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Rapport Technique Final

1. N ANNEXE 4 ACP FISH Il RENFORCEMENT DE LA GESTION DES PECHES DANS LES ETATS ACP 9 ACP RPR 128 UNITE DE FACILITATION REGIONALE GABON AFRIQUE CENTRALE PROJET CA 3 1 B12b TERMES DE REFERENCE Intitul du Projet D veloppement de la p n iculture familiale au Cameroun Formation des jeunes aquaculteurs de la r gion de Japoma dans l levage familial des crevettes Pays b n ficiaire R publique du Cameroun Activit dans le Activit CA 3 1 B12b Plan d Action Superviseur Unit de Coordination du Programme ACOP Fish II administratif Avenue de Tervueren 36 1040 Bruxelles Superviseurs e DPA Direction des P ches et de l Aquaculture du Cameroun Techniques e URF Unit R gionale de Facilitation du Programme ACP Fish Il pour l Afrique Centrale Informations A l image de nombreux pays d Afrique Central et d Afrique de l Ouest le Cameroun g n rales et est en forte insuffisance de production halieutique 140 000 tonnes et aquacole justification du avec seulement 340 tonnes de poissons d eau douce issues d aquaculture Le projet Cameroun importe 130 000 tonnes de poissons maquereaux principalement et plus de 90 des crevettiers industriels ne d barquent pas au Cameroun mais plut t au Nig ria et au Togo principalement En effet l agr ment sanitaire ne permet plus au Cameroun une exportation de ses produits de p che vers l Union Europ enne La production halieutique de crevettes au Camer
2. Size igm 0 02 0 55 1 30 88 5 30 8 20 11 95 15 95 20 35 24 80 30 10 4 75 95 90 120 968 214 65 323 90 456 05 614 08 783 48 942 40 1143 80 33 60 1260 00 36 35 1363 13 F 1 0 2 0 tm couble F 2 Ux4 0 mm pellet F 2 5x5 0 mm pellet F 2 5x7 0 mm pellet EE Ci Ce projet est financ par l Union europ enne 7 0 17 33 22 36 60 48 107 33 129 56 166 42 189 22 235 094 235 60 285 95 252 00 272 63 17 33 39 69 160 17 207 51 337 06 523 48 711 70 946 74 1182 34 1468 29 1720 29 1922 92 Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 50 ANNEXE 2 Liste Bibliographique ACP Fishil 2011 Structuration des moyens intra institutionnels priv s et publics et des relations inter institutionnelles aux niveaux national et international dans la filiere crevetticole au Cameroun Union Europ enne 190p ACP Fishll 2012 Projet de d veloppement de la p n iculture communautaire a l IRAD AQUASOL SA au Cameroun vulgarisation des r sultats Union Europ enne 54p ACP Fishil 2013 D veloppement de la p n iculture communautaire au Congo tude de faisabilit et identification des sites propices 67p AQUACOP 1977 Observations sur la maturation et la reproduction en captivit des crevettes Peneides en milieu tropical n 3 Meet on Mariculture of the Working Group of the International Council for the Exploration of the Sea Brest France 10 May 1977 4 157 17
3. Au Cameroun nous pouvons noter la disponibilit des mat riaux suivants pour la r alisation de bassins Sable de rivi re graviers fer b ton et ciment pour la r alisation de fondations ou de bassin en b ton Bois tropical padouk azob r sistant l eau pour la r alisation des parois charpente pour la serre B che de type camion pour l tanch it de petits bassins pouvant se souder 34 H c 5 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Plastique agricole noir de type polyane pour le rev tement de bassins avec digues Plastique transparent pour la serre _ Tuyauterie PVC pression Nous pouvons ainsi envisager la construction de bassins circulaires jusqu 100 m hors sol en b ton exclusivement ou bien mixte avec une fondation en b ton des parois en planches et une b che type camion Figure 16 Pour des unit s de plus grandes dimensions des piscines rectangulaires seront privil gi es en formant des digues par technique de d blais remblais l image de ce que l on rencontre en Asie Figure 17 Figure 16 Bassin de pr grossissement 35 m couvert en construction mixte au Cameroun Eo Figure 17 Exemple de piscine intensive de production de crevettes au Viet Nam L exp rience au Cameroun a permis d tablir une premi re tude des co ts pour la confection d un bassin de 27 m Tableau V
4. Avr Mai qui qui Aout Sept Oct Nov Dec Moyennes no 30 30 30 30 29 28 27 27 27 28 29 29 lev e C Moyennes 24 23 23 23 23 23 22 22 23 22 23 23 basses C Pr cipitation mm 9 Je a 220 29 ace Ji 220 sos jaos Lie jee mm La temp rature Les poissons et les crustac s sont po kilothermes cela signifie que leur temp rature corporelle est la m me que la temp rature de l eau qui les entourent La temp rature de l eau change au cours de la journ e et des saisons ainsi la temp rature des poissons et crustac s change fr quemment P notialis est rencontr dans des temp ratures variant entre 26 et 30 C Les extr mes physiologiques se situent 20 C et 34 C Globalement pour l levage de crevettes tropicales la temp rature de lair optimale est de 30 C Comme nous pouvons l observer dans le Tableau Ill les temp ratures moyennes Kribi et plus g n ralement sur le littoral camerounais se situent proches de 25 C sur l ensemble de l ann e Les moyennes minimales autour de 22 23 C indiquent une variation journali re assez importante entre les heures chaudes et la nuit Facteur de croissance ces variations de temp ratures doivent tre minimis es En effet les petits bassins d levage intensifs sont couverts d une structure de type serre pour les prot ger des impacts de la temp rature ambiante et des intemp ries 30 B Ci m Ce projet est financ par l Union
5. FAO 2012 La situation mondiale des p ches et de l aquaculture 2012 Rome 261 p Gaudin G Motto l Makombu J Njifondjou O Mialhe E 2013 Native Shrimp Cultured In Cameroon Global Aquaculture Advocate 48 49 Primavera J H 1993 A critical review of shrimp pond culture in the Philippines Reviews in Fisheries Science 1 151 201 Zmora O Shpigel M 2006 Intensive mass production of Artemia in a recirculated system Aquaculture 255 488 494 51 ANNEXE 3 Personnes pr sentes l atelier de validation PROJET CA 3 1 B12b D veloppement de la p n iculture familiale au Cameroun Formation des jeunes aquaculteurs de la r gion de Japoma dans l levage familial des crevettes Atelier de restitution Liste de personnes pr sentes FONCTION TELEPHONE EMAIL SIGNATURE boubasamuel2002 yahoo fr onanajo2003 yahoo fr Salomon Pr sident AQUASOL SA 99 97 11 80 Guillaume Administrateur AQUASOL SA 99 00 39 89 Geneva Chercheur CERECOMA Kribi 7e 020 geneva ojong yahoo com Gis le Chercheur CERECOMA Kribi ZAO AD ES iseleflodore yahoo fr Isabelle Chercheur CERECOMA Kribi A mottoallohisa yahoo fr Emmanuel Alex Celestin Jacques Aristide Didier Simon S M MADIBA SONGUE Dr EKAMBI X X X X X NKONGHO GHEPDEU MOTTO DICKA KWAMBE SIANI PE NKAKE NDOUMBE BOBOUAM MPONDO SONGUE MAWEL NDJE SOCKE EYOMBWAN BELONIA TEKOU MVOGO Ferdinand Janvier Aubin Roger Bruno Jean Baptiste Karine ISSAC 5
6. Les co ts restes indicatifs car ils peuvent tre variables en fonction des sites compte tenu des transports dans des zones plus ou moins loign es et de la variation r guli re des prix Une contrainte importante r side dans l acc s l nergie pour le fonctionnement de la structure de production Les zones P ri urbaines b n ficient d une proximit relative l lectricit Il faut malgr tout envisager un relais par groupe lectrog ne en cas de d lestage Des zones isol es comme souvent c est le cas en levage de crevettes sont ce jour difficile pour la mise en place de structures familiales intensives Une opportunit selon les espaces disposition serait de d marrer avec une structure semi intensive utilisant une motopompe thermique pour le renouvellement d eau Le d veloppement de l nergie solaire est l tude et pourra constituer une solution alternative l intensification de la production dans les zones d pourvu d lectricit 35 EE Cr 5 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Tableau V Devis estimatif bassin en b ton planche 27m Fondation en b ton esm o e 2 van AE a n 30000 Sous Total 150 650 Paroi en Planches Tableau VI Investissements pour une ferme produisant 4 tonnes an CFA D signation Prixparunit Quantit s Total 36 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet
7. la bouche Les petites particules sont plac es directement dans une cavit pr oral alors que les plus grosses sont port es la bouche par les troisi mes maxillip des Les grains de sable et autres l ments inconsommables sont r gurgit s 43 EE Cr ec we W Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin La digestion pr liminaire a lieu apr s la nourriture est ing r e dans l intestin ant rieur ou estomac o des enzymes s additionnent trituration et stockage des aliments ont lieu L alimentation chemine rapidement dans l intestin ant rieur Partiellement dig r e l alimentation passe dans l intestin midgut ou glande digestive Celui ci a une fonction double de s cr tion d enzymes et d absorption de l aliment dig r Les enzymes digestives s cr t es par le midgut comprennent des prot inases carboxypeptidases lipases amylases chitinase et autres Alors que la plupart des produits solubles de la digestion sont assimil s dans l intestin midgut les l ments non digestibles passent travers un simple intestin tubulaire hindgut rejet s en f c s Les crevettes sont connues pour ing rer une vari t d l ments et ont t d crites comme omnivores opportunistes extracteurs mangeurs de d tritus carnivores et pr dateurs Des diff rences intersp cifiques existent entre les stades des p n ides Les post larves et les juv niles co
8. me reproductif Le petasma est form par les endopodites de la premi re paire de pl opodes qui sont modifi es en une structure interm diaire pour le transfert du spermatophore Les appendices m les sont sur les endopodites de la seconde paire de pl opodes et permettent de s parer le petasma en deux parties Le th lycum peut tre ouvert ou ferm selon les esp ces Les crevettes poss dant le th lycum ferm le spermatophore est plac par le male dans la cannelure lorsque la femelle vient de muer et poss de un exosquelette mince Le spermatophore est conserv pour quelques temps avant de pondre Pour les esp ces th lycum Ouvert le spermatophore doit tre plac dessus par le mal quand l exosquelette de la femelle est dur g n ralement quelques heures avant la ponte Les thelyca Ouvert se rencontre dans plusieurs esp ces de crevettes comme P stylirostris et P vannamei tandis que les thelyca ferm s sont caract ristiques d esp ce asiatique comme P monodon P chinensis P indicus et P merguiensis Bailey Brock amp Moss 1992 P aztecus P brasiliensis P californiensis P duorarum P esculentus P indicus P kerathurus P latisulcatus P japonicus P merguiensis P monodon P notialis P chinensis orientalis P paulensis P pencillatus P plebejus et P semisulcatus Le syst me reproductif de la femelle inclue des ovaires pairs qui s tendent de la moiti du thorax jusqu l abdomen
9. ristiques de l installation de fermes intensives A l image du d veloppement de ces fermes en Tha lande les bassins de production sont de petites tailles tr s variables de 500 m 1 ha au maximum Les dimensions des bassins sont adapter selon les sites de production pour obtenir une rotation avec minimum trois bassins La strat gie est d ensemencer et r colter un ou plusieurs bassins chaque mois et effectuer plus de 2 cycles par an bassin Les bassins situ s au dessus du niveau haut de la mer sont rempli par des pompes de surfaces de type centrifuge et la vidange est effectu e au moyen d un moine ou d une tuyauterie puis canalis e Les bassins munis d un rev tement plastique ou liner assurent un nettoyage complet et rapide pour d marrer un nouveau cycle rapidement apr s la p che La profondeur des bassins est d environ 120 cm pour permettre une bonne p n tration de la lumi re dans l eau et la prolif ration de phytoplancton L a ration des bassins avec soufflante ou a rateur de surface paddle wheel 10 20 HP ha permet un courant concentrant les mati res organiques afin de faciliter leur vacuation ainsi qu une l g re pente sur le fond vers l vacuation Une structure de type serre est associ e aux bassins afin de maintenir des temp ratures d eau de 29 30 C Figure 15 Ferme intensive industrielle au P rou A et chelle familiale en Equateur B Bassins de production adapt s au Cameroun
10. Introduction Les pratiques d levage de crevettes ont beaucoup volu au cours de son d veloppement dans le monde En grande partie repr sent e par deux esp ces P vannamei et P monodon les syst mes de production se sont progressivement intensifi s En effet les premiers levages artisanaux en tangs taient de type extensif avec une alimentation bas e sur la productivit naturelle des eaux provenant de mangroves et un ensemencement en larves captur es dans le milieu naturel Face une forte demande l levage commerciale s est rapidement d velopp dans les r gions tropicales et subtropicales partir des ann es 1970 tourn vers l exportation dans les pays occidentaux Afin d obtenir des productions importantes de tr s grandes fermes extensives sont apparues provoquant la destruction de grandes surfaces de mangroves Les progr s technologiques ont permis l intensification des m thodes d levage pour r duire les surfaces d exploitations n cessaire en augmentant les densit s d animaux passant des syst mes semi intensif 10 20 crevette m avec un apport en aliment artificiel et intensif 50 100 crevettes m par l a ration de l eau d levage puis l acc s des g o membranes liner facilitant la rotation l entretien des bassins et limitant les impacts n gatifs sur les sols A partir du milieu des ann es 1980 les ressources en Post larves naturelles se rar fient encourageant la mise en pla
11. Renforcement de la Gestion des P ches dans les pays Er Fi ACP pi D g A c K es Rapport Technique Final D VELOPPEMENT DE LA P N ICULTURE FAMILIALE AU CAMEROUN FORMATION DES JEUNES AQUACULTEURS DE LA R GION DE JAPOMA DANS L LEVAGE FAMILIAL DES CREVETTES PROJET N CA 3 1 B12b DANS LE CADRE DES ACTIONS EXTERIEURES DE L UNION EUROPEENE FINANCEES PAR LE FED AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN AOUT 2013 Projet mis en uvre par Guillaume GAUDIN m ES PACIFIC Le _ AFRICA CARIBBEAN La pr sente publication a t labor e avec l aide de l Union europ enne Le contenu de la publication rel ve de la seule responsabilit de Gaudin Guillaume et ne peut Ce projet est financ par l Union europ enne aucunement tre consid r e comme refl tant le point de vue de l Union europ enne Le contenu de ce document ne refl te pas n cessairement le point de vue des gouvernements concern s Liste des Tableaux et FiguresS 2 Remerciements 3 R SUM nn nee 4 Contenu 1 Pr sentation du document sise 5 2 TO A OS penerdiES 5 2 1 OD AA E E E a 5 2 2 Contexte g n rale asesan e EE E EE E 5 3 Approche de la MISSION sescssnesess
12. crevettes Il s agit de transf rer les techniques de confection et de gestion des bassins et les bases de la production de crevettes C est dans cette d marche que le pr sent projet permettra d appuyer le d veloppement de l levage familial de crevettes au Cameroun e _Vulgarisation de l levage de crevettes au Cameroun e Initiation et formation basique des aquaculteurs des villages du Canton de Japoma comme pionniers en levage des crevettes Le Consultant m nera les activit s suivantes e Revue documentaire sur l aquaculture et le d veloppement et l levage de crevettes petite chelle e Elaboration d un manuel fiches techniques de production pour le grossissement de crevettes mise en place de bassin gestion technique et pratiques d levage e Elaboration du programme de formation valider par les responsables de IRAD e Identification et visites des sites acquis par les 10 futurs crevetticulteurs potentiels dans la r gion de Japoma e Formation th orique des futurs aquaculteurs de crevettes sur le terrain Japoma voyage des participants Kribi sur le site closerie AQUASOL IRAD pour 1 tude des techniques de production et 2 ex cution du programme de formation pratique e Rapports provisoire et final Nombre de jours allou s au Consultant en fonction des activit s Dur e jours 1 Voyage international r gional 2 Visites de prise de contact pr sentation de la m thodologi
13. cules constitu es d acides amin s 20 majeurs acides amin s forment la plupart des prot ines Les r les et la taille des prot ines diff rent en relation leur contenance en acides amin s Les prot ines sont les majeurs constituants de la mati re organique de certains tissus hauteur de 65 75 de la mati re s che totale Les animaux doivent consommer une alimentation prot ique pour avoir un apport continu en acides amin s Apr s l ingestion la prot ine est dig r e pour obtenir des acides amin s libres qui sont absorb s dans le tractus digestif de l animal Ceux ci sont distribu s aux divers organes et tissus pour synth tiser de nouvelles prot ines Une carence en prot ine se traduit par une cessation de la croissance suivie d une perte de poids caus par une utilisation total des prot ines pour maintenir les fonctions vitales de l animal D autre part si trop de prot ines sont apport es dans la nourriture seulement une part sera utilis e pour synth tiser de nouvelles prot ines et le reste sera converti en nergie ou excr t Le taux prot ique Les aliments destin s aux crevettes sont formul s pour contenir un haut taux de prot ines Cependant c est un des majeurs et le plus cher composant des aliments Une r duction de la teneur en prot ines ou l utilisation de suppl ments prot iques moins cher pourrait consid rablement r duire le co t de l alimentation Le taux de prot ines varie de 30 57 se
14. de protozoaires de levures etc Ils sont issus du milieu naturel et produits d une mani re intensive et contr l par une unit sp cifique Cette production biologique permet de lutter contre certaines pathologies infectieuses am liorer la digestion et l assimilation de l aliment ainsi que la qualit de l eau Ils sont ensemenc s au m me moment que les larves dans les bassins Figure 25 Culture intensive de bact ries probiotiques en bouillon nutritif 4 L alimentation 4 1 1 Biologie de l alimentation L activit des crevettes est stimul e par de faibles concentrations de composants organiques Ces composants incluent les prot ines les d riv s prot iques comme les acides amin s l ammonium sous forme de trim thylamine les composants riches en acides gras insatur s et autres Les structures sensorielles cuticulaires comme les cils peuvent d tecter ces substances en concentration tr s faibles 10 6 Molaire Les structures sensorielles sont plus concentr es sur la partie ant rieure du corps sur les antennules la bouche les pinces les antennes et maxillip des La vue n est pas tr s d velopp e chez les crustac s et n appara t pas un sens tr s utilis pour la d tection ou localisation de la nourriture La crevette rapidement fouille le substrat en utilisant les trois premi res paires de p riopodes Une fois que la nourriture est localis e elle est prise en charge par les p riopodes qui la porte
15. de charbon rinc abondamment est ajout e afin de limiter la toxicit de l ammoniac produit par le m tabolisme des larves Le charbon poss de la propri t d absorber les rejets azot s Figure 22 Acclimatation des larves 24 C avec des sacs de glace dans 800 litres Pr alablement au transfert des larves la salinit des bassins de grossissement est communiqu afin d acclimater pendant deux trois jours les larves aux conditions des bassins Lors de leur r ception les sacs de larves sont pos s sur les bassins pendant 30 minutes 1 heure pour viter un choc de temp rature Les larves sont ensuite lib r es d licatement Dans le cas d une cuve de livraison les larves re oivent progressivement de l eau du bassin 20 du volume chaque 30 minutes 3 3 La croissance Growth Litopenaeus vannamei am Eference 15 Weighing Average weight g Figure 23 Croissance r f rence de la crevette P vannamei 41 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Le Pr grossissement est une phase dans un bassin plus petit que le grossissement permettant un contr le plus rigoureux de la survie une meilleure r partition de l alimentation et une rotation des structures plus importantes pour un meilleur rendement de l espace de production Les animaux atteignent une taille de 0 5 1 5 g ce qui assure une bonne survie pour le transfe
16. de l oxyg ne 30 C est d environ 7 mg l pH et Alcalinit Le pH tol r par les crevettes est compris entre 6 5 et 8 5 7 correspond un pH neutre Les variations de pH s observent entre le jour et la nuit la production de CO dissout dans l eau formant de l acide carbonique H CO tant plus important la nuit par absence de photosynth se diminuant le pH Les ions bicarbonates HCO et carbonate CO constituent des tampons contre les variations de pH travers l quation chimique suivante CO gas gt CO ag H20 gt H2CO3 gt H HCOy gt 2H CO Compos s Azot s Les compos s azot s sont dans un cycle permanent soit produits convertis ou consomm s dans l environnement du bassin Ces compos s azot s proviennent principalement de la digestion des prot ines de l aliment apport aux crevettes issu de farine de poisson tourteau de soja Ces prot ines sont utilis es par les crevettes puis excr t s sous forme d ammoniaque Au cours de la nitrification l ammoniaque est convertie en nitrite par des nitrosomonas puis nitrate par des nitrobact ries SHRIMP Nitrosomonas Nitrobacter uneaten bact baria a M NITRITE mm NITRATE tion excretion ecomposi d FEED or fertilizer PEED a decomposition uptake gt mm 0 D m Figure 20 Cycle de l azote dans les bassins de crevettes 39 B Ci D M Ce projet est financ par l Union
17. de la croissance une d pigmentation et des tissus graisseux Les sources de vitamines E inclus le son de riz graine de cotons Il est recommand un taux suppl mentaire de vitamine E dans les aliments commerciaux de 300 mg kg Les min raux Ils sont environs 20 l ments inorganiques reconnus jouant une fonction essentielle dans le corps Certains sont n cessaires des quantit s consid rables les macro l ments tandis que d autres sont requis en plus faibles quantit s les oligo l ments Les macros l ments inclus le calcium le phosphore potassium magn sium sodium chlore et sulfure Les oligo l ments sont le fer le cuivre le zinc le mangan se le cobalt s l nium et l iode Les min raux sont des constituants de l exosquelette ils jouent un r le important pour la balance osmotique comme constituant structurels des tissus et pour la transmission nerveuse et la contraction musculaire Ils sont connus comme activateurs d enzymes et sont pr sents dans les vitamines les hormones et les pigments Comme beaucoup d animaux aquatiques la crevette peut absorber ou excr ter les min raux directement dans l environnement aquatique via les branchies et la surface corporelle De plus le besoin en min raux et largement d pendant de la concentration min rale de l environnement aquatique dans lequel se trouve la crevette Le calcium Le calcium Ca est un min ral essentiel utilis pour la formation des tissus s
18. est d roul comme suit Introduction l levage de crevettes Afin de comprendre le contexte g n ral et les diff rentes p riodes propres l levage de crevettes une introduction a permis de cerner les diff rentes probl matiques et solutions de l levage de crevettes dans le monde Nous avons pu observer l origine de l levage de crevettes travers des bassins extensif approvisionn s en post larves du milieu naturel l industrialisation de cette forme d levage sur de tr s grands espaces pour r pondre la demande du march d truisant la mangrove le passage au semi intensif avec la production de larves en closerie et le d veloppement de l alimentation puis l intensif totalement contr l sur des bassins de tailles r duites Les premiers travaux au Cameroun ont t expos s Un rappel de la biologie des esp ces P n ides a t n cessaire pour apporter les connaissances sur le fonctionnement et les besoins des crevettes Cette partie a concern les th mes suivants Morphologie externe et interne La reproduction Le cycle de vie et leurs stades de d veloppement Le cycle de mue L osmor gulation Crit res de choix pour un site d levage de crevettes Au cours de cette partie nous avons tudi les diff rentes contraintes environnementales climatiques l approvisionnement en eau et les diff rentes mesures logistiques n cessaire la mise en place d une structure intensive
19. flotte pas Un granul obtenu par extrusion aura une meilleure tenue l eau d autant plus que la formulation va contenir des liants naturels ou chimiques Cette tenue l eau est importante pour laisser le temps aux crevettes de consommer tout l aliment un granul doit pouvoir rester dans l eau pendant 60 mn sans pr senter de gonflements ni de pertes de mati res Le taux de conversion Il exprime la quantit d aliment n cessaire la production de biomasse de crevettes Un taux de conversion final de 1 8 1 soit 1 8 kg d aliment pour 1 kg de crevettes est une moyenne qu il faut chercher atteindre Toutefois des taux de conversion plus bas peuvent tre obtenus par un meilleur contr le de l alimentation voir les mangeoires et surtout par une bonne gestion de la qualit de l eau Des taux de 1 2 1 4 1 sont obtenus dans des conditions exceptionnelles mais l oppos il est possible d avoir des taux sup rieurs 2 5 voire 3 ou 4 1 dans des conditions d levages qui se sont d grad es au cours de la production La rentabilit de la production est directement li e au taux de conversion final puisque l aliment intervient pour 35 40 dans le co t de production des crevettes Au del de 2 5 1 la rentabilit devient al atoire Tableau IX Table d alimentation indicative 49 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Survival Fate 9
20. hl fr 9 960 euros Bien vouloir noter qu il s agit ici d un montant global comportant d j les honoraires les perdiems DSA de l expert et des participants les voyages nationaux ou internationaux s il y a lieu et les autres co ts accessoires atelier de validation et autre Une avance de 40 pourra tre pay e la signature du contrat pour appuyer les activit s op rationnelles Le reste sera pay apr s approbation du Rapport Technique Final une fois que le Consultant aura soumis la facture finale accompagn e de 2 exemplaires du Rapport Technique Final PUC Bruxelles un exemplaire l UFR Gabon 2 exemplaires la Direction des P ches et Aquaculture du Cameroun MINEPIA et 1 exemplaire chacun des participants form s L tude va se d rouler au Cameroun pendant 15 jours ouvrables Les missions de terrain se d rouleront Douala Japoma et Kribi 57
21. mis en uvre par Guillaume Gaudin Cette liste de mat riel est en cours d tude afin de d terminer les meilleures solutions techniques et nerg tique Plusieurs solutions sont d sormais l tude L oxyg nation des bassins pr sentant la consommation nerg tique la plus importante nous recherchons des syst mes pouvant s adapter sur batteries rechargeables par le courant continu ou le photovolta que 2 2 2 La station de pompage La station de pompage doit tre dimensionn e en fonction du volume d eau n cessaire journalier afin d optimiser les co ts de fonctionnement G n ralement pour des petites structures intensives des pompes de surfaces de type centrifuge sont suffisantes Elles permettent le pompage de volumes de 20 500 m h avec des moteurs thermiques motopompes ou lectriques L avantage est que le g nie civil est r duit car un petit abri est suffisant Les param tres consid rer pour le choix d une pompe seront Le d bit d sign par la lettre Q exprim en m h La hauteur g om trique Hg en m tre qui d signe la hauteur verticale entre les deux niveaux Les pertes de charges lin aires et singuli res La hauteur manom trique totale HMT qui est la somme de la hauteur g om trique et des pertes de charge La NPSH Charge nette l aspiration absolue fournit par le constructeur Une caract ristique particuli re sera la r sistance des mat riaux de la pompe la c
22. par Guillaume Gaudin Les stades du cycle de mue des crevettes p n ides se d roulent comme suit 1 8 1 Post mue La post mue est le stade suivant l exuviation L augmentation du volume d h molymphe due epicuticle l influe d eau agrandie l exosquelette Apr s quelques heures le nouvel exosquelette se durci et maintient sa rigidit Imm diatement apr s la mue seulement sont pr sentes les couches de l picuticule et de l exocuticule RES TS a EXOCUTICIE L a endocuticle epidermis Chang 1992 Ensuite l piderme commence s cr ter l endocuticule Une grande partie de la cuticule est d riv e de produits stock s dans l piderme comme l alimentation ne commence pas tant que les crevettes entrent en phase d inter mue Cette s cr tion se poursuit en inter mue jusqu ce que les trois couches soient compl tement synth tis es 1 8 2 Intermue _ Pendant l inter mue l exosquelette devient beaucoup epicuti icle x 2 Fe p mm plus dur travers la couverture min rale et prot ique noie T2 L exosquelette est relativement fin compar aux crabes rite ane 7 et aux langoustes Le volume de la crevette augmente endocutiole ee UE A x de 3 4 Cette augmentation peut tre caus e par ir tests ire 5 t J extension des connections inter segmentaire de l abdomen L animal s alimente 1 8 3 Pr mue ou proecdysis La pr mue est caract ris e par l
23. post rieur et l oviducte est adjacent jusqu un unique th lycum Les organes internes du syst me reproductif m le sont constitu s d un vase d f rent et d ampoules terminales pour le stockage du spermatophore 20 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Figure 6 Organes du syst me reproductif m les 1 5 1 F condit La f condit des p n ides est positivement relative la taille des animaux La f condit peut tre appr ci e par deux voies le comptage du nombre d ufs pondus ou le nombre calculer suite la dissection des ovaires Cette derni re m thode est moins r elle car la ponte en captivit est souvent incompl te La f condit de P monodon est sup rieure 800 000 ufs pour un grand nombre de femelles 1 5 2 La copulation Le stade du cycle de mue auquel les femelles s accouplent diff re selon qu elles poss dent un th lycum ouvert ou ferm Les p n ides d tenant un th lycum ouvert s accouplent pendant l inter mue suivant la maturation ovarienne Les esp ces avec des thelyca ferm s s accouplent entre l inter mue des m les et la r cente mue des femelles quand leur cuticule est souple Certains p n ides muent g n ralement la nuit et s accouplent dans la plupart des esp ces th lycum ferm en p riode nocturne Cela est confirm pour P merguiensis P japonicus et P monodon P vannamei esp ce th lycum o
24. taille Stage 3 Les lobes ovariens sont jaun tres et plus larges en diam tre que l intestin sac vitellin s accumulant dans les ovocytes Stage 4 Les lobes ovariens sont profond ment pigment s et occupent la face dorsale du corps ovocytes matures Stage 5 Ovaires pass s lobes flasques ovules commen ant leurs r sorptions Aux stades 3 et 4 les ovaires sont visibles travers le t gument de la crevette vivante La couleur des ovaires s intensifie au fur et mesure que l animal se rapproche de la ponte mais la couleur finale varie selon les esp ces Souvent vert olive la couleur peut aussi tre plus proche du gris l g rement pigment e jaune orange Figure 4 Figure 4 Stade maturation ovarienne des crevettes 1 5 M canisme de la reproduction Les P n ides sont dimo ques les structures externes du syst me g nital sont les majeurs dispositifs dimorphiques Le male poss de deux paires d appendices abdominaux modifi s sur le premier et le deuxi me segment le petasma et l appendice masculin qui d livrent le sperme au r ceptacle externe de la femelle le th lycum localis entre les bases de la cinqui me paire de p r iopodes Le petasma appendice masculin et le th lycum sont localis s sur la face ventrale Bailey Brock amp Moss 1992 Figure 4 19 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Figure 5 Structure externe du syst
25. 8 Browdy C L amp Samocha T M 1985 Maturation and Spawning of Ablated and Nonablated Penaeus Semisulcatus de Hann 1844 Journal of the World Mariculture Society 16 237 249 Brummett R E Lazard J Moehl J 2008 African aquaculture Realizing the potential Food Policy 33 5 371 385 Chamberlain G W amp Lawrence A L 1981 Maturation reproduction and growth of Penaeus vannamei and P stylirostris fed natural diets Journal of the World Mariculture Society 12 209 224 CSAO 2006 Etude r gionale relative aux opportunit s conomiques de d veloppement de la crevetticulture en Afrique de l Ouest Club du Sahel et de l Afrique de l Ouest Cooperation conomique Sud Sud 55 p Defoirdt T Boon N Bossier P amp Verstraete W 2004 Disruption of bacterial quorum sensing An unexplored strategy to fight infections in aquaculture Aquaculture 240 69 88 Defoirdt T Boon N Sorgeloos P Verstraete W and Bossier P 2007 Alternatives to antibiotics to control bacterial infections luminescent vibriosis in aquaculture as an example Trends in Biotechnology Vol 25 10 472 479 Defoirdt T Sorgeloos P amp Bossier P 2011 Alternatives to antibiotics for the control of bacterial disease in aquaculture Current Opinion in Microbiology 14 251 258 FAO 2007 Improving Penaeus monodon hatchery practices Manual based on experience in India In FAO Fisheries Technical Paper No 446 Rome FAO 101 p 101
26. DES ALIMENTATION PRINCIPALE COMPORTEMENT Nauplii Ses propres r serves Locomotion gr ces aux antennes endog ne planctonique Protozoea Phytoplancton Planctonique nage par les appendices c phaliques Mysis Zooplancton art mia Planctonique nage verticale par les appendices du thorax Post larve Zooplancton et Les premiers stades sont post rieurement planctoniques suivi d une nage par alimentation omnivore les pl opodes 1 7 Stades larvaires 1 7 1 Stades Nauplii Les nauplii closent dans une position repli e mais rapidement se redressent Apr s quelques minutes elles commencent nager lentement La nage est assur e par les trois paires d appendices faisant des zig zag Les nauplii nagent bri vement puis s arr tent Ils ont un comportement appel phototropisme nagent en direction de la lumi re Une rapide r ponse des nauplii vers une source de lumi re indique qu ils sont en bonne sant P Le stade Nauplii peut se diviser selon les esp ces en 5 6 sous stades d une taille de 0 2 0 6 mm en fonction du d veloppement des antennes antennules mandibules Au stade Nauplii III nous observons la segmentation du thorax et partir du stade Nauplii IV apparaissent les appendices du c phalothorax Figure 9 Figure 9 Stades Nauplii A Nauplii I B Nauplii V 24 EE OC D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 1 7 2 Sta
27. Gaudin 2 1 2 Les contraintes logistiques Accessibilit La premi re contrainte r side dans l accessibilit au site de production pour l acheminement de mat riaux et intrants ainsi que pour la commercialisation des produits Les structures intensive familiales se situeront relativement proches des agglom rations et seront accessibles par des pistes en toute saison Infrastructures L levage intensif n cessite un acc s l nergie lectrique pour le fonctionnement d a rateurs ou soufflantes dans les bassins En l absence du r seau g n ral l tude devra comporter des solutions alternatives tels que l nergie solaire o olienne Un puits peut tre n cessaire pour l acc s l eau douce pour l entretien A proximit d une agglom ration il sera plus facile d acheminer les produits vers des lieux de stockages frigorifi s pour la vente ou bien la transformation Main d uvre L levage intensif l avantage de procurer des emplois permanents mieux r mun r s contrairement l levage extensif o une main d uvre non qualifi e est n cessaire essentiellement lors des r coltes Cependant cela impose la pr sence 24h 24 d une main d uvre qualifi e pour r pondre aux exigences de production nourrissage pompage et contr les des param tres de leau La construction d un petit logement pour le gardiennage est n cessaire L acc s au foncier L levage de crevette doit principalement
28. II Figure 12 Longueur 2 99 3 90 mm Pl opodes non segment s Mysis IlI Figure 13 Longueur 3 70 4 50 mm Pl opodes d velopp s segment s Figure 11 Stades Mysis Au stade Mysis les antennes sont r duites et la nage devient une fonction des p r iopodes avec en aide la pr sence de trois paires de maxillip des Le corps est fl chi avec la t te en bas faisant un mouvement vertical vers l arri re A ce stade nous observons moins la tendance l attraction de la lumi re 26 EE Cr Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 1 7 4 Stades Post Larve Tr s ressemblant par son aspect la Tiin crevette juv nile ou adulte la Post Larve i YAN RN mesure entre 5 et 25 mm Pendant les 4 CHAN ou 5 jours de vie Post larvaire les animaux 4 sont planctoniques Les stades suivants elles peuvent tre observ es sur les parois du bassin Les pl opodes sont utilis s pour la nage Figure 11 Figure 11 Post Larve 1 8 Le cycle de mue Pour permettre sa croissance la crevette doit p riodiquement d tacher son piderme et sa cuticule externe rapidement s extirper de la rigide cuticule se remplir d eau pour confectionner sa nouvelle cuticule un exosquelette flexible qui se durci rapidement par l action de sels min raux et de prot ines Le processus de la mue provoque une augmentation de la taille de l animal discontinue Chaque mue est c
29. Les diff rents param tres physico chimiques de l eau ont t abord s en pr cisant les conditions optimales Nous avons pu directement faire le lien avec les visites sur le terrain leur topographie et bathym trie 12 EE Cr ec e Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Mise en place d une ferme intensive La mise en place d une ferme intensive a comport l tude de la construction des bassins avec les mat riaux disponibles localement et leurs co ts Pour des bassins jusqu 100m3 des solutions hors sol ont t d crites pour des bassins de plus grandes dimensions la m thode de d blais remblais est plus adapt e La disposition des bassins a permis de pr ciser les aspects propres au terrain disponible et le cycle de production avec deux phases pr grossissement et grossissement Le management de la qualit de l eau le renouvellement de l eau et la fertilisation des bassins ont t d crites Figure 7 Etude des param tres de l eau L alimentation L alimentation est un facteur d terminant en levage intensif car il repr sente 50 des co ts de production La mise au point d un aliment local est en cours de perfectionnement sur la structure IRAD AQUASOL l aliment local doit pr alablement tre test pour s assurer des performances de croissance ainsi que des moyens mettre en uvre pour une production durable disponible aux le
30. a s paration de l ancien exosquelette de la sous couche pidermique L ancien exosquelette est partiellement r absorb les r serves nerg tiques provenant des glandes de l intestin sont mobilis es La pr mue d bute avec une augmentation de la concentration en hormone de mue dans l h molymphe La premi re indication que la crevette est lt M Old cpicuticle C A enr entrain d entrer en mue est le retrait de exocuticle en ae l piderme provenant de l ancienne cuticule Plus tard l piderme commence de hypertrophier ses cellules qui paraissent Sr ms ney cpicuticle tenir un r le de stockage en s accumulant a 7 a z z S id e L piderme commence s cr ter un nouvel pi cuticule et exo cuticule aa a e Chang 1992 L alimentation diminue et a compl tement arr t par la fin du proecdysis Les r serves doivent tre suffisantes pour la synth se de la cuticule et palier la p riode de non alimentation 28 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 1 8 4 La mue ecdysis exuviation La mue en tant que stade ne dure seulement que quelques minutes Elle d bute avec l ouverture de l ancien exosquelette la pusttis tee EE jonction du thorax et de l abdomen la mue est made era PA nee ERa compl te lorsque lanimal s chappe du Farga confinement late premolt old epicuticle
31. am togen se 1 4 1 Spermatogen se La spermatogen se d bute dans la r gion germinative p riph rique des tubules testiculaire quand la spermatogonie entre en prophase de m iose 18 EE Cr a i m Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin La partie proximale des vases d f rents est compos e d un pith lium s cr teur et divis e en deux conduits Le premier contient des blocs des spermatozo des qui sont rendus compacts dans une matrice le second plus petit ne contient pas des spermatozo des La s paration des deux conduits est inachev e en dessous des vases d f rents mais un septum partiel persiste l ampoule terminale o le spermatophore est rendu compact Les spermatophores sont lib r s en paire un de chaque c t du syst me de reproduction La masse de sperme merge premi rement les deux spermatophores sont press s ensembles pour former un complexe 1 4 2 Ovogen se La maturation ovarienne est accompagn e par des changements macroscopiques dans l ovaire qui peuvent tre estim sans observation microscopique Ainsi le processus a t divis par des stades correspondant l apparence externe des ovaires Stade 1 Les lobes ovariens sont translucides et plus petit que le diam tre de l intestin D but de formation des ovocytes Stage 2 Les lobes ovariens sont opaques et avec un diam tre similaire l intestin les ovocytes augmentent en
32. anc par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Acide Ascorbique Vitamine C Soluble dans l eau l acide ascorbique est un important antioxydant La principale fonction de l acide ascorbique la formation du collag ne un essentiel composant des tissus conjonctifs L acide ascorbique est aussi impliqu dans la synth se d hormones st ro des Les sympt mes de carence en vitamine C sont caract ris s par des l sions h mocytiques m lanis es dans les tissus conjonctifs mort noire r duction du taux de mue couleur plus claire de l h patopancr as faible croissance et mortalit s L acide ascorbique est rapidement oxyd au cours du stockage de l aliment 50 par mois et du processus de l aliment Les formes encapsul es silicone g latine sont marginalement meilleures Le besoin en Vit C par les crevettes est de 30 80 mg kg Cependant le taux de suppl ment en acide ascorbique dans l aliment de crevette varie selon les formes de l acide et le stockage de l aliment 100 mg kg d aliment pour l acide ascorbique stabilis et 1000 mg kg pour la forme encapsul e Vitamine E La vitamine E est appel alpha tocoph rol il s agit d un antioxydant soluble dans les graisses ayant pour fonction la protection des lipides et des membranes biologiques de l oxydation La vitamine E aide prot ger le contenu des acides gras polyinsatur s AGPI dans l aiment Sa d ficience provoque une r duction
33. aract ris e par une croissance verticale de la taille l eau est remplac e par des tissus et l exosquelette se durci Ce m canisme est r gul par des hormones ecdyst roides La p riode de mue est critique car la crevette se retrouve sans protection Elle est plus vuln rable la pr dation d o une mortalit plus lev e au cours de cette p riode La r gulation ionique l absorption d eau et la perm abilit des membranes sont perturb es Du fait d un exosquelette rigide compos de 70 85 de chitine la croissance est discontinue rapide et extensive au moment de la mue r sultant d une entr e massive d eau La mue peut s effectuer sans gain de poids La plupart des ph nom nes physiologiques osmor gulation respiration nutrition sont li s au processus de mue Il est donc essentiel d s lors que l on mesure un param tre physiologique de le situer par rapport au cycle de mue de l animal Il est par ailleurs consid r que la phase d inter mue correspond une phase de stabilit physiologique Deux types de facteurs influent le cycle de mue Les facteurs internes correspondant l esp ce l ge le sexe le stade de d veloppement les hormones ex Molt Inhibiting Hormon ou MIH etc Les facteurs externes correspondant la temp rature la lumi re la salinit la captivit le parasitisme etc 27 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre
34. ation de l nergie est appel m tabolisme le taux d nergie utilis d fini le taux m tabolique Le taux m tabolique est influenc par des facteurs comme la temp rature de l eau l esp ce le stade de d veloppement l ge l activit de l animal et ses fonctions biologiques D autres param tres comme la concentration en oxyg ne en dioxyde de carbone le pH et la salinit influence aussi le taux m tabolique Les crevettes sont connues pour avoir un plus faible besoin en nergie que les animaux terrestres Cela est d plusieurs facteurs La crevette ne doit pas maintenir une temp rature corporelle constante Elle a des besoins relativement faibles pour maintenir sa position et se d placer dans l eau Elle privil gie l utilisation de prot ines comme source d nergie et excr te la majorit des d chets azot s sous forme d ammoniaque d ur e ou d acide urique Peu d nergie est perdue au cours du catabolisme des prot ines et de l excr tion des d chets azot s 44 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin La crevette utilise les prot ines les lipides et les carbohydrates comme source d nergie Les prot ines sont hautement digestibles par les crevettes cependant une source nerg tique non prot ique doit tre maintenue dans l alimentation des crevettes Les prot ines Les prot ines sont de grandes et complexes mol
35. atique de la disposition de fermes intensives Figure 15 Ferme intensive industrielle au P rou A et chelle familiale en Equateur B Figure 16 Bassin de pr grossissement 35 m couvert en construction mixte au Cameroun Figure 17 Exemple de piscine intensive de production de crevettes au Viet Nam Figure 18 Pompe de type piscine LOWARA 20m h source AQUASOL Figure 19 A rateur p le ou paddle wheel Figure 20 Cycle de l azote dans les bassins de crevettes Figure 21 La d pendance du pH au pourcentage du carbone inorganique CO et le pourcentage de l azote ammoniacal NH3 25 C Figure 22 Acclimatation des larves 24 C avec des sacs de glace dans 800 litres Figure 23 Croissance r f rence de la crevette P vannamei Figure 24 Installation des bassins et distribution de l eau Figure 25 Culture intensive de bact ries probiotiques en bouillon nutritif En Gi m Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin p7 p7 p23 p24 p29 p33 p35 p36 p38 p42 p49 p8 p9 p9 p10 p11 p12 p15 P17 p17 p18 P19 P20 p20 p22 p23 p24 p25 p26 P30 P33 p33 P34 P34 p36 p37 p38 p39 P40 P40 p41 P42 Remerciements Je tiens remercier tous ceux qui de pr s ou de loin ont contribu la r alisation de ce projet pour la formation de jeunes pionniers en levage de crevettes au Cameroun Je tiens remercier
36. ce de structures closeries capables de produire des larves partir de l uf et achever l levage de crevettes adultes pour la maturation A ce jour plus de 50 pays poss dent des exploitations de production de crevettes L levage de crevette permet le contr le complet du cycle biologique des esp ces Penaeus spp Figure 1 Les premiers objectifs sont l intensification des syst mes de production une homog n it des lots de crevettes et un meilleur contr le de la pr dation L closerie assure la production de Nauplii ou de Post Larves La nutrition des larves est assur e partir de Zo par des cultures d algues Diatom es la production de Nauplii d art mia et des aliments artificiels riches en prot ines sous forme de farines Le grossissement est une phase de trois six mois selon la taille commerciale recherch entre 15 25g Les fermes de crevettes utilisent un cycle de production en une ou deux phases Dans le syst me comportant deux phases les fermes l vent les Post Larves provenant de l closerie en bassins de nurserie pendant 3 4 semaines haute densit avant de transf rer les juv niles de 1 2g en bassins de grossissement Ce processus permet une rotation plus rapide des structures un nombre de cycle plus important optimisant les rendements par surface de production par an Life Cycle of Penaeid Shrimp Not to Scale Figure 1 Cycle biologique des crevettes P n ides 16 Ce pro
37. culture au Cameroun 3 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin R sum Le partenariat AQUASOL SA IRAD au Cameroun a mis en place une structure pilote pour la production de crevettes marine natives Des premi res productions de Post larves de crevettes P notialis et P kerathurus ont permis des premiers essais de grossissement Dans l optique de la vulgarisation de l activit dans les communaut s c ti res ce projet a vis la visite de sites de production potentiels et la s lection de 10 participants pour une formation th orique et pratique Kribi sur le site exp rimental Les r sultats ont montr de nombreuses possibilit s pour l installation de futures fermes et une bonne participation lors de la formation Un manuel de production a permis un apprentissage des connaissances sur la biologie et la production de crevettes Ce projet constitue une premi re phase de vulgarisation et devra tre poursuivi pour la cr ation d unit s familiales de p n iculture pilote au Cameroun 4 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 1 Pr sentation du document Ce document reprend les objectifs de formation de ce projet ACP Fish Il ainsi que le contexte de l levage de crevette crevettes dans le monde sur le continent Africain puis au Cameroun Nous d crirons la m thodologie et les r sultats de la f
38. des Zoea ZOEA ZOEA II Figure 10 Les stades Zoea Tableau Il Description des stades Zoea Zoea 1 Zoea 2 Zoea 3 1 Longueur 0 86 1 32 1 Longueur 1 33 2 13 mm 1 Longueur 2 14 2 70 mm 2 P doncule oculaire mm 2 Pro minence des pr sents 2 Segmentation yeux points noirs 3 Rostre d velopp abdominale distincte pines 3 Corps maigre 4 Epines Supra orbitales dorsales et lat rales pr sentes carapace distincte d velopp es sur plusieurs segments 4 Tractus digestif 5 Segmentations 3 P r iopodes et visible abdominales apparentes Uropodes rudimentaires pr sents Aux stades zo Figure 10 la nage est assur e avec les premi res et secondes antennes comme au stade Nauplii mais elles sont maintenant aid es par un bon d veloppement des premiers et seconds maxillip des La nage est plus lente qu au stade Naupli le mouvement est moins saccad La caract ristique de la larve Zo est une alimentation continue Nous pouvons observer le bon remplissage du tractus digestif Le Tableau Il d crit les diff rents organes identifiables au microscope optique 25 EE Cr ec e Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 1 7 3 Stades Mysis Mysis I Figure 11 Longueur 2 67 3 40 mm P r iopodes bien d velopp s Premi re et seconde antennes r duites Uropodes bien d velopp s Apparition des pl opodes pro minente Mysis
39. doivent se situer au dessus de la zone intertidale afin de pouvoir vidanger tout moment et viter les inondations Le pH de l eau Le pH indique la concentration en ions H c est dire si l eau est acide ou basique Il est conditionn par la respiration produisant du CO et la photosynth se consommatrice de CO Le pH optimum est entre 7 5 et 8 5 malgr que la crevette soit tol rante des pH acides gt 7 l ion Calcium est associ 31 EE Ci M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin avec les ions bicarbonates et carbonates Quand les ions carbonates augmentent une certaine concentration relativement insoluble ils se pr cipitent La pr cipitation du carbonate de calcium mod re le pH Des valeurs de pH sup rieures 9 peuvent appara tre encourag es par la photosynth se dans les eaux fortes concentrations de calcium La concentration en oxyg ne Conditionn par la respiration la photosynth se et la d gradation de la mati re organique constituant la demande biologique en oxyg ne DBO la quantit d oxyg ne dissout est essentielle pour la vie de l ensemble des organismes La concentration en oxyg ne dissout dans l eau est fondamentale Inf rieur 3 5 ppm la concentration en oxyg ne provoque une forte mortalit en cultures Une diminution de ce param tre peut changer le comportement de l animal La consommation en oxyg ne augmente lorsq
40. e et plan de travail Recherche et revue documentaire R alisation du programme de formation en aquaculture pour les 4 10 participants e Formation th orique et visite des sites acquis par les participants 2 jours e Voyage Kribi pour la formation proprement dite sur les diff rents modules pr par s puis retour sur Japoma 6 jours si 5 Pr paration du rapport technique provisoire et distribution pour r action IRAD MINEPIA RFU CU Finalisation du Rapport Technique D finitif RTD an Dur e totale jours ouvrables 54 R sultats e L levage de crevettes au Cameroun a effectivement d but attendus E 5 e Un Manuel est r alis pour les premiers pas dans l levage des crevettes construction des bassins production d aliments d marrage et grossissement conditions et pratiques d levage e Les aquaculteurs de Japoma minimum 10 sont form s aux pratiques basiques de l levage de crevettes Qualifications et e Dipl me de niveau sup rieur en aquaculture Exp rience professionnelle du Consultant e Un minimum de 3 ans d exp rience dans les domaines de la p n iculture et comp tence r aliser les t ches d crites dans les TDR e Bonne ma trise du fran ais et aptitude la r daction des rapports e Connaissance dans le domaine de la formulation des aliments formul s base des produits locaux e Exp rience dans l valuation technique et conomique des syst mes aquac
41. es 4 1 3 Utilisation d un aliment Pour les fili res semi intensives et intensives l utilisation d un aliment compos est obligatoire pour obtenir des croissances et des survies satisfaisantes Mais l utilisation d un aliment compos ne suffit pas pour obtenir des r sultats corrects en termes de croissances et de survie pour cela diff rents facteurs rentrent en jeu tels que la formulation de l aliment et la qualit des ingr dients la m thode de fabrication et les caract ristiques physiques du granul la manipulation et le stockage la m thode et le r gime de distribution l environnement aquatique et la production naturelle Dans les exploitations de moyennes dimensions il est envisageable de fabriquer son propre aliment comme il se fait couramment en Asie du sud est L approvisionnement et le co t des ingr dients deviennent les l ments d terminants pour d cider de faire son propre aliment Il est fabriqu chaque jour et distribu sous une forme humide son stockage ne peut se faire que s il est s ch La distribution de l aliment est faite quotidiennement la main ou avec un distributeur automatique en fonction de la superficie du bassin La r partition est importante afin d viter des accumulations de granul s qui ne seront pas consomm s Le contr le de la consommation se fait partir de mangeoires qui sont r parties tout autour du bassin 48 EE Ci D M Ce projet est
42. es an CFA Tableau VII Les param tres de l eau contr ler en levage Tableau VIII Taux indicatif du renouvellement d eau par jour en fonction de la biomasse Tableau IX Table d alimentation indicative Figure 1 Photos des sites du fleuve Dibamba Pont Axe Lourd Douala Ed a A Coupe sauvage de Mangrove B Mangrove conserver C Figure 2 Zone de Japoma Figure 3 Zone am nageable berges du Wouri A Zone urbaine construite sur l eau du fleuve Wouri B Figure 4 Berge de la Sanaga Lom Ed a Figure 5 Visite des cages la Lob Kribi p10 Figure 6 Suivi des bases th oriques Figure 7 Etude des param tres de l eau Annexe Figure 1 Cycle biologique des crevettes P n ides Figure 2 Crustac Les diff rentes parties du corps tagmes et leurs appendices Auguste Le Roux 2008 Figure 3 Morphologie du tractus digestif des crevettes Figure 4 Stade maturation ovarienne des crevettes Figure 5 Structure externe du syst me reproductif Figure 6 Organes du syst me reproductif m les Figure 7 Les deux positions pour l accouplement de Penaeus monodon Figure 8 Cycle de vie naturel des crevettes p n ides Figure 9 Stades Nauplii A Nauplii I B Nauplii V Figure 10 Les stades Zoea Figure 11 Stades Mysis Figure 12 Post Larve Figure 13 Interaction entre la pluviom trie et la salinit en r gion tropicale Boyd 1990 Figure 14 Repr sentation sch m
43. es vitamines sont des composants organiques complexes n cessaires pour une croissance normale des m tabolismes tels que l immunologie et la reproduction En syst me de culture extensive avec une alimentation naturelle elles peuvent tre suffisamment abondantes En syst me intensif avec une plus haute densit d animaux l alimentation naturelle est limit e donc les vitamines doivent tre ajout es dans l alimentation pour une croissance normale Il existe 11 types de vitamines solubles et 4 vitamines non solubles identifi es requises par la crevette Les aliments commerciaux de crevettes sont g n ralement sur fortifi s en vitamines l ment co teux L apport suppl mentaire en vitamines peut tre hauteur de 15 du co t total de l aliment Plusieurs raison expliquent cela Maintenir une r putation et une qualit de l aliment par une assurance de sa teneur en vitamines face aux faibles connaissances sur les r els besoins de la crevette en vitamines Les crevettes sont de petits mangeurs et le granul peut rester dans l eau plusieurs heures Une sur concentration en vitamine permet notamment aux vitamines solubles de rester un taux acceptable Les vitamines sont d truites au cours de la confection des aliments et du stockage oxydation moisissures Les facteurs antinutritionnels de certains nutriments r duisent ou interf rent avec les fonctions des vitamines 46 EE Ci D M Ce projet est fin
44. europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin o 1e O N Q O Len 2 Len a Figure 21 La d pendance du pH au pourcentage du carbone inorganique CO et le pourcentage de l azote ammoniacal NH3 25 C CLITITITT II C ITITTTT 17 C ITIT ILE Lhe TTS CLITITITIN CLUITIIIITI L ammoniaque est pr sent sous deux formes ionis NH qui est non toxique et de forme toxique non ionis NH3 Un pH lev favorise la proportion de NH Figure L ensemble des deux compos s forme l azote ammoniacal total TAN 2 4 Facilit de gestion des bassins Apr s chaque cycle de production il convient de proc der au nettoyage et la d sinfection des bassins Les bassins en ciment comportant une b che ou plastique sont rinc s et frott s avec un d tergent pour extraire les algues filamenteuses et la mati re organique grasse sur les parois Ces bassins peuvent tre ensuite d sinfect s avec l eau de javel chlore puis laiss s s ch s aux rayons du soleil Ils sont rapidement remis en eau ou bien ombrag s pour viter l impact fort du soleil sur le plastique 3 La production 3 1 Origine des Post Larves Au cours du d veloppement de l levage de crevettes dans le monde l origine des Post Larves s est bas e sur le fonctionnement d closerie partir des ann es 1980 La collecte de Post Larves dans le milieu naturel est une pratique d pendante des saisons de reproduction et destruc
45. europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin La pluviom trie et la salinit de l eau Le Cameroun est marqu par une saison pluvieuse importante d Ao t Octobre Ces pr cipitations ont un impact sur la d salinisation des eaux c ti res Le terme de salinit rend compte du total de la concentration de tous les ions dans l eau La salinit peut tre report e en milligramme par litre mais plus commun ment en eau forte concentration en sels min raux la salinit est exprim e en parts per thousand ppt ou gramme par litre La salinit est une des causes de la migration des crevettes recherchant des eaux plus salines a ee on a w Pa qe Figure 13 Interaction entre la pluviom trie Month et la salinit en r gion tropicale Boyd 1990 La salinit peut varier de 30 10 ppt au cours de l ann e dans la r gion de Kribi observation AQUASOL L impact est galement pr sent au niveau des fleuves c tiers la remont d eau sal e variant au cours des saisons tudes en cours La d salinisation est probl matique pour l closerie de crevettes optimum pour l closion des ufs se situant autour de 25 ppt pour P notialis AQUASOL Les juv niles et sub adultes vivants en estuaires lagunes ou mangroves sont ceux qui supportent les plus grandes variations de leur milieu de vie La majorit des fermes de grossissement de crevettes se situe proche des embouchures les o
46. fermes importantes d levage Dans le cadre de petites structures intensives sur des surfaces r duites nous devons galement les consid rer pour les niveaux de fond des bassins et le volume de terre utilisable pour la confection de digues par technique de d blais remblais ou bien le choix de bassins totalement hors sol Une zone plane permettra de faciliter l am nagement des infrastructures Le relev topographique pr cisera la surface d exploitation disponible et permettra la planification des am nagements et l ventuel terrassement Les caract ristiques du sol La p dologie du sol permettra de savoir la texture c est dire les proportions en sable limon et argile Selon les granulom tries certains sols conviennent mieux la construction de digues G n ralement il est conseill un sol argileux contenant 20 30 de sables ou de limons Les structures intensives seront pourvues d un plastique de 0 5 1mm d paisseur ou bien d un ciment afin de limiter l rosion des digues et les impacts physico chimiques du sol dans l eau ainsi que l accumulation de boues toxiques sur le fond lors de l levage Les zones sableuses sont contraintes des structures d levage avec des fondations en b ton Les sols de mangroves comportant un pH acide provenant de l oxydation des sulfures de fer sont d conseill s 32 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume
47. financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin La distribution de l aliment est faite de deux quatre fois par jour dans le but de fractionner la quantit journali re pour am liorer la consommation La distribution le soir ou de la nuit est la plus importante tant donn que les crevettes ont un comportement nocturne La quantit distribuer quotidiennement sera calcul e en fonction du poids moyen et du nombre de crevettes dans le bassin D autres param tres interviennent dans la quantit distribuer tels que les p riodes de mues les conditions climatiques et bien entendu les param tres physico chimiques du bassin taux d oxyg ne d ammoniac La granulom trie de l aliment est importante car elle doit tre adapt e la taille des crevettes afin que celles ci puissent ing rer facilement les granul s Il existe des granul s press s et des granul s obtenus par extrusion Le second principe est habituellement plus performant gr ce la texture des granul s notamment les amidons qu ils contiennent qui ralentissent le transit et permettent une digestibilit plus compl te Les granul s obtenus par extrusion ont une tendance flotter il faut donc r gler les temp ratures et les temps de passage dans la machine pour obtenir des granul s suffisamment compacts pour qu ils coulent Les crevettes se nourrissant sur le fond du bassin il est n cessaire de leur distribuer un granul qui ne
48. grandes fermes extensives 1 Rappel biologique des crevettes p n ides 1 1 Taxonomie La taxonomie est la science qui a pour objet de d crire les organismes vivants et de les regrouper en entit s appel es taxons afin de les identifier puis les nommer et enfin les classer Elle compl te la syst matique qui est la science qui organise le classement Taxonomie des crevettes p n ides e _ Embranchement Arthropoda e Sous Embranchement Crustacea e Classe Malacostracae e Sous Classe Eumalacostracae e Super ordre Eucaridae e Ordre Decapoda e Sous Ordre Natantia e Super famille Penaeoidea e Famille Penaeidae e Genre Penaeus e Esp ce notialis kerathurus vannamei monodon japonicus indicus merguiensis chinensis 1 2 Morphologie externe Les P n ides poss dent un corps allong lat ralement compress avec un d veloppement important de l abdomen adapt pour la nage Chaque segment est enferm par un t gument dorsal et un sternum ventral 17 B Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin La t te 5 segments et le thorax 8 segments sont fusionn s l int rieur d un c phalothorax compl tement recouvert par une carapace L abdomen est form de six segments les cinq premiers portent une paire de pl opodes le dernier segment abdominal une paire d uropodes Figure 2 T te ou c phalon Thorax ou p r ion Abdomen ou pl o
49. ins Figure 2B Site Bonab ri Wouri TENS A Do Figure 3 Zone am nageable berges du Wouri A Zone urbaine construite sur l eau du fleuve Wouri B La zone de Bonab rie est tr s urbanis e Beaucoup de personnes sont venu s install es aux abords du fleuve Wouri allant m me faire un remblai pour construire ill galement en zone mar cageuse Figure 3B Ces zones sont assez insalubres et la pression de la population est intense Cependant il existe des espaces encore disponibles pour la cr ation d une unit pilote hors sol Figure 3A Le fleuve Wouri se jette directement dans la mer Douala nous pouvons noter d importants villages de p cheurs de diff rentes nationalit s bord ou bien sur des lots La zone est galement saline nous rencontrons l esp ce de crevette tigr e g ante Penaeus monodon relativement dominante suite son introduction en Afrique de l Ouest Il est assez difficile en saison pluvieuse d avoir acc s aux berges du Wouri la pirogue restant le moyen de transport tr s employ Site Lom Ed a Sanaga La Sanaga est le fleuve le plus long au Cameroun Nous le traversons Ed a o se trouve galement un barrage hydro lectrique pouvant bloquer les esp ces migratrices Culturellement Ed a est une zone de p che des crevettes d eau douces En effet le fleuve Ed a est plus de 30 km de la mer et les eaux ne sont pas sal es Cela porte notre int r t sur les esp ces de cre
50. jet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Avec l apparition des maladies virales YHV TSV WSSV BP IHHN se transmettant verticalement c est dire des reproducteurs aux larves les closeries ont un r le tr s important pour la pr vention de ces pathologies A ce jour les diagnostics mol culaires utilisant les biotechnologies tel que la P C R Polym rase Chaine Reaction d terminent et liminent tr s pr cis ment les reproducteurs infect s pour la production de larves certifi es libres de pathog nes sp cifiques SPF De plus la s lection de souches de crevettes r sistantes aux maladies a permis l am lioration g n tique des esp ces Au Cameroun la domestication des esp ces natives P notialis et P kerathurus doit tenir compte de l ensemble de ces probl matiques Une closerie est en cours d optimisation par l quipe de recherche IRAD AQUASOL CONCEPTO AZUL afin d assurer l approvisionnement r gulier en Post Larves en aliment et d velopper les programmes de recherche pour la pr vention des maladies l alimentation biologique et la culture de bact ries probiotiques Ainsi ce manuel de vulgarisation se basera sur la mise en place de petites structures intensives respectueuses de l environnement pouvant facilement tre appropri es par les communaut s locales c ti res ou des petits entrepreneurs locaux permettant un travail permanent et limitant l apparition de
51. l ensemble du programme ACP Fish Il plus particuli rement le responsable de l Unit de Coordination Bruxelles Mr Gustavo Miranda et l ensemble de ses collaborateurs pour leur confiance dans ce travail Je remercie Dr Oumarou Njifonjou coordinateur du programme ACP Fish Il pour la r gion d Afrique Centrale pour son soutien au cours de la r alisation de cette formation Je remercie les autorit s du Minist re de l Elevage de la P che et de l Aquaculture la Soci t AQUASOL SA et l ensemble de ses partenaires ainsi que l Institut de Recherche Agricole pour le D veloppement au Cameroun pour leurs appuis et encouragements Je remercie particuli rement Dr Bouba Samuel MINEPIA Yaound Point focal de ce projet S M Salomon Madiba Songu Chef Sup rieur de Japoma Canton Bakoko et Pr sident d AQUASOL SA Dr Onana Joseph Chef du Centre Sp cialis de Recherche sur les Ecosyst mes Marins pour leur accompagnement dans cette mission et l ensemble de nos changes pour l laboration de ce document Je remercie l ensemble des Chefs traditionnels c tiers rencontr s au cours de nos visites de terrains pour nos changes enrichissants ainsi que leurs contributions la s lection des participants la formation Enfin je remercie les futurs jeunes pionniers en levage de crevettes participants cette formation pour leur motivation leur attention et l ensemble de nos changes pour d velopper la crevetti
52. lle sous forme de chaussette pour limiter l introduction de comp titeurs ou pr dateurs Le renouvellement d eau est d termin en fonction de la biomasse impactant sur les taux d ammoniaques de la turbidit de la densit de phytoplancton Tableau VIII Tableau VIII Taux indicatif du renouvellement d eau par jour en fonction de la biomasse 1000 2000 3800 4800 5500 42 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin yFish Il D M La fertilisation des bassins La fertilisation des bassins a lieu deux quatre jours avant l ensemencement des crevettes L objectif est de permettre le d veloppement des micro organismes aquatiques phytoplancton et zooplancton disponible directement pour l alimentation des crevettes et la stabilit des param tres de l eau Du calcium sous forme de chaux teinte peut tre ajout pour lever le pH en cas d acidit et ainsi encourager le d veloppement du phytoplancton 1 kg pour 1000m La fertilisation est la plus employ e travers l utilisation d ur e 2 kg pour 1000m et de phosphate 100g pour 1000m La fertilisation organique est souvent un risque d utiliser des sous produits d agriculture comme les fientes pouvant comporter des composants pathog nes si le compostage n est pas bien r alis Les Probiotiques Les probiotiques sont des micro organismes b n fiques l levage Il peut s agir de bact ries
53. lon les esp ces et le stade des crevettes Les aliments Post Larves ou des premiers stades de d veloppement sont souvent plus riches en prot ines que pour les crevettes ayant atteint un stade plus avanc Si le syst me de culture n est pas totalement d pendant de l alimentation commerciale et que l alimentation naturelle est durable le taux de prot ines peut tre r duit Les acides amin s Il existe deux cat gories d acides amin s les acides amin s essentiels AAE et non essentiels AANE Les AAE ne peuvent tre synth tis s par la crevette ou un taux trop faible pour assurer une bonne croissance Ainsi les AAE doivent tre apport s par l alimentation D autre part les AANE sont synth tis s par l animal en quantit suffisante pour une croissance optimale Les acides amin s essentiels pour la crevette sont la m thionine arginine thr onine tryptophane histidine isoleucine leucine lysine valine et ph nylalanine L arginine et la L pine seraient les acides amin s premiers limitant dans l alimentation Les Lipides Les lipides sont le nom g n rique pour les composants insolubles gras de la mati re vivante Ils sont classifi s entre autres de graisses phospholipides et st rols Ils sont une source hautement digestible d nergie et une source d acides gras essentiels n cessaires pour une croissance normale et la survie de tous les animaux Les lipides et plus particuli rement les phospholipides compo
54. ls l introduction d esp ces indig nes et l utilisation d antibiotiques De plus l installation de fermes sur de grandes surfaces a provoqu un impact social important pour les populations locales contraintes de vendre leur terre la salinisation du sol limitant l agriculture Primavera 1993 Brummett 2008 La production africaine se limite principalement Madagascar et Mozambique avec des importantes fermes semi intensives de P monodon L Afrique de l Ouest et Centrale est pr sent absente de ce d veloppement malgr plusieurs potentialit s des conditions climatiques et hydrologiques favorables dans de nombreuses zones estuaires lagunes Marqu e r cemment par la perte totale de la production de crevettes au Mozambique caus e par l pid mie du WSSV sur l esp ce asiatique Penaeus monodon la mariculture en Afrique doit tenir compte de l ensemble des exp riences tant positives que n gatives connues ailleurs Au Cameroun est initi e la domestication des esp ces natives de crevettes pour le d veloppement de petites fermes familiales intensives et respectueuses de l environnement Historiquement l introduction de l levage de crevettes au Cameroun s est faite travers l entreprise AQUASOL SA Aquaculture et Solidarit et r sulte de la conjonction de motivation de trois origines La premi re mane du Chef sup rieur Bakoko Sa Majest Salomon MADIBA SONGUE qui depuis une dizaine d ann es explorait les
55. lymphe et celle du milieu ext rieur La capacit de r gulation en milieu hypo osmotique hypo CO et la capacit de r gulation dans un milieu hyper osmotique hyper CO font donc respectivement r f rence l OC au dessous et au del du point iso osmotique L osmolarit de l h molymphe et du milieu est exprim e en mosM Kg 1 L h molymphe peut tre hyper osmotique hypo osmotique ou iso osmotique selon la salinit du milieu Chaque esp ce a un point iso osmotique caract ristique Le point iso osmotique de l esp ce Farfantepenaeus brasiliensis a t d crit 794 mosM kg 1 dans un milieu d environ 25 ppt Il est compris entre 676 8 700 7 mosM Kg 1 dans un milieu de 23 7 o 24 6 o pour des juv niles de L stylirostris 28 C avec des croissances optimales et un stress r duit Chez divers crustac s d capodes a t tablie une corr lation entre la tol rance la salinit et le pouvoir d osmor gulation pendant l ontog n se ceci en relation avec les adaptations aux diverses conditions environnementales Cette tol rance implique un m canisme biologique propre aux organismes aquatiques l osmor gulation Il s agit du transport actif des ions Na K par des pompes lectro g niques localis es au niveau des membranes cellulaires principalement des branchies dont l activit est ATP d pendante 29 EE Ci M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudi
56. ma HR D old exocuticle si siemano a tn new epicuticl eeg s HEW EXOCUTICLE Re 4 st o Chang 1992 1 9 La respiration La fonction respiratoire assure le transfert d O2 et de CO2 entre le milieu ambiant et la cellule L accessibilit permanente l oxyg ne des pressions partielles bien d finies est vitale pour les cellules Du milieu ambiant jusqu la cellule le flux d oxyg ne d pend de gradients successifs de pression et des d bits d eau ventil s En ce qui concerne les animaux aquatiques exploit s en aquaculture cela suppose des facult s d adaptation des conditions d oxyg nation tr s variables dont les limites sont atteintes lorsque la quantit d oxyg ne disponible devient trop faible Le syst me respiratoire est organis sous forme de branchies Il est contenu dans deux cavit s branchiales qui assurent sa protection et la circulation de l eau Les branchies des crustac s sont des expansions t gumentaires dont les cavit s sont remplies d h molymphe Les crevettes p n ides telles que P notialis et P kerathurus poss dent des dendrobranchies r parties dans deux chambres branchiales dispos es de part et d autre du c phalothorax Outre leur r le respiratoire les branchies interviennent galement dans le contr le de la composition ionique de l h molymphe 1 10 L osmor gulation La capacit d osmor gulation OC correspond la diff rence entre l osmolarit de l h mo
57. n L activit de cette enzyme augmente avec le d veloppement des post larves chez P japonicus ainsi qu avec leur transfert en milieu hypo osmotique La capacit d osmor gulation des crevettes p n ides est consid r e totalement d velopp e partir du stade PL10 environ 20 jours de d veloppement depuis l closion Avant le stade PL10 il existe une strat gie interm diaire entre l osmoconformation et l osmor gulation Cela nous permet de dire en ce qui concerne le pouvoir d osmor gulation qu il n est pas n cessaire de maintenir des larves au del du stade PL10 dans les conditions salines contr l es de l closerie Par s curit les tests de stress sont couramment r alis s au stade PL15 Un test de stress de salinit effectu avant le stade PL10 refl terait la condition g n rale des organismes alors qu aux stades avanc s il d pend sp cifiquement de la capacit d osmor gulation 2 Installation d une ferme de production intensive 2 1 Le choix des sites de production L levage de crevettes est fortement soumis aux conditions environnementales naturelles des sites de production Ces conditions vont influencer sur les performances de croissance des crevettes sur la r alisation des ouvrages de production les choix techniques et les co ts 2 1 1 Les conditions de l environnement Tableau IIl Conditions thermiques et pr cipitation Kribi Cameroun source climatedata eu D em Fev Mers
58. n Carapace Telson Yeux compos s Oeil nauplien A1 A2 de 0 Rame caudale furca Pl opodes Thoracopodes ou p r iopodes Crustac Les diff rentes parties du corps tagmes et leurs appendices Terminologie La base des appendices protopodite est de la couleur claire correspondant au tagme Les rames internes endopodites sont en gris et plac es l avant pour plus de clart L insertion du labre sur le m tam re antennaire n implique pas son appartenance ce m tam re Les paragnathes sont repr sent s par le triangle noir entre Md et Mx1 Ce sch ma ne correspond aucune esp ce r elle Figure 2 Crustac Les diff rentes parties du corps tagmes et leurs appendices Auguste Le Roux 2008 1 3 L appareil digestif P D MG Intestin medium DG Glande Digestive AD Prov M Bouche Oes Oesophage R from Dall et al 1990 Figure 3 Morphologie du tractus digestif des crevettes La morphologie du tractus digestif chez les P n ides est similaire la plupart des d capodes Il est divis l int rieur d un complexe un intestin ant rieur foregut une glande digestive compacte suivie par un long tubulaire jusqu au rectum Les principales fonctions de l intestin sont la s cr tion d enzyme digestive et l absorption de nutriments L intestin d bute dans le c phalothorax sur la face dorsale parcourt l abdomen jusqu au rectum Figure 3 1 4 La g
59. ns et Recommandations Le pr sent projet a permis de franchir une premi re tape d terminante dans la vulgarisation de l levage de crevettes au Cameroun La ma trise de l levage des crevettes natives n cessite encore d tre optimis pour assurer un approvisionnement durable en Post Larves et en aliment de qualit La visite des sites a montr largement le potentiel existant au Cameroun pour l installation de nombreuses fermes familiales Ces futures fermes seront d autant plus durables qu elles respecteront les contraintes environnementales dans un syst me intensif contr l Le manuel d installation des fermes de crevettes va permettre d avoir une base pour la r alisation des unit s pilotes de production Ce manuel pourra tre renforc avec l exp rience locale au cours de la construction des ouvrages Les dix participants cette formation ont t tr s r ceptifs aux diff rents aspects abord s au cours de l enseignement th orique et pratique Nous pouvons recommander ces jeunes de rester en contact avec les responsables du projet et ventuellement de compl ter leur formation au cours de l volution du projet 14 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin ANNEXE 1 MANUEL DE PRODUCTION POUR L ELEVAGE DE CREVETTES AU CAMEROUN Fish Il B ion euro Ce projet est financ par lUn p enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 1
60. nsomment des d tritus organiques agr ger des micro algues des macrophytes n matodes cop podes larves de mollusques etc Les crevettes sub adultes et adultes se nourrissent de d tritus organiques agr g s et de la microfaune associ e champignons bact ries et protozoaires La capacit hydrolyser ces composants est rare parmi les invert br s marins Les bact ries colonisent et d composent rapidement les d tritus marins et des cosyst mes saum tres et sont ainsi un important composant de la nourriture des crevettes Les protozoaires sont d importants consommateurs de bact ries dans la cha ne alimentaire planctonique nergie disposition pour les plus hauts niveaux trophiques Une situation similaire se retrouve dans les s diments et sur les agr gats de d chets o les protozoaires principalement les cili s sont d importants consommateurs de bact ries Ils sont pr sum s capables de synth tiser leur propre cha ne poly insatur d acides gras rendus disponibles par le r gime alimentaire des crevettes 4 1 2 Digestibilit La digestion implique une action m canique la solubilisation et l absorption des nutriments Le profil du nutriment ou d un ingr dient peut appara tre bien mais s il n est dig r absorb ou utilis il apporte peu de valeur pour l animal Les crevettes ont besoin d nergie pour leur croissance l activit musculaire et la reproduction Le processus biologique de l utilis
61. odon La ponte chez P monodon est pr c d e par une activit de nage 1 5 4 La f condation des ovocytes La f condation des ufs a lieu dans l espace referm par le coxae de la troisi me et quatri me paire de p r iopodes Les spermatozo des lib r s par le spermatophore sont accumul s ici Les ufs seront expuls s et f cond s avant de passer en pleine eau 22 EE Cr a i m Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 1 6 Cycle de vie naturel Penaeid shrimp life cycle Poetlarvae j TR i N e e J5 EV E SeN Mysis FPS a Nauplius 0 Marsh FT o Juvenile AS mm Lar a ie TT D sS ny s Fa DUT pes f Adu i ea RYJA ZX Postlarvae ES Hh m Eggs Le OPEN OCEAN Source Encyclopedia of aquaculture Stickney 2000 Figure 8 Cycle de vie naturel des crevettes p n ides Un cycle de vie commun au p n ides a t identifi Cela traduit une importante tape dans la compr hension des besoins et m thodologies pour obtenir les r sultats escompt s en closerie et grossissement de crevettes Comme les crevettes adultes migrent en mer ouverte recherchant plus de stabilit des conditions environnementales salinit plus lev e et temp rature stable dans l oc an o ils matures et se reproduisent les closeries commerciales miment les conditions naturelles en laboratoire Les closeries ont des meilleurs r sultats avec
62. oles de production e Connaissance du contexte national du secteur aquacole l exp rience de travail avec les autorit s en charge de ce secteur tant un avantage Lieu du projet et Le lieu d affectation est Douala au Cameroun et la mission s effectuera dans la voyages r gion littorale village de JAPOMA et Kribi Des voyages l int rieur du pays sont donc n cessaires Date de d but et Juillet 2013 Le projet sera ex cut pendant 15 jours ouvrables dans un intervalle dur e du projet de temps ne d passant pas 3 mois 55 Rapports techniques Format Rapport Technique Final du Rapport m thodologique pr liminaire RP Rapport Technique Final provisoire RTFP Rapport Technique RTF Format Final Plan de travail et validation du plan par l UFR et la DPA Direction des P ches et de l Aquaculture du Cameroun Documents pr par s par le Consultant sur les modules de formation th orique et pratique Fiches techniques Manuel pour la mise en place des bassins les pratiques d levage la gestion technique des aliments etc Programme des visites des sites des futures fermes du Centre aquacoles et Aquasol IRAD etc Prise en compte de tous les commentaires et observations mis sur le Manuel par l UFR et la DPA Description des notamment la l atelier de formation y compris les probl mes rencontr s pendant son d roulement Prise en compte de tous les commentaire
63. ormation de base de 10 jeunes pionniers pour l levage des crevettes en zones c ti re au Cameroun En Annexe nous retrouvons le Manuel Technique pour l levage de Crevettes au Cameroun ainsi que les Termes de R f rences TDR 2 Informations g n rales 2 10bjectifs L objectif g n ral de ce projet est la vulgarisation de l levage de crevettes au Cameroun Plus pr cis ment il s agit d apporter une formation th orique et pratique des bases en crevetticulture pour des jeunes pionniers en aquaculture de la r gion de Japoma Douala principale zone estuarienne comme le montre la figure ci dessous Carte de localisation DExtr me A Nor Adamaoua Ouest Sud Ouest Ouest Centre KNU Sud gt umee nE Les objectifs sp cifiques de ce projet sont les suivants Elaborer un manuel de production pour le grossissement de crevettes adapt au Cameroun Identifier 10 jeunes pionniers pour la p n iculture dans la r gion de Japoma Douala Faire un programme de formation Kribi sur la structure IRAD AQUASOL Visiter les sites potentiels de production dont sont issus les 10 participants la formation 2 2 Contexte g n ral L levage de crevettes marines est principalement bas sur l levage des esp ces appartenant au genre Penaeus Cet levage est appel crevetticulture ou bien p n iculture La production commerciale a d but au cours des ann es 1970 encourag e par une fo
64. orrosion par l eau sal e Il faut par exemple viter le fer provoquant des rejets d oxydes de fer dans l eau Pour les plus petits volumes des pompes lectriques de types piscine avec le corps en PVC sont id ales Des motopompes sont galement compos es de mat riaux r sistants utilis s dans les domaines li s aux hydrocarbures Figure 18 Pompe de type piscine LOWARA 20m h source AQUASOL 2 2 3 Les a rateurs Les a rateurs sont propres aux structures de type intensives Ils permettent d augmenter le taux d oxyg ne dissout dans l eau disponible par les crevettes et ainsi augmenter les densit s en levage Les a rateurs de surface p les Ces a rateurs sont les plus r pandu en levage de crevettes Ils sont robustes et peuvent tre lectrique ou bien connect un moteur thermique Ils sont constitu s d un axe horizontal entrain par un moteur et un r ducteur Le tout est fix sur un ch ssis muni de flotteurs Les pales sont situ es en extr mit et sont parfois doubl es Ils ont une excellente efficacit et sont tr s robustes Co t indicatif entre 300 et 600 Euros suivant la provenance pour un a rateur de 2cv pour 1000 m Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 37 in II e W Figure 19 A rateur p le ou paddle wheel Les soufflantes Les soufflantes ou blower injectent directement des importants volume
65. oun est tr s en baisse alors que les p cheurs artisans subissent fortement une surp che avec un impact conomique et social sur les familles Pour rem dier cette situation le Cameroun s est lanc en 2010 dans l exp rimentation de l levage des crevettes avec l aide de l entreprise AQUASOL SA bas e Kribi en partenariat avec l Institut de Recherche Agricole pour le D veloppement IRAD du Cameroun Le projet ACPFISH II CA 3 1 A4 D veloppement de la p n iculture communautaire l IRAD AQUASOL SA au Cameroun vulgarisation des r sultats avait permis de former des encadreurs devant aider les jeunes pionniers s installer pour leur propre compte et cr er des levages pilotes de crevettes Les premiers travaux en closerie men s Kribi dans une structure de IRAD Centre Sp cialis de Recherche sur les Ecosyst mes Marins CERECOMA ont permis la production de larves de crevettes issues de reproducteurs sauvages p ch s dans la r gion et la construction de bassins de grossissement pilotes pour une production chelle familiale Des essais d levage ont t men s avec succ s 53 Objectifs projet Activit s r aliser par Consultant aussi bien Kribi que dans un autre centre IRAD situ Limb dans la zone c ti re A ce jour le projet d levage des crevettes entre dans une seconde phase comprenant entre autre la formation de jeunes producteurs pionniers pour l levage familiale de
66. possibilit s de d veloppement d activit s aquacoles pour les communaut s c ti res traditionnellement associ es au milieu aquatique La deuxi me mane de l Association fran aise Bleu Cameroun soucieuse du d veloppement au Cameroun d activit s g n ratrices de revenus pour les communaut s en tant que strat gie de lutte contre la pauvret et subs quemment d enrayement du processus d migration des campagnes vers les cit s La troisi me mane des scientifiques de VIGE International SARL France et Concepto Azul SA Equateur qui sont sp cialistes de biotechnologies appliqu es l aquaculture AQUASOL SA a d but concr tement ses activit s en 2009 dans un centre pilote de production 10 km de Kribi avec la collecte de reproducteurs sauvages et l obtention de premi re pontes de gambas natives de Kribi et Limb En parall le une quipe technique et scientifique camerounaise a t form e pour assurer la ma trise du cycle biologique en captivit D s la fin de la premi re ann e de travaux l Institut de Recherche Agricole pour le D veloppement IRAD a rejoint AQUASOL SA travers un partenariat accordant l acc s un difice construit Kribi en bordure de mer favorable l installation de l closerie Des premiers r sultats tr s encourageants ont traduit la faisabilit de la production de Post larves de Penaeus notialis et Penaeus kerathurus Des exp rimentations de grossissement sont en cours po
67. ppement du projet global de vulgarisation de la crevetticulture 3 Approche de la mission 3 1 Pr paration des activit s Le pr sent projet a fait l objet d une premi re concertation des parties prenantes au cours du mois de juillet Dr Samuel BOUBA Point Focal du pr sent projet Minist re de l Elevage des P ches et des Industries Animales MINEPIA Yaound Dr Joseph ONANA Chef du Centre Sp cialis de Recherche sur les Ecosyst mes Marins CERECOMA IRAD Kribi S M Salomon MADIBA SONGUE Pr sident du Conseil d Administration AQUASOL SA l Expert Principal Mr Guillaume GAUDIN Consultant en P n iculture La d cision a t prise de r aliser les premi res actions partir du 5 Ao t 2013 Une r union de planification s est d roul e Douala ce jour avec S M Salomon MADIBA SONGUE Chef Sup rieur du canton Bakoko regroupant les diff rents villages c tiers dont Japoma A cette occasion diff rents Chefs de Villages ou Quartiers ont t contact s pour l identification des sites visiter potentiellement disponible pour l installation de fermes pilotes de crevettes en bordure de fleuve ainsi que la s lection d un jeune localement familier avec le milieu aquatique et motiver par l aquaculture 7 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 3 2 S lection des participants Les participants ont t s lectionn s selon de
68. ptimums de croissance de tant compris entre 15 et 25 ppt selon les esp ces C est dire que la concentration saline du milieu est proche de l h molymphe des crevettes L adaptation des crevettes diff rentes salinit s permettra d tendre les zones propices l levage Le m canisme physiologique impliqu se nomme l osmor gulation Il s agit du transport actif des ions Na K par des pompes lectro g niques localis es au niveau des membranes cellulaires principalement des branchies dont l activit est ATP d pendante Les vents Le Cameroun est une zone g ographique relativement calme par l absence de grand vent de type typhon ou cyclone Cela est un avantage important pour les structures de production Cependant il convient de prendre en compte les vents plus importants sur la c te lors de l orientation et de la couverture des bassins Les courants et les mar es Les courants sont importants pour la conception durable des ouvrages hydrauliques Par exemple les courants provoquent localement des variations de hauteur de sable sur les plages impactant pour l enfouissement des drains de pompage sous sable Par ailleurs les horaires d amplitude de mar e indiqueront le moment le plus propice pour le pompage de l eau lors des remont s d eau saline dans les fleuves Les courants influent galement sur l orientation de la prise d eau et des rejets pour permettre un maximum de dilution dans le milieu Les bassins
69. quelettiques Chez la crevette la grande majorit du calcium est rencontr dans l exosquelette Le calcium est aussi essentiel pour la coagulation du sang l activation des enzymes la contraction musculaire et la perm abilit cellulaire le calcium est connu pour tre essentiel l absorption de la Vitamine B42 L environnement de l levage de la crevette g n ralement a une haute concentration en calcium qui est directement absorb par la crevette Par ailleurs le calcium dans l aliment a besoin d tre g r pour maintenir un ratio calcium phosphore de 1 1 1 5 1 Le calcium ne devrait pas exc der 2 3 dans l aliment et serait minimis Le phosphore Une grande partie du phosphore total corporel est associ avec le calcium pour la formation de l exosquelette Le phosphore sert dans beaucoup de m tabolismes composant essentiel des phospholipides des acides nucl iques phosphoprot ines composant hautement nerg tiques 47 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin ATP coenzymes C est un important tampon pour maintenir le pH des fluides intra et extra cellulaire Le phosphore peut tre absorb directement partir de l environnement aquatique cependant ses concentrations sont g n ralement limit es Les sources de phosphore sont graines de cotons chaire de crabe de poissons krill son de riz chair de crevettes chair de calmar son et lev
70. rt en bassins de grossissement Les bassins de pr grossissement ne doivent pas tre loign s des bassins de grossissement pour faciliter le transfert sec sinon en cuves Le bassin est vidang totalement et les crevettes collect es avec un filet maille fine sans n ud pour viter de blesser Le grossissement constitue l tape finale dans des bassins unitaires de 300 1000 m Ils seront plus souvent creus s avec des digues Ces bassins sont quip s de moines pour l vacuation de l eau et la r colte vers un canal d vacuation Une rigole permettra l approvisionnement de l eau partir de la pompe Les crevettes ach veront leur croissance jusqu la taille commercialisable de 12 20g Selon les performances cette phase peut durer de 3 6 mois Nous suivons l volution de la biomasse et de la qualit de l eau pour d terminer la quantit d aliment distribuer et le taux de renouvellement d eau RSS CONS Canal O CE Pond Shrimp Pond Shrimp Pond Shrimp Pond Source Water Settling Pond Figure 24 Installation des DE Dr bassins et distribution de l eau Le renouvellement de l eau Il s agit du moyen le plus fort pour r guler les param tres de l eau et viter l accumulation de compos s toxiques dans l eau Il peut compl ter le siphonage des mati res organiques r alisable directement dans les bassins de petites dimensions L entr e d eau est munie d une mai
71. rte demande des pays d Europe Occidentale des Etats Unies et du Japon 3 4 MT de crevettes sont produites en levage dans le monde soit 7 9 de la production aquacole mondiale et 12 8 en terme de valeur sur le march L Asie est ce jour la premi re R gion productrice 80 avec en t te la Chine et la Tha lande Le Br sil et l Equateur sont les deux pays premiers producteurs en Am rique 5 EE Cr e Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin La domestication de l esp ce P vannamei originaire d Am rique du Sud a permis une forte intensification des syst mes de production Cette esp ce introduite en Asie repr sente 80 de la culture de crevette contre 20 environ pour l esp ce asiatique d origine P monodon D autres esp ces telles que P indicus en Indes P chinensis en Chine P stylirostris en Nouvelle Cal donie et P japonicus au Japon en en zone M diterran enne sont lev es en proportion plus faibles En forte monoculture l levage de crevette a subi de nombreuses pid mies virales au cours des deux derni res d cennies amplifi es par l introduction de P vannamei en Asie Egalement la crevetticulture a souvent t la cause de la r duction de la surface en mangroves l enrichissement de l eau sur les c tes en nutriments provoquant des ph nom nes d eutrophisation ou bien de pollution organique lors de la vidange de bassins la salinisation des so
72. s diments fins 2 3 2 Management des param tres physico chimiques de l eau L objectif est d assurer la meilleure qualit d environnement pour r duire le stress des crevettes en levage Lorsque les crevettes sont soumises de mauvaises conditions de qualit d eau ou de nutrition leurs fonctions immunitaires sont r duites et les maladies sont favoris es Tableau VII Les param tres de l eau contr ler en levage 38 EE Ci e Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Oxyg ne dissout Le tableau ci dessus rassemble les principaux param tres de l eau contr ler r guli rement en levage Des sondes multi param tres permettent d effectuer ces mesure rapidement afin d anticiper la d gradation du milieu d levage Le taux d oxyg ne doit tre relev deux fois par jour car il est conditionn par le flux d arriv d eau le fonctionnement m canique des a rateurs ainsi que la production naturelle d oxyg ne par la photosynth se du phytoplancton pendant les heures de jour La nuit la photosynth se laisse place la respiration ce qui peut provoquer une chute du taux d oxyg ne et du pH formation d acide carbonique dans l eau en cas de bloom important de phytoplancton Ce dernier peut mourir provoquant une prolif ration d algue en d composition et de bact ries h t rotrophes consommatrices d oxyg ne La concentration saturation dans l eau
73. s d air basse pression dans les bassins Leur rendement nerg tique est int ressant pour des bassins atteignant jusqu 500 m Dans ce cas une tuyauterie avec une perforation fine est install e sur le fond des bassins pour favoriser le contact entre les bulles d air et l eau Des syst mes de type air lift peuvent tre associ pour obtenir un courant d eau r gulier 2 2 4 Logistique Les diff rentes unit s logistiques seront une base vie afin de permettre la pr sence du personnel en permanence logement sanitaires et l acc s la nourriture un bureau un local pour la conservation de carburant pour le groupe lectrog ne ou la motopompe le tableau nerg tique Un local de conditionnement est n cessaire pour conserver les aliments au sec et labri du soleil de m me que les engrais ou amendements chimiques Un cong lateur sera n cessaire pour conserver de la glace pour la r colte des crevettes avant l exp dition ou la vente directe sur place Un v hicule de transport peut tre n cessaire pour les livraisons 2 3 Qualit de l eau et traitements 2 3 1 Filtration Le pompage de l eau peut tre associ une filtration gr ce un drain enfoui sous le sable ou le gravier filtrant l eau avant son arriv e la pompe Cela vite la mise en place de bassins ou syst me de s dimentation De plus la sortie des bassins des poches de filtration de 50 um peuvent tre install es pour limiter les
74. s et observations mis sur le document par l UFR et la DPA accompagn du rapport technique final RTF du rapport financier du rapport de v rification des d penses et d une facture finale r alisations tenue de e MS Word Style e Pages num rot es Structure Au plus tard 7 jours apr s l arriv e de l expert dans le lieu d affectation pour la premi re fois Au plus tard 10 jours apr s la tenue de l atelier de validation Commentaires et observations attendus de l UFR et DPA sur le document produit Apr s r ception de l approbation du Rapport Technique Final RTF et au plus tard 10 jours apr s le RTFP e Les pages de titre au format du model fourni Table des mati res Liste des annexes Liste des tableaux Liste des graphiques Liste des photos si n cessaire Abr viations et acronymes e R sum 1 2 pages e Rapport principal maximum 20 pages e Conclusions et recommandations chaque recommandation doit tre pr c d e d une conclusion manant du rapport principal Annexes 56 Co ts estim s Planning paiement Localisation voyages et Annexe 1 Termes de r f rence Annexe 2 Programme et personnes rencontr es contacts inclus Annexe 3 Manuel de formation Annexe 5 Autres produits techniques si n cessaire Les mod les des rapports techniques sont disponibles sur le site Internet du Programme ACP FISH II http acpfish2 eu org index php page templates amp
75. s mangroves utilisation d antibiotiques pollution des sols etc il s agit de d velopper un mod le intensif sur des petites surfaces de production avec un contr le de la qualit et du renouvellement de l eau de l alimentation et de l oxyg nation Plusieurs manuels existent en crevetticulture mais souvent plus adapt s des fermes de types industriels ou semi industriels extensive intensive avec des bassins de minimum 1000 m Un mod le familiale d levage de crevettes doit s adapter des surfaces plus r duites avec des bassins de 100 500 m l acc s au foncier tant limit et pour favoriser le maximum de petites exploitations et la cr ation d emplois permanents C est ainsi que le manuel d crit en Annexe 1 est une adaptation de l exp rience d velopp e au Cameroun et pouvant tre repris dans les diff rents pays d Afrique Centrale 4 2 2 Visites de sites potentiels pour l levage de crevettes Il est essentiel de pr cis que l ensemble des sites ont t visit s en grande saison des pluies ce qui a permis de v rifier les terrains non inond s en cette p riode ainsi que les difficult s d acc s Sites Japoma Dibamba Figure 1 Photos des sites du fleuve Dibamba Pont Axe Lourd Douala Ed a A Coupe sauvage de Mangrove B Mangrove conserver C Le fleuve Dibamba Figure 1 est un affluent du Wouri b n ficiant galement des remont s salines de la mer Le Cameroun est marqu par une
76. saison de fortes pluies en Ao t Septembre le gradient de salinit varie au cours de l ann e Au niveau du pont de l axe routier Douala Ed a le fleuve est environ 15 km de la mer avec des salinit s de 20 ppt en saison s che en mar e montante Les berges du fleuve comportent une l g re mangrove dans la zone d amplitude de la mar e basse et haute Figure 1 C Certaines ont d j t coup es pour l utilisation de bois de chauffage ou autres Figure 1 B Pour l levage de crevettes et la construction de bassins des espaces importants sont disponibles l arri re de cette mangrove en zone non inondable Un avantage notoire r side dans l acc s proche l lectricit et l ensemble des avantages de l agglom ration de Douala pour la fourniture en intrants ainsi que la proximit des centres de commercialisation pour la vente des produits 9 H v e Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin B Figure 2 Zone de Japoma Japoma et plus pr cis ment la zone de l adduction d eau pour la ville pr s de la Chefferie Sup rieure sont galement des espaces de m me nature plus en amont sur le fleuve Figure 2A Cependant le relief de la berge abrupte par endroit sera tudier plus pr cis ment en topographie pour choisir les sites comportant une zone relativement plane et pas trop sur lev e lt 10m pour les besoins de pompage de l eau dans les bass
77. sant des membranes cellulaires et des organes et les st rols synth se des hormones st ro des sont essentiels pour les fonctions m taboliques de la crevette et peuvent tre vecteurs de l assimilation de vitamines Dans l alimentation les lipides ont aussi un r le d attractif et peuvent affecter la texture d un aliment 6 7 5 de lipides sont recommand dans les aliments commerciaux de crevettes 45 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Les acides gras La majeure fonction des acides gras essentiels sont reli leur r le de composant des phospholipides permettant la flexibilit et la perm abilit des membranes biologiques dans les transports cellulaires et l activation de certaines enzymes Quatre acides gras longs poly insatur s AGLPI sont consid r s comme essentiels pour la crevette Acide linol ique 18 2n6 Acide linol nique 18 3n3 Acide Eicosapentano que 20 5n3 EPA Acide decosahexanoique 22 6n3 DHA Cholest rol Beaucoup de st rols sont des composants essentiels de diff rentes hormones pour la mue par exemple et de la vitamine D Composant des membranes ayant des fonctions dans l absorption et le transport des acides gras le cholest rol est consid r comme un nutriment essentiel dans l alimentation Les huiles d invert br s marins calmar crabes sont d excellentes sources de cholest rol Les vitamines L
78. serererusnrerureresunsersrererunnsrrurerenursersrererunerruererureresrererurerens 7 3 1 Pr paration des ACER ae 7 3 2 Selecon des PUC CDAM S eese a E 8 4A Organisation et M thodologie 1 4 4 catsesscstesatresteteesnsedoeessseteestes 8 4 1 CORSA 8 4 2 D roulement et d tails de la mission 9 4 2 1 Revue documentaire ss rnrerrseserreerseeeeeneesses cerner 9 4 2 2 Visites de sites potentiels pour l levage de crevettes 9 4 2 3 Formation technique Kribi Manuel en Annexe 1 12 D ROSES en do ce en en 13 6 Conclusions et Recommandations 14 ANNEXE 1 Manuel de production pour l levage de crevettes au Cameroun p15 ANNEXE 2 Bibliographie p51 ANNEXE 3 Liste des personnes pr sentes l atelier de validation p52 ANNEXE 4 Termes De R f rence p53 1 Ce projet est financ par l Union europ enne SOMMAIRE in I D M Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Liste des Tableaux et Figures Tableau I Liste des participants la formation levage de crevettes Kribi Tableau Il Chronogramme Annexe Tableau I Principaux stades alimentation et comportement des p n ides Tableau Il Description des stades Zoea Tableau III Conditions thermiques et pr cipitation Kribi Cameroun source climatedata eu Tableau IV Les diff rents syst mes d levage de crevettes Tableau V Devis estimatif bassin en b ton planche 27m Tableau VI Investissements pour une ferme produisant 4 tonn
79. sus de juv niles captur s dans le milieu naturel et grossis en cage pour une revente meilleur prix a montr une autre solution de d veloppement Figure 5 En effet la production en cages flottantes directement dans le lit des fleuves est alternative la construction de bassins dans les zones denses L avantage est de b n ficier d un renouvellement d eau permanent et gratuit autorisant des densit s lev es sans apport compl mentaire en oxyg ne Les inconv nients r sident par la surveillance et la protection des structures parfois difficiles occasionnant des vols les contraintes de pr dations ou de comp titions dans l levage la pr sence de loutres pouvant couper les filets Figure 5 Visite des cages la Lob Kribi 11 EE Cr gt e Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 4 2 3 Formation technique Kribi Manuel en Annexe 1 Figure 6 Suivi des bases th oriques La formation th orique et pratique s est d roul e pendant 6 jours Kribi dans les locaux d IRAD AQUASOL Figure 6 Cette formation a compris l tude et la lecture du manuel de production r alis l occasion de ce projet ainsi que l observation de l ensemble des r alisations disponibles sur le site de l closerie En interaction directe cette formation a permis d avoir un change tr s formateur abordant les contraintes rencontr es sur le terrain Le programme s
80. tre vulgaris avec les populations locales c ti res ayant un acc s direct des espaces propices l levage Cependant il conviendra de prendre contact avec les autorit s afin de respecter la r glementation en vigueur pour l utilisation des espaces maritimes zones prot g es bande littorale 2 2 Besoins en infrastructures Les besoins en infrastructures varient en fonction de la m thode d levage extensif semi intensif ou intensif Dans le cadre de la mise en place de petites unit s de production rentables sur des espaces r duits le syst me intensif sera le plus appropri Tableau IV Tableau IV Les diff rents syst mes d levage de crevettes Technique Densit d levage Taille des bassins Rendement final A ration cv ha crevette m2 hectare tonne ha an Semi intensif 15 40 234 6 12 5310 am lior Hyper intensif 50 100 0 1 0 5 20 40 gt 20 33 EE Cr M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 2 2 1 Installation des bassins nine 3 Eastern Hemisphere oooaooooid High Stocking Densities Aeration Crop Failures Disease Feeds Critical 000000000 M D 5 000 to 20 000 Kilos Hectare Thailand gt Indonesia NX Shrimp ggg Figure 14 Repr sentation sch matique Taiwan j ronga de la disposition de fermes intensives Estuary Ocean La Figure 14 repr sente les principales caract
81. trice pour l environnement En effet la p che de larves provoque par la m me occasion la destruction de tout type de larves de poissons ou autres organismes aquatiques La mise en place de l closerie Kribi doit permettre un approvisionnement r gulier en Post Larves partir de reproducteurs s lectionn s pour les param tres de croissance r sistance aux maladies et absence de pathologies connues transmissibles verticalement 40 EE Cr M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 3 2 Transport et acclimatation des Post Larves Les Post Larves venant de l closerie apr s la phase de la nurserie sont exp di s de deux mani res possibles En cuves par camion approvisionn avec une bouteille d oxyg ne sous pression de 12m En sacs plastiques doubl s r sistants gonfl s l oxyg ne 1 3 eau et 2 3 oxyg ne puis ligatur s avec la fronde Les sacs sont contenus dans des cartons pour un voyage aux heures plus froides du soir au matin La temp rature de l eau de transport peut tre abaiss e 24 C afin de ralentir le m tabolisme des crevettes Un sac contenant environ 10 litres d eau peut concentrer 3 000 10 000 Post Larves selon la dur e de transport Un transport d passant 2 3 heures de temps n cessite plus de pr cautions r duire la densit de larves autant que possible ajouter 1 gramme de nauplii d art mia congel e et une poign e
82. ue la temp rature de l eau augmente par une plus forte bio activit des animaux Parall lement l oxyg ne se dissout de moins en moins dans cette m me eau La r partition de la consommation d oxyg ne par jour dans un bassin de crevettes serait hauteur de 70 en faveur de la respiration des micro organismes et du phytoplancton dispers sur le sol 15 aurait lieu dans le sol et seulement 8 de la consommation totale est pr lev e par la population de crevette Les d bris en d composition sur le sol et la mati re organique non utilis peuvent provoquer une importante diminution de la concentration en oxyg ne dans les eaux de fond En cas d anoxie la crevette a un comportement initial d hyperactivit avec une nage en surface et des sauts puis devient rapidement l thargique L ammoniaque C est le produit de la d gradation des prot ines rejet par les organismes aquatiques L ammoniaque est comprise dans 40 90 des excr tions azot s des crustac s Les cons quences pour les crevettes expos es un taux trop lev d ammoniaque sont une irritation des branchies une tol rance plus faible un bas taux d oxyg ne et aux maladies Nous pouvons ajouter une croissance diminu e et un taux de conversion alimentaire plus lev Les valeurs normales limites sont de 0 7 mg NH N 1 1 0 mg NO N 1 0 75 mg NO N 1 Topographie et bathym trie Ces crit res sont d une grande importance dans l installation de
83. une haute salinit et une eau claire alors que le grossissement s effectue en zone estuarienne avec de plus faibles salinit s Figure 8 Les post larves migrent vers la c te dans des eaux moins profondes de plus faible salinit zone de mangrove estuaires lagunes riches en mati res organiques jusqu la taille adulte Ensuite les adultes migrent en mer ouverte pour se reproduire Le cycle de vie des p n ides est marqu par plusieurs stades distincts Tableau I rencontrant une vari t d habitats Les juv niles souvent pr f rent les eaux saum tres d estuaire et de lagunes c ti res tandis que les adultes se rencontrent en mer ouverte des hautes salinit s et une profondeur plus lev e Les stades larvaires font parties du riche plancton des eaux de surface en mer avec une migration vers les c tes d s que leur d veloppement le permet L accouplement et le transfert du spermatophore ont lieu juste avant la ponte pour les p n ides th lycum ouvert mais plusieurs jours ou semaines avant la ponte dans le cas d esp ces th lycum ferm Pendant la ponte les ufs et le sperme sont simultan ment lib rer de la femelle pendant qu elle nage La f condation est externe le d veloppement se passe dans la colonne d eau 23 EE Cr Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Tableau I Principaux stades alimentation et comportement des p n ides STA
84. ur l adaptation des crevettes l levage la mise au point d un aliment local l tude de la croissance et la s lection de reproducteurs en bassins 6 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Le programme ACP Fish Il s est impliqu dans le d veloppement de l levage de crevettes au Cameroun travers la r alisation de plusieurs projets _ Structuration des moyens intra institutionnels priv s et publics et des relations inter institutionnelles aux niveaux national et international dans la fili re crevetticole au Cameroun PROJET N CU PE1 GB 10 005 r alis en Mai 2011 Projet de d veloppement de la p n iculture communautaire a l IRAD AQUASOL SA au Cameroun vulgarisation des r sultats PROJET N CA 3 1 A4 r alis en Mars 2012 Le premier projet a permis de mettre en vidence les contraintes du d veloppement de cette fili re au Cameroun et proposer un plan pour les parties prenantes MINEPIA IRAD AQUASOL et l ISH Institut des Sciences Halieutiques Le second a permis de vulgariser les premiers r sultats de recherche pour l quipe technique et scientifique IRAD AQUASOL SA Le pr sent projet s inscrit totalement dans cette continuit pour la formation de futurs aquaculteurs cibl s dans les zones propice au grossissement de crevettes Cette formation s inscrit donc totalement en pr paration des prochaines phases de d velo
85. ures de bl Le taux dans l aliment doit tre d environ 1 5 et respecter le ratio Ca P Sodium potassium et chlore Le Sodium Na potassium K et le chlore Cl sont rencontr dans les fluides et les tissus minces du corps Ils jouent un r le r gulant la pression osmotique et la balance acides bases Ils ont une importante fonction dans le m tabolisme d change d eau Les sources de sodium incluent la farine de coton poisson son de riz farine de soja son et levures de bl Les sources de chlore incluent la chaire de crabe farine de poisson et de crevettes Les taux recommand s de sodium et potassium dans les aliments commerciaux sont de 0 6 et 0 9 respectivement Magn sium La distribution du magn sium est identique celle du phosphore avec une majorit rencontr dans l exosquelette Pr sent dans de nombreuses enzymes il est impliqu pour les r actions enzymatiques des prot ines lipides le m tabolisme des carbohydrates r actions nerveuses musculaire et de l osmor gulation Les sources de magn sium incluent la farine de crabe de coton krill son de riz et de bl chair de crevettes Le magn sium peut tre suppl ment sous forme de sulfate de magn sium un taux de 0 2 dans l aliment commercial Soufre Le soufre est utilis par les prot ines lorsqu elles sont sous la forme d acides amin s m thionine et cystine Il est contenu dans la farine de poisson de cotons farines de colza et levur
86. uvert s accouple la journ e Dans les premiers temps de la copulation la femelle P japonicus et P monodon apr s la mue nage au dessus des males Pendant cette p riode un ou plusieurs males suivent la femelle Ensuite le male se retourne dessous la femelle qui agrippe sa carapace avec ses p r iopodes tout en continuant nager 21 Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Vase d f rent Ampoules Terminales PRE COPULATORY Dall et al 1990 Figure 7 Les deux positions pour l accouplement de Penaeus monodon Chez P Monodon et P paulensis la troisi me phase est marqu e par le male continuant tenir sur la femelle mais rapidement tournant perpendiculairement au corps de la femelle Figure 7 Le m le vo te son corps autour de la femelle para t la compresser et simultan ment chiquenaude sa t te et le telson le transfert du spermatophore probablement a lieu ce moment Le m le ensuite se s pare de la femelle L accouplement chez P vannamei est similaire 1 5 3 La ponte Pour les esp ces th lycum ferm es les spermatophores sont implant s juste apr s que la femelle ait mu et la ponte se produit quand la cuticule est dure au d but de la pr mue Au contraire les esp ces th lycum ouvert les femelles doivent tre copul es moins de trois jours avant la ponte La ponte a lieu la nuit pour les esp ces P japonicus P merguiensis et P mon
87. ux crit res principaux Leur proximit avec les zones cibl es pour l levage de crevettes La familiarit avec le milieu aquatique Les Chefferies Traditionnelles ont t directement impliqu es pour le choix des participants afin d identifier des jeunes motiv s Tableau I Liste des participants la formation levage de crevettes Kribi NIVEAU DE VILLAGE COTIER CONTACT FORMATION MPONDO Probatoire 1 NDOG BONG 96 19 16 99 LEMBE NICAKE Jacques Isaac 1 D Certificat AKWA NORD 99 85 89 50 en DOUALA Chaudronnerie NDOKAT BAKOKO 4 Organisation et M thodologie 4 1 Chronogramme Tableau Il Chronogramme R daction du manuel de production 3 1 au 3 Aout 2013 et revu documentaire R union de Coordination Douala 5 Ao t 2013 Visite des sites et rencontre avec les 6 et 7 Ao t 2013 participants la formation Voyage et Formation Kribi 6 8au13 Ao t 2013 Atelier de validation du document 14 Ao t 2013 Ce chronogramme a t valid par l ensemble des parties prenantes 8 EE Ci D M Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 4 2 D roulement et d tails de la mission 4 2 1 Revue documentaire L expert principal a effectu une revue documentaire pour la r alisation du manuel de production pour le grossissement de crevettes Conscient des erreurs environnementales et sociales connues en levage de crevettes destruction de
88. vettes d eau douce tel que Macrobrachium vollenhovenii dont l levage est aussi en cours d exp rimentation au centre IRAD AQUASOL ainsi que dans le fleuve Lob Kribi Les berges de ce fleuve sont encore tr s sauvages et de nombreux site sont disponibles pour l installation de bassins Figure 4 Les zones salines du fleuve sont pris es village Yoyo par des investisseurs trangers 10 EE Cr gt Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin Une tude approfondie devra permettre de d finir pr cis ment la limite de l entr e d eau saline dans le fleuve pour identifier d autres sites d levage de crevettes marines Figure 4 Berge de la Sanaga Lom Ed a Site Kribi Lob Mer Kribi est une zone tr s touristique avec un fort d veloppement programm avec la construction du port en eau profonde par exemple Les espaces en bordure de mer sont tr s pris s Cependant des zones tels que Campo avec l embouchure du fleuve Ntem au sud et les zones des petits fleuves Lokoundi et Nyon au Nord de Kribi sont encore explorer car non accessibles par des pistes et non lectrifi s Zone la plus saline il s agit Kribi de l emplacement de l closerie de crevettes marines et saum tres l closion des ufs n cessitant une forte salinit de 25 ppt minimum La visite des cages de production en eau douce dans le fleuve Lob de crevettes M vollenhovenii is
89. veurs La confection d aliment artisanal sur les sites m me de production a souvent t limit e par des qualit s al atoires des produits de base farine de poisson tourteau de ma s le conditionnement et le processus de fabrication par pressage Il s agit ce jour de fabriquer et conditionner un aliment extrud certifi pour ses valeurs nutritionnelles et sa stabilit dans l eau De m me que la production de Post Larves en closerie est essentielle la production d aliment de bonnes qualit s est indispensable Ainsi notre formation s est bas e sur les crit res de choix d un aliment les besoins nutritionnelles des crevettes et les ressources disponibles localement Un aliment commercial a t pr sent ainsi qu un aliment artisanal Les m thodes de distribution de l aliment ont t voqu es pour une meilleure r partition de l aliment dans les bassins 5 R sultats Les r sultats saillants de ce projet sont les suivants Identification de jeunes pionniers pour l levage de crevettes et de sites potentiels pour leur installation R alisation d un manuel pour la mise en place des structures d levage des crevettes Formation des 10 aquaculteurs aux techniques d levage de crevettes _ Diffusion de l information dans les Chefferies Traditionnelles concern es 13 EH eN m Ce projet est financ par l Union europ enne Projet mis en uvre par Guillaume Gaudin 6 Conclusio

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