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1. 1 Introduction Le contrat est la loi des parties L affirmation est commune et constitue un lieu commun un peu trop souvent avanc p remp toirement au gr de la doctrine Un pr cepte courant faisant pour tant l objet de controverse d un d bat passionnant aussi Ce dernier dont l essence porte sur la place du vouloir de l individu comme fondement du contrat permet galement de faire un lien d une part avec l opposition de plus en plus contest e entre formalisme et consensualismes et d autre part avec encadrement grandissant auquel le droit des contrats est sujet De plus en plus donc le caract re public du contrat se fait sentir Cet tat de fait est selon nous d autant plus important d s lors que l on se situe dans un contexte lectronique o un formalisme particulier devra combler la perte de mat rialit que le papier offrait naturellement du fait de son caract re physique aussi dans le domaine contractuel autant 1 On peut ais ment faire r f rence l article 1434 C c Q selon lequel Lle contrat valablement form oblige ceux qui l ont conclu non seulement pour ce qu ils y ont exprim mais aussi pour tout ce qui en d coule d apr s sa nature et suivant les usages l quit ou la loi mais peut tre encore davantage son homologue fran ais l article 1134 C c F qui pr voit que Lles conventions l galement form es tiennent lieu de loi
2. 17 3 3 1 L Arrangement de La Haye 17 3 3 1 1 Le syst me actuellement en vigueur 19 i Proc dure de d p t et enregistrement 20 ii Refus par un tat d sign de reconna tre les effets de l enregistrement international 22 ii Effets dur e et renouvellement 23 iv Normes de droit substantif pr vues l Arrangement 24 Jean S bastien Bri re 2008 Avocat agent de brevets et de marques de commerce chez Smart amp Biggar La r daction de cet article a t compl t e en f vrier 2003 Note de r daction le tapuscrit soumis tait trop volumineux pour publication dans un seul num ro et c est pourquoi il a t arbitrairement scind La premi re partie a t publi e dans le num ro de mai 2003 des CPI 15 16 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 3 1 2 L Actede Gen ve 3 3 2 L Arrangement de Locarno 3 4 Relativement aux autres types de droits de propri t intellectuelle 3 4 1 Le Trait de Washington 3 4 2 La Convention internationale pour la protection des obtentions v g tales 4 L Accord sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce 4 1 La n gociation de l entente relative la propri t intellectuelle dans le cadre du Cycle d Uruguay 4 2 Tour d horizon de l Accord
3. 4 2 1 Les dispositions g n rales et les principes fondamentaux 4 2 2 Les normes concernant l existence la port e et l exercice des droits de propri t intellectuelle 4 2 8 Les moyens de faire respecter les droits de PI 4 2 4 L acquisition et le maintien des droits de propri t intellectuelle et les proc dures inter partes qui y sont relatives 4 2 5 La pr vention et le r glement des diff rends 4 2 6 Les dispositions transitoires 4 2 7 Les dispositions finales 4 3 Suite donn e l Accord sur les ADPIC 5 Conclusion 36 42 43 45 49 51 51 8 3 Conventions internationales en mati re de dessins et de mod les industriels Comparativement aux brevets et aux marques de commerce les dessins industriels font figure de parents pauvres de la PI lors qu il est question de conventions internationales Pour ce qui est des normes de droit substantif la Convention de Paris ne comporte qu une obligation g n rale de prot ger les dessins industriels sans toutefois aller beaucoup plus loin Jusqu a l adoption de l Accord sur les ADPIC il n y avait donc pas r ellement de normes minimales internationales r gissant la protection des dessins industriels Il existe n anmoins une convention internationale qui pr voit un syst me d enregistrement international des dessins
4. L encadrement international du droit 59 rencontr puisque l Accord a t adopt dans le cadre de n gociations g n rales portant sur un ensemble d l ments totalement trangers la PI et que certains points importants sont rest s en suspens au terme de ces n gociations Quoi qu il en soit l adoption de l Accord sur les ADPIC dans le cadre de la cr ation de POMC constitue une tape d terminante pour l harmonisation du droit de la PI l chelle internationale Cet accord contient des normes de droit substantif d taill es rela tivement la disponibilit l tendue et la mise en uvre des principaux types de droit de PI que l on conna t De plus la pro c dure de r glement des diff rends de POMC auquel il est soumis permettra d imposer de fa on effective les obligations contenues cet Accord Enfin puisque tous les tats qui souhaitent acc der l OMC doivent y tre parties il est certain que les normes qui y sont pr vues seront impos es un grand nombre de pays partout travers le monde Quant l avenir il semble bien que la longue marche vers l harmonisation des r gimes de protection de la PI l chelle inter nationale soit irr versible Elle sera n anmoins vraisemblablement parsem e d emb ches Avant de tendre des r gimes d enregis trements internationaux des droits de PI permettant l obtention de droits similaires dans tous les pays vis s il f
5. 32 1987 R P C 599 616 et 618 Haute Cour de justice d Angleterre Division de chancellerie 33 Pour le dessin de cette chaise voir ci apr s sous 3 2 34 Art 20 2 du R glement 268 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 tendue de la protection conf r e par un enregistrement 3 1 Droit conf r Les articles 9 11 de la Loi pr voient que l enregistrement d un dessin industriel conf re un droit exclusif pour une dur e de 10 ans35 compter de la date d enregistrement de fabriquer importer des fins commerciales vendre louer offrir ou exposer en vue de la vente ou de la location un objet pour lequel un dessin a t enregistr et auquel est appliqu le dessin ou un dessin ne diff rant pas de fa on importante de celui ci 3 2 Test de contrefa on Le test qui doit tre appliqu pour valuer s il y a contrefa on d un enregistrement de dessin industriel est nonc l alin a 11 1 a et au paragraphe 11 2 de la Loi Ainsi l tendue du monopole du titulaire de l enregistrement s tend aux dessins ne diff rant pas de fa on importante du sien Par ailleurs afin de d terminer l importance des diff rences entre le dessin du d fendeur et le dessin enregistr il peut tre tenu compte de la mesure dans laquelle le dessin enregistr est diff rent des dessins publi s auparavant Ce test pour d terminer s il y a contrefa on adopt en 199336 est simi lai
6. 98 Les Cahiers de propri t intellectuelle dans la jurisprudence 47 et les lois148 et a donn lieu au con cept d sormais consacr d quivalence fonctionnelle Ce dernier principe r cemment adoub dans la Loi qu b coise concernant le cadre juridique des technologies de l informationt4 et la plupart des autres lois nationales sur le sujet150 provient de la Loi mod le de la CNUDCI sur le commerce lectronique15 qui dispose que D ans leur tentative d apporter une solution juridique cer tains des obstacles rencontr s par le commerce lectronique les auteurs de la loi type se sont constamment r f r s aux situa tions juridiques connues dans le monde des documents papier pour imaginer comment de telles situations pourraient tre transpos es reproduites ou imit es dans un environnement d mat rialis Les dispositions de la loi type se sont donc cons titu es sur la base d un inventaire des fonctions assur es par exemple par l crit la signature ou l original dans les relations commerciales traditionnelles 152 Il est n anmoins apparu r cemment que cette premi re p riode certes n cessaire ne suffisait pas du fait de plusieurs l ments qui sur le plan conceptuel viennent compliquer la donne D autres crit res de r alisation devaient tre identifi s pour com pl ter ces deux fonctions essentielles B et ce en tenant compte 147 Au Qu bec voir la jurisprudence cit e par F
7. La couleur du consentement lectronique 77 En troisi me lieu et m me si l on s carte un peu de la forme du consentement lectronique pour s approcher davantage des ques tions de fond il est une tendance de plus en plus consacr e selon laquelle il importe que l adh rent lectronique puisse b n ficier de la part du commer ant d un support post contractuel Il faut entendre par cette expression que le commer ant qui offre des biens ou services en ligne doit tre en mesure de faciliter d une part la prise de conscience de l action de l adh rent et d autre part la mise la connaissance du contenu du contrat ce dernier Ce peut tre fait d abord par le biais d un accus de r ception reprenant les l ments essentiels du contrat61 On trouve aussi de plus en plus l obligation pour le commer ant d archiver le document contractuel et de le rendre accessible la demande au contractant62 Enfin et sur le m me registre il est parfois exig que le commer ant facilite la conservation dudit document en permettant que l acheteur g n ralement le cyberconsommateur puisse l imprimer il faut donc ly inciter et en faciliter le processus notamment dans un format ais ment lisible 3 61 Si la solution est grandement g n ralis e on peut citer le BUREAU DE LA CONSOMMATION op cit note 41 art 1 5 dl s que possible apr s la conclusion de la transaction les commer ants
8. ristiques de la sculpture montr e dans le dessin ci joint La Commission est arriv e cette conclusion au motif que ladite description couvrait plus d un dessin puisqu elle visait toutes les combinaisons des caract ristiques de forme configuration motif et d coration de la sculpture qui faisait l objet de la demande plut t que de se limiter la combinaison unique de ces caract ristiques telle que montr e dans le dessin Ce faisant la Commission a sug g r des exemples de descriptions qui auraient re u son aval soit e Le dessin est constitu des caract ristiques visuelles de l en semble de la sculpture telle que montr e dans le dessin ci joint e Le dessin est constitu de la caract ristique visuelle de l en semble de la sculpture montr e dans le dessin ci joint que ces caract ristiques soient celles de la forme de la configuration de la d coration ou du motif ou une combinaison de l une ou l autre de ces caract ristiques 8 1999 3 C P R 4th 254 Comm d app des brevets Enregistrements de dessins industriels un survol 259 2 1 3 Ce qui ne peut tre le sujet d un enregistrement L article 5 1 de la Loi pr voit que les caract ristiques r sultant uniquement de la fonction utilitaire d un objet utilitaire ne peuvent tre le sujet d un enregistrement de dessin industriel Il en va de m me des m thodes ou principes de r alisation d un objet
9. Dans la d cision Realsearch le juge No l rappelle en se fon dant sur la R gle 3 des R gles de la Cour f d rale 1998 ainsi que sur les d cisions CIBA Geigy Canada c Novopharm Ltd 4 et Illva Saronno S p A c Privilegiata Fabbrica Maraschino Excelsior 5 4 2001 14 C P R 4th 491 5 1999 1 C F 146 Un proc s s par sur l interpr tation des revendications 283 qu afin d ordonner un proc s s par sur une question le tribunal doit tre satisfait que la scission permettra une r solution du litige qui soit plus juste exp ditive et conomique La question en litige dans cette affaire comme l crit le juge No l tait donc de d terminer si le proc s s par demand par la d fenderesse Bennett aurait pour effet de permettre une r solution du litige qui soit plus juste exp ditive et conomique Le tribunal r sume alors les facteurs tablis par la jurispru dence et pouvant avoir un effet sur la r solution juste et exp ditive d un litige Ces facteurs se r sument ainsi 1 La complexit des questions en litige 2 Le lien entre les diff rentes questions en litige a tre trai t es dans la premi re et la deuxi me instance 3 Siune instruction distincte mettra fin l action ou r duira significativement l tendue du proc s principal ou motivera les parties 4 trouver un r glement hors cour 4 L effort et les ressources que les parties ont d j mis sur les qu
10. La dur e des droits est de 50 ans compter du 1er janvier de l ann e civile suivant celle de l interpr tation de l uvre Toutefois si une fixation de l interpr tation fait l objet d une communication au public pendant la p riode d finie la dur e sera de 50 ans compter du 1er janvier de l ann e civile suivant celle de cette communication au public156 3 1 1 4 Royaume Uni Le Royaume Uni un des premiers pays avoir adh r la Convention de Rome accorde protection aux artistes interpr tes depuis fort longtemps Ce west toutefois que depuis 1988 que leurs droits sont reconnus dans le m me texte de loi que les auteurs les droits des artistes interpr tes tant auparavant r gis par des lois sp cifiques La prestation est d finie comme suit l informatique Ce nouveau proc d permet facilement la violation des droits d auteur des droits des artistes interpr tes ou ex cutants et des droits des producteurs d enregistrements sonores Voir ce propos A LUCAS supra note 92 p 252 256 Pour une tude compl te de ce ph nom ne voir l int ressant m moire de Me Eric FRANCHI La technique de l chantillonnage sonore num rique du droit de l auteur celui de l interpr te pour assurer la propri t d un bien informationnel en droit civil et en common law M moire Universit de Montr al 1994 154 Code de la propri t intellectuelle art L 212 3 155 A BERTRAND sup
11. absence d une loi sur les brevets au Br sil a permis aux compagnies g n riques locales de fournir gratuitement des m dicaments la majorit de la population atteinte par le virus Des campagnes de pr vention judicieuses ont galement contribu au succ s de la lutte contre cette terrible mala die Les efforts br siliens se sont sold s par une diminution de moiti du taux de mortalit due au SIDA une baisse de 80 du taux d hospitalisation li la maladie et des conomies de plusieurs centaines de millions de dollars am ricains119 Cependant tant 115 E t HOEN TRIPS Pharmaceutical Patents and Access to Essential Medici nes a Long Way From Seattle to Doha 2002 3 Chi J Intl L 27 31 116 Kara M BOMBACH loc cit note 77 p 295 117 Henrik KUHL op cit note 89 p 79 84 118 AFRICA ACTION Africa Action Confronts South African Government Was hington Africa Action avril 2003 http allafrica com stories 200304240655 html date d acc s 27 mai 2003 MEDECINS SANS FRONTIERES Open Letter to the South African Government from M decins Sans Fronti res Cape Town M decins sans fronti res f vrier 2003 http doctorswithoutboarders org publications other tosafrgov_02 2003 shtml date d acc s 27 mai 2003 KATHERINE ARIE Government dithers as S Africa s AIDS epidemic rages Fondation Reuters Cape Town 2003 http www alertnet org thefacts reliefre sources 599766 htm date d
12. acc s 26 mai 2003 119 OXFAM GB Drug Companies vs Brazil The Threat to Public Health Oxford Oxfam GB 2001 p 1 174 Les Cahiers de propri t intellectuelle Membre de POMC le Br sil s est vu oblig d instaurer un syst me de brevets pour se conformer ses obligations internationales Le gou vernement br silien a r pondu au d fi en adoptant une loi sur la pro pri t intellectuelle tout aussi innovatrice que ses autres moyens pour lutter contre le SIDA Les faits constitutifs de l affaire du Br sil sont similaires ceux de l affaire du Gouvernement sud africain c Big Pharma Cepen dant l affaire du Br sil a connu un d nouement plus heureux Cette affaire a d but en janvier 2001 quand le Gouvernement des Etats Unis a d pos une plainte l OMC concernant la loi br si lienne sur la propri t intellectuelle120 Les dispositions contest es de la loi br silienne exigeaient qu une compagnie titulaire d un brevet au Br sil fabrique le produit brevet au Br sil dans un d lai de trois ans apr s l obtention du brevet Si le d tenteur du brevet ne s y conformait pas le Br sil pouvait octroyer une licence obligatoire un tiers pour qu il puisse confectionner le produit ou proc der des importations parall les sans l autorisation du brevet Selon le gouvernement am ricain l article 68 de la loi br silienne n tait pas conforme aux articles 27 et 28 de l Accord des ADP
13. cace que si les tribunaux d appel sont pr ts 4 accepter et disposer rapidement des appels de jugements interlocutoires qui porteront sur l interpr tation de revendications20 Dans le cas contraire les avantages potentiels du proc s s par seront perdus dans une nou velle vague d appels de jugements qui s ajouteront aux appels poten tiels des d cisions du proc s principal Avec ces nombreux appels la certitude et l uniformit dans l interpr tation des revendications que l on recherchait dans l limination du r le du jury s estomperaient Aux tats Unis le co t des litiges en contrefa on de brevets n a fait qu augmenter au cours des derni res ann es ce qui rend l acc s aux tribunaux de plus en plus difficile pour des inventeurs indi viduels ayant des ressources financi res restreintes voulant faire valoir les droits qu ils d tiennent dans un brevet Certains auteurs soutiennent que l introduction de la proc dure Markman ne fait que s ajouter cette augmentation des co ts de litige aux Etats Unis22 ce qui va l encontre de l un des objectifs d aspect conomique que recherche la Cour f d rale dans l affaire Realsearch Il faut cependant se rappeler que le proc s s par de Markman n est pas devenu une proc dure qui doit obligatoirement tre suivie lors d un proc s en contrefa on aux Etats Unis The Markman case does not say that judges have to hear this It says it is a que
14. e Le Canada et les Etats Unis sont membres de POMC depuis sa cr ation L Accord sur les aspects ADPIC ou parfois simplement l Ac cord dans cette section mieux connu sous l abr viation anglaise TRIPs pour Trade Related Intellectual Property Rights est contenu l annexe 1C de l Accord instituant l organisation mondiale du commerce organisation ci apr s d sign e OMC adopt e l issue des n gociations commerciales multilat rales du Cycle d Uruguay qui se sont conclues par l adoption de l Acte final reprenant les r sultats de ces n gociations le 15 avril 1994 Marrakech Les plus de cent trente pays qui sont membres de POMC sont automatique ment parties l Accord sur les ADPIC L accord est administr par une division de POMC soit le Conseil des aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce ci apr s le Conseil des ADPIC dont la t che est essentiellement d en supervi ser le fonctionnement art IV par 5 de l Accord instituant l OMC L adoption de l Accord sur les ADPIC constitue sans aucun doute l une des tapes d terminantes sur la voie de harmonisation des diff rents r gimes de protection de la PI l chelle interna tionale Cet accord peut dor navant tre consid r comme la conven tion internationale de droit substantif la plus importante en mati re de PI et ce pour plusieurs raisons Premi rement les normes mini
15. esp ce la totalit du code objet a t repro duite En dernier lieu le crit re de l effet de l utilisation sur le poten tiel commercial de l uvre n tait pas d cisif dans cette affaire La Cour pr f re privil gier la stimulation de la cr ativit et l existence d une saine concurrence plut t que se concentrer sur l affectation pr visible du march 54 34 Des d cisions s inscrivant dans la m me logique que celle tablie par les affai res Sega et Attari ont t rendues Ainsi il a t jug qu une op ration de t l chargement d un logiciel d entretien d un programme informatique ne pouvait tre consid r comme un usage quitable En revanche l ing nierie inverse pour offrir des produits concurrentiels pouvait s inscrire dans une op ration d usage quitable Se r f rer M B NIMMER D NIMMER loc cit note 31 p 13 235 Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 245 Le Reverse Engineering m me s il n est pas exclu du champ des violations par une loi particuli re est donc admis par la juris prudence qui se fonde avant tout sur les principes fondamentaux du copyright La protection du logiciel par le copyright s organise avec coh rence par l application rigoureuse des principes fondateurs de cette protection Mais cette protection est elle v ritablement adapt e la r alit sociologique et technique Cette protection du logiciel trou
16. le droit d auteur peut tre invoqu L article 64 de la Loi sur le droit d auteur a t amend en 1988 par l ajout du paragraphe 64 3 afin de permettre au droit d auteur dans certains dessins d tre invoqu l encontre d un contrefacteur nonobstant le fait que ces dessins aient t reproduits plus de 50 exemplaires par le titulaire Ces dessins sont les uvres artis tiques qui sont utilis es aux fins suivantes il est clair que le formulaire ne cadre pas avec les exigences des articles 64 et 64 1 R sultat le demandeur qui avait anticip la cr ation de cette formule en 1988 et qui avait reproduit celle ci plus de 50 exemplaires a eu gain de cause l encontre de son concurrent qui l avait contrefaite 53 Ceci tant dit encore faut il que le contrefacteur ne commette pas une contre fa on de droit d auteur comme ce fut le cas dans l affaire Energy Absorption Systems Inc c Y Boissoneault amp Fils Inc 1990 30 C P R 3d 420 467 468 C F o Energy Absorption Systems Inc Energy fabricant de coussins gon flables de s curit reproduits plus de 50 exemplaires d tenait des brevets sur ceux ci t moignant 1a de leur caract re utilitaire N anmoins Energy a eu gain de cause l encontre de Y Boissoneault amp Fils Inc Boissoneault qui avait reproduit des esquisses de ceux ci La section de premi re instance a d termin que l article 64 de la Loi sur le droit d
17. merie Nationale 1993 p 118 262 A LUCAS supra note 92 p 73 263 J M BOURGOIS La place des groupes multim dia dans l dition dans Le droit d auteur enjeu conomique et culturel Paris Litec 1990 31 p 33 220 Les Cahiers de propri t intellectuelle L inflation des droits voisins n est pas il est vrai sans inconv nient On ne peut nier toutefois qu ils permettent d apporter des solutions adapt es sans menacer la coh rence du droit de la propri t litt raire et artistique Il n y aurait donc rien d anormal faire de cette cat gorie h t rog ne une cat gorie ouverte264 Nous proc derons au survol de types de droits connexes sup pl mentaires reconnus par d autres Etats De ce fait nous jetterons aussi un coup d il sur quelques droits qui seraient susceptibles d entrer dans cette cat gorie 3 2 4 Les droits des entrepreneurs de spectacles Dans tous les syst mes juridiques il existe un droit coutumier sur le spectacle public qui est attribu l entreprise qui l organise Celle ci est titulaire d un droit se limitant a l exercice de pr rogatives rattach es la communication au public Au Br sil toutefois la loi265 attribue sp cifiquement certains droits aux entrepreneurs de spectacles On a cr un nouveau droit connexe diff rent de tous les autres le droit du stade Ce droit aussi appel droit d ar ne apparait dans le cas d un spectacle sport
18. n gocier ou imposer les nouvelles normes de L encadrement international du droit 39 protection de la PI qu ils souhaitaient voir respecter partout a tra vers le monde l OMPI ils ne b n ficiaient que d un seul vote et leurs initiatives pouvaient facilement tre renvers es par un bon nombre d Etats qui ne partageaient pas leur vision relativement l importance de prot ger ad quatement la PI De plus POMPI contrairement au GATT ne permettait pas l adoption de mesures coercitives convaincantes permettant de faire respecter les normes adopt es Comme le souligne un auteur Banning the imports of Brazilian software would have done little to stir trade officials in Brazil Slapping large tariffs on Brazilian coffee would make them jump 23 Des efforts importants furent donc d ploy s par toute la machine diplomatique am ricaine avec le support de groupes de lobby indus triels influants La premi re tape consista 4 convaincre les pays industriels de la n cessit d adopter un accord particulier en mati re de PI dans le cadre du GATT ce qui fut fait Par la suite la n gociation d une entente portant sur les droits de PI fut inscrite lagenda des n gociations du Cycle d Uruguay lors de la conf rence minist rielle de Punta del Este Uruguay de septembre 1986 Un sous groupe sp cial de n gociation fut form le Groupe de n gociation sur les aspects de propri t intellectuelle reli s a
19. p 7 commentaires de l article 1399 Le consentement doit non seulement exister mais doit aussi tre libre c est dire donn librement et non point sous la menace la crainte ou la contrainte et clair c est dire int gre donn en toute connaissance de cause renseigne ments pris et donn s Aussi Griggs c Goyette 1999 REJB 1999 16592 Dans l appr ciation de ces qualit s du consentement tre libre et tre clair les circonstances sont souveraines Ainsi le Tribunal doit prendre en consid ration toutes les circonstances de personnes de lieu et d tat 28 Voir par exemple Jean Louis BAUDOUIN et Pierre Gabriel JOBIN Les obli gations 5 d Cowansville Blais 1998 p 177 et s Jacques GHESTIN Trait de droit civil La formation du contrat 3 d Paris L G D J 1993 p 349 ets 29 Alfred RIEG Rapport sur les modes non formels d expression de la volont en droit civil fran ais Travaux association Henri Capitant 1968 p 43 nE3 80 Notamment sur la question de savoir si la volont doit tre interne ou peut tre uniquement d clar e 31 Supra note 5 32 Tel qu exprim l article 1385 Le contrat se forme par le seul change de consentement entre des personnes capables de contracter moins que la loi n exige en outre le respect d une forme particuli re comme condition La couleur du consentement lectronique 69 encore faut il que celle c
20. rence by Canadian courts Madam Justice Huddart writing for the court in Sarabia v Oceanic Mindoro 1996 4 C P C 4th 11 B C C A leave to appeal denied 1997 S C C A No 69 adopts the view that forum selection clauses should be treated the same as arbitration agreements She states at 20 Since forum selection clauses are fundamentally similar to arbitration agree ments there is no reason for forum selection clauses not to be treated in a manner consistent with the deference shown to arbitration agreements Such deference to forum selection clauses achieves greater international commercial certainty shows respect for the agreements that the parties have signed and is consistent with the principle of international comity 91 Ibid The argument advanced by the plaintiffs relies heavily on the alleged deficiencies in the technological aspects of electronic formats for presenting the terms of agreements In other words the plaintiffs contend that because only a portion of the Agreement was presented on the screen at one time the terms of the Agreement which were not on the screen are essentially fine print I disagree The Member Agreement is provided to potential members of MSN in a computer readable form through either individual computer disks or via the Internet at the MSN website In this case the plaintiff Rudder whose affidavit was filed on the motion received a computer disk as part of a promotion by MSN Th
21. son bien tre et ceux de sa famille notamment pour l alimentation l habillement le logement les soins m dicaux De plus l article 28 nonce que toute personne a droit ce que r gne sur le plan national et sur le plan international un ordre tel que les droits et libert s nonc s dans la pr sente d claration puissent prendre pleinement effet La port e consid rable de la D claration pour l acc s aux m di caments tient au fait que pour la premi re fois en droit interna tional l importance de la sant est reconnue Ce droit naissant la sant a t d fini par la suite dans de nombreux trait s et r solutions de l Organisation des Nations Unies La D claration reconna t galement l existence de certains droits relatifs la propri t intellectuelle l article 27 2 de la D claration nonce que chacun a droit la protection des int r ts moraux et mat riels d coulant de toute production scientifique dont il est l auteur Cependant ce droit la protection des int r ts moraux et mat riels de l inventeur peut tre prot g de multiples fa ons et ne doit pas tre interpr t comme signifiant un droit fondamental d obtenir un brevet En effet interpr t la lumi re des autres trait s internationaux dans le domaine des droits de Homme le droit la propri t intellectuelle est plut t un moyen par lequel les nations et les soci t s peuvent promouvoir la r alis
22. tats Unis la l gislation n a toujours pas conf r de sta tut particulier aux artistes interpr tes ou ex cutants Leurs droits d coulent plut t des contrats et du droit commun o les diverses cat gories d artistes ne sont pas trait es comme un groupe homo g ne mais en fonction de leur domaine d activit s C est dans le domaine musical que leurs droits sont les plus importants puisqu ils ont parfois t consid r s coauteurs joint authors avec l auteur compositeur et m me auteurs L article 1101 de la loi concerne malgr tout certaines mani pulations interdites relativement aux enregistrements sonores et aux vid os musicaux Il affirme que sont des actes non autoris s le fait pour toute personne qui sans le consentement de l artiste interpr te 1 fixe les sons et les images d une interpr tation musi cale en direct par une copie ou un enregistrement sonore ou repro duit les copies ou les enregistrements d une telle interpr tation d une fixation non autoris e 2 transmet ou communique autrement 143 Ibid art 15 3 Est r put avoir t publi pour la premi re fois dans un pays vis l alin a 2 b l enregistrement sonore qui y est publi dans les 30 jours qui suivent sa publication dans un autre pays 144 Ibid art 17 1 145 Ibid art 23 1 a O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 193 au public le s son s ou les images d une int
23. un droit connexe nous aurions dans cette hypoth se un reflet du droit de la personne sa propre image quoique essentiellement diff rent de celui qui concerne les uvres cin matographiques et autres p 28 C COLOMBET supra note 1 p 117 118 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 221 Un droit comparable est pr vu aussi en Allemagne Toutefois il est attribu celui qui organise la repr sentation d un artiste interpr te Ce droit voisin d une dur e de 25 ans comprend le droit d autoriser la transmission directe de la prestation hors de la salle le droit d autoriser la fixation de la prestation sur un support et le droit d autoriser la diffusion directe de la prestation sur les ondes26 3 2 5 Les droits des photographes Les droits des photographes ne font par ailleurs pas l una nimit La photographie n a t admise l article 2 1 de la Con vention de Berne qu en 1948 titre d uvre artistique279 Sur le plan national alors que certaines l gislations attribuent un droit d auteur sur les photographies d autres ne leur accordent qu un droit connexe argumentant que le simple fait de peser sur un bouton ne peut mener la cr ation d une uvre Le m canisme de son proc d est dit on la raison principale des objections la protection de la photographie par le droit d auteur Puisque le moment crucial de la cr ation se passe lors du d clic qui
24. 151 Suite une certaine jurisprudence fran aise attribuant des droits voisins au cr ateur d une collection de mus e la loi reconnut m me la protection du droit d auteur l auteur d une uvre de collection c est dire somme toute un entrepreneur Voir aussi M BUYDENS La protection de la quasi cr ation Information publicit mode photographies documentaires et esth tique indus trielle Droit belge droit allemand droit francais Bruxelles Larcier 1993 p 524 et p 787 788 MM Buydens s interroge sur le fait de reconna tre aux prestations de nature cr ative dans le domaine conomique et commercial l acc s la protection Faut il ainsi comme le pr conisait Hubmann consi d rer que celui qui cr e une entreprise doit tre prot g l instar de celui qui cr e une uvre ou une prestation quasi cr ative En se rapportant la d finition de la cr ation ou de la quasi cr ation qui pr sente la condition d un caract re esth tique ou technique elle conclut par la n gative 310 C DOUTRELEPONT supra note 39 p 35 811 P TRUDEL F ABRAN K BENYEKHLEF S HEIN et al Droit du cyber espace Montr al Th mis 1997 p 16 38 312 Ibid p 16 72 16 75 La num risation consiste codifier une uvre en langage binaire former une s rie de bits soit la transformer en un agencement d une suite de 0 et de 1 susceptibles de repr senter soit des chiffres du texte de l
25. Accord sur les ADPIC art 30 Exceptions aux droits conf r s Les Membres pourront pr voir des exceptions limit es aux droits exclusifs conf r s par un brevet condition que celles ci ne portent pas atteinte de mani re injustifi e l exploitation normale du brevet ni ne causent un pr judice injustifi aux int r ts l gitimes du titulaire du brevet compte tenu des int r ts l gitimes des tiers 75 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT loc cit note 67 p 2 160 Les Cahiers de propri t intellectuelle Aux fins du r glement des diff rends dans le cadre du pr sent accord sous r serve des dispositions des articles 3 et 4 aucune disposition du pr sent accord ne sera utilis e pour traiter la question de l puisement des droits de propri t intellectuelle L importation parall le est importation avec ou sans l auto risation du titulaire du brevet d un produit commercialis par celui ci dans un autre pays Elle pr sente l avantage de favoriser la concurrence avec un produit brevet en autorisant l importation de produits brevet s quivalents commercialis s des prix plus bas dans d autres pays 6 Si le r gime de brevet du pays importateur pr voit que les droits du titulaire de brevet sont puis s pour citer la terminologie utilis e l article 6 de l Accord sur les ADPIC partir du moment o le produit a t mis sur le march d un autre pays soit par ce pays
26. En 1993 Michaud a mandat une entreprise de communications Lefebvre D mosth ne et al Inc ci apr s Lefebvre afin qu elle trouve une personne pour crire la biographie de Desrosiers Lefebvre a alors retenu les services de Pierre Turgeon ci apr s Turgeon un historien et crivain r put pour qu il crive la biographie de Desrosiers Le but de cette biographie tait de promouvoir l entre prise R no D p t tout en permettant au public de conna tre mieux son fondateur 1 Publi au J E 2003 1299 C A Q 500 09 006404 982 15 mai 2003 coram les juges Dussault Morrissette Letarte 293 294 Les Cahiers de propri t intellectuelle Turgeon et Lefebvre ont n goci pour le compte de Michaud et R no D p t un accord crit qui pr voyait entre autres un calen drier pour la r alisation du manuscrit et une r mun ration finan ci re pour Turgeon Il tait galement convenu dans le contrat que Michaud et R no D p t se r servaient le droit de ne pas publier le manuscrit Bien qu il w y avait aucune clause sp cifique concernant la titularit des droits sur l uvre il existait n anmoins un para graphe dans le contrat qui confirmait que Turgeon tait le titulaire de tous les droits d riv s tel que le droit d adaptation de l uvre des fins cin matographiques ou th trales etc Turgeon b n ficiait galement d un acc s aux dossiers person nels de Desrosiers pu
27. Les th o ries utilitaires et Open Source s accordent en effet sur l affirmation qu une saine concurrence est la condition indispensable la sti mulation de la cr ation Mais elles diff rent sur leurs approches de cette libre et saine concurrence Les partisans soutiennent ainsi que le logiciel libre en abolissant les monopoles artificiels cr s par les brevets et le copyright aiguise l quilibre naturel du jeu de loffre et de la demande et stimule les activit s inventives et conomiques Au contraire la th orie utilitaire affirme que seule un juste rembourse ment de l auteur est susceptible d encourager la cr ativit d velop per une activit conomique viable et tablir une saine concurrence Ces deux raisonnements semblent fond s Seule l abolition de la protection des logiciels par le copyright et une observation de vingt ans permettraient peut tre d tablir avec certitude l exactitude de l une ou l autre de ces th ories 4 Conclusion Malgr les critiques virulentes du mouvement Open Source la protection du logiciel par la propri t intellectuelle se justifie au regard de la th orie utilitaire La protection particuli re par le copyright est elle aussi fond e car elle instaure un juste quilibre entre l int r t du cr ateur en pr voyant une juste compensation par l octroi d un monopole temporaire limit l expression de l id e et l int r t du public en assur
28. Or cette situation n est pas anodine et des limites d utilisation notam ment par le destinataire de la signature 63 sur la base du respect de la vie priv e ont t parfois mises de l avant par certaines l gis lations Cela a d j t le cas pour une signature manuscrite o un juge a condamn un journal qui a publi sans le consentement de l int ress une tude de caract re et de personnalit obtenue d une graphologue sur pr sentation de la signature de la personne ceci constituant une atteinte la vie priv e de celle ci264 Sur la base de faits certes fort diff rents cette d cision d c le pourtant un lien int ressant avec une r alit actuelle et croissante o la signature s effectue par le biais de donn es biom triques Dans ce dernier cas la situation a pour particularit que des donn es hautement per sonnelles et de surcro t uniques sont d tenues par un tiers265 C est la raison pour laquelle la Loi qu b coise concernant le cadre juridique des technologies de l information 66 a pris le soin aucune ment superflu d encadrer rigoureusement les intervenants d un tel proc d d identification ou de signature Ce contr le se fait durant 263 Dans le cadre de ce travail nous occulterons les questions de la protection de renseignements personnels relatives l mission de certificats par un prestataire de services de certification En effet il est de l essence de son r le de
29. SERVICE D AIDE AU CONSOMMATEUR DE SHAWINIGAN Projet Accr ditation Inter Nette disponible http www opc gouv qc ca 54 BUREAU DE LA CONSOMMATION op cit note 41 article 1 1 a 55 Bertrand LABASSE La lisibilit r dactionnelle fondements et perspectives 1999 121 Communications amp langages 86 56 L encore le domaine des assurances offre des solutions envisageables pour permettre une meilleure communication Voir par exemple le GROUPE DE TRAVAIL SUR L AVENIR DU SECTEUR DES SERVICES FINANCIERS CANADIEN Rapport du groupe de travail 1998 294 p disponible a http fin servtaskforce fin gc ca rpt pdf main_F pdf CONSEIL CANADIEN DES RES PONSABLES DE LA REGLEMENTATION D ASSURANCE Rapport de consultation du groupe de travail sur les initiatives de protection des consom mateurs 1999 disponible http www ccir ccrra org publications pdf rapport _init_protec_consom pdf 76 Les Cahiers de propri t intellectuelle qui ont t pr c demment identifi s relativement a la lecture lec tronique En deuxi me lieu un autre l ment important concerne l utili sation mesur e des liens hypertextes Certes les contrats lectro niques n ont pas le monopole des clauses par r f rence ou clauses externes qui sont interpr t es avec suspicion par le droit en g n ral57 Pourtant elles constituent un outil fort efficace de mise la connaissance du cyberconsommateur Ainsi un quilibre s
30. a pourtant pas t suivie par la Chambre des Lords qui pr tendait sauf cas exceptionnel que la combinaison classique de l offre et de l acceptation ne devait pas tre remise en cause Gibson c Manches ter City Council 1979 1 All E R 972 H L Il en va de m me pour la jurisprudence canadienne de common law qui ne semble aucunement vouloir se dispenser de cette exigence formelle requ rant la pr sence mat rielle d une offre et d une acceptation pour qu un contrat soit conclu Philip SLAYTON The Supreme Court of Canada and the Common Law of Contract 1971 17 McGill Law Journal 476 479 484 144 Sur le fait que le contrat lectronique est davantage formel que le contrat sur support papier voir V GAUTRAIS op cit note 5 p 83 ets 145 Par exemple Rolling c Williann Investments Ltd 1989 70 O R 2d 578 C A Where technological advances have been made which facilitate communi cations and expedite the transmission of documents we see no reason why they should not be utilized Indeed they should be encouraged and approved 146 Par exemple Jean CARBONNIER Droit civil Les obligations coll Th mis droit priv t 4 Paris Presses universitaires de France 1994 nE97 est exig e la fois pour identifier les parties et attester leur volont Dirk SYX Vers de nouvelles formes de signature 1986 Droit de l informatique 133 P TRUDEL G LEFEBVRE et S PARISIEN op cit note 139
31. accepter sans r fl chir aux sp cificit s du m dium Ces deux proc d s font donc l objet d une jurisprudence fournie que nous tudierons maintenant Dans le contexte lectronique le consentement contractuel peut se manifester de bien des fa ons L une des manifestations qui est souvent cit e et qui est particuli rement utile nos propos par l analogie qu elle permet se d nomme habituellement le shrink wrap 6 Ce n ologisme fait r f rence au comportement de plus en 64 Par exemple Olivier ITEANU Internet et le droit Paris Eyrolles 1996 p 86 65 On peut notamment citer l article 19 1 de la Loi ontarienne de 2000 sur le commerce lectronique qui pr voit http www2 droit umontreal ca cours ecommerce _textes loiontario16102000 pdf Une offre l acceptation d une offre ou toute autre question li e la formation ou l effet d un contrat peut tre exprim e i toucher l ic ne appropri e ou un autre endroit sur un cran d ordinateur ou cliquer sur l un ou l autre M me chose dans la loi de Terre Neuve 2001 An Act to Facilitate Electronic Commerce by Removing Barriers to the Use of Electronic Communication disponible http www gov nf ca hoa bills Bill0135 htm o l article 20 pr voit qu un contrat peut tre form b by an action in electronic form including touching or clicking on an appropriately designated icon or place on a computer screen or otherwise
32. art ant rieur apr s avoir ainsi limit le champ d analyse de la contrefa on la Cour a rajout que l analyse doit se faire travers les yeux du consommateur hypoth tique dont la m moire est imparfaite et qui s int resse au dessin de la chaise qu il ach te et non travers ceux du consommateur qui se satisfait d acheter n importe quelle chaise de jardin empilable faite de plas tique blanc sans consid ration aucune pour son dessin Ainsi nonobstant les points suivants de similarit entre le dessin de la chaise du d fendeur et celle du dessin enregistr savoir l ensemble de la forme et du contour l ascension des appuie bras le vide lombaire la Cour a conclu que la chaise du d fendeur ne constituait pas une contrefacon de l enregistrement de dessin industriel du demandeur en raison des diff rences suivantes e l orientation des rainures d coratives le dessin enregistr du demandeur montre des rainures verticales alors que les rainures sur la chaise du d fendeur sont horizontales e la forme des pieds les pieds de devant du dessin enregistr du demandeur sont arrondis tandis que les pieds de la chaise du d fendeur sont carr s e la dimension et la forme du vide lombaire et la hauteur du dossier la chaise du d fendeur a un dossier plus haut et un vide lombaire plus petit que celui montr dans l enregistrement du demandeur 43 Id 44 Ibid p 624 45 Ibid p 625 Enregistrem
33. aux compagnies par cette divulgation ne constitue pas un argument justifiant la non applicabilit de l article 31 aux cas d urgence dans le domaine de la sant publique 82 Les pays en d veloppement favorisent une interpr tation large de l exception favorisant une utilisation plus facile des licences obligatoires et pr tendent que les co ts conomiques que pourrait avoir subir l industrie pharmaceu tique des pays industrialis s ne devraient pas tre invoqu s pour nier le droit fondamental la sant des populations des pays en d veloppement L article 27 de l Accord sur les ADPIC qui comporte une exception morale la breveta bilit est quelques fois invoqu l appui de leur position l oppos les pays industrialis s et les compagnies pharmaceutiques favorisent une interpr ta tion plus stricte de l exception pour limiter l octroi de licence obligatoire sur tout dans le domaine pharmaceutique En effet les tenants de l interpr tation stricte sont pr occup s par la possibilit que des incidents de sant publique puissent tre interpr t es comme des cas urgents permettant l introduction d une vague de licences obligatoires qui affecterait les m dicaments brevet s et qui auraient in vitablement un impact sur les profits de l industrie pharma ceutique et pourrait aussi selon eux ralentir la recherche et le d veloppement de nouveaux m dicaments De plus certains tats membres de l O
34. des droits d auteur et a pr venir les pratiques commerciales trompeuses pour autant que ces mesures ne soient pas en contradiction avec les dispositions du GATT De plus certaines dispositions s appliquaient indirectement la PI tel l article III relativement au traitement national Mais de facon g n rale la PI n tait consid r e que comme un simple obstacle acceptable au libre commerce Les Am ricains avaient d ja tent 4 quelques reprises mais sans succ s de faire entrer la PI au GATT D abord dans le cadre du cycle de n gociations de Tokyo en 1978 puis lors de la rencontre minist rielle de 1982 devant servir a pr parer le cycle de n go ciations suivant Les propositions am ricaines avaient alors ren contr beaucoup d opposition notamment de la part de pays en d veloppement men s par le Br sil et l Inde qui jugeaient que le GATT n tait pas le cadre appropri pour traiter de PI La position des pays en d veloppement tait alors essentiellement l effet que le GATT ne devait traiter que des changes commerciaux et que la PI avait d j son forum international de d veloppement l OMPI Ces arguments n taient d ailleurs pas sans fondement puisque la majorit des pays industrialis s taient bien moins empress s que les Etats Unis de voir une entente portant sur la PI tre adopt e dans le cadre du GATT Mais voil l OMPI n tait pas le forum dont les Etats Unis avaient besoin pour
35. e Les m thodes de diagnostic utilisant un ou quelques SNPs connus associ s une maladie ou l activit d un m dicament tr s peu de demandes Source Heller Ehrman White amp Mc Auliffe 2000 En conclusion la brevetabilit des SNPs comme outil de recher che demeure marginale et controvers e L organisation du g nome humain HUGO pr tend qu en r gle g n rale les SNPs ne rencon trent pas le crit re de non vidence25 tandis que l Association inter nationale pour la protection de la propri t intellectuelle AIPPI soutient plut t que les ESTs les SNPs et les g nomes entiers doi vent tre consid r s brevetables Toutefois l AIPPI reconna t que le crit re d utilit est la question cl et soumet que la simple affirmation qu un EST ou un SNP peut tre utile comme sonde est insuffisante si aucune information concr te n est donn e sur la possibilit d utiliser ladite sonde ou sur la fonction de la s quence correspondante 26 Il ressort donc de notre analyse que les SNPs bien que brevetables en th orie risquent de ne pas rencontrer les crit res d utilit et de non vidence d une invention brevetable 2 3 Prix des m dicaments brevet s 2 3 1 N cessit du syst me de brevets sur les m dicaments Le lobbying des divers organismes d aide humanitaire contre premi rement les multinationales pharmaceutiques d tentrices de brevets sur des m dicaments et deuxi mement contre l
36. e au regard des fondements du copyright En premier lieu les adeptes de Open Source affirment que les notions de cr ation et d originalit fondant la protection ne sont pas parfaitement adapt es au d veloppement des logiciels En effet la cr ation d un nouveau logiciel s apparente plus une r adaptation qu une cr ation car le d veloppeur r organise davantage des por tions de programmes d j existants qu il n en cr e38 L originalit du nouveau logiciel est donc largement critiquable En second lieu le mouvement Open Source soutient que le copyright n assure pas une stimulation optimale de l activit cr a trice En cas de virus informatique le logiciel libre mobilise en effet l attention de toute une communaut de d veloppeurs Tandis que la version propri taire 3 d un logiciel ne rel ve que de la comp tence des techniciens de l entreprise ayant seuls acc s au code source Le mouvement Open Source est ainsi caract ris par son efficacit et son enthousiasme solutionner les probl mes et cr er des versions de logiciels plus adapt es et efficientes En troisi me lieu le mouvement Open Source met en doute l existence d une v ritable protection de l int r t du public par le copyright Cette all gation est illustr e par quatre exemples avec une appr ciation de la notion d int r t du public d importance crois sante Tout d abord l int r t du simple particulier souhait
37. en tant que question de droit peut avoir lieu devant un juge seul pendant un proc s pr liminaire au lieu d tre d battu devant le juge et le jury du proc s principal Pour conclure l ordonnance d un proc s s par du type Mark man la Cour f d rale dans l affaire Realsearch s est pos la ques tion savoir si une telle proc dure allait assurer un meilleur d bat sur les m rites de l affaire en litige tout en assurant une r solution plus juste exp ditive et moins dispendieuse pour les parties Le pr sent article r sume dans un premier temps la d cision rendue par la Cour f d rale dans l affaire Realsearch pour ensuite se pencher sur l arr t Markman et finalement examiner si l exp 1 2003 F C T 669 28 mai 2003 C F P I No l J 2 R gles de la Cour f d rale 1998 DORS 98 106 3 52 F 3d 967 confirm par 517 U S 370 38 U S P Q 1461 1996 281 282 Les Cahiers de propri t intellectuelle rience des tribunaux am ricains dans les ann es qui ont suivi cet arr t donne raison a la Cour f d rale d avoir import cette proc dure au Canada 2 La d cision Realsearch Inc c Valon Kone Brunette Lid Le brevet CA 2 106 950 brevet 950 en litige dans cette affaire et appartenant a la demanderesse Realsearch portait sur un appareil m canique pour enlever l corce de troncs d arbres ou de billots La demanderesse avait institu une action en contrefa on contr
38. les rendre utilisables par un juge Pour une description de ces oppositions th oriques lire notamment V GAUTRAIS op cit note 5 et particuli rement la Partie 2 s intitulant Le compl ment normatif du contrat lectronique la notion de lex electronica 51 OCDE Lignes directrices r gissant la protection des consommateurs dans le contexte du commerce lectronique 1999 disponible http www oecd org pdf M00000000 M00000360 pdf 52 BUREAU DE LA CONSOMMATION op cit note 41 GOUVERNEMENT DU CANADA Internet Sales Contract Harmonization Template disponible http strategis ic gc ca SSG ca01642e html Australian Best Practice Model for Business disponible http wwwecommerce treasury gov au New Zea land Code for Consumer Protection in Electronic Commerce disponible a http www consumer ministry govt nz Dutch Model Code of Conduct dispo nible http www ecp nl The Nordic Ombudsmen position paper disponible http econfidence jrc it default show gx Object object_id EC_FORUM0000 000000000C65 53 DIRECT MARKETING ASSOCIATION The DMA Code of Practice for Electro nic Commerce disponible http www dma org uk DMA default asp FEDERATION DES ENTREPRISES DE VENTE A DISTANCE Le Code profes sionnel de la vente distance disponible http fevad com informer accueil sup asp sup 16 FEDERATION OF EUROPEAN DIRECT MARKETING Code on e commerce amp interactive marketing disponible http www fedma org
39. ments prescrits par l acte pertinent et par le R glement d ex cution dont notamment la liste des Etats contractants dans lesquels l enregistrement doit produire ses effets et la d signation de l objet ou des objets auxquels le dessin est destin tre appliqu 8 par 5 2 de l Acte de 1960 et r gles 5 et 6 du R glement La demande devra tre pr sent e en langue fran aise si elle est r gie par l Acte de 1934 ou en langue fran aise ou anglaise si elle est r gie par l Acte de 1960 r gle 7 du R glement 18 Le terme incorpor est employ dans l Acte de 1960 L encadrement international du droit 21 Le Syst me de La Haye permet au d posant de revendiquer une date de priorit en vertu de la Convention de Paris sur la base d un d p t national effectu dans les six mois art 9 de l Acte de 1960 Une telle revendication de priorit devra toutefois galement tre mentionn e la demande de d p t international par 5 2 de l Acte de 1960 Un m me d p t pourra comprendre jusqu 100 dessins desti n s tre appliqu s ou incorpor s des objets qui doivent cependant tous appartenir la m me classe de la classification internationale que nous verrons la section suivante On parle alors d un d p t multiple par 5 4 de l Acte de 1960 et r gle 9 du R glement Sur r ception du d p t le Bureau international v rifiera s il rencontre toutes les exigences
40. pourra jamais constituer une atteinte au droit d auteur sur le film 233 Ibid art 13 234 No 2 2000 F S R 363 Voir M JAMES Some Joy at Last for Cinemato graphers 2000 3 E I P R 131 T RIVERS Norowzian Revisited 2000 9 E I P R 389 A propos de la d cision de premi re instance 1999 E M L R 67 1998 C L Y 3417 voir I JEFFERY et D FARNSWORTH No Joy in Anticipa tion The Drama of Norowzian v Arks 1998 12 E I P R 474 I JEFFERY et L SILKIN Norowzian v Arks National reports 1998 10 E I P R N 169 Pour une explication r sum e de l affaire voir M GARDNER Joy Anti cipation Guinness and Three Rounds in the Courthouse 1999 2000 14 Corporate Briefing Legal and Regulatory Developments Affecting Company Strategy n 1 10 http www monitorpress co uk samples cob pdf 214 Les Cahiers de propri t intellectuelle La seule atteinte possible ce titre serait celle ot il y a eu copie en entier ou en partie du film lui m me dans le sens d une copie de lenregistrement partir duquel l image en mouvement constituant le film a t produite En venant cette conclusion la Cour adopta la m me position que la jurisprudence australienne235 rendue en mati re d enregistrements sonores En ce qui a trait la seconde atteinte le juge posa la question de savoir si le film Joy constituait ou comprenait une ceuvre dramatique L article 1 3 de la loi inclut
41. qui visent essentiellement permettre aux pays en d veloppement un d lai qui lors de son adoption semblait raisonnable pour mettre en place des syst mes de protection de la PI qui satisfassent aux nouvelles normes impos es Il faut ici rappeler que plusieurs d entre eux partaient alors de tr s loin Ces dispositions sont donc davantage des dispositions de transition que des dispositions transitoires au sens classique du terme ces derni res tant comprises la partie suivante Ainsi il est pr vu que les pays membres auront selon la r gle g n rale un d lai d un an apr s l entr e en vigueur de l Accord sur POMC le 1er janvier 1995 pour satisfaire leurs engagements en mati re de PI par 65 1 Il est toutefois pr vu que les pays en d veloppement et les pays dont le syst me conomique est en voie de transition d un r gime d conomie planifi e vers un r gime ax sur la libre entreprise b n ficieront quant eux d une p riode d adaptation de cinq ans par 65 2 et 3 En mati re de brevet les pays en d veloppement pourront galement b n ficier d une p riode addi tionnelle de cinq ans portant la p riode de transition dix ans par 65 4 L encadrement international du droit 53 Pendant la p riode de transition les pays membres sont tou tefois tous tenus de ne pas adopter de mesures qui auraient pour effet de rendre leurs r gimes de protection de la PI encore moins compat
42. rendre possibles les trois pr c dentes volont s un concept a t invent celui de neutralit technologique Un concept qui pour le moins pr sente des diff rences d appr ciation selon les auteurs et les sources utilis es D ailleurs une recherche pr liminaire et pluridisciplinaire semble clairement d gager que ce principe de neutralit technologique sans tre une sp cificit juri dique fait l objet d un d bat tr s pointu en philosophie notamment En effet et outre le plaidoyer de Marshall McLuhan dans les ann es mille neuf cent soixante selon lequel le message c est le m dium 153 plusieurs scientifiques se sont rendu compte que la technologie a une incidence directe tant sur la substance les relations humaines que sur les valeurs qu elle implique154 Davantage cibl sur nos propos l on peut facilement noncer que les technologies de l information 153 Marshall MCLUHAN Understanding Media The Extensions of Man MIT Press 1994 p 7 disponible http heim ifi uio no gisle overload mcluhan umtoc html 154 Gilbert SIMONDON Du mode d existence des objets techniques Paris Aubier 1958 Jacques ELLUL La technicit ou l enjeu du si cle Paris Armand Colin 1954 Gilbert HOTTOIS Simondon et la philosophie de la culture technique De Boeck Universit 1993 100 Les Cahiers de propri t intellectuelle op rent des changements suffisamment importants pour consid rer qu elle
43. rer leur argumentation Le juge ne leur a accord que 6 semaines la reprise du proc s le 18 avril 2001 l affaire est d j jou e en coulisses En effet les 39 compagnies pharmaceutiques retirent une une leur plainte contre la Loi sud africaine et le 19 avril 10h tout est termin la plainte a t retir e et les frais de justice sont assur s par l industrie pharmaceutique La forte mobilisation des organis mes humanitaires la visibilit de l affaire dans les m dias la perte du soutien de plusieurs des pays industrialis s et le d sir de ne pas avoir justifier leurs prix auront eu raison des compagnies pharmaceutiques Le d placement de paradigme dans cette affaire qui a d but devant un forum l gal pour finalement tre touff e par des argu ments socio politiques nous prive d une opinion sur la conformit de la Loi sud africaine l Accord sur les ADPIC Cependant le fait que la partie la plus litigieuse de la Loi sud africaine ait t inspir e d un texte r dig par un comit d experts de l OMPI rend la position des compagnies pharmaceutiques l effet que la Loi sud africaine va 112 Selon la plainte l article 15 C de la loi sud africaine aurait t en conflit avec l alin a 27 1 a 1 de l Accord sur les ADPIC non discrimination 113 Ily avait l poque d j plus de 400 000 d c s attribu s au Sida depuis que la loi avait t bloqu e Source MEDECINS SANS
44. rieurs la personne qui s oblige215 l uti lisation de tiers tant en certaines circonstances de mise L une des illustrations les plus explicites de cette caract ris tique est la loi am ricaine du Uniform Electronic Transaction Act216 qui introduit explicitement la notion de Security procedures 217 dans son article 9 et ce de la fa on suivante 211 Pr cit e note 49 art 6 212 Pr cit e note 164 art 8 1 c et 9 1 b 213 DAVIO loc cit note 201 p 77 214 E KATSH op cit note 6 215 Le caract re ext rieur de la signature lectronique n est pas quelque chose d obligatoire car on pourrait tr s bien imaginer que le seul fait d apposer son nom dans un espace r serv a cet effet constitue une forme de signature En revanche la solution souvent propos e qu est la certification telle que prescrite notamment dans les textes qu b cois europ en francais et autres dispose de cette caract ristique 216 Pr cit e note 150 217 Ibid Section 2 14 Security procedure means a procedure employed for the purpose of verifying that an electronic signature record or performance is that of a specific person or for detecting changes or errors in the information in an electronic record The term includes a procedure that requires the use of algorithms or other codes identifying words or numbers encryption or call back or other acknowledgment procedures Quelques commentaires su
45. s au Qu bec Qu bec Publications du Qu bec 1993 140 Par exemple J r me HUET Le consentement chang avec la machine 1995 39 Revue de jurisprudence commerciale 124 Tom ALLEN et Robin WIDDISON Can Computers Make Contracts 1996 Harvard Journal of Law and Technology 25 Christopher C NICOLL Can Computers Make Con tracts janvier 1998 Journal of Business Law 35 Marshall S WILLICK L intelligence artificielle les approches juridiques et leurs implications dans Ordre juridique et ordre technologique Cahiers S T S n 12 Paris Editions du CNRS 1986 p 54 Lawrence B SOLUM Legal personhood for Artificial Intelligences 1992 70 North Carolina Law Review 1231 Leon E WEIN The Responsibility of Intelligent Artifacts Toward an Automation Jurisprudence 1992 6 Harvard Journal Law and Technology 102 116 118 Roger PENROSE The Emperor s New Mind Concerning Computers Minds and the Laws of Phy sics Oxford Toronto Oxford University Press 1989 John P FISCHER Com puters as Agents A Proposed Approach to Revised U C C Article 2 1997 72 Indiana Law Journal 545 96 Les Cahiers de propri t intellectuelle le silence m me 4 peuvent chacun constituer une forme pour manifes ter un consentement Outre cette souplesse dans l appr ciation de la signature et sauf exception formelle142 la signature n est qu une des fa ons de faire pour le manifester L intention prim
46. s e n c L auteur tient 4 remercier Sulliman Omarjee stagiaire aupr s des m mes cabinets pour la traduction en francais du texte original anglais publi 2003 Intellectual Property 291 1 Introduction Lorsque l on commence la lecture d un livre l on survole tou jours les premi res pages traitant de la publication Rarement le lecteur s attarde t il ce que l auteur a d faire pour obtenir la publication du livre ou quels droits il peut avoir sur ce m me manuscrit dans le futur Les droits d auteur peuvent ainsi faire l objet de bien des d bats et discussions en particulier si l on consi d re les fronti res souvent obscures tablies par la Loi sur le droit d auteur ou par un contrat conclu entre des parties sur de tels droits Dans l affaire Turgeon c Michaud la Cour d appel du Qu bec a eu r cemment conna tre d un appel contre un jugement de la Cour sup rieure du Qu bec portant sur la cession de droits d auteurs d apr s des accords contractuels entre les h ritiers d un homme d affaires un auteur qui l on avait command d crire la biographie du d funt et les diteurs du manuscrit 2 Les faits Pierre Michaud ci apr s Michaud tait l un des h ritiers de Paul Herv Desrosiers ci apr s Desrosiers Desrosiers tait le fondateur d une entreprise de fournitures pour r novations qui est aujourd hui connue sous le nom commercial R no D p t
47. sente demande Ces diff rences suffisent pour permettre l enregistrement de la pr sente demande 19 Plus r cemment dans l affaire Re Industrial Design Appli cation No 1997 038120 la Commission a permis l enregistrement du dessin d une spirale combustible pour repousser les insectes esti mant que celui ci tait original par rapport 4 une spirale que le m me requ rant avait commercialis e ant rieurement mais pour laquelle il n avait pas obtenu d enregistrement de dessin industriel le tout au motif que la spirale faisant l objet de la demande d enre gistrement e est d une paisseur progressive alors que la spirale ant rieure est d une paisseur constante et e se termine par des bouts parall les coup s angle droit tandis que la spirale ant rieure se termine par des bouts l g rement arrondis Voici les dessins qui faisaient l objet de cette affaire Art ant rieur Demande d enregistrement de dessin industriel n 1997 0381 6 FIG 2 19 Ibid p 62 63 Toutefois avant d argumenter que les caract ristiques de l objet sont dict es par sa fonction utilitaire et que des diff rences mineures suffisent ainsi distinguer son dessin de l art ant rieur le demandeur devra s assurer que les caract ristiques de l objet ne peuvent prendre une forme autre que celle de son dessin et de l art ant rieur Re Industrial Design Application No 1998 2666 supra note 1
48. soit avec son autorisation le titulaire du brevet ne peut plus d s lors utiliser son brevet dans le pays importateur pour emp cher l importation parall le77 L article 6 de l Accord pr voit donc implicitement que lim portation parall le ne peut tre contest e dans le cadre du m ca nisme de r glement des diff rends de POMC condition qu il n y ait pas eu de discrimination portant sur la nationalit des personnes concern es Selon plusieurs juristes cet article signifierait dans la pratique que l Accord sur les ADPIC laisse la discr tion des auto rit s nationales la possibilit de recourir l importation parall le78 3 2 2 2 Licences obligatoires Les licences obligatoires permettent un gouvernement d oc troyer la licence de fabrication d un m dicament sans le consentement du titulaire du brevet une autre compagnie ou un organisme public situ ou non dans le pays malgr que le m dicament est toujours sous la protection exclusive conf r e par le brevet Le titulaire du brevet conserve donc son droit de propri t intellectuelle sur l invention et re oit subs quemment une compensation ad quate selon le cas d esp ce 76 Ibid p 4 77 Ibid 78 K M BOMBACH Can South Africa Fight African and Related Substances Act With the Trips Agreement 2001 19 B U Int L J 273 292 Acc s aux m dicaments 161 Traditionnellement dans le secteur pharmaceutique les licen ces
49. tait pas de contester ou d empi ter sur la propri t des marques ESSO et AREVA mais de d tourner la valeur conomique qu elles repr sentent Il est int ressant de noter que selon cette analyse la question du risque de confusion ne se pose m me pas Il doit toutefois tre observ que cette remarque s appliquerait l article L 713 2 CPI de mani re g n rale et partant m me au d lit de reproduction de la marque Toutefois dans ces deux affaires le d bat n a pu tre men sur le terrain de la reproduction de la marque car la jurisprudence semble aujourd hui fix e sous l influence de la Directive communau taire la reproduction s entend d une reproduction l identique Or dans ces deux affaires la marque n tait pas reproduite l identique En revanche il nous semble que l analyse en usage illicite de la marque authentique demeure possible D s lors que l on accepte que le signe qui est utilis est la marque authentique rien n emp che de regarder les modifications qui y ont t apport es comme autant d l ments prouvant le caract re illicite de l usage En d autres ter mes on pourrait soutenir qu en rempla ant les SS dans ESSO par des E O ou en adjoignant une t te de mort AREVA Green peace n a pas imit ces marques au sens de l article L 713 3 b CPI elle les a sciemment d form es et son usage est alors devenu illicite Il nous semble que cet
50. tant la pratique contractuelle et la gestion collective A DIETZ Mutation du droit d auteur changement de paradigme en mati re de droit d auteur 1988 138 R LD A 23 p 49 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 231 fondements analogues les textes nationaux offrent une protection substantiellement variable Un consensus international plus impor tant sur les droits accorder l chelle nationale pourrait tre adopt Puisque le droit national a toujours t fortement influenc par l importance accord e aux droits connexes dans les instruments internationaux l id e d une r vision ventuelle de la Convention de Rome ne devrait pas tre mise de c t N anmoins des initiatives comme celle de l entr e en vigueur du Trait sur les droits des artis tes interpr tes ou ex cutants et producteurs de phonogrammes de l OMPI seront de nature selon nous combler de telles lacunes Les textes internationaux ayant t adopt s diff rentes poques il est tr s heureux de constater qu une organisation comme POMPI intervienne pour mettre jour et renforcer une protection devenue parfois inad quate compte tenu du d veloppement des technologies Esp rons que le Canada et le plus grand nombre de pays possible ratifient ce Trait dans un avenir rapproch Esp rons aussi qu un consensus puisse avoir lieu pour qu un Trait sur les interpr tations et ex cutions et le
51. tats devraient respecter et promouvoir une solidarit active vis vis des individus des familles ou des populations particuli rement vuln rables aux maladies ou handicaps de nature g n tique ou atteints de ceux ci Ils devraient notamment encourager les recherches destin es identi fier pr venir et traiter les maladies d ordre g n tique ou les maladies influenc es par la g n tique en particulier les maladies rares ainsi que les maladies end miques qui affectent une part importante de la population mondiale Puisque cette d claration n a jamais encore t invoqu e dans le cadre de l acc s aux m dicaments ni dans le contexte de l Accord sur les ADPIC il est difficile de d terminer l impact exact qu elle pourrait avoir dans un d bat sur l acc s aux m dicaments R solution 2001 33 Acc s aux m dicaments dans le contexte de pand mies telle que celle de VIH SIDA L pid mie du SIDA a fait des ravages l chelle mondiale et a oblig les pays reconna tre importance du droit la sant et son corollaire le droit aux m dicaments essentiels De nombreux textes normatifs t moignent de cette prise de conscience A titre d exem ple nous avons choisi de pr senter la R solution 2001 33 du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l Homme dont texte 4 Engage les Etats au niveau international prendre des dispositions individuellement et ou dans le cadre d un
52. tify these alert consumers and offer more favorable treatment to them it must choose between losing a small group of customers and offering efficient terms to the entire market In a competitive market providers of goods and services cannot afford to lose even a small group of customers Consequently busines ses must write their boilerplate so as to compete effectively for the small group of savvy consumers Voir aussi Richard CRASWELL Remedies When Contracts Lack Consent Autonomy and Institutional Competence 1995 33 Osgoode Hall Law Journal 209 225 24 Ibid p 444 445 Despite these concerns courts recognize that the combi nation of businesses efforts to compete for savvy consumers and businesses concerns with their reputations often will dissuade them from attempting to exploit consumers with standard terms Courts are also mindful of their own limited ability to distinguish exploitation from sensible business practices and of the costs associated with mistakenly refusing to enforce the latter The adverse consequences of judicial reliance on market discipline might in many cases be less harmful than the consequences of judicial interference with 68 Les Cahiers de propri t intellectuelle donn e encore plus importante dans la nouvelle conomie25 Evidem ment ces consid rations ne valent que dans le cadre d un secteur d activit o une v ritable concurrence se fait sentir ce qui n est pas forc men
53. un dessin L objet montr dans la pr sente demande est une pierre de pav uni qui comporte une surface sup rieure et des c t s aplatis et rectangulaires La surface inf rieure de cette pierre est pr sum ment rectangulaire et aplatie Il s agit l d une forme tr s simple laquelle est identique la forme de la pierre de pav uni dont le dessin fait l objet de l enregistrement de dessin industriel 63067 Ces caract ristiques sont dict es par la fonc tion utilitaire de la pierre et il y a peu d ajouts qui peuvent y tre faits au niveau de son dessin Pour cette raison l attention du regard est imm diatement attir e sur toute caract ristique additionnelle de la pierre Ainsi m me une diff rence minime dans ces caract ristiques additionnelles peut devenir impor tante En regardant l art ant rieur l il est imm diatement 18 2001 14 C P R 4th 59 Comm d app des brevets Enregistrements de dessins industriels un survol 263 attir par les saillies sur les c t s de la pierre lesquelles sont quidistantes En regardant le dessin qui fait l objet de la pr sente demande l il remarque les saillies mais aussi le fait que l espacement entre celles ci n est pas gal Ainsi la Commission est d avis qu il y a des diff rences claires et subs tantielles entre le dessin de la pierre montr e dans l enregistre ment de dessin industriel n 63067 et le dessin montr dans la pr
54. un mariage de d raison 1998 101 Le Droit d auteur 205 233 24 S HANDA Reverse Engineering Computer Programs Under Canadian Copy right Law 1995 40 McGill L J 621 25 Le haut niveau de langage correspond un langage commun compr hensible par l homme 242 Les Cahiers de propri t intellectuelle Les interrogations soulev es par ce processus d analyse et de recomposition des logiciels illustre parfaitement les doutes suscit s par de perp tuelles avanc es techniques La doctrine et la juris prudence s interrogent en effet sur une ventuelle violation par l op ration de d sassemblage des droits conf r s par le copyright Le Reverse Engineering pose en r alit des doutes a diff rents stades du traitement du logiciel prot g Trois violations principales ont t all gu es par les propri taires de logiciels prot g s la copie constitu e par la mise en m moire du code objet prot g en vue de proc der au d sassemblage le code source obtenu par cette op ra tion le nouveau code objet cr apr s analyse des informations recueillies D apr s Michael F Morgan 6 le code source obtenu n engendre pas par lui m me une violation du copyright car les contraintes purement techniques emp chent d obtenir une copie exacte du code source initial Cette all gation ne retiendra donc pas notre attention Ensuite l affirmation qu un code objet cr partir d une op ratio
55. une entreprise d termin e et distinguer ce produit ou ce service de ceux d autres entreprises pour appr cier si une marque poss de un caract re distinctif au sens de l article 3 de la directive l autorit comp tente en mati re d enregistrement des marques doit proc der un examen concret en tenant compte de toutes les circonstances du cas d esp ce et notamment de l usage qui a t fait de la marque On remarquera que la Cour se prononce galement sur la forme de repr sentation graphique acceptable pour le d p t d une couleur titre de marque comme elle lavait fait pour le d p t d une marque olfactives La simple reproduction sur papier de la couleur ne suffisant pas la d signation de cette couleur par un code internationalement reconnu pourrait permettre de remplir les conditions de pr cision et d objectivit Par ailleurs la CJCE fait pour la premi re fois appel aux notions d int r t g n ral et d tendue des produits et services pour appr cier le caract re distinctif d un signe Il sera int ressant de voir si ces deux notions seront reprises dans les motivations des futurs arr ts des juridictions nationales et communautaire afin d en mesurer la port La premi re d cision intervenue post rieurement l arr t Liber tel est un arr t du Tribunal de Premi re Instance des Communaut s Europ ennes rendu le 9 juillet 20036 Celui ci a confirm le refus d enregis
56. vues cette section un ensemble de r gles tr s d taill es se rapportant la suspension de la mise en circulation de marchandises soup onn es de constituer des marchandises de marques contrefaites ou des marchandises pirates portant atteinte au droit d auteur par les autorit s douani res art 51 60 La cinqui me section traite enfin de l obligation des membres de l OMC de pr voir des proc dures et des sanctions de nature p nale relativement certains actes et leur facult de faire de m me relativement l ensemble des atteintes aux droits de PI art 61 L encadrement international du droit 51 4 2 4 L acquisition et le maintien des droits de propri t intellectuelle et les proc dures inter partes qui y sont relatives La Partie IV de l Accord pr voit principalement que tous les membres de POMC doivent mettre en place au niveau national un syst me qui lorsque les droits en cause naissent d un enregistre ment permette l acquisition de tels droits dans un d lai raisonnable par l accomplissement de formalit s ou le respect d une proc dure galement raisonnables par 62 1 et 2 Il y est galement pr vu que les proc dures administratives d acquisition de droits de PI et les proc dures inter partes proc dures dans le cadre desquelles une partie int ress e intervient pour contrer l octroi des droits deman d s doivent tre r gies par les principes g n raux nonc s aux para
57. www autoroute gouv qc ca publica pdf agsin ciblesom pdf o l on identifie huit fonctions de s curit savoir les cinq pr c dentes et trois autres relatives la gestion s curitaire du r seau dans lequel le document volue 206 Selon l Office de la langue fran aise Op ration par laquelle est substitu un texte en clair un texte inintelligible inexploitable pour quiconque ne poss de pas la cl permettant de le ramener sa forme initiale 207 Selon l Office de la langue fran aise Un certificat num rique comprend l iden tit du d tenteur de la cl publique la cl publique elle m me et la date d expiration de la cl Dans certains contextes le terme certificat num rique d signe le message garantissant l authenticit de donn es qui transitent d un point un autre sur un r seau Lorsque c est le cas on parle plut t de sceau lectronique lequel se pr sente comme un bloc de donn es dont le contenu est obtenu par un calcul complexe r alis partir du message authentifier Il y a ainsi compatibilit et coh rence entre un fichier et le sceau qui accompagne 114 Les Cahiers de propri t intellectuelle son pour laquelle certains syst mes juridiques ont pris soin de d ga ger un r gime probatoire sup rieur a des signatures qui auraient t r alis es par le biais d un tel proc d 208 Certes une signature qu elle soit manuscrite ou lectronique est toujours susce
58. 1 2 5 Australie 204 8 1 3 Les droits des organismes de radiodiffusion 205 3 1 3 1 Canada 205 3 1 3 2 tats Unis 44 dos tes 206 9 1 3 3 France sca 4 sa eisie iaiia 206 3 1 3 4 Royaume Uni 207 3 1 3 5 Australie 208 3 2 Les autres droits 210 8 2 1 Les droits sur la production d un film 210 3 2 2 Les droits sur les programmes distribu s Pat Cable An Lee se ss pose 216 3 2 8 Les droits sur les caract res typographiques 217 3 2 4 Les droits des entrepreneurs de spectacles 220 3 2 5 Les droits des photographes 221 3 2 6 Les droits des producteurs de bases de donn es Lu ss ee ee ie a 223 4 Conclusion se 54 s use ea eau amp d mue 230 3 Certains textes nationaux Le v ritable succ s de la Convention de Rome ne r side pas dans le nombre de pays y ayant adh r mais surtout dans l norme influence qu elle sut avoir sur les dispositions des textes nationaux Depuis 1961 un nombre croissant de pays prot gent une partie ou l ensemble de ces droits pr vus aux voisins des auteurs Ces droits ne sont pas reconnus par tous les Etats mais lorsqu ils le sont ces droits sont principalement codifi s dans le cadre d une l gislation nationale sur le droit d auteur Comme il a d ja t voqu dans certains pays la notion de droit d auteur est prise au sens large1 8 M
59. 125 et 127 Acc s aux m dicaments 179 4 2 1 3 L exception concernant la protection de la sant L article 27 2 de l Accord sur les ADPIC permet aux pays Membres d exclure du r gime des brevets les inventions dont lexploitation porterait atteinte l ordre public ou a la moralit y compris pour prot ger la sant et la vie des personnes sous r serve que l exclusion ne tienne pas uniquement au fait que l exploitation soit interdite par la l gislation nationale du pays Membre Il est int ressant de constater que cette clause semble toujours avoir t invoqu e comme une justification permettant d octroyer des licences obligatoires et non comme une clause d exclusion la brevetabilit permettant l organisme autoritaire en mati re de propri t intellectuelle de refuser de breveter certaines inven tions 29 Cependant selon nous une telle exception resterait largement inapplicable l acc s aux m dicaments PGx une interpr tation tr s stricte du crit re de n cessit de l article 27 tant favoris par l organe de r glement des diff rends de POMC et par de nombreux auteurs130 Dans le cas de la PGx la n cessit de prohiber la breve tabilit de ces m dicaments pour prot ger la sant de la population est impossible d montrer surtout que les pays concern s ont toujours des solutions de rechange telles que la possibilit d avoir recours des m dicaments phares131 ou de recou
60. 303 Loi sur le droit d auteur et les droits voisins 9 septembre 1965 modifi e en dernier lieu par la loi du 16 juillet 1998 art 87a 304 Loi relative au droit d auteur sur les ceuvres litt raires scientifiques et artisti ques Norv ge art 48 et Loi relative au droit d auteur sur les uvres litt raires et artistiques Su de art 49 Est prot g le fabricant de formulaires cata logues tableaux et autres ouvrages similaires qui r unissent un grand nombre d l ments d information 305 La situation est semblable aussi aux Pays Bas o l on prot ge depuis longtemps les crits non personnels tels les annuaires des abonn s au t l phone ou les listes d missions titre de droit voisin lequel est parfois aussi appel pseudo droit d auteur Voir H COHEN JEHORAM Rapports entre le droit d auteur et les droits voisins 1990 144 R I D A 81 p 82 306 Loi sur le droit d auteur et les droits voisins art 70 et 71 Voir C DOUTRE LEPONT supra note 39 p 18 28 307 Loi sur la protection du droit d auteur et des droits voisins n 633 22 avril 1941 modifi e en dernier lieu par le d cret loi n 154 du 26 mai 1997 art 85ter 85quater 86 et 93 100 308 Voir ce propos A STROWEL supra note 4 p 475 226 Les Cahiers de propri t intellectuelle Mais nous ne d velopperons pas davantage croyant avoir donn une id e des principaux objets de droits connexes reconnus dans l
61. 748 So 2d 1041 Compuserve c Patterson 1996 89 F 3d 1257 Groff c America Online R I Super Ct May 27 1998 No PC 97 0331 1998 WL 307001 Hotmail c Van Money Pie N D Cal Apr 16 1998 Nos C 98JW PVT ENE C 98 20064JW 1998 WL 388389 Lieschke c RealNetworks N D Ill Feb 11 2000 Nos 99 C La couleur du consentement lectronique 89 qu la doctrine1 4 qui apportent en mati re de consentement lec tronique un lot fort fourni d exemples de solutions aussi 114 7274 99 C 7380 2000 WL 198424 In re RealNetworks N D Ill May 8 2000 No 00 C 1366 2000 WL 631341 Williams c American Online 2001 43 U C C Rep Serv 2d 1101 Specht c Netscape Communications pr cit e note 105 Tic ketmaster c Tickets com C D Cal Mar 27 2000 No CV 99 7654 HLH 2000 WL 525390 Williams c America Online Mass Super Ct Feb 8 2001 No CIV A 00 962 2001 WL 135825 Mortenson c Timberline Software 1999 970 P 2d 803 Forrest c Verizon Communications pr cit e note 93 On peut citer sur le sujet les auteurs suivants Anthony M BALLOON From Wax Seals to Hypertext Electronic Signatures Contract Formation and a New Model for Consumer Protection in Internet Transactions 2001 Emory Law Journal 905 Melissa ROBERTSON Is Assent still a Prerequisite for Con tract Formation in Today s economy 2003 Washington Law review 265 Mark A LEMLEY Intellectual Property and Shrinkwrap
62. Bolar permettant au fabricant de m dicaments g n riques d utiliser le produit brevet pour faire des recherches et des tests dans le but d obtenir l approbation r glementaire des autorit s soient l gales Cette opinion est confirm e par une r cente d cision de lOMC134 133 Ibid p 214 215 134 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE Canada Patent Protection of Pharmaceutical Product Report of the Panel WT DS114 R 2000 aux pr sentes l Affaire des m dicaments g n riques Acc s aux m dicaments 181 Les clauses de production et d emmagasinage de m dicaments brevet s permettent de commencer la production et lemmagasinage d un produit brevet avant l expiration du brevet sans la permission du titulaire Ces clauses visent permettre aux compagnies g n riques de faire entrer sur le march une grande quantit de m dica ments pr fabriqu s aussit t la p riode de validit d un brevet expir e Cependant la validit de telles clauses est contest e Organe de r glement des diff rends de POMC dans l Affaire des m dicaments g n riques a tabli que l article 30 emp chait l utilisation de telles clauses N anmoins cette argumentation de l Organe de r glement des diff rends a fait l objet de critiques135 Nous devons galement nous rappeler que l Affaire des m dicaments g n riques impliquait la l gislation canadienne L issue de cette affaire aurait pu tre dif
63. CANADA Loi uniforme sur la preuve lectronique 1998 dis ponible http www law ualberta ca alri ulc current fueea htm Document lectronique Donn es mises en m moire sur quelque support que ce soit par un ordinateur ou un dispositif semblable et qui peuvent tre lues ou comprises par un de ces moyens ou par une personne Est galement vis e la repr sentation virtuelle ou imprim e de ces donn es M me approche dans la Loi ontarienne sur le commerce lectronique pr cit e note 65 article 1 1 lectronique S entend notamment de ce qui est cr enregistr transmis ou mis en m moire sous une forme intangible notamment num rique par des moyens lectro niques magn tiques ou optiques ou par d autres moyens capables de cr er d enregistrer de transmettre ou de mettre en m moire de mani re similaire ceux ci Le terme par voie lectronique a un sens correspondant 199 Tel qu utilis au Qu bec dans la Loi concernant le cadre juridique des techno logies de l information pr cit e note 49 art 4 200 Ibid art 1 2 201 Etienne DAVIO Questions de certification signature et cryptographie dans CAHIERS DU CRID Internet face au droit Namur CRID 1997 p 69 84 202 Ivan MOKANOV Le r le et la nature du standard de fiabilit des moyens lec troniques de signature M moire de Ma trise Facult de droit de l Universit de Montr al 2003 p 28 203 R A HILLMAN et
64. FRONTIERES Pr toria chronique d un mauvais proc s Paris M decins sans fronti res 2001 114 N A BASS loc cit note 2 p 218 Acc s aux m dicaments 173 lencontre de ses obligations en droit international peu cr dible115 Il est clair galement que l Accord sur les ADPIC tout comme la Convention de Paris reconnait aux pays le droit de donner des licences obligatoires dans certaines circonstances 16 premi re vue l Afrique du Sud para t donc avoir remport une victoire compl te politique conomique juridique et sociale consacr e par la D claration de Doha La r alit est cependant diff rente puisque l Afrique du Sud n a toujours pas tent d utiliser les avantages que sa nouvelle loi pourrait lui procurer117 Les causes de cette inaction sont multiples une mauvaise compr hension des droits et des obligations de l Afrique du Sud en vertu de l Accord sur les ADPIC la crainte de devoir d fendre la politique sud africaine en mati re de brevet devant l OMPI ainsi que la peur de se voir imposer des sanctions conomiques par certains pays industrialis s De plus le gouvernement sud africain refuse encore aujourd hui de reconnaitre les ravages du SIDA dans son pays et de prendre les mesures appropri es pour enrayer l pid miel18 4 1 3 Le Br sil un mod le pour les pays en d veloppement Le Br sil est reconnu au niveau mondial pour son programme exemplaire de lutte contre le SIDA L
65. Il s agissait en l esp ce d une signature manuscrite faite par un berger au crayon mine et o l on d bat du peu d importance de parapher chacune des pages de lacte voir notamment p 231 Consid rant qu il y a signature lorsque le nom d une personne crit de sa main est mis la fin d un acte pour le certifier 175 Par exemple Bennett c Brumfitt 1867 L R 3 C P 28 31 The ordinary mode of affixing a signature to a document is not by the hand alone but by the hand coupled with some instrument such as a pen or a pencil I see no distinction between using a pen or a pencil and using a stamp where the impression is put upon the paper by the proper hand of the party signing In each case it is the personal act of the party and to all intents and purposes a signing of the document by him 106 Les Cahiers de propri t intellectuelle Etats Unis176 1869 qui tablissent que la signature n est pas for c ment reli e au papier cette tendance a fl chi voire disparu d s lors que le papier est devenu maitris et que la signature manuscrite a t socialement admise comme la forme usuelle pour manifester un consentement La cons quence est donc que les jurisprudences natio nales ont vers la fin du dix neuvi me si cle oubli le d tachement de l crit au papier Ainsi plus le papier tait ma tris et socialement admis voire que la signature manuscrite devenait le comportement psychologique
66. J J RACHKLINSKI loc cit note 23 p 480 481 Consu mers are accustomed to the importance of signing their names For many people a signature denotes a binding commitment and is the essence of a contract The importance that most consumers place on signing their names is in fact a prime reason that agents use social pressures consumers may balk La couleur du consentement lectronique 113 hypertexte browse tel que pr c demment tudi s204 qui peuvent aussi constituer un comportement constitutif de signature il est possible d ajouter sans tre exhaustif un num ro d identification personnel NIP une signature manuscrite num ris e par balayage optique scanner un proc d utilisant des donn es biom triques voire et avec moindrement d assurance quant l identit du signa taire le simple nom la fin d un message adress par courriel Or toutes ces m thodes constitutives de signature peuvent utiliser des technologies diverses pour assurer que certains attributs de s curit 2 soient respect s et ont une importance majeure pour que la signature soit consid r e comme valide On pense notamment pour citer les plus connus au chiffrement2 6 qui permet d assurer qu un document soit confidentiel et int gre mais surtout au certifi cat lectronique2 7 qui permet d ajouter les qualit s d irr vocabilit et d identification de l auteur Ces deux derniers attributs ont une importance viden
67. J J BURST Droit de la propri t industrielle 5 d n 1224 pour qui le d lit d usage suppose une reproduction ou une imitation illicites pr alables 5 Voir pour une discussion compl te de la question J PASSA Distribution et usage de marque Litec 2002 n S 1 7 6 F POLLAUD DULIAN Droit de la propri t industrielle n 1378 312 Les Cahiers de propri t intellectuelle La difficult principale dans l application de ce d lit r side dans la subtilit de la distinction entre la reproduction et l usage Comme le remarque Me Francois Bonet la difficult se rapporte la poly s mie du terme reproduction Puisque l usage passe souvent par la reproduction du signe la distinction entre les deux peut s av rer fort d licate Me Bonet propose en se fondant sur Me Math ly de limiter le sens de reproduction au cas o il y a eu la cr ation ou la confection d un nouveau signe qui entre en conflit avec la marque authentique Ainsi lorsque il n y a pas une telle confection il faudrait consid rer que l on est en pr sence d un cas d usage de la marque authentique Le d lit de reproduction illicite implique la cr ation confec tion dit Me Math ly d une nouvelle marque qui entre en con flit avec une marque pr existante L usage illicite d une marque authentique en revanche alors m me qu il s accompagnerait d une reproduction mat rielle de ladite marque consiste e
68. Les ditions Yvon Blais inc Les Cahiers peuvent tre cit s comme suit volume C P I page IN MEMORIAM Andr FRAN ON Ses proches amis et coll gues le savaient tr s malade et les membres de ALAI pr sents lors du congr s de l Association litt raire et artistique internationale ALATI Budapest en juin 2003 ont re u une onde de choc en prenant connaissance de son tat de sant Quel choc que d apprendre peu apr s le d part du professeur m rite Andr Fran on le dimanche 12 octobre et encore plus saisissant d en tre inform quasi anonymement par courrier lectronique Pour la premi re fois Andr n tait pas l Budapest mais il tait pr sent et fut honor et accueilli comme membre d honneur de PALAI Plus que de ce digne successeur du professeur Henri Desbois de cet minent professeur de l Universit Paris II de cette me dirigeante pendant maintes ann es de l Institut de recherche en pro pri t intellectuelle Henri Desbois IRPD de ce secr taire perp tuel de PALAI de ce dirigeant entre autres de la Ligue internationale du droit de la concurrence et de ATRIP en enseignement et recherche en propri t intellectuelle de ce collaborateur assidu de nombreuses revues scientifiques jusqu tout r cemment de ce ma tre influent dans le choix de carri re de multiples tudiants et professeurs de cet invit privil gi aux causeries de ALAI Canada et de ce professeur invit
69. Licenses 1995 68 Southern California Law Review 1239 aussi disponible a http cyber law har vard edu property alternative lemley1 html Richard G KUNDEL Recent Developments in Shrinkwrap Clickwrap and Browsewrap Licenses in the Uni ted States 2002 9 3 E LAW Murdoch University Electronic Journal of Law disponible http www murdoch edu au elaw issues v9n3 kunkel 93nf html Jennifer FEMMINELA Online Terms and Conditions Agreements Bound by the Web 2003 Saint John s Journal of Legal Commentary 87 Sean F CROTTY The How and Why of Shrinkwrap License Validation under the Uniform Computer Information Transaction Act 2000 33 Rutgers Law Journal 745 David L HAYES The Enforceability of Shrinkwrap License Agreements On line and Off line 1997 disponible http www fenwick com pub ip_pubs Enforceability 20Shrinkwrap shrinkwrap htm Francis M BUONO et Jonathan A FRIEDMAN Maximizing the Enforceability of Click Wrap Agreements 1999 4 3 Journal amp Technology Law Journal 3 dis ponible http journal law ufl edu techlaw 4 3 friedman html ren David A EINHORN Shrink wrap Licenses the Debate Continues 1998 38 IDEA 383 Peter BROWN Validity of Clickwrap Licenses 2002 Practising Law Institute 45 Daniel B RAVICHER Facilitating Collaborative Software Deve lopment The Enforceability of Mass Market Public Software Licenses 2000 5 Virginia Journal of Law and Technology 11 d
70. OMC pour ce qui est du commerce de marchandises64 Au 4 avril 2003 POMC comptait 146 membres65 En devenant membre de l OMC les tats adh rent aux 18 accords sp cialis s annex s l Accord instituant l Organisation Les adh rents ne peuvent pas choisir de faire partie de certains accords l exclusion d autres l exception de quelques accords plurila t raux auxquels ils ne sont pas tenus d adh rer66 64 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE L organisation mondiale du commerce en quelques mots Gen ve Organisation Mondiale du commerce 1999 65 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE Un commerce ouvert sur lavenir pr sentation de POMC http www wto org french thewto_f whatis_f tif f org6_f htm date d acc s 13 juin 2003 66 Accord de Marrakech instituant l Organisation mondiale du commerce pr cit note 6 art 2 Acc s aux m dicaments 157 L Accord instituant POMC cr e des obligations internationales la charge de ses membres Ces derniers ne peuvent pas prendre de mesures incompatibles avec l Accord Cependant l Accord sur POMC laisse aux tats membres une latitude consid rable quant la mani re dont les obligations sont mises en uvre67 De plus en cas de diff rend sur l interpr tation d un accord l OMC a pr vu un m ca nisme de r glement des diff rends qui impose au membre fautif des sanctions commerciales68 3 2 2 Accord sur les ADPIC un mauvais compromis Dans le
71. Soa e a doe egw Bodo eb a a a 255 2 L enregistrement 256 2 1 Ce pour quoi un enregistrement peut tre obtenu 256 2 1 1 Qu est ce qu un dessin 256 2 1 2 Un seul dessin par enregistrement variantes 256 2 13 Ce qui ne peut tre le sujet d un enregistrement 259 2 1 4 Le crit re de l originalit 259 2 1 5 Composantes d une demande enregistrement 264 2 1 5 1 Esquisse ou photographie du dessin 264 Daniel S Drapeau 2008 Daniel S Drapeau est associ du cabinet d avocats et d agents de brevets et de marques de commerce Ogilvy Renault S E N C 253 254 Les Cahiers de propri t intellectuelle 2 1 5 2 Description du dessin 265 2 1 5 3 D claration du requ rant 266 2 2 Qui peut demander l enregistrement d un dessin 2 8 D lai pour d poser une demande d enregistrement 267 3 Etendue de la protection conf r e par un enregistrement 268 3 1 Droit conf r 268 3 2 Test de contrefa on 268 3 3 Action en contrefa on 273 4 Interrelation entre l enregistrement de dessin industriel et le droit d auteur 273 4 1 Un objet utilitaire reproduit plus de 50 exemplaires Seul l enregistrement de 4 2 Exceptions o le droit d auteur peut tre in
72. T1 mise par le Gouvernement f d ral pour fins d imp ts ne constitue pas un objet utilitaire au motif que Pour en arriver conclure que les articles 64 et 64 1 de la Loi sur le droit d auteur s appliquent au formulaire de la demanderesse il faudrait que la Cour d cide que le papier sur lequel est imprim le formulaire d imp t remplit une fonction autre que celle de servir simplement de support un produit artistique ou litt raire Or Enregistrements de dessins industriels un survol 275 Ainsi dans le cas d un tel dessin il importe d obtenir un enregis trement de dessin industriel c est probablement la seule protection dont pourra disposer le titulaire encontre d un contrefacteur53 La d cision de la Cour sup rieure du Qu bec dans l affaire Christina Canada Inc c Entreprises Irwin Canada Lt e54 d montre bien ce point Dans cette affaire Christina Canada Inc n a pas obtenu d en registrement de dessin industriel pour ses maillots de bain objets utilitaires reproduits 4 plus de 50 exemplaires R sultat Christina s est retrouv e sans recours l encontre d Entreprises Irwin Canada Lt e en raison de l application du paragraphe 64 2 de la Loi sur le droit d auteur 5 la Cour ayant par ailleurs d termin que les maillots de celle ci ne constituaient pas des copies serviles de ceux de Christina et qu ce titre il ne pouvait tre question de d lit de substitution 42 Exceptions o
73. a t amend e en 1989 pour conf rer pour la premi re fois des droits aux artistes interpr tes R ARNOLD Performer s Rights 2 d Londres Sweet amp Maxwell 1997 p 72 137 Copyright Act 1968 art 84 113 138 Ibid art 248A 248V O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 191 Au Canada l artiste interpr te n est prot g par la Loi sur le droit d auteur que depuis 1996139 Il est d fini l article 2 comme tant tout artiste interpr te ou ex cutant Ce m me article d finit la prestation Selon le cas que l uvre soit encore prot g e ou non et qu elle soit d j fix e sous une forme mat rielle quelconque ou non a l ex cution ou la repr sentation d une uvre artistique dra matique ou musicale par un artiste interpr te b la r cita tion ou la lecture d une uvre litt raire par celui ci c une improvisation dramatique musicale ou litt raire par celui ci inspir e ou non d une uvre pr existante L artiste interpr te est le premier titulaire du droit d auteur sur sa prestation14 lequel peut toutefois tre c d 141 En vertu de l article 15 1 l artiste interpr te a un droit d auteur qui comprend le droit exclusif gard de sa prestation ou de toute partie impor tante de celle ci 1 si elle n est pas d j fix e de la communiquer au public par t l communication 2 de l ex cuter en public et de la fixer sur u
74. acc s l Internet op cit note 15 96 Nous ne pr sentons et n interpr tons pas ici les arguments quant la question d iniquit unconscionability d une telle clause que le juge n a d ailleurs pas reconnue nos propos visant comme vu pr c demment les arguments de forme et moindrement les arguments de fond 97 Ce qui constitue techniquement une op ration somme toute facile effectuer dans la mesure o cela peut tre automatis par le fournisseur d acc s D ail leurs au regard des usages de la communaut plusieurs compagnies impor tantes agissent d sormais de la sorte Voir aussi Jean BRAUCHER Replacing Paper Writings with Electronic Records in Consumer Transactions Purposes Pitfalls and Principles 2003 7 North Carolina Banking Institute 29 36 La couleur du consentement lectronique 85 d tre sur la page d accueil du site 8 et 3 la clause d arbitrage en question tait enterr e buried dans un ensemble d autres clauses le juge consid ra l amendement valable Il statua en effet que le contrat initial pr venait l adh rent que le r dacteur du contrat pouvait sa convenance modifier le contrat de la sorte Il tint compte par ailleurs de la nature du service et pr tendit I am also mindful in reaching my conclusion on this point of the fact that we are dealing in this case with a different mode of doing business than has heretofore been generally considered by t
75. acc s de tous aux m dicaments ce sujet nous r affirmons le droit des Membres de l OMC de recourir pleinement aux dispositions de l accord sur les ADPIC qui m nagent une flexibilit cet effet 5 En cons quence et compte tenu du paragraphe 4 ci dessus tout en maintenant nos engagements dans le cadre de l accord sur les ADPIC nous reconnaissons que ces flexibilit s incluent ce qui suit 90 Carlos M CORREA Implications of the Doha Declaration on the TRIPS Agreement and Public Health Gen ve Organisation mondiale de la sant 2002 p 1 2 91 J GATHII loc cit note 73 p 299 92 Henrik KUHL DWA Discussion Paper No 133 Trips and Aids in South Africa New Actors in International Relations Weighting Patents Pills and Patient Los Angeles Occidental College 2002 p 31 166 Les Cahiers de propri t intellectuelle b Chaque Membre a le droit d accorder des licences obli gatoires et la libert de d terminer les motifs pour lesquels de telles licences sont accord es c Chaque Membre a le droit de d terminer ce qui constitue une situation d urgence nationale ou d autres circonstan ces d extr me urgence tant entendu que les crises dans le domaine de la sant publique y compris celles qui sont li es au VIH SIDA la tuberculose au paludisme et d autres pid mies peuvent repr senter une situation d urgence nationale ou d autres circonstances d extr me urgen
76. active assent after disclosure requiring the customer to send a message or to click to sign up for renewal The customer should have a clear option to terminate the service to avoid the changed terms Blanket assent to later changes given at the time of contracting is insufficient Tricky practices with respect to renewal are very annoying to customers They are not a recipe for long term customer loyalty or trouble free relationships with regulators les notes de bas de page ont t enlev es 105 S D N Y 2001 150 F Supp 2d 585 galement disponible http www nysd uscourts gov courtweb pdf DO2NYSC 01 07482 PDF 106 Pollstar c Gigmania E D Cal Oct 17 2000 No CIV F 00 5671 2000 WL 33266437 Viewing the web site the court agrees with the defendant that many visitors to the site may not be aware of the license agreement Notice of the license agreement is provided by small gray text on a gray background No reported cases have ruled on the enforceability of a browse wrap licence While the court agrees with the defendant that the user is not immediately confronted with the notice of the license agreement this does not dispose of the plaintiffs breach of contract claim The court hesitates to declare the invalidity and unenforceability of the browse wrap license agreement at this time La couleur du consentement lectronique 87 produits Netscape ne peuvent tre t l charg s que si un clic
77. art 30 et la possibilit pour un membre de POMC de mettre en place un r gime d octroi de licences obligatoires pour l exploitation d une technologie brevet e art 31 Les dispositions relatives aux licences obligatoires sont tr s d taill es et pr voient essentiellement un sys t me qui sans le dire op re un compromis entre les droits des entre prises des pays d velopp s sur leurs innovations technologiques et les imp ratifs sociaux notamment de sant publique des pays en d veloppement Ces dispositions sont au c ur des d bats qui per durent encore aujourd hui au sein de POMC relativement aux brevets et qui opposent les pays du Nord et du Sud Ces dispositions doivent videmment tre consid r es la lumi re des objectifs et principes nonc s aux articles 7 et 8 que nous avons vus pr c demment En mati re de sch mas de configuration topographie de cir cuits int gr s Accord inclut par renvois un certain nombre de dis positions du Trait sur la propri t intellectuelle en mati re de circuits int gr s et ajoute certaines r gles suppl mentaires relatives la port e de la protection qui doit tre offerte art 36 l exclusion de certains actes de contrefa on art 37 et la dur e de la protection conf r e 10 ans de la date de d p t de la demande art 38 Enfin l Accord traite de la protection des renseignements non divulgu s les secrets commerciaux en prescrivan
78. auteur il faut toutefois comprendre qu elle a t choisie pour consolider l appartenance de ce r gime la propri t litt raire et artistique et aplanir les difficult s d ordre constitutionnel au Canada le droit d auteur tant seulement mentionn dans les mati res de 187 188 Les Cahiers de propri t intellectuelle Nous avons choisi de comparer les lois du Canada des Etats Unis de la France du Royaume Uni et de l Australie Parmi celles ci seule la loi francaise adopte une conception de droit d auteur et cr e un v ritable cart entre la protection des droits d auteur et la protection des droits voisins Elle est ainsi unique faire r f rence une expression de classification telle les droits voisins et inclure une disposition de m me style que l article premier de la Conven tion de Rome130 Par la suite puisque nous soul verons d autres droits connexes il sera in vitablement fait allusion d autres lois nationales Nous observerons que les textes nationaux diff rent grosso modo tant sur le fond de la protection titulaires prot g s et droits accord s que sur la forme syst me de droit et structure de la loi Le Canada consacre la partie IT de sa Loi sur le droit d auteur131 aux droits connexes Elle accorde protection aux trois titulaires de la Convention de Rome les articles 15 26 ayant pour titre Droit d auteur sur les prestations enregistrements sonores
79. auteur ne s appliquait pas en l esp ce puisque les copies r alis es par Boissoneault n ont pas t faites uniquement partir des coussins d Energy mais galement partir des dessins de ceux ci provenant du manuel d instructions d Energy un cas classique de contrefa on de droit d auteur 54 J E 96 1614 p 9 10 C S Q 55 Pour un r sultat similaire voir la d cision r cente de la Cour f d rale dans le cadre d une requ te pour un jugement sommaire dans I affaire Bonds c Suzuki Canada Inc 2003 26 C P R 4th 168 C F par 29 o la Cour apr s avoir n anmoins conclu qu il ne pouvait tre question de contrefa on d un quelcon que droit d auteur a mentionn que M Morris Bond qui avait fourni des aquarelles d une voiture Suzuki Canada Inc ne pouvait all guer une contre fa on de droit d auteur son encontre en raison de la commercialisation par cette derni re de la Suzuki X90 puisqu il s agissait l d un objet utilitaire 276 Les Cahiers de propri t intellectuelle e repr sentations graphiques ou photographiques appliqu es sur un objet e marques de commerce ou leurs repr sentations ou tiquettes e mat riel dont le motif est tiss ou tricot ou utilisable la pi ce ou comme rev tement ou v tement e uvres architecturales qui sont des b timents ou des mod les ou maquettes de b timents56 e repr sentations d tres de lieux ou de sc nes r
80. aux m dicaments PGx 4 2 1 4 Les clauses permettant l entr e rapide des m dicaments g n riques sur le march Ces clauses pr sentent une avenue particuli rement int res sante mais malheureusement peu utilis e par les pays en d velop pement Ces clauses visent permettre l entr e sur le march du m dicament g n rique aussit t la p riode de validit du brevet 20 ans expir e Ce genre de clauses peut dans certains cas s av rer beaucoup plus utile que le recours aux licences obligatoires car ces clauses permettent une introduction rapide de la pleine comp tition des m dicaments g n riques et une baisse des prix jusqu satu ration du march Les clauses permettant l entr e rapide des g n riques sur le march peuvent tre class es en deux cat gories les clauses de type Bolar et les clauses de production et d emmaga sinage de m dicaments brevet s133 Ces deux types de clauses sont r glement es par l article 30 de l Accord sur les ADPIC selon lequel Les Membres pourront pr voir des exceptions limit es aux droits exclusifs conf r s par un brevet condition que celles ci ne portent pas atteinte de mani re injustifi e l exploita tion normale du brevet ni ne causent un pr judice injustifi aux int r ts l gitimes du titulaire du brevet compte tenu des int r ts l gitimes des tiers II semble y avoir un consensus dans la doctrine au fait que les clauses de type
81. auxquels ils veulent tre parties n aient pas un effet ind sirable sur l acc s aux m dicaments et sur le droit de jouir du meilleur tat de sant possible 3 1 3 Interpr tation des trait s En cas de diff rend dans l interpr tation des trait s ou de contradiction entre eux il sera utile de recourir la Convention de Vienne sur le droit des trait s Cette convention internationale est en effet applicable au r glement des diff rends dans le cadre de POMC car elle lt s applique tout trait qui est l acte constitutif d une organisation internationale et tout trait adopt au sein d une organisation internationale sous r serve de toutes r gles pertinentes de l organisation 62 L OMC bien qu elle dispose de son propre organisme de r glement des diff rends n a pas h sit recourir aux dispositions de la Convention de Vienne sur le droit des trait s titre suppl tif pour r gler plusieurs diff rends entre ses membres63 L interpr tation des trait s concernant les droits de l Homme examin s pr c demment est galement soumise la Convention de Vienne 61 Convention de Vienne sur le droit des trait s 1969 62 Ibid art 5 63 I SEROIN L application des r gles de la Convention de Vienne sur le droit des trait s dans le cadre de l ALE de l ALENA du GATT et de l OMC 2000 84 R J T 227 258 263 156 Les Cahiers de propri t intellectuelle Un trait do
82. av nement des inforoutes force est de constater que la base de donn es conna t une expansion sans pr c dent bien des sites web sont notamment susceptibles de tomber sous cette d finition 290 Loi sur le droit d auteur art 2 compilation Les uvres r sultant du choix ou de l arrangement de tout ou partie d uvres litt raires dramatiques musicales ou artistiques ou de donn es 2 1 et 5 291 La protection est reconnue par la doctrine et la jurisprudence voir A BER TRAND supra note 101 p 530 292 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 1 1 a et 3 1 a 293 Copyright Act 1968 art 10 1 et 32 224 Les Cahiers de propri t intellectuelle Ailleurs le producteur de bases de donn es ne jouit parfois ni d un droit d auteur ni de droits voisins mais d une protection part En France le droit d auteur ne prot ge pas les compilations en tant que telles N anmoins les producteurs de bases de donn es jouis sent de droits propres2 5 Ces dispositions ont t ajout es dans le Livre III du Code de la propri t intellectuelle consacr aux disposi tions g n rales suite l adoption de la Directive europ enne relative a la protection juridique des bases de donn es qui leur attribue un droit sui generis2 6 La loi vise ainsi prot ger la personne qui prend l initiative et le risque des investissements correspondants qu ils soient au niveau financier mat riel ou humain pourvu q
83. avocate Gowling Lafleur Henderson Montr al Johanne FORGET avocate Les ditions Yvon Blais inc Montr al Stephan P GEORGIEV Agent de brevets Smart amp Biggar Montr al St phane GILKER avocat Fasken Martineau Montr al E Richard GOLD professeur Facult de droit Universit McGill Mistrale GOUDREAU professeur vice pr sidente du comit Facult de droit section de droit civil Universit d Ottawa Ottawa Honorable Denis LEVESQUE juge Cour sup rieure du Qu bec Montr al Ejan MACKAAY professeur Facult de droit Universit de Montr al Stefan MARTIN avocat Fraser Milner Casgrain Montr al Annie ROBITAILLE avocate Bombardier Inc Montr al Ian ROSE avocat Lavery De Billy Montr al Ghislain ROUSSEL avocat pr sident du comit Biblioth que nationale du Qu bec Montr al Comit ex cutif de r daction Laurent CARRI RE Mistrale GOUDREAU Stefan MARTIN Ghislain ROUSSEL Comit ditorial international Francois DESSEMONTET Professeur de droit Universit s de Lausanne et de Fribourg Directeur du Centre de droit de l entreprise CEDIDAC Lausanne Suisse Paul E GELLER Avocat et professeur adjoint University of Southern California Law Center Los Angeles USA Jane C GINSBURG Professeur de droit Columbia University School of Law New York USA Teresa GRZESZAK professeur Facult de droit Universit de Varsovie Pologne Lucie GUIBAULT Instituut v
84. b de l AL NA exigent la protection par le droit d auteur des compilations de donn es titre d uvres litt raires Cette protection est accord e dans plusieurs pays sous r serve d une originalit dans la s lection ou l arrangement des donn es c est le cas notamment au Canada29 aux tats Unis291 au Royaume Uni 9 et en Australie293 285 Ibid art 74 6 286 Loi relative au droit d auteur sur les uvres litt raires scientifiques et artisti ques etc n 2 12 mai 1961 et ses modifications successives jusqu au 30 juin 1995 art 43a Voir aussi art 49a de la loi su doise Loi relative au droit d auteur sur les uvres litt raires et artistiques n 729 30 d cembre 1960 modifi e en dernier lieu par la loi n 1274 du 7 d cembre 1995 287 Ibid art 45c 288 K GARNETT et A ABBOTT Who is the Author of a Photograph 1998 6 E L P R 204 Y GENDREAU supra note 134 p 2 9 C COLOMBET supra note 1 p 23 24 S RICKETSON supra note 53 p 257 Pour en conna tre davantage sur la protection des photographies voir Y GENDREAU A NOR DEMANN et R OESH Copyright and photographs an international survey Londres Kluwer 1999 289 Lorsqu il est question de base de donn es il est fait r f rence aux compilation recueil archivage organisation ou gestion de donn es laquelle peut tre assimil e l annuaire la collection ou la compilation d informations Depuis l
85. c ble et les caract res et arrange ments typographiques d uvres publi es dans le droit d auteur la partie I de son Copyright Designs and Patents Act 1988134 Quant 132 Pub L n 94 553 90 Stat 2541 1976 17 U S C 1988 Ce texte a notamment int gr le Sound Recording Act of 1971 Pub L 92 140 85 Stat 391 concernant les droits sur les enregistrements sonores et les prestations qu ils peuvent contenir Le Copyright Act de 1976 a pour la premi re fois institu un droit d auteur sur les enregistrements sonores Voir F MAGNIN Le compositeur et les artistes interpr tes et ex cutants de musique Th se Universit de Lausanne 1980 p 69 et s 133 Loi n 92 597 1 juillet 1992 J O 3 juillet 1992 telle que modifi e par les lois n 92 677 du 17 juillet 1992 n 92 1336 du 16 d cembre 1992 n 93 949 du 26 juillet 1993 n 93 1420 du 31 d cembre 1993 n 94 102 du 5 f vrier 1994 et n 94 361 du 10 mai 1994 et codifiant notamment la Loi n 57 298 du 11 mars 1957 sur la propri t litt raire et artistique J O 14 mars 1957 La loi du 3 juillet 1985 relative aux droits d auteur et aux droits des artistes interpr tes des producteurs de phonogrammes et de vid ogrammes et des entreprises de communication audiovisuelle est venue modifier et compl ter la loi du 11 mars 1957 laquelle n avait pas accord un droit voisin aux auxiliaires de la cr ation Voir IRPI Institut Droit d auteu
86. cadre du cycle Uruguay de 1994 les membres du GATT OMC ont adopt l Accord sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce Le but de cet accord tait de standardiser les r gles des tats membres en mati re de propri t intellectuelle d att nuer les diff rences dans la mani re dont ces droits sont prot g s travers le monde ainsi que d obliger tous les membres de POMC adopter certaines r gles communes et un vocabulaire uniforme en mati re de brevets Les tats membres qui violent l Accord sur les ADPIC s exposent subir des sanctions conomiques sur leurs exportations69 Selon POMC le point de d part de l Accord sur la propri t intellectuelle est constitu par les principes fondamentaux de l or ganisation tels que la non discrimination Ce principe inclut le trai tement national galit de traitement pour les ressortissants et les trangers et la clause de la nation la plus favoris e galit de traitement pour les ressortissants de tous les partenaires com merciaux POMC 79 3 Traitement national Chaque membre accordera aux res sortissants des autres Membres un traitement non moins favo rable que celui qu il accorde ses propres ressortissants en ce qui concerne la protection de la propri t intellectuelle 67 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT Mondialisation ADPIC et acc s aux produits pharmaceutiques 2001 3 Perspectiv
87. ce sens le concept de neutralit technologique est sous jacent aux trois affirmations identifi es plus t t selon lesquel les la signature lectronique ne dispose pas d une valeur probatoire moindre que la signature manuscrite que l on ne peut favoriser une technologie par rapport une autre et qu information et support sont dissoci s Sans qu il apparaisse aussi explicitement intronis dans les diff rents syst mes juridiques le principe de neutralit technologique est sous jacent aux lois ou r glements adopt s Il est n anmoins att nu par certaines tendances D abord si la neutralit technologique est galement de mise en France aux tats Unis ou en Angleterre elle implique pas une absence de consid rations techniques et il est possible de constater plusieurs lois qui int grent de telles composantes Comme nous le verrons plus tard la technique est donc souvent indissociable du c Brenon 1965 134 N W 2d 887 State c Hickman 1966 189 S 2d 254 258 Dubrowin c Schremp 1967 235 A 2d 722 Ashland oil Inc c Pickard 1972 269 S 2d 714 Cornwell c Zieber 1980 599 S W 2d 22 Notons que certaines d cisions en l absence de toute signature ont affirm que cette derni re tait d duite de la conduite de son auteur L on peut donc devenir li par un contrat sans avoir eu signer condition que l intention de l accepter soit transparue par un autre moyen Au regard de cette jurisprude
88. ceux qui les ont faites Elles ne peuvent tre r voqu es que de leur consentement mutuel ou pour les causes que la loi autorise Elles doivent tre ex cut es de bonne foi Voir aussi sur cette notion Jean PINEAU Danielle BURMAN et Serge GAUDET Th orie des obligations 3e d Montr al ditions Th mis 1996 p 422 ets 2 Voir par exemple Ian R MACNEIL The Many Futures of Contracts 1974 47 Southern California Law Review 691 Grant GILMORE The Death of the Contract Columbus Ohio State University Press 1974 3 Jacques FLOUR Quelques remarques sur l volution du formalisme dans Le droit priv fran ais au milieu du vingti me si cle tudes offertes Georges Ripert t 1 Paris L G D J 1950 p 93 114 Elise CHARPENTIER Un para doxe de la th orie du contrat l opposition formalisme consensualisme 2002 43 2 Cahiers de droit 275 4 Conform ment l expression consacr e par Louis JOSSERAND Les derni res tapes du dirigisme contractuel le contrat forc et le contrat l gal 1940 Dalloz 5 5 Vincent GAUTRAIS Le contrat lectronique international Bruxelles Bruylant 2001 p 96 et s Vincent GAUTRAIS Une approche th orique des contrats application l change de documents informatis EDI 1996 37 1 Cahiers de droit 121 63 64 Les Cahiers de propri t intellectuelle le support papier fait r f rence au concept d acte autant le support
89. cit note 74 119 Allan FARNSWORTH Farnsworth on Contracts vol 1 Boston Little Brown and Company 1990 Section 4 26 Standardization of agreements serves many of the same functions as standardization of goods and services both are essen tial to a system of mass production and distribution Scarce and costly time and skill can be devoted to a class of transactions rather than the details of indivi dual transactions 120 Christina L KUNZ Heather THAYER Maureen F DEL DUCA et Jennifer DEBROW Click Through Agreements strategies for avoiding disputes on validityofassent 2001 http www steptoe com webdoc nsf Files 220b file 220b pdf AMERICAN BAR ASSOCIATION Bibliography on Click Through Agreements 2002 http www abanet org buslaw cyber sub econtracting materials 20020930bib pdf 92 Les Cahiers de propri t intellectuelle identifi cing cat gories majeures121 qui permettent de faire une syn th se de ce quia parfois d ja t tudi En premier lieu et ce peut para tre une vidence 22 l adh rent ou le consommateur doit tre en mesure d acc der aux clauses contractuelles avant la conclusion proprement dite du contrat lectronique 23 Sans ce pr alable il ne doit pas pouvoir avoir acc s aux bien service ou licence qu il entend acqu rir 24 De plus les clauses contractuelles doivent tre facilement lisibles 25 savoir notamment que l usage des liens hypertextes doit tre ca
90. cit note 67 p 5 Acc s aux m dicaments 183 Cependant la D claration sur le g nome humain pourrait s ap pliquer aux cas d acc s aux m dicaments PGx qui ne sont pas des m dicaments essentiels Bien que cette D claration ne soit pas juridiquement contraignante elle pourrait influencer certains gou vernements a l gif rer pour prot ger les populations plus vuln ra bles aux maladies ou handicaps g n tiques14 Toutefois les articles de la D claration qui pourraient tre utilis s pour favoriser l acc s aux m dicaments PGx ayant t r dig s de facon large et relative ment impr cise il est difficile de pr voir si cette d claration jouera un r le de premier plan dans l acc s ces m dicaments 5 Conclusion L acc s aux m dicaments PGx dans les pays en d veloppement est une probl matique que les juristes et les thiciens n ont que r cemment commenc a envisager et qui suscite encore beaucoup plus de questions que de r ponses Notre tude du processus de d veloppement des m dicaments PGx ainsi que l analyse des avantages et des inconv nients de cette nouvelle technique th rapeutique nous a permis de prendre cons cience de son importance la PGx pourrait tre appel e jouer un r le pr dominant dans l avenir Nous avons galement reconnu lim portance ainsi que les faiblesses du syst me de brevets dans le domaine pharmaceutique Le prix des m dicaments PGx surtout dans les
91. communicating electronically in a manner that is intended to express the offer acceptance or other matter 66 Conform ment a son tymologie latine stipulare le terme proviendrait d un acte de formalisme justement qui consistait casser une paille afin de mieux signifier la formation d une entente 67 L exemple tait valid par Lord DENNING dans Entores c Miles Far East Corporation 1955 2 Q B 327 333 1955 2 AII E R 498 68 Howley c Whipple 1869 48 N H 487 69 Si l office de la langue fran aise ne semble qualifier cet anglicisme que par le terme de pellicule r tractable la doctrine fran aise utilise davantage la notion de clause tiquette La couleur du consentement lectronique 79 plus courant selon lequel un adh rent est cens accepter un certain nombre de clauses contractuelles en d chirant une pellicule de cello phane qui entoure g n ralement un logiciel ou un disque Notons que les clauses en question sont g n ralement reproduites sur la boite79 afin de permettre une mise la connaissance facilit e au lec teur l adh rent7 La m me probl matique a ensuite t reprise pour les contrats lectroniques avec les concepts de clickwrap 72 clic d une ic ne ou de browsewrap lien hypertexte g n rale ment en bas d une page 73 qui pr sentent tous les deux un certain nombre de diff rences 4 Cette pratique a donn lieu beaucoup de 70 Souven
92. d une telle convention r sulte notamment du fait que dans de nombreux pays il n est souvent pas possible d obtenir en vertu des r gimes traditionnels de protection de la PI une protection ad quate pour les nouvelles obtentions v g tales cr es La Convention pour la protection des obtentions v g tales cr e d abord l UPOV Cette union est plus ind pendante de l OMPI que celles dont nous avons soulign l existence jusqu maintenant L UPOV est elle m me une institution sp cialis e des Nations Unies Le directeur g n ral de l OMPI occupe n anmoins galement le poste de secr taire g n ral de l UPOV L objet de PUPOV est de promouvoir la protection des nouvelles obtentions v g tales et l harmonisation des protections existantes afin d encourager leur d veloppement La Convention tablit par la suite les normes minimales de protection qui doivent tre rencontr es dans chacun des tats qui y sont parties art 2 de la Convention Il s agit donc d une autre convention de droit substantif Elle pr voit de fa on assez d taill e les droits qui doivent tre octroy s leur tendue leur exercice ainsi que leurs conditions d octroi Pour pouvoir tre prot g e la Convention pr voit qu une obten tion v g tale doit essentiellement rencontrer les quatre conditions pr vues l article 5 soit i tre nouvelle la nouveaut devant se comprendre substantiellement comme en mati re de
93. dans ce cas ne nous semblent pas pr sents dans l exem ple de l industrie du contenu qu est celui de ProCD En outre une num ration de contrats de consommation o l acceptation du con sommateur intervient une fois le contrat form est propos es87 N an moins l encore et sans les prendre tous il nous semble qu il y a souvent des l ments de distinction avec la situation qui est la n tres Ce peut tre l enjeu en cause l importance de la restriction 84 Si ce n est la r f rence qui y est faite l article 2 204 du Uniform Commercial Code am ricain qui pr voit A contract for sale of goods may be made in any manner sufficient to show agreement including conduct by both parties which recognizes the existence of such a contract 85 ProCD c Zeidenberg pr cit note 79 par 2 Transactions in which the exchange of money precedes the communication of detailed terms are com mon 86 Ibid Consider the purchase of insurance The buyer goes to an agent who explains the essentials amount of coverage number of years and remits the premium to the home office which sends back a policy On the district judge s understanding the terms of the policy are irrelevant because the insured paid before receiving them Yet the device of payment often with a binder so that the insurance takes effect immediately even though the home office reserves the right to withdraw coverage later in advance of the
94. de l auteur tait en effet difficilement applicable ce nouveau type de cr ation Certaines adaptations ont donc t n cessaires L arr t Pachot du 7 mars 19867 a ainsi pr cis le crit re d originalit en soulignant l importance de l apport intellectuel de l auteur rendu Sayre c Moore 1785 1 East 361 n 102 E R 139n A Lucas op cit note 1 p 14 Twentieth Century Music Corp c Aiken 422 U S 151 156 1975 C H SHERMAN H R SANDISON M D GUREN Computer Software Pro tection Law BNA Books feuilles mobiles derni re mise jour 1991 201 8 Ibid Cass Ass Pl n 7 mars 1986 3 arr ts D 1986 jurisprudence p 405 concl Cabanes note Edelman oP WN PLO Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 237 possible par la libert du concepteur vis a vis de certains choix Malgr les nombreuses contestations la protection du logiciel par le droit d auteur est d sormais unanimement admise Les accords de l Organisation mondiale du commerce sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce ont en reprenant la Convention de Berne sur la protection des uvres litt raires et artistiques confirm que le logiciel tait prot g en tant qu ceuvre litt raire Le logiciel dispose donc d une protection juridique uni forme et de solides fondements textuels Malgr cette large acceptation des Etats de la protection du logi
95. de droit moral La clause 8 de la Constitution am ricaine donne en effet pouvoir au Congr s de promouvoir le progr s des sciences et des Arts utiles en accordant un droit exclusif aux auteurs et inventeurs sur leurs uvres et d couvertes48 Par cons quent l tude des justifications philosophiques de la protection du logiciel par le copyright s attachera aux arguments de la th orie conomique mais aussi particuli rement la th orie du labeur et de la r com pense labor and dessert La th orie du labeur et de la r compense soutenue l origine par John Locke tablit que le droit de propri t sur un bien revient l homme qui l a cr la sueur de son front4 Un individu n a pas de droit except les droits sur son propre corps et son propre travail Cette th orie est fond e sur la loi positive fortement marqu e par l existence de Dieu Dieu a accord aux hommes la ma trise de leur propre corps et ainsi le choix de travailler Le produit du travail est donc analys comme une extension du corps humain et rel ve selon la volont de Dieu de la ma trise de son cr ateur50 D s que le travail intervient un droit de propri t appara t et la libre disposition du public est condamn e Locke a toutefois int gr une double condi tion5l le bien ne peut chapper au domaine public que s il est suffisant et si l application commerciale demeure la disposition de tous Cette th orie se tradui
96. de l analyse nous attribuerons une attention sp ciale la d ter mination de la brevetabilit des single nucleotide polymorphisms 5 celle ci pouvant avoir une influence consid rable sur le co t des nouveaux m dicaments PGx Nous nous attarderons ensuite au processus de d veloppement du m dicament afin de mieux com prendre les raisons invoqu es pour justifier le prix des m dicaments brevet s Les techniques de d veloppement du m dicament propres la PGx et le ph nom ne de fractionnement des march s d coulant de cette nouvelle science seront galement abord s dans le cadre de cette premi re partie 2 Voir ce sujet N A BASS Implications of the TRIPS Agreement for Developing Countries Pharmaceutical Patent Laws in Brazil and South Africa in the 21st Century 2002 34 Geo Wash Intl L Rev 191 3 Bien que les termes pharmacog nomique et pharmacog n tique d signent des r alit s quelque peu diff rentes les deux termes sont souvent utilis s pour r f rer une m me activit En effet on utilise indiff remment l un ou l autre de ces termes pour parler d un m me type de recherche celle qui vise comprendre la relation fondamentale entre les m dicaments et les g nes Dans cet article nous utiliserons l abr viation PGx pour faire r f rence aux deux r alit s 4 L L E BOLT H G M LEUFKENS J J M VAN DELDEN A KALIS et H J DERIJKS Tailor Made Pharmacotherapy Future Dev
97. de la seule couleur orange pour certains produits et services de t l communications relevant des classes 9 35 et 38 de l Arrangement de Nice sur la classification internationale des produits et services Dans l espace destin accueillir la reproduction de la mar que figurant sur le bordereau de d p t le d posant repr senta sa marque de la fa on suivante une surface rectangulaire de couleur orange accompagn de la mention couleur orange et dans l espace destin d crire la marque ne figurait aucune pr cision ou r f rence un quelconque code de couleur 1 Affaire Libertel Groep BV C 104 01 6 mai 2003 2 Autorit comp tente en mati re de marques pour le Royaume de la Belgique le grand Duch de Luxembourg et le Royaume des Pays Bas Depuis 1996 le Bureau Benelux des Marques est charg d examiner les demandes d enre gistrement de marques faisant l objet d un motif absolu de refus 301 302 Les Cahiers de propri t intellectuelle Le 21 f vrier 1997 le BBM mit un refus provisoire de pro tection au motif que le signe d pos compos exclusivement de la couleur orange tait d pourvu de caract re distinctif Le 10 septembre 1997 suite aux observations en r ponse d po s es par la soci t Libertel l encontre du refus provisoire le BBM signifia en retour son refus d finitif Le 3 ao t 1998 la soci t Libertel s est pourvue en cassation devant le Hoge Ra
98. de pays ont jusqu maintenant tent d appliquer de telles dispositions Certains gouvernements semblent esp rer que l introduction d une telle disposition dans leur loi nationale suffise pour convaincre les compagnies pharmaceutiques innovatrices de baisser leurs prix D autres gouvernements par contre utilisent comme instrument de n gociation la menace d octroyer des licences 124 Supra voir partie 3 2 125 J M BERGER loc cit note 109 p 207 208 178 Les Cahiers de propri t intellectuelle afin d inciter les compagnies baisser leurs prix126 Cette tendance ne pas utiliser de licences obligatoires en cas de n cessit malgr leur l galit d montre bien que le probl me d acc s aux m dica ments n est pas uniquement de nature juridique mais aussi poli tique conomique et sociale Un des probl mes sp cifiques li aux m dicaments PGx est que ceux ci comme nous avons pu le constater sont faits sur mesure et ne peuvent b n ficier qu une partie de la population qui poss de le profil g n tique recommand Un tel processus occasionnera une diminution des march s pour ces nouveaux m dicaments Selon nous il serait donc douteux qu un gouvernement puisse invoquer un cas d urgence nationale au sens de l article 31 pour octroyer des licen ces obligatoires dans le but de faciliter l acc s des m dicaments qui ne pourraient r pondre qu aux besoins d une partie de la pop
99. devant l organe de r glement des conflits des mesures coercitives prises dans tous les champs du commerce couverts par les accords de POMC ce qui rappelons le comprend le GATT de 94 l encontre du pays d linquant Cette nouvelle proc dure permet des 52 Les Cahiers de propri t intellectuelle recours beaucoup plus efficaces que ne le permettait la possibilit limit e pr vue par la Convention de Paris voir art 28 de la Con vention de Paris de porter les litiges entre Etats membres devant la Cour Internationale de Justice Evidemment pour les pays exportateurs de technologies qui sont souvent galement importateurs de mati res premi res et de produits manufacturiers il s agit d un gain majeur Inversement les pays importateurs de technologies pour qui la protection de la PI n est pas une priorit et qui sont bien souvent exportateurs de mati res premi res et de produits manufacturiers consid rent que la possibilit d tre l objet de cross retaliation leur impose un fardeau extr mement lourd supporter Un ensemble de dispositions relatives l information qui doit circuler entre les membres de POMC quant la fa on dont la PI est prot g e dans chacun d entre eux est pr vu l article 63 Ces dispo sitions permettent en fait une auto surveillance des membres entre eux 4 2 6 Les dispositions transitoires La Partie VI de l Accord comporte un ensemble de dispositions
100. devraient fournir aux consom mateurs un re u de l op ration indiquant les principaux d tails de celle ci Lors d une vente les consommateurs devraient obtenir un re u de la tran saction effectu e comme preuve d achat ainsi qu un document pouvant tre imprim d crivant les conditions du contrat OCDE op cit note 51 principe 4 s intitulant Processus de conformation 62 J r me HUET La probl matique du commerce lectronique au regard du projet de directive communautaire du 23 d cembre 1998 d cembre 1999 Communication commerce lectronique 9 Une id e que l on trouve reprise dans le Projet de loi fran ais pour la confiance dans l conomie num rique du 15 janvier 2003 disponible http www assemblee nat fr 12 pdf projets pl0528 pdf art 16 Il est ins r apr s l article L 134 1 du Code de la consom mation un article L 134 2 ainsi r dig Art L 134 2 Lorsque le contrat est conclu par voie lectronique et qu il porte sur une somme gale ou sup rieure un montant fix par d cret le contractant professionnel assure la conservation de l crit qui le constate pendant un d lai d termin par ce m me d cret et en garantit tout moment l acc s son cocontractant si celui ci en fait la demande 63 Par exemple GOUVERNEMENT DU CANADA op cit note 52 art 3 2 For the purposes of subsection 1 a supplier is considered to have disclosed to the consume
101. die O en est la protection des droits connexes au droit d auteur Partie IT Textes nationaux Caroline G Ouellet Les justifications philosophiques de la protection du logiciel par le copyright Virginie ROUSSCGU s 3 4 Aa ss ee EAS Han Enregistrements de dessins industriels un survol Daniel S Drapeau Capsule 13 14 Les Cahiers de propri t intellectuelle Un proc s s par sur l interpr tation des revendications d un brevet au Canada la proc dure am ricaine Markman est elle la bienvenue Nathalie Jodoin et Adam Mizera 279 Les p rip ties d un manuscrit Alexandra Steele 291 Les conditions de la protection d une couleur en tant que telle titre de marque au regard de la jurisprudence communautaire Christel Lacarri re se scassu swasana io buda 299 Observations relatives aux arr ts ESSO c GREENPEACE et SPCEA c GREENPEACE Asim SME a eaa dv ee E Hh eB by Grd E KE 309 Compte rendu The Future of Intellectual Property in the Global Market of the Information Society Jean Christophe Boze 317 Livres parus Ghislain Roussel 321 Vol 16 n 1 Liencadrement international du droit de la propri t industrielle Deuxi me partie Jean S bastien Bri re 3 3 Conventions internationales en mati re de dessins et de mod les industriels
102. du prestataire au moyen d un dispositif de consultation sur place ou distance 61 Le prestataire de services de certification et de r pertoire le titulaire vis par le certificat et la personne qui agit en se fondant sur le certificat sont l gard des obligations qui leur incombent en vertu de la pr sente loi tenus une obligation de moyens 62 Dans le cadre d une tran saction effectu e au moyen d un document technologique appuy d un certificat appropri la transaction conform ment aux paragraphes 4E et 6E du premier alin a de l article 52 chacune des personnes vis es l article 61 est responsable de r parer le pr judice r sultant de l inexactitude ou de l invalidit du certificat ou d un renseignement contenu au r pertoire moins de d montrer qu elle n a pas commis de faute dans l ex cution de ses obligations Lorsque plus d une d entre elles sont responsables l obligation de r parer est conjointe si leur part de responsabilit ne peut tre tablie elle est r partie parts gales De plus en l absence de faute de la part de toutes ces personnes elles assument la r pa ration du pr judice conjointement et parts gales Aucune de ces personnes ne peut exclure la responsabilit qui lui incombe en vertu du pr sent article 253 Directive europ enne sur les signatures lectroniques pr cit e note 183 art 6 254 D cret pris pour l application de l article 13
103. e et donc cette forme de manifestation de volont a t reconnue Cette affaire a permis la cons cration d une telle pratique et la jurisprudence pr c dente jusqu alors r fractaire a t vite oubli e80 exer ant une influence ind niable par la suite8l Juste sur le plan moral un entre preneur faisant les frais d un individu M Zeidenberg ayant eu un comportement pour le moins opportuniste et utile sur le plan conomiques l on peut s tonner de l absence de principes de base ou 79 1996 86 F 3d 1447 7th Cir 1996 galement disponible http www com plaw com lawlibrary procd html 80 Step Saver Data System c Wyse Technology 1991 939 F 2d 91 Vault c Quaid Software 1988 847 F 2d 255 Arizona Retail System c Software Link 1993 831 F supp 759 81 Ryan J CASAMIQUELA Contractual Assent and Enforceability in Cyber space 2002 17 Berkeley Technology Law Journal 475 478 82 Il s agissait d un particulier qui avait repris le contenu d une base de donn es accompagn d un logiciel non prot geable car il s agissait d une liste de num ros de t l phone non sujette a la protection du Copyright Act selon la d cision Feist Publications c Rural Telephone Service 1991 499 U S 340 et qui avec quelques modifications l avait offert contre r mun ration sur l Internet contrairement ce qui tait permis aux termes de la licence Le copieur av
104. en 1976 Il d finit concr tement certains engagements formul s par les Etats dans la D claration universelle des droits de Homme Acc s aux m dicaments 153 Plus pr cis ment d apr s le document Observation g n rale No 14 du Conseil conomique et social des Nations Unies qui vise lucider certaines questions de fond concernant la mise en uvre du Pacte international relatif aux droits conomiques sociaux et cul turels les Etats doivent favoriser l acc s aux m dicaments essen tiels57 leur population Les tats qui poss dent un syst me de sant privatis devront donc l gif rer pour contr ler la commer cialisation du mat riel m dical et des m dicaments par les tiers de fa on assurer une galit d acc s aux soins de sant 58 3 1 2 3 D claration universelle sur le g nome humain et les droits de l Homme5 La D claration universelle sur le g nome humain et les droits de l Homme tout comme la D claration universelle des droits de l Homme ne comporte pas d engagement juridique ferme et n a donc pas force de loi Selon cette d claration les Etats devront encourager des mesures visant permettre aux pays en voie de d veloppement de b n ficier des avanc es de la recherche scientifique et tech nologique de fa on favoriser le progr s conomique et social au profit de tous 60 La D claration universelle sur le g nome humain et les droits de l Homme a cependan
105. en ordonner la destruction si celle ci ne respecte pas ses ordonnances ou si elle porte autrement atteinte au respect de la vie priv e 268 Ibid art 44 al 1 Nul ne peut exiger sans le consentement expr s de la personne que la v rification ou la confirmation de son identit soit faite au moyen d un proc d permettant de saisir des caract ristiques ou des mesures biom triques L identit de la personne ne peut alors tre tablie qu en faisant appel au minimum de caract ristiques ou de mesures permettant de la relier l action qu elle pose et que parmi celles qui ne peuvent tre saisies sans qu elle en ait connaissance 269 Ibid art 44 al 2 Tout autre renseignement concernant cette personne et qui pourrait tre d couvert a partir des caract ristiques ou mesures saisies ne peut servir fonder une d cision son gard ni tre utilis quelque autre fin que ce soit Un tel renseignement ne peut tre communiqu qu la personne concern e et seulement sa demande 270 Ibid art 44 al 3 Ces caract ristiques ou mesures ainsi que toute note les concernant doivent tre d truites lorsque l objet qui fonde la v rification ou la confirmation d identit est accompli ou lorsque le motif qui la justifie existe plus 271 Adrian POPOVICI La couleur du mandat Montr al ditions Th mis 1995 et notamment la postface p 521 Si vous me demandez quelle est la couleur du mand
106. enregistre les rayons lumineux sur la sur face sensible on n y reconnait aucune contribution humaine qui l l verait au rang des cr ations artistiques L ex cution m canique de la gravure sur la pellicule ne donne pas la pr dominance au fait de l homme Pour cette raison plusieurs voudraient m me n accorder toute photographie l instar de ce qui existe dans d autres syst mes juridiques qu un droit voisin 271 Il existerait quatre syst mes distincts de protection272 les photo graphies sont prot g es purement et simplement par le droit d auteur en tant qu ceuvres artistiques c est le cas notamment du Canada273 269 Loi sur le droit d auteur et les droits voisins 9 septembre 1965 modifi e en dernier lieu par la loi du 16 juillet 1998 art 81 74 75 et 76 1 270 Art 7 4 La dur e de protection est par contre inf rieure aux autres types d uvres puisqu elle est de 25 ans compter de leur r alisation De son c t la Convention universelle art IV 3 ne contraint pas les Etats contractants a prot ger les photographies mais oblige ceux qui le font garantir une protection minimale de 10 ans Le manque de coh rence des conventions internationales se r percute comme nous le verrons dans les textes nationaux 271 Y GENDREAU supra note 134 p 22 272 Ibid p 2 3 Il ne doit pas tre tenu compte de l expression utilis e par les diff rentes lois afin de d signer la
107. es dans l espace sans guide artificiel aux fins de r ception par le public 202 Le radiodiffuseur a un droit d auteur qui comporte le droit exclusif l gard du signal de communication qu il met ou de toute partie importante de celui ci 1 de le fixer 2 d en reproduire toute fixation faite sans son autorisation 3 d ex cuter en public un signal de communication t l visuel en un lieu accessible au public moyen nant droit d entr e 4 d autoriser ces actes 5 d autoriser un autre radiodiffuseur retransmettre le signal au public simultan ment 198 S M STEWART supra note 2 p 186 198 J A L STERLING supra note 66 p 171 177 et p 403 M LUSSIER La Loi modifiant la Loi sur le droit d auteur et les enregistrements sonores le Canada dans un contexte international 1998 11 C P I 75 UNESCO Etude comparative du droit d auteur Protection des producteurs de phonogrammes 1971 Bull D A n 3 22 199 Loi sur le droit d auteur art 2 200 Ibid art 24c 201 Ibid art 25 202 Ibid art 2 206 Les Cahiers de propri t intellectuelle son mission203 Pour obtenir ce droit d auteur le radiodiffuseur doit toutefois mettre le signal de communication a partir du Canada ou dans un pays partie la Convention de Rome ou membre de l OMC et y avoir son si ge social Les droits mentionn s expirent la fin de la 50e ann e suivant celle de l mission du signal
108. et une partie II Copyright in sound recordings cinematographic films broadcasts etc La distinction entre les droits d auteur et les droits voisins a t supprim e La loi de 1988 a tout de m me laiss aux uvres traditionnelles un statut plus lev puisque la 190 Les Cahiers de propri t intellectuelle la partie 11155 elle est consacr e enti rement aux interpr tations Enfin l Australie prot ge les enregistrements sonores ainsi que les radiodiffusions t l visuelles et sonores La partie IV de son Copyright Act 1968136 intitul e Copyright in subject matter other than works 137 accorde aussi protection ce titre aux films et aux ditions d ceuvres publi es Tout comme la loi britannique les artistes interpr tes se trouvent prot g s s par ment dans la partie XIA de la 101138 Les sujets de droits connexes varient donc selon les systemes juridiques Classiquement nous en distinguons trois cat gories et ce sont celles prot g es par la Convention de Rome les artistes interpr tes ou ex cutants les producteurs de phonogrammes ou d enregistrements sonores et les organismes de radiodiffusion 3 1 Les droits accord s aux titulaires correspondant a la Convention de Rome 3 1 1 Les droits des artistes interpr tes ou ex cutants 3 1 1 1 Canada En premier lieu arr tons nous sur les droits des artistes interpr tes ou ex cutants diff rence des autres elles doivent toujour
109. express ment une uvre de danse ou mime dans la cat gorie d uvre dramatique M Norowzian argumenta que son film tait une uvre de danse ou mime enre gistr e dans un film et donc qu il comprenait une uvre dramatique au sens de la loi Mais le juge rejeta aussi cet argument puisque son avis pour tre qualifi e comme telle l uvre de danse ou mime devait tre physiquement possible ex cuter En l esp ce l effet du montage d montrait une s rie de mouvements surprenants inter valles rapproch s lesquels taient en r alit impossibles ex cuter par un acteur Il ajouta qu un film ne pourrait voire m me jamais tre en soi une uvre dramatique en vertu de la loi mais simple ment l enregistrement d une uvre dramatique De fa on hypo th tique le juge posa tout de m me la question suivante si le film avait pu tre qualifi d uvre dramatique pouvait on consid rer qu il y avait eu copie selon l article 16 3 de la loi Malgr la pr sence de similarit s frappantes entre les deux films il conclut qu il n y avait pas copie au point de constituer une atteinte au droit d auteur M Norowzian en appela de la d cision La Cour d appel releva certaines lacunes importantes du premier jugement Il fut affirm unanimement que d pendant de son contenu un film peut bel et bien tre qualifi d uvre dramatique aux fins de la loi en plus de lui tre attribu un droit d auteur en ta
110. facile copier De plus il semble qu il ait t difficile par le pass de prot ger de tels sch mas de configuration en eux m mes que ce soit par dessin industriel par brevet ou par le r gime de protection des droits d auteur Le Trait de Washington a donc t adopt afin d en assurer une protection ad quate au moyen d un syst me sp cifique Il s agit d un trait de droit substantif qui pr voit des normes de protection minimale qui doivent tre rencontr es dans chacun des Etats qui y sont parties par 1a du Trait Ces Etats sont cependant libres d accorder cette protection de la fa on qui leur 30 Les Cahiers de propri t intellectuelle semble la plus appropri e que ce soit en mettant en place un r gime sui generis par l adoption d une loi particuli re cette fin soit en adaptant leurs r gimes de protection de la PI existants par exemple en mati re de brevets ou de dessins industriels art 4 du Trait Le Trait pr voit essentiellement que doivent tre prot g s les sch mas de configuration de circuits int gr s qui sont originaux en ce sens qu ils sont le fruit de l effort intellectuel de leurs cr ateurs et qui au moment de leur cr ation n taient pas courants pour les cr ateurs de sch mas de configuration par 2 a du Trait Ces deux conditions d accessibilit la protection op rent donc une r union du crit re de l originalit bien connu en mati re de
111. fasc 1410 p 12 153 Le sampling ou chantillonnage num rique est un proc d par lequel un son naturel acoustique synth tis ou pr enregistr est converti en forme num ris e et mis en m moire pour tre reproduit ou ex cut l aide de O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 195 La fixation de la prestation de l artiste sa reproduction sa communication au public ainsi que toute utilisation s par e du son et de l image sont soumises l autorisation de l artiste interpr te154 Les articles L 212 4 L 212 9 concernent l accord conclu entre un artiste interpr te et un producteur relativement la r alisation d une uvre audiovisuelle et la r mun ration pour les diff rents modes d exploitation Certaines exceptions sont pr vues au droit d autorisation 1 l article L 211 3 concernant les exceptions g n rales aux droits voisins repr sentations priv es et gratuites dans un cercle familial reproductions usage priv analyses et courtes citations parodies 2 l article L 214 1 s appliquant aussi aux pro ducteurs de phonogrammes il sera vu subs quemment 3 l article L 212 10 mentionnant qu il est impossible pour l artiste interpr te dinterdire la reproduction et la communication publique de sa pres tation si elle est accessoire 4 un v nement constituant le sujet prin cipal d une s quence d une uvre ou d un document audiovisuel155
112. filed and on which he was cross examined For the defendant an affidavit from Vic Pollen Vice President of Customer Operations was filed No cross examination took place on that affidavit There are two consequences that flow from this One is that the evidence of the defen dant is largely unchallenged The other is that I have only the evidence of one of the representative plaintiffs regarding the circumstances surrounding the execution of the user agreement the efforts made to access the defendant s web site for updates to the user agreement the alleged lack of notice to customers of the amendments to the user agreement the allegations of unconscionability and so on 86 Les Cahiers de propri t intellectuelle mati re de gestion lectronique102 M me si le demandeur avait une bonne connaissance du domaine et n tait peut tre pas dans une r elle situation de vuln rabilit 1 3 nous croyons qu il est difficile d attribuer une port e g n rale la pr sente d cision104 Cette situation est d autant plus surprenante qu aux tats Unis toujours concernant les browsewrap l affaire la plus reten tissante Specht c Netscape a davantage fait preuve de mesure Sans totalement condamner cette facon de faire une distinction est n anmoins apparue avec le proc d de clickwrap Aussi et se basant sur l affaire Pollstar106 le juge consid re que le d fendeur n a pas fait preuve de la diligence n cessaire
113. formation ou que les parties n assujettissent la formation du contrat une forme solennelle Il est aussi de son essence qu il ait une cause et un objet 33 Article 1436 C c Q Dans un contrat de consommation ou d adh sion la clause illisible ou incompr hensible pour une personne raisonnable est nulle si le consommateur ou la partie qui y adh re en souffre pr judice 4 moins que l autre partie ne prouve que des explications ad quates sur la nature et tendue de la clause ont t donn es au consommateur ou l adh rent Lire ce propos l article de Benoit MOORE Autonomie et sp cificit de l article 1436 C c Q dans Pierre Claude LAFOND dir M langes Claude Masse Cowans ville Editions Yvon Blais 2003 p 595 34 Jakob NIELSEN Writing for the Web http www sun com 980713 webwrit ing Ce sp cialiste en communication lectronique pr tend qu il faut repenser l criture pour obtenir un niveau d efficacit comparable celui du papier Sur cet auteur Vincent GAUTRAIS et Ejan MACKAAY Les contrats informa tiques dans Denys Claude LAMONTAGNE Contrats sp ciaux Cowansville Editions Yvon Blais 2001 p 279 296 Le document cran est source de beau coup plus d impr cisions d ventuels quiproquos encore que l usager ne man quera pas de faire preuve face 4 un document lectronique de sa d sinvolture habituelle S il se donne la peine de scroller scrolling c es
114. indices autres qui pourraient corroborer cette fonction 223 Supra titre 2 1 1 224 Les lois ont d ailleurs t tr s silencieuses sur le sujet consid rant sans doute que les r gles g n rales tablies en droit des contrats taient suffisantes en la mati re On peut seulement mentionner titre d illustration l article 19 1 de la Loi ontarienne de 2000 sur le commerce lectronique pr cit e note 65 qui pr voit de fa on pour le moins laconique Une offre l acceptation d une offre ou toute autre question li e la formation ou l effet d un contrat peut tre exprim e a soit au moyen de renseignements lectroniques ou d un document lectronique b soit par un geste pos dans l intention de produire une commu 118 Les Cahiers de propri t intellectuelle crit res de r alisation d une signature nous mettrons surtout l ac cent sur la fonction d identification et moindrement sur celle relative la manifestation de volont En revanche tant l identit que la manifestation de volont doivent s appr cier au regard de crit res de s curit et d quit que les lois ont grain s ces derni res ann es Aussi aimerions nous en claircir quelque peu le panorama 3 2 1 Crit res techniques La technique n a jamais t absente de l appr ciation d une signature qu elle soit manuscrite ou non Simplement la techno logie qu est le papier est devenue si commune connue et so
115. internationale de droit substantif qui sans permettre la d livrance d un brevet international garantit que les brevets nationaux d livr s dans tous les Etats membres de POMC auront certains effets similaires 4 2 1 Les dispositions g n rales et les principes fondamentaux Le premier article de la Partie I fixe la port e de l Accord en pr cisant que les r gles qui y sont stipul es ne sont que des normes minimales et que les pays membres de POMC demeurent libres de faire plus L article 1 indique aussi que les pays membres demeurent libres de d terminer la m thode qu ils jugeront la plus appropri e pour mettre en uvre ces normes minimales dans leurs propres syst mes juridiques La Partie I pr voit galement que les r gles g n rales du GATT en mati re de traitement national et de traitement de la nation la plus favoris e doivent s y appliquer art 3 et 4 Il faut souligner que si le traitement national tait d j la base des conventions de Paris et de Berne la r gle du traitement de la nation la plus favoris e est nouvelle en mati re de PI Certaines r serves sont cependant pr vues relativement l application de ces deux r gles afin de tenir compte des avantages faveurs privil ges ou immunit s pouvant tre accord s par un membre de l OMC un autre pays en vertu de certaines conventions internationales et de certaines exceptions pouvant tre pr vues ces conventions art 3 et 4 De p
116. l Acte de 1960 et r gle 16 du R glement Il est int ressant de noter qu en vertu de l Acte de 1934 les dessins eux m mes n ont pas tre publi s Le d posant pourra demander l ajournement de la publication pour une p riode pouvant aller jusqu 12 mois de la date de d p t ou de la date de priorit si une telle priorit est revendiqu e Pendant cette p riode l enregistrement international sera tenu secret et en 22 Les Cahiers de propri t intellectuelle cas de retrait le d p t ne fera jamais l objet d une publication La possibilit de faire un tel ajournement de la publication est stric tement r serv e aux demandes r gies par l Acte de 1960 par 6 4 de l Acte de 1960 et r gle 10 du R glement Par la suite des modifications pourront tre apport es aux informations figurant au registre international la demande du titulaire de l enregistrement international Le registre pourra gale ment tre modifi pour indiquer tout changement de titulaire d un enregistrement international Les modifications seront apport es sur requ te et feront l objet d une publication art 12 de l Acte de 1960 et r gles 19 21 et 22 du R glement ii Refus par un tat d sign de reconna tre les effets de l enregistrement international Dans les six mois de la r ception du bulletin du Bureau interna tional dans lequel un enregistrement international aura t publi l administrati
117. law edu 7circuit jan97 96 3294 html Bischoff c DirectTV 2002 180 F Supp 2d 1097 1107 135 Par exemple Anthony T KRONMAN Paternalism and the Law of Contracts 1983 92 Yale Law Journal 763 764 136 Ian R MACNEIL The Many Futures of Contracts 1974 47 Southern California Law Review 691 706 Il voque notamment cette question de la multiplicit temporelle dans un paragraphe d nomm Conscious Awareness of Past Present and Future Cela rejoint le point d velopp par E KATSH op cit note 6 p 129 137 Supra Partie 1 par A ii et notamment les notes 62 et 63 La couleur du consentement lectronique 95 Ces cing cat gories constituent assur ment une bauche de syst matisation de la forme qu un contrat lectronique diligemment trait devrait id alement satisfaire et satisfera vraisemblablement bient t quand le march se rendra compte de l importance com merciale de prendre en consid ration l utilisateur final 3 Signature lectronique Une fois le consentement lectronique diss qu il est utile de s interroger sur la forme la plus commune de le manifester la signature La forme la plus commune certes mais pas la seule le droit et prin cipalement la jurisprudence1 8 accordant une certaine souplesse pour appr cier la r alisation du consentement les pratiques des attitudes conventionnellement accept es 39 le comportement une machine1 138 Supra les propos t
118. le manuscrit constituait en fait une cession du droit de Turgeon de publier ledit manuscrit En cons quence la cession de Turgeon Sogides dans le cadre du contrat d dition tait nulle et non avenue d s le moment o lesdits droits avaient d j t c d s en vertu du premier accord entre Turgeon et Lefebvre La Cour a d cid que le juge de premi re instance avait eu raison d ordonner l mission d une injonction permanente vu l accord original entre les parties L argument subsidiaire en appel de Turgeon consistait affir mer que le contrat original de services ne pr cisait pas express ment que l information qu il avait obtenue pour crire la biographie tait confidentielle d s lors rien ne emp chait d obtenir la publication d un autre manuscrit sans avoir solliciter le consentement de Michaud et R no D p t 298 Les Cahiers de propri t intellectuelle La Cour n a pas partag la position de Turgeon Elle a estim que le juge Audet avait eu raison de d cider que si Turgeon ne pouvait pas publier le manuscrit qu il avait crit pour Michaud et R no D p t a fortiori ne pouvait il pas publier tout autre document contenant la m me information Autrement dit Turgeon tait gale ment astreint de ne pas faire indirectement ce qu il ne pouvait pas faire directement La Cour d appel a conclu que l accord original contenait une obligation implicite de confidentialit 4 la charge de Tur
119. le processus de donner du temps au temps pour permettre l appr ciation des clauses contractuelles Sans doute il est donc imp rieux que le caract re passif du clic fasse l objet d une prise de conscience de la part de celui qui s oblige qu il soit cons cutif d une action plus significative dans l esprit du cliqueur C est ce que nous verrons maintenant avec des illustrations de solutions 2 2 2 Solutions propos es Le commerce lectronique est parfois qualifi de zone de non droit la notion de vide juridique 112 fut plusieurs fois consid r e comme tant associ e au cyberespace et aux tentatives de son encadre ment Il n y a rien de plus faux si l on se r f re tant la jurisprudencel13 une manivelle la tourner une culasse la faire jouer S il y a un escalier le gravir un morceau de bois le mordre un bassin d eau y jeter toute chose Cahiers I p 912 De fa on g n rale le d placement par clics de souris contribue donner au lecteur le sentiment d avoir le plein contr le de l objet dans la mesure o le programmeur a bien voulu laisser ce contr le au lecteur et de pouvoir suivre souverainement ses impulsions Par la m diation tech nologique l usager se donne ainsi un sentiment de puissance bien sup rieur celui que procure la manipulation des pages d un livre En somme la souris produit un effet analogue celui de la t l co
120. lectronique les lois furent quasiment muettes sur les sp cificit s du consentement lectronique consid rant sans doute et c est fort louable d abord que les principes g n raux en la mati re taient suffisamment sou ples pour r pondre cette nouvelle r alit et ensuite que les autres sources du droit pourraient y pallier Aussi s il est un type de source juridique qui sur ce point doit tre pris en compte c est sans doute les pratiques codes de conduite principes et autres normes 49 Relativement au consentement lectronique l une des rares dispositions de nature l gislative que l on peut identifier est la Directive 2000 31 CE du Parlement europ en et du Conseil du 8 juin 2000 relative certains aspects juridiques des services de la soci t de l information et notamment du com merce lectronique dans le march int rieur directive sur le commerce lec tronique Journal officiel nE L 178 du 17 07 2000 p 0001 0016 o l article 10 s intitulant Informations fournir dispose 1 Outre les autres exigences en mati re d information pr vues par le droit communautaire les tats membres veillent ce que sauf si les parties qui ne sont pas des consommateurs en ont convenu autrement le prestataire de services fournisse au moins les infor mations mentionn es ci apr s formul es de mani re claire compr hensible et non quivoque et avant que le destinataire du service ne pa
121. les crit res proprement dits il est possible d identifier des traits communs que l on retrouve dans la plupart des textes D abord il est tr s souvent crit que le concept de fiabilit s analyse au regard des circonstances de l objet des enjeux des risques ou de ce qui a d j t pr vu par les parties255 Cette approche qui rel ve un peu du bon sens est la pratique habi tuelle en droit de la preuve25 6 il fallait n anmoins le mentionner du fait de la relative uniformit de telles r f rences externes ce qui permet de faire un lien avec le concept de neutralit technologique vu 230 Loi sur le commerce lectronique pr cit e note 228 art 11 3 s intitulant Exi gences relatives la fiabilit et disposant Si le document est prescrit pour l application du pr sent paragraphe ou entre dans une cat gorie prescrite pour l application de ce m me paragraphe l exigence l gale n est respect e que si eu gard toutes les circonstances y compris tout accord pertinent l objet pour lequel le document est cr et le moment o la signature lectronique est appos e les conditions suivantes sont r unies a la signature lectronique permet d identifier la personne de fa on fiable b l association entre la signature lectronique et le document lectronique pertinent est fiable 2000 chap 17 par 11 3 231 Uniform Electronic Transactions Act pr cit e note 150 art 9 232 Loi nE2
122. leur communication locale par modem sur une ligne d interurbains pr cis ment comme s ils appelaient Madagascar Cette modalit de paiement d guis e se trouvait effectivement dans un contrat lectro nique et serait indubitablement valable en droit classique des contrats Pourtant pr s de 50 000 personnes en Am rique du Nord ont t tromp es La couleur du consentement lectronique 65 comprendre10 Sans aucun doute ces illustrations constituent autant de preuves de la relative adolescence de encadrement juridique que l on peut trouver sur Internet Une immaturit qui d ailleurs nuit tout autant au r dacteur commer ant du contrat lectronique qu son destinataire le consommateur adh rent en cr ant une incertitude indue Aussi le pr sent propos se veut volontairement concret plut t que d voquer la reconsid ration th orique du contrat ce sur quoi nous nous sommes d j commis 2 nous aimerions proposer un guide d valuation afin de s assurer en premier lieu que le consentement lectronique peut l galement et efficacement s exprimer par le biais d un document lectronique titre 2 En effet face la tendance admettre trop rapidement cette possibilit qui existe effective ment et que nous ne chercherons pas nier nous d velopperons les solutions pour accentuer la r alisation du consentement dans un contexte lectronique En second lieu il s agira d analyser la signatu
123. longtemps par vos crits et enseignements par les juristes et professeurs que vous avez form s mais surtout par votre disponi bilit votre g n rosit votre humour et votre art de vivre Que toute notre reconnaissance vous accompagne dans vos voyages satellitaires et galactiques et Saint Pierre pourra recourir aux services d un expert hors de calibre pour d fendre ses droits et son territoire ou domaine de surcroit comme nous nous plaisions a le dire venant d un Savoyard aux origines des plus grandioses Merci Andr PRESENTATION Brevets droits d auteur marques de commerce dessins indus triels commerce lectronique droit international et globalisation des march s jurisprudence r cente bref un 46e num ro clectique pour nous l esp rons votre plus grand plaisir Bonne lecture Laurent Carri re R dacteur en chef 1 Bref n est sans doute pas le mot qui viendra l esprit de l diteur qui doit commencer trouver que la norme de 150 pages par num ro n est pas tr s souvent respect e Le r dacteur en chef se prive pour un temps encore de longues pr sentations pour compenser LES CAHIERS DE PROPRIETE INTELLECTUELLE INC CONSEIL D ADMINISTRATION Georges AZZARIA professeur assistant Facult de droit Universit Laval Ste Foy Danielle BOUVET avocate Minist re de la Justice du Canada Claude BRUNET avocat Ogilvy Renault Montr al Laurent CARRIERE avoc
124. n est pas dans les usages com merciaux actuels utilis e comme moyen d identification La propri t inh rente de distinguer les produits d une certaine entreprise fait normalement d faut une couleur en elle m me 3 Voir notamment l arr t du 4 octobre 2001 Merz amp Krell C 517 99 Rec p 1 6959 304 Les Cahiers de propri t intellectuelle Toutefois m me si une couleur en elle m me n a pas ab initio un caract re distinctif au sens de l alin a 3 1 b de la Directive elle peut l acqu rir en rapport avec les produits ou les services reven diqu s a la suite de son usage conform ment au paragraphe 3 de cet article La CJCE r pond donc a la premi re question pr judicielle qu une couleur en elle m me sans d limitation dans l espace est susceptible de pr senter pour certains produits et services un carac t re distinctif au sens de l alin a 3 1 b de la Directive condition notamment qu elle puisse faire l objet d une repr sentation gra phique qui soit claire pr cise compl te par elle m me facilement accessible intelligible durable et objective Cette derni re condition ne peut pas tre satisfaite par la simple reproduction sur papier de la couleur en question mais peut l tre par la d signation de cette couleur par un code d identification internationalement reconnu 4 2 R ponse la deuxi me question Dans sa deuxi me question la juridiction de re
125. ne consid rer comme le juge Easterbrook l affirme accessoirement dans l affaire ProCD c Zeidenberg que la question du consentement en est une de co t de transaction 115 Aussi et eu gard notre perspective ax e sur la recherche de solutions il nous est possible d identifier deux grandes cat gories de crit res En premier lieu on peut identifier certains crit res subjectifs et parmi eux cette notion pourrait tre valu e au regard de l im portance de la clause contractuelle en cause de la facilit la faire conna tre au mieux l adh rent de la qualit de l adh rent ou encore de la connaissance effective de ce dernier Plus g n ralement il importe d valuer l effort d ploy par le r dacteur pour faire con na tre les clauses contractuelles celui qui souscrit Un autre crit re subjectif tient lieu galement nous l avons vu dans ProCD de Fat titude opportuniste de certains profiteurs116 Plus g n raux ces crit res subjectifs d coulent en grande partie du bon sens En effet ce formalisme indirect117 demande qu une ad quation soit faite entre Contract Formation and Notions of Manifested Assent in the Arena of Shrink wrap Licenses 1997 92 North Western University Law Review 379 Joseph C WANG ProCD Inc v Zeidenberg and Article 2B Finally the Validation of Shrinkwrap Licenses 1997 16 John Marshall Journal of Computer amp Infor mation Law 439 Donnie L KIDD e
126. niables notamment celui de ne pas avoir 4 modifier toutes les lois qui font r f rence par exemple a un crit une signature un original A priori il est facile de s accorder avec ceux qui pr tendent qu il est pr f rable d avoir un l gislateur avare plut t que bavard quant aux d veloppements technologiques la neutralit pr sentant des avantages de meilleure adaptation et d une moins grande obsoles cence161 Pourtant certaines nuances peuvent tre avanc es d une part une loi technique quand elle traite d un domaine technique comme celui des technologies de l information risque d tre mieux comprise par les administr s D autre part le temps des lois imm moriales est r volu et sans parler de lois Kleenex de lois jetables l on doit constater que la dur e de vie des lois est dans les faits moindre dans un monde tr pidant et transitoire comme le n tre162 En revanche il nous appara t que le point de vue selon lequel une technologie est neutre est un principe faux Applicable tant l crit qu l original et qu la signature il permet de niveler les diff rences entre les supports en identifiant les lieux communs Les prochaines lignes justement se proposent de faire le contraire identifier les distinctions et volontairement stigmatiser les diff rences videmment l objectif n est pas de pr tendre l incapacit de la signature lectronique qui bien des
127. ou collectivement distinguent son objet de l enregistrement d une mani re substantielle 27 2 1 5 3 D claration du requ rant Le requ rant doit galement d clarer qu sa connaissance personne d autre que le premier propri taire du dessin n en faisait usage lorsque celui ci en a fait le choix 2 2 Qui peut demander l enregistrement d un dessin industriel En vertu de l article 4 de la Loi le premier propri taire que le paragraphe 12 1 de la Loi d finit comme tant soit l auteur du des sin ou la personne pour laquelle l auteur a ex cut le dessin pour contrepartie titre on reux peut d poser une demande en vue de l enregistrement de son dessin industriel28 Cependant depuis le 9 juin 1993 les cessionnaires29 des droits du premier propri taire peuvent d poser une demande d enregistrement pour le dessin indus triel du premier propri taire L affaire Milliken amp Co c Interface Flooring Systems Canada Inc 30 donne un bon exemple de l impact 27 Ibid p 619 620 28 Par ailleurs le paragraphe 4 2 de la Loi pr voit que si une demande d enre gistrement est d pos e par quelqu un d autre que le propri taire celle ci est r put e avoir t d pos e par le propri taire si la preuve du titulariat du propri taire est tablie 29 En vertu du paragraphe 13 1 de la Loi les cessions ne peuvent tre effectu es que par crit qu il s agisse d un dessin qui fait l ob
128. p t multiple art 10 de l Acte de 1960 L Acte de 1934 pr voit que le renouvellement doit faire l objet d une demande de prorogation art 11 de l Acte de 1934 iv Normes de droit substantif pr vues l Arrangement M me s il est de nature essentiellement proc durale l Arran gement de La Haye pr voit n anmoins certaines normes de droit substantif auxquelles doivent se conformer les Etats contractants Ainsi en vertu de l Acte de 1934 les dessins industriels faisant l objet d un d p t international doivent n cessairement tre prot g s pour une dur e pouvant aller jusqu 15 ans dans chacun des Etats contractants art 7 de Acte de 1934 De plus cette version de l Arrangement de La Haye comporte une pr somption l effet que celui qui effectue un d p t international doit tre consid r comme le propri taire du dessin prot g par 4 1 de l Acte de 1934 En vertu de l Acte de 1960 la dur e minimale de protection qui doit tre offerte aux titulaires de dessins industriels faisant l objet d un d p t international est de 10 ans Il est galement pr vu que les tats contractants ne peuvent subordonner la protection offerte l apposition sur l objet auquel est incorpor le dessin d un signe ou d une mention particuli re relative au d p t par 14 1 de l Acte de 1960 Enfin tous les Etats contractants s engagent de fa on g n rale prot ger les dess
129. personnel NIP pr sente sur cet aspect davantage d assurance que le simple clic Quoi qu il en soit les caract res d habitude et de personnalisa tion de la signature sont des l ments qui aident reconna tre sa validit mais qui ne sont nullement n cessaires 260 C est du moins ce que pr tend I DAURIAC op cit note 178 p 54 55 si les tribunaux utilisent la r f rence au caract re habituel du signe pour appr cier la r gularit de certaines signatures ce caract re n est pour eux aucunement qu un simple indice de la r gularit du signe 261 Ilest ce propos possible de faire r f rence la signature par le biais des croix 262 D SYX loc cit note 146 135 Conception plus traditionnelle que l on aper oit parfois Voir Marc VANQUICKENBORNE Quelques r flexions sur la signa ture des actes sous seing priv 1985 Revue critique de jurisprudence belge 68 81 126 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 2 2 2 Limites d utilisation reli es la protection des renseignements personnels Toujours sur la question de lidentification du signataire il appert de plus en plus souvent que des m thodes de signature sont propos es par des commercants en utilisant des donn es per sonnelles du signataire Que ce soit en reconnaissant un il une empreinte un doigt ou une main il est d sormais commun de pouvoir s identifier en faisant r f rence une donn e corporelle
130. pour autant contrevenir a l Accord sur les ADPIC Le r le primordial de la l gislation sur les droits de Homme comme instrument de contr le du syst me international des brevets a entre autres t soulign Pour com pl ter notre tude nous avons proc d une analyse des techniques utilis es par certains pays en d veloppement pour permettre leurs populations d acc der des m dicaments des prix abordables Bien que nous ayons fait tat de certaines techniques qui pourraient tre utilis es par les pays en d veloppement nous devons galement reconna tre que la solution ce probl me se situe en grande partie l ext rieur du d bat juridique Si l Accord sur les ADPIC constitue un obstacle l acc s aux m dicaments PGx cet obstacle n est pas infranchissable cependant des l ments d ordres politique conomique et social se sont ajout s aux restrictions impo s es par ce trait et complexifient le d bat rendant la situation extr mement ardue pour les pays en d veloppement Notre r flexion ne constitue donc qu une introduction au d bat sur la question de l acc s aux m dicaments Les solutions soulev es dans le cadre de cet article devront tre critiqu es et compl t es par les sp cialistes des autres disciplines impliqu es afin de trouver une solution satisfaisante au probl me de l acc s aux m dicaments PGx dans les pays du Tiers Monde Vol 16 n 1 O en est la
131. pour les signatures lectroniques Journal officiel nE L 013 du 19 01 2000 p 0012 0020 184 Pr cit e note 164 185 Pr cit e note 49 voir notamment art 47 ets 186 Contra Michel JACCARD Deux nouveaux projets suisses sur la signature et le commerce lectroniques 2001 Juriscom net disponible http www juris com net pro 2 ce20010714 htm La couleur du consentement lectronique 109 avait pour objectif de permettre une meilleure harmonisation des lois il faut pourtant constater des diff rences parfois sensibles dans la d finition de signature Ainsi face a l affirmation selon laquelle en mati re de signa ture l important est de consid rer les fonctions et non les formes187 nous croyons important de nuancer que la mat rialit d un tel pro c d dispose pourtant d un r le jouer simplement parce qu elle influe justement sur les fonctions Le concept de neutralit technologique est donc une fiction un dogme dont nous comprenons la finalit une finalit fonctionnelle utilitariste permettant d une part d viter que des signatures ne soient invalid es que par le fait d tre lectroniques et d autre part que des dispositions l gislatives emp chent par leur attachement au papier que les nouvelles technologies ne soient utilis es ces deux inqui tudes pourtant et sauf dans certaines juridictions plus formalistes188 la jurisprudence avait le plus souvent su r pondr
132. purpose and character of the use including whether such use is of a commercial nature or is for nonprofit edu cational purposes 2 the nature of the copyright work 3 the amount and substantiality of the portion used in rela tion to the copyrighted work as whole and 4 the effect of the use upon the potential market for or a value of copyrighted work The fact that a work is unpublished shall not itself bar a finding of fair use if such finding is made upon consideration of all the above factors Quatre facteurs d analyse sont prendre en consid ration En premier lieu le crit re du but et du caract re de l utilisation ne plaidait pas spontan ment en faveur d Accolade qui souhaitait com mercialiser des jeux compatibles avec les consoles Sega La Cour jugea que la recherche scientifique tait le but premier et que le but commercial n tait que secondaire En second lieu la Cour observe que la nature de l uvre prot g e par le copyright est avant tout utilitaire et caract ris e par l efficience Accorder une protection sur ces l ments non prot geables reviendrait accorder Sega un monopole La Cour qui souhaite rendre un jugement qui pourra stimuler la cr ation et pr server la libert des id es pr f re limiter la port e du droit d auteur En troisi me lieu le crit re de la portion de l uvre utilis e n est pas consid r comme un obstacle l usage quitable m me si en l
133. s o des contrats cl en main pourraient tre conclus273 Il s agit encore certes d une vue de l esprit et d une perspective futuriste N anmoins en attendant demain l attitude recherchant la satisfaction et la consid ration du destinataire adh rent nous para t tre la voie suivre Faire en sorte que l apr s demain suive une voie contraire celle que l on voit trop souvent se dessiner actuellement Le commerce lectronique est encore la recherche de la plus value qu il est susceptible d offrir ses clients pour se distinguer du commerce traditionnel L on parle alors beau coup de la personnalisation du service souvent consid r e comme l une des innovations essentielles de l conomie num rique 74 et que la technologie rend paradoxalement plus facile tant donn les 272 V GAUTRAIS op cit note 5 p 21 80 273 Dans un contexte voisin l exp rience a notamment t tent e par l OCDE qui a mis en place un g n rateur automatique de politique de vie priv e Cet outil disponible http cs3 hq oecd org scripts pwv3 pwhome htm permet en fonc tion des caract ristiques d une entreprise de proposer un document fait sur mesure Un quivalent serait donc ais ment envisageable dans une stricte relation de consommation par exemple 274 Voir notamment Jacques NANTEL Opportunit s d affaires et l Internet o en sommes nous 2002 disponible http www hec ca pages jacque
134. semble que d terminer la brevetabilit des SNPs soit un pr alable la discussion relative l acc s aux m dicaments PGx 18 Charles H Duell U S Commissioner of Patents 1899 tel que cit dans EBER Jeffery Nothing Left to Invent 1940 7 Journal of the Patent Office Society 479 19 L BERNIER op cit note 7 p 16 20 Ibid p 19 21 D MACER Patent or perish An ethical approach to patenting human genes and proteins 2002 2 The Pharmacogenomics Journal 362 363 Acc s aux m dicaments 143 Dans l tat actuel du droit autant en Europe qu aux Etats Unis et au Japon les s quences d ADN sont consid r es brevetables une fois isol es de leur environnement naturel Cependant pour obtenir un brevet ces s quences doivent rencontrer trois crit res l gaux la nouveaut l utilit et la non vidence S il y a consensus au sein de la communaut internationale sur le fait que le crit re de nouveaut sera en g n ral rencontr par une s quence isol e d ADN les crit res d utilit et de non vidence sont beaucoup plus difficiles justifier22 M me si une s quence d ADN r pond ces crit res juridiques les pays membres de POMC gardent l opportunit de retirer cette s quence du r gime de la brevetabilit en invoquant l article 27 de l Accord sur les ADPIC qui permet d exclure des inventions pour prot ger l ordre public ou la moralit 23 C est aux tats Unis que
135. terminant En droit civil qu b cois voir Beno t MOORE la recherche d une r gle g n rale r gissant les clauses abusives en droit qu b cois 1994 28 R J T 176 disponible http www themis umontreal ca revue rjtvol28num1 moore html 48 Voir par exemple l article 14 de la Loi sur la protection des renseignements per sonnels dans le secteur priv disponible http www cai gouv qc ca fra docu loiprive pdf qui pr voit Le consentement la communication ou l utilisation d un renseignement personnel doit tre manifeste libre clair et tre donn des fins sp cifiques Ce consentement ne vaut que pour la dur e n cessaire la r alisation des fins pour lesquelles il a t demand Un consentement qui n est pas donn conform ment au premier alin a est sans effet Voir aussi l annexe 1 principe num ro 3 de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents lectroniques disponible http lois justice gc ca fr 2000 5 230 html rid 324 74 Les Cahiers de propri t intellectuelle d exemples de protection juridique afin d assurer une meilleure con naissance contractuelle pourrait tre longue il importe de consi d rer cet objectif d une bonne mise la connaissance de l information d s lors que l une des parties est dans une situation de vuln rabilit comme un consommateur par exemple Malgr l effervescence l gislative en commerce
136. titularit des droits sur les photographies puisqu elle n est pas r v latrice du type de protection accord e 273 Loi sur le droit d auteur art 2 et 5 222 Les Cahiers de propri t intellectuelle de la France274 des Etats Unis275 du Royaume Uni 276 de l Austra lie277 la protection par le droit d auteur est soumise une condition cette solution pr valait notamment en France avant la loi de 1985 alors que pour tre prot g es les uvres photographiques devaient d montrer un caract re artistique ou documentaire seules les v ri tables uvres photographiques sont prot g es par le droit d auteur et non les simples photographies qui n atteignent pas le degr d ori ginalit requis c est le cas notamment en Italie278 en Espagne 79 et en Allemagne 8 et lorsque l on n accepte pas d assimiler les photographies aux uvres artistiques les photographes n obtiennent qu un droit voisin ce syst me a t retenu en Autriche 8 et en Scandinavie o les photographies sont prot g es par une loi qui leur est propre282 titre d exemple la loi autrichienne pr voit pour quiconque prend une photographie le droit exclusif de reproduire et de diffuser cette photographie de la projeter publiquement au moyen d instru ments optiques et de la radio t l viser 85 Ces droits sont transmis sibles et le r alisateur de la photographie est consid r premier titulaire de ceux ci284 Le droi
137. trait la situation europ enne Directive sur le commerce lectronique pr cit e note 49 Ce dernier l ment n est galement pas sans nous rappeler la notion de consultation ult rieure que l on trouve dans la Loi mod le sur le commerce lectronique de la CNUDCI disponible http www uncitral org french texts electcom ml ecomm f htm pour d finir la notion d crit 127 In re RealNetworks pr cit note 113 Dans cette affaire le litige portait sur une clause arbitrale qui doit tre crite Le juge ignorant les crit res habituels de consultation ult rieure comme dans les provinces du Canada anglais ou d int grit comme au Qu bec et en France pr f re avancer celui selon lequel le document pouvait tre printed and stored 128 Caspi c Microsoft Network pr cit note 113 Groff c American Online pr cit note 113 Specht c Netscape Communications pr cit note 105 L encore voir la Loi ontarienne 2002 sur la protection du consommateur pr cit e note 123 art 38 2 Le fournisseur donne express ment au consommateur la possibilit d accepter ou de refuser la convention et de corriger les erreurs imm diatement avant de la conclure 129 Specht c Netscape Communications pr cit note 105 130 L on peut notamment penser Register com c Verio pr cit note 116 o le contrat se concluait par le biais de la phrase suivante by submitting this query to t
138. un L encadrement international du droit 29 ou l autre des diff rents champs traditionnels de la PI Au nombre de ces conventions internationales particuli res on compte prin cipalement le Trait de Washington sur la propri t intellectuelle en mati re de circuits int gr s ci apr s le Trait de Washington et la Convention internationale pour la protection des obtentions v g tales ci apr s la Convention sur les obtentions v g tales 3 4 1 Le Trait de Washington Survol Trait sur la propri t intellectuelle en mati re de circuits int gr s e Adopt Washington le 26 mai 1989 e N est pas encore entr en vigueur e Institue une union pour les fins de ce trait e Ouvert aux Etats qui sont membres de l OMPI ou de PONU Rappelons tout d abord qu un circuit int gr consiste essentiel lement en un r seau d interconnexions fix es sur un support et destin accomplir une fonction lectronique donn e La confi guration ou la topographie d un circuit int gr consiste en la disposition particuli re de ces interconnexions de fa on permettre l accomplissement de la fonction en question voir les d finitions de circuit int gr et de sch ma de configuration topographie donn es l article 2 du Trait Le d veloppement du sch ma de configuration d un circuit int gr peut requ rir d importants efforts mais se r v le particu li rement
139. valuer les m rites de leurs positions ainsi que leurs chances de succ s Le juge reconna t que la r ussite d une telle mesure n est pas absolument garantie mais il est tout de m me d avis que les parties ne pourront qu en b n ficier Pour ces motifs une instruction distincte a t ordonn e 8 L arr t Markman c Westview Instruments Le contexte et les raisons de la d cision de la Cour supr me des Etats Unis Markman c Westview Instruments8 mentionn e ci dessus et dans laquelle le concept d un proc s distinct ordonn dans l affaire Realsearch trouve sa gen se sont tr s diff rents de l affaire canadienne Le brevet en litige dans l affaire Markman portait sur un syst me de surveillance et de suivi de v tements l int rieur d un tablissement de services de nettoyage sec Ce syst me d velopp par Markman utilisait l entr e de donn es par clavier et des codes barres attach s aux v tements qui pouvaient tre lus aux diff rentes tapes du nettoyage Markman avait r ussi obtenir un brevet pour son syst me Le brevet contenait une revendication reli e la capacit du syst me de maintenir un inventaire total des v tements se trouvant au magasin de service de nettoyage sec Westview Instruments avait d velopp une technologie similaire utilis e dans les services de nettoyage sec La seule diff rence entre les deux syst mes tait que celui de Markman g n rait un inventair
140. visual images broadcast by way of tele vision together with any sounds broadcast for reception along with those images 216 L article 99 de la loi attribue la titularit des droits l Australian Broadcasting Corporation ou la personne d tentrice d une licence autoris e par l Australian Broadcasting Authority sur les missions t l visuelles ou sonores faites par elles Le droit d auteur sur une radiodiffusion r side en le droit exclusif 1 dans le cas d une radiodiffusion t l visuelle en autant qu elle consiste en des images visuelles produire un film de la radiodiffusion ou une copie d un tel film 2 dans le cas d une radio diffusion sonore ou t l visuelle en autant qu elle consiste en des sons produire un enregistrement sonore de la radiodiffusion ou une copie d un tel enregistrement 3 dans le cas d une radiodiffusion 213 Ibid art 9 2 b 214 Ibid art 16 21 215 Ibid art 14 216 Copyright Act 1968 art 10 1 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 209 t l visuelle ou sonore de rediffuser celle ci217 Aucune r f rence Sas ro ae mee ie n est faite la radiodiffusion par satellite l Australie n ayant dail leurs pas adh r la Convention de Bruxelles Les articles 91 et 91A mentionnent par ailleurs la n cessit que la radiodiffusion soit r alis e en Australie par une soci t australienne ou une personne d tenant un
141. 0 1 192 Ibid art 97 193 Ibid art 84 et 89 194 Ibid art 85 195 Ibid art 108 Voir aussi art 135ZU 135ZZA 196 Voir L BAULCH Modifications r centes de la loi australienne sur le droit d auteur 1999 33 Bull D A n 2 31 197 Copyright Act 1968 art 98 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 205 base accord s se r sument au droit de reproduction au droit d im portation au droit d ex cution en public et au droit de radiodif fusion198 3 1 3 Les droits des organismes de radiodiffusion En dernier lieu il y a les droits des organismes de radio diffusion ou des radiodiffuseurs ou les droits sur les missions t l visuelles ou sonores ou encore ce que d autres appellent les droits des entreprises de communication audiovisuelle 3 1 3 1 Canada Au Canada le terme radiodiffuseur est utilis et d signe L organisme qui dans le cadre de l exploitation d une entre prise de radiodiffusion met un signal de communication en conformit avec les lois du pays o il exploite cette entreprise est exclu de la pr sente d finition l organisme dont l activit principale li e au signal de communication est la transmission de celui ci 199 Le radiodiffuseur est le premier titulaire du droit d auteur sur le signal de communication qu il met200 ce droit peut tre c d 201 Le signal de communication signifie ondes radio lectriques diffu s
142. 000 230 du 13 mars 2000 portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l information et relative la signature lectronique pr cit e note 182 art 4 int grant l article 1316 4 du Code civil fran ais 233 Comme en Australie Electronic Transactions Act Australie 1999 disponible http www2 droit umontreal ca cours ecommerce _textes loiaustralie pdf art 10 1 b au Royaume Uni la r f rence est implicite la fiabilit dans le Electronic Communications Act 2000 disponible http www hmso gov uk acts acts2000 20000007 htm le l gislateur faisant davantage r f rence des notions plus globales de s curit en Nouvelle Z lande Electronic Transactions Act 2002 disponible http www legislation govt nz libraries contents om_ isapi dll article 22 et plus g n ralement en Europe par le biais du texte f d rateur qu est la Directive europ enne sur les signatures lectroniques pr cit e note 183 l encore de mani re implicite avec les qualificatifs de signature s cu ris e ou qualifi e que nous reverrons 234 Loi type de la CNUDCI sur les signatures lectroniques pr cit e note 164 art 6 3 sur lequel nous reviendrons Voir aussi et de mani re similaire L avant projet de loi de la CNUDCI sur les contrats lectroniques 2002 A CN 9 WG IV WP 95 galement disponible http www uncitral org french workinggroups wg_ec wp 95f pdf art 13 p 35 et 36 235 Par exe
143. 1 la Commission a pr cis qu avant de refuser l enregistrement d un dessin en raison de l article 5 1 de la Loi il doit tre d montr que ce sont bien toutes les caract ristiques du dessin qui r sultent uniquement de la fonction utilitaire de l objet utilitaire 10 Le premier propri taire est d fini au paragraphe 12 1 de la Loi comme tant l auteur ou la personne pour laquelle l auteur a ex cut le dessin pour contre partie titre on reux 11 Pour ce qui est d un dessin que le premier propri taire aurait lui m me rendu public l alin a 6 3 a de la Loi accorde ce dernier un sursis d un an entre la date de premi re publication du dessin et la date limite pour le d p t de la demande d enregistrement dudit dessin 12 2002 21 C P R 4th 339 Comm d app des brevets 13 Pour une discussion concernant l art ant rieur provenant de l Internet voir l affaire Re Industrial Design Application No 1998 2666 2003 25 C P R 373 Comm d app des brevets p 376 377 Compte tenu des changements fr quents qui peuvent tre apport s une page web il peut s av rer difficile d tablir le contenu de celle ci ainsi que sa date de publication lorsque vient le moment d en faire la preuve Dans cette affaire la Commission a tranch que la date 260 Les Cahiers de propri t intellectuelle Ltd La Commission est d avis que le refus de l examinateur est fond sur l article 6
144. 1 5 2 Description du dessin L alin a 9 2 c du R glement pr voit que la description du dessin doit en identifier les caract ristiques D ailleurs la Commission a d j d termin dans l affaire Re An application for an industrial design registration for a toy loader 4 que l tendue du monopole conf r par l enregistrement de dessin industriel est d termin e par le dessin et la description revus conjointement Afin de d terminer la nature pr cise du dessin il convient de se r f rer la description et aux esquisses lesquelles servent conjointement distinguer le dessin Ainsi la description ne doit pas obligatoirement contenir une description du dessin dans ses moindres d tails 25 Il r sulte de ceci un dilemme que la Cour d appel d Angleterre n a pas manqu de signaler dans l affaire Sommer Allibert UK Limited c Fair Plastics Limited 6 savoir une description trop large qui pourrait permettre d obtenir un monopole plus tendu offre ga lement un ventuel d fendeur un plus grand ventail de caract ris tiques dont il peut se pr valoir pour tenter de distinguer son propre dessin La Cour a ainsi expliqu ce dilemme Le but de la description est d attirer l attention la composante ou aux composantes du dessin qui sont originales et qui peuvent permettre au requ rant d obtenir un enregistrement Cette des cription est importante puisqu elle d finit l tendue du mono pole revendi
145. 105 et ceux ci ont g n ralement accept que le test de la m moire imparfaite s applique aux affaires de dessins industriels voir Sommer Allibert c Fair Plastics 1978 R P C 599 p 624 17 En appliquant le test de la m moire imparfaite il ne faut pas perdre de vue que l originalit d un dessin et les diff rences entre le dessin dont l enregistrement est demand et l art ant rieur sont 17 Ibid p 320 321 262 Les Cahiers de propri t intellectuelle valu es dans le cadre de l objet auquel le dessin est appliqu Ainsi de petites diff rences sont plus significatives lorsqu il est question d un objet dont les caract ristiques sont dict es par sa fonction utilitaire Tel fut le cas dans l affaire Industrial Design Applica tion No 1997 224418 o la Commission a permis l enregistrement d un dessin d une pierre de pav uni qui ne se distinguait de l art ant rieur que par l espacement des saillies sur son contour Voici les dessins qui faisaient l objet de cette d cision Art ant rieur Demande d enregistrement de Enregistrement de dessin dessin industriel no 1997 2244 industriel n 63067 En valuant les diff rences entre les deux dessins la Commis sion a estim que lorsque la forme d un objet est dict e par sa fonction utilitaire une petite diff rence tel l espacement entre des saillies peut parfois tre suffisante pour tablir l originalit d
146. 112 et 112A La loi renvoie toutefois aux m mes articles en ce qui concerne les recours pour violation aux uvres ou autres objets partie V de la loi art 114 135AK Les infrac tions relativement aux prestations des artistes interpr tes sont pr vues aux art 248P 248T et les actions possibles aux art 248G 248N 230 Les Cahiers de propri t intellectuelle nationaux divergent sur certains points quoique les principes de base demeurent Une tude de droit compar en la mati re d montre des solutions quelque peu disparates d abord par la logique du syst me de droit adopt syst me de droit d auteur ou de copyright ensuite par le choix parfois des titulaires prot g s et les droits qui leur sont accord s Il ne fait pas de doute que l expression droits connexes ou droits voisins couvre aujourd hui un certain nombre de r alit s bien diff rentes les unes des autres 4 Conclusion Nous observons que les droits connexes acqui rent une place de plus en plus importante sur le plan international Cela se produit s rement en raison de l ampleur que prennent les moyens de dif fusion des uvres D ailleurs l une des manifestations de ce constat est que les organisations internationales tendent dans leurs ini tiatives en mati re de propri t intellectuelle associer syst mati quement droits connexes et droit d auteur Il faut retenir qu heure actuelle la protection des droits connexes au pl
147. 16 4 du code civil et relatif la signature lectronique pr cit note 182 255 Loi type de la CNUDCI sur les signatures lectroniques pr cit e note 164 art 8 et 9 124 Les Cahiers de propri t intellectuelle techniques de signature demeurent encore assez peu utilis es I est n anmoins utile de simplement mentionner que les lois qui ont pris le soin d encadrer les obligations d un prestataire de services de certification256 le font de mani re relativement similaire hormis sur les questions de responsabilit 257 Quant au crit re de l identification galement tr s souvent cit dans les l gislations tudi es258 s il d coule indirectement des l ments techniques que nous venons d entrevoir il d coule aussi de crit res personnels que nous verrons maintenant 3 2 2 Crit res personnels Sans que cela ne soit totalement distinct de la technologie il existe aussi certains crit res qui sont davantage reli s au signataire lui m me Il en est ainsi du caract re courant et personnel de la signature a savoir qu elle repr sente une fa on de faire qui permet d identifier l individu signataire au regard de ses habitudes propres et de ce qui se fait dans une communaut donn e Plus sp cifique et propre aux signatures lectroniques nous voquerons galement certaines consid rations relatives aux limites d utilisa tion li es aux donn es biom triques b 3 2 2 1 Marque habituelle
148. 1961 e R visions modifications et compl ments Gen ve 1972 1978 et 1991 e Institue l Union internationale pour la protection des obten tions v g tales UPOV e Ouverte tous les tats e Nombre de membres de l UPOV au 15 janvier 2003 52 e Le Canada est membre de l UPOV depuis 1991 et les tats Unis depuis 1981 Chaque vari t v g tale d une m me esp ce comporte des carac t ristiques qui lui sont propres Ces caract ristiques pourront par exemple avoir trait sa r sistance aux conditions climatiques sa dur e de vie ou encore sa capacit de rendement Il pourra s av rer fort avantageux de pouvoir d velopper des vari t s de v g taux aux caract ristiques particuli res r pondant aux exigences de certains usages projet s Le d veloppement et l obtention de nouvelles vari t s v g tales comportant des caract ristiques nouvelles et avan 32 Les Cahiers de propri t intellectuelle tageuses pourront se faire par diff rents moyens tels les croisements ou les manipulations g n tiques Dans tous les cas des efforts et des investissements importants pourront toutefois avoir tre investis avant d en arriver un r sultat satisfaisant La Convention internationale pour la protection des obten tions v g tales a pour objet d assurer une protection minimale aux personnes ayant investi temps et nergie au d veloppement de nouvelles vari t s v g tales Le besoin
149. 2 de la Loi lequel pr voit que Le ministre peut refuser sauf appel au gouverneur en conseil d enregistrer les dessins qui ne lui paraissent pas tomber sous le coup des dispositions de la pr sente partie ou tout dessin contraire la morale ou l ordre public L article 7 3 de la Loi qui appara t dans la m me partie c est dire la Partie I de la Loi se lit comme suit En l absence de preuve contraire le certificat est une attes tation suffisante du dessin de son originalit du nom du propri taire du fait que la personne dite propri taire est propri taire de la date et de l expiration de l enregis trement et de l observation de la pr sente loi L article 7 3 stipule que le certificat d enregistrement est une attestation de l originalit du dessin Comme l a mentionn le requ rant ceci signifie que le dessin doit tre original pour que l enregistrement puisse tre mis 14 Selon l arr t Clatworthy amp Son Ltd c Dale Display Fixtures 15 la d termination de la confusion possible entre un dessin dont l enregistrement est demand et un dessin d art ant rieur tourne sur l existence ou l absence de diff rences substantielles entre ceux ci Plus r cemment la Commission est venue pr ciser dans l affaire Industrial Design Application No 1996 099116 que le test appliquer pou r d terminer l existence de ces diff rences est celui de la m moire imparfaite plut t qu une comp
150. 2 Pacte international relatif aux droits conomiques sociaux et culturels56 L article 12 du Pacte stipule que Les Etats parties au pr sent Pacte reconnaissent le droit qu a toute personne de jouir du meilleur tat de sant physique et mentale qu elle soit capable d atteindre Certaines mesures doivent tre prises par les tats afin d assurer leurs citoyens le plein exercice des droits formul s l article 12 tels que la prophylaxie et le traitement des maladies pid miques end miques professionnelles et autres ainsi que la lutte contre ces maladies et la cr ation de conditions propres assurer tous des services m dicaux et une aide m dicale en cas de maladie 52 INTERNATIONAL AIDS ECONOMIC NETWORK Integrating Intellectual Property Rights and Development Policy Londres 2002 53 Ibid Philippe CULLET Patents Bill TRIPS and Right to Health 2001 43 Economic and Political Weekly 1 UN SUB COMMISSION ON THE PROMOTION AND PROTECTION OF HUMAN RIGHTS 2001 Intellectual Property Rights and Human Rights United Nations Geneva par 14 p 6 Document No E CN 4 Sub 2 2001 12 http www unhchr ch huri docda huridoca nsf Symbol E CN 4 Sub 2 2001 12 En Opendocument date d acc s 13 juin 2003 54 Pacte international relatif aux droits conomiques sociaux et culturels 1966 art 12 55 Ibid art 11 56 Ibid Ce trait a t ratifi par 146 Etats et est entr en vigueur
151. 2 juillet 2002 concernant le traitement des donn es caract re personnel et la protection de la vie priv e dans le secteur des communications lectroniques Journal officiel nE L 201 du 31 07 2002 p 0037 0047 disponible http europa eu int smar tapi cgi sga_doc smartapi celexapi prod CELEXnumdoc amp lg fr amp numdoc 32002L0058 amp model guichett 195 Michael GEIST Is There a There Toward Greater Certainty for Internet Jurisdiction 2001 disponible http aix1 uottawa ca geist geistjurisdic tion us pdf 196 OCDE Conditions cadres pour l imposition du commerce lectronique 1998 p 4 encadr 2 disponible http www oecd org pdf M00022000 M00022397 pdf 197 D ailleurs le dictionnaire terminologique disponible sur le site de l Office de la langue fran aise l adresse suivante http w3 granddictionnaire com BTML FRA r_Motclef index1024_l asp tablit La plupart des l gislations internationales dont celle du Canada ont retenu le terme document lectro nique ayant comme support une disquette un disque dur un c d rom etc alors que l administration qu b coise a retenu le terme document technologique qui recouvre une notion plus englobante Les technologies de l information peuvent tre lectroniques magn tiques optiques sans fil etc 112 Les Cahiers de propri t intellectuelle terme lectronique tend lui offrir une port e plus grande 98 Plus explicite que celui de t
152. 25 ans apr s la fin de l ann e o l dition fut pour la premi re fois publi e251 La loi australienne prot ge l arrangement typographique d ceu vres publi es252 Ce type de protection a seulement t introduit avec 244 Ibid art 14 245 Ibid art 178 typeface 246 Ibid art 1 1 c typographical arrangements 247 Ibid art 9 2 d 248 Ibid art 8 1 249 Ibid art 8 2 250 Ibid art 16 18 251 Ibid art 15 252 Copyright Act 1968 art 92 Selon le paragraphe 2 l dition ne doit toutefois pas reproduire une dition ant rieure de la m me ceuvre ou des m mes ceuvres 218 Les Cahiers de propri t intellectuelle le Copyright Act 1968 et ne vaut que pour les ditions publi es apr s cette date253 Comme pour les autres droits consacr s par la partie IV de la loi les droits d auteur sur l uvre publi e sont totalement ind pendants de ceux pouvant exister sur l uvre en elle m me Par exemple m me si l uvre litt raire fait partie du domaine public il pourra subsister des droits sur l dition publi e La nature du droit d auteur sur une dition publi e d une uvre litt raire dramatique musicale ou artistique ou de deux ou plusieurs de ces uvres consiste en un droit exclusif de faire une reproduction de cette dition254 L diteur est consid r premier titulaire de ce droit255 La premi re publication de l dition doit avoir li
153. 29 Paper contracts bind parties to an act The electronic contract binds parties to a process Voir aussi Ethan KATSH The Electronic Media and the Transformation of Law New York Oxford Oxford University Press 1989 p 92 Moving information elec tronically does not simply transport data faster and over greater distances than other media but transforms it in the process Most of the time the transfor mation is imperceptible to the receiver When compared with print however the process is less trustworthy and open to some doubt The process of breakdown and restoration always has the possibility of intentional or accidental misuse Digitalization thus has two equal potentials to copy and communicate the original in a highly accurate manner to distort reality so profoundly but imper ceptibly that the receiver of the communication cannot know whether the copy as received is the same as the original or if different different to what degree from the original 7 Unjeune de 13 ans a ainsi achet pour plus de trois millions de dollars sur le site d eBay en prenant part des ventes aux ench res 8 Une ench re s est rendue plus de trois cents dollars plusieurs acheteurs ayant cru malgr ce qui tait pourtant inscrit sur la page que la vente concernait le contenu et non le contenant de ladite bo te 9 L on peut galement citer l affaire dite de Madagascar o des usagers d un site pour adultes voyaient transf r e
154. 3 p 378 379 20 2002 21 C P R 4th 339 Comm d app des brevets 264 Les Cahiers de propri t intellectuelle 2 1 5 Composantes d une demande d enregistrement Le paragraphe 4 1 de la Loi num re les diverses composantes d une demande d enregistrement de dessin industriel lesquelles sont les suivantes 2 1 5 1 Esquisse ou photographie du dessin Le paragraphe 13 3 du R glement pr voit que cette esquisse ou photographie2 doit montrer les caract ristiques du dessin de fa on claire et exacte Par ailleurs le paragraphe 13 4 du R glement vient pr ciser que toutes les vues sur une esquisse ou une photographie doivent e montrer l objet sur lequel le dessin s applique e montrer l objet seul e tre une chelle suffisante pour tre claires et videntes22 et e se pr ter la reproduction claire en multiples exemplaires par photographie par proc d s lectrostatiques par impression offset de photos ou par microfilmage Note sur l usage de lignes d interruption Il peut arriver qu un dessin comporte des lignes d interruption D ailleurs la pratique du Bureau des dessins industriels est de restreindre l utilisation des lignes d interruption ou de pointill s des articles de dimensions non d termin es comme par exemple des tuyaux ou du papier peint dont la dimension finale n est d termin e que lorsqu ils sont coup s au moment de l achat Or la Commission a eu l occa
155. 303 3 4 Quatri me question Le Bureau Benelux des marques doit il se limiter une appr ciation de ce caract re distinctif dans l abstrait ou doit il tenir compte de toutes les circonstances concr tes de l esp ce et notamment de l usage qui est fait de ce signe et de la mani re dont il est utilis 4 Les r ponses de la CJCE Aux questions pos es ci dessus la CJCE apporte l analyse et les r ponses suivantes 4 1 R ponse la premi re question La Cour est appel e se prononcer sur la possibilit pour une couleur de remplir la condition de distinctivit n cessaire l enre gistrement titre de marque Il convient de rappeler que la fonction essentielle de la marque est de garantir au consommateur ou l utilisateur final l identit d origine du produit ou du service marqu en lui permettant de distinguer sans confusion possible ce produit ou ce service de ceux qui ont une autre provenances Or la perception du public pertinent n est pas la m me dans le cas d un signe constitu par une couleur en elle m me que dans le cas d une marque verbale ou figurative qui consiste en un signe ind pendant de l aspect des produits qu elle d signe En effet les consommateurs n ont pas pour habitude de pr sumer l origine des produits en se basant sur leur couleur ou sur celle de leur emballage en l absence de tout l ment graphique ou textuel parce qu une couleur en elle m me
156. 50 ans apr s la fin de l ann e de la premi re parution du film240 236 Copyright Act 1968 art 10 1 237 Ibid art 98 238 Ibid art 86 239 Ibid art 84 et 90 240 Ibid art 94 216 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 2 2 Les droits sur les programmes distribu s par c ble Sur les cing lois tudi es seule celle du Royaume Uni pr voit des droits sur les programmes distribu s par cable Le Cable and Broadcasting Act 1984 avait amend le Copyright Act 1956 cr ant un droit d auteur sur chaque programme distribu par cable autre qu une reprise Selon l article 7 1 du Copyright Designs and Patents Act 1988 Cable programme means any item included in a cable pro gramme service and cable programme service means a ser vice which consists wholly or mainly in sending visual images sounds or other information by means of a telecommunications system otherwise than by wireless telegraphy for reception at two or more places or for presentation to members of the public Un droit est ainsi accord sur les transmissions par c ble la personne qui assure le service de c blodistribution dans le cadre duquel le programme est distribu la loi la reconna t comme lau teur 241 Le service ne doit toutefois pas tre exclu par l un des cas pr vus au paragraphe 2 de l article 7 Le droit sur le programme ne subsistera pas s il est inclus dans un service de r ception et retrans
157. 9 La couleur du consentement lectronique 93 au contrat devrait pouvoir tre galement disponible une fois le contrat conclu126 En deuxi me lieu les auteurs identifient des crit res reli s a la pr sentation g n rale des clauses contractuelles qui doit tre de bonne qualit adapt e au support et conforme aux exigences formelles comme celles d crit ou de signature En troisi me lieu le consentement doit tre explicite Pour y parvenir plusieurs propositions peuvent tre pr conis es D abord il peut tre utile que l acceptation soit mise en perspective c t d une alternative de refus Ainsi le bouton j accepte doit tre posi tionn c t d un autre inscrit je refuse 128 Dans ce dernier cas le bien ou le service sera refus au cocontractant Ensuite et cela para t vident l ic ne de dialogue doit tre claire et sans ambi guit 129 Encore il importe que le proc d utilis pour manifester le consentement de celui qui s engage soit sans quivoque et ne cor responde pas un comportement utilis dans le cours normal de l utilisation du site130 De fa on encore plus explicite et afin d viter tout risque il est possible de faire en sorte que le consentement se manifeste par le biais d une zone de saisie o l adh rent int grerait son nom ou tout autre identifiant permettant de symboliser son action 126 Supra Partie 1 par i notamment en ce qui a
158. A titre d exemple voir la loi su doise Loi relative au droit sur les images photographiques n 730 1960 283 Loi f d rale concernant le droit d auteur sur les uvres litt raires et artistiques et les droits voisins art 74 1 284 Ibid art 75 Si elle est r alis e dans un but commercial ce sera le propri taire de l entreprise Des dispositions sp ciales sont pr vues pour les photographies de personnes o des droits seront accord s celui ou celle qui a pass la commande et la personne photographi e O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 223 la prise de vue ou si la photographie a t publi e avant l expiration de ce d lai 30 ans apr s cette publication 85 En Norv ge le pho tographe pourra b n ficier d un droit connexe lorsque les images photographiques ne constitueront pas des uvres litt raires scien tifiques ou artistiques La personne qui r alise l image a le droit exclusif de reproduire celle ci et de la rendre accessible au public 86 La dur e de protection s tendra jusqu 15 ans apr s la mort du photographe 87 ou du moins jusqu 50 apr s sa r alisation288 3 2 6 Les droits des producteurs de bases de donn es La situation est aussi complexe en ce qui concerne les droits des producteurs de bases de donn es 5 Mentionnons que l ar ticle 2 5 de la Convention de Berne l article 10 2 de l Accord sur les ADPIC et l article 1705 1
159. ADA R glement modifiant les R gles sur les brevets r sum de l tude d impact de la r gle mentation Hull Office de la propri t intellectuelle du Canada 2001 47 OFFICE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE DU CANADA Le nouveau trait sur le droit des brevets b n ficiera aux investisseurs canadiens et tran gers fiche documentaire Hull Office de la propri t intellectuelle du Canada 2001 48 Nous vous r f rerons au site Internet de l Organisation mondiale de la sant pour de plus amples informations sur le sujet http www who int date d ac c s 20 f vrier 2003 Acc s aux m dicaments 151 3 1 2 1 D claration Universelle des Droits de l Homme labor e par la Commission des droits de l homme de l ONU et adopt e en 1948 la D claration Universelle des Droits de l Homme proclame l id al commun atteindre par tous les peuples et tou tes les nations Cette d claration constitue la premi re tentative d num rer et de formuler en termes universellement acceptables les droits et libert s fondamentaux de la personne Bien qu elle ne soit pas juridiquement contraignante stricto sensu la D claration a une valeur fondamentale dans la d finition d un ordre international plus labor Elle peut aussi tre constitutive de certaines nouvelles r gles de droit coutumier Selon l article 25 de la D claration Toute personne a droit un niveau de vie suffisant pour assurer sa sant
160. AS CHEBAT Cl mence PREFONTAINE Jacques LECAVALLIER et Jean Charles CHEBAT Lisibilit Intelligibilit de documents d information 1993 ling ugam ca disponible http www ling uqam ca sato publications bibliographie C3lisib htm 35 Cette question nous fait penser la notion de Plain English qui fut largement d velopp e dans la doctrine notamment dans le domaine de la consommation Voir Carl FELSENFELD et Alan SIEGEL Writing Contracts in Plain English St Paul Minn West 1981 Jeffrey DAVIS Protecting Consumers from Overdisclosure and Gobbledygook an Empirical Look at the Simplification of Consumer Credit Contracts 1977 63 Virginia Law Review 841 Robert C DICK Plain English in Legal Drafting 1980 18 Alberta Law Review 509 Carl FELSENFELD The Plain English Movement in the United Sta tes 1981 6 Canadian Business Law Journal 408 David M LAPRAIRIE Note Taking the Plain Language Movement too far The Michigan Legisla ture s Unnecessary Application of the Plain Language Doctrine to Consumer Contracts 2000 45 Wayne Law Review 1927 1952 Voir aussi Melvin A EISENBERG The Limits of Cognition and the Limits of Contract 1995 47 Stanford Law Review 211 Melvin A EISENBERG Text Anxiety 1986 59 Southern California Law Review 305 36 Judee K BURGOON Joseph A BONITO Artemio RAMIREZ Norah E DUN BAR Karadeen KAM et Jenna FISCHER Testing the Interactivity Prin
161. Ceci tant dit si la fonction utilitaire d un objet est brevet e il est n anmoins possible d obtenir un enregistrement de dessin industriel en ce qui a trait aux caract ristiques visuelles de l objet 2 1 4 Le crit re de l originalit Tel qu on peut le constater des dispositions de la Loi et de la jurisprudence le crit re de l originalit d un dessin industriel constitue un int ressant m lange de notions de droit des brevets et de droit des marques de commerce Tout d abord ce crit re est lui m me saveur de brevet tandis que le test de la m moire impar faite labor par la jurisprudence pour sa mise en application a des r sonances de droit des marques de commerce En effet l alin a 4 1 b de la Loi pr voit qu aucune personne autre que le premier propri tairel0 ne doit avoir fait emploi du dessin au moment o le premier propri taire en a fait le choix Par ailleurs le paragraphe 6 1 de la Loi interdit galement l enregis trement d un dessin qui est identique ou qui porte confusion avec un dessin d j enregistr De plus tel qu il a t d cid par la Commission dans l affaire Re Industrial Design Application No 1997 038 112 l originalit peut s appr cier en regard de dessins non enregistr s 13 et ce en raison du paragraphe 7 3 de la Loi 9 Dans l affaire Re LTI Corp Industrial Design Application 1998 2466 2003 25 C P R 256 Comm d app des brevets p 259 26
162. Dans des situations d urgence nationale ou d autres circonstances d extr me urgence le d tenteur du droit en sera n anmoins avis aussit t qu il sera rai sonnablement possible En cas d utilisation publique des fins non commerciales lorsque les pouvoirs publics ou l entreprise contractante sans faire de recherche de brevet savent ou ont des raisons d montrables de savoir qu un brevet valide est ou sera utilis par les pouvoirs publics ou pour leur compte le d tenteur du droit en sera avis dans les moindres d lais 79 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT loc cit note 67 p 4 162 Les Cahiers de propri t intellectuelle c la port e et la dur e d une telle utilisation seront limi t es aux fins auxquelles celle ci a t autoris e d une telle utilisation sera non exclusive e une telle utilisation sera incessible sauf avec la par tie de l entreprise ou du fonds de commerce qui en a la jouissance f toute utilisation de ce genre sera autoris e principale ment pour l approvisionnement du march int rieur du Membre qui a autoris cette utilisation h le d tenteur du droit recevra une r mun ration ad quate selon le cas d esp ce compte tenu de la valeur co nomique de l autorisation i la validit juridique de toute d cision concernant l auto risation d une telle utilisation pourra faire l objet d une r vision judiciaire ou autre r vision ind pe
163. Doha 2002 24 Economic and Political Weekly 2278 2279 94 Le statut juridique exact de la D claration de Doha reste controvers m me si on soutient que la D claration doit tre consid r e comme une simple d claration d intention elle constitue du soft law voire m me la codification d une coutume de droit international Voir ce sujet J T GATHII loc cit note 73 p 314 316 95 C M CORREA op cit note 88 p 47 Acc s aux m dicaments 167 entrainer des effets similaires Le paragraphe 5 en particulier cr e un pr c dent qui lie Organe de r glement des diff rends La D cla ration peut galement tre consid r e comme un accord ult rieur entre les Membres pour l interpr tation de l Accord sur les ADPIC en vertu de l article 31 3a de la Convention de Vienne sur le droit des trait s6 Il importe de mentionner que la D claration de Doha n in troduit essentiellement rien de nouveau au d bat portant sur l acc s aux m dicaments Elle renforce toutefois la position des pays qui veulent profiter de la flexibilit existant dans l Accord sur les ADPIC et elle confirme la l galit des mesures visant maximiser la flexi bilit pr conis e dans l accord original 7 La D claration consacre aussi le droit des tats membres de recourir aux techniques d im portation parall le et de licences obligatoires pour assurer le droit la sant de leurs populations Finalement le paragrap
164. Droit d auteur sur les objets autres que les uvres un droit propre est attribu au film ind pendamment de toute uvre dramatique laquelle il peut tre li La loi utilise l expres sion film cin matographique Cinematograph film means the aggregate of the visual images embodied in an article or thing so as to be capable by the use of the article or thing a of being shown as a moving picture or b of being embodied in another article or thing by the use of which it can be so shown and includes the aggregate of the sounds embodied in a sound track associated with such visual images236 Le producteur est seul titulaire initial des droits ce titre sur le film 37 La loi lui accorde le droit exclusif d accomplir l un ou l autre des actes suivants 1 faire une copie du film 2 faire en sorte que le film s il consiste en des images visuelles soit vu en public ou s il consiste en des sons soit entendu en public 3 radiodiffuser le film 4 faire en sorte que le film soit transmis aux abonn s d un service de diffusion238 Le producteur doit tre r sident ou citoyen australien ou une personne morale incorpor e sous la loi du Commonwealth ou d un Etat pour toute la p riode ou une partie substantielle du temps pendant lequel le film a t fait De plus le film doit tre fait en Australie et si le film est paru la premi re parution doit avoir lieu en Australie239 Le droit d auteur subsiste
165. En g n ral le m dica ment g n rique sera galement approuv par les autorit s plus rapidement pour sa mise en march que le m dicament innova teur33 2 3 2 L impact de la pharmacog nomique sur le prix des m dicaments Bien que certains auteurs avancent qu une meilleure efficacit dans le d veloppement des m dicaments g n r s par la PGx pour rait susciter des conomies consid rables pour les diff rents interve nants34 plusieurs autres soulignent plut t que le d veloppement de m dicaments personnalis s implique une fragmentation du march pouvant provoquer une hausse de prix g n ralis e des m dicaments Le d veloppement de m dicaments PGx demandera galement de larges investissements financiers de la part des compagnies pharma ceutiques pour cr er des installations techniques co teuses De tels investissements devront tre compens s par une augmentation du prix des m dicaments35 La PGx entra nera galement de nouveaux co ts pour les m dicaments ces co ts tant li s la construction de profils PGx individualis s ainsi qu aux services d chantillonnage d analyse et de surveillance de l information g n tique 32 MARK A ROTHSTEIN Pharmacogenomics Social Ethical and Clinical Dimen sions New Jersey John Wiley amp Sons Inc 2003 p 84 85 33 WORLD TRADE ORGANIZATION WTO Canada Patent Protection of Phar maceutical Products Gen ve 2000 p 6 http www wto org engli
166. IC car il tablis sait une discrimination entre les produits locaux et les importations Quant au gouvernement br silien il soutenait que l article 68 de sa loi tait une sauvegarde ne pouvant tre invoqu e qu en cas d abus de droit ou d abus de pouvoir conomique du brevet et tait donc conforme l article 30 de l Accord sur les ADPIC121 Cet article 68 contest de la loi br silienne se lit comme suit 68 A patentee will be subject to having its patent compulsorily licensed if he exercises rights resulting therefrom in an abusive manner or by means of abuse of economic power proven under the terms of the law by an administrative or court decision 1 The following may also result in a compulsory license 120 INTELLECTUAL PROPERTY LAW 1997 UNITED STATES TRADE REPRE SENTATIVE USTR 2001 Special 301 Report Washington D C 2001 http www ustr gov enforcement special pdf date d acc s 1 ao t 2003 121 Accord sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce pr cit note 1 art 30 Les Membres pourront pr voir des exceptions limit es aux droits exclusifs conf r s par un brevet condition que celles ci ne portent pas atteinte de mani re injustifi e l exploitation normale du brevet ni ne causent un pr judice injustifi aux int r ts l gitimes du titulaire du brevet compte tenu des int r ts l gitimes des tiers Acc s aux m dicaments 175
167. Inc loc cit note 21 28 E F Jonhson Co c Uniden Corp of America 623 F Supp 1485 D C Minn 1985 Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 243 donc sa copie Cette question fut abord e quelques mois d inter valle sous l angle du fair use dans deux d cisions Dans l affaire Atari Games Corp c Nintendo of America Inc 9 la soci t Nintendo arguait une violation de son copyright sur son 10 NES un pro gramme encastr dans le disque dur de sa console et qui traitait les informations contenues dans les cartouches de jeu Elle s assurait ainsi que les concurrents ne commercialiseraient pas de jeux com patibles avec la console sans lui avoir pr alablement pay une licence Atari all guant faussement qu il tait poursuivi en justice et n utiliserait la copie du code de Nintendo que pour les fins de sa d fense en obtint un exemplaire du Bureau du droit d auteur am ricain Compte tenu de ce comportement frauduleux la cour refusa d accueillir les arguments d Atari fond s sur lusage qui table N anmoins elle note que les tribunaux doivent adapter lex ception de l usage quitable aux innovations technologiques30 Un individu ne peut observer encore moins comprendre un logiciel sans une op ration d ing nierie inverse L ing nierie inverse effectu e pour d couvrir l id e non prot g e du programme d ordinateur est donc consid r e comme une utilisation
168. LEGER ROBIC RICHARD wwyw robic ca ROBIC DEPUIS 1892 AGENTS BREVETS ET MARQUES Nos fen tres grandes ouvertes sur le monde des affaires i Ea N Propri t intellectuelle ae Droit des affaires Technologies de l information Litiges ij N WR ALES 55 rue Saint Jacques Montr al t l 514 987 6242 Au del du droit des id es Droit de la propri t intellectuelle et des nouvelles technologies TL B langer Sauv S AGENTS DE MARQUES DE COMMERCE www belangersauve com MONTR AL LONGUEUIL e TROIS RIVIERES JOLIETTE 16 1 PROPRI T INTELLECTUELLE DITIONS YVON BLAIS UNE SOCI T THOMSON CONDITIONS DE PUBLICATION Toute personne int ress e 4 soumettre un article au Comit de r daction doit en faire parvenir la version d finitive sur support papier ou lectronique avec ses coordonn es au r dacteur en chef au moins 60 jours avant la date de parution l adresse suivante Cahiers de propri t intellectuelle R dacteur en chef 430 rue Saint Pierre Montr al Qu bec H2Y 2M5 Courriel carl robic com L article doit porter sur un sujet int ressant les droits de propri t intellec tuelle ou une question de droit s appliquant de tels droits Les articles de doctrine ne doivent pas d passer 50 pages dactylographi es sans les notes les textes rela tifs des commentaires d arr ts de l informati
169. LUCAS supra note 92 p 73 79 108 110 et 154 159 296 Voir A KEREVER Protection par le droit d auteur ou protection sui gene ris dans Banques de donn es et droit d auteur Colloque organis par l Institut de recherche europ enne internationale Henri Desbois IRPI et l Universit de Paris Dauphine Paris 27 novembre 1986 Paris Librairies Techniques 1987 p 71 297 Code de la propri t intellectuelle art L 341 1 298 Ibid art L 342 1 299 Ibid art L 342 5 300 T M COOK The Final Version of the EC Database Directive A Model for the Rest of the World 1996 61 Copyright World 24 p 27 801 C GARRIGUES Databases A Subject matter for Copyright or for a Neigh bouring Rights Regime 1997 1 E I P R 3 Mme Garrigues apporte notam ment que ni les bases de donn es ni les productions prot g es par des droits voisins ne sont en principe le r sultat de la cr ation intellectuelle de l auteur que toutes deux requi rent certains arrangements organisationnels pour leur production et que dans les deux cas le sujet prot g est la personne en charge de tous les arrangements n cessaires la production O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 225 qualifie le choix du l gislateur francais de discutable et affirme que m me si la Directive europ enne ne le dit pas il s agit en r alit d un droit voisin302 D ailleurs l Allemagne qui a transpos
170. MC soutien nent que pr alablement l utilisation de cette exception le gouvernement du pays concern doit d clarer publiquement l urgence nationale Cependant une telle condition ne semble pas s imposer la lecture de l article 31 83 Infra partie 2b iii 164 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 2 2 3 Dispositions transitoires L Accord sur les ADPIC pr voit certaines p riodes de transition afin de permettre aux pays moins favoris s d adapter leur l gislation et leurs pratiques nationales aux dispositions de l Accord La majo rit des pays en d veloppement ont eu jusqu l an 2000 pour se conformer l Accord sur les ADPIC Les pays qui n ont pas eu de syst me de brevets avant de devenir membres de l OMC ont un d lai additionnel jusqu en 2005 pour appliquer l Accord84 Les pays les moins avanc s ont jusqu en 2006 pour s y conformer D apr s Keith Rockwell porte parole de POMC l Accord sur les ADPIC permet un compromis raisonnable entre les int r ts du secteur priv d assurer la protection des m dicaments brevet s et l int r t des gouvernements prot ger la sant publique de leurs citoyens 86 Cependant nous pouvons nous permettre de question ner la valeur de ce type de compromis critiqu par les organismes humanitaires qui y voient le c t obscur de la globalisation 87 et par les compagnies pharmaceutiques qui l estiment trop vague et y voient t
171. Manchester City Council 1978 2 All E R 583 586 C A To my mind it is a mistake to think that all contracts can be analysed into the form of offer and acceptance as I understand the law there is no need to look for a strict offer and acceptance You should look at the correspondence as a whole and at the conduct of the parties and see therefrom whether the parties have come to an agreement on everything that was material If by their correspondence and their conduct you can see an agreement on all material terms which was intended thenceforward to be binding then there is a binding contract in law even though all the formalities have not been gone through Dans le m me sens le juge Rand de la Cour supr me du Canada Dawson c Helicopter Exploration Co 1955 R C S 868 874 875 estimait La couleur du consentement lectronique 97 N anmoins l incertitude est peu appr ci e en droit et en com merce et la signature pr sente l avantage de la simplicit de l habi tude La signature est un comportement socialement appr ci La rigueur est donc a conseiller ce qui est d autant plus vrai dans un contexte lectronique ot la mat rialit physique a disparu 44 Aussi face aux changements d coulant de l av nement des nouvelles technologies il a fallu repenser le concept de signature Comment la d finir Est elle reli e un support en particulier A cette derni re question la r ponse est n cessai
172. Non exploitation of the subject matter or the patent in the ter ritory of Brazil by lack of manufacture or incomplete manu facture of the product or furthermore by lack of complete use of a patented process except in the case of non exploitation due to economic unfeasibility when importation will be permitted or Commercialization that does not meet the market needs leal 3 In the case that a compulsory license is granted due to abuse of economic power a period of time limited to that provided for in article 74 will be guaranteed to a licensee proposing to manufacture locally to proceed with importation of the subject matter of the license provided it has been placed on the market directly by the patentee or with his consent 4 In the case of importation for exploitation of a patent and in the case of importation provided for in the preceding para graph the importation by third parties of a product manufac tured according to a process or product patent will equally be allowed provided it has been placed on the market directly by the patentee or with his consent 5 A compulsory license to which 1 refers may only be reques ted after 3 three years form grant date Les italiques sont n tres Il est int ressant de noter que l article 71 de la loi br silienne permettant d octroyer des licences obligatoires en cas d urgence nationale ou pour l int r t public n avait pas t attaqu par le gouvernement a
173. Pour l application du paragraphe 1 le vendeur est r put avoir fourni par crit l acheteur les renseignements prescrits s il a les a envoy s l adresse lectronique que l acheteur lui a donn e a cette fin b les a mis sur Internet de telle sorte que l acheteur i y ait acc d avant de conclure la convention ii puisse les conserver et les imprimer An Act to Amend The Consumer Protection Act Saskatchewan 2002 ch 16 disponible a http www qp gov sk ca documents english Chapters 2002 chap 16 pdf art 75 5 75 9 dans une section s intitulant Internet Sale Contract et qui dispose 75 52 1 Before entering into an Internet sales contract with a consumer a supplier must a disclose to the consumer the information pres cribed for the purposes of this section and b provide to the consumer an express opportunity i to accept or decline the Internet sales contract and ii to correct errors immediately before entering into the Internet sales contract 2 A supplier is considered to have disclosed to the consumer the information prescribed pursuant to clause 1 a if the information is a prominently displayed in a clear and comprehensible manner and b made accessible in a manner that ensures that the consumer i has accessed the information and ii is able to retain and print the information 124 Ibid 125 In re RealNetworks pr cit note 113 Rudder c Microsoft pr cit note 8
174. TIE II dicte les normes minimales concernant l existence la port e et l exercice des droits de PI qui doivent tre rencontr es dans chacun des pays membres de l OMC e la PARTIE III nonce les normes minimales concernant les moyens de faire respecter les droits de PI que doivent rencontrer tous les pays membres de l OMC e la PARTIE IV dicte certains principes de base qui doivent tre respect s par les pays membres de POMC relativement au proces sus d acquisition et au maintien des droits de PI sur leur territoire respectif ainsi qu aux proc dures inter partes qui s y rapportent L encadrement international du droit 43 e la PARTIE V traite de la pr vention et du r glement des diff rends au niveau multilat ral e la PARTIE VI traite des dispositions transitoires et e la PARTIE VII contient des dispositions relatives au Conseil des ADPIC et application de l Accord L Accord sur les ADPIC fait donc un tour complet des normes de droit substantif de base relatives a la protection de la PI qui doivent tre adopt es par tous les Etats membres de POMC afin d en assu rer une protection ad quate et relativement harmonis e Il assure galement l application de ces normes de base dans tous les Etats membres de POMC Cet accord ne met toutefois pas en place de sys t me international de protection semblable aux syst mes de Madrid de Lisbonne ou de La Haye Il s agit donc essentiellement d une convention
175. a t express ment actionn 07 La r ponse cette derni re fa on de contracter para t donc plus limpide et beaucoup moins al atoire Une chose est s re il est difficile de consid rer que ces d ci sions phares puissent elles seules d gager des principes de base eu gard l importance de la situation qui les caract rise Il importe donc d aller plus loin dans la recherche de crit res Mais ceci demande au pr alable une analyse extra juridique de ce qu est le clic 2 2 1 2 R alit communicationnelle du wrap Pourtant il est difficile de ne pas tenir compte de la r alit que ces ph nom nes le clic et le lien hypertexte constituent En effet il importe de consid rer certains l ments qui nuisent aux fonctions qu ils sont cens s remplir savoir en l occurrence la manifestation de volont D abord et si l on tudie particuli rement le cas du clic ce proc d est banal trop banal et il appara t clairement que le cli queur appuie sur un ic ne ou un bandeau sans toujours avoir l esprit que son acte est susceptible de cons quences juridiques108 Il est donc facile pour linternaute de cliquer de fa on compul sive d autant plus qu il aura effectu le m me geste pour simple ment ouvrir son ordinateur Ensuite ce comportement demande tre socialement et psychologiquement appr hend ce qui n est pas encore le cas semble t il Plut t que de s associer un
176. a Directive 91 250 CEE du Conseil du 14 mai 1991 concernant la protection juridique des programmes d ordinateur J O C E n L 122 17 mai 1991 n est pas un droit d auteur au sens traditionnel mais bien un droit sp cifique aux logiciels sp cial c est dire un droit voisin Voir L GUIBAULT La protection intellectuelle et les nouvelles technologies la recherche de la clef de l innovation M moire Universit de Montr al 1994 p 42 43 qui r f re aux opinions de Hugenholtz et de Wenzel J H REICHMAN Computer Programs As Applied Scientific Know How Implications of Copyright Protection for Commercialized University Research 1989 42 Vanderbilt L R 639 228 Les Cahiers de propri t intellectuelle que cessionnaires du droit d auteur des topographies des semi conducteurs a titre de droit voisin de nature industrielle les logi ciels et les bases de donn es lorsqu ils ne remplissent pas la condition d originalit C est a dire tous les biens de nature industrielle issus d investissements dont la rentabilit et l exploitation paisible exigent une certaine protection par des droits incorporels316 Se r f rant la th orie g n rale du droit la prestation M Louis Van Bunnen soutient que d autres prestations d autres productions de l esprit qui ne rel vent pas du droit d auteur ou d un secteur d j organis de la propri t intellectuelle pourraient aussi b n ficie
177. a Haye va plus loin que le Syst me PCT en ce qu il permet non seulement de faire le d p t international mais galement d obtenir l enregistrement international d un dessin industriel aupr s d un Bureau international dont les activit s sont galement prises en L encadrement international du droit 19 charge par l OMPI Le d posant naura donc pr senter qu une seule demande dans une seule langue et ne payer qu une seule s rie de taxes Par la suite cet enregistrement international produira ses effets dans chacun des tats contractants d sign s sous r serve du refus possible par certains de ceux ci de le reconna tre tant donn cette possibilit de refus le d posant n est toutefois pas enti re ment lib r de toute obligation de poursuivre certaines d marches devant les autorit s des Etats dans lesquels il souhaite obtenir une protection Tout comme c est le cas pour le Syst me de Madrid le Syst me de La Haye est pr sentement gouvern par deux corpus de r gles qui s appliquent simultan ment celui de l Acte de Londres de 1934 ci apr s l Acte de 1934 et celui de l Acte de La Haye de 1960 ci apr s l Acte de 1960 Les deux actes sont n anmoins r gis par un R glement d ex cution conjoint17 Pour compliquer les choses un nouvel acte modifiant l Ar rangement de La Haye a galement t adopt Gen ve en juillet 1999 mais n est toutefois pas encore en vigue
178. a musique des images ou autres l ments potentiellement repr sentables c est dire toutes les formes d ceuvres et la fixer sur un support num rique La num risation d une ceuvre met en cause des droits de production de reproduction et de fixation O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 227 voisin 4 la personne qui fixe la premi re une ceuvre sur support num rique en plus de celui accord au producteur de bases de donn es a t soulev e313 Il semble que la suggestion wait somme toute t formul e que dans ce pays Il ne faudrait toutefois pas non plus attribuer un droit connexe a toute production ind pendamment de la nature du contenu texte son image et de son format num rique ou non Ce serait repousser trop loin les fronti res de la propri t intellectuelle314 Suite la reconnaissance de plusieurs droits connexes nous devons r fl chir sur l ad quation de ces droits entre autres dans le contexte num rique Nous croyons qu il faille n anmoins consid rer de facon positive le fait que le champ des droits connexes se soit norm ment largi avec le progr s technique des derni res d cennies La technologie a su apporter des moyens de diffusion des ceuvres sans pr c dent Quelques personnes ou objets suppl mentaires ont pouss le raisonnement savoir s il y avait potentiellement lieu a l attri bution de droits connexes Ce fut le cas des dite
179. ad der Nederlanden juridiction supr me des Pays Bas Cette juridiction se trouvait face un probl me d interpr tation des r gles de droit interne au regard notamment de la Directive du 21 d cembre 1988 rapprochant les l gislations des Etats membres de l Union Europ enne sur les marques Elle a donc pr sent la Cour de Justice des Communaut s Europ ennes par ordonnance du 23 f vrier 2001 les quatre questions pr judicielles ci apr s nonc es 3 Les questions pr judicielles pos es la Cour de Justice des Communaut s Europ ennes CJCE 3 1 Premi re question Une simple couleur sp cifique reproduite en tant que telle ou d sign e par un code international est elle susceptible de pr senter pour certains produits et services un caract re distinctif au sens de l alin a 3 1 b de la Directive 3 2 Deuxi me question En cas de r ponse affirmative la premi re question le fait que l enregistrement soit demand pour un nombre important ou restreint de produits ou services a t il une incidence sur l appr ciation du caract re distinctif du signe 3 3 Troisi me question Pour appr cier le caract re distinctif d une couleur d termin e est il n cessaire d examiner s il existe un int r t g n ral justifiant que cette couleur reste la disposition de tous comme c est le cas des signes qui d signent une provenance g ographique Les conditions de la protection d une couleur
180. aire avec un tat li par les deux actes alors le d p t et l enregistrement obtenu seront r gis par les deux actes En cas de chevauchement complet c est l Acte de 1960 qui devra trouver application art 31 de l Acte de 1960 Il semble que la majorit des d p ts internationaux soient maintenant faits en vertu de l Acte de 1960 Il n y a d ailleurs plus que 5 tats sur 30 n tre li s que par l Acte de 1934 Nous nous concentrerons donc ici principalement sur la proc dure pr vue par l Acte de 1960 i Proc dure de d p t et d enregistrement La grande distinction entre le Syst me de La Haye et les Syst mes de Madrid et Lisbonne r side dans le fait qu un d p t international peut tre effectu sans que n ait tre pr alablement effectu un d p t ou obtenu un enregistrement national quelconque Le d p t international pourra tre effectu directement au Bureau international ou encore par l interm diaire de l adminis tration nationale d un tat contractant si la l gislation nationale le permet ou l exige art 4 1 de l Acte de 1960 Le d p t international devra comprendre une demande une ou plusieurs photographies ou toutes autres repr sentations graphiques du dessin ou mod le et tre accompagn des taxes prescrites par 5 1 de l Acte de 1960 La demande devra tre tablie selon le formulaire type pr vu cette fin r gle 8 du R glement et comporter tous les l
181. aire technique et informatique et Internet l adresse http perso wana doo fr philippe decayeux dico h html Le hacker y est d fini comme avant tout un programmeur informatique Bidouilleur et curieux le hacker n a qu un seul but faire voluer ses connaissances et celles des autres Le contraire d un hacker c est le Pirate A ne pas confondre avec Cracker Le hacker n a pas d intention malveillante c est un sp cialiste un expert en syst mes infor matique et r seau et en principe tout ce qui touche de pr s ou de loin aux couches IP Ce surdou en informatique est un enfant terrible des syst mes technologies et langages de l info et du net Il est ensuite instructif de com parer cette d finition avec celle propos e par Richard Stallman sur son site http www gnu org enu thegnuproject fr html L utilisation du mot hacker dans le sens de qui viole des syst mes de s curit est un amalgame instill par les mass media Nous autres hackers refusons de reconna tre ce sens et continuons d utiliser ce mot dans le sens qui aime programmer et appr cie de le faire de mani re astucieuse et intelligente 238 Les Cahiers de propri t intellectuelle est diam tralement oppos e au monopole des grandes entreprises produisant et distribuant des logiciels La meilleure illustration de cette lutte est sans doute le conflit qui oppose la soci t Linux celle de Microsoft Bill Gates furieux quali
182. ait fait des b n fices importants avec ce nouveau produit au d triment de l auteur initial qui avait d pens des sommes consid rables pour r aliser ce produit et entendait prot ger sa mise au moyen du contrat 83 Robert W GOMULKIEWICZ The License Is the Product Comments on the Promise of Article 2B for Software and Information Licensing 1998 13 Berkeley Technology Law Journal 871 902 903 82 Les Cahiers de propri t intellectuelle de crit res de reconnaissance de cette validit 84 Plus pr cis ment nous n avons pas t totalement conquis par les propos de la cour qui tente de d montrer que le fait que les clauses en cause taient l int rieur de la bo te et non sur la couverture elle m me et donc pas imm diatement accessibles l adh rent n est pas un l ment d terminant Globalement la motivation employ e tourne autour de l usage des pratiques de ce qui se fait d ja85 Deux motivations particuli res m ritent d tre discut es plus avant Tout d abord la comparaison avec les contrats d assurances6 o effectivement la protection peut avoir lieu avant qu il y ait eu une acceptation formelle de l assur ne nous appara t pas pertinente dans la mesure o l on cherche dans ce cas particulier offrir la partie faible l assur une protection le plus rapidement possible Ce rapport de force cet l ment factuel et la consid ration d ordre public qui apparaissent
183. al intends to authenticate the instrument as his act Cette id e est d ailleurs consacr e par la juris prudence Meek c Briggs 1920 86 S 271 In Re Romaniw s will 1937 296 N Y Supp 925 Marks c Walter G McCarty Corp 1949 205 P 2d 1025 Radke La couleur du consentement lectronique 107 au m me besoin de coller a la r alit sociale La flexibilit de nos tri bunaux est somme toute rassurante et ce en d pit des cons quences que cela peut avoir quant la pr visibilit juridique Il y a donc une interf rence vidente entre la perception sociale que l on a d une technologie et sa compr hension juridique Une institution juridique comme la signature n est donc pas d tach e de son support dans la mesure o ledit support est socialement appr hend R alit juridique Pourtant quelle que soit la compr hension que l on privil gie le concept de neutralit technologique appara t d sormais dans plu sieurs lois nationales C est notamment le cas au Qu bec o la nouvelle Section 6 du Chapitre premier du Titre 2 du Livre 7 du Code civil du Qu bec s intitule d sormais Des supports de l crit et de la neutralit technologique au lieu et place des anciennes Inscriptions informatis es 181 Ce seul intitul semble en effet lais ser croire que la neutralit technologique n est pas seulement une fa on de r diger les lois mais bien un principe juridique substantiel une fiction Dans
184. ales des tats qui y sont parties S ils facilitent et simplifient l enregistrement des droits l chelle internationale 58 Les Cahiers de propri t intellectuelle ces syst mes n op rent toutefois pas une v ritable harmonisation des r gimes de protection disponibles Nous avons vu que jusqu a maintenant ces syst mes n ont d ailleurs g n ralement rencontr qu un succ s tr s mitig De son c t le syst me PCT fait un peu bande part Il se distingue des autres syst mes d enregistrement international tu di s en ce qu il ne permet pas l obtention d un enregistrement inter national mais ne fait qu accompagner les d posants jusqu aux portes des diff rents offices nationaux ou r gionaux responsables de la d livrance des brevets29 Toutefois le syst me PCT comporte des avantages qui peuvent tre tr s appr ciables pour les d posants C est d ailleurs le syst me de d p t international qui a rencontr le plus de succ s jusqu maintenant Lorsqu il aura t compl t par l adoption du Trait de POMPI sur le droit des brevets ce syst me op rera une importante harmonisation de toute la proc dure d ob tention de brevets l chelle internationale Enfin nous avons vu qu un certain nombre de conventions internationales dites de classification toutes sensiblement orga nis es et structur es de fa on similaire permettent l adoption de normes qui facilitent beauco
185. algr le fait que certains l gislateurs aient accord un droit d auteur aux auxiliaires de la cr ation et non un droit voisin ou droit connexe afin de bien diviser les deux groupes il faut comprendre qu il s agit l plut t d une diff rence dans la forme de la protection En d autres mots c est un droit d auteur sp cial non pleinement conforme aux r gles classiques et g n ralement soumis des mesures d rogatoires dans la loi Les pays en question ont pr f r prot ger par le droit d auteur tant les prestations des auteurs que celles des auxiliaires de la cr ation au lieu de cr er un cart entre les deux Par soucis d exactitude pr cisons que bien que nous les pr sentions comme des droits connexes certains droits ne sont pas n cessairement consid r s comme tels par les r gimes tudi s De plus bien que cela ne refl te pas la juste r alit nous devrons g n ralement traduire le terme copyright par droit d auteur comme le font les traducteurs l gislatifs129 128 Ils agit principalement des pays ayant adopt un syst me de copyright comme le Canada les Etats Unis le Royaume Uni l Australie 129 Suite la r forme de la loi canadienne le professeur Ysolde Gendreau affirmait au sujet du choix terminologique du l gislateur canadien Certes l appellation droit d auteur plut t que celle de droits voisins a de quoi choquer les tenants de la conception continentale de droit d
186. alyse de la Cour Art ant rieur Enregistrement Chaise du d fendeur n 905 851 du Demandeur Bien qu il ne s agissait l que d une d cision interlocutoire o la question de la contrefa on n a pas t d battue au fond mais uniquement pour d terminer si le demandeur avait tabli pre mi re vue qu il y avait contrefa on la Cour d appel d Angleterre a mentionn ce qui suit au sujet de l application du test pour d ter miner la contrefa on Notre t che est de regarder ces deux chaises d observer leurs similarit s et leurs diff rences de les voir ensemble et s pa r ment et de nous rappeler qu ultimement la question savoir si le dessin de la chaise du d fendeur est substantiellement 38 1974 R P C 429 C A Angl 270 Les Cahiers de propri t intellectuelle diff rent de celui du demandeur doit tenir compte des dessins dans leur ensemble vus par un consommateur quoique nous ne sommes pas d avis que le regard du consommateur ait un impact sur notre d cision dans ce cas ci 39 La Cour en est arriv e 4 la conclusion qu il n y avait pas a premi re vue contrefacon compte tenu des nombreuses diff rences que la chaise du d fendeur pr sentait par rapport au dessin enregis tr du demandeur En effet la Cour a estim que la chaise du dessin enregistr se caract risait par sa quadrature sa droiture sa forme rebondie et son inclinaison vers lavant alors que la chaise
187. an international ne peut tre consid r e uniquement dans la perspective de la Conven tion de Rome si importante soit elle En cons quence l adh sion des tats la Convention de Rome doit toujours se faire en relation avec leur adh sion aux autres textes internationaux compl mentaires en la mati re Ensemble ces textes constituent une base relativement solide pour la protection des droits connexes tant au niveau inter national qu au niveau national Mais ces conventions ou autres textes internationaux ne constituent pas un droit supranational ils imposent simplement aux Etats contractants certaines obligations minimales qu ils sont tenus de remplir sur leur territoire Pour conna tre la protection r elle accord e aux titulaires de droits con nexes de chaque Etat il faut alors se r f rer aux diff rents textes adopt s sur le plan national La protection des droits connexes attribu e par les textes natio naux l image des textes internationaux est parfois qualifi e d in satisfaisante Notons que dans une certaine mesure la pratique contractuelle pourra compenser le retard ou l insuffisance des l gis lations car les droits connexes sont de fa on usuelle r gis par des contrats 23 Par ailleurs nous devons admettre que malgr des 323 M Adolf Dietz compare le droit d auteur moderne l image du carr magique o deux de ses c t s sont le droit d auteur et les droits voisins les deux autres
188. ant con 37 M STRASSER loc cit note 9 38 Ibid 39 Expression emprunt e Richard Stallman Voir http www gnu org gnu the gnuproject fr html Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 247 necter son vieil ordinateur avec son imprimante flambant neuve est mieux prot g par un logiciel libre que par une version pro pri taire 40 En effet si ordinateur n est pas format pour recon na tre un nouveau type d imprimante l acc s au code source devient indispensable a la r solution de ce probl me technique Le logiciel libre permet donc une adaptation chaque situation particuli re prot ge la libert d opter pour le mat riel informatique de son choix et contribue au maintien d une saine concurrence Le mouvement Open Source uvre ensuite dans l int r t co nomique du public Contrairement aux all gations des firmes propri taires et distributrices de programmes informatiques t le logiciel libre n an antirait pas de facto le march du logiciel La demande ne cesserait pas sous pr texte des possibilit s de copies libres Le d veloppement de diff rents mod les de distribution peut en effet g n rer un march important Au del de cette viabilit conomique le logiciel libre aiguiserait une saine concurrence et an antirait les monopoles artificiels accord s par le copyright L Open Source pr sente donc une alternative int ressante pour tout particulier t
189. ant la libert des id es et la stimulation de la cr ation Bien que la protection du logiciel par la propri t intellectuelle apparaisse artificielle du fait de son assimilation toute autre cr ation litt raire et artistique elle s appuie sur des principes solides visant la libert de la cr ation Les partisans affir ment pourtant que cette protection ne contribue pas suffisamment cette libert des id es et s av re donc inadapt e la nature technique du logiciel Mais une pire menace plane d j sur le logiciel et la libert de ses d veloppeurs le brevet Cette protection accorderait un mono pole sur des s quences enti res d algorithmes et an antirait en 252 Les Cahiers de propri t intellectuelle grande partie les possibilit s de d veloppement libre de logiciels Cette menace est pourtant d ja une r alit aux Etats Unis et au Japon et est au centre d un d bat passionn en Europe Cette protec tion par le brevet largement inspir e par des lobbys de grosses entreprises rel ve plus de la volont d assurer une rentabilit co nomique que du souci de prot ger la libert des id es Mais tout exc s appelle la r ponse d un r gulateur Reste choisir entre le monopole de Microsoft et son activit de lobbying et la communaut Open Source et son id ologie coop rative Vol 16 n 1 Enregistrements de dessins industriels un survol Daniel S Drapeau Ws Introduetion
190. ar la Convention de Rome les organisations de gestion collective d un tat adminis 316 A K R VER supra note 130 p 16 317 L V BUNNEN Les droits voisins du droit d auteur plaidoyer pour une th orie extensive 1986 Ing Cons 169 p 181 185 318 F GOTZEN Faut il l gif rer en mati re de droits voisins dans Les Journ es du droit d auteur Les droits voisins du droit d auteur Le droit d auteur dans l audiovisuel Les atteintes aux droits voisins et aux droits d auteur Actes du colloque organis l Universit Libre de Bruxelles par le Centre de droit priv et de droit conomique de la Facult de droit Bruxelles 11 et 12 d cembre 1987 Bruxelles Bruylant 1989 75 p 79 319 OMPI Gestion collective des droits d auteur et des droits voisins 1989 102 D A 327 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 229 trent les r pertoires trangers sur leur territoire national en vertu de contrats de repr sentation r ciproque et paient des redevances aux titulaires de droits trangers320 Enfin en ce qui a trait la vio lation des droits connexes et aux recours possibles ceux ci se retrou vent g n ralement dans des dispositions l gislatives communes avec les droits des auteurs proprement dits321 Par contre d autres lois r f rent des dispositions sp cifiques322 Les sanctions se r sument des recours civils injonction saisie dommages int r t
191. aradigme au niveau de la responsabilit des m decins et des pharmaciens e int r t du public m connaissance du public face la g n tique assimilation des tests PGx aux tests g n tiques pr dictifs crainte de la discrimination g n tique changement de paradigme au niveau du traitement des maladies de la r action la pr ven tion influence du public sur les normes r glementaires etc e impact de la diminution d envergure des essais cliniques possibi lit de discrimination manque d information sur les effets ind si rables impact de l utilisation off label des m dicaments PGx 15 Ce ph nom ne de fractionnement des march s sera discut dans la partie 1c ii 16 T PAEKMAN et S ARLINGTON Putting the code to work The promise of pharmacogenetics and pharmacogenomics 2001 2 Drug Discov World 35 17 Pour plus de d tails sur ces enjeux nous vous r f rons CONSORTIUM ON PHARMACOGENETICS op cit note 9 et C MOLDRUP loc cit note 12 142 Les Cahiers de propri t intellectuelle e co t et acc s aux m dicaments PGx acc s aux m dicaments PGx dans les pays industrialis s et en d veloppement pertinence de la PGx pour les pays en d veloppement partage des b n fices etc e conflits d int r t conflits entre chercheurs et compagnies phar maceutiques et d tournement de l thique vers la promotion de la PGx 2 2 Brevetabilit des SNPs The Patent Offic
192. araison des dessins c te c te Voici les dessins qui faisaient l objet de ce litige L art ant rieur Demande d enregistrement de Enregistrement n 75157 dessin industriel n 1996 0991 14 15 16 d un dessin d art ant rieur trouv sur l Internet tait la date laquelle la page web sur laquelle il apparaissait avait t modifi e pour la derni re fois La Com mission a pr cis que cette date pouvait tre v rifi e en employant l outil de recherche WAYBACKMACHINE qu on retrouve sur le site www archive org Ibid p 344 Sur ce point voir galement Re LTI Corp Industrial Design Application 1998 2466 supra note 9 p 261 263 1929 R C S 429 433 C S C 2000 5 C P R 4th 317 Comm d app des brevets Enregistrements de dessins industriels un survol 261 Nonobstant les similarit s substantielles des deux robinets le requ rant argumentait que les diff rences entre ceux ci taient clairement visibles lorsque les deux dessins taient superpos s La Commission a rejet cet argument et a plut t appliqu le test de la m moire imparfaite savoir l impression g n rale qui se d gage chez le consommateur qui a connaissance des deux dessins mais qui ne les compare pas c te c te Compte tenu du fait que les diff rences entre les deux dessins taient minimes la Commission a refus d enregistrer le dessin du requ rant et a mentionn que En regardant le dess
193. aris pour la protection de la propri t indus trielle38 Cette convention internationale une des premi res dans le domaine de la propri t intellectuelle est entr e en vigueur Paris en 1883 Elle a t ratifi e par 183 pays ce jour La Convention introduit un grand principe de base en mati re de droit international des brevets chaque tat membre doit traiter de fa on gale les demandes de brevets d pos es par ses nationaux et par les ressortissants de tout tat membre de l Union c est le principe du traitement national 3 Par ailleurs la Convention consacre galement l existence d un droit de priorit en mati re de brevets la suite d un d p t en r gles d une premi re demande dans l un des tats contractants De plus la Convention accorde une certaine protection au brevet contre le droit interne des membres la d livrance du brevet ne pourra tre refus e ni le brevet invalid en raison du fait que la vente du produit brevet ou obtenu par un proc d brevet est soumise des restrictions ou limitations r sultant de la l gislation nationale40 Malgr cette tendance la standardisation la Convention per met quand m me aux tats membres de conserver une grande latitude quant l tablissement des conditions de nullit du brevet et de sa dur e de vie normale4 Fait int ressant les tats membres auront le droit de recourir des mesures l gislatives permettant la c
194. arno est p riodiquement mise jour par un comit d experts sur le m me principe que les autres conventions de classification que nous avons d j tudi es pr c demment art 3 de l Arrangement La derni re r vision est en vigueur depuis le ler janvier 1999 Chacun des tats parties l Arrangement de Locarno applique la classification de Locarno que ce soit titre principal ou auxi liaire par 2 2 de Arrangement Les administrations de ces Etats doivent faire figurer dans les titres officiels de d p ts ou d enre gistrements de dessins ou de mod les industriels ainsi que dans les documents publi s les num ros des classes et des sous classes auxquelles appartiennent les produits auxquels les dessins enre gistr s seront appliqu s ou incorpor s par 2 3 de Arrangement En plus des 41 Etats qui sont parties Arrangement de Locarno plusieurs organisations internationales dont POMPI dans le cadre de l administration du Syst me de La Haye emploient actuellement la classification de Locarno 3 4 Relativement aux autres types de droits de propri t intellectuelle Certaines conventions internationales ont galement t adop t es afin de r pondre a des besoins sp cifiques Ces conventions ont pour objet d assurer que tous les Etats qui y sont parties offrent une protection minimale 4 certains types d actifs de PI qui ne seraient autrement pas convenablement ou compl tement couverts par l
195. arthy s Desk Encyclopedia of Intellectual Property Washington D C BNA Books 1991 p 291 et s M HENRY et al International Privacy Publi city and Personality Laws M HENRY d Londres Butterworths 2001 O GOODENOUGH The price of fame the development of the right of publicity in the United States 1992 2 E I P R 55 194 Les Cahiers de propri t intellectuelle Il est faux d affirmer que le droit des artistes interpr tes ou ex cutants est inexistant aux Etats Unis il proc de simplement d une approche diff rente Le droit am ricain laisse libre cours aux lois du march pour conf rer 4 chaque artiste un statut conforme a son poids conomique et social ce qui a pour effet de privil gier les stars puisque les droits sont proportionnels l exploitation de l interpr tation149 3 1 1 3 France En France l artiste interpr te ou ex cutant est d fini comme tant la personne qui repr sente chante r cite d clame joue ou ex cute de toute autre mani re une uvre litt raire ou artistique un num ro de vari t s de cirque ou de marionnettes 150 L inter pr tation ou l ex cution n a pas tre originale Cette condition est dans une certaine mesure plut t remplac e par l exclusion dans la loi des simples figurants et artistes de compl ment qui n ont qu un r le secondaire L artiste interpr te est titulaire d un droit moral proche de celui de l aut
196. at L ger Robic Richard Montr al Vivianne DE KINDER avocate Montr al Jean Nicolas DELAGE avocat secr taire tr sorier Brouillette Charpentier Fortin Montr al H l ne IORIO avocate Gowling Lafleur Henderson Montr al Stephan P GEORGIEV Agent de brevets Smart amp Biggar Montr al St phane GILKER avocat Fasken Martineau Montr al E Richard GOLD professeur Facult de droit Universit McGill Montr al Mistrale GOUDREAU professeur vice pr sidente Facult de droit droit civil Universit d Ottawa Ottawa Honorable Denis LEVESQUE Cour sup rieure du Qu bec Montr al Ejan MACKAAY professeur Facult de droit Universit de Montr al Montr al Stefan MARTIN avocat Fraser Milner Casgrain Montr al Annie ROBITAILLE avocate Bombardier inc Montr al Ian ROSE avocat Lavery De Billy Montr al Ghislain ROUSSEL pr sident Biblioth que nationale du Qu bec Montr al R dacteur en chef Laurent CARRIERE R dacteur en chef adjoint Stefan MARTIN Comit de r daction Georges AZZARIA professeur assistant Facult de droit Universit Laval Danielle BOUVET avocate Minist re de la Justice du Canada Claude BRUNET avocat Ogilvy Renault Montr al Laurent CARRIERE avocat L ger Robic Richard Montr al Vivianne DE KINDER avocate Montr al Jean Nicolas DELAGE avocat secr taire tr sorier Brouillette Charpentier Fortin Montr al H l ne IORIO
197. at je vous r pondrais Vert mais pas souvent 128 Les Cahiers de propri t intellectuelle consentement lectronique plein de revendication d affirmation et de prise en compte des petits des clients et des consommateurs Une couleur rouge galement utilis e pour soulever l attention qu il est n cessaire de porter un domaine neuf et source d innovations L esprit de ce travail est donc nettement influenc par cette seconde composante de sensibilisation de l utilisateur final Ceci am ne donc une sorte de paradoxe conceptuel qui se v rifie sur le plan contractuel en g n ral mais qui est encore plus juste sur le plan des contrats lectroniques en particulier savoir la volont est de moins en moins consid r e comme tant la force obligatoire des contrats272 Certes En revanche les formalit s qui doivent tre pens es pour r diger un contrat lectronique doivent notamment passer par une am lioration de la consid ration volon taire Le formalisme contractuel passe par le r veil de la volont son affirmation Longtemps oppos s le formalisme est en l occurrence le r v lateur du consensualisme L opposition est fictive la guerre des concepts est termin e Cette reconsid ration est d autant plus vraie que la technologie pourrait permettre une am lioration sensible de la prise de cons cience volontaire de l utilisation d applications multim dia la mise en place de proc d
198. ation des droits 49 D claration Universelle des Droits de L Homme 1948 50 Jacques Yvan MORIN Francis RIGALDIES Daniel TURP Droit Interna tional Public notes et documents 3 d tomes 1 amp 2 Montr al Les ditions Th mis 1997 p 671 j 51 Jean Maurice ARBOUR Droit International Public 3 d Cowansville Edi tions Yvon Blais 1997 p 39 152 Les Cahiers de propri t intellectuelle de l Homme aux plans conomique et social52 En cas de tension entre les droits de l inventeur et ceux de l ensemble de la soci t les trait s sur les droits de l Homme favorisent toujours l ensemble de la soci t 53 Les int r ts des inventeurs doivent par cons quent tre int gr s dans le cadre des droits fondamentaux Une illustration de la position qu occupe le droit des inventeurs dans le cadre des droits de l Homme peut tre trouv e dans le Pacte international relatif aux droits conomiques sociaux et culturels Dans le Pacte la reconnaissance des int r ts de l inventeur ne figure pas au m me rang de protection fondamentale que le droit la sant 54 ou le droit d tre l abri de la faim55 Ainsi selon l article 2 du Pacte Les pays en voie de d veloppement compte d ment tenu des droits de l homme et de leur conomie nationale peuvent d ter miner dans quelle mesure ils garantiront les droits conomi ques reconnus dans le pr sent Pacte des non ressortissants 3 1 2
199. audra que des efforts importants soient faits pour poursuivre l harmonisation du droit substantif applicable travers le monde La mise en uvre de l Accord sur les ADPIC sera certainement un premier pas significatif dans cette direction mais l tendue des discussions qui seront tenues suite la d claration de Doha d mon tre bien que la t che ne sera pas ais e En fait nous en sommes maintenant au stade o l imposition de certaines normes fondamen tales relatives la protection de la PI impose des r flexions de fond relativement aux justifications m me de la raison d tre des diff rents r gimes de protection des intangibles Comme cela est souvent le cas ce qui devait tre le point d arriv e pour plusieurs ne constitue donc en fait qu un nouveau point de d part Vol 16 n 1 La couleur du consentement lectronique Vincent Gautrais Introduction Consentement lectronique stricto sensu 2 1 Consentement lectronique et lisibilit 2 1 1 Principes g n raux face la r alit du consentement lectronique 2 1 2 Solutions propos es 2 2 Consentement lectronique et manifestation devolont 1 54 Boke hs Jura 2 2 1 R alit relative au wrap 2 2 1 1 R alit juridique du wrap l 2 Vincent Gautrais 2003 Avocat et professeur Facult de dr
200. avant le d but du proc s principal Par exemple l auteur rapporte qu ac tuellement les litiges en contrefa on en Californie ont une p riode d interrogatoire pr alable et de communication de preuve qui dure typiquement jusqu un an La Cour du District Nord de la Californie sugg re de proc der l audition Markman apr s 5 ou 6 mois d in terrogatoire pr alable et de communication de preuve Ceci permet trait d acqu rir suffisamment de preuve pour permettre un bon d bat sur l interpr tation des revendications sans toutefois donner le temps aux parties d accumuler de nombreux t moignages d experts redondants pour contredire les t moins experts de l autre partiels D autres auteurs ont critiqu la proc dure Markman au motif qu elle donne droit la Cour du Circuit f d rale d effectuer linter 10 D H BINNEY et T L MYRICKS Patent Claim Interpretation After Mark man How Have the Trial Courts Adapted 38 IDEA 155 161 11 Id 12 M R MALEK Markman Exposed Continuing Problems with Markman Hea rings 2002 7 J Tech L amp Pol y 195 13 Ibid 14 E J NORMAN Markman v Westview Instruments Inc The Supreme Court Narrows the Jury s Role in Patent Litigation 1997 48 Mercer L Rev 955 963 Un proc s s par sur l interpr tation des revendications 287 pr tation des revendications faite par le tribunal de premi re ins tance dans un proc s de novo
201. bli si la premi re publication a eu lieu en Australie193 La loi dicte que le droit d auteur sur un enregistrement sonore est moins de disposition contraire le droit exclusif d accomplir l un ou les actes suivants 1 produire une copie de l enregistrement 2 faire en sorte que l enregistrement soit entendu publiquement 3 radiodiffuser l enregistrement 4 participer une entente com merciale de location l gard de l enregistrement1 Par ailleurs lex cution publique d un enregistrement publi ne portera pas atteinte au droit d auteur sur cet enregistrement s il est vers une r mu n ration quitable au titulaire du droit1 5 Mentionnons que des modifications la loi en 1998 ont autoris l importation parall le de certains enregistrements sonores r alis s sans atteinte au droit d auteur dans un pays tranger par exemple l importation de dis ques compacts fabriqu s avec l autorisation du titulaire du droit d auteur Celles ci ont suscit de nombreuses critiques en Aus tralie156 Enfin la dur e pr vue pour le droit sur un enregistrement sonore est de 50 ans suivant la fin de l ann e o l enregistrement a t pour la premi re fois publi 197 En somme toutes les lois tudi es attribuent un droit sp cifique aux producteurs de phonogrammes dans le cadre de leur l gislation sur la propri t intellectuelle Les principaux droits de 191 Copyright Act 1968 art 1
202. brevets art 6 de la Convention ii distincte c est dire qu elle doit se distinguer nettement de toute autre vari t dont l existence tait notoirement connue la date de d p t art 7 de la Convention iii homog ne c est dire qu elle doit tre suffisamment uniforme dans ses carac t res pertinents ce qui n implique pas une uniformit absolue art 8 de la Convention et iv stable ce qui implique que ses caract ristiques pertinentes doivent rester inchang es suite des reproduc tions ou des multiplications successives art 9 de la Convention L encadrement international du droit 33 Si la vari t se r v le prot geable les droits pr vus a la Con vention pourront alors tre conf r s l obtenteur c est dire la personne qui aura cr ou d couvert et mis au point la nouvelle vari t son employeur ou toute personne qui il l aurait c d e d finition de obtenteur l article 1 de la Convention Ces droits lui seront accord s la suite du d p t d une demande en ce sens pr sent e l office responsable des obtentions v g tales de l tat membre de l UPOV de son choix par 10 1 de la Convention La Convention pr voit un syst me de priorit semblable celui de la Convention de Paris qui permettra l obtenteur de b n ficier d une date de d p t ant rieure art 11 de la Convention Il y est galement soulign que les protections conf
203. cal differences which make a particular term of the agreement more difficult to read than any other term no fine print The terms are set out in plain language absent words that are com monly referred to as legalese 93 Ibid Rudder admitted in cross examination on his affidavit that the entire agreement was readily viewable by using the scrolling function on the portion of the computer screen where the Membership Agreement was presented Moreo ver Rudder acknowledged that he scanned through part of the Agreement looking for costs that would be charged by MSN He further admitted that once he had found the provisions relating to costs he did not read the rest of the Agreement D ailleurs il est int ressant de voir dans Forrest c Verizon Communications 2002 805 A 2d 1007 1009 que l appelant est lui m me un avocat employ par le minist re de la Justice 94 2002 58 O R 3rd 299 galement disponible a http www dww com deci sions kanitz_v_rogers_cable_inc pdf 95 Notons seulement que certains syst mes de droit ont pris l initiative d inter dire de telles pratiques 4 moins qu une notification explicite ait t faite au consommateur dans la mesure o cela cr e un d s quilibre indu entre les parties En France voir l article R 132 2 al 2 du Code de la consommation cit dans la recommandation nE 03 01 de la Commission des clauses abusives relative aux contrats de fourniture d
204. ce d L effet des dispositions de l Accord sur les ADPIC qui se rapportent l puisement des droits de propri t intel lectuelle est de laisser chaque Membre la libert d tablir son propre r gime en ce qui concerne cet puisement sans contestation sous r serve des dispositions en mati re de traitement NPF et de traitement national des articles 3 et 4 Les opinions sur l impact r el de la D claration de Doha diver gent Selon certains auteurs la D claration de Doha constitue un pas majeur dans la qu te visant rendre l Accord sur les ADPIC mieux adapt aux besoins des pays en d veloppement D autres soulignent que la D claration ne parvient pas r gler les questions fondamentales portant sur l tendue de ce qui peut tre brevet ou sur la dur e des brevets dans le domaine de la sant 93 La D claration de Doha n est pas seulement un important document politique mais elle est aussi une d cision minist rielle entra nant des obligations juridiques pour les tats membres ainsi que pour POMC en particulier pour l Organe de r glement des diff rends et pour le Conseil des ADPIC La D claration de Doha ne constitue pas strictement parler une interpr tation au sens de l article IX 2 de l Accord de Marrakech 5 Cependant vu le contenu et le mode d adoption de la D claration de Doha cette derni re devrait 93 P CULLET Amended Patents Act and Access to Medicines After
205. ce des technologies dans d autres domai nes que le droit des contrats C est vrai notamment dans le domaine du droit d auteur o une succession de lois ou d amendements l gislatifs sont venus pallier substantiellement les sp cificit s que chaque nouvelle technologie apportait comme le c ble le t l graphe la radio la t l vision etc 194 La question pr vaut aussi dans le domaine de la protection des renseignements personnels voir Jean FRAYSSINET L internet et la protection des donn es personnelles Rapport g n ral 2000 Colloque international Internet et le droit disponible http droit internet 2000 univ paris1 fr di2000_23 htm il n existe pas en mati re de protection des donn es personnelles un droit sp ci fique l Internet qui s applique les r gles de droit commun Cela gomme les particularit s de l Internet qui justifie seulement des adaptations de r gles con ues g n ralement avant l apparition du r seau des r seaux l initiative souvent des autorit s nationales de contr le et de r gulation et parfois du juge Ainsi s exprime un principe reconnu par exemple par des textes du droit communautaire savoir celui de la neutralit technologique Les m mes r gles protectrices doivent s appliquer quelles que soient les technologies employ es Est ce une situation provisoire ou non Est ce une position raisonnable ou non du fait que les technologies nouvelles font appara tre de
206. cette interpr tation tant toujours une question de droit r visable en appel Par cons quent puisque l interpr tation n cessite l examen des revendications de la descrip tion de l invention du dossier de poursuite et de tout t moignage expert admis la discr tion de la cour de premi re instance la Cour du Circuit f d ral peut maintenant r examiner toutes ces questions soumettant possiblement les parties un d doublement proc dural15 Le tribunal dans l arr t Markman n a pas formellement d fini l ensemble des questions r soudre lors d un tel proc s s par Tou tefois comme le rapporte l auteur Pieper16 un tribunal du District central de Californie a tabli les balises suivantes le sens donner au langage utilis dans la revendication la port e g n rale des revendications l extension de la port e des revendications lors du r examen d un brevet et une comparaison des revendications origi nales du brevet avec les nouvelles revendications r sultantes du r examen du brevet17 Quelques ann es apr s Markman et afin de v rifier si le rai sonnement derri re l arr t Markman voulant que les juges taient mieux plac s qu un jury pour effectuer le travail d interpr tation tait juste des juristes se sont pench s sur la performance des juges dans l interpr tation des revendications Une tude empirique en 2001 des jugements de novo de la Cour du Circuit f d ral en appel de jugemen
207. chent au commerce labor par Orga nisation mondiale du commerce OMC de tels comportements sont prohib s par les membres de l organisation Cet Accord a r cemment 1 Accord sur les aspects des droits de la propri t intellectuelle qui touchent au commerce 1994 Ci apr s l Accord sur les ADPIC 135 136 Les Cahiers de propri t intellectuelle suscit une importante controverse li e l acc s aux m dicaments utilis s aux fins de la tri th rapie contre le syndrome d immuno d ficience acquise SIDA dans les pays en d veloppement L arriv e de m dicaments issus des recherches pharmacog nomiques et pharmacog n tiques3 sur le march risque de raviver le d bat portant sur l acc s aux m dicaments en largissant le foss entre les riches et les pauvres En effet bien qu ils promet tent un haut niveau d efficacit et une importante diminution des effets ind sirables ces m dicaments faits sur mesure risquent de s av rer fort dispendieux voire hors de prix pour les populations des pays en d veloppement et m me pour un grand nombre d individus dans les pays industrialis s Dans la pr sente tude nous tente rons d laborer des solutions juridiques et thiques visant per mettre aux populations moins favoris es d acc der aux m dicaments PGx Nous d finirons tout d abord la PGx son impact sur le domaine pharmaceutique et la port e de ses enjeux Dans le premier volet
208. chnique des programmes informatiques Un retour aux principes fondamentaux tels que la dichotomie id e expression est donc n cessaire pour d terminer les l ments susceptibles d tre prot g s En effet dis tinguer les l ments prot geables des composantes insusceptibles d appropriation s av re tre une t che bien d licate si l on observe l exemple du Reverse Engineering 12 http news zdnet co uk story 0 t269 s2109446 00 html derni re consultation le 02 11 2002 13 http www i3c asso org article php3 id_article 212 derni re consultation le 02 11 2002 Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 239 2 1 La dichotomie id e expression Le droit am ricain int gre sous la protection du copyright traditionnellement r serv e aux ceuvres litt raires et artistiques certains l ments particuli rement techniques du logiciel Afin de garantir la coh rence de la notion de copyright et s assurer d une application uniforme de cette protection au niveau jurisprudentiel il tait n cessaire de respecter scrupuleusement les principes fon damentaux Les fondements du copyright brillamment synth tis s dans la d cision Twentieth Century Music Corp c Aiken 4 consiste en un juste remboursement de l investisseur en vue de stimuler la cr ation La pratique juridique pour se conformer ce double objectif et trouver un quilibre entre l int r t de linvestisseur et l in
209. cialement appr hend e que la r f rence au support en tant que technologie est devenue transparente au concept m me de signature Transparente mais pas absente D ailleurs quand il s agissait d analyser le sup port papier pour effectuer une ventuelle n gation d une signature son tude exigeait g n ralement l intervention d un expert techno logique qui faisait tat de donn es technologiques pour tayer sa position225 Or la donne change avec la signature lectronique et comme vu pr c demment 26 la diversit des m thodes de signatures lectroniques est tellement vaste qu il importe de pr ciser quels sont les crit res techniques qu une signature doit satisfaire L encore l analyse doit partir des textes des lois qui ne pr sentent pas tou jours l uniformit qui aurait t souhaitable ni dans l approche ni dans le r sultat Ces textes demeurent galement tr s vagues d s lors que l on souhaite identifier concr tement les modalit s de r alisation de la signature Des traits communs sont n anmoins facilement identifiables Parmi les tendances qui se dessinent deux fa ons de faire ont t principalement utilis es par les l gislateurs nationaux ou inter nationaux si l on occulte celles qui ont totalement mis de c t un nication lectronique tel que selon le cas i toucher l ic ne appropri e ou un autre endroit sur un cran d ordinateur ou cliquer sur l un ou l aut
210. ciel sous la coupe des cr ations litt raires et artistiques un mouvement n dans les ann es soixante dix conteste les droits accor d s aux concepteurs Le mouvement Open Source soutient en effet l id e d une libert factuelle et l gale du logiciel9 l utilisation la distribution et la modification devraient tre autoris es sans res triction et le code source devrait tre accessible au m me titre que le code objet19 Ce mouvement s oppose donc simplement l existence d un droit de propri t intellectuelle sur le logiciel et plus sp cifique ment l approche conomique tendant rembourser l investisseur Ce mouvement est fortement marqu par la logique de curiosit scientifique et de coop ration en mati re de recherche que l on pouvait trouver chez les premiers hackers11 L id ologie Open Source 8 Accord relatif aux aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce y compris le commerce des marchandises de contrefa on Accord relatif aux ADPIC art 10 1 9 M STRASSER A new paradigm in intellectual law A case against Open Sour ces http stlr stanford edu STLR Articles 01_STLR_4 index htmbin onldic fre cgi derni re consultation le 30 10 2002 10 Nous expliquerons les termes de code source et code objet dans les d velop pements de la partie 2 1 du pr sent texte 11 Il est int ressant de relever la d finition tr s partiale propos e par le dic tionn
211. ciple Effects of Mediation Propinquity and Verbal and Nonverbal Modalities in Interpersonal Interaction 2002 Journal of Communication 657 37 titre d illustration on peut tenter de lire le contrat d utilisation User Agree ment du site de eBay http pages ebay com help community png user html avec un texte d une vingtaine de pages et des liens hypertextes multiples le contrat de service Terms of Service de Yahoo http docs yahoo com info terms ou le CPS Certification Practice Statement de 105 pages de Verisign http www verisign com repository CPS2 1 cps2 1 pdf 38 Nous utilisons volontairement la mise la disposition plut t que la mise la connaissance dans la mesure ou justement la longueur du document contrac tuel nuit la compr hension et l appr hension par le destinataire La couleur du consentement lectronique 71 physique voire financi re Or l influence de la longueur est majeure sur la compr hension du lecteur 9 En troisi me lieu cette longueur est d autant plus probl matique que le destinataire du contrat lectronique a des attentes de vitesse et qu il proc de ainsi souvent pour gagner du temps4 Cette particularit exacerbe donc le probl me de la longueur Encore on peut noter en quatri me lieu l absence de standard quant l emplacement des clauses contractuelles4 Une certaine pratique tend positionner ce type de clauses en bas de la pag
212. d clara que the purpose or function of a utilitarian work would be the work s idea and everything that is not necessary to that purpose or function would be part ofthe expression of the idea Se basant sur le fait qu il existait diverses fa ons d organiser un laboratoire dentaire le juge consid ra que le logiciel tait une expression et non une id e et accorda donc la protection du copyright2 Mais la d finition trop large de la protection ne permettait pas de diff rencier entre les diff rentes composantes du logiciel Les juges de la cause Computer Associates International Inc c Altai Inc 21 la critiqu rent consid rant qu elle ignorait la r alit technique du logiciel qui n exprimait pas une id e unique mais une multitude Cette d cision Altai marqua donc une rupture d analyse et l tablissement d une approche plus protectrice des principes fon damentaux du copyright Elle instaura un m canisme de filtration des id es permettant de ne recueillir que les expressions Cette grille d analyse en comparant les l ments relevant du domaine de lexpression relev s dans le logiciel contest et le logiciel prot g tend tablir s il y a similarit et donc violation du copyright Cette analyse est compos e de trois tapes22 Tout d abord le logiciel doit tre divis en diff rents niveaux d abstraction corres 18 http perso wanadoo fr philippe decayeux dico c html derni re consultat
213. d appel f d rale qui a d termin que La date de cr ation ant rieure au 8 juin 1988 est donc retenue Les appelantes Milliken ont par la suite fini par enregistrer l uvre Harmonie en vertu de la Loi sur les dessins industriels M Iles l avait expos e lors d une foire commerciale sur les tex 56 En vertu de cette exception la Cour dans Michel Beaudouin et Stephan Lavoie c Les Constructions Serge Carri re Inc B E 97BE 377 C S Q J E 97 2236 p 4 C S Q Dessins Drummond Inc c 3223701 Canada Inc J E 99 504 p 7 C S Q a reconnu l application de la Loi sur le droit d auteur aux plans d immeubles reproduits plus de 50 fois 57 Supra note 30 Enregistrements de dessins industriels un survol 277 tiles utilisation int rieure dont les rev tements de sol La preuve tablit qu elle a particip au moins cinq ou six reprises ces manifestations Elle pr sentait manifestement sa produc tion dans ces expositions dans l intention de la vendre des acqu reurs fabriquant au moyen de proc d s industriels des textiles pour utilisation int rieure notamment du tapis Le juge de premi re instance a conclu que l uvre que les appelan tes ont achet e Mme Iles le 11 janvier 1989 premi rement tait susceptible d tre enregistr e en vertu de la Loi sur les dessins industriels et deuxi mement avait servi d chantil lon pour tre multipli par un proc d industri
214. d de la Loi relative a l encadrement des technologies de l information dans Vincent GAUTRAIS dir Le droit du commerce lectronique Montr al Th mis 2002 p 3 p 9 10 La couleur du consentement lectronique 99 de sp cificit s conceptuelles propres au m dium lectronique A Ces deux parties permettront donc d analyser les caract ristiques propres de la signature lectronique tant au niveau conceptuel que pratique 3 1 Sp cificit s conceptuelles de la signature lectronique En effet au regard des lois qui sont intervenues autour de la signature lectronique il est possible d apercevoir trois pr oc cupations qui colorent l encadrement juridique de cette institution d abord il ne fallait pas rendre la signature lectronique moins probante et moins recevable que son quivalent papier Ensuite il importait de ne pas favoriser une technologie plut t qu une autre Enfin le traitement du concept de signature devait tre totalement ind pendant de son support Ces trois l ments fort louables au demeurant ne sont en revanche pas d nu s de cons quences sur l interpr tation du concept de signature Ceci est en effet d tant aux sp cificit s propres la signature lectronique i qu aux diff rences inh rentes entre la signature lectronique et son homologue papier ii des diff rences qui selon nous ont t trop rapidement oubli es 3 1 1 Neutralit technologique Pour parvenir
215. de 1934 ou l Acte de 1960 Dans ces cas c est lacte auquel les deux tats seront parties qui s appliquera art 31 de l Acte de Gen ve Il ne reste maintenant plus qu voir si les modifications appor t es au Syst me de La Haye produiront les effets escompt s Un cer tain int r t pour ce syst me d enregistrement international pourrait r sulter de l adoption par les Etats membres de POMC des normes minimales de protection plus tendues et mieux d finies en mati re de dessins industriels qui sont pr vues l Accord sur les ADPIC ce qui aura probablement comme cons quence de faire de ce type de protection un outil plus int ressant l chelle internationale 3 3 2 L Arrangement de Locarno Survol Arrangement de Locarno instituant une classification internationale pour les dessins et mod les industriels e Adopt Locarno le 8 octobre 1968 e Modifi en 1979 e Institue une union particuli re Union de Locarno e Ouvert aux tats qui sont parties la Convention de Paris e Nombre de parties au 15 janvier 2003 41 e Le Canada et les Etats Unis ne sont pas parties cet arrange ment Comme son titre l indique l Arrangement de Locarno a pour objet l tablissement d un syst me de classification uniformis Ce titre est toutefois l g rement trompeur puisque ce ne sont pas tant les dessins ou les mod les eux m mes qui font l objet de cette clas sification mais bien
216. de Doha tait n cessaire puisque l interpr tation de l Accord sur les ADPIC en fonction du texte du contexte de son objet et de son but ne permettait pas de r concilier certaines divergences Lors de la conf rence de Doha les pays en d veloppement cherchaient obtenir une d claration l effet que l Accord sur les ADPIC ne devrait pas interdire aux membres d adopter les mesures n cessaires pour assurer l acc s aux m dicaments ni de satisfaire leurs autres besoins li s la sant publique L OMC a accept la pro position des pays du SADC Toutefois le probl me li l acc s aux m dicaments tait tellement litigieux que les membres de POMC ont d cid d adopter cette d claration sur l Accord des ADPIC et sur la sant publique s par ment de la D claration minist rielle g n rale 2 Voici les principaux l ments de cette d claration aussi connue sous le nom de D claration de Doha D claration sur l Accord sur les ADPIC et la sant publique 4 Nous convenons que l Accord sur les ADPIC n emp che pas et ne devrait pas emp cher les Membres de prendre des mesu res pour prot ger la sant publique En cons quence tout en r it rant notre attachement l accord sur les ADPIC nous affirmons que ledit accord peut et devrait tre interpr t et mis en uvre d une mani re qui appuie le droit des Membres de POMC de prot ger la sant publique et en particulier de promouvoir l
217. de Londres et 25 Etats li s par l Acte de La Haye Acte de Gen ve 29 signataires et 7 ratifications et adh sions e Le Canada et les Etats Unis ne sont pas parties cet arrange ment Le Canada n a pas sign l Acte de Gen ve Les Etats Unis ont sign l Acte de Gen ve mais ne l avaient pas encore ratifi au 15 janvier 2003 L Arrangement de La Haye met essentiellement en place un syst me d enregistrement international des dessins et mod les indus triels ci apr s le Syst me de La Haye Ce syst me est relative ment comparable au Syst me de Madrid en mati re de marques de commerce Comme pour les autres conventions internationales du m me type que nous avons tudi es jusqu maintenant l objet principal de l Arrangement de La Haye est de simplifier le d p t et l en registrement simultan d un ou de plusieurs dessins industriels correspondants dans diff rents tats et de r duire les co ts associ s une telle d marche Cet objectif doit tre rencontr par la cr ation d un syst me de d p t et d enregistrement central ce qui doit galement permettre de simplifier de beaucoup l administration ult rieure des droits obtenus notamment lorsque viendra le temps de modifier les informations contenues l enregistrement lorsqu il y aura transfert de cet enregistrement ou encore lors de son renouvellement Comme les Syst mes de Madrid et de Lisbonne le Syst me de L
218. de cet auteur J GHESTIN op cit note 141 p 353 labore une distinction entre ces deux degr s de manifestation de volont l une est express ment exprim e l autre ne l est qu implicitement La manifestation de volont expresse ou tacite constitue un signe ce qui veut dire qu elle doit avoir t accomplie par son auteur avec l intention de communiquer autrui ce pour quoi il s engage En revanche lorsque derri re le fait pris en consid ration on ne discerne aucune volont qui ait entendu conf rer celui ci une signification l intention d autrui il ne s agit que d un indice partir duquel l expression d une volont peut seulement tre pr sum e Un essaim de correspondances ou de messages convergents d tenant dans leur globalit une volont r elle pourront ils tre pris en compte comme l ments constitutifs d un contrat Sans tre oblig de reproduire une liste exhaustive de trait s des contrats qui reprennent cette distinction comme une des bases conceptuelles d une op ration contractuelle aussi bien dans les pays de droit civil ou de common law il peut tre instructif de citer certains points de vue quelque peu divergents remettant en cause ce postulat Cette question a donn lieu a davantage d illustrations en common law qu en droit civil Un des avis le plus instructif se trouve pr sent par Lord Denning alors juge la Cour d appel anglaise dans l arr t Gibson c
219. de communication 204 3 1 3 2 Etats Unis Aux Etats Unis le Copyright Act n accorde aucun droit sp cifique aux organismes de radiodiffusion Sans plus de pr cisions il faut alors se r f rer aux r gles contractuelles et au droit commun Notons que ces organismes jouissent quand m me d une certaine protection comme titulaires d un droit d auteur sur les ceuvres ori ginales enregistr es constituant la transmission et d une sorte de droit sui generis sous le Communications Act205 3 1 3 3 France En France il est question de droits des entreprises de com munication Il s agit d organismes qui exploitent un service de com munication audiovisuelle au sens de la Loi relative a la libert de communication soit Toute mise a la disposition du public ou de cat gories de public par un proc d de t l communication de signes de signaux d crits d images de sons ou de messages de toute nature qui n ont pas le caract re d une correspondance priv e 206 L article L 216 1 du Code de la propri t intellectuelle nonce que sont soumises l autorisation de l entreprise la reproduction de ses programmes ainsi que leur mise la disposition du public par vente louage ou change leur t l diffusion et leur communication au public dans un lieu accessible celui ci moyennant paiement d un droit d entr e Il reprend le principe d gag par l article 13 de la Convention de Rome 203 Ibid ar
220. de l Universit McGill le chagrin qui nous atterre rejoint tout particuli rement la perte d un grand humaniste d un tre humain extr mement chaleureux fort timide mais d une g n rosit sans bornes Qui le connaissait regrettera certes le 55 de la rue des Mathurins Paris o il nous recevait si fort gentiment avec sa soeur Fran oise Antoinette qui l a pr c d de peu dans la mort et dont il tait si pr s Que de souvenirs qui remontent la surface devant cet tre cher qui a su m accueillir avec amiti au comit ex cutif de PALAI internationale fin des ann e 80 et qui chaque occasion o nous nous rencontrions o nous correspondions m appelait son ami son 5 6 Les Cahiers de propri t intellectuelle tr s cher ami J en tais et j en suis encore tout secou Que de souve nirs aussi lors de rencontres et congr s de PALAI et de son comit ex cutif et de d jeuners 4 Paris au restaurant Chez Francoise entre autres Quelle chaleur quelle g n rosit Mais avant le professeur l expert l auteur comment ne pas souligner cet art et ce talent fou et d mesur chez Andr d un art qui s est perdu et qui trascende l humour la satire savoir le calembour Andr Francon tait un as en la mati re et seul dans sa cat gorie Combien de fois Victor Nabhan Nelson Landry et moi nous nous sommes tordu les boyaux Andr vous nous manquerez mais votre souvenir perdurera fort
221. de vives discussions Malgr des divergences importantes voire fondamentales entre les positions des tats parties la n go ciation de l Accord le r sultat obtenu est imposant et fait de l Accord sur les ADPIC l un des trait s internationaux les plus importants en mati re de brevet On y donne en premier lieu une description d taill e des objets susceptibles d tre brevet s et des conditions de base de leur breve tabilit Il s agit essentiellement de toute invention que ce soit un produit ou un proc d dans tous les domaines technologiques a condition qu elle soit nouvelle qu elle implique une activit inven tive non vidence et qu elle soit susceptible d application indus trielle utilit par 27 1 La facult est cependant laiss e aux membres de POMC d exclure du champ de la protection par brevet certaines inventions dont il est n cessaire d emp cher l exploitation sur leur territoire pour prot ger l ordre public ou la moralit ce qui comprend la protection de la sant et la vie des personnes et des animaux la pr servation des v g taux et l vitement de gra ves atteintes l environnement condition que cette exclusion ne tienne pas uniquement au fait que l exploitation des inventions en cause soit interdite par leurs l gislations nationales par 27 2 La facult est galement laiss e aux pays membres d exclure du champ de la protection par brevet i
222. diagnostiques th rapeutiques et chirurgicales pour le traitement des personnes ou des animaux b les v g taux et les animaux autres que les micro organismes et les proc d s essentiel lement biologiques d obtention de v g taux ou d animaux autres que les proc d s non biologiques et microbiologiques Toutefois les Membres pr voient la protection des vari t s v g tales par des brevets par un syst me sui generis efficace ou par une combinaison de ces deux moyens Les dis positions du pr sent alin a seront r examin es quatre ans apr s la date entr e en vigueur de l Accord sur l OMC 73 James Thuo GATHII The Legal Status of the Doha Declaration on Trips and Public Health Under The Vienna Convention on The Law of Treaties 2002 15 Harvard Journal of Law and Technology 291 294 Acc s aux m dicaments 159 Assur ment les membres peuvent pr voir des exceptions limi t es aux droits des brevets sous r serve de certaines conditions Ces conditions sont d crites de mani re compr hensive l article 30 de l Accord les exceptions aux droits de brevetabilit conf r s ne doivent pas porter atteinte de mani re injustifi e l exploitation normale du brevet74 Un autre indice de l effort de standardisation pr sent dans l Accord sur les ADPIC peut tre trouv dans la dur e de protection commune que cet accord impose aux membres son article 33 La dur e de la protection offerte ne pren
223. dra pas fin avant l expiration d une p riode de 20 ans compter de la date du d p t Les Membres doivent donc assurer une protection par brevet pendant une p riode minimale de 20 ans compter de la date du d p t de la demande pour toute invention y compris pour un produit ou un proc d pharmaceutique qui remplit les crit res de nouveaut d utilit et de non vidence avec certaines exceptions 5 Cet article a un impact norme sur l acc s aux m dicaments dans les pays en d veloppement en emp chant le d veloppement d un march de m dicament g n rique local un prix abordable pendant cette p riode de temps Le pays membre est alors tenu d obtenir l octroi d une licence des conditions qui ne sont pas toujours avantageuses Cependant certains articles de l Accord sur les ADPIC portant sur l importation parall le et les licences obligatoires permettent d att nuer l impact de l article 33 Nous tudierons ces articles en d tail dans les paragraphes qui suivent 3 2 2 1 Importation parall le L article 6 de l Accord sur les ADPIC confirme la possibilit pour les Etats de recourir des pratiques touchant l importation parall le 74 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE Fiche r capitulative ADPIC et brevets pharmaceutiques Obligations et exceptions Gen ve Organisation Mondiale du commerce http www wto org french tratop_f factsheet_pharm 02_f htm date d acc s 10 juin 2003
224. droit d auteur du Canada 13 ao t 1999 voir E LEFEBVRE La premi re d cision de la Commission du droit d auteur sur les droits voisins un rendez vous manqu et une stabilisation l gislative qui s impose 2001 13 C P I 363 176 Loi sur le droit d auteur art 81 ets 177 Ibid art 23 1 b 178 Copyright Act of 1976 art 102a 1 8 les enregistrements sonores sont men tionn s au paragraphe 7 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 201 Works that result from the fixation of a series of musical spoken or other sounds but not including the sounds accom panying a motion picture or other audiovisual work regardless of the nature of the material objects such as disks tapes or other phonorecords in which they are embodied 179 En vertu de l article 201 le b n ficiaire initial des droits est l auteur de l enregistrement sonore ou si l enregistrement est fait dans le cadre d un contrat de louage de service l employeur ou autre personne pour qui l enregistrement a t fait Ce b n ficiaire jouit des droits exclusifs de faire et d autoriser 1 la reproduction de l uvre prot g e en copies ou disques 2 la pr paration d uvres d riv es partir d une uvre prot g e 3 la distribution de copies ou d enregistrements de l uvre prot g e au public par vente ou autre transfert de propri t ou par location bail ou pr t 4 ex cution publique de
225. droits d auteur et de celui de la non vidence d velopp en mati re de brevets Les tats parties au Trait demeurent libres d imposer len registrement des sch mas de configuration de circuits int gr s de m me que leur exploitation commerciale comme conditions l octroi de la protection art 7 du Trait Une fois les formalit s accomplies le titulaire d un sch ma de configuration de circuit int gr prot g devra tout le moins se voir reconna tre pour une p riode d au moins 8 ans le droit exclusif d autoriser la reproduction en tout ou en partie de ce sch ma de m me que l importation la vente ou la distribution des fins commerciales de ce sch ma ou d un circuit int gr auquel il serait incorpor par 6 1 a et b et art 8 du Trait Certaines exceptions sp cifiques au contr le par le titulaire des droits d usage du sch ma prot g sont toutefois pr vues lorsque les actes r serv s mentionn s ci dessus sont accomplis des fins priv es ou aux seules fins d valuation d analyse de recherche ou d enseignement par 6 2 a du Trait De plus contrairement la situation lorsqu il est question de brevets le fait d apporter une am lioration prot geable un sch ma de configuration d j exis tant doit permettre au cr ateur de cette am lioration d exploiter le sch ma sous jacent par 6 2 b du Trait Le Trait pr voit galement que le titulaire ne pourra pas exercer se
226. du d fen deur pr sentait une impression d aplatissement et d inclinaison vers larri re sans comporter les caract ristiques de quadrature et de droiture du dessin enregistr En ce qui concerne la place de l art ant rieur dans cette analyse compte tenu des diff rences impor tantes entre la chaise du d fendeur et l art ant rieur l impact de celui ci sur la d termination de la question de la contrefa on n a pas t discut En revanche dans l affaire Sommer Allibert U K Limited c Fair Plastics Limited4 la Division de chancellerie de la Haute Cour de justice d Angleterre s est pench e sur l art ant rieur Voici les dessins que la Cour a tudi s Art ant rieur Enregistrement Chaise du D fendeur n 1003216 du Demandeur 89 Ibid p 442 448 40 Supra note 26 Enregistrements de dessins industriels un survol 271 Art ant rieur Enregistrement Chaise du D fendeur n 1003216 du Demandeur III iii hu Dans cette affaire la Cour a fait une analyse d taill e de tous les facteurs dont il faut tenir compte mais aussi de ceux qu il faut ignorer en tudiant la question de la contrefacon Ainsi la Cour a d termin qu il ne faut pas tenir compte des caract ristiques dict es uniquement par la fonction utilitaire telles que dans le cas d une chaise le dossier le si ge les bras les pieds les proportions ergo nomiques l espacement des pieds et
227. du vide entre le si ge et les bras pour permettre l empilage de plusieurs chaises4 Doivent galement tre exclues de l tude de la contrefa on les caract ristiques qui ne font pas partie de l enregistrement notamment la couleur blanche et le plastique partir duquel est fabriqu e la chaise 2 Pour ce qui est de l impact de l art ant rieur la Cour a men tionn la page 623 L art ant rieur existant au moment de la date de priorit de l enregistrement du dessin industriel du demandeur est un facteur dont il faut tenir compte pour d terminer l tendue de 41 Ibid p 622 623 42 Ibid p 623 272 Les Cahiers de propri t intellectuelle la protection conf r e celui ci Le test pour d terminer la similarit substantielle dans les cas de contrefacon est simi laire plusieurs gards au test pour d terminer l originalit substantielle de la chaise du d fendeur comparativement au dessin qui fait l objet de l enregistrement du demandeur Si le dessin enregistr ne se distingue de l art ant rieur que par des diff rences minimes alors des diff rences tout aussi minimes entre la chaise du d fendeur et celle qui fait l objet de l enre gistrement suffiront pour conclure qu il n y a pas de contre fa on Ainsi compte tenu de l art ant rieur la Cour a conclu que le dessin enregistr du demandeur repr sentait une avanc e de nature tr s limit e par rapport l
228. e avec pragmatisme et un sens aguerri du progr s 89 Conform ment l affirmation du doyen Flour dans la loi se manifeste une renais sance dans la jurisprudence une d cadence du formalisme 190 Alors qu a priori la loi impose des formes le juge a posteriori les d fait pour viter les iniquit s191 187 Chris REED loc cit note 179 English law initially assessed the validity of signatures by reference to their form but has since moved towards assessing validity in terms of the functions performed by the signature method This article examines that move in depth and argues that English law relating to signatures will need little or no amendment to permit the signature of electronic documents 188 C tait notamment le cas de la situation fran aise o plusieurs juges se sont cantonn s la lettre de la loi et une interpr tation plus litt rale que t l ologique en refusant de reconnaitre notamment la valeur probatoire de certains moyens modernes de communication 189 Rolling c Williann Investments Ltd pr cit e note 145 190 J FLOUR op cit note 3 p 111 191 Ibid p 111 113 le l gislateur voit facilement les avantages du formalisme si du moins il se d gage et cette condition est aujourd hui remplie des id ologues qui travers l autonomie de la volont faisaient du consensualisme la cons quence n cessaire d une certaine philosophie et d une certaine doctrine c
229. e ce 89 R A HILLMAN et J J RACHKLINSKI loc cit note 23 p 451 452 To simplify matters people tend to reduce their decisions to a small number of factors even as they claim to use multiple factors This narrow cognitive focus might be sensible in fact Numerous studies indicate that people who rely on simplified decision making models also tend to make better decisions than if they used complicated models Some scholars have argued that this tendency to simplify decision making means that people essentially cannot evaluate the many situations covered by the terms in standard form contracts Instead they focus their attention on a small number of aspects of a contract such as price and quantity 40 Ibid 479 Furthermore e consumers might be more impatient rather than more informed Because of their relative youth and their frequent use of the Internet to save time e consumers might be a little too eager to complete their transactions Les auteurs citent ce sujet Naveen DONTHU et Adriana GARCIA The Internet Shopper 1999 39 J Adver Res 52 56 41 Lire notamment Santiago CAVANILLAS MUGICA Les contrats en ligne dans la th orie g n rale du contrat le regard d un juriste de droit civil dans CAHIERS DU CENTRE DE RECHERCHES INFORMATIQUE ET DROIT Commerce lec tronique Le temps des certitudes Bruxelles Bruylant 2000 p 99 102 Tout ce qui appara t dans les pages du site Web du vendeur peu
230. e brevet internationales47 3 1 2 Domaine des droits de l Homme La sant est un des besoins les plus fondamentaux de l tre humain De nombreux trait s internationaux reconnaissent ce droit de jouir du meilleur tat de sant physique accessible Le droit la sant inclut une gamme de composantes allant de la pr vention des maladies l acc s aux m dicaments L acc s aux m dicaments est l aspect du droit la sant qui nous pr occupe particuli rement dans le contexte de l Accord sur les ADPIC Les trait s sur les droits de l Homme reconnaissent limpor tance des d veloppements scientifiques et technologiques Ils recon naissent aussi dans certaines circonstances une tension entre les int r ts des inventeurs et les int r ts de l ensemble de la soci t en ce qui concerne les b n fices li s aux d veloppements scienti fiques En g n ral l ensemble de la soci t plut t que l inventeur seulement sera pr conis Dans les paragraphes qui suivent nous tudierons certains de ces trait s fondamentaux sur les droits de l Homme afin de mieux comprendre les limites que ceux ci pour raient imposer au droit international des brevets Les instruments juridiques analys s ne sont cependant qu un chantillonnage des multiples trait s conventions r solutions et autres instruments caract re normatif invoquant le droit de l individu la sant 46 OFFICE DE LA PROPRI T INTELLECTUELLE DU CAN
231. e coo p ration internationale conform ment au droit international applicable y compris les accords internationaux auxquels ils ont adh r afin a De faciliter autant que possible l acc s dans d autres pays des produits pharmaceutiques ou techniques m di cales essentiels utilis s titre pr ventif curatif ou pal liatif pour combattre des pand mies telles que celle de VIH sida ou les infections opportunistes les plus courantes Acc s aux m dicaments 155 qui y sont associ es et d intensifier autant que faire se peut la coop ration indispensable en particulier en temps de crise b De garantir que les initiatives qu ils prennent en qua lit de membres d organisations internationales tiennent d ment compte du droit de chacun de jouir du meilleur tat possible de sant physique et mentale et que l ap plication des accords internationaux favorise des politi ques de sant publique de nature contribuer garantir un large acc s des produits pharmaceutiques et techniques m dicales utilis s titre pr ventif curatif ou palliatif qui soient s rs efficaces et d un prix abordable Les italiques sont n tres la lecture de cet article l importance que reconnaissent les tats membres des Nations Unies l acc s aux m dicaments est vidente Le paragraphe b de l article 4 impose une ligne de conduite aux membres de PONU qui doivent s assurer que les accords et les trait s
232. e de tous les v tements pouvant se trouver au magasin alors que le syst me Westview produisait de l information n cessaire la facturation et sauvegardait seulement dans le syst me le montant d par le client 8 Supra note 3 Un proc s s par sur l interpr tation des revendications 285 Markman a poursuivi Westview en contrefa on de brevet Lors du proc s plusieurs t moins experts incluant l inventeur et un avocat sp cialis en brevets ont t appel s dans le but d analyser le brevet incluant les revendications En premi re instance le juge a affirm que la question de l interpr tation des revendications tait une question de droit et non de faits et a conclu qu il n y avait aucune contrefa on La question principale en litige se rapportait linter pr tation du mot inventaire pr sent dans les revendications du brevet Markman Plus sp cifiquement il fallait d terminer si le mot inventaire se limitait num ration des articles de v tements au magasin ou s il pouvait aussi inclure les montants dus par les clients La d cision de premi re instance a t port e en appel la Cour d appel du Circuit f d ral Cette derni re a consid r le droit de la demanderesse une interpr tation des revendications par un jury avant que ce dernier puisse trancher la question de contrefa on au proc s principal ce droit un proc s avec jury tant garanti par la Constitution am r
233. e de travail sur le commerce lectronique sur les travaux de sa trente huiti me session 2001 A CN 9 484 p 7 nE23 dispo nible http www uncitral org french sessions unc unc 34 484 pdf En ce qui concerne le paragraphe 5 on a demand ce que signifiaient les mots une approche techniquement neutre On a reconnu que ces mots tels qu ils taient utilis s dans la Loi type de la CNUDCI sur le commerce lectronique La couleur du consentement lectronique 103 comme tant similaire qu une technologie ne soit favoris e167 Pour tant plusieurs lois ont sans coup f rir favoris certaines techno logies pr cis ment nous verrons plus loin que l encadrement des certificats permet de d gager des signatures s curis es qualifi es ou avanc es qui b n ficient d un r gime probatoire plus cons quent168 Certes d autres modes de signatures sont possibles il n en demeure pas moins que certaines sont favoris es La seconde approche est plus substantielle et dispose de liens si forts avec la premi re qu il existe souvent une confusion voire une fusion des deux l ments Cette fusion justement est susceptible d tre aper ue l article 2 de la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information qui pr voit A moins que la loi n exige l emploi exclusif d un support ou d une technologie sp cifique chacun peut utiliser le support ou la technologie de son choix dans
234. e devant un juge En fait ce crit re n est encore l pas neutre sur le plan technologique dans la mesure o il d coule directement de ce que permet de faire une infrastructure cl publique qui par le biais du chiffrement permet de d celer toute modification un document ainsi prot g 249 Notons que ces deux crit res que l on trouve dans plusieurs lois ne sont pas forc ment n cessaires la r alisation d une signature Un simple clic par exemple s il peut constituer un mode de signa ture juridiquement admissible ne pr sente pas forc ment un cumul de ces deux l ments Et si l absence ou la pr sence du caract re exclusif pourra tre amen e en preuve par les protagonistes le caract re d celable des modifications n est pas une caract ristique forc ment associ e une signature Simplement la preuve de ces deux l ments associ s une signature aidera on s en doute la consid rer comme tant fiable 3 2 1 2 Obligations des intervenants dans un processus de signature Le caract re processuel de la signature lectronique oblige une gestion des l ments identifiants constitutifs de la signature et donc une responsabilit aff rente celle ci Cette question ram ne la probl matique d j ancienne relative au paiement lectronique et pr cis ment l encadrement des cartes de cr dit o un partage des responsabilit s est assur entre les intervenants250 Au Qu bec c
235. e differences that courts have treated enforcement of these agreements differently 80 Les Cahiers de propri t intellectuelle jurisprudence principalement am ricaine directement pertinente notre propos savoir ce comportement cette action est elle suffisamment significative pour d une part manifester le consente ment de celui qui s engage et d autre part lui permettre une mise la connaissance suffisante du contenu du contrat Nous mettrons ici accent sur la premi re composante de cette question qui est directement reli e au clic alors que la seconde porte davantage sur la lisibilit de l cran ce que nous avons pr c demment tudi 6 Aussi qu est il possible de faire pour am liorer les qualit s du consentement lectronique 2 2 1 R alit relative au wrap 77 La question est donc l la mise la connaissance est une notion pourtant fondamentale qui n a pas souvent t identifi e comme tant la condition n cessaire tout contrat78 Il existe pourtant une r alit d crire que ce soit sur le plan juridique a ou sur le plan communicationnel b C est ce que nous verrons successivement 75 L une des rares r f rences l gislatives que l on peut citer est le Software License Enforcement Act de Louisiane qui pr voit means any written docu ment on which the word license either alone or in combinaison with other words appears prominently at or nea
236. e disk contained the operating software for MSN and included a multi media sign up procedure for persons who wished to obtain the MSN service As part of the sign up routine potential members of MSN were 84 Les Cahiers de propri t intellectuelle int resse particuli rement dans la mesure o il s agit d une des rares d cisions qui mesure un peu l un et l autre support92 Une chose appara t clairement la qualit des demandeurs juristes et surtout le fait qu ils semblaient avoir une connaissance effective de la clause litigieuse3 a t prise en compte En revanche dans une situation sensiblement diff rente il nous est difficile de trouver des arguments pour justifier la d cision dans Kanitz c Rogers Cable o toujours en Ontario une Cour sup rieure consid re qu une clause amend e et pos e sur un site Internet est un mode suffisant de mise la connaissance Outre les remarques quant au fond qu il est possible de faire sur une telle pratique dans cette affaire et malgr les arguments du deman deur relatifs la forme du contrat selon lequel 1 la notification aurait d tre effectu e par courriel97 2 le contrat en cause aurait required to acknowledge their acceptance of the terms of the Member Agree ment by clicking on an I Agree button presented on the computer screen at the same time as the terms of the Member Agreement were displayed 92 Ibid N anmoins there are no physi
237. e et pour plagier Yexpression de De Jouvenel une formalit se doit d tre la servante du contrat non sa maitresse Ainsi par exemple des juges ont tant en com mon law qu en droit civil admis qu une succession de messages pouvait constituer ensemble une manifestation de consentement une intention pour ce faire143 141 Parexemple Jacques GHESTIN Trait de droit civil La formation du contrat 8 d Paris L G D J 1993 p 358 ets 142 Par exemple l article 2826 C c Q L acte sous seing priv est celui qui constate un acte juridique et qui porte la signature des parties il n est soumis aucune autre formalit 143 Dans le cas des contrats lectroniques qui nous int ressent il s agit de savoir si l un d eux pourrait tre form non pas situation classique par la succession de l offre et de l acceptation mais par un faisceau d indices susceptible de montrer l intention des parties la terminologie indice est utilis e par Jean Pierre GRIDEL Le signe et le droit les bornes Les uniformes la signalisation routi re et autres vol 162 Paris L G D J 1979 p 23 24 Selon ce dernier il faut opposer le signe juridique en une manifestation sensible porteuse d une notion immat rielle et l indice ph nom ne constat qui est un v nement quelconque dans lequel l observateur d couvre un sens partir d une inter pr tation raisonn e Sur la base
238. e l artiste par la distribution ill gale de bootlegs contrebande de prestations Aucune autre per sonne pas m me l artiste interpr te ne pourra faire l exploitation de sa prestation La protection des droits conf r s subsiste jusqu la fin d une p riode de 50 ans partir de l ann e o la prestation a eu lieu163 3 1 1 5 Australie En Australie la prestation est d finie ainsi a a performance including an improvisation of a dramatic work or part of such a work including such a performance given with the use of puppets b a performance including an improvisation of a musical work or part of such a work c the reading recitation or delivery of a literary work or part of such a work or the recitation or delivery of an improvised literary work d a performance of a dance e or a performance of a circus act or a variety act or any similar presentation or show being a live performance given in Australia or given by one or more qualified persons whether in the presence of an audience or otherwise 164 Les artistes interpr tes ont principalement un droit incessible d autoriser la premi re fixation de leur prestation sa radiodiffusion sa transmission aux abonn s d un service de diffusion ainsi que son inclusion dans la trame sonore d un film De plus ils ont le droit de mettre obstacle aux enregistrements non autoris s de leur prestation Par ailleurs ils n ont pas le droit de contr ler la cop
239. e la d fenderesse Brunette pour la vente de leur appareil Le Brunette Reclaimer En d fense Brunette niait toute all gation de contrefa on et se portait Demanderesse reconventionnelle en invoquant l invalidit du brevet Par une requ te d pos e en vertu de la R gle 107 la d fenderesse demandait au tribunal de proc der l interpr tation de la premi re revendication du brevet 950 dans une instruction distincte pr liminaire au proc s principal La R gle 107 se lit comme suit 107 1 La Cour peut tout moment ordonner l instruction d une question soulev e ou ordonner que les questions en litige dans une instance soient jug es s par ment Cette r gle permet une partie de demander la scission des questions qui doivent tre tranch es par le juge du proc s En g n ral dans le cadre d un litige en contrefa on ce type de demande survient pour juger s par ment la question de l valuation des dom mages et ou profits une t che tr s on reuse alors que la question de la responsabilit n est pas encore tablie Ainsi pour tre plus efficace les tribunaux s parent souvent le proc s en deux pour dans un premier temps tablir l existence de la violation du droit et dans un deuxi me temps tablir les dommages en autant qu il y ait eu violation d un droit Il est noter toutefois que ce recours discr tionnaire et exceptionnel est rarement accord sans le con sentement des parties
240. e la loi taient remplies 3 1 Le droit d auteur sur l uvre comporte le droit exclusif de produire ou reproduire la totalit ou une partie importante de l uvre sous une forme mat rielle quelconque d en ex cuter ou d en repr senter la totalit ou une partie importante en public et si l uvre n est pas publi e den publier la totalit ou une partie importante 13 1 Sous r serve des autres dispositions de la pr sente loi l auteur d une uvre est le premier titulaire du droit d auteur sur cette uvre 13 4 Le titulaire du droit d auteur sur une uvre peut c der ce droit en totalit ou en partie d une fa on g n rale ou avec des restrictions relatives au territoire au support mat riel au secteur du march ou la port e de la cession pour la dur e compl te ou partielle de la protection il peut galement conc der par une licence un int r t quelconque dans ce droit mais la cession ou la concession n est valable que si elle est r dig e par crit et sign e par le titulaire du droit qui en fait l objet ou par son agent d ment autoris Les soulignements sont n tres Les p rip ties d un manuscrit 297 La Cour a donc interpr t l accord original entre Turgeon et Lefebvre dans le sens o il maintenait Turgeon comme titulaire des droits dans le manuscrit y compris tous les droits d riv s mais lexception du droit de publier l uv
241. e licence Le droit d auteur sur la radiodiffusion t l visuelle ou sonore a une dur e de 50 ans suivant la fin de l ann e de la radiodiffusion218 Le droit de base accord aux organismes de radiodiffusion par les diff rentes lois qui le reconnaissent se r sume donc en une forme de droit g n ral de reproduction 219 l exclusion des Etats Unis tous les pays tudi s ont adh r la Convention de Rome C est ainsi qu ils reprennent certains de ses principes importants le traitement national la r ciprocit les droits les exceptions 220 Mais rappelons que la protection apport e par la Convention de Rome est une protection minimale et qu il est donc possible pour les tats d offrir une protection plus importante D ailleurs celle qui est offerte par les pays tudi s r pond aux exigences des accords internationaux et va g n ralement au del du minimum conventionnel entre autres la dur e de protection pr vue est plus longue certaines l gislations nationales prennent en compte le fait de technologies nouvelles comme le c ble ou le satellite d autres pr voient un droit une r mun ration pour la copie usage priv qui est absent de la Convention22 217 Ibid art 87 218 Ibid art 95 1 219 S M STEWART supra note 2 p 198 201 220 Alors que les pays tudi s regroupent les exceptions au droit d auteur et aux objets du droit d auteur droits connexes dans les m mes di
242. e monde M Pierre Sirinelli souligne que la reconnaissance l gale de droits certaines cat gories de personnes n emp che pas la d cou verte d autres b n ficiaires de droits voisins ce fut le cas de l en treprise organisatrice d une ceuvre de collection en France et en Allemagne3 Mais ceux ci ne b n ficieraient pas du r gime l gal puisque la construction serait totalement jurisprudentielle Mme Carine Doutrelepont maintient La pratique indique que sous l apparence d un concept uniforme de droit voisin il y a en r alit autant de droits propres que de prestations propres et que chacune d entre elles jouit d un r gime qui lui est sp cifique 310 Nous partageons aussi l avis du professeur Pierre Trudel lorsqu il affirme Dans le contexte des inforoutes il est certes possible d envisager la protec tion d un grand nombre d activit s en recourant aux droits voi sins 311 Par exemple il est l gitime de se demander si les droits sur les uvres sur support num rique peuvent tre consid r s comme des droits connexes312 Le fait de num riser une uvre pr existante dans le but de la diffuser supposons sur les inforoutes pourrait faire l objet d un nouveau droit englobant toutes les proc dures li es celle ci Au Japon l id e d accorder un droit exclusif titre de droit 309 P SIRINELLI Propri t litt raire et artistique et droits voisins Paris Dalloz 1992 p
243. e pas menacer les besoins de base de la population indienne dans le domaine de la sant Des mesures sp cifiques avaient t incluses dans la loi pour assurer le meilleur acc s possible de la population indienne aux m dicaments Ces mesures comprenaient entre autres une tr s courte dur e des brevets touchant au domaine de la sant 7 ans une interdiction d obtenir un brevet sur les m dicaments et un solide r gime de licence obligatoire En fait la Loi sur les brevets de l Inde de 1970 tait probablement une des tentatives les plus int ressantes pour tablir un lien entre le droit fondamental la sant et l introduction de brevets dans ce domaine Cependant malgr les r ticences du gouvernement a accepter VAccord sur les ADPIC lors du cycle Uruguay l Inde a finalement adopt le Patents Amendment Act en 2002 dans le but de se confor mer l Accord R dig e de fa on maladroite cette loi indienne 98 P CULLET loc cit note 90 p 2280 99 L Organisation mondiale de la sant avait d ailleurs reconnu cette progression de l Inde dans un rapport comparatif de 1992 sur les niveaux de d veloppement pharmaceutique par pays classant l Inde dans la deuxi me cat gorie au m me rang que le Canada comme pays poss dant une industrie pharmaceutique ayant la capacit d innover 100 P CULLET loc cit note 53 p 2 Acc s aux m dicaments 169 t moigne d un comportement qui risque de nuire gra
244. e question 3 2 Deuxi me question 3 3 Troisi me question 3 4 Quatri me question Christel Lacarri re 2003 Juriste au sein du Cabinet CMC Avocats Paris France 299 300 Les Cahiers de propri t intellectuelle 4 Les r ponses de la CJCE 303 4 1 R ponse la premi re question 303 4 2 R ponse la deuxi me question 304 4 8 R ponse la troisi me question 304 4 4 R ponse la quatri me question 305 5 Commentaires 306 1 Introduction De m me que la question de la protection des signes sonores et olfactifs celle de l enregistrement d une ou plusieurs couleurs titre de marque a fait l objet de nombreux d bats Un arr t du 9 mai 2003 rendu par la Cour de Justice des Communaut s Europ ennes vient apporter un clairage nouveau en la mati re 2 Faits et proc dure Le litige concerne les conditions auxquelles doit r pondre une couleur pour pouvoir pr tendre la protection titre de marque L origine de la pr sente affaire remonte au 27 ao t 1996 lors que la soci t Libertel Groep BV tablie aux Pays Bas et ayant pour activit principale la fourniture de services de t l communications mobiles d pose aupr s du Bureau Benelux des Marques BBM une demande d enregistrement de marque compos e
245. e should be closed because there is nothing left to invent 18 Les SNPs sont des variations g n tiques particuli res qui n af fectent qu une seule paire de bases azot es au sein d une s quence d ADN Ces variations ne surviennent qu une fois toutes les mille paires de bases Ce diff rent agencement de variations ponctuel les entre les individus fait de chaque personne un tre unique 9 En effet la d couverte l tude et l analyse des SNPs prennent une importance cruciale en g nomique autant pour l identification des structures biologiques responsables des maladies diverses que pour la d couverte des liens possibles entre certaines variations g n tiques et la r action aux m dicaments20 L importance des SNPs pour la PGx a pouss certains groupes de recherche am ricains tenter de les breveter l oppos d autres groupes comme le SNP Consortium ont tent de rendre public le plus grand nombre possible de SNPs de fa on emp cher les futures demandes de brevet21 Les SNPs tant des outils indispensables pour l identification des g nes associ s aux maladies la possibilit de les breveter risque d avoir un impact sur le prix final du m dicament En effet si les chercheurs en tentant de d velopper un m dicament PGx pour traiter une certaine maladie doivent obtenir une licence du d tenteur du brevet sur le ou les SNPs impliqu s le prix final du m dicament risque d tre plus lev Donc il
246. e signature lectronique ne satisfait pas 4 une exigence juridique de signature sans tre fiable comme il faut dans les circonstances la Conf rence pour l harmonisation des lois a cru qu une telle r gle nuirait au principe de la Loi uniforme qui cherche la neutralit quant au moyen de communication Cependant l autorit responsable de l exigence de signature peut d cider que l exigence est fond e sur un besoin d une certaine fiabilit d identification ou d association entre la signature et le document sign 229 La Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents lectro niques 2000 disponible http www canlii org ca la 2000 c5 tout html si elle pr cise certains l ments sur la notion de signature et notamment l article 48 fait n anmoins r f rence des r glements et l annexe 2 qui sont encore inexis tants Sans que cela ne soit une vraie loi il faut n anmoins mentionner la Loi uniforme sur le commerce lectronique pr cit e note 228 qui pr voit un certain nombre de dispositions liminaires sur le sujet et notamment l article 10 120 Les Cahiers de propri t intellectuelle rio230 aux Etats Unis231 en France232 et ailleurs233 qu l chelle internationale et notamment travers les recherches orchestr es par la CNUDCI234 En revanche les tentatives de d finition du concept ne se hasardent pas bien loin Mais avant de d velopper rapidement
247. e syst me des brevets en g n ral a t particuli rement virulent au cours des 25 HUMAN GENOME ORGANIZATION HUGO Statement on Patenting of DNA Sequences in Particular Response to the European Biotechnology Direc tive Royaume Uni 2000 p 2 http www gene ucl ac uk hugo patent2000 html date d acc s 7 f vrier 2003 26 ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LA PROTECTION DE LA PRO PRI T INTELLECTUELLE AIPPI Conditions de brevetabilit et tendue de la protection des s quences EST des polymorphismes singuliers de nucl o tides SNP et des g nomes entiers Sorrento Association Internationale pour la Protection de la Propri t Intellectuelle 2000 p 2 Acc s aux m dicaments 145 derni res ann es Motiv s par le probl me d acc s aux m dicaments anti viraux contre le SIDA ces groupes ont d velopp de nombreux arguments visant justifier des restrictions voire l limination du syst me de brevet international applicable aux m dicaments Selon ces organismes la possibilit d obtenir des brevets sur les g nes et les m dicaments pourrait entra ner les probl mes suivants2 e entraver ou g ner le d veloppement de nouveaux m dicaments ou de m dicaments am lior s e entraver la libre concurrence qui permet de faire baisser le prix des m dicaments tant que le march le permet e emp cher le libre change entre les chercheurs e impliquer les parties dans des batailles juridiqu
248. e technique que l on peut d abord identifier fait r f rence l exclusivit que ce soit quant au lien entre la signature et le signataire243 ou quant au contr le de la signa ture244 voire aux deux2 5 Cette notion permet de faire le lien avec le prochain paragraphe relatif aux obligations des intervenants 237 Supra titre 3 1 1 Neutralit technologique 238 C est notamment le cas en Colombie Britannique avec le Electronic Transaction Act 2001 disponible http www qp gov bc ca statreg stat E 01010_01 htm section11 art 21d en Ontario avec la Loi 2000 sur le commerce lectronique pr cit e note 65 art 11 3 concernant le Qu bec voir la Loi concernant le cadre Juridique des technologies de l information pr cit e note 49 art 8 Le gou vernement peut en se fondant sur des normes ou standards techniques approu v s par un organisme reconnu vis l article 68 d cr ter qu un dispositif est apte remplir une fonction d termin e Lorsque le d cret indique le dispositif vis la fonction qu il doit remplir ainsi que la norme ou le standard retenu il n y a pas lieu de faire la preuve du fait qu il est apte remplir cette fonction 239 Supra sous le titre R alit juridique et notamment la note 181 240 Dans certains cas la distinction de la signature est nomm ment inscrite comme dans l hypoth se de la Directive europ enne sur les signatures lectroniques pr cit e n
249. echnologique 1 dont la pratique ne porte pas le lier automatiquement aux technologies de l information nous voulons dans les quelques lignes qui suivent simplement montrer que le cyberespace am ne son lot de technologies qu elles soient lectronique magn tique optique sans fil ou autres ou faisant appel une combinaison de technologies 200 et que celles ci peuvent tre utilis es de diff rentes mani res Ceci tant dit et face cette pluralit de technologies il existe de surcro t une multiplicit de techniques qui peuvent servir signer un document ce qui contraste avec la relative unicit stabilit 201 simplicit 202 de la signature sur support papier En effet sur le plan pratique les comportements utilisables sont vari s ce qui pose une difficult dans la mesure o un mode de signature est socialement d termin 23 Outre le clic et le lien 198 Qui se traduit d ailleurs dans certaines lois comme l article 252 1 de la Loi canadienne sur les soci t s par actions L R 1985 ch C 44 document lec tronique Sauf l article 252 6 s entend de toute forme de repr sentation d informations ou de notions fix e sur quelque support que ce soit par des moyens lectroniques optiques ou autres moyens semblables et qui peut tre lue ou per ue par une personne ou par tout moyen dans le m me sens permettant la m me ouverture CONFERENCE SUR L HARMONISATION DES LOIS AU
250. ectifs vis s par la Cour f d rale d conomie de temps et de ressources en instaurant un tel proc s s par ne seront pas n cessairement faciles atteindre C est seulement dans les cas o l interpr tation des revendications r sultera en la d termination de l absence de contrefa on que cette ordonnance de type Markman pourra tre b n fique aux parties De plus si les demandes de proc s s par s deviennent choses communes lors de proc s les tribunaux devront se pr parer accepter et disposer de plus de jugements interlocutoires sur l interpr tation de revendications Ce concept de proc s s par n tant pas encore devenu une proc dure obligatoire ce n est que le passage du temps qui nous permettra de d terminer si les tribunaux adopteront facilement ou non les principes nonc s dans l affaire Realsearch et utilit r elle de ce type d ordonnance dans la r alit d un litige Capsule Les p rip ties d un manuscrit Alexandra Steele I Introduction 4 sea see Lis devis ssesses 293 2 Les faits 5 54 su dus DES dede ba aa 293 3 Le jugement dela Cour sup rieure 295 4 L arr t de la Cour d appel 296 Dia Conclusion 4 53 LL hat eee ee sde 298 Alexandra Steele LEGER ROBIC RICHARD ROBIC 2008 Avocate Alexandra Steele est membre du cabinet d avocats LEGER ROBIC RICHARD s e n c et du cabinet d agents de brevets et de marques de commerce ROBIC
251. el Par cons quent l uvre intitul e Harmonie tait un dessin design susceptible d tre enregistr en vertu de la Loi sur les dessins industriels et elle avait servi d chantillon pour tre multipli par un proc d industriel et tait exclue de la protection du droit d auteur en raison du paragraphe 64 1 de la Loi sur le droit d auteur lequel s applique aux dessins industriels ant rieurs au 8 juin 1988 Bien que Mme Iles ait eu l intention de c der le droit d auteur sur l uvre lorsqu elle a sign l acte de confirmation de cession du 25 septembre 1992 le libell du paragraphe 64 1 applicable aux dessins design cr s avant le 8 juin 1988 fait qu elle n avait aucun droit d auteur c der 58 traduction officielle 5 Conclusion Il y a plusieurs facteurs qui expliquent le peu de d cisions rendues sous l gide de la Loi e les amendements consid rables et relativement r cents qui ont t apport s la Loi en particulier en ce qui a trait au test pour d terminer s il y a contrefa on d un dessin industriel enregistr e le fait que de tous les droits de propri t intellectuelle l enre gistrement de dessin industriel est celui dont la dur e est la moins longue Les 10 ans que dure ce droit le rendent plus propice prot ger des articles qui ont une dur e commerciale plus limit e e parmi les disputes qui ont fait l objet de litiges certaines n ont pas d pass
252. elle est de 50 ann es compter du 1er janvier de l ann e civile suivant celle de la premi re com munication au public des programmes vis s l article L 216 1207 3 1 3 4 Royaume Uni Au Royaume Uni l article 6 de la loi propose certaines ter minologies importantes relatives la transmission encod e208 la personne qui proc de une radiodiffusion radiodiffuse une uvre ou inclut une uvre dans une radiodiffusion209 au lieu partir duquel la radiodiffusion est effectu e dans le cas d une transmission satellite210 et la r ception d une radiodiffusion 1 Il ajoute que le droit d auteur ne doit pas subsister sur une mission de radio diffusion qui porte atteinte au droit d auteur sur une autre mission de radiodiffusion ou un programme distribu par c ble212 Au para graphe 1 l on y lit Broadcast means a transmission by wireless telegraphy of visual images sounds or other information which a is capa ble of being lawfully received by members of the public or b is transmitted for presentation to members of the public and references to broadcasting shall be construed accordingly 207 Code de la propri t intellectuelle art L 211 4 208 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 6 2 209 Ibid art 6 3 210 Ibid art 6 4 211 Jbid art 6 5 212 Ibid art 6 6 208 Les Cahiers de propri t intellectuelle Le titulaire que la loi reconna t com
253. elles la signature lectronique est d finie Il convient de pr senter les deux successivement 3 2 1 1 Crit re de fiabilit Une signature doit elle tre fiable Cela para t tre une vi dence dans la mesure o la preuve n est pas trang re ce crit re Ajoutons que l un de ses avantages est qu il est volontairement n buleux adaptable et ce m me si certains ont jug que cela risquait d aller encontre de la sacro sainte neutralit 228 Ainsi si certaines l gislations ont choisi d aller de l avant d une part en associant la signature un crit re de fiabilit et d autre part parfois en pr cisant les modalit s de r alisation de ce dernier il faut constater que les d marches de pr cision du concept sont assez minimalistes Ainsi plusieurs textes font une r f rence expresse ce concept tant au plan national comme au Canada 29 en Onta 227 Depuis environ cinq ans on observe une inflation l gislative sur le commerce lectronique et rares sont les pays qui ne disposent pas d une loi et souvent de r glements pour encadrer cette nouvelle r alit 228 Voir les commentaires cons cutifs l article 10 de la Loi uniforme sur le com merce lectronique de la Conf rence pour l harmonisation des lois au Canada 1999 disponible 4 http www law ualberta ca alri ulc current fueca a htm qui consid rent les l ments suivants Bien que la Loi type des Nations unies pr voie qu un
254. elopments and Ethical Challenges in the Field of Pharmacogenomics Pays Bas 2002 p 12 5 Variations d un seul nucl otide dans la s quence d ADN d un g ne jouant un r le d terminant dans la r ponse individuelle aux m dicaments Ci apr s SNPs Acc s aux m dicaments 137 La deuxi me partie de notre article portera sur les possibilit s d acc s aux m dicaments PGx dans les pays en d veloppement la lumi re de l Accord sur les ADPIC Nous pr senterons les ins truments juridiques en droit international dans les domaines du droit de la propri t intellectuelle des droits de l Homme et de l interpr tation des trait s afin de mieux cerner le cadre juridique applicable au pr sent d bat Nous discuterons ensuite de l origine et des r gles de base de POMC organisation responsable de l la boration et de l application de l Accord sur les ADPIC Nous analyse rons enfin l Accord sur les ADPIC Cet accord international a une influence d terminante sur l acc s aux m dicaments car il impose des r gles de fond uniformes en mati re de brevets aux tats mem bres de l OMC Suite cette analyse il sera int ressant de voir comment les pays en d veloppement ont r agi l Accord Nous nous attarderons sur les techniques l gislatives que certains pays ont d velopp es afin de continuer offrir des m dicaments abordables leur population Plus pr cis ment un chantillonnage s lectif de tro
255. els ou imaginaires pour donner une configuration un motif ou un l ment d coratif un objet e objets vendus par ensembles pourvu qu il n y ait pas plus de cin quante ensembles Il est noter que ces exceptions ne sont applicables que si le dessin sur lequel porte le droit d auteur a t cr apr s le 8 juin 1988 Milliken amp Co Milliken l a appris ses d pens devant les deux divisions de la Cour f d rale dans la cause qui porte son nom57 En effet apr s avoir admir un dessin lors d une exposition tenue en janvier 1989 Milliken l a achet Mme Claire Iles pour l appliquer ses tapis Milliken all gue par la suite que la copie qu Interface Floo ring Systems Canada Inc Interface a faite de ce dessin sur les tapis qu elle a fait installer l a roport de Calgary contrefaisait son droit d auteur Milliken a plaid sans r ussir prouver que M Iles a cr son dessin trois mois apr s la date fatidique du 8 juin 1988 Qui pis est Milliken n a pas fait compara tre Mme Iles la barre des t moins Ainsi la Cour a inf r que si M Iles avait t appel e a compara tre le t moignage de celle ci aurait sans doute t contraire aux int r ts de Milliken La Cour en est donc venue la conclusion que le dessin a t cr avant le 8 juin 1988 et qu Interface n avait donc pas contrefait le droit d auteur de Milliken Cette d cision a t confirm e par la Cour
256. ents de dessins industriels un survol 273 e lapparence g n rale celle de la chaise du d fendeur est plus carr e que celle de la chaise montr e dans l enregistrement du demandeur laquelle r v le une apparence plus arrondie6 3 3 Action en contrefa on Conform ment l article 15 de la Loi l action en contrefa on qui est sujette une prescription de 3 ans4 peut tre institu e tant devant la Cour f d rale que la Cour provinciale par le propri taire du dessin ou celui qui d tient une licence exclusive de celui ci Dans ce dernier cas cependant le propri taire doit tre joint comme partie l action Dans le cadre d une telle action la Cour dispose en vertu de l article 15 1 de la Loi d une vaste gamme de rem des l encontre du contrefacteur dont notamment l injonction le recouvrement de profits ou de dommages int r ts les dommages punitifs et la disposition de tout objet contrefait Ceci tant dit il est important de noter que le paragraphe 17 1 de la Loi pr voit une exception importante ces rem des le contrefacteur qui pourra d montrer qu il ignorait et ne pouvait raisonnablement savoir au moment de la contrefa on que le dessin avait t enregistr ne sera passible que d une injonction Ainsi afin d emp cher qu une telle d fense soit soulev e le propri taire du dessin aura t t fait de marquer confor m ment aux dispositions du paragraphe 17 2 de la Loi les ar
257. enus par le doyen Flour note 3 quant au r le de la juris prudence face l appr ciation du formalisme 139 Les conventions sur la preuve tant g n ralement consid r es comme tant d ordre priv Largement d velopp es en mati re d E D I changes de docu ments informatis s les conventions relatives la preuve sont galement appel es accord d interchange ou accord d change En l esp ce il s agira d un contrat cadre par lequel deux ou plusieurs personnes physique ou morale tablissent les conditions juridiques et les techniques d utilisation de leurs ordinateurs dans le cadre de leurs relations contractuelles commerciales Sur la question en droit fran ais voir par exemple Cass Civ 8 juin 1896 1897 1 D P 464 Cass Civ 6 janvier 1936 1936 D H 115 Cass Civ 6 mars 1958 1958 2 J C P 10902 Cass Civ 16 novembre 1977 3 Bulletin civil nE393 Cass Civ 8 novembre 1989 1 Bulletin civil nE312 Isabelle de LAMBERTERIE De la validit des conventions de preuve propos de l arr t de la Cour de cassation du 8 novembre 1989 ao t 1990 Cahiers Lamy de l informatique F 1 Elle est corrobor e par la doctrine Jacques GHESTIN et Gilles GOUBEAUX Trait de droit civil Introduction g n rale Paris L G D J 1990 nE595 p 559 En droit qu b cois voir notamment Pierre TRUDEL Guy LEFEBVRE et Serge PARISIEN La preuve et la signature dans les changes de documents informa tis
258. envisager le cumul de la Loi sur le droit d auteur la Loi sur le dessin industriel le plaideur averti aura int r t revoir les dispositions de l article 64 de la Loi sur le droit d auteur lequel gouverne l interrelation entre ces deux lois 4 1 Un objet utilitaire reproduit plus de 50 exemplaires Seul l enregistrement de dessin industriel peut tre utile L article 64 2 de la Loi sur le droit d auteur pr voit qu en cas de reproduction plus de 50 exemplaires par le titulaire du droit d auteur la reproduction par un tiers ne constitue pas une contre fa on du droit d auteur51 dans e une uvre artistique dont un dessin nomm ment les caract ristiques visuelles d un objet fini en ce qui touche la forme la configuration le motif ou la d coration est tir ou e un dessin appliqu un objet utilitaire 2 49 Art 35 de la Loi sur le droit d auteur 50 Art 38 de la Loi sur le droit d auteur 51 Le paragraphe 64 2 de la Loi sur le droit d auteur reconna t n anmoins que le droit d auteur peut subsister dans un tel dessin un point qui a d ailleurs t confirm par la jurisprudence Magasins Greenberg Lt e et al c Import Export Rene Derhy Canada Inc 1995 61 C P R 3d 133 C F 52 Dans l affaire U amp R Tax Services Ltd c H amp R Block Canada Inc 1995 A C F No 962 par 40 C F la section de premi re instance de la Cour f d rale a d termin que La Formule
259. epuis les derniers amen dements substantiels qui y ont t apport s en 1993 Nous y traite rons notamment des conditions d obtention d un enregistrement de l tendue de la protection d un enregistrement et de l interrelation entre la Loi et la Loi sur le droit d auteur L R C 1985 ch I 9 Art 15 2 de la Loi Art 22 4 de la Loi L R C 1985 ch C 42 AUNE 255 256 Les Cahiers de propri t intellectuelle En terminant l auteur souhaite indiquer au lecteur qu une exception pr s les traductions de citations tir es de la jurisprudence sont les siennes celles ci n ayant pas fait l objet d une publication dans les deux langues officielles 2 L enregistrement Contrairement aux marques de commerce et aux droits d au teur dont l existence est ind pendante de l enregistrement le dessin industriel est similaire au brevet en ce que le droit qu il conf re son titulaire na t avec l enregistrement mis par le gouvernement canadien ou plus pr cis ment par le Bureau des dessins industriels Voici les principales indications concernant l obtention d un enregis trement de dessin industriel 2 1 Ce pour quoi un enregistrement peut tre obtenu 2 1 1 Qu est ce qu un dessin Tout d abord il convient de d finir ce qu est un dessin savoir les caract ristiques ou leur combinaison visuelles d un objet fini en ce qui touche la configuration le motif
260. erait pas publi En juillet 1996 Turgeon concluait un contrat d dition avec Lanct t diteur Inc ci apr s Lanct t une autre maison d di tion En septembre 1996 Michaud et R no D p t ont obtenu une injonction provisoire et interlocutoire pour emp cher la publication du livre En mars 1998 la Cour sup rieure du Qu bec a mis une injonction permanente contre Turgeon et Lanct t Les p rip ties d un manuscrit 295 3 Le jugement de la Cour sup rieure En rendant une injonction permanente en 1998 le juge Audet a consid r que Michaud et R no D p t taient totalement dans leur droit de refuser de publier le manuscrit Dans l esprit du juge l accord initial entre les parties tait un contrat de services par lequel Turgeon tait charg d crire un livre pour le seul b n fice des h ritiers la succession de Desrosiers et R no D p t Le juge d instance a galement conclu que Turgeon avait c d ses droits pour la premi re publication du manuscrit Selon le juge il n y a aucune exigence qu un tel transfert soit explicite dans l accord mais il peut tre raisonnablement d duit du document sign par l auteur qu un tel droit ait t c d De plus il a conclu que le contrat entre Turgeon Lefebvre et Sogides n avait pas mis fin au premier accord mais qu il tait au contraire un addenda au contrat initial de services En cons quence le juge d instance a d cid q
261. erch e par les Am ricains 42 Les Cahiers de propri t intellectuelle iv la protection des indications g ographiques litige qui opposait essentiellement la Communaut europ enne un certain nombre de pays producteurs de vin provenant d autres r gions du monde Ces l ments litigieux firent ventuellement l objet de com promis rencontr s aux plus hautes sph res de n gociation Cer tains d entre eux font toutefois toujours l objet de n gociations dans le cadre de la mise en uvre de l Accord sur les ADPIC notam ment eu gard aux brevets sur les produits pharmaceutiques et aux appellations d origine Malgr tous les obstacles rencontr s et l opposition de plusieurs pays aussi importants que le Br sil et l Inde l Accord sur les ADPIC fut finalement inclus aux accords de POMC dans le cadre d un compromis global impliquant des secteurs aussi diff rents que l agri culture le commerce des services et la mise en place d un organe de r solution des conflits 4 2 Tour d horizon de l Accord L objet de la pr sente section n est pas de faire une analyse d taill e des nombreuses dispositions de l Accord sur les ADPIC mais bien d en donner un aper u g n ral et de souligner certains de ses l ments les plus importants L Accord sur les ADPIC est divis en sept parties e la PARTIE I traite des dispositions g n rales et des principes fondamentaux de l Accord e la PAR
262. ermet plus ceux ci de choisir leur propre niveau de protection de propri t intellectuelle73 71 Supra partie 2a i 72 Accord sur les ADPIC pr cit note 1 art 27 Objet brevetable 1 Sous r serve des dispositions des paragraphes 2 et 3 un brevet pourra tre obtenu pour toute invention de produit ou de proc d dans tous les domaines tech nologiques condition qu elle soit nouvelle qu elle implique une activit inventive et qu elle soit susceptible d application industrielle 5 Sous r serve des dispositions du paragraphe 4 de l article 65 du paragraphe 8 de l article 70 et du paragraphe 3 du pr sent article des brevets pourront tre obtenus et il sera possible de jouir de droits de brevet sans discrimination quant au lieu d origine de l invention au domaine technologique et au fait que les produits sont import s ou sont d origine nationale 2 Les Membres pourront exclure de la brevetabilit les inventions dont il est n cessaire d emp cher l exploitation commerciale sur leur territoire pour prot ger l ordre public ou la moralit y compris pour prot ger la sant et la vie des personnes et des animaux ou pr server les v g taux ou pour viter de graves atteintes l environnement condition que cette exclusion ne tienne pas uniquement au fait que l ex ploitation est interdite par leur l gislation 3 Les Membres pourront aussi exclure de la brevetabilit a les m thodes
263. erpr tation musicale en direct 3 distribue vend ou offre de vendre loue ou offre de louer ou autrement transf re toute copie ou enregistrement ainsi fix 146 Les droits qui leur sont attribu s ne vont toujours pas au dela de cette limite Et puisque les redevances sont g n ralement accord es sur la base de la r ciprocit les artistes interpr tes et producteurs des Etats Unis font souvent des pertes normes sur l utilisation de leurs interpr tations dans d autres pays En pratique les droits patrimoniaux des artistes interpr tes sont r guli rement garantis par ce que nous qualifions de droits de la personnalit right of publicity right of privacy ou le droit de faire respecter son image et sa vie priv el47 En fait ce droit au respect de la notori t qui s est d velopp en tant que ramification du droit au respect la vie priv e right of privacy comporte le droit reconnu l individu de ne pas voir utiliser des fins commerciales son nom ou sa ressemblance sans son consentement La reconnaissance du droit ind pendant qu est le right of publicity t moigne du fait que la personne c l bre ne se plaint g n ralement pas que son nom sa ressemblance ou quelque autre attribut ait t utilis des fins commerciales mais qu une telle utilisation ait eu lieu sans contrepartie 48 146 Mentionnons que le Digital Performance Right in Sound Recording Act Pub L No 104 39 Stat 336 1995 en vigue
264. es la conclusion des contrats avec les artistes interpr tes au financement et aux services techniques n cessaires la premi re fixation de sons dans le cas d un enregistre ment sonore Un droit une r mun ration pour la copie priv e est aussi pr vu lequel consiste en une r mun ration vers e par tout fabricant ou importateur de supports audio vierges aux auteurs artistes interpr tes et producteurs d enregistrements sonores 76 Les droits sur l enregistrement sonore expireront la fin de la 50e ann e suivant celle de la premi re fixation de l enregistrement177 3 1 2 2 tats Unis La protection du droit d auteur s tend aux uvres litt raires musicales dramatiques mais aussi aux enregistrements sonores qui sont class s parmi les uvres en vertu de la loi des tats Unis1 8 L originalit est alors n cessaire puisque c est une condition de protection dans tous les cas pr vus l article 102 La loi d finit les enregistrements sonores ainsi 175 Mentionnons que le 13 ao t 1999 la Commission du droit d auteur du Canada rendait sa premi re d cision sur le r gime des droits voisins en rapport la r mun ration quitable Tarif des redevances percevoir par la SCGDV pour l ex cution en public ou la communication au public par t l communication au Canada d enregistrements sonores publi s constitu s d uvres musicales et de la prestation de telles uvres Commission du
265. es signaux crits images sons ou renseignements de toute nature par fil radio proc d visuel ou optique ou autre syst me lectromagn tique Est donc vis e la communication par t l vision par c ble ou par satellite 192 Les Cahiers de propri t intellectuelle elle est fix e au moyen d un enregistrement sonore publi pour la premi re fois143 au Canada ou dans un pays membre de la Conven tion de Rome en quantit suffisante pour satisfaire la demande du public transmise en direct par signal de communication mis partir du Canada ou d un pays membre de la Convention de Rome par un radiodiffuseur dont le si ge social est situ dans le pays d mission Selon l article 16 l artiste interpr te peut n anmoins pr voir par contrat les modalit s d utilisation de sa prestation aux fins de radiodiffusion de fixation ou de retransmission Par contre lorsqu il autorise l incorporation de sa prestation dans une uvre cin matographique l artiste interpr te ne peut plus exercer gard de celle ci le droit d auteur vis l article 15 1 144 De tels droits expirent la fin de la 50e ann e suivant celle de la premi re fixation de la prestation au moyen d un enregistrement sonore ou de son ex cution si elle n est pas ainsi fix e145 Certaines dispositions sont communes celles concernant les producteurs d enregistrement sonore et seront vues ult rieurement 3 1 1 2 tats Unis Aux
266. es et politiques de POMS sur les m dicaments 1 68 Ibid p 2 69 Ibid 70 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE Un commerce ouvert sur lavenir 2e d Gen ve Organisation mondiale du commerce 2001 p 26 158 Les Cahiers de propri t intellectuelle 4 Traitement de la nation la plus favoris e En ce qui concerne la protection de la propri t intellectuelle tous avantages faveurs privil ges ou immunit s accord s par un Membre aux ressortissants de tout autre pays seront imm diatement et sans condition tendus aux ressortissants de tous les autres membres Le principe du traitement national n est toutefois pas nouveau en mati re de propri t intellectuelle puisque celui ci tait d ja pr sent dans la Convention de Paris de POMPI L article 4 de VAccord sur les ADPIC va cependant plus loin que la convention en ajoutant le principe du traitement de la nation la plus favo ris e notion primordiale dans le syst me du GATT en mati re de propri t intellectuelle Ce principe est d ailleurs refl t dans les notions g n rales relatives 4 la propri t intellectuelle en mati re de brevet qui sont nonc es l article 27 de l Accord sur les ADPIC 2 Plus pr cis ment la d finition d un objet brevetable les crit res de brevetabilit et interdiction de discriminer qui y sont mentionn s En exigeant un niveau de protection minimal de tous les membres V Accord sur les ADPIC ne p
267. es importations parall les des licences obligatoires et une substitution par les m dicaments g n riques Selon l article 15 C Measures to ensure supply of more affordable medicines 15 C The Minister may prescribe conditions for the supply of more affordable medicines in certain circumstances so as to protect the health of the public And in particular may a notwithstanding anything to the contrary contained in the Patents Act 1978 Act no 57 of 1978 Determine that the rights with regards to any medicine under a patent granted in the Republic shall not extend to acts in respect of such medicine which has been put onto the market by the owner of the medicine or with his or her consent b prescribe the condition on which any medicine which is identical in composition meets the same quality standard and is intended to have the same proprietary name as that of another medicine already registered in the Republic but which is imported by a person other than the person who is the holder of the registration certificate of the medicine already registered and which originates from any site of manufacture of the original manufacturer as approved by the council in the prescribed manner may be imported 110 M SELL loc cit note 84 p 2 111 R S PARK The International Drug Industry What the Future Holds for South Africa s HIV AIDS Patients 2002 11 Minn J Global Trade 125 143 144 ONUSIDA Le po
268. es longues et co teuses e agrandir le foss entre les pays industrialis s et les pays en d ve loppement En ce qui concerne plus particuli rement les m dicaments PGx nous pouvons soutenir que le syst me des brevets risque gale ment de 8 e limiter l acc s au m dicaments PGx en augmentant le co t des tests PGx e conserver le prix des m dicaments PGx un niveau lev et ainsi emp cher les plus d munis de b n ficier de ces nouveaux m dicaments Cependant de tels arguments ne doivent pas tre utilis s de fa on clore le d bat sur l applicabilit du syst me des brevets aux m dicaments Il faut plut t essayer de comprendre les justifications la base de ce syst me En premier lieu une des premi res justi fications utilis es pour d fendre le syst me de brevets est qu il stimule l invention et encourage la divulgation des recherches 9 27 NUFFIELD COUNCIL ON BIOETHICS op cit note 22 p 5 6 28 L L E BOLT H G M LEUFKENS J J M VAN DELDEN A KALIS et H J DERIJKS op cit note 4 p 17 18 29 Cependant cette justification traditionnelle du syst me des brevets est maintenant rarement invoqu e par les auteurs qui semblent plut t voir l utilit des brevets au niveau de la commercialisation de l invention et du transfert de technologie Voir ce sujet A K RAI Regulating Scientific Research Intellectual Property Rights and the Norms of Science 1999 94 Nw U L R
269. ess the purchaser knows of the condition at the time of sale he has the benefit of the implied licence to use the article free from conditions Extrait reproduit et utilis dans North American Systemshops c King pr cit e La couleur du consentement lectronique 81 2 2 1 1 R alit juridique du wrap S il est possible de faire un rapide historique des d cisions rendues en la mati re au Canada mais surtout aux Etats Unis l accent a surtout t mis sur les d cisions qui ont accept de recon naitre la validit d un tel proc d Pourtant nous croyons qu en bien des cas il importe d examiner ces d cisions judiciaires dans leur ensemble et si le juge a pris la bonne d cision il n est pas toujours possible d en tirer des principes g n raux Nous verrons successive ment une affaire am ricaine sur les shrinkwraps puis une en droit canadien sur les clickwraps avant d examiner le traitement apport un browsewrap aux tats Unis A cet gard et concernant le shrinkwrap il est d abord pos sible de penser la c l bre affaire ProCD c Zeidenberg ou en appel une personne qui avait reproduit une banque de donn es non prot g e par le Copyright Act tait n anmoins soumise une clause contractuelle que l on trouvait l int rieur de la bo te contenant du produit en question En cons quence ladite clause a t consi d r e comme ayant t valablement accept
270. estions en litige 5 Le moment de la requ te par rapport au d roulement de l instance et la possibilit de d lais 6 Les avantages et les pr judices possibles pour les parties 7 Si la requ te est faite avec ou sans le consentement des deux parties Par la suite le tribunal rappelle que la Cour supr me du Canada a d j confirm dans les affaires Whirlpool Corp c Camco Inc 6 et Free World Trust c Electro Sante Inc 7 que la question de l interpr tation des revendications doit pr c der les questions de contrefacon et de validit Le juge No l rel ve ensuite plusieurs exemples de d cisions canadiennes pour tablir qu il existe actuelle ment une tendance au Canada par laquelle les tribunaux vont 6 2000 2 R C S 1067 7 2000 9 C P R 4th 168 284 Les Cahiers de propri t intellectuelle r soudre dans un premier temps les questions d interpr tation des revendications avant de s attaquer aux questions de validit et de contrefacon des brevets Le juge mentionne aussi que en l absence de r glement hors cour les litiges en contrefa on la Cour f d rale peuvent prendre des ann es pour tre compl tement r solus Le tribunal en vient donc la conclusion qu une nouvelle proc dure en vertu de la R gle 107 cr e une opportunit pour acc l rer un tel processus Il ajoute qu une interpr tation pr coce des revendications par le tribunal pourrait permettre aux parties de mieux
271. et un partage des responsabilit s est op r ce dernier ayant au moins l obligation de g rer convenablement son num ro d identification personnel ce qui est normal du fait du caract re processuel de la transaction N anmoins il importe qu un contr le des clauses contractuelles imposant d autres mesures de s curit au consommateur soit effectu Les contrats relatifs l mission des cartes de cr dit ont fait l objet dans la plupart des pays du monde de discussions entre les int r ts cat goriels impliqu s metteurs de cartes commer ants associa tions de consommateurs gouvernement ainsi que de lois instaurant notam ment un syst me d assurance Il serait int ressant qu une m me d marche soit faite sur jusqu o on peut aller dans l imposition de responsabilit s aux consommateurs 277 Supra note 15 278 Il est notamment frappant de constater en pratique les efforts utilis s par certains cybermarchands peu diligents pour tenter de diluer l attention du consommateur en ins rant des contrats de consommation sous des intitul s plus neutres et moins peurants comme Notice l gale Avertissement Con ditions d utilisation etc Vol 16 n 1 Acc s aux m dicaments le systeme international des brevets emp chera t il les pays du tiers monde de b n ficier des avantages de la pharmacog nomique Yann Joly ls Introdu tion 444 Sd ne eoa dod i a 135 2 Pharmacog nomique e
272. et les l ments d coratifs lesquelles sont appr ci es uniquement de visu Cette d finition se trouve l article 2 de la Loi 2 1 2 Un seul dessin par enregistrement variantes Le paragraphe 10 1 du R glement sur les dessins industriels5 ci apr s le R glement pr voit qu une demande d enregistrement ne doit viser qu un seul dessin s appliquant un seul objet ou ensemble ou des variantes Ainsi en vertu du paragraphe 10 2 du R glement une demande qui vise plus d un dessin doit tre limit e un seul dessin En revanche l enregistrement de dessin industriel peut s tendre des variantes d un m me dessin Il importe donc de d terminer ce qu est une variante question sur laquelle la Commission a eu l occasion de se pencher dans l affaire Re Indus 5 C R C c 964 Enregistrements de dessins industriels un survol 257 trial Design Application No 1998 09506 qui concernait le dessin d un br leur dont le dessin est reproduit ci dessous d an Pans oa Ledit br leur comportait des doigts espac s avec des c t s convergents et des bouts ext rieurs arrondis qui s tendent vers l ext rieur depuis le centre En concluant que les trois figures ci dessus constituent des variantes d un seul et m me dessin et peu vent donc faire l objet d un unique enregistrement la Commission a mentionn que La seule caract ristique que l on peut voir da
273. et personnelle comme identifiant Dans l appr ciation que nous souhaiterions d sormais faire de la signature il importe de d gager d une part le caract re habituel courant de celle ci quant l utilisation qu en fait le signataire et d autre part le caract re personnel Concernant le premier si plusieurs sources de droit d gagent cet l ment d habitude ou du caract re courant259 il ne semble pas 256 Comme au Qu bec en Europe et certains de ses pays membres et la Loi type de la CNUDCI sur les signatures lectroniques pr cit e note 164 257 Unecertaine variante est sans doute identifiable au Qu bec o la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information pr cit e note 49 emp che une totale exon ration de l une ou l autre des parties art 62 in fine Sur cette question lire Pierre TRUDEL La responsabilit des acteurs du commerce lectronique dans Vincent GAUTRAIS Dir Droit du commerce lectronique 2002 p 607 646 258 Et ce de mani re quasiment universelle dans la plupart des l gislations que nous avons tudi es 259 Et notamment l article 2827 C c Q pr cit e note 148 La couleur du consentement lectronique 125 que cela soit une condition formelle260 Ainsi un signataire qui utilise un mode de signature qui lui est habituel peut faire varier ce caract re au regard de l utilisation qu il en fait La saisie de son nom ou un clic
274. ette probl matique est r gie par l article 41 de la Loi concernant 246 Ibid 247 Ibid 248 Ibid 249 Voir par exemple sur la notion d infrastructure cl publique le site suivant http www securiteinfo com crypto pki shtml 250 En effet et selon les juridictions soit des lois soit des normes communautaires ont tabli des r gles r gissant les obligations de s curit respectives entre le titulaire de la carte l metteur de la carte et le commer ant Voir par exemple Nicole LHEUREUX et Louise LANGEVIN Les cartes de paiement aspects Juridiques Sainte Foy Presses de l Universit Laval 1991 La couleur du consentement lectronique 123 le cadre juridique des technologies de l information251 qui semble d poser un poids non n gligeable sur l identifi mais aussi par les articles 60 62 qui disposent sp cifiquement de la responsabilit en mati re d utilisation de certificat lectronique252 Le rapport de force qui d coule de ces dispositions est valuer notamment en le comparant avec ce qui se fait en Europe253 en France254 ou sur le plan international255 sur la m me question des certificats Volontairement nous luderons le d tail des dispositions relatives l encadrement de cette relation tripartite les cons quences de la certification et ventuellement de l accr ditation tant nombreu ses et longuement trait es D ailleurs peut tre que cette lour deur associ e
275. ettre de lavant ce projet voir l article de Peter Drahos Global Property rights in Information The Story of TRIPS at the GATT dans Intellectual Property Ed par Peter Drahos Aldershot Darmouth Publishing Comp Ltd 1999 38 Les Cahiers de propri t intellectuelle Pour r pondre ces pressions de l industrie les Etats Unis adopt rent d abord un certain nombre de mesures coercitives uni lat rales l encontre de pays qu ils jugeaient ne pas bien respecter et prot ger la PI Il s agit alors essentiellement de la mise en uvre des famous or infamous articles 301 super 301 et 337 du Trade and Tarif Act dont le Br sil fut une des premi res victimes Toute fois ces mesures unilat rales furent extr mement impopulaires a l chelle internationale et leur application se r v la assez rapide ment d une efficacit limit e Le GATT General Agreement on Trade and Tarif s imposa alors aux Am ricains comme le forum tout d sign pour promouvoir et faire reconna tre l importance de la protection de la PI l chelle internationale Le GATT tait un terrain connu pour les Am ricains et ils y occupaient une place extr mement influente Le GATT ne traitait alors de PI que de facon incidente L article IX 6 traitait des marques d origine et l article XX d pr voyait la possibilit pour les parties contractantes d adopter des mesures visant la protection des brevets des marques de commerce
276. eu en Australie ou l diteur doit tre une personne qualifi e soit un citoyen ou r sident australien soit une personne morale incorpor e sous la loi du Commonwealth ou d un tat 256 La dur e de ce droit est de 25 ans partir de l expiration de l ann e de la premi re publication257 Alors que les lois canadienne et am ricaine258 ne pr voient aucune disposition ce sujet la loi fran aise inclut les caract res typographiques parmi les ceuvres prot geables par le droit d au teur259 Ces arrangements doivent tre originaux par le choix et la disposition de leurs diff rents l ments lors de la mise en page Ils ne satisferont pas cette condition et donc ne b n ficieront pas de la protection s ils sont impos s par la nature du texte pr senter L diteur qui prend l initiative contr le et dite sous son nom est auteur d une uvre collective sur laquelle sont investis des droits d auteur260 C est dire que parall lement l auteur l crivain l diteur pourra poss der des droits d auteur sur certains l ments 253 Ibid art 224 254 Ibid art 88 255 Ibid art 100 256 Ibid art 84 et 92 1 257 Ibid art 96 258 La jurisprudence am ricaine a accord plusieurs reprises une protection juridique aux caract res typographiques sur le fondement du droit d auteur ou de la concurrence d loyale Par contre m me si le Copyright Office accepte leur d p t il
277. eur soit le droit au respect de son nom de sa qualit et de son interpr tation Ce droit est inali nable imprescriptible attach sa personne et transmissible ses h ritiers151 De tous les textes nationaux auxquels nous nous attardons seul le code fran ais attri bue un droit moral l artiste interpr te bien qu il ait d j t qualifi de quasi droit moral 152 De telles pr rogatives sont impor tantes particuli rement depuis l av nement des techniques num riques permettant toutes sortes de manipulations dont le sampling ou chantillonnage num rique155 149 A BERTRAND supra note 101 p 891 892 et p 905 906 Voir aussi D NIMMER Nimmer on Copyright a Treatise on the Law of Literary Musical and Artistic Property and the Protection of Ideas Charlottesville Lexis Pub 2000 vol 1 ch 2 10 R ARNOLD supra note 136 p 230 150 Code de la propri t intellectuelle art L 212 1 151 Ibid art L 212 2 Nous vous r f rons une d cision pertinente C A Paris 1re ch A 21 sept 1999 JCP E 2000 1093 JCP 2000 d G 1430 note Pollaud Dulian Adam de Villiers c SA TF1 T l vision fran aise 1 relative ment au droit moral de l interpr te d un film versus le droit de l auteur sur l uvre cin matographique 152 Voir X DAVERAT Nature des droits voisins dans Juris Classeurs d Propri t litt raire et artistique vol 2 Paris Librairies Techniques 1995
278. eure et agent de brevets Nathalie Jodoin est associ e du cabinet d avocats LEGER ROBIC RICHARD s e n c et du cabinet d agents de brevets et de marques de commerce ROBIC s e n c Ing nieur M Sc en g nie m canique Adam Mizera est en stage de formation professionnelle du Barreau du Qu bec aupr s des m mes cabinets 279 1 Introduction Pour une premi re fois au Canada et s inspirant de la pro c dure am ricaine connue sous le nom de Proc dure Markman la Cour f d rale du Canada dans l affaire Realsearch Inc c Valon Kone Brunette Ltd 1 ci apr s appel Realsearch ayant trait la contrefa on d un brevet a en vertu de la R gle 107 des R gles de la Cour f d rale 1998 2 ordonn que l interpr tation des revendi cations du brevet en litige soit faite lors d un proc s pr liminaire s par du proc s principal La Cour f d rale du Canada largit ainsi son interpr tation habituellement restrictive de la R gle 107 La proc dure Markman qui est apparue la suite de l arr t am ricain Markman c Westview Instruments ci apr s Markman est utilis e depuis quelques ann es par nos voisins pour tablir un proc s pr liminaire s par sur l interpr tation des revendications d un brevet Dans cette affaire la Cour supr me des tats Unis a confirm que l interpr tation des revendications tait une question de droit Ainsi depuis Markman l interpr tation des revendica tions
279. eux suscit s par la PGx Les d fis scientifiques constitueront les premiers obstacles que la PGx devra rencontrer D abord au niveau de la recherche le partage et la standardisation des donn es issues de la g nomique repr senteront un d fi immense puisqu il existe une multitude de plates formes exp rimentales et de syst mes analytiques La cr a tion de consortiums tels que le Gene Expression Omnibus et le Array Express pourront ventuellement permettre de pallier ce probleme De plus l identification des polymorphismes op ration qui consiste assigner les SNPs des g nes sp cifiques repr sen tera un autre d fi d envergure De m me des difficult s biostatisti ques soulev es par la corr lation entre les diff rentes s quences d ADN et les r ponses pr d finies aux drogues persistent Aussi les chercheurs et les compagnies pharmaceutiques devront d montrer tant la s ret que l efficacit des essais et des tests PGx pour gagner la confiance des autorit s r glementaires des cliniciens et de la population en g n ral Un des facteurs les plus d terminants pour l avenir de la phar macog nomique est l ampleur de l chelle de variation g n tique de r ponses aux m dicaments au sein de la population Une variation g n tique devra tre associ e un nombre suffisant de diff rentes 13 Ibid 14 Pour de plus amples renseignements sur ces consortiums nous vous r f rons leur site Inter
280. ev 77 part II 146 Les Cahiers de propri t intellectuelle Cette divulgation permet aux autres inventeurs de mieux com prendre l invention ainsi que de d velopper des am liorations ou des variantes de cette derni re D ailleurs les brevets repr sentent la plus importante motivation pour les entreprises commerciales d entreprendre de nouvelles recherches en leur permettant de jouir de revenus financiers et intellectuels sur la g n ration et l appli cation des connaissances En second lieu le syst me de brevets encourage aussi l inves tissement dans la production et l application des connaissances en allouant des b n fices directs aux compagnies qui effectuent les investissements En effet le syst me de brevets permet d obtenir un certain droit de propri t qui reconna t l exclusivit de l inventeur ainsi que son droit d emp cher les autres pour une p riode fixe de faire d utiliser ou de vendre une invention bas e sur ses connais sances sans avoir pr alablement obtenu une licence En troisi me lieu comme les brevets encouragent la divulga tion des connaissances ils servent aussi a viter le chevauchement de la recherche qui peut s av rer tr s co teux30 Dans le domaine pharmaceutique les brevets sont particuli re ment importants pour les raisons suivantes e les co ts n cessaires pour d velopper un nouveau m dicament sont substantiels et doivent tre amortis Ces co ts incluent
281. f rente dans le cas o un pays en d veloppement aurait eu recours cette technique pour permettre sa population de b n ficier de m dicaments un prix abordable voire gratuitement 4 2 1 5 Les autres clauses Certaines autres clauses ont t d velopp es par des gouverne ments ing nieux visant utiliser au maximum la flexibilit de l Accord sur les ADPIC Citons titre dexemple la clause de fabri cation locale br silienne136 permettant l octroi d une licence obli gatoire si le titulaire d un brevet ne fabrique pas son produit au Br sil dans une p riode donn e La validit de ce type de clause d pend en g n ral de la possibilit de rattacher la clause l une des exceptions reconnues par l Accord des ADPIC i e les licences obli gatoires les importations parall les l exception d ordre public etc Rappelons nous en effet que le Br sil avait justifi sa clause de fabrication locale par les articles 30 et 31 de l Accord sur les ADPIC 4 2 2 Droits de l Homme et m dicaments issus de la pharmacog nomique Comme nous avons pu le constater dans notre tude des textes fondamentaux en mati re de droits de Homme il existe un droit fondamental la sant qui en cas de conflit doit primer sur les droits reli s la propri t intellectuelle Ce droit se manifeste dans le domaine des brevets pharmaceutiques par une obligation de la communaut internationale de favoriser l acc s aux m dica
282. faire dans un d lai raisonnable Le juge a distingu les faits dans les deux cas consid rant que l accord entre Turgeon et Lefebvre stipulait clairement qu il n existait aucune obligation de publier l uvre litt raire 8 1913 29 O L R 648 Cour d appel d Ontario 4 L Q 1991 c 64 ci apr s le Code civil art 1434 296 Les Cahiers de propri t intellectuelle Turgeon et Lanct t ont interjet appel de la d cision du juge d instance 4 L arr t de la Cour d appel En appel de la d cision de la Cour sup rieure Turgeon a plaid premi rement que le juge d instance avait commis une erreur en concluant que Michaud et R no D p t disposaient du droit exclusif d autoriser la publication du manuscrit tout au plus n avaient ils qu un droit de premier refus de proc der la publication de la biographie de Desrosiers La Cour a refus l argument de Turgeon estimant que le con trat initial pr voyait la cession du droit de publier le manuscrit Con form ment au paragraphe 13 1 de la Loi sur le droit d auteur l auteur d une uvre est le premier titulaire des droits sur ladite uvre sauf certaines exceptions sp cifiques tel que le transfert de tout ou partie de ces droits Ainsi en lisant les paragraphes 3 1 et 13 4 de la Loi sur le droit d auteur le droit de publication du manuscrit de la biographie de Desrosiers pouvait d s lors tre transf r pour autant que les exigences d
283. farouche de plusieurs pays en d veloppement jusqu finalement porter sur la n gociation du plus important projet d ac cord global en mati re de PI jamais envisag partir de la conf rence de mi mandat tenue Montr al puis Gen ve en d cembre et avril 1988 et 1989 il fut clairement tabli que l entente recherch e devait couvrir tous les champs de protection de 25 Extrait de la D claration minist rielle de Punta del Este partie I D tel que rapport par Shu Zhang op cit p 298 L encadrement international du droit 41 la propri t intellectuelle et qu elle traiterait de fa on importante des aspects de disponibilit de la protection des normes minimales relatives a la protection conf r e et de la mise en ceuvre des droits de PI dans les diff rents tats C est galement ce stade des n gocia tions qu il fut convenu qu une relation sp ciale devait tre tablie entre la future OMC et l OMPI sur les questions relatives la PI Face cette situation des pays en d veloppement exprim rent clairement leur crainte qu une couverture trop importante de la PI ne vienne restreindre leur acc s aux technologies d velopp es dans les pays plus avanc s et fasse en sorte entre autres d augmenter les co ts des produits reli s l agriculture et aux produits pharma ceutiques Ces soucis furent consid r s dans le cadre des n gocia tions notamment lorsque vint le temps de disc
284. fidavit les crits sont tenus pour reconnus ou les formalit s pour accomplies selon le cas 210 C REED loc cit note 179 La couleur du consentement lectronique 115 tant que tel Par exemple dans l hypoth se de l utilisation d un certificat mission et la gestion de celui ci impliquent un proces sus s curitaire tout au long de la dur e de vie dudit certificat Cette sp cificit de temporalit pour les documents lectroniques se retrouve d ailleurs dans la notion de cycle de vie qui a t int gr e tant au Qu bec dans la Loi concernant le cadre juridique des tech nologies de l information211 que dans la Loi type de la CNUDCI sur les signatures lectroniques 2 De la m me mani re architecture m me d Internet am ne reconsid rer le facteur espace comme par exemple l endroit de l archivage du certificat ainsi que sa trans mission Tant pour les questions de temps que d espace reli es la signature lectronique il est n cessaire pour le signataire d avoir une relative ma trise de l environnement dans lequel elle est utilis e213 Comme nous l avions vu en g n ral relativement au caract re processuel du contrat lectronique 4 le cas particulier de la signature lectronique implique des composantes qui d passent la seule apposition sur une mati re physique Un autre l ment important tient au fait que la signature lectronique peut impliquer des l ments qui sont ext
285. fie le mouvement Open Source d anticapitaliste 2 Ce mouvement Open Source a d sormais une ampleur consi d rable et trouve un cho aupr s des particuliers des techniciens des entreprises mais aussi des gouvernements Le gouvernement norv gien a ainsi cong di Microsoft le 12 juillet 2002 et pr f r opter pour des logiciels libres pour des raisons financi res 3 Ce mouvement m rite donc une attention particuli re Dans cette analyse de la remise en cause de la protection du logiciel par le droit de propri t intellectuelle nous choisirons de prendre l exemple du copyright am ricain Le syst me am ricain est sans aucun doute le plus efficace le plus protecteur du concepteur et donc le plus contest par le milieu du logiciel libre L tude abordera tout d abord l adaptation du Copyright au cas particulier du logiciel en l envisageant sous l angle de ses fondements socio conomiques soit l int r t du public par la stimulation de la cr ation et le rem boursement de l investisseur puis v rifiera si cette protection est bien justifi e notamment en la confrontant la philosophie du mouvement du logiciel libre et en la comparant aux th ses phi losophiques soutenant l existence de la propri t intellectuelle 2 Adaptation des fondements du copyright au logiciel L int gration du logiciel sous la protection du copyright est une t che difficile du fait de la nature particuli rement te
286. fins de reproduction ou de multiplication de la vari t prot g e par 15 2 de la Convention Dans certains cas les droits de l obtenteur pourront galement tre d clar s nuls ou d chus art 21 et 22 de la Convention Le syst me de protection sui generis mis en place par cette Convention est certes int ressant mais il semble toutefois que les innovations r alis es dans le domaine agricole soient encore souvent prot g es par brevet juste titre ou non Avec toutes les contro verses g n r es autour de la prolif ration des organismes modifi s g n tiquement et de la probl matique de la protection de formes de vies sup rieures par brevet il y aura encore vraisemblablement beaucoup de discussions relativement la l gitimit de prot ger les nouvelles vari t s v g tales et la fa on la plus appropri e de le faire 4 L Accord sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce Survol Accord sur les aspects des droits de propri t intellec tuelle qui touchent au commerce Trade Related Aspects of Intel lectual Property Rights TRIPs e Adopt Marrakech le 15 avril 1994 e On le retrouve l Annexe 1C de l Accord instituant lorga nisation mondiale du commerce L encadrement international du droit 35 e Doit tre adopt par tous les pays d sireux de joindre les rangs de POMC e Plus de 130 pays sont actuellement membres de POMC
287. g ant Microsoft et celles de chercheurs dont les positions sont par essence moins ax es sur des consid rations com merciales Parmi celles ci nous rel verons notamment la pr sentation du professeur Carlos M Correa de l Universit de Buenos Aires qui conclut son propos en affirmant qu en mati re de protection des droits de propri t intellectuelle one size does not fit all non sans avoir pr alablement voqu les probl mes caus s aux pays en voie de d veloppement par les questions des brevets en mati re pharma ceutique et de l appropriation abusive des savoirs traditionnels Le professeur Correa dresse un constat s v re lorsqu il affirme In developing countries Intellectual Property Rights as established can aggravate the inequalities and make the difference between life and death Dans le mouvement il trace la voie pour une volution The Future of Intellectual Property in the Global Market 319 future et plus quitable des syst mes de protection des droits de propri t intellectuelle The international community must find the ways to generate the right incentives for research and investment while fully acknowledging that societies grant intellectual property rights for the public good for social and economic welfare as a tool to promote and not restrict access to culture and innovations M me si ce dernier point pourrait tre sujet d bat la position est int res sante et semble aujo
288. g rer consciencieusement les renseignements personnels qui constituent les certificats Si les lois g n rales s appliquent videmment une telle fonction certains textes comme la Directive europ enne sur les signatures lectroniques pr cit e note 183 ont pris le soin de rappeler les obligations de cet inter m diaire ce sujet 264 Cour d appel de Rennes du 06 octobre 1992 1993 Bulletin d information de la Cour de cassation nE364 cit par I DAURIAC op cit note 178 p 162 265 Notons que certains produits d identification biom triques et cause de ce risque n archivent pas ces donn es personnelles mais pr f rent les stocker sur une carte d tenue par le signataire Pour s identifier le signataire n a qu montrer que la carte en question correspond identiquement son il ou sa main Ainsi si la carte est perdue celui qui la trouve ne peut aucunement l utiliser dans la mesure o sa main par exemple ne va pas correspondre sa carte 266 Pr cit e note 49 La couleur du consentement lectronique 127 tout le cycle de vie des informations dans la mesure ot d abord la banque des donn es biom triques doit demander a un organisme gouvernemental la pertinence d utiliser un proc d d identification si lourd de cons quences 67 Ensuite les int ress s doivent consentir express ment un tel proc d d identification268 Toujours pendant l utilisation les finalit s d util
289. gards pr sente des attributs de s curit et de confort beaucoup plus grands que son homologue papier N anmoins la construction conceptuelle pour mettre en place la notion de neutralit techno logique rec le selon nous des l ments de nature dogmatique Dans la premi re cat gorie qui consiste consid rer la neutra lit technologique comme une fa on de faire les interpr tations ont donn lieu certaines nuances plus ou moins floues Une pre mi re approche consiste clairement faire un lien entre le principe de neutralit technologique et la fa on de faire une loi Pour souli gner cette vision nous retiendrons d abord la d finition propos e par les professeurs Trudel et Poulin dans le cadre de la Loi qu b coise concernant le cadre juridique des technologies de l information qui d finissent le concept de la facon suivante 161 Andr LUCAS Le droit d auteur et les mesures techniques rapport g n ral sur le droit d auteur et les protections techniques in le droit d auteur en cyberspace journ es d tudes Amsterdam 4 8 juin 1996 ALAI Otto Cramwin kel 1997 p 348 E CAPRIOLI et R SORIEUL loc cit notes 152 382 citant Pierre Leclercq ce sujet 162 A LUCAS loc cit note 112 p 128 et s quant la perte de permanence et de g n ralit des lois Face cette r alit l auteur implore le l gislateur davan tage de simplicit 102 Les Cahiers de propri t
290. geon Cependant la Cour a confirm que cette obligation ne s tendait pas aux informations d j disponibles dans le domaine public sur Desrosiers et R no D p t mais uniquement aux infor mations que Turgeon avait pu rassembler gr ce Michaud ainsi qu aux autres sources qu on lui avait permis d utiliser aux fins de l criture de la biographie Compte tenu de tous ces l ments la Cour d appel a d bout Turgeon et Lanct t de leur appel laissant les frais la charge de Turgeon 5 Conclusion Cette affaire a pris environ sept ans avant d atteindre la Cour d appel du Qu bec Les parties auraient pu s pargner bien du temps des efforts et de l argent si l accord original avait t plus explicite quant l tendue du transfert des droits d auteur Ainsi s ach ve la saga du manuscrit selon la fin pr dite par la Loi sur le droit d auteur et la jurisprudence Toutefois et m me apr s tout ce temps l histoire de la r ussite d un homme d affaires et de son entreprise reste encore tre racont e Capsule Les conditions de la protection d une couleur en tant que telle a titre de marque au regard de la jurisprudence communautaire Christel Lacarriere L ntrodu tion 2 ath oo Poe eed Aw hue BB amp Sate ak 2 Faits et proc dure 3 Les questions pr judicielles pos es la Cour de Justice des Communaut s Europ ennes CJCE 3 1 Premi r
291. ges 10 52 3 ISBN 2 7328 3614 1 Journal officiel de la R publique frangaise Art et mus es Paris Editions des Journaux officiels 2003 7 50 3 ISSN 0767 4538 KOELMAN Kamiel J Auteursrecht en technische voorzieningen Juridische en rechtseconomische aspecten van de bescherming van technische voorzieningen Le droit d auteur et les mesures techniques Les aspects juridiques et l analyse conomique de la protection des mesures techniques La Haye DSU Uitgevers 2003 309 pages ISBN 90 12 09505 0 MARTEL Catherine La production audiovisuelle 2 Les contrats 4e d Paris Dixit 2003 346 pages 46 gt ISBN 2 84481 055 1 PIRE L L audiovisuel je veux savoir Bruxelles Communaut fran aise de Belgique 2003 334 pages 10 gt ISBN 2 87415 339 7 THIERER Adam D et Wayne Jr CREWS dir The Future of Intellectual Property in the Information Age Washington DC Cato Institute 2002 295 pages ISBN 1 930 86524 4
292. graphes 2 et 3 de l article 41 dont il a t question pr c dem ment par 62 4 Le droit la r vision des d cisions administratives finales par une autorit judiciaire est galement pr vu par 62 5 4 2 5 La pr vention et le r glement des diff rends La possibilit r serv e aux tats membres de soumettre le r glement des diff rends se rapportant la protection de la PI la proc dure g n rale de r glement des diff rends de l OMC est un des accomplissements majeurs de l Accord sur les ADPIC C est la Partie V de l Accord qui pr voit cette possibilit et le principe g n ral est donn l article 64 qui pr voit l application de la nouvelle proc dure de r glement des diff rends adopt e l issue du Cycle d Uruguay et qui consiste en un amalgame de r gles du GATT de 94 et du M morandum d accord sur le r glement des diff rends Cette possibilit de recourir la proc dure g n rale de r gle ment des diff rends a t l objet de tr s vives discussions tout au long des n gociations de l Accord Le r sultat obtenu voque bien les cons quences qu implique l int gration de la PI au syst me global de POMC en anglais la GATTability de la PI en vertu des nouvelles r gles adopt es tout litige entre deux pays eu gard la protection de la PI selon les normes tablies par l Accord sur les ADPIC pourra ventuellement donner lieu de la part du pays obtenant gain de cause
293. habituel pour manifester un consentement et plus il devenait vident qu une signature tait forc ment manuscrite Les d veloppements depuis les derni res d cennies qui reconnaissent tant au Qu bec177 qu en Francel 8 qu en Angleterre 79 et qu aux tats Unis180 la validit d une signature non manuscrite r pondent 176 Par exemple Howley c Whipple pr cit e note 68 487 It makes no differences whether that operator writes the offer or the acceptance with a steel pen an inch long attached to an ordinary penholder or whether his pen be a copper wire thousand miles long In either case the thought is communicated to the paper by the use of the finger resting upon the pen nor does it make any difference that in one case common record ink is used while in the other case a more subtle fluid known as electricity performs the same office 177 Le Qu bec a dans la jurisprudence et la doctrine assez rapidement dissoci signature et papier Les auteurs Andr NADEAU et L o DUCHARME La preuve en mati res civiles et commerciales Trait de droit civil du Qu bec t 9 Montr al Wilson amp Lafleur 1965 nE 349 p 271 tendent apporter une vision large de la signature en se basant sur l article 850 C c B C Celui ci relatif au testament olographe obligeant le testateur inscrire de fa on manuscrite l ensemble de ses crits est selon ces auteurs susceptible d tre interpr t a contrario Dans
294. he 7 de la D claration de Doha prolonge de 10 ans le d lai donn aux pays les moins d velopp s pour se conformer l Accord sur les ADPIC 4 Pays en d veloppement et acc s aux m dicaments 4 1 Accord sur les ADPIC et acc s aux m dicaments tude de cas Apr s avoir situ le cadre juridique applicable aux brevets et l acc s aux m dicaments en droit international nous porterons une attention particuli re l examen de certaines affaires interna tionales impliquant les notions d gag es de l Accord sur les ADPIC et de la D claration de Doha en Inde en Afrique du Sud et au Br sil L tude de ces cas concrets permettra de mieux juger l impact de l Accord sur les ADPIC sur la politique nationale de ces pays ainsi que de constater les effets de certains facteurs de natures politique et conomique sur l acc s aux m dicaments Les pays en d veloppe 96 En d clarant que la sant publique est un des buts de l Accord sur les ADPIC la D claration de Doha tablit une r gle d interpr tation sp cifique au sens de la Convention de Vienne sur le droit des trait s Cela signifie qu en cas d ambiguit Organe de r glement des diff rends devra adopter l interpr tation qui va dans le sens du droit des Membres de POMC de prot ger la sant publique 97 Entre autres elle confirme qu une crise de sant publique peut constituer une urgence au sens de l article 31 sur les licences obligatoire
295. he courts We are here dealing with people who wish to avail themselves of an electronic environment and the elec tronic services that are available through it It does not seem unreasonable for persons who are seeking electronic access to all manner of goods services and products along with infor mation communication entertainment and other resources to have the legal attributes of their relationship with the very entity that is providing such electronic access defined and communicated to them through that electronic format 99 La preuve laisse entendre que le demandeur aurait admis s tre rendu sur la page mentionnant que le contrat avait t amend 100 Cette situation qui s apparente une situation de browswrap ne nous para t pas l coute des arguments d un client qui il est vrai n avait pas fait les meilleurs efforts pour tablir sa cause101 Cette d cision n offre gu re de guides de comportement une industrie naissante qui en a pourtant bien besoin et n est pas conforme aux principes qui tendent se d gager de plus en plus en 98 En effet pas moins de cing clics taient n cessaires pour acc der au document en question 99 Pr cit e note 94 par 32 100 Jbid par 25 101 Jbid par 12 Before turning to my analysis of the issues I should also mention that on this motion there were two affidavits filed For the plaintiffs an affidavit from the plaintiff Hugh Wallis was
296. he person the Act now calls the maker of the recording but occasional exception may be found D VAVER Copyright Law Essential of Canadian Law Toronto Irwin Law 2000 p 69 En ce qui a trait 4 la protection actuelle attribu e par la loi canadienne voir H G FOX et J S McCKEOWN supra note 139 p 269 284 171 Loi sur le droit d auteur art 24b 172 Ibid art 25 173 Ibid art 18 1 174 Ibid art 18 3 est r put avoir t publi pour la premi re fois dans tout pays vis par l article 18 2 l enregistrement qui y est publi dans les 30 jours qui suivent sa premi re publication dans un autre pays 200 Les Cahiers de propri t intellectuelle ticle 20 sont remplies lesquelles se r sument principalement a ce que le producteur soit citoyen ou r sident du Canada et a ce que tou tes les fixations r alis es en vue de la confection de l enregistrement aient eu lieu au Canada ou dans un pays partie 4 la Convention de Rome l artiste interpr te et le producteur ont chacun droit selon l article 19 une r mun ration quitable pour l ex cution en public ou la communication au public par t l communication l exclusion de toute retransmission de l enregistrement sonore publi 175 L ar ticle 2 11 de la loi mentionne que pour l application de l article 19 les op rations n cessaires vis es la d finition de producteur l article 2 s entendent des op rations li
297. he web site s database you agree to abide by these terms Ainsi la mani festation de volont tait mat rialis e par l envoi du message ce qui selon Specht c Netscape Communications pr cit note 105 ne constitue pas un comportement significatif susceptible de valoir manifestation de volont 94 Les Cahiers de propri t intellectuelle En quatri me lieu le proc d contractuel doit pouvoir per mettre une correction adapt e ce quoi l adh rent ou le consom mateur s est oblig Si les auteurs auxquels nous nous r f rons prennent appui sur ce point sur le Uniform Electronic Transaction Act qui son article 10 2 permet l adh rent d aussit t annu ler l action qu il vient d entreprendre par erreur 31 solution que Yon retrouve d ailleurs dans la Loi qu b coise concernant le cadre juridique des technologies de l information132 cette correction peut prendre diff rentes formes Ainsi elle peut se mat rialiser dans les lois qui permettent en certaines circonstances un droit de repentir ne demandant aucune justification 33 dans certaines jurisprudences qui consid rent qu un consentement est effectif d s lors que le con sommateur n a pas exerc le droit de repentir qui lui tait conven tionnellement octroy 134 ou dans la doctrine qui pr ne un droit de correction g n ralement d une journ e ou deux plus connu sous l appellation de cooling off period 135 Enfin et en cinq
298. hn D GREGORY Technology Neutrality and the Canadian Uniform Acts dans Daniel POULIN Actes du colloque international Internet pour le droit 2002 Montr al disponible http www canlii org conf2002 actes gregory pdf 168 Infra Partie 2 par B i a s intitulant Crit re de fiabilit 169 Pr cit e note 49 104 Les Cahiers de propri t intellectuelle technologies une confusion s est instaur e entre les deux Ceci est susceptible de se v rifier tant dans une perspective historique 1 que juridique 2 R alit historique Lhistoire outil d interpr tation souvent utilis en droit apporte son lot d illustrations d s lors que l on cherche l appliquer la signature Ceci est vrai tant pour la signature elle m me dans son rapport avec le support qu avec la notion m me quoique toute r cente de neutralit technologique Sur ce dernier point le d bat international sur la question a t fortement influenc par certains faits marquants dont un qu il importe de signaler En 1994 l tat am ricain du Utah a d cid de voter une loi s intitulant le Utah Digital Signature Act179 Cette loi a fait grand bruit d une part en raison du fait qu elle constituait la premi re tentative l gislative de g rer cette nouvelle r alit et d autre part parce qu elle devint obsol te avant m me d avoir t vot el71 En effet en mettant en avant une technologie en particu lier la l
299. i re de biens Consid rer lacte de travail comme un acte d iden tification de l invention ou de l expression de l id e au sens commun de biens incorporels appara t en effet tr s artificiel54 Il para t de m me peu probable d puiser le stock d id es susceptibles d tre exploit es Le raisonnement de Locke semble donc tre un argu ment fragile pour s opposer aux revendications du mouvement Open Source Il est donc n cessaire de rechercher des justifications la protection du logiciel par le copyright au sein d autres th ories La th orie conomique s appuie sur le principe que chaque individu est un acteur conomique rationnel qui cherche maxi miser la richesse et que les normes juridiques sont enti rement dict es par ce souci d efficience Richard Posner55 fonde cet objectif d optimisation des richesses sur la raret des ressources et leur exclusivit d utilisation Seule une libre et saine concurrence sur le march o se rencontrent l offre et la demande attach es ces biens tangibles assure la meilleure optimisation des richesses Mais les droits de propri t intellectuelle n tant pas caract ris s par cette exclusivit une adaptation de la th orie s av re profond ment n cessaire La loi doit mettre en place des m canismes de justes r compenses stimulant la cr ation de l auteur La faiblesse de l u vre consiste dans la possibilit de la dupliquer sans alt rer sa struc
300. i se manifeste de facon suffisante et de mani re non quivoque Aussi une page lectronique supportant un contrat constitue t elle une forme d expression suffisante pour remplir cette exigence Cette question doit tre tudi e d une part au regard des capacit s propres du m dium lectronique et d autre part en recherchant ou en rappelant les fonctions communication nelles de tout support Ce traitement sera donc fait d abord au regard des principes qui existent en la mati re Ensuite nous envisagerons les solutions qui ont t propos es par diff rentes communaut s impliqu es en la mati re 2 1 1 Principes g n raux face la r alit du consentement lectronique Nous croyons donc que les capacit s de lecture sur un document lectronique sans tre forc ment meilleures ou moins bonnes sont assur ment diff rentes de celles du papier De ce constat d coulent n cessairement des incidences juridiques En premier lieu l cran ne dispose pas des m mes qualit s de lisibilit que le papier Or ce concept a t juridiquement appr hend 33 mais aucunement dans une perspective lectronique Il y a donc lieu de revisiter une telle notion en tenant compte de cette r alit Jakob Nielsen fut l un des protagonistes l affirmer haut et fort parvenant quantifier les lacunes du support lectronique par rapport au papier34 Ainsi si la prise en compte du lecteur g n n cessaire sa
301. ibles avec les dispositions de l Accord par 65 5 Sur demande adress e au Conseil des ADPIC une p riode de transition de dix ans l gard de toutes les dispositions de l Accord sauf celles pr vues aux paragraphes 3 5 de l article 65 pourra galement tre accord e aux pays membres les moins avanc s art 66 Enfin il est pr vu que les pays d velopp s membres offriront aux pays en d veloppement leur coop ration afin de les aider rencontrer les normes tablies par l Accord avant la fin de la p riode de transition art 67 4 2 7 Les dispositions finales La Partie VII de l Accord comporte un ensemble de dispositions d ordre technique qui se rapportent aux fonctions du Conseil des ADPIC art 68 la coop ration internationale relativement au commerce international de marchandises portant atteinte des droits de PI art 69 aux r gles applicables aux marchandises d j produites et aux actes accomplis au moment de l entr e en vigueur de l Accord dispositions transitoires des dispositions particuli res tant pr vues en mati re de produits pharmaceutiques et de produits chimiques destin s l agriculture art 70 Il y est galement pr vu que le Conseil des ADPIC doit exami ner l application de l Accord certaines poques et que des amen dements pourront y tre apport s art 71 Enfin il est sp cifi qu il ne sera pas possible un membre de formuler de
302. icables non seulement aux brevets sur des m dicaments essentiels mais tous les types de brevets e la r daction de l article 68 de la loi br silienne plus sp cifi quement l expression may also utilis e au paragraphe 1 de la section 1 de cet article sugg re que contrairement a l argument du gouvernement br silien l article pourrait tre utilis dans des circonstances ne constituant pas des cas d abus de droit ou d abus de pouvoir conomique e le paragraphe 27 1 de l Accord sur les ADPIC interdit clairement toute discrimination entre les produits import s et ceux qui sont d origine nationale La position am ricaine bien que moralement pr caire tait donc fond e sur certains arguments juridiques fort int ressants Cependant du c t du Br sil m me si l article 68 de la loi br silienne pouvait tre utilis de fa on non conforme l Accord sur les ADPIC ce pays n a jamais utilis cet article en dehors du cadre de l acc s aux m dicaments essentiels 123 N A BASS loc cit note 2 p 207 Acc s aux m dicaments 177 4 2 Application des notions tudi es la pharmacog nomique 4 2 1 Techniques de contournement autoris es par l Accord sur les ADPIC 4 2 1 1 Licences obligatoires Comme nous l avons vu dans notre tude de cas ainsi que dans notre analyse de l Accord sur les ADPIC le processus d octroi de licences obligatoires joue un r le de premier p
303. icaine La Cour a alors relev les avantages que l interpr tation des revendications par un juge seul pouvait avoir soit une plus grande stabilit dans les crit res permettant de d ter miner s il y a contrefa on ou non ainsi que l assurance qu un juge est g n ralement mieux plac pour analyser le brevet en utilisant des principes d interpr tation bien tablis La Cour d appel a ainsi conclu que in a case tried to a jury the court has the power and obli gation to construe as a matter of law the meaning of language used in the patent claim 9 Cette d cision majoritaire de la Cour d appel du Circuit f d ral a t confirm e par une d cision unanime de la Cour supr me des Etats Unis o il a t tabli que l interpr tation des revendications d un brevet tait exclusivement la t che d un juge et ne devait pas tre laiss e aux al as d un proc s avec jury 4 Cons quences de l arr t Markman c Westview Instruments aux Etats Unis Peu de temps apr s tablissement dans Markman du principe d un proc s s par pour linterpr tation des revendications plu sieurs juristes am ricains ont soulev les avantages les inconv nients ainsi que les questions laiss es ouvertes r sultant de cette prise de position 9 Markman c Westview Instruments 52 F 3d 967 p 979 286 Les Cahiers de propri t intellectuelle Par exemple les auteurs Binney et Myricks10 soul vent la question suiva
304. ical Manufacturers Association et al v President of the Republic of South Africa et al High Court of South Africa Transvaal Provincial Division Case No 4183 98 ci apr s Gouvernement d Afrique du sud c Big Pharma 106 Incluant Oxfam et M decins sans fronti res 107 Incluant entre autres Eli Lilly Glaxo Wellcome Merck et SmithKline Bee cham 108 Medicine and Related Substances Control Amendment Act 1997 109 En 1997 plus de 10 de la population sud africaine tait atteinte du virus et en l an 2001 4 7 millions de Sud africains taient s ropositifs Source J M BERGER Tripping Over Patents AIDS access to Treatment and the Manufacturing of Scarcity 2002 17 Conn J Intl L 157 158 Acc s aux m dicaments 171 par personne et par ann e110 Le gouvernement sud africain d pass par les v nements avait refus de d clarer que l pid mie du SIDA tait une urgence nationale et n avait pas pris de mesures pour que les m dicaments contre le virus soient fournis gratuitement la population Le taux de mortalit lev des victimes du SIDA en Afrique du Sud est une cons quence du co t lev des m dicaments antir troviraux qui ne permettent qu un tr s petit nombre d in dividus de b n ficier de la tri th rapiel11 Le nouvel article 15 C de la loi sud africaine de 1997 sur le m dicament suscite la controverse puisqu il permet au gouverne ment sud africain de recourir d
305. iciel 245 3 2 La justification par les th ses fondatrices de la propri t intellectuelle 248 Conclusion 251 Virginie Rousseau 2003 Travail de l auteure pr sent dans le cadre d un programme de maitrise en droit concentration Droit et technologie la Facult de droit civil de l Universit d Ottawa 233 1 Introduction A l re de l environnement num rique le logiciel est un outil privil gi un enjeu conomique indiscutable et par cons quent un bien convoit n cessitant une protection juridique efficace Le logiciel au m me titre que l architecture mat rielle du monde num rique est une pi ce maitresse dans le d veloppement des techniques La num risation des textes des formes des images et des sons le transfert et l exploitation de ces donn es ne sont pas concevables sans l intervention de logiciels D fini comme tout programme ou ensemble de programmes informatiques visant r aliser une t che sp cifique le logiciel incarne lefficience et la coh rence de l environnement num rique Le logiciel est donc un enjeu conomique non n gligeable Depuis les ann es quatre vingt et l introduction de l ordinateur domestique le march du logiciel a connu une v ritable expansion Mais cette croissance s accompagne d un affaiblissement car le logiciel est vic time de son propre d veloppement titre dexemple il es
306. icult en non ant que l article L 713 3b n tait peut tre pas pertinent cette hypoth se Si globalement nous souscrivons l opinion avanc e par Me Baud et Me Colombet et penchons pour l analyse selon laquelle ces situations rel vent plut t de l article 1382 du Code civil et les r gles r gissant la responsabilit civile temp r es bien entendu par les principes de libert d expression il nous semble qu une approche possible fond e sur le droit des marques n a pas re u l attention qu elle m rite il s agit du d lit de l usage illicite de la marque authentique Rappelons d embl e que l usage illicite de la marque authen tique est un concept dont l existence m me est contest e Toutefois la doctrine majoritaire admet cette notion en se fondant sur la r daction des articles L 713 2a et L 713 3a CPI qui distingue usage d une marque reproduite de usage d une marque sans autre pr cision donc authentiques Ce d lit peut tre retenu notamment dans des cas suivants la pratique de marque d appel les tableaux de concordance lim portation de produits authentiques en provenance hors EEE et plus controvers la vente par des francs tireurs des produits commer cialis s par voie d un r seau de distribution s lective licite6 3 Voir C PARMENTIER et N SAMARCQ Imitation de marque et libert d ex pression www clic droit du 27 mars 2008 4 A CHAVANNE et
307. ie d un enregistrement non autoris de leur prestation165 Les droits sont attribu s l artiste interpr te par la possibilit de recours civils s il y a usage non autoris de sa prestation Cons titue par exemple un usage non autoris le fait de faire un enre gistrement direct ou indirect d une prestation de radiodiffuser ou de rediffuser la prestation directement partir de la prestation ou d un enregistrement non autoris de faire une copie de l enre gistrement d une prestation alors que la personne savait ou aurait 163 Ibid art 191 164 Copyright Act 1968 art 248A 165 R ARNOLD supra note 136 p 41 et p 72 198 Les Cahiers de propri t intellectuelle d raisonnablement savoir qu il s agissait d un enregistrement non autoris de vendre louer distribuer importer en Australie ou autrement dans un but commercial un enregistrement d une pres tation alors que la personne savait ou aurait d raisonnablement savoir qu il tait non autoris 166 Par ailleurs certains d lits sont pr vus aux articles 248P 248QA lesquels d coulent sensiblement des m mes actes Les articles vus pourront s appliquer aux ressor tissants trangers en vertu des articles 248U et 248V La p riode de cette protection contre l enregistrement non auto ris sera de 50 ans a partir de la date de la prestation et de 20 ans contre la radiodiffusion ou la diffusion non autoris e167 En r su
308. if public avec entr e payante et est attribu l organisation sportive qui l organise Celle ci jouit du droit d autoriser ou d interdire la fixation la transmission ou la retransmission par quelque moyen ou proc d que ce soit de la manifestation sportive266 Les fixations dont la dur e n exc de pas trois minutes sont n anmoins permises aux fins d information exclusivement dans la presse au cin ma ou la t l vision267 Dans les cas de communication susmentionn s une r mun ration sera per ue dont une partie reviendra aux athl tes268 264 A LUCAS supra note 92 p 72 265 Loi sur le droit d auteur n 5 988 14 d cembre 1973 266 Ibid art 100 267 Ibid art 101 268 J D OLIVEIRA ASCENSAO Le droit au spectacle 1990 24 Bull D A n 23 Il accepte l inclusion du droit d ar ne dans le cadre de la l gislation sur le droit d auteur toutefois sans enthousiasme en faisant remarquer qu il n existe pas par nature une uvre litt raire ou artistique laquelle l activit d athl te soit comparable A CHAVES Le droit d ar ne 1983 115 R I D A 26 son point de vue le droit d ar ne ne constitue pas un droit d auteur mais un autre droit de la personnalit tel que le droit sa propre image important sans doute dans les uvres cin matographiques th trales et autres similaires mais de nature essentiellement distincte Au lieu d un droit d auteur ou d
309. igatoires plut t qu au d but de la disposition Introduire une telle disposition au d but de la loi aurait permis l office des brevets indiens d utiliser ce crit re pour juger de la validit de certaines demandes de brevets au lieu d en limiter l utilisation aux licences obligatoires103 En analysant le r gime indien l ancien r gime de la Loi de 1970 doit tre gard l esprit afin de mieux constater la pr sente r gres sion L id e de se fier un syst me de licence obligatoire comme outil de pr dilection pour redresser les iniquit s du syst me de brevet international est pour le moins risqu e En effet bien qu une telle strat gie puisse servir d outil de n gociation elle ne saurait se substituer des dispositions de la loi orient es vers la protection de la sant publique104 101 Jbid 102 P CULLET loc cit note 90 p 2280 103 Ibid p 2281 104 Ibid 170 Les Cahiers de propri t intellectuelle Cependant il doit tre not que comme la Loi indienne de 1970 n autorise pas les brevets sur les m dicaments l Inde b n ficie du d lai d application de l Accord sur les ADPIC jusqu en 2006 pour introduire des brevets dans ce secteur Le parlement indien pr voit amender de nouveau sa loi sur les brevets en 2005 Il sera int ressant de voir si le gouvernement saisira cette occasion pour y introduire un peu de souplesse En r sum bien que la nouvelle loi indie
310. ight17 En effet ces deux codes bien que fondamentalement diff rents proc dent tous deux d une cr ation du concepteur impliquant des choix et ne se limitent pas la simple incarnation d une id e fonctionnelle Le code 14 Twentieth Century Music Corp c Aiken loc cit note 4 15 Feist Publications Inc c Rural Tel Serv Co 499 U S 340 350 1991 16 C H SHERMAN H R SANDISON M D GUREN op cit note 5 203 5 17 M STRASSER loc cit note 9 240 Les Cahiers de propri t intellectuelle source d signe l ensemble des fichiers contenant les lignes d instruc tions de langage composant un programmel8 et se base sur un langage compr hensible par l homme m lant criture et formules math matiques Ce code n est pas directement ex cutable et son application n cessite sa traduction en code objet par l op ration de compilation l inverse le code objet bas sur un langage binaire incompr hensible pour l homme mais conforme au langage utilis par l ordinateur qui re oit les instructions est directement ex cutable Bien que la dichotomie id e expression apparaisse comme une notion simple son application au logiciel pr senta de s rieuses difficult s Dans la d cision Whelan Associates Inc c Jaslow Dental Laboratory Inc 19 le juge accorda la protection la structure la s quence et l organisation d un logiciel organisant l activit d un laboratoire dentaire Il
311. iginale et qui comprend notamment les films Le fait de distinguer les uvres de la deuxi me classe de celles traditionnellement reconnues tait donc n cessaire parce que les crit res de protection ne sont pas les m mes Il faut comprendre que bien qu une personne ne puisse r clamer aucun droit sur l uvre dramatique l origine du film elle puisse s en r clamer sur le film en lui m me ou en d autres mots sur sa production 2 8 Le film est prot g en tant qu objet soit un enregistrement sur tout support229 La loi apporte la d finition suivante de ce qu est le film a recording on any medium from which a moving image may by any means be produced 230 Le droit d auteur qui y est rattach ne subsistera toutefois pas sur un film qui est la copie d un autre film Le titulaire des droits sur le film sera la personne qui aura pris les dispositions n cessaires la r alisation du film231 c est dire le producteur et parfois aussi le directeur principal en tant qu ini tiateurs de l uvre Le ou les titulaires auront le droit exclusif d accomplir les actes suivants au Royaume Uni 1 reproduire ou copier le film ce qui comprend notamment la r alisation de copies ou d exemplaires ph m res ou accessoires par rapport une autre utilisation du film ainsi que la r alisation d une photographie de l ensemble ou d une partie importante de toute image faisant partie du film 2 diffuser des copies ou e
312. impose entre l obligation pour ce dernier de se rendre activement vers un autre texte et le fait que ce proc d permette la fois l existence d un lien direct avec ce quoi l adh rent s oblige et plus de concision Si le lecteur aguerri dispose de la libert et de l efficacit offerte par l hyperlien qu en est il de celui qui ne souhaite pas se donner la peine de prendre connaissance d un contenu qui n cessite une action Aussi au regard des difficult s de lisibilit que le proc d occasionneS8 il est sans aucun doute n cessaire de repenser luti lisation des hyperliens 9 D ailleurs c est dans cette perspective que les principes du Bureau de la consommation d Industrie Canada ont soulign importance pour les commer ants d offrir des conditions de vente qui soient en un seul et m me document60 57 En droit qu b cois la disposition reine est assur ment l article 1435 C c Q qui pr voit La clause externe laquelle renvoie le contrat lie les parties Toute fois dans un contrat de consommation ou d adh sion cette clause est nulle si au moment de la formation du contrat elle n a pas t express ment port e la connaissance du consommateur ou de la partie qui y adh re moins que l autre partie ne prouve que le consommateur ou l adh rent en avait par ailleurs connaissance 58 Sur la question de l hypertexte on peut notamment lire Christian VANDEN DORPE De la
313. in qui fait l objet de la pr sente demande l il remarque imm diatement la courbe du bec du robinet et ensuite la forme de la circonf rence int rieure du robinet c est dire la portion int rieure aplatie du tube circulaire On remarque ensuite la base du bec du robinet dont le collet a un diam tre plus large En examinant le dessin montr dans l enregistrement n 75157 on remarque les m mes caract ristiques nomm ment la courbe du bec du robinet la portion aplatie l int rieur de la courbe du robinet et le collet qui re oit la base du bec Ce sont les similarit s entre les deux dessins qui sont marquantes Nous ne sommes pas convaincus que le dessin qui fait l objet de la pr sente demande repr sente une nouveaut par rapport ce qui existe d j Les diff rences identifi es par le requ rant ne sont visibles que si les deux dessins sont compar s c te c te D ailleurs dans sa r ponse du 26 octobre 1998 le requ rant a superpos la figure 6 de la pr sente demande sur la figure 3 de l enregistrement n 75157 afin d illustrer les diff rences dans la courbe des deux robinets Puisque ce n est qu une telle comparaison qui r v le ces dif f rences la Commission n est pas persuad e que ces diff rences sont substantielles Sur ce point la Commission prend note que les tribunaux ont mis en garde contre une comparaison c te c te de dessins voir Vess Jones c Teichman 1930 Ex C R 103
314. ince the transformation was made 171 Voir Serge PARISIEN et Pierre TRUDEL L identification et la certification dans le commerce lectronique droit s curit audit et technologies Cowans ville ditions Yvon Blais 1996 p 87 La couleur du consentement lectronique 105 Ce pr c dent l gislatif lourd de cons quences sur le plan du con cept de neutralit technologique a donc t fortement empreint de b vues dont le cumul n a 4 notre connaissance jamais t r p t Outre cet historique de la neutralit technologique il faut mentionner que le droit lui m me n a pas toujours t neutre tech nologiquement En effet il est possible de v rifier que la signature n a pas t interpr t e dans la jurisprudence de fa on uniforme et sans qu une prise en compte du support ne soit consid r e Historiquement il est ce propos fascinant de constater que la signature a t diff remment consid r e travers les ges Aussi si bon nombre d auteurs juristes se fondent sur de vieilles d cisions du dix neuvi me si cle pour affirmer que le droit positif n a jamais t forc ment attach au papier et au manuscrit172 il faut pourtant constater que la donne a volu dans la mesure o la ma trise du m dium papier a volu En effet si l on trouve plusieurs d cisions et de mani re tonnante des poques sensiblement proches au Qu bec173 1846 en France174 1846 en Angle
315. industriels ainsi que quelques normes de droit substantif Arrangement de La Haye concernant le d p t international des dessins et mod les industriels ci apr s l Arrangement de La Haye Si on le compare aux syst mes du PCT et de Madrid force est toutefois de constater que le syst me mis en place par l Arrangement de La Haye n a pas rencontr jusqu maintenant un grand succ s Dans cette section nous tudierons rapidement le syst me de l Arrangement de La Haye ainsi que la classification interna tionale mise de l avant par l Arrangement de Locarno instituant une classification internationale pour les dessins et mod les industriels ci apr s l Arrangement de Locarno 3 3 1 L Arrangement de La Haye Survol Arrangement de La Haye concernant le d p t inter national des dessins et mod les industriels e Adopt La Haye le 6 novembre 1925 17 18 Les Cahiers de propri t intellectuelle e R visions modifications et compl ments Londres 1934 La Haye 1960 Monaco 1961 Stockholm 1967 Gen ve 1975 modifi en 1979 Modification venir en vertu de l Acte de Gen ve 1999 qui n est pas encore en vigueur e Cr e l Union particuli re pour le d p t international des des sins ou mod les industriels Union de La Haye e Ouvert aux Etats qui sont membres de l Union de Paris e Nombre de parties au 15 janvier 2003 30 16 tats li s par lActe
316. ins industriels art 25 de l Acte de 1960 3 3 1 2 L Acte de Gen ve Quoiqu il pr sente des attraits certains le Syst me de La Haye n a pas lui non plus rencontr un tr s grand succ s Le Syst me est encore l heure actuelle peu utilis et n a t ratifi que par quelques pays in galement r partis travers le monde M me si la majorit des pays de l Europe l exclusion de la Grande Bretagne sont parties l un ou l autre des deux actes de l Arrangement de La Haye d autres pays tr s actifs en mati re de dessins industriels comptent toujours au nombre des absents Pour tenter d largir le consensus autour de l Arrangement de La Haye et pour moderniser le syst me en place un nouvel acte a donc t adopt Gen ve en juillet 1999 ci apr s l Acte de L encadrement international du droit 25 Gen ve L Acte de Gen ve n est pas encore en vigueur ce qui ne sera le cas que trois mois apr s que six Etats dont au moins trois pouvant justifier d un certain niveau d activit en mati re d enregistrement de dessins industriels l auront ratifi par 28 2 de l Acte de Gen ve L Acte de Gen ve apportera des modifications plus ou moins significatives au Syst me de La Haye L un des objectifs recherch s par ces modifications est de rendre le syst me plus compatible avec les l gislations nationales de nombreux pays qui se livrent un examen substantif de
317. int ainsi le chef de file de ce mouvement de Free Software anim par cette conviction que l entraide et le travail en communaut devaient pr valoir sur les monopoles artificiels accord s par la protection du copyright 35 Richard Stallman est cit par Mathias Strasser comme le p re spirituel du mouvement Open Source M STRASSER loc cit note 9 36 http www gnu org gnu thegnuproject fr html derni re consultation le 08 11 2002 246 Les Cahiers de propri t intellectuelle Le mouvement Open Source plaide clairement pour un aban don de la protection organis e par le copyright et son remplacement par une libert tant juridique que factuelle37 La libert juridique consisterait 4 admettre les libres utilisations et modifications des logiciels les redistributions de copies identiques ou modifi es et refuser les divers droits limitant leur usage et exploitation par le public tels que les licences Parall lement la libert factuelle se traduirait par une ouverture au public du code source habituelle ment jalousement gard par le d veloppeur du logiciel et parall le ment l offre de l tudier et le modifier Chaque individu pourrait donc prendre part au d veloppement du logiciel et profiter gra tuitement des avanc es scientifiques Le mouvement du logiciel libre avance en effet que la protection actuelle n est pas adapt e a la r alit technique du logiciel pire qu elle n est pas justifi
318. int sur l pid mie du SIDA 2002 Gen ve Programme commun des Nations Unies sur le VIH SIDA ONUSIDA et Organisation mondiale de la sant OMS http www unaids org worldaidsday 2002 press update epiupdate2002_fr doc date d acc s 18 juin 2003 172 Les Cahiers de propri t intellectuelle Peu de temps apr s l entr e en vigueur de cet article l industrie pharmaceutique par l interm diaire de l Association sud africaine des fabricants de m dicaments a r agi en d posant une plainte pour non constitutionnalit de la loil12 Le 5 mars 2001 le proc s a d but devant la Haute Cour de Justice de Pretoria la loi contest e tant temporairement bloqu e par le d p t de la plainte L orga nisme repr sentant les malades sud africains le Treatment Action Campaign TAC a d pos une requ te afin d tre reconnu comme amicus curiz113 Cette requ te a t accept e la Cour reconnaissant qu au dela de la protection de la propri t intellectuelle l affaire impliquait galement des questions de sant publique et de justice socialell4 L entr e du TAC du c t des d fendeurs a eu pour effet d loigner la cause des arguments purement juridiques pour s at tarder au c t humain du d bat la suite d une demande du TAC effet que les compagnies pharmaceutiques justifient le prix qu elles exigent pour les m dica ments ces derni res ont demand un d lai de trois mois pour pr pa
319. intellectuelle Neutralit technologique Caract ristique d une loi qui nonce les droits et les obligations des personnes de facon g n rique sans gard aux moyens technologiques par lesquels s accom plissent les activit s vis es La loi est d sint ress e du cadre technologique sp cifique mis en place La loi ne sp cifie pas la technologie qui doit tre install e pour la r alisation et le maintien de l int grit des documents et l tablissement d un lien avec un document De plus elle n avantage pas l utilisation d une technologie au d triment d une autre La d termination de la valeur juridique des documents et des proc d s d authentification s appuie sur des crit res n emportant pas l obligation d agir selon des normes ou standards particuliers 163 Cet l ment s est galement traduit dans plusieurs lois ou textes internationaux par le fait que l on ne pouvait refuser une technologie sur la seule base qu elle est de nature lectronique164 ce qui d ailleurs ne s est quasiment jamais r v l dans la juris prudence 65 D autres sources misent davantage sur le fait qu au cune discrimination ne doit tre faite166 ou ce qui peut tre consid r 163 164 165 166 Daniel POULIN et Pierre TRUDEL dir Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information texte annot et glossaire Centre de recherche en droit public septembre 2001 disp
320. ion le 4 11 2002 19 Associates Inc c Jaslow Dental Laboratory Inc 797 F 2d 1222 3rd Cir 1986 20 M F MORGAN Trash Talking The protection of Intellectual Property Rights in Computer Software 1994 26 Ottawa L Rev 425 21 Computer Associates International Inc c Altai Inc 982 F 2d 693 2nd Cir 1992 22 Computer Associates International Inc c Altai Inc pr cit note 21 Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 241 pondant aux parties le structurant Ensuite il faut d terminer et liminer les l ments non prot geables pr sents dans chacune des parties comme les l ments relevant du domaine public ou les expressions seules capables d incarner une id e Enfin il reste a comparer ce noyau a la structure du logiciel prot g par copyright Cette d marche bien qu elle soit d crite scrupuleusement laisse planer des incertitudes La nature extr mement technique du logi ciel rend en effet la t che difficile aux juges peu familiers avec ce type de technologie La diff renciation des id es et des expressions au sein d un logiciel est en effet tout fait artificielle On peut citer titre d exemple les interrogations planant sur la qualification accorder aux l ments de l interface usager visibles l cran d un ordinateur s agit il d une expression ou d une id e Ce m canisme facilite donc l application de la dichotomie id e expression au cas pa
321. ional et compte tenu de la n cessit de favoriser une protection efficace et ad quate de droits de propri t intellectuelle et de faire en sorte que les mesures et proc dures visant faire appliquer les droits de propri t intellectuelle ne deviennent pas elles m mes des obstacles au commerce l gitime les n gociations viseront a claircir les dispositions de l Accord g n ral et laborer s il y a lieu des r gles de disciplines nouvelles Les n gociations viseront tablir un cadre multilat ral de principes de r gles et de disciplines relatives au commerce international des marchandises de contrefacon compte tenu des travaux d ja entrepris au GATT Ces n gociations se d rouleront sans pr judice d autres ini tiatives compl mentaires qui pourraient tre prises dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Propri t Intellectuelle et ailleurs pour traiter ces questions 25 Un l ment qui permit l entr e de la PI dans les n gociations du GATT fut probablement le fait que d autres sujets jusqu alors trangers cette institution furent galement consid r s tels lagri culture et le commerce des services Quant au mandat restreint qui permit d en venir un com promis relativement l inscription de la PI lagenda des n go ciations du Cycle d Uruguay il ne fit que s largir tout au long des n gociations l initiative des pays industrialis s et ce malgr l opposition
322. ionale Il invitera la r flexion toute personne int ress e par la question d autant que sa port e d passe de beau coup le seul cadre de la soci t de l information Vol 16 n 1 LIVRES PARUS Ghislain Roussel BARIBEAU Mare Principes g n raux de la Loi sur le droit d auteur Qu bec Les Publications du Qu bec 2003 118 pages 17 95 ISBN 2 551 21166 2 BERT Jean Francois L dition musicale Paris IRMA 2003 199 pages 32 3 ISBN 2 907366 64 5 BOUVERY Pierre Marie Les contrats de musique Paris IRMA 2003 345 pages 35 gt ISBN 2 907366 66 1 DERIEUX Emmanuel Droit de la communication 4 d Paris LGDJ 2003 731 pages 33 gt ISBN 2 275 02307 0 EDELMAN Bernard et Nathalie HEINICH L art en conflits l u vre de l esprit entre droit et sociologie Paris La D couverte 2002 273 pages 21 gt ISBN 2 7071 3516 X ELKIN KOREN Niva et Niva NETANEL dir The Commodifi cation of Information La Haye Kluwer Law International 2002 514 pages ISBN 90 411 9876 8 FARCHY Jo lle Internet et le droit d auteur la culture Napster Paris CNRS Editions 2003 202 pages 22 gt ISBN 2 271 06129 6 GAGNON Jean H La franchise au Qu bec dition r vis e Mont r al Wilson amp Lafleur lt e 2003 1152 pages 175 ISBN 338 655 03 321 322 Les Cahiers de propri t intellectuelle HALPERN C line Le droit l image Paris De Vecchi 2003 96 pa
323. ions rendues par les autorit s judiciaires ou administratives en premi re instance Par la suite chacune des sections de la Partie III traite d un aspect particulier de la mise en ceuvre des droits de PI La seconde section traite des proc dures et des mesures cor rectives civiles et administratives On y retrouve des dispositions tablissant les normes proc durales minimales devant tre int gr es dans les syst mes nationaux afin de garantir le caract re loyal et quitable du processus de mise en uvre des droits avertissement du d fendeur au moyen d un avis crit droit avocat etc art 42 ainsi que certaines r gles relativement l acc s la preuve art 43 Il y est galement question du type de rem des qui doivent tre accessibles au demandeur tels l injonction art 44 les dommages et int r ts art 45 et les ordonnances propres la PI comme la destruction de produits contrefacteurs art 46 La troisi me section vient compl ter la seconde en traitant des mesures provisoires qui devront tre rendues disponibles par les autorit s judiciaires des tats membres de l OMC On y traite essen tiellement de ce qui correspond en droit qu b cois l injonction interlocutoire provisoire par 50 1 a et la saisie avant jugement par 50 1 b La quatri me section traite des prescriptions sp ciales concer nant les mesures prises la fronti re Sont particuli rement pr
324. ique Par ailleurs le d veloppement historique de la PGx explique le lien troit entre les deux disciplines distinctes que sont la pharmacog n tique et la pharmacog nomique D une part la pharmacog n tique se concentre sur l tude des diff rences m taboliques entre les individus incluant les capa cit s d absorption et d limination des m dicaments Ces caract ristiques m taboliques proviennent de l h ritage g n tique d un individu L analyse g n tique s accomplit gr ce l tude des expres sions ph notypiques Concr tement la variation des expressions ph notypiques se manifeste par les cons quences des diff rences interindividuelles de l quipement enzymatique sur le m tabolisme d un organisme D autre part la pharmacog nomique pousse davantage lana lyse g n tique Gr ce au d veloppement des techniques de g n tique mol culaire la pharmacog nomique s applique au g ne lui m me et non plus seulement l tude de son expression D une part la pharmacog nomique englobe la pharmacog n tique et d autre part elle la renouvelle en identifiant les variations du g nome respon sables des modifications des r ponses de l organismes La pharma cog nomique se veut donc l tude de la totalit des g nes impliqu s dans les r actions aux m dicaments dans le but de concevoir des m dicaments personnalis s plus efficaces et surtout plus s cu ritaires 2 1 2 Possibil
325. ique micro sillons en vinyle disques compacts num riques phonogrammes Midi 184 L article L 213 1 indique que l autorisation du producteur de phonogrammes est requise avant toute reproduction et mise a la disposition du public par la vente change ou louage ou communi cation au public de son phonogramme autres que celles mentionn es l article L 214 1 Ce dernier exprime que lorsqu un phonogramme a t publi des fins de commerce l artiste interpr te et le pro ducteur ne peuvent s opposer sa communication directe dans un lieu public d s lors qu il n est pas utilis dans un spectacle ou sa radiodiffusion non plus qu la distribution par c ble simultan e et int grale de cette radiodiffusion Ces utilisations de phonogrammes publi s des fins de commerce quel que soit le lieu de fixation ouvrent droit une r mun ration au profit des artistes interpr tes et des producteurs Les articles L 214 2 L 214 5 faisant partie des dispositions communes aux artistes interpr tes et aux producteurs de phonogrammes apportent des pr cisions quant cette r mun ration quitable De mani re comparable la loi canadienne la loi fran aise accorde aussi un droit de r mun ration pour la copie priv e aux auteurs artistes interpr tes des uvres fix es sur phonogram mes ou vid ogrammes et aux producteurs de ces phonogrammes ou vid ogrammes aux articles L 311 1 311 8 La dur e des dr
326. iques propos es pour fonder le copyright pour d terminer la pertinence de sa justification 3 2 La justification par les th ses fondatrices de la propri t intellectuelle Le logiciel est sous la protection du syst me de propri t intel lectuelle L existence de cette propri t intellectuelle distincte de la propri t dite tangible se justifie par la notion d exclusivit des droits L objet du droit de propri t intellectuelle peut en effet tre partag entre un nombre important de sujets de droit sans que sa valeur en soit diminu e tandis que l objet du droit de propri t dite tangible s en trouverait alt r 45 La propri t intellectuelle est fond e sur diff rentes th ories s apparentant soit aux droits co nomiques soit aux droits moraux46 Ces deux fondements basent les deux syst mes de protection occidentaux le droit d auteur et le copyright et justifient leurs diff rences47 44 L LESSIG The Law of the Horse What Cyberlaw might teach 1999 113 Harvard Law Review 501 45 M STRASSER loc cit note 9 46 S HANDA Copyright Law in Canada Markham Butterworths 2002 p 66 47 Supra p 4 Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 249 Le syst me am ricain se fonde sur une conception essentielle ment conomique de la propri t intellectuelle m me si la ratifica tion de la Convention de Berne a impliqu l acceptation de quelques notions
327. irm celle rendue dans l affaire Areva Dans l arr t Esso la Cour indique que Consid rant que le principe 4 valeur constitutionnelle de la libert d expression implique que conform ment a son objet statutaire l association Greenpeace puisse dans ses crits ou sur son site internet d noncer sous la forme qu elle estime appropri e au but poursuivi les atteintes l environnement et les risques caus s la sant humaine par certaines activit s industrielles que si cette libert n est pas absolue elle ne peut n anmoins subir que les restrictions rendues n cessaires par la d fense des droits d autrui Consid rant cet gard qu il n apparait pas vident que la soci t Esso puisse utilement et s rieusement revendiquer l ap plication de l article L 713 3 du CPI d s lors que par les modifications apport es aux marques de la soci t Esso et les textes qui les accompagnent l association Greenpeace mon tre clairement son intention de d noncer les activit s de la soci t dont elle critique les incidences sur l environnement sans induire en erreur le public quant l identit de l auteur de la communication Consid rant en outre que destin illustrer les informations fournies et le propos critique d velopp dans la campagne men e par l association le signe lt E O m me s il fait r f rence aux marques appartenant la soci t intim e ne vise manifesteme
328. is pays soient l Inde l Afrique du Sud et le Br sil nous donnera un aper u instruc tif sur le sujet L applicabilit la PGx des techniques l gislatives mises de l avant par ces trois pays sera ensuite valu e Finalement nous v rifierons si le recours aux instruments juridiques internatio naux dans le domaine des droits de l Homme suffira pour permettre aux pays en d veloppement de b n ficier des m dicaments PGx un prix abordable 2 Pharmacog nomique et brevets 2 1 Pharmacog nomique 2 1 1 Historique et concepts Depuis longtemps d j les m decins ont constat que les effets des m dicaments peuvent varier en fonction des individus Cepen dant ce n est qu en 1902 qu Archiblad Garrod a d montr la relation entre les g nes et les structures jouant un r le primordial dans les r actions pharmacologiques Le terme pharmacog n tique utilis pour d crire l tude des effets de l h r dit sur la r ponse aux m di caments a fait son apparition en 1959 6 Accord de Marrakech instituant l Organisation mondiale du commerce 1994 art n IT 138 Les Cahiers de propri t intellectuelle Durant les ann es 1980 les chercheurs ont commenc iden tifier les bases mol culaires g n tiques des traits h r ditaires Ce type de projet de grande envergure dont les progr s furent intime ment li s au s quen age de la totalit du g nome humain a donn naissance la pharmacog nom
329. isation doivent tre clairement cir conscrites26 et enfin une fois l utilisation des donn es biom triques termin e leur destruction doit tre effectu e par le d tenteur 270 M me si plusieurs syst mes juridiques disposent d une protection par le biais d une l gislation concernant sp cifiquement la protection des renseignements personnels cette loi pr sente l int r t de pro poser un encadrement sp cifique une r alit qui quoiqu encore peu g n ralis e accro t consid rablement les risques des signataires ce sujet 4 Conclusion la lecture de ces lignes certains pourraient croire que la cou leur du consentement lectronique pour reprendre l expression consacr e par le professeur Popovici271 devrait tre rouge un 267 Ibid art 45 La cr ation d une banque de caract ristiques ou de mesures biom triques doit tre pr alablement divulgu e la Commission d acc s l information De m me doit tre divulgu e l existence d une telle banque qu elle soit ou ne soit pas en service La Commission peut rendre toute ordon nance concernant de telles banques afin d en d terminer la confection l utilisa tion la consultation la communication et la conservation y compris l archivage ou la destruction des mesures ou caract ristiques prises pour tablir l identit d une personne La Commission peut aussi suspendre ou interdire la mise en service d une telle banque ou
330. isponible http www vjolt net vol5 issue3 v5i3all Ravicher html Martin H SAMSON Click Wrap Agree ment Held Enforceable 2000 http www phillipsnizer com artnew27 htm Jean BRAUCHER Delayed Disclosure in Consumer E Commerce as an Unfair and Deceptive practice 2000 46 Wayne Law Review 1805 Mark BUDNITZ Consumers Surfing for Sales in Cyberspace What Constitutes Acceptance and What Legal Terms and Conditions Bind the Consumer 2000 16 Ga St Univ L Rev 741 Francis M BUONO Demetrios A ELEFTHERIOU et Stephanie PODEY The Hype over Hyperlinked Terms of Service They are Likely Unen forceable d c 2000 jan 2001 E Com L Rpt 2 Dawn DAVIDSON Click and Commit What Terms Are Users Bound to When They Enter Web Sites 2000 26 William Mitchell Law Review 1171 Jane M ROLLING The UCC Under Wraps Exposing the Need for More Notice to Consumers of Computer Software with Shrinkwrapped Licenses 1999 104 Commercial Law Journal 197 1999 Zachary M HARRISON Just Click Here Article 2B s Failure to Guarantee Adequate Manifestation of Assent in Click wrap Contracts 1998 8 Fordham Intellectual Property Media amp Entertainment Law Journal 907 Darren C BAKER ProCD v Zeidenberg Commercial Reality Flexibility in 90 Les Cahiers de propri t intellectuelle Mais avant de les d couvrir dans le d tail il nous apparait que le traitement de nombreuses sources juridiques nous am
331. isqu il existait tr s peu d information publique sur l homme d affaires Turgeon a galement t mis en contact par l interm diaire de Michaud avec plusieurs personnes qui connais saient Desrosiers et qui pouvaient d s lors lui fournir des infor mations sur sa vie et sur son travail Le calendrier tabli dans l accord initial n a pas t respect Turgeon qui avait d j t pay selon les termes du contrat initial a accept de poursuivre son travail pour une somme additionnelle d argent et un nouveau calendrier de r alisation Turgeon a finale ment remis une version compl te du manuscrit en septembre 1995 cette poque Turgeon et Lefebvre toujours pour le compte de Michaud et R no D p t ont galement conclu un contrat d dition avec Sogides Lt e ci apr s Sogides Une clause de ce contrat pr voyait que Turgeon c dait ses droits d auteurs ainsi que ses droits d riv s dans le manuscrit l diteur Sogides Sogides avait l obligation de publier le manuscrit dans un d lai raisonnable apr s son ach vement En octobre 1995 Lefebvre et Sogides ont inform Turgeon que son manuscrit tait inacceptable et Turgeon a accept de retravailler le document Une version r vis e du manuscrit a finalement t remise par Turgeon en f vrier 1996 En juin 1996 malgr le fait que le manuscrit tait d sormais acceptable aux yeux de Sogides Lefebvre a fait savoir Turgeon que le livre ne s
332. istribution Le droit sur la reprise du programme distribu par c ble expire la m me date que le programme original 44 3 2 3 Les droits sur les caract res typographiques Toujours au Royaume Uni comme c est le cas aussi en Austra lie nous retrouvons des droits sur les ditions publi es d u vres et sur la disposition typographique de ces uvres La loi britannique prot ge la fois les caract res typogra phiques245 et les arrangements typographiques dans les uvres publi es246 Les droits reviennent aux diteurs247 La loi d finit l dition publi e comme suit a published edition of the whole or any part of one or more literary dramatic or musical works 48 Le droit ne subsistera pas s il reproduit l arrangement typographique d une autre dition 249 Le titulaire du droit d auteur sur la pr sentation typogra phique d une dition publi e a le droit exclusif d accomplir les actes suivants 1 reproduire ou copier la pr sentation il faut entendre par l l tablissement d un fac simil de la pr sentation 2 diffuser des copies ou exemplaires de la pr sentation dans le public ce qui vise l acte de mettre en circulation au Royaume Uni ou ailleurs des copies ou exemplaires de la pr sentation qui ne l avaient encore jamais t et non celles ou ceux qui l avaient d j t par distribution vente location pr t ult rieur ou importation ult rieure 250 Le droit d auteur prend fin
333. it tre interpr t selon l article 31 de la Convention c est dire de bonne foi suivant le sens ordinaire attribuer aux termes du trait dans leur contexte et la lumi re de son objet et dans son but Le contexte comprend notamment tloutes r gles pertinentes de droit international applicables dans les relations entre les parties L article 53 de la Convention de Vienne stipule que Est nul tout trait qui au moment de sa conclusion est en con flit avec une norme imp rative du droit international g n ral Au fin de la pr sente Convention une norme imp rative du droit international g n ral est une norme accept e et reconnue par la communaut internationale des tats dans son ensemble en tant que norme laquelle aucune d rogation n est permise et qui ne peut tre modifi e que par une nouvelle norme du droit international g n ral ayant le m me caract re 3 2 OMC et nouveau droit des brevets 3 2 1 Organisation mondiale du commerce succession du GATT L OMC est l organisation internationale qui s occupe des r gles r gissant le commerce entre les pays Son principal objectif est de favoriser autant que possible l harmonie la libert l quit et la pr visibilit des changes L OMC a t cr e en janvier 1995 lors des n gociations du cycle Uruguay Elle succ de donc au syst me commercial multilat ral du GATT fond en 1947 Le GATT constitue maintenant le principal trait de l
334. it s 155 3 2 OMC et nouveau droit des brevets 156 3 2 1 Organisation mondiale du commerce succession du GATT 156 3 2 2 Accord sur les ADPIC un mauvais compromis 157 3 2 2 1 Importation parall le 159 3 2 2 2 Licences obligatoires 160 3 2 2 3 Dispositions transitoires 164 3 2 3 D claration de Doha 164 4 Pays en d veloppement et acc s aux m dicaments 167 4 1 Accord sur les ADPIC et acc s aux m dicaments tude de cas 167 4 1 1 L Inde un conformisme mal calcul 168 Acc s aux m dicaments 133 4 1 2 L Afrique du Sud une victoire sans 4 1 3 Le Br sil un mod le pour les pays en d veloppement 173 4 2 Application des notions tudi es la pharmaco g nomique 177 4 2 1 Techniques de contournement autoris es par l Accord sur les ADPIC 177 4 2 1 1 Licences obligatoires 177 4 2 1 2 Importation parall le 178 4 2 1 3 L exception concernant la protection de la sant 179 4 2 1 4 Les clauses permettant l entr e rapide des m dicaments g n riques sur le march 180 4 2 1 5 Les autresclauses 181 4 2 2 Droits de Homme et m dicaments issus de la pharmacog nomique 181 5e Conclusions
335. it s et enjeux La compr hension des liens entre les variations g n tiques et la r ponse aux m dicaments promet d offrir le bon m dicament la bonne personne et au bon moment De prime abord la PGx apporte une meilleure compr hension des bases g n tiques des m canismes de r ponse aux m dicaments Ainsi la fa on dont les g nes affectent 7 Louise BERNIER Les r gles thico juridiques r gissant la pharmacog nomique vers une r forme M moire de ma trise Montr al 2001 p 8 9 8 Franck SERUSCLAT Rapport 20 G nomique et informatique l impact sur les th rapies et sur l industrie pharmaceutique Paris Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques 2000 par 1 2 4 Acc s aux m dicaments 139 le m tabolisme des m dicaments ainsi que leur transport leur dis tribution leur excr tion et leur absorption par l organisme peut tre d termin e plus facilement La PGx promet aussi de r volutionner le processus de d velop pement des nouveaux m dicaments gr ce des essais cliniques de plus petite envergure qui seraient donc plus efficaces plus rapides et plus s curitaires En effet gr ce au d veloppement de tests PGx la d tection des candidats ayant peu de chance de r pondre aux m dicaments en d veloppement ou plus susceptibles d en subir des effets ind sirables10 permet d exclure ces individus de la phase III et possiblement de la phase II des essais cliniq
336. it a la nature des droits accord s sur un film et m rite une attention particuli re Le demandeur directeur de films commerciaux avait cr en 1992 un court film Joy o l on pr sentait un homme ex cutant une danse sur de la musique devant une simple toile de fond L impact visuel et surr aliste int ressant provenait de la facon de filmer et des techniques de montage jump cutting utilis es par M Norowzian Une copie du film avait t pr sent e a diff rentes agences de publicit dont Arks Ltd partie d fenderesse En 1994 l entreprise Arks produisit un commercial Anticipation pour Guinness o apparaissait aussi un homme ex cutant une danse devant une simple toile de fond avec l ajout au d cor d un verre g ant de bi re Guinness Le commercial avait des similarit s videntes avec Joy notamment par la facon de filmer et les techniques de montage utilis es mais mettait en vedette un autre acteur et avait un sujet substantiellement diff rent Il connut un norme succ s Dans son action contre Arks et Guinness deux atteintes au droit d auteur ont alors t all gu es par le demandeur la premi re sur le film l enregistrement la seconde sur l uvre dramatique comprise dans le film Pour ce qui est de la premi re atteinte le juge de premi re instance refusa la demande Il affirma que le nouveau tournage d un film existant quelle que soit sa ressemblance avec l original ne
337. ivent ensuite A security procedure may be applied to verify an electronic signature verify the identity of the sender or assure the informational integrity of an electronic record The definition does not identify any particular technology This permits the use of procedures which the parties select or which are established by law It permits the greatest flexibility among the parties and 116 Les Cahiers de propri t intellectuelle a An electronic record or electronic signature is attributable to a person if it was the act of the person The act of the person may be shown in any manner including a showing of the efficacy of any security procedure applied to determine the person to which the electronic record or electronic signature was attributable b The effect of an electronic record or electronic signature attributed to a person under subsection a is determined from the context and surrounding circumstances at the time of its creation execution or adoption including the parties agree ment if any and otherwise as provided by law 218 Sans que l utilisation d une proc dure soit la seule solution envisageable cette disposition reconna t l importance de pr d ter miner m me sommairement la facon selon laquelle la signature sera encadr e La pr d termination pr alablement 4 la signature stricto sensu implique donc la r daction de politiques de proc dures219 qui vont d terminer l obligation de mo
338. jet d un enregistrement ou non Pour ce qui est des cessions effectu es apr s le d p t d une demande celles ci doivent tre enregistr es 30 1994 55 C P R 3d 30 C F confirm 2000 5 C P R 4th 209 C A F par 4 Enregistrements de dessins industriels un survol 267 de cet amendement la Loi Dans cette affaire Milliken amp Co un cessionnaire de l auteur avait obtenu un enregistrement de dessin industriel avant 1993 Poursuivie en contrefacon Interface Flooring Systems Canada Inc contesta la validit de cet enregistrement au motif que ce dernier n avait pas t obtenu par le premier propri taire La Cour accepta l argument d Interface ajoutant que le pre mier propri taire savoir l auteur aurait d obtenir l enregistrement de dessin industriel lequel aurait ensuite pu tre c d Milliken 2 3 D lai pour d poser une demande d enregistrement L alin a 6 3 a de la Loi pr voit que celui qui souhaite obtenir l enregistrement d un dessin industriel dispose d un d lai d un an partir de la date de premi re publication du dessin31 au Canada ou ailleurs dans le monde La notion de publication d un dessin a t discut e par la Division de chancellerie de la Haute Cour de justice d Angleterre dans l affaire Sommer Allibert U K Limited c Fair Plastics Limited32 Dans cette affaire Sommer Allibert S A Sommer France d tenait un enregistrement de dessin indu
339. l uvre prot g e par transmission audio digitale180 Cependant les droits du cr ateur sur l enregistrement sonore ont t assujettis certaines restrictions Les articles susmentionn s consid r s ensemble excluent notamment le droit d ex cution publi que Nous devons vous r f rer aux limitations g n rales l article 107 et suivants entre autres en ce qui concerne les enregistrements ph m res 81 La dur e de la protection sur l enregistrement peut tre de la vie de l auteur plus 70 ans ou s il est fait dans le cadre d un contrat de louage de service de 95 ans partir de l ann e de sa premi re publication ou de 120 ans partir de l ann e de sa cr ation en fonction du terme qui expire le premier182 3 1 2 3 France En France l on refuse de consid rer les phonogrammes comme des uvres et la loi n accorde qu un droit voisin aux producteurs Le Code de la propri t intellectuelle d finit simplement le producteur de phonogrammes comme la personne physique ou morale qui a l initiative et la responsabilit de la premi re fixation d une s quence de son 183 Le syst me ou le support utilis pour l op ration n est 179 Ibid art 101 180 Ibid art 106 et 114 181 Jbid art 112 182 Ibid art 302 183 Code de la propri t intellectuelle art L 213 1 202 Les Cahiers de propri t intellectuelle point important enregistrements sur bande magn t
340. l importation de produits g n riques et enfin iv qu il laisse aux tats membres de l OMC la facult d tablir des r gimes nationaux d puisement des droits Le paragraphe 19 pr voit quant lui essentiellement un exa men des impacts possibles de la mise en uvre des dispositions de l Accord sur les ADPIC sur diff rents domaines telles la protection de l environnement et la protection des diversit s culturelles et ce en tenant compte des objectifs g n raux des articles 7 et 8 de l Accord sur les ADPIC L encadrement international du droit 57 Cette d claration comporte un mandat de n gociation plut t large et met en lumi re le fait que le r sultat atteint par l Accord sur les ADPIC ne fait toujours pas l unanimit l chelle de POMC L accent y est mis sur des principes g n raux assez vagues qui expriment de bien nobles intentions qui semblent toutefois difficiles concilier avec les dispositions d ordre essentiellement technique que comporte l Accord sur les ADPIC Il sera donc int ressant de voir quels compromis pourront en venir les membres de POMC dans le cadre de ce nouveau cycle de n gociations maintenant que les bases g n rales du r gime ont t adopt es et que la marge de man uvre de chaque tat en est d autant r duite 5 Conclusion Au terme de notre revue des principales conventions inter nationales relatives la protection de la propri t industriel
341. la Directive dans sa loi a clairement rang le droit des producteurs de bases de donn es dans les droits voisins303 Comme mod les suppl mentaires la Norv ge et la Su de304 les incluent aussi parmi les titulaires de droits voisins Leur protection se r sume au droit d emp cher la reproduction de la base de donn es pour une p riode de 10 ans305 Sans s attarder sur le sujet mentionnons que certains l gisla teurs ont multipli les cat gories de droits connexes particuli rement en Europe Ainsi la loi allemande prot ge en plus de nombreux autres droits voisins certaines ditions soit les ditions scienti fiques et les ditions premi res d uvres posthumes306 En Italie des droits suppl mentaires portant le titre de voisins sont attribu s entre autres aux uvres publi es ou communiqu es au public apr s l extinction des droits patrimoniaux d auteur aux ditions criti ques et scientifiques d ceuvres du domaine public aux esquisses de d cors de th tre la correspondance pistolaire et aux portraits aux plans d ing nieurs au titre aux rubriques l aspect ext rieur de l uvre aux articles et aux nouvelles307 Enfin certains r gimes particuliers parfois qualifi s de droits voisins ont pu s appliquer d autres objets tels les dessins et mod les en France ou les topogra phies de semi conducteurs chips en France et aux Etats Unis308 302 A LUCAS supra note 92 p 75 76
342. la majorit des demandes de brevet sur les SNPs ont t d pos es voir tableau 1 Dans la plupart des cas les SNPs seront brevet s en tant qu outils de recherche cependant les nouvelles Lignes directrices de l Office Am ricain des Brevets USPTO sur l utilit des s quences d ADN aussi endoss es par l Office europ en des brevets exigent qu une utilit substan tielle cr dible et sp cifique soit d montr e pour l obtention d un brevet sur une s quence d ADN 4 Ce facteur risque de faire des brevets sur les SNPs l exception plut t que la norme Tableau 1 La brevetabilit des SNPs aux Etats Unis Environ 50 demandes par ann e portant sur les SNPs ont t publi es entre 1995 et 2000 Plus pr cis ment ces demandes d crivent e Les m thodes d identification de SNPs majorit des demandes 22 NUFFIELD COUNCIL ON BIOETHICS The Ethics of Patenting DNA Lon dres Nuffield Council on Bioethics 2002 p 19 32 23 Ibid p 34 24 UNITED STATES PATENT AND TRADEMARK OFFICE Utility Examina tion Guidelines Washington United States Patent and Trademark Office 2000 art 1c et 2 144 Les Cahiers de propri t intellectuelle e Les m thodes de diagnostic utilisant des SNPs l int rieur de larges s quences d ADN sur un ou plusieurs g nes associ s une maladie ou un groupe de maladies bas es sur des preuves exp rimentales limit es peu de demandes
343. la mesure o ce choix respecte les r gles de droit notamment celles pr vues au Code civil Ainsi les supports qui portent l information du document sont interchangeables et l exigence d un crit n emporte pas l obli gation d utiliser un support ou une technologie sp cifique 169 Si le premier paragraphe tablit clairement que sauf exception aucune technologie ne peut tre occult e le second est davantage un jugement de valeur ayant des cons quences substantielles 3 1 1 2 Dogme sur le plan de la r alit S il existe une distinction de principe entre ces deux appro ches neutralit des lois vis vis des technologies et neutralit des exprimaient le principe de la non discrimination entre l information sur support papier et l information communiqu e ou stock e sous forme lectronique Il a t n anmoins g n ralement convenu que le projet de Loi type de la CNUDCI sur les signatures lectroniques devait galement refl ter le principe selon lequel aucune discrimination ne devait tre faite entre les diverses techniques susceptibles d tre utilis es pour communiquer ou stocker lectroniquement l information un principe souvent appel neutralit technologique Voir aussi UNCITRAL Electronic Signatures Draft Guide to Enactment of the UNCI TRAL Model Law on Electronic Signatures 2001 A CN 9 WG IV WP 88 p 37 disponible http www uncitral org english sessions wg_ec wp 88e pdf 167 Jo
344. lan au niveau de l acc s aux m dicaments dans les pays en d veloppement Cette technique reconnue autant par l Accord sur les ADPIC que par la Convention de Paris est en th orie id ale pour pallier les in galit s conomiques et technologiques r sultant du syst me de brevets des diff rents pays membres de la communaut internationale En pratique cependant plusieurs obstacles doivent tre men tionn s Tout d abord des conditions strictes doivent tre rencon tr es pour permettre l utilisation de telles licences124 Ensuite ces licences doivent tre surtout utilis es pour l alimentation du march local moins de pouvoir invoquer une pratique anticoncurrentielle de la part du brevet Cette condition risque de consid rablement diminuer l utilit des licences obligatoires dans l acc s aux m di caments En effet cause de la restriction contenue l alin a 31f de l Accord un pays ne poss dant pas l infrastructure ou les capacit s de d velopper des m dicaments g n riques pourrait se voir emp cher d importer de tels m dicaments puisque l Accord sur les ADPIC ne permet pas aux b n ficiaires de licences obligatoires d exporter un produit faisant l objet d une licence15 Nous devons aussi remarquer que bien qu un nombre significa tif de pays en d veloppement aient d cid d ins rer des articles per mettant l octroi de licences obligatoires dans leurs lois sur les brevets tr s peu
345. lcul et par exemple que l impression doit pouvoir tre facilit e Enfin l acc s 121 Ces cinq grands groupes sont inspir s par cette derni re r f rence 122 Pourtant Jean Braucher professeur am ricain qui a particip la r daction d un projet f d ral sur les ventes en ligne d uvres prot g es par le droit d auteur UCITA pr tendait en 1999 que sur 64 compagnies qui vendaient en ligne de tels produits b n ficiant des protections contractuelles sp cifiques huit seulement permettaient acheteur de les conna tre avant que le paiement ne soit fait 123 Ticketmaster c Tickets com pr cit note 113 Williams c American Online pr cit note 113 Specht c Netscape Communications pr cit note 105 Poll star c Gigamania pr cit note 106 Mentionnons galement la Loi onta rienne de 2002 sur la protection du consommateur L R O 2002 c 30 art 37 40 portant sur les Conventions lectroniques disponible http www can lii org on loi lcon 20030205 1 0 2002c 30ann a tout html qui pr voit l ar ticle 38 1 Le fournisseur divulgue au consommateur les renseignements prescrits avant de conclure une convention lectronique avec lui Loi mani tobaine sur la protection du consommateur C P L M c C200 disponible http www canlii org mb loi cplm 20030312 c p 1 m c c200 tout html art 127 135 dans une section s intitulant Conventions Internet et qui pr voit 129 2
346. le plusieurs constats s imposent D abord il faut souligner qu une telle revue permet de se faire une meilleure id e de la situation actuelle de fa on pouvoir amorcer une r flexion critique sur ce qui a t fait jusqu maintenant pour assurer la protection ad quate de la propri t industrielle l chelle internationale et sur ce qui reste encore faire dans ce domaine Relativement ce qui a t fait jusqu maintenant certaines tendances et orientations se d marquent clairement Apr s l adop tion de la Convention de Paris qui jette les bases tr s g n rales de harmonisation des r gles de droit substantif applicables en mati re de protection de la propri t industrielle c est principale ment des conventions internationales d ordre proc dural ayant pour objet de faciliter l obtention simultan e de droits correspondants dans plusieurs pays qui ont t adopt es jusqu la fin du 20e si cle Les syst mes d enregistrement international de Madrid de La Haye et de Lisbonne sont somme toute assez semblables Ils permet tent tous l obtention d un enregistrement international qui produit ses effets dans chacun des pays vis s selon les l gislations applica bles dans chacun de ceux ci moins d un refus de la part des auto rit s responsables De tels syst mes facilitent les d marches du d posant titulaire des droits octroy s tout en n empi tant pas sur les pr rogatives nation
347. le processus d essais cliniques des nouvelles mol cules et les obli gations r glementaires en mati re de s curit e l industrie du m dicament d veloppe un produit qui peut tre facilement copi Sans la protection des brevets une compagnie g n rique pourrait copier le m dicament d velopp et invent par une autre compagnie et le vendre sans avoir investi dans la recherche et le d veloppement du m dicament e les compagnies ont besoin d amortir les co ts de recherche et de d veloppement qui n aboutissent pas la production d un nouveau m dicament seul un compos sur 5000 pourra tre vendu sur le march comme nouveau m dicament 1 30 NUFFIELD COUNCIL ON BIOETHICS op cit note 22 p 13 14 31 Id p 14 Acc s aux m dicaments 147 Pour qu une compagnie de recherche arrive d velopper et mettre en march un seul m dicament elle devra d penser environ 800 millions de dollars et proc der divers tests essais et recherches pour une p riode de 10 15 ans32 En comparaison un fabricant de m dicaments g n riques n a pas besoin de proc der aucune recherche puisqu il se contente de copier les produits novateurs les plus populaires sur le march Le fabricant g n rique n aura besoin que de deux trois ans pour proc der aux tudes de bio quivalence n cessaires l laboration d un produit identique sur les plans bio logique et chimique au produit d innovation
348. le stade de l injonction interlocutoire ou de la requ te pour jugement sommaire o la Cour n a pas eu l occasion d tu dier d une mani re approfondie les d tails de la Loi 58 Milliken amp Co et al c Interface Flooring Systems Canada Inc 2000 5 C P R 4th 209 par 14 C A F 278 Les Cahiers de propri t intellectuelle Nonobstant le peu de litiges et de publicit judiciaire entourant cette forme de protection il n en demeure pas moins qu entre le 1er avril 2000 et le 31 mars 2001 le Bureau des dessins industriels du Canada a mis non moins de 2 850 enregistrements de dessins industriels Ainsi le march a t il peut tre reconnu que la Loi procure un r gime conomique et simple que tant les dessinateurs que les fabricants peuvent ajouter leur arsenal de m canismes de protection Capsule Un proc s s par sur l interpr tation des revendications d un brevet au Canada la proc dure am ricaine Markman est elle la bienvenue Nathalie Jodoin et Adam Mizera 1 Introduction 2 rudes ewe be Ra Ee FO 281 2 La d cision Realsearch Inc c Valon Kone Brunette Ltd 282 3 L arr t Markman c Westview Instruments 284 4 Cons quences de l arr t Markman c Westview Instruments aux Etats Unis 285 D CONCHISION 4 6 4 eens vy ud hse Be ee ed oe Hed 289 Nathalie Jodoin Adam Mizera LEGER ROBIC RICHARD ROBIC 2003 Avocate ing ni
349. lectronique r f re davantage celui de processus Sans rentrer dans la comparaison entrer papier et lectronique afin de savoir si le nouveau ressemble ou diff re de l ancien la question relevant du fait de savoir si la bouteille est moiti pleine ou moiti vide il n en demeure pas moins que des l ments de distinctions existent et qu il est impossible de ne pas les consid rer Aussi face ces diff rences l utilisateur final qu il soit con sommateur ou adh rent a besoin de savoir quoi il s engage et m me simplement de savoir s il s engage et o est ce qu il se situe d s lors qu il est impliqu dans un processus contractuel Si l on prend des illustrations r centes qu Internet offre plusieurs histoi res cocasses doivent pourtant tre signal es de l acheteur d eBay qui ach te sans se rendre compte qu il ach te celui qui ach te une Playstation sans se rendre compte que c est seulement la bo te qui est propos e la ventes en passant par les contrats lectroniques qui diluent certaines clauses relatives au paiement dans le c ur du contrat et ce sans que la plupart des acheteurs ne s en rendent compte et enfin des contrats de dizaines voire de centaines de pages qu un contractant non averti ne peut pas raisonnablement 6 Voir notamment les propos d velopp s par Ethan KATSH Law in a Digital World New York Oxford University Press 1995 p 1
350. les inqui ter outre mesure Vers la m me poque d importants bouleversements cono miques dans les pays industrialis s vinrent rendre cette situation encore plus probl matique Ces bouleversements tenaient entre autres au fait que le d veloppement de l industrie du savoir et des nouvelles technologies fit alors basculer les conomies des pays industrialis s d conomies bas es sur la production de masse des conomies bas es sur le d veloppement technologique la propri t intellectuelle prenant alors une importance capitale au niveau conomique Ceci tait particuli rement vrai aux tats Unis les gros indus triels de l informatique de la sant et du divertissement tant de plus en plus insatisfaits des rat s des r gimes de protection de la PI travers le monde Ils accus rent ces rat s de leur faire perdre des sommes d argent colossales Des groupes de pression s organis rent et de nombreuses repr sentations furent faites au gouvernement am ricain pour le sensibiliser cette probl matique Ces groupes de pression men s par les grands de l industrie am ricaine furent extr mement actifs tout au long de cette p riode et rest rent tr s impliqu s dans le d veloppement de la politique am ricaine relative ment la PI tout au long des n gociations qui men rent l adoption de l Accord sur les ADPIC22 22 Pour une r flexion critique relativement aux efforts des Am ricains pour m
351. les autres cas d un testament une solution diff rente pourrait tre suivie Aussi faudrait il en conclure qu une signature sur d calque au papier carbone au crayon ou au stylo bille serait pleinement valable disent ils M me si les technologies cit es ne sont pas celles d aujourd hui on reconna t louverture 178 La France fit preuve de davantage de conservatisme et l acceptation de la signature non manuscrite est beaucoup plus r cente Cass civ 11 8 novembre 1989 1990 D jur p 369 De plus la consid ration de cette signature fut possible cause du fait qu il existait une convention sur la preuve Pour appr cier le caract re suspicieux du juge fran ais accepter une signature sous une autre forme que manuscrite lire notamment Isabelle DAURIAC La signature Th se de Doctorat Universit de Paris II 1997 p 137 ets 179 Voir par exemple la jurisprudence cit e par Chris REED What is a Signa ture 2000 3 Journal of Information Law amp Technology disponible http elj warwick ac uk jilt 00 3 reed html 180 S il est consacr que l exigence de la signature est obligatoire du fait du Statute of Frauds la rigueur de cette exigence n est pas tr s contraignante Les tribunaux ont reconnu des signatures de diff rentes formes le Statute of frauds n en tablissant pas une particuli re En fait une donn e importante qui doit se d gager de la signature est que son auteur is essenti
352. les m thodes diagnostiques th rapeutiques et chirurgicales pour le traitement des personnes ou des animaux et ii les formes de vie sup rieures v g taux ani maux micro organismes et les proc d s essentiellement biologiques d obtention de v g taux ou d animaux autres que les proc d s non biologiques et microbiologiques L obligation est toutefois reconnue aux pays membres de prot ger les nouvelles vari t s v g tales par brevet ou par une protection sui generis comme pr vu dans la Convention de l UPOV art 27 Il serait trop long de d crire toutes les dispositions importantes que contient l Accord relativement aux brevets nous ne ferons donc que souligner que ces dispositions traitent e des droits qui doivent tre conf r s au titulaire d un brevet art 28 48 Les Cahiers de propri t intellectuelle e des conditions qui doivent tre rencontr es par un demandeur pour qu un brevet lui soit d livr art 29 e de la proc dure de r vocation ou de d ch ance d un brevet art 32 e de la dur e d un brevet 20 ans de la date du d p t de la demande qui en est l origine art 33 et e de la pr somption qui doit tre appliqu e dans les cas de recours civil pris sur la base d un brevet d livr relativement un proc d art 34 Enfin l Accord permet de pr voir des exceptions limit es aux droits exclusifs conf r s par un brevet sous certaines conditions
353. les objets auxquels ces dessins pourront tre appliqu s ou incorpor s si l on reprend la terminologie de l Arran gement de La Haye Comme pour les autres classifications tudi es dans cet article la classification de Locarno doit permettre de faci liter les recherches en mati re de dessins industriels notamment pour les fins d un examen relatif la nouveaut 28 Les Cahiers de propri t intellectuelle La classification de Locarno rappelle la classification de Nice elle est d ailleurs sensiblement organis e de la m me facon Elle comprend essentiellement i une liste de classes et de sous classes ii une liste alphab tique de produits auxquels des dessins indus triels peuvent tre appliqu s ou incorpor s avec la mention des classes et des sous classes auxquelles ils appartiennent ainsi que iii des notes explicatives incorpor es 4 la liste des classes et sous classes par 1 3 de Arrangement La classification actuellement en vigueur qui est tablie en langues francaise et anglaise par 1 7 a de Arrangement comporte au total 6 600 indications de produits r partis en 32 classes et 223 sous classes A titre d exemple la classe 8 s intitule Outils et quincaillerie et comporte notamment les sous classes 08 01 qui s intitule Outils et instruments servant forer fraiser ou creuser et 08 02 qui s intitule Marteaux outils et instruments analogues La classification de Loc
354. logies de l information Ch C 1 1 disponible http www can lii org qc loi lcqc 20030131 Lr q c 1 1 tout html ne pr voit aucun l ment par ticulier relatif au consentement lectronique m me si l article 103 pr voit sur le plan du formalisme que les contrats de consommation qui doivent tre faits par crit comme les contrats de pr t de vente d automobile etc doivent l tre par le biais d un document papier La couleur du consentement lectronique 75 informelles provenant des communaut s concern es59 En effet il est possible d identifier une pluralit de recherches qui interna tionales5l nationales52 voire sectorielles53 vont tenter d encadrer le comportement des cybercommer ants en recherchant ainsi prot ger l information du cyberconsommateur et en tout premier lieu son consentement Parmi les l ments mis de l avant on peut en premier lieu citer les comportements habituellement pr conis s pour am liorer la mise la connaissance d un contenu textuel tel que l absence d un langage juridique54 une pr sentation calcul e et agr able55 et ce quel que soit le support que l on utilise56 S y ajoutent donc ceux 50 Il nous importait de mettre le terme de source entre guillemets dans la mesure o un d bat doctrinal existe d une part quant la juridicit associ e de tels documents et d autre part relativement aux crit res n cessaires pour
355. lus il est pr vu que les obligations d coulant de l application des r gles du 44 Les Cahiers de propri t intellectuelle traitement national et du traitement de la nation la plus favoris e ne doivent pas s appliquer aux proc dures pr vues par les accords multilat raux conclus sous les auspices de POMPI pour l acquisition ou le maintien de droits de PI c est dire par exemple les syst mes PCT de Madrid de Lisbonne ou de La Haye dont nous avons d ja discut art 5 Une r serve extr mement importante est pr vue l article 6 qui pr voit qu aucune des dispositions de l Accord sur les ADPIC ne devra tre utilis e pour traiter de la question de l puisement des droits de propri t intellectuelle L exclusion de la question de l puisement des droits de l Accord repr sente en fait le compromis auquel en sont venues les parties lors de sa n gociation en raison des discussions et des divergences importantes que cette probl matique a g n r es l heure actuelle de nombreux pays adoptent de fa on distincte la doctrine de l puisement des droits celle ci pr voyant essentiellement que les droits de PI que poss de une personne sont puis s d s lors qu une copie l galement r alis e ou qu un objet l galement produit sont mis sur le march Enfin la Partie I r pond aux craintes soulev es par plusieurs pays dans le cadre des n gociations de l Accord en dictant ses objectif
356. m les droits attribu s aux artistes interpr tes ou ex cutants par les diff rentes l gislations se r sument aux droits de contr le sur la fixation d une interpr tation en direct la radiodif fusion ou l interpr tation en public d une interpr tation en direct lesquels droits sont absolus et habituellement exprim s par un droit d autoriser ou d interdire les reproductions subs quentes de la premi re fixation et enfin sur la radiodiffusion ou linterpr tation en public d une telle fixation168 3 1 2 Les droits des producteurs d enregistrements sonores En second lieu observons les droits des producteurs de phonogrammes ou d enregistrements sonores 3 1 2 1 Canada C est d abord par une fiction juridique que l on a justifi la protection des enregistrements sonores au Canada Avant 1997169 166 Copyright Act 1968 art 248G et 248H 167 Ibid art 248C 168 S M STEWART supra note 2 p 181 187 169 Les dispositions suivantes se retrouvaient dans la Loi sur le droit d auteur les quelles sont maintenant abrog es art 5 3 Droits d auteur relatifs aux empreintes et autres organes m caniques Sous r serve du paragraphe 4 le droit d auteur existe pendant le temps ci apr s mentionn l gard des empreintes rouleaux perfor s et autres organes l aide desquels des sons peuvent tre reproduits m caniquement comme si ces organes constituaient des uvres musicales litt rai
357. m ricain 22 L affaire du Br sil connut un d nouement similaire celui de VAfrique du Sud se r glant en dehors du forum l gal apr s une bataille d influence ardue entre le gouvernement br silien soutenu par les ONG dune part et le lobby pharmaceutique am ricain d autre part L opinion publique tant favorable aux Br siliens les tats Unis isol s dans leur cause ont retir leur plainte le 25 juin 2001 Cependant le retrait de la plainte am ricaine a t condition 122 OXFAM GB op cit note 119 p 9 176 Les Cahiers de propri t intellectuelle nel ce que le Br sil accepte d avertir les Etats Unis de toute d cision d invalider un brevet quel que soit le pays d origine du brevet dans les 10 jours pr c dant cette invalidation Contrairement l Afrique du Sud le Br sil n a pas h sit a mettre en vigueur sa loi sur la propri t intellectuelle et utiliser la menace des licences obligatoires pour faire diminuer le prix de vente de plusieurs m dicaments antir troviraux utilis s pour le traitement du SIDA 23 Comme dans Ilaffaire du Gouvernement sud africain c Big Pharma le tribunal n a pas eu a trancher sur la validit de la loi br silienne en mati re de propri t intellectuelle L analyse de cette loi permet toutefois de soulever les points suivants e les dispositions de l article 68 de la loi br silienne concernant la confection locale sont appl
358. males de protection qu il impose tous les Etats membres de l OMC vont beaucoup plus loin et sont d termin es avec beaucoup plus de pr cision que celles pr vues dans les conventions de Paris et de Berne qui y sont d ailleurs en bonne partie int gr es par simple renvoi El ment aussi nouveau que r volutionnaire ces normes minimales comportent galement des r gles particuli res en mati re de mise en uvre dans chacun des Etats membres de l OMC des droits devant tre conf r s 20 132 pays faisaient partie de l OMC en octobre 1997 sur POMC en g n ral voir le document intitul Un commerce ouvert sur l avenir crit et publi par l OMC et que l on retrouve sur le site Internet de POMC l adresse http www wto org 21 L tablissement de ce conseil est pr vu au paragraphe 5 de l article IV de lAccord instituant l Organisation mondiale du commerce 36 Les Cahiers de propri t intellectuelle En second lieu tous les membres de POMC et leur nombre cro t continuellement doivent n cessairement adh rer cet accord ce qui lui garantit d entr e de jeu une tr s large port e d application Enfin et cet l ment est peut tre le plus d terminant il sera possible de forcer l adoption par tous les Etats membres de l OMC des normes minimales de protection mises de l avant par cet accord puisqu il y est pr vu que les litiges multilat raux relatifs a lap plication et au respect de se
359. me l auteur est pr sum tre la personne physique ou morale qui r alise l mission de radio diffusion213 Il poss de le droit exclusif de 1 reproduire ou copier l mission de radiodiffusion ce qui comprend notamment la r a lisation de copies ou d exemplaires ph m res ou accessoires par rapport une autre utilisation de l mission de radiodiffusion et par rapport une mission de t l vision la r alisation d une pho tographie de l ensemble ou d une partie importante de toute image faisant partie de l mission 2 diffuser des copies ou exemplaires de l mission de radiodiffusion dans le public ce qui vise l acte de mettre en circulation au Royaume Uni ou ailleurs des copies ou exemplaires de l mission qui ne l avaient encore jamais t et non celles ou ceux qui l avaient d j t par distribution vente location pr t ult rieur ou importation ult rieure 3 projeter ou diffuser l mission de radiodiffusion en public 4 radiodiffuser l mission de radiodiffusion ou la programmer dans un service de c blodis tribution214 La dur e du droit d auteur prend fin 50 ans apr s la fin de l ann e ot la radiodiffusion a t accomplie215 3 1 3 5 Australie La loi australienne traite de radiodiffusion transmission by wireless telegraphy to the public de radiodiffusion sonore sounds broadcast otherwise than as part of television broadcast et de radiodiffusion t l visuelle
360. me qu toute personne ayant sa r sidence habituelle dans un tel tat ou dans tout autre tat contractant art 3 de l Acte de Gen ve e Si les demandes pourront continuer tre d pos es directement aupr s du Bureau international ou encore par l interm diaire Les Cahiers de propri t intellectuelle des offices nationaux les Etats contractants ne pourront plus qu interdire ce dernier type de d p t par 4 1 de l Acte de Gen ve En cas de d p t aupr s d un office national la date de d p t sera celle de la r ception de la demande par cet office national mais uniquement dans la mesure o la demande internationale aura t transmise au Bureau international dans un d lai d un ou de six mois suivant cette date selon les Etats art 9 de l Acte de Gen ve et r gle 13 du R glement Le contenu de la demande internationale sera appel a varier selon les exigences nationales de certains Etats d sign s dans la demande art 5 de l Acte de Gen ve Certaines exigences sp ciales pourront galement tre impos es au d posant pour que sa demande soit conforme aux l gislations nationales de certains Etats qu il y aura d sign s Ces exigences pourront notamment se rapporter l identit du d posant r gle 8 du R glement et l unit de conception du ou des dessins d pos s art 13 de l Acte de Gen ve En vertu du nouvel acte l enregistrement international sera publi
361. ments essentiels 135 Voir titre dexemple J M BERGER loc cit note 109 p 216 218 136 Supra partie 4 1 3 182 Les Cahiers de propri t intellectuelle Cette obligation a t reconnue par les pays membres de POMC dans la D claration de Doha137 Cependant nous devons reconna tre que l expression favoriser l acc s est sujette interpr tation Il reste en effet d finir jusqu quel point les pays industrialis s et les grandes multinationales pharmaceutiques devront accommoder les pays en d veloppement en ce sens Toutefois il est clair depuis Doha qu advenant un conflit sur l interpr tation d un article de l Accord sur les ADPIC celui ci devra tre interpr t de fa on favoriser l acc s aux m dicaments essentiels Les m dicaments PGx ne seront en g n ral pas consid r s comme des m dicaments essentiels En effet les m dicaments essen tiels selon l OMS correspondent aux m dicaments qui pallient aux maladies dans un syst me de soins de sant de base ces maladies tant choisies sur la base de leur int r t actuel et futur du point de vue de la sant publique 138 Les recherches en PGx sont sur tout orient es vers les maladies typiques des populations des pays industrialis s cancer maladies coronariennes d pression etc et les compagnies pharmaceutiques semblent avoir peu d int r t pour les maladies affligeant les pays en d veloppement ce march ne g n ra
362. mes concernant l existence la port e et l exercice des droits de propri t intellectuelle La seconde section de l Accord sur les ADPIC dicte les normes minimales de protection de la PI qui doivent tre rencontr es dans chacun des pays membres de l OMC Cette section est peut tre la plus importante et la plus technique de l Accord Elle traite section par section des diff rents champs de la PT et pr voit des normes de protection de base pour chacun d entre eux Plut t que de r inventer la roue les n gociateurs de l Accord ont choisi de faire reposer leur travail sur les conventions inter nationales d j en place et d ainsi b n ficier du relatif consensus r alis autour des textes fondamentaux que sont les conventions de Paris Berne et Rome auxquelles est venu s ajouter le Trait sur la propri t intellectuelle en mati re de circuits int gr s Ils ont donc inclus par r f rence bon nombre des dispositions de ces trait s au texte de l Accord et y ont fait des ajouts On fait donc parfois r f rence aux dispositions relatives aux droits d auteur de l Accord par l expression Berne plus et ses dispositions relatives la propri t industrielle par l expression Paris plus En mati re de droits d auteur l accord inclut d abord par r f rence les articles 1 21 de la Convention de Berne l exception de l article 6 bis qui traite des droits moraux art 9 Ces articles co
363. mission imm diate par un radiodiffuseur ou s il porte atteinte au droit d auteur sur un autre programme distribu par c ble ou sur une radiodiffusion242 Le titulaire du droit d auteur sur un programme distribu par cable a le droit exclusif d accomplir ces actes 1 reproduire ou copier le programme ce qui comprend notamment la r alisation de copies ou d exemplaires ph m res ou accessoires par rapport une autre utilisation du programme ainsi que la r alisation d une photogra phie de l ensemble ou d une partie importante de toute image faisant partie du programme 2 diffuser des copies ou exemplaires du programme dans le public ce qui vise l acte de mettre en circulation au Royaume Uni ou ailleurs des copies ou exemplaires de l mission qui ne l avaient encore jamais t et non celles ou ceux qui l avaient d j t par distribution vente location pr t ult rieur ou impor tation ult rieure 3 projeter ou diffuser le programme en public 4 radiodiffuser le programme ou le programmer dans un service de c blodistribution243 241 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 9 2 c 242 Ibid art 7 6 243 Ibid art 16 21 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 217 La dur e de protection du droit sur un programme distribu par c ble expire 50 ans apr s la fin de l ann e au cours de laquelle le programme avait t inclus dans un service de c blod
364. mmande dans le domaine de la t l vision Le simple fait de pouvoir changer de cha ne partir d une l g re impulsion du pouce encourage une consommation fr n tique de miettes d mis sions De m me la navigation par souris tend encourager des d placements chaotiques et extr mement rapides au cours desquels le lecteur n a pas toujours le temps d assimiler l information qui lui est pr sent e 111 Roger E SCHECHTER The Unfairness of Click On Software Licenses 2000 46 Wayne Law Review 1735 1742 1743 Supra titre 2 1 1 112 Andr LUCAS La r ception des nouvelles techniques dans la loi l exemple de la propri t intellectuelle dans Ysolde GENDREAU dir Le lisible et Villisible Montr al ditions Th mis 2003 p 125 p 134 Il y a un v ritable fantasme relay par les m dias et souvent par les responsables politiques du vide juridique La v rit est que les groupes de pression appellent vide juridique la r gle existante qui ne leur convient pas Pr tendre l gif rer chaque nouvelle perc e technique c est se condamner une fuite en avant qui ne peut tre que porteuse d ins curit juridique 113 Par exemple America Online c Booker Fla Dist Ct App Feb 7 2001 No 3D00 2020 2001 WL 98614 America Online c Super Ct In re Mendoza 2001 108 Cal Rptr 2d 699 Caspi c Microsoft Network N J Super Ct App Div 1999 732 A 2d 528 Celmins c America Online 1999
365. mple Uniform Electronic Transactions Act Etats Unis pr cit e note 150 art 9b Electronic Transactions Act pr cit e note 233 art 10 1 b Loi sur le commerce et l information lectroniques Manitoba 2000 disponible http web2 gov mb ca laws statutes ccsm e055f php art 23 3 236 En effet le juge qui appr cie la preuve qui lui est soumise se base g n ralement sur de tels crit res g n raux La couleur du consentement lectronique 121 pr c demment 37 Plusieurs lois mandatent ensuite un organisme ad hoc pour d finir davantage dans le futur ce concept g om trie tr s variable338 Il s agit de la pratique du bott en touche 239 qui s utilise souvent dans un contexte technique Ainsi tant les aspects de permanence et de g n ralit de la loi sont satisfaits tant la neutralit technologique est mise de lavant Quant aux crit res proprement parler qui sont propos s par les l gislations outre leur pauvret la plupart de ceux que l on trouve dans les textes analys s font tat d une signature parfois qualifi e de niveau sup rieur 240 qui disposerait d une fiabilit lui permettant de b n ficier d un traitement pr f rentiel soit par le biais d une pr somption 41 soit en permettant une certaine consid ration 242 Sans interdire d autres formes de signatures une telle pr somption permet de favoriser une technologie en particulier Le premier crit re de natur
366. mportant entre la Communaut euro p enne et certains pays producteurs de vin lors des n gociations de l Accord Le compromis auquel en sont venus ces pays n est cepen dant de toute vidence pas d finitif puisque l article 24 traite de l engagement des membres de POMC poursuivre les n gociations dans le but d accro tre la protection offerte en vertu de l article 23 En mati re de dessins et mod les industriels l Accord va un peu plus loin que la Convention de Paris qui ne faisait que souligner qu une protection devait tre offerte La nouveaut ou l origina lit sont impos es comme condition l obtention de la protection art 25 Il est galement sp cifiquement question de la protection imp rative des dessins et des mod les de textiles cette protection pouvant toutefois tre assur e au moyen d un dessin industriel ou du r gime de droit d auteur selon le choix individuel de chaque Etat membre L tendue des droits devant tre conf r s et leur dur e 10 ans sont galement pr vues art 26 L encadrement international du droit 47 La section la plus d velopp e est videmment la section qui traite de la protection par brevet Comme il est ressorti de la s quence des n gociations que nous avons relat e pr c demment la recon naissance et l tablissement de normes minimales de protection devant tre accord es par tous les tats au titulaire d un brevet ont t l objet
367. multan e de dif f rents droits de PI correspondants dans plusieurs pays mais ces conventions ne rejoignaient pas toutes un grand nombre de pays et ne comportaient pas ou peu de normes substantives relativement a la protection devant tre octroy e aux titulaires de droits a tra vers le monde D autre part les conventions de Paris et de Berne pr voyaient bien des normes de droit substantif minimales relative ment la protection des actifs de PI mais celles ci taient somme toutes assez basses Enfin rien n tait pr vu au niveau de la mise en uvre des droits de PI dans les pays concern s et rien n obligeait vraiment m me les pays parties aux conventions existantes a rem L encadrement international du droit 37 plir leurs obligations en vertu de celles ci En d finitive si l obten tion et la gestion des droits de PI au niveau international avaient t facilit es beaucoup restait encore faire au niveau de la protection disponible en elle m me Ces d faillances taient la source de nombreuses disparit s dans les protections effectivement offertes l chelle internationale non seulement entre pays industrialis s et pays en d veloppement l axe nord sud mais galement entre les diff rents pays industria lis s axe nord nord De plus un bon nombre de pays ne satis faisaient alors tout simplement pas aux minimums requis par les conventions de Paris et de Berne et ce sans que cela ne semble
368. n d ing nierie inverse constitue en lui m me une violation du copyright du logiciel inital est largement critiquable Condamner d embl e ce logiciel tendrait interdire l tude scientifique des pro grammes existants et s opposerait donc directement aux principes de stimulation de la recherche et de la cr ativit et simultan ment a l int r t du public Ce nouveau logiciel rel ve donc de l analyse en trois parties d crites par l arr t Computer Associates International Inc c Altai Inc 27 La violation ne sera constitu e que si le noyau final d expression copie la structure du logiciel initial Dans cette logique la d cision E F Johnson Co c Uniden Corp Of America 8 sans tudier si le Reverse Engineering constituait une transgres sion du copyright tablit qu il n y aurait pas eu de violation si le d fendeur avait uniquement utilis des parties fonctionnelles du logiciel ne pouvant tre produites par une autre voie Cette tendance jurisprudentielle s inscrit donc parfaitement dans le respect des principes fondamentaux du copyright Notre attention doit d sormais se porter sur l ventuelle viola tion du copyright constitu e par la copie effectu e lors de l op ration de d sassemblage L op ration de reverse engineering ne peut en effet techniquement s effectuer sans la mise en m moire du code et 26 M F Morgan loc cit note 20 27 Computer Associates International Inc c Altai
369. n la simple mention de la marque d un tiers sans l autorisation de ce dernier citation dans un document publicitaire utilisation dans une enseigne etc et non pas en la constitution d un nouveau signe L usage illicite dune marque authentique n entra ne donc pas en principe de risque de confusion sur l origine des produits ou des services ni par cons quent d atteinte au pouvoir distinctif de la marque d En conclusion et malgr les incertitudes jurisprudentielles il est possible de dire que le d lit d usage illicite de la marque authentique par opposition la reproduction et l apposi tion illicites sanctionne non l empi tement sur la propri t de la marque qui west pas contest e mais le d tournement de la valeur conomique qu elle repr sente Les italiques sont n tres Or Greenepeace n a pas cr des signes distinctifs entrant en conflit avec les marques ESSO ou AREVA elle s est servie de ces deux marques en tant que marques de leurs titulaires l gitimes 7 Jurisclasseur Marques fasc 7513 n 9 et 14 Observations relatives aux arr ts ESSO c Greenpeace 313 r pondant a priori la d finition de l usage de la marque authen tique plut t que de la reproduction ou de limitation Il nous semble que la partie soulign e de cette citation de Me Bonet s applique parfaitement aux affaires Esso et Areva ce que Greenpeace aurait fait de r pr hensible n
370. n soit instaur e il faut qu un comit pluridisciplinaire se rassemble pour adouber ainsi un tel proc d et ce confor m ment l article 68 et suivants de la loi En France ce fut le cas avec un d cret pr cit note 182 qui cr a une hi rarchie de signatures avec notamment la notion de signature lectronique s curis e La France est d ailleurs ce sujet en conformit avec la Directive europ enne sur les signatures lectroniques pr cit e note 183 209 D SYX loc cit note 146 135 moins d avoir vu de ses propres yeux et encore quelqu un apposer sa signature sur un document crit bien pr cis la signature repose toujours sur une pr somption r futable d authenticit et de confirma tion Au Qu bec l article 89 du Code de proc dure civile r cemment chang par la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information pr cit e note 49 pr voit Doivent tre express ment all gu es et appuy es d un affida vit 2 la pr tention des h ritiers ou repr sentants l gaux du signataire d un des crits vis s par le paragraphe 1 qu ils ne connaissent pas l criture ou la signature de leur auteur 4 la contestation d un document technologique fond e sur une atteinte son int grit Dans ce cas l affidavit doit noncer de fa on pr cise les faits et les motifs qui rendent probable l atteinte l int grit du document A d faut de cet af
371. n support mat riel quelconque 2 de reproduire toute fixation faite sans son autorisation ou toute reproduction faite des fins autres que celles pr vues 3 de louer l enregistrement sonore reproduisant sa prestation Il a de plus le droit d autoriser ces actes Ces droits sont toutefois soumis certaines conditions La prestation doit tre selon le cas ex cut e au Canada ou dans un pays partie la Convention de Rome fix e au moyen d un enregistre ment sonore lors de la premi re fixation dont le producteur est citoyen canadien ou r sident permanent du Canada ou d un pays partie la Convention de Rome ou s il s agit d une personne morale elle a son si ge social au Canada ou dans un tel pays ou encore 139 Avant l amendement de la loi l artiste interpr te jouissait de droits par la pro tection contractuelle ou par des recours civils en vertu du droit sur son image et sa voix ou de l enrichissement sans cause P BOIVIN et LABB La protec tion de l artiste interpr te d uvres musicales une approche comparative 1995 9 R J E U L 3 En ce qui a trait la protection actuelle attribu e par la loi canadienne voir H G FOX et J S MCKEOWN Fox Canadian Law of Copy right and Industrial Designs 3 d Scarborough Carswell 2000 p 253 268 140 Loi sur le droit d auteur art 24a 141 Ibid art 25 142 Ibid art 2 t l communication vise toute transmission de sign
372. nal inscrira le retrait de celui ci au registre international puis en fera la publication par 17 2 du R glement L encadrement international du droit 23 iii Effets dur e et renouvellement L enregistrement international d un dessin industriel en vertu du Syst me de La Haye produit dans chacun des Etats contractants d sign s dans la demande le m me effet g n re la m me protection et conf re au titulaire du dessin les m mes droits que si ce dessin avait t enregistr directement dans chacun de ceux ci en vertu de leurs l gislations nationales par 7 1 de l Acte de 1960 Il est toutefois possible que la l gislation nationale d un Etat pr voit qu un d p t international obtenu par un d posant qui en est originaire n y produira pas effets par 7 2 de l Acte de 1960 Le registre international ainsi que tous les documents d pos s l exception des d p ts non encore publi s sont ouverts au public et peuvent tre consult s par 6 5 de Acte de 1960 En vertu de l Acte de 1934 il est toutefois possible de faire un d p t sous pli cachet et le d p t ainsi fait pourra demeurer cachet et donc les dessins d pos s demeurer secrets pour les cinq premi res ann es de Pen registrement international art 5 6 et 7 de l Acte de 1934 En vertu de l Acte de 1934 la dur e de la protection inter nationale est fix e 15 ans compter de la date de d p t inter national Ce
373. nce il a t jug que l absence de signature sur les contrats conclus par le biais de t lex ou t l gramme satis fait n anmoins aux conditions requises par le Statute of frauds 181 Art 2837 et s C c Q 108 Les Cahiers de propri t intellectuelle droit et notamment comme au Qu bec par le biais de son int gration directe dans les lois D autres pays comme la France ont plut t choisi la voie du bott en touche o l on disposa d abord d une loi assez peu technique mais qui fut ensuite compl t e par des d crets circulaires et arr t s peut tre plus faciles comprendre par des technologues que par des juristes182 Il est ensuite possible de constater que certains textes tels que ceux de l Union europ enne avec la Directive sur les signatures lec troniques183 de la CNUDCI avec la Loi type sur les signatures lectro niques184 du Qu bec avec la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information1585 sans tre contraires la neutralit technologique mettent l accent sur certaines technologies comme par exemple en d veloppant substantiellement l encadrement de la certification Cet encadrement l gislatif ne nous appara t d ailleurs pas du tout probl matique dans la mesure o bien que peu utilis e cette technologie en est une qui pr sente des avantages ind niables et suscite des enjeux juridiques importants 186 Toutes ces lois haute teneur technologi
374. nctions que peut suivre une bonne th orie ce peut tre celle qui rend mieux compte du droit positif celle qui fournit des r ponses satisfaisantes aux questions nouvelles ou celle qui favorise la s lection de solutions justes Voir aussi Vittorio VILLA La science juridique entre descriptivisme et constructivisme dans Paul AMSELEK Th orie du droit et science Paris P U F 1994 p 288 66 Les Cahiers de propri t intellectuelle Cet article veut donc voquer les sp cificit s quant l ex pression et la forme de la manifestation de volont d un contrat lectronique nullement ou alors tr s indirectement celles relatives au contenu de pareils contrats15 Le domaine est neuf l clatement sectoriel des intervenants est consacr le caract re international du domaine n aide pas l harmonisation Autant de raisons pour tre en pr sence d une mati re en qu te de maturit juridique et qui m rite assur ment qu on s y arr te 2 Consentement lectronique stricto sensu Le consentement en tant que pilier du contrat est un concept juridiquement appr hend sans doute l l ment essentiel en droit des contrats Or sous cette notion large il est possible d analyser un certain nombre de probl matiques nouvelles pos es par la r alit des communications lectroniques Qu en est il des notions d offre et d acceptation16 de lieu et de formation des contrats lectronique
375. ndante par une autorit sup rieure distincte de ce Membre k les Membres ne sont pas tenus d appliquer les condi tions nonc es aux alin as b et f dans les cas o une telle utilisation est permise pour rem dier une pratique jug e anticoncurrentielle l issue d une proc dure judiciaire ou administrative La n cessit de corriger les pratiques anticoncurrentielles peut tre prise en compte dans la d termination de la r mun ration dans de tels cas Les autorit s comp tentes seront habilit es refuser de rap porter l autorisation si et lorsque les circonstances ayant conduit cette autorisation risquent de se reproduire L Accord sur les ADPIC ne mentionne pas express ment les rai sons qui pourraient tre invoqu es pour justifier les licences obliga toires80 Il est clair la lecture de l article 29b qu avant d octroyer une licence obligatoire un Etat membre devra avoir essay d obtenir l autorisation du d tenteur du brevet lui avoir accord un d lai raisonnable et lui avoir propos une contrepartie financi re raison nable en change L article 31 fait tat n anmoins de certaines 80 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE pr cit note 74 Acc s aux m dicaments 163 exceptions la r gle g n rale de l article 29b par exemple en cas d urgence nationale Dans un tel cas le d tenteur du brevet devra plut t tre avis aussit t que possible de l oct
376. ndement l industrie pharmaceutique du pays et d entraver l acc s de la popu lation aux m dicaments101 Plus particuli rement cette loi aug mente la dur e de protection d un brevet 20 ans dans le domaine de la sant sans pr voir la moindre exception cette dur e Aussi elle retire les dispositions de la Loi de 1970 obligeant les brevet s fabriquer leurs inventions en Inde La plupart des autres dispo sitions de la Loi de 2002 se bornent suivre voire copier les dispo sitions de l Accord sur les ADPIC sans tenter d int grer dans la nouvelle loi la flexibilit permise par l Accord et confirm e par la D claration de Doha Un tel comportement est d autant plus tonnant que la D claration de Doha a t fortement appuy e par le gouvernement indien102 Le seul domaine o la Loi de 2002 introduit un peu la flexibilit autoris e est celui des licences obligatoires L article 83 de la loi concernant de telles licences stipule que les brevets autoris s ne devraient pas emp cher la protection de la sant publique ni emp cher le gouvernement indien de prendre des mesures pour la pro t ger Selon ce m me article les brevets doivent tre attribu s de fa on rendre les b n fices de l invention disponibles au public un prix raisonnable et abordable Il est troublant que le l gislateur indien ait choisi d ins rer cette disposition au sein du chapitre XVI de la Loi concernant les licences obl
377. ne technologie plut t qu une autre Les seconds tendent avancer que les technologies papier et lectronique sont neutres dans le sens o elles offrent toutes des capacit s de communications similaires 155 Laurence LESSIG Code and Other Laws of Cyberspace Basic Books 2000 Frank EASTERBROOK Cyberspace and the Law of the Horse 1996 Univer sity of Chicago Legal Forum 206 Laurence LESSIG The Law of The Horse What Cyberlaw Might Teach 1999 Stanford Technology Law Review 501 aussi disponible http cyber law harvard edu works lessig finalhls pdf 156 Supra titre 2 1 157 Supra titre 2 2 158 V GAUTRAIS loc cit note 152 p 11 159 Dans la loi qu b coise pr cit e note 49 on consid re par exemple que les con trats de consommation r clamant certaines formalit s ad validitatem comme P crit le double ou une signature doivent obligatoirement tre form s sur support papier Article 103 160 D autres auteurs pr f rent voquer les notions de neutralit technique et m diatique Nous ne croyons pas qu il y ait de diff rences substantielles entre les concepts Sur ces notions voir aussi Eric CAPRIOLI Le juge et la preuve lectronique 1999 Juriscom net disponible http www juriscom net uni doc 20000110 htm fnB65 CAPRIOLI et R SORIEUL loc cit notes 152 382 ets La couleur du consentement lectronique 101 La premi re approche pr sente des avantages ind
378. net http www ncbi nlm nih gov geo et http bioinfo sarang net Moin ArrayExpress date d acc s 21 f vrier 2003 Acc s aux m dicaments 141 r ponses aux m dicaments pour que l utilisation de la PGx soit justifi e Cependant il est possible que le nombre lev de variations g n tiques entraine une trop grande quantit de tests et de traite ments PGx et engendre en cons quence des entraves la commer cialisation des m dicaments personnalis s15 Si les enjeux scientifiques constituent les premiers obstacles que devra rencontrer la PGx les autres enjeux sont tout aussi d terminants voire plus d cisifs quant l avenir de cette nouvelle sciencel6 La liste suivante pr sente de fa on non exhaustive les principaux d fis sociaux conomiques thiques et juridiques que doit relever la PGx17 e banques de donn es g n tiques et confidentialit de l information bris de confidentialit propri t des banques de donn es g n ti ques discrimination g n tique des populations etc e cr ation de groupes d individus et de m dicaments orphelins ap parition possible de certains petits groupes dans la population qui auront un profil g n tique diff rent de la majorit et qui pour raient donc tre ignor s par les compagnies pharmaceutiques faute d int r t conomique suffisant pour d velopper les m dica ments n cessaires leur condition e devoir des professionnels changement de p
379. nne puisse profiter un petit nombre de compagnies indiennes innovatrices l industrie pharmaceutique indienne tant majoritairement une industrie g n rique pour un march domestique les patients de ce pays risquent de payer cher le nouveau r gime de brevet applicable dans leur pays 4 1 2 L Afrique du Sud une victoire sans lendemain La cause opposant le gouvernement sud africain appuy par de nombreuses organisations humanitaires106 39 des plus grandes multinationales pharmaceutiques107 elles m mes encourag es par bon nombre de pays industrialis s a probablement t l une des affaires les plus m diatis es en mati re d acc s aux m dicaments essentiels Une cons quence directe de cette poursuite juridique a t l adoption par les membres de POMC de la D claration de Doha La controverse ayant men cette poursuite judiciaire provient de la loi sud africaine de 1997 sur le m dicament 98 Cette loi entr e en vigueur la fin du mandat du pr sident Mandela avait t dict e dans le but d enrayer l pid mie du SIDA qui d vastait le pays19 Le co t des m dicaments brevet s qui composaient la tri th rapie permettant de ralentir le d veloppement du VIH s le vait environ 10 000 am ricains par personne et par ann e alors que certaines compagnies g n riques indiennes proposaient de four nir l Afrique du Sud le m me m dicament pour 350 am ricains 105 Pharmaceut
380. nologie num rique sur l exercice et la gestion collective des droits voisins dans le cadre de la Convention de Rome 1997 21 Bull D A n 4 16 321 La loi canadienne traite de violation du droit d auteur et des droits moraux et cas d exception a sa partie III art 27 33 et de recours civils criminels et importation a sa partie IV art 34 45 La loi am ricaine consacre son chapitre 5 aux violations et recours art 501 et s La loi fran aise consacre le titre III de son livre III Dispositions g n rales relatives au droit d auteur droits voisins producteurs de bases de donn es aux proc dures et sanctions en cas de violation aux articles de la loi art L 331 1 L 335 10 La loi britannique traite de violation au copyright au chapitre II art 17 27 et de recours au chapitre VI art 96 115 Les artistes interpr tes sont trait s s par ment la violation de leurs droits tant pr vue aux art 183 188 et les recours aux art 194 205 322 En Australie le Copyright Act 1968 pr voit la violation du droit d auteur dans les objets autres que les uvres dans une section distincte soit la partie IV de la division 6 art 100A 112D par exemple relativement au droit d auteur sur les enregistrements sonores art 100A 109 110 et 112D sur les radiodiffusions art 101 4 105 107 109 et 111 sur les films art 10 1 101 105 110 et 110A sur les ditions d ceuvres publi es art
381. ns la figure 1 est la forme de cinq doigts dans un cercle son extr mit interne chaque doigt est tr s large comparativement sa longueur et r tr cit en un bout arrondi Dans la figure 7 la seule caract ristique du dessin est la forme constitu e de quatre doigts son extr mit interne chaque doigt est tr s large comparati vement sa longueur et r tr cit en un bout arrondi D une mani re similaire la figure 11 montre une forme constitu e de six doigts fusel s qui ont des bouts arrondis Le Commission est d avis qu en raison de leurs similarit s significatives les trois versions du dessin montr es dans la demande devraient tre consid r es comme tant des variantes d un m me dessin et devraient faire l objet d un seul enregistrement 6 2001 14 C P R 4th 213 Comm d app des brevets 7 Ibid p 216 258 Les Cahiers de propri t intellectuelle Si des variantes peuvent coexister dans une m me demande il n en va pas de m me des descriptions cumulatives ou alternatives La Commission a d ailleurs d se pencher sur cette question dans l affaire Re Industrial Design Application No 1997 17688 o elle a jug incorrecte la description qui suit et ainsi refus d enregistrer le dessin qui tait le sujet de la demande d enregistrement le dessin comporte les caract ristiques de forme configu ration motif et de d coration et toute combinaison de ces caract
382. ns qu ils y apportent de priver l ap pelante de la protection r serv e par ce texte la reproduction identique ou quasi servile de la marque nous semble contes table Dans le m me esprit il nous semble que l argumentation qu il conviendrait de d velopper savoir que l usage de la marque par GREENPEACE est un usage illicite de la marque authentique devrait mettre en exergue le caract re limit de la libert d ex pression reconnue par l article 10 al 1er de la Convention euro p enne des droits de l homme En effet le second alin a de cet article dispose clairement que l exercice de ces libert s comporte des devoirs et des responsabilit s et peut tre soumis certaines formalit s conditions restrictions ou sanctions pr vues par la loi qui consti tuent des mesures n cessaires dans une soci t d mocratique notamment la protection de la r putation ou des droits d autrui Ainsi dans la mesure o les droits d un titulaire de marque est reconnu par la loi en tant que droit de propri t droit privatif de caract re r el selon la jurisprudence l on pourrait tout fait sou tenir que la protection de ces droits constitue une mesure n cessaire justifiant une restriction l exercice de la libert d expression10 En conclusion nous rel verons que l approche bas e sur l usage illicite de la marque authentique pourrait galement s appuyer sur l arr t Dior de la Cour de jus
383. ns tous les cas quid du r le des structures internationales d ja existantes OMPI OMC Pour r pondre ces questions l ouvrage s articule en trois grands volets dont le premier traite des r les respectifs de Europe des Etats Unis et du Japon en mati re de protection internationale du copyright avec une pr sentation pays par pays qui inclut une br ve description de la nouvelle loi chinoise sur le copyright et lexpos des positions respectives des professionnels de la musique et des logiciels Le deuxi me volet pr sente une analyse successive du role de ces trois m mes entit s politiques dans la protection interna tionale des droits de propri t industrielle L accent y est notamment mis sur les perspectives existantes en mati re d harmonisation des l gislations sur les brevets Le probl me du r le des organisations internationales OMC et OMPI en mati re de protection des droits de propri t intellectuelle forme le contenu du dernier volet de cet ouvrage Un glissement subtil y est op r pour aborder la question du point de vue des pays en voie de d veloppement In vitablement une part importante de ce dernier chapitre traite du r le des accords ADPIC notamment apr s la D claration de Doha L un des principaux int r ts de cet ouvrage r side dans la confrontation qui y est op r e entre des points de vue nettement antagonistes S y c toient ainsi les interventions de repr sentants de POMC du
384. nt l enregistrement en tant que marque est demand 5 Commentaires Dans son arr t la Cour de Justice des Communaut s Euro p ennes apporte des l ments positifs de r ponse aux diff rentes questions pos es en estimant notamment qu une couleur en tant que telle sans d limitation dans l espace est susceptible de pr senter pour certains produits et services un caract re distinctif au sens des alin as 3a et 3b de la Directive 89 104 CEE4 En outre elle pr cise les crit res de la protection d une couleur titre de marque une couleur en elle m me sans d limitation dans l espace est susceptible de pr senter un caract re distinctif condition qu elle puisse faire l objet d une repr sentation graphique qui soit claire pr cise compl te par elle m me facilement accessible intelli gible durable et objective 4 Art 3 Directive 89 104 CEE Sont refus s l enregistrement ou susceptibles d tre d clar s nuls s ils sont enregistr s a les signes qui ne peuvent constituer une marque b les marques qui sont d pourvues de caract re distinctif Les conditions de la protection d une couleur 307 une couleur en elle m me peut tre reconnue comme ayant un caract re distinctif la condition que par rapport la perception du public pertinent la marque soit apte a identifier le produit ou le service pour lequel l enregistrement est demand comme provenant d
385. nt pas promouvoir la commercialisation de pro duits ou de services en faveur de Greenpeace mais rel ve au contraire d un usage pol mique l tranger la vie des affaires L arr t Areva en confirmant l ordonnance de premi re ins tance reprend essentiellement les m mes arguments et consid rants que l arr t Esso 2 Arr ts de la 14 chambre section A de la Cour d appel de Paris en date du 26 f vrier 2003 Cet article a t r dig avant la d cision Danone rendue par la Cour d appel de Paris le 30 avril 2003 Toutefois les commentaires et remarques que nous faisons dans cet article pourraient s appliquer mutatis mutandis l arr t Danone Observations relatives aux arr ts ESSO c Greenpeace 311 Avec cette jurisprudence l on peut estimer que la libert d ex pression l a emport sur le droit des marques Toutefois il faut d embl e rappeler que ces d cisions ont t rendues sur le fondement de l article L 716 6 CPI et que partant nous sommes toujours en attente des d cisions sur le fonds Il nous semble que l application du droit des marques des cas comme ces deux n est pas ais e L usage de la marque fait par le tiers dans ce genre de situation n est pas un cas classique de contrefa on d une personne qui reproduit ou imite une marque et l applique des produits ou services couverts par cette derni re Le magistrat dans l affaire Areva a bien senti la diff
386. nt qu enregistrement La Cour a alors d fini l uvre dramatique comme tant a work of action with or without words or music which is capable of being performed before an audience Le film Joy fut finalement qualifi d uvre dramatique Malheureusement le recours de M Norowzian fut tout de m me une fois de plus rejet L on jugea que les d fendeurs 235 Telmak Australia Pty v Bond International Pty Ltd 1985 5 I P R 203 CBS Records Australia Ltd v Telmak Teleproducts Aust Pty Ltd 1997 9 LP R 440 Il ne peut y avoir atteinte au droit d auteur sur un enregistrement sonore par la production d un enregistrement d un son semblable et l utilisation d artistes interpr tes ou ex cutants diff rents constituant une imitation proche de la prestation contenue dans un enregistrement existant O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 215 n avaient pas substantiellement copi la premi re ceuvre et donc pas atteint son droit d auteur Les techniques employ es par les deux producteurs de films taient videmment similaires mais le sujet de chaque film tait diff rent En Australie depuis l adoption du Copyright Act 1912 les films sont prot g s titre d uvres dramatiques lorsqu une originalit est pr sente par l arrangement la forme th trale la combinaison de p rip ties Mais aussi depuis l adoption du Copyright Act 1968 sous le titre
387. nt que de faibles retomb es conomiques pour l industrie139 Cependant dans certains cas de pand mie l chelle plan taire par exemple le SIDA l int r t des pays en d veloppement et celui des pays industrialis s pourraient se rencontrer le droit fondamental l acc s aux m dicaments essentiels pourrait alors tre invoqu pour assurer l acc s aux m dicaments PGx L analyse de l application des droits de l Homme l acc s aux m dicaments PGx est sp cialement pr occupante en ce qu elle nous oblige constater que les int r ts des pays en d veloppement d une part et ceux des pays industrialis s d autre part ne sont souvent plus les m mes en mati re de m dicaments Ce qui peut sembler essentiel la population nord am ricaine reste tr s superflu pour les deux tiers de la plan te Dans la majorit des cas les m dicaments PGx ne seront donc pas consid r s comme des m dicaments essen tiels et le droit fondamental la sant ne pourra pas tre invoqu pour en favoriser l acc s 137 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE OMC op cit note 88 art 4 138 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT op cit note 57 139 Ce probl me n est pas unique aux m dicaments d velopp s par la PGx selon POMS sur les 1223 nouvelles entit s chimiques mises au point entre 1975 et 1996 onze seulement taient destin es au traitement des maladies tropicales ORGANISATON MONDIALE DE LA SANT loc
388. nte quel est le meilleur moment par rapport au proc s principal pour tenir ce proc s s par Du point de vue des parties en litige on sugg re que le proc s sur les revendications ait lieu le plus tot possible accordant ainsi suffisamment de temps aux parties pour effectuer des interrogatoires pr alables et proc der a la communi cation de preuve L avantage de cette facon de proc der vient du fait que l interpr tation des revendications se retrouve tr s souvent comme la question en litige principale dans les litiges relatifs aux brevets Ainsi une interpr tation au d but des proc dures peut mener une r solution plus rapide du litige ce qui conomise temps et argent pour les parties Cependant si l interpr tation des reven dications favorise la demanderesse et qu une contrefa on est finale ment tablie le proc s s par n a fait que ralentir le proc s principal et retarder la r solution des questions de d termination des dom mages Certains pourraient aussi soutenir que le meilleur moment pour proc der l interpr tation des revendications serait apr s que le juge ait vu et entendu toute la preuve Ainsi le juge serait en meilleure position pour bien comprendre ce que les parties reven diquent dans leurs brevets11 De son c t l auteur Malek 2 rapporte que les tribunaux am ricains ont tabli dans leur pratique des bar mes pour estimer le moment appropri pour commencer la proc dure Markman
389. nu de son contrat Des crit res qui permettraient en effet d amorcer une tentative d encadrement d une pratique qui tirerait profit d une meilleure harmonisation119 Parmi les crit res objectifs qui aident tant la lisibilit du document qu la prise de conscience du clic sa validit un groupe d auteurs 20 sur la base de la jurisprudence am ricaine en a obligations civiles Th se fran aise Paris 1959 p 71 72 Le formalisme indi rect est le r gime o l l ment formel n est pas pr pond rant Au sens strict du mot il n y a m me pas formalisme puisque en th orie l acte juridique cr sans l emploi des formes pr vues ne sera pas entach de nullit bien au contraire il conservera toute sa validit Mais si l on passe sur le plan pratique ou mieux si l on envisage l efficacit des droits on constate que le principe du consensua lisme est alors fortement att nu Att nuation au consensualisme peut tre mais nous croyons qu il faut plut t voir dans ces manifestations un forma lisme indirect car en pratique on est oblig de passer par une certaine forme Que vaut en effet un droit que l on ne peut ni prouver ni opposer Ce n est plus qu une pure vue de l esprit qui ne permet pas de faire appara tre l in vitable corollaire du droit en fonction de son existence la sanction Voir aussi Jacques FLOUR op cit note 3 p 101 118 K M DAS loc
390. nvoi demande si le fait que l enregistrement soit demand pour un nombre important ou restreint de produits ou services a une incidence sur l appr ciation du caract re distinctif du signe La CJCE r pond que l tendue des produits ou services reven diqu s dans la demande d enregistrement doit tre prise en consi d ration pour d une part appr cier le caract re distinctif de la marque et d autre part pr server l int r t g n ral qui consiste ne pas restreindre ind ment la disponibilit des couleurs au profit des autres op rateurs offrant des produits ou des services du m me type que ceux pour lesquels l enregistrement est demand 4 3 R ponse la troisi me question La CJCE devait se prononcer sur le point de savoir si pour appr cier le caract re distinctif d une couleur d termin e il est n cessaire d examiner s il existe un int r t g n ral justifiant que cette couleur reste la disposition de tous Les conditions de la protection d une couleur 305 Selon certaines des observations pr sent es a la Cour avec les moyens techniques actuels pantone nuancier etc il est possible de distinguer un tr s grand nombre de nuances de couleurs Toutefois le nombre de couleurs que le public est apte a distin guer est peu lev du fait qu il a rarement la possibilit de comparer directement des produits rev tus de diff rentes nuances de couleurs Il en d coule que le nomb
391. obligatoires ont t utilis es pour stimuler la concurrence faire baisser les prix des m dicaments permettre la mise en march de m dicaments g n riques et assurer l approvisionnement de certains pays en d veloppement en m dicaments n cessaires L article 31 de l Accord sur les ADPIC encadre le processus d octroi de licences obligatoires permises par la l gislation interne de ses tats mem bres et soumet cette m thode d attribution de licences plusieurs conditions Autres utilisations sans autorisation du d tenteur du droit Dans les cas o la l gislation d un Membre permet d autres utilisations de l objet d un brevet sans l autorisation du d ten teur du droit y compris l utilisation par les pouvoirs publics ou des tiers autoris s par ceux ci les dispositions suivantes seront respect es a l autorisation de cette utilisation sera examin e sur la base des circonstances qui lui sont propres b une telle utilisation pourra n tre permise que si avant cette utilisation le candidat utilisateur s est efforc d ob tenir l autorisation du d tenteur du droit suivant des conditions et modalit s commerciales raisonnables et que si ses efforts n ont pas abouti dans un d lai raisonnable Un Membre pourra d roger cette prescription dans des situations d urgence nationale ou d autres circonstances d extr me urgence ou en cas d utilisation publique des fins non commerciales
392. oi s exposait ce qui fut le cas ce qu une forme de signature plus efficace moins on reuse et plus ais e a utiliser soit disponible sur le march L effet fut retentissant Il devenait alors imp rieux pour les l gislateurs de ne pas favoriser une technologie voire de cr er des dispositions qui puissent g rer tous les modes de communi cation toutes les technologies utilisables in abstracto N anmoins cet exemple patent n est nullement repr sentatif d une fa on de faire l gislative g n ralis e En l occurrence le choix de la technologie en cause tait d abord tr s troit dans le sens o elle tait loin d tre efficace et tr s utilis e Ensuite ce choix avait t dict par certaines accointances conomiques Encore dans cette loi la technologie tait d utilisation exclusive et ne permettait pas d tre concurrenc e par d autres Enfin le domaine ne disposait pas en 1994 de la maturit escompt e le cyber tant encore plus que maintenant balbutiant 170 Utah Code Tit 46 3 101 3 504 1995 Voir particuli rement l article 103 10 Digital signature means a transformation of a message using an asy metric cryptosystem such that a person having the initial message and signer s public key can accurately determine a whether the transformation was created using the private key that corresponds to the signer s public key and b whether the message has been altered s
393. oit Universit de Montr al Directeur de la Ma trise pluridisciplinaire en commerce lectronique Cette recherche a t facilit e par une subvention obtenue aupr s du CRSH programme INE Ini tiative nouvelle conomie A cet gard je remercie M Karine Lefebvre pour son travail de recherche sur certains des th mes trait s 61 62 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 Signature lectronique 3 1 3 2 4 Conclusion 2 2 1 2 R alit communicationnelle du AWD ob as dim Eire ere ee 2 2 2 Solutions propos es Sp cificit s conceptuelles de la signature lectronique 3 1 1 Neutralit technologique 3 1 1 1 Concept g om trie variable 3 1 1 2 Dogme sur le plan de la r alit 3 1 2 Diff rences entre la signature manuscrite et la signature lectronique 3 1 2 1 Multiplicit des formes 3 1 2 2 Place de l environnement et du processus Crit res de r alisation de la signature lectronique 3 2 1 Crit res techniques 3 2 1 1 Crit re de fiabilit 3 2 1 2 Obligations des intervenants dans un processus de signature 3 2 2 Crit res personnels 3 2 2 1 Marque habituelle et personnelle comme identifiant 3 2 2 2 Limites d utilisation reli es la protection des renseignements personnels
394. oits des producteurs de phonogrammes est de 50 ans compter du 1er janvier de l ann e civile suivant celle de la premi re fixation d une s quence de son Mais si un phonogramme fait l objet d une communication au public pendant ce temps la dur e sera de 50 ans apr s le 1er janvier de l ann e civile suivant la communication185 3 1 2 4 Royaume Uni Le Royaume Uni prot ge les producteurs d enregistrements sonores en leur accordant des droits de reproduction et d ex cution 184 La jurisprudence fran aise a affirm que le producteur de phonogrammes Midi tait un producteur de phonogrammes au sens de l article L 213 1 et s du C P I Voir le site http www legalis net legalnet jurislog htm grasse en r f rence l arr t T G I Grasse jugement correctionnel du 10 novembre 2000 Midi Musique c Sylvie G Les fichiers Midi Musical Instrument Digital Interface ont t d finis comme le syst me qui permet de reproduire d utiliser des sons d enregistrements pr existants dans le but de cr er une uvre sonore nouvelle l aide de l ordinateur 185 Code de la propri t intellectuelle art L 211 4 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 203 Ceux ci b n ficient d un droit d auteur sur leurs enregistrements mais n ont pas satisfaire la condition de l originalit pour recevoir protection186 L article 5 1 de la loi d finit l enregistrement sonore en ces
395. on de certificats lectroniques dans le cadre de la Directive europ enne sur les signatures lectroniques pr cit e note 183 art 10 relatif la fiabilit des prestataires de services de certification 220 Pour une description des modalit s de signatures lectroniques voir S PARI SIEN et P TRUDEL op cit note 171 La couleur du consentement lectronique 117 existant la solution de l quivalence fonctionnelle a t apport e en cherchant d terminer ind pendamment de la forme les objec tifs que l institution doit remplir Si le principe est int ressant il importe n anmoins encore une fois de nuancer la suffisance de ces deux crit res afin que la r alit ne soit pas occult e Aussi si le pr sent paragraphe souhaite apporter quelques claircissements sur les crit res qui sont n cessaires la r alit d une signature concr tement et si l approche fonctionnelle permet d en identifier deux ils ne suffisent pas et doivent tre compl t s par d autres tant de nature technique que personnelle conform ment ce que plusieurs des textes nouveaux ont prescrit En effet et comme nous l avons vu les deux crit res centraux de la signature sont l identification de celui qui s engage et sa mani festation de volont 221 Concernant le premier l identification et tant donn la port e quelque peu distincte de la signature lec tronique par rapport son quivalent sur support papier d
396. on et de la l gislation ne doivent pas tre de plus de 20 pages dactylographi es Les textes doivent tre en langue fran aise dactylographi s double inter ligne sur format 21 cm x 28 cm 8 x 11 Le texte sur le support lectronique ne doit pas tre justifi droite et il doit tre align gauche aucun code ne doit tre employ et l auteur doit indiquer le type d appareil et le programme utilis s Les notes doivent tre cons cutives et report es la fin du texte Les articles de doctrine doivent tre accompagn s d un r sum en langue fran aise libre l auteur de joindre une version anglaise Les titres de volumes et de revues les d cisions des tribunaux ainsi que les mots et expressions en langue autre que le fran ais doivent tre soulign s ou en italiques les articles de revues doivent tre cit s entre guillemets Enfin il est inutile d apposer les guillemets pour les citations en retrait du texte L auteur conserve son droit d auteur mais une licence de premi re publica tion en langue fran aise pour l Am rique du Nord doit tre accord e par lui la revue et l diteur L auteur est seul responsable de l exactitude des notes et r f rences ainsi que des opinions exprim es Les Cahiers de propri t intellectuelle propri t de la corporation Les Cahiers de propri t intellectuelle inc sont dit s par cette derni re Ils sont publi s et distribu s par
397. on nationale d un tat d sign dont la l gislation pr voit le refus de la protection la suite d un examen administratif d office ou la suite de l opposition d un tiers pourra notifier au Bureau international son refus de reconna tre les effets de Pen registrement international dans cet tat Un tel refus devra tre motiv par le fait que l enregistrement international ne remplit pas les exigences qui sont requises en vertu de la l gislation nationale applicable en cas de d p t effectu directement dans cet tat par exemple eu gard la nouveaut du dessin enregistr par 8 1 et 2 de l Acte de 1960 Les motifs de refus devront tre communiqu s au Bureau international avec la notification de refus par 8 3 de l Acte de 1960 et r gle 17 du R glement Sur r ception de la notification de refus le Bureau internatio nal inscrira le refus au registre international transmettra un exem plaire de la notification de refus au titulaire de l enregistrement international et publiera le refus par 17 2 du R glement Le titulaire de l enregistrement international pourra alors con tester ce refus aupr s de l autorit nationale qui le lui a oppos tout comme s il avait d pos une demande d enregistrement de dessin industriel directement aupr s de celle ci en vertu de la l gislation nationale applicable par 8 3 de Acte de 1960 Sil parvient faire renverser le refus le Bureau internatio
398. oncession de licences obligatoires dans le but de pr venir les abus des titulaires de brevets42 La Convention exige galement des mem bres de l Union qu ils assurent une protection aux ressortissants des pays membres contre la concurrence d loyale43 Deux autres trait s internationaux r glementant la proc dure relative aux demandes de brevet compl tent la Convention de Paris le Trait de coop ration en mati re de brevet44 PCT et le Trait sur le droit des brevets45 PLT D une part le PCT tablit un syst me 88 Convention de Paris pour la protection de la propri t industrielle 1883 39 Ibid art 2 40 Ibid art 4 quater 41 Ibid art 4 bis 42 Ibid art 5 43 Ibid art 10 bis 44 Trait de coop ration en mati re de brevets PCT 1970 Ce Trait entra en vigueur le 24 janvier 1978 45 Trait sur le droit des brevets PLT 2000 150 Les Cahiers de propri t intellectuelle de coop ration internationale qui permet d obtenir la protection des inventions aupr s de plusieurs tats membres par le d p t d une demande de brevet international 46 D autre part le PLT et ses r glements visent simplifier et harmoniser les proc dures administratives entre les offices de la propri t intellectuelle OPD nationaux et r gionaux Il introduit galement des formulaires normalis s et des proc dures simplifi es qui diminuent les risques d erreurs dans les demandes d
399. onible l adresse suivante http www auto route gouv qc ca loi_en_ligne glossaire g109 html Par exemple l article 5 de la Loi mod le de la CNUDCI sur le commerce lectro nique pr cit e note 126 pr voit L effet juridique la validit ou la force ex cutoire d une information ne sont pas d ni s au seul motif que cette information est sous forme de message de donn es La m me id e est d velopp e dans la Loi mod le de la CNUDCI sur les signatures lectroniques 05 juillet 2001 A CN 9 483 disponible http Wwww uncitral org french texts electcom ml elecsign pdf article 3 Aucune disposition de la pr sente Loi l exception de l article 5 n est appliqu e de mani re exclure restreindre ou priver d effets juridiques une quelconque m thode de cr ation de signature lectronique satisfaisant aux exigences mentionn es au paragraphe 1 de l article 6 ou autrement satisfaisant aux exigences de la loi applicable Voir aussi l article 2 de la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information pr cit e note 49 Une des rares illustrations que l on peut d celer un juge faire preuve d in transigeance l utilisation d une nouvelle technologie est en droit fran ais o du fait de certaines dispositions du Code civil associant la signature au carac t re manuscrit quelques d cisions semblaient faire tat d un refus sur cette seule base CNUDCI Rapport du Group
400. onomique Du formalisme il voit essentiellement le r le pr ventif et ce r le suppose que la forme a t respect e Au juge c est au contraire un probl me de sanction qui est pos car il n est videmment saisi d un proc s que si les r gles l gales n ont t ob ies Or les consid rations qui ont guid le l gislateur ne sont pas r versibles Certaines formes pr viennent l irr flexion et la fraude mais il ne s ensuit pas que leur omission dans tel cas particulier d montre cette irr flexion ou cette fraude plus souvent elle est le fait de l ignorance ou de la n gligence Le juge doit alors trancher un d bat entre deux hommes dont l un pr tend chapper ses engagements la faveur d une simple irr gularit mat rielle 110 Les Cahiers de propri t intellectuelle Une fiction qui selon nous n aurait d tre utilis e qu en der nier recours Comme l affirmait le doyen Cornu Il serait pr f rable d viter la d naturation inh rente la fiction lorsqu un proc d plus neutre et tout aussi ing nieux permet d obtenir un r sultat quivalent 192 En r sum la neutralit technologique a t selon nous trop rapidement consid r e comme un dogme ou du moins avec un man que de nuances Car si les finalit s qui en d coulent sont tout fait louables elles demeurent des v ux qui sans tre pieux ne cons tituent pas la r alit li e aux sp cifici
401. oor Informatierecht Amsterdam Pays Bas Andr LUCAS Professeur de droit Universit de Nantes France Nebila MEZGHANI Professeur de droit Universit de Tunis Tunisie Victor NABHAN Conseiller au directeur g n ral OMPI Gen ve Suisse Antoon A QUAEDVLIEG Doyen Facult de droit Universit catholique de Nim gue Nijmegem Pays Bas Paolo SPADA Professeur de droit Institut de droit priv Universit Degli Studi di Roma La Sapienza Rome Italie J A L STERLING Avocat et professeur de droit Center for Commercial Law Studies Queen Mary amp Westfield College Universit de Londres Londres Grande Bretagne Alain STROWEL Avocat et professeur de droit Facult s universitaires Saint Louis Bruxelles Belgique Kamen TROLLER avocat De Pfyffer Argand Troller et associ s Gen ve Suisse Silke von LEWINSKI Institut Max Planck pour le droit tranger et international des brevets du droit d auteur et du droit de la concurrence Miinich Allemagne TABLE DES MATIERES L encadrement international du droit de la propri t industrielle Deuxi me partie Jean S bastien Bri re La couleur du consentement lectronique Vincent Gautrais 6 i a 46 oak RO due 4 end a Acc s aux m dicaments le syst me international des brevets emp chera t il les pays du tiers monde de b n ficier des avantages de la pharmacog nomique VYONWAIOI oe sas Bon W Rak er ee BS de
402. orizons divers d intervenir sur la question Dix huit de ces interventions toutes en anglais forment le contenu d un ouvrage collectif The Future of Intellectual Property in the Global Market of the Infor mation Society publi en 2003 aux ditions Bruylant sous la super vision du professeur Frank Gotzen directeur du CIR En guise de sous titre cet ouvrage une question en forme de probl matique Who is going to shape the IPR system in the new millenium Le professeur Gotzen pr cise les enjeux dans l avant propos du livre avec quelques questions annexes Les pays leaders de l conomie mondiale les Etats Unis et l Union europ enne en LEGER ROBIC RICHARD ROBIC 2008 Frank GOTZEN r d The Future of Intellectual Property in the Global Market of the Information Society collection Centrum voor intellectuele rechten vol 18 Bruxelles Bruylant 2003 238 p ISBN 2 8027 1722 7 tudiant fran ais DEA Droit des Cr ations Immat rielles en stages aupr s du cabinet d avocats LEGER ROBIC RICHARD s e n c et du cabinet d agents de brevets et de marques de commerce ROBIC s e n c 317 318 Les Cahiers de propri t intellectuelle particulier vont ils donner le ton des volutions 4 venir en mati re de droits de propri t intellectuelle Ces volutions se feront elles travers un partenariat conomique transatlantique Le cas ch ant ce partenariat inclura t il le Japon Et da
403. ote 183 art 2 2 qui voque la notion de signature lectronique avanc e Dans d autres la signature b n ficiera seulement d un r gime proba toire renforc par une pr somption 241 Par exemple le Electronic Signatures Regulations 2002 United Kingdom dis ponible http www bailii org uk legis num_reg 2002 20020318 html art 2 242 C est notamment le terme utilis dans la Loi type de la CNUDCI sur les signa tures lectroniques pr cit e note 164 art 6 3 o il est pr vu Une signature lectronique est consid r e fiable en ce qu elle satisfait l exigence indiqu e au paragraphe 1 si le caract re gras a t ajout 243 Par exemple Directive europ enne sur les signatures lectroniques pr cit e note 183 art 2 2 Loi type de la CNUDCI sur les signatures lectroniques pr cit e note 164 art 6 3 244 Ibid 245 Ibid 122 Les Cahiers de propri t intellectuelle Le second crit re que nous aimerions citer tient au caract re d celable de toute modification touchant soit la signature elle m me 246 soit au document auquel elle est associ e en veillant a l int grit de celui ci247 soit aux deux 48 L encore bien peu de commentaires peuvent tre d velopp s quant cette condition si ce nest qu on essaye par une expression g n rale d coulant du bon sens de permettre avec une relative assurance qu une preuve puisse tre obtenue et pr sent
404. otection des consommateurs dans le commerce lectronique janvier 2003 disponible http strategis ic gc ca pics caf protection consommateurs03 pdf le document est encore sujet 4 modification 72 Les Cahiers de propri t intellectuelle qui n est d ailleurs pas toujours tr s efficace sur le plan de la qualit communicationnelle dans la mesure o cela oblige l acheteur faire du d filement scrolling pour parvenir au document contractuel Certes il ne s agit pas d imposer une fa on de faire plut t qu une autre certains se sont n anmoins commis d velopper des crit res de qualit ce point de vue Enfin en cinqui me lieu il est noter qu Internet pr sente certaines sp cificit s non pas seulement quant la lecture propre ment parler mais aussi quant au processus d achat Ainsi l achat est souvent un cheminement complexe dans lequel le consommateur ou autre adh rent ne manque pas d tre passablement perdu Cette succession d tapes se traduit g n ralement par une multiplicit de formulaires dans laquelle le consommateur a un r le actif en d terminant d abord le bien ou le service ensuite les modalit s de paiement le lieu de livraison l adresse de l acheteur la fa on d ex p dier ledit achat etc Par la suite le commer ant peut adresser plusieurs courriels afin de tenir l acheteur au courant de la dispo nibilit du bien ou du service du suivi de la vente
405. ou signaux de communication Les Etats Unis leur octroient protection d une mani re diff rente soit en incluant les enregistrements sonores dans les objets du droit d auteur avec les autres types d uvres comp tence f d rale Si l on met de c t ces probl mes s mantiques on cons tate que ces droits voisins sont la fois autonomes et int gr s dans la loi Y GENDREAU Nouveau visage pour la Loi canadienne sur le droit d auteur 1997 76 Rev Bar Can 384 p 388 130 La loi fran aise va m me plus loin que la Convention de Rome alors que l article 1 de la Convention se contente d affirmer l ind pendance juridique des deux cat gories de droits il n institue aucune hi rarchie entre ces cat gories et apparemment ne sauvegarde les droits d auteur qu au niveau de leur existence sans l tendre explicitement l exercice desdits droits l article L 211 1 de la loi fran aise est plus explicitement protecteur des droits d auteur puisqu il sp cifie que le droit voisin ne peut limiter l exercice du droit d auteur Voir A KEREVER Est il n cessaire de r viser la Convention de Rome et dans l affirmative est ce le moment opportun pour le faire 1991 25 Bull D A n 45 p 8 9 Voir aussi B EDELMAN supra note 7 p 56 57 131 L R C 1985 c C 42 modifi e par L C 1988 ch 15 L C 1993 ch 15 et L C 1993 ch 23 L C 1994 ch 47 L C 1997 ch 24 De
406. oursuite de son programme de travail y compris au titre du r examen de l article 27 3 b de examen de la mise en uvre de l Accord sur les ADPIC au titre de l article 71 1 et des travaux pr vus conform ment au paragraphe 12 de la pr sente d claration d examiner entre autres choses la relation entre l Accord sur les ADPIC et la Convention sur la diversit biolo gique la protection des savoirs traditionnels et du folklore et autres faits nouveaux pertinents relev s par les Membres conform ment l article 71 1 Dans la r alisation de ces tra vaux le Conseil des ADPIC sera guid par les objectifs et prin cipes nonc s aux articles 7 et 8 de l Accord sur les ADPIC et tiendra pleinement compte de la dimension d veloppement 28 28 D claration minist rielle de Doha du 14 novembre 2001 56 Les Cahiers de propri t intellectuelle Le paragraphe 18 de la D claration minist rielle de Doha ne fait que reprendre les n gociations l endroit o les parties int ress es la probl matique des indications d origine g ographique dans le commerce des vins et spiritueux avaient d cid de les laisser la fin du Cycle Uruguay Il s agit donc d une deuxi me tentative d en arriver un compromis acceptable en la mati re Les paragraphes 17 et 19 abordent toutefois des questions de fond qui touchent au c ur m me de l Accord sur les ADPIC en abordant les cons quences non seulement conomiques mai
407. oute entreprise ou tout tat notamment pour des tats en voie de d ve loppement Ces pays n auraient pas payer le prix d un monopole comme celui de Microsoft 2 et la flexibilit du logiciel libre con tribuerait assurer la protection des cultures locales le multi linguisme le d veloppement et la conservation de l information 3 D apr s le mouvement Open Source louverture des codes sour ces engendrerait en elle m me une augmentation de la somme de connaissances communes de l humanit L augmentation des con naissances communes par sa promesse intrins que d am lioration de la condition humaine s inscrit videmment dans l int r t du public 40 M STRASSER loc cit note 9 41 Le free software conduit par Richard Stallman se confronta de nombreuses critiques bas es sur la viabilit conomique du mouvement Elle est essentiel lement due la confusion existant en anglais autour du terme free Il ne d signe pas ici la gratuit mais bien la libert Toutefois certains membres ont pr f r le terme d Open Source et progressivement rebaptis le mouve ment 42 Suite une proposition d Avril un groupe de travail a remis une demande de classement des logiciels libres au rang du patrimoine de l humanit par l UNESCO l occasion des journ es d change et de promotion autour du logiciel libre le 12 juillet dernier http www uzine net breve1007 html der ni re con
408. policy serves buyers interests by accelerating effectiveness and reducing transactions costs 87 La Cour d appel voque l achat d un billet de concert l achat d une radio l achat d un m dicament etc mais aussi la r alit des ventes en ligne et on peut y lire ce qui suit Next consider the software industry itself Only a mino rity of sales take place over the counter where there are boxes to peruse A cus tomer may place an order by phone in response to a line item in a catalog or a review in a magazine Much software is ordered over the Internet by purcha sers who have never seen a box Increasingly software arrives by wire There is no box there is only a stream of electrons a collection of information that inclu des data an application program instructions many limitations MegaPixel 3 14159 cannot be used with BytePusher 2 718 and the terms of sale The user purchases a serial number which activates the software s features 88 A cet gard nous y reviendrons quand nous voquerons les solutions envisa geables au titre 3 2 2 1 Marque habituelle et personnelle comme identifiant La couleur du consentement lectronique 83 que la clause pr sente l impossibilit de faire autrement etc Plus g n ralement cette approche rh torique bas e sur l exemple ne nous apparait pas totalement convaincante De la m me mani re la d cision Rudder c Microsoft rendue par la Cour sup rie
409. pour la com munaut et lint r t de la communaut profiter du progr s 3 En l esp ce les juges ont donn raison au d fendeur qui avait corrig cette carte et uvr dans l int r t de la communaut Le copyright est donc fond sur le souci de r mun rer l investisseur et de stimuler la cr ation Un quilibre est n cessaire entre l int r t priv de lau teur et l int r t du public La Cour supr me tablit dans la d cision Twentieth Century Music Corp c Aiken4 que The immediate effect of Copyright laws to secure a fair return for an Authors creative labor But the ultimate aim is by this incentive to stimulate artistic creativity for the general public good 5 Certains ont avanc que ces int r ts coincideraient fr quemment car sans la promesse d une r compense l auteur ne serait pas encourag et donc ne cr erait pas Il s agit l d une approche tr s financi re faisant peu de cas de la spontan it artistique mais qui illustre bien la perspective conomique am ricaine Le logiciel en tant qu ceuvre de l esprit n cessitant de lourds investissements trouva une protection logique dans le copyright La protection du logiciel par le droit d auteur fran ais fut en revanche plus contest e lors de son int gration dans la loi du 11 mars 1957 sur la propri t litt raire et artistique par la loi du 3 juillet 1985 Le crit re d originalit d crit comme la marque de la personnalit
410. pour offrir une mise la connaissance suffisante aux plaignants D ailleurs les autres 102 Si la notion de confiance est le ma tre mot qui d coule du domaine de la consommation lectronique et si son absence est souvent point e du doigt comme la cause premi re de la gueule de bois du commerce lectronique l une des solutions qui est la plus souvent utilis e pour pallier ce manque est justement de personnaliser la relation avec le client consommateur Ainsi une technique impersonnelle comme celle utilis e par le d fendeur est assur ment difficile conseiller sur le plan commercial 103 L attitude du plaignant qui dispose d une ma trise en informatique a en effet t qualifi e de non sinc re disingenuous par 29 Et le c ur du d bat est peut tre situ ici En fait il nous appara t que les motivations profondes du juge sont davantage de nature subjective relativement tant la qualit du demandeur que sur la fa on dont il a orchestr sa demande 104 J BRAUCHER loc cit note 97 p 37 Consumer protection enforcement actions have focused on misleading or unfair practices with respect to changes in terms such as price increases or loss of aspects of service If for example a consumer signs up for an initial term of access to an online service notice should be given at that time that price and services may change upon renewal Further more when the renewal date arrives it is safest to get
411. pour un achat de consommation peut tr s bien tre utilis et m me si la personne ne dispose pas d un certificat Quant au caract re personnel il s agit ici de faire un lien entre la signature et le signataire Si cela nous rappelle la notion d ex clusivit trait e dans le cadre des crit res techniques il faut encore faire tat de situations o ce crit re ne sera pas forc ment pr sent L exemple du clic fort courant montre qu il existe beaucoup d hy poth ses o le caract re personnel n est pas d terminant et ce comme dans l environnement papier 61 Il convient peut tre de faire la distinction propos e par Dirk Syx selon laquelle s il est possible de croire une conception du caract re personnel en tant qu l ment provenant d une personne d termin e il est plus difficile de lui faire correspondre un concept provenant d une caract ristique unique et physique de la personne ou correspondant cette caract ristique 262 Comme mentionn pr c demment le niveau d assurance dans Videntification du signataire s appr cie au regard de l enjeu en cause et il est inutile de tuer une mouche avec un canon ou en ce qui nous concerne de mettre en place un processus d identification qui serait disproportionn avec le risque associ une transaction N anmoins il est vident qu une transaction qui aurait t sign e par le biais d un num ro d identification
412. premi res ann es risque de s av rer fort dispendieux surtout si les compagnies bio pharmaceutiques priv es parviennent obtenir des brevets sur les SNPs variations g n tiques essentiel les dans la recherche et le d veloppement de m dicaments PGx Le co t lev des m dicaments PGx aurait t moins pr oc cupant il y a quelques ann es alors que les pays en d veloppement pouvaient encore produire des versions g n riques des m dicaments d sir s ou encore se les procurer aupr s du distributeur le moins cher Cependant l Accord sur les ADPIC adopt par les membres du GATT OMC lors du cycle Uruguay a impos des normes la communaut internationale en mati re de brevets qui vont norm ment limiter les possibilit s d acc s aux m dicaments des prix abordables pour les pays en d veloppement 140 Le fait pour une personne d tre non r pondeur une majorit de m dicaments ou d tre plus susceptible d avoir des effets ind sirables cause de son profil g n tique pourrait tre interpr t comme un handicap au sens de la d cla ration 184 Les Cahiers de propri t intellectuelle Nous avons tent en analysant l Accord sur les ADPIC et les autres instruments juridiques influencant le syst me international des brevets de d couvrir certaines techniques qui pourraient tre utilis es par les pays en d veloppement pour b n ficier des m di caments PGx a un prix abordable sans
413. prescrites Si tel n est pas le cas le d posant sera invit corriger la situation dans les trois mois Si le d p t satisfait toutes les exigences prescrites par l acte applicable et le R glement il sera inscrit au registre international et un certificat sera achemin au d posant Il est bien important de comprendre que le Bureau international ne fera aucun examen substantiel du d p t que ce soit relativement la nouveaut du ou des dessins d pos s ou de toute autre condition l enregistrement pouvant tre impos e par une l gislation nationale La date de d p t et d enregistrement international sera celle laquelle le Bureau international aura re u le d p t si celui ci rencontrait alors toutes les exigences prescrites ce qui comprend le paiement des taxes par 6 2 de l Acte de 1960 et r gles 14 et 15 du R glement Le d p t fera par la suite l objet d une publication dans le bulletin p riodique du Bureau international le Bulletin des des sins et mod les internationaux International Designs Bulletin dont des exemplaires seront achemin s aux administrations nationales des tats contractants La publication comportera les informations relatives au d p t et au d posant qui sont prescrites par le R glement d ex cution ainsi que des reproductions des photographies ou de toutes autres repr sentations graphiques d pos es en noir et blanc ou la requ te du d posant en couleur par 6 3 de
414. protection des droits connexes au droit d auteur Partie II Textes nationaux Caroline G Ouellet 3 Certains textes nationaux 187 3 1 Les droits accord s aux titulaires correspondant la Convention de Rome 190 8 1 1 Les droits des artistes interpr tes ou CXECULANIS gos sup be ee ser etes 190 SILLI Canad sos sis sus ses 190 3 1 1 2 tats Unis ooa aaua 192 SALS Franee orase e ee a KR 194 3 1 1 4 Royaume Uni 195 3 1 1 5 Australie o s ca wea am ees 197 Caroline G Ouellet 2003 LL B LL M Caroline G Ouellet est avocate et membre du cabinet d avocats L ger Robic Richard s e n c et du cabinet d agent de brevets et de marques de commerce Robic s e n c L auteure tient remercier de fa on particuli re la professeure Ysolde Gendreau pour son aide pr cieuse l laboration des diverses parties de ce texte Note de la r daction le tapuscrit soumis tait trop volumineux pour publication dans un seul num ro et c est pourquoi il a t arbitrairement scind La premi re partie a t publi e dans le num ro de mai 2003 des CPI 185 186 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 1 2 Les droits des producteurs d enregistrements SONOVES 426 ie one eh ee ee N 198 31 21 Canada 4 4 458 ea eau eo 198 3 122 tats Unis 200 9 1 2 9 France sos ws aie Spd Beate aes 201 3 1 2 4 Royaume Uni 202 3
415. ptible d tre contredite209 n anmoins la diversit risque d augmenter les hypo th ses de recours Mais sans doute ce ne sera qu une affaire d ha bitudes qui sera d autant plus longue obtenir que la certification par exemple demeure tr s modestement utilis e 3 1 2 2 Place de l environnement et du processus La signature est susceptible de prendre forme de diff rentes mani res et la souplesse jurisprudentielle l a largement montr Comme l affirmait Chris Reed l importance dans la signature ce n est pas sa forme mais ses fonctions 10 Nous souhaiterions d gager une nuance a cette affirmation dans la mesure ot le contexte lec tronique pr sente une particularit savoir la place de l environne ment et du processus d laboration dans lequel la signature lectro nique est forc ment assujettie Alors que la seconde correspond une action limit e dans le temps moment de l apposition de la signature et l espace sur le papier la premi re est la fois pluritemporelle et plurispatiale Le facteur temps est d abord chang dans la mesure o souvent la signature lectronique implique une gestion qui s tale sur une p riode qui d passe celle de lacte de signer en 208 Au Qu bec la situation est prospective dans la mesure o l article 8 de la Loi concernant le cadre juridique des technologies de l information pr cit e note 49 pr voit que pour qu une pr somptio
416. puis le 1 janvier 1996 L C 1994 ch 47 la loi prot geait la prestation d un artiste interpr te mais a partir du 1 septembre 1997 L C 1997 ch 24 l objet du droit d auteur a t red fini et les droits consentis modifi s C est aussi en 1996 qu ont t pour la premi re fois prot g s les empreintes rouleaux perfor s ou autres organes utilis s pour la reproduction sonore d une ceuvre En 1997 leur appellation fut chang e pour enregistrements sonores Les amendements de 1997 ont intro duit le signal de communication en faveur des radiodiffuseurs M BARIBEAU Principes g n raux de la Loi sur le droit d auteur minist re de la Justice Qu bec Les Publications du Qu bec 1998 p 10 12 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 189 l article 102a 7 du Copyright Act132 et en prot geant les artistes interpr tes et radiodiffuseurs autrement que par le droit d auteur La France r serve le livre II de son Code de la propri t intel lectuelle133 aux droits voisins Les articles L 211 1 217 3 sont regroup s sous le vocable Les droits voisins du droit d auteur et ils visent a prot ger les artistes interpr tes les producteurs de phonogrammes et de vid ogrammes ainsi que les entreprises de communication audiovisuelle De son c t le Royaume Uni englobe les enregistrements sonores et les films les missions de radio diffusion les transmissions par
417. qu Quoique la Cour n est pas tenue de prendre pour acquis que cette description est exacte elle emp che le titulaire d tendre son monopole en niant une fois son enregis trement obtenu l originalit des caract ristiques qu il a identi 24 1975 36 C P R 2d 234 Comm d app des brevets 25 Ibid p 244 Voir galement Re LTI Corp Industrial Design Application 1998 2466 supra note 9 p 262 26 1987 R P C 599 C A Angl pour un compte rendu de cet arr t voir ci apr s au point 03 2 266 Les Cahiers de propri t intellectuelle fi es en caract risant celles ci comme tant immat rielles Le r dacteur de la description des caract ristiques originales d un dessin peut ainsi parfois tre confront au dilemme suivant Il peut souhaiter formuler cette description d une mani re large de telle sorte que le titulaire ne soit pas limit quand viendra le temps d tablir les caract ristiques de l article qui devront tre consid r es pour d terminer l tendue de son monopole D un autre c t l absence d une telle indication d originalit tout en ouvrant la porte une telle libert louvre tout aussi grande pour une ventuelle attaque En effet un d fendeur tout en reproduisant certaines caract ristiques du dessin peut gale ment soulever les diff rences de forme et de configuration entre son objet et l enregistrement et argumenter que ces diff rences individuellement
418. que en tait un de browsewrap 117 Par formalisme indirect entendons une forme qui n est pas pr pond rante a la validit d un acte mais qui aide sa preuve Voir J r me HUET et Herbert MAISL Droit de l informatique et des t l communications Paris Litec 1989 p 657 Alain PIEDELIEVRE Les transformations du formalisme dans les La couleur du consentement lectronique 91 Vimportance de la transaction et l effort mis en uvre pour la con clure Un quilibre doit donc tre propos entre la diligence employ e par le commer ant pour faire conna tre les clauses contractuelles en question et un mode de formation des contrats lectroniques qui soit rapide et efficace Il s agirait donc de mettre en place une sorte de test de proportionnalit 118 comme il s en exerce en droit cons titutionnel ou administratif Aussi face au caract re g n ral des crit res subjectifs nous mettrons l accent sur les autres crit res En effet et en second lieu la jurisprudence et la doctrine ont tent de proposer des crit res objec tifs comme la capacit de v rifier les l ments essentiels du contrat avant de contracter la clart des clauses et du processus contractuel lam nagement de l espace visuel de l acceptation de l adh rent etc En fait ces crit res objectifs permettent d appr cier le quatri me et dernier crit re subjectif savoir l effort du commer ant faire conna tre le conte
419. que illustrent selon nous la confusion qui semble s instaurer entre la neutralit techno logique comme m thode l gislative et comme principe substantiel Deux l ments peuvent donc tre affirm s d abord si le prin cipe de neutralit technologique a t globalement int gr et admis dans les l gislations nationales il demeure sujet certaines varia tions quant son application Ensuite si la neutralit technologique 182 Outre la Loi nE 2000 230 du 13 mars 2000 portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l information et relative la signature lectronique J O nE 62 du 14 mars 2000 p 3968 disponible http www legifrance gouv fr WAspad UnTexteDeJorfnumjo JUSX9900020L on peut citer D cret pris pour l application de l article 1316 4 du Code civil et relatif la signature lectronique D cret nE 2001 272 du 30 mars 2001 lui m me modifi par le D cret 2002 535 2002 04 18 art 20 I JORF 19 avril 2002 disponible http www legifrance gouv fr texteconsolide ARHCG htm arr t du 31 mai 2002 relatif la reconnaissance de la qualification des prestataires de certification lectronique et l accr ditation des organismes charg s de l valuation J O nE 132 du 8 juin 2002 p 10223 disponible http www legifrance gouv fr WA spad UnTexteDeJorfnumjo ECOI0200314A 183 Directive 1999 93 CE du parlement europ en et du conseil du 13 d cembre 1999 sur un cadre communautaire
420. que pour son usage personnel en fait la vente la location ou la distribution commerciale alors qu elle savait ou devait savoir qu il s agissait d un enregistrement interdit161 Ensuite des droits pratiquement identiques sont accord s aux articles 186 188 la personne ayant des droits d enregistrement relativement une prestation162 la diff rence que l article 186 ninclut pas la radiodiffusion comme le fait l article 182 L article 185 vise particuli rement prot ger les compagnies de disques d tenant des droits d enregistrement en vertu d un contrat d exclusivit que 157 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 180 2 158 Voir J E P SKONE et al On Copyright 14 d Londres Sweet amp Maxwell 1999 p 799 812 159 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 182 160 Ibid art 183 161 Ibid art 184 En ce qui a trait aux amendemants de la loi concernant le droit une r mun ration quitable art 182D 191G et 191H voir R ARNOLD supra note 136 p 78 83 162 Ibid art 180 2 recording in relation to a performance means a film or sound recording a made directly from the live performance b made from a broadcast of or cable programme including the performance or c made directly or indirectly from another recording of the performance O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 197 l on consid re davantage touch es qu
421. quitable3 En revanche si le but ultime du d sassemblage vise profiter de copies d expression prot g es cette exception ne peut s appliquer La d cision E g Sega Enterprises Ltd c Accolade Inc 32 bas e sur des faits similaires33 tudie plus pr cis ment l exception du fair use L article 107 du Copyright Act dispose que The fair use of a copyrighted work including such use by reproduction in copies or phonorecords or by any other means specified by 106 106A for purposes such as criticism com ment news reporting teaching including multiple copies for classroom use scholarship or research is not an infringement of copyright 29 Atari Games Corp v Nintendo of America Inc 975F 2d 832 Fed Cir 1992 80 Ibid 31 M B NIMMER D NIMMER Nimmer on copyright New York Mathew Bender amp Co Inc 2002 p 13 230 32 E g Sega Enterprises Ltd c Accolade Inc 977 F 2d 1510 9th Cir 1992 33 Sega souhaitant lutter contre la piraterie met en place sur sa nouvelle console Genesis 3 un nouveau syst me de s curit Trademark Security System qui recherche la compatibilit de cartouche de jeu introduite Accolade perce le code de ce syst me par une op ration de reverse engineering et commer cialise un jeu compatible avec la console Sega Sega intente une action en justice et obtient une injonction aupr s des premiers juges 244 Les Cahiers de propri t intellectuelle 1 the
422. r d une protection exclusive propre aux droits intellectuels il d fend notamment l id e de faire b n ficier d un droit apparent au droit d auteur les mises en page d ditions graphiques les formules de parfum ou les prestations des sportifs317 Ce type de protection peut certainement s av rer utile lorsque la protection d une contribu tion particuli re par un v ritable droit d auteur aurait pour effet de d naturer ce droit Par contre une extension du statut des droits connexes dans le but de prot ger des objets tels les formules de parfum ou les prestations des sportifs aurait selon nous pour effet de d naturer les droits connexes Nous ne pourrions affirmer cat goriquement qu il est souhaitable de pr voir dans les lois des droits connexes autres que ceux couverts par la Convention de Rome Mais il est certain comme l affirme M Frank Gotzen qu avant de l gif rer il faille r fl chir sur la sp cificit de chacune des situations en pr sence 18 Les cinq lois principales r f r es comportent des dispositions semblables que nous ne nous attarderons pas a analyser davantage concernant la transmission des droits la cession la gestion collective Cette derni re comprend lorsqu il s agit de droits exclusifs lautorisation des utilisations et leur contr le la perception des r mun rations et leur r partition entre les titulaires de droits319 Selon le principe du traitement national consacr p
423. r es dans chacun des tats membres de l UPOV doivent tre consid r es comme ind pendantes par 10 3 de la Convention La Convention pr voit l obligation pour les offices responsables des Etats membres de l UPOV de faire ou de faire faire par un tiers ou m me par l obtenteur un examen permettant de d montrer que la nouvelle vari t rencontre bien toutes les conditions de protection mentionn es pr c demment avant d accorder une protection art 12 de la Convention Il est galement pr vu que lors de la d livrance des droits l obtenteur la d nomination de la vari t devra tre enregistr e Cette d nomination choisie par l obtenteur devra n an moins respecter certains crit res de base tablis l article 20 de la Convention Pour ce qui est des droits devant tre conf r s l obtenteur la Convention pr voit essentiellement que ceux ci devront tout le moins comporter le droit exclusif 9 d autoriser i la production ou la reproduction ii le conditionnement ces fins et iii l offre la vente la vente ou toute autre forme de commercialisation l exportation ou l importation de m me que la d tention l une ou l autre de ces fins de mat riel de reproduction ou de multiplication de la vari t prot g e et de certaines vari t s d riv es ou connexes Dans cer tains cas les droits de l obtenteur pourront galement s tendre aux produits d une r colte obtenue
424. r et droits voisins la loi du 3 juillet 1985 Colloque de VIRPI Paris 21 et 22 novembre 1985 Paris Librairies techniques 1985 Par la loi du 1 juillet 1992 le l gislateur fran ais a regroup dans un corpus unique le Code de la propri t intellectuelle l ensemble des dispositions relatives la propri t litt raire et artistique et la propri t industrielle A STROWEL supra note 4 p 85 87 La protection des droits voisins concr tis e pour la premi re fois par la loi de 1985 n a t que l aboutissement d une jurisprudence qui s tait d velopp e depuis le d but du XXe si cle en France Y GENDREAU La loi francaise du 3 juillet 1985 Un mod le pour les droits des artistes interpr tes canadiens 1988 89 1 C P I 371 134 Copyright Designs and Patents Act 1988 c 48 art 1 179 Depuis la loi de 1956 Copyright Act 1956 4 amp 5 Eliz 2 c 74 le copyright porte au Royaume Uni sur une vari t d objets autres que les uvres d auteurs authors works soit les enregistrements sonores les films les missions de radiodiffusion et les caract res et arrangements typographiques d uvres publi es Les m mes objets sont toujours prot g s par la loi de 1988 toutefois la confusion entre les deux formes de copyright a t accentu e par l abandon de la division qui structurait la loi de 1956 laquelle division reposait sur la distinction entre une partie I Copyright in Original Works
425. r the information described in subsection 1 a if the information is b made accessible in a manner that ensures that ii the consumer is able to retain and print the information OCDE op cit note 51 principe 3C qui utilise l expression permettre une trace appropri e M me chose pour le code australien op cit note 52 art 34 et le code de la Nouvelle Z lande op cit note 52 art 24 78 Les Cahiers de propri t intellectuelle 2 2 Consentement lectronique et manifestation de volont Il est tonnant de constater la rapidit avec laquelle la doc trine64 et moindrement les lois65 ont voulu valider les diff rents comportements que l on peut consid rer comme tant une manifesta tion de consentement valide Certes pourquoi en serait il autre ment eu gard la libert g n ralement pr n e en pareilles circonstances Un contrat peut en effet se former d s lors qu un accord de volont s s est manifest de la paum e la paille66 aux micro ondes en passant par les signaux de fum es ou tout type de c ble68 Pourtant selon nous l acceptation d un clic et encore plus le simple lien qui se trouve g n ralement en bas d un site Internet ne r pondent pas forc ment aux crit res requis pour emporter quali fication d une manifestation de volont Certes il serait contestable d interdire une telle fa on de faire pour contracter il le serait tout autant de l
426. r the top of such document in such a situation of prominence so as to be readily noticeable to a person of ave rage literacy viewing such document Voir Fran oise GILBERT Louisiana software license enforcement act under judicial scrutiny what impact on shrink wrap license agreement 1987 5 12 Software Protection 1 Scott J SPOONER The Validation of Shrink Wrap and Click Wrap Licenses by Virginia s UCITA 2001 7 Richmond Journal of Law and Technology 27 76 Supra titre 2 1 1 77 Voir notamment sur le sujet V GAUTRAIS et E MACKAAY loc cit note 34 p 279 78 Barry B SOOKMAN Computer Internet and Electronic Commerce Law vol 1 Toronto Carswell 2000 p 2 73 The enforceability of shrink wrap licences has not yet been tested in the courts in Canada It is submitted that they will not be enforceable against an ordinary vendee unless there is some clear communication of the shrink wrap terms at the time of purchase to the party to whom the software is sold The reason is that an ordinary vendee without knowledge of any restrictions affecting the use of goods is not bound to honour any restrictions concerning the goods since restrictive conditions do not run with them If the vendor sells imposing no restriction or condition upon his purchaser at the time of sale he cannot impose a condition subsequently by a delivery of the goods with a condition endorsed upon them or on the package in which they are contained Unl
427. ra note 101 p 898 902 et p 906 912 156 Code de la propri t intellectuelle art L 211 4 196 Les Cahiers de propri t intellectuelle A dramatic performance which includes dance and mime a musical performance a reading or recitation of a literary work or a performance of a variety act or any similar presentation which is or so far as it is a live performance given by one or more individuals 157 Il n y a aucune exigence d originalit comme pour les uvres158 Les droits sont pr sent s sous deux angles diff rents D abord la loi mentionne que les droits d un artiste interpr te ne sont pas respect s si sans son consentement 1 une personne fait un enregistrement de la totalit ou d une partie substantielle de la prestation de l artiste interpr te autrement que pour son usage personnel ou encore met en direct ou inclut en direct dans un programme distribu par c ble la totalit ou une partie substan tielle de la prestation159 2 une personne montre ou fait jouer en public la totalit ou une partie substantielle de la prestation ou encore met ou inclut dans un programme distribu par c ble la totalit ou une partie substantielle de la prestation alors que l en registrement tait et que la personne avait des raisons de croire que celui ci tait fait sans le consentement de l artiste160 3 une personne importe au Royaume Uni une prestation ou un enregistre ment et autrement
428. ran ois LANGELIER De la preuve en mati re civile et commerciale Qu bec Darveau 1894 nE417 p 180 En France par exemple C A Paris 22 mai 1975 1976 D S 8 148 Par exemple l article 2827 C c Q La signature consiste dans l apposition qu une personne fait un acte de son nom ou d une marque qui lui est personnelle et qu elle utilise de fa on courante pour manifester son consente ment 149 Loi disponible http www autoroute gouv qc ca loi_en_ligne loi l0i 20161_ francais pdf Article 1 La pr sente loi a pour objet d assurer 3 l qui valence fonctionnelle des documents et leur valeur juridique 150 Lon peut notamment penser la Loi ontarienne sur le commerce lectronique pr cit e note 65 les deux lois am ricaines Uniform Electronic Transaction Act http www law upenn edu bll ulc uecicta eta1299 htm et Uniform Compu ter Information Transaction Act http www law upenn edu bll ulc ucita uci ta01 htm et la Loi fran aise du 13 mars 2000 http www legifrance gouv fr citoyen jorf_nor ow numjo JUSX9900020L 151 Disponible http www uncitral org french texts electcom ml ecomm f htm 152 Eric A CAPRIOLI et Renaud SORIEUL Le commerce international lectro nique vers l mergence de r gles juridiques transnationales 1997 2 Journal de droit international 323 382 Pour d autres d veloppements sur le concept Vincent GAUTRAIS Le contrat lectronique au regar
429. re celui que pr voit le U K Registered Design Act37 Jusqu ce jour la Cour f d rale ne s est pas prononc e sur l interpr tation de ce test de la contrefa on En revanche il existe deux arr ts britan niques qui se sont pench s sur cette question savoir les affaires Benchairs Ltd et Sommer Allibert 35 Le paragraphe 18 1 du R glement assujettit cependant ce droit au paiement d une taxe de renouvellement payable 5 ans apr s la date de l enregistrement 36 Jusqu cette date le test pour d terminer la contrefa on pr vu l article 11 de la Loi sur le dessin industriel L R C 1985 c I 8 tait le suivant Pendant l existence du droit exclusif qu il s agisse de l usage entier ou partiel du dessin personne sans la permission par crit du propri taire enregistr ou en cas de cession de son cessionnaire ne peut appliquer pour des fins de vente ce des sin ou une imitation frauduleuse de ce dessin l ornementation d un article fabriqu ou autre sur lequel peut tre appliqu ou auquel peut tre attach un dessin industriel et personne ne peut publier ni vendre ni exposer en vente ni employer l article ci dessus mentionn sur lequel ce dessin ou cette imitation frauduleuse a t appliqu 37 U K 1949 c 88 Enregistrements de dessins industriels un survol 269 Dans l affaire Benchairs Ltd c Chair Centre Ltd 38 les dessins suivants faisaient l objet de l an
430. re ii parler Sinon certaines lois peuvent aussi voquer des cas tr s particuliers comme l utilisation d agents lectroniques par exemple art 20 de la loi ontarienne pr cit e note 65 de document pr programm art 34 de la loi qu b coise pr cit e note 49 ou de certains contrats lectroniques de consommation comme art 10 de la Directive europ enne sur le commerce lectronique pr cit e note 49 o par exemple des accus s de r ception sont exig s 225 Par exemple au Qu bec Bolduc c Talbot 2001 Cour du Qu bec disponible http www canlii org qc jug qccqg 2001 2001qccq1827 html Armand c Checotel Finance 1985 C S 1154 226 Supra titre 3 1 2 1 La couleur du consentement lectronique 119 pareil encadrement technique227 En effet alors que certains textes se sont commis d terminer un crit re de fiabilit a en y associant parfois et de mani re cumulative une pr somption attach e une forme particuli re de signature d autres ont tent de d gager des obligations incombant aux intervenants impliqu s dans le proces sus de signature b Cela concerne videmment le signataire mais aussi son destinataire ainsi que des tiers impliqu s pour intro duire davantage de s curit Ainsi des mesures techniques sont d abord directement associ es la signature stricto sensu mais il en est aussi qui s attachent la structure externe l architecture autour desqu
431. re forme particuli re pour manifester ledit consentement et de rechercher les l ments permettant de satisfaire au mieux les particularit s propres aux nouveaux modes de communication titre 3 Dans cette partie il sera n anmoins n cessaire d valuer quel ques concepts plus th oriques qui sont souvent impos s dans les lois et qu il convient de nuancer de critiquer aussi Quelques lignes donc qui cherchent identifier les sp cificit s des technologies de l information afin de s assurer qu elles puissent tre en conjonction tant avec les principes th oriques du droit plu ris culaires qu avec les nouvelles dispositions qui ont t r cemment ent rin es dans le droit positif Qu Internet que l on cherche enca drer et notamment le clic soit conforme tant avec le juste que l utilel3 tant avec la pratique des affaires que les principes juri diques Entre description et construction14 10 Infra titre 2 1 1 11 Lydia WILHELMI Ensuring Enforceability How Online Businesses Can Best Protect Themselves From Consumer Litigation 2002 86 Marquette Law Review 181 12 V GAUTRAIS op cit note 5 13 Jacques GHESTIN L utile et le juste dans les contrats 1981 26 Archives de philosophie du droit 35 14 Christian ATIAS Th orie contre arbitraire Paris P U F 1985 Collec tion Les voies du droit p 106 107 Cet auteur sans prendre vraiment parti pr sente les diverses fo
432. re de couleurs diff rentes effective ment disponibles en tant que marques potentielles pour distinguer les produits ou les services doit tre consid r comme r duit Or conform ment au paragraphe 5 1 de la Directive la mar que enregistr e conf re son titulaire pour des produits ou des services d termin s un droit exclusif lui permettant de monopoliser le signe enregistr comme marque sans limitation dans le temps Par cons quent la possibilit d enregistrer une marque doit pouvoir faire l objet de restrictions fond es sur l int r t public En ce qui concerne l enregistrement en tant que marque de couleurs en elles m mes sans d limitation dans l espace le nombre r duit des couleurs effectivement disponibles a pour r sultat qu un petit nombre d enregistrements en tant que marques pour des ser vices ou des produits donn s pourrait puiser toute la palette des couleurs disponibles Un monopole aussi tendu ne serait pas compatible avec un syst me de concurrence non fauss notamment en ce qu il risquerait de cr er un avantage concurrentiel ill gitime en faveur d un seul op rateur conomique La CJCE estime donc qu il convient de reconna tre dans le champ du droit communautaire des marques un int r t g n ral a ne pas restreindre ind ment la disponibilit des couleurs pour les autres op rateurs offrant des produits ou des services du type de ceux pour lesquels l enregistremen
433. re litt raire en cause c est dire de la rendre accessible au public La Cour d appel a d cid que bien qu il soit pratiquement impossible d exploiter une uvre litt raire sans avoir le droit de la publier ceci n emp che pas un auteur de c der ce droit En fait la cession du droit de publier une uvre constitue une cession de droits futurs ce qui est permis par l article 1374 du Code civil Dans un deuxi me temps Turgeon a plaid qu une cession de tout ou partie des droits dans une uvre doit tre express ment faite par crit et qu en l esp ce il n avait pas donn son accord une telle cession La Cour d appel a rejet une nouvelle fois cet argument estimant que le paragraphe 13 4 de la Loi sur le droit d auteur n exigeait pas que la cession crite des droits soit explicitement formul e La Cour a r f r plusieurs auteurs qui ont crit sur le sujet le consensus est que l intention des parties est la cl qui d termine l existence et l tendue de la cession Une telle cession n a pas prendre une forme particuli re pour pouvoir tre consid r e comme valide et avoir une force obligatoire au contraire la Cour d terminera l intention des parties en consid rant l ensemble des circonstances qui entourent le cas d esp ce La Cour d appel a conclu que la clause du contrat original qui donnait Lefebvre et donc Michaud et R no D p t le droit exclusif de ne pas publier
434. rement non le droit n ayant pas pour fonction d emp cher l avancement du progr s 45 D un autre c t la signature est charg e d attributs auxquels des cons quences juridiques sont attach es C est la raison pour laquelle sur le plan de la conception juri dique il est possible d identifier une premi re tape ot l av ne ment de la signature lectronique a donn lieu l identification des deux fonctions propres toutes signatures qu elles soient manuscrites ou lectroniques l identification de l auteur d une part et la manifestation de volont d autre part Cette appr ciation s est d ailleurs manifest e tant dans la doctrine146 que qu au lieu de rechercher formellement la succession d une offre et d une accep tation les juges devraient plut t s attacher conform ment l expression du c l bre juge am ricain Cardozo with an obligation imperfectly expressed Wood c Lady Duff Gordon 1917 222 N Y 88 90 Ce point de vue est d autant plus tonnant de la part d auteurs de doctrine de common law ot il est ordinairement consacr que le juge qui tudie le contrat n a pas a d terminer l intention des parties au del de ce qui est d clar domaine o de tout temps les cours anglaises ont marqu une grande r pugnance p n trer Ren DAVID Cause et consideration dans M langes Maury t 2 Paris Dalloz 1960 p 111 118 Cette attitude n
435. res ou dramatiques art 5 4 Nature du droit d auteur Malgr le paragraphe 3 1 droit d auteur s entend relativement une empreinte un rouleau perfor ou autre organe l aide desquels des sons peuvent tre reproduits m canique ment du droit exclusif de reproduire sous quelque forme mat rielle que ce soit de publier s il ne l est pas ou de louer un tel organe ou toute partie importante de celui ci voir A FRANCON supra note 37 p 45 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 199 un droit d auteur tait attribu au producteur sur l enregistrement comme s il s agissait d une ceuvre170 Les amendements de 1997 ont simplifi la situation les enregistrements sonores tant maintenant class s dans une cat gorie a part avec les prestations et les signaux de communication L article 2 de la loi d finit l enregistrement sonore comme tant un enregistrement constitu de sons provenant ou non de l ex cution d une uvre et fix s sur un support mat riel quelconque est exclue de la pr sente d finition la bande sonore d une uvre cin matographique lorsqu elle accompagne celle ci Le producteur y est pr cis comme tant la personne qui effectue les op rations n cessaires la premi re fixation de sons Il est le premier titulaire du droit d auteur sur l enregistrement171 droit qui peut toutefois faire l objet d une cession172 Le producteur a un d
436. riorit s commerciales du nouvel ordre mondial Toutefois les conflits qui ont marqu la petite histoire et les n gociations de l Accord sur les ADPIC ne semblent pas avoir t r ellement r solus par son adoption Plusieurs dispositions de l Ac cord convergent trop avec les int r ts des pays qui en ont fait la promotion et sont trop loign es des id es mises de lavant par les pays qui y taient oppos s pour qu il puisse tre question d un r el consensus Il faudra donc voir comment pourront tre mises en uvre les dispositions de cet accord international en quelque sorte impos dans le cadre de la r organisation majeure ayant r sult du Cycle d Uruguay De nombreux litiges relatifs la protection de la PI sont pr sen tement d actualit Ces litiges se rapportent entre autres la pro tection par brevet des innovations en mati re pharmaceutique dans les pays en d veloppement aux prises avec d importants probl mes de sant publique Ils trouvent leurs sources m mes dans l Accord sur les ADPIC et portent sur des sujets d j vivement d battus dans le cadre de sa n gociation Il ne semble donc pas que l adoption de cet accord puisse tre consid r e comme un aboutissement 27 J H REICHMAN Global Competition and the Agreement on Trade Related Aspects of Intellectual Property Rights TRIPS dans International Techno logy Transfer The Origins and Aftermath of the United Nations Negocia
437. rir des program mes de pr vention contre la maladie Le fractionnement des march s occasionn par la PGx risque aussi de rendre presque impossible la rencontre du crit re de n cessit de l article 27 2 de Accord En effet des m dicaments m me plus efficaces con us pour seulement une partie de la population risquent d avoir un impact limit sur la sant et la vie d un ensemble des personnes 22 Cependant si les m dicaments issus de la PGx devaient deve nir les seuls m dicaments sur le march remplacant ainsi les 129 Voir titre d exemple le cas du Br sil supra partie 4 1 3 130 Pour une analyse d taill e de l application du crit re de n cessit nous vous r f rons J KIEHL loc cit note 81 p 166 168 et Timothy G ACKERMANN Disorderly Loopholes TRIPS Patent Protection GATT and the ECJ 1997 32 Tex Intl L J 489 492 493 et 507 510 131 Contrairement la PGx la strat gie de d veloppement de m dicaments stan dards appel s m dicaments phares vise d velopper des m dicaments uti lisables pour le plus grand nombre de personnes et de maladies possible 132 Pour plus de d tails sur le crit re de n cessit de l article 27 2 voir J M BERGER loc cit note 109 p 229 230 180 Les Cahiers de propri t intellectuelle m dicaments blockbuster l article 27 2 de l Accord sur les ADPIC pourrait prendre de l importance dans la lutte pour l acc s
438. rme aux Etats Unis approximative ment 3 1 milliards de prescriptions sont mises chaque ann e lesquelles entrainent des r actions ind sirables sur 2 1 millions de patients De ce der nier groupe un million de patients se retrouveront l h pital dont 100 000 en danger de mort 11 L L E BOLT H G M LEUFKENS J J M VAN DELDEN A KALIS et H J DERIJKS op cit note 4 p 14 12 C MOLDRUP Ethical Social and Legal Implications of Pharmacogenomics A Critical Review 2001 4 Community Genet 204 140 Les Cahiers de propri t intellectuelle ment les nouveaux groupes de personnes susceptibles de subir les effets ind sirables du m dicament La PGx promet donc une meilleure efficacit th rapeutique une minimisation des effets ind sirables un niveau de s curit plus lev ainsi qu une r duction du co t conomique li la gestion du syst me de sant pour l individu et la soci t l3 Cependant les b n fices escompt s par les tenants de l approche PGx ne doivent pas minimiser les multiples enjeux auxquels cette nouvelle science devra faire face Ces derniers tant d ordre scientifique conomique thique social et juridique pourraient freiner voire stopper le d ve loppement de la PGx Le grand nombre de d fis g n r s par la PGx ainsi que leur variabilit ont engendr une doctrine abondante Dans le pr sent article nous nous contenterons de passer en revue les principaux enj
439. roi d une licence obliga toire et recevra une compensation ad quates de la part de l tat membre l ayant autoris e L exception permettant l octroi d une licence en cas d urgence nationale ou en d autres circonstances d extr me urgence ou de pra tiques anticoncurrentielles a un int r t tout particulier pour les pays en d veloppement Cependant l ambigu t du langage employ pour d finir cette exception a donn naissance une controverse Bien que la plupart des tats membres aient convenu que certains cas d pid mies et de pand mies particuli rement d vastatrices peu vent tre assimil es des cas d extr me urgence ou d urgence natio nale il existe des divergences entre les pays en d veloppement et les pays industrialis s quant la port e exacte de l exception d ur gence 82 Toutefois la plupart de ces divergences ont t lucid es par la D claration de Dohass 81 Afin de d terminer ce qui constituerait une compensation ad quate les com pagnies pharmaceutiques pourraient se voir oblig es de divulguer les statis tiques concernant leurs co ts de recherche et de d veloppement leurs revenus ainsi que certaines autres informations conomiques pertinentes Contraire ment ce que pr tendent certains auteurs J KIEHL TRIPS Article 31b And The HIV AIDS Epidemic 2002 10 Journal of Intellectual Property Law 143 170 nous sommes d avis que l inconv nient impos
440. roit d auteur qui comporte le droit exclusif l gard de la totalit ou de toute partie importante de l enre gistrement sonore 1 de le publier pour la premi re fois 2 de le reproduire sur un support mat riel quelconque 3 de le louer 4 d autoriser ces actes173 Pour jouir de ces droits il faut que le producteur lors de la premi re fixation soit citoyen canadien ou r sident permanent ou citoyen ou r sident d un pays partie la Convention de Berne ou la Convention de Rome ou membre de POMC S il s agit d une personne morale elle doit avoir son si ge social au Canada ou dans un des pays susmentionn s et que l enre gistrement sonore soit publi pour la premi re fois174 en quantit suffisante pour satisfaire la demande raisonnable du public dans tout pays vis pr c demment en vertu de l article 18 2 Certaines dispositions sont communes aux artistes interpr tes et producteurs d enregistrements sonores Si les conditions de l ar 170 lt since pre 1997 sound recordings were treated like traditional works Authorship was fictionally attributed to the maker of the recording namely the person who undertook the arrangements necessary to make it Before 1994 the fictional author was whoever made the initial plate matrix tape etc from which the recording was directly or indirectly derived For the usual run of com mercial records these fictional authors usually correspond to t
441. rop d exceptions pour se sentir r ellement prot g es 3 2 3 D claration de Dohass8 La controverse les incertitudes et les tensions g n r es par l Accord sur les ADPIC n ont pas tard se manifester dans des conflits politico juridiques impliquant les gouvernements d Afrique du Sud et du Br sil et portant sur des questions de conformit avec l Accord sur les ADPIC propos du SIDA Ces conflits ont incit un regroupement de pays africains89 soutenus par plusieurs autres pays en d veloppement demander au Conseil des ADPIC de se pencher sp cifiquement sur la relation entre l Accord sur les ADPIC et la sant publique lors de la conf rence minist rielle de POMC de 84 Accord sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui touchent au commerce pr cit note 1 art 65 85 Ibid art 66 86 M SELL TRIPs AIDS Drugs And Developing Countries 2001 6 Bridges Weekly Trade News Digest 1 2 87 OXFAM INTERNATIONAL Rigged Rules and Double Standards Trade Globalisation and the Fight against Poverty Washington D C 2002 http www maketradefair org assets english Report_English pdf date d acc s 1 ao t 2003 88 ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE OMC D claration sur l ac cord sur les ADPIC et la sant publique Doha Organisation mondiale du commerce 2001 89 Le Southern African Development Community SADC Acc s aux m dicaments 165 2001 Doha La D claration
442. rticulier des logiciels et garantit un meilleur respect des principes de libre disposition des id es et d int r t du public Malgr ces nombreuses pr cisions la particularit du logiciel demeure et certains proc d s techniques tels que le reverse enginee ring demandent une attention particuli re 2 2 L illustration du Reverse Engineering 23 Pour le n ophyte l ing nierie inverse correspond a l tude d un logiciel en tant que produit fini en vue de mieux cerner son mode de fonctionnement Ce m canisme implique la traduction par un logiciel sp cialis d un code objet langage binaire directement ex cutable par lordinateur en un code source langage plus labor et compr hensible par les techniciens24 Les termes d sassemblage et d compilation sont fr quemment pr sent s comme des syno nymes de l ing nierie inverse Toutefois Sunny Handa pr cise que la d compilation correspond davantage a la traduction du code objet en un haut niveau de langage 5 tandis que le d sassemblage m ne a un simple langage machine compr hensible par les sp cialis tes informatiques Les logiciels de d sassemblage caract ris s par une plus grande flexibilit technique sont donc employ s dans la majorit des op rations de reverse engineering 23 L ing nierie inverse Reverse Engineering est la traduction choisie par Denis BORGES BARBOSA dans son article Logiciel et droit d auteur
443. s d automatisation des volont s 8 et de bien d autres19 Dans le cadre du pr sent article nous avons voulu statuer sur deux questions peut tre moindrement tudi es La premi re porte sur les diff rences de lisibilit qu un cran est susceptible de pr senter en com paraison d un document papier A La seconde s attachera davan tage la manifestation de volont en la resituant dans la perspective lectronique B Aussi nous ne reprendrons pas toute la probl matique qui existe relativement aux contrats d adh sion Leur admissibilit est 15 Il est en effet loisible de s interroger sur la l galit de clauses que l on peut trouver dans certains contrats lectroniques En effet il est par exemple fr quent de s interroger sur le caract re abusif de clauses que l on trouve dans les contrats de licences lectroniques et sur l interrelation entre droit d auteur et droit des contrats ou dans les contrats d h bergement voir notamment cet effet la recommandation fort illustr e et d taill e nE 03 01 de la Commission des clauses abusives relative aux contrats de fourniture d acc s l Internet adopt e le 26 septembre 2002 sur le rapport de Laurent Leveneur et publi e au BOCCRF du 30 janvier 2003 et disponible http www foruminternet org documents rapports_avis lire phtml id 496 et qui voque vingt huit types de clauses de nature probl matique 16 Vincent GAUTRAIS Le
444. s 4 50 ew we ae GE AK ea He KAS 183 Ils soignent les malades avec la plus grande sollicitude et ne n gligent rien qui puisse contribuer leur gu rison ni en fait de rem de ni en fait de r gime Si quelqu un est atteint d une maladie incurable ils cherchent lui rendre la vie tol rable en l assistant en Vencourageant en recourant tous les m di caments capables d adoucir ses souffrances Sir Thomas More L utopie 1 Introduction L acc s du public aux nouveaux m dicaments a toujours t une question controvers e dans les pays poss dant un syst me universel de soins et de traitements les d cideurs gouvernementaux ont labor des crit res d inclusion s v res ainsi que des instances de contr le du prix des m dicaments brevet s afin de pr server la gratuit du syst me face une mont e grandissante du co t des m dicaments Dans les pays en d veloppement o un tel syst me universel de soins et de traitements n existe pas un des seuls recours des gouvernements pour faciliter l acc s aux m dicaments est d ignorer les droits des titulaires de brevets ou d exclure certains domaines de la brevetabilit Ainsi des compagnies locales peuvent introduire des versions g n riques des m dicaments brevet s un prix nettement inf rieur celui des m dicaments brevet s Toute fois depuis l av nement de l Accord sur les aspects des droits de propri t intellectuelle qui tou
445. s et que le fardeau de preuve repose sur le Membre qui a soumis la plainte celui ci devant prouver que la situation invoqu e par le membre d fendeur n est pas r ellement une urgence 168 Les Cahiers de propri t intellectuelle ment analys s nous permettront d observer trois r actions diff rentes a l Accord sur les ADPIC De plus nous pr senterons les techniques utilis es par les pays s lectionn s pour maximiser les b n fices d coulant de la souplesse de l Accord 4 1 1 L Inde un conformisme mal calcul Depuis l adoption de sa loi originale sur les brevets en 1970 le secteur pharmaceutique en Inde s est d velopp de fa on encou rageante et a permis d tablir une industrie dynamique ax e sur les m dicaments g n riques pour la consommation locale Ces progr s ont donn l occasion l Inde d assurer un acc s des m dicaments abordables sa population l industrie locale r pondant 70 de la demande et permettant de traiter la majorit des maladies 8 Certai nes compagnies indiennes ont m me r ussi d velopper l expertise n cessaire pour produire leurs propres nouveaux m dicaments Comme nous l avons mentionn la loi indienne sur les brevets n tait pas trang re ce succ s pharmaceutique Cette loi bien que r dig e de fa on relativement similaire aux mod les europ en et am ricain avait t con ue de fa on ce que le syst me des brevets ne puiss
446. s reddition de compte remise et des recours criminels Il serait trop fastidieux de soulever tous les principes l gislatifs relatifs aux droits connexes Cependant nous croyons avoir dress un portrait repr sentatif des droits attribu s par les diff rentes lois tudi es Nous sommes en mesure de constater que les textes 820 La perception des droits est assur e par divers organismes dans chacun des pays Notons seulement au Canada titre d exemple la Soci t canadienne des droits voisins SCGDV qui comprend les soci t s membres AVLA AFM SOPROQ ACTRA PRS et qui g re les droits des artistes interpr tes et des producteurs ainsi que l Agence canadienne des radiodiffuseurs canadiens qui per oit les redevances de droits sur les signaux Les licences redevances tarifs sont d termin s selon l organisation pr vue par la loi nationale au Canada il s agit de la Commission du droit d auteur art 66 et s de la loi Voir en droit compar concernant les droits des artistes interpr tes M FREEGARD et J BLACK The Decisions of the UK Performing Right and Copyright Tribunal Londres Butterworths 1997 ch 4 Voir sur la distinction entre les soci t s de gestion de droit d auteur et de droits voisins J L TOURNIER L avenir des soci t s d auteur 1996 170 R I D A 91 Voir en rapport la gestion collective des droits voisins dans le contexte du num rique C RODRIGES L impact de la tech
447. s suivant la fin de l ann e qu il a t fait ou s il a t mis en circulation avant la fin de cette p riode 50 ans depuis la fin de l ann e de sa mise en circulation190 186 De mani re comparable la loi canadienne nous savons que la loi britannique a d j prot g les enregistrements sonores comme s il s agissait d uvres musicales Copyright Act 1911 art 19 1 Toutefois le Copyright Act 1956 a institu une protection sp cifique aux producteurs J A L STERLING supra note 66 p 66 187 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 5 2 188 Ibid art 9 2 a 189 Ibid art 16 21 190 Ibid art 13 1 Le paragraphe 2 de ce m me article explique qu un enregistre ment est mis en circulation quand il est publi pour la premi re fois radiodiffus ou inclus dans un programme distribu par cable 204 Les Cahiers de propri t intellectuelle 3 1 2 5 Australie La loi australienne pr cise que l enregistrement sonore signifie the aggregate of the sounds embodied in a record 191 Le producteur est le premier titulaire de tout droit d auteur sur l enregistrement192 Le droit d auteur subsiste si le producteur est une personne qualifi e au moment de la production de l enregistrement citoyen ou r sident australien ou personne morale incorpor e sous la loi du Common wealth ou d un Etat si l enregistrement a t fait en Australie ou dans le cas d un enregistrement pu
448. s aussi sociales et culturelles que peut g n rer la globalisation de normes strictes en mati re de protection de la PI Le paragraphe 17 met l ordre des n gociations venir la recherche d un compromis entre d une part le respect des droits de PI et d autre part l acc s aux d veloppements techniques permet tant d am liorer la situation de la sant publique dans les pays en d veloppement La d claration distincte dont il y est fait mention pr cise certains am nagements imm diats et souligne les pr oc cupations qui seront celles des n gociateurs du cycle de n gociations venir relativement aux probl mes de sant publique des pays en d veloppement Il est reconnu dans cette d claration distincte que les pays en d veloppement font pr sentement face d importants probl mes de sant publique notamment en raison d pid mies particuli res qui sont num r es et il y est soulign que l application de l Accord sur les ADPIC doit participer la solution de ces probl mes ce titre il est indiqu i que l Accord sur les ADPIC n emp che pas les mesures visant prot ger la sant publique ii que les dispositions qu il contient doivent tre interpr t es la lumi re de ses objectifs g n raux iii qu il permet l octroi de licences obligatoires et que dans le cas de pays capacit de production nationale limit e le r gime exis tant devra tre am nag pour permettre
449. s demandes d enregistrement de dessins industriels notamment quant leur nouveaut et qui ne sont actuellement pas parties l Arrangement de La Haye La structure et le fonctionnement g n ral du Syst me de La Haye demeureront essentiellement inchang s et les tats parties l Acte de Gen ve seront membres de la m me union particuli re art 20 de l Acte de Gen ve L Acte de Gen ve n est pas substantiel lement diff rent des actes de 1934 et de 1960 Les modifications apport es au syst me se rapporteront essentiellement certains l ments de proc dure Un R glement d ex cution particulier a ga lement t adopt pour la mise en uvre de l Acte de Gen ve Voici certaines des principales modifications apport es au Sys t me de La Haye e Peuvent adh rer l Acte de Gen ve tous les tats membres de l OMPI et non seulement ceux qui sont membres de l Union de Paris par 27 1 de l Acte de Gen ve Toutefois tous les tats parties l Acte de Gen ve doivent s engager respecter les normes de protection pr vues en vertu de la Convention de Paris par 2 2 de l Acte de Gen ve e La possibilit de d poser une demande d enregistrement inter national est tendue aux ressortissants domicili s et titulaires d un tablissement industriel ou commercial effectif et s rieux des tats membres d une organisation internationale qui est par tie l Acte de Gen ve de m
450. s dispositions devront d sormais tre tranch s en vertu de la proc dure g n rale de r solution des conflits de POMC Au niveau pratique cela signifie que si un tat membre de POMC est reconnu ne pas respecter ses engagements relative ment l Accord sur les ADPIC d autres membres pourront prendre des mesures de r torsion l endroit de ce pays d linquant et ce possiblement dans n importe quel autre secteur industriel Dans cette section nous verrons d abord quelles sont les ori gines de l Accord sur les ADPIC ainsi que la fa on dont s est d roul e son adoption Cette introduction historique est tr s importante puisqu elle permettra de mieux comprendre les enjeux majeurs qui sont associ s la mise en uvre de cet accord et les probl mes qui sont pr sentement rencontr s pr s de dix ans apr s son adoption Par la suite nous ferons un survol du contenu de l accord lui m me et conclurons en traitant des suites qui lui ont t donn es r cemment 4 1 La n gociation de l entente relative la propri t intellectuelle dans le cadre du Cycle d Uruguay la fin des ann es 70 et au d but des ann es 80 malgr tous les efforts engag s en ce sens depuis la fin du 19e si cle la protection de la PI l chelle internationale manquait toujours beaucoup d uni formit D une part il existait plusieurs conventions internationales de nature proc durale qui facilitaient l obtention si
451. s droits l gard d un sch ma de configuration original identique qui aurait t cr ind pendamment par un tiers ou encore l encontre d un tiers de bonne foi paragraphes 6 2 c et 4 du Trait Ces exceptions rappellent le r gime de protection des droits d auteur Plus proche du droit des brevets on retrouve les dispositions du Trait qui pr voient la possibilit pour les Etats qui y sont parties de pr voir l octroi de licences obligatoires dans certaines circonstances par 6 3 du Trait L encadrement international du droit 31 El ment int ressant du point de vue historique ce trait tait lun des premiers trait s en mati re de propri t industrielle 4 com porter un m canisme de r glement des diff rends qui ressemble celui que l on retrouve maintenant dans les accords de POMC art 14 du Trait Le Trait doit tre administr par l OMPI Il n est toutefois pas encore entr en vigueur et il y a lieu de se demander si tel sera un jour le cas puisque plusieurs pays dont le Canada se sont d j dot s de r gimes de protection des sch mas de configuration de circuits int gr s et qu une partie de la substance du Trait a t introduite dans l Accord sur les ADPIC 3 4 2 La Convention internationale pour la protection des obtentions v g tales Survol Convention internationale pour la protection des obten tions v g tales e Adopt e a Paris le 2 d cembre
452. s et ses principes de base Il est d abord fait mention de la reconnaissance du fait que la protection et le respect de la PI doit contribuer la promotion de l innovation technologique et au trans fert et la diffusion de la technologie l avantage mutuel de ceux qui g n rent et de ceux qui utilisent des connaissances techniques et d une mani re propice au bien tre social et conomique et assurer un quilibre de droits et d obligations art 7 Il est galement pr vu que les pays membres de POMC pourront adopter dans leurs l gis lations nationales des mesures n cessaires pour prot ger la sant publique et la nutrition et pour promouvoir l int r t public dans des secteurs d une importance vitale pour leur d veloppement socio conomique et technologique condition que ces mesures soient compatibles avec les dispositions de l Accord par 8 1 Ces dispositions sont un cho explicite aux craintes exprim es tout au long des n gociations de l Accord par les pays en d veloppe ment et particuli rement des pr occupations formul es partir des conf rences de Montr al et de Bruxelles Toutefois elles semblent participer plus de l expression de bonnes intentions que de la dis position l gale tant susceptible de cr er des effets surtout lorsque l on consid re la r serve de compatibilit avec l Accord formul e l article 8 L encadrement international du droit 45 4 2 2 Les nor
453. s faire preuve d originalit art 1 1 a A STROWEL supra note 4 p 24 25 Y GENDREAU La protection des photographies en droit d auteur francais am ricain britannique et cana dien Paris L G D J 1994 p 48 Notons que la loi de 1911 Copyright Act 1911 1 amp 2 Geo 5 c 46 prot geait d j les enregistrements sonores comme s ils constituaient des ceuvres musicales J A L STERLING supra note 66 p 66 La protection des artistes interpr tes tait tablie avant 1988 au sein de lois particuli res labor es en 1925 1956 1958 1963 1972 Dramatic and Musical Performers Protection Act 1925 ainsi que ses amendements et modifications subs quents Performer s Protection Act R U 1972 c 32 mais fait mainte nant partie de la seconde division du Copyright Designs and Patents Act 1988 A RICHARD Performers Rights and Recordings Rights Oxford ESC Publi shing Ltd 1990 p 5 9 P MASOUYE supra note 38 p 87 88 135 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 180 212 136 N 63 Avant 1968 une protection n tait pas accord e a ces autres objets du droit d auteur l exception de certains enregistrements sonores disques rouleaux perfor s et autres appareils et des films ou productions cin mato graphiques qui entraient dans la cat gorie d ceuvres dramatiques lesquels taient prot g s par la loi de 1912 J McKEOUGH et A STEWART supra note 66 p 97 La loi
454. s nan tel publications recherche gestion02 htm La couleur du consentement lectronique 129 possibilit s offertes pour rejoindre un consommateur275 En outre il est d sormais possible de responsabiliser le client sur l attitude qu il se doit d avoir notamment quant la s curit maintenir quant la diligence suivre et ce d une mani re totalement diff rente du commerce traditionnel cela ne peut n anmoins se faire que s il a t pr alablement et convenablement pr venu de ses obligations cet gard276 Il pourrait ainsi commencer mat rialiser ces deux qualit s dans le cadre m me de ses relations juridiques Le droit est donc nous croyons un outil pour rassurer le cyber consommateur un outil pour raffermir la confiance d ficiente dans le commerce lectronique et ce notamment s il respecte son r le de protection des plus d munis En proposant davantage de protection sur le plan du fond du droit277 des intitul s278 et de la forme comme nous venons de le voir il est en mesure d apporter de la maturit ce secteur encore balbutiant La couleur du consentement lectronique devrait donc tre le rouge 275 Et c est la raison pour laquelle nous croyons la d cision Kanitz c Rogers Cable pr cit e note 94 inadapt e 276 Certains services lectroniques notamment dans le domaine bancaire ne sont pas sans incidences sur les responsabilit s des consommateurs En eff
455. s ne sont pas sans incidences sur le droit155 Nous avons pu le v rifier plus t t avec la notion de consentement156 o la capacit de lecture n est pas uniforme Il en est sans doute de m me quant la capacit de signer par le biais d un clic 157 Mais avant de consid rer que ce principe ne se v rifie pas dans la r alit b nous aimerions essayer d claircir un concept mal appr hend a 3 1 1 1 Concept g om trie variable Parmi les tentatives de d limitation du concept de neutralit technologique on peut identifier deux tendances158 la premi re consiste consid rer que ce principe fait r f rence au fait qu une loi ne cherche pas favoriser une technologie plut t qu une autre l lectronique par rapport au papier ou l inverse159 la seconde implique davantage que le traitement d un document est ind pen dant du support utilis qu il doit tre interpr t et valu juridique ment sans r f rence directe son support mais simplement quant la qualit de son contenu Parmi les d finitions qu il est possible de trouver160 il existe selon nous une distinction fondamentale quant la notion de neutralit technologique En effet si certains consid rent clairement que le concept s attache aux lois d autres pr tendent que les technologies sont neutres Les premiers affirment que le concept se d finit par le fait pour une loi ou un r glement de ne pas favoriser u
456. s ont b n fici de droits ant rieurement aux auteurs La jurisprudence leur a d ailleurs reconnu bien avant les producteurs de phonogram mes un certain nombre de droits notamment sur les composi tions et arrangements typographiques qu il aurait t normal de codifier comme l ont fait plusieurs l gislations trang res et plus particuli rement le Copyright Act anglais de 1988 261 Pour sa part le professeur Andr Lucas mentionne que la logique voudrait qu on traite le droit de l diteur comme un droit voisin mais que les diteurs ne veulent pas d un tel droit Ceux ci s accommodent tr s bien de leur position de cessionnaires des droits des auteurs et seraient davantage pour la revendication de la qualit d auteur ou de coauteur 262 Alors que certains penchent en faveur d un droit voisin d autres mentionnent les risques que comporte un tel droit un risque protectionniste ainsi qu un risque d affai blissement de la protection des diteurs263 Les listes de droits connexes dans les lois nationales sont apparemment limitatives Il n est toutefois pas interdit de songer d autres droits qui pourraient faire partie de cette cat gorie puis qu ils seraient connexes la cr ation Voil ce qu affirme le pro fesseur Andr Lucas ce sujet 261 A BERTRAND supra note 101 p 714 et p 872 Voir sur la m me opinion S De FAULTRIER TRAVERS Le droit d auteur dans l dition Paris Impri
457. s phonogrammes concernant les ex cutions audio visuelles puisse enfin tre conclu Malgr tout il faut rappeler la finalit des droits connexes prot ger les communicateurs des uvres des auteurs Ce ne sont pas des auteurs au premier sens du terme Leurs droits ne devraient pas tre pratiquement rig s au rang de ceux des auteurs r p tent ceux qui s attribuent le titre Les titulaires de droits connexes ne demeurent en principe que les auxiliaires du cr ateur ils gravi tent autour de son orbite L on exige g n ralement d eux un apport technique et ou financier et non un apport artistique ou cr atif rejoignant le crit re de l originalit Nous r sumerions en affirmant que des droits leur sont accord s en raison d un investissement dans la cr ation Le fondement de la protection des droits connexes est sensiblement le m me quel que soit le texte national ou inter national et il demeure bel et bien distinct de celui des droits des auteurs SUIVRE Vol 16 n 1 Les justifications philosophiques de la protection du logiciel par le copyright Virginie Rousseau Introduction 24 3 24 sh de su Leds dau k 235 Adaptation des fondements du copyright au logiciel 288 2 1 La dichotomie id e expression 239 2 2 Lillustration du Reverse Engineering 241 Mise l preuve et justifications de cette protection 245 8 1 La confrontation au mouvement du log
458. s principes UNIDROIT face au contrat lectronique 2002 36 2 Th mis 481 p 500 ets 17 Ibid p 506 ets Voir aussi V GAUTRAIS op cit note 5 p 127 ets 18 V GAUTRAIS op cit note 5 p 139 ets 19 L on peut penser par exemple aux conditions formelles de validit des contrats du contr le de la capacit etc sans lesquelles selon les circonstances il n y a pas de contrat valide La couleur du consentement lectronique 67 d sormais acquise en droit bien s r20 mais surtout dans les faits eu gard a leur utilisation g n ralis e notamment dans le domaine du commerce lectronique Simplement les propos qui suivent vont s int resser la prise en compte du destinataire du document l adh rent ou le consommateur dans la r daction d un contrat lectronique Ceci est presque contre courant de l id e selon laquelle tant donn que l adh rent ou le consommateur ne lit pas les contrats qui lui sont propos s il importe davantage d encadrer le contrat avec des concepts englobants comme la bonne foi ou les clauses abusives22 Si cela est vrai comme nous le croyons cela n emp che pas que la qualit r dactionnelle d un contrat est un l ment qui compte dans une perspective de concurrence 3 d une part et dans une autre concernant la r putation 4 d autre part 20 Particle 1379 C c Q en donne par exemple une d finition expresse Le contrat est d adh sion lorsq
459. s r serves en ce qui concerne des dispositions de l Accord sans le consentement des autres membres art 72 et que l Accord ne devra pas tre interpr t de fa on nuire la s curit des tats membres 4 3 Suite donn e l Accord sur les ADPIC Certains ont pu voir dans l adoption de l Accord sur les ADPIC un aboutissement Pour plusieurs ce n tait en fait qu un commence ment 54 Les Cahiers de propri t intellectuelle How both developed and developing countries implement the TRIPS Agreement will therefore determine the future level of competition on the global market for know how and technology that emerged from the Uruguay Round 27 Cette citation souligne la fois le caract re d terminant que sera appel jouer la protection de la PI dans le cadre de la nouvelle conomie mondiale qui se d veloppe et donc la mise en uvre de l Accord sur les ADPIC mais galement le d fi que repr sente cette mise en uvre Comme nous l avons constat l Accord sur les ADPIC est extr mement ambitieux et va tr s loin Il comble des lacunes qu aucune entente ant rieure n avait pu combler notamment en ce qui a trait la r solution des diff rends internationaux et innove dans des domaines comme la mise en uvre des droits De plus l Accord rejoint un tr s grand nombre de pays et la place qui est donn e la protection de la PI dans le cadre g n ral de POMC la met r ellement au rang des p
460. s risques nouveaux ou des transformations de risques classiques On manque de recul pour se La couleur du consentement lectronique 111 international priv 1 5 voire la fiscalit 196 Aussi le fait de consid rer un v u plut t qu une situation existante r elle nous oblige consi d rer le principe avec davantage de mesure 3 1 2 Diff rences entre la signature manuscrite et la signature lectronique Toujours sur le plan conceptuel notre propos n est pas de consid rer que la signature lectronique remet en cause le concept g n ral de signature Seulement nous croyons qu elle pr sente un certain nombre de sp cificit s qui sans tre iconoclastes changent consid rablement la donne de ce concept juridiquement appr hend Toujours dans l optique de faire davantage tat des diff rences que des similitudes la signature lectronique a comme particularit s juridiques le fait d tre d abord susceptible de prendre diff rentes formes ensuite d tre fortement d pendante de son environnement et de son processus d laboration 3 1 2 1 Multiplicit des formes Le caract re lectronique est un qualificatif qui tend souvent et notamment dans notre compr hension perdre son sens initial Normalement attach un sens assez r duit197 l usage courant du prononcer mais il y a d j d bat Dans ce domaine voir notamment la Directive 2002 58 CE du Parlement europ en et du Conseil du 1
461. sh tratop_e dispu_e 7428d pdf date d acc s 9 juin 2003 84 A D ROSES Pharmacogenetics and the Practice of Medicine 2000 15 Nature 857 863 35 Voir a titre d exemples A D DAYAN Pharmacogenetics Pharmacogenie or Pharmacogenerality in future drug Discovery and Development 2001 15 International Journal of Pharmaceutical Medicine 54 55 et L L E BOLT H G M LEUFKENS J J M VAN DELDEN A KALIS et H J DERIJKS op cit note 4 p 12 148 Les Cahiers de propri t intellectuelle Les th ories voulant que l utilisation de la PGx entra ne court ou moyen terme une hausse du prix des m dicaments ont t confirm es par la commercialisation de l un des premiers m dicaments PGx l Herceptin Ce m dicament qui peut tre utile de nombreuses patientes atteintes de formes de cancer du sein est disponible au co t de 20 000 am ricains par patiente Dans de nombreux cas un microprocesseur d une valeur de 10 000 am ricains est galement requis afin de faire parvenir la chimio th rapie directement au cerveau de la patientes56 Si les m dicaments issus de la PGx s av rent aussi dispendieux que les tudes le sugg rent les pays en d veloppement peuvent tre priv s de la chance d en b n ficier puisqu ils n ont pas les ressources financi res suffisantes pour s en procurer Le recours aux m di caments g n riques pourrait donc tre la seule chance pour ces pays d a
462. sion de se pencher sur l emploi de lignes d interruption sur un objet de dimension d ter min e soit un tournevis dans l affaire Re Industrial Design Applica tion No 1998 234823 Voici le premier des dessins de la demande auxquels l examinateur s est object au motif que ceux ci employaient des lignes d interruption sur un objet d une dimension d termin e 21 Il est noter que l esquisse ou la photographie ne peuvent tre remplac es par un chantillon de l objet sur lequel porte le dessin Re LTI Corp Industrial Design Application 1998 2466 supra note 9 p 263 22 Dans laffaire Re LTI Corp Industrial Design Application 1998 2466 supra note 9 p 263 la Commission a pr cis que l chelle du dessin est un facteur auquel le demandeur doit porter attention dans le cadre de la r daction de sa demande d enregistrement 23 2002 14 C P R 4th 63 Comm d app des brevets Enregistrements de dessins industriels un survol 265 En appel de cette d cision la Commission des brevets a d ter min que l emploi de lignes d interruption sur la tige d un tournevis ne constituait pas un emp chement l enregistrement d un dessin industriel puisque la longueur de celui ci ne faisait pas partie du dessin revendiqu i e toutes les caract ristiques originales du dessin revendiqu se trouvaient dans la poign e dudit tournevis qui elle ne comportait aucun ligne d interruption 2
463. sitions pr vues pourront tre respect es L objet et l esprit des dispositions que l on retrouve la Partie II de l Accord sont bien tablis par les deux premiers paragraphes de l article 41 qui se lisent comme suit 1 Les Membres feront en sorte que leur l gislation comporte des proc dures destin es faire respecter les droits de pro pri t intellectuelle telles que celles qui sont nonc es dans la pr sente partie de mani re permettre une action effi cace contre tout acte qui porterait atteinte aux droits de pro pri t intellectuelle couverts par le pr sent accord y compris des mesures correctives rapides destin es pr venir toute atteinte et des mesures correctives qui constituent un moyen de dissuasion contre toute atteinte ult rieure Ces proc dures seront appliqu es de mani re viter la cr ation d obstacles au commerce l gitime et offrir des sauvegardes contre leur usage abusif 2 Les proc dures destin es faire respecter les droits de propri t intellectuelle seront loyales et quitables Elles ne seront pas inutilement complexes ou co teuses elles ne com porteront pas de d lais d raisonnables ni n entra neront de retards injustifi s 50 Les Cahiers de propri t intellectuelle Les dispositions g n rales qui suivent traitent essentiellement du droit 4 une d cision crite et motiv e et de la possibilit de faire appel ou d obtenir la r vision des d cis
464. six mois apr s la date d enregistrement moins que le d posant n en demande la publication imm diate par 17 1 du R glement Le d posant pourra toujours demander l ajournement de la publi cation pour une p riode pouvant aller jusqu 30 mois de la date de d p t ou de priorit mais un tel ajournement pourra ne pas tre possible dans tous les tats d sign s la demande selon les l gislations nationales applicables art 11 de Acte de Gen ve et par 16 1 du R glement Dans les tats dont les offices proc dent un examen des deman des ou dont la l gislation pr voit la possibilit de former une opposition l octroi de la protection le d lai dans lequel ces tats pourront aviser le Bureau international de leur refus de reconna tre les effets de l enregistrement international pourra aller jusqu 12 mois par 18 1 b du R glement Enfin en vertu de l Acte de Gen ve l enregistrement interna tional sera effectu pour une p riode initiale de 5 ans et pourra tre renouvel pour au moins deux p riodes suppl mentaires de 5 ans Dans chacun des tats contractants une protection d une dur e minimum de 15 ans devra donc tre disponible art 17 de l Acte de Gen ve L encadrement international du droit 27 Les parties ayant ratifi l Acte de Gen ve seront li es par les dispositions de ce dernier sauf dans leurs relations avec des tats qui ne sont parties qu l Acte
465. son chef monteur le producteur est le titulaire initial des droits d auteur sur le film soit sur le produit achev par cession implicite D L TOURNEAU Qui est l auteur de l uvre cin matographique au Canada 1995 96 8 C P I 9 223 Copyright Act of 1976 art 102a 6 L uvre audiovisuelle est consid r e comme une uvre collective ce qui a g n ralement comme r sultat d attribuer les droits au producteur L article 101 du Copyright Act consid re qu est une uvre de commande work for hire l uvre sp cialement command e afin d tre utilis e dans une uvre collective notamment en tant qu l ment d une uvre audiovisuelle L PITTA Comment la loi sur le droit d auteur des tats Unis d Am rique prot ge les droits patrimoniaux et moraux des auteurs et producteurs de l industrie cin matographique 1995 29 Bull D A n 4 5 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 211 intellectuelle comporte une quatri me classe de droits voisins les droits des producteurs de vid ogrammes Son article L 215 1 apporte que producteur de vid ogrammes s entend de la personne physique ou morale qui a linitiative et la responsabilit de la premi re fixation d une s quence d images sonoris e ou non Le vid ogramme constitue le support sur lequel l uvre est fix e Le droit voisin reconnu au producteur de vid ogrammes ne porte que sur les enre gis
466. spositions la France pr voit des exceptions particuli res aux droits voisins lesquelles reprennent toutefois celles d finies en mati re de droit d auteur les repr sentations priv es et gratuites effectu es exclusivement dans le cercle de famille les reproductions a usage priv les analyses et courtes citations les revues de presse les diffusions des discours destin s au public la parodie le pastiche et la caricature compte tenu des lois du genre l utilisation accessoire des prestations des artis tes interpr tes Code de la propri t intellectuelle art L 211 3 et L 212 10 Voir A BERTRAND supra note 101 p 874 876 221 Voir notamment art 81 et s de la Loi sur le droit d auteur canadienne et art L 311 1 et s du Code de la propri t intellectuelle francais De telles redevances doivent maintenant s tendre aux supports d enregistrement num rique cassettes audio analogiques minidisques CD R CD RW CD R audio CD RW audio 210 Les Cahiers de propri t intellectuelle Il y a par ailleurs possibilit pour les l gislateurs nationaux d accorder protection a des titulaires suppl mentaires et non seule ment aux trois cat gories classiques vis es par la Convention de Rome 3 2 Les autres droits Des autorit s nationales ont cru bon consacrer dans leur loi d autres droits a titre de droits connexes Dans les cing lois compa r es on peut retrouver de tels droits qui b n ficient a
467. sse sa commande a les diff rentes tapes techniques suivre pour conclure le contrat b si le contrat une fois conclu est archiv ou non par le prestataire de services et s il est accessible ou non c les moyens techniques pour identifier et corriger des erreurs commises dans la saisie des donn es avant que la commande ne soit pass e d les langues propos es pour la conclusion du contrat L article 11 Passation d une commande est galement int ressant pr voyant 1 Les tats membres veillent sauf si les parties qui ne sont pas des consommateurs en ont convenu autrement ce que dans les cas o un destinataire du service passe sa commande par des moyens technologiques les principes suivants s appliquent le prestataire doit accuser r ception de la commande du desti nataire sans d lai injustifi et par voie lectronique la commande et l accus de r ception sont consid r s comme tant re us lorsque les parties auxquelles il sont adress s peuvent y avoir acc s 2 Les tats membres veillent sauf si les parties qui ne sont pas des consommateurs en ont convenu autrement ce que le prestataire mette la disposition du destinataire du service des moyens techniques appropri s efficaces et accessibles lui permettant d identifier les erreurs commises dans la saisie des donn es et de les corriger et ce avant la passation de la commande La Loi qu b coise concernant le cadre juridique des techno
468. st pas n cessairement prot g e tous les niveaux par les lois qu b coises et ou par les lois f d rales 46 Par exemple l article 2416 C c Q qui dispose L assureur doit dans une police d assurance contre la maladie ou les accidents indiquer express ment et en caract res apparents la nature de la garantie qui y est stipul e Lorsque l assurance porte sur l invalidit il doit indiquer de la m me mani re les conditions de paiement des indemnit s ainsi que la nature et le caract re de Vinvalidit assur e d faut d indication claire dans la police concernant la nature et le caract re de l invalidit assur e cette invalidit est l inaptitude exercer le travail habituel Voir aussi Loi sur la distribution de produits et services financiers L R Q c D 9 2 art 28 ou 431 Voir encore Didier LLUELLES Pr cis des assurances terrestres 3 d Montr al Th mis 1999 notamment p 58 ets 47 Sur les clauses de limitation de responsabilit voir Marcus MAHER Open Source Software The Success of an Alternative Intellectual Property Incentive Paradigm 2000 10 Fordham Intellectual Prop Media amp Ent L J 619 note 339 qui pr tend que cela d pend si l adh rent est en mesure de remarquer la clause en question M me chose dans David SLEE Liability for Information Provision 1992 The Law Librarian 155 157 o la connaissance de l exis tence de la clause en cause est un facteur d
469. stion of law and does not say that judges have to hear it In fact there is a mechanism by which a number of District Courts over the years have managed to avoid having to address difficult construction questions and legal questions until after the trial so as to make sure that the case is less susceptible to being reversed and remanded or remanded for further proceedings 23 20 F M GASPARO Markman v Westview Instruments Inc and its Procedural Shock Wave the Markman Hearing 1997 5 J L amp Poly 723 767 21 C A NARD Intellectual Property Challenges in the Next Century Process Considerations in the Age of Markman and Mantras 2001 U Ill L Rev 355 385 22 Supra note 10 23 High Technology Law in the Twenty First Century Second Annual High Technology Law Conference Panel Discussion 1997 21 Suffolk Transnat l L Rev 18 22 Un proc s s par sur l interpr tation des revendications 289 Puisque la d cision Realsearch s inspire beaucoup de la proc dure Markman il est raisonnable de croire que ce caract re faculta tif de la proc dure Markman sera probablement suivi au Canada 5 Conclusion L affaire Realsearch introduit pour la premi re fois au Canada le concept d une instruction s par e pour interpr ter les revendi cations d un brevet lors d un litige en contrefa on L exp rience des tribunaux am ricains depuis l arr t Markman semble cependant d montrer que les obj
470. striel pour une chaise de jardin33 Sa filiale Sommer Allibert U K Limited Sommer U K commercialisait ladite chaise au Royaume Uni En d fense l action en contrefa on institu e par ces derni res Fair Plastics Limited Fair Plastics a argument que l envoi dudit dessin par un employ de Sommer France un employ de Sommer U K constituait une publication du dessin qui rendait l enregistrement de celui ci invalide La Cour a rejet cet argument et a d termin que publier un dessin c est rendre celui ci disponible au public Ainsi une com munication interne qui n est pas destin e au public telle celle entre Sommer France et Sommer U K ne constitue pas une publication Dans le cas d une demande qui est d pos e l tranger le requ rant dispose selon les termes du paragraphe 29 1 de la Loi d un d lai de 6 mois compter du d p t dans ledit pays tranger afin de pouvoir revendiquer et b n ficier au Canada de la date de priorit du d p t tranger Une telle priorit peut s av rer utile pour surmonter une objection quant au manque d originalit du dessin vis fond e sur l art ant rieur 4 81 Dans l affaire Re Industrial Design Application No 1998 2666 supra note 13 p 377 la Commission a rappel que l article 6 3 de la Loi ne vise que les cas o le dessin publi est identique et non simplement similaire celui qui fait l objet de la demande d enregistrement
471. subsiste toujours une controverse l gislative quant leur protection par le droit d auteur Voir A BERTRAND supra note 101 p 183 259 Code de la propri t intellectuelle art L 112 2 8 Mentionnons que la pro tection du droit d auteur et ou du droit des dessins et mod les est de fa on comparable la loi fran aise tendue aux caract res typographiques dans la majorit des pays europ ens Italie Suisse Belgique Pays Bas Allemagne 260 Ibid art L 113 2 et L 113 5 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 219 de l ouvrage comme sa structure physique sa page couverture et ses arrangements typographiques Le droit fran ais ne reconna t alors la qualit d auteur l diteur que dans des cas limit s Me Andr Bertrand d nonce l absence d un v ritable droit voisin au profit de l diteur si l on d finit comme droits voisins les droits des auxi liaires de cr ations litt raires ou artistiques qui gravitent dans l orbite des cr ateurs cette d finition inclut n cessairement les diteurs Reproduire illicitement un ouvrage c est non seulement priver l auteur de ses droits d auteur mais gale ment l diteur et m me le libraire de la vente d une copie de cette uvre trangement les diteurs ne figurent pas parmi les b n ficiaires des droits voisins Il s agit d une lacune d au tant plus importante qu historiquement il
472. suite l utilisation non autoris e de mat riel reproducteur ou de multiplication art 14 de la Conven 19 Comme en mati re de brevet il s agit donc essentiellement du droit d emp cher toute autre personne de poser les actes exclusifs sans l autorisation du titulaire des droits Ce droit n autorise toutefois pas l obtenteur exploiter la vari t prot g e celle ci demeurant toujours soumise aux autres l gislations natio nales pertinentes art 18 de la Convention 34 Les Cahiers de propri t intellectuelle tion La Convention pr voit qu un tel droit exclusif d autorisation devra tre r serv l obtenteur pour une p riode minimale de 20 ans compter de la date d octroi du droit ou de 25 ans pour les vari t s d arbres et de vignes par 19 2 de la Convention La Convention pr voit enfin certaines exceptions au droit d au torisation de l obtenteur notamment eu gard aux actes accomplis dans un cadre priv a des fins non commerciales aux actes accomplis a titre exp rimental et aux actes accomplis aux fins de la cr ation de nouvelles vari t s qui ne doivent toutefois pas essentiellement cons tituer de simples vari t s d riv es d une vari t prot g e par 15 1 de la Convention Des exceptions raisonnables suppl mentaires pourront galement tre adopt es par les tats membres de lUPOV pour permettre aux agriculteurs d employer les produits de leurs r coltes pour
473. sultation le 08 11 2002 43 http www uzine net breve1007 html derni re consultation le 08 11 2002 248 Les Cahiers de propri t intellectuelle Enfin le logiciel libre se pose en fervent d fenseur de la libert de l homme Lawrence Lessig affirme en effet que le code incarnant une des quatre contraintes r gissant les comportements sociaux 4 au m me titre que la loi la norme sociale et le prix incarne d sor mais la loi dans le contexte du logiciel Les d veloppeurs en codant des syst mes de s curit dans des cartouches de jeux notamment s arrogent un contr le sur l utilisation de leur cr ation et une pro tection plus importante que celle initialement pr vue par le copy right Partant du principe que le code incarne la loi des programmes informatiques Lessig s interroge sur la transparence des logiciels dont le code source est jalousement gard Ces programmes dissi mulent en effet l ensemble de ses proc dures et apparaissent donc comme un ennemi potentiel de la libert de l homme L int r t du public semble par cons quent se trouver davantage dans la solution de l Open Source que dans la protection du copyright LOpen Source au moyen d arguments pertinents met l preuve la justification de la protection du logiciel par le copyright Cette protection n appara t donc plus aussi vidente que peut l tre un r gime juridique tabli Il est n cessaire de revenir aux th ories philosoph
474. t la protection s teint 30 ans apr s 274 Code de la propri t intellectuelle art L 112 2 90 uvre photographique 275 Copyright Act of 1976 art 102a 5 276 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 1 1 a et 4 1 a 277 Copyright Act 1968 art 10 1 et 32 278 Protection du droit d auteur et des autres droits connexes l exercice de celui ci Loi sur la protection du droit d auteur et des droits voisins n 633 22 avril 1941 modifi e en dernier lieu par le d cret loi n 154 du 26 mai 1997 art 2 7 et 87 92 279 Loi sur la propri t intellectuelle n 22 11 novembre 1987 art 10h et 119 280 Loi sur le droit d auteur et les droits voisins art 2 1 5 et 72 les travaux photographiques et les produits obtenus par un proc d analogue L Alle magne pousse encore plus loin le raisonnement en subdivisant les simples photographies en photographies simples et photographies simples de valeur documentaire En fait on y a cumul une protection selon les droits voisins et selon le droit d auteur 281 Loif d rale concernant le droit d auteur sur les uvres litt raires et artistiques et les droits voisins 1982 Le titre IT est consacr aux droits connexes les articles 73 75 sp cialement aux photographies Voir R DITTRICH R flexions sur la protection par le droit d auteur des adaptations de phonogrammes et d missions de radiodiffusion 1984 97 D A 330 282
475. t 21 Voir H G FOX et J S McKEOWN supra note 139 p 285 294 204 Ibid art 23 1 c 205 47 U S C 1934 Voir J A L STERLING supra note 66 p 64 206 Loi n 86 1067 du 30 septembre 1986 art 2 L entreprise de communication est d finie comme comprenant les organismes pr vus au titre III secteur public et titre IV cession de la Soci t nationale de programme secteur priv de la loi O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 207 N omettons pas de souligner ici certains articles qui s appli quent aux quatre cat gories de droits voisins prot g es par le code fran ais Les articles L 217 1 L 217 3 pr cisent l application des dispositions du code la t l diffusion par satellite et la retrans mission par c ble r alis es dans les conditions d finies par la loi de la prestation d un artiste interpr te d un phonogramme d un vid ogramme ou des programmes d une entreprise de communica tion audiovisuelle L article L 335 4 sanctionne toute fixation repro duction ou mise la disposition du public d une prestation d un phonogramme d un vid ogramme ou d un programme r alis e sans l autorisation lorsqu elle est exig e de l artiste interpr te du pro ducteur de phonogrammes ou de vid ogrammes ou de l entreprise de communication audiovisuelle La dur e de la protection des droits patrimoniaux de l entre prise de communication audiovisu
476. t dans le domaine de la propri t intellectuelle en accordant au cr ateur un droit exclusif sur son uvre tout en enrichissant la connaissance commune de l huma nit Elle a longtemps influenc la protection du copyright La th o rie du sweat of the brow tablissait que la d pense de temps et d efforts tait une raison suffisante pour obtenir la protection du copyright52 Bien que la jurisprudence consid re d sormais que le simple travail n est plus pertinent pour justifier la propri t intellec tuelle la th orie a tout de m me marqu les fondements de cette protections 48 U S CONST Art I 8 cl 8 49 S HANDA ibid note 46 p 87 50 J LOCKE Second Treatise of Government Cambridge Hackett publishing Co 1980 premi re publication en 1690 51 G P MILLER Economic Efficiency and the Lockean Proviso 1987 10 Harv J L amp Pub Pol y 405 52 Feist Publications Inc c Rural Tel Serv Co 499 U S 340 350 1991 loc cit note 15 53 M STRASSER loc cit note 9 250 Les Cahiers de propri t intellectuelle Cette th orie est pourtant facilement critiquable Locke n a en effet jamais pr cis que son raisonnement s appliquait aux biens immat riels et la propri t intellectuelle L acte d appropriation et les conditions de suffisance et de non gaspillage tels qu ils sont d crits par l auteur ne semblent pas adapt s cette cat gorie parti cul
477. t la mise la connaissance des clauses est pour le moins virtuelle dans la mesure o il faut acheter le produit pour avoir acc s au contrat de licence Ce fut notamment le cas dans l affaire c l bre ProCD que nous verrons plus loin 71 En bien des cas les clauses contractuelles sont l int rieur de la bo te ce qui pose un probl me majeur dans la mesure o on op re alors une dissociation entre le contrat de vente de l objet et la licence de droit d auteur North American Systemshops c King 1989 26 C I P R 165 C A Un v ritable probl me relatif la qualification dudit contrat est pos Voir ce sujet Noriko KAWAWA Contract Law Relating to Liability for Injury Caused by Infor mation in Electronic Form Classification of Contracts A Comparative Study England and the US 2000 1 Journal of Information Law and Technology http elj warwick ac uk jilt 00 1 kawawa html Pierre Emmanuel MOYSE Le dynamisme contractuel 2000 disponible http www robic com publications Pdf 252 PEM pdf Philippe LE TOURNEAU Contrats infor matiques et lectroniques coll Dalloz r f rence Paris Dalloz 2002 p 133 134 Michel VIVANT Dir Lamy droit de l informatique et des r seaux Paris Lamy 2001 p 838 ets 72 Afin de traduire cet anglicisme l office de la langue fran aise a introduit la notion de contrat d achat au clic Eu gard l incompr hension soulev e par ce n ologisme fort pe
478. t pr alable de l acheteur Avec cette fa on de faire le consommateur peut ache ter en ludant certaines tapes du processus contractuel 45 SERVICE D AIDE AU CONSOMMATEUR Les assurances sur Internet http www service aide consommateur qc ca fra accueil assurancessurinternet SAC pdf page 50 Certaines transactions telles que l acquisition d un produit La couleur du consentement lectronique 73 2 1 2 Solutions propos es Face cette r alit il importe par cons quent de tout mettre en uvre pour que l apport visuel de l cran puisse tre d une qualit suffisante Ces carences sont d autant plus pr judiciables lorsqu elles concernent des actes juridiques d importance qui b n ficient sou vent d une protection particuli re L on peut notamment penser aux contrats d assurance qui ont t juridiquement encadr s afin de permettre une meilleure communication des points sensibles46 Il en va de m me des stipulations d importance comme les clauses de responsabilit 47 ou celles concernant la protection des renseigne ments personnels dont les l gislations la jurisprudence ou la doc trine exig rent un formalisme accru afin d assurer une meilleure prise de conscience du contenu4 Plus g n ralement car la liste d assurance n ont pas t con ues pour tre appliqu es dans un environne ment lectronique Donc la personne qui effectue une de ces transactions par Internet n e
479. t r t du public a adopt la dichotomie id e expression L article 102b du Copyright Act dispose que In no case does copyright protection for an original work of authorship extend to any idea procedure process system method of operation concept principle or discovery regardless of the form in which it is described explain ed illustrated or embodied in such work L auteur d une cr ation ne peut ainsi obtenir de copyright sur l id e mais uniquement sur lexpression de celle ci15 En effet il faut accorder une protection au cr ateur pour le r compenser et le stimuler mais viter d accor der un monopole sur les id es qui an antirait toute possibilit de cr ation libre ult rieure Appliquer cette dichotomie id e expression au logiciel est une op ration d licate du fait de sa nature particuli rement technique Le logiciel est en effet une structure complexe m lant une somme d l ments Afin de mieux cerner l tendue de la protection accord e par la jurisprudence il est n cessaire d voquer rapidement les prin cipales composantes techniques Les algorithmes ces proc dures visant r soudre un type donn de probl mes math matiques16 sont g n ralement consid r s comme des id es non prot geables au regard de l article 102b du Copyright Act En revanche le code source et le code objet sont facilement consid r s comme des expres sions int grant donc le champ de protection du copyr
480. t s des technologies de l in formation Ce contexte pr sente en effet des sp cificit s que nous avons et que nous continuerons d identifier comme chaque tech nologie qui est apparue au gr des si cles que ce soit travers le droit d auteur 93 la protection des renseignements personnels1 4 le droit 192 G rard CORNU L imagination bon droit 2 conf rence Albert Mayrand Montr al Editions Th mis 1998 p 15 A la suite de cette citation on peut galement lire Ainsi pour r pondre au progr s de la technologie dans Pex pression des signes est il vraiment n cessaire comme le font ou envisagent de le faire certaines l gislations d noncer que l crit consiste dans toute expres sion lisible port e sur un support papier optique ou magn tique Au lieu de d former dans sa d finition la notion mill naire d crit et de faire abstraction de la base tangible originelle qu est l original ne suffisait il pas substituant la fiction le proc d lui aussi consacr et aussi imaginatif qu est l assimilation de poser que ces proc d s nouveaux qui m ritent en effet d tre valoris s sont assimil s l crit quant leurs effets dans la mesure o ils pr sentent par leur caract re durable et fid le puisque ce sont les deux crit res de valeur de la preuve crite des garanties quivalentes Imagination pour imagination 193 L on peut notamment v rifier l influen
481. t William H DAUGHTREY Adapting Contract Law To Accommodate Electronic Contracts Overview and Sugges tions 2000 26 Rutgers Computer amp Technology Law Journal 215 Mark SELICK E Contract Issues and Opportunities for the Commercial Lawyer 2000 16 Banking and Finance Law Review 1 David WHITETAKER An Over view of Some Rules and Principles for Delivering Consumer Disclosures Electro nically 2003 7 North Carolina Banking Institute 11 Batya GOODMAN Honey I Shrink Wrapped the Consumer The Shrink Wrap Agreement as an Adhesion Contract 1999 Cardozo Law Review 319 David E CASE Common Mistakes Made by Licensors in Administrating Clickwrap Agree ments 2002 19 Computer and Internet Lawyer 16 R A HILLMAN et J J RACHKLINSKI loc cit note 23 R E SCHECHTER loc cit note 111 Lydia WILHELMI loc cit note 11 R J CASAMIQUELA loc cit note 81 K M DAS loc cit note 74 S J SPOONER loc cit note 75 J BRAUCHER loc cit note 97 115 ProCD c Zeidenberg pr cit note 79 par 2 accelerating effectiveness and reducing transactions costs 116 C est le cas dans ProCD c Zeidenberg pr cit note 79 mais aussi dans Rudder c Microsoft pr cit note 89 L on peut galement citer Register com c Verio 1998 126 F Supp 2d 238 individu utilisant les listes de personnes inscrites sur ce registraire de noms de domaine pour faire du pourriel et m me si le contrat lectroni
482. t a dire de faire 70 Les Cahiers de propri t intellectuelle ralement consommateur ou adh rent est une notion qui a t d ja consid r e afin d am liorer la mise la connaissance par un langage clair et non juridique il nous appara t vident qu il est encore plus important de consid rer cet l ment dans un cadre lectroniques6 En deuxi me lieu les commer ants qui proposent des contrats lectroniques ont tendance les rendre tr s longs dans la mesure o ils n ont pas de limites techniques pour ce faire37 Sur un support physique on ne peut pas toujours proposer un contrat de plusieurs pages dans la mesure o le contrat risquerait d tre plus encombrant que le produit lui m me De plus des l ments de co ts sont directe ment associ s la publication du contrat papier Sur un support lectronique la mise la disposition38 du document est sans limite d filer le texte il n absorbe pas vraiment le contenu du texte et ne va pas voir d ventuels liens hypertextes ins r s dans le texte initial pour finir par cli quer sans forc ment avoir pleinement conscience de ce quoi il s engage Lire aussi A DILLON Reading from paper versus screens a critical review of the empirical literature 1992 35 Ergonomics 1297 1326 Kathy HENNING Writing for readers who scan February 6 2001 clickz com disponible a http www clickz com design onl_edit print php 836621 Claire GELIN
483. t aux membres de POMC de les prot ger en assurant une protection effective contre la concurrence d loyale conform ment l article 10 bis de la Conven tion de Paris art 39 Il nonce une d finition des caract ristiques qui doivent tre rencontr es par un l ment d information pour tre qualifi de renseignement non divulgu et l obligation de prot ger les L encadrement international du droit 49 informations fournies une autorit pour obtenir le droit d exploiter certains produits pharmaceutiques ou certains produits chimiques destin s l agriculture par 39 2 et 3 La derni re section de la Partie II de l Accord pr voit essentiel lement la possibilit pour un pays membre de l OMC de se doter de moyens de contr ler les pratiques anticoncurrentielles que pour raient comporter des licences contractuelles art 40 4 2 3 Les moyens de faire respecter les droits de PI L un des l ments les plus int ressants de l Accord sur les ADPIC est sans contredit le fait qu il aborde directement dans sa Partie III la mise en uvre des droits devant tre reconnus par chacun des Etats membres de POMC en dictant des normes de nature proc durale assez d taill es si l on tient compte du fait qu elles devront tre appliqu es dans des tats aux syst mes juridi ques diff rents cet gard il semble m me l gitime de se demander s il est r aliste d esp rer que toutes les dispo
484. t brevets 137 2 1 Pharmacog nomique 137 2 1 1 Historique et concepts 137 2 1 2 Possibilit s et enjeux 138 2 2 Brevetabilit des SNPs 142 2 3 Prix des m dicaments brevet s 144 2 8 1 N cessit du syst me de brevets sur les m dicaments 144 Yann Joly 2003 Yann Joly est avocat et agent de recherche au Projet g n tique et soci t du Centre de recherche en droit public de l Universit de Montr al L auteur tient remercier les membres du Projet g n tique et soci t du Centre de recherche en droit public de l Universit de Montr al et particuli rement Madame Catherine Geci pour leur pr cieuse collaboration 131 132 Les Cahiers de propri t intellectuelle 2 8 2 L impact de la pharmacog nomique sur le prix des m dicaments 147 3 Droit international et propri t intellectuelle 148 3 1 Instruments traditionnels en droit international 148 3 1 1 Domaine de la propri t intellectuelle 148 3 1 2 Domaine des droits de l Homme 150 3 1 2 1 D claration Universelle des Droits de l Homme 151 3 1 2 2 Pacte international relatif aux droits conomiques sociaux et culturels 152 3 1 2 3 D claration universelle sur le g nome humain et les droits de l Homme 153 3 1 3 Interpr tation des tra
485. t d sor mais facile de t l charger sur Internet la fois les logiciels certains sites sont sp cialis s dans la mise disposition de sharewares des logiciels propos s gratuitement au public pour une p riode d essai et les codes permettant de les utiliser sans s adjoindre des frais obligatoires Le logiciel n cessite donc une protection juridique effi cace et efficiente A ses balbutiements le logiciel fut per u comme un objet de droit d auteur objet trait diff remment par les syst mes juridiques de common law optant pour une version plus utilitaire et ceux de droit civil pr f rant une version plus personnaliste La diff rence fondamentale s inscrit dans les fondements socio conomiques des 1 A Lucas Droit d auteur et num rique Paris Litec 1998 p 4 235 236 Les Cahiers de propri t intellectuelle deux syst mes de protection que nous illustrerons par les syst mes juridiques francais et am ricain Le droit d auteur francais est un droit de la personnalit tourn vers la protection du cr ateur Le copyright am ricain en revanche est bas sur une perspective co nomique prot geant l investisseur L approche conomique du copyright met en balance la protec tion de l investisseur et l int r t du public L arr t de 1785 Sayre c Moore illustre ainsi travers un pr tendu plagiat d une carte marine l quilibre entre l int r t de celui qui a uvr
486. t est demand 4 4 R ponse la quatri me question La CJCE devait se prononcer sur le fait de savoir si le Bureau Benelux des marques devait se limiter une appr ciation du carac t re distinctif dans l abstrait ou s il devait tenir compte de toutes les circonstances concr tes de l esp ce et notamment de l usage qui est fait de ce signe et de la mani re dont il est utilis 306 Les Cahiers de propri t intellectuelle Rappelons tout d abord que si l enregistrement d un signe en tant que marque est toujours demand au regard de produits ou de services mentionn s dans la demande d enregistrement l article 6 quinquies C paragraphe 1 de la Convention de Paris pr cise que pour appr cier si la marque est susceptible de protection on devra tenir compte de toutes les circonstances de fait notamment de la dur e de l usage de la marque L autorit comp tente en mati re d enregistrement des mar ques doit donc s assurer que le signe n est pas d pourvu de caract re distinctif au regard des produits ou des services de l entreprise quien sollicite l enregistrement en tant que marque Outre cette appr ciation in abstracto La CJCE estime que lexamen du caract re distinctif doit galement tre effectu in con creto celui ci devant prendre en consid ration toutes les circonstan ces pertinentes du cas d esp ce y compris le cas ch ant l usage qui a t fait du signe do
487. t inspir de nombreux instruments juridiques et a eu un effet fondateur ind niable Plusieurs articles de la D cla ration pourraient donc tre utilis s par des pays en d veloppement pour justifier un acc s plus quitable aux m dicaments PGx L article 12 de la D claration stipule que Chacun doit avoir acc s au progr s de la biologie de la g n tique et de la m decine concernant le g nome humain dans le respect de sa dignit et de ses droits et que les applications de 57 Ces m dicaments essentiels sont publi s annuellement dans la Liste mod le OMS des m dicaments essentiels de l Organisation mondiale de la sant 2002 58 UNESCO Observation g n rale 14 le droit au meilleur tat de sant sus ceptible d tre atteint Gen ve Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l Homme 2000 59 UNESCO INTERNATIONAL BIOETHICS COMMITTEE IBC D claration universelle sur le g nome humain et les droits de l homme Suisse 1997 http www unesco org ibc fr genome projet index html date d acc s 20 jan vier 2003 60 Ibid art 19 154 Les Cahiers de propri t intellectuelle la recherche notamment celles en biologie en g n tique et en m decine concernant le g nome humain doivent tendre l all gement de la souffrance et am lioration de l individu et de l humanit toute enti re Nos italiques Subsidiairement l article 17 souligne galement que Les
488. t le cas dans notre domaine d int r t qui a subi une large vague de fusions et de regroupements dans les ann es 1999 2000 Il s agit peut tre d une des raisons pour lesquelles les grands de ce monde ont grandement fait avancer la question ce sujet Microsoft Yahoo AOL Netscape etc ont en effet eu parfois comme nous le verrons des attitudes quelque peu pr datrices dans leurs relations avec leurs clients 6 2 1 Consentement lectronique et lisibilit Au d part il y a donc la loi et concernant notre propos l article 1399 C c Q qui dispose que lle consentement doit tre libre et clair 27 Cette notion est juridiquement appr hend e 8 et depuis longtemps Certes il existe sans doute encore des oppositions doctrinales ou jurisprudentielles sur le sujet30 certes des recherches captivantes sur la volont comme fondement de la force obligatoire du contrat pourront et devront tre encore men es Le pr sent propos n est pas l Il r side seulement dans l affirmation suivante si le consentement est une condition sine qua non tout contrat32 sensible business practices Therefore courts should be certain that they have identified some failure of the market or of firm reputation before deciding to strike a standard term 25 Ibid p 469 471 26 Supra note 15 27 Gil R MILLARD Commentaires du ministre de la Justice t 1 Qu bec Biblio th que nationale du Qu bec 1993
489. t s incorporer au contrat mais suivant deux r gles diff rentes D abord toute information ou toute clause pouvant tre consid r e en tenant compte de sa situation et de sa clart comme accept e par l acheteur du moins tacitement puisqu il a eu acc s cette informa tion ou cette clause s incorpore au contrat avec une force bilat rale c est dire en obligeant aussi bien le vendeur que l acheteur Mais tout le reste c est dire tout ce quoi du fait de sa situation ou de son manque de clart ne peut tre consi d r comme faisant l objet d une acceptation v ritable ou comme du moins ayant t mis la disposition de l acheteur qui dans une certaine mesure a pu influencer l acheteur joue le r le de la publicit et oblige donc le vendeur mais n engage pas l acheteur Lire aussi Santiago CAVANILLAS MUGICA Research Paper on Contract Law dans ECLIP http www eclip org documents delive rable_2_1_7_bis_contract pdf Voir aussi le principe 2 tabli par le BUREAU DE LA CONSOMMATION Principes r gissant la protection des consommateurs dans le commerce lectronique et documents connexes 1999 disponible http strate gis ic gc ca SSGF ca01185f html selon lequel un contrat de cyberconsommation doit tre constitu d information qui devrait tre divulgu e de mani re vidente Voir aussi du m me organisme BUREAU DE LA CONSOMMATION Code canadien de pratiques pour la pr
490. te en ce qui concerne une signature et c est la rai when the time arrives to put their names on the dotted line The requirement of a signature is nothing less than the law s signal to consumers that the document in front of them is important and that they should be cautious about agreeing to it After years of judicial enforcement of electronic agreements consumers will perhaps become as accustomed to the equal importance of clicking I agree It is unclear however whether contemporary e consumers attach the same impor tance to a mouse click Les auteurs citent ensuite McIntosh c Murphy 1970 469 P 2d 177 179 qui crit T he requirement of a writing has a cautionary effect which causes reflection by the parties on the importance of the agreement Deborah A SCHMEDEMANN et Judi MCLEAN PARKS Contract For mation and Employee Handbooks Legal Psychological and Empirical Analy ses 1994 Wake Forest Law Review 647 676 204 Supra Partie 1 par B i a s intitulant R alit juridique du wrap 205 En technologies de l information les attributs de s curit qui sont g n ralement cit s sont au nombre de cinq la disponibilit l int grit la confidentialit Virr vocabilit et authentification Voir notamment CONSEIL DU TR SOR DU GOUVERNEMENT DU QUEBEC Architecture gouvernementale de la s curit de l information num rique AGSIN 2001 notamment la page 9 dis ponible http
491. te interpr tation reste possible au regard de l arr t r cemment rendu par la Cour de justice le 20 mars 2003 dans l affaire LTJ Diffusion SA c Sadas Vertbaudet SA en r ponse a la question pr judicielle qui lui a t pos e par le Tribunal de Grande Instance de Paris par jugement en date du 23 juin 2000 Dans cet arr t l on voit bien que pour la Cour de justice la limitation de l article L 713 2 CPI aux cas de stricte identit et de diff rences insignifiantes concerne le cas o une marque seconde entre en conflit avec une premi re marque authentique autrement dit aux cas de reproduction de marque 8 TGI Paris 23 juin 2000 PIBD 2000 n 707 III p 523 Paris 18 octobre 2000 PIBD 2001 n 714 III p 81 Paris 18 octobre 2000 PIBD 2001 n 713 ITI p 54 314 Les Cahiers de propri t intellectuelle Ainsi cette jurisprudence ne pr juge de rien s agissant du cas ou les diff rences op rent non pas afin de cr er un deuxi me signe entrant en conflit avec une premi re marque authentique mais afin de d tourner la marque authentique A cet gard l observation de la Cour d appel de Paris dans l arr t Areva selon laquelle Il n apparait pas vident que la SPCEA puisse s rieusement revendiquer l application de l article L 713 2 du CPI d s lors que les ombres et dessins syst matiquement ajout s par Greenpeace aux marques en cause sont susceptibles par l im portance des modificatio
492. termes A recording of sounds from which the sounds may be repro duced or a recording of the whole or any part of a literary dramatic or musical work from which sounds reproducing the work or part may be reproduced regardless of the medium on which the recording is made or the method by which the sounds are reproduced or produced Le droit d auteur n existe pas dans un enregistrement qui est la copie d un autre enregistrement187 Le b n ficiaire des droits sur l enregistrement sonore que la loi reconna t comme l auteur est la personne par qui les arrangements n cessaires l enregistrement sont prisi88 Il a le droit exclusif d accomplir les actes suivants au Royaume Uni 1 reproduire ou copier l enregistrement ce qui comprend notamment la r alisation de copies ou d exemplaires ph m res ou accessoires par rapport une autre utilisation de l enregis trement 2 diffuser des copies ou exemplaires de l enregistrement dans le public ce qui vise l acte de mettre en circulation au Royaume Uni ou ailleurs des copies ou exemplaires de l enregistrement qui ne l avaient encore jamais t et non celles ou ceux qui l avaient d j t par distribution vente pr t ult rieur ou importation ult rieure 3 projeter ou diffuser l enregistrement en public 4 radiodiffuser l enregistrement ou le programmer dans un service de c blodis tribution18 Le droit d auteur sur un enregistrement sonore expire 50 an
493. terre175 1867 ou aux 172 ric CAPRIOLI loc cit note 160 et notamment la note de bas de page 61 Michel VIVANT Un projet de loi sur la preuve pour la soci t d information 1999 Lamy Droit de l informatique 117 nE 4 173 Noad c Chateauvert 1846 1 R J 229 Patterson c Cain 1851 1 L C R 219 C S Thurber c Des ve 1854 Robertsons Digest 43 McKenzie c Jobin 1855 5 L C R 64 C S Anderson c Park 1855 L C R 479 C S Neveu c Bleury 1857 3 L C J 87 C S Collins c Bradshaw 1860 10 L C R 366 Cour de circuit Blackburn c Decelles 1871 15 L C J 260 C S Dionne c Talbot 1872 1 C S 234 Coupal c Coupal 1873 5 R L 465 C S Fiset c Pilon 1886 9 L N 380 Cour de circuit La Banque Nationale c Charette 1887 10 L N 85 C S Ouimet c Migneron 1890 20 R L 357 C S Trudeau c Vincent 1892 1 C S 23 Gigu re c Brault 1894 6 C S 53 Remillar c Moisan 1899 15 C S 622 Toupi c Vezina 1900 9 B R 406 L gar c Barbe 1909 38 C S 27 Brousseau c Rochon 1916 22 R L n s 458 Cour de r vision Borris c Sun Life Assurance 1944 B R 537 174 Par exemple C A Aix en Provence 27 janv 1846 1846 II DP 230 le mot crit signifie tracer des lettres la loi n a pas sp cifi ni instrument ni la mati re Pourtant lorsqu on va lire cette d cision souvent cit e la phrase en question est quelque peu sortie de son contexte
494. texte se l approprier le cyberlecteur conform ment aux propos de Christian Vandendorpe zappe 109 butine L auteur crit ce sujet Comment retenir le lecteur de cliquer tous azimuts et de passer ainsi c t de d veloppements que l auteur consid re comme importants En soi chaque bouton cliquer est une invitation aller plus loin une promesse de contenu 110 107 Specht c Netscape pr cit e note 105 p 14 108 Un clic peut en effet tre utilis pour des actions vari es comme l ouverture d une session d utilisation de logiciel comme un mode de navigation sur Inter net etc Il est notamment possible de penser tous les clics op r s le matin afin d ouvrir son ordinateur et ce sans qu il n y ait forc ment manifestation de volont cons cutive d une formation d un contrat 109 C VANDENDORPE loc cit note 58 p 14 110 Jbid On peut lire galement Par le m canisme de d voilement qui lui est inh rent ce syst me en appelle particuli rement la psychologie enfantine Val ry a not combien l enfant tend faire fonctionner tout ce qui est susceptible d un fonctionnement S il y a un anneau on tend le tirer une porte l ouvrir 88 Les Cahiers de propri t intellectuelle Autre l ment il est de la nature m me d Internet d aller vite et de br ler les tapes111 Il serait donc peut tre n cessaire de sciemment tenter de ralentir
495. textualit num rique l hypertexte et la fin du livre 1997 17 Recherches s miotiques Semiotic Inquiry 271 Cet article met notamment l accent sur l ambigu t communicationnelle de l hypertexte de l hyperlien Lire aussi Christian VANDENDORPE Du papyrus l hypertexte essai sur les mutations du texte et de la lecture 1999 Montr al Bor al 271 p Christian VANDENDORPE Sur l avenir du livre lin arit tabularit et hypertex tualit dans J BENARD et J J HAMM Le livre De Gutenberg la carte puce New York Ottawa Toronto Legas 1996 p 149 155 59 FEDERAL TRADE COMMISSION DotCom Disclosers disponible http www ftc gov bep conline pubs buspubs dotcom index html qui pr voit When using hyperlinks to lead to disclosures make the link obvious label the hyperlink appropriately to convey the importance nature and relevance of the information it leads to use hyperlink styles consistently so that consumers know when a link is available place the hyperlink near relevant information and make it noticeable take consumers directly to the disclosure on the click through page assess the effectiveness of the hyperlink by monitoring click through rates and make changes accordingly 60 Voir BUREAU DE LA CONSOMMATION op cit note 41 art 1 4 in fine selon lequel tloutes les conditions relatives la vente devraient pouvoir tre consult es un m me endroit
496. tice en date du 4 novembre 1997 car 9 Paris 7 juin 1990 PIBD 1991 n 491 III p 12 10 Voir en particulier le jugement du TGI Paris 3 ch 3 section 8 janvier 2002St Pernod Ricard et St Ricard c M V Propri t industrielle avril 2003 commentaire n 28 P Tr figny jugement dans lequel le tribunal nonce clairement que il est constant que la libert d expression ne saurait s effectuer au d triment des droits d autrui et particuli rement des droits de marque Observations relatives aux arr ts ESSO c Greenpeace 315 dans cet arr t la Cour reconna t express ment que l atteinte s rieuse la renomm e d une marque serait susceptible de constituer un motif l gitime justifiant une exception au principe de l puisement de droits Or il nous semble que dans les affaires Esso et Areva il tait au moins possible de faire valoir que les modifications appor t es aux marques en cause portaient une atteinte s rieuse leur renomm e Compte rendu The future of Intellectual Property in the Global Market of the Information Society Jean Christophe Boze Les 24 et 25 mai 2002 le Centre de Recherche en Propri t Intellectuelle CIR organisait Bruxelles une conf rence inter nationale sur lavenir des droits de propri t intellectuelle dans le march global de la soci t de l information Cet v nement donnait l occasion un certain nombre de sp cialistes venus d h
497. ticles ou leurs tiquettes ou emballages qui font l objet d un enregistre ment de dessin industriel de la mani re qui suit NOM DU PROPRI TAIRE AU MOMENT DE LETIQUETAGE 4 Interrelation entre enregistrement de dessin industriel et le droit d auteur La Loi sur le droit d auteur48 inclut au sein des uvres artisti ques auxquelles elle tend sa protection les peintures dessins sculptures uvres architecturales gravures ou photographies les uvres artistiques dues des artisans ainsi que les graphiques car tes plans et compilations d uvres artistiques Ainsi plus d un plaideur pourrait tre tent d all guer tant la Loi sur le droit d au teur que la Loi sur les dessins industriels l encontre d un contrefac 46 Ibid p 619 625 626 47 Art 18 de la Loi 48 L R C 1985 ch C 42 274 Les Cahiers de propri t intellectuelle teur qui reprend les caract ristiques visuelles de forme configuration motif ou d coration qui font l objet de l enregistrement de dessin industriel de son client Le plaideur astucieux souhaiterait peut tre ainsi faire b n ficier son client des avantages uniques qu offre la Loi sur le droit d auteur notamment e la possibilit de cumuler dommages int r ts et profits r alis s par le contrefacteur49 et e la possibilit de recouvrer la possession des articles contrefaits par voie de saisie avant jugement50 Ceci tant dit avant d
498. tions on a Draft Code of Conduct S J Patel P Roffe et A Yusuf Ed Cambridge Kluwer 2001 L encadrement international du droit 55 La d claration minist rielle de Doha qui tablit l agenda des n gociations du prochain cycle de n gociations de POMC aborde directement certains de ces diff rends ASPECTS DES DROITS DE PROPRI T INTELLEC TUELLE QUI TOUCHENT AU COMMERCE 17 Nous soulignons l importance que nous attachons la mise en uvre et l interpr tation de l Accord sur les ADPIC d une mani re favorable la sant publique en promouvant la fois l acc s aux m dicaments existants et la recherche d veloppement concernant de nouveaux m dicaments et cet gard nous adoptons une D claration distincte 18 En vue d achever les travaux entrepris au Conseil des ADPIC sur la mise en uvre de l article 23 4 nous convenons de n gocier l tablissement d un syst me multilat ral de notifi cation et d enregistrement des indications g ographiques pour les vins et spiritueux d ici la cinqui me session de la Con f rence minist rielle Nous notons que les questions relatives l extension de la protection des indications g ographiques pr vue l article 23 des produits autres que les vins et spiritueux seront trait es au Conseil des ADPIC conform ment au paragraphe 12 de la pr sente d claration 19 Nous donnons pour instruction au Conseil des ADPIC dans la p
499. trement d une marque constitu e d une combinaison de couleurs au motif qu aucune des couleurs composant la marque n tait inhabituelle au regard des produits d sign s dans l acte de d p t 5 Affaire Sieckmann C 273 00 12 d c 2002 6 Affaire Andreas Stihl AG amp Co KF T 234 01 9 juill 2008 308 Les Cahiers de propri t intellectuelle Le Tribunal a estim que ni les nuances de couleurs retenues ni leurs combinaisons ne pouvaient conf rer la marque le caract re distinctif requis pour permettre son enregistrement Il est noter que l arr t reprend parmi les crit res d ap pr ciation du caract re distinctif d une couleur d pos e titre de marque celui de l tendue des produits et services d sign s crit re d fini par la Cour dans l arr t Libertel Il s agit de la premi re application des crit res d finis par l arr t Libertel m me si cette derni re d cision ne fait pas r f rence la notion d int r t g n ral Quoi qu il en soit cet arr t du Tribunal de Premi re Instance nous rappelle qu au del des conditions tenant la repr sentation graphique du signe figuratif dans l acte de d p t la condition sine qua non de la protection d un signe titre de marque demeure sa distinctivit au regard des produits ou services d sign s Capsule Observations relatives aux arr ts Esso c Greenpeace et Spcea c Greenpeace Asim Singh Des t
500. trements qu il r alise ind pendamment de la protection ou de la non protection par le droit d auteur de l uvre fix e sur ce support La protection offerte au producteur sera dans certains cas com pl mentaire celle dont il pourra b n ficier titre de cessionnaire des droits des coauteurs de l uvre audiovisuelle L autorisation du producteur de vid ogrammes est requise avant toute reproduction et mise la disposition du public par la vente l change ou le louage ou communication au public de son vid o gramme Ces droits ainsi que les droits d auteur et les droits des artistes interpr tes dont le producteur disposerait sur l uvre fix e sur ce vid ogramme ne peuvent faire l objet de cessions s par es224 Tel que mentionn les producteurs de vid ogrammes b n ficient aussi du droit une r mun ration pour la copie priv e225 La dur e des droits est de 50 ans compter du 1er janvier de l ann e civile suivant celle de la premi re fixation d une s quence d images sonoris e ou non Cependant si un vid ogramme fait l objet d une communication au public pendant la p riode d finie les droits patrimoniaux du producteur n expirent que 50 ans apr s le 1er janvier de l ann e civile suivant celle de cette communication au public226 Au Royaume Uni et en Australie une logique de droits voisins a t adopt e en rapport aux films Nous entendons par l qu en plus des droits d a
501. ts portant sur l interpr tation de revendications de brevets d montre que le syst me instaur depuis Markman ne fonctionne gu re mieux En effet pr s d un tiers des appels de d cisions de pre mi re instance portant sur l interpr tation des revendications ont t accueillis d montrant selon certains que les juges de premi re instance ne poss dent pas n cessairement les bons outils pour r sou dre les questions d interpr tation de revendications avec une pr ci sion et une stabilit suffisantes 8 En 2003 les performances des juges de premi re instance ne se sont gu re am lior es alors qu une tude d montre que pr s de 40 des d cisions sur leurs interpr tations de revendications avaient t renvers es en appel1 15 Ibid 16 D B PIEPER The Appropriate Judicial Actor for Patent Interpretation A Commentary on the Supreme Court s Decision in Markman v Westview Instru ments Inc 1998 51 Ark L Rev 159 186 17 Ibid 18 K A MOORE Are District Court Judges Equipped to Resolve Patent Cases 2001 15 Harv J Law amp Tec 1 p 38 19 A T ZIDEL Patent Claim Construction in the Trial Courts A Study Showing the Need for Clear Guidance from the Federal Circuit 2003 Seton Hall L Rev 711 754 288 Les Cahiers de propri t intellectuelle Ainsi compte tenu du nombre lev d appels de jugements certains jugent que la proc dure Markman ne pourra devenir effi
502. tte p riode est compos e d une p riode initiale de 5 ans au terme de laquelle l enregistrement pourra tre renouvel pour une p riode suppl mentaire de 10 ans art 7 de l Acte de 1934 En vertu de l Acte de 1960 la dur e minimale de la protection inter nationale est fix e 5 ans compter de la date du d p t inter national et 10 ans de la m me date si l enregistrement fait l objet d un renouvellement par 11 1 a de l Acte de 1960 Le point de d part de la dur e de vie de l enregistrement pourra tre ult rieur la date de d p t dans les pays qui se livreront un examen de la nouveaut du dessin et dans lesquels l enregistrement international prendra donc effet apr s la date de d p t par 11 1 b de l Acte de 1960 En vertu de l Acte de 1960 une protection d une dur e sup rieure 10 ans pourra tre obtenue dans les Etats dont la l gislation nationale pr voit qu un enregistrement international doit produire des effets au del de cette p riode par 11 2 3 et 4 de l Acte de 1960 Le renouvellement d un enregistrement international est quant lui op r par le seul paiement des frais de renouvellement dans l ann e qui pr c de le terme courant mais un d lai de gr ce de six 24 Les Cahiers de propri t intellectuelle mois est galement pr vu Le renouvellement peut tre op r pour l ensemble ou une partie seulement des dessins compris dans un d
503. ture et sans engager de frais substantiels La solution consiste donc ma triser les copies ex cut es de l uvre sans condamner la concurrence En pratique l application de la th orie utilitaire aux droits de propri t intellectuelle se traduit par un monopole accord l auteur limit l expression d une id e et une p riode pr d termin e56 l expiration de ce monopole les droits tombent dans le domaine public et l uvre peut donc tre reproduite sans frais La th orie utilitaire d fend donc l id e d un quilibre n cessaire entre le remboursement de l auteur et la stimulation de la cr ativit Or cet quilibre s av re tre la base m me du copyright La protection du 54 P DRAHOS A philosophy of Intellectual Property Darmouth Aldershot 1996 p 49 55 R A POSNER The Economic Approach of Law 1975 53 Tex L Rev 758 56 R E MEINERS et R J STAFF Patents Copyrights and Trademarks Pro perty or Monopoly 1990 13 Harv J L amp Pub Pol y 911 913 Les justifications philosophiques de la protection du logiciel 251 logiciel par le copyright semble donc largement justifi e par la th orie utilitaire Soutenue par des principes g n raux cette pro tection prend davantage de profondeur et apparait moins artificielle ou inadapt e Toutefois la th orie utilitaire semble perdre de sa pertinence lorsqu on la confronte aux arguments du logiciel libre
504. u il soit substantiel2 7 Cette protection se r sume en un droit d interdire l extraction et ou la r utilisation de la totalit ou d une partie subs tantielle de la base de donn es 98 Elle prend effet compter de l ach vement de la fabrication de la base de donn es et expire 15 ans apr s le 1er janvier de l ann e civile qui suit celle de son ach ve ment299 La protection des bases de donn es titre de droits voisins aurait certainement pr sent moins de probl mes que la cr ation d un nouveau droit300 I ne fait pas de doute que les bases de donn es et les productions prot g es par des droits voisins partagent la m me nature et d montrent plusieurs points communs Ces similarit s seraient suffisantes pour justifier un m me r gime ce qui simplifie rait le processus d application et viterait la controverse concernant l originalit en droit d auteur En effet le r gime des droits voisins permettrait de prendre en compte la valeur commerciale et la dimen sion conomique des bases de donn es301 Le professeur Andr Lucas 294 Code de la propri t intellectuelle art L 112 3 On entend par base de donn es un recueil d ceuvres de donn es ou d autres l ments ind pendants dispos s de mani re syst matique ou m thodique et individuellement accessibles par des moyens lectroniques ou par tout moyen 295 Ibid art L 341 1 L 343 4 Voir A BERTRAND supra note 101 p 521 A
505. u commerce incluant le commerce des marchandises contre faites ci apr s le Groupe de n gociation sur la PI Cette inscrip tion lagenda des n gociations se fit toutefois malgr l opposition acharn e de nombreux pays en d veloppement toujours men s par le Br sil et l Inde Les objections soulev es par ces pays sont bien r sum es dans la d claration que le Br sil fit parvenir au Groupe de n gociation sur la PI au d but de son mandat It should be clear to all participants that we are not here to engage in an exercise to set standards of protection on intellec tual property rights or to attempt to raise the level of such protection under existing multilateral agreement through the strengthening of enforcement procedures To that end we have appropriate negotiating forum such as the World Intellectual Property Organisation 24 23 Peter Drahos op cit p 421 24 Extrait du document de POMC intitul Statement of Brazil to the negotiating group on trade Related Aspects of Intellectual Property Rights including Trade in Counterfeiting Goods en date du 25 mars 1987 40 Les Cahiers de propri t intellectuelle Pour calmer les opposants cette initiative le mandat de n gociation fut alors d fini en des termes assez limitatifs Les pas sages pertinents de la d claration minist rielle de Punta del Este se lisent ainsi Afin de r duire les distorsions et les obstacles qui affectent le commerce internat
506. u fait de plusieurs l ments propres chacun des modes de communi cation 222 il sera n cessaire d en pr ciser le concept Plus particu li rement il importera de le compl ter par le biais des crit res qui suivent et qui sont comme nous le verrons la fois de nature technique et personnelle La manifestation de volont en revanche fait directement r f rence aux propos que nous avons pr c demment tenus relativement au consentement et notamment en ce qui a trait au d bat concernant les wraps 223 Il n est donc pas utile d en dire davantage224 Pour ces raisons dans le pr sent paragraphe sur les 221 Supra titre 3 Introduction 222 Il est notamment int ressant de relever dans la th se de I DAURIAC op cit note 178 p 181 et s que la fonction d identification n est pas une fonction probatoire mais plut t symbolique Il est int ressant de se demander si cette affirmation vaut de la m me mani re pour les signatures lectroniques Dans un tel cas pourquoi utiliser un Num ro d Identification Personnel NIP plut t qu une expression d engagement La distance propre aux communications lec troniques cr e un al a un risque suppl mentaire qui requiert davantage de s curit Ceci videmment ne remet pas en cause la n cessaire port e symbo lique d une signature mais l identification offerte par la signature lectronique est d terminante dans la mesure o il n existe que tr s peu d
507. u suivi nous nous limiterons l expression originale 73 Que plusieurs auteurs appellent aussi webwrap Il n existe pas notre connaissance de tentative de trouver un quivalent fran ais 74 Sur la difference entre clickwrap et browsewrap voir Kaustuv M DAS Forum Selection Clauses in Consumer Clickwrap and Browsewrap Agree ments and the Reasonably Communicated Test 2002 77 Washington Law Review 481 p 499 500 There are three important differences between click wrap and browsewrap agreements First in the case of clickwrap agreements users have constructive notice of the terms of the agreements because they are presented with all the terms ofthe agreements prior to entering into the agree ment However with browsewrap agreements the terms of the agreement are displayed to users only if they click on the hyperlink that brings up the terms and conditions page Second in order to carry out their primary purpose e g downloading software or purchasing tickets online users must acknowledge the presence of both the clickwrap agreement and the displayed terms by clicking on a button With a browsewrap agreement users can carry out their primary purpose without ever clicking on the hyperlink that links to the terms and conditions and without ever seeing the agreement or its terms Finally with a browsewrap agreement users may not even realize that a contract is being formed It is precisely because of thes
508. udes fort int ressantes se sont pench es sur deux d ci sions r centes du pr sident du Tribunal de Grande Instance de Paris Esso c Greenpeace ord r f 8 juillet 2002 ci apr s l affaire Esso et SPCEA c Greenpeace ord r f 2 ao t 2002 ci apr s l affaire Areva Dans la d cision Esso le pr sident du Tribunal de Grande Instance de Paris statuant en la forme des r f r s de l article L 716 6 du Code de la propri t intellectuelle ci apr s le CPI a admis l application du droit des marque et notamment de l article L 713 8b CPI imitation de marque En revanche dans la d cision Areva la m me juridiction s est express ment interrog e sur la pertinence de l application de cette disposition l gale des faits similaires et a d bout le demandeur Asim Singh 2003 Avocat la Cour Sp cialiste en propri t intellectuelle du cabinet parisien Baker amp McKenzi 1 P TREFIGNY Propri t Industrielle octobre 2002 comm n 68 C MANARA Dalloz 2002 n 36 p 2801 E BAUD et S COLOMBET L gipresse n 197 d cembre 2002 p 215 G HAAS et O de TISSOT Quelques observations sur les affaires Danone Esso et Areva Droit des marques et libert d expression Legalis net 2002 4 p 6 309 310 Les Cahiers de propri t intellectuelle Par deux arr ts en date du 26 f vrier 2003 la Cour d appel de Paris a infirm l ordonnance rendue dans l affaire Esso et conf
509. ue Sogi des ne pouvait pas proc der a la publication du manuscrit tant qu elle n avait pas re u d autorisation de Michaud et R no D p t par l interm diaire de leur agent Lefebvre Le juge a galement d cid que Turgeon ne pouvait pas lui m me publier le manuscrit sans le consentement expr s de Michaud et R no D p t puisque celui ci avait obtenu des informations confi dentielles sur Desrosiers avant d crire le manuscrit et que celles ci avaient t ins r es dans la biographie Prenant appui sur les prin cipes dict s dans Lindsey c LeSueur et les dispositions du Code civil du Qu bec4 le juge d instance a estim que Turgeon avait une obligation de confidentialit et que les informations qu il avait rassembl es sur Desrosiers et R no D p t ne pouvaient tre utili s es pour des buts autres que celui du manuscrit qu il avait t mandat d crire Le juge a toutefois limit l obligation implicite de confidentialit de Turgeon aux informations qu il avait obtenues des h ritiers la succession de Desrosiers ou des personnes que ces derniers avaient d sign s 2 Le juge a estim que les principes tablis dans la d cision de la Cour supr me Morang c LeSueur 1911 R C S 95 C S C ne s appliquaient pas ce cas d esp ce Dans Morang c LeSueur la Cour supr me avait d cid qu il existait une obligation implicite pour un diteur qui a accept de publier une uvre de le
510. ue les stipulations essentielles qu il comporte ont t impos es par l une des parties ou r dig es par elle pour son compte ou suivant ses instructions et qu elles ne pouvaient tre librement discut es 21 L article 1375 dispose La bonne foi doit gouverner la conduite des parties tant au moment de la naissance de l obligation qu celui de son ex cution ou de son extinction Pour une approche en droit compar voir notamment V GAUTRAIS op cit note 5 p 47 et s 22 L article 1437 C c Q dispose La clause abusive d un contrat de consommation ou d adh sion est nulle ou l obligation qui en d coule r ductible Est abusive toute clause qui d savantage le consommateur ou l adh rent d une mani re excessive et d raisonnable allant ainsi l encontre de ce qu exige la bonne foi est abusive notamment la clause si loign e des obligations essentielles qui d coulent des r gles gouvernant habituellement le contrat qu elle d nature celui ci 23 Robert A HILLMAN et Jeffrey J RACHKLINSKI Standard Form Contrac ting in the Electronic Age 2002 77 New York University Law Review 429 p 441 et s Furthermore even though many if not most consumers lack the time skill or desire to shop carefully among contract terms economists argue that even a small percentage of savvy vigilant consumers create adequate incentives to make businesses competitive Unless a business easily can iden
511. ues Par ailleurs s il est possible d identifier la corr lation entre les g notypes sp cifiques et les effets ind sirables les m dicaments seront utilis s d une fa on beaucoup plus s curitaire A la suite de l analyse de son profil g n tique le patient risque pourra se voir sugg rer un autre m dicament ou pourra simplement ajuster la dose du m dicament pour qu elle corresponde mieux son m tabo lisme De plus en r duisant les effets ind sirables la PGx entra nera une plus grande ob issance des patients aux traitements prescrits ceci contribuant une plus grande efficacit th rapeutique des m dicaments 1 La PGx permettra aussi de r cup rer certains m dicaments qui n ont pas t approuv s ou qui auraient d tre retir s du mar ch cause des effets ind sirables provoqu s chez une minorit d utilisateurs En effet si les tests g n tiques peuvent identifier ceux qui risquent de subir des effets ind sirables le m dicament pourra tre conserv pour les individus qui pourront en b n ficier12 Apr s la mise en march des m dicaments les tests g n tiques seront galement utiles pour am liorer l efficacit du processus de pharmacovigilance puisqu ils permettront de cerner plus rapide 9 CONSORTIUM ON PHARMACOGENETICS Pharmacogenetics Ethical and Regulatory Issues in Research and Clinical Practice Etats Unis 2002 p 6 10 L impact des effets ind sirables est no
512. ui me lieu eu gard au caract re tri temporel du contrat lectronique1 6 il importe qu une trace de ce contrat puisse tre accessible Cela peut se faire soit par lincitation de l adh rent imprimer les conditions de vente du contrat soit en r servant la t che au commer ant lui m me 3 131 Disponible http www law upenn edu bll ulc fnact99 1990s ueta99 htm 132 Pr cit e note 49 art 35 La partie qui offre un produit ou un service au moyen d un document pr programm doit sous peine d inopposabilit de la commu nication ou d annulation de la transaction faire en sorte que le document fournisse les instructions n cessaires pour que la partie qui utilise un tel document puisse dans les meilleurs d lais l aviser d une erreur commise ou disposer des moyens pour pr venir ou corriger une erreur De m me des instructions ou des moyens doivent lui tre fournis pour qu elle soit en mesure d viter l obtention d un produit ou d un service dont elle ne veut pas ou qu elle n obtiendrait pas sans l erreur commise ou pour qu elle soit en mesure de le rendre ou le cas ch ant de le d truire 133 Par exemple et sauf exceptions la Directive 97 7 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 mai 1997 concernant la protection des consommateurs en mati re de contrats distance Journal officiel nE L 144 du 04 06 1997 p 0019 0027 art 6 134 Hill c Gateway 1996 http www law emory
513. ulation De plus le d veloppement de tels m dicaments m me g n riques risque de n cessiter des installations techniques et la confec tion des tests pharmacog nomiques co teux ceci pour d finir la part de la population susceptible de b n ficier des m dicaments127 Il est douteux que la majorit des pays en d veloppement puisse se permettre de tels investissements 4 2 1 2 Importation parall le Le recours la technique d importation parall le pourrait s av rer particuli rement int ressant dans le cas des m dicaments PGx En effet puisque ces m dicaments sont g n ralement fort dispendieux leur prix pourrait fluctuer consid rablement d un pays un autre Cependant l utilit du recours ce type d importations paral l les doit tre nuanc e vue la pi tre qualit des m dicaments d ve lopp s dans plusieurs des pays en d veloppement titre d exemple le Kenya qui avait eu recours l importation parall le dans sa lutte contre le SIDA a rapport des preuves alarmantes de m dicaments sous standards contrefaits et non s curitaires Le haut niveau tech nologique requis pour le d veloppement de m dicaments PGx jumel l importance cruciale de pouvoir compter sur des tests fiables diminue donc sensiblement l int r t de recourir des importations parall les128 126 Voir les tudes de cas supra partie 4 1 127 Supra partie 2 3 2 128 R S PARK loc cit note 111 p
514. un manque d habitude des signataires fait que ces 251 Pr cit e note 49 Quiconque fait valoir pour preuve de son identit ou de celle d une autre personne un document technologique qui pr sente une caract ris tique personnelle une connaissance particuli re ou qui indique que la personne devant tre identifi e poss de un objet qui lui est propre est tenu de pr server l int grit du document qu il pr sente Un tel document doit en outre tre prot g contre l interception lorsque sa conservation ou sa transmission sur un r seau de communication rend possible l usurpation de l identit de la personne vis e par ce document Sa confidentialit doit tre prot g e le cas ch ant et sa consultation doit tre journalis e 252 Pr cit e note 49 art 60 Dans le cadre d une communication au moyen d un document technologique la validit et la port e du certificat doivent pr alable ment tre v rifi es par la personne qui veut agir en se fondant sur le certificat afin d obtenir confirmation de l identit ou de l identification de toute partie la communication ou de l exactitude d un identifiant d un objet De m me avant de se fonder sur un renseignement inscrit au certificat il lui faut v rifier si le prestataire de services de certification confirme l exactitude du renseignement La v rification peut tre faite au r pertoire ou l emplacement qui y est indiqu ou aupr s
515. up les recherches et l enregistrement de droits correspondants travers le monde Il a toutefois fallu attendre plus d un si cle apr s l adoption de la Convention de Paris pour que soit adopt e la seconde entente internationale r ellement significative au niveau de l harmonisation du droit substantif applicable la protection de la propri t indus trielle l Accord sur les ADPIC Ce d lai est certainement en partie attribuable au fait qu il est beaucoup plus difficile de cr er un consensus autour de conventions internationales de droit substantif celles ci impliquant la renonciation par les tats qui y participent une partie de leur souverainet relativement aux sujets trai t s Les difficult s rencontr es pour en venir un tel consensus autour de l audacieux projet que repr sentait l Accord sur les ADPIC est d ailleurs significatif cet gard On peut m me questionner s rieusement le fait qu un tel consensus ait jamais t r ellement 29 Dans les faits cette distinction est toutefois moins importante qu il n y para t En effet les possibilit s de refus laiss es aux autorit s nationales dans les autres syst mes tudi s permettent celles ci de se livrer un examen des demandes d pos es De plus les proc dures d examen ou de contestation en cas de refus se d roulent toujours comme si la demande d enregistrement avait t d pos e devant l autorit nationale concern e
516. ur ci apr s l Acte de 1999 3 3 1 1 Le Syst me actuellement en vigueur Pour pouvoir utiliser le Syst me de La Haye un d posant doit d abord b n ficier du lien n cessaire avec un tat partie l Arrangement de La Haye Ce lien est sensiblement le m me que pour la Convention de Paris et la majorit des conventions interna tionales tudi es jusqu maintenant soit la possession d un tablis sement industriel ou commercial effectif et s rieux ou l tablissement du domicile sur le territoire d un Etat partie Arrangement de La Haye ou encore l obtention de la nationalit de cet Etat art 1 de l Acte de 1934 et art 3 de l Acte de 1960 l heure actuelle le d p t et l enregistrement international d un dessin industriel est r gi soit par l Acte de 1934 soit par l Acte de 1960 de Arrangement de La Haye Si le d posant ne b n ficie du lien n cessaire qu avec un Etat uniquement li par l un de ces deux 17 Quoique le titre du r glement ne r f re qu l Acte de 1960 il comporte gale ment des dispositions se rapportant l Acte de 1934 20 Les Cahiers de propri t intellectuelle actes c est celui l qui s appliquera au d p t et l enregistrement obtenu L enregistrement international obtenu ne pourra quant lui produire ses effets que dans les Etats li s par le m me acte art 31 de PActe de 1960 Si le d posant b n ficie du lien n cess
517. ur depuis 1996 est venu amender la loi am ricaine en rapport aux enregistrements sonores et prestations qu ils peuvent contenir afin de tenir compte de nouvelles r alit s technologiques Voir R F MARTIN The WIPO Performances and Phonograms Treaty will the U S Whistle a New Tune 1996 97 44 Bull Copyright Society of the U S A 157 N A BLOOM Protecting Copyright Owners of Digital Music 1997 98 45 Bull Copyright Society of the U S A 179 L WATKINS In Sound Recordings Act of 1995 Delicate Negotiations Inadequate Protection 1995 96 20 Colum bia vla Journal of Law amp Arts 323 147 Voir titre d exemple les arr ts Zacchini v Scripps Howard Broadcasting Co 433 U S 564 205 USPQ 741 1977 Apple Corps Ltd v Leber 229 USPQ 1015 Cal Super Ct 1986 Midler v Ford Motor Co 849 F 2d 463 9th Cir 1988 Dans cette affaire Midler qui a consacr le droit l image vocale aux Etats Unis il n y avait pas eu contrefa on d un droit d auteur ni reproduction de la pres tation de l artiste mais en faisant appel un sosie sonore la Cour jugea que la d fenderesse une compagnie publicitaire engag e par Ford s tait appropri e des fins commerciales la notori t vocale de l artiste interpr te Bette Midler 148 S R BARNETT Le droit dit Right of publicity aux tats Unis d Am rique la crois e des chemins 1994 160 R I D A 4 p 5 Voir aussi J T McCARTHY McC
518. urd hui faire peu peu son chemin travers le monde Dans la droite ligne de cette position la derni re intervention de cet ouvrage met opportun ment l accent sur les probl mes sus ceptibles d tre engendr s par une harmonisation des syst mes de protection des droits de propri t industrielle qui ne tiendrait pas compte des r alit s humaines et sanitaires C est la dynamique cr e par les accords ADPIC qui est ici l objet des r flexions d Akiko Kato de l Institute of Intellectual Property Tokyo Apr s avoir relev les difficult s n es de l objectif d harmonisation globale induit par ces accords celui ci conclut son intervention par un constat que l on devine tre un souhait Through accumulating the actual expe riences of application and interpretation of the TRIPS Agreement the boundary of the scope and depth for permissible harmonization will become clearer Selon monsieur Kato donc il revient la pratique des accords ADPIC de d terminer les contours et le niveau d harmonisation des r gles qui pourront permettre la protection des droits de propri t intellectuelle de se d velopper tout en pre nant pleinement en compte les int r ts des soci t s humaines Ouvrage tr s complet ce livre propose un tat des lieux pr cieux et quelques pistes int ressantes pour une analyse des perspec tives d volution des syst mes de droits de la propri t intellectuelle chelle internat
519. ure de l Ontario8 a souvent donn lieu une acceptation jug e inconditionnelle par un juge canadien et cette fois directement sur la notion de clickwrap De la m me mani re galement si la d cision parait bonne elle n est assur ment pas transposable a toutes les situations de contrats lectroniques D abord parce que la requ te initi e par deux tudiants en droit pour une somme de 75 millions de dollars semblait quelque peu frivole et ce en d pit de l absence d explication des faits dans la demande En effet l action visait un recours collectif au nom de 89 000 abonn s payants du service d information MSN L tape pr liminaire consis tait rendre inapplicable une clause d attribution de comp tence celle d un juge situ dans l tat de Washington lieu du si ge social de Microsoft Ensuite parce que le juge Winkler consid re que les requ rants n ont pas fait la preuve d une part qu il devait regarder avec suspicion la clause d attribution de comp tence en cause et d autre part que la mise la connaissance par le biais d un support lectronique n tait pas substantiellement diff rente de ce qui se passe sur un support papier 1 Ce dernier point videmment nous 89 1998 Cour sup rieure de l Ontario disponible http www2 droit umon treal ca cours ecommerce _textes rudder doc 90 Ibid Forum selection clauses are generally treated with a measure of defe
520. ure de publication impos e relative ment a l enregistrement la possibilit qui doit tre laiss e 4 une personne de s opposer a cet enregistrement ainsi que les droits qui doivent tre conf r s au titulaire d une marque de commerce art 16 sont tous des l ments qui contribuent faire du syst me g n ral mis de l avant dans l Accord une copie du syst me am ricain de protection des marques de commerce L Accord pr voit galement la dur e minimale de la validit de l enregistrement d une marque de commerce et la possibilit de renouveler cet enregistrement ind finiment art 18 D autres dispositions traitent de la possibilit qu un enregistrement soit radi pour non emploi de la marque enregistr e art 19 de l emploi des marques de commerce art 20 et des licences et cessions de marques de commerce art 21 En mati re d indications g ographiques l Accord pr voit essen tiellement une d finition de ce que doit constituer une indication g ographique qui est diff rente mais tout aussi large que celle don n e dans l Arrangement de Lisbonne art 22 1 Il dicte galement l obligation reconnue aux membres de l OMC de pr voir les moyens d emp cher l emploi abusif d une telle indication art 22 Une pro tection additionnelle est pr vue pour les indications g ographiques relatives aux vins et aux spiritueux art 23 Rappelons que ce sujet avait fait l objet d un litige i
521. urs de logiciels en Europe315 Nous croyons que d autres auxiliaires au sens large pourraient mener certains questionnements Le disc jockey de musique techno qui jouerait un r le important sur le sort de l u vre pourrait il par exemple exceptionnellement se rapprocher de l artiste interpr te ou ex cutant M Andr K r ver mentionne que les instruments internationaux et donc nous extrapolons nationaux devraient galement englober la protection sp cifique des produc teurs audiovisuels distincte de celle dont ils b n ficieraient en tant 813 GOUVERNEMENT DU JAPON AGENCY FOR CULTURAL AFFAIRS OF JAPAN Green Paper of Japan Report of Discussions by the Working Group of the Subcommittee on Multimedia of the Copyright Council To grant neigh bouring rights to persons who first fixed information in digital form or to producers of databases which are not protected by copyrights Tokyo 1995 314 A LUCAS supra note 92 p 74 GOUVERNEMENT DU CANADA Le droit d auteur et l autoroute de l information Rapport final du sous comit sur le droit d auteur Minist re des Approvisionnements et Services Canada 1985 p 8 315 J HUET et A LUCAS La protection des logiciels dans Jack LANG dir Droit d auteur et droits voisins la loi du 3 juillet 1985 Colloque de VIRPI Paris 21 et 22 novembre 1985 Paris Librairies techniques 1986 30 p 36 37 M me que pour plusieurs le droit conf r par l adoption de l
522. uter des dispositions relatives aux licences obligatoires sujet qui occupa une partie impor tante de ces n gociations Ils trouv rent galement un certain cho dans le texte final de l Accord mais comme nous le verrons ils sont encore au premier plan des discussions entourant sa mise en ceuvre Dans les derniers milles apr s que les n gociations relatives a l accord venir en mati re de PI eurent pris une place impor tante dans le cadre des n gociations g n rales du Cycle d Uruguay les quatre l ments qui g n r rent le plus de discussions furent essentiellement i la protection des produits pharmaceutiques par brevets un litige s articulant videmment principalement dans laxe nord sud ii la proc dure de r glement des conflits pour laquelle dif f rentes options taient mises de l avant les principales tant a la r solution des conflits sous l gide de la future OMC en vertu de sa proc dure g n rale de r solution des conflits26 et b l tablissement d un syst me de r so lution des conflits s par et ind pendant ne permettant pas d imposer des sanctions dans d autres domaines com merciaux iii la nature des dispositions transitoires et la dur e de la p riode de transition offerte aux pays en d veloppement pour la mise en ceuvre des normes minimales de pro tection notamment en mati re de brevets 26 Qui devait ventuellement permettre la cross retaliation rech
523. uteur attribu s sur l uvre dramatique consti tuant le film ou celle contenue dans celui ci des droits sont accord s sur l enregistrement ou le support mat riel qu est le film227 Pour 224 Code de la propri t intellectuelle art L 215 1 225 Ibid art L 311 1 226 Ibid art L 211 4 227 Voir A BERTRAND supra note 101 p 751 781 et p 881 882 P CHESNAIS Les droits des producteurs de phonogrammes et vid ogrammes et entreprises de communication 1986 128 R I D A 67 J A L STERLING supra note 66 p 164 169 p 178 180 et p 403 S RICKETSON supra note 53 p 554 557 En plus de la situation des tats tudi s mentionnons l Allemagne l Italie et la Su de qui accordent une protection aux producteurs de films dans le cadre de droits voisins K MULDIN Chronique des pays nordiques partie II 1997 174 R I D A 125 p 158 212 Les Cahiers de propri t intellectuelle marquer la diff rence des types de droits l on fait parfois r f rence aux expressions le film cin matographique ou la production cin ma tographique L article 1 1 du Copyright Designs and Patents Act 1988 d fi nit neuf cat gories d ceuvres que l on regroupe fr quemment selon deux classes distinctes d abord celle des uvres d auteurs qui exige une contribution originale et qui comprend notamment les uvres dramatiques ensuite celle des uvres d entrepreneurs qui n exige aucune contribution or
524. uvrent en fait toutes les dispositions qui fixent les normes relatives l existence la port e et l exercice des droits d auteur dans la Convention de Berne L Accord ajoute ensuite aux dispositions de la Convention de Berne certaines obligations suppl mentaires Il y est entre autres pr vu que les programmes d ordinateur et les compilations de don n es devront tre prot g s par le droit d auteur art 10 et que des droits relatifs la location des uvres du moins les programmes d ordinateur et les uvres cin matographiques devront tre recon nus sauf application de certaines exemptions art 11 Il y est galement question du calcul de la dur e de la protection par droit d auteur art 12 et du r gime de protection des droits voisins dont il est question dans la Convention de Rome art 14 En mati re de marques de commerce l Accord donne d abord une d finition d taill e de l objet de la protection c est dire de ce qui peut constituer une marque de commerce ou de fabrique susceptible de protection art 15 L largissement de la protection 46 Les Cahiers de propri t intellectuelle aux marques employ es en association avec des services l num ration tr s large des l ments pouvant constituer une marque de commerce la possibilit laiss e aux membres de subordonner la protection des marques de commerce au caract re distinctif de cel les ci et A son usage la proc d
525. ux producteurs de films aux transmetteurs par c ble et aux diteurs 3 2 1 Les droits sur la production d un film Certains tats assimilent tous les droits sur la production d un film un v ritable droit d auteur Aucun droit que nous pourrions qualifier de connexe n est accord C est le cas notamment du Canada et des tats Unis2 3 L originalit est essentielle pour obtenir protection La cat gorie de l uvre cin matographique a t ajout e num ration des uvres l article 2 1 de la Convention de Berne lors de la R vision de Bruxelles en 1948 Autrement d autres l gislations nationales pr voient en sus diff rents droits annexes en la mati re Prenons d abord le cas particulier de la l gislation fran aise Alors que la plupart des pays assimilent le vid ogramme une uvre cin matographique ou audiovisuelle et n y consacrent donc pas de dispositions l gislatives sp cifiques le Code de la propri t 222 Loi sur le droit d auteur art 2 et 5 L uvre cin matographique est assimil e une uvre dramatique quel que soit le proc d technique employ sont inclus par exemple les productions t l visuelles et les uvres enregistr es sur vid o grammes L on consid re g n ralement que m me si un film est le fruit de diverses contributions sc nariste r alisateur assistant r alisateur directeur de production r gisseur g n ral cameraman chef op rateur du
526. ve t elle v ritablement une justification et des fondements dans la philosophie de la propri t incorporelle 3 Mise l preuve et justifications de cette protection La protection du logiciel par le copyright est largement cri tiqu e notamment par le mouvement Open Source Les partisans du logiciel libre avancent notamment que cette protection ne res pecte pas les principes fondamentaux du copyright Suite de telles critiques un retour aux th ories philosophiques fondant la propri t intellectuelle semble n cessaire pour justifier la protection juridique du logiciel et plus pr cis ment la protection de son cr ateur 3 1 La confrontation au mouvement du logiciel Le mouvement Open Source s est d velopp l ouverture du march des programmes informatiques lorsque le partage des logi ciels par les membres de la communaut scientifique a fait place la distribution de copies non ex cutables sous la seule condition de non divulgation Richard Stallman35 a alors d but une longue marche contre la protection du logiciel par le copyright et le droit d auteur en arguant que la premi re tape de l utilisation d un ordinateur tait de promettre de ne pas aider son prochain 3 6 et en d non ant l interdiction de toute communaut coop rative Ce mouvement de contestation prit forme dans un projet de cr ation d un syst me d exploitation libre compatible avec Unix le projet GNU Richard Stallman dev
527. voir acc s la PGx Cependant comme nous allons le constater dans les paragraphes qui suivent l Accord sur les ADPIC pose dor navant des exigences strictes tous les membres de POMC en mati re de brevets Ces exigences peuvent avoir comme effet d em p cher les pays en d veloppement d avoir acc s aux m dicaments PGx un prix raisonnable 3 Droit international et propri t intellectuelle 3 1 Instruments traditionnels en droit international 3 1 1 Domaine de la propri t intellectuelle L Accord sur les ADPIC issu du cycle de n gociation Uruguay en 1994 a contraint les tats membres de l OMC adopter des normes de base en mati re de propri t intellectuelle et de brevets Parall lement cet accord l Organisation Mondiale de la propri t intellectuelle OMPI agence de l Organisation des Nations Unies comprenant 179 membres et ayant pour vocation de promouvoir la protection de la propri t intellectuelle travers le monde3 assure galement le respect de certaines normes en mati re de brevets gr ce de multiples trait s entre les tats membres Ces trait s sont d ailleurs examin s ci dessous 36 M J MALINOWSKI Law policy and market implications of genetic profiling in drug development 2002 2 Hous J Health L amp Pol y 31 37 Convention instituant l Organisation mondiale de propri t intellectuelle 1967 art 3 Acc s aux m dicaments 149 Convention de P
528. voire un simple accus de r ception faisant tat de l existence du contrat Certes plus le commer ant sera diligent plus il offrira un service personna lis et haute teneur en information au consommateur Il faut n anmoins avoir conscience du changement d habitudes que cela requiert et de l importance d offrir un suivi appropri au cyber acheteur Ceci vaut d autant plus qu il est possible de constater des diff rences d approches entre les diff rents sites commerciaux La vuln rabilit du lecteur est donc accrue du fait des sp ci ficit s de l cran et du m dium Pourtant les lois jurisprudence ou autres documents ont rarement tenu compte de ce contexte lec tronique 42 BUREAU DE LA CONCURRENCE Guide de conformit la Loi sur la concurrence concernant les annonceurs dans Internet 2001 disponible http strategis ic gc ca SSGF ct02186f html Ce texte d veloppe certains crit res de pr sentation afin que l impression g n rale et que les points importants de la publicit deux concepts cl s de la loi soient convenablement retranscrits On voque ainsi la qualit des avertissements leur grosseur leur lisibilit etc 43 Voir ce point de vue BUREAU DE LA CONSOMMATION pr cit e note 41 art 1 qui statue tant sur la clart des documents contractuels que sur celle du processus d achat 44 L une des diff rences majeures est celle concernant le besoin d enregistremen
529. voqu 275 Do Conclusion 2 a ds ete ie LD 277 1 Introduction Dans l ombre de ses confr res mieux connus de la propri t intellectuelle enregistrement de dessin industriel est un moyen unique de prot ger les caract ristiques visuelles d un objet fini en ce qui touche la forme la configuration le motif ou la d coration La m prise entourant la Loi sur les dessins industriels ci apr s la Loi provient peut tre du fait que son r gime peut parfois tre cumul avec celui d autres lois comme les lois sur les marques de commerce le droit d auteur et les brevets Offrant une protection de plus courte dur e que les autres droits de propri t intellectuelle la Loi ne semble pas avoir retenu Vattention des plaideurs En effet hormis certaines d cisions ren dues par la Commission d appel des brevets ci apr s la Commis sion tranchant sur des objections l enregistrement il y a fort peu de d cisions au fond de la Cour f d rale laquelle jouit d une comp tence concurrente avec les cours provinciales en mati re de contrefa on mais qui est pourtant le seul tribunal comp tent en ce qui trait aux questions de validit d enregistrements de dessins industriels Ainsi le plaideur aura avantage jeter un coup d ceil sur les pr c dents britanniques Ce qui suit est un survol illustr du r gime que pr voit la Loi et de la jurisprudence qui s y rapporte d
530. xemplaires du film dans le public ce qui vise l acte de mettre en circulation au Royaume Uni ou ailleurs des copies ou exemplaires du film qui ne l avaient encore jamais t et non celles ou ceux qui l avaient d j t par dis tribution vente pr t ult rieur ou importation ult rieure 3 projeter ou diffuser le film en public 4 radiodiffuser le film ou le programmer dans un service de c blodistribution 232 228 D LETOURNEAU Le droit d auteur de l audiovisuel une culture et un droit en volution tude comparative Cowansville ditions Yvon blais 1995 p 79 et s 229 D DE FREITAS The United Kingdom New Copyright Law 1990 143 R ID A 25 230 Copyright Designs and Patents Act 1988 art 5 231 Ibid art 9 2 a 232 Ibid art 16 21 O en est la protection des droits connexes au droit d auteur 213 La dur e du droit sur le film est de 50 ans a partir de la fin de l ann e de sa r alisation ou s il a t mis en circulation avant la fin de cette p riode 50 ans a partir de la fin de l ann e de cette mise en circulation L on consid re qu il y a mise en circulation dans le cas d un film ou de sa trame sonore lorsque le film est pour la premi re fois pr sent en public mais pour d terminer s il y a eu mise en circulation ne seront pas pris en compte les actes non autoris s233 La d cision britannique Norowzian v Arks Ltd 234 est impor tante en ce qui a tra
531. yen des partenaires en cause savoir pour le moins les deux parties au contrat et ventuellement l intervention d un ou de plusieurs tiers qu ils soient des autorit s de certification d accr ditation etc 220 3 2 Crit res de r alisation de la signature lectronique Face aux innovations et aux diff rences pr sent es pr c dem ment et tant donn le besoin d effectuer une transition avec le droit allows for future technological development The definition in this Act is broad and is used to illustrate one way of establishing attribution or content integrity of an electronic record or signature The use of a security procedure is not accorded operative legal effect through the use of presumptions or otherwise by this Act In this Act the use of security procedures is simply one method for proving the source or content of an electronic record or signature A security procedure may be technologically very sophisticated such as an asymetric cryptographic system At the other extreme the security procedure may be as simple as a telephone call to confirm the identity of the sender through another channel of communication It may include the use of a mother s maiden name or a personal identification number PIN Each of these examples is a method for confirming the identity of a person or accuracy of a message 218 Ibid 219 L utilisation de proc dures est galement pr n e dans les hypoth ses de l utili sati

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