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4398172COV.XPR (Page 1)

1. DG IB Projets et programmes Pr f rences commerciales Aide alimentaire ONG DG Relations commerciales Assistance technique et financi re DG IA Phare Tacis ECHO Aide humanitaire et aide d urgence Op rations ordinaires Capital risque Afrique subsaharienne Pays m diterran ens Chine PECO Pays en d veloppement Pays ACP Cara bes et du Moyen Orient Taipei chinois NEI Pays m diterran ens Pacifique et Territoires associ s Cor e du Sud Turquie Chypre et du Moyen Orient d outre mer Pays d Am rique latine Hong Kong Malte Pays ALA et d Asie PECO Pour les questions de coh rence DG VI Agriculture DG X Environnement DG XII Science recherche et d veloppement DG XIV P cheries Source OCDE 58 VIN 3 Relations avec les institutions VIN 4 Inspection de la coop ration au d veloppement documentation VIN 6 Informatique Conseiller Questions CAD OCDE DIRECTION A Politique de d veloppement A1 D veloppement durable et ressources naturelles A 2 D veloppement social et femmes au d veloppement A3 Relations avec la CNUCED produits de base A 4 Politique commerciale A6 Evaluation Organigramme 2 Direction g n rale d veloppement DGVIII Directeur g n ral adjoint DIRECTION B Instruments B 1 S curit alimentaire e
2. S rie des examens en mati re de coop ration pour le d veloppement Communaut europ enne d veloppement a u r a o C0 a t 1998 N 30 S rie des examens en mati re de coop ration pour le d veloppement Communaut europ enne 1998 N 30 Comit d aide au d veloppement ORGANISATION DE COOP RATION ET DE D VELOPPEMENT CONOMIQUES ORGANISATION DE COOP RATION ET DE D VELOPPEMENT CONOMIQUES En vertu de l article 1 de la Convention sign e le 14 d cembre 1960 Paris et entr e en vigueur le 30 septembre 1961 l Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques OCDE a pour objectif de promouvoir des politiques visant r aliser la plus forte expansion de l conomie et de l emploi et une progression du niveau de vie dans les pays Membres tout en maintenant la stabilit financi re et contribuer ainsi au d veloppement de l conomie mondiale contribuer une saine expansion conomique dans les pays Membres ainsi que les pays non membres en voie de d veloppement conomique contribuer l expansion du commerce mondial sur une base multilat rale et non discriminatoire conform ment aux obligations internationales Les pays Membres originaires de l OCDE sont l Allemagne l Autriche la Belgique le Canada le Danemark l Espagne les Etats Unis la France la Gr ce l Irlande l Islande l Italie le Luxembourg la
3. PR TS Transferts qui impliquent un remboursement Les chiffres relatifs aux pr ts nets fournissent le montant des pr ts d duction faite de remboursements de principal mais non des paiements d int r ts au titre de pr ts ant rieurs R AMENAGEMENT ou RESTRUCTURATION DE LA DETTE Toute mesure convenue entre un cr ancier et son d biteur qui modifie officiellement les conditions pr c demment fix es pour le remboursement Il peut s agir d une remise de la dette d un r chelonnement ou d un pr t de refinancement VERSEMENT Mise la disposition d un b n ficiaire de fonds ou achat pour son compte de biens ou de services par extension le montant ainsi d pens Ils peuvent tre comptabilis s bruts montant total vers au cours d une p riode comptable donn e ou nets d duction faite de tous les remboursements de principal intervenus pendant la m me p riode VOLUME termes r els Sauf quand c est pr cis les chiffres sur les apports fournis dans la pr sente publication sont exprim s en dollars des EU Les donn es libell es en monnaies nationales sont converties en dollars aux taux de change moyens annuels Pour donner une id e plus r aliste de l volution dans le temps du volume des apports certains chiffres sont donn s prix et taux de change constants par rapport une ann e de r f rence pr cise Autrement dit un ajustement a t op r pour tenir compte la fois de l inflation entre l
4. laboration des politiques Une mise en oeuvre diligente de la R solution du Conseil sur la coh rence des politiques pourrait se r v ler fort utile car elle contribuerait renforcer les capacit s des sph res charg es de l laboration des politiques tout en pr servant la flexibilit organisationnelle et en instaurant des syst mes efficaces de collecte et de traitement de l information Parall lement la mise en oeuvre de la R solution il pourrait tre envisag de cr er un m canisme de r glement des diff rends s inspirant du Panel d inspection de la Banque mondiale Coh rence des politiques Des doutes ont souvent t mis propos de la coh rence de la politique agricole commune PAC avec les objectifs de PUE en mati re de d veloppement Parmi les incoh rences cet gard l exemple qui a fait le plus parler de lui r cemment est celui des exportations subventionn es de viande bovine destination de l Afrique occidentale et australe Or comme en t moigne cet exemple la CE est capable de trouver des solutions en cas de perturbation des march s lorsque l affaire est port e l attention des responsables de l orientation de l action Cela montre bien quel point sont indispensables un suivi ad quat et la mise en place d un m canisme efficace de r glement des diff rends Cela implique du personnel des cr dits pour la r alisation d tudes et des dispositifs permettant de porter c
5. P che Les n gociations d un accord de p che avec le S n gal ont soulev le probl me de la coh rence entre la politique communautaire ext rieure de la p che et ses objectifs de d veloppement La Communaut a conclu avec les pays partenaires diff rents types d accords on en compte actuellement 26 dont 15 avec des pays d Afrique et de l Oc an indien La responsabilit de la politique ext rieure de la p che incombe la Direction g n rale P che DG XIV La coop ration pour le d veloppement est g r e par la Direction g n rale D veloppement DG VII Les politiques poursuivies par ces deux directions compte tenu de leurs objectifs respectifs sont parfois quelque peu contradictoires D un c t la DG XIV a n goci avec les pays africains des accords de p che permettant aux navires europ ens de p cher dans leurs eaux afin de satisfaire la demande europ enne et d approvisionner l industrie europ enne de transformation de produits de la p che De l autre la Communaut cherche par la Convention de Lom soutenir le d veloppement de la p che artisanale dans les pays ACP Les accords de p che ont t tr s critiqu s aussi bien l int rieur de la Communaut qu l ext rieur La Cour des comptes europ enne a observ qu ils faisaient peser sur le budget communautaire une charge indue La Communaut subventionne en effet aux termes de ces accords jusqu 80 pour cent du co t des flottes de p
6. risque g r s par la BEI pour la p riode 1995 99 a t fix 200 millions d ECU par le Sommet de Cannes La Banque a galement re u mission d accorder sur ses ressources propres des pr ts concurrence de 2 3 milliards d ECU pour la p riode allant du 31 janvier 1997 au 31 janvier 2000 En 1997 les pr ts consentis dans les pays m diterran ens ont totalis un montant record de 1 122 millions d ECU dont 36 millions de capital risque Dans une r solution du 13 mars 1997 le Parlement europ en a demand la BEI d accorder davantage d aide des projets transfronti res favorisant la coop ration entre pays de l Union et du bassin m diterran en Au del des protocoles financiers la Cour des comptes a examin la gestion des projets Les principales faiblesses d j mises en vidence dans un rapport pr c dent de 1991 persistaient malgr l engagement pris par la Commission d y rem dier La Cour a estim que l insuffisance des ressources humaines et l absence de clart dans la r partition des responsabilit s entre les divers d partements et des comp tences entre le si ge de la Commission Bruxelles et ses missions locales taient autant de facteurs qui avaient contribu l incapacit globale de la Commission de faire face la gestion des projets Elle a exprim la crainte que l accroissement des cr dits pr vus dans le cadre du MEDA ne fasse qu aggraver la situation Elle a par ailleurs examin les op rations d
7. 1 Dont 292 millions d ECU proviennent de fonds non utilis s des FED pr c dents 2 Dont Aide d urgence 140 Aide aux r fugi s 120 avec possibilit de transf rer des fonds suppl mentaires si ce montant est puis La Communaut pourrait contribuer 60 millions d ECU suppl mentaires sur son budget 3 Dont CDI 73 promotion commerciale r gionale Art 138 85 financement du d veloppement Art 224 80 Source EU Convention Lom IV r vis e Pour l Afrique du Sud un accord bilat ral r gira la fourniture de la suite de l aide financi re dans le cadre du budget communautaire par l interm diaire du Programme europ en pour la reconstruction et le d veloppement PERD auquel 500 millions d ECU ont t allou s pour 1996 99 Les protocoles financiers portent sur des p riodes de cinq ans mais il faut beaucoup plus longtemps pour effectuer des d caissements c est la raison pour laquelle plusieurs FED divers stades de maturit peuvent exister en parall le En avril 1998 les fonds non engag s s levaient 1 4 milliards d ECU Pour r sorber cet arri r les montants non engag s sur le sixi me FED seront ajout s au huiti me FED et les montants engag s mais non d caiss s la fin de 1998 sur tous les FED pr c dents qui peuvent remonter jusqu au quatri me FED seront ajout s au huiti me FED en 1999 Les Etats ACP peuvent recevoir une aide alimentaire ou une aide humanitaire financ e sur le
8. Innovation int ressante il a t d cid que se tiendraient d sormais tous les trimestres des r unions locales du Groupe consultatif copr sid es par le minist re ghan en des Finances et la Banque mondiale avec le m me ordre du jour qu Paris la premi re de ces r unions a eu lieu en avril 1998 Au niveau sectoriel les experts des pays int ress s se rencontrent fr quemment g n ralement en pr sence ou sous la pr sidence des autorit s ghan ennes La coordination fonctionne bien dans deux secteurs les routes et la sant Ce dernier en particulier fait l objet d un programme sectoriel rigoureux Par contre dans certains autres domaines comme le d veloppement du secteur priv l ducation ou l nergie la coordination ne fonctionne pas bien peut tre parce que les autorit s ghan ennes portent moins d int r t ces secteurs ou parce qu elles ne souhaitent pas risquer de se heurter un front commun des donneurs sur certaines questions comme l all gement de la pauvret Dialogue avec le pays h te Pour la Commission l un des objectifs majeurs de la coordination entre donneurs est de r duire la charge administrative qui p se sur les pays b n ficiaires et un autre est d assurer la compl mentarit des activit s de coop ration de la Communaut et de ses Etats membres dans le cadre d une strat gie unique labor e par le pays b n ficiaire lui m me Il importe donc de veiller ce que c
9. L L p g p L lt L Q Ql Q Q Ql Q Q Ql Q Q Q Ql o o g T g g g g a g g g g D D D D D D D D D D D D O O Le O Le e O Le O O O Le O O O O O O O O O O O O D D D D D D D D D D D D Z Z 5 5 5 5 5 5 5 5 5 3 Unit th matique B 1 Politique commerciale et questions li es au commerce Unit 4 Priorit s et Direction B programmation Coop ration Unit th matique B 2 Questions macro conomiques ajustement structurel et int gration r gionale conomique et commerciale 2 Unit 5 Ressources it th matique B 3 Nouvelles technologies soci t de l information recherche et d veloppement humaines relations avec les d l gations informatique it th matique B 4 D veloppement du secteur priv et institutions financi res Unit 6 D cisions de financement et valuation 4 Unit th matique A 1 Environnement d veloppement rural s curit alimentaire Direction A Unit 1 Information et Strat gies de Unit th matique A 2 D veloppement social humain et culturel 3 questions de genre communication Unit th matique A 3 Politique sectorielle dans le domaine des infrastructures Unit 2 Politique trang re Unit th matique A 4 Soci t civile et ONG coop ration d centralis e Unit 3 Relations avec les institutions europ ennes ACP Unit th matique A 5 D mocratisation bonne gouvernance renforcem
10. Total 100 0 100 0 100 0 Source UE Composition et r partition sectorielle Aide publique au d veloppement L aide consentie par la Communaut europ enne a essentiellement un caract re lib ral les dons bilat raux repr sentent pr s de 90 pour cent de son APD voir tableau 18 Ces dons concernent principalement l aide projet et l aide programme les autres l ments importants tant l aide d urgence et l aide alimentaire tandis que la coop ration technique repr sente une part relativement faible Les pr ts bilat raux ont progress ces derni res ann es tant en montant qu en pourcentage de l APD totale de la Communaut en 1997 ils ont repr sent une part de 11 3 pour cent L Union europ enne verse par ailleurs des contributions aux institutions multilat rales en particulier aux institutions sp cialis es qui peuvent assurer l acheminement de son aide alimentaire et de son aide humanitaire La Communaut ne repr sente pas les Etats membres dans les institutions multilat rales La r partition sectorielle du programme d APD de la Communaut ne peut tre pr cis e car les notifications au CAD sont incompl tes Toutefois la r partition des engagements du FED telle qu elle se d gage des notifications faites au syst me de notifications des pays cr anciers appelle quelques commentaires En 1995 ils ont essentiellement pris la forme d une aide produit et d une aide programme g n rale 28 4 pour cent des eng
11. accord sur l agriculture dans les pays de l OCDE Paris 9 Commission europ enne 1997 CAP 2000 long term prospects Bruxelles 10 Commission europ enne 1997 Agenda 2000 Les propositions l gislatives Bruxelles ip 98 258 11 STEVENS S KENNEN J YATES J 1997 How will the CAP reform affect Developing Countries Institute of Development Studies para tre 77 traditionnels tous dans le cas du rhum Ces protocoles traduisent le souci de pr server les flux commerciaux traditionnels Leurs partisans consid rent qu ils ont sensiblement contribu au d veloppement des conomies des pays qui ont acc s aux quotas Mis part celui qui concerne la viande bovine les protocoles ont essentiellement permis aux pays b n ficiaires de d velopper leurs exportations destination de l Europe Le succ s de Maurice qui a utilis les gains d coulant du protocole sur le sucre pour diversifier son conomie est exemplaire D autres estiment que ces protocoles ont cr une forte d pendance l gard de certaines exportations et n ont pas r ussi stimuler sensiblement la diversification des conomies Le protocole sur la banane impose la Communaut de veiller ce qu aucun Etat ACP ne se trouve plac en ce qui concerne l acc s ses march s traditionnels et son avantage sur ces march s dans une situation moins favorable qu auparavant Depuis 1993 la Communaut applique les termes du protoc
12. assez importants les versements l ont t beaucoup moins faute d engagements avant 1990 La majeure partie des cr dits environnementaux ont t engag s et d caiss s au titre du FED VI et du FED VII ainsi qu au titre des lignes budg taires sp cialement affect es l environnement et aux for ts tropicales L int gration de l environnement dans les projets financ s sur les lignes budg taires sp cifiques des r gions n est pas encore termin e Si l on peut constater des taux d engagements relativement lev s les versements restent relativement faibles La Commission comme les autres donneurs est en effet confront e un certain nombre de difficult s pour calculer le montant exact des d penses environnementales Il n existe pas de d finition standard de ce qu est un projet environnemental ou la composante environnementale d un projet int gr d veloppement environnement d o les disparit s des chiffres selon les organismes Au niveau des structures charg es de ces questions le grand d fi dans les ann es qui viennent va tre de r soudre les probl mes d effectifs et de comp tences En ce qui concerne l int gration des questions d environnement dans la formulation des politiques leur application et leur valuation force est de constater que ces questions ne sont que partiellement prises en compte dans les politiques sectorielles et les programmes indicatifs nationaux Elles sont en revanche totalement int gr e
13. e la n cessit d une strat gie int gr e et long terme faisant intervenir l ensemble des instruments de d veloppement afin d assurer la coh rence e Ja n cessit de donner la priorit dans ce domaine aux pays les moins avanc s et aux fractions les plus d munies de la population des pays en d veloppement e Jes causes politiques aussi bien qu conomiques de la pauvret e l importance du dialogue avec les autorit s des pays b n ficiaires afin de s assurer que leurs politiques prennent en compte l objectif de r duction de la pauvret e Je soutien apporter prioritairement aux politiques de lutte contre la pauvret dans les pays o les principes et objectifs de la strat gie nationale correspondent aux orientations g n rales d finies par le Conseil e la participation indispensable des populations b n ficiaires au processus politique et la formulation la mise en uvre et l valuation des programmes et projets de d veloppement e Ja diversit des probl mes de pauvret qui se posent selon les pays et la n cessit d adopter une approche diff renci e d finie au niveau national e l importance d un ciblage ad quat des interventions sur les groupes les plus pauvres et les plus vuln rables e la n cessit d int grer syst matiquement le r le des femmes dans toutes les politiques de lutte contre la pauvret comme dans les actions de d veloppement en g n ral Ces directives
14. galit homme femme compte un agent permanent et un expert national d tach dans chaque DG ce qui repr sente une l g re augmentation par rapport la p riode pr c dente un expert national Pour sensibiliser l ensemble de l Organisation au probl me la DG VIII et la DG IB ont mis en place un r seau interne de points de contact dans 26 unit s de la DG VIII et 3 de la DG IB Leur nombre sera accru ou renforc le cas ch ant dans les unit s et d l gations de la Commission en charge du d veloppement Le Conseil a r cemment accept de renforcer la dotation en personnel permanent ainsi qu en consultants Aucun dispositif n a toutefois encore t mis en place pour assurer ce renforcement La Commission a recours au cas par cas et dans une mesure limit e des consultants Le rapport d tape publi par la Commission en 1 R solution du Conseil du d veloppement 20 d cembre 1995 127847 95 et des repr sentants des gouvernements des Etats membres sur l int gration des questions de genre dans la coop ration pour le d veloppement 38 octobre 1997 et examin par le Conseil en mai 1998 a constat qu une insuffisance g n rale d effectifs entravait la mise en uvre de la r solution aussi bien directement au niveau des secr tariats sp cialis s dans les questions d galit homme femme qu indirectement faute d une disponibilit suffisante pour assurer la sensibilisation la formation et les conseils pratiques Co
15. tude approfondie sur l int gration des consid rations d environnement dans la politique communautaire de coop ration pour le d veloppement a t effectu e pour le compte de l OCDE CAD et publi e en juin 1997 Les conclusions de cette tude restent valables et sont reprises l encadr 1 ci apr s Toutefois quelques faits nouveaux intervenus en 1997 et au d but de 1998 dans le domaine des activit s de la DG VIII relatives au d veloppement et l environnement durable m ritent d tre mentionn s e Etablissement de contrats cadres d assistance technique pour les tudes d impact environnemental afin de compenser le manque de personnel Le premier contrat cadre a t conclu par la DG VII au d but de 1997 pour deux ans Cependant la demande de prestations a t plus forte que pr vue de sorte qu au bout de 15 mois il a fallu d gager des moyens financiers suppl mentaires En 1998 un nouvel appel d offres est lanc avec un cahier des charges largi e _ Finalisation du rapport d valuation du bilan environnemental de la coop ration pour le d veloppement et d finition de six mesures prioritaires prendre par la DG VIII pour am liorer cette performance savoir meilleure int gration des aspects environnementaux dans les programmes par pays et les actions th matiques formation et renforcement des capacit s en mati re d environnement am lioration du syst me d informations de gestion pour l
16. 2 165 323 261 62 167 48 119 117 87 2 232 1 145 537 494 40 17 508 Versements d APD prix et taux de change constants de 1996 Millions de dollars 1991 92 2210 2 122 88 521 7 514 328 266 62 308 70 238 82 285 3 735 1 753 842 1017 76 48 654 1996 1 595 1 466 130 765 7 759 677 553 124 575 135 441 42 453 4 107 1 400 896 1 534 256 22 1 154 a Pays Membres du CAD seulement l UE non comprise Source OCDE 1997 1 559 1 329 229 936 18 918 651 502 150 520 95 425 63 543 4 272 1417 798 1 675 372 10 1 395 Variation annuelle m oyenne en termes r els 1986 87 1991 92 132 1991 92 1996 97 1986 Part de l APD bilat rale 1991 1996 1997 Pour r f rence Total CAD a part de 1986 32 0 30 6 1 4 19 6 0 6 19 0 28 8 18 2 10 6 12 9 2 2 10 7 5 1 1 7 100 0 31 1 20 9 31 8 4 7 11 5 20 7 l APD bilat rale Pourcentage 1991 1996 92 30 0 30 6 28 6 28 0 1 4 2 6 22 7 20 5 0 5 0 4 22 1 20 1 28 1 26 6 16 6 19 2 11 5 7 4 11 8 13 3 2 7 3 7 9 2 9 6 3 4 5 3 4 0 3 6 100 0 100 0 25 4 25 7 24 1 28 3 39 4 31 9 3 5 3 9 7 6 10 1 22 1 29 9 1997 B n ficiaire Ethiopie Inde Soudan S n gal Egypte Turquie Tanzanie C te d Ivoire Papouasie Nlle Guin e Mozambique Bangladesh Congo D m R p Malawi
17. Cara bes Nord Sant et planification familiale sida F 2 Cara bes Sud G 2 Education formation F 3 coop ration culturelle Pacifique G 3 P che levage Oc an Indien recherche agranomique F 5 avec le CTARC Groupe multidisciplinaire G 4 infrastructures et Coop ration d velopement r gionale rural r habilitation micro r alisations Conseiller Coordination G 5 question PTOM Coop ration technique VIN 7 Suivi des programmes comit de finacement D l gations 1 Directeur sp cialement charg de l radication de la pauvret 2 Directeur sp cialement charg de l int gration des pays ACP dans l conomie mondiale 3 Y compris le microcr dit et les initiatives int gr es de d veloppement local 4 Identification examen pr alable d cision valuation interface avec le Service commun Source CE 59 Organigramme 3 Direction g n rale d veloppement DGVIII aspects de coordination Directeur g n ral adjoint Directeur g n ral Directeur g n ral adjoint avec attributions horizontales avec attributions horizontales Direction g ographique C Direction g ographique D Cara bes Pacifique Afrique occidentale Oc an indien et centrale Direction g ographique E Afrique orientale et australe N v To N o N v oj lo O fa a A Mi Ma M M o o o o o Lo Lo o o o o o k mi i mi ei 5 pe 5 3 S T sr S irg S h eg S T S T E
18. Effectif employ par l Union europ enne dans le domaine du d veloppement 62 Effectif employ par l UE dans le domaine du d veloppement avant et apr s la cr ation du Service Commun esessseseesssersesesrterestesstsresseestsstesesresseseeees 65 Total des changes de l UE avec les grands groupes de partenaires SOS EE ee nes et A A AN I At 83 Croissance annuelle moyenne des changes totaux de l UE avec les grands groupes de partenaires 1975 95 84 Structure r gionale des changes de l UE 1 85 Investissements directs ext rieurs de l Union europ enne flux et stocks 1992 08 tre aiment er nn de Pine nis ireas 92 Conv ntions d Om ga 96 Huiti me FED siririn nun E ptit fete tone aliment ati 97 Tableau 10 Tableau 11 Tableau 12 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 16 Tableau 17 Tableau 18 Protocole financier 1995 2000 de la Conventions de Lom seeeeseeeeeeeeeeseee 100 Engagements et versements aux PECO NEI sesssseseeeresrseresresresreeresresresreeseses 112 D cisions financi res concernant l aide humanitaire sseeeeeeeeeeereeereeeeeeeeee 114 R partition g ographique et sectorielle des contrats de financement sign s 117 Principaux indicateurs du volume de l APD 120 Principales composantes de l aide de l Union europ enne sseeceeeeeeeereeeeeseeee 123 R partition des versements de l aide budg tis e de PUE osseececceeeeeeereeeesen 124 Ventilation d
19. conform ment aux objectifs fix s par le Conseil europ en de Corfou en 1994 L impulsion politique a t donn e la Conf rence de Barcelone en 1995 o les repr sentants de la Communaut et les gouvernements d Alg rie de Chypre d Egypte d Isra l du Liban de Malte du Maroc de la Syrie de la Tunisie de la Turquie et des territoires palestiniens ont adopt une d claration tablissant un nouveau partenariat euro m diterran en dans les domaines de la s curit des changes sociaux et culturels et des relations conomiques et financi res Dans ce contexte une nouvelle g n ration d accords d association est en cours de n gociation pour remplacer les anciens qui datent du milieu des ann es 1970 Les nouveaux accords pr voient la cr ation d ici 2010 de zones de libre change entre la Communaut et les pays concern s pour les biens les services et les capitaux Les principales caract ristiques des accords euro m diterran ens AEM sont les suivantes 1 limination progressive sur 12 ans de tous les droits de douane sur les biens industriels 31 Commission europ enne D claration de Barcelone version finale 2 R v 1 88 ii lib ralisation progressive et limit e des changes de produits agricoles les discussions de fond n intervenant qu en l an 2000 111 concernant les services les AEM se bornent renvoyer aux obligations de chaque partie au titre du GATT iv adoption et application d
20. coordination au niveau des pays Elle soulignait en outre l importance d une poursuite de la coop ration avec les autres donneurs bilat raux et multilat raux et la n cessit de coordonner les positions de la Communaut et de ses Etats membres dans les r unions internationales sur le d veloppement Depuis lors une communication de la Commission de mars 1993 confirm e par le Conseil en mai de la m me ann e d finit les domaines o la coordination s impose prioritairement Au d part il s agissait des secteurs de la sant de la s curit alimentaire et de l ducation et de la formation mais s y sont ajout es la r duction de la pauvret et la mise en oeuvre de la politique relative la participation des femmes au d veloppement Une autre communication de mai 1993 sur les proc dures de coordination a t suivie en d cembre de la m me ann e d une r solution du Conseil appelant en particulier des contacts r guliers entre les d l gations de la Commission et les 46 repr sentants des Etats membres sur le terrain ces contacts tant jug s indispensables pour changer des informations sur les mesures envisag es ou en cours dans le pays en cause et r aliser une plus grande coh rence En octobre 1994 a t d cid e une exp rience pilote de coordination op rationnelle dans six pays Bangladesh Costa Rica C te d Ivoire Ethiopie Mozambique et P rou afin de tester les modalit s d une coordination renfor
21. descendue de 60 7 pour cent 47 3 pour cent En 1996 97 ce sont le Maroc l Egypte les Etats de l ex Yougoslavie et la Tunisie qui ont b n fici de l aide la plus importante Le tableau fait ressortir un changement d orientation du programme en effet en 1986 87 les 20 principaux b n ficiaires taient surtout des pays africains tandis qu en 1996 97 on voit appara tre un nombre important de pays de la r gion m diterran enne En m me temps que la part de l aide communautaire financ e par le FED diminuait il ne restait plus en 1996 97 qu un seul pays ACP parmi les 10 principaux b n ficiaires contre 7 en 1986 87 L Egypte est le seul pays qui figure parmi les 10 premiers au cours des trois p riodes consid r es Dans certains cas un important programme communautaire vient compl ter l ensemble des efforts consentis par les diff rents Etats membres Ainsi les 217 millions de dollars d aide de la Communaut au Maroc en 1996 ont compl t les 343 millions de dollars vers s par les Etats membres eux m mes et les 113 millions de dollars d APD communautaire au Bangladesh sont venus s ajouter aux 322 millions de dollars d aide fournis par les diff rents Etats membres Dans d autres cas le programme communautaire lui seul est plus important que le total de ceux des Etats membres comme Ha ti APD communautaire 67 millions de dollars en 1996 contre 44 millions pour l ensemble des diff rents Etats membres ou Mauritanie 107 mi
22. e de repr sentants du Secr tariat qui travaillent conjointement avec des fonctionnaires de deux pays Membres du CAD d sign s comme examinateurs Le pays examin tablit un m morandum exposant les principales activit s men es au titre de sa politique et de ses programmes Le Secr tariat et les examinateurs se rendent ensuite dans la capitale de ce pays pour s y entretenir avec des fonctionnaires des parlementaires et des repr sentants d ONG et obtenir ainsi des informations de premi re main sur le contexte dans lequel s inscrivent les efforts de coop ration pour le d veloppement du pays Membre du CAD concern Des missions de courte dur e sur le terrain permettent de s informer sur la mani re dont les Membres ont int gr dans leurs actions les politiques principes et pr occupations majeurs du CAD et d tudier les activit s men es dans les pays b n ficiaires notamment en ce qui concerne la durabilit l galit homme femme et d autres aspects du d veloppement participatif et la coordination locale de l aide A partir de ces informations et analyses le Secr tariat r dige un rapport sur la politique du pays Membre concern en mati re de coop ration pour le d veloppement qui sert de base la r union du CAD sur l examen de l aide Lors de cette r union de hauts responsables du pays Membre donneur approfondissent une s rie de questions pos es dans un document succinct intitul Principales questi
23. e des bonifications d int r t auxquelles le m me protocole alloue 370 millions d ECU gr ce auxquelles la BEI peut consentir sur ses ressources propres des pr ts taux int ressants entre 3 et 4 pour cent des co entreprises UE ACP Les ressources propres de la Commission dans ce domaine s l vent 1 658 millions d ECU dans le cadre du second protocole financier mais une partie de ce montant est utilis e en dehors du secteur priv essentiellement pour financer des projets d infrastructure Le troisi me instrument de financement du secteur priv dans les pays ACP est le Centre pour le d veloppement de l industrie CDI implant Bruxelles qui est r gi par les articles 87 93 de la Convention de Lom Le CDI est un organe mixte ACP UE qui fonctionne sous l gide d un comit mixte de la coop ration industrielle Son objectif est d encourager et de soutenir la cr ation l expansion et la restructuration d entreprises industrielles essentiellement dans le secteur manufacturier et l agro industrie des pays ACP Pour ce faire il encourage entre des entreprises ACP et europ ennes des partenariats qui peuvent prendre diverses formes partenariat financier technique ou commercial contrat de gestion accord de licence ou de franchise sous traitance etc Les services du CDI sont gratuits et se r partissent en quatre m canismes de soutien des phases successives de cr ation d expansion ou de r habilitation des entrepr
24. le Conseil europ en a charg la Commission de d finir une strat gie pour pr parer la Turquie l adh sion en la rapprochant de l Union europ enne dans tous les domaines La Commission a donc tabli une Strat gie europ enne pour la Turquie qui a t approuv e par le Conseil Cardiff en juin 1998 De son c t la Turquie a elle aussi tabli une strat gie qu elle a soumise l Union L examen des deux documents a d but en septembre 1998 Ankara Au Sommet de Cardiff le Conseil a en outre demand la Commission de pr parer pour fin 1998 un rapport sur les progr s accomplis par la Turquie dans la voie de l accession sur la base de l article 28 de l accord d association et des conclusions du Conseil europ en de Luxembourg R examen de la politique et Livre Vert sur les relations entre l Union europ enne et les Etats ACP l aube du XXIe si cle Avant l ouverture en septembre 1998 de la n gociation d une nouvelle convention avec les pays d Afrique des Cara bes et du Pacifique ACP en remplacement de celle qui venait ch ance la Commission a entrepris une vaste r flexion et lanc un d bat public sur les relations entre l Union europ enne et les pays ACP Un Livre Vert a fait le point des perspectives et des moyens de revitaliser le partenariat ACP UE au bout de pr s de 25 ans de Conventions de Lom successives dont la derni re expire le 29 f vrier 2000 A l issue du d bat sur
25. nie Le but du programme l origine tait d appuyer le processus de r forme dans les PECO et en particulier de financer les projets de restructuration conomique Le principal instrument financier de la strat gie renforc e de pr accession Phare a pour objet de renforcer les institutions essentielles pour l accession et d accompagner les investissements dans les domaines prioritaires La Commission consid re que le programme Phare pr sente un important avantage comparatif dans l aide aux pays candidats pour la pr paration l accession Non seulement c est le plus vaste programme d assistance technique la r gion mais en outre il a la particularit de pouvoir faire appel l expertise dont disposent aussi bien la Commission elle m me et les autres institutions de la Communaut ainsi que tous les Etats Membres e Le programme Tacis qui a t officiellement lanc en juillet 1991 pour aider l Union sovi tique dans ses efforts de r forme Apr s le d mant lement de l Union des R publiques socialistes sovi tiques URSS ce programme a t tendu aux 12 nouveaux Etats ind pendants NET de l ex Union sovi tique et depuis 1994 il couvre aussi la Mongolie C est un programme d assistance technique ax sur le transfert de comp tences et de savoir faire Par ailleurs la Communaut apporte ces pays une aide d urgence une aide alimentaire et une assistance financi re aux conditions du march Cette derni re
26. oeuvre des partena conomique mique et sociale programmation et de l ex cution ressources administratives riats pour l adh sion Pub des appels d offres A2 PHARE Politiques B2 Projets M diterran e C2 D veloppement D2 Ex cution financi re Information des F2 Gestion des experts individuels sectorielles et Appui y compris Turquie rural p che et des projets ACP et des entreprises et coordination institutionnel Chypre et Maine levage projets int gr s de l assistance technique d assistance technique A3 B3 Projets Am rique C3 Ex cution financi re E2 Appels d offres service _ F3 des projets M diterran s Am rique latine et Asie Sud et S E Relations avec les autres A4 B4 Projets Asie du Sud D4 Ex cution financi re des E Appels d offres travaux F4 institutions Conseil nergie recherche A5 PESC Droits de l homme B5 For ts environnement D5 E4 F5 et questions du genre alimentaire SIDA A6 R habilitation B F6 r fugi s micro contentieux r alisation et mines anti personnel 67 L ECHO vient de terminer la mise au point d une convention cadre de partenariat qui doit tre sign e par les ONG et les autres partenaires institutions des Nations Unies en particulier Haut commissariat aux r fugi s HCR Programme alimentaire mondial PAM et Fonds des Nations Unies pour l enfance UNICEF ainsi que d autres organisations internationales comme la Croix Rouge Afin d aider renfor
27. pays comprend les territoires PMA Pays les moins avanc s Groupe d fini par les Nations Unies Pour tre class s dans ce groupe les pays doivent se situer en dessous de seuils fix s pour le revenu la diversification conomique et le d veloppement social En cas de modification du groupe des PMA une mise jour est imm diatement apport e la Liste du CAD Autres PFR Autres pays faible revenu Ce groupe comprend tous les pays autres que les PMA dont le PNB par habitant tait inf rieur 765 dollars en 1995 sur la base de l Atlas de la Banque mondiale PRITI Pays revenu interm diaire de la tranche inf rieure Ce sont les pays dont le PNB par habitant sur la base de l Atlas se situait entre 766 et 3 035 dollars en 1995 En sont exclus les pays qui appartiennent la fois aux PMA et aux PRITI PRITS Pays revenu interm diaire de la tranche sup rieure Ce sont les pays dont le PNB par habitant sur la base de l Atlas se situait entre 3 036 et 9 385 dollars en 1995 142 PR Pays revenu lev Ce sont les pays en d veloppement dont le PNB par habitant sur la base de l Atlas tait sup rieur 9 385 dollars en 1995 La Partie II de la Liste comprend les Pays en transition Elle inclue i les pays plus avanc s d Europe centrale et orientale et les nouveaux Etats ind pendants de l ex Union sovi tique et ii les pays en d veloppement les plus avanc s Voir aussi AIDE PUBLIQUE
28. peut aussi formuler des avis sur des questions particuli res soulev es par d autres institutions de l Union Les rapports publi s par la Cour font toujours tat de la r ponse de l institution examin e qui rend compte des mesures prises pour am liorer la qualit de la gestion La Cour des comptes contr le galement les activit s men es l ext rieur de l Union europ enne Depuis le dernier examen elle a publi plusieurs rapports sur la coop ration pour le d veloppement y compris l aide humanitaire et l assistance aux PECO et NEI Elle y a abord un certain nombre de questions soulev es par le dernier examen du CAD strat gies par pays moyens en personnel valuation et retour de l information coordination interne pouvoirs et moyens en personnel des missions locales efficience de l aide humanitaire et efficacit du programme Phare Fonctionnement du syst me Les structures de la Commission en charge de la coop ration pour le d veloppement sont complexes Articul es autour d entit s g ographiques elles comptent cinq commissaires quatre DG et ECHO avec chacun des unit s ou des agents charg s des questions recoupant plusieurs domaines participation des femmes au d veloppement environnement valuation Comme le soulignait le rapport du pr c dent examen il n y a pas une entit ou une personnalit unique qui assume la responsabilit globale de la coordination des activit s communautaires de coop ration pour
29. s au plan interne et dans les pays partenaires Un programme de formation a d but en 1997 e Pr paration d un manuel de programmation dans lequel l accent est mis sur le r le des bilans de pauvret e Etablissement de rapports sectoriels sur la r duction de la pauvret depuis 1997 e Cr ation du Groupe pour l am lioration de la qualit depuis 1997 la DG VIID charg de passer en revue divers aspects du programme notamment ceux li s la r duction de la pauvret e Renforcement de la coordination avec les autres donneurs groupe de travail sur la pauvret institu dans le cadre du Programme sp cial d assistance l Afrique PSA s minaires du CAD OCDE sur les indicateurs du d veloppement r unions des groupes consultatifs efforts de coordination l chelon bilat ral et l chelon local pour ce qui touche la probl matique homme femme aux droits de l homme la participation et au partenariat On ne peut que se f liciter de la nouvelle approche adopt e par la Commission l gard de la lutte contre la pauvret L exploitation des atouts de l exp rience et des connaissances de la Commission et aussi des autres donneurs peut contribuer rehausser la qualit des efforts d ploy s pour faire 15 reculer la pauvret On peut cependant se demander jusqu quel point la politique d finie par la CE en mati re de r duction de la pauvret se refl te dans l affect
30. savoir faire d un large ventail d organismes non commerciaux publics et priv s Il catalyse des fonds pour des projets importants d autres donneurs au moyen d tudes d apports de capitaux de garanties et de lignes de cr dit Il investit en outre directement dans des infrastructures activit qui absorbera une part de plus en plus grande des moyens financiers de Phare au fur et mesure de l avancement du processus d int gration dans l Union europ enne Les principaux domaines vis s par le programme Phare sont la restructuration des entreprises publiques et le d veloppement du secteur priv qui ont absorb jusqu maintenant 23 5 pour cent des engagements Les autres domaines importants couverts sont la restructuration et la r forme de l agriculture la r forme de l administration publique et des institutions la r forme des services sociaux et de l emploi l ducation et la sant l infrastructure l environnement et la s ret nucl aire Le programme Tacis assure une aide qui consiste en transfert de savoir faire par des quipes de conseillers ou de consultants ou par des experts ind pendants Les secteurs prioritaires sont la s ret nucl aire et l environnement avec 17 pour cent du total des engagements pour la p riode 1991 96 suivis du soutien aux entreprises 14 pour cent des ressources humaines 12 pour cent et de la production et de la distribution des produits alimentaires 10 pour cent 112 Principaux b
31. 3 2 130 3 1 105 2 5 103 2 5 101 2 4 98 2 3 86 2 0 75 1 8 70 1 7 68 1 6 63 1 5 60 1 4 58 1 4 58 1 4 57 1 4 57 1 4 4 190 100 0 1275 30 4 153 100 0 Aide publique En 1996 les principaux b n ficiaires de l aide publique de la Communaut europ enne ont t la Pologne 282 millions de dollars la Russie 145 millions et la Roumanie 113 millions R partition par groupes de revenus Il ressort de l analyse des versements nets ventilables qu en 1996 l aide de la Communaut aux PFR n a repr sent que 56 pour cent du total moins que les versements bilat raux de ses Etats membres On constate depuis 1990 une tendance la baisse de la part de l aide communautaire qui va aux PFR et la hausse de celle apport e aux PRITS les premiers ont re u trois fois moins par habitant que les seconds en 1996 II convient de rappeler que les PFR se r partissent entre PMA et autres pays faible revenu et que cette derni re cat gorie comprend des pays comme la Chine l Inde et le Pakistan dont les populations consid rables font baisser les chiffres par habitant Voir les tableaux 21 et 22 et la figure 4 Notifications statistiques La collecte des donn es sur les activit s d aide de la Communaut europ enne pr sente des difficult s particuli res car les programmes sont nombreux et disparates et leurs objectifs et leurs modalit s de fonctionnement diff rents Au cours des trois quatre derni res ann es la
32. 4779 5 623 5 369 2 961 4 451 5 468 4 697 389 327 154 671 1 810 3 285 4 470 4 130 1 600 3 059 4 347 3 614 210 226 122 516 3 230 5 374 6910 7 642 2 862 5 069 6717 6 741 369 305 193 902 ii Taux annuels moyens de croissance des versements nets d APD en termes r els En pourcentage APD totale APD bilat rale APD multilat rale 1986 87 1991 92 1986 87 1986 87 1991 92 1996 97 1996 97 1991 92 7 4 3 3 5 3 3 3 8 5 4 2 6 3 3 6 3 4 14 0 8 8 2 6 a Pays Membres du CAD seulement l UE non comprise Source OCDE 120 1996 5 455 5 261 193 5 455 5 261 193 4297 4 145 152 7741 7 482 259 1991 92 1996 97 4 7 5 5 2 9 1997 5261 5 156 105 5 790 5 675 115 4 642 4550 92 6 079 5 952 127 Pour r f rence Total CAD a 1986 87 1996 97 Autres flux financiers En dehors de l aide publique au d veloppement le seul autre type de transaction op r par l Union europ enne avec les pays en d veloppement consiste en pr ts bilat raux qui ne sont pas suffisamment lib raux pour pouvoir tre comptabilis s dans l APD Ces autres apports bilat raux publics ont progress ces derni res ann es passant de 151 millions de dollars en 1995 303 millions en 1996 pour atteindre 836 millions en 1997 Aide publique En 1997 les versements nets d aide publique de la Communaut se sont lev s 1 423 millions de dollars soit peu pr s le m me montant que celu
33. En l absence de limites impos es l exploitation des ressources et de moyens institutionnels de les faire respecter les subventions accord es ces nouveaux chalutiers de grande capacit peuvent r duire n ant les efforts faits pour d velopper la p che africaine de fa on durable Politique des changes Les politiques suivies par l UE en mati re d importations en provenance des pays en d veloppement sont complexes et diff rent sensiblement d un secteur et d un pays l autre La tendance g n rale est toutefois la lib ralisation et la simplification du r gime commercial sous l effet de la participation de la Communaut au syst me multilat ral r gi par l Organisation mondiale du commerce et de la mise en place du March unique Par le jeu des droits de douane l UE peut moduler de plusieurs mani res les conditions d acc s son march pour les produits provenant de divers groupes de 18 Conclusions du Conseil de la p che du 30 10 97 sur les accords de p che avec les pays tiers doc 11687 97 19 Banque mondiale 1998 Subsidies in World Fisheries WB technical paper no 406 Washington D C 20 OMC 1998 EU import measures and the Developing Countries Gen ve para tre 80 partenaires commerciaux D une mani re g n rale la protection tarifaire est mod r e elle est cependant plus forte dans certains secteurs comme les textiles et l habillement ou les produits agricoles qui
34. La Convention de Lom r vis e essuie de Rate nn 98 Principaux CHITTTES EE ER A Ne A Re ee Re Re nc eee 99 STADE mnt intense ee led ee EA A ee 101 D SIT 2 ge nee ere ner nn nn et ne On tee M nn a 101 AjuSt ment STUCtUTEL mert nener eire tag rent ere nt els On Ent r a bel EE EEE tel tnie lent ll 102 Le r gime des changes de la Convention de Lom ssesseseeseesesereseeereseesresreerrsreeserrrssen 103 Pays d Asie d Am rique latine et du bassin m diterran en 103 Am riquelatin nsstrs sine in tnt in en era den eais 104 ASTON nt ent E nm re nn ae ne Se nn Mon na ter E Our On NE at a ne 105 PAYS m dit rran ens eeren eens aren aae oe teens fie Pr ie fie EAEE O EEES 106 Aide aux PECO NET panene a aaae terne ni aE S eel 108 Origine et objet des programmes Phare et Tacis ssseeeeeseeeeesesreesesreesesrrssresrrsresresreesesreses 108 Gestion des programmes nn en nn nan eaa a ea ea Eea aa ten 108 COOFNATONMELS LEA a en nee dents a ee de de remet note ee 109 Ex cution en teen A Rae ma tone RE N E en dors nt nes 109 Evaluation t efficience 358 nn nn ne nn in rm a i in no 111 Volumens annern tandem ni pne tee en mnt 111 Principaux Secteurs d activit ssis ieri eee aae aE ae A RU 112 Principaux b n ficia eS x sen ned de mt nd tel dede EE A 113 Conditions financi res et degr de liaison 113 Aide humanitaire et aide d urgence ss 113 Aide alimentaire street inter EREE ttes tte feet E EEE N eE 114 La Banque europ enne
35. Madagascar Total de l aide bilat rale ventilable Aide non affect e s ajoute au total indiqu Pour m moire Nombre total de b n ficiaires Source OCDE Tableau 20 Principaux b n ficiaires des versements nets d APD bilat rale 1986 87 Millions de cumul de l aide de l aide constantsbilat rale bilat rale de 1996 ventilable ventilable 1991 92 Millions de de l aide cumul de l aide constantsbilat rale bilat rale B n ficiaire Ethiopie Egypte C te d Ivoire Cameroun Jordanie Soudan Mozambique Turquie Albanie Ouganda Tanzanie Zambie Burundi Angola Mali Inde Bangladesh Guin e Namibie Kenya Total de l aide bilat rale ventilable 3 735 Aide non affect e s ajoute au total indiqu 654 Pour m moire Nombre total de b n ficiaires 145 133 de 1996 ventilable ventilable B n ficiaire Maroc Egypte Bosnie Herz govine tats de l ex Yougoslavie Tunisie Zones s adm palest Jordanie Inde Bangladesh Mauritanie Angola C te d Ivoire Mozambique Jama que Madagascar Burkina Faso Ouganda Mali Tanzanie Ha ti Total de l aide bilat rale ventilable Aide non affect e s ajoute au total indiqu Pour m moire Nombre total de b n ficiaires 1996 97 Millions de de l aide cumul de l aide constantsbilat rale bilat rale de 1996 ventilable ventilable 218 5 2 157 3 8 152 3 6 134 322 133
36. Union Bien qu ils n entrent pas dans le cadre de ces directives tous ces contrats qui sont financ s sur les ressources de la Communaut budget g n ral et FED et dans le cadre des programmes de l Union europ enne Phare Tacis MEDA etc restent soumis aux r gles sp cifiques et aux principes fondamentaux qui r gissent la passation de contrats en particulier la transparence et l galit de traitement savoir i ouverture aux entreprises du pays b n ficiaire et des membres de la Communaut ii transparence iii obligation de choisir l offre pr sentant le meilleur rapport qualit prix avec une discrimination positive autoris e en faveur des entreprises des pays b n ficiaires 129 R partition g ographique Dans la d cennie coul e l aide communautaire s est accrue en particulier pour r pondre aux nouvelles exigences de la coop ration technique en Europe orientale et des urgences humanitaires dans les Balkans Les Etats ACP ont re u en 1986 87 pr s des trois quarts de l aide communautaire cette proportion est descendue la moiti en 1991 92 et presque un tiers en 1996 97 voir figure 3 Le recul de cette part a t d au lancement en 1991 92 d importants programmes nouveaux En 1996 97 le programme Phare absorbait un quart de l aide communautaire et le programme Tacis en repr sentait pr s de 6 pour cent L aide totale de la Communaut ayant augment ces r ductions de la part de l aide vers e
37. a gu re d incidence sur le probl me fondamental de surproduction de certains produits agricoles comme le cacao par exemple e on note une insuffisance chronique des ressources allou es au financement du syst me e l essentiel du soutien du Stabex a profit quelques pays seulement e aucune modification n a t apport e l occasion de l examen mi parcours aux proc dures concernant l utilisation des ressources qui doivent tre affect es selon un cadre d obligations mutuelles convenir dans chaque cas entre l Etat ACP b n ficiaire et la Commission soit au secteur entendu au sens le plus large possible qui a enregistr la baisse de recettes d exportation afin d y tre utilis es en faveur des agents conomiques touch s par cette baisse soit dans tous les cas appropri s des fins de diversification pour tre utilis es dans d autres secteurs productifs appropri s en principe agricoles ou pour servir la transformation de produits agricoles article 186 enfin e il se pose un probl me de coh rence entre l objectif du Stabex qui est de r pondre des besoins imm diats d coulant d un manque gagner l exportation et le d lai qu exigent les transferts du fait de la complexit du syst me et des mesures prises pour tenter d en am liorer la transparence Il existe un manque de compl mentarit entre le Stabex et les autres instruments de financement employ s par la Communaut Sysmin Le
38. ann es la gestion de la coop ration pour le d veloppement a t organis e la Commission europ enne selon des axes g ographiques ACP ALA MED Phare et Tacis l aide humanitaire relevant pour sa part de l Office humanitaire de la Communaut europ enne ECHO et cette dispersion organique a fini par porter atteinte l unicit du cadre de d cision Il semble en effet que ce soit la structure organique qui ait d termin la politique suivie et non l inverse Il n existe pas l chelle de l ensemble de la Commission de strat gie ou de r f rence unique en mati re de coop ration pour le d veloppement de sorte que les principes tayant l approche retenue au niveau macro conomique et sectoriel l gard des diff rents pays l identification et la mise en oeuvre des projets et programmes la passation des march s et l valuation manquent de coh rence Cette fragmentation structurelle est lourde de cons quences pour l efficience et l efficacit de la Commission en tant qu organisation Manifestement l importance attach e la composante aide int gr e dans les divers programmes g ographiques varie en fonction des relations politiques et conomiques que l UE entretient avec les groupes de pays correspondants Par rapport ce qu on peut observer chez les autres donneurs du CAD et compte tenu du fait que les Membres du CAD se sont ensemble fix s des objectifs pour 2015 il sembl
39. ation du Service Commun le 18 cycle des projets sera fractionn entre les directions g n rales et le Service Commun lui m me Rien n est moins vident dans ces conditions que de trouver un moyen de faire en sorte que chacun prenne ses responsabilit s Il pourrait donc tre utile de dresser un inventaire pr cis indiquant qui est responsable de quoi M canismes institutionnels garantissant la coh rence L analyse montre que si les efforts d ploy s pour rehausser la coh rence par des mesures concr tes ne portent pas tous leurs fruits c est non seulement en raison de la complexit du processus d laboration des politiques la CE mais aussi parce que la coh rence est une notion qui renvoie plusieurs dimensions du processus d laboration de l action publique Face la complexit du processus de d cision de la CE et la quasi impossibilit d tre toujours coh rent sur tout le plus important n est pas de savoir si des dispositions incoh rentes voire contradictoires sont parfois prises mais de savoir si elles le sont volontairement ou non Lorsqu une d cision doit tre arr t e elle doit l tre en toute connaissance de cause sur la base d informations et d analyses afin de r duire au minimum les co ts d ajustement qui en d coulent pour la CE Priorit absolue doit donc tre donn e la CE la mise en place de syst mes d information et de capacit s analytiques au niveau de l
40. au 1 janvier 1996 Source OCDE Tableau 22 Distribution des versements nets ventilables par habitant par grands groupes de revenus a Dollars courants 1990 1991 Total PFR 0 6 Pays les plus avanc s 2 4 Autres pays faible revenu 0 2 Pays revenu interm diaire tranche inf rieure 0 5 Pays revenu interm diaire tranche sup rieure 0 2 Pays revenu lev 15 0 Total pays de la Partie 0 3 Total pays de la Partie Il 1 2 a Liste des b n ficiaires de l aide du CAD au 1 janvier 1996 Source OCDE 135 Figure 4 Parts des versements nets ventilables par grands groupes de revenus 100 90 80 70 60 50 Pourcentage 40 30 20 10 X x y x X X S enE 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 Total PFR PRITI x PRITS et PRE 136 COMMUNIQUE DE PRESSE SUR L EXAMEN DE L AIDE DE LA COMMUNAUTE EUROPEENNE PAR LE CAD La Communaut europ enne CE est le deuxi me donneur multilat ral apr s la Banque mondiale d aide au d veloppement Elle se classe au cinqui me rang des 22 Membres du Comit d aide au d veloppement CAD de OCDE par l ensemble de ses programmes qui ont connu une croissance moyenne de 3 3 pour cent par an au cours des cinq derni res ann es tandis que l effort global des Membres du CAD accusait un recul de 4 7 pour cent par an Abstraction faite de l ampleur et de l expansion de ses programmes la Commission se trouve dans une po
41. budg taires diverses ont t approuv es par le Parlement europ en dans le cadre du budget g n ral les fonds engag s au titre d une de ces lignes ne peuvent tre transf r s une autre sans nouveau vote du Parlement ce qui fait que les cr dits non engag s la fin de l exercice sont annul s Cela a l inconv nient d inciter engager les cr dits trop rapidement m me si toutes les conditions ne sont pas remplies En revanche une fois que des cr dits sont engag s les d caissements peuvent s taler sur plusieurs ann es d o des arri r s de cr dits engag s mais non vers s Bien que la Commission ait essay d introduire une certaine souplesse gr ce des programmes pluriannuels en g n ral triennaux ou quinquennaux les dotations annuelles restent soumises l approbation du Parlement 68 Le cas du Fonds europ en de d veloppement est diff rent car les montants disponibles sont vot s pour des p riodes de cinq ans pendant lesquelles ils n ont pas besoin d tre engag s par tranches annuelles avant le 31 d cembre de chaque ann e Paradoxalement la rigidit provient du fait qu une fois que le montant de son PIN a t notifi un Etat ACP il est en droit de percevoir les fonds m me s ils n ont pas t officiellement engag s pour un projet donn la fin de la p riode de cinq ans Les PIN peuvent tre r vis s M me lorsqu un Etat n exerce plus ses fonctions comme en Somalie les fonds restent en
42. budget communautaire en dehors de la Convention Ils b n ficient en outre de deux dispositifs relatifs aux produits de base le Stabex et le Sysmin 100 Stabex Le Stabex doit contribuer compenser les manque gagner en devises induits par un effondrement des prix ou une baisse accidentelle de la production Les transferts effectu s au titre du Stabex sont destin s dans certains cas aider le pays b n ficiaire diversifier ses exportations de mani re lui permettre de ne plus tre tributaire d un nombre limit de produits agricoles Dans le huiti me FED le montant du Stabex a t fix 1 8 milliard d ECU soit une progression de 20 pour cent par rapport au septi me FED Enfin la principale innovation de la Convention r vis e est de permettre l utilisation des transferts en fonction des efforts d ajustement structurel et l appui de toute politique de r forme coh rente article 209 nouveau paragraphe 5 Le Stabex a fait l objet de diverses analyses notamment de la part de la Cour des comptes des Communaut s europ ennes qui ont permis de mettre en vidence ses points forts et ses points faibles savoir que e en principe ce syst me devrait contribuer stabiliser les recettes que les Etats ACP tirent de leurs exportations destination de la Communaut de 50 produits principalement agricoles mais aussi de la for t et de la p che l exception du sucre de la viande et du tabac Or le syst me n
43. collectives avec la Communaut 55 e Les relations avec les pays en d veloppement d Asie abstraction faite de la Chine de la Cor e du Sud de Hong Kong et du Taipei chinois d Am rique latine et du bassin m diterran en rel vent de la DG IB voir organigramme 4 e Les relations avec la Chine la Cor e du Sud Hong Kong et le Taipei chinois rel vent de la DG I et sont plac es sous la responsabilit d un commissaire diff rent e La DG IA est charg e des relations avec les PECO et les NEI Tableau 1 Organisation de la coop ration pour le d veloppement au sein de la Commission Direction g n rale du d veloppement Coop ration avec les pays ACP DG VIII Aide du budget de l Union au profit de l ensemble des pays en d veloppement par exemple cofinancement pour les ONG aide alimentaire non urgente Direction g n rale des relations e Coop ration avec les PECO et NEI la Mongolie La ext rieures DG IA Turquie Chypre et divers pays d Europe m ridionale e Gestion au nom de l UE des programmes Phare destin aux PECO et Tacis assistance technique la CED Direction g n rale des relations Coop ration avec les pays en d veloppement de la ext rieures DG IB M diterran e Sud du Moyen Orient d Am rique latine et la plupart des pays d Asie Direction g n rale des relations e Relations ext rieures avec les pays en ext rieures DG I d veloppement d Extr me Orient e N gociations internationale
44. communications agriculture for t p che Asie L importance croissante prise par l Asie tant sur le plan conomique que sur le plan politique a conduit l Union europ enne attribuer une plus grande priorit ses relations avec ce continent Cette volont s est manifest e dans la communication de la Commission intitul e Vers une nouvelle strat gie asiatique approuv e par le Conseil europ en en d cembre 1994 L importance de l aide l Asie est environ la m me que pour l Am rique latine mais se traduit par des chiffres faibles par habitant du fait que la population de l Asie 2 milliards est peu pr s quatre fois plus nombreuse La priorit en Asie est la lutte contre la pauvret avec ce que cela implique en mati re d environnement de probl matique hommes femmes et de population L aide au d veloppement proprement dite galement d nomm e coop ration financi re et technique est cens e s adresser aux pays et aux groupes de population les plus pauvres tandis que la coop ration conomique sp cifiquement s par e de la coop ration financi re et technique par le r glement sur l ALA s adresse aux pays ou r gions qui pr sentent un fort potentiel de croissance Le programme donne la priorit aux actions destin es aider les groupes vuln rables consolider la d mocratie et promouvoir les droits de l homme en Asie y compris par un soutien pour l organisation d lections ou en faveur des ON
45. comprend des pr ts la balance des paiements des garanties de cr dit des cr dits de la BEI aux PECO seulement et des pr ts aux NEI pour l achat de denr es alimentaires et de mat riel m dical Gestion des programmes C est la Commission qui est charg e de la gestion de la direction et de l ex cution des programmes Phare et Tacis pour lesquels deux directions sp cifiques ont t cr es au sein de la DG IA Les deux programmes sont financ s sur le budget g n ral de la Communaut et assujettis aux r gles qui r gissent ce dernier Le budget en est fix tous les ans par le Parlement europ en et le Conseil des 108 ministres La somme allou e chaque programme est r partie entre les divers pays partenaires en fonction de crit res tels que la population le PNB et la volont de r forme La d cision finale est laiss e la Commission L aide alimentaire consentie aux NEI les PECO ont d pass ce stade est financ e par le Fonds europ en d orientation et de garantie agricole FEOGA et l ECHO Le financement de l aide d urgence et de l aide humanitaire en faveur des NEI est prise en charge par l ECHO et le budget du programme Tacis Une aide macrofinanci re peut tre accord e au cas par cas elle est financ e par des fonds emprunt s sur le march des capitaux et g r s par la Commission en consultation avec le Comit mon taire de l Union europ enne Pour TACIS des programmes indicatifs sont tablis en
46. d une zone de libre change e du programme Phare qui vise faciliter l adh sion l UE des pays b n ficiaires e du programme Tacis qui a pour but de soutenir les r formes conomiques en cours dans l ex Union sovi tique et e du programme de l ECHO qui se limite l apport d une aide humanitaire D une mani re g n rale il conviendrait de recentrer les programmes sur les principes et objectifs d finis dans la Strat gie du CAD pour le XXIe si cle d appliquer ces pr ceptes sur le terrain et de rationaliser les instruments de coop ration afin de faciliter la coordination globale de l aide ONG Depuis une vingtaine d ann es la coop ration entre les organisations non gouvernementales ONG europ ennes actives dans le domaine du d veloppement et la CE passe par le cofinancement de diverses activit s qu il s agisse de programmes en faveur du d veloppement de tel ou tel pays de campagnes de sensibilisation aux questions de d veloppement de l opinion publique europ enne ou de secours humanitaires L aide allou e aux ONG varie en fonction essentiellement des besoins d aide humanitaire elle est d autant plus importante que les sommes transitant par les ONG pour faire face des situations de crise sont lev es ces derni res ann es elle s est tablie dans une fourchette comprise en 800 et 950 millions de dollars La Commission entretient un dialogue fructueux et permanent av
47. d veloppement de l aide structurelle et des projets de s curit alimentaire En cas de crise alimentaire grave ou de crise humanitaire comportant un important facteur alimentaire la mise en uvre de l ensemble des instruments communautaires d aide alimentaire est coordonn e respectivement par la Division de l aide alimentaire de la DG VII ou par l ECHO Pour les actions communautaires en faveur des r fugi s des personnes d plac es et des rapatri s il a t cr en 1995 par un groupe permanent interservices pr sid par l ECHO et o sont repr sent es la DG I la DG IA la DG IB la DG VIII et le Secr tariat G n ral Ce Groupe examine certaines questions relatives aux r fugi s et sert de chambre de compensation pour tous les projets de la Commission qui portent sur les r fugi s Le budget de l aide humanitaire g r par l ECHO s tablissait en 1997 442 millions d ECU Bien qu important ce montant est plus faible que les sommes d caiss es au cours des deux ann es pr c dentes 656 millions d ECU en 1996 et 692 millions en 1995 L am lioration relative sur le terrain en ex Yougoslavie et en Afrique centrale ainsi que sur d autres th tres de crise dans le monde a contribu cette volution mais le niveau d activit est rest en fait le m me compte tenu du d lai habituel entre l engagement de moyens financiers importants la fin de 1996 et la signature des contrats correspondants qui a eu lieu l ann e
48. de la politique agricole commune g r e par la DG VI L aide alimentaire est livr e soit directement par la Commission soit indirectement par l interm diaire des ONG ou d institutions multilat rales comme le PAM l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO ou d autres En 1996 49 pour cent de cette aide dont le montant total s est lev 560 millions d ECU a t achemin e directement et 232 millions d ECU soit environ 40 pour cent l ont t indirectement Les ressources g r es par les ONG y compris l allocation Eurona d se sont lev es 108 5 millions d ECU L allocation au PAM l g rement inf rieure a repr sent 19 pour cent du budget global En 1997 le budget fix 530 millions d ECU a t ex cut 98 pour cent Les principaux b n ficiaires ont t les pays ACP avec 47 pour cent du total suivis de l Asie avec 20 pour cent l Am rique latine et les NEI recevant environ 12 pour cent chacun Le principal cart constat par rapport au budget a t d l ampleur de la crise alimentaire nord cor enne qui a fait grimper le montant allou l Asie 102 millions d ECU au lieu des 69 millions programm s La mise en uvre des strat gies nationales de s curit alimentaire par des programmes n goci s directement entre la Commission et le pays concern s est traduite par une augmentation de la part de l aide livr e directement qui est pass e 55 pour cent tan
49. de politique de d finition compl te et coh rente l chelle de la Commission de la politique communautaire de d veloppement L examen montre qu un expos d ensemble coh rent des motivations objectifs et politiques en mati re de coop ration pour le d veloppement contribuerait vraisemblablement renforcer la coh rence des d cisions travers les diff rentes unit s g ographiques et fonctionnelles de la Commission Le mandat adopt pour la n gociation des nouveaux accords de coop ration avec les Etats ACP est un premier pas dans la bonne direction 25 Principales modifications apport es aux programmes en cours Les principales modifications en cours concernent les pays ACP avec la ren gociation de la Convention de Lom qui doit d buter en septembre 1998 et les PECO en voie d accession l Union europ enne Ren gociation de la Convention de Lom Le 29 juin 1998 le Conseil des ministres a adopt les orientations suivre dans la n gociation des nouveaux accords de coop ration avec les pays ACP afin d en permettre le d marrage en septembre 1998 comme pr vu Le mandat de n gociation vise la conclusion d une nouvelle convention long terme mais pour une dur e qui n est pas encore fix e et qui pourrait se situer entre 10 et 20 ans Il repose sur les cinq grands principes suivants e Les principaux obstacles au d veloppement tant souvent d ordre politique il faut donner au nouveau partenariat une di
50. des strat gies de Bruxelles que sur le terrain Si la primaut de l objectif de r duction de la pauvret ne fait aucun doute la mise en place de lignes directrices et de m thodes permettant de d gager des r sultats concrets est plus probl matique Coordination de l aide Des progr s ont t r alis s dans l efficacit de la coordination gr ce des consultations interservices plus syst matiques La coordination avec les organisations internationales en particulier le Fonds mon taire international FMI et la Banque mondiale est pratiqu e depuis longtemps La DG VIII a entrepris de renforcer le partenariat avec la Banque pour les domaines prioritaires et pour quelques pays pilotes Un effort a t fait pour renforcer la coordination avec les Etats membres aussi bien au niveau de la politique qu au niveau op rationnel A la suite d un exercice pilote de coordination locale lanc en 1994 dans six pays en d veloppement qui a eu des r sultats variables le Conseil a d cid en juin 1997 de renforcer la coordination op rationnelle dans tous les pays en d veloppement avec lesquels ont t nou es des relations de coop ration bien que les premi res constatations aient mis en vidence des disparit s entre les pays pilotes au niveau des r sultats obtenus ainsi qu un certain nombre de difficult s qui entravent le processus de coordination Les directives correspondantes ont t approuv es en f vrier 1998 bien que ces ex
51. du CAD aient reconnu que l valuation faisait partie int grante du processus apprentissage que la Commission a commenc se pr occuper s rieusement d valuer ses travaux g t la C t d val t Dans certains secteurs d activit ALA MED Phare et Tacis ECHO le processus d valuation n a r ellement d but que depuis deux quatre ans Rien donc de bien tonnant au fait que tous les rapports issus de la premi re s rie d valuations r cemment men es sur les principaux programmes t de 1 d valuat t l ographiques aboutissent la m me conclusion la quasi impossibilit de mettre en vidence les h bout t l I li bilit d tt d l retomb es de l action de coop ration pour le d veloppement engag e par la Commission Peu d valuations ont en effet t r alis es avant le d but des ann es 90 qui auraient pu apporter des l ments pour appr cier ce qui a t accompli De leur c t les projets et programmes ne sont en r gle g n rale pas con us autour d indicateurs de performance d objectifs et de r sultats pr cis sur lesquels s appuyer pour obtenir des informations de sorte qu on dispose de tr s peu d l ments d appr ciation 12 Gr ce l adoption en 1993 de la m thode de la gestion du cycle des projets qui a progressivement permis d am liorer la conception des programmes de la Commission et au plus grand cas qui est fait de l valuation en tant qu instrume
52. du Conseil concernant les fonds de contrepartie le soutien des r formes et la coordination des donneurs La sp cificit du soutien de la Commission aux r formes conomiques peut se r sumer en six points e elle tient compte des aspects sociaux dans la d finition des programmes de r forme et y incorpore des mesures destin es att nuer les cons quences sociales n gatives e elle prend en compte la priorit du d veloppement long terme et ses liens avec l ajustement structurel e elle tient compte de la dimension r gionale de l ajustement structurel et soutient les processus d int gration r gionale e elle insiste sur l internalisation ou l appropriation des r formes par les autorit s nationales e elle adopte un rythme ou une s quence des r formes sp cifique pour chaque pays et elle am liore l efficacit de la conditionnalit La Commission consid re que les pays b n ficiaires doivent avoir un seul programme de r forme et elle ne propose donc pas de programme d ajustement structurel alternatif Elle soutient le programme adopt par le pays et accept internationalement par tous les donneurs et le FMI la Banque mondiale avec lesquels la Commission s est efforc e ces derni res ann es de renforcer sa coordination Le soutien financier de la Communaut l ajustement structurel a officiellement d but dans le cadre de Lom III avec les programmes d aide la balance des paiements et dans
53. du secteur priv e Enfin l intention est de conserver le groupement ACP tout en introduisant un principe de diff renciation afin de mieux r pondre aux divers besoins qui existent au sein de ce groupe Processus d accession L UE a d velopp ses relations politiques et commerciales avec les PECO dans le cadre d accords de commerce et de coop ration et d accords d association les Accords europ ens Ces derniers ont t sign s avec dix pays Bulgarie Estonie Lettonie Lituanie Hongrie Pologne R publique tch que Roumanie Slov nie et Slovaquie Le processus d accession a t lanc par le Sommet de Copenhague juin 1993 o le Conseil europ en a offert ces pays par les Accords europ ens la perspective d adh rer l Union europ enne lorsque certaines conditions conomiques et politiques seraient r unies Cette ouverture a t compl t e au Sommet d Essen d cembre 1994 par l adoption d une strat gie d taill e d int gration dans l Union Pour pouvoir y acc der le pays doit avoir des institutions stables garantissant la d mocratie l Etat de droit les droits de l homme et le respect et la protection des minorit s une conomie de march qui fonctionne ainsi que la capacit de faire face la pression de la concurrence et aux forces du march au sein de l Union Il doit en outre tre en mesure d assumer les obligations d un Etat membre et notamment respecter les crit res de l Union politique
54. en uvre et d finit les types de situations et d op rations de secours admissibles un financement communautaire La Commission a adopt une Communication sur les liens entre l aide d urgence la r habilitation et le d veloppement Un nouveau syst me de pr f rences agricoles fond sur les m mes principes que celui du secteur industriel et couvrant un beaucoup plus grand nombre de produits est entr en vigueur le 1 janvier 1997 la suite d une r solution du Conseil du 20 juin 1996 Le 29 octobre 1997 la Commission a propos que les am liorations de la situation sociale et environnementale dans les pays b n ficiant du Sch ma de Pr f rences G n ralis es SPG soient encourag es par un doublement des pr f rences pour les produits industriels et une augmentation des deux tiers pour les produits agricoles pour autant que certaines normes soient respect es La l gislation communautaire sur l aide au d veloppement a t renforc e en 1997 par des r glements tablissant les bases juridiques de l action dans un certain nombre de domaines notamment la coop ration avec les ONG la coop ration d centralis e et la protection de l environnement dans les pays en d veloppement En d pit ou peut tre cause de tous ces r glements r solutions d clarations et communications il n existe pas entre la formulation g n rale du Trait et les analyses et recommandations d taill es mais fragment es des documents
55. enne et les Etats ACP l aube du XXIe si cle s eneeeeeeeeeeeseseesesreeresressesrreserrrsseeerrsresresreesesees 28 Principaux th mes li s aux principes et recommandations du CAD et concernant le d veloppement des capacit s des pays partenaires essseeessesseesesressererssereesresesresresresseseesss 28 Suite donn e aux principes et recommandations du CAD sssssseseeesesrrerssresrrsreeresreererrrssen 28 Coh rence des politiques micer en el ts ta AE este 29 Strat gies par pays et strat gies r gionales 29 PAUVT T tn nb EE E nn eee nn ee RP Un en en Pr Nm nn eee 29 Coordmauon de l aide nuits einen 30 Gestion etefticacit de laidens nioso nest in ip E Ea eea EE a EE eie 30 Principaux aspects du d veloppement des capacit s 31 Promotion d Secteur Priv s marbre a tetes a rene dire dd 31 Lutte Contre la pauvr t 2 nets sn ni Mann mr panne 33 D veloppement social activit s relatives l ducation la sant et la population 36 Questions d galit homme femme 37 Droits de l homme et d mocratie bonne gouvernance et Etat de droit 40 Environnements diese ie man lents rate ramener tnit en dt 42 R tablissement de la paix et pr vention des conflits sseeseeeeeseeseeseeeeeseesresresresreesesrresee 44 Int gration T s10nale sistema cs fente et Nadine t dE 44 Coordination de l aide strat gi
56. financier mis au point en leur faveur au Sommet de Cannes en juin 1995 s l ve 6 7 milliards d ECU pour la p riode 1995 99 soit une progression de 56 pour cent Pour les NEI les engagements se sont lev s 1 76 milliards d ECU pendant la p riode 1991 94 et devraient atteindre 2 8 milliards d ECU soit une progression de 59 pour cent pour la p riode 1995 1999 Par rapport aux niveaux des engagements annuels les versements dans le cadre des deux programmes ont t longs se mat rialiser voir tableau 11 Il subsiste donc un important arri r engagements budg taires pour lesquels aucun contrat n a encore t sign estim la fin de 1996 2 3 milliards d ECU pour les PECO et 0 7 milliard d ECU pour les NEI Si le rythme de passation des contrats reste constant aux niveaux enregistr s la fin de 1996 et si les engagements se poursuivent comme pr vu Cannes l arri r pourrait atteindre 3 5 milliards d ECU la fin de 1999 pour le seul programme Phare estimation de la Commission Les deux programmes Phare et Tacis sont enti rement financ s sous forme de dons 111 Tableau 11 Engagements et versements aux PECO NEI 1990 1999 en millions d ECU courants 495 171 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 estimation 1999 estimation Source UE Principaux secteurs d activit Comme on l a vu plus haut le programme Phare assure des transferts aux pays partenaires de
57. il n est pas vident que la nouvelle structure permette de r pondre ces crit res La s paration des responsabilit s d valuation et de r troaction de l information soul ve une autre question La prise en compte dans la conception des programmes et l orientation de l action des enseignements tir s des valuations continue d incomber aux directions g n rales g ographiques mais il serait bon que l unit regroup e d valuation rende compte au Comit de Direction compos des directeurs g n raux int ress s et non au chef du Service commun Le point essentiel est d avoir une structure qui assure l ind pendance et l impartialit de la fonction d valuation l exp rience montre que dans le cas contraire sa cr dibilit et son impact seront faibles D apr s une enqu te effectu e l occasion du r examen des principes d valuation aupr s des utilisateurs au sein de la Commission ceux ci se plaignent de la difficult et de la lourdeur des valuations conjointes Toutefois il semble que la Commission y fasse souvent participer les institutions partenaires et parfois des consultants locaux Il serait bon qu elle poursuive et approfondisse ces pratiques afin de transf rer aux pays partenaires les comp tences et les connaissances voulues en mati re d valuation Les syst mes de r troaction et l valuation en tant qu outil d apprentissage Les efforts d ploy s par la DG VIII pour renforcer la prise en compte des
58. int grit d impartialit et d ind pendance entre le syst me d valuation et les activit s op rationnelles Comme on le verra plus loin l existence d un syst me central d valuation susceptible de d gager des enseignements de l action entreprise dans tous les pays dans tous les secteurs et au moyen de tous les instruments existants se r v lerait galement profitable pour d autres aspects de la gestion de l aide La fragmentation actuelle de la gestion n est pas propice l valuation et au partage des enseignements de l exp rience pourtant indispensables dans toute organisation se voulant apprenante La Commission doit s attacher bien davantage tablir des indicateurs de performance l aune desquels jauger ses programmes et concevoir des projets s articulant autour d objectifs pr cis ment d finis en rapport avec les buts fondamentaux de la politique communautaire lesquels sont tout fait conformes ceux de la strat gie de partenariat arr t e l chelon international Faire en sorte que les r sultats comptent et qu ils deviennent le pivot de la gestion du programme d aide implique plusieurs choses et d abord que les politiques les projets et programmes et les valuations soient con us en fonction des r sultats recherch s et s appuient sur des indicateurs de performance De ce point de vue on ne peut que se f liciter de l exercice engag pour instaurer une
59. l ECHO intervient sont le Processus d Ottawa pour l interdiction totale des mines antipersonnel et la mise en place d un Tribunal p nal international Tableau 12 D cisions financi res concernant l aide humanitaire En pourcentage nn C Ex Yougoslavie Europe orientale Communaut des Etats ind pendants Am rique latine 29 86 Source UE ER RE Eee a l U Oe D Aide alimentaire L aide alimentaire a volu depuis le dernier examen notamment avec l adoption d un nouveau r glement en juin 1996 Elle constitue depuis de nombreuses ann es un volet important de la politique communautaire de d veloppement Les modifications qui lui ont t apport es ont pour but de mieux l int grer dans les politiques des pays en d veloppement afin d am liorer leur s curit alimentaire gr ce des strat gies alimentaires visant att nuer la pauvret et rendre un jour ce type d aide superflu Lorsque le programme d aide alimentaire a t institu dans les ann es 60 il n tait pas tant un outil du d veloppement qu un moyen de promouvoir les exportations et d couler les exc dents des productions communautaires 114 On admet aujourd hui que l aide alimentaire ne doit pas porter pr judice la production normale et aux structures d importation commerciale des pays b n ficiaires mais au contraire permettre de d velopper leur agriculture Elle doit donc tre allou e en fonction d une valuation object
60. l aide ses instruments les domaines de coop ration et les proc dures suivre La Convention actuelle celle de Lom IV ne porte pas contrairement aux pr c dentes sur une p riode de cinq ans mais comme le stipule son article 366 sur une p riode de dix ans qui a d but le 1er mars 1990 voir tableau 8 Elle 95 a pour but de garantir des apports r guliers et pr visibles d aide au d veloppement Elle vise galement encourager les changes et stimuler les exportations gr ce un syst me d acc s privil gi au march communautaire et des programmes de promotion des changes L instrument de financement de la Convention de Lom est le Fonds europ en de d veloppement Chaque fonds est mis en place par un protocole financier qui porte sur une p riode de cinq ans Cette p riode n ayant pas t modifi e pour Lom IV un premier fonds le septi me FED a t en vigueur jusqu au 29 f vrier 1995 et un second protocole a t n goci pour la mise en place du huiti me FED pour la p riode de cinq ans d butant le 1er mars 1995 Cependant les versements de ce fonds n ont pas encore commenc car la Convention de Lom IV r vis e sign e Maurice le 4 novembre 1995 avec 70 Etats ACP n a pas encore t ratifi e par tous les Etats membres Elle devrait tre entr e en vigueur le ler juin 1998 Comme on l a vu plus haut l adh sion de l Afrique du Sud a t approuv e en avril 1997 Elle ne b n fi
61. l aube du XXIe si cle et a t largement diffus et voqu dans les instances nationales et internationales ainsi que dans les m dias Il a confirm qu il existait un d ficit d information des citoyens de l Europe concernant l aide au d veloppement Cependant une grande majorit d entre eux 83 pour cent sont d accord pour une augmentation des cr dits communautaires pour l aide au d veloppement tandis que 67 pour cent estiment que le budget national doit tre augment La majorit 69 pour cent pense que l Afrique doit tre le principal b n ficiaire de l aide europ enne Un pr c dent Eurobarom tre 44 1 avril 1996 indiquait que l aide aux pays en d veloppement tait per ue par les citoyens europ ens comme l un des probl mes les plus pr occupants et que presque 70 pour cent estimaient que les Etats membres de l Union devaient agir ensemble pour aider les populations des pays pauvres en Asie en Afrique et en Am rique du Sud 53 CHAPITRE 2 GESTION DE L AIDE Le syst me de gestion de l aide organisation fonctionnement et effectif L organisation et les institutions charg es de l aide L organe administratif central de gestion de l aide est la Commission europ enne Elle tablit des projets de d cision qu elle soumet au Conseil des ministres de l Union et au Parlement europ en et se charge d en assurer la mise en uvre apr s leur adoption par le Conseil La Commission comprend vingt commissaires nomm s p
62. la Communaut tandis que celle ci n aurait les supprimer que sur 3 pour cent de ses importations d Afrique du Sud L accord entra nerait en Afrique du Sud des co ts d ajustement importants alors que les industries europ ennes seraient pargn es Ainsi l industrie sud africaine de conserves de fruits est un acteur de niveau mondial depuis des d cennies Depuis que les conserves de tomates europ ennes ont libre acc s au march sud africain l un des principaux producteurs locaux a annonc une rationalisation entra nant la perte de 2000 emplois saisonniers et de 400 emplois permanents L industrie sud africaine de conserves de tomates est consid r e comme efficiente et comp titive sur le march mondial mais la Communaut subventionne fortement ses producteurs de tomates auxquels elle a vers rien qu en 1996 384 millions d ECU L Afrique du Sud a pr sent une contre proposition l accord de commerce et de d veloppement au d but de 1997 Elle ne rejette pas l id e d un accord de libre change mais elle exprime les exigences minimum respecter par un tel accord Elle appelle reconna tre davantage la situation de d veloppement qui devrait se traduire par une plus grande asym trie dans le volume des changes et la couverture des produits et une meilleure prise en compte de ses relations avec l Afrique australe en particulier la Southern African Development Community SADC et l Union douani re d Afrique austral
63. le d veloppement en dessous du niveau des commissaires Bien qu il existe dans chaque domaine de la politique de d veloppement divers documents d orientation communications conclusions r solutions r glements directives constituant des l ments de coordination le syst me de gestion de l aide se ressent de la fragmentation des structures La n cessit d envisager des probl mes nouveaux ou de nouvelles m thodes d acheminement de l aide comme la coop ration d centralis e a entra n la prolif ration des postes budg taires et des r glementations ad hoc approuv s par le Parlement Du fait de la difficult d int grer certains aspects l action d ensemble ou de mesurer l impact de cette int gration cette attitude louable par ailleurs a entra n la prolif ration g n rale de petits projets ponctuels Or les projets de faible ampleur peuvent demander un effort de gestion aussi important voire plus que les projets plus larges qui eux justifient le co t de leur gestion en interne ou de leur suivi par des consultants La prolif ration des petits projets a pour effet de surcharger encore le personnel aussi bien Bruxelles qu au niveau des missions locales Le processus de d cision est centralis et soumis des proc dures des contr les financiers et des directives de passation des march s tr s stricts L approbation des grandes orientations des strat gies r gionales et par pays des projets individuels et des ma
64. le Livre Vert publi en novembre 1996 lequel a aussi t examin par le Comit conomique et social et soumis au Parlement europ en la Commission a pr sent le 29 octobre 1997 de nouvelles orientations en vue de la n gociation proposant que les nouveaux accords s articulent autour de cinq grands axes i revitaliser le partenariat et lui donner une dimension politique forte ii recentrer la coop ration par une approche int gr e de la lutte contre la pauvret iii ouvrir la coop ration au partenariat conomique iv rendre la gestion des instruments de la coop ration plus rigoureuse et plus s lective v enfin tablir une diff renciation g ographique entre les pays ACP sans nuire l int grit du groupe Principaux th mes li s aux principes et recommandations du CAD et concernant le d veloppement des capacit s des pays partenaires Suite donn e aux principes et recommandations du CAD La Commission a dans l ensemble acquiesc aux remarques formul es lors du dernier examen du CAD 19 septembre 1995 Elle a r pondu un grand nombre d entre elles par les mesures qu elle a 28 prises en 1996 et 1997 Un rapport conjoint a t publi par les deux directions les plus concern es la DG IB et la DG VIII en novembre 1997 sur les aspects suivants Coh rence des politiques La Commission a pris des mesures pour r duire le manque de coh rence de ses politiques Deux comit s de coordination ont t mis en
65. longue date avec les pays de l Union La Communaut ne fournit pas au CAD les donn es relatives au degr de liaison de son APD Les restrictions voqu es ci dessus signifient qu quelques rares exceptions pr s la totalit de l aide communautaire est li e selon les d finitions du CAD Le cadre juridique r gissant la passation des march s publics de l Union europ enne a t mis au point en 1993 dans le cadre du programme pr vu par le Livre Blanc de 1985 sur le march int rieur Lorsqu elles passent des march s pour leurs propres besoins ou pour ceux de la mise en uvre des diff rentes politiques dont la Communaut est charg e les institutions europ ennes sont tenues de suivre les m mes r gles que celles qui s appliquent aux services nationaux des march s aux termes des directives sur la passation des march s publics Cependant seuls les march s pass s par le Conseil et la Commission sont couverts par les dispositifs de l Accord sur la passation des march s publics conclu dans le cadre de l Organisation mondiale du commerce Les exceptions aux obligations fix es par ces instruments concernent 1 dans le cas de l Accord en question les march s conclus pour l aide alimentaire ii dans le cas des obligations d coulant du r glement financier de la Communaut les m mes d rogations que celles d finies dans les directives plus les march s conclus dans le contexte de l aide ext rieure financ e sur le budget de l
66. meilleure compl mentarit des politiques La r solution pr voyait express ment la mise en place de m canismes de coordination dans sept pays pilotes Bangladesh Ethiopie Ghana Mali Mozambique Nicaragua et P rou De l avis m me de la Commission cependant les r sultats ont t mitig s en raison de conflits de priorit s de divergences entre pays partenaires et donneurs et de d calages entre les politiques des pays et leurs capacit s La Commission a reconnu la n cessit d am liorer ses connaissances des probl mes de pauvret et de disposer d un personnel qualifi aussi bien dans les missions locales aupr s des pays partenaires qu Bruxelles Une formation sp cifique a t entreprise en 1997 et devrait en principe s adresser l ensemble des effectifs tant donn que l objectif de r duction de la pauvret concerne tous les secteurs D autres l ments joueront un r le dans la rationalisation de la lutte contre la pauvret e le Groupe d am lioration de la qualit mis en place la fin de 1996 examine tous les projets et ou programmes avant de transmettre les propositions financi res correspondantes aux instances de d cision et examine notamment si la n cessit de la coh rence avec les politiques de d veloppement g n rales et sectorielles a t d ment prise en compte il le fait sur la base d un rapport de fin d examen pr alable qui doit indiquer si le projet programme aboutira une r duct
67. mise en uvre d un partenariat euro m diterran en Cette nouvelle approche a t approuv e par le Conseil europ en au Sommet de Cannes en juin 1995 lors duquel il a t d cid d allouer 4 865 millions d ECU la coop ration financi re avec les partenaires m diterran ens pour la p riode 1995 99 Cet engagement a t confirm par la D claration de Barcelone adopt e la Conf rence euro m diterran enne de novembre 1995 et sign e le 28 novembre 1995 par les ministres des Affaires trang res des 15 la Commission et les 12 partenaires m diterran ens de la Communaut tablissant ainsi le partenariat euro m diterran en dont le principal objectif est de mettre progressivement en place une zone de libre change d ici 2010 Cette nouvelle approche est ambitieuse reconnaissant l importance strat gique de la M diterran e pour l Europe elle va bien au del de la coop ration conomique et englobe des domaines aussi divers que le soutien des r formes politiques la d fense des droits de l homme et de la libert d expression la promotion de r formes conomiques et sociales destin es susciter une croissance soutenue et cr atrice d emplois et l augmentation des niveaux de vie l objectif tant d endiguer la violence et d att nuer les pressions migratoires Le Conseil a adopt en juillet 1996 un r glement relatif des mesures financi res et techniques d accompagnement de la r forme des structures conom
68. n ficiaires Au cours des ann es 1990 96 la Pologne a b n fici de 30 8 pour cent du total des engagements du programme Phare suivie par la Hongrie et la Roumanie avec 21 5 pour cent chacune et la R publique tch que 9 8 pour cent Les programmes couvrant plusieurs pays ont repr sent 14 pour cent La F d ration de Russie est le plus gros b n ficiaire et de loin du programme Tacis avec 32 pour cent du total des engagements pour la p riode 1991 97 L Ukraine se classe au deuxi me rang avec 6 pour cent Conditions financi res et degr de liaison La totalit des projets et programmes financ s dans le cadre des programmes Phare et Tacis prennent la forme de dons Les biens et services ne peuvent tre achet s que dans les Etats membres de l UE dans les PECO et NET partenaires et pour les NEI au cas par cas dans les pays m diterran ens avec lesquels ils ont des liens historiques et commerciaux de longue date Aide humanitaire et aide d urgence L organisation et la gestion de l aide humanitaire et de l aide d urgence ayant t examin es au chapitre 2 la pr sente section traite exclusivement des aspects op rationnels du programme d aide humanitaire En ce qui concerne d abord la coordination au sein de la Commission il existe une r partition des t ches entre l ECHO charg de l aide alimentaire vocation humanitaire et la DG VIL Division de l aide alimentaire qui s occupe de l aide alimentaire li e au
69. n a 7 2 9 1 8 3 10 0 Autres 310 103 5 8 1 9 1 9 3 0 2 6 ee Total des versements nets d APD 4779 5369 5455 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 dont Aide alimentaire 923 393 442 19 3 7 3 8 1 5 8 4 5 3 1 a Pays Membres du CAD seulement l UE non comprise Source OCDE 128 Aide publique En 1996 plus des neuf dixi mes de l aide publique communautaire ont t vers s sous forme de dons le compl ment consistant en pr ts en faveur de quatre pays la Bulgarie la Pologne la Roumanie et la R publique slovaque Plus d un quart de ces versements est all au financement de la coop ration technique principalement dans les pays qui b n ficient d une assistance dans le cadre du programme Tacis Aide li e et politiques de passation des march s Diverses politiques pr sident la passation de march s pour l achat de biens et de services dans le cadre de l APD de l Union europ enne L aide du FED est li e des achats dans les Etats ACP ou dans les pays Membres de l Union europ enne alors que l assistance aux autres pays est li e des achats dans le pays b n ficiaire ses voisins ou des pays Membres de la Communaut Les achats de biens et services dans le cadre des programmes Phare et Tacis sont limit s pour chaque programme aux pays partenaires aux Etats membres de l Union europ enne et pour le programme Tacis cas par cas aux pays m diterran ens ayant des liens historiques et commerciaux de
70. ne s appliquent pas pour le moment aux op rations de la BEI La Banque fait l objet de contr les trois niveaux contr le interne contr le externe par un cabinet sp cialis et contr le par la Cour des comptes de la Communaut europ enne dans le cas des projets financ s ou subventionn s par le FED ou le budget de la Commission ou garantis par celle ci Le r le de la BEI en tant qu institution de coop ration au d veloppement la valeur ajout e qu elle peut y apporter en tant qu instrument communautaire et la mesure dans laquelle ses op rations compl tent les activit s consacr es par la Communaut la r alisation des objectifs primordiaux de la coop ration au d veloppement nonc s par le Trait de Maastricht sont des questions qui ne semblent pas avoir re u grande attention Elles m riteraient un d bat plus approfondi au sein de la Communaut Au fur et mesure de l avancement des travaux de la BEI en mati re d valuation qui n ont d but que ces toutes derni res ann es et du d veloppement de son action d encouragement de l investissement priv se d gageront les l ments d un d bat fructueux sur le r le de la BEI qui permettra peut tre de mieux le d finir 118 CHAPITRE 5 PROFILS FONDAMENTAUX Aide publique au d veloppement autres flux financiers et aide publique Volume de l aide Aide publique au d veloppement Le programme d APD de la Communaut europ enne a continu de s amplifie
71. niveau r gional national et local Consciente du fait que pour qu une politique de r tablissement de la paix et de pr vention des conflits soit efficace il faut s attaquer tr s t t aux causes fondamentales de conflit en utilisant de fa on coh rente tous les instruments disponibles la Commission a entrepris de revoir ses strat gies d aide dans ce sens Elle a galement commenc prendre des mesures pour int grer le volet pr vention des conflits dans la conception et l application de ses programmes de d veloppement Par ailleurs les documents relatifs l accord de partenariat UE ACP envisag post Lom reprennent les grands principes de la d marche adopt e par la Commission en la mati re Dans le souci d accro tre ses capacit s d analyse politique et d identification des causes fondamentales des conflits arm s dans les pays et r gions concern s la Commission s est constitu un r seau d tablissements de recherche d ONG et d experts ind pendants qui lui permet d obtenir rapidement une analyse et des recommandations sur la politique suivre Elle a par ailleurs mis en place des programmes de formation l intention de son personnel et entrepris d laborer un manuel sur le r tablissement de la paix et la pr vention des conflits Int gration r gionale Etant elle m me une organisation r gionale l UE est bien plac e pour comprendre et aider l int gration r gionale des pays en d veloppement Telle qu elle
72. partenaires Une nouvelle strat gie globale pour l Asie a t approuv e et les travaux pour l Am rique latine ont avanc de sorte que les strat gies par pays ont t mises au point ou le seront en 1998 pour des cycles horizon mobile de trois ans Pour les pays ACP une approche strat gique a t adopt e pour la programmation relative au deuxi me protocole financier de la quatri me Convention de Lom qui r git le huiti me Fonds europ en de d veloppement pour 1995 2000 Partant de l analyse strat gique effectu e pour chaque pays les programmes indicatifs nationaux PIN mis au point d un commun accord avec les gouvernements mettent davantage l accent sur les politiques sectorielles et sur la coh rence entre les divers instruments de la Convention Les strat gies ainsi d termin es ne sont pas purement th oriques les progr s r alis s dans leur application sont une condition essentielle du d blocage de la seconde tranche du programme d aide qui peut repr senter jusqu 30 pour cent du total Si l on ne peut que se f liciter de ces am liorations on peut regretter que dans un certain nombre de cas la Commission ait t oblig e de recourir des consultants pour laborer la strat gie par pays et tablir les documents correspondants ce qui suscite quelques doutes quant l appropriation de ces strat gies par les agents de l UE qui en auront la charge Pauvret La lutte contre la pauvret a fait l ob
73. place qui regroupent les quatre Commissaires et Directeurs g n raux des relations ext rieures RELEX Deux autres groupes de travail ont galement t cr s le groupe des planificateurs RELEX et le r seau de pr vention des conflits afin d assurer une plus grande coh rence des activit s de la Commission sur le plan des relations ext rieures Ces comit s se r unissent r guli rement et semblent produire des r sultats utiles Mais en m me temps ils sont oblig s de faire face la complexit des structures de la Commission laquelle eux m mes ajoutent des strates suppl mentaires L op ration de restructuration g n rale de la Commission qui doit avoir lieu en l an 2000 pourrait ouvrir de vastes perspectives d un renforcement plus d cisif de la coh rence et de la coordination dans les divers domaines de la coop ration pour le d veloppement En exploitant correctement ces possibilit s la Commission montrerait la voie l ensemble de la communaut internationale Strat gies par pays et strat gies r gionales Ces trois derni res ann es la Commission a progress dans l laboration de ses strat gies de coop ration au d veloppement des pays partenaires des diverses zones g ographiques Dans la r gion M diterran enne un cadre strat gique a t adopt qui vise l instauration d une zone de libre change d ici l an 2010 Depuis 1995 de nouvelles strat gies par pays ont t tablies pour tous les pays
74. projets sera r vis pour tenir compte des nouvelles lignes directrices du CAD sur l galit homme femme et le renforcement du pouvoir des femmes ainsi que du compendium du CAD sur les concepts relatifs l galit homme femme La Communaut DG VIII et DG IB tablira elle aussi un compendium des principes et des bonnes pratiques de mise en uvre des strat gies d galit homme femme Au niveau de l ALA et du MED une synth se est en cours des enseignements apport s par les rapports de terrain afin d en d gager un plan d action pour les cinq ann es qui viennent 1999 2003 Les formations dans des mati res comme l analyse financi re et les techniques de dialogue politique seront modifi es pour mieux int grer les questions de genre et seront en partie inspir es des lignes directrices du CAD Droits de l homme et d mocratie bonne gouvernance et Etat de droit Dans le droit fil de trois r solutions adopt es par le Conseil en 1991 1992 et 1993 le Trait de Maastricht sur l Union europ enne fixe entre autres objectifs la politique trang re et de s curit commune de d velopper et consolider la d mocratie et l Etat de droit ainsi que le respect des droits de l homme et des libert s fondamentales Dans le domaine de la coop ration pour le d veloppement cet objectif est r affirm dans les articles 5 224 m et 366a de l accord de Maurice portant r vision de la 4 Convention de Lom qui ajoute une dimension instituti
75. que du respect des droits de l homme et des libert s fondamentales Au niveau op rationnel la politique de d veloppement est d termin e par le Conseil des ministres et la Commission Au cours des derni res ann es elle a fait l objet d une s rie de communications de la Commission et de r solutions du Conseil Une r solution du Conseil du 2 d cembre 1993 intitul e Proc dures de coordination se r f re aux articles 130u et 130y du Trait de Maastricht qui stipule la politique de l Union dans le domaine de la coop ration pour le d veloppement doit tre compl mentaire de celles men es par les Etats membres et l Union et ses Etats membres doivent coordonner leurs politiques et se consulter sur leurs programmes d aide notamment dans les organisations internationales et au cours des conf rences internationales Elle faisait suite une communication de la Commission en date du 15 mai 1992 et une d claration du Conseil du 18 novembre 1992 sur la politique de coop ration pour le d veloppement l horizon 2000 qui soulignaient l existence de trois handicaps majeurs la mise en uvre d une politique v ritablement coordonn e le d ficit de coordination entre les politiques nationales et communautaire de coop ration pour le d veloppement le d ficit d articulation et de coh sion entre 23 les politiques de coop ration et d autres politiques de la Communaut ou d autres aspects du processus d int gration commun
76. sensibiliser ces questions et le rendre capable de les analyser L tude des liens entre les probl mes de disparit s hommes femmes et la pauvret sera favoris e de m me que les strat gies qui s attaqueront aux causes fondamentales de la forte pr valence de la pauvret chez les femmes et les ventuelles modifications de politiques que cela impliquera comme cela avait t fait dans le pass pour l tude des questions de genre dans les d penses publiques et dans la lib ralisation des march s agricoles et financiers Le Conseil a en outre constat qu il tait particuli rement important de coordonner les politiques et pratiques relatives la probl matique hommes femmes au niveau de chaque pays et cette question continuera d tre examin e r guli rement en r union de m me que les efforts visant accro tre la capacit des pays en d veloppement de financer les activit s et politiques d int gration des questions de genre Il a t convenu que la Communaut et ses Etats membres devaient s efforcer de fixer des objectifs pour l application de la r solution en s appuyant sur les travaux du Groupe d experts en genre sur les indicateurs Le Conseil examinera en l an 2000 l tat d avancement de la question tel qu il ressortira de rapports annuels manant de la Communaut et de ses Etats membres et d autres r sultats d valuation L exp rience accumul e en mati re d int gration des questions de genre a t recueil
77. sorte que certains membres de la d l gation sont surcharg s D autre part certains sous secteurs comme l eau la sant ou les installations portuaires n cessiteraient des missions d experts de Bruxelles plus longues 2 3 semaines et lus fr quentes La D l gation ne demande pas une d centralisation accrue des responsabilit s peut tre parce que cela alourdirait sa charge de travail sans que ses effectifs soient pour autant renforc s mais il lui semble que la Commission met parfois trop de temps prendre une d cision Les autorit s ghan ennes se d clarent tout fait satisfaites de leur coop ration avec l UE d autant que l aide est financ e en totalit par des dons abstraction faite des concours de la BED et que son volume s est maintenu en termes r els Le National Authorizing Officer qui appartient au Minist re des finances consid re qu il y a accord sur le cadre g n ral de l action entreprendre et sur la priorit accorder la r duction et l radication de la pauvret selon des modalit s conformes celles pr vues dans l Initiative 20 20 Il juge que l aide consentie dans les domaines prioritaires a un effet catalyseur dans une r gion du pays qui a t choisie pr cis ment parce que les infrastructures essentielles y faisaient d faut Si les proc dures de passation des march s sont jug es pesantes les Ghan ens participent cependant activement aux appels d offres et il n e
78. sp cifiques comme les textiles et l habillement doivent respecter des exigences suppl mentaires De plus le cumul entre b n ficiaires du SPG est plus complexe que dans Lom IV bis et limit certaines r gions 21 OCDE 1997 Market Access for Least Developed Countries Where are the obstacles Paris 22 OCDE 1997 Trade Policy Review European Union Gen ve para tre 81 SPG Le Sch ma de pr f rences g n ralis es SPG est le seul syst me pr f rentiel non obligatoire de la Communaut de sorte qu il se classe au bas de la pyramide des pr f rences Depuis son introduction en 1971 il est r guli rement reconduit moyennant une r vision d ensemble tous les dix ans Le nouveau syst me entr en vigueur en 1995 se caract rise par une simplification des proc dures administratives une am lioration de la r partition des avantages et des fonctions nouvelles dans les domaines social et environnemental Toutefois le SPG portant sur les produits agricoles n est entr en vigueur qu en juillet 1996 Contrairement au syst me pr c dent celui ci n impose pas de limite aux pr f rences telles que quotas plafonds c est dire que le droit pr f rentiel est applicable aussi longtemps que le syst me reste en vigueur sans limites de quantit Pour tenir compte des niveaux de sensibilit des produits le droit pr f rentiel n est plus syst matiquement z ro mais il est modul en fonction de la cat
79. suivante Les contrats sign s en 1996 se sont lev s 557 millions et en 1997 612 millions d ECU En 1996 plus de 42 pour cent de l aide humanitaire sont all s aux pays ACP 28 5 pour cent l ex Yougoslavie et 8 1 pour cent aux NEI En 1997 la r partition des fonds entre les diff rentes r gions a t plus quilibr e qu en 1996 les deux principaux secteurs d activit d ECHO l ex Yougoslavie et les pays ACP recevant 30 1 pour cent et 26 7 pour cent du budget respectivement 8 6 pour cent allant l Am rique latine et 8 2 pour cent aux NEI voir tableau 12 Il 113 convient de noter qu entre le 21 octobre 1993 et d cembre 1997 les d cisions financi res en faveur des victimes de la crise en Afrique centrale Rwanda Burundi R publique d mocratique du Congo Congo ont atteint un total de 574 millions d ECU ce qui est consid rable Si l on consid re les diff rents l ments de l aide humanitaire on constate qu en 1996 le poste le plus important a t celui des denr es alimentaires avec 17 1 pour cent du total suivi par le personnel avec 15 4 pour cent les transports avec 12 9 pour cent et les moyens sanitaires avec 11 pour cent En 1998 l ECHO s est occup en particulier des questions d galit homme femme en mettant l accent sur le probl me de l Afghanistan avec une campagne lanc e l initiative du Parlement europ en et qui a culmin le 8 mars Journ e de la femme D autres domaines dans lesquels
80. suivants 1 science et technologie entr en vigueur en novembre 1997 ii vins et liqueurs et iii p che Depuis janvier 1997 l Afrique du Sud b n ficie normalement et sans aucune exception du nouveau syst me g n ralis de pr f rences agricoles de la Communaut L adh sion qualifi e de l Afrique du 32 OCDE 1997 The European Union s trade policies and their economic effects Paris 33 Idem 34 Commission europ enne 1997 European Union South Africa proposals for long term co operation M mo 07 30 Bruxelles 89 Sud la Convention de Lom a t approuv e en avril 1997 Tout en ne pouvant pr tendre aux pr f rences commerciales non r ciproques et l acc s aux financements du Fonds europ en de d veloppement l Afrique du Sud pourra participer pleinement aux institutions de Lom et avoir acc s aux appels d offres pour les projets du FED dans tous les pays ACP L accord bilat ral propos couvrirait tous les aspects que ne couvre pas l adh sion de l Afrique du Sud Lom comme la coop ration pour le d veloppement le dialogue politique et la coop ration conomique Il comprendra des dispositions conduisant l issue d une p riode de transition de 10 ans une zone de libre change entre la Communaut et l Afrique du Sud Aux termes des propositions l Afrique du Sud devrait supprimer les droits de douane sur environ 45 pour cent de ses importations actuelles en provenance de
81. t que l limination des disparit s entre les sexes est un l ment crucial du d veloppement du point de vue de l efficacit de l aide et de la justice sociale et constate que pour aborder cette question l chelle voulue il faut int grer l analyse de la probl matique hommes femmes dans la formulation des politiques et le dialogue ainsi que dans la conception l analyse l application et le suivi des r sultats de toutes les politiques et interventions de l Union europ enne et des Etats membres en faveur du d veloppement Elle pr conise galement le d veloppement des capacit s internes de la Commission et de ses Etats membres La strat gie repose sur trois piliers prendre les analyses des disparit s entre les sexes comme crit re cl d valuation des objectifs et des r sultats sensibiliser et former ces questions les principaux d cideurs de la Commission et des pays partenaires enfin cr er les outils et revoir les m thodes de travail Le financement des activit s et des secr tariats sp cialis s dans les questions d galit homme femme est assur par une ligne budg taire consacr e au travail de sensibilisation Avant la r solution de 1995 il existait d j au titre du poste budg taire B7 611 Int gration des femmes dans le d veloppement institu en 1990 par le Parlement europ en des moyens financiers qui n taient pas destin s des projets op rationnels en faveur des femmes mais l int grati
82. terme de cet accord sur les cours n 8 mondiaux sera faible La Commission a propos de poursuivre la r forme de la PAC Son Agenda 2000 est ax essentiellement sur cinq secteurs c r ales prot agineux produits laitiers viande bovine et vin Bien que l un des objectifs affirm s soit de permettre aux producteurs d exporter aux cours du march mondial moyennant une aide l ajustement les propositions d Agenda 2000 portent davantage sur le probl me des stocks internes de la Communaut que sur le niveau de ses importations et de ses exportations Selon une importante tude r cente globalement ces r formes risquent d entra ner un pr judice pour les pays en d veloppement car elles visent r duire certaines des distorsions dont ces pays b n ficient tout en ne touchant pas d autres importantes distorsions que l on voquera plus loin Mais les r formes propos es tant modestes l importance de l incidence n gative pour les pays en d veloppement devrait tre faible Face l entreprise plus vaste de r forme de la PAC ces propositions semble constituer un pas dans la bonne direction limit seulement par l incapacit politique parvenir un consensus sur des avanc es plus importantes court terme Les prochaines n gociations post Lom cependant offrent l occasion d am liorer l acc s des pays en d veloppement au march sans porter pr judice la position de n gociation de la Communaut
83. veloppement de l UE et c est justement une des raisons pour lesquelles il serait utile de d finir une vision strat gique globale Sur le fond rien ne s oppose ce que la DG VII et la DG IB aient une politique commune Toutes les directions g n rales auraient beaucoup apprendre de l exemple de PECHO qui est parvenu mobiliser l opinion publique autour de son message humanitaire certes plus simple et plus accessible l homme de la rue Le Parlement europ en et ses commissions comp tentes exp rimentent divers moyens pour exercer une supervision politique sur les programmes communautaires de coop ration pour le d veloppement et pour leur apporter un soutien politique Reste savoir si cet interventionnisme se traduira par la mise en r serve syst matique de fonds au profit d activit s ponctuelles ou politiquement populaires ou s il d bouchera sur la mise en oeuvre des deux c t s des efforts voulus pour renforcer l assise 20 strat gique des programmes communautaires et le soutien dont ils b n ficient dans l opinion publique Volume de l aide Le programme d APD de la Communaut europ enne n a cess de cro tre au fil des ans une poque o la plupart des autres programmes se contractaient Au cours de la d cennie coul e les versements nets d APD de la Communaut ont progress un rythme annuel moyen de 5 3 pour cent en termes r els alors que ceux de l ensemble des Me
84. 1995 on ne disposait pas de chiffres pr cis pour la DG IA et la DG IB Depuis 1990 le programme d aide a doubl et l effectif s est accru de 50 pour cent En 1997 l aide communautaire aux pays non membres s est lev e au total pr s de 7 milliards d ECU plus 2 3 milliards en pr ts et garanties Si l on ne consid re que la DG VIII et la DG IB on compte 1 053 agents pour g rer 3 5 milliards d ECU Par ailleurs d un point de vue qualitatif pour ce qui concerne les aspects sociaux la participation des femmes au d veloppement la population 62 l environnement et plus g n ralement les questions sectorielles ou celles qui recouvrent plusieurs domaines il y a insuffisance de sp cialistes Il semble en outre y avoir un d ficit de personnel dans les missions locales dont les effectifs ont non seulement besoin d tre renforc s mais aussi form s de fa on pouvoir jouer un r le plus actif de coordination dans le pays h te Cette formation est particuli rement n cessaire pour les chefs de mission La Commission a r agi en faisant de plus en plus appel des consultants externes pour la conception et l ex cution des projets et programmes pour la programmation par pays ou pour l laboration des strat gies par pays Cette mani re de faire face au probl me de ressources humaines est plus facile appliquer dans les DG autres que la DG VIII En effet dans le cadre du FED le programme est g r conjointement par la C
85. 2 1994 Bull 12 1994 point 1 3 149 25 R glement du Conseil de l Union europ enne n 1256 96 OJ L 160 29 06 1996 Bull 06 1996 point 1 4 37 82 Tableau 4 Total des changes de l UE avec les grands groupes de partenaires 1975 1995 En milliards de dollars EU Partenaires a Importations Union Europ enne 15 AELE 3 Autres pays d velopp s Europe centrale orientale Etats baltes Isra l Turquie M diterran e Pays ACP Pays SGP Reste du monde Monde b Exportations Union Europ enne 15 AELE 3 Autres pays d velopp s Europe centrale orientale Etats baltes Isra l Turquie M diterran e Pays ACP Pays SGP Reste du monde Monde Source UNSTAT Contrade Database 83 Tableau 5 Croissance annuelle moyenne des changes totaux de l UE avec les grands groupes de partenaires 1975 95 En pourcentage Partenaires 1975 80 1980 85 1985 90 1990 95 a Importations Union europ enne 15 AELE 3 Autres pays d velopp s Europe centrale orientale Etats baltes Isra l Turquie M diterran e Pays ACP Pays SGP Reste du monde Monde b Exportations Union europ enne 15 AELE 3 Autres pays d velopp s Europe centrale orientale Etats baltes Isra l Turquie M diterran e Pays ACP Pays SGP Reste du monde Monde Source UNSTAT Contrade Database 84 Tableau 6 Structure r gionale des changes de l UE 1 Pourcentage du total 19
86. 3 R partition g ographique de l aide communautaire sssseeeeeeeeeeeeeeeereereeresereseses 131 Figure 4 Parts des versements nets ventilables par grands groupes de revenus ss 136 Encadr s Encadr 1 Etude de cas Commission europ enne 43 Encadr 2 Le programme d aide de la Communaut europ enne au Ghana sseceeeeeeeeeeeee 48 10 RESUME ET CONCLUSIONS Politique g n rale La Communaut europ enne CE se place au cinqui me rang des Membres du Comit d aide au d veloppement CAD par le volume de son aide publique au d veloppement APD et est le deuxi me donneur multilat ral apr s la Banque mondiale ce qui fait d elle une institution avec laquelle il faut compter sur la sc ne de la coop ration internationale pour le d veloppement et ce en raison non seulement des caract ristiques particuli res de l ampleur et des potentialit s de son programme mais galement du r le qui lui revient dans les relations conomiques et ext rieures avec les pays en d veloppement La Communaut europ enne se distingue des autres organisations oeuvrant dans le domaine de la coop ration pour le d veloppement par le fait qu elle allie les caract ristiques d un donneur bilat ral celles d une institution multilat rale Au cours de la d cennie coul e le programme de la CE a connu une expansion sans quivalent pour aucun autre Membre du CAD et qui s explique par le fait que les membres
87. 61 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 Exportations Europe occidentale UE 12 52 7 55 6 AELE 6 10 5 10 9 Total 63 2 66 5 Voisins Est et Sud Europe orientale et centrale 5 9 4 1 Partenaires m diterran ens 4 6 3 9 ACP 2 i 3 5 3 4 Total 140 11 5 Reste du monde Pays en d veloppement 135 13 7 Pays industriels 9 2 8 4 Total 22 7 22 0 Total 100 0 100 0 Importations Europe occidentale UE 12 50 5 49 2 AELE 6 7 5 8 0 Total 58 0 57 2 Voisins Est et Sud Europe orientale et centrale 3 6 3 8 Partenaires m diterran ens 2 3 2 6 ACP 2 i s 3 6 3 1 Total 9 5 10 1 Reste du monde Pays en d veloppement 19 2 19 7 Pays industriels 13 3 13 0 Total 32 5 32 7 Total 100 0 100 0 Notes 1 UE 12 2 Pays d Afrique des Cara bes et du Pacifique signataires de la Convention de Lom Source OCDE Base de donn es des statistiques des changes novembre 1997 85 Le SPG r vis comporte des clauses sociales et environnementales sp cifiques visant aider les pays b n ficiaires am liorer la qualit de leur d veloppement par l application de politiques sociales et environnementales avanc es Les b n ficiaires du syst me peuvent obtenir des r ductions tarifaires suppl mentaires s ils font la preuve qu ils appliquent dans le domaine social certaines conventions de l Organisation internationale du travail OIT et dans le domaine environnemental les normes fix es par l Organisation in
88. 994 La phase I 1994 98 32 millions d cus est d j termin e La deuxi me phase 1998 2004 se verra attribuer 42 millions d cus e ALURE Utilisation optimale des ressources nerg tiques en Am rique latine programme dont le but est de promouvoir la coop ration entre op rateurs dans le secteur de l nergie d am liorer leurs performances conomiques et financi res et de s attaquer 104 de nouveaux d fis conomiques sociaux et environnementaux Le budget accord pour la seconde phase est de 25 millions d cus e URB AL programme qui vise d velopper un partenariat direct et durable entre collectivit s locales de la Communaut et de l Am rique latine Cr pour une dur e de quatre ans ses activit s consistent mettre en oeuvre huit r seaux th matiques donnant lieu chacun plusieurs projets conjoints Des r unions politiques et techniques biennales des maires seront organis es dans ce cadre Le budget d URB AL est de 14 millions d ECU 1995 99 La BEI agit depuis 1993 comme partenaire compl mentaire de la Commission en Am rique latine De 1993 juin 97 elle a engag 532 millions d ECU pour des op rations r aliser dans la r gion Elle dispose de 900 millions d ECU pour les pays ALA pour la p riode 1999 2000 Ces pr ts sont destin s des projets dans diff rents domaines et notamment eau et assainissement nergie industrie tourisme et services transports t l
89. Communaut s est attaqu e ce probl me en mettant en place un syst me automatis de collationnement des donn es conforme aux normes de notification du CAD Ce syst me a permis des am liorations impressionnantes de la coh rence et de la fiabilit des donn es Les d lais se sont eux aussi am lior s en 1998 les principaux tableaux de versement ont t pr sent s en bon ordre la fin de juin avant ceux de tout autre membre du CAD La principale lacune qui subsiste concerne la r partition sectorielle de l aide financ e par les sources autres que le FED Cette lacune sera en principe combl e par les derni res notifications de 1998 sur les flux de 1997 Des efforts ont galement t entrepris pour tendre la couverture des donn es par projet dans le syst me de notification des pays cr anciers qui se limite actuellement au FED et la BEI pour y inclure les projets financ s sur le budget de la Commission 134 Tableau 21 Parts des versements nets ventilables par grands groupes de revenus a Pourcentage Commission europ enne Etats membres de l UE 1992 1993 1994 1996 Total PFR Pays les plus avanc s Autres pays faible revenu Pays revenu interm diaire tranche inf rieure Pays revenu interm diaire tranche sup rieure Pays revenu lev Total APD aux pays en d veloppement Pour m moire Total aide trang re APD AP a Liste des b n ficiaires de l aide tablie par le CAD
90. DD organisme cr et g r par 24 ONG pour centraliser les demandes d aide alimentaire y compris d ONG non europ ennes et organiser le transport vers les pays b n ficiaires Le reste est g r dans le cadre d un contrat direct entre les ONG et la Commission Les assistants techniques qui se trouvent sur le terrain jouent un r le important dans l affectation des fonds des projets sp cifiques Environ la moiti des financements consentis par l ECHO 45 pour cent en 1996 65 pour cent en 1997 va aux ONG sp cialis es dans l acheminement de l aide humanitaire au titre de la convention cadre de partenariat voqu e plus en d tail la sous section 5 3 du chapitre 1 La coop ration dans cet important domaine rel ve de la ligne budg taire B7 212 pour l Asie et l Am rique latine et de l article 255 de la Convention de Lom pour l Afrique subsaharienne La coop ration avec les ONG est galement importante dans le domaine de la r habilitation sous deux rubriques budg taires diff rentes dans le contexte de la continuit assurer entre l aide d urgence la r habilitation et le d veloppement et dans des pays comme l Angola le Malawi le Mozambique et le Zimbabwe Les principaux secteurs d activit sont la remise en tat des infrastructures de base pour la production rurale l ducation la sant et l approvisionnement en eau Afrique du Sud La Communaut finance un programme europ en pour la reconstruction et le d veloppem
91. Dans l APD de l Italie la part transitant par la Communaut est importante 49 8 pour cent en 1997 dans celles de la Belgique de l Irlande du Portugal de l Espagne et du Royaume Uni elle est d environ un quart Pour le Danemark les Pays Bas et la Su de seuls Etats membres de la Communaut d passer l objectif fix par les Nations Unies de 0 7 pour cent du PNB les contributions la Communaut europ enne ont repr sent une part relativement faible de leur effort global d aide entre 5 et 10 pour cent de l APD totale nette de chacun de ces pays 42 Ces analyses ne tiennent pas compte de la Gr ce qui est membre de la Communaut mais non du CAD Pour m moire les contributions de la Gr ce la Communaut europ enne se sont lev es en 1996 128 millions de dollars ce qui repr sente plus des deux tiers du total de ses versements d APD nets 122 Tableau 15 Principales composantes de l aide de l Union europ enne Versements en prix courants millions millions millions de de de Dons Stabex Sysmin Pr ts Budget dont Aide alimentaire Asie et Am rique latine dont Asie Am rique latine M diterran e Autres dont Aide humanitaire Note Les pr ts de la Banque europ enne d investissement BEI ne sont pas compris dans ce tableau Source Commission europ enne 123 Tableau 16 R partition des versements de l aide budg tis e de l UE En pourcentage
92. G et de la libert de la presse Les fonds proviennent de divers postes du budget communautaire notamment ceux concernant l nergie l environnement les for ts tropicales la science et la technologie la pr vention du SIDA la lutte contre les stup fiants les ONG sans compter l aide humanitaire l aide aux r fugi s et l aide d urgence Des projets ont t financ s dans les domaines de l agriculture et du d veloppement rural de la p che de la foresterie et de l irrigation La coop ration conomique doit servir les int r ts mutuels de la Communaut et des pays en d veloppement en facilitant les contacts et les changes entre acteurs conomiques de plus en plus pour r pondre aux besoins du secteur priv tant en Europe qu en Asie Certaines activit s visent am liorer l environnement dans lequel op rent les entreprises et le cadre r glementaire des pays partenaires afin de stimuler les courants r ciproques d change et d encourager l investissement dans le secteur priv 105 En 1997 les financements consentis par la BEI se sont lev s au total 173 millions d ECU r partis entre le secteur public nergie au Pakistan a roports aux Philippines et le secteur priv avec intervention d op rateurs europ ens dans des projets d infrastructure priv s nergie aux Philippines approvisionnement en eau en Indon sie Le m canisme Partenaires pour l investissement de l Union europ enne ECIP apporte des finan
93. IN La m thode de programmation qui est d finie dans le texte m me de la Convention comporte plusieurs tapes a d abord la Commission notifie aux b n ficiaires le montant des ressources programmables hors Stabex Sysmin aide alimentaire et aide d urgence apports qui sont par essence impossibles pr voir b en deuxi me lieu chaque Etat ACP b n ficiaire soumet la Commission un projet de PIN qui est ensuite discut enfin c apr s accord un document est sign Le PIN est suppos d finir les priorit s du d veloppement pr ciser les principaux secteurs de concentration de l aide et les ressources n cessaires la r alisation des objectifs pr senter des projets et programmes et pr voir un calendrier d ex cution Le cas ch ant il pr voit galement des mesures d ajustement structurel lesquelles taient jusqu en 1990 financ es dans le cadre de programmes sectoriels mais sont officiellement prises en compte dans la Convention depuis Lom IV Le PIN est consid r comme un document volutif qui permet de tenir compte des changements de priorit et est susceptible d tre r vis mais l exp rience montre que parfois il est tabli trop rapidement l occasion d une mission de programmation de Bruxelles sans toujours s appuyer sur une analyse strat gique compl te de la situation du pays b n ficiaire C est ainsi que certains PIN peuvent se pr senter comme de simples listes de v ux et ne permettent
94. La Commission doit trouver un moyen d purer de rationaliser et de simplifier son syst me de gestion de l aide Les directions g n rales charg es du programme d aide sont assujetties un nombre excessif de contraintes administratives Compte tenu de la charge de travail impos e par le syst me de gestion de l aide elles disposent en outre d un personnel insuffisant mais il ne faut pas pour autant en conclure qu il est urgent de renforcer leurs effectifs Il faut plut t mettre en place des m thodes de gestion plus modernes ax es sur l obtention de r sultats A cet effet il pourrait tre tr s profitable d instituer un solide syst me d information pour la gestion syst me qui semble actuellement faire d faut Il convient en outre de voir comment accro tre et renforcer le personnel des missions locales afin d intensifier le dialogue avec les partenaires et de mieux promouvoir sur le terrain et pas seulement au si ge des modes de gestion fond s sur les r sultats Il faut commencer par r duire les co ts lev s de transaction associ s au syst me actuel de gestion de l aide Il est indispensable de trouver un moyen d exercer un contr le satisfaisant tout en admettant que le financement de toute activit de coop ration pour le d veloppement comporte in vitablement un certain niveau de risque Une d concentration des contr les financiers comme l envisage la Commission pourrait se r v ler util
95. La dotation en personnel constitue un service ext rieur unifi qui compte 600 expatri s et 1 950 agents recrut s localement g r s par la DG IA pour le compte de l ensemble des DG des relations ext rieures Le co t annuel de ce r seau est de 203 millions d ECU pay s sur le budget communautaire ce qui repr sente moins de 3pour cent de l aide ext rieure de la Communaut C est un pourcentage relativement faible par rapport la normale ce qui correspond la nette insuffisance constat e de ressources humaines sur le terrain surtout compte tenu de la n cessit de d concentrer davantage La Commission s efforce de faire face ce probl me en recrutant davantage de personnel local en moyenne cinq six fois moins cher que les expatri s y compris des cadres sup rieurs ayant une formation et des comp tences pouss es Pour des raisons historiques les effectifs sont comparativement plus nombreux dans les pays ACP ce qui explique le d classement en cours de dix d l gations ramen es au niveau de bureaux comptant un seul expatri En 1998 23 expatri s seront retir s des Etats ACP et red ploy s dans d autres r gions suivis de 60 autres dans un avenir prochain La dur e moyenne des affectations l tranger est de quatre ans avec retour obligatoire Bruxelles au bout de deux affectations A partir d avril 2000 il y aura obligation pour tous les cadres des DG des relations ext rieures d tre d tach s l tra
96. Norv ge les Pays Bas le Portugal le Royaume Uni la Su de la Suisse et la Turquie Les pays suivants sont ult rieurement devenus Membres par adh sion aux dates indiqu es ci apr s le Japon 28 avril 1964 la Finlande 28 janvier 1969 l Australie 7 juin 1971 la Nouvelle Z lande 29 mai 1973 le Mexique 18 mai 1994 la R publique tch que 21 d cembre 1995 la Hongrie 7 mai 1996 la Pologne 22 novembre 1996 et la Cor e 12 d cembre 1996 La Commission des Communaut s europ ennes participe aux travaux de l OCDE article 13 de la Convention de l OCDE Pour permettre l OCDE de r aliser ses objectifs un certain nombre de comit s sp cialis s ont t cr s L un de ceux ci est le Comit d Aide au D veloppement dont les Membres ont d cid en commun de parvenir un accroissement du volume total des ressources mises la disposition des pays en d veloppement et d en am liorer l efficacit A cette fin les Membres examinent ensemble et p riodiquement la fois le volume et la nature de leurs contributions aux programmes d aide tablis titre bilat ral et multilat ral et se consultent sur toutes les autres questions importantes de leur politique d aide Les Membres du Comit d Aide au D veloppement sont l Allemagne l Australie l Autriche la Belgique le Canada le Danemark l Espagne les tats Unis la Finlande la France l Irlande l Italie le Japon le Luxembourg la Norv ge la Nouve
97. SDM Syst me d centralis de mise en uvre SEM 2000 Gestion financi re saine et efficace pour l an 2000 SIDA Syndrome d immunod ficience acquise SPG Sch ma de pr f rences g n ralis es SWAP Sector wide approach TNPS Traitement de la nation la plus favoris e UDEAC Union douani re et conomique d Afrique centrale UE Union europ enne UEMOA Union conomique et mon taire d Afrique de l Ouest UGP Unit de gestion de programme UNDHA D partement des affaires humanitaires des Nations Unies UNICEF Fonds des Nations Unies pour l enfance k Sigle dans la langue originale Les taux de change de l ECU par rapport au dollar EU sont les suivants 1994 1995 1996 1997 0 8402 0 7652 0 7878 0 8824 Symboles utilis s 0 Estimations du Secr tariat pour tout ou partie N ant 0 0 N gligeable F Non disponible ns Non disponible s par ment mais inclus dans le total n a Non applicable p Provisoire Les chiffres tant arrondis les totaux peuvent ne pas correspondre exactement APERCU DU PROGRAMME D AIDE DE LA COMMUNAUTE EUROPEENNE Variation 1997 1996 97 5 261 3 6 5 790 6 2 4 642 8 0 APD nette Prix courants millions de Prix constants millions de 96 En ECU millions APD PNB n a n a Aide bilat rale n a n a Aide publique nette AP Prix courants millions de 1 434 1441 0 4 1996 5455 5 455 4 297 Dix principaux b n ficiaires 1 Pologne AP 2 Maroc 3 gypte 4 Russ
98. Sysmin apporte des fonds destin s aider les pays ACP lourdement tributaires du secteur extractif au cas o ce secteur enregistre une baisse importante des recettes d exportation 10 pour cent et o la viabilit d une ou plusieurs entreprises du secteur est compromise Pour la p riode 1996 2000 le montant disponible s l ve 575 millions d ECU Si les fonds consentis sont utilis s pour financer des projets d entreprises mini res priv es un accord de r trocession doit tre sign pour que l entreprise rembourse les fonds l Etat avec des int r ts Les fonds du Sysmin peuvent aussi tre utilis s en 101 dehors du secteur extractif pour financer des projets ou programmes de diversification dans d autres secteurs en cas de forte d pendance l gard du secteur extractif Vingt sept projets au total ont t financ s au titre du cinqui me du sixi me et du septi me FED ce qui repr sente des engagements d environ 850 millions d ECU soit environ 70 pour cent du total des fonds disponibles 1 175 milliards d ECU Le montant moyen des projets se situe autour de 30 millions d ECU On ne constate gu re de signes d un impact positif du Sysmin pour les pays ACP en g n ral Ajustement structurel La Communaut europ enne s occupe activement depuis de nombreuses ann es des programmes de r forme et d ajustement structurel Ses activit s en la mati re s inscrivent dans le cadre de la Convention de Lom et des r solutions
99. Tunisie En revanche dans le cas de la Tunisie il se peut qu en fait la prosp rit globale diminue du fait de la chute importante des recettes douani res Afrique du Sud Les changes entre la Communaut et l Afrique du Sud sont importants l Union europ enne est le principal partenaire conomique de l Afrique du Sud avec plus de 40 pour cent des importations pr s de 30 pour cent des exportations et plus de 50 pour cent de l investissement direct tranger dans ce pays Depuis l accession limit e de l Afrique du Sud au SPG en septembre 1994 environ 80 pour cent des exportations sud africaines entrent librement sur le march communautaire Des n gociations se sont ouvertes en juin 1995 pour tablir un cadre de coop ration long terme complet et stable Les directives compl mentaires de n gociation sur la composante commerciale de la proposition ont t adopt es par le Conseil europ en en mars 1996 Les propositions europ ennes r pondent trois grands objectifs 1 tablir les fondements d une coop ration long terme entre la Communaut et l Afrique du Sud ii promouvoir la coop ration conomique en Afrique australe iii aider int grer l Afrique du Sud dans l conomie mondiale Elle repose sur deux piliers 1 adh sion la Convention de Lom ii accord multilat ral global entre l Afrique du Sud et l Union europ enne Par ailleurs trois accords sp cifiques ont t n goci s dans les secteurs
100. a cr ation du SC 503 563 286 408 115 Diff rence 9 245 147 212 0 Source Chiffres fournis par la Commission Le chef du service aura les pouvoirs d un directeur g n ral Il g rera le Service commun sous l autorit d un comit de gestion compos de lui m me et des directeurs g n raux des DG I IA IB VIIL et du directeur de l ECHO titre d observateur L initiative SEM 2000 vise entre autres d concentrer les activit s d ex cution Telle qu on l entend la Communaut la d centralisation est la d l gation de pouvoirs aux pays b n ficiaires et la d concentration la d l gation de pouvoirs du si ge aux missions locales Dans certains programmes comme Phare et le FED une grande op ration de d centralisation d concentration de l ex cution est en cours Pour le FED en particulier il s agit de d l guer aux chefs de missions les responsabilit s d autorisation de paiement et de tenue de comptes Il pourrait tre en effet int ressant de d concentrer les contr les financiers et l id e de d tacher des contr leurs financiers aupr s des missions locales m rite d tre examin e La cr ation du Service commun signifie que le cycle des projets sera fragment entre les DG et le Service commun lui m me Il sera donc indispensable d assurer comme c est pr vu une bonne circulation de l information entre les DG g ographiques et le Service commun avec concertation syst matique entre le chef de file et le serv
101. agements du FED ainsi que d un soutien pour les infrastructures et services dans le secteur social 26 5 pour cent des engagements D autres secteurs importants d intervention du FED ont t l am lioration des infrastructures de transport et de stockage 14 2 pour cent l agriculture la foresterie et la p che 7 4 pour cent et l industrie manufacturi re extractive et le BTP 6 4 pour cent 124 Figure 1 Origine des fonds servant financer l APD de l Union europ enne Versements nets Millions de constants de 1996 4 000 3 000 2 000 1 000 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 D EDF C Budget Note Hors pr ts de la BEI Sources Commission europ enne OCDE 125 Tableau 17 Ventilation des contributions des pays Membres du CAD l aide de l Union europ enne Versements nets en 1996 en millions de dollars Commission Pour europ enne m moire du total Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Irlande Italie Luxembourg Pays Bas Portugal Espagne Su de Royaume Uni Total Source OCDE 126 Figure 2 Contributions des Membres du CAD l aide communautaire En pourcentage de l APD nette total des Membres Allemagne Autriche Belgique Danemark Espagne Finlande France Irlande Italie Luxembourg Pays Bas Portug
102. aire principal de l unit B2 est le Comit de liaison des ONG de d veloppement aupr s de la Communaut qui regroupe 15 plates formes d ONG nationales repr sentant plus de 800 ONG europ ennes 69 La Commission et le Comit de liaison entretiennent un dialogue aussi bien sur les questions d orientation que sur celles de gestion du programme L ann e derni re ce dialogue s est intensifi au m so niveau l initiative de la Commission dans le but d am liorer la coh rence entre le soutien qu elle accorde aux ONG et ses strat gies par pays et sectorielles et d laborer des contrats de programme pluriannuels Il s agit d changer informations exp riences et points de vue sur les orientations adopt es dans un secteur ou un pays donn d am liorer la coh rence et la compl mentarit entre ces orientations en se concertant sur la d finition des principes et m thodologies sectoriels et de faciliter dans certains cas une r partition des t ches en fonction des avantages comparatifs La concertation a port r cemment sur le Nigeria et la R publique d mocratique du Congo et les prochains pays concern s sont la Palestine et Ha ti D autres initiatives sont en cours sur place au Bangladesh et en Inde Un dialogue sur les microfinancements est galement pr vu Les projets cofinanc s se situent aussi bien en zone rurale qu en zone urbaine et concernent principalement la sant l ducation et la formation l agriculture l
103. aire sur les populations pauvres gr ce de petits projets reproductibles tout en t moignant d une solidarit avec les citoyens europ ens qui fournissent des fonds suppl mentaires aux ONG Celles ci repr sentent d ailleurs le seul moyen d acheminer certains types d aide rapidement moindres frais La Commission apporte galement son soutien au travail des ONG aupr s des populations priv es d assistance en situation de guerre ou de suspension de l aide d Etat Etat Cofinancement de projets entre la Communaut et les ONG Le programme de cofinancement lanc il y a plus de 20 ans est le plus ancien des modes de coop ration avec les ONG Il est financ par la ligne budg taire B7 6000 qui pour 1998 s l ve 200 millions d ECU Ces derni res ann es environ 90 pour cent du budget ont t consacr s au cofinancement avec plus de 800 ONG actives dans le domaine du d veloppement pour une moyenne de 600 projets dans les pays en d veloppement Le reste est all environ 150 projets de sensibilisation de l opinion en Europe Les fonds proviennent du budget g n ral mais sont g r s par l unit B2 de la DG VIII qui est galement charg e de la coop ration d centralis e Cette unit est directement responsable de la coordination avec la DG IB sur les projets cofinanc s environ 60 pour cent des projets cofinanc s dans les pays en d veloppement concernent l Asie l Am rique latine et la M diterran e Le parten
104. al Royaume Uni Su de Ensemble des Membres de l UE 0 10 20 30 40 50 60 Pourcentage 1995 1996 1997 127 Tableau 18 Versements nets d APD par grandes cat gories Millions de dollars prix En pourcentage Pour r f Total CAD a et taux de change de l APD en pourcentage constants de 1996 totale nette de l APD totale nette 1991 92 1995 1996 1997 1996 1997 1991 92 1995 1996 1997 APD bilat rale 4451 4697 5261 71 1 68 9 70 5 66 4 Dons 4394 4431 495 58 8 61 4 659 64 5 Projets et programmes de d veloppement 2717 3084 3251 16 2 14 2 17 9 ai Coop ration technique 88 217 226 21 3 24 3 25 5 15 0 Aide alimentaire 662 216 352 2 8 2 3 1 5 1 5 Secours d urgence l exception de l aide alimentaire 736 584 768 4 1 5 2 4 9 3 7 All gement de la dette 74 64 6 3 Soutien aux ONG 140 178 191 1 8 2 1 2 5 D penses administratives 116 118 3 8 4 9 5 2 Autres dons 51 3 44 1 3 1 5 2 2 ksi Pr ts 58 266 311 12 3 7 5 4 7 1 9 Pour m moire Financements mixtes 0 41 0 9 0 7 0 7 APD multilat rale 327 671 193 28 9 31 1 29 5 33 6 Institutions des Nations Unies 327 361 90 7 5 7 2 7 9 7 1 dont PAM 207 181 90 1 3 1 4 1 0 PNUD 1 7 1 5 1 6 4 9 0 7 0 6 0 7 FNUAP 04 05 0 6 Groupe de la Banque mondiale 9 9 9 5 7 8 dont IDA 9 1 92 T2 i Banques r gionales de d veloppement 2 5 2 2 2 8 2 2 CE n a n a n a n a
105. aluations de comparer les r sultats des rapports d ach vement de projets aux conclusions des valuations ex post I serait bon que la Banque envisage de publier les tudes de synth se de ces rapports afin d informer le public des r sultats de ses travaux Les tudes d valuation ex post sont d j publi es Le transfert un service commun de certains l ments des directions g n rales des relations ext rieures a permis de regrouper les unit s d valuation des DG IA IB et VIII La Commission esp re par cette fusion r aliser des gains de productivit Comme le souligne par ailleurs le pr sent rapport la gestion ax e sur les r sultats et les capacit s d valuation ont besoin d tre renforc s Consacrer un effort plus important l valuation et la r troaction aussi bien l int rieur de l Organisation qu avec ses partenaires et une plus large diffusion des enseignements fournis par les valuations repr senteraient un bon investissement pour l am lioration de la qualit des programmes La fusion des unit s d valuation au sein du Service commun soul ve plusieurs questions Si elle constitue un pas dans la direction pr conis e par le dernier examen du CAD on peut s interroger sur son point d implantation dans la structure institutionnelle Les principes du CAD pour l valuation de l aide au d veloppement r cemment r affirm s insistent sur l ind pendance et l impartialit de la fonction d valuation Or
106. ammes ont t efficaces et ont apport une contribution positive au passage l conomie de march Ils ont toutefois souffert des m mes faiblesses que celles observ es par la Cour des comptes savoir que comme le dit le rapport int rimaire d valuation la Commission n a pas suffisamment de personnel pour tirer le parti maximum des outils existants et assurer ainsi une efficience conforme des crit res financiers et de gestion de plus en plus s v res Pour le suivi du processus d valuation des bulletins internes font conna tre les enseignements en tirer mais il n y a pas de formation correspondante du personnel op rationnel comme celle qui existe la DG VIIL Cependant dans un autre domaine la formation au nouveau manuel du syst me d centralis d ex cution a t assur e l ann e pass e dans tous les pays candidats Il reste mettre au point et g n raliser la collecte et l exploitation des indicateurs de performance permettant de mesurer les r sultats ou les retomb es qui sont des outils indispensables une culture ax e sur les r sultats L introduction du cadre logique a jet les bases d une am lioration des performances dans ce domaine Volume Depuis le dernier examen du CAD l UE est rest e une source importante de moyens financiers pour les PECO et les NEI voir tableau 11 Pour la p riode quinquennale 1990 94 les engagements ont atteint 4 3 milliards d ECU pour les PECO et le montage
107. ann e consid r e et l ann e de r f rence et des variations du taux de change entre la monnaie en cause et le dollar des Etats Unis au cours de la m me p riode 143 LES DITIONS DE L OCDE 2 rue Andr Pascal 75775 PARIS CEDEX 16 IMPRIM EN FRANCE 43 98 17 2 P ISBN 92 64 26965 7 n 50450 1998
108. ant de probl mes locaux conomiques et sociaux d ordre structurel Un programme de pr paration aux catastrophes DIPECHO applique une politique r gionale pro active ax e dans un premier temps sur les Cara bes l Am rique centrale l Asie du Sud Est et le Bangladesh La phase pr paratoire s ach vera en 1998 ce qui permettra de pr senter aux Etats membres puis d appliquer des cadres de politique et des plans d action pour les quatre r gions Assurer dans la continuit la transition entre la phase de secours et la phase de reconstruction et de d veloppement est d sormais une des grandes priorit s de la Commission comme elle l a affirm dans une communication d avril 1996 consid rant qu il est extr mement important au del de la n cessit imm diate de sauver des vies de penser assurer la continuit avec un processus de d veloppement long terme ce qui signifie que dans l id al les op rations de secours devraient tre imm diatement suivies et m me si possible accompagn es de programmes de reconstruction L ECHO comporte un effectif de 115 agents Bruxelles et 70 correspondants sur le terrain dans les zones sinistr es Ces derniers ne sont pas des fonctionnaires de la Commission mais des experts hautement exp riment s qui rendent compte directement l ECHO Tous les programmes sont mis en uvre sur le terrain par les partenaires et non par les missions de la Communaut sauf pour les op rations r unissan
109. application du code de conduite de la FAO pour une p che responsable 13 Commission europ enne 1996 Initiative de recher halieutique ACP UE Dakar S n gal 14 Commission europ enne 1996 Accords de p che bilat raux situation et perspectives 15 Cour europ enne des comptes 1993 Rapport de la Cour des comptes sur les accords internationaux de p che 16 CRAMPTON P D 1997 Rapport sur les accords internationaux de p che Commission de la p che du Parlement europ en 17 2012 me R union du Conseil D veloppement doc 8631 97 79 e accroissement des changes et les consultations entre sp cialistes des p ches ext rieures et de la coop ration pour le d veloppement En application de cette r solution il a t cr un groupe inter services DG XIV DG VHI charg d assurer le maximum de coh rence entre les objectifs des deux politiques Par ailleurs la Communaut a d cid de faire le maximum lors des n gociations d accords de p che venir pour convaincre les pays tiers qu une part importante de la compensation financi re vers e par la Communaut est affect e au financement de mesures de d veloppement de la p che afin de promouvoir le d veloppement durable de ce secteur Enfin la Communaut a entrepris de n gocier des accords dits de seconde g n ration ax s sur ces objectifs pr voyant la constitution de soci t s mixtes entre armateurs de la Communaut et de pa
110. ar les Etats membres Sur accord mutuel des Membres de la Commission chaque commissaire re oit un portefeuille couvrant un ou plusieurs domaines de l administration ou de la politique communautaire voir tableau 1 Comme le montre l organigramme 1 cinq commissaires ont actuellement un portefeuille directement li la gestion de l APD Ce sont les relations avec les Etats ACP et les pays et territoires d outre mer PTOM avec la Convention de Lom les relations avec les pays en d veloppement d Asie d Am rique latine et du bassin m diterran en les relations avec certains autres pays en d veloppement dont la Chine les relations avec les pays d Europe centrale et orientale PECO les nouveaux Etats ind pendants de l ex Union sovi tique NET avec les programmes Phare et Tacis l aide humanitaire et l aide d urgence En dehors du dernier chacun de ces portefeuilles couvre une seule direction La direction g n rale du d veloppement DG VII s occupe de la coop ration avec les Etats ACP et de la Convention de Lom de l aide alimentaire en faveur du d veloppement et de l valuation des programmes en faveur des pays en d veloppement non associ s mais non de l aide humanitaire des programmes Phare ou Tacis et de la BEI voir organigrammes 2 et 3 La DG VII entretient des contacts avec le Secr tariat du groupe ACP qui a son si ge Bruxelles et qui repr sente les 71 Etats ACP dans leurs n gociations
111. ar quels moyens am liorer la coordination Au vu des enseignements qui se sont d gag s de cette exp rience qui a donn des r sultats variables le Conseil a d fini en juin 1997 les principes devant r gir le renforcement de la coordination dans les pays en d veloppement et des lignes directrices ont t adopt es en f vrier 1998 celles ci pr conisent pour l am lioration de la coordination cinq principes tir s de l exercice pilote e s adapter la situation du pays et du secteur vis e oeuvrer de concert avec les pays partenaires de fa on rendre ceux ci mieux m mes de prendre en charge leurs propres strat gies et programmes e s associer aux m canismes de coordination existant l chelon local e veiller la coh rence des apports de l UE et la coh rence avec les orientations d finies par le Conseil enfin e viser optimiser les bienfaits pour le pays b n ficiaire Ces efforts et intentions vont dans la bonne direction et il semble que s intensifie peu peu la coordination entre la Commission les Etats membres et les autres donneurs bilat raux et multilat raux Le r le qui revient aux d l gations de la Commission sur le terrain n a cependant pas encore t clairement pr cis pas plus que n a t r gl e la question de savoir qui doit assumer la conduite des op rations dans tel pays ou secteur Il semble par ailleurs que les missions locales ne disposent pas de ca
112. ariat entre l Union europ enne et l Am rique latine qui d finit les strat gies globales pour la p riode 1996 2000 et propose de concentrer la coop ration sur trois priorit s e Une action commune en faveur de la d mocratie passant par un soutien institutionnel et la consolidation du processus d mocratique afin de consolider l Etat de droit de r former l Etat de soutenir la d centralisation et d aider au d veloppement rural par le renforcement des institutions et la mobilisation de la soci t civile e La lutte contre la pauvret et l exclusion avec des programmes d aide sp ciaux particuli rement dans les domaines de la sant de l ducation et du logement e L encouragement des r formes conomiques et l am lioration de la comp titivit internationale par le biais d un soutien au secteur priv et d une coop ration dans les domaines de l industrie de la science et de la technologie et de la soci t de l information d veloppement des changes et des investissements synergie entre la coop ration industrielle et la coop ration en mati re de science et de technologie et programmes de partenariat dans le secteur priv tels qu ECIP ou AL Invest La Communaut entretient avec l Am rique latine un dialogue politique dont les interlocuteurs sont le groupe de Rio le Groupe de San Jos la Communaut andine le Mercosur le Chili et le Mexique Depuis 1997 elle tablit syst matiquement pour la coop ration co
113. ation des ressources d aide La part de l aide communautaire qui va aux pays faible revenu pays les moins avanc s et autres pays faible revenu est en effet inf rieure ce qu on peut observer chez la plupart des autres donneurs et elle a eu tendance diminuer ces derni res ann es En 1996 l aide allou e par la CE aux pays faible revenu PFR tait par habitant trois fois moins importante que celle qui allait aux pays revenu interm diaire de la tranche inf rieure PRITT Cette ann e l les PFR ont re u moins de 56 pour cent de l aide de la CE contre pr s de 62 pour cent de celle de l ensemble des membres de l UE et plus de 70 pour cent de celle de pr s de la moiti de ces derniers Pour ce qui est des mesures sp cifiquement destin es faire reculer la pauvret il conviendrait d explorer d autres formules ou de leur faire une plus large place notamment les programmes de micro cr dit qui pourraient tre renforc s compte tenu de l exp rience d j accumul e dans ce domaine Une autre id e propos e par le Parlement europ en consisterait reproduire avec des produits locaux des technologies modernes pour l agriculture ou la sant notamment et voir comment adapter les technologies actuellement disponibles irrigation au goutte goutte par exemple de telle mani re que les pauvres puissent en tirer parti Probl matique de l galit homme femme Depuis une dizain
114. ations en cours de l aide communautaire le Conseil est ainsi tenu inform du d roulement et des r sultats provisoires Le service d valuation de la DG VIII a particip au r examen par le CAD des principes d valuation et notamment la phase d auto valuation et l enqu te ind pendante aupr s des utilisateurs et il faut l en f liciter Les fonctions d valuation ne sauraient chapper l examen critique et cette enqu te aupr s des utilisateurs des valuations a t la premi re du genre au sein de la Commission les autres unit s d valuation n y ont pas particip Globalement pour les usagers la qualit des valuations est variable Dans certains cas comme le secteur des transports elle a t jug e d excellente qualit et de grande utilit car les enseignements qui en ont t tir s ont permis ensuite d tablir des lignes directrices pour l action dans ce secteur Suite aux r sultats de l auto valuation et de l enqu te aupr s des utilisateurs la Commission indique que le service central d valuation pr voit de laisser aux services op rationnels la charge des valuations mi parcours et l ach vement des projets afin de se concentrer sur les probl mes particuliers et les valuations th matiques et sectorielles Les synth ses produites seront plus concises et plus concr tes comme l ont demand de nombreux utilisateurs La s rie des EVINFO sera mise sur le site Internet de la Commission et
115. au sein de l OMC Les premi res ann es du XXIe si cle verront se d rouler un nouveau cycle de n gociations sur les changes agricoles qui pourraient aboutir une nouvelle r duction du protectionnisme europ en Si c est le cas le contexte dans lequel se situeront les politiques agricoles des pays en d veloppement devrait s en trouver modifi Il serait imprudent de promouvoir des exportations agricoles destination de la Communaut qui ne pourraient continuer exister qu en pr sence de cours europ ens artificiellement lev s Mais il serait peut tre bon que la Communaut offre aux pays en d veloppement un soutien financier et technique pour stimuler les exportations qui b n ficient de cours temporairement plus lev s mais qui ont des chances une fois en place de pouvoir se poursuivre sur la base des cours mondiaux Protocoles agricoles Les exportations ACP de certains produits agricoles destination de la Communaut b n ficient de quatre protocoles annex s la Convention de Lom Ces protocoles qui concernent le sucre la viande bovine les bananes et le rhum donnent libre acc s ou acc s pr f rentiel dans le cas de la viande bovine aux march s europ ens pour une quantit fixe d exportations de certains fournisseurs ACP 7 OMC 1997 Examen des politiques commerciales de l Union europ enne Gen ve para tre 8 OCDE 1995 Le cycle d Uruguay Evaluation pr liminaire des cons quences de l
116. aut europ enne CE et le Ghana remonte 1976 Entre 1993 et 1997 la CE a consenti au Ghana une aide annuelle moyenne de 48 millions d ECU ce qui fait d elle un des principaux donneurs pour ce pays Sur ce total les versements effectu s dans le cadre des programmes indicatifs nationaux PIN n ont repr sent que 12 millions d ECU en moyenne par an ils progressent n anmoins et ont atteint 19 3 millions d ECU en 1997 Un nouveau PIN a t n goci au titre du 8 me FED Fonds europ en de d veloppement au premier semestre de 1997 et sign en juin de la m me ann e Il alloue au Ghana pour 130 millions de dons d aide projet sur cinq ans et 40 millions d ECU de pr ts de la Banque europ enne d investissement BEI Conform ment ce que pr voit la Convention de Lom r vis e 70 pour cent de cette enveloppe soit 91 millions d ECU peuvent tre d bours s imm diatement Apr s avoir d fini en 1996 les orientations strat giques de sa coop ration avec le Ghana la Commission europ enne a engag avec ce pays un dialogue sur les mesures prendre qui a d bouch sur l adoption du nouveau PIN Les deux parties sont convenues d une part que l objectif global devait tre de faire reculer la pauvret en suscitant une croissance large assise qui s alimente ensuite d elle m me et d autre part que l action serait concentr e sur deux domaines savoir les infrastructures de transport 40 45 pour
117. autaire enfin le d ficit d expression et d impulsion europ ennes dans les enceintes internationales et aupr s des autres bailleurs de fonds Pour rem dier ce probl me une r solution du Conseil du 25 mai 1993 concluait que dans un nombre limit de domaines appelant prioritairement une meilleure coordination des politiques d autres r solutions d finiraient cas par cas les principes directeurs qui guideront la Communaut et ses Etats membres dans leurs politiques respectives Le Conseil a estim que dans un premier temps la coordination devait tre am lior e dans les secteurs de la sant de la s curit alimentaire de l ducation et de la formation Dans certains domaines comme le respect des droits de l homme le planning familial et le soutien l ajustement structurel il a consid r qu il fallait se pr occuper davantage de la mise en uvre des principes directeurs existants Dans les domaines de l environnement de l valuation du r le des femmes et de l aide d urgence il suffisait de consolider et de mettre jour si n cessaire les politiques communautaires pr c demment d finies Ces conclusions ont t r affirm es par le Conseil le 2 d cembre 1993 Parall lement le Conseil et les Etats membres se sont mis d accord sur les lignes directrices des politiques de lutte contre la pauvret soulignant en particulier la n cessit de prendre en compte dans ces politiques un certain nombre de facteurs cl s
118. aux Etats ACP n impliquent pas de baisse du montant total qu ils re oivent En revanche l aide vers e dans le cadre des programmes ALA et MED a augment depuis dix ans en termes r els Aide publique au d veloppement En 1996 la Communaut europ enne a t la source la plus importante d aide bilat rale au d veloppement pour les pays en d veloppement d Europe et l une des principales pour l Afrique du Nord l Afrique subsaharienne l Am rique du Nord l Am rique centrale et le Moyen Orient En pourcentage du total de son APD ventilable l aide l Afrique subsaharienne a accus au cours des dix derni res ann es une chute spectaculaire tandis que l aide toutes les autres r gions Oc anie except e augmentait La part de l aide communautaire vers e aux pays les moins avanc s a elle aussi diminu passant de plus de la moiti en 1986 87 un tiers seulement en 1997 mais elle reste sup rieure la moyenne de l ensemble des pays du CAD L APD consentie aux pays revenu interm diaire des tranches inf rieure et sup rieure a augment pour atteindre des proportions sup rieures la moyenne du CAD voir tableau 19 Le tableau 20 pr sente les principaux b n ficiaires de l APD communautaire ces dix derni res ann es Au cours de cette p riode le nombre total des b n ficiaires est pass de 127 en 1986 87 153 en 1996 97 tandis que la part de l APD bilat rale ventilable vers e aux 20 principaux b n ficiaires est
119. c e Cette exp rience a eu des r sultats variables selon les pays et selon les secteurs dans un m me pays Ils ont n anmoins t jug s suffisamment encourageants pour que le Conseil d cide par une r solution de juin 1997 de g n raliser les principes d une coordination renforc e selon des lignes directrices nouvelles dans tous les pays en d veloppement avec lesquels l Union a instaur des relations de coop ration Ces lignes directrices nouvelles ont t adopt es en f vrier 1998 et reposent sur les principes suivants e Jes activit s de coordination doivent tre adapt es la situation particuli re de chaque pays et de chaque domaine de coop ration pour le d veloppement e elles doivent tre assur es en troite coop ration avec le pays b n ficiaire afin de renforcer sa capacit de prendre en charge ses propres strat gies et programmes de d veloppement et d accro tre le r le moteur du gouvernement dans la coordination g n rale de l aide e l a coordination communautaire doit tre li e aux m canismes de coordination des autres donneurs au niveau du pays e Jes activit s de coordination doivent assurer une contribution coh rente de la Communaut aux m canismes de coordination entre donneurs et le respect des grandes orientations de la politique commune adopt e par le Conseil e la coordination communautaire doit s effectuer de telle fa on que la valeur ajout e soit maximum pour le pays b n f
120. cements pour la cr ation de co entreprises entre op rateurs europ ens et locaux les privatisations et les projets d infrastructure priv s En outre le programme Asia Invest lanc au d but de 1998 vise encourager la coop ration entre PME d Europe et d Asie Il couvre une p riode de cinq ans et est dot d un budget de 45 millions d ECU Comme en Am rique latine la Commission europ enne a mis en place un programme de coop ration d centralis ASIA Urbs pour cr er de nouveaux liens et renforcer ceux qui existent d j entre collectivit s locales europ ennes et d Asie du Sud ou du Sud Est La plupart des projets mis en uvre dans le cadre de ce programme seront d une ampleur relativement modeste L un des objets du programme est de transf rer le savoir faire n cessaire pour la pr paration des dossiers soumettre aux organismes donneurs nationaux et internationaux ou au secteur priv pour le financement des projets Le programme sera g r par une agence Asia Urbs qui sera d sign e par la Commission pour fournir un soutien financier et technique aux projets Pays m diterran ens Ces derni res ann es la Communaut a fait du renforcement de sa coop ration avec les pays m diterran ens une priorit et la Commission a propos cet effet une nouvelle approche dans ses communications d octobre 1994 et mars 1995 intitul es Renforcement de la politique m diterran enne de l Union europ enne propositions pour la
121. cent des fonds pr vus dans le cadre du PIN et le d veloppement rural et les ressources naturelles 35 40 pour cent Dans le secteur des transports l accent est mis sur l am lioration du r seau routier en particulier dans le sud ouest du pays Les activit s en faveur du d veloppement rural seront quant elles cibl es sur les communaut s rurales et les petites villes des zones rurales et viseront avant tout am liorer le niveau de vie de leurs populations Le reste de l enveloppe allou e au PIN sera consacr des interventions en faveur du d veloppement du secteur priv de la sant et de l ducation ainsi qu des programmes d am lioration de la gouvernance A ce dernier gard le soutien de l Union europ enne UE s est r v l fort utile pour assurer le caract re d mocratique des derni res lections pr sidentielles et l gislatives en d cembre 1996 dont les observateurs internationaux ont reconnu qu elles avaient t libres et loyales La D l gation de la CE Accra poss de un personnel relativement nombreux par rapport celles qui sont install es dans d autres pays Elle compte huit expatri s cinq conseillers deux conseillers techniques deux conseillers en d veloppement rural et un conseiller conomique un expert d butant et un attach administratif auxquels s ajoute le Chef de la D l gation Cependant l ventail des comp tences ne correspond pas celui des projets de
122. cer la coordination internationale l occasion de la crise dans l est du Za re l ECHO apporte une aide y compris financi re l Office de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies OCHA Il entretient par ailleurs des contacts r guliers avec les administrations des pays tiers notamment Etats Unis et Japon responsables des questions d aide humanitaire L Office a entrepris diverses activit s qui doivent lui permettre de mieux r pondre aux situations d urgence Le manuel d valuation est en cours de r vision pour tenir compte de l exp rience acquise du r glement de juin 1996 concernant l aide humanitaire et des conceptions actuelles de cette aide Deux valuations globales sont men es en 1998 elles portent sur les diff rents aspects des l ments humanitaires de l aide ext rieure de la Communaut entre 1991 et le milieu de 1996 pour la premi re et dans la p riode post rieure pour la seconde L ECHO a par ailleurs l intention de lier plus troitement valuation et action et d instaurer un syst me de diffusion des r sultats des valuations en particulier par Internet Parmi les enseignements qui peuvent d ores et d j se d gager de ces valuations on peut citer la n cessit d une coordination entre les donneurs ainsi qu avec les partenaires qui assurent l ex cution tant au si ge que sur le terrain Dans le m me temps la prise en compte dans les activit s humanitaires d aspects politique
123. che hauturi re les armateurs ne payant que 20 pour cent Les parlementaires ACP quant eux se sont plaints de fr quentes violations aussi bien de l esprit que de la lettre des accords et en particulier du fait que les conditions de prise n taient pas toujours respect es et que les objectifs de d veloppement restaient lettre morte En outre le Parlement europ en s inqui tant de la r putation de duret de la Communaut dans les n gociations a soulign la n cessit de mener ces n gociations dans un esprit de coop ration qui ne pourrait tre que b n fique pour les deux parties et sugg rait que tout projet d accord fasse l objet de consultations pr alables d une part avec les pays partenaires et le secteur local de la p che et d autre part au sein de la Commission entre la DG XIV et la DG VIII La Communaut a reconnu la n cessit d assurer la coh rence entre ses accords de p che et sa politique de d veloppement Une r solution du Conseil du 5 juin 1997 appelle la Commission adopter une approche int gr e qui pr serve non seulement les int r ts du secteur communautaire de la p che mais aussi les int r ts du secteur local de la p che et la durabilit des ressources Pour y parvenir la r solution tablit certains crit res e renforcement de la recherche et les connaissances scientifiques sur les ressources halieutiques e am lioration du suivi et la gestion des stocks de poisson e
124. chel a r sum comme suit les principaux points qui sont ressortis de l examen e Le Trait de Maastricht d finit les orientations g n rales de la politique de coop ration pour le d veloppement mais l existence d une strat gie coh rente en la mati re l chelle de l ensemble de la Commission contribuerait mettre en relief les axes essentiels r sultant des multiples d clarations r solutions communications et r glementations Elle faciliterait aussi l explication des motivations du programme d aide communautaire et de son expansion l opinion publique europ enne e Depuis le dernier examen par le CAD en 1995 des am liorations ont t apport es la politique et aux programmes mis en oeuvre par la Commission en faveur de la r duction la pauvret de l galit entre les sexes de la soci t civile et des ONG Pour ce qui est de la lutte contre la pauvret il est apparu que les ressources allou es par la Communaut aux pays faible revenu n ont pas progress au m me rythme que le budget d APD dans son ensemble ces derni res ann es Le Comit a cependant pris note des efforts d ploy s par la CE l appui des objectifs de r duction de la pauvret 137 convenus l chelon international notamment les efforts visant au libre acc s ses march s pour les exportations des pays les moins avanc s En ce qui concerne la probl matique homme femme et d autres questions transv
125. cier plus troitement au processus de d veloppement travers les actions de r habilitation et de reconstruction 34 Les principaux instruments de concr tisation de cette politique sont la r glementation ALA de 1992 et la Convention de Lom En application de la premi re depuis les ann es 90 les projets en Asie et en Am rique latine sont de plus en plus ax s sur la lutte contre la pauvret ils sont souvent cibl s sur les ruraux pauvres et font pr valoir une strat gie de d veloppement durable partant de la base De m me les programmes indicatifs nationaux mis au point avec les gouvernements ACP en 1997 pour le huiti me FED ont pour objectif global la r duction de la pauvret avec plusieurs volets prioritaires comme la s curit alimentaire et le soutien aux secteurs sociaux essentiellement ax sur les services de base Les programmes de microprojets et de d veloppement rural du FED s adressent aussi souvent directement aux pauvres Par ailleurs la DG VIII s efforce d am liorer son aptitude entreprendre des projets de soutien d institutions de microfinancement qui repr sentent une forme relativement nouvelle d action directe contre la pauvret La r duction de la pauvret s affirme depuis longtemps c est l objet de la r solution de 1993 comme un des grands domaines o il importe de renforcer la coordination entre la Communaut et ses Etats membres autour de principes et d objectifs communs afin d assurer une
126. ciera ni des pr f rences commerciales non r ciproques ni de financements du huiti me FED mais elle pourra participer pleinement aux institutions de Lom et avoir acc s aux appels d offres pour les projets financ s par le huiti me FED dans tous les pays Simultan ment un accord bilat ral est en cours de n gociation et portera sur tous les aspects qui ne sont pas r gl s par l adh sion de l Afrique du Sud Lom tels que la coop ration pour le d veloppement le dialogue politique et la coop ration conomique Il comportera des dispositions conduisant apr s une p riode de transition l instauration d une zone de libre change entre la Communaut et l Afrique du Sud Tableau 8 Conventions de Lom Millions d ECU 1975 80 1980 85 1985 90 1990 95 1995 2000 Total b FED c dont Dons Pr ts Capital risque Stabex Sysmin Pr ts sur ressources propres de la BEI a La Convention de Lom IV est conclue pour une dur e de 10 ans 1990 2000 mais les protocoles financiers couvrent deux p riodes de 5 ans 1990 1995 et 1995 2000 b PTOM non compris 200 millions d ECU dont 165 millions par le FED et 35 millions par la BED c La num rotation des FED est source de confusion les FED 1 3 correspondent aux Conventions de Yaound le FED 4 celle de Lom I le FED 5 Lom II le FED 6 Lom III et les FED 7 et 8 Lom IV Source UE 96 Les FED sont financ s par des contributions sp c
127. collaboration avec les pays partenaires int ress s ils donnent un aper u des diverses mesures envisag es dans chaque secteur d activit Ces programmes couvrent habituellement une p riode de trois ans mais les versements sont faits sur des cr dits d termin s annuellement Les programmes Phare sont bas s sur les Partenariats pour l accession approuv s en mars 1998 et qui d finissent les domaines prioritaires dans lesquels chaque pays candidat doit faire des progr s pour pouvoir tre ligible l accession et la mani re dont Phare les y aidera La Commission poss de des repr sentations dans tous les pays couverts par le programme Phare ainsi qu en G orgie au Kazakhstan en Russie et en Ukraine et la plupart de ces pays ont des ambassades Bruxelles et entretiennent des contacts r guliers avec la Commission Coordination Au Sommet du G 7 qui s est tenu Paris en juillet 1989 la Commission a t charg e de coordonner l assistance des 24 pays les plus industrialis s aux PECO A cet effet a t cr e au sein de la Commission l unit de coordination du G 24 qui organise des r unions consacr es un pays ou un secteur particulier Des r unions au niveau des hauts fonctionnaires pr par es et pr sid es par la Commission sont g n ralement organis es une fois par an Pour les NEI la Communaut participe aux r unions des groupes consultatifs parrain s par la Banque mondiale Ex cution Dans chaqu
128. conomique de l pid mie de SIDA et envisager des mesures pour promouvoir la formation scientifique Un autre poste budg taire sp cifique est affect au soutien des politiques et programmes des pays en d veloppement en mati re de population et de sant g n sique ax s sur des objectifs de sant maternelle de s curit des parturientes d acc s au planning familial de services aux adolescents et de pr vention des maladies sexuellement transmissibles et des violences sexuelles Les ONG re oivent en g n ral plus de la moiti du budget disponible Pour r aliser ces objectifs qui passent par le d veloppement des capacit s des ONG locales la Commission s appuie sur les ONG partenaires Environnement et for ts En g n ral plus de la moiti des lignes budg taires cr es par le Parlement europ en pour l environnement et les for ts tropicales sont attribu es des ONG pour les activit s ax es sur la biodiversit et la conservation des sols d une part et sur la cr ation et l am nagement durable des ressources foresti res d autre part Appr ciation globale Au fil des ann es la coop ration de la Communaut avec les ONG a pris de l ampleur avec 822 millions d ECU en 1995 ann e record et 704 millions en 1996 c est peut tre aujourd hui le plus important programme de ce type dans le monde avec celui de l USA ID Encore ces montants ne ennent ils pas compte du r le consid rable jou par les ONG dan
129. conomique et mon taire c est dire se conformer l acquis communautaire La strat gie de pr adh sion renforc e adopt e au Sommet de Luxembourg d cembre 1997 s articule autour de partenariats pour l adh sion lesquels ont pris effet en mars 1998 avec les dix pays candidats d Europe centrale et orientale et du renforcement de l aide pr adh sion Les dix pays pr cit s ont demand adh rer l Union Cinq seulement Estonie Hongrie Pologne R publique tch que et Slov nie ont t jug s m me d entamer les n gociations d accession qui en dehors des PECO englobent galement Chypre Les candidatures des cinq autres pays n ont pas t jug es recevables pour le moment pour des raisons conomiques dans le cas de la Bulgarie de la Lettonie de la Lituanie et de la Roumanie et pour des raisons politiques dans celui de la Slovaquie Les n gociations ont d but en mars 1998 La Commission y est repr sent e par une premi re quipe de la DG IA qui entre autres r examine la strat gie Phare d aide aux PECO Une seconde quipe compos e de vingt hauts fonctionnaires conduira les n gociations qui pourraient durer deux trois ans Le montant du programme Phare devrait passer d environ 1 milliard 1 5 milliard d ECU d ici l an 2000 et les deux tiers de ces fonds devraient tre consacr s aider les candidats se rapprocher de l acquis communautaire En l an 2000 ceux ci devraient par ai
130. d investissement 116 CHAPITRE 5 PROFILS FONDAMENTAUX ue 119 Aide publique au d veloppement autres flux financiers et aide publique sesseesseseeeeeseee 119 Volumeide lFaid ss ent ie Tan dE nee A ENRE 119 Aide publique au d veloppement 119 Autres flux financie sieo ist rene nn nent in in ET Pur nie 121 Aide publique sain nininnnenns hante nn nee tente 121 Sources de l aide de l Union europ enne ss 121 Composition et r partition sectorielle 124 Aide publique au d veloppement ss 124 Aide publique inire en TR nn N nan a 129 Aide li e et politiques de passation des march s eeseseseeseeseeseseeeseerresresrssreeresresrerrrssene 129 R partition B 0sraphiqu 28 antenne nent nn Rat E E EE E EE 130 Aide publique au d veloppement ss 130 Aide publiques ne rs tante tre dre en Pre nets Re eee 134 R partition par groupes de revenus 134 Notifications statistiques messien onet ee aeea E EEEE E E AEE 134 COMMUNIQUE DE PRESSE SUR L EXAMEN DE L AIDE DE LA COMMUNAUTE EUROPEENNE PAR LE CAD 137 DEFINITIONS DES PRINCIPAUX TERMES 141 Tableaux Tableau 1 Organisation de la coop ration pour le d veloppement au sein Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 de 1 COMMISSION 2 a MN ER E nr E se 56
131. de partenariat il sera d fini un plan et un calendrier pour l instauration d un libre change avec la Communaut La Commission pr voit de n gocier l accord global dans un premier temps 1998 2000 et les divers accords r gionalis s dans un deuxi me temps 2000 2005 Elle estime qu long terme l harmonisation des pr f rences communautaires offertes et la multiplication des accords de coop ration conomique compatibles avec les r gles de l OMC aboutiront l alignement des relations commerciales de l Union europ enne sur les r gles de l OMC On dispose encore de peu d l ments d information sur l impact des accords de libre change conclus entre des r gions tr s avanc es comme l Union europ enne et des zones parmi les moins d velopp es et les plus marginalis es du monde Des tudes viennent seulement d tre command es sur ce point et leurs r sultats pourraient tre disponibles dans les mois qui viennent Les d licates n gociations entre la Communaut et l Afrique du Sud donnent des indications voir plus loin la section 9 sur l Afrique du Sud Par ailleurs la n gociation d accords de libre change mettra rude preuve les capacit s de n gociation des pays en d veloppement surtout alors que se d roulent en parall le des n gociations multilat rales Accords avec les pays m diterran ens La Communaut a renforc ses liens politiques conomiques et culturels avec les pays m diterran ens
132. de l Union europ enne UE ont accept de faire transiter par la CE une part croissante du budget qu ils allouent la coop ration pour le d veloppement En 1970 seulement 7 pour cent de l aide consentie par les membres de UE passaient par la CE En 1990 cette part atteignait 13 pour cent et en 1997 elle exc dait 17 pour cent La CE a conclu avec ses partenaires Etats d Afrique des Cara bes et du Pacifique ACP pays d Asie d Am rique latine et du bassin m diterran en ALA MED et pays b n ficiaires des programmes Phare et Tacis des arrangements qui s inscrivent dans un dispositif global d bordant le cadre de la coop ration pour le d veloppement pour int grer galement des pr f rences commerciales unilat rales Pour certains d entre eux ces arrangements s appuient en outre sur des accords contractuels portant sur plusieurs ann es et couvrant tout un ventail de domaines ce qui facilite la planification long terme on peut cependant se demander dans quelle mesure ces accords n ont pas parfois suscit un sentiment de droits acquis plut t qu un partenariat assis sur des obligations mutuelles La CE a toujours jou un r le de premier plan dans la d fense des droits de l homme et peut se targuer d avoir nettement redress la barre depuis quelques ann es dans divers autres domaines affichant en particulier la volont d valuer en toute honn tet ses propres performances et de jeter l
133. de la composante ONG et de la qualit du dialogue avec la Commission 73 CHAPITRE 3 COHERENCE DES POLITIQUES Introduction Le Trait de l Union europ enne sign Maastricht en 1992 d finit le cadre g n ral de l ensemble de la politique communautaire de coop ration pour le d veloppement et instaure l obligation l gale de poursuivre des politiques conomiques ext rieures coh rentes qui prennent en compte les int r ts des pays en d veloppement Le d bat qui en d coule sur la r alisation des objectifs communautaires du d veloppement s articule autour de trois concepts la compl mentarit la coordination et la coh rence Les deux premiers principes visent renforcer les liens entre les politiques poursuivies au niveau de la Communaut et celui des Etats membres Ils sont indispensables pour am liorer la coh rence g n rale des politiques de la Communaut mais n entrent pas dans le cadre du pr sent chapitre qui porte sur le troisi me principe la coh rence telle que d finie par l article 130V du Trait qui impose l Union de tenir compte des objectifs de sa politique de coop ration au d veloppement dans les politiques qu elle met en uvre et qui sont susceptibles d affecter les pays en d veloppement L analyse qui est faite dans le pr sent chapitre montre que les efforts pour am liorer la coh rence par des mesures concr tes sont entrav s non seulement par la complexit du processus d lab
134. dis que la part allou e aux ONG tait ramen e 17 pour cent Cependant depuis que les ONG interviennent dans la mise en uvre de ces programmes leur participation a t port e 25 pour cent chiffre qui ne tient pas compte du fait qu elles assurent l acheminement d environ 60 millions sur les 111 millions d ECU d aide du PAM L aide financi re qui n a repr sent que 3 pour cent du total en 1994 est pass e 42 pour cent en 1997 pendant que l aide en nature avec 189 millions d ECU en repr sentait 36 pour cent A la suite de l adoption d un nouveau r glement les co ts de transport ont t ramen s de 30 16 pour cent du budget Pour l avenir il est pr vu de continuer de r orienter le programme vers la s curit alimentaire et de r duire simultan ment l aide alimentaire en nature 115 La Banque europ enne d investissement La Banque europ enne d investissement BEI dont le si ge est Luxembourg est l institution de pr t de la Communaut Elle a t cr e par le Trait de Rome et ses actionnaires sont les 15 Etats membres La BEI qui est financi rement ind pendante est la plus importante institution financi re multilat rale au monde En 1997 le montant des pr ts qu elle a consentis s est lev au total 26 2 milliards d ECU dont 23 milliards l int rieur de la Communaut La Banque participe galement la pr paration et la mise en uvre du programme communautaire de coop ration a
135. divers arrangements tant bilat raux que r gionaux destin s favoriser les changes entre elle m me et ces pays et dynamiser leurs conomies Au fil des ans elle a mis au point des syst mes complets et complexes de coop ration pour le d veloppement qui englobent tout un ventail de relations conomiques avec les pays partenaires Le programme d aide compte plusieurs composantes qui ont chacune ses modes de gestion et de financement Il se divise grosso modo en six parties e l aide au 70 Etats ACP et l Afrique du Sud programme qui est r gi par la Convention de Lom et est financ en grande partie par le FED partir de contributions sp ciales et non du budget de la Communaut l adh sion qualifi e de l Afrique du Sud a t approuv e en avril 1997 e l aide au reste du monde en d veloppement c est dire aux pays ALA MED financ e en totalit sur le budget communautaire e l aide aux PECO et aux NEI e l aide humanitaire et l aide d urgence l chelle mondiale qui est administr e par l ECHO e l aide alimentaire galement l chelle mondiale g r e par la DG VIII e l APD g r e par la BEI Les Etats ACP la Convention de Lom et le Fonds europ en de d veloppement Caract re contractuel du syst me La Convention de Lom a mis en place un syst me contractuel d aide au d veloppement qui d finit pour les signataires une s rie de droits et d obligations concernant le volume de
136. du d veloppement qui les r troc dent leurs propres risques de petites et moyennes entreprises du secteur priv pour des montants qui peuvent aller de 20 000 12 5 millions d ECU En dehors de l Union la BEI finance des projets dans les secteurs productifs nergie communications industrie am nagement des ressources en eau tourisme et services aux entreprises les projets caract re social relevant de la Commission Les financements accord s en 1997 ont concern 41 pays partenaires voir au tableau 13 la r partition g ographique et sectorielle Ces op rations ont t financ es soit sur les ressources propres de la BEI 3 190 millions d ECU soit sur les ressources budg taires de la Communaut ou de ses Etats membres 55 millions d ECU Tableau 13 R partition g ographique et sectorielle des contrats de financement sign s En millions d ECU Energie Communi Gestion de Industrie Pr ts cations l eau et Services globaux divers Afrique Cara bes Pacifique ACP Afrique du Sud RSA M diterran e MED Europe centrale et orientale PECO Asie et Am rique latine ALA Total Source BEI Les projets doivent pouvoir g n rer des recettes qui couvrent au moins les frais de fonctionnement y compris le remboursement des pr ts Avant d tre pr sent s au Conseil d administration pour approbation 1ls font l objet d un examen pr alable sur le terrain par un charg de pr ts un ing nieur
137. e SACU Investissements C est la Convention de Lom qui a t le v hicule des relations de la Communaut avec la majorit des pays en d veloppement sur le plan des investissements Au d part elle donnait la priorit la coop ration industrielle Dans les versions ult rieures l accent s est d plac vers le financement et la promotion des investissements et du d veloppement du secteur priv Lom IV contient des articles consacr s aux diff rents aspects de l investissement notamment la protection le financement et le soutien des investissements Malgr Lom et les efforts d ploy s en parall le par les donneurs les flux d investissements directs trangers IDE vers les pays ACP ont t inf rieurs et dans le cas de l Afrique tr s inf rieurs aux flux d investissements vers les pays en d veloppement en g n ral voir 35 Les membres de la Communaut sud africaine de d veloppement sont l Angola le Botswana le Mozambique la Namibie Maurice la R publique d mocratique du Congo le Malawi les Seychelles la Tanzanie la Zambie le Zimbabwe le L sotho le Swaziland et l Afrique du Sud Republic of South Africa TDA proposal Basis for negotiations for a trade and development agreement between the Republic of South Africa and the European Union 1996 36 Les membres de la SACU sont la Namibie le Lesotho le Swaziland le Botswana et l Afrique du Sud 90 tableau 7 Les pays ACP n ont attir e
138. e d ann es la Commission a fait de gros progr s dans ce domaine o sa performance tait au d part tr s m diocre Avant 1990 peu d attention voire aucune tait port e ce genre de consid rations et cette situation ne s tait que peu am lior e au d but des ann es 1990 ces insuffisances avaient d ailleurs t signal es dans les pr c dents examens du CAD La Commission semble maintenant avoir chang de cap et renforc ses effectifs et ses programmes La R solution de 1995 sur l int gration des questions de genre dans la coop ration au d veloppement para t avoir eu des effets positifs Il s agit maintenant de tirer parti de ces accomplissements de les consolider et d axer davantage les projets et programmes sur l obtention de r sultats Sil n est pas encore tr s courant d utiliser des indicateurs et des objectifs concernant la probl matique de l galit homme femme il n en reste pas moins que la strat gie de partenariat appelle express ment des avanc es vers l galit homme femme et le renforcement du pouvoir des femmes avec en particulier la suppression de toute discrimination entre les sexes dans l enseignement primaire et secondaire d ici 2005 Les projets et programmes mis en oeuvre dans ce domaine doivent donc s articuler autour d indicateurs pr cis et le dialogue avec les pays partenaires doit tre ax sur l obtention de r sultats en la mati re Il convient en cons quence d
139. e dernier intervienne activement dans le processus de coordination entre donneurs comme on a tent de le faire dans deux pays pilotes la C te d Ivoire et le P rou Dans un document de travail d avril 1997 la Commission a appel la poursuite et au renforcement des efforts visant intensifier progressivement la participation des gouvernements aux grandes activit s de coordination en particulier au niveau sectoriel en instaurant des liens plus troits avec leurs propres m canismes de concertation des donneurs Elle a demand que les gouvernements soient tenus inform s au niveau des minist res comp tents des objectifs poursuivis et des r sultats obtenus par les m canismes communautaires de coordination sur le plan des politiques sectorielles de l engagement des gouvernements et des activit s envisag es par les donneurs Efficacit de l aide valuation et mesure des performances Efficacit globale La mise en place par la Commission d un syst me de gestion des projets impliquant l tablissement d objectifs et d indicateurs de performances pr cis ne date que de 1992 93 Il n y a pas encore eu d valuations des programmes labor s et g r s dans le cadre de ce syst me mais il est probable qu il a eu un effet positif sur la qualit des projets Toutefois faute de donn es d valuation sur une certaine p riode au niveau des projets et des programmes il est difficile pour le moment de d gager des tendances et de jug
140. e et l id e de d tacher des contr leurs financiers aupr s des missions locales m rite d tre approfondie La pression qui s exerce sur le personnel pourrait tre att nu e par un recours accru des arrangements de cofinancement avec d autres organismes de coop ration Le personnel des directions g n rales travaillant dans le domaine des relations ext rieures doit recevoir des formations plus pouss es en particulier dans les disciplines en rapport avec les activit s de financement du d veloppement et tre syst matiquement mis au courant des enseignements qui se d gagent des valuations A plus long terme l instauration d un syst me de gestion unifi et non plus fragment entre diff rentes directions g n rales permettrait une meilleure exploitation des comp tences et la mise en commun de certains services et faciliterait l apprentissage Il est fort probable que m me apr s une telle r organisation il subsisterait une insuffisance de personnel auquel cas il serait vraisemblablement justifi de proc der des renforcements cibl s des effectifs L une des principales missions d volues au Service commun devrait tre d harmoniser et de simplifier les proc dures Il semble toutefois que la mise en place de ce service soit une disposition temporaire une sorte de solution de compromis issue de projets plus ambitieux qui pourraient refaire surface avec la r organisation de la Commission en 2000 Avec la cr
141. e genre de questions devant ceux qui pourront les r gler Il convient de proc der un examen attentif des syst mes en place qui l vidence ne fonctionnent pas de mani re satisfaisante En fait ce sont surtout des acteurs ext rieurs la Commission ONG soci t civile universitaires et non la Commission elle m me qui ont rep r et tudi les exemples d incoh rence et lanc le d bat sur ce point Les retomb es sur les pays en d veloppement des politiques suivies par PUE en mati re d importation sont malais es appr cier ces politiques diff rant sensiblement d un pays et d un secteur l autre La tendance g n rale est toutefois la lib ralisation et la simplification du r gime commercial sous l effet de la participation de PUE au syst me multilat ral r gi par l Organisation mondiale du commerce OMC et de la mise en place du March unique Par le jeu des droits de douane PUE peut moduler de plusieurs mani res les conditions d acc s son march pour les produits provenant de divers groupes de partenaires commerciaux D une mani re g n rale la 19 protection tarifaire est mod r e elle est cependant plus forte qu ailleurs dans certains secteurs comme les textiles et v tements ou les produits agricoles qui rev tent une importance particuli re pour les pays en d veloppement Sous l effet de la progressivit des droits de douane le taux effectif de protection des industr
142. e l laboration des politiques europ ennes et l impossibilit d tre coh rent en tous points et en tout temps il lui faut disposer de syst mes qui permettent d viter dans toute la mesure du possible de poursuivre des politiques contradictoires et surtout emp chent que cela se produise sans que l on en ait pr vu les cons quences L exp rience des pays de l OCDE montre que la coh rence d pend beaucoup de facteurs immat riels comme la dynamique politique les m thodes de travail la culture administrative et la nature des relations entre les acteurs cl s Cette exp rience a permis de d terminer les outils de base et les meilleures pratiques permettant d assurer la coh rence e la volont politique est un pr alable indispensable de la coh rence et un outil propre la renforcer e l institution d une strat gie cadre contribue assurer la conformit des diff rentes politiques aux objectifs et priorit s d ensemble e Jes avis donn s aux d cideurs doivent tre fond s sur une d finition claire et une bonne analyse des probl mes et comporter l indication explicite des incoh rences possibles e l existence au niveau central d une capacit de synth se et de coordination est essentielle pour assurer la coh rence horizontale entre les politiques e les m canismes visant pr voir d tecter et r soudre le plus t t possible les conflits aident d couvrir les incompatibilit s et r duire le
143. e la BEI et constat un volume excessif d engagements dormants destin s des bonifications d int r t Les critiques exprim es lors du dernier examen de l aide par le CAD portaient sur la coop ration d centralis e Un certain nombre de programmes d centralis s MED Urbs MED Campus 107 MED Invest et MED Media manquaient de cadre logique de centrage ou d objectifs clairement d finis et r alistes Or depuis dans la pratique non seulement la situation ne s tait pas am lior e mais elle s tait encore d grad e sur le plan de la mise en uvre financi re et il a fallu suspendre les programmes pendant plus d un an Ils ont r cemment red marr apr s qu un certain nombre de mesures aient semble t il t prises pour viter la r p tition des probl mes d cel s Aide aux PECO NEI Origine et objet des programmes Phare et Tacis Afin d accompagner les pays de l ancien bloc communiste dans leur transition vers la d mocratie et le lib ralisme conomique la Commission a mis en place au niveau de l UE deux dispositifs distincts d assistance e Le programme Phare qui a d but en janvier 1990 Au d part destin uniquement la Pologne et la Hongrie il a t progressivement tendu aux autres PECO Il couvre actuellement 12 pays savoir l Albanie la Bulgarie la Croatie l Estonie la Hongrie la Lettonie la Lituanie la Pologne la Roumanie la R publique slovaque la R publique tch que et la Slov
144. e la n gociation d accords de libre change met rude preuve les capacit s de n gociation des pays en d veloppement surtout lorsque se d roulent en parall le des n gociations multilat rales La difficult qu ont les pays ACP attirer des investissements directs trangers t moigne d un foss grandissant entre ce que les investisseurs recherchent et ce que peuvent offrir les pays ACP Abstraction fait de l absence de possibilit s d investissement la Convention de Lom n a pas t con ue pour r pondre aux exigences des milieux d affaires Les points faibles du soutien communautaire au secteur priv et l investissement direct tranger IDE tiendraient ce qu on dit au caract re fragment de ce soutien et l optique par trop proc duri re adopt e Dans le domaine de la s curit alimentaire la d marche de la CE consiste faire de l aide alimentaire un l ment cl de la politique de d veloppement et de la politique de s curit alimentaire long terme en particulier dans le cadre d activit s tendant relancer l agriculture et accro tre le pouvoir d achat des groupes vuln rables Il serait utile d avoir des renseignements compl mentaires sur les r sultats et les retomb es de cette approche lorsqu ils commenceront se concr tiser Information de l opinion publique Il est indispensable de faire passer un message clair et simple concernant la politique d aide au d
145. e microfinancement et les petites entreprises Ils sont mis en uvre conform ment aux crit res et principes d finis dans les lignes directrices du cofinancement tablies en 1988 Conditions g n rales de cofinancement des projets entrepris dans les pays en d veloppement par des organisations non gouvernementales La Commission apporte son concours de petits projets de d veloppement sur une p riode de cinq ans au maximum sa contribution qui ne peut d passer au total 500 000 ECU elle s tablissait en moyenne environ 260 000 ECU en 1997 tant vers e en deux ou trois fois r parties sur la dur e du projet Ces financements couvrent g n ralement 50 pour cent du co t des projets part qui peut tre port e 75 pour cent lorsque la situation le justifie Les ONG doivent apporter sur des ressources europ ennes priv es une somme au moins gale 15 pour cent du co t des projets La Commission n assure que 6 pour cent de frais administratifs Aucune restriction sectorielle ou g ographique n est impos e La Commission donne la priorit avant tout la qualit du projet lui m me et au renforcement du partenariat Nord Sud avec les ONG afin de d velopper les capacit s d action des ONG locales La Commission peut offrir des dotations globales certaines ONG europ ennes avec lesquelles elle travaille depuis longtemps dans de bonnes conditions le but tant de leur assurer une certaine souplesse pour de petites op ratio
146. e n anmoins que la CE se prive des avantages et des synergies que pourraient lui procurer l adoption d une d marche coh rente r gissant l ensemble de sa politique de coop ration pour le d veloppement et une certaine uniformit des politiques appliqu es par ses diverses unit s g ographiques et fonctionnelles Des distinctions resteront bien videmment toujours indispensables afin de tenir compte de la situation particuli re des divers groupes de pays partenaires Il n en demeure pas moins que l existence d un cadre rigoureux d finissant les objectifs de la coop ration pour le d veloppement et les moyens mettre en oeuvre pour les atteindre contribuerait vraisemblablement renforcer la coh rence des d cisions et mettre un terme certaines tendances pass es sources de confusion du fait de la fragmentation des responsabilit s en mati re de strat gie d orientation de l action et de mise en oeuvre Efficience et efficacit de l aide l accent doit tre davantage mis sur les r sultats Au fil des ans sous l effet de la dispersion des responsabilit s administratives et en mati re d laboration des politiques les proc dures les apports et les modalit s d organisation en sont venus prendre trop d importance la Commission par rapport aux questions de mise en oeuvre aux produits et aux r sultats Ce n est que vers le milieu des ann es 90 longtemps apr s que la plupart des autres Membres
147. e pays partenaire est d sign un coordonnateur national g n ralement un ministre ou un Secr taire d Etat qui a pour mission de veiller la compatibilit des programmes et projets avec les priorit s nationales et de coordonner la r partition des fonds entre les minist res au nom de son gouvernement Dans les PECO la pr paration et la gestion des programmes proprement dits sont assur es par des unit s de gestion de programme UGP g n ralement constitu es de fonctionnaires locaux appartenant aux minist res comp tents et autres organismes d ex cution assist s le cas ch ant d experts ext rieurs Des proc dures sp cifiques regroup es dans un syst me d centralis d ex cution sont en vigueur depuis plusieurs ann es le manuel correspondant a t mis jour et r dit en 1997 Tous les appels d offres lanc s dans le cadre de ce syst me doivent se conformer aux r gles communautaires en mati re d aide ext rieure En 1997 les proc dures d application du programme Phare ont t simplifi es et l on a commenc r duire progressivement les UGP afin d acc l rer l ex cution et d aligner plus troitement les proc dures Phare sur celles des fonds structurels de la Communaut de fa on pr parer le terrain pour l accession 109 Dans les NEI ce sont des unit s de coordination sous l autorit du coordonnateur national et assist es d un petit nombre d experts financ s par Tacis qui son
148. e rem dier l insuffisance des capacit s de dialogue des missions locales sur ce point Conflit paix et d veloppement La CE donne toute la mesure de son savoir faire dans les activit s en rapport avec la construction de la paix Elle encourage la mise en oeuvre des accords internationaux conclus dans ce domaine en s appuyant sur les lignes directrices et principes nonc s par le Conseil de PUE Son syst me d alerte est parmi les meilleurs existant et les enseignements qui se d gagent de l exp rience acquise sur le terrain en particulier dans la r gion des Grands Lacs et dans l ex Yougoslavie ont g n ralement t tudi s et assimil s La communaut internationale peut attendre de la CE qu elle joue un r le de tout premier plan dans ce domaine 16 Coordination de l aide La CE reconna t qu un renforcement de la coordination est n cessaire dans un souci de coh rence d efficacit et de qualit de l aide L article 130x du Trait de Maastricht fait d ailleurs de la coordination une obligation En 1993 le Conseil de l UE a en outre tabli des lignes directrices visant renforcer la coordination au niveau de la politique et sur le plan op rationnel A l poque du dernier examen de l aide de la CE par le CAD en septembre 1995 la Commission avait engag depuis mai 1994 un exercice pilote dans six pays Bangladesh Costa Rica C te d Ivoire Ethiopie Mozambique et P rou afin de voir p
149. e tenu de la n cessit de progresser de fa on prudente et progressive vers des relations commerciales r ciproques le r gime actuel serait maintenu pendant les cinq premi res ann es de la nouvelle Convention mars 2000 2005 Cela donnerait le temps de n gocier les accords de partenariat par r gions et de revoir l tat de la n gociation en 2004 avant de commencer mettre en uvre progressivement sur une p riode de transition de dix quinze ans les zones de libre change entre l UE et chacun des groupements r gionaux La Communaut s est en outre engag e en marge du mandat de n gociation examiner le moment venu la situation des pays ACP autres que PMA qui n auraient pas adh r une zone de libre change Pour les PMA ACP et non ACP la Communaut entamera d ici l an 2000 un processus qui devra aboutir avant 2005 au libre acc s sur le march communautaire de l essentiel des produits en provenance de ces pays La situation des pays ACP non PMA qui ne seraient pas en mesure d entrer dans des accords 26 de libre change avec la Communaut sera examin e en 2004 et les alternatives possibles envisag es e Le mandat propose de revoir les proc dures pratiques de gestion de la coop ration financi re et technique de rationaliser et simplifier les instruments existants de sortir de la culture des droits acquis de Lom Par ailleurs un m canisme d investissement g r par la BEI aiderait au d veloppement
150. ec les ONG par l interm diaire du Comit de liaison des ONG de d veloppement aupr s de l Union europ enne CLONG et au travers de divers organismes au sein desquels se regroupent des ONG Cet aspect est un des plus positifs du programme communautaire et il convient de continuer exploiter cet atout gr ce au dialogue Il n en reste pas moins que l aussi il conviendrait globalement de mettre davantage l accent sur les r sultats et d instaurer conjointement un syst me bien d fini de suivi et d valuation afin de renforcer les obligations de justification des activit s 14 R duction de la pauvret Le Trait de Maastricht fait express ment de la lutte contre la pauvret dans les pays en d veloppement un objectif de l aide communautaire Au niveau des politiques l approche de la Commission ne s carte gu re de celle des autres donneurs priorit tant donn e au soutien de la croissance conomique et du secteur social La Commission reconna t toutefois que cette approche n a pas donn des r sultats satisfaisants Du pr sent examen par les pairs il ressort en outre que si la r duction de la pauvret est cens e tre un objectif qui doit transpara tre dans toutes les activit s il n en va pas totalement ainsi dans la pratique et il existe de vastes possibilit s de mieux donner corps ce principe Cela n cessitera toutefois des changements au niveau de l organisation de la gestion et de la politiq
151. eloppement dans l conomie mondiale insertion qui aux termes de l article 130u du Trait de Maastricht est l un des objectifs de la politique europ enne de coop ration pour le d veloppement L int gration r gionale a enregistr avec la mise en place de l ALENA et le lancement de l Union mon taire europ enne des avanc es impressionnantes parmi les pays industrialis s pendant que la conclusion des n gociations d Uruguay et la cr ation de l Organisation mondiale du commerce renfor aient le syst me commercial multilat ral Les initiatives visant l int gration r gionale se sont aussi multipli es parmi les pays en d veloppement Une communication de la Commission et une r solution du Conseil de juin 1995 d finissent le cadre de l action entreprendre pour am liorer l efficacit du soutien communautaire ce type d initiative Les domaines d action d finis comme prioritaires par la r solution sont les suivants e renforcement des capacit s avec assistance technique formation et recherche en mati re d int gration conomique r gionale au niveau des institutions r gionales et des gouvernements nationaux e assistance au secteur priv afin de faciliter sa restructuration dans le contexte du march r gional et mondial notamment par des am liorations dans le secteur financier e soutien aux gouvernements qui s engagent dans l int gration r gionale pour les aider faire face la r duction nette prov
152. en oeuvre des projets sur le terrain ont contribu cet cart pr occupant 21 CHAPITRE 1 CADRE STRATEGIQUE Cadre g n ral et orientations nouvelles de la politique de coop ration pour le d veloppement Grandes lignes de la politique actuelle La politique de l Union europ enne en mati re de coop ration pour le d veloppement date du Trait de Rome qui a cr en 1957 la Communaut conomique europ enne Son cadre juridique actuel est d fini par le Trait de Maastricht sur l Union europ enne entr en vigueur en novembre 1993 Le Trait de Maastricht fait officiellement et express ment de la coop ration pour le d veloppement un volet de la politique europ enne volet dont il jette les bases juridiques et d finit les objectifs g n raux Les principaux articles visant la coop ration pour le d veloppement sont les articles 130u y du titre XVII La politique de l Union qui doit tre compl mentaire de celles qui sont men es par les Etats membres doit favoriser e le d veloppement conomique et social durable des pays en d veloppement et plus particuli rement des plus d favoris s d entre eux e l insertion harmonieuse et progressive des pays en d veloppement dans l conomie mondiale e la lutte contre la pauvret dans les pays en d veloppement Le texte du titre XVII fait galement r f rence aux objectifs de d veloppement et de consolidation de la d mocratie et de l Etat de droit ainsi
153. enseignements tir s des valuations gr ce la cr ation du Groupe pour l am lioration de la qualit sont importants et remarquables Ce Groupe rassemble les diverses fonctions g ographiques formulation des politiques et valuations administration et finance Il examine la conformit des projets et programmes propos s aux grandes orientations fix es et aux enseignements tir s des valuations Il s assure que des indicateurs permettant de mesurer les progr s r alis s ont bien t inclus dans les propositions de projet Il conviendra de prendre en compte son exp rience dans la nouvelle structure d valuation 51 Les donn es des valuations sont disponibles sous diverses formes En plus des rapports d valuation des notes de synth se en r capitulent les principales conclusions et recommandations La DG VII a tabli un dossier des r sum s des valuations EVINFO commode utiliser et facile mettre jour Les informations sont galement disponibles sous forme lectronique Toutefois les responsables op rationnels n exploitent pas le syst me lectronique autant que l on pourrait s y attendre La base de donn es contient un r sum de plus de 400 valuations soit la quasi totalit de celles effectu es depuis six ans Une possibilit pour certaines valuations de grande ampleur consiste instaurer des boucles de retour d informations int rimaires C est ce qui a t fait pour les principales valu
154. ent En conomie les in galit s entre les sexes ne se situent pas seulement au niveau des moyens et des r sultats elles se r percutent sur les processus conomiques eux m mes A cet gard les donneurs pourraient soutenir davantage le d veloppement d institutions de microfinancement qui sont des moyens d pargne et de cr dit permettant le d veloppement du secteur des micro entreprises Cela peut se faire de diverses mani res voqu es dans une r solution du Conseil de d cembre 1997 S agissant de l affectation de fonds aux services de base la tendance est l adoption d une approche sectorielle des projets ou programmes et la Commission a l intention de travailler avec les autres donneurs en faire une composante efficace de la lutte contre la pauvret compte tenu de la possibilit d utiliser les valuations par pays pour la conception de ce type de projets ou programmes Dans le souci de prot ger les plus pauvres la Commission pr voit d accorder plus d attention la protection sociale en tant que moyen de les r ins rer dans l conomie et la coop ration d centralis e en tant que m canisme de soutien aux groupes non gouvernementaux Elle portera galement une plus grande attention aux Fonds d investissement social qui fonctionnent au niveau communautaire S agissant d un autre grand programme cibl sur les plus pauvres celui de l aide d urgence achemin e par l ECHO la Commission a entrepris de l asso
155. ent des institutions et les autres donneurs D l gations 1 Directeur sp cialement charg de l radication de la pauvret 2 Directeur sp cialement charg de l int gration des pays ACP dans l conomie mondiale 3 Y compris le microcr dit et les initiatives int gr es de d veloppement local 4 Identification examen pr alable d cision valuation interface avec le Service commun Source CE 60 Organigramme 4 DG IB Relations ext rieures M diterran e du Sud Moyen et Proche Orient Am rique latine Asie du Sud et du Sud Est et coop ration Nord Sud Directeur g n ral Assistant du D G Assistant du D G 1 Contr le de gestion et relations avec la Cour des comptes 2 Relations avec les autres institutions et information Directeur g n ral adjoint Direction A B et C Groupe de conseillers charg s des analyses et questions politiques Direction A M diterran e sud Moyen et Proche Orient Direction B Am rique latine Direction C Asie du Sud et du Sud Est Direction D Relations Nord Sud Direction E Finances et Ressources Affaires budg taires et financi res et relations BEI Budget Unit technique Asie du Sud Est Pays du Golfe lran Irak Y men Coop ration conomique Unit technique Un
156. ent en Afrique du Sud PERD dont le but est d aider la transition pacifique vers une soci t stable d mocratique non raciale et prosp re En 1996 un budget de 129 millions d ECU a t affect 15 programmes Un document d finissant la strat gie pour l Afrique du Sud pour la p riode 1997 99 a t tabli par la Commission selon le mod le utilis pour les pays ACP Les principaux secteurs d intervention retenus sont l ducation et la formation la bonne gouvernance le d veloppement urbain et le d veloppement rural Les ONG continueront de jouer un r le important dans l ex cution des projets de ce programme 71 Sant et SIDA Les ONG ont t des partenaires majeurs dans le secteur de la sant o l un des objectifs premiers est d am liorer les soins de sant de base pour le maximum de gens Un important programme de soutien en mati re de sant g n sique en Asie ax particuli rement sur les adolescents est actuellement mis en oeuvre dans le cadre de partenariats entre ONG europ ennes et locales Un poste budg taire sp cifique est consacr la strat gie communautaire de lutte contre le virus d immunod ficience humaine syndrome d immunod ficience acquise VIH SIDA dont les objectifs sont les suivants e pr venir la transmission et favoriser la non discrimination des personnes infect es e renforcer le syst me de sant pour mieux faire face l pid mie e prendre en compte l impact socio
157. er de l volution des performances obtenues 49 La n cessit d une meilleure information sur l efficacit des programmes communautaires est l une des raisons qui a conduit entreprendre les vastes op rations d valuation des programmes ACP ALA MED et ECHO Ces op rations ne sont pas termin es et les conclusions sont donc provisoires mais il serait bon que d ores et d j la Commission et les Etats membres en tirent les enseignements alors que d importantes n gociations et de profonds changements structurels se pr parent Les valuations devraient aussi apporter une contribution pr cieuse la r flexion sur la question plus g n rale de la r organisation des fonctions de relations ext rieures de la Commission Comme le souligne la Cour des comptes une standardisation des proc dures s impose Les syst mes d information de gestion sont d ficients dans certains secteurs de la Commission c est ainsi que pour MED et ALA il n a pas t possible d analyser convenablement la coop ration technique faute d informations Suite aux observations de la Cour des comptes le programme MED d centralis a t gel et il ne fait que red marrer Les audits financiers et de performances effectu s par la Cour des comptes sont pour la Commission le Parlement et les Etats membres une source d informations pr cieuse pour am liorer les programmes communautaires d aide au d veloppement L efficience et la productivit de la Commis
158. ersales les effectifs et les programmes ont t renforc s et 1l faut maintenant affiner le suivi et mieux mesurer les r sultats obtenus L approche de la CE l gard du partenariat avec les pays d Afrique des Cara bes et du Pacifique ACP a t modifi e lors de la r vision de la Quatri me Convention de Lom et dans le mandat relatif la n gociation du prochain arrangement L accent est d sormais davantage mis sur les aspects politiques du d veloppement notamment la n cessit de pouvoir compter sur un environnement stable fond sur les principes de la d mocratie le respect des droits de l homme et l importance fondamentale que rev tent la bonne gestion des affaires publiques et la pr vention des conflits pour le succ s du d veloppement La nature des relations entre l Union europ enne UE et les pays ACP devrait tre modifi e afin esp re t on de contribuer la modernisation des instruments de coop ration et de rem dier au manque de souplesse induit dans le pass par l affectation garantie chaque pays d une enveloppe fix e une fois pour toutes et ind pendante de l volution de la situation Il tait par cons quent difficile d op rer des transferts de ressources l int rieur des vastes programmes communautaires ce qui joint aux proc dures administratives complexes et l insuffisance sur le terrain de personnel pour la mise en oeuvre des projets a provoqu depu
159. es tudes environnementales au moyen des fiches d identification de projets am lioration des comptes rendus acc s plus facile au soutien technique ext rieur e Int gration des aspects environnementaux titre de troisi me grand axe horizontal dans le mandat de n gociation du nouvel accord de partenariat pour le d veloppement avec les pays ACP e Examen commun en 1998 par les DGRELEX des proc dures d tudes environnementales afin d en permettre une meilleure int gration dans le cycle actuel des projets e Contribution accrue l examen et au d veloppement de politiques sectorielles r pondant au principe du d veloppement durable e Am lioration de la coordination avec les Etats Membres dans le cadre de groupes d experts dans les domaines de l eau de l nergie des tudes environnementales de la biodiversit de la d sertification 42 Encadr 1 Etude de cas Commission europ enne Questions d environnement et coop ration pour le d veloppement Conclusions du dernier bilan des activit s des pays Membres du CAD en faveur de l environnement tude principale Si la question de l environnement est voqu e d s 1986 87 dans l Acte unique c est en 1992 seulement qu elle appara t comme une priorit dans la base juridique de l Union Le niveau des financements consacr s l environnement dans la coop ration pour le d veloppement s en ressent si entre 1990 et 1995 les engagements ont t
160. es contributions des pays Membres du CAD l aide d LUnione rop enie e sertce uia aeeie ee eA EEE EEE EAE E 126 Versements nets d APD par grandes cat gories Tableau 19 Versements nets d APD ventilable par grands groupes de pays et par r gions 132 Tableau 20 Principaux b n ficiaires des versements nets d APD bilat rale 0 00000s100e0 n 133 Tableau 21 Parts des versements nets ventilables par grands groupes de revenus 135 Tableau 22 Distribution des versements nets ventilables par habitant par grands group s de T V NUS 2 Hire onies anenai treta ieas ir ecet 135 Organigrammes Organigramme 1 Acteurs de l effort d aide de la Communaut europ enne eeeeseeeeeeeeee 58 Organigramme 2 Direction g n rale d veloppement DGVIIL 59 Organigramme 3 Direction g n rale d veloppement DGVII aspects de coordination ss 60 Organigramme 4 DG IB Relations ext rieures M diterran e du Sud Moyen et Proche Orient Am rique latine Asie du Sud et du Sud Est et Coop ration Nord Sud rememnninsnt dentiste titres 61 Organigramme 5 Organigramme du Service Commun Relex de la gestion de l aide AUX PAYS tets LM RAR NE er ne nn RE Pr re 67 Figures Figure 1 Origine des fonds servant financer l APD de l Union europ enne esesseseeu 125 Figure 2 Contributions des Membres du CAD l aide communautaire sseeeeeseeeeeeeeeeeeeeee 127 Figure
161. es de d veloppement et strat gies par pays eececceeeeeeeeeee 46 M canismes de coordination de l aide 46 Drialosue avec l pays h te oriei LT men Ar RS nn ER ee ne een 49 Efficacit de l aide valuation et mesure des performances 49 Efficacit S10bale 225 ina na An enr ne Ne met entente 49 Capacit d valuation interne tennis erir ae lement tu 50 Les syst mes de r troaction et l valuation en tant qu outil d apprentissage sseeseeeeu 51 Information du publier een ne en RE A AE te LE Se 4 52 CHAPITRE 2 GESTION DE L AIDE sue 55 Le syst me de gestion de l aide organisation fonctionnement et effectif eeeeeeeeeeeeee 55 L organisation et les institutions charg es de l aide sneeneneeneeseeeeseeeeeseeeresreerrsresresrresesees 55 Fonctionnement du Syst me sitrer aeterne nn EEEE EEEE EE EELER 57 Effectifs areont e a nn Me ar en nn i a en nl 62 Mesures prises pour renforcer la gestion de l aide seeseeeeeseeeeeseeseeseeeresessreseesrrsresesresseseesss 64 Op rations d aide humanitaire internationales et secours d urgence 65 Souplesse budg taire et transferts de cr dits 68 Coop ration avec les ONG osiin dariit E in enr nn rm 69 Cofinancement de projets entre la Communaut et les ONG 69 Autres domaines de coop ration avec les ONG sssseseeseersessereesrsressesrreserrrssresresresresreesesees 71 Aide alimentaire aide humanitaire r f
162. es fondements qui feront d elle une organisation apprenante Compte tenu des ressources consid rables et des comp tences dont dispose la CE la conclusion qui se d gage du pr sent examen par les pairs est qu un redressement des performances est d sormais possible et que se mettent en place les politiques n cessaires cet effet Le Trait de Maastricht en date de novembre 1993 fournit les orientations g n rales stipulant que la politique de la CE en mati re de coop ration pour le d veloppement doit viser favoriser i le d veloppement conomique et social durable des pays en d veloppement et plus particuli rement des plus d favoris s d entre eux 11 l insertion harmonieuse et progressive de ces pays dans l conomie mondiale et iii la lutte contre la pauvret La politique de la Communaut est en outre cens e contribuer au d veloppement et la consolidation de la d mocratie et de l Etat de droit l galit homme femme et au respect des droits de l homme et des libert s fondamentales 11 Au del des orientations g n rales ainsi d finies dans le Trait de Maastricht il est toutefois n cessaire de parcourir un imbroglio non balis de r glementations r solutions d clarations et communications pour se faire une id e de la politique de coop ration pour le d veloppement suivie par la CE l gard de tel ou tel secteur ou de telle ou telle r gion g ographique Pendant de nombreuses
163. es plus pauvres surtout ceux qui sont en proie des conflits Cette constatation a conduit la Commission revoir sa strat gie de lutte contre la pauvret Elle envisage une strat gie plus globale qui situe cette lutte dans un contexte de r duction des in galit s et de lutte contre les exclusions sociales Bien que la question soit encore en d bat la tendance actuelle est penser que la formulation de 1993 est valable mais que pour avoir un impact sensible sur la pauvret il faut un engagement collectif plus fort des gouvernements partenaires et que l appropriation des politiques et la nature du partenariat sont les ingr dients indispensables d une coop ration pour le d veloppement ax e sur la r duction de la pauvret Les processus de d cision devront permettre d assurer l int gration effective des questions d galit des sexes dans le dialogue politique la planification le suivi et l valuation des activit s visant r duire la pauvret Une croissance conomique soutenue et quitable et la stabilit du cadre conomique restent importantes mais ne suffisent pas elles seules r duire la pauvret Il faut donc accorder davantage d importance aux in galit s en tant qu obstacle la croissance conomique et aux liens qui existent entre la croissance et les conditions d existence des pauvres qui ont besoin d avoir acc s aux ressources terres cr dit pour pouvoir participer au processus de d veloppem
164. es r gles fondamentales de la concurrence en vigueur dans la Communaut v limination progressive des barri res non tarifaires enfin vi harmonisation dans les cinq ans des clauses de sauvegarde et anti dumping Pendant la p riode de transition les r gles de l OMC relatives aux droits compensatoires et la l gislation anti dumping resteront applicables M me si en principe les pays m diterran ens ont d j libre acc s aux march s europ ens pour les biens manufactur s en pratique les r gles d origine peuvent n cessiter l utilisation d intrants europ ens pour pouvoir en b n ficier De plus l absence d engagements contraignants pour la prestations de services l exclusion des march s publics et le maintien de clauses anti dumping et de sauvegarde peu pr cises signifient que les AEM ne vont pas beaucoup plus loin que les r gles de l OMC existantes Plusieurs tudes ont analys les implications des accords commerciaux d j conclus par un certain nombre de pays m diterran ens en ce qui concerne leur prosp rit Ces tudes estiment que le Maroc et la Tunisie en tireraient des gains de prosp rit quivalant environ 1 5 pour cent et 4 5 pour cent du produit int rieur brut PIB par an respectivement Ces gains augmenteraient encore en cas de lib ralisation sur une base multilat rale du traitement de la nation la plus favoris e pour atteindre 2 5 pour cent du PIB par an pour le Maroc et 5 25 pour cent pour la
165. est d finie par la Commission l int gration r gionale est la mise en place de mesures visant liminer les obstacles dress s par les politiques conomiques aux mouvements de biens services et facteurs de production l int rieur d un groupe Ces mesures comprennent toutes les activit s pouvant contribuer l instauration d un march unique de biens et de services et vont donc au del des aspects purement commerciaux Elles peuvent notamment porter sur la coordination des politiques macro conomiques ou sectorielles qui influent sur la constitution d un march unique avec tout ce que cela implique sur le plan juridique dans des domaines comme le droit des soci t s ou les normes communes La coop ration r gionale est une notion plus large qui couvre tous les efforts faits par des pays voisins pour traiter des questions d int r t commun Dans sa politique de coop ration pour le d veloppement la Communaut a toujours t en faveur de l int gration r gionale en tant que moyen pour les pays en d veloppement d accro tre leur comp titivit gr ce des conomies d chelle la r duction des co ts de transaction 44 l encouragement de l investissement priv tranger pour ne citer que quelques uns des avantages d un largissement du march qui peuvent contribuer instaurer une croissance durable L int gration r gionale devrait contribuer faciliter l insertion progressive et sans heurt des pays en d v
166. et une action en faveur de la sant sexuelle et g n sique Dans le domaine de la population l aide communautaire n a pas t la mesure de ce qu elle est dans les autres secteurs du d veloppement Une r solution adopt e par le Conseil en novembre 1992 reconna t que la planification familiale est l un des instruments d une politique visant assurer une d mographie quilibr e compatible avec un d veloppement durable Au niveau de sa politique la Communaut est dispos e encourager et faciliter dans le contexte des politiques nationales de d veloppement et de coop ration la mise au point l adoption volontaire et l application de politiques de planification familiale et le soutien des politiques d j existantes Elle est galement dispos e contribuer au renforcement des services de planification familiale en particulier par une large diffusion de l information et une action accrue de sensibilisation Le manque de personnel et d experts qualifi s en mati re de population au sein de la Commission a s rieusement frein le travail dans ce domaine d une importance capitale Un nouveau r glement du Conseil concernant les politiques et programmes d mographiques dans les pays en d veloppement 1997 compl te la r solution du Conseil de novembre 1992 et d finit toute une s rie d objectifs de soutien d actions en mati re de sant sexuelle et g n sique Les objectifs prioritaires sont les suivants premi reme
167. et un conomiste pour en d terminer la viabilit technique financi re et conomique ainsi que l impact sur l environnement conform ment la d claration de politique environnementale de la BEI formul e en 1996 La BEI exige des garanties ad quates pour tous les engagements qu elle consent sur ses ressources propres Il peut s agir de garanties de l Etat dans le cas de pr ts au secteur public ou de tout autre type de garantie jug acceptable par le Conseil d administration La BEI b n ficie de garanties globales accord es par la Commission ou par les Etats membres qui peuvent repr senter jusqu 100 pour cent de ses engagements dans le cas des pr ts aux PECO aux pays ALA et l Afrique du Sud Comme les autres institutions multilat rales la BEI ne consent ni remise de dette ni r chelonnement Deux services diff rents de la BEI assurent l valuation des op rations ext rieures la Communaut sur le plan de l aide 117 e La division du suivi la direction des op rations ext rieures Cette division tablit des rapports d ach vement de projet g n ralement six mois un an apr s le dernier d caissement au titre du projet en question Le rapport compare les r sultats r els de la phase d ex cution ce qui tait pr vu au d part sur le plan des d lais des co ts et autres param tres utiles et s efforce d en tirer les enseignements pour les projets futurs dans le m me domaine Tous ces rapports sont en
168. et plus de la moiti d caiss e Effectifs En mai 1997 la DG VIII employait 620 agents toutes cat gories confondues soit une augmentation de 5 6 pour cent par rapport janvier 1995 Elle poss dait en outre 281 repr sentants r partis dans les 71 pays ACP Le personnel de la DG IB comme celui de la DG VIII compte des agents permanents et des consultants sous contrat soit 433 personnes au total plus 147 repr sentants r partis dans 25 pays L ECHO enfin est fort de 115 agents et environ 70 consultants temporaires travers le monde voir tableau 2 ci dessous Tableau 2 Effectif employ par l Union europ enne dans le domaine du d veloppement a LR D en uses ouo7 ns us 198 m7 587 620 286 281 873 901 a Les chiffres de ce tableau ne comprennent pas le nombre d ann es personnes de la BEI selon les estimations 15 ann es personnes environ pour les activit s concernant l APD ni le nombre d ann es personnes utilis par les Commissaires les agents qu ils emploient pour le Conseil et le personnel de ce dernier b Contractuels travaillant dans les pays en d veloppement Source UE Le total des effectifs consacr s aux activit s de coop ration pour le d veloppement s tablit ainsi environ 3 219 personnes soit un peu plus qu il y a trois ans o le Secr tariat avait estim que les effectifs de la coop ration pour le d veloppement la Commission restaient insuffisants en
169. fs triennaux r vis s chaque ann e en fonction de priorit s convenues avec les partenaires ligibles qui ne disposent plus d un montant garanti d aide Ces pays sont l Alg rie Chypre l Egypte Isra l la Jordanie le Liban Malte le Maroc la Syrie la Tunisie la Turquie et la Cisjordanie Gaza Les crit res adopt s pour tablir les r partitions financi res qui ne constituent pas un engagement financier pr cis sont le PNB par habitant la population la capacit d utiliser les cr dits et les progr s de la mise en uvre des accords d association Les accords d association pr voient le d mant lement progressif des droits de douane mais les seuls en vigueur en mai 1998 taient les accords avec la Tunisie et la turquie depuis 1963 Malte depuis 1971 et l Organisation de Lib ration de la Palestine OLP depuis 1997 D autres avaient t sign s avec Isra l la Jordanie et le Maroc et quatre autres sont en n gociation avec l Alg rie l Egypte le Liban et la Syrie Une union douani re avec la Turquie est d j en vigueur depuis 1995 Quant Chypre elle est li e la Communaut par un accord d association qui devrait aboutir une union douani re La Communaut utilise tout un ventail d instruments m canismes d ajustement structurel aide non remboursable pour le financement de programmes ou projets capitaux risque et bonifications d int r t g r s par la BEI Le montant disponible pour les capitaux
170. gag s et ne peuvent tre transf r s Une certaine flexibilit a t introduite par la Convention de Lom r vis e de novembre 1995 concurrence de 30 pour cent de l enveloppe financi re globale les cr dits restant disponibles pour la population du pays en question d faut de l Etat Une autre rigidit tient au fait que quelle que soit la direction g n rale concern e la gestion budg taire n est pas suffisamment d centralis e vers les missions locales De nombreux probl mes pourraient tre r solus rapidement sur le terrain si les missions avaient les pouvoirs n cessaires et n taient pas oblig es de demander l autorisation pr alable de Bruxelles Une grande partie des activit s de passation des march s pourrait tre effectu e directement par les missions et en particulier les versements pourraient tre d cid s sur place comme c est le cas pour d autres donneurs moyennant des contr les a posteriori par le si ge Cela impliquerait d organiser une formation appropri e pour le personnel de terrain Coop ration avec les ONG Au fil des vingt derni res ann es la coop ration de la Communaut avec les ONG europ ennes actives dans le domaine du d veloppement est devenue un aspect important du programme d aide de la Communaut pour lequel les ONG interviennent la fois comme agents d acheminement et comme sources compl mentaires de financement Le but poursuivi par ce moyen est de cibler l aide communaut
171. gestion financi re saine et efficace pour l an 2000 SEM 2000 lequel a contribu l expansion des moyens d valuation au sein de la Commission D autres initiatives du m me genre restent toutefois n cessaires pour amener les responsables de la coop ration pour le d veloppement cultiver plus syst matiquement les modes de gestion ax s sur l obtention de r sultats 13 Strat gie de partenariat Parmi les programmes g ographiques de la Commission celui qui est mis en oeuvre en faveur des pays ACP dans le cadre de la Convention de Lom est celui qui est le plus conforme aux grands principes pr conis s dans la nouvelle strat gie de partenariat arr t e par la communaut internationale Il est actuellement remani de fond en comble l objectif tant d aider les pays ACP s int grer plus rapidement et plus effectivement l conomie mondiale gr ce une d marche fond e non plus sur les droits acquis mais sur un partenariat plus mature impliquant des obligations mutuelles Le type de partenariat recherch avec les pays ACP est tr s diff rent de celui qui est pratiqu dans le cadre e du programme destin aux pays d Asie et d Am rique latine lequel est con u pour permettre des relations de coop ration entre la CE et des pays en d veloppement non couverts par la Convention de Lom e du programme en faveur des pays du bassin m diterran en dont l objectif ultime est l tablissement
172. gle la plus g n rale est la fabrication partir du fil Pour la p che le poisson doit tre enti rement obtenu dans les pays ACP la Communaut ou ses pays et territoires d outre mer PTOM c est dire qu il doit tre p ch dans les eaux des Etats ACP de la Communaut ou des PTOM ou par leurs navires L un des crit res de d finition de ce que sont leurs navires est qu ils doivent tre au moins 50 pour cent propri t de ressortissants des Etats ACP de la Communaut ou des PTOM Cela dit nonobstant ces principes la Convention pr voit aussi une tol rance par rapport aux exigences de fabrication condition que la valeur des mati res non originaires utilis es dans la fabrication d un produit ne d passe pas 15 pour cent de la valeur d part usine du produit fini Aux termes des dispositions de Lom sur le cumul les pays ACP sont autoris s utiliser pour leur fabrication des produits enti rement obtenus dans d autres pays ACP ou dans la Communaut ou dans ses PTOM De m me la transformation effectu e dans d autres pays ACP ou dans la Communaut ou ses pays et territoires d outre mer est prise en compte pour l attribution de l origine Lom IV bis a tendu le principe du cumul aux pays non ACP voisins Des exceptions sont toutefois maintenues pour le riz le thon et certains produits d habillement Le SPG impose des r gles d origine plus strictes que Lom Les produits
173. gorie de sensibilit tablie pour chaque produit La deuxi me grande innovation est le m canisme de graduation qui consiste valuer le niveau de capacit industrielle atteint par chaque pays b n ficiaire pour chaque grand secteur de production afin de d terminer si le pays a toujours besoin du SPG pour maintenir ses performances l exportation Lorsqu un pays a atteint ce niveau les avantages du syst me pr f rentiel lui sont progressivement retir s pour le secteur en cause Comme par le pass le syst me de pr f rences pour les produits agricoles a une port e beaucoup plus limit e que le syst me qui s applique aux produits industriels Cela s explique en premier lieu par le fait que l objectif prioritaire du SPG est l industrialisation des pays en d veloppement plut t que l encouragement aux exportations de produits primaires En second lieu les contraintes de la politique agricole commune ont rendu jusqu pr sent tr s difficile l octroi de concessions dans les secteurs soumis l organisation commune du march Toutefois contrairement aux syst mes de pr f rences des autres grands acteurs mondiaux celui de la Communaut n exclut pas totalement les textiles et l habillement de l acc s pr f rentiel 23 Commission europ enne 1995 Le nouveau sch ma de pr f rences g n ralis es de l Union europ enne m mo 95 1 24 R glement du Conseil de l Union europ enne n 3281 95 OJ L 348 31 1
174. i enregistr en 1996 qui s tablissait 1 434 millions de dollars Parmi les membres du CAD l Union europ enne est maintenant pass e devant l Allemagne et prend d sormais la deuxi me place apr s les Etats Unis pour l aide publique nette aux pays et territoires de la Partie II de la liste des b n ficiaires de l aide du CAD groupe qui comprend les plus avanc s des pays d Europe centrale et orientale des nouveaux Etats ind pendants de l ex Union sovi tique PECO NEI et des pays et territoires en d veloppement L aide vers e par l Union europ enne neuf des douze pays dans le contexte du programme Phare est comptabilis e comme aide publique le reste tant comptabilisable dans l APD Dans le programme Tacis seule l aide au B larus la Russie et l Ukraine est comptabilis e dans l aide publique En 1996 les 14 Etats membres de l Union europ enne qui font partie du CAD ont vers au plan bilat ral au titre de l aide publique un montant total de 3 478 millions de dollars soit plus de 60 pour cent de l aide bilat rale totale du CAD consentie aux b n ficiaires de la Partie II de la liste du CAD pour cette ann e l Sources de l aide de l Union europ enne Le programme d aide de la Communaut est financ partir de deux sources diff rentes les ressources propres de la Communaut et les contributions des Etats membres pour des activit s de d veloppement pr cises en particulier les activit s du FED da
175. iales dont le montant est fix par accord entre les repr sentants des gouvernements des Etats membres r unis au Conseil et non par le budget communautaire Avec l adh sion en 1995 de trois nouveaux pays l Union europ enne Autriche Finlande et Su de le poids relatif des contributions a t modifi pour le huiti me FED tableau 9 Des discussions sont en cours sur l inclusion du FED dans le budget g n ral Tableau 9 Huiti me FED Contributions pourcentages et r partion des voix Etat membre Millions Pourcentage R partition des d ECU du total voix au Comit 1995 2000 1995 2000 du FED 1995 2000 Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Gr ce Irlande Italie Luxembourg Pays Bas Portugal Espagne Su de Royaume Uni Total a a Y compris les PTOM Source UE 97 Si le total des obligations financi res de la Communaut l gard de l ensemble des Etats ACP telles qu elles d coulent de la Convention de Lom IV est fix par deux protocoles financiers les d cisions concernant la r partition de ces fonds entre les divers Etats ACP sont prises par la seule Commission qui les communique aux Etats ACP Les op rations sont r gies par des programmes quinquennaux tablissant les besoins prioritaires d finis conjointement par les pays b n ficiaires et la Commission au d but de la p riode couverte par chaque protocole et d nomm s Programmes indicatifs nationaux P
176. ice associ et des proc dures de consultation formelles chaque fois que ce dernier doit donner son accord express Cette importante r forme institutionnelle para t globalement positive bien qu elle ne suffise probablement pas r soudre le probl me d insuffisance d effectifs malgr quelques conomies d chelle Ce pourrait tre une bonne solution int rimaire Une vaste op ration de r examen g n ral de toutes les fonctions de la Commission a t entreprise en mars 1998 en vue d organiser la Commission de demain Il doit se terminer la fin de 1998 et sera suivi de propositions vers le milieu de l ann e 1999 pour application en 2000 au moment de la mise en place de la nouvelle Commission Op rations d aide humanitaire internationales et secours d urgence L Office humanitaire de la Communaut europ enne ECHO a t cr en 1992 dans le but d am liorer l efficacit et la visibilit de la fourniture d aide d urgence aux victimes de conflits et de catastrophes naturelles l chelle mondiale et de coordonner toutes les ressources la disposition de la Commission On se bornera ici d crire son organisation et sa gestion et le programme d aide humanitaire et d aide d urgence sera examin au chapitre 4 L ECHO est un d partement autonome de la Commission qui rel ve directement d un commissaire charg par ailleurs de la p che et de la protection des consommateurs Il comporte trois unit s g ographiques co
177. iciaire 47 Encadr 2 Le programme d aide de la Communaut europ enne au Ghana Compte rendu de la mission effectu e par le Secr tariat du 6 au 8 juillet 1998 S ils avaient de quoi faire crier au miracle dans les ann es 80 dans les ann es 90 par contre les r sultats obtenus par le Ghana sur le plan conomique ont t d cevants en raison surtout des normes d ficits budg taires enregistr s avant les lections d mocratiques de fin 1992 et 1996 qui ont relanc l inflation et aussi de la lenteur des r formes dans le secteur parapublic En outre depuis le d but de 1998 le pays est confront une grave crise nerg tique imputable dans une large mesure non seulement une s v re s cheresse mais aussi aux fortes subventions appliqu es au prix de l lectricit lesquelles ont provoqu depuis plusieurs ann es un accroissement intenable de la demande Malgr tout les pouvoirs publics s emploient s rieusement remettre l conomie sur les rails si bien que le Fonds mon taire international FMI a accept en mars 1998 que le Ghana b n ficie nouveau de la facilit d ajustement structurel renforc e laquelle ce pays n avait plus acc s depuis 18 mois Cette d cision a ouvert la voie la reprise de l aide financi re des donneurs annonc e la r union de novembre 1997 du Groupe consultatif et qui totalisera 1 6 milliard de dollars pour 1998 et 1999 La coop ration entre la Commun
178. ie AP 5 Bosnie Herz govine 6 Tunisie 7 Ex Yougo non sp cifi 8 Zones adm palestinienne 9 Bulgarie AP 10 Roumanie AP millions de Source OCDE APD bilat rale brute moyenne 1996 97 sauf indication contraire Par groupe de revenu millions de 9 H Pays moins avanc s 1619 E Faible revenu O Revenu interm diaire tranche inf rieure E Revenu interm diaire tranche sup rieure 6 Revenu lev I Non ventil Par r gion millions de 9 E Afrique subsaharienne E Asie du Sud et centrale O Autres pays d Asie amp Oc anie E Moyen Orient et Afrique du Nord E Am rique latine amp Caraibes I Europe et non sp cifi TABLE DES MATIERES AVANT PROPOS sonais n e ne ne ee nn ne se 3 RESUME ET CONCLUSIONS ie neeereeeeeeeeeneee 11 CHAPITRE 1 CADRE STRATEGIQUE ii 23 Cadre g n ral et orientations nouvelles de la politique de coop ration pour le d veloppement nrm nn nt ne nn A ET DE E nent Eu 23 Grandes lignes de la politique actuelle 23 Nouvelles orientations des politiques de coop ration essesssseseseessseresersrssresrrsresresreesesees 25 Principales modifications apport es aux programmes en COUrS 26 Ren gociation de la Convention de Lom 26 Processus d AcC Ssion slam nement ni air ani Rite 27 R examen de la politique et Livre Vert sur les relations entre l Union europ
179. ies de transformation est en outre sup rieur ce que pourraient laisser penser les taux nominaux Enfin et c est peut tre le facteur le plus important dans le cas de l UE une pyramide de pr f rences permet de diff rencier le traitement appliqu aux divers partenaires commerciaux en dispensant certains d entre eux d une partie au moins des droits de douane C est la Convention de Lom qui d finit le cadre des relations entre l UE et les 71 Etats ACP dans le domaine des changes et de la coop ration pour le d veloppement La quatri me Convention vient expiration au d but de l an 2000 Dans la Communication qu elle a adress e au Conseil et au Parlement europ en concernant les orientations en vue de la n gociation de nouveaux accords de coop ration avec les pays ACP la Commission proposait la n gociation d un nouvel accord global avec l ensemble des pays ACP et d une s rie d accords de coop ration conomique diff renci s entre PUE et divers sous groupes r gionaux On dispose encore de peu d l ments d information sur l impact des accords de libre change conclus entre des r gions tr s avanc es comme l Union europ enne et des zones parmi les moins d velopp es et les plus marginalis es du monde Il est int ressant de constater que UE a t per ue comme un n gociateur tr s dur lors des r centes tractations entre l UE et l Afrique du Sud Il ne faut par ailleurs pas perdre de vue qu
180. imit des produits en question Convention de Lom La Convention de Lom d finit le cadre des relations entre la Communaut et 70 Etats ACP L Afrique du Sud qui est devenue en 1997 le 71 me Etat ACP ne b n ficie pas du r gime des changes de la Convention mais des n gociations sont en cours pour une zone de libre change C est dans le cadre de la Convention que les pays ACP ont re u une part importante de leur soutien Le fait que le m me accord de coop ration couvre les changes et l aide permet de d finir plus facilement une d marche coh rente fond e sur des objectifs communs La Convention limine les droits et autres restrictions pour la plupart des produits l exception d une s rie de produits textiles et des produits agricoles faisant l objet d une organisation commune du march pour lesquels toutefois est accord un acc s pr f rentiel c est dire meilleur que le traitement de la nation la plus favoris e Les pr f rences commerciales reposent sur trois principes cl s i stabilit les pr f rences sont accord es pour de longues p riodes ii contractualit les pr f rences sont d cid es d un commun accord et ne peuvent tre modifi es unilat ralement par la Communaut et iii non r ciprocit les pays ACP ne sont pas tenus d accorder les m mes pr f rences aux exportations en provenance de la Communaut Malgr leur acc s pr f rentiel les exportations des Eta
181. inanciers de la gestion du personnel charg des projets sur le terrain La d finition des strat gies et des grandes orientations continuera d incomber aux DG des relations ext rieures en charge des zones g ographiques en cause Toutes les t ches d ex cution seront transf r es au Service commun Ainsi les activit s de programmation continueront de relever des DG ainsi que le mandat global les d cisions autorisant l engagement de cr dits et la signature des accords de financement Les DG g ographiques conserveront la responsabilit politique et celle de la repr sentation l ext rieur Le Service commun sera chef de file pour toutes les phases d ex cution depuis la pr paration des mandats sp cifiques c est dire techniques jusqu aux paiements finals et la cl ture financi re des projets autrement dit l ensemble des t ches relatives aux appels d offre la signature des contrats et au suivi de leur ex cution et de leur ach vement jusqu l valuation qui se fera selon des m thodes et des normes standards Le Service commun commencera fonctionner avant la fin de 1998 avec des effectifs fournis par les DG des relations ext rieures selon le tableau 3 voir aussi l organigramme 5 64 Tableau 3 Effectif employ par l UE dans le domaine du d veloppement avant et apr s la cr ation du Service commun DJ nr Doia oem Dev Eco ui Personnel existant 512 808 433 620 115 Personnel apr s l
182. int ressent particuli rement les pays en d veloppement Sous l effet de la progressivit des droits de douane le taux effectif de protection des industries de transformation est en outre sup rieur ce que pourraient laisser penser les taux nominaux Enfin et c est peut tre le facteur le plus important dans le cas de l UE une pyramide de pr f rences permet de diff rencier le traitement appliqu aux divers partenaires commerciaux en leur permettant d viter en partie au moins les inconv nients dus la structure de la protection voir tableaux 4 6 Au fil des ann es la Communaut a mis en place un r seau dense d accords pr f rentiels plusieurs niveaux unions douani res zones de libre change et accords commerciaux pr f rentiels sans r ciprocit couvrant la grande majorit de ses partenaires commerciaux Ces divers dispositifs r pondent des int r ts commerciaux et des objectifs g opolitiques plus larges tels que le renforcement des liens politiques conomiques ou strat giques avec certains pays et certaines r gions et la fourniture d une aide conomique et financi re ses anciens territoires Les produits qui peuvent pr tendre un traitement pr f rentiel au titre de Lom IV bis sont ceux qui sont originaires d un pays ACP soit parce qu ils y ont t enti rement obtenus soit parce qu ils y ont t suffisamment transform s Ainsi pour les textiles et l habillement la r
183. ion de la pauvret m me si celle ci ne figure pas explicitement parmi les objectifs du projet ou du programme e des notes d information sur la r duction de la pauvret dans diff rents secteurs commencent tre diffus es au personnel depuis 1997 en mettant l accent sur l int gration dans les politiques sectorielles de strat gies cet effet e un nouveau manuel d instructions et un programme de formation du personnel expliqueront l utilit des bilans de pauvret e des m canismes seront mis en place pour suivre la r alisation des objectifs de r duction de la pauvret Toutes ces mesures ont t approuv es par le Conseil en mai 1998 35 Par ailleurs le mandat de n gociation de la future Convention UE ACP fait de la r duction de la pauvret l objectif central du partenariat avec les pays en d veloppement Cela dit dans ce domaine comme dans d autres comme l observe la Commission l efficacit de l action d pend en d finitive de la volont des autorit s des pays partenaires de lutter contre la pauvret volont qui est souvent ou absente ou de fa ade L encore se pose le probl me essentiel de la bonne gouvernance Il reste voir jusqu quel point les n gociations qui viennent de s ouvrir entre l UE et les pays ACP conduiront une modification de la nature du partenariat afin d assurer l internalisation de la lutte contre la pauvret D veloppement social activit s relatives l ducati
184. ique les probl mes du secteur de l ducation ne peuvent tre convenablement analys s que pays par pays et une importance particuli re doit tre attach e l aide aux pays les plus pauvres L aide de l Europe l ducation et la formation ne doit pas se substituer l action des pays b n ficiaires mais l accompagner Le prolongement des effets des interventions en mati re d ducation et de formation implique une politique long terme de cr ation d une capacit institutionnelle locale facteur indispensable de la durabilit C est cela qu ont servi les fonds de contrepartie en monnaie locale g n r s par les facilit s d ajustement structurel On estime que 30 pour cent du montant global de ces fonds ont t consacr s l ducation primaire dans les cinq premi res ann es de Lom IV 1991 1995 Un autre secteur social prioritaire dans la lutte contre la pauvret est celui de la sant Une r solution adopt e par le Conseil en mai 1994 d finit les grandes lignes de la politique communautaire de coop ration en mati re de sant et souligne que l aide ext rieure doit respecter et renforcer les politiques de sant des pays b n ficiaires mais s adresser en priorit aux pays les plus pauvres et aux groupes de population les plus d favoris s en particulier les femmes et les enfants La r solution consid re qu il importe avant tout d aider les pays b n ficiaires mettre en place et appliquer des politiq
185. iques et sociales dans le cadre du partenariat euro m diterran en MEDA Il alloue un montant indicatif de 3 424 5 millions d ECU sur le total de 4685 millions mentionn plus haut au programme MEDA qui est le principal outil de soutien europ en la transition conomique au d veloppement des partenaires m diterran ens et la coop ration r gionale dans le bassin m diterran en Le reste se compose essentiellement du solde inutilis des protocoles financiers bilat raux pr c dents d un poste budg taire sp cial pour l assistance Gaza et la Cisjordanie dans le contexte du processus de paix et d une aide la Turquie 106 dans le contexte du programme MEDA L application des protocoles se poursuivra en parall le jusqu ce que les cr dits affect s cet effet soient puis s La Cour des comptes a effectu en mars 1998 un audit de la mise en uvre des protocoles financiers remplac s depuis par le programme MEDA dans les sept pays du Maghreb et du Mashrek Elle a critiqu la lenteur du processus de n gociation et de conclusion de ces protocoles l absence de proc dure pour leur cl ture qui fait que quatre s ries de protocoles courent parall lement la rigidit excessive de leur cadre qui tablit un montant fixe et garanti pour chaque pays b n ficiaire Environ 10 pour cent du programme MEDA sont allou s la coop ration r gionale Le reste est affect bilat ralement au moyen de programmes indicati
186. is 6377 0 08 4 7 99 6 1 1 28 8 0 02 13 4 0 02 Finlande 379 0 33 2 2 97 3 1 1 34 5 47 2 0 11 0 15 28 8 0 10 France 6 348 0 45 0 1 92 3 10 2 24 1 0 05 0 11 19 0 0 09 Irlande 187 0 31 9 0 100 0 13 5 34 3 0 04 0 11 42 5 0 13 Italie 1231 0 11 6 9 99 5 4 14 9 64 7 0 02 0 07 24 5 0 05 Japon 9 358 0 22 0 2 78 2 z 30 0 0 07 15 0 0 03 Luxembourg 95 0 55 16 5 100 0 5 14 8 29 9 0 08 0 16 26 8 0 12 Norv ge 1 306 0 86 0 9 99 3 1 8 29 9 0 26 38 7 0 33 Nouvelle Z lande 145 0 25 0 5 100 0 0 6 20 6 0 05 21 2 0 04 Pays Bas 2 946 0 81 1 0 100 0 5 18 9 27 6 0 15 0 22 27 7 0 23 Portugal 251 0 25 14 7 100 0 M 10 5 35 0 0 03 0 09 67 8 0 14 Royaume Uni 3371 0 26 1 3 96 4 1 1 21 2 43 9 0 05 0 11 25 3 0 07 Su de 1731 0 79 0 5 100 0 24 8 30 2 0 20 0 24 28 7 0 24 Suisse 839 0 32 2 0 100 0 3 2 31 0 0 10 29 6 0 10 Total CAD 47 864 0 22 0 7 91 8 i 23 0 33 0 0 05 0 07 20 6 0 05 M mo Effort moyen par pays 0 39 Pour r f rence CE 5261 n a 5 3 s n a 2 0 n a 26 6 n a Notes Indique que les donn es ne sont pas disponibles n a Indique non applicable 140 a Sans les r organisations de dettes DEFINITIONS DES PRINCIPAUX TERMES Ci dessous se trouvent de br ves d finitions des principaux termes utilis s dans ce volume fournies titre informatif Pour les d finitions plus compl tes veuillez consulter le Glossaire des principaux termes et concepts publi dans le Rapport annuel du CAD Coop ration pour le D veloppement AIDE LI E Pr
187. is le d but des ann es 90 un cart pr occupant entre les engagements d APD et les versements effectifs de la Communaut Cet cart a atteint environ 1 600 millions de dollars en moyenne entre 1992 et 1996 Des remaniements ont t op r s dans la structure de la Commission europ enne notamment avec la cr ation d un Service commun charg de la mise en oeuvre des activit s de coop ration arr t es par les quatre directions g n rales lesquelles resteront responsables de la strat gie de la formulation des politiques et de la conception des projets Les Membres du CAD ont manifest le d sir d tre tenu inform s des r sultats que donnera ce nouveau syst me tout en s inqui tant de la mani re dont pourra tre pr serv e la coh rence du cycle des projets et programmes communautaires Le Comit a discut de la n cessit pour la nouvelle structure de renforcer la capacit des d l gations sur le terrain travailler pleinement avec les partenaires pour promouvoir l appropriation et la coordination Le CAD a estim que la mise en place d une unit d valuation consolid e et d sormais unique tait une mesure positive Le Comit a consid r que cette unit devait tre dissoci e des entit s op rationnelles gage d ind pendance comme le pr conisent les Principes du CAD pour l valuation de l aide au d veloppement Le Groupe pour l am lioration de la qualit instaur la DG VIII devrait pe
188. isant combattre la corruption d velopper les programmes de sensibilisation et d ducation aux droits de l homme des op rations en faveur de groupes vuln rables en particulier femmes enfants victimes de tortures r fugi s l encouragement de la libert de la presse des programmes d assistance juridique Un certain nombre d instruments financiers ont t mis en place cette fin Le principal est le poste budg taire B7 7020 aide la promotion des droits de l homme et de la d mocratie dans les pays en d veloppement l exception de l Am rique latine et des pays m diterran ens Il existe deux lignes budg taires respectivement pour l Am rique latine et les pays m diterran ens DG IB une ligne pour le soutien des organisations poursuivant des buts humanitaires et de d fense des droits de l homme et une autre pour l aide aux centres de r adaptation des victimes de tortures et aux organismes offrant une aide concr te aux victimes de violation des droits de l homme toutes deux la DG IA Des fonds sont galement disponibles sur les ressources du FED et sur les fonds de contrepartie g n r s par divers instruments communautaires Au total 526 millions d ECU ont t d pens s pour la d mocratie et les droits de l homme depuis 1992 dont 312 millions provenant du budget g n ral de la Communaut et le reste 214 millions des ressources du FED pour les pays ACP Le protocole financier du huiti me FED p
189. ises industrielles Il s agit essentiellement de fournir aux chefs d entreprises une assistance technique appropri e pendant la phase de pr investissement afin de les aider en particulier identifier et valuer la viabilit conomique et financi re de projets industriels le CDI peut financer des tudes de faisabilit rechercher des partenaires potentiels dans les Etats ACP et l Union et aider mettre en place un montage financier appropri Le montant total investi dans ces projets doit normalement se situer entre 200 000 et 10 millions d ECU 32 Le CDI est une petite structure qui compte moins de 60 agents permanents au total dont la moiti d experts Pour op rer sur le terrain il s est dot d un vaste r seau de contacts En 1997 il existait dans les Etats ACP 59 antennes avec 13 responsables au niveau d un pays et 5 experts d tach s La m me ann e ont eu lieu 748 interventions dont 292 r alis es par des experts et 107 par des partenaires industriels de l UE L int r t de cette institution peut se mesurer l accroissement r gulier du nombre de demandes enregistr es lequel est pass de 575 en 1994 1 079 en 1997 Pour les pays ALA MED la Commission DG IB a mis en place divers instruments de promotion du secteur priv dont le plus g n ral est l ECIP Partenaires communautaires internationaux en mati re d investissement instrument financier cr en 1988 et reconstitu depuis tous les trois ans
190. isoire de leurs ressources budg taires cons cutive l abaissement des tarifs douaniers soutien la balance des paiements ou soutien budg taire en compl ment du soutien l ajustement structurel En ce qui concerne les pays ACP le titre XII de la Convention de Lom est enti rement consacr la coop ration r gionale mais l article 157 exige que les op rations couvertes par cette rubrique aient l accord d un ou plusieurs Etats ACP II a t sugg r qu une strat gie r gionale forte ouvrirait davantage de possibilit s pour le soutien aux institutions r gionales car elle serait soumise un contr le moins troit de leurs Etats membres En Afrique subsaharienne les avanc es ont t lentes malgr la multiplicit des initiatives de coop ration r gionale Le protocole financier de Lom IV couvrant la p riode 1995 2000 affectait 1 300 millions d ECU la coop ration r gionale et aux projets r gionaux en g n ral Ce montant comprend 73 millions d ECU pour le Centre de d veloppement de l industrie CDI 85 pour l encouragement des changes r gionaux 4 pour l Assembl e paritaire et 80 pour le soutien institutionnel Les projets ont t centr s sur les infrastructures transfronti res l ducation et la lutte contre les maladies end miques du b tail La Commission a collabor avec la Coalition mondiale pour l Afrique la d finition des moyens d accro tre l efficacit de l int gration r gionale en Afriq
191. issement direct tranger en fournissant un soutien technique pour l laboration de politiques plus efficaces d encouragement des investissements codes d investissement protection des investissements et en aidant l organisation de forums de partenariat et d investissement sectoriels La BEI intervient galement dans la promotion du secteur priv la Commission lui fournit cet effet deux types de ressources e des capitaux risque dont le budget s tablit 1000 millions d ECU pour 1995 2000 p riode couverte par le second protocole financier de Lom IV permettant la BEI de consentir des pr ts globaux des conditions de faveur des interm diaires financiers qui les r troc dent des PME du secteur priv ou de fournir du capital risque L article 284 de la Convention de Lom r vis e pr voit que 50 pour cent des capitaux risque seront affect s globalement aux pays les moins avanc s et qu au moins 50 pour cent des ressources seront consacr es aider les Etats ACP qui adoptent et appliquent des mesures d encouragement l investissement dans le secteur priv Depuis 1993 la BEI a cr un Fonds des institutions financi res de l Union europ enne FIFUE dont le but est de compl ter les interventions des institutions europ ennes et bilat rales de financement du d veloppement en mati re de capital risque et cette ligne de cr dit vient d tre reconstitu e hauteur de 20 millions d ECU
192. it techique Eal iie e Source OCDE Coop ration conomique Programmation et Am rique centrale Inde N pal Questions coop ration Mexique Bhutan Sri Lanka conomiques conomique Cuba g n rales Pakistan Mashrek Pacte andin Afghanistan Relations conomiques et Isra l Bangladesh avec les MERCOSUR Chili Maldives organisations Maghreb autres que la CNUCED D veloppement durable et coordination lutte contre la drogue Questions juridiques passation des march s et contrats Proc dures m thodes informatique et valuation 61 Environnement et Pr f rences tarifaires g n ralis es et investissements ECIP Instruments horizontaux environnement for ts tropicales femmes et d veloppement population for ts tropicales Ressources humaines administration Le syst me de gestion de l aide a eu de plus en plus tendance se rel cher comme en t moigne le montant des cr dits non engag s et des cr dits non d caiss s en d cembre 1996 les cr dits engag s mais non d caiss s atteignaient 11 6 milliards d ECU dont 1 3 milliard d engagements datant d avant 1992 Pour la seule DG VIII fin juillet 1998 au niveau de la tr sorerie aucun fonds n avait encore t pr lev aupr s des pays membres sur le septi me FED ouvert en 1990 alors que 85 pour cent de son montant avait t engag
193. ive des besoins r els et doit tre achet e beaucoup plus sur les march s locaux ou sur les march s r gionaux dans les pays voisins constituant ainsi une forte incitation la production locale et aux changes r gionaux L aide alimentaire ne doit pas tre fournie gratuitement sauf aux groupes vuln rables Le produit des ventes ou les fonds de contrepartie peuvent tre utilis s prioritairement l appui de programmes de d veloppement rural ou agricole ou de r formes sectorielles Les nouvelles orientations tendent r duire la part de l aide alimentaire en nature et la remplacer par la fourniture d une assistance technique et financi re pour les divers intrants tels que semences outils et autres indispensables la production de cultures vivri res ainsi que des syst mes de stockage des m canismes de soutien au cr dit rural particuli rement destin s aux femmes et des syst mes d alerte pr coce Dans certains cas l aide alimentaire en nature peut tre remplac e par l octroi de devises dans le cadre d un nouvel instrument de l aide m canisme par lequel des devises sont mises la disposition des op rateurs du secteur priv qui peuvent alors importer des denr es alimentaires et ou des intrants agricoles L objectif est d encourager la participation du secteur priv au processus de r forme conomique des pays faible revenu La gestion du programme incombe depuis 1986 la DG VIII auparavant il faisait partie
194. jet d une communication de la Commission en novembre 1993 suivie par une r solution du Conseil en d cembre 1993 qui reconnaissaient que si les bases 29 th oriques existaient d j il y avait lieu de consacrer une plus grande attention ce probl me Beaucoup a t fait pour traduire l objectif de r duction de la pauvret en actions sur le terrain par la mise en uvre conjugu e d un certain nombre de fili res d instruments et d approches nouvelles correspondant aux multiples dimensions de la pauvret et avec des financements de diverses sources La tendance ces derni res ann es a t de s appuyer de plus en plus sur les ONG pour acheminer les financements vers les microprojets et cibler les interventions sur les groupes les plus vuln rables de la soci t civile ce qui contribue en m me temps d velopper la coop ration d centralis e Dans les secteurs sociaux notamment la sant et l ducation l action a t quelque peu recentr e sur les services de base dont les pauvres sont le plus m me de b n ficier Des fonds de contrepartie d gag s par l aide programme ont t utilis s pour financer les co ts locaux des projets dans les secteurs sociaux De nombreux responsables aussi bien la Commission que dans les pays Membres estiment qu il faut faire plus encore pour donner une plus large place la lutte contre la pauvret et que la priorit qui lui est accord e reste plus vidente au niveau
195. la derni re fois par un R glement du Conseil de janvier 1996 Il vise promouvoir des investissements mutuellement profitables sous forme de co entreprises entre des op rateurs de l Union et des op rateurs locaux dans les pays ligibles Ce R glement en tend la port e l Afrique du Sud et pr voit pour la premi re fois des mesures pr paratoires la privatisation des infrastructures Les conditions d ex cution des projets existants sont durcies en particulier sur le plan de la gestion financi re et du suivi Le Conseil a approuv une autorisation de programme de 250 millions d ECU sur cinq ans En 1997 l autorisation d engagement a t fix e 52 2 millions d ECU Le principal objectif de l ECIP est de faciliter la cr ation dans les pays ALA MED et en Afrique du Sud de co entreprises viables entre op rateurs de l UE et op rateurs locaux A cet effet il a recours quatre instruments correspondant aux stades successifs de la cr ation et de l exploitation des co entreprises savoir l identification du projet et des partenaires potentiels instrument 1 les tudes de faisabilit instrument 2 les conseils aux investisseurs pour la mobilisation des fonds propres n cessaires instrument 3 et la valorisation des ressources humaines par l assistance technique et la formation instrument 4 L ECIP op re par l interm diaire d un r seau d institutions financi res gr ce auquel il accorde des dons ou des avances taux d in
196. la coh rence tabli par la pr sidence n erlandaise du Conseil informel de coop ration pour le d veloppement 75 questions dans le cadre appropri du Conseil iv pr senter un rapport annuel sur les questions de coh rence et v tudier la possibilit de recourir des proc dures de suivi conjointes avec les pays en d veloppement Une mise en uvre diligente de la r solution du Conseil sur la coh rence des politiques pourrait se r v ler forte utile car elle contribuerait renforcer les capacit s des sph res charg es de l laboration des politiques tout en pr servant la flexibilit organisationnelle et en instaurant des syst mes efficaces de collecte et de traitement de l information Parall lement la mise en uvre de la r solution il pourrait tre envisag de cr er un m canisme de r glement des diff rends s inspirant de celui du panel d inspection de la Banque mondiale Agriculture Au fil des ans des doutes ont souvent t mis quant la coh rence de la politique agricole commune PAC avec les objectifs de l UE en mati re de d veloppement L exemple qui a fait le plus parler de lui r cemment est celui des exportations subventionn es de viande bovine destination de l Afrique occidentale et australe Or comme en t moigne cet exemple la CE est capable de trouver des solutions en cas de perturbations des march s lorsque l affaire est port e son attention Cela montre bien quel poin
197. lar aux pays qui traditionnellement importaient des fruits en provenance de la Communaut et des pays ACP Ce nouveau r gime consid r par certains comme alt rant sensiblement l quilibre des int r ts a rencontr l opposition interne de l Allemagne et externe des exportateurs latino am ricains soutenus par les Etats Unis Il est apparu r cemment que certaines clauses du r gime adopt par la Communaut taient en contradiction avec ses obligations dans le cadre de l OMC en particulier son syst me complexe de licence de distribution qui d savantageait les soci t s am ricaines et latino am ricaines L OMC a n anmoins maintenu le droit pour la Communaut d accorder un traitement tarifaire pr f rentiel aux pays ACP pour lequel elle lui accorde une d rogation Les r gles communautaires sont actuellement en cours de modification afin d en assurer la totale compatibilit avec le GATT d ici la date limite du 31 d cembre 1998 Globalement la r forme de la PAC et la tendance la lib ralisation des changes auront pour effet d largir l acc s aux march s europ ens pour les producteurs non ACP et de r duire les prix en Europe Il s ensuivra une rosion des recettes et des marges pr f rentielles des b n ficiaires actuels du protocole qui les obligera restructurer leurs conomies 12 OMC 1998 Rapport du Groupe sp cial sur l importation la vente et la distribution des bananes Gen ve 78
198. le cadre du Programme sp cial d assistance l Afrique PSA lanc en 1998 Lom IV a amplifi cette activit par la cr ation d un instrument sp cifique et la mise en place de ressources 1 150 millions d ECU dans le septi me FED port es 1 400 millions d ECU dans le huiti me FED D autres ressources peuvent galement tre fournies par les PIN 350 millions d ECU le Stabex et l aide alimentaire En accord avec les pays b n ficiaires les fonds de contrepartie des programmes communautaires d aide la balance des paiements destin s aux programmes d importation en g n ral sont utilis s l appui des aspects sociaux de la r forme 102 Le r gime des changes de la Convention de Lom Le r gime des changes de Lom et les modifications qu il est envisag de lui apporter ont t abord s au chapitre 3 consacr la coh rence Ce r gime donne libre acc s la Communaut aux produits originaires des pays ACP l exception des produits agricoles couverts par la politique agricole commune qui se voient accorder un traitement pr f rentiel Selon les estimations de la Commission sur le plan des droits de douane environ 94 pour cent du total des exportations des pays ACP entrent dans la Communaut en franchise quotas tarifaires 100 pour cent pour les produits industriels et pr s de 80 pour cent pour les produits agricoles et de la p che Si l on tient compte des quotas agricoles tarif z ro pr s de 99 po
199. le processus de mise en place d une zone de libre change dans le cadre de l accord de Barcelone e pour l Asie l Association des Nations de l Asie du Sud Est ASEAN Coordination de l aide strat gies de d veloppement et strat gies par pays M canismes de coordination de l aide L article 130u du Trait de Maastricht dispose que la politique communautaire de coop ration au d veloppement est compl mentaire de celles qui sont men es par les Etats membres ce qui confirme tout la fois l existence d une politique communautaire c t des politiques bilat rales des Etats membres et la n cessit pour assurer cette compl mentarit d am liorer la coordination L article 130x ajoute que la Communaut et les Etats membres coordonnent leurs politiques en mati re de coop ration au d veloppement et se concertent sur leurs programmes d aide y compris dans les organisations internationales et lors des conf rences internationales C est dans ce cadre juridique que s inscrit un renforcement de la coordination trois niveaux les politiques les op rations sur le terrain et les positions prises dans les instances internationales La d claration du Conseil de novembre 1992 sur la politique de coop ration au d veloppement l horizon 2000 insistait sur la n cessit d am liorer la coordination dans deux domaines en particulier savoir la coordination sectorielle pour l laboration et la mise en uvre des politiques et la
200. lie et analys e dans le cadre de quatre contrats de consultants portant sur dix pays MED ALA qui ont donn lieu cinq rapports et de deux autres portant sur les pays ACP Un certain travail d int gration a t effectu surtout dans les pays ACP bien qu ce stade rares soient les projets qui puissent tre class s soit comme int gr s soit comme sp cifiques de la question de la participation des femmes au d veloppement Il ne semble pas encore exister en la mati re de strat gies sp cifiques par pays Si les strat gies par pays et les PIN voquent de plus en plus dans leurs pr ambules la question de l galit des sexes 17 pour cent seulement d apr s une enqu te portant sur les ann es 1996 et 1997 contiennent des chapitres ou des propositions de fond visant am liorer la situation dans ce domaine Le nouveau marqueur du CAD sur l galit homme femme y compris la participation des femmes au d veloppement qui fait partie du nouveau syst me de marqueurs du CAD remplacera l ancien syst me de classification fond sur les crit res 39 int gr sp cifique La Communaut s efforcera d accro tre progressivement le pourcentage d activit s interventions qui r pondent aux crit res du marqueur relatif l galit des sexes Le Groupe d experts sur les questions de genre a t cr pour am liorer la coordination entre l Union et les Etats membres Le Secr tariat du Groupe de travail du CAD sur l galit hom
201. lier dans les pays ACP En ce qui concerne les pays ALA MED cette activit devrait tre termin e au d but de 1999 17 Il n en demeure pas moins primordial d am liorer encore les strat gies par pays en s appliquant rendre plus coh rente l utilisation qui est faite des divers instruments mis la disposition de la CE Il est par ailleurs pr occupant que la Commission doive faire autant appel pour ce genre d activit des consultants ext rieurs ce qui est pr judiciable la continuit Tout comme dans le domaine de la gestion du cycle des projets il semble indispensable de renforcer les formations internes sur l tablissement de strat gies par pays Cela permettrait la Commission de recourir dans toute la mesure du possible des comp tences internes pour mener bien cette activit fondamentale pour la d termination de son programme d aide et pour le dialogue avec les pays partenaires Gestion de l aide Le syst me de gestion de l aide avait soulev certaines critiques lors des pr c dents examens Comme on l a d j indiqu si la Commission porte plus d attention aux proc dures aux contr les et aux questions d administration qu aux r sultats obtenus c est sans doute en partie cause de la complexit de sa structure organique et du syst me de gestion qui en d coule Autre sujet de pr occupation la prolif ration des postes budg taires et des r glementations ponctuelles
202. liser en fonction des pratiques actuelles des ONG et des changements intervenus dans la nature des relations entre la Commission et les ONG en m me temps que de r duire la charge administrative de la Commission L objet essentiel de la r vision est de mettre davantage l accent sur un v ritable partenariat entre les ONG europ ennes et locales en vue de renforcer les capacit s de ces derni res de privil gier les accords de programme pluriannuels plut t que l approche par projet et de remplacer le syst me des contr les et valuations ex ante par un syst me ex post Cette r vision devrait entrer en vigueur en 1999 Dans la m me temps la Commission harmonise les conditions d acc s des ONG aux cr dits d autres lignes budg taires affect es au d veloppement afin d am liorer la transparence et l efficience des proc dures administratives Autres domaines de coop ration avec les ONG En dehors du cofinancement il existe d autres domaines de l aide communautaire au d veloppement financ s par le budget communautaire dans le cadre des articles 254 et 255 de la Convention de Lom o les ONG jouent un r le important Aide alimentaire aide humanitaire r fugi s rapatri s et personnes d plac es programmes de r habilitation Environ un quart de l aide alimentaire financ e par la Communaut et pr s de la moiti de l aide alimentaire indirecte sont achemin s par les ONG La majeure partie de cette aide est g r e par EURONAI
203. lle Z lande les Pays Bas le Portugal le Royaume Uni la Su de la Suisse et la Commission des Communaut s europ ennes Also available in English under the title DEVELOPMENT CO OPERATION REVIEW SERIES EUROPEAN COMMUNITY OCDE 1998 Les permissions de reproduction partielle usage non commercial ou destin e une formation doivent tre adress es au Centre fran ais d exploitation du droit de copie CFC 20 rue des Grands Augustins 75006 Paris France T l 33 1 44 07 47 70 Fax 33 1 46 34 67 19 pour tous les pays l exception des tats Unis Aux tats Unis l autorisation doit tre obtenue du Copyright Clearance Center Service Client 508 750 8400 222 Rosewood Drive Danvers MA 01923 USA or CCC Online http www copyright com Toute autre demande d autorisation de reproduction ou de traduction totale ou partielle de cette publication doit tre adress e aux ditions de OCDE 2 rue Andr Pascal 75775 Paris Cedex 16 France AVANT PROPOS Le Comit d aide au d veloppement CAD proc de des examens p riodiques destin s am liorer sur les plans individuel et collectif les efforts de coop ration pour le d veloppement des Membres du CAD Les politiques et les efforts d aide des diff rents Membres font l objet d un examen critique peu pr s une fois tous les trois ans Six programmes environ sont examin s chaque ann e L examen par les pairs est pr par par une quipe compos
204. lleurs recevoir 1 milliard d ECU au tre d un instrument structurel qui privil giera des actions similaires celles de l actuel Fonds de coh sion afin d att nuer les cons quences sociales de leur adh sion et 0 5 milliard d ECU pour la 27 restructuration de leur agriculture La BEI a augment son soutien aux pays en question en mettant en place partir de 1998 un m canisme suppl mentaire d aide la pr adh sion dot de 3 5 milliards d ECU doublant ainsi sa capacit de financement d op rations dans ces pays d ici l an 2000 Ce m canisme qui ne b n ficie pas de la garantie de l Union couvrant les op rations de la Banque l ext rieur de la Communaut est destin avant tout transposer ces pays le patrimoine de l Union en finan ant des projets visant pr server l environnement moderniser l industrie et tendre les r seaux trans europ ens De leur c t les relations avec la Turquie sont r gies par l Accord d association sign Ankara en 1963 L union douani re totalement effective depuis la fin de 1995 fonctionne de fa on satisfaisante La Turquie a en outre d pos une demande d adh sion l Union en 1987 En 1989 la Commission europ enne a jug cette demande recevable tout en soulignant la n cessit d avanc es sur les plans conomique et social d cision qui a t confirm e par le Conseil d association le 29 avril 1997 Au Sommet de Luxembourg en d cembre 1997
205. llions de dollars d aide communautaire en 1996 contre 65 millions de dollars d APD des diff rents Etats membres 130 Figure 3 R partition g ographique de l aide communautaire Versements nets d APD et d AP a Parts en pourcentage 49 69 1 4 11 D 19 1e sis 1986 87 1991 92 36 15 2 6 17 24 1996 97 b Millions de constants de 1996 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 1986 87 1991 92 1996 97 Etats ACP Pays d Asie et Pays du bassin y compris l Afrique du Sud d Am rique Latine ALA m diterran en MED Pays b n ficiaires du Pays b n ficiaires du E Aures pays programme PHARE programme TACIS pay Note Y compris l aide humanitaire manant de l CHO et les pr ts de la BEI 131 Tableau 19 Versements nets d APD ventilable par grands groupes de pays et par r gions Afrique subsaharienne Pays faible revenu Autres pays Afrique du Nord et Moyen Orient Pays faible revenu Autres pays Asie Pays faible revenu Autres pays Am rique Pays faible revenu Autres pays Oc anie Europe Total des versements bilat raux ventilables Pour m moire Pays les moins avanc s Autres pays faible revenu Pays revenu interm diaire tranche inf rieure tranche sup rieure Pays revenu lev APD non affect e s ajoute au total indiqu 1986 87 1371 1 326 45 167
206. mbres du CAD ont diminu de 0 8 pour cent Depuis cinq ans le programme communautaire a marqu une augmentation annuelle moyenne de 3 3 pour cent tandis que l effort global des Membres du CAD s est r duit de 4 7 pour cent par an Avec des versements net d APD de 5 261 millions de dollars en 1997 la CE se situe au cinqui me rang des 22 Membres du CAD et vient la deuxi me place parmi les donneurs multilat raux d aide lib rale apr s l Association internationale de d veloppement de la Banque mondiale Depuis le d but des ann es 90 un cart significatif entre les engagements d APD et les versements effectifs dans les programmes de la Commission est devenu un sujet permanent de pr occupation Entre 1992 et 1996 les engagements d APD ont exc d chaque ann e les versements bruts de quelque 1 600 millions de dollars et l cart a m me atteint plus de 2 200 millions de dollars en 1994 La nature des relations entre l Union europ enne UE et les pays ACP devrait tre modifi e afin esp re t on de contribuer la modernisation des instruments de coop ration et de rem dier au manque de souplesse induit dans le pass par l affectation chaque pays d une enveloppe fix e une fois pour toutes et ind pendante de l volution de la situation Cette difficult modifier l affectation des ressources tout comme les proc dures administratives complexes et la faiblesse des effectifs charg s de la mise
207. me femme pr c demment connu sous le nom de Groupe d experts du CAD sur la participation des femmes au d veloppement y est pr sent en tant qu observateur afin d assurer le maximum de transparence et d viter les doubles emplois A leur seconde r union de 1997 les experts ont approuv moyennant quelques amendements une s rie d indicateurs propos s par la Commission pour mesurer de fa on pratique et concr te l tat d avancement de la question sur divers plans politique planification effectifs formation moyens financiers et proc dures relatives aux projets Toutes les propositions de financement pr sent es au Comit ALA MED doivent tre accompagn es du formulaire d valuation de l impact des questions de genre tabli par la DG IB pour aider les administrateurs ainsi que les consultants pour les missions sur le terrain g rer en nature et en qualit l int gration des questions de genre et de participation des femmes au d veloppement dans le cycle des projets dont ils ont la charge Le Groupe pour l am lioration de la qualit institu en 1997 la DG VIII s int resse entre autres aux questions de genre lorsqu il examine les propositions financi res sup rieures 2 millions d cus Le mandat des n gociations post Lom avec les pays ACP met l accent sur l am lioration de l galit entre hommes et femmes condition indispensable du d veloppement humain Le manuel communautaire de gestion du cycle des
208. mension politique forte cibl e s lectivement en fonction de la situation des pays partenaires sur le plan de la d mocratie du respect des droits de l homme de la bonne gestion des affaires publiques et de l Etat de droit e L all gement de la pauvret sera la pierre angulaire du nouveau partenariat La d marche sera triple i soutien aux facteurs de croissance au secteur priv la comp titivit et l emploi ii soutien aux politiques sociales iii soutien l int gration et la coop ration r gionales D autre part trois grands principes seront syst matiquement mis en uvre dans tous les secteurs de la coop ration i renforcement des capacit s soutien des r formes institutionnelles et d veloppement culturel ii g n ralisation d une approche qui prenne en compte les probl mes de disparit s entre les sexes et encouragement de mesures positives en faveur des femmes iii int gration des principes environnementaux et des meilleures pratiques pour un d veloppement durable et la protection des ressources naturelles e La coop ration s ouvrira au partenariat conomique en vue d int grer progressivement les pays ACP dans l conomie mondiale Des accords diff renci s par r gions pourront tre n goci s dans le respect des r gles de l OMC Ces accords de partenariat conomique comprendraient des zones de libre change fond es sur la proximit g ographique conform ment l article XXIV du GATT Compt
209. mme dans de nombreux autres secteurs la Commission a recours des consultants ext rieurs financ s sur la ligne budg taire mentionn e plus haut pour des missions de conseils techniques de courte dur e sur la conception et l application des projets et programmes pour des t ches de conseils techniques plus pouss s et plus complets pour la formation aux questions d galit homme femme et pour l tablissement d tudes ou de m thodologies particuli res Apr s examen du rapport en question le Conseil a galement adopt des conclusions qui t moignent d une nette avanc e dans la mise en uvre concr te par la Communaut de sa r solution de 1995 Le rapport faisait le point de l application par la Communaut et ses Etats membres de la r solution de 1995 sur l int gration de la probl matique hommes femmes dans la coop ration pour le d veloppement Ces conclusions taient les suivantes la formulation des r glements et directives r gissant le programme de coop ration au d veloppement de la Communaut europ enne et de ses Etats membres devra express ment tenir compte des questions d galit des sexes ces questions seront analys es et prises en compte dans la pr paration et le suivi normal des projets ou programmes les processus de d cision assureront l int gration de cette dimension dans le dialogue politique la planification le suivi et l valuation l ensemble du personnel recevra une formation destin e le
210. n moyenne que 2 7 milliards de dollars d IDE dans la p riode 1988 92 un peu moins de 8 pour cent du total des flux d IDE vers l ensemble des pays en d veloppement pendant la m me p riode Les conventions de Lom ont mis en place une s rie d instruments destin s soutenir et encourager diff rents compartiments du secteur priv des pays ACP le FED pour le soutien des micro entreprises et des entreprises petites et moyennes le CDI pour l assistance technique aux entreprises dans la pr paration et l ex cution des projets la BEI pour le financement d entreprises plus importantes et les infrastructures g n ratrices de revenu Les conventions ont galement t con ues pour aider les pays ACP d velopper leurs changes et promouvoir les investissements mais elles n ont pas r ussi surmonter les doutes des investisseurs locaux et trangers quant aux perspectives conomiques en particulier en Afrique sub saharienne ni assurer les niveaux d pargne locale n cessaires pour financer des d penses d investissement priv sensiblement plus lev es De plus la strat gie communautaire de d veloppement du secteur priv au niveau des pays a manqu de coh rence du fait de l intervention de diff rents organismes appliquant des proc dures diff rentes et caract re bureaucratique La Commission a r cemment formul des propositions visant int grer ses activit s de soutien du secteur priv dans les
211. nger initiative qui devrait tre extr mement productive 63 Mesures prises pour renforcer la gestion de l aide Dans le but principalement de faire face au probl me d insuffisance d effectifs une solution radicale consistant cr er une agence d aide distincte de la Commission et ayant la marge de man uvre voulue pour recruter le personnel avait t envisag e ces derni res ann es Cette id e a toutefois rencontr des r sistances et apr s les travaux pr paratoires effectu s par des repr sentants de toutes les DG RELEX en coop ration avec la DG IX la DG XIX et le Secr tariat g n ral la Commission a d cid en octobre 1997 de cr er au contraire un service commun pour g rer l aide de l Union aux pays non membres Ce service a pour objectif de simplifier et de rationaliser la gestion de l aide communautaire de rendre les pratiques plus coh rentes et les relations avec les op rateurs conomiques plus transparentes de g n rer des conomies d chelle et de rendre compte du caract re hautement politique des programmes d aide communautaire et de leurs exigences particuli res en mati re de gestion incluant notamment la mesure dans laquelle l administration est confi e aux autorit s nationales des pays b n ficiaires Le Service commun assurera ces t ches pour les quatre DG en charge de l aide communautaire I IA IB VIII et ECHO mais pour ce dernier elles seront limit es aux aspects administratifs et f
212. nnement et le d veloppement Union d Afrique de l Est Office humanitaire de la Communaut europ enne Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Fonds europ en de d veloppement Fonds europ en d orientation et de garantie agricole Fonds des institutions financi res de l Union europ enne Fonds mon taire international Accord g n ral sur les tarifs douaniers et le commerce Gestion du cycle des projets Haut Commissariat des Nations Unis pour les r fugi s Investissement direct tranger Mesures d accompagnement en faveur des partenaires m diterran ens Maladies sexuellement transmissibles Nouveaux Etats ind pendants de l ex Union sovi tique Organisation internationale du travail Organisation mondiale du commerce Organisation non gouvernementale Politique agricole commune Programme alimentaire mondial Pays d Europe centrale et orientale Programme europ en de reconstruction et de d veloppement en Afrique du Sud Politique trang re et de s curit commune Produit int rieur brut Programme indicatif national PMA Pays les moins avanc s PME Petites et moyennes entreprises PNUD Programme des Nations Unies pour le d veloppement PSA Programme sp cial d assistance l Afrique PTOM Pays et territoires d outre mer RELEX Relations ext rieures RPC R seau de pr vention des conflits SACU Union douani re d Afrique australe SADC Communaut du d veloppement de l Afrique australe
213. nomique et financi re des documents de strat gie par pays qui contiennent des orientations indicatives pour trois ans Il en existe pour 17 pays tous sauf Cuba Des orientations sectorielles sont en cours d laboration pour la compl ter Des accords de coop ration ont t conclus avec tous ces pays l exception de Cuba Le budget estimatif total pour la p riode 1995 99 s tablit 1 343 millions d ECU pour la rubrique B7 301 Coop ration avec les pays en d veloppement d Am rique latine contre 925 millions d ECU pour la p riode 1990 94 L Union europ enne est pour l Am rique latine la plus importante source d APD elle en fournit plus de la moiti plus que le Japon et les Etats Unis r unis En 1997 480 5 millions d ECU au total ont t engag s pour 654 projets et op rations dans 18 pays Parmi les programmes sp cialis s on peut citer e Le programme AL Invest dont le but est de promouvoir une meilleure collaboration entre les entreprises europ ennes et latino am ricaines dans le domaine des transactions commerciales des investissements directs des co entreprises des sous traitances et des alliances conomiques Ce programme a d but en 1993 Pour la seconde phase qui couvre la p riode 1995 2000 son budget s l ve 41 millions d ECU e ALFA Formation universitaire latino am ricaine programme destin promouvoir la coop ration entre tablissements d enseignement sup rieur a d but en 1
214. ns les Etats ACP au titre de la Convention de Lom voir le tableau 15 Le budget g n ral de la Commission finance la fois l aide publique au d veloppement pour les pays en d veloppement et l aide publique aux b n ficiaires de la Partie II de la liste du CAD Pr s des trois quarts de l aide fournie par le budget de la Communaut peuvent tre class s dans l APD voir 40 Jusqu en 1996 l aide vers e la Moldova a galement t comptabilis e dans l aide publique Toutefois la suite d un accord au sein du CAD cette aide est compter du ler janvier 1997 comptabilis e dans l APD 41 Les ressources propres de l Union europ enne qui alimentent le budget communautaire sont i les droits lev s sur le sucre d une part et sur les importations de produits agricoles en provenance de pays non Membres d autre part ii les droits de douane provenant des changes avec les pays non Membres iii une part des recettes provenant de la TVA pr lev e dans les Etats membres enfin iv une contribution des Etats membres proportionnelle leur PNB Le total des ressources propres est plafonn un pourcentage du PNB total des Etats membres qui a t fix 1 20 pour cent en 1994 et qui augmente progressivement en direction du niveau de 1 27 pour cent fix pour 1999 121 tableau 16 En 1997 les versements d APD provenant des ressources propres de la Communaut ont repr sent 3 8 pour cent du total des versements effect
215. ns telles qu achat de mat riels construction de petites infrastructures aide la formation etc Ces dons limit s 250 000 ECU par an et par ONG servent financer les co ts d un projet hauteur de 75 pour cent en moyenne 13 400 ECU en 1997 Ces op rations compl tent souvent des projets plus importants et servent aussi souvent tablir les premiers contacts en vue d une coop ration avec de nouveaux partenaires du Sud Il est implicitement admis que 10 pour cent des cr dits allou s au programme de cofinancement sont r serv s des campagnes de sensibilisation dans les pays de la Communaut en vue de mobiliser l opinion europ enne autour des probl mes de d veloppement et d accro tre le soutien de cette opinion aux politiques et programmes susceptibles d avoir des retomb es positives pour les populations des pays en d veloppement La contribution moyenne de la Communaut qui s l ve environ 100 000 ECU porte sur des programmes comprenant de multiples petits projets d un montant moyen de 5 000 6 000 ECU int ressant essentiellement le secteur de l enseignement les probl mes de consommation et d changes la protection des for ts tropicales humides la biodiversit les droits des travailleurs le travail des enfants l impact de la mondialisation la d mocratie et les droits de l homme 70 Une r vision des conditions g n rales du cofinancement avec les ONG est en cours il s agit de les actua
216. nt permettre aux femmes aux hommes et aux adolescents d exercer librement leur choix en connaissance de cause quant au nombre d enfants qu ils souhaitent avoir et l espacement des naissances deuxi mement contribuer cr er tout particuli rement pour les femmes et les adolescents un environnement socioculturel conomique et ducatif permettant le plein exercice de ce choix notamment par la condamnation et l limination de toutes les formes de violence mutilations et s vices sexuels qui portent atteinte leur dignit et leur sant troisi mement aider au d veloppement ou la r forme des syst mes de sant pour am liorer l accessibilit et la qualit des soins de sant g n sique pour les femmes et pour les hommes y compris les adolescents et par l r duire sensiblement les risques pour leur sant Questions d galit homme femme Depuis le dernier examen du CAD des progr s ont t r alis s dans le domaine de l galit des sexes En d cembre 1995 le Conseil a adopt une r solution visant int grer la probl matique 37 hommes femmes les questions de genre dans la coop ration pour le d veloppement qui a jet les bases d un certain nombre d actions entreprises la DG IB ALA MED et la DG VII ACP Auparavant la politique d ensemble concernant ces questions n tait pas facile discerner et ses applications pratiques taient limit es La R solution reconna
217. nt de retour de l information et d apprentissage la Commission est d sormais mieux m me de devenir une institution ax e sur l obtention de r sultats Les capacit s d valuation ont t renforc es en particulier la DG VIII Le Groupe pour l am lioration de la qualit mis en place la DG VII constitue un outil de retour de l information qui m rite de retenir l int r t et qui pourrait tre reproduit ailleurs Vient en outre d tre cr un Service commun charg de l ex cution des projets et programmes pour les quatre Directions g n rales responsables des relations ext rieures de mani re harmoniser les proc dures et acc l rer la phase de mise en oeuvre L int gration des capacit s d valuation au Service commun n en est pas moins un grand sujet de pr occupation Il n existe pas de moyen id al permettant de faire en sorte que le nouveau syst me r ponde aux crit res d impartialit et d ind pendance mis en avant dans les Lignes directrices du CAD pour l valuation de l aide au d veloppement Pour que soient respect s les principes d int grit et d objectivit il faudrait cependant que l unit charg e de l valuation au sein du Service commun rende compte directement au Comit de Direction compos des directeurs g n raux int ress s et non au Chef du Service Commun Dans le cas contraire il s agirait d une r gression car dispara trait la s paration gage d
218. nt entre le FED 12 967 millions d ECU et la BEI 1 658 millions d ECU le FED lui m me se r partissant entre des dons 11 967 millions d ECU et des capitaux risque affect s la BEI 1 000 millions d ECU Les dons financeront le Stabex le Sysmin l aide d urgence et l aide aux r fugi s les bonifications d int r t pour les pr ts sur ressources propres de la BEI l ajustement structurel la coop ration r gionale et les autres dons Ce dernier poste repr sente uniquement des financements de projets dans le cadre des PIN par opposition aux programmes indicatifs r gionaux pour un montant de 6 262 millions d ECU compar aux 6 215 millions d ECU pour le m me poste pour la p riode quinquennale pr c dente soit une tr s faible augmentation en termes courants Le tableau 10 pr sente la r partition des financements destin s aux Etats ACP dans le cadre du second protocole financier de la 4e Convention de Lom Tous les financements du FED autres que ceux g r s ou consentis par la BEI prennent la forme de dons y compris ceux allou s au titre du Stabex et du Sysmin 99 Tableau 10 Protocole financier 1995 2000 de la Convention de Lom En millions d ECU Montant global 14 625 FED 12 967 1 BEI 1 658 Stabex 1800 Sysmin 575 DONS 9 592 Capital risque 1 000 Bonifications Aide Ajustement d int r ts d urgence structurel 370 r fugi s 2 1 400 260 Coop ration r gionale 3 1 300
219. ole dans le cadre de l organisation commune du march de la banane Ces dispositions pr voient le libre acc s d un volume donn de production ACP 857 700 tonnes au total et l int rieur de ce volume des quotas par pays correspondant au niveau traditionnel de leurs exportations Elles pr voient galement des restrictions tarifaires et des contingentements pour les fournisseurs de pays tiers L entr e en vigueur du march unique en 1993 a impos au march de la banane des changements importants cette denr e ne relevant ni d une organisation commune du march ni de la politique commerciale commune Le dilemme pour la Communaut tait de cr er un syst me uniforme tout en permettant le maintien de l acc s pr f rentiel et des avantages accord s leurs fournisseurs traditionnels par certains Etats Membres comme la France l Italie et le Royaume Uni Un autre probl me tait de concilier les obligations d coulant de la Convention de Lom celles impos es par l Accord g n ral sur les droits de douane et le commerce GATT et celle du march interne Le r gime d importation finalement adopt ne donnait plus aux fournisseurs ACP l avantage absolu sur les march s de certains Etats Membres mais leur maintenait un avantage tarifaire important par rapport aux fournisseurs latino am ricains Est venu s y ajouter un syst me de licences d importation donnant 30 pour cent des licences d importation de bananes dol
220. ommission et par les pays b n ficiaires de sorte que la DG VIII ne peut pas externaliser ces fonctions aussi facilement que les autres DG Ces derni res en fait ont t autoris es utiliser 2 5 3 pour cent de leurs lignes budg taires pour payer ce type de frais administratifs Avec l aide de consultants la DG IB a commenc laborer pour les pays ALA MED des strat gies par pays qui taient quasiment inexistantes depuis de longues ann es Cette solution peut toutefois difficilement tre consid r e comme satisfaisante car elle aboutit des programmes variables d un pays l autre et moins bien int gr s ou moins coh rents d un point de vue strat gique avec les autres instruments ou programmes communautaires que ce ne pourrait tre le cas si c tait des agents de la Commission qui s en chargeaient Il ne semble pas opportun d externaliser ce type d activit de conception car cela ne permet ni d exploiter l expertise interne relative aux pays partenaires ni d assurer la continuit D autre part cette m thode qui consiste externaliser diverses t ches parce que l on ne dispose pas d effectifs suffisants pour assurer de fa on r guli re l acheminement de l aide communautaire se traduit par une augmentation des co ts du fait que les consultants sont plus chers que les agents permanents La Commission compte 128 repr sentations l tranger La plupart sont des d l gations les plus restreintes sont des bureaux
221. on la sant et la population La Communaut et certains Etats membres ont souscrit au principe 20 20 issu du Sommet social de Copenhague 1995 qui pr conise que b n ficiaires et donneurs s engagent mutuellement consacrer aux secteurs sociaux de base un minimum de 20 pour cent des ressources du budget national et de l aide trang re Dans une communication au Conseil d octobre 1996 la Commission a r affirm son adh sion ce principe Les montants effectivement engag s en 1996 et 1997 n ont pas atteint cet objectif mais le syst me de programmation de la Communaut en particulier en ce qui concerne les pays ACP ne donne pas la Commission la marge de man uvre n cessaire pour y parvenir bref d lai La part des secteur sociaux dans le 8 FED qui va commencer fonctionner prochainement va augmenter surtout en ce qui concerne les soins de sant de base et l ducation primaire Le mandat de la n gociation de l apr s Convention de Lom met express ment les secteurs sociaux en premi re ligne dans la lutte contre la pauvret Une r solution du Conseil de novembre 1994 met l accent sur l ducation de base consid r e comme un droit fondamental de l tre humain En cons quence les fonds consacr s l ducation et la formation dans les pays ACP sont pass s de 300 millions d ECU dans le cadre de Lom II 800 millions d ECU dans le cadre de Lom IV et doivent encore augmenter l avenir Sur le plan prat
222. on dans l ensemble de la politique communautaire de d veloppement des questions d galit homme femme et d interventions particuli res visant r duire les disparit s Le budget est pass de 0 5 million d ECU en 1990 3 millions en 1996 et 5 millions d ECU en 1997 r partis entre la DG IB et la DG VIII 2 5 millions chacune La Commission a approuv en juin 1997 un projet de r glement concernant l int gration dans la coop ration pour le d veloppement des questions d galit des sexes COM 97 265 final Ce r glement a t approuv par le Conseil du d veloppement en mai 1998 et le Comit du d veloppement du Parlement europ en l examinera en septembre 1998 Il constitue le fondement juridique de la ligne budg taire B7 611 et fixe clairement les principes de son utilisation Elle sert essentiellement financer l int gration de l aspect galit homme femme dans les programmes par pays et les projets Cette int gration est r alis e la fois par intervention directe dans les projets et par la mise en place d une m thodologie et d une formation appropri es Les demandes de soutien financier concernant des projets sp cifiquement destin s aux femmes sont trait es dans le cadre des diverses autres lignes du budget de la Commission Les projets int grant les questions d galit entre les sexes et les actions de grande ampleur destin es r duire les disparit s rel vent du budget g n ral Le secr tariat charg de l
223. onnelle et politique la politique de coop ration La volont de l Union de promouvoir les droits de l homme et la d mocratie est galement affirm e dans une s rie de communications de la Commission au Conseil et au Parlement mai 1995 novembre 1995 mars 1996 et enfin mars 1998 sur la d mocratisation l Etat de droit le respect des droits de l homme et la bonne gouvernance d fis du partenariat entre l Union europ enne et les Etats ACP Cette derni re communication vise instaurer avec les pays partenaires un dialogue plus approfondi et plus syst matique s appuyant sur un cadre de r f rence permettant de mesurer les progr s de la d mocratisation et de l Etat de droit 40 La strat gie appliqu e dans la poursuite de ces objectifs a volu depuis le d but des ann es 1990 La premi re strat gie tait fond e sur la demande Les projets taient entrepris la demande des gouvernements ou des acteurs de la soci t civile et ax s essentiellement sur le soutien des consultations lectorales ou du renforcement des institutions dans le secteur public ind pendance de la justice d centralisation locale ou r gionale ou le soutien aux associations locales La d marche est maintenant plus pro active elle privil gie les actions positives directes l issue de missions d identification men es sur le terrain afin de mieux analyser la situation et les priorit s L ventail des actions possibles comprend des mesures v
224. ons pour l examen Ces questions sont formul es par le Secr tariat en liaison avec les examinateurs Les principaux th mes d battus et les recommandations pratiques se d gageant de la r union sont pr sent s dans la partie de la publication intitul e R sum et conclusions Cette publication contient le r sum et les conclusions approuv s par le Comit l issue de son examen r alis le 16 septembre 1998 Paris et le rapport tabli par le Secr tariat en liaison avec les examinateurs repr sentant le Canada et les Etats Unis sur l examen du CAD sur la politique de la Communaut europ enne en mati re de coop ration pour le d veloppement Le rapport est publi sous l autorit du Secr taire g n ral de l OCDE James Michel Pr sident du CAD ACP ALA MED AP APD BEI BM CAD CARICOM CDI CLONG CNUED EAC ECHO FAO FED FEOGA FIFUE FMI GATT GCP HCR IDE MEDA MST NEI OIT OMC ONG PAC PAM PECO PERDAS PESC PIB PIN LISTE DES SIGLES Etats d Afrique des Cara bes et du Pacifique Pays d Asie d Am rique latine et du Bassin m diterran en Aide publique Aide publique au d veloppement Banque europ enne d investissement Banque mondiale Comit d aide au d veloppement March commun des Cara bes Centre pour le d veloppement industriel Comit de liaison des ONG de d veloppement aupr s de l Union europ enne Conf rence des Nations Unies sur l enviro
225. ont t compl t es par des r solutions ult rieures du Conseil sur e la politique de sant et le SIDA r solution du 6 mai 1994 e l ducation et la formation r solution du 25 novembre 1994 24 e la s curit alimentaire r solution du 25 novembre 1994 e la compl mentarit r solution du 1 juin 1995 Ces diff rents th mes ainsi que celui de la r duction de la pauvret sont examin s plus loin Toutefois compte tenu de ce qui pr c de il est difficile de faire une analyse succincte de la politique communautaire de coop ration pour le d veloppement si l on veut aller au del des grands principes fix s dans le Trait de Maastricht Nouvelles orientations des politiques de coop ration Depuis le dernier examen du CAD septembre 1995 l Union europ enne a ajout sa panoplie d instruments un nouveau R glement concernant la politique et la gestion de l aide alimentaire juin 1996 dont le but est de faire de cette forme d aide un instrument structurel d aide long terme contribuant non seulement la s curit alimentaire des plus d munis mais aussi au d veloppement social et conomique g n ral dans les r gions d ficit alimentaire La liste des pays ligibles a t amend e pour inclure les nouveaux Etats ind pendants de l ex Union sovi tique Un autre R glement en date du 20 juin 1996 fixe les objectifs de l aide humanitaire et les proc dures r gissant l aide et sa mise
226. oop ration pour le d veloppement L esprit de Rio et de l Agenda 21 ont imprim leur marque sur la coop ration de la Communaut europ enne au d veloppement 43 R tablissement de la paix et pr vention des conflits Suite la communication de la Commission en date du 6 mars 1996 sur L Union europ enne et le probl me des conflits africains le r tablissement de la paix la pr vention des crises et au del la d marche pr conis e par la Commission a t confirm e par le Conseil de l Union europ enne dans la position commune et les conclusions du Conseil sur la pr vention et le r glement des conflits en Afrique en date du 2 juin 1997 et la r solution sur la coh rence du 5 juin 1997 La Commission a particip activement au vaste d bat international sur les probl mes de la paix et des conflits auquel elle a fait une contribution remarqu e notamment par ses communications sur les conflits en Afrique et sur les liens n cessaires entre les secours d urgence la r habilitation et le d veloppement et son apport l laboration des Lignes directrices du CAD sur les conflits la paix et la coop ration pour le d veloppement OCDE 1997 En application du principe de responsabilisation des acteurs locaux la Commission apporte un soutien actif au renforcement des capacit s des pays en d veloppement dans les domaines de la construction de la paix de la pr vention de la gestion et de la r solution des conflits au
227. oration des politiques communautaires mais aussi par le fait que la coh rence des politiques publiques est une notion multidimensionnelle Il existe cependant des pratiques optimales que la Communaut peut appliquer pour am liorer ses performances cet gard En 1996 les ONG ont r clam un respect plus strict de l article 130V particuli rement en ce qui concerne les politiques communes de la p che Elles ont reproch la Communaut d exporter l exc dent de capacit de sa p che vers les pays en d veloppement Ce sentiment de manque de coh rence entre les politiques communautaires a remis l ordre du jour la question de la coh rence et la n cessit de ramener un d bat essentiellement th orique des consid rations concr tes A la suite de cela le Conseil a adopt une r solution sur la coh rence de la politique de coop ration au d veloppement avec les autres politiques communautaires Le Conseil a consid r qu il fallait renforcer les dispositifs institutionnels existants afin d assurer l examen et le traitement appropri s des aspects relatifs la coh rence des politiques A cette fin le Conseil a invit la Commission i mettre en vidence toute question de coh rence qui se poserait ii envisager l introduction d valuations d impact en mati re de coh rence iii examiner les 2 OCDE 1996 Examen de l aide de la Communaut europ enne Paris 3 Pr sidence n erlandaise 1997 Rapport sur
228. ostat 92 L euro deviendra en principe la principale monnaie v hiculaire de la coop ration de la Communaut avec les pays en d veloppement c est dire que tous les march s li s la mise en uvre des programmes communautaires de d veloppement seront libell s en euros La cr ation de fonds de contrepartie libell s en monnaie locale dans le pays b n ficiaire n cessitera l tablissement de relations mon taires et de change claires entre la zone de l euro et les partenaires en d veloppement Les anciennes colonies fran aises d Afrique subsaharienne ont une monnaie commune le franc CFA li e au franc fran ais depuis 1948 et dont la convertibilit est garantie par le Tr sor fran ais Pour ces pays l introduction de l euro impliquera d exprimer la parit du franc CFA en euros Le taux sera d riv du taux de conversion du franc fran ais contre l euro Les dispositifs mon taires actuels qui r gissent la zone CFA resteront inchang s si les autorit s fran aises continuent de garantir la convertibilit du franc CFA en mettant en place les ressources budg taires n cessaires et si les pays Membres de la zone CFA sont dispos s maintenir les arrangements existants Am lioration de la coh rence L Union europ enne se trouve face un d fi particulier renforcer la coh rence des nombreuses politiques qui ont des incidences sur les pays en d veloppement elle a les moyens de le faire Etant donn la complexit d
229. p cifiques de chaque programme g ographique Pour les pays ACP la Convention de Lom IV institue le cadre d un soutien au d veloppement du secteur priv soutien qui peut tre fourni par la Commission elle m me par le biais de projets et de programmes correspondant aux priorit s d finies dans les programmes indicatifs nationaux ou r gionaux par la Banque europ enne d investissement BED sur ses ressources propres et ou avec des capitaux risques et ou par le Centre pour le d veloppement de l industrie CDI organisme paritaire cr par la Convention La Commission DG VIT fournit une aide financi re et technique quatre niveaux e au niveau macro conomique dans le but d am liorer l environnement dans lequel les soci t s priv es exercent leurs activit s par exemple assistance technique et fonds pour l ajustement structurel e au niveau m so conomique pour renforcer le r le des interm diaires non financiers comme les Chambres de commerce et aider reconstituer la capacit du secteur financier de pr ter aux petites et moyennes entreprises PME en particulier apr s la faillite de presque toutes les banques publiques de d veloppement d Afrique dans les ann es 80 31 e au niveau micro conomique pour promouvoir les PME les micro entreprises ME et les entreprises artisanales par des syst mes de microcr dit e au niveau de l encouragement des investissements et en particulier de l invest
230. p riences pilotes n aient pas fait l objet d une valuation compl te Des dispositions n en ont pas moins t prises pour am liorer la coordination entre la Commission et les Etats membres l occasion de la programmation du second exercice financier de la quatri me Convention de Lom Des consultations pr alables ont eu lieu avec les Etats membres sur les secteurs prioritaires et les politiques sectorielles Gestion et efficacit de l aide En la mati re la Commission a commenc prendre des mesures en vue de rationaliser la gestion des programmes d aide et de r pondre certaines des critiques formul es lors du dernier examen du CAD l gard de la pr paration et de la conception de la mise en uvre du suivi et de l valuation des programmes ou projets C est ainsi qu en vue d am liorer les pratiques en mati re de d finition des 30 projets elle a mis en place la DG VIII en novembre 1996 un Groupe pour l am lioration de la qualit charg d examiner les propositions financi res relatives aux projets ou programmes avant de les transmettre aux organes de d cision Depuis 1998 des examens annuels par pays sont effectu s la DG VIII Comme la DG IB un syst me de gestion du cycle des projets y a t institu en 1996 Apr s une phase de pr paration la Commission a d cid de proc der une importante r forme avec la cr ation effective en 1998 d un Service commun de gestion de l aide communautai
231. pacit s suffisantes pour donner suite ces recommandations dans l imm diat et qu elles aient besoin cet effet d un solide appui des services centraux Pour obtenir une am lioration notable sur le plan de la coordination la Commission devra renforcer les comp tences des agents en poste sur le terrain afin de leur permettre de montrer l exemple dans les pays o cela compte le plus Il faut s attacher davantage mettre la t te des missions locales des sp cialistes reconnus et exp riment s de la coop ration pour le d veloppement et leur assurer une formation L am lioration de la coordination l chelon local est la fois un objectif et une cons quence du renforcement de la pr sence sur le terrain Il conviendrait par ailleurs d imposer aux diverses directions g n rales travaillant dans le domaine des relations ext rieures des obligations redditionnelles pr cises en mati re de coordination entre donneurs l chelon des pays partenaires Un suivi attentif sera indispensable dans ce domaine d licat Strat gies par pays Dans les pr c dents examens du CAD on avait soulign l importance des strat gies par pays en tant qu instruments d am lioration de la coordination de la coh rence et de la gestion de l aide Des progr s ont t accomplis de ce point de vue depuis le dernier examen et des efforts ont t engag s pour raccorder ces strat gies au r examen des programmes d aide en particu
232. pas de d terminer valablement l ordre d intervention de tous les instruments communautaires de coop ration pour le d veloppement d o un risque d incoh rence La Convention de Lom r vis e La r vision de la Convention de Lom IV a introduit une souplesse limit e dans les proc dures de programmation la fois pour compenser leur tendance tre improductives et pour inciter l efficacit dans la mise en uvre des programmes indicatifs Les articles 281 et 282 qui portent sur la programmation ont t modifi s pour introduire le principe d une programmation en deux tranches La proc dure est la suivante e Au d but de la p riode de cinq ans 1995 2000 couverte par le nouveau protocole financier la Communaut donne chaque Etat ACP une indication claire de l enveloppe financi re programmable totale dont il peut disposer au cours de cette p riode e Apr s un change de vues sur le projet de programme indicatif tabli par le pays b n ficiaire le programme indicatif est arr t d un commun accord entre la Communaut et le pays concern Il pr cise le montant de la premi re tranche de financement repr sentant 70 pour cent de l enveloppe financi re globale envisag e pour l Etat en question e Le programme indicatif est revu lorsque l Etat ACP concern a r alis un niveau d engagements lev dans la mise en uvre du programme et en tout tat de cause au plus tard trois ans apr s l entr e en vig
233. pays ACP et les rendre coh rentes et transparentes Le programme communautaire des partenaires pour l investissement ECIP plus efficace pour promouvoir l IDE dans les pays partenaires est un exemple de ce type de d marche Bien qu il soit g r par la Commission il a le grand avantage d tre impuls par le march en ce sens que c est un r seau de banques et d institutions financi res participantes qui s lectionne et propose les projets la Commission Union mon taire La cr ation de l Union mon taire europ enne UME et l introduction d une monnaie unique auront des r percussions importantes sur les relations entre la Communaut et le monde en d veloppement Si l on consid re un sc nario optimiste l acc l ration de la croissance conomique dans l Union europ enne d coulant de l introduction de l euro l ach vement du march unique et la poursuite de la lib ralisation des changes et des investissements auront des retomb es positives sur les pays en d veloppement qui ont des liens conomiques forts avec la Communaut A long terme ils pourraient b n ficier d un accroissement de la demande d exportation et des investissements directs trangers Si l on consid re un sc nario pessimiste dans lequel l Union europ enne ne parviendrait pas faire face son fort ch mage structurel aux d fis que pose la mondialisation la comp titivit europ enne et aux chocs au niveau de la demande nationale les pay
234. r voit sur la dotation r gionale un cr dit incitatif de 80 millions d ECU pour l appui aux mesures de r formes institutionnelles et administratives dans le contexte de la d mocratisation et de l Etat de droit article 224 m En m me temps l article 366a pr voit que des mesures appropri es seront prises en cas de violations graves et persistantes des droits de l homme ou d interruption du processus d mocratique Il comporte une clause de manquement et une proc dure sp ciale de consultation entre les parties sauf cas d urgence particuli re Bien que la suspension de la coop ration soit une mesure de dernier recours la Commission l a appliqu e dans plusieurs pays ACP ces derni res ann es Nigeria Soudan Sierra Leone et Za re Lorsqu il n est plus possible de travailler avec un Etat les financements peuvent tre attribu s directement la soci t civile comme r cemment au Nigeria o 3 millions d ECU ont t fournis aux ONG Comme dans les autres domaines les structures communautaires charg es de la d mocratie et des droits de l homme sont compliqu es car les proc dures de d cision applicables la mobilisation des ressources varient en fonction des disparit s r gionales et de la nature de chaque projet Un comit de coordination compos de repr sentants de tous les d partements qui administrent les divers budgets a t mis en place pour am liorer la coh rence dans ce domaine 41 Environnement Une
235. r cent ont t affect s l aide alimentaire travers le monde 13 7 pour cent soit 400 millions d ECU sont all s aux pays de l ALA et 11 5 pour cent soit 336 millions d ECU aux pays MED L aide l Asie et l Am rique latine est r gie par un r glement du Conseil de f vrier 1992 selon lequel tout pays ALA en d veloppement qui ne viole pas les droits de l homme ou les principes fondamentaux de la d mocratie peut pr tendre une aide priorit tant toutefois donn e aux pays les plus pauvres L aide est allou e sur la base d une enveloppe quinquennale mais les autorisations d engagement et de versement sont annuelles Le montant pr vu pour la p riode 1996 2000 est de 4 865 millions d ECU Les relations et les politiques de coop ration de l Union europ enne avec les pays en d veloppement restent diff renci es selon les r gions Avec les pays les plus proches d Afrique ainsi que les pays insulaires des Cara bes et du Pacifique elles se situent dans un cadre contractuel Lom tandis que pour l Am rique latine et l Asie les politiques sont d termin es par la Communaut au niveau de chaque pays dans le cadre g n ral d fini par les communications de la commission au Conseil et au Parlement 103 Am rique latine En Am rique latine les interventions de l Union europ enne font l objet d une communication de la Commission d octobre 1995 intitul e L actualit et les perspectives du renforcement du parten
236. r longtemps apr s que ceux de nombreux autres donneurs aient commenc diminuer Pendant la derni re d cennie les versements net d APD de la Communaut ont augment un rythme annuel moyen de 5 3 pour cent en termes r els pendant qu ils fl chissaient de 0 8 pour cent pour l ensemble des pays Membres du CAD voir tableau 14 Le contraste est encore plus prononc pour les cinq derni res ann es o le programme de la Communaut a augment un rythme annuel moyen de 3 3 pour cent tandis que l ensemble de ceux des pays du CAD marquaient un recul de 4 7 pour cent par an Avec un montant net de versements d APD de 5 261 millions de dollars en 1997 la Communaut s est plac e au cinqui me rang parmi les 22 donneurs du CAD et au deuxi me rang parmi les donneurs multilat raux d aide des conditions de faveur derri re l Association internationale pour le d veloppement de la Banque mondiale A l exception de la Gr ce tous les Etats membres de la Communaut europ enne sont galement membres du CAD Collectivement les 14 Etats membres de la Communaut qui appartiennent au CAD ont vers 26 542 millions de dollars d APD nette en 1997 soit plus de la moiti de l effort total du CAD Au total les programmes bilat raux de la Communaut europ enne et ceux de ses Etats membres ont constitu en 1996 la principale source d APD pour les pays en d veloppement des diff rentes r gions du monde l exception du Moyen Orient o elle
237. rantir aux femmes l galit d acc s des services comme l ducation les soins de sant l eau l assainissement le cr dit et la vulgarisation L galit d acc s pour tous permet une r partition plus efficiente de ressources limit es En outre si l on veut r duire la surrepr sentation des femmes parmi les pauvres les plus vuln rables il faut qu elles puissent b n ficier dans les m mes 33 conditions que les hommes des dispositifs de protection sociale qu ils soient conjoncturels ou structurels Les donn es et indicateurs relatifs aux moyens et aux r sultats devront tre ventil s par sexe afin de permettre la mesure des in galit s des effets des politiques macro conomiques sur le plan de l acc s aux ressources et de la ma trise de celles ci et sur celui des r sultats conomiques obtenus revenu temps de loisir exportations formation de capital humain et mat riel et pauvret 70 pour cent des pauvres dans le monde sont des femmes Etant donn la diversit des objectifs poursuivis dans le pass il est difficile comme c est le cas pour les programmes des autres donneurs d valuer l impact global des activit s communautaires sur la r duction de la pauvret Mais la Commission est consciente du fait que ce fl au n est pas en voie d tre limin surtout en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et craint qu au rythme actuel l objectif de 2015 soit difficile atteindre dans les pays l
238. rch s est centralis e au si ge Des comit s compos s de repr sentants de la Commission et des Etats membres approuvent le financement de chaque projet dans toutes les r gions Les missions locales suivent l ex cution sur le terrain des projets et programmes mais ont peu de pouvoirs d approbation Comparativement le syst me communautaire semble concentrer plus de pouvoirs au si ge et d l guer relativement peu aux missions locales 57 Conseil de l UE compos des ministres comp tents des Etats membres Organigramme 1 Acteurs de l effort d aide de la Communaut europ enne Parlement Commission du d veloppement et de la coop ration Commission compos e de 20 commissaires d sign s par les Etats membres Cour des comptes Comit conomique et social r le consultatif labore des avis et des rapports d information Commissaire charg de ACP et PTOM Convention de Lom Commissaire charg de Relations Nord Sud Commissaire charg de Relations avec les autres pays non associ s Echanges communautaires Commissaire charg de PECO NEI Pays d Europe non associ s Commissaire charg de Aide humanitaire BEI DG VIII FED assistance technique et financi re Ajustement structurel Stabex and Sysmin Aide alimentaire ONG Pr f rences commerciales Evaluations Secr tariat ACP
239. re aux pays ers Cette nouvelle structure administrative aura la charge des diverses t ches relatives l ex cution et l valuation des projets et programmes pour toutes les directions g n rales des relations ext rieures I IA IB et VIN Bien qu elle semble simplifier et rationaliser les proc dures cette r forme ne suffira pas r soudre les probl mes inh rents la complexit des structures de la Commission la prolif ration des lignes budg taires et des r glementations et la multiplicit et la lourdeur des contraintes financi res et administratives Mais comme on le verra plus loin d autres r formes sont galement en cours Principaux aspects du d veloppement des capacit s Promotion du secteur priv La n cessit de cr er un environnement favorable au secteur priv et d encourager l investissement priv moteur irrempla able de croissance et de cr ation d emplois est de plus en plus souvent reconnue par les pays en d veloppement eux m mes et reste l une des pr occupations prioritaires de l UE La Commission et la Banque europ enne d investissement ont toutes deux mis au point un certain nombre de m canismes visant encourager et soutenir le d veloppement de ce secteur Le syst me des dons publics n tant pas adapt au financement direct du secteur priv la Commission a mis en place divers instruments destin s jouer un r le de catalyseur en faveur du secteur priv et qui sont s
240. reli e au site du r pertoire des valuations du CAD Ce sont l des mesures qui seront fort utiles Information du public A l occasion de l examen de l aide communautaire par le CAD en novembre 1991 le rapport du Secr tariat reprenait une d claration de l Independent Group on British Aid IGBA selon laquelle les informations relatives l aide europ enne sont extraordinairement difficiles trouver elles sont dispers es travers la Commission g n ralement p rim es et tr s peu pr cises Compte tenu de la fragmentation pr c demment voqu e du syst me de gestion de l aide communautaire l information du public par les services comp tents des diverses DG RELEX et de l ECHO qui tous participent la coop ration pour le d veloppement se heurte des difficult s structurelles Des progr s ont t r alis s depuis 1991 mais il faudrait poursuivre dans cette voie Il n existe en effet la Commission aucun point central o l on puisse s adresser pour obtenir des informations sur le programme communautaire de coop ration pour le d veloppement Comme c est le cas dans d autres domaines chaque DG comme l ECHO poss de son propre programme et sa propre unit d information du public C est l un autre exemple de double emploi et de ce que co te la Commission la fragmentation de son syst me de gestion Dans le cas particulier il est difficile la Communaut de faire passer ses messages aupr s du p
241. retenu l attention lors de l examen Le R sum et les conclusions du Comit d aide au d veloppement sont d s pr sent accessibles sur le site Internet de l OCDE CAD l adresse suivante http www oecd org dac Le compte rendu complet de l examen avec le r sum et les conclusions le rapport du Secr tariat et les informations statistiques pertinentes seront publi s dans la s rie des Examens de l OCDE en mati re de coop ration pour le d veloppement 139 Comparaison des apports de la CE et des autres Membres du CAD Aide publique au Variation El ment de Cr dits Part de l aide multilat rale Aide aux pays les moins d veloppement annuelle lib ralit budg taires 1997 avanc s y compris l APD versements nets moyenne en de l APD pour l aide en de l APD du PNB multilat rale imput e 1997 termes r els engage du budget CEnon CE CEnon CE 1996 en millions du 1986 87 ments central com com com com de du de dollars PNB 1996 97 1996 a 1997 prise prise prise prise l APD PNB Allemagne 5 913 0 28 0 2 91 7 i 15 0 37 4 0 04 0 11 22 3 0 07 Australie 1 076 0 28 0 3 100 0 1 1 27 4 0 08 20 4 0 06 Autriche 531 0 26 5 4 97 5 s 23 3 41 5 0 06 0 11 13 8 0 03 Belgique 764 0 31 1 7 99 1 18 1 42 8 0 06 0 13 24 1 0 08 Canada 2 146 0 36 1 4 100 0 1 3 39 0 0 14 19 0 0 06 Danemark 1 637 0 97 3 5 94 1 2 32 9 38 3 0 32 0 37 31 5 0 33 Espagne 1234 0 23 13 4 89 6 0 9 12 0 38 0 0 03 0 09 11 3 0 02 tats Un
242. rmettre des avanc es sur le plan du retour de l information ainsi que de la pr paration et de la conception des projets notamment dans des domaines essentiels comme la probl matique homme femme l environnement et la participation du secteur priv Les Membres du CAD comptent sur la CE pour jouer un r le de premier plan dans l am lioration de la coh rence des politiques affectant les pays en d veloppement Dans le domaine de l aide la compl mentarit et la coordination avec les programmes bilat raux des Etats membres de l UE ont t quelque peu renforc es depuis le dernier 138 examen en particulier sur le terrain La coordination avec les autres donneurs semble galement en voie d am lioration ce qui est de bon augure pour l avenir du partenariat entre les donneurs dans leur ensemble et les pays b n ficiaires Dans le domaine des changes la Communaut a compl tement r vis sa position en proposant aux pays ACP la n gociation de nouveaux accords commerciaux diff renti s entre l UE et diff rents sous groupes r gionaux de pays en d veloppement La coh rence des politiques suivies dans divers autres domaines notamment les changes agricoles les accords de p che et les subventions la flotte de p che de la Communaut de m me que les efforts d ploy s dans les domaines de la gestion des conflits de l aide humanitaire et de la construction de la paix dans les pays en d veloppement ont galement
243. rrespondant chacune une DG la DG VII la DGIA et la DG IB et la coordination avec ces DG est assur e par des groupes de liaison sp ciaux Un comit de l aide 65 humanitaire compos de repr sentants des Etats membres et d un repr sentant de la Commission cr par le Conseil en juin 1996 se r unit une fois par mois tous les projets d un montant sup rieur 10 millions d ECU doivent tre approuv s par une majorit qualifi e des Etats membres Ces projets sont tr s divers aide humanitaire g n rale pour les populations victimes de guerres civiles prolong es aide humanitaire d urgence financement de la gestion des premiers secours aux victimes de catastrophes naturelles ou de guerres civiles aide alimentaire d urgence aux populations menac es de famine la suite de catastrophes naturelles ou de guerres civiles aide aux r fugi s ou personnes d plac es que ce soit dans le pays ou la r gion o ils trouvent refuge ou pour les aider se r installer lorsqu ils retournent chez eux pr paration aux situations de catastrophe savoir alerte pr coce et financement de la pr vention des catastrophes dans les pays haut risque Ce dernier type d action a fait l objet d une attention particuli re ces derni res ann es en effet un certain nombre de catastrophes sont pr visibles en particulier les catastrophes naturelles pr cipit es ou aggrav es par l action de l homme ou les conflits violents r sult
244. s par exemple GATT Office humanitaire de la Communaut Gestion de l aide humanitaire de l Union et coordination europ enne avec celles des Etats membres L Office humanitaire de la Communaut europ enne ECHO est un organe de la Commission distinct qui se charge de la gestion de l aide humanitaire et de l aide d urgence Il rel ve d un commissaire qui est par ailleurs charg de la p che et de la protection des consommateurs La Banque europ enne d investissement BEI qui a son si ge au Luxembourg limitait au d part ses activit s aux Etats membres mais depuis 1963 elles se sont progressivement tendues aux pays ACP aux pays m diterran ens aux PECO et enfin en 1993 aux pays de l ALA Elles sont examin es plus loin La Cour des comptes de la Communaut europ enne elle aussi install e au Luxembourg est pour sa part charg e de surveiller les finances de la Communaut et signale les aspects de la gestion qui ont besoin d tre am lior s Elle comporte 15 membres un par Etat membre et emploie 400 personnes 56 Elle exerce ses fonctions de contr le et d avis de fa on autonome et ind pendante Sa mission principale est de veiller ce que les op rations de recettes et de d penses respectent toutes les dispositions l gales d coulant des principes budg taires et comptables de la Communaut Elle publie un rapport annuel qui est une mine d informations ainsi que des rapports sur des sujets particuliers et
245. s aux programmes indicatifs r gionaux dans lesquels l environnement est un domaine prioritaire Par ailleurs le d veloppement durable est l un des objectifs et l un des principes fondamentaux de la coop ration UE ACP pour le d veloppement Les principaux outils utilis s pour les tudes d impact environnemental sont le Manuel environnemental et la Note d orientation sur les proc dures environnementales Des mesures ont t prises r cemment en r ponse aux critiques sur l absence d int gration syst matique de ces instruments mais il n a pas t possible d en mesurer les effets dans le d lai imparti pour la pr sente tude Un autre instrument qui peut jouer un r le majeur dans l int gration des questions d environnement est le syst me de gestion du cycle des projets Ce n est qu en 1996 qu a t fait un bilan d ensemble des objectifs et des activit s en mati re d environnement Il incombe maintenant la Commission d en tirer les enseignements au niveau de ses politiques programmes et projets Deux instruments paraissent susceptibles de permettre l int gration des questions d environnement dans le suivi des projets le nouveau Formulaire de suivi annuel des projets et le rapport annuel de chaque mission locale Enfin depuis la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement CNUED plusieurs mesures ont t prises pour int grer l environnement et le d veloppement dans la politique communautaire de c
246. s comme les droits de l homme et la pr vention des conflits devient de plus en plus importante L ECHO souligne par ailleurs que plus pr s du terrain l exp rience des derni res ann es a conduit mettre davantage l accent sur les domaines suivants n cessit d assurer la s curit des travailleurs humanitaires aussi bien internationaux que locaux souci plus marqu des questions d galit homme femme et de droits de l homme et approche plus strat gique de l att nuation des cons quences des catastrophes naturelles Attachant une grande importance la visibilit de ses op rations l ECHO se fait un devoir d informer l opinion publique de l utilisation des fonds d aide Pour cela il a mis au point une v ritable strat gie de l information orient e essentiellement vers les opinions publiques des Etats membres et qui comprend des campagnes d information des expositions des s minaires des concerts des interventions dans les m dias des publications mais aussi des campagnes d information et de sensibilisation destin es aux pays b n ficiaires en coop ration entre les unit s op rationnelles et les partenaires qui assurent l ex cution Le co t de toutes ces actions ne d passerait pas 1 pour cent du programme Souplesse budg taire et transferts de cr dits Le programme d aide de la Communaut souffre d un manque g n ral de souplesse d ses proc dures budg taires Une fois que les nombreuses lignes
247. s d centralis es Le nombre des programmes projets et contrats n a pas t suffisamment limit face au manque de moyens en personnel du si ge Dans le m me temps la d centralisation au profit des d l gations locales n a t que partielle les services de Bruxelles continuant de jouer un r le majeur dans la gestion quotidienne La Cour recommande que les d l gations soient charg es du suivi au jour le jour des mesures prises dans le cadre du programme Phare ce qui implique le renforcement de leurs effectifs notamment par des sp cialistes financiers et de la gestion des contrats La Cour des comptes a fait des constatations analogues pour le programme Tacis Un rapport de juin 1997 concernant la gestion des subventions allou es dans le cadre de ce programme l Ukraine constate qu en mati re d valuation et de suivi la Commission a d l gu trop de responsabilit s des consultants sans assurer une supervision suffisante Ceci est d ailleurs une remarque g n rale valable quel que soit le pays ou la Direction g n rale en cause la p nurie aigu de personnel tous les niveaux est compens e par un recours grande chelle des consultants pour un certain nombre de t ches qui devraient normalement tre assur es par le personnel de la Commission Bruxelles ou mieux dans les d l gations locales La Cour a galement constat que le financement s est concentr sur des projets encore en cours sans que les r sultat
248. s en d veloppement pourraient se heurter un renforcement des mesures protectionnistes l encontre de leurs produits 37 MEMDOVIC O 1998 Standing on the Brink an overview of advantages problems and risk of introducing the euro EU LDC news Vol 5 n 1 91 Tableau 7 Investissements directs ext rieurs de l Union europ enne flux et stocks 1992 95 Millions d ECU 1993 1994 1995 1994 stock fin de l ann e CP o ACP d Afrique o ACP des Cara bes o ACP du Pacifique urope centrale et orientale Bassin m diterran en CEI Total Afrique o Afrique du Nord Maroc Egypte i o Autres Afrique 691 R publique d Afrique du Sud l 341 Am rique 10 213 Am rique du Nord io 7237 Am rique centrale 1911 Am rique du Sud 064 Br sil 166 Argentine l 304 Colombie 51 Chili 45 V n zuela 126 sie i 1592 o Proche et Moyen Orient 213 Golfe persique 159 Isra l 23 Iran 4 Autres Asie 1 379 Singapour i 232 Hong Kong 299 Malaisie 401 Cor e du Sud 200 Tha lande 246 Chine 112 Philippines 87 i Inde s3 Ta wan 17 Indon sie 76 Oc anie autres territoires 1 325 Monde non ventil 286 Total OCDE i 59902 Total non OCDE 7 205 Total Union europ enne 49 279 Total non Union europ enne 17 828 Total g n ral 67 107 Source Annuaire 1997 des investissements directs de l Union europ enne Eur
249. s en soient convenablement valu s et sans que l on cherche d terminer l impact des projets au del de la p riode pendant laquelle ils re oivent un financement Cette observation est elle aussi valable sur un plan g n ral Parmi les mesures prises par la Commission pour r pondre ces critiques on peut citer une r duction du d lai d application des programmes un accroissement du volume minimum des contrats et le transfert aux d l gations locales d un certain nombre de pouvoirs et de moyens en personnel Cela s est traduit par une augmentation de 41 pour cent du niveau des contrats et de 50 pour cent du niveau des versements au cours des six premiers mois de 1998 par rapport la m me p riode de 1997 110 Evaluation et efficience Des progr s ont t r alis s en mati re d valuation des projets Une unit d valuation a t cr e la DG IA et fonctionne depuis janvier 1997 Elle a publi deux rapports int rimaires d valuation en mai et juin 1997 respectivement pour Tacis et Phare Le rapport concernant Phare s est fond sur une s rie d valuations effectu es pr c demment dans le cas de Tacis ce sont les contractants fournissant les quipes de suivi de Tacis qui ont fait le travail Ces rapports int rimaires concluent que si le processus g n ral de r forme a t plus lent et la capacit de mise en uvre des r formes plus faible que pr vu initialement on peut consid rer que les deux progr
250. s la mise en uvre des programmes g ographiques c est dire les PIN financ s par le FED et les programmes pour l Asie et l Am rique latine financ s sur le budget g n ral pour lesquels on ne dispose pas de statistiques pr cises Plusieurs valuations notamment ext rieures ont t effectu es certaines sur des th mes comme le cr dit et le renforcement des capacit s Elles concluent la n cessit pour les ONG d tre moins d pendantes du financement communautaire afin d am liorer la viabilit de leurs projets Une valuation de 1994 a par ailleurs mis en vidence le recours insuffisant un m canisme sp cial visant encourager les ONG europ ennes prendre en compte les besoins institutionnels et de renforcement des capacit s de leurs partenaires du Sud Suite cette constatation et d autres concernant la n cessit pour les ONG du Sud de pouvoir compter sur des engagements moraux politiques et 72 financiers long terme la Commission privil gie le remplacement de la politique de projets par une d marche plus long terme base de programmes Elle a pris des mesures particuli res pour permettre la prise en compte dans la pr paration des nouveaux projets et programmes des enseignements tir s des valuations Si les ONG europ ennes mettent parfois en question certains aspects du programme global d aide communautaire notamment sur les questions commerciales elle semble g n ralement satisfaite
251. s manques de coh rence 38 KHEMANI R et NORD R 1997 The European Monetary Union Implications for the real outsiders Banque mondiale 39 OCDE 1997 Assurer la coh rence des politiques Paris 93 e le processus d laboration des d cisions doit tre organis de fa on assurer une conciliation r elle entre les priorit s de l action publique et les imp ratifs budg taires e les proc dures d ex cution et les m canismes de contr le doivent tre con us pour permettre l ajustement des politiques en fonction des progr s accomplis des informations nouvelles recueillies et de l volution des circonstances e une culture administrative qui encourage la coop ration entre les secteurs et un dialogue syst matique entre diff rents organes contribue au renforcement de la coh rence des politiques Il faut en conclure que les d cisions de l Union europ enne doivent tre prises sur la base d informations et d analyses qui lui permettent de limiter les co ts d ajustement Il faut donc mettre davantage l accent sur le d veloppement des syst mes d information des capacit s d analyse et des m canismes de d cision voir le paragraphe pr c dent sur la gestion de la coh rence 94 CHAPITRE 4 CARACTERISTIQUES DU PROGRAMME Caract ristiques g n rales La Communaut europ enne n est pas seulement une source majeure de financements lib raux pour de nombreux pays en d veloppement elle a aussi conclu
252. s viennent derri re les Etats Unis et de l Extr me Orient asiatique o le principal donneur est le Japon Les ann es 90 ont t marqu es par un cart consid rable entre les montants engag s par l Union europ enne pour l APD et les versements effectu s C est ainsi qu entre 1992 et 1996 le montant des engagements a exc d celui des versements bruts de plus de 1 600 millions de dollars chaque ann e le record tant de 2 200 millions de dollars en 1994 Cet cart peut tre attribu divers facteurs certains du ressort de la Communaut insuffisance d effectifs et complexit d o lenteur des proc dures administratives et d autres qui chappent son contr le comme le rythme d absorption et les capacit s administratives des pays b n ficiaires 119 Tableau 14 Principaux indicateurs du volume de l APD 1 Versements et engagements Versements nets d APD Aux prix et taux de change courants en millions de dollars APD bilat rale APD multilat rale A prix et taux de change constants de 1996 en millions de dollars APD bilat rale APD multilat rale En millions de ECU APD bilat rale APD multilat rale Engagements d APD Aux prix et taux de change courants en millions de dollars APD bilat rale APD multilat rale Moyennes biennales sur dix ans 1986 87 1991 92 1996 97 1995 1925 4162 5 358 5 398 1 703 3 875 5 209 4 723 222 287 149 675 3 350
253. sion souffrent d une application trop formaliste des r gles et d un ph nom ne de microgestion Il conviendrait de s attacher davantage aux r sultats et l application concr te des d cisions politiques C est aussi ce qui ressort des principales valuations en cours des programmes communautaires de d veloppement et des audits de performances effectu s par la Cour des comptes Il est vident que la Commission n est pas seule responsable de ce syst me et que les Etats membres ont leur part de responsabilit Les divers comit s auxquels ils participent notamment celui du FED et ses quivalents ont un r le jouer dans l am lioration de la qualit des programmes Pour le moment ces comit s semblent beaucoup trop absorb s par l approbation des projets pris individuellement et l exc s de microgestion les emp che de s int resser des orientations plus g n rales et aux r sultats obtenir Certaines institutions multilat rales ont mis en place des comit s sp cialement consacr s l efficacit de l aide afin de concentrer davantage d attention sur les r sultats La Commission et les Etats membres pourraient peut tre y songer moins qu il soit possible de modifier les programmes actuels de travail des comit s comp tents Capacit d valuation interne Depuis le dernier examen tous les programmes de d veloppement ont mis en place des unit s d valuation c est la DG VIII qui s est dot e de la capacit et du s
254. sition privil gi e pour mener dans le domaine de la coop ration pour le d veloppement une action compl mentaire de celle des Etats membres de l Union europ enne et pour aider la coordination des politiques et programmes en la mati re au sein de la Communaut La politique de la CE va dans le sens des objectifs et de la strat gie de partenariat pour le d veloppement pr conis s par le CAD en 1996 dans son rapport sur Le r le de la coop ration pour le d veloppement l aube du XXIe si cle Les programmes de la CE sont toutefois r gis par une organisation et des structures de gestion complexes et la Commission est confront e en mati re de mise en oeuvre un r el d fi pour adapter son mode de fonctionnement la poursuite des objectifs convenus en mati re de d veloppement Ce sont ces probl mes qui ont plus particuli rement retenu l attention lors de l examen r gulier par les pairs de la politique et du programme d aide de la CE en mati re de coop ration pour le d veloppement auquel a proc d le Comit d aide au d veloppement de l OCDE le 16 septembre La D l gation de la Commission tait conduite par M Athanassios Theodorakis Directeur g n ral adjoint pour les Relations ext rieures et de coop ration au d veloppement avec l Afrique les Cara bes et le Pacifique DG VII la Commission europ enne Les pays examinateurs taient le Canada et les Etats Unis Le Pr sident du CAD M James H Mi
255. st pas difficile d obtenir des d rogations aux exigences d coulant de la liaison de l aide 48 Les donneurs pr sents au Ghana sont assez actifs en mati re de coordination de l aide au d veloppement Ce pays ne figurait pas parmi les six s lectionn s pour l exercice pilote de coordination op rationnelle en 1994 mais il a t retenu plus tard parmi les quatre pays pilotes d Afrique au titre de l initiative conjointe de la Commission et des Etats Membres en mati re de lutte contre la pauvret Le partenariat entre le Ghana et les acteurs ext rieurs a certains moments t solide les deux parties prenant et assumant des engagements pr cis de stabilisation et de d veloppement Cependant il a t mis mal par deux importants d rapages budg taires et macro conomiques en 1992 et 1996 Il y a donc beaucoup faire pour reconstruire une base cr dible d engagements mutuels et nombre de donneurs ont le sentiment qu il leur faut parfois aider compenser les insuffisances de leadership strat gique et de discipline des Ghan ens Dans la pratique sont organis es toutes les deux semaines des r unions des Chefs de mission europ ens auxquelles participe le Chef de la D l gation de la Commission Tous les mois a par ailleurs lieu un d jeuner qui regroupe tous les donneurs y compris les repr sentants des institutions multilat rales Banque mondiale FMI Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD
256. t r t nul instruments 1 et 2 des pr ts sans int r t instrument 4 ou des fonds propres instrument 3 Lutte contre la pauvret Le Trait de Maastricht article 130 u met la lutte contre la pauvret au centre de la politique communautaire de coop ration pour le d veloppement Cette priorit est r affirm e par une r solution du Conseil en date de d cembre 1993 par laquelle les donneurs expriment leur consensus sur les l ments cl s d une approche de la lutte contre la pauvret conforme l objectif fix par la Strat gie pour le XXIe si cle d une r duction de moiti d ici 2015 du pourcentage de personnes vivant dans la pauvret absolue stimulation de la croissance conomique soutien des secteurs sociaux participation indispensable des populations b n ficiaires ciblage ad quat des interventions sur les groupes les plus vuln rables La communication correspondante de la Commission au Conseil va encore plus loin en mettant l accent sur la dimension interne et essentiellement politique de la lutte contre la pauvret en reconnaissant que les in galit s font obstacle la croissance et la r duction de la pauvret et en pr conisant de donner davantage d importance aux politiques de redistribution La r solution du 20 d cembre 1995 sur l int gration des questions d galit des sexes dans la coop ration au d veloppement souligne que l action de la Commission dans le domaine du d veloppement doit ga
257. t aide alimentaire B 2 Coop ration d centralis e cofinancement avec les ONG B 3 STABEX B 4 D veloppement de l initiative priv e et promotion des investissements relations avec le CDI A5 D veloppement B 5 du Commerce SYSMIN Conseiller Pays moins d velopp s Groupe de travail Afrique du Sud Directeur g n ral DIRECTION C DIRECTION D Gestion des ressources Afrique occidentale financi res et humaines et centrale C 1 D 1 Gestion Afrique sahelienne du personnel D 2 C 2 Afrique c ti re Gestion occidentale financi re FED D 3 Golfe de Guin e D 4 Afrique centrale Appels d offre et et passation des march s C 4 Gestions D 5 Infrastructures D 6 D veloppement rural financi res Budget C 5 Questions financi res g n rales relations avec la BEI C 6 Questions juridiques Assistant DIRECTION E Afrique orientale et australe E 1 Corne de l Afrique E 2 Afrique de E 3 Afrique australe E 4 Afrique du Sud Pays de la SACU E 5 Infrastructures E 6 D veloppement rural VIII 1 Prospective et programmation questions macro conomiques appui l ajustement structurel VII 2 Politique trang re Directeur g n ral adjoint AEC Association europ enne pour la coop ration DIRECTION F Cara bes Pacifique et oc an Indien DIRECTION G Mise en oeuvre sectorielle F 1 G 1
258. t charg es de l laboration des programmes indicatifs et des programmes d action de leur mise en uvre et de leur valuation Les d l gations de la Commission Moscou Kiev Tbilissi et Almaty participent la pr paration des programmes indicatifs et aident celle des programmes d action tous les stades jusqu ach vement Il existe en outre un nombre limit de bureaux techniques six en Russie et un en B larus qui fournissent une assistance technique aux pays partenaires pour aider la pr paration et l ex cution des programmes Tacis Ils se composent d un ou plusieurs experts aussi bien occidentaux que locaux financ s par Tacis Les UGP et les unit s de coordination travaillent en troite coop ration avec les d l gations locales de la Commission ou en leur absence directement avec les services de Bruxelles Dans un rapport de juin 1997 concernant le syst me d centralis d ex cution du programme Phare la Cour des comptes a soulev un certain nombre de questions Elle consid re qu avec les effectifs limit s dont elle disposait et le peu d exp rience qu elle avait des pays d Europe centrale et orientale il n a pas t facile la Commission d engager la totalit du budget du programme Phare chaque ann e ce qu elle a pourtant fait La Cour constate toutefois que les versements n ont pas suivi le rythme de la passation des contrats et que celle ci a t ralentie et non acc l r e par les proc dure
259. t secours et d veloppement Parmi ces partenaires figurent des ONG qui doivent e tre reconnues dans le pays o elles ont leur base comme des organismes dont la mission est d aider sauver des vies et all ger les souffrances sans discrimination de race de nationalit de religion ou de convictions politiques e avoir l exp rience des op rations humanitaires et offrir des services sp cialis s e tre expertes dans l organisation et la gestion d op rations efficaces dot es des ressources humaines et mat rielles requises et e tre dispos es engager leur organisation et leurs ressources dans les op rations que la Communaut accepte de financer 66 Organigramme 5 Organigramme du Service Commun Relex de la gestion de l aide aux pays tiers Directeur g n ral Assistant du Directeur Unit de coordination g n ral Politique de d centralisation D concentration Direction A Direction B Direction C Direction D Direction E Direction F Projets Europe centrale M diterran e Am rique latine Projets ACP Appels d offres Contrats Ressources Relations orientale NEI et Balkans Asie du Sud et du Sud Est Aide alimentaire ONG Budgets et Finances et Questions juridiques avec les autres institutions occidentaux PESC For ts environnement R habilitation Evaluation et Information A1 PHARE mise en B1 Projets de coop ration C1 Coop ration cono D1 Budget Suivi de la F1 Gestion du personnel et des
260. t sont indispensables un suivi ad quat et la mise en place d un m canisme efficace de r glement des diff rends La PAC a une incidence sur l offre et sur les prix au niveau mondial Comme elle aboutit des niveaux de production communautaire plus lev s et comme la Communaut est un producteur majeur la production mondiale s en trouve accrue et les cours abaiss s L un des m canismes par lesquels le PAC soutient les agriculteurs europ ens est la limitation de l acc s des fournisseurs trangers au march int rieur afin de maintenir le niveau lev des prix europ ens d o une r duction des volumes d importation et une augmentation des prix des produits import s lorsqu il y a acc s pr f rentiel La politique communautaire a t accus e de perturber la production agricole et les changes dans certaines r gions en d veloppement non pas seulement par ses effets sur l offre mais par ses subventions aux exportations europ ennes qui ont pour effet d abaisser les prix de certains produits Des pressions se sont exerc es aussi bien de l int rieur que de l ext rieur de la Communaut pour que la PAC soit r vis e La r forme de 1992 a t centr e sur la r duction du soutien des prix des c r ales des graines ol agineuses des prot agineux et de la viande bovine En compensation on a introduit un soutien direct au revenu des agriculteurs Les cours mondiaux tant lev s en 1995 la Communaut a tax ses expor
261. tations de c r ales Cependant les conditions d acc s des fournisseurs des pays tiers ne se sont pas am lior es L accord sur l agriculture issu des n gociations d Uruguay a impos un certain nombre de changements la politique commerciale communautaire dans ce secteur Cet accord pr voit en effet que la totalit des mesures aux fronti res doivent tre converties en droits de douane et que toute utilisation de mesures non tarifaires est d sormais interdite Les droits de douane seront abaiss s d une moyenne non pond r e de 36 pour cent avec une r duction 4 Secr tariat du Conseil europ en 1997 communiqu de presse 8631 97 5 STEVENS S KENNEN J YATES J 1997 How will the CAP reform affect Developing Countries Institute of Development Studies para tre 6 OCDE 1997 Politiques march s et changes agricoles dans les pays de l OCDE Paris 76 minimum par ligne tarifaire de 15 pour cent d ici la fin de la p riode de mise en uvre ler juillet 2000 Les subventions l exportation et les volumes subventionn s devront tre r duits respectivement de 36 et 21 pour cent d ici l an 2001 Les r ductions de droits de douane pr vues par l accord sur l agriculture peuvent para tre ambitieuses mais les tudes de l OCDE indiquent que le niveau final de ces droits sera probablement encore trop lev pour que l impact global sur les changes soit sensible On estime par ailleurs que l impact court
262. ternationale des bois tropicaux Ces pr f rences tarifaires suppl mentaires peuvent tre accord es un pays ou un secteur dans le cas de la clause sociale et un pays dans le cas de la clause environnementale Ce m canisme d incitation contraste avec la d marche n gative consistant supprimer les avantages du SPG aux pays qui ne respectent pas les droits fondamentaux du travail Le r gime sp cial PMA dans le cadre du SPG concerne 50 pays dont 41 appartiennent au groupe ACP Dans le prolongement des initiatives adopt es la r union minist rielle de l OMC Singapour en vue d am liorer l acc s aux march s et les d bouch s commerciaux des PMA la Commission a propos d aligner les pr f rences commerciales accord es ces pays sur les meilleures conditions du SPG et de Lom et de leur offrir des possibilit s suppl mentaires de cumul Le traitement quivalent Lom pour l ensemble des PMA non ACP est appliqu depuis mars 1988 A moyen terme compte tenu de la r vision de 1995 du SPG et de la nouvelle Convention de Lom de 2000 la Commission examinera de nouvelles propositions d am lioration d acc s des PMA au march qui pourraient comprendre un acc s en franchise de la quasi totalit des produits Cela n aurait de cons quences que pour les produits agricoles b n ficiant actuellement de pr f rences restreintes dans le cadre de la Convention de Lom Toutefois les PMA n exportent qu un nombre tr s l
263. tes conomiques et institutionnelles se sont traduites par un bilan conomique d cevant dans la plupart des pays ACP Plusieurs options sont sugg r es pour mieux int grer ces pays dans l conomie mondiale i statu quo ii int gration dans le SPG iii r ciprocit uniforme c est dire instauration de zones de libre change avec chacun des pays ACP iv r ciprocit diff renci e c est dire instauration d accords r gionaux de partenariat conomique avec des sous r gions ACP v diff renciation l int rieur d un cadre unique conjuguant les quatre premi res options Le Livre vert ouvrait de vastes consultations avec les Etats Membres de la Communaut les pays ACP les ONG et le secteur priv sur l avenir des relations ACP UE La Commission en a tir la conclusion qu une nette majorit se d gageait pour maintenir intact le groupe ACP Dans ses directives pour la n gociation adopt es par le Conseil le 30 juin la Communaut proposait de n gocier avec les pays ACP un nouvel accord global ainsi qu une s rie d accords de partenariat conomique entre la Communaut et les sous groupes r gionaux dispos s entamer la n gociation de tels accords Dans l id e de la Communaut il pourrait s agir par exemple de l Union conomique et mon taire d Afrique de l Ouest UEMOA de l Union douani re et conomique d Afrique centrale 28 OCDE 1997 Market access for the least developed coun
264. tries where are the obstacle Paris 29 OMC 1997 Trade Policy Review European Union Gen ve para tre 30 Commission europ enne 1996 Livre Vert sur les relations entre l Union europ enne et les pays ACP la veille du XXIe si cle Bruxelles 87 UDEAC et du march commun des Cara bes CARICOM Les accords de coop ration conomique r gionalis s propos s devraient aider consolider la base conomique des pays ACP et leur int gration dans l conomie mondiale Les pays ACP sont d ores et d j ligibles au SPG de la Communaut Ceux qui ne souhaitent pas conclure avec celle ci un accord r gional de partenariat conomique continueraient donc de b n ficier de l accord SPG Cependant la Communaut reverra en 2004 leur situation pour leur proposer un nouveau cadre d changes compatible avec les r gles de POMC quivalant celui dont ils b n ficient aux termes de la Convention de Lom Les PMA qui ne seraient pas parties un accord r gional de partenariat ne se verraient pas demander d accorder la r ciprocit En outre qu ils soient parties de tels accords ou non les PMA y compris les PMA non ACP se verraient accorder un libre acc s pour la quasi totalit de leurs produits Cette approche diff renci e permettrait de tenir compte des diff rences de niveau d int gration et de d veloppement des pays ACP Pour chaque r gion ACP souhaitant conclure un accord r gional
265. ts ACP destination de la Communaut ont diminu de 11 pour cent dans la p riode 1990 95 m me si elles ont un peu repris entre 1993 et 1995 26 Commission europ enne L am lioration de l acc s au march des pays les moins avanc s COM 97 156 7 27 R union de haut niveau sur les mesures int gr es en faveur du d veloppement du commerce des pays les moins avanc s Communication de la Commission europ enne WT LDC HL 6 13 octobre 1997 86 passant de 15 19 4 milliards d ECU Les importations de ces pays en provenance de la Communaut ont suivi une volution analogue avec une baisse de 8 pour cent entre 1990 et 1995 De ce fait la part des pays ACP dans les importations et les exportations extra communautaires s est r duite de 5 pour cent au milieu des ann es 80 3 pour cent en 1995 La grande majorit des pays ACP tirent l essentiel de leurs recettes d exportation sur le march europ en de l agriculture ou du p trole des produits min raux et des m taux Peu d entre eux ont r ussi diversifier la composition de leurs exportations malgr la quasi absence de barri res au commerce sur le march europ en En fait dans la mesure o il existe des barri res aux exportations ACP elles concernent en g n ral les produits agricoles or ces derniers constituent la plus grande partie des exportations ACP ce qui montre que les pr f rences en elles m mes n ont pas t un d terminant majeur des fl
266. ts ou cr dits d origine publique servant financer des achats de biens et services dans le seul pays donneur ou dans un groupe de pays qui ne comprend pas la quasi totalit des pays en d veloppement AIDE NON LI E Aide publique au d veloppement servant financer des achats de biens et services qui peuvent tre effectu s en totalit et librement dans la quasi totalit des pays AIDE PARTIELLEMENT D LI E Aide publique au d veloppement ou aide publique servant financer des biens et services qui doivent tre achet s soit dans le pays donneur soit parmi un groupe restreint d autres pays lequel doit toutefois comprendre la quasi totalit des pays b n ficiaires AIDE PUBLIQUE Apports qui r pondraient aux crit res d inclusion dans L AIDE PUBLIQUE AU D VELOPPEMENT mais dont les b n ficiaires figurent la Partie II de la Liste des b n ficiaires de l aide tablie par le CAD AIDE PUBLIQUE AU D VELOPPEMENT Pr ts ou dons accord s aux pays et territoires figurant dans la Partie I de la Liste des b n ficiaires de l aide tablie par le CAD pays en d veloppement par le secteur public dans le but principalement de faciliter le d veloppement conomique et d am liorer les conditions de vie des conditions financi res lib rales dans le cas des pr ts L L MENT DE LIB RALIT doit tre d au moins 25 pour cent APPORTS DU SECTEUR PRIVE Apports aux conditions du march financ s par le secteur pri
267. u s par l Union europ enne et l aide publique 1 4 pour cent suppl mentaire Si la part de l APD financ e par le budget de la Communaut a progress pour atteindre environ les deux tiers de l APD totale consentie par elle les contributions suppl mentaires des Etats membres restent une source de financement compl mentaire non n gligeable voir la figure 1 La contribution totale des Etats membres l Union europ enne est constitu e de trois volets e un montant imput pour l APD budg tis e sur les ressources propres de la Communaut r allou chaque Etat membre au pro rata e des dons en esp ces ou en nature au Fonds europ en de d veloppement auquel les trois plus r cents Etats membres Autriche Finlande et Su de n ont pas encore commenc contribuer et e des bonifications d int r t pour les pr ts administr s par la Banque europ enne d investissement Le tableau 17 donne la r partition des contributions des pays Membres du CAD la Communaut en 1996 ann e la plus r cente pour laquelle on dispose de ce type de donn es C est l Allemagne qui a t le plus gros contributeur en 1996 avec 29 3 pour cent des versements nets suivie de la France du Royaume Uni et de l Italie et les contributions r unies de ces quatre pays ont repr sent les trois quarts de l APD de l Union europ enne En 1997 18 pour cent de l APD des Etats membres ont transit par la Communaut voir la figure 2
268. ublic et difficile au public d y avoir acc s C est la DG VIII qui poss de le service d information du public le plus d velopp de la Commission pour les questions de coop ration au d veloppement Dot d un effectif de six personnes et d un 52 budget d environ 2 millions d cus il dite un bimensuel le Courrier ACP CE et de nombreuses autres publications et tient une biblioth que une salle de documentation et un site Internet http europa eu int comm dg08 Il g re en outre un programme de sensibilisation du public europ en aux questions de d veloppement en g n ral Dans le cadre de ce programme dont le montant s l ve environ 1 million d cus il finance des productions de t l vision et de nombreuses initiatives au niveau local Les autres DG et ECHO ont aussi leurs services d information L ECHO publie un bulletin bimensuel ECHO News et gr ce son message humanitaire qui est plus facile faire passer dans l opinion que celui du d veloppement long terme il a pu donner une publicit favorable ses activit s Des activit s compl mentaires d information et de sensibilisation sont men es dans le cadre du programme ONG qui y affecte 10 pour cent des cr dits disponibles Le sondage le plus r cent a t effectu pour la DG VIII dans le cadre de l Eurobarom tre n 46 0 Ce sondage a suivi la publication du Livre vert sur les relations entre l Union europ enne et les pays ACP
269. ue Elle a fourni une coop ration ou une aide un certain nombre d institutions r gionales savoir e pour l Afrique orientale et australe et l Oc an indien la zone conomique pr f rentielle PTA r cemment transform e en march commun de l Afrique orientale et australe COMESA la Communaut de d veloppement de l Afrique australe SADC l Union douani re de l Afrique australe SACU et la Commission de l Oc an indien COD depuis 1997 l effort communautaire est centr sur une vaste initiative visant faciliter 45 les changes les investissements et les paiements au plan r gional l initiative transfrontali re qui est coparrain e par la Banque africaine de d veloppement BAfD le FMI et la Banque mondiale e pour l Afrique de l Ouest et l Afrique centrale apr s la d valuation du franc CFA de nouveaux pas ont t franchis en direction de l int gration r gionale avec le soutien de la Commission dans le cadre du programme indicatif r gional de Lom IV La Commission a galement soutenu le processus Club du Sahel Comit permanent inter Etats de lutte contre la s cheresse dans le Sahel CILSS Dans d autres r gions la Commission a apport son soutien diverses initiatives r gionales savoir e pour l Am rique latine le syst me d int gration centram ricain SICA le march commun centram ricain la Communaut andine et le Mercosur e pour la M diterran e et le Moyen Orient
270. ue Nombre des l ments indispensables une telle r forme sont d j en place ou sur le point de l tre Il y a quelques temps la R solution de 1993 sur la lutte contre la pauvret et la Communication de la Commission relative la politique de lutte contre la pauvret ont t soumises un groupe d experts et un groupe de travail du Conseil de l UE charg s de formuler des recommandations concernant les dispositions concr tes qui pourraient tre prises pour mieux cibler l action sur la pauvret Le probl me essentiel en l occurrence est li la volont des autorit s des pays partenaires de lutter contre la pauvret Les n gociations qui viennent de s ouvrir entre l UE et les pays ACP devraient conduire une modification de la nature des relations avec une r duction de l importance accord e aux droits acquis Cette volution va dans le bon sens condition qu elle soit pouss e assez loin Il n en reste pas moins qu en mati re de lutte contre la pauvret on ne se satisfera plus de beaux discours Comme les autres donneurs la CE doit redoubler d efforts pour faire une plus large place dans les principes et dans la pratique la probl matique de l galit homme femme aux droits de l homme la participation et au partenariat Parmi les mesures d j prises au plan interne figurent les suivantes e Reconnaissance de l importance de la formation et du renforcement des capacit
271. ues de sant viables organiser leurs syst mes de sant et r former les syst mes de soins de 36 fa on donner la priorit aux groupes les plus vuln rables et aux probl mes les plus graves et les plus fr quents L Union a commenc d appliquer une nouvelle politique d investissement et freiner les programmes de cr ation d infrastructures nouvelles dans le secteur hospitalier qui se sont r v l es inefficaces voire contre productives Elle a au contraire entrepris d investir davantage dans l am lioration des conditions d existence et d hygi ne l acc s l eau potable l assainissement et plus g n ralement les services de soins de premi re et de deuxi me instance Une aide a galement t apport e au renforcement des moyens techniques et des ressources des administrations centrales particuli rement en mati re de planification de programmation de l gislation et de surveillance Le Conseil a adopt par une r solution de mai 1994 une politique du SIDA visant r duire la propagation de l pid mie tout en vitant la discrimination et l exclusion des personnes risques infect es par le virus ou malades et d aider le secteur de la sant faire face la charge suppl mentaire caus e par le SIDA Priorit a t donn e aux mesures pr ventives et particuli rement l ducation la sensibilisation la prise en charge des personnes affect es de maladies sexuellement transmissibles MST
272. ueur du second protocole financier 98 e A l issue de la r vision des ressources n cessaires l ach vement du programme indicatif peuvent tre attribu es en tenant d ment compte d l ments comme l enveloppe indicative initiale les progr s r alis s dans la mise en uvre de la premi re tranche et l tat de pr paration des activit s pour la seconde tranche Une d claration de la Communaut annexe LXXXI pr cise que la notification des montants indicatifs ne s appliquera pas aux Etats ACP avec lesquels la Communaut a suspendu sa coop ration De m me en cas d incapacit de l Etat concern de signer ou de mettre en uvre son programme indicatif une partie des ressources du programme peut dans certaines conditions tre d ploy e directement en faveur de sa population sous forme d aide d urgence d aide humanitaire ou d action de r habilitation article 254 3 Enfin le nouvel article 283 invite la Communaut et les Etats ACP s assurer que les programmes indicatifs sont adopt s dans les 12 mois de la signature du second protocole financier ce qui veut dire que la programmation devait tre termin e pour octobre 1996 Principaux chiffres Les fonds allou s Lom IV r vis se montent 14 625 milliards d ECU pour la p riode 1995 2000 soit une progression de 22 pour cent par rapport au premier protocole de Lom IV qui tait de 12 milliards d ECU Les fonds allou s pour ces cinq ann es se r partisse
273. ugi s rapatri s et personnes d plac es programmes de r habilitation ss 71 Afrique du S di ii sent im en A a nm en ne tn net int 71 Sant Et SIDA ieoi eee eea dti til he aspire et tt E O EEEE 72 Environnement et torets siihe nanoia en une nes DUR anale ne 72 Appr ciationslobal rires sentant nine i ea 72 CHAPITRE 3 COHERENCE DES POLITIQUES 75 Introducti oneee RE ER A Re I UE AR Msn E E cn 75 ASTICULTUTE zero mt ne een A Mont eur ten ne den int metre ttes Mer ann mises 76 Protocoles a5r1COleS snar in nen nn th nine Pr ne en nette 77 P che is nt tn tnt Mine nn ir anne 79 Politique des changes nisreen nenia nn ne Me RE A EEEa eiae e 80 SPO ete e en ee OA te CN de A er ee 82 Convention de Lom armes tentant An de ie tree nee Pare ten de 86 Accords avec les pays m diterran ens eeeeeeeeseeeeeseeerestesrestesesresrerrrssesrtnseesteseestestesseseesss 88 Afrique du SUdiissstehtenentnet he EEEE EEE EEE EEE E EE E CEEE 89 Investisse Ments annen e ea E aa aa a ne aa ARR te E E Sens 90 Union Mon taife sisi aa ER a A E A EE E E O aa ia 91 Am li ration de la coh rence seoor e eae E EEA A man 93 CHAPITRE 4 CARACTERISTIQUES DU PROGRAMME 95 Caract ristiques g n rales siira ee a e ae a nt int ren eme teurs 95 Les Etats ACP la Convention de Lom et le Fonds europ en de d veloppement 0 0 0 95 Caract re contractuel du syst me sise 95
274. unautaire Il est probable que les pr ts bonifi s pourraient tre en totalit comptabilis s dans l APD mais actuellement seules les bonifications sont notifi es ce titre e Des apports de capital risque fournis par la Commission sur le FED ou les ressources budg taires la BEI qui g re ces ressources au nom de la Communaut et ses risques Une petite partie de ces apports se fait sous forme de prises de participation dans les entreprises soit directe soit indirecte sous forme d actions convertibles ou de pr ts subordonn s ou de financement d tudes de faisabilit ou de lancement de projets Le plus souvent ces capitaux risque sont utilis s pour consentir des pr ts long terme Ils sont r serv s aux pays ACP et pour une faible part aux pays MED Ils sont comptabilis s dans l APD Contrairement aux autres institutions multilat rales la BEI n accorde pas d aide la balance des paiements ou d aide programme et n intervient donc pas dans la conditionnalit au niveau macro conomique encore qu elle participe aux r unions des groupes consultatifs et travaille en troite coordination avec les autres institutions financi res multi ou bilat rales ne serait ce que parce que le cofinancement repr sente 60 pour cent de ses pr ts en dehors de la Communaut 20 25 autres pour cent correspondent des pr ts globaux des banques ou des soci t s locales publiques 116 ou priv es de financement
275. ur cent du total des exportations des pays ACP destination de la Communaut sont exempt s de droits La nouvelle Convention de Lom r vis e comporte des changements qui ont t apport s dans la perspective d une nouvelle approche de la question Un programme pilote r gional de d veloppement des changes ACP UE a t lanc Un important programme d aide aux entreprises exportatrices EBAS destin tous les pays ACP d butera en 1999 La Commission a offert son assistance aux pays ACP pour les aider mettre en uvre les r gles issues des n gociations d Uruguay tirer parti des possibilit s commerciales offertes par l accord de Marrakech et participer plus activement l volution future du syst me commercial multilat ral Pays d Asie d Am rique latine et du bassin m diterran en Le budget g n ral de la Communaut comporte un chapitre intitul Actions externes destin notamment au financement de la coop ration avec les pays en d veloppement La plupart de ces ressources vont des pays non ACP c est dire des pays du bassin m diterran en MED et des pays en d veloppement d Asie et d Am rique latine ALA ainsi qu au Moyen Orient et aux R publiques de l ex Yougoslavie En 1997 ce budget a repr sent 4156 millions d ECU d engagements et 2 916 millions d ECU de versements La plus forte part de ce dernier montant soit 22 pour cent est all e aux op rations d urgence et de secours et 14 pou
276. ux commerciaux L examen mi parcours de Lom IV s est termin en 1995 Dans le domaine des changes les discussions ont essentiellement port sur les moyens d aider les pays ACP am liorer leur comp titivit par une meilleure int gration sectorielle et tirer un meilleur parti des avantages offerts par la Convention L accord privil gie d sormais une approche plus g n rale de l acc s au march que l ancienne politique tablie produit par produit Parmi les mesures concr tes adopt es figurent l extension des pr f rences la quasi totalit des produits ACP et la lib ralisation des quotas tarifaires plafonds et quantit s de r f rence Les craintes d une rosion des avantages suscit e par la r duction des marges pr f rentielles l occasion de l abaissement des tarifs de la nation la plus favoris e cons cutif aux n gociations d Uruguay et l largissement de l Union europ enne ont trouv une r ponse dans la r duction des taux pr f rentiels et l augmentation des quotas La quatri me Convention vient expiration au d but de l an 2000 Compte tenu des importants changements intervenus dans les vingt derni res ann es la Commission a publi un Livre vert sur les relations entre l Union europ enne et les pays ACP la veille du XXIe si cle Dans ce document la Commission constate qu en d pit des pr f rences commerciales et du soutien financier accord s par l Union europ enne les contrain
277. v Investissement direct Investissement effectu pour acqu rir ou augmenter des int r ts durables dans une entreprise d un pays figurant sur la Liste des b n ficiaires de l aide tablie par le CAD voir PAYS ET TERRITOIRES B N FICIAIRES Dans la pratique il correspond la variation de la valeur nette pour la soci t m re d une filiale dans un pays b n ficiaire telle qu elle figure dans la comptabilit de ladite soci t m re Cr dits priv s l exportation voir CR DITS L EXPORTATION Investissements multilat raux de portefeuille Il s agit des investissements du secteur priv bancaire et non bancaire dans des titres mis par des institutions multilat rales Investissements bilat raux de portefeuille Ils englobent des pr ts bancaires ainsi que de l achat d actions d obligations et de biens immobiliers 141 AUTRES APPORTS DU SECTEUR PUBLIC AASP Apports financ s par le secteur public au profit de pays figurant sur la Liste des b n ficiaires de l aide qui ne r pondent pas aux crit res de d finition de l aide publique au d veloppement ou de l aide publique CAD COMIT D AIDE AU D VELOPPEMENT Comit de l OCDE qui traite des questions de coop ration pour le d veloppement On trouvera en frontispice de ce volume la description de ses objectifs et la liste de ses Membres COOP RATION TECHNIQUE Englobe i les subventions des ressortissants de pays b n ficiaires de l aide qui re oi
278. vec les pays tiers pour lequel le montant des pr ts sign s a atteint 3 2 milliards d ECU La BEI op re en dehors de la Communaut dans le cadre des protocoles financiers annex s aux accords de coop ration avec 71 Etats d Afrique des Cara bes et du Pacifique 12 pays de la r gion m diterran enne et 30 pays d Asie et d Am rique latine Dans le cadre de la politique communautaire de coop ration avec les pays d Europe centrale et orientale PECO qui mettent en uvre une r forme conomique la BEI a des projets dans douze d entre eux Depuis juin 1995 elle est autoris e op rer en R publique d Afrique du Sud Les interventions de la BEI passent par deux canaux principaux e Des pr ts sur ses ressources propres assortis de conditions similaires celles pratiqu es dans les Etats membres et dont la dur e moyenne est de 10 12 ans Ils peuvent donner lieu des bonifications d int r t en l absence de bonification le taux d int r t est quivalent au co t des ressources emprunt es auquel s ajoute une marge de 0 15 pour cent destin e couvrir uniquement les frais administratifs la BEI tant un organisme sans but lucratif lorsqu il y a bonification le taux est abaiss de 3 4 pour cent ce qui est le cas pour la totalit des pr ts aux pays ACP l exclusion des pr ts des entreprises trang res c est dire non ACP Les bonifications sont financ es par le FED ou par le budget comm
279. vent un enseignement ou une formation dans leur pays ou l tranger et ii les paiements destin s d frayer les consultants conseillers et personnels analogues de m me que les enseignants et administrateurs en mission dans les pays b n ficiaires CR DITS L EXPORTATION PR TS accord s pour les besoins du commerce ext rieur et qui ne sont pas mat rialis s par un instrument n gociable Ces cr dits sont fr quemment assortis d un taux d int r t bonifi par le gouvernement du pays cr ancier en vue d encourager les exportations DONS Transferts effectu s en esp ces ou en nature et qui ne sont assortis d aucune obligation de remboursement L MENT DE LIB RALIT Cette notion rend compte des conditions financi res d un engagement taux d int r t CH ANCE et diff r d amortissement d lai jusqu au premier remboursement du principal L l ment de lib ralit est nul pour un pr t dont le taux d int r t est de 10 pour cent il est de 100 pour cent pour un don pour un pr t des conditions lib rales il se situe entre ces deux extr mes FINANCEMENT MIXTE Conjugaison d aide publique au d veloppement sous forme de dons ou de pr ts avec tout autre financement pour constituer une enveloppe financi re LISTE DU CAD En janvier 1994 le CAD a tabli une Liste des b n ficiaires de l aide qui est divis e en deux parties La Partie I de la Liste comprend les cat gories suivantes le terme
280. voy s la Cour des comptes et la Commission mais ne sont pas publics e Le deuxi me service est l unit d valuation des op rations cr e en 1995 dirig e par un conseiller sp cial aupr s du Pr sident et compos e de trois sp cialistes de haut niveau Depuis 1995 elle effectue des valuations ex post sur une base th matique trois cinq ans apr s l ach vement de chaque projet Le premier rapport d valuation a t soumis au Conseil d administration mais pas encore publi La Commission est le principal partenaire de la BEI dans le syst me communautaire Elle est repr sent e au Conseil d administration et donne son avis sur les propositions de financement de la Banque La coop ration inter institutions porte sur un large ventail de questions en particulier la mise en uvre des politiques europ ennes en mati re de d veloppement r gional de protection de l environnement de transport et de coop ration avec les pays non Membres pour l aide au d veloppement La BEI a un effectif total d environ 980 personnes En 1997 100 personnes dont 60 cadres travaillaient sur des projets ext rieurs la Communaut r partis par r gions g ographiques Les experts sectoriels s occupent de projets aussi bien int rieurs qu ext rieurs la Communaut Les politiques sectorielles sont applicables de la m me fa on partout la seule exception de la politique de passation de march s Les r gles de discipline d Helsinki
281. ys tiers Cependant les nouveaux arrangements permettent aux entreprises de p che europ ennes de prendre pied dans les domaines de p che des pays en d veloppement et de s approprier une partie du stock de poissons disponible Une aide est fournie des op rateurs locaux et europ ens pour cr er des co entreprises souvent avec des navires mis la r forme pour la zone europ enne gr ce des subventions communautaires Parfois les nouveaux arrangements ne font qu accro tre les pressions qui s exercent sur la p che locale Ainsi pour la Mauritanie selon l accord de premi re g n ration la Communaut a pay l acc s 8 6 millions d ECU par an entre 1993 et 1996 dans l accord ren goci sign en juin 1996 le co t annuel de 53 3 millions d ECU mais le nombre de navires europ ens autoris est pass de 165 240 ce qui a permis de porter les r coltes communautaires de 76 050 183 392 tonnes par an Face aux protestations du secteur mauritanien de la p che qui se plaint du pr judice caus aux p cheurs locaux les autorit s envisagent de lui accorder des subventions Par ailleurs les subventions communautaires la construction de chalutiers d une capacit plusieurs fois sup rieure celle des chalutiers locaux risquent de fausser la concurrence Venant s ajouter aux accords sur l acc s de navires de p che europ ens ces subventions rendent en effet la concurrence difficile pour les op rateurs africains et autres
282. yst me de r troaction les plus d velopp s On peut donc dire que la capacit d valuation a t renforc e depuis le pr c dent examen de l aide Cette volution r sulte de l exercice engag au niveau de l ensemble de la Commission pour instaurer une gestion saine et efficace pour l an 2000 SEM 2000 qui pr conise une valuation syst matique de tous les programmes Comme les directions g n rales g ographiques l ECHO a son unit d valuation dont les rapports sont la disposition des Etats membres sur demande Une unit d valuation a galement t cr e la Banque europ enne d investissement en 1996 Jusqu ici seuls les projets concernant les pays europ ens ont fait l objet de rapports mais pour les pays en d veloppement une valuation est en cours dans le secteur de l eau Le r le de l unit d valuation est de d terminer les retomb es des projets En plus des valuations des rapports d ach vement des projets sont tablis six douze mois apr s la fin du projet et une synth se en est 50 faite tous les deux ans en appliquant un syst me de notation Sur le plan des r sultats obtenus par rapport aux r sultats recherch s l analyse de ces rapports fait appara tre un taux lev de r ussite Cela dit lors de la conception des projets l exc s d optimisme est courant dans la pr vision des co ts des d lais et du taux de rentabilit Il importera au fur et mesure que s accumuleront les v

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