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Ressources genetiques forestières 25

1. gt a recommand que la FAO aide soutenir la collaboration et les liens inter r gionaux entre les trois r gions tropicales dans le cadre g n ral du R seau sur les acajous gt a recommand que la publication en anglais espagnol et fran ais du bulletin annuel Ressources g n tiques foresti res soit poursuivie et que la FAO continue de publier des guides manuels et ouvrages sp cialis s l usage du personnel technique des d cideurs et du grand public couvrant divers aspects de la conservation de la gestion de la collecte de la mise l essai de l am lioration et de la valorisation des ressources g n tiques foresti res Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 eode ANNEXE 1 MEMBRES DU GROUPE FAO D EXPERTS DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES mandat du ler juillet 1997 au 30 juillet 2000 S J Midgley Australie Vice Pr sident P Y Kageyama Br sil A Issa Burkina Faso Mali H R Wang Chine F Mes n Costa Rica B A Ditlevsen Danemark V Koski Finlande H I Joly France B N Gupta Inde R Morandini Italie D Baskaran K Malaisie F Pati o Valera Mexique Pr sident R D Barnes Royaume Uni G Namkoong Canada Etats Unis D P Gwaze Zimbabwe Ont assist en qualit d observateurs personnes ressources la dixi me session du Groupe A S Ouedraogo IPGRD J Turok IPGRD T Boyle CIFOR E Teissier du Cros IUFRO Christ
2. Ressources xenetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 47 Selon les habitants de ces r gions le type gris fonc donne apparemment beaucoup plus de gomme que les autres En g n ral la meilleure gomme semble tre produite dans les zones faible pluviosit 300 400 mm par an et connaissant une longue p riode de s cheresse et de chaleur 8 11 mois Map 2 A erioloba e 0 km 600 notural distribution To TN amp seed collection sites D Wy de cud A i F Pe st nats oaths a lio oret Rs RA ot T spe Carte 2 Acacia erioloba aire de r partition naturelle et sites chantillonn s I existe trois autres vari t s kerensis leiorhachis et rostrata mais des tudes entreprises r cemment dans le centre de diversit de l essence en Somalie indiquent qu il y a des interm diaires entre les vari t s kerensis et rostrata et la vari t senegal La vari t rostrata se pr sente sous la forme d un arbuste tiges multiples ou d un petit arbre provenant d Afrique australe poussant sur des sols d origine alluviale ou riches en calcium et toujours bien drain s La vari t eiorhachis est un arbre rameaux divariqu s tr s particulier en Afrique australe et a des populations isol es disjointes de l est au nord est de l Afrique Elle diff re des autres taxons car elle se trouve g n ralement sur des sols rocheux peu profonds souvent en pentes
3. Smurfit Cart n de Colombia Adelantos en la propagaci n vegativa de pino colombiano Prumnopitys spp 1996 por cultivo de yemas in vitro Informe de Investigaci n Forestal No 178 12 pp S iv ARTICLES CHOISIS DE REVUES ET PERIODIQUES Agboola D A Studies of the effect of seed size on germination and seedling growth of three tropical tree 996 species Journal of Tropical Forest Science Vol 9 1 44 52 E Barnett J P How seed orchard culture affects seed quality Experience with the southern pines The 996 Forestry Chronicle Vol 72 5 469 473 E Brockhaus R amp Oetman A Review Aspects of the documentation of in situ conservation measures of 996 genetic resources Plant Genetic Resources Newsletter No 108 1 16 E Dengen B Gregorius H R amp Scholz F ECO GENE a model for simulation on the spatial and temporal 996 dynamics of genetic structures of tree populations Silvae Genetica 45 5 6 323 329 E Diallo I Danthu P Sambou B Dione D Goudiaby A amp Poulsen K Effects of different 996 pretreatments on the germination of Faidherbia albida del A Chav seeds International Tree Crops Journal Vol 9 1 31 37 E Doligez A amp Joly H I Genetic diversity and spatial structure witin a natural stand of a tropical forest 1997 tree species Carapa procera Meliaceae in French Guyana Heredity 79 1997 72 82 E Doligez A amp Joly H I Mating system of Carapa procera Me
4. feuilles caduques pr sente entre 35 et 54 de latitude Sud Hoffmann 1994 du niveau de la mer jusqu la limite de la v g tation arbor e dans des habitats tr s divers Donoso 1994 Nothofagus nitida Phil Krasser Coigue de Chilo feuilles persistantes pr sente entre 40 et 48 de latitude Sud dans la cordill re de la c te Hoffmann 1994 Nothofagus betuloides Mirb Blume Coigue des Magellans feuilles persistantes pr sente entre 40 et 55 de latitude Sud de mani re continue jusqu la Terre de Feu dans les deux cordill res A l extr mit nord pr sente dans la cordill re Pelada sur la c te Hoffmann 1994 Outre les neuf esp ces susmentionn es il y a un hybride naturel N x leoni Espinosa Huala form par N oblique et N glauca qui est pr sent l o les aires de r partition naturelle des deux esp ces coincident Donoso et Landrum 1979 On suspecte l existence de plusieurs autres hybrides qui n cessitent de nouvelles v rifications par exemple un hybride possible entre N nitida et N betuloides Donoso et Atienza 1994 entre N obliqua et N alpina Donoso et al 1990 entre N dombeyi et N betuloides et entre N dombeyi et N nitida Donoso et Atienza 1985 ETAT DE CONSERVATION DES ESPECES CHILIENNES Selon le Red Data Book for the Terrestrial Flora of Chile Benoit 1989 une seule parmi les esp ces du genre Nothofagus figure dans la cat gorie menac e d exti
5. l autre et qu il est n cessaire de recueillir plus d informations et de connaissances sur la m thodologie d valuation pour certains des caract res secondaires Les participants ont galement soulign la n cessit de disposer de plus d informations sur la m thodologie d valuation des compos s chimiques du neem et un nouveau groupe de travail a t cr dans le cadre du R seau pour tudier ces aspects Il a t convenu que durant la phase initiale de ses travaux le eroupe de travail se penchera sur les questions suivantes 1 identification des compos s chimiques les plus importants valuer ii techniques de quantification et iii proc dures d valuation y compris les modalit s pratiques et les questions de co t Le groupe de travail fera rapport la prochaine r union du R seau Ressources venetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 A ram Descriptions des sources de semences Une premi re version de la plaquette sur les descriptions des sources de semences de neem Descriptions of Neem Seed Sources plaquette bleue a t pr sent e et examin e lors du colloque Cette plaquette contient un r sum des sources de semences de neem d crites un apercu g ographique de l emplacement des 25 sources de semences une liste des institutions nationales de liaison et pour chacune des sources de semences une description d taill e notamment des cartes Apr s un examen final par les collaborateurs du R
6. r gional et international en collaborant avec les institutions d j en place Un r sum des recommandations adopt es par le Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res sa dixi me session figure ci apr s RESUME DES RECOMMANDATIONS Le Groupe gt a recommand que plus d efforts soient d ploy s pour contribuer sensibiliser et informer les d cideurs le grand public et les professionnels au sein et hors du secteur forestier aux probl mes li s la conservation la gestion l utilisation durable et la valorisation des ressources g n tiques foresti res sur la base de solides connaissances scientifiques et techniques et attirer en particulier l attention sur les cons quences possibles de l inaction ou de la n gligence a recommand que la FAO avec le concours des Centres comp tents du GCRAI et d autres instituts int ress s continue de jouer un r le actif en aidant ses membres entreprendre la prospection l valuation et la domestication des essences foresti res produisant des fruits ou d autres aliments et aide faire prendre conscience du r le direct et important de ces essences pour la s curit alimentaire et le d veloppement rural gt a recommand que la FAO poursuive r solument son action en tant que chef de file et point de rep re sur la sc ne internationale dans le domaine des ressources g n tiques foresti res dans lequel sa comp tence n est plus
7. 395 446 NCR Ottawa Canada Turok J Lef vre F de Vries S 8 Toth B Eds Populus nigra network Report of the third meeting 1997 5 7 October 1996 S rv r Hungary International Plant Genetic Resources Institute IPGRI 77 pp E Turok J Varela M C amp Hansen C Eds Quercus suber Network Report of the third and fourth 1997 meetings 9 12 June 1996 Sassari Sardinia Italy amp 20 22 February 1997 Almoraima Spain International Plant Genetic Resources Institute IPGRI Rome Italy 87 pp E Turok J amp Koski V Eds Picea abies network Report of the second meeting 5 7 September 1996 1997 Hyyti l Finland International Plant Genetic Resources Institute IPGRI Rome Italy 67 pp E Vargas H Jesus J Basilio Bermejo V amp Ledig F T Eds Menejo de resources geneticos forestales 1997 Celegio de postgraduados Montecillo M xico y Divisi n de Ciencias Forestales Universidad Aut noma Chipingo M xico 252 pp S Programma Forestal Instituto de Recursos Naturales Colegio de Postgraduados Montecillo Edo de M xico 56230 Mexico Zabala N Ed International Workshop on Albizia and Paraserianthes species Proceedings of a workshop 1997 held November 13 19 1994 in Bislig Surigao del Sur Philippines Forest Farm and Community Tree Research Reports Special Issue Winrock International Morrilton Arkansas USA 164 pp E Ressources g n tiques foresti res No
8. 73 128 Medellin Colombia Midgley J 1989 Pollen dispersal distances for a conifer canopy species in the Knysna forest South African Journal of Botany 55 6 662 663 Pinzon M E 1984 Obtenci n de tejido diferenciado en Podocarpus rospigliosii Pilger Thesis pontificia Universidad Javeriana Bogot Ramirez J 1996 Propagaci n vegetativa de Podocarpus oleifolius var macrostachyus por injerto y por estacas con aplicaci n de fitohormonas Thesis Universidad Distrital Francisco Jos de Caldas Santa F Bogot 121p Rodriguez J O y Pefia J R 1984 Flora de los Andes Cien especies del altiplano Cundi Boyacense Corporaci n Aut noma Regional de las Cuencas de los r os Bogot Ubat y Su rez CAR 247p Schaefer C 1989 Storage and germination of seeds of Podocarpus milanjianus Technical Note Kenya Forestry Research Institute No 11 14p Serrano C M 1985 Obtenci n de yemas adventicias a partir de cultivo im vitro de yemas terminales de Decussocarpus rospigliosii Pilger de Laubenfels Thesis Pontifica Universidad Javeriana Bogot Torres J H 1988 Monografia No 5 Podocarpaceae Flora de Colombia Bogot Imprenta Nacional 75p Veillon J P 1962 Coniferas aut ctonas de Venezuela Los Podocarpus Con especial nfasis sobre las pedocarp ceas de la regi n central del estado M rida Venezuela M rida Universidad de los Andes 159p Zevallos P 1988 Estudio dendrol gico de las podocarp ceas y
9. Bien qu il s agisse d une essence qui caract rise l composante arbor e des zones arides restantes de l Afrique australe elle est encore florissante sur les dunes de sable stabilis es dans les r gions forte pluviosit comme une composante des lisi res des for ts de Baikiaea plurijuga Dans les r gions les plus arides de son aire dans le d sert du Namib en Namibie les pr cipitations annuelles moyennes peuvent d passer 50 mm alors que sur les collines de sable du Kalahari en Zambie elles peuvent atteindre 900 mm La o les pr cipitations sont inf rieures 250 mm la pr sence de A erioloba indiquerait la pr sence d eaux souterraines Acacia erioloba tol re des temp ratures extr mes dans les r gions d sertiques et c est le sol plus que le gel qui limite sa r partition Bien que son aire de r partition g ographique soit tr s tendue on dispose de peu d l ments concernant la variation adaptative ou morphologique de cette aire Barnes et a 1997 On a donc choisi les provenances de mani re donner une bonne repr sentation de l aire de r partition naturelle et aussi inclure du mat riel provenant d aires isol es et connaissant des conditions climatiques extr mes L am lioration g n tique risque plus de venir de la variation consid rable de caract res importants tels que la dimension des gousses et la aleur nutritionnelle trouv e au sein d une m me population plut t qu entre plusieurs populations L aire
10. ET CEDRELA ODORATA EN AMERIQUE TROPICALE PRIORITES POUR DES INITIATIVES COORDONNEES par F Pati o Valera Centro de Investigaci n Regional del Sureste Instituto Nacional de Investigaciones Forestales y Agropecuarias INIFAP C E Zona Henequenera Kil metro 24 Carretera M rida Motul Mococh Yucat n CP 97454 Mexique INTRODUCTION Les deux genres les plus utilis s en Am rique tropicale sont Swietenia et Cedrela Du si cle dernier jusqu nos jours les acajous comme nous les appelons commun ment ont t l essence la plus importante pour le d veloppement de l industrie foresti re en Am rique latine Ils couvrent un territoire s tendant du nord du Mexique jusqu au Br sil et l Argentine en passant par l Am rique centrale et les Antilles Les arbres matures sont habituellement peu nombreux dans les populations foresti res et le taux de r g n ration naturelle est faible Au cours des derni res d cennies les populations naturelles de Swietenia et Cedrela ont t gravement affect es et r duites sous l effet de divers facteurs principalement le processus de d forestation qui diminue et fragmente les populations et par la s lection dysg nique la coupe des meilleurs individus qui a des effets n gatifs sur la constitution g n tique des populations A sa neuvi me session en 1995 le Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res a recommand qu une action concert e soit entreprise pour la
11. Les populations du nord dans le Tigr Rama et Gondar qui sont situ s le long des fleuves Mereb et Tacesse sont plus faibles que celles des montagnes du centre et font le lien avec le r seau de drainage du Nil Nil bleu au Soudan Au Soudan l essence est connue dans l est sur la c te de la mer Rouge et plus bas en Erythr e le r seau de drainage du Nil et dans l ouest dans le Darfour Khor et le Kordofan Du Soudan au S n gal elle forme des ilots dans les parties plus s ches des zones soudano sah liennes o le climat et la topographie sont assez semblables dans toute l Afrique occidentale White 1983 Dans cette r gion au relief plat Valtitude ne d passe pas 750 m tres Dans le sud de 1 Ethiopie on trouve commun ment F albida au bord des lacs de la Great Rift Valley et leurs r seaux de drainage Awassa Koka Arba Minch et sur les plateaux de l est Gelemso et Harar m ridional On la trouve galement sur des vertisols lourds autour de Debre Zeit sur les montagnes du centre de la Rift Valley Il s agit d un cotype inhabituel car sur la plus grande partie de son aire elle se pr sente sur des alluvions sableux Les populations k nyennes ont de faibles liens de parent avec le groupe d Afrique orientale australe et sont plus proches du sous groupe soudano thiopien Morphologiquement et g ographiquement elles sont plus troitement li es au mat riel du sud de l Ethiopie tant aussi associ es aux r seaux de dr
12. Newton et al 1993a Gripjma 1976 indique que cette r sistance pourrait tre obtenue l aide de trois m canismes pas de pr f rence antibiose et tol rance Il a t d montr que certaines esp ces d acajou sont moins sensibles l attaque d Hypsipy a que d autres par exemple Whitmore et Hinojosa 1977 ont fait remarquer qu Porto Rico S mahagoni est moins sujet aux attaques que S macrophylla et que l hybride S mahagoni x S macrophylla pr sente un degr interm diaire de vuln rabilit par rapport aux esp ces parentes C odorata est plus facilement et plus s verement attaqu e que S macrophylla S mahagoni et S humilis Dourojeanni 1963 Grijpma 1970 Gara et al 1973 Schoonhoven 1974 Men ndez et al 1989 Newton et al 1994 proposent une strat gie pour la domestication des acajous fond e sur la s lection pour la r sistance comme partie int grante d un programme d am lioration g n tique de multiplication v g tative du mat riel s lectionn et l utilisation du mat riel dans le cadre de syst mes sylvicoles appropri s pour mieux lutter contre Hypsipyla R cemment Watt et al 1996 ont d crit l existence chez les m liac es de plusieurs formes de r sistance Hypsipyla se r f rant en particulier la recherche effectu e au Costa Rica avec Cedrela odorata et Swietenia macrophylla On a pu constater que ces esp ces pr sentent une r sistance g n tique au foreur des
13. actions imm diates sont n cessaires et celles o il est possible d entreprendre des actions communes Il propose de cr er un R seau sur les ressources g n tiques des acajous Le titre complet du rapport est le suivant Genetic Resources of Swietenia and Cedrela in the Neotropics Proposals for coordinated action 1997 Par Fernando Pati o Valera sur la base des travaux effectu s sous contrat pour la FAO par P Y Kageyama C Linares B C Navarro P et F Patino V Division des ressources foresti res D partement des for ts FAO Rome Le rapport est disponible en anglais et en espagnol aupr s de FAO Forest Resources Division Viale delle Terme di Caracalla 00100 Rome Italie T l copie 39 6 5225 5137 adresse lectronique lt Forest Genetic Resources fao org gt Ressources gen tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 2 BA s VARIATION GENETIQUE DE SWIETENIA MACROPHYLLA A UPALA DANS LE NORD DU COSTA RICA par Carlos Navarro CATIE Turrialba Costa Rica Swietenia macrophylla acajou d Am rique centrale appel e localement caoba a t pendant longtemps l une des principales essences vendues dans le monde par les pays d Am rique centrale Aujourd hui encore et bien qu elle ait t dans le pass utilis e en grande partie de maniere incontr l e cette essence est toujours une ressource tr s pr cieuse et l on essaie maintenant de la g rer et de l utiliser de mani re durable
14. cit es et aux prochains ateliers sur les ressources g n tiques foresti res sera fourni par le Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res et par un groupe de travail sur les ressources g n tiques foresti res mis en place par l IUFRO conform ment une recommandation formul e lors de la dixi me Session du Groupe FAO d experts dans le but pr cis de fournir des connaissances scientifiques et des conseils l appui des ateliers coordonn s par la FAO CONCLUSION Il ne fait pas de doute qu il y a dans de nombreuses r gions du monde une perte d habitats d essences foresti res et de variation intra sp cifique et que les m thodes de gestion durable des for ts et terres bois es sont rarement appliqu es Il est certain galement que l on ne comprend pas en g n ral le r le que les arbres et les arbustes jouent pour la subsistance des populations locales et pour les conomies locales nationales et r gionales en tant que source d une vaste gamme de biens allant du bois et du combustible aux aliments au fourrage et aux substances m dicinales et pour la protection des ressources en sols et en eaux et la sauvegarde des valeurs culturelles et spirituelles En outre en g n ral tous les niveaux depuis les d cideurs jusqu au public on ne reconnait pas toujours que la conservation des ressources g n tiques foresti res est compatible avec l utilisation r glement e et rationnelle des ressources conserv es Ceci
15. n tiques m me si nous nous int ressons plus particuli rement aux all les L hypoth se est qu un nombre suffisant d individus peuvent tre chantillonn s pour capturer des all les plus ou moins leur fr quence habituelle dans la population E Les populations se trouvant en bordure de l aire de r partition d une esp ce en particulier celles qui sont g ographiquement isol es ont la priorit pour des activit s de conservation car elles ont plus de chances de diff rer g n tiquement par exemple des pressions de s lection environnementale uniques flux de g nes r duit par isolement ou d rive g n tique 4 La conservation d ensembles g n tiques co adapt s n a pas t consid r e comme une question importante du fait que les g nes favorables seront automatiquement priviligi s dans chaque g n ration apr s la recombinaison 5 Certaines populations dans des zones apparemment centrales de l aire de r partition d une esp ce peuvent se trouver dans des zones cologiques marginales et ainsi avoir d velopp des fr quences g n tiques tr s diff rentes Malheureusement il est parfois difficile de pr voir l emplacement de ces zones de pression de s lection uniques aussi vaut il mieux compter sur une bonne couverture des r serves In situ Ressources gen tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 aces OPTIONS CONCERNANT LES METHODES trois moyens sont disponibles On proc dera 4 l
16. plant s entre 1992 et 1996 pour la fourniture de bois industriel en partie pour compenser la mise hors production des for ts naturelles de la c te nord ouest du Pacifique des fins de protection de l environnement et de conservation en Chine 360 000 ha de peupliers ont t plant s durant la m me p riode D autre part certains pays en particulier l Italie ont fait tat de nouvelles lois s v res concernant la populiculture dans les plaines fluviales qui est consid r e comme une menace aux cosystemes naturels La France a mis en route un programme de recherche pour valuer les incidences des peupleraies sur l environnement Certains pays en particulier la Su de mais aussi l Allemagne et le Royaume Uni ont continu d velopper la gestion des peupliers et des saules et les systemes de r colte pour le combustible vert Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 11997 76 La 20 me session de la CIP a eu pour th me Probl mes cologiques et sociaux dans la culture et l utilisation du peuplier et du saule La synth se des dix sept r ponses envoy es par des pays membres a mis en lumi re les pr occupations cologiques quant l impact des peupleraies sur les habitats fluviaux mais a galement fait ressortir le potentiel des plantations de salicac es pour l absorption des polluants agricoles et industriels des sols Les rapports des sessions de 1992 et 1996 de la CIP et de la r union de 1994 du C
17. pour leur bois Cette s lection dysg nique ne laissait que des individus ph notypiquement inf rieurs comme parents pour la g n ration d arbres suivante ce qui risquait d avoir des effets n gatifs L auteur estime que la conservation in situ des essences chiliennes indig nes dans les for ts am nag es n est pas une bonne solution car l am nagement des fins de production r duira la diversit dans les peuplements ainsi que le nombre d essences foresti res int ressantes dans les g n rations futures CONSERVATION EX S TU Pour les raisons soulign es ci dessus on consid re n cessaire de compl ter dans les plus brefs d lais les strat gies de conservation i situ par des strat gies de conservation ex situ On pourrait recourir aux m thodes suivantes Conservation de semences de pollen et de tissus en utilisant des techniques de pointe comme la cryo pr servation Etablissement de populations multiples pour r pondre aux besoins tant de conservation que de s lection g n tique Mise en place de peuplements de conservation ex situ Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 eA S BESOINS D INFORMATION Avant de lancer un programme de conservation il faut connaitre certains aspects fondamentaux A cet gard certaines informations sont disponibles pour les esp ces du genre Nothofagus mais la plupart toutefois ne sont pas encore accessibles comme il est indiqu ci apr s Struct
18. res reste une perspective lointaine Un l ment de la recherche qui est souvent perdu de vue est l importance des tests qui seront n cessaires avant de pouvoir faire une recommandation responsable pour l utilisation grande chelle de v g taux transg niques ll importe que les g notypes ayant fait l objet de manipulations g n tiques soient de haute qualit galement en ce qui concerne les autres caract res Le test clonal est la base la plus logique pour l int gration du g nie g n tique dans les programmes classiques d am lioration des arbres Pour ces raisons le g nie g n tique est le plus appropri avec des essences qui font l objet de programmes de s lection avanc s et pour lesquelles on peut raisonnablement envisager des plantations clonales Le g nie g n tique repr sente pour de nombreuses plantes agricoles le meilleur espoir pour r pondre aux principales priorit s des programmes d am lioration g n tique l acquisition de la r sistance aux virus et aux insectes Cela s applique aussi certaines cultures agricoles dans les pays en d veloppement par exemple le manioc En revanche le g nie g n tique ne peut faire grand chose pour traiter les questions prioritaires des programmes de s lection d essences foresti res non industrielles dans les pays en d veloppement Variation somaclonale On a signal des cas de variation induite lors de cultures de cellules ou de cals pour de nombreuses especes Pour
19. seau les descriptions seront publi es et distribu es Etat d avancement des volets de recherche du R seau Trois groupes de recherche ont t constitu s dans le cadre du R seau international sur le neem i physiologie et technologie des semences ii diversit g n tique taxonomie et biologie de la reproduction et iii variation dans les compos s chimiques La situation et l tat d avancement des volets de recherche ont fait l objet d un expos par les coordonnateurs des diff rents volets Ces derni res ann es des travaux de recherche sur les semences du neem coordonn s internationalement ont t entrepris par un projet sur la conservation et l utilisation rationnelles des semences interm diaires et r calcitrantes d arbres forestiers tropicaux Effective Conservation and Use of Intermediate and Recalcitrant Tropical Forest Tree Seed auquel 25 pays collaborent et qui est coordonn par l Institut international des ressources phytog n tiques IPGRI avec un financement et une assistance technique du Centre DANIDA de semences foresti res DFSC bas au Danemark De nombreux collaborateurs du R seau international sur le neem participent aux activit s de ce projet et durant les prochaines ann es des recherches coordonn es internationalement seront entreprises principalement dans le cadre de ce projet Les participants au colloque ont soulign l importance des tudes sur la diversit g n tique en utilisant des isoenz
20. 25 FAO Rome 1997 84 114 INFORMATIONS ET RAPPORTS D INSTITUTS ASSOCIATIONS ETC ASEAN Forest Tree Centre Project Rooting cuttings of Dipterocarpus alatus Roxb and Shorea roxburghii 1996 Roxb in nonmist propagators Information note by P Soonhuae amp S Limpiyaprapant 9 pp E ASEAN Forest Tree Seed Centre Project Muak Lek Saraburi 18180 Thailand ASEAN Forest Tree Centre Project A preliminary study of rejuvenation of teak by the budding 997 technique Information note by P Pianhanurak P Piyapan amp C Pianhanurak 7 pp E CATIE Manejo de semillas forestales Guia tecnica para el extensionista forestal Serie t cnica Manual 996 t cnico No 27 54 pp S CATIE 7170 Turrialba Costa Rica CATIE DFSC Guia t cniea para la produccion de semilla forestal certificada y autorizada Serie t cnica 996 Manual t cnico No 20 30 pp S CATIE DFSC Sistemas de escalamiento de rboles forestales Serie t cnica Manual t cnico No 21 75 pp 996 S CATIE DFSC Biolog a de Semillas Forestales Serie t cnica 32 pp S 996 CATIE DFSC Recolecci n y manejo de semillas forestales antes del procesamiento Serie Materiales de 997 Ense anza No 38 65 pp S Chua K Soong B C amp Tan H T W The bamboos of Singapore International Plant Genetic Resources 1997 Institute IPGRI 70 pp E CIFOR Criteria and indicators for assesing the sustainability of forest management Conservation of 1997 biod
21. 36 NOUVELLE PUBLICATION EN ESPAGNOL GESTION DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES Sous les auspices de la Commission foresti re pour l Am rique du Nord un s minaire sur la gestion des ressources g n tiques foresti res s est d roul l Universit libre de Chapingo Mexique du 10 au 14 avril 1995 Treize conf rences ont t organis es portant sur les th mes suivants bases de la conservation des ressources g n tiques foresti res gestion du mat riel g n tique valuation du mat riel g n tique utilisation du mat riel g n tique d essences foresti res Grace une aide financi re du Service forestier du Minist re de l agriculture des Etats Unis de la SEMARNAP et de la FAO les documents pr sent s lors du s minaire sont maintenant la disposition des lecteurs hispanophones L ouvrage intitul Manejo de Recursos Geneticos Forestales r dig par J J Vargas Hern ndez B B Vel squez et F T Ledig ISBN 968 839 223 5 252 pages est disponible aupr s de Programa Forestal Instituto de Recursos Naturales Colegio de Postgraduados Montecillo Edo de M xico 56230 T l t l copie 52 91 595 1 15 77 Adresse lectronique vargashj colpos colpos mx Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 TE RAPPORT SUCCINCT DE LA DIXIEME SESSION DU GROUPE FAO D EXPERTS DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES La dixi me session du Groupe FAO d experts d
22. Castillo P amp Mize C 1993 Effects of partial overstory removal on the natural regeneration of a tropical forest in Quintana Roo M xico Forest Ecology and Management 58 3 4 259 272 Newton A C 1990 Selecci n por resistencia al perforador de las meli ceas Noticiero 5 Mejoramiento gen tico y semillas forestales para Am rica Central Turrialba Costa Rica CATIE Newton A C Baker P Ramnarine S Mes n F amp Leakey R R B 1993a Mahogany shoot borer prospects for control Forest Ecology and Management Newton A C Leakey R R B amp Mes n F 1993b Genetic variation in mahoganies its importance capture and utilization Biodiversity and Conservation 2 114 126 Newton A C Leakey R R B Powell W Chalmers K Waugh R Tchoundjeu Z Mathias P J Alderson P G Mes n J F Baker P amp Ramnarine S 1994 Domestication of mahoganies In Leakey R R B amp Newton A C Tropical trees the potential for domestication and the rebuilding of forest resources Newton A C Cornelius J P Mes n J F amp Leakey R R B 1995 Genetic variation in apical dominance of Cedrela odorata seedlings in response to decapitation Silvae Genetica 44 2 3 Niembro R A 1996 Producci n de semillas de caoba Swietenia macrophylla King bajo condiciones naturales en Campeche M xico Ciencia Forestal M xico sous presse 11 p Niembro R A 19964 Influencia del peso de los frutos de caoba Swietenia mac
23. J M and Outred H A 1989 The dispersal unit of Dacrycarpus dacrydioides A Rich de Laubenfels Podpcarpaceae and the significance of the fleshy receptacle Botanical Journal of the Linnean Society 99 3 197 207 Gomez A 1992 La deforestaci n de los bosques de Podocarpus Revista Bosques y Desarrollo 6 3 46 Ressources v n tigues foresti res No 25 FAO Rome 1997 M Cm Lojan L 1992 El verdor de los Andes Arboles y arbustos nativos para el desarrollo forestal altoandino FAO Proyecto desarrollo forestal participativo en los Andes Quito Ecuador 217p Luna A 1981 Estudio preliminar sobre crecimiento y edad del Pino Laso Podocarpus rospigliosii en el bosque San Eusebio M rida Venezuela Forestal Latinoamericana 1 19 32 Marin A M 1994 Identificaci n y selecci n de rboles de Podocarpaceae en las zonas central y suroccidental andina colombiana Smurfit Cart n de Colombia Cali Research Report No 163 Marin A M 1994b Caracterizaci n de habitats naturales y posibilidades de reproducci n de las Podocarpaceae andinas de Colombia Smurfit Cart n de Colombia Cali Research Report No 165 18p Marin A M 1995 Observaciones fenol gicas y propagaci n sexual de tres especies de Podocarpaceae de l zona Andina Colombiana Smurfit Cart n de Colombia Cali Research Report No 169 13p Marin A M 1997 Ecologia y silvicultura de las Podocarpaceas andinas de Colombia in review Calle 75
24. P V amp Peseta O Early growth of Eucalyptus pellita on a range of sites in Western Samoa The 1997 Commonwealth Forestry Review Vol 75 4 334 338 E Wright J A Marin A M amp Dvorak W S Conservation and use of the Pinus chuapensis genetic resources 1996 in Columbia Forest Ecology and Management Vol 88 3 283 289 E Yanchuk A D amp Lester D T 1996 Setting priorities for conservation of the conifer genetic resources 1996 of British Columbia The Forestry Chronicle Vol 72 4 406 415 E v NOUVEAUX SITES ET PAGES D ACCUEIL INTERNET Forest Genetics Journal Home Page http www sanet sk forgen htm Contact Prof Dr Ladislav Paule lt paule vsld tuzvo sk gt Ressources senetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 D W7203F 1 5 98 600
25. Swietenia et de Cedrela en raison de l attaque du foreur des tiges Hypsipyla grandella Zeller voir plus loin A Porto Rico au Costa Rica au Br sil et au Mexique la croissance des esp ces de Swietenia et de Cedrela et des hybrides naturels et induits de ces esp ces a t tudi e en d tail Weaver 1987 Weaver et Bauer 1986 Bauer 1987 Newton et al 1993b Toutefois peu d informations ont t diffus es sur la variation entre provenances et esp ces Newton et al 1995 ont entrepris une tude dans le but de d terminer la variation g n tique dans la dominance apicale de C odorata Les r sultats ont fait ressortir la possibilit de s lectionner des g notypes de C odorata avec une dominance apicale qui pourrait renforcer la tol rance aux attaques des insectes Il y a lieu de pr ciser que plusieurs essais g n tiques sont en cours dans des pays d Am rique latine par exemple au Centre de recherche et de formation en mati re d agriculture tropicale CATIE Turrialba au Costa Rica Ces essais seront importants dans la recherche de mat riel r sistant l attaque des foreurs des tiges HYPSIPYLA LA PRINCIPALE MENACE A L ETABLISSEMENT DE PLANTATIONS EN AMERIQUE TROPICALE Il y a deux esp ces d Hypsipyla en Am rique tropicale Hypsipyla grandella Zeller et Hypsipyla ferrealis Hampson et une autre importante dans l ancien monde Hypsipyla robusta Moore Entwistle 1968 Newton et al 1993b Les deux gra
26. The effects of road design and harvest intensity on forest damage caused by selective logging Empirical results and a simulation model from the Bosque Chimanes Bolivia Forest Ecology and Management 59 1 2 1 14 Hamrick J L amp Godt M J W 1990 Allozyme diversity in plant species In Brown A H D Cleegg M T Kahler A L e Weir B S eds Plant Population Genetics Breeding and Genetic Resources Sinauer Sunderland Massachusetts p 43 63 Holdridge L R amp Poveda L J 1975 rboles de Costa Rica San Jos Costa Rica Centro de Ciencias Tropicales Vol I Howard F Nakahara S y William D S 1995 Thysanopthera as apparent pollinators of west Indies Mahogany Swietenia mahagony Meliaceae Annales des Sciences Foresti res Paris 52 3 283 286 Janzen D H 1970 Herbivores and the number of tree especies in tropical forests American Naturalist 104 501 328 Ressources genetiques toresti res No 25 FAO Rome 1997 3l Kageyama P Y Namkoong G amp Roberds J 1992 Genetic diversity in tropical forests in the state of S o Paulo Brazil Piracicaba ESALQ USP non publi Kageyama P Y 1996 Recursos gen ticos de especies de la familia Meliaceae en los neotr picos prioridades para acci n coordinada Brasil y sur de Suram rica Forestry Department FAO Rome Italy 34 p non publi Kriecher J C A 1990 Neotropical Companion an introduction to the animals plants and ec
27. au cours des prochaines ann es n Suivant cette approche le colloque est convenu que l activit prioritaire du R seau international sur le neem dans les ann es venir serait la gestion et l entretien rationnels des essais internationaux de provenances mis en place et la mise en route de l valuation des essais suivant les directives adopt es ce sujet Ressources sen tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 68 Au cours des prochaines ann es des activit s seront aussi entreprises au sein des deux groupes de travail mis en place pendant le colloque sur i les caract res facultatifs inclure dans les nouvelles valuations des essais et ii l valuation des compos s chimiques Les deux groupes de travail feront rapport au R seau lors du prochain colloque Les collaborateurs du R seau ont aussi examin sur un plan plus g n ral les activit s futures du R seau concernant la conservation des ressources g n tiques du neem et l am lioration g n tique et la production de mat riel v g tal am lior dans les pays int ress s Ils ont reconnu la grande importance des activit s du R seau aux fins d am lioration et de conservation des ressources g n tiques du neem dans l avenir mais ont jug qu il tait trop t t pour entreprendre une action en particulier une action concert e ne peut tre men e avant la publication des r sultats des premi res valuations des essais internationaux de provena
28. c demment notre strat gie tente d identifier des populations qui exigent une attention imm diate pour la conservation g n tique et de cerner les probl mes de gestion devant tre r solus pour que le mat riel g n tique se perp tue dans de meilleures conditions 1 re partie Etude des aires prot g es On a commenc par valuer le statut de chaque esp ce dans les r serves actuellement prot g es par des lois c est dire r serves cologiques parcs provinciaux parcs nationaux to Les cor gions ont t utilis es comme la premi re stratification de la province du fait qu elles repr sentaient une s paration assez bonne a la fois de la latitude et de la longitude ainsi que des diff rences cologiques brutes Pour chacune des 32 cor gions terrestres de la province on a fait la liste des r serves cologiques des parcs provinciaux et des parcs nationaux de plus de 250 hectares pour chaque combinaison de zones biog oclimatiques ainsi que les aires pr vues des essences foresti res On s attendait a ce que les r serves de 250 ha ou plus aient un nombre assez important d individus des esp ces cibles pour r pondre aux besoins en mati re de conservation En utilisant les zones biog oclimatiques au sein de chaque cor gion on a obtenu une nouvelle stratification prenant largement en compte l altitude et les communaut s d esp ces Pour chaque combinaison d esp ces et de zones biog oclimatiques la
29. certaines plantes cultiv es on a ainsi obtenu des variants montrant des niveaux conomiquement int ressants de caract res tels que r sistance aux maladies et des teneurs accrues en sel Un petit nombre de variants obtenus de cette fa on uniquement de plantes agricoles ont t mis dans le commerce Ce ph nom ne n est pas encore bien connu et la persistance des modifications travers les g n rations sexu es suivantes a t d montr e dans certains cas mais pas dans d autres Ce n est pas un domaine de recherche ou l on puisse pr dire avec une certitude quelconque des r sultats favorables et l emploi de cette m thode est en outre conditionn par la possibilit de r g n ration partir de cellules ou de cals Une recherche avec de nouvelles esp ces sera plus fond e lorsqu on connaitra mieux les ph nom nes chez des esp ces mod les faisant d j l objet d tudes En admettant la stabilit des caract res la m thode est surtout int ressante lorsque la s lection peut se faire au niveau de la cellule par exemple par exposition une phytotoxine ou des teneurs lev es en min raux permettant ainsi de cribler de grands nombres de g notypes et lorsque le niveau du caract re recherch se situe en dehors de la gamme naturellement disponible dans l esp ce La tol rance au froid des eucalyptus est un exemple qui r pond sans doute ces crit res I n apparait pas de possibilit imm diate d application de n
30. de r partition naturelle d Acacia erioloba et les emplacements des provenances chantillonn es sont indiqu s sur la carte 2 Acacia senegal C est surtout pour la production de gomme que A senegal est int ressant bien qu il soit aussi employ dans les syst mes agro forestiers et sylvo pastoraux dans certaines r gions Les activit s de r colte ont t concentr es sur les provenances haut rendement de gomme d A senegal var senegal Cette vari t est un arbuste ou un arbre atteignant 6 8 m de hauteur et pr f re les sols sablonneux tels que les dunes fossiles mais on la trouve galement sur des limons des gr s et m me des sols argileux lithisols On la rencontre plus souvent sur les sols sablonneux de la ceinture sah lienne du S n gal au Soudan mais on la trouve aussi jusqu 2 000 m dans les montagnes du Kenya et de 1 Ethiopie et elle est parfois pr sente en Arabie et dans le sous continent indien Au sud on ne la rencontre qu en Tanzanie et dans le nord du Mozambique Les premi res tudes d isoenzymes entreprises par le Cirad For t et des chercheurs au S n gal indiquent que les provenances d Afrique occidentale pr sentent une faible variation et que les loci polymorphes sont rares Les travaux effectu s au S n gal par J M Leblanc ORSTROM ont r v l deux types morphologiques dans les populations d A senegal var senegal au S n gal un type corce gris clair et un type corce gris fonc
31. de s lection tout cela repr sente une tache importante mais tr s vaste Comme pour ces nouvelles essences industrielles l am lioration des essences non industrielles comprendra surtout vraisemblablement des tudes taxonomiques de variation des essais d esp ces et de provenances l valuation des caract ristiques de la reproduction et des actions de conservation Le rapport dont ce r sum est tir contient une analyse des effets potentiels des nouvelles biotechnologies sur la foresterie tropicale en particulier sur l am lioration des arbres Les principes l tat des connaissances exp rimentales et les applications possibles et impacts potentiels de ces technologies en foresterie tropicale sont discut s en d tail dans ce rapport Leurs applications peuvent tre r sum es comme suit Cryopr servation et conservation in vitro Bien qu int ressantes pour la conservation de mat riel g n tique menac de plantes agricoles et pour l utilisation de certaines d entre elles la conservation in vitro et la cryopr servation de mat riel v g tatif ne sont pas utilis es pr sent pour la conservation g n tique d arbres forestiers et il est probable qu elles n auront qu une application limit e dans ce domaine la possibilit la plus probable tant un emploi mineur comme strat gie d appoint pour des essences pr sentant des probl mes de conservation des semences Ces technologies n offrent pas de solution l rosion g n
32. des ressources g n tiques foresti res voir la Note du r dacteur du n 24 de Ressources g n tiques foresti res ainsi qu un r sum des recommandations nonc es par le Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res sa dixi me session tenue Rome en septembre 1997 L article de fond du pr sent num ro sign A D Yanchuk tout en se concentrant sur les conif res des zones temp r es contient des orientations sur l laboration de strat gies de conservation in situ galement dans d autres zones cologiques Des informations sur des exp riences pratiques en mati re de conservation in sitit en Am rique du Sud et en Afrique compl te cet article voir articles de Marin er al Moreno et Fagg et al Apr s la publication en 1994 du document Etude FAO For ts 118 Biotechnology in Forest Tree Improvement dont il existe un r sum en francais Le r le des biotechnologies en am lioration g n tique des arbres forestiers l auteur principal de l tude R Haines a mis jour l information contenue dans cette publication avec B Martin pour une r union r cente de l Organisation internationale des bois tropicaux un r sum du document de l OIBT figure dans le pr sent num ro de Ressources g n tiques foresti res Le n 25 de Ressources g n tiques foresti res comprend un certain nombre de notes et d articles suppl mentaires envoy s par des coll gues de toutes les r gions du monde Citons notamme
33. du milieu et la perte de gains qui pourraient d couler de la s lection L int grit des ressources g n tiques foresti res est menac e notamment par la d forestation et les changements dans l utilisation des terres des m thodes de r colte des produits ligneux et non ligneux inappropri es le surp turage et le changement climatique Pourrait aussi constituer une menace le transfert souvent incontrol et non document de mat riel g n tique forestier exotique pour les boisements et les plantations d arbres qui pourrait provoquer dans l avenir une perte d adaptation aux conditions locales en raison de l hybridation de populations indig nes g n tiquement diversifi es avec des esp ces ou des sources de semences provenances introduites De nombreuses essences foresti res sont caract ris es par des niveaux de diversit intrins quement lev s et des aires de r partition naturelle tendues qui souvent d passent les fronti res nationales La coop ration r gionale et internationale est donc une condition pr alable l valuation efficace la conservation la gestion durable et l utilisation rationnelle des ressources g n tiques foresti res Les solutions globales aux probl mes li s la conservation et la gestion des ressources g n tiques foresti res varieront n cessairement en fonction des conditions environnementales sociales et conomiques nationales des cadres institutionnels et juridiques et d
34. e l aide d un questionnaire envoy un grand nombre de fournisseurs de semences partout dans le monde Le r pertoire est ax sur les essences foresti res importantes dans les tropiques mais il contient aussi des donn es sur les fournisseurs de semences d essences d autres r gions Le r pertoire est disponible sous forme imprim e ou sur CD ROM et le sera bient t sur Internet l adresse suivante lt www cgiar org icraf gt Pour plus d information sur le R pertoire des fournisseurs de semences foresti res veuillez vous adresser ICRAF PO Box 30677 Nairobi Kenya T l copie 254 2 521001 Adresse lectronique R Kindt cgnet com Ressources venetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 55 RECENTES PUBLICATIONS DU PROJET FORTIP Le projet r gional PNUD FAO Improved Productivity of Man Made Forests through Application of Technological Advances in Tree Breeding and Propagation RAS 91 004 Accroissement de la productivit des for ts artificielles grace l application des progr s technologiques en mati re de s lection g n tique et de multiplication des arbres bas Los Banos Philippines a publi les ouvrages suivants ou collabor leur publication Clonal Multiplication of Eucalypts Document de terrain n 1 Par K Vivekanandan K Gurumurthi et R S C Jayaraj avec le concours de l Institute of Forest Genetics and Tree Breeding Coimbatore Inde 1997 Le document d crit
35. en d tail la strat gie clonale les installations et l quipement requis les probl mes dus aux insectes nuisibles et aux maladies la s lection des arbres et les tests clonaux et souligne la n cessit d un plan de s lection g n tique long terme Pour se procurer des exemplaires s adresser a the Director Institute of Forest Genetics and Tree Breeding Coimbatore 641 002 Inde t l copie 91 422 430549 adresse lectronique lt ifgtb mis x400 nicgw nic in gt Domestication and Breeding of Teak Tectona grandis Linn f Par Apichart Kaosa ard D cembre 1996 Le document porte sur des aspects techniques concernant la description la distribution la biologie la reproduction et l am lioration des arbres de cette esp ce importante en faisant une large place aux strat gies possibles de s lection g n tique Rattan Genetic Resources in the Philippines Document technique n 3 Par Aida Lapis Octobre 1995 Le rapport pr sente non seulement des informations de base sur l tat de conservation des ressources g n tiques du rotin mais aussi des m thodes courantes de production de mat riel v g tal et des propositions pour un programme quinquennal concernant la conservation et l am lioration g n tique National Tree Breeding Programme for Bangladesh Document technique n 4 Par M Kamaluddin Mars 1997 Le document pose les bases d un Programme national de s lection g n tique d arbres et identifie cinq essences pr
36. esp ces forestiers importants En raison de son r le de premier plan dans le reboisement le genre Eucalyptus a t le premier tre tudi une version anglaise a t publi e en 1996 voir Ressources g n tiques foresti res n 24 1996 pages 54 et 55 Les directives concernant Eucalyptus ssp sont divis es en deux parties La premi re consiste en des recommandations g n rales sur le transfert du mat riel g n tique La deuxi me traite d aspects sp cifiques de l eucalyptus se concentrant sur ceux qui sont les plus importants pour le contr le phytosanitaire En particulier des descriptions d taill es souvent accompagn es de photographies couleurs sont donn es pour les principaux insectes nuisibles et les maladies les plus communes Un r sum de cette brochure fort utile est depuis peu disponible en frangais et en espagnol Ces versions comprennent les recommandations g n rales formul es dans le document anglais ainsi que les observations techniques sur les risques phytosanitaires faites par le groupe d experts Les lecteurs int ress s la description d insectes nuisibles ou de maladies particuliers se reporteront au document anglais Le titre complet de la version anglaise est le suivant Ciesla W M Diekmann M and Putter C A J 1996 FAO IPGRI Technical Guidelines for the Safe Movement of Germplasm No 17 Eucalyptus ssp Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Rome Institut in
37. g n tiques foresti res C Palmberg Lerche 16 Deux publications de l IPGRI sur l application des techniques g n tiques aux ressources phytog n tiques 20 Les ressources g n tiques de Swietenia macrophylla et Cedrela odorata en Am rique tropicale priorit s pour des initiatives coordonn es F Pati o Valera 3 A Nouvelle publication Ressources g n tiques de Swietenia et Cedrela en Am rique tropicale 33 Variation g n tique de Swietenia macrophylla Upala dans le nord du Costa Rica C Navarro 34 Nouvelle publication en espagnol Gestion des ressources g n tiques foresti res 36 Rapport succinct de la dixi me Session du Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res 37 R seau d essais d acacias africains r colte de semences de six esp ces pour des essais de provenances et de descendances mis en place l Oxford Forestry Institute C W Fagg R D Barnes C T Marunda Act Ae deb OED ia gun 42 R pertoire des fournisseurs de semences foresti res sources de semences et de microsymbiotes 54 R centes publications du projet FORTIP 55 Biotechnologie et production soutenue de bois tropicaux R J Haines B E Martin 57 3 me r union des Centres et Programmes africains de semences fores
38. la d finition des priorit s en vue d initiatives futures et Se examinant certaines des questions plus long terme soulev es par cette tude Le pr sent article est une version abr g e du texte de Yanchuk et Lester 1996 Research Branch B C Forest Service 31 Bastion Square Victoria British Columbia Canada VOB 3NI Ressources senenques foresti res No 25 FAO Rome 11997 o E JUSTIFICATION ET OBJECTIFS DE LA CONSERVATION GENETIQUE Expliquer clairement le pourquoi de la conservation du mat riel g n tique de nombreuses esp ces de coniferes de la Colombie Britannique est compliqu par deux facteurs En premier lieu de nombreux conif res d importance commerciale occupent une aire g ographique tr s vaste au Canada et aux Etats Unis par exemple Picea glauca Monch Voss et beaucoup sont capables de se r g n rer substantiellement dans des cosyst mes perturb s En deuxi me lieu pour les esp ces subissant une am lioration g n tique les populations d am lioration contiennent de nombreux g notypes portant un grand nombre des all les utiles aux obtenteurs M me avec des populations effectif r duit une r ponse g n tique substantielle a t observ e sur plusieurs g n rations Madalena et Robertson 1975 car de nouveaux variants sont apparus par mutation Hill 1982 et partir d autres ph nom nes g n tiques Goodnight 1988 Dans ce cas pourquoi se pr occupe t on au sujet de la conservat
39. legumes 8 pp Brenan J P M 1959 Leguminosae subfamily Mimosoideae In C E Hubbard E Milne Redhead editors Flora of Tropical East Africa London Crown Agents 173 pp Brenan J P M 1983 Manuel sur la taxonomie des esp ces d acacias Etat actuel de la taxonomie de quatre esp ces d Acacia A albida A senegal A nilotica A tortilis FAO Rome Italie 47 pp Halevy G amp Orshan G 1973 Ecological studies on Acacia species in the Negev and Sinai II Phenology of Acacia raddiana A tortilis and A gerrardii ssp negevensis Israel Journal of Botany 1972 21 4 197 208 Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 54 Harris S A Fagg C W and Barnes R D in press 1997 Isozyme variation in Faidherbia albida Del A Chev Leguminosae Mimosoideae Plant Systematics and Evolution 15 pp Hervouet J P 1992 Faidherbia albida a witness of agrarian transformation In Vandenbeldt R J Editor Faidherbia albida in the West African semi arid tropics proceedings of a workshop 22 26 April 1991 Niamey Niger ICRISAT Patancheru A P 502 324 India amp ICRAF ISBN 92 9066 220 4 1992 165 169 Hunde A amp Thulin M 1989 Fabaceae Acacia In Hedberg I amp Edwards S editors Flora of Ethiopia Volume 3 75 93 Joly H 1 Zeh Nlo M Danthu P Aygalent C 1992 Population Genetics of an African Acacia Acacia albida 1 Genetic Diversity of Populations from West Africa A
40. provenance un large chantillon sur environ 25 arbres on a gard s par ment les lots r colt s sur chaque arbre espac s d au moins cent m tres Pour de nombreuses provenances on a r colt des lots sur les arbres individuels et cela a contribu la repr sentation quitable de chaque arbre dans les lots de provenances m lang es On a pu ainsi utiliser les semences pour des tudes des descendances de la variation g n tique et des syst mes de s lection On a pu aussi contr ler que chaque arbre a contribu dans la m me mesure la constitution des lots de semences de provenances m lang es ce qui permettra de mettre en place des essais de descendances en demi fratries dans des essais de terrain en cas de besoin Ressources g n tiques Jorestieres No 25 FAO Rome 1997 44 Faidherbia albida Il n y a pas actuellement de taxons infrasp cifiques accept s dans l esp ce bien que Brenan 1959 ait reconnu deux races sur la base de la distribution des rameaux de la pubescence de l inflorescence et de la dimension des folioles et Nongonierma 1976 quatre taxons mais comme des interm diaires sont pr sents elle est encore trait e comme une esp ce variable Brenan 1983 Etant donn que la variation morphologique a donn peu d indications la s lection des provenances a t faite en fonction de V chantillonnage de la variation cologique en pr vision de la divergence g n tique associ e particuli remen
41. raides Aucun de ces taxons ne semble produire beaucoup de gomme dans l aire de r partition naturelle de sorte que peu de populations ont t chantillonn es pour aider expliquer la taxonomie L aire de r partition naturelle d Acacia senegal et les emplacements des provenances chantillonn es sont indiqu s sur la carte 3 Ressources gi es foresti res No 25 FAO Rome 1997 48 Laon Ta H Lado m a J Lion Lacs Map 3 Acacia senegal natural distribution A senegal var leiorhachis seed site A senegal var senegal seed sites 8 senegal vor rostrata seed sites Laoe AA ul y a E PAI re A eee IM re Cert ho Carte 3 Acacia senegal aire de r partition naturelle et sites chantillonn s Acacia tortilis L objectif consistait chantillonner les quatre sous esp ces et leurs vari t s en Afrique sur la base de l tendue de leur aire de r partition naturelle et du degr de disjonction des populations En Afrique les sous esp ces raddiana et tortilis sont pr sentes en Afrique du Nord la sous esp ce heteracantha en Afrique australe et la sous esp ce spirocarpa se trouve de l Afrique du Nord Est l Afrique australe La sous esp ce raddiana est un arbre de taille moyenne au houppier arrondi et son aire de r partition c toie le Sahara partir du S n gal jusqu au Soudan et de l elle s
42. rapports des Centres d information pour la conservation et la recherche provenant d Am rique latine Rodan et al 1992 varient pour ce qui est des valuations de l tat de conservation des esp ces qui vont de en danger abondantes Les superficies les plus vastes de for ts naturelles constitu es d acajous d Am rique centrale se trouvent au Br sil On estime que 150 millions d hectares de terres foresti res au Br sil contiennent S macrophylla et le volume sur pied a t estim au total environ 60 millions de m tres cubes FUNATURA 1993 Barros 1992 consid rant une r colte annuelle de 500 000 m de grumes par an et en supposant que les tendances actuelles se poursuivront a pr vu que le bois d acajou en Amazonie br silienne sera puis dans 32 42 ans Mais selon Vantomme 1991 les r serves de bois pourraient tre beaucoup moins importantes et s puiser plus rapidement qu il n est dit plus haut Cedrela odorata est largement r partie dans toute l Am rique tropicale elle est pr sente la fois dans les for ts d cidues s ches ou humides des plaines souvent associ e d autres m liac es Swietenia et Guarea spp et des l gumineuses arborescentes Les individus sont moins nombreux que Swietenia Cedrela odorata n est pas consid r e comme une essence menac e d extinction dans l aire de r partition naturelle elle est bien repr sent e dans les zones prot g es dans les for ts nature
43. tiges L origine de cette r sistance semble tre principalement l l ment tol rance mais pas de pr f rence et antibiose semblent aussi jouer un r le Les auteurs en concluent que la lutte contre Hypsipyla implique l utilisation de mat riel de plantation r sistant dans des syst mes sylvicoles qui favorisent la lutte biologique naturelle et minimisent l abondance et l impact des foreurs des tiges dans le peuplement RARETE DE CERTAINES ESPECES D ACAJOUS Une caract ristique importante de l cosyst me forestier naturel dans les tropiques est le nombre souvent lev d essences foresti res et d individus dont il est constitu La for t tropicale contient parfois 300 esp ces diff rentes ou plus par hectare Les for ts tropicales possedent une grande diversit d esp ces Cette diversit se manifeste par un nombre limit d esp ces abondantes et une majorit d esp ces rares Swietenia et Cedrela figurent parmi les esp ces pr sentes en faibles proportions Gandara 1995 a relev dans une for t primaire naturelle au Br sil au total 34 arbres adultes sur 270 hectares soit arbre tous les 8 hectares Pour S macrophylla FUNTAC 1990 a trouv un arbre de plus de 20 cm de diam tre tous les 10 hectares 4 Acre Brazil Gullison et Hardner 1993 ont observ une densit d un arbre tous les 8 hectares en Bolivie Verissimo et al 1995 ont relev une densit d un arbre de 30 cm de diam tre ou plus tous les 4 hecta
44. tique r sultant du d boisement La r partition de nombreuses essences tropicales est insuffisamment connue de m me que leurs caract ristiques biologiques Les semences de certaines essences sont r calcitrantes mais la plupart sont orthodoxes Les principaux obstacles la pr servation de mat riel g n tique d arbres forestiers sont la disponibilit de ressources qui ne suffisent qu une tr s faible fraction du travail pr alable de prospection et de r colte n cessaire pour pouvoir conserver du mat riel g n tique et le manque de fiabilit de nombreuses installations existantes d entreposage de semences Il est peu probable que le remplacement des installations existantes par des techniques plus perfectionn es puisse avoir un effet positif sur les probl mes de conservation g n tique concernant les arbres forestiers tropicaux De bonnes mesures de conservation in situ et ex situ et en particulier un am nagement rationnel des for ts naturelles en vue de la production ligneuse devraient tre les principales approches adopter pour la conservation g n tique La cryopr servation de pollen m rite davantage d attention comme m thode de conservation g n tique moyen et long terme pour des essences de reboisement industriel La cryopr servation pr sente beaucoup plus d int r t comme moyen de maintenir la juv nilit et de mettre profit les avantages offerts par les plantations clonales d essences industrielles mais s
45. 250 25T Condit R Hubbell S P amp R B Foster 1996 Changes in tree species abundance in a neotropical forest impact of climate change Journal of Tropical Ecology 12 231 256 Dourojeanni R M 1963 El barreno de los brotes Hypsipyla grandella en cedro y caoba Agronom a 30 1 35 43 Entwistle P F 1968 The current situation on shoot fruit and collar borers of the Meliaceae 9th Commonw For Conf New Delhi Commonwealth Forestry Institute Oxford 15 p Figueroa C J C 1994 An assessment of the distribution and status of big leaf mahogany Swietenia macrophylla King Puerto Rico Conservation Foundation and International Institute of Tropical Forestry 25 p 5 maps and apendix Flores Negron C y Lombardi L 1990 Distribucion diametrica y volumetrica en un rodal de Cedrela odorata en el Parque Nacional de Manu Revista Forestal del Peru 17 1 41 51 Francis J K 1991 Swietenia mahagoni Jacq West Indies mahogany SO ITF 46 Institute of Tropical Forestry USDA FS R o Piedras Puerto Rico 7p FUNATURA Funda o Pr Natureza 1993 Projeto Mogno Sumario Executivo Bras lia DF Brasil 221p FUNTAC Fundac o de Tecnologia do Estado do Acre 1990 Diagn stico das ind strias de serraria de Rio Branco Rio Branco 157p Gandara F B 1995 Diversidades gen tica e taxa de cruzamento em uma populacao de Cedrela fissilis Vell Meliaceae Campinas SP 69p Master s thesis UNICAMP Gara R F Allan G G Wilk
46. Apr s 10 20 ans il faudra proc der une nouvelle analyse et cela pourrait tre plus difficile pour les esp ces aire de r partition moins vaste ou pour celles qui n ont pas eu de basses notes Tableau 1 Deuxi mement les r serves in situ sont expos es la contamination g n tique par des plantations commerciales contigu s La surveillance ou une nouvelle analyse de l tat de la r serve in situ devront aussi prendre en compte la proximit et la contamination potentielle du pollen par les plantations commerciales Troisi mement la longue les plantations commerciales renfermant un mat riel g n tiquement am lior devraient occuper des zones relativement vastes La base g n tique de ces plantations pourrait tre assez r duite mais le nombre important d individus dans des peuplements quiennes bien g r s pourrait g n rer une vaste r serve de nouvelles mutations si ces mutations pouvaient tre identifi es Le moment est peut tre venu de ne plus consid rer les populations consacr es la production comme des populations sans utilit dans les programmes de conservation g n tique Ressources gen tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 CONCLUSIONS Les classements Tableau 1 sont une premi re approximation de ce que pourraient tre les priorit s actuelles pour la conservation mais l on s attend 4 ce qu elles changent 4 mesure que de nouvelles informations deviendront disponibles Le pr
47. CSIRO Publishing PO Box 1139 Collingwood Vic 3066 Australia fax 61 3 9662 7555 Breymayer A amp Noble R Eds Biodiversity conservation in transboundary protected areas Proceedings 1996 of an International Workshop Bieszczady and Tatra National Parks Poland May 15 25 1994 National Academy Press Washington DC 279 pp E National Academy Press 2101 Constitution Avenue NW Box 285 Washington DC 20055 Chinese Academy of Forestry Forest Tree Improvement in the Asia Pacific Region Edited by Xthuan Shen 1995 Asia Pacific Symposium on Forest Genetic Improvement held 19 22 October 1994 in Beijing China 330 pp E China Forestry Publishing House Les communications individuelles incluses dans des Livres ne seront pas mentionn es en iii ou 1v Dans cette liste les adresses des diteurs ou des auteurs sont donn es chaque fois que cela est possible entre parentheses apr s la r f rence Si vous d sirez recevoir un exemplaire de l ouvrage ou de l article en question veuillez crire directement l adresse indiqu e E disponible en anglais F disponible en francais S disponible en espagnol Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 83 Organizaci n de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentaci n FAO Programa de las 1996 Naciones Unidas para el Medio Ambiente PNUMA y Jard n Bot nico del Instituto de Biolog a de la Universidad Nacional Aut no
48. Danida Forest Seed Centre Krogerupvej 21 DK 3050 Humlebaek Danemark T l copie 45 49 16 02 58 Adresse lectronique dfscdk post4 tele dk Ressources genenques foresti res No 25 FAO Rome 1997 see NOUVELLES DE LA COMMISSION INTERNATIONALE DU PEUPLIER par Jim Ball Secr taire de la Commission internationale du peuplier Division des ressources foresti res D partement des for ts FAO La Commission internationale du peuplier CIP l un des organes statutaires de la FAO a notamment pour fonctions d tudier les aspects scientifiques techniques sociaux et conomiques de la populiculture et de la saliciculture de favoriser les changes d id es et de mat riels entre chercheurs producteurs et utilisateurs d organiser des programmes communs de recherche et d encourager l organisation de congr s et de voyages d tudes Elle se r unit en session pl ni re tous les quatre ans tandis que son comit ex cutif est convoqu tous les deux ans La plupart de ses activit s sont men es par des groupes de travail s occupant de la s lection des peupliers de la protection contre les insectes nuisibles et les maladies de l utilisation de ces essences et des syst mes de production de biomasse qui se r unissent parall lement aux sessions et aux r unions du Comit ex cutif 20EME SESSION DE LA COMMISSION INTERNATIONALE DU PEUPLIER La CIP a tenu sa 20 me session Budapest Hongrie en octobre 1996 On
49. Garden New York USA 28 359 418 Tillmans H J 1964 Notas bibliogr ficas sobre Hypsipyla grandella Zeller Inst For Latino Americano M rida Venezuela Bol 14 82 92 Vantomme P 1991 The timber export potential from the brasilian Amazon Revue Bois et For ts des Tropiques 227 69 74 Veriss mo A et al 1995 Traction of a high value natural resource in Amaz nia the case of mahogany Forest ecology and management 72 1 39 60 Watson L amp Dallwitz M J 1995 Onwards The families of flowering plants descriptions and illustrations URL http muse bio cornell edu delta Watt A D Newton A C amp Cornelius J P 1996 Resistance in mahoganies to Hypsipyla species A basis for integrated pest management In Abstracts of International Workshop on Hypsipyla shoot borers in Meliaceae Kandy Sri Lanka August 20 23 Weaver P L amp Bauer G P 1986 Growth survival and shoot borer damage in mahogany plantings in the Luquillo Forest in Puerto Rico Turrialba 36 4 509 522 Weaver P L 1987 Enrichment planting in tropical America In Management of the Forests of Tropical America Prospects and Technologies Figueroa J C Wadsworth F H and Branham S eds Institute of tropical forestry Puerto Rico USDA Forest Service pp 259 278 Weaver amp Sabido 1996 Preliminary report on mahogany in Belize Draft copy for USAID The United States Embassy in Belize and The Smithsonian Institute 48 p
50. ILLE DES MELIACEES La famille des m liac es est pr sente en Afrique en Am rique et en Asie elle compte plus de 50 genres et plus de 1 000 esp ces Watson et Dallwitz 1995 En Am rique tropicale huit genres ont t identifi s Cabralea Carapa Cedrela Guarea Eleutheria Schmardea Swietenia Ruegea et Trichilia les plus importants tant Swietenia et Cedrela d un point de vue forestier et qui font l objet du pr sent document Le genre Swietenia a trois esp ces Swietenia humilis Zucc Swietenia macrophylla King Swietenia mahagoni Jacq S humilis elle occupe une bande troite sur la c te de l oc an Pacifique de Sinaloa Mexique avec un peuplement isol dans l est du Guatemala jusqu Punta Arena au Costa Rica Miranda 1952 Whitmore et Hinojosa 1977 Salas 1993 S macrophylla son aire de r partition naturelle va du Mexique au Br sil en suivant la c te de l oc an Atlantique on la trouve en Am rique centrale du Belize Panama Miranda 1952 Pennington et Sarukh n 1968 Salas 1993 Figueroa 1994 S mahagont indig ne du sud de la Floride aux Bahamas Cuba en Jamaique et en R publique dominicaine cette esp ce a t introduite Porto Rico et dans les iles Vierges Little Wadsworth et Marrero 1967 Little 1978 Francis 1991 L aire de r partition de S macrophylla et celle de S humilis se superposent en trois emplacements au moins l un au Mexique dans l isthme de Tehuantepec l un
51. ISSN 1014 1049 RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES N 25 Organisation des Nations Unies pour Palimentation et l agriculture RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES N 25 ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE Rome 1998 Les appellations employ es dans cette publication etlapr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites Tous droits r serv s Aucune partie de cette publication ne peut tre reproduite mise en m moire dans un syst me de recherche documentaire ni transmise sous quelque forme ou par quelque proc d que ce soit lectronique m canique par photocopie ou autre sans autorisation pr alable du d tenteur des droits d auteur Toute demande d autorisation devra tre adress e au Directeur de la Division de l information Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Viale delle Terme di Caracalla 00100 Rome Italie et comporter des indications pr cises relatives l objet et l tendue de la reproduction FAO 1998 RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES MISE A JOUR DE LA LISTE DE DISTRIBUTION SEPTEMBRE 1997 Afin de proc der a la mise a jour de notre ancienne liste de dis
52. Lavender ef al Eds University of British Columbia Press Vancouver BC Wheeler N C and M T Hehnan 1993 Taxol a study in technology commercialization J For 91 15 18 Yanchuk A D and D T Lester 1996 Setting priorities for conservation of the conifer genetic resources of British Columbia For Chron 72 406 415 Yang R C and F C Yeh 1992 Genetic consequences of in situ and ex situ conservation of forest trees For Chron 68 720 729 Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 Je Figure 1 Peuplement de pins corce blanche Pinus albicaulis ou le taux de mortalit est lev cause d une maladie introduite la rouille v siculeuse du pin blanc Cronartium ribicula Selon de r centes tudes la maladie est pr sente dans la plupart des peuplements en Colombie Britannique Photo publi e avec la permission de Ray Hoff Ressources venetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 10 Tableau 1 Notes de la conservation du mat riel g n tique pour 23 esp ces fond es sur cing crit res pour la fixation des priorit s concernant les besoins dans le but de susciter de nouvelles initiatives Lorsque le total des notes est lev cela signifie que l esp ce a un rang de priorit lev Les esp ces sont class es suivant les notes attribu es au statut de la r serve pour l tendue du r seau d aires l galement prot g es La valeur conomique lev e est indiqu e pa
53. Outre qu elle est un produit commercial elle est aussi tr s appr ci e par les petits et moyens agriculteurs qui la plantent dans les vergers familiaux dans les syst mes agroforestiers et dans les plantations pures ou m lang es Etant donn qu un petit nombre seulement d individus se trouvent actuellement dans des zones foresti res fragment es du Costa Rica et que les risques de consanguinit sont lev s le caoba fait depuis peu dans ce pays l objet de mesures de protection contre une surexploitation continue En outre son exploitation tant actuellement tr s intense en Am rique centrale et du Sud cette essence a t incluse dans l Annexe III de la CITES Convention sur le commerce international des esp ces de faune et de flore sauvages menac es d extinction Les mesures ci dessus ont port des initiatives visant g rer le caoba caract riser ses ressources g n tiques et tudier les possibilit s de les valoriser La pr sente note fait tat des premiers r sultats d tudes men es dans le cadre du projet intitul Diversit g n tique du caoba du CATIE sur la base de mat riel feuillu et de produits r colt s en Am rique centrale et au Mexique qui comprendra des tudes de variation g n tique de l ADN et des aspects quantitatifs gr ce des essais de descendances Le projet se propose en particulier 1 d identifier le mat riel g n tique ayant une valeur particuli re pour
54. Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 45 Dans le plan d chantillonnage initial on a r colt des semences principalement parmi des populations isol es d Afrique orientale et australe en partie parce que ces populations semblent tre plus disjointes Les populations p riph riques ont t aussi chantillonn es a partir de zones loign es telles que les bassins hydrographiques de Kuiseb et d Hoanib dans le d sert du Namib en Namibie Dans le cadre d un projet coop ratif de la CCE des analyses d isoenzymes ont t entreprises a la fois sur des populations d Afrique occidentale Joly er al 1992 et sur des populations d Afrique orientale et australe Harris et al 1997 D apr s les r sultats il y avait une forte diversit g n tique au sein de l esp ce dans toute l aire de r partition et une disjonction marqu e entre 20 populations d Afrique occidentale et deux populations du Zimbabwe Joly er al 1992 Des niveaux plus lev s de diversit ont t observ s parmi les populations d Afrique occidentale Les premiers r sultats obtenus par l Oxford Forestry Institute ont aussi indiqu que les populations d Afrique australe pr sentaient la diversit g n tique la plus basse les niveaux les plus lev s ayant t relev s au nord est dans la r gion soudano thiopienne En utilisant la m me m thodologie que Joly et al 1992 cinq syst mes d isoenzymes ont t examin s dans un
55. Sur la base des r sultats de l tude de prospection et de caract risation on choisira un certain nombre de sources de semences repr sentant toute la variation g ographique et cologique des deux esp ces Les semences seront r colt es aupr s de sources s lectionn es et seront l objet d changes entre les pays participants 2 Il serait bon que les pays participants mettent en place des essais internationaux de provenances et de descendances Ces essais fourniront des informations importantes sur les mod les de variation et la variation g n tique chez ces essences qui constitueront par la suite la base des activit s de conservation in situ et ex situ de l esp ce En outre les essais fourniront des informations sur l adaptabilit la croissance et la qualit des diff rentes sources de semences d acajou dans une vaste gamme de r gimes cologiques qui seront extr mement utiles pour la conception et la mise en oeuvre de programmes de boisement fond s sur cette essence A cet gard l tude de la variation g n tique entre les provenances concernant la r sistance et la tol rance l attaque d Hypsipyla sera particuli rement importante Outre ces activit s entreprendre au niveau national sur le terrain on sugg re qu un certain nombre d activit s de recherche coop rative groupes th matiques soient mises en place dans le cadre du r seau avec la participation des instituts nationaux int ress s La cr ation de ces g
56. The International Poplar Commission Publications related to Forest Genetic Resources ei ist of FAO Publications 9 rorest Genetic Resources annual bulletin Report on the 9th session of FAO Panel of Expert of Forest Gene Resources October 1995 Please send your comments and suggestions to z Forest Genetic Resources fao org 16 VERS UN CADRE COHERENT POUR LA CONSERVATION ET L UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES par Christel Palmberg Lerche Chef Service de la mise en valeur des ressources foresti res Division des ressources foresti res FAO Rome INTRODUCTION Les for ts et les terres bois es fournissent une vaste gamme de biens et de services qui aident les populations assurer leur subsistance et renforcent les conomies locales et nationales Outre le bois et les produits ligneux tels que le bois de chauffe et le charbon de bois les piquets et les poteaux il faut citer les aliments le fourrage et les substances m dicinales ainsi que l ombre l abri la protection des bassins versants et la stabilisation et l am lioration des sols L tat de sant et la productivit des for ts d pendent de la structure et de la dynamique de leur base s n tique La n gligence ou la mauvaise gestion eniraineront une perte de ressources g n tiques une r duction de la quantit et de la qualit des biens et services fournis une intensification de la vuln rabilit
57. Whitmore J amp Hinojosa G L 1977 Mahogany Swietenia hybrids Forest Service Research Paper ITF 23 8 p Whitmore J L 1983 Swietenia macrophylla and S humilis caoba mahogany in Costa Rican Natural History In D H Janzen ed Chicago Univ Press Chicago and London pp 331 333 Ressources g netiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 ECC NOUVELLE PUBLICATION RESSOURCES GENETIOUES DE SWIETENIA ET CEDRELA EN AMERIQUE TROPICALE Propositions pour une action coordonn e Ce rapport fait suite aux recommandations formul es lors de la 9 me session du Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res 1995 Ecrit sous forme de synth se par Fernando Pati o Valera INIFAP Mexique il s appuie sur des travaux r alis s sous contrat pour la FAO par quatre experts d Am rique du Sud et centrale Il a pu tre publi en espagnol et en anglais gr ce la collaboration du projet GCP RLA 118 NET Le rapport comprend une introduction l cologie de Swietenia et Cedrela une description de la variation g n tique chez ces deux essences ainsi qu un examen des r sultats des essais de provenances et de descendances Il aborde et examine leur raret et conclut que les ressources g n tiques de ces genres sont tr s vuln rables et que les efforts coordonn s visant les prot ger et les conserver sont pleinement justifi s Le rapport examine les travaux en cours pays par pays et indique les zones o des
58. a conservation du mat riel g n tique en utilisant des m thodes pratiques et efficaces qui sont int gr es dans d autres activit s et utilisations des terres On d crit ci apr s trois moyens d ja disponibles en Colombie Britannique ou qui pourraient l tre R serves naturelles actuelles et futures En Colombie Britannique des aires actuellement prot g es sont int ressantes pour la conservation long terme mais cela pose trois probl mes Premi rement ces r serves ne sont pas am nag es pour perp tuer la composition actuelle des for ts Deuxi mement ce sont g n ralement des peuplements naturels o il est difficile d observer une variation g n tique car les contraintes cologiques requises par exemple climat ou ravageurs pourraient ne pas exister pour mettre en vidences des variations interessantes Troisi mement une perte pour des causes politiques biotiques ou abiotiques est possible Malgr ces inconv nients les r serves actuelles seront soumises des pressions volutives au plan local et pourraient conserver des g notypes en grand nombre et sans co t suppl mentaire Nouvelles r serves am nag es des fins de conservation n situ Riggs 1982 a d crit des unit s territoriales qui pourraient tre am nag es pour pr server l int grit du capital g n tique local c est dire des unit s de gestion des ressources g n tiques La r colte du bois est autoris e et peut tre m me n cessai
59. accomplis sur des essences mod les Ces progres devront tre suivis internationalement et un appui des programmes concernant des essences tropicales devra tre apport au stade appropri A cela devrait s ajouter une formation pour des propositions plus sp cifiques concernant la formation voir le rapport de l OIBT dont ce r sum est tir La collaboration est essentielle notamment entre les instituts de recherche bas s dans les tropiques et ailleurs Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 65 3EME REUNION DES CENTRES ET PROGRAMMES AFRICAINS DE SEMENCES FORESTIERES Dakar S n gal 21 26 avril 1997 La 3eme reunion des Centres et programmes africains de semences foresti res a t organis e a Dakar S n gal par le Projet National de Semences Foresti res PRONASEF avec la collaboration de la Direction des Eaux For ts Chasses et de la Conservation des Sols DEFCCS et de l Institut S n galais de Recherche Agricole Productions Foresti res ISRA PF et avec des contributions financieres et techniques de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO du Gouvernement n erlandais de l Institut international des ressources phytog n tiques IPGRI et du Centre de recherche pour le d veloppement international CRDI Canada Comme au cours des r unions pr c dentes Kenya 1992 et Madagascar 1994 le principal objectif de la troisieme r union ta
60. age et le bois de feu Ils r sistent la s cheresse et ont t plant s avec succ s comme plantes exotiques par exemple A tortilis ssp raddiana en Inde On trouve commun ment A tortilis sur les sols alcalins et certaines sous esp ces de A nilotica sur des sols secs plus lourds dans les savanes Il n est plus d montrer que toutes les sous esp ces d A fortilis et A nilotica ssp adstringens sont capables de stabiliser les dunes de sable D autre part A nilotica ssp nilotica et ssp tomentosa n occupent le plus souvent que des habitats alluviaux et des zones inond es temporairement et sont exploit es au Soudan pour leur bois En Inde A nilotica ssp indica croit spontan ment sur des sols alluviaux formant des for ts s ches de faible altitude par exemple dans le Sind mais elle est aussi souvent plant e comme arbre de ferme dans les plaines de tout le sous continent Les deux esp ces affichent une certaine tol rance au sel Bien que plusieurs esp ces soient plant es activement dans certaines r gions ce n est que r cemment qu un programme d am lioration g n tique a d marr Quatre des esp ces d Acacia africaines susmentionn es ont t identifi es dans le projet FAO CIRPG pour les esp ces de la zone aride Armitage et al 1980 Palmberg 1981 comme esp ces n cessitant des mesures imm diates pour leur am lioration et leur conservation Dans certaines r gions les populations auraient pu disparaitre n tant
61. aible priorit A plus long terme mesure que les obstacles l hybridation naturelle seront mieux d finis on pourra travailler sur des hybrides que les essais d esp ces auront permis de reconnaitre comme potentiellement int ressants et pour lesquels d autres tudes indiqueront que des approches in vitro pourraient fournir une solution Micropropagation Pour les esp ces agricoles et horticoles la micropropagation est maintenant la base d une importante industrie mettant en jeu des centaines de laboratoires travers le monde Il existe des protocoles donnant de bons r sultats de culture de bourgeons axillaires en particulier pour les feuillus et de bourgeons adventifs en particulier pour les conif res pour un grand nombre d essences foresti res et le nombre d essences pour lesquels on a signal une embryogen se somatique va en s accroissant en particulier pour les conif res Par comparaison avec le bouturage les taux de multiplication plus lev s permis par la micropropagation offrent des avantages pour l obtention de gains g n tiques par la plantation de clones d essences foresti res Dans un petit nombre de programmes de reboisement la micropropagation est employ e comme tape de multiplication initiale rapide Un facteur important qui en emp che l application imm diate dans de nombreux programmes de reboisement industriel est que la s lection g n tique n est pas suffisamment avanc e pour pouvoir envisager l utilisat
62. ainage de la Great Rift Valley Ressources veneriques foresti res No 25 FAO Rome 1997 46 Toutes les autres populations analys es partir des populations orientales et australes l exclusion des populations k nyennes sont pr sentes a partir des montagnes du sud de la Tanzanie dans le centre d end misme r gional zamb sien White 1983 La ligne qui divise le centre d end misme r gional zamb sien et celui des Masai somaliens se trouve la base des hautes terres du sud On notera que les tudes de variation de la p roxydase foliaire chez F albida et Acacia tortilis affichent la m me divergence en Tanzanie entre des populations originaires d Afrique orientale et m ridionale et des populations originaires d Afrique septentrionale et orientale Brain er al 1997 Ces tudes ont n cessit une r vision du plan d chantillonnage afin d assurer une repr sentation ad quate partir de la r gion soudano thiopienne qui est apparue comme une zone cl concernant la diversit des esp ces et rattache les populations d Afrique occidentale aux populations orientales et australes L aire de r partition naturelle de Faidherbia albida et les emplacements des provenances chantillonn es sont indiqu s sur la carte 1 Acacia erioloba Acacia erioloba ne se trouve pratiquement plus que sur ce qui reste de la bande de sable du Kalahari qui couvrait une grande partie de l Afrique australe une poque plus s che
63. aines du sous continent Elle peut pousser sur des sites salins ou marginaux et ses semences ont t sem es la vol e par des avions en vue de remettre en tat les ravins rod s La strat gie a consist chantillonner toutes les sous esp ces particuli rement les deux cotypes qui se comporteront probablement diff remment Faire pousser tous les taxons dans des essais de provenances pourrait aider comprendre les mod les de variation et la taxonomie Les analyses d isoenzymes laissent penser que bien que les tudes mol culaires puissent tre utiles elles compl tent mais ne peuvent encore remplacer les donn es g ographiques et cologiques dans la conception d une strat gie d chantillonnage afin de couvrir la variation g n tique qui pourrait exister dans l aire de r partition naturelle d une esp ce Leur association des caract res utiles est encore mince bien que d apr s de nombreux l ments le polymorphisme des loci isoenzymatiques pourrait indiquer une variation dans l adaptabilit et la morphologie g n rale L aire de r partition naturelle d Acacia nilotica et les emplacements des provenances chantillonn es sont indiqu s sur la carte 5 Leon ion Map 5 Acacia nilotica e natura distribution ssp adstringens seed site ssp cupressiforrris seed site e ssp indica seed site lacs ssp kraussianc seed site ssp leiocarpa seed site ssp nilotico seed si
64. ait des chances d assurer que la plus grande partie de la diversit g n tique d A karroo serait contenue dans les essais de provenances Etant donn que les tudes biochimiques ont montr que la majorit de la variation se produisait 80 au sein des populations et 20 entre populations on a jug appropri d chantillonner un grand nombre d arbres par population et de limiter le nombre de populations qui taient chantillonn es Tous les all les de la p roxydase et la plupart des g notypes pourraient tre obtenus en chantillonnant un tr s petit nombre de populations mais si l chantillonnage avait t limit aux zones c ti res o la bande M du locus de la p roxydase foliaire est invariable on aurait pu ignorer 80 de la variation g n tique de ce caract re L aire de r partition naturelle d Acacia karroo et les emplacements des provenances chantillonn es sont indiqu s sur la carte 6 Distribution des semences Les semences des cinq esp ces d Acacia et de Faidherbia albida mentionn es dans le pr sent document sont distribu es tant pour des essais de terrain que pour des tudes de laboratoire par le r seau d essais d acacias africains g r par l Oxford Forestry Institute Des essais comparatifs d une s rie compl te de provenances des six esp ces et les principaux essais d A karroo et de F albida ont d j t mis en place dans un grand centre d essais dans le Matabeleland au Zimbabwe Les pr
65. ales et cultures l gumi res autogames en revanche il n existe que peu d information de r g n ration partir de cultures de gam tophytes d arbres forestiers L induction de plants haploides n a dans aucun cas d application imm diate dans les programmes d am lioration des arbres forestiers De tels plants pourraient avoir une utilit dans des tudes g n tiques fondamentales par exemple des tudes d h t rosis chez les arbres forestiers En tant qu objectif de recherche strat gique long terme pour les essences industrielles l induction de plants haploides ne pourra gu re tre retenue que lorsqu on disposera de m thodes permettant d op rer une s lection pr coce et de provoquer une floraison anticip e Sauvetage d embryons in vitro Cette technique est employ e en particulier pour les arbres fruitiers pour cultiver des embryons qui normalement avorteraient en raison d une incompatibilit entre ovule et d veloppement embryonnaire et galement pour le sauvetage des embryons zygotiques d esp ces apomictiques La technique n est pas difficile Le sauvetage d embryons a t utilis occasionnellement pour les arbres forestiers mais le besoin d une telle technique est vraisemblablement limit sans doute un petit nombre d hybrides suffisamment proches parents pour produire un embryon normal mais chez lesquels le d veloppement de l embryon in vivo est restreint A court terme une recherche de ce type a sans doute une tr s f
66. algr le manque relatif de succ s des progr s importants ont t faits concernant l laboration de strat gies de multiplication et de conservation efficaces pour les podocarpes de Colombie Un aspect imm diat de la conservation du mat riel g n tique est la plantation de plants et de boutures racin es dans l aire de r partition naturelle des podacarpes Les surfaces plant es tablies comme plantations ou peuplements d enrichissement pourraient servir dans l avenir la r colte de semences mais pour le moment leur fonction est celle de plantations in situ pour la conservation du mat riel g n tique Plusieurs milliers de ramets ont t plant s depuis le d but du programme en 1993 comme la recherche l indique les m thodes de multiplication am lior es la production et le d ploiement peuvent tre accrus La poursuite de ce projet de recherche est fondamental si l on veut sauver l esp ce en Colombie La SCC a identifi des m thodes d am lioration et de multiplication des arbres comme des secteurs o le personnel a une vaste exp rience En outre la participation des tudiants des universit s locales permet d obtenir des informations tr s utiles On pr voit que les prochaines initiatives des ONG et des organismes gouvernementaux porteront galement sur la question de la recherche et de la conservation des Podocarpaceae en Colombie REFERENCES Barrera E 1984 Identificaci n de pl ntulas de algunas especies a
67. amburu jusqu aux escarpements rocheux plus de 2 000 m au Kenya Il y a aussi une vari t longs poils var crinita qui peut produire de grosses gousses et est utilis e dans les syst mes agro pastoraux de la zone de Makueni Des tudes portant sur les possibilit s offertes par des hybrides ont t entreprises l o les taxons semblent se superposer dans leurs aires de r partition naturelle A titre d exemple on peut citer les populations sympatriques de sous esp ces spirocarpa et heteracantha dans les vall es du Save Odzi au Zimbabwe un vaste r seau fluvial situ entre le Zamb ze et le Limpopo dans l est du pays Ces peuplements semblent conserver leur identit sp cifique gr ce aux diff rentes ph nologies de la floraison m me s ils sont m lang s L aire de r partition naturelle d Acacia tortilis et les emplacements des provenances chantillonn es sont indiqu s sur la carte 4 Acacia nilotica Acacia nilotica est g n ralement consid r e comme une esp ce unique extr mement variable divis e en neuf sous esp ces trois dans le sous continent indien et six en Afrique Brenan 1983 Contrairement au diploide Faidherbia albida les taxons d A nilotica forment un complexe polyploide L esp ce a aussi t cultiv e ailleurs notamment dans les Antilles en Australie au Cap Vert en Iraq en Indon sie au Viet Nam au N pal et en Iran Les sous esp ces se distinguent par la forme et la dimension des g
68. ant au d veloppement durable global Les programmes nationaux de conservation des ressources g n tiques foresti res constitueront les composantes de base des plans d action r gionaux et sous r gionaux A cet gard on reconnait que les plans et programmes nationaux varieront selon les conditions biologiques sociales et conomiques locales et selon les besoins et priorit s des pays L objectif des ateliers pr vus est d aider rationaliser l action concert e au niveau r gional il ne s agit pas de mettre au point un mod le unique de conservation mais d laborer un cadre pour une action coordonn e applicable aux niveaux sous r gional et r gional Si les plans nationaux sont la base des plans d action r gionaux et sous r gionaux ces derniers pourraient leur tour constituer un point de rep re pour des activit s nationales concernant la prospection la collecte l valuation la conservation iz et ex situ l am lioration et la s lection des ressources g n tiques foresti res Un accord commun sur les principes et les m canismes adopter pour d terminer les priorit s relatives aux esp ces et aux activit s sp cifiques li es la conservation et sur des strat gies facultatives pour l action aidera justifier ces initiatives et renforcer l impact des activit s nationales au niveau r gional Le Groupe intergouvernemental sur les for ts a t cr par le Conseil conomique et social des Nations Unies en ju
69. apt s aux sites d essai le diam tre moyen au collet avait atteint 23 8 cm sur corce la hauteur moyenne tait de 0 8 cm et le taux de survie de 95 Les diff rences entre les blocs et les traitements taient hautement significatives au seuil des 0 001 76 La hauteur totale des meilleures descendances huit mois d passait de 109 celle des moins bonnes et leur diam tre au collet d passait de 84 celui des arbres le plus ch tifs 136 cm contre 65 cm et 29 2 mm contre 15 8 mm La moyenne pour les 10 meilleures familles tait de 126 cm et 25 mm soit 35 et 49 de plus que les valeurs correspondantes pour les 10 familles les plus ch tives 93 cm et 18 mm respectivement Une analyse de covariance a t effectu e sur la base des r sultats de la premi re valuation pour diff rencier la croissance en p pini re et la croissance en champ On a not des diff rences dans le classement des meilleures descendances toutefois les dix meilleures sont rest es les m mes On a estim la variance pour la hauteur totale et le diam tre au collet au sens strict l h ritabilit tait respectivement de 0 81 et 0 47 Newton et al 1996 valuant les exp riences men es au Costa Rica et la Trinit ont obtenu des valeurs d h ritabilit de 0 38 0 12 et 0 11 0 06 pour la hauteur totale mais en utilisant un plus petit nombre de familles traitements Si les diff rences observ es entre les descendances dans l exp rience a
70. ar boutures racin es planchons de Podocarpus oleifolius var macrostachyus a t tent e la p pini re de la SCC dans le d partement de Cauca Ram rez 1996 Marin 1997 Bien que l enracinement ait t lent les taux d enracinement pour tous les traitements oscillaient entre Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 13 72 et 92 au bout de cinq mois les r sultats font penser que la multiplication v g tative peut tre un outil de multiplication et de conservation prometteur pour cette esp ce Des travaux de multiplication semblables ont t men s avec Prumnopitys harmsiana dans la p pini re de Restrepo de la SCC dans le d partement de Valle Les taux d enracinement taient plus faibles 8 5176 pour les divers traitements La multiplication im vitro a t tent e avec Prumnopitys harmsiana et P montana on a tudi la d sinfection et l induction du d veloppement et de la croissance des ramets On a par ailleurs labor un protocole pour la production d explants sans contamination l induction partir des calls a donn toutefois de moins bons r sultats avec une induction de seulement 25 obtenue avec le meilleur traitement Calle et al 1996 Cet essai avec d autres travaux de micropropagation avec des podocarpes en Colombie doit encore produire des ramets qui pourront tre plant s en champ Pinz n 1984 Carrizosa 1984 Serrano 1985 Buitrago 1985 Calle et Torres 1996 M
71. ation pour les 23 esp ces de conif res de la Colombie Britannique elle ne suffit pas elle seule Sur la base de l information fournie par la premi re partie nous avons ensuite tent d attribuer un rang de priorit aux populations des 23 esp ces n cessitant des mesures de conservation Pour ce faire on a suivi les crit res suivants en posant des questions he L esp ce est elle commune Le statut commun de chaque esp ce a t d termin partir d un tableau o figure une estimation de la fr quence d une esp ce particuli re dans chacune des 14 zones biog oclimatiques Meidinger et Pojar 1991 Le nombre de zones dans lesquelles chaque esp ce est pr sente a t multipli par la fr quence moyenne dans chaque zone pr sente mais non commune commune 2 abondante 3 Avec cette m thode les valeurs allaient de 1 pour Pinus banksiana 27 pour Pinus contorta La s rie de notes a ensuite t invers e et divis e en trois classes les valeurs entre et 5 ont eu la note 3 indiquant maintenant non commune les valeurs entre 6 et 9 ont eu la note 2 indiquant maintenant assez commune et les valeurs entre 10 et 27 la note 1 indiquant maintenant tr s commune 2 A t elle une aire de r partition vaste Les esp ces tr s r pandues repr sentent en g n ral une gamme plus vaste d environnements et devraient comprendre davantage de populations isol es affichant une diff renciation g n tique plus
72. au Guatemala et l autre au Costa Rica produisant des hybrides naturels entre les esp ces Whitmore et Hinojosa 1977 Les trois esp ces sont interfertiles Styles dans Pennington 1981 Francis 1991 et elles produisent des hybrides l o leurs aires de r partition naturelle se chevauchent ou dans des plantations Il y a d ailleurs des l ments pouvant faire penser que S humilis et S macrophylla pourraient tre une seule et m me esp ce On signale que des hybrides naturels de S humilis et S macrophylla existent dans le nord ouest du Costa Rica Holdridge et Poveda 1975 Whitmore 1983 Selon Pennington 1981 il y a sept esp ces du genre Cedrela Cedrela fissilis Vellozo Cedrela lilloi C de Candolle Cedrela montana Moritz Ex Turezaninov Cedrela oaxacensis C de Candolle amp Rose Cedrela odorata Linnaeus Cedrela salvadorensis Standley Cedrela tonduzii C de Candolle Pennington 1981 signale galement quatre esp ces imparfaitement connues Cedrela angustifolia Moci o amp Sess Ex A P de Candolle Cedrela discolor S F Blake Cedrela imparipinnata C de Candolle Cedrela weberbaueri Harms in McBride Ressoirees g n tiques joresti res No 23 FAO Rome 1997 2 25 Cedrela est un genre d Am rique tropicale pr sent dans les for ts tropicales des zones subtropicales ou tropicales humides ou temporairement s ches 26 de latitude Nord sur la c te pacifique Sinaloa Mexique dans toute l Am riq
73. awa et Ashton 1991 Gandara 1995 a constat par analyse isoenzymatique que des all les rares peuvent tre d tect s plus de 950 m tres de leur lieu d origine dans des populations naturelles de C fissilis au Br sil Dans les for ts tropicales secondaires les esp ces rares sont souvent pr sentes des densit s plus fortes que dans la for t naturelle les arbres sont souvent fourchus en raison de la fr quence lev e et de l intensit des attaques d Hypsipyla Gandara 1995 Kageyama 1996 S macrophylla C odorata et d autres esp ces d acajous ont normalement une r g n ration tr s dense mais avec un taux lev de mortalit des jeunes plants car le d veloppement des plants n cessite suffisamment de lumi re larges trou es dans le couvert De nombreuses populations manquent d arbres dans les classes de dimension interm diaire et n ont qu une classe de jeunes plants arbres et une classe d arbres adultes Flores Negr n et Lombardi 1990 Le passage l tage dominant dans de nombreuses populations n a lieu que lorsque les jeunes plants sont situ s dans des trou es du couvert Les trou es et les besoins de lumi re sont des facteurs importants dans la gestion et la r g n ration des populations d acajous Negreros Castillo et Mize 1993 Les difficult s de r g n ration et de gestion susmentionn es associ e la surexploitation des esp ces dans de nombreuses zones rendent les ressources g n t
74. cessus de reproduction tels que la biologie florale la ph nologie le syst me de s lection les vecteurs de pollinisation et la dispersion des semences des essences 15 Recherche concernant Aypsipyla biologie r sistance aux attaques et m thodes sylvicoles pour neutraliser les attaques On sugg re qu un groupe cr dans le cadre du r seau encourage et poursuive les travaux de recherche d ja en cours concernant Hypsipyla Les activit s de recherche devraient porter sur la biologie d Hypsipyla des tudes de la variation g n tique dans la r sistance l attaque d Hypsipyla aux niveaux des provenances des descendances et des individus et la recherche relative des mesures et syst mes svlvicoles capables de minimiser les attaques d Hypsipyla 4 Etudes de l cologie de la r g n ration des acajous Une bonne connaissance de l cologie de la r g n ration des acajous et des effets de l exploitation est une condition pr alable aux activit s de conservation in situ et plus g n ralement la gestion durable des ressources des acajous Il est important de rattacher et d encourager les tudes men es dans diff rents pays sur la r g n ration des acajous dans les for ts naturelles et les zones foresti res en exploitation et d am liorer les connaissances des m canismes intervenant dans ces processus BIBLIOGRAPHIE Barros P L C de et al 1992 Natural and artificial reserves of Swietenia macrophylla King in t
75. commercial comme au plan rural mais son potentiel n a pratiquement pas t exploit jusqu ici Pr sentes dans 18 pays les populations existantes ne font dans l ensemble l objet d aucune mesure d am nagement et la grande variation intrasp cifique affich e n a pas t utilis e pour am liorer la quantit et la qualit des produits Parkia biglobosa est un arbre usages multiples tr s appr ci qui fournit aux agriculteurs de la savane d Afrique occidentale non seulement du bois mais aussi des aliments des substances m dicinales et de l ombre Bien qu on ait relev une grande variabilit dans la productivit et la qualit des produits parmi les arbres la variabilit g n tique de l esp ce est menac e dans certaines zones de l aire naturelle en raison de d boisement effectu des fins agricoles La svnth se des informations contenues dans les deux documents vise fournir des bases pour le d veloppement et stimuler des initiatives sur l aire de r partition tendue de ces essences utiles Les titres complets des ouvrages sont les suivants Hall J B Aebischer D P Tomlinson H F Osei Amaning E and Hindle J R 1996 Vitrelaria paradoxa a monograph School of Agricultural and Forest Sciences Publication Number 8 University of Wales Bangor 105 pp Hall J B Tomlinson H JF Ogni P I Buchy M and Aebischer D P 1997 Parkia biglobosa a monograph School of Agricultural and Forest Sciences Pub
76. conservation et l utilisation appropri e des ressources g n tiques des esp ces de Swietenia et Cedrela Le Groupe a en outre recommand la FAO de concentrer son action au d part sur la pr paration d une synth se des activit s et programmes de recherche dans les pays d Am rique tropicale et de d celer les lacunes dans les programmes actuels et les besoins d activit s de recherche coop rative dans la r gion Le pr sent document ax sur les travaux individuels des quatre auteurs susmentionn s pour le D partement des for ts de la FAO r sume l information disponible sur les ressources g n tiques de Swietenia et Cedrela les programmes de recherche et les activit s de terrain en cours en Am rique tropicale et contient des propositions pour une action concert e entre les pays de la r gion On trouvera plus de d tails dans la nouvelle publication Ressources g n tiques de Swietenia et Cedrela en Am rique tropicale Propositions pour une action coordonn e qui fait l objet d une br ve note s par e D apr s les travaux de Fernando Pati o Valera INIFAP Mexique Paulo Y Kageyama ESALQ USP Br sil Carlos Navarro Pereira CATIE Costa Rica et Carlos Linares Bensimon INRENA P rou Le pr sent document s appuie sur un expos fait par l auteur au Colloque international sur les acajous d Am rique centrale Porto Rico octobre 1996 Ressources g netiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 UO LA FAM
77. ctuelle devaient persister dans le temps l utilisation de provenances sup rieures dans un programme d am lioration pourrait aboutir des gains consid rables Les coefficients de variance g n tique additive 8 mois taient de 25 6 pour la hauteur et de 22 9 pour le diametre du collet Cela montre l importance de la composante g n tique de la variation ph notypique de l essence dans ces caract ristiques Il est tr s important de prot ger le petit nombre de for ts subsistantes du nord du Costa Rica o le caoba est pr sent de mani re ce que la conservation et donc les possibilit s d am liorer g n tiquement et d utiliser rationnellement ses ressources g n tiques soient maintenues au fil des ans Le recours des tudes g n tiques mol culaires comme instrument pour la conservation et la gestion de l essence sera un pr cieux compl ment aux essais de descendances et aidera obtenir des donn es de base suppl mentaires sur cette essence conomiquement importante et menac e d extinction REFERENCES Cornelius J 1994 Heretabilities and additive genetic coefficients of variation in Forest trees Canadian Journal of Forest Research 24 372 379 Newton A C Cornelius J P Baker P Gillies A C M Hern ndez M Ramnarine S Mesen y J F Watt A D 1996 Mahogany as a genetic resource Botanical Journal of the Linnean Society 122 61 73 Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997
78. d montrer Pour d autres informations voir le Rapport de la dixi me session du Groupe FAO d experts des resso rces g n tiques foresti res FAO Rome 1997 Ressources g nenques foresti res No 25 FAO Rome 1997 38 gt a recommand qu une place de choix continue d tre faite la collaboration avec les instituts nationaux et la promotion active des partenariats et des r seaux afin de faciliter le transfert de technologies et d informations d assurer la compl mentarit des actions et d viter les doubles emplois gt a recommand qu une coop ration troite soit maintenue aux niveaux international r gional sous r gional et co r gional entre la FAO et d autres instituts gouvernementaux et non gouvernementaux internationaux et les cadres d action et que l on continue d encourager la collaboration dans l int r t de tous l aide de m canismes tels que la Convention sur la diversit biologique ou la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la d sertification gt demand que des efforts soient entrepris l appui des niveaux actuels de financement pour le programme de la FAO relatif aux ressources g n tiques foresti res afin que les activit s puissent tre poursuivies conform ment aux recommandations des organes statutaires et directeurs comp tents gt a recommand que des liens troits continuent d tre maintenus des niveaux appropri s et l aide de m canis
79. dans l extr me nord de son aire de r partition naturelle CONSERVATION N SITU DANS LES AIRES PROTEGEES G n ralement la conservation in situ au Chili est effectu e sur des aires g r es par le SNASPE Sistema Nacional de Areas Protegidas del Estado R seau national des aires prot g es et comprend la conservation dans des parcs nationaux des r serves nationales des monuments naturels des aires prot g es et des r serves naturelles La superficie totale g r e par le SNASPE au niveau national est de 14 millions d hectares en revanche l aire prot g e de la R gion V la R gion X c est dire entre 32 et 44 de latitude Sud occupant une bande de 1 300 km est d peine 1 100 000 hectares Cette faible proportion est pr occupante pour deux raisons a elle coincide avec l aire o les esp ces du genre Nothofagus ont besoin de mesures de conservation b il y a environ 1 700 000 ha de plantations d essences foresti res introduites dans la zone principalement Pinus radiata et Eucalyptus globulus Cela renforce la demande de terres pour des usages non forestiers ce qui rend incertain l avenir de nombreux peuplements indig nes CONSERVATION N S TU DANS LES FORETS AMENAGEES Actuellement les connaissances sont limit es concernant les effets long terme de l am nagement forestier sur les ressources g n tiques des esp ces du genre Nothofagus On avait auparavant l habitude de couper les meilleurs individus ph notypes
80. de donn es et des syst mes d information r gionaux et internationaux sur les ressources g n tiques foresti res d j en place en fournissant des donn es sur leurs caract ristiques et leurs centres d int r t respectifs et que les efforts continuent d tre coordonn s sans rel che gt a recommand que la FAO et ses partenaires internationaux continuent d animer et d appuyer les activit s du R seau international sur le neem gt a recommand que des efforts soient entrepris pour obtenir un appui et un financement ext rieurs en faveur des activit s prioritaires qui seront men es dans le cadre du R seau sur les acajous propos en se fondant sur les donn es recueillies et le document de projet pr par pour les essences tropicales du genre M liac es suivant les recommandations du Groupe sa neuvi me session Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 40 gt a recommand qu une action soit rapidement men e dans le cadre du R seau sur les acajous concernant la coordination des activit s et l appui aux instituts nationaux et r gionaux pour la recherche sous tendant la conservation et l utilisation rationnelles des ressources g n tiques des acajous notamment dans le but d augmenter les connaissances sur l tat la variabilit et la biologie des esp ces vis es et les questions li es la biologie de la r g n ration l am nagement sylvicole et la r sistance aux maladies
81. e tude men e par l Oxford Forestry Institute Harris er al 1997 Cette tude a montr que sur toute son aire de r partition g ographique la diversit g n tique de Faidherbia albida tait un peu plus faible que celle enregistr e par Joly er al 1992 pour les populations d Afrique occidentale de F albida La divergence pourrait tre due en partie aux diff rences dans le nombre de loci recens s Une analyse en classification hi rarchique des distances g n tiques de Nei a confirm la divergence entre des populations d Afrique occidentale et d Afrique australe orientale de Faidherbia albida en deux r serves g n tiques Joly 1992 Toutefois il y a aussi des preuves de l existence d une troisi me r serve g n tique compos e des populations thiopiennes et soudanaises Harris et al 1997 La distance g n tique est la plus petite dans les populations d Afrique orientale australe l exclusion des populations k nyennes et la plus grande dans les populations d Afrique occidentale La distance g n tique des populations soudano thiopiennes est interm diaire On obtient des r sultats parall les en mesurant la diversit g n tique qui est plus grande en Afrique occidentale et plus faible en Afrique orientale australe En Ethiopie il semble qu il y ait une disjonction importante dans la r partition naturelle de l essence entre le nord et le sud du pays disjonction confirm e par l analyse en classification hi rarchique
82. e majeur d s lors que les tests clonaux pourront tre pr c d s d un criblage des g notypes forte r ponse Il est peu probable que la micropropagation soit utilis e pour la production de plants d essences non industrielles mais elle pourra avoir un r le jouer pour la multiplication de vari t s s lectionn es avant de les diffuser La disponibilit de techniques de micropropagation sera essentielle galement dans toutes les applications futures du g nie g n tique et la mise au point de protocoles simples pour les essences pour lesquelles on n en dispose pas encore sera un objectif de recherche utile bien que de faible priorit Contr le in vitro de l tat de maturation On a depuis longtemps men des recherches sur le rajeunissement n vitro avec un certain succ s mais on a peu de t moignages que cette m thode permette de r aliser un rajeunissement de mani re compl te permanente et s re De m me les rapports sporadiques sur l acc l ration de la maturation par des manipulations iz vitro ne sont pas encourageants en ce qui concerne la fiabilit de cette acc l ration De nouveaux travaux empiriques portant sur ces objectifs ont sans doute peu de chances de succ s Une connaissance des bases mol culaires de la maturation serait bien plus susceptible de conduire une manipulation effective mais ce travail n en est qu ses d buts et une acc l ration ou un renversement du processus de maturation des nivea
83. e New York Botanical Gardens Reynel C R Coordinador T cnico 1988 Estudio de la variabilidad fenot pica de Cedrela odorata en el Peru Informe final presentado a la FAO non publi Reynel C amp Pennington T D 1989 Reporte sobre los cedros y su situaci n en el Per CDC UNALM 100 p en pr paration Rodan B D Newton A C amp Veriss mo A 1992 Mahogany conservation status and policy initiatives Environmental Conservation 19 4 331 338 Salas E J B 1993 rboles de Nicaragua Instituto Nicarag ense de Recursos Naturales y del Ambiente IRENA Managua Nicaragua 390 p Schoonhoven L M 1974 Studies on the shoot borer Hypsipyla grandella Zeller Lep Pyralidae XXIII Electroantennograms EAG as a tool in the analysis of insect attractans CATIE Costa Rica Turrialba 24 1 24 29 SEDUE 1989 Informaci n b sica sobre las reas protegidas de M xico Sistema Nacional de reas Protegidas 80 p Styles B T 1972 The flower biology of the Meliaceae and its bearing on tree breeding Silvae Genetica 21 5 175 182 Styles B T amp Khosla P K 1976 Citology and reproductive biology of Meliaceae In Tropical trees variation breeding and conservation Burley J y Styles B T eds Linnean Society Simposium Series Number 2 61 68 Styles B T 1981 Swietenioideae In Meliaceae Flora neotropica monograph Pennington T D Styles B T y Taylor D A H eds New York Botanical
84. el Palmberg Lerche Chef du Service de la mise en valeur des ressources foresti res FORM remplissait les fonctions de secr taire assist e de Pierre Sigaud forestier ressources g n tiques foresti res et de Christian Hansen cadre associ plantation et ressources g n tiques foresti res FORM D A Harcharik Directeur g n ral adjoint D partement des for ts et H El Lakany Directeur de la Division des ressources foresti res FORD ont assist une partie des r unions ainsi que des coll gues des D partements de l agriculture et du d veloppement durable Accompagne pendant partie de la r union par d autres coll gues de l IPGRI dont M Iwanaga Directeur g n ral adjoint Programmes qui a fait une d claration au nom de l IPGRI durant la session d ouverture Coordonnateur du R seau europ en sur les ressources g n tiques foresti res EUFORGEN Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 JAD RESEAU D ESSAIS D ACACIAS AFRICAINS RECOLTE DE SEMENCES DE SIX ESPECES POUR DES ESSAIS DE PROVENANCES ET DE DESCENDANCES MIS EN PLACE A L OXFORD FORESTRY INSTITUTE par Christopher W Fagg Richard D Barnes et Cripsen T Marunda GENERALITES La pression croissante exerc e par les hommes et les animaux combin e a plusieurs p riodes de s cheresse ont contribu la d forestation et la d gradation pouss e des terres dans les zones s ches d Afrique La majorit des essences ut
85. elles biotechnologies dans les strat gies globales d am lioration des arbres et dans les programmes dynamiques de conservation in situ et de gestion du mat riel g n tique en particulier de la n cessit de distribuer quitablement les ressources entre les technologies traditionnelles et les nouvelles gt a demand qu il soit donn suite le plus rapidement possible aux recommandations de la treizi me session du Comit des for ts relatives l organisation d ateliers r gionaux l initiative des pays et finalit pratique portant sur les ressources g n tiques foresti res en concertation avec des pays et des r gions qui entendent approfondir la question sous la supervision g n rale des Commissions foresti res r gionales et avec les conseils techniques et scientifiques et l appui du Groupe d experts actuel gt a recommand que le meilleur parti soit tir des r seaux d instituts et d experts d j en place aux niveaux r gional et international afin d aider faire en sorte qu une information pertinente et scientifiquement valable puisse servir au processus d cisionnel dans les ateliers r gionaux gt a recommand qu en examinant les priorit s en mati re de ressources g n tiques foresti res les pays pr tent attention aux l ments essentiels des strat gies de gestion du mat riel g n tique qui peuvent tre consid r s communs toutes les r gions pla ant ceux ci dans le contexte des besoins et prior
86. en Am rique tropicale ls ont soulign les effets n gatifs de la pratique r pandue de s lection dysg nique des meilleurs arbres qui entraine une diminution de la qualit des populations futures d acajous et partant de l avis de plusieurs auteurs Styles et Khosla 1976 Styles 1981 Pati o 1987 et Rodan et al 1992 une rosion g n tique consid rable Ils ont insist sur la n cessit de lutter contre le commerce ill gal du bois de ces essences et de conserver des populations des genres existant encore dans des conditions naturelles Ressources ven tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 207 Actuellement l tat de conservation des acajous en Am rique tropicale est le suivant Swietenia humilis Zucc Les populations de toute l aire de r partition ont diminu et ont t fragment es principalement en raison de la conversion des terres foresti res l agriculture L esp ce a t incluse dans l Annexe II de la CITES d s 1973 donnant suite une proposition du Mexique Swietenia mahagoni L Jacquin Actuellement S mahagoni est soumis une tr s forte rosion g n tique dans les populations naturelles cause de la coupe des meilleurs g notypes dans les populations naturelles Styles 1981 Rodan et al 1992 En 1992 l esp ce a t incluse dans l Annexe II de la CITES Swietenia macrophylla King Cette esp ce constitue l une des principales sources de bois tropical en Am rique latine Les
87. es notamment celles des esp ces ayant une grande importance conomique comme les acajous et Cedrela I devient donc encore plus urgent d en savoir plus sur la diversit g n tique de ces esp ces et ce afin qu il soit plus facile de prendre des mesures en faveur de l utilisation durable et de la conservation de ces ressources g n tiques foresti res tr s utiles Utilisation des marqueurs g n tiques Durant la derni re d cennie l utilisation des techniques mol culaires pour tudier la diversit g n tique des esp ces ainsi que pour les tudes de taxonomie a fait des progr s sensibles Plusieurs auteurs ont entrepris des tudes g n tiques dans le but de caract riser la diversit g n tique des m liac es dans les populations naturelles Chalmers et al 1994 ont observ des diff rences g n tiques importantes entre huit esp ces des quatre genres de m liac es Ils ont not une s paration bien nette entre C odorata et les autres esp ces constatant que 95 des variables d amplification des produits diff raient des autres genres alors que Lovoa trichilioides Khaya sp et Swietenia sp pouvaient tre rapproch es troitement les unes des autres Ces r sultats concordent avec la taxonomie actuelle Gillies et al 1995 ont identifi des marqueurs afin de quantifier le degr de variation g n tique l int rieur et entre les populations de Cedrela odorata Ils ont utilis la technique de l amplification al at
88. es besoins et priorit s du moment dans les pays concern s Les d cisions relatives aux strat gies de conservation que les pays devront appliquer varieront leur tour en fonction de la quantit de connaissances de base existantes concernant la g n tique et la variation des esp ces prioritaires leur gestion et leur sylviculture et de l instantan it et du type d utilisation des ressources et des menaces ou des pressions actuelles Elles seront aussi en grande partie d termin es par la disponibilit de capacit s et de financement institutionnels pour assurer la continuit des actions dans le temps Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 UNE PROPOSITION POUR L ACTION La Quatrieme Conf rence technique internationale sur les ressources phytog n tiques tenue a Leipzig Allemagne en juin 1996 a adopt un Plan d action mondial pour la conservation et l utilisation durable des ressources phytog n tiques pour l alimentation et l agriculture noncant que les ressources g n tiques foresti res ne seralent pas incluses dans le plan mais qu il faudrait examiner le besoin d intervenir dans ce domaine en tenant compte des r sultats des travaux du Groupe intergouvernemental sur les for ts Ce Groupe dont la derni re session remonte f vrier 1997 ne s est pas pench sur la question des ressources g n tiques foresti res S agissant d une question urgente la FAO a propos qu elle fasse l objet d
89. es ressources g n tiques foresti res s est tenue au si ge de la FAO Rome du 9 au 11 septembre 1997 Une liste des membres du Groupe nomm s par le Directeur g n ral titre personnel pour un mandat de trois ans et une liste des personnes ressources qui ont particip la dixi me session figurent l Annexe 1 Conform ment son mandat sa dixi me session le Groupe a pass en revue les travaux accomplis dans le domaine des ressources g n tiques foresti res depuis sa session pr c dente 3 5 octobre 1995 a examin les priorit s d action aux niveaux national r gional co r gional et mondial et a formul des recommandations concernant les activit s les priorit s et les centres d int r t futurs de la FAO dans ce domaine Le Groupe a not l expansion rapide du champ d application technique le nombre d instituts et d organismes int ress s et les niveaux et la port e du d bat mondial qui a eu lieu ces derni res ann es il a par ailleurs examin les faits nouveaux advenus aux niveaux d cisionnel institutionnel scientifique et technique et leurs cons quences pour les activit s de la FAO Le Groupe a insist sur la n cessit que la FAO poursuive son action en tant que point de rep re pour la communaut internationale dans le domaine des ressources g n tiques foresti res et qu elle redouble d efforts pour stimuler appuyer techniquement et aider coordonner les initiatives aux niveaux national
90. eulement dans le cas de programmes de reboisement comportant un volet d am lioration g n tique bien en place et o la plantation de clones est un objectif r aliste Cela s applique en particulier certains conif res et eucalyptus A plus long terme l emploi de m thodes de transport de mat riel g n tique in vitro sera int ressant pour des essences d importance internationale Emploi de marqueurs mol culaires Les techniques d analyse d isozymes RFLP et RAPD sont maintenant bien tablies y compris pour les arbres forestiers Les marqueurs mol culaires sont maintenant employ s pour la s lection et la conservation de certaines plantes agricoles Pour les arbres forestiers les marqueurs mol culaires ont des applications imm diates importantes dans la recherche d appui pour des programmes avanc s de s lection avec des essences industrielles principalement en relation avec le contr le de qualit par exemple v rification de l identification de clones contamination de vergers graines et modes de croisement dans les vergers graines L emploi de marqueurs mol culaires n est pas encore largement r pandu mais il se d veloppera rapidement dans les programmes de g n tique foresti re Ressources eenetiques foresri res No 25 FAO Rome 1997 59 Les marqueurs ont aussi des applications imm diates importantes dans la recherche d appui concernant les feuillus tropicaux et les essences non industrielles en part
91. explique pourquoi la conservation des ressources g n tiques foresti res n a pas fait l objet de suffisamment d attention et d initiatives aux niveaux national r gional et mondial Comme l ont soulign plusieurs pays la treizi me session du Comit des for ts et dans d autres instances internationales notamment le treizi me Congr s forestier mondial tenu en Turquie en octobre 1997 il faut en priorit prendre des mesures pour prot ger et utiliser de mani re durable les ressources g n tiques foresti res Des retards dans la conservation des cosyst mes forestiers des essences et des ressources v n tiques des arbres et arbustes co teront cher entrainant des risques cologiques conomiques et sociaux et le besoin de mesures correctives on reuses et parfois difficiles appliquer et faisant perdre des occasions relativement la gestion et l utilisation durable des ressources l appui du d veloppement national global Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 20 Les ateliers r gionaux et sous r gionaux organis s l initiative des pays et finalit pratique concernant la conservation la gestion l utilisation durable et le renforcement des ressources g n tiques foresti res que la FAO pr voit d aider coordonner et organiser avec la collaboration des centres comp tents du GCRAL de l IUFRO et d autres acteurs internationaux est un premier pas dans la voie d une action v
92. fr quence moyenne de l esp ce dans cette zone biog oclimatique a t mentionn e pour mesurer approximativement si la combinaison tait centrale ou p riph rique l amplitude cologique de l esp ce On a utilis des cartes des aires et des cartes d associations des esp ces tablies par le Minist re des for ts de la Colombie Britannique 1991 Des donn es sur les volumes taient g n ralement disponibles pour les parcs provinciaux et les parcs nationaux et des estimations des volumes ont t fournies par le Syst me de rapports d inventaires forestiers du Minist re des for ts Lester et al 1993 Les r serves cologiques et les parcs o une esp ce donn e pourrait tre prot g e ont t inventori s par esp ce Sur la base des connaissances des mod les de variation g n tique pour chaque esp ce des inventaires ont t class s dans chaque cor gion par esp ce Pour ce faire on a chantillonn les cor gions en trols cat gories Premi rement les cor gions principales ot une esp ce donn e est plus fr quente et o l cor gion occupe une position centrale dans l aire de r partition de l esp ce en Colombie Britannique Deuxi mement les cor gions p riph riques qui ont t consid r es dans le contexte g ographique comme dans le contexte biog oclimatique de l aire de r partition de l esp ce Lester et al 1993 Troisi mement les cor gions isol es qui comprenaient des
93. frique australe pr sent depuis l Afrique du Sud jusqu au nord au Zimbabwe et dans le sud de l Angola Il est commun sur les sables du Kalahari et les alluvions des fleuves et il arrive souvent qu il colonise des habitats perturb s tels que des terres agricoles abandonn es Il peut tre localement dominant dans les for ts d cidues et les formations broussailleuses et pineuses de velds et de vall es et r siste mieux au gel que la sous esp ce spirocarpa pr sente aussi en Afrique australe qM 5 z i li H o 1 i Lios L20s Map 4 Acacia tortilis natural distribution m seed sites of A tortilis ssp heteracantha j seed sites of A tortilis ssp raddiana 1 l um seed sites of A tortilis ssp spirocarpa i 3 H H y g Lans A A a A i j 1 7 2 Carte 4 Acacia tortilis aire de r partition naturelle et sites chantillonn s pour les sous esp ces heteracantha raddiana et spirocarpa Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 50 La sous esp ce spirocarpa est probablement pr sente dans une gamme plus vaste d habitats que les autres taxons et c est le taxon dominant en Afrique orientale de la Somalie la Namibie Par exemple au Kenya elle croit sur des dunes de sable pr s du lac de Turkana sur les sols des vall es alluviales pr s du lac riche en soude de Magadi les sites salins dans la r serve de grands fauves du S
94. g nes dans une nouvelle esp ce sera une t che ardue et plus forte raison l insertion d un nombre suffisant de g nes pour conf rer une esp ce p renne une r sistance long terme aux insectes La r sistance aux virus et la r sistance aux insectes en particulier sont d importance majeure pour les plantes agricoles En revanche ces caract res ne sont pas parmi les plus importants pour la plupart des essences foresti res La r duction de la teneur en lignine est un objectif valable pour les essences p te et les perspectives semblent bonnes cet gard La tol rance au froid est un caract re d int r t consid rable en particulier pour certaines esp ces d eucalyptus Il reste beaucoup faire cependant pour confirmer qu une tol rance suffisante peut tre obtenue par l emploi de prot ines antigel et pour tendre ce travail aux arbres forestiers La pr vention de la transmission de g nes des populations sauvages deviendra sans doute une pr occupation importante et la st rilit devrait tre l un des premiers buts recherch s dans les travaux de g nie g n tique avec des essences foresti res Le principal facteur limitant l application du g nie g n tique aux arbres forestiers est l tat des connaissances sur le contr le mol culaire des caract res les plus int ressants ceux qui se rapportent la croissance l adaptation et la qualit du f t et du bois Le g nie g n tique portant sur ces caract
95. gions temp r es CONCLUSION Pour de nombreuses plantes agricoles la biotechnologie offre de grandes potentialit s pour r pondre aux objectifs urgents de l agriculture tropicale pr servation des ressources g n tiques de parents sauvages des plantes cultiv es multiplication de cultivars d lite et tout particuli rement acquisition de r sistance aux virus et aux insectes Les applications commerciales se d veloppent rapidement En revanche les applications imm diates de la biotechnologie la for t tropicale sont bien plus limit es du fait que les limitations et les menaces qui p sent sur la for t tropicale diff rent sensiblement de celles qui s appliquent l agriculture tropicale Il n y a pas d exemples importants d op rations o il soit fait appel la biotechnologie dans la mise en place ou la conduite de plantations foresti res des fins commerciales Il existe cependant des possibilit s d emploi de biotechnologie dans certaines activit s d appui strat gique voir ci dessus Une grande partie de ce travail de recherche a une base g n tique et doit tre conduite de pr f rence avec des especes mod les dans des laboratoires bien quip s et bien pourvus en personnel Il vaut beaucoup mieux consacrer les ressources disponibles faire progresser les programmes de reboisement et de s lection g n tique dans les tropiques jusqu un stade o ils pourront b n ficier des progr s de la biotechnologie
96. he Brazilian Amazonia perspective for conservation Bel m Faculdade de Ci ncias Agr rias do Par Brasil 56 p Bauer G P 1987 Swietenia macrophylla and Swietenia macrophylla x S mahogani Development and Growth The Nursery Phase and the Establishment Phase in Line Planting in the Caribbean National Forest Puerto Rico MSc Thesis State University of New York Syracuse Bawa K S y Asthon P S 1991 Conservation of rare trees in tropical rain forests a genetic perspective In Holsinger D y Falk A ed Genetics and conservation of rare plants St Louis UNESCO p 62 74 Chalmers K J Newton A C Waugh R Wilson J amp Powell W 1994 Evaluation of the extent of genetic variation in mahoganies Meliaceae using RAPD markers Theoretical and Applied Genetics 89 4 504 508 Chaplin G E 1980 Progress with provenance exploration and seed collection of Cedrela spp Proceedings of the 11th Commonwealth Forestry Conference Commonwealth Forestry Institute Oxford U K p 1 17 Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 O Ciferri R 1933 Studi sull ecologia del Mogano Swietenia mahogani Jacq in San Domingo Reprint from Atti dell Istituto Botanico dell Universita di Pavia Serie IV 4 p 37 166 Cintron B B 1990 Cedrela odorata L Cedro Hembra Spanish Cedar Meliaceae Mahogany family In Silvics of North America Hardwoods Agric Handbook 654 Washington DC USDA Vol 2 pp
97. i re spectaculaire lorsque les co ts diminueront Les domaines de recherche les plus prometteurs cet gard sont ceux qui concernent l embryogen se somatique et le d veloppement de graines artificielles Ce sont l d importants champs de recherche strat gique pouvant servir de base des applications futures et qui devraient tre poursuivis avec des essences modeles telles que Pinus taeda et les pic as Picea spp L incertitude concernant les performances sur le terrain est un autre obstacle important un emploi accru prochain de micropropagules Il importe de mettre en place un bien plus grand nombre d essais de terrain en particulier des essais qui permettront de d tecter des interactions g notype x type de propagule et des corr lations g n tiques entre caract res conomiques et reproductifs L o les tests clonaux une chelle suffisante sont possibles mat riellement et conomiquement l applicabilit actuelle des protocoles principalement du mat riel juv nile n est pas forc ment un obstacle l utilisation de gains int ressants par les plantations foresti res clonales Cette conclusion cependant d pend de la capacit de conserver du mat riel juv nile pendant la dur e d un test clonal et les progr s r alis s en mati re de cryopr servation de cultures embryog niques trouvent ici leur application La variation g n tique en r ponse souvent importante ne sera vraisemblablement pas un probl m
98. i Hardy Weinberg mais les familles diff raient sensiblement de l quilibre pr vu Le taux de pollinisation crois e apparent moyen estim partir du coefficient d endogamie tait de 0 75 Le taux de pollinisation crois e sur de multiples loci tait de 0 92 mais sur un seul locus il a vari entre 0 62 et 1 08 L tude montre que la diversit g n tique de la population de C fissilis est en moyenne semblable celle des populations d autres esp ces tropicales d j tudi es l esp ce est de pr f rence allogame mais le taux de pollinisation crois e varie d un arbre l autre Le pollen de Cedrela fissilis peut parcourir des distances relativement longues dans cette tude plus de 950 m en accord avec la faible densit des arbres matures de Cedrela dans la zone tudi e Essais g n tiques Newton et al 1993b ont fait un bilan d taill de l valuation et de l utilisation de la variation g n tique du genre Swietenia des fins d am lioration g n tique Ils indiquent que quelques essais de descendances seulement avaient t mis en place avec des esp ces de Swietenia encore que ces essais qui devraient constituer la base de nombreux programmes d am lioration g n tique ont t mis en oeuvre pour de nombreuses autres esp ces tropicales Si ces essais ont t jusqu ici peu nombreux pour les acajous cela est d probablement aux difficult s associ es l tablissement de plantations avec les esp ces de
99. i est propice la production v g tale et augmente les rendements c r aliers Ces esp ces forment toutes deux une savane bois e et sont leur mieux lorsqu il y a beaucoup d espace entre les arbres matures F albida constitue aussi d importantes populations gr gaires sur les sols argileux lourds par exemple dans les r gions montagneuses d Ethiopie Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 43 Acacia senegal et A karroo sont des arbres plus petits qui poussent tr s bien sur des sols sablonneux ou argileux et dans des conditions climatiques tr s d favorables ils produisent de la gomme de grande qualit qui constitue une bonne culture de rapport Au Soudan des milliers d agriculteurs de subsistance sont tributaires du revenu qu ils tirent de la gomme arabique pour compl ter leurs maigres r coltes A senegal var senegal qui produit de la gomme arabique a des feuilles nutritives et am liore la fertilit des sols dans les r gions sah liennes et A karroo peut survivre sous des climats et sur des types de sol tr s divers depuis les argiles lourdes jusqu aux dunes de sable et dans les zones arros es en hiver comme en t fournissant un fourrage nourrissant du bois de feu et de la gomme en Afrique australe On a utilis ces deux esp ces pour fixer les dunes de sable La plupart des taxons d Acacia tortilis et A nilotica existent naturellement dans les parcours et sont exploit s pour le fourr
100. iculier pour des tudes fondamentales de systemes d accouplement Ils seront utiles galement pour l valuation quantitative de la variation g n tique bien qu il faille les employer avec prudence tant donn les faibles corr lations avec les mod les de variation pour les caract res adaptatifs On doit s attendre ce que les applications de la s lection assist e par l emploi de marqueurs soient limit es court terme Il faudrait des marqueurs moins co teux et m me si ceux ci taient disponibles la technique s appliquerait surtout des programmes g n tiques tr s avanc s et complexes ceux dans lesquels la cr ation et le maintien de structures de population appropri es peuvent tre envisag s et qui sont susceptibles d aboutir des plantations clonales Pour la plupart des essences il vaudrait mieux consacrer les ressources disponibles amener les programmes g n tiques ce degr d volution plut t qu d velopper une s lection assist e par l emploi de marqueurs La principale application des marqueurs r side dans la recherche strat gique et dans l importante contribution que les tudes de marqueurs apportent aux progr s rapides dans la compr hension des m canismes g n tiques fondamentaux et de l organisation du g nome au niveau mol culaire L tude de ces ph nom nes est en cours pour plusieurs esp ces d arbres Pour les arbres forestiers l tude des caract res quantitatifs sera un aspect impo
101. iles des communaut s climaciques d origine ont disparu et il est peu probable qu elles se r tablissent d elles m mes sous peu On a tent de reboiser avec des essences exotiques mais sans grand succ s et il ne reste aujourd hui que les esp ces pionni res naturelles parmi lesquelles les acacias Le genre Acacia est r pandu partout sur le continent et est souvent en position dominante Les esp ces africaines ont une grande importance socio conomique s tant d velopp es au cours des mill naires avec les plus gros herbivores qui se nourrissaient de leur excellent fourrage et ont ainsi dispers leurs semences En tant qu esp ces pionni res elles ont rapidement colonis et r g n r des sites perturb s et stabilis les dunes de sable Traditionnellement les ruraux et leur b tail ont exploit ces arbres de multiples fins et plus r cemment certaines esp ces ont t plant es ou encourag es dans des champs cultiv s aussi bien pour pousser en association intime avec des cultures que pour redonner au sol sa fertilit durant les p riodes de jach re Elles sont virtuellement m me d augmenter la productivit la fois des terres arables et non arables en recyclant l eau et les nutriments dans des sols profonds en fixant l azote en am liorant le micro climat et en fournissant une vaste gamme de produits dont du bois de feu du fourrage et des exsudats Le genre Acacia est le plus important de la sous famille des Mi
102. in 1995 suite une recommandation de la Commission du d veloppement durable des Nations Unies sa troisi me session en juin la m me ann e Le Groupe a tenu au total quatre sessions Il a t remplac r cemment par le Forum intergouvernemental sur les for ts Voir le Rapport de la dixi me session du Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res Rome italie 9 11 septembre 1997 FAO 1997 Sous presse Ressources ven tiques toresti res No 23 FAO Rome 1997 18 La coordination de l action au niveau r gional aidera en outre faire un meilleur usage des ressources limit es en vitant les doubles emplois et en facilitant le partage des technologies de l information du savoir faire et du mat riel g n tique des conditions fix es d un commun accord Les plans d action sous r gionaux et r gionaux concernant les ressources g n tiques foresti res qui seront labor s lors des ateliers pr vus et qui serviront d instruments soutenant efficacement l action des pays concern s pourralent par la suite s1 ces derniers le souhaitent tre plac s dans un contexte plus vaste contribuant un vaste cadre international Un cadre global coh rent pour l action sur les ressources g n tiques foresti res pourrait sans aucun doute aider promouvoir la coordination g n rale des initiatives et renforcer la coop ration entre et parmi les r gions g ographiques et surtout entre et parmi les pays da
103. incipaux essais des quatre autres esp ces seront mis en place au Zimbabwe d ici 1999 Trois autres grands centres d essais sont pr vus en Afrique Kenya Mali et Afrique du Sud Des semences sont galement disponibles sur demande aupr s des chercheurs pour la mise en place d essais de toute composition et toute dimension Veuillez adresser votre correspondance The Trials Manager African Acacias Trials Network Oxford Forestry Institute South Parks Road Oxford OX1 3RB Royaume Uni t l 44 1865 275000 t l copie 44 1865 275074 REFERENCES Ali S I amp Qaiser M 1980 Hybridisation in the Acacia nilotica complex Botanical Journal of the Linnean Society 1980 80 1 69 77 Armitage F B Joustra P A Ben Salem B 1980 Genetic Resources of Tree species in arid and semi arid areas FAO IBPGR Rome Italie Barnes R D Filer D L and Milton S J 1996 Acacia karroo Monograph and annotated bibliography Tropical Forestry Papers Oxford Forestry Institute Department of Plant Sciences Univ of Oxford No 32 77 pp Barnes R D Fagg C W and Milton S J 1997 Acacia erioloba Monograph and annotated bibliography Tropical Forestry Papers Oxford Forestry Institute Department of Plant Sciences Univ of Oxford No 35 76 pp Brain P Harris S A Fagg C W and Barnes R D in prep 1997 Leaf peroxidase variation in Acacia tortilis Forsk Hayne sensu lato and Faidherbia albida Del A Chev two African
104. ins R M Whitmore J L 1973 Flight and host selection behaviour of the mahogany shoot borer Hypsipyla grandella Zeller Lep Phycitidae Zeitschrift fur Angewandte Entomologie 72 3 259 266 Gillies A Navarro C amp Hern ndez M 1995 First Annual Scientific Report Assesment of genetic diversity of economically and ecologically important tree species of Central Am rica and the Caribean Implications for conservation sustainable utilization and management CATIE ITE document de travail interne G mez T J Jasso M J 1995 Variaci n morfol gica de frutos de Swietenia macrophylla King Caoba In Il Congreso Mexicano sobre Recursos Forestales Resumenes de Ponencias Montecillo M xico p 11 Gripjma P 1970 Immunity of Toona ciliata M Roem var australis FVM CDC and Khaya ivorensis A Chev to attack of Hypsipyla grandella Zeller in Turrialba Costa Rica Turrialba 20 1 85 93 Grijpma P 1973 Studies on the shootborer Hypsipyla grandella Zeller Lep Pyralidae XVIII Records of two parasites new to Costa Rica CATIE IICA Costa Rica Turrialba 23 2 235 236 Grijpma P 1976 Resistance of Meliaceae against the shoot borer Hypsipyla with particular reference to Toona ciliata M J Roem var australis F v M C D C In J Burley y B T Styles eds Tropical trees variation breeding and conservation London Linnean Society Symposium Series Number 2 pp 69 78 Gullison R E amp Hardner J J 1993
105. ion de clones forestiers Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 525 Les co ts lev s actuels seront souvent un obstacle l utilisation directe de micropropagules comme plants de reboisement Des techniques analogues celles qui sont utilis es chelle commerciale en horticulture seront vraisemblablement justifi es pour des essences de tr s grande valeur dont peut tre certains feuillus tropicaux longue r volution en particulier ceux qui sont difficiles reproduire par boutures Ces techniques ne seront vraisemblablement pas accessibles pour les plantations de bois p te et seront marginales pour des essences bois de sciage moyenne r volution sauf dans le cas o leurs accroissements annuels moyens sont tr s lev s Des fluctuations importantes dans le prix r el des bois sur pied toutefois pourraient modifier ces perspectives La micropropagation a manifestement un r le jouer dans un syst me int gr de propagation clonale ou elle sert multiplier rapidement les plants m res des clones s lectionn s mais ce sont des boutures qui constituent en d finitive les plants de reboisement Cette approche n est valable toutefois que dans des programmes de s lection g n tique tr s avanc s qui comportent la cr ation et l identification de clones d lite Les possibilit s d utilisation directe de micropropagules comme plants de reboisement industriel s largiront de man
106. ion g n tique des arbres forestiers La premi re explication est la suivante dans les populations d am lioration ou sauvages actuelles relativement peu de g notypes devraient avoir des alleles de basse fr quence Si des alleles de basse fr quence deviennent int ressants pour des objectifs futurs de s lection ou pour la survie d une population sauvage l existence ventuelle de liens de parent dans les g notypes s lectionn s ou survivants pourrait emp cher d utiliser efficacement ces genes basse fr quence en raison d une formation excessive de consanguinit quand les croisements se produisent en augmentant les fr quences d all les tant dans les populations domestiqu es que dans les populations sauvages Il est donc souhaitable d augmenter la probabilit que des g nes rares seront disponibles dans un nombre suffisant de g notypes non apparent s soit dans des populations sauvages soit dans des populations d am lioration HYPOTHESES TECHNIQUES POUR L ECHANTILLONNAGE AUX FINS DE LA CONSERVATION GENETIQUE Ii a fallu faire cing hypoth ses techniques importantes I Pour les esp ces pour lesquelles nous ne savons rien concernant la variation g n tique nous avons suppos que la diff renciation g n tique est due principalement la s lection naturelle et qu elle a suivi la variation g ographique et climatique bo Nous avons consid r les populations comme l unit de base pour la conservation des ressources g
107. ions subtropicales et temp r es Les r ussites les plus marquantes concernent des essences bien connues courte r volution pour la p te plant es par des reboiseurs priv s avec une gestion attentive tenant compte de leurs exigences sylvicoles notamment la s lection d esp ces provenances et mettant l accent sur la recherche appliqu e et en particulier l am lioration g n tique Des solutions certaines des difficult s rencontr es pourraient se situer dans deux directions Int r t accru la foresterie communautaire en particulier l agroforesterie qui pourrait permettre de contourner les contraintes conomiques li es aux plantations industrielles d essences longue r volution Des progr s dans les techniques de transformation des bois permettant le remplacement des sciages par des bois reconstitu s et ainsi l emploi d essences courte r volution plus attrayantes pour le secteur priv Dans les deux cas il faudra un fort appui de la recherche appliqu e et tout particuli rement en ce qui concerne l am lioration g n tique Il existe divers exemples de programmes r ussis d am lioration des arbres dans des pays tropicaux mais la plupart des programmes d am lioration g n tique l appui de reboisements tropicaux restent peu avanc s Dans la plupart des cas une limitation majeure est le fait que les biotechnologies classiques ne sont pas bien ma tris es ou suffisamment appliqu es Une plus large ap
108. ioritaires savoir Dipterocarpus turbinatus Syzygium grande Albizzia procera Dalbergia sissoo et Acacia auriculiformis Conservation and Improvement of Bamboo Genetic Resources in the Philippines Document technique n 14 Par Cristina A Roxas Mars 1997 Le rapport examine comment des bambuseraies et des plantations pilotes ont t tabHes pour la conservation et d crit des techniques de multiplication et de plantation Forest Tree Improvement in India Document de travail n 10 Par K Gurumuthi Mars 1997 Le document examine les programmes actuels d am lioration des arbres et d crit en d tail les activit s en cours concernant la production et la multplication de mat riel g n tique Breeding of Hevea brasiliensis for Wood Production Document de travail n 11 Par Darus Hj Ahmad et Ab Rasip Ab Ghani Mars 1997 On y examine des strat gies de s lection g n tique des vari t s multipli es et l emploi du bois d h v a Review of Provenance Research in Eucalyptus and Acacia species in the Dry Zone of Sri Lanka Document de terrain n 30 Par H M Bandaratillake Mars 1997 On v d crit les premiers r sultats des essais et on propose des travaux de recherche sur certaines esp ces Ressources genetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 56 Domestication and Breeding Programme for Eucalyptus in the Asia Pacific Region Document de terrain n 25 Par John Davidson Juin 1996 Le document porte sur la rai
109. iques de Swietenia et Cedrela tr s vuln rables et font ressortir la n cessit de poursuivre les recherches en mati re de r g n ration et de gestion durable des ressources ETAT DE CONSERVATION DES RESSOURCES GENETIQUES DES ACAJOUS EN AM RIQUE TROPICALE Les for ts tropicales pr sentent la plus grande diversit g n tique et biologique de toutes les communaut s terrestres et toutes subissent actuellement une d t rioration des ressources g n tiques qu elles renferment un rythme inqui tant dans certaines r gions ou certaines zones Ce ph nom ne se produit alors que l on connait et que l on comprend de mani re encore imparfaite et incompl te la taxonomie l organisation la dynamique et l utilisation des composantes des cosyst mes forestiers tropicaux et leurs interactions Les initiatives prises pour conserver les ressources ont t prises de vitesse par la d t rioration et il est urgent de donner une base solide et scientifique aux activit s de conservation Nous devons examiner la conservation des ressources g n tiques dans le cadre de plans et strat gies g n raux pour l utilisation et la conservation rationnelles des ressources naturelles Rodan et al 1992 ont analys la situation des esp ces de Swietenia compte tenu de la Convention sur le commerce international des esp ces de faune et de flore sauvages menac es d extinction CITES et des taux de d forestation dans leur aire de r partition naturelle
110. is de descendances puis par la suite des peuplements de conservation in situ Des semences et des tissus de chaque provenance seront r colt s pour tre stock s ex situ la temp rature de 196 C et 4 C Les deux instituts coop rants ont sollicit une aide p cuniaire aupr s des institutions financi res internationales pour la mise en oeuvre des programmes Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 AS REFERENCES Benoit I 1989 Libro Rojo de la Flora Terrestre de Chile Primera Parte Corporaci n Nacional Forestal Santiago de Chile Donoso C 1974 Dendrolog a Arboles y Arbustos Chilenos Manual n 2 Facultad de Ciencias Forestales Universidad de Chile Santiago de Chile Donoso C 1978 La Silvicultura de Nothofagus en Chile Departamento de Silvicultura y Conservaci n Universidad de California Berkeley USA Donoso C 1994 Bosques Templados de Chile y Argentina Variaci n Estructura y Din mica Ecolog a Forestal Editorial Universitaria Santiago de Chile Donoso C y Atienza J 1984 Hibridaci n Natural entre Nothofagus betuloides Mirb Oerst y Nothofagus nitida Phil Krasser Revista Medio Ambiente 7 9 16 Donoso C y Atienza J 1985 Hibridaci n Natural entre Especies de Nothofagus Siempreverdes en Chile Revista Bosque 5 21 34 Donoso C y Landrum L R 1979 Nothofagus leoni Espinosa a natural hybrid between Nothofagus obliqua Mirb Oe
111. isant r pondre ces besoins imm diats DEUX PUBLICATIONS DE L IPGRI SUR L APPLICATION DES TECHNIQUES GENETIQUES AUX RESSOURCES PHYTOGENETIQUES Ces derni res ann es une grande vari t de m thodes et de techniques concernant la conservation et l utilisation des ressources phytog n tiques ont t diffus es Il est maintenant passible d analyser la variation g n tique avec une pr cision jamais atteinte jusqu ici Bon nombre de ces nouvelles possibilit s ont d j t exploit es pour tudier les rapports taxonomiques entre esp ces ainsi que l volution l tendue et le type de variation g n tique dans les r serves des esp ces et pour d finir l origine des accessions Les applications infinies de ces nouvelles techniques sophistiqu es ont toutefois soulev un certain nombre de questions sur leur utilisation efficace en particulier lorsque les ressources sont limit es C est pourquoi l IPGRI a organis en octobre 1995 un petit atelier sur l emploi des techniques mol culaires pour la conservation des ressources phytog n tiques Les actes de cet atelier ont t publi s et les documents pr sent s ont t class s en quatre sections I techniques pour l analyse la caract risation et la conservation des ressources phytog n tiques II l analyse la gestion et l change des donn es mol culaires III les moyens de renforcer l utilisation des ressources phytog n tiques et IV le transfert et l applica
112. it s cologiques sociaux et conomiques actuels des r gions et pays int ress s gt a recommand que le savoir faire l exp rience et les comp tences techniques disponibles dans les pays et les r gions ainsi que les connaissances sp cialis es de l IUFRO et d autres organisations comp tentes soient mis profit pour l laboration d un mod le souple d emploi facile valable sur le plan technique et scientifique qui servira d finir les essences prioritaires et les activit s relatives aux ressources g n tiques qui pourra tre adapt et utilis comme cadre commun dans les ateliers r gionaux sur les ressources g n tiques foresti res compte d ment tenu du mode de pr sentation des listes de priorit s par r gion esp ce et activit r guli rement labor es par le Groupe d experts en place gt a recommand que la mise au point du Syst me mondial d information sur les ressources g n tiques foresti res REFORGEN de la FAO soit rigoureusement poursuivie compte d ment tenu de la n cessit d assurer une mise jour et une v rification en temps opportun de l information par les pays concern s et que chaque fois que possible des efforts soient entrepris pour relier directement le syst me des syst mes d information connexes dans l int r t des utilisateurs gt a recommand que la FAO en collaboration avec d autres organisations comp tentes continue d informer les utilisateurs au sujet des bases
113. it d changer des informations et des exp riences et d examiner les probl mes communs dans l espoir de trouver des solutions applicables Les deux principaux th mes examin s durant la r union taient les suivants e La conservation l am lioration et la production de semences d essences usages multiples et e La viabilit des Programmes nationaux de semences foresti res Le programme de la r union tait le suivant trois jours d expos s et de discussions de groupe suivis d une visite de trois jours sur des sites d activit du PRONASEF et de l ISRA Un rapport de la r union est disponible en francais l adresse suivante Projet National de Semences Foresti res PRONASEF Km 20 Route de Rufisque BP 3818 Dakar S n gal T l copie 221 36 14 09 Adresse lectronique pronasef ns arc sn Ressources genetiques torestieres No 25 FAQ Rome 1997 66 COLLOQUE DU RESEAU INTERNATIONAL SUR LE NEEM Yangon Myanmar 28 juillet ler ao t 1997 Un colloque a r uni 23 experts et coordonnateurs nationaux du R seau international sur le neem Yangon Myanmar du 28 juillet au ler ao t l International Business Centre du Minist re des for ts Etait incluse une visite sur le site d activit s de recherche sur le neem les 30 et 31 juillet Le Minist re des for ts et le D partement des for ts du Myanmar ont accueilli le colloque et fourni d excellentes installations pour la r union Les principaux
114. itish Columbia Vancouver BC Ledig F T 1986 Conservation strategies for forest gene resources For Ecol Manag 14 77 90 Lester D T E M Campbell and A D Yanchuk 1993 A gene conservation strategy for BC conifers Part I A survey of protected areas for the maintenance of genetic resources of conifers of British Columbia BC Ministry of Forests Research Report Unpublished Internal Report Lester D T and A D Yanchuk 1996 A survey of the protected status of conifers in British Columbia in situ gene conservation BC Ministry of Forests Research Report No 04 Victoria BC Lewontin R C and L C Birch 1966 Hybridization as a source of variation for adaptation to new environments Evolution 20 315 336 Madelena F E and A Robertson 1975 Population structure in artificial selection studies with Drosophila melanogaster Genet Res Camb 25 113 126 Meidinger D and J Pojar 1991 Ecosystems of British Columbia Ministry of Forests Special Report Namkoong G 1984 Strategies for gene conservation in forest tree breeding n Yeatman Kafton and Wilks Eds Plant gene resources a conservation imperative AAAS Selected Symp 87 Westview Press Boulder CO pp 79 89 Riggs L R 1982 Douglas fir genetic resources An assessment and plan for California California gene resource program Sacramento CA Weetman G and A Vyse 1990 Natural regeneration pp 118 129 n Regenerating British Columbia s Forests D P
115. iversity Working paper No 17 29 pp E CIRAD Manuel des techniques d lectrophor se isoenzymatique adapt es au Neem Azadiracta Indica 1997 Reseau International sur le Neem 20 pp F FORTIP Domestication and breeding of Teak Tectona grandis Linn f by Apichart Kaosa ard RAS 91 004 1996 Technical Document No 4 48 pp E UNDP FAO Regional Project on Tree Breeding and Propagation RAS 91 004 P O Box 157 4031 College Laguna Phulippines Koski V Skroeppa T Paule L Wolf H amp Turok J Technical guidelines for genetic conservation 1997 of Norway spruce Picea abies L Karst International Plant Genetic Resources Institute PGRI Rome Italy 42 pp E Leadem C A guide to the biology and use of forest tree seeds Land Management Handbook No 30 1996 20 pp E British Columbia Ministry of Forestry Forestry Division Services Branch Production Resources 31 Bastion Square Victoria BC V8W 3E7 Canada Smurfit Cart n de Colombia Conservaci n ex situ de Pinus ayacahuite Ehren in Colombia Informe de 1996 Investigaci n Forestal No 175 6 pp S Cart n de Colombia S A Apdo A reo 6574 Cali Colombia Ressources g n tiques forestitres No 25 FAO Rome 1997 85 Smurfit Cart n de Colombia Evaluaci n de m todos de inoculati n e indicativos de resistencia de Eucalyptus 1996 grandis Hill ex Maiden a dos patogenos fungosos Informe de Investigaci n Forestal No 176 11 pp 5
116. jet de programmes de boisement n cessitant la disponibilit de mat riel de reproduction de grande qualit g n tique Actuellement l insuffisance des fonds allou s la restructuration les restrictions administratives l exode de personnel qualifi vers d autres secteurs de l conomie et m me les troubles int rieurs entravent le perfectionnement la mise en oeuvre et l int gration efficace des plans existants pour la conservation in situ et ex sifu des ressources g n tiques Ressources genctiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 80 GROUPE DE TRAVAIL SUR LA BIODIVERSITE ET LES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES La coordination des activit s relatives aux ressources g n tiques foresti res men es auparavant dans les limites de l Union sovi tique ainsi que les nombreux contacts entre scientifiques et gestionnaires des for ts dans la r gion ont brusquement cess il y a quelques ann es Au sein du nouveau groupe de travail du CAN PGR des informations et des exp riences seront chang es r guli rement des strat gies conjointes seront labor es et un plan de travail pr voyant le partage des responsabilit s dans les zones o les besoins sont les plus urgents sera mis en oeuvre La premi re r union du groupe de travail r gional s est tenue l Institut de recherches sur les for ts et les noyers Bishkek R publique kirghize en ao t 1997 Elle a t organis e conjointement avec le programme d app
117. l g n tique de Tsuga heterophylla en Colombie Britannique n cessite actuellement peu d attention par rapport Taxus brevifolia et Pinus albicaulis M me pour Taxus brevifolia sur la base de nos enqu tes cologiques et des tudes de la variation g n tique El Kassaby et Yanchuk 1994 il n y a plus de menace imm diate Beaucoup d autres probl mes pourraient ne plus se poser ou tre sous estim s simplement cause de notre ignorance relative de la gravit des menaces par exemple la rouille v siculeuse sur Pinus albicaulis Keane et Arno 1993 Figure 1 QUESTIONS CONCERNANT LA GESTION FUTURE Cette tude a soulev de nouvelles questions par exemple 1 action de suivi dans l aire d chantillonnage de la population pour les collections ex situ ii effectuer des v rifications au sol sur les r serves actuelles pour lesquelles les donn es sont insuffisantes ou inexistantes et iii examiner la valeur de certaines populations non situ es en Colombie Britannique moyennant des initiatives men es en coop ration pour la conservation du mat riel g n tique ou des collections strat giques ex situ Toutefois il s agit l de pr occupations locales qui pourraient tre peu importantes par rapport certains autres probl mes qui se posent encore Premi rement les r serves consid r es actuellement comme ad quates pour la conservation du mat riel g n tique ne conserveront pas obligatoirement ces caract res ind finiment
118. l comprend aussi la terminologie commune l laboration de m thodologies pour certaines essences et une base de donn es sur les ressources g n tiques Le groupe de travail se r unira de nouveau en septembre 1998 Les activit s entreprises actuellement pour aider les pays d Asie centrale renforcer leurs programmes relatifs aux ressources g n tiques foresti res sont tr s importantes compte tenu des efforts croissants d ploy s dans le monde laboration du cadre coh rent pour les ressources g n tiques foresti res par la FAO mise en oeuvre de la Convention sur la diversit biologique etc Ressources g n tiques forestieres No 25 FAO Rome 1997 T MONOGRAPHIES DE PARKIA BIGLOBOSA ET VITELLARIA PARADOXA L Universit du Pays de Galles a publi une s rie de textes complets sur des essences agroforesti res africaines reconnues comme prioritaires pour le d veloppement par le Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res Des monographies de Balanites aegyptiaca et Acacia seyal ont t publi es en 1991 et 1993 respectivement Elles sont maintenant compl t es par des compilations d taill es sur le karit Virellaria paradoxa 1996 et le n r Parkia biglobosa 1997 Vitellaria paradoxa est connue depuis longtemps comme source de graisse v g tale occupant la deuxi me place apr s l huile de palme en Afrique occidentale La sous esp ce paradoxa est encore une ressource importante au plan
119. la conservation et l am lioration g n tique ii de tester l adaptation des populations du nord du Costa Rica r gions d Upala dans le sud du Costa Rica Les essais de descendances ont t mis en place en 1996 dans deux zones pr c demment cultiv es l une situ e 50 m au dessus du niveau de la mer o il tombe en moyenne 2 500 mm d eau par an et o la temp rature moyenne annuelle est de 25 C et l autre o la saison s che dure 3 mois et qui recoit moins de 100 mm de pluie par an On a eu recours un mod le en blocs al atoires complets avec 15 r p titions 31 traitements et deux arbres par traitement Jusqu ici trois valuations ont t faites avec mesure de la hauteur totale et du diam tre du collet laide d un pied coulisse Les trois valuations ont mis en vidence des diff rences statistiquement importantes entre les descendances les r sultats de la derni re valuation ont servi de base l analyse faite dans le pr sent article Resyonrces g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 355 Les 31 traitements sont compos s de familles issues de pollinisation libre provenant d arbres de peuplements naturels chantillonn s sans que leur taille ou leur forme aient t s lectionn es toutefois il faudrait noter que seuls les arbres de plus grande taille et dominants avaient assez de semences pour tre inclus dans l exp rience A l ge de huit mois les arbres s taient bien ad
120. laboratoires commerciaux Ressources venetiques foresieres No 23 FAO Rome 11997 Gave L emploi de sondes mol culaires est particuli rement int ressant dans des tudes visant caract riser des genes individuels et appr hender les processus g n tiques Une application plus large de la biotechnologie sera conditionn e par une bonne connaissance de l action des g nes au niveau mol culaire et les tudes utilisant des sondes apportent une contribution importante cette connaissance Un tel travail doit tre conduit de pr f rence dans des laboratoires bien quip s et bien pourvus en personnel utilisant des essences modeles Biotransformation Constituant en lui m me un tr s vaste sujet l emploi de microorganismes dans la conversion biologique de mati res lignocellulosiques et la conversion des d chets n est examin que bri vement dans ce rapport Les techniques ont un potentiel d application consid rable dans les industries foresti res dans l industrie de la pate et dans la d gradation de compos s dangereux Les progr s de la biotransformation dans l industrie de la pate et du papier am neront sans doute une meilleure qualit des produits un rendement nerg tique accru et une diminution des impacts sur l environnement Les proc d s de mise en p te sont essentiellement identiques pour les essences tropicales et temp r es et les b n fices iront aussi bien aux r gions tropicales qu aux r
121. liaceae in French Guyana tropical forest 997 American Journal of Botany 84 4 461 470 E Dwivedi N K Bhandari D C amp Varma S K Collecting Prosopis cineraria L Mac Bride germplasm 997 in Western India IPGRI Newsletter for Asia the Pacific and the Oceania No 22 p 19 E Edwards D G W amp El Kassaby Y A The biology and management of coniferous forest seeds Genetic 996 perspectives The Forestry Chronicle Vol 72 5 481 484 E Eibl B Silva F amp Bobadilla A Ficha tecnica arboles de misiones Cedrela fissilis Vellozo Fenologia 996 semilla y fruto Yvyraret Vol 7 pp 42 S Gartland H M Vogel H Bohren A V Grance L A amp Cabral J Ficha tecnica arboles de misiones 1996 Cedrela fissilis Vellozo Aspectos dendrologicos Yvyraret Vol 7 38 41 S Gry L Les arbres m ritent aussi des graines de qualit For ts de France Vol 400 23 29 F 1997 Ipinza P R Guti rrez B Emhart V Ganancias Gen ticas en el Corto Plazo Chile Forestal Agosto 1997 1997 36 38 S Ressources genetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 86 Khasa P D amp Dancik B P Sustaining tropical forest biodiversity Journal of Sustainable Forestry Vol 1997 5 1 2 217 235 E Kimmins J P Biodiversity and its relationship to ecosystem health and integrity The Forestry Chronicle 1997 Vol 13 2 229 232 E Kjaer E D Sigismund H R amp Suangtho V A multi
122. lication Number 9 University of Wales Bangor 107 pp QUNM P HU Ressources g netiques foresti res No 25 FAQ Rome 1997 250072 RECENTES PUBLICATIONS INTERESSANTES i LIVRES ET MANUELS Center for International Forestry Research CIFOR Manual of forest fruits seeds and seedlings CIFOR 1996 CD ROM Publication No 1 E CIFOR Library P O Box 6596 JKPWB Jakarta 10065 Indonesia Price 15 US FAO Directory of Seed Sources of the Mediterranean Conifers Publication prepared by the Research 1997 Directorate of the Forest Tree Seeds and Tree Breeding Turkey in the framework of the Silva Mediterranea Network on the Selection of Stands of Mediterranean Conifers for the Production of Seed to be Used in Reforestation Programmes FAO Rome ltaly 118 pp E Frankel O H Brown H D amp Burdon J J The conservation of plant biodiversity University Press 1996 Cambridge UK 299 pp E i Morgenstern E K Geographic variation in forest trees University of British Columbia Press Canada 1996 209 pp E University of British Columbia Press 6344 Memorial Road Vancouver BC V6T 122 Canada Fax 1 800 668 0821 ii ACTES DE CONFERENCES REUNIONS ET SEMINAIRES CSIRO Environmental management the role of eucalypts and other fast growing species Proceedings of 1996 the Joint Australian Japanese Workshop held in Australia 23 27 October 1995 Edited by K G Eldridge M P Crowe and K M Old 217 pp E
123. lles elle est souvent prot g e et cultiv e dans les syst mes agroforestiers et se trouve commun ment dans les cours des maisons en zones urbaines En Am rique tropicale il existe beaucoup de r serves et d aires prot g es englobant de nombreuses population de m liac es et qui jouent un r le tr s important dans la conservation im situ des esp ces Par exemple on trouve dans le sud est du Mexique les r serves de la biosph re suivantes SEDUE 1989 1 Montes Azules dans le Chiapas 331 200 ha ii Calakmul dans le Campeche 723 185 ha iii Sian kan dans le Quintana Roo 528 147 ha ainsi que de nombreuses r serves naturelles qui occupent diff rentes zones cologiques du pays En Am rique centrale il y a des r serves dans tous les pays par exemple au Guatemala la r serve maya de la biosph re au Honduras la r serve de Rio Pl tano Au Belize il existe deux r serves naturelles ainsi que 20 r serves foresti res deux sanctuaires de faune sauvage et deux parcs nationaux En Am rique du Sud il y a de nombreuses r serves naturelles et des parcs nationaux qui contiennent des populations de Swierenia Cedrela et d autres m liac es Citons par exemple au P rou Linares 1996 les pares nationaux suivants Man Yanachaga Chemillen Rio Abiseo et Baguaje Sonene la r serve nationale de Pacaya Samiria et les for ts nationales Alexander V Humboldt et Cordillera Azul Biabo Au Br sil dans l aire de r partition natu
124. lnberg Lerche Christian Pilegaard Hansen Pierre Sigaud Soren Hald du Service de la mise en valeur des ressources foresti res tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 Ressources 9 NOTE DU REDACTEUR Le pr sent num ro de Ressources g n tiques foresti res va sous presse apr s le Onzi me Congr s forestier mondial qui s est d roul en Turquie du 13 au 22 octobre 1997 r unissant plus de 4 000 coll gues provenant de 145 pays Pour ce qui concerne la conservation et l utilisation des ressources g n tiques forestieres Theme 8 le Congr s dans ses d bats comme dans son rapport a insist sur l urgence d entreprendre une action pour conserver g rer utiliser durablement et valoriser les ressources g n tiques foresti res I a not que les retards dans la conservation des cosyst mes forestiers des esp ces d arbres et arbustes et de leurs ressources g n tiques seront co teux impliquant des risques cologiques conomiques et sociaux le besoin de recourir des mesures correctives on reuses et parfois difficiles appliquer ainsi que la perte irr parable d opportunit s concernant la gestion et l utilisation durable des ressources l appui du d veloppement g n ral des pays On trouvera dans le pr sent num ro des informations sur les activit s entreprises en application des recommandations formul es par le Comit des for ts sa treizi me session qui s est pench notamment sur la question
125. m es ou encore export es vers un tableur ou un Syst me d Information G ographique SIG Pour ces consultations il est n cessaire de connaitre le langage SQL Impression des catalogues class s par genre esp ce pays adresse provenance ou n importe quel renvoi Le logiciel deux disquettes de 3 pouces 4 et un manuel d instructions est disponible aupr s de la FAO sur demande gratuitement pour les centres de semences foresti res et les instituts de recherche publics Adressez vos demandes Chef du Service de la mise en valeur des ressources foresti res Division des ressources foresti res FAO Viale delle Terme di Caracalla 00100 Rome Italie Ressources g n iques foresti res No 25 FAO Rome 1997 S78 LES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES ET LEUR CONSERVATION EN ASIE CENTRALE par Jozef Turok Institut international des ressources phytog n tiques Rome Italie INTRODUCTION Compte tenu des changements politiques et conomiques advenus en Asie centrale apr s le d membrement de l Union sovi tique la conservation la gestion et l utilisation durable des ressources phytog n tiques sont devenues prioritaires La r gion d tient une diversit pr cieuse et souvent unique dans les divers types d cosyst mes forestiers qui renferment un grand nombre de plantes end miques ou reliques ainsi qu une remarquable diversit g n tique intrasp cifique dans les populations de nombreuses essences foresti res ai
126. m au dessus du niveau de la mer Selon la classification de Holdridge il s agit de for ts montagnardes plus basses humides et tr s humides Espinal 1981 On a trouv Prumnopitys associ Podocarpus mais il tait un peu plus rare entre 2 200 et 3 100 m d altitude Marin 1994b En 1993 le D partement des recherches foresti res de la Smurfit Cart n de Colombia SCC commenc une tude des podocarpes appel s commun ment pins de Colombie dans le centre et le sud ouest des montagnes andines de Colombie On a suppos qu en tudiant la ph nologie et l cologie de ces essences des strat gies de conservation in sifu et ex situ pourraient tre mises au point de mani re r duire au minimum les risques de perdre les seuls conif res indig nes de la flore colombienne Plusieurs facteurs menacent la survie de cette famille Servicios de Ingenier a Forestal y Ambiental Contractor Smurfit Cart n de Colombia Calle 75 73 128 Medellin Colombie Directeur technique CAMCORE NC State University Box 7626 Raleigh NC 27695 USA ancien g rant de la p pini re de la Smurfit Cart n de Colombia Pr sident Wright Forest Mgt Consultants Inc Contractor Smurfit Cart n de Colombia 205 Brendan Choice Cary NC 27511 Etats Unis Ressources gen tiques foresti res No 23 FAO Rome 1997 jz l Les for ts montagnardes et submontagnardes de Colombie ont t consid rablement r duites par l avanc e de la fr
127. ma de M xico T cnicas convencionales y biotecnol gicas para la propagaci n de plantas de zonas ridas Curso Taller sobre t cnicas apropiadas para la propagaci n de especies de importancia econ mica para las zonas ridas y semi ridas de Am rica Latina y el Caribe realizado en Ciudad de M xico en octubre de 1995 347 pp S Pichot C Eds Groupe de Recherche Agronomique M diterran en Ressources g n tiques foresti res 1996 Premi re r union Avignon 5 6 janvier 1996 72 pp F INRA Institut national de la Recherche Agronomique Av Vivaldi 84000 Avignon France Powell M H Ed Calliandra calothyrsus production and use A field manual Proceedings of a workshop 1997 held 23 27 January 1996 in Bogor Indonesia 62 pp E Winrock International M38 Winrock Drive Morrilton AR 72110 9370 USA Rao R amp Rao A N Eds Bamboo and rattan genetic resources and use Proceedings of the second 1997 INBAR IPGRI biodiversity genetic resources and conservation working group meeting 28 30 November 1995 Indonesia and report of the workshop meeting on rattan resources and their development in Indonesia April 26 29 Serpong Indonesia International Plant Genetic Resources Institute IPGRD 77 pp E Southern Regional Information Exchange Group Meeting on Genetic Diversity in Commercial Forest 1997 Plantations Clemson S C USA 18 to 20 July 1994 in Canadian Journal of Forest Research Vol 27 no 3 March 1997 pp
128. marqu e Des notes ont t attribu es aux esp ces comme suit sur la base du pourcentage de la province compris dans l aire de l esp ce lt 5 3 5 25 2 et gt 25 en utilisant les cartes des aires de Krajina ef al 1982 Ua Est elle en mesure de se r g n rer naturellement On a eu recours aux m thodes de r g n ration recommand es par Weetman et Vyse 1990 pour attribuer des notes en s appuyant sur la longue exp rience acquise en mati re de r g n ration naturelle et artificielle La o la r g n ration naturelle est la m thode recommand e on a mis la note 1 et l ou la r g n ration naturelle est consid r e irr alisable on a mis la note 3 Tableau 1 On a mis la note 2 aux esp ces ayant un potentiel de r g n ration naturelle moyen 4 Quel est son statut dans les r serves actuelles Une esp ce qui est bien repr sent e dans les aires actuellement prot g es est consid r e comme moins menac e qu une esp ce qui ne l est pas On a mis la note 1 aux esp ces bien repr sent es l o un compl ment d information sur le statut de la r serve tait n cessaire on a attribu l esp ce la note 2 et l o un compl ment d information tait n cessaire et o des lacunes ont t relev es dans le statut de la r serve on a mis la note 3 Tableau 1 Ressources gen tiques joresti res No 25 FAO Rome 1997 ade Ui Est elle incluse dans des pr
129. mes pertinents entre le si ge de la FAO ses Bureaux r gionaux et sous r gionaux et les programmes de terrain coordonn s par la FAO concernant les ressources g n tiques foresti res et que le besoin d une synergie troite entre activit s normatives et activit s de terrain soit pris en compte comme il convient dans la strat gie foresti re en pr paration gt a recommand que la FAO en collaboration avec des partenaires internationaux et nationaux contribue encourager l laboration l adoption et la mise en oeuvre de strat gies judicieuses en mati re de ressources g n tiques foresti res dans le cadre des plans de d veloppement mondiaux nationaux et r gionaux compte d ment tenu de la compl mentarit de la conservation de la gestion et de la valorisation des ressources g n tiques d une part et la gestion et l utilisation durable des ressources foresti res d autre part gt a recommand qu un quilibre soit maintenu entre l appui aux activit s concernant les ressources g n tiques des cosyst mes forestiers tropicaux secs et humides et qu une attention suffisante soit accord e aux for ts m diterran ennes temp r es ou bor ales en essayant de mettre en place chaque fois que possible r seaux et jumelages gt a recommand que la FAO et l IUFRO en concertation avec d autres instituts comp tents examinent et aident r viser et mettre jour la terminologie existante dans le domaine des ressou
130. mme d action r gional quinquennal inclusion dans le programme d action d activit s d appui diffusion de l information formation et recherche change de semences et d autres mat riels de reproduction des fins de recherche change de savoir faire et de technologies identification des instituts nationaux r gionaux et internationaux capables et d sireux d assumer des responsabilit s op rationnelles pour des composantes et des programmes ou activit s donn s estimation des co ts approximatifs des l ments du plan propos identification des projets se pr tant un financement ext rieur l appui d activit s nationales et r gionales recherche de donateurs potentiels mise au point concernant la responsabilit g n rale des programmes mis en oeuvre au niveau r gional sous cor gional Des ateliers pourraient tre organis s dans les r gions cog ographiques suivantes liste provisoire 1 Afrique s che pays du CILSS et de IGADD 2 Afrique orientale et australe y compris les pays de la SADC 3 Afrique occidentale et centrale zone tropicale humide 4 M diterran e 5 Asie du Sud et du Sud Est 6 Asie de l Est Ressources gen tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 to 7 Pacifique 8 Proche Orient 9 Am rique centrale pays de la CCAD Mexique et Cara bes 10 Am rique du Sud La composition pr cise et le nombre exact des ateliers seront arr t s
131. mosoid es largement r parti dans tous les pavs tropicaux On d nombre aujourd hui environ 1 250 esp ces 900 en Australie 200 en Am rique tropicale 135 en Afrique et quelques unes en Asie L Oxford Forestry Institute a choisi six esp ces africaimes sur la base de leur importance socio conomique des fins d valuation g n tique et de d veloppement Il s agit de Acacia tortilis A nilotica A senegal A Faidherbia albida A karroo faisant l objet d un projet distinct R 4526 et A erioloba Leur aire de r partition est vaste et discontinue ce qui semble indiquer des mod les de variation complexes Elles sont tr s diff rentes avec 22 taxons distincts reconnus jusqu ici dans les six esp ces Il y a de grandes diff rences cologiques et climatiques entre les taxons et les provenances qui peuvent avoir influer directement sur le r sultat d une introduction Chacune des six esp ces a une cologie distincte et des emplois tr s divers Ainsi Faidherbia albida et Acacia erioloba sont de tr s grands arbres la couronne tal e poussant principalement sur les sols sableux le long des fleuves et sur les dunes continentales Elles produisent toutes deux des quantit s consid rables de gousses qui fournissent un excellent fourrage au moment critique de la saison s che F albida poss de aussi une propri t rare celle de perdre ses feuilles pendant la saison des pluies cr ant un micro climat am lior sous le couvert ce qu
132. nces A cet gard l importance de conserver les sources de semences originales a t soulign e afin de pouvoir retourner ces ressources g n tiques des stades plus avanc s du programme du R seau Compl ment d information Pour un compl ment d information sur le R seau international sur l neem notamment pour se procurer le rapport complet de la r union ainsi que les directives pour l valuation des essais et la plaquette contenant les descriptions des sources de semences voir plus haut s adresser au Coordonnateur du R seau Veuillez adresser votre correspondance Chef Service de la mise en valeur des ressources foresti res Division des ressources foresti res D partement des for ts FAO Via delle Terme di Caracalla 00100 Rome Italie T l copie 0039 6 570 55137 Adresse lectronique Forest Genetic Resources fao org Ressources eenetques foresti res No 25 FAO Rome 1997 69 NOUVELLE PUBLICATION EN FRANCAIS ET EN ESPAGNOL DIRECTIVES TECHNIQUES FAO IPGRI POUR LE TRANSFERT SANS RISQUE SANITAIRE DU MATERIEL GENETIQUE D EUCALYPTUS La FAO et l IPGRI collaborent la publication d une s rie de Directives techniques pour le transfert sans risque sanitaire de mat riel g n tique Depuis 1989 ces brochures d un style concis ont t pr par es lors de r unions de groupes d experts sur les esp ces v g tales concern es La s rie de Directives a r cemment t tendue des genres ou
133. ncipalement les terres s ches et les vall es des fleuves loin des zones inond es Aussi bien dans les zones s ches que dans les zones inond es les sols sur lesquels elle vit sont tres fertiles Elle peut supporter des temp ratures extr mes mais les arbres sont sensibles au gel particuli rement quand ils sont jeunes On la trouve parfois sur des sites salins par exemple dans la vall e du Changana au Mozambique et commun ment sur des sols tr s salins et des sites de d chets industriels dans le sous continent indien Les neuf sous esp ces d Acacia nilotica sont tr s variables dans leur port et leur morphologie et cela se refl te dans l usage principal qui en est fait qui diff re d une r gion l autre En Afrique orientale les sous esp ces kraussiana et subalata sont des arbres de petite ou moyenne taille qui fournissent de grandes quantit s de fourrage dans les r gions de savane alors que les sous esp ces nilotica et tomentosa peuvent Ressources v n tiques foresti res No 23 FAO Rome 1997 Ls Un atteindre une grande taille le long des bassins fluviaux fournissant du bois d oeuvre et du charbon de bois d excellente qualit sur une rotation de 20 30 ans au Soudan et au S n gal En Inde A nilotica sous esp ce indica croit spontan ment sur des sols alluviaux formant des for ts s ches de basse altitude comme dans le Sind mais elle a fini par tre commun ment plant e comme arbre de ferme dans les pl
134. nction N alessandri Deux esp ces sont cit es dans la cat gorie vuln rable N glauca et N x leoni Toutefois au niveau des provenances on se heurte quelques difficult s le Red Data Book susmentionn nonce ce qui suit N obliqua Les provenances trouv es dans la R gion V figurent dans la cat gorie menac e d extinction Dans la R gion VI et la R gion m tropolitaine c est dire les zones nord de l aire de r partition naturelle de l esp ce elles figurent dans la cat gorie vuln rable N glauca Vuln rable dans les R gions VI VII VIII et la R gion m tropolitaine c est dire dans toute son aire de r partition naturelle N alessandri Menac e d extinction dans toute son aire de r partition naturelle R gion VID Ressources eenetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 oM N dombevi Vuln rable dans la R gion VI dans l extr me nord de son aire de r partition naturelle N x leoni Vuln rable dans la R gion VII dans la plus grande partie de son aire de r partition naturelle et dans la R gion VIII dans l extr me sud de son habitat N alpina Vuln rable dans la R gion VII dans l extr me nord de son aire de r partition naturelle et dans la R gion IX dans le centre de son aire de r partition naturelle N pumilo Rare dans la R gion VII dans l extr me nord de son airede r partition naturelle N antarctica Rare dans la R gion VII
135. nds ennemis des m liac es sont H grandella et H robusta Plusieurs auteurs Tillmans 1964 Entwistle 1968 Grijpma 1970 1973 et Newton et al 1993b ont entrepris des tudes et r sum tout ce que l on sait actuellement sur Hypsipyla fournissant des informations tr s compl tes qui permettent de mieux comprendre cet insecte nuisible Gripjma 1976 consid re que les attaques d Hypsipyla sont limit es aux membres de la sous famille des Swietenioideae Tout porte croire qu il y a eu une volution parall le des m liac es et d Hypsipyla illustr e par exemple par la sp cificit des rapports entre les m liac es d Am rique tropicale et H grandella et les m liac es d Asie et d Afrique et H robusta Toutefois les connaissances sur la g n tique de cette association sont encore tr s limit es Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 R sistance a Hypsipyla L attaque des foreurs des tiges est le principal probl me pour l tablissement de plantations de m liac es et la cause de la non rentabilit de cette activit en Am rique tropicale De nombreux travaux ont t entrepris afin d laborer des m thodes pour neutraliser les effets de l insecte Toutefois peu de mesures pratiques et efficaces ont t mises au point Selon certains auteurs une solution pour combattre cet insecte nuisible pourrait tre la recherche et la s lection d individus r sistants Gripjma 1976 Newton 1990
136. ne l orange qui attirent beaucoup les animaux qui leur tour diss mineront ces graines Des observations ph nologiques de Podocarpus oleifolius var macrostachyus Prumnopitys montana et P harmsiana dans la r gion andine de Colombie ont permis de noter des tendances dans la production de fruits et de graines Marin 1995 La production de graines a lieu d avril octobre avec un plus grand nombre de c nes drupes de juin ao t Des semences ont t r colt es dans le but de mettre au point des techniques de p pini re qui serviront multiplier ces esp ces Des essais de germination comprenant diff rents traitements d ombrage et de substrat ont t effectu s dans les p pini res foresti res de la SCC Malheureusement la germination a t m diocre de sorte que l utilisation de semences pour la r g n ration ne pr sente pas d int r t Des tudes ont montr que les semences des podocarpes sont r calcitrantes Fountain et al 1989 Shaefer 1989 Il faut poursuivre les travaux en p pini re pour d terminer les facteurs influant sur la viabilit la dormance et la germination des semences Marin 1997 La fructification et la disponibilit des semences tant impr visibles et le stockage de ces semences comportant des difficult s la multiplication v g tative est une solution int ressante pour la r g n ration partir des semences Rodr guez et Pe a 1984 Marin 1995 La multiplication v g tative p
137. ns les r gions cologiques du monde dans lesquelles les conditions environnementales les objectifs conomiques et sociaux et les aspirations sont similaires et o cette collaboration pourrait apporter des avantages concrets toutes les parties concern es ATELIERS REGIONAUX ET SOUS REGIONAUX PROBLEMES ET PLANIFICATION Le contenu et les d tails des ateliers r gionaux et sous r gionaux et les plans d action concernant les ressources g n tiques foresti res risquent de diff rer d une r gion l autre selon les conditions biologiques sociales et conomiques et les besoins et priorit s des pays concern s Toutefois la formulation de plans d action r gionaux et sous r gionaux concert s compatibles entre eux coh rents et compl mentaires facilitera le dialogue international et fournira un m canisme fiable pour attirer l attention sur des questions r gionales et mondiales importantes et ainsi faire en sorte que les ressources g n tiques foresti res ne soient pas perdues en raison du manque d information ou par n gligence Les plans d action laborer pourraient comprendre notamment les l ments communs suivants identification des priorit s r gionales g n rales par esp ce et par activit sur la base des priorit s programmes et besoins nationaux attribution des priorit s respectives incorporation d esp ces ayant la priorit absolue et de certaines activit s li es la conservation dans un progra
138. nt On les trouve entre 33 et 55 5 de latitude Sud de mani re continue jusqu au cap Horn du niveau de la mer sur la c te dans le sud jusqu 2 500 m au dessus du niveau de la mer dans la cordill re des Andes au nord Donoso 1978 Au Chili au total neuf esp ces plus un hybride reconnu et d crit dominent les for ts indig nes Autrefois les esp ces du genre Nofhofagus produisaient de grandes quantit s de bois de tr s bonne qualit mais leur exploitation men e sans discernement a d grad cette ressource jusqu son tat actuel Aujourd hui on trouve de nombreuses esp ces principalement dans les for ts secondaires r parties comme suit Nothofagus obliqua Mirb Oerst nom local Roble feuilles caduques pr sente entre 33 et 41 de latitude Sud dans la cordill re de la c te et la cordill re des Andes de 600 2 200 m au dessus du niveau de la mer Donoso 1994 Nothofagus glauca Phil Krasser Haulo feuilles caduques entre 33 5 et 37 de latitude Sud dans les deux cordill res jusqu 1 100 m au dessus du niveau de la mer Donoso 1994 Nothofagus alessandri Espinosa Ruil essence feuilles caduques tr s rare end mique dans des zones m somorphes du Chili Pr sente seulement dans 8 petits peuplements approximativement entre 35 et 36 de latitude Sud La superficie totale est actuellement d environ 400 ha Villa comm pers Pour avoir des informations sur un projet compl me
139. nt le rapport sur les premiers stades de la mise en place du R seau sur les acajous en Am rique tropicale voir article de Pati o qui suscitera un tr s grand int r t compte tenu des r cents pourparlers sur le commerce des bois d acajou tenus dans le cadre de la CITES On trouvera un compl ment d information dans un document publi r cemment par la FAO Rome et disponible sur demande qui renferme des propositions pour une action coordonn e dans le domaine des ressources g n tiques des genres Swietenia et Cedrela Le pr sent num ro de Ressources g n riques forestieres contient galement de brefs articles et des notes sur la r colte et les disponibilit s de semences et sur de nouveaux r seaux d changes d information et d activit s coop ratives Afin de pouvoir mettre jour notre liste de distribution nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous renvoyer le formulaire ci joint d ment rempli Nous aimerions galement connaitre vos r actions et avoir votre avis sur l utilit et l int r t des articles contenus dans le pr sent num ro de notre bulletin annuel De brefs articles d int r t g n ral pour les prochains num ros seront bienvenus Ces articles ne doivent pas en g n rale d passer 2 000 mots Le Secr tariat se r serve le droit de remanier les contributions retenues pour publication Veuillez adresser votre correspondance A q Egg MEAE TS regle E Chef Service de la mise en valeur des ressource
140. ntaire men au Chili UACH INFOR FONDEF voir Ipinza R et Emhart V Mejoramiento gen tico para especies de Nothofagus Rentable opci n productiva Chile Forestal juin 1997 dition espagnole p 18 21 l dition anglaise est sous presse Villa Alexis CONAF R gion de Maule Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 Se Nothofagus dombeyi Mirb Oerst Coig c feuilles persistantes et l une des esp ces les plus communes du genre Nothofagus au Chili Pr sente entre 35 et 48 de latitude Sud principalement dans la cordill re des Andes du niveau de la mer jusqu la limite de la v g tation arbor e Donoso 1974 Nothofagus alpina Poepp et Endl Oerst Rauli est peut tre l esp ce la plus pr cieuse de ce genre Elle est a feuilles caduques pr sente entre 35 et 41 de latitude Sud dans les deux cordill res entre 500 et 1 200 m au dessus du niveau de la mer Donoso 1978 Nothofagus pumilio Poepp et Endl Krasser Lenga feuilles caduques pr sente surtout dans la cordill re des Andes entre 35 5 et 55 de latitude Sud jusqu au cap Horn Hoffmann 1994 Dans la cordill re de la c te on la trouve uniquement sur les sommets comme sur les montagnes du Nahuelbuta et la cordill re Pelada Donoso 1978 dans d autres zones de son aire elle va du niveau de la mer jusqu la limite de la v g tation arbor e Nothofagus antarctica Forst Oerst Nirre
141. ntrale les for ts sont r parties in galement et occupent une proportion plut t faible de la superficie dans les cinq pays couvert arbor en moyenne inf rieur 5 N anmoins les peuplements forestiers remplissent des fonctions cologiques et socio conomiques tr s importantes qui repr sentent une source de revenus pour les populations locales Les for ts montagnardes renfermant un certain nombre de r sineux et de feuillus occupent une amplitude cologique tr s vaste Elles sont en grande partie constitu es de gen vriers arborescents Juniperus seravsehanica J semiglobosa et J turkestanica Les pessi res o domine Picea schrenkiana sont galement caract ristiques La r g n ration naturelle des pic as et des gen vriers tant tr s faible on y tablit intens ment des cultures depuis des d cennies Un exemple de ressources g n tiques menac es au niveau de l esp ce est Abies semenovii une esp ce end mique dont tr s peu d arbres survivent dans la nature et pour laquelle des tudes g n tiques ont d j montr un effet important de consanguinit Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 19 La r gion est particuli rement riche en ressources sauvages d arbres fruitiers et noix Les for ts naturelles des altitudes de 800 2 000 m dans la partie ouest des monts Tian Shan sont caract ristiques avec une composition riche et nettement diff renci e de peuplements de noye
142. objectifs du colloque taient les suivants 1 pr senter et examiner les activit s du R seau men es en 1996 notamment les r sultats de la mise en place des essais 11 examiner et adopter les directives pour l valuation des essais de provenances iii examiner les activit s futures du R seau et iv effectuer des visites sur les sites o sont entreprises les activit s de recherche sur le neem au Myanmar Etat d avancement de la mise en place des essais internationaux de provenances Apr s la r ussite des changes de semences et de la production en p pini re en 1995 des essais internationaux de provenances ont t mis en place par les collaborateurs du R seau en 1996 suivant les directives communes pour la conception et la mise en place des essais adopt es au colloque du R seau international sur le neem de Bangkok en mars 1996 Les participants ont examin l tat d avancement de la mise en place des essais entreprise par les collaborateurs du R seau et ont conclu que cette op ration avait t une grande r ussite dans la plupart des pays et que la majorit des pays d tenaient maintenant des essais internationaux de provenances soigneusement concus bien g r s et viables Ils ont galement pr cis que plus de 30 essais ont d j t mis en place repr sentant les diff rentes conditions et aires cologiques o le neem est cultiv Directives pour l valuation des essais Le groupe de travail sur l valuation de
143. obl me consiste continuer de recueillir ces informations et mettre en oeuvre la m thode n cessaire pour assurer la conservation ad quate des ressources g n tiques des conif res de la Colombie Britannique Pour conclure cette tude constitue un premier pas pour l laboration d une strat gie globale en mati re de gestion des ressources g n tiques des conif res en Colombie Britannique REFERENCES BC Ministry of Forests 1991 Ecosystems of British Columbia D Meidinger and J Pojar Eds Victoria BC Ei Kassaby Y and A D Yanchuk 1994 Genetic diversity differentiation and inbreeding in pacific yew from British Columbia J Hered 85 112 117 Eriksson G G Namkoong and J H Roberds 1993 Dynamic gene conservation for uncertain futures For Ecol Manage 62 15 37 Falk D A 1987 Integrated conservation strategies for endangered plants Nat Areas J 7 118 123 Goodnight C J 1988 Epistasis and the effect of founder events on the additivegenetic variance Evolution 42 441 454 Hill W G 1982 Predictions of response to artificial selection from new mutations Genet Res Camb 40 255 278 Keane R E and S F Arno 1993 Rapid decline of whitebark pine in western Montana evidence from 20 year remeasurements West J Appl For 8 44 47 Krajina V J K Klinka and J Worrall 1982 Distribution and ecological characteristics of trees and shrubs of British Columbia Faculty of Forestry University of Br
144. ogrammes d essais de provenances et d am lioration g n tique Pour la pr sente analyse l envergure du programme et des d tails des populations ex situ n ont pas t jug s aussi importants que le fait de savoir si l esp ce pouvait tre incluse ou non dans les trois grandes cat gories de programmes Des essais ex situ de grande chelle ont eu la note I des essais mod r s la note 2 et pas d essais la note 3 Tableau 1 pour les essais de provenances et de descendances 6 Quelle est sa valeur conomique actuelle ou potentielle Une esp ce comme Taxus brevifolia a suscit un int r t plus imm diat lorsque son profil a t am lior en raison de son utilisation ventuelle dans le traitement du cancer Wheeler et Hehnan 1993 que ne l a fait Juniperus scopulorum par exemple Ainsi sa valeur conomique potentielle tant menac e du fait de la surexploitation le rang de priorit attribu l if commun pour des activit s de conservation du mat riel g n tique a remont De nombreuses m thodes pourraient tre utilis es pour rassembler les crit res susmentionn s en une liste de priorit s rationnelle Ces notes g n rales subjectives attribu es chacune des cat gories classent les 23 esp ces Tableau 1 La gamme des notes ajout es montre comment cette m thode fait la distinction entre les esp ces risques relativement lev s et celles risques relativement faibles La conservation du mat rie
145. oire polymorphique de l ADN RAPD afin d valuer la diversit et l effet de la coupe s lective sur la base g n tique de ces populations naturelles Les populations chantillonn es sur la c te pacifique du Costa Rica ont des profils tr s diff rents de celles chantillonn es sur la c te antillaise Les populations de la c te antillaise du Costa Rica sont tr s diff rentes de celles du Honduras du Guatemala de Porto Rico et du Venezuela incluses dans l analyse Dans le but d estimer la diversit g n tique et le taux de pollinisation crois e chez une esp ce d arbre rare c est dire une esp ce faible densit de population Gandara 1995 a prospect une population naturelle de C fissilis Vell dans la for t primaire de Fazenda Intervales Sete Barras Sao Paulo Br sil Dans la zone tudi e il a recens seulement 34 arbres adultes de C fissilis sur une superficie de 270 ha L auteur a eu recours la technique de l lectrophor se isoenzymatique dans des gels d amidon horizontaux pour estimer les param tres g n tiques Pour les arbres adultes de Cedrela fissilis l h t rozygotie moyenne Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 E tait de 0 222 l h t rozygotie pour les loci polymorphes tait de 0 228 Le pourcentage de loci polymorphes tait de 84 6 et le nombre moyen d all les par locus a t estim 4 2 38 La population adulte tait en quilibre conform ment la lo
146. omit ex cutif y compris des listes des documents pr sent s aux r unions parall les des groupes de travail sont disponibles sur le site Web de la FAO l adresse suivante http www fao org waicent faoinfo forestry IPC IPChom e htm Les documents pr sent s aux groupes de travail le discours liminaire et les documents de synth se sont disponibles sous forme imprim e aupr s du Secr taire de la CIP REPERTOIRE DE SPECIALISTES DU PEUPLIER ET DU SAULE La troisi me r vision du R pertoire de sp cialistes du peuplier et du saule publi pour la premi re fois en 1992 et r vis en 1994 est parue en avril 1996 Des exemplaires sont disponibles aupr s du Secr taire de la CIP 5OEME ANNIVERSAIRE DE LA CIP La CIP a t fond e en France en 1947 Pour marquer l occasion une r union a t organis e durant le Congr s forestier mondial Antalya Turquie octobre 1997 M Victor Steenackers pr sident du Comit ex cutif de la CIP et ancien directeur de l Institut voor Bosboun en WildScheer Geraardsbergen Belgique y a prononc un discours liminaire sur le th me de la populicuiture durable et viable l chelon mondial Des r sum s des activit s des groupes de travail dont A ook into the past for the development of future strategies Inspirons nous du pass pour laborer les strat gies de demain d crivant les progr s du groupe de travail sur la s lection du peuplier et du saule pourrait int resser nos lec
147. onstances all gement de la pression sur une esp ce menac e dans certains cas mise en danger d une culture traditionnelle dans d autres cas M thodes modernes de diagnostic Une r volution dans les m thodes de diagnostic a t apport e par la disponibilit d essais de haute sensibilit en particulier ceux bas s sur les r actions immunitaires et les sondes mol culaires Les m thodes de diagnostic immunologique sont particuli rement int ressantes pour la d tection d agents pathog nes dans es plantes dans le sol etc et pour la d tection de produits chimiques agricoles Ces m thodes offrent une efficacit consid rablement am lior e par rapport aux techniques classiques et ont d importantes applications oresti eres Les maladies cryptogamiques sont particuli rement importantes pour de nombreuses essences oresti res et il y a une demande importante de surveillance de l environnement dans les for ts et en particulier pour la d tection de substances chimiques industrielles Ces conditions s appliquent aussi bien aux for ts tropicales qu celles des r gions temp r es Avec des trousses de diagnostic appropri es ces tests sont rapides et relativement peu co teux et ne demandent pas d installations complexes ou de formation particuli re pour leur emploi Le d veloppement des anticorps sp cifiques et des trousses en revanche est une activit hautement sp cialis e qui doit tre men e de pr f rence dans de grands
148. onti re agricole 2 l exploitation s lective a r duit la fr quence et la place des podocarpes dans les for ts r siduelles laissant des populations base g n tique restreinte 3 la physiologie de la reproduction de ces esp ces limite la possibilit de r g n ration naturelle Ce sombre sc nario a motiv la s lection d arbres de la famille des Podocarpaceae pour des travaux d am lioration g n tique et de conservation Les d partements colombiens ou les s lections ont eu lieu taient les suivants Narifio Cauca Valle Quind o Risaralda et Antioquia des altitudes allant de 1 800 3 200 m au dessus du niveau de la mer Environ 580 arbres ont t examin s durant le processus de s lection 30 arbres ont t choisis repr sentant 3 esp ces et une vari t Podocarpus oleifolius D Don ex Lamb Podocarpus oleifolius var macrostachyus Parl Buchh amp Gray Pruninopitys montana Humb amp Bonpl ex Wild De Laubenfels et Prumnopitys harmsiana Pilger De Laubenfels Marin 1994 Marin 1994b a situ la famille des Podocarpaceae sur les pentes abruptes dans les montagnes des Andes colombiennes dans tous ces sites l humidit tait relativement lev e et la couverture d tritique bien d finie Les populations tudi es ont t trouv es dans des peuplements mixtes associ es des familles de Cunoniaceae Araliaceae Lauraceae Clusiaceae et Myrtaceae dans l tage dominant et des familles de Mela
149. osystems of the new world tropics New Jersey Princeton University Press 435 p Lee H Y 1967 Studies on the thyrse a mixed inflorescence Taiwania 13 131 146 Linares B C 1996 Recursos gen ticos de especies de la familia Meliaceae en los neotr picos prioridades para acci n coordinada Per y norte de Sudam rica Forestry Department FAO Rome Italy 69 p non public Little E L Jr Wadsworth F H Marrero J 1967 rboles Comunes de Puerto Rico y Las Islas V rgenes USDA Forest Service Universidad de Puerto Rico Editorial UPR 827 pp Little E L Jr 1978 Atlas of United States trees Florida Misc Public 1362 Washington D C USDA 1362 vol 5 Men ndez J M Berrios M del C amp Castilla R 1989 Observaciones sobre los h bitos alimenticios de larvas de Hypsipvla grandella Zeller en condiciones de laboratorio Inst de Invest For La Habana Revista Forestal Baracoa 19 2 7 14 Miller W A 1940 Mahogany logging in British Honduras Carib For 2 67 72 Miranda F 1952 La vegetaci n de Chiapas Vol menes I y H Gobierno del Estado de Chiapas M xico Navarro P C amp Hern ndez M 1996 Informe anual interno del proyecto diversidad gen tica de caoba CATIE Costa Rica 4p Navarro P C 1996 Informe sobre los recursos gen ticos de la familia Meliaceae en Centro Am rica Prioridades para actividades coordinadas Forestry Department FAO Rome Italy 31 p non publi Negreros
150. otras especies Forestales de Ja n y San Ignacio Ed Gr fica Bellido Lima Per 71p Figure 1 Arbre s lectionn de Podocarpus oleifolius var macrostachyus Laguna la Cocha D partement de Nari o dans le sud de la Colombie Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 15 LES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES SUR LE SITE WEB DE LA FAO Le site Web en anglais de la FAO sur les ressources g n tiques foresti res a t mis jour adresse suivante un site en francais est en cours d laboration http www fao org waicent faoinfo forestry fogenres homepage content htm o ss at o FAO s PROGRAMME ON CONSERVATION AND SUSTAINABLE USE OF FOREST GENETIC RESOURCES e Evolution of FAO s work in the conservation and sustainable use of forest genetic resources O Forest genetic resources in preparation for the Fourth International Technical Conference on Plant Genetic Resources For Food and Agriculture Leipzig Germany June 1996 A Global Plan of Action for the Conservation and Sustainable Use of Forest Genetic Resources FAO s current programmes in Forest Genetic Resources REFORGEN FAO global information system on forest genetic resources The International Neem Network Studies on Mahogany species in Central and South America n situ conservation Ex situ conservation Safe movement of tree germplasm e Evaluation of field trials in arid and semi arid zones
151. ousses et le degr de pubescence sur celles ci et sur les rameaux le port de l arbre et la forme de son houppier Le mod le de variation n est pas tr s clair dans certaines r gions quelques unes des sous esp ces africaines existent peut tre en Asie sous esp ce subalata et sous esp ce adstringens Brenan 1983 et la sous esp ce kraussiana semble avoir une r partition disjointe en Afrique australe comme en Ethiopie et en Arabie Hunde et Thulin 1989 Miller et Morris 1988 Ali et Qaiser 1980 sont d avis que la sous esp ce africaine pourrait tre n e en Asie par hybridation entre la sous esp ce indica et la sous esp ce hemispherica Toutefois il n est pas facile de rattacher des chantillons sans gousses une sous esp ce A part son port semblable celui du peuplier la sous esp ce cupressiformis diff re peu de la sous esp ce indica et les semences de la sous esp ce cupressiformis produisent des semis de cupressiformis ou d indica dans un rapport de 3 1 Les sous esp ces africaines semblent avoir deux pr f rences cologiques tr s diff rentes Les sous esp ces subalata leiocarpa et adstringens sont pr sentes sur les p turages bois s les savanes et les formations arbustives s ches et loin des habitats alluviaux et des sols lourds et secs les sous esp ces nilotica et tomentosd vivent quasi exclusivement dans des habitats alluviaux et des zones inond es temporairement et la sous esp ce kraussiana pr f re pri
152. ouvelles essences feuillues tropicales ou des essences non industrielles pour lesquelles la variation g n tique naturellement existante est g n ralement mal d finie Ressources cuetiques forestieres No 25 FAQ Rome 1997 _ 61 Fusion de protoplastes Au cours d une longue p riode de recherche on a obtenu diverses reprises des succ s dans la production d hybrides artificiels par fusion de protoplastes notamment avec des plantes appartenant aux familles des Brassicac es et des Solanac es De s rieuses limitations sont toutefois impos es par la parent taxonomique entre les parents et par la n cessit de r g n rer partir de protoplastes Les perspectives de succ s avec de nouveaux couples d esp ces seraient sans doute faibles La fusion de protoplastes ne fait encore l objet d aucune application commerciale dans des programmes d am lioration des plantes cultiv es C est l un domaine o l on entrevoit peu d applicabilit aux essences foresti res notamment celles pour lesquelles on n a encore que peu tudi les possibilit s d hybridation classique par exemple certains feuillus tropicaux et essences non industrielles A plus long terme les objectifs de la fusion de protoplastes pourraient tre mieux servis par des manipulations au niveau de l ADN Cultures d haploides La culture d anth res a t utilis e pour la production rapide de lign es homozygotes dans la s lection de certaines c r
153. par la suite durant la mise en oeuvre des plans d action La liste ci dessus n est donc fournie qu titre indicatif Elle pourrait faire l objet d une r vision compte tenu des pr f rences exprim es par les donateurs potentiels et des contraintes logistiques g n rales La FAO cherche actuellement un appui financier pour la pr paration de ces initiatives r gionales ACTIONS ENTREPRISES A CE JOUR Conform ment aux priorit s indiqu es par les pays dans les instances internationales dans lesquelles la question a t examin e le CIRAF l IPGRI et la FAO ont uni leurs forces et pr voient d aider organiser dans la premi re moiti de 1998 un Atelier sur la conservation la gestion l utilisation durable et la mise en valeur des ressources g n tiques foresti res en Afrique s che subsaharienne 1 est propos que l organisation de cet atelier initi par les pays ainsi que son suivi se fassent en collaboration troite avec les secr tariats du CILSS et de l IGADD et avec l appui d autres organisations internationales et bilat rales int ress es poss dant un savoir faire en la mati re L exp rience et l information acquises gr ce cet atelier aideront faciliter la pr paration d un deuxi me atelier similaire en Afrique orientale et australe avec le concours du secr tariat de la SADC une fois que des ressources suffisantes auront t trouv es cette fin en 1998 Un appui technique et scientifique aux initiatives pr
154. pas capables de se r g n rer naturellement Ce projet a identifi et r colt des semences dans deux pays africains seulement Par la suite d autres activit s coordonn es par le CIRAD CTFT ont chantillonn beaucoup d autres sites de Faidherbia albida et d A senegal en Afrique occidentale En 1987 l Oxford Forestry Institute et l Overseas Development Agency ont commenc l chantillonnage des quatre esp ces et de leurs principaux taxons sous sp citiques dans les zones d Afrique orientale et australe ou la r colte avait t insuffisante et ont ajout par la suite A karroo et A erioloba pour une tude pouss e Le pr sent article se propose de donner un bref compte rendu des proc dures d chantillonnage qui ont t utilis es par l Oxford Forestry Institute pour constituer les collections de semences de ces cinq esp ces d Acacia et de Faidherbia albida et une liste des provenances indiquant leurs emplacements et les donn es climatiques de base concernant leurs aires de r partition naturelle ECHANTILLONNAGE DE LA VARIATION GENETIQUE On a s lectionn des provenances pour une collection de semences en tenant compte de la discontinuit g ographique et des diff rences dans le climat l altitude les sols et l cologie op ration rendue difficile par des probl mes d acc s et le manque de temps Etant donn qu au d part on savait peu de choses sur les mod les de variation dans les populations on a pr lev pour chaque
155. plication des techniques existantes des essences de reboisement prouv es est une condition importante de l am lioration des essences tropicales Pour d autres essences industrielles potentiellement int ressantes il faudra proc der des tests d esp ces tudier leurs syst mes de reproduction effectuer des r coltes de Tir du Rapport d un avant projet de l OIBT 42 97 F Biotechnologie et production soutenue de bois tropicaux R J Haines et B E Martin 1995 168 pages disponible en anglais fran ais et espagnol La version d finitive de cette tude a t d abord distribu e la 20 me session du Conseil international des bois tropicaux tenue Santa Cruz de la Sierra Bolivie du 21 au 29 mai 1997 cf Note de secr tariat CRF XX 8 PPD 12 93 F Rapport complet disponible aupr s de International Tropical Timber Organization SF International Organizations Centre Pacifico Yokohama 1 1 1 Minato Mirai Nishi ku Yokohama 220 Japon t l copie 81 45 223 1111 adresse lectronique info itto or jp Voir aussi ITTO Tropical Forest Up Date Vol 7 No 2 1997 p 16 pour de br ves informations sur le Rapport Queensland Forest Research Institute Australie Conseil g n ral du g nie rural des eaux et des for ts France Ressources gen tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 EAS provenances mettre en place des essais prendre des mesures de conservation g n tique et entreprendre un travail
156. populations disjointes de l aire de r partition continue de l esp ce Au sein de chaque cat gorie par exemple combinaison cor gion zone biog oclimatique le Systeme de rapports d inventaires forestiers du Minist re des for ts a t tudi pour estimer le nombre de Tiges pr sentes dans chacune des aires prot g es Les volumes de bois ont t convertis en nombre d arbres sur la base des mod les liant le volume des arbres et leur densit l hectare g n tiques forestieres Na 25 FAO Rome 1997 Left de On a identifi les aires o une protection suppl mentaire est recommand e Les recommandations taient fond es sur le nombre et la r partition des r serves et le nombre estimatif d arbres dans chacune d entre elles Des cartes de la r partition des aires prot g es pour chaque esp ce et des aires recommand es pour une protection suppl mentaire sont disponibles Lester et Yanchuk 1996 Cet examen a confirm que pour la plupart des esp ces des lois prot gent un grand nombre d arbres contre l abattage Pour d autres esp ces toutefois il n y a pas d information disponible actuellement ou la protection est absente ou insuffisante Les d tails de cet examen sont pr sent s dans Lester er al 1993 et Lester et Yanchuk 1996 2 me partie Fixation des priorit s pour la conservation g n tique Si la premi re partie repr sente un pas important pour l laboration d une strat gie de conserv
157. r senteront vraisemblablement une variation moins marqu e entre populations voisines Effets de la sylviculture et de l am nagement forestier Aucune tude n a t men e sur cet aspect et les effets de la sylviculture et de l am nagement forestier sur les ressources g n tiques des esp ces du genre Nothofagus sont inconnus PLANS POUR DE NOUVELLES RECHERCHES La Compagnie Nationale Foresti re CONAF par l interm diaire de son Centre de semences foresti res Chill n et l Institut de recherche agronomique INIA par le biais de sa Station exp rimentale r gionale Quilamapu Chill n ont labor ensemble un avant projet visant obtenir les informations de base n cessaires pour une bonne conservation des ressources g n tiques des esp ces du genre Nothofagus Le projet est intitul Description du niveau biochimique et mol culaire des populations de six esp ces du genre Nothofagus pr sentes entre les R gions V et IX Cinquante populations de six esp ces du genre Nothofagus ont d abord t identifi es compte tenu du caract re urgent des besoins de conservation N obliqua N alpina N alessandri N glauca N pumilo et N dombeyi Un certain nombre d individus dans chaque population seront chantillonn s pour des tudes RFLP et RAPD On esp re d terminer pour chaque esp ce quelles populations sont g n tiquement diff rentes et poursuivre les programmes compl mentaires afin de mettre en place des essa
158. r un ast risque Les esp ces avec devraient avoir des notes plus basses car on ne conna t pas leur statut pour le crit re de la r g n ration naturelle ESPECE Commune Aire FRN EP pA Total Statut de la r serve 3 Juniperus scopulorum 2 2 2 3 3 12 Larix laricina 3 2 I 3 3 12 Larix lvallii 3 3 2 3 3 14 Pinus albicaulis 3 2 3 3 3 14 Pinus banksiana 3 3 3 3 3 15 Pinus flexilis 3 3 3 3 12 Statut de la r serve 2 Abies amabilis 2 2 2 2 3 js Abies grandis 2 3 2 2 3 12 Picea mariana 2 l l 3 3 10 Picea sitchensis 3 2 l l l 8 Pinus monticola 2 2 2 2 9 Tsuga mertensiana 2 2 1 3 3 13 Taxus brevifolia 2 2 2 3 9 Statut de la r serve I Abies lasiocarpa l l 2 3 3 10 Chamaecyparis nootkatensis 3 2 2 1 9 Larix occidentalis 2 3 2 10 Picea engelmannii 2 2 2 2 9 Picea glauca 2 2 i Pinus contorta l l 5 Pinus ponderosa 2 3 2 2 3 12 Pseudoisuga menziesii 2 6 Tinja plicata l 2 6 Tsuga heterophylla l 1 2 6 7 Y dans des climats maritimes 1 est commune 3 n est pas commune indique une aire de man r partition vaste 3 aire de r partition restreinte en Colombie Britannique facilit de la regeneration naturelle 1 indique une r g n ration naturelle fr quente 3 indique une r g n ration naturelle rare essai de provenances 1 indique une esp ce incluse dans des programmes d essais de provenances 2 indique une esp ce rarement incluse dans des e
159. rat gique g n ral en tant qu objectif de recherche G nie g n tique Le g nie g n tique apporte d j une contribution l agriculture commerciale et ses applications pratiques se d veloppent intensivement Il n existe pas encore de plantations commerciales d essences foresti res am lior es par g nie g n tique mais les exp rimentations avancent rapidement et l on verra sans doute publier dans les prochaines ann es de nombreux rapports sur la transformation d essences foresti res avec des g nes marqueurs et des g nes simples tels que Br conf rant de la r sistance aux insectes et le gene de r sistance aux glyphosates La disponibilit de techniques efficaces de transformation demeure un obstacle mais des techniques am lior es se d veloppent actuellement La r g n ration est une difficult pour certaines essences foresti res mais le probl me est peut tre surestim l absence de r ponse du mat riel mature n est pas forc ment un obstacle une application efficace du g nie g n tique pourvu que du mat riel juv nile r ponde de mani re satisfaisante Ressources g n tiques forestieres No 23 FAO Rome 1997 60 Les principaux caract res pour lesquels on puisse envisager le plus vraisemblablement l application du g nie g n tique dans un avenir proche sont la r sistance aux virus la r sistance aux insectes et la tol rance aux herbicides M me dans ce cas l insertion de l un de ces
160. rb reas del bosque de neblina en la Cordillera Oriental de Colombia Thesis Universidad Nacional Bogot 167 p glosario 25 figs Buitrago E 1985 Obtenci n de yemas adventicias de Podocarpus gustemalensis standley in vitro Thesis Pontificia Universidad Javeriana Bogot Calle V y Torres Y 1996 Estudios preliminares de propagaci n vegetativa de pino colombiano Prumnopitys spp mediante el cultivo de yemas in vitro Thesis Universidad del Tolima Ibagu 103p anexos Calle V Torres Y y Marin A M 1996 Adelantos en la propagaci n vegetativa de pino colombiano Prumnopitys spp por cultivo de yemas in vitro Smurfit Cart n de Colombia Cali Research Report No 178 12p Carrizosa M S 1984 Propagaci n vegetativa de Podpcarpus rospigliosii por cultivo de yemas in vitro Thesis Pontificia Universidad Javeriana Bogot Castafieda F y Perea A 1982 Contribuci n al conocimiento morfol gico de las estructuras floralesde Podocarpus montanus willd lodd Monograf a Universidad Nacional de Colombia Bogot 92p Diaz M y Sanchez M 1982 Contribuci n al conocimiento morfol gico de Podocarpus oleifolius D Don P oleifolius var macrostachyus con especial referencia a las estructuras reproductoras polen y semilla Monograf a Universidad Nacional de Colombia Bogot 99p Espinal L S 1981 Apuntes sobre la flora de la regi n central del Cauca Colciencias 136p Fountain D W Holdsworth
161. rces g n tiques foresti res en se concentrant au d part sur un petit nombre de termes et de concepts essentiels gt recommand que le D partement des for ts de la FAO continue de suivre de pr s les v nements survenant aux niveaux national et international en rapport avec l acc s au mat riel g n tique v g tal et forestier et d informer les pays membres et les instituts coop rants des nouveaux faits ayant une importance pour les activit s relatives aux ressources g n tiques foresti res gt a recommand que la FAO et l IPGRI continuent d organiser des ateliers sur le transfert en toute s curit de mat riel g n tique forestier en collaboration troite avec d autres instituts nationaux et internationaux int ress s gt a recommand qu une plus grande attention soit accord e aux efforts entrepris pour chiffrer les co ts et les avantages de la conservation du mat riel g n tique et de la gestion de la valorisation et de l utilisation rationnelle des ressources g n tiques foresti res et que les d cideurs se pr occupent des risques potentiels et des co ts conomiques sociaux et environnementaux de la n gligence ou de la mauvaise gestion de ces ressources si possible en proc dant des tudes de cas Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 39 gt a recommand que la FAO joue un r le actif en aidant faire prendre conscience de la place et de l importance des nouv
162. re pour atteindre l objectif tant que la r g n ration naturelle des esp ces cibles est possible La r g n ration artificielle est galement permise tant qu elle utilise seulement des semences tr s locales Les unit s de gestion des ressources g n tiques pourraient contribuer initiative relative la conservation g n tique en Colombie Britannique toutefois il n a pas t n cessaire de les examiner dans cette r gion Collections et plantations exp rimentales ex situ G n ralit s On entend par collection ex situ toute collection ou toute plantation de mat riel non tablie ou conserv e express ment pour se r g n rer naturellement Les collections sous la forme de mat riel de provenances ou de descendances sont consid r es d tenues dans des environnements d essais forestiers tout comme leurs semences pourraient tre d tenues moyennant l cryopr servation Collections et essais de provenances Habituellement les essais de provenances comportent l chantillonnage de parties de l aire de r partition de l essence int ressantes pour le reboisement Ils exposent de nombreux g notypes divers des environnements forte h ritabilit permettant une r solution plus grande de l importante variation g n tique la variation environnementale locale tant minimis e Malheureusement de nombreuses populations p riph riques marginales et des populations isol es ne sont pas chantillonn es dans ce
163. re de r partition tendue Il faut intervenir imm diatement consid rant l intensit des diverses menaces ces ressources L attention internationale a t jusqu ici concentr e sur la protection de la nature et sur des questions plus g n rales concernant l environnement Mais la gestion rationnelle des ressources g n tiques des arbres forestiers faisant entrer en ligne de compte les probl mes g n tiques dans les pratiques foresti res vient en t te des pr occupations Depuis 1993 l Institut international des ressources phytog n tiques IPGRI en coop ration troite avec l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO a entrepris des missions dans des pays d Asie centrale examin et analys des informations fondamentales sur les ressources phytog n tiques organis des r unions facilit la formation et appuy l change de connaissances scientifiques avec les cinq Etats nouvellement ind pendants de cette r gion Kazakhstan Kirghizistan Ouzb kistan Tadjikistan et Turkm nistan Le Central Asian Network on Plant Genetic Resources CAN PGR R seau d Asie centrale sur les ressources phytog n tiques visant renforcer les programmes nationaux a t cr durant le premier s minaire r gional tenu Tachkent Ouzb kistan en octobre 1996 Cinq groupes de travail ont t mis en place dont un sur les arbres forestiers ETAT DES RESSOURCES GENETIQUES FORESTIERES En Asie ce
164. relle des acajous il y a plusieurs stations cologiques comme Rio Acre et Iqu des r serves biologiques comme celle de Guapor et des parcs nationaux comme Paacas Novos et des r serves foresti res comme Tapajos Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 28 CONCLUSION ETABLISSEMENT D UN RESEAU SUR LES ACAJOUS EN AMERIQUE TROPICALE Comme il a t mentionn dans le pr sent rapport plusieurs activit s de recherche et de terrain sont en cours en Am rique tropicale sur la conservation et l utilisation durable des ressources g n tiques des acajous Bien qu un grand nombre de programmes et d activit s soient en cours le besoin se fait sentir de coordonner les travaux concernant les acajous dans la r gion et de susciter de nouvelles initiatives On propose d tablir un r seau r gional sur les ressources g n tiques des acajous avec la participation de tous les pays de la r gion int ress s Le principal objectif du r seau sera de contribuer la conservation et l utilisation rationnelle des ressources g n tiques des acajous par le biais de recherches effectu es en collaboration et d activit s pilotes dans les pays de la r gion et le transfert d information de technologie et de mat riel g n tique des conditions fix es d un commun accord On sugg re que le r seau dans sa phase initiale se concentre sur des activit s coop ratives ax es sur quelques esp ces d acajous ayant
165. res en Amazonie br silienne Miller 1940 a signal une densit moyenne d un arbre par hectare au Belize et Ciferri 1933 une moyenne de quatre arbres par hectare Saint Domingue Pati o 1995 a signal une moyenne de 0 7 arbre d acajou par hectare ayant 50 cm ou plus de diam tre dans l Etat de Quintana Roo et celui de Campeche et enfin Navarro 1996 a signal 0 75 arbre par hectare dans le nord du Pet n au Guatemala Figueroa 1994 souligne que pour les for ts du Pet n au Guatemala qui croissent sur des rochers alluviaux et calcaires la densit de Swietenia macrophylla allait de 2 25 2 34 arbres par hectare Il a galement observ que dans seulement 5 sur un total de 151 sites chantillonn s l acajou apparaissait comme l esp ce la plus fr quente Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 26 Selon Kageyama 1996 la raret des esp ces pourrait tre consid r e comne un instrument volutif dans les tropiques o les interactions entre plantes animaux et environnement ont produit un syst me de strat gies volutives la raret tant une des strat gies de protection contre les insectes et les micro organismes Janzen 1970 Une autre strat gie volutive serait la production de compos s chimiques secondaires Kriecher 1990 La pollinisation des esp ces rares est effectu e par une vaste gamme de pollinisateurs autre manifestation du caract re volutif de la raret B
166. rophylla King en el rendimiento y calidad de sus semillas Ciencia Forestal M xico sous presse 31 p Niembro R A 1996b Producci n de semillas de cedro Cedrela odorata L bajo condiciones naturales en Campeche M xico Ciencia Forestal M xico sous presse 12 p Patino V F De la Garza L P Villag mez A Y Talavera A I amp Camacho M F 1983 Gu a para la recolecci n y manejo de semillas de especies forestales Bol Div Inst Nal Invest For M xico 63 181 Pati o V F 1987 Los inventarios forestales y la conservaci n in situ de los bosques tropicales In Evaluaci n de tierras y recursos para la planeaci n nacional en las zonas tropicales Lund H G et al Washington USDA FS Gen Tech Rep WO 39 99 104 Pati o V F 1995 Informe de la Regi n M xico IX Reuni n Cuadro de Expertos en Recursos Gen ticos Forestales FAO Roma Italia 9 p non publi Ressources gendtigues foresti res No 25 FAO Rome 1997 280 Pati o V F 1996 Recursos gen ticos de especies de la familia Meliaceae en los neotr picos Prioridades para acciones coordinadas M xico Centro Am rica y El Caribe D partement des for ts FAO Rome Italie non publi Pennington T D amp Sarukh n K J 1968 Manual para la identificaci n de campo de los principales rboles tropicales de M xico INIF FAO SAG M xico 413 p Pennington T D 1981 A monograph of the neotropical Meliaceae New York Th
167. roupes qui travailleront en coop ration troite avec ceux des r seaux d j en place favoriserait la collaboration entre des programmes Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 29 de recherche en cours et les scientifiques travaillant sur les ressources g n tiques des acajous Elle aiderait galement stimuler de nouvelles activit s de recherche Les travaux des groupes de recherche coop rative et les activit s de terrain du r seau se compl teraient Les consultations men es jusqu ici ont d gag les id es pr liminaires suivantes pour les groupes de recherche coop rative dans la phase initiale du R seau sur les acajous 1 Des tudes de la diversit g n tique de S macrophylla et C odorata l aide de marqueurs mol culaires Les travaux de ce groupe compl teront les essais de terrain en donnant un tableau g n ral de l organisation de la diversit g n tique des esp ces l aide de marqueurs d isoenzymes et d ADN Les m thodes pourraient aussi tre utilis es pour fournir des informations sur les modes de reproduction des esp ces et des estimations du flux de g nes qui seront utiles pour tablir des strat gies pour les activit s futures de r colte et de conservation de semences 2 Etudes de la biologie de la reproduction de S macrophylla et C odorata Ces tudes permettront de mieux connaitre et de mieux comprendre les composantes et les facteurs intervenant dans le pro
168. rs Juglans regia m l s Pistachia vera Amvgdalus Malus Prunus Crataegus Ribes et maints autres arbustes dans le sous tage Selon les chercheurs de l Institut de recherches sur les for ts et les noix au Kirghizistan plus de 130 esp ces de plantes ligneuses sont pr sentes dans cet cosyst me Les for ts constituent aussi un habitat pour des esp ces sauvages apparent es de nombreuses plantes cultiv es dans un de leurs lieux d origine pr sum s Quoique prot g es par des r glements depuis 1945 ces for ts sont gravement menac es en raison de la situation socio conomique actuelle qui ne garantit pas que leur statut sera respect On y fait paitre ovins et bovins et on y ramasse du bois de feu quasiment sans restrictions La population locale pratique aussi la fenaison sur une partie consid rable de la surface bois e On y r colte pratiquement toutes les noix de sorte qu il est impossible que les noyers se r g n rent naturellement Les donn es relatives aux taxes sur les for ts recueillies par l Institut confirment cette tendance n gative Les peuplements de noyers sont g n ralement riches en tr s vieux bois et souffrent des dommages caus s par les insectes nuisibles et les maladies La r colte de bois commercial souvent par des coentreprises n ayant pas une id e claire de la mani re d assurer la reproduction de la diversit g n tique pr sente aussi un gros risque Les menaces la diversit g n tiq
169. rst and Nothofagus glauca Phil Krasser New Zealand Journal of Botany Vol 17 353 360 Donoso C Morales J y Romero M 1990 Hibridaci n Natural entre Roble Nothofagus obliqua Mirb Oerst y Rauli Nothofagus alpina Poepp et Endl Oerst en bosques del Sur de Chile Revista Chilena de Historia Natural 63 49 60 Hoffmann A 1994 Flora Silvestre de Chile Zona Araucana Tercera Edici n Fundaci n Claudio Gay Santiago de Chile Landaeta E 1981 Estudio de las Semillas y Plantas de Vivero para cuatro Procedencias de Norhofagus alessandri Espinosa Tesis Facultad de Ciencias Agrarias Veterinarias y Forestales Escuela de Ciencias Forestales Universidad de Chile Santiago de Chile RECENTES PUBLICATIONS DU CENTRE DANIDA DE SEMENCES FORESTIERES Technical Note No 44 Tree Climbing for Seed Collection par Finn Stubsgaard Avril 1997 Technical Note No 45 Electrical Conductivity Test par Ane Soerensen Elmer Brask Lauridsen et Kirsten Thomsen D cembre 1996 Technical Note No 46 Tree Improvement Glossary pr par par Lars Schmidt Juillet 1997 Intermediate Recalcitrant Tropical Forest Tree Seeds Actes d un colloque sur des m thodes am lior es de traitement et de stockage de semences interm diaires r calcitrantes d arbres forestiers tropicaux 8 10 juin 1995 Humlebaek Danemark Sous la direction de A S Ou draogo K Poulsen et F Stubsgaard 1996 Ces publications sont disponibles gratuitement aupres de
170. rtant de ces travaux dans les ann es venir Des r sultats r cents avec Pinus taeda et avec des eucalyptus montrent que plusieurs caract res quantitatifs sont oligog niques Cela pourra sans doute conduire des m thodes de s lection plus efficaces Les travaux visant lucider ces ph nom nes g n tiques devraient de pr f rence se concentrer sur un petit nombre d essences mod les par exemple Pinus taeda loblolly pine S lection in vitro De nombreuses publications r centes concernant des plantes agricoles indiquent des corr lations utiles entre les r ponses in vitro et l expression de caract res d sirables le plus souvent des r sistances aux maladies mais des r sultats positifs ont t obtenus galement pour la tol rance aux herbicides aux m taux au sel et aux basses temp ratures En d pit de certains r sultats prometteurs de la recherche toutefois il n apparait pas encore d application pratique importante Pour des crit res de s lection importants chez les arbres forestiers en particulier la vigueur la forme du fat et la qualit du bois les corr lations m diocres avec les r ponses sur le terrain limiteront l int r t de la s lection im vitro Celle ci n aura donc sans doute qu une application tr s limit e pour les arbres forestiers elle pourra peut tre pr senter un int r t dans quelques programmes o il y a un probl me de s lection pour la r sistance aux maladies mais pas d int r t st
171. s essais a pr sent une proposition concernant des directives communes pour l valuation des essais durant les cinq premi res ann es La s rie minimale de caract res caract res principaux valuer comprend tat de sant survie hauteur diam tre 0 3 m ou 1 3 m rectitude si la tige principale d passe 1 3 m nombre de tiges 1 3 m diam tre de la couronne intensit de la floraison fructification et production de semences La s rie de caract res principaux a t soigneusement examin e par les participants au colloque car valuer un grand nombre de caract res exige beaucoup de temps et d argent La m thodologie d valuation a t examin e et clarifi e et il a t convenu d inclure davantage de descriptions d taill es de la m thodologie d valuation dans la version finale des directives pour l valuation des essais Il a galement t d cid que l valuation des caract res principaux devra tre effectu e chaque ann e durant les cinq premi res ann es Les directives approuv es pour l valuation des essais seront r vis es lors d une phase ult rieure lorsque les essais auront vieillis et que plus de caract res m riteront d tre valu s Les caract res prendre en consid ration dans les valuations futures devraient refl ter les nombreux emplois du neem A cet gard les participants au colloque ont reconnu que l importance des produits d riv s du neem diff re largement d un pays
172. s foresti res Division des ressources foresti res FAO ONU Viale delle Terme di Caracalla I 00100 Rome Italie T l copie 39X6 5705 5137 Adresse lectronique Forest Genetic Resources fao org ERASE SE EEN AAA AT NS PROBLEMES ET PRIORITES EN MATIERE DE CONSERVATION DES RESSOURCES GENETIQUES DES CONIFERES EN COLOMBIE BRITANNIQUE CANADA par Alvin D Yanchuk RESUME Un examen des priorit s en mati re de conservation des ressources g n tiques des conif res en Colombie Britannique a port sur i la fr quence de chaque esp ce dans les r serves de terres actuelles en Colombie Britannique et ii la m thode utilis e pour d finir les priorit s parmi les esp ces On s est appuy sur l information disponible concernant les niveaux de protection in situ le statut de chaque esp ce dans les programmes de recherche et d am lioration de provenances en cours et l aptitude de chaque esp ce se r g n rer naturellement La repr sentation des 23 esp ces de conif res indig nes dans le r seau actuel d aires prot g es est g n ralement compl te mais quelques esp ces n cessitent une attention imm diate par exemple Pinus albicaulis La mise en oeuvre de notre strat gie sera un processus permanent par mise jour de l information et fixation de nouvelles priorit s parmi les esp ces mais plusieurs questions urgentes ont t examin es INTRODUCTION De nombreux auteurs se sont pench s sur les be
173. s types d essais Populations d am lioration L am lioration des arbres est le moyen le plus dynamique et le plus souple de conserver du mat riel g n tique Eriksson ef al 1993 particuli rement avec l utilisation de populations d am lioration multiples soumises diff rentes pressions de s lection c est dire des caract res la fois adaptatifs et d int r t conomique Bien que la plupart des programmes d am lioration des arbres soient structur s avec des populations multiples il existe d autres solutions pour augmenter la variation g n tique moyennant l am lioration Par exemple l hybridation inter et intra sp cifique pourrait constituer une source de variation g n tique pour l adaptation de nouveaux environnements par exemple Lewontin et Birch 1966 Ressources x n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 5 En r sum pour laborer une strat gie de conservation des ressources g n tiques on dispose de diff rents moyens Il faut mettre au point un syst me regroupant plusieurs m thodes de conservation in situ et ex situ qui tienne compte de la biologie de la reproduction de l aire de r partition cologique et g ographique ainsi que de l tat d avancement des programmes de provenances et d am lioration d j en place et de la repr sentation actuelle dans les aires prot g es existantes PREMIERES ETAPES DE LA MISE EN OEUVRE DE LA STRATEGIE Comme il a t mentionn pr
174. soins les justifications et les strat gies relatives la conservation des ressources g n tiques foresti res par exemple Ledig 1986 Namkoong 1984 Yang et Yeh 1992 mais tr s peu a t fait en r alit Cela est probablement d la difficult de fixer des priorit s parmi les esp ces ou les populations et de d terminer quelles m thodes de conservation g n tique c est dire conservation i71 situ ou conservation ex sifu ou un m lange des deux sont appropri es et si les objectifs de conservation r pondent des besoins utilitaires ou cologiques N anmoins on reconnait maintenant que les deux m thodes in situ et ex situ sont n cessaires dans une strat gie de conservation de mat riel g n tique viable Falk 1987 Yang et Yeh 1992 Dans le pr sent article nous pr senterons la strat gie et ce qui a t fait jusqu ici pour sa mise en oeuvre en l exposant la justification les hypoth ses techniques et le bien fond des m thodes utilis es 2 examinant le concept d aires prot g es en tant que r serves pour la conservation g n tique in situ et en pr sentant les r sultats de l examen des 23 conif res indig nes de la Colombie Britannique 3 d crivant l tat actuel des populations d am lioration et des collections de provenances c est dire la conservation ex sitit et leur contribution potentielle la conservation des ressources g n tiques 4 illustrant une m thode quantitative pour
175. son d tre du programme ses objectifs les r sultats pr vus les avantages les b n ficiaires ainsi qu une strat gie de mise en oeuvre pour les dix pays participant au projet FORTIP Il s agit d une tude sur documents non appuy e par des visites sur le terrain mais elle constitue un document de r f rence pour les producteurs et les am liorateurs d eucalyptus dans toute la r gion Toutes ces publications l exception de Clonal multiplication of Eucalyptus document de terrain n 1 sont disponibles aupr s de Chief Technical Adviser Project Coordinator UNDP FAO Regional Project on Tree Breeding and Propagation FORTIP P O Box 157 4031 College Laguna Philippines Ressources gen riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 57 BIOTECHNOLOGIE ET PRODUCTION SOUTENUE DE BOIS TROPICAUX EXTRAITS DE L ETUDE SUR DOCUMENTS POUR L ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX prepar e par R J Haines et B E Martin On se pr occupe fortement dans le monde depuis quelques ann es du probl me du d boisement en particulier dans les tropiques Le d boisement risque notamment d entrainer une r duction de la biodiversit et une disponibilit d croissante de bois L intensification du reboisement dans les tropiques est l un des moyens d att nuer cette derni re cons quence Le bilan du reboisement dans les tropiques cependant est m diocre en comparaison de ce qui a t r alis dans les r g
176. ssais de provenances 3 indique une esp ce ne figurant dans aucun essai de provenances programmes d am lioration g n tique 1 indique que l esp ce est incluse dans des programmes d am lioration complets 2 indique que nan l espece est rarement incluse dans des programmes d am lioration ou de s lection 3 indique que l espece n est incluse dans aucun programme d am lioration ou de s lection Revssotrves eenetiques foresti res No 23 FAO Rome 1997 eS poss LA CONSERVATION DU MATERIEL GENETIQUE DES PODOCARPACEES EN COLOMBIE par A Marin J L Romero J A Wright D ordinaire lorsqu on mentionne les for ts naturelles d Am rique du Sud on suppose qu il s agit des for ts de feuillus Il y a toutefois des peuplements naturels de conif res parpill s sur tout le continent bien qu ils ne repr sentent que 3 de toutes les for ts leur taux de d forestation peut tre plus du double de celui des for ts de feuillus Gomez 1992 Les conif res indig nes de Colombie pr sents habituellement dans les cosyst mes montagnards n ont pas chapp au processus de d forestation qui d truit les for ts dans toute l Am rique latine Du fait de la conversion des cosyst mes forestiers l agriculture il ne reste que peu de peuplements dans les Andes colombiennes o il est possible d tudier les conif res indig nes de d crire leur habitat et de se procurer du mat riel g n tique des fins de mul
177. stomaceae Ericaceae Actinidiaceae et de Theaceae dans le sous tage Marin 1997 Il est important de noter la position du couvert par rapport l ge et au besoin de lumi re Les podocarpes adultes occupent en g n ral une position dominante dans le couvert forestier par contre la r g n ration naturelle des podocarpes ne se produit que dans des zones ombrag es du fait que les plants ne supportent pas la lumi re directe du soleil Les podocarpes tudi s sont consid r s tr s menac s en raison de la destruction de leur habitat et de la nature dioique de l esp ce les podocarpes de Colombie sont dioiques bien que Prumnopitys montana puisse aussi tre monoique Torres Romero 1988 En raison de la d forestation et de l cr mage il ne reste plus dans les zones tudi es qu un petit nombre de podocarpes g n tiquement rod s dans les zones tudi es Pour que la pollinisation et la reproduction aient lieu 11 faut instaurer un juste quilibre entre m les et femelles en Afrique du Sud on a pu constater que si les individus sont espac s de plus de 70 m la pollinisation sera limit e Midgley 1989 Selon Marin 1997 la distance entre m les et femelles est la cause la plus probable de la faible production de semences par les podocarpes de Colombie Les podocarpes diff rent de la plupart des conif res dans le fait qu ils n ont pas de graines en forme Valle ses graines sont recouvertes d une pellicule charnue allant du jau
178. t l o l aire de r partition est discontinue Le premier pas a consist tablir une carte de la r partition naturelle de l esp ce partir de sp cimens d herbiers en utilisant la base de donn es des sp cimens de Brahms mise au point par Filer voir carte 1 puis effectuer un contr le de leurs donn es ph nologiques pour pr parer les missions de r colte F albida a une aire de r partition naturelle plus continue dans la ceinture soudano sah lienne de l Afrique occidentale que dans ses prolongements au sud et elle pourrait avoir t r pandue dans cette ceinture par des animaux et par l homme dans le pass sur les routes de l Afrique subsaharienne emprunt es par les nomades En fait en Afrique occidentale l esp ce constitue de vastes savanes bois es presque toujours sur des sites o se trouvaient d anciens villages ou des zones de peuplement Hervouet 1992 En Afrique occidentale l esp ce est pr sente sur des sols sablonneux ou alluviaux profonds dans les montagnes d Ethiopie sur des vertisols lourds et en Afrique orientale et australe principalement le long des fleuves au fond des vall es ou autour des lacs de vall e d effondrement LAON Ac LeON LLON 1103 Laos Map 1 Faidherbia albida natural distribution seed collection sites le Sog 10 p20E L30 haog hog Carte Faidherbia albida aire de distribution et sites de r colte de graines
179. te ssp subolata seed site ssp tomentosa seed site 4 o 5 L Las amp Po 10 o Lace Frog Carte 5 Acacia nilotica aire de r partition naturelle et sites chantillonn s pour les 8 sous esp ces Ressources genetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 Acacia karroo Le passage suivant est tir de Barnes et al 1996 G ographiquement Acacia karroo est l arbre le plus r pandu en Afrique australe Dans la r gion toutefois il y a des populations isol es qui pourraient avoir eu l occasion de diverger g n tiquement C est le cas notamment des populations formant des ilots au large des c tes du Mozambique en particulier celles se trouvant sur les iles de l archipel de Bazaruto qui sont les plus loign es de la terre ferme On trouve galement des populations isol es sur les iles du delta d Okavango au Botswana Sur une plus vaste chelle les populations du nord de la Namibie du sud de l Angola de la Zambie du Zimbabwe et du Malawi sont toutes s par es de la principale population d Afrique du Sud et s par es les unes des autres par des zones arides principalement dans les vall es profondes s ches et chaudes des grands fleuves Acacia karroo pousse spontan ment sous des climats extr mement vari s o les pluies bien que r guli rement distribu es vont d un maximun estival un maximum hivernal Dans chacune de ces zones les pr cipitations annuelles moyennes peu
180. tend en Egypte jusqu en Isra l en Jordanie et en Arabie saoudite avec une distribution distincte le long de la c te somalo k nyenne On a not sa pr sence de 390 m 700 m au dessus du niveau de la mer et elle est tr s r sistante la s cheresse lorsque ses racines peuvent s abreuver profond ment dans le sol Il s agit d un arbre typiquement sah lien qui croit sur des sols alcalins profonds des sols sablo argileux et des dunes fossiles il est dispers par le b tail et peut coloniser des sols tr s vari s notamment des graviers lat ritiques Les populations c ti res du nord du Kenya et de la Somalie se d veloppent bien sur des dunes de sable le long des c tes et proximit Ressources generiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 49 La sous esp ce tortilis est un petit arbuste tiges multiples pr sent depuis le nord du Soudan jusqu en Isra l en Arabie et en Iran tr s r sistant la s cheresse se trouvant de 390 500 m au dessus du niveau de la mer En Isra l il supporte moins bien les basses temp ratures hivernales que la sous esp ce raddiana Halevy et Orshan 1972 mais autrement on le trouve sur des sols semblables sur toute son aire Pour des raisons logistiques il a t impossible de r colter ce taxon mais on a pu se procurer une petite graine du Negev Isra l pour des tudes de laboratoire La sous esp ce heteracantha est un arbre de moyenne ou de grande taille limit l A
181. ternational des ressources phytog n tiques Rome Pour obtenir des exemplaires s adresser IPGRI Via delle Sette Chiese 142 00145 Rome ITALIE T l copie 39 6 5750 309 Adresse lectronique F DI PAOLO cgnet com Ressources genetiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 270 STATUT ACTUEL DES ESPECES DU GENRE WOTHOFAGUS AU CHILI par Gustavo Moreno Diaz Centro de Semillas Genetica e Investigaciones Entomologicas Chill n Chili INTRODUCTION Le genre Nothofagus se compose de 40 especes et de quelques hybrides naturels Certaines de ces esp ces sont feuilles persistantes d autres feuilles caduques On ne les trouve que dans l h misph re sud principalement dans le centre et le sud du Chili en Argentine en Nouvelle Z lande dans le sud de l Australie v compris en Tasmanie en altitude dans des r gions montagneuses de la Papouasie Nouvelle Guin e et en Nouvelle Cal donie Le genre Nothofagus constitue une parue de la famille des Fagac es et les esp ces sont troitement apparent es celles du genre Fagus Les arbres sont monoiques et faciles identifier grace leur fruit en forme de d me dot de deux ou quatre valves contenant chacune g n ralement trois graines parfois une ou deux mais rarement cinq Donoso 1978 LE GENRE NOTHOFAGUS AU CHILI Les esp ces du genre Nothofagus sont pr sentes pratiquement dans toutes les for ts du Chili g n ralement dans l tage domina
182. teurs et une dition revue et corrig e de l Histoire de la Commission internationale du peuplier ont galement t pr sent s Tous ces documents sont disponibles sous forme imprim e aupr s du Secr taire de la CIP Secr taire de la Commission internationale du peuplier Division des ressources foresti res D partement des for ts FAO Viale delle Terme di Caracalla 00100 Rome Italie Ressourees BEN tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 gan GESSEM LOGICIEL DE GESTION D UNE BANQUE DE SEMENCES FORESTIERES Le Cirad For t France a r cemment diffus un nouveau logiciel pour l exploitation et la gestion des banques de mat riel g n tique et des collections de semences notamment celles des centres de semences foresti res Mis au point en collaboration avec la FAO ce logiciel fait actuellement l objet d essais aupr s d institutions partenaires dans le cadre d un certain nombre de projets de terrain Le logiciel a t labor l aide du langage Visual Basic 3 0 de Microsoft et n cessite un ordinateur 486 DX2 66 ou sup rieur muni de 8 Mo de m moire vive et 5 Mo sur le disque dur ex cut sous Windows 3 1 ou plus Le logiciel est disponible pour le moment en francais mais une version anglaise sera pr par e d s que des fonds suppl mentaires auront t d gag s Le programme peut rep rer et suivre les flux de mat riel g n tique dans le centre de semences depuis la livraison jusqu au
183. ti res 65 Colloque du R seau international sur le neem 66 Nouvelle publication en fran ais et en espagnol Directives techniques FAO IPGRI pour le transfert sans risque sanitaire du mat riel g n tique d Eucalyptus 69 Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 Statut actuel des esp ces du genre Nothofagus au Chili G Moreno D mri R centes publications du Centre DANIDA de semences foresti res 74 Nouvelles de la Commission internationale du peuplier J Bal 75 Gessem logiciel de gestion d une banque de semences foresti res 77 Les ressources g n tiques foresti res et leur conservation en Asie centrale J Turok 78 Monographies de Parkia biglobosa et Vitellaria paradoxa o en 81 R centes publications int ressantes eR s 82 Photo de couverture R colte de semences sur un arbre plus Photo FAO Toutes les contributions au prochain num ro doivent tre envoy es avant le 15 juin 1998 l adresse suivante Chef Service de la mise en valeur des ressources foresti res Division des ressources foresti res FAO Viale delle Terme di Caracalla 00100 Rome Italie T l copie 0039 6 570 55137 Adresse lectronique Forest Genetic Resources fao org action de ce num ro a t dirig e par La r Christel Pa
184. tion des technologies dans les pays en d veloppement Comme suivi de l atelier une publication s par e a galement t pr par e sous la forme d un Bulletin technique de l IPGRI n 2 Ce bulletin donne aux lecteurs une vue d ensemble des m thodes et instruments disponibles aujourd hui ainsi que de leurs avantages et inconv nients Une autre section se propose d aider les utilisateurs potentiels identifier la technique la plus appropri e leurs besoins particuliers Un diagramme r sume les diff rentes options offertes par les techniques mol culaires Le document pr cise que ces nouvelles techniques compl tent les m thodes g n tiques plus traditionnelles l aide de caract res cog ographiques ou biom triques mais qu elles ne sauraient les remplacer Avad W G Hodgkin T Jaradat A et Rao V R sous la direction de 1997 Molecular genetic techniques for plant genetic resources Rapport d un atelier patronn par l IPGRI 9 11 octobre 1995 Rome Italie Institut international des ressources phytog n tiques Rome Italie Karp A Kresovitch S Bhat K V Ayad W G et Hodgkin T 1997 Molecular tools in plant genetic resources conservation a guide to the technologies IPGRI Technical Bulletin No 2 Institut international des ressources phytog n riques Rome Italie Ressources g n riques foresti res No 25 FAO Rome 1997 xz LES RESSOURCES GENETIQUES DE SW ETENIA MACROPHYLLA
185. tiplication et de conservation La seule famille de l ordre des conif res signal e en Colombie est celle des Podocarpaceae L tat des connaissances sur l cologie des podocarpes est limit en partie du fait que ces esp ces ont suscit peu d int r t au plan commercial et sylvicole et que leur habitat naturel a t pour une bonne part converti l agriculture Le peu de populations de podocarpes restantes se trouvent dans des zones inaccessibles ou impropres l agriculture La plupart des publications sur les podocarpes colombiens portent soit sur leur taxonomie soit sur leur morphologie Castafieda et Perea 1982 Diaz et Sanchez 1982 Barrera 1984 Rodriguez et Pefia 1984 Torres Romero 1988 On sait peu de choses sur la production de semences leur entreposage leur germination les techniques de multiplication l tablissement de plantations etc et l information disponible est fragment e et propre des sites particuliers Marin 1994b Au P rou en Equateur en Colombie et au Venezuela les podocarpes se rencontrent pour la plupart entre 800 et 3 000 m au dessus du niveau de la mer Veillon 1962 Zevallos 1988 Parent 1989 Loj n 1992 lls sont souvent pr sents sur des sites d altitude lev e avec des temp ratures basses et une forte humidit Luna 1981 Marin 1994b a trouv Podocarpus oleifolius var macrostachyus dans les for ts montagnardes des Andes colombiennes des altitudes allant de 2 000 3 200
186. tre arbres et organismes symbiotiques est sans doute l une des causes des r sultats d cevants de certains reboisements entrepris dans les tropiques Bien qu il reste encore beaucoup faire dans ce domaine l emploi de marqueurs mol culaires en empreinte g nomique et le d veloppement de nouvelles m thodes pour l inoculation culture in vitro et enrobage par alginate sont des biotechnologies susceptibles d avoir rapidement un impact positif sur le reboisement dans les tropiques par am lioration sylvicole plut t que g n tique Production in vitro de substances v g tales Un succ s consid rable a t obtenu avec le d veloppement d un syst me de production in vitro de taxol substance anticanc reuse extraite de diverses esp ces de Taxus Il y a sans aucun doute de nombreuses autres substances v g tales utiles qui pourraient tre produites par culture de tissus parfois de mani re moins co teuse ou plus s re qu partir de for ts naturelles ou artificielles Cela pourrait concerner les substances m dicinales et autres compos s qui font l heure actuelle l objet de prospections grande chelle dans les for ts tropicales La disponibilit d un syst me de production par culture de tissus pourrait avoir pour effet de remplacer la r colte en for t naturelle ou de se substituer des plantations industrielles Une telle substitution pourra avoir des cons quences positives ou n gatives selon l essence et selon les circ
187. tribution nous avons besoin de votre collaboration derni re r vision 1981 Nous prions donc tous nos lecteurs de remplir le pr sent formulaire et de le renvoyer l adresse suivante M Chef Service de la mise en valeur des ressources foresti res Division des ressources foresti res FAO Viale delle Terme di Caracalla 1 00100 Rome Italie T l copie 39 6 570 55 137 Adresse lectronique forest genetic resources fao org Attention Les prochains num ros de Ressources g n tiques foresti res seront distribu s uniquement aux lecteurs qui auront manifest leur fid lit notre publication en remplissant le pr sent formulaire et en l envoyant l adresse susmentionn e INSTITUTION ORGANISATION zz GE 22 a at alee PEE ber pede unt e ue endi LANGUE CHOISIE Anglais _ Fran ais _ Espagnol veuillez cocher la case correspondante TABLE DES MATIERES Page Note du r dacteur o us RSA ASE OM LD AR A e A dete MS Gee CRANE eR 1 Probl mes et priorit s en mati re de conservation des ressources g n tiques des conif res en Colombie Britannique Canada A D Yanchuk 2 La conservation du mat riel g n tique des Podocarpac es en Colombie A Marin J L Romero J A Wright ee 11 Les ressources g n tiques foresti res sur le site Web de la FAO 15 Vers un cadre coh rent pour la conservation et l utilisation durable des ressources
188. ue centrale et les Antilles jusqu aux plaines et aux collines atteignant 1 200 m d altitude dans la plus grande partie de l Am rique du Sud Au sud on trouve Cedrela odorata environ 28 de latitude Sud en Argentine Chaplin 1980 Pennington 1981 Au Mexique on le trouve dans l Etat de Sinaloa jusqu celui de Guerrero et celui du Chiapas sur la c te pacifique et sur la c te atlantique sub tropicale du Tamaulipas au Yucatan Pr sent galement dans la plus grande partie des Antilles il est absent au Chili On le rencontre la fois dans les for ts d cidues aussi bien s ches qu humides dans les plaines jusqu 1 200 m d altitude Pennington 1981 Cedrela pr f re les sols bien drain s vitant apparemment les zones inond es ou mal drain es I pousse souvent en association avec des l gumineuses arborescentes et avec d autres m liac es comme Swietenia macrophylla et Guarea C est une essence h liophile qui se pr sente souvent comme une esp ce pionni re croissance rapide dans les for ts secondaires LA DIVERSITE GENETIQUE DES ACAJOUS La diversit g n tique de nombreuses for ts tropicales diminue sous l effet de la d forestation qui a r duit la dimension des communaut s naturelles existantes a limin les populations locales ou les a fragment es ce qui a conduit un isolement des populations continues pr c dentes Dans les tropiques maintes ressources g n tiques foresti res essentielles sont menac
189. ue des for ts sont les m mes dans toute la r gion surp turage d forestation importante et conversion des terres foresti res l agriculture industrialisation et am lioration des terres Dans de vastes contr es d Asie centrale les terres foresti res sont concentr es dans des zones arides Les for ts offrent de tr s bons p turages et stabilisent les terrains sablonneux Dans les zones arides les principales essences sont Haloxylon spp Salsola spp Tamarix spp et d autres arbustes Les for ts alluviales ne couvrent qu une petite surface mais comptent plusieurs esp ces caract ristiques Populus pruinosa P diversifolia et remplissent d importantes fonctions de protection des sites L am lioration g n tique des arbres est en g n ral consid r e comme partie int grante des activit s visant la conservation et l utilisation durable des ressources g n tiques foresti res Des essais de terrain conduits par l Institut de recherches foresti res de l Ouzb kistan depuis 1940 ont t ax s sur les peupliers les saules les ormes les noyers les pistachiers et les amandiers Plusieurs g n rations d obtenteurs ont particip la mise au point de vari t s d arbres fruitiers et noix dans toute la r gion Des programmes de s lection et d am lioration ont t mis en route pour les principales essences foresti res D immenses superficies par exemple les terres pr c demment couvertes par la mer d Aral feront l ob
190. ui au secteur forestier kirghize financ par la Suisse Les participants la r union ont recommand de pr parer des mesures dans chacun des pays pour renforcer la recherche la conservation et l utilisation durable de la diversit g n tique des ressources foresti res Ces efforts devraient tre entrepris moyennant une coop ration troite entre tous les organismes et institutions actifs au niveau national Des comit s de coordination nationaux devraient tre mis en place des que possible Le Kazakhstan a fait part aux autres pays de son exp rience concernant un programme global sur la biodiversit des cosyst mes forestiers Le groupe de travail a galement examin et adopt des directives communes pour l laboration de programmes nationaux sur les ressources g n tiques foresti res Les capacit s de chaque pays ont t examin es les besoins communs ont t identifi s et une liste des essences prioritaires a t tablie pour la collaboration r gionale Sur cette base le groupe de travail a approuv et commenc la mise en oeuvre d un plan de travail commun Il s agit en premier lieu de consolider l change d informations entre les cinq r publiques et de renforcer le flux d information avec les autres pays apr s une longue p riode d isolement Tout d abord les rapports par pays pr sent s la r union avec un apercu g n ral des donn es pertinentes seront publi s dans les actes d but 1998 Le plan de travai
191. un examen approfondi la treizi me session du Comit des for ts Conform ment aux recommandations de ce Comit approuv es et peaufin es par la suite par le Groupe FAO d experts des ressources g n tiques foresti res sa dixi me session la FAO a pris des mesures pour aider pr parer et coordonner une s rie d ateliers r gionaux et sous r gionaux sur les ressources g n tiques foresti res entreprendre en consultation et en collaboration troites avec des partenaires nationaux et internationaux LES ATELIERS REGIONAUX ET SOUS REGIONAUX ET LEURS OBJECTIFS L objectif global des ateliers r gionaux et sous r gionaux pr vus sur la conservation la gestion l utilisation durable et la mise en valeur des ressources g n tiques foresti res est l laboration de plans r gionaux et sous r gionaux dynamiques l initiative des pays et finalit pratique concert s et qui aideront les pays int ress s conserver et utiliser durablement leurs ressources g n tiques foresti res comme base du d veloppement local et national y compris la s curit alimentaire la r duction de la pauvret a protection de l environnement les progr s conomiques et sociaux et le maintien des valeurs culturelles et spirituelles Ces plans d action devront obligatoirement tre compatibles avec les strat gies nationales et r gionales dans d autres domaines contribuant avec ceux ci des plans dynamiques multidisciplinaires vis
192. une grande importance socio conomique pour la r gion Swietenia macrophylla et Cedrela odorata un stade plus avanc les activit s du r seau pourraient tre tendues d autres esp ces par exemple mahagani humilis Cedrela fissilis et hybride entre S mahagani et S macrophylla ainsi qu d autres pays hors de leur aire de r partition naturelle o ces esp ces sont importantes dans les programmes de boisement Pour lancer les activit s du r seau on sugg re qu un document soit pr par qui contiendra les bases et la justification des activit s propos es et pr sentera des propositions d taill es pour les premi res activit s Ce document devra tre largement distribu dans la r gion aux autorit s foresti res nationales aux instituts de recherche aux universit s aux soci t s priv es et aux ONG sp cialistes du d veloppement dans les pays concern s ainsi qu aux organisations nationales r gionales et internationales actives dans la r gion pour observations et propositions Compte tenu des id es et des probl mes exprim s durant les consultations avec des instituts et des individus dans la r gion qui ont abouti au pr sent rapport on propose en premier lieu que le r seau sur les acajous se concentre au d part sur les activit s suivantes Prospection et caract risation des ressources g n tiques de 5 macrophylla et C odorata dans toute l aire de r partition naturelle de ces essences 2
193. ure g n tique des populations On ne sait pas encore si les populations actuelles de Nothofagus sont fortement structur es selon la parent ou non Dans les populations structur es il y a plus d individus homozygotes que dans celles qui proviennent de panmixie non seulement en raison de l autof condation mais aussi cause de la distribution diff rentielle des gam tes m les Systeme de croisement Les esp ces du genre Nothofagus sont monoiques et fortement exogames Flux de g nes Les esp ces du genre Nothofagus sont des esp ces sauvages an mogames et l on pense que les niveaux de flux de g nes sont tr s lev s ce qui explique les hauts niveaux d h t rozygosit Ces questions m ritent d tre approfondies Variation g n tique intra population Aucune tude d lectrophor se n a t effectu e pour les esp ces du genre Nothofagus on ne connait donc pas la variation du niveau mol culaire l int rieur d une m me population Variation g n tique inter populations Des tudes ont t conduites sur la base des caract res morphologiques mais ce jour aucune tude n a t faite au niveau mol culaire l aide d analyses d isoenzymes On estime que les esp ces ayant une aire de r partition restreinte telles que N alessandri afficheront probablement des niveaux lev s de variation inter populations alors que les esp ces dont l aire de r partition est continue comme N alpina et N obliqua p
194. ustralian Journal of Botany 40 59 73 Miller amp Morris 1988 Plants of Dhofar The southern region of Oman Traditional economic and medicinal uses Oman The Office of the Adviser for Conservation of the Environment Diwan of Royal Court 178 Nongonierma A 1976 Contribution l tude du genre Acacia en Afrique occidentale II Caract res des inflorescences et des fleurs Bulletin de l Institut Francais d Afrique Noire S rie A 38 487 657 Palmberg C 1981 Combustibles ligneux des ressources g n tiques menac es de disparition Unasylva 33 133 22 30 White F 1983 The Vegetation of Africa A descriptive memoir to accompany the UNESCO AETFAT UNSO vegetation map of Atrica Unesco Paris France 356 pp REPERTOIRE DES FOURNISSEURS DE SEMENCES FORESTIERES Sources de semences et de microsymbiotes Le R pertoire susmentionn a t pr par par le Conseil international pour la recherche en agroforesterie CIRAF avec la collaboration technique de l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO du Centre Danida de semences foresti res et de l Union internationale des instituts de recherches foresti res IUFRO avec un financement du DFID D partement britannique pour le d veloppement international et du BMZ Minist re allemand de la recherche de la coop ration et du d veloppement L information contenue dans le R pertoire des fournisseurs de semences foresti res a t collect
195. ux pr cis demeure une perspective lointaine Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 x63 s Pour les plantations clonales d essences industrielles le maintien de l tat juv nile serait sensiblement aussi utile que le rajeunissement dans de nombreux cas et il est probablement r alisable par l emploi de techniques telles que la cryopr servation ou la production de rejets de taillis Cependant un contr le plus fondamental de l tat de maturation reste l un des objectifs les plus int ressants de la recherche strat gique long terme dans l am lioration des essences foresti res industrielles Le rajeunissement est surtout applicable dans les cas ou de bons programmes de s lection g n tique sont en place et o il n existe pas d autre limitation la plantation de clones La maturation est une question bien moins importante avec de nombreuses essences non industrielles La manipulation de l tat de maturation pour provoquer une floraison pr coce et r duire l intervalle entre les g n rations est susceptible de pr senter un plus grand int r t que le rajeunissement tout au moins pour les essences industrielles mais elle ne sera r ellement valable que si des programmes g n tiques actifs sont en place M thodes in vitro ou mol culaires d tude d organismes symbiotiques En m me temps que diverses autres pratiques sylvicoles notamment la lutte contre les adventices la d ficience des relations en
196. variate study on genetic variation in Teak Tectona 1996 grandis Silvae Genetica 45 5 6 361 368 E McKeand S amp Svensson J Loblolly Pine Sustainable managenent of genetic resources Journal of 1997 Forestry Vol 95 3 4 9 E Ofori D A Newton A C Leakey R R B 8 Grace J Vegetative propagation of Millicia excelsa by leaf 1996 stem cuttings effects of auxin concentration leaf area and rooting medium Forest Ecology and Management Vol 84 1 3 39 49 E Otsamo R Aajers G Kuusipalo J Otsamo A Susilo N amp Tuomela K Effect of nursery practices 1996 on seed germination of selected dipterocarp species Journal of Tropical Forest Science Vol 9 1 23 34 E Philipson J J Predicting cone crop potential in conifers by assessment of developing cone buds and cones 1997 Forestry Vol 70 1 87 97 E Snook L K Catastrophic disturbance logging and the ecology of Mahogany Swietenia macrophylla King 996 grounds for listing a major tropical timber species in CITES Botanical Journal of the Linnean Society Vol 122 35 46 E Sprich L Taxonom a actual y distribuci n natural del g nero Pinus en El Caribe Revista Forestal 1996 Centroamericana No 16 A o 5 25 30 S Tackaberry R Brokaw N Kellman M amp Mallory E Estimating species richness in tropical forest 1996 the missing species extrapolation technique Journal of Tropical Ecology Vol 13 3 449 459 E Woods
197. vent osciller entre 200 et plus de 1 500 mm Les temp ratures annuelles moyennes sont galement variables allant d un maximum de 24 C Bazaruto un minimum de 12 C dans le Karoo sur la c te du Zululand la temp rature maximale journali re peut atteindre 40 C et l humidit relative descend rarement au dessous de 50 L essence survit aux gel es les plus fortes en Afrique australe environ 12 C au Matabeleland Zimbabwe ceci tant un des facteurs qui explique sa pr sence dans la r gion Sur la c te elle tol re galement le vent et le sel provenant de la mer natural distribution 0 seed collection sites pace Carte 6 Acacia karroo aire de r partition naturelle et emplacement des sites chantillonn s Ressources g n tiques foresti res No 25 FAO Rome 1997 53 Une strat gie d chantillonnage a t n cessaire pour s lectionner des provenances d Acacia karroo dans toute la gamme extraordinairement vaste de ses habitats Pour s lectionner les provenances on a utilis une combinaison de facteurs g ographiques climatiques daphiques cologiques et morphologiques ainsi que des l ments provenant d tudes biochimiques sur la p roxydase foliaire qui ont fourni des donn es brutes seulement sur la variation g notypique par opposition la variation ph notypique Barnes et al 1996 Sur la base de ces donn es une strat gie d chantillonnage a t congue qui av
198. x essais ou l exp dition Il d tient des donn es sur les genres les esp ces les provenances les fournisseurs les pays et les destinataires ainsi que sur les op rations suivantes Entr e des lots de semences Cr ation de lots provenance origine et donn es climatiques fournisseur nom adresse postale contact etc stockage poids humidit du lot position de stockage Cr ation de m langes avec indication des proportions Suivi du stock poids restant ajust lors de sorties pour un essai une exp dition ou lors de la composition d un m lange Suivi des essais de germination lieu r sultats date mpression de fiches r capitulatives d informations sur les lots provenance composition essais Exp dition des lots de semences Cr ation de bordereaux d envoi composition de l envoi partir des lots en stock destinataire nom adresse postale contact Impression de diff rents formulaires lettre d accompagnement bordereau d envoi liste des pr traitements et facture Consultations dans la base de donn es impression de listes r pondant aux questions suivantes qu a t on comme lots pour une esp ce donn e o a t on exp di une esp ce lot quels lots sont disponibles pour une esp ce donn e et une provenance donn e dont la quantit en stock est sup rieure 20 grammes un module de consultation SQL a t int gr Les requ tes peuvent tre sauvegard es impri
199. y a d nombr plus de 200 participants soit un chiffre record repr sentant 32 pays Une r union conjointe de tous les groupes de travail a eu lieu conform ment la pratique tablie en 1994 ouverte par un discours liminaire sur le peuplier en tant qu arbre mod le prononc par M Reinhard Stettler College of Forest Resources Universit de Washington Seattle Le groupe de travail sur l am lioration et la s lection du peuplier a de nouveau insist sur la n cessit de conserver les populations naturelles de peupliers et s est f licit des initiatives prises par la FAO en examinant l tat de Populus euphratica en particulier voir Ressources g n tiques foresti res N 23 1996 Une tude de l tat de l esp ce troitement apparent e P ilicifolia au Kenya la seule esp ce de peuplier croissant spontan ment au sud de l quateur a suscit un vif int r t et un d bat int ressant Conform ment aux recommandations formul es lors des r unions pr c dentes on a fait une plus large place aux saules et plusieurs documents ont examin les aspects de leur r partition de leur culture et de leur utilisation y compris un examen des saules en Argentine Une synth se des 27 rapports de pays sur la culture et l utilisation des peupliers et des saules a montr l importance des peupliers dans la r ponse la demande de produits du bois Ainsi aux Etats Unis 20 000 ha de clones hybrides de peupliers haut rendement ont t
200. ymes compte tenu notamment de la possibilit offerte de comparer les r sultats des tudes sur la diversit g n tique avec les valuations des essais de terrain caract res quantitatifs Un certain nombre de collaborateurs du R seau se sont montr s int ress s entreprendre des tudes de ce genre dans le cadre des activit s nationales de recherche En ce qui concerne la variation dans les compos s chimiques les participants ont jug souhaitable de relier les activit s de recherche avec l valuation des essais internationaux de provenances et en particulier avec le groupe de travail cr sur l valuation des compos s chimiques int grant ainsi les travaux sur les compos s chimiques dans l valuation des essais internationaux de provenances Programme du R seau et activit s futures L objectif long terme du R seau a t r it r apr s les r unions pr c dentes comme tant l am lioration de la qualit g n tique et de l adaptabilit du neem en plantation et de son utilisation rationnelle dans le monde pour contribuer au d veloppement des pays concern s et en particulier pour r pondre aux besoins des populations rurales Jusqu ici le R seau a suivi une approche par tapes terminant une activit avant d en entreprendre une autre Cette m thode a t consid r e comme un facteur important pour le succ s du R seau international sur le neem et le colloque a confirm que cette approche serait poursuivie

Ressources genetiques forestières 25

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