Home

La santé de l`homme - n°400 - Mars-Avril 2009

1. Le film voque directement la sant des femmes il est centr sur leur vie sexuelle et affective la contraception l avortement etc toutes ces questions tant abord es sommairement sur le plan pratique et plus longuement d un point de vue psychologique Le film offre donc mati re un d bat tr s cer tainement utile dans le cadre de la pr vention des grossesses non d sir es entre autres Un tableau de la condition f minine Les Bureaux de Dieu brosse un tableau de difficult s qui peuvent se pr senter Une jeune fille voudrait prendre la pilule parce qu avec son copain c est devenu s rieux une autre a besoin de la pilule du lende main une troisi me panique l id e d tre enceinte une jeune femme est d courag e parce qu elle est enceinte malgr une protection normalement fiable une autre ne se croyait pas capable d tre enceinte une autre encore a d pass le d lai l gal pour l TVG une femme ne sait pas de qui elle est enceinte une prostitu e souhaite interrompre sa grossesse etc Chaque entretien expose une situation et des r actions motionnelles Les conseill res coutent rassurent informent aident les consultantes y voir plus clair ou prendre une d cision Manque av r d information De tous ces entretiens mergent plu sieurs constats Lun d eux est le manque d information Alors que nous vivons dans une soci t o les moyens d inform
2. cole principalement qui ne respecteraient pas ces conditions Car qui dit mancipation dit aussi libert et ind pendance dans l expression et dans les actes ce que l cole ne peut admettre 4 Par ailleurs dans cette soci t qui peut s av rer hostile le parent de plus en plus ressent le besoin de prot ger l enfant contre les dangers qu il encourt et d s lors il doit limiter sa libert 5 Paradoxe Une nouvelle conception de l enfant appara t dans cette soci t en mutation Aujourd hui l enfant n est plus duqu pour servir la soci t ses parents au contraire visent son panouissement personnel Devant cette nouvelle conception de l enfant qu en est il de l autorit de l adulte Comment cet enfant r agit il face aux r gles aux normes aux r les Comment les adultes parents et pro fessionnels se conduisent ils ou doi vent ils se conduire La dimension paradoxale de cette situation est telle qu on peut s interroger l ducation est elle devenue impossible Mais qu est ce que l ducation L ducation une persuasion clandestine L ducation affirme Pierre Bourdieu 6 est une persuasion clandestine Pour cet auteur l individu est le pro duit d un processus d impr gnation mis en uvre d s le d but de la vie prio ritairement au sein du milieu familial secondairement l cole C est par ce processus qu il va incorporer ses fa ons d
3. l emploi vie professionnelle conditions de travail La troisi me s int resse la sexualit et la pa rentalit Impact du VIH sur l activit sexuelle le d sir d enfants etles facteurs qui l influencent les conduites sexuelles risque chez les h t rosexuels et chez les homosexuels connaissance du traitement post exposition La derni re partie est consacr e au suivi du traite ment relations entre consommation de substances psychoactives et adh rence au traitement liens entre discrimination dissimulation de la s ropositivit et observance effets de la pr carit et des compor tements risque sur la compliance La conclusion insiste sur le fait que si l infection VIH conna t une certaine normalisation elle reste une source de discriminations et cristallise les in galit s sociales O D Rennes Presses de l EHESP 2008 224 pages 23 Naissance de la g rontologie psychologique Dominique Le Doujet Dominique Le Doujet psychologue docteur en psychologie cofondateur de l association Psychologie amp vieillissement enseigne la Naissance k i i Sron daa gerontologie g rontologie psychologique au DU de g ron psychologique tologie sociale de l universit de Nantes La g rontologie psychologique ne proc de pas de la science au sens strict du terme Elle veut cependant tre une force de proposition en mati re d analyse des pratiques cliniques La Science g rontologique
4. n a pas d velopp l aspect psychologique jusqu la fin du XX si cle et s est seulement pench e sur le biom dical et social L au teur psychologue clinicien tente cette approche et aborde des probl matiques tr s actuelles la m moire la maltraitance la d mence L ouvrage comprend deux parties suivies d une bibliographie de la g rontologie du troisi me ge la g rontologie du qua tri me ge maltraitance n est pas violence jue Le Dmijet S K Rennes Presses de l EHESP 2008 167 pages 23 LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 KA UN HOMME A 1 CHANCE SUR 1 9 MILLION DE MOURIR FOUDROYE o D F 19 a Cu un LL zZ Q POUR ARR TER APPELEZ LE 39 89 Met 220 CA NA RES PANIS Lib baat Jes pan tabac info service fr 1npes 29 89 A mnt hors surco t ventuel de l op rateur S
5. Eric Le Grand lt ericlegrand35 orange fr gt Aide l action Florence Rostan lt florence rostan inpes sante fr gt La sant en chiffres enqu te Christophe L on lt christophe leon inpes sante fr gt International Jennifer Davies lt jennifer davies inpes sante fr gt Education du patient Isabelle Vincent lt isabelle vincent inpes sante fr gt Cin sant Michel Cond lt michelconde grignoux be gt et Alain Douiller lt alan douiller free fr gt Lectures Outils Centre de documentation lt doc inpes sante fr gt COMITE DE REDACTION Elodie A na INPES Jean Christophe Azorin Epidaure CRLC Centre de ressources pr vention sant Dr Bernard Basset INPES Soraya Berichi minist re de la Sant de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative Dr Zinna Bessa direction g n rale de la Sant Mohammed Boussouar Codes de la Loire Dr Michel D pinoy InVS Alain Douiller Codes de Vaucluse Annick Fayard INPES Christine Ferron Cres de Bretagne Laurence Fond Harmant CRP Sant Luxem bourg Jacques Fortin professeur Christel Fouache Codes de la Mayenne Sylvie Giraudo F d ration nationale de la Mutualit fran aise Jo lle Kivits SFSP Laurence Kotobi MCU Universit Bordeaux 2 Eric Le Grand conseiller Claire M heust INPES Colette M nard INPES F licia Narboni minist re de l Education nationale Dr St phane Tessier Regards Fondateur Pr Pier
6. dire elle doit accompagner vers l autonomie les l ves et les tudiants donc les responsabiliser dans leur vie affective et sexuelle entre autres Enfin je pense que les 64 entretiens de jeunes femmes de 15 25 ans ne sont pas repr sen tatifs quant l absence d implication des infirmiers Les statistiques et bilans annuels d mont rent bien au contraire les sollicitations nombreuses nos prises de responsabilit s devant des situations o la jeune fille est en situation sociale familiale et ou scolaire bien difficile et o le secret professionnel non m dical est vital Le Snies Unsa ducation regroupe des infirmiers premiers acteurs de sant publique et com munautaire de proximit exer ant leurs missions aupr s des l ves et des tudiants de la grande section maternelle l universit soit environ 7 000 professionnels Nous ne cessons de pro mouvoir nos missions de d fendre le travail r alis dans des conditions parfois difficiles de r clamer d tre associ s toutes les politiques de pr vention et d ducation en tant que relais Je consid re que ce texte ne refl te pas le travail que les 64 entretiens ne sont pas repr sentatifs et qu il porte atteint notre profession exer ant aux minist res de l Education natio nale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Brigitte Accart Secr taire G n rale Syndicat national des infirmiers infirmi res ducateurs de sant Snies
7. du social et de l ducation les relais d information les d cideurs experts et praticiens acteurs de terrain responsables d associations et de r seaux journalistes g M dias et sant d velopper l esprit critique n 396 Qi Comment r duire les in galit s sociales de sant n 397 Je souhaite m abonner pour Q lan 6 num ros Q 2 ans 12 num ros Qi Etudiants 1 an 6 num ros Joindre copie R V de la carte d tudiant Qi Autres pays et outre mer 1 an 6 num ros Soit un montant de CHjoint mon r glement l ordre de l INPES par Li ch que bancaire Q ch que postal Nom Pr nom Organisme Fonction Adresse Date Signature Institut national de pr vention et d ducation pour la sant 42 bd de la Lib ration 93203 Saint Denis Cedex France Sant est dit e par L Institut national de pr vention et d ducation pour la sant INPES 42 boulevard de la Lib ration 93203 Saint Denis Cedex T l 01 49 33 22 22 Fax 01 49 33 23 90 http www inpes sante fr Directrice de la publication Thanh Le Luong REDACTION R dacteur en chef Yves G ry Secr taire de r daction Marie Fr d rique Cormand Assistante de r daction Danielle Belpaume RESPONSABLES DES RUBRIQUES Qualit de vie Christine Ferron lt dired inpes sante fr gt La sant l cole Sandrine Broussouloux et AELE OAE lt sandrine broussouloux inpes sante fr gt D bats
8. ducation du patient Un support num rique en ducation du patient pour accro tre la qualit des formations Un DVD rom et un site Internet d di viennent d tre lanc s par l INPES dans le cadre de sa mission de d veloppement de l ducation du patient Destin aux enseignants en formation initiale ou continue il permet de concevoir pr parer et animer des s ances de formation dans ce domaine Un forum est ouvert sur le site tous ceux qui souhai tent faire part de leurs commentaires sur cet outil qui pourra ainsi voluer et s enrichir ducation du patient et ducation pour la sant poursuivent les m mes objectifs rendre les personnes actrices de leur sant et favoriser leur autono mie Dans les faits l ducation th ra peutique du patient ETP a pour sp cificit de s adresser aux patients atteints de maladie chronique Le gouvernement a fait de l duca tion pour la sant et de l ducation th rapeutique une mission de service public en 2001 et donn l INPES d s sa cr ation en 2002 la mission de d ve lopper l ducation th rapeutique du patient Celle ci figure galement au c ur du Plan 2007 2011 Am liorer la qualit de vie des personnes atteintes de maladies chroniques Le rapport de septembre 2008 Pour une politique nationale d ducation th rapeutique du patient 1 va plus loin en forma lisant vingt quatre recommandations afin de fonder une politique national
9. l cole Jan Jansen Directeur du d partement Jeunesse Goof Buijs Directeur du programme cole en sant en Europe SHE Institut n erlandais pour la promotion de la sant et pour la pr vention des maladies Netherlands Institute for Health Promotion and Disease Prevention NIGZ Woerden Pays Bas international Pour en savoir plus Site du SHE http www schoolsforhealth eu R f rences bibliographiques 1 Jansen J Schuit A J Lucht F J van der Tijd voor gezond gedrag Houten Bohn Sta fleu van Loghum 2002 2 Schrijvers C T M Schoemaker C G eds Spelen met gezondheid leefstijl en psychische gezondheid van de Nederlandse jeugd Bilthoven RIVM reportno 2702320017 2003 3 IUHPE Achieving health promoting schools guidelines for promoting health in schools Saint Denis IUHPE 2008 4 Dafesh Z Prima anti bullying method for primary schools in the Netherlands Abstract presented at the IUHPE Conference in Torino Italy 2008 5 Buijs G Strategic plan 2008 2012 Schools for Health in Europe NIGZ 2009 in publication Retrouvez La Sant de l homme sur internet Jeunes en insertion la sant en question bisse d s PEU See ESS Rendez vous sur www inpes sante fr Vous trouverez sur www inpes sante fr en cliquant sur la vignette de la revue en page d accueil droite e le sommaire d taill des num ros parus entre 1999 et 2003 e et
10. sique des personnes ol LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 S H Concr tement avec ces indi cateurs quels sont les aliments les plus sains et ceux dont il faut limiter la consommation Sch matiquement ces indicateurs permettent de r partir les aliments en quatre classes Ceux avec un indicateur SAIN gt lev et un LIM faible voire nul ont le profil nutritionnel le plus favorable fruits et l gumes mais aussi pommes de terre c r ales compl tes lentilles et tous les l gumes secs lait et la majorit des produits laitiers frais poissons et fruits de mer ufs volailles et viandes maigres ainsi que les abats l oppos la classe des aliments de fai ble SAIN et fort LIM regroupe les ali ments dont il faut limiter la consom mation chocolat chips viennoiseries biscuits sucr s ou sal s frites charcu teries grasses fromages trop sal s et ou trop gras Non pas les interdire car ils sont appr ci s pour leurs qualit s sen sorielles mais les limiter en quantit ou en fr quence car ce sont des sources trop importantes de sel de gras ou de sucre Et entre ces deux cat gories il y a aussi des aliments aux qualit s inter m diaires ni tout fait bons ni totale ment d s quilibr s S H Vos indicateurs vont ils tre appliqu s et par qui Les indicateurs que nous proposons taient initialement destin s la recher che et leur calcul est assez
11. tablissement multi accueil collectit familial a inscrit cette formation l ensemble de son personnel collectif et familial le pla ant dans son projet p dagogique d actions sur le th me la sant dans l assiette 1 Tous les professionnels param dical ducatif sans qualification CAP petite enfance CAP cuisine etc travaillant dans tous les types de structures associa tive priv e d entreprise publique selon tous types de modalit s de restauration cuisine autonome cuisine satellite repas apport s par les parents 2 La Sant par l alimentation quilibre et hygi ne alimentaire pour le jeune enfant dit en 2007 par le service des moyens graphiques de l h tel du d par tement est disponible aupr s de amborne cg34 fr LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 tivement obtenir un agr ment du conseil g n ral de son lieu de r sidence et depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 avoir suivi la moiti de la forma tion initiale obligatoire avant tout accueilf Les crit res d agr ment sont ainsi exprim s par la loi L agr ment est accord si les conditions d accueil garantissent la s curit la sant et l bpa nouissement des mineurs accueillis en tenant compte des capacit s ducatives de la personne La dynamique de pro fessionnalisation des assistantes mater nelles est engag e doublement des heures de formation initiale obligatoire d veloppem
12. volution Diversit parce qu un enfant peut tre lev par une deux trois quatre ou plus personnes pla c es en situation parentale son gard et que les r f rents parentaux un niveau ou un autre sont encore plus nombreux volution parce que les choses sont toujours susceptibles d vo luer en permanence Un exemple pour illustration lorsqu une femme accou che sous X la filiation l gard des parents biologiques est effac e mais cela ne signifie pas pour l enfant qu un questionnement sur ses g niteurs ne viendra pas le travailler durant de lon gues ann es de la m me fa on d ailleurs que lorsqu un couple infer tile a d faire appel un donneur de gam tes pour lui permettre de pro cr er Adopt par un couple normal c est dire h t rosexuel mais le fait d tre d origine fran aise d avoir un emploi stable et une bonne ducation entrent aussi en ligne de compte cet enfant va donc avoir deux parents adoptifs qui vont parfaitement jouer le r le de parents mais beaucoup moins celui de conjoints Un divorce quelques ann es apr s les am ne pra tiquer une alternance de l enfant entre leurs deux domiciles et proposer l un apr s l autre leur enfant l amour ou au moins l attention dune belle m re ou d un beau p re Pas moins de six figures parentales ont jalonn la vie de cet encore jeune enfant et cela pour rait ne pas s arr t
13. Docteur en psychologie professeur universit Paris Ouest Nanterre La D fense chef de projets de recherche Institut mutualiste Montsouris th rapeute familiale Centre Monceau Paris 1 La r f rence au parent renvoie ici toute per sonne qui fournit l enfant les soins indispensables son d veloppement R f rences bibliographiques 1 Bowlby J Attachement et perte 1 L at tachement 2 La s paration angoisse et col re 3 La perte tristesse et d pression Paris Puf coll Le fil rouge 1978 Vol 1 2002 544 p vol 2 2007 560 p vol 3 2006 608 p 2 Mijkovitch R L attachement au cours de la vie Paris Puf coll Le fil rouge 2001 288 p 3 Bowlby J Forty four juvenile thieves Their characters and home life International journal of psycho analysis 1944 25 19 52 107 27 4 Pour une revue de la litt rature sur les sp cificit s du p re par rapport la m re voir Milkovitch R Pierrehumbert B Le p re est il l gal de la m re Consid rations sur latta chement p re enfant Cahiers critiques de th rapie familiale et de pratiques de r seaux 2005 35 115 29 5 Miljkovitch R Les fondations du lien amoureux Paris Puf coll Le lien social 2009 232 p 6 Miljkovitch R Les troubles de l attache ment Journal des professionnels de l enfance 1k f LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 2004 31 63 4 7 Howes C
14. cologique va se modifier et n cessi ter des adaptations d m nagement arriv e d un nouveau n dans la fa mille recomposition de la famille ou encore et cela pour la quasi totalit des enfants d s 3 ans parfois avant entr e dans un nouveau syst me celui de l cole maternelle voir linter view de P Laporte Rigal L tayage du d veloppement dans les milieux de vie Pour Urie Bronfenbrenner le d ve loppement du d but de la vie repose avant tout sur l implication concr te durable et affective dau moins une per sonne qui s engage activement dans les soins et dans des activit s r guli res et partag es avec le jeune enfant Une dyade primaire est constitu e de len fant et d une personne adulte d vou e qui passe du temps avec lui l aime engagement irrationnel fait quelque chose avec lui lui lance des d fis s in t resse ce qu il fait ce qu il souhaite faire et ce qu il accomplit de jour en jour C est parce que le fonctionnement d une telle dyade s inscrit dans la dur e que les activit s partag es entre l adulte et enfant peuvent se complexifier et tre ainsi de v ritables moteurs de d veloppement Ces activit s permet tent le d veloppement d attachements mutuels et suscitent des d veloppe ments li s les uns aux autres des diff rentes facettes de la personne L atta chement s curis qui r pond aux besoins sociaux et motionnels facilite par exem
15. il sera d autant moins enclin res ter sous leur emprise Dans ce contexte LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 ip une solidarit entre fr res et s urs peut se d velopper et lui permettre de faire front face aux adultes L acc s aux grands parents peut galement servir d appui La possibilit d tablir une relation ext rieure celle avec le s pa rent s d faillant s rend celle ci moins cruciale pour s assurer de sa propre protection Les ressources l ext rieur de la famille Les relations que l enfant tablit en dehors de la famille participent aussi son bon d veloppement 9 10 En par ticulier s il est gard par une nourrice une auxiliaire de pu riculture ou une baby sitter il s en remet totalement elle pendant la garde pour qu elle lui apporte les soins dont il a besoin S il n arrive pas tre rassur dans sa famille ce type de relation aura d autant plus d importance qu elle estompe l in fluence n faste des liens familiaux et lui apporte un mod le de relation plus positif qui teinte sa vision des rapports interpersonnels Les moments partag s avec elle sont autant de moments qui contribuent eux aussi de mani re signi ficative son d veloppement Ces personnes ext rieures peuvent aussi jouer un r le dans la qualit des interactions entre l enfant et sa famille Elles peuvent en particulier rep rer cer tains comportements probl matiques c
16. interactions r guli res qui se mettent en place au cours des soins journaliers le repas la toilette les rituels du cou cher etc s inscrivent dans des contex tes sociaux ultrasimplifi s o les actions changes sont ritualis es et r p t es au fil des premiers mois 11 partir de ces exp riences r p t es les jeunes enfants d veloppent pro gressivement des attentes concernant le d roulement des v nements sociaux apprennent les effets de leurs compor tements et d veloppent des strat gies pour influer sur le comportement d au trui voir l article de R Miljkovitch C est ainsi que se cr ent des attentes dans les rapports de r ciprocit avec autrui entre 2 et 7 mois 12 et que s la borent durant la premi re ann e les premiers mod les internes de soi et d autrui 2 Conclusion D s le d but de la vie la sant phy sique mentale et sociale r sulte des changes de l enfant avec son milieu de vie physique et social Elle est plus qu un r sultat puisqu elle participe la dynamique du processus en tant que ressource Cette conception dynamique et syst mique justifie d agir sur les d terminants de sant en consid rant la fois les personnes leurs milieux de vie proches ainsi que toutes les influen ces contextuelles sociales cono miques culturelles etc Le d velop pement sain d un enfant est l affaire d une multiplicit de collaborateurs a famille les diff
17. montr G rard Neyrand Sociologue professeur l universit universit Paul Sabatier Toulouse IIT Directeur du Centre interdisciplinaire m diterran en d tudes et de recherches en sciences sociales Cimerss Bouc Bel Air Bibliographie e Cadolle S tre parent tre beau parent La recomposition de la famille Paris Odile Jacob 2000 312 p e Delaisi de Parseval G Famille tout prix Paris Le seuil coll La couleur des id es 2008 400 p e Gratton E L homoparentalit au mascu lin Le d sir d enfant contre l ordre social Paris Puf coll Partage du savoir 2008 264 p e Lefaucheur N Les familles dites monopa rentales In Fabre D Savet A dir Parents au singulier Monoparentalit s chec ou d fi Autrement n 134 janvier 1993 27 37 e Lefeuvre D Le m diateur familial quand et pourquoi Accompagner la famille dans ses conflits Gap dition Yves Michel coll Acteurs sociaux 2008 196 p e Neyrand G L enfant face la s paration des parents Une solution la r sidence alter n e Paris Syros 1994 4 dition La d couverte coll Alternatives sociales 2009 276 p para tre e Neyrand G Rossi P Monoparentalit pr caire et femme sujet Toulouse r s coll Pratiques du champ social 2004 250 p e Neyrand G La parentalit comme dispo sitif Mise en perspective des rapports fami liaux et de la filiation Recherches familia
18. n rale de la Sant suite aux travaux du groupe d experts r uni le 16 avril 2008 sur l impact des cha nes t l vis es sur le tout petit enfant 0 3 ans LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 PAJ Entretien avec Patricia Laporte Rigal directrice d cole maternelle Paris XF Savoir remettre en cause nos pratiques p dagogiques Paris une cole maternelle exp rimente un programme pour d velopper les comp tences psychosociales des tout petits en formant et sensibilisant les enseignants Cette d marche n cessite une remise en cause des pratiques et habitudes p dagogiques Elle favorise le travail d quipe et permet d installer une ambiance plus conviviale dont les enfants b n ficient Interview de la directrice de l tablissement La Sant de l homme Vous avez mis en place dans votre cole maternelle un environnement qui prend en compte le d veloppe ment des comp tences psychoso ciales des tout petits Qu entendez vous par l Patricia Laporte Rigal Tr s simple ment je d finis le d veloppement des comp tences psychosociales de l enfant par la recherche de tout ce qui va lui permettre d tre laise dans sa vie en soci t Tout c est dire une compl mentarit de signes positifs d coute d attention mais aussi d accompagne ment scolaire dans le respect d un groupe d une entit et d un lieu l cole C est ce que plus globalem
19. pondre aux pr occupations des parents groupes de parole consultations pour parents services t l phoniques Inter Service Parents notamment conf rences d bats caf s des parents etc Les lieux parents enfants permettent en particulier d accueillir les parents et leurs enfants et de les r unir travers des jeux et des discussions Pour en savoir plus www ecoledesparents org D Modes de garde de O 6 ans parents assistantes maternelles cr ches Comment sont pris en charge les cinq millions d enfants de O 6 ans Une tude que vient de publier la Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques Drees minis t re du Travail montre que la famille demeure tr s largement avant 3 ans le premier mode de garde 63 mais que les assistantes maternelles et les structures d accueil collectif gardent respectivement 18 et 10 des enfants de cette tranche d ge Par ailleurs les parents restent les intervenants privil gi s pour s occuper de leurs enfants en dehors de l cole ainsi le mercredi les trois quarts des enfants g s de 3 6 ans sont avec un de leurs parents Enfin pour en reve nir aux plus jeunes 0 3 ans la garde par les parents s accompagne souvent du recours d autres intervenants le plus souvent les grands parents mais aussi une assistante maternelle ou une cr che Pour les 3 6 ans avant et apr s la classe les garderies p riscolaires peuvent prendr
20. se sentir en s curit D s que celle ci lui para t menac e que ce soit en raison d une sensation d sagr able qu il ne comprend pas ou d un aspect effrayant de l environnement il agit de fa on favoriser un rapprochement de l adulte D s sa naissance le b b dispose d un r pertoire de comportements inn s tels que les cris qui ont g n ralement pour effet d interpeller et mobiliser le parent Toutefois il arrive que ces tendances naturelles ne suffisent pas obtenir la s curit recherch e Dans ce cas len fant en modifie l expression La mani re dont l enfant ajuste son comportement en vue de s assurer de la pr sence de l adulte d pend de la fa on dont ce dernier r agit ses demandes Tout se passe comme si au moins l un des deux membres de la dyade devait veiller ce qu il ne coure aucun risque G n ralement le parent assume la responsabilit d intervenir si besoin est et l enfant n a pas besoin d tre conti nuellement sur le qui vive Il lui suffit de lui signaler son besoin d tre rassur quand il se trouve dans une situation alarmante Son comportement cris agi tation etc a pour effet de faire venir l adulte ce qui fait dispara tre sa d tresse travers l exp rience r p t e de ce genre de sc nario l enfant apprend qu il peut compter sur lui en cas de besoin et d veloppe un senti ment de confiance et de tranquillit on dit d un tel enfant
21. 03 09 11 Bruner J S Le d veloppement de len fant Savoir faire savoir dire Paris Puf coll Psychologie d aujourd hui 1998 320 p 12 Rochat P Conscience de soi et des autres au d but de la vie Enfance 2003 1 55 39 47 Interventions pr coces soutien la parentalit Un site pour les professionnels de la sant et de l enfance et les familles Depuis quelques ann es les inter ventions pr coces et le soutien la parentalit sont au c ur des politiques en faveur de l enfance et de la famille D s l annonce de la grossesse et tout au long de la vie d un enfant et d un ado lescent il peut tre n cessaire d aider et de soutenir la famille dans sa fonction parentale Ce champ concerne un grand nombre d acteurs et recouvre une grande diversit d interventions et de pratiques Le site Interventions pr coces soutien la parentalit accessible l adresse www interventions precoces sante gouv fr a t cr dans l objec tif d am liorer les connaissances sur ce sujet La mise en place de ce site fait suite aux travaux d un comit de pilotage associant la direction g n rale de la Sant la direction g n rale de l Action sociale la direction de la Jeunesse et de l Education populaire la direction g n rale de l Enseignement scolaire la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse l Observatoire national de l enfance en danger la d fenseure des enfan
22. 2 4 D partement de l H rault R f rentiel m tier Assistante maternelle Montpellier ditions d partement de l H rault 2007 4 p 5 DVD p dagogique de sensibilisation des assistantes maternelles Infections ORL et bronchiques des jeunes enfants comment faire face au mieux Cnamts 2008 NOUVELLES BR VES cole des parents et des ducateurs groupes de parole et conf rences d bats La F d ration nationale des coles des parents et des ducateurs Fnepe f d re quarante neuf asso ciations sur quarante trois d partements et dix sept r gions Les Epe accompagnent les parents les jeunes et les professionnels dans le souci de renforcer les alliances ducatives Leurs objec tifs premiers renforcer les ressources propres et comp tences des parents et des jeunes quelle que soit leur situation sociale former et accompagner les partenaires de l ducation et du secteur sanitaire et social Pierre d angle de l intervention des Epe l ducation est une responsabilit par tag e par l ensemble des acteurs Ce r seau associatif anim par une d marche d ducation popu laire s est fix le cadre thique suivant prendre en compte toutes les dimensions de la personne accueillir toute parole avec une coute bienveillante sans jugement et sans mod le normatif Les salari s et b n voles des Epe proposent des actions d accompagnement d information d orien tation et de pr vention notamment pour r
23. La sant par l alimentation voir encadr ci apr s En conclusion pour que les profes sionnels de l accueil de la petite enfance concourent la promotion de la sant des tout petits il est indispensable qu une d marche de qualit se d ve loppe en s appuyant sur un socle de pratiques professionnelles r f renc es Les deux piliers sont l accompagnement et la formation continue L accompa gnement r gulier permet l appropria tion des savoirs et la cr ativit emp che l puisement professionnel et favorise enfin la cr ation d un climat de LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 confiance et de respect mutuel entre accompagnants et professionnels La formation continue s appuie notam ment sur l analyse des pratiques et ren force la professionnalisation par la confrontation aux pairs Le d veloppe ment d une d marche de qualit pour l accueil des tout petits doit permettre d apporter des rep res forts tant aux parents et aux enfants qu aux profes sionnels eux m mes lisabeth Le Bourgeois Pu ricultrice responsable de la formation des assistantes maternelles Anne Marie Borne Pu ricultrice chef de service des structures d accueil d partement de l H rault p le d partemental de la solidarit direction de la protection maternelle et infantile et de la sant Montpellier 1 Article R 2324 17 du d cret n 2007 230 du 20 f vrier 2007 En France le cadre
24. Le seuil 1992 267 p 7 Pourtois J P Desmet H L ducation implicite Paris Puf coll Recherches scien tifiques 2004 256 p 8 Nimal P Lahaye W Pourtois J P Logiques familiales d insertion sociale Bruxelles De Boeck coll P dagogie en d veloppement 2000 229 p 9 Gauchet M L impossible entr e dans la vie Bruxelles Yapaka be minist re de la Communaut fran aise coll Temps d arr t 2008 52 3 10 Blais M C Gauchet M Ottavi D Condi tions de l ducation Paris Stock 2008 270 p COMMUNIQU uilibres rmation Une lettre d info mensue savoir sur Lac de la pr vention et de l ducation lle pour tout ctualit ie hispan nipe a eos DRE 58 GRIS S Bee dr ka comme dde esae Ie m ha pommes de rar be ieie Bo E pans e n Del goes qd jan li p Fi Er etes Dole de Ed Mejdi LES MODE des jii SR briri DT mi eree mice ANR Mi Le gau is ENT ER eyt bas mama de LR presi sopii papes i DE fpi ie ae nr a iah h et rare Us age mt E A HARY ES 2 rise F5 a ni aa a pla pa ES ins nm ses de mmm enma eme dre emma comes ess SET pa s OR DER ES ES DURE RES E PE Su vo memes da ve mur on ne bruns goes E a T O Cr T PAP MAEN LU EEAS LUE NaPA pap aa Een Institut National de Pr vention et d ducation pour la Sant www inpes sante fr LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 P I Parentalit s atypiques et place
25. Spieker S Attachment rela tionships in the context of multiple caregivers In Cassidy J Shaver P R Eds Handbook of attachment Theory research and clinical applications NY Guilford 2008 317 32 8 Fox N A Kimmerly N L Schafer W D Attachment to mother Attachment to father A meta analysis Child development 1991 62 210 25 9 Lecomte J Gu rir de son enfance Paris Odile Jacob 2004 382 p 10 Lighezzolo J Tychey de C La r si lience Se re construire apr s le traumatisme Paris ditions In press 2004 120 p 11 Zeanah C Boris N W Lieberman A F Attachment disorders of infancy In Sameroff A J Lewis M Miller S M Eds Handbook of developmental psychopathology 2 ed New York Kluwer Academic Plenum publis hers 2000 293 307 La norme et l enfant La place de l enfant dans la soci t et son mode d ducation ont consid rablement chang au cours des derni res d cennies L mancipation de l enfant est devenue l objectif prioritaire il n est plus duqu pour servir la soci t mais pour favoriser son panouis sement personnel L autorit traditionnelle des parents sur leur enfant ayant tendance dispara tre le parent ducateur doit faire preuve d une autorit m diatrice qui va articuler l tre soi l enfant dans sa qu te individuelle et l tre ensemble le monde qui l entoure L ducation est plus que jamais une persuasion clandest
26. celui de leurs enfants afin aussi qu ils adh rent davantage au travail mis en place par l ensemble de l quipe et qu ils se sen tent partie prenante Nous travaillons donc beaucoup dans l accueil des nou veaux l ves Nous prenons du temps pour les recevoir avec leurs parents leur pr senter bien avant la rentr e de sep tembre leur nouvel enseignant les lieux l quipe Cela permet aussi de lais ser le temps l appropriation de l cole par le parent Nous ouvrons l environ nement scolaire et pr sentons l ensem ble du personnel de l tablissement ce qui facilite l appropriation des parents S H Quels sont les principaux enseignements de ce travail d qui pe Y a t il dans cette exp rience une m thode pour bien enseigner Non il ny a pas de m thode th o rique miracle Pour bien enseigner et avant d avoir des m thodes il faut avoir du bon sens et savoir se poser quelques questions essentielles simples et adap t es Ainsi faire en sorte que l accueil se fasse avec le sourire dans la convi vialit avec un peu de chaleur dans les rapports humains de l attention etc Tout cela fait partie et accompagne le d veloppement de l enfant C est en quelque sorte une ambiance installer en toile de fond dans un tablissement Propos recueillis par Denis Danga x Pour en savoir plus e Bantuelle M Demeulemeester R dir Comportements risque et sant agir en milie
27. champ des interventions pr coces du soutien la parentalit et nombre de sujets s en rapprochant rapports officiels tudes articles communications actes de col loques pr sentation d actions locales Cette partie accessible sur simple inscription offre une base documen taire plus toff e mais galement un espace de mise en valeur de r flexions et d actions innovantes et tout particu li rement des initiatives locales Un formulaire permet aux inscrits de proposer des documents par exemple la pr sentation d une action locale int ressante ou d une action innovante men e ou soutenue par l organisme ou l institution auquel appartient le pro fessionnel proposer en ligne des textes dont il est l auteur ou signaler des publi cations ou colloque dignes d int r t Les documents int grer dans la base sont soumis validation d un comit scientifique constitu d experts du domaine professionnels ou asso ciatifs et de chercheurs Le site Inter ventions pr coces soutien la parenta lit entend ainsi constituer un outil de travail pour tous les professionnels en contact avec l enfance Dr Brigitte Lefeuvre Dr Catherine Paclot Direction g n rale de la Sant sous direction Promotion de la sant pr vention des maladies chroniques Bureau sant des populations LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 ME L attachement comme facteur essentiel de bon d ve
28. d attente les femmes se retrouvent entre elles dans la m me condition d accompagnatrice d un enfant et implicitement de m re Elles changent remarques et conseils sur les techniques utiliser pour soigner leur enfant confrontent leurs exp riences et comparent leurs m thodes Dans les salles d attente se trouvent tr s souvent quelques tables langer sur lesquelles les m res pr parent leurs enfants pour la pes e en les d sha billant c est aussi ici qu elles les rha billeront apr s la consultation Cette pr paration de l enfant entre m res et sur des tables langer dispos es en bat terie institue une extr me proximit entre les b b s et dans le m me temps entre les m res accompagnatrices Cha cun compare alors son b b celui qui se trouve c t et des commentai res compliments conseils et changes de points de vue en d coulent Mais ces femmes changent aussi sur les conseils que le m decin ou la pu ricultrice leur auront donn s sur ce qu elles en pen sent et leur ventuelle adh sion L un des modes d utilisation obser v s des consultations de PMI consiste venir y chercher des petits conseils du quotidien qui permettent de calmer les angoisses des m res les moins exp ri ment es et de r pondre aux innom brables questions que se pose tout jeune parent Ainsi les r ponses appor t es permettent autant d informer les m res sur les diff r
29. d pendante de cette volution monoparentalit beauparentalit homoparentalit Sans tre v ritablement nouvelles ces situations qui ne repr sentaient que des cas marginaux l poque du r gne de la famille conjugale indissoluble concernent d sormais un grand nom bre d enfants et sont devenues bana les hormis le cas particulier de lho moparentalit Les figures parentales peuvent changer Ce qui caract rise la naissance d un enfant aujourd hui c est sans doute la probabilit croissante que cette nais sance se r alise hors du cadre de la norme conjugale h t rosexuelle mais surtout la probabilit bien plus impor tante que ce cadre de d part soit amen voluer et que parmi les acteurs importants de son entourage certaines figures parentales disparaissent par exemple en cas de stricte monoparen LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 talit et d autres apparaissent exem plairement les beaux parents La place d un enfant dans une situation de parentalit n est donc pas fig e a priori il peut passer d une situation commune une situation relativement atypique comme la monoparentalit la r si dence altern e la recomposition fami liale sans parler des situations les plus loign es de la norme que repr sentent l ducation par deux personnes de i me Sexe Deux mots caract risent ainsi la situa tion des enfants aujourd hui diversit et
30. de l ann e Il a t valu dans trois coles voir La Sant de l homme n 389 Un programme pour d velopper l estime de soi chez les enfants gt un score de mesures de l agressivit hyper activit retrait et prosocialit valid au Qu bec a t calcul dans chaque classe Les sco res ont tous montr une am lioration des r sultats particuli rement significatifs en mati re de prosocialit et de retrait ce qui va de pair avec un changement effectif des pratiques p da gogiques Le climat scolaire s en trouve am lior Les checs semblent li s la difficult des enseignants d accepter de modifier leurs principes ducatifs LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 nous a fortement interpell s dans nos pratiques et nos habitudes p dago giques Nous avons d cid d appliquer ce programme notre cole ce qui a permis progressivement de faire na tre au sein de l quipe un large ques tionnement qui englobait la fois le champ d intervention en direction des enfants mais aussi notre comportement notre place l cole en tant qu adultes L l ment le plus fort mis en perspec tive par ce stage est le fait que nous professionnels manquions parfois de coh rence Nous avons petit petit pris conscience que ce qui semble vident certains adultes dans la r ponse apporter ne l est pas forc ment pour d autres C est le cas entre enseignants et
31. de m dias il y a beaucoup de il faut et il ne faut pas bien souvent l information Scientifique n est pas vraie 100 il y a toujours des exceptions C est humain de penser a ne m arrivera pas moi En ce qui concerne la sexualit le dia logue parents enfant est souvent difficile c est normal pour les parents les enfants seront toujours des enfants c est peut tre mieux ainsi la sexualit des adolescents concerne les adolescents et celle des adultes concerne les adultes peut tre que certains parents pr f rent ne pas savoir ce que fait leur enfant c est sans doute tr s difficile il faut la fois informer rassurer ne pas culpabiliser respecter l intimit C est beaucoup pour un seul homme ou une seule femme La contraception c est une affaire de femmes ce sont les femmes qui ont un ut rus ce sont elles qui portent les enfants c est donc elles de d cider comment contr ler leur f condit pour faire un enfant il faut tre deux Il est donc normal que la contraception soit envi sag e deux c est beaucoup plus pratique pour une femme de g rer la contraception parce que la pilule le st rilet ou d autres moyens de contraception f minins sont la fois plus fia bles et moins contraignants que les moyens de contraception masculins Face une grossesse non pr vue les d cisions doivent se prendre
32. depuis 2003 tous les sommaires et une nouveaut cinq dix articles de chaque num ro en acc s gratuit et int gral Quatre rubriques composent l espace de La Sant de l homme e La revue pr sentation e Sommaires liste des num ros parus depuis 1999 avec acc s direct au sommaire e Articles en ligne pour chaque num ro un r sum et cinq dix articles e Index des articles par mots cl s e Commandes Abonnements acc s au bulletin d abonnement la liste des num ros disponibles et au formulaire de commande des num ros noter si vous souhaitez effectuer une recherche sur un th me pr cis utilisez le moteur de recherche du site de l INPES qui permet de trouver instantan ment tous les articles de La Sant de l homme ainsi que d autres documents de l INPES traitant cette th matique LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 47 lectures outil valuation d un programme de promotion de la sant Photolangage Corps communication et violence pr vention du surpoids et de l ob sit chez les enfants l adolescence scolaris s de 10 13 ans Apprendre penser sa sexualit Bien bouger mieux manger en l adolescence Construire r gion Poitou Charentes des rep res en groupe R Sous la direction de Claire B lisle echerche valuative d partementale pr alable la mise en place du programme M d ric Roncheau D Francis Chabaud
33. des du Vaucluse Outil d ducation la sexualit des adolescents informations re ues mais aussi d estimer la pr valence du surpoids et des jeunes adultes il est concu pour travailler avec eux et de l ob sit dans la tranche d ge des 14 15 ans les questions de la transformation corporelle L approche Une premi re observation des r sultats obtenus a permis de conclure Photolangage postule qu il est n cessaire de parler des rela en ce qui concerne le groupe actif et particuli rement chez les gar tions amoureuses et sexuelles sur un plan social et collectif cons une diminution des proportions de surpoids et ob sit Pour malgr leur caract re intime et priv tendre ce programme l ensemble de la r gion ce qui est l objectif Le dossier comporte une s rie de 48 photographies en cou de cette valuation pr alable les chercheurs proposent entre autres leurs et un livret proposant des rep res th oriques suivis d une une m thodologie de suivi individuel des l ves pour am liorer les ana partie pratique et m thodologique lyses statistiques et son interpr tation au niveau du groupe actif Olivier Delmer V ronique Fava Natali Lyon Chronique sociale 2008 79 pages Poitiers Orspec Rapport d tude n 117 juin 2008 81 pages 48 photographies 30 L approche des concepts dans les formations en ducation pour la sant Deux documents issus des travaux d un groupe de travail Cres Codes de Breta
34. des enfants La notion de parentalit a consid rablement volu au cours des derni res d cennies Au c t de la situation de parentalit traditionnelle de parents g niteurs se sont d ve lopp es d autres situations monoparentalit beauparentalit homoparentalit G rard Neyrand sociologue analyse l impact de ces volutions sur l enfant qui peut tre lev par plus de deux personnes plac es en situation parentale son gard Il souligne que c est moins le cadre dans lequel est lev l enfant qui est perturbateur que la qualit des relations entretenues avec les personnes qui lui servent de parents Le th me qui m a t confi dans ce dossier La place des enfants dans les parentalit s atypiques est moins sim ple traiter qu il n y para t au premier abord Les termes employ s ne sont pas neutres tout d abord en quoi certaines parentalit s seraient atypiques Par rapport quelle norme de r f rence Ensuite le terme m me de parentalit pose question s il s agit de parler des parents et de leurs enfants pourquoi ne pas employer le terme de famille De fait cette formulation parenta lit s atypiques se r v le fonci rement moderne car elle pr suppose que le lecteur a d j int gr ce qui fait la sp cificit de la vie familiale aujourd hui la constitution d un espace autonome celui de la parentalit et sa dissociation d avec l espace de la c
35. deux si c est la femme qui est responsable de la contraception elle doit aussi assumer les cons quences d une d faillance de sa contra ception c est la femme qui d cide seule parce que c est elle ensuite qui devra tout porter le risque de grossesse est pris deux il doit tre assum deux aussi comme il est pr f rable d tre deux pour lever un enfant a d pend quand on est en couple on par tage le plaisir et les responsabilit s Quand on n est pas ou plus en couple il est normal que seule la femme d cide D battre autour de ces propositions permet tra aux participants d changer les points de vue et de verbaliser leurs repr sentations Les repr sentations jouent un r le important dans les r actions face aux probl mes auxquels on doit faire face Vous avez de ces images dans la t te dit une conseill re une jeune femme qui consulte Enfin tout comme les entretiens qui se tien nent au Planning contribuent clarifier les situa tions et sans doute aider les consultantes prendre une d cision permettre aux partici pants de s exprimer sur ces questions et instaurer un dialogue filles garcons ou femmes hommes joue sans aucun doute un r le dans la pr vention des grossesses non d sir es V F A V international Pays Bas des programmes pour promouvoir la sant d s le primaire Les Pays Bas exp rimentent plusieurs dispositifs pou
36. entre les parents et qu il se retrouve plac au centre de celui ci Les injonctions contradictoires subies par l enfant et le conflit de loyaut auquel il va tre confront peuvent alors effec tivement avoir un effet profond ment perturbateur C est sans doute la prin cipale raison du d veloppement des services de conseil conjugal m diation familiale voire th rapie familiale depuis une trentaine d ann es De m me une mauvaise relation peut tre entretenue avec un beau parent dans la mesure o sa place et ses fonctions n ont pas t clairement d finies dans la famille notamment avec le parent chez lequel vit l enfant Alors la relation avec le beau parent peut tre difficile et se r v ler perturbatrice tant que n ont LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 pas t claircies et d samorc es les sources potentielles de conflit les conditions alimentant une jalousie ou une m fiance r ciproque C est donc moins le cadre dans lequel se trouve lev l enfant qui peut tre perturbateur que la qualit des rela tions entretenues avec les personnes qui lui servent de parents On rencon tre de nombreux enfants parfaitement quilibr s dans toutes les situations de parentalit voqu es alors qu il existe aussi des enfants perturb s dans tou tes les situations y compris celle de biparentalit classique comme les tra vaux des successeurs de Freud nous l ont suffisamment d
37. est donc pas forc ment facile de cr er ce fameux climat bien veillant chaleureux convivial Nous nous devions d tre clairs au niveau des t ches et responsabilit s des profes sionnels qui travaillent autour de l en fant sans exclusive enseignants agents de service sans oublier les animateurs qui prennent le relais dans les temps hors scolaires S H Cette r flexion s est elle appuy e sur une m thode parti culi re ou sur des outils pr cis Dans un tel exercice de recherche de coh rence dans cette connaissance du qui fait quoi il est important que ce soit l quipe qui cr e ses propres outils adapt s tant au temps scolaire que p riscolaire C est ainsi que nous avons con u une signal tique du vivre ensemble Il s agit d affichettes avec tex tes et dessins qui rappellent en tous lieux de l tablissement les r gles et pra tiques d cid es ensemble Ces r gles sont directement issues du rep rage des incoh rences qui existaient Par exem ple certains jeux sont interdits sur le temps scolaire Il y a un toboggan dans la cour Les enfants n ont pas le droit de monter par la pente du toboggan c est une r gle dict e dans le temps sco laire En venant un mercredi travailler l cole je me suis rendu compte que cette r gle n tait pas appliqu e par les animateurs L vidence est l il est important que les adultes puissent avoir le m me discours vis vis de n
38. est qu il est impos sible avec ces recommandations d en trer dans le d tail en termes de quantit et de qualit l int rieur de chaque cat gorie d aliments ce qui serait pour tant n cessaire pour les rendre totale ment op rationnelles La difficult aug mente encore avec les aliments complexes et les plats compos s qui prennent une place de plus en plus importante dans notre alimentation mais qu on ne sait pas trop comment classer Les recommandations bas es LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 aide l action sur les groupes d aliments pr sentent donc des limites pratiques notamment elles ne sont pas tr s utiles pour orien ter les choix au moment de l achat D un autre c t il est galement pos sible de proposer une alimentation quilibr e en se r f rant directement aux recommandations bas es sur les nutriments les apports nutritionnels conseill s en fibres prot ines vitamines et min raux qui tiennent compte des besoins de chacun en ces nutriments selon le sexe l ge l activit de cha cun mais cette approche reste tr s th orique et n cessite quelques calculs Donc le syst me SAIN LIM est propos comme un interm diaire entre les recommandations par groupes d ali ments globales et simples et les recom mandations sur les nutriments tr s pr cises utiles la recherche et la surveillance nutritionnelles mais peu appropriab
39. l enfant Jean Pierre Pourtois Huguette Desmet 19 Parentalit s atypiques et place des enfants G rard Ne rand 44 sss eesssssress 22 La famille lieu de socialisation et de promotion de la sant Martine Jardin 24 Nous d conseillons fortement l usage de la t l vision chez le tout petit Entretien avec Catherine Jousselme 26 Savoir remettre en cause nos pratiques p dagogiques Entretien avec Patricia Laporte Rigal 28 La PMI espace d accueil et d coute VTO T rren de deco 30 Former les professionnels de la petite enfance lisabeth Le Bourgeois Anne Marie Borne 32 Quelques ressources documentaires Nathalie Houzelle Nathalie Coulon 35 D Enqu te Politique antitabac la France participe une tude internationale Romain Guignard Jean Louis Wilquin 36 D Courrier des lecteurs Divergences sur le r le des infirmi res scolaires BE ACO RE dE does 38 Education du patient Un support num rique en ducation du patient pour accro tre la qualit des formations Isabelle Vincent Jean Marc Piton 39 D Cin sant Les Bureaux de Dieu ou comment parler contraception et sexualit aux adolescents Vinciane Fonck Anne Vervier 42 D International Pays Bas des programmes pour promouvoir la sant d s le primaire dan Jansen GO T BUIJS 23 44 ss Les ssnaa esse 45 D Le
40. l importance d un attachement s curis pr alable majeur au d veloppement des comp tences psychosociales de l enfant Les assistantes maternelles sont des acteurs de premier plan pour contribuer la sant des enfants leur mission est de garantir la sant et l panouissement de l enfant en mettant en place un accueil individualis qui tienne compte du rythme de d veloppement des besoins contextualis s sommeil ali mentation veil etc et des attentes des parents Lors de la formation pour ce qui concerne le d partement de l H rault la notion d accueil individualis est sou tenue par la production d un livret d ac cueil que chaque assistante maternelle labore au fur et mesure de son che minement et de l appropriation des savoirs La loi de 2005 fixait trois le nombre des enfants accueillis et la capa cit est tendue quatre depuis le 17 12 2008 L attribution des places d accueil est fonction de la disponibilit et de l organisation ainsi que du loge ment La deuxi me partie de formation est r serv e un retour sur exp riences professionnelles occasion de renforcer les rep res th oriques d j voqu s tout en confortant une identit profession nelle et des bonnes pratiques Formation des personnels d accueil L environnement offert par l assis tante maternelle a pour objectif de pla cer l enfant dans un mod le stable pr visible o les valeurs de par
41. mani re trouver une r ponse ses besoins l enfant peut aussi d velopper des strat gies d attachement mas qu es en reproduisant des condui tes autres dont il s est rendu compte qu elles permettaient de mieux acc der lui Celles ci peuvent aller de la prise de risques aux plaintes somatiques en passant par l agressivit Les autres membres de la famille ont aussi leur importance Ce qui est essentiel pour un enfant c est de se sentir pris en charge et pro t g Bien s r un attachement ses deux parents est optimal mais lors qu un des parents est d faillant linter vention de l autre parent peut plus ou moins combler les manques occasion n s par cette relation 7 Cela att nue ses effets d l t res au niveau de l qui libre psychologique de l enfant mais aussi au niveau des liens qu il tisse au cours de son d veloppement la dif f rence de la personne qui n a connu que des relations difficiles au sein de sa famille celle qui a b n fici d un sou tien stable et rassurant arrive concevoir les relations en termes positifs L impact n gatif de l ins curit dans la relation au parent peut donc tre minimis si l enfant peut trouver au sein de sa famille un tiers s curisant On sait d j que s il s ajuste chacune de ses figures d attachement en fonction de leurs r actions sp cifiques 8 il tient aussi compte de l ensemble de son envi ronnement da
42. mattr on place une action ducative 7 rs x D A ENE T TE e L N N ES Ea a Sig 1 iude de ces x Benjamn T Panira iu pairar t CRT LL as ji enraides m3 SEE LTAT PEU IEP ere Tasteens um Brda de cu Sans o Tes de Dada aan Docursent sans bete ds ces ligam si de dore CT Leg ehet ka tale che hiai baie Le Hanai ee MOST LEE Cons oi DUT area MC bia Far PER iani Wi STRLQUE FC EMASE QUE S OOGA ami EST CONTRE OU QUES DIS CONS D prieg dm PORC ORNE Fipe Ca ma bai ke larum ss is gph a e ibre de i ga s Demi ec pripara GS m Ni m ayap a Pr ssnis e ma apai ei PRESS F Tinaien m aapa 20 h i ALLER da Rp 8 rares a remise GR PEIEE Coin rs 6 Porter pros Em 208 D rare Servers covers mijen Hre s Press en hira dia MERDE ia a dinara sin para BCA irii a hadin h ji a E Mg db db a Ba n Le ces otpent rrei un donne Aerumi abs han niiae Ecru a G LS E3 Sba 1 Elude de cas le Brit mj pa Conte Je pEi h Tema deh jibge si Cak JA pas joue be Aii p n ik H I peab e Prie a 08 can peut de e ei bep i 1 US i pus EPALE b eHe er Abere g e o PETETA rera m bry Airea D Papas En pa ny pha Oan Eo CONT CEURS Cie pari du a ur palani meari GARE bai paea pcs DO FRET AA ENS p E LAL T AT aL Da Cahier CT aA cpa ieii ap ia ar pa dir p aba a Ce ST bp diaper Fiama de oeie prep pn rga hiie kaier Poser enon d gopa Techno aus oep pa Qu achora n me an orain siea gu n forrabo coria Eu plc B T k Cafe deb GOT pai 0 ag D a pal l Bi a a a A i aii a h Bme dus a
43. motion de la rencontre avec l adulte r f rent et responsable de lui il a besoin qu on lui montre les choses mais en restant tout proche de nous Ainsi par exemple quand il exp rimente la marche il peut cher la main parce qu il exp rimente le fait qu il peut la reprendre quand un parent porte son enfant dans un sac ventral kangourou le b b peut explo LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 rer et d couvrir l ext rieur tout en ayant ce sentiment de s curit s il fait face une stimulation ext rieure trop forte il peut se pelotonner contre son parent pour y retrouver cette s curit Tout se joue donc dans l motion l affectivit et pour le tout petit dans un contact cor porel on est avec lui on le porte dans les bras il est proche de nous S H La t l vision priverait les tout petits d apprentissage sensoriel Absolument dans les exp riences d apprentissage et de jeu en interrela tion avec le parent l enfant va avoir acc s une multitude d exp riences sensorielles et motrices impliquant le toucher le son de la voix les motions Si l on s installe sur une pelouse avec un enfant pour d couvrir une marguerite on va ramper jusqu la marguerite la toucher rire se prendre dans les bras lui expliquer que c est pas forc ment une bonne id e d arracher tous les p ta les il y a alors une r alit de partage et d exp rience Or la t l vision p
44. notamment sur des questionnaires standardis s Les consommateurs risque ainsi rep r s se voient proposer une inter vention br ve Malgr les variantes sur son contenu sa dur e ou les modalit s de sa r alisation toute intervention br ve vise en priorit une r duction de la consommation d alcool non une abstinence afin d vi ter l apparition ou l aggravation de domma ges li s cette consommation Une attitude fond e sur l empathie l absence de jugement et sur le respect de la respon sabilit du patient vis vis de son compor tement est recommand e au praticien En France le minist re charg de la Sant d ve loppe depuis 2006 une strat gie de diffu sion l chelle nationale du RPIB en mati re d alcool aupr s des m decins g n ralistes Pour en savoir plus www ofdt fr rubrique Espaces collabora tifs s lectionner l espace RPIB LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 aide l action Pr venir la d nutrition des personnes g es vivant leur domicile En r gion Poitou Charentes des professionnels exp rimentent un carnet alimentation aupr s des personnes g es vivant leur domicile Concu par une di t ticienne cet outil vise pr venir les risques de d nutrition avec la participation des aides domicile Au vu des r sultats positifs l exp rience devrait tre largie d autres territoires En r gion Poitou Charent
45. obser ver dans les consultations de protection infantile et la pratique de l coute telle que les inter venants nous l ont pr sent e Il s agit essentiellement d entendre la demande des m res de d crypter la raison pour laquelle elles viennent la consultation Les informations recueillies aupr s des m res par les professionnels au cours de conversations anodines mais confiden tielles permettent d instruire les dossiers familiaux de constituer cette approche globale de l enfant Chacun de ces l ments informatifs compl tant un peu plus le tableau de l environne ment familial psychologique et social dans lequel l enfant se d veloppe Mais ce type de pratique demande du temps et des moyens humains un personnel suffisam ment disponible pour se consacrer ces pratiques de long terme ce dont les services de PMI ne disposent que rarement Plus g n ralement la PMI dans l aspect social que comprend sa mission se retrouve comme l ensemble des structures qui uvrent dans le social et le m dico social d bord e par des demandes qui d passent largement son champ de comp tences et ses capacit s d intervention Ainsi la PMI se retrouve dans des situations o elle doit faire face des probl mes pour lesquels elle sait pertinemment ne pas avoir de solution C F 1 Fassin D Des maux indicibles Sociologie des lieux d coute Paris La d couverte coll Alternatives sociales 2004 p 10 LA SANT DE L HOMME
46. programmes fatiguent les enfants et ne les placent pas en situation de plaisir d appren tissage Dans ma pratique clinique je d conseille donc aux parents l usage de TV pour les tout petits Les p dia tres le d conseillent l ensemble des parents nous rappelons que l impor tant avec un enfant c est le jeu Pour conclure il me para t tr s dangereux dans une soci t o les enfants voient trop d images de valoriser un outil pseudo ducatif qui en aucun cas ne favorise les interactions parent b b Propos recueillis par Yves G ry 1 galement membre de la Soci t fran aise de psy chiatrie de l enfant de l adolescent et disciplines asso ci es Un risque pour le d veloppement des processus de pens e En France deux cha nes de t l vision Baby TV et Baby First s adressent sp cifiquement aux tout petits Baby TV et aux enfants de 6 mois 3 ans Baby First 1 Baby TV se pr sente comme un moyen de d velopper l veil du b b Baby First met en avant l ob Jectif de mieux se structurer mentalement de muscler sa m moire selon un tat des lieux tabli en janvier 2009 par le Collectif Inter associatif Enfance et M dia CIEM 2 Ces all gations sont balay es par les professionnels de la petite enfance Consid rant que cet argu mentaire pouvait induire en erreur de nombreux parents des p dopsychiatres se sont regrou p s en 2007 et 2008 pour
47. quipe p dagogique mais aussi concernant les animateurs les parents Cela peut para tre simple mais nous nous sommes rendu compte qu il y avait des diff rences de perceptions et qu il fallait que nous arrivions ensem ble gagner en coh rence Tant l in t rieur de l quipe que dans l appro che le mode d intervention et dans nos attentes vis vis des enfants S H Comment vous y tes vous pris pour mettre en pratique cette r flexion Nous avons commenc par r fl chir ensemble sur les points d terminants Le programme Mieux vivre ensemble d s l cole maternelle introduit l id e du bien tre de l enfant dans la perspective d un entourage en confiance compos d adultes bienveillants Nous avons tra vaill ensemble sur cet l ment de confiance Il nous est apparu que la cr ation d une bonne qualit de com munication entre les adultes au sein de l cole tait fondamentale Le r le du directeur est bien de cr er un lien dans la relation et la communication entre les membres de l quipe de mani re constante Les temps d change convi viaux sont aussi importants que la bonne conduite administrative des dos siers scolaires Et puis autre l ment de d couverte sans doute l encore telle ment vidente quand nous en parlons c est qu une quipe est compos e d in dividus qui sont issus de divers milieux avec chacun une histoire Ils ne se sont pas choisis Ce n
48. scientifiques INPES D R f rence bibliographique 1 Fong G T Ratte S Craig L et al va luation des politiques de lutte contre le taba gisme en France r sultats de la premi re vague de l enqu te ITC France Bulletin pi d miologique hebdomadaire num ro th matique Journ e mondiale sans tabac 2008 2122 T837 LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 COURRIER DES LECTEURS Divergences sur Le r le des infirmi res scolaires La Sant de l homme a publi dans son pr c dent num ro n 399 un article de la sociologue Ya lle Amsellem Mainguy qui a r alis une enqu te sur la contraception d urgence Brigitte Accart secr taire g n rale du Syndicat national des infirmiers infirmi res ducateurs de sant Snies en conteste les r sultats dans un courrier qu elle nous a fait parvenir et que nous publions ci dessous in extenso Abonn e la revue La Sant de l homme j ai lu avec int r t le num ro 399 plus particuli re ment l encart page 9 l infirmi re scolaire un r le variable sur l information la contracep tion Permettez moi en tant que Secr taire G n rale d un syndicat repr sentatif des infir miers exer ant aux minist res de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche de vous faire plusieurs remarques Il est crit que l infirmi re ne propose quand elle le fait qu un traitement du probl me dans un cadre colle
49. sent qu ce moment l elle a besoin qu on s occupe un peu plus de son b b t moigne Colette pu ricul trice dans une PMI Cette attitude res sort des entretiens avec les familles et influence leur v cu de la visite comme ce p re de famille qui d clare Js prennent le temps de nous conna tre alors que les consultations ne durent que douze minutes peine en moyenne Le plus important dans la PMI l essentiel c est l coute ajoute une m re de deux jeunes enfants Dans ces moments d change et de discus sion entre un professionnel et une m re les sujets voqu s d passent tr s largement le domaine de la protection infantile Cette posture d coute s inscrit dans une prise en charge globale de la personne Il n est plus alors question d un service exclusivement orient vers coute et pr vention exigence de temps et de moyens Dans nombre de centres de PMI l coute l change et la discussion sont per us comme des pratiques pr ventives part enti re I ne s agit pas simplement de recueillir des informations aupr s des m res mais bien de passer un moment avec elles en les coutant Afin d enten dre la souffrance il faut l couter S installe donc une relation sociale qui renouant avec une pra tique ancienne de compassion installe la souffrance proximit 1 Cette citation extraite d un ouvrage portant sur les lieux d coute recoupe parfaitement ce que nous avons pu
50. services d accueil d enfants de moins de 6 ans soit 5 928 places et 248 accueils de loisirs mater nels Dans ce cadre soutenir l volution des pratiques des professionnels de la petite enfance est une n cessit Car comme le pr cise le professeur Danielle Sommelet les enjeux de la sant de l enfant et de l adolescent ne sont plus les m mes qu il y a cinquante ans dans le monde actuel l enfant concen tre voire amplifie certaines cons quences li es l volution du mode de vie ou de l environnement cologique conomique ou social 1 La direction de la protection mater nelle et infantile et de la sant du d par tement de l H rault participe travers ses missions l gales la promotion de la sant de la famille et de l enfance Elle accompagne l volution des pra tiques des professionnels de l accueil des enfants de moins de 6 ans Cette volution des pratiques est d autant plus n cessaire que les professionnels se trouvent un moment privil gi sur le parcours des enfants et de leurs parents mais en tant qu accompagnant cheminant avec Il s agit d accompa gner la d couverte de la fonction paren tale au vu de la sant de l enfant En 1992 le Haut Comit de la sant publique faisant r f rence au capital sant qui se constitue pendant l enfance et l adolescence d clarait Celui ci peut et doit atteindre un niveau consi d rable 2 Dans ce co
51. sont peu cher tout en apportant beaucoup d l ments tr s favorables la sant fibres vitamines min raux et en tant peu charg s en l ments d favo rables que sont les graisses satur es le sel le sucre C est donc en voulant iden tifier les aliments de tr s bon rapport qualit nutritionnelle prix avec ces pr occupations sur la pauvret que je me suis rendu compte que j tais en train de d velopper des indicateurs de qualit nutritionnelle applicables aux aliments eux m mes S H Le consommateur est confron t de multiples recommanda tions alimentaires Pourquoi avoir cr deux nouveaux indicateurs le SAIN et le LIM Nous proposons ces indicateurs en compl ment et non en remplacement de certains autres De nombreuses recommandations sont bas es sur les groupes d aliments Nous les connais sons en France travers les messages du Programme national nutrition sant PNNS La base de l alimentation doit en particulier tre forte pr dominance v g tale fruits l gumes produits c r aliers et f culents Les produits ani maux viandes poissons ufs pro duits laitiers doivent tre consomm s en quantit raisonn e et plus encore les produits gras sucr s ou sal s Les recommandations bas es sur les cat gories d aliments sont int ressantes car simples faciles comprendre par le plus grand nombre et ais es diffu ser Mais la difficult
52. sophistiqu le SAIN d crit dans notre ouvrage par exemple prend en compte vingt trois nutriments Pour les rendre plus op rationnels nous avons travaill leur simplification Le syst me SAIN LIM gt est volutif Il pourrait tre utile comme outil d information nutrition nelle pour orienter favorablement les choix des consommateurs au moment de l achat ou pour r guler l acc s des aliments la publicit ou aux all gations Ainsi le groupe de travail de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments Afssa sur les profils nutri tionnels a propos ces indicateurs 3 dans le cadre de la directive euro p enne qui va r glementer partir de 2009 l acc s aux all gations nutrition nelles et de sant Plus largement dans le cadre de cette directive les fabricants devront apporter la preuve du bon pro fil nutritionnel des produits auxquels ils veulent faire porter des all gations On ne devrait ainsi plus voir par exemple des packagings de desserts gras et sucr s s affirmer riches en calcium La liste des all gations autoris es doit elle aussi tre r glement e D but 2009 les n gociations se poursuivaient au niveau europ en Propos recueillis par Alain Douiller R f rences bibliographiques 1 UMR Inra Inserm Marseille 2 Darmon M Darmon N L quilibre nutri tionnel Concepts de base et nouveaux indi cateurs le SAIN et le LIM Cachan T
53. sultats de recherche et il est maintenant disponi ble pour une mise en uvre nationale Les r sultats montrent sur deux ans des baisses de 75 du nombre de vic times et de 50 du nombre d auteurs de violences 4 Les coles pilotes ont t satisfaites de cette m thode Elles soulignent que cela a permis de faire de la violence un sujet important et que cela a am lior l ambiance De plus les enfants par le biais de mises en sc ne th trales ont pu mieux comprendre leur responsa bilit dans la violence Les coles ont t soutenues pendant la phase de mise en uvre par les services r gionaux de sant ou d ducation La m thode repose sur les outils et interventions sui vantes des livres pour les l ves des manuels pour les coles des manuels pour les organisations r gionales qui soutiennent les coles LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 KA international une formation et un soutien aux co les une formation de formateurs pour les professionnels r gionaux Autre trait particulier de Prima la violence dans les coles est trait e selon trois niveaux diff rents celui de l cole celui du groupe et celui de l individu Les parents sont galement impliqu s activement et la politique contre la vio lence est int gr e dans le programme de l cole Une mise en place r ussie n ces site des instruments pour convaincre les prof
54. tre parent aujourd hui Toulouse ditions r s Parentel coll Enfance amp parentalit hors collection 2008 288 p e Dafflon Novel A dir Filles garcons Sociali sation diff renci e Grenoble Pug 2006 e Delaisi de Parseval G Qu est ce qu un parent suffisamment bon In Gross M dir Homo parentalit tat des lieux Toulouse r s coll La vie de l enfant 2005 153 60 e Gagnier J P Chamberland C Enfance et milieu de vie Initiatives communautaires nova trices Qu bec Presses de l universit du Qu bec coll D enfance 2000 120 p e Guisset S Besnard D coord Accueil de la petite enfance un choix de soci t Vers l du cation nouvelle n 533 janvier 2009 17 61 e Leprince F Haut Conseil de la population et de la famille L accueil des jeunes enfants en France tat des lieux et pistes d am lioration Paris La documentation fran aise 2003 192 p e Neyrand G Dugnat M Revest G Trouv J N dir Familles et petite enfance Mutations des savoirs et des pratiques Toulouse r s coll Petite enfance amp parentalit 2006 320 p e Paquet G Hamel D In galit s sociales et sant des tout petits l identification de facteurs de protection Qu bec INSPQ 2003 15 p e Pierrehumbert B Le premier lien Th orie de l attachement Paris Odile Jacob 2003 416 p e Tarabulsy G M Larose S Pederson D R et al Attachement et d veloppe
55. trouvent les familles cette sc ne observ e en PMI pendant la pes e la pu ricultrice constate qu un enfant n a pas t lav depuis plusieurs jours au vu des irritations qu il porte sur la peau elle demande la m re pourquoi elle ne baigne pas son enfant tous les jours devant la g ne de la m re elle ne pour suit pas sur les motivations hygi niques mais la questionne sur les conditions de vie de la famille pas de chauffage s jour l h tel pas d eau chaude La suite de l intervention consiste expli quer comment il est possible de baigner un b b sans eau chaude ni chauffage sans risquer qu il s enrhume De nombreuses situations analogues se retrouvent dans ces consultations Les conseils portent sur la nutrition le sommeil l hygi ne les relations affec tives les bases de l ducation l enfant Des conseils de base donc mais des conseils adapt s aux situations parti culi res de leur mise en pratique Cyril Farnarier Doctorant en socio anthropologie cole des hautes tudes en sciences sociales EHESS laboratoire Sociologie histoire anthropologie des dynamiques culturelles Shadyc Marseille 1 Le d cret du 6 ao t 1992 relatif la protection maternelle et infantile insiste notamment sur le fait que la r partition g ographique de ces consultations et de ces actions est d termin e en fonction des besoins sanitaires et sociaux de la population en tena
56. tude Solinut tude Seneca Spirale de la d nu trition de Monique Ferry NDLR l tude Seneca porte les comportements alimentaires des personnes g es de plus de 70 ans vivant domicile dans dix neuf pays europ ens L tude Solinut aborde la relation entre la solitude et le statut nutritionnel 3 Comit de pilotage compos du conseil g n ral de la MSA du centre hospitalier de Niort du centre bospitalier Nord Deux S vres du Clic de G tine du Codes 79 de la CPAM du Syndicat des infirmiers lib raux etc aide l action Monique Ferry m decin g riatre et nutritionniste Pour pr venir la d nutrition il faut informer sans rel che La Sant de Phomme La d nutrition qui concernerait 4 10 des per sonnes g es peut avoir des cons quences importantes sur leur sant Pourquoi en parle t on si peu Monique Ferry La d nutrition est un probl me qui reste tr s largement m connu et sous estim Or chez les personnes g es la d nutrition a une pr valence proche du diab te Une perte de poids est un signal d alerte car la per sonne aura beaucoup de difficult s regagner le poids perdu Il est tr s impor tant d avoir l esprit ce qui va len contre des id es re ues que les besoins alimentaires des personnes g es qui vivent domicile et ont une activit phy sique minimale sont sup rieurs d envi ron 20 ceux des sujets adultes ayant le m
57. Les l ments cl s qui incitent de nouvelles initiatives dans ce domaine sont la majorit des fumeurs fran ais regrettent leur d pendance aimeraient arr ter et ont d j fait plusieurs tenta tives Ils estiment que le gouvernement devrait augmenter sa contribution l aide l arret les fumeurs fran ais se d clarent pr occup s par le prix du tabac et presque deux tiers d entre eux d clarent qu un prix lev constitue une incitation majeure arr ter Cela met en lumi re l importance et l efficacit de la hausse des taxes en tant que puissant levier de diminution du tabagisme le soutien accru des fumeurs et des non fumeurs en faveur des politiques antitabac une fois qu elles sont entr es en vigueur et le niveau lev de respect de ces politiques sont autant d l ments permettant d envisager une bonne acceptation de restrictions compl mentaires venir L impact majeur des avertissements textuels sur les paquets de cigarettes sugg re que comme dans d autres pays dans le monde et en Europe il existe une opportunit pour passer aux aver tissements illustr s afin d influencer encore plus les fumeurs Leur utilisation est recommand e dans les lignes direc trices de l article 11 de la CCLAT sur l emballage et l tiquetage des produits du tabac Romain Guignard Charg d tudes statisticien Jean Louis Wilquin Charg d tudes Tabac direction des Affaires
58. Mars Avril 2009 6 etite el et promotoi Alcool consultations de pr vention pour les jeunes DT NA Personnes g es lutter contre la d nutrition ASE L A ee p 7 r 1 A 1 f A 17 TAK Jyt S 1 7 IA 7 T PL institut national e pr vention et d ducation pour a sant SH 400 de la pr vention et de l ducation pour la sant F6 EA Di NAN EI ets KT Li Rs Jeunes en insertion Adolescents et soins entre coute et autorit Enqu te acc s Entre les murs documentaire ou fiction l an 28 2 ans 48 Etudiants 1 an 19 Autres pays et outre mer 1 an 38 g La sant par l activit pyshique n 387 Qi duquer au sommeil n 388 g Violences et sant quelles actions ducatives n 389 a ducation pour la sant les d fis de l valuation n 390 g P rinatalit et parentalit une r vo lution en marche n 391 Qi La sant des migrants n 392 Qi La sant un d fi pour les tudiants n 393 g Anorexie boulimie pr venir du quer soigner n 394 g D veloppement durable et promotion de la sant n 395 wwwinpes sante fr l actualit l expertise les pratiques les m thodes d intervention dans les domaines de la pr vention et de l ducation pour la sant les professionnels de la sant
59. N 400 MARS AVRIL 2009 l enfant mais s int ressant la famille dans son ensemble et ses conditions de vie Cette coute soul ve un nombre important d interrogations pour les professionnels eux m mes sur leur pra tique et leur formation ainsi que sur les consultations et l usage qui en est fait La fonction accueil et coute ne se retrouve pas dans tous les centres de consultation elle est fortement li e la volont des professionnels de voir se d velopper une telle fonction et aux moyens dont ils disposent pour la met tre en uvre Si certaines pratiques d accueil des familles telle la distribu tion de th ou de caf sont ais ment rep rables d autres comme la qualit de l coute apport e aux familles sont plus discr tes et plus difficiles obser ver et tiennent davantage une mani re d tre des professionnels Mais dans un cas comme dans l autre il s agit bien de la mise en place d une m thode de travail du d veloppement d une tech nique de construction relationnelle entre un usager et un professionnel ou un lieu et par extension entre un usa ger et une institution Salle d attente lieu de socialisation Il n est pas rare de voir une m re s endormir dans la salle d attente de consultation m dicale de PMI pendant que son enfant joue avec d autres enfants sous la surveillance d un mem bre du personnel ou d une autre m re de famille Dans les salles
60. Un Photolangage est un ensemble de photos vari es destin faciliter l mer gence et l expression des repr sentations Cane ele leon crane individuelles et collectives sur un th me nb nn CUS HE pr cis Photolangage est une marque d pos e Il s agit d une m thode qui arti cule la fois une pratique de travail en groupe une focalisation sur la prise de conscience par chacun de ses images per sonnelles et une prise de parole devant Phorolangage Corps communication Ca violence l adolescence Cette tude a t conduite par l Observatoire me r gional de la sant de Poitou Charentes Ors pec partir d un appel d offres de l INPES sur le th me de la recherche en valuation La population cible porte sur 1 338 l ves de 4 suivis depuis la 6 dans vingt neuf coll ges du d partement de la Vienne dont 803 ne ir sont issus des tablissements actifs et EFE l ensemble des participants ks j 578 des tablissements t moins L en Le Photolangage Corps communica Li Y qu te est transversale et l valuation se tion et violence l adolescence fait partie d un projet de PTT d roule par auto questionnaire ces m mes pr vention initi par le Point Accueil coute Jeunes de Car docs SNS l ves ont t nouveau valu s deux ans plus pentras en partenariat avec le comit d ducation pour la sant tard phase 2 afin de v rifier la persistance
61. ans nous autres scien tifiques avons alert sur l importance dans le d pistage des facteurs de risque et la prise en charge de la d nutrition de l information des soignants et des personnes g es elles m mes ainsi que sur le r le de la pr vention par une approche globale En 1987 deux gran des tudes ont t initi es par Orga nisation mondiale de la sant et la Com munaut europ enne dans le cadre d une action concert e Euronut L une d elles l tude Seneca a tudi pour la premi re fois les relations entre nutri tion vieillissement et tat de sant de personnes g es de 70 75 ans dans dix neuf pays du continent europ en Elle est pass e inaper ue car la nutrition de la personne g e n int ressait per sonne la pens e dominante tant que les personnes g es n avaient pas de besoins sp cifiques J tais investigateur principal au niveau fran ais de cette tude qui a permis d indiquer d s 1991 que 4 des personnes g es en bonne sant apparente vivant leur domicile taient en tat de d nutrition En 2000 le sujet a t pris en compte dans le rap port du Haut Comit de sant publique comme un v ritable probl me de sant publique Jusqu alors on n investissait pas dans la nutrition parce que l on consid rait que ce n tait pas une com LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 M4 aide l action posante prioritaire de la sant
62. ation sont nombreux et dispo nibles plusieurs personnes t moignent de ce non savoir elles ne savent pas quand elles risquent d tre enceintes comment se passe un examen gyn co logique qu il existe diff rentes m tho des d avortement que l on peut pren dre la pilule sans que les parents soient au courant Ce manque d information prend parfois la forme de croyances ou de fantasmes le st rilet fait gonfler le ventre je ne suis pas capable d tre enceinte l avortement c est un car nage un passage au K rcher Le cen tre de Planning appara t ainsi comme un lieu d information fiable et valide par opposition d autres sources par fois douteuses Internet les copains et copines etc Un ilot pour se confier Mais le Planning est aussi un lieu o l on se confie Le titre Les Bureaux de Dieu voque videmment un lieu sup rieur le g n rique de d but d file d ailleurs sur les images d une cabine d ascenseur qui monte o se d cident la vie et la mort Mais on pense aussi au confessionnal o l on vient pr cis ment se confier Si le Planning est le contraire d un endroit o l on juge et o l on culpabilise certaines femmes y arri vent avec sinon des p ch s avouer au moins des b tises On sent l tout le poids de la tradition religieuse mais aussi simplement du qu en dira t on T inqui te personne ne nous conna t dans ce quartie
63. atives thique le patient relation soi gnant soign p dagogie accompa gnement valuation et textes officiels la bo te outils d crit plus de 70 acti vit s de formation des soignants Elle permet ainsi aux formateurs de cr er et d animer la formation de leur choix autour d une ou plusieurs questions que se posent les professionnels en for mation Qu est ce que l ducation du patient Comment apprend on Y a t il des pratiques ducatives inaccepta bles Qu est ce que la maladie du point de vue du malade Comment explorer les repr sentations Comment mettre transparents ou paperboard cn S qg1 tude de cas Benjamin Apports fh onqust D fir ions Nombre de participants maximum 16 Temps n cessabe 4 h 30 Articies en int gralit Moyens humaine n cessaires 1 formateur Technique utilis e tude de cas Mat ne Lens utiles Voir les lians gt Objectifs voir lire Consignes vigitances avoir SRE re D roulement R f rences des articies gt Variante et ouvrages gt Pr requis pour le formateur Mon exp rience de formateur gt Source Objectifs Concevoir et structurer une acton ducative Consignes vigilances avoir D roulement Passer r gui eument dans les Q OUpAS pour s assurer que la consigne est bien comprise at que le groupe r ussit produire des r ponses adapt es Chaque fiche est consultable l cran ci dessu
64. atti tude protectrice ou r confortante peu vent tre consid r s comme des com portements d attachement 5 Le plus naturel consiste signifier sa d tresse par des cris ou des pleurs Mais lorsque ces signaux donnent lieu un rejet l en fant peut alors viter le parent pour ne pas repr senter un poids pour lui il le met ainsi dans de meilleures disposi tions Une inversion des r les o l enfant se pr occupe du bien tre de l adulte peut tre un autre moyen de maintenir une forme de contact Dans certaines circonstances pour qu on le remarque l enfant peut aussi en arriver faire des crises M me si cela donne lieu un change n gatif cela para t pr f rable une absence de lien 6 L enfant peut aussi s apercevoir que d autres comportements dont la finalit n tait pas initialement d attirer le parent peuvent n anmoins avoir cet effet Par exemple en se faisant mal accidentellement il peut constater que l adulte lui vient en aide alors qu il ne le fait pas autrement Les blessures peu vent ainsi lui para tre d une importance secondaire c t du r confort qu elles permettent d obtenir L enfant peut alors tr s vite user de ce type de com portement afin d inciter l adulte s oc cuper de lui Ce qui est d autant plus susceptible de se produire que des demandes plus directes ne parviennent pas lui procurer les soins attendus En somme pour agir sur le parent de
65. aune ou rouge L ge lyc e est plus concern par des fr quences probl matiques ou dange reuses de consommation de 6 10 en lyc e contre 1 5 en classe de 3 Nous avons pu rep rer un lien statistique fort entre consommation d alcool et de produits illicites et consommation de tabac En ciblant les fumeurs au coll ge l efficacit du rep rage est consid ra blement accrue Enfin il est tout fait clair que les jeunes qui sont th orique ment dans la situation d aller dans une consultation sp cialis e n y vont pas L explication Selon les m decins et les infirmi res scolaires la d marche est trop difficile entreprendre pour la majorit des jeunes Notre tude a port sur trois d partements d Ile de France Yvelines Hauts de Seine et Val d Oise mais tous les jeunes n habitent pas dans les centres urbains ceux qui doivent prendre le train pour aller consulter deux stations plus loin n y vont pas Ce probl me de distance n est pas le plus p nalisant le principal frein relev serait que prendre un rendez vous par t l phone n est pas chose facile et arriver sur un r pondeur est assez redoutable J invite les responsables des consulta tions y r fl chir Par ailleurs sur le plan qualitatif cette tude montre la satisfaction des person nels de l ducation nationale que nous avons mobilis s Les motivations appa rues en termes d appropriation de lou til Dep Ado e
66. bilisation nous pouvons faire comprendre ces personnes o se situe leur int r t c est ce que nous tentons de faire au quoti dien en expliquant et prenant le temps n cessaire Je leur explique par exem ple l int r t de manger mieux et de tout pour avoir un apport suffisant en vita mines et min raux qui sont indispen sables pour de nombreuses activit s de l organisme du cerveau en particulier L int r t aussi de pratiquer une activit physique pour maintenir la masse mus culaire etc Enfin nous insistons beau coup sur la notion de convivialit et de plaisir les tudes scientifiques d mon trent que la solitude et l isolement sont corr l s la d nutrition il est extr me ment important que les personnes g es puissent se retrouver avec d aut res personnes pour manger avec plai sir et m me avec gourmandise Propos recueillis par Yves G ry 1 IMC rapport poids en kg taille2 aide l action Aider le public identifier la qualit nutritionnelle des aliments Chercheur l Inserm sur la nutrition Nicole Darmon 1 a voulu rep rer les aliments com binant la qualit nutritionnelle la plus lev e avec le prix le plus raisonnable dans une optique de r duction des in galit s de sant La grille qu elle a labor e consacre la qua lit nutritionnelle des produits non transform s fruits l gumes f culents etc et met en alerte sur les produits manufactur s transfor
67. chologie du d veloppe ment principes applications et implica tions In Tessier R Tarabulsy G M dir Le mod le cologique dans l tude du d ve loppement de l enfant Sainte Foy Presses de l universit du Qu bec 1996 9 59 5 Bronfenbrenner U Making human beings human Bioecological perspectives on human development Thousand Oaks CA Sage 2004 6 Cresson G La production familiale de soins et de sant La prise en compte tardive et inachev e d une participation essentielle Recherches familiales 2006 n 3 7 16 7 Rubin K H Chung O B Parenting beliefs behaviors and parent child relations New York Psychology Press 2006 8 Bronfenbrenner U Ecology of the family as a context for human development Deve lopmental Psychology 1986 22 723 42 9 Sabatier C Enfant et milieux In Ron dal J A Esperet E dir Manuel de psycho logie de l enfant Sprimont Mardaga 1999 157 90 10 Sanders M R Morawska A Peut on am liorer les r sultats des enfants en modi fiant les connaissances des parents leurs attentes dysfonctionnelles et la r gulation de leurs motions In Tremblay R E Barr R G Peters R de V dir Encyclo p die sur le d veloppement des jeunes enfants Qu bec Centre d excellence pour le d veloppement des jeunes enfants 2006 1 13 Disponible sur le site www enfant encyclopedie com documents Sanders MorawskaFRxp pdf derni re consul tation le 6
68. ctif Les infirmiers scolaires assurent les heures d ducation la sexualit rarement en classe enti re encore moins plusieurs classes r unies mais le plus souvent en demi classe et en bin me avec une autre personne form e de l quipe ducative ou avec une personne ressource du centre de planification de proximit Le plus difficile est de planifier les heures d information pr vue par la loi de 2001 par d faut de disponibilit des l ves et ou de la volont de l quipe ducative Parmi les missions de ces personnels de sant d finies par la circulaire du 15 janvier 2001 la premi re est l accueil l coute puis entre autre la r ponse aux demandes de renseignements Lors de ces consultations infirmi res la relation est individuelle et un dialogue singulier s instaure dans la confiance et le respect du secret professionnel non m dical inh rent notre profession Ceci est d ailleurs r guli rement expliqu aux jeunes qui ne font la diff rence entre la r serve des membres de l quipe ducative et le secret professionnel des personnels sant et sociaux Il est d crit trois modes de fonctionnement de l infirmi re scolaire dans la pratique Si le premier et le second sont des pratiques quotidiennes je mets une r serve sur la derni re phase ne jouent pas la carte de responsabilisation L infirmi re de l ducation nationale et de l Enseignement sup rieur est ducatrice de sant c est
69. cture associative qui s efforce par le biais d une recherche action d valuer la pertinence de certains outils notam ment de rep rage la suite de ces tu des nous proposons des formations aux m decins g n ralistes mais aussi aux professionnels de la sant scolaire afin de faire passer une id e fondamentale l utilit du rep rage pr coce La d marche RPIB en mati re d alcool NDLR voir encadr part du constat suivant avant d avoir des dommages somatiques ou et psychiatriques appa rition d une d pendance li s la consommation d alcool la personne tra verse une p riode de consommation risque Cette p riode est importante rep rer car c est l que le professionnel de sant doit effectuer un travail de pr vention L id e est simple la r duction du risque passe par la r duction de la consommation La d marche RPIB per met ensuite une intervention La logique consiste demander aux professionnels de sant d valuer le niveau de risque attach la consommation d alcool et derri re cette valuation de se mettre en position de conseil Cette d marche Intervention br ve QB a dans un pre mier temps concern les adultes elle a connu une extension en termes de tranches d ge vers le haut et vers le bas et elle est aujourd hui recommand e pour d autres probl mes de sant S H Quel est le point fort du rep rage pr coce et de l int
70. ctures Outil Olivier Delmer V ronique Fava Natali Sandra Kornel sas tE EEEE Ei 48 Erratum En page de sommaire du n 399 une erreur s est produite dans l attribution des illustrations du dossier Toutes nos excuses Lynda Corazza qui est l auteur des dessins de ce num ro sur les jeunes en insertion Mars Avril 2009 A L ante qualit de vie Entretien avec Philippe Michaud m decin addictologue au centre d alcoologie de Gennevilliers directeur m dical de l Institut de promotion de la pr vention secondaire en addictologie Ippsa Le rep rage de la consommation d alcool est efficace chez les jeunes Les jeunes de 15 25 ans qui ont une consommation risque d alcool ne fr quentent pas les consultations sp cialis es de pr vention souligne Philippe Michaud m decin addictologue Pourtant il est possible de faire un rep rage pr coce de cette consom mation g n ralement associ e au tabac et au cannabis puis de mener des inter ventions de pr vention Se fondant sur un mod le qu b cois de rep rage l Ippsa forme les m decins g n ralistes et les professionnels de la sant scolaire La Sant de l homme L Institut de promotion de la pr vention secon daire en addictologie Ippsa suit la d marche impuls e par Organisa tion mondiale de la sant intitul e Rep rage pr coce et intervention br ve RPIB De quoi s agit il Philippe Michaud L Ippsa est une stru
71. d interrom pre une grossesse d autres manifestent une h sitation et semblent manquer du soutien de leur conjoint comme si les contraintes de la vie sexuelle du couple incombaient seulement la femme Hommes femmes in galit s persistantes Ainsi se pose la question de la responsabilit tre responsable de la contraception tre responsable de don ner la vie ou pas C est laune de la responsabilit que se mesure en effet l in galit entre hommes et femmes si l galit hommes femmes est tablie dans la loi elle est loin d tre acquise dans la r alit comme en t moigne le cas du jeune homme qui vient au Plan ning pour v rifier que sa copine est vierge o celui d battu en r union des conseill res de deux jeunes filles en fuite pour viter un mariage forc Mais au del de ces cas tr s flagrants on res sent plusieurs reprises la solitude des femmes dans des situations qui concernent pourtant le couple Lire Simone Veil pendant la pause Ainsi le tableau bross par le film permet aussi de faire l tat des lieux des acquis du f minisme Ceux ci sont repr sent s directement par le travail r alis au Planning o l on informe o l on peut recevoir une prescription de contraception o l on est accompagn e LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 CA cine esant dans la d marche vers IVG autant d actions qui t moignent du droi
72. de consom mation d alcool Par ailleurs bien que leur incidence ait faiblement augment au cours des vingt derni res ann es les probl mes li s la sant mentale sont assez communs chez les jeunes aux Pays Bas 2 Les modes de vie d favo rables la sant et les probl mes de sant mentale sont plus fr quents chez les jeunes ayant un faible niveau d du cation L un des groupes cibles les plus importants est celui des jeunes en fili re technique ou en apprentissage Les coles peuvent apporter une contribution substantielle la sant et au bien tre des jeunes Un faisceau de preuves a merg depuis vingt ans per mettant d informer les gouvernements les coles les organisations non gou vernementales les professeurs les parents et les l ves sur l efficacit des programmes de sant l cole Les pro grammes scolaires int gr s holistiques et strat giques sont plus m me d in duire une meilleure sant et des r sultats scolaires positifs que les programmes purement informatifs et uniquement enseign s en classe 3 Cet article pr sente trois initiatives des Pays Bas dans le champ de la pro motion de la sant l cole Prima En avant pour la sant et coles pour la sant en Europe Pr vention de la violence en primaire Prima est un programme de lutte contre la violence y compris la pers cution et le ph nom ne de bouc mis saire dans les coles p
73. du cholest rol lui qui n avait jamais t malade Il n avait mang ni ufs ni viande ni lai tages et il n aimait pas beaucoup le poisson Nous avons t tr s directifs LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 Cet homme a arr t son r gime draco nien et a recommenc manger de tout et en un an il a r cup r Il avait un taux effondr de s l nium contenu essentiellement dans les prot ines le corps en a besoin non seulement pour assurer son r le anti oxydant mais aussi parce qu il est indispensable pour fabriquer les hormones thyro diennes entre autres S H Comment informer sans culpabiliser Tout d abord lors de ces s ances d information m dicale sur la nutrition je fais passer des messages simples mais essentiels contrairement au tabac ou alcool l alimentation ne doit pas tre per ue comme un facteur de risque et g n rer de l anxi t Il n y a pas d ali ment mauvais et toxique en soi tout est une question d quilibre Il faut s ali menter suffisamment de fa on struc tur e en faisant de vrais repas Donc ne pas inqui ter mais expliquer sans rel che On ne peut pas pointer du doigt des personnes qui ne sont pas m me de comprendre les messages qui leur sont donn s Et si elles ont compris les messages elles peuvent ne pas avoir les moyens financiers de les mettre en pra tique spontan ment Plut t que de nourrir l angoisse et la culpa
74. e d ducation th rapeutique du patient Cette d marche ducative du patient fait donc partie int grante des comp tences de l Institut qui a d velopp une expertise dans ce domaine L INPES met en place diff rents projets et actions s articulant autour de cinq axes e favoriser les changes entre profes sionnels e nourrir la r flexion des professionnels de sant dans le champ de l ducation du patient e mettre la disposition des profes sionnels des outils ressources guides e d velopper l expertise en simpli quant dans les formations e r aliser des tudes et des recherches Un professionnel sur deux form en ducation du patient Pour mettre en uvre l ducation th rapeutique du patient les profes sionnels de sant doivent acqu rir des comp tences qui le plus souvent ne font pas partie du contenu de leur for mation initiale un peu plus de 50 seulement des structures de formation initiale des professionnels de sant proposent un enseignement sp ci fique en ducation th rapeutique du patient 2 Aussi l INPES intervient plusieurs niveaux et d veloppe des outils per mettant d aider la formation et l ac tion des professionnels Il a d j con u deux outils destin s aux formateurs en ETP le kit D pistage des cancers et les kit et CD Rom Maladie d Alzheimer et maladies apparent es La bo te outils interactive en ducation du pa
75. e le relais des parents ainsi entre 16 h 30 et 19 h si 83 de ces enfants passent la plupart du temps avec leurs parents 7 vont en garderie p riscolaire 5 sont pris en charge par leurs grands parents et 2 par une assistante maternelle Source Drees Etudes et r sultats n 678 f vrier 2009 Petite enfance revue des revues Vers l ducation nouvelle la publication des Cem a consacre un num ro l accueil de la petite enfance pr sent comme un choix de soci t Parmi les th mes trait s dans ce dossier la cr che au centre d un r seau ducatif co duquer ce que l enfant ne peut pas faire Onze associations territoriales des Cem a sont impliqu es dans deux cents actions de formation li es la petite enfance et pour six d entre elles dans le cadre des formations d assistantes maternelles la demande des conseils g n raux noter par ailleurs que la revue Actualit s sociales hebdomadaires ASH a publi fin 2008 un suppl ment qui analyse les modes d accueil des jeunes enfants en livrant une int ressante per spective historique Enfin dans l une de ses derni res livraisons Informations sociales revue de la Caisse nationale d allocations familiales consacre un dossier central aux Nouvelles figures de la parentalit Avec notamment au sommaire l art d accommoder les parents G Delaisi de Parserval tre parents dans un couple mixte la reconna
76. e l Espace r gional de sant publique Rh ne Alpes Cette seconde dition revue et corrig e de L valuation en 9 tapes constitue une aide la d marche d valuation Chacune des neuf tapes de l valuation est expliqu e Les pr ala bles l valuation le cadre logique du pro gramme la planification de l valuation ques tions crit res et indicateurs les m thodes d valuation et sources de donn es le recueil d informations par enqu te l organisation de l valuation par le cahier des charges la r ali sation de l enqu te d valuation l analyse des donn es et la r dac tion du rapport la valorisation de l valuation pour une prise en compte des recommandations Sandra Kerzanet Lyon Espace r gional de sant publique Rh ne Alpes 2008 34 pages En ligne http www ersp org evaluation pdf eval_9_ etapes_08 pdf Am liorer l offre en mati re d alimentation saine dans les coles et les collectivit s exp riences et pistes pour relever le d fi Nicolas Guggenb hl Ce guide d veloppe une s rie de projets mis en place dans diverses coles en Communaut fran aise et en Commu naut germanophone pour offrir une ali mentation plus quilibr e aux l ves Il se base sur neuf projets d coles visit es ainsi que des changes effectu s dans le cadre du r seau Mieux manger l cole mis en place par la Fondation Ro Baudouin Il vise identifier
77. e lui donne pas les cl s de son ind pendance et de son panouissement futurs La v ritable libert n est pas d ob ir ses pulsions ce qui impliquerait une soumission elle n cessite au contraire une ma trise de soi et une initiation aux codes de la soci t qui s acqui rent pr cocement au sein de la famille d abord puis au contact de l cole des pairs et de tout l environnement Cette autorit l per mettra la libert car l individu pourra exercer sa puissance d agir et exprimer sa singularit en toute connaissance de cause et en pleine autonomie P Jean Pierre Pourtois P Huguette Desmet d partement de d veloppement familial et communautaire facult de psychologie et des sciences de l ducation Universit de Mons Belgique R f rences bibliographiques 1 D coret B Famille Paris Anthropos 1998 112 p 2 Lahaye W Pourtois J P Desmet H Trans mettre D une g n ration l autre Paris Puf coll Hors collection 2007 384 p 3 Ferry L Famille je vous aime Politique et vie priv e l ge de la mondialisation Paris XO dition coll Essai 2007 216 p 4 Gauchet M L enfant du d sir Paris Gal limard coll Le d bat n 132 novembre d cembre 2004 98 121 5 Singly de F Les uns avec les autres Paris Armand Colin coll Individu et soci t 2003 272 p 6 Bourdieu P R ponses Pour une anthropo logie r flexive Paris
78. e mortalit S H Pour pr venir la d nutrition vous avez mis en place des consul tations des groupes d information et des ateliers au sein du Centre d partemental de pr vention pour r ussir son vieillissement CDPRV Valence Dr me comment tra vaillez vous Nous avons cr une consultation m dicale globale qui repose sur une valuation compl te incluant l quilibre la m moire avec une consultation m moire les aspects sociaux avec une assistante sociale et la nutrition item pour lequel nous d pistons les facteurs de risques Dans ce cadre apr s la consultation qui permet de d pister un risque je propose aux personnes g es une consultation plus compl te pour v rifier avec la di t ticienne l histoire alimentaire Il leur est alors propos d entrer dans un groupe de dix person nes maximum pour lesquels je fais une premi re information m dicale sur la nutrition et les nutriments afin d expli quer pourquoi il faut s alimenter avec quels types de nutriments comment limiter la survenue de certaines patho logies plus fr quentes avec l ge puis la di t ticienne avec qui je fonctionne en bin me traduit les nutriments en aliments de fa on concr te au cours des trois ateliers qu elle anime information nutritionnelle travers les aliments apprendre faire des achats acheter pr parer et bien s r cuisiner puis pren dre un repas en commun Nous menons ensu
79. e penser d agir de structurer son uni vers Ainsi les enfants vont ils tr s t t int rioriser les r gles pr sentes au sein du milieu de vie C est pourquoi il s agit d une persuasion Et celle ci se fait l insu des enfants On dira donc qu elle est clandestine En effet l ducation est largement implicite 7 de l na t sa force Ces structures incorpor es sont profond ment ancr es dans l individu et lui permettent d appr hender le monde diff remment selon les milieux d origine Il existe ainsi des logiques familiales d insertion sociale 8 qui dif f rencient les familles en fonction de leur histoire et de leur milieu socio co nomique Toutefois m me si certaines familles sont mieux arm es que d aut res pour faire face aux probl mes du catifs actuels il reste qu une nouvelle conception de l enfant s est d velopp e et atteint tous les milieux D une soci t moderne une soci t postmoderne Au sein de cette soci t en profonde mutation les parents ont de nouvelles th ories implicites de l ducation Ils les mettent en uvre d s la naissance de leur b b qui re oit une ducation bien diff rente de celle de la g n ration pr c dente Une tude longitudinale 2 montre que les changements en mati re d ducation sont consid rables d une g n ration l autre D une ducation moderne on en vient une ducation postmoderne Le statut de la per
80. e piei meia bre do a dripke dime in ieeja igr du La birna iry bdpa Mare be perb opata jne npr H p Ea rebon CONS p SN Ca OT AOP RC LE pga pon SRE tpar n paa PSS SBa CE PA DB pobira bams CH SECNS EME Ara genou d pet haia bi ba hotes d op rer et une Dons i E Acie prose pas Plormece Che Eve mt More Cure falacsenn dure cel meme dera ip caen chu c p res ar mrninnn a cuon pour be n Dion baaria cu La ec ce reia du That ANE CS GS CSS PORTO CS TOME CLO PRPSUICLE Sri AAULEE BE ni dria a WEE 0h LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 EN EDUCATION DU PATIENT Forme de connaissance courante dite de sens commun caract ris e par les propri t s suivantes elle est socialement labor e et partag e elle a une vis e pratique d organisation de maitrise de l environ nement mat riel social id el et d orientation des conduites et communications elle concourt l tablissement d une vision de la r alit commune un ensemble social groupe classe ou culturel donn lloch H Ch marna R Gallo A Locomia P Lo Ny F Postel J et al Grond dctionnoire de lo psychologie Paris Fronces Larousse 1791 propos s au formateur En outre une rubrique Liens utiles propose une liste de sites Internet et lieux ressources en ducation du patient avec pour cha cun un bref descriptif Des vid os d exemples d entretiens exploratoires ou des t moignages mais auss
81. e propos l article de J P Pourtois et H Desmet dans ce dossier Ainsi d s le plus jeune ge on attend que l enfant devienne une fille comp tente ou un gar on comp tent de sa culture qu elle il ma trise des outils et des symboles culturels adopte des comportements et s engage dans des activit s particuli res selon des mod les sociaux li s son sexe son ge son milieu et son poque Le d ve loppement psychomoteur l acquisition de repr sentations la cr ation de liens sociaux le d veloppement du langage la r gulation du comportement la prise de conscience de son identit sexu e sont des exemples de t ches d velop pementales dont la ma trise sociale ment attendue optimise le potentiel de croissance en sant des d buts de la vie Dans les deux premi res ann es de la vie le r le essentiel des donneurs de soins parents professionnels sera de soutenir le d veloppement phy sique cognitif et moteur tout en cr ant les conditions favorables l ta blissement d un attachement s curis Avec la demande d autonomie crois sante partir de 2 ans il s agira davan tage de favoriser l acquisition de l in d pendance physique et la ma trise du comportement Le contexte socio cologique du d veloppement humain D embl e ins r dans un tissu social l enfant va se construire tra vers ses relations avec autrui dans dif f rents milieux qui vont le transformer et que
82. ec amp Doc Lavoisier 2008 320 p 3 Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments Afssa D finition de profils nutritionnels pour l acc s aux all gations nutritionnelles et de sant propositions et arguments Afssa juin 2008 85 p En ligne http www afssa fr Documents NUT Ra Profils pdf Mars Avril 2009 Petite enfance et promotion de la sant Quel peut tre l environnement le plus favorable au d veloppement du petit enfant entre 0 et 6 ans De quelles connaissances dispose t on en la mati re Nathalie Houzelle Nathalie Coulon et Jacques Fortin ont accept de coordonner ce dossier pour La Sant de l homme et nous les en remercions Leur objectif mettre votre disposition dans un langage accessible les connais sances et les pratiques sur la petite enfance la parentalit le d veloppe ment des comp tences psychosociales chez les tout petits Donner la parole aussi aux professionnels qui accueillent les 0 6 ans en particulier les assistan tes maternelles les professionnels des lieux d accueil comme les cr ches les services de Protection maternelle et infantile PMI Dans sa premi re partie ce dossier dresse un tat des connaissances sur quelques th mes qui nous ont sembl incontournables le cadre du d velop pement socio cologique de l enfant ou l importance de l environnement dans le d veloppement du tout petit D s le d but de la vie la sa
83. enne les fumeurs r guliers fument moins d un paquet 13 5 cigarettes par jour ils sont la moiti 47 fumer dix cigarettes par jour ou moins Ce niveau de consom mation quotidienne est parmi les plus bas observ s dans l ensemble des pays couverts par ITC 1 e Les trois quarts des fumeurs fran ais veulent arr ter de fumer Pr s des trois quarts des fumeurs ont d j essay d ar r ter et ont l intention de le faire dans le futur Pr s de 40 des fumeurs envi sagent d arr ter dans les six mois venir La grande majorit d entre eux 88 regrettent leur d pendance 63 tant tout fait ou plut t d accord avec le fait que le gouverne ment devrait faire davantage pour aider les fumeurs arr ter Un tiers seule ment 35 des fumeurs ayant consult un m decin au cours des six derniers mois ont re u de sa part des conseils sur les moyens d arr ter e Les fumeurs fran ais ont conscience des cons quences n fastes du tabac Une majorit de fumeurs 55 a sou vent pens au cours du dernier mois aux dommages caus s par le tabac e Le prix des cigarettes et les risques pour la sant sont cit s comme motifs d arr t par respectivement 62 et 48 des fumeurs Presque 60 des fumeurs ont souvent ou tr s souvent pens largent consacr lachat des ciga rettes Plus de 30 rapportent avoir au cours des six derniers mois d pens pour des cigaret
84. ens e de l imagination et l int gration des motions En cons quence le groupe d experts se prononce contre les chaf nes sp cifiques pour b b s Reprenant les conclusions de ce groupe d ex perts le minist re de la Sant via sa direction g n rale de la Sant DGS a rendu la mi 2008 un avis 3 la DGS consid re notamment que le concept de programme adapt l en fant de moins de 3 ans n a pas de sens elle Se prononce contre les cha nes sp cifiques pour les enfants de moins de 3 ans d conseille la consommation de t l vision jusqu l ge d au moins 3 ans ind pendamment du type de pro gramme consid re qu au del de 3 ans chez le jeune enfant l usage de la t l vision doit tre particuli rement prudent En cons quence la DGS recommande notamment que les soci t s commercialisant des missions destin es aux jeunes enfants ne puissent all guer de b n fices pour la sant ou le d veloppement de l enfant non prouv s scientifiquement Y G 1 Voir aussi sur ce sujet lentretien avec Christian Gautellier L ducation au regard est aussi indispen sable l enfant que l ducation au go t paru dans le dossier du n 396 juillet ao t 2008 de La Sant de l homme intitul M dias et sant d velopper l esprit critique btip www inpes sante fr SLH arti cles 396 02 htm 2 www collectifciem org 3 Avis de la direction g
85. ent nous appelons dans notre jargon profes sionnel la socialisation de l enfant en maternelle S H Pourquoi avoir inscrit votre tablissement dans cette d marche Notre cole a b n fici il y a quel ques ann es d un stage cole NDLR formation au cours duquel est inter venu Jacques Fortin p diatre et ancien professeur en Institut universitaire de for mation des ma tres UFM galement auteur du programme Mieux vivre ensemble d s l cole maternelle qui Un programme pour d velopper les comp tences psychosociales des tout petits Le programme Mieux vivre ensemble d s l cole maternelle a t concu par Jacques Fortin p diatre et professeur en sciences de l ducation en concertation avec un groupe d enseignants d coles primaires Il vise cr er un climat scolaire apais favorable aux acquisitions cogniti ves et au d veloppement global de l enfant Il est exp riment dans de nombreuses coles en France Son objectif est de permettre aux jeunes l ves d acqu rir un certain nombre de com p tences avoir confiance en soi savoir exprimer et g rer ses motions rep rer celles des autres tre attentif l autre respecter les r gles et les lois savoir g rer les conflits pacifi quement etc Un manuel labor pour les enseignants comporte des fiches et du mat riel p da gogique en lien avec les programmes scolaires Le programme se d roule tout au long
86. ent d une presse profes sionnelle cibl e d veloppement du secteur associatif mise en place d une convention collective de branche pour les assistantes maternelles employ es par un particulier droit individuel la formation tout au long de la vie labo ration de r f rentiel m tier 4 d ve loppement des relais d assistantes maternelles Avec un peu d audace on pourrait m me imaginer pour les assis tantes maternelles un droit l accom pagnement professionnel dans une d marche qualit Pour le d veloppement harmonieux de l enfant Les apports de la formation initiale obligatoire permettent l assistante maternelle d appr hender l ensemble des besoins de l enfant en renfor ant les savoirs et les savoir faire et de contribuer ainsi la promotion de sa sant Cette derni re est d finie selon la charte d Ottawa comme un processus qui conf re aux populations les moyens d assurer un plus grand contr le sur leur propre sant et d am liorer celle ci L assistante maternelle offre len fant et sa famille un accueil indivi dualis dans un cadre familial Cela permet l enfant de grandir avec une figure d attachement stable en com pl ment des figures d attachement parentales puisque seule lassistante maternelle la responsabilit de pren dre soin de l enfant et que cette respon sabilit ne peut tre d l gu e La for mation initiale insiste sur
87. entes techniques de pu riculture que de les rassurer sur les pratiques qu elles ont d j mises en place avec leur enfant En PMI nous n avons pas que le c t sanitaire nous essayons de faire de la pr vention long terme cela prend du temps cela n ces site un suivi souligne un p diatre dans un centre Adapter les r gles et les conseils Une grande partie des familles qui viennent en consultation dans les PMI sont dans des conditions mat rielles conomiques et sociales difficiles ren voyant alors une des orientations sp cifiques de ces structures La connais sance du quartier est un moyen pour les professionnels de relativiser les situa tions individuelles auxquelles ils sont confront s en termes de pr carit mat rielle Alors pour faire leur travail de pr vention destin e aux m res et aux enfants du mieux possible ils n gocient quelquefois avec les principes officiels qui r glementent les consultations Ainsi quand cela est n cessaire et compte tenu de situations particuli res des prescriptions avec ordonnance sont parfois r alis es Bien que cela ne soit pas du r le des m decins de PMI pro c der de la sorte est vraisemblablement le seul moyen pour que certains enfants aient par exemple acc s des m di caments Autre exemple d adaptabilit dont doivent faire preuve les professionnels pour prendre en compte la situation socio conomique r elle dans laquelle se
88. environ huit co les dans un quartier Des tracts avec des s ries de jeux sont distribu s dans les cours de r cr ation d un site Internet et d une newsletter La campagne fait l objet d une diffu sion la t l vision parall lement la mise en uvre dans les coles et les quartiers des initiatives cit es ci dessus Huit programmes passent la t l vision nationale la formule du programme inclut un jeu se concentre sur un th me et propose une id e de la semaine La campagne conna t un vif succ s Plus de la moiti des coles ont consa cr davantage de temps la sant depuis leur participation Un quart des coles est d termin inclure la sant dans sa politique d tablissement 12 des coles participeront nouveau l an prochain La campagne a ainsi permis d attirer l attention d un grand nombre d coles sur le besoin de porter une attention structurelle la sant et au bien tre Mais ces interventions doi vent tre consolid es pour d montrer leur efficience sur le plus long terme R seau europ en des coles en sant Enfin troisi me initiative concernant la promotion de la sant dans les coles les Pays Bas participent l European Network of Health Promoting Schools ENHPS ou Schools for Health in Europe SHE 5 Ce r seau europ en a permis d ajouter la promotion de la sant au programme des coles dans plusieurs pays membres de l Uni
89. er l Rendre compte de la complexifica tion des situations parentales ma ainsi amen parler en termes de disposi tif de parentalit ce qui signifie qu au plan individuel un enfant peut avoir composer avec un nombre variable de figures parentales organis es pour lui selon un dispositif volutif Cette situa tion a de multiples cons quences remettre en question les bases de lor ganisation juridique de la famille Apr s la d sinstitutionnalisation de l union conjugale le principe de l exclusivit de la filiation constitutif de notre organi sation est s rieusement branl multiplier les interrogations sur ce qu est la parentalit qui place au cen tre du rapport l enfant les processus d affiliation et les liens tablis avec ses parents d velopper les appr hensions au sujet des enfants plac s dans ces situa tions relativement atypiques Il n est pas possible ici de d velopper les deux premi res dimensions Je me contenterai d apporter quelques l ments sur la place des enfants En effet c est elle qui demeure interrog e dans ces situations certes hors de la norme commune mais devenues quelque peu banales par la force des choses La place r serv e l enfant Lorsque r gnait le mod le de la famille conjugale indissoluble toutes les situations se trouvant hors de cette norme taient non seulement margina lis es mais fortement stigmatis es les di
90. erdiction Les poli tiques antitabac sont consid r es comme bien appliqu es 95 des fumeurs et 85 des non fumeurs pen sent que l interdiction de fumer dans les bars est totalement appliqu e ils sont 98 des fumeurs et 92 des non fumeurs d clarer la m me chose pour les restaurants e Fumeurs et non fumeurs soutiennent l interdiction de fumer Dans la mesure o l interdiction de fumer a permis de r duire l exposition la fum e de tabac un nombre grandissant de fumeurs et de non fumeurs ont exprim leur sou tien cette nouvelle r glementation Apr s l entr e en vigueur de l interdic tion la grande majorit des non fumeurs 96 et des fumeurs 86 estimaient que cette mesure tait une bonne o une tr s bonne chose De 28 avant l interdiction le pour centage de fumeurs en faveur de Pin terdiction dans les caf s et les bars est pass 60 apr s son entr e en vigueur Le soutien des fumeurs lin terdiction dans les restaurants est pass de 51 79 Figure 1 Les implications pour la lutte antitabac en France Ces r sultats montrent que fumeurs et non fumeurs sont favorables la mise en application et l extension des politiques d finies dans la CCLAT Ils confirment galement les r sultats obte LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 EX enqu te nus dans d autres enqu tes men es par l INPES Barom tre sant 2005 Imets
91. ervention br ve Son efficacit De nombreuses tudes d montrent que les IB r duisent le risque d alcool chez les personnes qui en sont destinataires Apr s une IB entre une et cinq personnes sur dix ont r duit leur consommation de telle fa on qu elle passe en dessous des seuils de risque lev Les tudes d montrent aussi que cette r duction de la consommation s ac compagne de la diminution d un certain nombre de facteurs de risques associ s comme l hypertension art rielle Le rep rage et la pr vention de la consomma tion d alcool peuvent tre efficaces chez les jeunes Ce qui laisse esp rer un tr s faible co t un effet important sur la sant publique La consommation exces sive d alcool arrive d apr s les valua tions de l OMS en troisi me position derri re le tabac et l hypertension en nombre de d c s chez les Europ ens S H Et le point faible Sa diffusion limit e cause d une assez forte r ticence voire une r sis tance des milieux professionnels de sant parler d alcool Cette r ticence a des fondements psychologiques vari s et assez g n raux L ambigu t de la soci t fran aise et des soci t s d ve 7E LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 lopp es en g n ral par rapport l alcool se retrouve chez les m decins Ils abor dent trop rarement ce sujet et m me quand nous leur proposons des forma tions gratuites pour
92. es 89 des personnes g es vivent domicile Le maintien d un bon tat nutritionnel est un facteur d terminant de bien tre contribuant retarder la survenue de pathologies entra nant la d pendance et l entr e en institution Face des risques de d nutrition il est important que les professionnels intervenant domicile puissent assurer une veille per manente sur ses indicateurs et mettre en uvre au quotidien des actions simples Malgr les nombreuses interventions domicile des interlocuteurs m dicaux et param dicaux on constate une r elle d perdition d informations Face ce constat d absence d valuation nutri tionnelle et de transmissions interpro fessionnelles domicile le besoin se LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 fait ressentir de mettre en place un sup port recueil de donn es et outil de tra vail l image du dossier personnalis de soins Cr er un outil de suivi C est partir de ce constat que Clau dette Dieuleveut di t ticienne sp cia lis e sur le th me de la d nutrition du sujet g a souhait d velopper un outil permettant de renseigner tous les param tres d terminants de l tat nutri tionnel des personnes g es vivant domicile Cest le carnet alimentation Le projet a t soutenu financi rement par le groupement r gional de sant publique Poitou Charentes le comit technique r gional nutrition CTRN et
93. esseurs d utiliser la m thode pour les encourager le faire de la bonne mani re et pour offrir un soutien durant la mise en uvre l ment cl du pro cessus d innovation des outils ont t d velopp s soulignant la marche sui vre et les bonnes pratiques la fois pour les organisations r gionales de soutien et les coles Si la mairie d une ville un service r gional de sant ou d ducation sou haite r soudre les probl mes de vio lence dans les coles primaires de mani re structurelle la m thode Prima est un bon choix Le personnel des agences r gionales de soutien est form par le NIGZ dans ce cadre il se voit remettre un manuel d crivant chaque tape comment int resser l cole des mod les de lettres du suivi des outils d valuation etc Mille sept cents coles primaires En avant pour la sant En avant pour la sant Ga voor gezond est une campagne nationale pour les coles primaires aux Pays Bas Avec En avant pour la sant les enfants professeurs et parents exercent des activit s ludiques et pertinentes sur la sant et la s curit Cette campagne combine des initiatives existantes et est un bon exemple de coop ration entre institutions publiques et priv es Les objectifs sont les suivants e la mise en place d un programme d action planifi mettre en place de mani re structurelle la sant et la s curit dans lagenda des coles
94. et explorer les diff rentes lignes de force impliqu es dans ce qui conditionne l offre alimentaire dans les collectivit s pour tenter de mieux comprendre la situation et au travers des diverses exp riences d gager des messages cl s des trucs et astuces pour tracer les pistes susceptibles d tre des facteurs de succ s pour faire voluer l offre alimentaire dans un sens favorable la sant S K Bruxelles Fondation Roi Baudoin 2008 58 pages Commande gratuite sur http www kbs frb be En ligne http www kbs frb be rubrique publications lectures outil Sida une maladie chronique pass e au crible Enqu te nationale sur le quotidien des personnes infect es Patrick Perett Watel Bruno Spire Groupe ANRS VE SPA Cet ouvrage pr sente et analyse les r sultats de la premi re grande enqu te nationale conduite en France aupr s des personnes s ropositives VE SPAVH Enqu te Sur les Personnes Atteintes r alis e en 2003 aupr s de 2 932 patients reprend sous une forme moins aride les analy ses conduites dans une trentaine d articles scienti fiques Le premier chapitre expose la m thodolo gie de l enqu te et un aper u des caract ristiques de la population tudi e La suite est organis e en quatre parties La premi re d crit la sant des personnes atteintes d un point de vue m dical psychologique et de la qualit de vie La deuxi me aborde le travail acc s
95. et lindi vidualisme et li es des croyances ou th ories na ves parentales concernant par exemple les tapes du d veloppe ment qui leur donnent du sens 7 LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 Bt Les styles ducatifs et la mani re dont les parents structurent les exp riences de l enfant d pendent des cultu res des conditions de vie conomiques et sociales des environnements fonc tionnels mais aussi des caract ristiques de l enfant 2 8 9 La comp tence parentale cr er les conditions favora bles au d veloppement des enfants importe plus que les aspects structuraux de la famille elle n est pas li e l homo ou l h t rosexualit des parents voir ce propos l article de G Neyrand Des interventions visant aider les parents modifier le comportement de leurs enfants et am liorer leurs relations avec eux le confirment 10 Le processus de socialisation im plique d autres milieux et d autres groupes que la famille qui ne parta gent pas obligatoirement les m mes projets pour l enfant qui peuvent v hi culer des valeurs et des normes diff rentes avec lesquelles le jeune enfant devra composer d s le plus jeune ge si sa garde est partag e par diff rents acteurs Il se trouvera en effet au c ur d un certain nombre de passages de relais de collaborations de concur rences aussi entre des personnes et des groupes diff rents 1 Les sy
96. ffre la pos sibilit des formateurs intervenant dans des cadres de formation diff rents de choisir des exemples d activit s et de les utiliser en fonction des objectifs p dagogiques qu ils poursuivent Elle constitue un support technique facilitant la t che des formateurs aussi bien dans la pr paration que dans l ani mation des s ances de formation Le formateur peut ainsi cr er ou compl ter ses propres diaporamas pour animer des s ances de formation en int grant des d roul s de s ances des d finitions ou des vid os fournies au sein de la bo te outils Il peut b tir des sessions de dur e et de contenu variables pour LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 A T t charger i Saporarza PPT T t cnanger i Saporama PPT de T t changer le daporar s PPT ducation du pat EN DUCATION DU PATIENT Comment favoriser un travail entre plusieurs professionnels diff rents Les exemples d animation de formation sous forme de diaporamas peuvent tre enregistr s sur l ordinateur du formateur pour tre utilis s tels quels ou enrichir un diaporama existant EN DUCATION DU PATIENT lent selon les cas initier ou former les pra ticiens l ducation du patient Soixante dix exemples d activit s de formation pour s adapter aux besoins de formation des soignants Structur e autour de neuf chapitres finalit s et d finitions pratiques du c
97. ficile Comment utiliser ce film comme support de dialogue avec des adolescents de discussion et d ducation sur la vie sexuelle et affective Suggestions concr tes d animation Apr s la vision d un film en groupe il est natu rel d changer les avis et les impressions Commen ons tr s simplement cette anima tion par un change informel qui donnera l oc casion aux participants d exprimer leurs appr ciations sur le film On pourra galement leur demander s ils ont appris quelque chose s ils ont t choqu s par l un ou l autre l ment si le film suscite des questions particu li res Invitons ensuite les participants r agir quelques questions que le film pose implici tement Pour alimenter le d bat on a d ve lopp ces questions sous la forme parfois un peu provocatrice d all gations et des r ac tions qu elles pourraient susciter Les jeunes et m me les moins jeunes sont mal inform s en ce qui concerne la sexualit c est paradoxal le sujet n est plus tabou les moyens de communication et d information n ont jamais t aussi accessibles il y a un gouffre entre l information objec tive ou scientifique et la r alit v cue des per sonnes tout le monde sait que le tabac est mauvais pour la sant Est ce que cela emp che de fumer pour passer l information doit tre per sonnalis e et non culpabilisante Or parmiles messages diffus s par bon nombre
98. gne Les deux documents pr sent s ici sont le r sultat de l analyse men e sur des exp riences en mati re de techniques d animation et d utilisation d tudes de cas en for ei mation Ces supports ne se veulent pas des expos s mod les de ce qui peut tre r alis en formation mais pr sentent sous forme de fiches des exemples de tech niques utilis es dans un contexte donn Le premier document Quelques exp riences de techniques d animation en for mation d crit de fa on synth tique l utilisation dans le cadre de formations actions Quelques exp riences AN du M taplan du Photolangage ou de techniques simples d animation permettant de techniques d animation d aborder les concepts d ducation pour la sant les intentions ducatives ou encore la notion de pr carit Le deuxi me document La technique de l tude de cas d cline les objectifs les contenus les consignes et le d roulement de cette technique d animation appliqu s diff rents publics travailleurs sociaux animateurs jeunesse per sonnels de sant ou encore enseignants ds D O D Rennes Cres Bretagne juin 2008 12 pages et 16 pages En ligne http www cresbretagne fr pageD 2 Guide animation htm A LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 L valuation en 9 tapes Document pratique pour l valuation des actions sant et social Groupe ressource en valuation d
99. hez l enfant et orienter les parents vers les instances comp tentes pour qu ils puissent tre aid s dans leurs difficult s Si l enfant se comporte avec n importe quel adulte comme s il s agissait d un parent s il se met en danger en pr sence de sa m re ou de son p re si de mani re persistante il est incapable de s en d ta cher et ressent une peur extr me face aux trangers s il est excessivement agressif il convient de s interroger par rapport la qualit de l attachement ta bli au sein de son foyer 11 Conclusion En bref l enfant fait preuve d in croyables capacit s d adaptation pour inciter ses proches s occuper de lui rep rant de mani re instinctive ce quoi ils sont sensibles En outre il a beaucoup de ressources pour trouver dans son environnement les personnes qui vont lui permettre d obtenir la pro tection et l aide dont il a besoin Par cons quent plus il est entour de per sonnes susceptibles de lui apporter les soins n cessaires plus il aura de chan ces de trouver la s curit Bien s r la relation la principale figure d attache ment g n ralement la m re parce qu elle est durable et quotidienne joue un r le essentiel Son poids va cepen dant varier en fonction des autres rela tions que l enfant tablit commencer par celle avec l autre parent mais aussi celles avec des adultes en dehors de la famille nucl aire Rapha le Miljkovitch
100. i une liste de livres sous forme de t moignages et de romans compl tent la gamme des outils disposition des formateurs Acinrhes Ge gliors Unge ira R s Toahmiguri amp f rdmaon Lieu d changes une mutualisation d exp riences au service de la qualit des formations Apport fh ornques Eniten Arlciss en tremper La bo te outils a b n fici des Liens utiles exemples d activit s de formation que Gi les membres du groupe de travail utili voir lire sent eux m mes dans leurs formations ES R Mronces des rieles Elle s enrichira d autres activit s et int ss grera les remarques des internautes par ticipant au forum sur Internet Ce forum v ritable lieu d change entre les for mateurs intervenant en ducation du patient permet chacun de faire part de ses exp riences et de nourrir une r flexion quant la cr ation et lani mation de s ances de formation en du cation de patients Isabelle Vincent M decin psychosociologue directrice adjointe direction de la communication et des outils p dagogiques Jean Marc Piton Charg d dition INPES 1 Cette bo te outils est disponible en deux versions site Internet et DVD Rom Le DVD Rom contient des vid os suppl mentaires Le site Internet http outils formateurs education patient inpes fr index php dispose par ailleurs de fonctions de commentaires sur les activit s de la bo te outils au sein d un for
101. ine selon les termes de Pierre Bourdieu La famille est l institution qui a sans doute le plus chang au cours de ces derni res d cennies Ses structures ont pris des formes vari es Il n y a plus aujourd hui un type unique de famille consid r comme id al D s lors la d fi nition de celle ci devient extr mement floue Une famille est form e de per sonnes qui se consid rent comme fai sant partie de la m me famille 1 De plus elle n est plus n cessairement un mod le stable et de longue dur e Pourtant contrairement aux id es fr quemment avanc es elle reste d une vivacit sans pareille Les liens familiaux n ont m me jamais t aussi profonds et intenses qu aujourd hui et cela malgr le nombre lev de divorces Dans la tr s grande majorit des cas les parents aiment leurs enfants et d sirent par dessus tout leur plein panouisse ment 2 Les enfants en retour affir ment trouver le bonheur au sein de leur famille Famille je vous aime constate d ailleurs Luc Ferry 3 Effectivement les parents insistent de nos jours pour reconna tre la sin gularit de leurs enfants l individualit de ceux ci est devenue un enjeu majeur pour eux D s lors ils deman dent que l on fournisse leur prog niture les conditions de son mancipa tion L angoisse des familles cet endroit est tangible et susceptible de cr er des tensions avec les instances l
102. is tort Les Bureaux de Dieu comme un film sur les centres de Planning familial Il est vrai qu il se passe dans un centre et que les entretiens qui y ont lieu constituent la plus grande partie du film N anmoins les entretiens mis en sc ne par Claire Simon ne sont pas strictement repr sentatifs du travail r alis dans les cen tres de Planning La r alisatrice a limit son sujet aux questions pos es par les femmes en relation avec leur d sir de contr ler leur fertilit En r alit les cen tres s occupent de bien d autres ques tions qui ne sont pas voqu es dans le film Il est donc plus juste de dire que Les Bureaux de Dieu est un film sur le d sir des femmes de contr ler leur f condit sur leur vie sexuelle et affec tive et sur les acquis du f minisme Ce film est un document assez exceptionnel puisque les entretiens sont normalement confidentiels Ainsi les paroles de femmes sortent du petit salon et du secret pour nous tre r v l es En m me temps l intimit n est pas viol e puisque ces entretiens sont rejou s par des actrices qui interpr tent un r le Au travers des entretiens qui font intervenir des femmes et des jeunes filles d ge d origine et de milieu diff rents le film brosse un tableau de toutes sortes de difficult s rencontr es en alliant l authenticit de la parole et l universalit de la condition f minine Relations la probl matique sant
103. ision chez les tout petits moins de 3 ans repr sente un risque scientifiquement av r pour le d veloppement cognitif et comportemental Elle en appelle une grande vigilance et un travail d information pour contrecarrer l id e fausse selon laquelle la t l serait p da gogiquement utile aux tout petits La Sant de l homme Le groupe d experts dont avez fait partie a rendu en avril 2008 un avis d fa vorable concernant la consomma tion de t l vision pour les tout petits en particulier les moins de 3 ans Sur quels fondements scien tifiques avez vous bas votre avis Catherine Jousselme Sur deux prin cipaux fondements les tudes scienti fiques bibliographiques existantes et le constat clinique que nous profession nels effectuons au quotidien aupr s des parents et des enfants et plus globale ment notre exp rience et notre savoir sur le d veloppement de l enfant Un enfant pour se d velopper et apprendre a besoin avant tout d une s curit par rap port au monde dans le sens d une s cu rit dans la relation avec ses parents qui va faire qu il a envie d aller voir ce monde ext rieur C est cette interrelation qui lui apporte la s curit et lui donne envie de s int resser au reste La curio sit lui est donn e parce qu il a ces bases de s curit fondamentale avec ses parents En d autres termes un b b a besoin pour se construire de pouvoir b tir ses repr sentations dans l
104. issance l gale des couples homosexuels en Europe 1 Accueil de la petite enfance un choix de soci t Vers l ducation nouvelle La revue des Cem a n 533 jan vier 2009 2 Les modes d accueil des jeunes enfants Concilier vie familiale vie professionnelle et vie sociale Suppl ment au n 2574 des ASH du 26 septembre 2008 3 Nouvelles figures de la parentalit Informations sociales n 149 septembre octobre 2008 Caisse nationale des allocations familiales ELA LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 Quelques ressources documentaires D Des rapports et des ouvrages pour les professionnels e Boisson M Verjus La parentalit une action de citoyennet Une synth se des tra vaux r cents sur le lien familial et la fonction parentale 1993 2004 Cerat dossier d tude n 62 novembre 2004 84 p e Boubault G dossier coord Parentalit l art de grandir ensemble Non violence Actualit n 291 mars avril 2007 3 22 e Bril B Parrat Dayan S Materner Du premier cri aux premiers pas Paris Odile Jacob 2008 304 p e Brisset C Le Gall D Basquin M et al Les constellations familiales complexes aujourd hui Neuropsychiatrie de l enfance et de l adoles cence 2003 51 3 177 p e Coulon N Cresson G coord La petite enfance Entre familles et cr ches entre sexe et genre Paris L harmattan coll Logiques sociales 2008 234 p e Coum D dir Que veut dire
105. ite deux valuations une imm diate et une six mois pour v rifier si cette information et ces ateliers entra nent une modification de leur compor tement alimentaire Cette approche est le th me d une tude soutenue par le Groupement r gional de sant publique GRSP Pour ceux qui ont un probl me plus sp cifique nous avons mis en place une consultation nutrition et cer veau assur e avec le concours d une psychologue et dune neuropsycholo gue selon les cas Nous sommes donc bien dans une approche globale Pour faire de la pr vention et de l ducation il faut une mutualisation des moyens S H Quels messages forts faites vous passer Surtout pas de r gime restrictif sauf cas tr s particulier Nous partons toujours du constat que nombre de personnes g es sont compl tement perdues face la cacophonie des infor mations alimentaires Un exemple extrait de mes consultations j ai re u une homme de 76 ans en consultation m moire il avait des troubles av r s de m moire et je ne comprenais pas pour quoi Nous avons tout explor y com pris les facteurs de risques vasculaires Sans aucune tiologie d celable j ai demand rencontrer son pouse pour savoir exactement comment il se nour rissait Fine cuisini re elle ma expliqu que s il tait si bien conserv physi quement c est parce qu elle lui cuisinait des repas sans graisses depuis cinq ans de peur qu il attrape
106. lancer un appel demandant l interdiction de commercialisation de ces cha nes En avril 2008 le minist re de la Sant a recueilli les avis d un groupe d experts concernant les cha nes t l vis es destin es au moins de trois ans les vingt quatre experts ont rendu un avis dont voici quelques extraits La t l vision est d conseill e jusqu l ge de 3 ans au moins quel que soit le programme et que les parents soient pr sents ou non Aucune tude ne d montre actuellement que les cha nes pour les tout petits puissent avoir un effet b n fique sur le d veloppement psychomoteur et affectif de l enfant La t l vision ne peut en aucun cas remplacer les interactions avec l en tourage de l enfant et notamment les parents Les stimulations d sincarn es qu elle suscite ne peuvent en aucun cas remplacer l interaction motionnelle et affective L enfant pour d ve lopper ses processus de pens e et ses capaci t s vivre et rep rer ses motions doit utiliser activement ses cinq sens en s appuyant sur la relation un adulte disponible La t l vision m me d di e aux b b s ne favorise pas ce type d interactions Les connaissances actuel les fond es sur les tudes disponibles les mod les th oriques et l exp rience clinique des professionnels de la petite enfance soulignent le risque li la consommation d images t l vi suelles sur la naissance et le d veloppement des processus de p
107. les 2007 n 4 71 88 e Neyrand G Le dialogue familial Un id al pr caire Toulouse r s coll Couples famille et m tamorphoses 2009 224 p PAM LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 La famille lieu de socialisation et de promotion de la sant La famille est le premier lieu de d veloppement du tout Jeune enfant Ce dernier ne doit pas trop tre stimul dans son apprentissage cognitif famille et profes sionnels doivent tre l coute de son rythme quotidien La famille est le premier lieu de socialisation et de promotion de la sant des tout petits L accueil en collectivit propos par les travailleurs sociaux pour tre de qualit devra prendre en compte les attentes des parents et les besoins du tout petit Les parents et les professionnels s occupant des enfants devront tre vigilants ne pas les sur stimuler En effet il existe un seuil chez chaque enfant au del duquel il ne peut plus supporter de stimulations ou d ac tivit La surstimulation c est le d pas sement de ce seuil Il arrive lorsque les stimulations sont trop intenses que l avalanche des informations ne soit pas assimil e par le jeune enfant il y a sur charge Heureusement le b b est capable de se prot ger contre les stimuli per turbateurs il peut se d connecter Cest dire b iller somnoler ou m me dor mir regarder dans le vide Par exemple certains b b s dorment dans le
108. les par le grand public Ce syst me synth tise pour chaque ali ment sa qualit nutritionnelle globale Le SAIN mesure les aspects favora bles les aspects sant d un aliment en donnant une estimation globale des prot ines vitamines min raux fibres et acides gras essentiels Le LIM d si gne les l ments dont il faut limiter la consommation le sel facteur de risque d hypertension notamment les acides gras satur s facteurs de risque cardio vasculaire et les sucres en par ticulier les sucres ajout s Ces deux indicateurs permettent d viter un score global comme le font d autres syst mes de profilage nutritionnel qui ne fournissent qu une seule indication moyenne moins informative Nous avons compl t ces deux indicateurs par un troisi me plus connu qui figure sur la plupart des emballages de pro duits alimentaires la densit nerg tique quantit d nergie dans cent grammes d aliment tr s importante dans un contexte de forte augmenta tion de l ob sit Nous consommons une alimentation de plus en plus riche en nergie des produits manufactu r s en particulier dont l nergie est de plus en plus concentr e Or lorsque l on mange des produits tr s riches en nergie en particulier gras et sucr s on a plus de mal ajuster sa consom mation avec ses v ritables besoins en nergie Ce constat est bien s r pon d rer avec le niveau d activit phy
109. les partenaires locaux Le carnet alimentation a fait l objet d une exp rimentation aupr s des per sonnes g es du service d aide domi cile de la communaut de communes du Pays th nez en dans les Deux S vres Cette phase test a t conjoin tement men e par la di t ticienne et le comit d partemental d ducation pour la sant Codes 79 La di t ticienne a accompagn les professionnels du ser vice pour mettre en place le carnet au domicile Une centaine de personnes g es ont pu b n ficier domicile d une pr sentation du carnet et de sa finalit compl t es de recommanda tions alimentaires autour du vieillisse ment et du handicap Parall lement les aides domicile acteurs de premi re ligne pour remplir le carnet alimenta tion ont demand tre form es sur le th me de la nutrition du sujet g afin d approfondir leurs connaissances une formation qui s est d roul e apr s que les carnets ont t distribu s Identifier les situations risque Compos de diverses rubriques le carnet alimentation vise recueillir l ensemble des param tres influant la prise alimentaire permettre d valuer le risque de d nutrition et tre une source d information lors d hospitalisa tions ou d entr es en tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes afin de faciliter le projet de soins C est donc un outil une aide et un lien p
110. loppement L enfant d veloppe tres t t des strat gies d attachement pour que l on s occupe de lui Il fait preuve de capacit s d adaptation consid rables rep rant instinctivement ce quoi sont sensibles ses proches Il pr f rera m me un rapport n gatif ses parents plut t qu une absence d interaction Ce qui est essentiel pour lui se sentir pris en charge et prot g par ses parents bien s r sinon sa famille plus large ou des adultes ext rieurs L enfant agit en fonction de ce qui optimise sa propre protection Rapha le Miljkovitch docteur en psychologie analyse ces m canismes d attachement L attachement est un besoin primor dial de l enfant Pour survivre il a besoin d au moins un adulte qui veille sur lui et le prot ge Gr ce aux r ponses de ce dernier ses manifestations de d tresse le b b apprend progressi vement surmonter la peur La pr sence de l adulte lui permet en outre d apprivoiser un environnement qui lui est au d part inconnu En s exposant en toute s curit au monde tant phy sique que social l enfant se familiarise avec les diff rentes choses et person nes qui l entourent Lorsque l accom pagnement parental fait d faut il res sent une anxi t importante qui nuit son d veloppement et peut pr cipi ter la survenue de sympt mes 1 Le minimum vital la relation dyadique Afin de grandir harmonieusement l enfant a donc besoin tout instant de
111. lui m me va transformer Pour Urie Bronfenbrenner 3 5 l enfant doit tre pens comme une personne voluant dans un espace socio colo gique se caract risant par diff rents niveaux d change Le plus proche est celui o se r alisent les changes les plus directs en face face Le niveau le plus global est celui qui renvoie aux syst mes de croyances aux normes aux valeurs dominantes l organisa tion conomique et sociale aux poli tiques g n rales aux opportunit s de structures aux styles de vie aux options du cours de la vie aux us et coutumes aux outils et artefacts cultu rels La famille les syst mes de garde et l cole sont impliqu s dans la socia lisation pr coce Leurs structurations et leurs organisations peuvent varier selon les lieux et les poques voir l article de G Neyrand L enfant transite r guli rement de sa famille vers diff rents syst mes garde en collectivit ou nourrice pour les plus petits cole centre de loisirs pour les plus grands Les personnes avec les quelles il interagit sont influenc es par exemple par leur lieu de travail et plus g n ralement par leurs lieux de par ticipation sociale Ces diff rents lieux influencent l organisation des activit s propos es l enfant et contri buent de fait son d veloppement Au fil du temps avec l avanc e en ge de l enfant des al as et des volu tions sociales la configuration socio
112. m s dont les teneurs en sucre sel et pro duits gras sont tres difficiles identifier La Sant de Phomme Vous tes chercheur en nutrition qu est ce qui vous a amen e croiser les ques tions de la pr carit conomique et sociale et de la distribution alimen taire Nicole Darmon Auparavant je fai sais de la recherche en nutrition plut t fondamentale sur la qualit des ali ments plus particuli rement leurs caract ristiques anti oxydantes Puis le choc de la pauvret m a interpell e en tant qu individu De retour d un cong maternit je me suis retrouv e dans mon laboratoire faire de la recherche sur la malnutrition partir d exp rien ces animales alors que je voyais tous les jours dans la rue des personnes souf frant de grande pauvret C est alors que j ai voulu me pr occuper de la vraie malnutrition celle de ces per sonnes que je pouvais croiser J ai alors r alis une enqu te sur l alimentation des personnes sans domicile fixe Paris mais je me suis vite rendu compte que la situation de ces personnes aussi r voltante et intol rable f t elle ne repr sentait que la toute petite partie merg e de l iceberg beaucoup plus tendu mais cach de la pauvret dans notre pays S H Dans votre dernier ouvrage 2 vous soulignez qu il n existe pas de r gime miracle mais de bons ali ments et de mauvais produits C est dire Je souhaitais remettre en ca
113. me niveau d activit physique Pour une raison simple elles ont un moins bon rendement m tabolique S H Une personne g e doit donc manger davantage qu un adulte Oui dans le sens o une personne g e a besoin de davantage d apports nutritionnels de bonne qualit mais surtout mieux r partis il ne faut pas manger moins il faut manger mieux c est dire davantage de prot ines viande poisson ufs lait etc pour viter la fonte de la masse musculaire Les personnes g es ont beaucoup plus de difficult s refaire du muscle Une erreur viter est de limiter drastique ment la consommation de certains ali ments consid r s comme dangereux car riches en graisses Or cet apport est n cessaire pour constituer en particulier les membranes des neurones qui sont des phospholipides issus en grande partie du cholest rol Pour en revenir la perception globale de la d nutrition dans la soci t pendant vingt ans jus qu lan 2000 nous avons eu l impres sion de pr cher dans le d sert Fort heu reusement depuis quelques ann es la d nutrition est mieux comprise et prise en compte D ailleurs la Haute Autorit de sant a publi en avril 2007 des recommandations sur les strat gies de prise en charge de la d nutrition pro t ino nerg tique des personnes g es de plus de 70 ans S H Pourquoi avez vous eu Pim pression de pr cher dans le d sert Pendant vingt
114. ment Le r le des premi res relations dans le d veloppement humain Qu bec Presses de l universit du Qu bec coll D enfance 2000 420 p e Tarabulsy G M Tessier R dir Enfance et famille Contextes et d veloppement Qu bec Presses de l universit du Qu bec coll D en fance 1997 180 p e Tarabulsy G M Tessier R dir Le d velop pement motionnel et social de l enfant Qu bec Presses de l universit du Qu bec coll D enfance 1996 148 p e Tessier R Tarabulsy G M dir Le mod le cologique dans l tude du d veloppement de l enfant Sainte Foy Presses de l universit du Qu bec coll D enfance 1996 130 p e Thollon Behar M P dir Parents profession nels comment duquer ensemble un petit enfant Toulouse r s coll 1001 BB 2007 200 p e Thomas R M Michel C Le contextualisme et l copsychologie In Thomas R M Michel C Landsheere de G Eds Th ories du d ve loppement de l enfant tudes comparatives Paris De Boeck universit coll Questions de personne 1994 507 29 e Tremblay R E De V Peters R Barr R G De Boivin M eds Encyclop die sur le d veloppe ment des jeunes enfants sur Internet Qu bec Centre d excellence pour le d veloppement des jeunes enfants Disponible sur le site http www excellence jeunesenfants ca e Troadec B Psychologie culturelle du d ve loppement Paris Armand Colin 1999 D Des a
115. n d veloppement individuel et social Un enfant qui ne joue pas est un enfant qui est mal qui va mal D s sa naissance un enfant joue avec son corps ses sens et dans les interactions avec les adultes qui len tourent des adultes qui savent s iden tifier lui pour d coder ce qu il exprime Mais pour se d velopper l enfant a besoin de dormir Le sommeil est capi tal pour son d veloppement physique et physiologique Il existe des petits et des grands dormeurs des heures d en dormissement et de r veil propres chacun Ne pensons pas que l enfant dormira mieux le soir si l on diminue ou supprime la dur e de sa sieste Un b b sera couch sur le dos dans un lieu a r avec une temp rature entre 18 C et 20 C sans oreiller ni couverture ou couette et dans un environnement sans tabac Respecter le sommeil d un enfant c est s inscrire dans une d mar che de pr vention c est favoriser son bien tre De nombreux contextes peu vent perturber son sommeil il faut y tre attentif changement d heure voyages changements de rythme bru taux et fr quents tre couch dans un lieu inconnu trop de stimulations avant le coucher t l vision jeux excitants etc NDLR voir le dossier duquer au sommeil La Sant de l homme n 388 mars avril 2007 Par ailleurs c est autour de l alimen tation que le b b soit nourri au sein ou au biberon que s tablissent pour partie les
116. n des r gulations qui orientaient les individus et donnaient une signification leur vie en commun laisse place un d sarroi manifeste 10 p 43 Effectivement la construction d une individualit requiert des points de rep re des limites des points d appui pour pouvoir entrer dans le monde social et ne pas en tre exclu Et dans ce monde l les r gles sont telle ment opaques qu elles ne peuvent tre acquises qu aupr s de figures d autorit qui connaissent les rouages du m ca nisme social et les inculquent le plus souvent implicitement Une autorit ducative Au sein de la famille l autorit impo sant la soumission aveugle de l enfant ses parents tend aujourd hui dispa ra tre Mais comme nul ne Ss duque lui m me 10 p 162 l autorit ne peut ainsi se dissoudre L enfant qui na t est propuls dans un univers fait de codes de r gles de normes de valeurs Il ne peut s y int grer sans le recours aux adultes Certes dans ce cas ceux ci doivent exercer une pression sur lui En revanche s ils veulent trop le pro t ger ils le d sarment et le d sorientent en emp chant son acc s au monde social Une autre forme d autorit doit donc s imposer De nouvelles condi tions d ducation sont r inventer D s lors que doit faire l ducateur parent comme professionnel de l action du cative Avec Marie Claude Blais Mar cel Gauchet et Dominique O
117. nements lui seront d favorables Chaque personne qui interagit avec l enfant a des caract ris tiques sp cifiques et v hicule des mo d les et des normes de d veloppement issus de sa propre socialisation ceux ci vont influencer ses changes directs avec l enfant et l am nagement de son milieu de vie Education et soins profanes au sein de la famille Pour Urie Bronfenbrenner la famille est le contexte qui offre les conditions essentielles au d veloppement de len fant D une part elle fournit le plus sou vent lamour et les soins dans la conti nuit et d autre part travers diverses pratiques elle alimente et taye le pro cessus de d veloppement La famille structure les exp riences de l enfant en organisant et am nageant une niche de d veloppement Les ressources mobilis es et les activit s profanes r ali s es au sein de la famille travers les soins coutumiers li s aux fonctions d entretien la vie produisent de la sant 6 Cette activit de soin profane qui r pond aux besoins volutifs du jeune enfant est essentielle Les pra tiques familiales d ducation et de soins renvoient aux choses que l on pense raisonnables et naturelles faire pour lever correctement un enfant Elles sont associ es des objectifs de d veloppement d pendant de normes et de valeurs culturelles par exemple la conformit la norme et la soumis sion ou plut t l esprit critique
118. nergies et antagonismes des forces en pr sence au sein de la niche cologique du jeune enfant sont donc consid rer pour comprendre les r sultats d ve loppementaux VA LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 L enfant agent de son d veloppement D s la naissance l enfant dispose de moyens pour signaler ses besoins Il apprend agit extrait et analyse les infor mations qui lui parviennent la nais sance il peut traiter les stimulations pr sentes dans son environnement m me si la maturation de certains syst mes sensoriels et perceptifs se poursuit Pour Urie Bronfenbrenner la per sonne m me tr s jeune est agent de son d veloppement Ses caract ristiques et qualit s personnelles comme par exem ple son apparence physique son tem p rament son sexe social influencent les r actions des autres et par cons quent les changes qu elle a avec son environnement social et physique En grandissant le fonctionnement psycho logique de l enfant se complexifie pro gressivement celui ci devient alors capa ble de s engager sur la dur e dans des activit s de plus en plus complexes Il conceptualise ses exp riences sous forme de repr sentations de ses chan ges possibles avec l environnement voir les mod les d attachement pr sent s dans l article de R Miljkovitch En devenant famili res les stimula tions de l entourage favorisent le pro cessus de socialisation pr coce Les
119. nquante tablissements d information et animent trente et un centres d orthog nie centres de planification partir des permanences accueils centres d orthog nie animations stages le MFPF est en contact avec environ trois cent cinquante mille per sonnes par an En ce qui concerne l information sexuelle des jeunes le MFPF g re une trentaine de cen tres m dicaux o exercent des m decins et des non m decins Les jeunes en particulier y trouvent outre des consultations m dicales gratuites sur la contra ception des r unions de groupe le mercredi o les adolescents sont invit s exprimer leur opinion prendre connaissance de toute information erron e et la rectifier 2 Le Manifeste des 343 est un texte publi en 1971 et sign par 343 femmes qui y reconnaissaient avoir subi un avortement En signant ce texte ces femmes s exposaient des poursuites judiciaires puisque l avortement tait ill gal et revendiquaient le droit des femmes disposer de leur propre corps Il a contri bu l adoption de la loi Veil d p nalisant linter ruption volontaire de grossesse en 1975 Ce texte a eu d autant plus de retentissement qu il tait sign notamment par des femmes c l bres Marguerite Duras Gis le Halimi Catherine Deneuve Bernadette Lafont Fran oise Sagan Delphine Seyrig etc UT LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 Jeunes mal inform s dialogue parents enfants dif
120. ns son processus d adap tation 5 Par exemple il r agira tr s diff remment un p re maltraitant selon qu il vit seul avec lui que sa m re cautionne les agissements de son mari ou qu au contraire elle s oppose lui L enfant agit en fonction de ce qui opti mise sa propre protection C est ainsi que face un p re violent si la m re n est pas en mesure de le prot ger il aura meilleur int r t se montrer posi tif ce qui peut l amener id aliser son p re qu se montrer r volt et risquer de provoquer en lui encore plus de comportements hostiles Il en ira tout autrement si la m re intervient Par ailleurs l entr e dans l adoles cence peut tre un de ces facteurs qui am nent l enfant se rendre compte de la situation dans laquelle il se trouve Outre le d veloppement de ses capa cit s cognitives qui lui ouvre de nou velles perspectives et lui procure une certaine autonomie de pens e l ado lescent n est plus totalement d pendant de ses parents pour assurer sa survie Leur proximit ne lui est plus indispen sable Par cons quent si la vie de famille pr sente certains risques en rai son par exemple de la violence qui y r gne ceux ci ne sont plus n cessaire ment compens s par ce que les parents peuvent lui apporter sur d autres plans en termes de minimum vital ne serait ce qu un toit Si de plus l enfant trouve d autres personnes susceptibles de l ai der
121. nt de valorisation du poste d aide domicile Susciter des liens entre professionnels Une valuation interm diaire me n e en fin d ann e 2008 a mis en vi dence des r sultats encourageants une tr s bonne appropriation de l ou til par les aides domicile acteurs de premi re ligne un projet int gr au projet de service d aide domicile dans la communaut de communes dans laquelle est exp riment le carnet un outil reconnu comme un levier dans la d marche qualit de la prise en charge des b n ficiaires une connaissance de l outil par les professionnels du secteur outil de coordination et de transmission En 2009 cette action est entr e dans sa seconde phase d exp rimentation qui vise en priorit p renniser l int gration de l outil dans la politique du service d aide domicile et dans son projet de service rencontrer et travailler troitement avec les professionnels de secteur renforcer et mener des actions col lectives d information et de sensibilisa tion aupr s des familles et des aidants organiser l extension r gionale de nouveaux territoires Claudette Dieuleveut Di t ticienne Ga lle Le Gargasson Directrice technique Comit d partemental d ducation pour la sant des Deux S vres Niort 1 Panorama de la sant en Poitou Charentes ARH Cres Drass LAAT Insee ORS Urcam ao t 2005 2
122. nt phy sique mentale et sociale r sulte des changes de l enfant avec son milieu de vie physique et social soulignent les trois coordonnateurs dans leur contri bution Puis Rapha le Miljkovich doc teur en psychologie explique pourquoi et comment l attachement est un facteur essentiel de bon d veloppement elle souligne en particulier comment tr s t t le nouveau n d veloppe des stra t gies d attachement pour que l on s occupe de lui Jean Pierre Pourtois et Huguette Desmet professeurs l uni versit de Mons se sont pench s sur la norme en mati re d ducation de len fant Pour eux il n y a aucune doute l ducation a t boulevers e au cours des derni res d cennies et les parents sont moins autoritaires davantage attentifs l panouissement personnel de leurs enfants En compl ment le sociologue G rard Neyrand d finit ce que l on entend par parentalit s aty piques et montre comment la notion de parentalit a t boulevers e au cours des derni res d cennies il s in terroge sur la place de l enfant dans cette volution ce n est pas l organi sation autour de l enfant qui est d ter minante dans son d veloppement mais bien les relations entretenues avec les personnes qui sont ses parents ou celles qui lui servent de parents Enfin alors qu en France deux cha nes de t l vision s adressent aux tout petits d s 6 mois Catherine Jousselme p
123. nt compte prioritairement des sp cificit s socio d mographiques du d partement et en particulier de l existence de populations vuln rables et de quar tiers d favoris s art 1 2 Le principe de socialisation des m res entre elles et d change de conseils pendant l attente des consulta tions existait d j dans les premi res consultations de nourrisson dites Goutte de lait mises en place partir de 1894 Rollet Echalier C La politique l gard de la petite enfance sous la II R publique Les cahiers de l Ined n 127 1990 596 p Contact cyrifarnarier hotmail com LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 xl Former les professionnels de la petite enfance Les professionnels des structures d accueil familial assistantes maternelles et collectif ont un r le jouer dans le d veloppement harmonieux de l enfant Des dispositifs existent pour renforcer leurs comp tences Ainsi dans le d partement de l H rault un responsa ble de la protection maternelle et infantile PMI apporte un soutien technique aux qui pes d accueil collectif des enfants de moins de 6 ans en lien avec les m decins de PMI Le premier objectif des tablisse ments et services d accueil des enfants de moins de 6 ans est de veiller la sant la s curit et au bien tre et au d veloppement des enfants qui leur sont confi s Dans l H rault on d nombre 187 tablissements et
124. nt s curit continuit et stabilit Elles sont des supports de construction et de socialisation Elles sont rassurantes elles permettent l enfant d anticiper Elles sont importantes dans les moments de tension comme par exemple lors des retrouvailles avec la m re apr s une journ e pass e dans une structure de multi accueil ou chez l assistante mater nelle Que d angoisse que de mal tre si les r gles changent tout le temps Par fois les parents ont besoin d tre accom pagn s soit pour tre capables de poser des limites leur enfant soit pour s ac corder dans leur choix Manger debout go ter ne pas go ter finir l assiette aller se coucher toucher ce qui est interdit aller sur le pot En conclusion pour tre un lieu de promotion de la sant la famille devrait pouvoir tre l coute du rythme tant quotidien que d veloppemental de son enfant le suivre au plus pr s mais nous savons que rythme social ne rime pas toujours avec rythme de l enfant Martine Jardin Ma tre de conf rences en psychologie universit Bordeaux 2 LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 Catherine Jousselme p dopsychiatre professeur de psychiatrie de l enfant et de l adolescent universit Paris 11 unit Inserm 669 Nous d conseillons fortement l usage de la t l vision chez le tout petit P dopsychiatre Catherine Jousselme explique pourquoi l usage de la t l v
125. ntexte com ment se met en uvre l volution des pratiques des professionnels de la petite enfance tant dans l accueil familial que dans l accueil collectif Assistantes maternelles et promotion de la sant Les assistantes maternelles em ploy es directement par les parents constituent le premier mode de garde des enfants de moins de 6 ans Elles sont environ 270 000 et accueillent pr s de 706 000 enfants 3 L assistante maternelle est devenue une profes sionnelle de la petite enfance part enti re du fait de l volution du cadre r glementaire et de l volution sociale qui place le respect des besoins des individus et notamment des enfants au c ur des dispositifs Elle doit imp ra Une formation sant par l alimentation La direction de la protection maternelle et infan tile et de la sant du d partement de l H rault a mis en place depuis 2006 une formation Sant par l alimentation pour tous les pro fessionnels des quipes d accueil collectif des enfants de moins de 6 ans tablissements d accueil du jeune enfant accueils de loisirs maternels Con ue et anim e par une ing nieur agro alimentaire et une infirmi re pu ri cultrice la formation d une dur e d une jour n e d marre par deux interventions r actualisant les connaissances sur la sant et l alimentation la sant et la s curit des ali ments Elle se poursuit par quatre ateliers pra tique
126. o bl mes Car quelle que soit la soci t l acte d ducation engendre toujours des difficult s Sans pr tendre l exhausti vit examinons en quelques unes Comme nous l avons pr cis ci avant la famille actuelle s appuie sur un ensemble de valeurs individuelles bas es sur la reconnaissance des sin gularit s Or souligne Marcel Gauchet 9 la vie sociale surtout dans une soci t d mocratique est le domaine de l impersonnalit tout individu doit tre trait de la m me mani re Il y a donc antinomie entre le fonctionne ment des valeurs familiales et le cadre social Comment s interroge l auteur les enfants peuvent ils apprendre dans ces conditions les r gles de la vie sociale Par ailleurs on sait depuis toujours que la famille est une institution laquelle il faut bien chapper un jour Mais de cette structure affective rela tionnelle et si peu autoritaire comment faire pour sortir Comment oser affron ter la vie en soci t avec ses n cessai res devoirs obligations et contraintes En outre dans ce contexte l enfant entre d sormais dans un rapport d gal gal avec ses parents Il devient le par tenaire de ceux ci Puisqu il apprend que tout est n gociable il doit appr hender le monde sans r gle pr tablie 10 p 31 Comment incorporer des structures que les instances de socia lisation primaires ne lui ont jamais inculqu es Ainsi la disparitio
127. on en recon naissant la contribution de cette th ma tique preuves l appui Ce r seau fait de la promotion de la sant l cole une partie int grante de l ducation et de la sant en Europe SHE coles en sant en Europe encourage chaque pays membre d velopper et mettre en uvre une politique nationale sur la pro motion de la sant l cole en se basant sur les exp riences des Pays Bas et plus largement de l Europe et d autres pays SHE est reconnu comme l un des r seaux internationaux majeurs sur la promotion de la sant l cole Les m thodes de travail de SHE sont les suivantes agir en tant que plate forme pour les professionnels actifs dans le domaine de la promotion de la sant l cole stimuler les changes professionnels sur les concepts et m thodologies de la promotion de la sant l cole incluant la recherche et les bonnes pratiques faciliter l change de l apprentissage et des pratiques entre les coles et les l ves dans les diff rents pays membres Enfin stimuler le d veloppement des partenariats entre le secteur de la sant de l ducation et de tout autre secteur appropri au niveau europ en et national L objectif principal de SHE est de soutenir des organisations et les professionnels pour d velopper la promotion de la sant dans les coles de chaque pays en offrant une plate forme europ enne pour la promotion de la sant
128. onjugalit Consti tution de la parentalit en espace auto nome en effet car la parentalit n est pas la parent Elle pr sente la sp cifi cit de mettre l accent sur ce qui fait lien entre les parents et l enfant sur les pro cessus d affiliation r ciproque sur les pratiques de soin et d ducation l le vage en quelque sorte dans sa signi fication premi re d lever l enfant La parentalit moderne r sulte donc d une double dissociation qui marque notre poque dissociation entre sexualit et repro duction avec la fin des ann es 1960 l apparition des moyens modernes de contraception puis partir des ann es 1980 le d veloppement des techniques d aide m dicale la procr ation pour les couples inf conds dissociation entre la conjugalit et la parentalit que va permettre la remise en cause du mariage institution et la mont e des s parations conjugales en pr sence d enfants depuis la fin des ann es 1970 La situation de parentalit typique de la famille traditionnelle l levage des enfants par leurs deux parents d origine la fois parents g ni teurs parents socio juridiques recon nus comme tels par la soci t et parents ducateurs si elle continue tre la situation la plus fr quente se voit concurrenc e par d autres situa tions de parentalit atypiques par rap port cette norme ant rieure et dont l importance est largement
129. onstater dans la pratique clinique les effets de la t l vision sur les tout petits Et en toile de fond le risque majeur est donc d oublier que pour apprendre l important c est la relation avec les parents Enfin chez un tout petit l image est ing r e passivement gob e elle entre dans leur t te pas besoin de r fl chir Ce n est pas comme les mots quand vous lisez une histoire un tout petit il va dans sa t te se cr er des images et sa propre repr sentation de l histoire si vous lui dites il tait une fois dans un pays lointain il va imaginer avec ses propres ressources Si vous lui imposez une image de cet autrefois dans un pays lointain il a une image cl en main et n est plus dans l imaginaire S H Les deux t l visions pour b b diffus es en France encadr s ap puient dans leur argumentaire sur quelques experts pour souligner que ces programmes ne sont pas nocifs mais au contraire b n fiques aux tout petits qu en pensez vous Notre groupe de travail a mis un avis collectif refl tant un consensus scientifique incontest Le danger est que nous sommes dans une soci t o la pr cocit de l enfant est encens e d o la tentation de vanter aupr s des parents l id e que si les enfants sont devant le petit cran pour regarder des programmes ducatifs ils vont tre plus performants l cole Or on sait que ce n est pas le cas ces
130. os enfants Cette signal tique a t cr e avec les enfants Elle met en sc ne les r gles interdits et autorisations permet tant la fr quentation du b timent sco laire de ce lieu de ses couloirs de sa cour de r cr ation Il nous a fallu deux ans pour mettre en place cette action S H Quelles sont les cons quences de ces initiatives en termes de d ve loppement de l enfant au sein de la communaut scolaire D j nous avons gagn en coh rence pour fonctionner ensemble sur un programme commun Ensuite les enfants se sentent rassur s car ils ont leur mani re particip son labo ration Ils se le sont appropri et le rap pellent m me leurs parents J en vois pour preuve la mani re dont certains enfants agissent face leurs parents qui apr s l cole en venant les cher cher leur apportent un go ter Ces enfants am nent leurs parents devant la signal tique qui rappelle qu il ne faut pas manger dans les couloirs S H Cela veut il dire a contrario que ce travail de coh rence ne se serait pas fait avec les parents Pour que l enfant se sente bien l cole et qu il ressente un sentiment de s curit il est n cessaire que les parents soient aussi rassur s et qu ils n aient pas trop de questions sans r ponse C est pour cela que nous passons beaucoup de temps informer les familles afin qu elles ne reportent pas forc ment leur propre v cu de scolarit sur
131. our b b est tr s loign e de cette proximit s curisante Le premier risque est d installer un tout jeune enfant devant un cran TV et de faire autre chose le b b va alors consommer l outil TV comme un objet totalement ext rieur seul ce qui va totalement l encontre des interre lations avec les parents qui structurent son int r t pour le monde et les rela tions humaines Et la consommation d images m me avec un parent n est pas non plus recommander car m me si vous regardez la TV avec votre enfant vous n tes pas dans l exp ri mentation mais dans la vision d un objet d sincarn de la r alit Deuxi me risque important les b b s sont fatigu s au bout d un moment de stimulation fournie imman quablement par les images et par cons quent peuvent devenir plus exci tables Le petit cran provoque l exci tabilit Or les troubles comportemen taux sont en augmentation Troisi me danger en installant un b b ou un enfant de 3 ans devant l cran de t l vision le risque est de pr parer les addictions futures lima ge la consommation plus tard de jeux vid o et de la t l vision Cette addic tion nous la constatons dans nos consultations en changeant avec les parents certains se plaignent de ne plus parvenir d coller leur enfant de l cran apr s lavoir laiss t t devant le t l viseur Nous n avons donc pas besoin de grandes tudes de cohorte pour c
132. our tous les intervenants domicile famille aidants domicile professionnels de sant etc Le carnet personnalis se pr sente sous la forme d un classeur compos de rubriques identit largie de la per sonne valuation de la personne sen sorielle et environnement achats et approvisionnements quipements de la cuisine fiche de go ts protocole d intervention feuille de suivi de poids Mini Nutritionel Assessment MNA d pistage feuille de surveillance ali mentaire et d hydratation feuille de cor respondance famille aidant profession nels du domicile centre hospitalier Exp riment depuis septembre 2007 le carnet alimentation appara t comme un outil innovant en termes de pr ven tion de la d nutrition du sujet g la suite de r unions de travail avec les pro fessionnels de sant et les profession nels du domicile le carnet est jug comme un outil d change d informations entre professionnels sur l tat nutrition nel de la personne g e innovant du fait de l absence d va luation nutritionnelle domicile permettant l approche globale de la personne g e domicile sur la pro bl matique de la nutrition de suivi nutritionnel conforme aux recommandations de la Haute Autorit de sant de passerelle et de liaison entre le domicile et l h pital et donc d am lio ration de l accueil et de la prise en charge du patie
133. particu li rement des personnes g es Depuis la donne a chang la d nutrition a t prise en compte dans le Programme national nutrition sant 1 PNNS 1 et au sein du nouveau PNNS 2 elle est devenue un point sp cifique La nutri tion est reconnue comme un des leviers les plus importants pour bien vieillir le second levier accessible tant une acti vit physique minimum Nous allons donc de l avant mais beaucoup reste encore faire S H Quels ont t les l ments d clencheurs de cette prise de cons cience Ils ont t multiples un l ment d terminant a t l apport de nouvelles connaissances scientifiques Ainsi par exemple dans les ann es 2000 les tra vaux pid miologiques de plusieurs quipes en Europe dont celle de Seneca et aux tats Unis une cohorte suivie pendant plus de dix ans ont montr que sans nier les in galit s de d part les personnes de 70 75 ans qui avaient bien vieilli avaient un indice de masse corporelle MO situ entre 23 et 27 sup rieur celui recommand pour les adultes qui se situe entre 18 5 et 25 Nos r sultats croisaient notamment ceux de l am ricaine Tamara Harris du National Institutes of Health NIH selon lesquels d une part le poids id al d une personne g e se situait au del de la norme valant pour les adultes d autre part le fait d tre vraiment trop maigre mais aussi tr s gros impliquait un risque accru d
134. ple les apprentissages et les insertions sociales ult rieures La qua lit des issues du d veloppement d pend de celle des processus transac tionnels l uvre dans la dyade Dans les toutes premi res ann es l enfant change rapidement les comportements du donneur de soin sont ajuster quo tidiennement en r ponse aux besoins et comp tences grandissantes de len fant Sa sensibilit est donc essentielle pour des ajustements de qualit voir ce propos l article de R Miljkovitch Si l existence d une dyade primaire est une condition n cessaire au d ve loppement du jeune enfant on peut imaginer plusieurs dyades primaires selon les contextes de d veloppement Pour viter que l engagement dans la prise en charge de l enfant ne devienne un fardeau Bronfenbrenner pense d ailleurs qu il est pr f rable que plu sieurs personnes y consacrent du temps L enfant endosse diff rents r les parti cipe des activit s et s implique dans des relations sociales ses exp riences s inscrivent dans des espaces avec des personnes des objets et des symboles qui sont les vecteurs de sa culture Selon leurs caract ristiques ces milieux peu vent inciter ou entraver les processus de d veloppement des objets et des espa ces qui invitent la manipulation et l exploration favoriseront le d velop pement cognitif des tout petits alors que le manque de structure claire et l im pr visibilit des v
135. pouvoir se familia riser avec les modes d intervention il est tr s difficile de les mobiliser S H Vous avez diligent l tude Roc Ado Rep rer orienter conseiller les adolescents consommateurs risque d alcool et de substances psychoactives Comment avez vous adapt aux adolescents une d mar che propos e aux adultes Adapter la pr vention secondaire chez les adolescents et les jeunes adul tes de 14 25 ans Cest d abord pren dre en compte le fait que la consomma tion d alcool est rarement isol e mais souvent associ e d autres comporte ments La fr quence de la consomma tion de tabac et de cannabis est extr inetment elevee par exemple chez les jeunes alors que d autres produits psychoactifs sont plus rares Il est fon damental d avoir une d marche qui au contraire de celle propos e aux adultes ne soit pas centr e sur un seul produit mais sur un ensemble de substances Nous avons donc privil gi pour notre travail de rep rage un outil dori gine qu b coise la Dep Ado destin aux jeunes consommateurs et qui concerne l ensemble des consomma tions Son originalit est le classement en trois niveaux de risque identifi s par les couleurs des feux vert jaune rouge suivant l intensit du risque nul pour le premier niveau risque notable pour le deuxi me et enfin une situation de dommage av r voire tr s lev Cette classification permet d ada
136. premiers liens Nous pouvons cependant souligner l int r t pour la sant de l enfant de l allaitement au sein Un tout petit accueilli en multi accueil ou chez une assistante mater nelle ne devrait pas tre sevr pour cette raison l Il faut r fl chir des solutions Ce qui compte c est la qua lit des changes lors de la t t e Pour le nourrisson la relation l autre est plus importante que la satisfaction du besoin C est pourquoi un b b peut refuser de manger avec une personne qui ne lui est pas famili re Tout comme pour le sommeil un tout petit a un rythme cependant l encore les tem poralit s sociales ne sont pas toujours celles de l enfant Alors nous de nous adapter au maximum avant de lui demander de le faire Parfois l enfant peut refuser la nourriture qui lui est pro pos e pour des raisons diverses len fant a trop attendu le biberon il est dans un trop grand tat de tension il vient de vivre une situation de s paration diffi cile l adulte qui le nourrit est angoiss triste et l enfant ing re son tat en m me temps que la nourriture etc Liens rep res et limites Pour se d velopper et se socialiser l enfant a besoin de rep res et de liens lors des exp riences qu il est amen faire et des diff rents moments qu il vit Les r gles et les limites permettent peu peu l enfant d appr hender le possi ble l impossible et le n cessaire Elles lui assure
137. primai res hollandaises e la combinaison des forces faire office de f d rateur pour des initiatives de qualit et de haut niveau li es la sant et la s curit dans les coles e le soutien stimuler et poursuivre la m thode des coles en sant dans les coles primaires Gezonde School Methode LA LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 Sur l ann e scolaire 2008 2009 plus de mille sept cents coles primaires soit un quart environ des Pays Bas ont particip ce programme contre mille coles en 2006 2007 En avant pour la sant se compose d un test autoadministr pour les l ves les parents et les professeurs Le test consiste en un questionnaire sur les comportements de sant pour les l ves sur la situation l cole pour les professeurs et sur l tat de sant pour les parents d un rapport incluant les r sultats pour chaque groupe ou chaque cole auquel les coles peuvent avoir acc s en ligne Sur la base du rapport l cole s lectionne des activit s sur lesquelles elle souhaite travailler d un classeur de le ons un cahier pour les tudiants des autocollants un manuel pour les professeurs et un pos ter usage de la classe Il inclut cinq th mes de sant centraux l alimenta tion l exercice la sant physique len vironnement social et un environne ment scolaire s r et sain d un bus qui visite
138. pter les conseils le feu vert conduit confor ter le jeune dans sa non consommation si le feu est jaune l intervenant aide le jeune prendre conscience des risques li s sa consommation et de sa capacit les diminuer l intervention est alors une IB de conseils donn e par un inter venant de premier niveau un m decin scolaire par exemple En cas de feu rouge le but est d amener le jeune se rendre dans une consultation sp cialis e S H Comment avez vous mis en place Roc Ado Nous avons d abord cherch v ri fier lacceptabilit du questionnaire tant par les professionnels de sant utilisa teurs m decins et infirmi res scolaires que par les destinataires jeunes et ado lescents Un panel a t constitu pour recueillir par un travail qualitatif des retours d exp riences Cette premi re tude de faisabilit a montr une excel lente acceptabilit de la d marche une facilit d utilisation de la Dep Ado Mais il n est pas facile pour un profession nel d accepter que ce ne soit pas lui qui dise ce qu il faudrait faire et comment toutefois c est lui qui va aider le jeune puiser dans ses propres ressources pour voluer Ce changement d appro che modifie assez radicalement la per ception que ces professionnels ont de leur r le Et aussi la mani re dont ils m nent l entretien S H Aviez vous une hypoth se de travail issue de vos exp rien ces en mati
139. qu il est cure Il arrive toutefois pour des raisons diverses que le parent n assure plus tout fait cette fonction 2 Il revient alors l enfant de rester vigilant quant aux conditions de s curit et de trouver des moyens qui lui permettent de pal lier les manquements de l adulte Tout faire pour pr server le lien Les enfants m me petits d velop pent des strat gies vari es appel es Strat gies d attachement pour par venir ce que l on s occupe d eux Aussi jeune soit il l enfant saisit tr s bien les attentes de ses parents Bien que b b il mait pas encore la capa cit de se mettre la place d autrui il constate que certains de ses comporte ments sont mieux re us que d autres Par exemple si pris dans les bras d une autre femme il se montre souriant et que sa m re s empresse alors de le IN LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 reprendre en le consolant il compren dra que les autres personnes sont sus ceptibles de lui nuire et qu il doit s en tenir l cart M me si les r actions de sa m re sont d cal es par rapport ce qu il ressent v ritablement l enfant va tout de m me accepter ce qu elle lui communique car il s en remet elle ou plus g n ralement ses donneurs de soins pour d terminer ce qui est le mieux pour lui Tr s r ceptif ce qui lui d pla t l enfant cherche ne pas la contrarier et risquer de comp
140. r dit une jeune fille son amie Le Planning joue d autant mieux ce r le de lieu o l on se confie que les femmes ne trouvent pas tou jours qui parler dans leur entourage Les adolescentes n tablissent pas toujours un dialogue avec leur m re et encore moins avec leur p re Si elle sait que je prends la pilulel elle me tue Cette difficult de parler de sexualit entre m re et fille peut tenir au malaise ou la peur du parent ou encore la tradition qui rend la sexua lit taboue On ne parle pas de a et quelquefois a est m me interdit en dehors du mariage Mais il semble aussi que l intimit se partage mal au sein de la famille comme en t moigne la m re d une jeune fille qui d sire avorter la m re se demande comment elle a pu en arriver l Comment va t elle vivre avec a Je lui ai pourtant demand si elle avait fait des b tises On se parle la maison Ainsi sous l apparence de louverture au dialogue se cachent une culpabilisation peut tre involon taire et dans certains cas la repr sen tation de l avortement comme une exp rience extr mement traumatisante une repr sentation qui ne correspond pas la r alit et la diversit des situa cin sant tions Il n est pas toujours plus facile pour les femmes de parler de la contra ception ou de la grossesse avec leur conjoint Ainsi si certaines femmes ont pris d embl e la d cision
141. r glementaire qui r git le contr le et la surveillance des tablissements d accueil de l enfant de moins de 6 ans est r gi par la loi du 18 d cembre 1989 relative la protection et la promotion de la famille et de l enfance Ainsi que par les d crets d application du 1 ao t 2000 et du 20 f vrier 2007 2 Loi n 89 899 du 18 d cembre 1989 relative la protection et la promotion de la sant de la famille et de l enfance 3 Loi n 2005 706 du 27 juin 2005 4 D cret n 2006 464 du 20 avril 2006 Article D 421 27 1 relatif la formation des assistants mater nels JO n 95 du 22 avril 2006 5 Article L 421 3 de la loi du 27 juin 2005 6 Convention collective nationale de travail des assis tants maternels et du particulier employeur JO du 28 d cembre 2004 7 Charte d Ottawa OMS association canadienne de sant publique 1986 8 Loi n 2008 1330 du 17 d cembre 2008 de finan cement de la S curit sociale Section IV Article 108 R f rences bibliographiques 1 Sommelet D La sant de l enfant et de l adolescent une priorit du syst me de sant Journal de p diatrie et de pu riculture 2008 21 5 6 247 56 2 Picard J L D finitions et analyse des enjeux Le furet n 24 Sant et petite enfance d cembre 1997 12 3 3 David Alberola Le m tier d assistante maternelle La lettre de l Observatoire natio nal de la petite enfance n 4 septembre 2008 p
142. r dacuba de Ce pascage A la contes al di choux de la dechreque Dursa FE Tonclscen r nale odat Pr Des vid os sont disponibles au sein de l outil Le formateur peut la fois les montrer partir du DVD Rom et les enregistrer sur son ordinateur pour ensuite les int grer ses propres s ances de formation R f rences bibliographiques 1 Saout C Charbonnel B Bertrand D Pour une politique nationale d ducation th rapeur tique du patient Rapport septembre 2008 p 171 2 Foucaud J Moquet M J Rostan F Hamel E Fayard A tat des lieux de la formation initiale en ducation th rapeutique du patient en France R sultats d une analyse globale pour dix professions de sant Saint Denis INPES coll volutions 2008 n 12 6 p LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 KAI cine esant Les Bureaux de Dieu ou comment parler contraception et sexualit aux adolescents Mi documentaire mi fiction Les Bureaux de Dieu de Claire Simon met en sc ne des entretiens r els entre des jeunes et des conseill res du Planning familial Un film sur le d sir des femmes de contr ler leur f condit sur leur vie sexuelle et affective et sur les acquis du f minisme Un support pour ouvrir le d bat avec les adolescents sur la sexualit et la contraception et pour aborder la question du dialogue filles garcons Un film de Claire Simon France 2008 2 h 02 Le film la fronti re en
143. r promouvoir la sant des l cole primaire Parmi ceux ci le programme de pr vention des violences Olweus mis en place dans d autres pays a t adapt au contexte local et donne des r sultats ind niables L objectif de ces actions est d inculquer une culture de promotion de la sant dans les tablissements scolaires Pr s de deux mille coles primaires y participent Bien que la sant des jeunes entre leur naissance et 18 ans soit en g n ral satisfaisante la pr vention demeure un sujet important aux Pays Bas L une des raisons majeures est la persistance de facteurs de risque lev s chez les jeu nes En d pit de l attention port e ce groupe de population depuis plusieurs ann es la consommation de tabac et d alcool ainsi que la proportion de rap ports sexuels non prot g s restent le v s tandis que l activit physique demeure faible 1 Un mode de vie non sain peut nuire la sant des jeunes non seulement sur le court mais aussi sur le long terme Pour influer sur le comportement des jeunes les inter ventions pr ventives devraient se com biner des dispositifs permettant de vivre dans un environnement plus sain Compar il y a dix ans le nombre de fumeurs et d usagers de cannabis chez les jeunes N erlandais a l g re ment baiss alors que l usage du pr servatif lors des rapports sexuels s est accru N anmoins la situation s est d t rior e en termes d ob sit et
144. re Delore FABRICATION Cr ation graphique Fr d ric Vion Impression Mame Imprimeurs Tours ADMINISTRATION D partement logistique Gestion des abonne ments Manuela Teixeira 01 49 33 23 52 Commission paritaire 0508 B 06495 N ISSN 0151 1998 D p t l gal 2 trimestre 2009 Tirage 6 000 exemplaires Les titres intertitres et chap sont de la responsabilit de la r daction sommaire gt Qualit de vie Le rep rage de la consommation d alcool est efficace chez les jeunes Entretien avec Philippe Michaud 4 Aide l action Pr venir la d nutrition des personnes g es vivant leur domicile Claudette Dieuleveut Ga lle Le Gargasson 6 Pour pr venir la d nutrition il faut informer sans rel che Entretien avec Monique Ferry r Aide l action Aider le public identifier la qualit nutritionnelle des aliments Entretien avec Nicole Darmon 9 DOSSi er Petite enfance et promotion de la sant Introduction DUO a EE S E T 11 Le d veloppement de l enfant de 0 6 ans selon une perspective socio cologique Nathalie Coulon Jacques Fortin Nathalie House 4e sie 532 12 Interventions pr coces soutien la parentalit Brigitte Lefeuvre Catherine Paclot 15 L attachement comme facteur essentiel de bon d veloppement Rapha le Miljkovitch 44 ss ss ihsicente 16 La norme et
145. re d intervention br ve que vous vouliez cette occasion v rifier Oui autour de l hypoth se suivante en effectuant un rep rage assez syst matique des consommations probl matiques ou risque am nerait on davantage de jeunes accepter de se rendre dans des consultations de jeunes consommateurs de substances psycho actives Il ne faisait aucun doute que beaucoup de jeunes non rep r s avaient des niveaux de risque lev s et qu ils n allaient pas consulter Ces consultations ne re oivent en moyenne qu une douzaine de jeunes par mois pour soixante heures d ouverture selon l tude d valuation de l Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies OFDT pour 2007 Un travail en amont est n cessaire et doit passer par une acti vit syst matique de rep rage et d offre de service aupr s des jeunes consom mateurs Nous avons galement v rifi que pour la plupart des jeunes concer n s les intervenants de premier niveau m decins et infirmi res scolaires pou vaient tre les intervenants conseillers Notre id e est donc de travailler sur le lien entre les activit s de rep rage et de consultation S H Quelles en sont les princi pales conclusions Sur mille jeunes invit s par le m de cin ou l infirmi re scolaire venir les voir pour remplir le questionnaire seuls 3 4 n ont pas donn suite Sur mille questionnaires remplis environ 5 taient classifi s feu j
146. rents acteurs de la com munaut le gouvernement la soci t tout enti re qui ont chacun une res ponsabilit un niveau particulier du syst me dans lequel l enfant grandit Nathalie Coulon Ma tre de conf rences en psychologie universit Lille 3 laboratoire Ureca quipe Famille Sant et motion Villeneuve d Ascq Jacques Fortin P diatre m decin de sant publique professeur des universit s universit Lille 2 Nathalie Houzelle Charg e de mission direction du D veloppement de l ducation pour la sant et de l ducation th rapeutique INPES 1 Voir par exemple son usage en sant mentale et en promotion de la sant au Canada Grandir en sant au Canada guide pour le d veloppement positif des enfants bttp www growinghealthykids com fran cais bome index btml derni re consultation le 6 03 09 R f rences bibliographiques 1 Coulon N Cresson G dir La petite enfance Entre familles et cr ches entre sexe et genre Paris L harmattan coll Logiques sociales 2007 234 p 2 Bee H Boyd D Les ges de la vie Psychologie du d veloppement humain Canada d Pearson Education 3 dition 2008 488 p 3 Bronfenbrenner U The ecology of human development Experiments by nature and design Cambridge MA Harvard University Press 1979 348 p 4 Bronfenbrenner U Le mod le Proces sus Personne Contexte Temps dans la recherche en psy
147. rimaires La violence le plus souvent par per s cution est courante dans les coles primaires des donn es r centes mon trent que 21 des l ves disent tre brutalis s au moins deux fois par mois Elle a des effets n gatifs sur la sant et le bien tre des enfants et il y a un important besoin de programmes effi caces pour lutter contre ce ph nom ne C est la raison pour laquelle le Nether lands Institute for Health Promotion and Disease Prevention NIGZ et le Netherlands Organisation for Applied Scientific Research TNO ont adapt la situation n erlandaise le programme de pr vention contre la pers cution Olweus Olweus est un programme efficace d j introduit et test dans plu sieurs autres pays tels que la Norv ge le Canada la Finlande et la Belgique La m thode Prima contre la vio lence est un programme adapt aux coles primaires Elle les aide mettre en place un syst me de surveillance structurel de la violence Chaque cole b n ficie dun manuel d instructions qui va lui permettre de mettre en place tape par tape la m thode Au cours de deux ann es scolaires 2005 2007 vingt quatre coles primaires lont introduite Le TNO a effectu des recherches sur l efficacit et le proces sus de mise en place dont les r sultats ont t pr sent s lors d une conf rence nationale en janvier 2008 S en est ensuivie une phase d adaptation du programme en fonction des r
148. rofesseur de psychiatrie de l enfant explique pourquoi les professionnels d con seillent tr s fortement l usage de la t l vision chez les tout petits le petit cran ne favorise pas du tout le d veloppe ment cognitif et comportemental Dans une seconde partie nous don nons la parole d autres profession nels qui accueillent les jeunes enfants Patricia Laporte Rigal directrice d cole maternelle Paris a introduit dans son tablissement un programme de pr vention des violences partir d un tra vail d quipe pour d velopper les com p tences psychosociales des tout petits Cyril Farnarier doctorant en socio anthropologie a r alis une enqu te de terrain aupr s des PMI il pr sente ici la fonction d accueil et d coute la prise en compte des demandes formul es par les m res le lieu de socialisation que sont les salles d attente de consultation de ces PMI Enfin les professionnels de l accueil du d partement de l H rault r unis autour des services de PMI d taillent la place et le r le remplis par ces structures d accueil dans le d ve loppement des enfants Bonne lecture Yves G ry R dacteur en chef Dossier coordonn par Nathalie Houzelle charg e de mission l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant INPES et en charge de la petite enfance Nathalie Coulon ma tre de conf rences en psychologie et sp cialiste de la petite enfance et Jacque
149. romettre le lien affectif qui existe entre elle et lui Il apprend vite viter de provo quer chez elle des r actions n gatives qui veilleraient en lui un sentiment d ins curit l inverse le b b remar que aussi ce qui est appr ci par ses parents et les met dans de bonnes dispositions Cela tant J Bowlby 3 estimait qu il valait mieux avoir une mauvaise m re que pas de m re du tout Nous n aborderons pas ici la question de la place de la m re par rapport d autres adultes en ce qui concerne la fonction d attachement 4 mais d une mani re g n rale on constate effectivement que les enfants pr f rent un rapport n ga tif avec leurs parents une absence totale d interaction Parfois le simple fait de r ussir attirer l attention sur soi m me si cela donne lieu un change violent ou douloureux peut sembler relever de l attachement Qu il soit bien veillant ou non un parent reste aux yeux de l enfant le havre de s curit vers lequel se tourner en cas de peur Tant qu il n est pas suffisamment ma ture pour se prendre en charge tout seul ou qu il n a pas la possibilit de se r fu gier ailleurs un tout petit m me mal trait reste aux c t s de ses parents De son point de vue c est ce qui est le plus favorable sa survie Pour cette raison les comportements qui permettent au minimum d attirer l attention sur soi et au mieux d obtenir du parent une
150. rticles e Carr re L D pinoy M dossier coord Sant des enfants la place des parents La Sant de l homme n 367 sept oct 2003 7 46 e Coulon N Approche socio cologique du d ve loppement et promotion de la sant de l enfant quelques pistes pour l action Deuxi mes jour n es de la pr vention Promouvoir la sant des enfants et des jeunes organis es par l INPES Paris 29 30 mars 2006 e Coulon N Filles garcons Construire l galit d s la petite enfance In Boubault G dossier coord Petite enfance pratiques d ducation non violente Non violence Actualit novembre d cembre 2008 16 8 e Coulon N Promouvoir la sant physique men tale et sociale des jeunes enfants In G ry Y dossier coord Promouvoir la sant des jeunes La Sant de l homme n 384 juillet ao t 2006 24 5 En ligne www inpes sante fr SLH articles 384 02 htm e Coulon N Dewaele J Guilloteau D Mariage D Demerval R Le programme tre maman ou papa pour la premi re fois un exemple de renforce ment du soutien social pour promouvoir la sant des parents et de leurs enfants Revue Sociologie et sant Discours crois s sur les in galit s socia les de sant aujourd hui n 28 2008 145 57 e Houzelle N Cecchi C Ricard E dossier coord P rinatalit et parentalit une r volu tion en marche La Sant de l homme n 391 sept oct 2007 15 52 e roisi mes jo
151. s mais galement disponible sous forme de pdf qui peut tre enregistr sur l ordinateur ou imprim droite Les 70 activit s propos es suivent la m me structure question que se posent les apprenants nombre de participants maximum temps n cessaire moyens humains n cessaires technique utilis e mat riel pr paration objectifs p dagogiques d roulement tableau comprenant ce que fait le formateur et ce que font les participants Variante d animation pr requis pour le formateur mon exp rience de formateur Source le nom du formateur qui a propos cette activit en place une action ducative Quels sont les facteurs qui influencent la com munication entre le patient et le soi gnant Comment trouver les moyens de modifier sa pratique Chaque activit de formation est pr sent e sous la forme d une fiche technique identique comportant tou jours les m mes rubriques d taillant les objectifs de formation de l activit ses conditions mat rielles son d roule ment et les pr requis p dagogiques et galement lavis du formateur qui a propos cet exemple d activit Des apports th oriques facilement utilisables Une s lection de d finitions en pdf et sous forme de diaporamas des arti cles en int gralit en pdf ainsi que des r f rences d articles et d ouvrages sont LES AT TR ER NE SRE DEAN 63 Comment
152. s Fortin p diatre m decin de sant publique et professeur LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 fil Le d veloppement de l enfant de 0 6 ans selon une perspective socio cologique la naissance l enfant a besoin pour tre en s curit de la pr sence constante d un adulte attentif ses besoins Dans les premi res ann es le r le essentiel des donneurs de soins parents professionnels sera de soutenir son d veloppement physique cogni tif et moteur en parallele d un attachement s curis La comp tence parentale cr er les conditions favorables au d veloppement de l enfant importe davantage que la struc ture familiale Famille syst me de garde et cole interviennent dans la socialisation pr coce et contribuent au d veloppement de l enfant La socialisation implique d autres grou pes que la famille qui peuvent v hiculer des valeurs diff rentes La petite enfance p riode de 0 6 ans est marqu e par une immaturit la naissance et de nombreux appren tissages dans des cadres sociaux qui pr parent l enfant aux tapes normatives de la socialisation comme l entr e obliga toire l cole En raison de son manque d autonomie le jeune enfant a besoin pour survivre et tre en s curit de la pr sence constante d un adulte attentif ses besoins Cet adulte peut tre un parent mais dans la plupart des civili sations divers adultes peuvent assurer ce
153. s chariots des supermarch s les jours de pleine affluence et si l on interroge les parents ils vous diront d une part que ce n est pas l heure habituelle laquelle leur enfant dort et d autre part qu la maison le moindre bruit le r veille Parfois la fin d une journ e active le syst me nerveux a atteint ses limites On dirait que le b b explose T Berry Brazelton c l bre p diatre am ricain parle de d sint gration qui se traduit par des pleurs quasi inconsolables Au fur et mesure qu il grandit le tout petit va trouver d autres moyens de d verser ce trop plein de tension en fin de journ e comme l hyperactivit mo trice des 2 3 ans La crise de larmes ou l hyperactivit motrice en fin de journ e ont pour fonction de r guler de r qui librer de r ajuster le b b par rapport son environnement Trop de stimulation g n re du stress Chaque b b a un seuil de tol rance aux stimuli Les b b s n s terme ont un seuil plus lev que les pr matur s La r cup ration apr s une stimulation sera plus longue chez un b b pr ma tur et une stimulation habituelle peut le contraindre utiliser un mod le de d fense co teux alors qu un dosage progressif des stimulations en fonction de ses besoins sensoriels particuliers peut influer sur l tat final de son sys t me nerveux Il est important de ne pas cr er pour l enfant des situations de stre
154. s pour rep rer les besoins li s la sant du tr s jeune enfant identifier les r gles relatives l quilibre ali mentaire chez l enfant de 0 4 ans laborer les documents d autocontr le en cui sine collective pour les professionnels concer n s construire un protocole de nettoyage d sin fection des locaux de cuisine La formation se termine par une synth se valuation Un livret support p dagogique compl te le contenu des interventions par les fiches relatives aux ateliers de mise en pratique ainsi qu une bibliographie des articles et des tableaux ser vant de support d information r f renc e aupr s des autres membres de l quipe et des parents des enfants accueillis en collectivit Depuis 2006 cinq journ es de formation sont organis es annuellement et ont permis de for mer ce jour deux cent dix huit professionnels de la petite enfance La mise jour des connais sances autour des r gles alimentaires pos es par le Plan national nutrition sant PNNS per met au professionnel de devenir acteur dans l ac compagnement de l enfant et de ses parents Par ailleurs les connaissances sur le principe de s curit des aliments et sur les risques des toxiin fections ont pour but d amener les profession nels comprendre le principe de transmission des bact ries afin de mettre en uvre les plans d action visant viter toute contamination noter qu un
155. sation tentait de r pondre aux exigences d un progr s social collectif au sein de la deuxi me g n ration la socialisation est indivi dualiste elle vise l panouissement personnel de l enfant et son autonomie garants de son int gration sociale Ces changements consid rables refl tent le passage d une soci t une autre Aujourd hui le sujet merge Et le r gime normatif se modifie 5 Au LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 cours de l individualisation de l enfant la norme morale laisse une grande place la psychologie L auteur pour suit Les r gles les commandements sont per us comme dangereux puis qu ils ignorent ce qui est personnel et nous am nent n gliger ce qui est unique chez notre enfant et dans notre relation lui Ce n est plus la r gle ou la discipline qui doit tre respect e mais l enfant et sa nature p 135 Des probl mes li s au changement d ducation Faut il de nos jours d plorer la perte du mod le ducatif ancien Certains pensent que les transformations sont responsables des difficult s auxquelles l ducation est confront e aujourd hui D autres au contraire mettent en avant la richesse affective la qualit manci patoire et les relations moins st r oty p es des familles actuelles Quoi qu il en soit le changement est bien l et il convient donc d en examiner les cons quences pour mieux faire face aux pr
156. sonne change sur deux g n rations on passe de la domi nance du parent celle de l enfant celui ci est intens ment investi il tend prendre les initiatives et les impo ser son milieu familial Le mode d ducation n est plus le m me la p dagogie op ratoire et rationnelle des familles modernes fait place l ducation relationnelle et mo tionnelle de la g n ration postmoderne LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 ME Ainsi y a t il mutation des valeurs La soci t moderne avait pour objectif d duquer l enfant devenir un adulte capable de contribuer au progr s social et au bien tre de l homme L ducation suivait donc une d marche instrumen tale et strat gique En revanche la post modernit vise le bonheur individuel et recherche le plaisir personnel C est ce que l on prouve qui devient important Les r gles relationnelles intrafami liales sont elles aussi modifi es la modernit d fendait un mod le familial hi rarchis dans lequel l autorit de l adulte tait incontestable les familles de la deuxi me g n ration optent davantage pour un style galitaire dans les relations elles favorisent une n go ciation des r gles en lieu et place de leur imposition L mancipation de l enfant devient un objectif prioritaire les familles de premi re g n ration fonctionnaient de mani re compl mentaire et interd pendante la sociali
157. ss e aux attitudes et aux comportements des fumeurs et des non fumeurs de fin 2006 d but 2007 Un chantillon de 1 735 fumeurs adultes et 525 non fumeurs adultes a t recrut au moyen d entretiens t l Figure 1 Pourcentage de fumeurs et de non fumeurs soutenant fortement l inter diction de fumer en France dans les lieux publics avant et apr s l interdiction Caf s et bars 90 838 60 64 5 604 30 0 Avant Apr s l interdiction l interdiction BE Fumeurs Restaurants u 90 5 90 19 1 al 189 10 60 512 50 40 30 20 10 0 Avant Apr s l interdiction l interdiction E Non fumeurs LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 phoniques Cette premi re phase a t conduite avant la mise en place de l in terdiction de fumer de f vrier 2007 sur les lieux de travail et dans les centres commerciaux les a roports les gares les h pitaux et les coles en France Les r pondants ont ensuite t recon tact s de septembre novembre 2008 vague 2 pour d terminer et valuer l impact aussi bien de l interdiction de 2007 que de celle concernant les caf s bars et restaurants entr e en vigueur en janvier 2008 e Fumer reste une d pendance m me de faibles niveaux de consommation Plus de 90 des fumeurs de l chan tillon fument tous les jours et un pour centage similaire se d clarent beau coup ou un peu d pendants la cigarette En moy
158. ss qui pourraient tre vit es Le stress s installe lorsque les stimulations sont trop intenses et r p t es Le jeune enfant ne parvient plus se prot ger la fonction de pare excitation ne fonctionne plus Trop de stimulation est aussi n gatif que le manque de stimu lation Cela ne veut pas dire que l environ nement du jeune enfant doit le prot ger de tout l enfant dans un univers familial contenant et s curisant va d couvrir peu peu qu il peut se d ta cher de l excitation trop forte induite par une situation un contexte une per sonne etc Sa famille aura trouver la juste stimulation en particulier pour les apprentissages cognitifs L hypercom p tence du b b pourrait conduire certains abus En effet il a tant de capa cit s la naissance et m me avant pourquoi ne pas stimuler chez lui ses capacit s d apprentissage afin dam liorer des performances qui n existent pas encore Attention aux risques li s de telles pratiques L apprentissage cognitif pouss n est pas utile si t t l en fant ayant d autres imp ratifs tel celui de se situer de se rep rer par rapport aux autres de construire sa confiance en soi et en ses comp tences Cela ne d pendra jamais d apprentissages pr COCES Jeux sommeil et alimentation Il y a une juste mesure trouver pour proposer l enfant un environnement ludique appropri En effet jouer est indispensable pour so
159. t de lapproche motiva qualit de vie tionnelle font que ces professionnels apparaissent comme des intervenants efficaces accept s par les jeunes et reconnus Il y a donc une n cessit de les former nous formalisons d ailleurs une action dans ce sens sur Paris Enfin nous r fl chissons avec nos coll gues qu b cois la mani re de faciliter la partie IB d une fa on ludique et perfor mante Nous travaillons sur l id e d une borne interactive proposant un ques tionnaire sur cran tactile et d livrant de fa on automatique un conseil appropri Propos recueillis par Denis Danga x 1 NDLR voir aussi sur la Dep Ado l article L organi sation des services en alcoolisme et toxicomanie aupr s des jeunes du Qu bec de J Tremblay N Brunelle et M Landry dans le n 398 de La Sant de l homme de novembre d cembre 2008 p 39 40 Pour en savoir plus http www ippsa asso fr RPIB r duire la consommation chez les personnes risque Le rep rage pr coce et l intervention br ve RPIB sont reconnus actuellement comme lune des mesures ayant le meilleur rapport co t efficacit dans la lutte contre les probl mes de sant li s la consommation d alcool Cette m thode l usage des professionnels de sant a t d velopp e par l Organisation mondiale de la sant OMS dans les ann es 1980 Elle consiste tout d abord valuer la consommation d alcool des patients en s ap puyant
160. t des femmes disposer d elles m mes mais il en est question galement de mani re allusive par toutes sortes de d tails plus ou moins marquants Ainsi une conseill re lit Simone Veil pendant la pause une autre joue aux fl chettes en prenant comme cible une affiche oui non le r le d une conseill re est tenu par Marceline Loridan Ivens qui est une survivante des camps de concentration mais aussi une signataire du Manifeste des 343 salopes Certes les quelques femmes que l on voit s adresser au Planning dans le film ne sont peut tre pas repr sentatives de la population f minine fran aise mais si les conseill res jou es par des actri ces c l bres comme Nathalie Baye Rachida Brakni Nicole Garcia Isabelle Carr B atrice Dalle apparaissent toutes comme des femmes s res d elles m mes libres et ind pendantes la d tresse les angoisses les contraintes v cues par certaines consultantes t moignent du d calage entre les acquis inscrits dans la loi et la r alit v cue Vinciane Fonck Anne Vervier Animatrices centre culturel Les Grignoux Li ge 1 Le Mouvement fran ais pour le Planning familial MFPF organisation non gouvernementale ras semble vingt f d rations r gionales regroupant soixante dix associations d partementales au sein des quelles officient mille deux cents animatrices et ani mateurs Ces antennes d partementales sont actives dans cent ci
161. tage et de respect sont importantes La profes sionnelle se positionne en contributrice de l ducation de l enfant dans le respect du projet ducatif des parents Elle peut tre aussi un relais des connaissances pour la prise en charge des maladies courantes comme nous le montre le DVD 5 dit par la Caisse nationale de l assurance maladie et dif fus par le biais des services de PMI L assistante maternelle peut engager de multiples partenariats avec son envi ronnement pour assurer une prestation de qualit pour l enfant fr quentation des ateliers d veil des relais d assistan tes maternelles des m diath ques d couverte de la lecture pour les tout petits des ludoth ques Cette interac tion avec l environnement peut gale ment profiter aux familles et permettre de lutter contre l isolement social Dans le d partement de l H rault la cr ation d un poste de chef de service des structures d accueil la direction de la protection maternelle et infantile et de la sant a permis avec les m decins de PMI d organiser l accompagnement et le soutien technique des quipes d ac cueil collectif des enfants de moins de 6 ans Dans ce cadre un dispositif a t mis en place r unions d quipe par tir d une th matique telle que le projet d tablissement accueil et handicap place des parents visites avec le m de cin de PMI mais aussi mise en place d une formation intitul e
162. tes de l argent qui aurait t mieux d pens pour des choses essentielles la gestion du foyer e En France les fumeurs pr tent atten tion aux avertissements sanitaires appo s s sur les paquets Plus des deux tiers 68 des fumeurs d clarent avoir remarqu souvent O tr s souvent les avertissements sur les paquets de cigarettes et plus d un tiers les avoir souvent ou tr s souvent lus ou exa enqu te min s attentivement au cours du der nier mois La moiti de tous les fumeurs interrog s affirment que ces mises en garde les font beaucoup r fl chir aux risques du tabagisme Presque tous les bars et les restau rants en France sont d sormais tota lement non fumeurs Avant l interdic tion pratiquement tous les caf s bars et pubs taient enfum s d apr s les d clarations de 97 des fumeurs et de 93 des non fumeurs propos de leur derni re visite dans ces tablissements Depuis l interdiction presque tous les caf s bars et pubs sont compl tement non fumeurs seuls 4 des fumeurs et 5 des non fumeurs ont d clar avoir vu des gens fumer l int rieur lors de leur derni re visite Ces r sultats sont similaires pour les restaurants avec 71 des fumeurs et 57 des non fumeurs qui d claraient avant linter diction avoir vu des gens fumer lors de leur derni re visite alors que ces chif fres sont tomb s respectivement 2 et 3 apr s l int
163. tient qu il vient de r aliser constitue donc le troisi me support mais il sagit du premier adoptant une approche glo bale et non th matique Un outil num rique de consultation et de cr ation de s ances de formation Con u par un groupe de travail constitu de professionnels de sant formateurs et d experts en ducation du patient reconnus cette bo te outils a t r alis e partir d une ana lyse de contenus de programmes de formation portant sur une s lection de formations existant en septembre 2005 en ducation du patient ainsi que sur des articles et des ouvrages de r f rence bsa Aru iath ilast f tette Umere Creme m O EE lag O Questionnaire De Peretti Pr i CD rus charge ia Sche FOF Den ae icime or raig was g Decena senas CA SLI 121 COPTEEN Less srties CEE hbm a fr Groupe vs 22 E Larcor ia saporas POF voir bre uiia ot Be 2 Travail de groupe technique da l inboration prograsmve h t rernes COTES eanan de T thotwerge ie fase POF Lasser le Suporana POF Bes 2 Questionnaire inspir de Q Sort C2 r chargue is Scha POF yoan Vue de la page principale de la bo te outils autour de laquelle s articule la consultation des activit s des apports th oriques et des ressources sites Inter net vid os et bibliographies Flle ne fournit pas proprement par ler des programmes types ou des r f rentiels de formation mais o
164. tionale Dix neuf pays participent une grande enqu te p riodique destin e valuer l impact de la lutte contre le tabagisme La France tr s engag e dans ce domaine s est associ e cette tude en 2007 et 2008 L analyse des premiers r sultats confirme l implication de la population dans ce domaine et incite de nouvelles initiatives de la part des pouvoirs publics Le projet International Tobacco Control ITC est la premi re tude de cohortes r alis e au niveau international sur la consommation de tabac Il consiste en une collaboration entre responsables nationaux des politiques de sant et organisations internationales sous la responsabilit de l universit de Water loo au Canada Son objectif est d va luer l impact au niveau psychologique et comportemental des dispositions fondamentales de la Convention cadre pour la lutte antitabac CCLAT de l Or ganisation mondiale de la sant OMS Il est actuellement d ploy dans dix neuf pays qui repr sentent 50 de la population mondiale 60 des fumeurs et 70 des consommateurs de tabac dans le monde Dans chaque pays le projet ITC m ne des enqu tes longitu dinales annuelles pour valuer l impact et identifier les d terminants de la lutte antitabac dans chacun des domaines suivants les avertissements sanitaires et des criptifs sur les emballages la l gislation antitabac les prix et la taxation des produits d
165. tre fiction et docu mentaire le film de Claire Simon fait par tager aux spectateurs le quotidien d un centre de Planning familial des entre tiens qui ont r ellement eu lieu et aux quels la r alisatrice a assist sont rejou s devant la cam ra par des actrices En effet le film met en sc ne surtout des femmes et des jeunes filles dans des r les de conseill res ou de consultan tes Ces derni res s adressent au cen tre avec des questions des peurs des angoisses toujours li es leur d sir de contr ler leur fertilit demande d un moyen de contraception peur d une grossesse non pr vue demande d in terruption volontaire de grossesse etc Le film concerne toutefois autant les VPA LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 gar ons et les hommes qui peuvent ainsi entrer dans un d bat dont ils sont ou se sentent parfois exclus A quels spectateurs est destin le film Les Bureaux de Dieu peut tre vu par un large public partir de 15 ans Pour un public d adolescents qui pourrait tre d rout voire ennuy par cette fic tion qui ne correspond pas au sch ma classique du r cit il ne s agit pas d une histoire avec un d but un milieu et une fin mais bien d une s rie d entretiens mis en sc ne le film devra tre som mairement pr sent Voici quelques arguments que l on peut faire valoir pour susciter l int r t vis vis du film On pr sente parfo
166. ts et la d l gation interminist rielle la Famille Son premier objectif est d apporter tous les professionnels de la sant et de l enfance ainsi qu tous ceux qui par leur m tier ou leur action associa tive sont en contact r gulier avec des enfants et des familles les informations et les outils utiles sur cette forme de pr vention et de soutien aux familles Son second objectif est de permettre la restitution la mise en valeur et le par tage des exp riences innovantes et des initiatives locales dans le domaine Cel les ci malgr leur int r t ne sont le plus souvent pas diffus es hors de leur cadre local ou d un r seau de profes sionnel pr cis Le portail comporte une partie public rappelant le cadre juridique et les notions relatives aux interventions pr coces et au soutien la parentalit et proposant des actuali t s et un agenda une partie professionnels acces sible gratuitement sur identifiant qui s adresse de mani re tr s large non seu lement tous les professionnels de la sant et de l enfance mais galement aux acteurs du secteur associatif amen s impulser ou participer des mesu res de soutien la parentalit ainsi qu toute personne menant une r flexion dans ce domaine qu il s agisse de recherche ou de mise en place de poli tiques Cet espace propose une base de donn es qui rassemble des documents de toute nature entrant dans le
167. ttavi 10 p 157 nous pensons que l autorit devra constituer une m diation entre l individu et le collectif Elle aura tre pour l enfant l interm diaire entre sa qu te individuelle et son inscription dans le monde qui l entoure Elle fera l articulation entre l tre soi et l tre ensemble En d autres termes elle sera fond e tout la fois sur la reconnais sance du sujet dans son individualit propre et sur le consentement c est dire sur l adh sion personnelle des obligations sociales L ducateur aura donc se situer dans cet entre deux constitu par des p les apparemment incompatibles le p le de la socialisa tion individualiste et le p le de la socia lisation holiste Il sera donc un m dia teur un intercesseur pour faire de l enfant un individu ind pendant mais ouvert la compr hension des r gles du jeu social et conscient de la pr sence des contraintes collectives C est ce prix que la libert peut efficacement tre v cue car celle ci n est jamais don n e elle suppose un apprentissage par l ducation Conclusion La famille contemporaine postmo derne a rompu avec lunivers de nor mes de la p riode moderne car il appa raissait comme un obstacle la libert de l enfant Habitu n gocier celui ci consid re les normes obsol tes voire absurdes On veut dans la conception actuelle qu il devienne un sujet auto nome toutefois on n
168. tte pr sence active aupr s de l enfant qu ils soient issus de la parent du voi sinage de corps professionnels divers ducateurs ou ducatrices de jeunes enfants assistantes maternelles pu ri cultrices enseignants et enseignan tes Les adultes impliqu s peuvent tre des femmes ou des hommes m me si en d pit d volutions sociales la prise en charge des jeunes enfants fran ais est toujours massivement l affaire des femmes qu il s agisse des m res ou des professionnelles 1 Les tapes du d veloppement de 0 6 ans ont t abondamment d crites 2 c est pourquoi nous avons choisi de mettre davantage l accent sur les m ca nismes du d veloppement en partant du constat qu l heure actuelle l appro che socio cologique offre des per spectives int ressantes tant pour la recherche sur le d veloppement hu main que pour les politiques de sant publique IPA LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 Des besoins aux contraintes du d veloppement du jeune enfant Le d veloppement du jeune enfant se r alise en fonction des contraintes et des opportunit s offertes par son milieu 2 Aux besoins fondamen taux li s la survie du jeune enfant s ajoutent des besoins satisfaire qui sont socialement d finis et red finis en fonction de la valeur et de la place accord es l enfant par la soci t et ses ducateurs ainsi que des enjeux so ciaux plus globaux voir c
169. u tabac l ducation et la sensibilisation du public et l aide au sevrage la publicit et la promotion en faveur du tabac La lutte contre le tabagisme en France La France a ces derniers temps enregistr des avanc es cons quentes dans la lutte contre le tabagisme C est notamment la premi re nation euro p enne avoir ratifi la Convention cadre de l OMS le 19 octobre 2004 L in terdiction totale de fumer sur les lieux de travail et dans les lieux affect s un usage collectif a t introduite en deux temps e en f vrier 2007 dans toutes les entre prises b timents administratifs tablis sements d enseignement et de sant e en janvier 2008 dans tous les autres lieux publics tels que les caf s bars h tels restaurants discoth ques et casinos En 2006 des chercheurs de l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant INPES de l Institut natio nal du cancer INCa et de Observa toire fran ais des drogues et des toxi comanies OFDT ont collabor avec l quipe du projet ITC pour la mise en place du projet ITC France L objectif tait la mise sur pied d une enqu te pour exercer un suivi et une valuation exhaustive des mesures nationales de lutte contre le tabagisme et notamment de la mise en place en deux phases de l interdiction totale de fumer Qu en pense la population La premi re vague de l enqu te ITC en France s est int re
170. u scolaire R f rentiel de bonnes pra tiques Saint Denis INPES coll R f ren tiels 2008 72 3 e Fortin J On peut aider tr s t t les enfants se r inscrire dans le lien social In Lecorps P Le Grand coord Pr venir les violences La Sant de l homme n 366 juillet ao t 2003 29 30 LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 La PMI espace d accueil et d coute Dans quelle mesure les centres de protection maternelle et infantile PMI sont ils un lieu de promotion de la sant des tout petits Cyril Farnarier qui termine une th se de doctorat sur la PMI pr sente quelques r sultats de ses recherches comment concre tement les consultations de PMI peuvent tre un lieu d accueil et d coute pour les parents au profit de leurs enfants En commencant par entendre la demande des m res Gratuites et ouvertes tous les consultations de PMI remplissent une fonction d accueil et d coute et sont utilis es la fois comme moyen de recueil d informations de construction d une proximit avec les familles et comme soin en tant que tel Ces consultations permettent parfois de lib rer la parole des m res de famille Cette pratique repose autant sur la ges tion et l organisation des consultations que sur la posture physique et la dispo sition d esprit des professionnels Si l on doit prendre un moment pour dis cuter avec une maman on le prend parce qu on
171. um Vous pouvez vous procurer le DVD Rom et son livret en remplissant et retournant l INPES le bon de commande disponible sur le site de l INPES www inpes sante fr ou sur le site de la bo te outils des formateurs en ducation du patient ducation du patient EN BDUCATION DU PATIEHT Dinition 4 1 Croyirecos C f nition 4 2 Dainign D f nition 4 3 A pesarnislien e Ent s de nature cogn ve reibant dons Le sysi me ma a dun mc una roictioon ce umia xh reur ca cyel ens Fepr menter ma canki pas mount di naiara b processus da rcr sentaton implique Md o funa tranelornalon apgyubo aus arti u Rssant l obel dunes repr ser aton Bisch H Ceara A Gaio A Leconte Le Ay IF Posisi j at ai Girard Giciireaies da la Sapenoicqhe Paris Fiara ai A m aline e a r ra eA Diminitioa 45 Rapr samtisiicn C f nition 4 6 Le Asesu da signification Comme les activit s les d finitions sont consultables l cran mais galement sous for mat pdf et peuvent tre int gr es un diaporama d j concu par le formateur RMATEURS EM EDUCATION DU PATIENT dust Bole i mis Quie duillagiles Ugiiares Cr dits Mainit Entretien iiwidua passage la diabas B urca C Cmmerrmanm Descriptt Lire m s de lernile coureuse mire ai coortve cr es une malsche de Clercer Sa camma riorde au pim qun pds co la or do esl crvisag Efo tanau son tephra pou
172. urn es de la pr vention organi s es les 29 30 mars 2007 par l INPES Paris Diaporamas et synth se des d bats disponibles sur le site de l INPES http www inpes sante fr D Des ouvrages aussi destin s aux parents e Huot Marchand M Dessine moi un enfant Ce que l enfant dit ce que les parents savent Harou G rard Louis 2008 144 p e Perbos P Topuz B Le guide du b b Bien accompagner b b de 0 1 an Paris Librio coll Librio sant 2005 95 p e Grandir en sant au Canada Guide pour le d veloppement positif des enfants derni re consultation le 6 03 09 http www growinghealthykids com fran cais home index html Sites Internet http wwvw familles org http www hs qc ca CISE index_bas asp http www educationenfantine com http wwvw fondation enfance org final http www ecoledesparents org http www sparadrap org http www parentel org http www interventions precoces sante gouv fr http www cmha ca BINS content_page asp cid 2 29 amp lang 2 Nathalie Houzelle Charg e de mission direction du D veloppement de l ducation pour la sant et de l ducation th rapeutique INPES Nathalie Coulon Ma tre de conf rences en psychologie universit Lille 3 laboratoire Ureca quipe Famille Sant et motion Villeneuve d Asca LA SANT DE L HOMME N 400 MARS AVRIL 2009 enqu te Politique antitabac la France participe une tude interna
173. use la notion tr s ancr e selon laquelle il n y a pas de bons et de mauvais aliments mais seulement de mauvais r gimes et de mauvais nutriments c est dire de mauvais choix alimentaires Ces discours font peser toutes les responsabilit s sur les paules des personnes en att nuant le r le majeur des contraintes et des inci tations auxquelles elles sont soumises en permanence dans leur environnement quotidien Or lorsque l on se prom ne dans un supermarch et que l on d cou vre des rayons entiers de produits sucr s sal s gras on s aper oit qu il est diffi cile de faire les bons choix C est l objet de cet ouvrage que de rappeler et d montrer qu il existe tout de m me des aliments meilleurs que d autres Et d af firmer notamment que parmi les pro duits de type industriel nombreux sont ceux qui n ont pas une qualit nutri tionnelle correcte je pense en particulier aux produits qui ne sont qu un simple assemblage de produits raffin s appau vris en nutriments essentiels S H Comment concilier petit bud get et quilibre nutritionnel Depuis longtemps je m int resse au rapport entre la qualit nutritionnelle des aliments et leur prix quels sont les meilleurs aliments en mati re de rapport qualit nutritionnelle prix Ce sont les aliments qualifi s de super plus par l INPES et d ailleurs valoris s dans le clas seur Alimentation tout prix Ces ali ments
174. vorc s taient regard s avec suspi cion et les filles m res consid r es fr quemment comme des sortes de prostitu es En parall le les enfants se trouvant dans ces situations taient cens s p tir de tous les maux et les crits psychologiques ne manquaient pas pour d noncer l apparition de trou bles chez les enfants cons quence de ces situations Avec l mancipation des femmes la mont e du mod le d mo cratique de la famille et la fr quence des s parations conjugales la stigmatisation touchant les adultes vivant en situation monoparentale ou recompos e a qua siment disparu mais les interrogations touchant les enfants dans ces situations demeurent Pourtant nombre de tra vaux ont montr que ceux ci ne pr sentent pas forc ment plus de troubles du d veloppement que les enfants pla c s dans des situations plus classiques qu ils soient lev s par un seul parent en r sidence altern e avec l aide d un beau parent ou avec un homoparent Si la s paration parentale est bien sou vent un traumatisme pour l enfant en m me temps elle constitue aussi une d livrance l gard d une situation de tension ou de conflit familial forc ment mal v cue et le traumatisme g n rale ment est assez rapidement surmont L enfant dont les capacit s d adap tation sont bien sup rieures celles de l adulte trouve alors un nouvel qui libre sauf ce qu un conflit violent perdure

La santé de l`homme - n°400 - Mars-Avril 2009

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

La sant&eacute; de l`homme - n&deg;400 - Mars-Avril 2009

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

La santé de l`homme - n°400 - Mars-Avril 2009