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Behavorial Science - fre.qxp - Royal Canadian Mounted Police

1. En juillet 2006 10 000 vacu s canadiens ont d barqu Larnaca Chypre popu lation 60 000 en provenance du Liban en qu te d sesp r e d obtenir un vol vers le Canada La GRC y a d tach le s m Michael Labranche son agent de liaison Amman Jordanie dans le but d aider valuer la situation de surveiller les op rations de conseiller le personnel sur les enjeux de s curit ventuels et de mobiliser la police locale Voici le compte rendu personnel de sa mission Par le s m Michael Labranche Agent de liaison de la GRC Amman Jordanie Dans la matin e du 20 juillet 2006 je suis arriv Chypre o J ai rencontr une petite d l gation de fonctionnaires Ceux ci qui venaient aussi de d barquer dans l le taient fort occup s pr parer l arriv e imminente de milliers de Canadiens du Liban Tous taient conscients de la lourde t che d assurer l h bergement le transport par autobus les repas l approvisionnement en eau la s curit les communications et le transport par avion de milliers de gens dans un pays d pourvu d une ambassade canadi enne Nous savions aussi que le premier ministre Stephen Harper qui revenait du Sommet du G8 via Paris avait offert de prendre des r fugi s bord de son avion et que celui c1 atterrirait sous peu En bout de ligne environ 100 vacu s sont revenus par ce vol Une premi re vague de r fugi s Quelques heures
2. volue pas sera rapidement d class Sur quel genre de donn es vous fondez vous pour laborer un profil Dans les cas d homicides l analyste a besoin de donn es de victimologie du rap port des constatations criminelles et des photos des lieux des crimes d une carte commerciale indiquant tous les lieux des crimes et les distances entre ceux ci d un rapport d autopsie et de toxicologie ainsi que de donn es d mographiques et g ographiques relatives chaque lieu des crimes Dans les cas de viols l analyste s ap puie sur le rapport des constatations cri minelles et les photos des lieux des crimes le rapport d examen m dical une carte commerciale indiquant tous les lieux des crimes et les distances entre ceux ci la d claration de la victime qui pr cise la force pr judiciable exerc e le genre et la s quence des actes sexuels ce que l agresseur a dit la victime ou a exig qu elle lui dise et tout autre renseignement pertinent Quels traits recherchez vous chez un auteur de profils John Douglas Bob Ressler et moi m me avions l habitude d interviewer chaque candidat un poste d auteur de profils au sein du BSU Nous recherchions alors les qualit s suivantes l exp rience de vie l ouverture d esprit le jugement qui se d finit comme l intelligence pragmatique l intuition l aptitude faire abstraction de ses propres sentiments l gard du cr
3. ligoter torturer et tuer avait amorc sa s rie d homicides le 15 janvier 1974 avec les meurtres de Joseph et Julie Otera ainsi que de deux de leurs jeunes enfants Joseph et Josephine La s rie s est poursuivie durant 12 ans jusqu ce qu il ait tu quatre autres Jeunes femmes apr s les avoir soumises la tor ture Tous ces meurtres ont une dimension sexuelle impliquant des l ments de sadisme Malgr les mesures d enqu te inten sives mises en oeuvre par la police de Wichita et le Kansas Bureau of Investigation l poque le meurtrier n a jamais t identifi et les affaires r solues Plusieurs escouades avaient d j tent d identifier le criminel y compris une escouade des homicides non r solus con nue sous le nom de Ghost Busters SOS Fant me mais en vain Le tueur se manifestait de nouveau et le risque de victimes additionnelles devenait tr s r el Le It Landwehr d tective d exp rience en mati re d homicides au sein du SP de Wichita et ancien membre des Ghost Busters tait aujourd hui respon sable de l escouade des homicides Cette fois il allait mettre en oeuvre une strat gie Il a donc d cid de faire appel une ressource offerte gratuitement tout service de police et dont l efficacit demeure in gal e pour ce qui est d aider les enqu teurs r soudre les cas de meurtres en s rie le Centre national d analyse des crimes vio lents du FBI
4. notamment pour tablir des listes de suspects Pour illustrer ce point prenons l analo gie d une d faillance m canique d une automobile Si le m canicien qui vous avez confi votre auto au lieu de r parer celle ci vous donnait un rapport d taill sur la d faillance et sur les pi ces n ces saires seriez Vous en mesure de corriger vous m me la d faillance Probablement pas Pour poursuivre l analogie 1l nous serait utile d avoir les bons outils et le manuel d entretien correspondant au mod le de voiture en question Ce dernier point est tr s important parce qu il est arriv que la section avait fourni des con seils sur un genre particulier de meurtre mais que l enqu teur a appliqu ces don n es un cas tout fait diff rent Chaque cas est particulier et moins de s inscrire dans une s rie de crimes les rapports seront compl tement diff rents De fait 1l est ais de rep rer un rapport m diocre celui qui donne exactement les m mes conseils que le rapport pr c dent Aujourd hui la SCAS ne se contente plus de fournir aux enqu teurs ses rapports ou ses conseils sur le comportement elle leur montre plus souvent qu autrement la fa on de les appliquer l enqu te Quelquefois les conseillers sp cialistes du comportement recourent aux bases de donn es dont ils disposent pour effectuer eux m mes des recherches sur les sus pects l occasion ils feront c
5. tude visiter http Www aic gov au crc reports 200304 12 html 35 be L AVANT SC NE Une synth se de donn es Le Centre national d valuation des risques l oeuvre par Chris Thatcher C est toute une manne de donn es plucher reconna t Calvin Christiansen en survolant du regard une salle d analystes de techniciens et d enqu teurs charg s de recevoir des torrents d information chaque heure du jour des quatre coins de la plan te C est un peu tourdissant de recueillir autant de donn es Mais l Agence des services frontaliers du Canada ASFC a investi judicieusement dans la fa on dont nous traitons ces donn es Auparavant nous avions des caisses remplies de documents en diff rents points du pays 1l nous tait alors difficile d obtenir une per spective globale Dans les jours qui ont suivi le 11 septembre 2001 la s curit frontali re a rev tu une importance capitale Si des milliards de dollars en marchan dises et des millions de person nes entrent au pays chaque ann e le Canada n a au mieux qu une notion incompl te de leur v ritable origine Des propositions ont bien t envisag es avant le 11 septembre mais il a fallu le choc de cette trag die pour acc l rer la concr ti sation d un bon nombre d entre elles Avant la fin de l ann e le Canada et les tats Unis avaient sign la D claration sur la fronti re intelligente un plan d
6. vil gient la liaison avec ces centres pour toucher les jeunes tablir des liens de con fiance et favoriser la communication Les centres de jeunes sont depuis longtemps des lieux de choix o les jeunes peuvent se retrouver grandir et d velopper leurs aptitudes sociales Ils y apprennent des m tiers acqui rent des comp tences professionnelles et des aptitudes qui les aideront dans la vie et leur permettront de devenir des membres utiles de la soci t Ils d velopperont notamment la confiance et le savoir faire n cessaires pour int grer le march du tra vail Dans certains cas la recherche d un travail les m nera directement au bureau de recrutement d un service de police tout le moins un centre de jeunes est un endroit s r o ils sauront s occuper de mani re utile en choisissant parmi un ventail d activit s sociales sportives ou autres Il est donc pertinent que des policiers y investissent du temps pour appuyer les programmes et y prendre part Leur pr sence dans un centre que ce soit au sein du conseil en tant que b n voles ou comme conf renciers invit s ou simplement le fait d y faire un Gazette Vol 69 N 1 2007 clients tour quand ils ont le temps durant leur quart leur permettent de favoriser grandement leurs relations avec les jeunes gens de leur collectivit Les policiers tablissent aussi dans ces organismes des relations avec d autres services et trav
7. Le syst me per met un analyste du comportement de faire une recherche la fois par th me et par codes d infraction On peut pr ciser dans la recherche des l ments du signalement ge taille ethnie et carrure ainsi qu un secteur g ographique Soulignons que le syst me permet l analyste de v rifier le dossier complet d un contrevenant S il a pu faire l objet ant rieurement d accusa tions pour une infraction sexuelle quelque part au pays mais de seulement une infrac tion au code de la route dans un autre secteur l analyste pourra quand m me le relever Dans la r cente affaire de viol malgr les pr cautions prises par l agresseur la victime a t en mesure d estimer avec assurance son ethnie et son ge tant donn que l agresseur semblait familier avec le secteur nous tions s rs qu il tait un r sident de la localit ou qu il avait des relations dans le secteur Fort de ces don n es nous avons lanc une recherche pour une p riode de dix ans pour tablir une pre mi re liste de suspects Malgr le fait qu il s agissait d une petite ville 25 000 habi tants le syst me n en a pas moins donn 551 suspects possibles Nous avons appliqu des codes d in fractions et des th mes pr cis pour dresser une liste de suspects prioritaires Nous nous sommes ensuite attard s aux contrevenants ayant fait l objet d accusations ant rieures pour intrusio
8. c dents criminels et des donn es g ographiques Il s agit d une banque de fichiers sur toutes les accusations port es par la police n o z landaise depuis le 1 janvier 1976 Chaque fichier contient un code d accusation pr cis le nom du con trevenant un num ro de fichier le signale ment et l adresse du contrevenant l adresse du lieu d infraction et le secteur du tribunal o l accusation a t d pos e La base con tient actuellement 4 8 millions de fichiers Les 5 600 codes d infraction sont regroup s en 12 cat gories intrusion violence sexe biens armes feu drogues incendie criminel dommage fraude trafic comportement antisocial et autres Cer taines infractions sont consign es sous plusieurs cat gories Par exemple le fait d inhiber ou d tourdir est class princi palement sous les infractions de violence Toutefois ces actes Gr ce sa base de donn es nationale la police n o z landaise a fait une recherche pour d terminer les suspects qui pouvaient avoir un lien avec le quartier o une femme a t viol e en juin dernier individu reconnu coupable s est av r tre le sus pect num ro un de la liste tablie Gazette Vol 69 N 1 2007 rel vent manifeste ment de certains infractions sexuelles et sont de plus en plus li s au contexte du viol avec drogue Par cons quent la base ZWAAGSI les r per torie galement sous sexe et sous drogues
9. compr hension g n rale des policiers l gard de la communication avec les sourds et de l American Sign Language ASL comme culture et langue des sourds et de favoriser les occasions pour les policiers d apprendre et de pratiquer l ASL et d autres modes de communication Gazette Vol 69 N 1 2007 On recommande que les communaut s entendante et sourde s instruisent aux fa ons d aborder la surdit et les moyens de se prot ger L intensification des d mar ches de sensibilisation et du dialogue devraient am liorer la pr vention des agressions sexuelles et les interventions cet gard Pour consulter la version int grale du rapport d tude visiter http www ncjrs gov App Publicati ons abstract aspx ID 234353 Enqu te sur l interrogatoire effectif et thique de pr sum s d linquants sexuels par Mark Kebbell Emily Hurren et Paul Mazerolle Contrairement aux autres infractions cri minelles les infractions sexuelles sont habituellement perp tr es dans un cadre intime o il n y a g n ralement peu ou pas de t moins corroborants par con s quent toute condamnation reposera sur la parole de la victime oppos e celle du d linquant Le pr sent projet d tude visait d ter miner les moyens pour la police d am lio rer l interrogation des pr sum s d lin quants sexuels et de relever les facteurs qui peuvent favoriser les probabilit s d obtenir un aveu de c
10. de confiance Le texte qui suit est un extrait d une allocution prononc e par la commissaire Bev Busson lors de la conf rence interna tionale de la police et des cadres policiers tenue en 2006 Vancouver Warren Buffet directeur g n ral estim d une entreprise parmi les plus connues du monde a d j dit il faut 20 ans pour b tir une r putation mais seulement cinq minutes pour la compromettre une poque marqu e par la technolo gie moderne et les communications mondi ales qui transmettent des messages en l es pace de millisecondes nous n avons apparemment nulle part o demeurer dans l ombre plus de temps pour r fl chir de fa on strat gique et plus aucune marge d erreur Notre r putation nos relations de confiance l externe et l interne semblent plus pr caires que jamais tandis que nous effectuons un exercice de corde raide sous les projecteurs publics et sans filet En r alit nous disposons effective ment d un filet et c est ce qu on appelle la confiance La confiance est une notion qui m rite r flexion Elle rev t une signification dif f rente selon les gens Pour nos citoyens et nos collectivit s la confiance c est le fait de pouvoir compter sur la police peu importe l urgence de la situation C est aussi la reconnaissance publique du haut degr de professionnalisme et de 38 comp tence associ la police Mais par dessus tout la
11. faire face explique M Christiansen L information passe d abord par notre sec tion du renseignement qui traitera ensuite avec l un ou l autre de ces organismes Gazette Vol 69 N 1 2007 Le CNER s en remet ce que M Christiansen appelle une d marche multidi mensionnelle pour rep rer les passagers dangereux Se gardant de d voiler le nom bre de passagers haut risque relev s par l organisme il souligne toutefois que les chiffres peuvent fluctuer largement d apr s ses ann es d exp rience comme fonctionnaire des douanes Certains jours aux postes frontaliers le stationnement tait plein On se disait mais d o vien nent ils tous et pourquoi chaque voyageur semble suspect aujourd hui se sou vient M Christiansen Contr le commercial Compte tenu que plus de 8 000 conteneurs quittent quotidiennement des centaines de ports du monde entier destination du Canada l analyse du torrent de donn es commerciales a galement pos de lourds d fis Depuis avril 2004 tous les exp diteurs sont tenus de pr senter 24 heures avant le d part les donn es sur les conteneurs des tin s au Canada Cet avis permet au CNER d valuer chaque conteneur et en cas de doutes celui ci coordonne l examen des marchandises par les autorit s locales Si des biens ill gaux de toutes sortes transitent par les ports du monde entier le CNER se concentre sur ceux qui peuvent causer de
12. l aide d un logiciel sp cialis Le s m Sesely souligne qu un meurtre peut comporter plus d un site Les tablisseurs de pro fils g ographiques peuvent int grer dans l analyse tout site o l on a pr lev des l ments de preuve par exemple le site du meurtre en tant que tel et le site d limination du corps Il arrive parfois qu on peut divulguer au public des l ments d un profil criminel ou g ographique strat gie que les auteurs par formation doivent valuer et recommander ou non aux enqu teurs Mais on doit toujours faire preuve de circonspection cet gard On a relev un ph nom ne de trans position lorsque le d linquant modifie ses tactiques en fonction des messages dans les m dias ou des r actions de la police explique le s m Sesely Un cas type est l affaire du tireur fou Washington Un Journaliste avait demand au chef de police si ses enfants taient en s curit ce quoi celui ci a r pondu oui envoyez vos enfants l cole Le lendemain un gar on de 13 ans a t abattu pr s de son cole Nous devons faire tr s attention ce que nous disons La police a r v l plusieurs d tails sur le tueur d Edmonton le d linquant ou les d linquants se d place au volant d une camionnette ou d un VUS il s adonne des activit s de plein air comme la chasse la p che ou le braconnage il circule habituellement sur des
13. n1 de mieux freiner qu un autre v hicule En fait un camion ou un v hicule uti litaire sport quatre roues motrices est plus lourd qu un v hicle de police Ce poids suppl mentaire entra ne des dis tances de freinage d autant plus longues viter de se laisser endormir par le faux sentiment de s curit que semble procurer ce genre de v hicule Pr paration du v hicule pour l hiver D abord se rappeler de remplacer les quatre pneus et non seulement ceux de l essieu moteur par des pneus d hiver homologu s Le conducteur du v hicule doit s assurer que cela est fait Je me suis d j retrouv dans la situation o les pneus n avaient pas t chang s simple ment parce que je pensais qu un autre allait le faire Ensuite veiller ce que le v hicule 30 soit dot d un grattoir glace de nou veaux balais d essuie glace et de liquide lave glace cot pour la temp rature hiver nale Vous devriez galement avoir une trousse de survie adapt e au climat o vous comptez conduire Avant d entreprendre tout d placement en hiver assurez vous de bien r chauffer le v hicule et d enlever la neige et la glace des fen tres des phares et de la barre de signalisation N abr gez pas cette tape Outre le fait de garantir une bonne visibi lit cette mesure permet de projeter une image professionnelle Imaginez comment vous aborderiez un citoyen conduisant un v hicule dont les fen tr
14. ro ne bon march et l ali mentation des r seaux internationaux de narcodistribution Apr s le retrait sovi tique en 1989 et la guerre civile subs quente qui s est pour suivie jusqu en 2001 la production d opi um et d h ro ne a continu de cro tre sauf durant un an lorsque le gouvernement taliban a interdit la production l chelle nationale en invoquant des motifs religieux Si cette interdiction a sembl inexplicable l poque en r trospective il s agissait d une mesure strat gique de la part du gouvernement pour tenir les stocks d opium et d h ro ne l cart du march et ainsi stimuler la demande mondiale et les prix du march illicite la suite du 11 septembre et de l op ra tion Libert immuable qui a suivi en 2001 en vue de lib rer l Afghanistan et instaurer un gouvernement d mocratique la produc tion d opium et d h ro ne a continu d tre une source de difficult s pour le gouverne ment du pays L tablissement d un r gime d mocratique signifie que le gouvernement afghan doit tre en mesure de faire respecter la r gle de droit y compris l interdic tion relative la production d opium La menace que pose pour la s curit le narcotrafic et l insurrection dans le sud de l Afghanistan doivent tre envisag es la fois de fa on distincte et interreli e car les narcotrafiquants et les Talibans tirent gale ment profit de leur relat
15. ses comportements pourront tre rapproch s si on en fait mention dans le syst me Au Qu bec et en Ontario la consignation des donn es dans le SALVAC constitue m me une obligation l gale Tr s efficace au Canada le syst me est SURREY CONSTABULARY MURDER If you saw this schoolboy during afternoon of Tuesday 23rd April 1968 hitch hiking in Chessington area when he was trying to get a lift towards Leatherhead you are asked to inform the police as soon as possible He was aged 14 years 5 4 fresh complexion dark brown hair Boston style grey green eyes pigeon toed wearing red school cap with two small grey inserts at back RED BLAZER WITH GREY VERTICAL STRIPES dark grey long trousers black lace up shoes white shirt brown tie with red stripes carrying leather brief case Le meurtre de Roy Tutill adolescent de 14 ans en 1968 a d concert la police britannique durant plus de trois d cennies Mais en 1999 peu apr s la mise en oeuvre du syst me SALVAC un analyste a tabli une correspon dance entre cette affaire historique et un crime r cent permettant ainsi la police de mettre le grappin sur le meurtrier de l adolescent en outre consid r par plusieurs comme le meilleur syst me d analyse de liens sur le march l heure actuel Le nombre d ad h rents augmente constamment le R U la Su de l Irlande l Allemagne et la Belgique ont d j sign des contrats de l
16. 100 000 US Les organisations criminelles tirent un large profit de la toxicod pendance qu elles favorisent la production de stup fiants en Afghanistan soutient des op rations men es contre les forces de la coalition et les forces arm es afghanes Une analyse s impose Affect pendant 12 mois Kandahar la Direction du renseignement des Forces canadiennes le conseiller en renseigne ments criminels aupr s de l quipe Afghanistan a pour mandat de recueillir d analyser et de diffuser des renseigne ments sur les liens entre le narcotrafic et l insurrection dans la province de Kandahar Vu le fort volume de renseignements issus du th tre des op rations et la n ces sit de leur analyse le conseiller fournit la fois son expertise et des produits de ren seignements qui permettent aux planifica teurs militaires de mieux comprendre les ramifications entre l activit criminelle et le mouvement rebelle C est un volet essentiel pour planifier la r pression des insurg s et aider les commandants et les planificateurs militaires comprendre les voies de communication et d approvision nement ainsi que les axes par lesquels les insurg s talibans et les narcotrafiquants Gazette Vol 69 N 1 2007 collaborent pour la r alisation de leurs objectifs communs Il est imp ratif pour le conseiller de bien comprendre les contextes de l conomie agraire de la soci t tribale afghane et des syst me
17. 16 ans cision de tels syst mes Les concepteurs des syst mes EPG soutiennent en g n ral que leur rendement doit tre valu en c est dire le pourcentage d une zone de recherche arbitrairement d limit e qu on doit ratisser pour localiser le domicile du tudes fond es sur le pourcentage de localisation mon t mes EPG permettent de r duire d environ 90 pour cent la zone de recherche Bien qu un tel nonc doit tre pond r e par l ex amen des m thodes de l auteur de l tude pour les besoin de la pr sente table ronde t mes EPG semblent assez pr cis Contrairement aux concepteurs des syst mes les d cisionnaires et les adminis comparer la pr cision des syst mes EPG celle des m thodes d tablissement de pro fils g ographiques plus simples et plus moi m me avons tudi la question en comparant les syst mes EPG plusieurs m thodes pr dictives p ex le calcul du m thodes de pr diction humaine p ex le choix du milieu du lieu des crimes Nous avons g n ralement mesur la pr ci seules quelques tudes ont port sur la pr fonction du pourcentage de localisation d linquant Les trois 66 trent que les sys qu en g n ral j estimerais je me contenterai de conclure que les sys trateurs de budget pr f reront peut tre abordables Craig Bennell Paul Taylor et centre moyen du lieu des crimes et des sion en fonction de la distance d
18. 20 ans de carri re L tablissement de liens entre des crimes violents non r solus et des cas ant rieurs similaires peut aider les enqu teurs r duire une longue liste de suspects Nous abordons comment le Syst me d analyse des liens entre les crimes de violence SALVAC est utile pour la police au pays et l tranger En Nouvelle Z lande la police recourt sa propre base de donn es nationale ainsi qu au SALVAC pour prioriser les suspects une d marche qui s est r v l e efficace dans une affaire r cente que nous relatons Par ailleurs Sean Sutton de la Section des analyses de crimes graves au R U montre comment ses membres s attachent faire en sorte que leurs rapports renferment des renseignements pragma tiques et accessibles pour les enqu teurs qui en font usage La police profite aussi de mani re vidente de l expertise de sp cialistes de l ext rieur de la communaut polici re Joanna Pozzulo chercheure l Universit Carleton Ottawa tudie les techniques d interrogation des enfants t moins D couvrez les choses faire et ne pas faire pour tirer des ren seignements pr cis de la part des jeunes Nous nous entretenons galement avec un sp cialiste de l va luation des menaces et des interventions par suite d incidents trau matisants qui travaille avec la police et les enseignants pour pr venir la violence dans les coles Dans la foul e de la fusillade survenue au
19. A Quatre policiers issus respectivement de Ontario de la Virginie de la Floride et de la Caroline du Sud ont pass une semaine l automne dernier analyser des lieux de crime sous la supervision du serg d t Jim Van Allen de l OPP et du serg Pierre Nezan de la GRC deux tablisseurs de profils criminels La Police provinciale de l Ontario OPP et la GRC ont mis en commun leur expertise pour offrir des s ances de forma tion des titulaires de l International Criminal Investigative Analysis Fellowship bourse d tude en analyses d enqu tes criminelles Nous t chons autant que possible de partager notre expertise explique le serg Nezan Nous faisons le m me travail seuls nos insignes d paule diff rent Ce travail consiste analyser des lieux de crimes et fournir aux enqu teurs de police des profils de comportement ou GARE L HAME ONNAGE VOCAL Alors que les membres du public commen cent tre sensibilis s l hame onnage voil qu une nouvelle alerte est sonn e gare l hame onnage vocal Similaire l hame onnage qui consiste envoyer un courriel quelqu un en simu lant un site l gitime pour inciter la victime divulguer des renseignements personnels l hame onnage vocal ou t l phonique invite la personne composer un num ro de t l phone ill gitime La meilleure d fense contre l hame onnage vocal est d aborder tout
20. NCAVAC National Center for the Analysis of Violent Crime Analyse des comportements Le NCAVC a t cr en 1985 lors de l expansion du Groupe des sciences du Dennis Rader un agent d ex cution des arr t s munici paux vivait et travaillait dans la ville de Park City Kansas Il a t arr t le 25 f vrier 2005 plus de 30 ans apr s avoir tu sa premi re victime comportement BSU Behavioral Science Unit du FBI Le BSU constituait l un des services de formation au sein de la Division de la formation et du perfectionnement du FBI En 1994 l organisation a form le Groupe d intervention cons cutive un incident critique CIRG Critical Incident Response Group et les groupes relatifs au comportement op rationnel du NCAVC ont alors t transf r s au sein du CIRG dont ils rel vent toujours Le NCAVC comprend quatre unit s trois groupes de l analyse du comporte ment BAU Behavioral Analysis Unit ainsi que le groupe du programme d arrestation des d linquants violents VICAP Violent Criminal Apprehension Program Unit ax sur une base de donn es informatis es Le BAU I g re les cas impliquant des valuations de la me nace et les mesures antiterrorisme le BAU 2 traite les cas relatifs aux victimes adultes dont les meurtres en s rie les meurtres et les agressions sexuelles en s rie enfin le BAU 3 aborde les crimes touchant des enfants Le mandat des groupes comporte tr
21. Nous n allons pas vous dire que Pierre Tremblay est l auteur des crimes mais notre profil permettra aux enqu teurs de dresser une liste prioritaire de suspects Si l tablissement de profils criminels est contest par certains critiques notam ment ceux qui estiment que ce n est pas un Gazette Vol 69 N 1 2007 processus rigoureusement scientifique le serg Nezan conc de qu il ne s agit pas d une science exacte Mais il souligne que le processus n est pas sans m rite Ce n est pas une m thode infaillible dit il Mais je sais par exp rience que les gens qui ont recouru nos services dans le pass sont conscients de nos limites et n en tretiennent donc pas d attentes 1rr alistes Ils savent l utilit de notre d marche Larry Wilson du projet KARE est l un de ces partisans Si les policiers canadiens n abordent pas souvent des cas impliquant des d linquants s riels violents M Wilson a n anmoins particip au projet Green Ribbon l escouade qui a traqu et finale ment appr hende les tueurs sexuels s riels Paul Bernardo et Karla Homolka en 1992 l poque M Wilson tait charg de g rer le nombre de suspects ou de person nes d int r t comme on les d signe aujour d hui dans cette enqu te Et la liste tait tendue comme pour les crimes commis Edmonton l poque nous recherchions un moyen de classer les personnes d int r
22. a un profond besoin de pouvoir se fier ses policiers pour se sentir en s curit Aucune autre profes sion surtout au Canada n est habilit e par la loi utiliser une force meurtri re au besoin pour prot ger les citoyens con tre le danger et la mort Les trois questions fondamentales Suis je en s curit Savez vous ce que vous faites et Puis je me fier vous ne concernent pas seulement le public Elles viennent galement l es prit de nos organismes partenaires de nos clients et de nos membres Eux aussi ont besoin de se sentir en s curit dans leurs rapports avec nous Ils ont besoin de percevoir la manifestation de notre professionnalisme et de nos comp tences dans l exercice quotidien de nos fonc tions et ils ont besoin d une relation fond e sur la confiance Si la communication est le vecteur qui unit les organisations la confiance est le ciment qui assure des relations solides Pour maintenir des relations de confiance pour pr server la r serve de bonne volont nous devons demeurer conscients des facteurs qui d finissent la confiance Nous devons faire preuve de comp tence d montrer la valeur de l exp rience et faire preuve d int grit dans nos actes tout en exer ant de la souplesse face aux circonstances changeantes Il nous faut allier communi cations bilat rales connectivit et colla boration et tre pr ts exercer un partage des pouvoirs des r
23. action en 30 points qui entre autres objectifs visait largir la fronti re En tablissant des fron ti res virtuelles aux points de d part des marchandises et des personnes les points d entr e au Canada allaient devenir la derni re plut t que la premi re ligne de d fense Deux ans plus tard la fin de 2003 le gouvernement a cr l Agence des services frontaliers du Canada ASFC une organi sation pivot dans la mise en oeuvre de la politique de s curit nationale visant int grer les comp tences de l Agence des douanes et du revenu du Canada ADRC de Citoyennet et Immigration Canada CIC et de l Agence canadienne d inspec 36 tion des aliments ACIA Sous l gide du minist re de la S curit publique et de la Protection civile ASFC regroupe plusieurs fonctions le pro gramme des douanes de l ADRC le pro gramme du renseignement de la r pression et de l ex cution ainsi que le programme de l immigration aux points d entr e de CIC et enfin le programme d inspection de PACIA Objectif mieux g rer et contr ler les mouvements transfrontaliers des per sonnes et des biens Pour nous ASFC met en oeuvre une strat gie de fronti res multiples repoussant les fronti res au del des limites c Pour nous l ASFC met en oeuvre une strat gie de fronti res multiples repoussant les fronti res au del des limites tradition nelles telles que nous les c
24. confiance du public envers les services policiers se traduit par un sentiment de s curit Pour nos membres l interne la con fiance a un autre sens Elle repose souvent sur la notion que nos dirigeants ont tran scend les mod les p rim s de comman dement et de contr le Sur la conviction que nos leaders sont sensibles aux besoins motifs et d information et privil gient la communication et l coute active Des leaders qui pr chent par l exemple font preuve de comp tence et de compassion et tablissent des crit res nets en mati re de pouvoir et de responsabilisation Lorsque les choses vont bien la confi ance appara t en filigrane Nous ne faisons habituellement pas de cas du r le de la confiance dans le maintien de nos rela tions Mais en situation de crise tout change Un v nement soudain mena ant la s curit et la r putation met l preuve nos relations de confiance Lors d une catastrophe les communi cations s intensifient consid rablement mais de fa on fragment e On obtient des fragments d information pas toujours fiable exhaustive ou pr cise La crainte du public est la premi re motion faire sur face dans une crise en raison du sentiment d impuissance devant l inconnu Dans une situation de crise les gens esp rent pour le mieux mais s attendent au pire ils per oivent souvent la menace de fa on d mesur e par rapport la r alit Lors d une c
25. de lui pr senter le prochain Certains avancent que la s ance s quentielle est plus efficace pour r duire le taux d erreur lorsque le suspect est inno cent Toutefois les tudes montrent que ce genre de s ance n est pas tr s efficace dans le cas des enfants t moins En fait dans l ensemble des tudes ce sujet la s ance simultan e semble produire des preuves d identification plus fiable de la part des enfants t moins par rapport la s ance s quentielle Il faut garder en t te toute fois que la m thode simultan e engendre un taux d identification erron e plus lev chez les enfants que chez les adultes S ance d identification par limination la fin des ann es 90 j ai con u une nouvelle m thode d identification pour les enfants t moins que J ai appel s ance d identification par limination Dans ce cas l enfant est appel se prononcer deux fois D abord on lui pr sente l ensemble des individus comme pour la s ance d identification simultan e puis l enfant doit choisir la personne qui lui semble ressembler le plus l agresseur Une fois cette d cision rendue on retire les autres membres de la parade et l enfant se voit demander de dire si le membre retenu est bel et bien l agresseur Les tudes r alis es jusqu ici mon trent que la s ance d identification par limination donne un taux d identifica tion erron e r duit chez les enfants d
26. graves pr judices pr cise M Christiansen Nous sommes la recherche des plus dangereux mati res et produits chimiques biologiques nucl aires explosifs et de la technologie des radiations Nous signalons les l ments qui peuvent int resser les autorit s portuaires Les stup fiants et biens fausse ment d sign s sont signal s aux points d entr e Un programme exemplaire l instar du Canada les tats Unis ont regroup leurs fonctions d immigra tion et de douanes sous les auspices d un minist re central celui de la S curit int rieure M Christiansen pr voit une collaboration mondiale accrue alors que l Australie la Nouvelle Z lande et le R U entendent cr er des centres d valu ation analogues ou en largir la port e Des repr sentants des cinq pays se sont r unis pour voir s il y aurait de meilleurs moyens de fonctionner Nous n avons pas nou de relations comme celles qui nous unissent aux tats Unis mais le potentiel est vident Le CNER s est fait remarquer l tranger et pourrait d ailleurs devenir un mod le mondial en la mati re Aujourd hui gr ce l acc s des donn es de pointe il parvient rep rer les voyageurs haut risque qui auraient pu passer inaper us il y a cinq ans Ils auraient pu tre rep r s par un agent au stade primaire ou secondaire mais nous pouvons d sormais les d masquer d entr e de jeu e
27. hectares La province voisine de Helmand a connu une production accrue de 162 pour cent dans la m me X gt s Minist re de la D fense nationale Un soldat de l arm e afghane tient dans sa main une plante de pavot r colt e pour la r sine d opium Les champs de pavot d opium et de marihuana font partie int grante du paysage du sud de l Afghanistan ann e pour une superficie cultiv e de 70 000 hectares Comme seules 6 des 34 provinces du pays sont exemptes d opium les Nations Unies disent craindre la constitution effec tive d un narco tat au sud de l Afghanistan caract ris par la culture et le trafic grande chelle de la drogue l insurrection et le terrorisme le crime et la corruption Les liens entre les narcotrafiquants et les insurg s et les terroristes ne sont pas nouveaux comme en t moignent les exemples historiques en Asie du Sud Est en Am rique latine et dans les Balkans Si la culture de drogues dans la r gion du Croissant d or Iran Afghanistan et Pakistan a des racines anciennes l inten sification marqu e de la culture en Afghanistan a d but durant le soul ve ment contre l Union sovi tique entre 1979 et 1989 Afin de financer et de maintenir la campagne contre les Sovi tiques la cul ture du pavot d opium et la production de drogue a constitu une source accessible de revenus avec la cr ation d un march d opium et d h
28. ils signifient Organis se dit de crimes m thodiques planifi s dont l auteur ne laisse aucun indice et dans lequel il utilise une arme choisie et non d opportunit D sorganis se dit de crimes qui sont impulsifs et chaotiques et dont l auteur laisse des l ments de preuve et utilise une arme d opportunit Pouvez vous retracer l volution de l tablissement de profils durant votre affectation au BSU Tout d abord le titre a volu Au d part nous parlions de psychological profiling tablissement du profil psychologique Par la suite nous avons utilis le terme criminal personality profiling tablisse ment du profil de la personnalit cri minelle puis criminal investigative analy sis analyse d enqu te criminelle Le programme a volu au d but on se bornait laborer des profils pour des crimes non r solus les caract ristiques et les traits de criminels non identifi s mon d part du BSU en 1994 l tablisse ment de profils ne constituait qu une par Gazette Vol 69 N 1 2007 tie de nos activit s Nous avions alors commenc donner des t moignages proposer des strat gies sugg rer des m thodes d interrogation et d entrevue ainsi qu aider la r daction d affidavits concernant des mandats de perquisition l valuation de la menace et l analyse en cas de mort quivoque Tout secteur d enqu te criminelle qui n
29. notion de v rit et on suscite l engagement de l enfant dire la v rit Au fil des tapes suivantes on aborde l incident all gu et l aide de questions ouvertes l inter rogateur demande l enfant de d crire ce qui est arriv mesure que progresse l interrogatoire on pose des questions Gazette Vol 69 N 1 2007 plus pr cises mais non suggestives Les questions ult rieures reposent sur les renseignements que l enfant a donn s aux tapes ant rieures de l interrogatoire Poup es dot es d organes sexuels Certains pr tendent que le recours des poup es dot es d organes sexuels peut tre utile lorsque l enfant a de la difficult donner un compte rendu verbal Comme le terme l indique ces poup es ont des organes sexuels conformes l anatomie masculine et f minine La pr misse qui sous tend leur utilisation est que les enfants peuvent avoir de la difficult verbaliser l incident et qu en jouant avec les poup es ils d montreront ce dont 1ls ont t victimes ou t moins Sur le plan intuitif on peut voir la logique de cette pr misse Toutefois les tudes ne confirment pas que le recours des poup es dot es d organes sexuels permet de d terminer si une agression sex uelle a eu lieu Les chercheurs ont relev des cueils dans le recours ces poup es pour d ter miner l occurrence d une agression sex uelle Par exemple aucun
30. particuli rement dans la province de Kandahar foyer historique et spirituel du mouvement taliban Comme les actualit s quotidiennes nous le rappel lent fr quemment cet afflux a oblig les forces arm es canadiennes participer une campagne anti insurrectionnelle afin de d loger les Talibans du sud et de lib rer la r gion du joug des rebelles Cela dit un autre enjeu se d marque de plus en plus dans le maintien de l ordre au sud du pays et c est ici que les Enqu tes relatives la s curit nationale de la GRC exercent leur leadership et offrent un service int gr dans des condi tions toutes particuli res Ainsi selon les pr visions pour 2006 2007 du Bureau des Nations Unies contre la drogue et le crime UNODC la produc tion d opium partir des r coltes de pavot en Afghanistan atteindrait un niveau record Devant l intensification marqu e de la culture dans le sud du pays l UNODC se dit fort pr occup par le r le du narcotrafic dans le mouvement rebelle alors que l offre d passe la demande l heure actuelle quelque 92 pour cent de l approvisionnement mondi al en opium y compris de l h ro ne un de ses d riv s provient de l Afghanistan si tuation que les Nations Unies ont qualifi e de difficilement redressable La r colte de 32 pavot d opium en 2006 est valu e 6 100 tonnes une augmentation de 59 pour cent pour une superficie cultiv e record de 165 000
31. pass sont conscients de nos limites et n entretiennent donc pas d attentes irr alistes Ils savent l utilit de notre d marche Le projet KARE Le s m Larry Wilson de la GRC est responsable des analyses des comporte ments et des analyses tactiques pour le pro jet KARE il savait exactement o s adres ser lorsqu il a accept ce mandat Il con vient que l enqu te constitue un cas mod le par son recours aux sciences du comporte ment La SDSC a apport son concours d s le d but de l enqu te explique le s m Wilson Ses membres nous ont conseill s sur la strat gie d enqu te sur la fa on d aborder les m dias et sur les r actions ventuelles du criminel Ces strat gies et ces consid rations reposent essentiellement sur les profils criminels et g ographiques que les sp cialistes ont labor s dans le cadre de l enqu te Le serg Pierre Nezan tait le principal analyste des enqu tes criminelles c d l tablisseur de profils dans le projet KARE Le serg Nezan bas Ottawa souligne que son groupe a assum plusieurs fonctions dans l enqu te mais l analyse des liens et le profil du comportement du criminel ont t les t ches les plus acca parantes Il y avait plusieurs victimes dans la r gion d Edmonton nous nous sommes donc rendus sur place pour examiner le lieu des crimes et donner notre avis sur ceux qui selon nous relevaient du m me cr
32. peut proposer une strat gie et couter les s ances d interrogation il n assume pas lui m me l interrogation des t moins ni l arrestation du suspect Si le r le de l tablisseur de profils criminels a fait l objet d un certain sensa tionnalisme ces derni res ann es c est essentiellement cause des mythes v hicul s par l industrie du divertissement G n ralement la perception de la plu part des gens au sujet de l tablissement de profils criminels se r partit dans l une des cat gories suivantes ou bien ils entre tiennent des attentes 1rr a listes de l ordre d une per spicacit presque surna turelle ou d une efficacit instantan e ou bien ils rel guent ces capacit s au rang de la boule de cristal sans valeur intrins que pour l enqu te Dans un cas comme dans l autre ces avis r sultent habituellement d une m sinformation ou de l inexp ri ence La v rit se situe quelque part entre les deux Mais vous ne la verrez vraisem blablement pas au grand cran E D autres sources d information sur les sciences du comportement la biblio th que du Coll ge canadien de police www cpc gc ca library_f htm Livres Hicks Scotia J Criminal Profiling Developing an Effective Science and Practice Washington D C American Psychological Association HV 8073 5 H52 2006 Hartwig Maria Interrogating to Detect Deception and Truth Effects o
33. plus tard le Blue Dawn accostait avec quelque 250 Canadiens Gazette Vol 69 N 1 2007 son bord On a amen les vac u s dans un pavillon afin de leur administrer des soins et de prendre les dispositions voulues avant de les acheminer vers les vols qui allaient les ramener au Canada Cette premi re journ e fut la plus facile g rer une visite du premier toire de notre pays Le s m Michael Labranche au port de Limassol Chypre Il a fourni son assistance l vacuation de 13 000 Canadiens du Liban la plus vaste op ration du genre dans lhis REPORTAGE TT ministre et 250 vacu s La journ e a t riche en enseigne ments sur la fa on d accueillir d assister et de transporter les vacu s qui allaient nous servir pour g rer la situation venir les trois navires qui faisaient route vers l le avec pr s de 2000 vacu s D s la deuxi me journ e aux prises avec la deuxi me vague d vacu s j ai r ussi tablir une liaison et organiser des r unions quotidiennes ult rieures avec l quipe chypriote de gestion des crises Celle ci dirig e par la d fense civile chypriote avait pour but de g rer l afflux d vacu s dont des ressortissants trangers Le concours de la d fense civile chypriote a t inestimable Avec le nombre croissant d vacu s l organisation nous a d nich un deuxi me puis un troisi me lieu de
34. rassemblement Elle a trouv trans port et am nag environ 1600 lits de camp de fa on rendre ces sites habitables gr ce notamment l assistance de volontaires dans les trois sites Une op ration coordonn e La communication entre les membres d quipe et les vacu s canadiens tait dif ficile durant les premiers jours Comme vous pouvez l imaginer les vacu s avaient de nombreuses questions concer nant les vols et leurs destinations et les proches qu ils laissaient derri re eux Initialement nous n tions pas en mesure de r pondre toutes les questions Ce qui a durement prouv l quipe canadienne affect e au centre de gestion des crises Afin de faciliter les choses l quipe de gestion s est concert e sur place en pr sence de repr sentants des Affaires trang res de la D fense nationale et de l Immigration ainsi que de moi m me afin d laborer un plan de communication sim plifi qui s est r v l remarquablement effi cace En gros nous avons fait en sorte que les membres de l quipe parlent d une seule voix et que les vacu s soient inform s le plus t t possible des v nements qui influ aient sur leur situation Nous avons galement mis au point un syst me afin de recruter des vacu s par lant l arabe qui pourraient communiquer avec les autres ainsi qu un syst me pour d terminer les vacu s qui allaient pren dre la prochaine s quence
35. routes de campagne et 1l peut avoir des liens avec une des col lectivit s en p riph rie d Edmonton Le public a r agi en communiquant spontan ment des centaines d indices mon avis le projet KARE nous a montr que les sciences du comportement peuvent tre utiles d s le d but d une enqu te nous pouvons orienter les recherches et prioriser les suspects explique le surint Woods Lorsque les gens sont sensibilis s au genre d assistance que nous pouvons offrir ils sont m me de tirer profit de nos services Et c est ce qui s est pass dans le projet KARE E LES SCIENCES DU COMPORTEMENT La m moire des d tails Le SALVAC peut fournir le cha non manquant By Katherine Aldred Le Syst me d analyse des liens entre les crimes de violence dit SALVAC est dot d une remarquable m moire des d tails Mis au point par la GRC en 1995 ce syst me informatis l mentaire permet d archiver et de comparer les particularit s de plus de 280 000 crimes de violence au pays Les liens ou similarit s tablis entre les crimes nouveaux et anciens par les sp cialistes du syst me peuvent fournir aux enqu teurs des pistes d terminantes sur des suspects ventuels Ce qui rend le syst me si pr cieux outre le volume des donn es contenues c est sa capacit de se souvenir Le SALVAC comporte une m moire long terme explique le surint Leo O Brien off res
36. t par ordre de priorit explique M Wilson Un sujet d int r t pouvait tre vraiment int ressant mais 1l fallait se demander qu est ce qui fait qu il est plus pertinent qu un autre Nous examinions alors le pro fil du criminel pour en pond rer les divers l ments et attribuer un classement chaque sujet d int r t en fonction de ces l ments M Wilson appelle ce processus l in strument de priorisation des personnes d int r t Les donn es sur chaque personne sont consign es dans un ordinateur qui value le suspect et lui attribue une cote pond r e de 1 2 ou 3 Le suspect cot 1 est consid r comme celui qui correspond le mieux au profil du d linquant s riel en question tandis que le suspect cot 3 celui qui y correspond le moins Les suspects cot s 1 re oivent donc la priorit d enqu te et sont abord s en premier C est en grande partie gr ce au profil criminel que les enqu teurs peuvent pri oriser une longue liste de suspects Ce qui ne veut pas dire qu ils n examineront pas les suspects num ros 3 mais 1ls com menceront par ceux qui semblent les plus vraisemblables Gazette Vol 69 N 1 2007 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT Pr s du bercail Les tablisseurs de profils criminels colla borent troitement avec les tablisseurs de profils g ographiques qui analysent la si tuation g ographique des lieux des crimes pour d terminer o le d linquant pourrait
37. toutes ces donn es personnelles Comment les recueillerions nous aupr s des soci t s a riennes Nous avons proc d une va luation des facteurs relatifs la vie priv e par l interm diaire du bureau du Commissaire la vie priv e mais il ne fai sait pas de doute que nous allions devoir d terminer la fa on de traiter les donn es La proposition de cr er le CNER n tait pas sans d tracteurs Les observateurs et des figures politiques ont soulev le spectre de la 9 soci t orwellienne On a donc conclu une entente avec le Com missaire la vie priv e visant restreindre ce que les analystes pouvaient visualiser en masquant certains champs leur cran On pr voyait aussi des restrictions concernant les diff rentes cat gories d utilisateurs de fa on limiter ce que ceux ci peuvent voir dans une p riode donn e Nous devions tenir compte des craintes du public l gard d une base de donn es personnelles de cette envergure pr cise M Christiansen C est pourquoi nous avons proc d une mise en oeuvre graduelle qui n a atteint sa pleine mesure que depuis seulement huit mois Ces restrictions font que si l ASFC peut diffuser des renseignements au SCRS ou la GRC aucun de ces deux organismes n a un acc s direct aux donn es Si nous devons traiter avec eux concernant un enjeu pr cis comme une personne haut risque des ententes ont t conclues pour y
38. un secteur relativement circonscrit les enqu teurs ont jug qu un auteur de profils g o graphiques leur serait d un pr cieux con cours ce stade environ dix vols pou vaient tre attribu s au suspect l aide d un logiciel EPG l analyste a cern deux zones potentielles au centre ville qui selon lui pouvaient tre des points d attache du suspect Par la suite le malfaiteur a d valis un restaurant dot d une cam ra vid o cach e les enqu teurs disposaient enfin d une image du bandit sushi Forts de cette photographie et de la carte du profil g ographique les membres du groupe des enqu tes g n rales ont ratiss tous les 9 9 immeubles d apparte ments dans un rayon de deux rues des deux secteurs rep r s Au d but les enqu teurs avaient d cid d omettre une cole l men taire dans l un des deux secteurs Ils ont toutefois choisi de s y rendre pour montrer la photo du suspect au personnel Deux des employ s de l cole ont alors reconnu le suspect comme tant le p re d un des l ves Au moment d arr ter le suspect les enqu teurs ont d termin qu il avait deux domiciles tous deux situ s deux ou trois rues des points d attache d termin s Les enqu teurs ont pr sent une argumentation solide en fonction des l ments de preuve recueillis et ont demand le d p t de 12 chefs d accusation pour vol qualifi et pour infractions impliquant
39. vivre ou agir Ces donn es aident aussi les enqu teurs prioriser les suspects ventuels Le s 6 m Carl Sesely est l un des trois tablisseurs de profils g ographiques la GRC l escouade du projet KARE a fait appel son expertise Si vous n avez aucune id e sur l iden tit du criminel et que vous ne savez pas par o commencer le profil g ographique peut vous indiquer la piste de d part explique le s m Sesely Outre l examen de la situation g o graphique du lieu des crimes les tablis seurs veulent aussi savoir comment le criminel a interagi avec la victime pour avoir une id e de la fa on dont il a choisi sa victime et les techniques de pr dation uti lis es Toutes ces informations aident d terminer les points d attache du d lin quant les endroits importants dans la vie du d linquant notamment son domicile Aucun d tail n est al atoire pr cise le s m Sesely Chacun est oppor tun Sur le plan g ographique nous cher chons des lieux connus Il y a une raison pourquoi les d linquants vont o 1ls vont et c est cette coh rence dans la nature humaine qui sous tend l tablissement des profils g ographiques L tablissement de profils g o graphiques tait particuli rement judicieux dans le cas des meurtres d Edmonton vu leur nature s rielle car il faut au moins cinq lieux de crimes pour produire un profil math matiquement pr cis
40. will try a floppy for a test run some time in the near future February or March La police a confiqu ce message incriminant r dig par Denis Rader DU COMPORTEMENT Service de police de Wichita agents ont collabor directement avec le It Landwehr et le sp cialiste de l information publique du Service de police de Wichita pour produire des r ponses pr cises aux nouvelles lettres de BTK ces r ponses seraient livr es par le lt Landwehr au cours de conf rences de presse Par la suite BTK a diffus 11 communications en autant de mois de son c t l escouade BTK a mis 15 communiqu s de presse distincts Les agents ont galement r alis une analyse du comportement du tueur incon nu fond e sur les nouvelles donn es de l affaire ainsi que sur une manne de don n es cumulatives sur les tueurs s riels sex uels en g n ral L valuation rempla ait l analyse originale qui remontait 1978 Un analyste du programme ViCAP a travaill troitement avec les agents l valuation des donn es de la base de l escouade Les agents ont fait des recom mandations pr cises sur l enqu te ainsi qu une valuation des menaces manifestes exprim es dans les lettres de BTK envers de futures victimes Le groupe a galement fait des suggestions pour la r daction d af fidavits relatifs des mandats de perquisi tion qui pourraient servir une fois le tueur identifi et appr hend Enfin l
41. 5 par tranche de 100 000 personnes en 2000 tait inf rieur de 41 pour cent au taux am ricain Les immeubles vacants ou abandonn s sont la cible des incendiaires Les quartiers pauvres affichent un taux d incendies criminels 14 fois sup rieur celui des quartiers ais s Selon la U S Fire Administration en 2005 les incendies volontaires des structures ont entra n des pertes mat rielles de 664 millions US Les pertes mat rielles en dollars li es directement aux attentats du 11 septembre 2001 ont t valu es 33 4 milliards US En 2005 315 civils ont perdu la vie par suite d incendies caus s volontairement des structures aux E U Des 3 109 crimes contre les biens motiv s par les pr jug s aux U en 2005 39 taient des incendies criminels LA JEUNESSE Les centres de jeunes un excellent milieu pour le recrutement Par le serg Shawn Lemay Conseiller en strat gies pour la jeunesse la GRC une poque o le recrutement rev t une grande importance surtout pour attirer les gens voulus les centres de jeunes constituent un excellent milieu o joindre les jeunes d aujourd hui afin de les int resser une carri re dans la police En particulier la participation des policiers aux activit s et programmes de ces organismes semble utile Les agents participent de mani re de plus en plus active la vie et au d veloppement social des jeunes Dans de nombreux cas ils pri
42. Au service de la communaut polici re depuis 1938 Vol 69 N 1 2007 WWW grc rcmp gc ca Mere les tendances all Jour MENES SCIENCES Mi COMHOTLE meni L HEURE JUSTE MEURTRES S RIELS ENFANTS T MOINS A is Sass Gendarmerie royale Royal Canadian C da itek du Canada Mounted Police dhd Ve MOT DE LA R DACTION quel point nos actes sont ils r v lateurs C est une question pertinente et que des chercheurs et sp cialistes du monde entier abor dent en profondeur pour mieux comprendre ce que nos modes de comportement d voilent sur notre personne Et les organismes d application de la loi n ont pas laiss passer l op portunit d appliquer ces informations pr cieuses dans leur travail Depuis des d cennies les services de police utilisent divers ou tils comme l examen polygraphique les techniques strat giques d interrogation les profils criminels et g ographiques l analyse de bases de donn es et l valuation de la menace pour d terminer ces tendances de comportement et en percer le myst re Dans la pr sente livraison de la Gazette nous nous penchons sur les moyens par lesquels la police met profit ces informations et les conseils de sp cialistes dans les enqu tes criminelles Tout d abord nous nous attardons aux services de
43. ETS B C S C R est sp cialiste accr dit en stress traumatique et dipl m de l American Academy of Experts in Traumatic Stress Gazette Vol 69 N 1 2007 23 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT Des rapports rel gu s aux oubliettes Comment la police du R U tire le meilleur parti des profils criminels La Serious Crime Analysis Section SCAS section de l analyse des crimes graves est le groupe charg de l analyse des liens entre les crimes de violence au R U Elle rel ve du National Centre for Policing Excellence Operations NCPE Operations centre national de l excel lence en mati re de services de police police op rationnelle qui a pour mandat principal d am liorer les capacit s des effectifs dans toutes les activit s de la police op rationnelle Dans le pr sent article Sean Hutton chef de la Section pr sente le travail de celle ci avec les conseillers aux enqu tes sp cialistes du comportement et les avantages qui en d coulent pour les enqu teurs de police Par Sean Sutton Serious Crime Analysis Section National Centre for Policing Excellence R U Depuis pr s de 10 ans la SCAS et le reste du NCPE Operations offrent des conseils en mati re de sciences du comportement afin d aider les enqu teurs appr hender plus rapidement les criminels Cela dit les enqu teurs tirent 1ls tout le parti possible de ces conseils La derni re chose qu on puisse souhait
44. NADIENS AU SYST ME 24 7 D INTERPOL Deux services de police canadiens ont obtenu acc s au syst me 24 7 d Interpol un syst me de communication polici re mondial qui met en contact des membres d organismes d application de la loi dans 186 pays et leur permet d changer des renseignements vitaux sur les criminels et leurs activit s La GRC administre le bureau d Interpol Ottawa organe central de coor dination entre les services de police cana diens effectuant des enqu tes criminelles l tranger Jusqu tout r cemment la GRC constituait le seul organisme cana dien reli I 24 7 Mais en juillet dernier la S ret du Qu bec est devenue le pre mier service de police provincial du pays adh rer au syst me Le Service de police 4 activit s principales les finances et les effectifs et y attribue une cote en fonc tion du degr de perturba tion caus e l issue d une op ration La cote est soit lev e moyenne faible nulle ou inconnue selon le degr d incidence sur l or ganisation criminelle Par exemple au mo ment d valuer la pertur bation caus e aux finances d un groupe si la police a l aide de l Outil des attributs de perturbation la police peut valuer le degr de perturbation caus e aux finances d une organisation comme en t moigne cette saisie de liquidit s au cours du projet Colis e supprim la capacit d orga
45. ailleurs qui parta gent leurs objectifs aupr s des jeunes Les retomb es sont vastes l agent peut faire impression aupr s de deux audi toires captifs les jeunes qui fr quentent le centre et les travailleurs aupr s des jeunes un peu plus g s qui servent d exemple pour leurs jeunes clients Dans un tel cadre les travailleurs aupr s des jeunes d veloppent de grandes aptitudes Ainsi non seulement les centres stimulent la confiance et les aptitudes de leurs jeunes clients mais ils favorisent aussi le d veloppement de Non seulement les centres stimulent la confiance et les aptitudes de leurs jeunes ils favorisent aussi le d veloppement de leaders solides et dynamiques parmi leur personnel mais leaders solides et dynamiques parmi leur personnel En outre nombre de ces jeunes employ s ont toutes les qualit s recherch es chez le futur policier Le serg Lance Dudar agent de recrutement au Service de police de Regina a vu un grand nombre de tra vailleurs du centre postuler un emploi au sein de son organisation Il d crit le Rainbow Youth Centre comme un excel lent organe pour le d veloppement des jeunes en les aidant acqu rir des comp tences utiles pour leur avenir et de solides aptitudes de leaders pour la collectivit et comme futurs agents de police L agent Emanuel Otitoju de Regina dit avoir aspir devenir policier depuis son tout jeune ge l volution de tra vailleur aup
46. anadiens pourraient avoir des r percussions catastrophiques en d tru isant la seule r colte commerciale dont disposent de nombreux foyers et provo quer un soul vement de toute la popula tion rurale contre les forces de la coalition En mettant l accent sur une strat gie long terme ax e sur la cr ation d autres modes de subsistance sur le r tablisse ment de l infrastructure agraire et sur l am lioration des op rations de police et de renseignement le gouvernement cana dien r alise sa vision d aider les Afghans surmonter la d pendance des milieux ruraux envers la culture du pavot d opium tout en r primant les activit s des narco trafiquants des chelons interm diaires et sup rieurs qui soutiennent les Talibans dans la d stabilisation de la soci t afghane E Linsp Paul Richards aux c t s de 75 litres de r sine d opium et d un kilogramme d opium brut saisis dans un camp taliban pr s de Kandahar en juillet dernier y 3 33 insp Paul Richards be DE NOS PARTENAIRES R centes tudes polici res Voici des extraits d tudes r centes en mati re de justice et d application de la loi Pour consulter la version int grale des rapports veuillez visiter le site indiqu la fin de chaque r sum Examen des taux de r cidive chez les d linquantes sexuelles adultes Par Franca Cortoni et Karl Hanson Le fait que des femmes s adonnent des activit s de violence sexue
47. antasmes d viants compulsifs un cer tain moment de leur vie ils d cident de passer l acte et ne d sirent aucunement mettre un frein ces comportements Selon mon exp rience et celle de nom breux autres tablisseurs de profils ce Gazette Vol 69 N 1 2007 J COMPORTEMENT genre de criminels ne d sirent pas tre appr hend s Les erreurs apparemment stu pides r sultent en fait d un comportement risqu et sont au fond des erreurs d coulant de l assouvissement d un besoin Il est plus probable que les criminels qui pr tendent avoir voulu se faire appr hender essaient en fait de para tre sous un meilleur Jour et esp rent que l ex pression feinte de remords suscitera une certaine cl mence du tribunal Les remords le d sir de r paration et l accepta tion de la responsabilit n entrent pas en jeu pour ces criminels violents Les tablisseurs de profils m nent enqu te Dans certains films et dans certaines s ries t l vis es les tablisseurs de profils assument tous les r les Pr sent s sous les traits d un enqu teur polyvalent 1ls interro gent des t moins et des suspects et certains vont m me jusqu proc der l arrestation du criminel En r alit comme nous le mentionnons plus haut les tablisseurs de profils ne font pas enqu te ils assument un r le de soutien aupr s du d tective dont rel ve la respon sabilit de l enqu te Si l tablisseur
48. antes sur le plan social dans les communaut s autochtones du Qu bec Les renseignements recueillis r v laient que des groupes criminels externes tiraient profit de l environnement isol des communaut s autochtones pour y tendre leurs activit s illicites Les policiers des Premi res nations n cessi taient une formation appropri e tandis que la GRC et la SQ devaient renforcer leurs liens avec les communaut s autochtones pour r primer ces organisations cri minelles traditionnelles Une d marche novatrice La police cherchait des moyens novateurs de soutenir ces communaut s dans leur lutte contre le crime organis tant donn la d t rioration du tissu social dans diver ses communaut s autochtones et devant la demande d assistance de l Association qu b coise des chefs de police des Premi res nations AQCPPN la GRC a cr en mai 2004 en collaboration avec la SQ et l AQCPPN la premi re Unit mixte d enqu te sur le crime organis UMECO autochtone Les UMECO se sont r v l es effi caces comme plate forme d enqu te solide depuis laquelle la police peut affronter et d stabiliser le crime organis Les services de police partenaires peuvent partager des ressources humaines finan ci res et mat rielles de fa on favoriser les communications et la coordination centralis e des enqu tes ainsi que la mise en commun de renseignements d exper tise et de pratiques exemplaires Les
49. appel des tablisseurs de profils criminels afin de r duire la liste des possibilit s et d orienter l enqu te complexe subs quente On a donc mis sur pied l escouade du projet KARE KARE avec un K tant donn que l enqu te relevait de la Division K de la GRC pour traquer le ou les tueurs l origine de ces cinq meurtres Mais apr s une consultation approfondie du Syst me d analyse des liens entre les crimes de vio lence SALVAC l escouade a largi son champ d enqu te plusieurs autres meurtres commis dans la r gion d Edmonton qui pourraient y tre associ s L escouade dirig e par des membres albertains de la GRC innove sur plusieurs plans notamment par le haut degr de collaboration mani fest e d embl e entre la police d Edmonton et la GRC Faute d un change d information ini tial entre les diff rents ressorts il aurait t difficile d tablir un lien entre ces affaires avant l apparition de nombreuses autres victimes L escouade regroupe aussi des membres d autres ser vices de police albertains Le deuxi me aspect marquant est le recours intensif divers groupes des sci ences du comportement au pays Le projet KARE a mis profit l expertise de 10 tablisseurs de profils de la GRC de la Police provinciale de l Ontario et de la S ret du Qu bec qui tous ont une exp rience des enqu tes criminelles d en vergure et une vaste formati
50. au point par le Behavioural Analysis Unit service des analyses de comportement du FBI dans les 66 Selon la culture populaire l tablisseur de profils serait une esp ce de fin limier Les crimes ne sont pas r solus par les tablisseurs de profils mais bien par les enqu teurs ann es 70 Il s agit d une m thode syst matique logique et analytique visant valuer les donn es recueillies sur les lieux d un crime L auteur du profil analyse le comportement manifest par le criminel sur le lieu du crime pour mettre une opinion fond e sur son exp rience sa formation et ses recherches empiriques sur le genre d individu qui aurait commis le crime L auteur du profil pro pose aussi des strat gies d enqu te d apr s les r sultats de son analyse Le profil du criminel aidera les enqu teurs orienter leurs recherches et tablir une liste des principaux suspects Voici cinq mythes courant sur l tablissement de pro fils criminels et la r alit sous jacente Les tablisseurs de profil r solvent les crimes Selon la culture populaire l tablisseur de profils serait une esp ce de fin limier apte lucider le genre de crimes qui d passe les capacit s d un d tective ordinaire En r alit le dernier crime que j ai lucid tait en qualit d enqu teur dans un service des crimes graves Les crimes ne sont pas r solus par les tablisseurs de profils mais
51. bien par les enqu teurs l instar du sp cialiste judiciaire du ma tre de chiens ou de l agent d infiltration l auteur de pro fils ne fait qu assister l enqu teur La r so lution d une affaire est toujours le fruit du travail d un enqu teur et non de l tablis seur de profils qui a su faire la synth se de tous les l ments Les tablisseurs de profils doivent avoir une vaste comp tence en psychologie En r alit les tablisseurs de profils nord am ricains form s selon le mod le du FBI sont tous des policiers qui ont une exp rience approfondie des en qu tes sur les crimes 9 9 graves Le vieil adage selon lequel rien ne peut remplacer lex p rience prend ici tout son sens Si le travail d un tablisseur de profils peut tre enrichi de l apport d un profes sionnel de la sant mentale comme M Brussel l exp rience de traiter avec des contrevenants violents dans un cadre non clinique et l examen et la reconstitution des lieux de crimes sont des l ments auxquels la plupart des psychologues n ont pas t expos s du moins au m me degr qu un enqu teur d exp rience en mati re de crimes graves Les professionnels de la sant mentale peuvent certainement offrir un apport utile aux enqu tes sur les crimes violents mais les meilleurs d entre eux seront les pre miers dire qu ils ne sont pas des tablis seurs de profils criminels L tablisse
52. ces contestations mes coll gues et moi m me avons r alis une tude dans laquelle nous avons demand des tudi ants de d limiter des zones de recherche En g n ral les zones ainsi produites con tenant le domicile du d linquant taient moins tendues que celles produites par le syst me EPG d autres chercheurs comme Derek Paulsen ont fait tat de constatations similaires Par cons quent en ce qui a trait la pr cision relative je dois conclure que les syst mes EPG ne sont pas plus pr cis que les r sultats que peut obtenir une personne form e appliquer une strat gie de pr dic tion simple peu importe la mesure de pr cision retenue Il serait peut tre plus pertinent de se demander avec quelle fr quence les syst mes EPG four nissent des pr dictions utiles et pr cises dans des enqu tes cri minelles r elles Pour r pondre une telle question il faut mettre l preuve les sys t mes EPG sur le terrain et aucune tude du genre n a encore t r alis e Jusqu ce qu on effectue de telles tudes et qu on puisse reproduire les r sul tats obtenus je ne pense pas qu on puisse se prononcer sur la pr cision des syst mes EPG S m Scot Filer Pour d finir le contexte pr cisons d em bl e que l tablissement de profils g o graphiques constitue un outil d enqu te criminelle visant analyser les emplace ments d une s rie de crimes connex
53. coll ge Dawson Montr al Kevin Cameron explique l importance de montrer aux agents de police aux administrateurs scolaires et aux conseillers relever les signes avant coureurs de la violence chez les tudiants et intervenir avant qu elle n clate Sil y a encore beaucoup apprendre sur le comportement humain la police met profit les connaissances actuelles en les appliquant avec succ s ses enqu tes Nous esp rons que ce num ro sur les sciences du comportement saura vous clairer sur ces outils et le r le d terminant qu ils peuvent jouer pour les enqu teurs et les r v lations qu ils nous offrent sur les actes d un cri minel Apr s tout comme nous le rappelle un tablisseur de profils la GRC rien dans notre comportement n est jamais fortuit Katherine Aldred GAZETTE Participez au sondage en ligne de la Gazette Avide de lire nos Actualit s mu par nos Entretiens Ravi de parcourir nos ss Reportages Consultez les derniers r sultats du sondage en ligne dans lequel nos lecteurs expriment leurs pr f rences puis donnez votre avis z www gazette rcmp grc gc ca polls fr html rma pum LLE 1 Par ailleurs vous pourrez en profiter pour vous inscrire au service d avis lectronique pour conna tre la date de parution de notre prochain num ro en ligne 2 Gazette Vol 69 N 1 2007 Une publication de la Gendarmerie royale du Canada Dossier Rubriques Les Sciences du co
54. d a pour but e d actualiser les donn es sur les per sonnes disparues de toutes les sources d tat et de territoires afin de d terminer les groupes risque plus particuli rement dans le but de pr ciser les caract ristiques qui d finiraient les personnes disparues Gazette Vol 69 N 1 2007 e de d terminer les meilleures pratiques en mati re de pr vention d intervention pr coce de services de soutien et de m canismes d orientation e de d terminer les possibilit s et les obstacles l tablissement d une d marche r seaut e pour l laboration de politiques et d interventions relatives aux personnes disparues et leur famille e de d terminer de solides bases pour de futures tudes et les secteurs qui pourraient profiter de telles tudes Un comit de direction form de repr sentants de la police f d rale du minist re du procureur g n ral de la Nouvelle Galles du Sud d un organisme non gouvernemental de recherche d une famille et de la collectivit ainsi que d un chercheur universitaire entend orienter et superviser l tude qui doit tre conclue au d but de 2007 Les personnes disparues en Australie Chaque ann e en Australie plus de 30 000 personnes sont port es disparues aupr s des corps policiers et de services de recherche soit 1 61 personne par tranche de 1000 habitants Les gens disparaissent pour plusieurs raisons quelquefois dans des circon
55. d marches relatives aux personnes disparues Police f d rale australienne Le National Missing Persons Coordination Centre centre national de coordination des d marches relatives aux personnes dis parues de la police f d rale australienne a pour mandat de coordonner et de favoriser une d marche int gr e afin de r duire l in cidence des cas de personnes disparues Le centre assure la direction et la coor dination des d marches relatives aux per sonnes disparues cet gard il collabore avec les polices d tat et de terri toires d autres organismes du Commonwealth et des organismes du gou vernement d tat des organismes non gou vernementaux de recherche les proches et amis des personnes disparues et des mem bres de la collectivit Un nouveau projet d tude sur le ph nom ne des personnes disparues vise d velopper une connaissance approfondie et une compr hension de ce segment de la population en Australie en d terminant les groupes risque et en mettant en oeuvre des strat gies de pr vention afin d orienter les politiques et les interventions futures Le Centre national de coordination des d marches relatives aux personnes dis parues a r cemment sign un protocole d entente avec l Institut australien de cri minologie dans le but d amorcer l tude nationale Ce projet cofinanc par la police f d rale et le minist re du solliciteur g n ral de la Nouvelle Galles du Su
56. de force mal gr la r sistance de la femme l agresseur a frapp celle ci plusieurs reprises tout en la mena ant d une arme tourdie par le choc et ensanglant e la victime a conclu que sa seule chance de survie tait de satisfaire les demandes de son agresseur Elle a t t fait de comprendre que l agresseur l avait surveill e un certain temps Lorsqu elle s est pli e ses exigences l agresseur l a compliment e et lui a dit vouloir faire d elle sa petite amie Ce faisant il l injuriait et continuait de la menacer Dans les cinq heures qui ont suivi la victime a t assujettie une s rie d agres sions sexuelles puis a t viol e maintes reprises T t le lendemain matin il l a fait sortir de chez elle avec l intention d utiliser ses cartes bancaires pour retirer de l argent La victime est parvenue s chapper et l agresseur a pris la fuite On a fait alors appel l assistance du groupe des profils criminels pour l enqu te subs quente Afin de rendre les profils criminels les plus utiles pour les enqu teurs notre groupe s est attard aux ant c dents cri minels de l agresseur ainsi qu ses liens possibles une zone g ographique d lim it e En 1995 nous avions mis au point la base de donn es ZWAAGSI soit New Zealand Wide Analysis of Antecedent and Geographic Suspect Indicators base n o z landaise d indicateurs de suspects li s aux ant
57. de vols Nous avons imprim et distribu des t shirts affichant au dos la d signation de volon taire De plus nous avons recrut certains vacu s des Jeunes hommes des femmes et m me des enfants pour pr ter assis tance la manutention des bagages au nettoyage la distribution de vivres et la garde d enfants Tout a fonctionn admirablement bien avec pour effet de dissiper la confusion qui pr valait le pre mier Jour Entre le 20 et le 31 juillet 2006 quelque 13 000 vacu s canadiens ont t embarqu s sur les trois navires affr t s pour la liaison Beyrouth Larnaca Ils ont t achemin s au Canada bord de 42 vols Gr ce notre d marche coordonn e le transport des milliers de personnes vacu es s est d roul sans incident grave E 31 s m Labranche be REPORTAGE Lutilit des renseignements criminels en Afghanistan Par l insp Paul Richards conseiller en mati re de renseignements criminels quipe Afghanistan Kandahar L engagement du Canada en Afghanistan a mis l accent sur l tablissement de la s cu rit dans la province de Kandahar tout en d veloppant la capacit des organismes et collectivit s afghans assumer le maintien de la s curit au pays sous l gide d un gouvernement d mocratiquement lu Dans les mois r cents on a relev un afflux de rebelles talibans et de partisans de la cellule terroriste d Al Qa da en Afghanistan plus
58. der l enfant de dire si la gresseur tait plus petit que papa ou aussi vieux que grand papa L une des t ches qu on peut demander l enfant victime ou t moin est d identifier l agresseur dans une s ance d identifica tion En examinant les tudes comparant l exactitude des s ances d identification pour les enfants et les adultes j ai constat que les enfants de plus de cinq ans manifes taient un taux d identification correcte comparable celui des adultes condition que l agresseur ait t pr sent dans la parade Toutefois lorsque ce dernier n tait pas pr sent des enfants allant jusqu 14 ans manifestaient un taux d identification erron e sup rieur celui produit par des adultes En d autres termes les enfants taient plus enclins s lectionner un inno cent au sein de la parade que les adultes Comme pour l interrogation la m thode d identification peut influer sur le taux d exactitude de la r ponse S ances d identification simultan e et s quentielle Les s ances d identification simultan e et s quentielle sont actuellement utilis es dans les services de police du pays et aux tats Unis Dans la premi re on demande au t moin d examiner tous les membres de la parade en m me temps Dans la seconde par contre le t moin examine un un les individus en question On demande au t moin de prendre une d ci sion sur l identit du sujet avant
59. des analyses du comportement du FBI a la rescousse James J McNamara et Robert J Morton agents sp ciaux de surveillance Groupe des analyses du comportement FBI Vous tes chef de l escouade des homicides du service de police de votre localit Votre affaire non r solue la plus importante demeure en veilleuse depuis plusieurs d cennies Le contrevenant un tueur s riel sadique et sexuel a assassin au moins huit personnes dont des femmes et des enfants Il a sem la terreur dans votre localit des ann es durant en d fiant la police dans des lettres adress es aux m dias Mais il y a plusieurs ann es ses communications ont brusquement cess Apr s toutes les con jectures mises sur son identit et sur ce qu il est devenu il refait surface en envoy ant une nouvelle lettre aux m dias Pour prouver son authenticit il annexe des pho tos et des effets personnels d une de ses anciennes victimes C est de nouveau le cauchemar dans la collectivit et parmi vos d tectives Frappera t il encore Quel est votre plan d enqu te Comment allez vous proc der et de quelles ressources dispose votre escouade pour t cher de mettre le grappin sur cet insaisissable meurtrier Telle tait la situation dans laquelle s est retrouv le lt Kenneth Landwehr du Service de police de Wichita Kansas le 17 mars 2004 Le tueur s riel qui se pr sentait sous le nom de BTK pour bind torture kill c est dire
60. des don n es op rationnelles Gr ce l OAP nous disposons d une m thode pour rendre compte des perturba tions caus es aux organisations illicites qui soit uniforme dans le temps ce qui nous aidera grandement d montrer notre effi cacit et notre saine gestion des ressources deux l ments importants de notre cadre de responsabilisation explique le s comm aux Op rations f d rales et internationales Raf Souccar Donald Dawson des liens en l espace de quelques secon des Ils ont acc s des bases contenant des donn es sur des pr sum s terroristes des personnes recherch es des empreintes digitales des profils d ADN des v hicules vol s et des documents de voyage perdus ou vol s entre autres Compte tenu du nombre croissant de r seaux de criminels et d organisations criminelles se livrant des activit s trans frontali res ce syst me modifie la fa on de faire des forces polici res de partout au monde Des renseignements sur une enqu te criminelle qui aurait auparavant sembl non pertinente peuvent d sormais tre reli s d autres enqu tes en n importe quel endroit au monde Interpol invite les pays adh rents largir leurs contacts tous les genres d organismes d application de la loi dont les polices frontali res et les services des douanes et de l immigration Melanie Roush Gazette Vol 69 N 1 2007 Journal de Montr al ANALYSE MOI
61. e dans le casier ou la chambre de l tudiant De plus nombre d tudiants produisent des r cits ou des illustrations ou font de vagues d clarations sur leur intention de commettre un acte de violence grave Les quipes d valuation de la menace sont entra n es distinguer entre un com portement l mentaire et des indications laissant pr sager une volution ou une intensification du comportement vers la Des fusillades comme celle qui est survenue cette cole secondaire Taber Alberta peuvent tre pr venues si la police et le personnel de direction des coles savent reconna tre les signes avant coureurs de la violence chez les tudiants Vol 69 N 1 2007 Gazette Ann Harris LES SCIENCES DU COMPORTEMENT violence Par la collecte de donn es l quipe est en mesure d obtenir suffisam ment d information souvent dans un d lai d une deux heures pour d terminer s il y a un risque imm diat de violence et pour motiver la prescription d une ordonnance en mati re de sant mentale au besoin Dans plusieurs affaires r centes au pays les quipes avaient recueilli suffisam ment d information pour intervenir dans des quasi incidents Elles ont alors fait subir des enfants et des jeunes risque une valuation psychiatrique qui n aurait pas eu lieu si un policier ou un autre mem bre de l quipe avait ex cut l ordonnance de fa on ind pendante Dans le
62. e 4 13 ans compar la s ance simultan e De plus le taux d identification correcte dans ce groupe d ge est similaire dans les s ances simultan es et par limina tion Si ces donn es sont encourageantes il reste que des tudes approfondies sont n cessaires avant qu on puisse mettre en pratique la m thode d identification par limination aupr s des enfants E 21 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT Evaluation multidisciplinaire de la menace Le cha non manquant de la pr vention de la violence chez les tudiants En 2002 Kevin Cameron et le surint Glenn Woods de la Sous direction des sciences du comportement SDSC la GRC ont labor et mis l essai le premier programme de formation l valuation multidisciplinaire de la menace au pays Depuis M Cameron et la SDSC poursuivent la formation de milliers de professionnels aux quatre coins du Canada Dans le pr sent article M Cameron explique comment cette collaboration con stitue le cha non manquant dans la pr vention de la violence dans les coles Par J Kevin Cameron Directeur g n ral Canadian Centre for Threat Assessment and Trauma Response L une des le ons tir es de la majorit des fusillades par des jeunes en milieu scolaire est qu il y avait souvent des signes avant coureurs certains aussi vidents que le fait pour l tudiant d annoncer son entourage qu il allait effectivement commettre le crime Par c
63. e d esprit et sensibil it plut t que domination afin d optimiser les chances d un aveu Ici encore la fa on de favoriser ces strat gies devrait faire l ob jet d tudes ult rieures Comme le montre l tude quatre il est important de noter que des policiers d exp rience dans les enqu tes sur des crimes sexuels dans le Queensland du moins semblent favoriser ces d marches qui sont riches d enseigne ment sur la fa on de mener des interroga toires fructueux Les tudes un et deux sugg rent que l att nuation l emphase et la compr hen sion des distorsions cognitives peuvent galement s av rer efficaces N anmoins on doit faire preuve de circonspection afin de respecter les dispositions l gislatives Les policiers doivent tre bien inform s sur ce qui est l galement permis dans l interrogatoire de suspects l heure actuelle de nombreux policiers ne savent pas tout fait comment interpr ter les dis positions l gislatives pertinentes surtout lorsque des termes sont utilis s de fa on g n rale ou non d finie Consid r es dans leur ensemble les strat gies pr sent es dans ces tudes devraient th oriquement favoriser les probabilit s d obtenir un aveu des sus pects tout en traitant ceux ci avec quit De m me les probabilit s d obtenir jus tice pour les victimes de crimes sexuels sont grandement accrues D Pour consulter la version int grale du rap port d
64. e directive n est donn e aux fabricants de ces poup es Par cons quent les poup es varient beau coup certains professionnels de sant mentale vont m me jusqu cr er leurs propres poup es Non seulement il n ex iste pas de normes sur l apparence des poup es mais en outre on n a pas de Gazette Vol 69 N 1 2007 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT proc dure normalis e pour valuer le comportement des enfants en interaction avec ces poup es Il n y a aucune tude comparative sur la fa on dont les enfants victimes et les enfants non victimes d agression jouent avec les poup es Description du contrevenant Non seulement les enfants se voient demander de signaler les v nements dont ils ont t t moins mais ils se font aussi souvent demander de d crire l agresseur surtout s il s agit d un tranger Seules quelques tudes ont abord les descrip tions d agresseurs par rapport au nombre d tudes sur les d clarations relatives un incident Les enfants et les adultes font souvent preuve d exactitude dans le si gnalement relatif la chevelure et aux poils Cela dit les enfants voire les adultes peuvent prouver de la difficult estimer la taille le poids et l ge Plut t que de chercher obtenir des chiffres pr cis l interrogateur peut demander l enfant de faire une valuation relative en comparai son avec des gens qu il conna t Par exem ple deman
65. e en chef la Gazette de la GRC Immeuble L H Nicholson pi ce A200 promenade Vanier Ottawa Ontario CANADA K1A OR2 par t l phone 613 998 6307 par t l copieur 613 998 3098 par courriel gazette grc rcmp gc ca par Internet www gazette grc gc ca Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 2000 UN NOUVEL OUTIL D VALUATION DES PERTURBATIONS CAUS ES AU CRIME ORGANIS Les cadres policiers aiment beaucoup parler de perturbation Et ils ont d sormais un instrument pour en rendre compte La Direction des op rations f d rales et internationales OFI de la GRC a en effet mis au point un outil qui permet d illustrer qualitativement et quantitative ment les perturbations caus es aux organisations criminelles L outil des attributs de perturbation est un moyen normalis et syst matique de consigner et de signaler les perturbations provoqu es au sein des organisations cri minelles d clare Karene Saad gestionnaire des recherches des OFI rattach e au projet L outil mieux connu sous l acronyme OAP consiste en un bref formulaire que le personnel sur le terrain remplit l intention de la DG Les r sultats sont compil s et ver s s dans un rapport qui d un coup d oeil permet d avoir un aper u de l efficacit re lative des multiples projets d enqu te L OAP couvre trois aspects de la struc ture d une organisation criminelle les NOUVEAUX ADH RENTS CA
66. eci en con sultation avec les experts en TI des servi ces de police Une telle d marche s est r v l e tr s utile tant donn que les sys t mes de police ne sont pas toujours con us en fonction de ce genre de recherches Ce soutien suppl mentaire est souvent offert pas des analystes sup rieurs du SALVAC qui n h sitent pas mettre profit les rapports des conseillers sp cia listes du comportement et des tablisseurs de profils g ographiques laboration de listes pertinentes Une fois tabli le genre de criminel recher ch son ge ses ant c dents criminels et le lieu vraisemblable de son domicile les sp cialistes du comportement et des profils g ographiques peuvent amorcer leurs recherches dans la base de donn es poli ci res du R U en vue d identifier toute personne correspondant ce profil Un ana lyste sup rieur et un conseiller sp cial iste du comportement travailleront de concert pour effectuer les recherches les plus pertinentes dans le Police National Computer PNC syst me informatis de la police nationale la base de donn es renfermant des renseignements sur tous les criminels reconnus coupables au R U Ces recherches se soldent g n rale ment par une liste de milliers de sus pects il faut donc proc der d autres v rifications pour que ces r sultats soient utiles l enqu teur Si on a tabli un profil d ADN complet partir du lieu du crime les cons
67. eillers peuvent rayer de leur liste tout suspect dont l ADN a t consign car ces fichiers auront d j t v rifi s On peut alors classer les individus selon une matrice labor e par les tablisseurs de profils afin d orienter les enqu teurs vers les Gazette Vol 69 N 1 2007 suspects prioritaires La SCAS labore actuellement un moyen de g n rer diff rentes listes de sus pects potentiels pour une affaire donn e et d tablir des renvois entre ces listes afin de d terminer les sujets qui figurent sur plus d une liste Il est important de recourir diverses sources pour g n rer de telles listes car les informations pertinentes ne sont pas n cessairement con tenues dans une base de don n es polici res On peut dresser les listes en fonction des descripteurs personnels par exemple toute personne identifi e comme ayant une dent en or dans les fichiers dentaires Ces listes peuvent comprendre des caract ristiques personnelles par exemple les individus ayant fait l objet de condamnations ant rieures Les listes peuvent aussi tre dress es en fonction des caract ristiques d habitude par exemple les personnes ayant choisi des livres sur des sujets pr cis et dont le nom est consign par les biblio th ques La SCAS et le NCPE collaborent troitement avec les enqu teurs l labo ration de ces listes un analyste de la SCAS effectue ensuite une comparaison des noms Une li
68. emeure ton fils Fred se tortille de plus en plus sur sa chaise Les cam ras plac es dans ces satellites ont des objectifs qui peuvent lire un Journal par dessus l paule d un passant du haut de l espace Ces cam ras peuvent m me voir de quelle couleur sont les chaussures d une petite fille Fred tourne tout son corps vers la porte Et maintenant Fred si je te disais qu il y a un enregistrement vid o fait par tir d une cam ra cach e qui te montre en train de te livrer des attouchements sur ta petite fille que ferais tu Fred essaie d articuler mais les mots restent pris au fond de sa gorge Le temps passe cinq dix quinze secondes s coulent Finalement Fred parvient dire euh euh euh je ne sais pas Je ne sais pas quoi dire Fred s est trahi par son comportement de toute vidence il a fait des attouche ments sa petite fille Mais le poly graphiste lui a quand m me administr le test polygraphique Les r sultats de l exa men ont concord avec ceux du question naire tromperie manifeste lorsque Fred a ni s est livr des attouchements sur Jill Aux tats Unis les suspects criminels refusent souvent de subir un test poly graphique Cela dit la plupart accepteront de r pondre un questionnaire d enqu te criminelle pour viter de donner l impres sion de ne pas vouloir collaborer Ils pr su ment aussi que leurs r pons
69. ent les d clarations que feront les enfants en r ponse des questions de 20 ce genre peuvent ne pas donner beaucoup d information D autres questions du style Y a t il autre chose dont tu te sou viens ou Dis m en davantage sur ce que tu as vu pourraient tre n cessaires pour obtenir les renseignements voulus Lorsque des d tails critiques sont absents des d clarations des enfants on a tendance poser des questions directes pour faciliter la collecte d l ments de preuve Le dilemme qui se pose alors c est l exactitude des r ponses des ques tions directes Les enfants qui l on pose une question suggestive du genre Le vieux monsieur avait une barbe n est ce pas ou As tu vu le couteau seront plus enclins donner une r ponse inexacte que si on leur demande Le monsieur avait 1l une barbe ou As tu vu un couteau D autres techniques peuvent accro tre la tendance faire des d clarations inexactes e dire l enfant que d autres ont fait des d clarations similaires e promettre l enfant un pr sent un prix ou un petit quelque chose s il donne certaines r ponses e les questions r p t es e inviter l enfant mettre des hypoth ses e poser des questions par oui ou par non avec les enfants d ge pr scolaire Le fond et la forme des questions pos es aux enfants t moins doivent faire l objet d une certaine r flexio
70. er est de consacrer temps et nergie r diger un rapport qui restera sur les tablettes parce que l enqu teur ne sait pas comment mettre les conseils en pra tique ou pire encore ne comprend pas la teneur des conseils prodigu s En g n ral la SCAS trouve un audi toire r ceptif et enthousiaste pour ses services Les tablisseurs de profils au R U doivent obtenir une accr ditation par l entremise d une commission de police constitu e d universitaires et de cadres de police Par cons quent le rapport d un tablisseur de profils devrait tre facile comprendre conform ment l objectif de l accr ditation Tout tablisseur inapte produire un rapport judicieux pragmatique 24 et accessible se verra refuser l accr dita tion S il est int ressant de savoir que l au teur d un homicide souffrait d inconti nence tant enfant si la police ne dispose pas d une base de donn es sur les person nes ayant souffert d incontinence com ment les enqu teurs pourront ils tirer parti de cette information pour appr hender un suspect La r ponse vidente c est qu ils ne le pourront pas Toutefois l issue d un sondage aupr s des enqu teurs sur l utilit des rap ports qu elle a produits en 2003 la SCAS a relev un certain nombre d cueils Le service a constat que les enqu teurs ont de la difficult interpr ter et appliquer les conseils dans les enqu tes
71. erreur 12 c est dire la distance vol d oiseau entre le lieu pr dit et l emplacement r el du domicile du d linquant afin de comparer diverses m thodes toutes les m thodes ne d limitent pas n cessairement une zone de recherche Notre tude r v le que tant les m tho des math matiques simples et cono miques que les pr dictions humaines sont aussi pr cises que les syst mes EPG com plexes pour pr dire le lieu le plus probable du domicile toutes les m thodes pr disent Jusqu ce qu on effectue de telles tudes et qu on puisse reproduire les r sultats obtenus je ne pense pas qu on puisse se prononcer sur la pr cision des syst mes EPG que les d linquants vivent pr s du centre des lieux de leurs crimes Nous avons galement constat quel point 1l est facile d enseigner aux gens am liorer la pr ci sion de leurs pr dictions et fait le plus sur prenant que cette formation leur permet parfois de faire des pr dictions plus pr ci ses que celles des syst mes EPG Cette con statation se v rifie peu importe la complex it de la t che nombre lev de crimes genres de crimes diversifi s d tails topographiques disponibles En ce qui concerne les contestations des tenants de l EPG qui soutiennent que la distance d erreur n est pas une mesure con venable de la pr cision quoique mes col l gues et moi m me ne sommes pas d ac cord avec
72. es Sous ces manchettes la r alit d un enfant qui attend d tre interrog par un policier cherchant faire la lumi re sur l incident Ce n est pas une mince t che si on consi d re les d fis qu un enfant victime ou t moin peut poser l agent un vocabu laire limit le d sir de plaire au policier ou la difficult de r pondre en raison du traumatisme Certains enfants auront d j t interrog s maintes reprises par un parent ou un gardien Dans les vingt derni res ann es des tudes ont r v l que les enfants sont aptes d clarer des d tails pertinents sur le plan judiciaire concernant un crime dont ils ont t victimes ou t moins et d en identifier l auteur De plus les enfants sont capables de retenir avec exac titude beaucoup de d tails Le d fi pour le policier et les intervenants de l appareil judiciaire consiste d terminer quelle part des d clarations sont exactes et quelle part sont fallacieuses Sur une note optimiste les tudes montrent galement que l exac titude des d clarations des enfants d pend pour une grande part de la fa on dont ils sont interrog s L interrogation des enfants Lorsqu on demande aux enfants de signaler ce dont ils se souviennent l aide de questions ouvertes du genre dis moi ce qui est arriv ou dis moi ce que tu as vu l exactitude de leurs propos est comparable celle des adultes Mal heureusem
73. es les comp tences et l exp rience de l analyste utilisant l outil vise au soutien op rationnel et peut orienter une enqu te Peu importe l instrument que vous utilisez en tant qu analyste ou auteur de profils on s attend que vous ayez la comp tence voulue pour vous en servir bon escient Serg Bill Emerslund En ao t 2004 une s rie de vols qualifi s s est amorc e dans le secteur forte densit de population du centre ville de Vancouver Un suspect masculin s lectionnait de petits restaurants et de petites boutiques o seule une femme tait g n ralement de service Il frappait habituellement vers la fermeture Il mena ait alors la pr pos e de son pistolet et exigeait qu elle lui remette de l argent De toute vidence le malfaiteur ciblait des tablissements d pourvus de cam ras vid os ou de s curit de sorte que la police ne disposait que des signalements vagues fournis par des victimes terrifi es Le sus pect a t par la suite surnomm le bandit sushi parce qu il avait commis ses trois premiers larcins dans de petits restaurants de sushi Deux membres du groupe des enqu tes g n rales du Service de police de Vancouver ont t affect s l enqu te Au d part 1ls ont d termin quatre vols qui semblaient tre l oeuvre du suspect Par la suite ils ont relev plusieurs autres vols qui s apparentaient aux premiers Comme les vols survenaient dans
74. es agents ont t en consultation presque quotidienne avec les membres de l escouade pour abor der toute difficult ventuelle de l enqu te Strat gie d interrogation Une des questions importantes soulev es par les agents du BAU tait la n cessit d laborer une strat gie d interrogation l intention du d linquant advenant son arrestation Les agents ont abord ce point avec le lt Landwehr Tous ont convenu que l interrogatoire serait men par le lt Landwehr et l agent principal du BAU 2 tandis que le second agent superviserait l enregistrement audio et vid o l ex t rieur de la salle et agirait comme con seiller On a arr t bien l avance les d tails de l interrogatoire notamment les th mes et le genre de tenue que les interro gateurs devraient rev tir afin de favoriser une transition harmonieuse apr s l arresta tion En f vrier 2005 l escouade d enqu te a pu identifier le tueur comme tant Dennis Rader Ce dernier un agent d ex cution des arr t s municipaux tait domicili et tra vaillait Park City tout pr s de Wichita Son identification tait fond e sur deux l ments une disquette que l homme avait envoy la police et une analyse g n tique ult rieure La police a arr t M Rader sans inci dent le 25 f vrier 2005 et men un inter rogatoire le m me jour Gr ce la strat gie labor e ant rieurement M Rader a fait des av
75. es derniers La premi re tude porte sur des entrevues avec des d lin quants sexuels condamn s la deuxi me sur un sondage sur des d linquants sexuels condamn s la troisi me sur l application de m thodes exp rimentales de laboratoire et la derni re sur des entrevues avec des policiers d exp rience La synth se des quatre tudes permet de tirer certaines conclusions D autres tudes ont montr que les policiers ne parviennent g n ralement pas tirer tous les d tails et les pr cisions possibles de la part des t moins oculaires par cons quent ils ont de la difficult se souvenir de ces d clarations et ne parviendront donc pas pr senter ces t moignages avec cr dibilit un suspect Comme les quatre volets d tude ont DE NOS PARTENAIRES r v l que les l ments de preuve jouent vraisemblablement un r le important dans la d cision de nombreux suspects d avouer ou non leur crime on peut en d duire que les l ments de preuve surtout ceux pr sent s par un t moin oculaire doivent tre consciencieusement recueillis assim il s et pr sent s au suspect de fa on conva incante Il y a lieu d laborer et d valuer des moyens pr cis pour les policiers d am liorer leur pr sentation des l ments de preuve aux suspects Les r sultats des tudes un deux et quatre laissent entendre que les policiers devraient aborder les pr sum s d linquants sexuels avec ouvertur
76. es en vue de d terminer le secteur probable du domicile du d linquant Par cons quent le crit re le plus important pour valuer luti lit d un syst me d tablissement de profils Gazette Vol 69 N 1 2007 por TRE ae CTI CLNE PL in i RTS dy A CS z Los FRA quelle celui ci permet de pr dire le ou les points d attache du d linquant Les principaux logiciels d tablisse depuis au moins sept ans Rigel depuis 1996 et CrimesStat et Dragnet depuis 1999 L valuation des pour but de l gitimer le processus J estime que valuation pertinents pour cette technique Je ne peux pas dire que cela ait t le cas pour toutes les valuations ence ne concernent que Rigel je ne peux me prononcer que sur ce seul logiciel Pissue des essais effectu s avec tache du d linquant en moyenne un secteur quivalant 5 pour cent de la zone contenant les crimes relev s Pour simpli une zone de 100 km Rigel permet de cir conscrire les recherches un secteur de 5 km Les autres syst mes produiront des Des facteurs tout aussi importants que la pr cision du logiciel sont les connais sances les comp tences et l exp rience de m a montr qu il faut aller au del du logi ciel pour r pondre des questions sur l ap plicabilit et la dynamique des cas ce genre d analyse Devrais je utiliser ce logiciel pour ce genre d analyse ou envi sager une autre m thode Tous
77. es ne permet tront pas de prouver quoi que ce soit La question concernant l enre gistrement vid o par cam ra cach e n est qu une des 21 questions du questionnaire Les tudes montrent la grande efficacit de plusieurs questions hypoth tiques pour dis tinguer les suspects coupables des inno cents Les r ponses des suspects permettent souvent de d terminer les m thodes d in terrogation susceptibles de provoquer des aveux L enregistrement d entrevues o l on administre oralement le questionnaire d enqu te criminelle peut d montrer avec loquence la culpabilit du contrevenant devant un juge et des jur s Les r ponses au questionnaire peuvent l occasion donner de nouveaux indices qui aideront r soudre l affaire Le questionnaire d enqu te criminelle fournit un cadre qui favorise les entrevues et les interrogatoires C est un instrument de formation utile et un outil de plus la disposition de l enqu teur afin de prot ger les citoyens contre les criminels I James Bassett est polygraphiste dans un cabinet priv Cincinnati depuis 1972 Il est l auteur du Crime Questionnaire et a offert des s ances de formation son gard de nombreux services de police dont la police d tat du Nevada et le service de police de Portland Oregon Gazette Vol 69 N 1 2007 LES SCIENCES Les personnes disparues en Australie par Leonie Jacques Centre national de coordination des
78. es sont compl te ment embu es givr es ou enneig es Des manoeuvres mesur es l cole nous enseignons aux cadets maintenir une plate forme stable en con duisant de fa on coul e et mesur e On obtient une plate forme stable lorsque le poids du v hicule est r parti galement sur les quatre roues viter les transferts de poids soudains en se gardant d appuyer trop fermement sur l acc l rateur ou la p dale de frein ou de donner de brusques coups de volant On t chera de maintenir une position relev e de manier douce ment le volant et d acc l rer et de freiner en ligne droite Lorsque l adh rence est r duite comme c est souvent le cas en hiver ces manoeuvres sont encore plus importantes R duire la vitesse et pren dre son temps sur les surfaces glis santes est un facteur cl d une conduite s curitaire en hiver Les d rapages r sultant de brusques RC DS EE AS 2 mA ie ET r coups de volant sur les surfaces glissantes peuvent tre rectifi s en braquant dans le sens du d rapage Ce qui signifie qu une fois que la voiture amorce un survirage vous devriez regarder dans la direction o vous voulez aller et braquer le volant dans le sens du d rapage Par exemple braquez les roues droite lorsque l arri re de la voiture chasse vers la droite Un des risques des poursuites d ur gence est de fixer la cible ce qui survient lorsque le chauffeur suit celle ci de trop pr
79. es t moins et tablir des liens entre des S QUENCE DES NUM ROS PARUS crimes de violence sont autant d outils qui permettent d orienter une enqu te criminelle complexe Nombre d enqu teurs s en remettent d sor CAO ETC RTE mais aux sciences du comportement pour ce genre d aide et les r sultats RARE CRETE 07 0 se passent de commentaires DITRICE Nancy Sample R DACTRICE EN CHEF Katherine Aldred GRAPHISME Jennifer Wale EL ADMINISTRATION ET DIFFUSION Steve Lusignan TRADUCTION Services de traduction de la GRC IMPRIMERIE Performance Printing La Gazette ISSN 1196 6513 est publi e en versions fran aise et anglaise par la Direction des relations publiques et des services de communication de la Gendarmerie royale du Canada Ottawa La conception de la page couverture ainsi que les articles sont prot g s par les droits d auteur et aucune partie de cette revue ne peut tre reproduite sans consentement crit Poste publication num ro de convention 40064068 La Gazette para t quatre 4 fois par ann e et est distribu e gratuitement mais en nombre restreint aux services de police et aux organismes d ex cution de la loi On conseille fortement de la faire circuler On ne peut pas s y abonner titre personnel On vous prie de faire parvenir vos lettres articles et commentaires la R dactrice en chef de la Gazette La r daction se r serve le droit de faire la r vision Pour communiquer avec nous La r dactric
80. esponsabilit s et de la responsabilisation E Gazette Vol 69 N 1 2007
81. eux complets en seulement trois heures quinze minutes Il a en outre col labor avec les d tectives en leur four nissant des renseignements en l espace de 30 heures les 25 et 26 f vrier L ex cution de mandats de perquisi tion la r sidence et au lieu de travail de M Rader ont permis de recueillir toute une manne d l ments de preuve l impli quant dans les huit meurtres ainsi que dans deux meurtres additionnels qu il avait commis dans le comt voisin mais qui ne lui avaient pas t imput s formellement Il s agit des meurtres sex uels de Marine Hedge et de Dolores Davis Nombre des articles que les agents avaient recommand d int grer aux man dats de perquisition ont t r cup r s par l escouade d enqu te Voil l exemple classique de la fa on dont le NCVAC peut faire profiter les enqu teurs locaux et d tat de son exp rience op rationnelle et des fruits de ses tudes en vue de r soudre une affaire tr s m diatis e qui a hant la collectivit durant 30 ans Gr ce ce soutien et cette collaboration la police a pu identi fier et appr hender un myst rieux et dan gereux tueur sexuel en s rie qui a t condamn pour 10 meurtres W 17 Le m tier dans le sang Vingt ans de carri re d un auteur de profils criminels au FBI Roy Hazelwood ancien agent du FBI tait parmi les premiers auteurs de profils cri minels au sein du Groupe des sciences du comp
82. f Strategic Use of Evidence Goteborg SE HV 8073 H25 2005 Heydon Georgina The Language of Police Interviewing Houndmills G B Parlgrave Macmillan HV 8073 H51 2006 Susini Marie Laure L auteur de crime pervers Paris Fayard RC 560 S47 Su 8 2004 Gudjonsson Gisli H Psychology of Interrogations and Confessions A Handbook Chichester GB Wiley HV 8073 G93 2003 Petherick Wayne Serial Crime Theoretical and Practical Issues in Behavioral Profiling Burlington M A E U Academic Press HV 80735 Se6 2006 Articles Andr Eric Am liorer la technique de l audi tion Revue de la Gendarmerie nationale n 216 2005 p 58 66 Petherick Wayne Developing the Criminal Profile On the Nature of induction and Deduction gt Journal of Behavioral Profiling vol 6 no 2006 D 2 12 Gluckman George Profiling the Future New Technologies are Changing the World of Profiling Law Enforcement Technology vol 32 n 8 2005 p 64 66 68 70 71 Colwell Lori H The Training of Law Enforcement Officers in Detecting Deception Survey of Current Practices and Suggestions for Improving Accuracy Police Quarterly vol 9 n 3 2006 p 275 290 Vid os Inside the Mind of Criminal Profilers Princeton N J U High Road Films for the Learning Channel 2001 VI 2133 15 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT R solution de l affaire du tueur BIK Le Groupe
83. ffectu de vastes tudes sur la violence sexuelle qui ont donn le coup d envoi de ma sp cialisation 18 Quel a t votre plus grand d fi L affaire la plus difficile o j ai d la borer un profil avait trait au viol et au meurtre d une secr taire du FBI Donna Lynn Vetter Le num ro deux de l organisation John Otto m a ordonn ainsi qu un autre membre du BSU Jim Wright de nous envoler vers Roy Hazelwood cite l exp le jugement comme traits recherch s chez un bon auteur de profils criminels rience de vie l ouverture d esprit et San Antonio le lendemain matin du jour o la victime a t d couverte Nous disposions de 48 heures pour pr parer un profil l intention des deux d tectives et des 75 agents du FBI assign s l enqu te On n avait pas proc d aux constata tions criminelles il n y avait pas de photos des lieux n1 de rapport toxicologique et l autopsie n avait pas eu lieu Jim et moi avons parcouru les lieux du crime puis nous nous sommes rendus observer le corps la morgue pour ensuite interroger les parents et les coll gues de la victime afin d obtenir les renseignements n ces saires sur celle ci Dans la soci t d aujour d hui l l ment criminel raffine ses m thodes pas de g ant Apr s une nuit de travail acharn nous avons remis notre profil 77 enqu teurs pour le moins sceptiques devant ces deu
84. fier tout le mythe entourant l ta blissement de profils criminels d faut de savoir comment M Brussel en est arriv son opinion on pourrait penser qu il poss dait une aptitude myst rieuse des facult s paranormales ou encore une excellente boule de cristal Mais la r alit est bien plus prosa que Le poseur de bombe fou avait adress une s rie de let tres virulentes aux m dias que M Brussel a examin attentivement la recherche d incidences comportementaux sur lori gine ethnique l ge et les traits personnels du criminel Il a fond son interpr tation du caract re du suspect sur son exp rience en tant que professionnel de la sant mentale et sur sa formation en comportement humain Si l tablissement de profils criminels existe depuis nombre d ann es au Canada 14 et depuis encore plus longtemps aux tats Unis sa popularit tant l int rieur qu l ext rieur de la communaut polici re s est accrue de fa on exponentielle avec l av nement de productions hollywoodi ennes succ s comme Le silence des agneaux Aujourd hui de nombreux livres films et s ries t l vis es ont attis l int r t du public malgr le fait que la plupart de ces productions donnent une description inexacte du m tier d tablisseur de profils criminels et de leurs m thodes L tablissement de profils criminels aussi appel analyse aux fins d enqu te criminelle a t mis
85. gnalement pr cis de la vic time et de l agresseur ainsi qu une description des comportements verbal physique et sexuel de ce dernier Les auteurs de crimes violents s riels pr sentent des tendances particuli res explique Leo O Brien Paul Bernardo par exemple abordait toujours ses victimes de l arri re Il ciblait de jeunes filles Il portait toujours sur lui une rallonge lectrique Dans leur comportement verbal nombre d agresseurs s riels ont tendance tenir le m me langage Les d tails sont tr s tr s importants Ce sont ces d tails que les enqu teurs fournissent au moment de remplir le livret de 156 questions du SALVAC qui sera ensuite transmis l un des neuf centres de traitement du Canada o les d tails seront vers s dans la base de donn es Les sp cialistes du syst me recherchent alors les crimes graves similaires pour aviser les enqu teurs de tout lien ventuel ces derniers pourront faire un suivi Les enqu teurs au pays pourront bien t t verser les particularit s de leurs cas dans une version lectronique du livret qui sera envoy directement par courriel au centre SALVAC de leur localit Les donn es se ront import es instantan ment dans la base Un r seau efficace Chaque province et territoire est reli au syst me un atout non n gligeable Lorsqu un d linquant s riel d m nage de Terre Neuve la Colombie Britannique pour y commettre un crime similaire
86. i minel pr cise le serg Nezan En fonction de l analyse des comporte ments criminels et d autres documents les auteurs de profils ont labor un rapport criminel Celui ci comporte une reconstitu tion du crime l explication des comporte ments que le criminel a adopt envers la victime et les motifs sous jacents Contrairement aux s ries t l vis es populaires o les auteurs de profils brossent un portrait du criminel en un clair ou en l espace d une pause publici taire le serg Nezan pr cise qu il s agit d une travail fasti dieux en r alit Si vous me demandez de produire un profil de personnalit j ai 9 9 besoin de beaucoup de documentation explique t il Cela ne se fait pas au t l phone 1l ne suffit pas de dire faites moi un r sum de cinq min utes sur ce qui s est pass et Je vous dirai qui est le coupable C est une d marche tr s complexe Les tablisseurs de profils criminels doivent examiner soigneusement les pho tos et vid os des lieux des crimes les rap ports et photos d autopsie les rapports de laboratoire les r sum s d enqu te et les rapports des m dias entre autres en vue d laborer un profil sens La d marche peut prendre des jours voire des semaines Nous dresserons un profil du genre de personnes qui selon nous peut tre l au teur des crimes Ce n est pas un portrait d finitif explique le serg Nezan
87. ice apr s avoir t agress es sexuellement L ethnographie institutionnelle r v le les cueils auxquels fait face le Service de police de Minneapolis quand vient le moment de communiquer avec les person nes sourdes qu elles soient victimes t moins ou suspects Malgr l existence de politiques et de modalit s d terminant le recours des interpr tes les membres de la police ne jouissent que de tr s peu de for mation favorisant la communication sur le terrain et la capacit de reconna tre une per sonne sourde De plus les liens entre le Service de police et les membres de la communaut des sourds ne sont pas tr s d velopp s Malheureusement en raison des m thodes de rapport il est difficile d obtenir un tableau fid le de la fr quence et de l ten due de l interaction des policiers avec les personnes sourdes Cela dit malgr tous ces d fis 1l est important de souligner que le Service de police de Minneapolis peut tre consid r comme un organisme mo d le dans la prestation de services aux membres de la communaut des sourds Les initiatives en vue de r tablir et d largir les programmes de pr vention criminelle comme Deaf SAFE et Community Solutions sont d terminantes pour maintenir l excellence en la mati re Gr ce une d marche fond e sur les ate liers dans le cadre du mod le de police communautaire les outils mis en place per mettront de d velopper et de renforcer la
88. icence avec la GRC pour l exploitation du SALVAC La Suisse la France l Autriche et les tats du New Jersey et du Nebraska utilisent galement le syst me Si certains de ces pays d boursent 50 000 par ann e pour exploiter le SAL VAC Sean Sutton fait remarquer que le syst me peut en fait permettre aux services de police d pargner beaucoup d argent Par exemple on cr dite le SALVAC d avoir aid la police r soudre l affaire du violeur chasseur de troph es ainsi nomm parce qu il rapportait un article de v tement de chaque victime qui a fait sept victimes dont une enfant de 10 ans entre 2001 et 2003 Le SALVAC a probablement per mis la police d pargner 2 millions explique Sean Sutton car le rapprochement des crimes a permis aux forces de l ordre de conclure plus t t l enqu te co teuse videmment outre les avantages conomiques le syst me permet de pr venir des crimes ult rieurs ce qui n a pas de prix E Gazette Vol 69 N 1 2007 La police de Nouvelle Z lande LES SCIENCES DU COMPORTEMENT Pour r tr cir le champ des recherches La priorisation des suspects en Nouvelle Z lande par Mary Goddard analyste du comportement Police de Nouvelle Z lande Un soir de juin 2006 une femme de 36 ans r sidant dans une ville p riph rique d Auckland tait seule la maison lorsqu un homme est venu frapper sa porte Apr s s tre introduit
89. ie instamment la personne d appeler le num ro suivant sans tarder et de composer son num ro de carte 16 chiffres pour confirmer son iden tit l aide du syst me VoIP le fraudeur peut saisir les chiffres et les exploiter abu sivement Selon le cap Louis Robertson membre de la GRC rattach au Centre national d ap pels Phonebusters si l hame onnage vocal constitue un probl me relativement peu r pandu jusqu ici il met en relief la n ces sit de sensibiliser le public L hame onnage vocal n est qu un l ment parmi la gamme de fraudes com mises par t l phone et par Internet explique Robertson Nous ne pouvons pas faire la lutte ces crimes de fa on ponctuelle Il nous faut aller dans les coles pour sensibiliser les jeunes la s curit dans Internet Sans quoi la situation pour rait devenir critique Katherine Aldred Pour plus de renseignements visiter le site www rcmp ca scams vishing_f htm ou www phonebusters com w tm PRATIQUE EXEMPLAIRE Perc e de PUMECO autochtone dans la r pression du crime organis par le serg Larry Aitken GRC UMECO autochtone En 2002 la GRC la S ret du Qu bec SQ et les chefs de police des Premi res nations du Qu bec taient aux prises avec de graves enjeux li s l activit du crime organis dans la province au pays et l tranger En particulier les organisations criminelles avaient des r percussions troubl
90. ime du criminel et de la victime et la logique analytique raisonnement syst matique Pr voyez vous d autres avanc es dans le domaine Je l esp re certainement Dans la soci t d aujourd hui l l ment criminel raffine ses m thodes pas de g ant Il dispose d Internet des m dias imprim s et de films comme Calculs meurtriers et d missions de t l comme CSI qui sont tout autant de sources didactiques auparavant inexis tantes Tout secteur d enqu te criminelle qui n volue pas sera rapidement d class Je peux entrevoir les analystes auteurs de profils et les experts m dicaux et judi ciaires pouvant acc der depuis leur pupitre aux syst mes SALVAC et PADVI Programme d arrestation des d linquants violents et aux syst mes d tablissement de profils g ographiques ils pourront visu aliser en trois dimensions et en temps r el les lieux de crimes et les s ances d autopsie sur grand cran l heure actuelle nous ne sommes probablement plus tellement loign s de ces possibilit s W 19 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT Ce que fiston a vu Prescriptions pour l interrogation des enfants Par Joanna Pozzulo Ph D C Psych Universit Carleton Deux enfants enlev s par un p dophile reconnu Un enfant de huit ans port disparu Un gar on de 12 ans unique t moin d une fusillade mortelle Une fillette trouv e vagabondant seule dans les ru
91. imes d un nombre plus lev d agresseurs et la dur e de leur agression s tend sur une plus longue p ri ode compar aux femmes sans handicap Tr s peu d tudes ont abord la ques tion de savoir si les personnes souffrant d un handicap ou de surdit cherchent de l aide apr s avoir t victimes qui elles s adressent et comment les fournisseurs de services et les repr sentants des forces de l ordre peuvent mieux r pondre leurs besoins Il s agit de questions importantes surtout en ce qui concerne la police La nature de l interaction de la police peut avoir des r percussions graves pour la vic time d agression sexuelle cette interaction peut tre int gr e inconsciemment par la victime et influer sur la fa on dont elle cherchera de l aide aupr s de la commu naut entendante La pr sente tude comporte deux volets l examen explicatif des besoins de la communaut sourde concernant la vic Gazette Vol 69 N 1 2007 timisation sexuelle et l examen de l inter vention du Service de police de Minneapolis aupr s des membres de la communaut sourde qui demandent des mesures de justice p nale par suite de leur victimisation sexuelle La police est pratiquement toujours per ue comme le service appeler pour obtenir de l aide et pourtant nombre de personnes ont fait part de leur frustration dans leurs contacts avec la police Peu de victimes ont m me appel la pol
92. ion civile pr voit mettre en place des UMECO autochtones un peu partout au Canada en vue de r primer le crime organis autochtone La cl de son succ s repose sur ses capacit s notamment d adaptation E Gazette Vol 69 N 1 2007 Jean Cot S ret du Qu bec Au printemps 2003 la GRC Fi s de cinq prostitu es locales et a conclu que gt certains sinon la totalit de ces crimes pouvaient tre li s Plusieurs aspects affichaient une troublante similitude dont le fait que toutes les victimes taient des travailleuses du sexe dont le corps a t abandonn ext rieur de la ville Les travailleuses du sexe sont parti Culi rement vuln rables aux crimes de Violence Nombre de ces femmes sont toxicomanes elles p n treront volontairement dans le v hicule d un p tranger et leur disparition est moins susceptible d tre remarqu e sinon longtemps A le fait Tous ces 25 AREEnsSS en faisaient des ES de choix En SR dE dre les homicides de Se 4 E vailleuses du sexe T Sn pu 5 F ent des difficult s a SITES RE Elenqu te de po HE Slice vu la liste myc n ralement tendue de sus pects possibles relev une tendance d finie dans les meurtres LES SCIENCES Les homicides perp tr s Edmonton ne font pas exception D s l automne 2003 le d tachement local de la GRC a jug qu il tait temps de faire
93. ion symbiotique Les Talibans pr l vent des imp ts sur la production et la vente d opium ainsi que sur la production d h ro ne en labora toire et tirent profit de la production de stup fiants et de leur vente dans les bazars de drogue de la r gion Les narcotrafi quants ont non seulement tabli leur com merce dans les r gions assujetties aux Talibans mais ils approvisionnent aussi les Talibans en argent en renseignements en armes en munitions et en moyens de Gazette Vol 69 N 1 2007 transport au besoin En retour les Talibans assument leur part de ce mariage de convenance en assu rant la s curit des stup fiants export s au Pakistan et en Iran Cet arrangement per met aussi aux deux parties de r aliser leur but commun de maintenir l instabilit dans le sud et de faire chec au gouvernement lu du pr sident Karza Les narcotrafiquants en Afghanistan entretiennent des liens avec les r seaux criminels un peu partout dans le monde y compris au Canada Pr cisons qu un kilo gramme d h ro ne de la plus haute puret 90 se vend 3 000 US dans les bazars de drogue Kandahar Le m me kilo gramme achemin et vendu par des trafi quants moyen orientaux voit sa valeur passer 30 000 ou 40 000 US Parvenu dans les rues de Vancouver Toronto ou Montr al mais dont la puret est r duite 60 ce kilogramme issu des plaines de l Afghanistan se d taille environ 120 000 CAN
94. it pour le Service de police de Regina et le fera certainement pour d autres corps de police La prochaine fois que vous tes la recherche de recrues potentielles pensez au centre de jeunes de votre localit c est l que vous trouverez peut tre les deux prochaines g n rations de policiers E 29 be REPORTAGE POUR D JOUER LES PI GES DE L HIVER Conseils pour une conduite s re L hiver est de retour et des policiers canadiens et dans d autres pays nordiques doivent affronter de nouveau la conduite sur routes enneig es ou glac es dans l exercice de leurs fonctions Dans le pr sent article le gend Dion Klassen du Groupe de la conduite de police de la GRC propose aux agents quelques conseils judicieux avant de prendre la route par le gend Dion Klassen Groupe de la conduite de police cole de la GRC Tout d abord gardez en t te le genre de v hicule utilis Il faut savoir si votre v hicule est traction avant propulsion arri re ou traction int grale Et quel que soit le syst me vous devez savoir com ment le manoeuvrer Une m prise courante est que les v hicules quatre roues motrices sont plus s rs que ceux deux roues motrices Conduit correctement un v hicule qua tre roues motrices peut acc l rer plus rapi dement sur chauss e glissante qu un v hicule deux roues motrices Toutefois une fois en mouvement 1l ne permet pas de prendre les virages plus rapidement
95. la Sous direction des sciences du comportement et aux connaissances dont ses membres ont fait commis profiter une enqu te actuelle sur des meurtres s riels commis en Alberta Si les enqu teurs n ont pas encore fini d plucher les l ments de preuve et t chent de r tr cir la liste des suspects nous vous expliquons les avantages que la police a su tirer des plus r cents outils des sciences du com portement dans son enqu te Nous abordons aussi l enqu te retentissante sur le tueur BTK bind torture and kill soit ligoter torturer et tuer une affaire de meurtres s riels survenus Wichita Kansas et que la police a r solue en 2005 31 ans apr s la perp tration des premiers meurtres Deux agents du groupe de l analyse du comportement du FBI expliquent comment les derni res perc es dans le domaine et la collaboration entre analystes et enqu teurs ont finalement per mis d lucider l affaire Pour r v ler les tenants et aboutissants des profils criminels le serg Pierre Nezan analyste aux enqu tes criminelles la GRC fait tomber cinq mythes sur les profils qui sont v hicul s par la culture populaire et parfois par les policiers eux m mes En outre dans un entretien sp cial de deux pages un ancien tablisseur de profils au FBI Roy Hazelwood parle de certains des cas de crimes vio Les myst res du comportement lents les plus pineux au monde sur lesquels il a travaill en quelque
96. le Un pour cent des d linquantes sexuelles incluses dans l tude ont eu affaire au syst me de justice p nale la suite d une nouvelle infraction Ce taux 34 est beaucoup plus faible que le taux de r cidive sexuelle global de 13 4 qui est observ chez les d linquants sexuels Contrairement au taux de r cidive sex uelle qui est extr mement faible le taux de r cidive g n rale est beaucoup plus lev Dans la pr sente tude 20 des d linquantes sexuelles ont r cidiv 6 avec violence Il semble que les d lin quantes sexuelles comme les d linquants sexuels s adonnent un ventail d acti vit s criminelles Les r sultats de l examen ont des r per cussions pour les sp cialistes qui travaillent aupr s des d linquantes sexuelles Les valuateurs devraient tenir compte davantage du risque de r cidive non sexuelle que du risque de r cidive sexuelle chez les d linquantes sexuelles Tout d abord il semble que les valua teurs devraient tenir compte davantage du risque de r cidive non sexuelle que du risque de r cidive sexuelle chez les d lin quantes sexuelles Ensuite la diff rence consid rable entre les taux de r cidive chez les d lin quants et d linquantes donne penser que les outils d valuation du risque tablis pour les d linquants sexuels ne s appliquent probablement pas aux d linquantes sex uelles En extrapolant les renseignements sur les d linquants se
97. les g ographiques est la pr cision avec la ment de profils g ographiques existent logiciels d EPG a devrait tre fond e sur des cas Comme mon accr ditation et mon exp ri Rigel on peut circonscrire le point d at fier cela signifie que si les crimes couvrent r ponses statistiques diff rentes l analyste utilisant l outil Mon exp rience Combien de cas dans la s rie s appliquent principes n cessaires l application de l al Gazette Vol 69 N 1 2007 gorithme math matique sont ils satisfaits Certains des logiciels sont disponibles gratuitement sans formation ce qui pourrait influer grandement sur les d ci sions prises par l utilisateur et partant sur la pr cision des r sultats Un utilisateur sans exp rience ou formation sur la g ogra phie du crime pourrait apprendre par lui m me utiliser les logiciels Toutefois la g n ration d une analyse exacte l ta blissement d un profil g ographique serait purement accidentelle L tablissement de profils g ographiques repose sur l aptitude d terminer les cir constances propices pour utiliser le logi ciel L information qui m ne l utilisateur prendre des d cisions clair es s apprend par une formation pertinente et l accumula tion d une exp rience pratique L tablissement de profils g ographiques Des facteurs tout aussi importants que la pr cision du logiciel sont les connaissanc
98. les fichiers sur les personnes expuls es soient tenus au sein du CIPC Lorsqu une personne expuls e refait surface au Canada et fait l objet d une arrestation on en avertit les autorit s locales nom des personnes ventuelles rep r es au point d entr e Contr le pr alable de l information sur les marchandises Les donn es sur les conteneurs destination du Canada doivent tre communiqu es au CNER 24 heures pr c dant le chargement bord d un navire dans un port tranger Les conteneurs d sign s comme tant faible ou haut risque et toute cargaison suspecte Seront retenus jusqu ce que le CNER puisse coordonner aupr s des autorit s portuaires ou du gouvernement du pays concern une inspection par l interm diaire de la division du renseignement de l ASFC Contr le pr alable de l information sur les passagers Avant tout d part destination du Canada depuis n importe quel pays tranger y compris depuis les tats Unis une soci t a rienne doit pr senter au CNER une liste de passagers Pendant le vol le personnel du CNER examine la liste pour rep rer les personnes haut risque On communiquera le dance en v rifiant un nom dans le CIPC le CNER en est avis et coordonne l arrestation aupr s d un agent de r partition et les autorit s locales Les mandats dot s d identificateurs comme une photo sont tenus par le CNER Gazette Vol 69 N 1 2007 37 La cl d une relation
99. lle a t tabli depuis assez longtemps mais ce n est qu au cours des derni res ann es que des efforts concert s ont t d ploy s pour tudier les d linquantes sexuelles Un des l ments d information les plus importants concerne la possibilit de r cidive sexuelle de la part des d lin quantes sexuelles La pr sente tude exa mine donc les recherches effectu es sur les taux de r cidive des d linquantes sexuelles Il est vident que la d linquance sex uelle est beaucoup plus r pandue chez les hommes que chez les femmes Les r sultats de la pr sente tude indiquent que les infractions sexuelles commises par les femmes correspondent un ratio d environ 1 20 comparativement aux hommes selon les documents officiels et les sondages sur la victimisation Les examens de la documentation sur la question donnent entendre que les cas de d linquance sexuelle chez les femmes ne sont pas n cessairement rares mais qu ils sont sous d clar s Selon notre tude il semblerait cependant que les victimes des d linquants sexuels et des d linquantes sex uelles signalent leur exp rience la police des taux similaires Si les infractions sex uelles commises par des femmes sont sous d clar es c est que des victimes ne consi d rent pas certains comportements de la d linquante sexuelle comme un crime Notre tude a montr que le taux de r cidive sexuelle chez les d linquantes est extr mement faib
100. me vol ou viol n a t associ la fusillade L homme s est tout simplement loign puis est remont dans sa voiture et a pris la fuite On tait en pleine matin e J estimais que les victimes avaient t abattues par quelqu un qui en voulait per Gazette Vol 69 N 1 2007 sonnellement la m re ou un autre mem bre de la famille par cons quent l a gresseur aurait t connu de la famille J tais s r qu il avait d j t arr t dans le pass On lui a mis la main au collet un an plus tard 1l s agissait d un parfait tranger qui n avait jamais fait l objet d une arresta tion ni de troubles mentaux Il n avait fait qu prouver un pisode psychotique juste avant la fusillade pour reprendre sa vie nor male peu apr s Avec les m mes faits en main aujour d hui j tablirais exactement le m me pro fil que dans le pass Lors de votre affectation au BSU vous avez tabli une distinction entre les tueurs organis s et les tueurs d sorganis s Quelle est la diff rence entre les deux Les termes organis et d sorganis ont t utilis s pour la premi re fois par John Douglas et moi m me dans un article intitul The Last Murderer paru dans un bulletin policier du FBI en 1980 et repro duit dans la Gazette de la GRC la m me ann e Nous avons choisi ces termes parce qu ils signifient exactement ce que tout le monde pense qu
101. ment d un profil se fait en une heure Des s ries t l vis es comme Les Gazette Vol 69 N 1 2007 Experts CSI et Esprits criminels Criminal Minds perp tuent le mythe que l analyse des crimes se fait en un tourne main Si un tablisseur de profils peut don ner une opinion pr liminaire et une certaine orientation l enqu te sur les lieux d un crime l essentiel de son travail r sulte de l examen approfondi et de l analyse d une vaste documentation Parmi les documents examiner dans une affaire d homicide par exemple citons les photos du lieu du crime les photos d autopsie la bande vid o des constata tions criminelles le rapport d autopsie les rapports de laboratoire les rapports des pi ces conviction les d clarations perti nentes et les documents de victimologie Par cons quent un profil exhaustif ne peut tre offert en l espace de 60 minutes moins les annonces publicitaires Il prendra plut t quelques jours voire des semaines r aliser selon la complexit de l affaire en question Les criminels s riels d sirent se faire prendre Nous entendons souvent dire au sujet de d linquants sexuels s riels violents ayant commis des erreurs apparemment stu pides qu ils voulaient vraiment se faire prendre De fait certains criminels vous l affirmeront Toutefois la plupart des criminels sexuels s riels surtout les sadiques entretiennent de longue date des f
102. message t l phonique spontan avec cir conspection Gazette Vol 69 N 1 2007 g ographiques de criminels graves incon nus Les tablisseurs de profils aussi connus sous le nom d analystes d enqu tes criminelles interviennent habituellement dans les cas de crimes violents comme les agressions sexuelles et les homicides Nous nous attachons reconstituer le crime pr cise le serg Nezan Nous nous penchons sur l interaction entre le criminel et la victime et les signes de violence Le but est de comprendre ce que l agresseur pensait au moment du crime d apr s les l ments de preuve recueillis sur les lieux Le serg Nezan et le serg d t Van Allen ont pr sent plusieurs cas r solus et non r solus aux stagiaires afin de les aider d velopper leurs aptitudes l analyse L agent sp cial Jon Cromer du groupe des crimes violents de la police d tat de Virginie suit la formation d tablisseur de profils criminels depuis octobre 2005 Ce stage m a inculqu les connais sances pratiques les plus utiles que j aie vues dans la derni re ann e explique M Cromer Gr ce au nombre relativement restreint de participants nous avons Cette fraude relativement nouvelle fait appel une technologie abordable le sys t me vocal sur Internet ou voix sur IP VoIP gr ce auquel l escroc peut lancer des appels depuis n importe quel point du monde en usurpant l identit d une en
103. mportement 2 Mot de la r daction I Sur la piste d un tueur s riel 4 Actualit s 10 Le syst me SALVAC la m moire des d tails 6 Pratique exemplaire Perc e de l UMECO autochtone dans la 11 La priorisation des suspects la m thode n o z landaise r pression du crime organis 14 Pour faire tomber les mythes sur l tablissement de 12 Forum Quelle est la pr cision des syst mes d tablissement profils criminels de profils g ographiques 16 R solution de l affaire du tueur BTK 28 Saviez vous que 18 Entretien avec Roy Hazelwood ancien tablisseur de profils au FBI 29 La jeunesse Les centres de jeunes un excellent milieu pour 20 Prescriptions pour l interrogation des enfants le recrutement 22 Le cha non manquant dans la pr vention de la violence chez 30 Reportage Conseils pour une conduite s re en hiver les tudiants 31 Reportage Un r cit des op rations d vacuation au Liban 24 Comment la police du R U tire le meilleur parti des profils 32 Reportage Lutilit des renseignements criminels dans la criminels r pression des narco insurrections en Afghanistan 26 Le questionnaire d enqu te criminelle un outil pr cieux 34 l avant garde 2 Les personnes disparues en Australie mythes et r alit s 36 Nos partenaires l oeuvre Le Centre national d valuation des risques 38 Le dernier mot EN COUVERTURE Mieux comprendre les pens es et les actes d un criminel interroger d
104. n L in terrogateur doit soupeser les risques inh rents aux questions directes qui peuvent susciter une d claration fausse Il devrait tabler autant que possible sur les libres souvenirs de l enfant pour obtenir de l information exacte Savoir d buter par une question judicieuse John Yuille Ph D de l Universit de la PRE Colombie Britannique et ses coll gues ont labor un protocole d interrogation pro gressif Step Wise Interview afin de r duire autant que possible le risque de fausses d clarations Ce protocole com porte des tapes progressives l interroga teur commence par des questions directes et le moins suggestives possible pour graduellement en venir des formes plus pr cises de questions au besoin L objectif consiste donner l enfant l occasion de r pondre des questions ouvertes avant de lui adresser des ques tions d autres genres Les questions de l tape 1 ont pour but de permettre l interrogateur d tablir une bonne relation avec l enfant en l in terrogeant sur des sujets neutres Il s agit de mettre l enfant en confiance avant d aborder l v nement critique l tape 2 on demande l enfant de parler de deux v nements n ayant aucun lien avec l agression ou l incident en question Les r ponses renseigneront l interrogateur sur le genre de langage et de vocabulaire utilis par l enfant l tape 3 on aborde la
105. n et infraction sexuelle assor ties d infractions d observation furtive et d agression contre un membre de la famille Puis nous avons r tr ci les param tres d ge L individu condamn s est av r tre le suspect num ro un de la liste Il avait v cu dans la ville plusieurs ann es auparavant et tait revenu pour rester avec de la parent La police locale n avait pas eu vent de sa pr sence Si la Nouvelle Z lande est un petit pays de seulement quatre millions d habi tants nous disposons n anmoins d un outil d enqu te et d analyse de calibre interna tional Gr ce cet outil utilis de concert avec la base du SALVAC notre groupe des profils criminels est m me de fournir une assistance aux intervenants trangers dans les enqu tes sur des crimes graves E 1 Le syst me a t con u par Frank van der Zwaag d o l acronyme 11 Quelle est la pr cision des syst mes d tablissement de profils g ographiques Les sp cialistes Brent Snook facult de psychologie Universit Memorial Terre Neuve S m Scot Filer s off des op rations Groupe des sciences du comportement GRC Serg Bill Emerslund Service de police de Vancouver d tach aupr s du Groupe int gr de lutte contre l exploitation des enfants Surrey C B Brent Snook S1 les syst mes d tablissement de profils g ographiques EPG sont utilis s dans les enqu tes criminelles depuis pr s de
106. niser des op rations d envergure le degr de per turbation serait lev Toutefois si aucun actif financier n a t saisi la perturbation serait cot e nulle L outil constitue d j un volet essentiel pour valuer l efficacit des op rations de r pression du crime organis La GRC pr voit largir son utilisation afin de rendre compte du degr de perturbation dans un plus grande nombre d op rations L outil pr sente de nombreux avan tages Une fois les donn es regroup es et analys es on peut utiliser les r sultats pour produire des rapports divisionnaires r gionaux et nationaux qui donnent un instantan de l incidence des op rations de r gional de York est le tout dernier adh rent et le premier service municipal obtenir l acc s au syst me au pays tant donn la diversit de notre r gion et le nombre d incidents ayant des ramifications internationales cet outil nous sera extr mement utile constate l agent d tective Tony Cummins du Service de police r gional de York Dans le milieu du renseignement nous sommes toujours la recherche de sources fiables d information l aide du syst me I 24 7 les services peuvent effectuer des recherches et tablir la GRC sur les organisations criminelles De plus comme la GRC doit rendre compte de l efficacit de ses activit s elle peut recourir OAP cet gard tout en pr servant le caract re classifi
107. nt d clar 67 504 incendies criminels Ceux ci visaient des immeubles ou des structures mat rielles dans une proportion de 43 6 pour cent et des biens mobiles dans une proportion de 29 pour cent Les pertes moyennes par incident sont valu es 14 910 US En 2005 le nombre d incendies criminels commis aux U a r gress de 2 7 pour cent par rapport 2004 La moiti des contrevenants arr t s pour incendie criminel sont mineurs D apr s une tude de 2005 environ 50 pour cent des incendies volontaires caus s des v hicules au R U visent des v hicules vol s Le motif principal de ces crimes est la destruction d l ments de preuve judiciaire Le Home Office du R U signale que la police britannique a enregistr 45 752 incendies criminels en 2005 2006 une diminution de cinq pour cent par rapport l ann e pr c dente En 2003 on a observ une diminution de neuf pour cent du nombre d incendies volontaires caus s des v hicules au R U Cette r gression est attribuable de nombreuses modifications l gislatives et des politiques ainsi qu la hausse r cente du prix de la ferraille Selon Statistique Canada 13 315 incendies criminels ont t signal s la police en 2005 soit un taux de 41 par tranche de 100 000 personnes Le taux est identique celui enregistr en 2004 mais a r gress de huit pour cent depuis 1995 Le taux d incendies criminels au Canada qui se chiffrait 4
108. ois volets Chacun a d abord pour r le principal le soutien aux enqu tes qu il s agisse de collaborer sur place avec les enqu teurs de faire venir ceux ci au NCAVC Quantico aux fins de consulta tion ou de tenir des entretiens avec eux distance Service de police de Wichita Le permis de conduire de cette malheureuse personne est l un des nombreux souvenirs que Dennis Rader a conserv s de ses victimes Les BAU offrent un vaste ventail de Service de police de Wichita 16 Gazette Vol 69 N 1 2007 services op rationnels aux enqu teurs analyse des constatations criminelles ta blissement du profil des d linquants incon nus recommandations en mati re d en qu te strat gies d interrogation assistance la r daction d affidavits pour mandats de perquisition strat gies de poursuite a nalyse des liens et t moignages d experts En deuxi me lieu en collaboration avec d autres services de police et des insti tutions universitaires les groupes effec tuent des tudes dans divers domaines li s aux crimes violents Il s agit notamment d tudes statistiques et d entrevues aupr s de d linquants violents reconnus coupables Les tudes portent sur de nombreux aspects dont les caract ristiques des d linquants les caract ristiques des victimes et l inter action entre les premiers et les seconds Les connaissances tir es de ces tudes sont appliqu es au soutien op
109. on sur l analyse des enqu tes criminelles et d autres disciplines polici res C est un point tournant dans l volu tion de notre programme pr cise le surint Glenn Woods chef de la Sous direc tion des sciences du comportement SDSC de la GRC Ottawa Traditionnellement on ne faisait appel aux tablisseurs de pro fils qu apr s avoir puis toutes les autres ressources d enqu te Aujourd hui la plu part des groupes des crimes graves l in t rieur et l ext rieur de la GRC s en DU COMPORTEMENT remettent notre expertise Les services sp cialis s de la GRC en sciences du comportement sont offerts l ensemble de la communaut polici re au Canada et l tranger Le d fi consiste toutefois sensibiliser les services de police l existence de cette comp tence ici m me au pays De temps autre un membre du FBI m appelle pour me faire savoir qu un de nos d tachements a communiqu avec lui pour demander ses services On ne sait pas toujours la GRC que cette expertise existe l interne explique le surint Woods Nous sommes une vaste organisation et les gens qui n ont pas t expos s ce genre d exigence sont quelquefois trop prompts communiquer avec l tranger Heu reusement les choses voluent Je n ai pas re u d appels du FBI derni rement Je sais par exp rience que les gens qui ont recouru nos services dans le
110. oncevions jus qu ici Calvin Christiansen traditionnelles telles que nous les conce vions jusqu ici explique M Christiansen directeur du Centre national d valuation des risques CNER l organisme en acti vit 24 heures sur 24 sept jours par semaine dans un immeuble banalis au sein d un parc industriel Ottawa est charg de recueillir et d analyser des don n es sur les passagers et les biens destina tion du Canada et au besoin de d livrer des mandats d arrestation l gard des immigrants jug s ill gaux ou en contraven tion d ordonnances d expulsion Tout comme l ASFC le CNER d coule de la fusion de minist res L objectif du contr le pr alable des passagers la col lecte de donn es sur tous les vols interna tionaux avant les d parts pour le Canada posait un d fi norme tant donn le nom bre d arriv es quotidiennes qui se chiffre 45 000 vols le volume de donn es person nelles tait tout simplement effarant Ni PADRC ni CIC les deux minist res charg s des douanes et de l immigration taient en mesure de g rer un tel volume Chacun a donc lanc de son c t l id e d un centre d valuation Ce volume de donn es tait l l ment moteur de la cr ation du CNER constate M Christiansen Avec l adoption des mesures l gislatives l ADRC devait la borer la fa on de traiter les donn es Convenait 1l pour nous de recevoir
111. ons quent l un des aspects de l valuation de la menace consiste d ter miner si l auteur d une menace pose un risque effectif pour la ou les cibles vis es Au Canada les quipes multidisci plinaires de l valuation de la menace reposent sur un partenariat officiel entre la police des membres de directions scolaires et des conseillers Si le protocole adopt pour orienter la prise de d cision des quipes a d abord t labor en r ponse aux fusillades scolaires survenues Taber Alberta et Littleton Colorado les modalit s d valuation de la menace sont aujourd hui appliqu es toutes les formes de violence chez les jeunes Les membres des quipes partent du principe que les actes de violence grave d coulent d un processus volutif person ne ne craque soudainement En deux i me lieu on dispose souvent de donn es pr c dant l incident qui peuvent faciliter l intervention de la police entre autres et ainsi pr venir les actes de violence graves Cela dit tous les contrevenants ne sul vent pas la m me voie Certains manifes tent de nettes tendances croissantes la violence de sorte qu au moment o ils tuent 22 quelqu un les gens proches du criminel n en sont pas surpris D autres provo queront un choc pour leur collectivit pas sant du r le apparent de citoyen mod le celui de meurtrier de leur conjoint d un coll gue ou d un compagnon de cla
112. ortement BSU Behavioural Science Unit de l organisme Durant pr s de 20 ans M Hazelwood a travaill sur quelques uns des crimes violents les plus complexes et les plus importants de lhis toire cet gard il s est taill une r puta tion de sp cialiste des crimes sexuels aber rants La r dactrice de la Gazette Katherine Aldred s est entretenue avec lui au sujet de son travail au BSU et sur les qualit s requises pour l emploi Quand avez vous commenc travailler au sein du Groupe des sciences du comportement du FBI et en quelle qualit J ai t affect au BSU en janvier 1978 On m a alors confi la formation globale sur les crimes sexuels J ai enseign la fois l cole du FBI et aux agents sur le terrain la grandeur de l organisation Ces agents en retour ont donn des cours en r gion aux services de police locaux f d raux et d tats Qu est ce qui vous a incit vous sp cialiser dans les affaires de d linquants sexuels Avant mon mandat au FBI j ai travaill 11 ans dans la police militaire am ricaine durant les trois derni res ann es au sein de l arm e j tais rattach l cole des enqu tes criminelles CID Criminal Investigation Command School J tais l instructeur principal des enqu tes sur les homicides et les crimes sexuels Cette exp rience a jou un r le d ter minant dans mon affectation au BSU c est dans ce service que J ai e
113. p des Services d enqu tes tech niques la GRC Lorsqu on inscrit des affaires dans la base de donn es celles ci y demeurent archiv es durant 70 ans Les enqu teurs peuvent tre mut s 1ls peuvent oublier mais le SALVAC lui se souvient Pour la police du Royaume Uni qui utilise galement le syst me cette m moire des d tails a donn des r sultats concrets en 1999 lorsqu on a pu tablir un lien entre une infraction commise Grampian cosse et le meurtre non r solu d un colier de 14 ans perp tr en 1968 Surrey Angleterre Le lien a par la suite t confirm lorsqu on a tabli une correspondance entre l ADN du suspect et les l ments de preuve g n tiques pr lev s sur le sac du jeune colier Il faut 1c1 cr diter le constable de Surrey qui avait conserv le sac au cong lateur durant plus de 30 ans L analyste du SALVAC a rep r les liens et 1l s est av r que le pr venu tait l auteur du meurtre de 1968 pr cise Sean Sutton chef du Service d analyse des crimes graves au Centre national de l ex cellence polici re au R U Lorsque nous avons mis en oeuvre le SALVAC en 1998 nous esp rions obtenir des r sultats dans un d lai de trois ans Mais au bout de 10 seulement 18 mois nous parvenions r soudre cette affaire Une question de d tails Le principe du syst me consiste consi gner les particularit s de crimes violents notamment le si
114. parties au pr sent projet ont pour mandat principal d assurer la s curit des foyers et des collectivit s ainsi que de maintenir la paix et l ordre dans la province de Qu bec La mission de l UMECO autochtone se d finit comme suit e d terminer la structure des diverses cellules criminelles et leurs liens avec les organisations criminelles existantes e mener enqu te perturber traduire en justice et d manteler le crime organis autochtone e soutenir et d velopper les initiatives de formation l intention des policiers autochtones e favoriser la paix et la stabilit sociale des communaut s autochtones e stimuler l assurance des effectifs par l entremise de partenariats e favoriser l exposition la culture et aux traditions autochtones Un comit directeur form de cadres sup rieurs de la GRC de la SQ et de P AQCPPN veille ce que l Unit tire le meilleur parti de ses ressources par la priorisation et la coordination des op ra tions polici res visant le crime organis La r ussite de l UMECO autochtone tient principalement sa structure et son mode d op ration Elle assure un cadre de formation de qualit qui favorise l int gration des policiers autochtones aux enqu tes sur le crime organis qui touchent les communaut s autochtones LUMECO met en oeuvre les principes de l Initiative de lutte contre le crime organis dans les Premi res nations L initia
115. pass lorsqu un tudiant tait trouv en possession d une arme l cole ou avait formul la menace de tuer l cole aurait habituellement trait l incident comme une affaire de discipline ou aurait appel la police et le jeune aurait fait l ob jet d accusations Le hic dans une telle d marche c est que les affaires qui auraient d faire l objet d une valuation de la menace n ont pas t r solues en suspendant l tudiant ou en portant des accusations contre lui L valuation multidisciplinaire de la me nace qui met l accent sur la collecte de donn es constitue le cha non man quant dans la pr vention de la violence car seulement quelques minutes ou quelques heures de leur suspension ou du d p t d ac cusations certains tudiants sont revenus l cole et ont ouvert le feu Receuillir des l ments de preuve moti vant le d p t d accusations et permettant une condamnation est une chose d termi ner si quelqu un pose effectivement une menace pour la cible vis e en est une autre Dans le cadre de l valuation multidisci plinaire de la menace nous estimons qu il est peut tre bien beau de porter des accu sations et de suspendre un tudiant mais n est 1l pas plus utile de d terminer si l au teur de la menace pose r ellement un risque pour sa cible E SE CEEI DOTE PRIS ELPEN DR PAR D mo RL 7 iii o J Kevin Cameron M Sc RSW B C
116. plus aux profils produits La SCAS n enqu te pas d lib r ment sur les crimes et prend toujours garde de toute ing rence au del du soutien op ra tionnel l enqu te Cela dit cette d marche de soutien est toujours bien accueillie par de nombreux enqu teurs Les agents sont conscients des r ussites pass es et n h sitent pas solliciter un soutien additionnel pour leurs enqu tes I 25 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT Pour faire jaillir la v rit Le questionnaire d enqu te criminelle un outil pr cieux Par James W Bassett Fred est un employ d usine la retraite Un jour qu il rendait visite son fils et sa belle fille il emmena sa petite fille de trois ans Jill faire une promenade Ils firent le trajet aller retour jusqu l cole primaire du quartier Apr s le d part de Fred Jill dit ses parents Grand papa m a amen derri re un arbre pour toucher mon pipi Les parents de la fillette ont appel la police les Services l enfance ont par la suite interrog Jill Des accusations cri minelles ont t port es contre Fred pour avoir proc d des attouchements sur une mineure L avocat de Fred a fait interroger celui ci par un psychologue sp cialis dans le diagnostic des p dophiles personnes qui ressentent une attirance sexuelle pour les enfants l issue d un examen de trois jours le psychologue a Rd conclu que Fred r n tai
117. r s des jeunes au r le d agent de police tait naturelle Il tait employ du centre durant quelques ann es lorsqu il a t recrut au Service de police en 2005 Mon emploi au centre Rainbow a t la premi re tape en vue de devenir policier explique Emanuel Otitoju C tait un bon moyen d acqu rir de l ex p rience aupr s des Jeunes surtout les jeunes en difficult des quartiers d fa voris s du centre ville Tant les jeunes que les travailleurs aupr s d eux consid rent les agents qui se pr sentent au centre SOUS un Jour posi tif Ils voient comment ces policiers cherchent am liorer les choses pour les jeunes gens Lors de son stage au centre Emanuel Otitoju s est vu interroger par certains jeunes sur le genre de carri re qui l in t ressait Ce dernier leur disait avec enthousiasme son aspiration devenir policier et les jeunes lui disaient souvent qu eux aussi en r vaient Lorsqu on lui 9 9 demande ce qui lie les travailleurs aupr s des jeunes et les agents de police Emanuel Otitoju r pond que les deux partagent le d sir de travailler avec les jeunes et d am liorer les choses dans leur collectivit Fait int ressant les directeurs de cen tre de jeunes recherchent les m mes apti tudes et syst mes de valeur chez les tra vailleurs aupr s des jeunes que les agents de recrutement des services de police chez leurs candidats La d marche a port fru
118. rationnel des enqu tes Enfin les BAU ont pour mandat de communiquer aux services de police les connaissances obtenues au fil de l exp rience op rationnelle et des tudes et ce dans divers cadres de formation L escouade BTK Le lt Landwehr a abord le NCAVC au sujet de l affaire BTK en mars 2004 apr s quoi le BAU 2 a imm diatement affect deux agents l enqu te Ceux ci ont examin toute l information disponible et se sont rendus Wichita plusieurs reprises Au cours de la pre mi re visite les agents ont men une consultation et une s ance de strat gie avec l escouade BTK constitu e de membres du Service de police de Wichita du Kansas State Bureau of Investigation et du FBI C est au cours de cette s ance que les agents du BAU 2 et l quipe d enqu te ont labor conjointement la strat gie qui a permis de capturer BTK Examen des l ments de preuve Auparavant le tueur avait communiqu avec la police en transmettant aux m dias cinq lettres en 14 ans la derni re remontant 1988 Le BAU 2 a soigneusement analys chaque communication qui toutes arboraient la signature distinctive de BTK Conform ment la strat gie labor e les Gazette Vol 69 N 1 2007 LES SCIENCES COMMICATION Can I communicate with Floppy and not be traced to a computer Be honest Under Miscellaneous Section 494 Rex it will be OK run it for a few days in case Pm out of town etc I
119. riends Of Missing Persons Unit groupe des parents et amis de personnes disparues est le seul organisme en Australie qui intervient aupr s et au nom des familles et amis de personnes disparues Il a pour mission de coordonner la presta tion de services de soutien notamment de counselling et de favoriser les r formes administratives et l gislatives tout en pro duisant des publications pertinentes Pour plus de renseignements sur le Centre national de coordination des d marches relatives aux personnes disparues visiter www afp gov au missing Le pr sent article est reproduit avec l aimable autorisation de la revue Platypus 27 I6Z VOUS QUE I D finis comme tant la destruction volontaire de biens par le feu ou des explosifs les incendies criminels causent non seul Ment des millions de dollars de pertes mat rielles par ann e mais ils entra nent aussi des pertes de vies Voici un instantan de ce crime destructeur et de ses r percussions dans le monde Cinquante pour cent des incendies criminels sont perp tr s en plein air 30 pour cent visent des structures et 20 pour cent des v hicules Chaque ann e les feux de brousse d envergure catastrophique co tent l Australie 77 millions AU en moyenne On value qu entre 25 et 50 pour cent des feux de brousse suscitant l intervention des services de protection contre l incendie sont volontaires En 2005 les forces polici res am ricaines o
120. rise le public et surtout les m dias exigent d tre inform s instantan ment La crainte du public peut rapidement faire place la col re et l ex igence de mesures rectificatrices imm di ates Et en l absence d intervention lorsque la communication et les mesures sont retard es voire court circuit es la dynamique du bl me et du bouc missaire entre en jeu Ce ph nom ne peut jouer dans n importe quelle crise son intensit et sa fr quence d pendent de la qualit des relations de confiance pr tablies Il est tr s difficile de construire une relation de confiance avec nos collecti vit s et nos clients s il n existe pas au pr alable un solide noyau de confiance l interne Nos membres ont des besoins l mentaires cet gard Ils ont besoin de conna tre les valeurs l orientation et la vision de l organisation Ils doivent avoir une notion de leur r le personnel dans la r alisation de cette orientation et de cette vision Ils ont besoin de voir leur travail et leurs aptitudes reconnus d obtenir une r troaction et d avoir voix au chapitre dans les op rations Les services de police en Am rique du Nord jouissent de niveaux de confi ance publique oscillant entre 65 et 85 pour cent parmi les taux les plus lev s de toutes les professions Ces taux s ex pliquent d une part par l excellent travail que nous accomplissons mais aussi parce que le public
121. rs d entre elles Plus un individu apparaissait sur un grand nombre de listes plus celui ci devenait int ressant pour l enqu te Par suite d un appel lanc par le groupe Crimewatch un membre du public a t l phon pour mentionner le nom de Hall Les enqu teurs ont alors demand la SCAS de d ter miner sur combien de listes le nom de Hall figurait Il se trouvait figurer sur quatre listes ce qui tait suffisant pour en faire le suspect pri oritaire dans cette affaire Une fois Hall arr t la SCAS a fourni la poursuite des l ments de preuve mon trant que les infractions de la s rie taient si similaires que parmi les quelque 8 500 infractions relev es dans la base de donn es du SALVAC seules 6 affichaient ce com portement tr s particulier Devant la solidit de la preuve tablie par la poursuite Hall n a pu que se rendre et plaider coupable toutes les accusations port es contre lui ses Conclusion Ce service vise fournir aux enqu teurs des listes de suspects potentiels sur lesquels faire enqu te Les analystes de la SCAS se fondent sur les r sultats des pro fils g n r s par les conseillers sp cialistes du comportement et sur les bases de don n es de la police pour analyser l ensemble de l information Ils peuvent ensuite colla borer avec les conseillers sp cialistes du comportement en vue de d terminer une liste de suspects prioritaires qui corre spondent le
122. s Dans la formation des cadets nous insistons sur le maintien d une distance raisonnable lors de poursuites Ce qui est d autant plus important en hiver Une dis tance accrue vous donne plus de temps pour r agir aux al as Sur chauss e glis sante la distance entre votre v hicule et la cible doit tre augment e par rapport la distance s re sur route permettant une bonne adh rence Enfin 1l y a des circonstances o les conditions de la route et de la temp rature sont trop difficiles pour circuler en s cu rit Si la temp rature change brusque ment lorsqu on se trouve sur la route au point o rester sur la route pose un trop grand risque arr tez vous et attendez que le mauvais temps passe Ce n est pas un r flexe habituel pour les policiers ayant un sens du devoir lev Toutefois sous l angle de la s curit attendre une accalmie sur la route revient ne pas se pr cipiter sur un criminel arm La conduite s curitaire en hiver est une question de bon sens entretenez cor rectement votre v hicule soyez con scients de vos capacit s accordez vous plus de temps et maintenez une distance accrue des autres v hicules et sachez reconna tre les circonstances o 1l vaut mieux s abstenir de prendre le volant E CEA f gt ot a tler aa A DER e YF A fas AE Pea ERAT Gazette Vol 69 N 1 2007 Evacuation de r fugi s en lieu s r Un r cit des op rations au Liban
123. s de micro cr dit qui sous tendent le narcotrafic Vu la port e du probl me dans le sud de l Afghanistan la collecte de renseigne ments sur les intervenants cl s les noyaux et les r seaux constituent la premi re tape d une d marche int gr e des mis sions canadiennes et internationales ax es sur le renseignement Le titulaire du poste financ par Affaires trang res Canada est galement charg de d terminer et d am liorer les capacit s de renseigne ments au sein des organismes afghans d application de la loi dont la police nationale et la police des stup fiants d Afghanistan L affectation dans un tel environ nement comporte des risques lev s et des d fis consid rables L ex cution de t ches l mentaires comme la participation une rencontre ou la visite de cadres sup rieurs de police exige une planifica tion logistique importante compte tenu des risques lev s d attentat contre le per sonnel tranger La port e du probl me dans le sud de REPORTAGE l Afghanistan peut para tre d mesur e par moments compte tenu du trafic de drogues florissant dans l Asie du Sud Ouest Les campagnes ant rieures de r pression des narco insurrections taient ax es sur la destruction massive des r coltes marchandes par arrosage br lage ou labourage Dans le cas de l Afghanistan toute fois le d ploiement de telles mesures dans les communaut s rurales o op rent les soldats c
124. sse Dans ce deuxi me exemple les proches du criminel pourront ne pas tre conscients de sa vie secr te Dans d autres cas la surprise est justifi e du fait que l homicide est le premier acte de violence du contrevenant Comment distinguer entre les deux cas Le comportement de certains con trevenants volue au fil des ans ceux ci augmentant la fr quence et l intensit de leurs actes de violence D autres manifes tent une volution sur le plan cognitif et motif de sorte que la fr quence et l inten sit de leurs pens es et sentiments fan tasmes de violence progressent jusqu au point o 1ls commettront leur premier acte de violence Quel que soit le mode d volu tion la plupart des gens manifestent des signes concrets que les quipes d valua tion de la menace sont entra n es relever Dans le contexte scolaire lorsqu un tudiant exprime une menace claire et plau sible de tuer le directeur a t sensibilis la n cessit de v rifier d office les casiers pour relever tout signe laissant entendre que l acte de violence tait pr m dit Les policiers membres de l quipe d valuation de la menace sont form s en vue d examin er le contenu de la chambre de l auteur de la menace car dans la plupart des cas de fusillade dans une cole on a trouv des l ments de preuve pistolets munitions couteaux bombes journal r v lant le pro jet d un acte de violenc
125. stances suspectes et d autres fois par suite de conflits avec les membres de la famille ou pour motif de sant mentale Certaines personnes choisissent d lib r ment de dispara tre elles souhai tent simplement rompre tout contact avec leur famille et leurs amis Dans d autres cas les gens disparaissent cause de cir constances hors de leur volont ou de celle de leur famille Environ 95 pour cent des gens port s disparus aupr s de la police sont retrouv s dans un court d lai Dans presque la moiti de ces cas la personne disparue revient au DU COMPORTEMENT foyer ou tablit un contact avec la famille ou la police Toutefois on chiffre 1 633 le nombre de personnes en Australie qui sont port es disparues depuis plus de 12 mois Incidence sur les membres de la famille On estime que chaque cas de personne port e disparue a une incidence sur 12 autres personnes principalement les mem bres de la famille et les amis La famille et les amis de personnes disparues doivent composer avec toute une gamme de r per cussions sur les plans physique motif psychologique et financier Les proches d une personne disparue constatent souvent leur inaptitude vivre un deuil normal parce que le d c s de l tre cher n est pas d termin Lorsqu un parent est port disparu il n y a pas de conclusion seulement ce que des familles qualifient de deuil continu ou de perte ambigu Le Families amp F
126. ste prioritaire d finitive Gazette Vol 69 N 1 2007 enqu teurs LES SCIENCES DU COMPORTEMENT est alors produite et transmise l enqu teur aux fins d examen ult rieur Une affaire r cente Si ces services sont relativement r cents ils n en ont pas moins donn des r sultats loquents dans des enqu tes au R U o le criminel a t identifi partir d une liste prioritaire La SCAS ne se contente plus de fournir aux rapports ou conseils sur le comportement elle leur montre plus souvent qu autrement la fa on de les appliquer l enqu te ses L une de ces affaires concernait John Hall un gardien sup rieur de prison qui a t condamn pour une s rie d infractions sexuelles y compris pour avoir abord des jeunes filles dans la rue en pr tendant tre un policier afin de les attirer dans sa voiture L enqu te a d but l initiative d un analyste qui a fait un lien entre un enl vement commis le 31 d cembre 2004 et une infraction ant rieure perp tr e en ao t 2003 La SCAS s est alors jointe aux mem bres d une quipe du NCPE Operations qui a fourni son soutien l enqu te laquelle tait devenue complexe l poque NCPE Operations mettait l es sai un nouveau produit la g n ration de listes nominatives qui consistait regrouper diverses listes de suspects potentiels afin de d terminer les noms qui figuraient sur plusieu
127. t pas p do Y phile et que par X cons quent il ne pouvait pas s tre livr des attouche ments sur Jill Q 4 26 L avocat a galement fait subir Fred un test polygraphique priv Avant l exa men le polygraphiste a demand Fred de remplir le Crime Questionnaire un ques tionnaire d enqu te criminelle Fred ayant signal qu il ne savait pas lire le poly graphiste lui a lu les questions voix haute et consign les r ponses de Fred par crit Peu apr s le polygraphiste en est venu la question suivante Supposez que votre meilleure amie vous dit avoir appris qu on vous a enregistr sur vid o en train de commettre le crime en question partir d une cam ra cach e Que faites vous Le polygraphiste a d cid d adapter la question aux circonstances du cas de Fred Voici l change qui en a r sulte Fred comme tu le sais probablement il y a des cam ras vid o un peu partout maintenant Ils en mettent dans les rues pour prendre les trafiquants de drogue sur le fait et dans les commerces pour surpren dre les voleurs l talage Aucune r action de Fred Ils en ont m me install es pr s des coles Fred commence se tortiller sur sa chaise mais ne dit mot Ils ont m me mis des cam ras dans les satellites de surveillance en orbite autour de la terre De fait il y a en une qui survole tous les jours le quartier o d
128. tive financ e par le minist re f d ral de la S curit publique et de la Protection civile appuie la for mation soutenue des policiers des Premi res nations la r pression du crime organis Fi g Seavey Award LES WAI A Wyo N 5 En octobre l UMECO autochtone a re u le prix Motorola Webber Seavey de l Association internationale des chefs de police qui reconna t les programmes policiers De gauche droite le serg Larry Aitken Division C de la GRC Qu bec le pr sident de l AQCPPN Gorden McGregor et l insp Yves Trudel SQ R sultats Depuis sa cr ation l UMECO autochtone a donn des r sultats fort probants En l espace de 13 mois trois grands projets ont men l arrestation de plus de 100 personnes De plus la police a saisi plus de 10 millions et port plus de 500 accusations criminelles notamment li es au gangst risme L UMECO autochtone a bross un vaste tableau du crime organis en cen tralisant les renseignements criminels et en coordonnant les projets d enqu te sur le crime organis autochtone dans la province Elle se veut un compl ment utile aux autres groupes d enqu te sur le crime organis et favorise la mise en oeu vre de programmes de pr vention cri minelle dans les communaut s Forte de la r ussite soutenue de l UMECO autochtone la GRC en col laboration avec le minist re f d ral de la S curit publique et de la Protect
129. tre prise l gitime L appel ainsi transmis affiche une identit d appelant bidon simu lant une entreprise l gitime Selon le serg Michel Hach de la Sous direction des infractions commerciales de la GRC les escrocs utilisent des t l phones VoIP peu co teux pour orienter la victime non m fiante vers un num ro de t l phone o elle sera incit e divulguer des donn es personnelles Ce n est pas encore une strat gie tr s courante mais elle pourrait conna tre la m me vague que l hame onnage explique Hach Le plus insidieux c est que les fraudeurs ciblent des gens qui n ont pas n cessairement un ordinateur pour les amener taper le num ro d un compte ban caire au clavier num rique de leur t l phone Voici comment se d roule une fraude typique l escroc laisse un message enre gistr urgent par exemple en annon ant ME ACTUALIT S de serg d t Jim Van Allen Le serg Pierre Nezan tablisseur de profils criminels la GRC oriente l agent sp cial Jon Cromer de la police d Etat de Virginie dans une analyse criminelle l occasion d approfondir la mati re Outre la participation ces s ances de formation abr g es les stagiaires doivent effectuer trois stages formels d un mois avant de devenir tablisseurs de profils part enti re Katherine Aldred la personne que sa carte de cr dit a fait l ob jet d une fraude puis pr
130. une arme feu requ te que le procureur de la Couronne a accept e Le suspect a par la suite plaid coupable Le logiciel d tablissement de profils g ographiques et son utilisation par l analyste ont jou un r le d terminant dans la r solution de cette enqu te tr s complexe E 13 LES SCIENCES DU COMPORTEMENT Identifier l auteur d un crime en une heure Le temps est venu de d mystifier l laboration de profils criminels Par Pierre Nezan Sous direction des sciences du comportement GRC Recherchez un homme costaud d ge m r d origine trang re catholique c libataire qui vit avec son fr re ou avec sa soeur Lorsque vous le retrouverez il est fort probable qu il portera un complet gilet crois et boutonn En 1957 lorsque le Service de police de New York a fait appel un psychiatre pour circonscrire le champ de recherche concernant un incendiaire s riel surnomm mad bomber ou poseur de bombe fou 1l ne s attendait vraisemblablement pas ce que James A Brussel Ph D soit en mesure de donner une descrip tion aussi pr cise du criminel inconnu Les sceptiques parmi les enqu teurs seront revenus sur leur position lorsque George Metesky a t arr t rev tu d un complet gilet crois boutonn De fait le seul point sur lequel le bon M Brussel s est tromp est que M Metesky vivait avec ses deux soeurs Il n en fallait pas plus pour di
131. x inconnus de Quantico La situa tion tait pour nous on ne peut plus stressante Cela dit le meurtrier a t arr t dans les quinze jours et ce dernier correspondait presque 100 pour cent au profil que nous avions tabli Parlez moi de l affaire la plus trou blante que vous ayez abord e Voil qui n est pas vident Je dirais que l une des affaires les plus perturbante touchait les meurtres en s rie de neuf enfants en Suisse Le chef du BSU l poque Roger Depue et moi m me nous nous sommes envol s vers la Suisse pour enqu ter sur l affaire Nous avons donc rencontr les d tectives de neufs territoires ainsi que les parents des victimes L affaire tait particuli rement prouvante car de tels crimes sont in dits en Suisse par con s quent les parents surtout taient forts boulevers s et m me plusieurs enqu teurs Tous les gens que nous avons abord s fai saient preuve d une telle na vet devant ce genre de violence Ce qui nous compliquait grandement la t che nous devions faire tr s attention ce que nous disions et la fa on de le dire Vous tes vous d j tromp de beaucoup dans un profil Je me souviens d un cas o je m tais presque enti rement tromp L affaire con cernait une m re qui avait r pondu la porte avec son jeune enfant dans les bras Au moment d ouvrir la porte elle avait t tu e bout portant tout comme son enfant Aucun autre cri
132. xplique M Christiansen La r ussite du CNER et les le ons L AVANT SC NE qu il offre aux autres ne tient pas au nom bre de bien ou de personnes signal s mais la compr hension largie des tendances chez les passagers haut risque et de lori gine des produits dangereux Nous avons une bien meilleure id e de la fa on dont les biens sont introduits au pays dit il Nous pouvons observer d o viennent les marchandises Auparavant devant ces innombrables caisses de dossiers 1l tait tr s difficile d tablir la fi li re Celle ci prenait source dans un port la fronti re ou dans un a roport Nous avons d sormais une notion pr cise de la fili re commerciale des pays par lesquels les biens transitent Nous comprenons aussi la nature du risque que ce soit au niveau de l importateur de l exportateur de exp diteur de la soci t de transport maritime des d bardeurs ou d un autre maillon de la cha ne E Article reproduit avec l aimable autorisation de la revue Vanguard Centre de coordination de l ex cution de mandats L ASFC d livre des mandats d arrestation en vertu de la Loi sur l immigration et la protection des r fugi s LIPR et administre l enregistrement de cette information dans le syst me automatis du Centre d information de la police canadienne CIPC Lorsqu un policier obtient une correspon Personnes expuls es Le centre veille ce que
133. xuels pour valuer le risque chez les d linquantes sexuelles on peut obtenir une valuation non valid e du risque et produire des effets non voulus Le faible taux de r cidive sexuelle si gnifie que de tr s grands chantillons sont n cessaires pour tablir des marqueurs de risque valid s empiriquement en ce qui concerne la r cidive sexuelle chez les femmes Seuls le temps et la collecte de renseignements permettront une validation empirique Pour consulter la version int grale du rapport d tude visiter http wWww csc scc gc ca text rsrch reports r169 r169_f shtml Comprendre les besoins des vic times d agressions sexuelles chez les personnes sourdes par Jennifer Obinna Sarah Krueger Constance Osterbaan Jane M Sadusky et Wendy DeVore Cette tude aborde les perceptions des fournisseurs de services entendants et sourds qui assistent les personnes sourdes ayant fait l objet de victimisation sexuelle et qui les sourds confieront leur exp ri ence d agression sexuelle Les auteurs se penchent galement sur les lacunes en mati re de service l intention des sourds et ce que les organismes d application de la loi peuvent faire pour constituer une ressource plus utile aux membres de la communaut des sourds On estime que 84 pour cent des femmes ayant un handicap seront victimes d agressions sexuelles dans leur vie De plus il semblerait que les femmes souffrant d un handicap sont vict

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