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LABERINTS francès - PREMIS LITERARIS Catalunya Fundació

1. la pr sidence de la commission Justice de la Chambre c l bre dans le pass pour avoir t l avocat de beaucoup d extr mistes de la gauche Dans quelle mesure ce probl me public priv peut tre nuisible la d mocratie l histoire le dira Si cela est fructueux pour les avocats parlementaires ce sont les d clarations d int r ts qui le disent Qui r v lent souvent de fortes augmentations dans les revenus et laissent un soup on g nant concernant l activit parlementaire de beaucoup d hommes de loi ce n est pas tout le conflit se r f re aussi d autres cat gories et les finalit s peut tre exclusives l activit professionnelle 319 Comment l viter Il serait suffisant de copier la r gle qui est en vigueur aux tats Unis le parlementaire ne peut d velopper aucune autre activit r mun r e si elle n est pas dans la limite pr cise des 10 mille dollars par an Elles incluent des limitations strictes des activit s culturelles et didactiques La m me r gle devrait aussi tre appliqu e aux conseillers r gionaux et fonctions lectives responsabilit s sp ciale par exemple celle du maire des mairies d une certaine dimension Mais alors qui va consid rer la politique un m tier parce s il doit envisager de renoncer aux salaires collat raux Une interview publi e en fin octobre 2009 par le journal Il fatto gt de l acteur et d put Luca Barbareschi qui est dans l act
2. 44 Graphique 1 D penses engag es dans l ducation et qualit de l ducation R sultat PISA 2006 Kesultado PISA 2006 550 7 5 ul Pales Bajos Estonia Austria i Reino Unido Suiza B lgica 500 rege lt se Blovenia lituania L fonie Huggrica Francia 450 Portugal gs 46 M xico arc ha a 300 T T 1 48 5 52 5 4 5 6 58 6 62 Gasto en educaci n respecto al PIB D penses engag es dans l ducation par rapport au PIB L int r t de la question r side dans la qualit de V ducation qui est plus clairement reli e avec les revenus personnels et avec la croissance conomique que le sont les d penses publiques dans les coles ou le nombre d ann es de scolarit pour poursuivre ainsi avec les cas mentionn s V ducation au Canada favorise plus qu au Mexique la croissance conomique Certaines tudes ont d montr que plus les r sultats obtenus par les tudiants sont lev s dans leurs valuations ducatives du PISA et du TIM plus ils ont de probabilit s d obtenir un salaire plus lev Concr tement une d viation standard au dessus de la moyenne dans les performances des essais normalis s de math matiques indique 12 pour cent de plus de revenus annuels Ce pourcentage d augmentation du salaire tend tre plus lev dans les pays en d veloppement que dans les pays d velopp s Mulligan 1999 Lazear 2003 Comme nous l avons mentionn
3. l int rieur des pays en voie de d veloppement ne sont pas tout fait claire Par exemple Jolliffe 1998 trouve que les habilit s ont peu d impact sur les revenus d une ferme alors que Behrman Ross y Sabot 2008 sugg rent une quivalence entre les secteurs tout du moins sur le plan th orique N anmoins Le r sum global des estimations disponibles de l impact des habilit s cognitives sur les cons quences sugg re d importants b n fices conomiques dans les pays en voie de d veloppement La magnitude substantielle de l estimation typique indique que les pr occupations au sujet de la qualit sont tr s r elles pour les pays en voie de d veloppement et que cet aspect des centres ducatifs ne peut pas tout simplement tre ignor une question qui sera abord e post rieurement Une des r percussions de l impact des habilit s cognitives sur les revenus des individus est la distribution des ces habilit s dans l conomie car elle aura un effet directe sur la distribution des revenus Bien s r les habilit s cognitives elles seules ne d terminent pas toute la distribution il existe d autres facteurs comme les institutions du march du travail et les imp ts qui influent galement Mais l importance des habilit s devient de plus en plus vidente IL existe des preuves tr s suggestives sur l impact des habilit s sur la distribution des revenus rassembl es par Nickell 2004 En utilisant d
4. 160 6 Le labyrinthe Religieux Laia Carol Journaliste 1 La n gation des vidences Le labyrinthe global difficile d finir dans lequel nous nous sommes situ s nous les hommes semble tre le r sultat de multiples labyrinthes partiels concrets et parfaitement d finissables tudi s depuis des points de vue qui comme dans toutes les probl matiques non seulement diff rent mais s opposent frontalement tant ainsi la cause de luttes personnelles et collectives qui r pondent des int r ts consid r s l gitimes Beaucoup d entre eux pour les accepter comme tels doivent faire appel aux explications des derni res intentions qui les meuvent Il n y a pas de telles exigences et par cons quent il n y a pas non plus d explications Le r sultat a des cons quences funestes qui augmentent et fortifient le labyrinthe global bien que dans beaucoup de cas elles favorisent des b n ficiaires concrets et identifi s Malgr ce processus de moments positifs n gatifs et de longues p riodes neutres l volution vers des niveaux de civilisation plus lev s est une r alit Non pas titre d inventaire mais avec l intention de proposer un projet pour nous lib rer de tous les labyrinthes qui nous emprisonnent parallelement aux propositions qui existent de la part d autres auteurs qui indiquent le chemin de l ducation en tant que facteur essentiel de lib ration labyrinthique je crois qu il est int
5. Qu est ce que tu crois Que je ne peux pas te le r p ter Eh bien allez commence Je le ferai quand je voudrai Allons donc Je ne peux non plus viter de citer cet autre fragment d un texte chinois du Nei Ching une collection de textes de la dynastie Chou 1030 al 221 avant J C crits sur d tranges petites canes de bambou qui rassemble les r flexions du sage Ch i Po Guido Majno 1991 avant nous vivions sans pr occupations selon les r gles de la temp rance dans la facon de manger et de boire ils allaient dormir et ils se levaient t t Pas comme maintenant Maintenant les gens jeunes boivent et ils ont adopt des mani res de vivre tres n glig es Ils se pr occupent uniquement de s amuser ils vont se coucher tard et ils se l vent n importe quelle heure IL est clair qu ainsi nous ne pouvons vivre que la moiti des cent ans que vivaient ceux d avant Nous sommes entrain de d g n rer Et voyez encore cette phrase attribu e Hippocrate approximativement 370 avant J C Les jeunes d aujourd hui semblent n avoir aucun respect pour le pass ni aucune esp rance dans l avenir 31 Vivons nous dans une crise de la culture de l effort qui se tra nerait depuis plus de mille ans avant J sus Christ Sommes nous soumis a la m me crise de valeur gt v cue au temps d Hippocrate Ma r ponse est radicalement non Le discours moraliste expl
6. d un apprentissage compl mentaire entre les deux institutions mais cette id e si l mentaire rencontre des difficult s l heure de sa mise en pratique Il faut vaincre les paresses et les m fiances de la part des deux cot s Pour cette raison ce travail pr tend tre en plus d une exposition des motifs un appel l action dirig la soci t toute enti re Toute la soci t instruit bien ou mal en tire les b n fices ou est victime des r sultats ducatifs qui influence sur la qualit totale de la vie pas seulement conomique Pour cela il serait convenable d laborer une Charte des devoirs ducatifs de la soci t dans laquelle seraient sp cifi s les obligations ducatives non seulement des parents et des enseignants mais aussi des m dias des fonctionnaires publiques des administrations du syst me sanitaire des corps de s curit des politiques des juges etc Comme j aime le r p ter pour duquer un enfant la contribution de toute la tribu est n cessaire et pour bien duquer un enfant il faut une bonne tribu c est dire qui est compromise dans l ducation qui prot ge ses coles L ducation est un ph nom ne dans lequel nous sommes in vitablement tous impliqu s Il arrive la m me chose avec elle qu avec la sant Chacun de nous doit faire attention sa propre sant pour cela il est n cessaire que nous sachions comment le faire et acqu rir de
7. d homog n it ethnique en ce qui concerne les Han qui est seulement compens e par les habitants de l Arctique les Mongoles et les Manchues Toutefois les conflits avec le Tibet et dans la province du Xinjiang entre autres semblent sugg rer que la diversit est plus ample que celle qui est officiellement reconnue et qui comme en Union Sovi tique communiste avec les conflits ethniques m me s ils semblent maintenant apais s et sont seulement latents pourraient se transformer en une force plus importante de d sagr gation Les habitants des autres pays autour des oc ans Pacifique et Indien ont d velopp des processus remarquables tout au long de leur volution Mais il existe parmi ces derniers une fragmentation ethnique et culturelle tr s lev e En Inde on parle jusqu quatre cent langues avec douze alphabets dont beaucoup ne sont pas reconnus officiellement Au Proche Orient et au Nord de l Afrique o pr domine la religion 279 musulmane il y a jusqu un millier de peuples La fragmentation est extr me en Afrique Sub saharienne La diversit ethnique des diverses parties du monde peut tre observ e en d tail dans les Tableaux inclus la fin de ce chapitre 20 les d fis du monde actuel La r sistance au colonialisme et les avances r centes du Japon de l Australie de la Chine et du Sud est asiatique ont situ a l Europe dans une position secondaire en relation l actuelle configurati
8. l apr s la post Seconde Guerre apr s une unification tres complexe suivie par le Risorgimento pensons seulement a la difficult d unifier sept monnaies diff rentes et apr s les 289 vingt ans de fascisme et le conflit mondial de certaines des grandes puissances conomiques et industrielles de la plan te Quelques exemples Quintino Stella un scientifique et conomiste lib ral dont communiste Antonio Gramsci a justement fait l loge le consid rant un homme honn te apr s tre devenu ministre des Finances en 1862 il a vendu l industrie de textile de sa famille parce qu il ne voulait pas tre victime du moindre soup on d un conflit d int r ts Sydney Sonnino transform en ministre du Tr sor dans le 1893 s est d fait des actions h rit es de son p re qui faisaient de lui le propri taire de la Montagne Amiata et de leurs mines Il est int ressant de relire une lettre de 1954 de Biancarosa Fanfani femme de l Homme fort de la D mocratie Chr tienne durant les ann es successives a la phase de Gasperi elle crit a sa s ur Amintore est heureux d tre devenu Pr sident du Conseil mais j ai pleur toute la nuit Il m a exig e de vendre mes bons du Tr sor pour qu on ne pense pas que je puisse avoir un int r t dans la politique du gouvernement sur l conomie Ce fut la m me chose pour Alcide de Gasperi jusqu huit fois chef du gouvernement durant les premi res ann es de l apr s
9. la t che des enseignants dans la formation des enfants n est pas viable La formation l int rieur de la famille doit continuer tre ce qu elle est compl mentaire celle de l cole L exp rience des pays du nord et du centre de l Europe semble pr dire le chemin que suivra une grande partie du monde qui se trouve encore des niveaux moins avanc s de d veloppement conomique et culturel La diffusion croissante des familles monoparentales indique qu un retour en arri re n est pas possible La famille change et son action ducative doit am liorer ces changements Une observation cruciale dont il peut tre extrait des implications d action collective se situe dans certains pays o la famille traditionnelle est d j minoritaire des exp riences ducatives ont t d velopp es avec de meilleurs r sultats En particulier la Finlande un pays o la dissolution des structures familiales est presqu extr me figure en m me temps et maintes fois la t te de plus de 60 pays dans l valuation des performances scolaires de l enseignement moyen du Programme international pour le suivi des acquis des l ves PISA de l Organisation de Coop ration et le D veloppement conomiques OCDE En g n ral les pays scandinaves alors qu ils sont les protagonistes de la plus grande dissolution des structures familiales sont en m me temps 182 largement consid r s comme des mod les de r f rence par les aut
10. 1992 The structure of wages Quarterly Journal of Economics 107 no 1 February 285 326 National Association of State Boards of Education 1997 Teacher tenure Policy Updates 5 no 3 February 1 National Council on Teacher Quality 2007 State teacher policy yearbook 2007 Washington National Council on Teacher Quality Neal Derek and William R Johnson 1996 The role of pre market factors in black white differences Journal of Political Economy 104 no 5 October 869 895 Nelson Richard R and Edmund Phelps 1966 Investment in humans technology diffusion and economic growth American Economic Review 56 n0 2 May 69 75 Nickell Stephen 2004 Poverty and worklessness in Britain Economic Journal 114 March C1 C25 O Neill June 1990 The role of human capital in earnings differences between black and white men Journal of Economic Perspectives 4 no 4 Fall 25 46 Organisation for Economic Co operation and Development 2008 Education at a Glance OECD Indicators 2008 Paris France Organisation for Economic Co operation and Development Parente Stephen L and Edward C Prescott 1994 Barriers to technology adoption and development Journal of Political Economy 102 n0 2 April 298 321 1999 Monopoly rights A barrier to riches American Economic Review 89 no 5 December 1216 1233 Pierce Brooks and Finis Welch 1996 Changes in the structure of wages In Improving
11. 204 8 Minorit s ethniques et peuples autochtones Isabelle Schulte Tenckhoff Institut des Hautes tudes Internationales et du D veloppement Gen ve La diversit linguistique et l exception culturelle est la norme et non pas l exception dans les soci t s humaines que nous trouvons partout dans le monde La plupart des tats ne sont pas uniformes en ce qui concerne l origine nationale l origine ethnique la religion ou la langue de ses habitants G n ralement ils incluent un ou plusieurs groupes dont l origine ethnique la langue la culture ou la religion les distingue de la majorit de la population Mais il n existe pas une mani re facile de d finir une minorit au del de l aspect num rique qui n est pas toutefois un crit re suffisant sans mentionner qu il est galement contest En effet il y a eu un d bat autour de la question de savoir s il devrait y avoir un nombre minimum de personnes pour pouvoir parler d une minorit comme un groupe Quelques groupes menac s comme les peuples indig nes des for ts tropicales de l Amazonie d Afrique centrale ou de Malaisie par exemple se composent peut tre seulement quelques centaines d individus mais ils ont un droit pas moins important que d autres exister et survivre en tant que des organismes diff rents et r sister contre les politiques promues par l tat qui visent une assimilation culturelle Nous parlons d une question de minorit s lorsqu
12. 86 beaucoup des argumentations faites par Easterly 2002 sont videmment applicables aux pays les plus n cessiteux ceux qui ont aussi tendance manquer d une bonne structure l gislative qui ont tendance restreindre les march s du travail et les march s des produits et ainsi de suite Ces pays ne peuvent pas faire un usage fructueux des investissements ducatifs si les march s du travail n ont pas la capacit d int grer des travailleurs instruits La conclusion tentante serait que les r sultats peuvent tre g n ralis s si les autres conditions n cessaires la croissance existent aussi Si ce n est pas le cas la situation sera beaucoup plus incertaine Cependant il est aussi improbable dans ces cas l qu un investissement dans la quantit de l ducation soit productif 9 Am liorer la qualit Une grande partie de la politique ducative se con oit traditionnellement comme un exercice de s lection et garantit que l ensemble optimal des ressources d finis d une certaine mani re soient disponible IL y a eu avec cette politique une ligne de recherches qui a consid r la relation entre l utilisation des ressources et les performances des tudiants Si l effectivit des diff rentes ressources ou la combinaison des ressources tait connue d finir l ensemble optimal des ressources serait quelque chose de direct De plus nous pourrions souvent prendre des d cisions au sujet des poli
13. Economics of Education Review 10 n0 4 283 296 Michael Robert T 1982 Measuring non monetary benefits of education A survey In Financing education Overcoming inefficiency and inequity edited by Walter W McMahon and Terry G Geske Urbana IL University of Illinois Press 119 149 Moll Peter G 1998 Primary schooling cognitive skills and wage in South Africa Economica 65 n0 258 May 263 284 Mulligan Casey B 1999 Galton versus the human capital approach to inheritance Journal of Political Economy 107 n0 6 pt 2 December 184 S224 Murnane Richard J John B Willett M Jay Braatz and Yves Duhaldeborde 2001 Do different dimensions of male high school students skills predict labor market success a decade later Evidence from the NLSY Economics of Education Review 20 no 4 August 311 320 Murnane Richard J John B Willett Yves Duhaldeborde and John H Tyler 2000 How important are the cognitive skills of teenagers in predicting subsequent earnings Journal of Policy Analysis and Management 19 no 4 Fall 547 568 338 Murnane Richard J John B Willett and Frank Levy 1995 The growing importance of cognitive skills in wage determination Review of Economics and Statistics 77 n0 2 May 251 266 Murphy Kevin M and Finis Welch 1989 Wage premiums for college graduates Recent growth and possible explanations Educational Researcher 18 no 4 May 17 26
14. Religion abrahamique le syncr tisme de la juda que chr tienne et mahom tane IL a des branches sun chi suffi kharidjite et Kalam Entre les quatre donnent lieu plus de vingt religions qui conforment l islam Il occupe le 4 lieu aux USA quant au nombre de fervents adeptes 3 Islam 1 500 000 Abrahamique Mahomet 188 D riv es du Juda sme D riv es de religions Abrahamiques Celles qui sont annot es dans les sections 4 5 6 7 8 9 10 11 Transplantation du Juda sme l Orient Cr e en 1948 par le n gociant Abraham Ikura Sans temple pri re la maison Ils calquent leur croyance sur le juda sme traditionnel Makoya 60 Judaisme 1948 Japon D riv es du Christianisme cr J sus n est pas fils de Dieu seulement un envoy pour PR Primitives 8 ae re Adoptianisme G Si cle Premier racheter le peuple juif en l levant au dessus de ses Chr tiennes adversaires Adventiste du 7 15400 Protestante 23 5 1863 Ni religion ni anti religion Croyant en quelque chose jour d inconnu et impossible conna tre Agnosticisme Protestante Protestant en hausse gr ce un effet de t che ducative mod r e Anticonformistes vis via du bapt me Foi par le RECRES Antiviolence Un schisme chr tien non motiv par des causes th ologiques mais par l opposition Enrique VIII et le Romain pontificat pour des raisons personnelles Anglicanisme 70 000 Protestante Henri VIII ae aniales Si
15. Toute croyance dans la meilleure des suppositions est une hypoth se ergo tous les dieux sont hypoth tiques L ducation ne peut pas se poursuivre avec un d veloppement hypoth tique Sa raison de d tre est d tablir des r alit s des connaissances empiriques Une norme de comportement des la naissance de chaque tre humain La libert de croyance ne doit pas tre confondue avec le droit d instruire hypoth tiquement Pour cela les croyances n ont lieu ni dans l cole ni dans la famille Les m ditations astronomiques universelles et celles de bases vitales il est seulement n cessaire de les d velopper au cours de l enseignement du deuxi me cycle Sans combattre aucune croyance En les ignorant toutes mise part celles qui font l objet de m ditation individuelle ou collective Et en d finissant soigneusement ce qui fait parti de la r alit ou de l hypoth se Les croyances religieuses sans exception n atteignent pas la cat gorie d hypoth se Elles sont des imaginations des hommes primitifs Les titres acad miques eux seuls devraient r pondre d approbations d examens normalis s un niveau global effectu s dans des centres pr par s ind pendamment des centres ducatifs dont l acc s serait ouvert aux tudiants d tenteurs dun certificat d assistance et d valuation moyenne aux cours donn par n importe quel centre ducatif public priv ou priv sous contrat La cr ation de Con
16. et les d pendants des organismes publics ou priv s qui d clarent d velopper une activit en collaboratrice avec un titre sans fonction pour le d put En fin tous R sultat deux ans plus tard en avril 2009 rien n avait chang Sur les 516 collaborateurs cr dit s seulement 194 avaient un contrat Les autres 322 c est a dire 62 travaillaient encore au noir Le pire c est qu en plus des 4 190 euros a la Chambre et des 4 678 euros au S nat que les parlementaires italiens per oivent pour payer dignement les collaborateurs ils ne doivent rendre des comptes personne M me le s nateur de l Alleanza nazionale Antonio Paravia qui a demand des explications au secr taire g n ral de Palazzo Madama Antonio Malaschini a eu comme r ponse la contribution au support de l activit et des devoirs des honorables s nateurs dans le cadre du d veloppement du mandat parlementaire pay mensuellement n est en aucun cas li aux prestations de travaux temporaires de tiers personnes ou de possibles configurations contractuelles Traduction le comportement suivre d pendait uniquement du choix du parlementaire Une diff rence substantielle en ce qui concerne l Europe Apr s plusieurs pol miques comme par exemple les cas de Giles Chichester le chef des conservateurs anglais forc renoncer ses fonctions parce qu il avait trouv la mani re de transf rer de l argent une soci t appartenan
17. la maison et ensuite en ajoutant leurs gains aux finances familiales Le co t d avoir des enfants est tr s faible d s qu il d passe peine celui de leur contribution au frais de la maison et peut tre un investissement dans le futur conomique de la famille Par contre dans les soci t s d velopp es avoir des enfants est plut t consid r une source de satisfaction motive c est dire une consommation co teuse qui peut seulement tre satisfaite avec un nombre r duit de ces derniers La r duction effective des taux de natalit motiv e par les changements familiaux mentionn s dans les pays d velopp s a t possible malgr le maintien de la passion entre les sexes une loi de la nature grace aux innovations des techniques contraceptives Les facons les plus anciennes de contr ler la fertilit qui furent transcrites sont des instructions contraceptives remontant a l ancienne Egypte Il y a toujours eu en effet des m canismes de ce type Mais la diffusion l utilisation et l efficacit des m thodes de pr vention de la grossesse ont norm ment augment ces derni res d cennies Les techniques actuellement disponibles incluent le pr servatif et le diaphragme ainsi que ceux spermicides et la pilule hormonale popularis e partir des ann es 60 Les changements juridiques relatifs l avortement ont t beaucoup plus contest s Une nouveaut tr s critiqu e a 253 t la l galisation de l
18. lectorales d un million 350 mille euros 301 auxquels il faut ajouter quelque 2 7 millions de d penses dans la Coalition Maison des Libert s gt et en 2006 la somme avait s tait lev e 62 millions 465 mille euros Quarante six fois plus Une augmentation norme si l on consid re les d penses de leurs adversaires puisque les frais de l Olivier de Romano Prodi taient mont 2 9 10 1 millions De plus les d penses en mati re de politiques comme nous disions ne limitent pas aux frais investis dans les campagnes lectorales les salaires des employ s des partis l organisation des conventions et des manifestations Certains ont calcul que l activit politique donne du travail moins 600 mille Italiens Mais il y en d autre qui l vent cette statistique un million En plus de la Pr sidence de la R publique de la Chambre des d put s du S nat et de la Pr sidence du Conseil dont l aspect purement institutionnel est trop souvent ajust aux int r ts des partis Il existe aussi tout un ensemble d autres administrations publiques dispers es travers le territoire Les vingt R gions ont chacune un gouvernement propre et une assembl e l gislative avec un nombre de repr sentants qui varie entre un minimum de 30 un maximum de 90 Les 190 Provinces continuent se multiplier bien que ceci aurait du tre abolies apr s l Institution des R gions entre les pr sidents les consultants e
19. leurs responsabilit s constitue une grave disqualification morale propos de ce qui est habituellement soit une divergence de mod les la distinction entre ce que signifie mal instruire et instruire d une autre mani re n est pas toujours facile soit l expression de leur faible habilet ducatrice plut t par n gligence que par incomp tence Ceci sans mentionner videmment les tensions auxquelles est soumise la structure familiale autant par un march du travail aux horaires chaque fois moins r gl s que par un mod le d occupation du temps libre qui envahit sans piti l espace domestique Les horaires de travail incompatibles avec les responsabilit s ducatives familiales et cette p n tration de logiques et de discours non familiaux dans le temps domestique en raison des offres de loisir envahissantes expliquent comme aucun autre facteur la faiblesse ducative de la famille La famille in vitablement vit d une mani re contradictoire cette impuissance ducative dans la mesure o elle d rive en grande partie de la fonction conomique qu on lui exige comme moteur de consommation et qu elle implique l assouplissement n cessaire des mod les organisateurs domestiques pour les mettre au service de ces n cessit s Concr tement il est demand la famille d imposer un certain ordre ducatif en esp rant parall lement 21 que ceci contribue au d r glement des styles de vie en les adaptant aux dema
20. nouvelle aristocratie une grande partie des citoyens demeure trang re cette activit Dans certaines parties du monde il ny a m me pas d lections comp titives ou de gouvernements qui d pendent du vote Dans les pays d mocratiques l abstention lectorale augmente tandis que l affiliation aux partis est extr mement faible et est en d clin depuis plusieurs d cennies l int rieur la plupart des partis politiques sont domin s par une tr s petite oligarchie ils fonctionnent de haut en bas gr ce au contr le d un petit groupe de politiciens prot g s par le syst me Une grande partie des maux de la politique actuelle qui sont analys e dans ce chapitre peut tre expliqu e par le recrutement du personnel politique par les partis lequel ne se base pas sur la capacit professionnelle technique ou de vision de futur des candidats potentiels mais surtout sur la fid lit la coupole dirigeante Les personnes qui optent pour l activit politique professionnelle sont g n ralement celles qui ont le plus faible quota d opportunit c est dire celles qui ont les pires alternatives professionnelles conomiques et au niveau de l activit priv e celles ci peuvent trouver dans la politique une activit r mun ratrice et reconnue Les partis politiques fonctionnent comme de grandes entreprises qui fournissent leurs membres les moyens de gagner leur vie Beaucoup de politiciens en raison de leur propre fa
21. preuve mais plut t de d terminer jusqu quel point les diff rences et les similitudes qui ont t mentionn es peuvent donner lieu des standards l gaux divergents et donc concernant les droits culturels et ducatifs M me un regard rapide l Annuaire Mondial des Minorit s et des Peuples Autochtones mentionn pr c demment montre l extr me diversit des centaines de communaut s qui peuvent tre potentiellement inclus dans le cadre de ce chapitre ainsi que le risque de marginalisation et d assimilation culturelle auquel elles font quotidiennement face Bien que la situation non dominante et la discrimination potentielle des minorit s et des peuples autochtones soient clairement encourag es par une action internationale en leur faveur il est extr mement difficile d offrir en quelques paragraphes une description significative et compl te de leurs conditions et de la difficult Il est int ressant de rappeler ici que la ILO Convention No 169 utilise l expression peuples tribaux pour faire allusion de tels cas peuples tribaux sont d finis comme un groupe ind pendant des pays ce qui les distingue des autres secteurs de la soci t par rapport leurs conditions de vie traditions et si cela est applicable par le fait d tre soumis une loi particuli re 217 de leur situation sans mentionner au passage quelques cas individuels Un rapprochement pragmatique est par cons quent plus ut
22. promouvoir l autonomie de fa on ad quate ou cultiver une certaine consid ration pour le type d institutions politiques et culturelles gr ce auxquelles l autonomie peut fleurir Dans ces cas elles aussi ont chou leurs propres conditions Certaines coles de l glise n ont pas pour but la pr paration de citoyens d mocratiques et elles ne se pr occuperaient pas si elles taient consid r es non d mocratiques Pour les coles publiques cette d nomination voudrait dire qu elles ont chou dans leur tentative d offrir une ducation ad quate la vie en d mocratie ce serait une critique maudite Une cole publique implique l id e qu il s agit d un lieu o chacun devrait acqu rir les habilit s et les attitudes n cessaires pour coexister dans une d mocratie L cole publique doit aspirer reproduire l ensemble de la population Ce n est pas une id e qui peut tre extraite des coles religieuses gt comme tel m me s il y a des coles religieuses qui l adoptent comme un important objectif r aliser 157 La partialit pour une ducation publique ne signifie pas que toute l ducation devrait tre publique et s culaire Toutefois ceci implique que l tat lib ral doit promouvoir les int r ts ducatifs et que en raison de la transparence de l ducation publique ces int r ts sont plus faciles superviser dans les coles publiques que dans les coles priv es ou religieuses Le
23. que chaque l ve et chaque professeur ressent la culture elle est le transmetteur de valeurs le plus percant qui aura l influence la plus durable dans la mesure ou l autonomie l galit et la fraternit seront transmises avec efficacit l cole Parce que la culture est en grande mesure une caract ristique qui est pr suppos e dans une cole sans qu il existe des sanctions internes pour punir les contrevenants La transparence totale requiert que ces quatre aspects du syst me scolaire soient disponibles et puissent tre examin s par un organisme public au del de l analyse superficielle de livres de texte et de la communication des r sultats obtenus aux examens 19 Participation de l tat dans l ducation Religieuse Les tats d mocratiques peuvent pr f rer ne pas exiger la totalit des conditions de transparence requises et prendre des risques vis a vis du fonctionnement des coles antilib rales mais non financ es comme un prix que doit payer le lib ralisme pour obtenir la pluralit Mais ce prix ne peut pas tre trop cher et l tat doit au moins exiger que les l ves soient expos s acad miquement aux id es de base de la science et aux principes de base de la d mocratie Au nom de la pluralit l tat peut permettre qu une cole s abstienne de d approuver ces id es mais les tudiants doivent tre familiaris s avec ces concepts et avec le r le qu ils jouent dans la soci t Pour les cole
24. t atteinte comme aux tats Unis sans que la l gislation gouvernementale ne soit le facteur d cisif du r el changement La scolarisation universelle a t atteinte dans ces pays ou les niveaux de revenus par habitant est l g rement sup rieur ceux des pays les plus pauvres Il peut tre dit quelque chose de semblable propos des lois sur l interdiction du travail infantile 57 Une ambitieuse tude de l expansion de la scolarisation dans les pays actuellement d velopp s durant cinquante ans intitul e significativement Est ce que l cole se trouve dans une situation d expansion qui conclue ainsi L vidence empirique disponible sugg re que les actions de l Etat mat riels et symboliques peuvent avoir une influence sur la scolarisation sous certaines conditions En somme les aspects d une action effective peuvent inclure la r gularisation politique des structures du travail l ouverture d une structure d opportunit s et de signes indiquant qu une plus ample scolarisation apportera des b n fices conomiques l augmentation directe de l offre des coles et des postes d tude un lien entre la scolarisation et les id aux occidentaux plus amples par suffrage universel une int gration nationale et le d veloppement individuel la r duction des co ts opportunit d la restriction du travail infantile et la l gislation de l cole dans un cadre r glement de s
25. travers la raison et la science est une bonne id e mais hors de la religion et dans les mouvements rationalistes existants dans le monde et donn qu ils sont les connaisseurs du montage abrahamique le combattre Mais en dehors de la religion En un mot laizar non seulement en Isra l Le monde entier parce qu en d finitive c est le monde et l Isra l qui ont besoin de rationaliser leurs organes gouvernementaux Sans m langer les questions religieuses d naturantes 6 Juda sme Haredim Ultra orthodoxes Les ultras orthodoxes ne se diff rencient au niveau th ologique en rien par rapport la plus grande partie du reste des courants Mais dans la pratique dans la vie il existe beaucoup de parall les avec l islamisme fondamentalistes La religion et le Talmud sont les guides de leur vie r elle Avec un quilibre beaucoup plus grand que celui des fondamentalistes mahom tans Le divorce entre 168 orthodoxes et ultras ne s est pas seulement produit cause des discordes th ologiques mais cause de la discussion sur la fa on d assumer la Torah et la Bible en g n ral Le schisme s est en plus grande partie produit cause des questions sociales politiques r gionales ethniques d une certaine mani re bien que leurs groupes r partis partout dans le monde par mim tisme aient assimil les caract res des habitants autochtones o ils ont tabli de nouvelles racines cause des r actions face la mod
26. 535 au total Certains diront mais ils ont aussi les parlementaires dans leurs diff rents tats C est vrai Mais si nous ajoutons les parlementaires r gionaux italiens la relation est nouveau totalement disproportionn e 316 Chaque partie politique reconna t que le nombre des parlementaires italiens est trop important toutefois le sujet n a jamais t abord avec une r elle intention de r soudre cette anomalie Mieux encore en effet le parti politique de centre droite a essay une r forme constitutionnelle arr t e en 2005 qui visait a r duire a 500 le nombre des d put s et a 200 celui des s nateurs sans accord avec l opposition mais elle n a pas d pass le seuil du referendum populaire de confirmation pr vu par la loi concernant les cas ou les modifications de la Constitution sont approuv es par le Parlement avec une majorit simple Depuis la droite a toujours r p t Nous avons essay C est vrai Au del du fait que l ajournement populaire s est sold non pas par le rejet de la r duction des parlementaires mais en raison de la pr sence dans le paquet de r formes a l poque indigestes pour l opinion publique comme l augmentation des pouvoirs du pr sident du Conseil de certaines forces f d ralistes impos es par la ligue IL faut souligner un d tail non sans importance cette mesure de r duction du Parlement ne devait prendre effet qu partir de 2016 Ainsi non se
27. Annual 2000 edited by Ben S Bernanke and Kenneth Rogoff Cambridge MA MIT Press 9 59 Acemoglu Daron Simon Johnson and James A Robinson 2001 The Colonial Origins of Comparative Development An Empirical Investigation American Economic Review 91 no 5 December 1369 1401 Alderman Harold Jere R Behrman David R Ross and Richard Sabot 1996 The returns to endogenous human capital in Pakistan s rural wage labor market Oxford Bulletin of Economics and Statistics 58 29 55 Altonji Joseph G and Charles R Pierret 2001 Employer learning and statistical discrimination Quarterly Journal of Economics 116 no 1 February 313 350 Angrist Joshua D and Victor Lavy 1997 The effect of a change in language of instruction on the returns to schooling in Morocco Journal of Labor Economics 15 n0 S1 January S48 S76 Barber Michael and Mona Mourshed 2007 How the world s best performing school systems come out on top McKinsey and Company Barro Robert J 1991 Economic growth in a cross section of countries Quarterly Journal of Economics 106 no 2 May 407 443 Barro Robert J and Jong wha Lee 2001 International data on educational attainment Updates and implications Oxford Economic Papers 53 no 3 July 541 563 Barro Robert J and Xavier Sala i Martin 1995 Economic Growth New York McGraw Hill Inc 2004 Economic Growth Second ed Cambridge MA The MIT Press
28. Article 10 ou le droit de maintenir et de d velopper leurs propres institutions tout participant pleinement part la vie de l tat Article 5 Finalement les droits particuliers revendiqu s par les peuples autochtones comme tels incluent le droit aux terres qui ont traditionnellement t leur propri t et ont t confisqu es occup es ou endommag es et dans le cas ch ant le droit de recevoir une compensation juste et appropri e Article 28 le droit la protection environnementale Article 29 ainsi que la propri t intellectuelle et culturelle Article 31 et le droit collectif la libert et la s curit Article 7 En outre plusieurs droits stipul s dans la d claration de peuples autochtones sont r affirm s par des mesures particuli res qui doivent tre prises par les tats comme par exemple les formes de combattre l assimilation forc e et la destruction des cultures autochtones Article 8 la conservation et la protection des lieux sacr s Article 12 ou les mesures pour 228 viter le stockage et l limination de mat riaux dangereux sur des territoires autochtones Article 29 C est l Article 3 plus particuli rement de la D claration des peuples autochtones qui tablit un droit de groupe puisqu il proclame le droit des peuples autochtones a l autod termination c est dire de d terminer librement leur statut politique et leur mode de d veloppement conomique social et cul
29. Bedard Kelly 2001 Human capital versus signaling models University access and high school dropouts Journal of Political Economy 109 no 4 August 749 775 Behrman Jere R Lori G Kletzer Michael S McPherson and Morton Owen Schapiro 1998 The microeconomics of college choice careers and wages Measuring the impact of higher education Annals of the American 332 Academy of Political and Social Science 559 September 12 23 Behrman Jere R David Ross and Richard Sabot 2008 Improving the quality versus increasing the quantity of schooling Estimates of rates of return from rural Pakistan Journal of Development Economics 85 no 1 2 February 94 104 Benhabib Jess and Mark M Spiegel 1994 The role of human capital in economic development Evidence from aggregate cross country data Journal of Monetary Economics 34 n0 2 143 174 Bils Mark and Peter J Klenow 2000 Does schooling cause growth American Economic Review 90 no 5 December 1160 1183 Bishop John H 1989 Is the test score decline responsible for the productivity growth decline American Economic Review 79 no 1 178 197 1991 Achievement test scores and relative wages In Workers and their wages edited by Marvin H Kosters Washington DC The AEI Press 146 186 Blackburn McKinley L and David Neumark 1993 Omitted ability bias and the increase in the return to schooling Journal of Labor Economi
30. L ICERD est un des six trait s internationaux les plus grands des droits de l homme juridiquement obligatoires dans le cadre du syst me des droits de l homme de l ONU ils sont significatifs chacun a sa maniere pour la situation des minorit s ou des peuples autochtones Pour chacun de ces trait s un comit a t tabli pour superviser la mani re dont les tats remplissent leurs obligations en respectant le trait correspondant Il devrait tre rappel toutefois que les personnes appartenant aux minorit s ou aux communaut s autochtones ont le droit de jouir de tous les droits de l homme Dans le domaine des droits de l homme le principe de non discrimination a ainsi t tabli comme une norme de droit international dans la Charte des Nations Unies et dans la D claration Universelle de droits de l homme Elle fait parti du noyau central des normes internationales des droits de l homme plus qu une simple violation d un droit de l homme particulier le manque de respect envers le principe de non discrimination implique la violation du principe fondateur des droits de l homme Deux trait s multilat raux abordent le principe de non discrimination et l galit de mani re plus d taill e Ceux sont les Accords de 1966 c est dire le Pacte International relatif aux droits civils et politiques ICCPR et le Pacte International relatif aux Droits Economiques Sociaux et Culturels ICESC Les deux fourniss
31. La t che de diffusion de la civilisation europ enne aurait t beaucoup plus positive et concluante si les monarques en place avaient eu des connaissances sup rieures concernant la nature humaine et si les dirigeants des Eglises en particulier la Catholique avaient t fid les aux principes fondamentaux chr tiens Le pape par exemple pourrait avoir conditionn la concession de droits de colonisation des terres r cemment d couvertes et un traitement respectueux aux peuples autochtones Mais l ignorance a r gn Les progr s scientifiques et technologiques ult rieurs ont cr de nouvelles occasions pour aboutir un processus civilisateur l chelle mondiale Mais ils ont aussi cr des instruments qui pourraient mener la possible destruction de l humanit et de tous les tres vivants 18 Une f d ration mondiale Les syst mes politiques et les gouvernements actuels ne permettent pas d esp rer qu il surgisse une proposition ou un plan de futur ambitieux de leur part vers une f d ration globale Les syst mes actuels se sont bas s sur la destruction de certains peuples la conversion d autres en groupes qui ne b n ficient d aucun droit d existence et d ind pendance reconnu certains peuples sont r duits des satellites du groupe dominant dans un tat nation et la nostalgie des ambitions imp riales des Etats persiste Un grand nombre des changements ducatifs culturels et institutionnels n cess
32. Lanterne le pavillon de chasse en Souzy la Briche et le Fort de Br gancon les citoyens francais d pensent 112 3 millions d euros par an Un euro et 70 centimes chacun C est beaucoup en consid rant que la pr sidence f d rale berlinoise avec un bilan de 19 5 millions d euros co te annuellement a chaque allemand quelque 23 centimes la monarchie madril ne les calculs sont de la revue El Economista co te chaque Espagnol environ 54 centimes et l Anglaise co te chaque britannique 90 centimes Mais de toutes fa ons c est moins de la moiti de ce que co te le Quirinale la chaque italien 4 euros par an Et ce n est pas tout parce que l ex r sidence papale est le plus grand palais royal de toute l Europe Le fait est que les employ s en plus d tre tr s nombreux si nous les comparons leurs coll gues europ ens ils sont mieux pay s La comparaison avec Buckingham Palace est int ressante en tous points Chacun de ces 331 employ s a co t en 2006 environ 38 237 euros bruts par an Si nous rajoutons les 108 travailleurs des r sidences royales le co t par habitant l ve a 40 739 euros par an Par contre le co t moyen de chaque personne employ e au Quirinale est de 73 256 euros Presque le double Sans oublier des chefs les plus pro minents C est Sir Alan Reid qui est le mieux pay parmi les Anglais la garde du Tr sor de la Couronne en 2006 il a re u au taux du cours actuel environ 252 mill
33. Portugal 10 600 1 Azorions Mad riennes Ukrainiens Gitans Br siliens 35 Royaume Uni 7 61 700 3 Indiens Pakistanais Afro caraibes Africains d Afrique noire Bengalais Chinois 36 Repub Ch que 10 500 1 Allemands Moraves Slovaques Polonais 37 Roumanie 21 500 1 Hongrois Gitans Ukrainiens Allemands 38 San Marino 33 1 Italiens 39 Serbie 9 200 1 Hongrois Bosniaques Gitans Ex yougoslaves Croates Albanais Slovaques 40 Su de 9 200 1 Finlandais Gitans Juifs Sami Turques 41 Suisse 7 700 1 Ex yougoslaves Turques Portugais Espagnols Gitans Juifs TOTALES 8 79 Nomm es 1 9 page suivante 239 1 Bade Wurtemberg Basse Saxe Bavi re Berlin Brandebourg Br me Hambourg Hesse Mecklembourg Pomeranie Occidentale Rh nanie Palatinat Saxe Saxe Anhalt Sarre Schleswig Holstein Thuringe 2 Flandres Vallonnais 3 Espagne Catalogne Communaut Autonome du Pays Basque Galice 4 Francia Il existe vingt deux d partements et seize langues reconnues La combinaison langue et territorialit peut d terminer le nombre d tats 5 Italie IL existe vingt r gions et dix langues vivantes Comme pour la France la combinaison idiomatique et territoriale d termine le nombre d Etats 6 Pologne Cachoubie 7 Angleterre pays de Galles Ecosse 8 Distribution a titre d exemple De multiple distribution sont possible en c
34. Premi rement le financement du secteur public de la pr f rence parentale individuelle est diff rent une relation traditionnelle de march Dans ce cas ci l acheteur investi avec son argent pour acqu rir une marchandise et ainsi pouvoir satisfaire un besoin d termin e par lui m me De cette mani re l acheteur d finit le besoin comme personnel et d cide galement si le produit l a satisfait Dans ce cas la les fonds publics apportent le financement aux parents pour qu ils acqui rent un produit gt l ducation qui a un impact direct sur l enfant Dans un change conomique il y a deux parties primaires l acheteur et le vendeur Dans un change ducatif il y a quatre parties la publique le parent l cole et l enfant En outre dans l change conomique on pr suppose que l acheteur a la capacit de d finir ses propres besoins qu il a l information n cessaire pour d terminer quel produit parmi une liste de 130 possibilit s lui donnera le plus de satisfaction et post rieurement il est capable de d terminer si l lection a t bonne si ses expectatives ont t combl es Ces suppositions ne peuvent pas tre faites dans le cas d un v ritable change ducatif Peut tre que la famille choisira le produit mais c est le secteur public dans le cas des formules d lection celui qui payera les factures et c est l enfant celui qui en dernier ressort subira la bonne ou la mauvaise
35. Si un employ public ou priv est choisi au Parlement il a l obligation d abandonner temporairement son occupation et il est suspendu sans r tribution le temps du mandat Un professeur universitaire par exemple ne pourrait pas en th orie enseigner ni m me gratuitement Les professions lib rales par contre peuvent tranquillement continuer il en est de m me pour les chefs d entreprise exercer leur propre activit Avec une seule limitation ils ne peuvent pas s occuper de pol miques dans lesquelles l tat est en cause Fin R sultat durant ces derni res ann es beaucoup d avocats ont pu prendre part la r alisation et l approbation de lois lesquelles seront finalement appliqu es par leur contrepartie c est dire les magistrats Une situation paradoxale Peut tre unique au monde Lanc e dans toute son absurdit surtout dans certaines circonstances o les avocats parlementaires de Berlusconi ont utilis leur influence pour que des lois soient approuv es afin de lui viter certaines proc dures La droite dit nous n avions aucune autre alternative pour viter la fureur juridique de la gauche Les historiens de demain le jugeront Il est clair que pendant la l gislature 2001 2006 plusieurs lois ont t laiss es en suspens ce qui fut d nonc par l opposition et les m dias comme tant une mesure titre personnel Gaetano Pecorella un des hommes de loi de Berlusconi avait aussi t plac
36. ant ainsi la validit des tests comme une mesure des habilit s et de la production individuelle Finalement les relations observ es pourraient tre un simple reflet de la causalit inverse c est dire les pays qui sont entrain d augmenter leur croissance rapidement ont les ressources n cessaires pour am liorer leurs coles et une meilleure performance des tudiants est le produit de la croissance et non la cause En voici une preuve simple il est possible de v rifier si les r sultats des examens internationaux en math matique et en sciences ont t syst matiquement li s aux ressources destin es aux coles durant les ann es pr c dant les examens Selon l analyse de Hanushek y Kimko 2000 ils ne l taient pas Il a plut t t d couvert une performance relativement plus lev e dans ces pays qui ont le moins d pens dans leurs coles En r sum la relation entre les habilit s dans le domaine des math matiques et des sciences d un cot et la productivit et la croissance de l autre cot s entrevoit clairement lorsque des recherches entre les villes se font syst matiquement Cette d couverte souligne l importance d une ducation de haute qualit 7 Pourquoi la croissance a t elle t si lev e aux tats Unis Le Graphique 2 des diff rences des r sultats aux examens internationaux introduit une question importante en relation avec l interpr tation C est dire que les
37. aspect acad mique Les classes de religion continueraient tre opaques de plus des probl mes pourraient se produire si des conflits externes n taient pas filtr s avant de passer l int rieur de l cole ou si certains probl mes internes taient diffus s l ext rieur jusqu la communaut Cependant ce rapprochement permettrait davantage de possibilit s et de transparence tout en permettant la croissance du programme religieux 150 15 Transparence J ai expos certaines des conditions qui pourraient permettre qu un soutien de l tat aux coles religieuses soit acceptable Chacune de ces possibilit s demande toutefois qu il soit permis que certains aspects de l ducation religieuse continuent dans l opacit occultes de la vision de l ensemble de la population Le manque de transparence est une des raisons de cette vision inclin e vers les coles publiques non religieuses Par exemple les tats lib raux d mocratiques doivent calibrer tout b n fice fiscal que les partisans des coles religieuses pourraient accorder aux parents en les contrastant avec les dommages potentiels qui pourraient tre caus s l enseignement public Mon argument en faveur des coles publiques ne suppose pas que si une cole est tout simplement financ e par l tat elle doit r pondre devant l tat qu elle soutient la d mocratie Il se produit trop souvent le contraire Il suppose uniquement que les valeurs de
38. aux d portations et d autres facteurs de moindre importance dans leur ensemble ils ont affect le monde entier en formant des labyrinthes impossibles aborder s par ment La crise a mis en marche plus qu un processus de destruction un processus de normalisation du progr s une situation id ale pour le rationaliser en m me temps Les efforts pour surmonter la crise doivent tre programm s pour tablir des niveaux conomiques et culturels simultan ment l int rieur des f d rations comme par exemple la proposition concernant l Europe avec des programmes de coh sion internes dans chaque f d ration et externes un niveau global Consid rer prioritaire un processus d identification ethnique qui permet d tablir des tats en accord avec le caract re propre de chaque peuples en indiquant le langage comme le premier des facteurs identitaires pour d terminer des droits et des devoirs pour chaque collectif humain naturel existant Au moyen de consultations aupr s de chaque population cr er 8 10 grandes f d rations parall les celles des USA et de l Europe dont l ensemble formerait une conf d ration mondiale dirig e par l ONU compos e des commissions des repr sentants de chacune des f d rations et des attributions pour promouvoir des lois qui soient confirm es lors de consultations tatiques aupr s de la population globale Le droit des tats rester en marge de la l gislation globale app
39. avortement dans des circonstances telles que le danger pour la sant non seulement physique mais aussi mentale de la femme enceinte ou par rapport a ses conditions socio conomiques c est dire des clauses flexibles ouvertes l interpr tation La premi re loi de ce type a t approuv e en Californie en 1967 et il existe aujourd hui des lois semblables dans la plupart des pays Bien que l on impose g n ralement des limites temporaires l avortement clinique qui se situent environ les trois mois de grossesse dans beaucoup de pays l avortement est largement lib ralis L observation empirique confirme les tendances bauch es Effectivement dans les pays d velopp s o l ducation est plus lev e les mariages tendent avoir lieu a un ge plus tardif Jusqu 1950 plus de 90 pour cent des hommes et des femmes se mariaient un certain moment de leur vie tandis qu au d but du XXI si cle en Su de par exemple seulement 60 pour cent des personnes se mari parfois et 70 pour cent en Allemagne et les pourcentages diminuent aussi dans la plupart des pays D autre part les divorces augmentent Une innovation clef a t l introduction du divorce sans faute qui a t l galis e pour la premiere fois en Californie en 1968 Dans les pays occidentaux vers le milieu du XX si cle seulement 6 pour cent des premiers mariages terminaient en divorce tandis qu actuellement plus de 40 pour cent des mariage
40. base de l autonomie l galit et la fraternit sont les composants essentiels pour valuer de telles coles et que celles ci sont oblig es de montrer avec transparence leurs performances a l ensemble de la population Lorsqu une cole publique ne r ussi pas du tout atteindre l id al de ses performances elle est soumise un d bat et une d lib ration La transparence des coles publiques permet qu il y ait une sanction publique lorsqu elles ne r ussissent pas a promouvoir les id aux d mocratiques les pus basiques des normes peut tre tablies pour r examiner les performances Le manque de transparence publique dans beaucoup d coles religieuses retarde l argument en faveur du soutien de UEtat L autonomie est menac e lorsque la science est d natur e pour l adapter a la doctrine religieuse L galit est affaiblie quand une cole d grade le statut des femmes ou des homosexuels et la fraternit est rompue lorsqu il est enseign aux l ves que leur propre religion est la seule vraie et que toutes les autres sont fausses Puisque les coles sont des institutions complexes la transparence doit tre demand e a diff rents niveaux Le contenu de l enseignement est le plus vident et aussi le plus facile est a controler Ici la transparence requiert seulement de l analyse des textes employ s dans la classe et d un examen pour pouvoir d terminer dans quelle mesure le contenu objectif a t
41. ce l ducation les valeurs de la politique et des guides des collectifs naturellement et artificiellement cr es diminuent C est uniquement en augmentant l affinit de l esp ce que la d mocratie prosp rera Le droit d tre de chaque personne et de chaque collectif naturel et a la fois l obligation de respecter l individualit de toutes les autres personnes et de leurs collectifs form s par des affinit s que la coexistence formelle et la proximit g n tique cr ent est la base qui permet de surmonter les labyrinthes Le processus de discr dit envers les politiciens d coule du processus de d mocratisation des groupes les plus volu s Les guides qui l origine et au cours du processus volutif taient des eccl siastiques mari s et qui procr aient ne sachant pas adapter les id es des premiers romanciers de l histoire humaine ont c d leurs pr rogatives aux politiciens Et d ja ces derniers donnent galement des signes d ignorer o en est le processus de d mocratisation que l ducation et non pas eux promeut Et c est ainsi que s est construit le labyrinthe politique que les diff rents auteurs ont d crit jusqu pr sent Le processus de construction labyrinthique est devenu chaotique il s est d velopp sans projet Les professions d eccl siastique et de politicien sont d suetes Pas dans le monde entier Dans le Tiers Monde elles trouvent un refuge pour pers v rer l int
42. d velopper des valeurs requises par la soci t civile et la politique d mocratique Il est m me exig aux coles publiques ce qui est correct qu elles enseignent aux l ves rejeter l affection personnelle ou l orientation religieuse lorsqu ils jugent leurs compagnons ceci se fait sur la base du rendement et du m rite Il y a une tension entre les coles publiques et les valeurs parfaitement appropri es au cadre familiale M me s il existe souvent un principe de m rite dans le fonctionnement des coles religieuses il est limit parce qu il est seulement appliqu aux enfants qui partagent d j la m me religion Une chose c est choisir le meilleur tudiant catholique pour tre le capitaine de l quipement de football ou pour jouer le r le principal d une uvre th trale Une autre chose tr s diff rente c est choisir le meilleur tudiant ind pendamment de sa religion comme il se doit d tre fait dans une cole publique 5 Des tensions entre les Valeurs Religieuses et les Valeurs d mocratique Lib rales Une tension profonde peut aussi exister au sein des d mocraties lib rales entre le besoin de r compenser le m rite et le besoin de respecter les diff rentes croyances religieuses D une part la conservation des formes lib rales de gouvernement requiert que les citoyens poss dent comprennent et appr cient inter subjectivement les valeurs critiques d une vie d mocratique des valeurs te
43. dans laquelle se d veloppe l activit ducative est de plus en plus interd pendante elle r clame des strat gies de communication plus sophistiqu es pour garantir la clart des messages et la compl mentarit des actions concert es mon avis pour donner un exemple la contestation habituelle des professeurs au sujet du manque de collaboration des parents avec les objectifs scolaires provient du fait que des crit res consid rer comme tablis ne sont en r alit pas partag s par l ensemble de la communaut ducative La m me chose arrive avec ce qu un p re croit devoir exiger de son fils au niveau scolaire ou avec ce que le professeur est dispos lui demander Je ne sugg re pas qu une bonne ducation puisse r soudre les conflits mais elle contribuerait de mani re d cisive les rendre plus transparents 9 Conclusions l ducation en temps que vertu Ily a un accord tacite dans l utilisation du terme valeur dans le langage ordinaire pour lutiliser au moment de se r f rer a ce qui est consid r important qui a une grande transcendance et qui est un bien important De toute fa on comme je lai d j mentionn implicitement le terme valeur nous situe sur un plan de la discussion qui nous oblige a penser a la valeur comme a une adh sion consciente a un principe qui est consid r insignifiant et par cons quent qui 35 nous exige d agir en cons quence De plus le principal d
44. ducatifs des parents semblent se concentrer exclusivement sur les r sultats acad miques Si les enfants sont de bons tudiants ils sont tr s tranquilles Toutefois les r sultats scolaires ne sont pas plus qu une preuve fragmentaire Ni les bons r sultats assurent une bonne ducation ni les mauvais r sultats le contraire Il y a par exemple des enfants dociles qui tudient uniquement par ob issance et qui ne d veloppent pas leur autonomie personnelle Il y a des enfants brillants inventifs qui ne se soumettent pas a la discipline scolaire Le mod le que j ai propos avant qui rassemble l instruction et la formation du caract re nous permet de mieux valuer l ducation Une fille ou un gar on qui sont tr s studieux mais qui n osent pas faire face leurs compagnons si n cessaire ou qui ont des difficult s a se faire des amis ne sont pas bien duqu s Il se passe la m me chose avec l enfant qui a beaucoup de facilit obtenir des bonnes notes et ne fait donc aucun effort L implication des familles dans l ducation est un facteur d cisif pour le succ s scolaire de l enfant Les recherches les plus s rieuses par exemple celles du Harvard Family Research Project montrent que l implication des familles pr dit le succ s acad mique et le d veloppement social des enfants jusqu son entr e dans l enseignement sup rieur Cette implication est donn e sur trois niveaux 1 les activit s de paren
45. e d atome de mol cule et de cellule n existait pas ni du processus m tamorphique qui produit encore des d bats Pour ce qui est des haredim actuels la science ne vaut rien Il est logique qu ils continuent croire en la Torah et les substances fondamentales cr es par Dieu 11 Christianisme et Islamisme De l histoire du juda sme reprise par le christianisme et l islamisme d rive le complexe abrahamique des trois religions monoth istes tous les trois ils r unissent dans l actualit approximativement la moiti des humains Chr tiens et mahom tans suivent le courant du juda sme les m mes contradictions que nous avons consid r es l ajout de complexit en raison de l imagination associ e aux ap tres quant aux d c s aux r surrections et aux miracles sans fin produits en des temps bibliques et jusqu pr sent et surtout cause des int r ts cr s pendant un long espace de temps o les religions ont impos leur domination sur les dirigeants du monde L autre moiti d humains est r duite peine deux cents religions r gularis es et sans bible messianique ma s dans certains cas en effet miraculeuses Les grands noyaux suivent le sillage de philosophes sans esprit de d it ou avec une d it att nu e par l impossibilit de capacit produire des miracles En des temps loign s du pass tous les rois tout en r gnant devaient cultiver leur verger pour survivre concept de divini
46. en d enseignement sup rieur tout comme l existence pr c dente d un syst me am ricain et international sont des avances vers la formation de citoyens actifs pour un cadre mondial 15 La formation et la s lection des leaders Les d ficiences actuelles et les d viations perverses de l ducation qui sont train es depuis si longtemps ont non seulement des cons quences n gatives sur les comp tences professionnelles et les attitudes mais aussi sur les comportements moraux de la plupart des gens Le pr judice social d rive surtout de la mauvaise formation des chefs d Etats Durant les siecles pass s la m thode typique de s lection des leaders tait a la mont e au pouvoir d un militaire revenu vainqueur d une guerre lequel tait g n ralement investi d un certain pouvoir magique ou religieux De nos jours la s lection des leaders des r gimes d mocratiques se base sur le vote Les empereurs et les papes ont t remplac s par des pr sidents et des premiers ministres les caudillos les v ques les proph tes les chamanes et les sorciers ont t remplac s par des ministres des d put s et des dirigeants de partis politiques Les m canismes actuels de s lection des leaders ne sont plus les m mes que ceux utilis s dans le pass Mais la d mocratie lectorale ne garantit pas que les politiciens dirigeants aient l ducation et la formation appropri es aux d fis du monde actuel Dans la plupart
47. ensemble de caract ristiques ethniques ou nationales linguistiques et religieuses qui distinguent les minorit s du reste de la population de l tat tous les deux voquent un sens de solidarit de groupe avec la pr servation de la culture et du langage Nous devons galement y ajouter un l ment pr sent particuli rement par Desch nes qui est la volont collective des minorit s de survivre en se consid rants des groupes diff rents alors qu ils cherchent obtenir un traitement galitaire de facto et de jure par rapport la majorit de la population Le dernier de ces trois l ments les minorit s en tant que groupes socioculturels avec des caract ristiques sp cifiques quant la langue et la religion la solidarit du groupe et les revendications d identit li es aux revendications du principe de non discrimination implique tous les d fis que nous traitons ici Comme nous l avons d j vu la culture est un concept qui doit tre mani avec grands See for instance the UNESCO World Report Investing in Cultural Diversity and Intercultural Dialogue Http Amesco unesco org images 0018 001952 185202E pdf 212 soins La solidarit d un groupe n est pas quelque chose facile identifier il faut d un rapprochement objectif pour abstraire des pratiques humaines observables Finalement les revendications d identit et du principe de non discrimination sont quelque peu contradictoires
48. es de celles qui inculquent l intol rance de tous les modes 138 de vie diff rents aux siens Celles la doivent tre tol r es celles ci non Puisque le lib ralisme implique un compromis de coexistence entre des doctrines et des modes de vie tr s vari es l tat lib ral doit s exercer avec pr caution avant d interf rer dans les pr f rences ducatives des parents Quand la l gitimit des coles religieuses temps complet sera valu e il est certain qu il existera un certain degr de chauvinisme et condition que ces coles ne re oivent pas un financement public elles devraient tre tol r es Selon certains chr tiens les juifs et les musulmans ne peuvent pas entrer au paradis selon un professeur fondamentaliste les Unitaires admettent qu Hitler entre dans son paradis selon certains professeurs musulmans le christianisme est polyth iste selon certains juifs les juifs ont un droit accord par Dieu sur l Isra l M me si ces affirmations peuvent nous sembler tranges si nous ne partageons pas le syst me de croyances en elles m mes elles ne sont pas une menace pour le pluralisme d mocratique M me s il y a des raisons d objecter de tels enseignements elles font partie du plan d tudes de quelques institutions religieuses et elles servent peut tre m me all ger la pression id ologique sur les coles publiques Le r glement strict de ces institutions un r glement qui va au del des
49. estompera lorsque nous traduirons l ducation avec des notions de caract re de l ducation L ducation morale se transforme en ducation des vertus et ainsi une tradition magnifique qui int grera la sagesse grecque la th ologie chr tienne les philosophies orientales ou les recherches en psychologie positive finalement rassembl es Le consensus des vertus de base est important Qui n valuera pas le courage la justice ou la temp rance la responsabilit ou le bon jugement Les vertus qui sont des habitudes op rationnelles des forteresses des ressources fondamentales ne prescrivent pas mais se d couvrent s inventent se reconnaissent se justifient Il ne s agit pas d imposer un manuel de morale mais plut t d enseigner a penser bien a ressentir bien 119 et agir bien La p dagogie partag e doit donner aux parents et aux enseignants une information commune C est pourquoi je propose que les parents re oivent un Livre des parents dans lequel il leur serait expliqu ce leur fils ou leur fille va tudier tout au long du cours les objectifs ducatifs les ressources du caract re qui seront travailler et comment ils pourraient collaborer depuis leurs maisons l cole primaire ils pourront aider les enfants avec l apprentissage des contenus c est dire dans l instruction Au fur et mesure qu ils avancent il est possible qu il s av re plus difficile pour les parents de r
50. je voudrais faire une d fense pratique de l ducation Quelques voies modestes pour repasser par la voie des faits m me si ce n est que partiellement et modestement vers la valeur de l ducation La premi re c est d observer qu une bonne partie de la faiblesse des institutions ducatives classiques famille et cole est organisatrice Dans le cas de l organisation familiale il y a premi rement un grave probleme de d sorganisation temporaire Puis il d rive de cette d sorganisation une absence de bonnes routines ducatives qui au bout du compte sont celles qui instruisent En ce qui concerne l cole je signalerais une structure organisatrice 33 horaires cours vacances norm ment rigide avec tr s peu de changements de fond en cinquante ans Finalement il y a un grave probl me de communication entre l cole et son entourage un fait qui facilite les confusions et produit beaucoup de conflits qui seraient parfaitement vitables ces aspects nous serviront illustrer le paragraphe suivant En ce qui concerne l organisation familiale de l ducation je pense que des services d orientation et de conseil devraient tre g n ralis s mais organis s ind pendamment de l cole Leur objectif ne doit pas se limiter adapter le fonctionnement familial aux int r ts scolaires mais trouver un fonctionnement autonome pour que la structure domestique puisse s occuper selon ses circonstances des r
51. la soci t publique qui devra g rer la grande affaire de l Exposition universelle Milan dont les investissements sont valu s 15 milliards de dollars a plac aussi comme administrateur 311 d l gu un d put en fonction l ex pr sident d IBM de l Europe Stanca Lumineux membre de la Fondation les USA et qui a d j t ministre du deuxi me et du troisi me gouvernement de Berlusconi L exp rience d montre que des situations comme celles ci sont difficile r soudre sans les r signations volontaires du protagoniste Pour une simple raison m me s il existe une loi qui interdit le superbe statut de certaines fonctions il en revient une Commission sp ciale d valuer l incompatibilit effective des parlementaires qui s en occupent Mais vu que cette Commission est compos e des m mes parlementaires les d cisions deviennent tr s difficiles et toutefois tr s longues R sultat l accumulation interdite de fonctions institutionnelles est toujours tr s r pandue En plus de l opportunit d occuper plusieurs sieges la loi interdit aux membres de la Chambre et du S nat d tre en m me temps maire d une ville avec d une population sup rieure a 20 mille habitants ou bien d tre un pr sident d une Province Et bien au Parlement choisi en 2008 il y a environ 80 d put s et s nateurs qui ont une deuxi me fonction institutionnelle Certains d entre eux en ont m me trois IL y a aussi 16 pa
52. le La question semble de sens commun dans la mesure o l on constate une incapacit qu il y a deux g n rations tait inimaginable l on savait tre p re ou m re gr ce une transmission du m tier de g n ration en g n ration mais aussi 20 gr ce la proximit de la g n ration pr c dente qui permettait la tutelle des parents d butants dans leur nouvelle responsabilit envers la nouvelle g n ration Cela dit la question de qui doit instruire les parents d rive en m me temps vers une autre question dangereuse qui a le droit d indiquer ou d imposer de mani re l gitime un certain mod le ducatif Ou Finirons nous par demander un certain type de certificat pour pouvoir tre parents L tat peut il par exemple interdire l option minoritaire mais de plus en plus tendue de la scolarisation la maison Est ce l tat celui qui doit r glementer les formes de punition que peuvent imposer les parents comme il l est d j fait au nom de la protection de l enfance et jusqu quel d tail Est ce qu il faudrait r gulariser l apparition de toutes sortes de manuels d auto aide ou des pages web dont certaines ont manifestement un penchant vers l endoctrinement sot rique et sont men es par de dangereux gourous ducateurs De nos jours la famille fait l objet de toute sorte de regards m fiants qui transforment son impuissance en faute L hypoth se des parents qui abandonnent face
53. le 12 janvier 2008 Dans un classement professionnel de 2007 labor par l cole des mines de Paris bas sur les dipl m s CEOs en la liste des 500 pays de Global Fortune les institutions des tats Unis taient dans les 10 premi res sur 22 places et les 24 premi res sur 59 places consulter http www ensmp fr Actualites PR EMP ranking html visit le 12 de janvier 2008 Cependant elles restent des mesures limit es de la qualit globale du secteur de l enseignement sup rieur 85 sp cial l quation de la croissance Ici encore une fois les Etats Unis semblent poss der les meilleurs programmes Si cette vision est correcte l enseignement sup rieur aux tats Unis continuera peut tre a fournir un avantage notable par rapport au reste des pays Cependant la mati re premi re des Etats Unis ce sont les dipl m s de nos coles primaires et secondaires Comme ceci a d j t observ fr quemment le manque de pr paration de nos tudiants conduit une ample ducation r paratrice au niveau postsecondaire diminuant ainsi la capacit effective des facult s et des universit s De plus la pr paration pr universitaire est probablement un important facteur causant les proportions croissantes des dipl m s n s l tranger dans les programmes de sciences et d ing nierie des universit s des tats Unis D Attraction des Immigrants Instruits L explication finale potentiellement importante
54. lu dans plusieurs Ceci permet aux chefs de la coalition du parti et leurs connaissances c est dire un cercle restreint de personnes tre candidats partout et ensuite opter pour le r sultat d un coll ge ou d un autre en lib rant ici et la le poste au premier parmi les non lus Un m canisme qui contribue encore plus constituer un Parlement compos des plus fid les au leader o la confrontation et la dialectique sont absentes Des groupes en place qui ont seulement l ordre de pousser le bouton vert pour approuver une loi ou le rouge pour la rejeter L objectif est explicite depuis 2001 lors d une entrevue avec Marco Pirri pour le quotidien Repubblica en tant que chef des chasseurs de t tes charg par Silvio Berluscon de trouver des candidats pour les politiques Cela ne m int resse pas d avoir un Prix Nobel dans la liste mais je veux plut t savoir s il votera une loi dont il ne sait rien gt Approuv e au d but de l ann e 2006 alors que le gouvernement du Cavaliere arrivait d ja a sa fin signal ironiquement comme tant une cochonnerie le copyright est de l actuel ministre de la Simplification Robert Calderoli de la Ligue Nord la loi lectorale n a pas t modifi e durant les deux ann es suivantes pendant lesquelles elle a r gi Romano Prodi de la centre gauche De plus elle a t en vigueur en juin 2009 en raison du d sastreux r sultat 23 d affluence aux urnes quorum manque
55. me En juillet le 2009 des experts du Minority Rights Group International MRG et d UNICEF se sont r unis a New York pour pr senter le rapport sur L tat des Minorit s et des Peuples Autochtones du Monde dont l attention se _ centrait sp cifiquement sur l ducation Le MRG est une ONG dont le siege se trouve Londres il publie aussi l Annuaire Mondial Minorit s et Peuples Indig nes confectionn pour la premi re fois en 1990 Apr s une mise jour en 1997 l annuaire a t transform en une base de donn es qui a t dit e sur internet pour tre consult e de mani re gratuite IL fournit une information sur de nombreuses minorit s et peuples autochtones du monde entier dans plus de 200 pays ainsi qu une liste de links utiles ex pour s informer de quels sont les instruments l gaux significatifs ratifi s par un tat ou pour identifier les ONG qui travaillent sur la protection et la promotion des droits des minorit s et des autochtones Le rapport du MRG publi en 2009 indiquait qu il existe plus de 100 millions d enfants non scolaris s une vaste proportion dont 50 de la moyenne parfois jusqu 80 qui appartient une minorit ou une communaut autochtone Ceci n est pas d au manque de standards internationaux qui apportent un droit l ducation ou de mani re plus g n rale dans le but de conserver la diversit culturelle dans le monde Ceci ne peut pas non plus tre attribu la p
56. ont commenc les avidit s les interf rences Ils 296 pr tendaient faire une chose puis une tout autre il s est av r difficile de vivre en paix Jusqu en 1970 pour moi ce fut une d fense continue affaiblissante tant donn le harc lement interminable gt Avant le plus important tait de faire des routes de les faire bien de les faire rapidement Ils ont ensuite pris d autres choses en compte l assignation de contrats les cotas r partir un choix lectorale des croquis des clients pour assumer et investir Quelques mots de Cova en 68 les politiques ne souhaitaient d j plus argumenter mais seulement commander Ils t coutaient distraits et te cong diaient avec un tres bien nous y r fl chirons Les techniciens ne comptaient d j plus C tait un mur et tu comprenais que les d cisions taient d j prises Tu comprenais aussi que tu les contrariais que tu tais inopportun Si tu sortais du milieu ils taient contents gt Il faut dire dans les derni res d cennies ont aussi vu d filer aux sommets de la politique du Parlement et de l administration italienne des hommes de grande valeur avec un d vouement indiscutable au del des int r ts conomiques Un exemple entre tous bien que nous puissions en nommer plusieurs un nom celui de Carlo Azeglio Ciampi gouverneur de la Banque d ltalie pr sident du Conseil du gouvernement technicien qui a relev
57. pass es de sorte que les changements observables par tranche d ge donnent le rythme d accroissement de l ducation Tandis que les tats Unis se sont maintenus stables depuis 1960 La plupart des pays restants ont subit des augmentations massives du taux d ach vement des tudes secondaires qui refl te les d veloppements historiques aux USA avant et imm diatement apr s la Seconde Guerre Mondiale Goldin 1998 Les b n fices de l enseignement pour les individus sont galement vidents Les revenus moyens des travailleurs qui ont suivi un enseignement l cole secondaire sont significativement au dessus de ceux qui ont suivi un enseignement plus court et la moyenne des revenus des travailleurs ayant re u un enseignement universitaire r duit celle de ceux qui ont seulement re u une formation secondaire Aux USA les apports croissants des travailleurs ayant suivi un enseignement universitaire durant ces derni res deux d cennies leur ont fournit une prime avec des revenus 70 pour cent sup rieurs aux titulaires d un dipl m de l cole secondaire qui poss de une exp rience professionnelle semblable Voir le Bureau de Recensement des U S A 1975 2000 Goldin 1998 et Goldin et Katz 2008 gt Une ample comparaison de l ducation entre pays peut tre consult e dans Barro et Lee 2001 Plus de d tails peuvent tre trouv s au sujet des structures des revenus dans Murphy et Welch 1989 1992
58. plus la demande d ducation pour les enfants augmente C est dire si les niveaux de revenus sont bas les niveaux de demande en mati re d ducation le sont aussi c est seulement avec des niveaux de revenus lev s qu une demande d instruction ample et soutenue peut tre attendue Sur ce point se seraient la croissance conomique la maturit d mographique et la stabilit sociopolitique qui g n reraient une plus grande demande plus que l offre d coles et de professeurs de la part du gouvernement Des tudes disponibles d montrent en effet que les principaux facteurs qui expliquent la scolarisation des enfants sont le pr alable d veloppement conomique lequel implique des niveaux de revenus relativement lev s et le bien tre des familles avec des femmes actives en dehors de la maison Cette voie explicative est plus puissante que celle qui suppose que la scolarisation incluse dans les politiques gouvernementales produit le d veloppement conomique et social Clemens 2004 Une illustration notoire de cette relation a pu tre observ e dans certains pays en phase de d veloppement comme par exemple au Mexique o malgr des politiques gouvernementales soutenues la stagnation et la r cession conomique des ann es quatre vingt se sont traduites directement par une stagnation temporaire du d veloppement de la scolarisation Le probleme est le d veloppement conomique et les changements famili
59. que l cole et la famille doivent collaborer Et elles doivent le faire de mani re syst matique C est pourquoi je veux proposer l laboration d une p dagogie partag e gt Je consid re l espace formellement ducatif c est dire celui qui a pour but d duquer deux centres l cole et la maison Tous les deux constituent un espace commun qui doit fonctionner avec les m mes r gles et objectifs Mentionn ainsi cependant il semble vident que des probl mes d une complexit norme se posent Pour le comprendre il suffit de rappeler le d bat sur l enseignement d ducation pour la citoyennet qui a eu lieu en Espagne r cemment Les familles ont reconnu le droit de choisir l ducation morale que leurs enfants vont recevoir Une alternative mane de ce droit 1 l cole suit les d sirs des parents et devient un confessionnel dans certains cas 2 l cole impose les normes de l espace public aux parents en respectant leur droit dans l espace ducatif priv Les deux solutions emp chent la consolidation de cet espace ducatif commun qui me semble n cessaire La difficult m oblige a inverser l argument L espace ducatif commun n est pas un commencement mais plut t un but Un tel espace n existe pas mais il serait bon qu il existe Pour cette raison nous devons nous efforcer d montrer que cet espace est possible et n cessaire La pol mique au sujet de l ducation morale s
60. ques selon les lieux o ils se sont r fugi s lors de la diaspora Par exemple dans l ancienne URSS o l ath isme a t profond ment accept Ce sont des questions diff rentes les politiques les terrestres et les religieuses En raison de tout cela les grandes contradictions que nous avons signal es ne causent aucun probleme au niveau politique et sont seulement circonscrites aux individualit s des vrais croyants En ce qui concerne le reste et sp cialement entre les dirigeants il n y a pas de contradiction La chose importante qui pr domine c est l int r t commun largir la MAISON NATIONALE autant que possible Le retour d une diaspora qui serait beaucoup plus importante que celle qu il y a eue jusqu pr sent avec un Grand Isra l r v et contre l avis de la plus grande partie du reste de monde Ce qui est discutable est qu tant donn l holocauste ils aient le droit de forcer un autre exode celui des palestiniens Surtout si nous prenons en compte de leur croissance d mographique Le labyrinthe est form La sortie de ce dernier ce serait que chaque peuple ait sa portion de terre Les juifs l chelle totale mondialement ont les moyens d acheter des d serts de les cultiver et de les urbaniser Les palestiniens sont encercl s par les pays islamiques qui ont en g n ral un probl me commun port la limite par les palestiniens qui vaguent dans les camps de r fugi s prolif rant de pl
61. rentes commissions Cultura de la Chambre des d put s et du S nat de la R publique entre 1996 et 2008 Il vient d y tre d montrer que l importance de leur comp tence au niveau de leur formation leur profession et leur exp rience a consid rablement diminu de 64 44 Un appauvrissement qui affecte le Parlement italien tout entier et contraste compl tement avec l enrichissement conomique En 1983 celui qui entrait Montecitorio ou au Palazzo Madama voyait ses gains augmenter d une moyenne de 33 et treize ans plus tard 109 2 de plus que ce qui avait t d clar l ann e pr c dent tel point qu apr s avoir go t aux 309 privil ges du Palais ceux qui ont d cid de s en aller de leur plein gr s et non pas parce qu ils avaient t cong di s et d exercer nouveau leur profession pr c dente sont de plus en plus rares M me en ce qui concerne les entrepreneurs une fois dans le cercle gt une moyenne de 37 choisit de ne pas reprendre leur activit ant rieure et de rester sur les bancs romains Sans parler des m decins ils d cident de rester dans la politique dans 45 des cas des journalistes 44 des travailleurs leur compte 49 des travailleurs 61 ou des repr sentants des diverse cat gories professionnelles seulement un sur cinq retourne au bureau d o il provenait six sur dix s accrochent au si ge et qu ils ne lachent plus jamais Une recherche le dit i
62. s compl tes de l impact des performances aux examens sur les revenus Mulligan 1999 Murnane Willett Duhaldeborde et Tyler 2000 Lazear 2003 Ces tudes utilisent diff rentes donn es nationales repr sentatives elles suivent la trajectoire des l ves qui viennent de terminer leurs tudes et commencent travailler Lorsque les r sultats sont standardis s ils sugg rent qu une augmentation de l cart type des performances en math matiques la fin de l cole secondaire se traduit par une augmentation de 12 pour cent des revenus annuels Murnane Willett Duhaldeborde et Tyler 2000 tudient les preuves de l cole Secondaire et de l Enqu te Longitudinale Nationale de la classe de l cole Secondaire de qualit des coles se r sume par des recherches standards sur les d penses et les diff rences entre les ressources des coles mais nous savons d j que ses mesures sont limit es en ce qui concerne les diff rences de qualit entre les coles Hanushek 2003a 10 Ces r sultats ont pour source diverses approximations sp cifiques mais l analyse de base subjacente implique l valuation des revenus standards Mincer et la somme de la mesure des habilit s cognitives individuelles Ces approximations mettent en relation le logarithme des revenus et les ann es de formation d exp rience et d autres facteurs qui pourraient g n rer des diff rences entre les revenus individue
63. s et les dipl mes a fait appel a une homog n isation des structures des tudes semblable au 270 sch ma am ricain Il existe aussi une tendance liminer la division entre les tudes professionnelles et des tudes acad miques h rit e du mod le allemand La restructuration des programmes et les plans d tude est l occasion d introduire d importants changements concernant les m thodes ducatives qui donnent priorit au travail personnel et en quipe des tudiants leur participation active des s minaires r duits et le respect des plannings impos s pour la r alisation de travaux p riodiques et des performances de connaissances Pour le b n fice de la science appliqu e des accords de coop ration entre les universit s traditionnelles et les instituts polytechniques les plus r cents sont tablis De plus des consortiums apparaissent ils offrent des dipl mes conjoints entre les universit s traditionnelles et les instituts polytechniques En dernier ressort l objectif du Plan Bologne et des r formes qu il implique dans chaque pays sont de permettre la mobilit de professionnels travers l Union Europ enne gr ce une formation de base commune Une cons quence transcendantale de cette op ration est d j la mobilit des professeurs et les tudiants Pour les professeurs un change r gulier avec des coll gues d autres pays et les traditions est essentiel l incorporation de la communaut s
64. s et les universit s des Etats Unis se trouvent au sommet du classement mondial Il y a quelques tentatives de mesure de la qualit des universit s entre les pays et les Etats Unis sont parmi les premiers du classement Il existe aussi une vidence indirecte Les tudiants trangers ne souffrent pas de la tentation d migrer aux Etats Unis pour suivre l enseignement primaire et secondaire l exception des cas o ceci est vu comme une forme de r ussir entrer dans le pays Ils migrent en grande quantit pour tudier dans les facult s et les universit s des Etats Unis Ils ont m me tendance payer une inscription compl te sans subvention ce que font beaucoup moins les citoyens am ricains Plusieurs mod les conomiques mettent l accent sur l importance des scientifiques et des ing nieurs comme un ingr dient clef de la croissance conomique Selon ces points de vue les tudiants qui ont suivi une formation technique dans les facult s et qui contribuent l invention et au d veloppement de nouveaux produits fournissent un l ment directement se consulter dans Harbison y Hanushek 1992 3 Dans les classements acad miques des universit s de recherche du monde men bien par l Institut de ducation Sup rieur Universit Shanghai Jiao Tong les tats Unis en ont 17 parmi les 20 premi res universit s et 54 des 99 meilleures voir http ed sjtu edu cn rank 2007 ARWU2007TOP500list htm visit
65. tres humains nous sommes tous des tres culturels Nous appartenons tous une culture particuli re un peuple ou une communaut avec ses caract ristiques distinctives en ce qui concerne la langue la vision du monde le syst me politique l organisation conomique la religion et ainsi de suite Nous devons tous nous confronter des questions d identit autant individuelles que collectives Nous avons tous tendance invoquer la culture quand il s agit d expliquer notre nature et nos actions aux autres de raisonner au sujet de nos diff rences d indiquer des affinit s ou au contraire le manque d entente mutuelle D autre part pour un anthropologue le mot culture gt est un concept un outil analytique qui a t extrait des pratiques sociales observ es et se basant sur un ensemble de pr misses m thodologiques et th oriques De ce point de vue culture 209 a donn lieu de nombreuses d finitions et une pol mique th orique consid rable dont le traitement d passerait le contenu de ce chapitre Ce qui doit tre soulign ici c est la diff rence sans parler de la tension qui existe entre un rapprochement de sens commun la culture laquelle nous prenons tous part en tant que sujets culturels que nous sommes et la perspective anthropologique de la culture les activit s de la communaut internationale s inspirent plut t de la premi re non sans l apparition de probl mes 2 Le Probl
66. un malheureux pendant l ann e de tol rance en 1928 Les vrais malheureux ne circulent pas en voiture et ne fr quentent pas les h tels de luxe gt En outre plus que tout un autre document qui aurait pu avoir de l importance lors d un jugement Au dessus de tout soup on gt Celui de l officier nazi Rudolf Likus colonel de la SS et conseiller sp cial du ministre Ext rieurs de Ribbentrop il crit entre les derniers jours de 1940 et premiers de 1941 dans un rapport pour Berlin contre la classe directrice fasciste Ce fut un chec total la m diocrit de la g n ration pr c dente tait compens e par l honn tet et par la rectitude ici la m diocrit s est ajout la malhonn tet La R sistance la Lib ration du nazi fascisme la reconstruction ont d termin avec un virement incroyable et vertueux Et ce ne fut pas un hasard qu entre la deuxi me moiti des Ann es Quarante et la deuxi me moiti des Ann es Soixante les ann es de la renaissance italienne bruyante qui ont amen es le d nomm miracle conomique gt le boom industriel l Oscar de la monnaie reconnu pour la lire Qu est ce qui caract risait la classe dirigeante a cette poque Il y a eu beaucoup de facteurs d terminants C tait une g n ration qui avait souffert du fascisme et qui en tait ressortie avec des convictions profondes concernant la valeur de la d mocratie et de la libert Une g n ration qui avait fait la
67. 15 couches sociales les plus populaires qui taient auparavant exclues des m mes niveaux formatifs que les hommes les classes moyennes et hautes ainsi que toutes les inefficacit s qui en r sulterent Il peut tre dit que la r cente conscience de l importance d une formation permanente tout au long de la vie est d j parvenue une bonne partie de la population la plus jeune et d ge moyen Parall lement comme je l ai dit le fait est que la conscience sociale g n ralis e au sujet de l importance de l ducation ne para t pas aboutir une attitude individuelle sp cialement impliqu e dans les objectifs de l ducation Toutes les donn es nous m nent la conclusion oppos e Nous pourrions parler d un manque de confiance envers le syst me ducatif ou d un d tachement en ce qui concerne la promesse ducative et la valeur instrumentale que peut r ellement l guer la connaissance transmise Je crois que la meilleure fa on de qualifier la situation cr e dans cette premi re d cennie du XXI si cle est celle de d saccord ducatif Card s 2000 Concr tement il n y avait jamais eu autant d occasions ducatives pour autant de monde et elles n avaient jamais t autant gaspill es Alors que l occasion de satisfaire l aspiration laquelle ils n avaient jamais eu acc s auparavant est arriv e il semble que certains secteurs sociaux ne partagent plus les id aux d une soci t dans laquelle l ducat
68. 163 exc s de romance pour se rendre intelligible en ligne divergente avec la rationalit la religion depuis Abraham s est positionn e en pleine fabulation Ceci est compr hensible ses d buts il y a quatre mill naires Mais pas au XXI si cle alors que le rationalisme actualise l volution pour s adapter aux changements qui se succ dent constamment dans la vie r elle tout particuli rement en Occident Ce n est pas la m me chose en Orient o la religion poss de plus de philosophie que de romance et o il appara t sans doute des mouvements qui ne cassent pas les liens avec ce qui est cru actuellement et peuvent introduire des changements essentiels dans le d veloppement de la rationalit dans le monde Parce que qu est ce que la religion Les d finitions th ologiques de la religion sont in vitablement dans toutes celles d Occident contraires la rationalit facult maximale des hommes leur permettant d voluer positivement Ce qui est sacr le myst re le miracle sont des concepts oppos s la rationalit Ils sont essentiels pour cr er la FOI n cessaire qui permet d identifier le sujet l tre humain et l objet le bonheur ternel apr s la mort La divinit religieuse occidentale s oppose au Tao Chemin Voie Orientation concept pr sent dans toutes les religions avec des acceptations similaires qui opposent profond ment dans le fond Le Tao parle des aspects concrets de la vie Rien
69. 2003 Teacher incentives Swedish Economic Policy Review 10 no 3 179 214 Leibowitz Arleen 1974 Home investments in children Journal of Political Economy 82 n0 2 Pt il March April 111 131 Levy Frank and Richard J Murnane 1992 U S earnings levels and earnings inequality A review of recent trends and proposed explanations Journal of Economic Literature 30 no 3 September 1333 1381 337 Lochner Lance and Enrico Moretti 2001 The Effect of Education on Crime Evidence from Prison Inmates Arrests and Self Reports WP 8605 November Lucas Robert E 1988 On the mechanics of economic development Journal of Monetary Economics 22 July 3 42 Mankiw N Gregory David Romer and David Weil 1992 A contribution to the empirics of economic growth Quarterly Journal of Economics 107 n0 2 May 407 437 Manski Charles F and David A Wise 1983 College choice in America Cambridge Harvard University Press McArthur John W and Jeffrey D Sachs 2001 Institutions and Geography Comment on Acemoglu Johnson and Robinson 2000 Cambridge MA NBER Working Paper 8114 National Bureau of Economic Research McIntosh Steven and Anna Vignoles 2001 Measuring and assessing the impact of basic skills on labor market outcomes Oxford Economic Papers 53 453 481 McMahon Walter W 1991 Relative returns to human and physical capital in the U S and efficient investment strategies
70. 7 millions 374 mille euros Ou le cas des Etats Unis ou le financement public de la politique se limite au financement de la campagne pr sidentielle en 2004 il a co t 206 millions de dollars presque 50 centimes d euros par habitant Ou sinon en consid rant que les lections 300 pr sidentielles aux USA se font tous les quatre ans cela donne 12 5 centimes par an Quarante fois moins qu en Italie Un cas plus particulier est celui de l Allemagne Le gouvernement f d ral applique un fonds maximal de 133 4 millions par an aux attributions de l Etats concernant les partis Alors chaque allemand contribue la survie des organisations et des mouvements politiques avec 1 61 euro Mais le chiffre r el serait d cid ment sup rieur en consid rant les illustres financements attribu s par les Lander la fondation des partis et des mouvements juv niles Selon le tr sorier du Parti d mocratique italien Mauro Agostini la somme de 133 4 millions devrait tre multipli e par trois Mais l Allemagne a 23 millions d habitants de plus en supposant que cette estimation soit correcte les frais par habitant seraient inf rieur ceux des Italiens calcul s durant les ann es de la ration double 4 euros et 80 contre 4 euros et 91 centimes Et tout ceci sans prendre en compte le fait qu en Italie le financement public est int gr aux partis travers plus de mille m canismes allant des contributions publiques aux con
71. Avesta est la Bible Zoroastre Orientales ek nent aaa Ayya Vaikundar Cr e au sud de l Inde avec une haute expansion dans la r gion Tamil L id e bouddhiste r veiller en son essence est de vaincre la see contradiction avec l id e de Bouddhisme 376 000 Orientale Buda l interf rence de la jouissance et de la douleur Ce nest pas une religion d iste C est une philosophie personnaliste fait appel des mani res infinies de r veiller une suppos e r alit Les variantes du bouddhisme se font beaucoup avec des fonds hindouiste Chaque bouddhiste peut cr er une Bouddhisme forme personnelle de croyance Par symbiose on a cr PEPR 20 000 Orientale Padmasambhava les bouddhismes japonais mahayana nichiren tib tain Cies Sai 3 nichiren shu nichiren shoshu soka Gakkai risshokosekai shingon bikaya tib tain theravada Les variantes sont symboliques Le fonds reste Confucianisme 350 000 Orientale Confucius Philosophie pigment e d sot risme 199 Num ro N Typologie Ordre Nom Adeptes Branche Fond e Observations Alph Milliers Ensemble de croyances dispers es en Inde pas de religion et peu de philosophie Il n y a pas de clerg 82 Hindouisme 800000 en Cr e des Inde Chaque pays compose ses propres rituels Chaque Inde branches personne peut aussi le faire Il est en forte demande en raison du harc lement islamique Enracin dans le milieu rural En d cadence dans le
72. Ces changements ont tendance a alt rer la relation entre le mari et femme rodant la hi rarchie patriarcale traditionnelle au sein de la famille et r duisant le nombre d enfants Durant la plus grande partie de l histoire humaine l institution de la famille a assur la reproduction de l esp ce et a pourvu a la protection et a la s curit grace l affection mutuelle et l appui mat riel entre ses membres Le mod le traditionnel de famille comporte une forte division du travail Le mari est a la t te de famille il est charg de fournir les recettes pour les besoins de base comme le logement les aliments et les v tements La femme doit accepter des relations sexuelles r guli res orient es la reproduction lever les enfants et s occuper de la maison Les enfants masculins fournissent des recettes additionnelles avec leur travail dans les soci t s rurales ceci incluait des taches domestiques comme apporter l eau et le bois faire parvenir des messages veiller sur ses petits fr res balayer et faire la vaisselle et un certain travaux agricoles Le noyau familial se chargeait aussi des grands parents et des autres membres de la famille sans protection Ce mod le de famille nombreuse et patriarcale a t tr s stable dans la plupart des soci t s tout au long des si cles l g rement d stabilis par l apparition occasionnelle de libertines et de libertins excentriques L incorporation massive des femmes dans le mon
73. Diverses Ra l Science Fiction et ovni Le Dieu le plus r cent Une Nouvelle Trinit aux des Rastafari 700 Diverses Haile Selassie noms anglophones qui accompagne Rastafari alias H Selassie Le Bouddhisme le plus la que Il y a des centaines de Rissho Kosei Kai 26 000 Diverses Nikkyo Niwano centres au Japon Sa la cit se manifeste avec l attention des affaires personnelles et de groupes es i Syncr tisme Chr tien Tribal religion transf r e Sant ria Diverses Spontan e hes f l Am rique Nord et Sud par les esclaves noirs R p tition du syncr tisme tribal catholique En Santo Daime 10 Diverses Mestre Irineu Amerique du Sud ee elle etant pius ample ment r pandue Au syncr tisme tribal s ajoute le catholique le troisieme groupe Celui des Am rindiens Satanisme Diverses Anton Szandor Lucif risme une autre plaisanterie Les quatre documents Rig Vedas sont conserv s Interdiction mille hymnes Rik Sama Veda collection V disme Diverses P riode V dique lyrique Jayur Veda manuel d instructions pour les sacrifices Atharva Vega textes a r citer pendant les sacrifices 198 Gerald Gardner Syncr tisme N o druidisme satr N o paganisme i ane aii rae en 1953 Th l me et de Stregheria Zoroastre une esp ce de pr curseur des proph tes Zoroastrisme 2 000 Diverses Zoroastre Abrahamiques Ahura Mazda joue le r le de Jehova la Trinit et l Allah L
74. Elle est aussi importante parce que la nature du contenu en lui m me change suivant la p dagogie Ceci arrive parce qu en plus d une transmission d un contenu direct par exemple 10x10 100 la p dagogie transmet aussi un contenu indirect sur la nature de l apprentissage et de la connaissance Bien que la pratique joue un r le important dans l ducation les professeurs qui emploient uniquement des exercices de r p tition qui demandent une simple m morisation de la part des l ves leur communiquent indirectement que la connaissance est un syst me ferm et que l apprentissage est une mati re dont le r le est futile Par contre les professeurs qui favorisent la recherche et l application transmettent que le but de la connaissance est l ouverture et que l apprentissage implique l initiative la sp culation et une observation prudente C est pour cette raison que la transparence de la p dagogie demande un contact avec le professeur et la salle de classe Qu un texte commente l autonomie et l galit est certainement une aide mais si les tudiants n ont pas l occasion de faire des lections approximatives s ils sont constamment entra n s tre r pondre 152 avec une r ponse correcte en excluant des modes de recherche plus actifs alors l cole ne forme pas les l ves l autonomie 17 Transparence et le Climat de la Salle de classe En plus du contenu et de la p dagogie chaque salle de classe a
75. Encore une Fois II Ant rieurement j ai mentionn que le concept anthropologique de culture implique une s rie d hypotheses m thodologiques et th oriques qui contribuent probl matiser gt la notion de culture En g n ral ceci signifie viter de concevoir la culture comme une vidence Plus sp cifiquement dans le contexte de ce chapitre cela signifie que nous ne pouvons pas proc der 230 comme si la culture tait la dehors gt ou tait visible l il nue c est dire par un rite ou une fa on d habiller ne sont pas la culture ils indiquent simplement des ph nom nes dont l observation et l analyse nous permettent de nous faire une id e sur une culture donn e Nous ne pouvons pas non plus proc der comme si la culture tait un piph nom ne tel qu elle ressort de la perspective individualiste de la culture laquelle nous faisions allusion pr c demment Mais dans les d bats internationaux une vision ou l autre ou les deux sont g n ralement envisag es en se basant l approximation bien souvent probl matique du sens commun que nous signalions auparavant En abordant les droits des minorit s et des peuples autochtones le d fi est de r ussir naviguer entre l extr mit du relativisme culturel bas sur une conception essentialiste et non critique de la culture et l extr mit de l individualisme excessif qui implique le rejet de la culture comme facteur significatif de vie sociale e
76. G 2x a oO a ccs Ox E z x OA UOU v 53 a W gt 5 gt N Z O UO 5 n Source Organisation pour la Coop ration et le D veloppement Economique 2008 97 98 4 Famille et ducation Jos Antonio Marina Madrid crire sur les relations entre la famille et l ducation peut produire norm ment de sujets et de lieux communs J esp re que ce ne sera pas mon cas Le th me me semble difficile et urgent Difficile parce qu il mobilise les themes les plus complexes concernant le syst me ducatif urgent parce que les familles ont perdu l autorit ducative et doivent la r cup rer De plus les changements sociologiques l apparition de nouveaux types de famille la fragilit de leurs relations l augmentation des familles monoparentales aggravent la complexit du sujet La figure de l enfant empereur de lt l enfant tyran gt ou de l enfant dictateur gt provoque une bibliographie chaque fois plus nutritive surtout en France et en Espagne J entends beaucoup de parents dire Le probleme c est que les enfants n arrivent pas accompagn s d un manuel d instruction ou personne ne m a appris tre p re ou m re gt et plus fr quemment une plainte douloureuse Mais qu ai je bien pu mal faire gt Conscient de ces probl mes j ai d di ces deux derni res ann es la mise en place d une Universit de Parents UP pour faire des recherches
77. Goldin Claudia 1998 America s graduation from high school The evolution and spread of secondary schooling in the 334 twentieth century Journal of Economic History 58 June 345 374 Goldin Claudia and Lawrence F Katz 2008 The Race between Education and Technology Cambridge Harvard University Press Gordon Robert Thomas J Kane and Douglas O Staiger 2006 Identifying effective teachers using performance on the job Hamilton Project Washington Brookings Institution April Green David A and W Craig Riddell 2003 Literacy and earnings An investigation of the interaction of cognitve and unobsrved skills in earnings generation Labour Economics 10 165 184 Grogger Jeffrey T and Eric Eide 1993 Changes in college skills and the rise in the college wage premium Journal of Human Resources 30 no 2 Spring 280 310 Hanushek Eric A 1995 Interpreting recent research on schooling in developing countries World Bank Research Observer 10 no 2 August 227 246 2002 Publicly provided education In Handbook of Public Economics edited by Alan J Auerbach and Martin Feldstein Amsterdam Elsevier 2045 2141 2003a The failure of input based schooling policies Economic Journal 113 no 485 February F64 F98 2003b The importance of school quality In Our Schools and Our Future Are We Still at Risk edited by Paul E Peterson Stanford CA H
78. Livre d Urantia 1950 Sans ant c dent Document tre c lestes G Hill Une tentative de d montrer l absurdit religieuse 195 Num ro Ordre Alph N Nom Adeptes Typologie Fond e Observations ae Branche Milliers Reproduction du Makoya Vaste sa base est sioniste avec Makuya 60 Diverse 1948 Japon un certain protestantisme dans le juda sme et des Malth isme Mand isme Franc ma onnerie M thodisme 75 000 Diverse Gnostique Diverse Diverse Hiram Abif Si cle XVIII contacts chr tiens Ils croient en Dieu Un Dieu mauvais et cruel celui des d u ou des pessimistes J sus n est m me pas proph te C est Jean Baptiste Plut t anti religion Une tentative de rationalisation litiste sociologique Sans sa l gende sot rique elle pourrait s tre transform e en parti politique Plus qu une glise c est une doctrine protestante parall le diverses religions introduites dans des couches sociales de bas niveau qui pr dominent dans les anciennes colonies du Royaume Uni 196 Elles se situaient en Am rique latine et existent encore en Afrique Toutes les religions avec le temps deviennent des mythologies Parmi celles qui ont subi ce processus nous soulignons les anciennes beaucoup r sistent en Afrique Sans changement dans le processus il convient de mettre en vidence les Mythologies Diverse mythol
79. Nationale et 51 sup rieures celles de la House of Commons Parmi les comptes des parlementaires europ ens il sera difficile de trouver un signe comme celui qui figurait sur le bilan 2008 du S nat italien 260 mille euros pour les agendas 2009 effectu s par la fashion house Gabrielli Nazaro Justement ceci 260 mille euros Un chiffre qui d passe de 28 mille euros la somme des salaires annuels des gouverneurs des quatre tats am ricains Maine Colorado Arkansas et Tennessee Il est vrai que selon une tude du professeur Antonio Merlo de l Universit de Pennsylvanie ils sont les moins bien pay s parmi tous les gouverneurs des USA Mais il est aussi vrai qu Arnold Schwarzenegger gouverneur de l Etat de Californie class septi me au monde pour son Produit int rieur brut a un salaire qu il n empoche pas se consid rant suffisamment riche de 162 598 euros inf rieur a celui qui correspond a un membre du Conseil r gional de l Abruzzo En moyenne les gouverneurs am ricains pauvres touchent environ 88 523 euros bruts par an un quart des moluments qui correspondent au pr sident de la Province autonome de Bautzen Luis Durnwalder qui ramene a la maison environ 320 496 euros par an Presque 36 mille euros de plus que ce que gagne Barack Obama en tant que pr sident des Etats Unis de l Am rique Mais si le Parlement italien a le primat des frais entre toutes les assembl es europ ennes la situation ne s av re
80. PIB serait plus lev s Cette magnitude couvrirait les b n fices des frais totaux engag s dans la majorit des pays du monde 6 Causalit Dans les analyses comme celui ci une pr occupation commune c est que l ducation peut tre pas la cause r elle de la croissance mais elle refl terait en fait d autres attributs de l conomie b n fiques la croissance Hanushek y Woessmann 2009a fournissent une ample recherche sur les th mes en relation avec les effets causals des habilit s cognitives sur la croissance La conclusion g n rale est que les pr occupations communes sur la causalit dans les comparaisons de croissance ne semblent pas diriger les questions qui sont habituellement les plus discutables Tout d abord comme nous pouvons l appr cier dans le Graphique 2 les pays d Asie Orientale obtiennent des r sultats tres lev s aux examens internationaux ils ont galement obtenus une croissance extraordinairement lev s entre 1960 et 2000 Peut tre que se sont d autres aspects de ces conomies de l est de l Asie qui ont impuls es leur croissance et que l analyse statistique de la qualit de la main d ceuvre s lectionne simplement ces pays Cependant m me les pays de l Est de l Asie sont exclus de l analyse il peut encore tre observ une forte relation bien que l g rement plus faible avec les performances aux examens Hanushek y Woessmann 2008 Ce test de sensibilit
81. R sistance et par cons quent comme l a crit le constitutionaliste Michele Ainis il en tait ressorti une v ritable l gitimation Une g n ration qui avait grandi jour apr s jour dans les deux grandes coles D une part les paroisses l association catholique et d autres 295 associations religieuses D autre part les sections les brigades partisanes ou l cole des Frattocchie sur les collines Romaines que le m me Indro Montanelli peut tre le plus grand journaliste italien du Novecento lib ral conservateur la reconnaissait au del des limites les jeunes taient pouss s a construire ou d truire des parois de brique pour conna tre le travail dur des prol taires et tre lib r s des incrustations bourgeoises comme l cole la plus s rieuse et rigoureuse que l Italie n ait jamais eu Il est certain que cette classe dirigeante catholique communiste et la que a accompagn l Italie pendant l extraordinaire r paration conomique culturelle et sociale depuis sa r signation se convertir en une nation mise en chec durant la guerre jusqu l opportunit d un protectorat persuasif de la part des Etats Unis un des protagonistes pr curseur de l unification europ enne Pourquoi cette p riode vertueuse s est elle interrompue C est une question qui anime le d bat depuis quelques ann es Quand c est elle interrompue est par contre assez de claire entre la fin
82. a ajout pour pouvoir appr cier l immense diff rence relative a la premi re de ces deux forces Pour que la loi de notre nature selon laquelle l aliment est indispensable a la vie s accomplisse les effets de ces deux forces tellement in gales doivent tre maintenus au m me niveau 246 L analyse de Malthus et ses implications ont une importance maximale pour essayer de sortir de l un des labyrinthes les plus grands du monde actuel Pour assurer le futur de l humanit il faudrait obtenir deux choses pour le citer comme l auteur D abord mettre des obstacles l augmentation de la population en particulier au moyen de mariages tardifs la restriction morale et de la contraception a laquelle l eccl siastique Malthus a qualifi de vice gt Deuxi mement l augmentation de la production d aliments dans de plus grandes proportions que dans le pass Dans le cas o ces objectifs ne seraient pas suffisamment atteints l humanit souffrirait de la maladie et le d c s pr matur la mis re et le vice selon les termes de l conomiste anglais Malthus a observ que la faim et la mis re taient tr s communes dans le pass de l histoire humaine En extrapolant les num ros de son poque la fin du XVIII si cle de l augmentation de la population et de la production d aliments il pr dit que ces catastrophes s tendraient a nouveau vers le milieu du XIX si cle L il s tait tromp parce q
83. a un auteur de renomm e mondiale comment il l tait devenu sans ne s tre ni m me d plac en dehors de son quartier au Caire Nagib Mahfuz a r pondu il y a celui qui voyage travers le monde comme s il s agissait de la rue qui se trouve en bas de chez lui et il y a celui qui voit dans cette rue le monde entier C est le cas italien le paradigme de la d rive d une d mocratie parlementaire du r le des partis d une classe dirigeante Un paradigme qui aide comprendre les d g n rations parall les bien que moins voyantes que d autres Pour comprendre quelque chose il faut faire un pas en arri re A Rome un petit groupe de p res ternels dirigent ils sont convaincus ainsi qu un autre ministre de poss der toute la sagesse dans leur vaste cerveau Ce ne sont pas les mots du comique du mouvement et du bloggeur Beppe Grillo ni ceux de Guglielmo Giannini qui a r alis durant les premi res ann es de Vapres guerre Front d homme ordinaire en r ussissant ainsi 292 obtenant jusqu 30 d put s au Parlement ce ne sont pas non plus ceux de Corrado Tedeschi qui a invent le Parti du Filet et ni m me ceux du chef de la Ligue Nord Umberto Bossi a cette poque o nous entendions donner de l argent a ces imb ciles de Romains plus jamais L acte d accusation est de Luigi Einaudi aujourd hui v n r en Italie comme un des p res de la Patrie et une des figures les plus honn te de notre
84. aider transmettre des croyances et des attitudes antilib rales leurs enfants et ils n ont pas non plus besoin que du droit exclusif d duquer leurs propres enfants selon leurs croyances La question de savoir si les coles a temps complet autofinanc es qui promeuvent des valeurs antilib rales doivent tre autoris es n est pas seulement un sujet en rapport avec la libert de conscience C est aussi une question d obligation de l tat qui doit prot ger les droits d autonomie des enfants de la soci t et les droits d galit de la soci t 136 Il est vrai que la libert de conscience s applique au d veloppement et l expression des croyances propres chacun elle ne peut pas tre appliqu e sauf indirectement la transmission de ces croyances aux enfants par des institutions financ es publiquement Les enfants ont le droit de grandir avec une possibilit raisonnable d avoir l occasion de d velopper des croyances diff rentes celles de leurs parents et l tat lib ral n exige pas des l ves qu ils assistent l cole qu elles soient priv es ou publiques dans le but de reproduire les id es de leurs parents Le sujet du soutien des coles religieuses aux caract ristiques les plus tol rantes et ouvertes est un sujet compliqu tant donn les nombreux facteurs qui entrent en compte Il y a entre autre la pr f rence de la part de la majorit des coles religieuses a engager des profess
85. aliser cette t che Toutefois ils pourront toujours tre charg s de superviser le travail de leurs enfants de faire l loge de leurs progr s et de montrer un int r t pour ce qu ils font l cole Par contre l aide la formation du caract re reste en vigueur et n cessaire jusqu la fin du processus ducatif Je crois que cette p dagogie partag e pourrait donner des r sultats surprenants 11 Conclusions Nous pouvons tirer quelques conclusions utiles du parcours rapide de ce sujet Les probl mes ducatifs sont complexes mais nous avons beaucoup d outils port de main pour les r soudre Pour cela nos objectifs sont importants apr s avoir expliqu notre situation nos besoins nous devons faire un appel l action Nous vivons dans une soci t acc l r e bas e sur la connaissance qui va probablement conna tre des transformations tr s profondes qui pourront tre bonnes ou mauvaises Nos enfants vont se retrouver dans un monde f roce et comp titif o ils vont devoir apprendre et se recycler continuellement s ils veulent maintenir leur niveau de vie un monde o beaucoup de cultures diff rentes coexisteront et o les relations humaines continueront probablement se fragiliser Ce sera un monde plein de possibilit s mais tr s difficile Pour cela il est urgent que nous leur procurions un capital ducatif qui leur permettra de survivre Nous ne pouvons pas continuer enferm s dans un cerc
86. allemand Ainsi l anglais est parl r guli rement par la plupart de la population adulte des pays scandinaves et en Hollande videmment pas au d triment du su dois du norv gien du danois du finlandais ou du n erlandais qui restent des langues locales vigoureuses L anglais peut d velopper une attraction semblable dans d autres parties du monde En Am rique latine il n a aucun rival en ce qui concerne les individus instruits En tout les personnes capables de parler anglais soit comme langue maternelle soit comme langue acquise doivent comptabiliser un quart de la population mondiale Actuellement la plupart des hommes partage un syst me linguistique double form d une langue petite locale sp cifique et d une grande langue franque Seulement une minorit des habitants du monde actuel peuvent vivre en tant monolingues Apres beaucoup de si cles d volution linguistique le chemin est trac vers l adoption g n ralis e d une langue mondiale 268 12 ducation L volution vers un monde o les relations humaines se basent sur la connaissance empirique et la rationalit avec une langue de communication commune implique un projet collectif d enseignement et d ducation L enseignement est la transmission des connaissances lesquelles sont le r sultat du progres accumul par le genre humain tout au long de son volution biologique et culturelle En particulier l apprentissage du langage c
87. ann es il y a eu de nombreuses campagnes men es par des organisations internationales et des changements dans les politiques des gouvernements de beaucoup de pays sous d velopp s en faveur d une augmentation des investissements dans l ducation Dans la plus grande partie des pays d Europe orientale d Asie centrale et orientale d Am rique latine Vaugmentation relative aux d penses publiques et a la scolarisation des enfants et des jeunes a t tr s significative avec une moyenne de 9 a 10 ann es de scolarisation par personne un niveau qui est consid rable et devrait avoir un impact conomique visible En Afrique du Nord en Orient au Moyen Orient et en Asie du Sud les changements sont galement notables mais ces m mes niveaux de scolarisation n ont pas t atteints L Afrique subsaharienne pour finir est encore tres en retard sur ces aspects Cependant d une mani re g n rale Uimpact de l investissement dans l ducation sur la croissance a t tr s limit Dans une tude tres r cente Hanushek 2009 indique que Vimplantation d un programme d am lioration de la qualit ducative qui commencerait tre appliqu par exemple en 2005 et r ussirait am liorer mod r ment les capacit s acquises par les tudiants n aurait des effets positifs que vers 2040 Il est possible d valuer que des d penses lev es et soutenues dans l ducation seront couvertes par les divide
88. au sujet des performances des Etats Unis serait la capacit d attraction des immigrants instruits pour qu ils travaillent aux Etats Unis Une portion croissante d tudiants en sciences et en ing nierie dans les facult s et les universit s des Etats Unis sont des tudiants trangers Beaucoup d entre eux restent et travaillent aux Etats Unis En plus des autres immigrants hautement instruits et duqu s a l tranger qui migrent aux Etats Unis la recherche de travail De cette mani re les Etats Unis peuvent substituer les travailleurs domestiques par des travailleurs trangers 8 G n ralisation aux Pays en voie de d veloppement Les expos s pr c dents ont port une attention consid rable aux tats Unis et dans d autres pays d velopp s La majorit des pays en voie de d veloppement semblent tre tr s diff rents Pouvons nous g n raliser ces r sultats Le mod le de croissance conomique dans Hanushek et Woessmann 2008 se fiait sur les mesures directes des r ussites en math matiques et en sciences qui sont indiqu es dans le Graphique 2 Dans l ensemble des pays dont les indices des examens ont t rassembl s les mod les de croissance semblent tre plut t robustes Divers tests indiquent que le mod le est applicable l ventail de pays Hanushek y Woessmann 2009a Cependant il existe encore des observations limit es au sujet des pays en voie de d veloppement Il est clair que
89. aux minorit s apprennent et pratiquent leur langue maternelle Article 4 3 et Les tats devraient le cas ch ant prendre des mesures dans le domaine de l ducation dans le but d assurer la transmission des connaissances par rapport l histoire et a la culture des minorit s Article 4 4 En rapport ceci il est important de rappeler le caract re temporaire des mesures sp ciales auxquelles nous faisions allusion pr c demment Par exemple l Article 2 2 de l ICERD confie aux Etats la charge d assurer la protection des groupes ethniques ou des individus appartenant ceux ci de sorte qu ils puissent compl tement jouir de leurs droits et de leurs libert s fondamentales mais seulement durant la p riode o de telles mesures sont n cessaires c est dire jusqu ce que toutes les formes de discrimination soient limin es C est 223 ainsi que nous reconnaissons un groupe donn consid r comme tel mais seulement dans le but de le laisser hors jeu pour ainsi dire gr ce la l gislation En r alit les Etats ont souvent des doutes lorsqu ils doivent accorder des droits particuliers des groupes ne faisant pas parti de l tat Nous pourrions nous demand en quoi consistent pr cis ment ces mesures de droit international puisqu elles n ont jamais t labor es correctement Par exemple les diff rents types de mesures particuli res fix es dans la D claration des droits des personnes a
90. cette l gislature a p ri t enterr e et remplac e par l actuelle Et m me s ils ont disparu comme pour le cas de l Udeur de Mastella Cl ment ainsi que les partis Ceux qui sont rest s touchent une ration double 4 Italie le paradis financier des partis Les partis italiens sont oblig s de pr senter des bilans r guliers et de les pr senter publiquement Cependant il n existe en effet aucune sanction en cas d irr gularit s ni m me celles 299 signal es par la Cour des comptes D concertant Et encore plus si nous regardons les autres pays Les 200 millions d euros par an destin s aux partis italiens sont un record absolu Le financement public des partis en France plus ou moins avec le m me nombre d habitants que l Italie a t gal en 2006 avec 73 millions d euros Invariable depuis le 1995 il devait tre de 80 millions et 264 mille euros mais il a t r duit de presque 7 millions en raison des sanctions inflig es a ceux qui n avaient pas appliqu les r gles galit des opportunit s entre les hommes et les femmes De plus les partis qui n atteignent pas au moins 5 des suffrages au premier tour une innovation acquise r cemment aussi en Italie et avec beaucoup de pol miques n ont pas droit au remboursement ni m me la moiti de ce qui a t d pens autant se pencher sur le cas du glorieux mais tr s touch Parti communiste fran ais et le spectre de la vente des uvres qu
91. chinoise d riv de syncr tisme tradition et Bouddhisme Une des 20 versions du bouddhisme traditionnel et des plus anciennes Leur bible est un canon r dig en Pali o sont transcrits tous les sermons de Buda apr s son nirvana personnel Provient du Bouddhisme Tib tain et le Shingon du Japon diff re peu de des autres deux coles Theravada Mahayana trio de chefs C est celle qui adore le Dieu VISHNU La grande adh sion de l Orient et dans le reste du monde r pond son plasticisme et a sa capacit adaptation et de transformation Plus qu une religion c est un union d Etats grace a la langue akan dispers par la colonisation Son Dieu est Nyame elle a commenc e avec les esclaves et s est tendu vers d autres pays Religion tablie parmi plusieurs peuples Indiens au sud du lac Ontario 201 Num ro N Ordre Nom Adeptes sr Fond e Observations Alf Milliers Paradigme de la fusion de croyances tribales et Te easte Tribal Spiritisme catholiques en Am rique du Sud et Centrale Le nom original est Yara Guichia chang par le clerg catholique L esclavage afro am ricain a cr cette religion Esclaves noirs transform e aujourd hui en spectacle touristique Vaudou Tribal er Le RE i am ricains sp cialement au Br sil o les d monstrations sont incluses dans des routes touristiques habituelles 202 DEUXI ME PARTIE LE LABYRINTHE ETHNIQUE ET SOCIOPOLITIQUE 203
92. cle seulement six pour cent de la population adulte avait termin le coll ge Apr s la Premi re Guerre Mondiale les indices d obtention de dipl me d enseignement secondaire ont rapidement commenc augment s Mais les changements dans l enseignement affect rent lentement la totalit de la population En 1940 seulement la moiti des Am ricains g s de 25 ans ou plus avaient compl t plus de huit ann es d enseignement scolaire c est dire ils recevaient une instruction de tout type l cole secondaire Ce n est qu en 1967 que l adulte moyen de 25 ans 62 ou plus suivi un enseignement secondaire ou sup rieur Toutefois depuis 1967 l augmentation du nombre d ann es de scolarit compl t es par les Am ricains s est ralentie IL y a eu des indices stables de finalisation scolaire concernant la population de jeunes adultes g s de 25 29 ans pendant presque deux d cennies Aux d buts du XXI si cle plus de 80 pour cent des Am ricains g s de plus de 25 ans avaient au moins compl t l cole secondaire Heckman y LaFontaine 2007 Les changements qui ont eu lieu dans d autres nations ont t plus dramatiques Le Tableau 1 page 85 indique les pourcentages de divers groupes d ge qui ont termin s les tudes secondaires sup rieures parmi un chantillon des pays les plus d velopp s en 2006 Les diff rents groupes d ge ont suivi une scolarisation normale au cours de diverses d cennies
93. colonisation ou de l tablissement des fronti res actuelles de l tat et qui quel que soit leur statut juridique conservent leurs institutions 37 Par exemple la majorit des habitants du Guatemala et de la Bolivie sont indig nes 38 That is binding on states that have ratified this convention according to the ILO website twenty have done so to date 2008 215 sociales conomiques culturelles et politiques propres ou certaines d entre elles Cette d finition est appliqu e en particulier aux peuples originaux du d nomm Nouveau Monde incluant les am rindiens les Inuits les Maories d Aotearoa Nouvelle Z lande et les Aborig nes australiens ainsi que divers peuples nordiques comme le peuple Sami de Fennoscandie les Ainous du Japon et les peuples num riquement petits de la Russie Ici l aspect int ressant est une diff rence fondamentale entre le premier groupe et le deuxi mement Celui l comprend les habitants originaux des colonies europ ennes et il fait r f rence a la doctrine d nomm e de l eau bleue Selon cette doctrine les peuples indig nes sont des peuples d outre mer qui sont entr s en contact et finalement ont t domin s par les puissances europ ennes durant l re de l expansion de l Europe l tranger depuis l poque des d couvertes et qui forment maintenant des groupes culturellement s par s ainsi que non dominants dans les tats du Nouveau Monde qui
94. d montr que les enfants am ricains d origine asiatique ont g n ralement un quotient intellectuel sup rieur de quelques trois points en comparaison celui des blancs Pour leur part les m decins et les avocats d origine asiatique am ricaine se comportent collectivement comme si leur QI tait tr s sup rieur l quivalent de d un QI de 110 pour ceux d origine japonaise et de 120 pour ceux d origine chinoise par rapport celui des blancs FLYNN La raison semble s appuyer sur le fait que pendant les premi res ann es d cole les enfants asiatiques tudient plus que les blancs Sandford Dorenbush un sociologue de Standford qui a fait des recherches sur plus de dix mille tudiants a d couvert que les asiatique am ricains investissent presque 40 plus de temps dans leurs devoirs que le reste des tudiants L attitude que soutiennent les parents asiatiques est celle ci si tu ne le sais pas tu tudieras ce soir et si tu ne le sais toujours pas demain tu te l veras t t et tu continueras tudier Ils consid rent qu avec un effort suffisant tout le monde arrive de bon r sultats scolaires En r sum une forte thique culturelle de travail est traduite par une plus grande motivation attention et pers v rance un authentique stimulant motionnel GOLEMAN 6 Les familles et les centres ducatifs L cole devrait aider les parents mieux r aliser leur travail ducatif la maison mais aus
95. d un referendum populaire promu pour abroger certaines normes et lois et se rapprocher d une r duction du nombre de partis Evidemment les objectifs avaient t d ja d pass s en partie avec la naissance du Pd apparu grace a la fusion des D mocrates de la gauche et de la Margherita et de la Pdl Forza Italie et Alliance Nationale a tel point que certains promoteurs de la consultation de centre gauche et du centre droite avaient d ja admis leur position initiale La tr s faible participation au vote n a fait que confirmer l actuelle m fiance croissante relative aux r f rendums populaires Une m fiance l gitime En Italie il est d ja trop souvent arriv qu apres d un r f rendum par les citoyens tout reste comme avant Comme il en a t le cas pour une des derni res consultations populaires arriv es au quorum celle de 1995 298 concernant la Rai 54 des votants se sont manifest pour la privatisation des finances t l visuelles publiques pour la soustraire au lot appartenant aux partis Mais depuis presque quinze ans ni une seule action n t c d e au secteur priv En 1993 un autre r f rendum approuv avec plus de 80 des suffrages avait d cr t l abolition du financement public aux partis R sultat z ro Il n a jamais t aboli il a simplement chang de nom il s appelle aujourd hui remboursement lectoral gt Et m me un embrouillement de lexique Le remboursemen
96. dans l Article 4 qui fournit des mesures sp ciales pour permettre aux personnes appartenant aux minorit s de vivre et de d velopper leur identit culturelle de pratiquer leur religion d apprendre et de pratiquer leur langue de conna tre leur histoire et leurs traditions Mais cette clause contient aussi une importante limitation qui se retrouve dans beaucoup d outils des droits de l homme les pratiques prot ger ne doivent pas tre contraires aux normes du droit national ou international et pardessus tous elles ne doivent pas mettre en risque l int grit politique et territoriale des tats Il est utile d analyser en d tail l Article 4 2 qui tablit que les Etats prennent les mesures pour cr er des conditions propres a permettent aux personnes appartenant a des minorit s d exprimer leurs caract ristiques Ceci s obtient facilement puisqu il s agit simplement que les tats laissent les minorit s d velopper leur culture leur langue leur religion leurs traditions et leurs coutumes Alors il est surprenant de trouver un changement dans les paragraphes suivants de l article Lorsqu il s agit que les tats prennent des mesures ou fassent des efforts sp ciaux qu ils cr ent des structures appropri es ou en apportent des moyens financiers le ton affirmatif devient conditionnel Les tats devraient prendre les mesures appropri es pour cr er les conditions pour que les personnes appartenant
97. dans une salle de classe qui a un grand crucifix accroch la paroi ou face un professeur orn avec d une kippa ou bien dans une salle de classe o les filles et les gar ons sont s par s selon certaines traditions orthodoxes Les le ons d Anglais peuvent tourner autour des vertus religieuses et l enseignement des sciences sociales peut souligner l importance de certains h ros religieux tandis qu une grande partie du discours est pr suppos assumer une certaine orientation religieuse comme le montre l exemple suivant d une cole catholique en Irlande J ai envoy fils g de quatre ans une cole locale pendant un an Malheureusement il retombait sur moi la responsabilit de le sortir de l cole pendant la classe quotidienne de religion gt laquelle elle ne voulait pas que son fils assiste et dont la dispense est permise par la loi Ceci impliquait que quelqu un devait aller l cole quotidiennement midi pour len sortir Et lorsque des voyages l glise taient organis s bien souvent un horaire 149 externe au temps scolaire de la classe de religion je n tais pas inform e Les coles religieuses impliquent certaines expectatives Elles tablissent les pr misses partir desquelles sont d velopp s d autres discussions Par exemple Un pr tre est entr dans la classe de mon fils et a dit je Suppose que vous allez tous tre confirm s gt A ce moment la certains l ves o
98. de 19 diff rents niveaux de professionnels Mais surtout ils sont directement pay s par le Parlement Le r sultat pour le parlementaire respectueux des r gles rien ne change mais le petit malin ne peut plus profiter l argent destin aux collaborateurs va aux collaborateurs Et oui un pr sident de Province co te la m me chose que quatre gouverneurs des USA R capitulons Entre l indemnisation quotidienne et la contribution au collaborateur le parlementaire italien touche 19 896 euros bruts par mois 13 709 69 euros nets Ils re oivent galement 3 098 euros par an pour couvrir les frais de t l phone Mais aussi une carte leur permettant une libre circulation sur les autoroutes les voies maritimes les chemins de fer et sur l ensemble du territoire national plus un paiement allant jusqu 3 995 euros pour rejoindre l a roport le plus proche Le Web du Congr s espagnol sp cifie que les d put s espagnols ont droit pour les transports aux avantages suivants une carte comme la n tre de libre circulation sur l ensemble du territoire national et un paiement de 0 25 centimes d euro par kilom tre dans les cas o une voiture priv e est utilis e avec justificatifs l appui Et s ils n ont pas de voiture ou ils pr f rent ne pas l utiliser Depuis mai de 2006 ils ont une carte d abonnement au service de taxis limit e maximum de 250 euros par mois Quant au financement des groupes parlementaires l
99. de la Banque Commerciale tait d nonc e en ce qui concerne le pr t polonais un des cas d avidit effr n e consentie par les dirigeants fascistes La cession la Sinclair Oil Company y apparaissait galement incluant les grandes extensions de terrain en Emilia et en Sicile en raison de la trahison et de la corruption ou mieux encore un geste plus ignoble de beaucoup de chefs fascistes qui conduisent une asphyxiante uvre d engraissement sur les propri t s priv es et semi publiques afin de financer les 294 journaux fascistes et d autres organisations pour un b n fice et un total int r t de profit gt Les tudes sur les int r ts priv s de Marcello Piacentini le confirment l architecte le plus c l bre du r gime qui utilisait du marbre partout il tait galement partenaire associ d une cave Mais aussi la correspondance rapproch e entre Robert Farinacci et le propre Mussolini dans laquelle le Duce fatigu des d nonciations g n riques du dirigeant de Cr mones qui aspirait faire carri re aux d pens du podestat de Milan Ernesto Vell n accus de corruption tout comme d autres parasites qui rances comme moi en octobre 1922 et qui vivent aujourd hui dans des conditions conomiques merveilleuses Puis IL fini ainsi En ce qui concerne la mendicit et les fortunes moi je ne conteste pas que tu ais t un malheureux en 1922 Mais je nie avec certitude que tu sois rest
100. de leurs performances acad miques autant aupr s de leurs enseignants que leurs g niteurs La coexistence entre jeunes dans un cadre d tude bien r glement qui fait appel un effort continu et de la discipline marque sans aucun doute leurs attitudes durant une grande partie de leur vie adulte 14 les r forment de l ducation en Europe Contrairement aux Etats Unis dans beaucoup de pays d Europe la majorit des jeunes ont tendance a tudier pres de la maison paternelle dans des universit s publiques financ es par des imp ts et dont les co ts d inscription sont bas dans une atmosphere de plus grande tol rance ou permissivit Beaucoup de jeunes commencent a vivre de facon autonome vers la trentaine Ceci a sans doute eu des cons quences n gatives sur la formation des attitudes morales et sociales de beaucoup d individus et sur leur maturit Actuellement le d nomm Plan Bologne a commenc introduire d importantes nouveaut s dans l enseignement sup rieure ou universitaire au niveau europ en Ce plan est n d une d claration des ministres de l ducation des Etats membres de l Union Europ enne en 1999 Le principal objectif est la formation d un Espace europ en d enseignement sup rieure partir de 2010 Concr tement le plan pr tend r nover les contenus des programmes ducatifs en accord avec les nouvelles exigences des changements conomiques et sociaux mondiaux Ainsi l homologation de degr
101. des ann es 60 et d buts des ann es 80 La course l enrichissement coincida avec les pr mices de 68 certains avaient laiss la mis re derri re eux Puis arriv rent les tensions sociales le terrorisme de la droite et de la gauche l oubli progressif du r ve d un sauvetage du Mezzogiorno la diffusion pathologique du client lisme et de la corruption le caract re ferm et herm tique d une classe politique de plus en plus loign e de la soci t y compris physiquement avec l augmentation progressive des patrouilles de police des voitures blind es des palais du gouvernement de plus en plus inaccessibles Il y a toujours un t moignage qui raconte tout comme celui de l ing nieur Fedele Cova lors d une entrevue avec le Corriere Pendant quinze ans il avait dirig la soci t Autostrade et il tait tr s fier d avoir construit des art res de 2200 kilom tres qui avaient fait de l Italie o le fascisme avait construit la premi re autostrada du Monde la Milano Laghi un pays dont les infrastructures routi res taient beaucoup plus modernes que celles de la France de l Espagne et m me de la Grande Bretagne Le signe du changement est arriv en 1964 Ils m avaient laiss e tranquille auparavant peut tre parce qu ils ne pensaient pas que les autoroutes puissent tre importantes peut tre parce qu ils ne s taient m me pas rendus compte de ce qui se passait Mais en 1964 avec la fin de l Autosole
102. des enfants la promotion de l abstention sexuelle et de l adoption d enfants 250 Dans certains pays en processus de d veloppement les gouvernements ont mis ex cution des politiques de vaste envergure pour r duire le taux de natalit et acc l rer ainsi la transition d mographique vers la troisi me phase En Inde un programme de st rilisation forc e des hommes avec plus de deux enfants a t impos dans les ann es 70 Toutefois ce type de mesures a t ult rieurement aboli apr s de fortes critiques au sujet des abus avec une st rilisation de jeunes c libataires opposants politiques et hommes ignorants En Chine la politique de planification des naissances introduite depuis 1979 restreint le nombre d enfants de chaque couple un seul Cette politique est ex cut e au moyen de publicit d inspections et d amendes Dans les zones rurales les familles peuvent solliciter avoir un deuxi me enfant si le premier est une fille ou s il souffre d un handicap physiques ou mental mais seulement trois ou quatre ann es apres le premier Des imp ts sont impos s pour obtenir autorisation d avoir d autres enfants et les parents de familles nombreuses peuvent voir restreint leur acc s certaines r compenses au niveau du travail La politique de contr le de natalit a t tablie en Chine avec pour objectif officiel all gement des probl mes conomiques sociaux et environnementaux d riv s de la surpo
103. des pays dont les r gimes sont d mocratiques les partis dominent le processus politique Mais les partis disposent aujourd hui d une adh sion tres faible compos e presqu exclusivement de politiciens professionnels et de personnes qui exercent ou aspirent exercer des postes importants dans des organismes public Dans beaucoup de pays les partis politiques sont structur s d une mani re centralis e tr s rigide par une cha ne de commandement du sommet au point le plus bas Les partis politiques sont donc des groupes tr s minoritaires et assez ferm s en ce qui concerne la soci t Cependant les partis ont aussi des tendances interventionnistes et l expansion de leurs domaines d activit Non seulement ils contr lent les Parlements et les gouvernements mais ils pr tendent galement manier la 272 justice les moyens de communication les organisations sociales et la culture Par cons quent dans chaque pays ou communaut politique une poign e de personnes la t te des partis politiques peut d velopper un pouvoir norme sur les affaires collectives m me si formellement les processus de d cision traversent un r seau d institutions relativement complexe Le probl me s accentue lorsque la s lection des leaders partisans produit souvent une s lection d favorable Les personnes qui aspirent des postes responsabilit publics ne sont pas n cessairement pr par es professionnellement et n ont au
104. des r sultats semble refl ter une importance de base de la qualit de l ducation un facteur qui contribue galement la croissance observ e dans les pays d Asie Orientale Une autre pourrait tre que les facteurs qui affectent la croissance comme par exemple les organisations du march efficient qui s associent aussi avec des coles efficientes et productives de fa on que nouveau les mesures des examens soient en r alit le rempla ant d autres attributs du pays Pour pouvoir faire des recherches sur ce point il est possible d analyser les migrants des tats Unis qui ont t duqu s et instruits dans leur pays d origine En comparant des immigrants 80 de chaque pays une analyse des donn es de recensement des tats Unis indique que les immigrants qui ont t instruits dans les pays qui obtiennent les meilleurs r sultats aux examens internationaux de math matiques et de sciences ont des revenus plus lev s aux tats Unis mais ceci ne concerne pas les immigrants qui ont t instruits aux tats Unis Cette analyse permet de prendre en compte les diff rences qu il peut y avoir entre les r ussites scolaires l exp rience sur le march du travail ou sur le fait d tre natif d un pays o l on parle l anglais En d autres mots les diff rences d habilit mesur es par les examens internationaux sont clairement r compens es sur le march du travail aux tats Unis renfor
105. droits et deux groupes de travail qui ont fonctionn pendant des ann es jusqu la r forme r cente du syst me des droits de l ONU en 2007 comme nous verrons dans la section suivante Contraire au terme minorit l expression peuple autochtone ou population a t officiellement d fini dans une tude de l ONU qui remonte aux ann es 80 Cette d finition dans le langage professionnel inclut quatre l ments qui doivent exister en conjonction pour pouvoir parler de peuple autochtone comme d une cat gorie sp cifique Pour la plupart donc les peuples autochtones sont non dominants en termes conomiques politiques et socioculturels mais pas n cessairement num riques ils sont les descendants des habitants originaux d un territoire particulier ils ont t des victimes de g nocides de conqu tes et de colonisations et ils cherchent a maintenir leur sp cificit culturelle En continuant sur ce m me sujet la Convention relative aux Peuples Indig nes et Tribaux N 169 1989 de l Organisation Internationale du Travail OIT le seul instrument juridique contraignant qui traite des peuples autochtones d finit les peuples indig nes dans l Article 1 b comme ceci aux peuples dans des pays ind pendants qui sont consid r s indig nes du fait qu ils descendent des populations qui habitaient le pays ou une r gion g ographique laquelle appartient le pays a l poque de la conqu te ou de la
106. du Mill naire pour le D veloppement Mais une grande partie de cet effort s est centr e sur la r ussite scolaire Les questions de qualit ont re u beaucoup moins d attention Toutefois des recherches r centes d montrent que la dimension de la qualit est plus importante Les conomistes ont consacr des efforts consid rables essayant comprendre comment le capital humain affecte une vari t de r sultats conomiques L id e sous jacente est que les individus prennent des d cisions d investissement par eux m mes travers la scolarit et d autres voies Les habilit s accumul es gr ce ces investissements tout au long du temps sont significatives pour le march du travail et repr sentent un composant important du capital humain de l individu Les Les deux politiques ont inclus l objectif d une ducation scolaire moyenne universelle Toutes deux ont aussi un appui substantiel institutionnel de la part des Nations Unies et de l UNESCO Voir Nations Unies 2009 UNESCO 2008 61 investissements effectu s pour am liorer les habilit s produisent des b n fices conomiques futurs d une mani re tr s semblable l investissement d une entreprise dans un quipement de machines capital physique qui g n re une production future et des revenus Dans le cas de l ducation publique les parents et les fonctionnaires jouent le r le de fiduciaires de leurs enfants en fixant un grand nombre des aspe
107. en fonction des int r ts de la population en g n ral 242 et non pas uniquement des noyaux de domination des Etats nation Le facteur sentimental sera galement op rationnel avec les ind pendances cr es 243 244 9 Surpopulation et sa diversit Artur Mosegui i Gil Elisa Soler Barcelona Les dangers de la surpopulation La croissance continue et acc l r e de la population sur Terre est un des grands problemes actuels jusqu a un point ou la survie en elle m me de lesp ce humaine est remise en question Depuis plus de deux cents ans des voix d alarme se sont r p t es concernant la disparit des taux de croissance de la population et des aliments n cessaires a leur subsistance Actuellement les cons quences du d veloppement conomique par rapport la disponibilit des ressources naturelles nous amenent a douter de la capacit de la Terre a accueillir tous les hommes qui peuvent potentiellement exister Dans les pays d velopp s la disponibilit en ressources les avances en m decine et de l hygi ne ainsi qu une s rie de changements au niveau familial et du comportement sexuel ont permis de r duire la natalit autant que la mortalit ayant pour cons quence plus que la stabilisation de la population la diminution Toutefois dans la plus grande partie du monde la surpopulation reste un des plus grands d fis contemporains 1 La population cro t g om triquement L uvre de l eccl
108. et il doit le faire de la m me mani re que les parents font le leur gt GERSTNER 3 IL y a certaines activit s des parents la maison qui sont fortement associ es au succ s scolaire des enfants Aider l enfant a organiser son temps l aider avec les devoirs et parler avec lui des mati res tudi es La surveillance des l ves lorsqu ils font leurs devoirs la maison la lecture des parents aux enfants et la participation aux activit s volontaires ont une influence positive sur l ducation des enfants JORDAN OROZCO amp AVERET 4 Les parents qui lisent leurs enfants avant qu ils commencent l cole favorisent leur apprentissage Parler aux enfants des livres et leur raconter des histoires aide aussi au progr s en lecture 5 Plus l implication des parents dans l ducation de leurs enfants commence t t plus les effets seront puissants COTTON amp WIKELUND 1997 6 Les r sultats de l implication parentale incluent une am lioration des r sultats scolaires une r duction de l absent isme une am lioration de leur conduite et restaure la confiance des parents dans le syst me ducatif The Home School Connectiion Selected Partnership Programs in Large Cities Institute for Responsive Education Boston 7 Quand les garderies ou les coles infantiles font une r union avec les parents pour leur expliquer l importance de l implication pr coce dans l ducation on a obtenu d importantes am lioratio
109. et le principe non de discrimination Les droits de l homme sont tablis par la D claration Universelle des droits de l homme de 1948 et post rieurement labor s dans d autres instruments l gaux Ils peuvent tre revendiqu s par quelqu un y compris les personnes appartenant des minorit s et des Communaut s indig nes Les droits de l homme se basent sur deux principes fondamentaux stipul s dans la d claration universelle Un est la libert et l galit dans la dignit et les droits pour tous Article 1 L autre est le principe de non discrimination un principe aussi inclus dans la charte des Nations Unies Ainsi en vertu de l Article 2 de la D claration Universelle tous les tres humains ont droit aux libert s d crites dans la D claration sans distinction aucune notamment de race de couleur de sexe de langue de religion d opinion politique ou de toute autre opinion d origine nationale ou sociale de fortune de naissance ou de tout autre situation gt La D claration universelle de droits de l homme ne mentionne pas les minorit s Lors de sa pr paration par la maintenant disparue Commission des droits de l homme quelques tats comme la Pologne l URSS et le Danemark poursuivirent l inclusion de droits sp cifiques pour les minorit s Quand la D claration fut pr te tre adopt e l URSS a maintenu que le futur instrument devrait tablir le droit de parler dans la langue maternelle
110. fameux depuis l exp rience pilote du PROGRESA aussi connu sous le 54 nom de Oportunidades au Mexique et qui a t imit avec succ s dans des pays comme la Colombie l Ethiopie et l Inde La distribution gouvernementale de bons pouvant tre d pens s dans l cole que les parents choisissent ainsi que d autres mesures qui promeuvent la concurrence entre les coles publiques et priv es ont obtenue des r sultats bien document s dans des pays comme la Colombie l thiopie et linde En r sum comme le dit une tude sur ce theme les gouvernements peuvent installer une fontaine et en rapprocher les citoyens mais ils ne peuvent pas les obliger a boire Il n est pas facile d valuer les performances de l aide internationale c est dire les transf res mon taires destin s l ducation et engag s par les pays d velopp s en faveur des pays sous d velopp s Le probl me fondamental est l absence de contr le des engagements autant de la part des pays d velopp s que des pays r cepteurs vu qu il n existe aucun cadre institutionnel ou d mocratique d obligation redditionnelle au niveau international D une part les gouvernements des pays riches peuvent expliquer l aide aux votants comme tant conditionn e par les engagements des gouvernements et dans les pays pauvres avec son utilisation correcte et efficiente Mais les gouvernants savent que l accomplissement de ces conditions ne
111. gitimit d une tradition de la connaissance parfaitement tablie Par contre bien que personne n ait d battu sa l gitimit son besoin n tait pas non plus une preuve unanime L exclusion d importants secteurs sociaux tait accompagn e d une faible conscience du besoin de l cole au del des apprentissages de base la lecture et l criture l mentaires les quatre r gles d arithm tique les br ves notions d une histoire nationale mystifi es A l autre extr me nous avons l cole actuelle autant valu e qu examin e sur toutes ses facettes L importance de la scolarisation a t accompagn e de la croissance des institutions qui lui font concurrence D j durant l exp rience vitale de l l ve l cole occupe seulement une petite partie qui n est n cessairement pas la plus importante d un point de vue subjectif Et ceci n est pas tout maintenant elle n est plus significative en ce qui 23 concerne la capacit lui pr senter le monde ext rieur et lui offrir l information la plus compl te mise jour Peut tre que le premier grand concurrent scolaire a t en effet la t l vision mais il est actuellement clair que ce sont les industries de la culture et par dessus tout Internet et tous ses r seaux sociaux qui ont d bord avec ou sans raison sur la hi rarchie que la valeur de l cole avait et les institutions ducatives en g n ral comme autorit de r f rence dans la distri
112. grand nombre de pays en contr lant un plus grand nombre de variables potentiellement confuses et en largissant la p riode temporelle de l analyse En utilisant la structure de l chantillon de leurs donn es sur la croissance ils sugg rent que les habilit s cognitives semblent augmenter les niveaux des revenus principalement par une acc l ration du progr s technologique au lieu de modifier le niveau de la fonction productive ou d augmenter Ul impact d une ann e suppl mentaire de scolarisation Dans une ampliation post rieure leur recherche Hanushek y Woessmann 2008 centrent leur attention sur ces efforts de diff rentes mani res La nouvelle vidence apport e offre des examens de r ussite scolaire additionnels qui n taient pas disponibles auparavant et utilise les donn es les plus r centes dans le champ de la croissance conomique qui permettent d effectuer une analyse d une p riode de temporaire encore plus longue 1960 2000 De plus les nouvelles donn es largissent l chantillon des pays qui poss dent des informations en rapport aux r sultats 4 Bosworth y Collins 2003 n ont pas pu distinguer l effet des habilit s cognitives de celui de la qualit des institutions gouvernementales L analyse de la Section 5 6 indique n anmoins qu ils peuvent tre s par s lorsque nous utilisons notre nouvelle mesure d habilit cognitives qui largit l chantillon de pays en plusieurs point
113. grands outils ducatifs la tendresse et l exigence La tendresse est l accueil sans r serve L exigence est la fermet des espoirs Les deux outils sont n cessaires Sans tendresse l enfant grandit dans une atmosph re dure qui peut provoquer tout type de peurs et rigidit s sans exigence l enfant n apprend pas diriger sa conduite de fa on ad quate il ne sait pas ce qu il est attendu de lui jusqu o il peut aller Terry Brazelton peut tre le p diatre le plus prestigieux des tats Unis insiste continuellement sur cela Apr s la tendresse la discipline est la chose la plus importante Discipline signifie un enseignement et non pas une punition L objectif pour l enfant est de conna tre ses limites Chaque occasion o intervient la discipline est une occasion d apprendre Ainsi apr s que vous ayez donn une preuve de votre autorit asseyez vous avec l enfant pour le consoler en lui disant Tu ne dois pas faire cela Je dois t en emp cher jusqu ce que tu sois capable de te retenir par toi m me Si les parents comprennent qu une autorit tranquille coh rente fait partie de leur affection ils ne se sentiront pas coupables 107 4 L ducation des parents Les professionnels de l ducation nous savons que nous ne r alisons pas une activit unidirectionnelle Nous instruisons nos l ves et d une certaine mani re ils nous instruisent Quelque chose de semblable se produit avec les pa
114. internationales La Conf d ration Helv tique qui est surtout un instrument pour la pr servation l autogouvernement populaire des communes et des cantons est une r f rence de base pour concevoir de la gouvernance de multiples niveaux Les gouvernements locaux r gionaux nationaux et continentaux doivent pr cis ment former un ensemble harmonieux pour que chaque niveau ait des comp tences exclusives dans les domaines qui lui correspondent 185 Les tats Unis ainsi que l Union Europ enne encore en construction sont un exemple des grandes f d rations de peuples qui peuvent tre organis es dans le monde L Organisation des Nations Unies devrait aussi tre r vis e pour cr er un v ritable gouvernement mondial La gouvernance du monde et ses multiples niveaux institutionnels fait appel de nouvelles formes de repr sentation collective gr ce de vastes assembl es dans lesquelles tous les int r ts peuvent avoir leur mot leurs valeurs et leurs pr f rences et de nouvelles formes d organisation des d partements ou des minist res ayant un domaine r duit de prise d cisions et l ex cution efficace de ces derni res Un syst me d arbitrage ou de justice ind pendants devrait garantir le fonctionnement correct de l ensemble institutionnel En d finitive Les labyrinthes de l ducation qui comportent des labyrinthes sociaux exigent une adaptation de la gouvernance l tat volutif des soci t s huma
115. l tat en faveur des coles catholiques ou qui permette de discriminer les coles religieuses non catholiques o les l ves ne sont pas la hauteur des l ves provenant des coles publiques En effet ceci peut tre bien vu comme tant une raison pour donner un plus soutien plus ample l ducation publique dans le but d aider am liorer ses performances dans le futur Une autre argumentation influente qui remplit la condition de durabilit mais pas la condition de pr cision est celle qui affirme qu il est aussi injuste de soutenir les coles non religieuses que de soutenir les coles religieuses et lorsqu il s agit de sujets en rapport avec nos croyances nous sommes tous paroissiens que nous soyons cr ationnistes ou volutionnistes Selon cette vision les coles financ es par les fonds publics qui enseignent certaines doctrines en sciences comme par exemple l volution comme une v rit sont avantag es au d triment des coles religieuses financ es par des fonds priv s Ceci est le point fort de l accusation selon laquelle les coles publiques sont les glises de l Humanisme S culaire gt et obliger les parents les soutenir sans offrir aucune autre alternative religieuse financ e par l tat est une forme de tyrannie Si cet argument tait d termin il pourrait tre une raison acceptable pour le soutien de l tat des coles religieuses Toutefois cet argument a t construit sur l
116. l int r t d autonomie de l enfant qu l int r t de l galit dans l tat lib ral d mocratique M me si l tat a l obligation de traiter toutes les religions avec le m me respect il a un autre devoir qui consiste discriminer en faveur des coles qui ont un int r t transparent promouvoir l autonomie l galit et la fraternit En raison de leur compromis l gal avec la transparence les coles publiques sont le mod le du statut privil gi mais elles ne doivent pas tre Les seules coles qui enseignent ces id aux Si l tat fournit un soutien aux coles religieuses il ne peut pas simplement discriminer un type d cole religieuse par rapport un autre en se basant sur des facteurs confessionnels Les coles chr tiennes ne peuvent pas tre favoris es plus des coles musulmanes ou juives Toutefois si d cidait de donner un soutien aux coles religieuses l tat il doit discriminer en faveur de celles qui promeuvent de mani re transparente l autonomie l galit et la fraternit et contre celles qui ne le font pas Une implication de cette vision est que plus l ducation se rapproche de la participation temps partiel des parents ou de leurs tuteurs d sign s plus elle s approchera du statut d un droit illimit Plus elle se rapprochera de la scolarisation temps 156 complet plus elle sera limit e par l obligation de l tat prot ger les int r ts d autonomie d galit et de fr
117. la population du pays soit duqu e et poss de les outils cognitifs et les comp tences basiques pour solutionner des probl mes dans le travail mais aussi pour innover Le XXI si cle est encore plus que l ant rieur celui de l acquisition de la connaissance La relation entre le d veloppement conomique et la diffusion de l duction est complexe Un processus de d veloppement dans lequel l investissement augmente et il existe un bon syst me de prise de d cision en mati re de politiques publiques implique un contexte favorable et des institutions publiques efficaces et peut g n rer une ample diffusion de l ducation et de l instruction dans un pays De m me l ouverture d un pays que se soit par des changes conomiques avec d autre pays au point de vue culturel mais aussi par la qualit de son syst me politique de ses dirigeants et de ses administrations facilite la diffusion de l ducation et de l instruction En r sumer il y a beaucoup d valuations empiriques qui d montrent une corr lation positive entre les niveaux d ducation et d instruction de la population d un pays et les niveaux de d veloppement conomique et de bien tre 42 social Cependant il n y a pas d tudes concluantes au sujet de la priorit de chacun de ces aspects dans la dynamique globale c est dire dans les relations de cause effet entre les diff rentes variantes mentionn es 2 Les effets diffus
118. la qualit sont adopt s Ils entreront en conflit l un contre l autre parce que les deux sont en comp tition avec le m me budget Ainsi selon ce crit re g n ral les l gislateurs se confrontent un dilemme particuli rement d sagr able choisir entre une ample disponibilit d cole ou de bonnes coles Une vision alternative bien qu elle soit apparemment diff rente en r alit y est troitement li e IL y a des analyses des implications du march du travail et l indice des b n fices de l ducation dans les pays en voie de d veloppement qui sugg rent avec solidit que l ducation est un bon investissement Une ann e de scolarisation standard montre 33 La m thode garantissant de bons professeurs selon cette tude d pendrait du pays Certains des pays aux meilleures performances le font d s le d part par la s lection des meilleurs dans l ensemble des dipl m s D autres ont des programmes de formation professionnelle tr s effectifs Pour les Etats Unis un changement vers une s lection des meilleurs professeurs parmi les r cemment dipl m s ne semble pas suffisamment viable Voir Hanushek y Rivkin 2004 91 25 30 pour cent de l indice r el des b n fices De tels b n fices semblent souvent plus attractifs que d autres alternatives d investissement Simultan ment les indices de l ach vement scolaire des pays qui ont des revenus faibles sont tr s bas Ces deux facteur
119. le fils plus grand cr a une autre branche En trois si cles quatre religions ont prolif r gr ce des successions familiales C est maintenant l Agha Khan leur chef spirituel Deux proph tes se succ dent Authentiques r novateurs rationalistes tablie dans 250 pays et 2000 ethniques en 1850 Le Bab fut fusill la Bible gt le Kitab i Aqdas est publi dans 800 langues An 765 Isma lisme 15 000 Islam Chiite Ya far as Sadiq 193 Num ro N Ordre Nom Adeptes Typologie Fond e Observations Re Branche Alph Milliers ne La troisi me branche de l Islam Diff rences de Kharidjisme Islam successions d mocratiques Mouvements religieux aux fonds mythologiques comme Orixas 1 000 Islam Il If le Batuque Candombl et Santeria d riv s de croyances tribales Esot risme pur normes de vie premi re Courtoisie Deuxi me fils de toujours Una d finition de Mustafa al Alawi el Soufisme Islam ns ve l H gire soufisme ne peut pas se d finir avec des mots es une certitude absolue La branche la plus importante de l Islamisme cr e par des conflits entre les descendants de Mahomet Une querelle pour monter au Califat depuis le d c s de hi kim Mahomet en l an 632 a cr les deux branches chiites et sunnites premier Califat post Mahomet Muawiya Luttes qui sous la fiction successorale dissimule la raison r elle de jouir de b n fices personn
120. les enfants aient acc s l ducation dans leur propre culture et langue Article 14 3 cette clause est comparable ce qui est tablit dans la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s et le droit des peuples autochtones d tablir et de contr ler leurs propres syst mes ducatifs de mani re adapt e leurs m thodes culturelles de transmission et d acquisition de l enseignement Article 14 1 la mise en uvre de cette clause ne peut pas tre dissoci e de la reconnaissance d un certain type de droit de groupe Comme il a t pr c demment mentionn un des d fis concernant la protection et la promotion des droits des peuples autochtones et des minorit s r side dans la relation 229 contradictoire entre les revendications identitaires et les revendications du principe de non discrimination cette derni re tant enracin e dans les droits de l homme individuels tandis que la premi re se r f re d une mani re ou d une autre aux droits collectifs ou droits de groupe suivant la situation Un autre d fi ult rieur consiste d terminer la port e et la substance des droits de groupe c est dire des droits que des groupes non tatiques r clament probablement en opposition aux droits de l homme collectifs compris en tant que droits exerc s par des individus en commun avec d autres membres de leur groupe Alors que le principe de non discrimination des personnes appartenan
121. les rapports du Programme international pour le suivi des acquis des l ves PISA de l Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques OCDE Le nombre de pays examin s a augment de 43 durant l ann e 2000 62 en 2009 Chaque exercice value des tudiants d g s de quinze ans avec des chantillons entre 4 500 et 10 000 tudiants dans chaque pays et plus particuli rement les r sultats de l apprentissage de la lecture des math matiques et des sciences Il y a aussi des donn es comparatives entre une quarantaine de pays dans les rapports TIMSS tude des tendances internationales en math matiques et en sciences de l Association internationale pour l valuation des acquis scolaires IEA Ces tudes permettent d observer que les d penses investies dans l ducation ne sont pas troitement li s a la sa qualit selon l valuation de PISA comme indiqu dans le Graphique 1 Les pays o les deux variables sont fortement obliques comme le Canada par exemple qui malgr un niveau de d penses relativement faible parmi les pays d velopp s obtient la ponctuation maximale du PISA pour la qualit de l ducation Par contre d autres comme le Portugal et le Mexique ont des niveaux de d penses publiques relativement sup rieures en mati re d ducation dans le pourcentage du PIB ils obtiennent des r sultats parmi les plus faibles au niveau de la qualit entre les pays valu s par le PISA
122. mille habitants Orbetello sur la c te tyrrh nienne Alt re Matteoli j oubliais galement ministre des Infrastructures Il est inutile de dire que dans un syst me comme celui ci autor f rentiel l abri de toute sanction politique juridique et morale m me pour qui viole la loi le monde de la politique est toujours ferm Il est de plus en plus domin par la logique des amiti s ou de la parent jusqu au fils de l ex juge Antonio Di Pietro fondateur du parti moralizador l Italie des Valeurs est entr dans la carri re politique se faisant lire comme conseiller provincial sur les listes de pape toujours plus vieux et toujours plus immuable Il suffit seulement de se souvenir de Silvio Berlusconi lorsqu il a gagn en 2008 ses cinqui mes lections politiques celles de 1994 trois victoires deux d faites il avait 72 ans IL dit qu il se sent tr s jeune il sourit lorsque son m decin personnel Humberto Scapagnini auparavant maire de Catane et ensuite s nateur dit qu il est pr dispos l immortalit avec un profil immunologique il s entoure de jolies filles souvent promues d put s et risque dire des b vues comme je dors trois heures par nuit et ensuite je fais l amour pendant les trois heures suivantes tel qu aucun autre homme d un tel statut pourrait se permettre de le faire dans le monde C est aussi d au fait qu au moment de son retour au Palazzo Chigi tait g de
123. moyens sanitaires e La faim la malnutrition et les alimentations pauvres qui engendrent une mauvaise sant et des maladies bien que les pays riches mais aussi les pays d mocratiques pauvres aient vit les traditionnelles famines e La pauvret due au manque d ducation et au manque d hygiene Des niveaux lev s de d linquance et de violence des conflits en raison des faibles ressources disponibles dues a la surpopulation La transcendance de ces probl mes n est pas mesurable Les connaissances g ophysiques actuelles sont insuffisantes pour pr dire toutes les cons quences et les lapses de temps n cessaires pour que ces catastrophes aient lieu Il n est pas impossible que la troposphere puisse arriver a assumer les d s quilibres naturels provoqu s par les hommes comme il est d ja arriv avec des changements d une ampleur beaucoup plus grande durant la p riode carbonif re Bien que les r serves de certaines des sources d nergie des plus utilis es actuellement comme le charbon et le p trole ainsi que d autres mati res premi res soient finies La p trochimie produira t t ou tard de nouveaux produits qui remplaceront certains ceux qui sont utilis es actuellement Mais c est pr cis ment pour cette raison qu il est injustifiable de continuer utiliser des combustibles avec les ampleurs actuelles Au XXI si cle les hommes devront r soudre les probl mes nerg tiques en utilisant des nergies renouv
124. n ral et non seulement dans les religions abrahamiques les 178 schismes sont provoqu s avec la cr ation imm diate d une religion lorsque l pisode est tudi plus pr cis ment Ainsi la plus grande discussion au sujet des fr res de J sus Christ a eue lieu avant le IV si cle sans pour autant tre r v latrices vu le silence s pulcral impos par les religions chr tiennes sur le sujet la virginit ternelle de Marie a t justifi e avec beaucoup de mani res diff rentes Les fr res reconnus par les Ap tres dans les vangiles taient des cousins Et J sus dans ses sermons ne les a jamais reconnus ses fr res taient tous ses partisans Des questions comme celles ci demanderaient des discussions plus tendues mais l argument le plus d finitif est que dans la position cr ativiste il y a un pais rideau de fum e qui se dissout avec une seule observation si seulement un des dieux propos s non lucif rien il y en a peu tait vrai mis ricordieux et r ellement omnipuissant Aurait il permis que l volution des hommes qui c est d roul e durant ces derniers dix mill naires au point de vue de la croissance de leur conscience spontan ment et sans douleur ou inexistante R compenserait il les conscients et punirait il ceux qui l ont ignor Ne serait ce pas la conduite divine et mis ricordieuse celle d un roi lucif rien D autre part ce Dieu vrai est oblig de supprimer tous l
125. niveau avanc l tude des sciences politiques devraient fournir non seulement une explication sur les processus politiques existants r ellement mais aussi concevoir la transformation substantielle de certaines pratiques mill naires qui subsistent dans les syst mes politiques en vigueur Toutefois ceci n est pas suffisant il faudrait galement d am liorer la formation professionnelle et culturelle des politiciens puisque il y a aucun esprit individuel humain aussi form qu il le soit qui puisse aujourd hui se confronter tous les probl mes du monde La cr ation des institutions politiques est fondamentale Les grands tats de l re moderne ont pr tendu imposer une taille unique tous les th mes et ont essay d homog n iser la population dans des fronti res exclusives Le r sultat a t le conflit permanent entre les tats et les cons quentes guerres de souverainet Par contre en divisant les pouvoirs entre diff rents niveaux institutionnels chacun devrait seulement traiter ces th mes dont la solution peut efficacement tre trouv e dans le domaine territorial qui lui correspond Chaque organisme public a une propre chelle d efficience laquelle doit d terminer le domaine des comp tences de l institution correspondante qu il s agisse de l ducation la culture les uvres publiques la s curit la justice la gestion des ressources naturelles la pr servation de l environnement ou les relations
126. obstacle comme j ai aussi mentionn provient du fait que m me s il est impossible du point de vue rh torique d assumer la valeur de l ducation si les r gles du jeu social ne confirment pas son importance pratique il finit par se produire une dissociation entre une chose et l autre Donc bien que je sois conscient que cela puisse sembler un simple jeu de mots ma conclusion est que l ducation fonctionnera seulement et r ellement comme valeur quand elle aura t incorpor e comme vertu sociale dans la culture dans les styles de vie de la majorit des citoyens Je veux dire que l importance de l ducation est tellement grande qu elle devra cesser d tre associ e des processus sp cifiques et des institutions sp cialis es scolaires ou familiales ou des ges d termin s ou des objectifs sp cifiques L ducation dans une soci t de la connaissance comme il semble que nous aspirons l tre doit devenir un style de vie une mani re de se mettre en rapport avec le monde un espace qui occupera compl tement un temps qui sera prolong tout au long de la vie Il ne sera pas possible de se limiter en d pendant exclusivement d une attitude consciente d une volont d termin e ce devra tre une disposition de base pour tre former comme nous l avons en effet d j fait pour apprendre marcher ou encore parler C est dans ce nouveau cadre une poque o tout instruit e
127. pas plus r confortante lorsque nous parlons de la pr sidence de la R publique dont les d penses malgr les efforts de l actuel pr sident Giorgio Napolitain et de son pr d cesseur Carlo Azeglio Ciampi sont encore bien loin des standards de transparence de des autres Pays europ ens Il suffit de parler du bilan de la Maison royale Britannique il est d ja disponible depuis dix ans avec tous les d tails les salaires au centime pres des principaux collaborateurs de la Reine la liste des voyages effectu s plus une liste relative des accompagnants et la valeur des bouteilles de vin qui sont dans la cave environ 60 millions d euros approximativement un quart de la valeur de la pr sidence de la R publique italienne 240 millions En 2008 le pr sident francais Nicolas Sarkozy a lui aussi annonc la d cision de faire de l lys e une maison aux parois de verre en fournissant pour la premi re fois non seulement le nombre d employ s de fleurs acquises de voitures bleues sur le parking 62 plus sept scooter mais aussi les salaires et les b n fices maisons incluses de ses employ s gt IL a expliqu 307 que pour L entretient du Palais qui n est peut tre ni aussi joli et grand que le Quirinale mais qui comprend n anmoins 147 bureaux 1 500 m tres carr s de salons et beaucoup de chambres et de petites chambres des jardins et des pavillons en plus les r sidences secondaires comme le pavillon de la
128. pays Il convient de signaler que les proportions sont tr s similaires aux d penses militaires r duites d un tiers au niveau mondial par rapport la somme laquelle elles taient arriv es vers la fin des ann es quatre vingt au sommet de la guerre froide C est pourquoi il ne semble pas qu un plus important transf re entre ces secteurs puisse tre d cisif actuellement les d penses militaires sont de 2 7 pour cent du 53 PIB dans les 41 pays les plus d velopp s et de 2 4 pour cent dans le reste La succession de r unions et de d clarations pr sent es ci dessus indique que les objectifs mentionn s dans chacune d elles n ont pas t atteints Actuellement il convient de calculer qu il y a toujours 100 millions d enfants sans cole dans le monde En vue de la disparit entre les objectifs formul s et les r sultats obtenus il est clair que les gouvernements peuvent faire toute une s rie de choses pour favoriser la diffusion de l ducation mais instaurer la scolarisation universelle de fa on effective ne para t pas tre port de leurs mains Parmi les politiques les plus efficientes qu un gouvernement puisse mettre en uvre il convient d indiquer les suivantes Tout d abord les gouvernements peuvent r duire les co ts priv s de l investissement des parents dans l ducation Ceci peut tre atteint en r duisant la distance avec l cole dans les zones rurales mais aussi av
129. plus importants sont les d clinaisons en latin et les terminaisons des temps et les sujets des verbes des actuelles langues romanes ou latines Le linguiste am ricain George K Zipf a tabli vers le milieu du XX si cle le principe du plus petit effort comme une cl pour l adoption individuelle et la diffusion collective cons quente des langues Ainsi les langues qui demandent le moins d effort d apprentissage et d utilisation sont celles dont quelques mots sont fr quemment utilis s et beaucoup de mots qui sont utilis beaucoup moins fr quemment Les mots utilis s plus souvent sont g n ralement des mots courts avec un faible nombre de lettres ce qui explique aussi la tendance l abr viation Sur ce point les langues analytiques peuvent pr senter un 265 avantage Le risque est que l utilisation tr s fr quente de quelques mots courts implique une grande polys mie de ces derniers Toutefois ceci peut tre vit en permutant des lettres internes du mot ainsi qu en additionnant et en fusionnant des morph mes et par la formation de mots d riv s et compos s caract ristiques des langues flexionnelles En effet aucune langue ne correspond exclusivement un seul type num r auparavant mais toutes sont la fois analytiques et synth tiques a un certain degr ou a un autre Tandis que tout au long de l poque moderne l anglais a volu vers une langue plus analytique que celle utilis e au Moy
130. pour g rer la diversit culturelle Toutefois postuler le principe de la diversit culturelle comme 207 inh remment humain et aussi comme une condition permettant une coexistence pacifique autant dans les Etats et qu entre eux n implique pas que l id e ou le concept de culture ne soit pas pol mique Par exemple il peut tre fait appel a la culture pour renforcer ou contester les demandes de droits faites en pensant obtenir une reconnaissance de droits culturels se pr tant ainsi a l exploitation pour des objectifs divers et parfois r pr hensibles Dans son ensemble la promotion de la diversit culturelle et le respect des droits culturels ou du pluralisme culturel se fait dans le paradigme lib ral bas sur les principes de l autonomie individuelle et la libert d lection inspir e du mod le de justice sociale de John Rawl Cette vision consid re l individu comme le dernier porteur des droits et d unit de valeur morale Le pluralisme culturel appara t ici comme une harmonie non probl matique obtenue par l quilibre des lections individuelles Par exemple la th orie lib rale de justice qui soutient la citoyennet multiculturelle d fendu par le philosophe politique canadien Will Kymlicka se basant sur l hypoth se que les int r ts de chaque membre de la communaut politique ont la m me valeur sur le march et sur le processus politique du gouvernement majoritaire Toutefois et en accor
131. pourraient expliquer au moins en partie le d sint ressement gt dont je parle 1 La diversit des agents ducatifs et les mod les en conflit En premier lieu nous pouvons affirmer sans r serve que la complexit croissante et la fragmentation de la soci t actuelle ont d finitivement divis le consensus que les profils et les contenus de ce droit l ducation devraient d terminer ainsi que l universalisation qui a t si tenacement d fendue et si difficilement obtenue tout au long du XX si cle La diversit des mod les sociaux et surtout des expectatives qui lui sont associ es ont mis en doute la possibilit d tablir quel doit tre le canon des contenus et des proc dures communes sur lesquels devrait tre organis s les programmes ducatifs En effet la propre id e de canon a t remise en question elle a souvent voulu tre substitu e par le slogan confus d apprendre 17 apprendre partir duquel les contenus pr cis seraient omis au nom de l entra nement et remplac s par des habilit s et des attitudes ouvertes n importe quel besoin Que ceci soit clair je ne fais pas vraiment allusion au mod le p dagogique qui soutient ce principe pour son usage social mais plut t a une fuite qui d tourne l attention d un d bat inconfortable D autre part et tonnamment apprendre apprendre semble tre mis au service de la dimension la plus instrumentale de l ducation d fendu d
132. propre et le droit de pr server l identit culturelle Mais il n y eu aucun d bat Les tats Unis sont seulement intervenus pour affirmer que la D claration Universelle n avait pas pour but l nonciation de droits collectifs En ce sens la D claration Universelle des doits De l homme repr sente l apog e des droits individuels tandis que les droits des minorit s et des peuples autochtones seraient l objet d une future laboration Le principe non de discrimination est aussi tabli dans une s rie de trait s multilat raux Par exemple la Convention 219 Internationale sur l limination de toutes les formes de Discrimination Raciale ICERD d finit discrimination raciale comme toute distinction exclusion restriction ou pr f rence bas e des motifs de race de couleur d ascendance ou d origine nationale ou raciale qui a pour but ou pour effet de d truire ou de compromettre la reconnaissance la jouissance ou l exercice dans des conditions d galit des droits de l homme et des libert s fondamentales dans les domaines politique conomique social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique gt Le Comit pour l limination de Discrimination Raciale CERD qui supervise la mise en uvre de la Convention a consid r avec beaucoup d attention la discrimination a l gard des minorit s et des peuples autochtones dans son analyse des rapports p riodiques livr s par les tats
133. puisque celles ci sont enracin es dans les droits individuels des hommes tandis que celles l font r f rence d une mani re ou d une autre aux droits collectifs mais aussi aux droits de groupe Tous ces d fis ont t abord s sans pour autant tre r solus dans la litt rature sp cialis e ainsi que dans les d bats de politique internationale Lorsqu il est amplement analys le terme minorit est applicable une grande vari t de groupes Ceci se voit clairement en observant ses nombreux adjectifs minorit nationale minorit ethnique gt minorit linguistique gt minorit religieuse minorit culturelle minorit autochtone Par rapport ceci nous devons souligner deux choses Tout d abord il est difficile de distinguer avec clart les minorit s nationales et des minorit s ethniques et je ne me risquerai pas le faire ici Les minorit s nationales sont habituellement au centre de toutes les attentions dans le contexte europ en par exemple l article n 14 de la Convention europ enne des droits de l homme qui interdit la discrimination mentionne le terme minorit nationale mais il ne le d finit pas Dans le cadre international il est souvent retrouv l expression minorit s ethniques gt comme par exemple dans l Article 27 du Pacte international de droits civils et politiques ICCPR ou encore une combinaison ethnique ou nationale
134. ral mais aussi sur les facteurs tangibles qui permettraient l obtention de productivit personnelle et collective culturelle et conomique Walter Feinberg et Laia Carol abordent l obstacle de la religion A partir des valeurs d une d mocratie lib rale ils argumentent que la pr f rence des parents penche vers une ducation religieuse de leurs enfants si elle existe et qu elle doit tre autant limit e par l int r t autonome des enfants que par les int r ts d quit de la soci t d mocratique lib rale Un gouvernement d mocratique a l obligation de discriminer en faveur des coles qui ont un int r t publique explicite de promouvoir l autonomie l quit et la fraternit Le droit d duquer et d instruire ses propres enfants dans une soci t lib rale devrait tre consid r un droit public qui s accorde aux parents vivant dans des conditions particuli res et non pas d une mani re absolue Les gouvernements doivent discriminer en faveur des coles publiques et de ces coles priv es ou religieuses qui promeuvent les valeurs d autonomie quit et de fraternit Pour un projet ducatif de futur la distinction entre l enseignement et la formation est cruciale comme il l est soulign dans plusieurs chapitres Les avances technologiques en mati re d enseignement permettent de donner la priorit aux taches formatives Concr tement ce qui peut circuler sur le r seau et qui e
135. rance de vie Ces changements requi rent de nouvelles techniques agricoles des soins sanitaires et une expansion de l ducation Puisque le taux de natalit n est pas r duit et n augmente pas significativement une grande augmentation de la population se produit La population infantile et juv nile se d veloppe Des changements de ce type ont d but un rythme lent dans certains pays de l Europe au XVIII si cle Depuis le milieu du XX si cle la diminution des taux de mortalit a t bien plus rapide Durant la troisi mement phase le taux de natalit diminue en raison d une r duction de l agriculture de subsistance et de la valeur du travail infantile d une augmentation des salaires r els de l expansion de l ducation des femmes et de l acc s aux m thodes contraceptives comme nous avons comment Le r sultat la croissance de la population commence tre frein e Dans certains pays il existe aussi une planification familiale introduite par le gouvernement et une restriction in vitable du nombre d enfants Finalement les faibles taux de natalit et de mortalit sont atteints La plupart des pays du monde sont arriv e cette phase Le taux de natalit peut m me chuter en dessous du taux de reproduction comme cela s est produit en Grande Bretagne en Allemagne en Italie en Espagne et au Japon et am ne une diminution de la population Au fur et mesure que personnes n es pendant la deuxi me p
136. religieuses et non religieuses Les limitations incluent la promotion de l autonomie l galit et la fraternit Ces trois int r ts sont critiques pour la survie des soci t s d mocratiques lib rales g n ration apres g n ration Les coles publiques jouent un r le essentiel dans leur reproduction et d finissent leur objectif caract ristique M me si d autres coles priv es et religieuses choisissent peut tre de promouvoir ces id aux c est uniquement des coles publiques qu il est exig qu elles en fassent une partie de leur base avec la transparence de leur projet ducatif Les coles priv es peuvent pr f rer n gliger l galit en fournissant aux l ves d j favoris s un avantage additionnel tandis que les coles religieuses peuvent pr f rer n gliger l autonomie en promouvant une vision spirituelle absolue En r sum l autonomie inclut la libert de pens e de conscience et de religion Il est int ressant que l enfant d veloppe des habilit s et des attitudes n cessaires un futur ouvert et au 125 d veloppement d une conscience m re Ceci implique une obligation de la part des coles publiques qui doivent d velopper la capacit de r flexion pour comprendre et revoir le concept du bien l gu Les parents n ont pas cette obligation Ils peuvent de leur part donner une conception unifi e et singuli re du bien et ont le libre droit sans obstacle mais non exclusif de transf re
137. ressant de comprendre le processus de cr ation de chaque labyrinthe La r alit discut e du processus volutif d couvert par Darwin a t frein e par les intellectuels conservateurs et c est seulement apr s un si cle et demi de la publication du livre l Origine des Esp ces qu un mouvement d acceptation et de rectification de leur th orie a d but Et pas seulement de la part des intellectuelles progressiste mais aussi de mani re importante par la masse humaine qui vit en marge de ces intellectuelles La faible argumentation contraire cette r alit volutive a t renforc e par le manque de bases empiriques ou tout du moins rationnelles 161 de ce processus volutif tant donn que se sont g n ralement des personnes conservatrices celles qui le refusent par paresse mentale l autre r alit a t contourn e Celle qui implique que les id es cr ativistes qui sont leur argument en plus de n avoir aucune base rationnelle ont t ni par la connaissance empirique indiscutablement par les sciences de l astronomie de la pal oanthropologie et analytiques y compris apr s qu une autre science la biologie ait tabli la r alit du changement incessant non seulement de la morphologie humaine mais aussi des syst mes essentiels le syst me central nerveux g n tique et en g n ral celui de tous ce qui r git le d veloppement vital humain Jusqu quel point grandira notre cra
138. selon lequel de tels droits iraient l encontre de la nature individuelle des droits de l homme Mais la mani re dont les instruments l gaux internationaux comme ceux qui ont t bri vement mentionn s dans ce chapitre concoivent les minorit s refl te principalement des consid rations techniques et politiques Les r dacteurs de la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s se sont simplement maintenus dans les limites d un accord minimal possible entre les tats membres des Nations Unies N anmoins il existe un sentiment croissant qu une utilisation efficace des droits de 224 l homme pr suppose qu un groupe particulier se trouve dans une position qui l habilite profiter de ces droits Rien n emp che une telle g n ralisation du concept des droits de Vhomme dont les limites et les connotations sp cifiques relatives a la culture ont d ja largement t d battues La situation des peuples autochtones donne un sens diff rent a cette g n ralisation du concept de droits de l homme parce qu elle implique ce que nous appelons le droit de groupe En effet la multitude d int r ts mentionn s en rapport aux minorit s r git aussi la situation des peuples autochtones particuli rement en ce qui concerne leurs terres leurs territoires et leurs ressources Il r side ici une diff rence cruciale entre peuples autochtones et minorit s Aucun droit la terre et aux ressources naturelle
139. siastique Thomas Malthus 1766 1834 n a pas toujours eu une tr s bonne renomm e Quelques unes de ces pr visions concernant les cons quences d sastreuses de la croissance continuelle de la population ne se sont pas accomplies dans les p riodes et selon la mesure qu il avait calcul e Toutefois apr s deux cents ans apr s la publication de son Essai sur le principe de la Population et comment il affecte le Progr s Futur de la Soci t 1798 certaines id es de Malthus sont d actualit Le grand conomiste du XX si cle John M Keynes qui est nouveau relu dans le contexte actuel de crise conomique mondiale a soulign l importance de certaines id es de Thomas Malthus Il a mentionn en particulier ses analyses sur l conomie et l investissement et ses implications favorables dans la production de richesse au moyen de la demande agr g e qui engage les d penses publics pour faire face au 245 ch mage des grandes masses de population Pour Keynes l oubli presque total de la philosophie base principe ligne de pens e de Malthus et la dominance totale de celle de Ricardo pendant cent ans a t une catastrophe pour le progr s de la science conomique Si Malthus et non Ricardo avait t le pilier sur lequel se serait appuy la science conomique du XIX si cle que le monde serait plus sage et riche aujourd hui il s est exclam Malthus fut d abord anti utopiste c est dire un r
140. soudre les conflits d expliquer pourquoi il faut r soudre les conflits et quelles sont les meilleures solutions 5 Les nouveaux enseignants doivent tre de bons propagandistes d ducation Nous devons l expliquer aux gens ce que nous faisons Ouvrir les portes des centres attirer la soci t l cole En somme nous avons besoin d un bon marketing ducatif 6 Le nouvel enseignant doit tre un expert dans la collaboration avec les autres enseignants L poque du professeur isol est termin e si elle a parfois exist C est le centre celui qui instruit et tout le syst me celui qui l instruit 7 Le nouvel enseignant doit savoir collaborer avec les familles et tablir des liens entre la famille et l cole Ceci est l affaire qui est la plus directement en rapport avec notre sujet J ai r vis les standards de s lection du professorat que diverses organisations ducatives ou psychologiques ont publi aux tats Unis CASPE Extrait certaines de ces 115 recommandations Les enseignants doivent tablir des relations positives et productives avec les familles Et maintenir une relation ouverte amicale et coop ratrice avec les familles de chaque enfant les encourager s impliquer dans les programmes ducatifs et favoriser les relations de l enfant avec leurs familles Council for Professional Recognition www edacouncil org Puisque les enfants vivent dans un environnement familial et com
141. t lib rale Qu il soit permis aux parents de choisir une cole pour leurs enfants qui cr e une d pendance et retarde le d veloppement d un jugement ind pendant est un jugement de valeur Le jugement doit valuer les cons quences du bouleversement dans la relation parents enfants en contraste la probabilit que le d veloppement des habilit s et des dispositions requises par une vie de citoyen autonome manque l enfant Le droit pr sum est du c t de l autorit parentale N anmoins comme je lai t pr c demment indiqu le droit des parents duquer leurs enfants n est pas un droit absolu et peut tre ignor si il nuit s rieusement l enfant et retarde sa capacit d velopper un jugement ind pendant mais aussi l utilisation de la manipulation pour rendre une personne trop de d pendante et servile Il est important de rappeler que les crit res qui d finissent la manipulation ne sont pas faciles a cerner avec pr cision Ceci implique souvent un b n fice pour les enfants m me pour ceux dont les parents ne sont pas sp cialement comp tents lorsqu il s agit de comprendre leurs propres motivations manipulatrices ou ce qui convient le mieux a l enfant il faut agir avec pr caution au moment de soutenir le contr le de l tat sur l autorit des parents au sujet du choix des coles sp cifiques La trag die de l ducation des enfants am ricains indig nes dans des internats g r s par l tat a
142. tat doivent r pondre devant les organismes publics les coles religieuses maintiennent un certain loignement en ce qui concerne ces organismes dans le but de pouvoir enseigner leurs propres croyances et pratiques En outre beaucoup de 132 religions enseignent la croyance selon laquelle leurs propres paroissiens occupent une position sp ciale dans l ordre des choses et ces religions ne concoivent peut tre pas l galit ou la fraternit comme des objectifs de base de l ducation de leurs enfants Ces religions promeuvent souvent une identit en marge qui exclut les membres des autres religions les consid rants des personnes de moindre valeur Plus encore l galit des sexes est un probl me pour certaines religions qui consid rent que la femme devrait tre soumise l homme D autres religions concoivent l autonomie comme une valeur extr mement individualiste et go ste et par cons quent elle n occupe pas une place prioritaire dans leur chelle des valeurs En r sum les coles religieuses peuvent consid rer avec l gitimit que leur principale fonction est la reproduction de paroissiens et non pas la reproduction de citoyens m ditatifs Ceci pourrait en effet arriver et pourrait arriver intentionnellement mais n est pas la qualit de l enseignement religieux Ironiquement dans la mesure o l ducation publique r ussit a cr er et maintenir une culture d mocratique robuste dont l influence s tend
143. tats Unis n ont pas t comp titifs au niveau international en ce qui concerne les examens De plus ce graphique qui combine les r sultats de diff rents groupes d age cache le fait que les performances aux examens des tudiants des Etats Unis sont beaucoup plus 81 lev es dans les groupes les plus jeunes mais qu ils se d gradent terriblement a la fin de l enseignement secondaire Hanushek 2003b Auparavant nous avons commenc la discussion sur Vimportance de la croissance en d taillant la r ussite de la croissance conomique aux Etats Unis durant le XX si cle Cependant en analysant le tableau 2 nous voyons que les Etats Unis se situent a la moiti du tableau et m me en dessous Certaines personnes y voient une anomalie Comment Vhabilit en math matique et en sciences peut elle tre importante en vue de la croissance conomique dont ont b n fici les Etats Unis durant cette p riode La r ponse est que la qualit de la main d ceuvre est seulement un des aspects de l conomie qui joue un r le dans la d termination de la croissance Une vari t de facteurs y contribue clairement et ils travaillent pour surmonter n importe quel d ficit qui puisse y avoir dans la qualit Peut tre que ces autres facteurs sont n cessaires pour la croissance En d autres mots fournir simplement plus de scolarisation ou une ducation de meilleure qualit ne peut g n rer que peut de chose en l absenc
144. te et qui se vend sans respecter les b n fices sp cifiques de l ducation Qui sont l autonomie et l galit 155 Deuxi mement le droit d duquer ses propres enfants n autorise pas les parents tre les ducateurs exclusifs des enfants et l tat a galement le devoir d enseigner des valeurs qui sont importantes pour le d veloppement des d mocraties lib rales et de la pluralit religieuse Vu cette obligation l tat a aussi un int r t dans l ducation de l enfant et peut et devrait l gitimement donner la priorit l ducation publique par rapport l ducation priv e et religieuse Cela ne signifie pas que l tat lib ral puisse ou doive nier aux parents qui souhaitent l opportunit d duquer leurs enfants dans des coles religieuses En effet le droit des parents a duquer leurs propres enfants leur donne un droit pr sum a envoyer leurs enfants dans des coles religieuses a temps complet Cependant cela signifie toutefois que l tat lib ral peut apporter des stimulants pour les parents qui choisissent des coles publiques et que sous certaines conditions limit es il peut restreindre les activit s des coles religieuses temps complet Ce qui s ensuit est un raisonnement de march insuffisant pour tablir un droit parental recevoir un soutien de l tat pour une ducation religieuse La pr f rence des parents d une ducation religieuse pour leurs enfants s en tient autant
145. travail Mais d autre part le labyrinthe d mographique de la 260 plus grande partie du monde est encore loin de trouver une sortie Langue ducation Civilisation La diversit linguistique et ethnique de l humanit est le r sultat d un tr s long processus d volution biologique et culturelle La civilisation reconnue comme un stade d intercommunication et de coexistence pacifique des hommes n a pas t le r sultat d un projet pr alable ou sup rieur mais a d riv de l auto apprentissage des hommes et de la cons quente accumulation de connaissances Dans le stade actuel de d veloppement de la science et de la technologie pr voir la destruction des tres vivants et avancer vers une f d ration mondiale de peuples libres qui termine l volution civilisatrice requiert un projet conscient des hommes qui est d abord un projet d ducation 8 Langue L volution de l humanit vers un syst me de coexistence pacifique mondiale requiert avant tout une langue commune Actuellement on parle dans le monde quelques milliers de langues Mais il y a seulement quelques langues franques ou de communication universelle qui sont adapt es aux demandes actuelles de communication Une f d ration universelle de peuples devrait combiner une pluralit de langues locales lesquelles sont l expression des cultures et des diff rents modes de vie avec une langue universelle de communication qui dans l actuelle configurat
146. un certain climat que refl te d une certaine fa on le processus de transmission Le climat d une salle de classe refl te les conditions de fond avec lesquelles l enseignement est fa onn et qui forge la perception de l importance et de l identit des l ves Lorsque le professeur regroupe toutes les filles une extr mit de la salle de classe et tous les gar ons l autre pour faire un examen d orthographe l enseignement est livr dans un climat particulier o les l ves apprennent que leur identit en tant que fille ou gar on est un facteur important pour les performances acad miques Un climat peut tre comp titif ou coop ratif peut tre patient ou impatient partiel ou impartial entre autres Il est marqu e par les caract ristiques de la fa on par laquelle des l ves de diff rents niveaux d habilit sont group s de fa on homog ne ou h t rog ne pour le temps que le professeur consacre aux diff rents groupes d l ves encourage les l ves timides parler si les gar ons ont un traitement de faveur par rapport aux filles Quels sont les l ves auxquels il est permis de vaguer d interrompre et auxquels non Ceci peut tre tabli gr ce a des actes informels entre tudiants et professeurs comme il est d j arriv lorsqu un professeur fondamentaliste dans une cole chr tienne a apport une caricature d un Paradis Unitaire auquel acc daient Hitler et Darwin Chacun de ces fact
147. une inf riorit num rique est r unie une condition non pouvoir ou de discrimination dans un tat d termin Ceci signifie videmment que les minorit s dominantes comme la minorit blanche en Afrique du Sud pendant l apartheid ne sont pas inclus dans le contenu de ce chapitre Dans l ensemble la question des minorit s est en rapport avec deux vastes ph nom nes la globalisation des pr occupations environnementales des ressources climatiques et des droits de l homme qui est li e une internationalisation des droits de l homme des minorit s et des peuples autochtones et a Vinverse un accroissement des revendications d identit s parfois excessives ou bellig rantes qui conduit la r pression par l tat et qui produit souvent des conflits violents La 205 pr occupation au sujet de la question des minorit s se situe au niveau de l augmentation au croisement entre ces ph nom nes oppos s Le d fi principal tout du moins du point de vue du droit international est de trouver un quilibre entre le respect des diff rences culturelles et la conservation de l int grit territoriale et politique des tats En comparaison l ducation peut tre moins conflictuelle que les r gimes d autonomie pour les minorit s ou les peuples autochtones par exemple Parce qu il est probable que celles ci fassent trembler les fondations des tats existants en produisant une pol mique politique et l gale cons
148. une contestation des militants du m me parti qui ont d nonc le n potisme de Sarkozy sur les sites internet sociaux et dans les blogs Mais les pratiques d sagr ables de la politique francaise ne se pas limitent aux cas les plus fr quents de n potisme Le quotidien Le Monde a r cemment r v l que plus de 87 des d put s accumule le mandat de l Assembl e nationale parisienne avec au moins une autre fonction comme celle de maire ou de pr sident d un ensemble de communes En t te de la classification publi e par le journal fran ais trois parlementaires apparaissent ils sont actuellement maires d importantes villes Pierre Cohen Toulouse Jean Marc Ayrault Nantes et Maryse Joassains Masini Aix en Provence Des pisodes qui ont certainement contribu diminuer la confiance des citoyens au niveau de la politique Aux lections l gislatives de 2007 il a t enregistr en France le plus haut pourcentage d abstention depuis le d but de la Cinqui me R publique La participation lectorale est en diminution progressive dans presque toute l Europe Le rapport Cr er une classe directive 2008 gt de l universit italienne Confindustria Luisa inclut une relation d taill e en ce qui concerne les attitudes des citoyens de certains pays europ ens au sujet de la politique Le pourcentage des personnes qui d clarent manifester beaucoup d int r t est 20 6 en Italie mais cette valeur tombe 16 4 en Allem
149. violentes contre les d nomm s s paratistes Une grande partie de ceux qui sont d poss d s de leur identit collective et personnelle en grande partie aussi ne sont pas des revendicateurs actifs concernant leur r cup ration Mais il y aurait peu d adversaires une r organisation territoriale qui respecterait la vari t linguistique culturelle et ethnique du monde actuel L incorporation pacifique des peuples autochtones du monde voir les tableaux des pages suivantes partout dans le monde comme ceux de l Am rique fait appel d une rectification de 280 conduite dans le Second Monde Il faut tablir le respect d un tat volutif que les colonisateurs et ses descendants n ont pas cultiv En d pla ant leur volont l aide de stimulants conomiques cette rectification ne serait pas impossible Il est plus difficile de d placer la volont des Etats colonisateurs en ce qui concerne un changement de position face aux minorit s ethniques et culturelles des peuples conquis durant des guerres de dominion consid r es l gales en des temps pass es Le respect aux tats conform s pluri culturellement afin d viter des conflits int r ts et de sentiments doit tre d pass C est uniquement avec la fraternit de l esp ce qu il peut tre obtenu Il est donc question de l envisager travers l ducation avec un processus lent mais constant La complexit de la coexistence de personnes de plusieu
150. 17 ans plus que Toni Blair et Jos Maria Aznar d j hors de la politique active apr s avoir respectivement pass dix et huit ans dans leurs pouvoirs respectifs Il avait 16 ans de plus que Vladimir Putin qui ne pouvait pas tre r lu pr sident de la Russie vu qu il exercait deux mandats 10 ans de plus de Bill Clinton qu apr s avoir t lu a la Maison Blanche ag de 46 ans la laissa en 2000 5 Les l ments d une reforme radicale Pour terminer cet tat de choses il ne suffira pas d une nouvelle loi lectorale qui a t r p titivement invoqu e bien que en r alit aucune force politique n a montr aucun int r t pour une modification de la nullit actuellement en vigueur Mais cependant changer la loi lectorale serait absolument n cessaire pour renouer les liens rompus de la relation entre la politique et le citoyen italien Une r forme radicale et compl te ne pourrait pas extraire des partis L article 49 de la Constitution approuv e en 1948 dit que Tous les citoyens ont le droit de s associer librement pour 313 concourir avec une m thode d mocratique d terminer la politique nationale Mais ce principe n a jamais t r glement pour tablir des m canismes qui favoriseraient un contr le d mocratique l int rieur des formations politiques la transparence des lections et des financements Dans le Far West de la politique italienne tout a t possible La cr ation d
151. 500 peuple est pour eux le MICMAC USA CANADA 13 000 substantiel de groupes OTTAWA RSVA OKLA USA 7 500 humains en g n ral m me SHAWNEE RSVA OKLAHO USA 2 000 ee ie WAMP ANOAG USA 1 200 langue est pour eux le POWHATANS USA 3 000 guide de l identit en elle MENOMINEE USA 3 500 m me Plus MIAMI RSVA OKLAHO USA 2 000 exhaustivement nous PIES NEGROS USA CANADA 15 000 annotons les plus CHEYENNES RSVA MONTOKLAH 5 000 significatifs Certains ATSINA RSVA F BELK USA 1 000 d entre eux ont cess d tre KUTCHIN ATHAPASCANS ALASKA CANA USA 1 500 Fe Re TLICHOS CANADA SONO SR nombre TANANA ALASKA CANADA 500 d habitants insignifiant et INUIT ESKIMO AL OU ALASKA CANADA 33 000 dispers s dans la YUPIK s ALASKA 20 000 g ographie de cette r gion CHEROKEE IROQUIEN USA 78 500 plan taire Dans l ensemble HURON RSVA USA CANADA 8 000 ils sont ABENAQUIS IROQUOIS USA CANADA 29 500 ALEUTIANOS ARAPAHOE HUPA NA DENE RSVA HOOPA USA 1000 PANNE KAROK MOHAVE TLINGIT z USA CANADA THO OMO WASHOE KIOWA a CHOCTAW SEMINOLA HAIDA USA CANADA 2 000 CHICASAW APACHES RSV ARIZONA USA 18 000 TSIMSHIAM MIWOK NAVAJO RSVA USA 220 000 NEZ PERC CATAWBA SIOUX USA 4 500 ZYAKIMASPOKANE YUCHI 5 USA 1 500 FLATHEAD KUTENAI SIOUX USA 103 500 THOMPSON SALISH WALLA ASSINIBOIN RSV MONT ALBER OT ROA e HIDATSA RSVA DAKOTA USA 1 200 NOOTKA MAKAH CROW RSV MONT AN USA 7 000 HIVILINGMI
152. 59 Wolfe Barbara L and Sam Zuvekas 1995 Nonmarket outcomes of schooling Discussion Paper No 1065 95 May Wolpin Kenneth 1977 Education and screening American Economic Review 67 n0 5 December 949 958 World Bank 1993 The East Asian miracle Economic growth and public policy New York Oxford University Press W Bmann Ludger 2003 Specifying human capital Journal of Economic Surveys 17 n0 3 239 270 2007 International Evidence on Expenditure and Class Size A Review In Brookings Papers on Education Policy Washington D C Brookings 245 272 Note au sujet des auteurs Salvador Card s est docteur en Sciences conomiques et Doyen de la Facult de Sciences politiques et de Sociologie de l Universit Autonome de Barcelone Auteur de plusieurs livres parmi lesquels El desconcierto de la educacion et Bien educados Laia Carol journaliste Walter Feinberg est professeur de Philosophie de l Education dans le d partement des Etudes sur la Politique Educative de l Universit de Illinois Urbana Champaign Co auteur de plusieurs livres parmi lesquels Citizenship and Education in Liberal Democratic Societies Teaching for Cosmopolitan Values and Collective Identities Eric Hanushek est chercheur la Hoover Institution l Universit de Stanford Conseiller de UV UNESCO pour les th mes relatifs l ducation membre du Conseil National des Etats Unis des Sc
153. 66 82 71 58 41 Italie 51 67 55 47 32 Cor e 77 97 90 62 37 Luxemburg 66 78 67 60 55 Mexico 32 39 36 28 17 Hollande 72 81 76 70 60 Nouvelle Z lande 69 78 72 69 55 Norvege 79 83 79 77 75 Pologne 53 64 51 49 44 Portugal 28 44 28 20 12 R publique Slovaque 87 94 91 86 70 Espagne 50 64 55 43 27 Su de 84 91 90 82 73 Suisse 85 88 87 84 80 Turquie 28 37 25 22 15 Royaume Uni 69 76 70 67 61 tats Unis 88 87 88 89 87 Moyenne OCDE 68 78 72 65 55 Source Organisation pour la Coop ration et le D veloppement conomique 2008 93 Tableau 2 R sum de Profits Estim s pour une augmentation de l cart Type sur les Habilit s Cognitives Pays Recherche Effect estim Notes Ghana Glewwe 0 21 0 3 Les approximations des l analyses alternatives ont donn comme 1996 gouvernement r sultat quelque diff rences les effets des math matiques sont 0 14 0 17 priv g n ralement plus importants que ceux de la lecture y ils sont tous gaux au el teste de habilit s de Raven Ghana Jolliffe 1998 0 05 0 07 Les revenus des familles sont en relation avec le r sultat moyen en math matiques avec des petites variations selon l analyse Veffet est seulement observ sur des revenus non agricoles les revenus agricoles ne sont pas en relation avec les habilit s cognitives d une mani re significative Ghana Vijverberg Analyse des revenus en ce qui concerne les math matiques et la 1999 lecture sur le
154. 84 Wolfe et Zuvekas 1995 et Leibowitz 1974 De nombreux facteurs ne sont pas clairs en raison des questions de causalit voir par exemple Farrell y Fuchs 1982 7 Les structures et tendances des votes aux Etats Unis dans le temps peuvent tre consult es dans Stanley et Niemi 2000 Cependant de nombreux facteurs ne sont pas clairs en raison des questions de causalit voir par exemple Farrell et Fuchs 1982 65 l conomie voir par exemple les analyses de croissance de Lucas 1988 Romer 1990 Barro 1991 Jorgenson and Fraumeni 1992 et Barro et Sala i Martin 1995 Les effets de la croissance d pendent du niveau global d ducation dans l conomie et de la fa on dont ce ph nom ne externe p n tre dans l individu Une analyse d Acemoglu et Angrist 2000 met en doute cet effet tout du moins au niveau national Il semble que l ducation ait contribu la r ussite d une meilleur galit sociale et quit dans la distribution des ressources conomiques L ducation fut un pilier central de la Guerre contre la Pauvret aux Etats Unis dans les ann es 60 et les b n fices en relation avec l am lioration de l enseignement sont d montr s dans les comparaisons des revenus des divers groupes ethniques et sociaux Les revenus de la population noire et blanche ont notablement converg s depuis la Deuxi me Guerre Mondiale et une grande partie de cette convergence peut tre attribu
155. Americas schools The role of incentives edited by Eric A Hanushek and Dale W Jorgenson Washington DC National Academy Press 53 73 Psacharopoulos George 1994 Returns to investment in education A global update World Development 22 n0 9 September 1325 1344 339 Riley John G 2001 Silver signals Twenty five years of screening and signaling Journal of Economic Literature 39 no 2 June 432 478 Rivkin Steven G 1995 Black white differences in schooling and employment Journal of Human Resources 30 no 4 Fall 826 852 Rivkin Steven G Eric A Hanushek and John F Kain 2005 Teachers schools and academic achievement Econometrica 73 no 2 March 417 458 Romer Paul 1990 Endogenous technological change Journal of Political Economy 99 no 5 pt 11 S71 S102 Sachs Jeffrey D and Andrew Warner 1995 Economic Reform and the Process of Global Integration Brookings Papers on Economic Activity 1 1 96 Schultz Theodore W 1975 The value of the ability to deal with disequilibria Journal of Economic Literature 13 827 846 Smith James P and Finis Welch 1989 Black economic progress after Myrdal Journal of Economic Literature 27 no 2 June 519 564 Spence A Michael 1973 Job market signalling Quarterly Journal of Economics 87 no 3 August 355 374 Stanley Harold W and Richard G Niemi 2000 Vital statistics on American politics Washington DC CQ Press Tei
156. Bien s r que certains nostalgiques aujourd hui encore regrettent le fascisme soutenant la th se mis part les erreurs et des crimes comme les lois raciales de 1938 qu il repr sente de toutes mani res une parenth se efficace l honn tet et la d votion patriotique aux int r ts du pays Le tout synth tis par un lieu commun souvent cit par les fascistes Lorsque Mussolini fut accroch sur la Piazzale Loreto pas une seule petite pi ce n est tomb e de ses poches Il s agit seulement des derniers restes de publicit mussolinienne En r alit apr s l image d un r gime non corrompu diffus e par les journaux de l poque soumis des dispositions pointilleuses surtout celle de du 1 juin 1939 Diminuer les nouvelles concernant le mauvais temps gt il semble r ellement vrai que la classe politique fasciste n tait pas mieux mais au contraire elle a probablement t pire que la pr c dente Les tudes sur l homicide du socialiste Giacomo Mateotti le disent assassin comme il est bien connu revendiqu par le Duce Je d clare ici cette assembl e et au peuple italien que j assume moi seul la responsabilit politique morale et historique de tout ce qui est arriv Si le fascisme a t une association qui a commis un d lit je suis le chef de cette association qui a commis un d lit Apr s avoir crit un article sorti comme posthume dans English Life dans lequel la conduite
157. Chicago Press 9 35 Deere Donald and Jelena Vesovic 2006 Educational Wage Premiums and the U S Income Distribution A Survey In Handbook of the Economics of Education edited by Eric A Hanushek and Finis Welch Amsterdam North Holland 255 306 Dugan Dennis J 1976 Scholastic achievement its determinants and effects in the education industry In Education as an industry edited by Joseph T Froomkin Dean T Jamison and Roy Radner Cambridge MA Ballinger 53 83 Easterly William 2002 The elusive quest for growth An economists adventures and misadventures in the tropics Cambridge MA The MIT Press Ehrlich Isaac 1975 On the relation between education and crime In Education income and human behavior edited by F Thomas Juster New York McGraw Hill 313 337 Farrell Philip and Victor R Fuchs 1982 Schooling and health The Cigarette Connection Journal of Health Economics 1 no 3 December 217 230 Finnie Ross and Ronald Meng 2002 Minorities cognitive skills and incomes of Canadians Canadian Public Policy 28 257 273 Glewwe Paul 1996 The relevance of standard estimates of rates of return to schooling for educational policy A critical assessment Journal of Development Economics 51 n0 2 December 267 290 2002 Schools and skills in developing countries Education policies and socioeconomic outcomes Journal of Economic Literature 40 no 2 June 436 482
158. Kosters 1991 Pierce Welch 1996 Deere 2001 et Deere et Vesovic 2006 McMahon 1991 il pr sente des indices priv s 63 Les structures des revenus dans le reste du monde semblent tre quantitativement vari es mais il existe une similitude notable entre les effets des revenus et leur association une plus grande instruction Bien que la distribution de revenus semble tre plus limit e dans certains pays en comparaison d autres refl tant probablement les caract ristiques des march s du travail n anmoins des augmentations videntes ont t observ es d s que le niveau d instruction augmente Ce ne sont pas uniquement les salaires de ceux qui poss dent une meilleure ducation qui sont plus lev s mais ils ont aussi tendance jouir de davantage d offres d emploi et souffrent moins du ch mage D partement d ducation des USA 1996 Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques 2008 Sur le plan individuel l accroissement des revenus des personnes les plus instruites a t suffisant pour compenser les d penses Un individu peut supposer qu il obtiendra d importants b n fices financiers gr ce une ducation prolong e m me apr s avoir correctement consid r les frais engag s Les individus obtiennent aussi des b n fices non l g rement plus faibles de remboursement pour la finalisation des tudes secondaires que pour la finalisation de l universit bien qu ils res
159. Latino Am ricains 13 Estonie 1 300 1 Russes Ukrainiens Bi lorusses Finlandais 14 Finlande 5 300 1 Su dois Russes Sami 15 France 4 64 300 8 Portugais Gitans Roumains Italiens Turques Magr bins 16 Gibraltar 29 1 Britanniques Marocains 17 Gr ce 11 200 1 Albanais Valaques Mac doniens Gitans Turques 18 Hongrie 10 000 1 Gitans Allemands Slovaques Croates 19 Irlande 4 500 1 Britanniques 20 Islande 318 1 Polonais Danois Philippins 238 21 Italie 5 60 000 10 Gitans Slovaques Roumains Grecques Croates 22 Kosovo 1 800 1 Serbes Gitans Bosniaques Turques gyptiens Croates 23 Lettonie 2 300 1 Russes Bi lorusses Ukrainiens Polonais Lituaniens 24 Liechtenstein 35 1 Suisses Walsers Autrichiens Allemands 25 Lituanie 3 300 1 Polonais Russes Bi lorusses Ukrainiens 26 Luxemburg 500 1 Portugais Francais Italiens Belges Allemands 27 Mac doine 2 500 1 Albanais Turques Roumains 28 Malta 400 1 anglais Italiens 29 Monaco 32 1 Italiens Fran ais 30 Mont n gro 700 1 Serbes Bosniaques Albanais Croates 31 Norv ge 4 700 1 Sami Roumains Bosniaques Turques 32 Pays Bas 16 400 1 Frisons Indon siens Turques Marocains Chinois Juifs Gitans 33 Pologne 6 38 100 2 Allemands Bi lorusses Ukrainiens 34
160. Les citoyens des soci t s d mocratiques lib rales doivent avoir la libert psychologique ainsi que la libert politique de pouvoir se d placer d un endroit un autre dans leur pays et cette mobilit requiert que l ducation soit con ue comme une chose la disponible pour leurs enfants La disponibilit implique non seulement qu il existe une cole o ils vont s tablir mais aussi que l cole en question soit un centre auquel l enfant puisse assister sans tre discrimin mais aussi des expectatives d tre admis soient raisonnables En raison d une population a grande mobilit les citoyens des soci t s lib rales doivent s assurer que toutes les r gions de leur pays aient des 145 coles qui puissent faciliter une atmosph re hospitali re aux enfants de diverse origine Cette demande soul ve un probl me particulier dans certaines soci t s La mani re dont la religion est utilis e ou l interpr tation de son utilisation est comme signe de bienvenue pour les croyants d une confession et comme signe hostile pour ceux qui n en sont pas membres Ainsi la pr sence d une cole religieuse financ e uniquement par l tat pratiquant une ou de deux confessions peut servir d avertissement ceux qui appartenant d autres confessions impliquant qu ils y vivront des temps difficiles Dans les soci t s qui ont des densit s de population lev es ou dans celles qui ont des possibilit s de mobi
161. S ARAWAK LENCA LENCA HOND EL SALV 137 000 PIPIL EMBERA KUNA NGOBE NGOBERE PANAMA 200 000 AYMARA AYMARA PEROU BOLIVIE 600 000 La reconversion des peuples du JIBAROS JIBARAN EQUAT PEROU 5 000 Centre et de l Am rique Sud en QUECHUA QUECHUA DIVERS 5 000 000 transit de la barbarie la oravaos A CHIPAYA URU CHIPAYA BOLIVIE 1000 cella de l Am rique du Nord YANOMAMI YANOMAN BRESIL VENEZ 9 000 Et elle a peut tre m me GUARANIES TUPI GUARANI BRES PARA AR 12 000 perp tu e la domination et BORORO BORORO BRESIL 850 l exploitation des personnes par AMAHUACAS PANOAN P ROU BR SIL 750 des empereurs despotes plus MUNDUCURU MUNDURUKU BR SIL 2 000 que ceux des empires de l Ancien WAIWAI CARIBE BRESIL GUAYA 1 000 Orient et de l Europe EUR BRESILVENEZ 5000 dde avc taie du 17 POBLES Diverses P N XINGU 6 000 Nord c est que les colonisateurs XAVANTE MACRO GE BR SIL 8 000 nord europ ens l ont fait en HUAONARI Inconnu EQUATEUR 700 transf rant leur famille avec une TICUNA PERO BR COLO 21 000 intention d exode volontaire et ALACALUFE CHILI 100 d finitif Dans le cas du sud les ASHANINKA ARAWAK PEROU BRESIL 25 000 latins uniquement des guerriers GUAJIRO COLOM VENEZ 305 000 t eccl siastiques avec des GUAHIBO a COLOM VENEZ 20 000 Lei de MAPUCHE ARAUCANE CHILI ARGENT 1 050 000 a population creole SURUI TUPI MON SUR BRESIL 800 blanche en est le r sultat Pour
162. SHIPIBO CHAMA PEROU 3 000 le monde et plus YAGUA PEBA YAGUAN PERO BRA COL 3 500 particuli rement l Occident LENGUAS MASCOIAN PARAGUAY 10 000 c est une peine que la PILAGAS GUAICURAN ARGENT PARAG 5 000 civilisation ne se soit pas faite TOBAS ARG BOL PARA 17 000 avec l id e d exode d finitif sur wacom ARGENTINE un DIAGUITA KAKAN CHILI ARGENT 7 000 Sccl siastiques nord europ ens YAGAN YAGAN ARGENT CHILI 70 aient pas essay comme les WICHI MATACOAN ARGENT BOLIV 75 000 latins d instruire les indiens Ils TEHUELCHES CHON ARGENTINE 350 auraient peut tre eu plus de CAYAPA CHIBCHA EQUATEUR 2 500 succ s et le monde actuel serait KOGI COLOMBIE 5 000 tout autre IKA COLOMBIE 5 000 236 PEUPLES AUTOCHTONES D AM RIQUE DU NORD NOM LANGUE SITUATION POPULATION OBSERVATIONS NASKAPI ALGONQUIN CANADA 1 000 Cette relation de peuples CREE z CANADA USA 53 000 am rindiens du nord de MONTAGNAIS RSVA CANADA 10 000 Am rique n est pas YUROK RSVA HUPA USA 4 500 exhaustive a sonit ceux qui peuven ALGONKIN CANADA 5 000 elene tre consid r s MOHICANS RSVA WISCON USA 1 400 des peuples Non pas le OJIBWA RSVA USA CANADA 75 000 propre concept du terme KICKAPOOS RSVA USA 1 500 am rindiens le nom de POTAWATOMI RSVA OKLA KANS 7
163. Salvador Card s Laia Carol Walter Feinberg Eric Hanushek Blanca Heredia Jos Antonio Marina Artur Mosegui Sergio Rizzo Isabelle Schulte Tenckhoff Elisa Soler Gian Antonio Stella LES LABYRINTHES Prix Fundacit Privada Convocation 2009 BIBLIOTECA DIVULGARE Salvador Cardus Laia Carol Walter Feinberg Eric Hanushek Blanca Heredia Jos Antonio Marina Artur Mosegui Sergio Rizzo Isabelle Schulte Tenckhoff Elisa Soler Gian Antonio Stella LES LABYRINTHES Prix Catalunya Liter ria Fundaci Privada Convocation 2009 BIBLIOTECA DIVULGARE EXEMPLAIRE GRATUIT dition pour la distribution gratuite Biblioteca Divulgare 2010 Tous les droits sont la propri t de Catalunya Liter ria Fundaci Privada Rambla Nova 106 bis 7 4 43001 Tarragona Sans l autorisation pr alable du titulaire des droits la reproduction totale est interdite D p t L gal T 1536 2010 PRIX LITT RAIRE D ESSAI D CEMBRE 2009 PARRAIN PAR Catalunya Gundaci Privada FUNDACIO CAT telefonica net Fondazione Etruria fondazione etruria gmail com Fondation Europa Cultural fond europacultural gmail com Nous remercions les membres du jury qui ont d cern le prix et leur collaboration volontaire et gratuite Sr Marcel Banus Pour Catalunya Literaria F P Sr Giovanni Panagia Pour Fondation Europa Cultural Sra Elena Pezzi Pour Fondazione Etruria LES LABYRINTHES Premi re Part
164. Seconde guerre Un Catholique avec des principes tr s clairs pour montrer m me l ext rieur du pays son respect envers l Italie pauvre affaiblie et couverte de d combres h rit s du fascisme et de la guerre en 1947 il est all en avion en Am rique o il devait rencontrer les plus hautes autorit s am ricaines avec un manteau que lui avait laiss son coll gue du gouvernement Atilio Piccioni La m me Italie r publicain est n e des efforts g n reux des Catholiques communistes et la ques qui durant les mois difficiles apr s le conflit mondial ont laiss de cot leurs divisions id ologiques et ils ont crit ensemble en seulement 270 jours la Constitution loi fondamentale qui est de nos jours une des plus modernes du continent Un pisode qui veut tout dire qui est celui de la d votion commune au bien pour la Patrie Dans les derniers temps de Giorgio La Pira qui se transforma ensuite en maire de Florence et qui avait une foi religieuse proportionnellement inverse a sa passion pour le pouvoir a eut soudainement un doute dans l introduction de la loi supr me de la R publique Dieu avait t oubli Ce Dieu qui tait pr sent dans le Statut Albertino Par la tol rance de Dieu roi de Sardaigne de Chypre et de J rusalem duc de Saboya de G nes de Monferrato d Aosta et m me dans la Constitution Mazziniana de la R publique romaine de 1849 Il a alors demand que le prologue soit Dans
165. UTt PONCAS RSVA OKLAHO USA 2 500 YELLLOWKNIVE SAUK OSAGE RSVA OKLAHO USA 2 500 CALUSA NATCHEZ OMAHA USA 3 000 TOLOWA MODOC SHOSHONE UTO AZTEQUE USA 7 000 TIMUCUA WINEWBAGO PAIUTE 5 USA 4 000 DELAWARE SECOTANO UTE USA 5 000 NARRAGANSETT YUMA COMANCHE USA 6 000 LLINOIS CHINOOK dont 75 000 parlent HOPI USA 6 500 actuellement dans leur PIMA RSVA USA M XIQUE 20 000 langues S MINOLE MUSCOGI USA 6 000 Peuples autochtones en Am rique 20 000 000 237 TATS UNIS D EUROPE E U E 9 HABITANTS TATS NATION pHETANTS TATS PRINCIPALES MINORIT S ETHNIQUES A INT GRER 1 Albanie 3 600 1 Grecques Mac doniens Mont n grins 2 Allemagne 1 82 000 16 Turcos Ex yougoslaves Italiens Grecques Polonais 3 Andorre 83 1 Portugais Espagnols Catalans Francais 4 Autriche 8 300 1 Ex yougoslaves Turques Gitans Hongrois Juifs 5 Belgique 2 10 700 2 Fran ais Italiens Turques Allemands N erlandais 6 Bosnie Herzeg 4 000 1 Serbes Croates 7 Bulgarie 7 600 1 Turques Gitans 8 Croatie 4 500 1 Albanais Bosniaques Hongrois Italiens Serbes 9 Danemark 5 500 1 Turcos Ex yougoslaves 10 Slovaquie 5 400 1 Roumains Hongrois Ch ques Ruth nois Roumains 11 Slov nie 2 000 1 Serbes Croates Bosniaques 12 Espagne 3 45 800 4 Gitans Marocains Roumains
166. a 72 7 de la population italienne est convaincue que l int r t collectif est seulement mot joli qui dissimule des int r ts de groupes priv s conomiques politiques de cat gorie et de classe gt 68 9 des interview s ne croit pas que de nos jours l Italie soit un Pays plus sain que lors de l exploitation de la Tangentopoli le d but des ann es Quatre vingt dix a mis nu la corruption profonde et g n ralis e du syst me politique italien Un autre sondage fait en 2009 par la m me universit a donn des r sultats d concertants Seulement 20 9 des interview s a affirm qu en Italie la carri re politique se fait par m rite Un pourcentage d peine de 22 9 pour le syndicaliste et de 26 2 pour le dirigeant de l administration publique Selon le rapport un des facteurs qui freine le plus la concurrence et le m rite c est l existence d une lite net gt d un demi million de personnes compos es de politiciens journalistes de directeurs et d acad miciens Une oligarchie de hasard qui bloque les processus de renouvellement gr ce aux portes giratoires gt soutient le directeur de la Luisa Pierluigi Celli Il s agit d un syst me gr ce auquel les fonctions politiques et de gestion sont toujours assign s par rotation aux m mes personnes emp chant ainsi le renouvellement et la croissance des comp tences professionnelles Dans le m me rapport il y a une tude sur les compositions des diff
167. a comparaison est aussi embarrassante 9 millions et demi d euros pour le congr s de Madrid et 34 pour la Chambre Rome Mais c est tout l ensemble dans les Palais celui qui s av re tr s vertueux Le salaire de Jos Luis Zapatero s leve a 91 982 euros bruts par an en douze mensualit s En ajoutant l indemnisation parlementaire il accumulerait 149 377 euros si 305 le premier espagnol a qui correspondent la maison et la couverture totale des frais de service ne renoncerait pas habituellement a celle ci Avec les donn es en main le premier italien malgr la r duction de 30 appliqu e selon le Romano Prodi aux salaires des membres du gouvernement il parvient a gagner avec l indemnisation et le b n fice parlementaire inclus environ 324 854 euros par an Il n y a pas beaucoup de diff rence en ce qui concerne les ministres Il sera dit ce sont des comparaisons prendre avec r serve C est vrai M me avec une richesse par habitant sup rieur en Espagne en comparaison celle de l Italie il est difficile de ne pas souligner la distance entre les moluments qui correspondent certaines personnes qui se trouvent au sommet de certaines institutions parall les aux Palais des politiciens Voici une paire d exemples a Madrid les pr sidents du Tribunal Supr me la Cassazione en Italie et ceux du Tribunal Constitutionnel la Consulta Rome ont un salaire brut annuel qui s l ve 146 342 58 euros Le
168. a confusion existant entre ce qui est non religieux et ce qui est antireligieux Il y a au moins deux raisons pour lesquelles l accusation faite a l cole publique la qualifiant de tyrannique n est pas appropri e D abord les coles publiques sont responsables ou devraient l tre devant tous les citoyens et leurs programmes ou devraient l tre doivent tre disponibles pour tre inspect s d fi s et d battus travers le processus politique Il se pourrait bien que finalement certains parents aient des objections en ce qui concerne l attitude des coles mais ils existent voies vers un changement collectif de la part les citoyens Deuxi mement les coles publiques n enseignent pas les doctrines de l Humanisme S culaire Elles enseignent ou devraient enseigner la biologie la chimie etc Les Humanistes 135 s culaires croient que ces mati res laissent peu de place si elles en laissent au surnaturel D autres toutefois croient que la complexit et l ordre que r v lent de telles mati res sont un signe de l intervention divine Le fait que les coles publiques maintiennent le silence par rapport ces questions n est ni un soutien aux id es humanistes s culaires ni une compr hension th iste de la nature Elle enseigne aux l ves ce que les scientifiques comprennent du monde naturel et comment ils d veloppent acquisition de telles connaissances travers e les m thodes de la science D f
169. a religion ou sa conviction seule ou en commun tant en public qu en priv par l enseignement les pratiques le culte et l accomplissement des rites Dans l Article 26 il est galement dit 2 L ducation doit viser au plein panouissement de la personnalit humaine et au renforcement du respect des droits de l homme et des libert s fondamentales Elle doit favoriser la compr hension la tol rance et l amiti entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux ainsi que le d veloppement des activit s des Nations Unies pour le maintien de la paix Il est galement dit dans l Article 26 3 Les parents ont par priorit le droit de choisir le genre d ducation donner leurs enfants La D claration Universelle des Droits de l Homme doit tre interpr t e Les Articles 18 et 26 2 sont ils seulement applicables l ducation bas e dans l tat en laissant carte blanche aux parents Alors l Article 26 3 permettrait que les parents rejettent une telle ducation pour leurs enfants Ou bien comme il est ici sugg r le droit des parents duquer leurs propres enfants est limit par les Articles 18 et 26 2 Si nous lisons l Article 26 3 comme un droit s par accord aux parents alors nous leur permettrions de contr ler l ducation de leurs enfants sans consid rer l information n cessaire leur permettant de choisir 124 intelligemment parmi les m rites d autres religions et san
170. a surpopulation mondiale implique une grave p nurie de ressources comprenant l insuffisance de terre cultivable et d eau ainsi que la pollution incontr l e de l atmosph re et le changement climatique Les probl mes mondiaux de population ne peuvent pas tre r solus uniquement gr ce la promotion morale de la procr ation dans les pays d velopp s et la restriction dans les pays sous d velopp s Les religions ont refus de programmer la natalit humaine Il est logique qu il en soit ainsi puisque elles sont toutes n es lors des poques o le monde avait peu d habitants Mais le maintien de dogmes anachroniques a provoqu le d clin de la religion Ce n est pas un sujet byzantin La doctrine religieuse influence la natalit du monde pauvre et inculte qu elle remplit d tres malheureux qui ne r ussissent pas atteindre les niveaux moyens de culture et de richesse de la soci t humaine globale et cr e une menace pour le bien tre atteint dans les pays d velopp s Il est actuellement encore plus urgent que lorsque vivait Malthus de s opposer aux dogmes religieux fatalistes La consigne biblique de cro tre et de se multiplier fut proclam s lorsque il n y avait aucune connaissance d mographique elle fut ensuite tablie par Malthus pasteur anglican un exemple d eccl siastique penseur De nouvelles politiques publiques sont n cessaires avec des stimulants plus directs comme celui appel pro mariage que no
171. aber et Mourshed 2007 Son valuation sugg re que les meilleurs 90 syst mes ducatifs ne permettent pas que les professeurs inefficaces restent tr s longtemps dans les salles de classes Ces conclusions concordent galement avec des vidences plus locales comme le sont la ville de New York de Kane Rockoff et Staiger 2006 et les recommandations politiques correspondantes de Gordon Kane et Staigner 2006 Les politiques qui consistent prendre des d cisions actives de r tention et de prise de fonction sont videmment quelque chose s assez tranger au syst me ducatif actuel Plusieurs tats ont actuellement des lois et des ordonnances qui m nent des d cisions de r tention ou continuation de leur fonction au bout de deux ans la coutume tant de trois ans National Association of State Boards of Education 1997 National Council on Teacher Quality 2007 De plus le processus d valuation standard des professeurs tel qu il est con u est tres superficiel Toch y Rothman 2008 N anmoins ces d cisions ne concordent pas avec l objectif d une ducation de qualit pour tous les l ves puisque certains tudiants seront condamn s subir les effets des professeurs inefficaces et nocifs 10 Conclusions En prenant des d cisions au sujet de l ducation les pays se confrontent toujours aux limites budg taires Si les deux objectifs commun ment accept s amplifier l acc s et am liorer
172. ablir des amiti s concr tes et des relations de tutelle qui surmontent les fronti res des groupes Les parents n ont pas promouvoir cet objectif et ils peuvent sentir l gitimement satisfaits lorsqu ils se m langent avec ceux de leur type gt 4 Des tensions entre les Valeurs de la Famille et les Valeurs d mocratique Lib rales Certaines familles promeuvent des valeurs antid mocratiques comme sont l in galit entre les sexes l intol rance ethnique et religieuse l homophobie et pr f rent les coles qui ne vont pas Vencontre de ces valeurs et qui peuvent peut tre m me les soutenir En tenant compte toutes les autres fonctions importantes que les familles r alisent et vu la relation sp ciale entre un parent et son enfant les tats lib raux se montrent r ticents interf rer au niveau familial dans ce processus de transmission Ceci fait qu il est particuli rement important pour les l ves appartenant de telles familles d tre expos s une scolarit en d saccord aux valeurs transmises par leurs familles D autre part m me dans les familles o le fanatisme et l intol rance sont absents les valeurs appropri es la vie familiale peuvent tre en tension avec les valeurs requises par une soci t d mocratique Par exemple il est attendu des parents qu ils avantagent leurs propres enfants et qu ils distribuent de l affection et des biens leurs enfants en accord avec leurs besoins e
173. absorb par les leves Beaucoup de th oriciens conservateurs croient que la 151 transparence est obtenue lorsque les r sultats des examens obtenus par une cole sont publi s Toutefois l autonomie et l galit sont des caract ristiques du caract re plus que du contenu de l esprit qui sont transmises autant par la p dagogie que par le contenu M me si la transparence du contenu requiert seulement l inspection des livres de texte et la communication des r sultats obtenus par les l ves aux examens normalis s il existe trois autres aspects de l ducation qui sont critiques pour la compr hension de l importance qu une cole accorde au d veloppement de l autonomie l galit et la fraternit Ce sont les suivants la p dagogie du professeur le climat dans la salle de classe et la culture de l cole 16 Transparence et P dagogie La p dagogie est le moyen par lequel le contenu de l enseignement est transmis Un m me fait peut tre racont ou d couvert La formule de multiplier 10x10 100 peut tre enseign e de sorte que chaque fois qu un l ve l entende il r ponde 100 comme le ferait un perroquet mais elle peut aussi tre expliqu e de sorte que quand l l ve coutera pour la premi re fois 10x11 il sera capable de la r soudre parce qu il aura appris ce que signifie multiplier La p dagogie est importante non seulement en ce qui concerne la quantit de la transmission d un contenu
174. acceptation de la religion chr tienne Comme beaucoup de religions celle ci propose des r formes qui ne coagulent pas jusqu au si cle XV avec Nestorianisme Catholique Nestorius Luther Symptomatique que les demandes de r forme sont tr s continu dans les si cles suivant le d c s du Christ De lI a la V si cle 191 Num ro Ordre Alph N Nom Adeptes Typologie Fond e Observations a Branche en Milliers Une religion stabilisatrice fond e au I si cle pour Orthodoxe Copte 45 000 Catholique Marcos soutenir le christianisme face aux multiples oppositions de la p riode imm diate au d c s de J sus Christ qe 45 000 alee io z PRILIDpPE Version africaine des orthodoxies europ ennes Ethiopienne Catholique Evang liste L orthodoxie grecque a 15 glises ind pendantes celle Orthodoxe ci est la troisi me en nombre de d assign s Toutes ont 9 000 Catholique Saint Paul un fonds th ologique commun et leur ind pendance a Grecque ne oP motive leur situation geographique et les politiques des Etats respectifs Abrahamiques Religion en lutte active contre la d g n ration des Pentec tisme 600 000 Catholique Fondamentalisme coutumes J sus saint sauve et baptise avec l esprit saint Protestantisme Ver ligne 42 Luth ranisme Ath isme d guis Les religions et les Dieux sont des Th osophie Chr tienne tentatives des hommes pour se rapprocher de ce
175. agne 14 9 en Su de 12 6 en France 11 7 en Grande Bretagne pour se pr cipiter 6 5 en Pologne 5 8 en Espagne et 5 3 au Portugal En Espagne en 2006 le pourcentage des personnes qui d claraient avoir peu ou aucun int r t en ce qui concerne la politique tait l gal 73 9 contre 71 2 pour la Grande Bretagne 54 5 en France 46 3 en Allemagne et 44 7 en Italie Des valeurs qui d sillusionnent et qui peuvent tre trouv es dans plusieurs pays europ ens y compris en ce qui concerne les opinions des citoyens au sujet de certaines institutions Le m me rapport bas sur les donn es de l Euro barom tre en ce qui concerne le Parlement national indiquait qu en 2007 peine 14 des citoyens britanniques se d claraient confiants face 44 des fran ais de 51 des allemands de 39 des italiens et de 52 des Espagnols 287 Des donn es peu surprenantes si nous consid rons les scandales r p titifs qui assombrissent les institutions m me dans les Pays ayant une longue tradition d mocratique Beaucoup de pol miques sont apparues en 2009 au Royaume Uni lorsqu il fut annonc que la Chambre des communes aurait seulement travaill 128 jours sur les 365 annuels un record n gatif jamais vu depuis l apr s guerre seulement durant les ann es lectorales Des pol miques tr s difficiles en consid rant le fait que le Parlement anglais en 2008 avait d j eu un long arr t l o
176. aires a l avance de la civilisation sont bloqu s ou compliqu s en raison de l incomp tence professionnelle et de la mauvaise formation des politiciens et des dirigeants mais aussi de la continuit des multiples religions et Eglises dont la rivalit mutuelle leur permet de survivre en bloc et d viter un rejet global et d un go sme incompris et de la r sistance aux changements des int r ts d j tablis dans les institutions existantes Avancer vers un projet kantien d une soci t universelle en paix perp tuelle qui dans son ensemble une grande validit de nos jour implique adopter des normes de comportement transitoire dans les relations internationales tr s diff rentes celles qui ont r gi les conqu tes imp riales et les politiques ext rieures des tats durant les 4 si cles pass s Celles plus importantes pourraient se r sum es ainsi aucun 275 tat ind pendant petit ou grand ne devrait tre acquis ou occup par un autre aucun tat ne devrait intervenir par la force dans la constitution et le gouvernement d un autre les arm es permanentes devraient tre supprim es aucun tat ne devrait s endetter pour financer des op rations ext rieures en cas de conflit la diplomatie devrait r gner Gr ce un processus d ducation des chefs et des peuples et des r formes institutionnelles suivant le concept ici bauch e nous devrions atteindre une organisation politique des peuples d
177. aite de lumi res et d ombres De phases d une impulsion imp tueuse nous pensions aux 755 kilom tres de l Autoroute du Soleil qui sillonne la p ninsule depuis Milan jusqu Naples construits en seulement huit ans avec des co ts tr s soutenus en raison des difficult s normes qu implique un trac en grande partie montagneux et de ressac Et il serait non seulement peu g n reux mais incorrect de ne pas reconnaitre certaines personnes qui ont souvent signal la responsabilit des gouvernants m me pendant les p riodes les plus infortun es certains actes de fiert et d efficience qui ont permis au pays de rester malgr tout au m me pas que les autres Il serait aussi incorrect d ignorer un ph nom ne qui jour apr s jour est de plus en plus voyant et pr occupant la progressive d gradation de la classe politique au niveau central et p riph rique Une d gradation qui a fait l objet de nombreuses th ories de certains ironiquement lorsque l Italie est au mieux alors qu elle courre comme un cheval emball ces chevaux qui apr s avoir d sar onn leur cavalier peuvent malgr tout gagner gr ce une vieille loi du c l bre Palio de Sienne et qui risque de mener le pays vers une chute inexorable Pour comprendre certaines choses il faut faire un pas en arri re Notre insistance concernant le cas italien n est pas fortuite Elle n est pas non plus dict e par un provincialisme Un journaliste a demand
178. aliste qui avertissait des dangers de l espoir d un progr s continu et ind fini d esp ce humaine sans une intervention publique ad quate Son analyse est faite partir de deux postulats sur la nature humaine e Premi rement l aliment est n cessaire l existence des humains e Deuxi mement la passion entre les sexes est n cessaire et se maintiendra pratiquement comme elle l a toujours t Ces deux lois selon Malthus ont r gi depuis les temps les plus loign s de la connaissance humaine et figurent comme des lois fixes de la nature ce pourquoi toute pr vision concernant le genre humain et toute proposition d organisation conomique sociale ou politique doit s rieusement en tenir compte La premi re loi indique que la croissance de la population a des limites la deuxi me qu une intervention externe pour r duire une telle croissance produite par les lans et les passions humaines peut tre n cessaire Malthus a soutenu a partir de ses postulats que la capacit de croissance de la population est infiniment plus grande que la capacit de la Terre pour produire des aliments pour l homme gt Avec des mots qui ont t rendus c l bres il a r sum ainsi sa pr vision La population si elle ne trouve pas d obstacles augmente en progression g om trique Les aliments augmentent seulement en progression arithm tique Il suffit de poss der les plus l mentaires notions de nombres il
179. alit remarquable dans la distribution de cette connaissance met en doute tout ce qu il peut y avoir d auto complaisance dans de cette auto qualification Mais il faut en outre tenir compte comme cela a d ja t fait de mani re r it r e que nous ne devrions pas confondre si 14 facilement l information gt avec la connaissance et qu une soci t tr s inform e comme la n tre n est en effet pas encore une soci t bien inform e et elle est encore moins automatiquement une soci t de la connaissance La confusion informative est produite par l exc s de donn es disponibles La circulation d ordures de bruit masqu e au milieu de cette information la facilit de manipulation d une information qui est difficile contraster d au manque de sources d autorit reconnues ou encore aux difficult s faire un usage rationnel de cette information disponible tout particuli rement cause de sa vitesse de transmission de Vapport continu de nouvelles donn es de l obsolescence et de la rapidit de substitution Ce sont les aspects d terminants de ces doutes raisonnables sur lesquels nous pouvons nous baser pour parler objectivement d une soci t de la connaissance ou non En effet ce sont ces m mes raisons qui expliquent qu il existe de remarquables espaces d analphab tisme informatif qui ont des cons quences autant ou plus graves que celles de l a
180. amiliaux ont cr malgr le progr s conomique et culturel qui comporte le d veloppement et l incorporation de la femme sur le march du travail une crise de la fonction ducative de la famille une relaxation des 181 responsabilit s familiales et une perte de l autorit ducative des familles selon les termes des divers auteurs de la premiere partie de cette uvre Ainsi des nouvelles questions apparaissent concernant la responsabilit de l ducation dans le monde actuel auxquelles des r ponses diff rentes sont donn es et elles ne sont pas toujours compatibles D une part un groupe de propositions semble se tourner vers l hypoth se que vu la crise du mod le traditionnel de l ducation au sein de la famille il faut concevoir de nouvelles formes d instruire les parents Mais les unit s familiales sont dans l impossibilit de reconstruire de fa on autonome de nouvelles pratiques ducatives ce pourquoi nous devons avoir recours une plus grande coop ration entre la famille l cole et l action de nouveaux agents ducateurs y compris ceux qui peuvent le plus am liorer et tirer les b n fices des nouvelles technologies de l information et de la communication Toutefois ces propositions et d autres ne nous emp chent pas de nous rendre compte que en tant que tendance historique long terme la reconstruction globale du mod le traditionnel de la famille comme un noyau ajout
181. art et dans beaucoup des cas peine 10 Des probl mes de travail et de temps sont donn s pour justifier ces absences ce pourquoi il s av re important de savoir comment encourager les parents pour qu ils y prennent part J ai essay de pallier certaines des plus grandes difficult s en profitant des nouvelles technologies de la communication L Universit de Parents qui a un accueil excellent donne des classes sur Internet Le manque de participation se ressent aussi en tudiant les Conseils Scolaires du Centre et les Associations de Parents d l ves Les Conseils Scolaires se posent des probl mes sp ciaux en ce qui concerne la direction des centres d battu nouveau l occasion de la nouvelle Loi d ducation LOE ce qui les d borde de travail En ce qui concerne les AMPAS associations de parents d El ves le rapport publi par la CEAPA Conf d ration espagnole d Associations de Parents d l ves r v le un indice de participation tr s faible L assistance des parents aux r unions organis es par l AMPA est de 118 18 et la participation l organisation de l AMPA de 4 10 Une p dagogie partag e Quand nous comprendrons que l ducation est un peu plus que le simple apprentissage de concepts lorsque nous faisons allusion aux ressources fondamentales du caract re aux habitudes affectives et volitives la capacit de diriger sa propre conduite l ducation morale nous voyons avec clart
182. articipation active des repr sentants des peuples autochtones et des minorit s des gouvernements des agences internationales des ONG et des savants Ils ont t cr s pour diverses raisons Dans le cas des peuples autochtones pour faire un avant projet des normes juridiques sp ciales qui ont ensuite rendu propice la D claration de droits des peuples indig nes autochtones partir d ici appel e D claration des peuples autochtones finalement adopt e par l Assembl e G n rale de l ONU en 2007 quinze ann es apr s l adoption de la D claration de l ONU des droits des personnes appartenant des Minorit s nationales ethniques religieuses et linguistiques dor navant D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s de 1992 La mise en uvre de la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s a t confi e au Groupe de Travail sur les Minorit s tandis que la 218 D claration des droits des peuples autochtones forme le mandat du M canisme d Expert mentionn pr c demment Le but de cette section est alors d expliquer bri vement trois diff rentes cat gories de droits droits de l homme droits de minorit s et droits des peuples autochtones avant de consid rer leur importance au niveau de la culture et de l ducation Pour commencer Il peut tre affirm que les deux piliers sur lesquels reposent les droits des minorit s sont les droits de l homme individuels
183. aternit et plus des fonds importants seront destin s aux coles religieuses plus l obligation de l tat superviser dans les coles la promotion de l autonomie l galit et la fraternit sera importante Les pratiques ducatives dans les d mocraties lib rales doivent aussi tre tudi es pour valuer si elles sont soit une mani re appropri e et effective de reproduire les ententes intersubjectives et les pratiques institutionnelles qui sont n cessaires pour soutenir une soci t lib rale et d mocratique dans laquelle il sera permis que fleurisse une pluralit de diff rentes conceptions du bien Les ducateurs qui repr sentent les int r ts d une soci t de ce type doivent non seulement tre pr occuper par la future autonomie de l enfant mais aussi par la formation d un type d entente sociale dans laquelle les futurs adultes peuvent d velopper les habilit s politiques requises pour maintenir une autonomie des niveaux acceptables pour tous Beaucoup d coles religieuses partagent une pr occupation concernant le d veloppement d individus autonomes et maintenir les structures politiques gr ce auxquelles l autonomie est cultiv Lorsque ces coles ne r ussiront plus produire des adultes raisonnablement autonomes ceci signifiera que tout comme les coles publiques non religieuses elles auront chou es face leurs propres buts D autre part il existe des coles publiques qui ne r ussissent pas
184. ation de l enfant le r le de la famille est d cisif Toutefois durant le si cle dernier son r le ducatif a largement t critiqu Elle a t accus e d tre une institution autoritaire qui privait les enfants de libert et prolongeait une injustice patriarcale Comme je l ai expliqu dans mon livre la r cup ration de l autorit beaucoup de psychologues et p dagogues consid raient que la famille castrer et les parents taient un danger pour l enfant L cole a aussi souffert des attaques semblables et des intellectuels connus en sont arriv s demander la d scolarisation de la soci t consid r e l unique fa on de se lib rer de la tyrannie id ologique impos e par les classes dirigeantes travers l cole Pour fuir l autoritarisme une ducation permissive qui se m fiait de l autorit parentale et essayait de la limiter a t impos e L affirmation de Freud a t r p t e comme un dogme de foi Que les parents fassent ce qu ils fassent ils le feront mal gt Un sentiment de culpabilit a rendu amer la vie de beaucoup de personnes qui en sont arriv es voir comme une lib ration l apparition du livre de Judith R Harris The Nurture Assumption qui a t traduit en Espagne par un titre scandaleux Les pourquoi les parents sont incapables d instruire Selon l auteur les deux grandes influences ducatives sont les g nes et le groupe de semblables ce qui restreint le domaine d action par
185. ation de la part des parents et des familles est peut tre la clef Il convient de supposer que les individus et les familles investissent dans l ducation comme dans n importe quel autre bien ou service uniquement dans la mesure o les b n fices priv s qu ils peuvent attendre de cet investissement sont sup rieurs aux co ts priv s de celui ci Durant la transition de longue dur e d une soci t allant de sous d velopp e d velopp e les b n fices priv s qui peuvent tre attendus de l ducation peuvent se concr tiser avec l augmentation des salaires et d autres revenus des personnes duqu es desquels il faut d compter les b n fices d riv s du travail infantile typique des soci t s sans ducation qui disparaissent ainsi et 56 les co ts de la scolarisation Ces b n fices seront clairement positifs si les familles peuvent esp rer qu il y aura une demande de travail qualifi sur le march du travail ce qui compenserait largement les b n fices du traditionnel travail des enfants de la famille Cependant ces expectatives de prosp rit du travail d pendent leur tour de l existence d un d veloppement conomique suffisant c est dire elles sont en grande partie ind pendantes de la d cision individuelle d investir dans l ducation L exp rience accumul e permet de soup onner que les politiques gouvernementales m me si elles peuvent augmenter Voffre d coles et de p
186. ation des ressources Durant les derniers deux cent ans la production d aliments a augment a un grand rythme et a permis une augmentation norme de la population et relativement peu de catastrophes pand mies et famines Toutefois d autres changements ont remis en question la capacit de la Terre a accueillir tous les hommes Concr tement l humanit se confronte de nos jours aux risques futurs suivants 249 L puisement des ressources naturelles des sources nerg tiques et alimentaires Les alternatives devraient inclure des changements dans l utilisation des sources d nergie et dans les crit res concernant le mouvement des personnes et des marchandises De m me les cultures piscicoles agricoles et l industrie de la viande devraient tre promus avec des moyens transg niques La p nurie d eau douce en raison d extractions d eaux en quantit s sup rieures celles que les cycles de r cup ration des aquif res le permettent La pollution des aquif res d aux traitements chimiques des terrains et la salinisation par des filtrations maritimes La pollution des eaux superficielles maritimes et continentales en raison de la production de r sidus La d forestation et la d sertification en raison de l expansion de l urbanisation et de la concentration de la population dans des grandes villes L puisement des terres fertiles difficiles r cup rer apr s les avoir forc es en utilisant des nitrates La co
187. ats semble souvent tre r ticente a la mise en uvre de tels droits par l adoption de mesures sp ciales pour que les membres des minorit s et des groupes autochtones puissent r duire la distance qui les s pare de la population majoritaire ou l inverse pr server leurs propres identit s et cultures si c est ce qu ils souhaitent Les mesures antidiscriminatoires et la promotion de la diversit culturelle ne sont pas facilement conciliables bien qu elles existent en tant qu activit s parall les comme par exemple avec les programmes en rapport avec l ducation des minorit s et les peuples indig nes L UNESCO par exemple une agence sp cialis e des Nations Unies tablie en 1946 a adopt des instruments qui ont la vocation de fixer des standards comme la Convention relative la Discrimination dans le domaine de l enseignement 1960 suivie d initiatives comme le Cadre d action de Dakar adopt par le Forum mondiale sur l Education qui a eu lieu a Dakar S n gal en 2000 Le Cadre d action de Dakar a formul une s rie de recommandations qui incluaient un acc s un enseignement primaire obligatoire et de qualit pour tous les enfants en 2015 sp cialement ces enfants appartenant aux minorit s ethniques ainsi qu une ducation bilingue pour ces enfants De m me la documentation qui illustre la promotion de la diversit culturelle indique clairement la difficult a obtenir un quilibre entre les mesure
188. au del de l cole de l tat elle pourra avoir davantage de confiance concernant l influence de la culture d mocratique mais aussi les leves des coles religieuses 8 Les diff rentes Charges de preuve Le raisonnement pr alable ne doit pas tre pris comme un raisonnement allant l encontre de la reconnaissance de la l gitimit des coles religieuses temps complet Il ne devrait pas tre non plus compris comme un argument cat gorique contre le soutien financier de telles coles par l tat C est plut t un raisonnement propos de la base logique de ce soutien rejetant autant les parents qui ont un droit illimit d duquer leurs enfants comme ils souhaitent que ce raisonnement propos de l efficience qui consid re que l ducation est simplement un autre march de plus et que l enseignement n est autre qu une simple marchandise La l gitimit et le soutien sont en une grande mesure des questions diff rentes parce qu elles impliquent des charges de preuve diff rentes L id e en elle m me de la diversit religieuse critique pour l tat lib ral place une lourde charge de preuve sur l tat d montrant qu une cole religieuse n est pas particuli rement l gitime Au bout du compte la religion est un des g n rateurs du pluralisme que l tat lib ral a le devoir de prot ger Ceci accorde 133 aux parents le droit pr sum d duquer leurs enfants dans le cadre de leur propre religion e
189. au individuel voir Card 1999 66 une meilleure prise en charge des responsabilit s en identifiant les habilit s cognitives comme la dimension la plus importante Alors que le d bat au sujet de la mesure et de l valuation de ces habilit s continue se d velopper la majorit des parents et des l gislateurs acceptent l id e que les habilit s cognitives sont la dimension clef des r sultats de l ducation La question est de savoir si cette recherche de qualit du capital humain les performances des tudiants dans des examens standards est li e aux performances des individus sur le march du travail et la capacit de croissance d une conomie Il y a encore peu les donn es disponibles montrant une relation entre les diff rences conomiques des habilit s cognitives et le r sultat conomique en relation taient rares Une grande partie du travail r alis par les conomistes sur les diff rences entre les habilit s des travailleurs a pour objectif de d terminer les b n fices moyens du march du travail avec l augmentation de l ducation et les possibles influences des diff rences de capacit L argument tait que les l ves ayant plus de capacit ont plus de probabilit de poursuivre leur ducation Par cons quent une partie des revenus les plus importants observ s chez ceux qui ont une ducation suppl mentaire refl te en r alit une r mun ration en fonction d une capacit ad
190. aux qui se font tr s lentement et produisent uniquement des effets cumulatifs long terme ce qui laisse supposer que leurs cons quences sur la demande d ducation des enfants tendance tre retard e 59 60 3 L importance de la Qualit de l ducation Eric Hanushek Stanford University University of Texas at Dallas et National Bureau of Economic Research La majorit des analyses empiriques du capital humain se sont centr es uniquement sur la quantit d ducation obtenue par les individus ignorant les diff rences de qualit Ce rapprochement contraste profond ment avec les consid rations politiques qui valuent presqu exclusivement les questions de qualit de l enseignement Ce travail pr sente des vidences de base de l impact de la qualit de l enseignement sur les profits individuels dans la distribution des revenus et sur la croissance conomique En analysant ces effets une attention particuli re est accord e aux variations des degr s de d veloppement entre diff rents pays L importance de l ducation est un fait largement admis Autant les individus que les gouvernements du monde entier ont centr leur attention et leurs ressources pour obtenir un accroissement de la scolarit Au niveau global il y a eu un effort pour assurer l acc s une scolarit minimale pour tous les enfants du monde concr tis dans les campagnes populaires d Education pour tous et les Objectifs
191. avec celle de l Espagne L Espagne a aussi comme l Italie un Parlement bicam ral bien qu il soit de quatre ans et non pas de cinq ans avec une Chambre et un S nat Mais c est tout ce que ces deux pays ont en commun Le S nat madrilene 264 membres co te aux Espagnols environ 60 5 millions d euros Palazzo Madama 315 repr sentants plus les s nateurs permanents qui a l heure actuelle sont six ce qui fait un total de 321 les Italiens sortent de leur portefeuille environ 570 6 millions Ce qui signifie que chaque s nateur co te aux citoyens espagnols 229 mille euro et aux citoyens italiens un million et 775 mille euros quelque huit fois plus Le rapport est presque le m me en ce qui concerne la Chambre des d put s Le Congr s des d put s 350 choisis a un bilan de 98 4 millions et Montecitorio 630 honorables a dix fois plus lev un millier et 27 millions Morale chaque d put espagnol co te a la Communaut en tout des loyers aux salaires des employ s des secr taires aux frais de repr sentation environ 281 mille euro Chaque honorable italien co te un million et 630 mille euros Nous connaissons les excuses ce sont des pays diff rents des histoires diff rentes des traditions diff rentes C est vrai Egalement en ce qui concerne les diff rentes d penses La subvention des parlementaires espagnols est la m me pour tous par mois 3 020 79 euros Un chiffre auquel il faut ajouter envi
192. avons dit l investissement dans l ducation se mesure g n ralement comme un pourcentage du PIB par rapport aux d penses publiques consacr es l ducation De m me la diffusion de l instruction se mesure g n ralement par rapport la moyenne des ann es de scolarit de la population adulte d un pays Mais bien que l existence des coles et des enseignants et la simple scolarisation en elle m me puissent influencer sur la mani re dont une personne fait face au monde la qualit des connaissances que les tudiants acqui rent peut avoir plus 43 d importance Pour synth tiser Prendre la scolarisation comme un indicateur de l ducation est d licat puisqu il ne garantit pas que la qualit des apprentissages obtenus soit suffisamment bonne comme pour avoir un impact r el dans le d veloppement des capacit s et des habilit s des personnes Hanushek 2005 Cette id e est pr sente dans la litt rature depuis de nombreuses ann es Solmon 1975 Wachtel 1975 Rizzuto 1980 De fait la qualit de l ducation pourrait expliquer la fissure qui continue exister entre les pays d velopp s et les pays sous d velopp s puisque bien que dans ces derniers le nombre d ann es que les enfants passent l cole ait augment cette augmentation n a pas eu un grand impact dans la croissance de l conomie L op rationnalisation des donn es en rapport avec la qualit de l ducation a t facilit e surtout par
193. blis naturellement et spontan ment Les collectifs religieux ce qui l en reste encore beaucoup et trop et les politiciens tant des tres dot s d un sens organisateur sophistiqu ils survivent avec inertie face aux autres collectifs plus ou moins naturels et non organis s Quelques exemples supr mes parmi ceux ci sont les trois mondes tablis le Tiers Monde revenu par habitant jusqu cinq mille euros le Deuxi me Monde revenu par habitant cing mille un euros dix mille euros le Premier Monde revenu par habitant plus de dix mille euros N ayant pas t pris en consid ration ceci produit le labyrinthe global Il n est pas seulement chaotique et d sorganis Il s est transform en un labyrinthe dangereux et s il continue voluer n gativement il peut tre capable de d cha ner des conflits entre tous les collectifs organis s et informels Sans tre pr par s et avec une efficience tr s restreinte les politiciens professionnels ont monopolis les m canismes de prise de d cisions des collectifs Par le biais des partis politiques o une petite minorit contr le non seulement la l gislation et les interventions du gouvernement mais elle interf re galement dans la justice et les corps arm s et pr tend intervenir dans l activit des entreprises les moyens de communication des mouvements culturels et des organisations sociales Comme si la classe politique tait une 323
194. bonnes habitudes Cependant il est galement n cessaire que les autres suivent galement les normes d hygiene que l environnement ne soit pas pathog ne que l eau lair les aliments ne soient pas contamin s qu il y ait un bon syst me sanitaire et que notre forme de vivre de conduire et de coexister soit saine Les responsabilit s individuelles et sociales se m langent autant pour le cas de la sant que celui de l ducation Pour obtenir la participation de tous dans une t che si colossale Il est n cessaire de bien expliquer quoi nous nous r f rons lorsque nous parlons d ducation et comment nous pourrions obtenir une meilleure qualit tous les niveaux Nous avons besoin d un bon marketing ducatif parce que nous tombons souvent dans l erreur de penser La bonne toffe sur le march se 100 vend bien et en supposant qu il n y a pas de meilleure toffe que l ducation nous ne devrions pas avoir justifier son importance Mais il n en est pas ainsi Les sondages nous indiquent que l ducation ne fait pas partie des plus grandes pr occupations des citoyens Il convient donc de se souvenir des choses que nous avons oubli es Je commencerai en pr cisant les objectifs de l ducation Ce que nous attendons de l ducation c est qu elle apporte nos enfants les ressources intellectuelles affectives volitives et morales n cessaires pour diriger avec responsabilit et d
195. bution de la connaissance Dans ce cadre contradictoire de comp tence entre les nouvelles institutions que l cole n a toujours pas accept es en tant que l gitimes dans le processus ducatif qu elle a pour aggraver le tout encore plus largi les expectatives offertes C est dire alors qu elle perdait son caract re central avec l apparition de s rieux concurrents l cole cr ait des expectatives de plus en plus ambitieuses Elle ne s engageait plus uniquement transmettre les savoirs formels sur lesquels elle avait l autorit mais elle pr tendait m me instruire globalement allant des attitudes aux valeurs de la salle de classe la rue de l motivit la critique sociale des math matiques au pluriculturalisme de l criture au pacifisme Je ne juge pas J expose seulement qu il y a eu quelque chose ressemblant une fuite vers l avant peut tre que l cole a cru que la perte d importance serait compens e par l augmentation des promesses La cons quence in vitable fut le fracas la sensation d chec d l cart entre la capacit r elle d influence et les expectatives cr es La situation actuelle est contradictoire D une part l ducation scolaire est encore clairement significative plus que jamais par rapport l ampleur dans le temps et l universalisation du service Cependant la perception sociale est contraire Ma th se est que la cause de tout cela est pr cis m
196. c une majorit de riches peut tre tous Non pas pour tre plus heureux un terme absolument relatif mais pour viter des catastrophes plus grandes comme la derni re crise financi re parce que si celle ci n est pas correctement r solut d autres guerres deviendront r ellement apocalyptiques une d g n ration de l esp ce qui suit le chemin de l augmentation du plaisir gratuit et qui avec le temps entra ne la d gradation d finitive de la Terre Malthus nous en a d j inform s Nous sommes absolument d accord avec ses pr visions comme l a t Darwin motif du besoin d agir pour l viter La globalisation int grale des choses et en particulier des personnes et de leur ducation peut rendre cela possible 180 Note de l diteur Biblioteca Divulgare Il y a une certaine coincidence entre les chapitres de la premiere partie de cette uvre dans le diagnostic des probl mes de l ducation dans le monde actuel Toutefois les traitements a savoir les propositions d action collective que pr sentent les divers auteurs ne vont pas toutes dans la m me direction Une action plus l gitim e des pouvoirs publics sur les r gles morales et des comportements des divers acteurs de l ducation y compris des coles des familles et des nouveaux agents m diatiques serait plus consistante avec une analyse et un diagnostic des changements sociaux r cents Les probl mes actuels font que toute tentative de fair
197. cadre de dialogue ducatif sur le 117 but et les moyens de l ducation pourquoi duquons nous comment duquons nous Il s introduit dans le secteur de la communication ou de la conversation sans pour autant essayer d obtenir une d cision op rationnelle a court terme mais seulement une r flexion un dialogue un consensus DE LA FUENTE A partir des Services Sociaux de la Mairie de Madrid V Fresnillo Poza et d autres auteurs signalent les indicateurs actuels suivants du besoin des coles de Parents La confusion au sujet des valeurs qui doivent tre pr dominantes Certains d crivent notre soci t occidentale comme h donistique comp titive de consommation individualiste et toutefois beaucoup reconnaissent le manque de temps partager avec les enfants ce qui fait que l cole est dans beaucoup de cas sa seconde maison L influence croissante des moyens de communication qui interf rent parfois avec ce que les parents souhaitent transmettre a leurs enfants Les diff rences g n rationnelles qui impliquent des problemes de communication entre parents et enfants Le manque de d vouement ou de connaissances pour s am liorer en tant que personne et ainsi offrir a nos enfants un meilleur mod le de conduite gt FRESNILLO Le point n gatif du fonctionnement de ces coles est le faible taux de p res m res y assistant puisque sur 70 de celles tudi es ils n y a que 20 personnes qui y prennent p
198. cains sub sahariens sont en stagnation Il existe de nombreuses hypoth ses et mod les qui tentent d expliquer pourquoi la croissance de certains pays est plus lev e que d autres et en d finitive pourquoi certains pays atteignent des niveaux de d veloppement conomique et de bien tre social avant d autres et pourquoi beaucoup demeurent dans la pauvret Traditionnellement les conomistes n o classiques et d autres tudiants avaient consid r que la croissance conomique d un pays d pendait surtout de sa dotation initiale en ressources naturelles mati res premi res et sources d nergie et de sa capacit de production Toutefois depuis les ann es 60 l ducation a commenc tre galement consid r e comme un facteur explicatif de la croissance conomique Dans les tudes appel es conomie de l ducation et dans les tudes de la croissance conomique l ducation a commenc tre inclue comme un investissement humain L ducation est maintenant consid r e comme un des l ments permettant d expliquer partiellement les r sidus des mod les de croissance cr s jusqu alors Bowman 1960 Schultz 1961 Denison 1962 Les facteurs clefs ne sont plus seulement les ressources naturelles et les machines mais aussi les capacit s des personnes produire plus et mieux des biens et des services Pour cela la th orie conomique a forg et appliqu le concept de capital humain qui p
199. ccasion des festivit s estivales 76 jours et que tandis qu une augmentation incroyable de 2 3 des indemnisations des d put s tait d cid e un scandale retentissant mergeait celui des remboursements excessifs Un scandale qui n a pargn ni les conservateurs ni les travaillistes et qui a amen le Premier ministre Gordon Brown demander pardon la nation au nom de tous les parlementaires et a proposer un code de comportement tr s s v re Malgr le cot offensif du British national party qui est all aux Europ ens en tapissant les parois de la Grande Bretagne avec posters l effigie de deux porcs identifi s pour les Tories par David Cameron et pour les travaillistes par Brown avec ce slogan Punish the pigs p nalisez les porcs Il est vrai que le scandale des remboursements excessifs a oblig le pr sident de la Chambre Michael Martin a d missionner Mais il est vrai qu il n a pas t signal comme il est de coutume lors de situations stridentes avec la tradition et la renomm e du Royaume Uni Il suffit seulement de penser aux resistances et aux rejets r els avec lequel les parlementaires se sont oppos s aux demandes de restitution des sommes de Sir Thomas Legg charg de clarifier les remboursements des repr sentants des lus du peuple a la Chambre des communes Poursuivant cette d monstration chaque monde est un peuple les d put s allemands ont d renoncer quelques ann es aupara
200. ce entre des portions de terre base et support de l ordre g n ral mais plut t a cause de ce besoin d exercer un pouvoir sans programme ni projet Et juste par instinct de possession de pouvoir conomique et sexuel au niveau personnel Ils se sont coul des centaines de millions d ann es pour cr er cet ordre mondial apparent Sans converger mais en acceptant la divergence produite par les luttes personnelles et la multiplicit de groupes nous sommes arriv s a un d sordre qui affecte une grande quantit de pauvres et une minorit des personnes vivant dans le bien tre conomiquement ou culturellement riches Les majorit s selon le syst me appel d mocratique finissent toujours se stabiliser Et cela contribue a la chasse aux votes des chefs politiques Le monde au niveau de la d mographie souffre d une tension entre les majorit s pauvres et les minorit s stables puissantes et riches Il y a des gens inform s dans les deux groupes Et ils ont tous apparemment compris qu un accrochage n est pas n cessaire Une dette historique non valu e s est ainsi produite de pardon impossible Plus un remboursement aux pauvres tardera plus leurs exigences seront importantes comme r clame actuellement le Tiers Monde Avec diff rents concepts cette situation existait d j quatre mill naires en arri re Abraham grand imaginatif a affirm tre en relations avec Dieu Le Pape et tous les v ques ont dit qu ils y cro
201. cennie qui a pour r sultat une tendance actuelle voir les groupes immigrants en particulier tendent comme des minorit s surtout dans les pays occidentaux Cependant un certain degr de confusion terminologique et conceptuelle persiste encore vu la complexit croissante L extension relativement r cente du cadre du Minority Rights Group qui en est venu inclure les peuples autochtones est un exemple de cette tendance en raison des difficult s de distinction entre minorit s et peuples autochtones En outre tous les deux prouvent souvent des conditions de vie semblables et des plaintes d un ton comparables tandis que 214 leurs revendications ainsi que leur situation l gale peuvent consid rablement diff rer Les rapports et les annuaires du MRG se centrent sur des communaut s plus stables que les nouvelles communaut s d migrants bien qu il soit difficile de tracer une ligne ferme entre les deux cat gories particuli rement en ce qui concerne l Europe Occidentale et ses grandes communaut s migrantes comme en Turquie par exemple Par contre en Am rique du Nord et dans d autres anciens tats des colons europ ens il semble pr dominer une distinction beaucoup plus claire entre les groupes migrants et les peuples autochtones Une telle distinction est refl t e dans et a t partiellement promue par une approche a deux niveaux par l interm diaire du syst me des Nations Unies avec deux d clarations des
202. cientifique mondiale et l am lioration de la qualit de l enseignement et de la recherche En ce qui concerne les tudiants europ ens il est de plus en plus commun qu ils consid rent ces changes un l ment fondamental de leur formation professionnelle il est presque un devoir de passer environ une ann e dans un centre d tudes d un autre pays Cette exp rience est fondamentale non seulement dans le but d am liorer les performances acad miques et professionnelles mais aussi pour l avance de la formation morale des citoyens europ ens en ce qui concerne les valeurs communes l apprentissage d autres langues et surtout de l anglais tant une langue v hiculaire de l enseignement et pour l induction d un esprit cosmopolite L l vation des niveaux de qualit et d exigence au niveau de l ducation impliquent certaines d penses Mais la g n ralisation des bourses et des pr ts ne devrait pas tre incompatible avec l galit d opportunit s Les r sultats provisoires bien que partiels concernant la r cente exp rience europ enne indiquent clairement une nouvelle direction vers une plus grande relation entre l ducation la recherche et l activit professionnelle Un fait des plus 271 importants au sujet de cette exp rience concerne les r formes en cours qui ont introduit une dynamique de changements pr disant une innovation continue vers des objectifs ult rieurs La structuration d un syst me europ
203. comme dans la D claration des droits des personnes appartenant a des minorit s des Nations Unies autant UICCPR comme la D claration des personnes appartenant des Minorit s sont trait e en d tail plus bas Il existe un consensus g n ral propos de la d nomination des minorit s comme nationales ou ethniques dont l id e fait autant r f rence aux aspects historiques qu aux aspects culturels Il est difficile de s imaginer une minorit nationale qui ne soit pas galement une minorit ethnique ou linguistique Un cas classique de minorit nationale est celui d un peuple qui forme une majorit dans un tat mais qui constitue une minorit dans un autre en tant souvent tendu des deux c t s d une fronti re nationale Des situations comme celle ci existent en Europe minorit danoise en Allemagne minorit slovaque en Hongrie etc et en Afrique ou en Asie o 213 les fronti res nationales trac es de mani re plus ou moins arbitraire apr s la d colonisation ont engendr es la division de peuples lesquels se sont post rieurement transform s et sont actuellement des minorit s ethniques ou nationales dans certains tats o ils habitent Un autre exemple est celui des Kurdes qui peuvent tre vu comme une minorit ethnique ou national dans les diff rents tats o ils habitent la Turquie liran l Iraq la Syrie Cependant d un point de vue historique il pourrait tre dit que les Kurdes sont u
204. crit res minimum de s curit et acad miques est probl matique parce que le r glement de la part de l tat des enseignements religieux pr sume un s rieux probl me pour les d mocraties lib rales Ici une charge de preuve est plac e sur les paules de l tat lorsque l heure de superviser les coles religieuses au del des standards minimums de s curit et acad miques de plus il a souvent t permis aux coles religieuses priv es de fonctionner hors du consensus social Cette charge consiste toutefois la tol rance et non pas au soutien de telles coles En outre l intensit du compromis ne devrait pas tre confondue avec l endoctrinement Une preuve importante consiste v rifier s il a t donn aux tudiants la perspective requise pour qu ils puissent d cider s ils veulent abandonner une tradition et les habilit s n cessaires pour le faire s ils se d cidaient Ces habilit s incluent autant l enseignement acad mique et la formation professionnelle n cessaire pour pouvoir pratiquer une profession dans la soci t et la capacit consid rer la valeur des diff rentes pratiques traditionnelles Les l gislateurs doivent donc faire une 139 distinction entre les coles qui refl tent l intensit du compromis des parents et celles qui emploient la manipulation psychologique un entra nement limit des habilit s ou l intimidation pour inhiber aux futurs adultes l abandon d une t
205. croient que leurs enfants doivent apprendre par eux m mes ou parce qu ils ne se donnent pas le mal d exercer une discipline Ils laissent leurs enfants faire pratiquement ce qu ils veulent ils leur laissent d cider les normes familiales Ils ont moins d espoirs en ce qui concerne la maturit et les objectifs de leurs enfants Style ducatif NEGLIGENT laxisme froideur Ce sont des parents qui ne contr lent pas leurs enfants ils ont de faibles espoirs les concernant et ils sont affectivement froids De nombreuses recherches sp cialement celles de Diana Baumrid permettent avec les pr cautions n cessaires d attribuer les effets suivants chacun des styles d ducation Enfants de parents autoritaires Ils souffrent g n ralement d un manque de concurrence sociale ils sont souvent l cart du contact social et il est rare qu ils prennent des initiatives Quand ils auront un conflit ils chercheront l autorit de l adulte pour le r soudre Ils souffrent d un manque de spontan it et de curiosit Enfants de parents responsables Ils se comportent avec davantage de confiance en eux m mes ils ont un meilleur autocontr le ils sont plus dispos s explorer et ils se sentent plus satisfaits Puisque ses parents sont exigeants avec eux et utilisent une discipline motiv e ils ont une meilleure compr hension et acceptent des normes sociales Enfants de parents permissifs Ils ont tendance mo
206. cs 11 n0 3 July 521 544 1995 Are OLS estimates of the return to schooling biased downward Another look Review of Economics and Statistics 77 no 2 May 217 230 Boissiere Maurice X John B Knight and Richard H Sabot 1985 Earnings schooling ability and cognitive skills American Economic Review 75 no 5 1016 1030 Bosworth Barry P and Susan M Collins 2003 The empirics of growth An update Brookings Papers on Economic Activity 2003 no 2 113 206 Card David 1999 Causal effect of education on earnings In Handbook of labor economics edited by Orley Ashenfelter and David Card Amsterdam North Holland 1801 1863 Ciccone Antonio and Elias Papaioannou 2005 Human Capital the Structure of Production and Growth Barcelona Universitat Pompeu Fabra Coulombe Serge and Jean Fran ois Tremblay 2006 Literacy and Growth Topics in Macroeconomics 6 no 2 Article 4 333 Coulombe Serge Jean Fran ois Tremblay and Sylvie Marchand 2004 Literacy scores human capital and growth across fourteen OECD countries Ottawa Statistics Canada De Gregorio Jos and Jong Wha Lee 2002 Education and Income Inequality New Evidence from Cross Country Data Review of Income and Wealth 48 no 3 395 416 Deere Donald 2001 Trends in wage inequality in the United States In The causes and consequences of increasing inequality edited by Finis Welch Chicago University of
207. cs pass s est simple une attention insuffisante a t port e sur le corps enseignant Selon ce que beaucoup pensent la qualit du corps enseignant est un l ment clef en ce qui concerne la performance de l effectif scolaire Mais les vidences apport es par les recherches sugg rent galement que beaucoup de politiques qui ont taient suivies dans le monde entier n ont pas t tr s productives Concr tement les politiques choisies par les pays individuellement ont peut tre conduit des changements sur les aspects mesurables du corps enseignant comme le sont les dipl mes mais il n y a eu aucune tendance vers l augmentation de la qualit du corps enseignant tout du moins d s que la qualit a t identifi e avec les performances des l ves Rivkin Hanushek y Kain 2005 d crivent les analyses des diff rences de qualit du corps enseignant en se basant sur les performances des r sultats des l ves Une partie importante de cette t che est de distinguer les effets du corps enseignant des coles s lectionn es de la part des parents et des l ves En particulier les parents qui ont une motivation lev e cherchent des coles qu ils consid rent bonnes et pr tendent envoyer leurs enfants dans des classes o ils croient qu il y aura un professeur comp tant Les professeurs suivent un processus de s lection semblable Hanushek Kain y Rivkin 2004a 2004b Donc d un point de vue analyti
208. cts des voies d investissement Tout le monde accorde aux coles un r le sp cial dans l investissement de capital humain Bien qu il existe des tudes exhaustives qui indiquent que la connaissance et les habilit s proviennent de diverses sources la famille les amis et les voisins en plus des coles la plupart des gouvernements comprennent que leur plus grande influence provient des coles Ainsi beaucoup de gouvernements destinent d importantes subventions ou le paiement total de la scolarit publique de leurs citoyens Ainsi autant les b n fices que les co ts de la scolarit doivent tre consid r s d un point de vue individuel et du point de vue de la soci t L objectif de cet essai est de pr senter l vidence des impacts conomiques de la r ussite scolaire et des habilit s cognitives la connaissance tant le r sultat produit par les coles et d autres sources L impact des habilit s cognitives sur la croissance conomique des nations sera particuli rement mis en valeur car cette discussion a d j t trait e en grande partie dans des analyses pr alables Nous nous tournerons ensuite vers la mani re dont peuvent tre utilis es les coles pour am liorer les habilit s cognitives La discussion suivante se centrera videmment sur des tudes faites aux tats Unis qui refl tent des vidences disponibles dans le monde entier 1 La quantit de l ducation Aux tats Unis au d but du XX si
209. cune grande vision des d fis sociaux du monde actuel La d cision individuelle d entamer une carri re politique ou de s y maintenir d pend en grande partie des co ts d opportunit Ainsi les professionnels les entrepreneurs et les intellectuels les plus capables sont seulement dispos s renoncer leurs opportunit s professionnelles et se consacrer la politique s ils trouvent des conditions tr s favorables incluant des espoirs d influence importants au niveau des d cisions collectives En g n ral les professionnels de la politique sont des personnes avec peu d alternatives professionnelles et dont formation et l ducation sont inadapt es aux t ches auxquelles ils doivent faire face L inadaptation des leaders aux d fis du monde actuel remet en question une grande inconnue au sujet de la validit des syst mes et des projets ducatifs en cours Dans un projet pour un futur syst me d enseignement les tudes d conomie de politique et d thique des futurs leaders devraient tre beaucoup plus r vis es que les tudes scientifiques techniques et professionnelles orient es la plupart de la population La connaissance de l anglais devrait tre une obligation pour pouvoir acc der de hautes fonctions publiques Un nouveau syst me ducatif d ambition globale devrait culminer avec la cr ation d coles et de programmes de leadership capables de transmettre des enseignements de d velopper les aptitude
210. d atteindre cet objectif 1 Utiliser des examens normalis s des mati res cl s pour s assurer que les l ves poss dent les connaissances minimales tout en vitant une supervision directe de l enseignement par la communaut 2 Apporter des fonds pour soutenir et superviser la partie s culaire de l ducation tout en exigeant un soutien de la part de la congr gation religieuse libre de la supervision du gouvernement la partie d vote et sectaire de l ducation 3 Exiger des coles participantes qu elles incluent des membres de l ensemble de la population dans leur d partement de direction Ces d partements pourront alors fixer les crit res et d cider comment les coles doivent tre supervis es M me s ils ne sont pas la panac e que les l gislateurs imaginent dans la mesure o les examens normalis s fournissent un guide d orientation pour valuer le succ s d une cole dans sa pr paration des l ves ce qui est certain c est qu ils ont une utilit certainement limit e Cependant leur utilit devrait tre valu e dans des situations sp cifiques en ce qui concerne les coles religieuses Par exemple imaginons une cole qui d fend que les examens normalis s produisent une comp titivit n faste et 148 confronte les l ves entre eux de sorte que des bouleversements dans la totalit de la communaut religieuse se cr ent Si une cole de ce style souhaite tre autosuffisante et aussi tre excl
211. d Occident 8 Juda sme s culariste En g n ral les courants juda ques l exception du conservateur et de l ultra orthodoxe ont t infiltr s par l esprit rationaliste et scientifique qui a produit une ethnie qui tait en principe la premi re s ur de la Palestine Mais la coexistence en Occident d une grande diversit d ethnies et une diversit encore plus grande de peuples dans lesquels ils sont re us et ont coexist mais ne sont pas assimil s a cr aussi une ethnie multiforme Heureusement m me si sur l aspect religieux il existe une Foi authentique une minorit tr s petite il n y a pas de discussion Parce que chaque position ne cherche pas la v rit puisqu elle la d tient Mais en ce qui concerne les aspects de la vie quotidienne rationaliste familiale scientifique et en g n ral pour la discussion il est fr quemment recherch une position acceptable diff rente celles examin es mais plus r elle et vraie La caract ristique de l ethnie juive r nov e se forme et se d veloppe sur deux p les celui du fondement religieux avec une grande impr gnation depuis avant leurs exodes et celui de la raison pouss e par la science appliqu e par les technologies qui existent dans les peuples du monde avec lesquels ils ont coexist Bien qu tant futiles les contradictions entre la Torah et le Pentateuque l ancien Testament et le Nouveau Testament chr tien les juifs ont eu le besoin de
212. d avec cette vision sous certaines conditions de pluralisme culturel dans lesquelles la communaut culturelle et la communaut politique ne sont pas r ciproquement tendues la question est de savoir si la demande de droits particuliers se base sur des circonstances d in galit s ou sur une lection diff rentielle S il existe des circonstances in gales il faut des mesures appropri es comme le serait l action affirmative pour rectifier les in galit s ressenties collectivement Ceci pr suppose une reconnaissance des droits collectifs dans le but de prot ger la propri t culturelle en tant que contexte d lection individuelle Le r sultat est une mani re associative plus qu une mani re universelle d incorporer l individu dans l tat lib ral en vertu duquel la nature des droits de chaque personne varie selon la communaut particuli re laquelle il appartient Le point crucial de cette perspective est que de telles mesures sont consid r es de nature temporaire les droits culturels sont seulement reconnus pour assurer que les personnes qui appartiennent des groupes culturels d favoris s soient trait es sans discrimination par rapport aux membres de la majorit Un tel accord de droits culturels dans la structure 208 lib rale entra ne le risque de r duire la culture un piph nom ne l autre extr mit nous d couvrons que ce qui a t baptis absolutisme culturel laisse supposer qu en
213. dance percevoir les minorit s comme une menace potentielle a leur territoire et a leur int grit politique exercer un contr le sur les minorit s qui habitent a l int rieur de leurs fronti res les pr occupe plus que les questions qui abordent les droits qui permettraient a ces minorit s d assurer leur survie en les consid rants des groupes diff rents Toutefois comme la situation en Europe de l Est l a d montr c est la r pression est non les stimulations des aspirations des minorit s qui peut repr senter le facteur principal de plus d stabilisation Les peuples autochtones affirment souvent que les clauses qui s occupent des droits des personnes appartenant a des minorit s ne sont pas applicables dans le cas ch ant Lorsque nous observerons amplement la diversit des situations dans lesquelles les peuples autochtones peuvent se trouver nous nous apercevons qu il existe un probl me deux niveaux Certains peuples autochtones peuvent prouver de facto une situation de minorit surtout lorsqu ils ont t dispers s g ographiquement ou d poss d s de leur base territoriale D autres occupent encore de vastes territoires sur lesquels ils subsistent sans aucune interf rence significative avec la soci t dominante Toutefois de tels cas sont de plus en plus atypiques sous l impact de la globalisation et la comp tition croissante pour les ressources naturelles L laboration des normes applicables au
214. dans les diff rents pays Pratiquement aucun tat europ en actuel n est homog ne int rieurement au niveau de l aspect ethnico linguistique En effet il est important de distinguer que plus de quarante peuples n ont pas d tat dans le continent C est le cas des bavarois des Catalans des Corses des cossais des Flamands des Pi montais des Siciliens des Basques entre autres qui ont montr leur volont de maintenir une identit culturelle et d autogouvernement qui leur correspond En m me temps les Etat nation europ ens sont fr quemment entr s en guerre et qui sont devenues de plus en plus l tales provoqu es entre autre par leur expansion coloniale et leur rivalit cons quente L Europe a seulement atteint une situation plus stable de paix et de prosp rit apres la Deuxi me Guerre Mondiale depuis qu elle a entam la construction d une f d ration qui devrait tre et mais ne l est pas dans le style des tats Unis Cette formule pourrait permettre une union vaste mais aussi une vaste reconnaissance de la diversit territoriale Si l encontre de ce projet pr dominait le centralisme des tats le r sultat pourrait tre une d sagr gation encore plus importante que dans le pass Environ cinq si cles de colonisation europ enne sur un fond religieux ont produit la supplantation des gouvernements des indig nes d Am rique d Afrique et d une partie de l Asie par des blancs d origine eu
215. de contr ler et d valuer le comportement de l enfant et leurs attitudes est en accord avec des normes traditionnelles Ils donnent beaucoup d importance l ob issance l autorit et ne favorisent pas la communication avec leurs enfants ils sont motionnellement loign s Ils pourront utiliser la punition physique quand l enfant est d sob issant Style ducatif RESPONSABLE Rigueur tendresse Les parents sont exigeants et sont affectueux Ils sont conscients qu ils ont davantage de pouvoir dans la relation dont ils contr lent les ressources et ils ont davantage d exp rience mais non ils ne cessent pas pour autant de respecter leurs enfants Ils n ont aucune tendance la punition physique ne donnent pas non plus d importance excessive l ob issance en elle m me mais en tant qu exigence pour une bonne coexistence familiale Ils essayent exercer un contr le raisonnable et ducatif sur leurs enfants en leur expliquant le besoin de discipline Ils tiennent compte du point de vue de l enfant m me quand ils ne sont pas d accord Ils ont l espoir que leur enfant sera comport et ils l encouragent a d velopper leur autonomie d une mani re responsable Ils ont de grands espoirs en lui Style ducatif PERMISSIF laxisme froideur Ils sont peu exigeants avec leurs enfants et sont affectueux Ils 105 exercent un contr le plus n gligent sur leurs enfants que les deux styles pr c dents soit parce qu ils
216. de du travail extra domestique a entra n des changements tr s remarquables dans les relations entre les hommes et les femmes Elle a aussi modifi les b n fices et les co ts relatifs aux diff rentes activit s de la famille et par cons quent les 252 d cisions de ses membres Dans la mesure o les salaires r els augmentent il est moins rentable pour l ensemble de la famille que l un de ses membres se sp cialise compl tement dans le travail domestique et les soins des enfants En m me temps la diffusion de l ducation et les r compenses que peuvent atteindre les personnes instruites augmentent le d sir de donner aux enfants une ducation formelle g n ralement co teuse et qui par cons quent limite g n ralement le nombre d enfants Ainsi certaines des fonctions traditionnelles conomiques et sociales des familles ont t transf r es a d autres institutions comme les garderies et les coles les entreprises priv es les r sidences pour personnes g es les cliniques les centres culturels et les agences publiques En cons quence tout cela la valeur relative avoir des enfants change compl tement Dans les soci t s rurales et traditionnelles avec une forte division du travail entre le mari et la femme la fertilit tait et est encore consid r e une source potentielle de b n fices pour la famille Dans ce contexte les enfants surtout les fils travaillent depuis un ge pr coce d abord
217. de l ducation Il y a plusieurs aspects tr s importants de la relation entre l ducation et la croissance conomique qui ne sont pas recueillis dans les tudes qui se basent sur la mesure quantitative des d penses publiques les ann es de scolarit de la population et les taxes annuelles de croissance du produit int rieur brut d un pays Parmi lesquels voici les suivants seront r vis s continuation e D abord l importance de l ducation et de UV instruction ne se base pas seulement sur sa quantit mais sur sa qualit c est dire sur ce qui est tudi les techniques d apprentissage utilis es et les r sultats que les tudiants obtiennent e Deuxi mement bien que les effets de l ducation et de Vinstruction sur la croissance puissent tre directs bien que la qualification technique et professionnelle que l ducation et la formation fournissent des augmentations cons quentes sur la productivit et les revenus des personnes instruites ils peuvent aussi tre indirects puisque l ducation modifie d autres comportements et structures sociales qui peuvent leur tour influencer la dynamique de croissance e Finalement tandis que certaines cons quences de la diffusion de l ducation peuvent tre mesurables quantitativement avec les donn es et les op rations disponibles d autres le sont plus difficilement 3 Quantit contre qualit de l ducation Commen ons par le premier point Comme nous l
218. de l ordinateur Le petit ne comprend rien aux intentions de son p re ma s jouit du contact physique et permet que sa main soit guid e Quelques mois plus tard le p re remarque que son enfant a pris la rel ve de ses intentions La main du p re joue un r le chaque fois plus petit dans le contr le de la souris et la main de l enfant se charge progressivement d un plus grand effort Bient t l enfant utilise l ordinateur tout seul en ouvrant le jeu sans aucune aide Alors au fil du temps il choisit ses propres jeux Post rieurement il utilisera l ordinateur pour communiquer avec 141 d autres et il oubliera m me du jeu initial et le plaisir obtenu par le contact de la main de son p re sur la sienne alors qu ils travaillaient en orientant la souris C est ainsi que l enfant se lib re de la d pendance initiale de la main et des intentions de son p re Eduquer les enfants en faisant en sorte qu ils maintiennent une d pendance initiale et reproduisent les objectifs des parents est sans aucune critique une forme de tyrannie Ce n est pas obliger l enfant a faire quelque chose contre sa volont Mais c est plut t refuser que l enfant ait l occasion de d velopper une volont par lui m me La citoyennet des d mocraties lib rales a int r t viter ce type d ducation parce que ce qui l int resse c est de reproduire les conditions subjectives qui sont essentielles sa propre reproduction en tant que soci
219. de preuve de devoir d montrer que cette cole promeut activement des id es et des pratiques antid mocratiques 22 Conclusion La pr f rence des parents pour une ducation religieuse pour leurs enfants est autant limite par l int r t d autonomie des enfants que par l int r t d galit de l tat lib ral d mocratique M me si l tat a 159 l obligation de traiter toutes les religions avec un m me respect il a une autre obligation qui consiste discriminer au b n fice des coles qui ont un int r t transparent de promotion de l autonomie de galit et de la fraternit En raison de leur transparence inh rente les coles publiques sont le paradigme du statut privil gi mais elles ne doivent pas tre les seules coles qui promeuvent ces id aux Le droit d duquer un enfant dans une soci t lib rale est plut t per u comme un droit respect par l tat est accord aux parents sous certaines restrictions d autonomie d galit et de fraternit mais pas comme un droit que les parents poss dent d une mani re absolue ou inviolable L tat n est pas autoris discriminer en faveur d une religion ou d une autre en se basant sur leur culte mais il doit discriminer en faveur des coles publiques et peut discriminer en faveur de ces coles religieuses qui promeuvent de mani re transparente l autonomie l galit et la fraternit au d triment de ces coles religieuses qui ne le font pas
220. de relatif au ph nom ne comme les concepts de miracles qui expliquent Vinexplicable Les chemins de la FOI des derni res phases religieuses en Occident n ont rien gagn s au niveau de la compr hension aux initi s une majorit accablante des actuels tres humains Les divers Taos orientaux n ont pas non plus gagn s beaucoup en compr hension La diff rence repose sur l impossibilit d avancer sur le chemin relatif au ph nom ne des religions qui sont les r sultats d un grand nombre de syncr tismes occidentaux issus du bien et du mal de l Ancien Orient C est pourquoi vu que contrairement aux possibilit s d avancer sur la voie tao ste et par ce qui est d velopp partir de la FOI chr tienne en v rifiant les Japonais et l effet de domination des masses par la religion lorsqu ils ont entam leurs mouvements de d massification gt en des temps relativement modernes co ncidents avec les actions Javier en Orient une chr tient timide a t tablie Ceci n a ni t et ne terminera probablement pas en tant un lien vers une avance ou un recule anthropologiquement aucun DO version du TAO au Japon Mais peut r sulter tre un facteur positif si son id e centrale est approfondie et si en m me 164 temps le rationalisme et ses racines sont r cup r s les joyaux du sentiment familiale Nous donnons de la pr minence aux trois religions tant monoth istes qualit non j
221. dinateurs d internet et des autres moyens de communication L efficience p dagogique peut augmenter tous les niveaux depuis la maternelle jusqu l universit et la formation professionnelle correspondante La standardisation des connaissances peut aujourd hui tre faite au niveau mondial Les meilleurs livres de texte des sites internet et m me des le ons magistrales sont d j accessibles dans une grande partie des pays travers les moyens t l matiques 269 Mais l enseignement n aurait aucune efficience sans des crit res clairs de formation de la personnalit Sur ce point l exemple des parents et des enseignants est essentiel L ducation implique une transmission de valeurs parmi lesquels la culture de l effort individuel est la clef du succ s social et m me en ce qui concerne l efficacit du propre enseignement de connaissances Une r f rence incontournable lors de la structuration d un nouveau syst me d ducatif est l exemple de l enseignement sup rieur aux tats Unis Plus de la moiti des jeunes Am ricains quittent la maison paternelle vers 18 ans pour aller tudier dans une facult ou l universit Ce pas est v cu tr s intens ment par toute la famille puisque il implique entre autres un investissement lev des conomies pargn es L h bergement physique des parents est crucial au d veloppement de l autonomie et de la responsabilit des jeunes qui doivent rendre des comptes
222. ditionnelle et non pas d une instruction additionnelle Les conomistes ont suivi une vari t d approximations suppl mentaires pour traiter ce sujet en faisant des ajustements pour traiter les r sultats des examens cognitifs mais ce travail ignore g n ralement les questions concernant la variation de la qualit de l ducation Une grande partie du travail r alis par les conomistes au sujet des diff rentes habilit s des travailleurs est en fait orient e sur la d termination des b n fices moyens du march du travail gr ce une scolarisation suppl mentaire L argumentation tait qu il est plus probable que les tudiants qui ont plus d habilit s prolongent leur formation C est pour cela qu une partie des revenus les plus lev s des personnes ayant une formation suppl mentaire refl te en r alit une redistribution en raison d une habilit suppl mentaire et non pas d une scolarisation suppl mentaire Les conomistes ont continu avec diverses approximations analytiques pour aborder ce sujet en incluant des ajustements aux examens cognitifs mesur s mais ce travail ignore g n ralement les questions concernant les variations la qualit d ducation Les approximations incluent la recherche des circonstances dans lesquelles la qualit de la scolarisation est affect e par des causes externes la valeur que portent les tudiants sur le fait de continuer leur formation en consid rant le
223. ducation r duit les taux de mortalit infantile comme cela a d j t vu par exemple dans les tudes de Cochrane 1979 et de Cochrane Leslie et O Hara 1980 Ces changements sont plus remarquables dans les pays sous d velopp s Dans plusieurs tudes de 14 pays africains il a t observ qu avec l acc s des femmes a l cole primaire et surtout secondaire la fertilit a t r duite Parmi ces pays le Botswana le Kenya et Zimbabwe avaient les niveaux de scolarit f minine les plus lev s et les taux de mortalit infantile plus faibles Behraman et Wolfe 1987 Birdsall 1995 Tous ces changements r duisent tr s significativement le temps consacr par les femmes aux soins et a l attention des enfants et particuli rement celui consacr par les m res aux filles ce qui lib re une norme force de travail productif f minin L ducation des femmes promeut leur participation sur le march du travail Collectivement l effet sur la croissance du PIB par habitant est double d une part il augmente la production tant donn le travail des femmes le num rateur d autre part diminue la croissance de la population le d nominateur En m me temps les m res instruites tendent am liorer les conditions de sant a la maison augmenter la qualit de l alimentation de la famille r duire le tabagisme et introduire des habitudes de consommation plus saines De 48 m me dans les familles o les
224. e Fuller and Richard Rubinson eds The Political Construction of Education The State School Expansion and Economic Change Nueva York Praeger Hanushek Eric 2005 Why Quality Matters in Education Finance and Development 15 19 2009 The Economic Value of Education and Cognitive Skills en David N Plank et al eds Handbook on Education Policy Research American Educational Research Association Hanushek E y D Kimko 2000 Schooling Labor Force Quality and the Growth of Nations American Economic Review 90 5 1184 1208 Jamison D y P Moock 1984 Farmer Education and Farm Efficiency in Nepal The Role of Schooling Extension Services and Cognitive Skills World Development 12 1 67 86 330 Lazear E 2003 Teacher Incentives Swedish Economic Policy Review 10 179 214 Lucas Robert 1998 On the Mechanics of Economic Development Journal of Monetary Economics 22 1 Meyer John W Francisco O Ramirez y Yasemin Nuhoglu Soyl 1992 World Expansion of Mass Education 1870 1980 Sociology of Education 65 2 128 149 Michaelowa Katharina 2004 Aid Effectiveness Reconsidered HWWA Discussion paper No 264 Hamburg Institute of International Economics Mulligan C B 1999 Galton versus the Human Capital Approach to Inheritance Journal of Political Economy 107 6 2 184 224 PISA Programme for International Student Assessment OECD Organization f
225. e a l am lioration de l offre ducative aux afro am ricains voir Smith et Welch 1989 Jaynes et Williams 1989 Cependant cette convergence a notablement diminu e dans les ann es 80 en raison du facteur d terminant des habilit s Juhn Murphy et Pierce 1993 N anmoins alors qu il existe un grand nombre de comparaisons bien document es entre la quantit d ducation autant au niveau individuel que globalement et les r sultats conomiques souhaitables il y a encore beaucoup de questions auxquelles r pondre en relation a la magnitude et a l interpr tation de ces relations De plus les questions relatives la mesure du capital humain et a l utilisation de la r ussite scolaire tel quelles sont nonc es dans le paragraphe suivant sont importantes 2 L Impact_ de la Qualit sur les Revenus Individuels Pays D velopp s Un des d fis les plus importants pour r ussir comprendre Vimpact des diff rences de qualit sur le capital humain a tout simplement t de savoir comment mesurer la qualit Une grande partie du d bat propos de la qualit partiellement li e aux nouveaux efforts engag s pour fournir Bils et Klenow 2000 par exemple remettent en question l importance de l ducation en tant que cause de croissance et contrastent avec la relation qui fonctionne en sens inverse Voir aussi les points de vue de Mankiw Romer et Weil 1992 et Benhabib et Spiegel 1994 Au nive
226. e des autres l ments tels que le march appropri les institutions l gales et gouvernementales qui soutiennent une conomie moderne en fonctionnement Des exp riences pr c dentes d investissement dans des pays moins d velopp s qui n ont pas de telles caract ristiques institutionnelles d montrent que l ducation n est pas en elle m me un moteur de croissance suffisamment puissant Effectivement certains ont questionn en particulier le r le de l ducation dans la croissance Easterly 2002 par exemple observe que l ducation peut avoir un impact faible sans les autres facteurs comme par exemple le fonctionnement des institutions au niveau des syst mes l gaux et du march Il argumente que les investissements de la Banque Mondiale dans l ducation pour les pays les moins d velopp s qui n assurent pas l existence des autres attributs des conomies modernes ont t tr s improductifs Comme il l est d velopp continuation l ducation interagit clairement avec les autres facteurs et ces autres facteurs sont un appui important pour la croissance conomique des tats Unis Ils sont aussi certainement importants pour d autres pays D crire d autres facteurs qui ont contribu s la croissance des tats Unis est une t che utile Parce qu elle nous permet entre autre de mieux comprendre les crit res de 82 croissance conomique mais ce qui est encore plus important c est
227. e effective Les mod les formels de ces crit res ont t d velopp s par Nelson et Phelps 1966 et Welch 1970 et r sum s par Schultz 1975 dans les id es a propos du d s quilibre La soci t en tant qu unit recoit elle aussi des b n fices de l ducation Les recettes de la Nation augmentent directement avec les revenus des travailleurs plus ou moins instruits Les plus instruits sont les plus enclins participer la vie civique voter aux lections nationales et tre mieux inform s devenant ainsi un lectorat plus responsable L augmentation des niveaux d ducation est associ la r duction de la d linquance par exemple Echner 1975 Lochner et Moretti 2001 Des tudes conomiques r centes argumentent que l ducation pourrait fournir plus de b n fices conomiques que la somme des b n fices individuels en offrant un endroit riche pour l innovation et la d couverte scientifique l ducation peut acc l rer le rythme de croissance de centrent sur les r sultats du march du travail o il est g n ralement suppos qu il existerait des b n fices priv s engendr s par l ducation ind pendamment du m canisme causale sous jacent L Analyse pr sent e plus bas se centre principalement sur les r sultats qui ont une relation directe avec le processus ducatif le point sur lequel les deux mod les diff rent Voir par exemple Michael 1982 Haveman et Wolfe 19
228. e et l conomie dans les territoires du Premier et du Deuxi me Monde d une part et dans la totalit du Tiers Monde Un processus lent durant lequel la tendance vers un nouveau syst me serait appliqu e essentiellement durant une premi re phase de restructuration profonde de l ducation En intellectualisant la fraternit comme cela est fait spontan ment pour l amour de couple Un demi si cle d ducation rationnelle peut cr er une soci t rationnelle libre de labyrinthes 325 r Epilogue La non observation des r alit s tablies dans le monde est l origine tous les mauvais fonctionnements incoh rences et calamit s souffertes par l humanit Nous consid rons que Rien ni personne ne nous a rendues individuels Nous sommes individuels par nature L individualit requiert in luctablement une acceptation de la part de chaque individu et de l acceptation de tous de fa on non rh torique Cordialement et sinc rement Ceci veut dire que la relation entre humains doit tre tablie d une mani re animique ergo intellectuellement et sentimentalement Ceci est la fraternit Il faut l apprendre Et ceci peut s apprendre gr ce une ducation g n rale et intentionn e L ducation ne doit pas seulement prendre en consid ration la Terre et l Univers par le biais de la science en d couvrant et en cr ant des r alit s Elle doit aussi s appuyer sur notre propre individualit Nous re
229. e euros moins que le st nographe du S nat italien Quant au secr taire g n ral du Quirinale toute comparaison s av re impossible Le bilan de la pr sidence de la R publique italienne malgr une ouverture avec pr caution est encore maintenu secret au moins en ce qui concerne ces d tails En effet en 2006 la reine Elizabeth s enorgueillissait d j avec raison d avoir r duit depuis 1992 les frais de la monarchie britannique de 61 en termes royaux malgr l inflation La comparaison avec le Quirinale qui a r cemment soulign une baisse de 3 sur mille s av re indicative Les co ts astronomiques et les insuffisances croissantes de la politique italienne sont la cons quence comme nous disions d une d t rioration progressive de la qualit de la classe dirigeante En commen ant par les ann es 80 tre politique s est transform en une profession dans laquelle on fait seulement carri re par cooptation tandis que 308 la pr paration et le m rite comptent de moins en moins Dans les partis italiens il n existe aucun m canisme qui stimule le m rite Pire Des informations r centes ont d montr qu en Italie l acc s la politique se fait avec davantage de facilit en passant sur un programme t l vis que par l universit Les effets d vastateurs de cet tat de choses entrainent a la soci t tout enti re Selon un sondage inclus dans un rapport 2008 de Luisa l universit de la Cofindustri
230. e fonds d environ 90 milles cus l unit de 285 comptes europ enne Les journaux ont annonc s que deux d put s et deux fonctionnaires taient accus s d avoir fait des demandes de remboursement excessives Selon les m dias l ex chef du parti conservateur britannique aurait aussi t impliqu Sir James Scout Hopkins qui a videmment ni publiquement tout endettement Le pr sident de l assembl e Piet Dankert a d fendu le comportement des parlementaires mais n a pas pu nier que certains d entre d eux avaient d restituer quelques avances injustifi es qu ils avaient re ues durant l ann e cette occasion Dankert a annonc un changement des r gles relatives aux remboursements et aux indemnisations afin de restituer la transparence de l utilisation de la contribution dont chaque eurod put b n ficie afin de compenser chacun de ses collaborateurs Des fonds que les collaborateurs des d put s avaient d j souvent d nonc s en raison de leur utilisation d autres fins Il y a d j quelques ann es le malaise est apparu concernant la d nonciation selon laquelle la pr sence aux sessions de certains parlementaires avait t certifi e au moyen de fausses signatures sur les registres afin d avoir les 262 euros quotidiens l poque y compris les jours d absence En 2004 l hebdomadaire allemand Stern a en outre r v l que beaucoup de d put s de Strasbourg avaient nomm leur femme e
231. e la vie active peut tre facilit e par le d veloppement et par l ducation et son tour contribuer augmenter la production d un pays Croissance ducation prolongement de la vie et productivit sont donc li s bien que les mesures court terme ne tiennent g n ralement pas compte des changements long terme du nombre de population active Les aspects que nous avons mentionn s bien tre non conomique revenus agricoles extension de la vie augmenteraient les valuations des effets positifs de l ducation Cependant l ducation peut favoriser l migration des pays pauvres et de cette mani re avoir un impact n gatif sur leur capacit productive Certainement chaque pays a un contexte diff rent et la d cision d migrer ne d pend pas seulement du degr de scolarisation des personnes Mais l ducation fournit davantage d informations sur l existence d autres modes de vie et sur la possibilit de les atteindre laquelle peut inciter les personnes instruites migrer en recherche de meilleures opportunit s Schwartz 1971 Dans la mesure o les personnes qui ont une meilleure ducation tendent migrer y compris les d penses publiques en mati re d ducation peuvent avoir une relation n gative avec la croissance conomique comme il se produit s rement dans certains pays o les migrations sont massives De fait il peut y avoir un transfert de ressources depuis les pays pauvres vers les pays riche
232. e marche arri re et de r cup rer l autorit ducative de la famille en accord avec le mod le traditionnel est aujourd hui en grande partie illusoire Tous les auteurs observent qu avec le d veloppement conomique la demande en mati re d ducation augmente ainsi que sa qualit de la part des familles Avec une vision globale le d veloppement conomique favorise la diffusion de l ducation Certaines des contributions dans ce livre indiquent par exemple que lincorporation de la femme dans le monde du travail et la vie sociale est un aspect positif et que dans les familles ou les meres sont instruites les activit s et les enseignements qui sont faits et donn s aux enfants avant leur arriv e l cole deviennent plus importants Et que le d veloppement des habilit s depuis un ge pr coce am liore leurs performances post rieures Toutefois les changements familiaux comportent des ruptures dans les styles de vie qui transforment les vieux mod les d suets traditionnels d ducation La m me arriv e des femmes sur le march du travail et la diffusion massive de comportements sexuels non reproducteurs au moyen des contraceptifs ont produit dans les pays d velopp s une diminution des mariages et un retard de l ge o lequel ils ont lieu une augmentation des divorces une r duction de la natalit et une prolif ration des familles monoparentales est analys e dans la seconde partie de ce livre Ces changements f
233. e petits partis n s de l initiative d un seul individu uniquement int ress par accumulation des contributions publiques ou par la promotion des fragments du pouvoir personnel La rupture des partis historiques en fragments de plus en plus petits avec pour seul objectif la survie des organisations comme il en a t le cas avec la gauche Mais aussi la naissance et le d c s d un parti devenu en peu de temps le plus grand parti italien sans qu il n y ait jamais eu aucun congr s C est le cas de Forza Italie que Berlusconi a fond le 18 janvier le 1994 trois mois avant il avait d clar a Epoca Si je vais fonder un parti J ai toujours d clar le contraire cela sera la fois vingtieme fois que je le r p te Celui qui l crit le fait avec l int r t de m opposer aux actuels protagonistes de la politique Par cons quent encore une fois je vais montrer que je ne d mentirai pas ce pourquoi je vais devoir le r p ter pour la vingt et unieme fois et qui sait encore combien d autres fois et a dissous le 29 mars 2009 apr s la fusion avec Alleanza nazionale sans que sa direction ne soumette jamais un seul congr s de type traditionnel Une tape consid r e compl tement inutile et superflue si nous nous basons sur les explications Cesse Previti ami et collaborateur exclu plusieurs reprises du Parlement un cas plus unique que rare apr s deux condamnations p nales Forza Italie est un parti fond sur
234. e soci t bas sur le progr s et qui punissait le d tachement et la d loyaut envers le syst me aurait d autre part cess de fonctionner dans des secteurs sociaux tr s divers Nous ne parlons pas seulement des groupes condamn s historiquement aux marges de la soci t mais aussi des niches de population situ es dans les classes moyennes que nous pourrions appeler en utilisant un terme journalistique antisysteme gt mais aussi de groupes encore plus minoritaires mais hautement significatifs de d serteurs des compromis comp titifs qu implique tacitement la modernit 5 Les moyens de communication de masses et les TIC Les moyens de communication de masses en particulier la t l vision il y a encore peu taient la principale t te de Turc de la crise ducative L irruption d une culture de masses mettait en doute l h g monie traditionnelle de la haute culture et celle des cultures nationales derni res sources principales de contenus scolaires Ceci a cr une v ritable lutte de l gitimit s comme l a analys de mani re brillante Edgar Morin 1962 D autre part lirruption de la t l vision dans la vie quotidienne des gar ons et des filles repr sentait l entr e en concurrence de la culture audio visuelle face la culture scolaire fondamentalement orale et crite La s duction par l image mettait en danger les m canismes classiques de transmission scolaire en obligeant une r vision en pro
235. eaucoup plus loin que celui d conomiser des frais religieux et des obligations pratiquement impossible assumer dans la vie moderne Ce positionnement justifie le schisme karaite Ce qui n est pas justifi c est que chaque courant malgr leurs motifs communs de distanciation les karaites ont leur propre courant ce qui peut sembler un protagonisme personnel et un souci de profit qui sont les motifs de la prolif ration des courants dans la religion juda que et de toutes les autres en g n ral qui atteint difficilement les quatorze millions de partisans avec tous les principaux schismes tablis 4 Juda sme conservateur Le juda sme conservateur est un des trois juda smes avec le r formiste et orthodoxe qui repr sentent des courants d une plus grande adh sion entre les juifs Malgr son nom il a t de cr r cemment entre le XIX et le XX si cles et n est pas un obstacle la science et au rationalisme Une contradiction existante dans presque tous les courants juda ques qui provoquent la schizophr nie sociale de la forme de vie r elle et religieuse des juifs Dans l Occident la que le probl me a t surmont Dans l Islam aussi ils sont tous ultra orthodoxes o la contradiction n existe pas Comme d autres courants juda ques n accepte pas que la Tora Pentateuque soit une dict e de Dieu Mois s mais il 167 accepte l inspiration divine en opposition et contradiction il accepte que les c
236. ec la r duction des d penses d inscription du mat riel scolaire et d entretient et en incluant la distribution de nourriture dans les coles Ensuite il convient d am liorer la formation des professeurs Parmi les objectifs de base il faut s assurer que les professeurs connaissent et utilisent des m thodes p dagogiques ad quates orient s vers l enseignement de l apprentissage l usage de l anglais comme langue v hiculaire l usage de livres de texte de moyens informatiques et audiovisuels appropri s et l affectation de t che que les tudiants font a la maison Il a t sugg r qu il serait convenable d encourager la formation des professeurs dans les pays d velopp s pour qu ils exercent dans les pays pauvres Mais il faut tenir en compte que dans beaucoup de pays pauvres le premier objectif de base en ce qui concerne les professeurs comme supprimer l absent isme professionnel Les syndicats des professeurs sont habituellement les interlocuteurs obligatoires pour l introduction et le soutient de ces mesures mais ils ne sont pas toujours coop ratifs et ils deviennent m me quelques fois un obstacle face a l innovation et au contr le des performances scolaire Finalement les gouvernements peuvent aussi r aliser des transf rent d argent aux parents condition qu il y est une assistance r guli re et une performance effective des enfants l cole Ce type de programmes est devenu
237. efs d entreprise de leaders religieux ou de journalistes tous des ducateurs dans leurs postes respectifs D un c t il ne faut pas oublier que les styles de vie continueront a changer tout au long du temps ainsi que les valeurs impliqu es Et l ducation ne peut pas pr tendre endoctriner en utilisant un regroupement de valeurs enferm es en elles m mes faisant inutilement appel a des principes intouchables et inchangeables mais elle doit plut t tre capable de montrer ce lien troit entre ce qui est consid r valeureux et les cons quences qui en d rivent C est a dire avec sa vertu La grande question par cons quent c est comment l ducation peut mener les individus se sentir responsables de leur propre destin et choisir volontairement et activement des styles de vie cons quents et coh rents Le d fi ne pas tomber dans la tentation de vouloir des individus faciles endoctriner dans la rh torique et politiquement correct du moment qui vivent simultan ment avec indiff rence l inconsistance de d fendre des valeurs rh toriques avec lesquels leur style de vie n est pas syst matiquement la hauteur 7 Organisation contre endoctrinement Dans cet crit j ai d j indiqu ce que je consid re comme les principaux accords structurels et culturels de cette crise Mais je voudrais maintenant terminer avec quelques voies d intervention qui se situent sur un plan pratique organisateur C est dire
238. elables et non polluantes A tous ces risques il faut rajouter les diff rences entre les taux de natalit des pays riches et des pays pauvres ainsi que la pauvret et les in galit s conomiques et culturelles en grande partie provoqu es par la surpopulation Pour leur faire face des changements dans les comportements sexuels et familiaux sont n cessaires ainsi que des accords et des plans d action publique de niveau mondial visant tablir des taux de natalit un niveau ad quat par rapport la capacit d accueil de la Terre 251 4 Les changements au niveau de la famille La r duction des taux de natalit qui a eu lieu dans les pays d velopp s a t provoqu e d abord par des changements des activit s des femmes et leur nouveau r le au sein de la famille Le d veloppement conomique et l extension de l ducation ont norm ment amplifi les opportunit s de travail pour les femmes en dehors de la maison en comparaison avec les soci t s traditionnelles o la femme consacrait la plupart de son temps et de sa vie aux soins de la maison et des enfants Dans la mesure o les femmes obtiennent une ducation et une formation qui leur d exercer une profession ou un travail attrayant hors de la maison l augmentation des co ts d opportunit du travail domestique ce qui implique rester a la maison une faible qualification technique un travail tr s intensif en temps et peu r mun r mat riellement
239. els conomiques et sociaux Diverses L ath e est un non croyant en les dieux imagin s par les Ath isme 1 100 000 hommes S il existait un v ritable cr ateur il pourrait l accepter Peut il tre attendu qu il apparaisse 194 Dioniso Religion paienne Dieux Odin Frey Thor Rudd Mills R miniscence paganisme nord europ en reconnu E Christens officiellement en Islande et accept dans le reste des pays scandinaves Ondinisme N o pa enne Acc s mystique pratiqu dans beaucoup de religions Asc tisme Diverse Spontan e comme le bouddhisme la raison d tre christianisme Sens profond social D racin e par tat fran ais islamisme etc cathare Dualit religieux sociale Scientologie p jea R Hubbard M lange de science futuriste et de religion Midi fran ais Mythologie grecque Dieu du vin Primitives Plus de protestants du Christianisme Dans leur version Gnosticisme ae IV Si cle actuelle il y a peu de diff rence avec le fond Chr tiennes ae philosophique non religieux Fest ine Religion non reconnue par aucun gouvernement Jedi 800 h George Lucas Ad ptes 700 000 en Australie et 100 000 au Royaume plaisanterie ae M Uni Inspir e par la Guerre des Etoiles Kh mitisme nes Ancienne Ea ote Sincr tisme religieux tribal n o paganisme version Orthodoxe 8 SYP am ricaine de 1980 par Hekatawy Tamara L Siuda
240. emple il me para t tr s important que les parents des l ves d une m me classe se connaissent et maintiennent une certaine relation entre eux parce qu ils peuvent s aid s pour r soudre mutuellement certains probl mes ducatifs de leurs enfants En outre le groupe d amis est tellement important pour le futur de l enfant que les parents doivent essayer de le conna tre et de se mettre en rapport avec lui Le programme de Harvard essaye aussi de changer l id e que l cole a des parents Au lieu de les voir comme un probl me il considere que la Communaut est une ressource une banque de connaissances qui peuvent tre utiles pour les tudiants et les enseignants En se basant sur l tude de 200 groupes de ces Communaut s la Cross City Campaign for Urban School Reform a identifi les caract ristiques suivantes de ces groupes 1 Ils travaillent pour changer les coles publiques en les rendant plus quitable et effectives pour tous les tudiants 2 Ils obtiennent une grande base de membres pour engager des actions collectives et r aliser leur projet 3 Ils construisent des relations et une responsabilit collective en identifiant les preoccupations communes partag es par leurs voisins et cr ent des alliances et des coalitions entre les voisins et les institutions 4 Ils lisent des leaders pour mener a bien des projets d cid s d mocratiquement 5 Ils utilisent des strat gies d ducation des adult
241. en ge avec une pr dominance des mots courts il s est aussi adapt avec une flexibilit remarquable aux variantes flexionnelles gt comme la conversion des substantifs en verbes et vice versa 11 Vers une langue universelle Dans l ensemble les langues qui sont le mieux adapt es la communication et qui impliquent le moins d effort d apprentissage ont une plus grande probabilit d tre amplement diffus La diffusion des langues est certainement le r sultat des conqu tes militaires et coloniales et des impositions politiques des tats Mais c est aussi Le r sultat du commerce de l utilisation des moyens de diffusion de masses et de la capacit d enrichissement intellectuel des tres humains lesquels donnent l avantage aux langues les plus efficaces pour la communication L invention d une certaine langue franque gt avait d j eu lieu au bas ge Moyen par les n gociants et les crois s qui voyageaient en M diterran e orientale et utilisaient un m lange d italien et de proven al et des pr ts d autres langues pour essayer de se comprendre avec les habitants du Proche Orient De m me pendant plusieurs si cles les dirigeants et les commer ants des diff rents pays de l Europe pouvaient se comprendre en utilisant des variantes de leurs propres langues Les langues europ ennes ont volu en accord avec les besoins communicatifs des soci t s modernes gr ce des processus durables de diff renciat
242. en plus ambitieuses non seulement dans le but de transmettre l enseignement mais aussi de former les attitudes les valeurs les motions et la critique sociale N anmoins dans la pratique il est observ une diminution de la volont de progresser qui implique le refus de la confiance en la rationalit et de la connaissance scientifique acquise grace une longue lutte contre obscurantisme Dans la r vision des tudes comparatives internationales Blanca Heredia souligne l objectif accept internationalement d une ducation pour tous ainsi que ses effets positifs sur le d veloppement et le bien tre qui sont loin d tre atteints dans beaucoup de pays sous d velopp s et le seront difficilement si nous prenons en compte les structures conomiques et politiques actuelles dans le monde Dans son chapitre Eric 9 Hanushek d veloppe aussi ce th me ainsi que l importance de l ducation Il ne se base pas uniquement sur la qualit mais plut t sur ce qui est tudi les techniques d apprentissage utilis es et les r sultats obtenus par les tudiants Chacun dans sa profession Blanca Heredia dans la OCDE et PISA et Hanushek avec sa pratique professorale et son attention obsessionnelle calibrer l incidence de l ducation comme un facteur volutif et conomique mettent l accent sur les m thodes d tude et l influence de cette ducation non seulement sur le d veloppement de la civilisation en g n
243. end du temps Et m me si elle r ussissait les dipl m s tarderont un peu se frayer un chemin entre la main d uvre il passera donc un certain temps avant que sont impacte soit not Le Graphique illustre l impact que nous pourrions esp rer d une r forme avec le temps si la connaissance r ussit obtenir une am lioration substantielle mod r e correspondant une augmentation par cart type de 0 5 des r sultats aux examens Un mouvement d une telle magnitude quivaut approximativement un changement du niveau de performance des tats Unis rejoignant celui du Canada ou encore a une mont e du Br sil jusqu la moiti de la moyenne de VOCDE aux r cents examens Les courbes d crivent la 7 Les simulations des effets conomiques se basent sur les analyses qui consid rent galement l impact des institutions conomiques sur la croissance Ces estimations sugg rent approximativement 1 3 pour cent de hausse de la croissance annuelle par diff rence d cart standard dans les r sultats aux examens individuels 79 trajectoire de l augmentation du PIB avec un plan de r formes qui atteindrait son objectif d ici 10 20 ou 30 ans Consid rez seulement la lente progression des coles sur une p riode de 30 ans En 2040 le PIB serait presque quatre pour cent sup rieur que celui projeter sans les r formes scolaires Il est vident qu avec des r formes plus rapides les b n fices g n rer dans le
244. endre l cole publique d une accusation globale de tyrannie ne devrait pas tre confondu avec les actions individuelles des professeurs ou des gestionnaires qui peuvent en effet tre incorrects incomp tents d pourvus de professionnalisme ou tyranniques Si un professeur m prise les croyances d un enfant la religieuses ou non c est une forme de tyrannie professionnelle et ceci devrait tre consid rer comme un manque de professionnalisme Cependant les professeurs des coles publiques peuvent utiliser leur position professionnelle pour centrer leur attention sur une tradition religieuse comme lorsqu un un professeur chr tien se r unit avec des l ves chr tiens pour prier avant le d but de la classe dans l enceinte scolaire montrant ainsi un compromis que les non chr tiens peuvent souvent concevoir comme une action hostile et offensive Dans une soci t lib rale l ensemble de la population a un int r t au sujet de la promotion d une ducation qui permette aux leves d apprennent les normes de base d mocratique lib rales y compris les normes qui plaident pour le respect des personnes qui sont diff rentes Les parents qui poss dent des compromis religieux forts peuvent partager de tels int r ts ou peuvent ne pas le faire et les principes de base de la soci t lib rale requi rent que leurs propres croyances et attitudes soient respect es N anmoins ils n ont besoin d aucun soutien de l tat pour les
245. ent l exc s d expectatives dont je parlais auparavant Mais il n y a pas que cela Il est aussi vrai que la perte d autorit de l institution et de ses agents a quelque chose a voir avec les difficult s pr senter de nouvelles comp tences scolaires au del d un type de connaissance qui tait fond sur la tradition scientifique et rationnelle sur les traditions litt raires et artistiques sur la reconnaissance universelle et en grande partie nationale D battre un canon litt raire ce n est pas une chose facile pour l ensemble de la population et surtout pour qui n est pas experts donc ce que propose le syst me scolaire est accept Mais lorsqu il s agit d inculquer des valeurs ou des attitudes qui ne se sent pas capable de 24 d battre les options des coles et plus particuli rement des professeurs Dans cette nouvelle situation l cole n est d j plus capable de r veiller l admiration Lacroix 2006 de nouveaux savoirs qui n ont pas l appui d une tradition unanime Quand la transmission de connaissance regarde vers l avant vers la nouveaut vers le d fi de l actualit il est alors tr s difficile que l cole continue lever avec s curit les fondements d une soci t en crise profonde C est ici que se trouve le terrible paradoxe si l cole se tourne contre le monde contre ses d fis actuels elle devient insignifiante Si elle se place en sa faveur si elle adh re sans c
246. ent une liste de droits de l homme que les Etats sont oblig s de respecter et de promouvoir nous pouvons les consid rer les fondations de la protection internationale des droits de l homme Dans le contexte de ce chapitre un des Pactes m rite une mention particuli re puisqu il inclut une 220 clause qui fait sp cialement allusion aux droits des minorit s Dans les tats dans lesquels il existe des minorit s ethniques religieuses ou linguistiques les personnes appartenant ces minorit s ne peuvent tre priv es du droit d avoir en commun avec les autres membres de leur groupe leur propre vie culturelle de professer et de pratiquer leur propre religion ou d employer leur propre langue propre Article 27 L Article 27 de l ICCPR introduit une ombre cruciale en se r f rant sp cifiquement les personnes appartenant ces minorit s au lieu de parler de minorit s tandis qu il souligne la dimension collective en stipulant que les droits de ces personnes doivent tre exerc en commun avec les autres membres de leur groupe gt C est de cette mani re que les droits des minorit s acqui rent une dimension culturelle ainsi qu une approche concernant l identit En outre l expression ne refusera pas implique que les tats doivent tre r prim s admettons qu ils adoptent des mesures assimilationnistes ou des activit s qui mettent en danger l exercice des droits culturels des personnes appartenan
247. ental Le livre a donn naissance a un d bat violent Soutenu par Steven Pinker mais critiqu par des sp cialistes en d veloppement 102 infantile connus qui en sont arriv s disqualifier l auteur et le livre Brazelton a dit que c tait une th se absurde et Kagan a affirm J ai honte de la psychologie gt Malgr leur exag ration nous devons tenir compte de certaines th ses de Harris Elles renforcent notre id e la famille doit instruire directement en action direct avec ses enfants et indirectement en aidant construire une soci t ducative L environnement qui inclut l cole les compagnons et les moyens de communication a une influence qui peut effectivement tre d cisive C est pourquoi j ai l habitude de r p ter aux parents de mes l ves Si les notes de vos enfants vous pr occupent les notes des amis de vos enfants devraient aussi vous pr occuper Les choses sont ainsi l influence du groupe de semblables remplace partir de l adolescence l influence des parents En r action ces exc s aux tats Unis il est apparu un mouvement tr s puissant From Zero to Three qui d fendait que tout ce qui tait important pour l enfant arrive pendant les trois premi res ann es de sa vie Les fondations de son futur construiraient pendant cette p riode La famille r cup ra son r le primordial ducatif mais une fois de plus ce r le provoquait des sentiments de culpabil
248. entifiques et techniques furent d terminantes pour l introduction de nouvelles m thodes de production et la cr ation de nouveaux biens et services Ces derni res d cennies la r ussite de la croissance et du d veloppement d une nation d pend bien s r de son investissement en capital physique mais aussi de conditions environnementales favorables Cependant elle d pend aussi en grande partie de comment est utilis la connaissance et les outils les plus avanc s ce qui demande un certain niveau d instruction et d ducation de la force de travail Il existe de nombreux travaux de recherche concernant la relation entre l conomie des pays et la diffusion de V ducation ils utilisent tr s fr quemment divers quantitatifs mesurables parmi lesquels ils mettent en vidence les d penses publiques en mati re d enseignement et le nombre moyen d ann es de scolarit de la population Les r sultats de ces recherches les reports et les rapports p riodiques des gouvernements et des organisations internationales qui s en occupent sont tr s vari s et peu concluants Par exemple une tude sur 29 pays en d veloppement dans les ann es quatre vingt indique que la contribution de l ducation dans l explication des diff rences de croissance conomique dans divers pays allait de 1 pour cent au Mexique jusqu 23 pour cent au Ghana Psacharopoulos 1984 Une autre tude de 128 pays d velopp s et sous d velopp s
249. ention de l tat dans l ducation religieuse L o l tat consid re souhaitable de promouvoir le pluralisme en apportant un soutien aux coles religieuses fonctionnant temps complet les coles qui voudraient en b n ficier devraient se soumettre une supervision plus stricte de la part l tat Par exemple les tats pourraient d velopper des organismes publics qui superviseraient le contenu des mati res et pour les inspections in situ qui garantiraient que les valeurs d autonomie d galit et de fraternit se diffusent tous les niveaux de l exp rience scolaire Les coles qui y prendraient part pourraient avoir l opportunit de d signer peut tre avec un syst me de rotatif une minorit des 158 membres de l organisme surveillant tandis que le reste serait d sign par des repr sentants choisis par la majorit des citoyens Les coles qui d cideraient d y participer recevraient alors un certain degr de soutien de la part de l tat et il serait convenu qu elles auraient l autorisation d exprimer leur identit religieuse et de promouvoir une culture confessionnelle d une mani re non discriminatoire L organisme pourrait fournir certains stimulants pour que soit maintenu un professorat de religiosit plurielle mais dans les cas o les coles religieuses recevraient un financement les coles participantes devraient pouvoir engager des personnes qui enseignent de mati res significatives y c
250. epuis des positions hypoth tiquement progressistes alors que la d fense de la valeur intrins que des savoirs et d une certaine autonomie en ce qui concerne son utilit pratique a t consid r e comme une position id ologiquement conservatrice Quoi qu il en soit des d bats comme ceux survenus entre une p dagogie compr hensive ou une autre orient e vers des contenus scolaires bien d limit s par exemple ne sont pas de simples discussions p dagogiques ils r pondent aux tensions introduites dans l ducation par la complexit des soci t s actuelles La discussion est arriv e jusqu l universit et il est certain que tous les sch mas traditionnels sont r vis s La question du comment instruire n est donc en aucun cas ind pendante de celui qui doit le faire ou encore ce qui et dans quel but nous nous devons d instruire Je veux dire qu il ne s agit pas de d bats simplement th oriques ou acad miques ils exposent plut t des luttes de pouvoir par le contr le des syst mes ducatifs au service de l imposition de certains mod les sociaux La complexit sociale en particulier a t plac e au premier rang en mati re d ducation d une part avec l incorporation de nouveaux agents ducateurs qui ont occup des postes d importance et qui sont en concurrence directe avec les syst mes traditionnels comme la famille ou encore la propre cole D autre part la multiplicit d
251. erait s il ne procurait pas un soutien extraordinaire aux minorit s ou aux cultures en danger d extinction Un manque de respect serait encouru si un climat de s curit dans lequel les paroissiens peuvent pratiquer exprimer leurs croyances et impliquer leurs enfants n tait pas garanti Cette conception du respect permet que toutes sortes de croyances prosp rent sans exiger le soutien de ceux qui d une certaine mani re ne partagent pas de telles croyances N anmoins le respect des traditions religieuses ne compromet pas l tat payer le salaire des pr tres ou des professeurs 9 Conditions du Soutien de l tat aux coles Religieuses Bien que le droit des parents duquer leur enfant selon leur propre religion n oblige l tat aucun soutien conomique pour le respect de ce droit beaucoup de pays d mocratiques lib raux 140 donnent effectivement un soutien d un certain type aux enfants qui vont aux coles religieuses Dans ces situations le soutien est autant apport par les citoyens comme que par les paroissiens autant par les non croyants que par les croyants et il est important que les conditions du soutien ne soient pas en contradiction avec les id aux lib raux de base Certaines de ces conditions seront sp cifiques aux coles tandis que d autres seront pertinentes au climat social dans lequel sont forg es les coles L id e principale est que l cole ne devrait pas entrer en contradiction avec les id a
252. erminer la quantit d ducation est une t che plus directe L tude standard indique que la quantit d ducation est troitement li e aux indices de croissance conomique Mais la quantit d ducation est une forme tr s grossi re de mesurer la connaissance et les habilit s cognitives des personnes plus particuli rement dans un contexte international Hanushek y Kimko 2000 vont au dela de la simple quantit de l ducation ils plongent dans la qualit de l ducation En incorporant l information sur les diff rences internationales en connaissances scientifiques et en math matiques qui a t d velopp es dans des essais durant les quatre derni res d cades Et nous trouvons un impact notable des diff rences de qualit de l ducation sur la croissance conomique Les comparassions internationales de qualit proviennent de l agglutination des r sultats d une s rie d examens donn s durant les quatre derni res d cades En 1963 et 1964 l Association for the Evaluation of Educational Achievement IEA donna en premier une s rie d examens math matiques a un groupe de volontaires de plusieurs pays Ces examens initiaux subirent divers probl mes mais ils servirent quand m me a d montrer la fiabilit de tels examens et a commencer un processus d expansion et d am lioration de l entreprise Barro y Sala i Martin 2004 r visent les analyses r centes et l ventail de facteur
253. ernit et face au sionisme et dans la vie familiale et l ternelle question de savoir qui et comment exercer le pouvoir Ce sont des rabbins extr mistes Le rabbin doit toujours tre le guide pour que les haredims interpr tent correctement la Bible et ses plus de six cents pr ceptes de la Torah et du Pentateuque Parce que non seulement le salut en d pend mais aussi la paix avec soi m me pendant la vie terrestre 7 El Juda sme R formiste Tous les courants du juda sme insistent et rab chent la manifestation de la religion adapt e chaque temps En particulier le courant r formiste Si nous g n ralisions l tude des six cent pr ceptes du Talmud aujourd hui impossible accomplir la Bible cesserait d tre le guide vital des juifs C est pour cela qu aujourd hui ils veulent tous tre modernes part les ultras orthodoxes mais ils veulent tous sauver l essentiel du juda sme Une contradiction vidente et impossible r soudre La pratique dans la vie r elle oublie les pr ceptes mais persiste avec la manifestation verbale traditionnelle Le seul chemin pour surmonter cette situation est la la cit et le renversement de toute action r formiste en d fendant le droit d tre juifs gr ce la diff renciation produite entre les juifs et les pa ens motiv s par la diaspora L ethnie est presque la m me que celle des juifs et des palestiniens islamistes mais d j au d part ils taient des peup
254. ertaines t ches sont r vis es comme celles des actions gouvernementales qui ont donn lieu des r sultats positifs qui augmentent la scolarisation des enfants surtout dans les pays sous d velopp s Cependant il est aussi conclut que l objectif admis internationalement d une ducation pour tous ainsi que ses effets positifs sur le d veloppement et le bien tre sont loin d tre accessibles avec les structures conomiques et politiques actuelles du monde 1 D veloppement conomique et ducation Le d veloppement conomique et le bien tre social sont des objectifs presque universels d finis par la civilisation contemporaine comme amplement souhaitables Pour atteindre un stade avanc de d veloppement dans un pays des taux de 39 croissance conomique sont n cessaires pendant une longue p riode C est dire seule une croissance du produit sup rieure la croissance de la population peut am liorer les conditions de vie et le bien tre d une nation Toutefois certains pays sont arriv s des stades avanc s de d veloppement bien avant d autres De m me entre les pays pauvres ou sous d velopp s la croissance de certains augmente actuellement des rythmes annuels tr s sup rieurs d autres par exemple selon certaines donn es officielles la Chine et l Inde ont eu un rythme de croissance de huit dix pour cent par an pendant plus d une d cennie tandis qu une grande partie des pays afri
255. es conomies d velopp es De m me que dans les pr c dentes analyses l ach vement scolaire et les habilit s cognitives jouent un r le lors de la d termination des revenus individuels l exception de la Pologne les r sultats des examens d alphab tisation ont un impact positif et consistant sur les revenus La moyenne sans pond rer de l impact des r sultats de l alphab tisation est de 0 093 l g rement plus faible la valeur auparavant trouv e aux tats Unis Les tats Unis ont une valeur l g rement sup rieure au reste des pays et des tudes pr c dentes effectu es aux tats Unis peut tre parce qu elle refl te des revenus obtenus tout au long de la vie professionnelle La moyenne en excluant les tats Unis est toujours de 0 08 L encore la similitude avec les valuations pr c dentes des b n fices des habilit s cognitives provenant des sch mas 14 Les pays inclus sont le Chili la R publique Tch que le Danemark la Finlande l Allemagne la Hongrie l Italie la Hollande la Norv ge la Pologne la Su de la Suisse et les tats Unis 15 La discussion pr c dente sur l analyse de Altonji et Pierret 2001 peut concilier la diff rence des magnitudes quantitatives de l impact des habilit s cognitives sur les revenus aux Etats Unis Hanushek y Zhang 2008 d couvrent que l impact des r sultats des testes d alphab tisme augmente chez les travailleurs les plus jeunes conc
256. es Dans d autres circonstances ceci peut tre obtenu en leur refusant ce soutien 147 Toutefois l exc s de fid lit de chacune des religions vis vis de l tat apporte une structure hi rarchique puissante mais une structure horizontale faible et cr e une instabilit parmi les divers groupes La coh rence requiert de connexions entre les diff rences religieuses ainsi qu entre les membres de chaque religion et de l tat Les coles publiques apportent ce soutien lorsqu elles confectionnent des salles de classe avec une diversit religieuse et fournissent les conditions pour la formation d amiti s entre les fronti res religieuses et non religieuses Les coles religieuses peuvent peut tre apporter ce soutien de mani res diff rentes par exemple en d veloppant contact formel avec des coles appartenant des confessions diff rentes et en encourageant les tudiants ce qu ils prennent part aux v nements civiques et interreligieux Plus ces d veloppements seront stimul s plus l argument pour le soutien et le financement publics sera grand 14 Responsabilit Publique et Transparence Si les coles religieuses doivent tre soutenues par les fonds publics elles devraient alors se responsabiliser devant un organisme public et le probl me qui se poserait serait de trouver les fa ons de Vobtenir sans sacrifier le caract re unique des diff rentes orientations religieuses Il existe au moins trois fa ons
257. es de participation civique d actions publiques et de n gociations pour donner du pouvoir aux r sidents des zones d favoris es qui sont suivies par des actions pour r soudre les probl mes La principale fonction de ces organisations est d augmenter le capital civique Avec ce nom on d signe les relations confiance et r ciprocit dans les Communaut s la participation aux activit s solidaires le consensus de base des valeurs morales partir de conversations entre des petits groupes les parents partagent leurs histoires De cette mani re l empathie augmente et les parents sont invit s s aid mutuellement En outre des ponts se cr ent entre certains parents les coles les institutions communautaires et les 113 administrations publiques Il est curieux que dans une soci t aussi participante que la soci t am ricaine un des objectifs urgents que ces organisations ont pour but de vaincre est la r sistance des coles les r ticentes admettre cette participation et cet activisme des citoyens Ils favorisent une implication nouvelle des parents dont la pr sence augmente dans les coles Ils am liorent la communication avec les professeurs ils connaissent mieux ce qui fonctionne dans les salles de classe et ils se transforment en aides efficaces l apprentissage de leurs enfants la maison Les parents servent de tuteurs en classe et dans des programmes apres les classes ils dirigent des atelier
258. es agents a men a la coexistence de strat gies ducatives en contradiction Je fais allusion par exemple au r le des moyens de communication des technologies de l information et de la communication TIC auxquelles je consacrerai une attention particuli re par la suite N anmoins de nouvelles formes de relation sociale se sont aussi d velopp es beaucoup plus ouvertes a l interaction entre des groupes vari s en age pr coce qui sont donc plus expos s aux influences motionnelles dont l impact est de transcendance norme Il ne faut pas non plus omettre la disparition dans certains cas d autres agents v ritablement significatifs comme les organisations religieuses Par rapport a Vimportance qu elle a r ussi a obtenir dans certains pays nous 18 pouvons aussi citer l arm e et son r le significatif dans l endoctrinement patriotique d nomm e actuellement avec plus de douceur ducation civique Cela dit comme je le disais auparavant la multiplicit des institutions sociales en comp tence a suppos laisser entrer dans le monde ducatif un supermarch d offres contradictoires qui s ajoutent et se soustraient entre elles au niveau de leur prestige de leur influence et de leur orientation Des offres qui rivalisent pour obtenir l attention et le temps et les ressources ceci est tres clair de l instruit et qui transgressent les espaces pr alablement r serv s chacun L analyse de la distribu
259. es autres et de se faire conna tre partout dans le monde sans exception pour viter que ceux qui sont insuffisamment illustres en th ologie tombent dans l erreur de choisir un Dieu erron ou de croire en la seule chose que leur tribu leur a laiss e conna tre La culture que nous avons cr e apr s des centaines de millions d ann es sans l existence de l ducation mise part celle des parents par leur conduite ou leur fa on de vivre c est ce qui a permis aux religions et aux glises de pers v rer et leurs membres de conserver les pr rogatives en attendant la promesse du ciel et la menace du purgatoire ou de l enfer Toute classe de croyances existe tant le remplacement des id es de base empirique Elles peuvent se transformer en ce type d id es empiriques et contrast es Mais tant qu il n en sera pas ainsi Les croyances n apporteront rien de positif pour une volution correcte et d natureront les r alit s Le droit de donner un enseignement religieux ne devrait pas exister Il d nature le processus volutif des l ves La globalisation qui est bienvenue a d clench un processus qui sera difficile vaincre Ce qui a t pressenti par certains hommes 179 clairvoyants comme Malthus par exemple et aussi plus r cemment par d autres comme Derrida la seule solution serait d tablir une population appropri e aux aptitudes et la capacit de la Terre Sans pauvres maintenir et ave
260. es dans les styles de vie qui ont rendu obsol tes les vieux mod les traditionnels d ducation d j appris De plus et bien souvent l adh sion aux nouveaux styles de vie exige pr cis ment la d nonciation explicite des vieux mod les accus s avec ou sans raison d autoritaires ou d abusifs en ce qui concerne la d finition des droits et des devoirs dans la nouvelle soci t Dans ces circonstances les unit s familiales soumises des changements qui multiplient l h t rog n it de leurs styles de vie sont dans l impossibilit de reconstruire de mani re autonome de nouvelles normes ducatives puisqu elles naissent sans aucune imposition l gitime commune Pourtant la premi re g n ration de la rupture a pu agir en s opposant ce qui tait consid r erron dans les styles de vie de la g n ration pr c dente Mais la deuxi me g n ration est absolument orpheline de propres structures elle finit par les chercher dans des sources d autorit pr caire une revue d ducation de rigueur discutable un manuel d auto aide d un auteur incertain une cole de p res organis e par une association de p res et de m res d sorient s des pages anonymes sur Internet C est ici qu apparait la question qui a apparemment le plus de sens commun mais qui est en m me temps la plus dangereuse imaginable dans une soci t plurielle qui doit duquer les parents pour qu ils puissent remplir leur r
261. es donn es du IALS Nickell tudie comment la diff rence des revenus entre pays est affect e par la distribution des habilit s et par les facteurs institutionnels qui incluent les syndicalisations et les salaires minimums Bien que la couverture des syndicats soit statistiquement significative il conclue que Le gros de la variation dans la dispersion des revenus est entra n par une dispersion de Vhabilit gt page C11 comme en effet la simple corr lation au niveau d un pays entre la dispersion des r sultats aux examens et la dispersion des r sultats 0 85 Hanushek y Woessmann 2008 D autres recherches ont concluent que les habilit s ont un impact de plus en plus important sur la distribution des revenus par exemple Juhn Murphy and Pierce 1993 Aux exemple Jolliffe 1998 Une critique et une interpr tation des approximations alternatives est disponible dans Glewwe 2002 18 De Gregorio et Lee 2002 Ils ont d couvert un lien positif d une certaine mani re faible entre l in galit des ann es du suivit d une ducation et l in galit des revenus 73 Etats Unis la distribution des revenus entre les diff rents groupes de formation a t et est en augmentation Levy y Murmane 1992 par exemple en maintenant une r ussite scolaire constante la distribution des revenus est devenue plus parse ce qui refl te de plus importantes r compenses pour les habilit s individuelles n
262. es exp riences sur le march du travail que nous pouvons observer commencent au milieu des ann es 80 et se prolongent jusqu au milieu des ann es 90 mais d autres chantillons sugg rent que la valeur des habilit s et de l ducation a augment pendant et apr s cette p riode Troisi mement il est probable que les futures am liorations g n rales dans le domaine de la productivit soient propices de plus importants b n fices au niveau des habilit s 1 IL existe un nombre limit d tudes additionnelles disponibles sur les pays d velopp s en dehors des Etats Unis McIntosh y Vignoles 2001 tudient les salaires au Royaume Uni et trouvent d importants b n fices en rapport aux connaissances de base en arithm tique et l alphab tisme Finnie y Meng 2002 y Green y Riddell 2003 tudient les b n fices rapport s par les habilit s cognitives au Canada 11 Altonji y Pierret 200 1 d couvrent que l impact de la r ussite augmente avec l exp rience car le patron l opportunit d observer le rendement des travailleurs 12 Ces analyses comparent habituellement des travailleurs de diff rents ges un moment pr cis pour obtenir une estimation de la variation des revenus entre chaque individu Cependant l conomie vit des am liorations au niveau de la productivit elles auront tendance augmenter les revenus des individus avec le temps Donc il est probable que l impact des am li
263. esponsabilit s ducatives La tendance offrir chaque fois plus de services aux familles pour les lib rer de leurs responsabilit s ne para t pas tre la plus appropri e sauf dans quelques situations exceptionnelles Il s agit au contraire de rendre possible des formules d assouplissement d horaires de travail pour les adapter aux compromis familiaux Pour sa part la consultation ducative domestique doit tre strictement s par e de la fonction enseignante pour viter pr cis ment des confusions entre les divers plans institutionnels et viter tout sentiment d interf rence dans les espaces respectifs L tablissement de routines ducatives adapt es au cadre domestique est le premier pas vers une disposition appropri e aux autres domaines ducatifs La garantie d un temps de repos ad quat une alimentation quilibr e une ducation motionnelle mature l adaptation du temps destin aux TIC dans la vie domestique et de ses utilisations ou des r gles de respect claires dans les relations interpersonnelles constituent un point de d part ducatif a partir duquel seront difi le reste des exp riences 8 Bonne ducation bonne communication Dans la m me tendance de recherche de strat gies qui favorisent un meilleur repositionnement de l institution ducative par rapport l ensemble de la soci t je crois qu il est indispensable et urgent de r viser les logiques communicatives entre les divers agents impl
264. esquels Le droit et les minorit s et Droits des peuples autochtones acquis et d fis gt Elisa Soler est licenci e en Histoire de l Art de l Universit de Barcelone et conseill re en affaires culturelles 342
265. est dire autant les langues locales que la langue mondiale doit tre un l ment principal dans l instruction des enfants le plus t t possible un ge pr coce quand leur capacit d assimilation est norme De plus l ducation implique autant le d veloppement des aptitudes physiques et intellectuelles de chaque individu que la formation d attitudes morales des personnes leur permettant de coexister en soci t 13 l enseignement et la formation Les principaux agents ducatifs sont la famille et l cole Chacun d eux a un r le sp cifique qui favorise le d veloppement des pens es et des sentiments qui forment l me des hommes Mais les deux doivent collaborer pour agir dans la m me direction vers la formation de personnes responsables et de citoyens actifs Historiquement le principal obstacle au progr s de la connaissance au niveau de la libert et de l ducation li e la science tait l glise Soutenue par une croyance dogmatique oppos e la rationalit et l empirisme l glise chr tienne et tout particuli rement la Catholique a pr tendu pendant longtemps exercer le monopole de l enseignement m me au dessus de l autorit des familles Cependant il y a des signes clairs d un changement de tendance dans le monde actuel De nos jours l enseignement en tant que transmission des connaissances peut norm ment tirer profit des nouveaux moyens techniques disponibles en particulier des or
266. est pas surprenant qui les avis sur l ducation et le droit des hommes l ducation exprim s par les repr sentants autochtones renvoient au premier plan les questions de la terre et des ressources Ainsi ils soulignent le besoin d un rapprochement int gral et collectif vers la conservation de la diversit culturelle 233 Note de l diteur Biblioteca Divulgare Le labyrinthe ethnique pr sent dans ce chapitre est indescriptible en ce qui concerne les minorit s ethniques sur la carte du monde actuel C est le r sultat d une colonisation sans perspective d harmonisation ethnique ou des migrations massives du IXX et XX si cles il n existe pas dautres alternatives pour les ajuster que celle d une int gration lente et p nible Nous ne pourrons jamais savoir si ce m tissage aura eu au niveau biologique un r sultat positif ou n gatif pour l volution En ce qui concerne les peuples autochtones il existe la possibilit de les encadrer dans de grandes f d rations Non pas comme l bas en Am rique o vingt millions d autochtones dispers s et en partie isol s ne sont ni d pendants ni libres Ils sont simplement conditionn s par les descendants des colonisateurs et par les cr oles cr s durant le processus colonisateur Mais s il est possible d appliquer un syst me f d ral en Afrique en l adaptant au caract re des autochtones un regroupement possible pour un syst me f d ral selon les affinit s ant
267. et de la suppos e crise des valeurs une hypoth tique cause et cons quence nous ne le savons toujours pas de tous les maux qui affectent l ducation a fini par se solidifier tellement qu en faire la critique se convertit en une mission impossible condamn e au fracas La tentation moraliste concernant l ducation non pas sur le plan acad mique mais plut t pour l opinion publique ajoute l id e de la crise des valeurs celle de la crise de la culture de l effort gt en mettant en vidence tous les d terminants structuraux d un fracas scolaire et plus g n ralement 30 ducatif qui comme nous l avons vu est surtout le r sultat des propres contradictions du mod le de soci t Gregorio Luri dans L cole contre le monde 2008 cite un texte sum rien crit en caract res cun iformes de 3700 ans d anciennet qui raconte un petit fragment d une longue dispute entre un p re et un fils et dont je ne peux viter la tentation de transcrire D ou viens tu De nulle part arr te tes histoires va tout de suite a l cole te pr senter devant ton ma tre J espere que tu as avec toi tes devoirs bien faits et qu il n y aura aucune plainte propos de ton comportement Apr s l cole rentre directement la maison sans t attarder dans les rues M as tu compris Oui bien s r que je t ai compris Si tu veux je te le r p te Donc tu peux d j me le r p ter
268. et l imposition du mode de vie europ en avec moins de r sistance Toutefois les conflits ethniques sont arriv s un degr extr mement conflictuel aux tats Unis partir de l importation forc e de la population africaine et de la vaste organisation du travail agricole et domestique avec l esclavage La politisation du sujet de l esclavage a produit pendant la seconde moiti du XIX si cle une des guerres civiles des plus sanglantes de l histoire Ceci fut assez paradoxal puisque lorsque la Guerre Civile am ricaine a clat il s tait pass s plus de cinquante ans depuis que l empire britannique avait supprim l esclavage dans le reste de ses colonies g n ralement par des moyens pacifiques Le Nord du Canada et Cuba et Porto Rico dans les Cara bes ont obtenu suffisamment tard leur ind pendance vis vis de la Grande Bretagne et de l Espagne respectivement ce qui leur a permis d viter de devoir aborder ce th me dans le contexte d institutions r cemment improvis es et pas tr s bien consolid es Des niveaux relativement hauts de coexistence pacifique et de m tissage ont t aussi atteints au Br sil d influence portugaise un pays de grandes dimensions qui tol re mieux la diversit interne que certains des petits pays o des populations sont m lang es et o la s paration entre des groupes r gne La diversit ethnique est diff rente en Asie Il est habituellement dit que la Chine a un niveau lev
269. eur des services la capacit a obtenir et manier l information et les connaissances est cruciale ainsi qu un esprit ouvert aux changements et aux nouveaut s lesquelles d pendent sans aucun doute de l ducation En g n ral les investissements des entreprises en capital physique r sultent beaucoup plus productifs et efficaces 47 s ils sont accompagn es par une grande disponibilit de capital humain Cependant en plus de ces effets directs les effets indirects de l ducation sur l conomie et le bien tre des soci t s peuvent tre encore plus importants Une premi re piste sur tout cela nous est donn e par certaines tudes qui indiquent que la scolarisation des femmes n a pas le m me impact a court terme sur la croissance conomique que celle des hommes Barro et Sala 1995 Cela est d au fait que dans beaucoup de pays sous d velopp s il existe des politiques de r clusion et de discrimination des femmes qui emp chent l utilisation des capacit s des femmes instruites sur le march de travail formel Toutefois ces m mes tudes montrent un important effet de l ducation des femmes sur la structure familiale qui a son tour a un impact tres clair a moyen et long terme sur la croissance conomique D abord les femmes instruites tendent r duire leur fertilit par l utilisation de contraceptifs l ajournement de l ge de la grossesse et la r duction du nombre d enfants parall lement la diffusion de l
270. eurs influence le type de valeurs qui sont transmises et d termine qui les re oit et comment C est ce qui arrive avec la p dagogie le climat d une cole n est pas transparent depuis l ext rieur mais requiert d une observation de la salle de classe pour tre discern 18 Transparence et la Culture de l cole Ind pendamment du contenu de la p dagogie et du climat dans les salles de classe les coles ont une culture diff rente pour laquelle les mod les de budgets et autosuffisance ont un sens et une interaction personnelle qui impr gnent l environnement l int rieur et l ext rieur des salles de classe Les l ments d une culture peuvent parfois tre observ s avec clart dans la politique et les actes officiels de l cole Une cole catholique renvoie une professeure enceinte parce que sa compagne est une femme et la 153 politique de l cole est contre les relations lesbiennes Toutefois ceci peut tre assez subtil et transmis par des comportements anodins Par exemple en plaisantant un enfant appelle un autre p dale juste au moment o un l ve gay entend le commentaire burlesque il leur tourne le dos honteux et un professeur qui assiste la sc ne sourit en silence Peut tre est ce la culture d une cole plus que le contenu et la p dagogie de l enseignement ou le climat d une salle de classe l l ment le plus opaque et le plus difficile traiter depuis l int rieur tant donn
271. eurs qui ont la m me foi Ceci signifie que des fonds publics sont destin s a des pratiques d embauche s lective Cette pr f rence est parfaitement compr hensible vu le d sir de maintenir l environnement de la confession sp cifique de l cole Toutefois ceci pr sente de s rieux probl mes lorsque les fonds publics en sont affect s Ceci devrait cr er des doutes consid rables ceux qui envisagent tendre le financement de l tat aux coles religieuses et produire galement des doutes s rieux chez les ducateurs religieux qui envisagent de solliciter de telles aides Dans le cas o les coles religieuses seraient financ es par des fonds publics une pression se mat rialiserait probablement pour exiger des embauches ouvertes se basant sur des dossiers acad miques Sans un suivi des organismes publics il serait impossible de d terminer si une cole promeut des valeurs lib rales de mani re consistante et effective Puisque le soutien de l tat d une ducation religieuse n est pas un droit sans restriction les tats lib raux peuvent d cider de financer certaines coles religieuses en se basant sur un compromis avec les valeurs lib rales mais n ont aucunes obligation ne soutenir aucune cole religieuse et n ont pas les soutenir toutes Les coles qui r unissent les crit res de justification doivent pouvoir d montrer qu elles ne contredisent pas les id aux du lib ralisme m me lorsque la re
272. eut principalement tre mesur avec le niveau d instruction des personnes Becker 1964 Lucas 1998 L ducation augmente d abord les revenus priv s de ceux qui la re oivent Par cons quent cette augmentation des revenus individuels comporte une augmentation du niveau conomique g n ral du pays habituellement mesur par le 40 Produit Int rieur Brut PIB moyen ou par habitant Benhabib et Spiegel 1994 Temp re 1999 Rehme 2007 En pr sentant ce m canisme de l ducation aux revenus individuels et de ceux ci la croissance collective moyenne nous pouvons d j nous rendre compte qu une estimation globale de la croissance d un pays peut impliquer l existence le maintient et m me les augmentations des in galit s de revenus entre certains groupes dans un m me pays pr cis ment entre les plus instruits et ceux qui n ont pas acc s l instruction Le changement de priorit propos du r le de l ducation dans les tudes de la croissance conomique refl te un changement qui a eu lieu tout au long du XX si cle D abord en Angleterre durant les premi res phases de la r volution industrielle un peu plus tard en Allemagne et ensuite dans les autres pays les facteurs fondamentaux du d ploiement et de la croissance de l conomie furent Vintroduction des machines l acc s certaines mati res premi res et certaines sources d nergie En revanche depuis la moiti du XX si cle les avanc es sci
273. eux diff rents niveaux de fraternit un niveau faible qui est appropri aux d mocraties lib rales et un niveau important qui ne l est pas La fraternit faible promeut la compr hension des diff rences entres les groupes n cessaire pour augmenter l autonomie et l galit En opposition avec l int r t de la fraternit importante elle ne promeut pas l unit nationale plus que tout le reste et n insiste pas non plus sur le fait que toutes les diff rences entre les groupes doivent tre absorb es pour produire dans une fusion dans un seul int r t national Elle augmente simplement la confiance mutuelle qui permet que les membres d un groupe puissent avoir confiance lorsque les membres d un autre groupe 126 diffusent des id aux d mocratiques incluant l autonomie et l galit pour tous l attitude et les habilit s requises pour soutenir les pratiques d mocratiques La fraternit est un int r t d riv de cette interpr tation Elle est requise pour maintenir la stabilit transversale des diff rences entre groupe en duquant les citoyens sur le besoin de prot ger l autonomie et l galit en surmontant les barri res ethniques sexuelles religieuses ou de caract ristiques sexuelles Lorsque des professeurs et l ves d une diversit de groupes religieux et sociaux sont choisis comme le font souvent les coles publiques une condition pour le d veloppement de la fraternit est rempli l occasion d t
274. evelopment Journal of Economic Literature 46 n0 3 September 607 668 2009a Do Better Schools Lead to More Growth NBER Cambridge MA W14633 National Bureau of Economic Research 2009b Schooling cognitive skills and the Latin American growth puzzle NBER Cambridge MA WP 15066 National Bureau of Economic Research June Hanushek Eric A and Lei Zhang 2008 Quality Consistent Estimates of International Returns to Skill mimeo Hoover Institution Stanford University March Harbison Ralph W and Eric A Hanushek 1992 Educational performance of the poor lessons from rural northeast Brazil New York Oxford University Press Haveman Robert H and Barbara L Wolfe 1984 Schooling and economic well being The role of nonmarket effects Journal of Human Resources 19 no 3 Summer 377 407 Heckman James J and Paul A LaFontaine 2007 The American high school graduation rate Trends and levels NBER Working Papers Cambridge MA No 13670 National Bureau of Economic Research December Heckman James J and Edward Vytlacil 2001 Identifying the role of cognitive ability in explaining the level of and change in the return to schooling Review of Economics and Statistics 83 no 1 February 1 12 Jamison Eliot A Dean T Jamison and Eric A Hanushek 2007 The effects of education quality on mortality 336 decline and income growth Economics of Ed
275. existants il est relativement possible et m me facile de terminer ce processus de conf d ration L association des deux conf d rations donnerait lieu un noyau qui comprendrait 24 253 261 des Km2 de territoire d une densit de population de 77 7 hab X Km2 et d un PIB X habitant de 22 370 2004 Son r sultat pratique 241 conomique et culturel et sa volont de cro tre provoquerait une tendance cr er d autres noyaux semblables par exemple dans l ex URSS en Chine en Inde en Am rique latine en Oc anie y compris au Japon un minimum de dix En Europe le processus d centralisateur est en phase initiale Jusqu pr sent la rationalisation territoriale et politique extraordinairement compliqu e est d l affaiblissement des tat nation en raison du processus de globalisation Mais aussi la suite des guerres internes et externes perdues par les empires qui l avaient constitu e Le dernier l URSS Les facteurs politiques agissants dans ce processus sont complexes et cette complexit est mise en vidence par la difficult d harmoniser diff rentes ethnies tablies par un m lange d inconnus Europ ens non africaines mais autochtones avec des immigr s non enregistr s datant de la pr histoire et d poques plus ou moins bien tudi es Ils poss dent tous des caract ristiques naturelles diff rentes Indig nes europ ens inconnus lev s dans des climats entre glaciaires et cha
276. existence humaine bas sur la rationalit et soutenu par les avances scientifiques et technologiques L enseignement et l ducation les instruments de la culture doivent tre la base de la coexistence pacifique des hommes que nous appelons g n ralement une civilisation 19 Les labyrinthes ethniques Le complexe labyrinthe ethnique du monde actuel est le r sultat de l volution linguistique culturelle ducative et civilisatrice de l humanit que nous avons r sum dans ce chapitre Selon la classification que nous pr sentons suivre 276 dans le monde actuel nous pouvons distinguer plusieurs centaines de peuples qui ont leur propre culture pour l immense majorit aucun droits n a t reconnus ils ne poss dent aucune institutions propres ce qui devraient tre le pilier et les fondations d une f d ration universelle de peuples libres Les peuples originaires d Europe ont eu une volution civilisatrice tr s lente mais ont d velopp une importante base civilisatrice gr ce au m tissage avec les immigrants les plus volu s des bords de la mer Noire et du centre de l Asie Dix mill naires de changements importants ont transform l europ ens en guide de l humanit Toutefois dans les processus de construction des grands tat nation souverains l poque moderne des politiques de destruction et d assimilation linguistique et culturelle ont t appliqu es elles ont eu une r ussite irr guli re
277. ez les am ricains Par exemple Jerome Kagan un sp cialiste prestigieux de l Universit de Harvard crit dans le prologue de Handbook of Parenting de Bornstein Les parents influencent leurs enfants de trois facons diff rentes au moins La plus vidente concerne les interactions avec l enfant la deuxi me d rive de l identification de l enfant avec le statut social et culturel des parents la troisi me mani re est plus symbolique Beaucoup de parents racontent aux enfants des histoires de leurs anc tres ou de leurs parents pour qu elles leur servent de r f rence dans certaines occasions Les enfants sont g n ralement int ress s par ces histoires et elles leur servent laborer leur propre identit Les parents devraient plus utiliser l appel aux valeurs familiales Nous nous ne mentons pas Nous nous sommes une quipe Nous on oublie Nous nous aidons les autres parce que ces affirmations 108 accompagnent l enfant elles lui donnent de la force et de l esprit Et elles compromettent aussi aux parents 5 Les parents et le syst me scolaire Jusqu ici la t che des parents s est d velopp e dans l intimit Ils fournissent l enfant la cha ne affective de base de la personnalit L enfant apprend aussi la maison les premi res habitudes et les premi res normes La situation change quand l enfant sera emmen a la garderie ou ira l cole D s lors les int r ts
278. f the form The chancellor looks for ways to improve Germanys s mediocre schools du 18 octobre 2008 Je ne vais pas m tendre plus il suffit de voir l int r t r veill par The McKinsey Report on Education de septembre 2007 qui mettait en vidence cette usure entre l accroissement des frais publics en mati re d ducation et la pauvret des r sultats obtenus ou encore les lamentations que r veille chaque nouvelle dition du rapport PISA Programme for International Student Assessment de VOCDE Cependant au dela de chaque cas une analyse comparant les diff rents discours met en vidence l universalit du probl me et la similitude des arguments d battus Nous aurons l occasion de consid rer avec davantage de d tails quels sont les obstacles qui freinent les progr s en mati re d ducation et qui expliquent galement les retards Cependant il y a une distance de plus en plus grande entre la conscience sociale de l importance de l ducation et les expectatives au sujet des r sultats autant en ce qui concerne l adh sion entre les citoyens un tr s grand nombre d individus ne paraissent pas partager la promesse que leur offre l ducation qu en ce qui concerne l excellence que l on esp rait obtenir par d importants frais publics engag s dans des politiques ducatives Je veux effectivement signaler que je ne pr sume pas que notre soci t soit une soci t de la connaissance L in g
279. fait que le soutien aux coles religieuses ne soit pas un droit li au droit d instruire ne signifie pas qu il ne puisse pas tre justifi sur la base d autres raisons et que certains tats veuillent accorder aux parents l opportunit de donner une ducation religieuse leurs enfants En effet ce qu il signifie c est que ces opportunit s qu elles soient financ es ou pas par l tat doivent tre justifi es en rapport aux int r ts long terme des d mocraties lib rales de pluralit religieuse 21 Possible R solution Une partie du probl me appara t cause de la mani re dont nous continuons conceptualiser ce qui est public et ce qui est priv comme s ils taient deux espaces compl tement s par s par une fronti re robuste Ainsi d un c t nous avons les coles publiques financ es avec des fonds publics avec administrateurs responsables devant une organisation choisie un financement qui d pend de la volont de l lectorat De l autre c t de la fronti re se situent les coles priv es dont beaucoup sont religieuses et avec lesquelles l tat joue seulement un r le minimal de supervision Dans ce cas particulier il faut seulement respecter des demandes minimales acad miques et de s curit en dehors desquelles les coles peuvent tracer leur chemin propre Remplir toutes les conditions requises par le lib ralisme qui consiste maximiser la sph re de tol rance implique minimiser l interv
280. fondeur 24 des strat gies enseignantes pour parvenir int resser l l ve La n cessit de motiver l l ve de le distraire c est g n ralis e dans ce cadre comp titif introduit par le monde audio visuel Postman 1985 De plus la t l vision repr sentait une faille de type moral dans la rh torique ducative Effectivement le triomphe de la culture t l visuelle parmi les enseignants aussi introduisait la conscience d un langage double d une morale double dans la mesure o elle tait consid r e comme un adversaire scolaire au travail et faisait en m me temps partie de la sc ne domestique personnelle Cette mauvaise conscience de l enseignant concernant sa relation avec la t l vision fait partie de l exp rience d une g n ration qui a actuellement un caract re d j d croissant ou r siduel Ceci a tout de m me marqu le discours scolaire pendant quelques d cennies et ceux qui l ont v cu comme une exp rience personnelle Maintenant les nouveaux enseignants sont d j parfaitement ins r s dans la culture t l visuelle et sans complexe Ceci signifie que la t l vision entre finalement dans les classes sans trop de r sistance La t l vision et bien s r l ordinateur Or l h g monie de la culture de masses ne se limite ce combat symbolique qu elle a trouv dans la t l vision sa principale ennemie mais ceci va beaucoup plus loin Premi rement parce que la culture de mas
281. fortune de l lection Dans un tel change le secteur public a certains int r ts en rapport a la coh rence la stabilit et la justice d une soci t et l enfant a certains int r ts en ce qui concerne un futur qui est relativement autonome et autod termin Ceci signifie que l enfant tient se transformer en une personne capable de penser et d valuer les diff rentes conceptions d une vie agr able y compris celles qui ont t forg es et transmises par ses parents et sa communaut religieuse Toutefois ces int r ts ne sont pas encore jour en ce qui concerne les enfants les plus jeunes et puisque le d veloppement d une lection r fl chie peut signifier qu un enfant d veloppe une distance critique en ce qui concerne les valeurs des parents beaucoup d entre eux verront d un mauvais il une cole qui promeut l autonomie Concevoir les coles comme s ils taient de simples marchandises peut produire une anomalie de march lorsque l acheteur la famille choisira un produit qui n est pas adapt au consommateur l enfant et se fait en utilisant l argent qui appartient une tierce part le contribuable dont les int r ts ne peuvent pas tre pris en consid ration La deuxi me forme d chec de l analogie de march est la mani re dont est class e l ducation La soci t prot ge sagement certaines choses en emp chant qu ils soient exclusivement d finis en tant que marchandises Parmi celles ci
282. ge qui a souvent laiss l Italie se d velopper malgr tout Bien que le d sint r t concernant le retard du Sud puisse se r sum par le fait que le premier pr sident du Conseil qui a rendu visite celui du Sud profond Basilicata fut Giuseppe Zanardelli en 1902 presque un si cle et demi apr s l Unit malgr une dynastie celle des Savoia Carignano pas vraiment la hauteur d autres Maisons europ ennes Mais la corruption qui a suivi l Unit en 1868 avec le scandale de la d nomm e Tabacchi Royale la d cision prise par le gouvernement de c der pendant vingt ans une soci t anonyme priv e la production et la vente du tabac en change d une avance au Tr sor d une somme de 180 millions en or une d cision d sastreuse seulement accept e gr ce au vote achet de beaucoup de parlementaires Malgr le continuel inversement de gouvernements et d alliances qui peut se r sumer avec la d nonciation indign e de H Bolton King et de Thomas Okay dans le livre l Italie d aujourd hui de 1901 depuis 1860 il y a eu 33 ministres de l Instruction Publique chacun d entre eux d sireux de se distinguer en en allant a Vinverse de l uvre de son pr d cesseur L argent a 291 t alt r l tat et les communes prodiges dans tout autre chose ont pargn avec le plus fructueux des investissements nationaux gt Finalement toute l histoire de l Italie comme celle de tout autre pays est f
283. gion m me branche ou d une autre religion globalement ou de mani re d taill e La religion m sopotamienne a eu comme premier enfant dieu le roi Sargue trouv dans un panier flottant sur la riviere Moise fut une reproduction pas en tant que Dieu mais en tant que proph te Abraham a convaincu ses compatriotes qu il avait recus des ordres de Dieu pour qu ils acceptent la route durant leur fuite de Hur M sopotamie Mo se a r p t l pisode avec sa fuite de l gypte vers Canaan La dissimulation d imams dans l Islam Le premier Hussain plusieurs reprises la plupart du temps en raison de questions de succession l imamat tait et est hautement rentable conomiquement Troisiemement Les causes des schismes donnent de la cr dibilit l id e de corruption En g n ral ils sont justifi es par les d nomm es dissections th ologiques Elles sont toujours insignifiantes Les partis politiques les nouvelles glises gt ont am lior le syst me Chaque branche arrach e du noyau sans mis ricorde est cras e avec chacun de ses promoteurs particuli rement dans les pays totalitaires Voir culte orthodoxe Mac donien page 191 ligne 21 du tableau J sus n est pas le Proph te C est Jean Baptiste voir Mand isme page 196 ligne 57 du tableau Marcion est l initiateur du Nouveau Testament en conditionnant l volution du Catholicisme Voir Marcionisme page 191 ligne 22 du Tableau En g
284. gure J sus dans les salles de classe les tudiants catholiques ne devraient pas avoir a couter les enseignements qui rejettent le statuts divin de J sus ou qui affirment que croire en J sus est une violation du Premier Ordre et les enfants non croyants ne devraient pas tre expos s au pros lytisme ou tre trait s comme des intrus Lorsqu une communaut n a seulement que quelques coles publiques il est important quiconque soit le bienvenu avec ses 146 raisons pour tre transf r dans cette communaut et ceci est peu probable si toutes les coles transmettent un message sectaire Le fait que de telles coles ne produisent aucune contestation significative n est pas une raison suffisante pour les soutenir puisque les possibles manifestants ont peut tre compris leur pr sence comme un message hostile Ceci peut tre difficile pour certains pays qui ont t domin s par une seule tradition religieuse Toutefois la propri t totale implique que les personnes de diverses confessions et les non croyants consid rent que le pays tout entier et non pas une portion leur appartient 13 L gitimit Responsabilit et Coh rence Une des questions critiques du soutien de l tat des coles religieuses implique le besoin de d velopper la fraternit entre les groupes religieux et non religieux cr ant une voie vers la production d une coh sion sociale ad quate Celle ci a historiquement t une des raisons crit
285. harge de preuve sur l tat lib ral Les principes du lib ralisme limitent l interf rence des gouvernements dans l espace priv de la famille m me si des preuves concluantes existent que les parents enseignent des id es antilib rales Toutefois une cole qu elle soit religieuse ou non a un statut diff rent de celui d une famille C est un organisme de transition qui sert aider l enfant dans les ajustements qu il doit faire pour pouvoir interagir dans la soci t civile et politique Vu sa fonction de transition l tat a une plus ample autorit dans la supervision du d veloppement de l enfant dans l cole que dans la famille et cela implique qu il a un r le l gitime d implication dans la transmission des valeurs antilib rales dans le cadre d une cole La question qui se pose de savoir s il devrait tre permis que les coles antilib rales op rent d pendra du caract re de l antilib ralisme de l cole Si une cole promeut simplement les valeurs religieuses plus que ce qui est d mocratiques le co t du pluralisme serait trop cher pour que l tat interf re dans son fonctionnement et devrait tre permis que l cole continue fonctionner Comme je l ai pr c demment mentionn la religion est un des moteurs du pluralisme que l tat doit prot ger Si ce moteur doit tre maintenu dans un lib ralisme robuste les coles qu ils promeuvent un syst me pr f r de valeurs doivent tre distingu
286. hase vieillissent la population passive se transforme en une proportion chaque fois plus grande de la population totale La population de certains pays qui ont atteint cette phase augmente seulement gr ce l immigration Le nombre total d habitants est lev mais stable Ce mod le de transition d mographique est une bonne repr sentation simplifi e des processus qui ont eu lieu en Europe en Am rique du Nord et au Japon durant des p riodes tr s prolong es Dans d autres parties du monde la transition 255 d mographique a t tr s rapide comme en Chine et au Br sil tant donn les changements conomiques et sociaux soudains et la possibilit d adopter des changements technologiques et de coutumes import s d autres pays Mais certains pays sous d velopp s particuli rement de l Afrique Subsaharienne semblent stagner dans la deuxi me phase qui implique une augmentation continue de la population tant donn l absence de d veloppement conomique ainsi que des maladies nouvelles provoqu es par des virus d immunod ficience La plupart des pays d Afrique continuent avoir des taux de natalit sup rieurs 5 enfants par femme Le cas le plus extr me est celui du Nig ria qui a suivi un chemin oppos celui de la transition d mographique avec un taux de natalit de 7 5 enfants par femme ce qui a augment la proportion de jeunes parmi la population totale depuis les ann es 70 6 Politiques
287. histoire m me par ceux qui le consid rait un adversaire pendant un certain temps C tait le premier f vrier 1919 la Grande Guerre tait finie depuis quelques semaines Guglielmo s tait enfui aux Pays Bas a Berlin on venait de d enlever et de tuer Rosa Luxemburg et Kart Liebknecht a Paris c tait la conf rence de paix et en Italie Luigi Sturzo venait de fonder le Parti Populaire le Bienno rouge gt commen ait qui se solder par une confrontation difficile de la gauche et l avanc e du fascisme Le guide du gouvernement italien tait le Sicilien Vittorio Emmanuele Orlando pour les Affaires Ext rieures Sydney Sonnino aux Finances Bonaldo Stringher pour la Justice Luigi Facta Einaudi consid rait ces personnes utilisons un euph misme en grande partie inad quate Comme il a t publi et crit dans le Corriere della Sera Le futur chef d tat au c t des industriels furieux accusait l ex cutif Il ne maintient pas ses promesses en raison de ses relations il emp che d avancer ceux qui le souhaitent et il fait perdre les march s que les industriels italiens ont r ussi conqu rir il pr pare des d sastres pour le Pays il exige toujours de nouvelles charges aux industries Pourquoi Cette manie de mettre les mains sur tout imaginez des monopoles que personne ne sait pas administrer par la suite revendiquer des devoirs que l on ne sait pas absoudre ensuite pour emp cher l i
288. hnson et Robinson 2001 proportions donn es par McArthur y Sachs 2001 78 affectent effectivement la croissance conomique mais l effet positif des habilit s cognitives sur la croissance conomique est tr s robuste devant l inclusion de ces contr les voir Hanushek y Woessmann 2008 En r sum l vidence existante sugg re que ce que les tudiants savent selon ce que d peignent les examens des habilit s cognitives est substantiellement plus important pour la croissance conomique que la quantit en elle m me de l instruction 5 L importance de la qualit L approche fr quente des programmes gouvernementaux tait d augmenter obtention scolaire et d allonger les ann es de scolarisation de la population Cependant la discussion pr c dente souligne l importance critique de qualit Bien que les ann es d obtention scolaire soient importantes elles le seront r ellement si la qualit est maintenue L impact d une am lioration de la qualit peut tre calcul e partir en consid rant comment la qualit affecte les indices de la croissance des conomies Ces estimations sont confiantes envers les structures historiques des habilit s cognitives et en la croissance comprise entre 1960 2000 comme cela a t observ dans Hanushek y Woessmann 2008 77 Ainsi nous consid rons les effets d un d but d am lioration du programme ducatif en 2005 Bien s r qu une r forme scolaire pr
289. hommes Une nouvelle religion un Dieu unique et alli au peuple juif est n e Pendant plus d un demi mill naire cette religion n a pas eu de nom ni de norme Mo se dans un second exile depuis l gypte r p ta le m me stratag me pour convaincre ses tribus Il leur a dit que le chemin entre l gypte et Canaan tait un tortueux d ambule a travers le d sert durant quarante ans avec en plus un miracle pour l alli supr me Dieu qui n a pas limit son intervention pour indiquer le chemin IL a dict Mo se les cinq premiers livres de la Bible le Pentateuque et a en outre donn l inspiration pour que les quarante autres soient crits ce qui fait un total de quarante cing dans l Ancien Testament de la Bible auxquels ils sont fid les ils rejettent le Nouveau Testament tabli par le schisme chr tien ceci se passant presque deux mill naires apr s L orthodoxie chr tienne repr sente ni plus ni moins sans invalider l Ancien Testament avec ses quarante cinq livres et en y ajoutant les vingt sept du Nouveau Testament qui n ont pas t accept s par le juda sme car ils sont suppos s tre l uvre de schismatiques affirm s de l authenticit du Christ comme tant le messie annonc et le fils de Dieu et Dieu lui m me Bien qu ils aient constitu une religion et une glise les initiateurs abrahamiques ont toujours t minoritaires et actuellement il y a seulement entre treize et quinze millions de part
290. hropologiques et territoriales Outre des minorit s ethniques et les populations autochtones dont la f d ralisation est impossible et complique la globalisation anthropologique il existe le facteur national des collectifs naturels C est le labyrinthe le plus facile ouvrir La pers v rance des tats h ritiers des empires dans le but de maintenir leur domination sur ces collectifs est ce qui complique la solution au probl me ethnique de nationalit s qui avec le religieux provoqu par l Islam produisent la violence qui emp che l humanit de se globaliser harmonieusement SUGGESTION 2 Les syst mes de coexistence f d rale tablis dans le monde sont une d monstration de leur bont quant la cr ation de paix et de progr s dans les Communaut s f d r es Qu ils soient de dimension r duite comme la Suisse ou d une grande dimension comme les USA Les synopsis suivantes d finissent la situation d incoh rence ethnique actuelle dans les continents occidentaux d Am rique et d Europe et permettent en m me temps d tablir les affinit s de l esp ce en ouvrant les 234 labyrinthes responsables des restes de la barbarie sur la Terre La g n ralisation culturelle mondiale est le seul syst me qui puisse l liminer ce niveau l Cela requiert La premi re suggestion Page 186 Le labyrinthe ethnique cr tout au long de l histoire suite aux courants migrateurs aux exodes spontan s ou provoqu s
291. i avaient t obtenues d artistes amicaux comme cadeau durant leurs meilleures ann es Et les contr les La loi fran aise exclut le financement public des partis par comp tence de la Cour des comptes Mais il existe toujours une Commission nationale charg e des contr les si elle trouvait des irr gularit s elle pourrait d cider de faire perdre au parti le droit de recevoir certaines contributions pour l ann e suivante Et ils ne plaisantent pas L Espagne ou les parlementaires sont 575 presque la moiti des italiens a pr vu de d penser dans les partis en 2009 quelque 119 millions d euros l origine il s agissait de 136 millions mais la crise conomique de la fin 2008 a pouss le gouvernement et le Parlement a donner un signe en diminuant le budget Chaque citoyen fran ais contribue alors au maintien des partis avec environ 1 25 euro et chaque Espagnol avec 2 58 euros Beaucoup moins que l Italien 3 euros et 38 centimes pour les ann es normales comme 2006 et jusqu 4 euros et 91 centimes pour les ann es comme 2008 avec une double ration Sans parler des confrontations embarrassantes avec les pays comme le Royaume Uni o le financement public est limit mis part certains services la disposition de l tat pendant les campagnes lectorales par les contributions accord es aux partis de l opposition au Parlement Total en 2006 5 millions 603 779 livres sterling presque autant que les quelques
292. ible l est grace la datation des r alit s tablies par les analyses fossiles qui nient absolument les narrations bibliques L analytique a t d cisif pour d monter le roman des religions monoth istes et de toutes les autres en g n ral sauf les orientales qui n expliquent pas du tout le commencement ni d terminent le futur se limitant essayer 162 d tablir des pr sents les plus favorables possibles pour les hommes De toute mani re le refus d cisif des croyances religieuses n est pas seulement en rapport aux d couvertes scientifiques qui se sont produites un rythme de plus en plus rapide partir de la moiti du XIX si cle C est sans aucune contreproposition simplement cause de leurs contradictions internes Les historiques les existantes et celles de toutes les religions m me en ce qui concerne les monoth istes abrahamiques Et parmi toute la d tection de l h ritage des syncr tismes travers des mill naires jusqu arriver l ancienne religion du bien et du mal d origine orientale Bien que ce ne soit pas un sujet qui puisse s ins rer dans le pr sent travail vu son extension il m rite un livre sp cifique il suffit de consid rer la r p tition des id es entre certaines religions et d autre en raison du transfert de syncr tisme durant des mill naires qui mettent en vidence qu il n y a eu aucune communication directe entre un suppos Dieu et Abraham Mo se le Chris
293. iblesse technico professionnelle et de capacit de gestion publique Ils se cramponnent aux postes a responsabilit et con oivent des m canismes institutionnels et des strat gies pour viter l arriv e de concurrents plus formes La faible ducation politique distribu e dans les coles et la sp cialisation professionnelle exigu pourvue par les universit s pour le service public se sont r v l es insuffisantes pour faire face aux d fis de la politique r elle du monde actuel Comme dans d autres labyrinthes analys s dans ce livre l ducation est un guide potentiel mais encore faible et d sorient Celui qui fait appel la plus grande attention SUGGESTION 4 En raison de la pr servation du syst me qui a cr les labyrinthes o culmine celui de la gouvernance corrompue qui emp che qu une volution humaine se fasse au rythme possible et en accord avec le niveau culturel du Premier Monde et dune partie du Deuxi me un changement qui permette de sortir de ce labyrinthe chaotique global qui a t cr ne peut pas tre abord Il est seulement possible d tablir une 324 tendance qui par une laborieuse chelle conomique et culturelle sans d molir stopperait la croissance des territoires les mieux situ s et en les liant avec ce que pourrait tre la sortie de la crise et en op rant comme si celle ci exister encore Toute l activit humaine tourn e vers l objectif de niveler raisonnablement la cultur
294. id rable Dans le contexte de la promotion et de la protection des droits des minorit s et des peuples autochtones l ducation implique plut t des droits culturels auxquels nous semblons tous tre d accord tout du moins en principe Mais il n y a rien de flagrant ou d vident concernant la culture ou les droits culturels Les d finitions de culture dans le contexte du droit international et de la politique sont encore assez impr cises Il faut par cons quent une clarification pour obtenir une meilleure id e de comment d terminer la port e de l ducation pour les minorit s et les peuples indig nes deux cat gories de groupes non tatiques qui sont la fois semblables et diff rents comme nous verrons par la suite Sur la base des standards l gaux existants ce chapitre offrira aussi quelques r flexions sur les d fis que renferme la reconnaissance des droits culturels et de la diversit culturelle en opposition aux mesures dirig es la pr vention de la discrimination L ducation de fait joue un r le double et parfois contradictoire premi re vue elle repr sente un moyen d int grer les personnes appartenant des groupes d favoris s dans la soci t conventionnelle en les pla ant au m me niveau que la majorit Mais pour accomplir sa fonction de combat de la discrimination l ducation peut aboutir une assimilation culturelle qui est g n ralement per ue n gativement par les membres des minor
295. ie Le Labyrinthe ducatif Page Introduction 9 11 Salvador Card s Universit Autonome de Barcelona 1 La valeur culturelle de l ducation 13 37 Salvador Cardus 2 L Education pour le d veloppement 39 59 Blanca Heredia Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques OCDE 3 L importance de la qualit de l ducation 61 97 Eric Hanushek Universit de Stanford 4 Famille et ducation 99 121 Jos Antonio Marina Madrid 5 La place des coles religieuses dans les soci t s 123 160 d mocratiques lib rales Walter Feinberg Universit d Illinois 6 Le labyrinthe religieux 161 180 Laia Carol Barcelona Note de l diteur 181 187 7 Cadre Synoptique des Religions 188 202 Laia Carol Barcelona Deuxieme partie Le Labyrinthe ethnique et sociopolitique 8 Les Minorit s ethniques et les peuples autochtones 205 233 Isabelle Schulte Tenckhoff Universit de Gen ve Suisse Note de l diteur 234 243 9 La surpopulation et sa diversit 245 281 Artur Mosegui i Gil Elisa Soler Barcelona Note de l diteur 282 283 10 La classe politique 285 320 Sergio Rizzo y Gian Antonio Stella IL Corriere della Sera Note de l diteur 321 327 Bibliographie 329 341 PREMI RE PARTIE LE LABYRINTHE EDUCATIF Introduction Les chapitres de la premi re partie de cette uvre d veloppent Vambition des objectifs et les obstacles auxquels l ducation s affronte actuellemen
296. iences de l ducation et du Comit consultatif du Gouverneur de Californie pour l excellence en mati re d ducation Auteur de plusieurs livres parmi lesquels Handbook on the Economics of Education Blanca Heredia est repr sentante de l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE et directrice du Programme international pour le suivi des acquis des l ves PISA en Am rique latine Auteur de diverses tudes concernant les politiques de d veloppement et plus particuli rement l ducation et d autres r formes structurales Jos Antonio Marina est professeur philosophe et essayiste Promoteur du projet Movilizaci n Educativa gt Co auteur de plusieurs livres parmi lesquels La familia en el proceso educativo gt et d un livre de texte concernant l ducation pour la citoyennet Artur Mosegui i Gil est conomiste et actuaire pour l Universit de Barcelone Sergio Rizzo y Gian Antonio Stella sont journalistes et editorialistes au journal l Corriere della Sera a Milan en Italie Co auteurs du livre La casta Cosi i politici italiano sono diventati intoccabili Isabelle Schulte Tenckhoff est professeur d anthropologie l institut Universitaire des tudes Internationales et du D veloppement Gen ve en Suisse Sp cialiste des droits des minorit s et des peuples autochtones des relations entre culture et droits l gaux Co auteur de plusieurs livres parmi l
297. il Et comment Entre 1985 et 2004 comme le dit l enqu te l arriv e sur les si ges des Chambres a t tr s rentable De plus les int r ts r els annuels d un parlementaire ont augment entre 5 et 8 fois plus que le revenu r el annuel moyen d un travailleur entre 3 8 et 6 fois plus que celui d un employ et entre 3 et 4 fois plus que celui d un directeur gt Ce n est pas tout gr ce la possibilit d accumuler d autres activit s mise part les exceptions de pays s rieux comme les tats Unis depuis la fin des ann es 90 25 des parlementaires touchent un revenu suppl mentaire annuel qui est sup rieur au revenu de la majorit des directeurs Au Parlement italien l accumulation des fonctions est une r gle face laquelle personne ne pr te attention Ni m me lorsque la loi est celle qui l interdit express ment Il existe quelques cas qui le d montrent Premier cas pendant deux ans entre 2006 et 2008 un s nateur charg de Ligue Nord Dario Fruscio est rest en tant que conseiller de l Eni une soci t cot e en bourse d une grande envergure internationale contr l e par l tat italien mais les principaux fonds d investissement sont des actionnaires Britanniques et des Am ricains Lorsqu il est parti il a laiss sa place a un autre politicien le chef de groupe de la Ligue Nord de la province de Verbano Cusio Ossola Paolo Marchioni Deuxi me cas dans le guide de l Expo 2015
298. ile Au lieu de rassembler des listes toujours incompl tes de minorit s et de communaut s autochtones du monde entier et des statistiques difficiles obtenir tr s fr quemment les chiffres officiels ou les recensements ne d veloppent pas les donn es se rapportant aux minorit s et aux peuples autochtones principalement pour des raisons politiques il est plus utile d observer les standards l gaux existants et calibrer quelles sont les alternatives qui peuvent tre mises en uvre 4 Le Cadre Juridique Comme il a t mentionn auparavant les Nations Unies ont adopt une approche deux niveaux en faisant une distinction entre minorit s et droits autochtones avec un suppl ment aux droits de l homme Ceci a conduit une organisation institutionnelle sp cifique dans le syst me des droits de l homme incluant la cr ation du Groupe de Travail sur les populations autochtones 1982 2007 et du Groupe de Travail sur les minorit s 1995 2007 Apr s la r forme r cente du syst me des droits de l homme de l ONU celui l a t remplac par le M canisme d experts sur les droits des peuples autochtones compos par cinq experts autochtones et celui ci a t remplac par le Forum sur les Questions relatives aux Minorit s et un Expert Ind pendant traitant des questions relatives aux Minorit s Les Groupes de Travail de l ONU sur les populations autochtones offraient des zones de dialogue permettaient la p
299. indique 41 qu une ann e d tude suppl mentaire d un homme peut lever sa productivit 19 pour cent Cependant pour mesurer comment cette augmentation individuelle influe sur la croissance collective il faut prendre en compte le co t de la scolarit inclure la construction des coles et les salaires du personnel enseignant contr ler si la force de travail disponible a t modifi e par des changements d mographiques et examiner les obstacles institutionnels possibles la projection du travail individuel dans l conomie En rapport tout ceci une ann e suppl mentaire de scolarit de la population masculine g e de 25 ans implique en moyenne une augmentation du taux de croissance conomique annuel d un pays de 0 44 pour cent Barro 2001 Suite cette nouvelle importance conomique de l ducation les gouvernements de la plupart des pays ont modifi les objectifs de leurs politiques publiques pour investir non seulement en capital physique mais aussi en aidant les entreprises priv es a r aliser ce type d investissement et a investir aussi en capital humain Pour qu une conomie puisse s int grer dans les march s globaux et puisse concurrencer avec la production de biens et de services il est n cessaire que les taux d innovation et de production augmentent que les m thodes de production s am liorent et que soit faciliter Vintroduction de nouvelles technologies Pour cela il faut que
300. ines existantes Les syst mes de communication n ont pas pu viter la cr ation de zones tanches qui signorent mutuellement alors que la facilit de mobilit des personnes provoque des exodes entre ces zones en cr ant des espaces intellectuels vides dans les zones peu volu s en raison de l exil des meilleurs et du confusionnisme cr dans les zones volu es que ne produisent aucunes alliance culturelle si non des tensions qui freinent l volution g n rale L ducation doit tre accomplie par des moyens sp cifiques chaque niveau culturel atteint dans les divers territoires mondiaux Une seconde colonisation s impose Elle est dirig e exclusivement transmettre la culture aux ex colonies Et ceci exige un nouveau gouvernement r parti entre les espaces du Premier et du Deuxi me Monde L affirmation des autonomies individuelles et collectives la d mythification de la religion et de la politique et des politiciens gr ce une ducation rationnelle SUGGESTION 1 Probablement les id es rassembl es dans cet essai par les auteurs principalement en raison de leur efficience dans le cadre de l ducation parmi leurs valeurs la principale est la r union de toutes ce qui permet d extraire des d finitions concr tes et utiles pour penser une ducation au niveau global dans le but de sortir du pire labyrinthe parmi tous ceux qui compliquent l volution positive des hommes le labyrinthe ducatif 186
301. institutionnelles g n ralement favorables la croissance des tats Unis a t lev e m me lorsque certains facteurs sous jacents n taient pas si comp titifs En d autres mots la structure conomique peut masquer les probl mes internes de l conomie B Substitution de la Quantit par la Qualit Durant le XX si cle tel que l indique le Graphique 2 l expansion du syst me ducatif aux tats Unis a d pass le rythme des autres pays du monde Les tats Unis ont fait un effort en ouvrant des coles secondaires pour tous les citoyens Uni ce ph nom ne il est aussi apparu un int r t de r pandre l enseignement sup rieur avec le d veloppement des Voir par exemple Krueger 1974 World Bank 1993 Parente et Prescott 1994 1999 et aussi plus r cemment dans Acemoglu Johnson and Robinson 2001 83 universit s land grant la G I Bill of Rights ainsi que des bourses et des pr ts directs pour les tudiants En comparaison d autres nations du monde la main d ceuvre aux tats Unis est mieux instruite m me en consid rant les faibles r sultats des dipl m s En d autres mots une scolarisation plus lev e avec moins d apprentissage a g n r chaque ann e plus de capital humain par rapport a ce qui peut tre trouv dans d autres nations qui ont une plus faible scolarisation mais qui apprennent plus durant ces ann es N anmoins cette approximation historique semble
302. ion du monde ne peut seulement tre que l Anglais 9 L volution des langues travers le temps nous les hommes avons altern entre la stabilisation des s dentarisations locales lesquels ont produit les parlers locaux puis les successives vagues de dispersion de la population d changes et de communication travers de grands territoires cr rent ce qui est correspondants parlers communs norm ment de parlers se sont form s et ils ont disparu travers de successives vagues de s dentarisations et des migrations humaines dans diff rentes parties du monde Durant l histoire primitive de notre esp ce un petit groupe d tres intelligents capables de cr er un parler original a 261 commenc se disperser sur de vastes territoires depuis un certain endroit d Afrique ou peut tre plusieurs groupes sont ils apparus dans divers lieux dont seulement un a t l origine des langues actuelles Gr ce l expansion de l agriculture vers de nouvelles terres et les conqu tes territoriales un certain nombre de vastes parlers communs se sont form s Ce processus a cr des zones de communication plus vastes ou les gens parlaient d une mani re compr hensible Mais au fur et a mesure que le nombre d tres humains a augment sur Terre ils ont eu tendance a se s dentariser et a se concentrer dans zones de plus en plus denses et r duites Ainsi les parlers communs de grande extension se sont divis s en beauco
303. ion est une valeur indispensable d mancipation et de progr s En utilisant une m taphore classique nous pouvons dire que nous pouvons maintenant compter sur le meilleur ascenseur social jamais imagin il y a des postes la disposition de tous maintenant le principe d galit ne semble plus tre une chim re Cependant maintenant un int r t minime de grimper jusqu aux poste les plus lev s est galement observ En Europe il existe au moins la conviction g n ralis e que l ducation est un droit mais vrai dire cette conviction n est pas accompagn e d une d termination consid rer l ducation comme un devoir de la part du citoyen envers sa communaut Donc nous pourrions apparemment arriver la conclusion d montr e par les faits lorsqu il a t donn un maximum de valeur l ducation un minimum d int r t tre duqu a t manifest Pour tre plus pr cis au premier abord il semble que l extension de la conscience de Vimportance de l ducation a de s rieuses limites lorsque celle ci doit tre partag e entre ceux qui devraient tre les principaux b n ficiaires IL existe en d finitive une grande conscience concernant la valeur de l ducation et 16 simultan ment un d tachement grandissant face l ducation Je pr viens dor navant je r siste bien que se soit uniquement pour des raisons de prudence m thodologique chercher des explicatio
304. ion et normalisation L action des grands tats nationaux modernes qui ont tabli et impos leurs langues officielles bien que cette action ait correspondu la d limitation de domaines commerciaux et de relations humaines relativement grandes elle a galement impliqu des pertes communicatives en comparaison l universalisme m di val En fixant des normes et 266 standardisations qui diff renciaient rigidement chaque langue de chaque tat national des autres la communication dans de grands secteurs est devenue plus difficile Les gens qui vivaient a cot les uns d autres mais qui taient s par s par les fronti res des Etat ont t de plus en plus dans l incapacit de se comprendre Mais ceci a produit un mouvement vers une direction oppos e Quand le latin a t d compos en tant que langue de communication g n ral tant remplac par les diverses langues d origine latine de plus en plus diff rentes les unes des autres en raison de la standardisation promue par les Etats c est pr cis ment ce moment la qu il a fallu rechercher de nouvelles langues universelles La croyance qu il existe une structure grammaticale sous jacente commune dans toutes les langues ou une grammaire universelle a conduit la fin du XIX si cle et d buts de du XX la cr ation de langues artificielles comme l esperanto et l interlingua Dans certaines r gions du monde quelques fusions de langues ont t adop
305. iqu s Mon soup on est que les changements structurels dont nous avons amplement parl s n ont pas t accompagn s des changements des formes de communication institutionnelle scolaire n cessaires qui peuvent leur faire face Les causes de la crise communicative scolaire je crois qu il faut les chercher dans la confusion des 34 espoirs d j mentionn e mais aussi dans la faiblesse de l organisation scolaire g n ralement cause de ressources humaines et mat rielles tr s limit es et dans le manque d une culture de gestion avanc e et sensible aux nouveaux besoins communicatifs Il faut probablement aussi y ajouter l existence des r sistances id ologiques la terminologie patronale qu utilisent g n ralement les experts en communication et qui laissent sous entendre une incompatibilit avec les valeurs ducatives traditionnelles Cependant mon avis il devrait tre tabli dans l ensemble du syst me ducatif mais aussi dans le programme de chaque centre scolaire des programmes de communication qui r gleraient les flux communicatifs internes et externes et qui viteraient d abord des malentendus et ensuite favoriseraient un changement de position de la part de tous les acteurs parents enseignants l ves et agents externes Ainsi chacun serait avec une pr cision maximale ce qui est attendu de lui et ce qu il peut attendre des autres Finalement l id e de fond c est que la nouvelle complexit
306. ique seulement la crise personnelle de l ducateur La crise des valeurs justifie la conscience de fracas ou celle de l impuissance du ma tre et des parents De m me ce n est pas l effort en lui m me qui est en crise mais cette perception se produit plut t par le fait qu il est dirig vers d autres objectifs qui ne sont plus ceux qui taient signal s par les parents ou les enseignants Donc la d rive moraliste et la d rive id ologique des d bats ducatifs sont l expression de la crise de valeur de l ducation et non pas une explication de ses causes En effet le malaise ducatif s exprime en termes moraux ou politiques mais il serait simpliste de croire que la crise des valeurs est la principale cause de la confusion De toute facon lorsque le sympt me est confondu avec la cause de la maladie quelque soit le rem de qui est mis en action soit il devient inutile soit il accentue le probl me au lieu de le r soudre En ce sens il ne serait pas trange que le monde de l ducation apr s tre tomb dans la tentation de l endoctrinement comme principale th rapie contre le malaise c est dire en cherchant une solution dans ce que nous appelons l ducation par les valeurs qui tait suppos e le sortir de la confusion ait admis que le soi disant rem de n a fait qu accentuer l insatisfaction La raison a tout cela est que la pr tention d duquer avec des valeurs en marge des style
307. iques pour lesquelles certaines nations ont donn priorit a une religion ou une autre Elles voulaient donner au citoyen mergent le r sultat et les loyaut s des citoyens d ja tablis et ceci impliquait unir les coles publiques avec un seul programme religieux ce qui tait une facon effective d y parvenir Au fur et a mesure que les populations globales augmentent leur mobilit et que les affiliations religieuses se diversifient dans les nations au fur et mesure que des questions se posent au sujet de l h g monie du groupe dominant la connexion entre solidarit nationale et compromis religieux ne peut pas tre consid r e r gl e de plus elle est parfois un facteur de bouleversement entre certains groupes religieux et ethniques R duire la connexion entre la loyaut nationale et une seule affiliation religieuse favorisera plus la masse qu une union entre les deux Les enfants peuvent d velopper la loyaut envers le principe selon lequel l tat lib ral permet chaque personne de v n rer ce qu elle veut et ils pourront avoir la tranquillit de savoir aucune croyance ne sera favoris e plus que la sienne Ceci signifie que tout soutien sera conditionn par la promotion de l exc s de fid lit qui est requis pour que les soci t s lib rales multi religieuses continuent fonctionner Dans certaines circonstances ceci peut tre obtenu avec plus de facilit soutenant financi rement les coles religieus
308. ires des deux empires anglophones le Royaume Uni de la Grande Bretagne et les tats Unis 267 d Am rique Les conqu tes et les voyages travers les mers ont impos l anglais comme langue principale en Am rique du Nord et en Australie puis gr ce la diffusion de nouveaux moyens technologiques partout dans le monde Mais la grande diffusion de l anglais en tant que langue acquise l a transform e une langue non ethnique et d li e d une culture permettant ainsi que beaucoup qui la parlent l utilisent avec libert sans l identifier avec un pays concret Pour ceux qui parlent l anglais comme une langue acquise ceci fonctionne de la m me fa on que le latin a fonctionn comme langue franque pour la communaut instruite pendant de nombreux si cles L anglais est devenu la langue franque utilis e mondialement pour la science la technologie la m decine l ducation sup rieure les publications et les r unions acad miques ainsi que pour la diplomatie les affaires le commerce et les finances internationales L anglais est aussi la langue des a roports des sports de la musique pop et de la publicit En plus d tre la langue maternelle de plus de 400 millions de personnes l anglais est officiel ou semi officiel dans plus de soixante pays et occupe une place pro minente dans vingt autres pays Concr tement en Europe l anglais peut sembler pour beaucoup de gens une langue plus neutre que le francais ou l
309. iro 1998 d importants effets de cette r ussite autant sur la prolongation des tudes en facult que sur sa qualit de plus les effets sont plus importants lorsque les divers d terminants de la r ussite sont correctement pris en compte Hanushek y Pace 1995 d couvrent que la finalisation universitaire est notablement li e aux bons r sultats aux examens de la fin de l enseignement secondaire 71 et la variation des connaissances et des capacit s des tudiants la fin de leur formation peut relativement s amplifier L impact de la performance dans les examens sur les revenus individuels fournit une synth se simple des r compenses conomiques primordiales l individu Cette estimation combine les impacts sur les salaires par heure et sur le poste de travail heures travaill es Elle n inclut aucune diff rence en relation avec les prestations sociales ou les aspects non r mun r s du travail Elle ne tient pas non plus compte des changements globaux qui peuvent avoir lieu avec le temps sur le march du travail 3 Les Impacts de la qualit sur les Revenus Individuels Pays en D veloppement Il existe encore des questions auxquelles r pondre au sujet des impacts vidents de la qualit aux tats Unis qui peuvent tre g n ralis s d autres pays en processus de d veloppement La litt rature qui traite des b n fices des habilit s cognitives dans les pays en d veloppement se limite un nombre lim
310. isans divis s en branches ind pendantes Comme dans le reste des religions divis es aussi par beaucoup de dissidences parmi les plus remarquables le Juda sme Kara te le s culaire le conservateur l humaniste s culaire le y zidisme mitnagdim l orthodoxe et l ultra orthodoxe avec une moyenne de deux millions de croyants dans chacune de d elles 166 3 Juda sme Kara te Courant cr par Annan Ben David qui fini sa diffusion maximale durant le X si cle Adversaire au juda sme rabbinique pr che la libert d interpr tation de la vaste base de la Bible dans les trois religions abrahamiques judaique chr tienne et mahom tane La diff rence essentielle dans les courants rabbiniques judaiques se situ e dans l id e karaite qu il n est pas acceptable de suivre les pr ceptes religieux plus que six centaines crites par des hommes s culairement d pass s par le poids du temps Les lois crites par Moise l intercesseur de Dieu et sous son ordre et inspiration n ont aucun vestige de vraisemblance rationnelle Le moyen de chercher les r alit s au travers des hommes du Second et Troisi me Mill naire doit tre obligatoire Non pas comme lorsque les hommes n avaient en g n ral ni le sens de la rationalit ni celui de la r alit Cette question peut paraitre futile mais elle entraine la constante th matique examin e par les diff rents courants juda ques Son anti rabbinisme a repr sent un acte qui va b
311. isme Chr tiennes rationaliser la religion Dieu existe est le cr ateur mais il ne maintient pas l univers Doc tisme Je Bet oi Premiers protestants J sus Christ vie et d c s virtuel D autres protestants nient le Christ et Dieu doutent de Ebionisme Moyen Orient leur existence r elle Adversaires Saint Paul qu il Primitives RENNES consid re apostat Ils ont disparu entre le IV et V si cle 190 Ce n est pas une religion Seulement un conflit entre christologies et anti christologies qui nient la divinit Les EEEE ESS A aa Si cle du Christ et la virginit de Marie en lui attribuant la J sus Chr tiennes ne z maternit de plusieurs fr res du Christ non engendr s par l Esprit Saint Orthodoxe Primitives x Un des schismes primitifs Il nie la divinit du Saint RS ES bs IV Si cle Mac donienne Chr tiennes Esprit bs i Instigateur du nouveau testament Il conditionne le Marcionisme Prim Crist Marcion hs catholicisme Mill narisme Pore Protestant a Le retour de J sus Christ pendant un mill naire Ils nient la dualit divin humaine de J sus Christ La nature humaine est absorb e par le divin La pr sence dans le concile de Nic e a provoqu l implantation de religions orthodoxes Monophysisme Catholique Si cle V Un schisme dont la cause r elle est apparentement Mormones 14 000 Chr tienne Jose Smith 1830 pouvoir pratiquer la polygamie En conservant l
312. issance comme nous aimons la nommer d une mani re p dante il convenait d noncer probl matique Il convient d analyser quel est le point faible qui explique qu il est encore n cessaire de d fendre la valeur de l ducation Je crois que la meilleure fa on d y parvenir c est en mettant en vidence un paradoxe qui a t d couvert avec une certaine stup faction dans les soci t s occidentales avanc es ces derni res ann es Jamais comme pr sent l importance et la valeur de l ducation n avaient t d fendues publiquement avec autant de v h mence et jamais le niveau d adh sion individuelle aux promesses qu offre cette ducation n tait arriv aussi bas sans oublier l existence d obstacles apparemment insurmontables Effectivement la demande objective de plus d informations et l existence d obstacles apparemment insurmontables cohabitent actuellement alors qu en m me temps un int r t g n ral se r veille vis vis des efforts notables mis au service des citoyens L ducation a acquis le statut de loi et de n cessit fondamentale le fait que la scolarisation universelle et obligatoire se soit g n ralis e pour des tranches d ge de plus en plus amples en est la preuve en plus d une extension de la formation professionnelle et de l enseignement sup rieur des niveaux jamais vu auparavant Cela c est produit dans les pays d velopp s mais il s est aussi produit une in
313. it Et si nous n avions pas fait tout le n cessaire avant le troisi me anniversaire du b b et si nous ne lui avions pas lu suffisamment ou nous ne lui avions pas donn le bon sein Le destin des enfants tait enti rement entre les mains des parents Quelle responsabilit si puisante Heureusement les eaux ont coul sous les ponts Il est maintenant admis que les enfants ne naissent pas gaux mais avec un temp rament particulier qui peut tre plus ou moins instruit L efficacit ducative de la famille est reconnue ainsi que l influence de l environnement Un des p dagogues les plus c l bres du XX si cle Urie Bronfenbrenner a crit La famille semble tre le syst me le plus effectif et conomique qui favorise et maintient le d veloppement de l enfant Sans l implication familiale toute intervention sera probablement un chec et les quelques effets obtenus dispara tront probablement une fois que l intervention aura touch sa fin L importance des trois premieres ann es est prise en compte cependant il est galement accept que le caract re de l enfant se forme tout au long de la p riode ducative L importance accord e la famille explique l apparition d une nouvelle branche dans la p dagogie le parenting Que nous pourrions traduire le m tier de parent Elle tudie la place et le 103 r le des parents dans l ducation et le besoin des parents d tre instruits pour cela Les v
314. it de pays Ghana Kenya Maroc Pakistan Afrique du Sud et Tanzanie De plus diff rentes tudes emploient en fait les m mes donn es de base m me si les approximations analytiques sont diff rentes elles donnent des r sultats avec jusqu 5 points de diff rence La Table 2 page 86 est un r sum simple des estimations quantitatives disponibles des pays en voie de d veloppement Le r sum des vidences permet d extraire une conclusion provisoire il se pourrait que les b n fices de la qualit dans les pays en d veloppement soient encore plus importants que dans les pays d velopp s Ceci videmment consisterait en un ventail d estimations des b n fices de la qualit de l ducation Psacharopoulos 1994 lesquels s interpr teraient fr quemment comme les indicateurs des performances d croissantes marginales de l ducation Il y a plusieurs raisons qui nous conseillent d interpr ter avec prudence la magnitude pr cise des estimations Premi rement elles semblent tre tr s sensibles leur m thodologie en elle m me Autant les investigations individuelles que les diff rentes tudes qui manipulent les m mes donn es ont des r sultats tr s sensibles aux techniques employ es pour d couvrir le param tre fondamental des habilit s cognitives Deuxi mement l vidence des variations 17 Une approximation sensible l estimation n est pas toujours le cas voir par 12
315. it tre fait en renon ant la transmission de certaines valeurs importantes pour la d mocratie Ces exceptions seraient avec un peu de chance peu et pour cela il faudrait favoriser les coles publiques de religions diversifi es responsables devant un organisme public condition de maintenir et de comprendre le climat d mocratique Par exemple Il se passe la m me chose lorsqu il est demand a des personnes qui n ont pas d enfant de contribuer au financement du syst me public ducatif et lorsqu il est attendu que des parents qui envoient leurs enfants aux coles exclusivement religieuses payent les imp ts des coles publiques alors qu ils ont la charge de la scolarisation de leurs propres enfants Quel que soit la m thode appropri e l tat a importante obligation de maintenir l id al de l cole publique et ceci suppose que les coles religieuses et priv es ont la charge de d montrer pourquoi des exceptions sont autoris es 20 R sum de l argumentation March s Education et Ecoles Religieuses C est un bon moment pour r sumer l argumentation avant de conclure L id e que les coles ne sont pas simplement une marchandise suppl mentaire et la vision selon laquelle les parents ont un droit gal au soutien conomique de l tat pour l enseignement temps complet de leur choix sont erron es D abord l ducation n est pas une marchandise malgr ce que font valoir certains conomistes qui s ach
316. it s ou des peuples indig nes l inverse l ducation peut jouer un r le important pour la pr servation des identit s culturelles comme l illustrent les programmes existants d ducation bilingue et biculturelle pour les communaut s indig nes d Amazonie Le double potentiel de l ducation visant diff rentes cat gories de communaut s n appartenant pas l tat fait partie du noyau de ce chapitre qui s appuie sur des doctrines anthropologiques mon domaine de sp cialisation pour transmettre son message 206 1 Au Sujet de la Culture Les anthropologues ont particip s dans plusieurs d bats d actualit autour du respect de la diversit culturelle et des droits culturels individuels ainsi que ceux des organismes collectifs Ces questions sont devenues d un int r t primordial adoptant d aspects tr s diff rents partout dans le monde dans les d mocraties pluralistes d Occident qui ont tabli leurs politiques multiculturelles dans l Europe de l Est d apr s 1989 o plusieurs pays abordent les questions des droits des minorit s et dans le monde appel en voie de d veloppement o l on se heurte des probl mes sans fin indig nes et ethniques plus ou moins grave Les tres humains ont la capacit inh rente d tre culturellement cr atifs et l anthropologie traite principalement la dialectique entre l unit des esp ces humaines et la diversit culturelle des soci t s humaines dans
317. ith Special Reference to Education Chicago The University of Chicago Press Behrman Jere R y B L Wolfe 1987 How does Mother s Schooling Affect the Family s Health Nutrition Medical 329 Care Usage and Household Journal of Econometrics 36 Benhabib J y M Spiegel 1994 The Role of Human Capital in Economic Development Evidence from aggregate cross country data Journal of Monetary Economics 34 143 173 Birdsall N 1993 Social Development in Economic Development World Bank Policy Research Working Papers 1123 Washington DC Bowman M J 1966 The Human Investment Revolution in Economic Thought Sociology of Education 39 2 111 137 Clemens Michael A 2004 The Long Walk to School International education goals in historical perspective Center for Global Development Working Paper No 34 Cochrane S H 1979 Fertility and Education What Do We Really Know Baltimore Md Johns Hopkins University Press Cochrane S H J Leslie y D J O Hara 1980 Parental Education and Child Health Inter Country Evidence en The effects of Education on Health Washington D C World Bank Staff Working Paper No 405 Denison E F 1962 The Sources of Economic Growth in the United States and the alternatives before Us New York Committee for Economic Development Fuller Bruce y Richard Rubinson 1992 Does the State Expand Schooling Review of the Evidence en Bruc
318. ividuellement qui sont aujourd hui environ 51 fois plus g n reuses Effectivement aujourd hui si un citoyen italien d cide de financer une association pour la recherche contre le cancer ou contre les maladies infantiles il peut d duire de ses imp ts 19 mais uniquement sur un plafond maximum de 2 065 euros Si par contre il d cide de financer un parti il peut aussi d duire 19 mais dans ce cas le plafond maximal serait de 103 mille euros Ceci signifie qu une donation d une somme quelconque des fins b n fiques permet d conomiser un maximum d environ 392 euros Au 315 contraire si je donne de l argent un parti ou un homme politique je r ussis conomiser jusqu 19 570 euros Une disparit odieuse et m me insens e parce que comme Bill Clinton le d montre dans son livre Donner plus les donations b n fiques qui donnent droit a un d gr vement fiscal important comme aux tats Unis se transforment en un formidable acc l rateur de la croissance conomique dans des secteurs d une importance sociale lev e l cole la sant et l assistance Les bilans des partis politiques italiens sont opaques ils ne correspondent aucune obligation comptable pr cise se sont seulement les soci t s priv es mais aussi tous les organismes publics qui doivent y ob ir Une circonstance particuli re parce que si les organisations politiques ne peuvent pas tre consid r es des organismes pub
319. ivisions parall les du juda sme Les glises schismatiques du catholicisme christianisme primitif glise orthodoxe copta glise orthodoxe thiopienne glise orthodoxe grecque glises Anabaptiste quaker vaudoise pi tiste unitariste universaliste jans niste mill nariste adventiste du septi me jour mormon dans trois branches diff rentes l Eglise nestorienne et celles d riv es du protestantisme int grale chr tienne baptiste calviniste anglicane presbyt rienne luth rienne m thodiste pentec tiste et t moins de Jehova Et celles de l Islam chiite isma lite druse foi bah ie Ja rite et soufi avec l origine de schismes cr es pour des causes th ologiques mais pour d fendre majoritairement des droits terrestres d j cr s Cent religions selon relation alphab tique partir de p 188 qui est une liste non exhaustive Regroup es par couleurs dans la premi re colonne qui r pondent Bleu clairement les trois abrahamiques Mer bleue toutes les d riv es de ces derni res Jaune Plusieurs Gris Orientaux Vert Tribal Elles mettent en vidence la dispersion religieuse Nous nous en remettons l observation du tableau pour le r sumer dans ce chapitre consacr la mauvaise ducation bien qu en acceptant que vu les circonstances v cues pendant le processus g n ral d s quilibr et n faste qui semble tre l uvre des propres hommes et non celle d
320. ivit parlementaire un 47 7 de pr sence et r alise aussi des tourn es de th tre Vous avez souvent d nonc les mauvaises affaires italiennes la n gligence politique ne croyez vous pas que la complexit de la machine tatique m riterait un peu plus de attention Non En plus je ne pourrais pas me le permettre je ne pourrais pas poursuivre avec mon seul salaire de politicien gt Mais ce sont presque 23 000 mille euros bruts par mois plus tous les B n fic Et quoi Je ne suis pas n dans une famille riche Personne ne m a jamais rien donn Pour Vous Montecitorio est un second travail Pour vous il s av re facile de parler Vous les journalistes vous tes la vraie caste des d chets Vous venez de me parler comme si j incarnais le mal absolu Nous tions intrigu s par votre versatilit Non Les ennemis sont les journalistes des voleurs La plupart le sont c est seulement qu ils ne se font jamais attraper par personne Ils sont intouchables En outre les probl mes de la vie sont autres Lesquels gt Les voleurs et tous ceux qui sont comme eux Y a t il quelque chose d autre ajouter Non C est ainsi que l on entre dans l tat chaotique bri vement d crit dans notre chapitre 320 Note de l diteur Biblioteca Divulgare La contemplation du panorama qu offre l humanit dans son ensemble culmine avec la r alit de ne pas
321. j environ 2 5 milliards de personnes sur la plan te c est dire la population s tait multipli par deux et demi durant 150 ans tandis qu au d but du XXI si cle la population mondiale s est a nouveau multipli e par deux et demi en cinquante ans seulement et il y a actuellement environ 6 7 milliards d habitants En accord avec les pr visions de Malthus la population augmente donc de mani re g om trique gt c est dire exponentielle Les projections vers le futur d pendent des changements de comportement et de technologie qui peuvent tre anticip s Si Le taux de natalit actuelle qui est d une moyenne mondiale de 2 6 enfants par femme c est dire la moiti du taux du milieu du si cle XX continuerait ainsi la population du monde pourrait atteindre les 11 milliards d habitants en 2050 248 Toutefois le taux de natalit peut continuer diminuer durant les prochaines ann es et arriver 2 1 enfants par femme dans ce cas la population mondiale arriverait environ 9 milliards d habitants en raison du prolongement de la vie Ces pr visions impliquent de grandes diff rences dans diff rentes parties du monde puisque dans les pays d velopp s l augmentation globale de la population a frein gr ce la r duction de la natalit Actuellement le taux moyen de natalit dans les pays d velopp s est seulement de 1 6 en dessous du taux de reproduction Mais dans le nomm Tiers Monde gt la sur
322. l argumentation pr c dente r side dans l embauche de bons professeurs ce qui n est pas chose facile L habilit enseigner n est pas quelque chose qui soit troitement li la formation o l exp rience De plus les syst mes communs des salaires n ont pas pour objectif les professeurs de qualit Depuis un point de vue politique l objectif primordial devrait tre l augmentation de la qualit globale du corps enseignant Si nous optons pour une simple redistribution des corps enseignants existants les objectifs g n raux de la politique ne seront pas atteints Hanushek 2009 apporte des analyses sur l importance de la qualit du corps enseignant en analysant l impact des professeurs l extr me inf rieur de la distribution de la qualit Cette analyse montre qu en liminant 6 10 pour cent du point de vue de l effectivit la r ussite monterait la moiti de l cart type changement simul dans le Graphique 3 Les analyses faites ici doivent tre propos es dans le contexte politique Consid rons une cole de 30 professeurs standards Ces analyses sugg rent qu en liminant 2 ou 3 trois des professeurs les plus mauvais la r ussite scolaire aux Etats Unis pourrait augmenter et arriver au niveau de celle du Canada Ce genre de politique est en concordance avec les valeurs McKinsey des politiques trouv es dans le monde entier dans les syst mes ducatifs de grande performance B
323. l ducation cessera d tre une valeur et deviendra la principale vertu de notre temps 37 38 2 L Education pour le d veloppement Blanca Heredia OCDE Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques PISA Programme international pour le suivi des acquis des l ves La diffusion de l ducation est amplement consid r e comme un facteur significatif qui promeut le d veloppement conomique et le bien tre social Les effets directs de l ducation sur la croissance conomique se manifestent par des accroissements de la productivit et sur les revenus des personnes instruites L exp rience indique cependant que pour obtenir des r sultats satisfaisants il ne suffit pas de la quantit de ressources investies de la part des gouvernements pour fournir des services ducatifs mais aussi de la qualit c est dire de ce qui est tudi et avec quelles techniques d apprentissage Jusqu pr sent les objectifs d cid s unanimement par les gouvernements des pays du monde pour atteindre la scolarisation primaire universelle et l galit des enfants face l ducation n ont pas t atteints dans les d lais pr vus L exp rience historique des pays actuellement d velopp s sugg re que la diffusion de l ducation ne d pende pas m caniquement des politiques gouvernementales mais des changements conomiques sociaux et culturels qui peuvent prendre plusieurs d cennies Dans ce travail c
324. l ducation n est pas une autre marchandise qui doit tre achet e et vendue sur un march il est important que la justification du soutien des coles en particulier des coles religieuses r unisse certains crit res g n raux Premi rement les raisons devraient tre durables et aller au del de tout avantage imm diat se prolongeant dans le temps surtout en se qui concerne les coles religieuses deuxi mement m me les personnes qui n appartiennent pas une communaut religieuse sp cifique devraient tre d accept es troisiemement les normes et les objectifs n cessaires devraient tre inclus et finalement Il ne devrait y avoir aucune incompatibilit avec les besoins des soci t s d mocratiques lib rales Par exemple r cemment certains ont affirm empiriquement que les enfants appartenant aux coles catholiques sont plus performants aux examens normalis s que les enfants provenant des coles publiques Cette unique raison pourrait tre 134 suffisante pour qu un parent envoie ses enfants une cole catholique mais elle n est pas suffisante et ne justifie pas le soutien de l tat parce qu elle ne remplit pas la condition de la durabilit Les performances changent au fil du temps une cole qui obtient de bons r sultats durant une ann e n aura peut tre pas les m mes r sultats l ann e suivante Donc il n y a aucune raison qui justifie le retrait du soutien des fonds publics aux coles de
325. l Italie de la crise boursi re conomique de Tangentopoli au d but des ann es 90 et qui fut galement un chef d tat tr s aim Mais il est hors de discussion en raison de ce fait admis par les propres protagonistes la classe dirigeante italienne a eus avec le temps une d t rioration rapide traumatique et progressive Intellectuelle politique et morale Une d t rioration qui videmment ne peut pas tre sauv e par une exception illumin e en particulier 3 Une classe politique hors r alit C est ainsi qu en Italie une classe politique de plus en plus autor f rentielle et d tach e de la r alit a pu prolif rer et qui a introduit presque toujours d un commun accord entre la majorit et l opposition des r gles dans le seul but de pr server leurs propres privil ges m me au sujet des privil ges conomiques et de rendre difficile et m me impossible la un remplacement L exemple le plus r cent et retentissant est celui de la loi lectorale approuv e par le Parlement italien au 297 d but de l ann e 2006 Avec cette loi les citoyens italiens ont t priv s de la possibilit de choisir directement leurs propres repr sentants aux assembl es nationales Vous ne votez plus pour un candidat vous votez pour une liste Compos e de personnes indiqu es par le chef du parti selon un ordre pr tabli Chaque candidat peut aussi se pr senter a tous les coll ges lectoraux pouvant ainsi tre
326. l influence de l ducation sur la croissance conomique collective implique des relations plus complexes que son impact sur les revenus 45 individuels Cependant la qualit de l ducation semble avoir un plus grand impact sur la croissance conomique que les ann es de scolarit Dans une tude les diff rences internationales des connaissances en math matiques et en sciences ont t compar es et il s est av r qu une d viation standard de diff rence dans ces habilit s entre pays est traduite par une diff rence de 1 pour cent du taux de croissance annuelle du PIB par habitant Hanushek et Kimko 2000 Dans une autre tude l valuation du PISA en sciences et les ann es de scolarit ont t compar es s par ment avec la croissance conomique de chaque pays et il s est av r que la premi re est beaucoup plus significative que les deuxi mes Tout comme dans l tude pr c demment cit e un accroissement de l cart type des r sultats en sciences des hommes tudiants entra ne une augmentation de 1 pour cent du taux de croissance Cependant un cart type des ann es de scolarit augmente seulement le taux de croissance de 0 2 pour cent Barro 2001 Les tudes disponibles indiquent galement que les r sultats des tudiants en math matiques sont positivement reli s d une mani re statistiquement significative aux taux de croissance conomique cependant ils le sont moins que les r sultats en scie
327. l que l galit et l impartialit Poss der ces valeurs veut 128 dire inter subjectivement et simplement que chaque citoyen non seulement les poss de mais peut aussi tre assur que d autres citoyens les poss dent aussi Comme nous l avons d j vu ceci est la condition de base de la fraternit D autre part les valeurs d mocratiques incluent aussi la libert de culte et la transmission des croyances nos enfants m me si ces croyances ne sont pas en accord avec les valeurs d mocratiques intersubjectives Les coles religieuses par exemple peuvent l gitimement favoriser les professeurs et les l ves qui partagent les m mes croyances Donner la priorit aux coles g r es par l tat et aux coles responsables face l tat implique la compr hension que la coh sion sociale dans une d mocratie doit alimenter certaines ententes intersubjectives tout en permettant l importance du respect de l int grit de la religion Donner priorit aux coles publiques signifie que les parents aient la possibilit disons qu travers des b n fices fiscaux des classes moins nombreuses et d autres avantages sans pour autant les contraindre ce qu ils envoient leurs enfants aux coles qui soutiennent d une mani re transparente l id al de l cole publique 6 L ducation n est pas une Marchandise L id al de l cole publique a t r cemment d fi par des arguments qui comparent l enseignement d a
328. la r ponse a toujours tait de m accuser de ne pas avoir compris les termes en eux m mes dans toute leur complexit formelle J accepte la critique bien s r Mais la question est de savoir si cette complexit formelle aurait galement t incomprise par les enseignants et si sa traduction pratique n aurait pas conduit dans beaucoup d occasions des cons quences contraires a celles attendues C est que dans le monde ducatif durant les derni res d cennies il s est produit une substitution du discours d autorit construit sur l exp rience enseignante par un discours labor a partir d une p dagogie th orique g n ralement loign des classes et troitement et exclusivement li e au champ acad mique Il faudrait tudier dans chaque contexte national comment ce processus s est d velopp et quelles en ont t les cons quences dans la formation du professorat et surtout sur ses orientations enseignantes Mais quoiqu il en soit ce d placement de l autorit selon mon exp rience a fait que les d fis pratiques ne trouvent que des r ponses id ologiquement formelles et g n ralement inutiles qui sont incapables de transiger sur la r alit quotidienne fondamentalement par m connaissance Si Le d bat ducatif explose habituellement ce premier niveau de rh torique psychop dagogique sur le deuxi me plan le moraliste il reste muet La production tr s extensive de discours au suj
329. la valeur ducative interne est le d veloppement de la capacit d analyse et de r flexion orient es la prise des bonnes d cisions et vers une vie prosp re Comme il l a t mentionn celui ci est le bien de l autonomie qui est intimement li a la deuxi me valeur interne de l ducation Au niveau de soci t la valeur ducative interne est le bien de l galit ou du besoin de reconna tre et de prendre conscience du droit des autres d velopper une capacit d analyse et de r flexion leur permettant de prosp rer Ces deux valeurs l autonomie et l galit sont les deux valeurs qui doivent d limiter toute l assertion concernant l lection ducative Ce sont les conditions requises pour que le choix soit consid r ducatif en opposition ce que pourrait tre un choix professionnel ou religieux Toutes les d mocraties lib rales ont la responsabilit de poursuivre ces objectifs travers l ducation 7 Les coles Religieuses n ont aucune raison d tre D mocratiques Bien qu il en existe certaines peut tre beaucoup des coles religieuses qui promeuvent les valeurs d mocratiques la promotion de la d mocratie ne l est pas ce qui les converties en coles religieuses Les coles religieuses ont g n ralement besoin d un certain loignement de l tat pour enseigner leurs propres croyances et pratiques sans aucune interf rence inutile Ainsi tandis que les coles financ es par l
330. lave et d autres langues de vaste extension ont fini par laisser place a de nombreuses langues Actuellement entre 4 000 et 5 000 langues sont identifi es dans le monde Concr tement la derni re dition d Ethnologue une source d information parmi les plus utilis es concernant ces sujets num re et d crit 6 912 langues Il est pr dit qu environ mille langues disparaitront probablement d ici deux g n rations et environ trois mille sont en danger mais ce sont des langues non crites En effet il y a seulement 300 langues qui ont un vocabulaire et des r gles orthographiques normalis es capables de cr er des dictionnaires en ligne 10 Les avantages des diff rents types de langues Pour comprendre l volution des langues la disparition de certaines et plus ou moins importante diffusion d autres ainsi que les possibilit s qu une langue se transforme dans le futur en une langue de vaste utilisation il faut tenir compte qu une langue est la fois un mode d expression et un instrument de communication D une part toutes les langues ont une capacit expressive semblable ce qui permet de soutenir que tout peut tre traduit dans toutes les langues De m me la diversit des langues locales li es a diff rentes cultures et aux diff rents modes d expression dans le monde constitue un patrimoine accumul de l humanit qu il convient de soutenir et de maintenir 263 Toutefois les diff rentes langues ont une vale
331. le d excuses o les parents accusent l cole d inefficacit l cole se plaint des parents qui leur envoient leurs enfants sans un minimum de socialisation ensuite ils se mettent tous d accord et accusent la t l vision Les directeurs des cha nes t l vis es disent qu ils suivent le go t du public et que si l cole mettait devant les crans des spectateurs raffin s leurs programmes le seraient finalement les 120 plaintes s l vent au gouvernement qui change g n ralement la loi et une fois de plus tout cela recommence Pour casser ce cercle infernal chacun doit essayer d agir avec ses possibilit s Je crois qu il est important d lever le niveau du d bat ducatif et je crois qu il faut inciter les familles r cup rer leurs r les de protagonistes ducatifs Leur pression sur les administrations publiques peut tre efficace si auparavant entre la soci t civile un consensus de base a t atteint concernant les mati res ducatives IL n y aura aucun Accord d tat en mati re d ducation sans un Accord civique pr alable concernant l ducation Ce document essaye de collaborer pour que ce consensus ducatif de la soci t civile devienne une r alit 121 122 5 La Place des coles Religieuses dans les Soci t s D mocratiques Lib rales Walter Feinberg The University of Illinois Ce travail a deux objectifs Le premier est de d montrer que les d mocraties lib rales religieusement p
332. le centralisme charismatique En effet en Italie il n y a aucune r glementation qui impose un parti convoquer un congr s dans une certaine limite de temps En r alit il n existe aucune loi qui r gle l activit et l organisation des mouvements politiques sauf naturellement en ce qui concerne les m canismes tr s d taill s des Finances N anmoins il ne serait peut tre pas si difficile d appliquer le c l bre article 49 de la Constitution en introduisant par exemple une r gle qui force les dirigeants des partis convoquer un congr s tous les deux ou trois ans En d terminant ainsi les conditions de la concurrence interne et celles du contr le d mocratique du plan politique et de la direction Une disposition semblable devrait tre accompagn e par des sanctions sp cifiques pour les mauvais payeurs Celui qui ne respecterait pas cette obligation ne perdrait pas le 314 droit de se repr senter aux assembl es l gislatives nationales ou locales ni le droit de prendre part aux lections il perdrait tous simplement les ressources financi res publiques C est ce que les politiciens italiens craignent le plus Des sanctions conomiques pourraient tre engag es pendant une p riode transitoire m me pour les partis qui ne laisseraient aucune place dans leurs propres structures directives aux femmes ou aux jeunes comme ce qui se fait en France Tandis qu il pourrait tre accord une r compense c
333. le monde En outre de nos jours il existe un consensus g n ralis sur l id e que la diversit culturelle et le principe g n ral du pluralisme culturel m ritent tre prot g s et tre promus Ce qui complique les choses est que le monde n est pas organis comme un tapis de cultures form es par des organismes discrets clairement d finis qui occupent des territoires sp cifiques En d autres mots il n existe aucune association naturelle entre les lieux les peuples et la culture entre l identit culturelle et la d limitation territoriale Au contraire sous l impact de l migration massive et des flux de culture transnationaux la diversit culturelle s est progressivement d territorialisation En effet les groupes et les peuples migrent cherchent refuge ils se marient avec des membres de communaut s diff rentes ils s changent ils poss dent des id es pr con ues sur les uns et les autres ils cherchent se distinguer des autres parfois en rel guant les autres trangers au statut de Non Personne Ici est r uni en puissance le meilleur par exemple l change culturel le dialogue interculturel et le pire comme la x nophobie le racisme et la discrimination des relations culturelles C est dans ce contexte que les demandes d identit et les exigences de droits culturels sont devenues de plus en plus primordiales menant une s rie de lois de politiques et de mesures administratives
334. le nom de Dieu 290 la pr sente Constitution est conf r e au peuple italien pr sent non ont r pondu les communistes nous avons d j vot le concordat La chose menacait d obstruer tout ce qui avait t fait pr c demment mais personne ne voulait une paralysie explique le journaliste et historien Mario Cervi Le communiste Terracini a exhort La Pira de retirer sa proposition avec la m me noblesse de c ur avec laquelle il avait t pouss la r aliser et Terracini a t associ avec Francesco Saverio Nitti Sujet des pressions affectueuses mais insistantes La Pira a finalement renonc avec un haussement d paules IL a t tellement d courag par le manque d approbation d une formule qui lui semblait aussi n cessaire qu vidente la gauche a applaudi sa r signation Nitti a lourdement mont quelques marches de l h micycle pour lui serrer la main et puis Togliatti s est lui aussi approch avec un air consolateur Ce sont seulement quelques exemples Et nous pourrions citer d autres cas vertueux de p riodes loign es et plus r centes Et ceci est le plus grand myst re de l Italie qui passionne encore les historiens qui s occupent de ce que Johann Wolfgang Goethe appelait avec amour le pays o fleurissent les citrons Le m lange incroyable de vices et de vertus de g nie et de d sordre de richesse et de pauvret de rectitude et de l g ret Un m lan
335. les Quand elles changeront ces id es les enfants auront davantage d occasions d atteindre des niveaux comparables a ceux du reste de leurs compagnons ind pendamment du niveau socio conomique ou ducatif de leurs parents 10 l loignement de la famille en ce qui concerne l cole favorise l chec scolaire Entre les facteurs qui influencent l chec scolaire nous devons tenir compte de l opposition de culture entre la famille et l cole Ces familles dont la culture les styles de vie de relation et de stimulation sont les plus loign s de la culture scolaire de ses styles de vie de relation et de stimulation verront que leurs enfants auront davantage de difficult s pendant leur passage dans le systeme scolaire Palacios a labor une tude sur les enfants ag s de quatre ans Les ressources ducatives a la disposition de l enfant sont tr s vari es Ces ressources indiquent une plus grande source de stimulants ducatifs davantage de questions davantage d int r t pour ce qui est fait a l cole une tendance plus lev e a l loignement symbolique en rapport a l imm diat une plus grande stimulation au niveau du langage et une plus grande proximit concernant les activit s en rapport avec la culture scolaire puzzles jeux de nombres et de lettres lectures Et par une plus grande implication du p re aupr s de la m re 111 Pour terminer je citerai un cas tr s frappant Beaucoup de recherches ont
336. les diff rents et jour apr s jour ils sont devenu plus diff rents Tout se situe autour d un simple probl me territorial et d eau La politique isra lienne est aussi marqu e par le probl me d mographique tant donn le grand pouvoir prolifique des musulmans palestiniens Mais le probl me territorial cr par l Empire romain qui dans son expansion maximale r unissait peine cent millions d hommes aujourd hui seulement vingt sept capitales de l Union Europ enne le d passent d montrant ainsi la justesse des id es de Malthus Qu en sera t il d un monde avec ou sans les pr ceptes d un accroissant 169 lev du nombre d hommes m me s il est frein en Occident gr ce la contraception islamistes et isra liens et bien s r 2 000 millions de chr tiens dans le monde en prolif rant d une mani re diversifi e ils ont videmment cr le labyrinthe mondial le plus grand Le m lange de th mes ethniques et de diff renciation des peuples de possession ou de manque de technologie la science et le p trole tous d guis s derri re leur fa ade religieuse cr e une situation dangereuse L Isra l dispose d armement atomique L Iran le suit Et l Union Europ enne dort du sommeil du juste qui n est pas vraiment le sommeil du fort Aucun Bush ni aucun Obama ne peuvent r soudre cette probl matique et ouvrir le labyrinthe cr La responsabilit retombe sur tous les dirigeants timides et accommodants
337. les diverses institutions qui entrent en jeu Et puis une chose qui est partag e par la famille et l cole est la conviction que l ducation est une valeur et une autre tr s diff rente est le fait qu ils soient d accord au sujet des strat gies et des mod les organisateurs partir desquels il faut instruire En r sum c est le d saccord propos de qui doit instruire et quoi comment et o qui est la manifestation de ce premier grand obstacle du processus ducatif actuel 19 2 La rupture g n rationnelle dans la transmission ducative En deuxi me lieu en rapport l importance qu elle jouait traditionnellement nous devons citer la crise de la fonction ducative de la structure familiale Cependant la famille a significativement maintenu et augment sa vigueur en tant qu unit conomique parall lement ses habitudes de consommation Traditionnellement la solidit des r gles ducatives familiales provenait de la transmission entre g n rations qui tait apprise dans un cadre d affections qui n avait aucunes comp tences Malgr cela ce mod le fonctionnait en supposant un processus mod r de changement et aucune intervention l int rieur de la sph re priv e l exception faite des institutions qui comme l glise avec laquelle nous retrouvons cette situation agissaient pr cis ment pour garantir sa stabilit Cependant les p res et m res se sont retrouv s face des ruptur
338. lics mais plut t des associations priv es elles ont de toutes mani res une importance publique Et surtout elles manipulent l argent des contribuables Suffisamment puisque les actes comptables des partis doivent r pondre aux r glementations les plus rigoureuses comme l obligation de certifier leur compte laquelle le Parti d mocratique le seul s est soumis volontairement pour la premi re fois en 2009 Des r glementations rigoureuses signifient aussi une transparence maximale Sur le site Internet des partis et de la Chambre il ne devrait pas seulement figurer les bilans mais aussi la liste des investisseurs priv s Naturellement actualis e Cependant depuis de nombreuses ann es le nombre excessif de parlementaires est un sujet de discussion ce fait tant consid rant une des principales causes du co t lev de la politique italienne Il y a 945 repr sentants lus par le peuple italien 630 d put s de la Chambre basse et 315 s nateurs Auquel nous devons ajouter les sept s nateurs vie Il s agit d un nombre nettement sup rieur celui des autres Pays europ ens l exception de la France dont le nombre reste tout de m me inf rieur 577 d put s et 346 s nateurs en 2010 un total de 923 En Espagne ils sont 575 en Allemagne 682 et en Grande Bretagne 743 Sans parler des tats Unis dont la population est cinq fois sup rieure a celle de l Italie il y a 435 membres du Congr s et 100 s nateurs
339. ligion se sent inconfortable par rapport certains principes Comme par exemple des tudiants catholiques pourraient tre inform s sur le rejet de l homosexualit que d fend l glise m me lorsqu elle enseignera ces l ves ne pas rabaisser les homosexuels ne pas les discriminer dans la sph re politique et 137 conomique ne tenant pas en compte o est ce que l glise pense qu ils finiront dans une vie ult rieure Les coles religieuses antilib rales des coles qui rejettent les principes autonomie et galit et qui pr tendent monopoliser la pens e peuvent tre discrimin es et les tats peuvent leur refuser le soutien conomique Pour cette raison m me si les droits paternels et l efficience du march ne sont pas des raisons fondamentales pour donner un soutien aux coles religieuses le soutien peut tre autoris lorsqu elles remplissent certaines conditions de lib ralisme La grande question n est pas celle du soutien mais plut t la suivante devrait il tre permis que les coles antilib rales temps complet ou religieuses ou non op rent dans le cadre de l tat lib ral Puisque les parents n ont pas le droit de nier leurs enfants l autonomie qui d veloppe leur ducation ils n ont pas le droit d envoyer leurs enfants une cole qui retarde exclusivement l autonomie Mais l tat lib ral doit accorder beaucoup de marge de man uvrabilit aux parents et ceci place une grande c
340. lit ou l acc s aux mers int rieures et aux oc ans les conditions climatiques provoqu es par des courants a riens et maritimes et l acc s aux ressources naturelles et aux sources d nergie Les premieres grandes civilisations ont fleuri dans les vall es autour de grandes rivi res le Nil en Egypte le Tigre et l Euphrate au Proche Orient et le Hoang ho et le Yan tse kiang en Extr me Orient Les processus ult rieurs d exogamie incluent la contagion et l imitation la conqu te militaire et les migrations en particulier depuis les r gions qui ont t rapidement peupl es vers le Nord de l Europe et de la M diterran e La civilisation europ enne s est tendue dans le reste du monde avec la colonisation depuis le milieu du premier mill naire de n tre re alors qu elle tait d j arriv e a un niveau relativement lev de d veloppement et d auto conscience humaine En Am rique les Europ ens les plus robustes et mieux quip s ont fait c der les indig nes comme cela s est produit plus tard en moindre mesure en Afrique et dans diff rente parties d Asie Mais globalement la colonisation a t une occasion perdue pour la culmination de la civilisation humaine au niveau mondial Les colonisateurs ignoraient l galit g nomique de l esp ce humaine et en beaucoup d occasions ils se sont plus comport s en tant que 274 dominateurs en utilisant la force qu en transmetteurs de la rationalit
341. lit tr s limit es ceci n est peut tre pas un grand probl me Ainsi la Hollande une petite nation dens ment peupl e peut offrir un grand nombre d coles religieuses diff rentes dans un petit secteur Si un l ve n est pas le bienvenu dans l une d entre elles il peut choisir d en fr quenter une autre Ce rapprochement fonctionnera selon est le sens commun de la population et son habilit d velopper des voies de coop ration entre les confessions religieuses Les pays les plus grands o dans certaines zones la population est dispers e peuvent avoir davantage de difficult s avec ce type d organisation Les gens dans les soci t s lib rales ont besoin d tre libres de se d placer la o la situation le demande ou o ils en ont envie et lorsqu ils le font ils doivent avoir la certitude de trouver pour leurs enfants des coles disponibles o il n y a pas aucune discrimination en raison de leur race de leur doctrine de leur couleur ou de leur religion En outre ils ont besoin d avoir la certitude que les coles disponibles n attaqueront pas l identit religieuse ou non religieuse de leurs enfants en leur exigeant de remodeler leurs vies pour se conformer a une image particuli re de bont Les tudiants gays n auront pas l intention d couter que nous aimons le p cheur mais que nous haissons le p ch Nous devons permettre aux tudiants juifs et musulmans la v n ration sans les harceler avec la fi
342. ll gale L exp rience historique montre que la plupart des migrants m me s ils maintiennent un contact avec leurs racines et leurs coutumes pendant un certain temps ont tendance s adapter la culture aux coutumes et aux modes de vie de la soci t d adoption plus particuli rement a partir de la seconde g n ration Cette adaptation implique en particulier une forte r duction des taux de natalit des enfants des immigrants en comparaison avec leurs parents et des grands parents comme cela a pu tre observ par exemple aux tats Unis avec le temps Un flux mod r d immigrants vers les pays d velopp s pourrait donc impliquer une extension de la transition d mographique pr c demment indiqu e vers des couches plus tendues de la population et dans l ensemble une diminution de la surpopulation de la Terre Toutefois l immense portion la plus lev e de la surpopulation se situ e dans les pays sous d velopp s d pourvus d occasions conomiques et avec des structures familiales et sociales d ancien r gime qui continue engendrer des comportements sur reproducteurs qui menacent la capacit de la Terre subvenir aux besoins de tous les hommes D une part les m canismes et les processus des crises de surpopulation ont t r cemment identifi signal s depuis la fin du XVIII siecle ils peuvent tre r solus comme par exemple dans les pays d velopp s et nous l avons compil dans ce
343. ls Les analyses les plus claires peuvent tre consult es aux r f rences suivantes Analys es par Hanushek 2002 Voir Bishop 1989 1991 O Neill 1990 Grogger et Eide 1993 Blackburn et Neumark 1993 1995 Murnane Willett et Levy 1995 Neal et Johnson 1996 Mulligan 1999 Murnane Willett Duhaldeborde et Tyler 2000 Altonji et Pierret 2001 Murnane Willett Braatz et Duhaldeborde 2001 et Lazear 2003 68 1972 Leurs valuations sugg rent une certaine variation entre les hommes ils ont obtenu 15 pour cent d augmentation et les femmes 10 pour cent par cart type des performances dans les examens Lazear 2003 en nous basant sur un chantillon en quelque sorte plus jeune du NELS88 il nous indique une valuation unique de 12 pour cent Ces valuations sont tr s proches de celles de Mulligan 1999 qui d couvre 11 pour cent pour le r sultat normalis AFQT des donn es du NLSY En comparaison les valuations additionnelles de scolarisation sont de 7 10 pour cent Il y a des raisons de croire que ces valuations donnent une limite inf rieure de l impact de la r ussite dans l enseignement sup rieur Premi rement ces valuations sont faites un ge relativement pr coce dans la carri re professionnelle une moyenne d entre 21 ans pass et la trentaine ainsi d autres analyses sugg rent que l impact de la performance aux examens s accentue avec l exp rience Deuxi mement l
344. luralistes n ont aucune obligation de soutenir a temps complet les coles religieuses Ici j argumente l encontre de la position qui maintient que le soutien des coles religieuses temps complet est justifi comme un droit de l homme inh rent J argumente aussi l encontre de ceux qui assurent que le soutien des parents qui envoient leurs enfants aux coles religieuses est justifi sur la base de l efficience et de la comp titivit quitable Je d veloppe post rieurement une justification limit e pour le soutien de telles coles pourvu que les demandes des d mocraties lib rales religieusement pluralistes soient faites de mani re transparente Le deuxi me objectif est de d fendre que l tat lib ral a l obligation de permettre aux coles religieuses libres de fonctionner temps complet et que au cas o il voudrait fermer une cole qui a ces caract ristiques il apporte des charges de preuve Ce travail se structure de la mani re suivante Je commence avec la D claration des Droits de l homme des Nations Unies et je me pose la question au sujet de la nature du droit d un parent duquer son enfant Je d montre que les articles qui figurent dans la D claration des Droits de l Homme sur l ducation quand ils sont analys s dans leur ensemble requi rent une interpr tation dans le but de savoir s ils doivent tre compatibles avec les id aux des d mocraties lib rales Je propose ensuite u
345. m liorations discernables dans les performances de l effectif scolaire Il est important de comprendre les conditions requises impliqu es et celles qui ne le sont pas dans cette conclusion Premi rement ceci ne signifie pas que l argent et les ressources investies aient un impact Seulement nous n avons aucune bonne description disponible de quand et comment arrivent de telles situations de sorte que les amples politiques comme celles qui se l gif rent depuis les gouvernements centraux peuvent d boucher sur de bons usages mais aussi aboutir de mauvais usages qui conduisent g n ralement des r sultats d salign s Deuxi mement cette affirmation ne signifie pas que l argent n est pas important En revanche tel qu il est d crit plus bas 88 des programmes de relance modifi s pourraient am liorer significativement l usage des ressources L vidence disponible au sujet des ressources est tonnamment consistante entre pays autant pour les pays d velopp s que pour ces pays en voie de d veloppement Si des r sultats d termin ment diff rents pour quelques sous groupes de pays existaient des questions en relation avec les types de g n ralisation possibles auraient naturellement surgi De tels conflits ne semblent pas tre particuli rement importants Bien s r beaucoup de pays ont essay s d am liorer leurs coles Alors que certains ont r ussi beaucoup ont chou s Une explication ces che
346. m res sont instruites les activit s et les enseignements qui sont donn s aux enfants avant leur entr e l cole deviennent plus importants ainsi que le d veloppement d s un ge pr coce des habilit s qui am lioreront leur rendement post rieur Slowsky 1982 Tout cela r duit les co ts sanitaires et indirectement facilite aussi l am lioration de la productivit 5 Effets non mesurables La mesure quantitative des effets de l ducation sur le d veloppement conomique et le bien tre social souffre de certains manques tant donn la difficult d inclure certains ph nom nes significatifs dans les donn es et les relations statistiques habituelles En g n ral les multiples dimensions du bien tre social ne peuvent pas tre valu es par la comptabilit nationale si celle ci se centre uniquement sur les revenus conomiques Mais m me en ce qui concerne les variables quantitatives habituelles il y a des ph nom nes occultes qui peuvent d former la vision des cons quences de la scolarit Concr tement la mesure des effets de l ducation est tr s pr caire en ce qui concerne les recettes individuelles Dans beaucoup d tudes on prend g n ralement comme indices les salaires des personnes de diff rents niveaux de scolarit Mais dans les pays en d veloppement la plus grande partie de la population ne per oit pas de salaires formels mais vit du produit de l agriculture ou de secteurs informels de l con
347. maintenant inadmissible que la religion m diatise l ducation et la d mographie et que les politiciens exercent un pouvoir privil gi quasi exclusif dans leur gouvernement du monde Ils ont t d phas s tout comme les religieux Les uns et les autres se d veloppent sur des coordonn es tablies depuis des mill naires Ils n ont pas su faire autre chose qu tablir des labyrinthes Les id es des religieux quasiment enfantines Les coutumes corrompues les politiciens Socialiser la religion la seule mani re pour qu elle puisse perdurer est un acharnement difficile Son fonctionnement pyramidal exclu l apparition d un super homme qui ouvre le labyrinthe ou elle se trouve enferm e S il n appara t pas la conclusion sera la disparition de tout ce qui concerne la religion L ducation tait traditionnellement monopolis e par les glises Une alternative n tait peut tre pas possible Mais dans le monde actuel pour sortir du labyrinthe religieux il faut faire appel a la socialisation de la religion Contrastant la socialisation de l conomie qui d truit l esprit entrepreneur comme pour le cas de l Union Sovi tique ou cela fut essay et choua dans les soci t s d mocratiques la socialisation de l ducation peut favoriser l initiative des individus et leur cr ativit Pour reprendre les mots de l une des contributions pr sent es dans les pages pr c dentes le droit d duquer et d instruire ses pro
348. maintenir la religion comme un moyen permettant de maintenir la coh sion de leur peuple dans le processus diffuseur des changements produits selon l environnement humain diff rent celui o ils se sont d velopp s L environnement a produit une grande quantit de juifs qui sans tre croyants se 170 d clarent et reconnaissent tre juifs En essayant d tre discrets par rapport leur agnosticisme ou leur ath isme Cependant certains scientifiques de r putation ne le sont pas lors d entrevues et de documentaires plus que nuancer ils affirment tre juifs non croyants tant l origine des juifs croyants et ath es Qu est ce qui les identifies Leur appartenance un m me peuple ou leur nature personnelle qui devant le dilemme d tre qualifi de racistes l id e que les juifs souffrent en g n ral de schizophr nie sociale augmente Alors que ce dont les juifs ont le plus besoin c est de la disparition du racisme sous toutes ses formes Dans les tudes anthropologiques religieuses les juifs r sultent tre moins influenc s par la religion 9 Juda sme Orthodoxe Ce courant est commun tous les juda smes puisque tous ont t d velopp s sous son propre nom et il est encore un des principaux courants juda ques Ils disent il existe un Dieu ses lois sont ternelles et non susceptibles de changer Dieu r compense la bont et punit la m chancet Dieu a livr ses ordres Mo se dans la M
349. me moiti du XX si cle ont puis toute sa capacit transformatrice et il faut dire d autre part qu elle tait beaucoup plus faible que ce qu il pouvait tre imaginait Dans beaucoup de cas ces utopies p dagogiques ont r ussi ce que l cole paraisse l instrument de base d une r volution sociale qui pouvait commencer depuis la base avec une racine populaire Le r le de l cole traditionnelle de reproductrice des mod les sociaux tablis tait d nonc et il tait pr tendu que la nouvelle cole cr e au contraire les conditions d une rupture qui permettrait de cesser d tre un appareil d tat au service de l id ologie dominante comme la critique marxiste le lui avait attribu Mais pr sent que le temps des grandes id ologies est pass alors que la grande valeur de l ducation est effectivement reconnue ce n est certainement pas seulement pour lui r clamer une vocation r volutionnaire mais plut t pour lui exiger une plus grande adaptation aux mod les sociaux mergents s ils sont d une part nouveaux ils ne sont pas pour autant la cons quence d un changement du sens 22 r volutionnaire qui avait t d crit partir des ann es soixante du si cle dernier Ce que je veux dire c est que lorsque nous r clamons aujourd hui de l excellence au syst me ducatif par exemple en lui exigeant qu il rende les comptes de ses r sultats avec l introduction de toute sorte d instrume
350. ment d autonomie de cr ativit et d efficience d une personne tre optimiste vaillant supporter l effort appr cier les bonnes choses tre pr t apprendre continuellement tre capable d entreprendre des projets de communiquer de collaborer de maintenir une confiance en soi m me chercher la justice se sont des ressources qui font partie du bon caract re Nous ne pouvons pas r soudre les probl mes de nos enfants nous ne savons m me 101 pas quels seront leurs probl mes Ils devront d fendre pour leurs propres combats Notre obligation est de leur fournir les comp tences g n rales les aider forger leurs forteresses personnelles Par exemple nous pouvons tre certains qu l adolescence ils vivront dans un monde o les drogues seront pr sentes Nous ne pouvons pas l viter La seule chose que nous pouvons faire les duquer pour qu ils puissent prendre la bonne d cision au bon moment Baltasar Graci n crivait La compr hension pr coce est inutile si le c ur n y est pas En effet Il est inutile qu une personne connaisse la solution si elle n ose pas la mettre en pratique Il ne faut pas seulement enseigner les id es mais aussi les motions Fonder ces comp tences de base pour bien vivre est un objectif splendide mais comment r ussir Qui doit accomplir cette t che si difficile 2 La fonction ducative des familles Bien que la soci t compl te influence l duc
351. ment de l entreprise ont t r alis s mais n ont fourni aucun appui clair pour le screening Ces tests incluent la recherche des effets de peau de brebis les hautes r compenses accord es la finalisation de niveaux institutionnels donn s comme il arrive Layard et Psacharopoulos 1974 Un certain nombre appui au screening provient de l analyse des stimulants de la finalisation de l cole secondaire quand il existe moins de dipl m s universitaires Bedard 2001 Voir Riley 2001 pour un examen du travail g n ral th orique et empirique Cependant la principale difficult de ces tests est encore le fait qu ils se 64 financiers de l ducation Par exemple il existe des tudes qui d montrent que les personnes les plus instruites prennent de meilleures d cisions en rapport avec leur sant de sorte qu ils tendent vivre plus longtemps et des vies plus saines Il existe aussi des tudes qui d montrent que les enfants des parents les plus instruits puisent davantage de parti dans l ducation Ils sont plus longtemps scolaris s et apprennent plus Ces b n fices de l ducation renforcent simplement ceux d riv s du march du travail L interpr tation commune des b n fices globaux sugg re que les conomies des Hautes technologies produisent une grande demande de travailleurs qualifi s des travailleurs qui peuvent s adapter aux nouvelles technologies et g rer des processus de production de mani r
352. milieu urbain Ja nisme O00 Hindouisme Mah v ra Il nie la v racit des Vedas et brahmanes La troisi me e branche de l Islam Bouddhisme Primer Primer Si cle Premier fr re de Zen Se du bouddhisme est Buda Comme dans toutes les religions des variantes apparaissent ainsi les deux Nichiren Shu Orientale Nichiren Buda Nichiren Shu et Shoshu depuis le Japon elles ont franchi des fronti res Au Japon ils disposent de plus de 5 000 temples Christian Fraternel au mouvement Franc macon Ils poursuivent Rose croix 30 000 Orientale Rosenkreuz un programme culturel faiseur cr ateur de Bonheur Sahaja voga Yoga ES Vataj nirmala Vataj nirmala Qui sont n s deux fois Biologiquement et quand la m ditation r veillera les sentiments et les id es De des 23 millions de d adeptes 19 millions r sident en Inde et presque tous Panjab o ils sont majoritaires nomm s Sikhs Elle est n e lors des guerres religieuses entre hindous et musulmans 88 Sikhisme 23 000 Hindouisme Guru Nanak 200 Il poss de plusieurs sections Adoration des esprits des anc tres la plus ancienne que le Japon 89 Shintoisme 4 000 Orientale Japon 90 Ta isme sds Orientale Lao Tse VI Siecle a J C ps le be les Vishnouisme Hindouisme Tribal si Candombl 4 000 Tribal Ancestral Br sil Canada Iroquois Philosophie du bien et du mal Souci de vie prolong e Religion propre
353. mko 2000 et Hanushek 2003b Un fait important la somme des autres facteurs potentiellement li s la croissance inclue des aspects du commerce international l investissement public et priv et l instabilit politique ils ne modifient pas les effets de la qualit de la main d uvre 76 Des extensions de la mesure de Hanushek et Kimko 2000 et leur imputation dans Woimann 2003 ont aussi t employ es dans les r gressions de Bosworth et Collins 2003 et dans les analyses du niveau industriel entre chaque pays de Ciccone et Papaioannou 2005 Les deux recherches ont aussi d couvert que les habilit s cognitives mesur es dominent clairement n importe quel effet que pourrait avoir la quantit d ducation sur la croissance Coulombe Tremblay et Marchand 2004 y Coulombe et Tremblay 2006 utilisent les donn es des r sultats aux examens de l Enqu te Internationale de l Alphab tisation des Adultes voir Section 3 4 dans une commission de 14 pays appartenant de l OCDE confirmant le r sultat obtenu aux examens selon lequel la mesure des r sultats obtenus aux examens d passe les mesures quantitatives de l ducation Jamison Jamison y Hanushek 2007 ont largi l analyse de Hanushek et Kimko 2000 en utilisant comme composant les math matiques de l ensemble des pays transform e et amplifi e comme il est indiqu dans le Graphique 2 Ils r pliquent et renforcent les r sultats provenant de plus
354. munautaire et puisque les recherches indiquent que l efficacit de l ducation infantile d pend de la coop ration des parents et des communaut s les professionnels de l ducation infantile ont besoin de conna tre ce fait pour r aliser leur travail gt National Association for the Education of Young Children NAEYC www naeyc org Les psychologues scolaires doivent conna tre les syst mes familiaux y compris leurs capacit s et influence sur le d veloppement scolaire l apprentissage et le comportement ainsi que les m thodes qui permettent d impliquer les familles dans l ducation National Association of School Psychologist NASP www nasponline org Les enseignants travaillent avec et par le biais des parents with and trough pour soutenir l apprentissage et le d veloppement des enfants Les bons enseignants travaillent dans le but d tablir de bonnes relations avec les familles pour qu elles prennent part l ducation de leurs enfants National Board for Professional Teaching Standards NNBPTS www nbpts org Je veux mettre sp cialement en valeur l avis du National Council of Teachers of Mathematics www standards netm org qui dans le chapitre 8 de ses Principles and Standard for School Mathematics affirme que les professeurs de math matiques ne doivent pas tre capables de distribuer seulement des connaissances aux l ves mais de favoriser la relation avec les familles gt 9 La si
355. n peuple contre lequel les circonstances ont conspir es apr s la Premi re Guerre Mondiale en leur emp chant d obtenir la condition d tat Ceci pointe vers un important l ment de la discussion au sujet des minorit s et de leurs droits le terme minorit non seulement est charg d histoire et de g ographie mais c est aussi un concept relationnel d fini par le contexte Les minorit s n existent pas en tant que telles elles existent par rapport d autres organismes collectifs et de plus dans des constellations de relations de pouvoir sp cifiques Deuxi mement la multiplication des d nominations pr c demment mentionn es bien qu elles indiquent la vaste diversit historique et g ographique des minorit s elle illustre la difficult la fois l gale conceptuelle et politique que renferme d finir les caract ristiques sp cifiques des minorit s en comparaison avec d autres groupes non tatiques qui revendiquent des droits particuliers comme le sont les travailleurs migrants pour ne pas mentionner les nouvelles minorit s r sultant de l immigration Ces groupes taient g n ralement explicitement exclus des d finitions de minorit fr quemment utilis es Toutefois ceci ne devrait pas laisser supposer que les groupes non tatiques ne puissent pas en g n ral revendiquer des droits particuliers De plus une volution dans la pens e est per ue tout du moins durant la derni re d
356. nalphab tisme des personnes qui ne savait pas lire au d but et vers la moiti du si cle dernier Effectivement nous sommes une soci t tr s inform e mais aussi tr s mal inform e gt et surtout in galement inform e gt De sorte que nous devrions seulement accepter cette d nomination soci t de la connaissance si nous comprenions que la connaissance s est transform e en un facteur de diff renciation sociale aussi significatif que les privil ges aristocratiques d autres temps ou les avantages qui fournissent encore aujourd hui une bonne fortune conomique En tous cas en d autres mots la soci t de la connaissance est a nouveau un grand d fi pour les principes d galit et de justice auxquels pour le moment nous ne savons seulement r pondre qu avec un succes plus que discret Logiquement une soci t qui fait de l information et de son usage intelligent et critique c est a dire sa conversion en connaissance un facteur de hi rarchisation et de progr s social doit n cessairement situer l ducation des citoyens comme un des principaux moteurs pour son d veloppement correct Il est certain que toutes les donn es montrent que les soci t s d velopp es ont pris cette direction tout au long du XX si cle et tout particuli rement durant la deuxi me moiti de ce si cle L universalisation de la scolarisation est un fait indiscutable avec l incorporation obligatoire des femmes et des
357. ncentration de population dans les deltas et les r gions qui avaient t fertiles complique leur r g n ration Puisque le transfert forc de grandes masses humaines est impensable de nos jours le probl me pourrait seulement tre abord avec une intensification de ressources mat rielles La destruction l ozone et le chauffage de la Terre en raison des manations de dioxyde de carbone et de celles de chlorofluorocarbures Ces manations proviennent de l utilisation d hydrocarbures dans les moyens de transport et en quantit s sup rieures celles accept es par les r serves oc aniques La seule invention possible est d arr ter d interf rer avec la troposph re et d esp rer que les pluies rattrapent la cadence perdue Le r chauffement global et le changement climatique implique la liqu faction de masses de glace des deux p les et l interf rence cons quente sur les courants marins un nivellement des temp ratures et des changements de distribution des pluies et des climats extr mes La mont e du niveau des oc ans a pour cons quence la menace de la vie v g tale et animale et 250 particuli rement celle des hommes surtout dans les grands deltas e L extinction de certaines esp ces animales d la r duction des zones foresti res et aux techniques de culture extensive dans le Tiers Monde e Les pid mies et les pand mies mondiales et les maladies d riv es de la malnutrition et du manque de
358. nces Regrettablement les donn es sur l apprentissage des tudiants en lecture sont insuffisantes dans plusieurs pays pour en extraire des corr lations significatives sur cet aspect La moyenne des trois secteurs valu s lecture math matiques et sciences indique dans l ensemble une corr lation positive avec les taux de croissance conomique comme il peut tre observ dans le Graphique 2 46 Graphique 2 Qualit de l ducation et croissance conomique Taux de Croissance conomique Tasa de crecimiento 0 1 0 0 05 0 00 0 05 0 10 0 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 Resultados de las pruebas internacionales de educacion R sultats des preuves internationales d ducation 4 Cons quences directes et indirectes de l ducation Les effets directs de la quantit et la qualit de l ducation sur la croissance conomique sont surtout dus l augmentation de la productivit des personnes instruites comme nous l avons d j sugg r Concr tement dans l agriculture l instruction et l ducation de base des agriculteurs facilitent l utilisation des technologies modernes Dans l industrie les employ s ont besoin d une certaine capacit d adaptation au changement technologique Y compris les travailleurs non qualifi s dans une usine moderne ont besoin de l alphab tisation de la num risation et de la discipline qui peuvent tre acquises l cole primaire et au coll ge Dans le sect
359. ndes du march Cardus 2003 et 2009 3 Une cole d l gitim es En troisi me lieu il faut parler du propre syst me ducatif Il peut para tre tout fait inad quat de situer l institution ducative entre les ennemis de l ducation Effectivement ce pourrait tre le cas si nous ne rappelions pas que nous parlons des conditions qui emp chent l assimilation efficace de la promesse ducative C est en ce sens que le syst me scolaire ne peut pas tre exclu de la liste des agents qui manifestent de grandes difficult s intrins ques obtenir les r sultats auxquels ils avaient l intention de parvenir J ai d j signal qu il n est pas possible de g n raliser vu la grande diversit des mod les les situations et les r sultats des divers syst mes ducatifs m me lorsque nous nous centrerons sur les soci t s occidentales avanc es Par cons quent je suis conscient que les consid rations que je ferai doivent tre maintenues sur un plan suffisamment vaste pour qu elles restent pertinentes dans la majorit de cas mais je devrai en m me temps veiller ce qu elles ne deviennent pas insignifiantes La premi re observation doit se rapporter la constatation dramatique que le monde de l enseignement a d assumer ses propres limitations par rapport la mission transformatrice de la r alit sociale qui avait t impos e suivant le mod le illustr Les grandes utopies p dagogiques de la deuxi
360. ndes investis dans l ducation seulement au bout de trente ans comme le sugg re le Graphique 3 Au del de cette p riode les b n fices conomiques des d penses ducatives seraient plus clairs et croissants Cependant les programmes gouvernementaux d une dur e de seulement dix ou vingt ans peuvent engendrer des r sultats insuffisants 51 Graphique 3 Effets long terme des investissements dans l ducation Augmentation du PIB Aumento deipip 40 30 20 10 4 Gastoen gt educaci n 0 08 D amp D D LK A0 D V OP DD SP P OP PD HP P 4 SF CS PP a a A SSA PE gt D penses investies dans l ducation Pour cela une valuation globale des effets sur le d veloppement conomique des nouvelles politiques et des investissements ducatifs adopt s ces derni res d cennies peut provoquer une certaine d ception Ce qui est certain c est que dans de nombreux pays sous d velopp s les changements quantitatifs ont t de grande magnitude autant au niveau des d penses publiques que des ann es de scolarisation Cependant les diff rences conomiques et sociales entre ces pays et les pays les plus d velopp s du monde qui continuent avancer dans leurs processus de croissance et d innovation sont non seulement tr s grandes mais elles ont jusqu pr sent tendance augmenter 6 L action gouvernementale et internationale Durant beauco
361. ndre autonomes et libres des tutelles et des solidarit s Une ducation ainsi con ue ne peut admettre aucune sorte de bases sot riques Donc elle ne doit enseigner aucunes croyances Elle doit enseigner le r sultat labyrinthique qu ils ont cr Outre le fait d tre individuels par nature nous sommes symbiotiques Diff rents mais analogues pour nous mettre en relation et coexister agr ablement Les affinit s existent Il ne faut pas les cr er Le couple sexuel existe par affinit la famille et tous les collectifs existants peuples ethnies races et humanit Tous comme les individus ont besoin d tre autonomes Et ceci est la seule galit qui doit tre recherch e Non pas pour cr er des clones Pour rendre d finitivement possible l acceptation des r alit s situ es actuellement dans des labyrinthes comme ceux tudi s par les auteurs de ce livre qui nous obligent tre inutilement et inconsciemment bellig rants en raison d une relation forc e de la non acceptation du droit d auto estime de fraternit et d galit des dizaines de millions d autochtones en marge de l volution humaine de centaines de millions de minoritaires ethniques ins r s sans tre assimiler dans des collectifs qui les 326 exploite tout en les rejetant et des milliards d hommes vivant dans un syst me politique qui ne prend pas en consid ration les diff rences naturelles de race d ethnie et de caract re c
362. ne c r bral La connaissance apport e par les fossiles par exemple celle de la croissance du crane a la suite de la croissance c r brale est cruciale pour la transmission de l attention humaine de la croyance moins que l id ologie a la r alit du processus volutif non compris mais d couvert par Darwin Les croyances qui sont a pr sent religieuses plus particuli rement celles qui ont t d velopp es autour de la Bible et autres textes semblables d montr es irr elles gr ce aux connaissances pal ontologiques qui nient toute possibilit d adaptation des croyances religieuses aux r alit s ind niables elles ont t les inspirations de personnes souffrant d impatiente intellectuelle Nous pouvons aujourd hui assurer l existence de l volution m me si les sciences anthropologiques et pal oanthropologiques sont encore incapables d expliquer le processus volutif de la vie dans toute son extension depuis ses d buts Ces sciences avancent sur le chemin de la recherche Les pal oanthropologues ont aussi une certaine tendance a romancer Cette tendance est la bienvenue si elle attire l attention des hommes sur la rationalit de la science et lirrationalit des religions Le principal indice romanesque dans la Bible se situe au niveau de la datation des v nements bibliques La narration pal oanthropologique est videmment peu explicite elle exag re et se perd la o elle a exag r n anmoins le cr d
363. ne interpr tation qui soit coh rente avec les besoins des soci t s lib rales religieusement pluralistes partir de cette interpr tation j indique la raison pour laquelle il est important de promouvoir beaucoup plus l ducation publique que l ducation religieuse ou priv e Post rieurement je centre mon attention sur les questions conomiques et je d montre que l ducation est erron ment r duite une marchandise et qu en se faisant deux types de charges de preuve sont confondus une appartenant l tat pour d montrer 123 que les coles religieuses devraient tre refus es Sur ce point jaborderai aussi les consid rations qui doivent tre r alis es pour que l tat puisse poursuivre cette charge L autre charge appartient aux coles religieuses qui doivent d montrer qu elles m ritent le soutien de l tat Je conclurai le document en analysant d autres raisons qui pourraient justifier le soutien de l tat aux coles religieuses et que certaines mesures de soutien sont acceptables sous certaines conditions comme les consid rations locales 1 La D claration de Droits de l Homme des Nations Unies La D claration de Droits de l Homme tablit ce qui suit par rapport a la religion et l ducation Article 18 Toute personne a droit a la libert de pens e de conscience et de religion ce droit implique la libert de changer de religion ou de conviction ainsi que la libert de manifester s
364. nent des doctrines tr s diff rentes ou aucune ils ont un int r t mitiger l effet de ces messages exclusifs et fortifier 143 les possibilit s de coop ration entre des personnes appartenant diff rents groupes de la soci t Autant les coles religieuses que celles qui ne le sont pas peuvent le r aliser Par exemple ind pendamment du message religieux les coles peuvent promouvoir un message d galit politique o les tudiants apprennent a s parer leur position religieuse auto d fini de leur position politique et o ils prennent conscience que leur penchant politique m me lorsqu il est nourrie par leur foi il ne devrait pas avoir plus de valeur que celle de tout autre citoyen Ceci peut tre enseign de plusieurs mani res dans le cadre d un contexte religieux Dans certaines religions ceci peut tre vu comme une manifestation du respect venant de la valeur morale de chaque individu Pour d autres religions ceci peut peut tre con u comme une des implications de l auto faillibilit qui merge du p ch originel En promouvant cette distinction les ducateurs religieux devraient stimuler les tudiants ils se transformeraient en personnes critiques exposant les erreurs doctrinales commises par des chefs religieux du pass Par exemple les coles baptistes m ridionales pourraient avoir des sujets qui exploreraient la d fense erron e de l esclavage par leur propre glise et leur r
365. nfants incapables de supporter la moindre frustration Pour cette raison nous devons fournir aux parents une didactique appliqu e la situation concr te de leurs enfants selon leur ge selon leur temp rament et leur situation 3 Les styles ducatifs Les parents instruisent avec des styles diff rents en accord avec leur caract re leurs croyances leur situation l ducation qu ils ont re ue Des recherches sur les styles ducatifs essayent d examiner quelles sont les caract ristiques de la vie familiale qui affectent le d veloppement des enfants et si elles le font positivement ou n gativement c est dire par quelles caract ristiques il est possible de pr dire des bons ou des mauvais r sultats dans le d veloppement des enfants Selon les recherches les plus fiables le style ducatif peut tre d crit selon deux param tres 104 1 Grade d exigence Des parents tr s contr leurs qui imposent une discipline rigoureuse en opposition aux parents qui n exigent rien de leurs enfants et ne leur imposent aucunes limites Grade de chaleur affective Parents qui acceptent leurs enfants et sont affectueux et chauds en opposition aux parents qui rejettent leurs enfants et montrent peu de cordialit De la combinaison de ces deux dimensions r sulte quatre styles ducatifs Style ducatif AUTORITAIRE Rigueur froideur Les parents sont exigeants et ne sont pas affectueux Ils essayent d adapter
366. nomie sont peut tre mieux obtenues chez certains groupes opprim s en fournissant des coles volontaires d tach es ou ils peuvent maintenir une identit culturelle et s alimenter d auto estime personnelle Bien que les gouvernements d mocratiques aident souvent des coles religieuses la notion d ducation en tant que marchandise diminue l importance de l id al de l cole publique La justification des coles publiques est de promouvoir la d mocratie lib rale et le pluralisme Concevoir ces coles en termes de monopole ill gitime rejette cet id al Vu cette id ologie de pure march les parents ont droit une information normalis e concernant principalement les performances acad miques des l ves des diff rentes coles aux examens normalis s administr s par l tat et concernant la satisfaction de l l ve et des parents vis vis des diff rentes coles Ceci permet d acheter en comparant et certaines coles religieuses et priv es prosp rent gr ces ces mesures Toutefois les normes de base de la d mocratie l inviolabilit de l individu la primaut des droits l galit devant la loi la ascension selon le m rite pour en nommer quelques uns l enseignement des fondements rh toriques de base de la nation d mocratique est d l gu aux coles ind pendantes religieuses et priv es qui ont la libert d approfondir ces derniers ou de ne pas le faire L analogie du march se d coupe en deux
367. ns dans 1 le temps et la fr quence a laquelle les parents lisent a leurs enfants 2 le nombre de visites que les parents font aux centres 3 les relations entre les parents des enfants du m me age KREIDER 110 8 Les espoirs des parents manifestent une influence significative dans les r sultats des l ves dans toutes les mati res tudi es et dans tous les cours de l enseignement secondaire MARCHESI amp MARTIN 9 L id e que les parents ont de l ducation influence l attitude et les r sultats des enfants Jesus Palacios fait la distinction entre l id e traditionnelle et l id e moderne Les id es traditionnelles se rapportent aux expectatives volutives tardives une vision des capacit s des enfants peu optimiste une grande importance de l ob issance aux proc dures ducatives visant l obligation une conception restreinte des capacit s leurs enfants et peu d optimisme en ce qui concerne la capacit d influencer personnellement ces capacit s Les id es modernes repr sentent l autre p le des expectatives volutives plus pr coces et optimistes des attitudes ducatives moins coercitives une vision du d veloppement comme hautement influen able par l ducation et par leur activit en tant que parents etc Les enfants qui ont moins d occasions d acqu rir un vocabulaire conventionnel sont ceux l dont les m res sont de faible niveau socioculturel et qui soutiennent des id es traditionnel
368. ns faciles dans des jugements moraux au sujet d un pr tendu individualisme non solidaire ou d une crise des pr tendues valeurs traditionnelles comme l effort L ducation et ses ennemis Il n est pas facile de ranger tous les ennemis de la valeur de l ducation d une mani re organis e puisque nous parlons de facteurs d ordres tr s vari s et d une importante in galit selon les contextes sociaux politiques et les traditions culturelles Une soci t qui doit r pondre la diversit culturelle cr e par le flux continu de l immigration ce n est pas la m me chose qu une soci t d mographiquement stable Un territoire de l Europe du Nord avec une tradition culturelle d origine calviniste n est pas la m me chose qu une soci t m ridionale marqu e par une tradition catholique Une nation puissante capable de g n rer ses propres instruments symboliques fondamentalement transmis travers le syst me scolaire garantissant ainsi la coh sion sociale et politique ce n est pas la m me chose qu une nation qui ne peut pas s curiser une consolidation interne suffisante cause des d pendances ext rieures c est dire qui a des difficult s l heure de d fendre l autorit de son propre syst me scolaire J tablirai donc cing grands obstacles sans aucune volont exhaustive qui je crois mettent gravement en p ril la confiance en rapport aux les valeurs ducatives et qui
369. nseignement traditionnel ce n est pas de savoir qui remplacera qui mais plut6t comment pourront tre int gr es les premieres dans les objectifs ducatifs de la deuxi me Une logique de confrontation qui situera l ducation en opposition aux TIC la condamnerait au discr dit Or une soumission stricte du monde scolaire la culture de masses et aux TIC ne la sauverait pas non plus d un rapide processus de substitution L alternative c est que le langage visuel s ajoute a la moralit et l criture classique que la tradition de la connaissance scolaire montre sa capacit de discernement critique envers les nouvelles productions culturelles de masses et que le cellulaire et l cran apportent leurs avantages aux strat gies scolaires comme les universit s nord am ricaines ont commenc a le faire d une mani re pionniere en ajoutant leurs contenus au r seau comme sur YouTube ou en les distribuant sur l Tunes 29 6 Une d fense pratique de la valeur de l ducation Bien que toute r flexion propos de l ducation soit discutable et que toute politique ducative ait des dimensions id ologiques le grand danger des d bats ducatifs c est que la confrontation id ologique cache le reste des d fis organisateurs donn s Lorsque j ai moi m me formul quelques doutes au sujet de la traduction pratique des concepts th oriques comme celui de motivation ou celui d apprendre a apprendre
370. nt les derni res trois d cennies notre assembl e 3 1 c est la moyenne des absences des s nateurs de Washington Quant au Parlement europ en les donn es officielles d assistance aux assembl es pl ni res disent que non seulement les Italiens ont trois parlementaires Sepp Kusstatscher du parti Tyrol du sud Francesco Ferrari et Pasqualina Napoletano parmi les cent plus assidues mais seulement 10 parmi les premiers trois cent Contre 17 Espagnols qui ont vingt deux si ges de moins 25 Britanniques et 39 Allemands En compensation ils dominent dans les fonctions du bas de la liste au dela du 900 ou se situent la moiti des vingt derniers Mais il reste a prouver que ceci d pend seulement de leur nombre excessif Par contre un autre ph nomene est encore plus important la diffusion de trop de conflits d int r ts Depuis quinze ans l attention des m dias du monde entier c est concentr e sur Silvio Berlusconi chef du gouvernement italien et propri taire d un empire t l visuel Son cas est seulement le plus surprenant Comme nous l avons d j vu les r gles 318 concernant les incompatibilit s et les ligibilit s des parlementaires qui existent depuis 1953 sont syst matiquement lud es R sultat la Chambre et le S nat sont pleins de personnes qui devraient d missionner si la loi tait appliqu e Mais il y a d autres situations non consid r es par les lois peut tre encore plus scabreuses
371. nt signal mon fils en plaisantant en disant qu il n tait pas religieux Le pr tre lui a demand pourquoi il n allait pas tre confirm Mon enfant r pondit qu il ne pratiquer pas la religion Pourquoi a demand le pr tre Ce n est pas une affaire de votre ressort et je ne veux pas r pondre a d autres questions IL y a eu un silence long et froid La t che difficile est d offrir un syst me de soutien et de responsabilit s gr ce auxquels le m canisme interne de l cole peut maintenir son caract re religieux sans discriminer subtilement ceux qui pour une raison ou une autre souhaitent assister l cole sans partager son orientation religieuse La troisi me possibilit requerrait des coles qu elles re oivent des fonds de l tat pour inclure dans leur directive des membres choisis par une communaut nationale plus ample qui repr senterait les int r ts de l ensemble de la population majoritaire et qui servirait n gocier entre les requ tes religieuses et d mocratiques Les membres externes de la direction pourraient tre les responsables de superviser uniquement les cours acad miques tandis que les cours religieux seraient le terrain exclusif des membres confessionnels de la direction Il existe ici aussi des risques puisque tout d pendrait dans une grande partie de la qualit et de l orientation des membres de la direction et de leur habilit d limiter clairement l aspect religieux et l
372. ntervention des secteurs priv s gt Sans parler des liens et des entraves comme par exemple ceux des instituts de consommation gr ce auxquels les magistrats les professeurs les secr taires de pr fecture postes t l graphiques etc perdront leur temps en sentant des fromages et en n gociant des merlus Ou tout du moins ce choix de surcharger les propri taires de nouveaux prototypes de maisons infructueux et d emp cher une adaptation partielle de leurs taxes gt C en est assez crivait il Il faut carter ces chefs fiers convaincus d avoir le don divin de guider les peuples travers l art de chercher le pain quotidien Nous les avons support s trop longtemps Les professeurs doivent enseigner a 293 nouveau les conseillers d tat doivent s occuper de leur travail les militaires de leurs r giments et s ils d passent la limite d ge qu ils prennent un repos bien m rit Finalement Que chacun retourne son travail Et qu ils se d fassent des Commissions des Comit s et des Minist res gt de sorte que peu peu tous ces moins que rien g nant soient cart s Les travailleurs sont fatigu s d tre dirig s par des greffiers de lettres d archive gt sup rieurs la soci t gouvern e seulement par leur fiert et leur incomp tence gt Des mots tr s durs mais tr s actuels qui n pargnaient personne Mais qui ont t historiquement gaspill s
373. ntitative Cependant la r ussite des Etats Unis avec l expansion des coles m diocres n implique pas la pratique d tendre des coles totalement dysfonctionnelles comme il a t observ dans les pays en voie de d veloppement et ne semble pas tre le chemin correct Les donn es ont t facilit es par l Organisation pour la Coop ration et le D veloppement Economique 2001 qui a fait un effort en utilisant des d finitions standard Des pays n appartenant pas l OCDE ont t inclus dans le projet des Indicateurs de l ducation Mondiale 30 une discussion et une analyse des coles pauvres du Br sil rural peuvent 84 Effectivement comme il est indiqu continuation et Hanushek 1995 et Hanushek et Woessmann 2008 Vargumentent il semble que l expansion de la qualit ou de l acc s la scolarisation en ignorant la question de la qualit soit une erreur consid rable pour les pays en voie de d veloppement En effet il existe une argumentation selon laquelle une augmentation de la qualit faciliterait en r alit une expansion de l acc s vu qu elle r duirait le redoublement et d autre aspects contre productifs des coles Hanushek 1995 C La Qualit des facult s aux Etats Unis L analyse des indices de croissance entre les pays met en vidence la qualit des coles d enseignement primaire et secondaire aux Etats Unis D apr s la majorit des valuations les facult
374. ntitul e le march du travail des politiciens d un groupe d conomistes Antonio Merlo d j cit de l University of Pennsylvania Vincenzo Galazo de la Bocconi Maximiliano Landi de Singapour Management University et Andrea Mattozzi de la Californie Institute of Technology Cette tude prend se base sur tous les lus entre 1948 et 2007 Il n y a aucun doute la classe parlementaire de la Premi re R publique tait nettement meilleure Les nouveaux d put s taient plus jeunes et plus instruits L ge moyen avec lequel on entrait au Parlement tait de 44 77 ans contre les 48 1 ans en ce qui concerne la Deuxieme Le pourcentage des nouveaux lus en possession d un dipl me a significativement diminu avec le temps 91 4 pendant la Premi re L gislature jusqu 64 4 au d but de la cinqui me L gislature Une catastrophe de 27 points Qui s av re encore plus voyante et pr occupante si nous la comparons au niveau international Par exemple aux Etats Unis o c est le contraire la pr sence des dipl m s a augment au Parlement de 88 a 94 Trente points au dessus de nous Ensuite il est surprenant que l Universit Sans parler du coll ge soit devenue le d sint r t total des gouvernements a tel point que dans les classifications internationales du Times de Londres et de Shanghai Joao Tong University aucune des universit s italiennes ne parvient aux cent premieres places m me une seule parmi les
375. ntrer des caract ristiques d immaturit Ils ont des difficult s contr ler leurs lans accepter la responsabilit de leurs actes et agir avec ind pendance Enfants de parents n gligents Les enfants n apprennent pas contr ler leurs lans ils ont peu de performances 106 sociales et ils ne sentent pas mis en valeur Ils ont du mal respecter les normes ils sont g n ralement motionnellement instables Le style responsable autoritaire est celui qui convient le mieux au d veloppement de l enfant et c est pourquoi il est convenable de le recommander aux parents Dans beaucoup d occasions il ne s av re pas chose facile de le suivre Beaucoup de parents ont peur de leurs enfants de nos jours non pas une peur physique mais celle d tre maltraiter motionnellement lorsqu ils n obtiennent pas ce qu ils veulent Pour rester ferme face aux manipulations motionnelles que tous les enfants mettent en pratique ex col re il est n cessaire crit Damon d avoir un certain degr d appui culturel et d tre convaincu que nous agissons correctement avec l enfant Sans cela les parents c dent la pression motionnelle aux demandes de l enfant et leur pr occupation de ne pas en faire assez leur gard gt Une des t ches les plus urgentes pour r cup rer la sagesse ducative est d enlever beaucoup de leurs peurs aux parents Leur r p ter maintes et maintes fois qu ils ont deux
376. nts d valuation ce n est pas en pensant aux anciens objectifs de transformation r volutionnaire mais plut t pour lui demander de contribuer rendre viable le futur du syst me actuel Ces vieux principes d A S Neill en Summerhill litt ralement une cole o les enfants ont la libert d tre eux m mes o le succ s n est pas mesur par rapport aux r ussites acad miques si non par la propre d finition du succ s qu en font les enfants gt o tu peux jouer toute la journ e si c est ce que tu veux ont inspir les projets ducatifs les plus avanc s du si cle dernier ils ont aussi fond les vocations p dagogiques de tellement d enseignants actuels qui ne cadrent certainement pas avec le type d avantages que la soci t esp re que l ducation fournisse D une certaine mani re il pourrait tre dit que le monde scolaire s est retrouv attrap dans une contradiction profonde alors que la conscience de son importance tait en croissance en temps qu institution il perdait son principal caract re social Jusqu la moiti du si cle dernier l cole n avait quasiment aucune concurrence En dehors de l espace familiale et religieux et de quelques br ches travers les espaces informels le jeu dans la rue par exemple institution ducative par excellence c tait l cole L autorit de l enseignant tait peu questionn e et le savoir qu il transmettait avait toute la l
377. obtenue et la qualit de cette scolarisation C est pour cela que les tudes des indices des b n fices de l ducation qui consid rent uniquement la quantit de scolarisation produisent des analyses erron es et des b n fices potentiels Les analyses de l indice des b n fices de l ducation qui ne prennent pas en compte les diff rences quantitatives exag reront toujours et syst matiquement les b n fices sur la productivit associ s aux ann es suppl mentaires de formation parce que les analyses incluront des diff rences qualitatives en relation avec la quantit Si la politique oblige simplement les personnes rester plus longtemps l cole sans modifier la qualit fondamentale des coles les r cents dipl m s obtiendront seulement les b n fices associ s aux ann es de scolarisation et non pas la qualit Pour autant Ils ne pourront pas obtenir autant de b n fices que ceux sugg r s dans les analyses des b n fices 92 Tableau 1 Population qui a au moins suivi un enseignement Sup rieur 2006 Pourcentage par groupes d ge Groupe d Age 25a64 25 34 35a44 45 54 55 64 Australie 67 80 68 63 52 Autriche 80 87 84 77 71 Belgique 67 82 74 60 50 Canada 86 91 89 85 76 R publique Ch que 90 94 94 89 84 Danemark 82 88 84 78 76 Finlande 80 90 87 80 63 France 67 82 72 61 52 Allemagne 83 84 85 83 79 Gr ce 59 75 67 53 34 Hongrie 78 86 82 77 66 Islande 63 67 67 64 51 Irlande
378. obtinrent leur ind pendance par l exclusion des habitants originaux Le Canada l Australie les Etats Unis et la Nouvelle Z lande sont des exemples de ce processus Par contre les peuples Sami Ainou ou les petits peuples de la Russie ne sont pas des peuples d outre mer par rapport a la majorit dominante et en partant de ce point de vue ils ressemblent plus aux minorit s Mais ils sont tous consid r s des peuples autochtones tout du moins au niveau international Nous ne devons pas non plus n gliger la tendance croissante a subsumer sous la d nomination d autochtone certains styles de vie socio conomiques bas s sur la chasse et la r union l ornement l agriculture itin rante ou dans la transhumance Ceux ci se retrouvent dans les zones d nomm es frontali res comme le sont par exemple les for ts tropicales ou bor ales et par cons quent dans les marges des soci t s industrielles modernes de leurs technologies sophistiqu es et leurs r gles de consommation En utilisant de tels crit res bas s sur la culture certaines communaut s d Afrique et d Asie ont t d crites comme autochtones surtout dans le cas des peuples bergers et des habitants des for ts Dans d autres termes l argumentation centr e autour des styles de vie est g n ralement li e la situation des peuples autochtones plus qu celle des minorit s Nous ne sommes pas surpris que les Touaregs revendiquent leur condition d autoch
379. ocialisation gt Cependant les auteurs signalent que ces actions peuvent seulement tre conduites par des gouvernements robustes Et les conditions politico conomiques sous jacentes d finissent la probabilit que des actions de ce type puissent tre adopt es et qu elles aient de r els effets d expansion de la scolarisation Fuller et Robinson 1992 Les conditions politico conomiques nous am nent signaler que de nombreux r gimes autoritaires ne sont pas tr s int ress s par la diffusion de l ducation parmi la population cause des dangers l instruction et l information peuvent impliquer dans le sens de g n rer plus de demandes de libert de participation et de contr le de la part des gouvernants Donc l hypothese d une transition ducative impuls e par le gouvernement c est dire de la part de l offre le style chinois par exemple est peu r aliste pour certains pays Alors que ceci est encore possible dans des soci t s ouvertes la r ussite sera forc ment limit e puisque les r sultats d pendent surtout de la r ponse de la part de la demande c est a dire des comportements de la population Par cons quent bien que la relation entre l ducation et le d veloppement puisse paraitre aussi incertaine que celle de Voeuf et de la poule la voie contraire du hasard consid r e jusqu pr sent peut tre tr s significative Plus les revenus 58 par habitant augmentent
380. ogies africaines encore existantes et les am rindiennes chibchanes presqu teintes chimu inca maya mochica nazca olm que tolt que et plus labor es celtique gyptienne allemande grecque nordique romaine et basque Le miracle plus grand des trois religions abrahamiques est de pouvoir ralentir ce processus de mythe pendant quatre mill naires Non l galis e par Th odose en 391 observant Mithraisme Paganisme Si cle l attraction de ses soldats par cette religion Esp ce de paganisme N o druidisme 1 000 Paganisme John Holand Naturaliste tr s cologique Il pr tend revaloriser le druidisme Croyances astrologiques dispers es et contradictoires New Age Diverse spontan e sur la base de la situation du soleil par rapport aux signes du zodiaque Orphisme JOrphisme Diverses Guide Orph e Rejet des religions mythiques grecques Tout est Dieu Dieu est tout Une hypoth se ath isme Panth isme Diverses Spontan e qui consid re que Dieu dans les plantes et tout tre vivant Succ dan et contre la religion organis e contre la th orie de la conception intelligente Pastafarisme Diverses B Henderson 197 Numero N Ordre Nom Adeptes Typologie Fond e Observations ae Branche Alph Milliers Pi tiime cesta Diverses F Jakob Religion personnaliste sans glise ni liturgie inspirateur du m thodisme de l glise des fr res Ra liens 55
381. oins ce travail n a pas tudi la mani re dont la r ussite affecte les r sultats finaux d un enseignement suppl mentaire Par exemple si avec le temps les l ves qui r ussissent le moins au niveau scolaire ont progressivement tendance a suivre une plus ample scolarisation ces coles peuvent se voir oblig es a offrir plus des cours de rattrapage 16 Voir par exemple Dugan 1976 Manski et Wise 1983 Rivkin 1995 d couvrent que les variations entre les r sultats des examens gagnent une proportion consid rable sur la variation syst matique de la fin des tudes secondaires et la poursuite des tudes universitaires ainsi les diff rences entre les r sultats peuvent explique noir sur blanc les diff rences trouv es dans l ducation Bishop 1991 et Hanushek Rivkin et Taylor 1996 en consid rant les facteurs qui influence la r ussite scolaire d couvrent que les r sultats de la r ussite individuelle sont troitement li s l assistance prolong e l cole secondaire Neal et Johnson 1996 utilisent en partie l impact des diff rences de la r ussite scolaire entre noirs et blancs pour expliquer les diff rences raciales au niveau des revenus Leurs estimations de l impact des habilit s cognitives AFQT sur les revenus et la pr sence l cole semblent tre des grandes lignes comparables celles trouv es par Murnane Willett Duhaldeborde y Tyler 2000 Behrman Kletzer McPherson y Schap
382. ol mique sur 34 Minority Rights Group International 2009 State of the World s Minorities and Indigenous Peoples London 248 p http www minorityrights org 7948 state of the worlds minorities state of the worlds minorities and indigenous peoples 2009 html This is the fourth report of this kind All reports are accessible online 33 Minority Rights Group International 2009 World Directory of Minorities and Indigenous Peoples at http www minorityrights org 6065 the directory the directory html 210 l importance de l ducation Effectivement la r ussite d un enseignement primaire universel est le deuxi me des Objectifs pour le D veloppement du Mill naire des Nations Unies Le droit l ducation a t r cemment reconnu comme un droit de l homme inali nable par le Forum de l ONU traitant des Questions de Minorit s fond r cemment De plus le M canisme d expert sur les droits des peuples autochtones de l ONU a trait sp cifiquement le sujet de la mise en uvre du droit l ducation des peuples autochtones dans sa seconde session en ao t 2009 Finalement et surtout divers instruments internationaux et r gionaux apportent des droits culturels et ducatifs aux minorit s et aux peuples autochtones Le principal probl me est plut t leur mise en uvre Comme il arrive dans beaucoup de cas qui vont plus loin que l nonciation de nobles principes des droits de l homme la communaut des t
383. olumes copieux du Handbook of parenting dirig s par Marc Bornstein ou les livres Gottman Kagan ou de Brazelton sont la preuve de cet int r t croissant Ce sont les connaissances fournies par le fondement scientifique aux programmes de l Universit de Parents Une grande partie des habitudes qui composent le caract re sont acquises gr ce la coexistence familiale et il nous semble important d informer les parents du moment et de la fa on dont ils peuvent aider l enfant pour qu il les acquiere Des aspects tellement importants pour leur formation et pour leur futur comme supporter l effort gt faire face aux probl mes communiqu de mani re ad quate gt prouver des sentiments pro sociaux etc ne sont pas improvis s mais ils sont acquis peu peu tout au long d un processus que nous pouvons stimuler et diriger Parfois nous donnons aux parents des recommandations vagues il faut les motiver apprendre gt il faut leur enseigner attendre la r compense qui ne font qu augmenter l angoisse des parents qui se sentent soumis un devoir qu ils ne savent pas comment accomplir Parfois ils re oivent des messages contradictoires ou des recommandations pr cipit es qui peuvent provoquer davantage de pr judices que de b n fices Par exemple insister sur le besoin de favoriser l auto estime une condition indispensable pour que l enfant puisse faire un travail peut favoriser l apparition d e
384. olution culturelle et la d mographie d une importante partie de l humanit SUGGESTION 3 Le Premier Monde est oblig d all ger les cons quences n fastes de l intervention culturelle et d mographique que les glises essayent inutilement d utiliser pour prolonger leur pouvoir au del du raisonnable Il faut promouvoir la natalit o elle diminue et la diminuer o elle est excessive grever fiscalement la st rilit volontaire dans le Premier et Deuxi me Monde et simultan ment la subventionner dans le reste o la bombe mortelle la plus dangereuse de l humanit est entrain de se construire 283 284 10 La classe politique Sergio Rizzo y Gian Antonio Stella It Corriere della Sera 1 La d gradation europ enne La question du mauvais fonctionnement de la politique de ses co ts lev s et de la chute progressive de qualit de la classe dirigeante a fait l objet de r flexions dans les milieux de l Union Europ enne R cemment pendant l t 2007 la Commission a reconnu que dans tout le continent la relation entre les institutions et les citoyens lecteurs traversait une phase tr s critique Toutefois toute hypoth se de travail ayant pu tre envisag e Bruxelles se heurte au principe des trait s europ ens qui ne consentent pas interf rer dans les affaires se r f rant la souverainet de chaque Etat en particulier Et par cons quent encore moins aux r gles relatives la r tributi
385. ombinant des facteurs culturels particuli rement la langue la g ographie l conomie et les volont s exprim es sous forme de r f rendums 9 Huit a Dix regroupements comme l Europe couvriraient la Conf d ration Mondiale centralis e dans une ONU tr s r duite compos e de huit dix commissions minist rielles au gouvernement d une composition identique Cette hyper gouvernance n aurait aucun pouvoir l gislatif Ses propositions seraient valid es par des r f rendums au niveau des Etats En plus de ce niveau d Etat et de Conf d ration ONU il existerait celui des regroupements de l tat qui pourrait convoquer son niveau des r f rendums concernant les questions sp cifiques aux regroupements A tous les niveaux un droit dessaisir les propositions Elles seraient ratifi es pour ceux qui accepteraient les propositions conf d rales constituant ainsi des groupes l gislatifs de libre entr e et sortie 240 Base territoriale pour la Conf d ration Europ ene CE Faute de s unifier avec le Canada et d tendre les comp tences des tats la conf d ration des tats Unis est en grande partie termin e il existe un premier noyau humain et territorial uni qui attend uniquement une formalisation pour s int grer dans une conf d ration globale Un processus unificateur entam en Europe l Union Europ enne gr ce l exp rience des tats f d r s et conf d r s d ja
386. omie Quelques tudes partielles indiquent une relation positive entre l ducation des agriculteurs et la productivit dans l agriculture Ainsi on affirme que la productivit d un agriculteur augmente de 8 7 pour cent quand il a compl t les quatre ann es de scolarisation primaire Jamison et Lau 1982 En Tha lande la probabilit qu un agriculteur adopte une technologie qui utilise des moyens de production chimiques est 60 pour cent plus lev e lorsqu il a accompli quatre ann es d tude Birdsall 1993 Au N pal le fait d avoir compl t les sept premi res ann es d tude augmente la productivit de la culture du bl de 25 pour cent et du riz de 13 pour cent Jamison et Moock 1994 Toutefois ces preuves n ont pas t int gr es dans les mod les conomiques g n raux lesquels valuent g n ralement l impact de l ducation sur les salaires urbains c est pourquoi son importance est sous estim e dans les zones rurales 49 Un autre des aspects qui est habituellement ignor est l impact indirect de l ducation sur la prolongation de la vie productive des personnes En r alit l interaction entre les divers processus est difficile tablir d une part la croissance conomique en am liorant les conditions d hygi nes et sanitaires rallonge la vie des personnes d autre part la diffusion de l ducation est la fois une cause et un effet de croissance conomique et finalement l extension d
387. omique l aide ne peut jamais tre capable de rapprocher le monde de l objectif accept internationalement d une ducation pour tous La scolarisation primaire universelle requi re une augmentation de l efficience des d penses ducatives autant de la part des donneurs que de la part des gouvernements nationaux De plus les conditions politiques et institutionnelles g n rales des pays r cepteurs sont importantes Dans de mauvaises conditions gouvernementales l impact de l aide sur la scolarisation peut en fait devenir n gatif Michaelowa 2004 7 L ceuf et la poule Le caract re peut concluant des tudes sur les effets des politiques de diffusion de l ducation dans la croissance conomique sugg re qu il est possible que l alternative du hasard soit importante du d veloppement vers l ducation Pour comprendre cela il convient d adopter un point de vue dans lequel le degr de diffusion de l ducation tel qu elle est mesur e par exemple par les ann es de scolarisation ainsi que l am lioration de sa qualit est un r sultat qui d pend autant de l offre que de la demande d ducation Jusqu pr sent il a t pr t beaucoup d attention l offre c est dire aux politiques gouvernementales de d penses dans les coles et les professeurs comme nous l avons comment dans la section ant rieure Cependant l autre cot de la relation la demande en mati re d duc
388. ompris l Histoire et promeuvent une orientation religieuse Cependant pour maintenir le soutien de l tat il serait exig aux coles qu elles favorisent les demandes d inscription des tudiants appartenant d autres orientations religieuses et non religieuses pour garantir un climat accueillant et engager des professeurs pour les mati res non religieuses sous le crit re de leur performance en la mati re en permettant qu ils ne soient pas hostiles envers l orientation religieuse du groupe L instruction religieuse et les activit s confessionnelles seraient donn es par des membres de la confession Les coles qui ne voudraient pas prendre part ce programme seraient soumises des demandes d une certification minimale et ne recevraient aucun soutien de la part l tat IL leur serait permis de maintenir des Conseils de direction ind pendants pourvu que les l ves montrent des preuves de connaissances objectives suffisantes et d habilit s pour mettre des jugements avis s sur leurs vies La diff rence entre les coles financ es et non financ es serait en une grande mesure une diff rence dans la preuve de charge Pour maintenir leur soutien il serait attendu des coles religieuses qu elles d montrent qu elles servent promouvoir la d mocratie et l autonomie et il existerait des m canismes de supervision pour garantir qu elles en font ainsi Pour pouvoir fermer une cole non financ e l tat aurait la charge
389. on le taux des abandons de Knight y V cole primaire est plus faible que celui des abandons de Sabot 1985 l enseignement secondaire Knight y Sabot 1990 significatif au niveau 0 05 significatif au niveau 0 01 a Les analyses indiquent une augmentation proportionnelle du salaire par une augmentation de l cart standard aux testes 95 Graphique 2 Performances aux examens de r ussite scolaire internationales 550 re ea 7e Japan Heng Keng 500 China Malaysia taty Israel Thalla 450 Ge aa ndia Jorda ira erza Chile 409 ge Indonesia Tunisia Brazil f es Shane 350 Mor Ver T Source Hanushek y Woessmann 2009b 96 Graphique 3 Augmentation du PIB avec une Am lioration de la Connaissance Mod r ment Elev e 0 5 e s A J A percent additions to GDP O OD 8 SHS D do AWA YH SY O NNT NT OT OT SO Oo D D D D KK 9 D D D D D 9 D year 10 year reform 20 year reform 5 year reform eee typical education spending Source Hanushek y Woessmann 2008 Graphique 4 Indices d ach vement de l Enseignement Secundaire 2006 100 29 _ a 75 a S 50 S Ca 25 Le a 0 SFUTBOFKSDVOECGVYSYHSSPULcoyvresose MSO evews sw elpe Ch ses MHSocecVoeyA Ss Uv SPsSoesssIcGal lS HZCLesassagex EL evSs0S5 wo Too Lang ss Zo TE E 400 So FS Oo LL Z lt VN D OS TZ E cr IST NN
390. on analyse et celle de Kimko de la croissance conomique furent tr s directes Nous avons combin tous les r sultats des examens disponibles pour g n rer une unique mesure mixte de qualit et nous avons consid r les mod les Statistiques qui expliquent les diff rences des indices de croissance entre les nations entre 1960 y 1990 Les donn es des examens taient disponibles pour 31 pays et elles ont t projet es a un plus grand nombre de pays Les mod les statistiques de base incluant le niveau initial des revenus la quantit de scolarisation et les indices de croissance de la population expliquent une portion substantielle de la variation de la croissance conomique entre pays Le plus important la qualit de la main d ceuvre mesur e partir des r sultats en math matiques et en sciences est extr mement importante Une diff rence de l cart type des r sultats aux examens au niveau du pays est li e une diff rence de 1 pour cent des indices de croissance annuelle du produit int rieur brut PIB par habitant Les d tails des examens et l ensemble peuvent tre consult s dans Hanushek y Woessmann 2009b Les r sultats des examens ont t compar s avec des changements dans les performances aux Etats Unis dans l valuation Nationale du Progr s ducatif et avec la variation des performances entre pays stables et d velopp s 3L es d tails de ce travail peut tre consult dans Hanushek y Ki
391. on de nouveaux mots et de cette fa on l volution d une langue En accord avec la premi re classification de Schleicher il convient de distinguer deux grandes cat gories de langues analytiques et synth tiques En ce qui concerne les langues analytiques gt ou isolantes la plupart des mots ont un seul morph me principalement gal une syllabe Les relations entre les mots dans une phrase sont exprim es par d autres mots simples sans additifs sans compos s ni d riv s Par exemple le pluriel ne se forme pas en ajoutant un s mais avec un autre mot comme beaucoup ou quelques le masculin ou le f minin ne sont pas obtenu en changeant la terminaison avec 0 OU lt a par exemple mais en ajoutant un autre mot etc Le chinois est la langue la plus analytique et la plus ample de cette cat gorie L anglais a volu tout au long des temps modernes et est devenu une langue assez analytique Par contre dans le cas des langues synth tiques les mots sont form s par la combinaison de morph mes Certaines de ces langues appel es agglutinantes collent simplement des morph mes les uns aux autres Parmi celles ci se trouvent des langues de diff rentes familles gt comme le Japonais le Turc le basque le quechua et le souah li Par contre dans les langues flexionnelles ou fusionnelles il y a des fusions de morphemes qui donnent lieu a des formes vari es Les exemples les
392. on de les stimuler et d am liorer les conditions d ducation et d instruction elle n aide pas non plus changer la vision qu ils ont d eux m mes et de leur capacit influencer le d veloppement de l enfant Dans le meilleur des mondes le changement des id es traditionnelles pour des id es modernes pourrait tre facilit par la pr sence des parents dans la salle de classe par l observation de la fa on dont le professeur se met en rapport avec les enfants leur explique des choses leur donne des d fis etc Mais dans la r alit de notre environnement cela semble loign de ce que les parents autant que les professeurs sont dispos s faire Au contraire l intensification des relations famille cole avec davantage de r unions davantage de contacts davantage d information et d changes semble appartenir au domaine du possible Nous comprenons que ces changes constituent le contexte id al pour une am lioration du rapprochement entre la culture familiale et scolaire dans le cas des enfants qui ont davantage de probabilit s d chec devant les exigences scolaires et dont les id es et les pratiques familiales sont les plus loign es des pratiques scolaires PALACIOS Les coles de parents ont pour but de les aider a r aliser avec davantage de s curit et d efficacit leurs fonctions parentales Fernando De La Fuente les d finit ainsi une des strat gies les plus int ressantes pour cr er un
393. on des pouvoirs dans le monde Ceci laisse envisager quelques dangers pour le progr s futur de la civilisation Si Les changements conomiques au niveau international devenaient d favorables l volution de la Chine et si un r gime suffisamment d mocratique n tait pas tabli la grande puissance asiatique pourrait avoir une tentation n ocoloniale et essayer de diriger le Tiers Monde Si l Union Europ enne ne parvenait pas s affirmer en tant qu une puissance repr sent e par une voix unique et puissante et si le divorce entre l Europe et les tats Unis accentu au d but de ce si cle persistait l Afrique pourrait rester sous une forte influence chinoise tandis que la Russie et le Japon pourraient obtenir une plus grande influence mondiale Cette perspective est la plus loign e de la possibilit d une f d ration mondiale kantienne Plusieurs millions d ann es d volution n ont pas limin la diversit linguistique culturelle et ethnique de l humanit Les empires et la grands tats nations pr tendent maintenir leurs limites territoriales aussi hasardeux qu ait t leur tablissement historique et aussi arbitraire que continuent a tre leur d limitation actuelle ils maintiennent la domination sur de groupes dans des territoires qui dans beaucoup de cas sont eux aussi divis s entre deux ou davantage d tats avec Vapprobation d instances internationales et des glises qui appliquent des r pressions
394. on des responsabilit s lectives et d autres aspects comme les incompatibilit s les sanctions et les immunit s toutes diff rentes d un pays l autre semblables leurs syst mes lectoraux respectifs Ce d sordre continental concernant les r gles fondamentales s est aussi refl t dans l activit du Parlement europ en o seulement r cemment apr s 30 ans depuis sa fondation il a finalement t tabli que l indemnit des repr sentants lus par le peuple doit tre gale tous contrairement aux param tres tablis pour chacun des salaires des parlementaires nationaux jusqu aux lections de 2009 Un principe qui a du bon sens Mais il s av re indigeste pour qui agit d une autre mani re Nous pouvons lire la r action d un professionnel gt de la politique pure l eurod put Cl ment Mastella habitu depuis des d cennies se maintenir hors des ennuis en se d pla ant de droite gauche et de gauche droite sans aucun souci moral Lorsqu il re u sa premi re enveloppe de Strasbourg il s est cri Deux cent quatre vingt dix Euros de salaire quotidien Quelle mis re Avant que soient introduites des normes morales le Parlement continental a tr s longtemps t un miroir fid le refl tant les distorsions politiques de la politique europ enne Le premier scandale a clat en 1981 lorsque la Cour des comptes europ enne a lanc une enqu te concernant un pr sum d tournement d
395. onomique aux partis qui introduiraient dans leurs statuts une limitation l accumulation de mandats lectifs parlementaire conseiller r gional ou communal favorisant ainsi le rajeunissement et le renouvellement interne Naturellement l application des sanctions conomiques pr suppose l existence d une forme de financement public des partis Mais il doit tre clair et transparent et ne pas tre li aux remboursements lectoraux fantomatiques Le financement public doit tre obligatoirement en rapport avec la repr sentation et par cons quent aux consensus re us autant au niveau national qu au niveau local Dans un Pays comme l Italie encore r fractaire a la culture d alternance il serait galement opportun de pr voir une certaine forme d avantage conomique destin l opposition en prenant des dispositions comme par exemple celles en vigueur au Royaume Uni Les contribuables priv s qui repr sentent une partie consistante des rentr es des partis politiques devraient tre totalement transparents en liminant la limite des 50 mille euros introduite avec une loi de 2006 gr ce laquelle l anonymat est permis de nos jours R sumons il serait peut tre indispensable d quilibrer au moins les r ductions fiscales concernant les donations faites aux organisations b n fiques et but non lucratif avec celles pr vues en Italie pour les contributions priv es aux partis et aux hommes politiques ind
396. ons quences en ce qui concerne la personnalit juridique international que pourraient r clamer les minorit s ou les peuples autochtones Quand les instruments l gaux internationaux stipuleront des mesures particuli res en ce qui concerne les minorit s et les peuples autochtones ils les con oivent comme s ils taient 225 des obligations de l tat puisque les organismes collectifs ins r s g n ralement ne tirent pas parti des lois internationales en vigueur qui leur permettraient d imposer la mise en uvre de telles obligations Le point int ressant ici est que la situation en ce qui concerne les peuples autochtones et les minorit s n est pas cette derni re En r alit ceux l ont t fr quemment reconnus ou tout du moins trait s comme des organismes internationaux un certain moment donn de l histoire par exemple sur la base des centaines de trait s que les puissances europ ennes ont ratifi s entre eux entre le XVI et XIX si cles Par contre dans le cas des minorit s une question s rieuse du besoin de chercher un certain type de personnalit l gale et pour se faire quel serait le crit re suivre Les diff rentes voies possibles n ont toujours pas t int gr es au droit international positif par exemple les pl biscites Ce n est pas un hasard L objectif principal du droit international est de sauvegarder la stabilit des tats et des relations inter tatiques Puisque les tats ont ten
397. ons volontaristes Mais en orientant l action ducatrice tous les secteurs pauvres et incultes et plus ou moins riches et instruits c est la seule sortie la situation actuelle Les id es des auteurs de ce livre avec des dissensions n cessaires et in vitables indiquent que l extension des tudes favorise la production et la productivit des tudiants C est ce que les glises et les partis politiques devront prendre en consid ration r former l cole y rester plus longtemps et adapter les facult s de sciences politiques de sociologie et de philosophie pour provoquer un changement mental chez les 321 aspirants qui veulent entrer dans la politique professionnellement L activit politique d rive de la diff renciation profonde et de l individualisation des personnes La pr tendue galit inaccessible et qui n est pas non plus souhaitable rendrait inutile la pratique de la politique et rendrait galement impossible la vie Nous serions tous un seul et m me tre La consigne r volutionnaire d galit doit tre renouvel e par celle d affinit gt Les affinit s morphologiques et mentales cr ent des collectifs Et ceux qui se diff rencient car ils poss dent des qualit s sup rieures ont t les guides de l volution Toutes les activit s ont des cycles La politique donne des signes de d cadence Les affinit s mentales des humains augmentent et dans la mesure o cela se fait gr
398. ontagne Sina les proph tes re oivent des communications divines Tout mouvement d unification difficilement possible se rapproche de l orthodoxie mais sans aucune trace du r formisme dans ce courant qui pourrait supposer le d but d une union religieuse juda que Ces principaux courants de la religion juive n puisent pas le panorama dispers de cette religion qui est dissimul e sous le fait d avoir pour origine des questions th ologiques dans toutes l int r t commun pr domine il n a rien de th ologique ils sont au contraire tr s terrestres La grande Jud e est une id e qui nourrit tous les courants Le pragmatisme et les ent tements des autres ne produisent pas de luttes violentes comme il a t le cas avec le christianisme et plus particuli rement avec l islamisme c est ce qui a produit cette impression d unit apparente que tous appr cient et ne veulent pas perdre La r alit de fond va plus loin que cette fiction d unit qui a t cr e Il existe simplement une unit politique et la dispersion th ologique n int resse pas les leaders en g n ral mais tous une grande majorit n ont aucune croyance ceci est laiss pour le simple peuple et de plus l int rieur de celui ci un d clin franc est aussi not Peut tre que la rivalit entre les extr mes est r elle et non pas apparente en raison de la d formation qui a t 171 l origine de la coexistence de minorit s juda
399. ontenus bibliques soient r vis s pour qu ils s adaptent au stade volutif sans utiliser ce nom que le temps qui passe produit et ils ont une inclination pas tr s bien d finie et seulement l g re au fait tabli par Darwin 5 Juda sme humaniste s culaire Pour comprendre le courant Juif Humaniste la premi re chose prendre en consid ration est la d finition de la doctrine juda que et il serait int ressant d accepter l id e n e de l esprit de Sherwin Wine ath e et ex rabbin rationaliste et cr ateur du nouveau courant s culaire et ath e De cette fa on les contradictions sont un peu plus compliqu es entre les croyances et le savoir que la majorit des juifs appr cient profond ment En r unissant un important nombre de noms juifs comme Kaplan par inspiration Donnent Friedman et Julian Huxley comme supports Theodore Herzl et Golda Mayer comme inspirateurs et deux universit s et entit s culturelles comme les universit s h breux de J rusalem et de Tel Aviv o ils accueillent des tudiants du juda sme humaniste sans quoi cette action rationaliste s av rerait inop rante Ceci parce que l id e de continuer dans le juda sme rabbinique avec l intention de le d truire et de le transformer en une soci t rationnelle en utilisant les valeurs personnelles et non croyantes tout ceci reste dans un filigrane qui trouble au lieu de clarifier les concepts R unir les valeurs de cr ativit du peuple juif
400. oover Institution Press 141 173 2008 Incentives for Efficiency and Equity in the School System Perspektiven der Wirtschaftspolitik 9 no Special Issue 5 27 2009 Teacher deselection In Creating a new teaching profession edited by Dan Goldhaber and Jane Hannaway Washington DC Urban Institute Press Hanushek Eric A John F Kain and Steve G Rivkin 2004a The revolving door Education Next 4 no 1 Winter 77 82 2004b Why public schools lose teachers Journal of Human Resources 39 n0 2 326 354 Hanushek Eric A and Dennis D Kimko 2000 Schooling labor force quality and the growth of nations American Economic Review 90 no 5 December 1184 1208 335 Hanushek Eric A and Richard R Pace 1995 Who chooses to teach and why Economics of Education Review 14 n0 2 June 101 117 Hanushek Eric A and Steven G Rivkin 2004 How to improve the supply of high quality teachers In Brookings Papers on Education Policy 2004 edited by Diane Ravitch Washington DC Brookings Institution Press 7 25 Hanushek Eric A Steven G Rivkin and Lori L Taylor 1996 Aggregation and the estimated effects of school resources Review of Economics and Statistics 78 no 4 November 611 627 Hanushek Eric A and Ludger Woessmann 2007 Education quality and economic growth Washington World Bank 2008 The role of cognitive skills in economic d
401. oppement comme en Hollande au Danemark en Belgique et aussi dans le reste de l Europe centrale l Angleterre et les Etats Unis Dans chacun de ces pays ils ont v cu dans des ghettos volontairement mais aussi involontairement dans l Occident europ en et en Am rique ils vivent une relation presque normale sans distinction particuli res et arrivent d importants niveaux de pouvoir Cependant la relation entre juifs n est pas r ellement cordiale mais ne provoque pas de luttes violentes Avec plus ou moins de r alisme dans le monde actuel il n y a pas ces espoirs de la venue d un vrai Messie non apocryphe comme J sus Christ selon la version juda que qui fut tr s mal d fini par les ap tres ce qui a provoqu le schisme des juifs des islamiques et m me au sein du christianisme avec les protestantismes Mais tous les juifs aimeraient que les visions du rabbin Abraham Kook se r alisent le grand Isra l illuminant le monde et guidant gr ce au juda sme Tout ce qui est atteint par les Kook le p re et le fils a t cr par le fils Zvi Yehuda Kook empoisonner la question palestinienne avec des mouvements comme celui de Gush Emunim dont il fut le cr ateur et qui a seulement cr des problemes en marge des r ves messianiques Car la possibilit d largir la voie sioniste partir de sa population d risoire c est d accepter un tat palestinien et d apprendre coexister avec ses cousins germains les a
402. opre langue Nous devrions prendre en consid ration la diff renciation explicitement faite entre les enfants autochtones et les enfants appartenant des minorit s La D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s adopt e en 1992 confirme le principe de non discrimination de l Article 3 model sur l Article 27 de l ICCPR cit pr c demment Cependant un autre niveau il est affirm dans l Article 1 c est le premier instrument international qui le mentionne que l existence et l identit des minorit s doit tre prot g e et tre promu par les tats Ainsi il fait appel aux tats pour qu ils adoptent les mesures appropri es l gislatives et d autre nature De plus les l Articles 2 2 et 2 3 abordent le droit des personnes appartenant aux minorit s prendre part de mani re compl te la vie publique culturelle sociale et conomique et de prendre part aux d cisions qui les affectent Cependant contrairement au principe de non discrimination la reconnaissance des droits sp cifiques relatifs aux minorit s continue tre pol mique malgr le fait qu une telle reconnaissance puisse tre n cessaire pour mettre les minorit s 222 au m me niveau que la majorit En obligeant les tats prot ger l identit des minorit s la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s va au del de la mise en uvre du principe de non discrimination Ceci appara t clairement
403. or Economic Co operation and Development www pisa oecd org Psacharopoulos G 1984 The Contribution of Education to Economic Growth International Comparaisons en J W Kendrick ed International Comparaison of Productivity and Causes of the Slowdown Boston Ballinger Rehme G 2007 Education Economic Growth and Measured Income Inequality Economica 74 493 514 Rizzuto R y P Wachtel 1980 Further Evidence on the Returns to School Quality Journal of Human Resources 15 2 240 54 Schultz T W 1961 Investment in Human Capital American Economic Review 51 1 Selowsky M 1969 On the Measurement of Education s Contribution to Growth Quarterly Journal of Economics 449 63 Solmon L 1975 The Definition of College Quality and its Impact on Earnings Explorations in Economic Research 2 4 537 87 Temple J 1999 A Positive Effect of Human Capital on Growth Economics Letters 65 131 134 TIMSS Trends in International Mathematics and Science Study IAE International Association for the Evaluation of Educational Achievement www iea nl Wachtel P 1975 The effect of School Quality on Achievement Attainment Levels and Lifetime Earnigns Explorations in Economic Research 2 4 502 36 Eric Hanushek Acemoglu Daron and Joshua D Angrist 2000 How large are the social returns to education Evidence from compulsory schooling laws In NBER Macroeconomics
404. orations des habilit s des tudiants augmente tout au long de leur vie active au lieu d tre constantes comme il est indiqu ici 13 Vu que ce sont des niveaux discontinus des habilit s qui sont analys s il est difficile de comparer directement les magnitudes quantitatives et le travail aux tats Unis 69 Tous deux sugg rent que l alphab tisme implique des b n fices importants mais Finnie y Meng 2002 d couvrent des b n fices peu significatifs en rapport aux connaissances de base en arithm tique Cette derni re d couverte contraste avec la plus grande partie du reste de l analyse qui a mis l accent sur les connaissances de base en arithm tique et les habilit s math matiques Hanushek y Zhang 2008 pr sentent une tude comparative additionnelle Des donn es consistantes concernant les habilit s de base comme alphab tisme et la connaissance de base en arithm tique pour un chantillon repr sentatif de la population g e de 15 65 ans appartenant 13 pays entre 1994 et 1998 L analyse combine les diff rents r sultats IALS des habilit s et fournit une unique mesure de l alphab tisme et des connaissances de base en arithm tique d nomm e tout simplement r sultat de l alphab tisme Ces donn es permettent de faire une comparaison directe de la relative importance des cons quences scolaires et des habilit s cognitives entre pays bien qu une distorsion soit maintenue en ce qui concerne l
405. ordant avec Altonji y Pierret Cependant ils ne trouvent aucune donn e appuyant cette hypoth se de discrimination statistique dans les 12 autres pays 70 d chantillons et de march s du travail tr s diff rents donne plus d appui la transcendance des habilit s cognitives en tant que mesure consistante du capital humain Une autre partie de la r compense de la qualit de l ducation provient de la prolongation de l enseignement Il existe des preuves substantielles aux tats Unis qui indiquent que les tudiants qui r ussissent le mieux l cole que se soit par les notes ou les r sultats aux examens standardis s ont tendance y prolonger leur s jour Murnane Willett Duhaldeborde y Tyler 2000 s parent les r mun rations directes produites par l habilit mesur e avec les b n fices indirectes produits gr ce un enseignement plus long et ils sugg rent qu un tiers voir une moiti peut tre de la totalit des b n fices proviennent d un enseignement plus long Il convient de souligner que les effets d une am lioration de la qualit de la finalisation scolaire impliquent des pr occupations au sujet des indices de d crochage abandon scolaire Plus pr cis ment plus les r ussites r colt es sont importantes plus l l ve restera longtemps l cole et ceci produit entre autre un indice plus lev d obtention d un dipl me tous les niveaux de l enseignement N anm
406. orit s ducatives de beaucoup d autres pays La collaboration de la famille dans l ducation est tres importante mais la plupart les peres et des meres manquent d instruments pour l exercer avec succes L appui qu ils peuvent donner au travail ducatif des enseignants est tres limit puisque ils ont eux aussi besoin de nouveaux instruments pour faire face aux d fis du monde actuel La meilleure chose qui peut tre apport e par les parents durant les heures de coexistence avec leurs enfants est l exemple de leur conduite dans les relations interpersonnelles Des exp riences comme la diffusion de centres d accueil infantile qui ont prolif r dans les pays scandinaves indiquent la voie suivre Comme il est soulign dans d autres contributions les d fis de la soci t actuelle requi rent la formation de d un nouvel enseignant Il est n cessaire que les institutions publiques forment un personnel qui ait des capacit s didactiques qui r pondent la d structuration la n gligence ou aux probl mes des familles L accent sur des mesures publiques de ce type apporte une plus grande coh rence entre le diagnostic et le traitement du labyrinthe ducatif dans la soci t actuelle Avec ce qui est expos il est facile de d duire que des p res et des m res ne doivent pas tre un prolongement du professorat L appui au travail ducative qu ils peuvent donner aux enseignants est relatif puisque ces de
407. ouie exclusivement ce pourquoi il est plus appropri de les nommer abrahamiques bien qu en convenant cette classification il n existe aucune simplification des branches religieuses Dans la synopsis qui se trouve a la fin de ce chapitre nous essayons de montrer le gaspillage intellectuel de la th ologie Nous jetterons un coup d il sur la complexit d une centaine de religions une petite partie des religions pass es et existantes Mais nous pr terons une attention imm diatement aux trois religions abrahamiques particuli rement celle fond e par Abraham premier noyau du complexe abrahamique imposant du triple ensemble juda que chr tien islamique 2 Juda sme Abraham a entam le mouvement juda que durant le premier exode de l ternel et paradigmatique exode juif dans le monde dans ce cas celui d Ur a Canaan Durant ce premier exode ils laisserent in vitablement des racines en Canaan qui agirent positivement lors de l exile suivant lorsqu ils furent au retour d port s de ce qui tait qui d une certaine mani re leur pays la Babylonie ou ils ont v cu les avantages de multiples coexistences tout au long de leur histoire d eternels exil es La relation extraordinaire entre Dieu et Abraham fut le d but de la religion normative situ e au del des croyances d autres intellectuels impatients comme Abraham Jamais spontan ment Au contraire toujours laborieusement mais avec certitude Quatre mill naires ont pass pou
408. oup d autres formes de vie raisonnables Les coles religieuses qui rejettent l embauche de gens appartenant d autres religions sans consid rer les m rites ou la mati re en question ou qui emp chent la consid ration d autres points de vue raisonnables sont des coles o l objectif religieux a supplant l objectif d mocratique Il est juste de refuser le soutien de telles coles m me quand il y aura d autres coles religieuses qui en effet le recevront 11 Une galit Politique Une des caract ristiques de beaucoup d coles religieuses est qu elles favorisent les tudiants qui partagent leur orientation religieuse au d triment de ceux qui ne la partagent pas Le message fondamentaliste selon lequel les ath es et les membres de d autres croyances religieuses iront l enfer la vision musulmane selon laquelle Mahomet a t le dernier proph te et le plus grand en possession d une version plus compl te que le message de Dieu que celui de Mo se ou de J sus la croyance juive selon laquelle les Juifs sont le peuple choisi par Dieu sont toutes d une mani re ou d une autre des croyances qui pr ne l exclusion Les effets de l exclusion peuvent tre y compris plus nocifs lorsqu ils s adressent a de jeunes enfants qui n ont pas encore eu beaucoup contact avec des membres d autres religions et qui ne comprennent pas encore les fonctions m taphoriques du langage Puisque les membres de la citoyennet appartien
409. ouveau ces recherches ne pr tendent pas d crire la structure de la cause et il serait inappropri d attribuer les carts de revenus tout simplement aux diff rences de quantit ou la qualit de l ducation Cependant alors que ceux ci contribuent aux variations des habilit s cognitives il est raisonnable de conclure que les politiques gouvernementales orient es vers une am lioration de la qualit de l ducation et des r sultats ducatifs affecteront la distribution des revenus 4 Impacts de la Qualit sur la Croissance conomique La relation entre la qualit de la main d ceuvre et la croissance conomique est peut tre m me plus importante que l impact de la qualit du capital humain et la qualit de l ducation sur la productivit et les revenus individuels La croissance conomique d termine dans quelle mesure l am lioration affectera la qualit de la vie globale d une soci t En plus de l ducation de chaque individu il a la possibilit d am liorer les autres mis a part les b n fices individuels que nous venons de mentionner Sp cifiquement une soci t plus instruite peut arriver des indices d invention plus lev s il se peut que tous soient plus productifs par l interm diaire de l habilit des entreprises introduire de nouvelles et de meilleures m thodes de production et ceci peut mener une introduction plus rapide de nouvelles technologies Ces externali
410. par tre impos es Les partis de droites ont fait valoir qu il tait n cessaire de pr server l identit nationale et la coh sion sociale Les partis de gauches ont argument s que la fermeture de fronti res tait n cessaire pour faciliter l int gration des immigrants pr c dents Quelques partis et candidats ont utilis des arguments racistes ou ultranationalistes et ont promu un 259 rejet ouvert envers les immigrants des anciennes colonies jusqu au point d obtenir que le sujet de l immigration se transforme en un sujet politique et lectoral de grande importance Les b n fices politiques qui pouvaient avoir d riv dans le pass de l appui de quelques groupes ethniques certains candidats et partis ont t compens s par une plus grande concentration des plaintes des autochtones qui supportaient auparavant les co ts d une mani re plus diffuse Depuis la fin du XX si cle et encore plus depuis la crise conomique de d buts du XXI si cle la plupart des pays d velopp s ont adopt des mesures fortement restrictives au sujet de l immigration L Union Europ enne en tant que tel a aussi favoris la fermeture de ses fronti res et une politique commune d immigration visant pr voir les grands flux migrateurs Il y a eu certainement quelques mouvements significatifs de retour d immigrants dans leurs pays d origine Toutefois la cons quence la plus grande de ces mesures a t une augmentation de l immigration i
411. population continue cr er de la mis re des maladies et mortalit infantile lev e Ainsi nous pouvons esp rer qu en Europe en Am rique du Nord et au Japon ainsi qu en Russie et dans les anciennes r publiques sovi tiques la population reste stable plus ou moins au alentour de 1 2 milliards de personnes avec quelques augmentations possibles dues principalement l immigration des personnes venant des pays les plus pauvres Une exception parmi les pays riches les tats Unis dont la population pourrait passer des 300 millions actuels a 440 millions vers le milieu du si cle XXI Par contre dans les pays pauvres d Afrique d Asie et d Am rique latine les actuels 5 3 milliards d habitants pourraient atteindre 7 8 milliards vers 2050 En effet la plus grande partie de l augmentation pr visible de la population devrait avoir lieu dans seulement neuf grands pays L Inde qui arriverait 1 7 milliards personnes de la Chine avec une stabilisation relative autour de 1 4 milliards le Pakistan et le Bangladesh en Asie Le Nig ria le Congo l Ouganda et l thiopie en Afrique et les Etats Unis d Am rique Plus de 85 pour cent de la population mondiale vivrait dans le nomm Tiers Monde gt Dans ce cadre de croissance continuel et g om trique de la population dans la plus grande partie du monde certaines pr visions de Malthus sur la p nurie d aliments pourraient tre a nouveau d actualit 3 La limit
412. pourra tre v rifi qu apr s une ou plusieurs p riodes l gislatives ou lectorales avec un suivi insuffisant D autre part pour certains gouvernements de pays pauvres l aide peut tre utilis e pour r mun rer les groupes dirigeants et elle peut absorber d autre d penses en particulier celle de la consommation improductive mais aussi pour endoctriner la jeunesse avec des mythes de base comme le nationalisme en appuie au r gime au pouvoir En fait une importante partie de l aide internationale finit dans les mains de dictatures non compromises a une utilisation r gul e L aide totale g r e par le Comit d Assistance au D veloppement DAC de l OCDE t presque multipli e par quatre durant les dix derni res ann es Environ un tiers du total est destin a l ducation alors qu un autre tiers est destin aux aides humanitaires et a la pacification et l autre a Vam lioration du gouvernement et de la soci t civile Ceci signifie qu en 2007 7 milliards de dollars ont t destin s a l aide internationale pour l ducation Une tude syst matique de l effectivit de l aide dans le secteur de l ducation conclue que dans l ensemble elle a eu un effet positif sur 55 l assistance au d veloppement de la scolarisation l cole primaire Cependant m me les estimations les plus optimistes montrent avec clart que quelque soit le r alisme du taux de croissance con
413. ppartenant des Minorit s ne se concoivent pas tous de la m me fa on des mesures sont mentionn es dans les domaines de la politique de la langue de la culture de l conomie et de la religion mais ces domaines n ont pas le m me poids De plus les compromis qui sont exig s de la part des Etats peuvent varier Ainsi la culture gt fut un terme relativement exempt de pol mique pendant le processus de r daction tandis que l conomie et la politique engendr rent un d bat consid rable puisqu il y avait beaucoup plus en jeu propos des ressources et de la distribution du pouvoir Il est peut tre pr f rable de laisser les minorit s prendre leurs propres initiatives pour la d fense de leurs propres int r ts Toutefois moins que les droits soient accord s aux minorit s comme telles les clauses sp cifiques de la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s pourront peine obliger les tats adopter des mesures sp cifiques A moins que les minorit s aient un droit de veto ou d autres droits de participation effective les tats se sentiront toujours inclin s mesurer les int r ts l gitimes des minorit s contre leurs propres int r ts et pourront choisir de sacrifier les int r ts de la minorit ou des autochtones en faveur des int r ts de la majorit En g n ral Il existe une tendance nier des droits particuliers aux minorit s qui se base sur un argument
414. pres enfants devrait tre consid r un droit public qui est accord aux parents sous certaines conditions et non pas d une mani re absolue Ainsi la pr f rence des parents concernant l ducation doit tre limit autant par l int r t autonome des enfants que par les int r ts de progr s dans la civilisation de la soci t Un gouvernement d mocratique a l obligation non seulement de d velopper un syst me public ducatif mais aussi de discriminer en faveur des coles qui ont un int r t explicite promouvoir des valeurs comme l autonomie l quit et la fraternit Pour sa part la sortie du labyrinthe de la mauvaise gouvernance fait appel de nouveaux crit res dans la formation des dirigeants et des nouvelles formes institutionnelles 184 du syst me politique Durant beaucoup de si cles les dirigeants ont proclam une l gitimit d origine divine et ont t ob is et ont t v n r s comme des tres sup rieurs dot s de vertus charismatiques Actuellement aucun dirigeant ne peut pr tendre cette sup riorit Les insuffisances et les perversit s de la plupart des syst mes d mocratiques du monde sont dues au contraire aux manques de contr le des citoyens sur les dirigeants Cela permet que les politiciens professionnels poursuivent leur int r t personnel et que la corruption s tende Pour atteindre une d mocratie efficace la formation politique des citoyens doit commencer l cole un
415. probl me dans quelle mesure cette volont manifest e d avoir un pays gouvernable est elle vraiment sincere Des ann es d obstructionnisme parlementaire r ciproque et belliqueux de la gauche et de la droite les berlusconiens et les l gislateurs pendant la l gislature dirig e par le centre gauche 1996 2001 sont surtout arriv s pr senter a 74 652 amendements quivalents a 14 930 par an 287 la semaine et 85 par session ont laiss le doute sur la r elle hypocrisie de fond Celui qui est au gouvernement devrait d une part renforcer les pouvoirs de la majorit mais d autre part il ne veut pas laisser peser l hypoth se d une interdiction au cas ou il deviendrait minoritaire la l gislature suivante Nous en revenons toujours la m me chose avec les ann es l objectif non d clar de la masse des parlementaires semble tre principalement devenu leur propre survie Le maintien des privil ges La r sistance douce mais ferme contre les changements radicaux Il suffit de voir l incapacit dans le temps mettre fin un des ph nom nes qui irritent et d rangent le plus les citoyens italiens celui de l absent isme parlementaire Les donn es sont videntes Le lien entre l absent isme historique des parlementaires italiens et celui de leurs coll gues am ricains explique par exemple une recherche Antonio Merlo cit pr c demment qui est de dix contre un 31 4 c est la moyenne des si ges vides dura
416. pulation Le taux de natalit qui avait t de cinq enfants par femme jusqu en 1970 a chut a environ trois enfants par femme en 1980 ce qui impliquait d j une forte diminution puis deux en 2008 Le gouvernement chinois estime que suite leur politique familiale quelques trois cent ou quatre cent millions de personnes ne sont pas n s bien que la population totale de la Chine d passe le milliard trois cent IL est effectivement consid r que ceci a r duit la gravit de certains probl mes d riv s de la surpopulation y compris les pid mies le d bordement des villes et des services sociaux et les dommages possible a l environnement Globalement la r duction du rythme de croissance de la population peut avoir aid au d veloppement conomique actuel du pays bien que la pauvret persiste dans de vastes secteurs D autre part la politique chinoise d un seul enfant fait aussi l objet de critiques parce qu elle a impliqu une augmentation des avortements in vitables et de l infanticide f minin ce qui semble tre une cause de l actuel d s quilibre du nombre d hommes et de jeunes femmes dans ce pays De fait beaucoup de couples continuent avoir plus d un enfant 257 Finalement d autres pays ont opt pour une politique d ducation concernant la surpopulation la planification familiale et les m thodes de contr le de natalit y compris la disponibilit et l acc s facile aux m thodes contraceptive
417. qu ils illustrent certaines questions importantes qui sont fondamentales lorsque nous pensons aux politiques de capital humain A Structure Economique Le facteur le plus important avec une quasi totale certitude qui a maintenu la croissance conomique des Etats Unis c est Vouverture et la fluidit de ses march s Les Etats Unis maintiennent en g n ral des march s du travail et productifs plus libres que la majorit des pays du monde Le gouvernement r gule habituellement moins les entreprises autant en ce qui concerne la r gulation du travail que la production globale et les syndicats sont moins intensifs que ceux de beaucoup d autres pays De plus aux Etats Unis il ya moins d intrusion de la part du gouvernement dans les affaires conomiques non seulement il y a moins de r gulation mais aussi il y a moins d impdts et une production minimum du gouvernement au travers des industries nationalis es Ces facteurs favorisent l investissement en permettant le d veloppement rapide de nouveaux produits et activit s de la part des entreprises et permettent aux travailleurs des tats Unis de s adapter aux nouvelles opportunit s M me s il est difficile d identifier l importance de ces facteurs plusieurs analyses sugg rent que les diff rences des march s pourraient tre tr s importantes lorsque nous cherchons des explications au sujet des diff rences des indices de croissance A cause des conditions
418. que il est difficile de d couvrir la qualit du professeur en se basant sur la qualit des tudiants qu il a dans sa classe Dans l analyse des performances du corps enseignant de Rivkin Hanushek y 32 Pour consulter une r vision de la litt rature existant aux Etats Unis voir Hanushek y Rivkin 2004 Cet article d crit divers essais qui ont t fait avec l intention d analyser l impact de la qualit du corps enseignant sur la r ussite des l ves Des tudes semblables sont actuellement beaucoup moins disponibles dans d autres pays 89 Kain 2005 il peut tre appr ci un effort notable pour viter de contaminer n importe laquelle des s lections de ce type et l appariement des tudiants et des professeurs Les analyses indiquent que les diff rences de la r percution dans la croissance entre les professeurs moyens et bons sont grandes Tout au long de l ann e acad mique un bon professeur peut r ussir augmenter le taux d un l ve de quatre pour cent dans la distribution globale ce qui quivaut un changement de 0 12 par cart type de la r ussite de l l ve Selon ces donn es il est clair qu avoir un ensemble de bons professeurs peut affecter significativement la r ussite de n importe quel l ve En effet un ensemble de bons professeurs peut r ussir effacer les d ficits associ s une faible pr paration de l cole La difficult comme il a t indiqu dans
419. qui est divin Syncr tisme philosophie croyance T moins de 7 XIX Si cle Organisation puissante rendu possible gr ce Jehova 7 100 Chr tienne USA l activisme de ses assign s Ils travaillent dans environ 150 pays et avec plus de 400 langues 192 Il pr che le salut universel sans purgatoire ni enfer Il y Universalisme Chr tienne a beaucoup de voies de salut Il y a des doutes si son origine remonte au XII si cle ou Eoli au IV si cle religieusement confus Poursuivis par glise m ets ie a E z ae bun IV Si cle l glise Catholique elle invite a croire qu il y a eu un vang lique Chr tienne acl ae l des huit si cl Va dojs XII Si cle syncr tisme interne tout au long des huit si cles Pendant le XII si cle son chef est Pierre Valdo fran ais de Lyon El Bab et Bahaisme 6 000 Bah u ll h Importante branche n e de schisme Il n y a pas de Chiisme 225 000 Islam Hussein proph tes Les imams infaillibles encadrent l activit et doivent tre des descendants de Mahomet bruises 1 000 fans Moyen Orient Section islamique malaim e des arabes qui nient appartenir cette ethnie chantillon supr me de ramification De Dja far son fils le plus petit a Kazim le fr re une plus grand cr a une seconde branche Ismail occulte comme Hussein La sc ne s est r p t e le fils plus jeune lui succ de d Al Mustansir en 1094 le fils plus petit al Mustaali
420. r leurs enfants leurs propres croyances et attitudes L galit implique le respect de l galit des droits et la libert d autrui L id e est que toutes les personnes sont dignes de respect gal et d opportunit s semblables Il est un devoir des coles Publiques de prot ger ce droit et de garantir que tous les enfants jouissent d une consid ration gale de respect et d opportunit s Les parents n ont pas cette obligation en effet ils ont l obligation morale de favoriser leurs propres enfants gr ce de nombreux moyens La fraternit implique la compr hension la tol rance et l amiti entre tous les groupes Ce sont les ententes et la camaraderie n cessaire au maintient d un niveau de coh sion sociale raisonnable dans le cadre d une soci t plurielle qui sert am liorer la coh sion sociale malgr les diff rences entre les groupes Refl t dans l obligation des coles publiques promouvoir une identit qui propagent la loyaut une communaut ethnique culturelle ou religieuse particuli re et en la reliant des pratiques des attitudes et des habilit s des d mocraties lib rales Les parents n ont aucune l obligation d tre lib raux o d mocrates 3 Deux types de Fraternit Toutes les soci t s ont besoin d une coh sion sociale et par cons quent en elle m me la fraternit n est pas sp cifique aux d mocraties lib rales Pour cette raison nous avons besoin de distinguer d
421. r s par la diversit g ographique et climatique de la Terre 327 328 Bibliographie Salvador Card s Card s Salvador 2000 El desconcert de l educaci Barcelona Edicions La Campana Card s Salvador 2003 Propostes d intervenci per a la conciliaci d horaris familiars escolars i laborals Barcelona Generalitat de Catalunya Card s Salvador 2004 Ben educats Barcelona Edicions La Campana Card s Salvador 2009 Domesticar el temps a Cristina Brullet coordinadora Temps i cura Barcelona Generalitat de Catalunya Jonhson Steven 2005 Everything Bad is Good for You London Allen Lane Lacroix Michel 2006 Le culte de l motion Paris Flammarion Luri Gregorio 2008 L escola contra el m n Barcelona La Campana Majno Guido 1991 The Healing Hand Boston Harvard University Press Mart nez Roger 2007 Taste in music as a cultural production Barcelona Universitat Aut noma de Barcelona Morin Edgar 1962 L esprit du temps Paris Grasset Postman Neil 1985 Amusing Ourselves to Death Nueva York Penguin Blanca Heredia Barro Robert J 2001 Education and Economic Growth en J F Helliwell ed The Contribution of Human and Social Capital to Sustained Economic Growth and Well being Paris OECD Barro Robert J y Xavier Sala i Martin 1995 Economic Growth Cambridge Mass MIT Press Becker Gary S 1964 Human Capital A Theoretical and Empirical Analysis w
422. r d autre part incertain Deuxi mement la culture de masses particuli rement celle qui se d veloppe travers les TIC utilise un langage et des strat gies communicatives qui sont en d finitive celles de la soci t de l information et de la connaissance L ducation traditionnelle continue tre repr sent e commun ment par le vieux mobilier le pupitre et le tableau alors que la culture de masse utilise le cellulaire l cran et le tableau digital Et comme si cela n tait pas suffisant lorsque les pr jug s m dia phobiques sont surmont s il est d couvert que ces nouvelles technologies ne sont responsables d aucun abrutissement g n ral mais qu elles sont les porteuses efficaces de m canismes de d veloppement intellectuel de socialisations et m me d apprentissages li s la m moire ou au report de la satisfaction Johnson 2009 Mais peut tre que le summum de ce choc se manifeste par l arriv e de l enseignement sup rieur dans le monde d internet abandonnant les anciens amphith tres qui avaient accueilli Les traditionnelles classes magistrales Des exp riences comme Academic Earth nomm e Web de l ann e 2009 par la revue Time ou le OpenCourseWare ont plac s les grandes lecons des meilleures universit s du monde sur Internet avec une audience comme jamais auparavant imaginable Le grand d fi de la culture de masse et des TIC en relation avec la valeur de l e
423. r que les trois religions abrahamiques aient presque monopolis le monde sot rique de la croyance gratuite Mais ce ne sont pas trois religions celles qui r gissent ce monde multi religieux Mise part le fait qu elles soient appel es des religions orientales dans chacune des trois religions abrahamiques il en existe un nombre important caus par des schismes D autre part si la foi des 1 300 1 500 millions de musulmans pouvait tre mesur e elle serait la plus grande en comparaison la somme des deux milliards de chr tiens qui se trouvent en grande majorit en Occident Ceux qui ont t baptis s en tant que chr tiens seraient r duits un pourcentage minimal entre dix et quinze pour cent si le bapt me se faisait l ge adulte 165 La manifestation d Abraham sa relation avec Dieu incrust e dans l esprit de ses partisans et l existence d une communication directe avec Dieu et l indication pr cise du chemin suivre entre sa ville de r sidence Ur et le pays o ils se dirigeaient Canaan ses tribus rebelles s obstinaient croire que le chemin ne pouvait pas tre si long et laborieux Lorsque le chemin suivi gr ce aux indications divines selon Abraham tait le correct les r voltes tribales cess rent et ils s tablirent sur les terres que Dieu leur avait accord es car ils taient le peuple lu C est ainsi que c est cr le sens de sup riorit h breu face tous les autres
424. r son prochain comme s aim soi m me permet que son prochain et son gal prennent part ensemble sans peur ni haine la conception d un avenir commun dans une soci t lib rale d mocratique Comme a dit un savant talmudique L inviolabilit de la vie n est pas une fonction d origine nationale d affiliation religieuse ou statut sociale Aux yeux de Dieu le citoyen le plus humble est gal la personne qui occupe le poste plus haut Je prends t moin le ciel et la terre qu il soit isra lite ou pa en homme ou femme esclave ou homme libre le Saint Esprit emplit l tre humain uniquement en fonction de ses actes gt 12 Le Facteur de Bienvenue Les soci t s d mocratiques lib rales ont besoin de personnes bien inform es et comprises pour prendre part aux discussions politiques pour couter le point de vue des autres pour d fendre et amender leur propre point de vue lorsque la raison et les consid rations plus vastes le sugg rent Les soci t s d mocratiques lib rales ont aussi besoin de citoyens capables de prendre part l conomie capables de profiter des opportunit s disponibles et capables de d finir de nouvelles opportunit s et de fixer des nouvelles priorit s conomiques Les coles religieuses peuvent offrir ces services aussi bien que et parfois mieux que les coles publiques Cependant l ducation c est un peu plus que les services qu une cole peut offrir ses l ves
425. rabes qui ne se sont pas m lang s pendant des g n rations Et contrairement a l Occident ils n ont pas su cr er une croissance de la population en accord avec les palestiniens en les financant pour que chaque Palestiniennes n est pas plus de deux enfants Une donn e doit pr occuper les juifs A la peur de la d mographie positive palestinienne s ajoute celle de la d mographie n gative ashk naze dont la population a diminu en peu d ann es de pres de 92 du faible total juif ashkenazi a 80 Et le reste des juifs n apporteront pas les solutions au probleme d mographique palestinien isra lien 173 Dans toutes les moments historiques la lutte pour la survie s est r solut par deux voies parall les le profit du pouvoir et le profit du sexe La seule interf rence ces deux supports interd pendants a t la prostitution Mais les liens de ces supports ont d autres d rivations comme la propri t priv e les finances l argent le travail la production la productivit pour l aspect conomique En ce qui concerne l aspect sexuel le mariage le c libat la polygamie la d mographie et les classes sociales en sanctionnant par des lois dict es par des personnes r elles ou des tres avec de multiples facon d exercer leur pouvoir dont violence et des diff rences qui ont t tablis sur la plan te Terre un ordre g n ral labyrinthique qui est celui ou nous sommes Non pas a cause de la diff ren
426. radition religieuse Cependant si de telles coles agissaient dans le but de nier un niveau minimum d autonomie de promouvoir une intol rance significative ou de retarder le d veloppement d une capacit raisonnement permettant l abandon d une certaine tradition ou le rejet d un syst me particulier de croyances le droit pr sum accord aux parents il ne devrait pas tre suffisant pour emp cher de fermer une cole Une mesure moins dramatique serait de permettre que l cole soit maintenue ouverte les apr s midi ou les fins de semaine comme un enseignement suppl mentaire aux coles d enseignement publics acceptables auxquelles l enfant est oblig d assister Comme l indique Brighouse un d fenseur de choix d lection Les parents ont le droit fondamental d avoir des relations intimes avec leurs enfants lesquelles sont conditionn es par la protection de certains int r ts des enfants Manquer la protection de ces int r ts quivaut confisquer un droit de m me que manquer l accomplissement des lois quivaut confisquer le droit de chacun la libert d association Un argument probl matique est celui qui unit l ducation religieuse une pr occupation pour les droits des minorit s en danger d extinction et le maintien de leur culture gr ce l ducation Cependant l tat ne s expose pas un manque de respect s il refuse de soutenir une cole religieuse contrairement ce qu il arriv
427. raison de leur respective appartenance culturelle les personnes sont tr s profond ment diff rentes les unes des autres qu elles sont incapables de se comprendre y compris de coexister Le Choc des Civilisations de Huntington illustre cette vision En ce sens toute influence que l individu puisse recevoir par le milieu model par sa culture travers le contact avec les autres et suivant la m me proc dure toute possibilit de communication interculturelle sera refus e ou consid r e insignifiante L absolutisme culturel implique un probl me additionnel colonialisme peut con u comme un probl me de shock culturel ou interpr ter l apartheid comme l expression d une culture particuli re sans prendre en consid ration d autres facteurs d terminants comme le sont les in galit s conomiques relations de pouvoir int r ts cr s ou id ologie politique En outre Il faudrait ajouter que l absolutisme culturel a t galement invoqu dans le but de r futer la validit de l id e des droits de l homme comme une suppos e cr ation de VOccident gt Le concept de culture est par cons quent une id e inh remment ambivalente et fait appel un traitement soigneux Cette ambivalence d rive en partie du fait que la culture est une partie de l exp rience quotidienne et du vocabulaire de toutes les personnes D une part il existe un rapprochement spontan de sens commun m me intuitif la culture En temps qu
428. rants internationaux d passent 10 pour cent de la population totale comme au Canada et aux Etats Unis en Allemagne en France et en Espagne en Australie et en Arabie Saoudite Les r unifications familiales constituent l importante partie des mouvements migrateurs vers les pays d velopp s mais les immigrants ill gaux augmentent aussi Par contre les flux de migrants entre des pays sous d velopp s qui taient form s surtout par des r fugi s de catastrophes naturelles et de guerres civiles se sont en stagnation Les retours aux pays d origine compensent les nouvelles migrations des ann es r centes Jusqu moiti du XX si cle la m tropole des Europ ens coloniales en particulier la Grande Bretagne et la 258 France ont maintenu ouvertes leurs fronti res aux sujets de leurs colonies et de leurs ex colonies qui r clamaient des droits de citoyennet Aux Etats Unis les flux migratoires ont aussi t massifs autant en raison de la demande de main d uvre bon march par les entreprises que des demandes et des pressions des groupes ethniques d j r sidants dont la coh sion a t un trait caract ristique de la formation et du d veloppement du pays Une grande partie de la population la Grande Bretagne la France et des Etats Unis pouvait se sentir inconfortable avec un nombre lev de voisins en provenance de l Afrique de l Asie et l Am rique latine avec des caract ristiques physiques des langues de
429. re ont toujours t consid r s des motifs de schisme Les causes sont les m mes dans les deux religions La nature de J sus Christ Dieu Homme ou les deux choses la famille de J sus Christ particuli rement la question de ses fr res qui met une note de discorde propos de la virginit Marie l existence du Saint Esprit et par cons quent la possibilit ou l impossibilit qu il ait f cond Marie la r surrection du Christ apr s sa mort par crucifixion et l existence ou la non existence des miracles qui attaque directement l existence des Saints catholiques De plus des discussions sur l infaillibilit du Pape et l ordre administratif et financier de l glise catholique En effet cette glise tendu dans le monde a t consid r e depuis son premier moment l uvre des douze ap tres confirm par le premier Conseil sous la directive de l Empereur Constantin avec l invocation de Marie comme tant la m re de Dieu de tout ce qui est cr et Vierge perp tuelle Et finalement la derni re branche des religions abrahamiques l Islam plus apparent au juda sme qu au christianisme Se passant de Saints et de miracles la touche de modernit est plus marqu e que dans le christianisme Cependant il ne s est toujours pas lib r des schismes Ce qui est plus aggravant c est que la violence entre eux est tr s virulente comme celle pratiqu e par le christianisme Nous 176 avons ainsi pr sent les d
430. relatives la population Une action collective peut alt rer les conditions de croissance de la population de fa on a intensifier ou r duire les tendances auparavant indiqu es ou encore a pouvoir changer le cours de l volution d mographique dans un pays Dans les soci t s traditionnelles une id ologie de natalit peut favoriser la naissance d enfants et se concr tiser par des normes gouvernementales comme par exemple la restriction de l acc s aux m thodes contraceptives et l avortement ainsi que l apport de stimulants financiers et sociaux aux familles nombreuses L opposition aux changements familiaux qui ont produit une diminution de la natalit a t surtout caus e par les glises et les groupes religieux qui en g n ral ont d fendu le r le traditionnel de la femme dans la famille alors qu ils condamnaient les contraceptifs Ainsi actuellement parmi les pays riches intens ment religieux comme Isra l et l Arabie Saoudite les taux de natalit sont plus lev s L glise catholique en particulier soutient que l activit sexuelle moralement acceptable doit avoir pour but la procr ation La seule mani re de contr ler la natalit qui soit permise est l abstinence ainsi que les m thodes appel es de la p riode dont l efficacit est incertaine Quelques groupes d inspiration religieuse promeuvent l limination du divorce sans faute une politique de r duction des imp ts pour les familles avec
431. rents Avoir un enfant et l duquer est une exp rience auto formation qui devrait avoir des effets positifs pour les parents aussi Ils vont faire face au monde d une mani re diff rente ils vont devoir r fl chir sur beaucoup de choses prendre des d cisions analyser leurs motions Les relations de couple changent elles aussi avec cette exp rience L apparition des enfants transforme un couple en famille Et les parents sont int ress s non seulement par l ducation et le futur de leurs enfants mais aussi par la cr ation d une nouvelle r alit qui est la famille un syst me de relations qui a ses r gles particuli res et d o apparaissent des effets ascendants ou descendants J ai toujours t int ress par l tude de l intelligence partag e c est dire de laquelle naissent des interactions entre les intelligences individuelles Parce que bien nous voulons tous constituer une famille intelligente gt qui augmente le bonheur les possibilit s l esprit la capacit de faire face aux probl mes de chacun de ses membres Les enfants et les parents en sont b n ficiaires Pour cette raison pour bien duquer les parents non seulement doivent se pr occuper de favoriser les capacit s de leurs enfants mais aussi de r ussir ce que la famille soit un syst me d interactions intelligentes Cette affaire n est pas souvent trait e dans les livres d ducation europ ens un peu plus souvent ch
432. rieur de leurs propres structures Et ceci est une erreur impardonnable Leurs magist res respectifs doivent tre unifi s et sans essayer de parcourir le chemin qui fut celui du Premier Monde au niveau religieux et ducatif faire table rase De plus avec les moyens technologiques actuellement disponibles tablir 322 l ducation appropri e parall lement l autre ducation celle des pays volu s en les situant toutes les deux sur une m me ligne avec un projet commun de rationalit maximale en accord avec la connaissance atteinte tout moment Les qualit s d eccl siastiques et de politiciens sont suffisamment importantes pour ne pas les appr cier et en tirer profit Les collectifs spontan ment cr s famille peuples ethnies races humanit n ont pas eu et n ont toujours pas un guide auquel se fier pour examiner le r sultat chaotique de leur syst me dinterrelation Parmi les sept milliards de personnes qui forment le collectif humain outre les collectifs nomm s plus haut ils se sont abrit s dans d autres collectifs artificiels qui ne les ont pas aid s am liorer leur relation mutuelle Au d part c taient les glises personnalis s en clerg s et maintenant les partis politiques qui pourvoient les gouvernements des tats nation plus ou moins labyrinthiques aux fronti res inviolables selon des accords souscrits et respect s par la classe politique mondiale dans le dos des collectifs ta
433. ritique elle perd sa principale source de l gitimit 4 Le refus des opportunit s Un des grands principes de la promesse ducative tait et l est encore la garantie de l galit des opportunit s Et de ce fait une bonne partie des efforts p dagogiques et des politiques ducatives ont t orient s de fa on rendre possible cet objectif Or ce principe fonctionne sur un priori la volont individuelle et collective de progr s autant mat rielle que spirituelle Ou tout du moins cela pr suppose qu une confiance soit plac e dans les avantages que ce progr s peut offrir vrai dire il est de plus en plus vident que cet priori n est pas chose faite Les cons quences sont r ellement graves Certes Il existe une certaine d ception en ce qui concerne le relatif chec des promesses associ es l id e de progr s mais il ne semble pas que ce soit la cause principale de la d sertion De toute fa on il faudrait galement prendre en compte les difficult s rencontr es dans le maintient de la coh sion sociale et la cr dibilit d un possible int r t g n ral sup rieur aux ambitions personnelles La foi dans le progr s produit aussi ses victimes et a besoin d tre li e une confiance dans les b n fices obtenus par l ensemble de la Communaut pour qu elle en accepte le prix Voyons le cas particulier de l id e de progr s que repr sente l tat de Bien tre du point de v
434. rlementaires qui apr s les lections administratives de juin 2009 se trouvaient dans une situation d incompatibilit sanctionn e par la loi Comme le s nateur Raffaele Stancanelli maire de Catane 313 100 habitants ou le d put Adriano Paroli maire de Brescia 187 567 habitants Sans parler de l honorable Daniele Molgora qui en plus d tre parlementaire non seulement il est Pr sident de la Province de Brescia mais aussi sous secr taire de l Economie Comment est il possible d en tre arriv a cette situation d ill galit l gale c est une histoire typiquement italienne La loi dit que le maire une Communaut de plus de 20 mille habitants ou le pr sident d une Province ne peut pas tre parlementaire Mais n interdit pas sp cifiquement un parlementaire d tre choisi maire ou pr sident d une province Le premier ouvrir le chemin fut le d put de Forza Italia Diego Cammarata lu en 2001 maire de Palerme Puis la proie est tomb e entra nant ainsi le frein de l lt opportunit politique pour couvrir certaines fonctions Les vice maires de certaines villes comme Milan Ricardo De Corato et Rome Mauro Cutrufo se trouvent au Parlement italien le conseiller de la sant de la Mairie de Pescara 116 286 habitants galement mais aussi un conseiller de la Mairie de Monza 120 204 habitants Monsieur Paolo Romani vice ministre des Communications Et le maire d une charmante 312 petite ville de 15
435. rniers ont eux m mes besoin d tre recycl s pour mener bien leur propre devoir ducationnelle qui en tant que parents potentiels doit leur tre relativement facile assumer Au contraire les parents ne peuvent pas assumer le r le de collaborateurs enseignants de toutes les disciplines dispens es par un grand nombre de professeurs au cours de l instruction vital de chaque tudiant dans chaque carri re Disons que leur intervention dans la formation de l me des tudiants peut seulement affecter leur partie principalement sensible en laissant galement aux enseignants la partie du d veloppement intellectuel des l ves Pendant une longue p riode de l volution les hommes ont renvoy l explication de leurs origines la cr ation de l univers par un Dieu omnipuissant Aujourd hui toutefois l id e de la cr ation des hommes l image et la similitude d un Dieu est incompatible avec les connaissances concernant l volution biologique et culturelle du monde et de l esp ce humaine L volutionnisme a d fi 183 s rieusement et fermement les diff rentes versions du cr ationnisme Cette remise en question est fortement impliqu e dans deux domaines fondamentaux qui avaient t traditionnellement domin s par une vision religieuse du monde et qui ont t analys s dans les paragraphes qui constituent de cette premi re partie le r le des glises dans l ducation et la formation des dirigeants Il est
436. rofesseurs elles sont insuffisantes pour produire une ample demande d ducation parmi la population lorsque les circonstances ne sont pas favorables Certains auteurs ont compar s la transition ducative d une soci t avec la transition d mographique laquelle en g n ral d pend plus des d cisions individuelles d avoir moins d enfants que des lois et des r gulations publiques sur la famille et la natalit En g n ral les d cisions individuelles sur le nombre de membres de la famille d pendent en grande partie des attentes conomiques de ses membres C est uniquement un gouvernement totalitaire qui peut pr tendre contr ler les comportements familiaux et sexuels de ses sujets jusqu au point de produire une transition d mographique acc l r e comme essay de le faire la Chine par exemple Analogiquement ce ne serait qu avec des moyens coercitifs semblables que pourrait r ussi une politique ducative orient e de fa on modifier radicalement et en peu de temps les comportements des individus et des familles par rapport la scolarisation des enfants Dans le pass dans les pays actuellement d velopp s l tablissement l gal de la scolarisation primaire en tant qu obligatoire a eu lieu comme une simple annonce d interventions dont l accomplissement a pris plusieurs d cennies comme en France et dans d autres pays europ ens alors qu en pratique la scolarisation quasi universelle avait
437. ron 1 762 18 euros mensuels quand les d put s r sident hors de Madrid r duits 841 12 euros pour ceux qui choisissent de r sider dans la capitale Donc en tout un honorable man uvre s il n est pas pr sident assembl e vice pr sident ou chef d une commission a droit 4 783 euros par mois Bruts Ce qui correspond une subvention de 11 703 euros bruts par mois pour un coll gue italien Plus 4 003 euros de viatiques Plus 4 190 euros pour le collaborateur gt et c est un v ritable scandale Le 13 mars 2007 un service t l vis du programme satirique Le lene gt mis sur le canal Italien Uno a d montr que sur 683 collaborateurs cr dit s la Chambre seulement 54 avaient un contrat officiel Les autres travaillaient au noir Suite aux faits les Pr sidents de la Chambre et du S nat l ex syndicalistes Fausto Bertinotti et Marini Franc ont annonc un effort solennel D ici deux mois 303 seulement les collaborateurs ayant un contrat officiel pourraient entrer au Parlement Des promesses Faites pour gagner du temps en attendant de que les citoyens indign s se calment Comme il tait d j arriv deux ans auparavant pr cis ment pour le m me sujet Quelques mois et comme pr vu en juillet 2007 un petit accord est alors apparu outre ceux qui avaient un contrat officiel les personnes qui d veloppaient une activit de formation les organismes recevant des revenus des pensions
438. rop enne Le fardeau de la colonisation en Am rique inclut plusieurs millions de non int gr s rancuniers et m me hostiles voir carr p 236 237 277 Ce sont des habitants consid r s autochtones bien que d origine incertaine Il existe effectivement une question tr s tudi e et jamais clarifi e sur l origine des habitants des Am riques En Am rique du Nord il y a une diversit de peuples d origine pr colombienne dont des diff rences accentu es se retrouvent chez les habitants de la Terre De Feu dans l extr mit sud du continent et les Inuits d arctique cela pourraient s expliquer si leur origine pouvait remonter a une p riode tr s loign e pr c dente a la derni re glaciation du Quaternaire de sorte que les diff rences de climat aient produit une diversit notoire tout au long d une p riode de d veloppement D autres hypoth ses soutiennent au contraire que dans plusieurs parties de l Am rique sont arriv s des immigrants asiatiques autant par le d troit de B ring que par la mer vers le sud du continent plus r cemment cela ferait seulement entre 14 et 30 mille ans Les anciennes civilisations les plus puissantes des Am riques furent la civilisation azt que dans le centre de l actuel Mexique la civilisation maya en Am rique Centrale et la civilisation inca en Am rique du Sud la premiere tait beaucoup plus volu e que celles des habitants autochtones de l Am rique du Nord l poq
439. rouv e lors de chaque consultation cr ant ainsi des groupes d tats diff renci s l int rieur de l ONU 235 PEUPLES AUTOCHTONES D AM RIQUE LATINE NOM LANGUE SITUATION POPULAT OBSERVATIONS TARAHUMARAS TARAHUMANA MEXIQUE 122 000 MAZAHUAS MAZAHUA MEXIQUE 300 000 Peuple teint ou en voie AZTEQUES MEX NAHUATI MEXIQUE 2 500 000 d extinction parlant leur langue OTOMIES OTOMI MEXIQUE 650 000 d origine 950 550 TOTONACAS TOTONACA MEXIQUE 400 000 CORAS KIKAPUES HUICHOLES HUASTEQUES HUASTEQUE MEXIQUE 200 000 MAYOS SERIS PIMAS YAQUIS MIXTEQUES MIXTEQUE MEXIQUE 700 000 GUARIJIOS PAPAGOS CHINANTEQUES CHINANTECO MEXIQUE 200 000 ee re PUREPECHAS PUREPECHA MEXIQUE 203 000 aTLATZINCAS AMUZGOS ZAPOTEQUES ZAPOTECO MEXIQUE 777 500 HUAVES MAZATEQUE MAZATECO MEXIQUE 306 000 TRIQUIS CHATINOS MIXES MIXE MEXIQUE 169 000 CHONTALES POPOLUCAS TLAPANEQUES TLAPANEQUE MEXIQUE 140 500 LACANDONES MOCHOS CHOLES CHOL MEXIQUE 221 000 ZOQUES TOJOLABALES MATA MATA MEXIQUE 1 500 000 POPOLOCAS MEXICANEROS TZELTALES TZELTAL MEXIQUE 384 000 e OSMANE TZOTZILES TZOTZIL MEXIQUE 407 000 CHALCHITECO NASO ACHI ACHI GUATEMALA 217 500 ZUTUHILES WOUNAAN QUINCH QUINCHE GUATEMALA 1 280 000 CHOROTEGA
440. rre Mais durant les si cles suivants la croissance fut souvent lente et interrompue par des pid mies et des famines Le plus grand changement de rythme dans la croissance de la population de la Terre a commenc vers 1800 l poque de Malthus partir d un chiffre initial d environ un milliard de personnes Durant les deux cent ann es suivantes les taux de natalit ont t maintenu tr s hauts d environ 5 enfants par femme Mais la mis re les maladies et la mortalit infantile ne se sont pas tendues dans les mesures pr visibles en une grande partie grace l augmentation de la production d aliments l am lioration g n rale des conditions de vie et les avances au niveau de l hygi ne et de la m decine P tant donn que ces changements ont aussi r duit les taux de mortalit l esp rance de vie a augment de 46 ans vers 1950 65 ans au d but du XXI si cle et avec lui la population totale Concr tement dans les pays d velopp s esp rance de vie est actuellement de 75 ans il est estim qu elle atteindra 82 ans vers le milieu du si cle et par cons quent la proportion de personnes en ge actif entre les 16 et 65 ans a tendance diminuer tandis que celle des hommes g s augmente Dans les pays pauvres il est calcul que l actuel espoir de vie de 50 ans peut arriver aux 66 ans la m me date Globalement la population a augment en grandes proportions Au milieu du XX si cle il avait d
441. rs origines dans n importe quel endroit du monde parall lement comme il a t le cas en Am rique du Nord peut devenir possible La construction d un syst me de coexistence bas sur l acceptation des diff rences entre les personnes et les groupes requiert de moyens conomiques et de connaissance Le changement des mentalit s conservatrices est prioritaire pour que d autres changements soient viables Mais les dirigeants m me ceux qui pourraient avoir des connaissances appropri es pour comprendre les cl s de ce labyrinthe manquent de volont Une grande partie de la population la plus instruite du premier et deuxi me monde est tomb e dans la paresse et la suffisance La mobilisation massive de la citoyennet serait tr s difficile et comporterait le risque de mener la violence Les moyens d information pourraient jouer un grand r le mais ils se sont transform s en alli s des dirigeants 281 Note de l diteur Biblioteca Divulgare Les probl mes de surpopulation dans les pays pauvres et les pays ayant un niveau faible d ducation dans le Tiers Monde contrastent avec la stagnation de la population dans les pays d velopp s et plus instruits Les diff rences culturelles entre les diverses parties du monde s accentuent avec la migration des individus les plus veill s et travailleurs des pays pauvres vers les pays riches qui provoque aussi des d sajustements sociaux et culturels dans les pays r cepteurs L
442. s colonial et leur acquisition souvent incertaine de souverainet sur leur territoire national et leurs ressources C est pourquoi les Etats ont tendance se montrer r ticents au moment d accorder aux peuples autochtones ce qui est g n ralement connu comme droits de groupe De tels droits impliquent un plus grand domaine que les droits habituellement accord s aux minorit s ils ne sont pas exerc s par des personnes appartenant un groupe donn en Commun avec d autres membres de ce groupe mais plut t par un organisme collectif comme tel et comme je l ai d j mentionn ils peuvent entra ner un certain type de loi internationale effective le droit collectif a une plus grande port e que le droit l auto d termination En ce sens la D claration des Peuples Autochtones ajoute une nouvelle dimension un vieux d bat et tablit une juxtaposition l g rement complexe et en partie spectaculaire des droits de l homme individuels et des droits collectifs et des droits de groupe Voici quelques exemples les droits de l homme individuels du principe de non discrimination dans la d claration traitent des secteurs comme l emploi Article 17 et l ducation voir plus bas ainsi que le droit d am liorer leurs conditions conomiques sans discrimination Article 21 Les droits collectifs de la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s incluent la protection contre le d placement forc
443. s l ments constitutifs de la culture ne sont pas toujours vidents Le concept descriptif contrairement au concept analytique de la culture refl te l opposition entre une vision typiquement universaliste de l illustration par exemple Voltaire Hume et une perspective plus diff rencialiste comme celle du philosophe et historien allemand Johann Gottfried Bonn Herder La premi re a tendance minimiser la diversit culturelle en situant l unit de l esp ce humaine comme porteuse de culture ici la culture est ce qui caract rise les tres humains en tant que tels et ce qui les unit La deuxi me perspective propose des diff rences intrins ques entre les groupes porteurs de cultures diff rentes et par cons quent elle renvoie au premier plan la diversit culturelle ici la culture est ce qui diff rencie les peuples ou les communaut s Cette distinction entre la culture consid r e un principe unificateur humain et la culture vue comme un principe diff renciateur de groupes indique le besoin de r concilier deux id es apparentement contradictoires de la culture elle implique l unit de l esp ce humaine et de l galit de tous les tres humains tandis qu elle essaye de comprendre et de souligner la pluralit g ographique et historique des soci t s humaines 232 C est seulement en soupesant ces deux principes fondamentaux qu il devient possible d viter les risques de l universalisme extr me et du relati
444. s Il est estim qu environ la moiti des grossesses ne sont pas souhait es autant dans les pays d velopp s que sous d velopp s Mais beaucoup de femmes manquent d acc s l information aux moyens et aux services adapt s pour planifier le nombre d enfants et l ge auquel les avoir Beaucoup de femmes meurent aussi suite des complications durant la grossesse ou l avortement 7 Les migrations La population est tr s in galement r partie entre les diff rentes parties du monde En 1900 30 pour cent de la population mondiale vivait en Europe et Am rique du Nord toutefois actuellement ces deux continents comptent peine avec 10 pour cent de la population totale Les pays d velopp s ont ressenti la transition d mographique pr cit e jusqu un frein ou une annulation de la croissance de la population Mais dans la plupart des pays sous d velopp s il continue y avoir des taux lev s de natalit et la surpopulation continue cr er de la mis re et des maladies Par cons quent il y a des migrations massives depuis les pays pauvres vers les pays riches Selon les donn es de 2005 au niveau mondial il y a actuellement quelque 191 millions d migrants entre pays c est a dire 3 pour cent de la population mondiale La plupart de d entre eux se concentrent dans les pays d velopp s ou vivent actuellement quelque 115 millions de personnes d autres zones du monde Dans certains pays les immig
445. s additionnels dans les r sultats des fesfs internationaux 77 des examens et la croissance conomique de 31 pays qui se trouvaient dans le rapport de Hanushek y Kimko 2000 50 pays Apr s avoir contr l le niveau initial du r sultat du PIB par habitant et les ann es de scolarisation la mesure des r sultats aux examens indique un effet statistiquement significatif sur la croissance du PIB r el par habitant entre 1960 2000 Selon cette sp cification les r sultats les plus lev s aux examens par un cart type mesur au niveau des tudiants de tous les pays appartenant l OCDE dans le PISA sont associ s un indice de croissance annuelle moyen dans le PIB par habitant avec une augmentation de un ou deux pour cent durant la totalit des 40 ans Le m me sch ma de r sultats se conserve lorsque nous ignorons n importe laquelle des variations entre les r gions du monde l Est de l Asie le Sud de l Asie Am rique latine le Moyen Orient et le Nord de l Afrique l Afrique Subsaharienne et les pays industriels en incluant cing tests r gionaux C est dire que m me lorsque nous consid rons uniquement la variation qui existe a l int rieur de chacune des r gions les habilit s cognitives sont troitement li es avec la croissance conomique En liminant l cart entre les r gions le coefficient des r sultats des examens est r duit d une croissance de deux pour cent par cart t
446. s inclus Barro y Lee 2001 fournissent une analyse des diff rences quantitatives incluant Valphab tisme Les probl mes incluaient des questions en relation avec le d veloppement d un examen quivalent entre pays de diff rentes structures scolaires cursus et langues des questions en relation avec la s lectivit des populations examin s et des questions de s lectivit des nations y participant Les premiers fests ne documentaient pas et ne traitaient pas de ces questions ni m me superficiellement 75 Des examens cons cutifs patronn s par la IEA V OCDE et d autres ont autant inclus les math matiques que la science et ont largi le nombre de pays examin s Entre 1964 et 2003 douze administrations examinatrices diff rentes ont t disponibles englobant un groupe variable de pays de mati res tudi es et de groupe d ge Les Etats Unis et le Royaume Uni sont les seuls pays qui ont particip s dans tous les examens Dans chacun d eux le modele g n ral consistait a d velopper un instrument d valuation commun pour diff rents groupes d age des tudiants et a s efforcer d obtenir un groupe d tudiants repr sentatifs qui se soumettraient aux examens Un r sum simplifi des pays participants peut se voir dans le Tableau 2 Ce tableau repr sente les r sultats moyens par pays et par r gion de tous les examens disponibles chelonn s a un teste commun d une moyenne de 500 M
447. s intellectuelles et de former les attitudes thiques de rationalit qui correspondent au niveau actuel de l volution de l humanit 16 la civilisation La civilisation est la facult d intercommunication pacifique et de coexistence entre les hommes Un stade civilis est le r sultat d une volution autant biologique que culturelle et du 213 d veloppement de la conscience humaine Ainsi tout comme l volution biologique n a pas t le r sultat d un projet sup rieur mais plut t celui d une combinaison chromosomique la civilisation n a pas non plus t le r sultat d un projet pr alable elle a d riv de l auto apprentissage des hommes et de la accumulation cons quente de connaissances Pour arriver a une coexistence pacifique universelle il faut un projet conscient des hommes qui serait surtout un projet d ducation 17 La volution d une multitude de civilisations L volution humaine a produit diff rentes cultures et civilisations certaines ont t vaincues ou d pass es et d autres coexistent actuellement Comme pour les esp ces v g tales et animales les civilisations humaines souffrent de processus de s lection naturelle Les facteurs les plus importants relatifs cette s lection d pendent en grande partie de la situation g ographique de chaque groupe humain sur la plan te Ceci inclut la distance qui les s pare du soleil la hauteur par rapport au niveau de la mer la continenta
448. s l exp rience qui aiderait d velopper une tol rance et une amiti transversale entre les religions La lecture alternative celle qui a davantage de sens pour les d mocraties lib rales de religion pluraliste est que le droit des parents duquer leurs enfants est limit par le droit de l enfants recevoir l information et les habilit s qui lui permettent de d velopper une conscience inform e pour pouvoir analyser les qualit s des diff rentes religions et en changer Il est aussi limit par le besoin de promouvoir la tol rance et l amiti civique entre des groupes religieux Ainsi si un p re a le droit d duquer son propre enfant et d am liorer ses id es et croyances ce droit en lui m me est limit par le besoin de promouvoir l int r t de la libert pens e la conscience la religion et d am liorer la compr hension la tol rance et l amiti civique 2 L id al de l cole Publique Ces limitations sont essentiellement les m mes que les principes qui sont compris comme l id al de l cole publique dans les soci t s d mocratiques lib rales et de religion pluraliste Les soci t s d mocratiques lib rales et de religion pluraliste sont celles qui consid rent l individu en tant qu unit de d veloppement moral et ducatif elles soutiennent que chaque individu a une valeur morale quitable et maintiennent un climat dans lequel les diff rents individus peuvent poss der diff rentes croyances
449. s puisque ceux ci sont les b n ficiaires des effets conomiques et culturels de l investissement de ceux l dans l ducation de leurs sujets les plus veill s et ambitieux Le plus grand probl me de la mesure des effets conomiques et sociaux de la diffusion de l ducation c est qu ils ne peuvent tre observ s en majorit qu long terme Si les processus de d veloppement conomique des pays les plus avanc s sont analys s r trospectivement sp cialement en Europe occidentale aux tats Unis et au Japon il est possible de se rendre compte que la diffusion de l ducation fut un processus historique de tr s longue dur e Les changements dans ces pays ont eu lieu vers fin du XIX si cle et d buts du XX 50 si cle quand ils se trouvaient des niveaux de scolarisation taient comparables aux niveaux actuels des pays pauvres Dans les pays actuellement d velopp s l avanc e de 10 90 pour cent d alphab tisation de la population a requis en moyenne une cinquantaine ann es tandis que l expansion de l cole primaire 90 pour cent de la population a demand une centaine ann es Meyer et ale 1992 En comparaison avec ces pays la pr occupation pour la diffusion de l ducation et l attention port e ses cons quences conomiques dans les pays sous d velopp s ou en voie de d veloppement sont encore trop r centes pour arriver des conclusions satisfaisantes Durant les quarante derni res
450. s antidiscriminatoires et le besoin de prot ger et de promouvoir la diversit culturelle a 211 l chelle mondiale Ceci inclut pr cis ment la reconnaissance de fa ons sp cifiquement culturelles de transmettre la connaissance qui sont menac es sous l impact de la globalisation sp cialement en ce qui concerne les peuples indig nes dont les territoires et les modes de vie sont syst matiquement diminu s Cette difficult trouver un quilibre se refl te dans les avis divergents des personnes appartenant des minorit s ou des communaut s autochtones concernant l ducation en tant qu outil d int gration sociale et conomique selon la perception de l ducation en tant que droit collectif ou individuel Avant d aborder ce probl me avec davantage de d tail il est n cessaire d obtenir une meilleure id e des similitudes et des diff rences entre minorit s et peuples autochtones 3 Minorit s et Peuples Autochtones Bien qu il n existe aucune d finition formelle juridique du terme minorit au niveau international il y a eu plusieurs tentatives de d finir les minorit s tout au long des derni res d cennies en particulier par deux d l gu s sp ciaux des Nations Unies F Capotorti et J Desch nes Les d finitions respectives en r alit partagent la majorit d l ments tous les deux mentionnent une inf riorit num rique et une condition non dominante tous les deux se r f rent un
451. s comme siennes en 1932 alors qu il r pondait aux questions d un c lebre journaliste allemand Emil Ludwig qui a publi pour Mondadori une longue entrevue avec le chef du fascisme Quatre vingt ans plus tard nous pouvons dire que l talie pouvait tre consid r e comme le Pays le moins dirig de l Europe Dirig signifiant ici tre g r comme le projet d une nation patriotique d sint ress et unitaire et surtout pas motiv par les int r ts d un seul parti ou encore par l approche de plus en plus minente des lections Si diriger les Italiens s av re inutile c est parce que les politiciens italiens ne trouvent souvent aucune utilit diriger s rieusement Parce que cela signifie assumer des responsabilit s d fier si cela en venait tre n cessaire l opinion publique en risquant la perte d un certain nombre de points dans les sondages Comprenons nous le pays a eu des poques o d excellents hommes d tat dirigeaient avec morale et se consacraient totalement au bien commun S il n en avait pas t ainsi il serait impossible de comprendre comment le pays a pu laisser derri re lui deux si cles de dominations trang res ainsi que les blessures entre divers petits tats en guerre entre eux Une mis re terrible comme celle que d crit Charles Dickens dans ses rapports du Daily Mirror gt de 1844 concentr s plus tard dans les Visions de l Italie gt qui peut tre adapt
452. s compliqu e comme par exemple avec le chinois crit qui n a pas d alphabet et utilise des milliers de signes graphiques diff rents et ne sont m me pas corr latifs au chinois parl Deuxi mement la diffusion des langues d pend aussi des co ts de l apprentissage Ainsi certains types de langue pr sentent beaucoup plus d avantages que d autres elles sont adopt es par beaucoup de gens et se transforment en langues de vaste utilisation La classification et la typologie des langues ont donn lieu diverses alternatives scientifiques Durant le XIX si cle une des plus f condes fut celle du linguiste allemand August Schleicher qui a utilis des th ories volutionnistes concernant l tude des langues Schleicher a essay d tablir quelques r gles comme la r gularit des mutations phon tiques et la fr quence a laquelle les formes irr guli res se transforment en formes r guli res par analogie pour expliquer l volution des langues et la pr dominance de certaines ou d autres Plus que des classifications par familles ou par groupes de 264 langues selon leur origine ou leur proximit relative la structure morphologique de la langue est celle qui peut nous donner les cl s sur son utilit et de sa valeur communicative et en dernier ressort de sa diffusion dans le pass et de sa possible expansion future La morphologie tudie la structure interne des mots qui explique en grande partie la formati
453. s de parents et aident a la s curit de l cole LOPEZ 7 Que se passe t il si les parents ne collaborent pas De tout ce qui est expos nous d duisons une cons quence positive une autre mauvaise et une autre pire La positive c est que les parents peuvent am liorer de mani re d cisive l ducation et par cons quent le futur de leurs enfants La mauvaise c est que quand les familles n exerceront pas cette fonction l ducation de l enfant se restreint profond ment Et la pire c est qu ils peuvent exercer une influence malsaine Dans ce cas les syst mes sociaux et ducatifs doivent essayer de compenser les manques familiaux En effet les programmes labor s pour am liorer les performances des enfants dans des situations risque par exemple le Head Start am ricain ont eu du succ s quand ils ont consacr une partie de leurs efforts intervenir dans les familles et non pas uniquement dans les coles L aide ducative aux m res est un des facteurs qui influencent le plus les progr s des enfants Vu la difficult de l affaire il para t n cessaire de former un personnel enseignant sp cialis dans ces didactiques d urgence ducative qui mette en contact l cole avec des familles d structur es n gligentes ou probl matiques 8 Le r le des professeurs pour facilit la communication avec les familles Retournons aux familles normales qui peut tre veulent collaborer avec l cole mai
454. s de vie dans lesquels ils doivent tre v cus est vaine Au contraire l unique possibilit d une ducation efficace avec des soi disant valeurs moi je pr f re parler de vertus est pr cis ment son action pratique sur les styles de vie Il est important d observer la diff rence entre valeur et vertu la premi re est habituellement l expression rh torique d une vertu pratique Et le processus cr atif lorsqu il se situe pr cis ment dans le cadre familial mais aussi scolaire est peu propice la r flexion experte C est pour cela que le processus ducatif peut aller de la vertu la valeur du style de vie la conception du monde de la routine pratique au principe abstrait mais pas dans l autre sens Donc la vertu qui est apprise comme un style de vie peut finir par tre rationnalis e sur un plan plus abstrait comme valeur Mais la valeur qui se d fend en marge d un style de vie pratique devient d un point de vue ducatif sans importance 32 Je ne mets pas en doute que la volont critique de transformation d un style de vie a besoin de la r f rence aux valeurs pr alablement abstraites Mais l ducation ne se fait pas en invoquant ces valeurs mais plut t en transformant de la part des ducateurs les styles de vie pour que les vertus qu ils impliquent soient l gu es aux instruits Et peu importe que nous parlions de parents d enseignants de politiques de ch
455. s diff rences de revenu entre jumeaux voir Card 1999 Les divers ajustements des diff rences d habilit s standards donnent de faibles diff rences dans les analyses de la valeur de l ducation Heckman et Vytlacil 2001 argumentent qu il n est pas possible de s parer les effets de l habilit et de l ducation Les analyses explicites concernant la 67 Il existe une vidence croissante que la qualit mesur e avec les r sultats des examens est directement li e aux revenus individuels la productivit et la croissance conomique Divers chercheurs informent qu il y a une relation substantielle entre les avantages trouv s dans les revenus et une plus grande r ussite aux preuves standards Bien que ces analyses mettent en vidence diff rents aspects des revenus individuels ils indiquent habituellement que les r ussites mesur es ont un impact significatif sur les revenus non seulement en permettant des diff renciations entre la quantit d ducation l exp rience des travailleurs et d autres facteurs qui pourraient eux aussi avoir une influence sur les revenus En d autres mots une meilleure qualit mesur e l aide d examens semblables ceux qui sont utilis s actuellement par les syst mes responsables dans tout le pays est troitement li s la productivit et aux revenus individuels Trois tudes publi es r cemment aux tats Unis fournissent des analyses directes et tr
456. s ils ne savent pas comment le faire Il semble vident que les nouvelles t ches ducatives exigent un nouveau type de professeur Pendant plusieurs ann es j ai collabor dans un projet pour la formation initiale du professorat d enseignement secondaire l Institut de Sciences de l ducation de l Universit 114 Autonome de Madrid et j ai v rifi le peu d int r t des autorit s acad miques dans cette affaire J exposerai tr s rapidement le mod le de l enseignant que nous consid rons n cessaire l Universit de Parents 1 L enseignant doit concevoir l ducation comme un projet moral comprenant par thique l ensemble des meilleures solutions que l intelligence veille pour r soudre les probl mes qui affectent le bonheur personnel et la dignit de la coexistence 2 L enseignant doit tre un expert en ducation et savoir que sa fonction est d instruire travers les math matiques la litt rature l art la gymnastique Nous n avons pas besoin de d autres didactiques qui expliquent l quation mais nous avons plut t besoin qu il nous soit expliqu comment nous instruisons travers de l quation 3 L enseignant doit instruire pour l action et pour la coexistence 4 L enseignant doit tre un expert en r solution de conflits Nous ne pouvons pas expulser les conflits hors de l cole Nous vivons dans une soci t conflictuelle et ce que nous devons faire c est essayer d aider r
457. s n est tabli dans la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s Mais ces droits sont des l ments importants autant dans la Convention 169 de l OIT Article 13 19 que dans la D claration de Peuples autochtones PA dans les Articles 26 et 29 En reprenant la d finition qui a t donn e auparavant la condition d autochtone est d ailleurs indissolublement li e la relation historique que les peuples ont avec les anciennes colonies europ ennes avec les terres qu ils continuent r clamer ou occuper Maintes fois les repr sentants des peuples autochtones ont signal que les normes conventionnelles des droits de l homme n ont pas r ussi r soudre les probl mes de leurs peuples La situation des peuples autochtones est plut t directement li e la tension qui existe entre les droits d riv s du principe de non discrimination et les droits particuliers revendiqu s collectivement tant donn l existence d une identit commune d une histoire commune et m me de la recherche d une justice r paratrice Ainsi la reconnaissance de la condition autochtone fait galement appel une nouvelle tournure du d bat classique sur la possible r conciliation de l id e de l individu comme tant le dernier d tenteur des droits en opposition l id e que les identit s collectives mise part celles des Etats peuvent tre consid r es comme les tenantes des droits Ceci a des c
458. s ne vont pas de pair Puisque cette activit produit un indice si lev pourquoi les gens ne profitent pas de ces grands b n fices Le travail au sujet de la qualit de l ducation a une influence sur des l ments autres que la politique ducative Premi rement la th orie simple de la compensation entre l acc s et la qualit est tr s trompeuse pour ne pas dire qu elle est compl tement erron e sur beaucoup d aspects importants En effet dans beaucoup de circonstances peut tre qu une compensation n est pas r ellement propos e Deuxi mement l id e unificatrice de la qualit de l ducation est peut tre une explication importante de cet trange comportement inverse qui ne tire pas profit des b n fices disponibles La qualit de l ducation est directement li e aux d cisions de fr quentation scolaire et au syst me de promotion l int rieur des coles Les coles de haute qualit augmentent la r ussite des l ves et acc l rent le passage des l ves l cole primaire et possiblement aussi secondaire en r duisant ainsi les co ts De plus les l ves r pondent la qualit de l cole dans la mesure o ils peuvent d cider s ils souhaitent suivre ou abandonner l cole Ils ont tendance rester dans les coles de haute qualit et abandonner les coles de faible qualit Les deux m canismes indiquent une relation directe la quantit de scolarisation
459. s non financ es la transparence du contenu des mati res acad miques est peut tre suffisante pour qu elles obtiennent l approbation de l tat Dans ce cas l tat fixerait des niveaux minimaux acad miques aux coles religieuses en ce qui concerne la taille de la classe la s curit et les mati res de base comme par exemple les math matiques et la lecture Dans des cours plus avanc s il serait exig des tudiants qu ils comprennent les bases de la constitution les documents fondateurs ou les lois de la soci t et qu ils comprennent aussi les cons quences que leur inaccomplissement 154 entra ne Le contr le de l tat se ferait uniquement lorsqu il y aurait eu des preuves que les droits de base des enfants auraient t viol s ou quand il aurait des raisons de croire que l ducation ne pr pare pas correctement les enfants pour qu ils aient un certain type raisonnable m me s il est irr fl chi de mode de vie Il n existerait aucune obligation pour que les coles enseignent aux enfants penser par eux m mes et les mener interroger les valeurs de la communaut Il ne leur serait pas non plus exig que les enfants entendent que les autres groupes sont gaux au leur Cependant ce qui leur serait exig c est qu ils apprennent respecter les droits politiques de base des autres et d accomplir la loi L avantage de ce rapprochement est qu en r alit il sert optimiser le pluralisme m me si cela do
460. s que la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s souligne la participation efficace et plus ample de la soci t quelques clauses en rapport avec les droits des peuples autochtones soulignent la capacit de ceux ci prendre leurs propres d cisions Les droits des minorit s sont formul s comme les droits individuels avec l obligation de pr server et de d velopper leur identit individuelle et collective tout en int grant la soci t conventionnelle d une mani re ou d une autre donc en ce qui concerne les personnes appartenant aux minorit s nous pouvons parler d identit s multiples Ceci signifie qu il s agit du domaine des droits de l homme individuels bien qu ils acqui rent peut tre leur signification compl te s ils s exercent collectivement Donc en partant de raisonnement les droits collectifs peuvent tre d finis comme des droits individuels exerc s en commun avec d autres des exemples significatifs seraient les droits linguistiques et religieux Par contre les droits des peuples autochtones tendent a consolider et fortifier le d veloppement autonome des Communaut s autochtones en pr sumant que les personnes autochtones pr f rent maintenir leur mode de vie et ont peu 227 tendance prendre part la soci t conventionnelle Un facteur important qui appara t ici c est le d bat sur les droits des autochtones qui a oblig divers tats aborder leur pas
461. s religions et des coutumes diff rentes Mais les co ts de ces immigrations massives taient tr s diffus et le malaise difficile tre articul politiquement tandis que certains politiciens et dirigeants pouvaient obtenir de remarquables b n fices d appui politique partir de petits groupes ethniques concentr s et d actifs Les attitudes en ce qui concerne les immigrants du d nomm Tiers Monde ont commenc changer quand les flux migrateurs ont commenc ce faire en masse partir des ann es soixante suite l ind pendance des colonies et leurs checs conomiques et politiques ult rieurs et plus encore partir de la r cession conomique des ann es 70 Les entreprises des pays d velopp s ont r duit leurs demandes de main d uvre Les gouvernements ont introduit davantage de restrictions l immigration de travail la r unification familiale et a la citoyennet comme en Grande Bretagne des sanctions taient impos aux entreprises qui employaient des immigrants ill gaux et des stimulants ont t introduit pour que les immigrants retournent dans leurs pays d origine comme en France En Allemagne les fronti res sont rest es sp cialement plus ouvertes aux Turcs pendant une certaine p riode Aux tats Unis une s rie de gr ces ont l galis une grande partie des immigrants ill gaux pendant les ann es 80 Toutefois dans tous ces pays des demandes de contr le de l immigration ont fini
462. s se termine par un divorce et les proportions ruptures et s parations augmentent En cons quence a tout cela le nombre d enfants par femme diminue comme nous l avons pr c demment r sum 5 La transition d mographique Le mod le de transition d mographique repr sente le processus de changement dans chaque pays en partant des taux de natalit et de mortalit lev s en passant par une r duction du taux de mortalit et par cons quent une grande croissance de la population jusqu une r duction du taux de natalit qui stabilise la population lorsqu elle se trouve un niveau plus lev qu auparavant Ces changements d mographiques se basent sur les transformations conomiques et familiales analys es pr c demment Durant la premi re phase correspondant aux soci t s agricoles et pauvres aux familles traditionnelles amples le taux de natalit et le taux de mortalit sont aussi lev s et assez quilibr s Beaucoup d enfants naissent mais aussi une 254 grande partie de d entre eux meurt un ge pr coce L esp rance de vie est courte Le r sultat la population s est maintenue stable un niveau r duit Durant la deuxi me phase correspondant un pays en processus de d veloppement le taux de mortalit est rapidement r duit tant donn les am liorations relatives l offre d aliments et l hygi ne lesquelles r duisent la mortalit infantile les maladies et augmentent l esp
463. seils Scolaires dans chaque pays group s mondialement pour tablir un rectorat unifi dont les attributions consisteraient tablir des r gles au niveau des plans tude et des remises des dipl mes tant les seules valides pour exercer ses sp cialit s un niveau professionnel partir de l enseignement secondaire une introduction aux mati res telles que l astronomie et la biologie un niveau l mentaire mais suffisant pour acqu rir des connaissances sur l Univers et la cr ation de vie 187 7 Relation des 100 Religions N Nom Adeptes Typologie Fondation Observations ne Branche en Milliers La plus ancienne religion abrahamique Incomparablement petite en comparaison ala 1 Judaisme 15 000 Abrahamique M sopotamie chr tienne et islamique Elle survit gr ce au soutien ethnique politique conomique des Juifs du monde entier Sous l tendard du Christ grand homme communicateur les Ap tres ont provoqu le schisme avec le Juda sme sans abjurer la Bible Pentateuque Torah et l abrahamisme Dans les schismes suivants 12 Ap tres 1er ceci a donn lieu plus de trente religions dans leurs 2 Chr tienne 2 000 000 Abrahamique Si cle branches Chr tienne primitif Catholique Orientaux Non conformistes Jans nisme Mill naristes Mormonisme Nestorianisme Protestantisme T moins de Jehova Le nombre de d assign s n est pas r el il indique le nombre de baptis s r cemment n s
464. ses n a pas seulement un certain type de contenu elle est un style de vie et une forme de relation La culture de masses fournit une organisation et une hi rarchie elle canalise le conflit elle offre une identit et en d finitive donne de la coh rence un monde alternatif celui de la famille et de l cole Le temps libre juv nile n est plus uniquement le temps dans la rue marginal et d structur c est une institution avec ses temps et ses espaces son id ologie son cosmos sacr et naturellement son march Le cas du r le de la musique comme g ographie juv nile destin e orienter l itin raire vital le monde des sens et les combats symboliques juv niles Martinez 2007 est un pragmatisme de ce que je soutiens Et comme si cela n tait pas suffisant grace a internet des r seaux sociaux de relation s y son ajout conduisant encore plus loin cette institution qui devient ainsi pleinement significative pour les jeunes laissant de c t le r le de la famille et de l cole Donc la concurrence ne se limite plus au fait de la diff rence des langages et des contenus mais plut t au fait que les TIC permettent de cr er des mondes virtuels alternatifs orient s radicalement vers le pr sent beaucoup 28 plus gratifiants subjectivement par rapport ce que peut offrir la promesse ducative qui demande l effort d une satisfaction report e qui se r alise uniquement dans le futu
465. sexuelles Depuis sa cr ation anglicanisme est nostalgique du catholicisme romain la raison de son cecum nisme actuel avec Rome qui ne s occupe pas de son d sir manifest de diverses mani res par l glise anglicane Il se diff rencie du catholicisme car le Christ est Arianisme Protestante Arius consid rer un simple proph te Ce serait aujourd hui une religion protestante JAnabaptisme 2 000 000 Protestante VII RE 189 Num ro N Ordre Nom Adeptes J ypologic Fond e Observations aa Branche Alph en Milliers Pas de bapt me pour les enfants Eccl siastiques Baptiste 105 000 Protestante John Smyth pasteur et diacre Foi en J sus Christ s paration glise et tat chaque glise locale est autonome chaque croyant est un pr tre Calvinisme Rs Rejet de l autorit du ie Les cing points est leur R sultat du schisme du judaisme Propres Schismes de Catholique 600 000 Abrahamique 12 Ap tres la religion EUR ge Monse et contradictoirement fid le l ancien et au nouveau testament R pressive Actuellement condescendante en 3 500 Catholique Encadr e l glise catholique Diff rences rituelles SH ES Catholique Ea Religion des premiers chr tiens jusqu au IV si cle Quakerisme 300 Protestante G Fox Religion abrahamique Beaucoup de croyances diff rentes oe Une tentative comme tant d autres qui ont chou es de hi Primitives boa i D
466. si stimuler leur implication dans le fonctionnement des centres parce que l efficacit en d pend Le Harvard Family Research Project distingue deux modes de collaboration qui me semble important de souligner L implication des parents comme consommateurs d ducation qui sont pr occup s par celle que leurs enfants re oivent et la participation en tant que citoyens pour collaborer l am lioration de l ducation en g n ral Tandis que ceux l cherchent le succ s individuel de leurs enfants ou de leur cole ceux ci veulent am liorer les coles augmenter le compromis des parents l environnement scolaire l quit et la qualit de l enseignement C est cette distinction que je faisais allusion auparavant en parlant de l ducation directe et indirecte des parents Celle la s adresse directement ses enfants celle ci l environnement ducatif des enfants et tout particuli rement l cole Ces mouvements nous les connaissons en tant que Community organizing Le National Center for Community 112 Education la National Coalition for Parent Involvement in Education ou le National Center for Schools amp Communities ou le Family Involvement Networks of Educator parrain par le Harvard Family Research Project promeuvent l implication familiale et citoyenne Par le biais de l Universit de Parents je pr tends favoriser cette collaboration entre les parents Par ex
467. sont inclut les parties du corps d une personne ses enfants et ses faveurs sexuelles Ce sont des choses qui sont correctement inclus et n appartiennent aucun march Dans d autres cas le mercantilisme est limit Les professionnels peuvent vendre leurs services mais ont interdit la vente de certaines choses qui apparaissent comme tant les cons quences de tels services Les psychanalystes et les avocats ne peuvent pas vendre l information fournie par leurs clients m me s ils y consentent Elizabeth Anderson affirme quelque chose de semblable concernant l tat 131 Si l tat promouvrait la libert et l autonomie de l individu il ne devrait pas consid rer qu il est le client de tous les projets qu il finance En finan ant ces projets son principal objectif n est pas de servir les int r ts politiques de l tat o encore l int r t personnel de ses fonctionnaires non plus les go ts d une majorit mais serait plut t d tendre l ventail des opportunit s significatives la disposition de ses citoyens en soutenant les institutions qui les forment pour se r gir par eux m mes selon les normes internes adapt es aux diff rents types de biens Les march s sont adapt s seulement dans la mesure o ils donnent un support des biens qui peuvent satisfaire les buts internes l activit en question Dans l ducation il y a deux biens internes qui limitent leur commercialisation Au niveau individuel
468. spos es a faire les m mes efforts que leurs parents pour atteindre y compris d passer les anciens niveaux de sant ducatifs ou de bien tre mat riel Encore une derni re constatation dramatique sur la valeur de l ducation cette r signation de la volont de progr s qui entra ne avec elle implicite dans beaucoup d occasions le refus de confier en la rationalit en la connaissance scientifique obtenue durant une longue lutte contre l obscurantisme Le succ s de tous types d sot rismes qui se sont tendus avec une impunit totale d fie les hi rarchies classiques du savoir sur lesquelles le progr s avait t fond Quelle place restera t il l ducation en tant que voie d mancipation sociale et personnelle lorsque le futur sera d termin par le tarot Quelle confiance aurons nous en l cole si tandis qu elle enseigne Galil e l tudiant se fie une carte astrale Pour finir de d crire le caract re des d missions en ce qui concerne la promesse de progr s conomique d une meilleure sant d une ducation plus compl te ou de la confiance en la rationalit scientifique il convient d observer que les options alternatives a la connaissance rationnelle ne se pr sentent plus prot g es par un discours id ologique ni li es une tradition religieuse identifiable par un auteur ou par des sigles Au contraire c est un refus silencieux discret v cu d une mani re peu claire et exprim d
469. st d acc s libre ne devrait plus faire l objet du temps enseignant dans les salles de classes Les d ficiences existantes au niveau de l ducation montrent deux objectifs amplement accept s mais difficiles combiner tendre l acc s l cole et am liorer sa qualit Hanushet avertit que si les politiques des gouvernements pr tendent simplement pousser les jeunes pour qu ils restent plus longtemps dans les coles les objectifs g n raux de d veloppement de bien tre et de civilisation qui sont habituellement attribu s l ducation ne seront pas atteints 10 Parmi les r formes court terme je propose personnellement des plans de communication qui r glent les flux communicatifs internes et externes entre les familles les coles et les autres institutions qui contribuent l ducation Jos Antonio Marina observe que nous vivons enferm s dans un cercle d excuses dans lequel les parents accusent l cole d inefficacit et l cole se plaint du manque de civisme des enfants qu ils leurs sont envoy s Et qu ils se mettent ensuite tous d accord et accusent la t l vision et finalement que les plaintes s l vent au gouvernement qui change g n ralement la loi et tout recommence encore une fois Pour casser ce cercle infernal selon Marine chacun doit essayer d agir en fonction de son milieu et de ses possibilit s Ainsi elle propose un accord civique concernant l ducation comme
470. sur ce th me regrouper des informations sur les initiatives entreprises dans le monde entier et offrir aux parents de l aide pour qu ils puissent exercer de mani re ad quate leur comp tence ducative Cette tude tire ses b n fices de ces travaux et de l exp rience acquise avec les cours donn s VUP Le lecteur peut retrouver des r sum s d taill s de la documentation utilis e sur www universidaddepadres es 1 Un mod le ducatif Il est devenu pessimiste et dramatique Presque toujours lorsque nous parlons d ducation nous le faisons en employant des termes apocalyptiques Il est vrai qu duquer c est difficile mais je crois que nous devons retrouver une attitude plus optimiste courageuse et active Nous avons les moyens les connaissances et les opportunit s pour bien duquer tous ce qu il nous manque c est prendre la d cision de le faire bien D o est ce que ce mouvement r novateur doit surgir Sans doute de l ensemble de la soci t 99 mais les deux protagonistes les deux cibles de la conscience sociale ducative sont la famille et les coles Non pas s par es mais plut t unies Les parents et les enseignants forment l quipe p dagogique de base et nous devons laborer une p dagogie partag e qui permette que la maison et l cole ne soit pas des espaces s par s ou antagoniques mais coop rateurs Nous entendons de plus en plus parler d un complementary learning
471. t ses parents ou d Umberto Bossi qui avait fait engager son fr re Franc et son fils Riccardo par deux eurod put s de sa ligue de fait ceci a t d cid juridiquement au Parlement europ en Alors que le syst me tait d j beaucoup plus rigide qu en Italie vu que l eurod put avait d j du pr senter des pi ces l appui le type de contrat de travail ou le bureau de gestion pour disposer de l argent destin aux collaborateurs depuis juin 2009 les r gles sont intransigeantes Le Parlement Union europ enne reconna t qui est lu Strasbourg a le droit de choisir ses collaborateurs Le collaborateur ne sait pas toujours comp tent en langues il 304 n est pas toujours habile au niveau des r gles de comportement pendant les sessions il n est pas toujours connaisseur des diff rentes mati res Et il est tout fait normal qu il puisse amener avec lui quelqu un en qui il puisse se fier Il y a plus L Europe s av re g n reuse en sachant le co t des voyages et des loyers Strasbourg et tout ce qui suit La facture peut monter jusqu 17 mille euros par mois pour du personnel d un d put une absurdit si cela se passait Rome Mais voici le probl me le parlementaire ne voit m me pas cet argent Les personnes engag es le temps du mandat de l eurod put doivent avoir un haut niveau d tude ou au moins un dipl me et une bonne exp rience leurs salaires sont tablis sur la base
472. t est la restitution des sommes d pens es alors que dans ce cas pr cis il est assign aux partis en faisant abstraction non seulement de ce qui a t d bours pour les affiches les annonces ou les transports et en incluant le nombre de personnes qui se sont d plac es aux urnes Le calcul est vite fait un Euro par an par citoyen italien inscrit sur les listes lectorales de la Chambre de d put s Cinquante millions d lecteurs potentiels pour les R gionales m me quand ils n y sont pas plus 50 pour les Europ ennes m me quand il ne les y aura pas plus 50 pour les Politiques la Chambre et 50 de plus pour les Politiques du S nat Dans l ensemble d une l gislature qui dure cing ans la collecte des partis monte pr s d un milliard d euros Mais ceci n est pas suffisant Une autre petite loi approuv e dans le 2006 par le vote favorable de la majorit et de presque toute l opposition a tabli que le remboursement lectoral doit tre abrog aux partis m me en cas de fin anticip e de la l gislature Prenons un exemple concret pour la l gislature pendant laquelle Prodi a gouvern commenc e en 2006 et finalis e en 2008 avec de nouvelles lections les partis continueront a recevoir le remboursement jusqu en 2011 y compris celui des lections de 2006 Pour nous comprendre de 2008 2011 les vieux partis pr sents au Parlement de la vieille l gislature ont droit aux contributions m me si
473. t d mocratique rien d tonnant vu que cette pratique se faisait en Orient o la religion avait un seul signe la distinction entre le bien et le mal appliqu e 175 l homme puisque la femme tait consid r e une partie du mal Le christianisme a t fond officiellement par J sus Christ En r alit il a t l uvre des ap tres quand ils ont cr l glise catholique Il n est pas possible de nier l existence du Christ Il n est pas non plus possible de l accepter tel que nous l ont pr sent les glises chr tiennes Dans la religion juda que il y a des schismes et des d saccords de base entre les diff rentes branches et les tendances pour des raisons de convenance elles se pr sentent toutes en masse et en bons termes en ce qui concerne les questions extra religieuses ce qui est trangement transf r es a un certain degr a la r alit et vite tout type de violence entre elles ceci lui donne une touche de modernit Dans la chr tient les diff rences th ologiques ont provoqu des luttes fratricides non seulement entre les religions oppos es mais aussi entre les nombreuses Eglises chr tiennes et particuli rement entre les personnes qui ont propos des changements dans les documents bibliques La vocation du juda sme vouloir s adapter aux changements provoqu s par la science bien que sans l atteindre en ce qui concerne le christianisme ces changements ou intention de les produi
474. t La deuxi me partie observe le r sultat de l ducation donn e D une part l importance et la valeur de l ducation sont habituellement soulign es publiquement et la demande sociale en mati re de formation augmente En effet dans un grand nombre de pays la scolarisation s est g n ralis e avec l incorporation des femmes et des couches sociales les plus populaires Cependant comme je le signale dans mon chapitre Vinformation est encore trop confondue avec la connaissance et il existe un vaste d saccord propos du r le que doivent jouer les diff rents acteurs sociaux et les institutions au sujet de Vorientation de l ducation Les diverses tudes ici pr sent es posent les problemes d riv s de la diversit des agents ducatifs et de leurs mod les en conflit Je signale galement la crise de la fonction ducative de la structure familiale inadapt e face aux d fis du monde actuel Depuis une perspective globale de la fonction sociale de l ducation nous pouvons nous demander qui doit duquer les parents pour qu ils puissent remplir leur r le Les parents et les professeurs dans leurs r les vitaux respectifs sont satur s d activit s La r ponse n est autre que l apprentissage de la maternit et de la paternit lors des tudes sup rieures vu l exemple de leurs comportements au sein de la famille et dans les salles de classes D autre part l cole a cr des perspectives de plus
475. t es elles sont des instruments neutres de communication entre les peuples qui parlent diverses langues Ainsi en Chine le mandarin relativement simplifi depuis le milieu du XX si cle fonctionne comme un standard entre diff rents dialectes En Inde il y a douze langues reconnues officiellement et trente autres parl es par plus d un million de personnes le hindi permet ces personnes de communiquer En Indon sie l ancienne langue coloniale le n erlandais a t remplac e non par une des langues les plus parl es comme le javanais ou le sundanais mais par l indon sien bahasa adapt du Malais qui est plus neutre parce qu il est la premi re langue de quelques petites minorit s De fa on analogue en Afrique les langues neutres des anciens colons particuli rement l anglais et le francais sont officiels dans beaucoup de pays et largement utilis es tandis que le kiswahili est aussi tr s diffus en Afrique centrale et occidentale entre les personnes parlant des centaines de petites langues locales Les langues cr oles dans les Cara bes et d autres parties des Am riques sont apparues avec une fonction similaire bien que dans des zones plus r duites Dans le monde actuel le cadre global des relations humaines fait appel une seule langue mondiale L anglais est certainement la langue transnationale qui a le plus de succ s La diffusion de la langue anglaise d rive en grande partie des victoires politiques et milita
476. t gration rapide des pays en voie de d veloppement Et pourtant nous constatons une augmentation de la prise de conscience publique du besoin d une formation permanente tout au long de la vie En revanche ces efforts ducatifs ne correspondent pas aux r sultats obtenus les donn es disponibles indiquant les r cents taux d chec scolaire le d montrent L inad quation entre les tudes et les besoins du march du travail et plus g n ralement la profonde inqui tude propos d une crise 13 ducative se manifestent ouvertement dans un tat permanent de d bat public propos des lacunes du syst me ducatif de l assouplissement des responsabilit s familiales ou plus encore du r le n gatif jou par la culture des m dias de masse Certainement dans chaque contexte national le d bat acquiert ses formes particuli res il est souvent analys en r ponse a ces circonstances internes Valga prend comme exemple la pr occupation de la France au sujet de l chec scolaire qui a men a cr en 2008 une Journ e du refus de l chec scolaire dans le contexte d un d bat pr sid par Nicolas Sarkozy lui m me et la fameuse Carte aux ducateurs en septembre 2007 Ou encore le cas du d bat que maintient la soci t allemande avec la aussi l intervention directe de la pr sidente du gouvernement f d ral Angela Merkel recueilli avec pr cision dans l article de The Economist Bottom o
477. t s donnent une nouvelle raison de plus pour se pr occuper de la qualit de l ducation L effet potentiel des diff rences des indices de croissance de bien tre conomique est facile voir Le Tableau 1 commence par la valeur du produit int rieur brut PIB par habitant pour un pays revenus moyens pour l ann e 2000 et nous indique sa valeur en 2050 selon diff rents indices de croissance S il augmente de 1 pour cent chaque ann e cette mesure en dollars am ricains augmentera de 5 500 a 9 000 ou de deux tiers tout au long de cette p riode Si le taux de croissance augmentait de 2 pour cent par an la valeur atteindrait 15 000 en 2050 Les petites diff rences entre les indices de croissance ont des cons quences normes sur les revenus et la richesse de la soci t 74 La position conomique actuelle des tats Unis par exemple se doit en grande partie une augmentation ferme et robuste durant le XX si cle Les conomistes ont d velopp s divers mod les et diverses id es pour expliquer les diff rences des indices du taux de croissance entre les pays en mettant en vidence l importance du capital humain Le travail empirique qui s appuie sur les analyses de la croissance a mis en vidence les diff rences scolaires entre pays nouveau ceci est naturel vu que bien qu il soit difficile de rassembler des donn es comparables dans beaucoup de domaines concernant des pays diff rents d t
478. t a des minorit s est fermement ancr et supervis par la loi internationale positive ce n est pas le cas des mesures sp ciales qui doivent tre prises pour le b n fice des minorit s ou des peuples autochtones en tant qu organismes collectifs En outre autant la D claration des droits des personnes appartenant a des Minorit s et la D claration des peuples autochtones mise a part une convention qui doit tre ratifi e aucune obligation l gale n a t cr e ni aucun m canisme de supervision et aucun des instruments internationaux existants accorde explicitement des droits subjectifs aux minorit s ou aux peuples autochtones ou une forme de personnalit juridique Comment s ajustent la culture et l ducation dans la diff rence conceptuelle qui existe entre les droits des agents collectifs et droits des int r ts collectifs Si les agents collectifs ont de la valeur est il possible et comment peuvent tre exercer les droits sp cifiques d une minorit ethnique linguistique ou religieuse d un peuple autochtone ou d un groupe culturel Toutefois les normes internationales en vigueur et les activit s soulignent plut t les b n fices d riv s des int r ts collectifs comme l ducation interculturelle Pour comprendre les implications de cette diff rence il est utile de jeter nouveau un rapide coup d ceil la culture pour extraire quelques commentaires concluants 5 A propos de la Culture
479. t ans Concr tement la plus grande r union des chefs d Etats qui n ait jamais eu lieu New York en 2000 a d cid a l unanimit que parmi les Objectifs de D veloppement du Mill naire il sera inclus que vers l ann e 2015 nous nous assurerons que les enfants de n importe quel endroit du monde les filles comme les garcons soient capables de compl ter un programme complet de scolarisation primaire et que les filles et les garcons aient un acc s quitable tous les niveaux de l ducation En g n ral les compromis des gouvernements se sont concr tis s par des sommes de d penses publiques en rapport aux calculs actuels Pour les Objectifs du Mill naire il a t estim qu il faudrait augmenter de quelques 9 milliards de dollars les d penses annuelles investies dans l ducation dans le monde Delamonica et al 2001 A plusieurs reprises l accent a t mis sur le d sarmement des tats qui permettrait de lib rer des ressources pour l ducation et qui pourrait tre inclus parmi les performances pour la paix Comme nous l avons d j signal les d penses gouvernementales pour l ducation ont tr s notablement augment durant ces derni res d cennies Avec les donn es disponibles la moyenne des d penses investies dans l ducation en pourcentage du PIB en 2006 est pour les 41 pays les plus d velopp s de 5 pour cent alors qu il est de 4 3 pour cent pour les autres 158
480. t aux minorit s Le Comit des droits de l homme qui supervise la mise en uvre de l ICCPR a observ que les tats peuvent tre amen s adopter des mesures positives de protection pour viter que les droits soient viol s non seulement par les gouvernements mais aussi par d autres personnes De m me fa on l ICERD mentionn pr c demment permet aux tats d adopter des mesures sp cifiques de discrimination positive dans le but de corriger les injustices historiques En outre bien que la phrase introductive de l Article 27 semble exclure les immigrants r cemment arriv s le Comit des droits de l homme a amplement interpr t l article pour y inclure tous ceux qui vivent sous la juridiction d un tat y compris les travailleurs migrants et les visiteurs En effet si les trangers doivent tre vus comme une minorit sous l Article 27 de l ICCPR il ne lui pourra en aucun cas tre refus la concession du droit de pratiquer sa culture propre sa langue et sa religion en communion avec le reste de membres appartenant son groupe Durant un certain temps le consensus a r gn autour de l id e que seulement les citoyens de l Etat dans lequel ils habitent pouvaient tre consid r s des minorit s ethniques ou nationales Toutefois il est difficile de ne pas se demander comment avec l absence d un accord g n ral relatif a la d finition internationale du terme minorit gt qui devrait 221 d
481. t individuelle Il y a seulement un consensus minimal entre les anthropologues quant la port e a la substance et l importance du concept culture ainsi que sur le poids analytique de la culture en comparaison avec disons les processus conomiques les institutions politiques ou les int r ts de classe Mais pour la plupart le concept anthropologique de culture est int gral la culture est con ue comme un syst me un tout organis et ceci est ainsi autant au niveau descriptif qu analytique D un point de vue descriptif une culture peut tre d finie comme une unit de population autonome qui a des caract ristiques culturelles distinctives ou des traditions partag es ainsi qu un ensemble donn de valeurs de normes d id es et de pratiques sociales qui s y associent De plus lorsque nous tudions une culture nous supposons que cette culture n est pas un attribut naturel mais plut t quelque chose construit par des acteurs sociaux qui volue au fil du temps L approche de la nature syst mique des cultures individuelles unit s de population et le besoin de les comprendre d un point de vue sous jacent sont le d but du relativisme culturel qui ne doit pas tre confondu avec l lt absolutisme culturel gt une forme de relativisme culturel extr me auquel nous faisions allusion pr c demment Au contrairement le principe g n ral du relativisme culturel place avant tout au m me niveau to
482. t les conseill s se sont environ 5 000 personnes employ es En plus des 8 100 Mairies qui rassemblent 150 mille personnes entre des consultant les maires les conseillers et qui contr lent ensemble d autres organismes locaux de plus de 5 152 soci t s de capitaux souvent cr es dans le but d y placer des parents des amis et des proches chacune a son propre Conseil d administration son organisme de contr le et autres personnes install es au sommet Uniquement pour ces soci t s la Cour des comptes a calcul 38 mille si ges en partie occup s par d ex parlementaires et politiciens locaux qui ont une relation avec un dipl m chaque 5 6 descendants Sans parler des centaines de soci t s et d organismes publics encore contr l s par le Gouvernement central un refuge s r pour les hommes d sign s par les partis qui ont t priv s d une occupation tout ceci comme si ce n tait d j pas suffisant il faut ajouter les Communaut s montagneuses certaines d entre elles situ es au niveau de la mer les Consortiums de bonification Pour le contribuable italien c est une machine tr s ch re partir par les organes constitutionnels tout l ensemble co tent au contribuable environ 3 milliards d euros une somme 302 qui s est accrue durant les derni res ann es un rythme impressionnant malgr les difficult s conomiques Il est tr s int ressant de comparer la situation italienne en
483. t leurs enfants collaborateurs b n ficiant ainsi de r tributions sup rieurs 10 mille euros par mois Les noms des d put s britanniques Robert Atkins et Neil MacCormick figuraient dans cette enqu te une pratique tr s diffus e y compris dans les niveaux institutionnels les plus lev s Le n potisme a toujours t un facteur plus ou moins pr sent dans la politique europ enne Peu de politiciens ont prouv avoir renonc cette mauvaise habitude Mais ce n est pas tout d importants chefs de grands Pays ayant une longue tradition d mocratique sont tomb s dans ce petit vice Le cas typique tant celui du fils du pr sident fran ais Nicolas Sarkozy Jean Sarkozy qui est g de 23 ans candidat de son p re a la pr sidence de l Epad un organisme de l tat qui g re le quartier des bureaux parisiens de la D fense le centre directionnel plus grand d Europe videmment pour le jeune fils du pr sident c est un tremplin avec en perspective des postes futurs hautes responsabilit s et prestigieux Apr s les f roces pol miques qui ont suivi les faits et des rencontres difficiles entre la presse et l lys e Jean Sarkozy a retir sa candidature mais a t nomm es au Conseil d administration de l tat Une d cision qui a t pour le pr sident de la 286 r publique fran aise son premier et v ritable chec en ce qui concerne l opinion publique Encore plus conscient puisqu il avait mdri apr s
484. t non selon leurs m rites Un p re qui prendrait d abord en compte les m rites des enfants des autres au lieu de prendre en compte les besoins des siens pourrait bien tre consid r comme irresponsable Les parents qui n gligent les besoins de leurs propres enfants pour servir les besoins d enfants qu ils n ont jamais connus ne recevront 127 aucun loge au sujet de leur moralit Par exemple les parents qui dissuadent leur enfants de solliciter une place l universit parce qu ils pensent que d autres tudiants la m ritent et doivent tre pris en compte ne recevront aucun loge au sujet de leur quit Toutefois les coles doivent enseigner aux enfants les habilit s et les attitudes qui sont requises pour vivre dans une soci t civile et celles ci incluent veiller l impartialit et la justice Les tudiants doivent apprendre consid rer les inconnus comme des gaux dans beaucoup de situations et accepter que les r compenses soient distribu es en fonction des normes de performances et d excellence et non pas uniquement selon le besoin Dans la sph re publique l id e formative de la d mocratie de l galit des opportunit s requiert que les personnes soient r compens es selon leurs m rites et non en vertu de l affection ou d un statut sp cial Ainsi il est attendu des coles publiques qu elles instruisent les enfants au del des valeurs ancr es dans la vie familiale en les aidants
485. t o tout doit tre r vis du r le de l cole a celui de l Universit de la formation dont ont besoin les agents ducateurs aux limites l gitimes dans lesquelles l administration publique peut agir de la place que doit occuper une Tradition de savoirs au cadre d activit que d limitent les r seaux de communication Lorsque les principales universit s am ricaines mettront la disposition de toute la soci t et de mani re gratuite les contenus traditionnels de base dont elles taient les d positaires et gr ce auxquels elles ont per u de grandes quantit s d argent voyez l exp rience de l Academic Herat lorsque ces centres se proposeront d offrir ouvertement les contenus des revues scientifiques les plus avanc es et on reuses Conscients que le savoir doit librement circuler l essentiel de l ducation n tant pas la possession du savoir mais la capacit savoir l utiliser Un proverbe chinois dit ce qui peut tre enseign ne vaut pas la peine d tre appris Voici un proverbe tr s adapt aux temps o nous vivons et sp cialement coh rent par rapport aux buts de ces grandes universit s et le r le sp cifique qu elles 36 devront assumer Ce qui peut librement circuler sur le r seau n aura plus besoin d tre r p t dans les salles de classe Tr s bien Mais ce qui reste encore a d terminer c est quels vont tre les travaux du reste des agents ducateurs lorsque en effet
486. t ou Mahomet De la m me fa on que la science est actuellement romanc e auparavant dans un pass tr s lointain les romances se faisaient avec la divinit Dans les deux cas les r sultats sont n gatifs Science et fiction Dieu et fiction n apportent aucun facteur volutif ou stimulant la recherche et ils ne devraient pas exister ni avoir exist C est l ternel obstacle du conservatisme pour ne pas cr er d expectatives dans les deux cas en vitant des sentiments de frustration un ge avanc surtout parmi les eccl siastiques qui d couvrent d eux m mes qu ils ont t manipul s sans aucune justification bien que la fraude est t faite avec les meilleurs intentions Mise a part les gays et p d rastes qui font de leur minist re un recrutement de compagnons sexuels Le confessionnal est pour beaucoup d eccl siastiques l incarnation authentique du supplice de Tantale Que se soit avec une bonne intention de la personne confess e ou avec une intention malveillante ou provocatrice Un argument plus ample et qui peut tre prouv scientifiquement d monstratif dans le but de ne pas cr er de fausses expectatives les religions qui sont appel es monoth istes partir d Abraham sont toutes dispers es et oppos es de mani re fratricide Contrairement ce qui est d sirable dans un mouvement une tendance visant canaliser de la paix et la coexistence entre les hommes par manque de philosophie et un
487. t peu mettre en doute le droit des parents a reproduire leurs propres croyances et pratiques religieuses chez leurs enfants En outre l autonomie et la r flexion ne fonctionnent pas dans un vide Elles d pendent du d veloppement d un ensemble initial d habilit s et d un concept sp cifique h rit du bien Nous sommes autonomes dans la mesure o nous pouvons r fl chir et modifier notre concept du bien ou ajuster notre mode de vie Mais ce concept du bien provient de quelque part habituellement de nos parents et de leurs communaut s ainsi la r vision se base sur une forme concr te de vie d j tablie Toutefois le soutien financier d une cole religieuse r duit les ressources destin es aux coles publiques ce qui signifie qu un tel soutien est potentiellement soustrait aux ressources requises pour la reproduction des valeurs lib rales Ceci ajoute une charge diff rente aux coles religieuses quand arrive le moment d analyser la question du soutien de l tat certains pays peuvent tout simplement d cider et avec une pleine l gitimit de n accorder aucun soutien aux coles religieuses en se basant sur des raisons diverses historiques politiques ou sociales Il s ensuit qu y compris ces pays qui destinent des fonds publics au soutien des coles religieuses devraient exiger une forte justification bas e sur les id aux lib raux Puisqu un tel soutien ne peut pas tre r clam en tant que droit et puisque
488. tent substantiels Ces calculs d pendent tous des diff rences de salaire et d une plus grande galit dans l affectation de b n fices suppl mentaires qui peut arriver resserrer les diff rences en compensation totale gt Bien que la majorit des conomistes consid rent que l ducation implique la production de capital humain sous forme d individus les perspectives du screening ou signaling constituent une alternative claire par exemple Spence 1973 Wolpin 1977 Weiss 1995 Le mod le du screening port l extr me sugg re que les individus commencent leur ducation avec diff rentes habilit s et que la scolarisation permette simplement aux employ s d identifier ceux qui ont une plus grande habilit Du point de vue individuel peu importe la source de l augmentation des revenus ou de la production que se soit les coles ou le screening L individu sera galement incit faire des investissements ducatifs en se basant sur la comparaison b n fices co ts Toutefois tous deux pourraient produire des stimulations assez diff rentes pour inciter les gouvernements investir car le signaling peut conduire vers diff rents b n fices sociaux et priv s issus de l enseignement En g n ral ces mod les ne s identifient pas uniquement avec les donn es des r sultats du march du travail Divers tests sp cialis s sur diff rentes suppositions maintenues sur les motivations individuelles et le comporte
489. terminer si les citoyens devraient ou ne pas tre reconnus en tant que membres d une minorit Un autre trait multilat ral significatif qui clarifie Vapproche deux niveaux par l interm diaire de la pr c demment mentionn e et amplement ratifi e Convention des droits de l Enfant de 1989 qui inclut les enfants c est dire les personnes g es de moins de 18 ans dans la majorit des droits qui sont garantis tous les tres humains sous d autres instruments internationaux de droits de l homme Voici plusieurs autres articles de cette Convention qui sont int ressants comme par exemple l Article 2 qui stipule que les droits qui sont nonc s dans cette Convention doivent tre garantis sans distinction aucune et ind pendamment de l origine ethnique nationale de la langue ou de la religion L Article 28 fournit le droit de l enfant l ducation et l acc s un enseignement primaire L Article 29 refl te le but fondamental de l ducation en indiquant entre autre que l ducation d un enfant doit se faire et tre poursuivie en inculquant le respect des droits de l homme et des libert s fondamentales ainsi que l identit culturelle propre l enfant sa langue et ses valeurs Finalement l Article 30 inclut les enfants dans les clauses de l Article 27 de l ICCPR cit pr c demment par rapport au droit de jouir de sa propre culture la pratique de sa propre religion et l utilisation de sa pr
490. ting 2 les relations entre famille et l cole 3 la responsabilit ducative des familles c est dire l emphase des parents dans les activit s familiales qui favorisent l apprentissage Lire la maison les conversations avec Venfant jouer avec lui lui fournir un lieu pour travailler lui demander comment ce passe l cole toutes ces activit s sont reli es la motivation pour apprendre l attention la persistance dans la t che la richesse de vocabulaire et l apparition de moins de probl mes de comportement Je citerai quelques effets ducatifs li s l implication parentale et les chercheurs de r f rence 109 1 Quand les parents seront impliqu s dans l ducation de leurs enfants la maison ceux ci obtiennent de meilleurs r sultats l cole Et lorsque les parents s impliquent dans l cole les enfants restent plus longtemps dans le syst me ducatif et les coles sont plus effective HENDERSON amp BERLA 2 Quand des enfants et des parents parlent r guli rement de l cole les r sultats acad miques des enfants sont meilleurs HO amp WILMS La mani re dont il en est parl est importante Les parents ont la responsabilit d inculquer deux id es propos de l cole D abord les enfants doivent comprendre que l cole est un lieu amical et accueillant Ensuite l enfant doit comprendre que l cole est un lieu o il va travailler l cole est son travail
491. tion et de l occupation des espaces et du temps d di l ducation nous montrerait clairement ce cadre de relations conflictuelles ainsi que ses messages contradictoires Cardus 2004 En d finitive ce conflit a d riv vers une m fiance profonde de tous contre tous et vers une conciliation d int r ts et de perspectives pratiquement impossible Concr tement il y a trente ans l cole et la famille se m fiaient des nouveaux agents ducatifs comme par exemple la t l vision il y a vingt ans ils se m fiaient de l informatique tous vu comme envahissants il fallait seulement attendre Ce qui n tait pas vraiment pr visible c tait que l cole et la famille finiraient par s affronter et s accuser mutuellement des checs ducatifs g n raux Dans la plupart des cas le conflit na t d une discussion pour obtenir davantage de comp tences comme par exemple lorsque l tat consid re l gitime d imposer certains contenus d ducation civique ou patriotique ou quand une glise exige une pr sence significative dans l espace public ducatif Cependant la majorit des conflits naissent habituellement du contraire ils naissent de la cession des responsabilit s qui avaient t assign es traditionnellement de mani re claire et d termin e chaque institution De plus la nostalgie d un nouveau consensus possible entre tous est certainement illusoire quoiqu il ait la vertu de forcer le dialogue entre
492. tiques qui nous rapprocheraient de l ensemble optimal des ressources Les coles des tats Unis ont fait l objet d amples recherches Autant les donn es r unies des performances des coles tout au long du temps que les donn es les plus d taill es des coles et des salles de classes signalent une simple conclusion il nous manque un effet consistant ou syst matique des ressources au sujet de la r ussite des tudiants Bien qu elle soit controvers e ceci est en partie d aux conflits avec les politiques ducatives existantes l vidence est tr s vaste Hanushek 2003a La majorit des pays du monde restants n ont pas suivi la piste de la performance des l ves durant aucun lapse de temps de sorte qu il est impossible de faire une analyse comparative avec les tats Unis Cependant les examens internationaux de ces derni res quatre d cades permettent une vision globale des d penses dans les pays Sept examens diff rents en math matique et en sciences les donn es qui ont 87 t utilis es pour l analyse de la croissance dans Hanushek y Kimko 2000 ont t faits entre les d buts 1960 et 1995 a des tudiants de diff rents niveaux de qualification dans un ensemble vari de nations participant volontairement Les performances ont peu de relation avec les mesures de d pense des diff rents pays Hanushek y Kimko 2000 font une analyse des mod les qui mettent en relation les d penses l his
493. tones comme le font galement les habitants des for ts de l Afrique Centrale et d autres 216 populations qui maintiennent des modes de vie traditionnels non urbains et non industriels comme le peuple Adivasi du sous continent indien La question des similitudes et des diff rences entre les minorit s et les peuples autochtones reste par cons quent ouverte au d bat Certains en sont m me arriv s s interroger sur l utilit de poser le probl me comme s il y avait fondamentalement des cat gories diff rentes De toute fa on ce que nous devrions retenir arriv s ce point c est qu au niveau global la situation des peuples autochtones est hautement complexe et elle pourrait mener une confusion autant lorsqu elle est compar e aux minorit s que lorsque nous la consid rons comme une cat gorie en elle m me Dans certains cas en Afrique et en Asie par exemple l importance du crit re de l existence pr alable sur un territoire donn a t remise en question lorsqu il y a un lien avec des conflits ethniques et li s aux ressources ex les Ogonis au Nig ria ou lorsqu il s agit d un r sultat cons quent l apparition de mouvements s paratistes produits par le n o colonialisme ex les Nagas en Inde En outre une compr hension culturelle plus que politique ou historique de la condition autochtone est galement soumise au d bat Ici l objectif n est pas d arriver a des d finitions a toute
494. torique familial et d autres caract ristiques des pays avec les performances ant rieure 1995 Cette analyse indique d une mani re constante un effet n gatif statistiquement significatif des ressources ajout es aux performances apr s avoir contr l d autres influences Des r sultats similaires ont t trouv s dans les pays de l OCDE Des analyses statistiques de pays moins d velopp s ont d montr une inconsistance des effets des ressources semblable celle des tats Unis Hanushek 1995 W Bmann 2007 Hanushek y Woessmann 2007 Hanushek 2008 En g n ral une minorit des tudes disponibles sugg rent beaucoup de confiance au sujet des ressources commun ment identifi es comme la taille de la salle de classe l exp rience du corps enseignant et les salaires du corps enseignant elles ont une influence positive sur les performances des tudiants Il existe g n ralement un plus grand appui des politiques de ressource par rapport a celles qui existent d ja dans les analyses des Etats Unis qui signalent l id e que l importance des ressources peut vari e en fonction des niveaux de ressources Cependant l vidence n indique pas que nous devons supposer que les politiques pures de ressources aient un effet significatif sur le destin des tudiants En r sum il existe un ample ventail d analyses qui indiquent qu au niveau global les politiques de ressources n ont pas conduit des a
495. tractation tardive Les mormons suivant les le ons leur propre pers cution pourraient explorer l chec de leur glise qui rejette les personnes noires comme membres Les coles catholiques pourraient tudier le comportement de l glise pendant l inquisition et les croisades Et les coles Juives pourraient encourager les tudiants exposer la relation existante entre les juifs et les palestiniens et la question de la justice sociale Les coles islamiques pourraient explorer le sujet de l Islam et de la libert d opinion Dans toutes les coles religieuses la distinction entre l orientation favoriser les croyants semblables eux m mes pourrait tre calm par des appels l humilit et par la possibilit toujours pr sente que quelqu un y compris un de leurs propres chefs religieux puissent se tromper sur la volont de Dieu De tels programmes dans le cadre des coles religieuses pourraient parcourir un long chemin vers l ouverture d un espace pour le d veloppement post rieur d une amiti civique Toutefois sans l existence de ces messages apaisants il y a peu de voies vers la promotion de l id al d amiti civique transversale entre les congr gations 144 Les coles religieuses pourraient reconna tre l humanit de tous des croyants et des non croyants galement et de l obligation que chacun de nous former les autres pour qu ils prennent part la d finition de nos avenirs individuels et collectifs Aime
496. travail ind pendant non agricole analyse tr s variable qui inclus autant les effets positifs que les n gatifs mais les effets ne sont g n ralement pas significatifs Kenya Boissiere 0 19 0 22 Le total des analyses indique des petites variations des Knight personnes qui ont abandonn l cole primaire et secondaire Sabot 1985 Knight y Sabot 1990 Maroc Angrist y Lavy Ils ne peuvent pas tre convertis en r sultats standards parce que 1997 ce sont les indices de performances qui sont utilis s les habilit s en criture en fran aise semblent tre le facteur le plus important pour les revenus mais les r sultats d pendent de l approximation employ e dans l analyse Pakistan Alderman 0 12 0 28 Variation selon les approximations alternatives et selon les Behrman contr les de habilit et de sant lev s et plus significatifs sans Ross y Sabot 1996 les contr les d habilit et de sant Pakistan Behrman 0 25 Analyse du mod le de structure et des r sultats combin s Ross y Sabot Vhabilit cognitive des effets significatifs des r sultats 2008 combin s de math matiques et en lecture constitu s par l apport des coles Afrique du Moll 1998 0 34 0 48 Selon la m thode d analyse l impacte du calcul varie la Sud compression pas indiqu e est g n ralement insignifiante Tanzanie Boissiere 0 07 0 13 Le total des analyses de l chantill
497. tre sur le point d arriver ses limites aux Etats Unis D autres nations du monde en d veloppement ou en vois de d veloppement ont tendu leurs syst mes ducatif et beaucoup d entre elles ont surpass les tats Unis Le Graphique 4 nous indique les indices de finalisation de l enseignement secondaire dans les pays qui appartiennent l Organisation pour la Coop ration et le D veloppement Economique OCDE en 2006 Extraordinairement les tats Unis se sont maintenus derri re une longue liste de pays en 2006 et se situent juste en dessous de la valeur moyenne de finalisation scolaire de UV OCDE Les Etats Unis gagnent quelques points ayant des indices de fr quentation universitaire au dessus du pays standard de l OCDE Cependant il continu a tre peu probable que les tudiants poursuivent leur ducation L avantage historique des Etats Unis en quantit de scolarisation finalis e a disparu au fur et a mesure que d autres nations ont d couvert l importance de l ducation Ainsi si nous nous projetons vers le futur il semble impossible que les tats Unis continuent dominer les autres pays sur le terrain du capital humain moins qu ils puissent am liorer la dimension de la qualit Remarquez n anmoins que cette histoire de qualit de l ducation aux tats Unis peut difficilement s extrapoler aux pays en voie de d veloppement des pays qui bien souvent ne se rapproche d aucune dimension qua
498. tre gouvern ou mal gouvern par une dispersion de politiciens dont la grande majorit est devenue incapables d ouvrir les portes des labyrinthes qu ils ont inconsciemment cr ceci n invite pas l optimisme Cependant le haut niveau de connaissances acquis par un grand nombre de citoyens du Premier et du Deuxi me Monde att nue l impression d tre toucher par un chaos d finitif C est de la croissance de ce secteur humain que d pend la rupture de l ensemble des labyrinthes qui nous privent d une volution souhaitable et sans doute possible La connaissance des r alit s positives et n gatives est une condition indispensable pour que les citoyennet s conscientes du monde tablissent une r volution d cisive qui nous loigne du chaos en d veloppant tout type d action et d activit et particuli rement l enseignement Et ce mouvement existe d j et agit en rendant possible la vie y compris son am lioration par l extension de la culture bien que tout cela l int rieur les labyrinthes qui corsettent chaotiquement le d veloppement et l volution humaine Ceci par rapport au labyrinthe ducatif celui qui a une plus grande p n tration Mais le reste des labyrinthes doit tre consid r avec une attention gale Et pour tous examiner des sorties qui laissent supposer des corrections avec des essais pratiques lever le niveau culturel de la politique et des politiciens ne se fait pas avec des acti
499. trois cents premi res du Mezzogiorno Merlo et ses coll gues crivent que presque deux parlementaires sur trois restent au Parlement pendant plus d une l gislature m me si seulement un sur dix reste pendant plus de 20 ans gt et apres leur sortie 6 profitent de leur retraite et presque 3 en prison mais presqu un sur deux reste dans la politique Et au fur et a mesure que leur statut culturelle politique et de gestion chute les parlementaires 310 italiens sont encore b nis par un flot d argent Combien de fois a t il t entendu dire en Italie je fais de la politique par passion parce que conomiquement parlant je gagnais mieux ma vie avant Faux Avec les donn es en main pendant la Premiere R publique ceux qui devenaient d put abandonnant leur carri re de m decin de notaire ou d avocat taient dans 24 des cas des d mocrates chr tiens 21 taient des socialistes et 19 des r publicains Aujourd hui il y a seulement 15 de repr sentants de Forza Italie 11 d lus du centre gauche 8 de n o d mocrates chr tiens de l Udc 6 de parlementaires de l Alliance Nationale parti fusionn en 2009 devenu le Peuple de la libert conduit par Berlusconi Les autres des repr sentants de Refondation communiste Depuis 2008 ils ne sont plus pr sents au Parlement italien n ayant pas d pass le seuil minimal aux lections pour mettre un terme aux leghisti ils s en sortent gagnant et vo
500. tuation espagnole La participation des parents dans la vie scolaire se fait fondamentalement par le contact avec les tuteurs la participation les Conseils Scolaires aux AMPAS associations de parents d l ves et l assistance aux coles de Parents ou aux actes semblables La 116 relation avec les tuteurs n est g n ralement pas tr s fluide entre d autres parce que les heures de visite sont r duites et normalement se font le matin ce qui complique l assistance des parents En outre la raison de leur visite est g n ralement l apparition d un probl me et parfois leur d sir de participation l am lioration de l ducation En Espagne il y a une relation famille cole moins troite que dans d autres pays de l Europe Par exemple le nombre de r unions avec les parents au cours de l ann e scolaire est en Espagne de l ordre de 2 6 en Allemagne de 6 10 et en Autriche de 4 Dans ces pays il n est pas rare que les parents entrent dans la salle de classe passent quelques instants l pendant les activit s habituelles La pr sence des p res ou des m res dans les salles de classe d ducation infantile est dans notre pays pratiquement inexistant PALACIOS La faible culture de relations famille cole n aide pas les parents particuli rement les plus loign s de la vie scolaire de son fonctionnement et de ses coutumes transformer leurs id es propos de leurs enfants de leurs capacit s de la fa
501. turel Cependant ce droit est qualifi dans l Article 4 qui stipule que l autod termination autochtone implique un autogouvernement au niveau local et r gional Cependant cette clause peut tre comprise comme une interpr tation parmi tant d autres possibles puisqu il existe une pol mique persistante sur la question des organismes collectifs s ils sont b n ficiaires du droit a l autod termination Il existe un consensus g n ral sur l id e qu il est applicable aux populations des territoires sans autogouvernement et aux populations qui habitent sur des territoires occup s Il est galement applicable la population en tant qu unit dans les tats souverains Toutefois l avis juridique international est divis par rapport l applicabilit du principe d autod termination aux peuples autochtones bien que les mots de la D claration des Peuples Autochtones soient identiques a ceux de l Article 1 des deux Pactes Revenons au theme de l ducation il est important de souligner que l Article 14 de la D claration des droits des peuples autochtones offre un exemple significatif des trois types de droits que nous tudions ici Il mentionne les trois le droit des individus autochtones et particuli rement des enfants acc der tous les niveaux du syst me ducatif de l tat sans aucune discrimination Article 14 2 le droit de profiter des mesures de l tat pour assurer que les individus autochtones et surtout
502. u ce moment l de grands changements conomiques et sociaux sans pr c dents commen aient pr cis ment se produire La nomm e r volution industrielle gt entam e en Angleterre et les changements semblables qui ont pr cis ment eu lieu dans l agriculture aux d buts et la moiti du XIX si cle ont produit une grande augmentation des ressources disponibles En m me temps le colonialisme des plus grands pays europ ens impliqua l extraction d aliments et de mat riaux de base de l Afrique de l Asie et d Am rique du Sud ainsi la catastrophe pr dite par s est tendu dans les pays colonis s Par la suite durant le XX siecle la d nomm e r volution verte gt des engrais des pesticides et de l irrigation apport e par les hydrocarbures durant les ann es 1940 1960 a aussi provoqu une transformation de l agriculture qui a produit de grandes augmentations de la production d aliments Pourtant dans de grandes parties du monde la maladie et le d c s pr matur la mis re et le vice que Malthus a pr dit en g n ral continue a tendre 247 2 La croissance de la population Les grandes augmentations de la population du monde se sont produites l poque contemporaine Depuis les origines de la civilisation vers 10 000 AC jusqu 1 000 AC la population du monde fut relativement stable d environ 5 millions d hommes En l an 0 il y avait d j quelque 200 ou 300 millions d habitants sur Te
503. u monde bas e sur certains principes Ceux de la libert et l galit de tous les tres humains devant la loi le respect des petites nations et la formation d une f d ration de nations libres un gouvernement repr sentatif mondial et le droit de citoyennet mondiale lequel implique l hospitalit mondiale y compris le droit d migrer et de s installer dans un autre territoire au moyen d accords bilat raux entre des nations Atteindre l objectif d une coexistence pacifique mondiale ne peut tre que le r sultat d un projet conscient des hommes Il n y a pas de destin Il n y a pas de force sup rieure celle propre des hommes Il est crit nulle part que nous pouvons viter la fin de la civilisation humaine provoqu e par elle m me Mais les avances scientifiques et technologiques actuelles permettent aussi une rationalisation ducative Pour construire une soci t mondiale il faut d abord liminer l erreur qui r siste dispara tre la classification des hommes dans des cat gories diff rentes selon le degr d acc s la civilisation europ enne qu ils ont acquis jusqu pr sent Pour r parer le d sastre imp rial et nationaliste une r organisation des groupes ethniques et des autres groupes qui ont leur propre culture est n cessaire pour permettre la r cup ration de leurs identit s Les labyrinthes linguistiques culturels et ethniques du monde actuel peuvent trouver la sortie avec un projet de co
504. ucation Review 26 n0 6 December 772 789 Jaynes Gerald David and Robin M Jr Williams 1989 A common destiny Blacks and American society Washington DC National Academy Press Jolliffe Dean 1998 Skills schooling and household income in Ghana World Bank Economic Review 12 n0 1 January 81 104 Jorgenson Dale W and Barbara M Fraumeni 1992 Investment in education and U S economic growth Scandinavian Journal of Economics 94 no Supplement 51 70 Juhn Chinhui Kevin M Murphy and Brooks Pierce 1993 Wage inequality and the rise in returns to skill Journal of Political Economy 101 no 3 June 410 442 Kane Thomas J Jonah E Rockoff and Douglas O Staiger 2006 What Does Certification Tell Us About Teacher Effectiveness Evidence from New York City Working Paper No 12155 National Bureau of Economic Research April Knight John B and Richard H Sabot 1990 Education productivity and inequality New York Oxford University Press Kosters Marvin H 1991 Wages and demographics In Workers and their wages edited by Marvin H Kosters Washington DC The AEI Press 1 32 Krueger Anne O 1974 The political economy of the rent seeking society American Economic Review 64 n0 3 June 291 303 Layard Richard and George Psacharopoulos 1974 The screening hypothesis and the returns to education Journal of Political Economy 82 n0 5 September October 985 998 Lazear Edward P
505. uds avec des immigrants centre asiatiques Ces derniers leur tour lev s dans des climats plus disparates que ceux de l Europe en raison de la continentalit du territoire Tous au cours d une immense p riode de temps pass dans le processus entam simultan ment la cr ation de l esp ce et l re historique qui peut se calculer en milliards d ann es Y compris avec des changements territoriaux comme ceux qui provoquent la disparition de mers internes Ce qui est tres possible qu il se soit pass avec le d sert de Gobi La survie des empires et tat nation se comprend en consid rant ses facettes sentimentale patriotique et politique de grandeur ou simple magnificence des tats nation Beaucoup de peuples ont ainsi disparus Durant le troisi me mill naire qui sera plus rationnel des peuples continuent tre domin s ils conservent une plus ou moins grande partie du sentiment patriotique propre Et de plus un sentiment politique lorsqu ils ont cr une culture diff rente une conomie forte ou ces deux qualit s La Conf d ration Europ enne et d autres par la suite doivent lentement s tablir sans traumatisme et avec le temps n cessaire pour assimiler les immigr s Tout du moins avec une assimilation possible gr ce au facteur conomique mais essentiellement ce qui a pu se verifier concernant les pays de dimension territoriale et d mographique r duite qui sont susceptibles de gouverner
506. ue de l valuation par l tat alors l tat aurait la charge de montrer les raisons pour lesquelles elle ne doit pas de le faire ou bien offrir des moyens moins comp titifs pour mesurer les performances des l ves Si toutefois l cole souhaiterait profiter du soutien des fonds publics elle devrait d velopper pour obtenir l approbation de l tat des m thodes alternatives d valuation Par exemple l cole pourrait tre ouverte aux membres de la communaut l instruction l aide de vid o et par le d veloppement de m thodes non intrusives qui valueraient les performances des l ves Bien que les examens normalis s soient de plus en plus habituels au fur et mesure que les tats exercent un plus grand contr le sur les coles ils nous donnent tr s peu d information sur le climat dans l cole sur leurs m rites ou leurs d m rites et ils ne peuvent pas r v ler grand chose sur l autonomie et la croissance ou sur l galit et le respect entre les diff rences des groupes La seconde possibilit soutenir uniquement la partie de l ducation de l cole religieuse qui a un objectif s culaire pr sente les m mes probl mes Pour beaucoup d coles confessionnelles il n est pas possible de s parer ce qui est d vot de ce qui est s culaire parce que le climat global de l cole est orient vers la promotion du compromis avec une foi sp cifique Ainsi quand les enfants tudient les math matiques ils le font
507. ue de la conqu te des Europ ens Ces diff rences entre les niveaux d volution de civilisation des divers peuples autochtones ont favoris un choc de civilisations avec les conqu rants espagnols qui s est manifest en l absence de communication par une forte confrontation En effet de vastes secteurs de la population autochtone d Am rique hispanique n ont jamais t incorpor s aux nouvelles communaut s politiques Jusqu pr sent la majorit ou une tr s grande partie de la population des actuels Etats de Bolivie quateur Guatemala P rou et une partie du Mexique ne peuvent pas communiqu s au del de leurs petites communaut s parce qu ils parlent seulement des langues locales Parmi lesquels sont inclus les Nahuatls les Zapot ques les Mayas et les Quinch s au Mexique et en Am rique Centrale les Aymaras les Quechuas et ce qui est Araucans dans le sud du continent M me lorsque les groupes autochtones organisent des mouvements sociaux ou des partis politiques ils ont tendance agir hors des r gles du jeu tablies En g n ral la s gr gation la discrimination l exclusion la r bellion et le conflit ethniques ont continu tre des caract ristiques durables sur ce continent Par contre le niveau moins volu des autochtones du reste de l Am rique du Nord ainsi que leur faible nombre et 278 leur grande dispersion territoriale ont facilit le g nocide de la part des colonisateurs anglais
508. ue europ en L tat de Bien tre ne peut tre maintenu qu avec la perspective d une solidarit communautaire civique solide L attention sanitaire publique universelle et gratuite part de l hypoth se que les gens sont r ellement pr occup s au sujet de leur sant et qu ils ne suivront pas des conduites a risque gratuitement En plus elle s appuie aussi sur l hypoth se qu il n y aura pas d abus 25 du principe de solidarit sur lequel elle se base Mais que se passe t il quand les conduites irresponsables se g n ralisent en rapport la propre sant Est il n cessaire que l tat s occupe aussi des cons quences Comment r pondre la rupture de l accord non crit mais implicite de ne pas abuser d un syst me mis au service de l int r t g n ral Ce genre d attitude non seulement nous le retrouvons avec le d sint r t d une vie longue et saine mais aussi avec la pr f rence de styles de vie qui visent exploiter le pr sent en n gligeant les cons quences dans le futur En effet c est cette m me attitude qui peut souvent tre retrouv e concernant l espoir de bien tre conomique fr quemment circonscrite vivre au jour le jour Par cons quent nous ne pouvons pas nous limiter faire des pr visions pessimistes sur les g n rations post rieures si pour la premi re fois elles vivront mieux que les pr c dentes La grande question est ces nouvelles g n rations seront elles di
509. ui malgr les tentatives de monolinguisme impos par les tats nationaux souverains Ce mod le est beaucoup plus utilis dans le monde actuel de plus en plus globalis beaucoup de gens utilisent une langue locale qui peut survivre si c est une langue crite et une grande langue franque est utilis e dans de grands secteurs du commerce des changes et de la communication c est galement une langue crite 262 Le latin est le cas mieux tudi Dans l empire romain la langue latine s est tendue sur une zone o l on parlait probablement plus de cent langues locales partir de l ann e 500 les diff rentes mani res de parler latin se sont aussi distingu es dans diff rentes parties du vieil empire Une multitude de dialectes locaux ont fini par se transformer en langues crites parmi lesquelles le castillan le catalan le corse le fran ais le moldave ce qui est occitan le pi montais le portugais le proven al le romanche le roumain le sarde et le toscan italien Durant plusieurs si cles un syst me linguistique double s est maintenu stable le latin tait la langue franque pour les contacts internationaux la science et l ducation sup rieure tandis qu une s rie de langues locales pr latines ou d riv es du latin s utilisaient dans la vie quotidienne et pour les communications et les changes dans des petites zones Comme pour l volution du latin la langue germanique ainsi que la s
510. ulement les int r ts imm diats des d put s et des s nateurs en fonction n auraient pas pu tre touch s et les deux l gislatures successives non plus IL est clair que depuis lors ind pendamment de quelques d clarations intempestives et d une proposition de loi propos e par le Parlement tout s est calm Cependant Il y a encore un autre point vital pour la d mocratie italienne a propos duquel tous restent silencieux La r forme du bicam risme parfait R sum en quelques mots la Chambre haute et la Chambre basse sont une copie l une de Vautre La loi approuv e par les d put s doit tre calqu e sur celle qui s applique aux s nateurs si une seule virgule est modifi e le texte doit tre refait Ceci signifie une tr s longue p riode de temps pour que les lois soient approuv es Mais aussi des occasions innombrables d offres si leur offensive est rejet e par la Chambre ils peuvent toujours la pr senter au S nat Ou l inverse Toutes les Commission Bicam rale de r formes il y a eu trois dans le 1983 en 1993 et dans le 1997 ont fait des hypoth ses concernant une modification de cet tat de choses Elles ont toutes chou es Pourquoi La r ponse n est pas facile De plus presque tous les protagonistes de la politique italienne de ces derni res d cennies ont mentionn que pour rendre le pays plus 317 gouvernable une des priorit s est de surmonter le bicam risme parfait Mais voici le
511. un tre lucif rien ou inspirant la bont nomm Dieu D mon ou Sanctissime Trinit Les causes sont Premi rement Tout part du fait que depuis le controvers J sus Christ de la n gation de son existence l affirmation de sa divinit dans la Trinit une grande quantit de protestants sont n s du Christianisme Primitif organis s en glises parall les au Catholique qui diff rent comme le font maintenant les protestants certains faits sont pr sent s comme tant r els et non symboliques propos de questions comme 177 Dieu existe et est cr atif mais il ne maintient pas l Univers D isme voir page 190 ligne 17 du tableau J sus Christ vie et d c s virtuel Doc tisme voir page 190 ligne 18 du tableau J sus Christ Dieu est ni sans s interroger propos de son existence humaine et r elle ils combattent Pablo qu ils consid rent un apostat voir bionisme page 190 ligne 19 du tableau les premiers protestants primitifs voir gnosticisme page 195 ligne 51 du tableau conflit entre Christologie et anti Christologie qui interrogent en outre la virginit ternelle de Marie voir les Freres J sus page 191 ligne 20 du tableau Deuxi mement Bien que toutes les religions proclament leur unicit exclusive le plus grand syncr tisme d velopp est vident a travers toute l histoire connue jusqu pr sent en transf rant le contenu d un pisode d une m me reli
512. un pas pr alable vers un accord d tat au sujet de l ducation Dans l ensemble les divers chapitres sur le labyrinthe ducatif r unis dans cette uvre indiquent les insuffisances de l ducation dans le monde actuel et identifient les principaux obstacles leur progr s Ils proposent galement quelques lignes fondamentales d action collective pour avancer vers une ducation g n ralis e comprise comme un enseignement et comme une formation qui soit a la hauteur du projet et donne la possibilit d lever l volution civilis e de l humanit L ducation a besoin de s adapter aux caract ristiques de chaque groupe humain Isabelle Schulte Tenckhoff introduit une id e de classification de la diversit humaine a prendre en compte Artur Mosegui et Elisa Soler abordent le sujet du nombre d hommes que peut abriter la Terre aujourd hui en s unissant l id e de Malthus ce sujet plus en vigueur que lorsqu elle fut mise en lumi re Finalement Jean Antonio Stella et Sergio Rizzo r sument la cons quence d une ducation inad quate qui complique l volution sociopolitique de l esp ce Salvador Cardus Barcelona 2009 11 12 1 La valeur culturelle de l ducation Salvador Cardus i Ros Universitat Autonoma de Barcelona Pour ne pas transformer un texte traitant de la valeur de l ducation en exercice banal de simple r it ration des sujets que nous associons a notre acclam e soci t de la conna
513. une mani re appropri e leurs vies qu ils soient capable de profiter des opportunit s et d affronter les probl mes Tous les parents aimeraient l guer un capital conomique leurs enfants parce qu ils savent que ceci leur faciliterait la vie pour cela j ai habitude de leur dire qu ils devraient aussi leur l guer un un capital ducatif un ensemble de ressources personnelles qui leur permettraient de vivre mieux Dit d une mani re plus exp ditive ce que nous souhaitons tous c est que nos enfants se trouvent dans les meilleures conditions possibles pour tre heureux et qu ils soient de bonnes personnes Ceci inclus la possibilit d avoir un bon travail le talent de fa on maintenir des relations affectives profondes et satisfaisantes la capacit d appr cier et de cr er et tre dispos s collaborer au bien tre g n ral Les objectifs de l ducation sont ambitieux mais ils peuvent se r sumer avec cette formule Capital ducatif instruction ducation du caract re duquer est sans doute fournir l enfant ou l adulte les connaissances n cessaires Fondamentalement c est le syst me ducatif qui s en charge Mais c est aussi aider former le caract re Le caract re c est l ensemble des habitudes qu une personne acqui re qui vont largir ou limiter ses possibilit s vitales Le bon caract re est celui qui augmente les possibilit s de d veloppe
514. une mani re diffuse et confuse dans une grande partie des attitudes et des styles de vie actuels En d finitive si comme je le soutiens l adh sion majoritaire un d sir de progr s ni mat riel ni spirituel n est plus claire il est notoire que l ducation sera l un des 26 principaux domaines affect Le probl me n est donc pas celui d une suppos e crise de la culture de l effort mais plut t celui d un changement de priorit s au moment d orienter l effort et de savoir s il peut encore tre suppos que tout le monde ou une majorit suffisante veut tre instruit plus riche plus sain plus cultiv et plus libre Nous ne pouvons pas attribuer aux volont s individuelles les causes de l chec scolaire qui dans des proportions diverses cro t dans la majorit des pays occidentaux Mais nous ne pouvons pas non plus les transf rer une seule hypoth se l chec du syst me ducatif lui m me Mon avis comme j ai voulu le d montrer est qu il se pourrait bien qu il s agisse d une perte de cr dibilit de certaines des aspirations classiques que l importance de l ducation pr supposait Dans ce cas les opportunit s que devait offrir l ducation ont cess d int resser ou seraient en danger de devenir insignifiantes pour beaucoup d individus Ceci voudrait dire que le vieil ascenseur qui permettait de r compenser l effort de participation dans la comp titivit r clam e par le mod le d
515. up d ann es une s rie de r unions intergouvernementales ont promis que la scolarisation primaire universelle serait atteinte dans les pays sous d velopp s au bout d un certain temps Une des premi res r unions internationales de ce type a eu lieu Gen ve en 1951 elle fut suivie par une r union de ministres de l ducation et de responsables de la planification conomique parrain e par UNESCO Santiago en 1962 les r unions de Strat gie International de D veloppement parrain es par les Nations Unies pour la Deuxi me et la Troisi me D cades New York en 1970 et 1980 respectivement et plus r cemment le Sommet du Mill naire aussi New York en 2000 Durant cette p riode 52 l UNESCO a aussi organis une s rie de r unions de ministres pour le d veloppement de l ducation en Asie en Afrique dans les pays arabes et en Am rique latine lesquelles avec de nombreuses autres rencontres ont donn es lieu au plan Karachi gt au plan Addis Abeba au plan Santiago la d claration de Jomtien a la d claration de Delhi gt la d claration de Dakar selon les villes ou les rencontres ont eu lieu et plus r cemment la D claration du Mill naire gt Lors de toutes ces r unions les gouvernements se sont engag s a atteindre les objectifs d une scolarisation complete et de l galit des genres face a l ducation dans un d lai d termin de dix ving
516. up de langues et de dialectes Cette d sagr gation des grandes langues en une multiplicit de petites langues a s rement t la base du mythe de Babel avant tous se comprenaient mais au bout d un certain temps comme si cela tait une mal diction ils ont commenc parler des langues diff rentes Concr tement il y a quelques milliers d ann es les gens auxquels nous appelons actuellement Indo europ ens ont d velopp leur domination et leur influence partir d un petit secteur situ dans un certain endroit au nord de la mer Noire vers toute l Europe et une partie de l Asie Depuis le d nomm mani re indo europ enne de parler qui tait tr s amplement diffus e les langues les plus isol es ma s vastes ont d riv comme par exemple la langue allemande slave latine grecque celte perse sanscrit et hindi Les linguistes reconnaissent habituellement environ 20 groupes linguistiques qui se sont tendus dans des secteurs tr s vastes dont d rivent la plupart des langues actuelles qui ont form es diff rentes branches s par es Tandis que quelques unes de toutes ces langues ont eu tendance se transformer en langues destin es la communication grande chelle l criture a permis que les autres langues de milieu plus r duit soient aussi capables de survivre un niveau local Un nouveau mod le double s est alors d velopp qui d une certaine mani re s est perp tu jusqu aujourd h
517. ur diff rente de communication il y a des langues qui ont beaucoup plus d opportunit s que d autres de survivre et de se transformer en langue franque ou en langue commune mondiale Premi rement il conviendrait de supposer que la valeur communicative d une langue d pend du nombre de personnes qui la parle Actuellement plus de la moiti de la population mondiale parle une de ces onze langues dans Vordre par rapport au nombre de personnes parlant cette langue chinois anglais espagnol hindi arabe bengali russe portugais japonais allemand et francais Toutefois il est peu probable que le chinois par exemple ait une plus grande capacit communicative que l Anglais ou que le portugais soit plus utile pour communiquer dans le monde que le francais Parmi ces grandes langues qui sont beaucoup parl es le nombre de personnes qui les parle n est pas le facteur d cisif Les avantages d une langue ou d une autre d pendent d abord de leur adaptation aux fonctions communicatives pour le discours les changes techniques scientifiques commerciaux et juridiques Cette adaptation peut tre mesur e selon la disponibilit de diff rents outils des dictionnaires g n raux et sp cialis s des programmes informatiques d criture des programmes de traduction automatique des banques de donn es et des syst mes de reconnaissance et d adaptation du langage informatique au langage humain Cette derni re condition est plu
518. urs homologues italiens per oivent respectivement toujours brut environ 274 mille et 444 mille euros Les repr sentants italiens au Parlement europ en ont b n fici s eux aussi pendant de nombreuses ann es d un traitement conomique superbe Ceci est grace au fait que les indemnisations des d put s europ ens ont toujours t compar es proportionnellement celles des parlementaires nationaux Jusqu en 2009 Depuis lors et jusqu pr sent le nouveau statut est entr en vigueur il fixe le salaire mensuel de tous les parlementaires 7 665 euros bruts tax 20 Avec une petite diff rence pour les moins chanceux qui ont t choisi pour la premi re fois Strasbourg mais qui taient d j la depuis la premi re l gislature Grace a une petite clause ces derniers auront la possibilit de choisir entre la nouvelle indemnisation 7 665 euros et l ancienne 11 703 euros bruts Pour qui s obstinerait consid rer au moins satisfaisante la comparaison avec l Espagne il y a une recherche cognitive qui a t faite pendant l t 2007 la Chambre des d put s Elle a compar leurs d penses avec ceux du Bundestag allemand de la House of Commons britannique et de l Assembl e Nationale fran aise Elle est arriv e cette conclusion pendant cinq ans entre 2001 et 2006 les d penses des Italiens se sont av r 27 sup rieures celles du 306 Bundestag et 32 sup rieures celles de l Assembl e
519. us en plus ils sont amers et ont de bonnes raisons pour l tre les palestiniens actuels ne peuvent pas affronter la dette contracter avec les juifs en raison de leur exode forc provoqu par Adriano En plus de l holocauste il y a aussi toutes les humiliations souffertes par les juifs relatives leur diaspora constante 10 Le S cularisme Le dernier courant juda que que nous examinerons est celui du s cularisme C est celui qui peut cr er un cadre qui pourrait dissoudre cette apparente schizophr nie sociale Kaplan a pos la question en termes raisonnables qui d voilent ce paradoxe dont les habitants de l Occident se d clarent tr s majoritairement les croyants Mais ils ne pratiquent aucune religion Les juifs en raison de leur comportement r ellement schizophr ne en partant seulement des mots ils pratiquent une religion mais ils ne sont g n ralement pas croyants 172 Les juifs non pas par vocation mais plut t en raison d imp ratifs politiques et de guerres de diff rents ont converti l exode leur syst me de vie Alors que depuis le milieu du XX si cle ils peuvent tre en paix relative avec le monde il appara t une nouvelle schizophr nie vivre avec la diaspora ou dans la maison ancestrale esp r e Dans la diaspora dict e par Adriano il s est entam la diaspora qui depuis lors est devenu constante Celle caus e par les Rois Catholiques a priv l Espagne d un plus grand et meilleur d vel
520. us pouvons comprendre comme un imp t pro enfants la r duction d imp ts des subventions aux familles ayant des enfants dans les pays riches faible natalit Mais aussi avec des mesures fiscales et des subventions dans le sens oppos dans les pays ayant des exces de population 282 Il n est pas admissible que nous vivions de nos jours avec des probl mes mondiaux de tr s grande transcendance qui seulement avec une action globale d cid e peuvent tre combattus que quelque chose de tellement irrationnel comme la religion continue m diatiser l ducation et la d mographie Des mesures de d fense s imposent puisque les offensives au sentiment religieux exacerberaient leur r sistance Les glises ont dispos des intelligences remarquables Certaines sp cifiques l tat culturel du monde au moment o elles sont apparues D autres trangement innovatrice en connaissances acquises beaucoup plus tardivement Le grand d faut de toutes a t cr par un exc s de fiert dogmatique en naissant de l imagination romanesque d Abraham qui a emp ch que des rectifications soient faites comme pour le cas de la science et la rationalit o elles se font constamment Les cons quences de s attribuer des infaillibilit s sont destructrices de la foi Ce qui est grave c est qu elles sont appliqu es la fois comme une invitation ne pas penser et qu elles ont conditionn et conditionnent encore l v
521. utes les cultures humaines au sens descriptif et par cons quent rejette l id e 231 qu une culture en particulier si elle est dominante dans un Etat devrait tre valu e meilleure gt ou plus m ritoire pour tre plus prot g e qu une d autre Analytiquement la Culture avec un C majuscule se conceptualise a partir de l observation des pratiques sociales et repr sente ainsi la principale contribution de l anthropologie Ceci comprend la th orisation de la diversit des soci t s humaines et la r flexion sur les relations entre l individu la soci t et l environnement naturel Consid r e un concept op rationnel la Culture n est pas al atoire mais se structure autour d un ensemble donn de valeurs et de normes qui r git les mani res collectives et individuelles de pens e et d action qui se transmet de g n ration en g n ration et par cons quent se perp tue au fil du temps Mais surtout le concept de culture n a pas un sens ind pendant d organisme collectif c est ce que les gens partagent et qui va au del de l individu Finalement parce que ses l ments constitutifs valeurs normes sociales institutions mythologie moyen de survie ne peuvent pas tre abord s de mani re isol e la culture doit tre trait e d un point de vue int gral c est uniquement partir d une vaste perspective que nous pourrons comprendre comment fonctionne la culture puisque les relations entre le
522. utres marchandises en assurant qu elles sont tr s semblables et que les parents devraient pouvoir utiliser le soutien de l tat pour choisir celle qui s adapte le mieux leurs id es propos de l ducation Ce d fi ajoute du combustible l id e selon laquelle les parents ont des droits illimit s pour contr ler l ducation de leurs enfants Selon cette vision de l ducation lorsque l tat utilise ses ressources pour donner la priorit aux coles publiques il exerce un monopole moralement ill gitime Si l ducation est per ue comme un autre march suppl mentaire alors donner aux parents les moyens n cessaires pour choisir des coles priv es et religieuses est quelque chose qui prend plus de sens Concevoir les coles de l tat comme une marchandise n glige l obligation particuli re de l ducation promouvoir l autonomie l galit et la fraternit et sert fragiliser l id al de l cole publique en dissimulant la distinction critique d une part entre un droit paternel duquer ses enfants dans n importe quelle cole de son choix et d autre part une pr f rence soutenue par l tat Mettre nouveau le point de mire sur l id al de l cole 129 publique signifie que si l tat doit soutenir les coles homog nes il devrait faire uniquement dans les cas o les coles ne violent pas la pr occupation pour l autonomie l galit et la fraternit Par exemple l galit et l auto
523. ux tats Unis et celle des aborig nes en Australie devraient tre des preuves suffisantes que le gouvernement n est pas n cessairement plus comp tent que les parents ni m me plus que des parents insens s Toutefois dans ces cas particuliers la priorit de l objectif ducatif a t subordonn e par un objectif social plus important de l assimilation totale et les enfants ont t s par s de 142 l environnement protecteur de la maison pour tre plac s dans un environnement totalement institutionnel fournit par l tat Toutefois bien que la question de savoir si les parents devraient pouvoir choisir des coles pour leurs enfants qui produisent une d pendance et un retard du d veloppement d un jugement ind pendant soit un jugement de valeur la question de savoir si les tats lib raux devraient soutenir de telles coles ne l est pas Une condition du soutien des coles religieuses dans la soci t d mocratique lib rale est qu elles ne bouleversent pas les conditions subjectives n cessaires la reproduction de citoyens d mocratiques lib raux et qu elles fournissent des mesures ducatives pour que les enfants puissent grandir en tant que citoyens autonomes capable de r fl chir Une de ces conditions est qu un ge appropri l enfant il lui soit permis de s loigner motionnellement et intellectuellement du mode de vie avec lequel il est le plus familiaris pour qu il comprenne qu il existe beauc
524. ux d autonomie galit et fraternit et qu elle ne devrait pas servir d l gitimer la politique lib rale la suite quatre de ces conditions sont num r es Croissance dans l autonomie et dans la primaut de l objectif ducatif B galit politique C L int gration de divers groupes dans la soci t D La l gitimit et la coh rence du syst me Ces points sont analys s par la suite 10 Autonomie Croissance et la Priorit de l Objectif ducatif En r p tant ce qui a d j t dit l autonomie est mise en rapport avec la capacit de d veloppement d un enfant choisir une vie en accord avec son concept du bien d velopp par lui m me L autonomie requiert de l habilit a r fl chir sur le processus de socialisation propre a chacun et a long terme prendre un plus grand contr le sur ce processus La croissance de l enfant se rapporte sa capacit a incorporer des nouvelles informations et aux influences sur sa vie au fur et a mesure que son interaction avec son environnement physique et social acquiert une plus grande intentionnalit en s orientant vers un objectif La croissance de Venfant requiert l adulte pour le guider mais l objectif de la soci t lib rale est de d velopper une volont et un contr le ind pendants Le contr le parental est donc le contr le consacr au d veloppement de l ind pendance Un p re pour la premi re fois guide les mains de ses petits sur la souris
525. vant l augmentation de leurs salaires qui avait d j t d lib r e mais qui avait suscit de fortes critiques autant dans le Cdu que dans le Spd les deux partis qui avaient donn vie a la Grosse Koalition d Angela Merkel Par cons quent les ministres ont t eux aussi oblig s d accepter le blocage de l augmentation bisannuelle de leur r tribution fix e 6 Nous avons besoin de davantage de temps pour que cette mesure soit accept e par l opinion publique avait crit le chef du groupe du parti social d mocratique Metter Struck dans une lettre envoy e a ses 222 parlementaires 288 Une d claration qui parle des difficult s et signale que m me dans un pays comme l Allemagne les partis doivent y faire face car l lectorat est de plus en plus m content en rapport a la classe dirigeante M me le rapport de la Luisa Confindustria r vele que le taux des citoyens allemands qui d clarent avoir beaucoup ou assez d int r t concernant la politique a diminu entre le 2002 et 2006 de plus de 9 6 N est pas un signe pr occupant pour les Europ ens 2 Le non gouvernement italien Gouverner les Italiens n est pas une mission impossible elle s av re simplement inutile Le premier qui ait dit ces mots selon certains historiens fut le lib ral Giovanni Giolitti quatre fois pr sident du Conseil a la fin du XIX siecle et aux d buts de du XX Il est certain que Benito Mussolini les a reprise
526. ventions et aux syst mes des Conseils d administration des finances publiques des amis qui avaient un si ge au Parlement ou dans les Conseils r gionaux et qui sont ainsi recycl Tout l argent qui devrait normalement tre inclus au compte avec la distribution des finances et la client le de la politique Parce que la machine politique italienne est elle la plus co teuse d Europe Les partis politiques ont encore une structure d organisation compliqu e et lourde et beaucoup de salaires a payer Il faut aussi y ajouter les instruments publicitaires comme par exemple les journaux et les destinataires des subventions ult rieures du paiement lectoral Sans oublier les initiatives politiques comme les conventions et les congr s dont nous parlions pr c demment Et puis il y a aussi les lections sur lesquelles surtout quand le revenu de la profession du politicien est devenu tr s lev de plus en plus d argent est investi Public et priv La loi par condicio est requise par le centre gauche le gouvernement pour r quilibrer ses forces dans ce domaine se rapproche de Berlusconi propri taire d un empire t l visuel Finalement les effets ne sont pas ceux qui avaient t pr vus par le budget et favorisent grace a la politique des r ductions sur les annonces les organisations consid r es plus proches de Cavaliere En effet en 1966 Forza Italie avait d clar de d penses
527. visme extr me L universalisme extr me est ethnocentrique ce qui signifie tout juger en vertu de ses propres valeurs et de ses propres habitudes culturelles Le relativisme extr me vu que nous avons en connexion avec l absolutisme culturel gt emp che tout type de compr hension et d analyse interculturelle Cependant nous continuons nous demander comment rendre possible les revendications identitaires faites au nom du respect de la diversit culturelle tout en tant valid es par des normes juridiques internationales sans pour autant succomber l absolutisme culturel gt puisque aucun acte d identification ne peut se faire sans impliquer un acte de diff renciation ou d exclusion De la m me mani re une approche de la culture un niveau folkloriste la consid rant simplement comme un contexte d lection individuelle ne r ussit pas expliquer le fait que la diff rence culturelle peut tre attribu e en se basant sur l apparence par exemple et dans de telles circonstances les individus ont de faibles possibilit s d chapper aux st r otypes et de la stigmatisation Ceci n offre pas non plus les moyens suffisants pour r sister aux effets n gatifs de la globalisation qui menacent la survie culturelle des peuples autochtones tout particuli rement en ce qui concerne leurs fa ons sp cifiques de transmettre et d acqu rir des connaissances bas es sur la vie dans un environnement naturel donn Il n
528. x peuples autochtones pour ainsi dire a tendu le domaine d application en ce qui concerne les droits particuliers en opposition aux droits du principe de non 226 discrimination Ici deux instruments internationaux sont significatifs savoir la Convention n 169 de l OIT cit e pr c demment et la D claration des Peuples Autochtones de du 2007 qui inclue des droits d une envergure beaucoup plus ample Tous les deux reconnaissent le bien fond des droits de l homme individuels L Article 1 de la D claration tablit que les peuples autochtones ont le droit de jouir compl tement de tous les droits de l homme et des libert s fondamentales reconnus dans la Charte des Nations Unies la D claration universelle de droits de l homme et la loi internationale des droits de l homme La Convention n 169 de l OIT Article 3 comprend la clause correspondante En ce qui concerne les droits sp cifiques des peuples autochtones contenus dans les deux textes ceux ci diff rent significativement de ceux stipul s dans la D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s La D claration des droits des personnes appartenant des Minorit s a pour but d assurer un espace pour le pluralisme et la solidarit des mots d A Eide l ancien pr sident du Groupe de Travail sur les Minorit s Les normes relatives aux peuples autochtones ont pour but de permettre un certain degr d autonomie Dans l ensemble tandi
529. xeira Ruy A 1992 The disappearing American voter Washington DC Brookings Toch Thomas and Robert Rothman 2008 Rush to judgment teacher evaluation in public education Education Sector Reports Washington Education Sector January U S Bureau of the Census 1975 Historical statistics of the United States colonial times to 1970 bicentennial edition Vol 1 and 2 Washington DC U S Government Printing Office 2000 Statistical abstract of the United States 2000 Washington DC U S Government Printing Office U S Department of Education 1996 Education indicators An International Perspective Washington DC National Center for Education Statistics UNESCO 2008 Overcoming inequality Why governance matters EFA Global monitoring report 2009 Paris UNESCO United Nations 2009 The millennium development goals report 2009 New York United Nations 340 Vijverberg Wim P M 1999 The impact of schooling and cognitive skills on income from non farm self employment In The economics of school quality investments in developing countries An empirical study of Ghana edited by Paul Glewwe New York St Martin s Press with University of Oxford 206 252 Weiss Andrew 1995 Human capital vs signalling explanations of wages Journal of Economic Perspectives 9 no 4 Fall 133 154 Welch Finis 1970 Education in production Journal of Political Economy 78 no 1 January February 35
530. yaient pendant deux mill naires en vivant avec la promesse du ciel o il n y a pas de lutte pour survivre et ont produit le grand courant ath e Si prouv par l ADN un descendant d Abraham qui vivrait une situation critique de pauvret ou d opulence devait utiliser son imagination pour r soudre une situation X eccl siastique ou paroissien fid le son pr d cesseur imaginerait il un Dieu omnipotent cr ateur du 174 labyrinthe o se situe l humanit et du mauvais partage et de la jouissant de la douleur des pauvres incultes et des riches cultiv s Il n est pas n cessaire d tre un Einstein ni m me un Goethe pour d crire le processus de cr ation des hommes non pas par le pouvoir de Dieu mais grace a la nature et l aptitude de la Terre Le successeur d Abraham imaginerait alors des mol cules transf r es depuis des espaces mol culaires interstellaires dans un climat ad quat comme celui de la Terre la m tamorphose continue d l ments subatomiques dans chaque atome et chaque mol cule qui donnerait lieu la cr ation de cellules puis des organes des structures et des esp ces Le processus m tamorphique et mental se termine dans la cellule au lieu d tre cr comme le supposait son inventeur Robert Hocke 1665 et ses successeurs sous l effet d une substance fondamentale et non pas par leur propre s paration selon la d couverte de Virchov d j en 1855 l poque d Abraham et de Mo se l id
531. ype des r sultats aux examens de 1 5 pour cent mais il reste significatif Un des facteurs d terminants les plus fondamentaux de la croissance conomique argument dans la litt rature r cente est la structure institutionnelle Les mesures les plus communes et puissantes de la structure institutionnelle employ es dans les travaux empiriques sont l ouverture de l conomie vers le commerce international et la s curit des droits de propri t Ces deux variables institutionnelles L analyse quantitative est tr s semblable celle de Hanushek y Kimko 2000 car l cart type au niveau du pays est approximativement de 40 pour cent par rapport l cart type au niveau individuel L indicateur d ouverture utilis ici est la portion entre 1960 et 1998 lorsqu un pays fut class en tant que possesseur d une conomie ouverte au commerce international se basant sur cinq facteurs incluant tarifs cotas contr le des taux de changes contr le d exportation et si il s agit d une conomie socialiste cf Sachs y Warner 1995 L indicateur de la s curit des droits de propri t est un indice de la protection contre le risque d expropriation fait entre 1985 1995 obtenue par Political Risk Services une entreprise priv e qui valua le risque que les investissements soient expropri s dans divers pays en compris entre 0 et 10 les chiffres plus hauts correspond un risque minimum utilis par Acemoglu Jo

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