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Nature et Cultures - Réseau Ecole et Nature

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1. autour de chez vous ici dehors la nature votre contact avec le vivant les gens le patrimoine votre parcours o Limitez les supports favorisez l exp rience directe e Avec le titre probl matique de votre atelier utilisez toutes vos ressources isi Me ma e esse e avant d arriver aux Rencontres avec votre vie et vos exp riences e pendant ces Rencontres depuis votre arriv e et le d marrage dimanche des 14h votre immersion parmi les gens le territoire les autres sources et ressources et p lenrichissement de chacun de ce groupe 3 Le geste en 4 temps e Le temps de l exp rimentation du terrain C est de cr er cr er de la p dagogie Osez exprimer utiliser m langer malaxer EXPERIMENTER Si chaque groupe invente une pratique ducative nouvelle lors de son temps de travail alors ce que nous avions en t te en vous pr parant ce moment est arriv Et testez testez testez e Le temps de l crit Vous recevrez mercredi 25 a 14h une fiche de compte rendu pour garder trace de votre travail A remplir sur papier ou et sur cl USB et nous le rendre vendredi a 9h avant le bilan des Rencontres e Le temps de la restitution et sa pr paration Chaque groupe pr sente tout ou parti de son travail Toutes les formes sont accept es ANNEXES e Le temps de l valuation Vous recevrez galement une fiche d valuation de votre Atelier de projet A remplir vendredi ent
2. l activit ouverture sur diff rentes id es d animation th rapie par le touche th rapie de groupe e Impr gnation du milieu et de l esprit du camp Atelier Tambours d eau e El ments int ressants faire ensemble focalise l coute de soi et des autres mise en rapport avec l l ment eau et le froid e l serait int ressant de d velopper les ponts entre musique et ducation l envi ronnement On travaille autour de l coute et du son mais peu autour de la mise en musique et du chant Atelier Body Art Balade corps nature mise en scene photo expression L animateur au d part de la balade nous a donn quelques consignes simples Nous avons tres vite apport les id es de mise en scene individuelle ou collective Cha cun a pu exprimer sa cr ativit L animateur ne nous a pas guid dans nos choix et a laiss place a nos intuitions nos observations et notre sens artistique Hors du temps de plus en plus dynamique le groupe a provoqu le rythme de cette immersion Au retour quelques photos on t s lectionn es pour une exposition que les autres participants ont observ es et titr es librement Nous avons beaucoup appr ci cette fa on d envisager l animation dans la spontan it Atelier Promenade art et nature e Rapport au temps le temps est v cu diff remment selon les personnes Le temps d animation a t tres trop rapide pour certains et infini pou
3. naturalisme de l Homme europ en et oc cidental comme une mani re unique dans le monde de se relier son environ nement Il d finit la notion de naturalisme par rapport au tot misme l ana logisme ou l animisme comme s parant l Homme de la nature et des autres existants comme entre autres les animaux Selon cet anthropologue la posture naturaliste r unit Homme et les autres vivants par leur nature biologique ce qu il appelle ext riorit semblable tandis qu ils se diff rencieraient par leur int riorit seul l homme poss dant une me ou une conscience ou ex prim de fa on plus scientifique une capacit sensible et culturelle Au contraire dans une soci t animiste humains et autres existants sont au m me titre r ceptacles d une me qui va les identifier comme participant d une int riorit semblable ou pour parler de fa on moins culturelle me en tendue comme conscience ou t moignage de l nergie du vivant Dans cette mesure les rapports entre nature et hommes sont diff rents la culture ani miste consid re plusieurs l ments donn s dont l homme les animaux les plantes pour tablir entre l homme et ces l ments de la nature des corres pondances des liens des identit s des relations La nature n est plus consid r e comme un objet manipuler mais comme un terrain avec lequel composer LES ATELIERS COMPL MEN
4. Les formes s animalisent J ai la mousse qui grimpe par mes pieds Je me v g talise Le mot et l id e L id e et le mouvement Le mouvement et sa perception Evanescences sylvestres Les pierres parlent Ajoutent aux chants des oiseaux des couleurs qui transpirent Aux temps pr sents je suis co fondu En co fondation des beaut s papillonaires A l tat de nature Nu dans la for t Le soleil sa chaleur en colonne vert brale Mon vit ma pilosit lib r e de leurs tissus synth tiques Je go te pareil l enfant qui vient de na tre en silence un appel de mon corps Lib ration des artifices soci taux culturo soci taux Fra cheur ma peau toute enti re go te aux parfums de la nature L geret seul point de regard sur mon intimit et ma parure Je sens l instinct en puissance vouloir Vouloir clairer l intellect de son exp rience primitive Nu Les sources a riennes me caresse L herbe humide p n tre mes pores Mes reins me tiennent droit Fi re d tre humain Hors des sentiers battus L esprit rabattu dans sa boite de fou Je suis l instinct Celui qui traque le moindre l ment Tout est la port e de sens et m ta sens Je suis la pierre camoufl e par la mousse et je la caresse L corce d chir e de l arbre Je suis sa courbure Le champignon aux cernes jaunes brunes qui suintent et je le sens le renifle Aux aguets
5. blalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblabla blablalblalblablblablalblalblablablablalblalblalablablalblalblablablablalblal blablablablalblalblablablablalblalblablablablalblablablalblalblablablablalblal blablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablabl a iia ar oosssossseee PR SENTATION DES RENCONTRES eooonooecnconrcscrrrcrncrnno oso A A E AAA A IE AAA Tee A blalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblal blablablablalblalblablablablalbliblablablablalblalblablablablalblalblabla blablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablblablal blalblablablablalblalblalablablalblalblablablablalblalblablablablalblalbla blablablalblalblablablablalblablablalblalblablablablalblalblablablablalblal blablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablblalblalblabla blablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablal blalblablablablalbliblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalbla blablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablblablalblalblablabla blalblalblalablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblal blablablablal M THODE ET D MARCHE Le v cu des rencontres est bas sur l implication active de chacun La se maine se d roule selon la m thode de la p dagogie de projet Elle s appuie sur une alterna
6. environnement dans l association est directement issue de la r flexion sur le rationalisme comme mod le culturel dominant ce mod le tant pour nous au fondement de la s paration entre l homme et la nature mais aussi entre les disciplines scientifiques naturalistes et les disciplines dites des humanit s culture litt rature art entre la science yy La science doit s accommoder la nature La nature ne peut s accom moder la science Ferdinand Brunot 41 LES ATELIERS COMPL MENTAIRES PRE LEE ELELELELELEELELELE EST EST PU CU RSR a TS AA NAAA IRE AA AAA IE AAA e E ANA see et l art Plusieurs salari s sont issus d un cursus en anthropologie ou en disciplines de m diation culturelle L atelier de r flexion s appuie sur les ouvrages de Philippe Des cola qui occupe la chaire d anthropologie de la nature au College de France auteur de Par dela nature et culture et les ouvrages de Francois Laplantine Professeur m rite d ethnologie Vice Pr sident de Science et art auteur de plusieurs livres sur la r habilitation du sensible dans la science La s paration entre l homme et la nature entre le sensible et l intelligible est donc issue de la culture europ enne occidentale SeA Science et Art pr ne le d veloppement d une ducation a l environnement remettant la cr ativit mais aussi l anthropologie au c ur de son approche O Sortir du clivage
7. environnement et qui a r uni 6 des nationalit s pr sentes ces Rencontres 2010 Portugal Espagne Italie Roumanie Belgique France m tropole et Martinique Le constat oups probl me de connexion r seau indisponible veuillez r essayer plus tard Effectivement un premier tour de table a permis de t moigner de la pr sence ou non de r seaux actifs ou pas en ducation l environnement dans les diff rents pays par ticipants l atelier et de se rendre compte que dans la plupart de ces pays les r seaux sont inexistants ne fonctionnent pas s essoufflent voire aussi qu il n y pas de strat gie nationale mise en place en la matiere Mais au fond qu est ce que c est qu un r seau selon le groupe Un r seau c est un groupe d individus ou de structures e qui se fixent un objectif commun dans une volont de partage et de synergies au tra vers de rencontres de congr s d changes de connaissances d informations d outils dans la co construction de projets qui permet d identifier des interlocuteurs e qui vient en soutien et en appui des individus et des structures e qui repr sente ses acteurs tant au niveau r gional national qu international e qui agit dans l horizontalit dans une volont de coop ration et d ouverture Nord Sud e et qui dernier grand point abord mais non des moindres accorde une grande impor tance la relation humaine Alors pourq
8. instrument partir de sureau card re vieux bois renou e du japon roseau pierre Quelques id es d instruments b tons de pluie tube percussion fl tes Site de Marc Lemonier ancien salari du REN visiter pour des id es www reveeveille net LES ATELIERS COMPL MENTAIRES L id e de toucher les sons est int ressante pour une approche sensorielle des instruments ce qui permet aussi le rapport toucher la nature Pour la Cr ation d instrument l int r t d avoir le soutien d un musicien Pour sortir les vers de terre faire du slap rythmique corporelle Une liaison exploiter le slap et l environnement Les conclusions e La musique comme la relation la nature c est o l on veux avec qui l on veux et comme on veut e Le slap forme un groupe soud avec un rapport l humain fort avec soi m me et avec les autres ca permet l veil des sens et rapporte le son au mouvement e Entrer dans la nature par la musique en frottant ses pieds pour produire un sons gt par exemple la musique est un lien fort entre l humain et la nature de par les sons entendus ou produits de par le fait de toucher la matiere La Les questionnements en suspens Comment amener diff rents publics a venir vers PEE La subjectivit de la notion musique ou art plus ou moins appr ci e py L homme est un d LES ATELIERS DE R FLEXION riada nature parce qu il C est un espace dans
9. le plus completement possible ouvrir diff rentes pistes alternances des ap P gt proches des rythmes des groupes 2 Phase REBOND ou DEFINITION DU PROJET e Les participants prendre le temps individuellement de se refaire le film gt de TS la phase contact puis partager ce qui a le plus mu surpris et int ress C est un temps d expression du ressenti individuel et non un temps de d bats kd D finir ensemble des th mes probl matiques questionnements envies de pistes approfondir a partir de la m thodologie propos e par l ducateur S inscrire dans un groupe de projet pour la suite du travail e L ducateur Laisser les personnes exprimer librement leurs ressentis et leurs ANNEXES v cus Etre vigilant l absence de jugement installer une ambiance bien veillante pour favoriser le partage Guider l accouchement des id es la m thodologie pour les faire merger doit tre bien pr par e et tre adapt e au contexte public dur e Etre vigilant la faisabilit des th mes propos es ad quation entre potentiels du territoire dur e du projet et theme 3 Phase MISE EN UVRE DU PROJET Temps 1 d marrage du projet e Les participants pr ciser la probl matique th matique de travail qui d coule du theme g n ral d fini a la phase rebond le cadre et l organisation du tra vail Diff rents moyens terrain documentation Internet outils
10. observation des populations contraire ment la m thode scientifique qui consiste mettre distance l observateur et l objet pour un souci d objectivit LES ATELIERS COMPL MENTAIRES Pistes d actions concr tes Les outils SeA Science et Art fait de l ducation au territoire passant par le lien entre cr a tivit et apports de connaissance mais aussi par le lien nature culture A partir d un th me et d un territoire en l occurrence le fleuve l association propose une d couverte conjointe du patrimoine naturel et du patrimoine culturel local et d autre part de la culture cette fois ci au sens artistique SeA propose deux balades fondatrices d un changement de paradigme La balade po tique et la balade ethnologique e La balade po tique qui est une mani re profane via la posture du po te de ren contrer d autres modes de relation l environnement plus proches de l animisme La balade ethnologique offre des outils et une m thodologie pour travailler sur notre propre culture d couvrir ses soubassements via les petits gestes du quoti dien le non visible de nos comportements Dans un projet d ducation au ter ritoire elle vise rendre lisible nos racines pour donner du sens nos gestes et nos m moires et ainsi donner envie de mieux pr server notre environnement En quoi une rivi re influence notre culture locale La balade ethnologique permet une prise de conscience
11. toire en utilisant la d rive ma tris e famili re l ethnologie approche inductive approche par l exp rience et la rencontre de terrain par opposition parfois une ap proche d embl e par objectifs favorise la complexit et alimente la transversalit Les principaux points de d bat de divergence Comment utiliser l anthropologie dans l ducation l environnement Avec quels outils e L anthropologie permet de prendre du recul sur nos propres pratiques culturelles en regardant observant d autres mani res de faire ce qui est important pour l ducation e L ethnop dagogie permet d exp rimenter d autres modes de pens es d autres rapports l environnement en pousant les p dagogies des soci t s exotiques Cette m thode n est pas pris e par la facult d anthropologie fran aise l eth nologue devant toujours conserver en lui une part sociologisante qui garde du recul sur la soci t tudi e une distance prenons garde l exotisme au mythe du bon sauvage dit la science ethnologique m me si il se distingue du sociolo gue par son implication participante par la place essentielle du terrain dans la discipline immersion v cu dans la soci t tudi e Par contre l ethnop dagogie est issue du champ de l ducation l environnement et peut g n rer des g onomies appliqu es Ethno p dagogie courant canadien de PEE qui a une m thode participative dans l
12. 53 Les ateliers de r flexion 53 Me Nature et culture que peut apporter la d marche anthropologique rd 58 ie Quelle place doivent jouer les espaces naturels prot g s ou labellis s dans l ducation lenvironnemment 59 fe Comment initier les agents territoriaux au DD en interne 60 fe Est ce n cessaire de proposer ou d obliger l enfant ou l adolescent de se retrouver seul dans la nature E 62 Me Au del des co gestes la discussion philosophique et l EE 65 E Comment et pourquoi se mettre en r seau au niveau europ en ou international IV Evaluation V Annexes 72 Les stands du forum 72 Fiche consigne pour les groupes de projet e 74 Pense b te sur la p dagogie de projet e 76 Guide de d pannage 78 Productions de participants 79 Liens vers des annexes en ligne sur Internet Depuis 1983 les Rencontres nationales Ecole et Nature rencontres euro p ennes en 2010 sont un moment et un lieu d di la p dagogie L ducation l environnement EE ne se satisfait pas d une didactique frontale v cue dans un syst me hi rarchique avec d un c t ceux qui savent et de l autre ceux qui ont apprendre L ducation que pratiquent les acteurs de l EE est active c est dire que les apprentissages qui sont nombreux tant cognitifs que m thodologiques se font dans l action Le participant il ne saurait y avoir de public gt dans
13. EEDD de diff rents pays europ ens pour e favoriser les changes de pratiques p dagogiques de terrain e changer sur nos perceptions de la nature par le prisme de nos diff rentes cultures e partager innover exp rimenter cr er e cr er une dynamique de projets et d actions a l chelle europ enne e favoriser l mergence d un r seau europ en d EEDD e contribuer au d veloppement des r seaux d acteurs en accueillant les nou veaux partenaires et acteurs de l ducation la nature et l environnement en favorisant les changes entre les r seaux locaux et europ ens en enrichissant les projets individuels collectifs ou associatifs Desquels nous avons extrait les 2 objectifs les plus en lien encore avec cet Atelier de projet 1 changer les id es les exp riences les pratiques r fl chir sur les m thodes p dagogiques d ducation la nature et l environnement confronter la diversit des approches autour de la th matique choisie 2 exp rimenter de nouvelles techniques p dagogiques afin de faire voluer les pratiques ducatives par la mise en situation des participants Et aussi partager rigoler rencontrer s agiter se confronter s mouvoir bref s clater Sans oublier Exp rimenter et vivre la p dagogie de projet sur le th me Nature et Cultures 2 Voil le sens de votre travail et le mat riau c est votre culture personnelle votre nature
14. Intervenant Sandra Compere FRAPNA Ardeche Presentation du projet nature culture de la FRAPNA Pr sentation de l atelier d expression nature culture qui en a d coul puis propo sition aux participants de pratiquer avec une approche autour de jeux d criture Pr sentation d outils et d une biblio autour des ces questions son oc r so AD pi t pa A 7 r E 3 A y o F dr 7 E ne E e 4 f 3 F E el 4 4 i Ta Fi l a P yn E NS e q e EEI Ve AS ka e AL a ce essrsssseee LES ATELIERS COMPL MENTAIRES O Situation public structure contexte L atelier d expression s est d roul en 2009 avec des volontaires issus des r seaux associatifs ou des personnes sensibles aux questions environnementales Objectifs mutualiser changer autour des mots et de la nature vers une ap proche po tique du monde vivant Pr senter une approche p dagogique ludique permettant d ouvrir une fen tre sur l criture et le milieu naturel Les points cl s noter Questionnement sur la relation nature et homme Comment communiquer sur son ressenti vis vis de la nature par les mots Importance d accompagner un acte de cr ation po tique Les conditions facilitant cette pratique Le go t des participants et de l animatrice pour les mots la litt rature Utiliser des jeux simples faciles mettre en place h
15. e Lors du 1er test le jeu s est arr t avec le premier joueur qui avait fini Dans ce cas il n tait pas possible de comparer les impacts de chaque joueur Le fait que tout le monde finisse est donc tres important Les prolongations am liorations e Au d part il n y avait qu un appareil le m me pour tous les joueurs D autres produits ont t rajout s ensuite pour diversifier le jeu e Pour qu il y ait plus de coop ration il faudrait peut tre inclure dans la r gle du jeu le fait qu il faut avoir tir les quatre composants avant de partir les chercher e Une r flexion serait a engager pour poursuivre dans une seconde tape sur les lieux de fabrication et les lieux d utilisation des appareils e Au niveau des cartes d informations il serait int ressant de mettre des cartes questions pour interpeller les jeunes e Au niveau des cartes mati res premi res il serait int ressant d introduire la notion de rar faction des ressources Cela pourrait tre amen par le ma tre de jeu qui enleverait des cartes au cours de la partie Les conclusions Ce jeu est tres int ressant dans sa forme coop ration ludique et dans le fond il aborde plusieurs th matiques C est une bonne introduction pour lancer un d bat apres Les questions en suspens e Comment le r utiliser une deuxi me fois dans la m me classe e Comment adapter le plateau de jeu pour aborder une autre th matique e Le jeu peut il t
16. e On ne peut pas expliquer le sens il faut qu il vienne des gens Il leur faut donc un espace de r flexion et d expression e l faut alterner terrain r flexion ressenti et imaginaire rationnel e L important est de pr ciser que nous ne cherchons pas trouver une r ponse e Un exemple personnel va permettre de voir l importance du contexte et que celui ci a un r le important a jouer mais on peut le d passer apres pour voir si on peut g n raliser sur d autres contextes e L id e est d arriver a un propos universel et g n ral Discussion a vis e philosophique e discussion c est pas un combat e d battre il y a battre On pense pour nous m mes mais avec les autres On n essaie pas de convaincre les autres e Comment animer X Je ne sais pas comment dire je ne suis pas tres claire LES ATELIERS COMPL MENTAIRES D A Vous autres aidez le trouver des arguments L animateur a deux fonctions Anima technique il distribue la parole g re le temps Animus il alimente la question sur le fond L animateur reste neutre Reformuler prend la parole au bout de 25 minutes pour faire une synth se en 2 minutes pour voir comment le groupe veut voluer suivre la question initiale ou aller vers autre chose vers lequel on tend Pour privil gier le th me celui qui leve la main n est pas forc ment prioritaire mais ceux qui veulent poursuivre le fil de discussion Philosopher
17. es pour l exemple apr s l appel du G n ral de Gaulle en juin 40 e mat rialiser les v nements d une fa on active pour que soit bien int gr par le public la dimension pass pr sent futur 3 temps rythmeront ces passages e garder bien pr sent la nature l environnement l Histoire et faire ressortir le rapport de l Homme dans son environnement Apr s la pose de ces objectifs le groupe a pu r aliser la fresque de restitution Temps 1 le pass mise en scene de l venement dramatique de juin 40 dans le village Temps 2 le pr sent mise en sc ne de la vie tr pidente pour les uns de retour la nature pour les autres Temps 3 l avenir l impact de l activit humaine en 2100 et les vestiges laiss s par notre poque a nos descendants Propositions du groupe Dans une th matique comme celle ci nous avons d gag les points de vigilance suivants e devons nous coller au devoir de m moire comment e avoir des approches p dagogiques diff renci es e privil gier l interactivit e devons nous avoir une vision optimiste pessimiste utiliser la d rision e attention au jugement au pathos la culpabilisation e veiller la coh rence e laisser de la place la spontan it e viter le pass isme la nostalgite gt Un outil qui a t propos au groupe par une participante Belge e l hyperpaysage Taper ce mot sur google et vous saurez tout sur cet outil et
18. nagement du territoire Certains peuvent faire appel d autres intervenants exemple artistes pour abor der certaines th matiques Un annuaire est leur disposition dans la mallette Les prolongations am liorations e Ce serait s curisant pour l enseignant de se rep rer dans les programmes scolaires Il faudrait ajouter dans les documents les liens avec les programmes scolaires e Pr voir un accompagnement plus cons quent entre les deux s ances de pr pa rations et la restitution pour les enseignants qui en ont besoin Cela existe au fil des demandes Certains enseignants ont envie de mener l action leur rythme d autres ont besoin d tre relanc s et r aiguill s e Projet de valorisation des productions artistiques des enfants le long de la Via Rh na La Via Rh na est une v loroute reliant Gen ve la mer certaines coles situ es sur les tron ons d j existant voudraient valoriser leurs uvres en les exposant signal tique panneau Les coles m nent l action avec les communes e Le Grand Lyon fournit chaque l ve du territoire un passeport d veloppe ment durable qui le suit pendant sa scolarit dans le primaire et les coll ges Ce document peut tre utilis comme support de prise de note durant le projet Les conclusions e Dans le groupe certains pensaient n cessaire l intervention d un animateur Pour eux un intervenant ext rieur pouvait apporter un regard neu
19. paysage m t o relief e Interroger la perception du territoire Autres propositions e La plume de parole e Le renard de l amiti cr ne retrouv dans un cours d eau e Le repas sans couvert e La chaleur de la Hutte e La chasse a la poule pour l endormir e Le cerveau reptilien e Les ufs de grenouille pendu au plafond dans la grotte salvatrice e Les rencontres chaleureuses avec les habitants D finitions formul es par le groupe Pratiques p dagogiques Echanges partage sensibilisation savoir faire savoirs savoir tre outils pu blics approches p dagogies sensorielles artistiques scientifiques sportives ludiques naturalistes d couverte vie quotidienne fr quence objectifs va luation valeurs finalit Relation la nature Fusionnelle professionnelle consommatrice destructrice contemplative fas cination fonctionnelle utilitaire scientifique artistique harmonie quilibre personnelle individuelle collective crainte peur d connect coup esth tique hygi nique affectif mode conomique Les valeurs li es au m tier d ducateur l environnement Les valeurs peuvent voluer au cours d une carri re On duque par la nature ou pour la nature LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 210 corro TELLE EECEEECE EEE EEEEEEEEEECE EEE EST ET TT TETE D TYE PR a TES GO IEA E AAA IES AAA sos L Histoire es
20. personnes res sources sont utilis s pour se plonger dans le th me choisi e L ducateur d finir le cadre du projet temps travail de groupe les moyens mis a disposition mat riel personnes ressources lieux Temps 2 r alisation des projets e Les participants r flexion d couverte recherche investigation changes construction de connaissances exp rimentations actions sur le theme choisi Formaliser les r sultats e L ducateur Etre disponible accompagner faciliter Temps 3 pr paration des restitutions e Les participants Construire ensemble une production permettant de par tager avec d autres le v cu et les r sultats Diff rentes formes peuvent tre exploit es th tre cr ation artistique crits vid os photos expositions e L ducateur Donner au groupe les moyens de cr er salles mat riels audio vid o incitation au syst me D Etre toujours l coute et ouvert pour conseiller et veiller a la faisabilit 4 Phase RESTITUTION ou RETRANSMISSION e Les participants Chaque groupe pr sente tout ou partie de son travail pendant un temps donn e L ducateur Est pr sent pendant les restitutions observe et reste attentif sur la m thode et sur le fond Et en aval comme pour tout acte ducatif une phase Evaluation individuelle et collective e Les participants On est parti d o On est arriv o Le travail de bi
21. trales cirque danse musique e ll est int ressant de proposer dans une m me manifestation un panel large de ces domaines 4 Un programme p dagogique international pour les 10 12 ans Intervenant Katja LUDICKE Adaptation en Allemagne d un programme p dagogique d velopp aux USA par l Institute of Earth Education Steve Van Matre Objectifs Vivre plus harmonieusement et joyeusement avec nos systemes et communaut s naturels Classes d enfants de 10 12 ans dans un centre d accueil situ en pleine nature Programme Gardiens de la Terre gt en 4 tapes sur 2 jours Y possible sur 5 jours car c est tres dense e ballade de la Terre e formation de contr leurs de flux d nergie e le voyage des particules e formation de conseillers en relations Les points cl s Approche sensible sensorielle bas e sur l imaginaire et le magique sur la moti vation de l enfant et sa relation personnelle avec le milieu LES ATELIERS COMPL MENTAIRES L institut existe depuis 1974 et les actions se font dans divers pays du monde Les enfants travers leur apprentissage obtiennent 3 cl s ouvrant un tr sor A la fin de l ann e scolaire l animateur observe les changements de comporte ment les actions mises en place les transmissions effectu es par les l ves et d livre la quatri me cl un dipl me international de Gardien de la Terre Les conditions facilitant cette pratique e tre
22. tres d stabilis par votre culture Vous avez des habitudes qui sont tabou gt chez nous la premi re chose qui m a surpris le plus est le fait que vous uriniez dans l eau de sur cro t de l eau propre Pour nous c est insulter l eau J ai d pour r pondre a mes besoins personnels m y prendre autrement je ne rentrerai pas dans les d tails y y C est en effet la t che principale de la culture le v ritable fondement de son existence que de nous d fendre contre la nature Freud L avenir d une illusion AN La nourriture cela vous a plu Urtane Oui Tres int ressant plein de choses tres diff rentes J ai imagin que vous deviez avoir une for t surprenante alors je vous ai accompagn a la chasse Vous utilisez des grillages roulettes o vous mettez votre gibier Il est d j mort et d coup et vous ne savez pas comment ni par qui Quelle bravoure y a t il de chasser ainsi Justement notre rapport la mort qu en pensez vous Urtane Vos anciens quand ils sont proches de la mort vous les cachez Vos rites mortuaires se font derri re des murs comme une grande honte Pour nous Alt nep s cacher la mort c est g cher la vie Vous cachez m me votre corps d ailleurs vous d pensez beaucoup d argent pour vous v tir a la mode comme vous dites Mais j ai remarqu que beaucoup d hommes ne revaient que d une seule chose voir la femme nue P
23. 5 J u 1 111 CN 11 JU F e f LU AAA L VV y Ka ER LEO I 1 L EI AS T 7 Dr 4 gt a a E i hara y i A SS P e p JS Lt F 4 E A M JR 1 7 aa F RT rl i E d rar ET xf ne 4 n A f os AS Vendredi 27 9h30 12h00 4 j lr r AS IS o e d i o l A 3 Te Te E Fl Es W o pa F da mm i 4 pe o 7 a FF ni F pe I CE i af j y HEO F i Fe PR SENTATION DES RENCONTRES e ooororccrcrcrrrrrscnsccrrrso E a a TNE PE Tda AAA A IA AA Oo A Les PARTICIPANTS 134 personnes ont particip aux rencontres 2010 Mo EpC ie LOIR France Belgique Portugal Espagne Suisse Italie Roumanie Allemagne sera sauv s il peut l tre que par des insoumis Sans eux ce serait fait de notre civilisation de notre culture de ce que nous aimons Andr Gide o PRESENTATION DES RENCONTRES eooooscoscrrcrnrnnrncncrrcnnn rsoso AA A E EI II AAA AAA AAA GR TT ES lt 1 langue Anglais D 2 langues M Allemand ES 3 langues M Espagnol M 4 langues MM italien M Bosniaque Ils parlent Ils parlent 76 Femmes Hommes Oui Non Parit des Rencontres Ils ont d j v cu Ils ont d j fait vivre la p dagogie de projet la p dagogie de projet 2 NN GU AA OO OO Nombre de Rencontres v cues DES RENCONTRES 2olo A Les REPR SENTATIONS INITIALES
24. Les conclusions e Ca casse les id es pr concues On devient l exception nous les europ ens ne pas en manger e On peut aborder plein de probl matiques travers ce sujet e Ca pourrait tre une solution aux probl mes d alimentation y y Nous vivons trop dans les livres et pas assez dans la nature Anatole France MN LES ATELIERS COMPL MENTAIRES ooo oorcrrrrorrncrsscrrrrssrnsoo A ON AAA ANA A AAN BEEKE S eee TT Etes sue Les questions en suspens e Id e de souffrance e Savoir si des allergies sont possibles L gislation e Qu est ce qui cr e le blocage e Pratiques religieuses probl me li la consommation d insectes criquet hallal 3 Les inattendus d un arbre sur la Colline un spectacle d ducation l environnement Intervenant Johnny MAGNENET Pr sentation d une vid o de spectacle des inattendus Les principaux points de d bat de divergence e La diff rence entre un spectacle dans l environnement et sur l environnement e Pr sentation des diff rents projets du m me type e Int r t de rendre ses v nements reproductibles facilement e Difficult s de reproduire un tel projet avec un grand nombre de b n voles Pistes d actions concr tes e R flexion pour chaque animation sur l ducation l environnement d ouvrir des axes plus artistiques Les conclusions e ll est pertinent d allier EE des arts plus populaires th
25. Les pas d un bip de se font chos Je me reconnais en lui Je veux m en d faire M tamorphose Je deviens l animal sur un territoire d couvrir Jeune j ouvre mes perceptions Silence Je choisi un tapi plus silencieux Discret Une souche devient promontoire d observation Anim homme Animal enfant enfant par l exp rience Produit d une d livrance Observance je me d couvre enlac de patience Celle du c ur qui palpite sans caresses et carences Celle des muscles dynamiques et des ruses pacifiques C est a oui c est ca je ressens une certaine qui tude Une route de cailloux blancs appara t retour vers la maison Puis un bruit Un homme M tamorphose Je me cache et attend son passage En un bond il est mort En un bond il est mort En un bond il est mort J aimerai tre le silence et fondre travers chaque enveloppe La traverser En tre anim et sentir chacun de ses gestes Manger ses restes Devenir intra ter 29 J r my LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo APRES TT TELLE EECEEECEE EEE ELLE EEE roo TT ET 0002 snsdi sense E ERAN GRR OR ET PPS O AAA AI IAN PA E ES IAE AAA sos O y y Le plus grand ouvrier de la na ture est le temps Georges Louis Leclerc de Buffon 41 O La prise en compte du temps dans les activit s nature Comment prendre le temps de vivre transmettre la nature dans notre cu
26. Les repr sentations initiales d une personne constituent tout l implicite le savoir et le non savoir les impressions et les images mentales les fantasmes et les irra tionalit s les d sirs ou les r pulsions tout un agr gat de relations avec le theme de l apprentissage Que l on prononce un seul mot et une id e appara t une image une phrase un souvenir une r action d sir angoisse spontan ment et imm diatement Les participants ont t invit s apporter avec eux un objet symbolique qui il lustre leur relation entre leur culture et la nature e o A e s ie CT T id eosossssoses LES ATELIERS D IMMERSION Pour chacun des ateliers d immersion l objectif g n ral tait de mettre en contact direct avec le terrain en vivant des motions sur diff rentes approches pour per mettre et favoriser les questions et les envies Une l g re frustration le d sir d aller plus loin va faire na tre les projets Les lieux choisis Dans un p rim tre de 15 min v lo tous les milieux ont t test s for t prairie rivi re cascade grotte La dur e des ateliers Entre 2h00 et 4h00 Le nombre de participants Les ateliers ont t limit s 15 participants avec un intervenant animateur Atelier Activit s nocturnes e La nuit on perd ses rep res e Il y a un d calage entre l id e que j avais de l atelier et la r alit du terrain e La
27. aux loisirs e Comment croiser les diff rentes approches culturelles de la nature pour mieux la com prendre pour mieux vivre avec pour la prot ger Et quelle d marche p dagogique e En quoi les autres cultures expressions artistiques savoirs savoirs faire ou tils peuvent tre des supports a l ducation l environnement e Comment avoir le temps de transmettre vivre la nature dans notre culture e Comment l environnement dans lequel on vit influe sur les m thodes d ducation l environnement e Quelle est la part d influence de la nature sur l volution de la culture locale e Quelle est la part d influence d une culture sur la perception et la gestion de la nature e Quelle est la part d influence de la nature sur l volution d une culture et r ciproquement e Quels symboles quelles images g n rent l eau et les milieux associ s chez Homme y y Nous croyons regarder la nature et c est la nature qui nous regarde et nous impregne Christian Charri re MN LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo O LES PROJETS Chaque participant s est positionn sur un des 9 ateliers de projet et s est ainsi engag participer a l aventure collective de son groupe jusqu la phase de la restitution finale Chacun des 9 groupes constitu s s est empar des id es regroup es pour son ate lier pour cerner plus pr cis ment so
28. ces ren contres vient autant pour transmettre que pour apprendre suivant les situations et dans la m me heure chacun peut passer de form formateur La cr ativit le travail de groupe l interdisciplinarit le projet la pratique du terrain et du d bat sont des points de rep re constants pour chacun De par la m thodologie appliqu e la p dagogie de projet ces rencontres ont ainsi pour but d offrir aux professionnels un espace n cessaire aux changes et la co formation vecteurs principaux de progr s collectif et individuel LES OBJECTIFS Ces rencontres europ ennes 2010 ont pour objectif de mettre en lien dans l ac tion les acteurs de l ducation l environnement vers un d veloppement durable EEDD de diff rents pays europ ens pour e favoriser les changes de pratiques p dagogiques de terrain e changer sur nos perceptions de la nature par le prisme de nos diff rentes cultures e partager innover exp rimenter cr er e cr er une dynamique de projets et d actions l chelle europ enne e favoriser l mergence d un r seau europ en d EEDD A LES ORGANISATEURS La plate forme Franc Comtoise d ducation l environnement La plate forme franc comtoise d EEDD s est formalis e en novembre 2009 gr ce a la mobilisation des acteurs impliqu s dans ce domaine et le soutien du Conseil r gional de Franche Comt de l Agence de l Eau RMC et de la DREAL Fr
29. couverte tronquent la libert Etre seul c est s affranchir d un cadre Etablir une obligation recadre quelque chose cens e tre hors cadre Imposer une activit des adolescents peut leur enseigner le go t de quelque chose Imposer n est pas coutume dans la p dagogie mais peut parfois tre int ressant notamment dans ces cas l e La position de l animateur Attention au rapport de l ducateur la solitude Si son rapport n est pas clair cela peut poser des difficult s le transmettre Attention au risque de transmettre de la peur La solitude doit tre cr e en fonction du besoin de l enfant et non pas de l animateur e La solitude La connotation de la solitude peut tre p jorative punition scolaire au coin isolement voire exclusion du groupe La distance sociale varie en fonction des cultures proximit des visages pour se parler fermeture des portes On n a pas tous le m me rapport la solitude en fonction de notre v cu Le besoin de solitude On n en a pas tous besoin en m me temps et de m me dur e Techniquement parlant il est plus difficile mettre en place pour des ques tions r glementaires et de s curit Dans certains peuples traditionnels ou groupes constitu s Les preuves de solitude sont une fa on de passer entre deux tapes de vie enfance adulte moines tib tains Tenter l exp rience de rester seul peut permettre certains de s affranchir de cett
30. de sa propre culture qui d coule de son environnement cela donne du sens a son territoire et vice versa M thode bas e sur le v cu le lien interg n rationnel l exp rience de soi en tant qu autochtone issu d une culture la rencontre des anciens Les conclusions e Cela fait penser un cercle avec plusieurs points de vue complexit Dessins r alise e Via l ethnologie et l anthropologie on peut faire de l EE mais attention l exo tisme survaloris e l ethnologie a besoin d tre m diatis e m diation pour tre appliqu e en p dagogie car les ethnologues sont dans leur laboratoires qui peut tre en partie leur terrain e La m thode SeA propose des outils concrets bas s cependant sur un fond th o rique cons quent Les questionnements en suspens On a une fausse id e de l ethnologie Parfois cette science fait du colonialisme pis t mologique car pour comprendre les cultures il faut changer de cat gories logiques comme le disait l ethnologue Roger Bastide et trop souvent on tudie les peuples travers le prisme de sa propre culture de ses propres cat gories de penser Mais cette science permet de ne pas faire l inverse c est dire du folklorisme de l exo tisme qui consisterait survaloriser le mode de fonctionnement de l autre culture de l id aliser dans une vision fausse qui fige l autre au service de cette vision D o vient l ERE Essen
31. des co gestes la discussion philosophique et l EE Intervenant Charles VULLIOUD Charles a t interpell a plusieurs reprises par le fait que les enfants sont sensibi lis s aux d chets mais ne donnent pas de sens au fait de trier les d chets Dans le cadre d une formation d enseignants une enseignante a fait un d bat avec une classe sensibilis aux d chets et a demand aux enfants pourquoi ils triaient Leurs r ponses e parce que j ai appris l cole e parce que ma maman trie les d chets e parce que c est bon pour la plan te Beaucoup de nos comportements non pas de r elles raisons d tre pour les per sonnes qui les font les gestes C est m canique La pratique du dialogue philosophique est un outil qui permet de creuser un peu la question de nos comportements Charles a une exp rience du dialogue philosophique avec des tudiants sur des th matiques philosophiques bonheur libert o il n a pas de message particu lier passer ce sont des concepts flous et sans limites Pour les questions environnementales on a des concepts plus clairs plus d finis Pr sentation d une d marche philosophique Mise en situation Exemple du texte comme mat riel de d part Lorsque les gens ne respecteront plus rien de ce qui existe et n exprime ront plus leur gratitude au Cr ateur alors toute vie sera d truite et la vie humaine sur cette plan te touchera son terme Voil ce q
32. des ateliers de terrain Le groupe est pass d une sph re d exp riences touffues des propositions m tho diques au moyen de l change verbal de l argumentation et de la n gociation e Comment demande t on la nature de faire dispara tre les d chets selon les diff rentes cultures et les diff rentes poques e A partir de quel moment une exp rience individuelle dans la nature devient elle culturelle LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo soso ssvesese APPELLE EEELELELEEEELECEEEEEENENE NE TETE TT oo 0 E EA AA E a IE E AAA RE AI ARAS A AAN O e O s arr tent nos droits et nos devoirs d ducateurs face a d autres cultures e Quelle est la place de l animateur nature face aux filtres culturels de son public et du sien e Comment faire merger de nouveaux rapports la nature et un mode d organisation soci tal travers une mise en situation ou une exp rimentation en milieu naturel e Les cultures freins et leviers pour se rapprocher et se relier a la nature e A quel point les repr sentations que nous avons de la nature sont li es a l envi ronnement dans lequel on vit e Dans quelle mesure la tradition orale participe t elle au maintien du lien avec la nature e Comment une approche artistique peut elle cr er du lien avec la nature e Comment improviser et rendre interactif un conte dans la nature e Coh rence entre notre culture et le
33. en lin aire On peut aussi foutre la paix aux participants pendant la travers e du lin aire Animer avec un tout petit groupe C est dire 2 ou 3 personnes beaucoup d activit s nature ne sont plus possible y y Je suis l homme de la nature avant d tre celui de la soci t Marquis de Sade MN LES ATELIERS COMPL MENTAIRES O Animer avec un grand groupe Faire des ateliers tournants impliquer les adultes accompagnateurs d couper le temps ateliers courts rallye nature qui demande de la pr paration Course d orientation Climat difficile temps froid et de pluie Apporter papier journaux cagettes et boissons chaudes Tente de St phane Noirhomme b che transparente avec illets qui se monte tres facilement source Dudu de Chico Mend s Nord Pas de Calais Un brasero par groupe et faire des jeux d nergie humaine La chaufferette individuelle para t trop ponctuelle pour tre utilis e sur le terrain Animer dans un espace prot g Comment faire sans pr l vement dans le message de la transmission de la protec tion Ne pas commettre d infraction dans l animation tout en ne renoncant pas a nos activit s sensorielles ou scientifiques observer in situe se servir d aquarium in situe pour observation directe utiliser photos et cartes postales travailler avec des modeles d animaux en taille r elle en r sine ou pl tre Les prolongations am liorations Pou
34. locales pour tenter de comprendre leur relation propre la nature et l environnement Cette exp rience visait mettre en vidence la diversit culturelle locale Nous avons rencontr une femme g e cueilleuse de plantes m dicinales et un peu sorci re un magn tiseur rebouteux un agriculteur chasseur Propositions du groupe e Clarifier le vocabulaire et les valeurs de chacun Nous avons tent de construire une d finition collective de la diversit culturelle et de qualifier les sp cificit s de la culture de chacun D finition des termes diversit culturelle culture et nature partir des repr sentations initiales de chacun Cet exercice a permis de souligner que nous avions des similitudes culturelles LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo APPLE TELLE EEELELELEEEELECEEEEEENENE NET ooo 0 O RENE ER RES RAR SSSR AR Te desert das III IIA A A a SEN IE IA SR RE A o O e Exp rience de terrain Un temps d exploration en ext rieur a produit une exp rience collective forte Nous avons constat que malgr quelques diff rences il y avait de tres grandes similitudes dans les caract ristiques de nos cultures propres De ces deux tapes ont merg les questionnements suivants Exploite t on la diversit culturelle au sein du groupe ou bien se sert on de la diversit culturelle ext rieure au groupe Pour notre projet la nature est elle une fin en soi ou
35. mation de groupes de travail Le groupe de travail permet le suivi des actions et leur valuation La formation n est pas forc ment la meilleure m thode pour impulser les actions individuelles Les questionnements en suspens e quel s outil s utiliser e comment p renniser l action 4 Est ce n cessaire de proposer ou d obliger l enfant ou l adolescent de se retrouver seul dans la nature Intervenant Carole BIRCK Le Loubatas Postulat On apprend mieux la nature seul qu en groupe Le collectif peut emp cher certains enfants adolescents ou adultes de s exprimer comme ils le pourraient Alors faut il recr er des moments personnels Pr sentation du coin secret temps formel impos ou les individus du groupe peuvent s loigner du centre pour cr er son propre endroit et prendre du temps pour soi Le temps secret est une obligation dans un premier temps puis perdure ou est supprim en fonction Objectif du coin secret tre seul avec la nature tre seul avec soi m me se vider la t te sans lien avec l environnement Apr s 5 6 ans de pratique un groupe a v cu une appr hension telle du contact avec la nature que ce temps a t remis en question Le moment de solitude est il n cessaire et comment faut il le mener LES ATELIERS COMPL MENTAIRES Les principaux points de d bat de divergence e Imposer ou proposer Les contraintes r glementaires des s jours classe ou d
36. peur parfois pour certains Atelier Ma bite et mon couteau Les r flexions qui ont eu lieu pendant l immersion e Une nature en bonne sant c est une nature o l homme peut agir Consom mons la nature pour en faire partie et rendons lui ensuite ce que nous avons pr lev suite avoir mang plantes et fourmis e La prise de risques en animation est importante Elle est aussi un outil du catif pour les enfants Temps de r gulation final e C est difficile ou incomplet de parler de la nature sans parler de l homme et donc de sa culture e On se sent remplie d une autre culture d animation pour les gens de la ville Celle ci est reli e un territoire et une culture tres pr sente en Franche Comt e On d crypte le paysage au travers de la culture et des symboles e En EEDD on trouve une culture du partage qui n est pas pr sente partout e faut remettre en place la culture de l oralit qui permet une transmission un lien g n rationnel et un lien plus fort avec nature et patrimoine e Plus value tres forte quand l animateur est du cr e ll faut d raisonner le raisonnable savoir s adapter prendre le temps dans une ballade e La professionnalisation de l EEDD n est elle pas n faste Perte de la culture d oralit li e a l ducation populaire Speed par le temps d la professionnalisation Faut il recr er des nouvelles mani res d changer autour d v neme
37. plus r el mais qui reste insuffisant avec les locaux M connaissance des pratiques locales voir m me destruction partielle de certains l ments du patrimoine local Clapiers Les locaux per oivent mal l v nement Peu voir pas de prise en compte de la dimension protection de l environnement cologie sites et esp ces prot g s Quels impacts environnementaux ont les installations Evolution au fil des ann es avec la mise en place d une charte avec la PNR mais pas r ellement satisfaisant Remise en question du respect de la charte choix des mat riaux d montage des installations Non transparence quant au budget O passent Les 500 000 Les prolongations am liorations N cessit de rechercher une coh rence entre les valeurs affich es et l action mise id en ceuvre Un levier Si les financeurs de la manifestation tendaient vers un co festival Associer population locale r unions publiques artistes locaux Conclusion Un projet porteur a condition de prendre en compte le territoire dans toutes ses dimensions pas seulement comme site support ou joli paysage Les questions en suspens Pourquoi s emb ter int grer du local alors que ca fonctionne sans Quelle valuation quand les objectifs ne sont pas clairement d finis Quelle place l animateur nature peut il prendre dans ce type d v nement s il ne partage pas les valeurs et la m thode LES ATELIERS COMPL ME
38. que dans les espaces prot g es ils sont tr s orient s protection ou de la nature est approche scientifique toujours beau Questions qu attendent les animateurs de l EE des espaces prot g s Pourquoi Aristote A 4 choisir ces espaces Quelle plus value apportent ils Quels r les peuvent ils oc cuper Comment surmonter les contraintes impos es par la r glementation dans les actions d ducation l environnement Les principaux points de d bat de divergence Espaces prot g s pr sentent des avantages mais aussi des freins l ducation Ils apportent tout d abord une plus value vis vis des diff rents publics les es paces prot g s sont symbole de beaut de raret de diversit de milieux et d especes pr sentent des v nements naturels visibles traces arch ologie al luvions Ils sont signe d authenticit de nature parfaite d exception tel un sanctuaire En mati re d ducation l environnement ils garantissent des prestations de qualit de mat riel et support d animation de qualit outils ou support naturels oiseaux milieux Freins inconv nients La r glementation appliqu e interdit plusieurs activit s autant pour le grand pu blic en visite libre que dans les actions d ducation Ces interdictions apportent un aspect moralisateur en opposition la notion de libert de bien tre Ce message excluant l homme et ses activit s de l espa
39. quelques sacs plastique 1 ficelle de 2 m pour 2 un drap quelques feuilles de papier un tableau VACHS La Gazette des terriers 3 boites loupes pas plus 3 loupes planchettes en carton ou carton plume format A5 1 pour 2 quelques LES ATELIERS COMPL MENTAIRES cartes animaux pour les jeux 3 crayons 2 grelots pour jouer pr dateur proie Opinel punaises t tes pour l ge de l arbre petit flacon en plastique avec du sucre roux aspirateur bouche barquettes en plastique pour observer et installer le milieu de l animal pinces linge quelques boites tr sors pour indices de pr sence un petit conte quelques cartes de mission de recherche Tout a dans un sac super cloisonn avec poches achet chez Emma s Mais encore il est certainement possible de mieux faire Faire porter par les participants ce dont chacun aura besoin Le sac plastique ou tissus de ramassage la planchette format A4 ou A5 et 2 feuilles le crayon de bois la petite bo te Comme livres Quelques petits bouquins naturalistes tres cibl s et tres l gers privil gier le format vertical miniguides tout terrain la nature dans votre poche les guides Nathan petit atlas des chez Delachaux et Niestl carnets de nature chez Milan jeunesse revue La Hulotte d ja plus grand en format Fabuleux les mini guides de la revue La Salamandre 45 num ros tient dans une poche et tres l ger Autres possibil
40. se fait en 3 tapes Distinction conceptuel argumentation et probl matisation Difficile pour les participants car il faut penser rapidement et certains ne pren nent pas forc ment la parole mais ils sont tout de m me impliqu s par leur coute C est une d marche qu il faut pratiquer r guli rement Il faut passer de la discussion du caf de commerce la discussion philosophique On peut faire des dialogues philosophiques avec une classe compl te on peut cr er une communaut de recherche et avec le temps les enfants qui ne parlaient jamais vont petit petit prendre la parole On d veloppe leur pens e critique Apr s une certaine exp rience on aime avoir des observateurs pour voir comment le d bat se construit On est sans outils en ducation l environnement pour philosopher Important que l enfant avec l avancement du dialogue il volue dans sa pens e et ses opinions Les enfants sont tr s centr s sur eux m me besoin de les d centrer d eux m me Un bon outil est de leur demander de trouver des contres exemples leurs propos Besoin d tre form pour pouvoir animer un dialogue philosophique Important de la disposition de la classe e demi cercle ou de cercle e permet d acqu rir les techniques de vivre ensemble coute prise de parole e si l on ne peut pas vivre ensemble on ne peut pas respecter la nature Faut il passer par des dialogues philosophiques g n raux pour en
41. se lancer dans son adaptation Les questions en suspens Et l change avec les autres classes Il n appara t pas dans les d marches expos es A d velopper 5 Comment faire ensemble quand on a des cultures diff rentes Intervenant Juliette CHERIKI NORT Situation T moignage apport par Juliette CHERIKI NORT ex membre d un conseil de d ve loppement Pays des Cr tes Pr ardennaises Ardennes impliqu e dans une d marche participative ve ee LES ATELIERS COMPL MENTAIRES O Elle a particip a des Universit s de pays rencontres pour changer des exp riences et construire ensemble entre acteurs impliqu s dans des d marches participatives et le d veloppement local au Maroc sur le theme de la d sertification Deux films de 5 minutes ont t projet s aux participants pour illustrer le t moignage L id e tait de venir s inspirer des exp riences et savoir faire des Marocains pour lutter contre la d sertification Pendant ces rencontres cependant une d l gation qu b coise s est impos e a l ensemble des participants pour remettre un cheque aux Marocains alors que le but tait d changer et construire ensemble et donc de sortir d un rapport Nord Sud fond sur l argent Cet pisode a cr un immense malaise presque une crise diplomatique entre les pays et les cultures Les points cl s Mobiliser les acteurs du territoire cito
42. Actes des rencontres Ecole et Nature Rencontres europ ennes 2010 22 27 ao t 2010 Pierrefontaine les Varans Franche Comt FRANCE est J MES 2 Organis es par le R seau Ecole et Nature et la MFR La Roche du Tr sor www reseauecoleetnature org R SEAU COLE ET NATURE Les rencontres Un v nement durable Les objectifs Les organisateurs 4 amp La plate forme Franc Comtoise d ducation a l environnement p 5 R seau Ecole et Nature 5 gt La Roche du Tr sor 5 Le th me 5 R flexions pr paratoires sur le theme Nature et cultures 7 e Interview d Urtane 8 Conf rence 9 M thode et d marche 11 gt Le programme de la journ e 12 Les participants 14 Il La p dagogie de projet des rencontres 2010 14 gt Les repr sentations initiales 14 gt Retours d ateliers d immersion 18 Questionnements issus de la phase rebond 20 Les projets 20 Mieux comprendre la nature mieux vivre avec la prot ger La diversit culturelle une r ponse ducative 21 e Comment prendre en compte l volution de notre relation la nature d une nature v cue quotidiennement une nature loisir dans nos pratiques ducatives 23 L Histoire est une composante essentielle de notre culture Comment int grer la variable histoire dans l animation nature 25 le Sortir et explorer des lieux et temps inhabituels peut nous permettr
43. NTAIRES de 7 Trucs et astuces pour de l animation nature en itin rance et sur chemin troit Intervenant Manu Redoutey animateur nature dans le massif du Jura RE DURE e Te son Han A Fe Cet ps T Si mr M Am OH cagudes se un TERE NOEL nm f A i S IS Pr sentation du contexte de l animation Participants grand groupe de 25 30 personnes enfants ou adultes Dur e une journ e Lieu dehors Th me par exemple les alpages et ou la for t du Jura C est une animation type rando anim e La probl matique pr sent e cet atelier est double Comment conduire une animation itin rante ou randonn anim e d une journ e avec un grand groupe 25 30 personnes tout en restant l ger Poids et volume du mat riel p dagogique Et d autre part comment animer sur un cheminement lin aire donc troit ou les participants cheminent les uns derri re les autres sans avoir la possibilit de ras sembler le groupe Quelles activit s qui ne n cessitent pas un rassemblement Les conditions facilitant cette pratique Dans l itin rance c est le portage qui pose probl me Donc l animateur recherche du mat riel l ger et peu volumineux Pr sentation du fond de sac de l animateur nature itin rant Tout est d j r fl chi pour limiter au max poids et volume carte boussole trousse de secours couteau corde pas trop longue eau 1 litre 1 bandeau pour 2
44. R SENTATION DES RENCONTRES O Et notre lien direct la nature Urtane La Nature vous fait elle si peur que vous sortez avec tous vos talismans et grigri Un parapluie gt contre la pluie des grosses chaussures contre le sol des lunettes contre le soleil et beaucoup de paroles contre le silence Merci pour ce premier change et Kamaya comme vous dites chez vous Urtane Kayama po Conf rence poo o a A LIO e e te Sabine Rabourdin ing nieur et dipl m e en ethno cologie auteur de l ou m vrage Les soci t s traditionnelles au secours des soci t s modernes et impliqu e dans le projet Z ro d forestation a donn une conf rence sur le th me Les soci t s traditionnelles une autre approche culturelle de la nature R sum de la conf rence de Sabine Rabourdin blablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablal blalblablablablalblalblablablblalblalblablablablalblalblablablablalblalblabla blablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalbliblablablablalblal A blablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablabla A blalblalblablblablalblalblablablablalblalblalablablalblalblablablablalblalbla blablablalblalblablablablalblalblablablablallalblablablablalblalblablablablal blalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblabla blablalblalblablablabl
45. TAIRES Une posture ethnop dagogique o l on s essaye regarder l environnement par tir d autres paradigmes en se mettant en quelque sorte dans une relation d ami ti avec la nature En anthropologie ethnologie comme dans d autres sciences l tude est bas e en partie sur une m thode scientifique rigoureuse qui met distance l observateur de son sujet d observation L ethnologue ne deviendra ja mais un Bororo Alors qu ici au contraire l ethnologie appliqu e au sens de l ethnop dagogie issue du champ de l ducation l environnement travaillera sur le comment appliquer un autre rapport l environnement comment d placer les curseurs de la culture ou exp rimenter d autres mani res de se relier l environnement l image de certaines cultures animistes On deviendra donc un Bororo via la posture du poete qui permet de rentrer en contact avec l en vironnement autrement ou il s agira de faire taire les cat gories rationnelles et classificatoires pour contempler librement plus qu tiqueter se laisser s duire d couvrir son environnement autrement que par le savoir le po te n tiquette pas il contemple coute entend est r ceptif a un environnement qui lui parle Le po te tablit un dialogue se met en amiti avec la nature La balade po tique SeA sp cialement parrain e par Edgar MORIN et Jean Marie PELT d veloppe un regard contemplatif d attentio
46. TELIERS D CHANGES C est un temps o le partage d exp rience p dagogique et la pr sentation de projets ducatifs ouvrent la voie un change entre participants Un participant yy pr sente a d autres participants 10 a 15 personnes une pratique ou une exp rience v cue par lui m me Suite cela il invite le groupe a changer d battre Vous arrivez devant et enrichir cette action ducative la nature avec des th ories la nature 1 El futuro de la veza Impliquer la population locale dans la flanque tout par protection d un paysage agrosylvopastoral terre Pierre Auguste Intervenant Alejandro GALLEGO Renoir En Andalousie au sud de l Espagne la Dehesa est un agro ecosysteme extensif 17 compos de for ts de ch nes li ges p tur es Cet agro cosysteme est en danger les pratiques culturelles voluent le co t de la viande vendue par les bergers n ayant pas progress depuis 20 ans La Dehesa est poss de une richesse en biodiversit naturelle est une richesse culturelle cochon ib rique taureaux ch nes lieges transhumance des brebis Un programme pour mettre en valeur la Dehesa Ce programme s est d velopp sur plusieurs axes de travail e Action avec les enfants des coles aupr s de la population Actions de sensibili sation animations enqu te conduite aupres des anciens par les enfants soutien par anthropologue pour la r alisation de l enqu te e v nement festif avec d
47. a ku acrostiche calli gramme Evoquer le milieu naturel r sonance avec un site une atmosphere un l ment Cr er un climat de confiance pour que l crit ne soit pas une contrainte ou pour que quelqu un ne se trouve pas en situation d chec Adapter le cadre et les outils au public au temps imparti etc Les limites difficult s rencontr es vigilances Certaines personnes ne sont pas l aise ou ont des a priori sur leur capacit crire ou imaginer un texte D o le besoin d accompagnement La Co cr ation criture en bin me par exemple n est pas toujours vidente ima ginaires diff rents difficult accepter les id es de l autre Le temps n cessaire la cr ation peut varier d une personne l autre il faut donc veiller soit proposer une autre consigne ou faire accepter l id e que le travail ne sera pas forc ment abouti Le lieu qui peut inspirer ou non Etre l ext rieur ou l int rieur Calme s r nit beaut du lieu choisi pour favoriser l inspiration Doser le nombre de consignes ou de contraintes qui permettront aux participants de l cher prise pour oser cr er ni trop ou pas assez Les prolongations am liorations Des ateliers d criture avec des participants qui ne savent pas crire adultes ou jeunes enfants ont d j t r alis s La ma trise de l criture n tant pas force ment un outil obligatoire pour la mise en p
48. a r flexion sur la posture de l animateur en prenant plus en compte les diff rents cycles du vivant il est plus facile de se pencher sur la question de la mort Propositions du groupe V cu questionnement Besoin de donner du sens la mort ce qui me g ne aujourd hui Un probl me avec la fin la mort est une tape Faire attention la banalisation ou est la le juste milieu Besoin de rituel En parler provoquer Travailler sur le cycle vie mort Respect dans l attitude La peur de tuer un mammifere parce qu il nous ressemble le lien affectif fait la diff rence Se servir de la mort pour parler d autre chose pas tr s bien valorisation culturelle Faire l exp rience L observer dans la nature Voir d o ce que l on mange vient et o a va Que dire la place de c est mal Dans la culture les constructions humaines repr sentation de la mort visible et fig e monument statue plaque Dans la nature elle dispara t rapidement invisible tout de suite associ la vie rat mort mouche arbre champignon Comment une culture une approche une pratique artistique peut elle cr er un lien avec la nature Objectifs e Exp rimenter plusieurs techniques artistiques e S exprimer avec des l ments naturels e Observer le lien qui existe entre la culture et l art e Echanger autour de la nature la culture et l art sous toutes ses formes Ressources e Exp rie
49. accom pagnement pour la restitution L outil a t cr il y a 7 ans et est en constante volution Environ 70 classes montent un projet chaque ann e Certaines m nent le projet sur plusieurs ann es Exemple d un projet sur un an Fil conducteur Augustin un bouquetin veut longer le Rh ne de sa montagne jusqu la mer et demande aux enfants de l aider au travers d une carte postale envoy e la classe Echanges pistolaires entre classe et Augustin 1 Phase d exploration immersion pour recueillir des donn es sur le terrain 4 ballades diff rentes au choix des enseignants pr sent es sous forme de livret dans lesquels figurent des activit s les enseignants choisissent la ou les prome nades faire avec leur classe 1 2 en g n ral e balade po tique au bord du Rh ne travail d expression crite entre autre e balade panoramique lecture de paysage fil conducteur histoire de l art e balade citadine retrouver les traces du fleuve dans sa ville ou son village marques de crue noms de rues e balade ethnologique travail sur la m moire et lien transg n rationnel y y L artiste ne doit pas copier la nature mais prendre les l ments de la nature et cr er un nouvel l ment Paul Gauguin LES ATELIERS COMPL MENTAIRES dm 2 Phase approfondissement des connaissances Augustin envoie un livre et un CD rom interactif dans lequel il raconte son voy
50. age selon un classement th ma tique axes de communication ressources nerg tiques culturelles et naturelles Des livrets pour l enseignant proposent du contenu et des activit s r aliser 3 Phase de cr ation pour la restitution cr er pour aimer et pr server proposition d une uvre collective sur la toile fournie ou d autres activit s ar tistiques pour la restitution sculptures criture La phase de restitution est accompagn e par l animateur Un blog est en cours de cr ation pour mutualiser et mettre en r seau les classes participantes Certaines classes incorporent dans le projet un s jour en p niche le long du Rh ne propos par une autre association Les points cl s noter e S assurer de l int r t de l enseignant au projet Il est plus facile pour les en seignants de mener le projet sur plusieurs classes ou dans le cadre d un projet d cole pour qu ils puissent changer entre eux et tre moins seuls e L valuation se fait principalement sur l uvre de restitution fresque e ll existe un questionnaire remplir en fin d ann e par les enseignants concernant l valuation du projet Les limites difficult s rencontr es vigilances e l accompagnement des enseignants peut tre pour certains insuffisant Certains en seignants sont un peu perdus devant la richesse de l outil et Les th matiques abord es naturalisme histoire de l art pratique artistique am
51. alblalblablablablalblalblablablblalblalblablablablalblal blablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablabla blalbliblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalbla blablablalblalblablablablalblalblablblablalblalblablablablalblalblalablablal blalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblablablal blalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblabla blablalblalblablablblalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblal blablablablalblalblablablablalblalblablablablalbliblablablablalblalblablabla blalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblal blablblablalblalblablablablalblalblalablablalblalblablablablalblalblablabla blalblalblablablablalblalblablablablalblablablalblalblablablablalblalblablabla blalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablblalblalbla blablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablal blalblablablablalbliblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblabla blablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablblablalblalblablablablalblal blalablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablabla blalblablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablabla blalblalblablablablalblalblablablblalblalblablablablalblalblablablablalblalbla blablablalblalblablablablalblalblablablablalblalblablablablalbllblablablablal
52. anche Comt Elle a pour objectif de stimuler la dynamique franc comtoise dans la transmission de valeurs environnementales conomiques et sociales de d velopper la prise de conscience environnementale en s appuyant pour se faire sur les structures locales qui interviennent dans l ducation et la sen sibilisation l environnement http eeddfranche comte eklablog com e e 0 e o e TA _ terre Plate forme i 7 franc comtoise ge de EEDD R M F R R SEAU COLE ET NATURE R seau Ecole et Nature Le R seau Ecole et Nature REN r seau national d ducation l environnement EE est une organisation fran aise n e spontan ment du besoin des acteurs et praticiens de L EE de se rencontrer dans le but d am liorer leurs pratiques Au fil des ans Le r seau initialement informel s est organis et a d velopp ses fonc tions de mise en relation des praticiens de mise en commun des ressources et des exp riences de r flexion et plus r cemment de repr sentation des acteurs de PEE Il r unit aujourd hui des individus des structures locales et des r seaux r gionaux et d partementaux des organismes nationaux plus de 1 000 structures et 800 personnes physiques solidaires et engag es toutes les chelles du territoire pour le d veloppement de EE Par ses vingt ann es d histoire et d action avec le r seau d acteurs qu il repr sente le REN joue un r le de premier plan dans
53. as assailli par la cr ation de l autre e Rencontre avec 2 habitantes du village dans le parc de Pierrefontaine change autour de ce que nous avons mis en place dans le parc et sur leurs relations la nature D changer sur ce th me leur a fait prendre conscience qu elles connais saient des recettes a partir de plantes sauvages et qu elles ne se les taient jamais dites Elles se sont rem mor es leurs jeux d enfance a partir d l ments naturels en notant la diff rence avec l ducation actuelle qui loigne gt de ce genre de rapport la nature Elles ont pris conscience de l importance de partager ce genre de savoirs notamment avec leurs petits enfants Comment notre culture influence t elle notre perception sensorielle de la nature Objectifs e D couvrir de nouvelles approches exp riences sensorielles y y e Vivre des choses ensemble La Nature e Tester des exp rimentations exprimer des ressentis tr sor in puisable des couleurs et des Ressources utilis es sons des formes et e D bats changes t moignages l e Exp rimentations diverses individuelles sensorielles mentales des rythmes modele e Recherche de sensations in gal de d velop pement total et de variation perp tuelle la Nature est la su Les moments cl s e Brainstorming mots jet s e relater l exp rience personnelle v cu et pourquoi on a choisi l atelier e balade sensorielle yeux band s pieds nus bi
54. bien sert elle de support l exp rience individuelle Les t moignages des personnes que nous avons rencontr es ont mis en vidence des exemples d approches de la nature diff rentes de la n tre ce qui nous a beaucoup enrichi Avec un groupe d enfants il serait n cessaire de bien pr parer le groupe l en trevue formuler des questions mais aussi travailler l attitude et la technique de l entretien Les enfants ne doivent pas se contenter de lire leur liste de ques tions Plus l entretien est fluide plus la personne interrog e est en confiance et plus l change est riche Une bonne pr paration peut par exemple int grer une simulation pour que les enfants apprennent se d tacher de leur questionnaire pour rebondir sur les r ponses et encha ner les sujets La production atteinte est utilisable dans la vie professionnelle et ou person nelle Elle permet de ne pas rechercher l exotisme et de s appuyer sur les res sources du territoire local c est utilisable partout Comment prendre en compte l volution de notre relation la nature d une nature v cue quotidiennement une nature loisir dans nos pratiques ducatives Comment ne pas tre influenc dans sa pratique ducative par l id e qu on se fait de la relation la nature que le public peut avoir e Comment faire abstraction de l acquis pour r v ler l inn e pour le public et l animateur e Comment aller l
55. ce naturel met en avant une nature s par e et d connect e de l homme Il divise l homme et la nature L homme n y vit pas ne l exploite pas ne produit pas m me s il peut intervenir par des actions de gestion Cette notion de d connection nous interpelle car elle est l oppos d une bonne relation avec la nature et ne permet pas l homme de vivre et de faire partie prenante de la nature Comparaison aux relations fusionnelles sym biotiques caract ristique des soci t s traditionnelles voir conf rence de sabine LES ATELIERS COMPL MENTAIRES O Rabourdin Cela peut engendrer un message on n ab me pas les espaces naturels prot g s parce qu il y a des esp ces rares ma s la biodiversit commune n est pas importante en dehors Comment donc faire des actions d ducation l environnement dans un espaces porteur de ces symboles d interdiction et ou toute activit de cueillette de pi ti nement d impact sur le milieu est interdit Pistes d actions concr tes e Travailler sur les approches sensorielles imaginaire art et nature voir selon les activit s et sur le message passer d un aspect moralisateur vers un message positif e Travailler en lien avec d autres espaces a l ext rieur des zones prot g es pour proposer un continuum dans les actions corridor d actions pour que les probl matiques de protection de la biodiversit s tendent vers des e
56. cherche du temps cach restera grav dans le temps Une trentaine de Cigognes et 3 rapaces 2 signes au dessus de nos t tes qui me confirment l impression d tre au bon endroit au bon moment Ce matin j ai entendu la radio Romain Gary dire Il ne faut pas avoir peur du bonheur c est juste un bon moment passer j ai pens nos rencontres Encore merci vous m avez requinqu A LES STANDS DU FORUM Point info Europe MFR La Roche du Tr sor R seau Ecole et Nature Plateforme francomtoise d EEDD Juliette Cheriki Nort Le Loubatas Nature Culture Sciences et Art Djembe Pierrick Association Reflets Les amis du C l Emmanuel Redoutey CPIE du Vercors Le Mat du Viel Audon Projet Nature Culture Eco civisme Nature Buissoni re Pirouette cacahuete Sciences et art Maison botanique Les ateliers pasteurs URCPIE de Franche Comt Maison d partementale de l environnement du territoire de Belfort Supagro FICHE DE CONSIGNE POUR LES GROUPES DE PROJET Pour d marrer le travail gaiement quelques l ments du cadre pour le groupe Le sens avant le geste le pourquoi et le comment Dit on 1 Rappel des objectifs des Rencontres europ ennes d duca tion l environnement Ces Rencontres europ ennes 2010 ont pour objectif de mettre en lien dans l action les acteurs de l ducation l environnement vers un d veloppement durable
57. com ment l utiliser en p dagogie restitution de projets par ex Nos r flexions sur le temps e le temps d un arbre e le temps d un sourire e le temps d une ph m re e le temps d un homme d une femme e le temps d une montagne e le temps d une goutte de ros e e le temps d une chenille e le temps d une saison LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo APPELLE EEELELELEEEELECEEEEEENETE NET ooo TE 0 A TTT II A o a A ABE RA IIA AI IIA II AAA O Des r f rences sur l criture de l Histoire Lucien Paul Victor Febvre n a Nancy Meurthe et Moselle le 22 juillet 1878 et mort a Saint Amour Jura le 26 septembre 1956 est un historien moderniste fran ais qui a eu une forte influence sur l volution de cette discipline notamment travers l cole des Annales qu il a fond e avec Marc Bloch L cole des Annales est un courant historique fond par Lucien Febvre 1878 1956 et Marc Bloch 1886 1944 Gr ce a son volution les Annales domineront prati quement toute l historiographie fran aise du XXe si cle Elle succ de au courant historique de la Revue historique fond e en 1876 par Gabriel Monod Sortir et explorer des lieux et temps inhabituels peut nous per mettre de d passer nos peurs li es la nature en groupe coo p ration coh sion et exp riences solitaire quelles pratiques ducatives Quelles pratiques p dagogiques permettent de sur
58. compagn e Mes mains sont recouvertes de terre Mes cheveux sentent le vent Invit e par M re Nature me fondre en elle Je l accompagne et la suis A L Frottements claquements de mains sur mes cuisses mon ventre mes seins la musique Etre humain et Nature Je fais un avec elle pourquoi l avais je oubli Relation saine ou le temps s oublie et les gestes simples s veillent Ma relation la nature n est elle pas simplement de ne pas la consid rer comme en dehors de moi A G Perch e sur le flan de la falaise La montagne me susurre du lierre sur les pierres Le tronc moussu sera ma muse Et la for t son crin A L ANNEXES O Toi mon ami Je te vois pres de moi Puis je entrer dans ton univers M inviter sur ton territoire Me joindre a tes id es cr atives Je suis seul avec la nature Je compose avec elle Quand toi mon ami tu viens ma rencontre Suis je pr t a t accueillir A ouvrir mon territoire A accepter tes id es cr atives Oui joignons nos id es Rassemblons nos parcelles J aimerais qu on partage Ce beau lieu tous les deux tous ensemble A LIENS VERS DES ANNEXES EN LIGNE SUR INTERNET e Vid o et power point de la conf rence de Sabine Rabourdin e Phototh que des rencontres e Les gazettes e Extraits radio e interview de Cl lia e Interview de lawrence e Interview de david Oliv et Doudou e Interview de
59. cul e L approche d un syst me global et large l homme et ses activit s et la d couverte du patrimoine naturel a t appr ci e e ll y a eu une cascade de mots nouveaux La plupart sont oubli s mais la ri chesse des mots et leur signification locale donnent envie d aller plus loin e La toponymie a t un sujet appr ci malheureusement abord succincte yy ment d o l envie de le d velopper et l approfondir Car enfin qu est ce qu un Rapport avec le theme homme dans la na e L animation a permis de se repr senter les contraintes et limites que la na ture Un n ant ture impose l homme et inversement l gard de l infini e Les anecdotes l histoire la vie des hommes permettent d aborder le th me de la culture e La culture et les comportements influent sur le paysage Et inversement le paysage influe sur la culture et les comportements un tout l gard du n ant un milieu entre rien et tout Blaise Pascal AN Atelier L eau et la pierre e L appr hension n tait qu un a priori retours positifs e l extinction totale des lampes nous plonge dans un noir comme jamais v cu e Sentiment d apaisement dans la cavit pas de peur e La sp l ologie ne peut pas tre pratiqu e partout c est en fonction du milieu et culturel Exemple un enfant franc comtois fera de la sp l ologie alors un breton fera de la voile e Exp rience compl tement diff ren
60. dage pour conna tre l existence de pratiques de transmissions orales Phase 3 Retransmissions et partage des informations collect es Bilan La tradition orale ne semble pas suffir pas au maintien de lien avec la nature Quand on vit dans la nature on n en parle pas forc ment Moins de curiosit dans un univers proche La transmission semble sauter une g n ration enfants petits enfants ont plus de temps consacrer Relation ducative moins contrainte et se fait surtout via la Roche du Tr sor l cole et les crits LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo APPELLE ELELEEELELEEECELELELEEE EE ENEEEEE EEE TT TEE A AAA A PE RP RE NT Free GER AAA A a OOR a E oda eee o O Phase 4 Au vu du peu de mati re transmettre oralement et de l envie d exp rimenter diff rents modes de transmission parole parole associ e au geste geste seul nous avons choisi chacun d voquer un souvenir personnel pour susciter des id es d activit s et de s quences d animation Couronnes cirque de grillons lancer de cailloux narration cont e partir d une pe tite histoire personnelle fl ches polyn siennes collections exploration de milieux Sur le terrain nous avons exp riment sans le vouloir le fait d changer en fai sant Nous avons spontan ment continuer nous raconter certains de nos souve nirs changer nos recettes nos connaissances de l usage d
61. dans un centre d accueil en pleine nature mais possible aussi en cole college rural e pouvoir installer le mat riel et le laisser m me d une classe l autre e les fiches p dagogiques existent en francais Les limites difficult s rencontr es vigilances e manque d argent et de temps pour boucler le projet e investissement financier achat du mat riel l association qui s inscrit dans le programme cotise 300 euros an au d but en tous cas e pas vident d adapter au college car il faut d gager 3 jours entier d un bloc mais pas impossible e la d marche ne correspond pas toujours a la mani re de faire au programme scolaire fran ais e Institute for Earth Education est tres directif sur la mani re de faire Les prolongations am liorations e d marrer le projet en CM2 et prolonger en 6 me par des changes avec d autres coles dans le monde lien CM2 college e il n existe pas encore de relais en France mais certains documents sont traduits en francais voir Qu bec e pour les livres de l institut voir www eartheducation org e Suzanne Coudel a crit un livre programme p dagogique ballades nature adapt du programme Earth Education e une personne ressource en France marc boissayeewanadoo fr Les conclusions D marche int ressante pour d velopper des projets internationaux mais qui n cessite des adaptations Retrouver les pionniers de la m thode en France si l on veut
62. du festival Grandeur Nature dans le Queyras via film 5 min e Pr sentation du contexte de mise en place du festival a l initiative de cin astes parisiens habitu s a passer leurs vacances dans le Queyras Le festival pr ne Un autre regard sur les arts plastiques avec r sidence d artistes in situ land LES ATELIERS COMPL MENTAIRES art art environnemental sur terrains priv s du PNR appel projets avec jury Un autre regard sur les formations stage photo Un autre regard sur la randonn e avec des animations Un autre regard sur l image r alisation de films Un autre regard sur le cin ma projection en plein air environ 200 personnes e Retour sur le montage du festival e D autres exemples de projets artistiques a dimension EE sur d autres territoires Les points cl s Education l environnement artistes 2 cultures diff rentes mais un int r t r el ce qu ils se rencontrent Int r t la mise en place de grands v nements pour toucher de nouveaux publics Mise en valeur et reconnaissance d un territoire par des artistes Les conditions facilitant cette pratique Importance de monter ce type d v nement en lien direct avec les acteurs locaux R gion touristique beaucoup de vacanciers Les limites difficult s rencontr es Aucune autorisation n avait t demand aux propri taires liens tendus avec la population locale Au fur et mesure des ann es un partenariat
63. e Retransmission plut t bien le fait de raconter des souvenirs a tres bien march mieux que le groupe ne l avait imagin y compris le tressage d osier e Des participants ont voqu le fait qu ils pouvaient refaire cette restitution dans leur pratique a a donn des id es aux personnes du groupe et certains pi participants Propositions du groupe P Phase 1 en salle R R flexions autour de nos repr sentations personnelles du sujet Souvenirs de grands meres L oralit c est se raconter des histoires pilier culture indig ne Transmission de savoir de savoirs faire entre g n rations L importance du lieu la rencontre des gens du territoire Pr servation des langues indig nes des patois locaux Le savoir par la relation aller demander quelqu un i Redonner de la valeur aux gens qui savent RE q Des rencontres Transmission orale plus que tradition orale Oralit ce sont des changes r els p Oralit lien social de base M moire Appropriations collectives des mots cl s Abandon d finitif de toutes techniques de transcriptions scripturales par soucis d adh sion coh rente la d marche Elaboration consensuelle d une trame de questionnement oral Phase 2 Apr s tirage au sort de bin me de travail identification de personnes ressources locales stars Rencontre et collecte de t moignages dans le village et ses alentours vers les personnes identitif es marau
64. e de d passer nos peurs li es la nature en groupe coop ration coh sion et exp riences solitaire quelles pratiques ducatives 26 le La question de la mort en Education l Environnement entre peur tabou et banalisation Quelles pratiques ducatives pour en parler d mystifier 27 le Comment une culture une approche une pratique artistique peut elle cr er un lien avec la nature 29 Comment notre culture influence notre perception sensorielle de la nature 31 La prise en compte du temps dans les activit s nature 32 e Transmission de la tradition orale 36 36 Ill Les ateliers compl mentaires Les ateliers d changes k 36 Me El futuro de la veza Impliquer la population locale dans la protection d un paysage agrosylvopastoral 37 We Entomophagie Tout est bon dans le grillon A 38 i Les inattendus d un arbre sur la Colline un spectacle d ducation l environnement 38 fe Un programme p dagogique international pour les 10 12 ans s 39 Comment faire ensemble quand on a des cultures diff rentes h 40 He Festival grandeur nature 42 Me Trucs et astuces pour de l animation nature en itin rance et sur chemin troit Q 45 Me Pr sentation d un outil p dagogique le Rh ne en r ves le Rh ne en vrai gt ha 47 Me Atelier d criture Nature et culture La nature et les mots 50 Me Construire sans nuire jeu de plateau 2 52 Me La musique et l EE
65. e inscrit dans la d marche Eco cole suivi d un d bat philo en 2 me s ance LES ATELIERS COMPL MENTAIRES Les points cl s noter e Le jeu permet d appr hender le fait que nos appareils sont fabriqu s avec des ressources venant de loin et que cela engendre un impact sur l environnement Il am ne des notions sur le recyclage utilis comme ressource potentielle Il per met galement d aborder le contexte social et politique e Les notions d changes et de coop ration sont valoris es e Pas de notion de gagnant Tout le monde doit finir e ll y a diff rentes mani res de jouer soit on r cup re composant par composant soit on va chercher tous les composants en r fl chissant comment mieux optimi ser ses d placements Cette derni re permet plus d changes et de coop ration e Le curseur bonus malus permet de r fl chit sur les d placements et de montrer l impact e L aspect ludique permet un apprentissage diff rent et de passer un bon moment Les conditions facilitant cette pratique e l faut avoir du temps environ 2 heures e Le fait de l utiliser dans un tablissement tant dans la d marche type Eco cole l ves et enseignants d j sensibilis s Les limites difficult s rencontr es vigilances e Mettre un outil de sensibilisation de type coop ratif n est pas facile e Difficult s de trouver des donn es chiffr es composition des appareils et r par tition des gisements
66. e midi f te de la nature avec sollicitation des agents pour l organisation Projets instaurer des co agents gt monter un plan de formation pour les agents Les points importants e Expliquer qu est ce que le d veloppement durable e Impliquer les agents sur la th matique bo te a id e questionnements plan de formation e Rendre acteur ne pas culpabiliser mais responsabiliser LES ATELIERS COMPL MENTAIRES PRET LEE ELELELELELEELELELE EST STE ARI ON AAA AAA a a A AAA IIA E EIN see e Mettre en place une formation obligatoire ou non Quel b n fice Est ce la bonne solution e Sensibilisation ou formation sur le temps de travail e Former la hi rarchie Les chefs de service devant transmettre a leurs agents sont garants de l application des actions e La formation n cessite un suivi une valuation D marche gt enqu te diagnostic plan d action r alis par des groupes de travail e Partir d un tat des lieux empreinte cologique pour aboutir un diagnostic Mettre en avant les avantages pour les personnes exemple bien tre e La restitution du diagnostic celui ci doit aboutir a des groupes de travail et des pistes de travail d bouchant sur des ACTIONS CONCRETES e Diffusion des pistes d action aupr s des autres agents et a adapter en fonction Les conclusions La restitution du diagnostic permet d insuffler la dynamique individuelle et la for
67. e peur Pistes d actions concr tes e Amener la solitude par paliers Laisser le choix aux personnes de se mettre en bin me ou trin me ou donner un objectif concret d am nagement du coin secret pour le faire visiter la fin Ex jouer a cache cache pour la notion de disparition mais r apparition apr s un moment de solitude chercher e Proposer des horaires plus souples pour les moments de solitude ou dans le cadre de certaines animations e Proposer en conseil d enfants pour valider ou non une d cision collective d aller ensemble e Echanger sur les moments de solitude peut permettre chacun de prendre une nouvelle place riche de cette nouvelle exp rience Les conclusions Tout le groupe est d accord pour l int r t de se retrouver seul Ce temps doit tre pens en fonction de l analyse que l on fait du groupe avec la possibilit de l adapter Adapter la proposition de solitude en fonction des origines culturelles du groupe Les questionnements en suspens Difficult de trancher sur la question d imposer ou de proposer car cela d pend vraiment du v cu de chaque individu dans les groupes Y y On est dans le monde suivant la ma niere dont on le voit Georg Wilhelm Friedrich Hegel 41 eu no nee AC soooo oo so A ROO y s AC A0 LES ATELIERS COMPL MENTAIRES PRET LEE ELELELELELEEEELELE EST STE E O AA ANA AT AAN A E E EIN see 5 Au del
68. errain village espaces naturels for t rivi re grotte carri re e le v cu et la vision personnelle de chacun e les personnes ressources leveur de volaille leveur de cochon mamie lapin technicien ONC Alain Herv e dictionnaire des symboles r f rences Les moments cl s e discussion sur le sujet pour attaquer puis et repr sentations initiales pendant une heure sortie sur le terrain collective retour sur l exp rience et alimenta tion du sujet par chacun des membres du groupes infusion diffusion mac ra tion distillation et autres choses en tion e Echange puis d part en petit groupe selon les envies de chacun avec prise de contacts avec des personnes ressources et exp rimentation sur le terrain pour chacune des sorties faites en petit groupe un briefing collective tait fait apr s permettant ainsi une volution collectives du groupe sur le sujet partage et mise en commun des id es et ressenties e Les synth ses collectives nous ont permis de d gag plusieurs axes de travail ou chacun a r ussi s y retrouver une base commune des id es mergeantes LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo soso seseee APRES TTL EEE EEE EEE ELLE EEE EEE ETES ET TE TETE RS e E T II si EE II AAA a ARS AE AAA O e Tentative de R flexion sur les perspectives de pratiques p dagogiques sur le theme e Montage de la restitution Ce travail a donn mati re
69. ert du geste en laissant sa cr ation dans son milieu Diversifier les milieux pour les mat riaux et les ambiances Trouver un endroit o l on se sent bien Appr cier que la cr ation soit ph m re ou volutive e ce que favorise la cr ation avec des l ments naturels Int gration l environnement S affranchir de la pression sociale Developpe le rapport aux autres a soi m me et l environnement Developpe l imaginaire Permet l expression et la cr ation figuratif ou repr sentative D couverte ouverture et enrichissement des autres et de l environnement Acceptation de la d possession en laissant la cr ation sur place Appropriation et partage d un territoire de cr ation Partage de techniques et de savoir faire a transmettre e ll ne faut pas attendre de la cr ation artistique une production Mais simple ment comprendre que ce type d activit est un temps fort pour une premiere rencontre avec la nature Le savoir faire et le savoir tre qui se d coule de ce type d activit s sont des objectifs garder a l esprit LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo APRES TTL EEE EEE EEE EEEEEEEEECE EEE EST ET TT TETE indien eee o EN SR See me A E TES GRR BE A IAEA GR AAA DR OT A E E E Questionnements e Comment faire la transition entre l exp rimentation individuelle et l exp rimen tation collective afin que les uns et les autres ne se sentent p
70. es plantes d couvrir ou raviver des savoirs faire des outils en tant chacun occup bricoler cr er a partir d l ments naturels la mani re des veill es d antan Autres pistes puiser dans ses propres souvenirs Un souvenir en appelant un autre es passes OS se ee J e Ed extrait AA Y Chanson des retransmissions Refrain J ai li ma botte avec un brin de paille J ai li ma botte avec un brin d osier J y vais le soir pour y faire la cueillette En gros sabots et en tablier Refrain J en avais tant que j ai rempli ma hotte Pour les porter j ai du les lier Refrain En revenant j ai rencontr un prince Avec mes fleurs je l ai salu Refrain M a demand de venir la ville Pour habiter dans un grand palais Refrain Mais je pr f re la maison de mon pere Le joli bois et ses glantiers Refrain N attendez pas d tre pres de mourir pour raconter vos beaux souvenirs bis INTERLUDE Le biSrRor des lla sses EOT ANIME por deux ons de soleil C line et Mun qu oN deFROUAZ A NRo Nique Ola SENS TR S positi du Ferme Les SL Nes de Service du DAR des vull sses ZF0UENF merveilleuses de simple de douteur tt Zas de Rire LES ATELIERS COMPL MENTAIRES Tout au long des rencontres en parall le du projet des groupes se sont d roul s diff rents temps d changes de r flexions LES A
71. es populations diff rentes vall e montagne tonte des moutons r colte du li ge etc e Exposition partir du travail d investigation des enfants e Travail avec les anciens Interviews avec la gardia civil braconniers bergers etc La finalisation de ce travail a t l criture d un livre e Une vid o a t r alis e sur la transhumance elle a t montr e aux politiques e Un produit touristique a t mis en place un groupe de touristes peut vivre avec un berger pendant 4 jours avec les animaux Tres gros succes plus de 300 demandes pour la premiere fois Une association de d fense de la transhumance en Andalousie a t cr e Pour les financement programme peu co teux une coalition vert socialiste a t un avantage Aujourd hui ce programme n existe plus limin par les socialistes Les paysages non p tur s deviennent tr s sensibles aux incendies Des millions d hectares sont partis en fum es et la Dehesa est de plus en plus menac e 2 Entomophagie Tout est bon dans le grillon Intervenant Simon Drupt Par la pratique de la chasse a la d gustation Chasse cuisine change ess Objectifs l e Echange autour des pratiques d animation sur l alimentation E a e D construire des barri res culturelles au niveau alimentaire l e S interroger sur nos habitudes alimentaires et notre rapport la mise mort Les points cl s e Progression dans l approche c
72. essentiel dans la prise de contact entre la nature et les per sonnes le public e Comment prendre en compte les ressources du territoire Objectifs e Parvenir a r v ler l inn e e Identifier et valoriser les relations a la nature propre chacun notamment sur un territoire donn e Ressources 1 La richesse du groupe 2 La diversit du groupe 3 Des habitants territoire 4 L environnement local 5 Les ateliers d immersion O e C A ae esssese Fi En tout coin de nature se tient une r serve in puisable de belles surprises Jean Rostand MN LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo O 6 La conf rence 7 Les personnes ressources de La Roche du tr sor Propositions du groupe e Restituer un sentiment de bien tre dans la nature son contact e Distance des gens avec la nature a l apparition du p trole e Manque de temps libre prendre le temps e Notion de temps argent e Jugement de valeur e Echelle de valeur de fusionnelle coup de la nature e Approche sensible motionnelle e Comment se d gager du jugement de valeurs vis vis de notre public e Chacun a une relation la nature qui lui est propre e interroger retrouver l instinct l inn le savoir reptilien e Etre dehors faire participer le public e Recenser les acteurs locaux en lien avec la nature coop rer avec e Int grer les connaissances du public e Comment int grer la notion de territoire
73. eut boire la m me fontaine tout en gardant son int grit culturelle L envol de la noctuelle tourbillonne dans l air fluide Echapp e nocturne L orage clate La for t gronde Naturellement l eau s infiltre et gonfle le ruisseau Le t tard nage seul emport au milieu des n nuphars et des iris d eau Iris Faut il chercher la fra cheur de la for t pour oublier l origine de nos troubles et laisser raison au rythme des saisons pour couter notre propre essence Et par la m me occasion cette tourterelle pos e sur ce tronc d arbre dess ch ou Faut il go ter la fra cheur des ombres pour oublier sa propre origine et sa raison qui danse au rythme des saisons ou Faut il couter le bruissement des essences le roucoulement des tourterelles et le craquement des troncs 99 LES ATELIERS COMPL MENTAIRES eo ooorcrorrorrncrsscrrrrssrssoo SI eN IC IIA AICA A eee E ANA Atelier criture Nature Culture suite Il tait une fois au c ur d une for t originelle un ch ne remarquable dont les innombrables feuilles projetait une ombre extraordinaire Dans cette ambiance t n breuse les trilles des oiseaux perch s sur les ramures cr aient des claircies f eriques Fr ne Fantastique Onde Orage Nuage Ramper Terre Energie Ambiance Troll Imagine Nature Eau Le troll rampant sur l eau Imagine la nature et l ambiance Fantas
74. f et pouvait remotiver l enseignant en cas d essoufflement certains enseignants pr f rent mener seul le projet mais d autres seraient volontiers preneurs et font appel des associations de proximit pour compl ter par un apport local LES ATELIERS COMPL MENTAIRES e Devant l accumulation de documents il est peut tre aidant de faire appel un animateur pour lancer une dynamique C est le but de la formation de lancement du projet et on essaye de la faire la plus complete et facilitante possible e ll est plus enrichissant de faire appel a quelqu un de la r gion qui conna t bien les lieux les ressources qui pourrait montrer le terrain aux enseignants C est souvent le cas pour mener l enqu te sur le terrain local partir du fil conducteur des r cits SeA gt D autres pensent que l enseignant est capable de mener bien l animation seul L avantage vient de sa connaissance des lieux l gendes paysage et lui laisse une part de libert importante e Discussion sur l opportunit de faire appel un animateur sp cialis est ce que ce n est pas empi ter sur la pr rogative de l enseignant IL y a les enseignants pour et les enseignants pas sp cialement pour on la vu qui sont heureux d al ler leur rythme e ll est int ressant aussi de faire appel des personnes qui portent la m moire des lieux d marche d interpr tation C est l objet de la balade ethno de renc
75. hasse cuisson puis cru e L id e que l levage d insectes serait une solution aux probl mes li s l alimentation Pas de personnification sur l insecte change le rapport C est une base pratique l exp rimentation En sachant les chiffres on comprend que nous europ ens sommes l excep tion de ne pas en manger Importance de l initiation qui d bloque beaucoup les gens et les rassure Les conditions facilitant cette pratique e Une progression dans l approche chasse cuisson puis cru on tue dans a main puis on met dans la bouche vivant e Un levage ou une pr chasse pourrait permettre de simplifier et d en avoir en quantit Les limites difficult s rencontr es vigilances e Rapport a la cruaut manger ou cuire du vivant e Limite chasse faible quantit e Le cru Limite de go t ou culturelle e La l gislation est floue e Avec le grand public n cessit de bien travailler la pr sentation du theme pour faire venir les gens Les prolongations am liorations e Pourquoi pas un imaginaire cr er un contexte plus facilitant avec des publics plus difficiles e Incorporer dans la cuisine pr historique ou un atelier plantes comestibles e L id e d un programme avec plusieurs s ances permettrait une progression e Collecte d informations et d exp rimentations plus pouss s pour avoir des don n es impact levage quantit apports journaliers nutritionnels
76. hoix des mat riaux ainsi que pour orches trer une finalit jouons ensemble Garder une notion de musique large pour un d veloppement artistique L utilisation de d chets ainsi que de mat riaux naturels pour faire de la musique notamment lors de spectacles permet de capter des publiques qui ne sont pas for c ment sensible l EE L importance de sortir de ce qu est un instrument et la musique pour pouvoir cr er instrument musique sans tre une personne du m tier Les notions de silence et d interpr tation sont int ressantes pour jouer sans la tech nique instrumentale et permettre des ponts entre la musique et l environnement Dans la fabrication d instrument le m lange des mati res est important une bonne qualit de sons Rapport au corps dans la musique mouvement nergie souplesse respiration Faire reproduire les bruits de la nature avec son corps Mettre de cot notre cot adulte pour une approche plus personnelle des enfants de la musique instrument et de l environnement Dans le milieu du handicap le rapport son et mouvements permet de travailler sur la coordination du corps et conscience de son corps Pistes d actions concr tes De la musique au silence musique peut pr parer la d tente puis au silence donc communion avec la nature Cr ation de parcours musicaux pour apprendre conna tre l environnement Musique collective pour cr er des ambiances int ressantes Fabrication d
77. homme nature Avec une ethnologie qui se veut adapt e aux jeunes publics on peut travailler sur tous les points de positionnement vis vis de l environnement et donc les para digmes culturels L ducation l environnement et au d veloppement durable s enrichit d une ap proche ethnologique et non pas seulement environnementale et ou naturaliste dans la mesure o cette approche apporte e Une r flexion sur les multiplicit s des positions des soci t s vis vis de l envi ronnement dans l espace et dans le temps donc une prise de recul par rapport aux pens es de l vidence e ll existe plusieurs mani res de composer avec la nature et d habiter dans le territoire de s y inscrire Le mod le d un rapport l environnement qui s pare l Homme de la nature a pris le pouvoir dans le monde au nom de l univer salit de la science et de la technique au d triment de l expression d autres cultures L tiquette de science permet de tromper son monde en avan ant une a culturalit neutre alors qu il s agit d une prise de pouvoir d une vision du monde d une culture sur d autres lorsqu on constate que la position scien tiste se d veloppe de fa on subtile car dans les schemes de pens e au niveau de tous les soubassements culturels d une vision du monde dominante Le mo dele naturaliste occidental est donc culturel et ainsi relatif Philippe DESCOLA met en avant le
78. ialement responsable Je suis tr s heureuse d tre ici m me si je ne suis pas animatrice en ducation en environne ment J ai appris tellement de choses limpor tance de vivre des ateliers d immersion ancr s dans le terrain la nature avec la richesse d un projet collectif Merci tous Maria Santos y 9 CO E es sono eroo oo A PR SENTATION DES RENCONTRES cooooeo nnrrnnon nr r o AAA AAA AS TTT AI RO RARA AE A AAA II CAI L LE PROGRAMME DES RENCONTRES CR Dimanche 22 14h00 19h00 20h30 DCS Accueil Soir e d accueil MN Installation Pr sentation de la semaine Repr sentations initiales objectifs m thode pro gramme Lundi 23 8h30 12h30 14h00 15h30 20h30 Ateliers d immersion Ateliers d immersion Conf rence sur le terrain suite de Sabine Rabourdin ing nieur et ethno cologue 15h30 16h30 Formulation des id es de projet 17h00 18h30 Forum des acteurs Mardi 24 9h00 12h30 14h00 16h30 21h30 22h30 D marrage des atel Ateliers de projet Forum des acteurs iers de projet 17h00 18h30 Ateliers d change Ateliers de r flexion 18h30 Ouverture officielle gt Mercredi 25 9h00 12h00 14h00 16h30 21h00 url Ateliers de projet Ateliers de projet Ateliers Projet p 17h00 18h30 Ateliers d change pi Ateliers de r flexion pa AN F AAKMM Lho a e
79. illir aussi bien Pour toutes questions r clamations observations veuillez vous adresser a la r daction sous la r f rence 42 368945 qui transmettra Hasta Luego Anne Catherine y Alejandro e II ee ia orrrrrrncrrro r LES ATELIERS COMPL MENTAIRES ce orooroorrrrccrrosscnscrsscrsssso a A a IA A AAA A AAA AE AAA ES AS AAA LES ATELIERS COMPL MENTAIRES APPELLE LEE LEELEELLELEEELEEEETE A CO TRES RS A A AAA AA A AAA E AAA Le bilan a t organis en 3 temps un bilan du v cu de la p dagogie de projet en groupe projet Un bilan individuel de l ensemble de la formation Un bilan collectif avec les stagiaires AU NIVEAU DE LA P DAGOGIE DE PROJET EN GROUPE PROJETS Tous trouvent pertinente la m thode p dagogie de projet mise en uvre par les formateurs Car elle permet transfert de m thodologie tisser un lien entre les participants richesse des changes et des partages tester et r fl chir exp ri menter ensemble dynamique de groupe un c t participatif La plupart des stagiaires ont pr cis qu ils souhaitaient mettre en uvre cette p dagogie de projet avec des jeunes afin d am liorer leur pratique Certains ont regrett que n ait pas t travaill le comment la mettre en uvre avec des en fants dans un cadre scolaire Les diff rentes s quences e repr sentations initiales que du positif bien mis en valeur bien p
80. it s des cartes postales et ou photos des especes difficiles a voir et ou prestigieuses Le livre n est pas n gliger car il va renforcer pour certains l approche et la mo tivation et peut susciter de l int r t pour les livres Autres trucs et astuces Limiter le nombre d activit s limiter les supports Installer des camps de base diff rents endroits On peut aller au minimum limiter les objets Pour le portage utiliser une remorque type remorque de v lo VTT pour aller sur le terrain Les limites difficult s rencontr es vigilances Autres contextes de contraintes chang s lors de atelier Chemin lin aire Sans possibilit de rassembler le groupe Quelques techniques tre tr s clair dans la consigne avant de s engager Activit s sensorielles empreintes d corces apr s l avoir montr e activit s d ob servations de milieux le petit coin personnel chemin de la connaissance seul participants cart s percevoir et observer ce qui vous plait et vous apprend le plus moyen d tre seul face la connaissance Activit s naturalistes chasse au tr sor carnet d explorateur missions de re cherche tableau collant r colte de feuilles pour fabriquer des cl s de d termina tion comptage d insectes Activit s d criture r colte de mots Prises d indices de milieux travers s Jeu du double sonore onomatop es sur le chant des oiseaux puis r colte des sons
81. jet de conduire sa m thode de travail e Transmettre La restitution fait partie du processus d apprentissage Communiquer c est apprendre dire synth tiser et aider a la m morisation e valuer PR SENTATION DES RENCONTRES eoooconnrncosrr rnnnnrrc e rr oo E ses 7 tee A EA AO EE O AAA am C est prendre du recul pour mesurer le chemin parcouru sur sa perception initiale de la th matique extrait A 66 Pour moi il est urgent de revoir nos atti tudes et comportements individuels et collectifs vis vis de l ducation l environnement Il est imp ratif il est urgent d engager une r flexion pour que l on envisage une nouvelle conception de la citoyennet Dans ce sens une ducation au d veloppement durable devra de mon point de vue merger dans son int gralit cultu relle sociale institutionnelle La p dagogie de projet associe pr cis ment des valeurs tres diverses au service de la compr hension de la complexit du monde contempo rain Ce n est pas seulement un contenu p dagogique mais un processus La p dagogie de projet fait appel et d veloppe la solidarit l humanisme l galit la justice sociale Elle fait du lien entre les g n rations et les autres tres vivants La p dagogie de projet aide se projeter dans l avenir elle promeut le d veloppement d une citoyennet active environnementalement enga g e et soc
82. la dynamique nationale fran aise de l EE www reseauecoletnature org La Roche du Tr sor L association La Roche du tr sor LRT a t cr e en 1946 par des familles pour r pondre aux besoins de formation de leurs enfants pour valoriser et perp tuer les richesses naturelles et humaines du monde rural Son action s inscrit compl te ment dans l ducation populaire et l conomie sociale Aujourd hui l association g re deux centres d accueil et de formation qui constituent de v ritables espaces de d couverte de loisirs et d changes L association propose des s jours de vacances et de loisirs pour les enfants et jeunes avec la volont de mixer les publics des accueils de groupe associatifs des classes de d couverte et des s jours scolaires des formations dans le domaine de l animation socio culturelle l animation sportive et la restauration collective Elle a engag depuis plusieurs ann es une r flexion et une d marche coh rente dans le domaine environnemental social conomique et ducatif Cela se traduit par des b timents r cents construits dans le cadre d une d marche HQE l obten tion de l colabel europ en des h bergements de nombreuses actions d EE www rochedutresor com LE TH ME R flexions pr paratoires sur le theme Nature et cultures Nous avons tous des liens avec la nature source d merveillement et de richesses mais aussi de peurs et de convoitises Nature
83. lace de ce type d atelier ex bin me un qui crit l autre pas la ma tresse qui crit pour les enfants utilisation d image ou de photos pour faire le pont entre sensation v cue sur le terrain et les mots Les conclusions L criture dans cette approche est motiv e par le plaisir de cr er Dans ce sens des r gles du jeu claires et des contraintes structurantes aideront les participants s approprier ce type d activit s et progresser petit petit dans la d marche Penser valoriser les crits LES ATELIERS COMPL MENTAIRES Oo Atelier criture Nature Culture productions Des mots et des images Allier l imaginaire et le rationnel pour une meilleure compr hension du message environnemental Un petit aper u de l atelier d criture Construire ensemble c est possible Une consigne Acrostiche Fontaine Melle X Melle Y Fragile Filet Ouverture Onde Naturelle Nativit Tranquille Temps Allum e devenu lumineuse Aurore Intuitive Ile Nonchalante Nu e Endormie Eau Quand l imagination de X rencontre celle d Y Je vous parle d un temps O l eau tait endormie Dans les nu es Nonchalante et tranquille Prisonniere d un filet fragile Elle attendait l aurore Une onde naturelle et lumineuse Annon a sa prochaine nativit Intuitive elle quitta son le Profitant d une petite ouverture Nomm e depuis ce temps Fontaine gt On p
84. lan peut tre fait par tapes individuellement puis collective ment Il concerne 3 points l analyse du projet lui m me en comparant les id es de d part et la produc tion finale objectifs points forts points faibles la m thode les outils et la d marche utilis e la question de la dynamique du groupe travail ensemble exp riences parta g es bonnes ou mauvaises cr ations e L ducateur Faire s exprimer les participants pour un partage des id es en met tant en place des m thodes de communication de groupe Faire son propre bilan ANNEXES O D apr s Dominique Cottereau dir Alterner pour apprendre entre p dagogie de projet o e et p dagogie de l coformation R seau Ecole et Nature r impression 2007 rd R seau Ecole et Nature La p dagogie de projet outil d ducation a l environne ment Edition L Harmathan 2000 Lo GUIDE DE D PANNAGE y Vous avez command une p dagogie de projet Merci de l int r t que vous portez a notre produit Ce n est pas un appareil banal Ses multiples fonctions d couverte cr ation autonomie exploration originalit changes vous permettront de vivre des moments uniques de red couverte de de l autre de son environnement C est le pied non Un moteur 3 pistons Pour un bon fonctionnement votre groupe doit tourner sur les trois sources d infor mation le terrain les personnes ressou
85. lequel le participant propose d autres participants 10 15 est un tre naturel personnes une probl matique d ducation l environnement L objectif est de r fl par culture chir collectivement cette probl matique et d en d gager des l ments de r ponse a P q sas P Edgar Morin MN 1 Nature et culture que peut apporter la d marche anthropologique Intervenant Edith PLANCHE L atelier pr sente les apports de l anthropologie pour l ducation a l environnement et la r flexion sur le paradigme nature culture Il expose l utilit de cette discipline et ses applications en ducation l environnement et au d veloppement durable dans les actions de l association SeA Science et Art Edith Planche directrice de l associa tion est ethnologue Elle a fond l association pour r habiliter le statut de formes d appr hension du r el autres que la science comme par exemple l art comme utiles la connaissance cr er pour apprendre et conna tre et mettre en question le mono pole de la science comme mode de connaissance heuristique La cr ation de l associa tion a fait suite la pr paration d un Doctorat d ethnologie a l Universit Lyon Il sous la Direction de Francois Laplantine sur la prise de pouvoir de la science culturelle ment dominante au nom de ses valeurs nobles par rapport a d autres modes de connaissance en situation de domination La place de l ducation l
86. liers on continue faire l inventaire de trucs et astuces dans le sac dos du parfait anima teur de terrain mais on s est aussi questionn sur la discussion philosophique comme d marche d ducation l environ nement En d montant ma tente la fin des rencontres je me disais que je serais bien encore rest e quelque temps l vivre cette vie ensemble J avais l impression que nous avions juste pris l ap ro que le repas n avait pas commenc Bon d accord la frustration cr e l envie Assur ment on revien dra encore une fois marcher pieds nus se faire tirer le portrait se fondre dans le paysage plucher 45 kilos de pommes de terre couter les copains se livrer la radio changer pendant des heures dedans en se disant qu il faudrait qu on aille dehors observer les passages migratoires de la fin ao t refaire le monde se dire qu on est semblables dans notre groupe on a la m me culture gt mais d couvrir qu on est quand m me diff rents on fonctionne pas pareil on voit pas les choses de la m me fa on gt cueillir des id es et en offrir en change gt Fas souvent que je m ex prime sur la liste adh rent mais l j ai vraiment besoin de partager 10 ans que je n avais pas particip des rencontres En arrivant dans le Doubs je me demandais en trainant des pieds de plomb si a servait encore q
87. lture e Comment faire comprendre aux enseignants qu il faut prendre du temps pour vivre des animations difficult s des animations sur la journ e ou l on encha ne les activit s les unes derri re les autres e La p dagogie de projet prendre son temps pour faire Vir le e PLUS A LENT 2 A YA 1 La Sicste EST Finel P o 0909090900 11 LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo O Les moments cl s e La premiere matin e a permis de mettre en uvre un plan d action et de red finir et recentrer la th matique Tour de table pour que les personnes se pr sen tent et expriment leurs envies leurs attentes par rapport l atelier que nous nous appr tions a vivre Nous constatons des attentes des envies tres diverses e Terrain et exp rimentation p dagogique divis en sous groupe sur la premiere apres midi et la journ e du mercredi e Pr paration d une co sieste et sieste e Pr paration de plusieurs activit s autour de la relativit du temps et les temps diff rents e Vivre une ballade avec un appareil photo e Aller se balader sur le sentier du temps gt mis en place par la structure pour voir l outil et l exp rimenter e Epluchage de l gumes e R flexion et retour sur les exp riences de terrain pour prendre du recul par rap port notre pratique et envisager ce que l on peut en tirer dans notre pratique e Retransmission Petite bibliog
88. m d Al Gore l accident avec le fils la s ur pour lancer la discussion Il faut que cela ait du sens pour les enfants Les ateliers de la consommation de Rouletaboule atelier philosopher un outil int ressant mais qui n est pas suffisant pour philosopher sans formation Inventaire de l UNESCO sur la philosophie avec les enfants argumentaire pour lutter contre ceux qui disent que la philo pour les enfants c est sectaire Les conclusions Il est essentiel que les animateurs natures utilisent les dialogues philosophiques dans leurs pratiques Mais pour cela ils doivent se former Il existe plusieurs forma tions et plusieurs coles de dialogues philosophiques 6 Comment et pourquoi se mettre en r seau au niveau europ en ou international En attente du contenu d isa s e o o o o s A ee at e se LES ATELIERS COMPL MENTAIRES eo oocornrnncrrsssssssso aN x E TI E h a o g O i SE viv Espa a mA d Ll ee NE 6 PRG jh l a LES ATELIERS COMPL MENTAIRES O 66 Vers la cr ation d un r seau europ en d ducation l environnement Premi res pistes de r flexion Ce lundi a eu lieu le premier temps d change et de r flexion tres informel mais bien r el sur la cr ation d un r seau europ en d ducation l
89. mettre en cause la culture de consomma tion dominante que nous connaissons Le concept de d veloppement durable peut il permettre d op rer les transformations n cessaires tant lui m me le produit de cette culture Comment permettre chacun de se construire une relation au monde bas sur l ouverture le partage la solidarit et le respect ce OO PR SENTATION DES RENCONTRES eooooorenconrcscrrrcrrcrnno oso AE TT III AAA A AAA A A it E ooo A E E extrait A Quelle est la place de l ducation dans les proces sus de transformation soci tale ou sociale Quel rapport notre relation a la nature a avec tout ca Toutes ces interrogations sont aujourd hui essen tielles en ducation l environnement Notre r le pourrait tre de proposer d autres regards sur le monde Pour cela il nous faut exp rimenter cr er innover sortir de nos carcans habituels rencontrer l autre le diff rent gt pour changer l couter le comprendre puis plus facilement nous comprendre Laissons chacun se fabriquer sa propre vision en pro posant la plus grande diversit de regards culturels Et surtout comme dit Georges Braque Conten Le ver luisant et l phemere Un jour un ph mere qui d couvrait le monde se pose a c t d un ver luisant et lui demande Comment tu t appelles On m appelle le ver luisant Dr le de nom t
90. monter nos peurs pour se rapprocher de la nature Comment utiliser de mani re positive le ph nom ne de groupe pour vivre des choses fortes dans la nature et amener chacun tre bien dans la nature cr ateurs de souvenirs forts Objectifs e Mieux se conna tre Exp rimenter le d passement de soi e Mieux appr hender la nature Mieux conna tre la nature Etre la nature e Vivre ensemble e Mieux conna tre son groupe e Exp rimenter des activit s visant cr er des conditions rassurantes pour un groupe et chaque individu Ressources utilis es Beaucoup le terrain grotte la glaci re Tourbi res nuit exp riences person nelles peurs personnelles personnes ressources un peu de documentation Emile Pepiot histoire de Pierrefontaine les varrans Fran ois Terrasson la peur de la nature et de l exp rimentation Les moments cl s 1 Retour sur l exp rience de la grotte Mise plat des ressentis sur la premi re immersion de terrain du groupe 2 Grotte ou comment exp rimenter tout ce qui ne se fait pas Difficult s a s en tendre sur l itin raire Pr cipitation a l entr e dans la grotte Exploration en sous groupe 3 S quences d animations propos es au groupe dans la tourbi re en petit groupe on a explor le terrain pour ensuite proposer ces s quences aux copains Suivi d un temps d change des ressentis face a cette exp rience plein d coute et de respect 4 Balade noctur
91. n ducation l environne ment dans une structure en d marche de d veloppement durable efforts faits en mati re d alimentation biologique et ou locale de gestion de l nergie de l eau exemple toilettes s ches du tri des d chets Ce soucis de coh rence de la part des organisateurs a t fort appr ci AU NIVEAU DU BILAN COLLECTIF ORAL Expression des stagiaires sur les l ments suivants c est tres positif que la forma tion parte du terrain il y avait de la joie d tre ensemble de vivre cela ensemble La coordination a permis de vivre calmement ce moment Merci l organisation et aux formateurs Attention a un rythme dense et des s quences parfois trop courtes Les stagiaires sont repartis avec de nombreux contacts et ressources pour pour suivre leur r flexion et mettre en uvre des projets concrets dans leurs structures et dans leur r gion uro iAN ALAS DO TEUR k Je suis rentr il y a peine une heure de Franche Comt et j ai d j envie d en parler Evidemment c tait bien videment le bar dit des caillasses tait l et anim par deux rayons de soleil qui je confirme ont d fray la chronique au sens tr s positif du terme La gazette a encore une fois manqu de dessins mais nous avions notre mission de radio quotidienne pro en interne et la disponibilit de l quipe de La Roche Dans les ate
92. n me ange gardien aveugle pr me ressource e expression du ressenti constat sur la difficult vivre une exp rience commune Olivier Messiaen e deuxi me balade pour plus d immersion dans une d marche individuelle e Pour certains rencontre avec Jeanne rencontre culturelle AA e Discussion commune apr s immersion personnelle sur ressenti e D finition du message des messages restituer Le terme de culture dans la question a t abord avant tout sur la facette parcours et exp riences personnelle Propositions du groupe e Brain storming autour de la question pour avoir les repr sentations individuelles e T moignage d une exp rience personnelle e Exp riences collectives puis individuelles de terrain e Mise en place de temps d changes autour du ressenti principalement li la th matique e La notion d intimit li notre probl matique a rendu difficile une expression commune et partag e e Difficult faire un travail de groupe en fonction des sensibilit s de chacun e Plaisir des exp rimentations LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo APPELLE ELELEEELELEEECELELELEEE EE ENEEEEE EEE TT TEE RUSSE UT CORNE RPANP PENSE PISE ST ENS AA AE AAA IEEE ICAA A AAA AE SAA o O 66 La nuit des sens remue Les couloirs de la perception se dilatent offrant a chaque pas chaque battement cellulaire de nouvelles voies a explorer dans lesquelles se fondrent
93. n a l ext rieur de soi et en m me temps de ses propres sensations et donc de la mani re dont on se relie de l int rieur a l ex t rieur et vice et versa Avec la posture du po te on laisse la place au silence int rieur et mergence de l autre l ext rieur La balade po tique SeA est fondatrice du d passement du clivage entre nature et culture puisqu elle met en jeu la posture du poete qui entretient une relation plus contemplative et quelque part plus directe avec l environnement l image de certaines soci t s qui vivent dans une relation d change de r ciprocit l coute des signes du milieu S essayer la posture du po te c est quelque part remettre des esprits dans la for t gt du symbolique du lien de r ciprocit pour mieux habiter la terre au sens de Fran ois Terrasson La pens e ronde de l analogie de la po sie n est pas celle de la pens e technique froide et carr e mais celle de la sibylle cette myst rieuse entit qui parle le langage de la nature des mythes et des r ves Des ateliers pour se relier sa culture locale et prendre conscience de son inscription dans une culture parmi d autres partir d un travail tr s concret sur le territoire local Prendre conscience d une culture inscrite dans le territoire Ces ateliers am nent chacun s identifier son territoire en y inscrivant des rep res familiaux ou de liens Rendre lisible
94. n projet et son cadre de progression Une fois le projet formul il faut passer l investigation chercher des r ponses v rifier des hypoth ses exp rimenter de nouvelles pistes Bref plonger la t te la pre mi re dans la structuration du champ de connaissances et d aptitudes nouvelles Comment va t on s y prendre Avec quelles m thodes Sur quel terrain Qui doit on rencontrer Le projet s labore et s affine entre les propositions des parti cipants et les conseils d une personne r f rence du groupe d organisation C est le co pilotage du bateau qui est d terminer Les th mes choisis proviennent des questionnements des participants c est leur projet de recherche Ils partent en recherches en investigations en enqu tes en actions Celles ci donnent lieu une restitution active devant tous les participants Mieux comprendre la nature mieux vivre avec la prot ger La diversit culturelle une r ponse ducative Comment la diversit culturelle locale peut tre un levier pour cr er du lien l environnement Objectifs e Exp rimenter la technique de l entretien avec des personnes ressources lo cales e R fl chir aux diff rents contextes d intervention de l ERE favorables pour s ap puyer sur la diversit culturelle e R fl chir un exemple de s quence d animation dans un contexte choisi et pr cis Ressources e Entretiens avec des personnes ressource
95. nce de diff rents moments alternance entre des temps pl niers et en petits groupes alternance entre ateliers de terrain et de r flexion ou d change alternance entre phases de travail et moments de d tente La d marche de la p dagogie de projet se d roule g n ralement en 6 phases e Exprimer ses attentes et repr sentations Identifier ses repr sentations permet de prendre connaissance de ce que chacun sait y compris soi m me ressent et imagine sur la th matique choisie e Interpeller par les ateliers d immersion 74 y L espoir de Ce temps permet d aborder le sujet des rencontres en vivant diff rentes 9 e e activit s dans des lieux vari s avec des acteurs de terrain Ces divers l avenir il est dans contacts et la dynamique du groupe d clenchent des r actions et des la nature et dans les questionnements en lien avec le theme hommes qui restent e D finir ensemble les projets fideles a la nature Ces diff rents questionnements sont analys s regroup s par theme A F lix Antoine partir de la mergent des pistes de projet dont les participants s empa Savard AN reront pour les ateliers de projet des jours suivants e Agir et participer un atelier de projet On construit du savoir du savoir faire et du savoir tre dans l action Il s agit de la phase de recherche d enqu te de partage d exp riences p dagogiques li es au projet C est chaque groupe atelier de pro
96. nces et Art Lyon Pr sentation de l outil p dagogique des exp riences personnelles d utilisation Situation Travail sur les sciences et l art les m moires sur les cours d eau Rh ne Sa ne chaque projet est incorpor une phase de cr ation artistique Intervient en animation sur le territoire Grand Lyon principalement mais la vente de la mallette se fait sur toute la r gion en bord de Rh ne coles coll ges et lyc es et structures jeunesse Site Internet sea scienceetart free fr La mallette est destin e aux coles des communes situ es en bord de Rh ne pour une utilisation en autonomie Elle est propos e l achat accompagn e d une formation Objectifs Faire de l ducation l environnement et au territoire sur le fleuve Rh ne mi lieux naturels patrimoine humain et culturel apprendre et pr server Co t et financement Cet outil est une commande de la R gion Rh ne Alpes qui aide financi rement l acquisition par les coles de la r gion hors Grand Lyon Apr s aide de la r gion la somme demand e aux coles est de 80 et comprend e la mallette contenant un CD Rom interactifs avec une partie pour les enfants et une partie contenu pour l enseignant r cits diff rents selon les niveaux sco laires cycle 2 et 3 coll ge lyc e e une toile de peinture de 3m x 1m pour r aliser une fresque e deux s ances de formation et de pr paration avec les enseignants et un
97. nces et connaissances de chacun e Habitants de Pierrefontaine dont change sur des jeux anciens en v g taux e Herv Brugnot Propositions du groupe e 1 temps S inspirer par petits groupes de l environnement local urbain et naturel Echanges autour de nos rencontres y y La religion est une r action d fen sive de la nature contre la repr sen tation par l intelli gence de l in vita bilit de la mort Henri Bergson LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo O e 2 temps D couverte du sentier de la sorci re avec cr ation spontan e Immersion en milieu sauvage avec cr ation individuelle puis collective en silence sur des techniques artistiques diverses installations v g tales musique dessin danse Pr sentation orale de chaque uvre et change e 3 temps Installations v g tales collectives et exp rimentations de musique verte dans le parc de Pierrefontaine avec accord de la mairie Echanges avec les habitants du village autour de nos installations et de mu sique verte e 4 temps Retour final ensemble Les leviers propices la cr ation e Pr voir un temps individuel de d couverte d appropriation du milieu et de cr ation Prendre le temps Exp rimenter individuellement et collectivement Echanger oralement sur sa cr ation les techniques utilis es et son ressenti Appr cier le l cher prise et la lib
98. ne absence de m thode on s est forc faire cette sortie Manque de spontan it o oo o O A O ee essoooooeoo LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo PRET T TELLE EEE EEE EEE EEE EEE EEE EEE EEE EST TT ETS me AN E TTA FEE IAN A AE IAN IA CS SAA o O Les envies de d part e Exp rimenter sortir rencontrer des locaux jeu de r le Au final 3 sorties d couvertes de lieux insolites rencontres des personnes res sources de la roche Propositions du groupe Tester des paliers de d compression gradualit dans le rapport la nature Sacraliser un lieu et un moment fort dans la nature D mystifier ses peurs Tester le concept de rituels apaisants e Immersion dans une souche e Face face avec l araign e e Tentative de suicide e Les pieds dans e La balade nocturne des bronz s ou comment bien rater une balade en groupe La question de la mort en Education l Environnement entre peur tabou et banalisation Quelles pratiques ducatives pour en parler d mystifier Le rapport a la mort dans le temps Pourquoi et comment donner la mort Le rapport des enfants a la mort Quelles pratiques ducatives Quelle est la place de l Homme Les autres approches culturelles Objectif Laisser ouverte les th matiques pas d objectifs fix s dans l exp rimentation Ressources Le t
99. nts populaires e La culture ne s apprend pas elle se vie d o la place de l EEDD dans la transmission culturelle Atelier La t te dans la nature e Contes d improvisation et d introduction e Comment faire participer tout le monde a travers le conte et pas qu un conteur face a un public passif e Y a t il un langage universel du conte Le langage imaginaire e Coop ration artistes conteurs et ducation l environnement quelle place pour l oralit et les mots y y Si nous prenons la nature pour guide nous ne nous gare rons jamais Cic ron Y LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo O Atelier Cabanes et n uds e Rapport au temps les participants ont r ussi a construire quelque chose de visible rapidement mais ont t frustr s de ne pas avoir eu plus de temps pour fabriquer quelque chose de beau On a v cu la r volution n olithique gt e Rapport au collectif Certaines techniques n cessitent d tre seul et d autres d tre plusieurs compl mentarit dans le groupe e Rapport aux techniques Plaisir d apprendre de retrouver d essayer On red couvre les motions d enfance on retrouve nos pratiques par r flexe mais on a envie d innover e Rapport au milieu On s adapte aux mat riaux sur place On trouve du plaisir cr er avec ce qu on trouve sur place en fonction du relief Atelier Le cerneaux du levant Re
100. on trer les gens du pays et la m moire Le projet a t construit dans un souci d appropriation des th matiques environ nementales par les enseignants S il est acteur de la balade il pourra sensibiliser a long terme les enfants S il est consommateur d une animation il n int grera pas aussi profond ment les donn es Les questions en suspens e Quels sont les mat riaux de base fournis aux enseignants pour approcher les connaissances naturalistes Dans le CD Rom il y a des donn es naturalistes pa trimoniales et culturelles sur le Rh ne ainsi que des renseignements pour ef fectuer des visites annexes au projet station d puration voyage en p niche e Il y a t il un livret p dagogique pour les enfants Les r cits sont faits pour tre lus par les enfants Nous avons fait un premier essai cette ann e avec des classes qui se rejoignaient sur un projet de voyage en p niche Chaque classe a fait son li vret de terrain et a pu changer avec l autre classe des jeux et des exp riences 3 e torn Etonamant que sur le Rh ne il n y ait pas de maison du Rh ne digne de ce nom connaissance de la maison du fleuve Rh ne a Givors Il y a une confusion avec le theme du mus e des confluences Ce mus e n est pas sp cifique aux cours d eau c est un mus e des sciences et des soci t s 9 Atelier d criture Nature et culture La nature et les mots
101. pression de ne pas d marrer son projet R unissez vous quelles sont les envies de chacun Refaites vous une petite immersion sur le terrain e Le projet est termin tr s rapidement Tres bien et maintenant allez plus loin quelles sont vos nouvelles envies pro fitez en e Trop de charge de travail Soyez modeste revoyez votre projet a la baisse il faudra s rement faire des sacrifices R partissez vous les t ches e Pas beaucoup de temps pour pr parer les restitutions C est normal on en veut toujours plus il y a toujours une part d improvisation et de spontan it e Deux groupes se forment Si Les deux groupes se distinguent par leur projet officialisez la scission et signa lez le votre accompagnateur e Une personne ne se sent pas int gr e dans le groupe Elle choisit le bon groupe en fonction de ses envies possibilit de changer de groupe la premi re demi journ e de projet e Le groupe se tape dessus Cela arrive immobilisez les agresseurs et appelez d urgence votre accompagna teur PP e Projet flou et brumeux Faites une mise au point avez vous d fini un projet concret m me modeste e Tous n avancent pas au m me rythme Acceptez le Laissez les lievres courir et les tortues cheminer Service apr s vente R parateur 24h sur 24 contactez votre Accompagnateur PP Ce produit apr s utilisation ne sera ni rembours ni chang si vous ne respectez pas les r gles d utili
102. que nous vivons avec notre corps notre raison nos motions nos sens ou notre imagination travers les prismes historique et culturel La rencontre avec l autre nous confronte des perceptions et interpr tations diff rentes qui nous poussent reconsid rer ce qui nous semble aller de soi ce qui nous semble tre naturel Et si cela est vrai dans la rencontre entre individus d une m me culture a l est encore plus dans l change avec des personnes d une culture diff rente Serve Marie Do Fred PR SENTATION DES RENCONTRES l heure de la construction d une Europe politique et sociale peut on poser ensemble les bases d une culture commune respectueuse la fois des cultures locales existantes et de la nature Car bien plus que d une culture cha cun de nous est issu de plusieurs cultures Et ce n est qu en provoquant la rencontre en changeant en s coutant et en avan ant ensemble que nous pourrons collectivement r pondre cette question Face l urgence environ nementale et sociale croiser les diff rents regards que nous portons sur la nature et sur l ducation est essentiel La mondialisation conomique s accompagne d un processus d uniformisation la culture techno consum riste avec ses fondements mat rialistes et utili yr L homme est taristes se fait de plus en plus h g monique nous loignant toujours plus de la nature pour nous enfe
103. r sent e ateliers d immersion pas de plainte comme quoi il a fallu changer d atelier pas de frustration entendu par rapport l envie de faire plusieurs ateliers e restitution parfois r p titive dans les diff rents groupes e temps de formalisation de la p dagogie de projet tr s cadr et enrichissante apporte un r el plus n cessaire au moins pour les moins exp riment Les formateurs partagent cette analyse par une m thode qui est tr s riche et adapt ce format AU NIVEAU DE L ENSEMBLE DE LA FORMATION Les stagiaires sont tres satisfaits de la formation aussi bien en termes de contenus et de m thode qu en termes d organisation Le principe de la formation int gr e dans les rencontres europ ennes d ducation l environnement a t tres appr ci Le professionnalisme des formateurs dans ce contexte peu habituel de formation a t soulign leur vigilance et leur accompagnement collectif et individuel ont t d terminants dans la r ussite de la formation Les diff rents temps hors formation auxquels les stagiaires ont pu particip ont t compl mentaires et riches de r flexions de contacts carnet d adresse per sonnel et de ressources e ee CG Des remarques sont faites sur le rythme de la semaine qui a t tres soutenu et aurait pu int grer plus de temps de respiration Ils reconnaissent l importance de vivre une formation e
104. r d autres L acti vit a permis certains de prendre le temps chose qu ils se permettent peu ou pas e Questionnement sur l impact et le droit que l on se donne de d placer et mo difier le milieu naturel pour un besoin ou une envie autre que l assouvissement d un besoin primaire Qu en serait il sur un espace prot g y y On explique la nature on comprend l homme Dilthey AN po o o oo o eue LS Lx r LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo O e Questionnement sur la place de la cr ation l expression artistique est elle gra tuite n cessaire e Est ce que la cr ation artistique peut tre librement collective Sans consignes impos es est ce qu un groupe peut pense et veut cr er ensemble cela n a pas t le cas sur l atelier Atelier Peur et d go t e Des peurs retrouver r veil des r pulsions peur du microbe mais pas du d ter gent peur ou non de se salir dans le milieu naturel diff rence entre naturel et artificiel Le risque est il bien r el yy e Cause M connaissance de la nature et d connexion du milieu naturel influence La raison nous du v cu trompe plus souvent e Rapport avec la culture peur par rapport la soci t le poids de la culture les que la nature tabous l inconscient collectif qui est un frein a l exp rience Doit on limiter la culture et se rapprocher de la nature Ici le
105. r se procurer gratuit des masques cache yeux demander des connais sances qui prennent l avion de ramasser cela l atterrissage car chaque compa gnie jette tout ses masques apr s chaque vol A la place des boite loupes utiliser des bacs plats visibilit meilleure Panier de mat riel p da qui permet la participation du public Le couteau est plus inventif et permet une approche encore plus naturaliste Ressources li es l atelier Le petit sac dos de l animateur itin rant Animature Tome 1 et Tome 2 Les Eco logistes de l Euzi res Organiser un rallye nature Les cahiers techniques de la ga zette des terriers FCPN Bouquin suisse Les enfants des bois pourquoi et comment sortir en nature avec de jeunes enfants 2 4 ans Auteur Sarah Wauquiez trucs et astuces tr s prag matiques et pr sentant de nouvelles id es Les conclusions Rester humbles acheter un ne ou deux Les trucs et astuces chang s ont permis d enrichir le groupe Il est n cessaire d aller encore plus loin pour aller dans le moins de poids et de volume C EST LOURD LE TERRAIN gt dit un participant en se marrant Les questions en suspens Contrainte de tr s grand groupe Contrainte de dur e courte voir tr s courte 30 ou 45 minutes LES ATELIERS COMPL MENTAIRES 8 Pr sentation d un outil p dagogique le Rh ne en r ves le Rh ne en vrai Intervenant Laure GOUGEROT association Scie
106. ra l en fant a faire des liens entre le pass et l avenir d couvrir une inscription de ses gestes dans une culture locale un patrimoine familial et donc les relativiser par comparaison avec l ailleurs mes habitudes de vie ne sont pas universelles et na turelles elles sont conditionn es et faconn es L approche ethnologique apporte ici une ouverture d esprit et des valeurs d acceptation de la diff rence de l autre e Habiter son territoire en se reconnaissant dans une culture commune pour une ouverture et non pas une fermeture prise de conscience de sa culture travers une culture locale mais pour une ouverture la diff rence et non pas une cris pation sur la ressemblance La transmission de la culture est d autant plus marquante lorsque cela se fait travers une relation humaine qui va v hiculer en m me temps des motions Car la parole retenue passe alors par du lien e Pr server son milieu de vie parce qu il fait sens gr ce la prise de connaissance via des liens humains rencontres interg n rations de la parole qui circule sur le territoire des enjeux d identit de la m moire e parce que les racines sont devenues lisibles pour soi m me L ethnologie apporte une m thodologie dans la conduite de projet L approche in ductive dans la conduite de projet permet de balayer large et donc de ne pas se scl roser sur des axes pr tablis L approche m thodologique des projets de terri
107. raphie Eloge de la lenteur gt Carl HONORE ditions Marabout Du bon usage de la lenteur Pierre Sansot ditions Rivages L art du temps Jean Louis Servan Schreiber ditions Albin Michel La lenteur gt Milan Kundera ditions Gallimard Transmission de la tradition orale Dans la culture Moderne comment la tradition la transmission orale participe t elle au maintien du lien avec la nature comme au temps de nos grand m res Au temps jadis c est souvent coupl aux gestes et on change en travaillant en faisant des activit s cuisine bricolage aller au champ Aujourd hui plus vrai ment de tradition orale d une g n ration l autre Objectifs e V rifier l hypoth se que la tradition orale participait au maintien du lien avec la nature e Collecter diff rentes traditions orales locales e Rencontrer les p trifontains de toutes g n rations e Exp rimenter si l oralit suffit la transmission e Trouver des produits locaux notamment des produits alambiqu s Ressources utilis es e Les stars p trifontaines e Acteurs locaux e Ressources internes au groupe souvenirs savoirs faire outils 10 voix 20 oreilles e Dictaphone e V g taux r gionaux e O L I V I E R Les moments cl s e Retransmission orale du mal s loigner du c t grand m re e Le on br le chez Marie est tir des enqu tes faites chez les anciens de Perrefontaine
108. rces et la documentation Chaque source apporte de nouveaux questionnements ou envies ce qui vous renvoie sur une autre source si vous n utilisez jamais un des trois pistons votre moteur ne tournera pas bien rond Le carburant utilis sera bien s r renouvelable la motivation Sch ma de fonctionnement personnes Es ressources gt gt y A VE ff inter ade i ternes Questionnements envies besoins gt Documentation 9 qe Mode de fonctionnement e Les diff rentes phases e Repr sentations initiales e Immersion Contact e Phase rebond expression et d finition des envies besoins e Mise en uvre du projet e Restitutions e Bilan des groupes de projet ANNEXES Conseil d utilisation e Vous avez disposition des outils cartes listes utilisez les e Pensez a vous r unir r guli rement pour faire une mise au point e Vous n tes pas oblig s d tre tout le temps tous ensemble cr er de temps en temps de petits groupes e Il ny a pas de chef e Entendre et couter chacun e Faites des pauses si vous travaillez plus vous ne gagnerez pas plus e Tout est possible ne vous autolimitez pas e Soyez r alistes vous avez un temps d fini e Utiliser l inattendu e Pensez en termes d action soyez dans le faire e Faites voluer votre projet en fonction des opportunit s e Vous tes en autonomie profitez en En cas de panne e Im
109. re 9h30 et 10h30 Gwladys ou Quentin passeront les r cu p rer 10h30 4 les moyens e Les personnes vous nous eux e Pour les lieux criteres prioritaires proximit g ographique le lien avec les sites d immersion est a favoriser coh rence en termes de moyen de transport v lo bus couter l esprit des lieux en privil giant la possibilit pour les groupes de rester au maximum en situation sur le terrain Exemple ideal moins de 15 v lo du centre sur un lieu en lien avec la probl matique choisie e Les ressources dont votre musette et son Guide d pannage e Le coin coin matos et doc e Des moyens de transports v los vos pieds et autres voir No l M PENSE B TE SUR LA P DAGOGIE DE PROJET Un pense b te sur la p dagogie de projet quelques l ments des t ches actions et postures des participants et de l ducateur C est la charpente incontournable si l on veut qu un groupe construise r elle ment sa d couverte Louis Espinassous En amont comme pour tout acte ducatif une phase Pr sentation puis une phase Expression des repr sentations initiales 1 Phase CONTACT ou IMMERSION ou EVEIL p AL e Les participants Aller au contact du terrain S immerger individuellement et a o collectivement dans des situations nouvelles De e L ducateur Provoquer un basculement plonger le groupe dans le milieu
110. re jou en autonomie sans ma tre de jeu qui conna t la r gle y y L tre humain est la seule cr ature pour qui il est naturel d tre contre nature Mike Fuller ACCES A eee AAC OOO LODO CO LES ATELIERS COMPL MENTAIRES ooo oorcrorrcrrncrscrrrrssrssoo A a a TR AAA CANA AT AAN RIA E ANA see 11 La musique et l EE Intervenant Pierrick GROBETY Presentation du m tier de Pierrick sp cialis en rythmique int r t pour la mu sique et le rapport au corps et la nature int r t pour la musique a partir d ob jets de la vie courante pour les univers sonores pouvant tre cr par des objets instruments ou le corps Se sert de l environnement pour apprendre la musique Exp rimentation avec musique verte et bruitage en tout genre Slap rythmique corporelle Comment trouver des ponts pour apprendre la musique par l environnement et l environnement par la musique pour une approche p dagogique et artistique de ces deux apprentissages Les points importants lL importance dans les cultures traditionnelles de fabriquer son instrument avant d apprendre a en jouer pour une meilleure appropriation Les fabrications tradi tionnelles se font avec des mati res naturelles bois calebasse et animales boyaux peaux Dans le cas d une animation nature et musique l important de travailler avec des professionnelles de la musique pour le c
111. rmer dans des espaces aseptis s sous contr le a grand un tre culturel par renfort de nouvelles technologies nanotechnologies biotechnologies dont nature parce qu il les OGM technologies de l information est un tre naturel par culture Notre regard doit voluer aller voir ailleurs regarder a travers d autres Edgar Morin AN cultures entendre d autres peuples loin de la culture de consommation de masse dominante en occident bas e sur le pouvoir d achat l avoir le court terme le fantasme d un d veloppement infini Car nous d fendons l id e que la diversit est source de richesses Nos connaissances et notre technologie ne suffiront pas a r soudre les d fis a venir quoi peuvent servir toutes ces technologies vertes si nous n adap tons pas nos comportements La t che est rude nous avons un lourd passif une histoire des certitudes a r interroger De plus les regards sur la nature qui se veulent plus symboliques et magiques sont rejet s par le syst me occidental dans lequel seul le rationnel a droit de cit Tax es de superstitieuses et d arri r es les derni res traces de ces sp cificit s culturelles r sisteront elles au rouleau compresseur que constitue ce syst me Face ce constat de multiples questions se posent nous pour lesquelles il est urgent de construire ensemble des r ponses peut on r pondre aux enjeux sociaux et environnementaux sans re
112. rythme de la nature Dans quelle mesure prendre son temps et du plaisir permet de respecter les autres et la nature tout en tenant compte d un programme pr tabli e Comment notre culture influence notre perception sensorielle de la nature e Conter la nature pour mieux la ressentir Animateur Conteur Outils e Comment int grer la variable Histoire dans l animation nature Comment ancrer notre pratique d ducateur sur les territoires e Mise en perspective du paysage d hier d aujourd hui et de demain e Quelle est la place de la nature dans notre relation la culture Et vice et versa e Quelle est la place de la culture dans notre relation a la nature Et vice et versa e Comment vivre et amener une relation a la nature comme au temps de nos grands m res dans une culture moderne e Existe t il un lien entre la peur de la mort et l loignement avec la nature e Sortir explorer des lieux et des temps inhabituels nuit grottes e Comment cr er de la coop ration et de la coh sion par le d passement de nos a prioris et de la d construction de nos peurs li es a notre environnement e Pourquoi et comment retrouver dans les loisirs les usages traditionnels de la nature e Mieux comprendre la nature mieux vivre avec la prot ger La diversit cultu relle une r ponse ducative Avec quelle pratique p dagogique e Evolution de notre relation la nature du v cu quotidien vital
113. s Les racines des habitus permet de donner du sens aux gestes d aujourd hui via l clairage de la m moire de prendre conscience de ses propres r flexes culturels parmi d autres possibles de donner du sens cette culture locale et donc d aimer son milieu de vie de se sentir concern pour ne pas le d grader l ethnologie contribue faire mieux habiter la terre gt au sens de Fran ois Terrasson L approche ethnologique appliqu e per mettra l enfant d interroger les soubassements culturels de son environnement et de sa relation au monde O il s agira de rechercher les traces du fleuve dans les esprits les habitus pour aider les enfants prendre conscience de leur culture de fleuve comment le fleuve impacte leur vie comment un territoire naturel impacte leur culture sinon leur quotidien de vie SEA Science Et Art propose des LES ATELIERS COMPL MENTAIRES Poo eorcrorrcrrncrscrrrrssrssoo A a a TA PESENE AA MTAA Tan ANA a PS A ENT E L AA AAA BAERE ETAT S S ST e TT Etes see outils balade ethnologique halte le fleuve comme espace de vie et de culture rhodanienne atelier objets et personnages du Rh ne pour aller la rencontre de ses concitoyens de la m moire pour d velopper l attention aux petites choses insignifiantes gestes attitudes mots tout ce qui rel ve d un prolongement de l attitude des hommes dans l invisible L approche ethnologique condui
114. s enfants e Lien vers les vid os dailymotions MO e e EAT LE o 0 o e o0 009
115. s soci t s sont prot g es car nous avons le choix mais qu en serait il en position de survie e Notion de d fi cap ou pas cap provocation mise en d fi de nos peurs e La pratique oublier de se poser des questions pour surmonter ses r pulsions Passer par des exp riences physiques et c r brales mettre en situation l exp rience est une chose r elle Comment enlever les freins avec les enfants Vauvenargues A 4 Atelier Taille de silex Install s sous la hutte Manu nous a mis entre chaque paire de mains un silex et un percuteur galet rond Alors nous avons cherch le geste pour essayer de d crocher une lame fine futur couteau ou pointe de fl che de femmes et hommes pr historiques Pas facile Nous avons pris notre temps Nous sommes entr dans ce temps le son de cailloux frapp s accompagnant ces deux heures simples essentielles On tait bien l sur le foin genoux tout entier notre mission Plus tard nous avons parl de simplicit de contact avec les l ments de fascina tion d effort de ce lien vident avec la nature Pour tous nous tions bien l au c ur du th me des rencontres ouverts aux questionnements aux interpellations personnelles A QUESTIONNEMENTS ISSUS DE LA PHASE REBOND Suite aux ateliers d immersion les groupes ont propos s des pistes de projet Ils ont formul partag analys les questions les impressions issues
116. sation A consommer et r utiliser sans moderation e ee e ANNEXES PRODUCTIONS DES PARTICIPANTS de mon tre s extraie de chacun de mes mouvements Mes pieds vont la rencontre de la terre la font vibrer et mon corps tout entier se sent tre e MM Le silence retrouv Plongeon vers ce monde si proche et si lointain la fois Celui de la rencontre avec soi m me avec les l ments puis avec lautre Les yeux aux aguets r veiller tout les autres sens oubli s Retrouver du bout des doigts l eau cach e dans la mousse insister un peu pour rencontrer la fra cheur oubli e de la pierre Voyage de l onctuosit l humidit la fra cheur la duret en seulement 2 centim tres Escalade danse allong e entre terre bois et roche Entrechoquement de pierres la musique na t Exp rimentation r ajustement plaisir simple de prendre le temps de jongler entre essais et sons enchantant Se sentir pr s aller vers lautre lui ouvrir notre univers et rentrer par la m me occasion dans le sien Oublier les territoires induits par nos soci t s pour partager une cr ation deux Partage d univers respect de soi de l autre et de tout ce qui nous entoure A G L eau coule sons clairs et scintillants Une m sange curieuse s approche sautille La brise m apporte des embruns bois s Je suis l seule mais ac
117. spaces communs ou priv s pr sentant une biodiversit commune dans laquelle protection de la biodiversit n est pas synonymes de s paration nature homme e Profiter que l espace attire du monde cot exceptionnel pour promouvoir des actions reproduire chez eux l cole e Cr er des sas de d compression autour des espaces ou il n y a pas d interdits et o l immersion et le contact sera permis e Rapprocher les cultures ducation l environnement et ducation pour l envi ronnement animateurs p dagogues et scientifiques naturalistes e S parer les m tiers de policier et d animateur les missions de r pression et d ducation apportant un manque de coh rence pour l individu travailler sur la formation des animateurs Les conclusions Aujourd hui les espaces prot g s sont un l ment dans la d marche d ducation l environnement pourquoi pas une place privil gi e demain 3 Comment initier les agents territoriaux au DD en interne Intervenant Isabelle Canovas Pr sentation de la maison de l environnement Missions de sensibilisation aupr s des publics et des agents de la commune Comment Par la cr ation de groupes de travail bas s sur le volontariat Par exemple travail sur les consommables mise disposition de v los pour les d placements domicile travail instauration de produits biologiques la cantine expositions anim es pour les agents sur les temps d
118. suite venir la probl matique environnementale Pas forc ment Charles a v cu une pratique quotidienne pendant 18 semaines La communaut se fait mais avec les enfants il faut du temps car les enfants sont individualistes Pourquoi est on si heureux quand on refait le monde C est parce que l on est dans l coute S il n y a pas d exercice de philosopher on ne peut pas progresser sur les concepts LES ATELIERS COMPL MENTAIRES les argumentaires C est rigoureux de philosopher Exemple de dialogue philosophique sur le portable e pourquoi j ai un portable quelle est ma relation a mon portable e vid o sur recyclage du portable e suite au dialogue philosophique il y a eu une action pour mise en place de tri sur les portables Les enfants r flexifs ce n est pas un bon truc pour la soci t car ca bouleverse tout Pistes d actions concr tes Se former mener des dialogues philosophiques Personnes ressources e Michel Tozzi et son sites Internet www philotozzi com e Mathew Lipmann les contes philosophiques adapt s l ge des enfants avec des dialogues entre enfants avec des questions pos es entre eux Un plan de discussion pour l animateur qui accompagne le conte e Michel Sasseville e Matthieu Gagnon DVD les enfants philosophent D autres outils pour d marrer des discussions Les caricatures ou dessins humoristiques Les chansons de rap Utilisation d extraits du fil
119. t l go sme Peut on positiver l individualisme l individu est une entit propre l individua lisme est l expression d un individu sans qu il soit un frein aux libert s d autrui Si ennemi il y a rapport soi donc besoin de se d finir pour comprendre et sa voir qui est cet ennemi conna t toi toi m me Ennemi id e d agression de nuisance Importance de ne pas se tromper d ennemi On pense souvent que l ennemi est quelqu un d autre Qui peuvent tre les ennemis potentiels Le pouvoir en place veut nous faire croire que les Roms sont nos ennemis L ducation et les a priori D finition de l ennemi celui qui fait le mal qui nuit Dans cette d finition on personnifie l ennemi mais il peut tre autre chose comme une chose une valeur Fin de l exercice apr s 10 minutes de d bat Normalement cela dure 45 minutes et la fin on fait une petite synth se sur tous les changes qui se sont faits Les impressions des participants e Le plaisir est la quand les termes sont d finis e Les questions poussent la r flexion e Dynamique de devoir formuler les questions plusieurs Le ressenti la lecture du texte est exprim de fa on non violente Les principaux points de divergence de d bat e Il y a un credo du geste et du terrain en EEDD et on ne donne pas de place pour l es prit et la pens e Nous sommes des tre pensant quel sens existentiel pour trier
120. t une composante essentielle de notre culture Comment int grer la variable histoire dans l animation nature Objectifs e R fl chir a une mise en situation active pour que le public soit acteur et ne su bisse par l Histoire e Mettre l histoire avec un grand H la port e de tous autrement qu en terme de savoir e Etre vigilant ne pas pas tomber dans la nostalgite gt e Bien s inscrire dans l aire du temps en positionnant l Histoire dans son environ nement hier aujourd hui et demain Ressources Les lieux et paysages le village les points culminants en for t les sites de m moire en r f rence la derni re Guerre Rencontres enqu tes avec des per sonnes du village histoires historique de l volution d un lieu informations sur l Histoire sur Internet e Un logiciel d hyperpaysage propos par une participante via Internet Exp rimentation Une balade dans le village pour trouver des endroits propices une visite orga nis e virtuelle Temps 1 balade dans le village tous ensemble Temps 2 formation de 5 groupes qui ont choisi chacun un lieu puis r alis le sy nopsis de leur visite chaque groupe a ensuite effectu sa visite devant les autres membres du groupe Temps 3 retour en salle pour changes et discussions Le lendemain nouveaux changes sur l exp rience de la veille L prise de conscience que e Vu le temps imparti e Vu l importance du gro
121. te des visites touristiques avec les grottes Atelier Peinture rupestre e Points ressortis sur le v cu Phases individuelles introverties et collectives besoin de coop ration de l cher prise et d oser peindre d couverte des tapes de la transformation de la peinture celle ci n tant pas toute pr te en pot LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo corro TELLE EEE EEE EEE ELLE EEE EECE EEE coro 002 E TA A A E di E TES A ES gt IE AAA IAE ICAA O e Questionnements Pour quelle s raison s les hommes pr historiques se sont ils mis a peindre R flexion pas sous un aspect scientifique mais en terme de ressenti personnel en essayant de s imaginer gt Et si tout tait n du jeu Les histoires la peinture la terre cuite les ombres les dessins la convivialit les r unions Atelier Argile e Rapport avec le temps on ne peut pas aller plus vite que l argile Prendre le temps de prendre son temps de s couter prendre le temps sans s en nuyer L activit apporte un sentiment de calme e Rapport avec la mati re c est une mati re int ressante apporte du plaisir au touch besoin de ressentir la terre e Rapport avec l activit presente l int r t de faire ressortir les personnalit s importance du sensible en groupe r tablit l quilibre avec la nature et la vie m langer les interpr tations apporte de la sensibilit
122. tiellement du cursus naturaliste scientifique C est pour tant une discipline du transversal qui a beaucoup travaill sur la m diation l ap propriation la place du ressenti 2 Quelle place doivent jouer les espaces naturels prot g s ou labellis s dans l ducation l environnement Intervenant Sandrine Chalvet y y On pr f re rejeter hors de la culture dans la na ture tout ce qui ne se conforme pas la norme sous laquelle on vit L vi Strauss Race et histoire 1968 41 LES ATELIERS COMPL MENTAIRES dm e Pr sentation de l ATEN C est un r seau de professionnels de la nature gestionnaire espace naturel conservatoire Ses diff rents p les formation police naturalisme gestion accueil du public dition juridique international communication informatique e Pr cisions sur les diff rents types de protection des espaces naturels espaces prot g s protection r glementaire tres stricte espace mis sous cloche espaces labellis s protection contractuelle avec un partenaire Etat par exemple ou protection par ma trise fonci re Exemple Parc Naturel R gio nal Conservatoire d Espace Naturel Espace Naturel Sensible e Pr sentation de la politique d ducation l environnement au sein des espaces naturels pg Les messages sont plus orient s sur le territoire dans les PNR ou les grands Le spectacle sites alors
123. tique de l orage qui propage L onde de l nergie Sur le nuage Terre 10 Construire sans nuire jeu de plateau Intervenant B atrice MAPPAS Pr sentation du contexte de la cr ation de jeu un appel projet du REN 2009 pour cr er des outils p dagogiques pour duquer sur les DEEE Mise en pratique test du jeu par les participants de l atelier R gle du jeu la mission est de parcourir le monde la recherche des mati res premi res dont l en treprise a besoin pour fabriquer t l viseurs r frig rateurs t l phones portables Le but est de r cup rer les mati res premi res en faisant le moins de distance possible Conditions de jeu partir de 10 ans nombre maximum de 24 participants en sous groupe de 4 6 participants Message Les appareils lectriques et lectroniques sont des produits com plexes Car ils sont fabriqu s avec de nombreux composants situ s aux quatre coins du monde Le recyclage des DEEE permet de limiter l extraction de mati res premi res dont certaines deviennent rares Discussion entre les participants Objectifs e prendre conscience de la r partition g ographique des ressources naturelles et de l impact environnemental de leur exploitation e prendre en compte l puisement des ressources naturelles et l importance du recyclage e d velopper des actions solidaires entre joueurs Contexte Test de l outil Public classe de 1 re S d un coll ge lyc
124. u ne brilles pas du tout pas plus que n importe quelles autres bestioles que j ai d j rencontr es C est vrais pendant la journ e je n allume pas mes lumi res a r pondu le ver luisant Je ne deviens luisant que la nuit La nuit mais c est quoi la nuit A demand l ph mere tres surpris C est quand le soleil se couche et qu il fait de plus en plus sombre lui a expliqu le ver luisant Je n ai jamais rien entendu d aussi stupide a ri can l ph m re Quand je suis n ce matin le soleil brillait d ja Me voici arriv la moiti de mon ge et il brille encore plus Nul doute qu il brillera encore tout le reste de ma vie Le ver luisant n a rien r pondu mais il pensait en lui m me Comment faire comprendre ce qu est la nuit une cr ature qui ne vit qu un jour Et chacun est partit de son c t vivre sa vie m me courte tons nous de faire r fl chir n essayons pas de convaincre gt Interview GURTANE Parler du th me Nature et cultures n est pas t che facile il nous fallait un regard ext rieur quelqu un hors du bocal gt Nous avons eu la chance de rencontrer Urtane de la tribu des Alt nep s il r pond nos questions sur le sujet Bonjour Urtane vous avez v cu quelques mois en Europe nous voulons savoir ce que vous pensez de notre relation notre environnement quel est votre sentiment Urtane Bonjour a vous Tout d abord j ai t
125. uelque chose les rencontres Et puis la ma gie opere Je me laisse impr gner par les paysages je m impr gne des autres dans le paysage on se photographie Herv nous guide les Merci toi bateau r seau Ecole et Nature de proposer de si jolies destinations de garder le cap des valeurs dans le navire du monde professionnel de l EEDD qui parfois s gare dans les brumes de l incoh rence et ou de la morale Faut dire que les deux co capitaines de na vires sont des marins qui ont de la bouteille bons en orientation et que les matelots mettent du c ur l ouvrage Merci toi la Roche du Tr sor d tre l image de notre territoire une terre d accueil de convivialit de simplicit et de m langes des cultures Un rep re de pirates au grand c ur qui veille sur son tr sor Merci toi l Ecole et Naturien le participant le Rencontreux parfois l ami e le la complice pour les discussions prolong es les exp rimentations au clair de lune mais aussi pour l change bref le regard fur tif le sourire fugace le baiser ph mere Vive l EEDD libre pris le temps de mesurer la vibration d une feuille la brume qui monte dans la vall e la vache qui m che le gendarme qui marche le lierre qui pousse d plucher des pommes de terre de faire la sieste ensemble de construire des horloges minuscules et g antes Atelier contre temps hors du temps a la re
126. ui risque d arriver aujourd hui et nous sommes tous responsables Chaque tre humain a le devoir sacr de veiller sur la sant de notre terre m re la Terre parce que c est d elle que provient toute vie Afin d accomplir une t che nous devons reconna tre lennemi celui qui se trouve l int rieur de chacun de nous Nous devons com mencer par nous m me Questionnement A partir de ce texte par 2 chaque bin me pose 2 questions dont il voudrait bien discuter avec le groupe Cela peut tre voqu ou figurer tel quel dans le texte Les questions pos es par les bin mes e Peut on reconna tre seul l ennemi en nous m me e Il y a t il absolument besoin de spiritualit pour respecter l environnement La spiritualit peut elle nous aider reconna tre l ennemi e l y a t il une universalit du respect e Qui est l ennemi et comment se manifeste t il e Sommes nous r ellement coupable Le groupe choisit une question sur laquelle discuter Qui est l ennemi et comment se manifeste t il Did A Doudou AN ae LES ATELIERS COMPL MENTAIRES Has e Le groupe discute autour de la question L ennemi peut tre une forme d individualiste C est le truc que l on n arrive pas faire voluer les comportements malgr toutes les actions men es les messages qui circulent via les m dias et pourtant cela coince Ne pas confondre l individualisme qui peut tre positif e
127. uoi et comment mettre en place un r seau europ en d ducation a l environ nement Un des principaux objectifs de la mise en uvre d un tel r seau serait tant de cr er une dynamique de projets et d actions l chelle europ enne bon ok cette phrase la c est pas nous qui l avons invent e mais nous sommes fatigu s et il faut faire du texte et on n a plus de caillasses mais aussi plus s rieusement oh de d velopper et maintenir des contacts permanents et une collaboration forte aupr s des institutions europ ennes UE Commission voire internationale ONU Et au dela de cette dimension politique il y a surtout nos yeux une volont de donner la possibilit de cr er une dynamique de projets et d actions a l chelle europ enne euh non ca on l a d j dit donc on disait de donner la possibilit aux p dagogues de terrain d avoir l occasion via ce r seau de vivre des temps d changes concrets de pratiques et d actions Arriv s ce stade de r flexion intense on n a plus eu le temps d approfondir les oui mais donc on a remis a mercredi 17 h m me endroit A jeudi donc pour changer avec vous vos caillasses contre deux bi res et surtout la suite de nos r flexions collectibibitives sauf si on nous interdit d crire la suite on ne sait jamais que la censure serait encore active dans ce pays Vive la France et merci de nous accue
128. upe d placer pour la restitution Il tait pr f rable de s orienter vers quelque chose de plus souple tout en gardant les points forts qui ont merg de l exp rimentation e Le temps dymanique pass pr sent futur e l volution e L espace en terme de territoire e Lecture de paysage e La m moire devoir de traces du pass traces pour le futur e La repr sentation et l interactivit Seconde exp rimentation Dans l espace de la Roche cette fois avec la m me th matique visite guid e du site en 2100 M me m thode en plusieurs groupes Bilan e pas encore assez synth tique pour rentrer dans le cadre temps imparti chaque groupe pour la restitution e pas suffisamment dynamique e pas de coh sion du groupe 1 4 Celui qui n a pas de pass n a pas d avenir Auteur inconnu MN LA P DAGOGIE DE PROJET DES RENCONTRES 2olo O Matin avant restitution Blocage au niveau du groupe une piste pour la restitution mais pas d allant du groupe pour affiner le d roulement Apres changes propositions il a paru n ces saire de poser plus clairement les objectifs de notre restitution e garder l id e de la visite guid e e trouver un endroit sur le site nous permettant de proposer une frise chronolo gique du temps a partir de l venement phare choisi un fait marquant lors de la derni re guerre Pierrefontaines 46 personnes fusill
129. yens habitants Education au territoire D veloppement local Participation Les conditions facilitant cette pratique Avant toute chose il faut cr er du lien entre les humains impliqu s apprendre se conna tre et d poser ses bagages dans tous les sens du terme la fronti re Bien clarifier ses objectifs Bien s r c est valable pour n importe quel projet mais il faut certainement tre encore plus vigilant dans ces contextes pour viter les d rives garder le sens Les limites difficult s rencontr es vigilances Eviter de vouloir coller sa culture sur celles des autres Ne pas se tromper d objectifs Etre vigilant quant au rapport l argent R colter de l argent en Europe pour fi nancer des projets au Sud N a t on pas autre chose changer que de l argent Des pratiques des points de vue des envies par exemple Les conclusions Faire avec simplicit plut t que faire de l humanitaire Partir avec son envie plut t qu avec des moyens ou des projets tout ficel s qui ont t construits avec notre culture Importance des valeurs de l ducation populaire On n amene pas nos savoirs nos m thodes nos techniques C est dans les pays d accueil que se trouvent les solutions L id e est d amener valoriser les pra tiques existantes La p dagogie de projet est une m thode adapt e pour le faire 6 Festival grandeur nature Intervenant S bastien SLIVA e Pr sentation

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