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QUE S T ION NAIR E SOMMAIRE

1. 266 tr s concis laisse peu de place pour rappeler l enqu teur les r gles de l interview et notamment la mani re de poser les questions En particulier le tableau devient difficile am nager si l on tient au pr codage des r ponses moins de simplifier l extr me le champ des r ponses possibles Dans le cadre d un recensement les avantages l emportent largement sur les inconv nients et c est la raison pour laquelle cette pratique est syst matique d s lors que l on a opt pour la feuille de m nage 3 Les cartouches Outre l identification et le tableau synoptique la feuille de m nage comporte g n ralement un certain nombre d annexes pr sent es le plus souvent sous forme de cartouches Celles ci peuvent concerner les caract ristiques du logement les donn es collectives sur le m nage les r sidents absents ou les visiteurs les naissances et d c s dans les 12 derniers mois diverses autres informations a Caract ristiques du logement Deux recensements comportaient un questionnaire sp cial pour l habitat Tunisie bordereau de construction Gambie question naire habitation Cependant dans un de ces deux cas la Tunisie la feuille de m nage comportait en page 2 un grand cartouche intitul renseignements sur le m nage et incluant sept questions sur le loge ment eau cuisine WC salle d eau nombre de pi ces clairage mode d occupation tandis que le qu
2. C te d Ivoire S n gal LIZ AS Avec sous colonnes an 4 Lib ria pr cod es 1 C libataire _ 1 f Mari 12 min l Avec cases pr cod es Se Bissau cocher veuf C1 omalie Divorc Li 4 l S par ls Figure 1 Am nagement d une case du tableau synoptique utilis pour recueillir les donn es individuelles Exemple choisi l tat matrimonial NB La question n tait pos ni au Gabon ni au Ghana Les questionnaires ne sont pas disponibles dans les monographies du Lib ria et du Soudan f f 278 deux formes d information en clair et en code ce qui permet de juger tout moment de leur coh rence et de proc der tr s rapidement l arbitrage des cas douteux ou au redressement des cas erron s De plus cette formule est la source d une conomie consid rable de papier et de manipulation de documents En contrepartie elle alourdit un peu la pr sentation du questionnaire d Manipulations et qualit du support Il est difficile de juger de la qualit du support sans dis poser d un exemplaire original de chaque questionnaire Il semble cepen dant que tous les questionnaires sous revue aient t imprim s en noir sur papier relativement solide de couleur blanche Chacun de ces l ments a son importance lisibilit maniabilit encombrement et poids etc Ce pendant quelques carts la myenne peuvent tre int ressants Ain
3. Le recensement est n du moins dans sa conception moderne dans des pays o l usage et la loi donne chaque individu un nom patro nymique nom de famille et un ou plusieurs pr nom s Il est donc habituel en Europe de noter lors d un recensement le NOM en majuscules et le pr nom en minuscules Transpos e dans des populations de culture diff rente cette pratique de rep rage individuel pr te bien des confusions L absence de nom patronymique l usage de pr noms diff rents pour un m me enfant l usage de surnoms etc sont choses fr quentes en Afrique Rares sont cependant les recensements qui pr voient des instructions pr cises susceptibles d adapter les questionnaires aux coutumes en vigueur souvent diff rentes d une fraction l autre de la population en fonction de l ethnie ou de la religion par exemple Dans certains cas cependant un effort a t fait en ce sens Lors du recensement ivoirien par exemple l agent devait noter c t des noms et pr noms habituels tout surnom ou ancien nom d signant ou ayant d sign le m me individu De m me en Guin e Bissau et en Somalie devaient tre enregistr s tous les noms port s par l individu Au Niger l agent recenseur devait noter pour chaque individu son nom et le nom de son p re Le recensement s n galais encore plus complet prolongeait la colonne nom et pr nom de l individu par deux autres colonnes permettant de noter la filiation compl
4. d finir eai a A Su a ET 256 3 La concession Le S n gal est le seul pays avoir utilis la concession comme unit statistique de d nombrement Elle a t d finie comme une case ou un groupe de cases ou autres types de locaux d habitation entour s ou non d une cl ture en d finissant clairement les limites De l avis des utilisateurs cette unit s est r v l e tr s pra tique sur le terrain en zone rurale mais pr sente l inconv nient de regrouper quelquefois jusqu cent personnes Elle ne peut tre utilis e dans le cas des immeubles collectifs C Les personnes recenser Il faut distinguer deux approches Dans le cas d un recense ment de fait on recense toutes les personnes se trouvant dans le m nage la date de r f rence et seulement ces personnes Le crit re est simple Il ne satisfait cependant pas au d sir de conna tre la r alit habituelle des m nages On a alors la possibilit de faire un recensement de droit Dans ce cas on recense dans chaque m nage toutes les personnes qui y r sident habituellement Cela suppose que l on d finisse un crit re de r sidence Souvent on opte en fait pour une troisi me approche qui consiste faire parall lement un recensement de droit et un recensement de fait On doit alors distinguer plusieurs cat gories de personnes recens es en fonction de leur situation de r sidence 1 La situation de r sidence Le concept de
5. une ligne pour la date d interview dans presque tous les cas sauf Togo et Lib ria un espace pour le visa statistique Alg rie une case pour le nombre de feuilles de m nage utilis es pour le m nage Cameroun C te d Ivoire Mauritanie ou une case indi quant qu il y a une suite Liberia B nin Cette pr caution tr s utile est trop rare Elle doit tre encourag e un espace de grandeur tr s variable pour le rappel de certaines instructions g n rales le B nin la C te d Ivoire et l Alg rie y consacrent la page 4 en entier le Togo et la Tunisie un bon tiers de la page 2 la Guin e Bissau 1 4 de la page 1 pour le Niger et la Haute Volta ce type d information est plac en couverture du cahier o sont reli es les feuilles de m nage TR SES 271 C Les Questions et les R ponses RS Da pu leS Longues ME rS S ts La r partition des 23 pays sous revue selon la langue uti lis e pour le questionnaire est la suivante fran ais 11 pays B nin Congo C te d Ivoire Gabon Haute Volta Mali Mauritanie Mayotte Niger S n gal Togo anglais 5 pays Gambie Ghana Lib ria Sierra Leone Soudan fran ais et arabe questionnaire bilingue 3 pays Alg rie Maroc Tunisie fran ais et anglais 2 questionnaires diff rents 1 pays Cameroun fran ais et malgache 2 questionnaires diff rents l un pour le milieu urbain l autre pour le milieu rural 1 pays Mad
6. 247 QUESTIONNAIRE Francis GENDREAU Souad HARCHAOUI Ma t ROSET Jacques VALLIN SOMMAIRE INTRODUCTION I Les unit s statistiques consid r es A Fiches individuelles ou questionnaires collectifs B L unit collective choisie 1 Le m nage a Le m nage ordinaire b Le m nage nomade c Le m nage collectif 2 Le logement 3 La concession 248 C Les personnes recenser 1 La situation de r sidence a Les r sidents b Les visiteurs c Le m nage collectif 2 Qui inscrire sur la feuille de m nage 3 L ordre d inscription des personnes II Le support mat riel utilis A Feuille de m nage juridique ou diversifi e B La structure du questionnaire 1 L identification 2 Le tableau synoptique des donn es individuelles 3 Les cartouches a Caract ristiques du logement b Donn es collectives sur le m nage c R sidents absents et visiteurs d Naissances et d c s dans les douze derniers mois e divers C Les questions et les r ponses 1 La ou les langue s utilis e s 2 Le libell des questions 3 La fa on d inscrire les r ponses Probl me du pr codage 4 La pr sence de cases de chiffrement D Manipulations et qualit du support III Le contenu du questionnaire A L habitat et l quipement du m nage 1 L habitat a Pr sence ou non de cette question b Le contenu des questions B Les caract ristiques g ographiqu
7. 5 2 7 1 1 SENEGAL SIERRA LEONE SOMALIE partiel SOUDAN TOGO faible TUNISIE faible Pour les pages o il y a plusieurs types de feuilles de m nage ordinaire toutes les caract ristiques se rapportent la feuille de m nage CONGO COTE D IVOIRE GABON GAMBIE GHANA GUINEE BISSAU HAUTE VOLTA LIBERIA MADAGASCAR MALI MAROC MAURITANIE MAYOTTE NIGER SENEGAL SIERRA LEONE SOMALIE SOUDAN TOGO TUNISIE TABLEAU DE COMPARAISON DE LA PRESENTATION MATERIELLE DU QUESTIONNAIRE suite Tableau synoptique Cartouches suppl mntatres Cartouches suppl mentaires Identification de pbhser vations Loge M R ca S INais ment na pitu Ha san latif VISlces Xx xX XxX X Xx Xx Avec subdi Place Nombre Nombre visions en Visa e Non page statis Verticale tique Horizontale x x x x x x x ombre de Instruc feuil tions les g n utili rales s es x x x Xx x x x d A RRR T Ea uei a i 281 III LE CONTENU DU QUESTIONNAIRE Le contenu du questionnaire repr sente un des points fonda mentaux de l op ration de recensement De la qualit et de l opportunit des questions et des d finitions y aff rant d pend beaucoup la clart des r ponses donn es par les personnes recens es De par son exhaustivit m me le recensement pr sente un int r t particulier pour l tude des probl
8. mes migratoires Le niveau g ographique particuli rement fin qui est de rigueur pour cette op ration doit pouvoir donner des r sultats probants sur la question des migrations int rieures et des flux migratoires qui ne peuvent tre saisis par les enqu tes par sondage A L habitat et l quipement du m nage 1 L habitat a Pr sence ou non de cette question Il existe une grande h t rog n it d habitat entre les diff rents pays et l int rieur m me des pays concern s urbain rural Parall lement l importance accord e au logement varie beaucoup dans les questionnaires de r censement Elle va de l absence totale de question sur le sujet au questionnaire habitat complet Certains pays n ont pr vu aucune question sur l habitat c est le cas de la C te d Ivoire du Gabon du Ghana de la Haute Volta du Mali de la Mauritanie du Niger du S n gal de la Sierra Leone et de la Somalie D autres ont inclus dans leur feuille de m nage un ou plusieurs cartouches concernant le logement et de fa on plus ou moins ind pendante la construction Parmi eux trois seulement distinguent explicitement logement et construction le Lib ria question sur construc tion permanente ou temporaire l Alg rie date type et tat de la construc tion et la Guin e Bissau nombre de constructions par m nage L Alg rie pr sente un cartouche logement et m nage le B nin et le Cameroun pour leur part en ont un
9. tion Alg ri x x x x x xX B nin x x x Cameroun x x x x x Congo Xx x x x Xx c te d Ivoire rs Gabon 3 5 Gambie s x Ghana _ z gt Guin e Bissau x x x x Haute Volta _ _ _ 2 Lib ria x x x x x Madagascar x _ x x Mali _ 2 Maroc x x x x x Mauritanie z Mayotte x x x x x Xx x Niger _ S n gal a a A Sierra Leone Somalie _ T Soudan _ x x Togo x x 2 S Tunisie x x x x x x 285 En le comparant au lieu de r sidence au moment du recensement on saisit en effet une certaine r sultante du mouvement des personnes Dans presque tous les questionnaires figure une question sur le lieu de naissance mais la r ponse attendue est plus ou moins pr cise selon la d finition g ographique du lieu de naissance sugg r e par le questionnaire A d faut de disposer des cahi rs d instructions destin s aux recenseurs on peut classer les recensements sous revue selon la pr cision requise par le questionnaire pas de pr cision Mali Mauritanie S n gal r gion Tunisie ville campagne la ville la plus proche Maroc commune Congo C te d Ivoire ville district r gion Somalie Alg rie B nin Pour le questionnaire marocain il est demand depuis combien de temps la personne a quitt son douar ou sa ville de naissance On apprend ain
10. ANI miste le type d activit par exemple au Niger OC occup ST sans tra vail FF femme au foyer EL l ve tudiant ENF enfant VI vieillard RE retrait ou en C te d Ivoire OCC occup CHO ch meur ayant d j travaill QUETE ch meur la recherche d un ler emploi RET retrait ETU l ve ou tudiant MEN m nag re HORS militaire appel ou d tenu INV inactif par invalidit ou AUT autres inactifs jeunes ou vieux Pour un m me principe de base enti rement explicit dans le manuel de l agent recenseur le choix entre ces diff rentes modalit s d enregistrement des r ponses d pend de plusieurs facteurs contradictoires 275 confiance accord e l agent recenseur souci d acc l rer la proc dure de chiffrement et de saisie volont de ne pas alourdir la pr sentation du questionnaire L exp rience montre que les agents recenseurs ont g n ralement peu d entrain se r f rer au moindre doute leur manuel d intruction pen dant l interview Faute de pouvoir tre assur qu ils en aient acquis une connaissance parfaite l issue des s ances de formation il peut donc para tre utile de rappeler sur le questionnaire m me le maximum d indications pratiques sur la mani re d enregistrer les r ponses Cela tend enfermer ces derni res dans un cadre strict et simplifi ce qui en retour facilite le chiffrement et la saisie Par contre cette proc dure
11. Alg rie B nin Somalie la colonne nationalit pr cise parfois ethnie pour les nationaux B nin Congo Niger Lorsque l on sait que la formation des agents au cours d un recensement laisse souvent d sirer et que ceux ci ont rarement le r flexe de consulter leur manuel d instruction l on est tent de sugg rer les propositions suivantes que la question poser figure in extenso que des instructions pr cises figurent dans les en t te des colonnes avec pour les questions ferm es la liste des modalit s de r ponses ventuellement que des instructions g n rales ou des compl ments d ins truction pour certaines questions soient rappel es la derni re page du questionnaire Beaucoup de questions dans un recensement sont des ques tions ferm es ou semi ferm es On s efforce le plus souvent de pr voir au moins dans le manuel d instructions aux agents recenseurs la liste des r ponses possibles la plupart des questions Mais ce parti pris assez g n ral se traduit de mani re tr s diverse au niveau du questionnaire Au Togo par exemple le questionnaire ne comporte pour chaque question qu un espace compl tement vierge que l agent recenseur remplit comme bon lui semble En Guin e Bissau au contraire pour chaque question les r ponses sont pr vues et l enqu teur n a plus qu cocher une case elle m me pr cod e Par exemple la question sur la situation professionnel
12. Enfin s il est rigoureux il offre la possibilit d analyser la structure des m nages en terme de noyaux familiaux Dans le cas du Gabon aucun lien de parent n tait recueilli et il n est pas pr cis dans quel ordre les personnes taient inscrites Les questionnaires du S n gal comportent une question sur le lien de parent mais il n est pas pr cis par rapport qui Dans la mesure o l unit de base du recensement est le m nage cette m thode d inscription des personnes en fonction de leur lien de parent semble satisfaisante et son application ne pas poser d pro bl mes II LE SUPPORT MATERIEL UTILISE Les caract ristiques mat rielles du questionnaire r pondent avant tout un souci pratique Mais elles sont aussi le reflet des id es que l on se fait d un recensement de population et de la d finition 260 des principaux concepts de base On peut s en rendre compte en exami nant tre le support mat riel du questionnaire de quatre points de vue feuille de m nage unique ou diversifi e la structure du questionnaire les questions et les r ponses manipulations et qualit du support A Feuille de m nage unique ou diversifi e Ayant admis le m nage comme unit de d nombrement on peut amen toujours dans le souci de mieux coller la r alit dis tinguer plusieurs sortes de m nages afin d adapter le questionnaire diff rentes situations
13. Ivoire Gambie Guin e Bissau Mauri tanie S n gal Togo La Tunisie fait de m me mais en rempla ant l ethnie par la religion Bien que r servant une colonne sp ciale l ethnie le Gabon aboutit au m me r sultat puisque cette colonne n tait utilis e que pour les Gabonais Le Niger enfin emploie galement 2 colonnes pour aboutir au m me r sultat mais de mani re diff rente puisque la premi re sert seulement distinguer les Nig riens des trangers tandis que la seconde pr cise l ethnie pour les premiers et le pays de ressort pour les derniers Au total la moiti des pays tudi s B nin Congo C te d Ivoire Gabon Gambie Guin e Bissau Lib ria Mauritanie Niger S n gal Sierra Leone Togo ont pos une question sur l ethnie dans tous les cas cette question tait r serv e aux nationaux les trangers indiquant seulement leur nationalit ARE NEC PALAU OPORE DONNEES D ETAT CIVIL RECUEILLIES AU TABLEAU SYNOPTIQUE DES DONNEES INDIVIDUELLES Nom et Pr nom Lien de parent Nationalit Num ro Num ro de Particu Particu Num ro de Age ou Obser Num ro de Particu Says olonne larit s colonne larit s de colonne date de historique colonne vations colonne larit s 1 2 colonne naissance CH ou 4 3 ges rela tifs AR Alg rie 2 N 3 NF 4 NP B nin 2 N 3 c 4 EP Cameroun 2 N 3 c 4 NP Congo 2 N 3 c 4 EP C te
14. ceux vivant dans le m nage et ceux vivant s par s En Gambie au Lib ria en Sierra Leone le principe tait identique ceci pr s qu il n y avait pas de colonne total Enfin pour le Congo et la Somalie on demandait le nombre total d enfants n s vivants et le nombre d enfants survivants chacune de ces deux questions utilisant trois colonnes Congo ou trois cases Somalie pour les gar ons les filles et l ensemble 5 La survie des parents Cette approche a t utilis e au Congo en Gambie en Sierra Leone et au Soudan Deux colonnes du questionnaire central taient consacr es la question vos parents sont ils encore en vie avec une colonne pour le p re et une pour la m re Ce renseignement tait demand toutes les personnes en Gambie en Sierra Leone et au Soudan et celles de six ans et plus au Congo ee param te ai 312 6 Vue d ensemble Bien qu il soit toujours difficile de donner une conclusion g n rale un probl me aussi complexe et tr s d pendant des conditions locales nous serions tent s toutefois d exprimer nos plus grandes r serves sur l introduction de questions sur la f condit et la mortalit dans les recensements africains En effet l exp rience des op rations r alis es dans ces pays depuis maintenant plus de 20 ans a montr toute la difficult obtenir des r sultats coh rents aux questions sur ces sujets y compris lors d enqu tes o l o
15. croissant pour le Gabon et par ordre d croissant pour la Tunisie Mais cela est un sch ma g n ral pour faciliter notre pr sentation En r alit comme nous le voyons sur l exemple tunisien la hi rarchie n est pas toujours lin aire Du point 2aupoint 4 on descend de la commune ou de la zone naturelle en milieu rural la construc tion et au chef de m nage puis on remonte au district avec le point 5 2 Le tableau synoptique des donn es individuelles La seconde pi ce essentielle d une feuille de m nage pr sente dans tous les cas sous revue est constitu e par un grand tableau croi sant individus et caract ristiques individuelles Dans tous les recen sements ici analys s ce tableau affecte chaque individu une ligne et chaque caract ristique une colonne Le nombre de lignes d pend vi demment de deux contraintes in vitables la hauteur de la feuille et la surface n cessaire l inscription des informations recueillir pour une m me ligne Le premier facteur n est gu re variable La di mension maximum du papier utilis est li e au fait que la feuille de m nage doit rester un document maniable dans toutes les conditions d interview Le second d pend de la quantit d informations engranger et donc du nombre de colonnes ainsi que de la forme dans laquelle les r ponses sont inscrites En particulier le fait de vouloir pr coder syst matiquement toutes les r ponses possibles consomme norm men
16. ee one ce ou de de a a me ec on ce on la Guin e Bissau le Lib ria le Maroc la Tunisie mais non par le Togo Statut d occupation du logement Une question sur le statut juridique des lieux propri t location gratuit autre appara t dans un certain nombre de question naires Alg rie B nin Cameroun C te d Ivoire Lib ria Madagascar Maroc Mayotte Tunisie Elle est absente de ceux du Togo de la Gambie et de la Guin e Bissau 2 L quipement m nager Les questions sur l quipement m nager sont inexistantes sauf pour Mayotte L Alg rie pose la question sur la pr sence ou non de gaz dans le logement sous entendant donc celle d appareils m nagers mais pas plus clairement Le Congo et le Lib ria ont une question sur la posses sion d un poste de radio D vidence un tel sujet est plus du ressort des enqu tes que de celui des recensements B Les caract ristiques g ographiques 1 Le lieu de naissance La connaissance du lieu de naissance permet entre autres consid rations d aborder d une certaine mani re le probl me migratoire nus tu L HABITAT ET L EQUIPEMENT L gende s absence x donn e sans pr cision Questions Type de Equipe Mat riaux de Confort du logement Nombre dd Statut Pays sur loge logement ment construction Electri_ Eau Gaz Sani Cui pi ces d oc ment ou ou cons m nager usage cupa habitat truction Mur Toit Sol Eire taire ain habitat
17. enfant pas m me t i f i l 309 le sexe Enfin pour la Mauritanie deux colonnes sont pr vues pour chaque femme l une pour inscrire le nombre de naissances survenues entre les deux derniers AID l autre pour inscrire le nombre de ces enfants d c d s avant le dernier AID ceci pour calculer un taux partiel de mortalit infantile et aussi sans doute pour viter l omission d enfants d c d s 2 La derni re naissance vivante Cette approche figure dans les recensements de Gambie de la Sierra Leone et du Soudan questionnaire long La question concerne les femmes de 15 ans et plus pour la Gambie et celles de 12 ans et plus pour la Sierra Leone et pour le Soudan Elle se trouve toujours dans le tableau synoptique des donn es individuelles Dans les trois cas seuls deux renseignements sont demand s pour l enfant sa date de naissance ann e mois et sa survie oui ou non 3 Les d c s des 12 derniers mois Les pays concern s sont les m mes que pour les naissances des 12 derniers mois l exception de Mayotte ce qui est logique les deux questions allant souvent de pair Les p riodes de r f rence sont d ailleurs les m mes sauf pour la Somalie puisqu il s agit de la p riode coul e depuis 1974 IID Il s agit enfin dans tous les cas des d c s survenus dans le m nage Concernant l emplacement des questions sur les d c s dans le questionnaire il s agit toujours d un cartouc
18. migratoires Un effort en ce domaine devra s rement tre fait dans la nouvelle g n ration de recensements de la d cennie 80 En effet aucune enqu te par sondage ne pourra combler une telle lacune En outre il serait int ressant pour les diff rents pays d harmoniser entre eux l information demand e aux r sidents en ce qui concerne le mouvement L gende absence x donn e sans pr cision DONNEES SUR LA RESIDENCE Lieu de Dur e de s jour ou de Lieu de Date instal Lieu de sidence au naissance Situation de r sidence s jour ou de lation dans r sidence pr c dent paya x sans pr ci r sidence R A VIS r sidence la commune ant rieur recensement sion Ge i pour R A bu une date VIS EM pr cise Alg rie Commune willaya RP RAT VIS EM ecenst 1966 B nin Province district trang Cameroun Village ville RP RA VIS arrondissement Congo Commune RP RA VIS C te d Ivoire Gabon Gambie Ghana Guin e Bissau Haute Volta Lib ria Madagascar Mali Maroc Mauritanie Mayotte Niger S n gal Sierra Leone Somalie Soudan Togo Tunisie ss pr fect pays Village ville r gion district pays tranger Village x x x ss pr fecture ou pays autre x ville campagne x village le ailleurs canton x x ville district r gion province village ou ville pays tr Village r gion d l gation RP RA VIS Absent Pr sent cod e
19. mois voire l ann e pr c dant le recensement Les actifs sont r partis dans les trois groupes suivants OCCUP sans travail mais a d j travaill sans travail et cherche son premier emploi Les inactifs sont class s de la mani re suivante femme au foyer l ve ou tudiant enfant non scolaris et trop jeune pour travailler retrait infirme grand malade vieillard autre inactif d tenu militaire du contingent etc La distinction entre actif et inactif dans le contexte africain est tr s difficile tablir et l introduction d une p riode de r f rence nous semble un facteur suppl mentaire de confusion 80 au moins de la population active est occup e dans l agriculture o le travail est saisonnier selon la p riode o se d roule le recensement une partie de la main d oeuvre sera indiff remment class e active ou inactive ainsi les l ves peuvent aider aux travaux des champs en p riode de vacances scolaires et tre class s actifs de m me un grand nombre de femmes qui participent r guli rement aux travaux agricoles et parfois m me poss dent leurs propres champs seront d clar es femmes au foyer en morte saison et donc class es comme inactives ce qui n a souvent aucun sens Au sein du groupe des actifs il n est pas plus facile d tablir la distinction entre occup et sans travail les sans travail sont assimil s traditionnellement aux ch
20. r sidence suppose une d finition pr cise et l gale du logement habituel d une personne donn e Or tous les pays n ont pas pris la m me d finition mais de mani re g n rale le crit re retenu est celui du lieu habituel de s jour par rapport une dur e donn e La limite de 6 mois mettant fin au statut de r sident semble tre admise dans tous les pays de notre chantillon sauf le Lib ria qui fixe l absence 2 mois Ainsi adopte t on le plus souvent la d finition suivante om er d er D TT TT ER UE PP ee TT TT pe E T E E net 2e Ay 257 a Les r sidents Est consid r e comme r sidente toute personne qui vit habi tuellement dans le m nage dans certains pays la personne devait y 1 habiter depuis au moins 6 mois dans d autres aucune limite de temps n a t fix e Les r sidents sont eux m mes divis s en 2 groupes les r si dents pr sents et les r sidents absents les r sidents pr sents tous les r sidents qui ont pass la nuit de r f rence dans le logement les r sidents absents tous les r sidents absents depuis moins de 6 mois et qui sont d clar s comme ayant l intention de revenir b Les visiteurs ou passagers Les visiteurs sont les personnes pr sentes dans le m nage le jour de r f rence mais qui n y vivent pas habituellement et qui s y trouvent depuis moins de 6 mois L introduction d une p riode de r f rence dans la d finition du statut de r
21. section suivante caract ristiques socio conomiques car il sert de support la constitution du m nage 1 Le nom Les questionnaires de recensement sont toujours nominatifs Pourtant l exploitation des r sultats est toujours anonyme puisque les donn es recueillies sont couvertes par le secret statistique M me dans ce cadre de l anonymat le recensement pourrait constituer une source sans quivalent parce qu exhaustive pour l tude des noms Aucun recensement cependant ne vise ce type d objectif Le nom n est enregistr que dans un but d identification et de contr le de coh rence des donn es C est pourquoi dans le questionnaire les deux premi res colonnes du tableau gt synoptique des donn es individuelles sont destin es recevoir le num ro d ordre suite du code d identification du m nage et le nom de l indivia t 1 Dans un cas cependant la Mauritanie le num ro d ordre et le nom sont s par s par deux colonnes r serv es la situation de r sidence Mais on ne voit gu re l int r t d une telle disposition concr tement on ne raisonne pas sur un num ro d ordre mais sur le nom d un individu et pour viter toute confusion il est pr f rable de l inscrire avant toute autre information PO OU US Re DS MU g ee US be Pr en LE De OU ne PE eg MN RS DU Ponte US D UE QE RS PU O4 yen ben Vale TEE a AMP CU D Eee hd E a CE Re bn ut DEY Ent EU Ep el UE see ee SN np NN NOs 289
22. socio conomique et cette recomman dation paraissant des plus importantes viter de la modifier d un recen sement l autre Les tudes comparatives entre pays devront videmment rester prudentes dans ce domaine qu il s agisse de la taille des m nages ou de leur structure familiale b Le m nage nomade Neuf des pays tudi s ont eu r soudre un probl me particulier le recensement d une population nomade constituant une fraction non n gligeable de l ensemble Le m nage nomade est un cas particulier du m nage ordinaire sa d finition est identique en ce qui concerne la composition mais le carac t re propre de son activit conomique principale essentiellement l le vage ainsi que son habitat mobile exigent un am nagement particulier du questionnaire or af amis AR 2 NE RAR RES EE NERO FRS ETES SAR EU ER BE DEL EE RE ee 255 Le m nage collectif Le m nage collectif regroupe des individus sans lien de parent qui pour des raisons professionnelles m dicales scolaires etc vivent dans un m me tablissement appel souvent institution Ils sont log s en commun prennent leurs repas en commun mais ils sont sans lien de parent Il s agit essentiellement des malades en traitement dans les tablissement de soins des l ves et tudiants dans les internats et r sidences uni versitaires des militaires du contingent log s dans les casernes des voyageurs de p
23. te des concepts et m thodes d observation utilis s il ne faut pas attendre d un recensement g n ral de la population une information pr cise sur la situation de la main d oeuvre et de l emploi dans un pays celui ci doit tre compl t par des enqu tes sp cifiques comme c est d ailleurs d j le cas dans beaucoup de pays africains QUESTIONS POSEES SUR LES CA MC TERISTIQUES S I O EH ONCMIQUES Instruction Pays Ethnie Religion SEE RER LL RER RESREER Enseignement eut Fr quent Sait lues Ecrites Parl es Cycle Nombre Dipl me le Etablis lire et d ann es lev scolaire crire Alg rie x x x B nin x x x Cameroun x x x x Congo x x x C te d Ivoire x x Gabon Gambie x x x Ghana x x x Guin e Bissau x x x Haute Volta x Lib ria x x x x Ma agascar x x x Mali x x x Maroc x xX Mauritanie x x x Mayotte x x x Niger x x x S n gal x x Sierra leone x x x Somalie x x x Soudan x x x Togo x x Tunisie x x x x x Pays Alg rie B nin Cameroun Congo C te d Ivoire Gabon Gambie Ghana Guin e Bissau Haute Volta lib ria Madagascar Mali Maroc Mauritanie Mayotte Niger S n gal Sierra Leone Somalie Soudan Togo Tunisie QUESTIONS POSEES SUR IES CA MCTERISTIQUES S IO ECONOMIQUES Situation d activit Profession suite Activit conomique Statut professionnel x x x Branche d activit Activit secondaire Dur e du ch mage 307 E Le
24. 45 1 45 8 n 6 6 6 8 15 8 17 1 Source Colloque de D mographie d Abidjan Janvier 1979 R union d Experts sur la F condit et la Mortalit D cembre 1979 Cameroun Taux brut de natalit Taux global de f condit F condit cumul e totale Descendance finale Taux brut de mortalit Note Les fourchettes pr sent es pour les valeurs ajust es corres pondent aux diff rentes m thodes d ajustement utilis es Les calculs montrent une sous estimation g n rale des indices pouvant atteindre 66 dans le cas du taux brut de mortalit au Congo plus de 50 pour le taux brut de natalit du Lib ria On peut d s lors se poser s rieusement la question de l int r t de la collecte de telles informations et de la validit d ajustements aboutissant des redressements aussi importants Nous ne pouvons donc que recommander de supprimer les questions sur les donn es de mouvement naturel dans les prochains recen sements et de r server de telles questions des enqu tes quitte greffer sur le recensement une enqu te par sondage traitant de ces questions o00 f 4 f f i
25. BRY Patrick 1975 Une confrontation entre deux m thodes de d ter mination des ges au Cameroun Cahiers ORSTOM S rie Sciences Humaines vol XII N 4 pp 325 336 FEWBANK Douglas Immigration for demographic analysis of various levels and patterns of age misreporting Document pr par pour le Committee on Population and Demography de la National Academy of Sciences Washington i f 1 f l i t i i i j H i h f 291 a Age ou ann e de naissance On peut videmment se contenter de noter l ge C est ce qui a t fait au B nin en Gambie au Ghana au Lib ria au Mali en Somalie au Soudan et au Togo Il s agit le plus souvent de l ge r volu ge au dernier anniversaire en ann es Quelquefois on note l ge en mois pour les enfants de moins d un an Togo par exemple Quelquefois l ge r sume une observation extr mement rudimentaire Au Lib ria par exemple en cas de doute l agent recenseur devait donner O an aux enfants ne sachant pas marcher 3 ans aux enfants n tant pas encore astreints aux corv es d eau etc La pr cision de l information d pend exclusivement dans tous ces cas de la nature des instructions donn es aux agents recenseurs sur la mani re de poser leurs questions et de la rigueur avec laquelle ces instructions sont appliqu es On peut au contraire remplacer l ge par la date de naissance qui compar e la date d enqu te permet de calcule
26. Le questionnaire du Ghana enfin sans poser de questions par ticuli res pr voyait un emplacement r serv pour le codage du type de r sidence de la cat gorie socio conomique et de la structure du m nage gt L on peut recommander ici d viter tout prix les questions sur le revenu ou le patrimoine cheptel qui fournissent le plus sou vent des r sultats peu fiables et qui peuvent surtout tre pr judicia bles la qualit de l op ration puisqu elle risquent de multiplier le nombre de personnes se d robant au recensement La majorit des questionnaires offrent un espace pour r capi tuler la composition du m nage A la limite ce peut tre une simple question nombre total de personnes dans le m nage mais le plus souvent c est un petit tableau triant les membres du m nage par sexe Mauritanie Somalie par situation de r sidence Alg rie Mauritanie Tunisie par sexe et situation de r sidence Mali C te d Ivoire Congo ou m me par sexe et grands groupes d ge B nin Le questionnaire du Ghana enfin constitue un cas sp cial qui sera abord au point suivant G n ralement le cartouche r capitulatif est plac en premi re page Il sert en effet autant d instrument de contr le et de d pouillement manuel pr liminaire que comme donn e collective caract risant le m nage c R sidents absents et visiteurs Deux questionnaires Tunisie Ghana am nagent un espace sp cial pour les r sident
27. a coh rence interne du questionnaire un p re do t tre plus g que son fils d au moins 15 ans par exemple Il est difficile d valuer les avantages de ces diverses techniques de d termination des ges Non seulement on ne dispose au travers des monographies d aucun l ment d appr ciation sur les r sultats mais encore en raison de la diversit des situations il serait de toute fa on tr s difficile de faire la part des m thodes employ es et celle du contexte dans lequel elles sont employ es 4 L tat matrimonial Nom lien de parent sexe et ge sont des caract ristiques fondamentales soit pour l identification soit pour l analyse d mographique et apparaissent donc dans tous les questionnaires de recensement de rares exceptions pr s Pour s en tenir l essentiel un questionnaire de recensement pourrait fort bien s arr ter l Ce fut d ailleurs le cas du a questionnaire court administr 90 de la population rurale du Soudan Dans tous les autres cas cependant les recensements africains ont port sur un grand nombre de questions compl taires Mais celles ci n ont pas la port e quasi universelle des quatre questions fonda mentales La situation matrimoniale a fait l objet d une question dans 16 pays sur 19 Gabon Gambie et Ghana ne l ont pas pr vue Elle est toujours ferm e soit au niveau du manuel d instruction soit sur la feuille de m nage elle m me Les r ponses possible
28. aire lui m me ou sur une feuille de chiffrement distincte du questionnaire Ce choix est ind pendant malgr les apparences du fait de pr coder ou non les r ponses Ainsi la Somalie a t elle utilis une feuille de chiffrement distincte du questionnaire bien que celui ci ait t pr cod SE TT ES CT he SE dE LE MR WAE E T TERENI EA A 276 Par contre avec le m me type de questions pr cod es la Guin e Bissau et le Lib ria ont proc d au chiffrement sur la feuille de recensement elle m me En fait il s agissait seulement de compl ter le codage pour les questions dont les r ponses n taient pas totalement pr cod es Bien entendu la feuille de chiffrement a surtout t uti lis e dans les cas o les r ponses n taient pas pr cod es Congo Togo Cameroun Gabon Mais l absence de pr codage n exclut pas le chiffrement sur le questionnaire m me d s lors qu un emplacement sp cial a t r serv cet effet proximit de chaque r ponse Cette solution a d ailleurs t adopt e par la moiti des pays sous revue 9 sur 17 Dans 8 de ces cas Alg rie B nin C te d Ivoire Mali Mauritanie Niger S n gal Haute Volta l espace r serv au chiffrement se pr sente sous la forme d une grille comportant autant de cases que de chiffres n cessaires au codage de la r ponse Exceptionnellement cependant dans le questionnaire tunisien cet espace n est pas structur Compte
29. and exemple sexe ou profession principale C est le cas le plus fr quent puisqu il concerne 8 pays Gabon Guin e Bissau Haute Volta Mali Maroc Mauritanie S n gal Togo Pour certaines questions toutefois quelques courtes pr cisions sont par fois apport es Pour Mayotte bulletin individuel chaque rubrique figure par son seul intitul Pour neuf pays Alg rie Congo Gambie Lib ria Madagascar Sierra Leone Somalie Soudan Tunisie quelques intitul s sont comment s par de courtes instructions Par exemple au Congo le titre situa tion et r sidence est suivi des modalit s susceptibles d tre ins crites pr sent absent visiteur Pour un pays le Ghana l intitul est compl t par la question poser Par exemple en dessous du titre de la colonne lien de parent on trouve la question Quel est votre lien de parent avec le chef de m nage Au Cameroun taient pr vues d une part quelques courtes instructions dans l intitul comme pr c demment d autre part en bas de page la liste des abr viations utiliser dans les r ponses dans les cas o ces listes prenaient trop de place type d instruction dipl me situation d activit statut dans l emploi tat matrimonial Au Niger o les questionnaires taient regroup s en cahiers au verso de la couverture du cahier figuraient un rappel des instructions et les diff rents types de r ponse enregi
30. asgascar portugais 1 pays Guin e Bissau Somali 1 pays Somalie L on peut s tonner ici qu part la Somali et Madagascar aucun pays n ait entrepris de concevoir des questionnaires r dig s dans les langues locales Depuis longtemps les d mographes de terrain ont attir l attention sur le probl me crucial de la communication entre l agent enqu teur et la personne interrog e Pour la tr s grande majo rit des cas l interview se fait dans une langue locale M me si la formation des agents a t assur e dans cette langue ce qui est sans doute loin d tre toujours le cas l utilisation de questionnaires et probablement de manuels d instructions r dig s dans une autre langue n cessite des traductions pouvant engendrer des erreurs adaptation du vocabulaire Il serait int ressant ce sujet que l exp rience acquise par l Enqu te Mondiale sur la F condit qui avait mis l accent sur ce probl me et qui avait traduit ses questionnaires dans de nombreuses lan gues locales soit tudi e afin que la campagne des recensements de la d cennie 1980 puisse en profiter 24 m MES TIe deg guest Ions L on peut proposer la gradation suivante dans la fa on dont les intitul s des questions sont con us 1 Se ee pe ee 1 Il s agit l essentiellement des questions relatives aux individus recens s 272 Chaque colonne n est identifi e que par le simple intitul du rensei gnement dem
31. assage dans les h tels des prisonniers dans les tablissements p nitentiaires des ouvriers habitant temporairement sur un chantier loign de leur domicile habituel des vieillards dans les maisons de retraite La difficult propre aux m nages collectifs tient au caract re parfois tr s provisoire des circonstances qui rassemblent les individus qui les composent Le probl me est d viter le double compte ou l omission des individus appartenant la fois un m nage collectif et un m nage ordinaire Les r gles en la mati re sont extr mement variables La situation est encore plus complexe lorsque le recense ment doit distinguer entre une population statistique sans double compte et une population l gale qui admet certains doubles comptes On identifie alors g n ralement une liste d tablissements dont la popu gt lation est compt e part et fait l objet d un traitement sp cial Le logement n a t utilis qu une seule fois comme unit de base du recensement par le Gabon A partir du logement a t d fini un m nage apparent c est dire l ensemble des personnes vivant dans un m me logement aucune d finition du logement n a t donn e dans le rapport m thodologique Ce choix qui est pr sent comme une simplification ne va pas sans inconv nient car le logement africain qui est souvent constitu de plusieurs b timents surtout en zone rurale n est pas tr s facile
32. ccupe en g n ral la double page int rieure page 2 et 3 C est le cas des feuilles de m nage utilis es en Alg rie B nin Congo C te d Ivoire Cameroun Gabon Guin e Bissau Mali et Mauritanie En Tunisie le tableau occupe non seulement la double page int rieure mais il se prolonge en page 4 qui partiellement ra battue peut tre rapproch e du d but de la page 2 et donc raccord e aux colonnes permettant d identifier les individus Dans le question naire congolais le tableau synoptique se prolonge galement en page 4 mais de mani re moins commode car son agencement ne permet pas une confrontation directe avec le d but de la page 2 d o la n cessit de r p ter en l re colonne de la page 4 le num ro d ordre de chaque individu avec les risques d erreurs que l on imagine Dans les questionnaires ne comportant que deux pages une feuille recto verso le tableau occupe l italienne tout le verso Niger Togo Ghana En Haute Volta cependant bien que n occupant qu une seule page il est pr sent la fran aise Il faut dire qu il ne comporte que 12 colonnes L utilisation d un tableau synoptique pour le recueil des informations individuelles permet de maximiser les avantages du ques tionnaire collectif gain de place consid rable commodit de la vue d ensemble sur la composition du m nage possibilit s de contr les de coh rence imm diats etc En contrepartie ce type de pr sentation
33. choisi de r server ces questions la population ayant atteint un certain ge l ge le plus bas retenu est 4 ans Cameroun le plus lev 12 ans Mayotte c est l ge de 6 ans qui a t le plus souvent choisi 6 cas sur 12 Bien que cela ne soit pas pr cis il est probable que la plupart des pays ont retenu l ge de la scolarisation obligatoire comme limite dans le cas de Mayotte le choix de 12 ans reste inexpliqu Il nous semble que l introduction d une limite d ge dans l observation du niveau d instruction n est pas indispensable l entretien ne sera pas beaucoup allong si les questions sont pos es tout le monde et cela pourra permettre l agent recenseur de corriger certaines erreurs de d claration sur l ge par comparaison entre l ge et le niveau d clar s de plus l enseignement traditionnel est souvent suivi par des enfants tr s jeunes moins de 5 ans et il risque ainsi d chapper en partie au recensement Une limite d ge inf rieure pourra toujours tre choisie au moment de l exploitation pour liminer les tr s jeunes enfants Plusieurs jeux de questions ont t utilis s pour observer le niveau d instruction le cycle d enseignement suivi et le dipl me obtenu la pratique de la lecture et de l criture ainsi que les langues pratiqu es la fr quentation d un tablissement scolaire et le type d tablissement les questions les plus g n ralement pos es sont cel
34. d Ivoire 2 N 5 3 NF EP Gabon 2 N N ant N ant 5 EP Gambie 2 N 2 C 5 EP Ghana 2 N 5 C 3 NP Guin e Bissau 2 N S m 4 c 5 EP Lib ria 2 N 3 C 4 N Madagascar Mali 2 N 4 6 NP Maroc 2 N 6 C 8 RP Mauritanie 4 N 5 6 EP Mayotte 1 N 2 NF FI NP Niger 2 N P 3 C 3 EP S n gal 2 N F 3 6 EP Sierra Leone s Somalie 2 N 5 3 c N ant Soudan 2 N 2 C NP Togo 2 N 3 NF 7 EP Tunisie 2 N 3 NF 5 RP Haute Volta 2 N 3 c N ant 1 N nom et pr nom S surnoms ou autres noms m nom de la m re pour les enfants non pr nomm s P nom du p re F filiation compl te 2 C lien avec le chef de m nage NF structure d taill e en noyaux familiaux 3 A ge seul N ann e de naissance seule D date de naissance D N A date ann e de naissance ou ge selon les cas DN et A date ou ann e de naissance et ge pour tous 4 N nationaux trangers NP nationalit par pays de ressort EP ethnie pour les nationaux pays de ressort pour les trangers RP religion pour les nationaux pays de ressort pour les trangers FI feuille individuelle 296 Des raisons politiques peuvent contraindre certains pays ne pas poser cette question mais d un point de vue statistique il est toujours int ressant de la retenir car les modes de vie et les coutumes diff rent d une ethnie l autre et peuvent avoir des r percussions sur les ph nom nes d mographiques en partic
35. e le terme d apprenti est souvent appliqu un adolescent qui aide dans son activit un autre travailleur sans pour autant apprendre un m tier il re oit en change des avantages en nature ex l apprenti chauffeur r pare les pneus v rifie l tat du v hicule mais n apprend pas conduire Deux rubriques suppl mentaires ont t employ es par quelques pays G rant employeur r mun r Madagascar Coop rateur membre d une coop rative de production Alg rie Congo Togo d La branche d activit Cette question a t pos e l ensemble des personnes actives dans 18 pays L information tait relativement simple recueillir pour le secteur de l agriculture et pour la plupart des travailleurs ind pen dants dans ces cas il est m me possible d attribuer une branche d acti vit au chiffrement partir de la profession et du statut dans la profes sion Pour les autres travailleurs on faisait pr ciser le type des produits ou le type de services fournis par l entreprise parfois on demandait le nom et l adresse de l employeur Des difficult s ont t rencontr es galement dans l utili sation de la CITI nomenclature du BIT pas toujours adapt e aux situations locales En conclusion deux remarques s imposent aucune m thodologie satisfaisante n a encore t mise au point pour l tude de l activit en milieu africain ce qui entra ne une inadaptation compl
36. e son pouse Si par exemple ces deux derniers sont num rot s 4 et 5 on notera pour leur fils fils de 4 x 5 Ainsi les liens de parent autres qu poux pouse fils fille ne sont employ s que par d faut de ces derniers et seulement pour relier entre eux et avec le CM des chefs de noyaux familiaux sauf en cas de fr res et soeurs sans parents Avec diff rentes variantes ces r gles ont t appliqu es en C te d Ivoire et en Tunisie Bien que la question sur le lien de parent avec le CM ou plus d taill e soit quasi universelle dans les questionnaires de recensement notons qu elle ne figurait pas dans celui du Gabon l 2 La religion Cette information n a t recueillie que par quatre pays C te d Ivoire Maroc Togo Tunisie Plus encore que pour l ethnie il a pu para tre d licat de poser une telle question dans un recensement Cependant la pratique religieuse peut elle aussi entra ner des compor tements particuliers vis vis des ph nom nes d mographiques et ce titre il est int ressant de la conna tre rame ag nn MOI Top En Se 298 3 Le niveau d instruction Ie niveau d instruction a t g n ralement observ seul gt le Gabon n a pos aucune question son sujet L ventail des questions pos es va de un Haute Volta sept Tunisie et on pourra se reporter au tableau synoptique pour voir leur r partition Douze pays ont
37. ement dans la pr sentation du questionnaire puisque le tableau des donn es indivi duelles est scind en deux sous tableaux En Tunisie le premier sous tableau comporte 5 colonnes num ro nom lien de parent situation de r sidence et sexe au B nin 4 seulement num ro nom lien de parent sexe 1 Une seule exception le questionnaire mauritanien qui affecte les colonnes 2 et 3 la situation de r sidence 8 2 EE a a eh RL AE ER PLEASE Eh E E Pr 265 Le reste du tableau suit un ordre assez variable On peut cependant distinguer des sous ensembles de questions L tat civil constitue g n ralement le 2 me groupe ge ou date de naissance tat matrimonial nationalit ethnie Viennent ensuite l instruction niveau acquis ou fr quentation scolaire l activit conomique occu pation profession branche d activit statut secteur d activit etc les migrations lieu de naissance r sidences ant rieures la f condit des femmes en ges de procr er nombre d enfants n s vivants encore vivants ou d c d s etc La liste des groupes de questions est tr s variable le nombre de questions de chaque groupe galement et l ordre des questions tout autant Le regroupement des questions par th me ne se retrouve m me pas partout Le tableau synoptique des donn es individuelles constitue videmment la partie la plus vaste du questionnaire Quand ce dernier a quatre pages il o
38. er historique la plus fr quente et la comparaison des ges entre personnes Le calendrier historique Le calendrier historique est plus ou moins consistant et diversifi Au Cameroun le manuel d instruction sugg re seulement qu on pourra se r f rer des v nements historiques tels l Ind pendance mais ne propose pas de calendrier pr alable En C te d Ivoire on mentionne l existence d un calendrier historique r gional mais il n est pas certain qu il ait vu le jour Au S n gal on mentionne aussi l existence d un calendrier historique Au Mali il est crit qu un calendrier historique sera mis au point dans chaque ville et dans chaque r gion au d but des 293 op rations Au B nin en Guin e Bissau et en Mauritanie enfin un calen drier historique national et des calendriers r gionaux taient mis la disposition des enqu teurs En Haute Volta il n y avait pas de calendrier proprement dit mais pour les enfants de moins de cinq ans on conseillait de raisonner en terme de nombre de r coltes Les ges relatifs Les comparaisons d ge entre personnes ont pris selon les cas deux formes Dans certains pays on a conseill de rechercher pour chaque cas douteux des personnes de la m me classe d ge dont l ge avait pu tre d termin avec plus de pr cision C te d Ivoire Guin e Bissau par exemple dans d autres Haute Volta Mauritanie etc on a demand aux agents de contr ler l
39. es Le lieu de naissance La derni re r sidence 1 2 3 La r sidence une date donn e pr cise 4 La dur e de r sidence 5 La dur e le lieu et le motif de l absence ou de la visite 1 2 3 i l d d 4 1 2 3 4 1 2 3 4 5 ee a j 249 C Les caract ristiques d tat civil Le nom Le sexe L ge a Age ou ann e de naissance b Les instructions donn es aux agents recenseurs L tat matrimonial La nationalit l ethnie D Les caract ristiques socio conomiques Le lien de parent a Le chef de m nage b Le lien de parent avec le chef de m nage c Liens de parent et structure du m nage Le religion Le niveau d instruction L activit conomique a la situation d activit b La profession c Le statut dans la profession d La branche d activit E Les donn es de mouvement naturel Les naissances des 12 derniers mois Les d c s des 12 derniers mois La f condit totale La survie des parents Vue d ensemble i 250 INTRODUCTION Un questionnaire de recensement n est pas appr hender tout seul Il est un l ment essentiel de la coh rence qui doit tre assur e du d but la fin du travail de recensement On doit le concevoir en fonction de la finalit de l op ration et donc de l exploitation et de la tabulation projet es A l int rieur de cette co
40. es raisons plus fondamentales Si l unit sta tistique de base du recensement est l individu il est rare surtout dans les soci t s africaines que ce dernier vive isol ment et les recense ments ont un double int r t tenir le plus grand compte de cette r alit D une part il est plus facile d identifier une personne en identifiant le m nage auquel elle appartient et cet avantage d passe le simple point de vue de la v rification comptable exprim e plus haut D nombrer une population exhaustivement et sans double compte suppose en effet que l on soit en mesure de localiser chaque personne avec une grande pr cision Cet objectif difficile jamais parfaitement r alis est rendu plus acces sible lorsqu on commence par situer chaque individu par rapport au m nage auquel il est susceptible d appartenir selon la d finition qui sera retenue pour la population est il r sident pr sent r sident absent ou visiteur Le m nage tant ainsi utilis comme instrument de locali sation des individus recens s il para t logique de grouper dans un m me questionnaire toutes les personnes d un m me m nage Ma s d autre part cette option r pond aussi au besoin vivement ressenti de collecter en m me temps que des donn es individuelles des donn es collectives carac t risant le m nage ou le logement L utilisation d une feuille de m nage permet de mettre automatiquement ces caract ristiques en facteur commun tous les
41. estionnaire d mographique de la Gambie ne comportait aucune question sur le logement Dans six pays la feuille de m nage comportait un ou plu sieurs cartouches sur le logement Alg rie un cartouche construction et un cartouche logement et m nage en p 1 B nin et Cameroun une question sur le type d habitation et un cartouche sur ses l ments de confort et le mode d occupation en p 1 ou 4 Guin e Bissau une question sur le nombre de constructions par m nage et un cartouche sur les l ments de confort en p 4 Lib ria et Congo plusieurs petits cartouches sous le tableau synoptique des donn es individuelles SE RP Rd dd 267 Le recensement togolais ne pr voyait que quelques questions a sur l lectricit et l eau la suite de l identification du m nage Dans les huit autres recensements enfin aucune place n tait r serv e l habitation Somalie Haute Volta Niger S n gal Ghana Gabon Soudan C te d Ivoire b Donn es collectives sur le m nage En dehors des donn es sur le logement qui caract rise aussi le m nage celui ci fait parfois l objet en tant que tel de certaines questions propres On r serve en outre tr s souvent un petit espace pour r capituler sa composition partir des donn es du tableau synop tique Questions concernant le m nage Dans les recensements qui ne pr voyaient qu un seul type de feuille de m nage quel que soit le type de m nage
42. h rence il n en demeure pas moins que le questionnaire a une certaine autonomie et que des solutions di verses peuvent tre propos es non seulement pour l laboration du ques tionnaire proprement dit mais aussi pour celle des documents qui lui sont li s comme les instructions aux agents recenseurs ou les nomencla tures Pour la r daction de ce chapitre on a proc d au d pouillement syst matique des questionnaires d une bonne vingtaine de rece senents l Un certain lissage est in vitable laissant parfois dans l ombre les sp cificit s de chacun Ceci d autant plus que faute d avoir acc s aux manuels d instructions des agents recenseurs on ne pouvait pas toujours se faire une id e claire de la pertinence des questions pos es Enfin soulignons que pour d boucher sur des critiques et des recommandations constructives nous aurions d nous appuyer sur l analyse des r sultats des recensements Tel n a pas t le cas et cette lacune n a pu tre qu en partie combl e en faisant appel l exp rience personnelle des au teurs Il nous a paru logique de pr senter ce travail en distinguant trois grandes rubriques les unit s statistiques consid r es le support mat riel utilis et le contenu proprement dit du questionnaire Dans la premi re partie seront examin es successivement la question du choix entre fiche individuelle et questionnaire collectif l unit collective retenue enfin les personnes recenser Da
43. he situ en derni re page ou en bas de la page unique pour le Lib ria Sauf dans le cas du Lib ria o l on se contentait de demander le nombre de personnes d c d es dans le m nage au cours de l ann e coul e les cartouches pr voyaient une ligne par d c s il y avait 3 lignes au Cameroun au Congo au Mali et en Somalie et 4 en Mauritanie Les caract ristiques recueillies pour chaque d c s figurent dans le tableau suivant 310 Les trois premi res caract ristiques ne servent qu l iden Caract ristique Num ro d ordre Nom pr noms Lien de parent avec le chef de m nage Sexe Age tification du d c d Les trois autres permettent de calculer en plus du simple taux brut de mortalit des taux par sexe et par ge 4 La f condit totale Des questions sur le nombre total d enfants mis au monde par chaque femme recens e et sur la survie de ces enfants ont t pos es dans les op rations suivantes Congo Gambie Lib ria Mauritanie nomade Sierra Leone Somalie s dentaire Soudan questionnaire lond et Tunisie Ces questions s adressent aux femmes r sidentes de 15 ans et plus en Gambie aux femmes r sidentes de 12 ans et plus au Congo en Sierra Leone et au Soudan aux femmes r sidentes de 10 ans et plus au Lib ria aux femmes n es en 1964 et avant c es dire de 13 ans et plus en Mauritanie aux femmes
44. i et recens s conjointe ment sur un m me questionnaire collectif A l exception de celui de Mayotte aucun autre recensement sous revue n a utilis le syst me de la fiche individuelle Tous ont opt pour une feuille de m nage ou quelque chose d approchant Cela ne tient pas au simple hasard 1 Il faut voquer un cer tain nombre de raisons g n rales qui peuvent d ailleurs tre renforc es ici ou l par des raisons propres des situations particuli res Il y a tout d abord la question tr s terre terre du co t de l op ration Il est videmment moins dispendieux de faire imprimer des questionnaires collectifs que huit ou dix fois plus de questionnaires individuels cela permet aussi d all ger les op rations de transport et de manipulation du mat riel S ajoutent des raisons pratiques d organisation Le contr le des documents en particulier est plus facile sur la base du m nage surtout quand celui ci co ncide avec le logement et que le recensement est pr c d par un inventaire des constructions et un num rotage en s rie des logements On peut plus facilement v rifier qu aucun ques tionnaire ne s est perdu ni qu aucun n a t tabli en double 1 L on peut d ailleurs remarquer ici que dans les pays ayant une tradi tion ancienne de recensement Europe la fiche individuelle n est apparue que tardivement L l EEAS E E E ent 252 Mais il y a d
45. iliter l ex cution Enfin le Maroc a utilis un cahier de Douar en milieu rural et un cahier des m nages de la population marocaine l tranger B L unit collective choisie Le groupe au sein duquel est appr hend l individu peut tre d fini de diff rentes fa ons il peut avoir un caract re socio conomi que c est le cas du m nage il peut correspondre un regroupement spa tial caract re galement conomique personnes habitant un m me loge ment maison case ou tente ou plus simplement il peut avoir un carac t re spatial la concession le campement A deux exceptions pr s tous les pays tudi s ont choisi le m nage comme unit de d nombrement le Gabon ayant retenu le logement et le S n gal la concession Le m nage est un concept auquel les recensements font tr s sou vent r f rence m me s il ne recouvre pas toujours les m mes r alit s Il pr sente l avantage de regrouper des individus ayant en commun des caract ristiques sociales et conomiques il permet d identifier et de localiser plus facilement chaque individu qui devra tre rattach un m nage et un seul a Le m nage ordinaire La plus grande partie de la population de chaque pays tudi a t recens e dans des m nages ordinaires Les rapports m thodologiques ne pr cisent cependant pas toujours la d finition du m nage utilis e La d finition moyenne que l on peut d gager est la suivan
46. illeurs pouvoir disposer des instructions aux agents recenseurs pour voir quelles naissances ils devaient enregistrer le probl me est en effet qu il s agit d assurer la coh rence entre la population et les v nements observ s et d viter les omissions et les doubles comptes Ainsi dans le cas d une population de droit il faut enregistrer une naissance survenue dans un m nage et provenant d une m re d c d e depuis mais qui au moment de la naissance faisait partie de la population r sidente du m nage Les questions relatives aux naissances des 12 derniers mois se trouvent soit dans le tableau central des questions individuelles pour le Lib ria la Mauritanie et la Somalie soit dans un cartouche f f f 4 i 3 308 particulier plac en derni re page du questionnaire collectif pour le Cameroun le Congo et le Mali Pour Mayotte il s agit d une question du bulletin individuel Une autre distinction faire selon que l on enregistre seulement le nombre de naissances avec ventuellement une r partition par sexe survenues dans le m nage Mali ou que l on enregistre le nombre de naissances avec ventuellement une r partition par sexe Congo Lib ria Mauritanie Somalie survenues pour chaque m re ou enfin que l on pr voit l identification de chaque enfant Cameroun dans ce dernier cas la place tait pr vue pour trois naissances dans le m nage L on en vient alors aux caract ristiq
47. ion du Gabon et de la Haute Volta tous les pays ayant pos une question sur la profession ont galement demand le statut dans la profession les rubriques retenues sont les suivantes Employeur patron personne qui dirige sa propre entre prise et emploi du personnel r mun r Travailleur ind pendant personne qui travaille pour son propre compte sans employ r mun r Salari employ personne qui effectue un travail pour le compte d un employeur et re oit en change un salaire Dans quelques cas on a fait pr ciser aux salari s si leur emploi durant la p riode de r f rence tait permanent saisonnier occasionnel Aide familial personne qui aide dans son travail un membre de la famille et re oit en change des avantages en nature logement nourriture Apprenti jeune travailleur qui apprend un m tier chez un patron et ne re oit aucun salaire Ici encore les commentaires font tat de difficult s dans l utilisation de cette classification Ia distinction entre ind pendant et salari n est pas toujours vidente lorsqu il s agit de services rendus aux particuliers Beaucoup de femmes agricultrices ont t class es aide familiale alors qu elles poss dent et cultivent souvent leurs propres champs m me dans le cas o elles aident exclusivement leur mari n ont elles pas le m me statut que lui aaa a a a aa SR 304 En Afriqu
48. ion ou de logement Cette question lorsqu elle est pos e concerne en g n ral la nature de l habitat ordinaire ou sommaire immeuble baraquement tente Maroc Alg rie Tunisie case immeuble villa B nin Congo case immeuble concession Cameroun temporaire ou permanent Lib ria Gambie Mat riau de construction Cette information compl te celle sur le type de construc tion en donnant la nature des l ments entrant dans la fabrication des murs et du toit toujours ensemble lorsqu existe le cartouche logement Alg rie B nin Cameroun Congo Gambie Guin e Bissau Lib ria Mada gascar Maroc Mayotte et Tunisie ou du sol Alg rie Cameroun Congo et C te d Ivoire 283 Les l ments du confort L eau et l lectricit se retrouvent dans tous les question naires comportant un cartouche logement Alg rie B nin Cameroun C te d Ivoire Togo Tunisie Le gaz n appara t que dans le questionnaire alg rien ainsi que la salle de bain Les sanitaires dans ou hors logement priv s collectifs etc et leur nature WC fosse etc sont abord s dans les pays suivants Alg rie Congo C te d Ivoire Guin e Bissau Lib ria Maroc et Tunisie Enfin la cuisine est trait e par les questionnaires de l Alg rie du Maroc et de la Tunisie ee en me ce om ee ou one ef Ms ne ou ee me 2 mue me on one lue ae as con ee Ve de done ou eu m me me one mp S eu mie nn mue ne ou me mon ne
49. ire lib rien le cartouche des d c s des douze derniers mois figure seul Fe rm 270 Le questionnaire congolais est le plus complet cet gard Il r serve la f condit un tableau de 11 colonnes sur 6 lignes per mettant de noter pour chaque femme rep r e par son num ro d ordre le nombre de mariages le nombre de grossesses le nombre d enfants n s vivants selon le sexe et la survie et enfin le nombre de naissances survenues dans les 12 derniers mois selon le sexe IL est compl t par un petit cartouche sur les d c s des 12 derniers mois Les cartouches naissances et d c s sont en g n ral plac s en page 4 L int r t d un tel dispositif dans un questionnaire de re censement est discutable Mais nous n abordons pas ici la question de fond cf II E e Divers D autres l ments peuvent s ajouter parfois au questionnaire de recensement de nature tr s diverse tels un cartouche sur l activit r elle des femmes au foyer Tunisie un cadre r serv l identification de l agent recenseur et du contr leur dans presque tous les cas sauf Ghana et Lib ria et m me parfois du superviseur C te d Ivoire Togo S n gal Mali un espace r serv aux observations de l agent recenseur Congo Cameroun C te d Ivoire Mauritanie S n gal B nin Gabon parfois accompagn d un autre espace r serv aux observations du con tr leur ou du superviseur Congo Cameroun B nin
50. le emploi dans les autres cas toute personne ayant suivi un enseignement sait lire et crire on pourrait la conserver comme question filtre cas du Niger mais une formule telle que Etes vous d j all l cole est tout aussi satisfaisante la question sur les langues parl es est un bon indicateur qui peut se substituer la question sur l ethnie lorsque celle ci ne peut tre pos e directement elle peut galement apporter une information utile pour les programmes d alphab tisation en langues nationales les langues lues et crites ne sont que le reflet du mode d enseignement adopt par chaque pays ce sont le plus souvent sauf en Afrique du Nord des langues trang res anglais arabe au Sud du Sahara espagnol fran ais portugais une telle question se justifie cependant dans le cas des pays ayant une langue crite et dans lesquels un enseignement dans une langue trang re est diffus parall lement D E S 300 4 L activit conomique Dans les pays en d veloppement l observation de l activit conomique de la population est un point d licat qui tient la complexit du sujet mais aussi l inadaptation des outils habituellement utilis s concepts et nomenclatures mis au point dans les pays industriels Cependant tous les pays la Gambie except e ont consacr une partie de leur questionnaire de recensement l tude de l activit conomique ils ont d ailleurs
51. le est pour chaque personne am nag e comme suit 274 travailleur ind pendant seul S L avec compagnons travailleur pour le compte d autrui avec r mun ration 1 m Sans r mun ration 2 familial O OU A W N e autres situations professionnelles L agent recenseur n a pour crire la r ponse qu chercher parmi les r ponses pr vues celle qui d crit le mieux la situation de l int ress et cocher la case correspondante Celle ci tant pr cod e le chiffrement n est qu une recopie qui peut d ailleurs tre jug e inu tile Entre ces deux extr mes existent de nombreux interm diaires Certains questionnaires pr voient des cases cocher pour r pondre des questions ferm es mais sans que les r ponses soient pr cod es D autres ne font que sugg rer les r ponses possibles en proposant une abr viation pour noter la r ponse ce qui all ge le travail de l agent recenseur Les cas les plus classiques sont ceux du sexe M ou F de l tat matrimonial C M V D ou de la situation de r sidence RP RA VIS On trouve aussi cette m thode dans d autres cas la nationalit par exemple en Alg rie ALG pour alg rien MAR pour marocain TUN pour tunisien MAUR pour mauritanien ou au Cameroun pour les camerounais identifi s par la lettre C les autres nationa lit s figurant en clair la religion en C te d Ivoire CAT holique PRO testant HAR riste MUS ulman
52. les du premier groupe cycle d enseignement suivi ventuellement le plus lev et nombre d ann es accomplies dans ce cycle 21 pays dans 6 pays RSA D S SRE Ds mer om oo 4 299 Alg rie B nin Cameroun Congo Mayotte Tunisie l information est compl t e par le dipl me le plus lev obtenu Cinq pays Cameroun Maroc Mauritanie Mayotte Somalie ont distingu l enseignement traditionnel ou coranique de l enseignement moderne En compl ment de cette information de base 10 pays ont pos une question sur la fr quentation actuelle d un tablissement scolaire en faisant pr ciser dans certains cas la nature de l tablissement 7 pays ont demand aux recens s s ils savaient lire et crire 5 pays ont fait pr ciser les langues lues et crites 4 pays les langues parl es Parmi toutes ces questions on peut conseiller de retenir celles du premier groupe qui sont fondamentales et d ailleurs utilis es par tous les pays Les autres sont souvent d un moindre int r t et seront retenues selon les besoins propres de chaque pays la question sur la fr quentation d un tablissement scolaire fait bien souvent double emploi avec une question pos e sur l activit examin e ci apr s il est demand aux inactifs de pr ciser s ils sont l ves ou tudiants la question sur la pratique de l criture et de la lecture est insuffisante si elle est seule cas de la Haute Volta et fait doub
53. mari es veuves ou divorc es en Tunisie Ce renseignement ne figure pas dans les documents disponibles pour la Somalie Ces questions se trouvent toujours dans le tableau central du questionnaire sauf au Congo o comme indiqu pr c demment un cartouche en derni re page tait pr vu la fois pour les naissances des douze derniers mois et pour la f condit totale 311 Les questions doivent permettre d abord de calculer le nombre moyen d enfants mis au monde par les femmes de chaque groupe d ge et d analyser ensuite la courbe obtenue en particulier en la comparant la courbe de f condit cumul e du moment ensuite de calculer toujours pour chaque groupe d ge des femmes la proportion d enfants d c d s en vue de fournir des indices de mortalit Il suffirait donc de demander deux renseignements le nombre total d enfants mis au monde et le nombre d enfants d c d s Pour essayer de diminuer les omissions d enfants n s vivants et d c d s on fait pr ciser soit le sexe des enfants soit pour les enfants survivants s ils vivent dans le m nage ou ailleurs Les questions les plus simples ont t pos es en Tunisie o trois colonnes seulement taient pr vues pour le nombre d enfants survi vants le nombre d enfants d c d s et le nombre total d enfants En Mauritanie une 4 me colonne tait pr vue puisqu au lieu de demander le nombre d enfants survivants on distinguait
54. membres du m nage 1 Le souci de saisir les individus en grappes en collant aux structures sociales a parfois t pouss encore plus loin En Haute Volta par exemple le recensement a t effectu l aide de cahiers de zone groupant a priori 60 feuilles de m nage et destin s couvrir tous les m nages d une m me zone de d nombrement Le questionnaire est donc dans ce cas le cahier lui m me Un tel cahier a galement t utilis semble t il au Niger mais la monographie n est pas tr s explicite sur ce point Une solution analogue a t adopt e dans le recensement du Gabon pour la ville de Libreville sous la forme de cahiers de relev mais abandonn e pour le reste du pays en raison essentiellement de la grande variabilit d effectifs des zones de recensement Un tel cahier suppose en effet que l on d termine a priori les zones g ographiques de population gale 1 On peut videmment conjuguer les deux syst mes bulletins individuels pour les donn es individuelles et feuilles de m nage pour les donn es collectives c est le cas du recensement fran ais Mais intervien nent alors essentiellement les questions de co t et de commodit la feuille de m nage constituant de toute fa on le point d appui indis pensable de l information RE RO TO GTR Nm Ut DAS Pine DUR PU Se TD OU dE a A NE TO PR 253 Cette t che difficile risque alors davantage de compliquer l op ration que d en fac
55. meurs or la notion de ch mage reste inadapt e au contexte des pays en d veloppement qui n ont jamais connu le plein emploi de leur population d ge actif Bon nombre d individus assurent leur subsistance par une succession de petits travaux temporaires et pendant les p riodes creuses ne se consid rent pas comme ch meurs et ne sont pas la recherche d un emploi AROPE AIE O EEA de P t 302 De multiples recommandations ont t faites aux agents recenseurs pour essayer de corriger ce qu avait d arbitraire cette classi fication mais il est peu probable que l on soit parvenu un r sultat satisfaisant en laissant chacun le soin d appr cier chaque situation Trois pays Alg rie Maroc Tunisie ont pos cependant des questions pr cises sur le ch mage dur e du ch mage causes du ch mage b Ia profession La question a t pos e dans 22 pays il s agit de la profession ou activit principale exerc e par la personne recens e la d finition n est pas toujours pr cis e dans les rapports pour ceux qui en font mention elle est la suivante c est l activit qui occupe le plus de temps et procure le plus de revenus la question est quelquefois assortie d une p riode de r f rence le plus souvent l ann e mais paris les six mois ou m me la semaine pr c dant le recensement Deux pays Congo Gabon ont d compos la question sur la profession en deu
56. n disposait d agents enqu teurs de meilleur niveau mieux form s mieux encadr s et contr l s que ceux que l on peut esp rer employer au cours d un recensement D ailleurs certains responsables des recensements sous revue semblent avoir h sit introduire de telles questions Par exemple au Congo alors qu initialement le recensement avait un caract re tr s l ger ce n est qu ult rieurement et apparemment la suite de l interven tion du FNUAP que le recensement a largi son champ que le questionnaire devint plus lourd et que des questions r trospectives sur la f condit et la mortalit ont t ajout es monographie sur le Congo p 32 De m me le recensement pilote de Mauritanie amena les responsables supprimer les questions sur la natalit et la mortalit dont les r sultats s av r rent inexploitables elles furent par contre maintenues pour le recen sement en milieu nomade qui effectu par sondage put b n ficier d un personnel mieux form m me mal suivies elles risquaient en effet beaucoup moins de nuire la qualit de l ensemble Il est sans doute pr matur de justifier ces appr hensions a priori puisqu en fin de compte c est l analyse des r sultats qui doit permettre de trancher On peut n anmoins d j citer les quelques exemples qui figurent au tableau ci apr s 3 d l 4 f i j i 313 23
57. n m me temps la population de droit et la population de fait les personnes ins crire dans le m nage sont class es en 2 cat gories les r sidents et les visiteurs Dans certains cas les r sidents pr sents ou absents sauf au Ghana o les r sidents absents sont hors champ doivent tre inscrits en premier Les visiteurs viennent la suite parfois avec un saut de ligne C te d Ivoire parfois dans une seconde partie du tableau rep r e l avance Cameroun Dans d autres cas cependant les visiteurs sont m l s aux r sidents 259 3 L ordre d inscription des personnes Dans tous les cas la r gle g n rale de classement s organise autour du chef du m nage en fonction des liens de parent Le plus souvent l ordre est le suivant Chef du m nage pouse du chef de m nage enfants non mari s en ge croissant ventuellement les autres pouses selon leur rang suivies de leurs enfants non mari s les enfants mari s leur s pouse s et leurs enfants non mari s etc les autres noyaux familiaux apparent s selon les m mes r gles les autres personnes apparent es les domestiques les autres personnes sans apparentement Cet ordre varie parfois IL est d ailleurs tabli avec plus ou moins de minutie et suivi avec plus ou moins de rigueur Il a une triple importance Il permet de mieux identifier les individus Il vite d omettre certains membres du m nage
58. nombre d migr s n ayant plus d attache directe en Alg rie la population d migr s ainsi recens e est loin d approcher la population d Alg riens recens s dans les pays d accueil d La population compt e part Ainsi qu il a t mentionn plus haut les personnes vivant momentan ment ou d finitivement dans certaines collectivit s peuvent tre compt es part On a parfois aussi recens dans cette cat go rie les sans abri qui dorment dans la rue et les gens venus pour un march et qui dorment souvent sur le lieu m me du march 2 Qui inscrire sur la feuille de m nage mme m ne du e me me AUS de me pe me em 2 eu os ee Avant de porter le nom d un individu sur le questionnaire et afin d viter les ratures l agent recenseur doit s assurer de son appartenance au m nage et de la place laquelle il doit appara tre dans le tableau La d cision finale ne peut tre prise qu en fonction des r ponses aux questions sur la situation de r sidence et le lien de pa rent C est pourquoi l on r serve g n ralement ces questions des colonnes contigu s Le plus souvent l agent recenseur commence par dresser la liste des membres du m nage en tenant compte au moins d un d but de r ponse aux trois questions nom r sidence lien de parent Dans certains recensements des consignes tr s strictes sont donn es ce sujet Tunisie par exemple La plupart des pays ayant entrepris de recenser e
59. non pos e RP RA VIS x toujours d i an x s dentaire x s dentaire RP RA personnes n es hors Mayotte RP RA PASS Lieu r sidence habituei vu pas vu RP RA VIS ERP rapatri d un pays d l gation en Juillet 1973 Inondations 1969 C Caract ristiques d tat civil Dans cette section nous traiterons des diff rentes carac t ristiques d tat civil apparaissant dans le tableau synoptique des donn es individuelles Celles qui sont recueillies propos des naissances des d c s ou de toute autre information compl mentaire sur le m nage seront voqu es dans les sections traitant de ces questions particuli res Diverses donn es individuelles peuvent tre consid r es comme relevant de l tat civil Nous nous limiterons ici arbitrairement cinq nom sexe ge tat matrimonial nationalit On pourrait videmment tendre la liste Ainsi le lieu de naissance figure g n ralement sur l acte de naissance et pourrait ce titre tre retenu ici Mais dans un questionnaire de recensement il vise essentiellement l tude des migrations et c est pourquoi il a t trait pr c demment avec les aspects g ographiques Par contre la nationalit nous contraindra d border dans certains cas sur des aspects plus socio logiques ethnie religion Enfin le lien de parent qui a d videntes relations avec l tat civil a t report la
60. ns la seconde partie nous tudierons les probl mes relatifs au support questionnaire unique ou diversifi structure du questionnaire 1 Il s agit des 18 recensements dont les monographies figurent dans le premier volume de cette tude et de 5 recensements dont les monogra phies disponibles la r daction de ce chapitre figurent dans le second volume Madagascar Maroc Mayotte Sierra Leone et Soudan RSR EUR ERREUR TARA RENE SEEN EN EE OPEN ER AA Bae PE OR SEE PSE SERRE RPG a SO FEU ER ER ie ee PE OR So EP Set ai y Sel SERA ACER FOR SNS R 251 Dans la derni re partie sont pass s en revue les grands sujets d investigation que l on retrouve dans les recensements donn es sur l habitat caract ristiques g ographiques d tat civil et socio cono miques donn es de mouvement I LES UNITES STATISTIQUES CONSIDEREES A Fiches individuelles ou questionnaires collectifs L unit statistique vis e par tout recensement g n ral de la population est l individu Toute personne vivante et appartenant au champ du recensement la date de r f rence doit tre recens e et inter rog e directement ou non sur ses principales caract ristiques d mogra phiques et socio conomiques Mais l unit de d nombrement peut tre ou bien l individu lui m me auquel cas l on utilisera des fiches indivi duelles de recensement regroup es ou non dans une unit collective ou bien un ensemble d individus regroup s a prior
61. on trouve parfois un petit cartouche r serv la distinction entre m nage ordinaire et m nage collectif B nin C te d Ivoire Cela para t tellement logique qu on peut s tonner de ne pas trouver pareille disposition dans les questionnaires du Gabon du Lib ria du Mali du Niger du S n gal du Togo ou de la Haute Volta Dans trois pays o le nomadisme est relativement important un espace est r serv des questions permettant d appr cier si le m nage est nomade ou non En Somalie il existait m me un questionnaire sp cial pour les nomades l g rement r duit mais comportant en premi re page une batterie de questions filtres permettant de v rifier que le m nage tait bien nomade Au Niger le m me questionnaire est adminis tr tous les m nages mais il comporte au dessus du tableau synoptique trois questions permettant de caract riser le m nage de ce point de vue Au Mali enfin en page 1 le recenseur devait tout simplement cocher une case en face de nomade ou s dentaire Les autres questions propres au m nage sont plut t anecdoti ques Lib ria 2 petits cartouches sur la radio et le revenu du m nage Congo un cartouche sur la radio Alg rie dans le grand cartouche de la page 1 sur logement et m nage une seule question en fait a trait au m nage elle concerne l aide en argent re u par le m nage Somalie nombre de t tes de b tail par ge sexe et esp ce 268
62. possibles Dans la plupart des cas sous revue un seul questionnaire est pr vu qui sous des appellations diverses feuille de m nage question naire collectif feuille de concession etc correspondant parfois effectivement diff rentes r alit s est toujours du type feuille de m nage B nin C te d Ivoire Gabon Lib ria Mali Niger S n gal Togo Haute Volta Dans certains cas on utilise plusieurs questionnaires correspon dant plusieurs types de m nages Ainsi en Alg rie a t on pr vu quatre questionnaires s adressant respectivement aux m nages ordi naires y compris les m nages collectifs aux m nages nomades aux h tel ou tablissements assimil s et enfin aux autres ta blissement abritant la population compt e part De m me la Somalie a pr vu trois questionnaires m nages s dentaires ordinaires m nages nomades m nages collectifs le Congo le Cameroun le Ghana et la Guin e Bissau 2 m nages ordinaires m nages collectifs la Mauri tanie 2 galement m nages nomades m nages s dentaires Dans la plupart des cas le questionnaire r serv aux m nages ordinaires est le plus complet les autres tant en g n ral des questionnaires simplifi s Quelquefois cependant les questionnaires particuliers comprennent des questions sp cifiques qui ne figurent pas dans la feuille de m nage ordinaire ainsi certaines questions sont elles r serv es aux nomades Dans un cas le So
63. qualit pr sum e du syst me d tat civil Ainsi en Tunisie et en Alg rie o l tat civil enregistre peu pr s 90 des naissances depuis une vingtaine d ann es on a essentiellement pr vu de relever les dates de naissance sur des pi ces d tat civil Le manuel tunisien tr s laconique peine quatre lignes sur la question sugg re l agent qu il peut se r f rer aux pi ces d identit Le manuel alg rien plus pr cis une demi page en fait une obligation Il pr voit en outre que si la date est pr sum e une mention sp ciale doit tre faite de son caract re incertain Dans les autres pays il est souvent dit que le relev de l ge est un des points les plus difficiles de l interview B nin C te d Ivoire par exemple mais les recettes varient Dans certains cas malgr les d ficiences de l tat civil on conseille d accorder foi aux papiers d identit m me suspects Ainsi en C te d Ivoire demande t on l agent de traduire la mention vers 1943 lue sur une carte d identit en 1943 dans le questionnaire Dans d autres au contraire on conseille pour tout individu disposant d un papier d identit de v rifier si la date de gt naissance est conforme l estimation qu on pourrait en faire autrement et sinon de pr f rer l estimation la date inscrite sur le document pr sent S n gal Les deux m thodes d estimation indirecte propos es par les manuels d instruction sont le calendri
64. r l ge a posteriori L avantage est consid rable si la personne recens e dispose de papiers d tat civil Dans le cas contraire il peut encore tre moins difficile de pr ciser une ann e de naissance qui ne varie pas qu un ge qui varie chaque ann e Dans certains recensements on a demand seulement l ann e de naissance Mauritanie dans d autres la date de naissance en jour mois et ann e Congo Tunisie ou bien encore la date compl te de naissance pour ceux qui la connaissent et l ann e de naissance seulement pour les autres Alg rie S n gal On peut enfin pr voir un m lange de ces deux solutions Soit que l on offre selon les individus recens s plusieurs possibilit s Ainsi en C te d Ivoire on demandait la date de naissance en jour mois et ann e ou d faut l ann e de naissance ou d faut l ge r volu en mois pour les b b s en ann es au dessus d un an au Gabon la date de naissance ou d faut l ge r volu au Niger et en Haute Volta l ge ou l ann e de naissance Soit que l on note syst matiquement comme au Cameroun la date de naissance avec toute la pr cision possible et l ge de chaque individu F 292 b Les instructions donn es aux agents recenseurs Les documents d tat civil La technique de relev de l ge ou de la date de naissance pr vue par le manuel de l agent recenseur est tr s variable Elle d pend bien s r en premier lieu de la
65. re tr s approximative Il en r sulte diff rents types de biais dans l observation de l ge IL y a d abord la tendance g n rale arrondir qui grossit anormalement les effectifs aux ges se terminant par O ou 5 Mais il y a aussi d autres tendances sp cifiques certaines tapes de la vie vieillissement des nouveau n s rajeunissement des adolescents non encore pub res ou des jeunes non encore mari s vieil lissement des adolescents ou des jeunes de m me ge que les pr c dents mais d j pub res ou d j mari s tendance attribuer la cinquantaine aux femmes m naupos es ou la centaine aux personnes tr s g es Ces ten dances varient bien entendu d une population l autre De nombreuses tentatives ont t faites l occasion d en qu tes par sondages pour accro tre la pr cision des donn es recueillies sur 1 ge 1 calendrier historique ges relatifs suivi des cohortes de naissances etc Un recensement exhaustif ne peut user de m thodes tr s sophistiqu es N anmoins diff rentes possibilit s existent tant dans la pr sentation des questions sur le tableau synoptique des donn es individuelles que dans la mani re de poser ces questions pr vue par les manuels d instructions aux agents recenseurs 1 On peut se reporter ce sujet PISON Gilles 1979 Age d clar et ge r el une mesure des erreurs sur l ge en l absence d tat civil Population N 3 pp 637 648 GU
66. recensement on subdivise g n ra lement l unit administrative la plus petite en district zone ou sec teur de recensement avant d arriver des l ments encore plus fins mais dont les limites r pondent une d finition g n rale lot ou zone rurale naturelle bloc parcelle concession construction logement m nage etc Tous les l ments de cette cha ne ne sont pas pr sents chaque fois le nombre de maillons retenu est g n ralement celui qui s av re n cessaire l identification du m nage L identification des individus est obtenue en rajoutant un dernier maillon le num ro d ordre de chaque membre du m nage Lorsque la feuille de m nage comporte 4 pages le haut de la premi re page est r serv l identification Pour r sumer et illustrer cette question nous pouvons citer en exemple deux pays TUNISIE GABON 1 Gouvernorat et D l gation 1 Nom du village ou chantier 2 Commune Nom 2 Nom du canton ou ville Quartier 3 A Section n Nom du district Ilot n 4 Nom de la r gion Construction z 5 M nage n ou Section rurale Nom Zone naturelle Agglom ration Section Ilot n Construction n Construction isol e n 3 Nom du chef de m nage 4 Adresse 5 District 6 Logement 7 M nage potages ar pe ur ANN E Ed a de Nec SOS CO e D a PSP NE ER RE EN ReRe 263 Nous voyons ci dessus que les subdivisions administratives vont par ordre
67. s absents et les visiteurs La feuille de m nage tunisienne pr sente sous le tableau synoptique des donn es indi viduelles deux petits cartouches r serv s l un aux r sidents absents l autre aux visiteurs afin de noter pour chaque individu concern ie lieu et la dur e d absence r sidents absents ou le lieu de r sidence visiteurs Le questionnaire ghan en comporte pour sa part en page 2 3 tableaux affect s dans l ordre aux r sidents pr sents aux visiteurs et aux r sidents absents Une ligne y est r serv e pour chaque membre du m nage appartenant la cat gorie indiqu e Dans les trois tableaux 269 figurent en colonne le num ro d ordre le nom le sexe et le lien de parent avec le chef de m nage S y ajoutent pour les visiteurs le lieu de r sidence habituelle et pour les r sidents absents l ge le lieu de pr sence pendant la nuit du recensement et la dur e d ab sence Le premier de ces trois tableaux pr liminaires fait compl te ment double emploi avec le d but du tableau synoptique des donn es individuelles Le second apporte sur les visiteurs un compl ment d in formation qui aurait pu tre relev plus simplement cf la Tunisie Seul le troisi me tableau se justifie vraiment dans la mesure o le re censement vise la population de fait et ou il n est donc pas pr vu de porter les r sidents absents dans le tableau synoptique des donn es individuelles Sans doute cette pr senta
68. s donn es de mouvement naturel 1 Les naissances des 12 derniers mois Cette approche figure dans les recensements des pays suivants Cameroun Congo Lib ria Mali Mauritanie nomades Mayotte et Somalie s dentaires En fait il ne s agit pas toujours proprement parler de questions sur les naissances des 12 derniers mois car si c est bien le cas pour le Cameroun o l agent recenseur devait m me crire les dates de d but et de fin de la p riode pour bien la pr ciser le Congo le Lib ria le Mali et Mayotte par contre la p riode de r f rence tait pour la Mauritanie celle comprise entre les deux derni res AID et pour la Somalie celle coul e depuis la derni re f te CIIDALAOXA Lorsqu elle est possible cette deuxi me solution para t int ressante car elle permet de bien pr ciser pour les personnes interrog es le d but de la p riode de r f rence et donc d viter l effet t lescopique Les questions sur les naissances des douze derniers mois concernent les naissances qui se sont produites dans le m nage Cameroun ou s adressent aux femmes faisant partie du m nage au moment du recen sement femmes r sidentes de 12 ans et plus Congo Mayotte femmes r sidentes de 10 ans et plus Lib ria femmes n es en 1964 et avant c est dire de 13 ans et plus Mauritanie Pour le Mali et la Somalie les documents disponibles ne permettent pas de fournir ce renseignement Il faudrait par a
69. s le titre activit s du m nage Soudan court D autres rubriques apparaissent fr quemment la situation de r sidence 20 questionnaires sur 23 la nationalit 23 et la situation matrimoniale 23 Enfin quelques questions particuli res se trouvent dans certains questionnaires l ge au premier mariage Tunisie la filia tion S n gal les infirmit s Congo Togo la qualification Alg rie La premi re colonne est toujours r serv e au num ro d ordre de l individu dans le m nage Elle sert compl ter le num ro d iden tification individuel obtenu en faisant suivre le num ro d identifi cation du m nage par le num ro d ordre de l individu Dans presque tous les cas galement 1 la 2 me colonne sert inscrire le nom et le pr nom de l individu Viennent g n ralement ensuite quelques ques tions qui permettent la fois d identifier l individu de v rifier son appartenance au m nage et de d terminer son num ro d ordre lien de parent avec le chef de m nage situation de r sidence sexe pr sence constat e visuellement par l enqu teur etc Dans certains cas le manuel d instruction recommande l enqu teur de commencer par remplir ces premi res colonnes pour chaque individu avant de poser les questions suivantes afin d viter d avoir faire trop de ratures en cas d erreur sur la composition du m nage Dans deux questionnaires Tunisie et B nin cette instruction se traduit physiqu
70. s sont souvent limit es quatre 294 c libataire mari veuf divorc on distingue cependant dans certains cas divorc s et s par s Alg rie Guin e Bissau ou bien mari et en union libre Congo La polygamie fait rarement l objet d une question parti culi re Elle appara t cependant assez souvent par le biais du nombre d pouses mentionn apr s la lettre M pour les hommes mari s B nin Cameroun C te d Ivoire etc au moins dans les cas o les pouses coha bitent avec le mari parfois dans tous les cas La d finition des diff rents tats matrimoniaux fait l objet d instructions plus ou moins d taill es Elle ne varie pas tr s sensiblement d un recensement un autre Signalons enfin que le recensement tunisien demandait toute femme mari e veuve ou divorc e l ge auquel elle a consomm son premier mariage 5 La nationalit l ethnie Seules la Haute Volta et la Somalie n ont pas pr vu de question sur la nationalit La question la plus simple sur la nationalit consiste ne distinguer que deux cat gories les nationaux et les tran gers Lib ria Le plus souvent cependant le pays de nationalit est indiqu Alg rie Cameroun Ghana Mali Soudan Mais dans de nombreux cas on associe en outre la question sur la nationalit celle sur l ethnie en notant dans la m me colonne l ethnie pour les nationaux et le pays pour les trangers B nin Congo C te d
71. si lorsque le recensement comporte plusieurs types de questionnaires il peut tre utile de varier la couleur Il se peut aussi que certains question naires s adressent un chantillon assez restreint pour n tre que multi graphi s D vidence les couvertures du cahier de relev ou de zone Niger Haute Volta d vraient tre cartonn es etc Un autre aspect de la qualit tient la dimension de la feuille de m nage Ce probl me a d j t voqu La marge de manoeuvre pour les dimensions d une page n est pas tr s large En gros elle va de 20 x 26 Mauritanie 25 x 35 Cameroun Par contre on peut jouer sur le nombre de pages de 1 4 Et lorsqu il y a quatre pages on utilise toujours la double page centrale comme support du tableau synoptique des donn es individuelles TABLEAU DE COMPARAISON DE LA PRESENTATION MATERIELLE DU QUESTIONNAIRE Diversification des questionnaires Type du Dimension de la Nombre selon questionnaire l feuille de mnage Couleur de Constitu Nomade de base dimension nombre Pr codage Type de Longueur s questionj tion du ne et c co t FI FM d une de naires m nage g s dentaire CR page cm pages 28x33 partiel 23x30 5 partiel 25x35 28x44 faible ALGERIE BENIN CAMEROUN CONGO COTE D IVOIRE GABON GAMBIE GHANA GUINEE BISSAU HAUTE VOLTA 27 5x30 faible LIBERIA MADAGASCAR MALI MAROC MAURITANIE MAYOTTE NIGER partiel 4 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 5 1
72. si si la personne a quitt ou non son lieu de naissance et si oui depuis combien de temps et quelle est la nature urbaine ou rurale de ce lieu de naissance 2 La derni re r sidence Une question relative la derni re r sidence figure dans les questionnaires du B nin o habitiez vous avant d tre ici du Cameroun o habitiez vous avant de vous installer dans cet arrondissement de la Mauritanie de la Tunisie et de l Alg rie En ce qui concerne le Togo une question particuli re s adresse aux personnes rapatri es d un autre pays pays dur e de s jour date de retour Pour la Haute Volta il est demand si la personne a migr durant les cinq derni res ann es mais sans plus de pr cision A part ces quelques exemples cit s la plus grande partie des questionnaires de notre s rie ne comporte pas de question sur le lieu de r sidence ant rieur Et c est un manque d information regrettable d autant que c est une question assez simple PE ER SR TRE PEN PER Er TR STE MERE SISTER SP nage x i F E E t 286 3 La r sidence une date de r f rence ant rieure L Alg rie et la Tunisie ont compl t leur information en incluant une question sur la r sidence au moment du recensement de 1966 pour la premi re et au moment des inondations de 1969 pour la seconde Si la date choisie correspond une r alit marquante pour l ensemble de la population cet
73. sidence doit permettre en principe d viter les omissions et les doubles comptes elle ne peut sans doute les liminer totalement mais sa suppression ne constitue en aucun cas une meilleure garantie aussi nous pensons qu il est pr f rable de la maintenir car elle a l avantage de fixer au recens un ordre de grandeur pour la dur e d une absence ou d une visite c Les migr s Plusieurs rapports m thodologiques font allusion au cas des migr s sur lesquels des questions ont d tre pos es aux m nages r sidents mais ces questions n apparaissent pas dans les questionnaires reproduits Haute Volta Tunisie Seul le questionnaire de l Alg rie est pr cis ce sujet dans le statut de r sidence il est pr vu une position pour l migr un migr est un Alg rien vivant hors d Alg rie depuis plus de 6 mois pour des raisons de travail ou d tudes toutes les questions pos es propos des r sidents taient galement pos es propos des migr s 1 Une exception tait faite toutefois pour les personnes qui r sidaient depuis moins de 6 mois mais qui taient venues s installer d finiti vement mariage d m nagement f i i h i 258 Il n est pas pr cis comment l agent recenseur d cidait du rattachement d un migr et de sa famille un m nage donn il y avait un risque important de voir une famille d migr s revendiqu e par plu sieurs m nages N anmoins
74. strer Enfin au B nin et en C te d Ivoire on se trouve dans la situation d crite pr c demment pour l Alg rie le Congo le Lib ria la Somalie et la Tunisie mais de plus la quatri me page du questionnaire est enti rement consacr e aux instructions importantes Pour certaines questions une liste limitative des r ponses possibles est fournie questions ferm es c est le cas du sexe de l tat matrimonial de la situation de r sidence Dans d autres cas les questions sont ouvertes comme la nationalit la profession ou la branche d activit Il faut enfin signaler un principe de base qui n est pas toujours respect une colonne ne doit servir inscrire qu un seul ren seignement Or l on peut citer les exemples suivants POSE SD seu able A A EAE A i n GS A ANR T SOSA EA 273 dans le cahier de douar utilis au Maroc la colonne nom et pr nom il est indiqu pr cisez la nationalit pour les trangers en C te d Ivoire les instructions pr voient que dans la colonne date de naissance l on doit inscrire l ge si seul celui ci est connu en le faisant suivre de ans ou mois ou jours ce qui risque d tre une source de confusion pour le lieu de naissance si certains questionnaires pr voient plusieurs colonnes Cameroun Gabon pour l inscription de plusieurs renseignements village arrondissement r gion d autres n en pr voient qu une
75. suivi en cela les recommandations interna tionales formul es par l ONU le sch ma utilis pour recueillir l information tout fait identique d un pays l autre comprend les rubriques suivantes la situation d activit la profession le m tier ou l activit principale le statut dans la profession la branche d activit ces questions de base s ajoutaient dans certains cas des questions suppl mentaires sur le ch mage ou sur une ventuelle activit secondaire la moiti des pays 13 a choisi de ne poser ces questions qu la population ayant atteint un certain ge ce sont d ailleurs le plus souvent les m mes pays qui ont adopt le m me principe pour le niveau d instruction 4 ans et plus Cameroun l exploitation a t faite pour les 6 ans et plus 6 ans Alg rie Congo C te d Ivoire Gabon S n gal 8 ans Guin e Bissau Mali 10 ans B nin Jib ria Somalie 12 ans Mauritanie Mayotte M trouvera dans le tableau synoptique en annexe la r par tition des questions pos es par pays a La situation d activit intitul e aussi type d activit cette question est destin e classer les individus recens s en deux groupes les actifs et les inactifs A A D A Do RS meme a ta Guen teen 301 Presque toujours cette question est assortie d une p riode de r f rence dont la dur e est tr s variable et peut se rapporter la semaine au
76. sur le type d habitation le confort et le statut d occupation Le Congo et le Lib ria ont divers petits cartouches sur le logement son occupation et enfin la Guin e Bissau un sur le logement et son confort EAE TE E ER PER RE ENER RE RENTRER EOT SE TEE g l H 282 Le questionnaire du Togo sans pr voir de cartouche particulier pour le logement a trois questions concernant la pr sence ou non de l lectricit d un groupe lectrog ne ou de l eau rivi re puits etc Et enfin deux pays ont mis un questionnaire part pour l habitat c est la Tunisie et la Gambie La premi re reprenait en outre l essentiel des questions sur le logement dans un cartouche faisant partie de la feuille de m nage Notons enfin que le Soudan n a inclus de questions sur l habitat que dans le questionnaire long r serv aux urbains tandis qu au Lib ria les agents recenseurs ne devaient collecter les donn es sur l habitat qu raison d un questionnaire sur cinq b Le contenu des questions Pour d terminer la qualit et l importance du patrimoine immobilier et donc les conditions d habitat de la population cinq grandes rubriques ont t ici ou l distingu es type de construction ou de logement mat riaux de construction confort eau lectricit sanitaires nombre de pi ces r serv es l habitat ou tout autre usage Statut d occupation des lieux Type de construct
77. t Parfois la question est semi ferm e ainsi en Guin e Bissau pr voyait on quatre cas CM poux fils ou fille autre lien pr ciser Dans d autres on ne donne que des exemples laissant la question totalement ouverte Mais cette solution est surtout adopt e quand on s efforce de recueillir plus de pr cisions sur la structure familiale du m nage 297 c Liens de parent et structure du m nage Dans certains recensements les informations sur les liens de parent permettent de retrouver plus pr cis ment les liens qui unissent les diff rentes personnes du m nage Elles sont alors organis es autour de la notion de noyau familial Le noyau familial quand il est complet comprend p re m re et enfants non mari s d un m me lit Mais il peut tre r duit p re ou m re et enfants mari et femme sans enfants fr res et soeurs non mari s sans parents personne isol e Il peut aussi en cas de polygamie tre tendu mari pouses et enfants non mari s des pouses ou au contraire restreint chaque pouse suivie de ses enfants non mari s Chaque noyau familial a un chef C est seulement pour lui que le lien de parent est donn en fonction du CM encore peut il l tre en fonction d un autre chef de noyau familial qui lui serait plus proche parent l int rieur d un noyau familial l pouse est identifi e comme pouse du chef de noyau et les enfants comme fils ou fille de chef de noyau et d
78. t ne poser toutes les questions qu une partie de la popula tion etc On ne peut donc porter de jugement d ensemble sur cette question B Structure du questionnaire Dans le cas le plus g n ral le questionnaire comporte 3 l ments ou groupes d l ments bien distincts identification tableau synoptique des questions individuelles divers cartouches 1 L identification Indispensable toute exploitation statistique de l informa tion recueillie elle est videmment toujours pr sente Appel e tre en t te de chaque enregistrement carte perfor e ou espace magn tique elle figure galement toujours en t te du questionnaire Dans tous les cas elle repose sur le d coupage administratif du pays et donc sur une sk m AE SYRE E EE E A R EL CERN DRM AE a E e eE ERA base g ographique Elle suit une formule en tiroir et part g n rale ment de la circonscription administrative la plus grande pour aller jus qu la plus petite Alg rie B nin Cameroun C te d Ivoire Congo Guin e Bissau Haute Volta Lib ria Mali Maroc Mauritanie Niger S n gal Togo Tunisie Trois pays font exception et disposent leurs donn es d identification selon une importance administrative croissante ce sont le Gabon village canton district r gion le Ghana et la Somalie Le Maroc est le seul inclure dans sa grille d identifica tion une circonscription lectorale Pour les besoins propres au
79. t d espace Un troisi me facteur intervient cependant aussi dans la d termination du nombre de lignes la taille des m nages dans la population recens e Dans les questionnaires examin s 1 le nombre de lignes oscille entre 8 Guin e Bissau et 20 Togo mais le plus souvent il se situe entre 10 et 13 12 cas sur 15 Dans un cas le Cameroun le tableau est subdivis en deux groupes de lignes les premi res lignes tant r serv es aux membres r sidents pr sents ou absents du m nage le second groupe servant recenser les visiteurs Le nombre de colonnes d pend videmment du nombre de questions retenues pour chaque individu Il varie de 12 Haute Volta et 14 C te d ivoire 29 Tunisie et m me 30 Congo l exception du question naire court employ pour 90 des zones rurales du Soudan 5 colonnes e mme ae ue de cm c ee en mu ann me nn one ce 0e on mm 1 Except Somalie Gambie et Soudan pour lesquels l information n est pas disponible dans les monographies 264 Certaines rubriques figurent dans tous les questionnaires le num ro d ordre les noms et pr noms le sexe et l ge ou la date de naissance L on trouve deux exceptions pr s des questions sur le lien de parent Gabon Mayotte le lieu de naissance Maroc rural Soudan court l instruction Gabon Soudan court et l activit Mau ritanie nomade mais cette question figure toutefois sous forme col lective sou
80. te le m nage ordinaire est constitu par un petit groupe de personnes ap parent es ou non qui vivent dans un m me logement prennent le plus souvent leurs repas en commun et subviennent en commun aux d penses courantes Ce groupe reconna t g n ralement l autorit d une m me personne le chef de m nage 254 Dans la plupart des cas le m nage est constitu d un homme le chef de m nage de son ou de ses pouses et de leurs enfants peuvent s y joindre des ascendants des collat raux et des personnes sans lien de parent vivant avec le m nage Dans certains pays les enfants mari s du chef de m nage de vaient toujours constituer un m nage ind pendant alors que dans d autres cas ils ont t inclus dans le m nage du p re si les conditions de loge ment et de repas communs taient remplies Plusieurs c libataires habitant un m me logement une personne veuve ou divorc e avec ses enfants un c libataire peuvent galement constituer un m nage Il est certain que le concept de m nage est d une d finition et d une interpr tation d licates en Afrique malgr les recommandations formul es au cours de la formation il est probable que les agents recen seurs n ont pas tous tranch dans le m me sens sur le terrain Pourtant il semble que cette unit de d nombrement puisse tre utilement retenue Il convient cependant d en pr ciser au mieux la d fi nition en tenant compte du contexte
81. te pr nom du p re nom et pr nom de la m re Dans tous les cas d ailleurs m me lorsqu on ne va pas jusqu l enregis trement de la filiation la question sur le lien de parent contribue l identification Le cas des enfants non encore pr nomm s au moment du recen sement pose un probl me particulier Certaines populations ont pour coutume de ne donner un nom l enfant que lorsqu il a d j atteint un certain ge une ou plusieurs semaines Dans ce cas l agent recenseur remplace g n ralement le pr nom par un signe conventionnel En Guin e Bissau cependant consigne lui a t donn e de joindre ce signe le nom de la m re de l enfant 4 j E CRETE 290 2 Le sexe La question sur le sexe ne pose aucun probl me particulier Elle est universelle et toujours ferm e La r ponse est port e le plus souvent sous une forme abr g e M ou F quand elle n est pas pr cod e 3 L ge De toutes les questions sur l tat civil celles sur l ge sont les plus ardues Fondamentales pour le d mographe les r ponses ces questions sont soumises dans les pays en d veloppement de graves risques d erreur Une attention toute particuli re devrait donc leur tre port e dans la pr paration des recensements Les risques d erreur sont connus Dans un pays o l tat civil fonctionne peu ou mal une fraction importante de la population ne conna t son ge que de mani
82. te question peut donner des r sultats du plus grand int r t sur les flux migratoires r cents 4 La dur e de r sidence La dur e de r sidence des r sidents pr sents fait partie des questions pos es en Alg rie B nin Cameroun Congo Gabon Lib ria Madagascar Maroc Mauritanie Mayotte Niger Sierra Leone et Tunisie La date d installation dans la r sidence actuelle n a t demand e que par l Alg rie le B nin le Congo Madagascar et Mayotte par les personnes n es hors du pays seulement 5 La dur e le lieu et le motif de l absence ou de la visite sont des questions assez rares La dur e figure dans les questionnaires du Cameroun du Congo et de Madagascar le lieu dans ceux de l Alg rie du Cameroun du Congo de Madagascar et du S n gal le motif de l absence et de la visite dans celui du Congo Cet examen comparatif des questions pos es sur les caract ristiques g ographiques est un peu d cevant L exhaustivit du recensement et la finesse du d coupage g ographique devraient tre l occasion de recueillir des r sultats irrempla ables sur les mouvements de population Cependant la batterie classique de questions n cessaires est le plus souvent incompl te De plus la pr cision g ographique demand e est tr s variable Les r ponses obtenues ne peuvent d s lors tre qu im pr cises ou insuffisantes Elles ne satisfont donc que tr s partiellement aux besoins de l analyse des flux
83. tend appauvrir l information on est oblig de r duire au minimum le nombre de r ponses gt possibles et prendre beaucoup de place sur le questionnaire Les questionnaires sont donc toujours le r sultat d un com promis entre ces diverses tendances souvent tr s influenc par l auteur du questionnaire ou l cole de pens e laquelle il appartient Les pays anglophones font un grand usage de cases cocher Somalie Ghana ou des chiffres entourer Liberia alors que les pays francophones pr voient plut t une inscription en clair ou en abr g mn motechnique de la r ponse Le seul principe g n ral que l on doit proposer ici est que les responsables de l laboration du questionnaire et des instructions aux enqu teurs doivent avoir toujours le souci de faciliter le travail de l agent recenseur sur le terrain au moment de l interview c est dire que les instructions soient simples et claires pour viter des interpr tations fantaisistes et le recours trop fr quent aux instructions que les r ponses que l agent recenseur doit inscrire ne soient pas fastidieuses et r p titives d ou l emploi d abr viations et que celles ci soient gt logiques et faciles retenir 4 La pr sence de cases de chiffrement n Ce A ns Es de M de che ue de ne iMi Un autre aspect g n ral de pr sentation tient la technique de chiffrement On peut pr voir que le chiffrement se fera sur le question n
84. tenu des choix faits sur le pr codage et sur le chif frement direct de la feuille de m nage chaque case du tableau prend un aspect mat riel tr s diff rent figure 1 On juge facilement partir d un exemple aussi simple de l encombrement caus par le pr codage dans le tableau synoptique des donn es individuelles Guin e Bissau Somalie On voit galement que presque toutes les positions possibles sont utili s es pour l espace r serv au chiffrement quand celui ci est pr vu sur le questionnaire Il nous semble que le pr codage simplifie grandement le chiffrement mais ne s y substitue qu avec difficult D une part il y a toujours des questions pour lesquelles on ne peut pas totalement pr coder les r ponses Mais surtout lors de la saisie des donn es perforation ou saisie magn tique des codes parfois tr s petits imprim s en noir comme le reste du questionnaire situ s des emplacements diff rents pour chaque r ponse une m me question ne sont pas de lecture tr s facile et cons tituent une source d erreurs importante Par contre le chiffrement a posteriori sur le questionnaire m me est un grand avantage Il offre en permanence la juxtaposition des Avec espace r serv au chiffrement non structur Tunisie l s i mol Congo Mali Cas le plus simple Cane ronn 1006 Alg rie Mauritanie 2 Niger Haute Volta Avec espace r serv au chiffrement non structur B nin
85. tion permet elle de commencer par faire le tri des personnes recenser et par d terminer l ordre dans lequel les individus appara tront au tableau synoptique Mais c est une proc dure lourde double emploi gaspillage de l espace dis ponible dont l objectif aurait pu tre atteint plus simplement cf par exemple la subdivision du tableau synoptique tunisien en deux groupes de colonnes Ces trois tableaux du questionnaire ghan en sont associ s une grille de chiffrement destin e recevoir le nombre total de per sonnes de chaque cat gorie et qui tient lieu de tableau r capitulatif tr s sommaire d Naissances et d c s dans les douze derniers mois Un certain nombre de recensements recueillent des donn es sur la f condit Dans certains cas nous l avons d j mentionn des questions sont incluses dans le tableau synoptique des donn es individuel les sur la vie matrimoniale et g n sique des femmes Tunisie Gambie Lib ria Parfois dans ce m me cadre une colonne particuli re est r serv e aux grossesses ou aux naissances survenues dans les 12 derniers mois ou depuis une date donn e ou bien ce qui revient au m me une colonne sert dater la derni re naissance Soudan Somalie Gambie Dans quelques cas cependant les naissances survenues dans les 12 derniers mois font l objet d un cartouche sp cial juxtapos un second cartouche r serv aux d c s Mali Cameroun Sur le question na
86. udan la dualit de questionnaire r pond au seul souci de simplification Un questionnaire long a en effet t 261 a ministr la population urbaine et 10 de la population rurale tandis qu un questionnaire court seulement quatre questions indi viduelles tait destin au reste de la population rurale Dans un dernier cas enfin la Tunisie deux questionnaires coexis taient pour des raisons totalement diff rentes des pr c dentes En raison de l importance accord e par le recensement tunisien l inventaire des constructions usage ou non d habitation et des logements habit s ou non les questions sur les constructions les logements et leurs caract ristiques ont fait l objet d un ques tionnaire propre le bordereau de logement tandis que les m nages faisaient l objet de trois questionnaires feuilles de m nage dos sier d institution et feuille de population compt e part Le bordereau de logement et les diff rents questionnaires de m nage avaient en commun le num ro d identification mais des supports com pl tement s par s Autant les raisons d ordre g n ral sont nombreuses en faveur d un questionnaire collectif de pr f rence une fiche individuelle autant le choix entre une feuille de m nage universelle et plusieurs questionnaires diversifi s d pend de circonstances tr s locales objec tifs poursuivis diversit des r alit s appr hend es souci d conomie conduisan
87. ues recueillies pour ces naissances qui concernent la m re lorsque la question figure dans le tableau central ou si l on a affaire un bulletin individuel Mayotte les caract ristiques de la m re peuvent tre imm diatement associ es si l on a affaire un cartouche il faut que le num ro de la m re soit rappel c est le cas du Cameroun o l on rappelle aussi l ge de la m re c est le cas du Congo o l on pose des questions suppl men taires le nombre de mariages contract s le nombre de gros sesses durant toute la vie f conde et les questions sur la f condit totale voir ci apr s ce n est pas le cas du Mali o comme on l a vu pr c demment seul le nombre total de naissances est enregistr r parties par sexe Pourtant la seule connaissance du nombre de naissances des 12 derniers mois ne permet de calculer que le taux de natalit ventuel lement par sexe si l on dispose de cette r partition des naissances alors que l association des caract ristiques de la m re permet de calculer notamment des taux de f condit par ge ou des indices plus fins par ethnie par situation matrimoniale l enfant pour le Cameroun on a le sexe de chaque enfant pour le Congo et la Somalie on a la r partition par sexe au niveau de chaque femme et pour le Mali on a la r partition par sexe au niveau du m nage Pour le Lib ria et Mayotte aucune question n est pos e sur l
88. ulier sur la f condit D Les caract ristiques socio conomiques 1 Le lien de parent Tr s li e aux pr c dentes cette question peut tre comprise comme un simple compl ment l identification c est le cas le plus g n ral ou comme une source de donn e sur la structure du m nage Dans le premier cas on se contente g n ralement de noter le lien avec le chef de m nage Dans le second on s efforce de recueillir une image compl te des liens entre les membres du m nage a Le chef de m nage Le chef de m nage CM est g n ralement la personne reconnue comme telle par les membres du m nage interrog s par l agent recenseur Toutefois certaines pr cisions suppl mentaires sont parfois n cessaires Ainsi en cas de polygamie sans cohabitation des diff rentes femmes on peut d cider que celles ci appartiennent des m nages distincts Il faut alors prendre garde que le mari n apparaisse qu une seule fois comme r sident et donc comme CM Dans les autres cas l pouse cera CM b Lien de parent avec le chef de m nage Dans le cas le plus simple on se contente pour tous les autres membres du m nage du lien de parent avec le CM Souvent la question est ferm e et parfois le nombre de r ponses est tr s restreint Ainsi en Somalie n y a t il que quatre possibilit s CM poux fils ou fille autres au Cameroun six CM poux fils ou fille p re ou m re autre parent sans lien de paren
89. x parties le m tier habituel l activit actuelle pendant la derni re semaine coul e Dans tous les pays tudi s il est fr quent qu un m me individu exerce plusieurs activit s au cours d une ann e et quelquefois simultan ment particuli rement dans le secteur traditionnel quatre pays seulement ont pos une question sur l activit secondaire Congo Mali Mayotte Tunisie cette formule a l avantage de mieux cerner la complexit de l activit en milieu africain on peut ainsi faire plus ais ment com prendre au recens ce que l on attend comme r ponse la premi re question il n est pas du tout certain que dans l esprit de la personne interrog e il y ait une activit qui prime l autre enfin par ce biais il para t possible de r cup rer l activit agricole des femmes qui auraient t d clar es femmes au foyer pour la profession principale 303 Qu il s agisse de l activit principale ou de l activit secondaire tous les pays ont choisi de laisser la question ouverte afin de recueillir le maximum d information Cependant chaque rapport souligne la difficult d utiliser la CITP classification internationale propos e par le BIT pour le chiffrement certains pays Gabon Haute Volta Sierra Ieone l ont utilis e en l adaptant leur cas particulier d autres ont pr f r tablir leur propre classification Mauritanie S n gal c le statut dans la profession A l except

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