Régie du Bâtiment Soreconi Mme Geneviève Rochart Bénéficiaire
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1. 45 sont contest s par les b n ficiaires et constituent le pr sent arbitrage pour les points 45 58 les travaux ont t r alis s par l entrepreneur la satisfaction des b n ficiaires de sorte qu il n y a plus de litige le point 59 les points 60 et 61 feront l objet d une d cision ult rieure de l administrateur de sorte qu ils ne font pas partie du pr sent arbitrage 4 Pour les fins de la pr sente d cision l arbitre soussign estime qu il n est pas n cessaire de relater en d tail les t moignages des b n ficiaires de l entrepreneur ou des experts entendus l audience il s y r f rera cependant lorsque requis lors de l tude de chacun des points formant le pr sent litige 5 la conf rence pr paratoire la liste des points en litige est tablie en suivant la num rotation contenue la d cision de l administrateur dat e du 15 ao t 2005 savoir 1 12 13 14 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 28 29 Les points 1 12 inclusivement ayant fait l objet d ententes entre les parties ne font pas partie de l arbitrage l entrepreneur ayant reconfirm l audience son engagement faire les travaux m me si ceux ci ont t suspendus en attente de d cision d arbitrage Pression d eau froide la salle de bain l tage R paration du plafond de la salle de cin ma2. point 39 147 L entrepreneur affirme avoir offert aux b n ficiaires de payer pour les r parations offre que ceux ci auraient refus e 148 Il n a pas t mis en preuve que ce l ger dommage compromet l efficacit ou le fonctionnement de la fen tre 149 Cependant compte tenu de l emplacement du dommage il est clair qu il s est produit avant ou au moment de la construction 150 De plus compte tenu de l offre d j faite par l entrepreneur l arbitre soussign estime que c est ce dernier qui doit proc der aux travaux requis pour minimiser l impact visuel de ce dommage 151 Au point 40 l expert du b n ficiaire estime que le syst me de filtration d air fonctionne mal car il met du bruit 152 la visite des lieux M mond entrepreneur sp cialis en chauffage a proc d un examen du syst me de filtration d air et il a d couvert que le plenum de ventilation n tait pas ferm entre le plafond de la salle m canique et la fournaise 153 Bien que l expert des b n ficiaires n ait pas d nonc ce fait l entrepreneur s est imm diatement engag proc der aux travaux requis pour compl ter la fermeture du plenum 154 galement M mond admet que le filtre lectronique install sur la fournaise fonctionne mal 155 A l audience un long d bat a lieu sur les modes de fonctionnement et d entretien des syst mes les instructions qui auraient d
3. les promesses d un vendeur l gard des co ts d utilisation ou de consommation d nergie d appareils de syst mes ou d quipements entrant dans la construction d un b timent 11 les cr ances des personnes qui ont particip la construction du b timent Toutefois les exclusions vis es aux paragraphes 2 et 5 ne s appliquent pas si l entrepreneur a fait d faut de se conformer aux r gles de l art ou une norme en vigueur applicable au b timent au sens de l article 10 D 841 98 a 12 14 Le pr sent point d cider concerne le fait que la pression d eau froide est faible au lavabo de la salle de bain de l tage point 13 15 Pour l administrateur la garantie ne s applique pas puisque le robinet a t fourni et install par les b n ficiaires 16 La preuve recueillie l audience tablit plut t que le robinet bien que choisi par les b n ficiaires m me le budget cet effet fait partie des quipements pr vus au contrat et install s par l entrepreneur 17 En cons quence l entrepreneur devra prendre les mesures qui s imposent pour que la pression soit normale au robinet d eau froide du lavabo de la salle de bain l tage 18 Les points 14 r paration du plafond de la salle de cin ma maison et 43 filage du projecteur de cin ma maison seront trait s ensemble 19 La preuve r v le que durant la construction les b n ficiaires ont achet des fils pou
4. es tel qu expliqu au fil de la d cision ordonne l entrepreneur de faire les v rifications et les travaux qui s imposent pour que la pression d eau froide au lavabo de l tage soit corrig e d installer un couvercle de m tal une membrane de poly thyl ne et 2 pouces de b ton sur ou dans le regard du drain d ajuster la flotte de la pompe du puisard de changer l emplacement de l Interrupteur de la salle m canique de compl ter l insonorisation du mur de la chambre des ma tres en installant l int rieur du conduit de ventilation un mat riau cette fin d installer autour du tuyau du bidet l anneau d coratif fourni par les b n ficiaires de proc der la r paration de la fen tre du salon afin de minimiser l apparence du dommage constat de faire les travaux requis pour fermer le plenum de la fournaise de r parer ou remplacer si n cessaire le filtre lectronique de v rifier et de coller les cales de support de l escalier du sous sol condamne l administrateur payer 25 des honoraires r clam par l expert des b n ficiaires payer les frais d arbitrage Alcide Fournier Arbitre 28 f vrier 2006
5. objet Manuels de fonctionnement des diff rents syst mes m caniques La Garantie n ayant pas encore rendu sa d cision sur ces points l arbitre ne peut les consid rer puisque sa juridiction selon la jurisprudence porte uniquement sur les d cisions rendues art 106 du r glement Avant d entreprendre l analyse pour en disposer de chacun des points en litige il est n cessaire de rappeler que le pr sent arbitrage se tient en vertu des dispositions du r glement sur le plan de garantie des b timents r sidentiels neufs 7 Ce r glement tablit un cadre juridique particulier pour l entrepreneur l administrateur de la garantie et pour le b n ficiaire de la garantie qui peut diff rer dans certains cas du cadre juridique g n ral tabli par le Code civil du Qu bec 8 Ainsi dans certains cas les obligations de l entrepreneur entre autres sont plus vastes en vertu du code civil qu en vertu du r glement par exemple en mati re de responsabilit civile dommages int r ts etc 9 Cependant l arbitre doit fonder sa d cision sur les dispositions du r glement m me si certaines occasions il est appel interpr ter des articles d autres lois 10 Dans sa plaidoirie le procureur du b n ficiaire a invoqu les obligations qu a l entrepreneur en vertu des articles 2100 et 2104 du Code civil du Qu bec d informer et d agir au mieux des int r ts de son client 11 P
6. paration des vices cach s au sens de l article 1726 ou de l article 2103 du Code civil qui sont d couverts dans les 3 ans suivant la r ception du b timent et d nonc s par crit l entrepreneur et l administrateur dans un d lai raisonnable lequel ne peut exc der 6 mois de la d couverte des vices cach s au sens de l article 1739 du Code civil 5 la r paration des vices de conception de construction ou de r alisation et des vices du sol au sens de l article 2118 du Code civil qui apparaissent dans les 5 ans suivant la fin des travaux et d nonc s par crit l entrepreneur et l administrateur dans un d lai raisonnable lequel ne peut exc der 6 mois de la d couverte ou survenance du vice ou en cas de vices ou de pertes graduelles de leur premi re manifestation Le d faut de se conformer aux r gles de l art ou une norme en vigueur applicable au b timent notamment celles contenues au Code national du b timent du Canada au Code canadien de l lectricit et au Code de plomberie constitue une malfa on sauf s il ne porte pas atteinte ou n est pas de nature porter atteinte la qualit la s curit ou l utilisation du b timent D 841 98 a 10 Note Le dernier alin a de l article 10 en vigueur la date de la d cision de l administrateur a cependant t aboli le 23 f vrier 2006 D cret 39 2006 12 Sont exclus de la garantie 1 la r paration des d fauts dans les mat riau
7. applique 37 la r ception du b timent le 3 novembre 2004 cet l ment n a pas t mentionn aux travaux de parach vement compl ter la d nonciation a cependant t faite le 7 avril 2005 par le procureur des b n ficiaires 38 Pour l entrepreneur les plans et devis n indiquent pas que du gypse doit tre install dans le rangement situ sous l escalier du sous sol 39 Pour l expert des b n ficiaires ces travaux sont consid r s comme normaux dans le cadre de l achat de maison neuve d autant plus qu aucune exclusion n est pr vue aux plans et devis 40 Le fardeau de la preuve appartient au demandeur et pour s en acquitter il aurait entre autre fallu d montrer que la pose de gypse dans le rangement sous l escalier du sous sol tait pr vu au contrat ce qui n a pas t fait 41 De plus la d nonciation tant tardive l arbitre soussign ne peut faire droit cette demande des b n ficiaires 42 Dans sa d nonciation du 7 avril 2005 le procureur des b n ficiaires mentionne que la rampe de bois a t insuffisamment sabl e in gale dans le hall d entr e point 20 43 L expert des b n ficiaires quant lui mentionne dans son rapport du 16 novembre 2005 qu il y a des diff rences de teinte de fini et de dimensions entre deux l ments et que la courbure n est pas r guli re 44 la visite des lieux l arbitre soussign a pu constat
8. copie de ces plans l expert engag et pay directement par ses clients 109 L arbitre soussign peut comprendre les inconv nients que doivent subir les b n ficiaires d l absence d interrupteurs tripolaires 110 Cependant l installation lectrique en place selon la preuve recueillie l audience ne contrevient pas aux dispositions du chapitre du Code du b timent du Qu bec de sorte qu aucune malfa on au sens du r glement ne peut tre retenue 111 Quant savoir ce qui aurait d tre install et selon quels plans il s agit l vidence d une m sentente contractuelle qui ne rel ve pas de la juridiction du pr sent tribunal 112 Au point 30 l expert des b n ficiaires mentionne que l installation de l clairage sous les armoires n est pas ad quat 113 L entrepreneur lectricien a effectu des travaux pour corriger la situation particuli rement en installant sur les fils une gaine protectrice 114 Dans son rapport l expert des b n ficiaires estime que cette r paration est insuffisante sans pr ciser sur quelle base objective il fonde son opinion 115 Le fardeau de la preuve appartenant au demandeur l arbitre soussign estime que la preuve faite n est pas suffisante pour renverser la d cision de l administrateur 116 Au point 31 l expert des b n ficiaires mentionne que l insonorisation de la chambre des ma tres est affect e par l
9. du sous sol n est pas conforme aux exigences du Code national du b timent 66 Il s agit d un escalier comportant un pallier et qui tourne 90 pour rejoindre le plancher du sous sol 67 Le plafond du dessus du pallier est pleine largeur et se termine en courbe vers le haut de l escalier la partie la plus effil e se trouvant pr s du mur qui se poursuit sur toute la hauteur du rez de chauss e 68 Selon le Code national du b timent la largeur doit tre d au moins 860 mm ou 2 pieds 10 pouces soit 34 pouces 69 La largeur de l escalier en litige mesur e par l administrateur est de 39 pouces et demi soit 5 pouces et demi plus large que le minimum requis par le Code 70 La hauteur de l chapp e de l escalier distance entre le pallier et le plafond doit tre selon le Code national du b timent d une hauteur de 1 95 m tre ou de 6 pieds 5 pouces soit 77 pouces 71 La hauteur cet endroit tel que mesur e par l administrateur est de 81 pouces soit 4 pouces de plus que le minimum requis par le Code 72 Ces diff rentes mesures n ont pas t contest es les points contest s concernent la distance entre le plafond de l escalier et les premi res 2 et 3 marches de l escalier en partant du pallier et en se dirigeant vers le haut 73 En effet le plafond au dessus de l escalier tant en rond la partie la plus effil e perpendiculairement la marche pr sente une hauteur de
10. du tuyau du bidet devra tre compl t e par un anneau fourni par les b n ficiaires et install par l entrepreneur 125 L expert des b n ficiaires mentionne la pr sence d une fissure la dalle de b ton du plancher du sous sol point 33 126 L administrateur de la Garantie mentionne dans sa d cision du 15 ao t 2005 que l expert des b n ficiaires n a pas t en mesure de d montrer la pr sence de malfa on lors de l inspection du 28 juin 2005 127 l audience il est mentionn qu il est normal que lors du s chage de la dalle le b ton se r tracte et que certaines fissures peuvent appara tre 128 Ces fissures de retrait du b ton ne sont pas consid r es comme des malfa ons moins qu elles n atteignent des dimensions plus grandes que ce qui est habituellement tol rable par des organismes reconnus dans l industrie de la construction comme la SCHL 129 L expert des b n ficiaires d plore le fait que l entrepreneur n a pas retir le tapis pour lui permettre de faire valoir son point 130 Cet expert semble oublier que le fardeau de la preuve lui appartient et que l entrepreneur n a pas faire des travaux destructifs pour permettre au dit expert de justifier sa prise de position 131 Qui plus est cet expert insinue que la fissure peut tre le r sultat d ajout d eau dans la b tonni re au chantier avant la coul e de la dalle 132 Cette hypoth se mise pa
11. 005 Demande d arbitrage 29 septembre 2005 Nomination de l arbitre 14 octobre 2005 Convocation des parties une audience pr vue le 24 novembre 29 octobre 2005 Convocation des parties pour une audience pr vue le 30 novembre 30 novembre 2005 Visite des lieux et d but de l audience 1 d cembre 2005 Convocation des parties pour continuer l audience le 8 f vrier 2006 8 f vrier 2006 Audience 1 la visite des lieux et l audience du 30 novembre 2005 les personnes suivantes sont pr sentes pour les b n ficiaires Mme Genevi ve Rochart M Jean Pierre Caron M Yvan Gr goire ing nieur Me Yvan M thot pour l entrepreneur Mme Joan Bond Mme Cathy Aspirot pour l administrateur M Alain Deschesne Me Fran ois Laplante 2 l audience du 8 f vrier 2006 en plus des personnes pr sentes le 30 novembre 2005 M Daniel Emond entrepreneur sp cialis en ventilation climatisation chauffage et lectricit a t entendu comme t moin expert pour l entrepreneur 3 En suivant l ordre de la d cision de l administrateur du 15 ao t 2005 il est d cid la conf rence pr paratoire de traiter les points du litige de la fa on suivante les points 1 12 inclusivement ont fait l objet d une entente entre les b n ficiaires et l entrepreneur qui confirme son accord ex cuter les travaux et aussi ceux pr vus sa lettre du 11 juillet 2005 les points 13
12. 145 mm 74 Cette distance a t mesur e par l expert des b n ficiaires qui a fourni l annexe 7 de son rapport une photographie de cette mesure 75 Cependant la partie effil e du plafond se termine cet endroit c est dire que la largeur du plafond part de 0 mm en augmentant jusqu pleine largeur 76 Or l escalier tant plus large 39 pouces et demi que le minimum requis par le Code 34 pouces la partie effil e du plafond se trouve l endroit mesur dans la partie de largeur exc dentaire au minimum requis de sorte qu il est inexact de conclure qu une norme du Code n est pas respect e cet endroit pr cis 77 Quant l chapp e au dessus des autres marches aucune mesure de la largeur du plafond dans la largeur requise par le Code perpendiculaire aux dites marches n ayant t fournie l arbitre soussign n est pas en mesure de se prononcer savoir si le Code national du b timent est respect ou non 78 M me si on arrivait la conclusion que la disposition du code n est pas parfaitement respect e de l avis du soussign il s agirait dans le pr sent dossier d un d faut minime ne constituant pas une malfa on 79 Faute de preuve pr pond rante la d cision de l administrateur est maintenue sur ce point 80 Au point 23 l expert des b n ficiaires mentionne qu un couvercle m tallique devait tre install sur le regard de nettoyage et d
13. R gie du B timent Soreconi Soci t pour la r solution des conflits Inc Contrat de Garantie no 065887 Dossier 050829002 Mme Genevi ve Rochart B n ficiaire demanderesse La Maison Bond Inc Entrepreneur d fendeur et La Garantie des b timents r sidentiels neufs de P APCHAQ Inc Administrateur mis en cause ARBITRAGE EN VERTU DU R GLEMENT SUR LE PLAN DE GARANTIE DES B TIMENTS R SIDENTIELS NEUFS C B1 1 r 0 2 Arbitre Alcide Fournier 800 Boul Ren L vesque Ouest Bureau 2450 Montr al Qc H3B 4V7 Identification des parties B n ficiaire Entrepreneur Administrateur Mme Genevi ve Rochart 1600 Croissant Rougemont Brossard Qc J4X 2V2 La Maison Bond Inc 124 Place Terroux St Lambert Qc JAR 2W2 La Garantie des b timents r sidentiels neufs de 1 APCHAQ Inc 5930 Boul Louis H Lafontaine Anjou Qc H1M 1S7 Mandat L arbitre a re u son mandat de Soreconi le 29 septembre 2005 Historique du dossier 10 mars 2004 Contrat pr liminaire et contrat de garantie 3 novembre 2004 R ception du b timent et liste d l ments v rifier 7 avril 2005 Mise en demeure adress e l entrepreneur par la b n ficiaire 21 avril 2005 Demande de r clamation de la b n ficiaire 21 avril 2005 Lettre de l entrepreneur 25 avril 2005 Avis de 15 jours l entrepreneur 28 juin 2005 Inspection du b timent 15 ao t 2005 D cision de l administrateur 29 ao t 2
14. acc s du drain 81 Apr s examen de la situation l entrepreneur accepte de poser un couvercle m tallique sur le regard de nettoyage et d acc s au drain Il s engage galement installer au fond du regard une membrane de poly thyl ne et de couler environ 1 pouce de b ton pour corriger la situation 82 Au point 24 l expert des b n ficiaires affirme que le puisard et la pompe install s dans la chambre froide ne sont pas l abri du gel 83 la visite des lieux l entrepreneur s engage faire un ajustement de la flotte du puisard afin de s assurer de son bon fonctionnement en cas de besoin 84 Quand l exposition au gel de la pompe et du puisard il est mis en preuve que pour la ville de Brossard la profondeur du gel est tablie 54 pouces par les normes en vigueur 85 Il est galement mis en preuve que le fond du puisard est de 60 pouces sous le niveau naturel du sol 86 Ces donn es objectives contredisent les pr tentions de l expert des b n ficiaires qui soumet cependant que comme la pompe et le puisard sont situ s dans la chambre froide il se pourrait qu ils g lent 87 La r ception du b timent a eu lieu en novembre 2004 et il n a pas t mis en preuve que ladite installation a gel durant l hiver 2004 2005 ni durant le pr sent hiver 2005 2006 88 En cons quence l arbitre soussign ne pouvant baser sa d cision sur des hypoth ses ou des appr hensions
15. dations du fabricant la situation constat e ne porte pas atteinte la qualit la s curit ou l utilisation du b timent puisque la pratique de l industrie tol re des joints aux 4 pouces 58 la visite des lieux l arbitre soussign a pu constater que les lattes constituant le plancher sont solidement et correctement fix es 59 quelques endroits seulement il a t montr que des joints contigu s n taient pas espac s selon la recommandation du fabricant 60 Compte tenu de la grandeur du plancher il faut un examen attentif et minutieux pour d celer un effet d alignement 61 Pour l arbitre soussign il s agit d un d faut minime dont parlent la doctrine et la jurisprudence et qui ne constitue pas une malfa on 62 Quant l article 9 30 3 2 du Code national du b timent de 1995 l expert des b n ficiaires qui a invoqu cet article n a pas fait la preuve que les abouts de deux lames ne se pr sentent pas dans un m me espace entre supports et que chaque lame repose sur au moins deux supports 63 D ailleurs aucune preuve n a t pr sent e quant la composition du sous plancher supportant les lames de bois de la nature des supports de l espacement entre les supports et de l emplacement des supports 64 Pour toutes ces raisons la d cision de l administrateur est maintenue 65 Au point 22 les b n ficiaires se plaignent que l chapp e de l escalier
16. e l escalier et affecter sa solidit 139 L entrepreneur devra donc faire les v rifications qui s imposent et s assurer que les cales sont bien fix es avec de la colle 140 Au point 35 l expert des b n ficiaires mentionne que l on ne peut constater si l eau de condensation du syst me central et de l changeur d air s vacue dans le drain sous l unit centrale 141 la visite des lieux M mond entrepreneur sp cialis en chauffage a enlev l un des supports de la fournaise et l expert des b n ficiaires a pu constater que l eau de condensation du syst me central et de l changeur d air pouvait s vacuer dans le drain sous l unit centrale 142 Compte tenu de la preuve faite cette demande des b n ficiaires est rejet e 143 Les parties informent l arbitre que le point 36 concernant le panneau de distribution lectrique est r gl et retir de l arbitrage ainsi que le point 38 concernant la peinture des linteaux en acier au dessus des ouvertures 144 Au point 37 l expert des b n ficiaires dit craindre que les murs et le plafond du garage ne soient tanches aux vapeurs de monoxyde de carbone 145 Cette crainte de l expert n tant support e par aucun l ment concret la d cision de l administrateur est maintenue 146 la visite des lieux l arbitre soussign a pu constater que le cadre de la fen tre du boudoir tait l g rement endommag
17. e passage d un conduit de ventilation alimentant la chambre no 3 117 l audience il est mis en preuve que durant les travaux de construction au moment o les tuyaux de ventilation taient install s mais que les murs n taient pas ferm s par les panneaux de gypse les b n ficiaires ont demand que le mur de la chambre des ma tres soit insonoris 118 L entrepreneur et les b n ficiaires ont convenu d un prix et un addenda a t ajout au contrat original 119 la visite des lieux l arbitre soussign a pu constater la pr sence d un tuyau de ventilation dans le bas du mur qui n est pas insonoris 120 Conform ment au contrat l entrepreneur devra compl ter l insonorisation du mur qui a fait l objet d un addenda en ajoutant l int rieur du conduit d air un mat riel d insonorisation con u pour une utilisation cette fin 121 Au point 32 l expert des b n ficiaires mentionne que la finition autour du tuyau du bidet est incompl te 122 L expert mentionne que la finition du trou o passe le tuyau menant au bidet est g n ralement recouvert par un anneau du m me mat riel que le tuyau pour compl ter la finition 123 La preuve faite l audience tablit que le bidet et ses accessoires ont t fournis par les b n ficiaires mais install s par l entrepreneur 124 Compte tenu de cette preuve l arbitre soussign d cide que la finition du trou autour
18. er une diff rence de teinte entre deux l ments de la rampe et qu au bas de l escalier un sablage avait t fait pour ajuster deux pi ces dans la courbe de la rampe il n a cependant pas not que la rampe n tait pas lisse 45 l audience l entrepreneur explique que la rampe est construite partir de pi ces de bois usin es Une partie du travail est faite en atelier et une partie sur chantier En atelier les pi ces rectilignes et courbes sont fabriqu es et elles sont ajust es sur chantier 46 L entrepreneur affirme galement que le bois utilis est de m me essence et qu il est normal que des diff rences de teinte dans une m me essence de bois apparaissent au vernissage 47 De plus il est n cessaire particuli rement pour ajuster une pi ce courb e une pi ce droite qu un sablage soit fait sur chantier comme dans le pr sent cas 48 Ces affirmations de l entrepreneur n ont pas t contredites par l expert des b n ficiaires 49 Qui plus est l affirmation de l expert des b n ficiaires Les diff rences de qualit entre les l ments de la rampe sont inacceptables est une valuation subjective qui n est appuy e par aucune donn e concr te ou objective 50 En cons quence l arbitre soussign consid re que la preuve de malfa on n a pas t faite de sorte qu il ne peut faire droit la demande des b n ficiaires 51 Concernant le d calage de
19. irectement devant une fen tre ce qui n est pas acceptable 172 Apr s avoir visit les lieux tenu compte de la r glementation en vigueur l arbitre soussign estime que la thermopompe ne peut tre install e directement c t du garage ni pr s du mur arri re du garage et en cons quence la demande des b n ficiaires est rejet e 173 Au point 59 les b n ficiaires r clament les manuels de fonctionnement des diff rents syst mes m caniques 174 A l audience M Emond entrepreneur sp cialis en chauffage affirme avoir expliqu deux reprises aux b n ficiaires le fonctionnement des syst mes leur avoir remis un guide d entretien et avoir laiss sur les appareils les d pliants techniques 175 Comme ce t moignage de M mond n a pas t contredit la demande des b n ficiaires est rejet e 176 A la fin de l audience les b n ficiaires r clament les honoraires d expertises encourus dans le pr sent dossier et feront parvenir aux parties le montant des honoraires et copies de factures 177 L article 124 du r glement stipule 124 L arbitre doit statuer s il y a lieu quant au quantum des frais raisonnables d expertises pertinentes que l administrateur doit rembourser au demandeur lorsque celui ci a gain de cause total ou partiel 178 G n ralement le r le d un expert est de fournir un clairage technique objectif en se basant sur les normes r gles de l art ou pra
20. maintient la d cision de l administrateur concernant la pompe et le puisard du sous sol sauf pour l ajustement de la flotte de la pompe 89 Au point 25 l expert du b n ficiaire mentionne que le ventilateur de la fournaise dans la salle m canique du sous sol doit tre balanc car il vibre 90 T moignant la deuxi me journ e d audience M mond entrepreneur sp cialis en chauffage explique tout le fonctionnement de la salle m canique 91 Il explique que le syst me a t dimensionn selon les r gles de l art que le syst me poss de ce qu il y a de plus gros comme conduits d air pour une r sidence que le ventilateur lui m me est isol du reste de l installation par 2 joints de n opr ne pour viter de transmettre les vibrations 92 De plus M mond explique que lorsque le syst me fonctionne il se cr e une pression dans le syst me qui cause un certain bruit m me si les conduits d air sont insonoris s de chaque c t de l appareil sur une distance d environ 12 pieds 93 M mond affirme la visite des lieux pendant le fonctionnement de la fournaise que le ventilateur ne vibre pas de fa on anormale et que si c tait le cas le bruit serait perceptible 94 Pour le repr sentant de la Garantie le fonctionnement du ventilateur lui semble tout fait normal et il n a pas constat de d fectuosit 95 Compte tenu du fait que l affirmation de l expert des b
21. maison Joints de moulure ouverts certains endroits Espacement entre la moulure et le mur de la salle d ner Espacement entre la moulure et le plafond du boudoir Installation du gypse sous l escalier Rampe de bois in gale l escalier du hall d entr e D calage des joints des lattes de bois franc Echapp e de l escalier au sous sol Couvercle sur le regard de nettoyage et l acc s au drain Puisard et pompe l abri du gel Vibration du ventilateur Sens d ouverture des poign es du robinet Emplacement de l interrupteur de l escalier et celui de la salle m canique Installations d interrupteurs bipolaires 30 31 32 33 34 35 37 39 40 41 42 43 44 45 58 59 60 61 6 Installation d clairage sous les armoires Insonorisation et conduit de ventilation de la chambre no 3 Finition de la tuyauterie du bidet Fissure la dalle de b ton du sous sol sous le tapis Cales de support des marches d escalier du sous sol Drainage du syst me central et changeur d air tanch it du garage au monoxyde de carbone Dommages la fen tre du boudoir Fonctionnement du syst me de filtration d air Insonorisation de la salle m canique Fonctionnement de la chambre froide Filage du projecteur de cin ma maison Emplacement de la thermopompe L entrepreneur a effectu les travaux requis de sorte que les litiges sur ces points n ont plus d
22. ment entre la moulure et le mur de la salle d ner et le plafond du boudoir seront trait s conjointement 29 Pour la Garantie les r parations rendues n cessaires par un comportement normal des mat riaux tels les fissures et les r tr cissements sont exclus de la garantie 30 Comme il s agit d un b timent ossature de bois il se peut qu en s chant il provoque l apparition de fissures 31 la visite des lieux l arbitre soussign a pu constater que les fissures et les espacements d nonc s sont relativement minimes peu apparents et qu il faut un examen attentif pour les d celer 32 Depuis l abolition du dernier alin a de l article 10 23 f vrier 2006 il faut se r f rer la doctrine et la jurisprudence en vertu du Code civil pour d terminer ce qui est une malfa on assujettie la responsabilit d un entrepreneur 33 Or cette doctrine et cette jurisprudence consid rent de fa on g n rale que les d fauts minimes ne constituent pas une malfa on 34 Les d cisions de l administrateur sur ces trois points sont donc maintenues 35 Les b n ficiaires se plaignent que l entrepreneur n a pas install le gypse dans le rangement sous l escalier du sous sol point 19 36 Pour l administrateur de la Garantie il s agit d un l ment de parach vement des travaux qui aurait d tre d nonc par crit au moment de la r ception du b timent pour que la garantie s
23. n ficiaires n est appuy e sur aucune donn e objective mesure du nombre de d cibels par exemple et que son t moignage est contredit par deux autres experts l arbitre soussign conclut que la preuve pr pond rante tablit que le ventilateur de la fournaise fonctionne normalement 96 En cons quence la d cision de l administrateur est maintenue sur ce point 97 Au point 26 les b n ficiaires se plaignent que le sens d ouverture des poign es de robinet n est pas uniforme 98 l audience l entrepreneur affirme concernant les robinets toiles que si le manuel d installation mentionne qu ils peuvent s ouvrir de l autre c t il s engage faire le changement 99 Pour l arbitre soussign cependant il rel ve du sens commun que les robinets s ouvrent et se ferment dans le m me sens dans une r sidence 100 En cons quence l entrepreneur devra faire les v rifications et les travaux qui s imposent pour que les robinets toiles s ouvrent et se ferment dans le m me sens que les autres robinets 101 Aux points 28 et 29 les b n ficiaires mentionnent que l interrupteur de l escalier et de la salle m canique ne sont pas au bon endroit et que l entrepreneur n a pas install d interrupteurs tripolaires au salon la cuisine la salle d ner la salle familiale et la salle de s jour 102 Pour la salle m canique l entrepreneur l audience acce
24. our l arbitre soussign l obligation d agir au mieux des int r ts de son client va de soi et l entrepreneur doit s acquitter de cette obligation 12 Quant l article 2104 il concerne des biens mis la disposition de l entrepreneur par les b n ficiaires ce qui une exception pr s fils pour le cin ma maison ne concerne pas le pr sent litige 13 Finalement pour faciliter la compr hension les articles 10 et 12 du r glement sont ci apr s reproduits 10 La garantie d un plan dans le cas de manquement de l entrepreneur ses obligations l gales ou contractuelles apr s la r ception du b timent doit couvrir 1 le parach vement des travaux relatifs au b timent et d nonc s par crit au moment de la r ception ou tant que le b n ficiaire n a pas emm nag dans les 3 jours qui suivent la r ception 2 la r paration des vices et malfa ons apparents vis s l article 2111 du Code civil et d nonc s par crit au moment de la r ception ou tant que le b n ficiaire n a pas emm nag dans les 3 jours qui suivent la r ception 3 la r paration des malfa ons existantes et non apparentes au moment de la r ception et d couvertes dans l ann e qui suit la r ception vis es aux articles 2113 et 2120 du Code civil et d nonc es par crit l entrepreneur et l administrateur dans un d lai raisonnable lequel ne peut exc der 6 mois de la d couverte des malfa ons 4 la r
25. pte de changer l installation de l interrupteur tant donn que le sens d ouverture de la porte a t chang durant la construction 103 Le chapitre lectricit du code de construction pr voit l installation d un interrupteur tripolaire au haut et au bas d un escalier 104 Dans le pr sent litige des interrupteurs tripolaires ont t install s au haut et au bas de l escalier cependant les b n ficiaires estiment que l interrupteur du bas n aurait pas d tre install pr s de la porte du hall d entr e mais au pied de l escalier lui m me pr s de la penderie 105 Les b n ficiaires estiment que l absence d interrupteurs bipolaires dans les pi ces avec deux entr es salon salle d ner boudoir etc est non fonctionnelle et les oblige traverser les pi ces chaque fois qu ils veulent allumer ou teindre une lumi re 106 L entrepreneur quant lui indique que l installation lectrique a t faite selon les plans fournis par un expert engag et pay directement par les b n ficiaires 107 Cette infirmation n est pas formellement ni e par les b n ficiaires ceux ci ajoutant cependant que l expert devait d terminer l emplacement des luminaires 108 L expert des b n ficiaires quant lui d plore avoir demand l entrepreneur sans succ s et ce plusieurs reprises de fournir une copie des plans lectriques Pourquoi ne pas avoir demand
26. r le projecteur de cin ma maison qui ont t install s par un sous traitant pay par l entrepreneur 20 Toujours durant la construction lesdits fils ont t vol s 21 Les b n ficiaires se sont procur de nouveaux fils qu ils ont fait installer leur frais cette fois ci par le m me sous traitant 22 videmment pour v rifier la pr sence des fils ou installer les nouveaux fils dans le plafond plusieurs trous ont t perc s 23 L entrepreneur a accept de poser du gypse pour boucher les trous mais refuse de proc der au pl trage sablage et peinture du plafond 24 Le vol et ses cons quences constituent un litige en soi qui rel ve du Code civil du Qu bec et des tribunaux civils et non pas du pr sent arbitrage D ailleurs l arbitre soussign n a pas juridiction pour en disposer 25 Quant aux trous perc s dans le plafond ils sont devenus n cessaires pour poser les nouveaux fils achet s par les b n ficiaires par un entrepreneur dont les services ont t retenus et pay s par ceux ci 26 l vidence il s agit d un cas d application de l article 12 du r glement qui exclut de la garantie les mat riaux achet s et pay s par les b n ficiaires eux m mes et avec l aide d un entrepreneur autre que celui vis par le pr sent litige 27 Par cons quent la d cision de l administrateur est maintenue 28 Les points 16 joints des moulures ouverts 17 et 18 espace
27. r un expert et fond e sur aucun l ment objectif contribue augmenter l inqui tude des b n ficiaires quant la qualit long terme de leur r sidence comme cet expert l affirme lui m me 133 Compte tenu de l absence de preuve de malfa on concernant la fissure la dalle de b ton du plancher du sous sol la d cision de l administrateur est maintenue 134 Au point 34 l expert des b n ficiaires mentionne que les cales de support aux marches de l escalier du sous sol sont insuffisantes 135 Dans son rapport du 16 novembre 2005 l expert des b n ficiaires mentionne que g n ralement des coins sont plac s entre le limon et les marches et les contre marches Ces coins ont pour fonction de permettre de petits ajustements Ils aident poser les marches de niveau et les contre marches bien verticales Ces coins sont install s coll s et clou s Les marches doivent tre rendues solidaires l aide de colle et de clous 136 A la visite des lieux et l audience il n a pas t contest que les marches et contre marches sont bien fix es l aide de colle et de clous ce qui les rend solidaires les unes aux autres et avec les limons 137 la visite des lieux il a cependant t d montr que certaines cales de l escalier n taient pas coll es en place 138 De l avis de l arbitre soussign la pr sente situation peut long terme provoquer des craquements indus d
28. s joints des lattes de bois franc point 21 des planchers les b n ficiaires soumettent qu ils ne respectent pas les r gles de l art 52 Au soutien de cette pr tention l expert des b n ficiaires a d pos copie du guide d installation des planchers de bois de la compagnie Mirage fabricant du plancher install chez les b n ficiaires et aussi le guide de la compagnie Goodfellow un fabricant concurrent 53 Dans le guide de la compagnie Mirage on explique la fa on de proc der l installation des lattes de bois constituant le plancher et on peut y lire D buter la seconde rang e avec le bout restant qui devrait avoir au moins 6 150 mm plus long ou plus court que la lame utilis e dans la premi re rang e Cela vitera un effet d alignement des joints 54 Le guide d installation de la compagnie Goodfellow pr voit la m me m thode d installation pour d buter la seconde rang e de lattes que ce qui est pr vu au guide de la compagnie Mirage 55 la visite des lieux l arbitre soussign a pu constater que l espace de certains joints de deux lattes contigu s est inf rieur 6 pouces 56 Pour solutionner le pr sent litige il faut d terminer si l espacement des joints inf rieurs 6 pouces des joints contigu s constituent une malfa on 57 Pour le repr sentant de la Garantie le plancher ne pr sente aucun d sordre il est bien install et m me s il y a manquement aux recomman
29. t de l information contradictoire a t fournie l arbitre 164 Il faut d abord noter que la fonctionnalit ou la qualit du mat riel ou de l installation ne sont pas contest es 165 Le r glement de zonage 1642 de la Ville pr voit Cependant les pompes moteurs et appareils similaires peuvent tre localis s dans l espace libre lat ral pourvu que la distance entre ces appareils et la limite de la propri t adjacente sont d au moins 3 m tres 166 Le Code sur l emmagasinage et la manipulation du propane pr voit l article 5 7 2 que les bouteilles doivent tre install es l ext rieur des b timents et situ es au moins 10 pieds 3m sur le plan horizontal de la prise d air de tout appareil ou appareillage de circulation d air 167 Selon le plan d implantation de la r sidence tel qu approuv par la Ville de Longueuil le 31 mai 2004 la distance entre le garage et le terrain adjacent est de 2 31 m tres 168 La thermopompe ne peut donc tre install e cet endroit puisque la distance minimale requise est de 3 m tres 169 De plus du m me c t de la r sidence un r servoir de gaz propane se situe coin arri re 170 Pour y installer la thermopompe il aurait donc fallu qu elle soit situ e au moins 10 pieds 3m dudit r servoir 171 Or selon le plan d pos l audience en respectant cette distance de 10 pieds la thermopompe aurait d tre install e d
30. tiques en vigueur sur les points en litige soumis l arbitrage 179 Dans un premier temps l arbitre soussign constate que l expert a fait l historique du dossier de chaque r union etc ce qui n est pas son mandat et fait des commentaires sur de nombreux points qui ne sont pas soumis l arbitrage 180 L expert a galement fait des commentaires sur le comportement de plusieurs intervenants au dossier commentaires qui de toute vidence ne rel vent pas de sa comp tence professionnelle 181 De plus l expert a mis des hypoth ses eau dans b ton entrepreneur porte plus attention au voisin qu son propre client qui ne sont fond es sur aucun l ment objectif et qui ne rel vent s rement pas de sa qualification professionnelle 182 Finalement la contribution de l expert a t peu utile pour solutionner les probl mes soumis dans le pr sent litige 183 Tout en respectant son devoir de r serve l arbitre soussign estime que les honoraires de l expert devraient tre rembours s 25 184 Les b n ficiaires ayant eu gain de cause pour plusieurs l ments les frais d arbitrage sont la charge de l administrateur 185 Apr s avoir visit les lieux entendu les t moignages tenu compte de la preuve crite et de la r glementation l arbitre soussign d clare qu l exception des l ments mentionn s ci apr s les demandes des b n ficiaires sont rejet
31. ues tre fournies aux b n ficiaires etc 156 L arbitre soussign retient le t moignage de Mme Rochart qui n a pas t contredit qui affirme que le filtre lectronique fait le m me bruit maintenant que lors de sa premi re mise en op ration 157 Les conclusions logiques qui peuvent d couler de ce t moignage sont que le filtre lectronique tait d fectueux avant son installation ou qu il a t endommag lors de l installation 158 En cons quence l entrepreneur devra proc der la r paration du filtre lectronique et si cela n est pas possible devra proc der son remplacement 159 Au point 41 les b n ficiaires d plorent que la salle m canique ne soit pas insonoris e et au point 42 que la chambre froide ne soit pas fonctionnelle 160 Pour l entrepreneur ces deux l ments ne sont pas compris au contrat et affirme que si les b n ficiaires d sirent que des travaux soient faits ils devront en assumer les co ts 161 L arbitre soussign estime que cette m sentente contractuelle ne rel ve pas du r glement sur le plan de garantie des b timents r sidentiels neufs de sorte qu il n a pas juridiction pour trancher le litige 162 Au point 44 les b n ficiaires estiment que la thermopompe aurait d tre install e sur le c t du garage plut t que sous la fen tre du salon 163 Un long d bat a eu lieu sur ce point tant la visite des lieux qu l audience e
32. x et l quipement fournis et install s par le b n ficiaire 2 les r parations rendues n cessaires par un comportement normal des mat riaux tels les fissures et les r tr cissements 3 les r parations rendues n cessaires par une faute du b n ficiaire tels l entretien inad quat la mauvaise utilisation du b timent ainsi que celles qui r sultent de suppressions modifications ou ajouts r alis s par le b n ficiaire 4 les d gradations r sultant de l usure normale du b timent 5 l obligation de relogement de d m nagement et d entreposage des biens du b n ficiaire et les r parations rendues n cessaires la suite d v nements de force majeure tels les tremblements de terre les inondations les conditions climatiques exceptionnelles la gr ve et le lock out 6 la r paration des dommages d coulant de la responsabilit civile extracontractuelle de l entrepreneur 7 la r paration des dommages r sultant des sols contamin s y compris le remplacement des sols eux m mes 8 l obligation d un service public d assurer l alimentation en gaz ou en lectricit du b timent 9 les espaces de stationnement et les locaux d entreposage situ s l ext rieur du b timent o se trouvent les unit s r sidentielles et tout ouvrag situ l ext rieur du b timent tels les piscines ext rieures le terrassement les trottoirs les all es et le syst me de drainage des eaux de surface du terrain 10
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