Home

Mise en &oelig;uvre de Chez soi avant tout

1. Guide de mise en uvre et trousse outils Chez soi avant tout Pour la diffusion des pratiques exemplaires sur la gestion de la transition en Ontario F vrier 2011 Table des mati res TABLE DES MATI RES sersncesnceecnceeseceesencecenceencnenceeseneeseneeenceeneeeenneesencesenceeneeeeneneseneesnceseneeesnceesneeesenesnee 2 SECTION I INTRODUCTION sssssssssssssssssssssssssssssssssssesssssssssesssssssssssesssssssesssssssssssesasssssssssasssosesssasssosesssssssosesesssssesesss 3 As QU EST CE QUE CHEZ SOI AVANT TOUT sie class dodsantone donc eusnnetest donenet ntaote ne denscenanetentdenceet a nee deseetenlasae t tasseet 3 B C D As PHILOSOPHIE ne cc n ten dessein ee nil este iioi aieeaa test te eE ne a enais 8 B LEADERSHIP EFFICACE ET PROMOTION PAR LES DIRIGEANTS suisse csscsnenese secs snsnnennne secs snennenene ess ssenennene ess essnnneneeessn 10 C R LES ET RESPONSABILIT S 2 22mr2stendntaensetse nee nce tresse se lentes nscagounn lea tossnsret nnt des t nenenntousnd tetes E E nt d ucnssoloentden lee 10 D STRUCTURES ET PROCESSUS nes srsne nes e es scenenene secs scenennne secs ecsennnne een ensennnnne ec cs eseneennne eee sesseenneee EEEE EEEE EREE neee Ea 15 E ADH SION DES PROFESSIONNELS DE LA SANT suisse se csssenenene secs anenenene secs enennennne ee es enennenene eee sesenennnee ess sssenneeeeeeen 16 F COMMUNICATIONS ET INFORMATION siens sessccnnenene se csscenenene secs ecsenennne ce cs enseeennne c
2. h pitaux diff rents en organisant des activit s sp ciales pour donner l occasion aux m decins ayant eu des exp riences positives d en faire part leurs coll gues Susciter l adh sion des adjoints administratifs cliniques des m decins Puisque les adjoints administratifs cliniques des m decins ont d j pour t che de coordonner le calendrier des m decins et d organiser les dossiers des patients ils peuvent aussi s occuper de transmettre les communications propos de Chez soi avant tout aux m decins Gr ce leur adh sion et leur contribution l quipe de mise en uvre de Chez soi avant tout peut obtenir de l information sur la fa on dont les pratiques des m decins contribuent l application de la philosophie ou lui nuisent partir du moment o ils comprennent bien la philosophie et ses effets sur le processus de mise en cong les adjoints administratifs cliniques peuvent faire la promotion de Chez soi avant tout et rappeler continuellement aux m decins les changements qui sont n cessaires pour assurer l efficacit de la nouvelle approche Les professionnels param dicaux Les professionnels param dicaux forment un groupe cl de fournisseurs de soins de sant qui doivent soutenir constamment Chez soi avant tout Leur adh sion est aussi un facteur primordial de succ s Voici des exemples de ce qu on peut faire pour l obtenir Bien renseigner les professionnels param dicaux sur les services communautaire
3. guider les RLISS pour la mise en uvre de Chez soi avant tout en tenant compte des diff rents mod les utilis s par les RLISS Compte tenu des particularit s locales propres chaque RLISS le guide ne recommande aucun mod le en particulier C est plut t aux RLISS qu il revient de choisir les outils qui y sont pr sent s leur discr tion Les objectifs d taill s du guide sont donc les suivants e promouvoir l adoption d une philosophie commune l chelle provinciale pour Chez soi avant tout e guider les RLISS pour la mise en uvre de Chez soi avant tout e indiquer les difficult s et les risques courants associ s Chez soi avant tout et les strat gies pour les surmonter e fournir une s rie de crit res provinciaux de mesure du rendement dont pourront se servir tous les RLISS afin de mesurer les progr s et la r ussite de Chez soi avant tout e procurer un ensemble d outils et de mod les que les RLISS pourront utiliser pour la mise en uvre de Chez soi avant tout D Motifs des variations dans l application de Chez soi avant tout Comme on l a d j mentionn cause des variations dans les particularit s locales de chaque RLISS Chez soi avant tout a t mis en uvre selon divers mod les dans la province Voici un aper u des motifs l origine de ces variations Culture et leadership organisationnels Chez soi avant tout exige d importants changements de comportement et de mentalit de la part de
4. m thodes et outils de communication employer pour chaque groupe dans la partie qui suit A signaler que vu le nombre de destinataires et l importance des communications et de l information transmettre les RLISS peuvent former au besoin des sous comit s s occupant exclusivement de cet aspect Le personnel des h pitaux et des CASC Les outils de communication et d information indiqu s ici peuvent tre employ s pour tout le personnel dans les h pitaux et les CASC S ances d information ou pr sentations De nombreuses s ances internes d information et pr sentations qu elles soient g n rales ou cibl es peuvent tre organis es pour bien faire comprendre la philosophie Chez soi avant tout aux membres du personnel et leur donner l occasion de poser des questions d exprimer leurs pr occupations et de discuter de points en particulier Il faut en tenir avant et apr s le lancement de Chez soi avant tout En transmettant l information au personnel un stade pr coce pour bien faire comprendre la philosophie on lui donne la possibilit de participer de faire des commentaires et de se pr parer au changement de culture n cessaire au moment du lancement T moignages de membres du personnel et de patients Les anecdotes et t moignages des membres du personnel et des patients sont d excellents moyens d illustrer le succ s et les effets positifs de Chez soi avant tout Pour pouvoir pr senter des t moignages on doit de
5. utiliser pour communiquer avec les patients Renforcement continu de la philosophie Le lancement de Chez soi avant tout ne repr sente que la premi re partie des d marches de communication Puisque la philosophie exige un changement de mentalit s et de pratiques les membres du personnel pourraient tre port s revenir leurs anciennes habitudes apr s un certain temps Voil pourquoi il faut venir renforcer continuellement la philosophie en utilisant les moyens de communication d j indiqu s Les types de communications n cessaires et la fr quence d pendent des r sultats de la supervision et de l valuation de Chez soi avant tout Plus pr cis ment on peut dire que les communications doivent tre plus fr quentes tout de suite apr s le lancement de mani re renforcer le changement de culture Il est important de donner la possibilit aux employ s de discuter de leur exp rience l occasion de r unions p riodiques afin de leur permettre de communiquer les le ons apprises et de r gler les probl mes au fur et mesure Les patients et leur famille Voici quelques m thodes et outils pouvant aider bien faire comprendre aux patients ainsi qu aux membres de leur famille et leurs proches les d cisions concernant les soins qu ils recevront dans le cadre de Chez soi avant tout Partenariat des RLISS 26 Transmission d information coh rente durant tout le s jour l h pital tant donn que Chez soi a
6. de jours que doivent attendre les patients ANS avant d obtenir une place dans un foyer de soins de longue dur e Avec une mise en uvre r ussie les RLISS devraient observer une diminution pour ce crit re au fil du temps 1 Le Comit directeur des indicateurs du syst me de sant a t cr par le Partenariat des RLISS et b n ficie de son soutien Le principal mandat de ce comit dirig par les RLISS consiste laborer une approche coordonn e et ax e sur le syst me en vue d tablir des indicateurs de rendement et d assurer leur mise jour et leur surveillance en permettant aux fournisseurs du syst me de sant d unir leurs efforts afin de cr er un syst me de sant durable qui offre des soins de grande qualit Partenariat des RLISS 36 Variation en pourcentage de la liste d attente des foyers de soins de longue dur e Pour faire en sorte que Chez soi avant tout contribue faire baisser la demande pour des places dans les foyers de soins de longue dur e et que les patients fassent l objet d une demande pour des places dans les foyers valuation en vue d un retour au domicile de soins de longue dur e apr s le cong il faut mesurer la variation en pourcentage de la liste d attente des foyers de soins de longue dur e Variation annuelle des clients class s dans Ce crit re permet aux RLISS de d terminer si la cat gorie MAPLe 4 ou 5 qui vivent dans la les CASC et les organismes de
7. dur e est un processus social S il s av re n cessaire d en arriver l il vaut mieux que le patient le fasse chez lui avec les membres de sa famille et ses proches e Les gens peuvent choisir les risques que comporte la vie chez soi et dans la collectivit Bien souvent les patients et les familles pensent que l h pital est l endroit comportant le moins de risques pour les patients notamment les personnes g es ayant des besoins importants apr s les soins actifs Il faut qu ils comprennent qu il existe des risques en mati re de sant et de s curit dans tout environnement qu il s agisse de l h pital de la collectivit ou du domicile Les gens courent bel et bien des risques chez eux L important est de veiller ce qu ils ne soient pas en danger De plus la qualit de vie n est pas forc ment en corr lation avec le degr de risque et elle est souvent meilleure lorsque les patients choisissent eux m mes o ils iront et peuvent retourner rapidement chez eux e Les tablissements de soins pr sentent des risques qui ne sont pas aussi lev s chez soi Un patient court des risques en demeurant l h pital quand il n a plus besoin de soins actifs Il peut notamment contracter une maladie infectieuse voir son tat physique ou mental se d grader et souffrir d isolement social Chez soi avant tout est une philosophie ax e sur la personne qui vise am liorer la s curit et la qualit des soins et qui suppose q
8. en d cembre 2010 un rapport qui disait ce qui suit Le fait de rester l h pital plus longtemps que n cessaire sur le plan m dical peut avoir des effets ind sirables sur l tat de sant des patients De plus le m me rapport recommandait que les h pitaux de concert avec les RLISS fassent bien comprendre aux patients ainsi qu leur famille que les h pitaux ne sont pas l endroit le plus s curitaire ni le plus appropri o garder les patients en particulier les personnes g es ayant des besoins importants dont l tat s est stabilis ou qui n ont plus besoin de soins actifs en attendant qu ils obtiennent des soins postactifs compte tenu des risques d infection l h pital Il existe de plus en plus de donn es tant nationales qu internationales qui viennent appuyer la prestation de soins aux patients domicile et des tudes ont montr que s ils sont bien cibl s et bien g r s les soins domicile peuvent faire baisser la demande pour des soins plus co teux donn s dans les h pitaux et les foyers de soins de longue dur e tout en permettant de pr server l autonomie de la personne Les soins domicile permettent aussi de r duire la demande pour des lits dans les foyers de soins de longue dur e qui ont souvent de longues listes d attente D apr s l Ontario Association of Non Profit Homes and Services for Seniors il y aurait actuellement 25 000 personnes sur les listes d attente pour les 76 000 li
9. il faut n anmoins offrir des s ances d information plus fr quentes au d but de la mise en uvre et songer donner d autres cours de recyclage si le personnel a tendance reprendre ses anciennes habitudes Dans cette ventualit il peut galement tre recommand d valuer les obstacles potentiels aux changements de r le et l accroissement des responsabilit s Il faut alors revoir toutes les politiques et proc dures existantes pour s assurer que les membres du personnel ont les pouvoirs n cessaires pour renvoyer les patients chez eux et que les messages qu ils re oivent sont clairs et coh rents Partenariat des RLISS 35 Section V Crit res de mesure du rendement pour Chez soi avant tout L laboration d un plan d valuation permettant de surveiller le rendement de Chez soi avant tout l aide de divers crit res de mesure li s aux processus et aux r sultats est essentielle au succ s de Chez soi avant tout Une s rie de crit res provinciaux de mesure du rendement a t labor e l intention des RLISS et doit tre incluse dans le plan d valuation Tous les RLISS et le Comit directeur des indicateurs du syst me de sant ont particip l laboration de ces crit res L adoption de crit res de mesure communs permettra de faire des comparaisons entre les RLISS et d am liorer la communication des r ussites M me si les crit res provinciaux sont fond s sur Chez soi avant tout il se peut que d aut
10. les m decins des h pitaux et les m decins de la collectivit compte tenu de leur r le de premier plan dans les soins aux patients et leur planification La collaboration des m decins est absolument essentielle car ce sont eux qui sont les principaux responsables des soins aux patients lls peuvent donc avoir une tr s grande influence sur l adoption de la philosophie Chez soi avant tout Pour bien des processus se d roulant dans les h pitaux c est le m decin qui est la t te de l quipe interdisciplinaire et qui prend les d cisions Par cons quent le m decin doit adh rer aux changements de processus et de culture pour que le reste de l quipe interdisciplinaire les accepte et les adopte Les infirmi res Bien souvent les infirmi res sont les professionnels de la sant qui passent le plus de temps avec les patients D o la n cessit qu elles soient bien au courant de la philosophie Chez soi avant tout et qu elles y adh rent Les infirmi res sont aussi un point de contact important pour le patient et sa famille Elles peuvent r pondre aux questions et rassurer le patient quant sa capacit de vivre chez lui En s occupant des patients les infirmi res peuvent aussi d celer les obstacles et les difficult s et chercher avec leurs coll gues des solutions possibles Elles jouent fr quemment le r le d interm diaire entre les m decins les professionnels param dicaux les CASC et les fournisseurs de services de s
11. mise en la sant comme les infirmi res et les cong professionnels param dicaux adh rent pleinement la philosophie et tablissent de bons plans de communication et d information Les professionnels de la sant dans les h pitaux ont pour responsabilit de fournir des services aux Fournir les meilleurs soins possibles aux patients patients qui ont besoin de soins actifs durant leur s jour l h pital pour r duire la pour r duire la d gradation de leur tat d gradation fonctionnelle S x fonctionnel et d aider les patients retourner chez eux o ils recevront des Offrir des programmes communautaires appropri s services communautaires une fois la au besoin dans la mesure du possible phase de soins actifs termin e Ils doivent pour cela offrir des soins complexes des lits de r adaptation et d autres ressources visant am liorer l tat fonctionnel des patients et les aider retourner chez eux Assurer la supervision continue de Chez soi avant tout et prendre des mesures correctives au besoin La pratique actuelle tant de favoriser les soins en tablissement Chez soi avant tout vise amener les professionnels de la sant dans les h pitaux op rer un changement de culture et reconna tre que le domicile est le meilleur endroit pour se r tablir et se r adapter Pour que ce soit possible les h pitaux doivent collaborer avec les partenaires communautaires de mani re planifier activem
12. pouvant aider les personnes g es demeurer chez elle et ainsi liminer la n cessit d une admission dans un foyer ou en retarder le moment Ces services comprennent des lits de soins de rel ve destin s apporter du soutien aux soignants et des lits de soins de convalescence visant r duire les pressions sur le secteur hospitalier et pr parer les patients retourner chez eux Avec l introduction de Chez soi avant tout le secteur des foyers de soins de longue dur e doit collaborer troitement avec les RLISS de sorte que les foyers puissent fournir les services n cessaires pour s occuper des personnes g es ayant des besoins importants et combler l cart potentiel dans les services Beaucoup de personnes g es et de membres de leur famille songent un foyer de soins de longue dur e lorsque les personnes ont de la difficult rester seules chez elles ou qu elles sont admises l h pital et bien des foyers font partie d un groupe d organisations communautaires troitement li es qui satisfont les besoins culturels et religieux propres leur collectivit Par cons quent les personnes g es et leur famille sont parfois port es s adresser un foyer de soins de longue dur e pour se renseigner sur l aide leur disposition Le personnel des foyers peut se montrer utile en renseignant les personnes g es et leur famille sur les services offerts par leur CASC ou les organismes de services de soutien commun
13. se doit pour l application de la philosophie Chez soi avant tout et de l approche adopt e par l h pital si un patient ou sa famille s oppose au retour au domicile par exemple Dans des situations semblables les dirigeants de l h pital doivent prendre des d cisions fermes et coh rentes qui appuient la position de l organisation l gard de Chez soi avant tout Par ailleurs les dirigeants doivent signer les communications du personnel A d faut d avoir ce type de soutien de la part de leurs dirigeants les employ s peuvent h siter bien appliquer la philosophie dans les situations conflictuelles ce qui rendra les changements dans la culture organisationnelle plus difficiles Structures de soutien Diff rents types de comit s peuvent tre envisag s pour la mise en uvre de Chez soi avant tout et il faut tenir compte des divers facteurs que voici pour l tablissement de ces structures Partenariat des RLISS 20 e les comit s directeurs existants l chelle du RLISS pouvant tre utiles p ex un comit responsable des services des urgences ou des patients ANS avec des membres repr sentant le RLISS le CASC les h pitaux et les organismes de services de soutien communautaire e le calendrier de mise en uvre des d lais courts et fermes ou longs et souples pour la mise en uvre e le nombre d h pitaux du RLISS Les repr sentants des h pitaux des CASC et des organismes de services de soutien communauta
14. unit les m decins les infirmi res les professionnels param dicaux les gestionnaires du roulement des patients les planificateurs des cong s les employ s des CASC et les autres membres du personnel charg s de mettre en uvre Chez soi avant tout ou de communiquer avec les patients et leur famille Un plan de communication et d information exhaustif aidera le personnel et les m decins bien comprendre Chez soi avant tout et ses objectifs de m me que les effets sur leurs propres r le et responsabilit s Pour qu ils puissent adh rer Chez soi avant tout et soutenir cette approche de fa on continue les m decins et le personnel des soins de sant doivent avoir la conviction que ce virage est dans l int r t des patients Par cons quent les d marches de communication et d information doivent aussi mettre l accent sur les r ussites de Chez soi avant tout et viser donner confiance aux m decins et au personnel des soins de sant Le personnel du secteur des services de soutien communautaire et des foyers de soins de longue dur e Comme on l a d j mentionn le secteur des services de soutien communautaire et les foyers de soins de longue dur e doivent participer la planification de Chez soi avant tout car ils Partenariat des RLISS 17 jouent un r le important dans le syst me de sant Puisque cette cat gorie englobe vraisemblablement de nombreux tablissements il est important que les communications soien
15. C et des autres organismes du secteur des services de soutien communautaire d offrir du soutien domicile aux personnes g es ayant des besoins importants Enfin il faut obtenir l adh sion et la collaboration des dirigeants puis ensuite d terminer et tablir les structures de soutien Partenariat des RLISS 19 Adh sion et collaboration des dirigeants Puisque les dirigeants des RLISS sont les gestionnaires du syst me leur adh sion Chez soi avant tout et leur collaboration sont essentielles pour favoriser la participation active et la collaboration de toutes les autres parties Comme l indique la section Il il est imp ratif que les h pitaux et les CASC contribuent efficacement la mise en uvre de Chez soi avant tout La visibilit du partenariat entre les dirigeants des h pitaux et des CASC est vitale surtout aux premiers stades de Chez soi avant tout parce qu elle t moigne d un degr lev de collaboration entre les deux parties Une collaboration bien visible entre les dirigeants des deux types d tablissements aura une influence positive sur la collaboration entre les membres de leur personnel pour les changements dans les processus auxquels ils doivent tous participer Voici quelques moyens qui peuvent tre utilis s pour favoriser l adh sion et la collaboration des dirigeants Participation des comit s sur Chez soi avant tout Les dirigeants doivent participer des comit s directeurs sur Chez soi ava
16. acile et plus efficace de proc der au lancement un endroit la fois plut t que dans tous les h pitaux du RLISS en m me temps De cette fa on on peut prendre en note les le ons apprises et s en servir pour le lancement ailleurs De plus les membres du personnel des h pitaux et des CASC ayant particip la mise en uvre initiale peuvent faire b n ficier le personnel des autres Partenariat des RLISS 28 tablissements de leur propre exp rience de mani re leur faire accepter la nouvelle approche plus facilement s ils ont des h sitations Lancement dans quelques h pitaux Les facteurs prendre en consid ration pour un lancement dans quelques h pitaux la fois sont les m mes que lorsque le lancement se fait un seul endroit la culture organisationnelle existante des tablissements cibl s Les avantages sont aussi similaires soit que c est plus facile g rer et que les le ons tir es chaque endroit peuvent tre not es et utilis es pour la mise en uvre dans les tablissements restants Les principaux avantages propres cette option sont qu on peut analyser les r sultats pour d terminer les points communs et que les le ons apprises ont plus de poids tant donn que l chantillon est plus important que lorsque le lancement s effectue un seul endroit Mise en uvre dans l ensemble du RLISS Le choix de cette option est justifi lorsque le RLISS compte un petit nombre d h pitaux ou qu
17. acun des 14 RLISS et des CASC dans le but de compl ter les renseignements d j obtenus au moyen du questionnaire Les th mes du questionnaire taient les suivants la philosophie et l approche le processus et la structure l adh sion des m decins l adh sion des infirmi res des professionnels param dicaux et des autres membres du personnel le soutien par la direction des h pitaux les risques et difficult s les communications l information l valuation du rendement On a fait confirmer par les dirigeants des RLISS et des CASC les donn es recueillies au moyen des questionnaires et des entrevues puis on les a analys es pour valuer les points communs et les diff rences en fonction des particularit s locales Les r sultats de l analyse ont ensuite t soumis l examen du groupe de travail Il est ressorti des entrevues et des questionnaires que les RLISS en taient un stade diff rent dans la planification ou la mise en uvre de Chez soi avant tout Il tait aussi vident que diff rents mod les taient utilis s selon les particularit s locales propres chaque RLISS Vous trouverez donc dans le pr sent guide de l information fond e sur les donn es fournies par les RLISS et les CASC au moyen des questionnaires et des entrevues Partenariat des RLISS 5 C Objet Le pr sent guide vise faciliter la transition des patients des soins en tablissement aux soins domicile II est destin
18. autaire pouvant aider les personnes g es et leurs soignants afin qu elles puissent rester chez elles Puisque de nombreuses personnes g es vivent actuellement dans un foyer de soins de longue dur e il importe galement que ces tablissements soient bien au courant de la philosophie Chez soi avant tout et des effets possibles sur leur fonctionnement Une fois que le personnel des foyers aura t mis contribution et comprendra la philosophie il pourra jouer un r le de premier plan en collaborant avec les RLISS pour s assurer que seules les personnes qui en ont r ellement besoin demeurent dans les tablissements De plus les foyers de soins de longue dur e peuvent s associer aux h pitaux pour aider r duire au minimum les transferts de r sidents de foyers dans les services des urgences D Structures et processus Structures Les RLISS doivent veiller tablir un comit efficace charg de Chez soi avant tout qui r unira des personnes appartenant diverses disciplines et diff rentes organisations et qui servira de tribune pour mettre les connaissances et les exp riences en commun dans l intention de d finir la meilleure approche possible pour la mise en uvre de Chez soi avant tout Le comit charg de Chez soi avant tout qu il soit du niveau de la haute direction ou qu il soit plus pr s de la mise en uvre et du fonctionnement doit tre tabli d s le d but afin qu il planifie supervise et coordonne la
19. d veloppement des ressources communautaires en fonction de l volution des besoins est un processus continu mais la conception selon laquelle le domicile doit tre la principale destination pour tous les patients qui n ont plus besoin d tre hospitalis s pour recevoir des soins actifs doit tre adopt e et comprise par toutes les parties Les l ments fondamentaux de la philosophie Chez soi avant tout sont vus plus en d tail dans la section II Partenariat des RLISS 7 Section Il l ments fondamentaux de Chez soi avant tout La mise en uvre de la philosophie repose sur l int gration de plusieurs l ments fondamentaux Il n est cependant pas n cessaire d avoir adopt tous les l ments fondamentaux pour entreprendre la transition Chez soi avant tout et le RLISS peut choisir de se concentrer davantage sur certains l ments plut t que d autres selon les particularit s locales Il est n anmoins imp ratif d int grer tous les l ments suivants dans une certaine mesure pour que l approche Chez soi avant tout puisse tre un succ s La pr sente section donne une description de chacun des l ments fondamentaux de Chez soi avant tout pour guider les RLISS et leurs fournisseurs de services de sant qu ils en soient aux d buts de la mise en uvre ou un stade plus avanc Ces l ments fondamentaux sont les suivants la philosophie le leadership efficace et la promotion par les dirigeants les r les et
20. e le temps presse et qu il n est donc pas possible d adopter une approche chelonn e sur une longue p riode Pour que ce type de mise en uvre soit un succ s les relations de travail entre les parties doivent tre tr s solides encore plus que c est n cessaire dans d autres situations Il peut tre plus difficile de communiquer les le ons apprises dans le RLISS si tous les h pitaux proc dent la mise en uvre en m me temps sauf que le RLISS peut tirer profit des pratiques exemplaires et des le ons apprises des autres RLISS qui en sont un stade plus avanc de la mise en uvre Pour choisir l option de lancement il est important de tenir compte du fait que de nombreux h pitaux de l Ontario sont en train de participer des projets d am lioration des processus p ex am lioration du rendement des services des urgences et d marches li es la gestion all g e et Six Sigma afin d am liorer l efficacit et le roulement des patients Par cons quent peu importe l option choisie il peut tre plus efficace de jumeler le lancement des d marches d am lioration continue des processus pour accro tre le rendement du temps et des ressources investis dans Chez soi avant tout En proc dant ainsi on a plus de chances que les employ s ne sentent pas qu ils ont une charge de travail suppl mentaire mais plut t qu ils doivent simplement changer leurs fa ons de faire Une fois la m thode de lancement choisie les comi
21. e ca D signer un champion des m decins Il faut d signer un champion des m decins le m decin chef ou une autre personne dans le m me champ d activit pour favoriser l adh sion des m decins La personne en question doit bien conna tre la philosophie Chez soi avant tout et jouir d une excellente r putation aupr s de ses coll gues Elle doit avoir des aptitudes manifestes pour le leadership afin de bien motiver les autres En outre cette personne est charg e de v rifier l adh sion des m decins et de communiquer l information relative leur application de la nouvelle approche et elle doit tre en bonne position pour s occuper des m decins qui refusent de se conformer cette approche ou pour soumettre les cas un palier sup rieur Nommer un agent de liaison pour les m decins Pr e champion des Pour que les m decins r ussissent changer de a HUUT mentalit de fa on permanente ils doivent avoir un soutien continu suffisant et avoir quelqu un Nommer un agent de liaison pour les m decins qui s adresser s ils ont des probl mes ou des pr occupations Pour ce faire on peut d signer une personne l h pital le gestionnaire de cas Bien renseigner les m decins par exemple qui servira d agent de liaison pour sur les services les m decins qui ont besoin d aide ou qui ont des communautaires et accro tre Partenariat des RLISS leur confiance Susciter l adh sion des adjoints adminis
22. e cs eneneennec eee ssseenneee ess essenneeeeeesn 17 G VALUATION MR A AS Et ca de lil ent dres nil 18 SECTION II MISE EN UVRE DE CHEZ SOI AVANT TOUT sssssssssssesssssssssssssssssesesssssssssesssssssessossssosesesssescsssesssense 19 A VALUATION DE LA SITUATION sue serecrneeerecenreerecenrenencenrenrenenrenenenreneenenreneeereneeerenenereneneneneeeneneeeneneeeneneneennenee B OBTENTION DE L ADH SION DES INT RESS S C PR PARATION DE LA MISE EN UVRE 5siu5ccsc cmicnsonen ast atanennesensfiinonetoenneeaidaNmnee tienne EEEE EE a EAE Ea Eda etant unes tes Daa o ANAA UAY E E E E A EA E E E E E E E EEE E SECTION IV RISQUES ET DIFFICULT S DE LA MISE EN UVRE DE CHEZ SOI AVANT TOUT nr sencesenceenncenese 34 PA LE AN LS E E E AE E A EE E AO EEEE 34 B RENFORCEMENT DU CHANGEMENT DE CUL URE sssssesssssesssteetsteuttttt trinet ttrt tt entest tt eunan att ac esenennnneee ess esennneee ess sssennemeeeesn 35 SECTION V CRIT RES DE MESURE DU RENDEMENT POUR CHEZ SOI AVANT TOUT snmsnseensennsesnsesnsesnsensenee 36 AI DA E E EE EE T T E A E cos itsnionse 38 ANNEXE A MOD LE DE FEUILLE DE RENSEIGNEMENTS POUR LE PERSONNEL unes ses unene ee secs anennenene seen enennenene sc eseneneneneesessnnnne 39 ANNEXE B MOD LE DE FEUILLE DE RENSEIGNEMENTS POUR LES PATIENTS ET LEUR FAMILLE essences secs scseneneseessssn 41 BIBLIOGRAPHIE scsi tihsteaceesne nie tsne ns ce sit entente sen tetes een s entente ete diese sense tandis etes test ras ierni
23. e interdisciplinaire y compris avec le personnel de l h pital et des organismes de services de soutien communautaire afin de d terminer les options pour la mise en cong et d tablir le plan de services pour chaque patient d apr s les types de services offerts dans la collectivit pour ensuite prendre les arrangements n cessaires avec l aide du personnel de l h pital et des organismes de services de soutien communautaire afin d obtenir les services communautaires dont le patient a besoin La situation peut devenir d licate lorsque le patient ou sa famille n est pas en accord avec le plan de services ou refuse Partenariat des RLISS 23 m me le d part de l h pital Il faut n anmoins leur faire comprendre que prolonger le s jour l h pital n est pas une solution viable Lorsqu un patient retourne chez lui il faut absolument aviser son m decin de famille sans tarder soit dans les 24 72 heures suivant le cong pour qu il soit au courant de l tat du patient et de l endroit o il se trouve C est donc dire qu il faut lui faire parvenir le r sum de l hospitalisation rempli par les m decins de valuation de la capacit de l h pital de sorte que le m decin de la collectivit retourner au domicile effectu e dispose de tous les renseignements utiles C pour chaque patient T7 notamment sur les m dicaments que prend le patient et les services communautaires qui lui valuation r alis e par le seron
24. e principale Partenariat des RLISS liane fernandes lhins on ca Nous tenons remercier les membres ci dessous du Groupe de travail sur Chez soi avant tout pour leur contribution et leur collaboration l laboration du pr sent guide R seaux locaux d int gration des services de sant RLISS Centres d acc s aux soins communautaires CASC Services de soutien communautaire H pitaux Foyer de soins de longue dur e Secteur des soins primaires Partenariat des RLISS Louise Paquette copr sidente directrice g n rale RLISS du Nortd Est Narendra Shah copr sidente directrice g n rale des op rations RLISS de Mississauga Halton Mimi Lowi Young directrice g n rale RLISS du Centre Ouest Kim Baker directrice g n rale RLISS du Centre Bill Innes directeur g n ral CASC de Simcoe Nord Muskoka Caroline Brereton directrice g n rale CASC de Mississauga Halton Susan Thorning directrice g n rale Association ontarienne de soutien communautaire Dale Clement directeur g n ral des op rations Halton Healthcare Services Oakville Laurie Fox gestionnaire du secteur des services de sant et des ressources Hamilton Health Sciences Heather Reid directrice du roulement des patients et de l utilisation Lakeridge Health Corporation Maria Elias directrice g n rale Belmont House D Tim Nicholas m decin dispensant des soins primaires 44 Dy Le Ontario R seau l
25. e sant Les RLISS et leurs partenaires doivent tablir un plan d valuation permettant d assurer de fa on r guli re la supervision du d roulement et la communication des r sultats l aide de crit res de mesure du rendement bas s sur les processus et sur les r sultats Si Chez soi avant tout comporte de nombreux avantages pour les fournisseurs de soins de sant les principaux r sultats vis s sont la r duction des patients ANS une diminution des visites aux services des urgences et des hospitalisations inutiles et une baisse de la demande pour des places dans les foyers de soins de longue dur e Dans le cadre du plan d valuation les RLISS et leurs partenaires devront tablir une m thode permettant de surveiller les processus afin de contr ler le changement de culture mesure qu il se produit s assurer que tous les patients subissent une valuation visant d terminer s ils seraient capables de retourner chez eux Plus de d tails sur les crit res de mesure du rendement sont fournis dans la section V Partenariat des RLISS 18 Section Ill Mise en uvre de Chez soi avant tout La pr sente section vise renseigner les RLISS sur la fa on de proc der pour mettre en uvre Chez soi avant tout en se basant sur les l ments fondamentaux indiqu s dans la section Il On s est inspir du guide de gestion des projets de la fonction publique de l Ontario pour d finir les tapes de la mise en uvre de Chez soi avant
26. ent la mise en cong des patients et d terminer d s que possible la date du cong Les h pitaux doivent galement collaborer avec les foyers de soins de longue dur e et les fournisseurs communautaires afin d laborer des programmes d intervention en psychog riatrie par exemple au besoin Avec les RLISS et les CASC les h pitaux doivent surveiller continuellement le rendement de Chez soi avant tout communiquer les r sultats et d terminer les mesures correctives n cessaires le cas ch ant C est en collaborant de fa on cr ative avec les autres partenaires afin d examiner les processus que les h pitaux assureront la bonne mise en uvre de Chez soi avant tout car les partenariats sont d une importance primordiale durant le processus de planification pour aider les patients retourner chez eux R le du secteur des services de soutien communautaire Ce secteur fournit de nombreux services visant soutenir les patients pour leur permettre de rester chez eux Pour cette raison il fait partie int grante de l quipe n cessaire pour assurer la bonne mise en uvre de Chez soi avant tout Il existe des possibilit s d utiliser davantage les services de soutien communautaire pour accro tre les capacit s des collectivit s et les RLISS doivent s assurer que ce secteur est en mesure de fournir des soins domicile aux personnes g es ayant des besoins importants La pr paration des organismes de services de soutien Par
27. ent voir ce que les capacit s soient suffisantes pour s occuper des personnes g es qui ont des besoins importants cat gories MAPLe 4 et 5 en r affectant des ressources en modifiant l ordre des priorit s et dans la mesure du possible en injectant de nouveaux fonds Si ce n est d j fait les RLISS doivent proc der une valuation des capacit s du secteur des services de soutien communautaire de mani re bien mesurer l avance le soutien que ce secteur est en mesure d offrir aux patients domicile ya Assurer le leadership global et veiller ce que P les partenaires fassent de Chez soi avant tout Les RLISS ont aussi pour responsabilit de a de surveiller et d valuer continuellement Chez soi E avant tout en appliquant des crit res de Superviser l application de l approche et mesure du rendement et de voir ce que les communiquer les objectifs et les attentes du A m canismes de communication de syst me l information n cessaires soient en place pour MATIERE E que des mesures correctives soient prises au r duction des soins en tablissement en besoin Ils doivent aussi mieux renseigner le augmentant les capacit s du secteur public sur Chez soi avant tout et faire bien CHOS comprendre aux patients le processus de mise tablir les attentes en mati re de rendement en conge et les avantages du retour a la pour les RLISS et les fournisseurs de services maison Pour ce faire les RLISS doivent veille
28. es places dans les foyers de soins de longue dur e Partenariat des RLISS dur e de s jour dans les h pitaux des patients ANS d viter des visites aux services des urgences et des hospitalisations et de r duire la demande pour des places dans les foyers de soins de longue dur e Dans le cadre de Chez soi avant tout on reconna t que c est au secteur communautaire qu il revient de fournir du soutien et des soins continus aux personnes g es ayant des besoins importants et que les foyers de soins de longue dur e doivent tre r serv s aux personnes g es les plus vuln rables Par cons quent on est en train de cr er les capacit s n cessaires dans les collectivit s pour offrir aux patients l aide dont ils ont besoin chez eux Pourquoi avoir cr Chez soi avant tout Il existe de gros probl mes de d bordement dans nos h pitaux et 3 dans le reste du syst me de sant Dans les h pitaux de l Ontario le nombre lev de patients ANS et la longue dur e de leur s jour nuisent l admission rapide dans des lits d h pitaux de patients qui se trouvent aux services des urgences Mais surtout les s jours prolong s de patients ANS dans les h pitaux ont des effets n gatifs sur leur qualit de vie En effet la suite d une v rification r alis e en 2010 par le Bureau du v rificateur g n ral de l Ontario sur les pratiques de mise en cong dans les h pitaux de l Ontario le v rificateur g n ral a publi
29. es RLISS les h pitaux et les CASC avec l adh sion compl te des foyers de soins de longue dur e ainsi que des secteurs des services de soutien communautaire des soins primaires et des services communautaires de sant mentale est un facteur de succ s crucial pour assurer l efficacit de la mise en uvre et de l application continue de Chez soi avant tout On emploie le plus souvent une approche descendante pour appliquer Chez soi avant tout c est dire que la transformation organisationnelle commence au niveau de la direction La promotion par les dirigeants a pour effet de mobiliser le personnel tous les niveaux et dans tous les milieux pour favoriser la collaboration et diriger un changement de culture et de pratiques dans toute l organisation En faisant la promotion de la philosophie et en soutenant sa mise en uvre les dirigeants feront sentir au personnel quel point Chez soi avant tout est important et prioritaire C R les et responsabilit s Pour toute d marche aussi vaste mettant contribution autant de parties diff rentes il est important de bien d finir d s le d but les r les et responsabilit s de chacune et les rapports entre les parties Le RLISS et les fournisseurs de services de sant doivent absolument exercer un leadership efficace pour que Chez soi avant tout soit une r ussite Il est galement imp ratif que les fournisseurs de services de sant reconnaissent que la cat gorie ANS est hautement priori
30. es changements dans le processus de mise en cong et les autres processus connexes R le du personnel Partenariat des RLISS 39 D finir le r le de chaque membre du personnel en relation avec les changements apporter au processus de mise en cong et aux autres processus li s Chez soi avant tout cette fin il faut notamment a pr ciser le changement de mentalit qui s impose chaque membre du personnel doit r fl chir ce qu il doit faire pour faciliter le retour la maison d un patient apr s le cong b expliquer la collaboration n cessaire l int rieur de l quipe de soins de sant et le cas ch ant avec le gestionnaire de cas du CASC c expliquer le r le que jouera le gestionnaire de cas du CASC dans le processus de planification des cong s Partenariat des RLISS 40 Annexe B Mod le de feuille de renseignements pour les patients et leur famille Les feuilles de renseignements peuvent faciliter les communications avec les patients ou les membres de leur famille concernant Chez soi avant tout pendant le s jour l h pital Le contenu ci dessous peut servir de point de d part pour la cr ation d une feuille de renseignements destin e au patient et aux membres de sa famille 1 Philosophie de Chez soi avant tout Lorsqu une personne est hospitalis e parce qu elle a besoin de soins actifs il faut s efforcer de mettre sa disposition les ressources n cessaires pour l aider retou
31. es choses fonctionnent bien dans la majorit des cas Les dirigeants des soins cliniques Il est absolument n cessaire d avoir continuellement l appui des dirigeants des soins cliniques puisqu il aura une influence sur l adh sion du reste des quipes et des services Voici quelques moyens de l obtenir Adh sion du m decin chef et des chefs de service Il faut mettre le m decin chef et les chefs de service au courant de la philosophie d s le d part dans le cadre de discussions informelles compte tenu du r le important que les m decins et leurs dirigeants ont jouer dans l application de la philosophie Il sera ainsi plus facile d obtenir l appui de l ensemble des m decins Pour maximiser l efficacit ce sont les hauts dirigeants de l organisation p ex le chef de la direction qui doivent s occuper d obtenir l appui des dirigeants des soins cliniques Partenariat des RLISS 32 Adh sion du comit consultatif m dical Vu la lourde charge de travail il peut tre difficile de coordonner des r unions avec les m decins pour discuter de Chez soi avant tout Pour cette raison on peut utiliser des organes existants comme le comit consultatif m dical pour communiquer avec les m decins les renseigner sur Chez soi avant tout et demander leur avis sur les moyens d obtenir l appui des autres m decins de l h pital Par ailleurs le fait que le comit appuie la philosophie peut inciter d autres m decins faire de
32. i 43 AUTEURS ET REMERCIEMENTS sssssscccssoscsceescensensocnsesrenncennsoense esse tee done tes donnent een sen nes cuon esse seen en ess t ess 44 Partenariat des RLISS Le Partenariat des RLISS est un comit consultatif provincial qui met contribution les fournisseurs de services de sant leurs associations et les RLISS afin de r soudre les probl mes du syst me de sant li s au mandat des RLISS Imprimeur de la Reine pour l Ontario 2011 Tous droits r serv s Section Introduction A Qu est ce que Chez soi avant tout Chez soi avant tout est une philosophie de gestion de la transition personnalis e et bas e sur des donn es probantes qui vise garder les patients et avant tout les personnes g es ayant des besoins importants en s curit chez eux le plus longtemps possible en leur offrant des services communautaires Si des soins actifs dans un h pital sont n cessaires les patients recevront dans le cadre de Chez soi avant tout le soutien dont ils ont besoin pour retourner chez eux apr s leur cong avant de subir une valuation visant d terminer s ils doivent ou non tre admis dans un foyer de soins de longue dur e ou un autre tablissement de soins appropri Selon cette nouvelle philosophie on envisage le transfert direct des patients de l h pital un foyer de soins de longue dur e seulement une fois que toutes les autres possibilit s ont t puis es Cette philosophie consis
33. ire constitueront probablement la majeure partie des membres des comit s des RLISS ou des h pitaux responsables de Chez soi avant tout puisque la mise en uvre rel vera surtout de ces parties A l int rieur de ces structures il peut exister des sous groupes de travail charg s de certains volets de l approche notamment l valuation ou la planification des communications et de l information Une fois les facteurs pr cis s ci dessus bien pris en consid ration il faut adopter l un des types de comit s qui suivent Comme on l a d j mentionn un mandat peut tre tabli pour les comit s responsables de Chez soi avant tout Partenariat des RLISS 21 B Obtention de l adh sion des int ress s cette tape il est important pour le comit directeur responsable de Chez soi avant tout de d finir clairement les buts et objectifs et les r sultats attendus de Chez soi avant tout Les objectifs de rendement provinciaux de Chez soi avant tout sont de r duire la dur e de s jour dans les h pitaux des patients ANS le nombre de visites aux services des urgences et d hospitalisations ainsi que la demande pour des places dans les foyers de soins de longue dur e mais s il existe d autres objectifs ou r sultats attendus l chelle locale c est le moment d en donner une d finition claire On se basera sur la d finition des buts objectifs et r sultats attendus pour estimer les co ts associ s Chez soi avant tout C est a
34. its dans les foyers de soins de longue dur e sont 2 2 3 4 fois plus co teuxf Par ailleurs Chez soi avant tout repr sente une philosophie des soins ax e sur la personne En effet une tude r alis e par Anciens Combattants Canada indique que le niveau de satisfaction l gard des soins domicile est lev et que en fait la plupart des clients pr f rent recevoir des soins domicile plut t que dans un tablissement comme un foyer de soins de longue dur e C est le RLISS de Mississauga Halton qui a introduit la philosophie Chez soi avant tout en 2008 en r action aux d bordements importants dans les h pitaux qui taient l origine de la d signation d un plus grand nombre de patients ANS La mise en uvre de cette philosophie a permis au RLISS de Mississauga Halton de faire des investissements communautaires cibl s et Partenariat des RLISS 4 de transformer la prestation des soins dans les h pitaux les centres d acc s aux soins communautaires CASC les foyers de soins de longue dur e et le secteur des services de soutien communautaire de mani re s efforcer avant tout de fournir des soins de qualit l endroit qui convient en temps opportun Depuis la philosophie Chez soi avant tout ou un mod le similaire a t introduite dans tous les RLISS et chacun des 14 RLISS en est maintenant une tape de planification ou de mise en uvre diff rente M me si les RLISS s efforcent d changer leurs con
35. la client le et galement tre l avant garde des communications et de l information destin es aux m decins et aux professionnels param dicaux F Communications et information Les communications et l information sont des composantes fondamentales du lancement de Chez soi avant tout qui contribueront op rer et maintenir le changement de culture n cessaire pour assurer le succ s de la philosophie C est donc dire qu il faut bien les planifier d s le d but et laborer un plan exhaustif avant d entreprendre quoi que ce soit Ce plan doit notamment pr voir la communication de messages coh rents dans les cas o les choses ne se passent pas comme pr vu Afin d tablir le plan de communication et d information pour Chez soi avant tout il faut tenir compte de ce qui suit les client les cibles les principaux messages s adressant ces client les les moyens de communication employer le calendrier de mise en uvre Pour les besoins du pr sent guide les client les cibles des outils de communication et d information sont les h pitaux le personnel des CASC et les m decins le personnel du secteur des services de soutien communautaire et des foyers de soins de longue dur e les patients et leur famille et le grand public Les h pitaux le personnel des CASC et les m decins Les h pitaux le personnel des CASC et les m decins constituent une cat gorie qui peut englober diff rentes personnes comme les chefs d
36. m me et les membres du comit peuvent aussi diffuser le message l int rieur de l h pital Partenariat des RLISS 33 Section IV Risques et difficult s de la mise en uvre de Chez soi avant tout Comme pour tout changement dans les fa ons de faire la mise en uvre de Chez soi avant tout comporte des difficult s et des risques courants qui sont vus en d tail ci dessous A R sistance D s le d but de la mise en uvre les RLISS et les fournisseurs de services de sant peuvent sentir de la r sistance chez le personnel qui peut tre attribuable leur r ticence changer leurs fa ons de faire ou une mauvaise connaissance des avantages que repr sentent les changements De plus les m decins et les professionnels param dicaux ne seront peut tre pas au courant des capacit s du secteur communautaire c est dire la mesure dans laquelle les CASC et les organismes de services de soutien communautaire peuvent fournir aux patients des services domicile de qualit en temps opportun La connaissance insuffisante du secteur des services communautaires peut influencer la confiance des fournisseurs de services de sant dans les h pitaux envers ceux des collectivit s et les amener h siter renvoyer des patients chez eux Dans certains cas la r sistance peut s expliquer par un dilemme moral les professionnels de la sant des h pitaux ayant l impression de manquer leurs obligations professionnelles en renv
37. mander toutes les parties de se tenir l aff t des exp riences positives et des anecdotes dans le cadre de Chez soi avant tout que ce soit selon la perspective des membres du personnel ou des patients et de les prendre en note Dans la mesure du possible il faut int grer les anecdotes et t moignages dans les outils de communication p ex les bulletins d information les feuilles de renseignements les brochures et les vid os pour donner de la cr dibilit la philosophie En plus d accro tre l adh sion des Partenariat des RLISS 25 coll gues les t moignages de membres du personnel permettent aux autres employ s de r fl chir leurs propres exp riences et de constater comment Chez soi avant tout a permis d am liorer le sort des patients et le fonctionnement de l h pital ce qui fait ressortir encore plus le bien fond de la philosophie Sc narios Les sc narios peuvent servir de document de r f rence pour les membres du personnel m decins infirmi res ou travailleurs sociaux ayant communiquer directement avec les patients et les membres de leur famille Le but est d amener les membres du personnel employer la bonne terminologie et des messages coh rents pour la planification du cong Les sc narios servent aussi indiquer clairement aux membres du personnel leur r le dans la planification des cong s En utilisant r guli rement des sc narios ils s habitueront plus facilement aux principaux messages
38. ment Pour se pr parer la mise en uvre le comit directeur doit planifier avec l aide de tout comit op rationnel la fa on de proc der pour le lancement de Chez soi avant tout et la mise en uvre De nombreux facteurs doivent tre pris en consid ration avant de d cider comment proc der au lancement notamment e le nombre et la taille des h pitaux du RLISS e le calendrier existant ou les nouveaux d lais de la direction pour lancer et mettre en uvre Chez soi avant tout y a t il des d lais impos s respecter e les fonds et les ressources humaines pouvant servir au lancement et la mise en uvre de Chez soi avant tout e les d marches en cours dans les h pitaux dont il serait possible de tirer parti p ex des d marches li es la gestion all g e et Six Sigma En se basant sur les facteurs num r s ci dessus le RLISS sera en mesure de d terminer si le lancement doit s effectuer un seul endroit ou quelques endroits cibl s ou encore si la mise en uvre doit englober tous les fournisseurs de services de sant du RLISS la fois Voici une description de toutes ces options Lancement un seul endroit Si cette option est retenue il faut choisir l endroit qui convient le mieux Pour faire la s lection on doit tenir compte de la culture organisationnelle existante et de la capacit de l organisation d op rer une transformation importante dans un court d lai Il peut tre plus f
39. mise en uvre Les membres du comit repr sentent une ressource pr cieuse pour le lancement de Chez soi avant tout puisqu ils peuvent renseigner le comit et galement transmettre l information sur la philosophie leurs quipes et leurs coll gues Le comit pourra aussi faciliter la mise en uvre Partenariat des RLISS 15 Processus Chez soi avant tout influencera les r les et processus l int rieur des h pitaux et des CASC et dans les secteurs communautaires Le r le du gestionnaire de cas et le processus de mise en cong dans les h pitaux sont les deux l ments qui subiront le plus souvent des transformations qui sont par ailleurs n cessaires pour favoriser un changement de culture et accro tre la visibilit de Chez soi avant tout La modification des r les et des processus n cessitera beaucoup de planification et de d marches Il faudra d finir clairement le processus de mise en cong de mani re bien indiquer les changements n cessaires et les effets sur le r le du gestionnaire de cas Les changements applicables aux processus et aux r les d pendront en grande partie du processus de mise en cong d j en place dans l h pital E Adh sion des professionnels de la sant Pour op rer un changement de culture efficace il faut s assurer l adh sion des personnes qui seront le plus touch es par les changements et ce pour toute la dur e de la mise en uvre Les m decins Il faut cibler s par ment
40. n ventail de services il n est pas facile de mettre tout le secteur contribution bien qu il existe un point d acc s centralis dans certains RLISS L utilisation d un mod le de repr sentation dans lequel une personne ou une organisation est charg e de repr senter tous les organismes de services de soutien communautaire d un RLISS peut aider stimuler l adh sion et garder tous les organismes du secteur bien renseign s sur Chez soi avant tout Les repr sentants doivent participer la planification de Chez soi avant tout d s le d but en plus d aider planifier les mises en cong et de servir d interm diaire pour l aiguillage des patients vers des organismes du secteur Comme les capacit s du secteur des services de soutien communautaire varient d un RLISS l autre elles ont une influence sur l ampleur de sa participation Chez soi avant tout R le du secteur des soins primaires Les m decins dispensant des soins primaires sont souvent le point d acc s des patients qui les consultent pour un probl me de sant non diagnostiqu et ils fournissent aussi des soins continus pour divers tats pathologiques Ils peuvent avoir une grande influence sur les choix et les exp riences des patients puisque ceux ci tendent beaucoup se fier aux conseils et aux recommandations de leur m decin Voil pourquoi il est absolument imp ratif que les m decins adh rent Chez soi avant tout Durant le s jour d un patie
41. naissances et l information sur les pratiques exemplaires relatives la philosophie Chez soi avant tout ils n ont toujours pas adopt de mod le commun de mise en uvre cause des diff rences entre les pratiques en usage dans la province et du stade peu avanc de la mise en uvre dans beaucoup de RLISS on a jug qu il serait utile d laborer un guide de mise en uvre avec une trousse outils le guide pouvant servir de manuel d instructions aux RLISS B Processus suivi Consid rant Chez soi avant tout comme un outil prioritaire pour la gestion de la transition les RLISS se sont adress s au Partenariat des RLISS pour lui demander de recenser les pratiques actuelles relatives cette philosophie en usage en Ontario et d laborer le guide Un groupe de travail sur Chez soi avant tout form de repr sentants des RLISS des CASC du secteur des services de soutien communautaire du secteur des soins primaires des foyers de soins de longue dur e et des h pitaux de soins actifs ayant pour mandat d orienter le projet a alors t constitu Sous la direction de ce groupe de travail le Partenariat des RLISS a labor un questionnaire englobant diff rents th mes qui devait tre rempli par les RLISS et les CASC et qui tait destin recueillir de l information sur les divers mod les et activit s d application de la philosophie Chez soi avant tout dans la province On a ensuite r alis une s rie d entrevues avec ch
42. ne avec qui le patient et les membres de sa famille discuteront des options pour le cong et des services offerts au patient c Expliquer le r le du patient et des membres de sa famille Indiquer ce que doivent faire les membres de la famille pour obtenir le soutien et les services dont le patient a besoin p ex un membre de la famille pourrait avoir fournir des services la place du fournisseur au besoin ou apporter un soutien quelconque Partenariat des RLISS 41 ii Encourager le patient et les membres de sa famille participer activement aux discussions concernant le cong d s le d but 5 Coordonn es Fournir les coordonn es des principales personnes ou organisations qui peuvent r pondre aux questions des patients concernant Chez soi avant tout Partenariat des RLISS 42 Bibliographie 1 WILLIAMS A P D CHALLIS R DEBER J WATKINS K KULUSKI J M LUM et S DAUB Balancing Institutional and Community Based Care Why Some Older Persons Can Age Successfully at Home While Others Require Residential Long Term Care Healthcare Quarterly vol 12 n 2 2009 p 95 105 HOLLANDER M et M PRINCE Organizing Health Care Delivery Systems for Persons with Ongoing Care Needs and Their Families A Best Practices Framework Healthcare Quarterly vol 11 n 1 2008 p 44 54 CHAPPELL N B HAVENS D HONORARY M HOLLANDER J MILLER et C MCWILLIAM Comparative Costs of Home Care and Reside
43. nt l h pital et en particulier durant la planification de la mise en cong le m decin doit consulter le patient les membres de sa famille et les membres de l quipe interdisciplinaire afin d laborer le meilleur plan de soins possible pour faciliter le retour la maison apr s le cong et viter d envisager pr matur ment l admission dans un foyer de soins de longue dur e Le m decin peut aussi beaucoup contribuer apaiser les inqui tudes des patients qui craignent de recevoir des soins domicile et il doit les rassurer en leur faisant voir les avantages du retour chez eux Les m decins de la collectivit doivent aussi surveiller activement leurs patients tandis qu ils se r tablissent et re oivent des soins domicile pour s assurer qu ils se r tablissent rapidement et qu ils n auront pas faire de visites inutiles l h pital Une bonne supervision des patients dans le cadre de Chez soi avant tout est possible si les h pitaux et les gestionnaires de cas veillent transmettre aux m decins de la collectivit dans un d lai assez court soit dans les 24 72heures suivant la mise en cong un r sum de l hospitalisation donnant des Partenariat des RLISS 14 renseignements clairs sur l tat du patient et les soins dont il devrait avoir besoin p ex les m dicaments et les services domicile R le des foyers de soins de longue dur e Les foyers de soins de longue dur e fournissent de nombreux services
44. nt tout charg s de superviser les progr s de la mise en uvre Afin de favoriser la collaboration on peut d signer pour les comit s des copr sidents repr sentant des organisations diff rentes p ex un copr sident d un h pital et un autre d un CASC S il n existe que des comit s de mise en uvre au niveau op rationnel ou pour le personnel le leadership des dirigeants peut jouer un r le de premier plan dans la surveillance des progr s de Chez soi avant tout au moyen des structures existantes de reddition de comptes Les dirigeants peuvent alors servir de champions de Chez soi avant tout aupr s des membres du personnel charg s de diriger et de faciliter la mise en uvre Expression spontan e de l adh sion Durant les activit s les communications ou les simples conversations ayant trait Chez soi avant tout les dirigeants doivent faire part directement aux employ s de leur adh sion la philosophie de mani re les amener y adh rer eux aussi Pour soutenir les membres du personnel les dirigeants doivent leur donner des occasions de communiquer leurs pr occupations et de discuter des am liorations possibles en plus de veiller leur procurer les ressources dont ils ont besoin pour assurer le succ s de la mise en uvre Il est d autant plus crucial de bien soutenir les employ s lorsque surviennent des situations difficiles concernant les patients et leur famille et que des parties refusent de coop rer comme il
45. ntial Care The Gerontologist vol 44 n 3 2004 p 389 400 Long Term Care Wait Lists Growing Homes Challenged to Respond En ligne http www oanhss org AM Template cfm Section Home amp TEMPLATE CM ContentDisplay cfm amp CONTENTID 7345 30 novembre 2010 Rapport sur la qualit des soins de longue dur e en Ontario En ligne http www ohqc ca fr Itc php 30 novembre 2010 CHANGE FOUNDATION amp COMMUNITY PROVIDER ASSOCIATIONS COMMITTEE Valuing Home and Community Care Project Methodology amp Summary of Findings 2010 PEDLAR D et J WALKER Brief Report The Overseas Service Veteran at Home Pilot How Choice of Care May Affect Use of Nursing Home Beds and Waiting Lists La Revue canadienne du vieillissement vol 23 n 4 2004 p 367 369 Autres documents en ligne a L ASSOCIATION CANADIENNE DE SOINS ET SERVICES DOMICILE Pratique forte incidence Chez soi d abord En ligne http www cdnhomecare ca media php mid 2445 b Vid o de l approche Chez soi avant tout du Centre d acc s aux soins communautaires du Centre Toronto http www youtube com watch v CtPD4X665MI Partenariat des RLISS 43 Auteurs et remerciements Nikhil Agarwal M G S S Conseiller en projets Partenariat des RLISS nikhil agarwal lhins on ca Rasha Kisswani M B A Conseill re en projets Partenariat des RLISS rasha kisswani lhins on ca Liane Fernandes B Sc physio M Sc S CHE Conseill r
46. ocal d int gration des services de sant
47. outien communautaire Elles servent transmettre les connaissances et il faut miser sur leur capacit de communiquer l information et de fournir du soutien Les professionnels param dicaux Le terme professionnels param dicaux a un sens tr s g n ral et englobe tout un ventail de professionnels de la sant Pour les besoins du pr sent guide il d signe avant tout les physioth rapeutes les ergoth rapeutes et les travailleurs sociaux puisque ce sont les personnes qui sont le plus appel es contribuer l approche Chez soi avant tout L adh sion des professionnels param dicaux est primordiale puisque ce sont des membres importants de l quipe de soins de sant et qu ils participent souvent l valuation des patients pour le retour chez eux apr s le cong et les soins prodiguer domicile En outre la philosophie Chez soi avant tout peut s appliquer d autres types de soins comme la r adaptation et les services de Partenariat des RLISS 16 sant mentale et de convalescence pour lesquels les professionnels param dicaux peuvent constituer des fournisseurs de soins primaires Les dirigeants des soins cliniques Il est imp ratif que les dirigeants des soins cliniques soutiennent la philosophie pour qu ils puissent amener les m decins et les professionnels param dicaux de tout l h pital faire de m me Les dirigeants des soins cliniques peuvent donner des conseils sur les meilleurs moyens d atteindre
48. oyant chez eux des patients qui ne sont pas compl tement r tablis et en les exposant des risques La r sistance peut aussi venir des patients et de leur famille qui doutent de la qualit des soins domicile et qui craignent que des situations d urgence se produisent la maison Strat gies pour att nuer la r sistance Pour r duire au minimum la r sistance Chez soi avant tout il faut avoir un tr s bon plan de communication et d information permettant de communiquer au personnel tous les d tails de la philosophie ses avantages et les effets sur le personnel On doit notamment renseigner le personnel sur l accessibilit la qualit et l efficacit des services fournis par le CASC et les organismes de services de soutien communautaire L information peut tre transmise aussi bien dans le cadre de r unions en bonne et due que de conversations informelles encourageant les membres du personnel faire part de ce qu ils savent sur Chez soi avant tout et de leurs exp riences dans leurs discussions individuelles avec des coll gues En plus de donner des s ances d information on peut pr voir au besoin des visites domicile par les professionnels des soins cliniques des h pitaux pour apaiser leurs inqui tudes quant la s curit des patients chez eux Cette fa on de faire peut tre particuli rement utile pour aider les professionnels param dicaux constater les normes et les services du secteur communautaire Si des per
49. phie tout le personnel et d viter la confusion que peut engendrer la communication d un m me message par diff rentes parties On peut aussi viter les doubles emplois en chargeant une seule entit de planifier les communications Il faut commencer par pr senter Chez soi avant tout des comit s et des quipes comprenant des membres de la direction avant de s adresser aux autres comit s car la direction peut encourager l adh sion du personnel Puisqu il n est pas possible d atteindre tous les membres du personnel avec des activit s portant directement sur Chez soi avant tout on doit utiliser les r unions d j pr vues des comit s existants afin d viter le plus possible de convoquer le personnel d autres r unions pour leur communiquer l information Durant les r unions la philosophie doit tre pr sent e de fa on claire concise et coh rente l aide de feuilles de renseignements et de brochures que les personnes pr sentes pourront emporter de mani re toujours avoir l information en main Les vid os sont un autre moyen qu il est possible d utiliser Si les destinataires pour les communications et la transmission de l information sont nombreux on peut n anmoins les regrouper dans les trois grands groupes suivants le personnel des h pitaux et des CASC le personnel des organismes de services de soutien communautaire et des foyers de soins de longue dur e ainsi que les patients et leur famille Vous verrez les
50. ppel beaucoup changer de diff rentes fa ons il faut voir ce que les membres de l quipe interdisciplinaire ainsi que les gestionnaires de cas eux m mes connaissent bien leur r le Des m canismes appropri s doivent tre en place pour assurer une transition sans accroc aux nouveaux r les et processus Il importe pour ce faire de tenir r guli rement des r unions d quipe avec toutes les personnes touch es par les changements afin de discuter la fois des r ussites et des difficult s Processus de planification int gr e des mises en cong Que le gestionnaire de cas travaille dans un CASC ou un h pital un volet important de son r le est sa participation au processus de mise en cong d s le d but D s qu on se doute qu un patient pourrait recevoir la d signation ANS le gestionnaire de cas doit proc der une valuation pour un retour au domicile En intervenant un stade pr coce le gestionnaire de cas d termine quels probl mes potentiels le retour la maison pourrait poser surtout pour les personnes g es ayant des besoins importants et les r gle d s le d but de mani re viter les complications au moment o le patient sera pr t quitter l h pital Signalons que dans le cadre de Chez soi avant tout la capacit de chaque patient de retourner la maison doit tre valu e un stade quelconque du s jour Le gestionnaire de cas doit collaborer troitement avec les membres de l quip
51. ppelons que la pr sentation d une demande un foyer de soins de longue dur e est un processus social et qu il vaut mieux que le patient prenne la d cision chez lui plut t qu l h pital Les membres de la famille ou les proches du patient font partie de l quipe de soignants et ils doivent participer la planification du cong en contribuant l laboration du plan de soins postactifs du patient Ils accepteront alors plus facilement le plan de soins et ils pourront donner des conseils sur les soins donner au patient et m me offrir d apporter du soutien en plus des services communautaires qui seront fournis Communications et information Les d marches continues de communication et de transmission de l information commencent d s le stade de la planification et doivent se poursuivre durant la mise en uvre non seulement pour amener tout le monde poursuivre les m mes objectifs et les m mes r sultats attendus mais aussi pour emp cher le personnel de revenir ses anciennes habitudes Pour planifier ces d marches l une des premi res tapes consiste d finir les destinataires ainsi que les m canismes et les messages employer pour les atteindre Par la suite les comit s responsables de Chez soi avant tout peuvent laborer les plans et les mod les ou formulaires Partenariat des RLISS 24 utiliser Des messages coh rents au sujet de Chez soi avant tout permettront de faire bien comprendre la philoso
52. r de sant et veiller ce que des m canismes de ce que tous les fournisseurs de services de surveillance et d valuation soient en place sant transmettent des messages coh rents propos de Chez soi avant tout Bref le r le des Encourager l application d outils d valuation RLISS consiste surtout exercer un normalis RAI dans les pratiques courantes leadership et s occuper du lancement et de a x la supervision de Chez soi avant tout de Distribuer et r affecter les ressources au besoin tr pour maximiser l efficacit du syst me Partenariat des RLISS 11 R le des CASC Les CASC jouent un r le de premier plan dans la mise en uvre de Chez soi avant tout titre de navigateurs du syst me pour les patients qui retournent chez eux Pour assurer le succ s de Chez soi avant tout les CASC doivent amener tous les membres du personnel et tous les professionnels de la sant associ s adh rer la philosophie et collaborer avec les CE EN h pitaux afin d valuer les personnes g es adh rer Chez soi avant tout ayant des besoins importants avant qu elles re oivent la d signation ANS Avec l aide des h pitaux valuer les personnes g es ayant des besoins importants avant qu elles re oivent la d signation ANS Les CASC ont un r le important jouer puisque c est eux qui valuent si les patients peuvent retourner chez eux avec des services communautaires Ils offrent tout un
53. r chez elle apr s son cong Avantages pour l organisation et pour le syst me num rer les avantages que Chez soi avant tout procure l organisation notamment a int gration et efficacit accrues du processus de planification des cong s b Diminution du nombre de patients ANS occupant des lits de soins actifs et diminution de la dur e de s jour aux services des urgences c Acc s am lior aux ressources du syst me telles que les lits dans les h pitaux et les foyers de soins de longue dur e pour les patients qui en ont besoin Avantages pour les patients m me que ceux indiqu s dans la feuille de renseignements pour les patients num rer les avantages que Chez soi avant tout procure aux patients et leur famille Voici des exemples a Fait en sorte que les patients re oivent les soins qui leur conviennent le mieux l endroit le plus appropri b Permet aux patients de vivre chez eux en toute s curit le plus longtemps possible c vite que les d cisions qui influenceront le reste de la vie du patient soient prises pendant le s jour l h pital p ex d cision de pr senter une demande d admission un foyer de soins de longue dur e d Permet d viter les infections l h pital et le d conditionnement attribuable une hospitalisation prolong e et inutile e Contribue optimiser l tat fonctionnel et la qualit de vie du patient Changements touchant les processus Expliquer l
54. r le dialogue entre ceux travaillant dans les h pitaux et ceux des collectivit s On peut aussi songer mettre en application un mod le diff rent selon lequel les professionnels param dicaux des h pitaux fourniraient eux m mes les services communautaires leurs patients dans la collectivit apr s le cong Les professionnels param dicaux EMEA ERA devraient dans ce cas conna tre aussi bien les des chefs de service services et processus en milieu hospitalier que dans C les collectivit s et il n existerait donc plus d cart dans les connaissances ni le degr de confiance l gard des services communautaires Adh sion du comit consultatif m dical Transmettre des messages cibl s Pour toutes sortes de raisons les professionnels param dicaux peuvent tre mal renseign s sur le degr de risque que courent les patients en retournant chez eux plut t qu en restant l h pital ou en tant admis dans un autre tablissement de soins sur les buts et objectifs de Chez soi avant tout et sur les capacit s en mati re de services communautaires Des communications et des messages cibl s peuvent aider liminer certaines id es fausses Les messages au sujet de Chez soi avant tout doivent faire valoir qu il faut viter de se fonder sur quelques cas o la nouvelle approche n a pas donn les r sultats escompt s pour se former une opinion sur l efficacit et les avantages de Chez soi avant tout alors que l
55. res facteurs aient une incidence sur le rendement p ex la dur e moyenne du s jour dans un foyer de soins de longue dur e Par cons quent Chez soi avant tout ne doit pas tre mis en uvre de fa on isol e mais plut t titre d l ment d une approche ax e sur l ensemble du syst me qui vise instaurer des changements tangibles M me si tous les RLISS et leurs fournisseurs de services de sant doivent adopter les crit res provinciaux de mesure du rendement pour Chez soi avant tout ils peuvent galement adopter des crit res suppl mentaires s ils le jugent n cessaire Les crit res provinciaux sont indiqu s dans le tableau ci dessous N Crit res provinciaux de mesure du Explication rendement pour Chez soi avant tout Crit res de mesure des r sultats Ce crit re sert indiquer si les h pitaux contribuent r duire le nombre de patients Pourcentage de journ es d hospitalisation des patients ANS Nombre de jours d attente des patients ANS 2 pour l obtention d une place dans un foyer de soins de longue dur e ANS gr ce la planification active des cong s pour les personnes g es et am liorer leur tat fonctionnel pendant le s jour l h pital Les RLISS devraient observer une diminution du pourcentage de journ es d hospitalisation des patients ANS Pour pouvoir valuer le roulement des patients dans le syst me de sant il est important de surveiller le nombre
56. responsabilit s les structures et processus l adh sion des professionnels de la sant les communications et l information Te D on gt l valuation A Philosophie M me si le mod le d application varie d un RLISS l autre il existe des points communs dans la philosophie et les principes la base de Chez soi avant tout Avec un nonc provincial de la philosophie tous les RLISS poursuivront le m me grand objectif g n ral m me s il subsiste des diff rences dans la mise en uvre Voil pourquoi on a labor l nonc provincial suivant de la philosophie Chez soi avant tout pour tous les RLISS et les fournisseurs de services de sant CHEZ SOI AVANT TOUT Lorsqu une personne est hospitalis e parce qu elle a besoin de soins actifs il faut s efforcer de mettre sa disposition les ressources n cessaires pour l aider retourner chez elle apr s son cong Partenariat des RLISS 8 L nonc de la philosophie est fond sur les principes d finis ci dessous e Il vaut mieux tre chez soi pour prendre les d cisions qui influenceront le reste de notre vie C est chez lui qu un patient est le mieux pour se r tablir et il y subit aussi moins de stress que dans un h pital Pour cette raison on consid re que c est le meilleur endroit pour prendre les d cisions susceptibles d influencer le reste de notre vie La pr sentation d une demande d admission un foyer de soins de longue
57. rner chez elle apr s son cong 2 Avantages pour le patient et sa famille num rer les avantages que Chez soi avant tout procure aux patients et leur famille Voici des exemples a Fait en sorte que les patients re oivent les soins qui leur conviennent le mieux l endroit le plus appropri b Permet aux patients de vivre chez eux en toute s curit le plus longtemps possible c vite que les d cisions stressantes qui influenceront le reste de la vie du patient p ex d cision de pr senter une demande d admission un foyer de soins de longue dur e soient prises l h pital alors qu il est malade d Permet d viter les infections l h pital et le d conditionnement attribuable une hospitalisation prolong e et inutile e Contribue optimiser l autonomie et l tat fonctionnel du patient 3 Exemples de formes de soutien CASC organismes de services de soutien communautaire h pitaux qui sont offertes aux patients la maison num rer l ensemble ou une partie des services y compris l organisation qui les fournit auxquels le patient peut avoir recours pendant qu il est la maison 4 quoi s attendre pendant le s jour du patient a Indiquer quel moment les options concernant le retour la maison apr s le cong commenceront tre examin es et qui s en chargera b Expliquer le r le du gestionnaire de cas et du planificateur des cong s du CASC i Pr ciser qui est la principale person
58. roche et d valuer tous les aspects de Chez soi avant tout Il faut pour cela que les r sultats par rapport aux crit res de mesure du rendement soient communiqu s r guli rement et que des comptes rendus verbaux ou crits soient faits p riodiquement au comit directeur Cela est particuli rement important aux premiers stades de la mise en uvre pour s assurer que la philosophie est bien comprise et donne les r sultats souhait s mais il faut aussi proc der des contr les et des valuations de fa on r guli re par la suite pour assurer le succ s de la nouvelle approche De plus l adh sion continue des professionnels de la sant ainsi que des communications r guli res durant la mise en uvre sont aussi des facteurs de succ s de premi re importance Des moyens prendre pour favoriser cette adh sion continue de la part des professionnels de la sant sont propos s ci dessous Adh sion des professionnels de la sant M decins Il existe de nombreux outils courants pour amener les m decins adh rer la philosophie En plus de ceux propos s ici le Partenariat des RLISS a publi r cemment un guide assorti d une trousse outils intitul Participation aux processus des RLISS Guide de ressources pour la mobilisation des m decins de soins primaires qui contient aussi une foule de renseignements et de ressources pour favoriser l adh sion des m decins Pour consulter ce guide rendez vous www lhincollaborativ
59. roduise il vaut mieux renvoyer les patients chez eux d s que la phase de soins actifs est termin e Partenariat des RLISS 27 e Les patients peuvent tre trait s de fa on s curitaire dans leur collectivit puisqu il est possible de contr ler leur tat de sant de la m me fa on qu l h pital e Un patient est expos des risques qu il soit l h pital ou chez lui L quipe interdisciplinaire proc de une valuation du niveau de risque acceptable pour la famille de mani re offrir les services qui conviennent pour bien soutenir le patient domicile Participation active de la famille la planification du cong et des services Les membres de la famille et les proches jouent un r le de premier plan dans la planification des services L quipe interdisciplinaire doit consulter la famille des patients lorsqu elle tudie les options pour le cong La mise contribution de la famille un stade pr coce permet de savoir d s le d but quel point la famille pourra fournir du soutien et de bien valuer toutes les options s offrant au patient Les membres de la famille doivent tre conscients de l importance de leur r le et de la fa on dont ils peuvent apporter de l aide au patient Le plus souvent le gestionnaire de cas et l quipe interdisciplinaire peuvent avoir un entretien avec la famille en personne ou par t l conf rence pour discuter des options et du r le de la famille Planification du lance
60. s ayant des additionnelle pour la gestion besoins importants qui exigent un soutien plus intensif de cas pour assurer leur sant et leur s curit domicile Des T valuations approfondies des suivis fr quents la Gestionnaire de cas maison et des services accrus sont alors n cessaires sp cialement affect Chez Afin d adapter leur mod le de gestion de cas en C soi avant tout cons quence les gestionnaires de cas doivent avoir la capacit d offrir des services de cette ampleur Gestionnaire de cas directement l h pital Compte tenu de la charge de travail additionnelle pour la gestion de cas il pourrait tre avantageux tant pour les CASC que pour les patients d avoir un gestionnaire de Partenariat des RLISS 22 cas sp cialement affect Chez soi avant tout Celui ci verrait ce que les patients soient pr ts retourner chez eux et capables de le faire et il saurait exactement quels services leur seraient offerts et les processus applicables Ces gestionnaires de cas devraient travailler directement dans les h pitaux l o ils pourraient intervenir avant m me le d but du processus de planification de la mise en cong c d dans les services des urgences et participer aux activit s relatives la planification des cong s Ces activit s comprennent des r unions clair c est dire des rencontres quotidiennes entre les membres de l quipe interdisciplinaire y compris les m decins le
61. s de ce secteur et par les CASC en dehors des heures normales d ouverture pour venir en aide aux patients chez eux Partenariat des RLISS 6 e Territoire et limites g ographiques l tendue du territoire la population servie urbaine ou rurale et ge moyen et la distance par rapport aux autres RLISS sont tous des facteurs qui varient d un RLISS l autre Les RLISS responsables d un vaste territoire doivent fournir des services communautaires sur une grande tendue et par cons quent la disponibilit des services et les d lais d attente peuvent s en ressentir De plus les RLISS situ s proximit d autres RLISS peuvent recevoir une grande proportion de patients d h pitaux de soins actifs qui vivent l ext rieur de leur territoire Dans un cas semblable lorsque vient le moment de rapatrier un patient il peut exister des diff rences entre les services communautaires offerts par le RLISS responsable du territoire o des soins actifs ont t prodigu s et ceux du RLISS o le patient habite et recevra par la suite des services domicile Signalons que s il est compr hensible voire n cessaire dans certains cas qu on observe diff rents mod les dans la province il n en reste pas moins que les l ments fondamentaux de la philosophie Chez soi avant tout doivent tre appliqu s de fa on uniforme par tous les RLISS On trouve des partenariats dans toutes les collectivit s II est important de reconna tre que le
62. s et accro tre leur confiance Les h pitaux et les CASC doivent rechercher les Bien renseigner les fn g possibilit s de mieux renseigner les professionnels param dicaux sur ai les services communautaires et professionnels param dicaux sur les services accro tre leur confiance communautaires et d accro tre leur confiance pour pouvoir en tirer parti Ils peuvent notamment cr er des occasions pour les professionnels param dicaux de discuter avec des coll gues des Transmettre des messages cibl s 31 collectivit s qui offrent des services des patients retourn s chez eux apr s leur cong de l h pital afin qu ils puissent se faire une bonne id e de la continuit des soins du degr de qualit des services et des capacit s qui existent pour aider les patients demeurer chez eux en toute s curit Les professionnels param dicaux des collectivit s peuvent aussi renseigner ceux des h pitaux sur les services communautaires leur niveau de qualit et les capacit s Gr ce ces changes entre coll gues les professionnels param dicaux des h pitaux seront plus laise de renvoyer des patients chez eux Les professionnels param dicaux peuvent tre expos s aux services communautaires en tant jumel s des professionnels de la sant de la collectivit Ce genre d exp rience d apprentissage peut aider les professionnels param dicaux bien conna tre les services communautaires et favorise
63. s fournisseurs de soins de sant Alors qu auparavant la proc dure suivre pour les personnes g es ayant des besoins importants consistait les d signer pour un transfert dans un foyer de soins de longue dur e et coordonner et acc l rer leur transfert il faut maintenant amener les fournisseurs de soins de sant penser diff remment Ils doivent en effet s efforcer plut t de renvoyer les patients chez eux en leur offrant un soutien communautaire accru Selon la culture organisationnelle du RLISS et son degr d ouverture au changement des variations dans la fa on d op rer ce changement de mentalit peuvent tre n cessaires Relations existantes entre les parties Les relations qui existent d j entre les parties contribuant Chez soi avant tout jouent un r le de premier plan dans la mise en uvre et l application continue de cette philosophie S il existe d j d troites relations marqu es par la solidarit et la collaboration la mise en uvre est plus facile et se fait de fa on plus efficace Par contre lorsque les relations ont besoin d tre resserr es il faut commencer par accro tre la collaboration et la confiance entre les parties avant d entreprendre la mise en uvre Capacit s des services de soutien communautaire Pour pouvoir mettre en uvre la philosophie Chez soi avant tout un RLISS doit pouvoir s appuyer sur tout un ventail de services de soutien communautaire fournis par les organisme
64. s infirmi res le personnel des CASC et les professionnels param dicaux qui visent passer en revue tous les patients pour d terminer lesquels seraient pr ts recevoir leur cong dans les 2 5 jours de mani re r duire au minimum la dur e du s jour Les gestionnaires de cas peuvent aussi participer l valuation pr liminaire des patients avec l quipe interdisciplinaire afin d tudier toutes les options possibles pour renvoyer le patient chez lui en toute s curit En ayant une position strat gique les gestionnaires de cas pourront tre bien renseign s et agir de fa on rapide et efficace afin de recommander des cong s et d obtenir les services n cessaires pour permettre aux patients de retourner chez eux En tant que navigateurs du syst me les gestionnaires de cas doivent collaborer avec les organismes de services de soutien communautaire afin de d terminer les services n cessaires et de communiquer avec les organismes concern s un stade pr coce de mani re prendre des arrangements pour la prestation des services Pour veiller ce que les patients re oivent tous les services dont ils ont besoin un gestionnaire de cas doit avoir une tr s bonne connaissance de tous les services et processus du secteur des services de soutien communautaire ou tre capable d assurer la coordination avec les organismes de ce secteur au besoin selon un mod le de repr sentation Puisque le r le de gestionnaire de cas est a
65. sant peuvent avoir revoir les documents d information existants notamment sur la planification des cong s afin d apporter les modifications n cessaires en fonction de la terminologie propre Chez soi avant tout Participation active de la Sensibilisation aux avantages du retour chez soi La plupart des patients et des membres de leur famille sont port s croire que l h pital est l endroit le plus s curitaire m me apr s la fin d une phase de soins actifs Ils peuvent trouver rassurant d avoir un m decin proximit en cas de besoin Il est galement possible qu ils ne soient pas au courant de tous les services communautaires qui existent pour pr ter assistance aux patients domicile Les principaux messages transmettre aux patients et aux membres de leur famille que ce soit verbalement ou dans des feuilles de renseignements ou des brochures de l h pital ou du RLISS pour les amener adh rer la philosophie sont indiqu s ci dessous e Il y a de nombreux services communautaires offerts aux patients pour les aider demeurer chez eux e Les patients sont mieux chez eux pour prendre des d cisions qui influenceront le reste de leur vie et pour avoir le maximum d autonomie et de capacit fonctionnelle e Les s jours prolong s l h pital accroissent les risques pour les patients de contracter des infections et de subir une d t rioration de leurs capacit s physiques Pour viter que cela ne se p
66. services de collectivit et qui b n ficient du soutien soutien communautaire aident un plus grand a d un CASC nombre de personnes g es ayant des 4 b d un organisme de services de besoins importants leur domicile p ex en soutien communautaire si les fournissant des soins en dehors des heures r sultats de l valuation selon la normales de travail m thode d valuation RAI sont connus Ce crit re permettra aux RLISS et aux Proportion des nouvelles admissions dans fournisseurs de services de sant de surveiller des foyers de soins de longue dur e la les admissions dans des foyers de soins de 5 longue dur e et de faire en sorte que seules suite d un classement dans la cat gorie MAPLe 4 ou 5 les personnes qui ont besoin de soins de longue dur e soient admises I peut tre v rifi une fois par ann e Crit res de mesure des processus Nombre de demandes d admission dans un 1 foyer de soins de longue dur e provenant des h pitaux 2 Taux de r admission aux services des urgences dans un d lai de 60 jours Ce crit re servira v rifier l adoption de la philosophie au fil de sa mise en uvre en indiquant combien de patients les h pitaux continuent de transf rer dans des foyers de soins de longue dur e On recommande aux RLISS de surveiller ce crit re de mesure car il permet d assurer un quilibre en veillant ce que Chez soi avant tout n ait pas d effets n gatifs sur d au
67. sonnes ont un degr de r sistance lev on peut les faire participer des comit s sp cialement form s pour assurer la mise en uvre de Chez soi avant tout Il leur sera ainsi plus facile de comprendre la raison d tre de Chez soi avant tout et les processus de d cision sa base en plus de leur donner l occasion de poser des questions et d exprimer leurs pr occupations Partenariat des RLISS 34 Comme pour n importe quel changement il sera important de communiquer continuellement les r sultats positifs que ce soit des donn es quantitatives p ex les taux de patients ANS ou des renseignements qualitatifs comme des t moignages de clients satisfaits En cas de dilemmes moraux on peut recourir un thicien qui fera le n cessaire pour que les professionnels de la sant de l h pital soient tout fait l aise de renvoyer des patients la maison dans le respect des normes d ontologiques Les programmes et outils d information du public sont utiles pour r duire au minimum la r sistance des patients et de leur famille Les patients doivent bien conna tre les avantages qu il y a tre chez eux et savoir que le secteur des services communautaires a les capacit s n cessaires pour leur apporter du soutien domicile Il est surtout important de leur faire comprendre que Chez soi avant tout n a pas simplement pour but de les faire sortir de l h pital le plus vite possible et que des soins d excellente qualit le
68. t g n rales et r guli res pour bien atteindre tous les membres du personnel et assurer leur adh sion continue Les patients et leur famille ou leurs proches Gr ce aux communications et l information les patients et leur famille ou leurs proches pourront comprendre les motifs et les avantages de Chez soi avant tout au lieu d avoir l impression d tre mis la porte des h pitaux Ils acquerront de cette mani re les connaissances n cessaires pour prendre en main la gestion de leurs soins postactifs et participer de fa on plus active leur r tablissement Le grand public En tant renseign s sur la philosophie Chez soi avant tout les membres du grand public comprendront mieux le syst me de sant et l approche utilis e par les fournisseurs de soins de sant dans ce syst me Il ne faut pas donner au public l impression qu on met les patients la porte des h pitaux pour r duire les pressions mais plut t faire ressortir que Chez soi avant tout est une philosophie ax e sur la personne La promotion de la philosophie et les communications son sujet serviront renseigner les membres du public et les pr parer au jour o ils auront peut tre besoin des services pour eux m mes ou pour un proche G valuation Il faut absolument surveiller et valuer continuellement Chez soi avant tout de mani re mesurer les progr s par rapport aux objectifs de la philosophie ainsi que les effets positifs sur le syst me d
69. t s doivent tablir le calendrier de mise en uvre soit la date de mise en uvre dans chaque tablissement et les jalons en cours de route Un plan d valuation contenant les crit res provinciaux de mesure du rendement section V et tout autre crit re doit tre labor Les comit s doivent prendre l initiative de d finir les difficult s ou risques potentiels et chercher des strat gies destin es les att nuer Plus de d tails sont donn s dans la section IV propos des difficult s et des risques courants associ s la mise en uvre de Chez soi avant tout et sur les strat gies visant les att nuer D D but de la mise en uvre Apr s avoir bien v rifi si toutes les tapes pr c dentes ont t r alis es au complet et s il existe des capacit s suffisantes dans la collectivit CASC et organismes de services de soutien communautaire pour s occuper des personnes g es ayant des besoins importants Partenariat des RLISS 29 domicile les RLISS et les fournisseurs de services de sant peuvent entreprendre la mise en uvre c est dire mettre ex cution les plans de communication et d information et apporter les changements n cessaires aux structures et processus de soutien comme on l a d j indiqu pour pouvoir renvoyer les patients chez eux au moment du cong en leur fournissant des services communautaires Il importe en outre de surveiller continuellement l application de la nouvelle app
70. t du personnel du secteur des services de soutien communautaire et montrer ainsi leur collaboration Tout comme les RLISS et les h pitaux les CASC doivent continuellement surveiller les progr s des initiatives li es Chez soi avant tout et les communiquer au RLISS en employant des crit res de mesure du rendement Les gestionnaires de cas des CASC appel s ici gestionnaires de cas jouent un r le important dans la promotion et le soutien de la philosophie titre de coordonnateur des soins aux patients et de principale ressource pour les services aux patients et les demandes de renseignements L intervention du gestionnaire de cas un stade pr coce peut aider viter des admissions inutiles partir des services des urgences Partenariat des RLISS 12 R le des h pitaux Amener le personnel et les m decins changer de Les h pitaux sont l environnement o la comportement afin de promouvoir le domicile philosophie Chez soi avant tout est mise comme la premi re destination vis e apr s le cong en application et c est le principal endroit o un changement de culture D terminer d s que possible la date de mise en s impose Pour cette raison les h pitaux cong des patients et la communiquer aux CASC doivent veiller ce que tous les m decins et le comit consultatif Tue 7 m dical et les autres professionnels de Favoriser la planification active des cong s et A PE l organisation conjointe de rondes int gr es de
71. t fournis domicile gestionnaire de cas un stade r coce A s p Afin d instaurer un mod le de collaboration efficace l quipe interdisciplinaire de h pital pourrait avoir proc der une restructuration de mani re faire participer le gestionnaire de cas Participation du patient et de la famille la planification de la mise en cong EU a e la planification pr coce du cong Il faut tablir un Engagement actif des m decins document non ant le processus de mise en de la collectivit dispensant les cong existant les changements pr vus et le r le soins primaires de chaque intervenant et le distribuer tous les membres de l quipe interdisciplinaire Ce document permettra de bien renseigner tous les membres du personnel sur leur r le de r duire les doubles emplois et d aider les employ s comprendre les changements n cessaires Dans le cadre de Chez soi avant tout les foyers de soins de longue dur e ne doivent pas participer aux discussions initiales sur les cong s et ils ne doivent tre envisag s qu une fois que toutes les autres options ont t puis es Si on aborde le sujet des foyers un stade pr matur c d avant l valuation du CASC on risque de cr er de faux espoirs chez le patient ou les membres de sa famille concernant sa destination apr s le cong ce qui peut entra ner des conflits au moment o le patient sera pr t partir En outre ra
72. taire compte tenu des effets sur la durabilit et la qualit des soins Enfin les parties doivent assumer les responsabilit s pour Chez soi avant tout puisqu ils ont tous un r le de premier plan jouer pour assurer le succ s de la mise en uvre Elles doivent accepter pleinement les changements entra n s par Chez soi avant tout et les int grer leur fonctionnement Collaboration et int gration accrue La bonne mise en uvre de Chez soi avant tout exige un niveau lev de collaboration entre les RLISS les CASC les h pitaux ainsi que les secteurs des services de soutien communautaire des services de sant mentale et des soins primaires Chaque partie concern e doit assumer l enti re responsabilit de la mise en uvre et de l ex cution continue de la philosophie Une collaboration efficace facilitera les changements n cessaires dans la culture et les fa ons de faire pour le lancement de Chez soi avant tout Des discussions informelles entre toutes les parties ou quelques unes d entre elles peuvent repr senter une premi re d marche de collaboration qui peut tre suivie par la cr ation de comit s officiels comme on le verra plus loin dans le guide Pour entretenir de bonnes relations les parties doivent bien comprendre les l ments de la philosophie de m me que le r le de premier plan qu elles jouent dans la mise en uvre Il est surtout capital que les CASC et les h pitaux collaborent troitement puisque ces deu
73. te valuer activement et efficacement les options possibles pour les soins postactifs en faisant participer les patients et les membres de leur famille aux d cisions Le but est de fournir les soins qui conviennent le mieux la personne au bon Avantages de Chez soi moment au bon endroit en tenant compte des co ts pour que le retour la maison et dans la collectivit se passe bien Il est aussi avant tout n cessaire de changer la culture dans les organisations de soins de sant et d op rer une transformation de l ensemble des soins de sant pour abandonner l approche traditionnelle de prestation de soins aux personnes g es ayant des besoins importants dans les h pitaux et les collectivit s Permet aux patients de rester chez eux le plus longtemps possible ROIN i a Selon la norme provinciale un patient doit recevoir la d signation ANS autre niveau de soins par un m decin ou son d l gu lorsqu il occupe un lit dans un h pital et qu il n a plus besoin de ressources ou de services aussi importants que ceux qui sont fournis dans l tablissement o il se trouve Une fois mise en uvre la philosophie Chez soi avant tout permettra de r duire la R duit les risques de contracter une infection l h pital Permet aux patients de recouvrer le plus possible leurs capacit s fonctionnelles avant de prendre une d cision capitale Lib re des lits de soins actifs Fait diminuer la demande pour d
74. tenariat des RLISS 13 communautaire et le renforcement de leur capacit de s occuper des personnes g es ayant des besoins importants au moyen de services domicile ou dans la collectivit sont aussi des facteurs d une importance vitale pour le succ s de Chez soi avant tout Les organismes de ce secteur doivent collaborer avec les RLISS de mani re modifier leurs pratiques et soutenir l utilisation d outils d valuation factuelle devant permettre de diriger et de servir de fa on appropri e les personnes g es ayant des besoins importants cat gories MAPLe 4 et 5 Les RLISS et les organismes du secteur doivent galement collaborer pour pouvoir offrir dans la mesure du possible des services en dehors des heures normales d ouverture c d les soirs de semaine et la fin de semaine de sorte que les patients aient acc s aux services quand ils ont en besoin La valeur des services de soutien communautaire est de plus en plus reconnue parmi les RLISS et les fournisseurs de services de sant et il est important de continuer perfectionner ces services pour exploiter leur plein potentiel En collaborant activement avec les organismes du secteur des services de soutien communautaire les fournisseurs de services de sant pourront bien se tenir au courant des services offerts par ces organismes sur leur territoire et il leur sera ainsi plus facile de les utiliser Vu que ce secteur englobe de nombreux organismes fournissant tout u
75. tout qui sont d crites ci dessous La pr sente section indique aussi une s rie d approches et d outils servant appliquer les l ments fondamentaux de la philosophie figurant dans la section II Les RLISS peuvent adopter les outils associ s chacun des l ments en fonction de leurs besoins et de leur situation tapes de la mise en uvre valuation de la situation Obtention de l engagement des int ress s Pr paration de la mise en uvre D but de la mise en uvre La liste de contr le figurant la fin de la section r sume les principales choses faire chaque tape de la mise en uvre A valuation de la situation Cette tape vise amener les RLISS prendre conscience des avantages de la philosophie indiqu s dans la section l de l ampleur des pressions actuelles sur le syst me le grand nombre de patients d sign s ANS et la dur e des s jours et de la n cessit d apporter des changements pour transformer la fa on de fournir des soins et d terminer ce qui doit tre fait pour mettre en uvre Chez soi avant tout Il faut pour cela valuer le rendement jusque l l aide des crit res provinciaux de mesure du rendement d finis la section V de mani re d terminer sur quoi les efforts devront surtout porter Durant cette tape les RLISS devront aussi proc der une valuation des capacit s si ce n est pas d j fait afin de d terminer la capacit des CAS
76. tratifs cliniques des m decins till questions bien pr cises au sujet de Chez soi avant tout et des processus connexes Cette personne devra bien conna tre la philosophie de m me que les services offerts par les CASC et les organismes de services de soutien communautaire et elle devra tre tr s disponible sur place Bien renseigner les m decins sur les services communautaires et accro tre leur confiance Les m decins doivent tre continuellement renseign s sur les services communautaires offerts et les capacit s en mati re de soutien domicile pour les patients Une feuille de renseignements sur les services communautaires est un outil qui permet de rendre l information sur les services communautaires facilement accessibles aux m decins Par ailleurs l agent de liaison d j mentionn peut contribuer mettre les m decins au courant des services communautaires qui existent et de la fa on de les utiliser Les m decins peuvent quant eux apprendre faire confiance aux services communautaires gr ce leurs exp riences positives dans le cadre de Chez soi avant tout ou gr ce aux t moignages positifs de coll gues d autres h pitaux Il faut donc souligner les exemples de r ussite en surveillant les patients qui retournent chez eux dans le cadre de Chez soi avant tout et en tenant le m decin au courant de leur tat Il est recommand d encourager et de favoriser les changes entre les m decins d un m me h pital et d
77. tres aspects du syst me de soins de sant Des sp cifications techniques y compris des sources de donn es seront tablies pour chacun des crit res ci dessus M me s il existe plusieurs crit res de mesure li s aux r sultats et aux processus dans le cadre du plan d valuation les RLISS devront trouver un moyen de mesurer les modifications apport es aux processus et veiller ce que la philosophie soit adopt e p ex v rifier si tous les patients font l objet d une valuation en vue de leur retour la maison apr s le cong D autres crit res de mesure li s aux processus sont indiqu s ci dessous Ces crit res ne sont pas obligatoires et ne sont fournis qu titre d exemples pour aider les RLISS valuer et surveiller les activit s relatives Chez soi avant tout Partenariat des RLISS 37 Partenariat des RLISS ANNEXES 38 Annexe A Mod le de feuille de renseignements pour le personnel Les feuilles de renseignements l intention du personnel peuvent tre utilis es comme ressources dans le cadre de nombreuses activit s de communication Le contenu ci dessous peut servir de point de d part pour la cr ation d une feuille de renseignements destin e au personnel 1 Philosophie de Chez soi avant tout 4 5 Lorsqu une personne est hospitalis e parce qu elle a besoin de soins actifs il faut s efforcer de mettre sa disposition les ressources n cessaires pour l aider retourne
78. ts subventionn s dans des foyers de soins de longue dur e de l Ontario Le Conseil ontarien de la qualit des services de sant indique quant lui que le d lai d attente moyen pour les lits des foyers a doubl depuis deux ans passant de 49 jours 106 jours cause des longues listes d attente et des longs d lais les h pitaux se retrouvent avec de nombreux patients ayant termin leur phase de soins actifs et re u la d signation ANS qui attendent d tre admis dans un foyer de soins de longue dur e Gr ce la philosophie Chez soi avant tout on pourra aider r duire la demande et les listes d attente pour les foyers puisqu on proc dera l valuation des personnes g es ayant des besoins importants apr s leur phase de soins actifs pour faire en sorte que seules celles ayant vraiment besoin d un lit dans un foyer de soins de longue dur e pr sentent une demande et soient admises Une tude r alis e Toronto a r v l que parmi les personnes inscrites sur les listes d attente des foyers une proportion allant d un tiers la moiti pouvaient en fait recevoir des soins domicile ou dans un logement avec services de soutien de fa on s curitaire et conomique De plus d apr s une analyse r alis e par le RLISS de Hamilton Niagara Haldimand Brant il semblerait que comparativement aux soins fournis domicile les logements avec services de soutien co tent 1 2 1 8 fois plus cher tandis que les l
79. ue le domicile est l endroit id al pour des soins postactifs e Les patients et les membres de leur famille doivent collaborer avec les fournisseurs de soins de sant pour la prestation des soins Les fournisseurs de soins de sant ne sont pas les seuls responsables des soins La famille les proches et les fournisseurs de soins primaires ont galement un r le de premier plan jouer Ils doivent en effet faire quipe avec les professionnels de la sant afin d examiner et d valuer les options pour les soins postactifs et potentiellement pour la poursuite des soins domicile e Il faut viter la discrimination fond e sur l ge faut valuer chaque patient en fonction de ses besoins sans pr jug s relatifs l ge Voil pourquoi on doit commencer par envisager un retour la maison pour chaque patient peu importe son ge ou son tat de sant Selon la philosophie Chez soi avant tout le domicile est consid r comme la premi re destination vis e pour tous les patients apr s la mise en cong Bien qu il n existe pas de crit res d admissibilit pr cis pour valuer les patients dans le cadre de cette philosophie il peut en exister pour des programmes et services qu elle englobe Les crit res en question peuvent varier d un RLISS l autre Partenariat des RLISS 9 B Leadership efficace et promotion par les dirigeants La promotion vidente et continue par les dirigeants et le leadership exerc par l
80. urs seront fournis domicile B Renforcement du changement de culture Comme on l a mentionn Chez soi avant tout exige une transformation importante des fa ons de faire dans les organisations de soins de sant Le changement de culture initial peut exiger beaucoup d efforts De plus une fois que le personnel a pris conscience du changement n cessaire il faut s efforcer d ancrer ce changement pour viter que les employ s ne reprennent leurs anciennes habitudes Strat gie pour bien ancrer le changement de culture Pour op rer un changement de culture au d but de la mise en uvre et bien ancrer la transformation il faut que tous les partenaires de Chez soi avant tout renforcent continuellement la philosophie et les principes sa base Pour ce faire ils peuvent communiquer continuellement des messages et de l information propos de Chez soi avant tout Si les employ s ont tendance d laisser la philosophie et reprendre leurs anciennes habitudes il est important d tre au courant d s le d but pour pouvoir intervenir On doit pour cela surveiller et communiquer les donn es sur le rendement de la nouvelle approche pour s assurer que tout le monde fait sa part Le contr le des pr sences aux s ances d information peut tre un moyen de v rifier si les membres du personnel suivent les cours qui visent les renseigner sur la philosophie Si les communications et la transmission de l information doivent tre continues
81. ussi cette tape qu il faut d terminer tous les int ress s devant participer Chez soi avant tout en plus des membres du comit directeur leurs responsabilit s et r les respectifs d finis dans la section Il et la forme que prendra leur participation Il faut d abord que les r les et responsabilit s des parties d finis la section Il les RLISS les CASC les h pitaux etc aient t bien compris et soient respect s Il convient galement de conclure toute entente officielle n cessaire p ex une entente de responsabilisation ou un protocole d entente C Pr paration de la mise en uvre cette tape les effets de la philosophie commenceront tre perceptibles la suite de la modification des processus de soutien p ex la planification de la mise en cong de la planification du lancement de Chez soi avant tout et de l laboration d un plan de communication et d information Processus de soutien Il pourrait falloir changer non seulement les mentalit s mais aussi les processus pour soutenir la transformation de la culture Un examen du mod le de gestion de cas et du processus de mise en cong peut donc s av rer n cessaire au moment de mettre en uvre Chez soi avant tout Les changements pouvant tre n cessaires sont vus en d tail ci dessous Adaptation de la gestion de cas Les patients ANS qui retournent chez eux apr s leur Charge de travail cong sont souvent des personnes g e
82. vant tout peut tre un concept relativement nouveau dans les h pitaux et que les patients re oivent souvent de l information provenant Transmission d information de diff rentes sources il faut leur communiquer coh rente durant tout le r guli rement de l information coh rente sur Chez soi s jour l h pital avant tout durant tout le s jour l h pital D s l arriv e l h pital les patients et les membres de leur famille NE doivent savoir que le retour au domicile est la premi re Sensibilisation aux avantages et la meilleure option envisag e pour le cong m me si du retour chez soi une demande d admission dans un foyer de soins de longue dur e est pr sent e par la suite Tous les membres du personnel de l h pital ALLAN des famille la planification du interactions avec le patient m me s ils ne participent pas cong et des services aux traitements les employ s des services d entretien m nager ou de restauration par exemple doivent tous refl ter la m me philosophie La coh rence de l information transmise vient r duire les risques de confusion pour les patients lorsqu ils sont sur le point d obtenir leur cong L quipe de fournisseurs de soins de sant peut d signer un responsable notamment un membre de l quipe interdisciplinaire pour les communications r guli res avec le patient afin d assurer la coh rence de l information Toujours dans un but de coh rence les fournisseurs de soins de
83. ventail de services pour permettre aux patients de rester Appliquer des crit res factuels pour l admission chez eux en toute s curit Dans le cadre de eein les DrOS ANIME ci sanies Chez soi avant tout les CASC doivent EAN EREURE redistribuer les ressources existantes afin d accro tre le soutien et les capacit s pour les personnes g es ayant des besoins importants cat gories MAPLe 4 et 5 dans la Accro tre la capacit de prodiguer des soins aux collectivit Lorsque des places se lib rent CONS EN PECET Eos PESENE EEEE dans les foyers de soins de longue dur e ayant de besoins important les CASC doivent maximiser le rendement en oir ce que toutes les autres options soient veillant ce que seules les personnes g es envisag es avant le placement dans un foyer et ce que seules les personnes g es ayant des besoins importants soient recommand es ou admises les plus vuln rables cat gories MAPLe 4 et 5 soient recommand es et admises dans les foyers A titre de partenaires cl s les CASC doivent tre capables de fournir les services offerts pour assurer le succ s de Chez soi avant tout Pour ce faire ils doivent arriver bien g rer les attentes et faire une bonne planification des mises en cong avec l aide des h pitaux et des autres partenaires Pour promouvoir la philosophie les CASC doivent assurer les communications et transmettre de l information aux c t s des RLISS des h pitaux e
84. x parties contribuent de fa on importante l application de la philosophie R le du RLISS Les RLISS ont pour mandat de planifier et d int grer les services de sant Par cons quent leur r le en relation avec Chez soi avant tout consiste superviser l application de l approche assurer le leadership global et obtenir le soutien des autres int ress s les h pitaux les CASC le secteur des services de soutien communautaire les foyers de soins de longue dur e Partenariat des RLISS 10 et les m decins dispensant des soins primaires pour pouvoir entamer les discussions sur Chez soi avant tout lls doivent notamment veiller ce que tous les fournisseurs de services de sant fassent de Chez soi avant tout une priorit et ce qu ils se montrent d termin s r duire le nombre de patients ANS viter les hospitalisations et les visites superflues aux services des urgences et r duire la demande pour des lits dans les foyers de soins de longue dur e A titre de gestionnaire du syst me de sant le RLISS peut fournir de l information contextuelle pour indiquer comment Chez soi avant tout cadrera avec les strat gies provinciales existantes et les strat gies locales propres au RLISS C est aussi aux RLISS qu il revient de distribuer et de r affecter les ressources au besoin et de veiller ce que les soins qui conviennent soient fournis au bon endroit au bon moment et un prix raisonnable Pour ce faire ils doiv

Mise en &oelig;uvre de Chez soi avant tout

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents