Le rapport
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1. reau 3 des Avions co T gt Eurses ve REVAULT Buresu T de Certification N EVOLUTION DU BUDGET DU SFACT EN 1993 1994 1995 selon 1 re esquissa budg taire pour 1995 RESSOURCES COMMERCIALES ps BAAC o 2 NAAA 7 KES PAS Tortas grandes missions NN NS Effectifs 185 1170 165 S AF 111 8 110 MF sement 54 8 MF 54 8 47 3 MF AL Fphet 15 3 MF 14 8 16 1MF investissement 6 8 MF 6 9 3 3 MF 7 8 MF 7 6 8 1 en MF idt informeatisation des examens FORMATION AERONAUTIQUE CONTR LE TECHNIQUE COMCS96 XLS Effectifs r els lt effectifs budg taires 04 05 1994 Chiffres 1995 1994 1993 12 II LE CONTROLE TECHNIQUE A PRESENTATION UN CONTROLE ETENDU Le contr le technique des avions recouvre trois op rations distinctes l avion doit tre bien con u et bien fabrique certification de type il doit tre bien entretenu et bien utilis Tous les Etats du monde ont etabli des r glenier ations strictes dans ce domaine L Etat intervient dans ce domaine r s en amont notamment par la r glementation La division r glementation se charge de formuler des r glements de construction d exploitation technique et de limitation des nuisances des a ronefs et de formation de personnels a ronautiques L adaptation est permanente le progr s technique l harmonisation des normes internationales la protection de l environnement constituent autant de raisons d adapter les2. La deuxi me difficult voqu e plus haut r side dans la concurrence commerciale laquelle vont se livrer les coles en Europe dans le cadre du march unique concr tis par le futur r glement d harmonisation des licences Dans l hypoth se o il para trait souhaitable que l Etat conserve l outil industriel de haute qualit que repr sente ses diff rents centres de formation au nombre de 8 actuellement des rapprochements avec certaines compagnies a riennes sont n cessaires pour l utilisation d avions et de simulateurs co teux notamment pour la formation aux qualifications les plus lev es Enfin un troisi me probl me concernant l expertise m dicale des navigants doit tre voqu Actuellement l expertise m dicale laquelle sont soumis les 18 000 personnels navigants professionnels civils fran ais est effectu e par des centres d expertises militaires d pendant du minist re de la d fense le centre d expertise d Air France le tr s petit centre d expertise civil de Toulouse et dans les DOM TOM par des commissions m dicales militaires ou civiles selon les cas 31 Or ainsi qu il est pr vu pour les coles de formation des conditions d homologation seront d finies par le projet de r glement europ en en ce qui concerne les organismes d expertise m dicale Des quipes d inspection compos es d experts de plusieurs Etats seront appel es naturellement v rifier dans ces organismes l applicat
3. Le constructeur doit tablir une documentation technique permettant l exploitation du mat riel manuel de vol manuel d entretien Le manuel de vol et certaines parties du manuel d entretien doivent tre approuv es par les autorit s Le suivi de navigabilit pour les appareils en service doit tre assur par le constructeur La connaissance des conditions r elles d utilisation du mat riel et des incidents en service peut en effet et qu quefois doit amener modifier machines ou manuels Les auiorit s exercent eur surveillance sur cette activit et ia sanctionnent en cas de bcsoin par des consignes de navigabilit transmises aux utilisateurs nationaux et aux autorit s trang res Enfin les a ronefs doivent selon l annexe 16 de la convention de Chicago tre munis d un certificat de limitation de nuisances CLN bruit et poliution qui est d livr selon une proc dure analogue celle suivie pour te certificat de navigabilit Les Etats interviennent en second lieu dans le domaine d activit des utilisateurs nationaux L entretien des mat riels doit tre conforme la r glementation nationale et teair compte des r gles de l art des infermaticns re ues du constructeur et des constatations faites en service Les autorit s exercent leur surveillance sur cetie activit en agr ant l organisation es compagnie en approuvant leur manuel d entretien et en surveillant leur fonctionnement L
4. OFC au minist re de la d fense le service technique des programmes a ronautiques STPA le centre d essais en vol CEV le service technique des t l communications et quipements STTA et le service de la surveillance industrielle de l armement SIAR En outre la d livrance e ie renouvellement des certificats de navigabilit propres chaque appareil restaient jusqu cette ann e confi s une soci t priv e le bureau as en application d un d cret du 30 octobre 1937 En effet depuis le d but de l emploi civil des avions la puissance publique a eu recours aux services d une soci t priv e le bureau V ritas pour s assurer de la navigabilit et de l entretien des avions Le bureau V ritas intervient alors au nom de l Etat et par d l gation Cet c ment n est que le reflet de la complexit de la notion de controle particuli rement complexe en mati re a ronautique puisque les contr les peuvent porter aussi bien sur la conception la fabrication l entretien l utilisation des avions la formation des navigants brevets et licences leur aptitude professionnelle dans l exercice de leurs fonctions contr le en vol sans oublier les contr les des appareils radio lectriques et le contr le a rien op r par le service de la navigation a rienne 15 b Lu r forme de 1994 Face cette mosa que le groupe de travail pr sid par M Guillaume Conseil d Etat conciut
5. Une m me inertie para t pouvoir tre constat e en mati re de communication Certes des efforts importants ont t r alis s pour am liorer cette communication et votre rapporteur rel ve avec surprise le nombre de lettres brochures et magazines publi s par chaque service de la DGAC exemples Airnav les Echos de la navigation a rienne Fr quence SEFA lettre du service de formation a ronautique la lettre de la r glementation mais pour reprendre l expression de M Guillaume il semble que l effort ne porte pas o il faut C est en particulier le cas apr s les accidents Le constat avait d j t formul en 1983 Alors qu aux Etats Unis tout se sait et tout se dit notamment en mati re de navigabilit ce qui constitue une incitation puissante el permanente au progr s et donne au monde une image de professionnalisme qui inspire confiance la France a ronautique ne conna t pas cette maturit les constructeurs n ont pas acc s aux informations statistiques d incidents qui ne concernent pas leur mat riel les rapports d enqu te accidents faits par le Bureau enqu te accidents ne sont pas tous rendus publics alors qu ils le sont syst matiquement aux Etats Unis Les syndicats de personnels navigants exercent en France un contr le de l exploitation des donn es enregistr es en vol d une mani re qui rend difficile un retour d information vers les personnes charg es d
6. ce l appui la collaboration l accueil des diff rents services plac s sous l autorit de M l ing ieur g n ral M Claude Frartzen chef du SFACT Les principaux entretiens ont eu lieu en mai et juin 1994 au nouveau si ge de la DGAC Issy les Moulineaux Trois centres de formations les centres de Melun Carcassonne et Castelnaudary ont galemnent t visit s L ensemble de ces rencontres a permis votre rapporteur d appr cier le fonctionnement des services et au del d avoir un aper u sur la vie quotidienne des administrations Les conclusions personnelles de votre rapporteur ont pu tre enrichies par la publication du rapport annuel de la Cour des Comptes qui traite pour la seconde fois en quatre ans de l organisation de la DGAC et cite plusieurs reprises le SFACT La pr sente tude constitue le premier volet d un conti le d ensemble et d une r flexion sur l activit d la DGAC Une seconde tude sera men e prochainement sur la D ction de la Navigation A rienne I PRESENTATION GENZRALE DU SFACT Le SFACT est un service de la Direction g n rale de l aviation civile Ni le plus important loin s en faut en comparaison de la puissantes direction des programmes a ronautiques ou du service de la navigation a rienne ni le plus mal loti puisque le SFACT a des implantations dispers es en m tropole et dispose d une relative autonomie mise profit pour innover tester de nouvelles m thodes de g
7. r comme tout fait significatif Des contacts auraient t pris afin d assurer la formation de pilotes chinois et japonais Les r sultats de ces n gociations seront riches d enseignements Votre rapporteur per oit l approche de cette heure de v rit avec une certaine inqui tude Une r forme radicale une remise en question courageuse douloureuse paraissent indispensables voire in luctables Les diff rents tableaux d activit de co ts montrent qu l vidence le maintien de certains centres devra tre remis en cause court terme 49 CONCLUSION Le SEFA illustre les difficult s d adaptation des structures tatiques fran aises confront es la mondialisation des structures publiques et la multiplication des concurrences Dans ce contexte le poids du pass et les habitudes risquent de peser tr s lourd Votre rapporteur observe qu il est inhabituel que la Cour des comptes s attache contr ler un m me service trois ans d intervalle Ce fut pourtant le cas pour la Direction G n rale de l Aviation Civile Le ton critique en 1991 est devenu s v re en 1994 La Cour en 1991 avait soulign l urgence d une r organisation des services de la DGAC afin de mieux assurer la coh rence de l action administrative tout en distinguant plus nettement les trois missions confi es cette administration formation des personnels de l aviation civile et du transport a rien contr le tec
8. Etat qui g n ralement accordait ou refusait l acceptation en consid ration du march de l emploi national c La directive de 991 Une srsctive CEE du conseil prise le 16 d cembre 1991 et applicable depuis juin 1992 a pos pour la premi re fois le principe de acception mutuelle des licences entre les Etats de l Union Ce te directive qui porte galement sur la clarification des mat riels e leur entretien oblige les Etats examiner toute demande d acceptation pr sent e par le titulaire d une licence sans consid ration du march de l emploi et sous la seule condition de l quivalence de niveau entre la licence soumise acceptation et la licence d livr e par l Etat sollicit L Etat d accueil peut exiger du ravigant demandeur qu il satisfasse des exigences et preuves compl mentaires avant de l accepter L extr me diversit des syst mes de formation et d examens qui coexistent dans les Etats de l Union exige pour l application de la directive de 1991 la mise en place de proc dures d acceptation rigoureuses et complexes qui conduisent chaque Etat examiner au cas par cas les demandes qui lui sont faites en vue de v rifier l quivalence entre la licence pr sent e et celle d livr e par 29 l Etat sollicit afin de ne pas alt rer le niveau g n ral de s curit de l Aviation Civile en Europe La France sur la base de cette directive a d j accept avec ou sans preuves compl me
9. des corps techniques formations post PP IFR Ces formations permettent aux candidats les ayant suivies avec succ s de d buter v ritablement une carri re professionnelle travail en quipage premi re qualification de type Elie sont propos es par le SEFA dans son centre de Saint Yan ou dans le cadre de partenariat avec d autres organismes de formation disposant de moyens de simulation volues Le SEFA propose galement des stages de pr paration au brevet de pilote de ligne s adressant des candidats ayant d j une exp rience en compagnie a rienne et d sirant acc der la fonction commandant de bord ll y a par cons quent une tr s grande diversit La dur e des stages est comprise entre 15 jours et 15 mois le prix unitaire par semaine peut varier du simple au triple 34 2 Organisation La formation est assur e dans huit centres coles Biscarosse Carcassonne Grenoble Melun Montpellier Muret Saint Auban pour les planeurs Saint Yan auxquels s ajoutent un centre d entretien et de r paration moteurs cellules Castelnaudary et un si ge en r gion parisienne lui m me r parti entre Issy les Moulineaux et Saint Cyr l cole soit onze sites au total Cette situation est le fruit de l histoire dans la mesure o la plupart des centres se sont install s apr s la guerre dans des usines d a ronautique Un effort de rationalisation a t engag et le centre administratif sera prochainement ins
10. diff rentes voies d acc s la profession en France sont les suivantes les fili res des compagnies a riennes dans la p riode 1988 1991 certaines compagnies a riennes ont financ des fili res de formation de pilotes notamment pour des candidats ab initio Apr s le retournement de conjoncture ces fili res ont t interrompuess dans des conditions plus ou moins acceptables pour les candidats On peut pronostiquer qu elles ne reprendront pas avant plusieurs ann es 27 la fili re l ves pilotes de ligne cette fili re est organis e par le SEFA Elle consists former des candidats la profession de p lote notamment apr s la formation ta orique l ENAC Ecole Nationale de l Aviation Civile jusqu un certain niveau pilote professionnel qualification de vol aux instruments certificats th oriques du brevet de pilote de ligne Les compl ments de formation indispensables pour d bute v ritablement dans la profession sont la charge des compagnies a riennes Cette fili re apr s une pointe en 1990 se poursuit un niveau de recrutement strictement minimal les fili res individuelles ces fili res sont particuli rement diversifi es ct h t rog nes Lez candidats g n ralement sur des financemerts persounels se forment progressivement dans diff rentes coles en France ou l tranger les fili res militaires une part significative des navigants militaires tente de s
11. form s dans n im porte quel Etat de PUnion Europ enne sans avoir besoin de repasser une preuve o un examen com pl mentaire comme cest le cas anjourd hui la licence qui sera d livr e dans cet tat sera accept e automatiquement par tous les autres pass de Flonion europ enne Cette comp tition sera pour le syst me fran ais de formation Fheure de v rit Dans le cadre de ses pouvoirs de controle sur pieres et sar place gt M Ernest Cartiegns rapporteur special des er dits de Vaviation civile au S nat a tent de dresser an bilan du SENCE ponr faire le point de ses atouts comme de ses faiblesses qu conviendra de surmonter Es called Los Fat pjo rt da Senat metala dipositen du pabbi le travony con lion ed pre pesitos formule par Les rio infe matini des corras tos permanentes li delezation et les remissions Penquete du Senat ISSN 1219 1450 Pris 25 francs ISBN 2 11 08501 2
12. lev Ce crit re tr s justement revendiqu peut l tre galement pour les centres de formation priv e de Grande Bretagne d Allemagne ou des Etats Unis Certaines volutions apparaissent aux yeux des services comme des signaux positifs et encourageants C est en particulier le cas de l ouverture internationale en formant des stagiaires trangers C est ainsi que le SEFA a assur en 1993 la formation de pilotes vietnamiens Formation dispens e en anglais et adapt e aux besoin sp cifiques des int ress s Le responsable du SEFA insiste juste titre sur l importance de cette facult d adaptation aux demandes des usagers et refuse vigoureusement la notion d une quelconque m thode fran aise de formation de qualit mais trop rigide au regard des besoins actuels Cette exp rience internationale para t extr mement positive car elle repr sente un tournant dans la politique du SEFA mais elle ne saurait elle seule lever toutes les incertitudes Certes une partie du co t de la formation de ces pilotes vietnamiens assur e en France aurait t financ e par les autorit s australiennes dans le cadre d un programme de coop ration entre le Vietnam et l Australie mais le plus grande part fut financ e par la France e le m me minist re des affaires trang res et DREE ce qui modifie naturellement l appr ciation que l on peut porter sur ce programme international Ce test positif ne peut donc tre consid
13. reglements Ces trois fonctions concourent la navigabilit des avions Les diff rents types de contr le ont t recens s dans le rapport tr s complet pubii en 1985 du groupe de travail sur la navigabilit des mat riels a ronautiques civils pr sid par M Guillaume Conseiller d Etat Les diff rentes tapes du contr le technique fertroits du rapport Cuslioume 1983 Le SFACT intervient en premier lieu aupr s des constructeurs L appareil doit tre con u conform ment un certain nombre de r gles de s curit Etudes et essais e d roulent en laboratoire ou en vol pendant plusieurs ann es pour tablir la conformit de l avion aux conditions r glementaires de navigahilit l issue de cette procedure les autori s d livrent au constructeur un certificat de navigabilit de tyve s appliquant au mod le qu il s appr te mettre en service Pendant la vie d un produit les volutions de ce mat riel r sultant notamment du progr s des techniques ou des d sirs de la clieni le ne doivent pas en alt rer la navigabilri Le travail du constructeur est sanctionn par une proc dure officielle d approbation de modification cG Chaque a ronef de s rie doit tre fabriqu conform ment aux r gles de l art et la d finition associ e au certificat de type Lu d livrance par les autorit s du certificat de navigabilit individuel atteste ainsi l aptitude au vol de l a ronef
14. se PRESENTATION GENERALE DU SFACT ALES MISSIONS Sd AR A nc nn eue B ORGANISATION ET BUDGET LE CONTROLE TECHNIQUE Lite A PRESENTATION UN CONTROLE ETENDU B APPRECIATION ET OBSERVATIONS 1 Une organisation longtemps clat e ELECTO RUE ANRT NES RO a la by La riforme de TIVA 0 ASA A A aAa c Une vulution vers la mondialisation 2 Un fonctionnement qui n est pas sans d faut a Les d lais dr T E b La communication ts A A nn ne Eten 3 Un contr le incomplet le contr le des navigants 4 Les questions financi res aLe Tepen ei ASAS memes b Ler PECeNes SR a RP ANR EEN E Ref init IT LE SERVICE D EXPLOITATION ET DE FCRMATION AERONAUTIQUE SEFA o ii a A LA FORMATION DES PILOTES PROFESSIONNELS 1 La situation actuelle aJ En Franc ce lA A a ne b Dans l Union euroy enne anaana c La directive de 1991 12 2 Les perspectives As a Le projet de directive europ enne b L incidence du pr
15. 028 h 10 262 i 22 856 u 11 550 b 2 910 h 9 665 h Co t moyen de l heure d entrai nement 1 441 F 1 551 F 1 913 F 3 376 F 2 238 F 1 464 F 4 948 F 675 F Castelnaudary 3 603 F 44 777 F 95 163 h Le co t moyen de l heure de vol est de 4 107 F Heures de simulateurs incluses le co t moyen de l heure d entrainement est de 3 245 F 3 Les perspectives Le SEFA souffre de handicaps nombreux face la concurrence qui se profile dans le cadre d un march totalement concurrentiel Les arguments les plus souvent voqu s sont relatifs aux co ts si l outil indusiriel de formation est globalement en France de ir s bonne qualit sa division actuelle et le prix lev des formations actuelles peuvent laisser craindre une faiblesse certaine dans le cadre d un march totalement concurrentiel Surco t li des causes g n rales structures issues de la fonction publique 47 niveau des salaires poids des charges sociales fiscalit notamment par comparaison aux coles de formation britanniques et des causes propres au SEFA organisation dispersion Surco t valu 50 par rapport au syst me am ricain et 30 par rapport aux formations britanniques Cette concurrence internationalis e sera pour le SEFA l heure de v rit Les services s efforcent de s adapter ce nouveau contexte Selon nos interlocuteurs le SEFA se positionne dans la formation haut de gamme co t
16. 2 Les rapports du S nat Erie ATEN ira E N 76 S NAT PREMI RE SESSION ORDINAIRE DE 1994 1995 Annexe au proc s verbal de la s ance du 17 novembre 1994 RAPPORT D INFORMATION FAIT au nom de la commission des Finances du contr le Pudg taire et des comptes conomiques de la Nation la suite d une mission effectu e en application des dispositions du second alin a de l article 22 du R glement du S nat sur le service de formation a ronautique et de contr le technique SFACT Par M Ernest CARTIGNY S nateur ilic vo emme on est comput e de MM Christian Poncelet pr sident Jean C uze Paul Gi 1 Jean Closet Jean Pierre Masseret vrce pr sidents Jacques Oudin ovis Perr Fran ois Irucy Robert Vizet secr taires Jean Arthuis rapporteur gen ral Philippe Adn Ren Hallayer Bernard Barbier Jacques Baudot Claude Relot Mme Maryse Herg lavigne MM Maurice Blin Camille Cabana Ernest Cartigny Auguste Cazalet Michel Charasse Jacques Chaumont Henri Collard Maurice Cnuve de Murville Pierre Cru Jacques Delong Mme Paulette Fost MM Henry Goetschy Emmanuel Hamel Alain lar ri Tony Larue laut Loridant Roland du Luart Philippe Marini G rard Mique Michel Moreigne Jacques Mossicn Rent R gnault Michel Sergent Jacques Sourdille Henri Torre Ren Tr gouet Jacques Valade Transports Rapports d informati IL SOMMAIRE INTRODUCTION an Le en tea sn Mid
17. AC priv s 37 Source SFACT 46 HI LE SERVICE D EXPLOITATION ET DE FORMATION AERONAUTIQUE SEFA Bien que regroup s au sein d un m me service g n ral le SFACT le service de contr le technique et le service d exploitation et de formation a ronautique SEFA sont radicalement diff rents Le premier exerce une activit de r gulation le second offre une prestation de service Les activit s du premier sont particuli rement complexes voire herm tiques tandis que les seconds sont homog nes puisque quel que soit le niveau demand il s agit toujours pour le SEFA de dispenser une formation Le SEFA bien qu clat entre plusieurs centres est par ailleurs relativement int gr et dispose notamment d un syst me de comptabilit analytique performant permettant de d terminer des co ts de revient Enfin les d fis qui se posent au SEFA sont d un tout autre ordre puisque si le contr le technique doit faire face avant tout un probl me d organisation le SEFA est lui soumis une concurrence internationale majeure les futurs navigants du lll me mill naire auront bient t toute libert pour acheter une formation dans n importe quel Etat de l Union europ enne Les enjeux tant totalement diff rents il convient de rappeler ava t tout les diff rents modes de formation des pilotes professionne s A LA FORMATION DES PILOTES PROFESSIONNELS 1 La situation actuelle a En France Les
18. amen ce clivage entre ing nieurs et navigants se prolonge toute la vie des pilotes jusqu la limite de l absurde puisque le contr le en vol qui est en quelque sorte un contr le continu en op ration n est pas realis par le SFACT mais un organisme part l organisme de contr le en vol OCV qui est directement rettach au Directeur g n ral de l aviation Civile et qui est constitu d une petite quipe de 17 agents dont 14 inspecteurs Selon les personnes interrog es au cours de la mission les navigants ne tol rent pas la pr sence d ing nieurs dans les cockpits les ing nieurs de la DGAC sont interdits de cockpits par les syndicats de pilote D ailleurs le SFACT n a jamais contr l Air Inter Cette particularit serait unique en Europe Selon nos interlocuteurs l Organisme du Contr le en Vol est un petit ghetto reflet du grand ghetto des navigants fran ais Il illustre une position d affrontement particuli rement regrettable m me si le syst me fonctionne convenablement gr ce la bonne volont individuelle D ailleurs les pilotes de OCV bien qu issus des rangs des syndicats de pilotes n en sont pas toujours des porte parole fid les comme en t moigne les positions en faveur du pilotage deux au moment de l introduction du Boeing 737 contraires la position longtemps d fendue par les syndicats 20 4 Les questions financi res a Les d penses Faute d une comptab
19. amen per us l occasion de l organisation des examens a ronautiques Les ressources issues des contr les techniques se sont mont es 181 5 millions de francs en 1993 A priori la recette serait sensiblement inf rieure la d pense correspondante 215 millions de francs annonc s Cependant cette derni re valuation sans tre suspecte naturellement reste pour les raisons voqu es tr s hypoth tique il n est par cons quent pas possible d valuer avec certitude l ad quation de recettes aux d penses de Le montant et le niveau des redevances sur les constructeurs fait l objet d appr cistions divergentes La DGAC pr cise que la redevance de contr le et d entretien bien que pr vue l article R 133 4 du code de l aviation civile n a pas t per ue pendant tr s iongtemps contrairement ce qui se pratique dans les autres pays europ ens En 1992 il fut d cid d introduire une nouvelle redevance sur les constructeurs d a ronefs visant couvrir les frais correspoi dant l activit de contr le mis en oeuvre par les services officiels Cependant note la DGAC compte tenu des difficult s actuelles du secteur a ronautique les montants recouvr s ont t limit s Aussi seulement 10 millions de francs ont t recouvr s en 1993 et le montant pour 1994 devrait tre limit 2 millions de francs sommes tr s inf rieures au co t r el des moyens de contr le mis en oeuvre par la DGAC po
20. ar l tat r glementation ou sous l autorit de l Etat contr le pratique existe dans tous les pays du monde la formation des pilotes L Etat intervient alors comme prestataire de service ou comme pourrait le faire des cenres priv s D autres pays galement forte tradition a ronautique ont d ailleurs un syst me totalement diff rent le parrainage de l aviation civile Le SFACT est l interlocuteur des pilotes et parfois le soutien subventions des associations a ronautiques Il s agit cependant d une mission annexe et votre rapporteur quoique vivement int ress par ce secteur a choisi de se concentrer sur les seules deux activit s majeures le contr le technique et la formation On retrouve pratiquement mot pour mot la distinction relev e dans le rapport sur l Etat en France publi en mai 1994 et plus connu sous le nom de rapport Picq avec d une part les fonctions r gulatrices assurer et contr ler la s curit des modes de transport contr le technique s assurer du fonctionnement fiable des op rateurs publics et priv s du secteur parrainage aviation g n rale et d autre part la fonction d op rateur puisque l Etat assure ure part de la formation professionnelle formation des pilotes APER U SUR LE SFACT Le SFACT en quelques chiffres 850 personnes 19 centres de formation et d entretien Un parc de 216 avions 1 000 l ves brevet s par an U
21. au protocole de 1988 les ing nieurs de contr le de la navigation a rienne b n ficient eux aussi de cette formation de base L activit par centre se pr sente comme suit Jadicateurs d activit s 1993 Biscarosse Carcassonne Grenoble Saint Auban s Saint Yan 1 planeurs Source Elements SEFA Tratter at Commission des finances du S nat 2 sur la base de 43 semaines L outil de formation para t peu utilis notamment au regard des pratiques de centres priv s Ces interrogations l gitimes en p riode de difficult s budg taires peuvent ais ment se transformer en critique au regard des r sultats qui ne paraissent pas la hauteur des moyens Les indicateurs financiers comme les indicateurs d activit sont d cevants Environ 300 millions de francs enveloppe minimale sont d pers s chaque ann e pour former ou compl ter la formation environ 1 000 personnes soit 300 000 F par formation et par personne toutes quaiifications confondues car ces formations concernent aussi bien un pilote ab initio qu un instructeur Co ts prohibitifs et sans commune mesure avec ceux couramment pratiqu s sur les march s fran ais et trangers 46 L activit des centres se pr sente comme suit Biscarosse Saint Yan Co t milliers de francs 17 589 F 22 758 F 21 097 F 34 644 F 51 171 F 16 912 F 14 400 F 54 846 F Total heures d entrai nement 12 207 h 14 675 h 11
22. e 22 De toute vidence l cart consid rable entre l valuation budg taire 21 7 millions de francs et l vaiuation interne 215 millions de francs ne saurait provenir de la seule prise en compte de frais de personnels 172 agents en 1294 qui correzpondrait un co t moyen annuel de 1 12 million par personne D auleurs on observe que les seuls frais d exploitation hors personnels sont valu s 14 9 MF dans les documents budg taires et 25 6 MF par les services soit une diff rence de 10 7 MF Ce constat rejoint d ailleurs totalement les conclusions de la Cour des comptes en 1994 Faute d une investigation plus pouss e votre rapporteur doit se borner constater que la comptabilit publique ne permet pas d valuer avec un minimum de pr cision le co t r el de fonctionnement des services b Les recettes Ce constat est d autant plus regrettable que les pr l vements sont eux parfaitement individualisables outre les recettes commerciales provenant des prestations de formation a ronautique les services du SFACT sont financ s par les recettes suivantes des redevances permettant de r mua rer une partie des co ts du service rendu aux usagers Les diff rents types de redevances autoris s par le Code de l aviation civile sont la redevance de controle technique la redevance de certification les redevances pour la d livrance de titres a ronautiques des droits d ex
23. e des progr s consid rables restaient faire en mati re de communication apr s les accidents Il a d plor que pour assurer une totale ind penaance l enqu te diligent e par la Direction g n rale de l aviation civile les industriels soient totalement tenus l cart et n aient acc s aucune information Il a consid r que les m thodes de travail et de communication apr s les accidents devraient tre revues Lrticits du bulletin des commissions du S no n 2 1994 1995 3 Un contr le incomplet le contr le des navigants Le contr le technique ne s arr te pas aux avions mais le contr le des navigants pr cis au moment de la formation et de la d livrance des licences est beaucoup plus limit par la suite et r v le quelques caract ristiques et handicaps du transport a rien fran ais Le contr le de la qualification la comp tence des pilotes intervient essentiellement l issue de la p riode de formation Le contr le continu en vol sans tre purement hypoth tique est rare Le contr le de la qualification des pilotes s effectue par la d livrance des licences voir formation L organisation de ce 19 contr le de base coupl e entre l organisation proprement dite qui d pend du T et le contr le stricto sensu r alis par un jury des examens plac sous la surveillance des syndicats de navigants S il peut sembler paradoxal de maintenir deux services pour un seul ex
24. e la r glementation et de la conccplion des mat riels La France a t par exemple lors d une tude men e au plan europ en le seul pays ne pas fournir de donn es statistiques sur la dispersion des points d impact l atterrissage de ses avions de ligne Au total le retour d information de l aval vers l amont au sein du syst me fran ais est insuffisant et notamment de nombreuses informations disponibles chez les exploitants ne parviennent pas dans tous les services o elles pourraient tre utiles Cependant dans un domaine o l opinion publique joue son r le st o par cons quent il ne suffit pas d avoir raison mais o il faut _encore avoir l apparence avec soi le dispositif francais para t vuln rable sa complexit d organisation est notamment un frein la transmission rapide des informations Lrireits Ju rogoort Eulloume sur la norrgobiit des asronefs 1983 C tait il y a onze ans des am liorations ont t apport es notamment dans la publication des rapports d enqu te mais lors de son audition par la commission des finances le 12 octobre dernier une critique voisine a t formui e par M Louis Gallois pr sident d A rospatiale En r ponse M Christian Poncelet pr sident qui Vinterrogeait sur l incidence des accidents d avions dans l volution des carnets de commande M Louis Gallois a observ que l effei n tait pas actuellement sensible mais qu
25. e reconvertir dans les compagnies civiles moyennant des compl ments de formation adapt s a leur carri re ant icurc En France la grande majorit des r es est form e par la fili re publique du SEFA Le SEFA d livre n moyenne chaque ann e 1050 brevets et licences professionnels suit 10 de l effectif total des navigants professionnels A noter que le nombre d actions de formatio pr sente de fo tes oscillations li es la situation du transport a rien et des besoins des compagnies En France les coles priv es confront es la concurrence d organismes d Etat SEFA n ont pas r ussi op rer une v ritable perc e Il existe cependant 48 coles a ronautiques titulaires d agr ments de formation Quelques unes sont de tr s petite taille et se limiten la formation professionnelie initiale Le niveau de formation professionnelle terminal ne serait assur que par deux coles ind pendantes A ro Pyr n es et Niveau 200 b Dans l Unicn europ enne La construction europ enne devrait bouleverser les donn es du probl me en ouvrant largement les possibilit s de formation Chaque pays a d velopp un syst me de formation avec des particularit s fortes Le syst me am ricain notamment o les coles priv es forment le plus grand nombre de pilotes professionnels Par ailleurs les passerelles avec ou plut t en provenance de l arm e de l air US air force sont beaucoup plus nombreuse
26. en 3983 la complexit de l organisation fran aise et avait recommand a cr ation d une autorit unique Onze ans plus tard la Cour des Comptes dans son rapport de 1994 rel ve que L vnification du contr le technique de la navigabilit des a ronefs recommand e d s 1983 dans le rapport du groupe de travail pr sid par un conseiller d Etat rappel e dans sa n cessit par la Cour des comptes en 1991 indiqu per la DGAC la m me ann e comme indispensable n t 11t toujours pas r alis e en 1992 Un pas a cependant t franchi en 1993 la mission du bureau V ritas s achevait le 31 d cembre 1993 une nouvelle autorit a donc t cr e le ler janvier 1994 sous la forme d un groupement d int r t conomique form par l Etat repr sent par la DGAC et le bureau V ritas le groupement pour la s curit de l aviation civile GSAC La Cour note ce propos que le GIE dispose d une p riode transitoire de quatre ans pour proc der enfin la r forme des m thodes de contr le consistant essentiellement remplacer les contr les ponctuels par une proc dure d agr ment Sans se prononcer d s maintenant sur la pertinence du recours la formule du GIE la Cour rel ve qu apr s avoir sign d s 1978 les inconv nients de la formule ant rieure il aura fallu seize ans pour que cette indispensable r forme souvent annonc e comme en voie de r alisation connaisse un d but d application enco
27. es consid rablement volu au cours de ces derni res ann es de telle sorte qu il n est pas possible d appr c er l voluiion r elle On remarquera que curieusement quand on conna t la situation entre les diff rents services et l ind pendance affich e de l organisme de contr le en vol une partie des cr riits de l organisme de contr le en vol sont inclus dans l action contr le technique Une mesure nouvelle de 4 51 millions de fiancs a i inscrite en 1992 pour l entra nement des pilotes de l OCV soit 322 000 F d entra nement par pilote Une autre partie est cependant incluse dans l autre action formation a ronautique puisque les freis de personnels de m me que les expertises m dicales li es au contr le technique figurent parmi les cr dits de formation a ronautique Le co t total des activit s de l OCV est estim 17 MF soit un co t moyen de 1 million de francs par personne Evolution des cr dits du contr le technique 6 820 6 820 21 718 21 746 Interrog sur leur budget les services ont une toute autre valuation ou plut t de toutes autres valuations comprises entre 87 millions de francs et 215 millions de francs r partie comme suit Source documents budg taires Budget du contr le technique personnels inclus Evaluations Conception et certincation de type Fabrication RE Fonctionnement Investissement Source DGAC document interne Source Questionnair
28. estion de comptabilit Le SFACT est par ailleurs r gulateur au titre du contr le technique et prestataire de service au titre de la formation a ronautique ce qui pouvait rendre int ressant un examen attentif L objectif de la mission de contr le tait a priori d or ie budg taire Votre rapporteur dcit cependant se rendre l vidence un contr ie budg taire d un service de l administration pr sente des difficult s presque insurmontables Tous les documents courants mis la disposition des parlementaires sont partiels incomplets contradictoires Ainsi les d penses en personnels sont individualis es pour la formation a ronautique mais ne le sont pas dans le contr le technique M me dans le premier cas les traitements pris en compte n incluent pas toujours les primes et indemnit s Pour les investissements la pr sentation budg taire est particuli rement partielle puisque ne sont recens s que les investissements nouveaux De surcro t il n y a pas de comptabilit patrimoniale de telle sorte que les amortissements n apparaissent pas Pour un seul service trois estimations diff rentes ont t donn es Devant ces difficult s il est apparu pr f rable de tenter ure appr ciation plus globale confinant au contr le ou l appr ciation en opportunit A LES MISSIONS Le SFACT est organis e autour de trois missions distinctes le contr le technique des avions Cette fonction exerc e p
29. exploitation des mat riels qui constitue le principal facteur d ins curit aujourd hui 80 des causes d accident fuit galement l objet de la surveillance des autorit s Les appareils doivent tre utilis s conform ment la r glementation dict e et tenir compte des r gles de l art des informations fournies par les constructen gt et des particularit s de l exploitation Les personnels navigants techniques et commerciaux et les personnels au sol doivent avoir ie niveau g n ral de comp tence n cessaire et la qualification particuli re correspondu au mat riel utilis Pour certaines cat gories de personnel ces comp tences sont attest es par des brevets et licences d Etat 14 B APPRECIATION ET OBSERVATIONS Il n appartient naturellement pas votre rapporteur de formuler une qu Iconque appr ciation sur le travail technique r alis mais il para t n anmoins utile de faire tat de certaines pr occupstions actualis es pour la publication du rapport de la Cour des Comp lt s en octobre 1994 1 Une organisation longtemps clat e a Le constat Les diff rentes t ches concourant au contr le technique demeurent dispers es entre sept services appartenant deux minist res diff rents la direction g n rale de l aviation civile le service de formation a ronautique et du contr le technique SFACT le service technique de la navigation a rienne STNA et l office de contr le en vol
30. hnique de la navigabilit des a ronefs contr le de la navigation a rienne Cette r organisation de plus en plus indispensable n a pas encore t men e bien Au contraire des attentes et des annonces faites notamment en r ponse aux observations de la Cour la mise en oeuvre du BAAC n a d bouch ni sur un renforcement de l unit administrative de la direction g n rale de l aviation civile compl t e par une r organisation rationnelle de ses services et de ses missions ni sur une n cessaire clarification financi re Dans sa r ponse le minist re de l quipement des transports et du tourisme indique que l orientation souhait e par la Cour des comptes qui aurait conduit cr er trois entit s distinctes charg es respectivement de la formation des personnels navigants el techniques du contr le technique d exploitation et du contr le de la navigation a rienne n a pas t retenue par le Parlement qui a eu 0 pour objectif en cr ant le budget annexe de l aviation civile de maintenir l unit de l administration de l aviation civile Dans sa r ponse argument e le ministre et son administration voquent ou plut t s abritent derri re le Parlement qui en effet a approuv la r forme portant cr ation du budget annexe de l aviation civile Votre rapporteur ne peut que souhaiter que les services de la DGAC tr s l coute du Parlement suivent quelques unes des recommandatio
31. ilit analytique il est extr mement difficile d appr cier le budget d un service particulier c une administration Les documents budg taires courants bleu du projet de loi de finances et vert des services vot s sont inop rants dans le mesure o les frais de personnels 170 personnes en 1994 pour l activit Contr le Technique sont exclus des valuations budg taires On observera que curieusement les frais de personnels sont inclus dans l autre pilier du SFACT la formation a ronautique La pr sentation budg taire est par cons quent extr mement partielle La Cour des comptes dans son rapport de 1994 aboutit d ailieurs aux m mes conclusions Le contr le des comptes du SFACT a fait ressortir que l information susceptible d tre fournie par le syst me de gestion de ce service n tait ni homog ne le ca cul des co ts notamment celui de la masse salariale fait l objet d approches diff rentes de la part des services concern s ni continue absence de suivi r gulier des diff rents co ts que ce soit sous la forme de tableaux de bord ou de bases de donn es normalis es Budget du contr le technique personnels exclus PTT D placements Formation perm anente Sous total Gestion courante Joint Aviation Authorit Equipement Etudes et essais Sous tota l Source documents budg taires 21 Les cr dits inclus dans l action contr le technique ont eux m m
32. ion cunforme des r gles europ ennes De telles inspections internaticnales de centres militaires dont la finalit premi re n est pas civile peuvent soulever des probl mes de principe d j voqu s par le Ministre de la D fense En outre la p rennit de l activit d expertise m dicale AIR FRANCE environ 8 000 visites par an n est pas non plus totalement assu e dans le cadre des difficult s que cette compagnie affronte En cons quence le Gouverrement va devoir prendre des initiatives pour tre assur que malgr ces difficult s les navigants fran ais pourront passer normalement en France les visites prescrites par la r glementation B PRESENTATION DU SEFA Le SEFA en quelques chiffres 698 personnes 11 centres dont 8 coles 216 avions de 21 mod les diff rents 40 planeurs environ 1050 stagiaires par an et 75 000 heures de vol cole un budget de l ordre de 310 MF 32 1 Les formations dispens es e Les formations dispens es dans les centres du SEFA sont formations au vol voile assur es par le centre de Saint Auban Ces formations repr sentent essentiellement la formation des instructeurs de vol voile formations au niveau pilote priv concernant les centres de Biscarosse Carcassonne Grenoble Muret Saint Auban Il s agit notamment de la formation des agents de la DGAC notamment les ICNA ing nieurs de contr le de la navigation a rienne comme c
33. is s n est naturellement pas mise en cause Les professionnels d plorent cependant des d lais trop longs et une communication insuffisante a Les d lais Les d lais sont deplor s notamment au stade de la certification Le groupe de travail pr sid par M Guillaume avait d s 1983 formul des observations critiques Le processus de certification de type fran ais est plus laborieux et compliqu que les processus trangers la complexit de l organisation fran aise se traduit par l appel un plus grand nombre d experts dont chacun apporte sa part de comp tence et par des besoins importants de coordination entre services Les constructeurs se plaignent d ailleurs souvent d une lenteur dans les prises de d cisions qui ne parait pus due seulement aux difficult s cit es pius haut en ce qui concerne l laboration de 0 y A la r glementation mais encore aux probl mes d organisation interne des autorit s Cette critique reste semble t il fond e la fa on dont l Etat remplit cette mission la premi re dans l ordre chronologique est parfois contest e par les industriels et les op rateurs Votre rapporteur ne peut que regretter les retards mis la certification transport public du monomoteur turbine TBM 700 avion construit par un fabricant fran ais alors que le m me appareil est d j certifi au Canada ce qui constitue un handicap certain notamment pour l exportation b La communication
34. n budget compris entre 304 MF valuation minimum du bleu Ludg taire et 525 MF valuation maximum des services B ORGANISATION ET BUDGET L organigramme du service de m me que la pr sentation budg taire simplifi e sont pr sent s ci apres Budget du SFACT Evaluation minimum de bieu budg taire e Contr ie technique assa 14352 21 718 Formation a ronautique 264 790 EXT 280 654 282 131 10 ORGANIGRAMME DU S F A C T Ter avril 1994 Adjoint enarg de la SERVICE D EXPLOITATION formation des navigants par l Etat DE LA FORMATION AERONAUTIQUE G rard LEFEVRE Burseu du Personnel M CHARLOT Bures du Budget et des Moyens G n reux J M GOYAT Mission informatique et Bureautique Charg de misxion Ressources Coordonnateur formation C BEAUGRAND kirpau Mai amp 5 STE aanp ai mai a E LE C CAZALENS PRA IE AT EEEE NEEN PE OE BIE BAIETA EE LL TNT AC CR E OSOS DRA Conseiller Charg de mission international s curit et Jean Michel DAVID r giementation technique JM SANSOVINI Mission Facteurs Humains M AMALBERTI j z s ss 14 G FITZPATRICK M PASQUAUN M CORBOLIOU 8 QEMESSE tad 5 3 a e an f Bureau Lirritadone Op ratie G LACAZE LABADIE Miesion Er ronnermert Nuisences G 3 9 van en 3 5 z 3 des Adronets d Avistion G n rale AE pe 2
35. ns contenues dans ce rapport et participent la r flexion qu il est sans doute urgent d engager sur son devenir La formation des pilotes est assur e en France pour l essentiel par le Service de Formation A ronautique et du Contr le Technique SFACT qui d pend de la Direction G n rale de l Aviation Civile D ici trois ans au plus tard tous les pilotes des compagnies europ ennes pourront tre form s dans n importe quel Etat de l Union europ enne sans avoir besoin de repasser une preuve ou un examen compl mentaire comme c est le cas aujourd hui la licence qui sera d livr e dans cet Etat sera accept e automatiquement par tous les autres pays de l Union europ enne Cette comp tition sera pour le syst me fran ais de formation l heure de v rit Dans le cadre de ses pouvoirs de contr le sur pi ces et sur place M Ernes Cartigny rapporteur sp cial des cr dits de l aviation civile au S nat a tent de dresser un bilan du SFACT pour faire le point de ses atouts comme de ses faiblesses qu il conviendra de surmonter bapermerio Lu Senat Zaid FORMATION DES PILOTES UN D FI EUROP EN RELEVER La fermation des pilotes est assur e en France pour l essentiel par le Service de Formation ero nautique et du Controle Technique SFACT qui d pend de da Direction Generale de V Aviation Civile D ici trois ans au plus tard tous les pilotes des eom paznies europ ennes pourront tre
36. ntaires se selon les cas des licences belges italiennes britanniques pour une trentaine de pilotes au total Afin de faciliter l acceptation de ces licences et de r aliser les objectifs pr vus l article 8 A du trait de Rome concernant la cr ation d un march int rieur comportant un espace sans fronti re dans leque la libre circulation des personnes est assur e la Commission a propos d engager des travaux d harmonisation des normes de d livrance des licences Les autorit s conjointes de l aviation civile JAA un club de 23 autorit s techniques s est charg de ces travaux 2 Les perspectives a Le projet de directive europ enne Le fondement essentiel du projet europ en relatif l harmonisation des r gles de d livrance des licences r side dans l homclogation par l autorit a ronautique nationale et selon des normes techniques et des proc dure harmonis es de tous les organismes de formation et d examen pour la d livrance des brevets et qualifications La cinqui me mouture du projet de r glement relatif aux licences des navigants techniques pilotes et m caniciens navigants labor par les experts europ cns est actuellement en cours d examen par les autorit s a ronautiques de chaque Etat et les diff rents partenaires concern s exploitants constructeurs syndicats de personnels Les ch ances actuelles pr voient l adoption du projet par le Conseil au ler janvier 1996 et son applica
37. ojet pour la France B PRESENTATION DU JEFA ne ci 1 Les formations dispens es A AE E FER EiS 3 Questions financi res aaa TEE ET C APPRECIATION DU SEFA UN OUTIL DE FORMATION EXCEPTIONNEL MAIS COUTEUX ET SOUS UTILISE 1 Les atouts 2 0 PS A spas a Le personnel sereen A er a E OR D La lone avioni o A EAN NEAN 2 Les NARCO ra a L s coli idus a a A rss DL aE 22 e o a 3 Les perspectives ci date iterdetesheutt CONCLUSION ESA AR 29 29 30 31 32 34 37 49 INTRODUCTION Le pr sent rapport constitue le compte rendu d une mission de contr le effectuee dans le cadre de l article 164 paragraphe IV de l ordonnance n 58 1374 du 30 d cembre 1958 relatif aux pouvoirs de contr le d volus aux rapporteurs des commissions permanentes du Parlement qui ont la charge de suivre l ex cution d un d partement minist riel en l occurrence le budget annexe de l aviation civile Cette mission avait pour but d appr cier sur pi ces et sur place l organisation et l activit du Service de Formation A ronautique et du Contr le Technique le SFACT qui constitue l un des services de la Direction G n rale de l Aviation Civile DGAC Cette mission annonc e dans le rapport sur le budget de l aviation civile pour 1994 s est d roul e dans d excellentes conditions gr
38. onvenu dans les protocoles de 1988 et 1991 au brevet de base et au brevet de pilote priv formations d instructeurs assur es par les centres de Grenoble Montpellier Il s agit d une part de 1a formation d instructeurs de pilote priv au centre de Grenoble en coordination p dagogique accrue avec la formation des instructeurs de vol voile au centre de Saint Auban s adressant des candidats individuels ou pr sent s par la FNA et d autre part de la formation d instructeurs professionnels au centre de Montpellier s adressant des candidats pr sent s par des coles de formation ou des compagnies a riennes formation de pilotes professionnels et de pilotes des corps techniques concernant les centres de Biscarosse Carcassonne Grenoble Melun Montpellier Muret eCes derniers types de formations constituent l essentiel de l activit du SEFA et s adressent un ventail tr s large de candidats candidats s lectionn s par concours d Etat dans le cadre de la fili re l ve pilote de ligne candidats pr sent s par des compagnies a riennes dans un cadre commercial par exemple en application des accords de reconversion des officiers m caniciens navigants du Groupe Air Francs candidats individuels dans un cadre commercial candidats trangers dans le cadre d accords de coop ration 33 candidats pr sent s par la DGAC ou d aut es administrations dans un cadre commercial pilotes
39. par an D penses avion due SEFA millions de francs 1992 1993 1994 1995 Moyenne annuelle Achat 30 27 29 x Moyenne acquisitions Entretien mat riel technique ee in A wmr A A o o PP PP PP PP a a Location 0 9 Total 60 Sour e Budge verts 2 Les handicaps a Les co ts induits La dispersion des centres g n re sinon des gaspillages du moins des co ts induits en organisation en mat riels en infrastructures Deux exemples peuvent tre donn s Le parc automobile Le SEFA entretient un parc de 100 v hicules Le co t annuel du parc auto est de 1 85 millions de francs Depuis la cr ation du budget annexe en 1992 800 000 F sont effect s chaque ann e l acquisition de v hicules soit 3 21 millions de francs en quatre ans Une dotation en carburant automobile est d un m me montant 800 000 F par an laquelle s ajoute un credit d entretien de 250 000 F par an hors assurances Au total le seul parc automobile du SEFA co te au minimum 1 85 millions de francs par an dont une part ne peut pas ne pas tre li e la situation g ographique des centres 44 Les d penses immobili res sont de l ordre de 16 8 millions de francs par an D penses immobili res du SEFA Moyenne anauelle Ces exemples pourraient tre r p t s l infini avec 9 ou 10 chefs de centres 9 ou 10 salles de restaurant salle d enseignements de repos etc Un regroupement autour de t
40. pertise m dicale 8 594 Sous total 8 594 Indemnit s chap 64 65 art 50 Sous total p 1 54 Subventions chap 65 03 art 50 Sous total Etudes et quipements chap 82 01 art 50 Sous total CRC no 00 lt 0 x 6 0 4 i Source budget vert 39 Depuis trois ans les d penses relatives la formation sont stabilis es autour de 280 MF Evolution des d penses de formation s ronautique fmilliers de francs 1992 Formation a ronautique Exploitation 213 990 235 916 233 854 236 131 sonate 50 800 47 300 46 800 46 000 NENE REN AREA E ZA AMENA EY 1992 1993 budget annexe de l aviation civile Selon les services qui ont exp riment une comptabilit analytique le co t du service serait entre 308 et 317 millions de francs r partis comme suit D penses du SEFA Par types de d penses Par types d activit s Pernonnels Formation vendue Fonctionaement Formation EP1 Investissement Vol voile Amortissement Consommation interne elre estimation document interne SEFA 2 me estimation r ponse questionnaire Ces d penses ne sont que tr s partiellement financ es par des ressources propres assises sur la formation vendue 85 5 millions de francs ont t collect
41. re ne se traduira t elle que dans quelques ann es soit au bout de vingt ans par la mise en place d un contr le des d penses permettant d tre assur que l Etat r gle celles ci leur co t r el c Une volution vers la mondialisation Concernant l organisation votre rapporteur rel ve galement une tendance marqu e la mondialisation Les r gles nationales sont totalement imbriqu es dans un r seau international dont les principaux interlocuteurs sont le Joint Aviation Authorities 18 membres la Commission europeenne de l aviation civile 31 membres l organisation de l aviation civile internationale 171 membres Les autorit s nationales sont favorables des r gles communes les industriels le sont galement et souhaitent de surcroit qu elles soient alleg es dans la mesure o la s curit et l auto contr le op r s par les industriels et les compagnies n ont cess de progresser Selon A rospatiale les seules d penses mor liales de maintenance devraient passer de 18 milliards de dollars 1992 34 milliards de dollars en 2016 On note une volution r cente vers la sous traitance internationale A la demande de Lufthansa la LBA quivalent de la DGAC en Allemagne a agr un entretien en Chine Les services consult s n ont pas cach qu il existait aujourd hui des demandes pour agr er d autres centres 2 Un fonctionnement qui n est pas sans d faut La qualite technique des contr les r al
42. rois ou quatre centres ne permettrait pas certes de diminuer en co ts par 2 ou 3 mais les r duirait cependant de fa on significative Les efforts de rationalisation entrepris par le recentrage des fonctions administratives au centre cole de Muret doivent tre encourag s mais de toute vidence ne vont pas assez loin Une concertation para t indispensable Concernant les flottes l effort de rationalisation entrepris cette ann e 59 appareils devraient tre r form s en 1994 1995 est hautement souhaitable et doit tre encourag Il ne para t pas raisonnable de consacrer chaque ann e 60 millions de francs l acquisition et l entretien d avions qui de surcro t volent relativement peu b L activit Les centres d iivrent annuellement en moyenne 1 000 licences et qualifications et ont assur en 1994 75 180 heures de vol soit 10 h 30 par instructeur et par semaine heures de simulateur comprises soit 19 983 heures la formation a rienne vol simulateur est de 13 h 18 par navigant et par semaine Encore faut il rappeler qu une partie de la licence et qualification sont d livr es au profit du personnel de la DGAC c est notamment le cas de l activit du centre de Melun S il s agit bien de formation il s agit d une formation interne par ailleurs pay e pour 45 l essentiel par l administration elle m me qui ne peut tre valablement incluse dans les indicateurs courants de la formation Conform ment
43. s C est aussi le cas des pilotes militaires scandinaves qui se reconvertissent facilement dans la compagnie SAS 28 En Allemagne m me si le syst me est formellement voisin du syst me fran ais tout ce qui est significatif en termes de formation rel ve de la Lufthansa Le syst me iait donc para public jusqu la privatisation de la compagnie D ailleurs dans cert iins pays la formation rel ve d ailieurs pratiquement des seules compagnies Le syst me le plus original est le syst me britannique totalement priv et semble t il extr mement performant gr ce des grands centres et une organisation parfaite Dans ces deux cas en Allemagne et au Royaume Uni les centres de formation auraient b n fici d aides indirectes de la part du Gouvernement dans la mesure o certaines formations militaires leur sont confi es A noter l encore l vclution vers l irnternationalisation des formations puisque les centres allemands et arglais notamment envoient les pilotes aux Etats Unis Phoenix en Arizona pour des stages pratiques Il ne s agit pas proprement parler d une formation am ricaine mais seulement d une formation sous responsabilit europ enne dispens e aux Etats Unis Jusqu en 1991 l acception par un Etat de l Union Europ enne d une licence d livr e par un autre Etat membre de l Union ne relevait d aucun r gime juridique et tait laiss e l enti re libert des autorit s a ronautiques de chaque
44. s en 1993 75 millions sont pr vus en 1994 En trois ans cette ressource propre aura donc consid rablement diminu de 113 miliions de francs en 1992 75 millions de francs en 1994 Le solde est donc financ par les autres ressources de la DGAC subvention du budget g n ral et redevances a ronautiques 40 C APPRECIATION DU SEFA UN UTIL DE FORMATION EXCEPTIONNEL MAIS COUTEUX ET SOUS UTILISE 1 Les atouts Le SEFA dispose d un outil de furmation exceptionnel avec huit centres de formation dispens s dans le sud de la France des personnels hautement qualifi s soit 159 navigants instructeurs sur un total de 698 personnes une flotte particuli rement riche et diversifi e le SEFA g re 216 avions de seize types diff rents et 40 planeurs soit 256 appareils au total a Le personnel 698 personnes soni g r es par le SEFA dont 518 sont dans les centres de formation Le SEFA compte 159 pilotes instructeurs Les charges de personnel repr sentent 61 du budget total Le co t moyen annuel par personne toutes cat gories confondues est de 271 579 F Le co t moyen du personnel du centre de Saint Yan est de 348 545 F 41 Tablesu des effectifs et charges de personnel en 1994 234 000 250 327 14 318 000 21 441 000 274 884 35 275 000 3129 672 10 267 000 277 486 270 650 38 340 000 Costelnsudary HIS 18 530 000 187 171 17 413 000 214 975 b La flotie avions La flotte de la SEFA se compo
45. s que d avantages Les services interrog s d fendent comme ils peuvent cette situation observant les contraintes qui pourraient naitre d un regroupement d activit s notamment en termes de nuisances l encontre des riverains et avancent l efficacit humaine des petits centres qui permet par exemple que tout le personnel se mette la t che pour consolider un hangar la suite de chutes de neige Grenoble ou la possibilit d accueillir au m me moment des stagiaires trangers de differents pays qu il est opportun de s parer cambodgien vietnamien Ces avantages p sent semble t il bien peu au regard de incontestable surco t engendr par une dispersion excessive Chaque centre dispose des m mes infrastructures de base et d une m me organisation hi rarchique qu il faut alors multiplier par huit dix ou douze qu il s agisse d installations a ronautiques contr le a rien des centres ou non cantines mat riels informatiques v hicules b timents Ainsi les centres du SFACT sont implant s soit sur des a rodromes r serv s l usage exclusif des a ronefs d Eiat soit ouverts la circulation a rienne publique Le service de contr le de ces a rodromes est rendu dans les m mes conditions que sur l ensemble des autres plates formes a roportuaires Les agents appartiennent aux corps de la navigation a rienne et sont r mun r s par le budget annexe de l aviation civile Un regroupement des centres a
46. se comme suit 256 apy reils au total dont 40 planeurs 216 avions dunt 56 avions r former 157 appareils utilisables 153 appareils sant plus couramment utilis s par la formation et assurent 90 de l activit totale L activit des 24 appareils ne restant pas clairer ent tablie 42 FLOTTE vga CR DE A Lia o H P nm ay i sagire 3 2 y ETAT DU PARC AVIONS ET PLANEURS DU SEFA AU 03 05 94 AE TITAN a a a e 13 roi A A A ol RDA UNI BO AS DOS VS SE ES PES E TE j BERCH E 90 KING AIR A O PRE AE A B ESTAS aar IS E SI AS RS DE ETSA D RS DO DR RS RES D EEE TB 10 TOBAGO SEO LL A A E Y AA 4 9 TRIMADAL ANUN DEN UE JE BRON DORE OR Y IC A DNS O DE ET NN E x 2111 NE MS DENON DNS DRE GE DONNE DA DONNE DIRE EE Y DE DORE IS MS MOD Co CAT IMEI DUE EGE DNS DONNE DUO JS DE DNS EEEN DORA GENE E MS DNS DONS DRE SERA TI EE ERA ODA DL LA AAA RUN A ET ES REEE RE COR EE PR DR TEE LEAR DU ESE ETE E DE qu E Cota RENE DRE SRE DRE DRE DIRE DURS a PARE A CANNES E IAN TRE MN RAICES RCA PU ATT TRACI TRETAS STE TWA RE EA EE A A E A A A E O A BO O O CLANELES MEESIG ITITE ERTA DATES A D HU QUE CATRAL RUN ON TELE CE SRE COMITE TELE TANTA FEB HU DER A Re A AS DS GRR EUR CRE CR ONE GRR Re A TCTAUX 1 101 01 31 51 27 481 41 1 171 51 11h 09 241 191 el 32 43 Les d penses en mat riel a ronautique sont importantes de l ordre de 60 millions de francs
47. tall Muret o se trouve d ores et dej un centre cole Le nombre de sites passera alors de onze neuf sites La pr sentation des centres est donn e dans le tableau ci apr s CENTRE MISSIONS Formation pratique des l ves pilotes de transport Formation des instructeurs profes sionnels Formation pratique compl mentaire des pilotes professionnels qualifi s pour le vol aux instruments CARCASSONNE BISCAROSSE Formation pratique de base des l ves pilotes de transport MURET GRENOBLE Formation des instructeurs de pilotes priv s de transport Stages de vol en montagne Stage de vol aux instruments SAINT AUBAN Formation des instructeurs de vol voile Perfectionnement des pilotes de vol voile 38 R partition d des c entres sdu SF ACT _ m lssy les Moulineaux mm A ne e Melun Saint Cyr 1 Ecole Carmona Saint Auban Ef Castelraudary Ciara r Montpellier a PEERAA Centre d entretien po 7 Centres de furmalion a Centres udinintstrutifs 36 Le maintien d une telle situation de dispersion est le plus souvent justifi par des raisors locales dans la mesure ou le SEFA constitue localement un employeur non n gligeable de 50 100 personnes et cr un courant d activit appr ciable stagiaires Sous cette r serve importante mais loign e des seuls crit res de gestion l organisation actuelle offre plus d inconv nient
48. tion compl te au ler janvier 1998 30 b L incidence du projet pour la France Si l outil industriel de formation est globalement en France de tr s bonne qualit sa structure et sa division actuelle entre compagnies a riennes et coles de formation de pilotes et le prix lev des formations actuelles peuvent laisser craindre une certaine faiblesse dans le cadre d un march totalement concurrentiel d une Europe de bient t 18 Etats Selon les termes m mes des responsables du SFACT les futurs navigants du lll me mill naire auront toute libert et le seul crit re sera celui du prix payer pour acheter une formation dans n importe quel Etat sachant que la licence qui leur sera d livr e sera accept e automutiquement par tous les autres Etats de l Union Europ enne Or dans le syst me fran ais actuel l Etat participe directement par son budget et ses structures et pour une part importante la formation a ronautique Si l on excepte la formation la licence pilote de ligne avion traditionnellement dispens e var les compagnies a riennes et pour laquelle les centres de formation de l Etat disposent de moyens r duits l Etat forme chaque ann e dans ses coles environ 40 des pilotes professionnels d avion et 60 des instructeurs Une premi re difficult sur la forme consistera faire accepter par les autres Etats membres le droit par l autorit fran aise d homologuer ses propres coles d Etat
49. ur la fois tre assur d un haut niveau de s curit de nos produits et en conforter la cr dibilit sur ce plan l exportation La Cour des comptes a une apor ciation fort diff rente puisqu elle note que la redevance pour autres d penses de contr le technique d exploitation est pass e sans justification pr cise de 1 7 franc par tonne en 1989 11 10 francs en 1990 le produit a volu en cons quence de 6 millions de francs en 1989 60 millions en 1992 or il ne saurait tre admis compte tenu de la formation retenue par le l gislateur lors de la cr ation de cette redevance que son produit doive voluer de fagcn couvrir les co ts de tous les contr les techniques effectu s par la DGAC Votre rapporteur recommande ce sujet un tr s gros effort de clarification et d organisation 181 millions de francs ont t vers s par les constructeurs les compagnies les pilotes aux fins d assurer le contr le technique Sans leur devoir des comptes l administration leur doit des explications 24 Les redevazces couvrant le contr le technique lions de francs Part Co t estim Activit Airbus Air rappel France Conception et certification constructeurs BAAC 28 de type PE Fabrication constructeurs GSAC NN Entretien et maintenance exploitants GSAC compagnies et priv s Exploitation BAAC Examens ne de candidats BAAC vitres a ronautiques Pilotes BA
50. urait certainement eu pour effet de diminuer l importance de beaucoup de postes mat riels parc avion immobilisations parc auto et humains chefs de centre intendant 37 Le tablsau ci apr s pr sente de fa on synth tique les diff rents centres du SEFA 1993 milliers de francs Personnels Centres Biscarosse Carcassonne Grenoble Melun Montpellier Mura Saint Auban planeurs Saint Yan Castelnaudary entretien Si ge Total Source SEFA 3 Questions financi res Sans atteindre le niveau d impr cision constat e pour le contr le technique le co t budg taire du SEFA est valu entre 289 et 317 millions de francs 38 Ces valuations sont pr sent es ci apr s D tail du co t de l action formation 1994 Achats et services chap 60 00 art 50 achat et entretien 87 798 lOCATIONS en in einen us tn ns 1 000 prestations de service 15 000 relations prbliques 800 PTT et remboursements l administration 2 000 d placements OS 3 000 formation permanente 2 200 Sous total 0 a 111 798 Personnels chap 64 03 art 50 193 emplois statut 1961 27 062 38 emplois statut 1947 25 947 AO Net nos Sous total iia 54 249 Vacations chap 64 05 art 50 ex
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