1997-06-04 Rapport à l`Assemblée nationale pour l`année 1996
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1. 201 e de r clamer un prospectus de toutes les soci t s qui demandent un cr dit de R amp D et d valuer sommairement si le projet semble r pondre aux crit res d admissibilit en l absence d information confirmant l admissibilit du projet de R amp D par Revenu Canada au moment de la cotisation e d exiger l information qui lui permettrait de corroborer l aide gouvernementale re ue par les soci t s au moment de v rifier les d clarations 8 65 Commentaires du minist re Revenu Canada est mettre en uvre un programme d examen pr alable de l admissibilit de tous les projets de R amp D qui sera effectif en 1997 Dans le cadre de l entente avec Revenu Canada le minist re obtiendra la confirmation de l admissibilit des projets Nous sommes d accord avec la recommandation pour revoir l entente afin de pr ciser la nature de l information n cessaire et les d lais de transmission Quant aux changes d information avec d autres organismes subventionnaires la mise en uvre de la Centrale des donn es nous permettra de faire des croisements de fichiers et de valider certains montants d aide la recherche et au d veloppement2. G N RAL DU QU BEC Rapport l Assembl e nationale pour l ann e 1996 1997 Tome Chapitre 8 Fiscalit des soci t s Etude conduite aupr s du minist re du Revenu 182 tude conduite par J Henrichon V rificateur g n ral adjoint M A Lepage Directeur de v rification D Langevin N Lemaire M Lessard S Marcotte S Plante L Roberge G St Laurent TABLE DES MATI RES FAITS SAILLANTS 8 1 VUE D ENSEMBLE 8 9 OBJECTIFS ET PORT E DE NOTRE V RIFICATION 8 15 R SULTATS DE NOTRE V RIFICATION COTISATION DES D CLARATIONS DE REVENUS DES SOCI T S 8 17 Examen des d clarations de revenus des soci t s 8 18 Syst me de traitement des d clarations des soci t s DECOR 8 20 Programmes sp ciaux de r cup ration fiscale 8 24 Programmes de recotisation Montr al 8 25 Programmes de recotisation Qu bec 8 27 Cotisation sur base d indices 8 32 V RIFICATION DE L IMP T DES SOCI T S 8 37 Soci t s v rifi es par le minist re 8 38 Entente sur les changes d information avec Revenu Canada 8 40 Suivi de l mission des avis de cotisation 8 43 Qualit des informations saisies dans le syst me de suivi des mandats 8 44 V RIFICATION DE LA TAXE SUR LA MASSE SALARIALE 8 47 Soci t s v rifi es par le minist re 8 48 changes d information avec la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST 8 49 Traitement des dossi
3. mis l intention des particuliers auxquels les irr gularit s d cel es s appliquent Ainsi ces activit s de v rification sont rentables et n cessaires pour lutter contre l inobservance des lois fiscales V rifications de la taxe sur la masse salariale effectu es en 1995 Hombre de soci t s Rentabiit horaire Taw de Chiffre d affaires actives moyenne couverture 6 90 MS ou plus 457 904 23 De 35 30 HS 12219 22 19 Moins de 3 M 292 14 127 0 4 Foma 236 811 300 0 5 Soci t s qui ont produit une d chration de revenus au cours de l ann e financi re ayant pris fin en 1995 changes d information avec la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST 8 49 La v rification des retenues la source effectu e par le minist re du Revenu tout comme celle des cotisations effectu es par la CSST comprend notamment l examen de la masse salariale aupr s des employeurs Au cours de leurs travaux le minist re et la CSST sont susceptibles de d couvrir des informations d int r t commun tels les salaires non d clar s Cependant il n existe aucune entente entre ces deux organismes concernant l change de tels renseignements m me si ce genre d entente existe d j avec Revenu Canada Sachant que la CSST a effectu pr s de 1 800 v rifications aupr s des employeurs pour l exercice termin le 31 d cembre 1996 on peut certainement pr sumer que le minist re a
4. tre Examen des d clarations marqu s d un code indicateur de telle sorte de revenus qu ils puissent faire l objet d un autre examen Programmes sp ciaux plus d taill apr s le traitement m canis de la 1 fup ration fiscale d claration Le minist re effectue aussi des SU sur base dINdICes 29 travaux en vue de r clamer son d aux soci t s qui ne produisent pas leur d claration de revenus en temps opportun en tablissant le montant verser sur la base d indices tels que l imp t pay au cours des ann es pr c dentes Tous ces travaux sont effectu s aux bureaux du minist re et 1ls ont g n r des revenus suppl mentaires de pr s de 40 millions de dollars au cours de l ann e 1995 1996 comme le montre le tableau 3 Examen des d clarations de revenus des soci t s 8 18 Les agents de cotisation examinent les d clarations de revenus des soci t s avant leur traitement par le syst me informatique de l imp t des soci t s DECOR Cette analyse a pour but de s assurer que les informations port es sur la d claration sont compl tes conformes la loi et dispos es correctement pour le traitement m canis L examen des d clarations des soci t s par les agents de cotisation est tr s sommaire puisqu il prend 12 minutes en moyenne y compris le temps de pr paration au traitement m canis D ailleurs 30 p cent des dossiers que nous avons v rifi s ne portaient aucune tr
5. Canada ne rembourse aucun montant de R amp D sans avoir au moins proc d un examen de cette admissibilit Le minist re risque donc d accorder des soci t s des cr dits pour des projets de R amp D non admissibles De plus la r cup ration de ces sommes lorsqu elles seront retrac es entra nera des co ts pour le minist re 185 Vue d ensemble 8 9 Le minist re du Revenu administre les lois fiscales du Qu bec et il per oit les imp ts et les taxes au nom du gouvernement Les revenus proviennent des particuliers des employeurs des mandataires et des soci t s Dans le pr sent chapitre le terme soci t est utilis pour d signer les soci t s commerciales commun ment appel es corporations ou compagnies Il n inclut pas les soci t s de personnes 8 10 La structure de base du r gime d imposition des soci t s au Qu bec est compos e de trois pr l vements fiscaux soit l imp t sur le revenu la taxe sur le capital et la taxe sur la masse salariale Au 31 mars 1996 le minist re traitait avec 316 000 soci t s 8 11 Le Qu bec est la province o pour l ann e d imposition 1996 les taux de l imp t sur le revenu des soci t s taient g n ralement les plus faibles au Canada En contrepartie les taux des taxes sur la masse salariale et sur le capital sont les plus lev s au Canada l o des taxes similaires sont pr lev es comme le montre le tableau 1
6. Des discussions seront entreprises avec Revenu Canada en vue d ajouter l entente d change de renseignements la mise en uvre de tels m canismes 196 mission des avis de cotisation et enregistrement dans le syst me de suivi des mandats Le secteur des soci t s est le seul actuellement o il n existe pas de contr le manuel ou informatis permettant de s assurer que les r sultats des travaux de v rification en imp t ont donn lieu l mission d un avis de cotisation sauf que c est une situation en voie d tre corrig e par le d veloppement informatique en cours pour le secteur des soci t s En ce qui concerne la p riode de transition le minist re compte instaurer un syst me de suivi manuel qui permettra de s assurer de l mission des avis de cotisation Afin d liminer les erreurs d inscription au syst me de suivi des mandats une sensibilisation sera en premier lieu faite aupr s des v rificateurs et des gestionnaires De plus les directions de soutien administratif et technique proc deront r guli rement par chantillonnage un contr le de l exactitude des inscriptions au syst me V rification de la taxe sur la masse salariale 8 47 La taxe sur la masse salariale comme son nom l indique est une taxe appliqu e aux salaires vers s y compris les avantages imposables Le taux de cette taxe en 1996 tait de 4 26 p cent Tous les employeurs y sont assujettis et ils sont tenus de
7. Taux d imp t sur le revenu et des taxes sur le capital et la masse salariale ann e d imposition 1996 Beum Revenus tir s l exploiaion tive deploements SO nm o Minimum Maxinum pd masse salariale w o A Qu bec s75 AH 165 D 426 Ontario 950 1550 15 50 030 195 Colombie Britannique 200 650 1650 O a Alberto 6 00 1550 1550 na na Saskatchewan an A a D 0 Manitoba 900 700 170 050 225 Kouveau Brunswick A m Sn le du Prince douord 7 50 15 00 15 00 n a n a Nouvelle cosse 500 1600 16 00 D ne Terre Neuve 5 00 14 00 1400 no 200 Canada f d ral 13 12 291 sy na n a 186 La valeur des trois pr l vements impos s aux soci t s devrait atteindre en 1997 environ 4 8 milliards de dollars soit environ 17 p cent des revenus autonomes du gouvernement du Qu bec 8 12 La valeur des trois pr l vements pesses fiscaux auxquels sont assujetties les CT soci t s devrait atteindre en 1997 environ 4 8 milliards de dollars et elle repr sente R punition des imp ts et des taxes approximativement 17 p cent des revenus poy s por les soci t s en 1907 autonomes du gouvernement du Qu bec De plus comme le montre le tableau 2 En milions de dolas pr s de 80 p cent des imp ts et des taxes f Imp t sur le revenu 1 00 pay s par les entreprises se rapportent la taxe sur le capital et la taxe sur la masse Wear le apil 1372 salariale Taxe sur lo masse salariale 2 4
8. cotisation de s lectionner les d clarations selon plusieurs crit res Cotisation sur indices Un grand nombre de cotisations base d indices mises en 1996 1997 ont t cod es et elles le seront toutes l avenir dans le but de pouvoir ventuellement en mesurer les effets V rification de l imp t des soci t s 8 37 Tout en favorisant le respect volontaire des lois le minist re s assure de l exactitude des d clarations de revenus produites par les soci t s en v rifiant si les montants vers s ou les remboursements demand s sont conformes aux dispositions des lois fiscales La v rification des d clarations de revenus des soci t s est effectu e soit dans l entit concern e soit aux bureaux du minist re principalement partir d informations re ues de Revenu Canada Par ailleurs 66 p cent des avis de cotisation mis la suite d une v rification sont bas s sur les informations re ues de Revenu Canada Les activit s de v rification ont permis au cours de l exercice se terminant le 31 mars 1996 d mettre des avis de cotisation pour un montant de 154 6 millions de dollars Soci t s v rifi es par le minist re 8 38 La v rification effectu e par le minist re couvre un faible La v rification pourcentage de toutes les d clarations des soci t s et ce pourcentage varie effectu e par le selon la strate du chiffre d affaires des soci t s Cependant lorsqu il visite Minist re co
9. de recotisation ne sont plut t en fonction d une allocation Pas effectu s chaque ann e mais plut t en fonction d une allocation incertaine et incertaine et souvent tardive des budgets de personnel occasionnel Ces souvent tardive Programmes font donc fr quemment l objet de compressions A nsi aucun des budgets de Programme de ce genre n a t appliqu en 1993 1994 et en 1994 1995 la personnel Direction de la cotisation de Qu bec Plusieurs millions de dollars ont par occasionnel le fait m me chapp au gouvernement 191 8 30 Jusqu au 31 mars 1996 de 10 13 p cent des d clarations examin es par les agents de cotisation taient marqu es par un code indicateur chaque ann e Cependant un plus grand nombre de d clarations de revenus devraient tre encod es Selon nos travaux 30 p cent des dossiers que nous avons v rifi s ne comportent pas les codes pr vus selon le manuel d instructions Ce faible pourcentage de d clarations encod es est en partie explicable par un examen trop sommaire Bien que ces d clarations aient un potentiel de r cup ration lev il n y a aucune chance qu elles fassent l objet d un examen plus approfondi lors d un programme de recotisation 8 31 Depuis le 1 avril 1996 la Direction de la cotisation de Qu bec n attribue plus que quelques codes aux d clarations surtout dans le but de d terminer le type de soci t Le choix de ne plus marquer par un code ind
10. int gralit des informations chang es de de toutes les Part et d autre Aucune liste ou fichier des dossiers v rifi s par Revenu Canada tonsanpns n est transmis au minist re Par cons quent le minist re risque de perdre des aei revenus recouvrables moyennant peu d efforts et sur une base horaire moyenne tr s lucrative Suivi de l mission des avis de cotisation 8 43 Une fois la v rification termin e les erreurs d cel es sont saisies dans le syst me et elles donnent lieu l mission d un avis de cotisation Il n existe pas actuellement de contr le manuel ou informatis qui permettrait de s assurer que les r sultats des travaux de v rification des soci t s ont tous donn lieu un tel avis Compte tenu des d lais de prescription le minist re risque ainsi de perdre des revenus m me si le travail de v rification a t men terme D ailleurs nous avons retrac un dossier pour lequel aucun avis de cotisation n avait t mis un an apr s la fermeture du dossier et ce m me si les r sultats de la v rification avaient t enregistr s dans le syst me de suivi des mandats Pour faire suite nos interrogations le minist re a imm diatement mis lavis de cotisation en question qui s levait 99 000 dollars outre les int r ts 195 Qualit des informations saisies dans le syst me de suivi des mandats 8 44 Le minist re dispose d un syst me informatis de suivi des
11. l apport mon taire par Journ e personne a diminu au cours des trois derni res ann es Le peu de temps disponible pour ces activit s devrait inciter le minist re cibler les sujets les plus rentables Programmes de recotisation Qu bec 8 27 Contrairement la Direction de la cotisation de Montr al celle de Qu bec est en mesure de d tailler les r sultats de ses programmes de recotisation de 1995 1996 URE Programmes de recotisation 1995 1996 Qu bec Hombre de Hombre de Apport mon taire par dossiers dossiers journ e pers onne Description des programmes examin s rentables Rentabikt Hoyenne en dollars Code indicateur 722 501 647 691 3 678 Champs de la d claration 3 087 153 103 628 2115 Fona 10 308 656 1751319 3 434 8 28 La rentabilit de ce travail nous appara t vidente puisque le co t relatif la nouvelle cotisation est estim 140 dollars par journ e personne Toutefois une analyse de l information obtenue montre que la En d pit de leur rentabilit de certains l ments marqu s par un code indicateur est rentabilit les extr mement variable soit de 370 7 800 dollars par journ e personne Le programmes de minist re a donc tout int r t orienter les v rifications vers les FRR TIONINE programmes les plus rentables et limiter les autres autant que possible sont pas effectu s chaque ann e mais PE 0 LS bee 8 29 En d pit de leur rentabilit les programmes
12. la plupart des cr dits d imp t remboursables autres que la R amp D le minist re a pour politique d obtenir un certificat ou un visa mis par une entit externe qui est de par sa loi oblig e de contr ler l admissibilit du projet ou de la d pense Or dans le cas des demandes de cr dits de recherche et d veloppement scientifique le minist re autorise le projet et il effectue le remboursement avant d avoir obtenu de Revenu Canada les r sultats de v rification quant l admissibilit du projet Pourtant Revenu Canada ne rembourse aucun montant de R amp D sans avoir au moins proc d un examen de cette admissibilit 8 58 Le minist re obtient confirmation de l admissibilit des projets de R amp D gr ce au formulaire T7W et ce seulement s il y a des modifications apporter la d claration de la soci t Les corrections effectu es la suite de la r ception de ce formulaire ont entra n la r clamation par le minist re de 8 3 millions de dollars vers s en trop des soci t s au cours de l ann e financi re termin e le 31 mars 1996 8 59 De plus la liste que produit Revenu Canada et qui expose l volution du traitement des demandes de remboursement en R amp D ne fournit pas l incidence mon taire des modifications apport es aux demandes re ues Une telle information permettrait pourtant au minist re d avoir l assurance d une part que toutes les corrections effectu es par Reven
13. la verser la m me fr quence et de la m me fa on que les retenues la source effectu es sur les salaires Tout comme pour l imp t des soci t s le minist re s assure de l exactitude des d clarations produites par les employeurs en v rifiant si les montants vers s sont conformes aux dispositions des lois fiscales Les avis de cotisation mis par le minist re la suite de telles v rifications effectu es au cours de l exercice se terminant le 31 mars 1996 se sont lev s 23 9 millions de dollars et leur rentabilit horaire moyenne s est tablie environ 300 dollars Soci t s v rifi es par le minist re En 1995 la 8 48 Le nombre des soci t s qui ont fait l objet d une v rification des proportion des retenues la source et de la taxe sur la masse salariale par le minist re hd v rifi es repr sente un faible pourcentage de toutes les soci t s comme le montre yrk lu eee sr le tableau 7 En effet en 1995 la proportion des soci t s v rifi es n a a masse MER atteint globalement que 0 5 p cent et en 1996 le nombre de soci t s gi T visit es dans ce but a diminu de pr s de 30 p cent Pourtant la qu un faible ee i 22 I rentabilit horaire moyenne des activit s de v rification des retenues la pourcentage EE source aupr s des soci t s s est maintenue autour de 300 dollars au cours des ann es 1995 et 1996 et elle n inclut pas le montant des avis de cotisation
14. se fait Qu bec le prospectus n est plus exig par la Direction de la cotisation de Montr al m me s il est requis Le minist re risque 8 62 Le minist re risque donc d accorder des soci t s des cr dits pour des d accorder des projets de R amp D non admissibles De plus la r cup ration de ces sommes soci t s des cr dits lorsqu elles seront retrac es entra nera des co ts pour le minist re pour des projets de R amp D non admissibles changes d information avec d autres minist res subventionnaires 8 63 Le montant des demandes de cr dits pour R amp D remboursables aux soci t s doit tre diminu de celui de l aide gouvernementale et non gouvernementale qu elles ont obtenue pour effectuer lesdits projets Actuellement le minist re ne dispose d aucune banque de donn es sur l aide accord e aux soci t s par tous les paliers de gouvernement Ainsi il est difficile de savoir si les montants d clar s par les soci t s sont exacts et complets et si certains montants risquent d tre vers s tort 8 64 Nous avons recommand au minist re e d obtenir de Revenu Canada toute l information pertinente pour tablir l admissibilit ou le rejet des projets de R amp D analys s avant de proc der un remboursement ce titre e de faire pr ciser dans l entente sign e entre les parties la nature de l information n cessaire et les d lais de transmission respecter
15. t priv d une source d information qui lui aurait permis de rep rer rapidement certains employeurs davantage risque En effet au moment de planifier ses interventions de v rification il a tout int r t tenir compte des renseignements existants Traitement des dossiers connexes 8 50 Lorsque le minist re v rifie les retenues la source et la taxe sur la masse salariale qu une soci t doit lui remettre il arrive souvent que les irr gularit s d cel es aient une incidence sur la d claration de revenus des particuliers Il s agit la plupart du temps de salaires ou d avantages imposables pour lesquels l employeur n a pas mis de relev l appui de ces revenus Or le d lai moyen de traitement de ces dossiers connexes est de huit dix mois apr s la v rification de la soci t Outre l image n gative projet e par le minist re les longs d lais de traitement de ces dossiers augmentent le risque de perte et ils retardent d autant l encaissement des montants r clam s 197 Le d lai moyen de traitement des dossiers connexes est de huit dix mois apr s la v rification de la soci t 198 8 51 Nous avons recommand au minist re e de visiter aux fins de v rification des retenues la source et de la taxe sur la masse salariale un plus grand nombre de soci t s ce qui les inciterait respecter les dispositions des lois fiscales e des assurer d obtenir des autre
16. 4 fon 4 439 8 13 Comme le mentionne le rapport de la f vsins Commission sur la fiscalit et le finan cement des services publics une telle structure de taxation comporte des avantages et des inconv nients Les charges fixes comme la taxe sur le capital et celle sur la masse salariale rapportent des revenus stables au gouvernement Par contre elles ne tiennent pas compte de la rentabilit des entreprises 8 14 Les soci t s sont responsables de produire leur d claration de revenus chaque ann e qu elles aient ou non des imp ts payer Il leur incombe d tablir leur propre cotisation d imp t c est dire de calculer le montant qu elles doivent verser La fonction de cotisation au minist re consiste valider la d claration de revenus partir des informations re ues Quant la fonction de v rification elle est de s assurer aupr s du contribuable que les informations re ues sont exactes Environ 400 employ s sont affect s ces deux t ches En ce qui concerne la taxe sur la masse salariale environ 130 v rificateurs sont charg s de s assurer que tous les salaires vers s et les avantages imposables sont inclus dans la masse salariale Objectifs et port e de notre v rification 8 15 Nous avons analys les m canismes que le minist re du Revenu a mis en place pour maximiser ses revenus en provenance des soci t s tout en s assurant du respect de ses lois et r glements Nos travaux ont
17. ace d un quelconque examen de l agent de cotisation si ce n est la pr paration au traitement m canis Par cons quent certains l ments importants peuvent passer 188 Les informations demand es par le minist re et fournies par les soci t s ne sont pas assez d taill es pour permettre l agent de cotisation d effectuer une analyse suffisante des d clarations Plusieurs l ments de la d claration sont tablis sans v rification par les agents de cotisation inaper us lors de la cotisation titre d exemples notre analyse des dossiers nous a permis de retracer un d couvert bancaire de 205 000 dollars qui n tait pas inclus dans le calcul de la taxe sur le capital ainsi qu une provision pour imp t au montant de 165 000 dollars qui n avait pas t ajout e la conciliation du revenu imposable bien que ces l ments taxables soient facilement rep rables par l agent de cotisation 8 19 Les informations demand es par le minist re et fournies par les soci t s ne sont pas assez d taill es pour permettre l agent de cotisation d effectuer une analyse suffisante des d clarations Plusieurs montants inscrits ne peuvent tre appari s directement avec les tats financiers particuli rement certains l ments inclus dans le calcul de la taxe sur le capital et dans la conciliation du revenu imposable les comptes fournisseurs de plus de six mois le d tail des placements les dif
18. ant si les montants vers s ou les remboursements demand s sont conformes aux dispositions des lois fiscales La v rification effectu e par le minist re couvre un faible pourcentage de toutes les d clarations des soci t s M me si certaines activit s de sensibilisation peuvent contribuer au respect volontaire des lois nous sommes d avis que le faible taux de v rification du minist re aupr s des soci t s a peu d effet dissuasif sur leur comportement et qu il n incite gu re l observance des lois fiscales 184 8 7 En ao t 1988 les ministres du Revenu du Qu bec et du Canada ont conclu une entente sur les changes de renseignements relativement aux v rifications effectu es Cette entente ne pr voit aucun m canisme de contr le pour assurer l int gralit des informations chang es de part et d autre Le minist re ne peut tre certain qu il re oit copie de toutes les cotisations mises par Revenu Canada et il risque de perdre des revenus facilement recouvrables 8 8 L aide financi re accord e la recherche et au d veloppement R amp D et l innovation aupr s des entreprises se traduit par un cr dit d imp t remboursable Le minist re autorise les projets et il effectue les remboursements des cr dits sans avoir pr alablement obtenu de Revenu Canada les r sultats de v rification quant l admissibilit du projet responsabilit que lui a confi e le minist re en 1994 Pourtant Revenu
19. ent de cotisation d effectuer une analyse suffisante des d clarations Les agents de cotisation ne peuvent donc pas v rifier la pertinence et la v racit de tous les l ments pr sent s dans les d clarations par rapport aux tats financiers et aux annexes fournis par les soci t s 8 4 Selon une tude interne du minist re dat e de juin 1996 le syst me actuel de cotisation des d clarations des soci t s ne lui permet pas d atteindre pleinement l objectif d une cotisation de qualit dans des d lais raisonnables Une quantit importante de renseignements exploitables et fournis par les soci t s ne sont pas saisis dans le syst me Ainsi plusieurs l ments de la d claration sont donc tablis sans v rification par l agent de cotisation 8 5 Les programmes sp ciaux de r cup ration fiscale consistent en un examen approfondi des d clarations de revenus effectu es apr s l mission des avis de cotisation En d pit de leur rentabilit les programmes de recotisation ne sont pas effectu s chaque ann e mais plut t en fonction d une allocation incertaine et souvent tardive des budgets de personnel occasionnel Ces programmes font donc fr quemment l objet de compressions et plusieurs millions de dollars chappent par le fait m me au gouvernement 8 6 Tout en favorisant le respect volontaire des lois le minist re s assure de l exactitude des d clarations de revenus produites par les soci t s en v rifi
20. ers connexes 8 50 CR DIT LA RECHERCHE ET AU D VELOPPEMENT 8 53 Admissibilit des projets et des d penses de recherche et d veloppement 8 56 changes d information avec d autres organismes subventionnaires 8 63 Les commentaires du minist re du Revenu apparaissent la suite de chacun des sujets trait s 183 Faits saillants 8 1 La structure de base du r gime d imposition des soci t s au Qu bec est compos e de trois pr l vements fiscaux soit l imp t sur le revenu la taxe sur le capital et la taxe sur la masse salariale La valeur de ces trois pr l vements fiscaux devrait atteindre en 1997 environ 4 8 milliards de dollars et elle repr sente approximativement 17 p cent des revenus autonomes du gouvernement du Qu bec Dans le pr sent chapitre le terme soci t est utilis pour d signer les soci t s commerciales commun ment appel es corporations ou compagnies 8 2 Les agents de cotisation examinent les d clarations de revenus des soci t s avant leur traitement par le syst me informatique de l imp t des soci t s DECOR Cet examen est tr s sommaire puisqu il prend 12 minutes en moyenne y compris le temps de pr paration au traitement m canis Par cons quent certains l ments importants peuvent passer inaper us lors de la cotisation 8 3 Les informations demand es par le minist re et fournies par les soci t s ne sont pas assez d taill es pour permettre l ag
21. f rentes provisions la partie non d ductible des frais de repr sentation etc Les agents de cotisation ne peuvent donc pas v rifier la pertinence et la v racit de tous les l ments pr sent s dans les d clarations par rapport aux tats financiers et aux annexes fournis par les soci t s Au cours de nos travaux 50 p cent des d clarations que nous avons v rifi es comportaient des l ments difficilement conciliables avec ces documents Par ailleurs lors de la v rification des comptes fournisseurs de plus de six mois par la Direction de la v rification celle ci a d mettre un avis de cotisation additionnelle relativement 23 p cent des dossiers v rifi s Ainsi une information plus d taill e permettrait au minist re de percevoir plus rapidement et avec un moindre effort les sommes qui lui sont dues Syst me de traitement des d clarations des soci t s DECOR 8 20 Selon une tude interne du minist re dat e de juin 1996 le syst me actuel de cotisation relatif aux d clarations des soci t s ne lui permet pas d atteindre pleinement l objectif d une cotisation de qualit dans des d lais raisonnables Une quantit importante de renseignements exploitables et fournis par les soci t s ne sont pas saisis dans le syst me par exemple les placements les dettes long terme la d duction pour les petites entreprises ou toute autre donn e qui faciliterait la conciliation du revenu imposable L informatisa
22. ibler les d clarations risque De plus depuis l ann e derni re des am liorations organisationnelles dans les services de la comptabilit ont lib r des jours personnes pour avoir plus de disponibilit pour l examen visuel et ainsi avoir un potentiel de rentabilit plus lev Obtention de toute l information utile Avec le projet d change lectronique TED SOCI T en cours le minist re souhaite introduire une normalisation des tats financiers donn es financi res choisies Pour les soci t s qui n utiliseront pas le service TED le formulaire CO 80 en consultation actuellement remplacera les tats financiers Ainsi l agent de cotisation aura des informations comparables entre la CO 80 et la d claration des soci t s CO I7 et il pourra effectuer une analyse plus compl te des dossiers Saisie des l ments fournis par les soci t s Le projet d am lioration du syst me DECOR pr vu pour 1998 devrait permettre de donner suite cette recommandation Informations relatives la cotisation Lorsque le projet de saisie massive et du d veloppement de syst me DECOR sera implant nous serons plus en mesure de r pondre ad quatement tous les interlocuteurs et ce dans un d lai raisonnable 193 Programmes sp ciaux de r cup ration fiscale Une am lioration au syst me depuis mars 1997 permet de conserver cinq codes revoir par ann e d imposition plut t qu un seul ce qui permettra la
23. icateur les d clarations m me si leur rentabilit tait certaine limite de fa on importante les programmes sp ciaux des prochaines ann es Cotisation sur base d indices 8 32 Les soci t s doivent produire une d claration de revenus accompagn e des annexes et des tats financiers dans les six mois suivant la fin de leur exercice Lorsque le minist re n a pu obtenir ces documents dans les d lais fix s il peut estimer l imp t payer en se basant sur des indices par exemple la cotisation des ann es ant rieures Il s agit d une mesure incitative de dernier recours 8 33 Relativement l exercice 1995 1996 le minist re a mis 5 600 avis de cotisation sur base d indices pour un montant de 12 2 millions de dollars ce qui repr sente 19 900 dollars par journ e personne 8 34 Cependant le minist re n est pas en mesure de bien valuer les r sultats de ce programme Il ne dispose en effet d aucune donn e quant au nombre de soci t s qui ont produit leur d claration apr s avoir re u un avis de cotisation sur base d indices De m me il ignore le nombre de soci t s qui ont pay sur r ception de cet avis sans produire leur d claration Si un nombre important de soci t s payaient volontiers la cotisation r clam e sans produire leur d claration le minist re pourrait en d duire que les indices sous valuent les montants r els d imp t payer Il serait alors bien inspir de r value
24. is de cotisation et qu ils sont fid lement enregistr s dans le syst me de suivi des mandats 8 46 Commentaires du minist re Soci t s v rifi es par le minist re En vertu d orientations gouvernementale et minist rielle l tablissement de la programmation des activit s de v rification des derni res ann es incorpore une pr pond rance de l objectif d optimisation du rendement sur celui de l universalisation de la pr sence de la v rification Par ailleurs le minist re pr voit instaurer d s 1997 1998 une approche de v rification int gr e des imp ts des retenues la source et de la taxe sur la masse salariale particuli rement envers les entreprises ayant des chiffres d affaires de moins de 3 millions de dollars ce qui aura pour effet d accro tre substantiellement le taux de couverture De plus les programmes mis en place dans le cadre de la lutte contre l vasion fiscale permettront une couverture plus grande selon les domaines cibl s D autre part il faut pr ciser que pour la population des soci t s avec chiffres d affaires de 30 millions de dollars et plus le taux de couverture indiqu au rapport soit 13 1 p cent s tablit plus de 22 p cent pour celles ayant leur si ge social au Qu bec les autres soci t s pouvant n effectuer qu une faible partie de leurs affaires au Qu bec Entente sur les changes d information avec Revenu Canada Nous sommes d accord avec la recommandation
25. mandats de v rification Le v rificateur y enregistre lui m me les r sultats de ses travaux Ces informations ainsi cumul es permettent au minist re de rendre compte de la rentabilit de ses activit s de v rification Or dans 20 p cent des dossiers que nous avons examin s les donn es saisies relativement la rentabilit ne correspondaient pas aux avis de cotisation r ellement mis Certains ajustements la baisse ult rieurs au projet de cotisation ne sont pas saisis dans le syst me par les v rificateurs Ces erreurs repr sentent une sur valuation de 13 5 p cent des cotisations dans les dossiers examin s Logiquement les statistiques relatives la rentabilit des v rifications utilis es dans ce rapport peuvent tre erron es dans la m me proportion Le minist re ne dispose donc pas d une information pr cise quant la rentabilit de ses activit s de v rification 8 45 Nous avons recommand au minist re e de s assurer de v rifier les d clarations d un plus grand nombre de soci t s afin de les inciter respecter les dispositions des lois fiscales e de voir ce que l change de renseignements entre Revenu Canada et le minist re du Revenu du Qu bec pr voie des m canismes qui garantiraient que toute l information pertinente est int gralement achemin e aux parties int ress es e d obtenir l assurance que tous les r sultats des travaux de v rification ont donn lieu un av
26. minist re Entente sur les changes d information avec Revenu Canada 8 40 En ao t 1988 les ministres du Revenu du Qu bec et du Canada ont conclu une entente pour accro tre les changes de renseignements Cet accord pr voit entre autres que lorsqu une d claration de revenus a fait l objet d une cotisation la suite d une v rification par l une des deux parties les explications concernant les changements apport s la d claration sont transmises l autre partie 8 41 Lorsque le minist re tablit l imp t verser ou rembourser partir des r sultats d une v rification d j effectu e par Revenu Canada et qui couvre d autres l ments que les d penses de recherche et d veloppement la rentabilit horaire moyenne bas e sur les donn es des ann es 1995 et 1996 est de 837 dollars Par contre lorsqu un dossier est s lectionn et v rifi par le minist re le nombre d heures consacr es la v rification tant n cessairement plus lev la rentabilit horaire moyenne est de 490 dollars Le minist re a donc tout int r t utiliser le plus possible les r sultats des travaux de v rification du gouvernement f d ral Le minist re ne 8 42 Cependant le minist re ne peut tre certain qu il re oit copie de tous les peut tre certain avis de cotisation mis par Revenu Canada En effet l entente n a pr vu aucun qu il re oit copie m canisme de contr le pour assurer l
27. ntement en voie d laboration D s la mise en uvre de la Centrale des donn es les informations pertinentes seront utilis es afin de faciliter la s lection des dossiers v rifier notamment dans le domaine des retenues la source Traitement des dossiers connexes Pour corriger la situation des modifications seront apport es au syst me de suivi des dossiers afin d assurer que les cas connexes seront trait s au plus tard durant le mois suivant la finalisation du dossier principal soci t Cr dit la recherche et au d veloppement Les diff rentes 8 53 L aide financi re accord e la recherche et au d veloppement mesures fiscales R amp D et l innovation aux entreprises se traduit par un cr dit d imp t relatives la R amp D remboursable Depuis cinq ans les donn es financi res indiquent que les P diff rentes mesures fiscales relatives la R amp D co tent environ 300 millions mes de de dollars par ann e au gouvernement du Qu bec Ce cr dit d imp t qui dollars par ann e f i 5 ne de 20 40 p cent de certaines d penses admissibles est offert aux 9 F entreprises de tous les secteurs qui m nent des projets de R amp D Les du Qu bec i e entreprises admissibles doivent faire de la recherche fondamentale ou appliqu e et mettre au point des produits ou des proc d s nouveaux ou am lior s 8 54 Selon une analyse r alis e en 1993 1994 par le Conference Board of Canada relativemen
28. port sur la proc dure mise de l avant par le minist re pour rep rer les contribuables qui ne produisent pas leur d claration En ce qui a trait aux activit s de cotisation et de v rification nous avons examin notamment la proc dure les syst mes d information ainsi que les changes de renseignements avec les autres organismes Nous avons examin des dossiers dont la v rification tait termin e avant juin 1996 et qui se rapportent principalement aux exercices financiers des soci t s de 1992 1994 Nos travaux ont pris fin en mars 1997 187 8 16 Notre examen n est pas une critique de la politique fiscale adopt e par le gouvernement titre d exemple nous n avons pas v rifi le recours des paradis fiscaux situ s l tranger par la quasi totalit de nos grandes soci t s et auxquels font allusion certains m moires soumis la Commission sur la fiscalit et le financement des services publics R sultats de notre v rification Cotisation des d clarations de revenus des soci t s 8 17 Toutes les d clarations des soci t s CO 17 re ues au minist re sont achemin es des agents de cotisation pour examen Au besoin ces derniers prennent contact avec les Travaux de v rification effectu s aux soci t s afin d obtenir des compl ments bureaux du minist re en 1995 1996 d information Lors de l examen les l ments l En millions de dollas consid r s comme douteux peuvent
29. r la qualit de ces indices d faut de ces renseignements il se peut que la rentabilit de 19 900 dollars par journ e personne ne refl te pas les encaissements potentiels li s ce programme 192 8 35 Nous avons recommand au minist re e de cibler lors de l examen des d clarations des soci t s celles qui pr sentent un risque d erreur et d attribuer les ressources n cessaires pour assurer un examen suffisant des l ments pertinents e de prendre les moyens n cessaires pour obtenir des informations plus d taill es susceptibles de servir l examen des d clarations de revenus e de s assurer que tous les l ments n cessaires et pertinents fournis par les soci t s sont saisis dans son syst me de traitement des d clarations des soci t s DECOR et que ce dernier r pond aux besoins d information e de mieux cibler pour ses deux directions de la cotisation les programmes sp ciaux de r cup ration fiscale les plus rentables et de planifier ses interventions futures en cons quence e de prendre les mesures n cessaires pour conna tre d une part la rentabilit r elle des cotisations mises sur base d indices et d autre part l efficacit des indices utilis s pour tablir ces cotisations 8 36 Commentaires du minist re D clarations risque Dans le cadre du projet d am lioration du syst me informatique DECOR il est pr vu des param tres qui permettront de mieux c
30. s partir de champs pr cis de la d claration Selon un rapport d activit du 31 mars 1996 les programmes sp ciaux ont n cessit un investissement de 180 000 dollars et ils ont permis de r cup rer 3 1 millions de dollars soit une rentabilit moyenne par journ e personne de 2 900 dollars Programmes de recotisation Montr al 8 25 Au cours des trois derni res ann es les programmes de recotisation du bureau de Montr al ont rapport plus de 3 3 millions de dollars comme l expose le tableau 4 EERTE Programmes de recotisation Montr al NS Hombre de Apport mon taire par Ann e dossiers examin s dossiers rentables Rentabikt journ e pers onne 1993 1994 2110 389 1 976 142 3 973 19941995 923 43 F6 900 2 629 1995 1996 1 346 267 1 303 293 2 249 190 8 26 Ces programmes de recotisation ont port notamment sur les l ments inclus dans le calcul de la taxe sur le capital les pertes report es et le cr dit pour la recherche scientifique et le d veloppement exp rimental L information sur les programmes sp ciaux effectu s Montr al ne permet pas de d tailler les r sultats par programme et de cibler les sujets les plus rentables afin de mieux planifier les interventions futures Les budgets restreints allou s ces programmes ne favorisent pas la compilation de statistiques plus d taill es bien que celles ci soient indispensables une bonne gestion D ailleurs comme le montre le tableau 4
31. s dossiers mat riels d environ 12 000 soci t s afin qu un rapport statistique complet puisse tre produit En mars 1997 le dernier rapport statistique disponible porte sur les donn es de 1991 et les informations saisies concernant l ann e 1992 ont t transmises au minist re des Finances pour compilation Le minist re est donc oblig d effectuer un travail de saisie important et de fournir des informations bas es sur des donn es qui peuvent tre p rim es puisque les plus r centes datent de cinq ans 8 23 Depuis plusieurs ann es le minist re tudie la possibilit d am liorer le syst me de l imp t des soci t s Ainsi plusieurs projets ont t pr sent s la direction du minist re sans tre jamais men s terme Pr sentement le minist re se penche sur un autre projet d am lioration du syst me DECOR qui devrait voir le jour en 1998 Programmes sp ciaux de r cup ration fiscale 8 24 Les programmes sp ciaux de r cup ration fiscale consistent en un examen approfondi des d clarations de revenus effectu es apr s l mission des avis de cotisation Au moment de la cotisation originale des d clarations celles qui sont jug es par les agents de cotisation comme tant plus risque ou qui comportent des l ments douteux sont marqu es d un code indicateur Ainsi lors des programmes sp ciaux les d clarations sont s lectionn es soit partir du code indicateur ou gr ce des extraction
32. s minist res et organismes dont la CSST toute l information qu il juge n cessaire l application des lois fiscales et de l utiliser au mieux e de s assurer que le traitement des dossiers connexes est men terme dans un d lai raisonnable 8 52 Commentaires du minist re Soci t s v rifi es par le minist re Depuis toujours la rentabilit horaire moyenne des v rifications des retenues la source et de la taxe sur la masse salariale s est av r e une des plus faibles en comparaison des autres activit s C est pourquoi peu de ressources sont consacr es ce secteur afin de respecter le principe d optimisation des rendements Par ailleurs tel que d j mentionn dans nos commentaires paragraphe 8 46 le minist re pr voit instaurer d s 1997 1998 une approche de v rification int gr e des imp ts des retenues la source et de la taxe sur la masse salariale particuli rement envers les entreprises ayant des chiffres d affaires de moins de 3 millions de dollars ce qui aura pour effet d accro tre substantiellement le taux de couverture changes d information avec la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST En vertu des pouvoirs qui lui ont t conf r s par le projet de loi 32 L Q 1996 c 33 le minist re a d j acquis de nombreux fichiers de minist res et d organismes dont celui de la CSST Ces donn es seront int gr es la Centrale des donn es pr se
33. t des d penses de ce genre dans dix pays c est dans la province de Qu bec que l aide fiscale la R amp D est la plus lev e D ailleurs parmi les cr dits d imp t remboursables cette mesure fiscale est la plus importante au Qu bec Au cours des ann es 1991 1995 elle a atteint pr s de 1 4 milliard de dollars ce qui repr sente environ 66 p cent des cr dits d imp t remboursables accord s aux soci t s 8 55 Une tude de 1996 effectu e la demande du Conseil de la science et de la technologie du Qu bec a d montr que le cr dit d imp t en R amp D est rentable puisque les entreprises investissent 97 cents pour chaque dollar de cr dit d imp t investi par l tat Admissibilit des projets et des d penses de recherche et d veloppement 8 56 Depuis 1994 la responsabilit de d terminer l admissibilit des projets au cr dit d imp t remboursable de R amp D a t confi e Revenu Canada et une entente en ce sens a t sign e le 30 ao t 1994 Ainsi toute modification constat e par Revenu Canada une d claration originale ou amend e est transmise au minist re du Revenu l aide du formulaire T7W accompagn du rapport du v rificateur au besoin De m me sur demande du minist re des v rifications de l admissibilit de certains projets particuliers de R amp D peuvent tre entreprises par les conseillers scientifiques de Revenu Canada 8 57 Avant de proc der au paiement de
34. tion insuffisante se r percute galement dans les domaines qui font appel aux donn es historiques titre d exemple mentionnons le suivi des pertes report es et des diff rentes provisions incluses dans la conciliation du revenu imposable et du capital vers Ainsi l agent de cotisation doit valider ces informations avec le dossier mat riel de la soci t ce qu il ne peut faire qu en cas de doute s rieux tant donn que le temps consacr l examen de la d claration est tr s limit Plusieurs l ments de la d claration sont donc tablis sans v rification par l agent de cotisation 8 21 En effet l information trop sommaire que contient le syst me ne permet pas d tablir des ratios ni de faire des analyses financi res qui faciliteraient et optimiseraient la s lection des dossiers qui offrent un potentiel de r cup ration lev Les agents de cotisation pourraient limiter l examen des d clarations celles qui comportent un potentiel de r cup ration jug int ressant 189 8 22 Dans le cadre de ses activit s le minist re du Revenu doit fournir des informations financi res diff rents interlocuteurs conomiques sociaux et gouvernementaux notamment le minist re des Finances Puisque le syst me informatis de l imp t des soci t s ne contient pas suffisamment d information pour r pondre aux demandes des autres entit s le minist re saisit les donn es financi res contenues dans le
35. u Canada lui ont effectivement t transmises et d autre part qu il les a toutes trait es 199 Dans le cas des demandes de cr dits de R amp D le minist re autorise le projet et il effectue le remboursement avant d avoir obtenu de Revenu Canada les r sultats de v rification quant l admissibilit du projet 200 8 60 Les d lais de transmission de certaines informations nous semblent longs Ainsi il existe un d lai moyen de 303 jours entre la date d mission de l avis de premi re cotisation du minist re et la date de r ception du rapport du v rificateur de Revenu Canada Ces longs d lais ne facilitent pas la r cup ration des sommes vers es en trop par le minist re 8 61 Enfin compte tenu du long d lai avant d obtenir l information de Revenu Canada quant l admissibilit des projets il est important que le minist re re oive et analyse le prospectus des soci t s qui requi rent un cr dit pour des projets de R amp D afin d valuer sommairement la pertinence des projets pr sent s Au cours de nos travaux nous avons not que les agents de cotisation n en prennent pas toujours connaissance Dans un dossier en particulier l analyse du prospectus permettait facilement de d celer que l un des projets de R amp D n tait pas admissible au cr dit Faute d examen de ce prospectus un remboursement de 18 500 dollars a t effectu ind ment De plus contrairement ce qui
36. uvre un une soci t le minist re peut couvrir une p riode de plus d une ann e fuible pourcentage Comme l expose le tableau 6 les soci t s dont le chiffre d affaires est des soci t s et ce oo ee Lo ourcentage varie inf rieur 3 millions de dollars sont peu soumises la v rification P g selon la strate du chiffre d affaires r rene des soci t s LUCE V rifications des soci t s effectu es en 1995 batai Nombre de soci t s RentobiSt horie lourde Chiffre d affaires actives moyenne couverture 30 MS ou plus 2 457 878 13 De 3 NS 30 NS 12213 34 11 Moins de 3 MS 222 141 9627 1 0 QE 236 811 660 1 5 Sockt s qui ont produit une d coration de revenus au cours de l ann e financi re ayant pris fin en 1995 Rentobilit exceptionnel attribuable aux projets de v rficaton des vi opokers Exclusion faite de ce projet cette rentabilit s tablit environ 550 dollars 194 8 39 M me si certaines activit s de sensibilisation peuvent contribuer au respect volontaire des lois nous sommes d avis que le faible taux de v rification du minist re aupr s des soci t s a peu d effet dissuasif sur leur comportement et qu il n incite gu re l observance des lois fiscales Compte tenu que la rentabilit horaire moyenne est d environ 660 dollars soit beaucoup plus que les co ts relatifs la v rification il en r sulte un manque gagner important pour le
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