l information et de la communication sont utilis es par le plus grand nombre depuis plus de vingt ans et aujourd hui relativement maitris es par les jeunes g n rations L apparition du terme Sciences dans l acronyme marque une rupture quant a
126. Ce mod le illustre la difficult mettre en pratique une mesure de l efficacit d une formation essentiellement cause du caract re improbable et toujours impr cis de la mesure des effets ils int grent des donn es non chiffrables Cela dit 11 est n cessaire de proposer un mod le de sch matisation du ROI en e formation Il doit notre sens prendre en compte les facteurs suivants Vinvestissement initial de conception de la formation le volume horaire de la formation temps de formation et taille du public vis le degr de criticit du poste de travail concern c est un facteur d augmentation des effets de la formation la maintenance du dispositif les effets mesurables en conformit ou en performance a court terme ou a long terme c est par exemple un gain de temps mesur dans un cycle de production un taux de conformit qui augmente dans un atelier suite a l action de formation un niveau de retard de livraison qui diminue les effets non mesurables ils englobent tout ce que l on peut pas ou qu on ne sait pas chiffrer une meilleure coop ration dans le travail l effet d adopter un vocabulaire commun l impact d une formation sur les produits etc La balance nous semble tre une bonne m taphore pour mod liser un ROI en e formation n y a t il pas en effet un quilibre respecter entre les co ts engag s et les r sultats obtenus La figure 4 illustre ce mod l
127. Choix des composantes de PACP oo ceecccseccccceeceeesseeeeceeeeeeasaeeeeeeeeeees 142 PUTA De Ep rie CS Ts Rue done 143 WAS Ep Wo seem rarer meen rere E were Uses ern ore Tee 145 IAG DISCUSSION DCS T MOINS oien die tre aie 146 HA7 Consigne de transfert de SIMPA veirent n ea aE a einen is 147 IAS Lost GOTO DUS OSS Ci sidered a E E E 148 UWS CONCLUSION conan A OAN 149 PARTIE IV RETOURS D USAGES DE SIMPA ET PERSPECTIVES ssssssssssssssseseeeeeee eee 00e 151 IVA UTEBA TONDE SIMPA ATIV ss NE 153 IV 1 1 Plan pr visionnel de deploiement issus R 153 IV 1 2 Les formations SIMPATIS ES Deres ric Cr TE EE 154 IV 1 3 GOINS CLICLOUT SO USUB OS SR Rte Rhone 157 IV 1 3 1 Satisfaction des acteurs de la formation 157 IVESTE S r TES DES OMAS ere ee dr ea a ri dl 157 WASE Sr Va medalon sn nn anale aie 161 IV 1 3 2 Cas concrets d application du Briefing D briefing ce eeeeeeeeeeeeeeeees 163 IV 1 3 3 Am lioration de la productivit de conception r alisation 164 IV 1 3 4 Exploitation des traces informatiques ccccccccssssssseeceeeeeceeeeeeeeceeeeeeeaas 166 IV 1 3 4 1 Le journal de la formation ss 166 IV 1 3 4 2 L int rvall de confiance Sur la notes din 167 IVE Les limites observ es US IMP Annie 168 IV 1 4 1 Une prise en main in gale de la part des formateurs 169 IV 1 4 2 Des situations o la m diation reste inefficace ccececccceceseseeeeeeeeeeeeeeees 169 IV 1
128. DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE L adaptation du PAVR au th me de nos travaux est imm diate dans notre cas nous avons un besoin industriel auquel on r pond par une action de formation L am lioration continue de la r ponse ce besoin savoir la d finition du dispositif de formation est une ligne de conduite qui nous a guid s tout au long de la conception du dispositif mais galement lors de son usage en situation r elle Ainsi le cycle est appel a ne jamais s arr ter 11 4 2 Dispositif experimental Des 4 modules sur le clean concept les comp tences cibles Mettre la tenue Salle Propre et Communiquer en Salle Propre ont t test s en mode apprentissage selon le protocole exp rimental suivant 25 personnes volontaires de l entreprise dont 2 totalement trang res a TIV de tous ges secteurs et niveaux d expertise sur cette comp tence ont parcouru en autonomie compl te apr s un court briefing la premi re comp tence puis la seconde 20 jours plus tard Nous avons quilibr le panel selon 2 classes d expertises d finies en accord avec les personnes les initi s au clean concept et les non initi s L objectif des exp riences tait de confronter les scores des personnes avec leur niveau d expertise et pratiquer entre les deux exp riences des am liorations sur l interface en fonction des observations faites et des suggestions des apprenants Outre les capteurs informa
129. E FORMATION l axe expert auteur il porte des objectifs d expression par la ma eutique de validation et de mise jour des contenus Comment l auteur accouche t il l expert Comment expert valide t il les contenus mis en forme par l auteur l axe auteur formateur il porte des objectifs d appropriation des supports quels degr de libert l auteur laisse t 11 au formateur afin qu il s approprie les supports de formation l axe formateur manager 1l porte des objectifs m tiers quels sont les m tiers de l entreprise Quels sont les d ficits de comp tence Quelles sont les formations prioritaires d ployer Objectifs d expression de validation et de mise a jour des contenus suioddns sap uoneudoidde p syyoalqo des savoir faire Manager Objectifs m tiers Figure 15 La pyramide des objectifs vue de dessus Les 4 autres objectifs sont centr s sur l apprenant laxe manager apprenant il porte des objectifs op ratoires de changement Qu attend le manager de l apprenant en terme de changement niveau de responsabilit mise en ceuvre des nouvelles comp tences mobilit interne En retour quels changements attend l apprenant l issue de la formation vis vis de sa reconnaissance par l encadrement l axe expert apprenant il porte des objectifs de retour d usage des contenus En quoi les comportements de l apprenant sont ils
130. EMENTS DANS TOOLBOOK 128 FIGURE 34 LES 7 LIVRES TOOLBOOK QUI COMPOSENT SIMPA Us 129 FIGURE 35 L gt ENVIRONNEMENT SIMPA DE MEDIATION cccccssccsccesccesscssenscescenscesseessens 130 FIGURE 36 INTERVENTION DE REGULATION DU COMPAGNON ccccsccescsccscescenscesscesceessens 133 FIGURE 37 MECANISME DE LA MEDIATION DANS SIMPA cc ccc cecccecccecceeccesccesceescescessceeces 134 FIGURE 56 GA ROUP DE DEMING Se ae Mn nn 136 FIGURE 39 GRAPHIQUES DES VALEURS PROPRES cccccsccssccsccsccnscenccesccesscescescenscesccesseussens 142 FIGURE 40 EXPERIENCE PREMIER PLAN FACTORIEL DE L ACP ul 143 Page 13 FIGURE 41 EXPERIENCE 2 PREMIER PLAN FACTORIEL DE L ACP ccc ccecececcccccccccscececeees 145 FIGURE 42 REPARTITION DES SCRIPTS DANS LES LIVRES SIMPA JU 148 FIGURE 43 MODULE SIMPA SUR L AUTO MAINTENANCE cccccscccscceeccesscessescesscesscesseussens 149 FIGURE 44 PLAN DE DEPLOIEMENT DE SIMPA A TIV idees seesreee 153 FIGURE 45 ENQUETE DE SATISFACTION AUPRES DES APPRENANTS ssccssscesccsccccenccesscescees 158 FIGURE 46 ENQUETE DE SATISFACTION AUPRES DES FORMATEURS cseccsccsscescesccescesceesees 159 FIGURE 47 ENQUETE DE SATISFACTION AUPRES DES MANAGERS ccsccseccsccsscesccsccescescensens 160 FIGURE 48 QUESTIONNEMENT COMPLEMENTAIRE SUR LA MEDIATION ET L INTERFACE DES IMEA ss Se 2 ce 162 FIGURE 49 DECOMPOSITION DU TEMPS DE CONCEPTION D UNE COMPETENCE CIBLE AVEC
131. La p dagogie par objectifs fournit le cadre de r ponse a ces besoins Formuler un objectif p dagogique revient a se poser la question suivante Que sera capable d accomplir l apprenant au terme de sa formation En r pondant a cette question on peut d gager des caract ristiques communes quant a la d finition d un objectif p dagogique Bar95 LBV92 Mei87 son atteinte concerne apprenant et non le formateur qui contribue cependant le d finir ils crit en terme d activit de comp tences dans notre cas conduire une voiture par exemple plut t qu en terme de connaissances conna tre le code de la route Nous pr conisons d utiliser directement un verbe d action a l infinitif pour d crire la comp tence vis e Brancher le tube sur le b ti de pompage par exemple il se r f re un r sultat et non un processus d apprentissage apprendre le fonctionnement de n est pas un objectif utiliser conduire seraient plus ad quats il d crit une activit identifiable par un comportement observable il d crit explicitement le cas ch ant les conditions de cette activit qui quoi avec qui comment quand Seule l valuation concr te et r elle des comp tences de l apprenant autorise dire que les objectifs p dagogiques ont t atteints c est pourquoi construire un objectif implique n cessairement de d finir en regard son va
132. Le contexte de notre recherche suppose des apprenants adultes c est dire ayant une personnalit d j form e une conscience de leur insertion sociale leur situation leurs potentialit s et leurs aspirations En un mot on parle de personnes responsables dans leur milieu de travail Cela signifie que l apprenant adulte Ost99 Muc88 pr f re apprendre ce qui est relevant de son domaine d activit partir de situations r elles contr le son apprentissage avec sa responsabilit d adulte privil gie un environnement de formation qui accommode sa personnalit son lieu et ses relations de travail Oppose une certaine r sistance un retour l cole en terme de p dagogie en raison de souvenirs d sagr ables et la crainte d tre not voire sanctionn Page 26 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS pense que les connaissances th oriques de type universitaires sont tr s peu utiles dans la vie professionnelle en tout cas qu elles n ont aucune valeur si elles ne sont pas directement et rapidement appliqu es sur le terrain Bien s r ces caract ristiques ne r sistent pas a l analyse de toutes les cat gories socio professionnelles et seront plus ou moins marqu es mais elles r sument globalement le profil d un apprenant dans une entreprise industrielle Notons galement que l adulte porteu
133. MPA pour toute nouvelle formation qui n cessite le d veloppement d un support multim dia Mais quels sont les crit res qui d terminent cette d cision Nous avons tent d adopter la m thode producticienne de l AMDEC pour d finir un planning de r alisation de nouveaux supports SIMPA Elle d crit tout besoin de formation selon trois crit res quantifi s par un entier entre et 3 14 Analyse des Modes de D faillance de leurs Effets et de leur Criticit C est une technique d analyse pr visionnelle qui permet d estimer les risques d apparition de d faillances ainsi que les cons quences sur le processus de fabrication Page 154 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES Gravit G le besoin de formation est il li un probl me de conformit grave o 1 EPIA seule est concern e o 2 l entreprise enti re est concern e o 3 le client est directement concern Occurrence O quelle est occurrence du probl me li au besoin de formation o l appara t dans moins de 20 des cas o 2 appara t entre 20 et 80 des cas o 3 appara t dans plus de 80 des cas Non D tectabilit ND qui peut d tecter le probl me sans parler de sa r solution o 1 expert ou le contr leur mais pas op rateur o 2 Jl expert seulement 3 personne ne sait le d tecter On multiplie les 3 indices GOND G x O X ND pour obtenir le coefficient de chaque sujet de formation envis
134. Maine pour avoir port une lecture attentive mon m moire Par son valuation il a multiph les remarques constructives sur mes travaux Ma reconnaissance va galement envers Mr Jean Pierre Peyrin Professeur l Universit Joseph Fourier de Grenoble qui a bien voulu faire partie du Jury Je remercie Jacques Perrin Professeur a l Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon qui s est montr tr s int ress par cette th se et a souhait tre membre invit du Jury Il serait trop long de toutes les nommer mais je remercie chaleureusement toutes les personnes qui aussi bien TIV qu au laboratoire ICTT ont particip de pr s ou de loin ce travail Je pense particuli rement Francine Letr ne Christine Tremblay Christiane Arlot ou Catherine Kubenka chez Thales merci pour leur int r t leurs conseils et leur chaleur humaine qui ont rendu mon travail tr s agr able Merci galement toute l quipe du Page 5 laboratoire ICTT secr tariat doctorants chercheurs et direction pour son accueil ses relations la fois professionnelles et amicales Enfin je tiens remercier particuli rement ma compagne Florence qui m a soutenu support et encourag tout au long de ces travaux c est aussi gr ce elle que je me suis panoui durant ces trois ann es Page 6 Page 7 Notes au lecteur Voici quelques informations utiles qui faciliteront la lecture de ce m moire
135. N d ordre 2002ISAL0047 Ann e 2002 Th se Aide la conception valuation et d marche qualit pour le d ploiement de formations multim dias en milieu industriel Pr sent e devant L institut National des Sciences Appliqu es de Lyon Pour obtenir Le grade de docteur Formation doctorale Informatique cole doctorale Informatique et Information pour la Soci t Par Laurent DUQUESNOY Soutenue le 27 septembre 2002 devant la Commission d Examen JURY MM Directeur Patrick PREVOT Professeur Fran oise SANDOZ GUERMOND Ma tre de Conf rences Rapporteur Guy GOUARDERES Professeur Rapporteur Pierre TCHOUNIKINE Professeur Jean Luc BERGER Ing nieur Thales Jean Pierre PEYRIN Professeur Invit Jacques PERRIN Professeur Laboratoire Interaction Collaborative T l formation T l activit s ICTT Remerciements Ce travail de recherche n aurait pu aboutir sans une r elle collaboration et un change d id es entre tous ceux qui y ont particip je tiens ici les remercier En premier lieu ma reconnaissance s adresse conjointement Jean Luc Berger Patrick Pr v t et Francoise Sandoz Guermond pour leur triple encadrement tr s efficace dans la conduite de ces travaux Merci donc Mr Pr v t Professeur l Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon et responsable pour cette cole du laboratoire ICTT qui a encadr cette th se Sa confiance ne m a jamais fait d faut et il a constamme
136. ORMATION 1 1 Introduction Notre travail de recherche a consist construire une m thodologie pour r pondre aux besoins des acteurs de la formation et en v rifier la validit sur des applications de formation au poste de travail pour des op rateurs Nous commen ons par pr senter les mod les de conception que nous avons d velopp s structurer et formaliser les contenus multim dias personnaliser les parcours p dagogiques La phase de conception est bas e sur la r utilisation des mod les g n riques et le respect de r gles simples dans la construction des crans La mise en uvre p dagogique est ensuite d crite elle propose une double alternance th orie terrain et synchrone asynchrone avec la prise de dispositions pour faciliter l utilisation des supports Enfin le d tail des phases d valuation et de validation est donn la fois pour les r sultats de l apprenant et l efficacit du dispositif de formation En guise de fl conducteur pour le lecteur la Figure 8 pr sente hormis les phases d valuation l organisation d un dispositif multim dia de formation au poste de travail destin e un public d op rateurs respectant l ensemble des recommandations voqu es dans cette partie R seau d entreprise et formalis s mod les de conception 1 Savoir th orique l l l l l 2 Savoir faire l l l l l il if 7 et contextuel 3 Co E 3
137. P norm e toutes les variables sont centr es r duites moyenne 0 variance 1 elles ont alors le m me poids pour l analyse 1 4 4 2 Pourquoi utiliser ACP Les objectifs d une ACP doivent porter la fois sur les individus observ s et les variables mesur es On r pond trois types de questions 1 Quelles sont les ressemblances entre les individus groupes homog nes recherche d individus atypiques mise en vidence d une typologie d individus 2 Quelles sont les liaisons entre les variables d termination de variables corr l es ou oppos es regroupement de variables repr sentation visuelle des liens 3 Quelles sont les d pendances individus variables visibles par le regroupement des variables et des individus sur un m me graphique L ACP a pour objet de regrouper individus et variables sur les m mes axes lorsqu ils d pendent ou sont repr sentatifs des m mes ph nom nes on peut alors qualifier les axes des noms de ces ph nom nes La finalit de l analyse est de d crire l ensemble des donn es de dimension D dans un espace de dimension r duite d en g n ral on choisit d lt 4 afin de voir directement les d pendances et ressemblances tout en conservant le maximum d information descriptive C est dans cette optique que nous utiliserons l ACP dans notre d marche it rative 2 exp riences successives de conception des supports de formation multim dias Nous formuler
138. PA ne sont pas celles qui ont particip l tude des besoins dans le cadre du projet Six Sigma IV 1 3 1 2 Sur la m diation A chaque questionnaire de satisfaction pr sent dans les pages pr c dentes nous avons ajout une sixi me question sur l appr ciation des tuteurs informatis s Nous voulons savoir s ils apportent une aide efficace l apprenant Comme l utilisation des tuteurs est li e l utilisation de l interface SIMPA en g n ral nous avons galement demand aux apprenants combien de temps ou combien d activit s p dagogiques a t n cessaire pour qu ils se familiarisent compl tement avec l interface c est dire se sentent l aise dans les phases d autonomie lors d un Briefing D briefing Page 161 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES 6 Quelle aide avez vous re ue des 2 personnages situ s au bas des crans J ai t quelquefois guid e par ses En moyenne ses La plupart de ses J ai appr ci toutes ses interventions D autres interventions m ont t interventions m ont t interventions Elles m ont fois elles taient utiles pour savoir ce qu il utiles et motivantes pour t la fois utiles superflues peu claires fallait faire et o aller me guider motivantes et agr ables ou g nantes Cochez les Je n ai pas re u d aide cases de votre appr ciable de ce personnage De la part du Compagnon Au bout de combien de temp
139. POSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION l auteur aura un temps de conception des supports grandement diminu Bau et saura facilement mettre a jour les contenus Bau le manager aura la garantie de formations juste temps Bm et moindre co t Bma II 3 Mise en uvre p dagogique D un c t l apprenant souhaite une formation proche de son environnement de travail contenus ressources et modes p dagogiques cf Bap Nous avons vu comment lui proposer des contenus adapt s Qu en est il des modes p dagogiques et des ressources D un autre c t l enjeu du formateur est a la fois de surmonter les freins l apprentissage chez l apprenant adulte Bro et concentrer son action plus sur la m diation p dagogique que sur l exposition des connaissances selon un mode magistral B Comment y parvenir Enfin le manager souhaite une efficacit maximum de la formation pour un co t de conception et de mise en uvre minimum Ba Tous ces besoins semblent contradictoires On peut cependant trouver des modes d organisation p dagogique qui les satisfont nous avons retenu celui de la double alternance entre la formation th orique et la mise en pratique d une part entre des modalit s de dialogue formateur apprenant synchrone et asynchrone d autre part De plus la mise en uvre p dagogique doit aussi se traduire par la pratique continue de la m diation ent
140. RATIQUE THEORIE a 0n 85 FIGURE 19 LE MODELE PEDAGOGIQUE DU BRIEFING DEBRIEFING cscccsscsscsscessesscescesseeccs 87 FIGURE 20 DOUBLE ENCADREMENT LOCAL ET GLOBAL cccccsccssccsccsccscenscesccesccesseuscessceecs 90 FIGURE 21 LE TREFLE D EQUILIBRE DANS L EVALUATION D UNE FORMATION sus 93 FIGURE 22 DU TAYLORISME AU MANAGEMENT PARTICIPATIF A FIV 105 FIGURE 23 LE SIX SIGMA PORTEUR DU CHANGEMENT 0cceecesccsccscceccecescescescescescencens 110 FIGURE 24 LES BESOINS PRESSENTIS DES CLIENTS iccciccssvecsccusvvedececesccuceteccdgassveccersesecdesesustvents 114 FIGURE 25 MATRICE QFD DEDIEE AUX APPRENANTS ccccccssccecesececessccceeseceeuseceeaeeceeeeeeseeees 117 FIGURE 26 MATRICE QFD DEDIEE AUX EXPERTS ET FORMATEURS DE TERRAIN 118 FIGURE 27 MATRICE QFD DEDIEE AUX MANAGERS sccccccssccccesececeseccceeecceeuseceseueceeaueeceeees 119 FIGURE 28 LE PARETO DES SIX FONCTIONNALITES PRIORITAIRES SUR 21 120 FIGURE 29 CORRELATION DES FONCTIONNALITES LE TOIT DE LA MAISON DEEA OVALI DR a a S mess 121 FIGURE 30 LE TOIT DE LA MAISON DE LA QUALITE POUR SIMPA u ceceeceecceccecceceeceeceecees 122 FIGURE 31 LES CRITERES DE LA MEDIATION EN REPONSE A L ACTIVITE MENTALE DE ANT EI 22 2 BNP ON eaa oe eo Pe a E nO cre ee Tee 125 FIGURE 32 STRUCTURE D UNE FORMATION SUR SUPPORT SIMPA cece cece eecceccesceesceseeeees 126 FIGURE 33 HIERARCHIE DES SCRIPTS ATTACHES AUX EL
141. RMATION gestes qui tuent comportements du titulaire du poste fatals pour le produit et les situations critiques relevant des al as de mati re de mat riel ou d environnement du poste La Figure 9 montre la fiche m thodologique d aide la description des activit s en vue de l identification des objectifs p dagogiques Savoir faire Quoi faire Comment quoi je sais que je fais conforme Gestes qui tuent Quelles actions main d uvre peuvent tre critiques Situations critiques Quelles sont les pannes non conformit s ou v nements critiques Comp tence s cible s d duite s Figure 9 Description et analyse de risques des activit s d un poste de travail chaque poste est associ e une liste de comp tences cibles qui constituent autant de modules de formation articulables et ind pendants La d marche n est pas de parcelliser le poste en des actions sp cifiques et cloisonn es l image d Unit s de Valeur UV mais plut t de d composer les m canismes op ratoires complexes afin de mieux les recomposer durant l action de formation Cibler une comp tence r pond deux enjeux garantir la pertinence de la formation par rapport l existant en atelier et donner un r f rentiel pour la validation finale des r sultats 11 2 1 2 Structurer les contenus de formation Une fois que les objectifs p dagogiques sont formalis s l exper
142. RTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS 1 4 2 1 2 Multim dia elements de pr cision Le terme de multim dia s est g n ralis e dans les ann es 1990 au point qu il est aujourd hui sur toutes les bouches Van94 Il faut pourtant distinguer le nom commun de l adjectif Ce dernier d signe une entit qui utilise ou concerne plusieurs m dias si cette d finition semble trop peu pr cise l emploi de l adjectif est tout a fait justifi pour qualifier un dispositif de formation nous y reviendrons Quant au nom commun comme l nonce Fran oise Demaizi re Dem96 Il semble aujourd hui qu un consensus se soit peu pr s tabli pour ne qualifier de multim dia qu un produit propos sur un support informatique et regroupant en un seul et m me objet c est dire une seule application informatique plusieurs m dias Mais cette caract ristique de regrouper plusieurs m dias ne peut suffire pour m riter l appellation multim dia Il faut n cessairement y rajouter la notion d interactivit Lancien caract rise ainsi les attributs du multim dia Lan98 l hypertexte la multicanalit diff rents canaux de communication sur un m me support la multir f rentiabilit diversification des sources d information l interactivit On constate ainsi un flou dans la litt rature m me sp cia
143. S ES anp aa ae eens eens 115 1113 42 D finition des fonctionnalit s de SIMPA 116 1113 43 Hi rarchisation des fonctionnalit s 120 IIL 3 4 4 Analyse des risques de r alisation cc cecccccccccccceesseeeeeeeeeeceeeaeeeeeeeeeeeeeeaas 121 IIL 3 45 Mesure de la satisfaction client 123 TESS RL EAN SOS ne enr nt tnt eme cils 124 IIL 3 5 1 Crit res de la m diation et activit mentale 124 W332 Jes ACteurs de kine dahon ES de ant 125 Page 10 5 55 Stieture des Supports SIMPA nn a mn iii 126 HLO TRS CONCOURS cte tie bases auth cheat de 127 If 3 6 1 L outil d int gration multim dia TOOLBOOK cc eeeeeeeeeeeeeeees 127 5 62 L shyres or es pour SIMPA ns ann Us nas us 128 13 67 L int riace lt SIMPAS nan naine pen ere etes rene te 129 IIL 3 6 4 Une biblioth que d activit s p dagogiques 130 HE5 65 Le mecanisme de la Med Senna E 131 HL360 UnepiieTorne MAlHIEUSAB S Le E T 135 I 4 EXPERIMENTATION DE SIMPA Russe sn ne dat entendue 135 HAT HA OUC de Demit esse etes L 135 HVA Dispositif experimental serseri n E DR On NM 137 1 4 3 Red finition de l intervalle de confiance 137 TAA Methoded ana Nse Ce ONE eSa T he daaeaian waist 138 W44 COS ACP en nn an Gerstein ills esta Rewsivcew is 139 M442 Pourquo uiiser AGP sn Senna 139 WAAS Mecanismede T andl y Se nn SN M nude 140 TAS RESUS CXPCTIM CRIA ER Eee nn Re Gee eS 140 I 4 5 1 Pr paration et s lection des donn es ss 141 I 4 5 2
144. S L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS environnement humain enseignants et pairs et celles des TIC et comment les r partir de fa on appropri e aux divers moments du parcours d action et l apprentissage Au niveau local des outils et des interfaces comment concevoir des logiciels qui sans harasser ni abandonner lui m me l utilisateur apprenant l aident r soudre autant que possible par ses propres moyens les difficult s cognitives et socioaffectives rencontr es Ces questions pertinentes d finissent de nouveaux besoins pour l apprenant la fois sur la pr sence de ressources leur utilit et leur facilit d utilisation 4 e e Bap L apprenant doit disposer de toutes les ressources n cessaires mat rielles documentaires et tutorales son accompagnement durant l apprentissage Bap Il doit pouvoir utiliser ces ressources de mani re intuitive i e sans d marche initiatique 1 3 2 4 L atteinte des objectifs Toute action de formation s inscrit dans une perspective de changement pour l apprenant traduit par la d finition d objectifs Selon le type de formation les r sultats attendus peuvent tre de 4 niveaux apport d informations sur un domaine lorsque la formation n est qu une pr sentation c est dire lorsque le public et non plus l apprenant ne fait qu couter ou observer passivement largissement du champ de connaissances de l apprenant
145. SIMPA avaient montr un l ger d s quilibre des canaux PNL en faveur des visuels Certes les personnes pr f rence auditive que nous avions test es s taient bien comport s face l environnement SIMPA mais ils taient trop peu nombreux 5 personnes sur 25 pour nous autoriser penser que l interface actuelle conviendra tous les apprenants particuli rement aux auditifs Des tudes ont montr l apport au niveau de la motivation si ce n est au niveau p dagogique de l utilisation de la parole dans un contexte interactif MMLOO Aujourd hui les ordinateurs sont capables de lire un texte l cran synth se de la parole Text To Speech synthesis TTS en anglais et reconna tre la voix d une personne dictant un texte reconnaissance de la parole Automatic Speech Recognition ASR en anglais Utiliser les technologies informatiques de la parole reviendrait se rapprocher du formateur id al l ordinateur peut alors couter comprendre et r pondre l apprenant Fer99 Certes la simple utilisation de ces technologies n am liore pas automatiquement l apprentissage mais on peut raisonnablement penser que la qualit interactive de SIMPA s en trouverait augment e a condition que ces technologies soient fiables Aujourd hui les logiciels de reconnaissance de la parole atteignent en th orie des taux de reconnaissance autour de 99 mais d exp rience nous les situons 80 Des probl mes d
146. SPECTIVES ensemble et de mani re synchrone une m me t che dans un environnement partag Dav93 Notons que ce modele est galement appliqu en situation de formation sous le nom de p dagogie par projet elle a t d velopp e en France par Freinet en situation scolaire par l exp rimentation de classes coop ratives Leg91 IV 2 3 1 2 En situation de formation Les mod les coop ratifs en formation sont nombreux nous citerons les plus couramment utilis s a savoir le jeu p dagogique ou jeu d entreprise la m thode jigsaw et la r solution collective de probl me Le jeu d entreprise est une variante des jeux de r le Il place en concurrence des groupes d apprenants autour d un enjeu commun gagner de l argent relever un d fi conqu rir un march etc Cet enjeu n est qu un leurre utilis par le formateur pour faire comprendre et ma triser en situation d action des concepts des r gles etc Bas sur une p dagogie de la d couverte le jeu d entreprise reproduit en g n ral une situation proche de la r alit BMPOO La m thode jigsaw consiste former plusieurs groupes d apprenants que l on appelle groupes jigsaw en assignant a chaque individu des sujets d tudes compl mentaires Par exemple dans une formation aux risques corporels sur un poste de travail chaque sujet d tude sera une situation particuli re de risque l ensemble des sujets d
147. SS indicePe L Be lou Error 48 39 540 Total 49 45 320 Level N Mean 1 25 2 6000 2 25 3 42000 Pooled StDev 0 9076 Tobe posses Fesses Fesses 1 0000 k 0 8047 TETEE Se 2 40 2 00 2 20 200 3 Analyse de variance ANOVA entre les classes A et exp rience 2 One way Analysis of Variance Analysis of Variance source DF Classe I Error aS Total 24 Level N A LS B 10 for delta S5 MS F P Beda On 9 25 0 006 24 19 1 05 2 1 Individual 95 CIs For Mean Based on Pooled StDev Mean Sele Je Ss paces dg Oy O6633 Leo 1 208 PEPENE EE mi Page 226 ANNEXES 4 R les des m diateurs per us par les apprenants Prof THALES Formation et mesure de comp tence en autonomie TIV sg lt R les per us des m diateurs prof Voici les paretos comparatifs des r les du prof tels que l ont per us les participants 6 4 2 0 AN O lt 2 g amp RS Ss R i D Qe S V FS amp Se Si lt Total 67 pts Projet N JLBe920180 Modifi le 30 10 01 Page 38 Page 227 ANNEXES Compagnon THALES Formation et mesure de comp tence en autonomie TIV s lt R les per us des m diateurs compagnon Voici les paretos comparatifs des r les du compagnon tels que l ont per us les participants
148. T PERSPECTIVES Cet exemple est r v lateur des volutions possibles et n cessaires quant aux interventions des m diateurs citons quelques autres id es mettre en uvre diversifier les signes par lesquels les m diateurs manifestent leur intention d intervenir actuellement ils sont 3 du plus discret au plus attractif clin d ceil signe de la main et tapement la vitre de l cran on remarque en effet que la r p tition d un m me signe jusqu 20 fois dans une s ance d une heure de formation attire moins l attention et agace l apprenant faire en sorte que chaque m diateur ne puisse pas donner cons cutivement deux fois le m me message m me si le code barre l imposerait Pour l apprenant le second message n est d aucune utilit de plus c est un facteur n gatif quant la cr dibilit et la pertinence du professeur et du compagnon pr voir des interventions pouss es du compagnon si les instructions d une activit p dagogique ne sont manifestement pas comprises par l apprenant Nous l avons uniquement d velopp pour le cas d un glisser d placer avec des vid os voir Figure 54 le compagnon intervient si l apprenant commence placer les tiquettes sans avoir compris qu il s agissait de vid os rappelons que les vid os sont repr sent es par une photo la confusion est donc possible et donc sans les avoir visionn es Je Je retire mes Je Je prends mes
149. TIV l l l I Part de la formation I Economies r currentes 280 heures 7 8 K qui donnent un retour effectu e avec SIMPA sur investissement de 3 ans co t du projet SIMPA 25 K Figure 44 Plan de d ploiement de SIMPA TIV Page 153 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES La cellule multim dia peut consacrer 960 h par an la conception et r alisation de produits de formation multim dias De 1995 2000 ce volume horaire a permis de produire en moyenne 12 h de formation apprenant par an L utilisation du support p dagogique SIMPA doit multiplier par 4 cette performance soit 48 heures de formation sur une moyenne de 48 comp tences cibles en comptant pour l apprenant un parcours d une heure par CC En tenant compte du nombre de personnes par EPIA 10 op rateurs en moyenne et la possible transversalit d une comp tence on value que chaque CC peut s adresser en moyenne 10 personnes Ce sont donc 480 heures de formation par an qui pourront tre r alis s sur les modules SIMPA Toutes ces heures sont actuellement tutor es en individuel 1 formateur pour apprenant en permanence elles repr sentent donc 960h de formation au poste soit 50 du volume total de formation Nous identifions deux mani res d utiliser SIMPA 1 en mode Briefing D briefing dans le cas d une formation individuelle pour un seul apprenant ou en petit groupe 4 apprenants maximum
150. Tra abilit non m diatis es syst matique Tra abilit syst matique du parcours et des r sultats 5 6h pour une heure 20 h pour une heure 5 6h pour une heure d animation d animation d animation lh 0 5 a 1h 0 5 a lh 6a7h 20 5 a 21h 5 5 a 7h Tableau 11 Comparaison entre SIMPA et une formation acad mique en entreprise Idem ci contre mais sans le recours aux s quences vid os pour la mise en situation des non conformit s et des al as Page 165 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES La comparaison r v le que pour des prestations de base identiques sur des documents p dagogiques textes graphismes et photos sans vid os il ne faut pas plus de temps pour r aliser les supports avec SIMPA qu avec PowerPoint Nous avons vu que l ajout de vid os ne posait aucun probl me suppl mentaire quant l impl mentation multim dia mais demandait uniquement du temps de montage et de num risation Pour de nombreux postes de travail de type proc duraux la gestuelle est primordiale dans la formation c est pourquoi les vid os ne sont pas un luxe dans ces cas l et doivent tre ins r es au contenu p dagogique Nous ne savons pas comparer l efficacit de ces 2 m thodes de formation sans tude pr cise r alis e sur ce point nous partirons du principe qu une formation SIMPA est au moins aussi efficace qu une formation acad mique Cela dit la fiabilit des valuations obten
151. ULES DE FORMATION SIMPA A TIV Il me parait impossible Je pense pouvoir er ee Je vais pouvoir appliquer d appliquer sur le terrain appliquer une petite a a sur le terrain tout ce que ce que j ai appris durant partie seulement de ce j ai appris durant cette cette formation que j ai appris formation Seal de votre choix 2 a GME N a t elle t en lien avec vos attentes ae formation n a Cette formation n a Cette formation a Cette formation a Cette formation a r pondu aucune de r pondu qu une petite r pondu en moyenne a r pondu la majorit de r pondu toutes mes RS attentes partie de mes attentes mes attentes mes attentes attentes Es la case Es votre choix TOE E E retrouv dans CE formation N contexte de votre pratique quotidienne Some acena ensemble j ai La plupart du temps j ai La formation collait en Non aucun moment retrouv des l ments de retrouv les l ments de tout point avec ma moments bien B a E ma RS quotidienne ma pratique quotidienne pratique quotidienne Cochez la case de votre choix 4 Cette formation a t elle t adapt e a votre rythme et votre facon d apprendre Dans l ensemble j ai t Je suis globalement Pas du tout je n ai pas La formation m tait assez satisfait e du satisfait e du appr ci le d roulement adapt e sur certains d roulement dala l ment dela de la formation points seuleme
152. a cellule multim dia s implique beaucoup dans le d veloppement de SIMPA elle est l acteur initiateur de la cr ation de nouveaux supports de la mise jour des contenus de la 155 Certains produits multim dias grand public utilisent d j une telle technologie comme ADI En outre le syst me d exploitation Windows XP propose en quipement standard une synth se de la parole tr s correcte Page 176 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES proposition d am liorations Afin que le d veloppement de SIMPA TIV se poursuive dans de bonnes conditions il est indispensable que les formateurs soient form s l usage du produit pour se r approprier une partie de ces responsabilit s C est pourquoi TIV a pr vu en 2002 la formation d une dizaine de STP leur r le de formateur donc l utilisation de SIMPA Comment pourront se d rouler ces formations II serait dommage de ne pas profiter de SIMPA en l utilisant pour son propre apprentissage Cela constituerait alors une m ta formation on utiliserait la r cursivit du syst me outil de formation ayant lui m me pour objet Pour ce faire nous construirons l image du galop d essai pour les apprenants un galop d essai pour les formateurs le contenu ne sera plus Pr parer le th mais Utiliser les supports SIMPA en tant que formateur on pourra pr voir plusieurs comp tences cibles distinguant les situations
153. a org observat dt tel t2apme 1 pdf ANNOOT Emmanuelle Les formateurs face aux nouvelles technologies le sens du changement Paris ditions OPHRYS 1996 199 p Arr t sur Images La cinqui me mission t l vis e du 12 mai 2002 AUTHIER M LEVY P Les arbres de connaissances Paris Editions La d couverte essais 1993 173 p AV ANZINI Guy Petit Lexique In M diation ducative et ducabilit cognitive p 14 BARJOU Bruno Savoir transmettre son expertise et son savoir faire Paris ESF diteur 1995 245 p Page 191 Bar98 Bas94 BBTO1 Bel96 Ben91 Ber93 Ber98 Bev86 Bla01 BMP00 Bou00 Boy88 BARZUCCHETTI Serge CLAUDE Jean Fran ois Evaluation de la formation et performance de l entreprise Rueil Malmaison Editions Liaisons Collection Diagnostic d Entreprise dirig e par Alain Meignant 1998 141 p BASTIEN J M C SCAPIN D L Evaluating a user interface with ergonomic criteria Rocquencourt Rapport de recherche INRIA N 2326 1994 BETRANCOURT M BAUER MORRISON J TVERSKY B Les animations p dagogiques sont elles vraiment plus efficaces Revue d intelligence artificielle Vol 14 N 1 2 2000 p 149 166 BELISLE Claire LINARD Monique Quelles nouvelles comp tences des acteurs de la formation dans le contexte des TIC Education permanente n 127 1996 2 p 19 47 BENSEBAA T Conception et r alisation d un tuteur pour la fo
154. a r alit Pour le clean concept par exemple ce sont la moiti des formations qui sont r ellement effectu es en Briefing D briefing l autre moiti est pratiqu e en mode centre de ressources en groupe Le Briefing D briefing se pr te tr s bien la formation des arrivants en Salle propre qui plus est s ils sont jeunes et l aise avec l outil informatique Dans ces cas pr cis nous observons une diminution de 50 du temps de pr sence du formateur le STP responsable du clean concept TIV et une satisfaction des apprenants qui d clarent appr cier une formation motivante et ludique Les supports SIMPA m me parcourus en autonomie se r v lent tre prenants de par l action permanente qu ils engendrent Ainsi nous effectuons des s ances de formation de 2h30 sans susciter de lassitude chez les apprenants Il est int ressant de remarquer que de telles appr ciations commencent appara tre chez des personnes plus g es op rateurs depuis plusieurs dizaines d ann es TIV et peu attir s par l informatique L action de formation entam e pour l ensemble du personnel intervenant en Salle Propre 85 personnes raison de 2 x 7 personnes par semaine d but e en centre de ressources SIMPA avec un formateur en permanence est faisable en mode Briefing D briefing Mais dans ce cas comme dans d autres le choix du mode centre de ressources est d lib r de la part de l entreprise d
155. ace un encadrement humain l utilisation du multim dia Tout le travail pr paratoire est effectu en accord avec les pratiques de formation d sir es surtout lorsqu il s agit d autoformation Page 99 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Si l objectif final est de mettre en place des produits multim dias de formation utilisables en autonomie cela implique comme le sugg rent Carr et Pearn Car92 un suivi rigoureux L un des multiples paradoxes de l autoformation dans une organisation socioprofessionnelle est que loin d entrainer un rel chement des pratiques de suivi et d valuation elle exige un plus haut degr d attention p dagogique tout au long du processus Concernant l valuation son caract re hybride est une premi re garantie de son bien fond nos recherches ont conduit pour une confrontation de la m thodologie au contexte industriel une application des concepts et m thodes pr sent es ici sur un site de production d une grande entreprise fran aise de haute technologie Thales Electron Devices Page 100 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Page 101 Partie Ill SIMPA un environnement interactif de formation en semi autonomie Page 101 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 1 Introduction Notre m thodologie de conception et
156. ag Les sujets les plus urgents maximum de 27 sont trait s en priorit dans le planning annuel de r alisation de la cellule multim dia Nous avons tabli d but 2002 un tel planning pour 17 sujets de formation en collaboration avec les STP valid par les RUP Cela dit ce planning n est qu indicatif la m thode GOND bien qu int ressante pour d finir des priorit s oublie des crit res importants dans la d cision de SIMPAtiser une formation tels que quelle est la taille du public pr vu Il est plus int ressant de d velopper des formations SIMPA pour un grand nombre de personnes o moins de 5 personnes concern es o 2 entre 5 et 20 personnes o 3 plus de 20 personnes quelle est la criticit du poste de travail consid r Elle concerne un poste o le process est d une mise au point d licate sur laquelle l expert a une grande valeur ajout e en terme de savoir sp cifique d exp rience o l poste non critique o 2 poste peu critique o 3 poste critique quelle est la complexit des notions expliquer p dagogiquement le support multim dia est il r ellement n cessaire o 1 une formation acad mique serait quivalente o 2 le multim dia a une valeur ajout e sur certains points o 3 le multim dia est n cessaire Nous avons ainsi compl t les coefficients GOND avec ces 3 crit res d finissant un nouveau score not GOND dont le maximum est de 729 Mais au del de
157. ain de temps occasionn pour lui peut aller jusqu la moiti du temps total de la s ance Voici les quelques facteurs de r ussite identifi s pour la mise en place de ce mode d encadrement p dagogique acceptation par l apprenant de rester seul ou en groupe pendant un certain temps sans la pr sence rassurante du formateur qui doit pour sa part accepter de perdre sa toute puissance d enseignant l instauration effective d un mode de dialogue asynchrone de communication entre l apprenant et le formateur pendant la phase centrale la qualit des ressources didactiques mises la disposition de l apprenant pendant sa phase d autonomie la conservation de la trace des actions et du comportement de l apprenant pendant cette phase pour que le formateur puisse pratiquer un d briefing efficace et adapt en lien avec Bio l organisation de courtes s ances de formation 1h30 semble un maximum le respect global de l quilibre entre les 3 s quences la moiti consacr e au briefing et au d briefing l autre moiti l apprentissage en autonomie Enfin la pratique de la m diation est le facteur cl de succ s du briefing d briefing La relation ternaire entre l apprenant le formateur et le savoir est en constante recherche d quilibre cf le triangle des processus en Figure 14 la m diation repr sente cet quilibre Elle est en quelque sorte le m ta processus par
158. alyse des autres plans factoriels n apporte aucune interpr tation s re On retrouve tout de m me la corr lation structurelle entre age et expert sur les plans 2 3 et 3 4 Les variables prof2 et comp2 ne sont jamais fortement satur es part prof2 sur le plan 1 4 perpendiculaire avec score2 le professeur a t not indiff remment du score obtenu cela s explique par le fait que les m diateurs ont t globalement mieux not s lors de cette seconde exp rience avec un faible cart type 0 8 111 4 6 Discussion des r sultats Le tableau ci dessous r sume les r sultats des 2 exp riences On y retrouve notamment les notes de popularit des m diateurs ainsi que leur capabilit Z La capabilit est d finie par la formule gt Sigma Moyenne u Sp cification s Si le calcul de cette capabilit n a pas de sens en absolu il est li au caract re subjectif de notre outil de mesure qui consistait en une enqu te a chaud aupr s des participants les r sultats sont significatifs en relatif on visualise l volution positive de la capabilit entre les 2 exp riences O O Dur e moyenne du test 43min 25min Score moyen au test Css sr Appr ciation moyenne du prof Appr ciation moyenne du compagnon Appr ciation moyenne de la p dagogie Tableau 7 R sultats des exp rimentations SIMPA Une analyse de variance sur l volution des appr ciations montre que la diff renciation n e
159. apprenant 111 4 4 M thode d analyse de donn es La m thode Six Sigma qui consiste optimiser un processus existant est centr e sur l analyse statistique de donn es Il serait fastidieux et inutile de pr senter ici tous les outils utilis s corr lation t test loi normale analyse de la variance ANOVA etc Bien des ouvrages de statistiques appliqu es en proposent une description complete comme Bre99 Sap90 ou Fen82 Retenons simplement qu en analyse de donn es deux d marches sont g n ralement adopt es selon l objectif poursuivi Abd92 Une description comme l ment de compr hension Elle peut s effectuer de deux mani res 1 Visualisation des donn es il s agit de r sumer toute l information disponible pour trouver des structures interpr tables On utilise alors des m thodes factorielles Analyse en Composantes Principales ACP ou Analyse Factorielle des Correspondances AFC Elles mettent en lumi re la proximit entre les variables ou les observations ce qui conduit soit la confirmation d une connaissance intuitive soit sa formalisation 2 Structuration des donn es c est une activit de nature typologique qui fait appel aux techniques statistiques de classification Page 138 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Une explication comme l ment de l action il s agit d expliciter les relations entre une ou p
160. ar des consid rations de terrain que les comp tences peuvent tre effectivement prouv es c est d ailleurs une partie int grante de la d finition de la comp tence Au poste de travail on peut r sumer avec pragmatisme que l entreprise ne forme pas uniquement des t tes bien faites mais plut t des personnes visiblement comp tentes leur poste puisque sachant expliquer leurs actions ce propos la m taphore du th tre mental cf page 66 donne un mod le vocateur de la comp tence au poste de travail il s agit d expliquer r guler modifier contextualiser ce que l on a dans les mains gr ce ce que l on a dans la t te Page 95 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Comment ainsi valider une comp tence Dans notre contexte cela implique de v rifier que les connaissances th oriques correspondent aux objectifs fix s quant l apprentissage sur support multim dia valuation informatis e attester ensemble apprenant formateur et manager de l atteinte de toutes les comp tences cibles apr s une p riode cons quente de pratique sur le poste en mettant en uvre les proc dures de validation d finies dans le contrat p dagogique planifier des actions d entretien de comp tence si n cessaire D taillons ce que doivent tre les phases th orique valuation informatis e et pratique valuation de terrain 11 4
161. ard sera ensuite donn sur les trois niveaux de d ploiement du produit TIV au sein du groupe Thales et l ext rieur Nous discuterons enfin de l apport des situations de travail collaboratif que nous avons peu exploit es dans notre travail de recherche Quels mod les collaboratifs d j prouv s par ailleurs sont exploitables avec SIMPA Comment cela se traduirait il dans la conception ou l usage des produits en formation L id e de mettre en uvre des formations distance sera galement discut e IV 2 1 Optimisation de SIMPA Les supports de formation peuvent tre l objet de nombreuses am liorations largissement de la biblioth que des activit s p dagogiques des capacit s de m diation ou encore am lioration de la qualit interactive avec l apport de la synth se de la parole pour les m diateurs Note dans les pages suivantes nous appelons groupe activit le groupe des objets ToolBook composant l cran une activit p dagogique pour un puzzle par exemple le groupe activit contient les pi ces du puzzle ainsi que les emplacements de chacune d entre elles IV 2 1 1 Elargir la biblioth que d activit s _ E d Ts active N f SIMPA ve x at f o a Liste I l 4 Q S Glisser Piraso q gt d roulante es d placer BR trous AN 2 a QC e I L zana Puzzle IRG E N L e e
162. arge cognitive nos tuteurs ne s animent qu la demande de l apprenant clic sur leur visage ou lors de clics souris sur des zones actives de l cran En somme les tuteurs ne s interposent que rarement sur la sc ne p dagogique moins que la situation le n cessite guidage en fin d activit exploitation d une erreur d tection d un comportement risque pr identifi pour l activit p dagogique en cours On distingue les interventions pouss es par les tuteurs et tir es par l apprenant Dans le premier cas le tuteur s interpose dans l action en d livrant son message l cran nous r servons ce type d intervention des cas bien d finis r p titions d une m me erreur suite d erreurs lors d une m me activit Dans le second cas les moyens pour attirer l attention de l apprenant sont gradu s du plus subtil un clin d il du tuteur au plus attractif le tuteur tape la vitre Le tuteur signifie son intention d intervenir par un symbole repr sentant le type de message qu il veut donner Le dessin dispara t d s lors qu il n est plus d actualit ou bien lorsqu il remplac par un autre message La Figure 36 montre un exemple d intervention de r gulation ici la ma trise de l impulsivit par un feedback d analyse d erreur lors d une activit de glisser d placer sur des vid os Chaque petite vignette photo l cran est une vid o que l on visionne en double
163. as vraiment compatible avec une utilisation en situation de formation que dirait un apprenant auquel on demanderait de lire les Fables de La Fontaine le genre de texte utilis pour l apprentissage de la voix pendant 20 minutes un ordinateur pour que par la suite ce m me ordinateur interpr te faussement 1 mot sur 5 Page 175 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES L avantage est de conserver la chaleur humaine de la voix tr s utile par exemple si on s adresse des enfants mais cela alourdit consid rablement le d veloppement du produit et limite ses volutions r enregistrements fastidieux 2 int grer SIMPA une technologie de synth se de la parole aujourd hui bien ma tris e L avantage est de conserver la souplesse d volution du produit il suffirait de taper au clavier les messages mais en contrepartie de produire une VOIX robotis e et peu expressive Cette option conviendrait mieux un d ploiement industriel du produit Ooooh Mais il me semble 7 que vous avez oubli quelque chose Attention Regardez bien Ces tiquettes Les tiquettes sont des vid os A 7 gt Pd L N regardez les avant i repr sentent des vid os S de les placer N Et si les visionniez avant lt 4 de les placer Pour cela i A un petit clic avec le bouton D H H 3 i droit de la souris et c est parti s f
164. at gorielle toutes sortes de classements en plusieurs cat gories R pondre directement un Questionnaire Choix Multiples QCM R pondre un QCM d clench par un mot cl propos au clavier Compl ter une phrase trous Reconstruire un puzzle Remplir une grille de mots crois s Reconna tre des zones actives sur une image Relier par paires Valider ou infirmer une assertion Extraire les bons l ments d une liste donn e Les activit s marqu es d un ast risque sont mod lis es mais restent tre instrument es en vue de la m diation Cette liste volutive nous donne un large champ d application et de cr ation chaque activit sont li s des param tres utiles au m canisme de m diation que nous allons d tailler I11 3 6 5 Le m canisme de la m diation Les deux tuteurs informatis s se r partissent les interventions de m diation Nous les avons dot d une dimension r aliste life like behaviour dont certaines tudes montrent les implications positives au niveau de la motivation de l apprenant MMLOO Le professeur et le compagnon pr sentent donc les fonctions suivantes Une attention permanente aux actions de l apprenant les yeux des tuteurs suivent les trajets de la souris 1ls apportent conseils et informations sur des zones actives de l cran ou sur l activit p dagogique en cours Une diversit des expressions faciales les tuteurs sont immobiles cha
165. avoir Savoir faire en th orique et conformit contextuel 2 Mettre la tenue Salle Propre TIV Savoir r agir en cas d al as Figure 50 Bilan d une comp tence cible mode test dans le carnet de route La Figure 50 montre un exemple d intervalle de confiance tel qu il appara t au formateur apr s un pr test gauche de l cran est donn le profil de l apprenant dans ses Page 167 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES bonnes r ponses sur chaque type de savoir droite appara t la note sur la balance entre 0 et 7 ainsi que l intervalle mat rialis par les 2 drapeaux bleus On y remarque son caract re asym trique intervalle bas de 0 5 point intervalle haut de 2 2 points La zone gris e de la balance correspond aux notes en dessous de la sp cification fix e dans le contrat p dagogique dans ce cas la sp cification tait de 5 sur 7 On remarque que si la note est hors sp cification 4 sur 7 l intervalle nous indique que l apprenant a perdu beaucoup de points par manque de consultation des ressources ou par manque de concentration largeur de l intervalle haut Le formateur doit tre prudent quant la validit de cette note puisque potentiellement l apprenant aurait pu atteindre 6 2 sur 7 Nous avons certainement affaire une personne exp riment e sur son poste de travail mais qui n a pas su traduire sa comp tence lors du test sur SIMPA on peut qualif
166. ble 3 Mise en situation initiale par un questionnement ou une manipulation pratique cr ation du besoin de savoir 4 Apport d informations nouvelles par des TP si possible avec compl ment th orique par des s quences multim dias phase d apprentissage 5 Demande de synth se aux apprenants reformulation verbale 6 Mise en situation lors d exercices demandant l utilisation des connaissances reformulation active verbale ou crite exercices informatis s 7 Bilan des acquis de la s ance v rification que les objectifs du jour sont atteints Durant les phases d apport th orique le formateur s efface pour laisser la place une animation sonore Durant les phases d exercices 1l fait participer les apprenants en leur confiant la souris et suscite la r flexion voix haute pour amener le choix des r ponses Page 211 ANNEXES Enseignements Quelles conclusions interrogations pistes de recherche peut on tirer de cette somme d observations Nous les classons selon les crit res de la m diation ref feuerstein Rep rage Objectifs p dagogiques Une formation est pratiquement inutile si les attentes de chaque personne n ont pas t prises en compte au d part Les apprenants sont trop souvent pr ts apprendre n importe quoi partir du moment o le tuteur le juge bon Jl y a souvent un sentiment d impuissance qui ressort face a des groupes dont on sent bien qu
167. ccssccccessscccescccccsccceescccsesscseeeeceseesecens 39 14 1 Apports et limites de la formation acad mique 39 LE A A DO Sete enna ere E env OTT e tn ere rere teva ee 39 1 4 1 2 Les limites industrielles du mod le pr sentiel ee eecccecceeeeceesseeeeeeeeees 40 LAL Quell efficacit p dasogiQue icnisisucccocsicsnsavenececsia taser esiedeeasdsiaiereiawcseseuedatiees 40 4 04 nfrema l acuvite de TAPANT a 41 4 1 5 La difficult de diversifier les vecteurs d apprentissage 41 4 1 6 L opportunit d un apprentissage social 41 L Aca Variation du discou in en Need Dole idee 42 1 4 2 Apports et limites des STIC en formation 42 PEZE DDUON A R cts nai Mt Re tr 43 DA Wek Cac Toma ON eeen TA E ET ade aes T es 43 4 2 1 2 Multim dia l ments de pr cision 45 421 5 nteracty ite OUIN TACHON Pr nn means 46 Pa HL SULNL de Va Ona Oliies SRE MR dt ta at 47 4 2 3 Un encadrement p dagogique renforcer ss 47 Lal Une richessede Come nus ns M nn de 48 255 Une FOrmaton Personalise See te Near 49 L426 D spratiqu s d autotormation ssss san bonne 51 4 2 7 Vers un allegement des co ts de formation cc ceeecceccecceceeesseeeeeeeeeeeeaees 52 I 4 2 7 1 La r alit du march de la e formation ssssoennssesssssseeresssssssserrssssssssse 52 14 2 7 2 Le retour sur investissement en e formation 53 L42 U
168. ce et capacit d volution Int gr es prise en charge de la totalit des op rations Autonomes responsabilisation de chacun Les membres des EPIA sont les op rateurs ils acqui rent de nouvelles comp tences polyvalence avec un niveau de responsabilisation et d implication dans leur travail largi autonomie La production est organis e en unit s de production sous la responsabilit hi rarchique d un Responsable d Unit de Production RUP Chaque unit regroupe plusieurs EPIA ce qui implique une red finition des p rim tres d activit s Ainsi les t ches de l ancien agent de ma trise sont r parties dans chaque quipe entre les op rateurs qui la constituent Dans son activit de production l quipe est soutenue fonctionnellement par un expert technique le Support Technique de Proximit STP et un Coordinateur Assurance Qualit CAQ L outil de formation au poste de travail TIV doit tre capable d accompagner efficacement ce changement culturel pour les op rateurs En parall le avec sa r organisation industrielle TIV a entam une d marche de Gestion des Comp tences Elle donne un cadre pour l ad quation entre les aspirations professionnelles des salari s et les besoins volutifs de l entreprise en coh rence avec les d marches de polyvalence et d autonomie voqu es 111 2 3 Situation sociale Dans le contexte du march des quipements de radiologie en faible progres
169. cun dans un coin en bas de l cran mais disposent d un panel d une vingtaine d expressions diff rentes Les l ments anim s sont les yeux les cils les sourcils la bouche et une main Pour le moment 1ls ne s expriment pas directement par la parole mais par des bulles l cran Une interactivit dans le parcours de l apprenant correction des activit s volution dans les interventions de m diation donn es guidage automatique vers d autres crans du parcours ou les ressources documentaires si la r solution de l exercice en cours le n cessite Nous avons mis sur l effet personne d crit par l quipe de James Lester LCK97 la simple pr sence d un tuteur anim dans un environnement d apprentissage interactif stimule non seulement la motivation intrins que des apprenants mais galement leur processus de r flexion individuelle Notre but est moins de concevoir un agent intelligent qui s adapte petit petit au comportement de l apprenant que de mettre contribution l adaptabilit humaine face un environnement m diatis d s lors que les conditions d interaction et de cr dibilit des tuteurs informatis s sont suffisantes Cela signifie que la d finition de leur code barre p dagogique attach n a pas t faite cf m canisme de la m diation BI Elles expriment des motions la joie la curiosit la d ception la perplexit la r flexion lors d une r ponse inattendue de l
170. d crire les sp cificit s d une organisation le positionnement d un poste de travail dans un flux de production la description des relations clients fournisseurs etc L objectif vis tant la capitalisation et la construction cognitive des savoirs par l apprenant l enjeu est de cr er les conditions d une entreprise apprenante 1 4 2 5 Une formation personnalis e Les STIC donnent la possibilit d avoir des trajectoires de formation personnalis es On peut en effet consid rer les contenus p dagogiques comme des stocks en r seau dans lesquels on vient puiser pour personnaliser un programme un discours de formation en r ponse des besoins et en fonction des caract ristiques de l apprenant 53 Nous pr f rons ce terme celui de parcours peu r v lateur de la finalit d une formation La trajectoire implique la notion d objectif atteindre par un pilotage selon le chemin le mieux adapt en fonction des particularit s de l environnement Page 49 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Trajectoire de formation Grains de connaissances Figure 5 Personnalisation des trajectoires de formation On peut distinguer deux limites ce processus l Les contenus num ris s dont on a besoin ne sont pas forc ment tous disponibles il est n cessaire de les concevoir Cela ne rel ve pas de la seule comp tence du
171. d marrer un livre ToolBook sur internet il suffit de cr er un fichier HTML qui contient le chemin de r f rence au livre ce qui peut se faire automatiquement avec I interface auteur de ToolBook ou bien traditionnellement sous format HTML en int grant au script HTML de la page cr e des balises lt EMBED gt emboit es dans des balises lt OBJECT gt r f rence au livre ToolBook Les utilisateurs doivent simplement installer le plug in Neuron sur leur machine pour voir le livre s ex cuter L ex cution d un livre en local et en r seau internet est comparable mis a part les temps de transfert des donn es subordonn es a la bande passante du r seau En ce qui concerne SIMPA les vid os utilis es entre 5 et 30 secondes en moyenne ont une taille relativement importante de 500 Ko a 3 Mo leur temps excessif de chargement constitue un frein consid rable au d veloppement du produit dans cet environnement De plus les m canismes particuliers de SIMPA transferts de propri t s entre les livres ToolBook chemins r seau de sauvegarde seraient a revoir pour une ex cution a distance Cette difficult mise part nous n instrumenterons certainement pas la coop ration par l ajout d une fonction collecticielle l environnement SIMPA En effet cela poserait des probl mes insurmontables d organisation spatiale des crans comment positionner la fois l environnement SIMPA d velopp en dimension 800 x 600 l
172. dagogiques de suivi de l apprenant ou bien de relation p dagogique c est l importance de l encadrement au sein d un apprentissage et donc du point de vue de l apprenant qui est r v l On distingue deux types de ressources les ressources humaines et les ressources mat rielles Elles ne sont pas seules garantes de la qualit d une formation c est l usage que l on en fait qui le d cidera 1 3 2 3 1 Ressources humaines L apprentissage est un acte social si on s accorde penser qu un dispositif de formation doit tre centr sur l apprenant l acte d apprendre ne doit pas pour autant tre consid r comme un processus interne et autonome Il r sulte toujours d un change au sein de ce que Daniel Cornerotte Cor00 appelle l espace p dagogique Ainsi apprendre ne se fait jamais dans le silence du monde Camus On ne peut apprendre seul mais en interactivit 1 3 2 3 2 Ressources materielles Si l apprenant doit tre accompagn humainement il doit aussi l tre mat riellement Monique Linard s interroge sur l organisation donner a cette instrumentation du parcours de formation Lin90 Au niveau global des dispositifs de formation comment mettre utilement a la disposition de l apprenant les diverses ressources disponibles les siennes celles de son Page 30 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DAN
173. dans les ann es 1940 une th orie de la modifiabilit cognitive structurale MCS issue d exp riences r p t es sur des enfants Il pr tend que l tre humain quels que soient son ge ou sa condition est modifiable du point de vue motionnel comportemental et intellectuel Cette th orie est aujourd hui scientifiquement prouv e gr ce aux r cents apports de la science neurologique des tudes ont montr que la diversit de nos activit s intellectuelles cognitives et motives modifient structurellement le fonctionnement du cerveau Feu01 La modifiabilit cognitive trouve son application dans la pratique du Programme d Enrichissement Instrumental PEI FRR88 Inspir des preuves des tests d intelligence non verbaux le PEI proc de a la modifiabilit cognitive par un processus de rem diation Son but est d am liorer les comp tences instrumentales de l l ve en vue d accro tre ses capacit s d apprentissage corriger les fonctions cognitives d ficientes faire acqu rir les concepts le vocabulaire les relations les op rations qui sous tendent les activit s mentales d velopper la motivation personnelle un fonctionnement mental adapt et favoriser le recours syst matique un traitement intellectuel des probl mes faciliter la prise de conscience des processus de son propre fonctionnement mental proposer une activit qui d veloppe la motivation r ussir permettr
174. de r daction du contrat p dagogique CC1 utilisation en Briefing D briefing CC2 utilisation en centre de ressources CC3 valuation des r sultats CC4 mise a jour du contenu CCS les formateurs seront form s en groupe afin de susciter des discussions sur leur mani re de travailler des suggestions quant a l outillage de SIMPA des id es d am liorations les trois types de savoir seront conserv s o contexte quelle est l utilit de SIMPA pour le formateur mais aussi pour l apprenant o savoir faire vid os montrant un formateur utiliser SIMPA classer conformes ou non conformes o r action aux al as traitement des situations probl matiques les plus souvent rencontr es en formation manque de motivation apparente de l apprenant traitement des questions dont on n a pas imm diatement la r ponse ou encore r action des probl mes techniques comme par exemple le bug non corrig dans la sauvegarde de certains carnets de route Utiliser SIMPA avec les formateurs sera un facteur d terminant dans leur appropriation future des supports D autre part la satisfaction des managers RUP et RSS vis vis des premieres utilisations de SIMPA laissent pr sager qu ils n h siteront pas a demander d sormais la cr ation de nouveaux supports d s lors que cela sera jug utile application de la m thode GOND voir en page 155 IV 2 2 2 Au sein du groupe THALES M me si au
175. de ces changes il supporte difficilement l isolement Phomme joueur est r ceptif l aspect ludique que peut rev tir son apprentissage 8 Cf Nuttin J 1984 Th orie de la motivation humaine PUF cit par Raynal et Rieunier 1997 p 238 Page 28 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS L HOMME MULTISENSORIEL L HOMME JOUEUR L HOMME APPRENANT L HOMME ACTEUR L HOMME SOCIAL L HOMME EMOTIONNEL L HOMME CONNAISSANT Figure 2 Les facettes de l homme apprenant Si ces facettes ne sont pas consciemment int gr es par l apprenant elles n en restent pas moins li es ses attentes les plus profondes cette partie inconsciente des besoins s ajoute naturellement les attentes exprim es par l apprenant qu il convient de formaliser avec lui Au plus un dispositif de formation saura int grer d attentes conscientes et de facettes inconscientes au plus la motivation de l apprenant sera renforc e 2 e e e e e B p L apprenant doit pouvoir exprimer ses attentes vis vis de sa formation et retrouver par la suite la r ponse l ensemble de ses besoins exprim s ou non 3 2 2 3 Le r le de la motivation Nous proposons de r sumer le m canisme de la motivation par la figure suivante Le rationnel d une part qu il concerne des projets personnel ou professionnel et l a
176. de cuisson en cimenterie Pre92 Ben91 Ahm92 qui utilise les tuteurs intelligents pour une personnalisation des trajectoires de formation Ce courant est toujours d actualit particuli rement sous l appellation anglaise ITS Intelligent Tutoring System avec l actuel d veloppement des agents p dagogiques FMA97 JRLOO Force est de constater que la r alisation de tels tuteurs aux objectifs si ambitieux s avere difficile et aujourd hui encore incomplete Pour reprendre l expression de Michel Alberganti Alb00 l re des professeurs en silicium est encore dans un horizon lointain du moins en ce qui concerne la formation en entreprise Au d but des ann es 1990 la g n ralisation de la technologie des hypertextes et par extension des hyperm dias donne un souffle nouveau l organisation des documents et dans le cas de l apprentissage la structuration des contenus Ici le contr le est enti rement donn l apprenant quant sa navigation dans ce que l on pourrait appeler l espace documentaire Si les outils hypertextes ne sont pas prioritairement orient s vers l ducation les activit s qu ils permettent ou induisent renferment un fort potentiel ducatif ce sont comme le sugg re Mayes May93 des outils cognitifs p dagogiques en puissance Mais on retrouve ici les m mes limites rencontr es avec l usage des micromondes l hypertexte offre une structuration ce
177. de l apprenant en y ajoutant le traitement de cas particuliers en fonction de l loignement du comportement attendu Ces cas particuliers ont t identifi s par une s rie de tests sur un panel de 25 personnes TTV Comment pratiquer une m diation efficace avec des tuteurs informatis s de surcro t construits selon une structure comportementale ind pendante du contenu de la formation fonctionnalit s F1 et F9 Feuerstein nous donne une piste lorsqu il crit PEI90 La m diation n a rien voir avec le quoi elle n a rien faire avec le contenu ou le langage elle ne repr sente que la qualit de l interaction Mis part le rep rage les interventions des tuteurs sont donc ind pendantes du contenu de la formation Elles sont construites selon les crit res de la m diation Rep rage chaque arriv e sur un nouvel cran sur demande du compagnon le professeur pr sente les objectifs p dagogiques Si une m me page comporte Page 133 Mode RESMEN OK test Interventions de rep rage objectifs p dagogiques mode d emploi PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE plusieurs activit s 11 donne aussi un message de transition pour pr senter l activit qui suit R gulation il s agit d interventions des tuteurs si l apprenant donne ses r ponses sans r fl chir temps de r ponse compar un temps de r f rence calcul
178. de la qualit tant donn le grand nombre de nos fonctionnalit s 21 il tait important de pratiquer une telle analyse afin de mieux appr cier la convergence de certaines fonctionnalit s et l isolement de certaines autres Mais l int r t est surtout de r v ler des contradictions qu il faudra r soudre lors de la phase de r alisation Nous avions dans notre cas 3 aspects a priori incompatibles voir la Figure 30 1 d velopper des fonctions de m diation int gr es informatiquement F1 tout en garantissant une structure du support ind pendante du contenu F9 2 diversifier les types d activit s p dagogiques propos es F3 tout en autorisant un usage du produit en autonomie par les apprenants gr ce au galop d essai F11 3 assurer une mise jour facile des supports SIMPA F19 tout en conservant la diversit des activit s p dagogiques et la cr ativit de l auteur des contenus F3 Page 121 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Fonctionnalit Score Fonctions de m diation int gr es informatiquement compagnon prof Proc dure de mise en oeuvre et de suivi des actions de formation Hom F1 F2 XX Es Organisation et diversification du parcours selon les comp tences 137 cibles A SOX F3 F4 Calcul d un score partir des r ponses donn es par l apprenant Calcul d un intervalle de confiance FS sur le score partir des donn e
179. des Ecrans Primaires 5 op rateurs de P EPIA Ecrans Primaires en avril 2002 Formation au nouveau logiciel de gestion de production 5 personnes form es d but juin Livraison du support SIMPA pr vue en septembre 2002 Diagrammes cause effet des 3 CC EPIA Montage valid s fin mai 2002 Tous les nouveaux R alisation pr vue arrivants TIV pour l t 2002 Tableau 8 Les formations SIMPA TIV apr s 6 mois d utilisation Tous les arrivants en production notamment les int rimaires Utilisation de SAP Collage du plateau guide des IIR EPIA Pompage 1 7 7 2 Brasure 6 08 2 2 4 4 Connaissance 36 de l entreprise Dans cette liste l utilisation de SAP et la connaissance de l entreprise ne faisaient pas partie du planning pr visionnel GOND En outre le collage du plateau guide et la brasure malgr leur faible coefficient respectivement 24 et 64 sur 729 ont vu leur r alisation SIMPA acc l r e par l apparition de nouveaux probl mes de conformit Ceci illustre la difficult vouloir planifier une formation en entreprise qui plus est lorsqu elle est li e a la mouvance du terrain c est dire les besoins changeants de la production Page 156 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES IV 1 3 Gains et retours d usage Comment les supports SIMPA sont ils utilis s TIV Apr s 5 mois d usage quelle sati
180. des adultes il est indispensable de mettre profit cette nergie intrins que au groupe au travers de ce qu on appelle la p dagogie active Muc88 a condition de briser l organisation spatiale des pupitres s par s align s et orient s vers le formateur sur une estrade et temporelle une lin arit des sujets abord s o le formateur d roule son cours de la p dagogie traditionnelle Si la notion de groupe d apprenants est de fait plus une opportunit qu une contrainte dans l acte d apprentissage rappelons ici qu en entreprise on n a pas le loisir de choisir le nombre d apprenants De fait l industriel a plus souvent g rer la formation d une seule ou quelques personnes successivement nouvel arrivant son poste de travail polyvalence de 2 ou 3 salari s sur un poste que d un groupe les b n fices identifi s ci dessus sont alors gomm s 1 4 1 7 La variation du discours Consid rons une formation traditionnelle sous un angle m canique Dans le cas d une m me formation apport e s quentiellement des groupes d apprenants successifs on peut estimer sa r p tabilit comme faible du fait de l in vitable bruit engendr par une variation de la mani re dont le formateur aborde la formation les ventuels oublis et coupures d une session l autre la pluralit possible des formateurs la lassitude du formateur de r p ter toujours la m me chose en
181. desdites ressources gr ce aux caract ristiques des r seaux informatiques mais galement li e aux limites de leur bande passante en terme de transfert d informations une possibilit d interactivit et de collaboration r affirm e une n cessaire transparence dans l int gration des STIC et leur usage afin de r ellement profiter des atouts pr cit s b hors ligne off line de telles formations si elles utilisent bien des ressources num riques n int grent pas l aspect r seau C est le domaine du CBT Computer Based Training d signant des dispositifs p dagogiques de formation ou d autoformation sur ordinateur l aide d une ressource locale de type CD ROM Ses caract ristiques sont L anglophone averti aura remarqu l impr cision du terme nous devrions plut t parler de e apprentissage On peut regretter cette traduction qui n est pas centr e sur l apprenant mais elle refl te bien l usage du vocabulaire industriel 37 INTERNET Extranet Intranet ou r seau d entreprise Formation Ouverte et Distance La FOAD met l accent par l int gration des TIC sur l adaptation l apprenant et la modularit de la formation Le terme ouvert caract rise une libert d acc s aux ressources p dagogiques mises disposition de l apprenant sans aucune restriction savoir absence de conditions d admission itin raire et rythme de formation choisis par l app
182. ditions d organisation 1975 181 p CASPAR P Dir Nouvelles technologies ducatives et r seaux de formation Des entreprises parlent de leurs exp riences Paris Editions d organisation 1998 231 p CAZADE Alain Multim dia Monometa pour faire le portrait d un Hypertexte ASp n 7 10 1995 p 421 441 CHOPLIN H DEGRUGILLIER D GALISSON A Comment r aliser un simulateur p dagogique Un exemple concu et d velopp par le Groupe des Ecoles des T l communications In Actes du colloque international TICE 2000 Troyes 2000 p 333 341 CLERGUE G Les ateliers de la Connaissance Paris INJEP Dossiers P dagogiques 1991 336 p Page 193 Cor00 Cou90 Cur85 DAO01 DA V82 Dav91 Dav93 DBPS00 DBPS01 DBPS02 DDLLR97 CORNEROTTE Daniel La relation p dagogique comme espace de re connaissance Education permanente N 145 2000 p 93 102 COUTAZ Jo lle Interfaces homme ordinateur Conception et r alisation Paris Bordas 1990 CUREAU Jean On ne fait pas boire un ne qui n est pas motiv Les Langues Modernes n 5 1985 p 29 40 DAO Michel et DONY Christophe Dir La r utilisation Techniques et Sciences Informatiques Volume 20 N 4 2001 Editions Herm s Science Publications 2001 DAVIDSON Patricia Exploring the Neuropsychology of Math San Francisco Workshop presented by CANHC ACLD 1982 DAVIGNON Henri La gestion pr visionnel
183. dynamiquement si rien ne se passe dans un temps anormalement long dans le cas d une mauvaise compr hension du mode d emploi des activit s suite d actions illogiques etc Intervention de reconnaissance Interventions de r gulation si besoin selon le code barre G n ration du Intervention de code barre r gulation gestion de l erreur selon le code barre Inversion Doc Trop i conforme Inversion consult e rapide 90 9 non 9 2 2 conforme Figure 37 M canisme de la m diation dans SIMPA Reconnaissance chaque clic de l apprenant sur le bouton J ai fini moyen invariable donn l apprenant pour signifier sa r ponse lors d une activit p dagogique ToolBook g n re un code barre interne de la situation p dagogique informations sur le contexte et sur le comportement voir la Figure 37 Un script sp cifique chaque activit p dagogique g re le traitement de ce code barre Le professeur donne dans le cas d une bonne r ponse une reconnaissance gradu e fonction de la difficult de l exercice et du nombre d essais pour trouver la r ponse Dans le cas contraire l erreur est explicitement signifi e l apprenant et le compagnon lui apporte des conseils appropri s en fonction du code barre Le temps de r f rence TR est calcul partir d un temps de base Tg et de variables contextuelles Coup nombre d essais de r ponse Diff difficul
184. e une stricte s quentialit dans le parcours d apprentissage les visites aux experts sont chronologiquement organis es selon un ordre bien souvent impos par des contraintes g ographiques si on fait r f rence au s culaire Tour de France des compagnons plut t que p dagogiques un cloisonnement des expertises et du contenu chaque expert impose en bloc son Savoir sans tenir compte de sa position dans le parcours de l apprenant Le nombre d experts limite le contenu de la formation un d placement physique de l apprenant vers les lieux de connaissances une formation qui s installe dans la dur e Page 56 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Expert 2 Expert 1 9 Expert n ld Du compagnonnage s quentialit dur e nomadisme vers la mutualisation des savoirs simultan it richesse accessibilit Figure 7 Le nouveau paradigme du partage des connaissances Le mod le de la mutualisation des savoirs s applique a mettre l enti re disposition de l apprenant les bases de donn es h rit es de multiples expertises En entreprise c est le d fi du Knowledge Management c est dire la gestion consciente coordonn e et op rationnelle de l ensemble des informations connaissances et savoir faire de l organisation au service de cette organisation Tis99 Il s agit concr teme
185. e On distingue les poids fixes repr sent s sur les plateaux de la balance leur taille n est qu indicative et les poids variables repr sent s comme des curseurs fonctions du volume horaire Le premier co t fixe est celui de la conception du dispositif de e formation C1 s y rajoute le co t de maintenance du dispositif fixe dans le temps C2 Le co t de la e formation C3 est hybride le co t horaire formateur C3 et le mat riel p dagogique n cessaire C3 sont fixes alors que les co ts horaires des apprenants C3 sont variables proportionnels au volume horaire de la formation Les effets mesurables E sont des curseurs poids variables puisqu ils se rapportent a la fois au nombre I sera plus rentable de lancer une action de formation sur un poste d fini comme critique par l entreprise c est dire sur lequel la marge de man uvre est troite que ce soit en terme de flux goulet d tranglement dans le flux de production ou de qualit savoir faire tr s pr cis sur le poste Page 54 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS d apprenants et au degr de criticit du poste Par contre les effets non mesurables ne peuvent par d finition entrer dans le mod le de calcul du ROI c est pourquoi nous les faisons figurer en pointill s Il faut remarquer que si la plupart des co ts sont fixes les effets sont fonc
186. e 192 Bre99 Bri93 Bross Bru87 Bru97 CARO1 Car92 Car95 Car97 Cas75 Cas98 Caz95 CDG00 Cle91 BREYFOGLE III F W Implementing Six Sigma Smarter solutions using statistical methods Whiley Interscience Publication 1999 p 240 255 BRIEN Robert Apport des sciences cognitives a la technologie ducative en ligne Revue Educatechnologiques volume 1 N 1 f vrier 1993 Disponible sur http www fse ulaval ca fac ten reveduc html voll nol scco html BROWN P Linking ans searching within hypertext Electronic Publishing 1 1 1988 p 43 53 BRUNER Jerome S Comment les enfants apprennent a parler Paris Retz Traduit de W Norton amp Company 1983 BRUILLARD Eric Les machines enseigner Paris Editions Herm s 1997 319 p CARTONNET Yves et HUCHETTE Micha l Difficult s d tudiants trouver des arch types de machines lors d une recherche dans un hypertexte In DE VRIES E PERNIN J P et PEYRIN J P Eds Actes du 5 colloque Hyperm dias amp Apprentissage Grenoble avril 2001 p 283 290 CARRE Philippe PEARN M L autoformation dans l entreprise Paris ditions Entente 1992 163 p CARDINET Annie Pratiquer la m diation en p dagogie Paris Dunod 1995 184 p CARRE Philippe L Autoformation Psychop dagogie ing nierie sociologie Paris PUF 1997 277 p CASPAR Pierre Pratique de la formation des adultes Paris E
187. e attribu e au professeur De 0 4 Note attribu e au compagnon De 0 4 Page 219 ANNEXES Graphes de l exp rience 1 12 Plan factoriel 1 3 Exp 1 0 5 8 Oo 52 f a D ais Fe ie i Do 7 scoret audi Compi ie o k visu i o s res profi oA PS_ D 22 o 13 tps _toti 1 10 kine 3 14 on 16 g intewal1 ee 21 age expert e ee et 30 6 ee ee LR 0 5 audi m6 4 B13 age tps rest expert m5 prof1 T3 ou d os Oti m 22 oO 0 score 24 rom 15 g 2 12 E 2 E 19 E 25 E 14 kine de 30 6 Peter Lo ec annuenerenttt gt A 42 Plan factoriel 2 3 Exp 1 visu interval 0 5 Te p Oo 7 tos_res1 scorel 19 audi 0 5 E 13 visu 7 ink tos_f m6 go 17 expert Oo m audi 0 intervali S kne 1 0 5 23 03 10 7 ANNEXES Plan factoriel 3 4 Exp 1 g 6 0 5 s age tps_iotit i 8 expert ps_rest 0 intervali score i E 7 g 42 compi m 1a 2 E 25 E 21 E 14 0 5 kine ee ae 12 1 SC ee 1 0 5 0 0 5 Page 222 ANNEXES Graphes de l exp rience 2 124 Plan factoriel 1 3 Exp 2 x 8 f comp2 0 5 tps res2 18 p interval2 proie tps_tot2 expert p 1 33 4 1 0 5
188. e compr hension interviennent en effet en fonction de l intonation du niveau sonore ou de la vitesse des phrases nonc es par l utilisateur De plus le logiciel a besoin de se familiariser la voix de l utilisateur pendant 15 20 minutes avant de pouvoir obtenir des r sultats satisfaisants Nous ne doterons pas SIMPA de la reconnaissance de la parole dans un avenir proche cependant nous pensons qu moyen terme une fois que les technologies seront pleinement ma tris es comme aujourd hui l usage de la souris cette fonctionnalit suppl mentaire apportera un confort et une meilleure qualit d interaction en auto formation En ce qui concerne la synth se de la parole son int gration dans SIMPA est envisageable d s pr sent Elle donnera un caract re encore plus vivant au professeur et au compagnon Nous aurons deux options d impl mentation 1 enregistrer avec des com diens un com dien pour le professeur et un autre pour le compagnon autant de messages que n cessaire pour pratiquer la m diation 152 Cette fa on de faire est notamment utilis e dans les fichiers d aide des logiciels de bureautique grand public nous l avons nous m mes utilis e dans le module de formation sur le logiciel SAP en enregistrant des s quences d crans gr ce au logiciel ScreenCam 153 Nous avons r dig un article de 5000 mots 8 pages gr ce au logiciel Dragon NaturallySpeaking 5 0 Tout cela n est p
189. e construit gr ce au processus d quilibration des structures cognitives en r ponse aux sollicitations et contraintes de l environnement Deux actions y contribuent l assimilation et l accommodation L assimilation est l action de l individu sur les objets qui l entourent en fonction des connaissances et aptitudes acquises par le sujet Mais il y a inversement une action du milieu sur l organisme appel e accommodation provoquant des ajustements actifs chez ce dernier On appelle constructivisme cette approche bas e sur l interaction sujet environnement Une limite du b haviorisme est de consid rer l homme comme un organisme biologique sans prendre en compte sa dimension historique et sociale Selon les th ories de Vygotski l acte d apprentissage repose sur une relation interactionniste forg e par l activit de l apprenant dans un environnement social d termin Sur le plan des applications informatiques cela se traduit par l mergence la fin des ann es 1970 de ce que Papert appelle les micromondes Pap87 ordinateur n est plus consid r comme une machine a programmer apprenant mais plut t un moyen d expression contr l par l apprenant par lequel celui ci formule des hypoth ses et les met a l preuve On parle alors d apprentissage par la programmation ou par la simulation s appuyant sur des techniques hyperm dias G1b93 Le d veloppement de cette id e m ne aux environnem
190. e de l apprentissage Le contact humain reste certainement le meilleur moyen p dagogique pour cr er les conditions d un apprentissage effectif C est galement l aspect synchrone de la communication qui autorise une totale implication des acteurs de la formation Par exemple les plates formes de FOAD comprennent un acc s prot g au contenu des le ons un suivi p dagogique avec des outils parfois synchrones chat visioconf rence mais le plus souvent asynchrones courrier lectronique corrections diff r e de devoirs Il faut avouer que le contact humain et la relation l autre perdent alors grandement de leur richesse et de leur subtilit sans parler des moments privil gi s pauses repas au cours desquels des changes d informations tout fait informels sont souvent d terminants dans le d roulement du processus d acculturation Les r sultats des apprentissages de ce type ont montr dans un contexte de formation dipl mante distance Page 47 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS que les taux de r ussite des e apprenants taient comparables voire inf rieurs a ceux d apprenants classiques Pre02 Les entreprises n envisagent d ailleurs plus aujourd hui de d ployer des solutions de FOAD sans tutorat elles taient en France 75 le penser en 2001 elles sont 86 en 2001 En pr sentiel cette fonction de tut
191. e des supports SIMPA R seau d entreprise Donn es Activit s p dagogiques l Mot de l 1 Savoir th orique 2 Savoir faire passe et contextuel conforme Co 1 NU 3 LP Ke l l Contrat Carnet dago gique Z 3 Savoir r agir en cas d al as M oi aa Galop d essai d Da a Oma Fonction de m diation F1 gt Q Ressources A Y Types d activit s p dagogiques Crit res de la m diation Figure 32 Structure d une formation sur support SIMPA Le c ur d une formation de type SIMPA est constitu du carnet de route informatis qui contient le contrat p dagogique et le suivi de l action de formation journal de la formation traceurs informatiques scores Gr ce son carnet de route s curis par un mot de passe l apprenant navigue pour chaque comp tence cible dans les livres d di s aux activit s p dagogiques Les donn es comportementales de l apprenant sont exploit es pour lui fournir Page 126 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE via le professeur et le compagnon un feedback sp cifique chaque activit p dagogique La fonction de m diation F1 puise ainsi dans deux bases de donn es les crit res de la m diation et la biblioth que d activit s p dagogiques d taill e au paragraphe IIL 3 6 4 Enfin un livre est d di toutes les resso
192. e deux prototypes prouv s de SIMPA l un de 4 comp tences cibles sur le clean concept l autre d une comp tence cible sur l auto maintenance ainsi que d un module de galop d essai Un plan de d ploiement du produit a t propos nous le pr sentons dans un premier chapitre Nous v rifierons sa mise en place 6 mois plus tard avec la liste de l ensemble des formations trait es selon SIMPA suivi d un bilan sur les gains et retours d usage recueillis Enfin nous d gageons les limites de SIMPA la lumi re de ce premier bilan IV 1 1 Plan pr visionnel de d ploiement Les donn es historiques r centes valuent 9600h par an le volume de la formation interne au poste de travail L hypoth se est que les formations sur support multim dia peuvent concerner 20 de ce march interne savoirs th oriques r actions des al as simul s entretien et validation r currentes de comp tences Ceci correspond un volume de 1920 h de formation par an La Figure 44 illustre le plan conomique de d ploiement de SIMPA La demande le marche interne L offre Cellule Multim dia avec SIMPA gt Capacite de production annuelle 960h 9600h en 2001 sans SIMPA 3 12h pour 10 p Au lieu de personnes soit 480 h apprenant 120h de formation 480 h formateur seulement LUTTER PERRET CELLES l l l l l Formation au poste
193. e formateur juge l adaptation de la m thode p dagogique ses souhaits et ses contraintes notamment en terme de temps pass l auteur peut valuer la qualit relationnelle entre les acteurs notamment ses rapports avec l expert et le manager v rifie l efficacit globale du processus en terme de d lais et de retours sur investissement L valuation est donc plurielle chacun de ces besoins est une pi ce de l valuation globale de la formation 114 4 Quand value t on Chaque objet d valuation est li un moment particulier du processus de formation l 2 Le niveau initial de l apprenant s value gr ce un pr test avant chaque action de formation Ce test s effectue avant d tablir le contrat p dagogique Le niveau final de l apprenant s value la fin du parcours de formation apr s un temps de pratique sur le poste fonction de la complexit de la formation plus les comp tences sont riches plus le temps de pratique avant l valuation sera long Cette valuation s effectue durant le d briefing de niveau global le briefing global tant constitu par le contrat p dagogique voqu au chapitre II 3 2 3 page 89 Le contenu de la formation est valu apr s une exp rimentation statistiquement repr sentative grand nombre d apprenants Le support de formation peut tre jug l issue du parcours de l apprenant qui a alors une meilleure vision critique de
194. e l autonomie du comportement en vitant les attitudes passives ou simplement r ceptrices et en favorisant les attitudes actives et cr atrices Le PEI comprend plus de 500 exercices regroup s l int rieur de 14 instruments pr sent s sous forme d exercices papier crayon de difficult progressive ils ne n cessitent aucune connaissance scolaire ou technique Ce sont 1 organisation de points 2 orientation spatiale I 3 orientation spatiale IT 4 comparaison 5 perception analytique 6 classification 7 relations familiales 8 relations temporelles 9 progression num rique 10 consignes 11 syllogismes 12 relations transitives 13 repr sentation stencils et design 14 illustrations ou histoires sans parole D velopp en France par l Universit de Paris V qui y a substitu un PEM Programme d Entra nement la Mobilit adapt l entreprise cet outil est arriv en France en 1983 dans les sections d ducation sp cialis e SES aujourd hui devenues SEGPA de l Education Nationale puis partir de 1986 pour la formation continue Le PEI demande une solide formation au m diateur qui l utilise 11 ne doit pas s int resser pas a la bonne r ponse mais aux strat gies mentales que chacun a mis en oeuvre pour se sortir de la situation de probl me propos e par la t che Ce qui oblige r soudre le probl me en prenant conscience des actes de pens e demand s pour laborer une r ponse de sa fa o
195. e la formation et corriger avec lui cette lacune Le journal s est r v l utile dans de nombreux autres cas de formation en mode Briefing D briefing cependant il faut noter que la relation entre l apprenant et le formateur est bas e sur la confiance plut t que de consulter le journal SIMPA son retour le formateur demande le plus souvent directement l apprenant quel a t son parcours et v rifie les notes attribu es IV 1 3 4 2 L intervalle de confiance sur la note Nous avons construit les supports SIMPA de telle fa on qu un novice sur le sujet de formation trait puisse r pondre l ensemble des questions par l interm diaire du livre des ressources De cette mani re le risque tait de ne plus faire de distinction dans la notation d un expert et d un novice L intervalle de confiance sur la note est utilis aussi bien en mode test qu en mode apprentissage pour une m me note attribu e par exemple 5 sur 7 la largeur de l intervalle est r v latrice du niveau d expertise sur la comp tence Un intervalle troit associ une note lev e indique au formateur que l apprenant est un expert la m me note avec un intervalle plus large est caract ristique d un apprenant moins exp riment mais autonome il a su prendre son temps pour r unir toutes informations n cessaires pour donner les bonnes r ponses Bilan du pre test par competence 4 8 mm 20133 S
196. e la courbe de l exp rience 1 au niveau du troisi me facteur Le test de Cattell conduirait donc a ne retenir que ces trois premiers facteurs Cependant le second graphe ne comporte pas une telle cassure mais une pente assez r guli re jusqu une valeur propre de 1 seuil auquel le crit re de Kaiser nous limiterait Quel crit re privil gier Puisque c est l aspect visuel de la m thode qui lui donne tout sont int r t nous avons retenu 4 composantes 3 repr sentations tridimensionnelles ou 6 repr sentations bidimensionnelles Ce faisant nous expliquons respectivement 86 et 83 de la variance de chaque exp rience Nous ne pr senterons que le premier plan factoriel de l ACP plan 1 2 de chaque exp rience afin de ne pas surcharger le discours les 5 autres graphes sont consign s en annexe E l interpr tation graphique est la plus significative sur ce plan 1 2 dans la premi re exp rience il repr sente 53 6 de la variation totale des donn es et 51 dans la seconde En retenant quatre composantes nous expliquons respectivement 76 et 73 de la variance de chaque exp rience Le cas ch ant les interpr tations partielles des autres plans factoriels significatifs seront donn es Page 142 PARTIE III SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 4 5 3 Exp rience 1 23 Plan factoriel 1 2 Exp 1 a 22 m4 9 m21 expert 24m o score1 o tps_tot1 0 i 2 tps_res1
197. ective de cas construction de classes virtuelles ma trise technologique collective Figure 1 Les STIC en formation une triple r volution ces consid rations g n ralistes doit s ajouter la r alit du monde de l entreprise et ses contraintes les parcs informatiques d di s la formation y sont bien souvent obsol tes sous employ s et h t rog nes La constante et rapide volution technologique voqu e plus haut ne saurait en tre la seule responsable c est aussi paradoxalement d l absence d identification des v ritables besoins au travers de d marches de projet rigoureuses pourtant cens es tre un des points forts de l entreprise Quelles causes rechercher ce constat C est certainement la politique de l entreprise vis vis de la place qu il convient d accorder la formation qui pose probleme Trop souvent p riph rique ou routini re obligation l gale plan de formation d clin en volume d heures Page 20 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS plut t qu en terme de r sultats la formation professionnelle n est pas mise au c ur du processus industriel C est toute sa dimension enrichissante qui s en trouve oubli e capitalisation des comp tences l ment cl de la conformit par rapport aux attentes des chents de l entreprise moteur d une volution des m thodes de travail
198. elle formation au poste du moins pour n importe quelle formation effectu e sur supports multim dias la m me structure g n rique de ces outils Non seulement cela contribue l acceptation de tels outils par les apprenants mais c est galement un excellent moyen de conserver de faibles co ts et des d lais r duits de conception des supports multim dias Rappelons ici que le contexte industriel impose en toile de fond la rentabilit de chaque action engag e Bien connue des informaticiens la r utilisation DAOO de tout ou partie d un programme commencer par le basique copier coller de nos traitements de texte est l apport vident de l informatique aux activit s de conception et de mise en forme Ici la e n ricit consiste en un mod le de contrat remplir une biblioth que d activit s p dagogiques directement r utilisable et un fichier mod le de ressources compl ter Ainsi l apprenant qui a d j suivi une formation au poste avec ces mod les les int grera plus rapidement Ba le formateur n aura qu un seul type d environnement ma triser les freins Les p 1 l apprentissage seront diminu s By Nous adoptons ce propos la r gle des 7 Boy88 commun ment admise Elle pr conise une limitation 7 items sur un cran liste menu etc de mani re en autoriser la perception globale HD par l apprenant Page 83 PARTIE II PRO
199. enir son poste son r le du r le soit il fait appel au support technique au souffleur Figure 10 La m taphore de la comp tence professionnelle comme un th atre mental On peut mettre en correspondance ces l ments avec les 3 types de savoir d crits pr c demment cf Figure 10 Cette m taphore est utile l expert afin qu il visualise la structuration donner aux comp tences a travers le th tre mental c est l intelligence de la conduite d un poste que l on veut mettre en vidence et non pas la stricte application de r gles et consignes sans en appr hender la port e 1 2 1 2 3 Repr sentation formalis e en diagrammes cause effet Pour son aspect visuel et synth tique nous avons choisi la forme du diagramme d Ishikawa 2 A e e 71 couramment appel ar te de poisson ou encore diagramme cause effet pour repr senter chaque comp tence cible Il y a deux fa ons de construire le diagramme cause effet La premi re consiste consid rer les savoirs comme distincts comme autant de cat gories composant la comp tence la Figure 11 illustre cette option Nous avons rajout aux savoirs le renseignements de capacit s personnelles qualifiant le titulaire du poste de travail c est par exemple une n cessaire force 7 Cette appellation rend mieux compte du sens de tels diagrammes la ma trise des causes toutes les cat gories de savoir garantit la ma trise des effets la comp tence cible
200. ent ainsi plus un cours universitaire parfois ponctu de Travaux Pratiques qu une v ritable prise en main de la formation par l apprenant a la fois sur son organisation et sur son contenu qu il souhaite rappelons le plus proche de son v cu du terrain B 1 I est n cessaire de traduire l autonomie demand e a l op rateur sur son poste de travail par une autonomisation de son processus de formation 1 2 4 3 Vision critique de l animation cad 112 Au cours d un travail pr paratoire nous avons observ sur une ann e des s ances de formation utilisant ces supports multim dias Le formateur tait chaque fois interne l entreprise Duq98 Cette observation pr sent e en annexe B peut se r sumer de la fa on suivante demandes de formation tr s irr guli res et impr visibles selon les besoins exprim s par la production nombre variable d apprenants de cas fr quent 8 personnes cas rare avec une moyenne autour de 2 personnes chaque s ance dure 1h30 une formation compl te demande en moyenne 5 6 s ances pas de salle r serv e a la formation dans l usine le lieu et les conditions p dagogiques varient donc selon le planning d occupation des salles pr sence permanente du formateur durant la formation quel que soit le nombre d apprenants il est parfois aid de surcro t par l expert technique sur le sujet de formation les capacit
201. ent ouverts d apprentissage o l apprenant dispose d une panoplie d outils dans sa d marche d apprentissage par la d couverte Les quelques exp rimentations de formation en milieu industriel que ce soient celles de Martial Vivet en France VivOO ou celles de G Fisher en Am rique Fis88 ont pu montrer les potentialit s ducatives de tels environnements Les r sultats obtenus ont certes t encourageants mais ont galement montr les limites des environnements ouverts d apprentissage il est indispensable de fournir a l apprenant un soutien constant et de bonne qualit dans son parcours exploratoire En effet les risques d utilisation inefficace voire inappropri e sont inh rents a un systeme trop ouvert c est a dire sans garde fou L autre cole de pens e qui s int resse a la conception de tuteurs automatis s va trouver un support technologique avec le domaine de l Intelligence Artificielle L enjeu des EIAO est de concevoir un programme informatique capable de se substituer efficacement un enseignement effectu par un tuteur humain C est l mergence des tuteurs intelligents dont les composantes ont t d finies d s 1973 par Hartley et Sleeman Har73 connaissance du domaine expertise connaissance de la personne a laquelle s adresse l enseignement mod le de l apprenant connaissance des strat gies d enseignement mod le p dagogique et la gt Contemporain
202. entre l enseignement programm et l informatique Mais petit petit ce courant est apparu d pass On lui reproche notamment le d coupage atomis des savoirs trop parcellaire pour mettre en oeuvre une strat gie d apprentissage la rigidit des programmes laissant une faible initiative de cr ation ou de recherche donn e aux apprenants Il faut noter cependant que l utilisation de l ordinateur n a pas t remise en cause de par ses capacit s m morielles et adaptatives mais galement par ses fonctions de moyen d expression ou d exp rimentations pour les apprenants 4 TEEN Enseignement Assist par Ordinateur Page 21 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Ce sont l les l ments fondateurs du constructivisme issu des travaux de Piaget P1a69 L activit de l apprenant est la pr occupation essentielle de ce courant l objectif tant de rendre cette activit productive c est dire favorisant l acquisition de nouvelles connaissances Piaget 1896 1980 d finit l intelligence op ratoire ou formelle chez l enfant partir de douze ans comme le v ritable acc s l abstraction c est la capacit raisonner sur un probl me en posant des hypoth ses a priori Selon lui cette s quence est la fois d termin e g n tiquement et d pendante de l activit du sujet sur son environnement L intelligence s
203. enu r el en terme de formation mais sur un contenu factice qui n a aucun lien avec la formation C est d ailleurs l occasion de proposer un contenu totalement ludique de fa on mettre en confiance et motiver l apprenant qui d couvre son nouvel environnement Certes Tl est galement envisageable de faire un premier d briefing partiel l issue des s ances de formation th orique l valuation porte alors sur ces aspects uniquement Page 90 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION le besoin Bap demandait id alement l absence de d marche initiatique pour l apprenant nous pensons qu elle est obligatoire dans certains cas Une autre solution sujet de r cents travaux de recherche Vau00 serait certes de d velopper une interface adaptative par g n ration dynamique Nous cartons cette option pour des raisons de co ts de d veloppement et de d lai de mise disposition des produits Sans d cr ter le galop d essai comme un facteur d adh sion sine qua non au dispositif de formation on peut y voir essentiellement un outil de prise en main ergonomique afin d viter ce que Hugues Choplin et Arnaud Galisson appellent les d bordements de la didactique sur l ergonomie Il s agit d viter l apprenant des efforts inutiles c est dire ne correspondant pas l objectif d apprentissage en terme de charge men
204. er juste titre que l expert d une formation apporte le plus grand soin a la conception de ses contenus Il n y aurait ainsi pas de contrainte particuli re de temps pour cet acteur Mais la r alit du milieu industriel est tout autre sa fonction d expertise ne le dispense pas loin de l de participer activement la vie des ateliers de production En tant que support technique il est constamment sollicit et son emploi du temps s en trouve fort charg Lui donner les moyens de gagner du temps lorsqu il s agit 26 Dans ce cadre le formateur est d ailleurs n cessairement un homme orchestre auteur des contenus producteur des supports de cours animateur p dagogique documentaliste veille et bibliographie th matique et valuateur Page 35 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS de d finir le contenu technique d une formation est un besoin primordial Rappelons qu en entreprise plus qu ailleurs le temps c est de l argent tout gain de temps est un gain conomique C est aussi vrai pour l auteur qui souhaite investir le moins de temps possible dans la conception de nouveaux supports de formation Be Bau La construction de contenus supports de formation ne doit pas tre source de pr occupation pour l expert l auteur quant la mise en forme p dagogique elle devra sa demande tre effectu e en un min
205. er ces fonctions cognitives pour que la tache propos e puisse tre accomplie avec succes Des lors on peut se demander comment pratiquer la m diation en situation concr te d apprentissage dans une relation p dagogique Feuerstein nous r vele les actions du m diateur qu il classe selon les crit res de la m diation On compte douze crit res mais nous en retiendrons dix dans notre pratique recompos s selon la classification d Alain Moal en 3 types d intervention PEI90 1 Interventions de rep rage sur les objectifs p dagogiques n cessaire r ciprocit entre les objectifs de la formation et les attentes de l apprenant sur la signification de l apprentissage r v ler l int r t du sujet de formation le relier un contexte connu sur le parcours et les moyens employ s organisation p dagogique usage des supports employ s 2 Interventions de r gulation ma trise de l impulsivit laisser le temps de la r flexion m diation de la concentration pointer l objet d apprentissage m diation de l implication proposer des activit s questionnement recherche d informations reformulation m diation de la planification fragmenter la difficult 3 Interventions de reconnaissance m diation du sentiment de comp tence signifier l apprenant qu il est capable qu il a appris m diation de la qu te de nouveaut et de complexit encourager l ap
206. er prend connaissance des questions ou remarques formul es par l apprenant sur les post it pour y r pondre dans la phase de d briefing la d composition Contexte Savoir faire Al as chaque ic ne est un lien vers le type de savoir correspondant au sein de la comp tence cible trait e ici Mettre la tenue Salle Propre TIV le plateau tenu par le professeur il est le moyen r current de d marrer chaque activit p dagogique Mettre la tenue Salle Propre a TIV ix Savoir LE air i re Figure 35 L environnement SIMPA de m diation Les livres d marrer carnet de route et ressources ont des interfaces sp cifiques normalis e pour les 2 premiers livres libre pour le livre des ressources tous ces livres ne disposent pas des fonctions de m diation le professeur et le compagnon sont absents 111 3 6 4 Une biblioth que d activit s p dagogiques Les modules SIMPA sont con us autour d une structure fixe de d composition des savoirs sur laquelle l auteur vient greffer en concertation avec l expert technique une collection d activit s p dagogiques adapt es Elles sont extraites d une biblioth que de mod les compos e des types suivants Glisser d placer des tiquettes textes photos vid os ou sons sur des emplacements de fa on Page 130 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE s quentielle respecter un ordre d op rations c
207. erpr tation possible Enfin le plan 1 3 montre une relative ind pendance angle droit entre expert et scorel les initi s n ont pas obtenus un meilleur score en moyenne que les non initi s Ce r sultat ne doit inqui ter tant donn le faible niveau de difficult du contenu d j voqu 141 Ce r sultat n tait pas visible dans le premier plan factoriel pourtant globalement mieux repr sentatif de la variabilit des donn es Toute l importance d interpr ter uniquement les variables fortement satur es est ici r v l e Page 144 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 4 5 4 Experience 2 17 6 0 5 Plan factoriel 1 2 Exp 2 Oo expert score2 Cl 17 4 prof2 comp2 tos_tot2 1 0 5 0 0 5 1 Figure 41 Exp rience 2 premier plan factoriel de P ACP L analyse du premier plan factoriel am ne les interpr tations suivantes Comme l exp rience 1 l axe 1 oppose les personnes ayant obtenu un bon score ceux qui ont pass plus de temps sur SIMPA Cependant 1l y a maintenant une nouvelle signification port e par cet axe c est la variabilit de l intervalle de confiance interval2 fortement satur corr l avec le temps de consultation des ressources tps_res2 Le nouveau mode de calcul et la prise en compte de situations suppl mentaires pour d terminer l intervalle voir
208. ers une organisation hybride qu il faut tendre pour b n ficier des points forts de chaque courant La notion de solution mixte appara t ici son d veloppement au travers de nos pr conisations m thodologiques fait l objet du chapitre suivant Un exemple parlant d un partage culturel dans une logique d intelligence collective est celui de la construction du nouveau lanceur Ariane 5 Avec le domaine spatial on n est pas dans une logique de production en s rie comme dans l automobile mais plut t dans d incessantes mises au point pr cises sur des situations toujours nouvelles Les probl mes de fiabilit d Ariane 5 d faut de mise en orbite lors du vol 142 le 12 juillet 2001 ont t identifi s apr s analyse du processus de fabrication comme relevant de la formation Il est apparu que les arrivants techniciens ou ing nieurs taient form s sur le mode du compagnonnage aupr s d experts techniques La mise en place d un dispositif de e formation autoformation tutor e a entra n une homog n isation culturelle dans les techniques de fabrication du lanceur Page 58 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Page 59 Partie Il Proposition m thodologique de d veloppement d environnements de formation technique a un poste de travail Page 59 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE F
209. ervice Soutien Ce terme d signe a TIV les managers des Services gravitant autour de la production maintenance informatique personnel etc Responsable d Unit de Production Responsable hi rarchique des STP et des op rateurs le RUP est le manager des actions de formation Chaque RUP a plusieurs EPIA sous sa responsabilit Syst me d Evaluation de l Apprenant Multim dia Interactif Nous avons choisi cet acronyme en adaptant le SAMI Syst me d Apprentissage Multim dia Interactif de Philippe Marton et son quipe de l Universit Laval lui donnant une dimension d valuation Support Interactif M diatis et Personnalisable pour l Apprentissage D velopp avec le logiciel ToolBook il se caract rise par le recours a deux personnages anim s le professeur et le compagnon pour pratiquer une m diation p dagogique en l absence du formateur M thodologie de management de projet qui met le client au centre de toutes les d marches et actions du projet Bas sur la mesure le Six Sigma 66 d signe un processus de production conforme 99 99966 Page 204 STIC STP TED Sciences et Technologies de l Information et de la Communication Cet acronyme symbolise l int gration des technologies dans la soci t elles ne sont plus Nouvelles NTIC mais s organisent autour d une nouvelle science Support Technique de Proximit C est l expert technique des ateliers de production on c
210. es 1 le travail de la mine extraction d informations 11 le travail de la manufacture gestion industrielle 111 le travail du jardinier entretien et culture Si les deux derni res classes sont du ressort de l auteur et du formateur en concertation l apprenant enfile l Dans le domaine des logiciels grand public de soutien scolaire Christophe Gazeau effectue dans le magazine Multim dia amp ducation N 4 d cembre 1997 janvier 1998 une tude comparative sur la gestion difficile des erreurs entre quatre logiciels Graines de g nie distribu par Edusoft Adi distribu par Coktel Atout clic distribu par Hachette Multim dia Education Tim 7 distribu par Ubi Soft L auteur conclut qu aucun produit hormis ventuellement Graines de g nie ne pratique une r elle gestion des erreurs savoir signaler l erreur donner une aide ou un indice proposer une deuxi me chance pour r pondre puis commenter pr cis ment la r ponse bonne ou mauvaise 82 Ces m taphores sont d taill es dans Nan95 Page 74 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION r 83 A quant lui son habit de mineur pour aller au charbon Pour I aider dans cette t che nous proposons de privil gier une recherche d informations sp cifiques une exploration 84 OS S ai d un corpus d informations de mani re
211. es aspirations ses souhaits de mobilit Quelles sont ses comp tences et son niveau pour chacune d entre elles c est le domaine de la Gestion des Comp tences aspect manag rial en soutien avec les Ressources Humaines p dagogique quel a t le parcours de l apprenant Quels l ments ont t facteurs cl de succ s Quels ont t les freins l apprentissage Quel comportement des apprenants a t on observ c est le domaine cach de l efficacit p dagogique qu il s agit de mettre en lumi re On remarquera le caract re d gressif d obligation dans ces quatre niveaux si le premier est l galement exigible des entreprises le second est pratiqu de fait afin de mettre en ad quation les besoins industriels avec la formation du personnel quant au troisi me c est actuellement une prise de conscience dans les grandes entreprises et des projets se d veloppent dans ce sens Don94 Mais pour avoir une vision qualiticienne de la formation il faut n cessairement pousser la tra abilit jusqu au quatri me niveau ou il va s agir d analyser finement le d roulement p dagogique de la formation son contexte organisationnel mat riel et humain afin d en d finir les conditions d une am lioration continue 1 4 2 3 Un encadrement p dagogique renforcer En formation distance le tout num rique entra ne non pas la d shumanisation mais plut t la perte de la dimension social
212. es asynchrones de la formation th orique rejoint celui de l animateur du jeu d entreprise encadrer la formation par une s quence introductive qui pose les objectifs de la s ance et les moyens pour les atteindre le briefing et par un bilan final pour discuter r capituler et v rifier l atteinte de ces objectifs le d briefing Entre ces deux s quences le formateur se met en retrait de mani re garantir un apprentissage en autonomie par l apprenant Nous nommons s quence une partie de la s ance de formation R unissant plusieurs quipes autour d un plateau de jeu concret ou informatis et encadr es par un animateur le jeu d entreprise est une simulation strat gique des probl mes de concurrence o les dimensions de l espace et du temps sont contract es On pourra consulter ce sujet Bev86 ou KFL60 Cela ne suppose pas pour autant un abandon p dagogique de l apprenant pendant cette phase nous allons le voir au chapitre suivant Page 86 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Synchrone Asynchrone Synchrone Apprentissage en Introduction autonomie Conclusion tutor e tutor e Temps Figure 19 Le mod le p dagogique du briefing d briefing Ce mod le est d autant plus recommandable que le formateur est interne l entreprise et que la formation n est pas sa principale mission Le g
213. es cibles Prise en compte du besoin par la fonction ou la caract ristique z J TE E 5 Li an a 2 IG 5 fe D ii La T H sI Que les STP disposent de moyens p dagogiques efficaces pouw remolir leur fache de formation Disposer ragigement de personnes form es Disposer dune attestation de comp tence fable Referentie ce formation dise pour fous Pouvoir r gaire les colts ae formation Positionnement sur les comoetences affeinte ces compe Figure 27 Matrice QFD d di e aux managers Sur chaque matrice nous avons color pour mieux les identifier les fonctionnalit s r alis es sp cifiquement pour chaque type de client c est dire celles dont l importance locale est gale l importance globale Page 119 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE I11 3 4 3 Hi rarchisation des fonctionnalit s La d marche de conception Six Sigma utilise le Pareto comme outil de planification dans la r alisation des fonctionnalit s d finies dans les matrices QFD Outil de visualisation d analyse et d aide la d cision le Diagramme de Pareto permet de repr senter l importance relative de diff rents ph nom nes lorsqu on dispose de donn es quantitatives Il prend la forme d un histogramme en barres class es par ordre d croissant d terminant l importance relative des diff rents faits et en tablissant des ordres de priorit sur les causes Statisticie
214. es d valuations sont construits ad hoc issus le plus souvent du contrat p dagogique La validation des comp tences doit respecter les caract ristiques de chaque poste de travail un nombre de pi ces conformes fabriquer une op ration faire en un temps imparti un niveau de qualit atteindre dans la conduite du poste VJ valuation est concert e entre tous les acteurs L autonomisation de l apprenant lui permet d effectuer plus facilement son auto valuation Celle ci est 105 Cette assertion fait d ailleurs partie de la liste de 12 recommandations Principles for designing feedback tablie par Isabelle Kreindler en 1998 Kre98 106 Pour reprendre une terminologie canadienne Universit Laval nous donnons ainsi au SAMI Syst me d Apprentissage Multim dia Interactif de Mar94 une dimension suppl mentaire que l on pourrait qualifier de SEAMI Syst me d Evaluation de l Apprenant Multim dia Interactif vu phon tiquement comme un acronyme anglais see me peut se comprendre see in me pour l apprenant un moyen d valuer ses repr sentations mentales ses connaissances Page 96 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION alors discut e avec le formateur et le manager qui disposent n cessairement d l ments de suivi et de crit res de d cision r sultats chiffr s valuation du comportement niveau de conformit 11 4 6
215. es fen tres de contr le vid o de chaque quipe et du formateur ou encore un outil collaboratif comme le tableau blanc Nous nous inspirerons plut t de la solution technique adopt e par TRPOO dans une probl matique similaire animation distance de jeux d entreprise multim dias coop ratifs Ils ont exp riment avec succ s un double poste de travail pour les utilisateurs il comporte deux ordinateurs l un d di au jeu lui m me et l autre r serv la communication audio micro casque pour chaque apprenant et vid o cam ra plans programm s filmant chaque quipe entre les quipes et le formateur Certes la distance impose l utilisation de moyens technologiques parfois contraignants mais elle a la facult de cr dibiliser le r alisme du jeu et par cons quent de valoriser l enjeu aux yeux des apprenants Comme on sait que la volont de gagner au jeu implique la motivation d apprendre on en tire la conclusion que 161 Application visible et partag e par tous les acteurs distants elle correspond leur espace public de travail Page 184 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES la modalit du jeu d entreprise a distance est un support d avenir pour la formation professionnelle IV 3 Conclusion SIMPA est un produit fini en usage industriel depuis 6 mois a TIV L accueil favorable qui lui a t r serv par les acteurs de terrain laisse penser qu il va rapidement se
216. es modeles d valuation doivent tre a la fois pertinents qualit de la mesure et simples gage d une r elle mise en uvre C est cet quilibre respecter que nous allons d abord pr senter 11 4 1 Construire une valuation quilibr e Les actions d valuation sont des actions de compromis d quilibre Cet quilibre est d crit autour de trois p les par Serge Barzucchetti et Jean Fran ois Claude Bar98 102 Leur grille porte sur 5 niveaux d intervention perceptif transactionnel cognitif p dagogique valuatif 6 crit res g n raux la clart la coh rence la pertinence l analogie la redondance le contr le et 3 l ments structuraux les strat gies les repr sentations et les objectifs soit 90 cases 5 x 6 x 3 1 Tl s agit d une s rie de questions que l on doit se poser pour cerner tous les aspects d une situation d un probleme L outil est connu en anglais sous le nom de 5W2H Why What Whese When Who How How much 104 Selon la phrase populaire le mieux est l ennemi du bien c est particuli rement vrai en entreprise Page 92 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 1 Faisabilit pratique et centrage sur l essentiel vite les risques de bureaucratie lourdeur des proc dures 2 Pertinence exhaustivit et fiabilit s affranchit d une certaine l g ret non signi
217. es parmi les plus courantes Le crit re de Kaiser qui consiste ne retenir que les facteurs dont la valeur propre est sup rieure cela revient conserver les facteurs qui d crivent le nuage d une mani re sup rieure celle des autres facteurs Le test de Cattell bas sur l analyse de la courbe des valeurs propres le scree graph on ne retient que les facteurs situ s avant la premi re cassure de la pente De nombreuses autres m thodes existent sans pour autant apporter une r ponse inflexible et d finitive au probl me du choix de dimension en ACP Abd92 l essentiel est de conserver l aspect visuel de la m thode en limitant les dimensions aux interpr tations graphiques significatives Les variables sont qualifi es par leur communalit et leur saturation La communalit d une variable est la proportion de sa variance expliqu e par les facteurs retenus elle prend des valeurs comprises entre 0 et 1 La saturation repr sente la corr lation entre la variable et chacun des facteurs Parfois il est n cessaire d effectuer une rotation des facteurs de mani re maximiser ces saturations ou inversement pour les rendre proches de 0 On tudie l angle form par les variables dans le plan factoriel un angle faible indique une corr lation positive un angle proche de p indique une corr lation n gative et un angle droit une ind pendance L ACP g n re deux types de graphique on peut repr senter
218. es pr c dents Afin d autoriser le Briefing D briefing en l absence du formateur les supports SIMPA int grent des fonctionnalit s de m diation p dagogique sous la forme de deux tuteurs informatis s le professeur et le compagnon qui interagissent avec l apprenant Nous avons d fini cette interaction partir d une tude cognitive de l activit mentale de l apprenant lors d un apprentissage La pratique des crit res de la m diation se traduit par des interventions de rep rage donner des informations des instructions sur l environnement d apprentissage de r gulation conseiller l apprenant en cas de difficult exploiter positivement ses erreurs maintenir sa concentration etc et de reconnaissance f liciter l apprenant lui signifier ses nouvelles comp tences SIMPA est galement bas sur la pratique d activit s p dagogiques par l apprenant mises en situation simul es sous la forme de jeux interactifs glisser d placer des tiquettes reconstituer un puzzle ou une phrase trous etc associ e une recherche d informations si l apprenant en prouve le besoin dans un espace documentaire hyperm dia Pour autoriser des pratiques de semi autonomie en formation dans de bonnes conditions nous avons mis en place un galop d essai sur SIMPA pour les apprenants peu familiaris s avec l outil informatique Nous avons pris en compte le troisi me objectif d s la phase de conception du dispositi
219. est entendu que toute d marche d valuation dans notre contexte est une action fondatrice pour l am lioration continue du dispositif de formation Nous expliquerons plut t qui profite chaque type d valuation l L valuation initiale a pour double objectif de s assurer que l apprenant v rifie bien les ventuels pr requis de la formation et de r aliser un test initial sur les contenus gr ce au support multim dia Cet tat des lieux est indispensable pour que le formateur d finisse la trajectoire de formation et donc le contrat p dagogique Le test est galement source de motivation pour l apprenant qui peut mieux se situer par rapport aux objectifs et mesurer pleinement les progr s qu il va effectuer par la suite Le post test ne doit en aucun cas tre per u comme une sanction pour l apprenant au contraire on value ses comp tences en fin de formation pour lui signifier son parcours et sa progression Quant l valuation sur le terrain est elle indispensable car c est le seul endroit o la comp tence se manifeste en situation r elle C est aussi l occasion pour les acteurs d changer leurs impressions leur bilan personnel de l action qui se termine Les contenus de formation sont valu s pour tre am lior s pour mieux atteindre plus rapidement avec une meilleure efficacit les comp tences cibles fait partie de la d marche de maintenance Le support de formation est
220. et le niveau qu atteint l enfant lorsqu il r sout des probl mes non plus tout seul mais en collaboration d termine pr cis ment la zone prochaine de d veloppement Apr s Vygotski Jerome Bruner th oricien de l apprentissage par la d couverte a d velopp le concept de m diation sous diverses appellations dont le tutorat et l tayage scaffolding qu il d finit ainsi Bru87 Le Scaffolding se r f re aux tapes n cessaires pour r duire les degr s de libert dans l accomplissement d une t che difficile de telle mani re que l enfant puisse se concentrer sur son acquisition Il ne faut pas voir cette r duction des degr s de libert comme une atteinte a la libert de l apprenant mais plut t comme une canalisation de la difficult un guide vers la compr hension Vygotski et Bruner s accordent reconna tre l existence n cessaire d une zone de d calage entre la r solution d un probl me ou l acquisition d un savoir faire par l enfant seul et le succ s du m me type d op ration mais un niveau plus avanc en collaboration avec quelqu un Souvent traduite par zone de d veloppement proximal Page 33 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS 1 3 3 2 Le formateur est un m diateur Giordan d finissait ainsi la p dagogie magistrale Apprendre semble ici comme le r sultat d empreintes
221. eur l autre Pour mieux cerner les implications de ce mod le nous proposons qu il s illustre lui m me au lecteur travers la Figure 13 une Re a na oe N Figure 13 Le mod le h misph rique du cerveau Le mod le h misph rique peut int grer les pr f rences c r brales d finies par Ned Hermann Her82 il distingue les activit s corticales li es au raisonnement et limbiques li es aux motions Sur les quadrants du cerveau ainsi constitu s chacun d entre nous peut se positionner D s lors on peut chercher en d duire des implications p dagogiques C est notamment ce qu a fait Patricia Davidson pour l tude de l apprentissage des math matiques Dav82 Elle a ainsi identifi deux profils d apprentissage chez les l ves il y a d un c t ceux qui pr f rent une d marche qui leur fournit une recette qui leur permet de suivre une suite d op rations pas pas vers la solution Ils ont un tr s grand besoin de se parler au cours de leur raisonnement D un autre c t le second profil d crit des l ves qui savent valuer et sont capables de donner une r ponse juste sans savoir comment ils y sont arriv s Ils peuvent aussi mieux que les autres reconna tre des structures de grandes dimensions Page 69 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Elle suggere que les formateurs adaptent leur d
222. eur importance relative Ceci afin de s assurer d faut de concevoir des interfaces adaptatives sachant d tecter les pr f rences de l utilisateur d mettre un message efficacement perceptible par tous les apprenants quel que soit leur profil D autre part ce mod le comporte une seconde recommandation intrins que il ne faut en aucun cas faire passer plusieurs messages par le m me canal de fa on simultan e En effet 1l y aurait alors surcharge cognitive pour l apprenant Ces r gles simples garantiront l efficience des modalit s employ es pas de vid os ou d animations dynamiquement textuellement l gend es en parall le mais plut t oralement comment es comme sugg r dans Dub01 pas de diff rence s mantique entre un son qui se rapporte un texte l cran et ce texte un son d accompagnement sans message propre sert cependant de renforcement cognitif Pourquoi cette appellation Elle s explique ainsi P comme Programme si notre structure du cerveau est identique ce sont nos programmes nos logiciels de d codage qui diff rent selon les individus Cela d pend de la psychologie personnelle N comme Neurologie c est notre activit neurologique nerveuse qui nous fait percevoir appr hender d coder les donn es de notre environnement Penser sentir ressentir percevoir se rappeler oublier organiser combiner des donn es sont des activit s neurol
223. f de formation L valuation porte la fois sur les r sultats de l apprenant validation de ses comp tences et sur l efficacit du dispositif La validation des comp tences de l apprenant respecte l alternance th orie terrain un test sur support multim dia fournit une note de l apprenant sur le contexte le savoir faire et la r action aux al as simul s Conscients que l utilisation de ordinateur peut parasiter l valuation nous avons quip cette notation d un intervalle de confiance calcul dynamiquement a partir d une analyse comportementale de l apprenant sur SIMPA La validation de terrain se fait en concertation entre tous les acteurs de la formation Notre immersion de 3 ans dans le milieu industriel explique le caract re fortement appliqu de cette recherche comment pr tendre r pondre aux besoins de l entreprise sans tre confront a sa r alit quotidienne Le bon accueil de SIMPA TIV et la satisfaction des acteurs apr s 6 mois d usage nous autorisent penser que les objectifs industriels de la th se ont t atteints Voyons maintenant quel apport scientifique peut tre d gag de nos travaux Apports originaux L un des apports importants de cette recherche nous semble tre la pratique d une m diation p dagogique via des tuteurs informatis s en l absence du formateur humain Certes ce mod le existe d j sous des formes plus sophistiqu es tuteurs intelligents o
224. ffectif d autre part alimentent la motivation n cessaire au processus d apprentissage Le tr pied de la motivation ainsi constitu reste fragile on ne fait pas boire un ne qui n est pas motiv Y aurait il un d s quilibre naturel penchant vers l amotivation Certes non mais la motivation de m me que la confiance ne se d cr te pas elle s entretient Si la p dagogie de la motivation est un moyen de cr er le d sir les orientations intrins ques du dispositif de formation tourn es vers les dimensions multiples de l homme apprenant constituent le moteur de ce d sir Elles apporteront l apprenant l nergie indispensable l acte d apprentissage Bap L apprenant doit pouvoir trouver naturellement du d sir ou de l int r t vis vis de la formation de mani re rester motiv dans la conduite de son apprentissage J Cureau dans le num ro sp cial des Langues modernes consacr au th me de la motivation Cur85 Page 29 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Apprentissage nergie n cessaire C Attectit lt m Rationnel e D sir plaisir e Int r t personnel e P dagogie de la motivation e Projet professionnel e Homme multi facettes Figure 3 Les conditions et le r le de la motivation dans l apprentissage 1 3 2 3 L encadrement adapt Lorsqu on parle de ressources p
225. fication des r sultats 3 Implication et adh sion des acteurs pour qu ils ne rejettent pas l valuation Faisabilit et centrage sur l essentiel Zone d quilibre Implication et adh sion des acteurs Pertinence Exhaustivit Fiabilit Figure 21 Le tr fle d quilibre dans l valuation d une formation C est pr cis ment cette zone d quilibre que nous visons dans un souci de pertinence et de simplicit la fois Nous encourageons galement l implication des acteurs 11 4 2 Qu value t on Les motivations de l entreprise dans l valuation s expriment travers les besoins du manager v rifier les retours sur investissements statuer sur l efficacit du dispositif attester de la comp tence de ses salari s Une valuation complete porte donc a la fois sur les r sultats de l apprenant et sur le dispositif de formation Alors qu value t on l 22 Le niveau initial de l apprenant ses connaissances avant toute utilisation des produits de formation Le niveau final de l apprenant ses comp tences acquises ses nouveaux comportements Le contenu de la formation sa clart son exhaustivit sa pertinence sa structuration sa progressivit Le support de formation qualit des interfaces et des fonctionnalit s mises disposition Le processus de formation son d roulement l adaptation de la m thode p dagogique le bien fo
226. gique des STIC en formation en r ponse aux contraintes du monde industriel 2 Red finir dans ce cadre aussi bien la pratique des outils multim dias utilis s que leur forme ou leur contenu 3 Mod liser des proc dures de mesure des effets de la formation sur le terrain validation des comp tences Nous pr sentons ici un bilan de nos travaux comparant point par point nos r alisations et r sultats aux objectifs initialement vis s Nous mettons ensuite en lumi re les plus originaux avant d voquer un certain nombre de perspectives d volution Bilan des travaux Le premier objectif s est traduit par un besoin de rentabilit conomique par la r duction du temps global de formation temps de conception des supports Notre analyse des besoins cf partie I a galement mis en lumi re un n cessaire accompagnement de l apprenant tout au long de son processus d apprentissage la place de m diateur a accorder au formateur la n cessit de proposer des formations a la demande et juste a temps Apres avoir montr que la meilleure r ponse a ces besoins s obtient en combinant les avantages respectifs d une organisation p dagogique dite acad mique avec ceux port s par les pratiques en e formation nous appuyons chaque l ment de r ponse m thodologique en partie II sur des mod les prouv s la contractualisation autour des objectifs p dagogiques en r ponse a la prise en compte des atte
227. giques selon les trois types de savoir savoir th orique et contextuel savoir faire et savoir r agir en cas d al as sur le r seau d entreprise S curit et confidentialit contr ler l acc s aux activit s p dagogiques et aux carnets de routes personnalis s trajectoires d finies par les contrats p dagogiques par un mot de passe connu de l apprenant et du formateur Exhaustivit documentaire mettre en place et ouvrir l acc s un r f rentiel de formation pour chaque poste de travail rassemblant l ensemble des ressources documentaires des consignes de poste par exemple et les solutions aux activit s p dagogiques ce r f rentiel constitue la m moire de l expert 101 ne Le lecteur amateur de jeux vid os a certainement fait faire Lara Croft ses premiers pas bonds et tirs au revolver dans la grotte d entrainement pr vue a cet effet au d but du jeu Tomb Raider Page 91 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 11 4 Evaluation et validation Si elle est traditionnellement situ e en fin du processus de formation nous avons vu que l valuation se pr pare en amont lors de la conception m me du dispositif Notre recherche s inscrit dans un contexte industriel dynamique celui de la mobilit interne des personnels et de la gestion des comp tences Trop souvent les formations au poste de travail ne sont pas consid r e
228. h se Pr Patrick PREVOT Pr sident de jury Composition du jury Patrick PREVOT Professeur Fran oise SANDOZ GUERMOND Ma tre de conf rences Guy GOUARDERES Professeur rapporteur Pierre TCHOUNIKINE Professeur rapporteur Jean Luc BERGER Ing nieur Thales Jean Pierre PEYRIN Professeur Jacques PERRIN Professeur invit
229. html Page 194 Del01 Dem65 Dem82 Dem92 Dem96 Des01 DGM98 Dic02 Don94 Dub01 Dub91 DE LIEVRE Bruno et DEPOVER Christian Apports d une modalit de tutorat proactive ou r active sur l utilisation des aides dans un hyperm dia de formation a distance In DE VRIES E PERNIN J P et PEYRIN J P Eds Actes du 5 colloque Hyperm dias amp Apprentissage Grenoble avril 2001 p 323 330 De MONTMOLLIN M L enseignement programm 1 dition Editions PUF collection Que sais je n 1171 1965 128 p DEMING W Edwards Out of the crisis SPC PRESS Statistical Process Control 1982 507 p DEMAIZIERE Fran oise DUBUISSON Colette De PEAO aux NTF Utiliser l ordinateur pour la formation Paris ditions OPHRYS 1992 389 p DEMAIZIERE Fran oise Multim dia et enseignement des langues r ves craintes et r alit s nouvelles Les langues modernes n 1 1996 p 19 27 DESPR S Christophe Mod lisation et conception d un environnement de suivi p dagogique synchrone d activit s d apprentissage distance Th se en informatique Universit du Maine 2001 284 p DE POVER Christian GIARDINA Max MARTON Philippe Les environnements d apprentissage multim dia Analyse et conception Paris L Harmattan 1998 DICKOVER Noel T The Job is the Learning Environment Performance Centered Learning to Support Knowledge Worker Performance Journal of Interactive Inst
230. i que le m canisme de l interaction entre l apprenant et les tuteurs informatis s Dans le cadre du projet SIMPA a t exp riment par des volontaires en situation simul e de formation nous analysons les donn es de ces exp riences afin d am liorer le produit Enfin nous pr sentons dans une derni re partie les retours d usage de SIMPA apr s 6 mois d utilisation dans l entreprise Nous avons recueilli la satisfaction des acteurs v rifi l efficacit des fonctionnalit s de m diation et mesur les performances li es l utilisation de SIMPA Les premiers r sultats objectifs sont une r elle diminution du temps de pr sence du formateur terrain et la r duction des d lais de conception Nous ouvrons pour conclure quelques perspectives de d ploiement et d usage de SIMPA en particulier selon des modes de travail collaboratif et distance Page 16 Partie Les syst mes de formation assist e par ordinateur dans l industrie en reponse quels besoins Page 17 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Poser le probl me de la mise en place de syst mes de formation assist s par ordinateur dans l industrie revient effectuer une analyse pr cise de tous les acteurs concern s et d en v rifier la concordance avec les apports pressentis ou av r s des Sciences et Technologies de l Information et de la Communication STI
231. iciel correspondait ce que nous attendions implicitement d un tel outil Le logiciel ToolBook con u l origine par la soci t am ricaine Asymetrix est bas sur la m taphore du livre SE chaque livre ToolBook est compos d une suite de pages travers lesquelles l utilisateur navigue en cliquant sur des boutons des liens hypertextuels et autres objets Bien qu il soit ainsi relativement ais de cr er rapidement un didacticiel de type pr sentation comme sous PowerPoint de Windows le recours la programmation s impose d s que l on souhaite introduire une dose significative d interactivit Pour cela ToolBook dispose de son propre langage orient objet l OpenScript Il offre de multiples possibilit s cr er et g rer enti rement des bo tes de dialogue animer tous types d objets a l cran piloter une application On peut par exemple contr ler Excel depuis ToolBook par le script cela a t tr s pratique pour construire automatiquement nos tableaux de donn es pour les phases exp rimentales de recueil des donn es Voici r sum s les principaux atouts de ToolBook nos yeux une totale libert de mise en page une int gration multim dia tres fonctionnelle compatibilit graphique maximale option transparence des objets tr s utile fonctions son et vid o int gr es un langage de programmation tr s puissant et simple utiliser qui int gre le code source de Windows 128
232. id rer que ces deux avanc es se sont naturellement entrem l es l une appelant l autre Mais il reste une troisi me r volution a mener c est celle de l organisation des connaissances passer de l atomisation analytique du savoir vers Son organisation de la s quentialit du discours vers sa pluralit Et la simple utilisation de nos nouveaux modes de communication et d information n y suffira pas R volution p dagogique R volution technologique Evolution technologique du poste e Personnalisation lectronique d un cursus de travail rapidit capacit de bases de connaissances suivi de l apprenant stockage accrues LL on e Nouvelle qualit des Interfaces Homme Avenement du multimedia Machine interfaces intuitives interactivite Clean animations 3D sons et r alisme simulation vid os e Apprentissage distance communication D veloppement des r seaux synchrone et asynchrone t l apprentissage syst mes r partis distants cours TD projet intranet p dagogique coop ratifs alternance p dagogique activit bilan tutor Revolution culturelle e Reorganisation spatiale et temporelle des connaissances hi rarchisation maillage des concepts e Motivation et plaisir d apprendre d veloppement m taphorique environnements ludiques m thode de la d couverte e Mutualisation des expertises et travail collaboratif r solution col
233. ie d une communaut qui partage le m me objet Des r gles sociales culturelles usuelles viennent conditionner les rapports entre l individu et la communaut qui contribue pour sa part l objet grace une division du travail cf Figure 56 R sultat J we os PU 6 sent Figure 56 Structure de base d une activit humaine d apr s Engestr m Cette structure se retrouve dans toute forme d activit collaborative que ce soit dans un objectif de conception ou de formation Elle n est applicable bien entendu que lorsque l objectif de chaque individu est confondu avec celui de la communaut dans le cas contraire nous ne pouvons parler de collaboration 56 Nous emploierons indiff remment les termes de collaboration ou coop ration sans chercher les distinguer si le lecteur est int ress par une telle distinction il pourra consulter Geo01 57 Voir un exemple d application informatique de la TA dans Bou00 Page 179 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES Le mod le structurel de l activit peut galement tre d clin selon les 4 domaines qui constituent la sph re de toute collaboration 1 Le domaine de production regroupe les moments durant lesquels les sujets individuellement ou en communaut r alisent l objet 2 Le domaine de communication regroupe les moments durant lesquels les individus s changent des donn es persistantes durable
234. ie seulement sa Dans l ensemble des Oui j ai relev un net charge en terme de moyens plut t efficaces apport des moyens formation reste trop ont t mis sa p dagogiques mis en lev e disposition place pour aider le STP Cochez la case de votre choix 3 Avez vous dispos rapidement de personnes form es La formation a dur La formation n a pas t En moyenne la rapidit Jaoui Tomain Les d lais de formation beaucoup trop A x de la formation me sont tr s r duits je suis assez rapide mon go t assez rapide nae ree longtemps semble acceptable tout a fait satisfait e Cochez la case de votre choix 4 Disposez vous d une attestation de comp tence fiable pour g rer les grilles de polyvalence Non je ne l ai pas senti soutenu dans cette t che J ai syst matiquement Ces attestations me rarement faites ou bien l des attestations de semblent tr s pertinentes dispose d attestations R a l h elles ne sont pas comp tences je leur fait pour g rer les grilles de e assez fiables i cr dibles confiance polyvalence Pas du tout je ne LeS AEA AONS SON Dans l ensemble je dispose pas d attestation de comp tence Je sais o trouver ce Le r f rentiel est tr s r f rentiel je suppose accessible tout le qu il en est de m me monde sait bien s r o le pour mes coll gues consulter Il n y a pas assez Dans l ensemble on peut d information sur ce se d brouiller
235. ier ce profil expert sous valu Nous avons ainsi mod lis 7 profils types d apprenants en fonction de la corr lation entre leur note faible moyenne ou lev e la largeur et l orientation de l intervalle de confiance troit large orient vers le bas large orient vers le haut Le Tableau 12 r sume ces profils une personne sur valu e obtient une note sup rieure a sa classe d expertise novice initi ou expert cela est d son comportement sage prise en compte des conseils des m diateurs recherche syst matique d aide ou de ressources avant de donner une r ponse incertaine ou chanceux bonne r ponse trouv e au hasard d un essai erreur sur SIMPA c est un r sultat positif puisque la personne a su montrer des qualit s d autonomie et de recherche d informations qu elle pourra r investir son poste de travail une personne sous valu e obtient une note inf rieure sa classe d expertise ce sont les cas typiques d un mauvais apprentissage de l interface ou d un blocage profond face l informatique Large orient ne Large orient vers le Etroit vers le bas haut Novice Initi sous valu Novice sur valu Initi Expert sous valu Initi sur valu Expert D Tableau 12 Profils types de r sultats sur SIMPA Selon les cas le formateur peut juger n cessaire d abandonner le mode Briefing D briefing pour accompagner l appre
236. il Cette derni re exploite des mod les g n riques de conception met en uvre une p dagogie bas e sur la double alternance th orie terrain et pr sence absence du formateur et inclut les outils d valuation d s la phase de conception La troisi me partie t moigne de la mise en uvre de cette m thode sur un site industriel TIV Thales Electron Devices en suivant une d marche qualit Six Sigma Elle conduit a proposer un nouveau modele de support p dagogique multim dia baptis SIMPA Support Interactif et M diatis Pour l Apprentissage L originalit de ce mod le consiste en une m diation personnalis e par deux tuteurs informatis s le professeur et le compagnon Enfin nous pr sentons dans une derni re partie les retours d usage de SIMPA apr s 6 mois d utilisation dans l entreprise satisfaction des acteurs efficacit des fonctionnalit s de m diation Les premiers r sultats t moignent d une diminution importante du temps de pr sence du formateur terrain et la r duction des d lais de conception En conclusion nous proposons quelques pistes de d veloppement de SIMPA en particulier selon des modes de travail collaboratif et distance MOTS CLES e formation m diation aide la conception formation professionnelle validation de comp tences d marche qualit Six Sigma Laboratoire s de recherches ICTT Interaction Collaborative T l formation T l activit s Directeur de t
237. imum de temps 1 3 4 2 L usage des supports et des contenus L expert en tant que propri taire intellectuel de ses contenus est en charge de la mise jour des contenus de formation Ces contenus tant indissociables des contenants les supports con us par l auteur l expert peut choisir de d l guer leur mise jour l auteur ou pr f rer assurer lui m me cette t che Dans tous les cas cela implique que les outils de mise jour soient d une part facilement accessibles et disponibles d autre part d utilisation intuitive Ces deux facteurs conditionnent l efficacit du processus de maintenance de la formation et parfois m me son existence Duq98 En effet l exp rience montre que bien des actions de formation en entreprise qu elles soient mises en uvre par des acteurs internes ou externes qu elles soient sur supports num riques ou traditionnels ne sont pas entretenues dans le temps au m me titre qu un jardin faute de responsable du processus le propri taire du terrain ou d outils de maintenance le jardinier et son outillage Be Ba Afin de mieux s investir dans son r le de propri taire des contenus supports de la formation l expert l auteur souhaite pouvoir les maintenir facilement au cours de mises jour successives Remarquons galement que dans une d marche qualit d am lioration continue d un dispositif de formation l expert doit galement avoir l op
238. ine Studies 2 1973 p 215 236 Harvard Busines Review Le Knowledge Management Paris Editions d organisation collection HBR 1999 277 p HERMANN L The creative Brain In NASSP Bulletin Septembre 1982 p 36 HOUSSAYE Jean Dir La p dagogie une encyclop die pour aujourd hui Paris ESF 1993 L e learning des solutions denses pour un march encore jeune en ligne 2002 Disponible sur http solutions journaldunet com 001 1 001 121introlearning shtml JOHNSON W L RICKEL J W LESTER J C Animated Pedagogical Agents Face to Face Interaction in Interactive Learning Environments en ligne The International Journal of Artificial Intelligence in Education N 11 2000 p 47 78 Disponible sur http www csc ncsu edu eos users I lester www Public apa ijaied 2000 pdf KAUFMANN A FAURE R LE GARFFE A Les jeux d entreprises Paris Editions PUF collection Que sais je 1960 126 p KREINDLER Isabelle Designing feedback that is hard to ignore In Multimedia CALL Theory and Practice Cameron Keith Eds Exeter Elm Bank Publications 1998 p 243 249 Page 197 Lab87 Lan98 LBV92 LCK97 Leb95 Leg91 Leo78 LEV97 Lew01 Lin90 Mar94 Mas01 Mas99 May93 LABORDE G Influencer avec int grit Programmation Neuro Linguistique dans l entreprise Paris Inter Editions 1987 LANCIEN Thierry Le multim dia Paris CLE International
239. intepval1 profi 30 6 1 0 5 0 0 5 1 Figure 40 Exp rience 1 premier plan factoriel de P ACP On remarque sur tous les graphiques une structure en tri dre plus ou moins r gulier selon la qualit de repr sentation du plan form e par les 3 variables visu audi et kine voir galement les graphes en annexe E Ce r sultat s explique par la structure du questionnaire PNL propos aux participants Les observations sur les variables et les individus du plan factoriel 1 2 sont les suivantes Le premier axe factoriel repr sente 30 6 de la variance expliqu e ce qui est un bon score Il oppose des personnes ayant obtenu un bon score au test a des personnes plus g es prudence cependant age est faiblement satur sur l axe 1 qui ont pass plus de temps sur SIMPA Cela s explique facilement plus l apprenant trouve rapidement les bonnes r ponses et sans consulter les ressources 140 Tl leur tait demand de r partir un cr dit de 45 points entre 15 trios d affirmations une affirmation par canal sensoriel selon qu elles leur correspondent ou pas cf annexe xx Il y aurait donc en toute rigueur une relation lin aire entre les trois variables qui rendrait l ACP impossible une des valeurs propres serait nulle visuel auditif kinesth sique 45 En r alit cette relation n est pas exactement v rifi e dans nos donn es puisque lors de la restauration d une donn e manquante la re
240. iques 75 II 2 3 1 Le dilemme de la personnalisation eneessoooeenessssssseeeersssssssseeresssssssseeeees 75 I1 2 3 2 l ments de contractualisation entre les acteurs 76 1125241 Tetman ledes DOC SSSR MR MN Ne Mes 76 23 22 La pyramide des objectis nas ins dam Nada aies 77 112972 LE COMM AL PCAs OSU UC sag 2 Me at en ut 79 1122324 Le Came WOW Cte id a eme idee 81 11 2 4 Mod liser la conception des supports ccscccccccccsseecccccceeeesseeeeeaeeeeseeeseaaeeeseeeseaaees 82 I2 4 1 Quelques Te sles de CONC EC PLIOM et Nan 82 I12 4 2 R utiliser nos mod les g n riques 83 TES MIEN GUY RE PEDAGOGIOUB een Rene 84 U34 Alernance theorie terrain sensation NS ON AE Salaam ee Salient 84 115 2 Alternance synchrone asynchrone ss 85 Page 9 I15 2 1 Le mod le du brethne d br lines ana A 86 1522 deapratique de la median SES RAR is 88 5 235 UOnedouble mveau d encadrement sen nement 89 11955 FacuiWer UilUSGIION GES SUDDOTIS RSR RU eine aera 90 IL3 3 1 Familiariser l apprenant avec l outil multim dia le galop d essai 90 I13 3 2 Mettre disposition les supports de formation 91 HA EVACUATION ET VALIDA TION ocni dd 92 I 4 1 Construire une valuation quilibr e Rs 92 WIAD Ou VOIRE ON nd A O E RE cs 93 TEAS OU 1 TR RO E 94 UAA Quand Valle AON ris Non die Roi ne neo 94 HAD Owes CeCIient les CVGINGHONS Ziend aviargede tiene ends auiaeaaeastanlodeles 95 HAG Commen EV ALUCAIAOM SD s
241. is du multim dia n y apparaissent pas Cela s explique de deux mani res outil informatique est de plus en plus utilis en production et tous les op rateurs sont d sormais form s aux outils bureautiques ainsi qu l environnement Windows les op rateurs estiment prioritaires la r ponse a leurs attentes objectifs de formation et la qualit du contenu en ad quation avec la r alit du terrain par rapport a l interface Notons cependant que les besoins relatifs au support multim dia apparaissent juste derri re en quatri me Suivre une formation adapt e a mon propre rythme et a ma fa on d apprendre et cinqui me position Convivialit et clart du module multim dia qui ne faisait d ailleurs pas partie des besoins pressentis I11 3 4 2 D finition des fonctionnalit s de SIMPA Chaque liste compl te et pond r e des besoins class e par ordre de priorit d croissante constitue pour chaque client ses l ments critiques CTQ Le Six Sigma va d duire les fonctionnalit s du produit en r ponse ces CTQ Il s agit de construire pour chaque client une matrice QFD Quality Function Deployment galement appel e Maison de la Qualit dans laquelle il est obligatoire d associer une fonctionnalit chaque besoin critique du client Bre99 Nous avons ainsi construit 3 matrices QFD elles sont pr sent es dans les pages suivantes Les besoins critiques hi rarchis s pond
242. isation p dagogique des formations les STP signent le contrat p dagogique avec les apprenants Nous avons provoqu quelques r unions d information ou de sollicitation avec l ensemble des STP durant la mise au point de la m thodologie d organisation des actions de formation et bien s r durant le projet Six Sigma de conception de SIMPA Ces r unions ont surtout mis en lumi re le besoin de support pour les STP dans leur responsabilit de formateur Aujourd hui ce support est assur par la cellule multim dia de TIV qui prend en charge la r alisation de nouveaux supports la r union des acteurs pour signer le contrat p dagogique l organisation pratique des formations et parfois m me l animation p dagogique Certes quelques STP sont demandeurs d une certaine autonomie dans leur charge de formation et gardent ainsi leur part de travail et de responsabilit mais le risque est que les STP ne se sentent pas propri taires des supports SIMPA et d l guent syst matiquement leur responsabilit a la cellule multim dia Par propri t nous entendons propri t du contenu justesse et mise a jour des informations volution des comp tences cibles et des activit s p dagogiques attach es mais galement de l usage qu ils pourront faire de SIMPA en formation Cela est certainement d au fait qu ils n ont pas encore une connaissance approfondie des supports En ce qui concerne leur mise jour la cellule
243. iscours et leur m thode p dagogiques afin de s adresser aux deux profils simultan ment C est par exemple faire une d monstration pas a pas au tableau noir tout en la d crivant oralement de fa on plus globale Ces pr ceptes doivent tre appliqu s en conception d interfaces p dagogiques sur supports multim dias 1l faut en toute circonstance pr server l quilibrage entre les composantes C est par exemple accompagner de fa on sonore les textes affich s l cran pr voir dans les outils de navigation le double affichage symbolique et graphique autoriser dans les modalit s de visualisation de l information une vue la fois globale et descriptive FHRTO1 etc 2 2 1 2 Les canaux de perception Pour garantir l quilibre des m dias dans des supports de formation informatis s nous faisons appel au syst me de repr sentation sensorielle d fini par la Programmation Neuro Linguistique PNL Selon ce mod le chacun d entre nous poss de un syst me dominant qui d finit la mani re dont nous appr hendons le monde acc dons l information et qui r git nos processus mentaux Lab87 On distingue Les visuels environ 50 de la population rapport a l image Les auditifs environ 20 rapport aux sons au vocabulaire Les kinesth siques environ 30 rapport au toucher aux sensations Id alement ces trois canaux doivent tre utilis s sur un support multim dia selon l
244. it s erron es de constructions lexicales ou syntaxiques peut laisser dans son esprit des traces f cheuses et persistantes que m me l arriv e de la bonne r ponse au bout d un certain temps n efface pas compl tement Il y a un quilibre respecter dans la difficult des activit s vue du c t de l expert si l apprenant r pond sans effort ni r flexion il n appr hende pas les concepts cl s de la formation l inverse si le probl me s av re trop ardu l apprenant sera constamment en situation d chec et un sentiment de d couragement appara tra bien vite Si on ajoute ces dangers la d sorientation possible de l apprenant au sein de l environnement d apprentissage ou son incompr hension ventuelle du mode d emploi des activit s on admet sans h sitation la n cessit d tablir une m diation en l absence du formateur travers des fonctionnalit s de r troaction volu es Page 72 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 2 2 2 2 Pour quelle r troaction Christian George Geo83 envisage sans r duire le terme a une activit motrice des actions finalis es dont le r sultat conforme ou non a l objectif poursuivi est connu de l apprenant gr ce des informations en retour Nous voyons ici appara tre la notion de feed back alimentation en retour Majeur dans le th me de l interactivit voire m me unique le terme de feed
245. it d une part par une simplification des niveaux hi rarchiques ils sont d sormais limit s 3 entre un salari et le comit de direction de l entreprise d autre part par un d veloppement des responsabilit s dites fonctionnelles en opposition avec hi rarchiques chefs de projets animateurs d quipes supports techniques etc 1 Intensificateur d Image Radiologique FU La salle propre galement appel e salle blanche d signe un ensemble prot g d ateliers de production dont la qualit de l air est r gul e en ce qui concerne la pr sence de particules poussi res gaz copeaux etc Le milieu est galement contr l en temp rature et en pression Page 104 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE LA COMITE DE DIRECTION COMIT DE DIRECTION Responsable d Unite de Production RUP Direction Industrielle Coordinateur Assurance Qualit Responsable d atelier CAQ 2 Agent de E PIA maitrise Support operateurs Technique de Proximit esponsabilit fonctionne n Q Figure 22 Du taylorisme au management participatif TIV STP Pour symboliser ce changement l entreprise a constitu 17 quipes de production suivant le processus de fabrication des IIR Ces quipes sont des EPIA Equipes travail collectif et dynamisme de groupe Pluridisciplinaires polyvalen
246. ites nee en en lei ne pacte 95 1 4 6 1 Evaluation initiale de l apprenant 1 95 II 4 6 2 Evaluation finale de l apprenant 2 95 11 4 6 2 1 Evaluation informatis e rs 96 i4622 Evaluation de RAI tesa a ie ntean acres R EE erect 96 IL 4 6 3 Evaluation du contenu de la formation 3 97 IL 4 6 4 Evaluation du support de formation 4 97 II 4 6 5 Evaluation du processus de formation 5 98 HAS POULGUO eval en ON T sire E N E NE T E eden ete 98 TEAS Tableau recap ulat SE RSR RER E E TO 99 US CONCLUSION eei o TE E E TA nn ne 99 PARTIE III SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE oaser E ENEE EOE EE OE 101 MEL INTRODUCTION nn ne onda in E R 103 HE LE CONTEXTE INDUSTRIEL SSSR MER ne dr ce nn 103 H24 SHUHUONR CONOMIQUE sessions nest tentent 104 H22 Slualon mans MeN E RER nn Red en ae ane 104 US SAOS OCI E RSR SR da ee ease oe 105 1 2 4 Situation de la formation interne oooooonnnneenessnnnnnnssseenssssseeressssseresssserresssses 106 W24 OULSONC ICS ACCUS ne a ant done etal ent tete sn 106 I 2 4 2 Vision critique de la m diatisation 2 0 0 eeecceecccccceeceeeeeeecceeeeeeeaeseeeeeeees 107 M243 Vision critique de l AMMAUON 4E rime has iii 108 IES CREATION DE SIMPASS nes a 109 III 5 1 Ones Ce que le SIX SOMAS l iaeaea an prairies 110 ULLS ACCS CUAD CS GU SIC SUING enai a es ce certe 111 DS ROP DORE RS ee aera eee 112 TESA REMOS UT T EEEE ATE EE I T O EEE 114 DES EI Recueildes DOS OM
247. iticien les organise et les met en sc ne Manager RUP RSS Ilest le responsable hi rarchique de l apprenant Tableau 4 Les acteurs de la formation TIV Notons que le formateur n est jamais un responsable hi rarchique de l apprenant le STP est un responsable fonctionnel ce qui respecte l int grit de la relation p dagogique Il se peut qu il y ait plusieurs formateurs par exemple la cellule multim dia pour la partie th orique et le STP en pratique sur le poste Il est souvent fait appel cette r partition des t ches lorsque le poste de travail demande la compr hension de concepts qui ne sont pas faciles expliquer et o la cellule multim dia apporte son expertise p dagogique I11 2 4 2 Vision critique de la m diatisation Les modules multim dias existants sont construits selon la logique top down que nous pr sentions en 2 partie voir chapitre II 2 2 2 pr sentation et explication des concepts suivies d exercices d valuation Il y a donc deux s quences dans l implication de l apprenant dans la formation celle o il re oit de l information puis celle o il agit toujours dans le m me ordre Par ailleurs si ces modules sont mis a disposition sur le r seau d entreprise ils ne sont pourtant pas concus en vue d un tel usage En effet aucun l ment d aide ou de m diation n y est int gr d une part aucune trace des actions de l apprenant en situation d autofor
248. jourd hui SIMPA n a pas quitt les limites de TIV nous sommes optimistes quant a son d veloppement dans d autres entreprises du groupe Thales En effet la relative r putation que le produit est entrain d acqu rir a Moirans relay e dans le journal multim dia d entreprise aura bient t des chos dans les 3 autres sites qui constituent la soci t TED Mais nous estimons que le d veloppement de SIMPA se fera d abord avec les soci t s g ographiquement proches de TIV C est ce qui est entrain de se produire avec TRIXELL joint venture entre Thales Philips et Siemens qui produit des d tecteurs num riques de radiologie constituant terme le produit de remplacement sur le march de Il IIR La soci t est bas e a Moirans sur le m me site industriel que TIV et nombre de ses managers sont en Page 177 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES lien troit avec ceux de TIV certains en tant issus Un projet de formation SIMPA sur la qualit est actuellement discut avec TRIXELL une autre opportunit de collaboration avec cette soci t serait le transfert sur SIMPA d un support de formation multim dia sur le clean concept TRIXELL r alis il y a quelques ann es par la cellule multim dia de TIV De m me des collaborations sont possibles avec la soci t Thales Avionics fabricant d crans a cristaux liquides pour des applications a ronautiques elle aussi bas e sur le site de Moi
249. l entreprise d en retirer des gains Parce qu il ne fait appel qu un seul et m me jeu d outils et de techniques Six Sigma instaure dans une soci t un vocabulaire commun permettant le partage de l information sur les meilleures pratiques Au fur et mesure que les projets sont termin s les r sultats aux chapitres de la qualit et des co ts sont suivis la trace et l information sur les meilleures pratiques est syst matiquement partag e Le Six Sigma propose deux d marches de projet d veloppement DMADV ou am lioration DMAIC SIMPA tant une volution de SEAMI voir introduction page 103 il aurait t logique de choisir la d marche DMAIC Cependant nous avons consid r qu il tait n cessaire de reprendre le travail de conception sa base c est dire faire une enqu te de besoins approfondie parmi tous les acteurs de la formation ce qui tait un point faible du premier projet De plus la d marche DMADV nous tait alors famili re puisque prouv e lors de la conception de SEAMI nous avons capitalis ces enseignements pour le d roulement du second projet Ceci explique que malgr des difficult s techniques de r alisation informatiques sup rieures et l enqu te de besoins le projet SIMPA a tenu ses d lais industriels 10 mois contre 16 pour SEAMD ee ee ee ee ee a s a ae rE ee ee ee eee eee Tableau 5 Planning du projet SIMPA Le Tableau 5 r sume la chronologie du projet SIMPA
250. l int gration de ces technologies dans le quotidien elles ne se suffisent plus a elles m mes mais portent une nouvelle donne scientifique Certes les STIC peuvent tre consid r es comme une simple volution technologique en terme de rapidit et de volume de communication Mais comme le pressentent Pierre L vy Lev97 ou Nicholas Negroponte Neg96 la num risation des donn es est de plus en plus reconnue comme le support de la 3 grande r volution dans l histoire de l humanit apres l criture et l imprimerie entra nant une v ritable mutation des usages en communication bien S r mais aussi en apprentissage En entreprise la r volution doit plus que jamais avoir lieu en regard des profondes mutations qui marquent le milieu industriel flexibilit des structures de production travail coop ratif en r seau autonomisation et responsabilisation des salari s Les STIC sont l opportunit de construire une v ritable organisation apprenante d apporter les conditions de mise en uvre d une vision manag riale moderne du d veloppement de l entreprise Certes aujourd hui les outils de gestion et de communication tels que les r seaux d entreprise Intranet ou le courrier lectronique sont largement employ s mais il manque encore des outils amenant une r organisation des connaissances et des pratiques L insertion des STIC en formation professionnelle en constitue assur ment les pr mices puisque les pratiques pr
251. la m diation environ 120 lignes c est le script qui construit le code barre de la situation p dagogique au moment du clic de l apprenant sur le bouton J ai fini Ce script n est pas commun toutes les activit s puisque les informations utiles qui constituent leur code barre ne sont pas les m mes Choix de la m diation environ 300 lignes c est le script qui d finit le comportement des m diateurs en fonction du code barre Il est constitu d une grande boucle conditions qui traite chacune des situations pr vues un comportement par d faut des m diateurs est pr vu si le code barre ne correspond aucune de ces situations 7 Script de l activit Ill Code barre de la m diation B Choix de la m diation Figure 52 Scripts renseigner dans le livre syst me pour chaque activit p dagogique Il conviendra galement de cr er un groupe activit mod le de chaque nouveau type dans un livre qui contient d j les mod les des autres activit s c est dans ce livre que vient piocher l auteur pour ajouter une activit un module SIMPA qu il est entrain de cr er Il ne s agit pas la de r diger des scripts cela a t fait dans le livre syst me mais d organiser g ographiquement les l ments du groupe activit sur l cran et de d finir les propri t s ToolBook renseigner pour les l ments utiles qui le constituent par exemple le chemin r seau d une vid o l
252. lation lin aire a disparu Page 143 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE meilleure sera sa note finale Le second axe 23 est celui des visuels ils ont mieux not le compagnon que le reste de la population corr lation positive entre visu et compl visible galement sur les plans 2 3 et 2 4 C est peut tre simplement parce qu ils ont plus remarqu les interventions de ce tuteur Le tri dre PNL est l g rement d s quilibr en faveur des visuels mieux satur s dans ce plan mais on peut remarquer que cela n a pas d incidence sur l obtention d une bonne note ou d un fort intervalle de confiance intervall est faiblement satur par rapport aux variables PNL La classe d expertise n a pas t discriminante dans cette premi re exp rience puisque expert est faiblement satur dans le plan De m me le mode de calcul de l intervalle de confiance est ajuster il n intervient pas dans l analyse de ce premier plan factoriel L tude des plans suppl mentaires montre que intervall est le mieux satur dans le plan 2 3 voir en annexe E avec une relative corr lation positive avec l ge Ces l ments ne permettent pas de caract riser l intervalle de confiance il a une trop faible variabilit son cart type est de 0 6 seulement pour cette premi re exp rience Le nuage des individus n est pas uniform ment r parti dans le plan mais tir selon
253. le des comp tences In L enjeu humain Paris Cr ations Editions Productions Publicitaires volume 2 1991 p 265 267 DAVID Bertrand ROLAND J P et VIAL Christian L enseignement assist par ordinateur une d marche d tude In Actes des cinqui mes Journ es sur l Ing nierie des Interfaces Homme Machine Lyon 1993 p 87 94 DUQUESNOY Laurent BERGER Jean Luc PREVOT Patrick SANDOZ GUERMOND Francoise M thode de conception et de suivi d actions de formation multim dia en milieu industriel In Actes du colloque international TICE 2000 Troyes 2000 p 305 313 DUQUESNOY Laurent BERGER Jean Luc PREVOT Patrick SANDOZ GUERMOND Francoise L Analyse en Composantes Principales au service de la conception et la mise en oeuvre d un support de formation multim dia In Actes du colloque international NimesTIC 2001 Nimes d cembre 2001 p 103 108 DUQUESNOY Laurent BERGER Jean Luc PREVOT Patrick SANDOZ GUERMOND Francoise SIMPA A training platform for operator s stands including computerized tutors In Proceedings of the international Conf rence ITS 2002 Biarritz 2002 DESMARAIS Lise et al L valuation des apprentissages et des interactions dans un environnement multim dia en L2 en ligne Conf rence de l Association for Computers and the Humanities and the Association for Literary amp Linguistic Computing ACH ALLC 97 1997 Disponible sur http www qucis queensu ca achallc97 papers sO10
254. le paragraphe III 4 3 ont port leurs fruits l cart type de l intervalle a d ailleurs doubl de 0 6 1 2 pour cette seconde exp rience L axe 2 repr sente toujours les visuels Notons que comp2 n est pas corr l avec visu comme c tait le cas a la premi re exp rience les visuels ne sont plus les seuls bien noter le compagnon Nous avons en effet augment les manifestations du compagnon en cours d activit p dagogique pour pr venir d une ventuelle incompr hension du mode d emploi ou bien apr s une erreur avec un meilleur Page 145 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE guidage vers son livre des ressources Bien que l g rement tir perpendiculairement l axe 1 le nuage de points des individus se r partit mieux dans le plan cela signifie que les comportement du panel sont mieux diff renci s on retrouve cependant le groupe des individus n 1 16 5 12 et 13 qui ont gard un comportement similaire De m me l individu 22 se d marque toujours de la population M me si c est un cas unique c est quelque part un constat d chec de la m diation dans des cas extr mes d inadaptation l interface M me si le galop d essai pourrait y rem dier il pourra tre n cessaire d abandonner le briefing d briefing dans certains cas et revenir un mode de formation en pr sentiel en conservant les supports SIMPA L an
255. lis e puisqu on peut souvent lire des articles voquant le multim dia interactif ce qui constituerait selon Lancien un pl onasme Nous pr f rons parler d un environnement d apprentissage ou un dispositif de formation multim dia Il r pond la description qu en fait Rez0O1 Un environnement d apprentissage multim dia se caract rise par le regroupement sur un m me support d au moins deux des l ments suivants texte son image fixe image anim e et donc s quence vid o sous forme num rique Ces l ments sont accessibles via un programme informatique logiciel autorisant un degr plus ou moins lev d interactivit entre l utilisateur et les l ments pr cit s Dans le cas o le produit propose des activit s de type exercice la qualit du feedback sera un crit re d terminant de la qualit du produit Dans le cas d un produit destin un usage institutionnel la possibilit de conserver une trace de l activit de l apprenant destination de l enseignant sera consid r e comme un atout suppl mentaire Dans le cas d un produit destin un usage en ligne la possibilit d entrer en communication synchrone ou asynchrone avec des pairs ou avec un enseignant sera consid r e comme une caract ristique souhaitable Nous apportons dans notre contexte de recherche quelques remarques cette d finition sila pr sence d aide est indispensable il
256. lit des deux acteurs Si la modifiabilit cognitive humaine n est pas mettre en cause peut on parler de modifiabilit informatique M me en regard des avanc es de Vintelligence artificielle Bru97 ce terme nous semble inappropri On peut en accepter l id e en consid rant comme certains auteurs que l interaction est le degr ultime de l interactivit Mais nous pr f rons rester humbles sur ce point en consid rant que d assurer une interactivit de qualit au sens d fini ci dessus est un objectif n cessaire et suffisant dans la conception d environnements d apprentissage multim dia A l image de Claire Belisle et Monique Linard Bel96 nous nous m fions de l optimisme exag r qui confond trop souvent l interactivit technique et l interaction humaine En r sum nous distinguons clairement l interactivit d un syst me informatique comme sa capacit se comporter diff remment en r ponse la vari t des actions de l apprenant de l interaction entre les acteurs de la formation via le dispositif informatique entre apprenants entre l apprenant et le formateur etc Pour illustration notons que le logiciel de traitement de texte utilis pour r diger ce m moire sera juste titre qualifi d interactif 4 Le Petit Larousse illustr 2002 outre les d finitions des domaines physique et pharmaceutique 48 Voir la partie 3 du m moire
257. llement besoin et aurons nous besoin demain o cette r flexion est relay e par les diff rents niveaux de la hi rarchie o les actions de formation sont d cid es avec chaque chef de service ou enfin une r elle analyse des besoins individuels et collectifs a remplac le fait de cocher al atoirement des intitul s de stage dans un catalogue standard de formation LBV92 1 3 5 1 Des formations la demande De plus en plus le manager doit faire face une demande de flexibilit de l outil de production sur des postes de travail sp cifiques l entreprise et son mode de fabrication En terme de formation cela se traduit par une n cessaire ad quation maintenir entre la polyvalence du personnel et ses comp tences En r ponse la formation la demande prend pleinement en compte dans son discours les sp cificit s de l entreprise un contenu adapt emploie les termes sigles et mod les habituels de l entreprise vocabulaire adapt se dispense pour plus de coh rence avec le contenu dans les locaux m me de l entreprise une proximit avec le terrain est id alement con ue en collaboration troite avec les experts du domaine et anim e par des formateurs internes l entreprise un accompagnement et une expertise locale 1 e e Bma Le manager de la formation souhaite dans le cadre de sa gestion des comp tences une formation la demande 1 3 5 2
258. luation 11 2 1 1 2 Comment d finir un objectif Nous proposons d identifier les objectifs p dagogiques d une formation au poste de travail en se basant sur la description fine de ce poste Page 62 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 11 2 1 1 2 1 Description des comp tences cibles Il ne s agit pas ici de refaire le travail de classification des postes du Service des Ressources Humaines de l entreprise De nombreux mod les existent m thode Hay Cegos ou Centor largement prouv s Don94 Ils int grent des volets de description connaissances ou comp tences professionnelles qu il s agit d enrichir On distingue trois niveaux de la connaissance le niveau m moriel se souvenir le niveau de compr hension savoir expliquer et le niveau de comp tence agir en autonomie Dans la fixation d objectifs p dagogiques nous introduisons la notion de comp tence cible Pour d crire les comp tences cibles nous nous attachons plus particuli rement situer le poste de travail intitul place dans le processus de travail le d composer description d taill e des actions proc durales ou des types d activit qui recouvrent la tenue du poste en pr ciser les r gles d autonomie champ d action du titulaire du poste identifier les incidents ou erreurs pouvant survenir sur le poste pour les traiter une comp tence met n
259. lus suivie dans le temps de l usage du produit dans l entreprise Tous les acteurs en particulier les formateurs terrain et les managers seront ils satisfaits de SIMPA l usage Nous apportons dans la derni re partie des l ments de r ponse bas s sur les retours apr s 6 mois d usage du produit TIV Page 149 Partie IV Retours d usages de SIMPA et perspectives Page 151 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES En quoi SIMPA a t il chang les pratiques de TIV Peut on d gager des tendances de gain durables Enfin quelles perspectives peut on d gager Cette derni re partie tente d apporter les r ponses ces questions la lumi re d une exp rimentation d usage de 6 mois dans l entreprise Certes cette dur e n est pas encore suffisante pour tirer des conclusions d finitives mais elle est r v latrice de l accueil de cette nouvelle organisation p dagogique dans la formation des op rateurs a leur poste de travail Nous verrons alors comment am liorer les supports aussi bien en capacit de m diation qu en diversification des activit s p dagogiques propos es Nous donnerons galement quelques pistes de d veloppement du produit aussi bien a TIV qu l ext rieur en particulier en d veloppant des situations de travail collaboratif et a distance IV 1 Utilisation de SIMPA a TIV Le projet Six Sigma s est achev le 30 octobre 2001 A cette date TIV disposait d
260. lusieurs variables variables expliquer et les autres variables explicatives On peut sp cifier la forme analytique de la relation construisant un mod le Y ax b par exemple Dans notre contexte l analyse de donn es est utile la phase de test des supports multim dias sur une population volontaire Sans pr tendre expliquer math matiquement l apprentissage ou non des personnes en fonction des conditions exp rimentales nous nous sommes orient s vers une m thode descriptive l Analyse en Composantes Principales ACP Nous avions adopt la m me d marche pour valider les supports SEAMI DBPSO1 1 4 4 1 Quand utiliser ACP L Analyse en Composantes Principales fait partie de la famille des analyses factorielles Ces m thodes d analyse de donn es s appliquent dans tous les domaines scientifiques d s qu il s agit de faire merger des l ments forts d un grand nombre de donn es d finir un mod le comportemental d apprenant dans un EIAO Dub91 r guler automatiquement des temp ratures dans la grotte de Lascaux Mor98 conduire un four rotatif de cimenterie PDV81 M thode graphique avant tout 1 ACP offre une lisibilit de centaines ou milliers de donn es la d termination d une hi rarchie d influence des pr misses pour construire de v ritables mod les de d pendance L avantage de l ACP est de traiter le cas de variables h t rogenes unit s de mesure diff rentes On parle d une AC
261. lution de l activit Ainsi si lien_ressources est renseign et que l apprenant bute sur une r ponse d tection du nombre d erreurs faites le compagnon intervient comme le montre la Figure 53 pour aider l apprenant en nommant les pages consulter dans les ressources 1 Mettre les chaussures Salle Propre TIV Du moins propre Vers le plus propre KD Je sais comment vous aider Allez donc voir la page pyramide des pressions dans mon livre des ressources Vous y trouverez de quoi r pondre a cet exercice Figure 53 Intervention de r gulation du compagnon pour orienter l apprenant vers un endroit pr cis de son livre des ressources Cette intervention de r gulation renforce le r le du compagnon il faut le reconna tre encore trop discret par rapport au professeur Dans les rares fois o nous avons pu l observer en situation elle s est av r e tr s efficace si l apprenant oublie l existence du livre des ressources elle lui est rappel e s il se d courage parcourir ce livre sans vraiment savoir quoi chercher l information lui est clairement donn e Inutile de pr ciser que les points acquis imm diatement apres cette intervention si elle a t entendue par l apprenant c est dire s il est effectivement all consulter le livre des ressources sont int gr s l intervalle bas de confiance sur la note finale Page 173 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA E
262. m asseois chaussures de J pivote 3 mocassins sur ville et je les sur salle propre et le banc range le banc je les mets P Je crois que vous avez oubli un d tail Ces tiquettes placer sont des VID OS je vous conseille donc de les regarder gr ce au sur chaque tiquette avant de les placer Figure 54 Intervention en cas de mauvaise compr hension des instructions pr voir des d monstrations visuelles pour certaines instructions peu videntes comprendre comme par exemple le clic sur le bouton droit de la souris actuellement symbolis par le PR a N Par d monstration visuelle nous entendons soit une petite vid o qui s ouvre et se ferme automatiquement montrant Page 174 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES en gros plan un utilisateur faire l op ration en question soit la simulation sur l cran de l op ration o la souris et les objets s animent automatiquement pratiquer une m diation d gressive c est dire faire en sorte que les m diateurs s interposent de moins en moins au fur et mesure que l utilisateur apprend se servir correctement de l interface Cela n cessite de d tecter d s les premieres activit s p dagogiques au court d un galop d essai raccourci les difficult s rencontr es par l utilisateur et d finir la part d aide lui fournir IV 2 1 3 Utiliser la synth se vocale Nos analyses ACP des exp riences sur
263. mars 2001 par t l phone aupr s de 193 grandes entreprises 1000 salari s ou plus ou organismes de formation fran ais susceptibles de pratiquer la e formation Page 53 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS directement li au caract re impalpable de la relation existante entre la construction de comp tence et les b n fices qu on peut directement ou indirectement lui associer Selon Moonen Moo97 l analyse de la performance d un dispositif de formation peut se faire selon la m me d marche que celle faite dans tout syst me de production Elle comporte quatre angles analyse des intrants analyse du processus analyse des extrants et des retomb es En formation les intrants sont les intervenants concepteurs formateurs et apprenants Le processus est l ensemble des moyens qui transforment les intrants infrastructures et mat riel p dagogique l ensemble intrants processus d termine les co ts du syst me Les extrants sont les r sultats directs et imm diats du processus sur les individus participants r sultats chiffrables de la formation alors que les retomb es sont les r sultats indirects et diff r s sur l environnement social effets latents mais non chiffrables L efficacit de la formation est le rapport entre les co ts et les effets Co ts intrants processus Efficacit Effets extrants retomb es
264. mateur et les discussions coll giales qu elles provoquent exploitent la sociabilit de la formation en groupe Un premier pas vers la coop ration avec SIMPA consisterait encourager la constitution de bin mes devant chaque PC dans la salle de formation lors d un centre de ressources il y a 160 Ou Computer Supported Collaborative Learning CSCL en anglais Page 182 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES actuellement un apprenant par machine l id al tant de cr er des bin mes correspondant une situation coop rative d entraide cf Figure 58 Il y aurait cr ation d un objet commun par bin me cependant on ne retrouve seulement 2 des 4 feuilles du tr fle des domaines de collaboration au sein du bin me la conversation et la production la coordination et la communication seraient absentes La r solution collective de probl me et le jigsaw ne sont pas directement adaptables avec SIMPA Il faudrait dans un cas pr voir des activit s p dagogiques beaucoup plus complexes de mani re les transformer en probl mes dans l autre cas disposer de groupes d apprenants plus importants si on applique le jigsaw en proposant les 7 comp tences cibles d une formation comme sujets d tudes compl mentaires cela n cessiterait un groupe de d part de 14 personnes minimum ce qui n est jamais le cas en entreprise Autre inconv nient appliquer le jigsaw signifie que chaque apprenant ne
265. mation n est conserv e d autre part Dans ces modules l accent est mis sur les animations p dagogiques pour exposer des concepts ou des m canismes sch ma anim d une s quence de soudage fonctionnement synoptique d un b ti de pompage etc Cependant ces animations ne sont pas en lien direct avec leur contenu cognitif sont elles bien utiles Or Mireille Betrancourt et son quipe ont montr que dans la plupart des cas elles ne sont pas plus efficaces qu une repr sentation statique construite avec les m mes l ments graphiques BBTO I Ainsi concluent ils que Dans la mesure o les animations sont co teuses produire pour le concepteur et co teuses traiter pour l utilisateur un principe pr liminaire serait de ne les utiliser que lorsqu elles sont pertinentes c est dire lorsque le ph nom ne communiquer induit une notion de changement dans le temps Lorsqu une animation est d cr t e co teuse traiter pour l apprenant cela rejoint la notion de charge mentale Que se passe t il si les animations sont oralement comment es sur toute leur dur e comme dans les modules multim dias de TIV S il est g n ralement admis comme de nombreuses tudes semblent le montrer que c est b n fique l apprentissage Page 107 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Fer99 Dub01 il n y a pas de r gle stricte dans le domaine Il convient do
266. ment disponibles 3 Le domaine de coordination assure l efficacit de la communaut dans la r alisation de l objet 4 Le domaine de conversation regroupe les moments de dialogue change de donn es non persistantes entre les membres de la communaut Figure 57 Le tr fle quatre feuille des domaines de collaboration La Figure 57 repr sente le tr fle quatre feuille de ces domaines de coop ration V1a98 o on retrouve au centre l objet au sens d Engestr m de l activit Nous retrouverons ces 4 domaines dans la d clinaison des mod les coop ratifs appliqu s aux formations SIMPA IV 2 3 1 1 En situation de conception Dans le cadre d un Travail Coop ratif Assist par Ordinateur TCAO devant aboutir une production effective le mod le le plus r pandu est celui de la conduite de projet en quipe Le projet a le triple avantage d tre une activit ayant un objectif pr cis le cahier des charges qui engage la totalit des personnes qui il est confi et qui occasionne la cr ation de v ritables liens sociaux Durant le projet les membres de l quipe d finissent ensemble leurs m thodes de travail et la gestion de leur temps Les outils informatiques utilis s dans un tel cadre sont appel s collecticiels ils permettent a plusieurs utilisateurs de travailler 158 Ou Computer Supported Cooperative Work CSCW en anglais Page 180 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PER
267. moyens pour r pondre la finalit d un tel dispositif Nous proposons de recentrer la d marche de conception sur les acteurs humains de la formation On a souvent tendance r duire une action de formation au bip le formateur apprenant Pourtant dans un contexte industriel on peut identifier cinq acteurs aux besoins contrast s l apprenant le formateur l auteur des supports l expert du domaine et le manager Cette liste n est pas exhaustive les membres de l quipe de conception r alisation d une formation ont volontairement t rassembl s sous l appellation auteur Dans la suite de cet expos nous allons d crire chacun des cinq acteurs retenus travers leurs besoins sp cifiques que nous noterons selon la double indexation Bap Bro Bau Bex et Bma pour les besoins apprenant formateur expert auteur et p manager B x pour le besoin i de l acteur xx 1 3 1 Une typologie des besoins Sur un exemple de la vie courante illustrons les multiples faces cach es d un besoin Un homme entre dans un bar qu il fr quente souvent et s adresse au patron en commandant Un caf s il vous plait On peut y voir l sa d claration de besoin mais elle est bien plus complexe que cela Etant donn le contexte notre homme veut en r alit un caf c est le besoin exprim chaud dans une petite tasse c est le caf par d faut contrairement au caf frapp
268. n italien Wilfredo Pareto 1848 1923 a montr que dans une large majorit des situations un petit nombre de facteurs a une influence majeure sur les r sultats C est la loi dite des 80 20 ou 20 des facteurs sont responsables de 80 des effets Cette r partition in gale se retrouve souvent et permet de distinguer les probl mes importants de ceux qui le sont moins Cette priorisation des problemes a pour but de choisir les actions prioritaires a effectuer et donc de concentrer son attention sur les difficult s importantes prendre en compte Les matrices QFD donnent une premi re hi rarchie de nos 21 fonctionnalit s elles sont nomm es de la plus importante pour le client Fl fonctions de m diation int gr es informatiquement a la plus anecdotique F21 r daction d une charte normalisant la navigation dans tous les supports multim dias Mais l int r t du Six Sigma est de fournir des outils d aide la conception en particulier un planning int grant la fois l importance pour le client et la difficult de r alisation Les fonctionnalit s sont donc class es dans un Pareto multipliant leur importance globale par leur indice de difficult de r alisation Ainsi l exploitation de la matrice QFD structure la d marche de conception en donnant un tableau de marche sur l ordre des op rations La Figure 28 en donne les six premi res tapes 1200 1000 800 600 400 200 0 score indice F1
269. n de travailler de ses dysfonctionnements de ses comp tences Ensuite 1l faut trouver les mots pour les exprimer et les partager Enfin 1l faut se mettre en projet de r utiliser ces strat gies dans des situations de toutes sortes qui peuvent arriver et avoir ainsi une panoplie d habitudes de pens e r utilisables selon le type de probl me 8 Le lecteur pourra consulter pour plus de d tails sur cette notion l ouvrage visionnaire de Kennteh Craik The nature of explanation Cambridge UK Cambridge University Press 1943 Le professeur Feuerstein a rapport le cas vocateur d un jeune gar on de 16 ans Alex qui a montr apr s un long travail m diatis des capacit s langagi res et intellectuelles malgr une h misph rectomie gauche Page 88 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Feuerstein d finit des fonctions cognitives par exemple le besoin de pr cision dans la collecte des donn es le besoin de planifier sa conduite a activer par le m diateur lors d un apprentissage Notre contexte n est pas celui du PEI ou ces fonctions sont a r activer via la m diation nous partons de l hypoth se que les fonctions cognitives sont disponibles chez les apprenants mais peu ou mal investies cause de la nouveaut de la situation ou d autres param tres li s a l environnement ou aux intentions de la personne L objectif du formateur est de sollicit
270. n partis CURE Sen Rd A et 56 LS M CONCECSIONE E A ee nn e eee 58 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION TECHNIQUE A UN POSTE DE ERAVA Isis red es edf eee ed eee en D de LE en a dede ed SE an a eee e desde dede dat s tan 59 L INTRODUCTION dd nt ed eme antoine 61 IL2 MODELES GENERIQUES DE CONCEPTION ssscccceeesssseeceeeeessseneeeeseesseeceeeseesssaeeeeeeeens 62 DE DOue TES COR EN Rd en Near 62 IL2 1 1 Identification des objectifs p dagogiques 62 IL2 1 1 1 Qu est ce qu un objectif p dagogique ccccccccssssssseeceeceeeeeeeesseeeeees 62 21 52 Comment d timre Un ODICCHT ina tisse 62 1 2 1 2 Structurer les contenus de formation ccccccccccsssssssseeeecceeeeaaeeesseeeeeeeeeaaes 64 IL2 1 2 1 Comment d crire la comp tente ann EN RER 65 L 2 1 2 2 Isa metaphore du th atre mentalement 65 I12 1 2 3 Repr sentation formalis e en diagrammes cause effet 66 1122 Formaliser les contenus Mune AS HSE RDS nine 68 E2 2 1 Diversifier les Medi AS s2 sssseacesstiocstexeteaccacicaass a E aS 68 JI 2 2 1 1 Un cerveau deux h misph res ss nn Nine 68 22 12 ces Canaux Ce Perce DOME ne ee ae mie a es 70 I12 2 2 Construire une p dagogie par l action ss 71 222r Q Ay SAC HO ee este a Na 12 112222 Pour quelle remoac ions ss sonneries ins 73 12 22 35 Avec quelle structure hypermedia sentent 74 11 2 3 Personnaliser les parcours p dagog
271. nant durant son parcours Cet exemple montre toute l utilit de l intervalle de confiance dans l appr ciation critique des r sultats informatiques de l apprenant et plus particuli rement en mode test pr test ou post test o l apprenant ne dispose pas de la m diation pour r guler son comportement IV 1 4 Les limites observ es de SIMPA Certes l utilisation largie des supports SIMPA a TIV depuis 6 mois re oit un accueil tr s favorable de la part des acteurs de la formation mais certains points d ombre que nous appellerons plut t axes d am lioration subsistent Il en est ainsi de la prise en main in gale de SIMPA par les STP la tendance de l environnement SIMPA a imposer la num risation de vid os et l inefficacit de la m diation existante dans certaines situations Page 168 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES IV 1 4 1 Une prise en main in gale de la part des formateurs Destin s la formation des op rateurs les supports SIMPA sont l outil privil gi des STP afin de mener bien leur mission de transfert de leur savoir Jusqu alors ils n assumaient pas enti rement ce r le faute de temps libre dans leur occupation quotidienne L arriv e de SIMPA a donn pour certains l envie de se r investir dans ce r le c est pour eux une forme de reconnaissance 1ls participent activement la conception des supports leur validation et enfin l organ
272. nc de nuancer ce propos ou plut t de le pr ciser comme le fait Fran oise Poyet Elle montre qu il y a surcharge mentale dans le cas de longs messages explicatifs sonores sur des notions techniques la modalit visuelle est alors mieux adapt e Poy98 Les messages sonores sont plus efficaces s ils sont cibl s on vite alors la surcharge cognitive puisque ce ne sont pas les m mes zones du cerveau qui sont sollicit es dans l appr hension de longs messages visuels combin s de courtes explications auditives Lorsque le sujet est amen fournir un raisonnement complexe sur l ensemble d un dispositif la pr sentation auditive de certaines informations labels am liore la m morisation de messages explicatifs pr sent s visuellement Mais ce qui est important d exploiter dans les illustrations dynamiques ou non c est leur aspect m taphorique v ritable moteur de l organisation des connaissances chez apprenant une m taphore bien trouv e la canalisation d eau par exemple pour expliquer l intensit d un courant lectrique constitue un germe de connaissance que le formateur doit cultiver pour complexifier les notions acqu rir garder la m taphore de la canalisation pour expliquer la tension lectrique qui se pr sente comme une chute d eau propos du contenu les modules recherchent l exhaustivit voire le discours encyclop dique plut t que la pertinence Ils s apparent
273. nd des outils de conception utilis s la communication entre les acteurs la comp tence du formateur Page 93 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Nous allons d crire pour les questions suivantes chacun de ces objets d valuation en conservant la num rotation ci dessus 1 4 3 Qui value Nous avons vu en premiere partie de ce m moire que chacun des acteurs de la formation en est galement le client D s lors on convient que chaque client doit pouvoir participer l valuation p L apprenant s auto value gr ce au support multim dia en pr sence du formateur Les comp tences acquises par l apprenant sont valu es par le formateur Br mais aussi par l apprenant lui m me Bap le manager participe galement a la v rification de l atteinte des objectifs pr cis s d s la signature du contrat p dagogique Bao L expert et l auteur sont clients de l valuation du contenu de la formation Bex et Ba partir du r sultat et du comportement de apprenant Le support de formation et ses fonctionnalit s sont valu s par le premier concern l apprenant mais galement par le formateur qui en aussi l utilisateur Le processus de formation peut tre valu par tous les acteurs chacun son niveau l apprenant value la comp tence du formateur l adaptation de la m thode p dagogique et les moyens employ s l
274. ns nous en avons tir une liste de prescriptions prendre en compte en vue de la mise en place d un dispositif de formation le tableau r capitulatif des besoins est pr sent en annexe Dans le cas de formation au poste de travail sur des contenus de formation techniques les contraintes sont fortes sur tous les acteurs l apprenant doit appr hender les m canismes concrets et abstraits de son nouveau poste de travail son r le va rapidement tre de fabriquer de la conformit au sens large du terme voire de la v rifier le formateur doit souvent faire face des groupes h t rog nes d apprenants lorsque groupe il y a et travailler dans des d lais serr s l auteur ne dispose que de peu de temps lors de la conception de la formation le manager doit faire face aux impr vus de la vie des ateliers de production le plus efficacement possible L analyse des atouts et des faiblesses des formations dites traditionnelles par rapport aux nouveaux types de formation dites num riques nous a fait pressentir qu il n existe certainement pas de solution enti rement ad quate dans l une ou l autre de ces cat gories Par solution ad quate nous entendons la meilleure r ponse possible l ensemble des besoins num r s ci dessus Certains apparaissent a priori contradictoires cf les besoins de l apprenant versus ceux du manager l enjeu est donc de trouver un juste compromis C est certainement v
275. nt formation formation Cochez la case de votre choix 5 Qu avez vous pens de la convivialit et de la clart du module multim dia Je l ai trouv complexe La clart et ou la i i J ai appr ci le module Tout tait clair aa ae pi i ane 4 C est dans l ensemble PEE a z a difficile utiliser C est convivialit est revoir oi multim dia c est extr mement ludique et a assez clair et convivial EO Re un frein a la formation sur certains points ludique et bien expliqu d une utilisation intuitive C tait parfait je me suis senti e toujours l aise pour apprendre Cochez la case de votre choix Figure 45 Enqu te de satisfaction aupr s des apprenants Page 158 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES ENQU TE DE SATISFACTION DES FORMATEURS TERRAIN SUR LES MODULES DE FORMATION SIMPA A TIV Dans l ensemble les La formation a t bien comp tences atteindre cibl e la majorit des ont t correctement comp tences a t cibl es identifi e Toutes les comp tences ont t bien cibl es au pr alable Les objectifs de la formation n ont pas t assez bien d finis Je n avais aucune cible d identifi e 2 tes vous satisfait e de l indicateur chiffr niveau sur 7 sur les r sultats de la formation pond r par un intervalle de confiance Je trouve que ces En moyenne ces Ces indicateurs sont Le score et son in
276. nt de capitaliser le savoir des experts de l entreprise en le stockant dans ce que l on appelle les bases de connaissances Ce mod le implique un dispositif complet de captage du savoir des experts interviews semi dirig es films vid os productions crites etc une rigueur dans le traitement et l organisation de la base de connaissances une richesse des contenus garantie d une part gr ce au stockage des l ments de connaissances dans la base d autre part avec des mises jour et ajouts p riodiques une simultan it des expertises avec un clairage aux multiples points de vue une formation qui gagne en rapidit La formation en ligne par exemple avec ses dispositifs p dagogiques int grant la mise en r seau des apprenants et des formateurs favorisant l inter r activit l acc s des bases de connaissance partag es la cr ation d un flux et un recueil d information pour enrichir au fur et mesure les dispositifs de formation et d valuation est un bon exemple de r ponse une Page 57 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS probl matique de gestion des connaissances en vue d une intelligence collective gr ce 7 a2 7 66 l homog n it culturelle 1 5 Conclusion Dans ce chapitre les diff rents acteurs de la formation en entreprise ont t identifi s De l analyse de leurs besoi
277. nt port un regard critique ouvert et constructif sur mes travaux En d pit d un emploi du temps fort charg j ai conscience des efforts qu il a du fournir pour se rendre disponible particuli rement durant la phase de r daction de ce m moire Mes remerciements vont galement Mr Berger responsable du Service Communication et formation interne de Thales TIV En contrat Cifre J ai pass le plus clair de mon temps de recherche dans l entreprise et je dois dire avec un v ritable plaisir Mr Berger a t la fois pertinent p dagogue et enthousiaste dans son suivi quotidien de mes travaux Il s est consid rablement investi dans la r ussite du projet SIMPA et les r sultats obtenus tiennent essentiellement son accompagnement Un grand merci a Fran oise Sandoz Guermond qui m a accompagn dans mes d marches scientifiques Son aide a t extr mement pr cieuse lors de la p nible r daction de ce m moire un grand nombre de ses remarques pertinentes a am lior la structure et la pr sentation de la th se Elle a toujours su faire preuve d une grande sollicitude envers moi Je tiens ensuite remercier Mr Guy Gouard res Professeur l Universit de Pau et des Pays de l Adour pour avoir accept d tre rapporteur de cette th se Merci pour ses conseils qui ont particip la pertinence et la clarification du m moire Merci galement Pierre Tchounikine Professeur l Universit du
278. ntes de l apprenant et de l entretien de sa motivation durant l apprentissage la structuration des contenus de formation en trois th mes contexte savoir faire et r action aux al as en tant qu aide la conception pour l expert et l auteur la diversification des m dias respectant la compl mentarit h misph rique du cerveau comme l ment de compatibilit avec la structure cognitive humaine la construction d une p dagogie par laction la personnalisation des parcours p dagogiques Nous avons d fini une mise en uvre p dagogique reprenant les points forts de l animation des jeux d entreprise le Briefing D briefing coupl e une alternance de la formation entre la th orie sur support multim dia et la pratique sur le poste de travail Si cette organisation ne r duit pas globalement le temps de formation elle diminue de moiti le temps de pr sence du formateur avec la m me efficacit Quant la r duction du temps de conception nous avons largement atteint notre objectif puisque la productivit des auteurs de formations Page 187 multim dias TIV s est vue multipli e par quatre gr ce la r utilisation de nos mod les g n riques de conception Le deuxi me objectif s est traduit par la conception et la r alisation de SIMPA Support Interactif et M diatis Pour l Apprentissage pour cr er de nouveaux supports de formation multim dias conformes aux l ments m thodologiqu
279. nts le carnet de route est limit 7 comp tences cibles pour des raisons de lisibilit du contrat p dagogique et du parcours de formation 1l est obligatoire de cr er un second carnet de route pour une formation qui comporterait un plus grand nombre de CC aucun support papier n est imprim on peut consid rer que ce n est pas un point faible mais certains apprenants pr f rent avoir un carnet de route physique plut t qu informatique Ils le consulteraient plus volontiers entre les s ances de formation on remarque en effet que les apprenants ne consultent pratiquement jamais sur leur carnet de route SIMPA de leur propre chef l environnement SIMPA n est pas directement partageable sur l intranet de l entreprise Quant aux opportunit s elles sont troitement li es aux points forts de SIMPA sa structure volutive et ouverte Nous allons les voquer ci dessous dans un dernier chapitre qui va ouvrir quelques perspectives d am lioration et de d ploiement du produit Page 170 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES IV 2 Quelques perspectives Nous proposons dans un premier temps des grand axes d optimisation de SIMPA tant dans la diversit des activit s p dagogiques les capacit s de m diation que dans des perfectionnements technologiques telle la synth se de la parole qui permettront d envisager l utilisation des supports dans de nouveaux contextes de formation Un reg
280. ofessionnelles se trouvent enrichies par les pratiques de formation et les outils qu elles utilisent Quelle est aujourd hui la r alit de cette insertion Dans la dynamique de l volution des modes et des supports de formation on discerne une triple r volution qu illustre la figure 1 Il y a d abord une r volution technologique des Ce plan sera d ailleurs prolong en 1986 par l op ration T l matique Pour Tous qui vise l installation de serveurs t l matiques dans 700 tablissements scolaires pr figurant les fonctionnalit s de L INTERNET Cependant l outil t l matique n a alors gu re de pr tention p dagogique on le confine la gestion administrative des tablissements Page 19 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS supports l histoire de ce si cle nous montre les progr s technologiques fulgurants avec l av nement de la micro informatique Le propre de la recherche est avant tout de proposer sans cesse de nouveaux outils de repousser leurs limites fonctionnelles Mais les sciences technologiques voluent de pair avec les sciences humaines ainsi les psychologies de l apprentissage ont galement apport les fruits de leur recherche avec l av nement de nouveaux modes p dagogiques bas s sur les nouveaux outils technologiques disposition pour constituer une r volution p dagogique On peut cons
281. ogique et bien souvent ce terme d signe l expertise p dagogique sans pour autant montrer la fonction savante du formateur Ainsi le pedagogue pourrait tre celui qui sait comment expliquer des choses sans savoir lesquelles comme le rappelle Joseph R zeau Rez01 le mod le du p dagogue fait r f rence au sens historique de ce mot l esclave grec qui accompagnait l cole les enfants de son ma tre Le terme de formateur nous semble plus appropri car il ne v hicule pas n cessairement l id e de transvasement de connaissance dans la relation p dagogique contrairement enseignant ou professeur le formateur au m me titre que l apprenant est un acteur de l action de formation _ilne se limite pas la seule fonction d expertise le formateur n est pas forc ment un p dagogue au sens d expert ni forc ment un savant il ne souffre pas d ambiguit quant la personne qu il d signe l ordinateur ne saurait tre pleinement consid r comme un formateur ce m tier est clairement d fini et reconnu en entreprise Pour Philippe Meirieu le formateur est celui qui met en place des stimulations propose des exp riences que le sujet pourra traiter int grer ou au contraire auxquelles il restera tranger Mer87 Le succes de l action du formateur est li son r le et la relation p dagogique qu il tisse avec l apprenant que nous nommons m diation 1
282. ogiques Lcomme Linguistique le langage structure notre pens e il refl te ce que l on est 76 T existe galement un quatri me canal inop rant dans notre cas puisqu il concerne les sensations olfactives et gustatives Page 70 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION le mouvement animations doit tre p dagogiquement utile 1l doit tre employ uniquement dans ces cas l sans venir interf rer le message les explications sonores ne doivent pas tre longues et encombr es de d tails comme montr par Poy98 les modalit s ludiques et participatives conviendront d embl e aux kinesth siques les messages sonores de notification sont aussi importants que le texte qui les accompagne ventuellement ne pas les n gliger La diversification et l quilibrage des m dias r pond en partie au besoin de l apprenant d utiliser ces ressources de mani re intuitive En outre ces mod les de conception font appel quatre facettes de l homme apprenant multisensoriel acteur motionnel et joueur d terminantes dans l entretien de la motivation de l apprenant 11 2 2 2 Construire une p dagogie par l action En opposition avec un enseignement int gralement de type transmissif voire magistral nous proposons un apprentissage plus participatif gr ce d une part au mod le p dagogique du briefing d briefing o l apprenant contr
283. oin N Jai t Jamais satisfait Peu satisfait Moyennement satisfait Satisfait Tres satisfait D Nous avons fix la sp cification Y1 gt 2 en moyenne tous les questionnaires qui nous seront renvoy s devront refl ter sur les 5 besoins du client une note moyenne de 2 sur 4 2 Acceptabilit d une formation en terme de r sultats Y2 nous organisons une r union bilan entre l op rateur apprenant le STP le RUP et le formateur si diff rent du STP apr s quelques semaines de mise en pratique terrain elle se traduit par une validation concert e des comp tences sous la forme d une valuation 6 niveaux s par ment sur 3 th mes conformit aisance et autonomie au poste de travail Au terme de cette formation apr s mise en pratique sur le th me Conformit Aisance Autonomie le niveau de comp tence atteint se r v le 0 Niveau d butant l Insuffisant 2 Moyennement satisfaisant 3 Satisfaisant 4 Tr s satisfaisant 5 Exemplaire Nous avons fix la sp cification Y2 gt 2 sur chaque th me 3 Acceptabilit d une formation en terme de r duction du temps du formateur nous v rifions que son temps global de pr sence n exc de pas 50 de la dur e de la formation Page 123 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Conclusion Introduction tutor e tutor e T1 T2 T2 temps de formation en autonomie
284. ombreux attentes professionnelles et personnelles explicites et implicites vis vis de la formation niveau d ducation profil cognitif et strat gie d apprentissage pr dominances h misph riques canaux de perception et de repr sentation etc Mais il y a un risque trop syst matiser la diff renciation entre chaque apprenant comme l explique Philippe Meirieu Mei87 83 N est ce pas en effet l tat d esprit g n ral en conviendra le lecteur lorsque nous entamons une recherche documentaire sans garantie d aboutir Selon la classification de Rouet et Tricot ibid 5 Le lecteur trouvera une liste plus exhaustive et d taill e dans l article de Xavier Kremer Trans formation de l apprenant et qualit de la formation paru dans le num ro 147 2001 2 de la revue Education Permanente pp 87 97 86 Voir ce sujet l ouvrage de M Huteau Les conceptions cognitives de la personnalit PUF Paris 1985 La Programmation Neuro Linguistique PNL distingue 3 canaux principaux visuel auditif et kinesth sique Voir le chapitre xx pour plus de d tails Page 75 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION trop respecter les strat gies individuelles ne risque t on pas l enfermement l appauvrissement m thodologique de l individu une intol rance inqui tante toute proposition l g rement d cal e et qui p
285. omp tence cible un mod le commun de travail pour l expert et l auteur C est une opportunit leur collaboration l auteur peut apporter son aide l expert lors du renseignement des diagrammes Ils construisent ensemble le mat riel de base de la formation que l auteur d clinera p dagogiquement en collaboration avec le formateur L objectif d une formation professionnelle tant moins l exhaustivit que la pertinence du propos li e la pratique sur le terrain ils s lectionneront les points essentiels de la conduite normale du poste et les al as principaux id alement tir s d un Pareto 1 2 2 Formaliser les contenus multim dias Pour autoriser le formateur quitter la s ance de formation tout en r pondant au besoin d encadrement de l apprenant Bap il y a trois conditions La premi re est d entretenir la motivation de l apprenant Bap tout au long de son apprentissage La deuxi me n cessite des interfaces Homme Machine intuitives pour l apprenant Bap La troisi me est de garantir la continuit de la relation p dagogique pendant la phase autonome d apprentissage Si les outils multim dias apportent une r ponse appropri e leur emploi n cessite d tre reconsid r par rapport l usage encyclop dique courant Nous pr conisons une utilisation des expos s multim dias comme ressource par rapport une mise en situation simul e dans le cadre d activit s p dagogi
286. ompte une vingtaine de STP TIV dont une des missions est d assurer la formation des op rateurs leur poste Thales Electron Devices Une des soci t s du groupe Thales anciennement Thomson Tubes Electroniques Page 205 Annexes ANNEXE A LES BESOINS DES ACTEURS DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ss 209 ANNEXE B OBSERVATION DES S ANCES DE FORMATION e A ee re ene 211 ANNEXE C PROJET SIMPA ANALYSE DES CO TS ET RETOURS FINANCIERS een 214 ANNEXE D ENQU TE DE BESOINS DES CLIENTS SIMPA ssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssses 216 ANNEXEE BILAN DES EXP RIENCES SUR LES SUPPORTS SIMPA serrer 219 Page 207 ANNEXES Annexe A Les besoins des acteurs de la formation professionnelle Apprenant 1 y A F 4 Bap Les contenus ressources et modes p dagogiques du dispositif de formation doivent tre troitement li s l environnement professionnel de l apprenant Bap L apprenant doit pouvoir exprimer ses attentes vis a vis de sa formation et retrouver par la suite la r ponse l ensemble de ses besoins exprim s ou non 3 l PT a ae ee Bap L apprenant doit pouvoir trouver naturellement du d sir ou de l int r t vis vis de la formation de mani re rester motiv dans la conduite de son apprentissage 4 2 e 2 e Bap L apprenant doit disposer de toutes les ressources n cessaires mat rielles documentaires et tutorales son accompagnement durant app
287. on p dagogique PEI QFD matrice ROI RSS RUP SEAMI SIMPA Six Sigma Intensificateur d Image Radiologique Le tube IIR est l appareil qui fournit au radiologue l image du corps du patient modifi par les rayons X qui ont travers Les IIR sont la production principale de TIV dont il est le leader mondial Outil d application de la m thode Six Sigma dans un projet de conception la matrice QFD Quality Function Deployment met en correspondance les besoins pond r s de chacun des clients du projet avec les fonctionnalit s a mettre en uvre en r ponse Pratique du formateur le m diateur dont le but est d aider l apprenant se d gager d une situation de blocage dans son apprentissage On distingue trois types d interventions de m diation le rep rage la concentration et la reconnaissance Programme d Enrichissement Instrumental d velopp par le professeur Reuven Feuerstein Bas sur la th orie de la modifiabilit cognitive par un processus de rem diation son but est d am liorer les comp tences instrumentales d une personne en vue d accro tre ses capacit s d apprentissage Quality Function Deployment La matrice QFD galement appel e Maison de la Qualit est l outil de prise en compte de l ensemble des besoins critiques CTQ des clients dans une d marche de conception Six Sigma Return On Investment retour sur investissement Responsable de S
288. on progression i Poste de Concertation apr s un temps l de l apprenant travail sur nn sur le terrain de pratique sur Validation de le terrain le poste la comp tence CRE non Apres plusieurs A partir du aes Expert r sultats et pres p P atteindre les SESSIONS poste Auteur comportements ae competences d apprentissage multim dia de l apprenant cibles Mettre les Questionnaires Sur le lieu A la fin du interfaces au Apprenant ae PP crit ri s de de la Formateur parcours service de la staisfaction formation formation Capitaliser toutes les exp riences Apprenant Formateur Manager Apprenant Formateur Manager Auteur de formation En continu Lieu non li R union bilan mais aussi en ala final formation Tableau 3 La double valuation de l apprenant et du dispositif de formation Une vision globale du dispositif d valuation a mettre en place nous montre son caractere hybride entre la mesure via le multim dia et la subjectivit auto valuation concert e entre les acteurs entre la th orie et la pratique entre la mise en situation et l action 11 5 Conclusion Une entreprise qui choisit de d velopper des supports multim dias pour ses formations internes au poste de travail doit n cessairement d finir au pr alable la place qu il convient de leur donner et les int grer l organisation de l entreprise Il convient notamment de mettre en pl
289. on de la communication dans le travail coop ratif sur des situations de t l formation en t l pr sence Th se en ing nierie informatique Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon 1999 253 p PAPERT S Microworlds Transforming Education Artificial Intelligence and education Learning environments and tutoring systems Edited by R Lawler and M Yazdani Vol 1 Norwood NJ Ablex 1987 p 79 94 DE LA PASSARDIERE B et FISCHER Y Les hyperm dias comme outils d apprentissage des exp rimentations en France Rapport MASI 92 73 1992 11 p PREVOT P DUFOUR J VITRY G Data analysis and structural analysis methods applied to an industrial process comparative study In Control Science and Technology for the Progress of Society Akashi H Ed Vol 5 Pergamon Oxford 1981 p 2529 2530 MARTIN J PARAVY G Dir P dagogies de la m diation Autour du PEI Programme d Enrichissement Instrumental du Professeur Reuven Feuerstein Lyon Editions Chronique Sociale 1990 210 p DE PERETTI Andr BONIFACE Jean et LEGRAND Jean Andr Encyclop die de l valuation en formation et en ducation Guide pratique Paris ESF diteur collection P dagogies Outils 1998 556 p PERRIN Michel Le plus vieux m tier du monde n est pas celui qu on croit La Tribune Internationale des Langues Vivantes n 25 Mai 1999 p 5 15 PERRENOUD Philippe Gestion de l impr vu analyse de l action et con
290. on des ressources documentaires 2h Tournage des vid os 2 x 2h Implementation dans SIMPA 5h au lieu de 65h de programmation multim dia Numerisation des TOTAL j 20h par eoan comp tence Figure 49 D composition du temps de conception d une comp tence cible avec SIMPA 1 Un calcul partir du Tableau 8 sur les premi res r alisations SIMPA donne en moyenne 30h par CC avec la pratique ce temps va baisser Page 164 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES Notons que la productivit en tournage et montage vid o augmente d environ 20 quand plusieurs comp tences d un m me sujet sont trait es en m me temps ce qui est souvent le cas dans la pratique Dans le cas d une CC ne n cessitant pas de vid os le temps est raccourci de la quasi totalit des heures consacr es au tournage et montage vid o elles sont ventuellement remplac es par un temps tr s faible de prises de vues photographiques avec un appareil num rique temps de num risation r duit z ro Les 20h obtenues sont comparer aux 80h n cessaires la conception r alisation d une heure de formation avant l usage de SIMPA donn es des ann es 1995 2000 C est donc d un facteur 4 qu est am lior e la productivit de la cellule multim dia dans son activit d auteur de supports de formation interactifs Remarquons de surcro t que les produits multim dias r alis s jusqu en 2001 TIV qualifi
291. on gradu e a la difficulte Reflet de la comp tence acquise Utilisation positive des erreurs J agis S lt Qu est ce qui s est pass Pourquoi Que vient on d apprendre Temps Figure 31 Les crit res de la m diation en r ponse l activit mentale de l apprenant Ce d coupage temporel nous fournit un modele simple et exploitable informatiquement pour d finir les fonctionnalit s de m diation a incorporer aux supports SIMPA elles sont d crites par la Figure 31 qui int gre les crit res de la m diation I11 3 5 2 Les acteurs de la m diation Comme l organisation p dagogique de SIMPA se d compose en deux s quences les acteurs de la m diation seront de deux types les formateurs humains et les tuteurs informatis s Les premiers restent les principaux m diateurs dans les formations au poste de travail ils ont un r le de planification d organisation p dagogique briefing de discussion finale et d valuation de l apprentissage d briefing Mais int ressons nous la p riode d absence du ou des tuteurs humains p riode durant laquelle il demeure indispensable de prolonger la m diation p dagogique Pour pallier l absence du formateur en cours de s ance d apprentissage nous avons cr 2 tuteurs informatis s le professeur et le compagnon Ce bin me a une double fonction d une part dynamiser les interventions des personnages qui va intervenir quels moments en m
292. on pour ce mode d utilisation La plate forme reconna t deux types d utilisateurs l apprenant et le formateur Ce dernier dispose de fonctions utiles pour contr ler la session de l apprenant tableau de bord des comp tences intervalles d incertitude sur les scores attribu s post it informatiques Notons galement que le formateur est le seul pouvoir modifier le contrat p dagogique dans le carnet de route en pratique il tablit ce contrat en pr sence de l apprenant 11 4 Experimentation de SIMPA R4 Nous avons proc d une double exp rimentation des supports SIMPA dans une d marche it rative d am lioration appliquant le principe qualit de la roue de Deming 1 4 1 La roue de Deming Dans le Manuel Qualit de TIV est d crit le principe d action retenu pour Assurance Qualit Il s agit du sch ma d am lioration continue dit roue de Deming galement appel cycle de Shewhart 4 Ce principe d action est constitu de quatre tapes PA VR Dem82 Pr voir Dire ce que l on va faire Au cours de cette premi re phase on fait le point sur l encha nement th orique des op rations on pr voit des proc dures des consignes des plans des objectifs pr cis etc 134 ee E ETO lt Bah a C est Walter A Shewhart ing nieur statisticien consid r comme le p re des statistiques modernes qui est l auteur de ce cycle dans les ann es 1930 vite repris par
293. ons une s rie d hypotheses que l analyse viendra confirmer ou infirmer Page 139 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 4 4 3 M canisme de l analyse Repr sentons l ensemble des donn es brutes comme un nuage de n points n tant le nombre d individus distribu s dans un espace p dimensions p tant le nombre de variables 11 dans notre cas L analyse factorielle consiste projeter ce nuage sur un hyperplan factoriel form par un certain nombre de facteurs inf rieur p l issue de cette projection la dispersion du nuage diminue On minimise la perte d information en r duisant la dimension de l espace de repr sentation Une interpr tation sur les inter relations entre variables est alors possible en fonction de leur situation par rapport au centre de gravit du nuage et de la quantit d information qu elles repr sentent dans l espace retenu chaque facteur nouvelle variable r sumant l information port e par un des axes d inertie du nuage est associ e une valeur propre la somme de toutes les valeur propres tant gale au nombre de variables p Dans le cas d une ACP norm e cette somme des valeurs propres correspond galement la variance totale du nuage Chaque facteur ou composante repr sente un certain pourcentage de variance expliqu e D s lors on peut s interroger sur le nombre de facteurs retenir pour l analyse des donn es Citons deux m thod
294. opmental research Helsinky Orienta Konsultit Oy 1987 FENELON J P Qu est ce que l Analyse des Donn es Paris Lefonen 1982 311 p FERRELL Joe Use of computer speech Technologies to enhance Learning Journal of Interactive Instruction Development Volume 12 Number 1 Summer 1999 p 11 15 FEUERSTEIN Reuven La th orie de la modifiabilit cognitive structurale et les neurosciences actualit d un courant ducatif In Colloque sur les p dagogies de la m diation actualit d une pens e ducative Aix les Bains 2001 FOAD transition mutation rupture e illusions amp r alit s en ligne 2 mes rencontres du Forum Fran ais pour la Formation Ouverte et Distance au Futuroscope de Poitiers mars 2001 Disponible sur http www algora org kiosque fft_publ htm FERU Fr d ric et al Des interfaces pour am liorer les performances d exploitation d un Syst me d Information complexe In Actes du congr s scientifique NimesTIC 2001 Nimes 2001 p 1 15 120 FISCHER G Enhancing Incremental Learning Processes With Knowledge Based Systems Learning Issues for ITS Edited by H Mandi and A Lesgold Springer 1988 p 138 163 FRASSON C MENGELLE T and AIMEUR E Using Pedagogical Agents In a Multi strategic Intelligent Tutoring System en ligne Workshop on Pedagogical agents in AI ED World Conference on Artificial Intelligence and Education Japan 1997 Disponible sur http www iro umont
295. orat reste utile pour animer la relation p dagogique le jeu d entreprise en est l illustration par des moments de r flexion collective et de dialogue plut t qu un enseignement uniforme 1 4 2 4 Une richesse de contenus Les progr s incessants en terme de compactage des donn es informatiques induisent des fortes capacit s de stockage des supports num riques Les STIC appliqu es a la formation offrent ainsi l opportunit d une richesse des contenus Elle peut tre horizontale c est dire privil giant la diversit des th mes abord s formation pluridisciplinaire verticale en donnant une profondeur descriptive chaque th me des concepts g n raux aux applications les plus complexes de la th orie l tude de cas lat rale selon le point de vue d sir a la fois sur la forme diversit de pr sentation des informations multimodalit et sur le contenu m me sujet trait dans des contextes diff rents par des auteurs diff rents hybride vocation horizontale verticale mais disposant de nombreux n uds orthogonaux de connexion autant d opportunit d largissement vertical horizontal dans chaque th me abord dans chaque niveau de description et bien s r lat ral changement de point de vue C est typiquement le cas de supports de formation int grant un acc s l Internet D signation de la personne qui se forme dans un dispositif de e formation Dans
296. ormation Les r ponses ces questions rel vent de la mise en uvre p dagogique que nous aborderons en partie III du m moire Cette vision ternaire de la relation p dagogique n glige la notion d objectif seule apte faire merger le besoin de contractualisation entre les acteurs de la formation 2 3 2 2 La pyramide des objectifs La litt rature nous offre de nombreux mod les du processus de formation en entreprise mettant en jeu les 3 acteurs naturels que sont l apprenant le formateur et le manager Bar95 Gal78 Car92 Il faut rajouter a ces sch mas relationnels l expert du domaine et l auteur des supports p dagogiques puisque la plupart du temps cette mod lisation suppose des contenus de formations d ja concus et disponibles ce qui ne va pas h las dans le sens de la cha ne qualit d j voqu e Mas01 Le mod le triangulaire devient donc pyramidal les acteurs repr sentant les 5 extr mit s nous avons naturellement plac l apprenant au sommet de la pyramide comme le montre la Figure 15 Chaque ar te correspond un objectif axe manager expert il porte des objectifs de capitalisation des savoir faire En quoi le savoir faire d tenu immat riellement par l expert va t il en s exprimant enrichir de mani re p renne le capital comp tence de l entreprise Page 77 Objectifs de capitalisation PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS D
297. ortants traiter ou valider sur chaque comp tence cible Conserver le d coupage de la formation en comp tences cibles dans un ordre modulable 6 Pouvoir modifier moi m me le contenu du support multim dia 7 Conna tre le niveau de l apprenant pour adapter la formation Avoir un support multim dia adaptable selon le niveau de l apprenant exp rience dans le poste formation initiale Mettre en place facilement des tests pr liminaires pr tests par comp tence cible pertinents aux apprenants afin de cibler le contenu de la formation Disposer en fin de formation d un bilan par comp tence entre le pr test et le post test 8 Assurer un suivi des actions de formation D velopper des pratiques de formation continue 2h mois par exemple Mettre en place un suivi syst matique de toutes les formations Int grer dans le questionnaire de d part la qualit de l apprenant Int rim CDI et sa soci t si autre que TIV Former l tablissement d un reporting sur des actions d l gu es suite une formation Pouvoir retrouver dans le module multim dia test le point critique qui a donn lieu a une non conformit 9 G n rer et tester la motivation chez tous les acteurs de la formation G n rer et tester la motivation chez tous les acteurs de la formation Pr senter les infos et les explications selon les centres d int r t et donc de motivation des apprenants Managers 1 Avoir une garantie sur les r
298. ourrait tre syst matiquement rejet e Sans tre aussi pessimistes nous gardons simplement l esprit le caract re autonomisant de la formation en entreprise elle doit tre l occasion pour l apprenant de s ouvrir de nouvelles pratiques de gagner en niveau de responsabilit La diff renciation est galement un frein au d veloppement d une m thodologie la fois pertinente pour tous et conomiquement industrialisable Pour ces raisons nous nous concentrons sur les attentes explicites et implicites de l apprenant tout en gardant une souplesse de notre dispositif de formation et un quilibrage des m dias pour susciter le d sir et le plaisir d apprendre chez tous les apprenants Mais l apprenant n est qu un maillon de la cha ne qualit de la formation Il faut clarifier la pertinence collective des prestations de chacun afin de d velopper la responsabilit solidaire de l ensemble des acteurs de la cha ne de la formation Masingue ducation permanente N 147 Cela passe par une contractualisation entre les acteurs 1 2 3 2 l ments de contractualisation entre les acteurs Quelles relations faut il contractualiser Pour r pondre cette question il est n cessaire d tablir une mod lisation de ces relations Elles peuvent s envisager selon une double approche le triangle des processus intime a la relation p dagogique entre le formateur et l apprenant et le triangle des objectifs
299. pa Parcours Contrat S O I l amp m 3 Savoir r agir 7 l sa en cas d al as de 2 fl x ai ETS ie Apprentissage N de l interface f Feed back galop d essai y Donn es SS comportementales Briefing Apprentissage en autonomie D briefing Figure 8 Mod le d organisation des formations sur supports multim dias Page 61 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION ll 2 Mod les g n riques de conception 11 2 1 Structurer les contenus Le premier besoin de l expert et de l auteur consiste facilement construire et mettre en forme p dagogiquement les contenus de formation Bex et Ba Pour cela ils doivent pouvoir disposer d environnements et d outils d aide la conception et l organisation p dagogique Dans notre cas formation technique a un poste de travail nous avons labor une fiche descriptive du poste amenant l expert a identifier ses objectifs p dagogiques Ces objectifs sont ensuite finement d crits a travers des diagrammes de type cause effet Pour l auteur ces mod les d finissent l ossature des contenus de la formation 1 2 1 1 Identification des objectifs p dagogiques 11 2 1 1 1 Qu est ce qu un objectif p dagogique L apprenant adulte a besoin de prendre conscience de l utilit concr te de sa formation et d appr cier la progression de son apprentissage Bap et Bap
300. pas adapt e tous types de formation les titres des 3 th mes seront d sormais une propri t du carnet de route que l on d finira selon les besoins avoir la possibilit outre les renommer de choisir le nombre de th mes cette modification est beaucoup plus lourde mettre en uvre car elle modifie la fois de nombreux scripts de gestion de la navigation entre les livres et le calcul du score mais galement l organisation spatiale des objets dans le carnet de route largir le nombre maximal de comp tences cibles par formation pouvoir modifier l apparence des m diateurs ainsi que leur nom modifier le mod le du contrat p dagogique le manager n existera pas forc ment on ne parlera plus de mise en application sur le poste de travail etc Cette liste n est pas exhaustive elle est conditionn e par le contexte en milieu scolaire par exemple il pourra tre souhaitable de calculer une note finale sur 20 comme le veut I usage et non sur 7 dans un cadre plus convivial il conviendra au contraire de supprimer le score pr sentation des activit s d une administration par exemple Page 178 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES IV 2 3 L apport du travail coop ratif Notre cadre de recherche n a pas t l tude d un mode de travail collaboratif dans la conception ou l usage de supports de formation multim dias mais cela pourrait fort bien faire l obje
301. place dans les entreprises de v ritables dispositifs d autoformation ducative en regard de l volution constante et rapide des techniques et m thodes de travail de l autonomie et la r activit croissante demand e aux salari s On rejoint ici le th me tr s actuel de la formation tout au long de la vie qui s il n implique pas forc ment autoformation en reprend tout fait les fondements 1 4 2 7 Vers un allegement des co ts de formation 4 2 7 1 La r alit du march de la e formation Le d veloppement des STIC bouleverse le paysage de la formation professionnelle a tel point qu on parle aujourd hui du march de la e formation avec des chiffres astronomiques La volont des entreprises de r duire leurs co ts de formation explique ais ment l mergence forte de ce march Mais il convient de relativiser certains chiffres spectaculaires en commen ant par s interroger sur les sources Diff rents chiffres ont ainsi circul r cemment sur le chiffre d affaires global du e learning aux Etats Unis 200 milliards de dollars RH info citant La Tribune ce qui fait beaucoup un rapport am ricain cit par Edubyweb dans la m me p riode avan ait quant lui 4 milliards de dollars Selon Andersen 60 des d penses globales de formation professionnelles sont consacr es au e learning S Il para t plus raisonnable de se baser sur les chiffres de WR Hambrecht portant le e learning hauteur de 7
302. portunit de r viser ses contenus la lumi re de l usage qu il en est fait en particulier dans le cas d une formation r currente une habilitation renouveler chaque ann e par exemple L auteur est client d un tel retour d usage pour am liorer la structure de ses supports Ba Bau L expert auteur souhaite disposer d un retour d usage a long terme des supports de formation afin d en am liorer le contenu la structure 1 3 5 Le point de vue du manager Qu est ce qu un manager Si le terme vient de l anglais to manage diriger le r le du manager doit se comprendre un sens plus largi Pour le Petit Larousse 2002 le manager est un sp cialiste du management ensemble de techniques de direction d organisation et de gestion de l entreprise Le manager est donc un d cideur selon des contraintes relatives l environnement de l entreprise La formation appara t a la fois comme un outil d organisation et de gestion de l entreprise puisqu elle est troitement li e avec la gestion des Page 36 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS comp tences nous y reviendrons Serge Barzucchetti et Jean Fran ois Claude nous brossent le portrait du manager de la formation comme responsable d une r flexion strat gique concernant les ressources humaines de quels m tiers comp tences effectifs avons nous r e
303. profondissement ou l largissement du contenu de la formation gestion positive des erreurs les utiliser pour faire progresser l apprenant Ces interventions se font par le m diateur d s que le besoin s en fait sentir c est dire d s que l apprenant rencontre des difficult s dans son apprentissage incompr hension blocage face a une difficult erreur lors d un test etc 1 3 2 3 Un double niveau d encadrement Si chaque s ance est encadr e p dagogiquement selon le mod le du briefing d briefing 1l est int ressant d largir cette structure Ainsi nous avons deux niveaux d encadrement 1 Local au sein de chaque s ance voir ci dessus 2 Global pour l action de formation toute enti re Dans ce second niveau le briefing est constitu de l entretien pr alable entre tous les acteurs Page 89 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION de la formation et concr tis par le contrat p dagogique Le d briefing est lui aussi organis avec tous les acteurs il portera sur l valuation concert e des r sultats a l issue de la 100 formation sur le poste Apprentissage en autonomie Introduction Conclusion tutor e tutor e S ances de formation Co ntrat Apprentissage Val i d at i on z en autonomie z pedagog ique Introduction Conclusion concertee tutor e tutor e Temps Figure 20 Double encadremen
304. projection de l ann e 2000 Co t de qualit Heures formateur hors cellule multim dia en supposant des formations individuelles 24 op rateurs en mobilit 26 nouveaux int rimaires former 50 personnes environ en polyvalence Soit 100 personnes former en 6h en moyenne 600h Page 214 ANNEXES Heures apprenant formations de 6h 600h Heures de formation Cellule multim dia 50h d animation de formations 250h environ de temps de pr paration au total soit le quintuple Soit 300h TOTAL 1500h A 28 heure cela quivaut a 42K Coit de non qualit 1 Personne ayant suivi une formation sans mise en pratique derri re On value 80 la perte de l investissement de formation 2 Formation ne conduisant pas a une garantie de r sultat en terme de comp tence sur le poste Perte en production par manque d autonomie Perte en pi ces non conformes Economies 1 Gains sur le temps du formateur Nombre d heures de formation au poste dans l usine chiffres 2000 Cellule Multim dia 50h STP Formateurs occasionnels 600h Total 650h par an on en gagne 50 soit 325h Gain 325 x 28 9100 2 Gain sur les cas de non qualit de formation Une formation dure en moyenne 6h on value le temps de pr paration pour le formateur au quintuple soit 30h On gagne donc 0 8 30 6x2 34h sur chaque cas En valuant ces cas 5 par an Gain 34 x 5 x 28 4760
305. pter mieux encore tous types de formation en augmentant ses capacit s de m diation prise en comptes de nouvelles situations de blocage que peuvent rencontrer les apprenants identifi es par les retours d usage du produit ou en utilisant des technologies de synth se vocale pour am liorer l interaction des tuteurs informatis s avec l apprenant Nous avons discut du d ploiement de SIMPA d autres entreprises du groupe Thales via l Intranet de la soci t cela passera par une adaptation technologique du produit utilisation du plug in Neuron par exemple pour se conformer un environnement html Enfin apres un tour d horizon des mod les de coop ration qui nous semblent compatibles avec l utilisation de SIMPA nous avons d fini quelles adaptations ou modifications seraient n cessaires d une part en conception conception collaborative d autre part en formation apprentissage coop ratif Il serait int ressant d tudier l adaptation de SIMPA des pratiques de formations distance en analysant la place de la coop ration dans ce nouveau contexte Le mod le du Briefing D briefing y serait il applicable Quelle serait la nouvelle place du formateur Autant de questions auxquelles d autres recherches r pondront bient t Page 189 R f rences bibliographiques Les r f rences disponibles sur internet ont t v rifi es la date du 1 juillet 2002 Abd92 Ade01 Ahm92 Akk96
306. que des stimulations sensorielles laisseraient dans l esprit de l tudiant la mani re de la lumi re sur une pellicule photographique cit par Cor001 Il est vident que dans bien des cas de formation au poste de travail en milieu industriel cette vision des choses est beaucoup trop optimiste et m morielle De cette relation frontale avec l enseignant l apprenant ne peut esp rer une formation mais tout au plus une pr sentation Du c t du formateur s il appara t qu il consid re souvent comme noble sa fonction de transmettre des connaissances cela ne signifie pas pour autant qu il souhaite passer son temps exposer ses connaissances Dans une formation utilisant les STIC il a l opportunit de d l guer cette t che a l ordinateur et se recentrer sur son r le d animateur de m diateur nous dit Emmanuelle Annoot Ann96 entre l apprenant et le produit p dagogique Le formateur dans un tel contexte d autoformation reste indispensable plusieurs titres il donne du sens la formation en liaison avec les exp riences ant rieures de l apprenant il soutient la motivation de l apprenant il participe a l largissement de l autonomie de l apprenant dans son apprentissage D autre part les supports p dagogiques qu ils soient num riques ou non seront pr f rables au seul discours du formateur ils ont pour eux la r p tabilit voire l exhaustivit la multiplicit
307. ques D autre part les diff rences inter personnelles entre les apprenants imposent d avoir des modes de repr sentation des contenus quilibr s 11 2 2 1 Diversifier les m dias Parmi tous les mod les descriptifs de la structure cognitive humaine nous en retiendrons deux troitement li s pour garantir l quilibre des m dias dans la construction d interface de produits multim dias vocation p dagogique C est d une part le mod le de s paration h misph rique du cerveau propre tous les tres humains et d autre part la classification de la Programmation Neuro Linguistique PNL pour les canaux de perception et de repr sentation caract ristiques de chaque individu 11 2 2 1 1 Un cerveau deux h misph res Des recherches initi es dans les ann es 1960 sur des personnes atteintes de l sion c r brale ont rendu possible l tude des deux h misph res c r braux de mani re s par e Elles ont r v l que nous poss dons deux fa ons diff rentes et compl mentaires de traiter l information l une lin aire proc dant pas pas analysant les l ments constitutifs d un ensemble et l autre globale qui d tecte et construit les structures Chacun des h misph res de notre cerveau prend en charge ces deux modes de traitement L h misph re gauche HG traite l information analytiquement et l h misph re droit HD globalement On peut noter avec humour mais non sans pertinence
308. r http www fse ulaval ca fac ten reveduc html hyppe t html REZEAU Joseph M diatisation et m diation p dagogique dans un environnement multim dia Le cas de l apprentissage de l anglais en Histoire de l art l universit Th se en didactique de la langue Universit de Bordeaux 2 2001 617 p ROUET Jean Fran ois et TRICOT Alain Recherche d informations dans les hypertextes des repr sentations de la t che un mod le de l activit cognitive Sciences et Techniques Educatives Vol 2 n 3 1995 p 307 331 SAPORTA Guy Probabilit s Analyse des Donn es et Statistique Paris Technip 1990 493 p SANDOZ GUERMOND Francoise BEUCHOT G rard et PREVOT Patrick RACE un environnement de travail coop ratif distance adaptatif In Actes du colloque international TICE 2000 Troyes 2000 p 385 391 SULZER Emmanuel Objectiver les comp tences d interaction Education permanente N 140 1999 3 p 51 59 TISSEYRE Ren Charles Knowledge Management th orie et pratique de la gestion des connaissances Paris Herm s Science Publications 1999 185 p TRIGANO Philippe Evaluation de l Interface Homme Machine des logiciels ducatifs Le Journal du Multim dia N 18 1997 p 12 15 TARPIN BERNARD Frank RAMEL Jean Yves PREVOT Patrick Animation distance de jeux d entreprise multim dias coop ratifs In Actes de la conf rence ERGO IHM 2000 Biarritz octobre 2000 p 271 278 Page 201
309. r le de propri taire des contenus de la formation l expert souhaite pouvoir les maintenir facilement au cours de mises jour successives 3 x Bex L expert souhaite disposer d un retour d usage long terme des supports de formation afin d en am liorer le contenu Auteur 1 e x j Bau La construction de supports de formation ne doit pas tre source de pr occupation pour l auteur quant la mise en forme p dagogique et devra a sa demande tre effectu e en un minimum de temps 2 i x soir Ba Afin de mieux s investir dans son r le de propri taire des supports de la formation l auteur souhaite pouvoir les maintenir facilement au cours de mises jour successives 3 A z Bay L auteur souhaite disposer d un retour d usage long terme des supports de formation afin d en am liorer la structure Manager 1 2 Bma Le manager de la formation souhaite dans le cadre de sa gestion des comp tences une formation la demande 2 F 3 Ba Le manager de la formation souhaite galement dans le cadre de sa gestion des comp tences une formation juste a temps 3 j 2 e e z Bma D un point de vue manag rial la formation doit pouvoir apporter le maximum d efficacit avec le minimum de ressources c est dire moindre co t Le manager souhaite en tant qu outil d aide a la d cision une mesure fiable et si possible chiffr e des r sultats de la forma
310. r d un projet doit faire face un certain nombre de freins ou handicaps qui s accentuent avec l ge la curiosit naturelle de l enfance s estompe le champ imaginatif illimit et la confiance en soi de l adolescence s amenuisent la routine se substitue aux motivations aux aspirations la plasticit mentale se fige pour laisser place a un quilibre d fensif les r sistances au changement se font de plus en plus fortes En r ponse a ces consid rations des modalit s p dagogiques comme tude de cas la mise en situation semblent plus pertinentes qu un mod le acad mique de formation Ainsi se d clinent les enjeux d un dispositif de formation destin aux adultes 1 Bap Les contenus ressources et modes p dagogiques du dispositif de formation doivent tre troitement li s a l environnement professionnel de l apprenant Be La relation p dagogique durant l action de formation doit faire en sorte de surmonter les freins structurels a l apprentissage chez l adulte 1 3 2 2 La motivation d apprendre La motivation intrins que de l apprenant est souvent cit e comme condition sine qua non de l apprentissage Pour l apprenant 1l s agit d avoir identifi des raisons d apprendre En toute rigueur le contexte de notre tude nous pr serve d une situation o l apprenant n a pas identifi ces raisons En effet nous avons pr sent ci dessus l
311. racer les comportements nous n avons pas eu d autres pertes de donn es d plorer La seule difficult a consist choisir les variables actives de ACP Il nous a sembl int ressant d analyser l appr ciation qu ont eu les personnes du professeur et du compagnon puisqu ils repr sentent l efficacit de la m diation De m me l quilibrage PNL la classe d expertise le score obtenu au test et les temps de consultation des ressources uniquement le livre des ressources du compagnon et l intervalle de confiance ont t int gr s l analyse Puisque nous avons vu que l ge et le niveau informatique se trouvaient structurellement corr l s n gativement seul l ge a t conserv Nous obtenons 11 variables actives p 11 ainsi r parties Variables structurelles Nom de la variable De 1 de 25 ans 5 de 55 ans Score sur le canal visuel De 0 45 r sultat test PNL Score sur le canal auditif De 0 45 r sultat test PNL Score sur le canal kinesth sique De 0 45 r sultat test PNL Classe d expertise 1 non initi ou 2 initi Variables comportementales indic es et 2 pour chaque exp rience Nom de la variable Note obtenue au test Intervalle de confiance Temps de consultation du l Temps en secondes tps_res livre des ressources Temps total du test tps_tot Note attribu e au professeur Note attribu e au compagnon Avant m me de r v ler les r
312. rans Le frein au d veloppement de SIMPA reste sa structure informatique non directement transf rable sur le r seau intranet du groupe Thales Nous devrons y rem dier pour esp rer voir un jour le professeur et le compagnon ailleurs qu a Moirans IV 2 2 3 A d autres entreprises de nouveaux types de formation L largissement de SIMPA d autres entreprises trang res au groupe Thales est rendu possible par l autorisation qu a donn e TIV aux concepteurs du produit de l utiliser pour leur propre compte c est a dire dans le cadre d une activit cr e a leur nom Il est important de souligner que si SIMPA a t d velopp dans un contexte industriel sa structure autorise bien d autres ouvertures de formation dans de nouveaux domaines Ainsi les potentialit s de m diation qu il contient place SIMPA comme support d avenir condition de pouvoir le d velopper dans ce sens quant des formations de type comportemental que ce soit en entreprise formation de managers en situation simul e dans les collectivit s locales pr paration un entretien accueil t l phonique par une h tesse etc ou en milieu scolaire comportement face la violence expos de situations pour discussion commune avec les l ves Envisager d utiliser SIMPA dans de nouveaux contextes impose d assouplir sa structure abandonner le d coupage strict en contexte savoir faire traitement des al as qui ne sera
313. re l apprenant et l objet de l apprentissage IL3 1 Alternance th orie terrain S1 le cadre de notre tude n englobe pas ce que l on appelle les formations actions nous en reprenons un des pr ceptes fondateurs celui d une alternance constructive entre situation de travail et comp tence Id alement la formation pour une personne nouvelle sur un poste de travail doit intervenir apr s un certain temps de pratique fonction de la nature et de la criticit de ce poste L apprenant en ressentira d autant plus un besoin de formation formalis e en lien avec Bap et Bro puisque auront surgi des questions des remarques et des besoins d explication contextuelles Nous pr tendons qu une partie de la formation traditionnelle de type m tier ou compagnonnage reste toujours valable Quelles que soient les modalit s des s quences de formation th orique les retours sur le poste constituent pour l apprenant autant de respirations dans son apprentissage cette variation des stimuli vite la surcharge cognitive Cependant afin de garder un lien troit entre la th orie et la pratique il est pr f rable d en minimiser la distance a la fois physique et temporelle ainsi le formateur doit pouvoir dispenser syst matiquement la formation en atelier L aspect service l apprenant est clairement manifest en venant le trouver dans son environnement de travail Dans les entreprises industrielles le fai
314. re la cellule multim dia dans notre cas Page 116 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Suivi automatique dela proc dure de Int gr dans le mise en oeU re module D terminer les diff rents ty pes d activit s Organisation et diversification du parcours selon les competences cibles 4 couleurs et 7 l rrents par cran Doi assurer les 16 crit res de la m diation Pr test initial suvi d une adaptation du bode test mode parc ours apprenant Int gr l usage du module Contrat p dagogique Proc dure de mise en oeuvre et de suk des actions de for mation Fonctionnalit s Nom de la fonctionnalit F2 F7 Indice de difficult de r alisation 2 1 d m on Fu O O ra 3 oe Es 5 0 in Cr 255 H TE Er im O SS oh Figure 25 Matrice QFD d di e aux apprenants Page 117 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE ouii automatique de la proc dure de mise en oeuvre Mesure de comp tence terrain concert e apprenant STP RUF Echelle EMSE sur 3 axes conformit aisance Pr test intial suw i d une adaptation du parcours Procedure simplifi e de mise jour des modules multim dias Proc dure de cr ation et d adaptation du mod le informatique Structure du support Ind pendante du contenu Calcul d un in
315. real ca frasson FrassonPub Acteurs final doc FOGG B J HSIANG T The Elements of Computer Credibility In Proceedings of CHI 99 Conference 1999 p 80 87 FEUERSTEIN R RAND Y RYNDERS J E Don t accept me as I am Helping retarded people to excel New York Plenum Press 1988 Page 196 Gal78 Geo01 Geo83 Gia01 Gib93 Har73 LHBR99 Her82 Hou93 JDNO2 JRLO0 KFL60 Kre98 GALLIGANI Francois Pr paration et suivi d une action de formation Paris Les ditions d organisation 1978 150 p GEORGE S bastien Apprentissage collectif distance SPLACH un environnement informatique support d une p dagogie de projet en ligne Th se en informatique Universit du Maine 2001 355 p Disponible sur http www ic2 univ lemans fr george these thse_sebastien_george pdf GEORGE Christian Apprendre par l action Paris ditions PUF 1983 236 p GIARDINA Max OUBENAISSA L Elaboration d une structure de m diation p dagogique distribu e In DE VRIES E PERNIN J P et PEYRIN J P Eds Pr actes du 5 colloque Hyperm dias amp Apprentissage Grenoble avril 2001 p 135 144 GIBAUD Olivier Contribution au Concept de Micro Monde pour l Enseignement Assist par Ordinateur These en ing nierie informatique Ecole Centrale de Lyon 1993 402 p HARTLEY J R and SLEEMAN D H Towards more intelligent teaching systems Int JI of Man Mach
316. renant selon sa disponibilit et conclusion d un contrat entre l apprenant et l institution d finition UNESCO La FOAD s applique particuli rement bien au t l enseignement universitaire campus virtuel Elle d termine physiquement la capacit d change sur une ligne reliant deux machines communicantes La largeur de bande passante d un r seau correspond la quantit maximale d informations qu il peut v hiculer elle se mesure en Bauds c est dire un d bit de donn es informatiques kbps ou mbps kilo ou m ga bits par seconde Page 43 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS une facilit et une rapidit d utilisation pas de contraintes de liaison un r seau et de transfert d informations un cadre privil gi pour l usage de ressources multim dias interactives une mise jour des contenus d licate puisque non dynamique 2 a synchrone une formation synchrone suppose des modalit s d change d information en direct soit par des moyens technologiques t l phone web conf rence ou visioconf rence IRC chat etc en supposant une connexion simultan e des acteurs de la formation au r seau consid r Le travail collaboratif est galement possible sur des documents partag s avec des outils de type collecticiel soit simplement par la pr sence physique des acteurs dans un m
317. rentissage 5 i T bok j Bap Il doit pouvoir utiliser ces ressources de mani re intuitive soit sans d marche initiatique 6 oa ae f p n y Bap L apprenant doit disposer d une visualisation claire de l volution de ses comp tences durant l avancement de son apprentissage Formateur Bf La relation p dagogique durant l action de formation doit faire en sorte de surmonter les freins structurels l apprentissage chez l adulte Bro Afin de r aliser un juste accompagnement de l apprenant dans sa progression le formateur souhaite disposer d outils de suivi de la formation B Le formateur doit pouvoir intervenir dans un contexte o l apprenant est client de son action travers sa d marche volontariste d apprendre Bro Le r le du formateur est moins d exposer ses connaissances que de les mettre sc ne les mettre en question en provoquer une discussion en un mot tre le m diateur entre l objet d apprentissage et l apprenant By Le formateur doit avoir l opportunit de pratiquer une p dagogie individualis e afin de r pondre aux sp cificit s de l apprenant Page 209 ANNEXES Expert 1 Bex La construction de contenus de formation ne doit pas tre source de pr occupation pour l expert quant la mise en forme p dagogique et devra sa demande tre effectu e en un minimum de temps 2 A Gn 38 i Bex Afin de mieux s investir dans son
318. rmateur et le manager d finissant l organisation et les r sultats attendus de la formation Il est propre a chaque action de formation voire chaque apprenant si n cessaire Ce dernier est int ressant d tailler il constitue le contrat p dagogique de la formation 1 2 3 2 3 Le contrat p dagogique Si la notion de contrat p dagogique n est pas nouvelle elle n en reste pas moins indispensable l initiation d une action de formation responsabilisant chacun des acteurs facteur cl de succ s C est l am ricain M Knowles qui en a pos les bases d application m thodologique pour des contextes d autoformation dans les ann es 1970 ainsi crit il Le contrat p dagogique point de mire de l apprentissage autodirig est un moyen d harmoniser les n cessit s du poste et les buts de l entreprise avec les objectifs et buts personnels de l individu Il rend visibles les responsabilit s mutuelles du manager de l employ et de celui qui est responsable de la facilitation de la formation en ce qui concerne l atteinte des objectifs M Knowles amp Associates Andragogy in action Jossey Bass 1984 On trouve de nombreux exemples de contrats p dagogiques dans des contextes d autoformation comme dans Car92 Ceci n est pas anodin la contractualisation pr te un cadre tout fait utile dans les pratiques d apprentissage auto dirig Notre proposition m thodologique n en est pas si loign e no
319. rmation en milieu industriel Application la gestion d un didacticiel cimentier Th se en informatique et automatique appliqu es Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon 1991 153 p BERNSTEIN M Enactment in Information Farming In Proceedings of Hypertext 93 Seattle Washington 1993 p 242 249 BERTIN Jean Claude Conception de le ons multim dia libert ou guidage en ligne Actes du colloque SAES 1998 Disponible sur http www mshs univ poitiers fr saes congres rennes98 BERTIN htm BEVILLE G Jeu de formation Paris Editions d organisation 1986 123 p BLANDIN Bernard Le fameux mod le am ricain existe t il Impressions de Floride en ligne Ressources n 63 juin juillet 2001 Disponible sur http www algora org kiosque actu floride htm BABARI Mounir MAHI Abdelkader PREVOT Patrick Approche g n rique pour la conception et l ing nierie de jeux d entreprise multim dias coop ratifs In Actes du colloque international TICE 2000 Troyes 2000 p 377 384 BOURGUIN Gr gory Un support informatique l activit coop rative fond sur la Th orie de l Activit le projet DARE en ligne Th se en informatique Universit des Sciences et Technologies de Lille 2000 217 p Disponible sur http trg03 univ lille 1 fr gbourguin TheseGregoryBourguin pdf BOY G Assistance lop rateur une approche de VU intelligence artificielle Toulouse Teknea 1988 360 p Pag
320. rofesseur Aa 09 Au bout de combien de temps vous tes vous senti e l p a 38 min 30 6 autonome dans l usage du support multim dia Au bout de combien d activit s vous tes vous senti e 3 21 autonome dans l usage du support multim dia Tableau 10 Enqu te sur la m diation pour la formation SIMPA au clean concept Page 162 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES En moyenne les utilisateurs d clarent tre autonomes sur SIMPA au bout de 28 minutes ou de 3 activit s p dagogiques De fait nous utilisons le galop d essai beaucoup moins souvent que nous l avions pr vu gr ce l application des r gles ergonomiques l apprentissage de l interface est assez rapide Cela dit le fort cart type sur le temps n cessaire l autonomie nous rappelle l in galit des apprenants quant la familiarisation avec l environnement informatique certaines personnes se sont d clar es autonomes sur SIMPA apr s 2h d utilisation alors que d autres l taient en 10 min l emploi du galop d essai en pr sence du formateur reste indispensable pour les op rateurs les moins familiaris s IV 1 3 2 Cas concrets d application du Briefing D briefing Toutes les formations ne peuvent pas se d rouler selon le Briefing D briefing dans le plan de d ploiement de SIMPA nous l avions pr vu dans 75 des cas mais il s av re que ce chiffre reste aujourd hui au dessus de l
321. rs d enqu tes ou observations sur le terrain Nous utilisons des crit res d valuation indicateur chelle de valeur par exemple un pourcentage de bonnes r ponses a un test multim dia sp cification un niveau de satisfaction a un retour d enqu te un nombre d anomalies observ es sur le terrain 1 4 6 1 Evaluation initiale de l apprenant 1 Le pr test est con u par l expert en collaboration avec l auteur Il est constitu d un ensemble d activit s p dagogiques portant sur la comp tence cible acqu rir L apprenant r alise le test en pr sence du formateur Celui ci intervient lorsque l apprenant rencontre un probl me dans l utilisation de l interface informatique mais ne guide pas l apprenant dans le choix de ses r ponses 1 4 6 2 Evaluation finale de l apprenant 2 Notre mod le de formation propose une alternance entre la pratique et la th orie Il est pertinent de conserver ces deux dimensions pour valuer les comp tences de l apprenant sans pour autant les cloisonner pour conduire a une valuation par mati res de type scolaire ou chaque phase de la formation pratique th orie conduit une valuation trang re a celle des autres mati res Comme le sugg rait la Figure 18 en page 85 il faut plut t consid rer l valuation des connaissances th oriques comme une condition n cessaire mais pas suffisante pour valider la formation Ce n est que p
322. rtes ouverte mais sans rep re il ne permet pas un transfert d information efficace et ne remplit plus sa mission p dagogique de construction de connaissances Qua96 12 2 Le risque de picorage est une des difficult s profondes auxquelles sont confront s les concepteurs d applications hypertextes but ducatif on retrouve ici l inconv nient des syst mes ouverts voqu s pr c demment 1 2 2 Le contexte actuel Le progr s technologique pour ces dix derni res ann es s est caract ris par deux grands axes la capacit de stockage des donn es d une part et la vitesse de calcul des processeurs d autre part Mais ces deux aspects ne sauraient constituer une r volution technologique sans une troisi me dimension qui en donne la pleine signification la communication des machines en r seau L volution actuelle des technologies ducatives s articule ainsi autour de deux paradigmes la multi dimension et l interaction distance c est le domaine du e learning Si les dispositifs de formation ont toujours t multi m dias ne serait ce que par l adjonction de la parole un texte crit au tableau l int gration informatique de texte image vid o et sons ravive la question de la pertinence de compl mentarit entre ces m dias CECIL est le didacticiel cimentier issu de l exp rimentation en situation d usage de TUTORIN gestionnaire d apprentissage destin
323. ruction Development Volume 14 Number 3 Winter 2002 p 3 9 DONNADIEU G DENIMAL P Classification Qualification De l valuation des emplois a la gestion des comp tences 2 dition actualis e et enrichie Rueil Malmaison Editions Liaisons 1994 198 p DUBOIS Michel et TAJARIOL Frederico Pr sentation multimodale de l information et apprentissage In DE VRIES E PERNIN J P et PEYRIN J P Eds Actes du 5 colloque Hyperm dias amp Apprentissage Grenoble avril 2001 p 197 209 DUBOIS J B DURAND N Etude pr alable l implantation d un mod le comportemental d apprenant dans un syst me d enseignement intelligemment assist par ordinateur en environnement industriel M moire de DEA sp cialit Informatique Appliqu e INSA de Lyon 1991 p 109 123 Page 195 Dug98 Eit90 Eng87 Fen82 Fer99 Feu01 FFFODO1 FHRTO01 Fis88 FMA97 Fog99 FRR88 DUQUESNOY Laurent La formation par l outil multim dia Prise en compte des pratiques et des supports en r ponse des besoins industriels Rapport DEA Productique Organisation conomique et G nie informatique pour l entreprise INSA UCBLI 1998 70 p EITINGTON Julius E Utiliser les techniques actives en formation Exercices et documents Paris les ditions d organisation 1990 traduction francaise par Sophie Marnat 361 p ENGESTROM Y Learning by expanding an activity theorical approach to devel
324. rvice accessible sans restriction l ensemble du personnel sur diff rents micro ordinateurs r partis dans l usine I11 2 4 1 Qui sont les acteurs Au vu de l organisation industrielle pr sent e ci dessus l apprenant est un op rateur le formateur et l expert sont r unis en une seule personne le Support Technique de Proximit ou STP l auteur est un membre de la cellule multim dia parfois galement formateur et le manager un Responsable d Unit de Production ou RUP et parfois un Responsable de Service Soutien ou RSS Le Tableau 4 donne des pr cisions sur les caract ristiques des acteurs a TIV 111 see ee Te ae Un module de formation d signe le support p dagogique multim dia sur un contenu pr cis li soit un poste de travail activation de la photocathode gt soit un th me comportement en salle propre Page 106 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Salari ou int rimaire 1l vient d tre embauch est en Apprenant Op rateur situation de mobilit interne ou encore se forme la polyvalence au sein de son EPIA STP Cellule l Formateur eA Il peut y avoir un ou plusieurs formateurs multim dia D tenteur du savoir le STP collabore avec la cellule Expert STP oe multim dia pour formaliser ses connaissances Cellule La cellule multim dia r cup re les savoirs de l expert Auteur er eae i multim dia cogn
325. s pr SIMPA taient de qualit p dagogique quivalente celle obtenue dans SIMPA mais sans aucune m diation int gr e c est dire sans outillage pour mener bien la consultation des supports de formation en autonomie Pour illustration en terme de co ts de conception 1h de formation SIMPA co te 558 Ih de formation pr SIMPA co te 2230 Ih de formation multim dia con ue par un organisme de prestation externe l entreprise co te 6000 estimation effectu e partir de notre exp rience du march grenoblois de la formation C est clairement la r utilisation de ses mod les informatiques qui rend SIMPA comp titif Ainsi l op ration o le gain en productivit est le plus marqu est celle de l impl mentation multim dia elle est simplifi e par l usage syst matique de la consigne de transfert et des livres ToolBook mod les des activit s p dagogiques Le Tableau 11 compare une m thode de formation acad mique et la m thode SIMPA pour r pondre un besoin de formation au poste M thode M thode SIMPA acad mique Lo Sans vid os texte et photos Contrat p dagogique Expos oral sur support syst matique Tests PowerPoint comprenant informatis s avec textes et photos valuation de l intervalle de Evaluation sur QCM _ confiance P dagogie active papier Simulation sur activit s p dagogiques monopolisant le poste de ou mises en situation travail
326. s il s agit d une formation universitaire ou bien en entreprise lorsqu elle destin e largir l employabilit formation dipl mante acquisition de comp tences chez l apprenant si la formation porte concr tement sur l environnement direct de travail modification de la structure mentale de l apprenant s il s agit d une formation de d veloppement personnel Dans chacune de ces cat gories il est n cessaire de pratiquer tout au long de la formation une valuation du chemin parcouru dans la trajectoire ceci permettant a la fois pour l apprenant et le formateur de se situer par rapport aux objectifs fix s initialement en effet les objectifs sont p dagogiques et s adressent galement au formateur Des questions comme a1 Je progress me suis je enrichi sont motivantes pour l apprenant elles le sont aussi pour le formateur qui appr cie l le r sultat de son travail Au Royaume Uni l Institut of IT Training refuse de donner son accr ditation un dispositif de formation qui laisse pour plus de 5 du cours la place aux pr sentations A ce propos Henry Stewart pr sident ex cutif de Happy Computers soci t de e formation bas e a Londres r v le que PowerPoint hors ligne ou en ligne a peu de place dans l apprentissage ou l e formation PowerPoint est int ressant pour faire une pr sentation mais une pr sentation n est pas de la formation
327. s comportementales 5 S e Validation terrain concert e sur 3 axes conformit aisance autonomie O 02 0e De Ox Contrat p dagogique Suivi automatique de la proc dure de mise en oeuvre Structure du support ind pendante du contenu Pr test initial suivi d une adaptation du parcours Usage du galop d essai exploit 4 pour adapter la m diation Parcours de formation d coup en s quences courtes Organisation des s ances de formation en briefing d briefing Contenu bas sur des photos ou des vid os et mises en situation simul es aS oe Sees CS OO So SOO LES ala lza a a a a a z al Os L oe oe oe es a E a 72 7 oe 28 KOES EES POS EXXON CLOUS eo es EISERES SOON ajaja Es LS ES F7 F8 F3 F10 F11 F12 F13 14 F Contenu des crans multim dias F15 limit en couleurs et nombre d l ments Syst me informatique de recueil des F16 questions pendant la phase d autonomie Modules multim dias disponibles en permanence sur le r seau informatique Proc dure de cr ation et d adaptation du mod le informatique quivalences O Points communs 2 Contradiction Fir F18 Proc dure simplifi e de mise jour F19 ew des modules multim dias Conception du contenu avec les STP et valid par les op rateurs formateurs Charte de navigation standardis e z F20 21 tous les supports multim dias
328. s ou d exercices vous tes vous senti autonome dans l usage du support multim dia 10 min 20 min 30 min 45 min 1h 1h 30 2h Plus de 2h Entourez la r ponse de votre choix 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Plus de 12 exercices Figure 48 Questionnement compl mentaire sur la m diation et l interface de SIMPA L encore les r sultats sont flatteurs pour nos tuteurs les appr ciations ne sont jamais inf rieures 2 sur 4 pour une moyenne de 3 1 pour le professeur et 2 7 pour le compagnon sur 36 retours d enqu te voir le Tableau 10 Pr cisons que dans le cas d une personne d clarant n avoir re u aucune aide de la part du compagnon 0 sur 4 et ayant obtenu la note maximale de 7 sur 7 sur SIMPA nous ne tenons pas compte de sa note En effet le compagnon n intervient pas dans ce cas rappelons qu il exploite positivement les erreurs de l apprenant Nous faisons de m me pour tout questionnaire portant sur l utilisation de SIMPA en mode test puisque le compagnon est absent de l cran dans ce mode d utilisation On remarque que si l appr ciation est encore l g rement inf rieure a celle du professeur l cart est beaucoup moins marqu que lors des exp riences en phase R4 du projet Six Sigma Il reste n anmoins un travail mener sur le renforcement du r le du compagnon cart type 6 Quelle aide avez vous re ue des deux personnages situ s au bas des crans P
329. s a l apprenant qui en est le propri taire au cours de la formation il l utilise pour prendre des notes r pondre des questionnaires ou reporter des l ments d valuation Si le carnet est sous forme lectronique il est h berg sur le r seau d entreprise prot g par un mot de passe seuls l apprenant et le formateur y ont acces Le contrat p dagogique est alors galement g n r informatiquement un espace de prise de notes est en outre r serv a l apprenant Dans tous les cas le carnet de route est le v ritable outil de suivi de la formation 11 2 4 Mod liser la conception des supports La mod lisation de la cr ation des environnements multim dias de formation repose d une part sur la prise en compte de r gles ergonomiques simples d autre part sur la r utilisation syst matique des architectures informatiques 11 2 4 1 Quelques r gles de conception Outre les recommandations d j nonc es pour quilibrer les m dias et les modalit s h misph riques on trouve dans la litt rature de tr s nombreuses r gles d or de Page 82 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION conception et d ergonomie des Interfaces Homme Machine IHM dont le nombre de crit res prendre en compte est inversement proportionnel a leur aspect fonctionnel 10 principes heuristiques chez Nie94 18 r gles ergonomiques pour Bas94 et Tr97 jusqu
330. s a leur juste valeur Pour les apprenants op rateurs cela se traduit par une organisation dict e par l urgence voire aucune organisation l entreprise pouvant tre prise de cours par une formation non planifi e et surtout une Validation des Acquis Professionnels VAP n glig e voire inexistante Il en r sulte une d motivation de l apprenant et une non prise de conscience par l entreprise de richesses non r v l es n oublions pas que la premi re richesse de l entreprise c est la comp tence de ses salari s Mais que signifie valuer une formation au poste de travail telle que nous l avons d crite Une premi re approche pour d finir ce que doit tre l valuation est de se poser la triple question que posent Christian Depover Max Giardina et Philippe Marton dans leur ouvrage sur la conception et l analyse de produits multim dias de formation DGM98 Ces interrogations sont Qu value t on Qui value Quand value t on Mais r pondre a ces questions ne suffit pas m me si on met en ceuvre pour cela une matrice d taill e de dimension 3 et d ordre 90 comme le proposent ces auteurs Il convient d adopter une d marche qualit dans la conduite de l valuation en posant un v ritable QQOQCP Nous rajoutons ainsi trois questions essentielles QOus effectuent les valuations Comment value t on Pourquoi value t on Nous pensons que l
331. s a permis d tablir une hi rarchie entre les diff rents besoins exprim s Les r sultats complets de l enqu te sont consign s dans l annexe D voici pour illustration le tierc des besoins de chaque acteur Apprenants 1 Pouvoir mettre en pratique sur le terrain ce que j ai appris 2 Suivre une formation r pondant mes attentes 3 Retrouver dans la formation le contexte de ma pratique quotidienne Experts et formateurs terrain 1 Disposer d une liste pr cise de comp tences cibles atteindre 2 Disposer d un indicateur chiffr sur les r sultats de la formation pond r par un indicateur de confiance 3 Obtenir la cr ation d un nouveau support multim dia en une semaine sur un nouveau sujet si J ai d j identifi les comp tences cibles Managers 1 Avoir une garantie sur les r sultats de la formation atteinte des comp tences cibles 2 Que les STP disposent de moyens p dagogiques efficaces pour remplir leur t che de formation en un minimum de temps et un maximum de r sultat 3 Disposer rapidement de personnes form es Il est surprenant au premier regard de constater que les STP experts et formateurs terrain ne sont pas eux m mes clients d une r duction de leur temps de formateur ce besoin est uniquement exprim par leur hi rarchie manag riale les RUP Or la pratique TIV montre que les STP n assurent pas enti rement leur r le de formateur de terrain pr cis ment par manque de temps
332. s enseignants des formateurs des institutions ducatives Cette approche prend en compte l homme dans sa globalit de citoyen de travailleur de consommateur d acteur impliqu dans une soci t Mais 1l se limite aux pouvoirs et devoirs que l institution ducative ou formative peut mettre en uvre pour l am lioration du dispositif p dagogique Les sept piliers de l autoformation permettent de saisir cette globalit dans un dispositif d accompagnement de l autoformation qui doit rester centr sur l apprenant L individualisation doit se caract riser par l accroissement du degr de contr le de l apprenant sur ses ressources d apprentissage Le caract re plus ou moins propice l auto direction du dispositif technico p dagogique se mesurera par la vari t la flexibilit l accessibilit des ressources et leur articulation Car97 Force est de constater que les STIC s inscrivent dans ce mod le d organisation de l autoformation en entreprise Les STIC sont un vecteur privil gi pour la mise en place de pratiques d autoformation dans l entreprise on pense la richesse et la disponibilit permanente des contenus sur Internet aux CD ROMs ducatifs ou encore la mise en libre service de supports p dagogiques sur un r seau Intranet Dans un contexte d autoformation il faut en effet donner l apprenant une grande libert dans son rythme d apprentissage Cela
333. s fonctionnalit s et de l interface Le processus de formation s value a la fois en continu et l issue de la formation lors du d briefing final nous avons vu que tous les acteurs y contribuent et ce a des moments diff rents Page 94 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 11 4 5 Ou s effectuent les valuations Le lieu de l valuation est li sa nature on v rifiera par exemple des comp tences sur le terrain et on discutera d am lioration de processus autour d une table 1 Le pr test s effectue sur un poste multim dia de formation il peut se trouver soit en libre service dans l entreprise soit dans une salle d di e 2 L valuation finale de l apprenant se partage en deux lieux sur support multim dia pour l valuation th orique a partir de mises en situations simul es le post test sur le terrain pour la validation des comp tences acquises 3 Le contenu de la formation est valu a partir des donn es statistiques stock es par le poste multim dia de formation 4 Le support de formation peut galement tre valu sur le lieu de formation 5 Pour valuer le processus de la formation il est n cessaire de prendre du recul par exemple dans un lieu totalement tranger a la formation 1 4 6 Comment value t on Pour chaque objet d valuation les indicateurs seront diff rents capteurs informatiques retou
334. s interactives des modules multim dias ne sont pas exploit es dans le sens ou le formateur les diffuse grace a un vid o projecteur install dans les 112 De novembre 1998 ao t 1999 Page 108 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE formations pour plusieurs apprenants le formateur commente et explique les images ou animations qui constituent une illustration au cours les apprenants n ont une participation active via la souris que lors des exercices il n y a qu un seul ordinateur pour tous Les formations au poste ne repr sentaient qu une faible partie des actions du service formation de l entreprise et donc de la cellule multim dia Dans la plupart des cas les formations s effectuent directement sur le poste de travail avec le tutorat d un op rateur confirm La validation est subordonn e la conformit des pi ces produites et les comp tences acquises sont r pertori es sur une grille de polyvalence attach e l EPIA Le point faible de cette organisation est la d ficience de formation sur le contexte les aspects th oriques et la prise en compte des al as qui surviennent dans la pratique quotidienne du poste Ces constats rendent pertinente la mise en uvre d une nouvelle m thodologie de conception et d organisation des actions de formation par la cellule multim dia Cette mise en uvre r pond en effet aux contextes conomique
335. s pourrons d gager des l ments de r ponse 1 4 1 Apports et limites de la formation acad mique Apr s avoir caract ris ce type de formation nous en d gagerons les implications p dagogiques Ce sont des limitations li es son manque de souplesse de modularit une pr sence continue du formateur une efficacit p dagogique tributaire des comp tences du formateur une faible activit des apprenants un cadre limitant la diversification des vecteurs d apprentissage l opportunit certes d exploiter la dimension sociale de l apprentissage mais souvent inapplicable dans notre contexte industriel et une variation du discours p dagogique parfois pr judiciable 1 4 1 1 D finition Le terme acad mique est ici prendre au sens du respect d une tradition voire m me d une certaine convention Nous d finirons une formation de ce type par les caract ristiques suivantes elle utilise comme support des ressources physiques papier transparent objet de d monstration ou d exp rimentation Page 39 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS elle n cessite la pr sence continue de formateurs et rel ve donc d une communication exclusivement synchrone elle a lieu dans une salle de formation d di e sans rapport n cessaire avec l objet de la formation elle utilise une communication unidirectionnelle du formate
336. sfaction en ont les apprenants les auteurs les formateurs et les managers Nous formulons ici un premier bilan critique de SIMPA en situation r elle de formation Apr s une vue de l accueil r serv SIMPA par les acteurs de la formation nous identifions et quantifions des cas concrets o le mod le p dagogique du Briefing D briefing est appliqu Les bilans horaires de la cellule multim dia nous conduiront d gager un net gain en productivit dans la conception d un support de formation Enfin nous verrons comment les traces informatiques constituent un suivi syst matique des formations au poste de travail IV 1 3 1 Satisfaction des acteurs de la formation L enqu te de satisfaction porte d une part sur les besoins identifi s des clients d autre part sur la m diation apport e par le professeur et le compagnon IV 1 3 1 1 Sur les besoins Comme cela a t pr vu lors du projet Six Sigma nous avons propos pour chaque nouvelle formation SIMPA une enqu te de satisfaction client Cette enqu te porte sur leurs 5 besoins principaux issus des matrices QFD Les figures suivantes pr sentent ces enqu tes celle destin e aux apprenants Figure 45 celle destin e aux formateurs Figure 46 et celle destin e aux managers Figure 47 146 47 Voir les matrices pages xx xx Page 157 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES ENQU TE DE SATISFACTION DES APPRENANTS SUR LES MOD
337. si ce dernier avait t plut t sur not ou sous not Nous avons tent de rem dier cet tat de fait en d veloppant un mode de calcul asym trique pour SIMPA avec deux intervalles bas et haut distincts dont la liaison constitue l intervalle de confiance complet Pour cela il a t n cessaire d identifier les cas o 1 L apprenant a obtenu des points qui ne refl tent pas n cessairement sa comp tence c est par exemple lorsqu il consulte syst matiquement toutes les 2 1 ETES lt ressources avant de r pondre aux questions g lorsque la probabilit d erreur est tr s faible peu de propositions un QCM lors d un comportement d essai erreur 136 2 ns z ds g Ceci n tant par ailleurs pas un comportement pr judiciable bien au contraire Nous distinguons simplement ici le comportement de l expert de celui du novice Page 137 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE chanceux apr s une erreur nouvelle r ponse de l apprenant tr s rapidement donn e sans r flexion 2 L apprenant a perdu des points non pas par incomp tence mais cause de l interface ou d un manque de concentration par exemple lorsqu il a r pondu pr cipitamment lorsqu il se d concentre manifestement en proposant une r ponse d j jug e fausse ou bien lorsque le mode d emploi de l activit p dagogique n a manifestement
338. signifie lui r pondre lorsqu il en a besoin c est la condition de disponibilit des ressources dans ses plages horaires de disponibilit l accessibilit au syst me doit tre d autant plus ais e que ces espaces de disponibilit sont restreints avec pertinence et ouverture Mais l autoformation assist e par les STIC implique n cessairement 3 conditions comme l expose Ann96 l existence d un projet individuel de l apprenant Page 51 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS la conclusion d un contrat d apprentissage avec le formateur ou l institution la disponibilit de la ressource tutorale Monique Linard Lin90 souligne le caract re irrempla able du formateur en tant que concepteur de d marches d outils de ressources mais aussi dans le soutien de la motivation De fait les exp riences relatives a la mise a disposition par des entreprises de ressources d autoformation sans tutorat a leurs salari s donnent des r sultats tr s d cevants l incitation unilat rale l autodidaxie est un chec Malgr les moyens et les libert s qu offrent la technologie dans la formation on doit constater que le salari ne s auto forme pas spontan ment gt Le changement de paradigme ducatif que provoquent les STIC n est pas spontan pour le salari et il s av re n cessaire de mettre en
339. sion volution a moyen terme vers une nouvelle g n ration de produits tat solide la production des tubes IIR doit baisser ses co ts de production pour rester comp titive Face a la concurrence TIV s emploie donc aujourd hui a limiter ses effectifs tout en maintenant voire augmentant si n cessaire sa capacit de production pour r pondre a une demande fluctuante Durant la Page 105 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE derni re d cennie le nombre d embauches a t tr s restreint au profit d une population d int rimaires r pondant aux besoins ponctuels de flexibilit D un point de vue d mographique comme ailleurs en France et en Europe la pyramide des ges se d place de plus en plus vers le vieillissement et 1l est pr voir de nombreux d parts la retraite pour les ann es venir TIV plus des deux tiers des op rateurs 71 5 d passent les quarante ans Ils c toient une population jeune en progression Ces deux profils forment ce que les sociologues appellent des bosses d mographiques Cela n est pas sans cons quence quant aux actions de changement mises en uvre tant globalement dans l entreprise que sur l organisation des formations 1l ne faut exclure personne de ce mouvement En particulier un effort est fournir dans le cadre de cette recherche sur l implication des acteurs dans la d marche de conception et l ergonomie des produits
340. st pas significative pour le professeur en limite de signification pour le compagnon et Page 146 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE significative pour la p dagogie cf annexe E Le professeur tait d j fortement appr ci la premi re exp rience il a donc peu gagn en popularit Par contre les nouvelles interventions du compagnon ont t remarqu es et appr ci es Enfin d s la seconde exp rience le mode Briefing D briefing est enti rement appr ci par tous les apprenants l cart type sur la note est de 0 8 L annexe E pr sente galement les r les principaux des m diateurs que les apprenants ont remarqu s Pour le professeur ce sont 1 le guidage dans la navigation 11 l apport du mode d emploi des activit s p dagogiques et 111 informations sur le parcours Les r les per us du compagnon sont i l incitation a utiliser le livre des ressources 11 l invitation consulter le professeur et 111 la pertinence interventions en cas d erreur A propos de l intervalle de confiance nous avons vu que son calcul a t affin entre les 2 exp riences les r sultats ne sont donc pas strictement comparables Cependant on peut comparer la diff renciation des classes initi s et non initi s au sein de chaque exp rience Il appara t voir l annexe E que cette diff renciation est significative pour l exp rience 2 elle ne l es
341. st le probl me son ergonomie actuelle ne garantit pas une utilisation en compl te autonomie la r duction du temps de pr sence du formateur hauteur de 50 n est pas atteinte Qui sont les clients Le RUP le STP et l EPIA concern s ainsi que la cellule multim dia Augmenter hauteur de 50 le temps d autonomie de l apprenant pendant les phases de pr test d apprentissage et de post test dans les actions de formation interne Le clean concept pour la conception et la r alisation de l outil et d application l auto maintenance pour son d veloppement phase R4 Ce sont les r sultats du projet SEAMI la fois le produit r alis et donn es initiales les donn es exp rimentales recueillies projet principaux attendus _ cf annexe C Meilleure efficacit des formations r duction du temps pass en formation par le s formateur s et les apprenants Raccourcissement de l apprentissage r duction du temps entre la date d arriv e d un nouvel op rateur sur un poste et la date laquelle il est compl tement op rationnel Ad quation des comp tences aux sp cifications du poste r duction des co ts de non qualit Tableau 6 Revue RO du projet SIMPA Quels sont les objectifs Quels sont les autres effets attendus L estimation des gains financiers a pris en compte d une part la stricte comptabilisation horaire de conception et d animation des formations co t de
342. stion d une formation en ligne et d outils de cr ation de formations interactives L acc s aux ressources est consid rablement largi ainsi que les possibilit s de collaboration et d interactivit La tendance actuelle est l hybridation des dispositifs de e formation blended solutions c est dire vers une compl mentarit entre une p dagogie pr sentielle et des approches plus exclusivement li es aux r seaux technologiques Environnement Interactif d Apprentissage avec l Ordinateur Cet acronyme a d sign jusqu en 1991 l Enseignement Intelligemment Assist par Ordinateur quipe Pluridisciplinaire Int gr e et Autonome C est le nom donn aux quipes de production orient es produit mises en place en 1997 TIV Leur fonctionnement est bas sur la polyvalence et l autonomie M thode int gr e l AMDEC Analyse des Modes de D faillance de leurs Effets et de leur Criticit c est une technique d analyse pr visionnelle qui estime les risques d apparition de d faillances et les cons quences sur le process de fabrication dont l objectif est de calculer un coefficient fonction de la gravit G l occurrence O et la Non D tectabilit ND d une situation D signe la m thode GOND augment e de 3 crit res la taille du public de formation pr vu la criticit du poste de travail et la complexit des notions expliquer p dagogiquement Page 203 ITR Matrice QFD M diati
343. struction de comp tences Education permanente N 140 1999 3 p 123 144 PETITGIRARD Le multim dia Les Langues Modernes n 1 1996 p 6 13 PIAGET Jean Psychologie et p dagogie Paris Deno l 1969 PILLET M DURET D Qualit en production de PISO 9000 Six Sigma Paris Editions d organisation 2001 368 p POYET Fran oise Formats de pr sentation et compl mentarit modale dans les logiciels ducatifs Sciences et Techniques Educatives Vol 5 n 3 1998 p 245 262 PREVOT Patrick Les Ecoles d Ing nieurs et le e learning Nouvelles organisations et nouvelles p dagogies Poitiers Futuroscope CEFI CNED janvier 2002 p 52 62 Page 200 Pre92 Pre97 Pre98 Qua96 Rez01 Rou95 Sap90 SBP00 Sul99 Tis99 Tri97 TRP00 PREVOT Patrick Un tuteur intelligent pour la formation industrielle Application l int gration d un Didacticiel Cimentier In Thunder Bay Proceedings of the Workshop of Thunder Bay 1992 p 20 39 PREVOT Patrick AKKOUCHE Imen Les Nouvelles Technologies Educatives et leurs usages In Connaissances et savoir faire en entreprise int gration et capitalisation Paris Editions Herm s 1997 p 343 380 PREVOT Patrick Nouvelles technologies et formation usages et perspectives Rencontres des responsables formation journ e du 27 janvier 1998 QUARTERONI P Un hyperm dia p dagogiquement efficace en ligne 1996 Disponible su
344. support de formation des espaces d di s la r cup ration des remarques pertinentes de l apprenant propos de l interface Ces remarques seront prises en compte pour l am liorer sans cesse Il est n cessaire d interroger chaque acteur y compris le formateur sur Sa satisfaction a posteriori par rapport ses besoins g n raux ceux d finis en partie I et sp cifiques ceux d finis lors de chaque contrat p dagogique Il convient de d finir avec lui les crit res de satisfaction sur chacun des besoins L atteinte ou non de ces crit res d finit les enseignements reconsid rer lors d actions futures Page 97 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 1 4 6 5 Evaluation du processus de formation 5 Il est tr s difficile de donner a cette valuation un caract re r gulatif c est dire qui donne les alertes pour ajuster en cours de route le processus de formation DGM98 N anmoins grace au suivi de l apprenant le formateur peut en concertation avec le manager r ajuster le dispositif en modifiant l organisation p dagogique des s ances l utilisation faite du multim dia ou rectifier un niveau de communication insuffisant entre les acteurs Les acteurs se r unissent l issue de la formation pour voquer les points positifs et les axes de progr s du processus 11 4 7 Pourquoi value t on La question peut sembler saugrenue il
345. t de l activit p dagogique d finie selon un indice de 1 3 par l expert Pass nombre de fois que l apprenant fait l activit p dagogique Tr Tp Ts 3 7 1 Coup 2 7 Diff 2 2 7 1 Pass Page 134 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE 111 3 6 6 Une plate forme multi usages Les modules SIMPA ont t con us en vue d une triple utilisation Mode apprentissage c est le mode le plus riche en terme de m diation les 2 tuteurs sont pr sents pour accompagner l apprenant et les ressources documentaires sont accessibles en permanence Chaque activit propos e doit tre men e son terme pour que l on puisse d clarer complet le parcours de formation Mode test les m mes activit s sont propos es mais l apprenant n a pas le feed back de ses actions 1l n a qu un seul essai pour r pondre sans conna tre la justesse de ses r ponses le score est donc cach Seul le professeur est pr sent il n y a en effet pas de gestion positive des erreurs effectuer pour g rer la navigation Mode solution il est accessible la fin du mode apprentissage toutes les activit s sont alors corrig es et l apprenant peut librement venir revoir les solutions de chaque cran en cas de besoin au cours de son activit ult rieure Ce document constitue un r f rentiel mis en permanence a disposition sur le r seau d entreprise Il n y a pas de m diati
346. t local et global 1 3 3 Faciliter l utilisation des supports Notre contexte de recherche s int resse a des formations techniques d op rateurs a leur poste de travail Cette population d apprenants est aujourd hui en renouvellement On trouve d un c t les op rateurs exp riment s fort niveau d anciennet mais pour qui informatique reste encore un univers m connu de l autre des jeunes embauch s ou int rimaires inexp riment s mais pour qui l utilisation des outils informatiques est presque naturelle sinon s duisante I faut pouvoir trouver une r ponse ces diff rences pour garantir la motivation pour tous devant un outil d apprentissage multim dia c est le besoin Bap qui plus est dans un contexte comme le n tre en autoformation encadr e Pour cela nous mettons a disposition de l apprenant une s quence de familiarisation avec cet environnement 1 3 3 1 Familiariser l apprenant avec l outil multimedia le galop d essai Tous les apprenants n tant pas gaux face a l outil informatique nous proposons syst matiquement l apprenant lors de la signature du contrat p dagogique un galop d essai sur ces outils Ce galop d essai effectu avec le formateur en pr alable a la premi re s ance de formation th orique consiste pour l apprenant d couvrir son environnement de formation multim dia quelle est sa structure Comment y navigue t on Il ne porte sur aucun cont
347. t res d valuation th orique et pratique de la formation Nous r pondons ainsi clairement a des besoins identifi s chez plusieurs acteurs Bap ou l apprenant exprime ses attentes travers la construction du contrat c est d ailleurs son objectif principal Bap et Br en partie mais surtout Bro puisque le d sir et la d marche volontariste d apprendre naissent n cessairement a partir des objectifs que l apprenant s est fix s en concertation avec ses partenaires de formation c est bien ainsi qu il faut consid rer le formateur et le manager Ba enfin car le contenu de la formation est d cid sur mesure pour chaque contrat en accord avec les attentes du manager Page 80 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Apprenant M LENOIR Formateur s BERGER Jean Luc Manager Me BLANC RUP Intitul de la Le clean concept a TIV formation Competences 1 Mettre les chaussures Salle Propre Cibles 2 Mettre la tenue Salle Propre retenues 3 Communiquer en Salle 4 Porter le masque et les gants 5 Nettoyer son poste de travail 6 7 Organisation pratique de la Sur poste multim dia en salle propre formation 3 s ances de 1h30 Date de d marrage Date de prise Date d valuation de la formation compl te du poste au poste 15 1 01 25 1 01 15 2 01 Modalit s de mise en pratique sur le terrain engagement du La charge
348. t Vincent LBV92 Cette p dagogie est d ailleurs galement nomm e frontale Monique Linard Des machines et des hommes Apprendre avec les nouvelles technologies 1996 p 130 Page 34 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS Un des moyens pour augmenter la motivation et le plaisir d apprendre consiste permettre un acc s direct au savoir C est ce qu on appelle une formation individualis e Dans ce type de formation le formateur quitte son r le de diffuseur de savoir il est un guide un conseiller pour l apprenant Mais comme l indiquent les m mes auteurs ce n est pas parce qu il y a acc s direct au savoir qu il y a forc ment prise en compte par le formateur des attentes de la personne ou de son mode d apprentissage C est ici que l on peut d finir une v ritable personnalisation de la formation comme le fait Andr Voisin dans Vo196 Les objectifs attentes et motivations a les connaissances et comp tences d j d tenues b les rythmes et modes propres d apprentissage c doivent tre pris en compte de mani re personnalis e et non seulement individualis e La personnalisation du niveau b est de l ordre de la construction des parcours de formation celle du niveau c est de l ordre de la m thode p dagogique celle du niveau a rel ve d une ing nierie de formation formation
349. t de la premi re moiti du XX si cle Selon cette approche l apprentissage est une modification du comportement provoqu par les stimuli venant de l environnement C est surtout Burrhus F Skinner 1904 1990 un psychologue am ricain qui en a tir une pratique p dagogique Il affirme que l efficacit de l apprentissage rel ve des principes suivants participation active de l l ve s quences courtes progression gradu e selon le rythme de l l ve v rification imm diate r ponse juste la question pos e Selon lui l apprentissage est conditionn par l utilisation de r compenses appel es renforcements positifs par exemple un poisson pour l otarie au cirque une bonne note pour un l ve l cole et de punitions appel es renforcements n gatifs par exemple des cl tures lectrifi es pour les vaches une mauvaise note chez l l ve L individu adopte ainsi un comportement lui permettant d viter les renforcements n gatifs et d augmenter la probabilit d occurrence des renforcements positifs Cette proc dure s appelle le conditionnement op rant Skinner a beaucoup critiqu un mode d enseignement essentiellement fond sur des renforcements n gatifs et a propos de remplacer ceux ci par des renforcements positifs Sa th orie est l origine de l enseignement programm Les dispositifs LEAO ont constitu selon l expression d Albertini Alb83 un mariage parfait
350. t de prospections futures tant l environnement SIMPA par son organisation p dagogique Briefing D briefing et sa structure changes de donn es via un r seau informatique peut tre adapt de telles pratiques Nous pratiquons dans un premier paragraphe un rapide tour d horizon des mod les de coop ration qui nous semblent compatibles avec l utilisation de SIMPA pour d finir ensuite quelles adaptations ou modifications seraient n cessaires d une part en conception conception collaborative d autre part en formation apprentissage coop ratif Enfin nous voquerons le cas des formations distance et s int ressant la place de la coop ration dans ce nouveau contexte IV 2 3 1 Les mod les coop ratifs exploitables Avant d voquer certaines mod les de coop ration humaine nous devons voquer leur fondement savoir la Th orie de Activit TA Cette th orie a t d velopp e au sein de l cole psychop dagogique russe par A N Leontiev enrichissant les travaux sur l activit initi s par Lev Vygotski Leo78 Elle v hicule l id e selon laquelle la connaissance se construit socialement S appuyant sur cette th orie Engestr m a propos une mod lisation de l activit collective Eng87 construite autour du triangle sujet outil objet d fini par Vygotski Le sujet accomplit un objet ou objectif en utilisant un outil cette relation s largit en consid rant que le sujet fait part
351. t de se d placer dans les ateliers est a la fois un symbole et une rupture avec les pratiques habituelles Voir la d finition au chapitre xx Egalement appel e formation en alternance ou formation qualifiante voire dipl mante la formation action est un l ment de la formation continue en entreprise Elle accro t la base de connaissances des travailleurs en liaison directe avec les caract ristiques de leur environnement professionnel Page 84 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION D calage r 2 S temporel CC1 CC2 i Lies gt avec la 5 pratique gt y Pourquoi Oo lt q Contexte c o Simulations 2 savoir faire et al as Savoirs pratiques Pratique Temps de Temps de pratique sur pratique sur le poste le poste Parcours de formation Phase d valuation Validation fin de formation D but de l action de formation Comp tence Cible Figure 18 Organisation des formations en alternance pratique th orie La Figure 18 retrace l alternance n cessaire entre la pratique et la mise en situation simul e lors de la formation Les phases d valuation mentionn es sont sp cifiques a chaque p riode de formation l une porte sur les savoirs th oriques sur support multim dia l autre sur la pratique au poste de travail elles seront d taill es au dernier chapi
352. t et l auteur ont le m me e 2 2 e 2 1 1 besoin de structuration g n rique des comp tences Bex et Ba Nous mettons leur disposition un mod le commun d organisation des connaissances dans des diagrammes cause effet Tel que d fini pr c demment selon le poste Page 64 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION 1 2 1 2 1 Comment decrire la competence La comp tence professionnelle peut tre d finie a la mani re de Leb95 comme un savoir agir prouv et reconnu De cette d finition sommaire on peut tout de m me tirer deux observations la comp tence ne se r v le pas imm diatement mais merge notamment par l exp rience au fil du temps pour tre reconnue elle doit tre valid e explicitement comme telle En approfondissant le concept la litt rature nous pr sente classiquement la comp tence non pas comme l application d une connaissance th orique mais un ensemble de savoirs savoir faire et savoir tre mis au service d une situation de travail Bar95 Si cette r partition tripartite semble fond e nous excluons le concept de savoir tre non pas pour suivre un courant de pens e g n ralis Br193 Dav91 Sul99 mais parce que nous l avons prouv dans un premier temps sans qu il apporte de valeur ajout e la description de comp tence En outre n y aurait il pas un risque de d rive id ologique
353. t pas pour l exp rience 1 l intervalle de confiance sur le score des experts est resserr ce qui est une preuve de leur comp tence Ainsi entre 2 scores identiques sur des apprenants le formateur consulte pour son d briefing les intervalles de confiance respectifs le niveau de comp tence est d autant plus r v l que l intervalle de confiance est troit Cela a t v rifi lors de situations r elles de formation voir la partie IV I11 4 7 Consigne de transfert de SIMPA En phase R4 nous avons galement r alis la consigne de transfert de SIMPA en vue de sa r utilisation pour d autres formations Les modules SIMPA ont t d velopp s avec un large recours au langage de programmation OpenScript de ToolBook pour la formation au clean concept par exemple ce sont 355 objets dont le comportement a t dict par un script pour 13027 lignes de code au total Cependant il est int ressant de regarder la r partition de ces scripts parmi les 7 livres ToolBook qui constituent la formation La Figure 42 donne ce profil la grande majorit des scripts 75 sont contenus dans le livre syst me autoform qui constitue ainsi le cerveau de SIMPA Ce livre est unique sur le r seau d entreprise le modifier signifie modifier du m me coup l ensemble des formations SIMPA d j con ues Ce m canisme est essentiel dans la facilit d am lioration continue des supports au fil du temps nous qualifions cette am
354. tale pour laisser l enti re place des efforts utiles au processus d apprentissage CDG00 S il est difficile d valuer la proportion de temps pass de tels efforts inutiles certaines tudes ont montr qu elle ne saurait tre n glig e Ainsi Lise Desmarais et son quipe ont constat dans un contexte d apprentissage des langues sur un environnement multim dia DDLLR97 on peut penser que les sujets consacrent environ le quart de leur temps des activit s qui visent principalement la ma trise de l environnement plut t qu un apprentissage centr sur les objectifs du programme Le temps de familiarisation est un aspect dont le concepteur doit tenir compte dans le d veloppement d un tel syst me multim dia S1 la pratique du galop d essai est d j largement utilis e en formation ou pour d autres interfaces informatiques nous soulignons ici l importance d officialiser ce moment m me s il est de courte dur e entre 5 et 15 minutes en le proposant syst matiquement l apprenant 1 3 3 2 Mettre a disposition les supports de formation Un des avantages des supports de formation informatis s est leur dispomibilit et leur patience sans limite que ce soit sur support CD ROM ou sur r seau avec les recommandations suivantes Acc s en r seau mettre disposition les applications multim dias carnet de route s il est informatis modules des activit s p dago
355. tervalle chiffres ne indicateurs m ont sembl assez cr dibles quant de confiance sont correspondent pas refl ter le niveau des l appr ciation du niveau coh rents et tr s vraiment avec la r alit apprenants des apprenants cr dibles Pas du tout il me donne des r sultats incoh rents avec la r alit Cochez la case de votre choix 3 Avez vous obtenu dans les d lais 15 jours votre module SIMPA une fois que les Comp tences Cibles aient t identifi es beaucoup plus dans la livraison de mon m a t livr avec un m a t livr dans les avance par rapport aux longtemps module de formation l ger retard d lais d lais fix s Cochez la case de votre choix 4 Avez vous eu le sentiment d intervenir dans un contexte ou l apprenant et l Entreprise ont t vraiment clients de votre action le contrat p dagogique a t il t efficace J ai d attendre ll y a eu un certain retard Le module de formation Le module de formation J ai eu mon module en Il m a sembl que je n ai J ai le sentiment d une Dans l ensemble le Je suis satisfait e de Le contrat p dagogique servi rien Il n y a pas certaine impuissance contrat a donn des l apport du contrat est indispensable il a eu de contrat ou alors il dans l apport de mon bases correctes mon p dagogique dans cette motiv tous les acteurs a t inefficace action de formation action formation de la formation Cochez
356. tervalle de confiance sur le score a partir des donn es comportementales Calcul d un score partir des Echelle de r sultat r ponses donn es par l apprenant sur 7 nv eaux Organisation et diversification du D terminer les parcours selon les comp tences differents types cibles d actwit s Procedure de mise en oeuvre et de Int gr l usage du suivides actions de formation module Fonctionnalit s F r gu EEE eu Poids Locale 91 65 3 3 5 32 17 16 51 8 M tences cihles intervenir dans un contexte o l apprenant et Entreprise sont vraiment clients de mon action Nom de la fonctionnalit _F2 F3 F4 F5 FO F7 F18 F19 F10 F6 F8 Indice de difficult de r alisation 2 5 2 4 4 1 2 4 3 2 37 Importance O 1 3 69 le contenu du support Besoins CTQ Ji i LE LE a ty Ji T5 2 S 1 H D Ts on Le a ros H 7 DL ne La LE Ca 1 besoin par la fonction ou la caract ristique 0 D 5 a ar f a hy ae cr b ax a ai En T FE A Ti DT op on d o Hl D oh at O D Ea C Prise en compte du Connaitre le niveau de l apprenant pour adapter la formation LL H E Fa Li EE DL zea tj D RE T D a ty a D Le 2 DL wy ae Le es D E a D Cibtenir en 7S la cr ation d un nouveau suppor D couper la forma
357. tion des Outils Structuration parcours multim dias des contenus m Nat NNA Vers de nouveaux usages en formation Briefing D briefing Proc dures d valuation A l E E E E os Figure 23 Le Six Sigma porteur du changement 11 3 1 Qu est ce que le Six Sigma La m thode Six Sigma est une d marche structur e de conduite de projet utilis e dans l industrie soit pour am liorer des proc d s de fabrication ou des processus organisationnels soit pour d velopper de nouveaux produits ou processus L objectif principal de la m thode est de r duire la variabilit des r sultats obtenus des proc d s ou processus par rapport aux r sultats attendus par les clients D velopp e tout d abord dans l industrie des semi conducteurs chez Motorola en 1987 qui en a vendu les droits a de nombreux groupes la m thode est aujourd hui du domaine public contr l e par une Acad mie Six Sigma aux Etats Unis L id e de base de la m thode Six Sigma est la n cessit de disposer de points de rep re stables pour progresser dans la compr hension et la maitrise d un processus Le terme Sigma d signe une unit de mesure statistique qui est le reflet de la capabilit d un processus dans l id al une capabilit de 6 sigma assure un niveau de conformit de 99 99966 Centr e sur la mesure son souci permanent est la satisfaction du besoin client
358. tion en comp tences cibles M ME Assurer UA sue des acthoans de formation Pouvolr modifier Mo Fut Si Fale a Figure 26 Matrice QFD d di e aux experts et formateurs de terrain Page 118 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE Fonctions de m diation int gr es Informatiquement compagnon m CE Doit assurer les 16 crit res dela m diation prot Structure du support ind pendante m du contenu i Proc dure de cr ation et d adaptation du Mod le informatique Modules mulimedias disponibles en permanence sur le r s eau informatique Mesure de comp tence terrain concert e apprenant STR RUP Echelle EMSE SUP 3 ames conformit aisance Mode libre service ou formaton Pr test initial suwi d une adaptation du parcours Crganisaton et diversification du parcours selon les competences cibles D terminer les diff rents types d activit s SUR automatique de la proc dure de mise en oeuvre Calcul d un intervale de canflance sur le score partir des donn es comportementales Calcul d un score partir des Echelle de r sultat sur 7 r ponses donn es par l apprenant MY EAUX Fonctionnalit s Poids Ds ar i T iD LL zh F 3 in Locale 79 69 28 12 19 41 2 Indice de difficult de r alisation 2 4 3 5 3 2 41 2 4 5 1 Importance O 1 3 9 Besoins CTQ fenc
359. tion n est pas l outil magique que l on a pu d crire dans un pass r cent Lew01 D un point de vue strictement conomique chacun des acteurs du march de la formation fournisseur et ou client doit se pr occuper des co ts des dispositifs qu il d veloppe et ou utilise de leur efficience et plus pr cis ment des retours sur investissements Une enqu te nationale r alis e en 2001 par l OFEM montre que si 75 des entreprises interrog es se sentent concern es par la e formation elles sont 27 la mettre effectivement en oeuvre elles sont galement 75 ne pas valuer ses co ts Dans cette m me enqu te 43 des entreprises estiment que la e formation leur a t profitable mais elles ne sont que 8 7 disposer d une valuation budg taire comme outil de mesure du ROI Le paradoxe est entier mais il est r curent dans le domaine de la formation 1l est difficile de construire un modele complet et surtout applicable de mesure du ROI ceci est Source enqu te du cabinet Arthur Andersen Efficient learning e Learning et formation efficace r alis e entre janvier et f vrier 2001 aupr s de 74 entreprises fran aises l T moignages glan s sur le site eduventures com Corporate e Learning Scorecard Eduventures com June 2001 Observatoire de la Formation de l Emploi et des M tiers Enqu te r alis e par l OFEM de la Chambre de Commerce et d Industrie de Paris du 27 f vrier au 15
360. tion sur le long terme Afin de d velopper l enrichissement cognitif et les comp tences de l entreprise le manager souhaite mettre en place des outils de conservation et de transmission du savoir faire des experts Page 210 ANNEXES Annexe B Observation des s ances de formation tat des lieux TIV en 1999 Voici la synth se d un travail d observation de la majorit des actions de formation interne au poste de travail men es par la cellule multim dia de TIV entre novembre 1998 et ao t 1999 Au total ce sont plus de 50 heures de formation sur support multim dia qui ont t suivies Organisation Les s ances se font en salle de formation quip e d un micro ordinateur et d un vid o projecteur Le nombre d op rateurs apprenants varie entre 1 et 8 personnes On distingue 2 types de formations obligatoires et g n riques comme le comportement en salle propre clean concept ou protection des produits contre les d charges lectrostatiques ESD la demande et personnalis es comme les techniques de soudage ou la mise sur pompe Chaque s ance a une dur e de 1h30 2h une formation compl te peut demander jusqu 6 s ances pour une dur e totale de 6h en moyenne D roulement Les s ances suivent g n ralement le d roulement suivant 1 Questionnement sur la s ance pr c dente reformulation verbale 2 Objectifs p dagogiques de la s ance du jour rep rage de la ci
361. tions du nombre d apprenants et du degr de criticit du poste cela indique que pour un m me investissement de conception une e formation sera d autant plus rentable terme qu elle a t mise en place pour un grand nombre d apprenants et sur un poste fort degr de criticit La e formation s appuie en outre sur des mod les g n riques structures informatiques r utilisables souhait et sans gros effort financier c est l l ment fort de sa rentabilit sur le long terme RETOUR SUR INVESTISSEMENT Nombre d apprenants et degr de criticit PETE te ano g Volume horaire PHARES Ar C Co t de conception du dispositif C Co t de maintenance du dispositif C a Cout horaire formateur inclut le temps de pr paration E Effets mesurables b Co t de mise disposition du E Effets non mesurables mat riel p dagogique c Co t horaire apprenants Figure 6 La balance comme mod le du retour sur investissement en e formation En terme de mesure des co ts les acteurs de la formation s entendent pour d finir l heure de formation comme unit de base On peut alors d finir un ratio temps de conception temps de formation pour illustration le ratio habituel pour une r alisation professionnelle est de 200 200 heures de conception et r alisation pour 1 heure de formation Des lors on peut se demander quelle organisation dispose a la fois du temps et
362. tiques et les questionnaires PNL que nous avons d ailleurs informatis s sous ToolBook afin de faciliter le travail des personnes interrog es nous avons propos aux volontaires de noter l efficacit des m diateurs informatis s Les volontaires ont d fini ce qu ils retenaient des actions de chacun des m diateurs ceci nous a permis d estimer leur popularit respective Nous avons fix un objectif d appr ciation moyenne de 2 sur 4 pour chacun des m diateurs informatis s Les apprenants volontaires se sont galement prononc s sur le mode p dagogique de l apprentissage en autonomie appr ciation de la p dagogie SIMPA en briefing d briefing Pour affiner les donn es comportementales des apprenants nous n avons pas utilis de cam ra vid o mais plac un observateur humain sur toute la dur e du test Les volontaires ont t plac s dos une paroi vitr e de la salle d exp rimentation de mani re ce que l observateur puisse appr cier la sc ne et le comportement des utilisateurs sans pour autant influer le d roulement du test 111 4 3 Red finition de l intervalle de confiance Si les exp riences sur SEAMI avaient valid le mod le de calcul d un indice comportemental de l apprenant lire DBPSOO il persistait un inconv nient majeur sa lisibilit L indice d incertitude tait obligatoirement sym trique c est dire centr sur la note de l apprenant sans que l on puisse savoir
363. tra nant une baisse de la qualit du discours p dagogique Si dans la plupart des cas tous ces aspects ne sont qu anecdotiques ils peuvent rev tir une importance toute autre si la formation en question est destin e homog n iser des connaissances ou des pratiques sur un grand public Certes la r activit des apprenants peut localement entra ner le formateur sur un point particulier mais l ensemble du discours doit pouvoir tre homog ne C est particuli rement le cas dans les ateliers de production pour la constitution d un r f rentiel dans le cadre de formations la conformit de fabrication 1 4 2 Apports et limites des STIC en formation L volution de l usage des ordinateurs dans la formation a coincid nous l avons vu avec un changement fort de paradigme passant du b haviorisme au constructivisme Dans le monde industriel ces mod les sont ils applicables en formation technique au poste de travail Quels sont les apports des STIC dans la modification du rapport l acte d apprentissage Apr s avoir cern ce que recouvre la e formation nous tracerons les opportunit s qu elle sugg re dans l organisation des connaissances en milieu industriel un meilleur suivi de la formation En didactique deux l ments en relation d interaction ou de r ciprocit De duale c est dire facteur de lien et d enrichissement la relation p dagogique devient trop souvent duelle facte
364. travers des tuteurs intelligents largissement aux applications de type micromonde port es sur la simulation et l int gration de techniques hyperm dias l utilisation de la programmation en robotique pour un apprentissage par la d couverte introduction du multim dia combinaison des textes images et sons puis de la multimodalit dans les interfaces apprenant la perspective de la r alit virtuelle adapt e des environnements d apprentissage etc Mais tous ces environnements informatiques sont encore trop peu utilis s dans la formation professionnelle Pour quelles raisons Certes on peut mentionner le lourd investissement engager pour concevoir une formation ou encore l absence de mod le p dagogique suffisamment prouv pour rassurer les structures priv es Mais notre sens le principal levier de d veloppement de l ETAO dans la formation professionnelle est la restauration du dialogue entre les acteurs de la formation sur le terrain et les d veloppeurs de dispositifs de formation Ce dialogue implique n cessairement de recueillir les besoins de ces acteurs de les analyser afin d y apporter une r ponse adapt e C est cette d marche qui nous a guid s tout au long de notre travail Nous avions pour objectif de concevoir des environnements multim dias associ s des pratiques p dagogiques adapt es la r alit industrielle Nous avons proc d selon une d marche de conception
365. tre de cette partie 11 3 2 Alternance synchrone asynchrone Le d veloppement d une comp tence sur un poste implique de favoriser l autonomie de l apprenant en situation de travail puisque l op rateur doit tre apte travailler seul et faire de la qualit en r gulant son comportement et ses actions de mani re produire en conformit en toute situation en situation d apprentissage o l autonomie est reproduite par des pratiques d autoformation Mais nous avons vu dans la premi re partie de ce m moire que l autoformation si elle n cessite le projet de l apprenant et la contractualisation entre les acteurs requiert galement une ressource tutorale Nous ne la supprimons pas mais l enjeu est d en garder la substantifique moelle en accord avec les besoins du formateur rappelons ici Be o le r le du formateur est plus d encadrer l apprenant que de l enseigner 93 Po Le carnet de route contient des pr mices de cette pratique par des questions ouvertes auxquelles l apprenant est amen r fl chir seul En outre ce dernier a la responsabilit de contacter ses interlocuteurs dans l atelier d s qu il en prouve le besoin Page 85 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Tout en conservant le sch ma prouv de la planification de la formation en une s rie de s ances o apprenant
366. ts Figure 38 La roue de Deming Le cycle d finit deux axes sym triques Dans les phases P et V il s agit d observer et d outiller c est l axe d obligation de moyens Dans les phases A et R l accent est mis sur l action c est l obligation de r sultats La terminologie am ricaine de Deming est la suivante Plan Do Check Act PDCA Le cycle est en fait une spirale une h lice C est une proc dure analytique et critique qui permet d apprendre et d am liorer un produit un processus ou un service Ainsi la roue de Deming fait partie int grante d une planification g n rale de l action pour traiter les probl mes et exploiter les possibilit s entourant les processus de l am lioration continue Wal88 Notons que ce processus est tr s proche de la spirale bien connue de Juran appel e le cycle du produit Pour Juran la fin du cycle du produit de la phase de recherche celle de l apr s vente correspond l identification de nouveaux besoins du client 135 Statisticien am ricain Joseph Juran est responsable avec son compatriote Edwards Deming de l introduction de la philosophie de la qualit dans les industries Il est avec ce dernier le co inventeur du concept TQM Total Quality Management Son principal ouvrage de r f rence Juran s Quality Handbook publi en 1951 en est aujourd hui sa cinqui me dition Page 136 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF
367. ts hyperm dias Car01 Bru97 Ainsi Philippe Quarteroni voque t il la surcharge cognitive li e a l exploration d un syst me hyperm dia Qua96 la surcharge cognitive et la d sorientation de l utilisateur au sein d un hyperm dia demeurent des probl mes essentiels On peut dire que l hyperm dia est alors pris son propre jeu car donnant l acc s une quantit trop importante de donn es avec une structuration certes ouverte mais sans rep re il ne permet pas un transfert d information efficace et ne remplit plus sa mission p dagogique de construction de connaissances Nous avons conscience de ces dangers mais ils sont critiquer selon deux situations d volution dans un systeme hyperm dia La consultation d un hypertexte se fait soit par navigation soit par recherche Bro88 Dans le premier cas il s agit d aller de o quoi et dans le second de quoi o Nous pr tendons que la surcharge cognitive voqu e plus haut est quasiment effac e dans ce dernier cas Certes comme le rappellent Jean Francois Rouet et Andr Tricot Rou95 il n y a pas un seul mod le de l activit de recherche d informations mais une grande diversit et pour chaque cas la mod lisation cognitive doit tre reconsid r e Ces m mes auteurs voquent les 3 m taphores que l on doit a Bernstein Ber93 g n ralement employ es pour caract riser le traitement d informations documentair
368. tteindre 244ME en 2004 pour comparaison 30 5ME en 1998 Source cabinet IDC JDNO2 58 Source enqu te du cabinet Arthur Andersen L irr sistible ascension du e learning r alis e entre janvier et mars 2000 Source rapport WR Hambrecht cit par Philippe Morin dans FFFOD01 Page 52 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS En Europe aussi l e learning prend de l ampleur La Communaut Europ enne voit na tre des initiatives e learning aussi bien dans le monde universitaire qu au sein des entreprises Ainsi 48 des entreprises britanniques qui disposent d un r seau Intranet comptaient mettre en place des services e learning dans l ann e 2001 L enthousiasme a gagn la France puisque le pourcentage de grandes entreprises ayant mis en oeuvre des solutions de e formation est pass de 11 en 2000 60 en 2001 Mais les choses voluent tr s vite et un ralentissement notable dans l investissement e learning tout crin se fait sentir aujourd hui en regard des inconv nients apparus un lourd investissement supporter pour les entreprises des limitations technologiques sur les d bits des r seaux en formation distance un accueil froid des salari s craignant l obligation de se former en dehors des heures de travail Les entreprises semblent d sormais se tourner vers les Blended Solutions les dispositifs mixtes
369. ttre en place une partie Travaux Pratiques dans le d roulement de la formation l id al tant de la dispenser sur le poste m me R p titions sous plusieurs formes Assez peu d velopp aujourd hui sinon par une r explication si n cessaire de la part du formateur Le multim dia ne propose pas de reformulation Phases d activit s des auditeurs L efficacit des QCM propos s est limit e dans le sens o la modalit de la question introduit trop de bruit par rapport la mesure Page 212 ANNEXES L emploi de la souris n est g n ralement pas une g ne il peut le devenir lors de manipulations d licates lors de simulateurs activit intermittente des apprenants est trop minoritaire en comparaison du temps de parole du formateur ou du multim dia utilis uniquement comme transparent de luxe pour exposer les connaissances Ma trise de l impulsivit En r gle g n rale le formateur laisse le temps de r flexion aux apprenants lors des questionnements ce sont plut t eux qui ne le prennent pas en comblant inconsciemment le silence qui s tait cr Afin d viter des r ponses trop impulsives il est imp ratif de s curiser l apprenant lors des questionnements en lui rappelant syst matiquement qu il a tout son temps pour r fl chir Invitations reformuler Les apprenants ne retiennent g n ralement qu une tres faible partie des notions th oriques abord
370. u agents p dagogiques r alistes faisant appel la mod lisation en trois dimensions mais nous estimons justement que la r elle avanc e r side dans la simplicit et la g n ricit du mod le le professeur et le compagnon peuvent intervenir sur n importe quel sujet de formation puisque leur discours n est pas reli au contenu technique de la formation mais uniquement aux interventions de m diation par d finition ind pendantes du contenu La conception de SIMPA a int gr une v ritable d marche qualit la Maison de la Qualit de la m thode Page 188 Six Sigma donne assurance de r pondre tous les besoins critiques des clients Ainsi le mod le SIMPA est pleinement op rationnel dans l entreprise et d clinable sur un nouveau sujet dans un temps r duit les d lais de conception r alisation TIV sont en moyenne de 20h pour 1h de formation apprenant Le mod le p dagogique du Briefing D briefing se r v le galement un enseignement positif de la th se coupl l usage de SIMPA il autorise le formateur s absenter en milieu de session d apprentissage ce qui constitue un besoin fort dans le cadre d une formation technique au poste de travail Mais au del de ce contexte le Briefing D briefing est un l ment de motivation pour l apprenant puisqu il le responsabilise le met en situation d atteindre lui m me les objectifs fix s au d part Le contrat p dagogique tape
371. u d part du Directeur du site du Mans de Renault avec qui il avait nou des relations de collaboration 5 Le vid odisque tait employ la m me poque chez Thomson Tubes Electroniques pour ses premi res formations multim dias Page 24 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS facteur conomique L entreprise ne souhaite pas engager des co ts dans une technologie qui ne saurait lui apporter un retour sur investissement mesurable et cons quent La deuxi me interdit la conception d un dispositif de formation extr mement complexe la fois au niveau de l utilisation et de l volutivit La troisi me impose la pleine int gration des besoins sp cifiques de l entreprise d s la phase de conception du dispositif de formation en d autres termes qu il ne soit pas issu d une conception in vitro en laboratoire mais in vivo dans le milieu professionnel C est en identifiant les acteurs de la formation en entreprise et en identifiant leurs besoins respectifs que l on pourra seulement tenter d y r pondre 3 Les acteurs de la formation et leurs besoins Dans la d finition d un dispositif de formation en entreprise l cueil est de se baser sur des sp cifications technologiques ou organisationnelles la dur e de la formation les moyens mis disposition les m thodes p dagogiques etc Or ces l ments ne sont que des
372. ues avec SIMPA est sans commune mesure avec celles que l on d duit d un QCM papier Les traceurs informatiques ainsi que l intervalle de confiance sur la note attribu e contiennent de nombreuses informations d taillons les partir de cas v cus IV 1 3 4 Exploitation des traces informatiques Les traces informatiques int gr es a SIMPA nous servent en premier lieu a tablir automatiquement un historique des formations suivies Ce dernier se compose d un tableau qui indique pour chaque sujet de formation les nom et pr nom de l apprenant la date de conclusion du parcours de formation le titre des comp tences cibles les notes obtenues par l apprenant sur chacune de ces comp tences Un tel tableau est g n r la demande par une application ToolBook partir des donn es des carnets de route enregistr s sur le r seau d entreprise 1l est utilis par le service Ressources Humaines dans le cadre de la gestion des comp tences Mais on rel ve deux autres types d informations utiles qui s attachent plus particuli rement au comportement de chaque apprenant face SIMPA le journal de la formation et l intervalle de confiance sur la note IV 1 3 4 1 Le journal de la formation Pour l instant le journal est encore trop rarement exploit par les formateurs car ils n ont pas eu une formation compl te sur les supports SIMPA voir chapitre IV 2 2 1 Mais quelques cas concrets nous ont d j pro
373. ues de conception dans la structuration et la formalisation des contenus multim dias la personnalisation des parcours p dagogiques d finition des trajectoires de formation l utilisation de r gles ergonomiques simples et l utilisation d un galop d essai apprentissage de l interface pour garantir un usage correct du support de formation quelle que soit la familiarit de l apprenant avec le domaine informatique Nous montrons comment mettre en ceuvre une p dagogie bas e sur la double alternance th orie terrain dans le parcours d apprentissage et pr sence absence du formateur Enfin nous soulignons l importance d inclure les outils d valuation de l apprenant mais aussi du dispositif d s la phase de conception Nous mettons en troisi me partie la m thode d crite en application dans le cadre d une convention Cifre avec TIV Moirans l un des quatre sites industriels de la soci t Thales Electron Devices Nous y avons d velopp un nouveau mod le de support p dagogique multim dia baptis SIMPA Support Interactif et M diatis Pour l Apprentissage D velopp lors d un projet de type Six Sigma garantissant la prise en compte des besoins des clients d marche qualit il se caract rise par la pratique d une m diation p dagogique pendant l absence du formateur travers deux tuteurs informatis s le professeur et le compagnon Nous pr cisons les choix technologiques effectu s ains
374. uhait voir l individu n 22 aid par les interventions des tuteurs d autant plus que son profil correspond celui de nombreux futurs apprenants potentiels sur SIMPA un ge sup rieur 50 ans des habitudes de travail bien ancr es et une certaine appr hension face l outil informatique Page 169 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES Si aucun probl me quivalent ne s est pr sent nouveau c est peut tre que l on a consciemment ou non propos le Briefing D briefing uniquement des personnes pour lesquelles on savait que cela allait bien se passer et qu on a pr f r accompagner int gralement les autres Manque de confiance envers SIMPA Volont pour le formateur de se mettre en valeur plut t que de d laisser sa t che une application informatique Toujours est il que dans une perspective d volution de la m diation int gr e SIMPA il sera n cessaire de se mettre d lib r ment dans des conditions difficiles c est dire d chec potentiel comme nous l avions fait au cours du projet Six Sigma on comprend que ce choix n est pas facile dans le cas d une situation r elle de formation C est par le questionnement continu des utilisateurs de SIMPA et le d ploiement des pratiques de Briefing D briefing que l on se donnera les moyens de rendre le professeur et le compagnon plus pertinents et mieux adapt s chaque situation c est dire
375. ule Multim dia e Obtenir la cr ation d un nouveau support multim dia en une semaine sur un sujet si les comp tences cibles ont d j t e Disposer rapidement de personnes identifi es Disposer de supports modulaires et formes Intervenir dans un contexte o l apprenant adaptables Disposer d une attestation de et l entreprise sont r ellement clients de R duire le temps de conception des competence fiable pour gerer les son action de formateur supports grilles de polyvalence e Pouvoir modifier simplement le contenu du Conserver un degr de libert dans la R duire les co ts de formation support multim dia cr ativit Figure 24 Les besoins pressentis des clients Dans le cadre du RO nous avons galement proc d une estimation des besoins des clients c est dire de tous les acteurs de la formation op rateurs apprenants STP expert et formateur RUP et RSS manager et cellule multim dia auteur et quelquefois formateur Cette estimation est directement issue de la liste des besoins construite en partie I de ce m moire adapt e au contexte de TIV La Figure 24 montre le caract re disparate des besoins pressentis convergeant n anmoins vers les supports SIMPA L enjeu de la phase R1 est de v rifier la r alit de ces besoins et r soudre les divergences identifi es de mani re a satisfaire dans la suite du projet l ensemble des acteurs 11 3 4 R1 Mesurer Nous avons effectu
376. ult de modifier r activement ou proactivement sa strat gie p dagogique Page 40 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS expert c est sa facult a prendre de la distance par rapport ses connaissances trouver les mots pour les exprimer d crire ses raisonnements s adapter au niveau de connaissance de son public En un mot c est son aptitude de p dagogue qui est la cl 1 4 1 4 Un frein l activit de l apprenant Il y a dans une formation acad mique un r el dialogue entre le formateur et les apprenants marqu par le caract re synchrone et transparent de leur communication Mais cette opportunit reste fragile car soumise la r union de deux conditions cl s de succ s 1 les apprenants doivent tre motiv s c est dire deviennent curieux et aient envie de dialoguer de questionner C est ce que Philippe M rieu appelle la gestion p dagogique du d sir nous verrons qu en entreprise sans parler de d sir on peut raisonnablement mettre en place une contractualisation entre chacun des acteurs de la formation pour mettre en lumi re leurs attentes 2 avoir chez les apprenants la volont de s exprimer est sans objet si on ne leur en donne pas les moyens il est n cessaire de mettre en oeuvre les conditions pour qu ils soient r ellement actifs et si possible cr atifs L image d Epinal de
377. ultim dia lors des exercices est souvent pris a c ur par les apprenants l aspect affectif face une bonne ou une mauvaise r ponse est toujours visible Le formateur doit faire preuve d enthousiasme dans ses signes de reconnaissance afin que les apprenants soient motiv s par leurs r sultats Utilisation positive des erreurs Sil y a eu erreur de l apprenant le multim dia ne fait que donner la bonne r ponse ventuellement c est au formateur d exploiter cette erreur en suscitant la r flexion le plus souvent en rappelant ce qui a t dit durant le cours Page 213 ANNEXES Annexe C Projet SIMPA analyse des co ts et retours financiers Co t du projet Pee Equivalent en 9 Membres de l quipe projet ne Responsable cellule multim dia Ing nieur doctorant CIFRE Membre de la cellule multim dia Clients participants aux revues 3 personnes dont le STP auto 30 maintenance Volontaires pour le plan de test SIMPA Total horaire 1499 Le co t horaire charg d un salari TIV est en moyenne de 28 Le co t horaire charg du doctorant CIFRE est de 14 Le projet a demand 1499 heures dont 1200 heures du doctorant pour un co t total de 28 x 1499 1200 14 x 1200 25172 soit 25 1 KE Les co ts mat riels et logiciels ne sont pas r pertori s ils sont pris en compte dans les frais de fonctionnement de l entreprise Retour financier d apr s
378. un public industriel d velopp par le laboratoire GRACIMP Dispositif informatis permettant l interconnexion de documents de types vari s par l interm diaire de m canismes associatifs sans n cessairement de mod le hi rarchique ll On emploie ce terme pour d signer un hypertexte dans lequel les n uds ne sont pas forc ment textuels 12 Ce terme employ par Quarteroni rejoint celui de butinage employ par les qu b cois pour d crire une activit exploratoire et non structur e sur le r seau INTERNET Page 23 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS La multi modalit est galement un axe de d veloppement actuel dans le domaine de l Interface Homme Machine IHM et donc dans des applications ducatives Il s agit de prendre en compte toutes les modalit s sensorielles humaines c est l enjeu de la r alit virtuelle probablement le m dia de demain pour l apprentissage Enfin la dimension multi utilisateur et l interaction distance prennent toute leur signification avec le d veloppement des r seaux informatiques et en premi re ligne INTERNET On a ici l opportunit de redonner l apprentissage informatis un caract re social avec les processus de coop ration 12 3 Quelles applications la formation industrielle Si on assiste aujourd hui a une appropriation forte des STIC par les entreprises dans leurs
379. ur d exclusion Page 42 PARTIE I LES SYSTEMES DE FORMATION ASSISTEE PAR ORDINATEUR DANS L INDUSTRIE EN REPONSE A QUELS BESOINS un encadrement p dagogique renforcer une richesse des contenus une formation personnalis e des pratiques d autoformation un all gement des co ts long terme un partage culturel dans l entreprise 1 4 2 1 D finitions L offre technologique en e formation est aujourd hui extr mement vari e pour l entreprise Que se cache concr tement derri re ce terme et quelles en sont les composantes 1 4 2 1 1 La e formation La e formation est le terme francophone surtout employ au Qu bec pour d signer le e learning soit la formation lectronique Cela couvre donc toutes les applications num riques appliqu es a l apprentissage On peut toutefois tablir une double classification des outils selon qu ils sont l a en ligne on line les formations dites en ligne supposent une interconnexion d ordinateurs communiquant via un r seau C est le domaine de la formation distance FAD FOAD commun ment appel par extension WBT Web Based Training Cela implique une rupture de l unit de lieu de la formation et ventuellement des unit s de temps cas d une formation en libre service ou d action si modalit s asynchrones un acc s aux ressources p dagogiques consid rablement largi une disponibilit permanente
380. ur vers sa classe d apprenants omnidirectionnelle m me message pour tous et parfois personnalis e r ponse cibl e du formateur a une demande d un ou plusieurs apprenants elle s organise en g n ral selon un planning fixe C est typiquement le mod le de l ducation scolaire acad mique reprend ici tout son sens mod le souvent plaqu la formation en entreprise sans r elle adaptation ses sp cificit s 1 4 1 2 Les limites industrielles du mod le pr sentiel La pr sence constante d un formateur accompagnant la formation se justifie lorsque le nombre d apprenants est assez lev au moins une dizaine et qu ils sont simultan ment en situation d apprentissage Les conditions de rentabilit de la mobilisation plein temps du formateur seraient alors v rifi es Ce n est pas le cas en entreprise o les besoins de formation au poste de travail sont ponctuels et parfois impr vus pour un public restreint bien souvent une seule personne Cette solution n est donc pas conomiquement viable en rapport aux co ts d une formation en face face et en pr sentiel qui plus est pour un seul apprenant Il faut galement consid rer le cas d un formateur interne l entreprise Lorsque ce r le de formateur sollicit la demande n est pas inscrit dans ses missions les moyens en temps ne lui sont pas donn s pour accomplir bien cette t che Il y a donc une incompatibilit avec
381. urces documentaires sous forme textuelles ou multim dia elles sont labor es par l expert technique du domaine en concertation avec l auteur et le formateur 111 3 6 R3 Concevoir Le design d taill de SIMPA s est effectu en construisant un prototype traitant des comp tences cibles de base pour le clean concept 1 Mettre les chaussures Salle Propre 1 Mettre la tenue Salle Propre in Port du masque et des gants iv Communiquer en Salle Propre Les 4 prototypes ont t test s par des volontaires en situation de formation simul e et am lior s la lumi re des r sultats de ces exp riences Apres une pr sentation du logiciel d int gration multim dia utilis nous d taillons l environnement de formation et la biblioth que d activit s p dagogiques n cessaires la conception de supports Enfin nous d crivons le m canisme cach de la m diation et les modes d utilisation de SIMPA test apprentissage et solution 1 3 6 1 L outil d int gration multim dia TOOLBOOK Comme bien souvent dans le domaine de la recherche en p dagogie le choix du logiciel d int gration multim dia n est pas issu d une tude comparative raisonn e de la valeur intrins que du produit par rapport d autres produits du march Historiquement ToolBook est l outil utilis avec bonheur TIV depuis 1995 s il n y a pas eu de choix c est parce que nous savions pertinemment que le log
382. us allons le voir Concr tement le formateur dispose avec les diagrammes cause effet d un mat riau de qualit pour tablir des parcours de formation Pour personnaliser un parcours p dagogique l apprenant sa hi rarchie directe au sein de l atelier de production le manager et le formateur r digent ensemble le contrat p dagogique propre l action de formation en d finissant les attentes de l apprenant quant sa formation en termes d organisation pratique d objectifs ou de reconnaissance de ses nouvelles comp tences volution de sa carriere professionnelle les attentes de la hi rarchie r sultats attendus crit res de validation les modalit s pratiques de la formation dur e lieu x planning de base son organisation p dagogique m thode et moyens mis en ceuvre On en trouve les racines dans les travaux de formateurs fran ais des ann es 1950 voir ce sujet l ouvrage de Burgui re et al Contrats et ducation l Harmattan 1987 Page 79 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION la liste des comp tences cibles retenues ainsi que leurs sp cifications ce sont les scores a obtenir pour l apprenant au cours d un test multim dia a l issue de sa trajectoire de formation les modalit s de mise en pratique directe des enseignements sur le poste c est un engagement pris par le manager le choix des cri
383. uv l utilit de ce journal Rappelons qu il y a deux niveaux de lecture du journal Le niveau macroscopique r sume les grandes tapes chronologiques suivies par l apprenant encha nement des activit s p dagogiques et des CC ainsi que en mode test le d tail de ses erreurs ventuelles Le niveau microscopique liste la chronologie des actions de l apprenant dans un glisser d placer par exemple chaque d placement d tiquette est trac avec le nom de l tiquette concern e et l endroit o elle a t pos e 1 4 Remarquons tout de m me que l emploi de plusieurs photos num rot es chronologiquement remplace honorablement dans certains cas une vid o avant de se lancer dans le tournage il convient de s assurer de la valeur ajout e de la vid o Page 166 PARTIE IV RETOURS D USAGE DE SIMPA ET PERSPECTIVES Lors d une formation au pr potting en consultant le carnet de route d un op rateur confirm le STP a t surpris de voir que tous les points n avaient pas t obtenus Il a consult le journal de la formation macroscopique ce qui lui a permis de constater sans ambigu t que l erreur commise avait t r p t e plusieurs fois cons cutivement Grace a l identification de l endroit pr cis de l erreur dans ce cas pr cis le libell de l tiquette mal plac e dans l activit glisser d placer le STP a pu changer avec l op rateur sur ce point pr cis d
384. v rification en aval tr s rigoureuses l une pour cibler les objectifs et les moyens mis en uvre dans le projet l autre pour capitaliser et mettre sous contr le les r sultats du projet D ploy e dans une entreprise la force de la m thode Six Sigma est son organisation structurante le programme li aux priorit s et aux strat gies de l entreprise est soutenu par le comit de direction et par des employ s form s qui temps plein facilitent le processus d am lioration Tous les projets sont encadr s par un Champion responsable du d ploiement de la m thode Il valide ou non avec le Master Black Belt expert charg de la formation les revues de projets pr sent es par les Black Belt 100 de leur temps consacr au Six Sigma ou les Green Belt 20 de leur temps minimum Si cette 18 Selon les tapes en anglais Define Measure Analyse Improve Control 1 En anglais Define Measure Analyse Design Verify La m thode est galement connue sous le nom de DESS Design For Six Sigma 120 Par abus de langage les acteurs du Six Sigma nomment chaque tape du projet par le titre de la revue qui la sanctionne par exemple la phase R2 Nous conserverons pour plus de lisibilit cette notation dans la suite du texte Page 111 PARTIE II SIMPA UN ENVIRONNEMENT INTERACTIF DE FORMATION EN SEMI AUTONOMIE organisation peut para tre lourde c est pourtant la garantie pour
385. x proc dures d valuation associ es Si la formation n cessite plusieurs formateurs formateur interne techniciens ou op rateurs habilit s la question se pose pour chaque comp tence cible de savoir qui va intervenir et quels moments Ces informations Page 81 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION viennent compl ter le carnet de route elles pr cisent clairement la r partition des r les de chacun Plus qu un simple apparat de mise en forme ce carnet est un v ritable outil de personnalisation de la formation En effet si nous proc dons selon le mod le des stocks de comp tences cibles de contenus via les diagrammes cause effet de proc dures d valuation c est la combinaison originale de tous ces l ments en fonction de la situation de formation qui va assurer la personnalisation du parcours p dagogique de l apprenant De plus le carnet de route peut contenir des l ments sp cifiques si besoin nouvelles comp tences cibles contenus approfondis ou all g s valuation sp cifique l apprenant etc Liste de proc dures d valuation gt NX CONTRAT Apprenant 1 P DAGOGIQUE 1 Carnet de route 1 SE l Carnet de route 2 Comp tences cibles sous forme de diagrammes cause effet Figure 17 Personnalisation de la formation lt I f Apprenant 2 S il est sous forme papier le carnet de route est remi
386. xte indispensable conna tre pour situer son jeu son poste de travail en entreprise par rapport aux lieux aux situations et aux autres personnages 7 Source support de formation interne Thales con u par Jean Luc Berger formation de formateurs Page 65 PARTIE II PROPOSITION METHODOLOGIQUE DE DEVELOPPEMENT D ENVIRONNEMENTS DE FORMATION Le texte et la mise en sc ne sont ils connus C est la consigne d finie par l autorit la consigne en entreprise elle guide l activit La sc ne est elle clair e Au double sens les projecteurs mettent en lumi re le jeu de l acteur et lui permettent de le r guler le souffleur apporte une aide clairante l acteur victime d un trou de m moire L op rateur volue dans un contexte li au processus de production d cor La connaissance de son environnement lui donne les l ments n cessaires pour comprendre et respecter les sp cificit s du poste mise en sc ne Culture contextuelle Au travail en sc ne l op rateur conna t son r le et respecte les consignes de poste le texte de l auteur Savoir faire automatis Initiative et Selon son exp rience en cas Capacit s d al as soit l op rateur dispose Improvisation en Il des comp tences pour faire face cas d al as PETSOnneues de fa on autonome exp rience L op rateur l acteur a les capacit s ad quates pour t

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