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Annexes - European Commission

1. B 12 Le ons apprises Lorsque ECHO se retrouve isol des autres services de la Commission et de la PESC dans une crise oubli e haute teneur politique une des solutions est de recr er une coordination et une coh rence au moyen d instruments dont le cadre logique objectif global est un bon exemple Il y a donc une le on tirer en termes de crit res d intervention de retrait et cadre d action de ECHO Cette le on caract re tr s g n ral et de long terme devrait surtout s appliquer aux crises futures Les crit res doivent id alement tre mieux coordonn s avec les autres services impliqu s afin d viter les situations o ECHO se trouve bloqu ou encore les d viations parpillements des projets des partenaires L avantage compar de la Commission c est dire la potentialit d utiliser de mani re coh rente diff rents services afin de coordonner le processus du LRRD et de r soudre efficacement un crise doit pouvoir tre exploit Un crit re essentiel d intervention de ECHO doit tre une perspective volont r elle des autres services de la Commission d organiser une transition vers le LRRD apr s la p riode d urgence Le crit re de retrait doit tre l amorce d un agenda par les autorit s locales ou par ceux qui devront assurer la viabilit des efforts de redressement Un tel agenda correspond n cessairement des consid rations politiques locales qui diff rent g
2. de nouvelles promesses de SI qui se concr tis rent essentiellement par une couche de peinture l eau sur les murs y compris aux soins intensifs et par quelques travaux b cl s dans les endroits qui devaient recevoir le gros mat riel de TdH Constatations de l valuation coordination et suivi e Il appara t que le manque de qualit technique dans l identification et le suivi du projet par le ma tre d uvre SI est flagrant Il nous a t dit Dakhla pas par SI dont le coordinateur tait rentr en Espagne que l ONG voyait sa mission sous l angle d un financement et non comme de la supervision Cette optique si elle se v rifie est totalement en contradiction avec la fiche de suivi d op ration de ECHO qui pr cise d ment que l ensemble des activit s rel vent de l enti re responsabilit de l ONG et que le contr le des travaux par un expatri est obligatoire pour viter les erreurs de l op ration SPF e D autre part le manque structurel de capacit de ECHO suivre ce type de projet surtout lorsqu il se passe mal n en est pas moins vident Le d part du pr c dent correspondant pour l Alg rie en novembre 1999 et l installation du nouveau juin 2000 donna lieu un long interm de pendant lequel ECHO d t s en remettre enti rement ses partenaires et les retards de SI s accumul rent D autre part ECHO ne dispose toujours pas d un outil d assistance technique interne ou externe par
3. de l valuation des secteurs r habilitation et produits non alimentaires tait Mr Michel Van Bruaene galement chef d quipe Outre l examen des plans globaux au travers des crit res standards d valuation pertinence des objectifs efficacit efficience impact et visibilit de la strat gie la mission avait aussi comme objectif sp cifique point 5 1 des TdR l analyse de la position et du devenir de ECHO dans le contexte d une crise oubli e haute teneur politique o l Office humanitaire se trouve plong depuis sept ans sans autre perspective qu un r f rendum sans cesse report Situations politique socio conomique coh rence de l aide internationale pr sence de l UE Union Europ enne transition vers le d veloppement devaient donc tre valu es Pour ce faire l valuation eut l occasion de rencontrer la plupart des acteurs cl de l aide internationale le desk de ECHO Bruxelles et le correspondant en Alg rie les agences UN Nations Unies PAM Programme alimentaire mondial HCR Haut Commissariat aux r fugi s Alger et sur le terrain les principaux Etats membres de l UE int ress s Su de Italie Espagne et Belgique le responsable de l aide fran aise tant absent le Croissant rouge alg rien CRA qui s occupe de la logistique depuis Oran les partenaires pr sents Tindouf CISP Italie Medico Allemagne et la Croix rouge espagnole Oxfam Belgique ayant t rencontr Bruxell
4. la fin des travaux vaut le d tour Les anciennes fosses septiques n ont pas t v rifi es Une nouvelle fosse a t creus e elle est ciel ouvert 8 9 m tres du mur ext rieur de l h pital face aux vents dominants les fen tres de l h pital n ont pas de vitres Enfin de la gyn cologie p diatrie de l h pital part un tuyau d vacuation vers l ext rieur mais celui ci ne conduit aucune fosse il devrait se d verser directement dans le sable e Last but not least et peut tre heureusement la visibilit de ECHO sur l h pital de D akhla comme sur les autres b timents r habilit s est totalement absente En cons quence toute r habilitation future devra i se limiter aux types de r fections d urgence d j effectu s avec succ s et ii faire l objet d une identification pr alable rigoureuse notamment en ce qui concerne les projets des autres donateurs Une coordination sectorielle est favoriser B 5 2 Produits non alimentaires Les quipements humanitaires demand s avec le plus d insistance et d arguments par les Sahraouis sont les tentes jaimas Les tentes font videmment partie de la tradition culturelle des Sahraouis et sont absolument indispensables pour abriter les familles de r fugi s pendant les mois d t o la temp rature fait ressembler de v ritables fournaises les petites maisons de terre cuite Une tente de bonne qualit ne peut cependant gu re r sister plus de cinq an
5. Il doit pouvoir clarifier les grands axes du plan global et guider les partenaires dans leurs projets A plus long terme et principalement dans le contexte d autres crises o les services impliqu s de la CE sont plus nombreux il doit aussi pouvoir refl ter la coh rence de l approche de la Commission et assurer la coordination requise pour le LRRD Il faudrait donc peut tre envisager dans certains cas que la r daction de l objectif global soit l objet d une concertation entre diff rents services concern s via peut tre un groupe de travail ad hoc ou un comit de pilotage d une crise sp cifique M me si dans le cas de l aide aux Sahraouis on ne peut encore envisager de transition vers le d veloppement il faut favoriser et encourager la co existence actuelle entre ECHO et le Co financement ONG car un d veloppement de certaines capacit s d auto suffisance des Sahraouis compte tenu du fait qu ils se trouvent toujours entre deux chaises sur le sol alg rien est n cessaire pour soutenir l aide humanitaire et ne peut tre accompli avec les seuls moyens de ECHO Sans vouloir orienter les initiatives de la soci t civile qui sont la base du Co financement des suggestions peuvent tre mises par ECHO aux partenaires qui op rent sur les deux programmes Enfin tout comme pour ECHO un examen rigoureux du cadre logique des propositions permettrait d viter certaines d rives de partenaires politiquement orien
6. cessaire S curit a un accord cadre doit tre conclu entre ECHO et RELEX SPS sur la protection et le statut des correspondants de terrain vis vis des D l gations b ECHO doit syst matiquement conclure des accords avec les plans d vacuation UN existant dans les zones risques lorsque le a ne s applique pas c Il faut revoir les termes du FPAM art II les partenaires doivent s engager prendre toutes les mesures de s curit et non des mesures susceptibles de favoriser la s curit Il ya a un besoin de coordination ou plut t de compl mentarit avec les agences UN Une r partition r aliste des t ches avec le HCR dans les projets d auto suffisance s impose Si un dialogue fructueux sur le terrain s av re difficile nous recommandons une valuation conjointe ce sujet En ce qui concerne les graves d ficiences du PAM vis vis de son mandat il est recommand que les donateurs de l UE Commission et Etats membres pr sents au HA qui d tiennent des si ges au Conseil ex cutif de l agence y appliquent des pressions coh rentes pour rectifier la situation Il faut encourager le support des actions de ECHO par le Co financement ONG et si possible par les coop rations bi lat rales en visant i le renforcement structurel du CRS ii les coles de formation professionnelles ii l adduction et la purification de l eau potable priorit Dakhla et iv l quipement des jardins potagers et de
7. hension ou plut t leur espoir la plupart des b n ficiaires parleront de pr f rence de l aide de l Union europ enne Un drapeau ECHO fabriqu localement a d ailleurs t pr sent en t te du d fil des donateurs et agences humanitaires lors de la f te du 25 me anniversaire des Sahraouis le 27 02 Il faut par contre regretter sauf pour D akhla lors de l valuation que la visibilit soit inexistante sur les nombreuses cr ches coles et autres structures m dicales r habilit es B 9 S curit du personnel humanitaire La question transversale de loin la plus importante est celle de la s curit point faible r current de ECHO jusqu ici La s curit dans un pays qui a connu pr s de 3 000 victimes du terrorisme en l an 2000 concerne bien videmment le correspondant ECHO Alger Les partenaires et les envoy s sur le terrain Tindouf o il n y a pas de terrorisme islamiste doivent aussi prendre garde car les combats sont suceptibles de reprendre sans pr avis Etant donn que i les correspondants n ont pas le statut de fonctionnaire de la Commission et que ii aucun accord cadre n a t conclu ce sujet entre ECHO et RE ne Protocole et S curit leur s curit d pend enti rement du bon vouloir des D l gations au cas par cas La D l gation Alger fut fort heureusement tr s compr hensive ECHO dispose d un bureau int gr la D l gation et la r sidence du corresp
8. t ici flagrant La faiblesse institutionnelle de ECHO suivre ce type de projet est tout aussi vidente pas de structure d assistance technique Le r sultat en est que l h pital ne disposait lors de l valuation ni d eau ni d lectricit ni des conditions d hygi ne minimale qui permettraient d accueillir des patients et les quipements du contrat 2000 02005 Terre des Hommes Italie Coordination compl mentarit et coh rence L incapacit de la communaut internationale se coordonner malgr les r unions mensuelles constitue la plus grave menace pour la strat gie de ECHO Cette incapacit est due au contexte essentiellement politique de la crise qui place toute l aide humanitaire en porte faux e Le UNHCR dont le mandat de base est la protection des r fugi s c d les victimes g n ralement passives d une crise pour qui toute aide est la bienvenue se trouve face ici un v ritable Etat en exil Les Sahraouis ont leur agenda politique et ne sont pas dispos s accepter n importe quoi D autre part le projet de rapatriement dont s occupe aussi le HCR appara t de plus en plus vanescent e Les retards et les d ficits r currents du PAM dans la r alisation de son mandat panier alimentaire minimum traduisent galement le malaise de cette agence face une crise d sesp r ment oubli e Les livraisons annonc es dans le cadre budg taire jusqu en 2002 13 9 mill US par an ont t r cemment r du
9. 6 3 Les autorit s locales Le CRA est d j voqu ci dessus et le sera encore en B 6 4 Il est l organe principal du contr le indirect effectu par les autorit s alg riennes sur l entr e de l aide humanitaire internationale dans le pays et sur son acheminement vers les camps sahraouis Il est de fait incontournable Quoique souffrant tr s probablement des probl mes r currents de l Alg rie le CRA fait des efforts louables pour se montrer professionnel et efficace En cas de probl me majeur le CRA devrait se r f rer la direction des A ffaires humanitaires du minist re des Affaires trang res alg rien Les relations avec les autorit s sahraouies sont indiscutablement cordiales mais teint es d ambiguit Le gouvernement de la RASD et ses minist res n tant pas reconnus par l UE le seul interlocuteur politiquement correct pour ECHO est le CRS encore que le CRS lui m me ne soit pas reconnu non plus par la FICR F d ration internationale de la Croix rouge et du Croissant rouge Quoiqu il en soit le CRS qui supporte tout le poids de la gestion et de la logistique Tindouf voir ci dessous a grand besoin de renforcement structurel Le CRS emploie actuellement environ 120 personnes Son organisation comprend i le pr sident et son chef de cabinet ii le secr taire g n ral charg des relations avec les minist res ainsi que du personnel iii un directeur probl mes techniques r ception et distribution et iv un
10. Il ne semble pas y avoir d urgence humanitaire signaler en ce domaine Un probl me d environnement sp cifique la logistique avait t mentionn dans le rapport d valuation de 1997 le fait que de nombreux containers dernier voyage non r utilisables commercialement car trop ab m s rong s par le sel marin se trouvaient abandonn s un peu partout dans les dunes de Rabouny Cette question a t depuis r gl e avec efficacit les containers ont t empil s sur deux tages pour former de longues murailles de protection contre le sable les vols autour des entrep ts du CRS Les autres probl mes d environnement sont surtout li s une ducation l hygi ne long terme des r fugi s car ceux ci ne peuvent videmment perp tuer leurs traditions semi nomadiques dans des camps surpeupl s Ils sont cependant d ment identifi s par les Sahraouis et combattus avec nergie Collecte et disposition des d tritus m nagers le probl me semble assez bien contr l sauf D akhla o l on peut encore voir quelques d p ts sauvages Pollution des nappes aquif res superficielles la contruction de fosses septiques acceptables ainsi que la fermeture des puits individuels pollu s ont t trait s en priorit L eau tir e de puits communautaires bien prot g s est pr sent r guli rement soumise analyse B 8 Visibilit La visibilit de ECHO parmi les Sahraouis est excellente de m me que leur compr
11. d entre eux vivent dans des conditions d sesp r ment pr caires Tindouf ils se sont fort bien organis s sur le seul mod le qui s offrait eux l poque celui qui tait export par l ex URSS et ses satellites Cadres politiques parti unique arm e organisations de masses en sont les piliers et recueillent apparemment une adh sion sans faille parmi les r fugi s Le discours officiel de tous reste sans conteste le retour dans un Sahara occidental ind pendant du Maroc quelque soit le prix payer dans les camps Il est important d insister sur le fait que cette structure pal o communiste est largement estomp e par la remarquable vitalit de la culture traditionnelle des Sahraouis qui ne peut qu engendrer la plus vive sympathie Hospitalit d bordante entraide et honn tet les Sahraouis sont rest s une soci t presque sans argent ouverture sur le monde contact avec la nature se conjugent avec beaucoup d intelligence B 2 2 Besoins humanitaires et plans globaux Le principal besoin humanitaire des r fugi s sahraouis qui n est pas trait dans le pr sent rapport sectoriel est celui de l aide alimentaire Il faut n anmoins pr ciser que L O rganisation Mondiale de la Sant O MS pr conise une ration journali re minimum de 2 100 kilo calories par personne qui doit tre fournie par le PAM Cette ration est fr quemment tomb e de 15 et plus en 2000 1 803 K cal en juin 1 684 en juillet et 1 781 en s
12. d partement des relations ext rieures ONGs donateurs cellule CRA CRS Oran valuation des besoins et r unions de coordination B 6 4 Logistique et entreposage L organisation de la logistique en Alg rie est assur e par une cellule commune CRA CRS bas e au port d Oran d douanement transport par camions vers Tindouf La distribution finale aux b n ficiaires est ensuite assur e par le CRS Le consortium des ONGs a sign en mars 2000 un accord cadre bienvenu avec cette cellule qui ne le met cependant pas l abri des retards du PAM et des soubressauts politiques alg riens Le CRA qui n a toujours pas obtenu les avantages attendus du r seau informatique Compass du PAM n est pas non plus l abri des transports parfois fantasques de cette agence 1 En prenant pour base de calcul 1 pour les expatri s et 0 5 pour les assistants nationaux tous grades confondus Les prix convenus dans l accord cadre 89 Euros tonne m trique pour le CRA et 12 Euros pour le CRS correspondent aux estimations d taill es r alis es par l valuation de 1997 Ils semblent repr senter un bon niveau par rapport aux prix du march alg rien qui grimpent parfois jusque 99 Euros pour le transport sur Tindouf Les documents cr s pour la gestion des transports sont tout fait ad quats L entretien des capacit s d entreposage Rabouny sont en principe assur s par le PAM qui ne remplit pas l non plus ses engagements Les deux zones d entr
13. de viabilit garantie sur le long terme Il vaut donc mieux s abstenir ou viser des projets de substitution plus simples si n cessaire Il ne faut pas non plus laisser la mise en uvre d un projet de r habilitation divis e entre deux partenaires diff rents sans tablir au pr alable un m canisme de coordination ECHO a un besoin clair d une structure d assistance technique souple et rapide registre de consultants ext rieurs pr s lectionn s experts de terrain ou staff sp cialis et disponible Framework Partnership Agreement contrat cadre de partenariat qui lie ECHO ses partenaires 10 Humanitarian Aid Committee Comit d aide humanitaire RAPPORT PRINCIPAL B RAPPORT PRINCIPAL B 1_ Note m thodologique L valuation a couvert les plans globaux labor s par ECHO en faveur des r fugi s Sahraouis dans la r gion de Tindouf Alg rie en 1999 et en 2000 Ces plan correspondent aux quatre d cisions suivantes ECHO D7ZA 217 1999 01000 1 850 000 Euros ECHO D7ZA 217 1999 02000 5 650 000 Euros ECHO D7ZA 217 2000 01000 4 935 000 Euros ECHO D7ZA 217 2000 02000 9 000 000 Euros Le briefing eut lieu le 14 f vrier 2001 dans les locaux de ECHO Il fut suivi de deux jours d tude des dossiers Les visites de terrain en Alg rie se d roul rent du 18 02 au 09 03 y compris 12 jours dans les camps de r fugi s pr s de Tindouf du 23 02 au 06 03 Le consultant charg
14. dont souffre l efficacit de toute l aide humanitaire B 2 4 Capacit s locales La seule organisation locale en mati re de distribution vers les camps le CRS est d taill e au chapitre B 6 3 Le CRS assure du point de vue sahraoui un contr le quasi exclusif de l acc s de l aide humanitaire vers les camps et de sa r partition parmi les da ras communes La distribution finale est g r e au niveau des da ras Il y a 25 da ras r parties entre les quatre grands camps chacune regroupant de 5 7 000 personnes Chaque daira est dirig e par un conseil d une vingtaine de responsables essentiellement des femmes qui se partagent les fonctions essentielles de toute municipalit Le conseil bien entendu politiquement correct organise la distribution de toute aide au travers de comit s de distribution qui regroupent chacun approx 150 personnes un trentaine de familles Un accroissement de la capacit technique locale est videmment frein par le manque de places disponibles au sein de l administration sahraouie l absence de salaires ce qui est en train de changer et les tentatives d migration qui en d coulent de la part les jeunes dipl m s Ceux ci sont cependant handicap s par leur passeport alg rien ou mauritanien d o une frustration montante B 3 Pertinence des plans globaux et de la strat gie de ECHO Dans la situation actuelle d une perspective de r f rendum sans cesse refoul e et d une mon
15. dur e normale d une op ration de ECHO L valuation recommande par cons quent ECHO d tudier la mise en place d un contrat cadre de fournisseurs acceptables et exp riment s ce qui permettrait de gagner beaucoup de temps tout en assurant la transparence Ce type de contrat cadre ferait lui m me l objet d un appel d offre international normal et pourrait rester ouvert toute nouvelle candidature pendant 2 3 ans B 6 6 Monitoring et auto valuation 4 Le correspondant de ECHO rapporte que la 4 plate forme a t achev e apr s la visite de l valuation Le PAM va aussi installer une 5 plate forme mais nie s tre engag en construire 10 chiffre CRS Pour les raisons cit es en B 6 2 la seule id e d un monitoring de la distribution par exemple est consid r e par certains comme un manque de confiance Une approche coh rente et volontariste qui viserait obtenir des chiffres fiables de vuln rabilit humanitaire essentielle malnutrition grave statistiques de mortalit est cependant indispensable Nous n avons pas pu identifier de processus d auto valuation des partenaires dans les secteurs vis s par le pr sent rapport Au contraire une proposition pr par e par Oxfam dans le cadre du Co financement ONG et visant au renforcement structurel du CRS objectif valable en lui m me ne comprend pas un seul exercice d valuation sur 5 ann es de mise en uvre Le projet propose par contre un moni
16. l aide de l Union europ enne Un drapeau ECHO fabriqu localement a d ailleurs t pr sent en t te du d fil des donateurs humanitaires lors de la f te du 25 me anniversaire de la RASD le 27 02 Il faut par contre regretter sauf pour Dakhla que la visibilit soit inexistante sur les nombreuses cr ches coles et autres structures r habilit es Questions transversales La question transversale primordiale est celle de la s curit souvent point faible de ECHO La s curit concerne certes le correspondant Alger mais aussi les partenaires et les envoy s sur le terrain Tindouf Etant donn que i les correspondants n ont pas le statut de fonctionnaire et que ii aucun accord cadre n a t conclu ce sujet entre ECHO et RELEX Service Protocole et S curit SPS leur s curit d pend enti rement du bon vouloir des D l gations au cas par cas La D l gation Alger fut fort heureusement tr s compr hensive Il n en restait pas moins que le correspondant ne pouvait tre inclus officiellement sur les listes d vacuation de l UE et tait donc pri de s adresser son ambassade Ses d placements Tindouf se font sous son enti re responsabilit D e m me aucun envoy de ECHO sur le terrain sans parler des ONGs partenaires heureusement r duites CISP Italie n a t inclus dans le plan d vacuation UN alors que ceci tait parfaitement possible A3 Recommandations e A
17. le bureau CISP Alger qui doit leur envoyer le dit signal ne veut pas entendre parler des Nations Unies pour raisons personnelles et dit compter sur le responsable de la s curit de la D l gation UE pour tre averti d un danger Le responsable de la D l gation tr s professionnel n a lui jamais conclu de tel accord Pire l a roport de Tindouf risque bien d tre le premier endroit bloqu en cas de crise Les organisations UN pr voient quant elles un convoi routier vers B char B 10 Coh rence et L R R D liens avec d autres instruments communautaires La coh rence avec les autres services de la CE n existe gu re sauf partiellement en ce qui concerne la ligne de Co financement ONG de la DG D veloppement ECHO comme d ailleurs toute l aide humanitaire internationale se retrouve isol au milieu d une crise oubli e dont les tenants et les aboutissants sont essentiellement politiques et ne peuvent donc pas tre ma tris s par l aide humanitaire seule Un retrait pur et simple de ECHO dans les conditions pr sentes ne pourrait qu avoir des cons quences d sastreuses pour les r fugi s Il y a des le ons tirer en termes i de programmation des plans globaux et de lien avec le seul autre programme de la CE pr sent le Co financement ONG Il faut utiliser au mieux l outil de programmation qu est le cadre logique En particulier l objectif global doit tre soigneusement d fini et r dig par ECHO
18. n ralement des crit res techniques de vuln rabilit humanitaire ECHO n tant pas structur pour assurer la vision politique n cessaire ni pour tablir des PIUs etc il est temps d organiser la transition dans les meilleures conditions i L objectif global du cadre logique de chaque projet doit servir de cadre d action Il doit lui m me correspondre s il y a lieu l objectif global d fini par l UE pour la crise concern e ECHO n a pas actuellement la capacit institutionnelle de s occuper de r habilitations sp cialis es par ex hospitali res qui de plus doivent tre ins r es dans une perspective de viabilit garantie sur le long terme Il vaut donc mieux s abstenir ou viser des projets de substitution plus simples si n cessaire Il ne faut pas laisser non plus la mise en uvre d un projet de r habilitation divis e entre deux partenaires diff rents sans tablir un m canisme de coordination ECHO a un besoin clair d assistance technique humanitaire souple et rapide registre de consultants ext rieurs pr s lectionn s experts de terrain ou desks sp cialis s et disponibles avec budget pour missions court terme d identification de support ponctuel etc autres que les valuations
19. permis de rectifier cette situation commune de l UE PESC ce qui a fortement contribu enfermer ECHO dans son dilemne actuel Les principaux donateurs bilat raux sont l Espagne l Italie et la Belgique La coh rence avec les autres services de la CE n existe gu re sauf partiellement en ce qui concerne la ligne de co financement ONG de la DG D veloppement Jusqu en 1995 c tait surtout l Aide alimentaire de la DG VIII qui assistait les Sahraouis La t che fut ensuite enti rement transf r e l Office humanitaire lors de la mise en place graduelle de ce dernier ECHO ne refusa pas ce cadeau empoisonn inconscient de s enfermer dans une impasse Impact amp implications strat giques La strat gie de ECHO est globalement pertinente efficiente et efficace Son impact imm diat sur les besoins les plus urgents des Sahraouis est incontestablement positif Par contre son impact en termes de r duction plus durable des souffrances humaines est quasi nul pour les raisons d j voqu es Une telle r duction ne pourrait venir que d un changement politique majeur Dans ce contexte toute strat gie humanitaire aussi bonne soit elle ne peut tre qu un bouche trou face aux carences des autres si elle ne s appuie pas sur une coh rence de l UE au plus haut niveau Une r duction durable des souffrances des r fugi s Tindouf est de plus emp ch e par la r alit incontournable du terrain car la r gion est tr s a
20. plus de niveau hi rarchique suffisant ce qui emp chait para t il les contacts au niveau appropri Les nombreuses promesses du PAM au CRA CRS d accorder l acc s au r seau d information logistique Compass afin de mieux anticiper les arriv es Oran et d acc l rer les d douanements ne se sont jamais compl tement concr tis es La strat gie de ECHO vis vis du PAM se veut compl mentaire et non substitutive afin de forcer l agence UN assumer son mandat Cependant un pas important dans le renforcement du r le de ECHO et quelque peu en contradiction avec sa strat gie a t pris au cours de l valuation une nouvelle d cision d urgence de 3 77 mill Euro devrait permettre de constituer une r serve de 3 mois du panier alimentaire de base du PAM Cette r serve promise depuis longtemps par le PAM et toujours retard e est d une importance primordiale pour la s curit alimentaire des Sahraouis Il faudra cependant trouver un m canisme s r qui garantisse son utilisation en tant que telle afin d viter que ECHO ne se substitue au PAM m me partiellement Il faudra aussi envisager de nouvelles surfaces de stockages b tonn es l entrep t CRS de Rabouny galement promises par le PAM et inachev es B 42 UNHCR Le UNHCR dont le mandat de base est la protection des r fugi s c d les victimes g n ralement passives d une crise pour qui toute aide est la bienvenue se trouve ici confront l agenda politi
21. r p t es du PAM et du HCR voir chap B 4 1 et B 7 1 B 4 Coordination et coh rence de l aide intemationale La coordination internationale s articule autour de deux r unions mensuelles l une de coordination proprement dite Alger men e par le PAM laquelle participent le HCR ECHO et le CRA CRS et l autre de planification Tindouf Cette derni re est dirig e par le HCR et regroupe le PAM les CRA CRS et les ONGs Ces r unions se r sument malheureusement un expos assez passif d informations o l on donne l tat des arrivages et l on essaye d viter les duplications Aucune coordination proactive d cisions communes et r partition des t ches n a lieu L incapacit flagrante de la communaut internationale se coordonner r ellement constitue la plus grave menace pour la strat gie de ECHO Cette incapacit est due au contexte essentiellement politique de la crise lequel place toute l aide humanitaire en porte faux face un v ritable Etat en exil qui fait preuve d une d termination apparemment sans failles Il faut bien qualifier de r fugi s les 155 000 personnes vuln rables mais motiv es qui vivent dans les camps faute de terminologie plus appropri e Le HCR et le PAM ont t encore davantage victimes que ECHO du manque de transparence ambiant Rappelons que ce n est qu en mars 2000 que ces deux agences ont finalement accept le chiffre de 155 000 r fugi s vuln rables apr s l av
22. rent pendant toutes ces ann es qu un retour tait imminent et qu une r habilitation ne s imposait donc pas Il fut m me sp cifi dans l identification du projet que des travaux de r habilitation plus labor s luxueux sic pourraient motiver la population sahraouie rester dans les camps La r novation l g re envisag e portes fen tres toits de t le peintures fut appliqu e avec succ s aux coles et aux cr ches visit es par l valuation Il semble en avoir t de m me dans les trois h pitaux r gionaux qui taient structurellement les mieux con us les moins d labr s et logistiquement les plus accessibles Smara El Aayoun Aousserd L h pital de Smara fut valu en d tail au cours de la mission Les limites du projet manque de rigueur technique dans l identification et le suivi d s l habituelle confiance aveugle de beaucoup de partenaires face aux demandes des Sahraouis et en cons quence budget et ST ms r duits furent cependant mises en lumi re malheureusement en ce qui concerne l h pital r gional de D akhlait La situation de D akhla tait tr s diff rente des autres h pitaux pour plusieurs raisons e Le b timent n avait pas t con u l origine pour abriter un h pital mais un centre de repos pour personnes ag es Ni la disposition des locaux ni les possibilit s en eau ou en lectricit ni les conditions d hygi ne l mentaires ne correspondaient sa fonction e Dakhl
23. se voyait mise l cart aida les habitants les Sahraouis organiser la lutte arm e du Front Polisario contre l occupation marocaine et accueillit pr s de 155 000 r fugi s dans la r gion frontali re de Tindouf En 1976 fut fond e la RASD qui fut reconnue par 73 pays dont une majorit de non align s et quelques satellites de l URSS comme Cuba Un cessez le feu ne fut sign qu en 1991 lorsque l O NU parvint imposer une proposition de r f rendum qui fut ent rin e par les deux parties La MINURSO Mission des Nations Unies pour le r f rendum au Sahara occidental fut alors cr e Les choses pi tin rent cependant jusqu en 1997 lorsqu une initiative men e par J Baker relan a enfin l identification des votants Le calendrier pr vu dans le rapport du Secr taire G n ral en date du 13 mai 1999 pr voyait le d but des op rations de rapatriement en mars 2000 et la tenue du r f rendum en juillet 2000 Jusqu au 15 01 2000 le r f rendum s annon ait sous un jour favorable pour les Sahraouis avec pr s de 86 500 inscrits presque tous contre la position marocaine C est alors que le Maroc introduisit quelques 131 038 demandes de recours La MINURSO d clara que les proc dures n cessaires repousseraient par cons quent le r f rendum 2002 au plus t t Entretemps et contre ses engagements ant rieurs le Maroc d clara ouvertement fin 2000 qu il n accepterait pas un r f rendum dont les r sultats lui serai
24. 2000 suite au report du r f rendum que l on peut discerner une nouvelle orientation des demandes des Sahraouis vers la r habilitation et le renforcement structurel dans les camps adduction d eau extension des jardins Des propositions ant rieures s taient trouv es en butte au refus diffus des Sahraouis sauf en ce qui concerne les h pitaux et autres structures dans les territoires lib r s qui pensaient pouvoir retourner rapidement chez eux B 5 1 R habilitation Etude sp cifique concernant l h pital r gional de D akhla Historique Le 15 02 2000 d buta la phase op rationnelle du contrat ECHO DZA 217 1999 02009 sign avec le partenaire espagnol Solidaridad Internacional SI Le projet avait une dur e initiale de 6 mois seulement jusqu au 15 08 et visait avec un budget tr s r duit 350 000 Euro la r habilitation d urgence des b timents scolaires et de sant tr s gravement d grad s afin de garantir des conditions minimales de salubrit et de s curit soit pas moins de 14 coles primaires sur 22 dans les wilayas 24 cr ches sur 26 ainsi que 3 h pitaux r gionaux et le dispensaire du 27 f vrier Cet objectif ambitieux tait indiscutablement pertinent vu l tat dangereux des b timents Pendant de nombreuses ann es rien n avait t fait souvent m me depuis leur construction en mat riaux l gers entre 1978 et 88 D e fait les Sahraouis suivi en cela par les donateurs consid r
25. COMMISSION EUROP ENNE ECHO OFFICE D AIDE HUMANITAIRE VALUATION des PLANS GLOBAUX HUMANITAIRES de ECHO en FAVEUR des R FUGI S SAHRAOUIS RAPPORT FINAL SECTEURS R habilitation Produits non alimentaires P riode de l valuation du 18 f vrier au 09 mars 2001 Nom de l valuateur Michel Van Bruaene Le pr sent rapport a t tabli la Demande de la Commission europ enne et est financ par celle ci Les commentaires qui s y trouvent refl tent uniquement l avis du consultant PROLOG CONSULT Belgium Avril 2001 VALUATION des PLANS GLOBAUX HUMANITAIRES de ECHO 1999 2000 en FAVEUR des REFUGIES SAHRAOUIS RAPPORT FINAL SECTEURS R habilitation Produits non alimentaires Table des Mati res A R SUM A L Introduction Plans globaux valu s Dates de l valuation et consultants Objectifs et m thodologie A 2 Principales conclusions Pertinence Efficience Efficacit Coordination compl mentarit et coh rence Impact amp implications strat giques Visibilit Questions transversales s curit A 3 Recommandations 6 A 4 Le ons apprises B RAPPORT PRINCIPAL B L Note m thodologique B 2 Contexte B 2 1 Situation politique et socio conomique B 2 2 Besoins humanitaires et plans globaux B 2 3 Contraintes B 2 4 Capacit s locales 11 B 3 Pertinence des plans globaux et de la strat gie de ECHO 11 B 4 Coordination et compl mentarit de l ai
26. O DZA 217 1999 01000 1 850 000 Euros et 02000 5 650 000 Euros ECHO D7ZA 217 2000 01000 4 935 000 Euros et 02000 9 000 000 Euros Dates de l valuation et consultant L valuation a d but le 14 f vrier 2001 par un briefing suivi de deux jours d tude des dossiers dans les locaux de ECHO Les visites de terrain en Alg rie se d roul rent du 18 02 au 09 03 y compris 12 jours dans les camps de r fugi s pr s de Tindouf Le consultant contract pour l valuation des secteurs couverts par le pr sent rapport est Mr Michel Van Bruaene galement chef d quipe Objectifs et m thodologie Outre l examen des plans globaux au travers de crit res standards d valuation pertinence des objectifs efficacit efficience impact et visibilit de la strat gie la mission avait aussi comme objectif sp cifique point 5 1 des TdR l analyse de la position et du devenir de ECHO dans le contexte d une crise oubli e haute teneur politique o l Office humanitaire se trouve plong depuis sept ans sans appui des autres Services de la Commission et sans perspective autre qu un r f rendum sans cesse report L valuation eut l occasion de rencontrer la plupart des acteurs cl le desk de ECHO Bruxelles et le correspondant en Alg rie les agences UN concern es PAM HCR certains Etats membres de l UE et les ONGs pr sentes Des discussions approfondies eurent lieu avec le Croissant rouge alg rien CRA princip
27. a est le plus grand et de loin la plus d sh rit des wilayas les 38 500 habitants de ce camp sont consid r s comme les r fugi s parmi les r fugi s Les camions qui l approvisionnent en tout depuis Rabouny doivent parcourir 165 Km dont 140 Km de mauvaises pistes voir carte Annexe IV ii e Pour surmonter pr cis ment ces d savantages le projet de Dakhla se voulait plus ambitieux qu ailleurs La r habilitation devait notamment pr parer l h pital recevoir un quipement complet dont des appareils sophistiqu s qui seraient livr s par un autre partenaire de ECHO Terre des Hommes Italie TdH contrat 2000 02005 Probl mes contractuels Il para t vraisemblable que le coordinateur de SI le seul expatri du projet se soit progressivement senti d pass par l ampleur de la t che D akhla et n ait pas su r agir de mani re appropri e En ao t une prolongation du contrat jusqu en d cembre 2000 fut demand e et obtenue de ECHO Dans cet amendement la seule modification budg taire concernait un transfert de l quivalent de 2 mois de coordination sur 4 vers le poste r habilitation alors que le calendrier des travaux prenaient du retard et que le monitoring du ma tre d oeuvre devenait donc encore plus essentiel Face aux demandes de plus en plus pressantes de ECHO SI se contenta de r pondre jusqu la fin d cembre que tout allait bien Une visite du nouveau correspondant de ECHO en d cembre donna lieu
28. al intervenant national et son partenaire le Croissant rouge sahraoui CRS ainsi que les b n ficiaires tous niveaux secteurs et lieux de distribution Nos plus vifs remerciements vont tous pour leur coop ration et leur patience A 2 Principales conclusions Pertinence Dans le contexte actuel d un r glement sans cesse diff r et d une mont e des tensions dans les camps d e aux d ficiences de l aide internationale la strat gie de ECHO vise favoriser autant que possible le processus de paix en maintenant des conditions de vie minimales La pertinence globale des activit s dans les deux secteurs vis s ne fait aucun doute Des r habilitations d urgence s imposaient le d ficit en tentes est toujours pr occupant les couvertures sont indispensables au cours des nuits glaciales une manutention efficace reste une priorit et la nourriture livr e l levage avicole de Rabouny permet d assurer un compl ment indispensable en prot ines animales ufs frais aux r fugi s La pertinence sp cifique de certaines activit s m rite cependant une clarification de la politique de ECHO surtout en ce qui concerne la r habilitation n cessairement sp cialis e et structurelle suivie du r quipement d une institution hopitali re gravement d grad e h pital r gional de D akhla Plus importante encore la question de la pertinence de la pr sence m me de ECHO isol des autres services de la Commission dans une c
29. c dures d appel d offre D ocument 14 Il a t rapport l valuation que les conditions du cahier des charges taient tr s difficiles pour les fournisseurs alg riens notamment en ce qui concerne l orge et la nourriture aviaire aucun d entre eux n a malheureusement pu tre rencontr De plus les partenaires se trouvaient en butte de multiples questions de la part de fournisseurs potentiels mal renseign s Hors cas d urgence humanitaire besoin imm diat et non pr visible le document 14 pr voit qu un appel d offre local sera lanc pour tout achat de produits entre 45 000 et 150 000 Euros il faut un appel d offre international lorsque le montant est gal ou sup rieur 150 000 Euros Il est clair que ces deux cas de figures recouvrent la quasi totalit des contrats des plans globaux Si la proc dure suivie garantit la transparence requise ECHO doit cependant prendre en consid ration deux aspects parfois oubli s e Les contraintes r elles auxquelles sont soumis les fournisseurs locaux doivent tre d ment tudi es et prises en compte dans les termes de l appel d offre e Il convient de ne pas suivre aveugl ment les proc dures standard de la Commission par ex Phare ou T acis L exp rience du consultant en ce domaine montre en effet que la dur e moyenne d un appel d offre entre la d finition des sp cifications techniques et la signature du contrat est parfois de sept mois ce qui est sup rieur la
30. chiffres fournis par le CRS voir Annexe V R capitulatif des contributions ECHO de 1993 2000 chiffres en Euros Tipedaide 0 OO ENS e o JMS JE 00 rom Alimentaire 225 000 1900 000 10400000 15 000 000 15 800 000 115 570 000 15 500 000 11 680 000 55 075 000 D f00000 a frannonn fn000 rem E I 5000 F0 A pooo LL EL LL EL B 2 3 Contraintes Les contraintes dues la logistique et l environnement sont bien connues 1 600 km de route entre Oran et Tindouf zone militaire l acc s contr l usure des camions du CRS sur les mauvaises pistes aridit totale du sol salinit de l eau souterraine Les principales contraintes sont cependant d ordre politique cr es par des agendas contradictoires e Volont des autorit s alg riennes surtout l arm e de continuer contr ler un atout dans leur strat gie politique nationale et r gionale e Politique d usure du Maroc qui compte sur la d gradation constante de la situation des Sahraouis e Manque de coh rence ou d int r t des grands Etats tributaires de leurs int r ts propres dans la r gion conomiques et historiques ou qui ne d sirent gu re s engager dans une crise aussi oubli e e Lat but nt lex agenda politique propre des Sahraouis eux m mes soutenu par de nombreuses ONGs politiquement engag es Il en r sulte un manque impressionnant de transparence dans les chiffres et statistiques des r fugi s tenus secrets pour cause de r f rendum
31. de ce genre de dialectique m me lors d une conversation priv e avec une famille de base tant que fonctionnent encore les organisations de masse des Femmes de la Jeunesse etc Par contre de multiples t moignages indirects l valuation n a pas eu l occasion de discuter de ce probl me avec des b n ficiaires concern s parlent d un sentiment de r volte grandissant parmi les adolescents et les jeunes dipl m s form s l tranger de plus en plus nombreux Ces changements inqui tent visiblement les Sahraouis qui ne peuvent gu re les contr ler L effondrement passager esp rons le des livraisons du PAM a r cemment fait gonfler la part de ECHO entre 50 et 65 de l aide humanitaire intemationale r elle aux Sahraouis D autre part le budget du HCR a t r duit de plus de 10 l ann e derni re et l Allemagne s est compl tement d sengag e en 2000 Ces chiffres montrent bien qu il y a danger ce que ECHO de donateur majoritaire ne devienne bient t un donateur quasi unique mis part la soci t civile espagnole s il n y a pas une pression volontariste des bailleurs de fonds europ ens au niveau du Conseil ex cutif des agences UN concern es pour qu elles remplissent leur mandat Une telle d marche pourrait aussi servir garantir avec le PAM les modalit s d utilisation de la r serve de trois mois du panier alimentaire de base qui vient d tre d cid en urgence par ECHO quelque peu en contradic
32. de internationale 12 B 4 1 PAM B 4 2 UNHCR 13 B 4 3 Soci t civile espagnole B 4 4 Autres intervenants Etats membres B 5 Efficacit 14 B 5 1 R habilitation B 5 2 Produits non alimentaires 16 B 6 Efficience 17 B 6 1 ECHO co t efficience B 6 2 Les partenaires de ECHO 17 Page 12 13 14 17 B 6 3 Les autorit s locales B 6 4 Logistique et entreposage B 6 5 Qualit quantit s d lais B 6 6 Monitoring et auto valuation B 7 Impact des plans globaux B 7 1 R duction des souffrances humaines B 7 2 Auto suffisance conomie locale capacity building B 7 3 Environnement B 8 Visibilit B 9 S curit du personnel humanitaire B 10 Coh rence et L R R D liens avec d autres instruments communautaires B IL Recommandations B 12 Le ons apprises C ANNEXES I Agenda des rencontres et visites de terrain IT Termes de r f rence III Abr viations IV i Carte g ographique Carte des camps de r fugi s V i R partition et description de l aide par d cision partenaire et secteur Chiffres de la population vuln rable des camps CRS 1999 18 19 20 21 21 22 17 18 19 19 20 21 23 A L Introduction Plans globaux valu s L valuation concerne les plans globaux labor s par ECHO en faveur des r fugi s Sahraouis dans la r gion de Tindouf Alg rie en 1999 et en 2000 Ces plans correspondent aux quatre d cisions suivantes ECH
33. e pi ces de rechange pour les camions Iveco et il n y a pas de concessionnaire pour camions Volvo en Alg rie B 6 5 Qualit quantit s d lais Qualit Hormis le probl me de la r habilitation de l h pital r gional de D akhla chapitre B 5 1 la qualit des projets non alimentaires ne semble faire aucun doute Les quantit s se r v lent par contre perp tuellement insuffisantes du fait des d ficiences du reste de l aide internationale d j voqu es ailleurs D lais D es d lais sont intervenus dans le contrat n 1999 2008 du CRE fourniture de 1000 tentes Le partenaire semble avoir connu des probl mes successifs i avec les proc dures de l appel d offre ii avec le fournisseur pakistanais et iii lors du d douanement Oran Les retards importants subis par ce partenaires et d autres dans leurs d douanements O ran entre septembre et novembre 2000 notamment 4 mois d attente pour le lait maternis de CISP malgr l accord cadre semblent avoir t caus s par au moins deux facteurs i une querelle de politique int rieure qui a entra n la d mission du pr sident du CRA et de son adjoint L attribution des nouveaux pouvoirs de signature a pris du temps ii L dessus s est greff l arriv e tardive et massive de bateaux du PAM qui ont re u la priorit sur les envois de ECHO peut tre par d cision politique alg rienne Un point important examiner avec attention par ECHO est celui des pro
34. e th et de levure par une augmentation inattendue du nombre de consommateurs alors que celle ci correspondait pourtant bien aux nouveaux chiffres des b n ficiaires accept s par le HCR et la PAM en mars 2000 M me la protection minimale des r fugi s les tentes n est plus couverte en totalit et doit tre suppl e par ECHO voir chap B 5 2 Il est craindre que la pr sence de l agence ne se r duise encore plus une fois l objectif atteint ne laissant qu une pr sence de plus en plus symbolique et des contingency plans B 43 Soci t civile espagnole L aide de la soci t civile espagnole para t la fois importante mais trop diffuse pour pouvoir tre comptabilis e en totalit ce qui correspond aux conclusions de l valuation r cente de la coop ration Espagnole besoin de coordination Les quelques chiffres disponibles sont cependant impressionnants Les Sahraouis ont tabli des relations bilat rales avec la totalit des 17 gouvernement autonomes et les jumelages concernent 360 communes espagnoles que se r partissent les 25 da ras sahraouies L aide recens e des communaut s autonomes se montait 223 9 mill Ptas 1 35 mill Euros en 1999 et 192 7 mill Ptas 1 16 mill Euros en 2000 Des missions m dicales viennent aussi r guli rement Pourtant la forme la plus sensible de l aide de la soci t civile espagnole est celle accord e par les familles qui accueillent de jeunes Sahraoui
35. ent d favorables Le Conseil de S curit de l O NU d cida le 28 02 2001 d accorder au Maroc un d lai de deux mois pour pr senter une alternative cr dible la 3 me voie faute de quoi le processus d examen des recours se poursuivrait Le mandat de la MINURSO fut tendu en cons quence Il est donc possible que la situation se prolonge encore longtemps et engendre encore plus de fatigue des donateurs face cette crise oubli e moins qu elle ne provoque un sursaut arm d sesp r des Sahraouis qui disposent de forces non n gligeables la plupart des hommes valides sont mobilis s et savent ce qu une gu rilla ou une campagne terroriste co terait l conomie et au tourisme marocain Aujourd hui la population sahraouie r fugi e depuis plus de vingt ans dans la r gion de Tindouf est totalement d pendante de l aide internationale 155 000 r fugi s essentiellement compos s de femmes enfants et vieillards subsistent p niblement dans quatre vastes camps au sud est de Tindouf appel s wilayas qui portent les noms de villes du Sahara occidental Smara El Aayoun Aousserd et Dakhla Les camps sont compl t s de trois grandes coles internats 27 f vrier 12 octobre et 9 juin Le tout est dirig depuis la cit administrative de Rabouny o se situe aussi le CRS voir Annexes IV et V Depuis 1976 les Sahraouis sont en effet devenus un v ritable Etat en exil Bien que la majorit
36. eposages du CRS produits alimentaires et non alimentaires sont convenablement s par s sont prot g es par de v ritables murailles de containers dernier voyage align s sur deux tages Seule une ouverture bien prot g e permet l acc s l int rieur de ces forteresses De plus certains des containers les mieux pr serv s sont utilis s pour le stockage de produits sp cifiques ou comme espaces de r emballage des sacs ab m s pendant le transport L entrep t alimentaire d une capacit totale de 12 13 000T comprend 8 magasins en dur extr mement d labr s difi s en 1981 82 500T chacun et 2 magasins plus modernes 1 000T chaque D apr s le CRS le PAM aurait promis de construire aussi 10 plate formes b tonn es pour les sacs de farine seules 3 et demi ont t r alis es capacit 5 000T HAITI est important de comparer ces possibilit s avec la nouvelle d cision d urgence de ECHO de constituer 3 mois de r serve 8 164T Le CRS dispose de 24 camions pour la distribution de nourriture et de gaz dont 8 en bon tat et de 25 camions citernes pour le transport de l eau 22 en bon tat Les 19 camions en mauvais tat datent tous de 1990 92 La capacit de transport est de 12T vers les trois camps les plus proches mais de 10T seulement vers Dakhla Il y a un manque permanent de pi ces de rechange d outils et de techniciens form s malgr les projets du HCR dans ce domaine Il n y par exemple aucun catalogue d
37. eptembre alors que la part de ECHO dans l apport calorique en produits de base montait plus de 71 du total La situation au cours des premiers mois de 2001 fut encore pire 1 578 K cal en janvier 1 144 en f vrier et seulement 833 en mars En ce qui concerne les produits non alimentaires hormis l aide m dicale et hygi nique trait e par le rapport sectoriel les besoins sont immenses et sans cesse renouvel s tentes couvertures v tements outillage et pi ces de rechange gaz ducation et formation adductions d eau r habilitations La question de l auto suffisance est rendue al atoire par le d ficit permanent en produits urgents le contexte politique et l hostilit de l environnement La question corollaire qui se pose ensuite est celle du nombre de personnes vuln rables qui doivent faire l objet de l aide humanitaire Le HCR avait valu depuis le d but des ann es 1980 ce nombre 80 000 parmi une fourchette variable de 125 000 165 000 r fugi s sans jamais pouvoir tayer l un ou l autre chiffre ECHO avait quant lui toujours accept le nombre approximatif de 155 000 b n ficiaires dans les camps de Tindouf qui ne sont quasiment peupl s que de femmes d enfants et de vieillards Ce n est qu en mars 2000 que le HCR et le PAM se sont finalement align s l issue d une valuation commune Les agences UN se sont bas es sur une extrapolation des donn es du pr enregistrement mais aussi sur les
38. es enfin le Croissant rouge Sahraoui CRS et un maximum de b n ficiaires Tous les camps de r fugi s purent tre visit s par l quipe d valuation l exception de Aousserd Une tude sp cifique est consacr e dans ce rapport au cas de l h pital r gional de Dakhla Il faut aussi souligner que l valuation eut la chance d assister le 27 f vrier au 25 me anniversaire de la RASD R publique Arabe Sahraouie D mocratique Il convient de manifester ici tous nos plus vifs remerciements pour l accueil et la patience qu ils nous ont r serv ainsi que pour les avis et les renseignements qu ils ont bien voulu partager B 2 Contexte B 2 L Situation politique et socio conomique Le Sahara occidental 252 120 km2 ex Sahara espagnol jusqu en 1976 fut revendiqu par le Maroc d s l accession de celui ci l ind pendance en 1957 Cette situation d licate fut encore exarcerb e par les richesses du territoire p che c ti re ports et les normes r serves de phosphate de Bu Craa Pouss e par la Marche verte marocaine l Espagne instaura en novembre 1975 une administration transitoire conjointe l issue de laquelle les habitants du territoire majoritairement en faveur d une ind pendance d cideraient de leur avenir Lorsque les Espagnols commenc rent se retirer le Maroc et la Mauritanie s entendirent pour se partager le territoire les 2 3 les plus riches allant au Maroc et la guerre clata L alg rie qui
39. es bilat rales fournies par certains Etats membres comme l Espagne L Italie ou la Belgique B 1L Recommandations e Afin de clarifier la strat gie de ECHO vis vis de ses partenaires il est recommand d utiliser pour chaque projet un cadre logique dans lequel l objectif global est crit par ECHO S curit a si ce n est d j fait un accord cadre doit tre conclu entre ECHO et RELEX SPS sur la protection et le statut des correspondants de terrain vis vis des D l gations b ECHO doit syst matiquement conclure des accords avec les plans d vacuation UN existant dans les zones risques lorsque le a ne s applique pas c Il faut revoir les termes du FPA art Il les partenaires de ECHO doivent s engager prendre toutes les mesures de s curit et non des mesures susceptibles de favoriser la s curit En cas de manque de pr sence des principales agences UN dans une crise oubli e o leur mandat humanitaire par ex panier alimentaire de base du PAM risque de devoir tre pris en charge par ECHO pour viter une catastrophe l UE CE devrait agir au niveau du conseil ex cutif de l agence lorsqu elle y d tient un ou plusieurs si ges Il est essentiel d exiger un maximum de transparence de la part des Sahraouis en ce qui concerne tous les chiffres et statistiques de vuln rabilit humanitaire parmi les r fugi s Ne pas h siter appliquer une conditionalit pour les obtenir si n ce
40. ex un registre d experts qui lui permettrait de proc der rapidement et professionnellement un tat des lieux dans ce genre de situation e A ce propos il est d usage dans les projets de construction qu un ma tre d uvre soit supervis par un expert travaillant pour le compte du b n ficiaire client Or dans ce projet le b n ficiaire le CRS au nom des minist res de la Coop ration de la Construction et de la Sant s est retrouv en m me temps dans la position de sous traitant de SI en lui fournissant les quipes de main d uvre Ces quipes tant d une part la cause d une bonne partie des retards et malfa ons et SI ne voulant pas se brouiller d autre part avec la cause sahraouie il s est constitu de fait un cercle vicieux presque parfait e Enfin l utilisation sur un projet complexe de deux ma tres d uvre diff rents SI et TdH sans tablir au pr alable un m canisme de coordination est une recette de catastrophe Constatations de l valuation ex cution des travaux L quipe d valuation a pu faire les principales constatations suivantes lors de sa visite du 03 mars 2001 e L entr e principale de l h pital tait rest e beaucoup trop troite pour un acc s convenable des malades vers les urgences e Des travaux h tifs et inappropri s taient toujours en cours dans les locaux destin s recevoir les quipements de rayons X toiture mena ant de s effondrer pas d isolation ou de protection co
41. exte politique et socio conomique actuel des r fugi s sahraouis la pertinence globale des activit s financ es par ECHO dans les deux secteurs vis s ne fait aucun doute D es r habilitations d urgence s imposaient les tentes manquent toujours cruellement des couvertures suppl mentaires taient une protection indispensable contre les nuits glaciales une manutention efficace reste une priorit et la nourriture livr e l levage avicole de Rabouny permet d assurer un compl ment indispensable en prot ines animales ufs frais aux r fugi s La pertinence sp cifique de certaines activit s m rite cependant une red finition de la politique de ECHO surtout en ce qui concerne la r habilitation n cessairement sp cialis e suivie du r quipement d une structure hopitali re gravement d grad e h pital du camp de D akhla contrat 1999 2009 voir B 5 1 Plus importante encore la question de la pertinence de la pr sence m me de ECHO isol des autres services de la Commission dans une crise oubli e apr s plus de sept ann es d efforts doit tre clairement pos e Des le ons seront tir es et des recommandations mises en termes de crit res d engagement de ligne de conduite de transition vers le LRRD et de coh rence globale au sein de la Commission Il y a cependant un risque de voir ECHO oblig de prendre une part de plus en plus importante dans l aide internationale du fait des d ficiences
42. fin de clarifier la strat gie de ECHO vis vis de ses partenaires laquelle doit galement tre conforme aux d cisions et int r ts de l UE il est recommand d utiliser pour chaque projet un cadre logique dans lequel l objectif global serait crit par ECHO e Les livraisons de produits non dimentaires hors hygi ne et sant doivent se concentrer sur i les tentes ii des semences pour jardins potagers et iii de la nourriture aviaire e Les r habilitations lourdes devraient tre stopp es apr s la fin de l h pital de Dakhla Tout nouveau projet de r habilitation rapide doit d abord faire l objet d une identification pr cise 8 Voir d j ce sujet le rapport d valuation ECHO d ao t 2000 sur la coordination de la crise du Kosovo Il semble qu un tel accord ait finalement t conclu apr s le d part de l valuation car le correspondant a confirm avoir t repris sur la liste d vacuation de l UE Les potentialit s du consortium d ONG devraient tre mieux utilis es surtout pour l alimentaire voir rapport meilleure identification des produits qualit s optimum monitoring sur le terrain par CISP Le camp de D akhla doit tre consid r comme une priorit dans tous les projets qui le concernent Il est essentiel d exiger un maximum de transparence des Sahraouis pour tous les chiffres et statistiques de vuln rabilit humanitaire ppliquer une conditionalit pour les obtenir si n
43. ieux n gocier avec le CRA Le manque d organisation du consortium avait t critiqu par la pr c dente valuation L volution a t favorable encore qu une utilisation plus optimale soit possible et souhaitable Le consortium a sign en mars 2000 un accord cadre bienvenu avec la cellule commune CRA CRS charg e de la logistique ce qui ne le met cependant pas l abri des retards du PAM et des soubressauts politiques alg riens Les ONGs sont un des instruments de vision du terrain dont d pend traditionnellement ECHO Ici l engagement politique de la plupart des partenaires en faveur des Sahraouis tout compr hensible qu il soit se traduit parfois par une confiance quelque peu aveuglante dans la politique des autorit s locales ECHO se dit conscient du fait mais aussi li aux rares ONGs qui ont aid ces r fugi s avec constance depuis parfois 25 ans Il semble vident que certains parmi les partenaires les plus importants h sitent s engager dans une crise aussi peu porteuse Cette r alit n en reste pas moins un handicap g nant pour la strat gie qui aurait besoin d un vrai monitoring et de chiffres fiables de vuln rabilit essentielle malnutrition grave statistiques de mortalit voir le rapport sectoriel Sant Les relations avec les autorit s sahraouies sont indiscutablement cordiales mais teint es d ambiguit Le gouvernement de la RASD R publique arabe d mocratique sahraouie et ses minist re n
44. it extr mement n cessaire et correspond parfaitement la requ te du CRS Seul le tapis roulant avait subi des dommages lors du d potage du container Oran Comme il n avait pas encore t test il est difficile d estimer son tat r el Contrairement aux chariots l vateurs le tapis n avait pas t livr avec des pi ces de rechange ou un manuel d instructions Il s agit cependant d un engin au principe simple dont le maniement ne devrait pas poser de probl me majeur Les 37 000 couvertures du contrat CISP 2000 02001 sont destin es en priorit aux coles internats et aux h pitaux Les couvertures correspondent un besoin vident et l appel d offre en cours est r els avec beaucoup de soins mais l on regrettera que les chiffres proviennent exclusivement du CRS sans v rification Les 8 000 v tements pour enfants 256 000 Euros contrat Solidaridad 2000 02004 ont eux aussi t achet s selon les besoins identifi s par les autorit s sahraouies c est dire nouveau sans monitoring de l ONG alors que de nombreuses familles sont d j soutenues par ailleurs par la soci t civile espagnole Les v tements n taient pas encore livr s lors de l valuation 1 ECHO confirme qu un monitoring de la distribution sera bien effectu Pour se faire il faudra cependant obtenir au pr alable une liste d taill e des besoins de la part du CRS La m me remarque s applique aux v tements Les per
45. ites un catastrophique 18 46 des quantit s pr vues Le nouveau repr sentant a entam des efforts m ritoires pour redresser la situation visite des ambassades en f vrier 2001 e Les autres principales agences humanitaires UN UNICEF OMS OCHA ne sont pas pr sentes et aucun CAP Consolidated A ppeal n a t lanc Encore plus victimis es que ECHO par le manque de transparence ambiant le HCR et le PAM ont finalement convenu en mars 2000 d accepter le chiffre de 155 000 r fugi s vuln rables apr s l avoir plafonn pendant des ann es 80 000 Il en est surtout r sult un d ficit plus visible de l aide Le manque de compl mentarit des politiques de certains Etats membres vis vis des Sahraouis et leur profonde implication historique et conomique dans la r gion ont jusqu pr sent repouss toute possibilit de position 3 Oxfam B Medico D Caritas B CISP It Solidaridad Internacional E PTM E et MPDL E La Croix rouge espagnole qui n est pas une ONG n en fait pas partie 4 Ce type de consortium n a pas de valeur juridique il quivaut un simple groupement 7 Rapport ECHO de 1997 par C de Hennin et J Verheyen Pour raison de simplification le pr sent rapport utilisera principalement le terme g n rique de Sahraouis pour les b n ficiaires humanitairement vuln rables et pour la RASD autorit s politiques 7 Des travaux d urgence entrepris apr s la visite de terrain ont
46. la ferme avicole A 4 Le ons apprises Afin d viter les situations de blocage et tirer le meilleur parti du LRRD avec les autres services de la CE il est important de pr ciser les crit res d intervention de retrait et le cadre d action de ECHO Cette le on caract re tr s g n ral et de long terme devrait surtout s appliquer aux crises futures i Un crit re essentiel d intervention de ECHO doit tre une perspective volont r elle des autres services de la Commission d organiser une transition vers le LRRD apr s la p riode d urgence Le crit re de retrait doit tre l amorce d un agenda par les autorit s locales ou par ceux qui devront assurer la viabilit des efforts de redressement Un tel agenda correspond n cessairement des consid rations politiques locales qui diff rent g n ralement des crit res techniques de vuln rabilit humanitaire ECHO n tant pas structur pour assurer la vision politique n cessaire ni pour tablir des PIUs etc il est temps d organiser la transition dans les meilleures conditions i L objectif global du cadre logique de chaque projet v sa A3 pt 1 doit servir de cadre d action Il doit lui m me correspondre l objectif global d fini par l UE pour la crise concern e ECHO n a pas actuellement la capacit institutionnelle de s occuper de r habilitations sp cialis es par ex hospitali res qui de plus doivent tre ins r es dans une perspective
47. nfluence culturelle des jeunes envoy s en masse dans les familles d accueil europ ennes pendant les mois de vacances Il est par exemple ouvertement question pr sent d un soutien mon taire aux m decins et infirmi res sahraouis qui accepteraient de s installer D akhla parmi les r fugi s des r fugi s Le soutien envisag varierait de 50 70 Euros mois infirmi res 150 Euros pour les m decins Un bon exemple de ce qu il est possible d esp rer avec norm ment d acharnement et de bonnes comp tences techniques est la ferme avicole de Rabouny Cette ferme qui fut fond e en 1988 op re deux batteries de 25 000 poules pondeuses chacune une troisi me unit est l arr t D ans les conditions actuelles elle permet de produire localement pr s de 13 millions d ufs par tranche de 14 mois dans ce total les r fugi s sont cens s recevoir en moyenne un uf par semaine priorit aux coles etc Le solde soit approx 10 500 plateaux de 30 ufs chaque mois est destin la vente sur le march alg rien B char Les contraintes sont cependant consid rables transport mais surtout co t de la nourriture aviaire Il faut 2 100T par an 290 Euros la tonne Le prix de vente a aussi consid rablement baiss de 200 110 dinars le plateau soit 1 5 Euro La fourniture par ECHO de 1 400T de nourriture aviaire parvient par cons quent tout juste quilibrer les comptes B 7 3 Environnement
48. ntre la poussi re Selon le correspondant de ECHO les d ficiences d crites dans ce chapitre ont fait l objet de travaux urgents apr s le passage de l valuation Les r sultats semblent donner satisfaction toutes les parties e Les murs int rieurs sauf salles d op ration taient simplement badigeonn s la peinture l eau m me aux soins intensifs par exemple o carrelages au sol et protection murale lavables sont un minimum imp ratif pour hygi ne d sinfection e La seule source en eau de l h pital se trouve tre un ancienne citerne ext rieure ma onn e Cette citerne semblait extr mement sale aucun travail n y avait t fait Elle n est reli e l h pital la cuisine uniquement que par un tuyau perc de 1 5 pouce de diam tre 3 6 cm totalement insuffisant De nombreux services de Th pital ne disposent m me pas d un seul lavabo e Un petit groupe lectrog ne 62 KvA est reli l h pital par un cable non prot g Il est cens fournir de l lectricit de 20H00 01H00 du matin ce qui n a pas pu tre v rifi Le groupe semble galement d servir par une prise pirate un petit centre de t l communication voisin e l int rieur la plupart des prises lectriques et des interrupteurs n ont jamais t install s Les cables sortent des bo tes lectriques par grappes serr es ce qui rend toute r paration inutilement difficile e L tat des sanitaires
49. oir plafonn pendant des ann es 80 000 Il en est surtout r sult un d ficit plus visible de l aide Aucune des principales autres agences humanitaires UN UNICEF sauf une section des Bal ares OMS OCHA n est pr sente sans parler des FAO PNUD OPS et HABITAT Le FNUAP Fonds des Nations unies pour la Population a soutenu un tr s petit programme 217 910 US de sant reproductive Aucun CAP Consolidated Appeal n a t lanc B AL PAM Les retards et les d ficits r currents du PAM dans la r alisation de son mandat panier alimentaire minimum de 2100 kilo calories jour traduisent bien le malaise de cette agence face une crise d sesp r ment oubli e Les livraisons annonc es dans le cadre budg taire jusqu en 2002 139 mill US par an ont r cemment t r duites un catastrophique 18 46 des quantit s pr vues En effet apr s les six premiers mois d ex cution du programme seules 2 496 T de nourriture taient arriv es sur 13 517 Le nouveau repr sentant a entam des efforts m ritoires pour redresser la situation visite des ambassades organis e Tindouf en f vrier 2001 ce qui risque d tre difficile Il faut souligner que la structure du PAM en Alg rie est beaucoup plus faible que celle du HCR l agence ne b n ficie que de deux expatri s l un bas Alger et l autre itin rant qui d pendent du bureau r gional du Caire en Egypte Enfin le pr c dent repr sentant n avait pas non
50. ondant a t informellement contr l e par le responsable de la s curit Le probl me de la d linquance ordinaire se pose en effet avec au moins autant d acuit que le terrorisme dans une ville o le taux de ch mage officiel est de 35 36 dont 80 de personnes de moins de trente ans Il n en restait pas moins que lors de la visite de l valuation le correspondant ne pouvait tre inclus officiellement sur les listes d va uation de l UE g r es par la France et tait donc pri de s adresser son ambassade belge en cas de probl met Les d placements du correspondant Tindouf se font sous son enti re responsabilit De m me aucun envoy de ECHO sur le terrain sans parler des ONG partenaires heureusement r duites CISP Italie n a t inclus dans le plan d vacuation UN alors que ceci tait parfaitement possible 15 Voir d j ce sujet le rapport d valuation ECHO d ao t 2000 sur la coordination de la crise du Kosovo 16 Le correspondant a t finalement repris sur ces listes apr s le d part de l valuation 17 L quipe d valuation au Mont n gro en mai 2000 avait correctement t reprise sur le plan d vacuation UN Il y a urgence r gler cette question car les deux repr sentantes de CISP qui disposent effectivement d un t l phone satellite et ont l ordre de tenir leurs valises pr tes sont suppos es se rendre l a roport de Tindouf au premier signal Cependant
51. partenaires de ECHO Les sept principales ONGs partenaires sont li es par un accord de consortium qui n a pas de valeur juridique afin de se r partir les t ches surtout les montants importants comme le lait en poudre et de mieux n gocier avec le CRA L origine du consortium remonte 1996 5 ONGs au d but En 2000 s y ajouta une sorte de sous consortium des nouvelles ONGs espagnoles MPDL et PTM qui se joignirent Solidaridad Le manque d organisation de ce consortium avait t critiqu par l valuation ECHO de 1997 Il semble que les choses aient volu favorablement encore que l on soit toujours loin d une utilisation optimum de toutes les potentialit s du consortium notamment en ce qui concerne l identification et le monitoring les ONGs sont un des instruments de vision du terrain dont d pend traditionellement ECHO Ici l engagement politique de la plupart des partenaires en faveur des Sahraouis tout compr hensible qu il soit se traduit bien souvent par une confiance aveuglante dans la politique des autorit s locales ECHO se dit conscient du fait mais aussi li aux rares ONGs qui ont aid ces r fugi s avec constance depuis parfois 25 ans Oxfam B est pr sent depuis 1975 et Medico D depuis 1976 Il semble vident que certains parmi les partenaires les plus importants h sitent s engager dans une crise aussi peu porteuse Cette r alit n en reste pas moins un handicap g nant pour toute strat gie B
52. que de l Alg rie et des Sahraouis lesquels ne sont pas dispos s accepter n importe quelle panac e humanitaire qui irait l encontre de leur objectif quitte en souffrir D autre part le projet de rapatriement dont s occupe aussi le HCR appara t de plus en plus vanescent Le HCR s est par cons quent concentr sur son troisi me objectif l auto suffisance des Sahraouis dont l axe principal se concentre sur les forages et l adduction d eau potable L agence se heurte cependant aux contraintes d j voqu es en B 2 3 et les projets restent inachev s 180 000 US ont t investis D akhla pour de l eau impropre la consommation ou irr alistes un nouveau projet de 400 000 US El Aayoun qui n avait pas encore d but en f vrier devrait tre termin imp rativement pour la mi juin Le HCR semble de plus disperser ses efforts au travers d un v ritable saupoudrage de petits projets eux aussi souvent incomplets Le budget du HCR a t r duit de plus de 10 entre 1999 et 2000 passant de 3 5 mill US 3 1 millions Un certain d sarroi se refl te dans les d penses r elles pour l ann e 2000 qui ne sont que de 2 1 mill US ou 68 du budget Le manque de contr le de la situation se traduit aussi par l absence de chiffres fiables souvent promis et jamais obtenus ce qui avait d j t constat par les valuations ECHO de 1995 et de 1997 Le HCR a tent d expliquer ses difficult s de livraisons d
53. ride et incapable de subvenir aux besoins de 155 000 r fugi s qu il est politiquement inacceptable de d placer Au mieux une petite centaine d hectares de jardins prot g s grand peine et une ferme avicole peuvent ils fournir quelques l gumes et ufs frais L effondrement passager esp rons le des livraisons du PAM a r cemment fait gonfler la part de ECHO entre 50 et 65 de l aide humanitaire internationale r elle aux Sahraouis Le budget du HCR a t r duit de 10 l an dernier mais les d penses r elles n ont atteint que 68 de ce budget L Allemagne enfin s est compl tement d sengag e en 2000 Ces chiffres montrent bien qu il y a danger ce que ECHO de donateur majoritaire ne devienne bient t un donateur quasi unique mis part la soci t civile espagnole s il n y a pas une pression volontariste des bailleurs de fonds europ ens au niveau du Conseil ex cutif des agences UN concern es pour qu elles remplissent leur mandat Une telle d marche pourrait aussi servir garantir avec le PAM les modalit s d utilisation de la r serve de trois mois du panier alimentaire de base qui vient d tre d cid en urgence par ECHO quelque peu en contradiction avec sa strat gie qui se voulait compl mentaire et non substitutive Visibilit La visibilit de ECHO parmi les Sahraouis est excellente de m me que leur compr hension ou plut t leur espoir la plupart des b n ficiaires parleront de pr f rence de
54. rise oubli e apr s plus de sept ann es d efforts doit tre clairement pos e Ru le ons doivent tre tir es en termes de crit res d engagement de ligne de conduite de transition vers le LRRD afin de tendre vers une meilleure coh rence globale Efficience qualit de l organisation L efficience de l organisation actuelle de ECHO desk Bruxelles et bureau Alger est excellente dans les limites impos es par la structure de l Office qui demande tre encore renforc e manque de support technique propre s curit syst matiser d urgence statut clarifier vis vis des D l gation amp et pas de correspondant entre novembre 1999 et juin 2000 La rapidit le professionalisme la qualit et la quantit de l aide sont hautement appr ci s par les b n ficiaires surtout lorsqu on les compare aux performances des agences UN Cependant ECHO organisme d aide humanitaire apolitique et rapide se doit d agir en fonction de crit res techniques de vuln rabilit L Office est par cons quent institutionnellement d pourvu de la vision politique n cessaire se d gager seul de ce type de crise 1 Acronyme anglais Links between Relief Rehabilitation and Development Un accord aurait t tabli apr s la fin de cette mission mais n a pu tre valu Partenaires Les sept principales ONG s partenairebl sont li es par un accord de consortiunf afin de se r partir les t ches et de m
55. s d usage intensif et de temp tes de sable D e plus de nouvelles tentes sont r guli rement n cessaires pour abriter les jeunes m nages et viter ainsi les conflits sociaux Les besoins annuels sont par cons quent de 5 000 tentes environ dont seulement 2 000 sont fournies par le HCR si les fonds sont l ECHO a donc entrepris d aider combler un d ficit qui s tait accumul Un premier contrat pour les pi ces d tach es de 1 000 tentes qui doivent servir en r habiliter 2 700 n 1999 02008 presque compl t pr sent a t sign avec la Croix rouge espagnole CRE Un autre contrat de 1 500 tentes est en cours avec Solidaridad 2000 02004 mais les livraisons n avaient pas encore commenc lors de l valuation L valuation a insist aupr s des Sahraouis pour que des chiffres pr cis soient fournis concernant les besoins en mat riel aussi co teux Un exemple frappant du manque de transparence fut galement mis en lumi re cette occasion le CRE avait re u des Sahraouis les listes de distribution des tentes o chaque b n ficiaire avait d ment donn un num ro de carte d identit ou de carte de distribution L existence de ces deux documents tait rest e confidentielle jusque l et le CRE avait d s engager ne pas donner de copie de ces listes ECHO L quipement de manutention livr par Oxfam B l entrep t CRS de Rabouny 1 l vateur de 25T 2 l vateurs de 2 5T et un tapis roulant ta
56. s pendant les mois d t Ce nombre tait g n ralement de 7 8 000 mais devrait monter 11 000 en 2001 Le directeur de l cole du 9 juin a estim que 70 au moins des pr adolescents avaient pu b n ficier de telles vacances et de l influence culturelle qu elle entra ne L aide directe des familles espagnoles v tements etc est certainement consid rable et tous les camps sont leur tour remplis de visiteurs lors des p riodes de cong s B 44 Autres intervenants Le manque de compl mentarit dans la politique de certains Etats membres vis vis des Sahraouis et leur profonde implication historique et conomique dans la r gion a jusqu pr sent repouss toute possibilit de Position Commune de l UE PESC ce qui a fortement contribu enfermer ECHO dans son dilemne actuel Par contre les donations bilat rales r guli res surtout alimentaires constituent une aide pr cieuse face aux carences du PAM Parmi les principaux donateurs r guliers on notera nouveau l Espagne via cette fois l agence de coop ration avec 1 74 mill Euros l Italie 1 55 mill Euros et la Belgique 0 5 mill L Allemagne a stopp son aide bilat rale en 2000 On compte enfin quelques pays tiers parmi les donateurs bilat raux dont la Suisse et surtout Cuba qui assume une place importante dans la formation des jeunes dipl m s et dans l aide m dicale B 5 Efficacit C est partir de la fin de 1999 et surtout du d but de
57. ssaire Le camp de D akhla doit tre consid r comme une priorit dans tous les projets qui le concernent Les potentialit s du consortium d ONG devrait tre mieux utilis es surtout pour l alimentaire voir rapport meilleure identification des produits qualit s optimum monitoring sur le terrain par CISP ECHO devrait tudier la mise en place d un contrat cadre de fournisseurs acceptables et exp riment s ce qui permettrait de gagner beaucoup de temps tout en assurant la transparence Ce type de contrat cadre ferait lui m me l objet d un appel d offre international normal et pourrait rester ouvert toute nouvelle candidature pendant 2 3 ans Les livraisons de produits non alimentaires devraient se concentrer sur i les tentes ii des semences pour les jardins potagers et iii de la nourriture aviaire Les r habilitations lourdes devraient tre stopp es Les r habilitations l g res d urgence doivent faire l objet d une identification pr alable rigoureuse Il faut favoriser un support des actions de ECHO par une coordination plus troite avec le Co financement ONG ou les aides bilat rales de certains Etats membres Il faut aussi mettre l accent sur l auto suffisance dans les domaines suivants i le renforcement structurel du CRS ii les coles de formation professionnelles iii l adduction et la purification de l eau potable priorit D akhla iv l quipement des jardins potagers et de la ferme avicole
58. t e de la tension dans les camps du fait des d ficiences du reste de l aide internationale la strat gie de ECHO vise essayer de maintenir des conditions de vie minimales pour les r fugi s avec comme objectif final de favoriser autant que possible le processus de paix Cette strat gie est en accord avec les d cisions des Nations Unies soutenues par l Union Europ enne Elle est aussi en accord avec la D claration de Barcelone de novembre 1995 et surtout son volet 1 d finir un espace de paix et de stabilit Le Parlement europ en enfin a adopt le 16 mars 2000 une R solution dans laquelle il demande la Commission de renforcer l aide humanitaire aux r fugi s sahraouis et l invite notamment accro tre son aide humanitaire au peuple sahraoui plus sp cialement dans les secteurs alimentaire sanitaire et ducatif Les activit s de r habilitation et de distribution de produits non alimentaires ont t r alis es au travers des contrats suivants 1999 02003 350 000 Euros r habilitation d urgence par Solidaridad Internacional 1999 02008 400 000 Euros tentes fournies par la Croix rouge espagnole 2000 02001 partiellement utilis pour des couvertures par CISP Italie 2000 02003 partiellement utilis pour du mat riel de manutention par O xfam B 2000 02004 partiellement utilis Solidaridad Int MPD L PTM pour des tentes des v tements pour enfants et de la nourriture aviaire Dans le cont
59. t s du Co financement telles que garages mobiles dans les territoires lib r s du Sahara occidental ou proposition de renforcement des structures du CRS dans ces m mes territoires avant de les envisager dans les camps de Tindouf L opinion du consultant est que les liens potentiels avec le Co financement devraient s orienter en priorit vers quatre grands axes dont trois correspondent des propositions d j formul es e Renforcement structurel du CRS seul partenaire actuel de l aide chez les Sahraouis en ce compris un atelier de r paration fixe Rabouny pour les camions de distribution e Soutien renforc aux coles de formations professionnelles seul chemin ouvert aujourd hui vers un d veloppement futur L cole d infirmi res d j financ e en est un bon exemple e Soutien aux actions de potabilisation de l eau unit s de purification de chlorination afin de contribuer r soudre le probl me de la diarrh e end mique Priorit doit tre donn e D akhla e Equipement des jardins potagers pi ces de rechange pour pompes eau engrais semences ventuellement syst mes goutte goutte et motoculteurs Ces jardins sont la seule source de nourriture fra che pour les r fugi s avec la ferme avicole qui a galement besoin de soutien et peuvent servir de projets pilotes pour le futur Enfin il serait galement int ressant d explorer dans ces domaines les possibilit s de coop ration avec les aid
60. tant pas reconnus par l UE le seul interlocuteur politiquement correct est le CRS lequel a grand besoin de renforcement structurel D ans ce contexte politique charg tout chiffre concernant la population des camps est interpr t sous langle du r f rendum et risque d tre cach Cette situation d j constat e par les valuations ECHO de 1995 et 1997 n a que peu volu Efficacit ad quation des r alisations avec les objectifs fix s Pour les raisons invoqu es ci dessus la strat gie de ECHO s est prudemment et logiquement concentr e sur les secteurs traditionnels o les besoins humanitaires m mes impr cis sont indiscutables produits alimentaires diversifi s compl mentaires au PAM m dicaments de base kits sanitaires voir le rapport sectoriel mat riel de manutention r habilitations d urgence et abris tentes couvertures Les normes d ficits en produits essentiels garantissent l usage exclusif des livraisons au profit des r fugi s Les pertes dues au transport sont tr s r duites L accord cadre sign entre le consortium des ONGs et la cellule CRA CRS pr voit le remboursement de tout mat riel manquant l arriv e et semble bien fonctionner La r habilitation de l h pital r gional de Dakhla repr sente une exception parmi les actions de Solidaridad Internacional contrat 1999 02009 mais le manque de qualit technique dans l identification et le suivi du projet par ce partenaire a
61. tes dues au transport sont extr mement r duites L accord cadre sign entre le consortium des ONGs et la cellule CRA CRS pr voit le remboursement de tout mat riel manquant l arriv e Rabouny et semble bien fonctionner B 6 Efficience B 6 1 ECHO co t efficience L efficience de l organisation actuelle de ECHO desk Bruxelles et bureau Alger est excellente dans les limites impos es par la structure de l Office qui a besoin d tre encore renforc e manque end mique de support technique propre mesures urgentes de s curit clarification du statut vis vis de la D l gation et pas de correspondant entre novembre 1999 et juin 2000 La rapidit le professionalisme la qualit et la quantit de l aide sont hautement appr ci s par les b n ficiaires surtout lorsqu on les compare avec les performances des agences UN Cependant ECHO organisme d aide humanitaire souple et rapide se doit d agir en fonction de crit res techniques de vuln rabilit apolitiques L Office est donc institutionnellement d pourvu de la vision politique n cessaire se d gager seul de ce type de crise Un calcul comparatif simpliste du rapport co t efficiencdlactuel entre ECHO et le HCR organisation de terrain uniquement se r sumerait 1 pour 43 13 935 mill Euros g r s par ECHO avec 1 correspondant et 1 assistante nationale contre 3 1 mill US g r s par le HCR avec 7 expatri s et 15 assistants locaux B 6 2 Les
62. tion avec sa strat gie qui se voulait compl mentaire et non substitutive B 7 2 Auto suffisance conomie locale capacity building La r gion de Tindouf presque totalement aride est incapable de subvenir aux besoins de 155 000 r fugi s sauf pour l nergie solaire Au mieux une petite centaine d hectares de jardins potagers prot g s grand peine et une ferme avicole l quilibre pr caire peuvent ils fournir quelques l gumes et ufs frais Il est pourtant politiquement inacceptable de d placer les r fugi s vers des zones plus fertiles Toute tentative d auto suffisance doit de m me tenir d ment compte du fait que les camps sahraouis se trouvent toujours en territoire alg rien titre temporaire Cette situation rend extr ment al atoire sur le moyen ou le long terme toute tentative d auto suffisance Tindouf et il n est pas dans les moyens ou le mandat de ECHO de la mener seul Les efforts du HCR en ce domaine ne sont gu re porteurs non plus Etant donn les retards du r f rendum des efforts de soutien l aide humanitaire d urgence doivent cependant tre men s dans certains secteurs cl notamment par le biais de propositions au programme du Co financement ONG voir chap B 10 La soci t sahraouie est rest e jusqu il y a peu traditionnellement sans argent d mon tis e Cette situation change cependant rapidement avec l introduction de petites boutiques dans tous les camps et l i
63. toring mais il s agit de celui de la cellule de d douanement du CRA CRS Oran B 7 Impact des plans globaux B 7 L R duction des souffrances humaines La strat gie de ECHO est globalement pertinente efficiente et efficace Son impact imm diat sur les besoins les plus urgents des Sahraouis est incontestablement positif Par contre son impact en termes de r duction durable des souffrances humaines est quasi nul de par la nature m me de ECHO et son isolement Une telle r duction ne pourrait venir que d un changement politique majeur D ans ce contexte toute strat gie humanitaire aussi bonne soit elle ne peut tre qu un bouche trou face aux carences des autres si elle ne s appuie pas sur une coh rence de l UE au plus haut niveau Une r duction durable des souffrances des r fugi s Tindouf est de plus emp ch e par l aridit incontournable du terrain La logique politique surtout alg rienne mais aussi sahraouie qui est l origine de la situation pr sente et qui continue la contr ler ne peut tol rer une solution plus purement humanitaire par exemple la dispersion des r fugi s vers des zones plus fertiles et un risque de d mobilisation Le discours officiel est toujours que les r fugi s sont pr ts souffrir pour l ind pendance ce qu ils font en effet depuis 25 ans Ph nom ne typique souvent rencontr dans les ex pays communistes avant leur effondrement il est tr s difficile de sortir

Annexes - European Commission

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