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ENV 2015 - Côte d`Ivoire - Institut national de la statistique

1. Source INS ENV2015 5 3 Qui sont les m nages les plus touch s par l ins curit alimentaire 156 Les cat gories socio professionnelles les plus vuln rables lins curit alimentaire sont les man uvres 13 9 les ouvriers et les travailleurs ind pendants 13 Ces cat gories de m nages pr sentent des pr valences d ins curit alimentaire sup rieure la moyenne nationale Les cadres sup rieurs et cadres moyens sont moins touch s par l ins curit alimentaire 157 L analyse au niveau des branches d activit s montre que les m nages dans le domaine agricole 14 3 et des services 13 sont plus vuln rables l ins curit alimentaire avec des pr valences sup rieures la moyenne nationale 5 4 Consommation alimentaire des m nages et ins curit alimentaire 158 Le Tableau 5 1 donne la r partition des m nages suivant la fr quence et la diversit des aliments consomm s au cours des 7 derniers jours pr c dant l enqu te L analyse de ce tableau montre que de fa on g n rale la structure de la consommation des m nages en C te d Ivoire reste domin e par la consommation quasi quotidienne des aliments tels que les c r ales tubercules prot ines et des feuilles Les autres groupes d aliments tels que les produits laitiers les fruits et les l gumineuses sont tr s peu consomm s 159 Cette situation d ensemble masque en revanche d importantes disparit s entre les m nages selon le
2. 177 La population hors main d uvre repr sente 44 6 de la population en ge de travailler La population hors main d uvre est principalement compos e de personnes au travail mais pas en emploi pour la consommation personnelle producteurs d aliments de subsistance autres travaux de production pour la consommation personnelle mais comprend aussi bien la main d uvre potentielle que les autres individus hors main d uvre La part de la population hors main d uvre est relativement plus lev e parmi les femmes 61 4 et les personnes sans niveau d instruction 55 2 Page 64 sur 91 6 2 Description de la population en emploi 178 En g n ral les personnes en emploi repr sentent 93 1 de la main d uvre et 51 6 de la population en ge de travailler Elles comprennent environ 7 486 939 personnes dont 61 4 d hommes La population en emploi vit majoritairement en milieu urbain 51 7 dont 22 10 Abidjan est relativement jeune plus de la moiti soit 55 8 ont entre 14 et 35 ans et faiblement instruite environ 75 3 ont au plus le niveau primaire Tableau 6 2 R partition de la population en emploi Effectif Caract ristiques socio d mographiques 7 486 939 93 11 masculin 4 600 334 61 4 Sexe e f minin 2 886 605 38 6 y EN Abidjan 1 654 970 22 1 muros Urbain autre 2 219 860 29 6 r sidence Rural 3 612 109 48 3 n 14 35 ans 4175 873 55 8 pe 36 ans et plus 3311066 442 14 24 ans 1 394 930 18 6 25
3. 45 En 2002 ann e de d clenchement de la crise socio politique de 2002 2010 la C te d Ivoire comptait quatre r gions sur onze pour lesquelles plus de la moiti de la population tait pauvre avec des situations plus accentu es en milieu rural Il s agissait de l Ouest avec un taux de pauvret de 64 4 et de 67 4 en milieu rural du Nord Est resp 56 6 et 61 du Nord Ouest resp 51 5 et 61 et du Centre Ouest resp 50 3 et 51 5 46 En 2008 apr s six ann es de crise ce nombre est pass 8 sur les 11 strates dont le Nord 773 de pauvres dont 85 1 de pauvres en milieu rural l Ouest 63 2 et 67 8 le Centre Ouest 62 9 et 70 7 le Nord Ouest 57 9 et 60 4 le Centre Nord 57 et 66 3 le Centre 56 et 65 7 le Nord Est 54 7 et 59 2 et le Centre Est 53 7 et 63 1 47 En 2015 trois ann es apr s la fin de la crise le nombre de r gions o plus de la moiti de la population est pauvre est descendu six comme en t moigne le tableau suivant Page 22 sur 91 Tableau 3 2 Evolution de la pauvret entre 2002 et 2015 selon les anciennes r gions administratives Ancienne peT 2002 2008 2015 strate Urbain Rural Ensemble Urbain Rural Ensemble Urbain Rural Ensemble Po 14 9 14 9 21 F 21 22 7 y 22 7 ye P 3 6 3 6 5 6 5 6 5 7 5 7 d Abidjan P 13 i 13 23 23 2 1 2 1 Po 151 475 413 266 496 45 5 38 6 394 391 Sud ouest P 4 14 12 1 76 145 1
4. Dans les m nages pauvres 50 2 des d penses de consommation sont affect s l alimentation contre 40 7 chez les non pauvres Les autres postes de d pense importants des m nages pauvres sont le logement 13 4 le transport 9 2 l habillement 9 5 et la communication La ville d Abidjan et le District Autonome de Yamoussoukro pr sentent des structures de consommation diff rentes des autres r gions Ainsi il en ressort Page 9 sur 91 xi xii xiii XIV XV qu autant les m nages d pensent en aliment autant ils d pensent en logement loyer commodit et entretien A Abidjan 28 9 du budget sont consacr s aux d penses alimentaires et 26 2 au logement et dans le District Autonome de Yamoussoukro ces coefficients budg taires sont respectivement de 35 3 et 22 0 La d pense annuelle moyenne de consommation par t te en milieu urbain est plus importante que celle du milieu rural Le rapport de la consommation moyenne du milieu urbain celle du milieu rural se situe 1 5 au niveau national et varie entre 0 9 et 2 1 selon les r gions En 2015 la part des 10 les plus pauvres dans la consommation totale est de 2 7 et celle des 10 les plus riches est de 28 9 en d autres termes les 10 les plus riches d pensent en moyenne 13 7 fois plus que les 10 les plus pauvres Ce ratio tait de 23 7 en 2002 et de 15 1 en 2008 cette tendance la baisse de l cart de revenu entre les d ciles traduit une
5. etc et les chocs qui affectent singuli rement certains m nages perte d emploi maladie d un membre actif du m nage Pour cette enqu te il a t demand aux m nages de citer les 3 principaux chocs ou difficult s auxquels ils ont eu faire face au cours des 12 derniers mois 168 L analyse montre que 12 6 des m nages ont d clar avoir subi au moins un choc au cours des 12 derniers mois Cette proportion est de 13 4 pour les m nages en ins curit alimentaire et de 12 5 pour les m nages en s curit alimentaire Le choc le plus cit par les m nages 31 des m nages est la maladie d c s d un membre actif du m nage Ce choc affecte aussi bien les m nages en ins curit alimentaire que ceux en s curit alimentaire Ensuite viennent les chocs comme le manque d opportunit s conomiques 14 manque irr gularit des pluies 11 et maladies et d g ts des cultures 8 169 Certains chocs tels que le manque irr gularit des pluies les d g ts des cultures et la baisse des prix des cultures de rente affectent directement l acc s des m nages aux aliments et les rendent plus vuln rables l ins curit alimentaire 170 Les chocs subis par les m nages diff rent selon le milieu de r sidence Dans le milieu urbain les chocs les plus cit s par les m nages sont le manque d opportunit s conomiques et maladie d ces d un membre actif du m nage Par contre dans le milieu rural ce sont plut t l
6. 43 2 de l ensemble des emplois 189 Mais ces r sultats globaux masquent quelques diff rences dans les sous groupes Ainsi alors que les hommes occupent la majorit des emplois dans les secteurs agriculture industrie et services avec respectivement 70 1 684 et 60 5 les femmes sont les plus nombreuses dans le commerce o elles occupent environ 6 emplois sur 10 soit 59 5 des emplois dans ce secteur Page 67 sur 91 190 Par ailleurs les jeunes de 14 35 ans occupent la majorit des emplois et ce quel que soit la branche d activit Toutefois la plus forte proportion des jeunes en emploi est enregistr e dans l industrie 59 8 tandis que celle des personnes de 36 ans ou plus est enregistr e dans l agriculture 47 6 191 Selon le niveau d instruction des personnes les personnes ayant un niveau d instruction gal au plus au primaire occupent eux seuls 86 8 des emplois agricoles contrairement celles de niveau d instruction secondaire et sup rieur qui sont engag s dans 49 7 des emplois dans les services Tableau 6 6 R partition de la population en emploi selon la branche d activit Caract ristiques socio Agriculture Industrie Commerce Services d mographiques Effectif Effectif Effectif Effectif Ensemble 3269320 43 7 983889 131 1593028 213 1636315 21 9 masculin 2292158 701 672590 684 644926 40 5 989621 60 5 ASES f minin 977162 29 9 311300 316 948103 595
7. 66 des m nages pauvres le font et aussi dans les autres villes 54 5 tandis qu Abidjan elles sont ramass es payant pour 25 2 des m nages pauvres et public pour 44 7 d entre eux Comme lieu d aisance les m nages pauvres utilisent la nature en milieu rural 43 3 et 20 1 ont un WC l ext rieur du logement alors que dans les autres villes ces m nages font usage de latrine dans la cour 40 5 et de WC hors de la cour 25 114 A Abidjan par contre ces m nages ont un WC dans le logement 33 hors du logement 30 et des latrines hors du logement 31 1 Il faut cependant noter qu en milieu urbain hors Abidjan 14 des m nages pauvres utilisent la nature comme lieu d aisance Pour leur douche les m nages pauvres disposent principalement de douche rudimentaire aussi bien Abidjan 52 2 que dans les autres villes 68 6 et en milieu rural 79 Page 45 sur 91 Tableau 3 21 R partition en des m nages pauvres selon les commodit s du logement Milieu de r sidence Abidjan Autres villes Rural Ensemble Commodit s du logement Principale source de combustion des aliments charbon 42 41 29 73 2 9 14 07 bois de chauffe 3 97 54 06 85 97 69 62 gaz 40 43 3 65 1 01 5 22 Autres sources 13 2 12 57 10 11 11 09 Mode d vacuation des eaux us es fosse septique 48 13 6 1 3 34 8 06 gout caniveau et autres 19 38 11 42 2 85 6 76 rue 24 46 46 39 28 56 33 32 nature 8 02 36 09 65 25 51 85
8. Tableau 3 3 Indices de pauvret par r gion en 2015 Tableau 3 4 Ratio d extr me pauvret par r gion siennes Tableau 3 5 Taux de pauvret selon les caract ristiques du m nage ou du chef de m nage en cccicicininincnnocinnnnonaso 28 Tableau 3 6 Ampleur et caract ristiques en de l extr me pauvret ss 30 Tableau 3 7 Taux de pauvret en selon les caract ristiques des individus 31 Tableau 3 8 Taux d alphab tisation par sexe et milieu de r sidence sus 33 Tableau 3 9 Fr quentation scolaire par ge sexe et milieu de r sidence us 34 Tableau 3 10 Raisons en de non consultation pour les personnes malades ss 36 Tableau 3 11 Acc s en de m nages aux infrastructures conomiques Tableau 3 12 Acc s en aux infrastructures conomiques Suite ss Tableau 3 13 Acc s en de m nages aux infrastructures sanitaires Tableau 3 14 Acc s en de m nages aux infrastructures ducatives Tableau 3 15 Acc s en des m nages aux infrastructures de s curit et de justice coiciciconinnnnininnnnncncncncnraranoncnnaranoss 41 Tableau 3 16 Acc s en de m nages aux administrations et collectivit s ss 42 Tableau 3 17 R partition en des pauvres selon le type de logement 43 Tableau 3 18 R partition en des m nages pauvres selon la source d eau de boisson 44 Tableau 3 19 R partition en des
9. chez les hommes et de 11 5 chez les femmes 83 En outre 65 1 des malades le sont depuis moins d un mois et 7 6 depuis plus de 3 ans Cette dur e dans la maladie est plus longue chez les pauvres que chez les non pauvres 28 2 des malades pauvres le sont pour une dur e comprise entre 1 mois et 3 ans contre 25 7 des malades non pauvres pour la m me p riode 7 8 des malades pauvres le sont depuis au moins 3 ans alors que cette proportion est de 7 3 pour les malades non pauvres 84 Au cours des 4 derni res semaines pr c dant l interview 10 de la population a consult un personnel de sant 12 2 chez les pauvres et 7 3 chez les pauvres dont 10 5 Abidjan 10 dans les autres villes et 9 7 en milieu rural En prenant en compte l tat de morbidit 57 9 des personnes ayant d clar es une maladie ont consult un personnel de sant 57 pour ceux qui sont malades depuis moins d un mois 62 1 pour ceux qui le sont pour une p riode d un mois trois ans et 49 6 pour ceux qui sont malades depuis plus de trois ans 85 La principale raison voqu e par les personnes qui n ont pas consult est surtout le co t des consultations A nsi 43 des personnes estiment que les consultations sont trop ch res et cette proportion atteint 52 1 pour les personnes pauvres La disponibilit Page 35 sur 91 ou la proximit des centres de sant est voqu e par seulement 10 5 des personnes concern es D autres
10. retrouve Abidjan 46 4 des ch meurs et les femmes repr sentent 57 8 des ch meurs 194 Par ailleurs un ch meur sur cinq est g de 14 35 ans et environ 8 ch meurs sur 10 soit 76 3 sont concern s par un ch mage de longue dur e la recherche d un emploi depuis au moins 1 an Les ch meurs ont une pr f rence pour les emplois salari s 42 1 permanents plein temps 74 8 et dans le secteur priv 40 1 Page 68 sur 91 Tableau 6 7 Taux de ch mage selon les caract ristiques sociod mographiques Ch mage Caract ristiques socio d mographiques Effectif 554 008 6 9 masculin 233679 48 e f minin 320 328 10 0 e OONS Abidjan 256956 134 milieu de r sidence Urbain autre 185 845 7 7 Rural 111 206 3 0 ROMANS 1435ans 445053 o 96 Age 36 ans et plus 108 954 3 2 A 14 24ans o 20402 128 25 35 ans 241 031 8 0 Age2 36 59 ans 99 374 3 3 60 ans et plus 9 581 2 2 A RENTE aucun 174322 40 Niveau d ducation painan Au ce secondaire 202 927 12 2 sup rieur 75 783 17 1 Source INS ENV2015 6 4 Analyse de la sous utilisation de la main d uvre 195 Les quatre indicateurs de la sous utilisation de la main d uvre d crits ci dessous permettent de suivre et valuer la performance du march du travail national L analyse portera sur les trois derniers indicateurs le taux de ch mage SU ayant t analys plus haut 196 Le taux combin du sous emploi li au temps de travail et du
11. vis de la correction des pond rations R PRRUONES ee Hor EE Main d uvre Emploi Ch mage travailler d uvre Effectif colonne Eff Eff Eff oo Pr Ads Eff ns population d occupation ch mage Ensemble 13 088 145 5 845 089 44 66 7243056 55 34 6 841 928 52 3 401 123 5 5 ner masculin 6 683 627 0 51 2573632 38 51 4109995 61 49 3926 417 58 7 95 5 183 577 4 47 X f minin 6 404 518 0 49 3271456 51 08 3133062 4892 2915511 45 5 93 1 217 551 6 94 Abidjan 3 067 452 0 23 1247391 40 67 1820061 59 33 1625 794 53 0 89 3 194 267 10 67 milieu de r sidence Urbain autre 4 024 291 0 31 1955908 48 60 2068384 51 40 1 934 320 48 1 93 5 134 064 6 48 Rural 5 996 402 0 46 2641790 44 06 3354612 55 94 3281814 54 7 97 8 72 798 2 17 ke 14 35 ans 8 373 570 0 64 4353398 51 99 4020173 4801 3718 628 44 4 92 5 301 545 7 50 8 36 ans et plus 4 714 575 0 36 1491691 3164 3222884 68 36 3123300 66 2 96 9 99 584 3 09 14 24 ans 4 212 536 0 32 3053851 7249 1158685 27 51 1038 485 24 7 89 6 120 200 10 37 AG 25 35 ans 4 161 035 0 32 1299547 31 23 2861488 68 77 2680143 64 4 93 7 181 345 6 34 se 36 59 ans 3 813 498 0 29 1013892 26 59 2799605 7341 2706430 71 0 96 7 93 175 3 33 60 ans et plus 901 077 0 07 477799 53 03 423278 46 97 416 870 46 3 98 5 6 408 1 51 aucun 5 448 548 0 44 2187520 40 15 3261028 59 85 3170432 58 2 97 2 90 59 2 78 s primaire 3 231 084 0 26 1392428 43 09 1838656 56 91 1740266 53 9 94 6 98 389 5 35 Niveau d ducation secondair
12. 06 RE a6 RES o3 Liu 84 o oo 100 DISTRICT AUTONOME DE YAMOUSSOUKRO 476 104 12 1 E RAE PE A SAD A A 100 GONTOUGO NON RS e NON NE ROSE A NON MICRO O go 0O 100 SAN PARO A OA E e D OA AA o7 ie 100 KABADOUGOU BA AAA e IA A ON NE 08 OOOO 72 100 ANR SN At in tin Lee O la CONS NE 10 Cr BD 0 ni 09 OoOO 63 100 MARAHOUE ll 122 23 O A OA a bent 1 Lie ee 62 100 SUD COMOE 7 uns do at A bo lt ul DD did dis JU A AA E 82 100 WORODOUGOU BA 200 38 COR NN DOS DIN NES 68 100 LOH DJIBOUA 48 dl RON DU CU O AD 204 100 AGNEBY TIASSA AA g o o lire CNE T NON a do 05 TA a 100 Ne O aO a a BA 7 On re nao oo O Eto ata 09 OO 76 100 CAVALLY OOO BB E CA ER a BOO BO E E RE 100 BAN a O A O NET ROD DA O a AE 61 100 BAGOUE OOO OA a 4 O A A OS RE 100 BEER A A gt DES gt A 0 0 9 64 100 BERE ne a en A ll Un LS RS ON o EE Lo SE 100 IBOURANT AO O a ERAS TAURO ADN des NE 78 100 FOLON eo a o A A O S ANR DER DROIT RER 08 oooO 68 100 GB KLE Le 0 94 22 1 JA e D en d ve A CO 103 A ORNE 67 100 GRANDS PONTS 57 140 24 RE RS 02 OOOO 2 2 100 CGUEMON 494 A 30 TL OE A ns pet A UNE 62 100 HAMBOL ten sud encens ton dia AS dalle on ee 0 O e OU AN DU CA DO Aro la An 11 AA RER 100 PE OC BB 195 O B A ON A OUR 08 61 100 TAME RS TO Re rune M O MO IO RE E 100 NAWA ee 44 2e S e de bd ot D Ba ON Ad GARE TE 107 gt 100 TCHOLOGO UT Le D Du 262 re ER RENE O et cu o8 Dr 90 OOO 100 MORONO A 80 06 n SNS ISO
13. 1 0 0 8 0 1 0 1 0 1 mobylette 1 5 1 2 1 4 3 2 3 7 3 3 1 4 0 8 1 2 voiture 0 2 0 1 0 2 1 8 1 1 1 5 3 4 1 3 2 7 transport en commun 1 0 0 6 0 9 11 6 8 2 10 5 12 8 6 8 10 9 sans objet 14 4 11 9 13 6 16 6 15 8 16 3 18 9 18 0 18 6 Le temps mis domicile 1 5 1 6 1 5 0 1 0 0 0 1 00 05 mn 30 1 34 0 31 3 9 1 7 1 8 6 2 9 1 4 2 3 06 14 mn 44 7 42 2 43 9 31 4 25 6 30 0 18 0 14 0 17 2 15 29 mn 13 0 11 5 12 5 27 3 26 7 27 2 20 6 17 6 20 1 30 44 mn 5 8 5 6 5 8 12 2 16 6 13 3 16 2 18 3 16 6 45 59 mn 2 0 2 0 2 0 6 0 5 8 6 0 11 0 10 0 10 8 Plus de 60 mn 2 9 3 1 3 0 13 9 18 2 14 9 31 8 38 7 33 1 Distance moyenne domicile 3 3 4 1 3 5 0 4 0 5 0 4 0 0 0 1 0 0 moins de 5 km 87 4 86 7 87 2 63 5 55 0 61 4 30 0 27 3 29 5 5 10km 6 4 6 4 6 4 17 7 19 5 18 1 27 1 17 6 25 3 plus de 10 km 1 5 1 5 1 5 15 9 21 9 17 4 38 2 47 2 39 8 nsp 1 5 1 2 1 4 2 6 3 0 2 7 4 8 7 8 5 3 Source INS ENV2015 98 L acc s aux infrastructures de s curit est inexistant pour 37 4 des m nages dont 46 7 des m nages pauvres et 33 1 des m nages non pauvres de sorte que 33 5 des m nages utilisent un d placement motoris pour s y rendre 25 6 chez les pauvres et 37 2 chez les non pauvres Ainsi ils parcourent en g n ral moins de 5 Km 46 des m nages avec 41 7 des m nages pauvres et quelques fois plus de 10 Km pour 32 des m nages pauvres contre 23 8 des m nages non pauvres Et ils mettent au plus une demi heure pour faire ce trajet 57 7 avec un ratio de 52 8
14. 10 7 9 4 10 4 Plus de 60 mn 17 4 24 1 19 1 34 2 41 5 35 8 Distance moyenne a domicile 0 4 0 5 0 4 0 1 0 3 0 2 moins de 5 km 47 1 41 7 45 8 30 3 26 2 29 4 5 10 km 25 1 21 0 24 1 20 3 19 5 20 1 plus de 10 km 23 8 32 1 25 9 41 5 46 2 42 5 nsp 3 6 4 6 3 8 7 9 7 9 7 9 Source INS ENV2015 100 L acc s aux administrations d centralis es et aux collectivit s locales semble assez probl matique En effet 28 5 des m nages estiment qu ils r sident dans des localit s non couvertes par un sous pr fet et pour les mairies cette proportion monte 38 6 Ces proportions sont de 32 8 chez les m nages pauvres qui r sident dans une localit sans sous pr fecture et 45 8 en ce qui concerne les Mairies Pour les Pr fectures elles sont encore plus importantes 50 7 des m nages pauvres et 38 6 des m nages non pauvres 101 Environ 36 des m nages utilisent un engin motoris pour se rendre la sous pr fecture la plus proche et 51 3 mettent moins de 30 mn pour y aller essentiellement cause des m nages non pauvres 53 1 contre 47 9 des m nages pauvres Par contre 52 1 des m nages pauvres mettent au moins 30 mn pour rallier la sous pr fecture la plus proche 102 Par ailleurs pour aller dans la commune la plus proche 56 7 des m nages mettent moins de 30 mn et comme aussi 51 3 des m nages pauvres et 58 8 des m nages pauvres Et plus de 69 3 des m nages se trouvent moins de 10 Km d une Mairie 63 5 des m
15. 1995 162 800 Francs CFA en 1998 183 450 Francs CFA en 2002 et 241 145 Francs CFA en 2008 En d finitive est pauvre en 2015 celui qui a une d pense de consommation inf rieure 737 Francs CFA par jour soit 269 075 Francs CFA par an 2 4 1 Actualisation de la ligne de pauvret 30 Pour chaque Enqu te sur le Niveau de Vie des m nages le seuil est actualis en C te d Ivoire par la m thode d indexation l Indice des Prix la Consommation IPC officiel L indexation est une proc dure par laquelle les valeurs mon taires de certains paiements ou stocks sont augment es en proportion de la variation de l IPC De fa on classique la proc dure d indexation est la suivante Soit So un seuil ou stock de la p riode initiale 0 revaloriser suivant l IPC qui a volu de lo la p riode initiale I la p riode actuelle ou d actualisation On l appelle S la p riode actuelle I A 5 So 1 avec A I lo cela donne 5 So 0 0 Les lo et It sont en principe les moyennes des indices g n raux ou globaux sur la dur e des enqu tes aux p riodes 0 et t 31 En appliquant cette proc dure aux donn es de l ENV2015 le seuil de 2008 qui tait de 241 145 FCFA S0 va passer 269 075 FCFA St en l indexant aux IPC officiels base 1996 raccord la base 2008 prolong partir d avril 2010 par IPC base 2008 A ce seuil le niveau du d flateur inter p riode est de 359 359 269 075 X 100 75 000
16. 2002 ENV2002 De plus avec la rar faction des ressources publiques les investissements dans les services sociaux de base sant ducation infrastructures etc ont consid rablement baiss entra nant une diminution de l offre de ces services Aujourd hui tr s peu de m nages ivoiriens ont acc s ces services ce qui est susceptible de les maintenir dans une situation durable de pauvret 3 A ce tableau tres peu reluisant est venue s ajouter depuis septembre 2002 la crise militaro politique qui secoue la C te d Ivoire Cette crise a non seulement accentu la d gradation des conditions de vie des m nages mais a aussi donn naissance de nouveaux ph nom nes comme le d placement massif des populations la d t rioration d une partie de l outil de production la destruction massive des biens les pertes massives en vie humaine la destruction des infrastructures sociales la dislocation des cellules familiales etc 4 L am lioration du cadre macro conomique et l apaisement du climat social a conduit la conclusion d un programme triennal appuy par la Facilit Elargie de Cr dit couvrant la p riode 2009 2011 La reprise effective de la coop ration financi re et l atteinte du point de d cision de l initiative PPTE en mars 2009 ont permis d enregistrer un taux de croissance du PIB r el de 3 8 en 2009 et 2 4 en 2010 Parall lement le PIB par t te a connu une croissance tr s faible de 0 24 en moyenne par
17. 2015 A ce profil seront ajout s des analyses th matiques portant sur l emploi la sant l ducation la femme et l enfant etc Page 2 sur 91 Avant Propos En 2008 pres de la moiti de la population 48 9 vivait en dessous de 661 francs CFA par jour consid r ce moment l comme le seuil de pauvret mon taire en C te d Ivoire La crise post lectorale qui a entrain la destruction de l outil de production et le d placement des populations a aggrav la situation de la pauvret une tude r alis e avec l appui du PNUD Abidjan et l Ouest de la C te d Ivoire indiquait un accroissement de la pauvret Depuis lors le Gouvernement s est employ travers le DSRP puis le PND accro tre la production et am liorer les conditions de vie des m nages Ainsi le taux de croissance conomique est estim 8 3 en 2014 et devrait atteindre 9 4 en 2015 d notant une bonne performance conomique pour un pays qui sort d une longue crise Par ailleurs des politiques de soutien aux m nages ont t entreprises hausse des prix des produits de rente gratuit de certains services sociaux etc Tous ces efforts ont ils eu un effet certain sur les conditions de vie des m nages Y a t il eu recul stagnation ou augmentation du niveau de pauvret C est principalement cette question que l ENV2015 r pondra Les r sultats de ENV 2015 sont donc fortement attendus par les d cideurs politiques par
18. 287 l gende p lt 0 05 p lt 0 01 p lt 0 001 r f modalit de r f rence non significatif Source INS ENV2015 119 Le niveau d ducation du chef de m nage d termine l tat de pauvret de son m nage Lorsqu il n a aucun niveau ce r sultat est significatif 1 tandis que pour un niveau d ducation primaire ou secondaire la significativit est de 5 120 L ge du chef de m nage r duit le risque d tre pauvre sans toutefois tre significatif tout comme le fait qu il soit salari ou qu il poss de plusieurs parcelles de culture lorsqu il est agriculteur ou encore qu il poss de une habitation 121 Qualit d ajustement du mod le Diff rents tests d ajustement du mod le permettent de valider nos r sultats Celui ci a un taux de pr diction de 74 14 de la probabilit d tre mon tairement pauvre La surface en dessous de la courbe ROC qui est de 0 8262 confirme la qualit du mod le utilis Page 47 sur 91 Graphique 3 9 Courbe ROC du modele Probit simple 0 50 0 75 i Sensitivity 0 25 0 00 T 0 00 0 25 Area under ROC curve 0 8262 0 50 1 Specificity Source INS ENV2015 Page 48 sur 91 Chapitre IV D penses des m nages et analyse des in galit s 4 1 D pense de consommation du m nage 122 La d pense totale de consommation du m nage a t calcul e en fonction des postes suivant alimentation achats autocon
19. 3 5 Taux de pauvret selon les caract ristiques du m nage ou du chef de m nage en Abidjan Autre Urbain Rural Ensemble CI pop Po CTR pop Po CTR pop Po CTR pop Po CTR Total 7 190 227 93 311 40 295 499 568 612 1000 463 100 0 Taille du m nage Moins de 3 25 3 79 8 4 30 6 18 2 12 7 31 7 259 144 30 11 205 134 Entre 4 et 6 46 8 223 45 9 43 3 454 44 7 45 3 62 7 50 1 450 495 48 1 Plus de 6 27 9 37 1 45 6 26 1 719 426 23 0 87 7 35 5 249 718 38 5 Type de m nage Unipersonnel 4 1 0 8 0 1 7 2 5 5 0 9 6 9 11 1 13 64 7 9 1 1 Couple sans enfant 3 4 3 5 37 7 3 6 9 3 369 4 6 15 3 46 3 4 1 118 42 7 Couples avec enfant 33 6 255 05 33 7 48 1 0 8 44 4 592 12 39 0 507 1 0 Monoparental nucl aire 6 6 273 79 8 4 40 3 77 8 1 492 70 7 9 428 73 Monoparental largi 14 8 31 2 20 3 10 6 50 1 120 5 3 713 67 8 8 50 5 9 5 Famille largie 37 6 20 1 334 36 5 50 3 418 30 7 694 374 33 8 52 6 38 3 Sexe du chef du m nage Masculin 77 8 211 72 3 77 0 43 7 76 5 85 3 568 85 3 813 464 814 F minin 22 2 284 27 7 23 0 45 0 23 5 14 7 57 0 147 187 45 9 18 6 Age du chef du m nage Moins de 25 3 4 183 28 9 8 310 69 7 8 35 3 49 7 6 WE 53 entre 26 et 35 24 0 20 1 21 3 25 1 37 1 21 2 26 8 522 247 258 419 233 entre 36 et 45 34 3 22 3 33 7 30 0 45 6 31 1 28 4 63 0 31 5 30 0 488 31 6 entre 46 et 55 21 0 20 9 19 3 16 4 49 5 184 18 5 60 7 19 8 183 48 9 19 3 Plus de 56 17 3 30 0 229 18 8 52 5 22 5 18 4 59 2 192 183 518 20 5 Situation Matrimonial Jamais mar
20. 35 ans 2 780 943 37 1 Age2 36 59 ans 2 891 172 38 6 60 ans et plus 419894 lt 56 aucun 4165 579 56 1 Niveau primaire 1 434 264 19 3 d ducation secondaire 1 462 713 19 7 sup rieur 368 805 5 0 Source INS ENV2015 179 Selon le type d emplois la population en emploi est compos e de 36 4 de salari s contre 54 0 d emplois ind pendants et 8 2 d aides familiaux 180 L emploi salari occupe environ trois quarts 73 2 des hommes deux tiers des personnes vivant en milieu urbain soit 66 4 Abidjan et autres urbains 60 2 des jeunes de 14 35 ans et plus d un tiers 37 1 des personnes de niveau d instruction secondaire ou plus 181 Par ailleurs l emploi ind pendant occupe principalement les hommes 58 6 les personnes vivant en milieu rural 54 5 les personnes g es de 36 ans et plus 51 5 et celles ayant un niveau d instruction au plus gal au primaire 82 0 182 Les aides familiaux sont essentiellement des femmes 68 23 r sident en milieu rural 72 8 sont g s de 14 35 ans 80 08 et sont faiblement instruits 89 7 Page 65 sur 91 Tableau 6 3 R partition de la population en emploi selon le type d emploi Caract ristiques socio Salari Ind pendant Aide familial Inclassable d mographiques Effectif Effectif Effectif Effectif Ensemble 2728207 364 4043173 540 618561 83 81128 11 masculin 1997012 732 2369174 586 196510 318 22805 28 1 SEAS f minin 731195 268 1
21. 4 23 5 18 9 28 0 31 3 28 9 Distance moyenne domicile 0 6 0 7 0 6 0 3 0 4 0 3 0 3 0 3 0 3 moins de 5 km 42 9 38 3 41 5 46 0 40 9 44 7 39 3 32 5 37 5 5 10 km 23 9 25 0 24 2 25 1 22 3 24 4 19 8 21 7 20 3 plus de 10 km 27 6 31 2 28 7 24 9 32 0 26 7 34 9 39 5 36 1 nsp 5 1 4 9 5 0 3 9 4 5 4 0 5 8 6 1 5 9 Source INS ENV2015 3 6 Conditions de vie des m nages pauvres 104 Cette section porte sur les conditions de vie des populations pauvres Il s agit du logement et du cadre de vie de l assainissement etc et de r partir en les pauvres selon les cat gories d une variable donn Graphique 3 6 R partition en des pauvres selon le statut d occupation du logement EMS 1 ABIDJAN 100 Source INS ENV2015 105 Avec le statut d occupation du logement dans la ville d Abidjan plus de 76 des pauvres louent leur logement et 19 des pauvres sont propri taires de leur logement Par ailleurs une infime partie des m nages pauvres sont log s gratuitement qui inclut le logement par la famille le logement subventionn Au niveau national 59 6 des pauvres sont propri taires de leur logement surtout cause de ceux qui r sident en Page 42 sur 91 milieu rural o ils sont plus de 72 tre propri taire de leur logement Et 21 9 des pauvres sont log s gratuitement dont 23 6 en milieu rural et 23 4 dans les autres villes 106 Les pauvres vivent essentiellement dans les maisons en bande de
22. 5 la communication 6 6 et l habillement 5 8 126 Les d penses de sant et d ducation repr sentent 5 7 de la d pense de consommation des m nages soit 2 9 pour l ducation et 2 8 pour la sant alors qu elles taient de 9 4 en 2008 dont 3 7 pour l ducation et 5 7 pour la sant et 12 8 en 2002 dont 6 pour l ducation et 6 8 pour la sant 127 La d sagr gation de la structure de la d pense de consommation des m nages selon la r gion annexe 3 indique que le poids de la d pense alimentaire se situe entre 43 2 Ind ni Djuablin et 62 5 Hambol Page 49 sur 91 128 La ville d Abidjan et le District Autonome de Yamoussoukro pr sentent des structures de consommation diff rentes des autres r gions Ainsi il en ressort qu autant les m nages d pensent en aliment autant ils d pensent en logement loyer commodit et entretien A Abidjan 28 9 du budget sont consacr s aux d penses alimentaires et 26 2 au logement et dans le District Autonome de Yamoussoukro ces coefficients budg taires sont respectivement de 35 3 et 22 0 4 1 2 Pauvret et d pense du m nage 129 Dans les m nages pauvres 50 2 des d penses de consommation sont affect s l alimentation contre 40 7 chez les non pauvres Les autres postes de d pense importants des m nages pauvres sont le logement 13 4 le transport 9 2 l habillement 9 5 et la communication 130 Par ailleurs les m nages
23. 5 59 1 MARAHOUE 44 61 8 53 6 SUD COMOE 39 6 52 46 8 WORODOUGOU 45 8 57 5 54 5 LOH DJIBOUA 37 8 58 1 49 6 AGNEBY TIASSA 44 6 52 3 49 5 G H 52 7 53 6 53 3 CAVALLY 41 4 40 6 41 BAFING 724 67 6 69 2 BAGOUE 51 1 78 7 68 5 BELIER 62 2 61 7 61 8 BERE 62 6 54 5 55 8 BOUKANI 59 2 62 2 61 8 FOLON 63 7 71 7 70 1 GBOKLE 56 9 49 4 51 GRANDS PONTS 24 4 67 48 9 GUEMON 33 4 48 2 42 9 HAMBOL 52 3 57 A 56 1 IFFOU 51 1 64 8 60 5 LA ME 53 4 52 3 52 7 NAWA 44 4 33 2 374 TCHOLOGO 57 6 70 6 65 6 MORONOU 36 3 60 6 54 1 Ensemble 35 9 56 8 46 3 Source INS ENV2015 Annexe 2 Pyramide des ges combin e de la population pauvre et non pauvre 80 ars ot pus 75 79 ans 10 74 ans 05 69 ans 60 64 ans 55 59 arm 50 54 ans 45 49 ano 40 44 ans 35 39 ans 30 34 ans 25 29 ens 20 24 ans 15 19 ans 10 14 ans 5 9 ans DA ans 1900 1600 GFemme Pauvre 1300 1000 700 400 100 200 OFemme2015 OHomme Pauvre 500 800 1 100 1 400 1700 a Homme 2015 Source INS ENV2015 Page 84 sur 91 Annexe 3 Structure de consommation par r gion R gions Aliment Logement Education Sant Habillement Transport Communication Biens durables Autres Total VILLE D ABIDJAN A A 2 IA ue el rene NAAA AA AO HAUT SASSANDRA AA 95 cn Dire de or O 2 n o8 OOOO OS 100 E 6 O T li O O IO MA R Dee GE ee 100 GBEKE LT O A gt eo A CS OR NN O ate A RE 59 100 INDENIE DJUABLIN 560 74 09 o A AS 159 to NN WE me 65 vs 100 RON NN D 69
24. 6 3 1 2 92 6 2 9 77 2 7 FEUILLES amp LEGUMES 1 7 1 7 7 4 4 7 90 9 6 6 94 6 2 FRUIT 1 9 1 4 7 1 93 4 2 5 54 2 3 PRODUITS LAITIERS 0 0 1 0 99 1 23 1 SUCRE 1 0 3 8 1 95 3 2 2 47 2 HUILE 1 1 6 6 2 6 92 3 4 5 78 4 2 FCS moyen 15 2 29 1 63 3 58 3 Source INS ENV2015 Page 60 sur 91 5 5 Ins curit alimentaire et pauvret mon taire 161 Le croisement pauvret mon taire et ins curit alimentaire permet de faire une certaine classification d crite dans les paragraphes suivants 162 La ville d Abidjan isol e du reste avec le plus faible taux de pauvret et score de consommation pauvre juste au dessus de 6 163 Les r gions de l Ind ni Djuablin le District autonome de Yamoussoukro du Cavally du Sud como du Gontougo et du Gb kl ont un score de consommation pauvre non loin de 6 et taux de pauvret autour de 46 3 164 Les r gions des Grands ponts du Poro de La M du B lier du Tonkpi du Folon et du Tchologo ont un score de consommation pauvre et un taux national de pauvret au dessus des taux nationaux 165 La r gion de la Nawa a un score de consommation pauvre et un taux de pauvret en d ca des taux nationaux 166 Les r gions du Kabadougou et de la Bagou ont un score de consommation pauvre en dessous du taux national mais avec un taux de pauvret plus lev que celui du niveau du pays Graphique Evolution compar e de la pauvret mon taire et du score de consommation pauv
25. 646693 39 5 0 Abidjan o u 66645 2 359308 365 562774 353 664358 40 6 TE Urbain autre 602351 184 356832 363 620673 39 639161 39 1 Rural 2600324 795 267750 27 2 409581 257 332796 20 3 CO 35ans 1711707 52 4 588574 598 942941 592 929328 568 PE 36ansetplus 1557613 47 6 395316 40 2 650087 40 8 706987 43 2 Adams 630176 19 3 185609 189 294092 185 283168 173 no 25 35 ans 1081531 33 1 402965 41 648849 407 646160 39 5 36 59 ans 1313339 40 2 352623 358 586095 36 8 638271 39 60ansetplus 244273 75 42692 43 63992 4 68716 42 an 2203846 67 7 473975 485 940636 59 7 543741 336 eat primaire 620075 191 234455 24 307767 195 270959 16 7 d ducation secondaire 402384 124 224053 229 294736 187 541541 33 5 sup rieur 28305 09 44887 46 33757 21 261855 16 2 Source INS ENV2015 6 3 Description de la population au ch mage 192 Les personnes au ch mage repr sentent 6 9 de la main d uvre en f vrier 2015 soit environ 554 008 ch meurs 193 Le taux de ch mage est plus lev Abidjan 13 4 et dans les autres milieux urbains 7 7 ainsi que pour les femmes 10 0 et dans les tranches d ge jeune 12 8 pour les 14 24 ans et de 8 0 pour les 25 35 ans M me si le taux de ch mage est plus lev parmi les dipl m s du secondaire 12 2 et du sup rieur 17 1 49 3 du total des ch meurs sont faiblement instruits et ont au plus le niveau primaire alors que 13 8 des ch meurs ont fait des tudes sup rieures Le plus grand nombre de ch meurs se
26. 8 11 2 10 5 10 1 12 5 12 17 5 12 1 12 1 En Ins curit alimentaire 11 13 1 153 12 9 53 27 2 13 6 7 7 128 5 1 8 7 78 104 8 9 9 2 15 5 41 17 2 9 6 18 3 9 13 9 133 13 7 14 6 23 2 25 6 158 9 5 17 6 7 16 1 4 6 12 8 En S curit alimentaire 89 86 8 84 8 87 1 94 7 72 8 86 4 92 3 87 2 94 8 91 3 92 2 89 6 91 1 90 9 84 5 95 8 82 8 90 3 81 7 91 86 1 86 7 86 3 854 76 8 74 4 84 1 90 5 82 4 93 83 9 95 3 87 2 Page 87 sur 91 Annexe 7 Pr valence de l ins curit alimentaire par r gion et selon le milieu de r sidence REGIONS VILLE D ABIDJAN HAUT SASSANDRA PORO GBEKE INDENIE DJUABLIN TONKPI DISTRICT AUTONOME DE YAMOUSSOUKRO GONTOUGO SAN PEDRO KABADOUGOU N ZI MARAHOUE SUD COMOE WORODOUGOU L H DJIBOUA AGNEBY TIASSA G H CAVALLY BAFING BAGOUE BELIER BERE BOUKANI FOLON GB KLE GRANDS PONTS GUEMON HAMBOL IFFOU LA ME NAWA TCHOLOGO MORONOU Ensemble Source INS ENV2015 INSECURITE ALIMENTAIRE s v re mod r URBAIN 8 1 11 1 3 1 6 7 14 9 2 2 14 8 6 4 RURAL 14 7 17 7 17 7 4 2 30 5 21 3 7 3 15 5 6 4 9 4 11 2 9 8 10 9 10 9 15 7 5 6 19 4 11 5 ENSEMBLE 13 1 15 3 12 9 5 3 27 2 13 6 7 7 12 8 5 1 8 7 7 8 10 4 8 9 9 2 15 5 4 1 17 2 9 6 18 3 9 13 9 13 3 13 7 14 6 23 2 25 6 15 8 9 5 17 6 7 16 1 Page 88 sur 91 Annexe 8 Principaux indicateurs de l emploi en f vrier 2014 r
27. ETAT devrait il concentrer ses efforts pour am liorer la situation de pauvret Education 12 2 Emploi des jeunes 9 8 Sante 14 6 r duction des prix la consommation 12 2 acc s au cr dit 17 1 augmentation du prix au producteur 4 9 s curit des personnes et des biens 4 9 autosuffisance alimentaire 7 3 infrastructures de transport routes et autre 4 9 autre pr ciser 12 2 Source INS ENV2015 Page 77 sur 91 7 2 Perception du point de vue des communaut s 228 Les focus group ont t r alis dans 2 localit s de chacune des 33 r gions dont une en milieu rural Et les crit res d inclusion sont donn s dans le tableau suivant Tableau 7 5 Crit res d inclusion dans les focus group Les focus group ont t organis en fonction de crit res d homog n it pr cis Ainsi Les crit res d inclusion pour les hommes sont tre chef de m nage r sider en permanence dans la zone tre de la tranche d ge 30 65 ans Les crit res d inclusion pour les femmes sont tre chef de m nage r sider en permanence dans la zone tre de la tranche d ge 35 65 ans Les crit res d inclusion pour les jeunes sont Etre fils ou fille du m nage R sider en permanence dans la localit Etre de la tranche d ge 18 29 ans pour les jeunes filles et 18 34 ans pour les jeunes gar ons Autres crit res d inclusion Etre leader d opinion chef du quartier ou du village membres de la notabili
28. alimentaire limite Score 2 35 5 consommation alimentaire acceptable Annexe 5 La matrice de corr lation s curit alimentaire Part des d penses pauvret alimentaires FCS D pense total Pearson Corr lation 1 012 011 046 pauvret Sig 2 tailed 0 0 0 N 21996751 21898446 21996751 21996751 Pearson Corr lation 012 1 053 176 aiaee peu o o N 21898446 21898446 21898446 21898446 Pearson Corr lation 011 053 1 036 FCS Sig 2 tailed 0 0 0 N 21996751 21898446 21996751 21996751 Pearson Corr lation 046 176 036 1 D pense total Sig 2 tailed 0 0 0 N 21996751 21898446 21996751 21996751 Correlation is significant at the 0 01 level 2 tailed Source INS ENV2015 Page 86 sur 91 Annexe 6 Pr valence de l ins curit alimentaire par r gion REGION VILLE D ABIDJAN HAUT SASSANDRA PORO GBEKE INDENIE DJUABLIN TONKPI DISTRICT AUTONOME DE YAMOUSSOUKRO GONTOUGO SAN PEDRO KABADOUGOU N ZI MARAHOUE SUD COMOE WORODOUGOU L H DJIBOUA AGNEBY TIASSA G H CAVALLY BAFING BAGOUE BELIER BERE BOUKANI FOLON GB KLE GRANDS PONTS GUEMON HAMBOL IFFOU LA ME NAWA TCHOLOGO MORONOU Ensemble Source INS ENV2015 Ins curit alimentaire s v re 1 3 11 2 Ins curit alimentaire mod r e 19 4 10 4 8 10 2 3 8 4 4 6 4 5 4 7 6 7 2 10 7 2 8 12 3 7 3 14 8 6
29. ans ou plus 57 9 c est plut t les jeunes de 14 35 ans qui sont plus engag s dans le secteur informel 57 0 187 L analyse selon le niveau d instruction montre que plus du tiers 34 3 des emplois du secteur formel sont occup s par des personnes de niveau d instruction sup rieur tandis qu environ 6 emplois sur 10 59 9 dans le secteur informel sont occup s par les personnes n ayant aucun niveau d instruction Tableau 6 5 R partition de la population en emploi selon le secteur institutionnel Caract ristiques socio secteur formel secteur informel d mographiques Effectif Effectif Ensemble 614 668 8 2 6872271 91 8 E masculin 449 559 73 1 4150775 60 4 f minin 165 110 26 9 2721 495 39 6 7 Abidjan 269673 439 1385297 202 o Urbain autre 237 590 38 7 1 982 270 28 8 Rural 107 405 17 5 3 504 704 51 0 AB ans 25848 DA o 3917385 570 ES 36 ans et 356 180 57 9 2 954 886 43 0 7777 Dans 7 31351 Ce gt 136359 198 is 25 35 ans 227 137 37 0 2 553 806 37 2 36 59 ans 329 768 53 6 2 561 404 37 3 60 ans et 26 412 4 3 393 482 5 7 aucun O 77616 128 408793 599 Niveau primaire 55 078 9 1 1379 186 20 2 d ducation secondaire 266 010 43 8 1196 703 17 5 sup rieur 208 604 34 3 160 201 2 3 Source INS ENV2015 188 La structure des emplois par branche d activit fait ressortir une faible part de l industrie 13 1 une pr dominance de l agriculture 43 7 suivie du commerce et des services qui englobent tous deux
30. assist e par ordinateur les informations ont t recueillies directement dans les Smartphones par l enqu teur permettant ainsi de r duire le temps de traitement des donn es 24 L apurement primaire des donn es se faisait au fur et mesure de la collecte tant sur le terrain qu au niveau central En plus de ce niveau d apurement les bases de donn es constitu es ont fait l objet d un apurement plus approfondi Pour cet apurement secondaire l quipe technique a b n fici de l appui technique des experts en traitements de donn es de la Banque Mondiale d Afristat du PAM de l UNICEF et de l AGEPE 25 J L apurement des donn es a t achev en atelier Agboville du 11 au 26 mai 2015 Il a permis d obtenir les r sultats suivants la base de donn es apur es et consolid es les agr gats calcul s la ligne de pauvret actualis e les d flateurs r gionaux calcul s et les pond rations calcul es 24 Ligne de pauvret et d flateurs r gionaux 26 1 La mesure de la pauvret en C te d Ivoire est b tie autour de l optique mon taire Cette option s appuie sur deux l ments un indicateur de bien tre et un seuil de pauvret L indicateur retenu pour mesurer le bien tre est la d pense de consommation des m nages compte tenu des r ticences de ceux ci fournir des informations relativement fiables sur leurs revenus 27 Quant au seuil de pauvret il permet de distinguer la population e
31. ch mage SU Ce taux comprend les ch meurs et les personnes ayant travaill moins de 40 heures au cours de la semaine de r f rence ou qui travaillent habituellement moins de 40 heures par semaine pour des raisons ind pendantes de leur volont alors qu elles auraient voulu travailler plus de 40 heures Cette sous utilisation de la main d uvre touche 14 3 de la main d uvre Par ailleurs son ampleur est plus lev e au sein de la population f minine 16 4 Abidjan 19 6 parmi les jeunes de 14 35 ans 17 1 et chez les personnes ayant un niveau d instruction sup rieur 28 1 197 Le taux combin du ch mage et de la main d uvre potentielle SUs En plus des ch meurs le SU integre la main d uvre potentielle qui est l ensemble des personnes en ge de travailler et n ayant pas d emploi et qui sont dans l une des deux situations suivantes ne sont pas disponibles pour occuper un emploi dans les quinze prochains jours ou n ont pas recherch un emploi au cours des quatre derni res semaines Ces personnes peuvent se retrouver tout instant sur le march du travail Cet indicateur est de 17 6 au niveau national mais il est plus lev chez les femmes 25 6 Abidjan 22 9 chez les jeunes de 14 35 ans 23 7 et chez les personnes de niveau d instruction secondaire 23 8 Page 69 sur 91 198 La mesure composite de la sous utilisation de la main d uvre SUx Le SU est un indicate
32. chez les m nages pauvres contre 59 3 chez les m nages non pauvres Il convient de relever aussi qu un m nage pauvre sur cinq met en moyenne plus d une heure pour se rendre un poste de police ou de gendarmerie 99 Pour la justice plus de la moiti des m nages affirme qu elle n a pas d infrastructures de justice de proximit 62 8 des m nages pauvres et 50 des m nages non pauvres r sident dans des localit s loign es des infrastructures de justice Pour les m nages qui ont acc s ces infrastructures ils mettent en moyenne soit une heure 35 8 soit entre 30 minutes et une heure 26 9 des m nages pour y aller et doivent parcourir plus de 10 Km pour 42 5 des m nages Page 40 sur 91 Tableau 3 15 Acc s en des m nages aux infrastructures de s curit et de justice Police gendarmerie Justice Non Pauvres pauvres Ensemble NonPauvres pauvres Ensemble Quel moyen de locomotion n existe pas 33 1 46 7 37 4 49 9 62 8 54 0 domicile 0 2 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 pied 17 6 13 0 16 1 3 9 2 3 3 4 v lo 1 0 1 4 1 1 0 3 0 3 0 3 mobylette 6 5 7 2 6 7 2 9 2 7 2 8 voiture 6 4 2 4 5 2 5 4 20 4 5 transport en commun 24 2 15 9 21 6 22 5 13 4 19 6 sans objet 11 0 13 4 11 7 15 0 15 9 15 3 Le temps mis domicile 0 2 0 1 0 2 0 1 0 0 0 0 00 05 mn 8 3 6 5 7 8 3 9 2 5 3 6 06 14 mn 26 9 22 8 25 8 17 2 14 6 16 6 15 29 mn 24 0 23 4 23 8 16 7 18 4 17 1 30 44 mn 16 2 15 9 16 1 17 3 13 6 16 5 45 59 mn 7 1 7 2 7 1
33. des cultures existantes cacao riz cultures vivrieres anacarde Am liorer l activit AGR agricoles mise disposition des fonds aux pouses Cr ation de coop ratives de solidarit ou agricole Elaboration de projets attente de financement dans les banques les micro projets Volont d insertion concours recherche d emploi Utilisation de l pargne pour investir Activit s additionnelles dans levage de b uf retour commerce d atti k de programm vers la terre poissons Regroupement en Projet ANADER pour plantation de Exercices de petits m tiers association entraide E 0 E Cr ation d une mutuelle de banane par les femmes agroforesterie jardinage m canique vente pendant les travaux gt f A d veloppement lotissement et parcelle eole paysan pour de recharges et accessoires champ tres et pendant a Ea gt Le z pS A du village lectrification promouvoir la qualit des r coltes t l phoniques les v nements heureux ou malheureux Demande informelle de pr t au sein Baisse des prix des de la communaut remboursable prestations main d uvre pendant la traite agricole productive Exode conomique m tiers de bonne mieux tre ailleurs Soutien aux d plac s de guerre Toutes ses actions n cessitent l intervention des tiers pour l encadrement et le financement en l occurrence les banques les Investisseurs le Gouvernement car il y a un besoin en ress
34. est plus forte dans les r gions frontali res du Nord Ouest au Nord Est allant du Tonkpi au Bounkani et plus faible dans les r gions frontali res de l Est au Sud Ouest allant du Gontougo au Cavally Les r gions int rieures non frontali res ont un niveau de pauvret interm diaire entre ces deux extr mes Ainsi la pauvret est in galement r partie entre les r gions de la C te d Ivoire Le niveau de pauvret varie de 22 7 dans la ville d Abidjan 71 7 dans la r gion du Kabadougou Carte 3 1 Distribution spatiale de la pauvret en 2015 DISTRIBUTION DE LA PAUVRETE PAR REGION EN 2015 Moyenne nationale de la pauvret en 2015 46 3 Population Pauvre NJ En a MD 16 4 514 miss mm oo 1 1 ad 200 im A gt ENV 201 INS C TE D IVOIRE Source INS ENV2015 49 Outre Abidjan les r gions les moins pauvres sont la r gion de San Pedro 35 4 la r gion du Nawa 37 4 et le District autonome de Yamoussoukro 39 4 Inversement en plus du Kabadougou les r gions les plus pauvres sont le Folon 70 1 le Bafing 69 2 la Bagou 68 5 et le Tchologo 65 6 De plus plus de la moiti de la population est pauvre dans 22 r gions sur les 33 de l tude 50 Par ailleurs les r gions contribuant le plus la pauvret sont la ville d Abidjan qui abritent 9 3 des pauvres en C te d Ivoire le Haut Sassandra 7 5 des pauvres le GBEKE 5 3 et le TONKPI 5 7 Page 24
35. et une hausse de 12 7 entre 2008 et 2015 Cette hausse est constat e au niveau de tous les d ciles et traduit donc que la r duction des in galit s s accompagne d une croissance des revenus des m nages 4 2 2 D pense annuelle moyenne par t te selon la r gion en 2015 136 Cette section s int resse aux in galit s r gionales Elle value partir de la d pense annuelle moyenne par t te le niveau du revenu par r gion En 2015 la d pense moyenne par t te des m nages ivoiriens est estim e 386 215 F CFA par an Cette valeur moyenne varie fortement suivant les r gions et seulement six r gions se retrouvent au dessus de cette moyenne nationale Il s agit de la ville d Abidjan du District Autonome de Yamoussoukro de San Pedro de la r gion du Cavally du Guemon et du Nawa 137 La ville d Abidjan a un poids conomique relativement important et cela se confirme aussi par les donn es suivantes la ville d Abidjan accueille 19 de la population totale du pays cumule galement une part plus que proportionnelle du revenu total g n r par les m nages soit 28 7 138 A un degr moindre les autres r gions ont une contribution la consommation nationale quivalente leur poids d mographique C est le cas du District Autonome de Yamoussoukro 1 6 contre 1 7 et des r gions de San Pedro 3 6 contre 4 0 de Guemon 4 1 contre 4 8 et de Nawa 4 6 contre 4 7 Page 51 sur 91 Tableau 4 4 In g
36. gions les moins pauvres ayant un ratio de pauvret urbaine inf rieure la moyenne nationale sont celles du Kabadougou du Guemon de San Pedro des Grands Ponts et de l Ind ni Djuablin 52 A contrario les r gions urbaines les plus pauvres sont celles du Bafing du Folon du Bere et du B lier avec des ratios de pauvret compris entre 50 et 72 Par ailleurs les zones urbaines des r gions l Est de la C te d Ivoire sont assez pauvres avec des ratios oscillant entre 46 et 50 de pauvres alors que les zones urbaines de l Ouest du pays ont une situation de pauvret relativement meilleure avec des taux de pauvret allant de 36 46 l exception du Goh et du Gb kl La carte suivante donne la distribution de la pauvret urbaine par r gion Page 25 sur 91 REPARTITION DE LA PAUVRETE EN MILIEU URBAIN EN 2015 Moyenne nationale de la pauvret en milieu urbain 35 9 tion pauvre en milieu urbain BB 27 55 M 60 462 M 2 500 MM 00 1 ENY 2012 NS C TE piryt Source INS ENV2015 Carte 3 3 Distribution de la pauvret en milieu rural et par r gion REPARTITION DE LA PAUVRETE EN MILIEU RURAL EN 2015 Moyenne nationale de la pauvret en milieu rural 56 8 de Population pauvre en milieu rural Na data EM 532 432 92 265 EXA MM YY ENV 2035 108 COTE DVOME Source INS ENV2015 53 En milieu rural les r gions
37. habitants chauffeurs aides chauffeurs apprenti Depuis la mort de mari pendant la crise post lectorale ma situation s est beaucoup aggrav e Je fais le commerce de vivrier igname manioc banane Je manque de moyens financiers surtout pendant les f tes de fin d ann e pour habiller les enfants et pendant les rentr es scolaires Je n ai pas droit a la parole et je n ai pas de soutien Quand les factures de loyer et de courant viennent c est difficile pour moi Je vis cette situation tr s mal et je n ai pas trop de contact avec la communaut Je cherche d m nager dans une maison moins ch re et je cherche des moyens financiers pour d velopper mon commerce et acheter une broyeuse pour la mettre au village Mes enfants et moi avons le moral tr s bas surtout eux qui manque l Amour paternel Je pense qu avec la gr ce de Dieu et mon combat de tous les jours que la pauvret va diminuer dans 5 ans L Etat fait ce qu il peut mais les riches b n ficient plus des actions nous on veut plus d quit sociale et plus de justice Je veux que le gouvernement travaille plus sur la sant l ducation et l acc s aux cr dits pour qu on puisse si on le veut d velopper notre activit La corruption existe mais ce n est pas ce qui nous rend pauvre et je crois que les actions du Gouvernement en place pourront am liorer notre condition de vie Source INS ENV2015 Page 81 sur 91 Conclusion et principaux enseignement
38. l acc s aux cr dits surtout les micro cr dits 227 Il devra aussi renforcer sa politique de bonne gouvernance car 82 9 des chefs de m nages pensent que la corruption existe et contribue accentuer la pauvret N anmoins 78 des chefs de m nage pensent que les nouvelles autorit s peuvent r duire consid rablement le niveau de pauvret et pour 93 d entre eux rompre avec la corruption et les d tournements de deniers publics peut contribuer baisser ce taux Tableau 7 4 Priorit des m nages pauvres en Selon vous quel est le premier secteur prioritaire dans lequel l ETAT devrait il concentrer ses efforts pour am liorer la situation de pauvret Education 122 emploi des jeunes 19 5 Sant 22 r duction des prix la consommation 9 8 acc s au cr dit 2 4 augmentation du prix au producteur 2 4 s curit des personnes et des biens 2 4 autosuffisance alimentaire 14 6 infrastructures de transport routes et autre 4 9 autre pr ciser 9 8 Selon vous quel est le deuxi me secteur prioritaire dans lequel l ETAT devrait il concentrer ses efforts pour am liorer la situation de pauvret Education 26 8 emploi des jeunes 17 1 Sante 19 5 r duction des prix a la consommation 12 2 acc s au cr dit 2 4 augmentation du au producteur 9 8 autosuffisance alimentaire 7 3 infrastructures de transport routes et autres 4 9 Selon vous quel est le troisi me secteur prioritaire dans lequel l
39. l exclusion de la communaut les chocs psychologiques chez les enfants et les problemes de gouvernance dans le m nage m me si les prises de d cisions sont principalement le fait du chef de famille En milieu rural il existe plus de coh sion et d entraide qu Abidjan et en milieu urbain 216 S agissant d entraide au cours des 3 derniers mois 31 3 des personnes qui ont eu une source de revenus et 68 8 de ceux qui n en ont pas eu ont recu le soutien des parents vivant ailleurs et dans l autre sens 56 des personnes qui ont eu des sources de revenus et 44 de ceux qui n ont pas eu de revenus n ont pas re u le soutien des parents vivant ailleurs Il faut noter que 50 des chefs de m nages jugent ce soutien insuffisant tandis que 37 5 le jugent acceptable et 12 5 suffisants 217 Les chefs de m nages rencontrent plusieurs difficult s conomiques manque de revenus et d penses li es la scolarisation des enfants sociales l ducation des enfants et petits enfants la sant et l exclusion et psychologiques insomnie repli sur soi qui d coulent du cumul des deux premiers probl mes Page 74 sur 91 218 Selon les m nages ces difficult s s expliquent par la vieillesse des chefs de m nages le manque de revenu d la m vente des produits et des p riodes de soudure le poids familial comme une charge suppl mentaire du m nage et le manque de force de travail Tableau 7 2 Les explications fournies pa
40. m nages pauvres selon les raisons de non raccordement l eau courante 45 Tableau 3 20 R partition en des m nages pauvres selon la principale source d clairage 45 Tableau 3 21 R partition en des m nages pauvres selon les commodit s du logement 46 Tableau 3 22 Mod le de Probit Simple ciencia cai msi olaaa taire ns ie in ui di else 47 Tableau 4 1 Structure des d penses des m nages par milieu de r sidence en 2015 Tableau 4 2 Structure de la d pense de consommation du m nage par statut de pauvret en 2015 Tableau 4 3 R partition de la d pense moyenne par t te et part de la consommation par d cile oonocociininincnnnnincnnaneness Tableau 4 4 In galit de revenu entre les r gions Tableau 4 5 D pense moyenne par t te selon le milieu et la r gion Tableau 4 6 Tendances des principaux indices d in galit suivant la strate et le milieu de r sidence Tableau 5 1 Consommation alimentaire des m nages 60 Tableau 5 2 Chocs les plus importants subis selon le niveau de s curit alimentaire des m nages 63 Tableau 6 1 r partition de la population en ge de travailler par caract ristiques sociod mographiques cocicociccninnonnns 64 Tableau 6 2 R partition de la population en emploi sisi 65 Tableau 6 3 R partition de la population en emploi selon le type d emploi ss 66 Tableau 6 4 R partition de la population en emploi selon la perm
41. national et varie entre 0 9 et 2 1 selon les r gions 140 Par contre dans certaines r gions la consommation moyenne est plus lev e en milieu rural qu en milieu urbain Il s agit notamment des r gions de la Nawa de La M du Gb kl du Bere du Bafing et du Cavally 141 Le contraste entre milieu urbain et rural est plus accentu dans la r gion du Kabadougou r gion la plus pauvre avec Po 71 7 o le rapport de la d pense moyenne par t te en milieu urbain sur celle du milieu rural est de 2 1 Page 52 sur 91 Tableau 4 5 D pense moyenne par t te selon le milieu et la r gion R gions _ Urbain Rural Ensemble VILLE D ABIDJAN 583 245 583 245 GUEMON 519 385 408 453 448 606 CAVALLY 422 302 433 797 428 280 SAN PEDRO 486 590 397 637 426 183 DISTRICT AUTONOME DE YAMOUSSOUKRO 426 459 375 236 406 430 NAWA 369 821 410 435 395 189 SUD COMOE 423 616 345 507 378 251 GRANDS PONTS 465 812 300 740 370 942 GB KLE 320 345 360 422 351 791 INDENIE DJUABLIN 424 757 301 881 350 925 LA ME 335 244 352 951 346 920 AGNEBY TIASSA 367 299 332 005 344 572 L H DJIBOUA 386 673 288 705 329 835 MARAHOUE 388 720 278 110 329 264 GBEKE 353 631 258 566 328 431 MORONOU 377 300 309 100 327 463 G H 331 136 321 385 324 912 GONTOUGO 353 201 305 419 323 512 PORO 351 242 285 848 315 634 HAUT SASSANDRA 355 195 288 042 312 099 TONKPI 456 283 246 525 310 410 HAMBOL 345 113 299 410 310 407 IFFOU 364 377 282 738 308 501 BERE 276 985 302 982 29
42. pauvres affectent une moindre part de leur budget de consommation la sant 2 8 et l ducation 3 5 que les m nages non pauvres respectivement 3 1 et 4 3 Tableau 4 2 Structure de la d pense de consommation du m nage par statut de pauvret en 2015 Postes Non pauvre Pauvre Ensemble Aliment 40 7 50 2 45 6 Logement 166 134 161 Education 43 A 29 Sant D 28 oooO 28 Habillement 55 D a 58 Transport 137 92 115 Communication 7 a eA 66 Biens durables 7 08 A 08 Autres BA A 79 Total NO ER 100 0 1000 1000 Source INS ENV2015 4 2 In galit de niveau de vie 131 Comme indiqu plus haut le revenu du m nage est estim par la d pense de consommation De ce fait l analyse de l in galit est bas e sur la d pense annuelle moyenne par t te l objectif vis tant de mettre en exergue les diff rences de consommation et donc de niveau de vie entre diverses couches de la population 4 2 1 Structure du revenu par d cile au niveau national 132 L analyse de la structure du revenu au niveau national vise appr cier l volution des in galit s par rapport aux enqu tes de 2002 et 2008 ainsi que la distribution de la consommation totale par d cile 133 L ENV 2002 a r v l une aggravation des in galit s entre 1998 et 2002 Par contre les r sultats montrent une r partition du revenu moins in galitaire en 2015 qu en 2002 et en 2008 En effet la part des 10 les plus pauvres dans la conso
43. pauvret S v rit de pauvret Po CTR Pi CTR P2 CTR Urbain 35 9 38 8 11 2 34 4 5 31 4 Rural BB amp 2 25 656 RER 686 Ensemble 46 3 100 16 3 100 8 100 Source INS ENV2015 40 En 2015 l incidence de la pauvret Po est de 46 3 la profondeur de la pauvret P1 est de 16 3 et la s v rit de la pauvret P2 est de 8 0 Comme les ann es ant rieures la pauvret est plus accentu e en milieu rural qu en milieu urbain En effet en milieu rural l incidence de la pauvret est de 56 8 contre 35 9 en milieu urbain De plus la contribution des populations rurales la pauvret est de 61 2 contre 38 8 pour les populations urbaines 41 Depuis 1985 la C te d Ivoire a r alis plusieurs enqu tes permettant de suivre l volution de la pauvret dans le temps L enqu te de 1985 a fix 10 l incidence de la pauvret en C te d Ivoire et a retenu 75 000 F CFA comme seuil national de pauvret C est ce seuil qui est actualis chaque ann e pour obtenir le niveau de pauvret Ainsi de 1985 2008 la pauvret a fortement augment et est pass de 10 48 9 malgr un repli sur la p riode 1995 1998 apr s la d valuation du francs CFA 42 Sur une p riode r cente c est dire de 2008 2015 il y a un repli de la pauvret au niveau national dont l incidence a t ramen e de 48 9 46 3 L volution de la pauvret est contrast e d un milieu l autre En effet si la pauvret
44. r sorption progressive des in galit s depuis 2002 Les carts de niveau de vie sont aussi illustr s par l indice de Gini qui est de 0 405 Cet indice montre que l in galit est beaucoup plus marqu e dans les milieux urbains que dans les milieux ruraux En outre il ressort que les in galit s se r sorbent progressivement en C te d Ivoire compte tenu de la d pr ciation de l indice de 2002 2015 0 500 en 2002 et 0 420 en 2008 L analyse de l emploi en relation avec le statut de pauvret indique que plus du tiers de la population en emploi est pauvre 35 5 La pauvret est plus accentu e chez les agriculteurs 5 agriculteurs sur 10 sont pauvres Le plus faible taux de pauvret est enregistr chez les personnes exer ant des activit s de services 22 4 Suivant les caract ristiques sociod mographiques il appara t que le taux de travailleurs pauvres est plus lev chez les femmes 34 68 en milieu rural 43 1 chez les personnes g es de 36 ans ou plus 35 98 et parmi les personnes n ayant aucun niveau d instruction 41 1 Des aspects de s curit alimentaire ont t galement abord s dans l ENV2015 La mesure utilis e est le score de consommation alimentaire comme indicateur proxy de l ins curit alimentaire Ainsi 12 8 des m nages sont vuln rables l ins curit alimentaire dont 4 sous la forme s v re Cette proportion de m nages vuln rables l ins curit alimentaire est plus impo
45. recule nettement en milieu rural de 62 5 en 2008 elle a baiss de pr s de 6 points et se situe 56 8 en 2015 elle continue par contre de progress en milieu urbain 24 5 en 2002 29 5 en 2008 et 35 9 en 2015 Il y a donc un transfert de pauvret des zones rurales vers les zones urbaines a Foster Greer et Thorbecke Page 21 sur 91 43 Le graphique suivant r sume l volution de la pauvret entre 1985 et 2015 et confirme deux constats la pauvret est essentiellement rurale les ruraux pr sentant dans le temps les ratios de pauvret les plus importants L autre constat est la progression de la pauvret en milieu urbain avec aujourd hui plus du tiers de la population urbaine qui est pauvre contre seulement 5 en 1985 Graphique 3 1 Evolution du ratio de pauvret entre 1985 et 2015 Source INS ENV2015 44 Le tableau 3 2 pr sente l volution des indicateurs de pauvret sur la p riode 2002 2015 au niveau r gional tant en milieu rural qu en milieu urbain Ainsi le ph nom ne de transfert de la pauvret entre le milieu urbain et le milieu rural est observ dans la plupart des r gions l exception des r gions Ouest et Nord o la pauvret a recul simultan ment dans les milieux urbains et ruraux entre 2008 et 2015 La situation est pr occupante dans les r gions Sud et Nord Ouest qui connaissent une aggravation de la pauvret aussi bien dans le milieu urbain que dans le milieu rural
46. rural Graphique 3 7 R partition en des pauvres selon la qualit des murs ext rieurs du logement 10 20 22 E 13 1 1 Oc TRES WILLE RURAL ENSEM GETI AGIDNAN v Etr dit ionne br cole Source INS ENV2015 108 Le sol des logements des pauvres est essentiellement rev tu de ciment 67 5 et de terre 28 3 et ces maisons sont faiblement carrel s y compris Abidjan 1 1 des pauvres et en milieu rural 1 3 Page 43 sur 91 Graphique 3 8 R partition en des pauvres selon la qualit du rev tement du sol du logement 200 78 6 act 30 0 200 100 ABIDJAN AUTRES VILLE RURAL ENSEMBLE O Source INS ENV2015 109 La r partition des m nages pauvres d pend fortement du lieu de r sidence mais pour l ensemble du pays les m nages pauvres ont plus recours au puits 21 2 la pompe villageoise 27 8 et un degr moindre l eau de robinet dans la cour 13 ou l eau de surface 11 4 Abidjan les m nages pauvres utilisent l eau de robinet mais principalement dans la cours 49 2 l ext rieur du logement 16 2 et dans le logement 25 Dans les autres villes c est surtout le puits dans la cour 35 5 qui constitue la principale source d eau de boisson des m nages pauvres et 35 1 utilisent l eau de robinet dont 6 6 dans le logement 19 3 dans la cour et 5 6 l ext rieur du logement En milieu rural c est la pompe villageoise 40 3 qui est
47. sans objet 4 6 5 8 4 9 5 2 Pis 5 9 Le temps mis domicile 0 6 0 5 0 6 0 1 0 1 0 1 00 05 mn 16 2 17 6 16 6 64 64 64 06 14 mn 39 0 35 1 37 9 27 3 22 5 26 2 15 29 mn 21 3 18 5 20 5 22 1 22 0 22 0 30 44 mn 10 4 12 3 10 9 17 4 15 5 16 9 45 59 mn 4 6 5 7 4 9 7 8 7 8 7 8 Plus de 60 mn 8 1 10 2 8 7 19 0 25 7 20 6 Distance moyenne domicile 1 3 1 7 1 5 0 3 04 0 3 moins de 5 km 73 0 70 4 72 2 44 5 38 8 43 1 5 10 km 17 1 16 9 17 0 26 4 22 5 254 plus de 10 km 6 7 8 9 7 3 25 3 33 8 27 4 nsp 1 9 2 0 2 0 3 5 4 5 3 8 Source INS ENV2015 94 Environ 76 3 des m nages se trouvent proximit d une cole primaire et ils s y rendent pied Ils sont en plus 76 8 qui se trouvent moins de quinze minutes d une cole primaire dont 32 8 moins de 5 mn Les coles primaires se trouvent moins de 5 Km du lieu de r sidence des m nages dans 87 2 des cas Cette proportion est de 87 4 chez les non pauvres et 86 7 chez les m nages pauvres 95 1 Pour l cole secondaire la situation est beaucoup moins favorable aux m nages car pour 40 3 d entre eux cette infrastructure n existe pas 35 5 chez les non pauvres et 50 6 chez les pauvres M me si ceux qui s y rendent le font essentiellement pieds 26 9 dont 30 5 chez les non pauvres et 19 5 chez les pauvres l cole secondaire qui concerne aussi les enfants de 11 14 ans est assez loign e des lieux de r sidence des m nages 96 Ainsi 38 7 des m nages mett
48. sur 91 Tableau 3 3 Indices de pauvret par r gion en 2015 Ratio de Gap de S v rit de Strates pauvret pauvret pauvret Po CTR P CTR P CTR VILLE D ABIDJAN 22 7 9 3 5 7 6 6 2 1 5 1 HAUT SASSANDRA 54 9 7 5 19 1 7 4 8 8 6 9 PORO 54 4 17 6 3 7 7 8 3 3 GBEKE 54 9 5 3 18 8 5 2 9 3 5 2 INDENIE DJUABLIN 48 7 2 6 17 8 2 7 8 3 2 6 TONKPI 60 6 SA 24 5 6 6 13 1 7 2 DISTRICT DE YAMOUSSOUKRO 39 4 1 4 12 1 2 5 2 1 GONTOUGO 51 2 3 2 17 8 3 2 8 2 9 SAN PEDRO 35 4 2 7 10 7 2 4 4 9 2 2 KABADOUGOU 71 7 1 2 31 9 1 6 17 6 1 8 N ZI 59 1 1 4 19 9 1 3 8 7 1 2 MARAHOUE 53 6 44 18 7 4 4 9 2 44 SUD COMOE 46 8 2 8 14 9 2 6 6 3 2 2 WORODOUGOU 54 5 1 4 20 6 1 5 11 3 1 7 L H DJIBOUA 49 6 3 4 15 9 3 1 7 5 3 AGNEBY TIASSA 49 5 2 9 18 9 3 1 9 5 3 2 G H 53 3 44 24 3 5 6 14 9 7 1 CAVALLY 41 1 8 16 8 2 1 8 8 2 2 BAFING 69 2 1 2 28 1 1 4 14 8 1 5 BAGOUE 68 5 2 5 34 7 3 6 21 5 4 6 BELIER 61 8 2 21 1 1 9 9 7 1 8 BERE 55 8 2 18 1 9 8 1 1 7 BOUKANI 61 8 1 6 21 8 1 6 10 2 1 5 FOLON 70 1 0 6 26 3 0 6 12 7 0 6 GB KLE 51 2 20 9 2 3 11 2 5 GRANDS PONTS 48 9 3 5 20 8 4 2 11 1 4 6 GUEMON 42 9 3 8 13 2 3 3 5 5 2 8 HAMBOL 56 1 2 3 17 5 2 8 1 9 IFFOU 60 5 1 8 18 1 5 7 4 1 3 LA ME 52 7 2 6 21 7 3 1 12 6 3 6 NAWA 37 4 3 7 10 9 3 1 4 6 2 6 TCHOLOGO 65 6 3 29 6 3 8 17 2 4 5 MORONOU MS 19 164 1 6 6 5 __ 13 Ensemble 46 3 100 16 3 100 8 100 Source INS ENV2015 51 En milieu urbain outre la ville d Abidjan et le District autonome de Yamoussoukro les r
49. tre r sum par une question la fois simple et fondamentale quelle image garde t on l esprit d un individu pauvre La multiplicit des r ponses possibles traduit l aspect multidimensionnel de la situation de pauvret 207 Au niveau du chef de m nage une tude bas e sur les r cits de vie du m nage le plus pauvre de la localit d sign par la communaut avec un guide d entretien a t administr 41 chefs de m nages en milieu rural et urbain et Abidjan 208 La perception individuelle des membres des m nages n a pas fait l objet d enqu te Mais les focus group tir s et interview s permettent d avoir une diversit d opinion et donc une perception des questions de pauvret de l ensemble de la communaut 7 1 Perception du point de vue du chef de m nage 209 1 L tude a concern 28 hommes et 13 femmes Abidjan 4 hommes et 4 femmes en milieu urbain 6 hommes et 5 femmes et en milieu rural 18 hommes et 4 femmes dont les caract ristiques sont les suivantes 50 7 sont g s d au moins 55 ans 43 6 sont g s de 35 54 ans et 5 7 ont entre 18 et 34 ans Selon le milieu de r sidence en milieu rural 72 7 des chefs de m nages n ont aucun niveau scolaire et Abidjan 50 ont fait le secondaire Quel que soit le milieu de r sidence 69 3 des chefs de m nage sont propri taires de leur logement 17 sont locataires et 13 3 sont log s gratuitement 5 Le m nage le plus pauvre de la c
50. 1 d ducation secondaire 202927 12 2 373 575 20 3 457463 23 8 628 111 32 7 sup rieur 75783 17 143 796 28 1 108856 228 176 869 37 Source INS ENV2015 6 5 Situation de l emploi et pauvret 199 Cette section tablit le lien entre la situation d emploi et la situation de pauvret Il s agit d analyser la situation de pauvret des personnes selon qu elles soient en emploi ou non selon le type d emploi qu elles occupent et selon leur branche d activit 200 1 Selon la situation de l emploi et le secteur d activit il ressort du tableau 6 9 que plus du tiers de la population en emploi est pauvre 35 5 Cette pauvret est plus accrue chez les personnes exer ant dans le secteur informel o le taux de pauvret est de 37 3 contrairement celles du secteur formel o peine un quart 15 6 des individus sont touch s par la pauvret 201 L analyse selon la branche d activit r v le que la pauvret est plus accentu e chez les agriculteurs o environ 5 personnes sur 10 sont pauvres Le plus faible taux de pauvret est enregistr chez les personnes exer ant dans les services o moins de 3 individus sur 10 22 4 sont touch s par la pauvret Page 70 sur 91 Tableau 6 9 Taux de pauvret de la main d uvre par branche d activit s _Non pauvre____ Pauvre Ensemble Taux de cara ooo Effectif _____ Effectif ____ Effectif ____ Pauvret __ SITUATION D EMPLOI Population en emploi 4 825 244 2 661 695 7 486 93
51. 4 0 5 0 4 pied 66 5 57 9 63 8 40 9 33 5 38 5 v lo 1 0 1 1 1 1 1 6 1 4 1 5 mobylette 3 2 3 8 3 4 5 7 5 8 5 7 voiture 0 9 0 3 0 7 3 9 1 1 3 0 transport en commun 6 0 44 5 5 16 1 10 0 14 1 sans objet 3 2 5 6 4 0 3 3 5 2 3 9 Le temps mis domicile 1 9 1 3 1 7 0 3 0 5 0 3 00 05 mn 47 4 46 2 47 1 18 8 19 6 19 0 06 14 mn 32 2 31 3 31 9 39 3 37 9 38 9 15 29 mn 7 4 8 2 7 6 20 1 17 8 19 5 30 44 mn 4 7 5 6 4 9 10 2 10 0 10 2 45 59 mn 2 3 2 3 2 3 4 3 4 4 4 3 Plus de 60 mn 4 2 5 1 4 5 Zi 9 9 7 8 Distance moyenne a domicile 3 7 3 2 3 5 0 7 1 3 0 9 moins de 5 km 82 0 82 3 82 1 73 2 71 1 72 6 5 10 km 7 9 6 7 7 6 16 9 15 8 16 6 plus de 10 km 4 7 6 3 5 2 7 3 9 7 8 0 nsp 1 7 1 6 1 6 1 9 2 1 1 9 Source INS ENV2015 91 Pour 21 des m nages il n existe pas d infrastructures sanitaires de premier contact dans leur lieu de r sidence Cette proportion est de 44 pour l h pital g n ral Ainsi pour acc der un Etablissement Sanitaire de Premier Contact ESPC les m nages y vont pieds principalement 48 8 et accessoirement en transport en commun 11 ou mobylette 7 7 Par contre pour aller dans un h pital g n ral ils y vont rarement pied 12 5 emprunte plut t le transport en commun 249 dont 28 chez les non pauvres et 18 4 chez les pauvres 92 Par ailleurs les m nages mettent majoritairement moins de 15 minutes pour avoir acc s un centre de sant de premier contact 55 des m nages dont 55 7 chez les n
52. 6 2 421 489 457 23 1 34 6 30 34 ans 490 334 408 668 588 625 55 2 38 7 46 6 38 2 187 28 2 35 39 ans 50 2 356 444 653 545 613 533 407 486 403 245 33 8 40 44 ans 491 33 0 427 658 497 598 523 37 2 465 397 24 7 33 4 45 49 ans 489 315 412 632 560 60 0 498 316 413 43 9 227 34 8 50 54 ans 449 25 0 353 697 479 595 499 268 387 35 3 178 26 8 55 59 ans 43 4 20 77 331 659 40 9 557 48 0 248 369 35 8 142 26 2 plus de 60 ans 32 4 13 0 237 611 343 491 395 121 269 218 7 8 15 6 Ensemble 548 43 4 493 718 628 673 622 497 56 2 437 31 0 37 7 Source INS ENV2015 79 Le taux de fr quentation scolaire est plus lev chez les non pauvres que chez les pauvres au niveau national et l cart est beaucoup plus prononc en milieu urbain surtout Abidjan Par contre dans les zones rurales cet cart est seulement de cinq points de pourcentage Graphique 3 3 Taux de fr quentation scolaire et situation de pauvret 50 2 Source INS ENV2015 80 Ainsi donc quel que soit le milieu de r sidence fr quenter une cole est un facteur de r duction de la pauvret Les progr s r alis s en mati re de fr quentation scolaire ne doit pas occulter le fait que 37 7 des personnes de 10 et plus n ont jamais t scolaris s 25 9 Abidjan 32 8 dans les autres zones urbaines et 45 5 en milieu rural Les raisons voqu es sont que les frais de scolarit sont lev s 21 6 la famille ne le permet pas 28 7 et un degr moindre les indivi
53. 66 0 16 8 729 13 7 71 1 Oui 0 7 24 3 4 7 35 6 3 0 34 0 111 271 6 0 28 9 Instruction du chef du m nage Aucune 44 92 1 10 6 76 4 8 6 78 6 173 770 13 6 774 Primaire 11 7 9 6 3 14 5 4 5 13 6 11 1 140 81 13 9 Secondaire 0 0 0 0 2 8 9 2 1 6 7 9 9 1 8 8 4 3 8 5 Sup rieure 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Le chef du m nage a t il un emploi Oui 11 47 0 7 0 68 8 4 6 65 7 13 2 620 88 63 0 Non 4 9 53 0 7 7 31 2 6 9 34 3 18 2 38 0 13 0 37 0 Emploi du chef du m nage Pas de travail 5 2 53 0 7 3 24 5 6 6 28 5 184 275 124 27 7 Secteur public 0 0 0 0 2 6 34 16 2 9 3 9 0 5 1 9 1 2 Secteur priv 1 2 23 9 7 0 19 6 3 9 20 2 113 4 7 5 2 8 7 Auto emploi 1 5 23 1 3 9 13 1 2 9 145 99 53 45 7 7 Agriculture 0 0 0 0 12 9 39 5 125 34 0 147 621 143 54 7 Source INS ENV2015 65 Enfin la situation dans l emploi du chef de m nage est un facteur d terminant du statut de pauvret de son m nage Quand il ne travaille pas son m nage est plus expos la pauvret 52 4 de m nages pauvres quand le chef ne travaille pas que quand ce dernier travaille 43 9 soit pres de 9 points d cart Ce risque est plus important Abidjan avec un ratio de 33 2 quand le chef ne travaille pas contre 19 9 quand il travaille soit un cart de pr s de 14 points de pourcentage que dans les autres villes 46 9 contre 42 8 et en milieu rural 60 6 contre 55 1 66 1 Cet cart de pauvret est tellement faible en milieu rural et dans les autres villes qu u
54. 673999 41 4 422051 682 58323 719 DEIA AE Abidjan 912759 335 677080 168 42818 69 21639 267 EEA Urbain autre 899039 33 0 1162257 288 125201 202 31060 38 3 Rural 916409 33 6 2203836 545 450542 728 28428 35 0 Aee DE 1435ans 1641652 60 2 1962601 485 495330 801 63895 788 36 ans et 1086554 398 2080572 51 5 123231 199 17233 21 2 A 1424ans 522320 191 528076 13 1 310373 502 31313 386 Ada 25 35 ans 1119332 410 1434525 355 184957 299 32582 40 2 36 59 ans 987686 36 2 1775557 439 110918 179 13536 16 7 60 ans et 98868 36 305016 75 12314 20 36 46 LOC aucun 1214263 449 2460584 613 427346 693 49481 619 Nivea primaire 458742 17 0 832918 20 8 126401 205 15041 188 d ducation secondaire 727950 26 9 661128 165 60263 98 13242 16 6 sup rieur 304893 113 58341 15 2770 05 21 27 Source INS ENV2015 183 Selon la permanence de l emploi dans l ensemble environ 9 emplois sur 10 soit 87 3 sont des emplois permanents Par ailleurs quel que soit le sexe le milieu de r sidence le groupe d ge et le niveau de r sidence il n y a pas de diff rence significative entre les diff rents sous groupes A contrario les emplois occasionnels sont exerc s par les femmes 15 9 et sont fr quents Abidjan 15 66 dans la population des jeunes de 14 24 ans 21 73 et chez les personnes de niveau d instruction gal au secondaire Tableau 6 4 R partition de la population en emploi selon la permanence de l emploi Caract ristiques socio Emploi pe
55. 8 0 361 7 6 50 6 8 6 39 3 8 2 entre 46 et 55 19 7 45 38 8 4 5 46 1 5 4 39 7 5 0 Plus de 56 16 6 3 0 40 2 42 45 6 5 1 39 9 4 7 Situation Matrimonial Jamais mari 25 0 74 3 469 70 8 62 6 64 0 49 7 67 0 Mari 18 1 23 6 38 2 26 0 49 1 32 9 41 0 30 0 Divorc S par 5 7 0 3 40 9 1 2 39 0 0 8 33 7 0 9 Veuf ve 22 6 18 36 0 2 0 48 2 2 3 40 8 2 2 Savoir Lire Oui 17 9 48 7 37 4 40 3 50 7 24 7 36 3 31 6 Non 30 6 51 3 49 9 59 7 59 1 75 3 53 1 684 Education Aucune 29 9 491 49 0 53 2 58 0 67 4 51 8 61 4 Primaire 24 0 29 6 47 8 30 6 56 1 26 5 47 1 28 0 Secondaire 14 7 18 5 294 15 5 39 9 5 8 27 1 9 9 Sup rieure 7 2 2 9 122 08 37 8 0 4 11 7 0 7 Avoir un emploi Non 25 6 69 1 484 73 2 62 7 69 2 51 2 70 3 Oui 18 1 30 9 35 2 26 8 47 0 30 9 37 8 29 7 Emploi Pas de travail 25 6 69 1 484 73 2 62 7 69 2 51 2 70 3 Secteur public 11 8 0 7 103 04 14 0 0 1 11 5 0 3 Secteur priv 16 7 145 31 7 7 7 40 2 3 6 28 1 5 8 Auto emploi 20 3 124 336 85 36 2 3 6 30 5 5 9 Agriculture 204 3 3 455 10 2 51 2 23 5 48 9 17 7 Source INS ENV2015 69 La pauvret touche aussi bien les femmes 47 4 d entre elles sont pauvres que les hommes 45 5 des hommes sont pauvres m me si ces derniers contribuent l g rement plus cette pauvret 50 6 des pauvres sont des hommes et surtout Abidjan o 51 3 des pauvres
56. 8 3 13 5 11 6 G H 14 9 264 22 2 CAVALLY 5 7 17 4 11 8 BAFING 14 0 20 4 18 2 BAGOUE 9 3 43 4 30 8 BELIER 8 7 10 7 10 0 BERE 41 9 0 8 2 BOUKANI 64 13 7 12 9 FOLON 6 7 18 2 15 8 GB KLE 16 7 143 148 GRANDS PONTS 8 1 23 0 16 6 GUEMON 0 0 10 1 64 HAMBOL 10 1 9 5 9 6 IFFOU 3 3 10 0 7 9 LA ME 19 3 144 16 0 NAWA 4 7 4 3 4 4 TCHOLOGO 15 4 30 1 24 4 MORONOU 0 0 3 3 2 4 Ensemble 5 2 14 7 10 0 Source INS ENV2015 56 1 L extr me pauvret est particuli rement r pandue dans les r gions de la Bagou avec un ratio d extr me pauvret de 30 8 du Tchologo 24 4 du Kabadougou 23 1 du Goh 22 2 et du Tonkpi 19 7 A l exception du Kabadougou 4 8 les zones urbaines de ces r gions sont aussi touch es par l extr me pauvret Page 27 sur 91 3 2 Caract ristiques des m nages et des individus pauvres 3 2 1 Caract ristiques des m nages pauvres 57 L analyse de la pauvret crois e avec les caract ristiques du chef de m nage ou du m nage permet de dresser le profil type du m nage pauvre en 2015 Il s agit d un m nage de grande taille d au moins quatre personnes de type couple sans enfant ou famille largie dont le chef est un homme g d au moins trente six ans mari ou veuf ne sachant pas lire ou ayant un faible niveau d instruction ne travaillant pas ou alors exer ant l agriculture ou toute autre activit informelle Tableau
57. 8 676 BELIER 307 680 291 784 297 278 N ZI 320 257 272 539 295 677 WORODOUGOU 316 760 268 143 280 444 BAFING 254 588 278 275 270 113 TCHOLOGO 302 438 247 489 268 740 BOUKANI 300 083 263 844 268 150 KABADOUGOU 450 438 214 649 264 709 FOLON 321 209 246 284 261 765 BAGOUE 310 216 174 010 224 305 Ensemble 458 993 313 145 386 215 Source INS ENV2015 4 24 In galit s intra r gionales et in galit s de revenu 142 Les carts de niveau de vie sont aussi illustr s par l indice de Gini qui est de 0 405 Cet indice montre globalement que les in galit s se r sorbent progressivement en C te d Ivoire car il tait de 0 500 en 2002 et 0 420 en 2008 143 Cette m me tendance la baisse est aussi observ e en milieu urbain l indice de concentration de Gini tant pass de 0 509 en 2002 0 439 en 2008 puis 0 395 en 2015 Cependant dans le milieu rural apr s une remont e entre 2002 0 411 et 2008 0 429 l indice a subi une baisse en 2015 passant 0 380 144 Aussi en 2015 l in galit est beaucoup plus marqu e dans les milieux urbains que dans les milieux ruraux Ce constat est syst matique quelle que soit la tranche de niveau de vie consid r e et croit m me avec le niveau de vie Page 53 sur 91 145 La distribution des in galit s par r gion montre qu il y a une dizaine de r gions pour lesquelles l indice de Gini est plus lev qu au niveau national Il s agit des r gions du Tonkpi du Kabadougou
58. 83 13 3 423 12 6 P 14 57 4 9 3 2 5 9 54 61 58 5 9 Po 218 36 30 3 251 509 446 381 567 493 Sud Pi 63 119 9 7 7 4 17 14 7 138 213 18 4 P 25 58 4 5 3 3 7 9 6 8 69 109 9 3 Po 527 674 644 481 678 632 38 9 561 49 9 Ouest P 21 302 284 171 76 51 124 591 18 6 P gt 114 169 158 78 143 12 7 53 116 9 3 Po 346 61 51 9 458 604 579 554 632 615 de Pi 10 25 1 15 6 166 275 256 186 246 232 P 41 141 6 2 87 154 143 89 128 119 Po 346 61 56 6 259 592 547 502 56 1 54 3 Nord est P 10 251 22 5 92 227 209 16 4 20 1 19 P 41 141 124 48 114 105 74 92 8 7 Po 366 424 403 53 5 85 1 778 492 69 1 60 8 Nord Pi 117 Me 123 186 418 361 17 3 30 7 551 P gt 5 5 2 5 1 87 245 206 83 176 138 Po 454 515 503 40 707 629 471 585 541 P 152 159 158 124 283 243 154 236 204 P 7 1 7 1 7 1 55 148 124 73 127 106 Po 27 9 37 2 32 474 663 57 507 618 553 Boi P 81 128 102 18 2 30 24 2 151 23 1 184 P 32 57 43 94 17 133 67 12 8 9 Po 253 514 449 298 63 1 53 7 316 60 48 7 Centre est P 54 20 163 94 248 204 10 229 178 P 1 9 10 7 9 42 127 103 3 9 112 8 3 Po 34 9 44 41 4 35 6 65 7 56 455 604 544 Centre P 98 145 182 10 25 1 0 2 148 189 172 P 39 67 5 9 42 123 9 7 65 79 74 Po 245 49 384 295 625 489 359 568 463 Ensemble Pi 7 3 171 129 9 245 182 112 215 16 3 P 3 1 8 3 6 41 126 9 1 5 11 8 Source INS ENV2015 Page 23 sur 91 3 1 2 Distribution spatiale de la pauvret en 2015 48 La repr sentation cartographique des niveaux r gionaux de pauvret permet d observer que la pauvret
59. 8639 1604 BA 603 Groupe Age 14 35 3 189 786 1431 31 0 53 8 d gel ABE o CRE 210I A67 E T230 aea ya SOS ete RES Age 14 24 1 074 536 524 416 32 8 19 7 Groupe Age 25 35 2 115 249 906 725 30 0 34 1 d ge2 Age 36 59 1 916 408 1074 35 9 40 4 A 1 A E A 2 aucun 2 555 085 1 784 41 1 67 4 Niveau primaire 1 040 330 490 497 32 0 18 5 d ducation secondaire 1 320 085 345 555 20 8 13 1 sup rieur 418 437 26 150 5 9 1 0 Source INS ENV2015 Page 71 sur 91 Chapitre VII Perception des m nages 204 R alis e lors de lENV 2015 l enqu te qualitative s est d roul e selon la M thode Acc l r e de R ponses Participatives MARP avec des entretiens directifs et semi directifs sur un panel repr sentatif des populations des localit s vis es dans les District Autonome d Abidjan de Yamoussoukro et dans les 31 r gions de l chantillon de l ENV2015 205 L analyse quantitative a permis de classer la population en pauvre et non pauvre La pauvret ayant d autres manifestations qui ne sont pas forc ment mon taires il est donc aussi important que les populations s expriment sur leurs exp riences et leurs attentes ce qui va permettre de fournir une autre explication de la cat gorie laquelle ces populations appartiennent 206 Ce volet qualitatif a port sur les r cits de vie des chefs de m nage des profils historiques et des focus group dans les localit s visit es L int r t de cette analyse de la perception peut
60. 9 35 6 _Population au ch mage _______ 380049 173958 554008 314 SECTEUR INSTITUTIONNEL Secteur formel 518 899 95 769 614 668 15 6 Secteur informel 4 306 345 2 565 926 6 872 271 37 3 A TE BRANCHE D ACTIVITE Agriculture 1 743 141 1 527 347 3 270 488 46 7 Industrie 720 549 266 253 986 802 27 0 Commerce 1 093 970 499 492 1 593 462 31 4 Services 1 279 033 368 895 1 647 929 22 4 Source INS ENV2015 202 Selon les caract ristiques sociod mographiques l analyse montre que le taux de travailleurs pauvres est plus lev chez les femmes 34 68 en milieu rural 43 1 chez les personnes g es de 36 ans ou plus 35 98 et parmi les personnes n ayant aucun niveau d instruction 41 1 203 Par ailleurs au sein de la population en emploi plus le niveau d instruction est lev moins le taux de pauvret est important De m me le taux de pauvret des travailleurs est plus faible Abidjan 15 9 par rapport celui des autres milieux urbains 31 3 qui lui m me est inf rieur celui du milieu rural 43 1 Tableau 6 10 Taux de pauvret de la main d uvre selon les caract ristiques sociod mographiques Caract ristiques socio En emploi et non pauvre En emploi et pauvre d mographiques Effectif Effectif _ Taux de pauvret __ Contribution Ss Masculin 3 284 336 1549 32 1 58 2 A 2 20949172 WA e 7 418 Milieu de Abidjan 1 607 428 304 499 15 9 114 r sidence Urbain autre 1 653 185 752520 31 3 28 3 HER Se NE 211
61. Et NON SA ARE DEN 61 Nu 100 Ensemble 45 6 161 29 O 58 ns ee 08 79 10 Source INS ENV2015 Page 85 sur 91 Annexe 4 Mode de calcul du score de consommation alimentaire Le score de consommation alimentaire SCA des m nages est calcul en utilisant la formule Suivante Score AcerealeX cereale t Alegmnse legmnse t AlegumXlegumt AfruitXfruitt Aprot ineXprot inet AsucreXsucre t aitXlaitt AhuileXhuile Avec a Poids attribu au groupe d aliments x Nombre de jours de consommation relatif chaque groupe d aliments lt 7 jours Types d aliments Groupes d aliments Poids Types d aliments Groupes d aliments Poids Ma s mil sorgho riz pain beignets p tes alimentaires C r ales tubercules 2 Manioc ignames banane plantain autres tubercules Arachides L gumineuses haricot ni b pois lentilles etc L gumineuses 3 L gumes et feuilles L gumes feuilles 1 Fruits mangues oranges bananes etc Fruits 1 Viandes poissons fruits de mers escargot ceufs champignon Prot ines 4 Laits Produits laitiers Produits laitiers 4 Sucre miel autres sucreries Sucre 0 5 Huiles et graisses huile de palme beurre de karit ect Huile 0 5 Condiments pices Condiments 0 Pour la classification du score en 3 classes les seuils d finis pour la C te d Ivoire sont les suivants Score lt 21 consommation alimentaire pauvre Score 21 5 35 consommation
62. Mode de ramassage des ordures ramassage public 44 65 21 42 6 03 13 84 ramassage payant 25 15 2 26 0 3 3 04 d charge informel 21 73 54 54 65 98 58 81 enterr ou br l 0 85 15 4 18 13 15 83 autre 7 61 6 38 9 56 8 47 Type de toilette WC l int rieur 33 02 9 67 2 35 7 14 WC l ext rieur 30 2 24 99 20 12 22 41 latrine dans la cour 31 09 40 46 19 06 26 26 latrine hors de la cour 2 06 10 89 15 17 12 79 dans la nature et autres 3 63 13 99 43 31 31 41 Type de douche dehors 24 27 17 16 05 17 04 douche rudimentaire 52 21 68 61 79 42 73 93 salle de bain 9 52 10 02 2 44 5 24 autre 14 4 36 2 09 3 79 Source INS ENV2015 3 7 Analyse des d terminants de la pauvret mon taire 115 En 2015 on estime qu un m nage qui d pense annuellement moins de 269 075 F CFA est mon tairement pauvre Pour un m nage donn plusieurs facteurs pourraient expliquer cette limitation de la d pense annuelle de consommation La pr sente section s attache rechercher les facteurs qui pourraient expliquer l tat de pauvret mon taire 116 1 A l aide d un mod le Probit simple la probabilit qu un m nage soit pauvre mon tairement ou non est analys e aussi bien suivant les caract ristiques du chef que du m nage La valeur num rique des coefficients des variables explicatives n ayant pas un grand int r t dans l interpr tation d un mod le Probit nous nous int resserons au signe des coefficients significatifs pour appr cier le sens da
63. Riputiy de C te d Irene Lon Har ipine rarai MINISTERE D ETAT MINISTERE DU PLAN ET DU DEVELOPPEMENT GPLP ps Y G n rale gu Pian Pauvret D adm ee qe DIRECTION GENERALE DU PLAN INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE PROFIL DE PAUVRETE Souvent le pauvre m me ne sait pas qu il est pauvre puisqu il a h rit de cette situation et se contente de la cat gorie laquelle il appartient Cf focus group ENV 2015 avec l appui tec Tay vt financier de Programme B Alimentaire umirceaft E 4 Mondial Ea UI NO Ws Banque Mondiale Juillet 2015 Profil de pauvret provisoire 2015 Donn es collect es en f vrier mars 2015 Le rapport a t pr par par Christian TAPE SAMASSI Daouda YAO N dri Jonas DEZA Doria A BA Zrampieu Sarah YAO Koffi Edmond BOTI Bolou Bi David TOURE Amadou YAO Kouakou Herv GUE Thibaut Anselme Martinien ABOU Tanontchi Henri GOH Yoro Ernest Avec l appui technique de MEITE Inza FOA Bi Zaro Francis SORO Dognimon AGEPE pour les aspects li s l emploi et SYLLA Moyabi PAM pour ceux relatifs la vuln rabilit et la s curit alimentaire Le traitement des donn es et la r daction du rapport ont aussi b n fici de l appui technique et financier de l UNICEF et de la Banque Mondiale ainsi que l appui technique d Afristat Juillet 2015 1Le profil de pauvret provisoire est un produit du comit technique de l ENV
64. a maladie d c s d un membre actif du m nage le manque irr gularit des pluies et maladies et d g ts des cultures qui ont t les chocs les plus cit s 171 Ces chocs ont eu un effet n gatif sur l activit conomique des m nages affect s Ainsi la moiti des m nages affect s 51 affirment avoir une diminution ou perte de leur revenu et 6 des m nages affirment avoir perdu des biens et actifs Aussi la capacit produire ou acheter de la nourriture a t consid rablement r duite pour environ un tiers des m nages 33 Page 62 sur 91 172 Par ailleurs les effets de ces chocs continuent de se faire ressentir sur la situation alimentaire actuelle des m nages 84 tandis que seulement 16 des m nages ont d clar avoir t entierement remis de ces chocs 173 Pour faire face ces chocs les m nages d veloppent plusieurs strat gies de compensation Ces strat gies peuvent tre classifi es en strat gies de type alimentaires modification des habitudes alimentaires ou la r duction du nombre des repas ou des quantit s consomm es et non alimentaires vente de biens productifs et non productifs de b tail le recours l emprunt 174 L analyse des donn es montre que plus de la moiti 54 des m nages ayant subi un choc a d velopp au moins une strat gie alimentaire diminu la quantit et le nombre de repas achet la nourriture cr dit contre 20 qui ont d velop
65. act ristiques socio TRAVAILLER MAIN D OEUVRE D OEUVRE d mographiques i i i Effectif Effectif Effectif i Ensemble _ 14506521 628 8040947 554 6465574 446 E masculin 7328 084 505 4834013 60 1 2 494 071 38 6 exe AE De x f minin 7 178 436 495 3206933 39 9 3971503 61 4 Abidjan 3 065 444 21 1 1911927 238 1153517 17 8 puede Urbain autre 4598713 31 7 2405705 299 2193 007 33 9 r sidence Rural 6 842 364 472 3723315 463 3119050 48 2 de 14 35 ans 9 157 005 63 1 4620926 57 5 4 536 079 70 2 e 8 36 ans et plus 5 349 516 36 9 3420021 425 1929495 29 8 14 24 ans 4 515 508 31 1 1598952 19 9 2 916 556 45 1 25 35 ans 4 641 497 32 0 3021974 376 1619523 25 1 Age2 36 59 ans 4 307 281 297 2990 546 37 2 1 316 735 20 4 60 ans et plus 1 042 234 7 2 429 475 53 612 760 9 5 aucun 7 880 772 548 4339901 544 3540871 55 2 Net primaire 2658338 185 1530827 192 1127512 17 6 d ducation secondaire 3 260 696 22 7 1665 640 20 9 1595056 24 9 sup rieur 594 375 4 1 444 588 5 6 149 787 2 3 Source INS ENV2015 176 J La main d uvre comprend les personnes en emploi et les personnes au ch mage Cette main d uvre est estim e 55 4 de la population en ge de travailler en f vrier 2015 soit environ 8 040 947 personnes Elle est domin e par les hommes 60 1 est peu qualifi e 73 5 ont au plus le niveau primaire vit pour la plupart en milieu rural 46 3 et est compos e essentiellement de personnes dont l ge est compris entre 14 et 35 ans 57 4
66. ages en C te d Ivoire S Combien de m nages sont en ins curit alimentaire 150 En se fondant sur cette approche l analyse des donn es de l enqu te montre qu environ 12 8 des m nages sont vuln rables l ins curit alimentaire dont 4 sous la forme s v re 151 Cette proportion de m nages vuln rables l ins curit alimentaire est plus importante en milieu rural 15 qu en milieu urbain 10 6 Ce qui montre que l ins curit alimentaire l instar de la pauvret demeure une pr occupation notamment en milieu rural Graphique 5 1 R partition des m nages selon le statut de s curit alimentaire a nsecurit alin entnire s v re B Ins curite alimentant mod r e u S curit Alimentaire Source INS ENV2015 Page 56 sur 91 152 Compar aux r sultats de l enqu te EASA en 2009 on note une l g re augmentation de la pr valence de l ins curit alimentaire en milieu rural qui passe de 12 6 en 2009 a 15 en 2015 Notamment la proportion de m nages ruraux en ins curit alimentaire s v re est pass e de 2 5 en 2009 4 3 en 2015 153 Cette situation pourrait s expliquer par la crise post lectorale que le pays a connue en 2011 et qui a provoqu des mouvements de population et la perturbation des activit s agricoles En effet en milieu rural les m nages consacrent plus de la moiti de leurs revenus 56 aux d penses alimentaires Ce qui montre que ces m nages
67. alit de revenu entre les r gions Part dans la D pense Part dans la d pense R gion __pop totale moyenne _ de cons totale VILLE D ABIDJAN 19 00 583 245 28 70 GUEMON 4 10 448 606 4 80 CAVALLY 2 00 428 280 2 20 SAN PEDRO 3 60 426 183 4 00 DISTRICT AUTONOME DE YAMOUSSOUKRO 1 60 406 430 1 70 NAWA 4 60 395 189 4 70 SUD COMOE 2 80 378 251 2 70 GRANDS PONTS 3 30 370 942 3 20 GB KLE 1 80 351 791 1 60 INDENIE DJUABLIN 2 50 350 925 2 30 LA ME 2 30 346 920 2 10 AGNEBY TIASSA 2 70 344 572 2 40 L H DJIBOUA 3 20 329 835 2 70 MARAHOUE 3 80 329 264 3 20 GBEKE 4 50 328 431 3 80 MORONOU 1 60 327 463 1 40 G H 3 80 324 912 3 20 GONTOUGO 2 90 323 512 2 40 PORO 3 40 315 633 2 80 HAUT SASSANDRA 6 30 312 098 5 10 TONKPI 4 40 310 410 3 50 HAMBOL 1 90 310 407 1 50 IFFOU 1 40 308 501 1 10 BERE 1 70 298 676 1 30 BELIER 1 50 297 278 1 20 N ZI 1 10 295 677 0 80 WORODOUGOU 1 20 280 444 0 90 BAFING 0 80 270 113 0 60 TCHOLOGO 2 10 268 740 1 50 BOUKANI 1 20 268 150 0 80 KABADOUGOU 0 80 264 709 0 50 FOLON 0 40 261 765 0 30 BAGOUE 1 70 224 305 1 00 Ensemble 100 00 386 215 100 00 Source INS ENV2015 4 2 3 D pense annuelle moyenne par t te en 2015 139 La d pense annuelle moyenne de consommation par t te en milieu urbain est plus importante que celle du milieu rural Le rapport de la consommation moyenne du milieu urbain celle du milieu rural se situe 1 5 au niveau
68. an sur la p riode 2004 2010 5 Tous ces efforts seront une fois de plus contrari s par l impact de la crise post lectorale de d cembre 2010 En janvier 2011 la fermeture de l agence principale de la BCEAO d Abidjan la suspension des activit s bancaires et d exportation des principaux produits agricoles ont gravement affect le secteur conomique Pendant pres de cinq mois d cembre 2010 mars 2011 les principales activit s ont tourn au ralenti La destruction et le pillage de nombreuses infrastructures ont entrav les perspectives de production conduisant une baisse de 5 8 de la croissance de l conomie Page 12 sur 91 6 Gr ce la normalisation de la situation sociopolitique et la reprise des activit s conomiques le taux de croissance projet devrait atteindre 8 5 en 2012 6 en 2013 et en 2014 Le point d achevement de l initiative PPTE largement conditionn par la mise en ceuvre de plusieurs r formes a t atteint en 2012 Le pays a donc pu b n ficier d un allegement important de sa dette ext rieure dont le montant est estim environ 6 500 milliards de FCFA 7 Les autorit s ivoiriennes ambitionnent de faire de la C te d Ivoire un pays mergent l horizon 2020 Pour atteindre cet objectif plusieurs r formes devraient tre mises en place et ou renforc es notamment l assainissement du cadre macro conomique la r forme du secteur de la s curit et de la d fense la r ussite du
69. anence de l emploi ss 66 Tableau 6 5 R partition de la population en emploi selon le secteur institutionnel ss 67 Tableau 6 6 R partition de la population en emploi selon la branche d activit ss 68 Tableau 6 7 Taux de ch mage selon les caract ristiques sociod mographiques ss 69 Tableau 6 8 R partition de la sous utilisation de la main d uvre ss 70 Tableau 6 9 Taux de pauvret de la main d uvre par branche d activit s ss 71 Tableau 6 10 Taux de pauvret de la main d uvre selon les caract ristiques sociod mographiques ocococicicocacannnnnonaso 71 Tableau 7 1 Tableau 7 2 Tableau 7 3 Tableau 7 4 Tableau 7 5 Tableau 7 6 Tableau 7 7 Caract ristiques des chefs de m nages interview s ss Les explications fournies par les m nages sur leur situation conomique Perception des institutions en de m nages Priorit les m nages pauvres Mic dd dd a Tii Crit res d inclusion dans les focus group Les causes de la pauvret selon les populations ss Les autres causes li es au manque de nourriture Focus group ENV 2015 80 Page 6 sur 91 Tableau 7 8 Strat gies des communaut s pour lutter contre la pauvret Focus group ENV 2015 80 Tableau 7 9 R cit de vie d un chef de m nage homme 4 nes 81 Tableau 7 10 R cit de vie d un chef de m nage femme 81 Graphique 3 1 Evolution du ratio de pauvret entre 1985 et 2015 nono rono ran nonnnnonon
70. ation INS Institut National de la Statistique IPC Indice des Prix la Consommation PAM Programme Alimentaire Mondiale PND Plan National de D veloppement RGPH Recensement G n ral de la Population et de l Habitation UEMOA Union Economique et Mon taire des Etats de l Afrique de l Ouest UNICEF Fonds des Nations Unies pour l Enfance ZD Zone de D nombrement Page 8 sur 91 R sum ex cutif ii iii iv vi vii viii Ce document pr sente le profil de pauvret provisoire qui d coule de l exploitation des donn es de I ENV 2015 Il pr sente la m thodologie et les principaux r sultats notamment l volution des diff rents indicateurs de pauvret les caract ristiques des pauvres la vuln rabilit et la s curit alimentaire ainsi que les perceptions des individus sur leurs conditions de pauvret La mesure de la pauvret en C te d Ivoire est d termin e selon l approche mon taire Celle ci s appuie sur deux l ments fondamentaux savoir le bien tre et le seuil de pauvret L indicateur retenu pour mesurer le bien tre est la d pense de consommation des m nages compte tenu des r ticences de ceux ci fournir des informations relativement fiables sur leur revenu Est pauvre en 2015 celui qui a une d pense de consommation inf rieure 737 Francs CFA par jour soit 269075 Francs CFA par an Le seuil d extr me pauvret correspondant au revenu le plus lev du d cile le plus pauvre
71. bilit des prix des ce Due eS Ro s dentaires inactifs 3 E des prix des produits de d initiative Me mati res premi res en invalides premi re n cessit ENT Pas d a T Ch mage inactif perte as d attractivit de la Pas de suivi du respect des d emploi Aucune entraide localit pas de main E prix aux producteurs Sans formation d uvre Lien familial veuvage Probl me de division ne Absence des ES A Faible Pluviom trie orphelin fatalit sur le partage des biens EE P Infrastructures EU Al a climatique Me Aa mal diction en cas de succession voirie social industrie Gouvernance corruption Invalidit Maladie Exclusion du parent Manque d quipements es sus y i nir TAE L i Ressources Inad quation Accident Vieillesse pauvre Fatalit Dieu chert des intrants q des politiques aux besoins des populations Aucun Patrimoine terres Foncier rural Vente Pas d acc s aux cr dits Crise ee y i E guerre lections conflits exploitables biens des terres aux pour financer Projets ou Le Re R ENS fonciers d localisation des mat riels ou financiers Allogenes Activit ale Source INS ENV2015 233 Les cons quences li es cet tat peuvent tre r sum es en quatre causalit s avec des effets diff rents ainsi quand l individu est pauvre il manque d argent ce qui le d solidarise souvent au sein de la vie en communaut il prouve des difficult s po
72. caca ranas Graphique 3 2 Pyramide des ges de la population pauvre Graphique 3 3 Taux de fr quentation scolaire et situation de pauvret Graphique 3 4 Ratio de pauvret selon le niveau d ducation Graphique 5 5 Raisons de non consultation en selon le statut de pauvret ss 36 Graphique 3 6 R partition en des pauvres selon le statut d occupation du logement ococncncncncicininacinnnnnnnnonorononncananons 42 Graphique 3 7 R partition en des pauvres selon la qualit des murs ext rieurs du logement 43 Graphique 3 8 R partition en des pauvres selon la qualit du rev tement du sol du logement 44 Graphique 3 9 Courbe ROC du mod le Probit simple 48 Graphique 4 1 Courbe de Lorenz des d penses annuelles par t te en 2015 55 Graphique 5 1 R partition des m nages selon le statut de s curit alimentaire ss 56 Graphique 5 2 Niveau d ins curit alimentaire des m nages Graphique 7 1 P riodes de l ann e les plus difficiles pour les m nages 73 Graphique 7 2 Dur e dans la pauvret selon les chefs de m nage interview s ss 74 Graphique 7 3 Les cons quences principales de la pauvret Focus Group ENV 2015 oooocicicicicicicinnnninnnnncncnincncnnanoncnnananoso 79 Carte 3 1 Distribution spatiale de la pauvret en 2015 in Carte 3 2 Distribution de la pauvret en zone urbaine et par r gion Carte 3 3 Distribution de la pauvret en milieu rural et par r
73. du Goh du Cavally du Gbokl des Grand Ponts du Guemon de la M et du Tchologo Dans toutes les autres r gions cet indicateur reste inf rieur 0 400 Tableau 4 6 Tendances des principaux indices d in galit suivant la strate et le milieu de r sidence Variables Strate VILLE D ABIDJAN HAUT SASSANDRA PORO GBEKE INDENIE DJUABLIN TONKPI DISTRICT AUT DE YAMOUSSOUKRO GONTOUGO SAN PEDRO KABADOUGOU N ZI MARAHOUE SUD COMOE WORODOUGOU L H DJIBOUA AGNEBY TIASSA G H CAVALLY BAFING BAGOUE BELIER BERE BOUKANI FOLON GB KLE GRANDS PONTS GUEMON HAMBOL IFFOU LA ME NAWA TCHOLOGO MORONOU Milieu de r sidence Urbain Rural Ensemble Source INS ENV2015 Principaux indices d entropie g n ralis e Indice de a mes ue es Gini GE 1 GE 0 GE 1 GE 2 dans la population totale 3 6 3 8 3 32 50 1 49 9 100 des d penses de consommation 28 66 5 09 2 78 3 83 2 27 3 54 1 68 2 43 3 97 0 55 0 84 3 24 2 74 0 87 2 73 2 41 3 2 2 22 0 56 0 99 1 16 1 32 0 83 0 27 1 64 3 19 4 76 1 53 1 12 2 07 4 71 1 46 1 36 59 5 40 5 100 146 Quant aux indices d entropie g n ralis e ils indiquent que les disparit s sont plus lev es dans les classes de niveau de vie extr me que les classes moyennes En effet dans la grande majorit des r gions au niveau national dans les milieux de vie les in galit s se trouvent plus accentu es ch
74. dus ne sont pas int ress s par les tudes 6 8 les enfants doivent aider dans les t ches m nag res 6 3 l ducation comme inutile 5 9 ou le fait d tre une fille 4 81 1 Au del de la fr quentation le niveau d instruction le plus haut niveau d tude atteint permet de mieux appr hender l impact de la scolarisation sur la pauvret Le risque de pauvret diminue avec le niveau d instruction quel que soit le milieu de r sidence au niveau national il est de 54 3 parmi les personnes non instruites et de 9 quand elles ont atteint le niveau sup rieur de l enseignement g n ral ou son quivalence Ce fait est encore plus marquant Abidjan resp 35 6 contre 3 1 et Page 34 sur 91 dans les autres zones urbaines resp 52 6 contre 10 1 qu en milieu rural resp 54 3 contre 37 5 Graphique 3 4 Ratio de pauvret selon le niveau d ducation Source INS ENV2015 3 4 tat de sant de la population 82 Le taux de morbidit ou la morbidit est la proportion de la population malade par rapport la population totale sur une p riode de r f rence Le taux de morbidit est de 11 2 en 2015 21 04 en 2008 au cours des 4 derni res semaines ayant pr c d l enqu te et de 12 6 en 2002 au cours des 2 derni res semaines ayant pr c d l enqu te La morbidit en 2015 est de 10 5 Abidjan de 11 3 dans les autres villes et de 11 4 en milieu rural Il est par ailleurs de 10 9
75. e 3 151 343 0 25 1765649 56 03 1385694 43 97 1262345 40 1 91 1 123 349 8 90 sup rieur 596 409 0 05 192043 32 20 404 365 67 80 354 880 59 5 87 8 49 486 12 24 Source INS ENV2015 Page 89 sur 91 Annexe 9 R partition de la population en emploi selon leurs caract ristiques sociod mographiques secteur institutionnel Entreprise priv e Administration Entreprise priv e Agriculture Organisation ONG entreprise publique parapublique formelle de traditionnelle internationale associative MER SS Effectif Effectif Effectif Effectif Effectif ES Effectif Effectif Ensemble 432632 5 8 169 319 2 3 3 094 344 41 3 3 158 573 42 2 11 993 ETS 77 791 1 0 542287 7 2 masculin BET 707 72 0 127743 754 1 682 785 544 2 241 336 71 0 9 384 782 58 621 754 168757 31 1 ay f minin 120 926 28 0 41 575 24 6 1411 559 45 6 917 237 29 0 2 609 21 8 19 170 24 6 373529 68 9 aa Abidjan 147975 342 115665 683 1167061 377 14293 05 6033 503 19007 244 184936 341 PA Urbain autre 196 956 45 5 35 902 21 2 1 228 997 39 7 554 261 17 5 4168 34 8 33 111 42 6 166464 30 7 Rural 87 701 20 3 17 752 10 5 698 286 22 6 2 590 019 82 0 1792 14 9 25 673 330 190886 35 2 pa Le 1435ans 187094 432 66979 396 1896249 613 1631015 516 4416 368 33893 436 356228 65 7 36 ans et plus 245 539 56 8 102340 604 1198 095 38 7 1 527 559 48 4 7 577 63 2 43 898 564 186059 34 3 Re 14M ans 25436 59 2972 18 608274 197 593329 188 293 245 10267 132 151709 280 25 35 an
76. e de calculer des d flateurs r gionaux pour le ramener au niveau des r gions 2 4 2 Calcul des d flateurs ou indices r gionaux 34 Un indice r gional entre deux r gions A et B est le rapport de prix qui mesure la quantit de monnaies n cessaires dans la r gion A pour acheter une m me quantit des m mes biens et services qu une quantit de monnaies ach te dans la r gion B 35 C est en d autres termes le ratio de conversion des prix de la r gion B en prix de la r gion A de sorte ce qu on puisse acheter la m me quantit de biens et services L utilisation de ces indices permet la comparaison des valeurs r elles de l conomie des r gions d un pays ajust e partir des ensembles de prix moyens r gionaux ou de r f rence Pour calculer ces d flateurs une collecte de prix a t r alis e dans toutes les r gions au moment de l enqu te Ces donn es ont t apur es avant le calcul des d flateurs 36 La m thode de calcul utilis e habituellement est la m thode Geary Khamis Elle est similaire la m thode de Paasches des prix et sa formule est la suivante n j 3 F 1 A Q O I est le d flateur j d signe la r gion concern e P est le ji A j prix du bien i I est la r gion de r f rence et Q la quantit P a Q du bien 37 Le num rateur repr sente la consommation totale dans la r gion j au prix de la r gion j et le d nominateur repr sente la valeur de cette consomma
77. elon le milieu de r sidence A Abidjan le mois de d cembre est le plus difficile Le mois de juin et le mois d avril sont les plus difficiles respectivement en milieu rural et urbain En g n ral les p riodes difficiles interviennent lors des f tes calendaires des travaux champ tres et des rentr es scolaires Graphique 7 1 P riodes de l ann e les plus difficiles pour les m nages Source INS ENV2015 Page 73 sur 91 213 Les raisons voqu es sont multiples elles correspondent aux p riodes de soudure souvent apr s les p riodes de r colte aux p riodes de semence aux v nements naissance mariage d c s aux ruptures des stocks de nourriture et de baisse de l activit La premi re raison voqu e correspond celle de soudure la baisse des revenus est la seconde raison et les d penses d ducation constituent la troisi me raison 214 Par ailleurs 46 2 des personnes estiment qu elles sont dans un tat de pauvret depuis 10 ans 33 3 depuis 20 ans et 20 5 depuis 20 ans De plus 70 des chefs de m nages le vivent tr s mal et 69 9 pensent que leur pauvret s est beaucoup aggrav e au cours des cinq derni res ann es Graphique 7 2 Dur e dans la pauvret selon les chefs de m nage interview s Moins de 10 ans sente llet20sns e Plus de 20 ans Source INS ENV2015 215 Cette paup risation selon le milieu de r sidence a pour corollaire l isolement les moqueries
78. ent moins de 15 mn pour s y rendre avec des ratios de 32 7 chez les m nages pauvres et 40 6 chez ceux qui ne sont pas pauvres 46 4 mettent entre 15 mn et 1 heure et 14 9 mettent plus d une heure Ces proportions s am liorent en prenant en compte le statut de pauvret ils sont 49 1 de m nages pauvres qui mettent entre 15 et 60 mn contre 45 5 chez les non pauvres et 18 2 des pauvres qui mettent plus d une heure contre 13 9 chez les non pauvres 97 L cole sup rieure reste accessible une frange tr s faible de la population En effet 63 6 des m nages affirment que cette infrastructure n exist pas dont 71 8 des pauvres et 598 des non pauvres et m me quand elle existe il faut au moins 30 minutes pour y aller pour 60 4 des m nages dont 67 chez les pauvres et 59 chez les non pauvres et parcourir aussi entre 5 et 10 Km pour 54 des m nages ou plus de 10 Page 39 sur 91 Km pour 39 8 des m nages Ces proportions sont de 44 9 et 47 2 chez les m nages pauvres et de 57 1 et de 38 2 chez les m nages non pauvres Tableau 3 14 Acc s en de m nages aux infrastructures ducatives Ecole Primaire Ecole secondaire Ets Sup rieur us pauvres Ensemble ns pauvres Ensemble Poci pauvres Ensemble Quel moyen de locomotion n existe pas 5 5 94 6 8 35 5 50 6 40 3 59 8 71 8 63 6 domicile 1 7 1 7 1 7 0 2 0 3 0 3 0 0 0 0 0 0 pied 74 7 74 2 74 6 30 5 19 5 26 9 3 6 1 3 2 9 v lo 0 9 0 9 0 9 0 7
79. ers 36 0 45 9 10 1 20 1 Autres 22 7 10 9 3 2 5 7 Source INS ENV2015 111 La principale source d clairage du m nage pauvre est l lectricit 46 2 des m nages pauvres l utilisent et la torche 43 2 parce que 58 3 des m nages pauvres ruraux l utilisent de m me que 22 5 des m nages pauvres des autres villes Il faut noter que 92 5 des m nages pauvres Abidjan ont acc s l lectricit ainsi que 70 3 des m nages pauvres des autres villes et 28 7 de ceux du milieu rural Tableau 3 20 R partition en des m nages pauvres selon la principale source d clairage Milieu de r sidence Abidjan Autres villes Rural Ensemble CI Source d clairage lectricit 92 5 70 3 28 7 46 2 groupe lectrog ne nergie solaire 0 4 2 0 6 7 4 8 lampe et autres 3 8 5 2 6 2 5 7 torche 3 4 22 5 58 3 43 2 Source INS ENV2015 112 Les m nages pauvres utilisent essentiellement le bois de chauffe pour la cuisson des aliments 69 2 et surtout en milieu rural o ils sont 86 le faire et dans les autres villes avec une proportion de 54 5 A Abidjan par contre ils utilisent aussi bien le gaz 40 4 que le charbon 42 4 Ils vacuent les eaux us es principalement dans la nature en milieu rural 65 3 des m nages pauvres mais dans les fosses septiques Abidjan 48 4 et dans les autres villes 46 4 113 S agissant des ordures elles sont jet es dans une d charge informelle en milieu rural
80. es concern es sont la source d eau de boisson le march aliments la boutique produits manufactur s la gare routi re le centre de sant l h pital g n ral l cole maternelle l cole primaire l cole secondaire la grande cole l Internet le t l phone la poste le commissariat gendarmerie la mairie la pr fecture la sous pr fecture et la justice Pour chacune de ces infrastructures il a t demand i le moyen le plus souvent utilis par le m nage pour se rendre l infrastructure la plus proche ii la dur e du trajet et iii la distance parcourir 89 1 Les populations ont acc s facilement une source d eau de boissons et un march pour l acquisition de biens de consommation Ils y vont en g n ral pied 50 pour la source d eau et 65 4 pour le march Ils mettent moins d un quart d heure 90 de m nages et parcourent moins de cinq kilom tres 95 pour avoir acc s une source d eau Pour le march la grande majorit met moins d une demi heure 81 des m nages et parcourent au maximum 10 kilom tres 91 des m nage Tableau 3 11 Acc s en de m nages aux infrastructures conomiques Source d eau March Non Pauvres pauvres Ensemble NonPauvres pauvres Ensemble Quel moyen de locomotion n existe pas 10 1 15 0 11 7 13 5 21 2 15 9 domicile 34 7 24 8 31 5 0 9 1 5 1 1 pied 49 3 54 2 50 9 67 4 61 2 654 v lo 0 5 0 6 0 5 2 0 2 1 2 0 mobyle
81. extr me pauvret Milieu de r sidence Abidjan Autres villes Urbain Rural Ensemble CI Po CTR Po CTR Po CTR Po CTR Po CTR Total 1 9 3 7 22 22 6 5 2 26 2 14 7 73 8 10 0 100 0 Taille du m nage Moins de 3 0 3 4 5 2 0 8 3 14 78 40 8 7 28 8 5 Entre 4 et 6 1 3 30 7 64 38 5 44 374 135 416 90 405 Plus de 6 4 5 64 8 14 7 53 2 10 7 54 8 319 497 205 51 0 Type de m nage Unipersonnel 0 0 0 0 0 8 0 8 0 6 0 7 1 6 0 8 7 9 0 7 Couple sans enfant 0 0 0 0 1 5 0 7 0 9 0 6 1 5 0 5 118 0 5 Couples avec enfant 1 5 25 4 8 0 37 5 5 5 35 8 148 446 50 7 423 Monoparental nucl aire 1 5 5 0 5 9 6 8 4 4 66 103 5 7 428 5 9 Monoparental largi 6 9 52 7 A7 11 3 74 171 180 6 5 50 5 9 3 Famille largie 0 9 17 0 8 5 42 9 5 5 39 3 20 2 420 526 413 Sexe du chef du m nage Masculin 1 2 47 6 7 2 76 7 49 72 6 147 850 100 81 8 F minin 4 6 524 7 3 23 3 6 3 274 150 150 97 182 Age du chef du m nage Moins de 25 54 9 5 3 7 5 0 4 0 56 60 32 50 3 8 entre 26 et 35 0 9 11 7 5 7 19 7 3 9 186 115 210 79 203 entre 36 et 45 1 6 28 0 7 0 289 4 7 28 7 16 8 324 104 314 entre 46 et 55 0 3 3 3 7 7 17 5 4 5 155 178 224 112 20 6 Plus de 56 5 3 47 5 111 29 0 90 316 16 9 211 130 23 9 Situation Matrimonial Jamais mari 14 95 2 7 5 7 2 2 6 2 7 3 3 9 4 0 4 5 Mari 11 43 0 8 0 83 0 54 774 154 87 8 10 6 85 1 Divorc S par 0 0 0 0 7 9 24 4 6 21 101 1 3 7 0 1 5 Veuf ve 11 0 47 5 8 5 8 9 9 5 143 174 70 129 89 Chef du m nage sait Lire Non 4 8 75 7 10 2 64 4 8 6
82. ez les plus pauvres et chez les plus riches Page 54 sur 91 147 La courbe de Lorenz montre que la d pense moyenne par t te est plus in galitaire en milieu urbain qu en milieu rural Graphique 4 1 Courbe de Lorenz des d penses annuelles par t te en 2015 C luulativ e po hrionprop ttion s Cum ula h population p ropertan Se Source INS ENV2015 Page 55 sur 91 Chapitre V Vuln rabilit et s curit alimentaire 148 L analyse de l ins curit alimentaire dans le pr sent rapport est bas e sur l utilisation du score de consommation alimentaire comme indicateur proxy de l ins curit alimentaire Cette approche stipule qu il existe des fondements th oriques suffisants pour assimiler une pauvre consommation alimentaire en termes de fr quence et de diversit l ins curit alimentaire courante Les tests de validation sont pr sent s en annexe du document ainsi que le d tail du calcul de l indicateur score de consommation alimentaire 149 1 La matrice de corr lation en annexe montre que le score de consommation alimentaire est significativement corr l et de fa on coh rente avec les principaux indicateurs d acc s la nourriture et de mesure de pauvret indice de pauvret part des d penses alimentaires et d penses totales Apr s cette validation l indicateur de score de consommation alimentaire est un bon indicateur proxy pour mesurer le niveau de s curit alimentaire des m n
83. facteurs expliquent aussi ce fait comme l accueil Graphique 3 5 Raisons de non consultation en selon le statut de pauvret rm 28 8 ra E 24 1 0 5 11 3 0 1 ont Pas da 1 Trop cher 52 1 37 0 Source INS ENV2015 86 Pour les personnes malades qu elles soient pauvres ou pas le co t reste le principal obstacle la consultation 46 9 dont 56 2 chez les malades pauvres et 39 9 chez les malades non pauvres Tableau 3 10 Raisons en de non consultation pour les personnes malades Non pauvres Pauvres Ensemble Trop cher 39 9 562 469 Eloignement Pas de Cs 9 7 9 8 9 7 Pas n cessaire Tradition 22 6 14 3 19 1 Autres 27 8 19 8 24 4 Source INS ENV2015 87 D une mani re g n rale tr s peu de personnes b n ficient d une prise en charge des d penses de sant que cette prise en charge soit totale ou partielle En effet seulement 10 7 des personnes b n ficient d une prise en charge et elle provient essentiellement des parents 57 3 et un degr moindre des assurances 32 8 Il faut par ailleurs noter que c est seulement 0 9 de la population qui b n ficie d une couverture maladie et le taux de couverture de cette assurance est de 70 pour 37 5 des assur s ou de 80 pour 36 6 des assur s Page 36 sur 91 3 5 Accessibilit aux infrastructures de base 88 1 L ENV2015 a une section portant sur l acc s des populations aux infrastructures Les infrastructur
84. ge l Etat aura les moyens d appliquer les mesures de sa politique conomique et sociale 222 L acc s aux services sociaux de base est dans l ensemble facile source d eau potable produits de premi re n cessit cole primaire transport public et centre de sant cependant en ce qui concerne l h pital CHU CHR la maternit l cole secondaire et les forces de s curit les chefs de m nage en milieu rural et urbain hors Abidjan trouvent leur acc s difficile 223 Ainsi en moyenne 25 des m nages n utilisent pas les services de police l enseignement secondaire les services de maternit et de l h pital En outre en moyenne 40 sont satisfaits de la qualit des services en source d eau potable en produits de premi re n cessit et de l cole primaire et du centre de sant Par contre ils ne sont pas du tout satisfaits 41 5 des services des transports publics jug s insuffisants ou inad quats 224 En g n ral les chefs de m nage attendent de l Etat plus de justice et d quit sociales plus de transparence et de participation des populations dans les d cisions qui les concernent Ils veulent des fonds sociaux pour financer leurs activit s une baisse du Page 75 sur 91 prix des denr es alimentaires et des aides financi res et alimentaires pour pallier la faiblesse de leurs revenus 225 Par ailleurs 51 2 pensent que les pauvres ne constituent pas une priorit dans la politiq
85. gion Carte 5 1 Pr valence de l ins curit alimentaire mod r e s v re par r gion 58 Annexe 1 Pauvret par r gion et milieu de r sidence Po ss Annexe 2 Pyramide des ges combin e de la population pauvre et non pauvre Annexe 3 Structure de consommation par r gion ss Annexe 4 Mode de calcul du score de consommation alimentaire 4 4 Annexe 5 La matrice de corr lation s curit alimentaire Annexe 6 Pr valence de l ins curit alimentaire par r gion ss Annexe 7 Pr valence de l ins curit alimentaire par r gion et selon le milieu de r sidence Annexe 8 Principaux indicateurs de l emploi en f vrier 2014 r vis de la correction des pond rations Annexe 9 R partition de la population en emploi selon leurs caract ristiques sociod mographiques cocicocicicicacacnnnnnnaso Annexe 10 Structure de l emploi selon les nouvelles normes internationales XIX me CIST ss Page 7 sur 91 Sigles abr viations et acronymes Sigle D finition AFRISTAT Observatoire conomique et statistique d Afrique subsaharienne AGEPE Agence d Etudes et de Promotion de l Emploi AGR Activit s g n ratrices de revenus CFA Communaut s Financi res d Afrique CIST Conf rence Internationale des Statisticiens du Travail DSRP Document de Strat gie de R duction de la Pauvret ENV Enqu te sur le Niveau de Vie des M nages FGT Foster Greer Thorbecke IHPC Indice Harmonis des Prix la Consomm
86. i 12 9 114 64 15 4 26 1 9 2 7 9 28 5 40 112 237 5 7 Mari 76 1 23 7 79 7 74 8 47 2 80 3 84 3 59 5 88 3 798 494 85 1 Divorc S par 2 7 4 8 0 6 2 2 417 21 1 9 44 9 15 21 342 16 Veuf ve 8 3 36 3 13 3 7 5 493 85 5 9 60 1 63 69 510 76 Chef du m nage sait Lire Non 55 4 410 306 56 1 54 11 456 66 9 594 63 9 62 6 559 519 Oui 44 6 14 6 69 4 43 9 35 5 544 33 1 52 1 36 1 374 36 0 48 1 Instruction du chef du m nage Aucune 40 9 37 2 67 2 52 1 53 0 62 8 65 6 59 9 691 56 7 548 67 1 Primaire 14 2 21 9 137 16 7 43 2 164 18 6 515 16 8 17 2 443 164 Secondaire 28 9 134 17 1 23 7 35 2 19 0 14 2 51 0 128 200 348 15 0 Sup rieure 15 0 3 1 2 0 5 8 10 3 14 1 0 38 1 07 5 1 8 9 1 0 Le chef du m nage a t il un emploi Oui 79 2 199 6956 70 7 428 68 7 69 1 55 1 67 1 715 43 9 678 Non 20 8 33 2 30 4 29 3 46 9 31 3 30 9 60 6 32 9 28 5 524 32 2 Emploi du chef du m nage Pas de travail 19 9 34 1 29 9 24 2 46 1 254 22 0 58 2 225 223 500 24 1 Secteur public 10 3 152 69 94 241 5 1 2 0 300 11 5 9 22 28 Secteur priv 39 1 18 9 325 20 1 40 6 18 6 6 1 492 53 16 7 325 117 Auto emploi 29 5 225 294 24 1 40 8 23 6 7 8 450 81 170 365 148 Agriculture 1 2 26 5 13 22 1 57 8 273 62 1 60 0 62 8 38 1 595 46 6 Source INS ENV2015 Page 28 sur 91 58 En fait au plan national la pauvret touche plus les m nages de grande taille d au moins 4 personnes avec des taux de pauvret 49 5 pour les m nages de moins de 6 personnes et de 71 8 quand le m nage compte au moins 7 perso
87. iche 62 2 chez les hommes contre 54 5 chez les femmes alors qu il est de 16 6 points de pourcentage dans le premier quintile Tableau 3 8 Taux d alphab tisation par sexe et milieu de r sidence Statut de pauvret Quintile des d penses par t te Non qer 2 me 3 me 4 me B me Ensemble Milieu de r sidence et sexe de l individu Pauvre n AS reve nn En pauvre quintile quintile quintile quintile quintile Homme 60 4 794 594 673 670 781 80 9 75 8 Abidjan Femme 423 658 444 480 494 587 722 61 5 Ensemble 512 725 5145 571 579 681 766 68 5 Homme 53 4 659 441 572 600 700 65 7 61 7 o Femme 33 5 489 281 35 2 390 491 56 0 42 8 Ensemble 429 581 354 460 491 600 61 7 52 5 Homme 34 7 417 300 387 383 420 434 38 6 Rural Femme 17 2 236 127 221 194 241 262 20 2 Ensemble 25 6 338 210 301 289 334 372 29 8 Homme 42 9 591 356 482 501 594 622 53 3 Ensemble Femme 24 6 44 5 19 0 29 4 31 2 40 8 54 5 36 3 Ensemble 33 3 523 268 385 405 504 589 45 0 Source INS ENV2015 76 Ce faible taux d alphab tisation trouve en partie son explication dans le fait que seulement 49 3 des ivoiriens d clarent avoir fr quent l cole primaire Ce taux est en l g re baisse par rapport 2008 o il tait de 50 1 Il est plus lev chez les hommes 54 8 que chez les femmes 43 4 Sur une longue p riode la fr quentation scolaire s est beaucoup am lior e En effet la proportion de ceux qui ont t ou qui vont encore l co
88. iff rents indicateurs de pauvret les caract ristiques des pauvres la vuln rabilit et la s curit alimentaire ainsi que les perceptions des individus sur leurs conditions de pauvret 1 2 Objectifs de lENV 2015 11 L objectif principal de l ENV2015 est de collecter des informations destin es am liorer la planification et l valuation des politiques conomiques et sociales en C te d Ivoire Cette enqu te a permis en outre e de fournir des donn es de base sur le niveau et les conditions de vie des m nages sant ducation logement d penses activit s transport etc e d tudier l volution du niveau de vie des m nages e de d terminer un profil de pauvret e d clairer les d cideurs sur la situation des groupes vuln rables Page 13 sur 91 e de capter les difficult s des m nages pour faire face la conjoncture conomique et les strat gies d velopp es e d analyser l impact de la crise sur les conditions de vie des m nages e d offrir un cadre d analyse de l impact des diff rentes mesures conomiques financi res et sociales sur le niveau de vie des m nages e et de r pondre aux besoins d informations des utilisateurs potentiels 12 Cette enqu te permettra aussi de faire un diagnostic des outils d analyses de la pauvret et d adopter la d marche m thodologique pr conis e par l UEMOA Union Economique et Mon taire des Etats de l Afrique de l Ouest Page 14
89. ilieu rural 15 0 qu en milieu urbain 10 6 S agissant de la situation de l emploi il ressort que le taux de ch mage est de 6 9 Cependant plus du tiers des personnes en emploi soit 35 5 vit sous le seuil de pauvret alors c est 31 4 des personnes au ch mage qui le sont Les r sultats de l ENV2015 et des tudes ant rieures mettent en vidence un certain nombre d enseignement a Le milieu rural reste toujours tr s pauvre m me si cette pauvret a diminu b La pauvret progresse en milieu urbain c Les r gions du Nord Du Nord Est du Nord Ouest et de l Ouest restent les r gions les plus pauvres depuis 2002 d Les populations les plus vuln rables restent les femmes les jeunes et les agriculteurs e Le ch mage s est accru et plus du tiers des jeunes de 15 35 ans sont dans une situation difficile vis vis de l emploi ch mage sous emploi etc f Les r gions de l ouest du pays Tonkpi Guemon et Cavally AUTOUR DU District d Abidjan et celles de la savane ont des taux d ins curit alimentaire lev s g Et les cat gories de m nages les man uvres les ouvriers et les travailleurs ind pendants notamment des secteurs agricoles et de service font face des probl mes d acc s la nourriture En attendant que les analyses th matiques ne viennent affiner les r sultats d j obtenus quelques recommandations peuvent tre faites Page 82 sur 91 h des programmes de t
90. instruits contre 11 7 que les personnes ayant atteint le niveau sup rieur de l enseignement g n ral ou l quivalent Pr s de 6 pauvres sur 10 sont non instruits 73 Ce risque de pauvret est r duit aussi quand l individu est en emploi et surtout quand il travaille dans le secteur public ou le secteur priv moderne Ainsi 37 8 de ceux qui sont en emploi sont pauvres et ce taux diminue encore 11 5 quand les individus sont dans le secteur public et de 28 1 pour ceux qui sont dans le secteur priv moderne Le taux de pauvret reste par contre tr s lev parmi les personnes du secteur informel non agricole 30 5 et celles qui sont dans l agriculture informelle 48 9 Par ailleurs 70 des pauvres sont sans emploi et 17 7 sont dans l agriculture Page 32 sur 91 3 3 Alphab tisation fr quentation scolaire et ducation 74 Le taux d alphab tisation Proportion de personnes g es de plus de 15 ans sachant lire et crire est de 45 0 et est en baisse par rapport 2008 46 52 et 2002 49 8 Ce taux est de 51 2 Abidjan de 42 9 dans les autres villes et de 25 6 en milieu rural Il varie en fonction du sexe et du niveau de revenu des individus 75 En effet le taux d alphab tisation est de 53 3 chez les hommes contre 36 3 chez les femmes cet cart d alphab tisation entre homme et femme devient encore plus important avec le statut de pauvret m me s il est r duit dans le quintile le plus r
91. la principale source d eau de boisson et accessoirement le puits public 18 5 et le puits dans la cour 17 des m nages pauvres Tableau 3 18 R partition en des m nages pauvres selon la source d eau de boisson Milieu de r sidence Abidjan Autres villes Rural Ensemble CI Source d eau de boisson eau de robinet dans le logement 25 0 6 6 1 4 5 0 eau de robinet dans la cour 49 2 19 3 5 0 13 0 eau de robinet l ext rieur 16 2 5 6 2 6 4 6 puits dans la cour 3 2 35 5 17 1 21 2 puits public 2 6 18 2 18 5 17 0 pompe villageoise 0 0 9 1 40 3 27 8 eau de surface marigot rivi re etc 3 9 5 7 15 1 11 4 Source INS ENV2015 110 Par ailleurs 79 8 des m nages pauvres ne sont pas raccord s l eau courante dont 12 2 Abidjan 72 2 dans les autres villes et 91 3 en milieu rural Les principales raisons voqu es sont le non raccordement de la localit de r sidence 64 5 dont 34 9 Abidjan 37 4 dans les autres villes et 75 4 en milieu rural et les probl mes financiers 20 1 des m nages pauvres avec un taux de 36 Abidjan 35 9 dans les autres villes Page 44 sur 91 Tableau 3 19 R partition en des m nages pauvres selon les raisons de non raccordement l eau courante Milieu de r sidence Raisons de non raccordement Abidjan Autres villes Rural Ensemble CI Localit non raccord e 34 9 37 4 75 4 64 5 Possession d une pompe 6 4 5 7 11 3 9 7 Probl mes financi
92. le est de 78 5 dans la classe d ge des 10 14 ans tandis qu elle est de 40 8 chez les 30 34 ans 41 2 pour les individus g s de 45 49 ans et de 23 7 pour ceux de 60 ans et plus Ces r sultats mettent en vidence les efforts qui ont t faits en mati re de scolarisation depuis les ind pendances 77 Ces gains de fr quentation scolaire ont t particuli rement b n fiques aux femmes Ainsi avant l ind pendance seulement 13 des jeunes filles taient scolaris es et ce taux a t multipli par six approximativement pour atteindre 74 3 en 2015 78 En milieu rural aussi ce taux a connu un bond important passant 15 6 pour les personnes de plus de 60 ans 71 9 chez celles qui ont entre 10 et 14 ans En particulier chez les femmes m me s il reste largement en dessous de celui des hommes le taux de fr quentation scolaire a t quasiment multipli par neuf depuis les ind pendances 7 8 chez les femmes de plus de 60 ans contre 68 6 chez les jeunes filles de 10 14 ans Page 33 sur 91 Tableau 3 9 Fr quentation scolaire par ge sexe et milieu de r sidence Ensemble CI Abidjan Autres villes Rural Classe d ge Hom fem Ens Hom fem Ens Hom fem Ens Hom fem Ens 10 14 ans 822 743 785 924 826 87 7 86 6 766 818 746 68 6 71 9 15 19 ans 715 55 0 628 80 8 65 7 714 847 654 75 1 51 9 3546 43 6 20 24 ans 59 7 43 1 50 7 835 620 71 2 671 485 572 43 3 287 35 6 25 29 ans 54 0 38 2 460 695 629 66 1 5
93. les 10 les plus pauvres de l ensemble de la C te d Ivoire est de 122 385 FCFA par t te et par individu soit une d pense journali re de 335 FCFA En 2015 il y a eu un recul de la pauvret car le taux de pauvret est estim 46 3 alors qu il tait de 48 9 en 2008 Comme les ann es ant rieures la pauvret est plus accentu e en milieu rural 56 8 qu en milieu urbain 35 9 Les r gions contribuant le plus la pauvret sont la ville d Abidjan qui abritent 9 3 des pauvres en C te d Ivoire le Haut Sassandra 7 5 des pauvres le GBEKE 5 3 et le TONKPI 5 7 L analyse de la pauvret crois e avec les caract ristiques du chef de m nage ou du m nage permet de dresser le profil type du m nage pauvre en 2015 Il s agit d un m nage de grande taille d au moins quatre personnes de type couple sans enfant ou famille largie dont le chef est un homme g d au moins trente six ans mari ou veuf ne sachant pas lire ou ayant un faible niveau d instruction ne travaillant pas ou alors exer ant l agriculture ou toute autre activit informelle La consommation alimentaire repr sente 45 6 de la d pense totale du m nage en 2015 soit pr s de la moiti de cette d pense En milieu rural les m nages consacrent plus de 55 8 de leurs d penses l alimentation contre 39 1 en milieu urbain Au niveau des r gions le poids de la d pense alimentaire se situe entre 43 2 Ind ni Djuablin et 62 5 Hambol
94. les moins pauvres sont celles de la Nawa de San Pedro et du Cavally alors que les zones rurales les plus pauvres se retrouvent dans les r gions du Nord Est de la C te d Ivoire du Tchologo du N Zi et des Grands Ponts Page 26 sur 91 3 1 3 Ampleur de l extr me pauvret 54 Le seuil d extr me pauvret correspond au revenu le plus lev du d cile le plus pauvre les 10 les plus pauvres de l ensemble de la C te d Ivoire Il est de 122 385 FCFA par t te et par individu soit une d pense journali re de 335 FCFA En 2008 le seuil d extr me pauvret tait de 101 826 FCFA de 63 375 FCFA en 1993 86 760 FCFA en 1995 95 700 FCFA en 1998 et 94 280 FCFA en 2002 55 1 Ce seuil donne un ratio de pauvret de 10 qui est distribu par milieu de r sidence comme suit 1 9 pour la ville d Abidjan 7 2 et 5 2 pour l ensemble du milieu urbain pour les autres zones urbaines et de 14 7 en milieu rural Tableau 3 4 Ratio d extr me pauvret par r gion Milieu de r sidence Urbain Rural Ensemble VILLE D ABIDJAN 1 9 1 9 HAUT SASSANDRA 41 12 4 94 PORO 9 3 8 5 8 9 GBEKE 7 9 25 8 12 6 INDENIE DJUABLIN 1 1 15 8 9 9 TONKPI 10 3 23 8 19 7 DISTRICT DE YAMOUSSOUKRO 8 2 44 6 7 GONTOUGO 6 8 8 9 8 1 SAN PEDRO 5 1 7 6 6 8 KABADOUGOU 4 7 28 0 23 1 N ZI 7 7 10 4 9 1 MARAHOUE 6 7 18 3 12 9 SUD COMOE 0 6 5 5 34 WORODOUGOU 10 7 15 2 14 0 L H DJIBOUA 5 7 13 5 10 2 AGNEBY TIASSA
95. les partenaires techniques et financiers et par la population toute enti re C est pourquoi le Gouvernement avec l appui financier des partenaires multilat raux et bilat raux n a donc pas l sin sur les moyens pour organiser cette enqu te qui vient pratiquement sept ans apr s celle de 2008 Et pour r ussir cette tude l INS a adopt une d marche participative qui a vu l implication effective de certains experts sectoriels et des partenaires au d veloppement Cette implication t moigne du soutien accord la C te d Ivoire dans la lutte contre la pauvret et l am lioration des conditions de vie des m nages Le Directeur G n ral IBRAHIMA BA Page 3 sur 91 Remerciements L INS saisit l opportunit qui lui est offerte par la pr sente publication pour remercier les Partenaires Techniques et Financiers qui accompagnent la C te d Ivoire dans sa strat gie de r duction de la pauvret C est le lieu pour nous de saluer la collaboration franche des diff rents intervenants ce qui a pu permettre d assurer la coh rence interne des donn es r sultats le respect des d lais de r alisation des diff rentes tapes malgr quelques impond rables dans l ex cution de certaines t ches Nous remercions particuli rement e les populations des zones enqu t es pour leur enti re disponibilit et exprimons notre gratitude aux autorit s administratives politiques et militaires pour leur sollicitude et leur assista
96. mmation totale est de Page 50 sur 91 2 7 en 2015 contre 1 7 en 2002 et 2 2 en 2008 Celle des 10 les plus riches est de 28 9 en 2015 contre 40 0 et 32 8 respectivement en 2002 et 2008 134 Par ailleurs en 2015 les 10 les plus riches d pensent en moyenne 13 7 fois plus que les 10 les plus pauvres Ce rapport tait de 23 7 en 2002 et de 15 1 en 2008 c est dire que l cart de revenu entre les d ciles observe une tendance la baisse et confirme donc une r sorption progressive des in galit s depuis 2002 Tableau 4 3 R partition de la d pense moyenne par t te et part de la consommation par d cile D pense moyenne par t te en FCFA Part dans la consommation totale en D e E 2002 2008 2015 2002 2008 2015 1 77947 74428 87708 17 22 2 7 2 128 529 121528 145779 28 3 6 45 3 168 076 156155 187017 36 46 5 5 4 208 376 189178 224543 45 5 5 62 5 255048 226375 263711 5 5 66 74 6 313430 270346 313514 68 7 9 88 7 389117 327177 377575 84 95 94 8 506684 401495 460678 11 117 11 6 9 719 341 537785 605161 15 6 15 7 15 10 1846614 1123646 1197906 40 32 8 28 9 Ensemble 461243 342730 386215 100 100 100 Source INS ENV2015 135 De plus le niveau g n ral de la consommation par t te qui avait baiss entre 2002 et 2008 s est am lior en 2015 Cette consommation moyenne est pass e de 461 243 FCFA en 2002 342 730 FCFA et 386 215 FCFA en 2015 Soit une baisse de 25 7 au niveau national entre 2002 et 2008
97. n ciblage plus fin permet de constater que le m nage pr sente plus de risque de pauvret quand son chef ne travaille pas que quand ce dernier est dans l agriculture Page 30 sur 91 informelle En fait 50 des m nages dont le chef ne travaille pas sont pauvres contre 59 5 quand ce dernier travaille dans l agriculture informelle Cela s observe surtout en milieu rural 58 2 contre 60 et dans les autres villes 46 1 contre 57 8 que dans la ville d Abidjan o la tendance s inverse 34 1 contre 26 5 67 Le m nage type en situation d extr me pauvret compte au moins 6 personnes est un couple avec enfant ou un m nage monoparental largi dont le chef est probablement une femme g de moins de 25 ans ou de plus de 56 ans marie ou veuf ve ne sachant pas lire et crire ou alors faiblement instruit ne travaillant pas ou alors exer ant dans l agriculture informelle 3 2 2 Caract ristiques des individus pauvres 68 Le tableau suivant dresse le profil type de l individu pauvre Tableau 3 7 Taux de pauvret en selon les caract ristiques des individus Abidjan Autre Urbain Rural Ensemble CI PO CTR PO CTR PO CTR PO CTR Sexe A 02 A A a Masculin 23 8 523 423 496 55 0 50 9 454 50 6 F minin 21 6 47 7 45 7 50 5 58 8 49 1 47 4 49 4 Age Moins de 25 26 4 704 486 71 9 62 6 67 7 514 69 3 entre 26 et 35 16 5 141 319 118 47 2 13 3 35 9 12 7 entre 36 et 45 17 0
98. n deux groupes Les populations dont la consommation est en dessous du seuil sont qualifi es de pauvres tandis que celles dont la consommation est au dessus du seuil sont dites non pauvres Pour d terminer ce seuil de pauvret deux approches sont possibles e un seuil de pauvret absolu correspondant un minimum de besoins nutritionnels satisfaire calcul sur la base des d penses alimentaires minima auxquelles on peut ajouter un panier de biens consid r comme un minimum essentiel e un seuil de pauvret relatif ou pauvret mon taire d termin par la distribution des d penses de consommation Ce seuil de pauvret correspond alors au montant le plus lev des d penses de consommation d une proportion donn e de la population ayant effectu ces d penses Page 17 sur 91 28 L analyse de la pauvret en C te d Ivoire est b tie autour d un seuil de pauvret relatif de 75 000 Francs CFA par t te et par an valu aux prix de la ville d Abidjan sur la p riode de collecte des donn es f vrier 1985 janvier 1986 de l Enqu te Permanente Aupr s des M nages de 1985 EPAM 85 Il correspond au premier d cile c est dire au montant le plus lev des d penses de consommation des 10 les plus pauvres 29 1 A Chaque nouvelle enqu te ce seuil de pauvret mon taire constant en termes r els est r valu Les seuils ainsi obtenus sont 101 340 Francs CFA en 1993 144 800 Francs CFA en
99. nages pauvres le sont galement tout comme 71 3 des m nages non pauvres 103 De plus 46 9 des m nages mettent moins de 30 mn pour joindre la pr fecture la plus proche avec 444 des m nages pauvres et 478 des m nages non pauvres En outre 55 6 des m nages pauvres et 52 2 des m nages non pauvres peuvent y aller aussi en moins de 30 mn Et ils sont 62 2 qui parcourent au moins 5 Km pour y aller dont 67 2 des m nages pauvres et 60 5 des m nages non pauvres Page 41 sur 91 Tableau 3 16 Acc s en de m nages aux administrations et collectivit s Sous Pr fecture Mairie Pr fecture o pauvres Ensemble o pauvres Ensemble Pina pauvres Ensemble Quel moyen de locomotion n existe pas 26 4 32 8 28 5 32 6 45 8 36 8 38 6 50 7 42 5 domicile 0 2 0 3 0 3 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 pied 17 9 17 9 17 9 16 1 12 4 14 9 10 5 7 7 9 6 v lo 1 8 2 7 2 1 0 9 1 8 1 2 0 7 1 0 0 8 mobylette 10 3 12 5 11 0 6 7 7 7 7 0 6 0 6 7 6 2 voiture 3 9 2 8 3 5 7 5 2 7 6 0 4 6 2 8 4 0 transport en commun 23 5 17 6 21 6 26 7 17 2 23 7 23 2 15 6 20 7 sans objet 15 8 13 5 15 1 9 3 12 4 10 3 16 3 15 4 16 0 Le temps mis domicile 0 2 0 2 0 2 0 2 0 1 0 2 0 1 0 2 0 1 00 05 mn 6 9 6 3 6 7 6 7 7 0 6 8 6 1 5 5 5 9 06 14 mn 24 6 20 4 23 3 27 1 21 8 25 7 22 3 20 0 21 7 15 29 mn 21 5 21 0 21 3 24 6 22 5 24 0 19 4 18 7 19 2 30 44 mn 15 5 16 6 15 8 16 5 17 9 16 8 14 8 15 6 15 0 45 59 mn 10 6 10 0 10 4 7 6 7 3 7 6 9 4 8 7 9 2 Plus de 60 mn 20 8 25 6 22 2 17
100. nce aux quipes sur le terrain e le personnel de terrain savoir les Superviseurs les Agents de collecte pour leur courage leur endurance et leur d vouement ayant permis de surmonter les conditions de travail parfois difficiles e le personnel de l Encadrement technique du projet Coordonnateur Chef de Projet quipe technique Cartographes Comptables et Gestionnaires des ressources humaines etc pour leur efficacit et leur disponibilit pendant toute la dur e du projet e L Unicef et la Banque Mondiale pour leur appui technique et financier e Le PAM et Afristat pour leur appui technique Une motion de remerciement m rite d tre adress e au Gouvernement Ivoirien pour la volont manifest e en mettant la disposition de l INS les moyens n cessaires la r alisation de cette tude Le Directeur G n ral IBRAHIMA BA Page 4 sur 91 Table des mati res Liste des tableaux graphiques et cartes nn 6 Sigles abr viations et acronymes s sense 8 AS tn ss ARO 9 Chapitre T Contexte et objectifs sssssss nine ide cie 12 1 1 Contexte et Justifica Hon cota ii RE AE ada ii ad ii 12 1 2 Objectifs de l ENV 2015 date 13 Chapitre II M thodologie de VENV201 ccococococonononononononononononcncnarararocaconononcno no nr ac arar arococonononon nn arar ar nr orar or onononono ns arenero 2 1 Echantillonnage 0D A A Aa 2 2 Contenu du questionnaire ENV 2015 iii 2 3 Formation c
101. ndicateur dichotomique cl mesurer d k effet de grappe 2 par d faut d marge d erreur 10 N B n est maximal quand p est gal 50 17 Pour l ENV2014 au moins 23 ZD ont t retenues par strate pour toutes les strates en dehors de la ville d Abidjan et 99 ZD dans la ville d Abidjan Page 15 sur 91 2 2 Contenu du questionnaire ENV 2015 18 Le questionnaire de l ENV 2015 a t bas sur celui de l ENV 2008 Il a t enrichi pour int grer certains modules non pris en compte en 2008 Il comporte les modules suivants e Composition du m nage e Gouvernance du m nage e Sant Education e Emploi Emploi actuel Emploi principal Emplois secondaires Ch mage e Activit g n ratrice de revenu AGR entreprises non agricole e Caract ristiques de l levage e Agriculture e Ressources e Propri t des membres du m nage et acc s internet e Avoirs du m nage e D penses du m nage D penses d ducation D penses de sant D penses d habillement Transferts D penses d informations et de communication D penses de transport D penses diverses e Aliments essentiels e Difficult s rencontr es par les m nages les postes de consommation qui posent des probl mes et Inventaire des motifs e Logement et quipement e Acc s aux infrastructures e Strat gie des m nages 19 1 En outre trois 3 guides de focus group ont t labor s pour les besoi
102. nements je ne peux pas donner ma cotisation mais les gens me respectent et me comprennent car je suis un chef de famille Je cultive avec mes filles de l igname pour nous nourrir et le manioc pour payer l cole des enfants L Etat ne se pr occupe pas de nous les pauvres et les vieux dans 5 ans ma situation va un peu s aggraver cause de mon ge et ma maladie Pour nous aider le gouvernement doit baisser les prix la consommation doit cr er des emplois pour les jeunes et investir dans l ducation en permettant d aller gratuitement l cole tous La corruption existe mais je pense que le gouvernement va changer les choses Source INS ENV2015 Tableau 7 10 R cit de vie d un chef de m nage femme Mme Th r se N K est une veuve de 44 ans chef de m nage ayant sa charge 4 personnes Elle est sans emploi et est locataire de son logement dans le quartier Jean Foly dans la commune de Port Bou t dans le District Autonome d Abidjan Cr e en 1950 par un m canicien appel Jean Foly fr re d un Tailleur du nom de Gonzaque ce quartier est situ la sortie d Abidjan en direction de Grand Bassam Il dispose d infrastructures sociales de base mais pas d eau potable avec 90 d habitat moderne et 10 d habitat traditionnel type paillottes t les etc Du fait de sa position g ographique en p riph rie urbaine la circulation y est tres difficile car le transport fait partie des sources de revenus de nombreux
103. nnes Par ailleurs pres de 87 des pauvres sont dans les m nages d au moins 4 personnes Ce constat est valable aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural 90 des pauvres Abidjan par exemple vivant dans ce type de m nage 59 1 Les individus vivant dans les familles largies pr sentent plus de risque d tre pauvre car le taux de pauvret pour ce type de m nage est de 52 6 et 38 8 des pauvres y vivent effectivement Il faut noter aussi qu avec un ratio de pauvret de 11 8 les couples sans enfants abritent 42 des pauvres Cette proportion est de 37 7 Abidjan de 36 9 dans les autres villes et de 46 3 en milieu rural Cependant en milieu urbain la majorit des pauvres vivent dans les m nages de type largi famille largie ou m nage monoparental largi avec une contribution la pauvret de 51 Abidjan et de 53 dans les autres villes 60 1 La pauvret touche aussi bien les m nages dirig s par un homme 46 4 que par une femme 45 9 m me si Abidjan les m nages dirig s par des femmes sont beaucoup plus pauvres 284 que ceux dirig s par un homme 21 1 En outre plus de 81 des pauvres vivent dans les m nages dont le chef est un homme 61 Le ratio de pauvret croit avec l ge du chef de m nage et 51 8 des m nages dont le chef a plus de 56 ans sont pauvres alors que ratio est de 32 1 quand ce dernier a moins de 25 ans Par ailleurs plus de 78 des pauvres vivent dans des m nages don
104. ns de l enqu te qualitative 2 3 Formation collecte et traitement des donn es 20 1 Un manuel d instructions aux enqu teurs un manuel d instructions aux chefs d quipe et un guide des superviseurs ont t labor s pour servir de base la formation du personnel de terrain 21 La formation des 300 agents pr s lectionn s s est d roul e au Lyc e Technique d Abidjan du lundi 5 au samedi 17 janvier 2015 soit 12 jours effectifs de formation Elle a t dispens e par vingt huit 28 formateurs compos s de statisticiens de d mographes de cartographes et d informaticiens Les agents ont t r partis dans deux 2 salles amphith tre et le foyer en raison de 150 agents par salle Page 16 sur 91 22 Cette formation s est d roul e principalement en cinq 5 phases savoir i pr sentation de l environnement du Smartphone et ses applicatifs ii la formation th orique aux modules iii les simulations en salle iv la formation au d nombrement et v la pratique sur le terrain en milieu rural dans les localit s de Songon d Anyama et de Bingerville et en milieu urbain dans les communes d Abobo de Yopougon de Koumassi d Adjam et de Port Bou t dans des ZD qui ne font pas partie de l chantillon 23 Les donn es de ENV 2015 ont t collect es du 23 janvier au 25 mars 2015 l aide de Smartphone par 180 enqu teurs 60 chefs d quipe et 25 superviseurs Avec le mode de collecte
105. ns lequel varie la pauvret d tre pauvre 117 1 Il ressort que la taille du m nage accroit sa probabilit d tre pauvre significativit 1 Le fait que le chef du m nage soit un homme a un impact positif sur le niveau de vie du m nage Les pauvres poss dent des lots non b tis et des terres de cultures significativit 1 118 Les m nages dont le chef travail dans l agriculture traditionnelle sont enclins la pauvret mon taire significativit 5 Lorsque le m nage vit Abidjan cela r duit sa probabilit d tre pauvre Page 46 sur 91 Tableau 3 22 Modele de Probit simple 1 Nombre de parcelles dans le champ du chef de m nage 2 Taille du m nage 0 386 3 Sexe homme 0 196 femme r f 4 Age du chef de m nage 5 Situation matrimoniale z 6 Le chef de m nage sait il lire oui 0 066 non r f 7 Possession de lot non b ti oui 0 296 non r f 8 Possession d une habitation m 9 Possession de terres de culture 0 186 10 Chef de m nage salari 11 Situation matrimoniale 12 Branche d activit 13 Agriculture traditionnelle oui 0 489 non r f 14 Milieu de r sidence Abidjan 0 812 Urbain hors Abidjan 0 092 Rural r f 15 Education du chef de m nage aucun 0 920 primaire 0 805 secondaire 0 734 sup rieur r f 16 Statut d occupation du logement z constante 1 704 N 4597 1 2 3e 03 chi2 1607 807 df_m 47 000 aic 4754
106. o 75 000 FCFA est le seuil de pauvret de 1985 Les valeurs des indices globaux IO et It sont r sum s dans le tableau suivant Tableau 2 1 Indices g n raux aux p riodes de r f rence Enqu te Mois ENV 2008 ENV 2015 Juin Juillet Janvier F vrier Mars IPC global base1996 146 5 149 8 165 47 164 85 165 54 IPC global base2008 100 2 102 5 113 2 112 8 113 3 Source INS ENV2015 2 Avec pour coefficient de raccordement 1 462 Page 18 sur 91 32 Depuis janvier 2015 deux bases base 1996 et base 2008 d indice ont chevauch dont la base 1996 officiel jusqu en mars 2010 Avec le raccordement les indices exprim s dans une base commune constituent une s rie continue L utilisation de l une ou l autre s rie donne le m me r sultat d actualisation de seuil de pauvret e avec la base 2008 on a 269 075 241 145 X 113 1 101 3 avec un IPC moyen de 113 1 sur la p riode de collecte de ENV 2015 et de 101 3 sur la p riode de collecte de ENV 2008 e Avec la base 1996 269 075 241 145 X 165 28 148 13 une centaine pres en utilisant les indices moyens sur les deux p riodes de collecte 33 Le seuil de pauvret tant de 269 075 F le d flateur inter p riode est obtenu par le calcul suivant 359 269 075 X 100 75 000 Ce seuil est en hausse de 11 58 par rapport celui de 2008 qui est 241 145 F Ce seuil est calcul pour une zone de r f rence qui est la ville d Abidjan il est donc n cessair
107. ollecte et traitement des donn es 2 4 Ligne de pauvret et d flateurs r gionaux ss Chapitre III Evolution et principales caract ristiques de la pauvret ss 21 3 1 Evolution et distribution spatiale de la pauvret en 2015 3 2 Caract ristiques des m nages et des individus pauvres 3 3 Alphab tisation fr quentation scolaire et ducation nora cnononos 3 4 ESO nsan nn ns tenbtttttotentttttitiirirnrsnensnsrsn nannt 3 5 Accessibilit aux infrastructures de base 3 6 Conditions de vie des m nages pauvres 3 7 Analyse des d terminants de la pauvret mon taire Chapitre IV D penses des m nages et analyse des in galit s 49 4 1 D pense de consommation du m nage 49 4 2 In palit d niveau de AAA AN 50 Chapitre V Vuln rabilit et s curit alimentaire sense 56 5 1 Combien de m nages sont en ins curit alimentaire ss 56 5 2 O sont localis s les m nages en ins curit alimentaire ooonnnnnininicicininnnnnninncnncnnncncncnnonononcnrororacanonananoso 57 5 3 Qui sont les m nages les plus touch s par l ins curit alimentaire 58 5 4 Consommation alimentaire des m nages et ins curit alimentaire 58 5 5 Ins curit alimentaire et pauvret mon taire nnn nn oran anna n
108. ommunaut d sign par celle ci Dans cette section l analyse se r f re exclusivement cette cat gorie de m nage Page 72 sur 91 Tableau 7 1 Caract ristiques des chefs de m nages interview s MILIEU DE RESIDENCE Abidjan Rural Urbain Groupe d ge 18 34 12 5 4 5 35 54 50 40 9 40 55 et plus 37 5 54 5 60 Statut d occupation du logement Propri taire 62 5 90 9 54 5 Locataire 25 27 3 Log gratuitement 12 5 9 1 18 2 Niveau d instruction Aucun 12 5 72 7 45 5 Primaire 37 5 18 2 18 2 Secondaire g n ral 50 91 36 4 Source INS ENV2015 210 La structure des d penses d clin e par les chefs de m nages se compose de l alimentation qui est le poste de d pense le plus important du budget familial suivie de l ducation co t de la scolarit de la sant les soins de l eau et l lectricit les factures du loyer de l entretien corporel de l entretien de la maison des d penses agricoles achats d engrais de main d uvre pour les travaux champ tres et des d penses diverses sociales li es des v nements heureux ou malheureux tels que les mariages naissances d ces 211 Quel que soit le sexe du chef de m nage l alimentation est le premier poste de consommation pour 67 des m nages le second tant la sant 27 9 ensuite suivent l ducation 16 6 l eau l lectricit et les d penses sociales diverses 14 2 212 Les p riodes de difficult s diff rent s
109. on pauvres et 53 3 chez les pauvres Cependant 23 des non pauvres et 28 2 des pauvres mettent plus d une demi heure pour atteindre un ESPC Les m nages parcourent moins de 5 kilometres 73 7 pour acc der un ESPC dont 74 3 chez les non pauvres et 73 1 chez les pauvres 93 Dans le cas de l h pital g n ral l acc s est plus probl matique En effet seulement 32 7 des m nages se trouvent moins de 15 minutes de cette infrastructure 29 pour les m nages pauvres et 33 7 pour les m nages non pauvres c est d ailleurs ce qui justifie qu ils prennent en grande partie des moyens motoris s pour s y rendre Il y a 43 4 des personnes qui sont moins de 5 kilom tres de l h pital g n ral quand l infrastructure existe et plus de la moiti qui est plus de 5 Km en particulier 27 4 des personnes qui se retrouvent plus de 10 Km du premier centre hospitalier de r f rence cette proportion est 33 8 chez les pauvres contre 25 3 chez les non pauvres Page 38 sur 91 Tableau 3 13 Acc s en de m nages aux infrastructures sanitaires ESPC H pital g n ral Non Pauvres pauvres Ensemble Non Pauvres pauvres Ensemble Quel moyen de locomotion n existe pas 18 5 26 9 21 2 39 2 54 4 44 1 domicile 0 8 0 8 0 8 0 2 0 2 0 2 pied 50 5 45 2 48 8 13 8 9 9 12 5 v lo 1 8 213 2 0 0 7 1 0 0 8 mobylette 7 2 8 7 7 7 4 9 5 0 4 9 voiture 4 3 1 9 3 6 8 2 3 7 6 7 transport en commun 12 3 8 3 11 1 28 0 18 4 24 9
110. ont le m nage compte 13 personnes Il est cultivateur et est propri taire de son logement Il vit dans la localit rurale d Attiegouakro pr cis ment dans le quartier de Kossenou dans le District autonome de Yamoussoukro Attiegouakro dont le nom est celui d un sorcier de la f condit selon les r cits de Nanan Boni Tchin Chef du Village qui y vit depuis 51 ans est une localit cr e depuis le r gne d Abla Pokou qui dispose d Infrastructures sociales dont l eau potable l lectricit une cole primaire un centre de sant etc et d habitation de type moderne Les principales sources de revenus sont l agriculture l levage et le commerce La localit dispose d une chefferie de plusieurs associations comme une mutuelle des retrait s et de d veloppement une coop rative de femmes et des communaut s musulmanes et catholiques J ai t abandonn par mes deux parents tr s t t je dispose autour de 25 ha de terre travailler sur lesquels il y a des probl mes fonciers Mes enfants sont principalement des femmes et j ai deux grands gar ons l un est malade et l autre ailleurs et mes petits fils sont encore trop petits il n y a personne de capable pour aller travailler dans les champs Je vis la pauvret depuis cinq ans depuis que je suis tomb malade ma situation de pauvre s est beaucoup aggrav e car je ne peux pas me nourrir correctement et je vis cela tr s mal Je manque d argent et lorsqu il y a des v
111. or an on onarcnnnnns 61 5 6 Chocs et ins curit alimentaire ss 62 Chapitre VI Situation de l emploli oocononococooononenoonsnsonoomsrconcnrnrnorrreracn rn on ononaacn corn rn on on onanacn rn oros on eet rn osanosacacncnonos 64 6 1 Description de la population en ge de travailler 64 6 2 Description de la population en emploi 6 3 Description de la population au ch mage 68 6 4 Analyse de la sous utilisation de la main d uvre ss 69 6 5 Situation de l emploi et pauvret ss 70 Chapitre VII Perception des m nages coococoooonononnsnsnsncncncinnonicanicncnrnonocananacacncnrnonananncnononononacacacncn rn oc oran rn rn rn rn eeart 72 7 1 Perception du point de vue du chef de m nage 72 7 2 Perception du point de vue des communaut s noir rn on aran nani 78 Conclusion et principaux enseignements ses 82 ANNEXE A redire tend ren sers eee sre seat tee en en to est essais EE 84 Page 5 sur 91 Liste des tableaux graphiques et cartes Tableau 2 1 Indices g n raux aux p riodes de r f rence 18 Tableau 2 2 D flateurs selon des districts administratifs ss 20 Tableau 3 1 Indices et contributions de pauvret en 2015 selon le milieu de r sidence cociconnconnnnnnnnnnnonononnnnnanicnononananono 21 Tableau 3 2 Evolution de la pauvret entre 2002 et 2015 selon les anciennes r gions administratives ocociicininnnninnninnoso 23
112. ources financi res et mat rielles pour exercer les activit s exemple achat d un tracteur d une broyeuse etc Source INS ENV2015 236 1 Les communaut s sont regroup es le plus souvent en groupements associatifs ou mutuelles ou coop ratives pour rendre efficaces les actions de lutte contre la pauvret Les strat gies de r ponse la pauvret s apparentent ceux des chefs de m nages section 7 1 cit s plus haut ainsi que leurs aspirations Ce qu il faut retenir aussi c est la volont des communaut s participer plus aux r unions des Autorit s Administratives pour rendre plus efficientes les politiques sociales l endroit des populations Page 80 sur 91 237 Elles regrettent l inad quation et l asym trie d informations sur les projets qui leur sont propos s et expliquent que les projets n aboutissent pas parce qu elles ne sont pas associ es donc pas impliqu es Tout ceci explique que pour la majorit des participants aux Focus group les politiques et programmes tiennent tres peu compte des pauvres ils estiment tre les derniers r cipiendaires de projets durables Cependant ils trouvent que les Autorit s sont r ceptives leurs dol ances mais les d lais de r solution sont trop longs Les tableaux suivants relatent quelques cycles de vie extraits du volet qualitatif de lENV2015 Tableau 7 9 R cit de vie d un chef de m nage homme Mr K O est un chef de m nage g de 90 ans mari et d
113. p des strat gies non alimentaires solidarit vente de biens productifs et emprunts Cependant 26 des m nages ayant subi un choc d clarent n avoir d velopp aucune strat gie pour faire face aux chocs Tableau 5 2 Chocs les plus importants subis selon le niveau de s curit alimentaire des m nages maladies Baisse des Niveau d ins curit Maladie S ne PA d g ts des prix des alimentaire et d c s PPT pee cultures et cultures de conomique des pluies _ pillage rente S v re 26 9 8 7 12 5 13 2 1 6 Mod r 27 6 16 7 10 6 6 2 1 0 En ins curit alimentaire Ria je 27 4 14 5 11 1 8 1 1 2 s v re et mod r En s curit alimentaire 31 5 13 6 11 4 8 2 0 7 Ensemble des m nages 30 9 13 7 114 8 2 0 8 Source INS ENV2015 Page 63 sur 91 Chapitre VI Situation de l emploi 6 1 Description de la population en ge de travailler 175 La population en ge de travailler personne g e d au moins 14 ans repr sente 62 8 de la population Elle vit majoritairement en milieu urbain 52 8 dont 21 1 Abidjan est compos e de personnes relativement jeunes 63 1 ont au plus 35 ans et de personnes faiblement instruites 73 1 ont au plus le niveau primaire La population en ge de travailler se d compose en main d uvre et en population hors main d uvre Tableau 6 1 r partition de la population en ge de travailler par caract ristiques sociod mographiques Pt EN AGE DE HORS MAIN Car
114. particulier 21 2 d entre eux les cours communes 284 les maisons isol es 20 3 et la case traditionnelle 16 7 Dans les autres villes ils vivent surtout dans les cours communes 38 7 et dans les maisons en bande de particulier 26 8 alors qu Abidjan les pauvres vivent majoritairement dans les cours communes 57 6 Tr s peu de pauvres vivent dans les villas les villas les op rations immobili res les appartements seulement 10 des pauvres et 9 4 Abidjan Tableau 3 17 R partition en des pauvres selon le type de logement Milieu de r sidence Abidjan Autres villes Rural Ensemble CI Type de logement villa 9 4 11 4 10 9 10 9 bande par particulier 21 0 26 8 18 7 21 2 cour commune 57 6 38 7 19 6 28 4 maison isol e 3 1 12 4 26 3 20 3 case traditionnelle 1 0 8 4 22 7 16 7 baraque 8 0 2 9 1 7 2 4 Source INS ENV2015 107 Les principaux mat riaux des murs ext rieurs ont t regroup s en trois cat gories les mat riaux traditionnels Banco terre battue bambou ou feuille les mat riaux pr caires t le Planche semi dur et les mat riaux modernes dur g o b ton etc il ressort de cette classification que plus de 54 des pauvres ont des conditions de logement difficile avec 41 5 qui sont dans des logements avec des mat riaux traditionnels et 13 2 avec des mat riaux pr caires Cette proportion est de 18 1 Abidjan de 37 2 dans les autres villes et de 68 en milieu
115. processus de r conciliation nationale la r duction des disparit s r gionales et des in galit s sociales la consolidation de la d mocratie et de l Etat de droit 8 La reconstruction du pays apr s le processus politique de r conciliation nationale actuellement en cours n cessite non seulement une valuation de l impact de la guerre sur le bien tre et les conditions de vie des m nages mais aussi une valuation de la vuln rabilit des m nages en p riode post crise ce qui impose la disponibilit de sources d informations sur les conditions de vie des m nages 9 Pour r pondre cette demande le Gouvernement ivoirien travers la Direction G n rale du Plan et de la Lutte contre la Pauvret a confi l Institut National de la statistique INS la r alisation d une enqu te sur le niveau de vie des m nages ENV 2015 Le traitement des donn es et le calcul des indicateurs ont b n fici de l appui technique du Programme Alimentaire Mondial PAM d AFRISTAT ainsi que de l appui technique et financier de la Banque Mondiale et de l UNICEF Cette tude d une mani re g n rale a b n fici de l appui financier de la Banque Mondiale et de son appui technique dans toutes les phases de son ex cution 10 Le pr sent document est le profil de pauvret provisoire qui d coule de l exploitation des donn es de l ENV2015 Il pr sente la m thodologie et les principaux r sultats notamment l volution des d
116. r les m nages sur leur situation conomique Purement conomique Li s la soci t Li s l individu Faible activit conomique baisse Ch mage perte d emploi pas y Fatalit mal diction Di et manque des revenus d industrie Geste ete M vente des produits agricoles Crise militaro politique d c s Invalidit accident maladie chert des intrants agricoles perte de biens vieillesse Foncier rural conflits sur Poids de la famille CRUE l exploitation augmentation des charges Source INS ENV2015 219 Les strat gies pour pallier cette situation sont tourn es vers l activit agricole en milieu rural diversification des cultures cultures pour l autoconsommation culture de rente et cultures mara ch res voir m me l levage En milieu urbain les chefs de m nage veulent s orienter vers les activit s non agricoles petits m tiers commerce etc 220 A Abidjan en dehors des faibles revenus qu ils gagnent lorsqu ils sont en activit ou lorsqu ils n ont aucun revenu les chefs de m nages ont des activit s g n ratrices de revenus AGR et c est surtout le cas les femmes chefs de m nage commerce de poissons atti k produits mara chers 221 En outre les chefs de m nage pensent que cette situation de pr carit va s am liorer au cours des cinq prochaines ann es et 43 9 d entre eux aspirent un mieux tre Et pour 85 4 des chefs de m na
117. ransferts mon taires pourraient tre envisag s des moments critiques pr cis de l ann e p riode de soudure pour am liorer le pouvoir d achat des m nages vuln rables 1 Dans les r gions o la pauvret est importante les m nages vuln rables l ins curit alimentaire pourraient b n ficier des activit s de r habilitation et de protection des moyens d existence j Des programmes pour continuer d velopper les activit s de renforcement de la r silience des populations vuln rables afin qu elles puissent faire face aux ventuels chocs sans compromettre leur avenir AGR formation aux techniques agricoles diversification de la production vivri re etc peuvent tre mises en uvre k Des tudes sp cifiques doivent tre men es dans les r gions o la pauvret s vit de mani re quasi permanente afin de mieux comprendre les syst mes de production ainsi de redistribution des revenus surtout dans le secteur informel et le secteur agricole sur la chaine des valeurs Page 83 sur 91 Annexe Annexe 1 Pauvret par r gion et milieu de r sidence Po R gions Milieu de r sidence Urbain Rural Ensemble VILLE D ABIDJAN 22 7 22 7 HAUT SASSANDRA 46 2 59 7 54 9 PORO 44 62 4 54 GBEKE 50 5 67 2 54 9 INDENIE DJUABLIN 31 6 60 48 7 TONKPI 43 68 2 60 6 DISTRICT AUTONOME DE YAMOUSSOUKRO 34 5 47 39 4 GONTOUGO 49 52 6 51 2 SAN PEDRO 23 8 40 9 35 4 KABADOUGOU 28 9 83 3 71 7 N ZI 52 2 65
118. re 18 0 T T Reg26 i i I I 16 0 ooo qn poo p g I I I I I I 14 0 t 4 F r I I Q l 1 120 1 1 a o 3 Reg30 1 1 a i I el A A ssess es A esse ssssesese Less eesss s di a a ses 5 10 0 UR p eg6 I A f 5 80 4 t 4 R gie iS 5 Reg16 Reg4 Reg21 i A Reg25 i Reg Reg24 D 60 4 EE Si ses NA g X 9 Reg8 Reg3 A E r A A E it R D lm Regio ____ Haaa R g2 eg Regi2 regia US ns T Reia A Regas MT CT ala Reg17 1 f 0 0 l I 20 0 i 50 0 60 0 70 0 80 0 Ratio de pauvret Source INS ENV2015 Page 61 sur 91 L gende L gende Reg VILLE D ABIDJAN Reg12 MARAHOUE Reg23 BOUKANI Reg HAUT SASSANDRA Reg13 SUD COMOE Reg24 FOLON Reg3 PORO Regl4 WORODOUGOU Reg25 GB KLE Reg4 GBEKE Reg15 L H DJIBOUA Reg26 GRANDS PONTS Reg5 INDENIE DJUABLIN Reg16 AGNEBY TIASSA Reg27 GUEMON Reg6 TONKPI Reg17 G H Reg28 HAMBOL Reg7 DISTRICT AUTONOME YAMOUSSOUKRO Reg18 CAVALLY Reg29 IFFOU Reg8 GONTOUGO Reg19 BAFING Reg30 LA ME Reg9 SAN PEDRO Reg20 BAGOUE Reg31 NAWA Reg10 KABADOUGOU Reg21 BELIER Reg32 TCHOLOGO Reg11 N ZI Reg22 BERE Reg33 MORONOU 5 6 Chocs et ins curit alimentaire 167 Il existe deux cat gories de chocs les chocs qui affectent tous les m nages d une zone donn es s cheresse inondation
119. rmanent Emploi occasionnel d mographiques _ Effectif Effectif Ensemble _ 6534959 87 3 951 980 12 7 Sexe masculin 4 107 978 89 3 492 356 10 7 ad f minin __ 2426981 _ 841 nt 459624 L 159 __ milieu de Abidjan 1395 878 84 3 259 092 15 7 ne Urbain autre 1 911 117 86 1 308 743 13 9 tos Rural e EL 3227964 894 384145 106 Age 14 35 ans 3 516 462 84 2 659 411 15 8 36 ans et plus 3 018 496 MA 292570 88 AA 14 24 ans 1091825 783 303 105 21 7 Age 25 35 ans 2 424 638 87 2 356 306 12 8 36 59 ans 2 631 301 91 0 259 871 9 0 EA 60 ans et plus CAE NES D un IA D LT aucun 3 688 833 88 6 476 745 11 4 Niveau primaire 1 233 702 86 0 200 562 14 0 d ducation secondaire 1 241 039 84 9 221 673 15 2 sup rieur 323835 87 8 44 969 12 2 Source INS ENV2015 184 L emploi est essentiellement informel en C te d Ivoire En effet la quasi totalit des personnes en emploi exerce dans le secteur informel 91 8 Par ailleurs bien que les hommes soient les plus nombreux dans les deux secteurs la proportion des femmes est plus importante dans le secteur informel 39 6 Page 66 sur 91 185 En observant les autres caract ristiques sociod mographiques il ressort que le secteur informel est beaucoup plus d velopp dans le milieu rural 51 0 contrairement au secteur formel que l on rencontre majoritairement en milieu urbain 72 6 Abidjan et autres urbains 186 Aussi alors que le secteur formel occupe en grande partie les personnes de 36
120. rtante en milieu rural 15 qu en milieu urbain 10 6 L ins curit alimentaire globale s v re et mod r e est beaucoup plus accentu e l ouest autour du district d Abidjan dans les r gions productrices des produits agricoles de rentes Les cat gories socio professionnelles les plus vuln rables l ins curit alimentaire sont les man uvres 13 9 les ouvriers et les travailleurs ind pendants 13 qui constituent la main d uvre productrice des produits agricoles de rentes Page 10 sur 91 xvl xvil L analyse quantitative a permis de classer la population en pauvre et non pauvre partir de consid rations purement mon taires La pauvret ayant d autres manifestations qui ne sont pas forc ment mon taires il est important que les populations s expriment sur leurs exp riences et leurs attentes ce qui va permettre de fournir une explication subjective de la pauvret L approche subjective bas e les r cits de vie des m nages les entretiens semi directifs ou focus group et sur le profil historique de la localit dans laquelle ils vivent a permis d tablir le profil du pauvre Ainsi selon toutes ces exp riences et selon les individus le pauvre rencontre des difficult s bien se nourrir bien se v tir bien se loger et bien se soigner Le pauvre est un chef de m nage qui offre un seul repas par jour sa famille fait des choix pour scolariser ses enfants et a besoin de l aide des autres pour s
121. ruraux vivent dans une situation de pr carit qui pourrait rapidement sombrer dans une situation d ins curit alimentaire s v re en cas de choc m me l ger qui affecterait leurs moyens d existence Graphique 5 2 Niveau d ins curit alimentaire des m nages u Consommation par 2 Conson Source INS ENV2015 5 2 O sont localis s les m nages en ins curit alimentaire 154 L analyse de la s curit alimentaire selon les r gions montre que l ins curit alimentaire globale s v re et mod r e est beaucoup plus accentu e dans les r gions suivantes Tonkpi 27 Guemon 25 6 les Grand ponts 23 la Bagou 18 3 La Me 17 6 Cavally 17 Tchologo 16 le Hambol 15 8 Agneby Tiassa 15 5 et le Poro 15 3 o la pr valence de l ins curit alimentaire est au dessus de la moyenne nationale 12 8 155 La carte suivante donne la r partition spatiale de l ins curit alimentaire s v re et mod r e en C te d Ivoire Enqu te Approfondie de la S curit Alimentaire en milieu rural de la C te d Ivoire EASA 2009 MINAGRI PAM et FAO octobre 2009 Page 57 sur 91 Carte 5 1 Pr valence de l ins curit alimentaire mod r e s v re par r gion CARTOGRAPHIE DE L INSECURITE ALIMENTAIRE PAR REGION EN 2015 Privalence de l insecurite alimentaire 5 M 101 15 151 290 201 355 S S Sonme enga te nienn de var ampres des mirego ENI 003
122. s ii iii iv vi vii L Enqu te sur le niveau de vie des m nages en C te d Ivoire dition 2015 ENV2015 a port sur un chantillon de 12 900 m nages avec un taux de r ponses de 99 9 A la p riode de la collecte de donn es la population est estim e 23 110 501 habitants Selon le mode de sondage choisi tirage stratifi deux degr les r sultats sont repr sentatifs des 33 r gions dont les deux districts autonomes et au niveau national aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural Au niveau de la pauvret mon taire le ratio de pauvret se situe 46 3 contre 48 9 en 2008 M me si l on note une r gression de 2 6 points le niveau demeure toujours lev et proche d environ une personne sur deux vivant sous le seuil de pauvret Ce seuil actualis se situe en 2015 269 075 FCFA soit 737 FCFA par jour Le ratio de pauvret varie d une r gion l autre et passe de 22 7 dans la ville d Abidjan 71 7 dans la r gion du Kabadougou et se situe 35 9 en milieu urbain et 56 8 en milieu rural d o une forte disparit entre les r gions et les milieux de r sidence Par ailleurs en se fondant sur l utilisation du score de consommation alimentaire comme indicateur proxy de l ins curit alimentaire l analyse des donn es de l enqu te ENV2015 montre qu environ 12 8 des m nages sont vuln rables l ins curit alimentaire Cette proportion est plus importante en m
123. s 161 658 374 64 006 37 8 1 287 975 41 6 1 037 686 32 9 1473 12 3 23 626 304 204519 37 7 ET 36 59 ans 229 485 53 0 92 160 54 4 1 089 305 35 2 1275 493 40 4 7 398 61 7 33 961 43 7 163370 30 1 60 ans et plus 16 054 3 7 10 180 6 0 108 790 3 5 252 066 8 0 179 1 5 9 937 128 22688 4 2 Ne aucun 53805 126 18171 108 1586515 518 2142501 681 5640 470 33202 431 325745 605 Niveau primaire 37 157 8 7 14 946 8 9 652 721 21 3 603 752 19 2 2 975 24 8 15 578 20 2 107135 19 9 d ducation secondaire 192 260 45 0 71 754 42 8 693 519 22 6 384 245 12 2 1271 10 6 23 737 308 95927 17 8 sup rieur 143 566 33 6 62 931 37 5 131 249 4 3 14 831 0 5 2 107 17 6 4 549 5 9 9 572 1 8 Source INS ENV2015 Page 90 sur 91 Annexe 10 Structure de l emploi selon les nouvelles normes internationales XIX me CIST Source INS ENV2015 Page 91 sur 91
124. sommation et don logement loyer entretien et commodit s du logement eau lectricit combustible et ordures m nag res ducation sant habillement transport communication biens durables et autres d penses 4 1 1 Structure de la d pense de consommation du m nage 123 La consommation alimentaire repr sente 45 6 de la d pense totale du m nage en 2015 soit pr s de la moiti de cette d pense Elle faisait 40 1 des d penses totales du m nage en 2002 et 47 8 en 2008 Tableau 4 1 Structure des d penses des m nages par milieu de r sidence en 2015 Postes Urbain Rural Ensemble Aliment 222222 39 1 558 2222 45 6 ___ Logement 222 20822 8 8 ________ 161 ____ Education _______ 2 4l 22n ES Sant 22 26________ 3 2 ____28 Habillement _________ de ARA MR Transport co Mb E AA 115____ Communication __ __ 22 e AEE 50 226 Biens durables 09 0 6 08 Autres aaa E CIN A SRE Total 100 0 100 0 100 0 Source INS ENV2015 124 En milieu rural les m nages consacrent plus de 55 8 de leurs d penses l alimentation et en milieu urbain elle fait 39 1 L importance de l alimentation dans la d pense confirme certes que les m nages sont pauvres mais sa baisse entre 2008 et 2015 vient confirmer le repli de la pauvret au niveau national 125 Le logement est le second poste de consommation des m nages et ce poste fait 16 1 des d penses totales dont 20 8 en milieu urbain Suivent le transport 11
125. sont des hommes Page 31 sur 91 70 Elle touche singuli rement les jeunes En effet 51 4 des jeunes de moins de 25 ans sont pauvres et ils sont les plus pauvres quel que soit le milieu de r sidence 26 4 Abidjan 48 6 dans les autres villes et 62 6 en milieu rural Ils sont par ailleurs les plus nombreux parmi les pauvres car en moyenne 7 pauvres su 10 a moins de 25 ans et cela ind pendamment du lieu de r sidence Graphique 3 2 Pyramide des ges de la population pauvre Source INS ENV2015 71 Environ 50 des personnes jamais mari es et 41 des mari es sont pauvres et c est aussi semblable en milieu rural o 62 6 des jamais mari s et 49 1 des mari s sont pauvres mais aussi 48 1 des veuf ves A Abidjan la pauvret touche aussi bien les jamais mari s 25 que les veufs ves 22 6 alors que dans les autres villes elle touche en plus des jamais mari s 46 9 et des veufs ves 36 aussi les personnes mari es 38 2 Il faut aussi indiquer qu en moyenne 6 pauvres sur 10 n ont jamais t mari s 72 Le risque de pauvret est r duit quand les individus savent lire et crire ou alors ont atteint au moins le niveau secondaire de l enseignement secondaire ou son quivalent En effet 36 3 des personnes sachant lire et crire sont pauvres contre 53 1 chez celles qui ne savent ni lire ni crire et le taux de pauvret d croit avec le niveau d instruction 51 8 de pauvres chez les non
126. stocker ou acheter des vivres lorsque les r coltes ou les revenus le permettent Le poids de la famille impacte beaucoup sur leur niveau de consommation ainsi lorsque les stocks finissent ou lorsque les terres sont en production les m nages viennent manquer de nourriture Ceci modifie leur habitude de consommation jusqu la rupture totale des stocks ainsi un seul repas est consomm par jour des aliments tr s peu calorifiques sont privil gi s ou la consommation d un seul aliment est adopt exemple l igname Sp cifiquement en milieu rural deux facteurs expliquent cette carence Le premier est li aux conflits leveurs agriculteurs exemple destruction des plants par les b ufs lors de leur transhumance le second est li l inexploitation de la terre due soit un probl me foncier soit au facteur climatique faible pluviom trie secheresse soit la mise en production de la terre en attente des r coltes Source INS ENV2015 235 Les strat gies communautaires de r ponses la pauvret sont repr sent es par les types d initiatives suivantes Tableau 7 8 Strat gies des communaut s pour lutter contre la pauvret Focus group ENV 2015 Activit agricole Activit g n ratrice de Activit au sein des Aube chi revenus groupes Poursuite des tudes formation qualifiante ou dipl mante Alphab tisation surtout des femmes Diversifier ou d velopper les cultures en plus
127. sur 91 Chapitre II M thodologie de l ENV2015 2 1 Echantillonnage 13 1 L univers de l enqu te est constitu de l ensemble des m nages africains r sidant en C te d Ivoire Le Recensement G n ral de la Population et de l Habitat RGPH2014 a servi de base de sondage L chantillonnage ob it un tirage deux degr s e au premier degr tirage par allocation proportionnelle des Districts de Recensement DR ou Zone de D nombrement ZD dans les strates de l tude e au second degr tirage syst matique de 12 m nages par ZD 14 L chantillon est stratifi en trois ensembles et permet d obtenir des r sultats significatifs pour e La r gion et selon le milieu de r sidence e La ville d Abidjan e L ensemble de la C te d Ivoire milieu urbain et rural 15 La taille de l chantillon par strate a vari entre 276 et 1 188 m nages pour tenir compte du poids d mographique de certaines r gions soit un chantillon total de 12 900 m nages pour les 33 strates 31 r gions plus la ville d Abidjan et le District Autonome de Yamoussoukro le District Autonome d Abidjan hors la ville d Abidjan est associ la r gion des Grands Ponts 16 Cette taille permet de garantir la repr sentativit au niveau de chaque strate En effet selon la formule suivante 192 m nages au minimum sont suffisants pour assurer cette repr sentativit Avec n taille de l chantillon z 1 96 5 p i
128. t pr sident des jeunes pr sidente des femmes cadres association et coop rative etc ___ interpr tes Source INS ENV2015 229 Selon les personnes interview es lors des focus group la pauvret se d finit comme un manque de moyens financiers et mat riels pour assurer les charges quotidiennes de la vie du m nage A nsi le pauvre est identifi celui qui n a pas suffisamment voire m me aucune ressource propre pour subvenir aux besoins de nourriture de sant d entretien corporel et de scolarisation de sa famille 230 Ainsi pour les personnes interrog es le d muni ou celui qui n est pas ais manque de tout pour vivre d cemment et cela se voit par son habillement et son cadre de Vie 231 Souvent le pauvre m me ne sait pas qu il est pauvre puisqu il a h rit de cette situation et se contente de la cat gorie laquelle il appartient 232 1 Les causes li es la pauvret sont plusieurs niveaux i de l individu lui m me ii de la Communaut dans laquelle il vit y compris sa famille iii de l activit qu il exerce et iv de l Etat par son intervention travers les institutions Ces causes sont r sum es dans le tableau suivant Page 78 sur 91 Tableau 7 6 Les causes de la pauvret selon les populations Causes de la pauvret li es l individu la communaut l activit l Etat Oisivet paresse pas gus dela 1 po Insta
129. t le chef est g d au moins 36 ans 62 La pauvret touche essentiellement les chefs de m nages mari s ou veufs ves En effet 49 4 des m nages dont le chef est mari sont pauvres et ce taux est de 51 quand ce dernier est veuf ve De plus 92 1 des pauvres vivent dans ces deux types de m nages Ce constat est valable aussi bien Abidjan o cette contribution est de 93 que dans les autres villes avec une contribution de 90 et en milieu rural 86 5 63 Le fait que le chef de m nage sache lire ou avec un niveau d instruction important au moins le niveau secondaire de l enseignement g n ral ou son quivalent est un avantage certain car il pr sente moins de chance d tre pauvre que quand il ne sait pas lire ou faiblement instruit En fait pres de 60 des m nages dont le chef ne sait pas lire sont pauvres contre 36 quand ce dernier sait lire de 54 8 quand le chef de m nage n est jamais all l cole et de 44 quand il a fait le niveau primaire de l enseignement g n ral ou son quivalent 64 Par ailleurs 83 5 des pauvres r sident dans des m nages dont le chef a au plus le niveau primaire de l enseignement g n ral ou son quivalent Il est quand m me important d indiquer que plus le chef de m nage est instruit moins son m nage pr sente de risque de pauvret et cela quel que soit son milieu de r sidence Page 29 sur 91 Tableau 3 6 Ampleur et caract ristiques en de l
130. tion valoris e aux prix de la zone de r f rence c est dire Abidjan Page 19 sur 91 Tableau 2 2 D flateurs selon des districts administratifs District Ville d Abidjan ZANZAN Source INS ENV2015 Milieu Urbain 1 000000 0 927435 0 836916 Page 20 sur 91 Chapitre III Evolution et principales caract ristiques de la pauvret 38 Les tudes relatives la pauvret en C te d Ivoire se basent sur un seuil relatif de pauvret constant en termes r els de 75 000 F CFA en 1985 et quivalant 269 075 Francs CFA en 2015 Les quivalences sont obtenues en d flatant le seuil de l ann e de r f rence par le taux d inflation entre la p riode de r f rence et la p riode de l enqu te 39 Deux indicateurs de pauvret sont couramment utilis s pour analyser la pauvret en C te d Ivoire Il s agit du ratio de pauvret Po qui est gal au nombre d individus pauvres rapport au nombre total d individus et de la contribution la pauvret correspondant au pourcentage de pauvres pour une cat gorie donn e d individus par rapport au nombre total de pauvres En plus de ces ratios une analyse sera faite partir des autres indices P4 et P2 de pauvret FGT 3 1 Evolution et distribution spatiale de la pauvret en 2015 3 1 1 Evolution de la pauvret en C te d Ivoire Tableau 3 1 Indices et contributions de pauvret en 2015 selon le milieu de r sidence elas Ratio de pauvret Gap de
131. tte 0 6 1 0 0 8 5 0 CA 5 1 voiture 04 0 1 0 3 1 7 0 6 1 3 transport en commun 1 2 0 6 10 64 4 3 5 7 sans objet 3 3 3 7 34 92 4 0 3 5 Le temps mis domicile 40 6 30 3 37 5 0 6 1 1 0 8 00 05 mn 31 4 33 5 32 0 28 0 27 5 27 8 06 14 mn 18 7 24 7 20 5 38 4 37 3 38 0 15 29 mn 4 8 5 7 5 1 15 7 13 9 15 2 30 44 mn 2 5 3 3 2 8 7 5 7 5 7 5 45 59 mn 0 8 1 1 0 9 3 1 3 6 3 3 Plus de 60 mn 1 2 14 1 3 6 6 9 2 7A Distance moyenne domicile 43 9 33 4 40 7 1 8 2 1 1 9 moins de 5 km 51 6 62 7 55 0 80 6 76 6 794 5 10 km 2 2 2 2 2 2 10 9 13 3 11 6 plus de 10 km 0 9 0 9 0 9 4 8 64 5 3 nsp 1 3 0 8 1 2 1 9 1 6 1 8 Source INS ENV2015 90 Pour la boutique surtout pour l achat de biens de grande consommation 20 des m nages d clarent qu elle n existe pas mais la tr s grande majorit 63 8 y acc dent pied 63 8 mettent moins d un quart d heure 79 pour y aller en parcourant moins de 5 kilom tres 85 6 des m nages Pour la gare routi re les m nages y ont acc s en moins d une demi heure 77 7 des m nages car situ e moins de 10 kilom tres de leur lieu de r sidence 90 m me si 32 8 des m nages d clarent que l infrastructure n existe pas Page 37 sur 91 Tableau 3 12 Acc s en aux infrastructures conomiques suite Boutique Gare routi re Non Pauvres pauvres Ensemble NonPauvres pauvres Ensemble Quel moyen de locomotion n existe pas 17 3 25 3 19 9 28 3 42 4 32 8 domicile 1 9 1 5 1 8 0
132. ue de l Etat et pour 34 1 d entre eux les mesures ne tiennent pas compte des pr occupations et des besoins des populations car les programmes de l Etat renforcent les in galit s entre milieu rural et milieu urbain Selon eux les citadins b n ficient le plus de ces programmes qui favorisent plus les riches Tableau 7 3 Perception des institutions en de m nages Pensez vous que les pauvres constituent une priorit dans les politiques de l ETAT oui 43 9 non 51 2 ne sait pas 4 9 Total 100 Pensez vous que les politiques et programmes tiennent compte des pr occupations des pauvres suffisamment 29 3 faiblement 31 7 pas du tout 34 1 ne sait pas 4 9 Total 100 Pensez vous que les nouvelles autorit s pourront r duire consid rablement le niveau de pauvret dans votre communaut oui 78 non 12 2 ne sait pas 9 8 Total 100 Selon vous la corruption existe t elle dans notre pays oui 82 9 non 7 3 ne sait pas 9 8 Total 100 La corruption et elle source de pauvret de la population en g n rale oui 88 2 non 8 8 ne sait pas 2 9 Total 100 Pensez vous que le fait de rompre avec la corruption et les d tournements de deniers publics peut contribuer r duire la pauvret oui 93 3 non 6 7 Total 100 Source INS ENV2015 Page 76 sur 91 2261 L Etat devra plus concentrer ses efforts en premier dans le secteur de la sant ensuite dans celui de l ducation et enfin au renforcement de
133. ur composite qui integre les ch meurs les personnes en situation de sous emploi et la main d ceuvre potentielle Le niveau global de cet indicateur est de 25 3 L ampleur dans les diff rents sous groupes suit la m me structure que celle des deux premiers indicateurs mais dans des proportions plus lev es Ainsi le niveau du SU est plus important chez les femmes 32 0 a Abidjan 29 7 chez les jeunes de 14 35 ans 31 3 et chez les personnes de niveau d instruction sup rieur 37 0 Tableau 6 8 R partition de la sous utilisation de la main d ceuvre Caract ristiques socio SU SU SU SU d mographiques Effectif Effectif Effectif Effectif Ensemble 554008 69 1253353 143 1603965 176 2303310 25 3 masculin 233679 48 685306 13 608704 117 1060330 204 f minin 320328 10 568 047 164 995261 256 1242980 32 a SO Abidjan 256956 134 402712 196 492870 229 638625 297 a Urbainautre 185845 7 7 408 534 15 5 525795 19 2 748 484 273 Rural 111206 3 442 107 10 9 585300 13 9 916 201 218 A 1435ans 445053 96 861616 17 1 1298931 237 1715493 313 Age 36ansetplus 108954 32 391737 10 6 305035 84 587 818 16 3 AE 1424ans 204022 128 329009 19 1 680005 328 804992 388 25 35 ans 241031 8 532 607 161 618925 18 2 910 501 26 8 da 36 59 ans 99374 33 355 620 11 275185 8 7 531 431 16 8 60ansetplus 9581 2 2 36 118 7 9 29850 6 6 56 387 12 5 PS aucun 174322 4 496748 107 701214 144 1023640 21 Niveau primaire 96562 63 230 324 138 325110 18 5 458 872 26
134. ur face aux d penses essentielles quotidiennes du m nage et il manque de nourriture en qualit et en quantit Graphique 7 3 Les cons quences principales de la pauvret Focus Group ENV 2015 Coh sion de la famille Exclusion de la vie communautaire honte frustation suicide R distribution des r les dans Manque de la famille Autorit parentale solidarit Y Crise sociale Cohabitation entrado NS t s difficile Difficult s sociales se nourrir se v tir se loger Education Analphab tisme Echecs D scolarisation Non scolarisation Manque is cian oleo ce A ma aa des Revenus Mendicit infrastructure nsulfisantes ou inexistante Manque de Nourriture de soins Sociales prestations inaccessibles co t encore Malnutrition trop lev es Vuln rabilit R duction de l Depeulement de la localit Esp rance de Vie exode migration Maladie D c s conomique conflits foncier Ch mage Source INS ENV2015 Page 79 sur 91 234 A ces diff rentes situations lorsque l Etat n accompagne pas les communaut s par la mise en place de structures et infrastructures sociales ad quates et fonctionnelles alors le pauvre voit sa situation s aggrav e Tableau 7 7 Les autres causes li es au manque de nourriture Focus group ENV 2015 Le manque de nourriture Quel que soit le milieu de r sidence les m nages optent pour
135. ur niveau de s curit alimentaire Ainsi sur le plan de la diversit alimentaire les m nages en s curit alimentaire ont consomm r guli rement cinq 5 Page 58 sur 91 diff rents groupes d aliments c r ales tubercules prot ines feuilles et huile Par contre les m nages en ins curit alimentaire n en ont consomm que trois c r ales tubercules et feuilles Les produits alimentaires tels que les prot ines les produits laitiers les l gumineuses et le sucre sont quasiment absents de leur consommation 160 1 Etant donn que le mode d acquisition de ces aliments demeure l achat les m nages en ins curit alimentaire sont confront s un probl me d acc s aux aliments De cette situation r sultent deux insuffisances majeures qui caract risent la consommation alimentaire des m nages en ins curit alimentaire une faible diversit alimentaire et une faible fr quence de consommation alimentaire Page 59 sur 91 Tableau 5 1 Consommation alimentaire des m nages En ins curit alim s v re En ins curit alim mod r En s curit alimentaire ENSEMBLE GROUPES D ALIMENTS qui ont Nb moyen jours qui ont Nb moyen jours qui ont Nb moyen jours qui ont Nb moyen jours consomm consommation consomm consommation consomm consommation consomm consommation CEREALE 2 9 2 7 7 4 3 89 4 5 9 93 5 6 TUBERCULE 3 3 3 7 9 4 9 89 5 7 92 5 5 PROTEINE 0 6 0 4 8 1 2 94 6 5 9 88 52 LEGUMINEUSE 1 0
136. urvivre En milieu rural il b n ficie de l entraide de sa communaut alors qu en milieu urbain il est stigmatis et souvent rejet ce qui le conduit souvent au stress L invalidit vieillesse accident maladie impacte beaucoup sur les revenus de son activit n cessitant lorsque cela est possible l appui d autres membres selon les m nages interview s dans le cadre des focus group Page 11 sur 91 Chapitre I Contexte et objectifs 1 1 Contexte et justification 1 La C te d Ivoire a connu pendant plus d une d cennie l une des crises les plus graves de son histoire Apres une longue p riode de relative croissance et de prosp rit de l ind pendance jusqu au d but des ann es 1980 l conomie ivoirienne est entr e dans une phase de r cession accentu e par les remous socio politiques de la d cennie 1990 La croissance conomique apr s la d valuation de 1994 est pass e de 5 7 en 1997 2 7 en 2000 et cette tendance la baisse s est poursuivie les ann es suivantes malgr accalmie et la l g re reprise observ e en 2001 2 Cette r cession conomique doubl e d une crise socio politique a eu un impact n gatif sur les conditions de vie des m nages En effet depuis 1985 date des premi res valuations de la pauvret en C te d Ivoire les conditions de vie des m nages n ont cess de se d t riorer A nsi le ratio de pauvret est pass de 10 en 1985 plus de 32 6 en

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