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Rapport Final Etude Socioeco DDR PNUD

1. gard des diff rentes exactions que ceux ci ont commises sur les populations Cependant il est important de faire une distinction entre les zones du mouvement APRD et celles de l UFDR et du MLCJ Dans la Vakaga en effet les deux communaut s respectives Goula UFDR et Kara et Rounga MLCJ sont solidaires avec les combattants et elles ne posent pas de conditions pour la r int gration de leurs propres descendants Finalement les communaut s souhaitent que des activit s de r conciliation entre les combattants et les victimes soient organis es Opportunit s conomiques pour les combattants Pour la r insertion court terme des combattants il est imp ratif de relancer l agriculture de subsistance dans un premier temps en distribuant des semences et des mat riaux agricoles Le programme peut aussi lancer des activit s g n ratrices de revenus imm diats dans le secteur du transport moto tax1 et du petit commerce Il est galement souhaitable de consid rer le lancement massif de projets Haute Intensit de Main d uvre HIMO pour la reconstruction des infrastructures sociale et economique d truites Une r fection des routes principales est une condition importante pour la relance du commerce et 1l faudrait y introduire un syst me d entretien et de s curit routi re Il est galement primordial de reconstruire les bureaux des services indispensables de l Etat postes de police et de gendarmerie services agri
2. Les programmes de r int gration socio conomique des anciens jeunes combattants demandent des approches int gr es qui r pondent leurs diff rents besoins exp riences et faiblesses qui varient selon l ge le sexe l origine ethnique la classe sociale la taille du m nage le niveau d instruction et de formation les handicaps etc Ces facteurs permettent d identifier la vuln rabilit l exclusion sociale et de cibler les interventions visant surmonter les difficult s auxquelles les jeunes font face lorsqu ils entrent sur le march du travail ou cherchent y demeurer gt Disponibilit de financement par rapport aux d fis Dans la situation actuelle de la RCA il n est pas possible de lancer un programme de r int gration traditionnelle Il sera impossible de r ussir le programme sans la s curit et sans une capacit am lior e des services et de l conomie Pour cela un programme de DDR en RCA doit tre accompagn d une r forme compl te du secteur de s curit et de la mise en place de programmes de s curit communautaire de contr le des armes l g res et de d veloppement conomique Tout ceci n cessite des financements normes qui ne sont pas disponibles pour l instant Au demeurant les bailleurs de fonds trangers ont peu d int r t pour la RCA Alors bien qu il y ait des opportunit s pour la r int gration sociale et conomique le processus de paix n cessite la dispo
3. pour le MLCJ et entre 200 et 300 enfants soldats L ge moyen des combattants est en dessous de 29 ans et le niveau moyen d ducation est faible A l oppos des combattants de l APRD dans l Ouest il apparait que les combattants de 1 UFDR et ceux du MLCJ ont eu davantage acc s au moins une scolarit primaire compl te La majorit sont mari s avec une ou deux femmes et poss dent entre 1 et 6 enfants Avant de rejoindre la r bellion la plupart des combattants pratiquaient l agriculture mais beaucoup d entre eux fr quentaient l cole La majorit des combattants ont regagn les mouvements arm s pour l auto d fense et la vengeance des parents victimes des actes de guerre Pour l avenir la plupart souhaitent reprendre l agriculture y compris l levage dans lOuham l Ouham pend et la Nana gribizi et dans la Vakaga ils pr f rent surtout le commerce et la reprise des activit s mini res Parmi tous les mouvements environ un quart des combattants souhaite tre int gr dans les Forces Arm es Centrafricaines FACA Il ressort de l enqu te qu un grand nombre de combattants veulent reprendre ou commencer leurs tudes mais il s agit g n ralement soit de personnes dont l ge d passe largement le niveau de la classe o 1ls pourraient s inscrire soit alors de gens qui n ont Jamais t l cole Dynamique du Genre Les combattantes sont parfois mal vues parce que selon la commu
4. quipe sur le terrain En outre dans le cadre de cette tude des liens de partenariat ont t tiss s avec la FAO et UNICEF et nous tenons remercier le personnel de ces agences pour sa pr cieuse contribution Transition international voudrait surtout exprimer sa gratitude son partenaire le Conseil Danois pour les Refugi s DRC qui a organis toute la logistique y compris la mise en place des conditions s curitaires favorables au d roulement des missions de terrain Enfin nous tenons remercier toutes les personnes qui de loin ou de pr s ont contribu la r ussite de cette tude en particulier certains membres du Comit de Pilotage qui ont facilit l acc s aux groupes des combattants Irma Specht Directrice de Transition International Landgraaf Netherlands Table des mati res Acronymes et sigles R sum ex cutif Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Bibliographie Annexe Annexe B Annexe C Annexe D Annexe E Introduction Profils des combattants La dynamique du Genre Attitudes de la communaut envers les combattants Opportunit s conomiques Quantit et qualit des Services 340 Conclusions Recommandations pour une r int gration durable Liste des personnes contact es M thodologie 9 20 27 31 34 existants 47 52 56 60 68 Exemples de microprojets possibles et les co
5. cole primaire autochtone de Birao Vital Gabriel Zakarias Gendarme Zouhouli Isidor 18 combattants du MLCJ Ouandja Artisan menuisier ma on Ngoupala Emmanuel Le Maire du village Le Tiroungoulou M Ousmane Ramadane Conseiller la Mairie M Mahamat Quatre Barth lemy Secr taire G n ral de la Mairie M Abdoulaye Ramadane Chef de village Ndeya Moussa Chef de village Ibrahim Abdoulaye Chef de village Amn Mahamat Chef de village Adoum Issen Chef de village Amnala Magache Chef de village Dofara Jean Pierre Chef de village Mahamat Jessedin Chef de village Asseda Nana Commer ant Aaasnia Kamsoul Commer ant Batoul Issen Femme leader Awa Faeifa Femme leader Amssana Hassane Femme leader Kaltouma Ibrahim Femme leader Marie Th r se Mongadji Forgeron M Rekoumala Mahamat Leader de l UFDR G n ral Damane 67 combattants de l UFDR Kaga Sous pr fet Bandoro Chef de secteur d levage Chef de secteur social Eaux et For ts Pr sident d APILOD IRC CICR UNICEF Inspection Acad mique du Centre Thomas Mboyemote Centre de formation Ndowara Milfrid Magloire Focus des hommes d affaires Focus chef de groupement Atelier de soudure Garage Bandak Blaise Nestor Bandakpara Fabricant de pains Goudou No l Fabricant de sceaux Benapou L on Boulanger Fabricant de briques Mou
6. hdptcar net blog 2008 02 22 over 15 percent of women and girls subjected to sexual violence in cars crisis zones 59 Annexe Personnes contact es A Bangui Nom fonction Institution et contacts M Oumar SAKO Chef de l Unit Gouvernance et Pr vention des Crises RCA UNDP T l 75 04 61 18 oumar sako undp org M Alex D K NYAKO BADOHU Coordinateur des op rations agricoles d urgence et de r habilitation FAO RCA M Nicolas BOKOSSI Paoua FAO RCA M Tony LAKOUETENE FAO RCA 243 081 880 54 01 243 081 880 50 89 alex nyarko gmail com Tel 72 76 94 29 75 55 96 09 Mme Louise WILLIAMS Advocacy Campaign Officer IDP Campaign RCA M Nick IMBODEN Information Management Officer OCHA 70 18 80 64 williams14 un org loureports yahoo com T l 75 20 79 67 ximboden gmail com M Jorge VALLES UNICEF Chief Child Protection RCA Tel 75 58 96 06 jvalles unicef org M Becaye DIARRA Economiste principal RCA Becaye diarra undp org M Silla YOUSSOUFA Economiste national RCA 75501249 Youssoufa silla undp org 75508901 M Willy ZIHALIRWA NALWABE UNICEF Sp cialiste en Protection des Enfants bas Bossangoa T l 70 98 95 36 72 26 16 39 znalwabe unicef org M Mahimbo MDOE mmdoe unicef org Repr sentant UNICEF RCA 75501250 Mme Esther VAN DER WOERDT Tel 75 02 15 09 72748069 Coordonatrice de Programme CORDAID RCA 72208519 ewocor cordaid net Bangu office
7. re et commerciale coton et mara chage Cependant il faut absolument tenir compte des exigences du calendrier agricole Pour le nord de la RCA cela implique qu il faut faire d marrer l agriculture au plus grand tard dans un d lai de deux mois fin juin 2010 Il faudra galement pr voir une aide alimentaire qui puisse permettre aux combattants et aux populations de couvrir une p riode de quelques mois avant de pouvoir b n ficier des premi res r coltes N anmoins pour une r int gration durable il ne faudrait pas que les combattants reprennent seulement les m mes m thodes de production qu ils utilisaient avant de rejoindre le groupe arm Il devrait y avoir de nouvelles techniques et technologies Le programme devrait mettre un accent sur la m canisation de la production le d veloppement et l am lioration des cha nes de production Pour cela il faut promouvoir l acc s des combattants aux march s aux fournitures aux services d appui et aux microfinances Plus sp cifiquement 1l faut s assurer que les nouvelles entreprises des combattants soient li es des entreprises dans leurs cha nes de production afin de r duire leur vuln rabilit et d assurer que leurs projets d entreprise soient durables 52 R habilitation et renforcement des services Les conomies locales ne peuvent tre redynamis es sans les structures d encadrement notamment les structures publiques et priv es ainsi que les ON
8. trois villes ont t choisis pour tester la strat gie il s agit de Sibut Bambari et Bozoum Au niveau de ces trois sous pr fectures le d marrage des activit s est pr vu pour la deuxi me moiti de l ann e 2010 Ces activit s ne visent pas directement la probl matique des anciens combattants mais contribueront l augmentation du nombre et de la qualit des services disponibles gt Activit s en cours prenant en compte les anciens combattants Pour l Union Europ enne la r int gration des anciens combattants est d une importance capitale Le projet de R duction de l impact de la flamb e de prix des denr es alimentaires ex cut par la FAO est financ par UE hauteur de 13 4 millions de Dollars prend en compte les six pr fectures touch es par les conflits et comporte un volet qui vise sp cifiquement la probl matique des combattants La D l gation de L UE en Centrafrique est en train de recruter un expert en R int gration pour coordonner toutes les activit s li es au DDR dans les programmes financ s par l institution gt Programmes futurs prenant en compte le processus de DDR L expert en R int gration aura aussi pour mission d identifier des projets qui pourront contribuer une r int gration r ussie des combattants Pour l ex cution de ces projets un financement du Fonds Europ en pour le D veloppement FED d un montant de 3 Millions d Euros est disponible 3 Ces
9. ts d investissement 73 Les opportunit s conomiques Les services d appui 78 86 Acronymes et sigles ACDA ACTED AGR ANDE APILOD APGL APRD ARV TB BINUCA BONUCA CEMAC CFPP CMCA COOPI CPJP CREF CTO CTV DDR DRC EC EMF FACA FAO FDC FDPC FED FPR GAPLC HDPT HIMO HRW HUSACA ICASEES Sociales IMC IRC LRA ONG MICOPAX MINURCAT MLCJ OCHA Agence Centrafricaine de D veloppement Agricole Agence d Aide la Coop ration Technique et au D veloppement Activit G n ratrice de Revenus Agence Nationale pour le D veloppement de l Elevage Association pour la Promotion et l Appui aux Initiatives locales de D veloppement Accord de Paix Global de Libreville Arm e Populaire pour la Restauration de la D mocratie Antir troviraux Tuberculose Bureau Int gr des Nations Unies en R publique Centrafricaine Bureau des Nations Unies en Centrafrique Communaut Economique et Mon taire de l Afrique Centrale Centre de Formation Pratique et Professionnelle Cr dit Mutuelle de Centrafrique Cooperazione Internazionale Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix Centres Ruraux d Education et de Formation Centre de Transit et d Orientation Conseillers Techniques Villageois D sarmement D mobilisation et R int gration Conseil Danois pour les Refugi s Danish Refugee Council Ecoles Communautaires Etablissement de Micro
10. 1 72774136 lenkongui yahhoo fr T l 75505812 T l 75565062 kanikomo un org T l 75501870 T l 75501870 M Sa d KARMAOUI Directeur National DRC T l 72 72 48 27 T l 21 61 03 74 drecar drc dk M Donatien PANDIKUZIKU Charg National de Programme PAM T l 75 50 82 92 75 04 34 67 donatien pandikuziku wfp org donatienpandikuziku yahoo fr M Mustapha ISSEN Directeur G n ral de l Institut Centrafricain des Statistiques des Etudes Economiques et Sociales ICASEES mustapha issen minplan rca org M Gildas KONZI Vice Pr sident de l Association des Eglises du R veil T l 77 08 60 61 70 02 46 78 Gildas konz1 yahoo fr Mr Germain B KABRAN Charge des Affaires Politiques BINUCA T l 75055376 kabran un org M David TCHOUINOU Economiste Banque Mondial T l 236 21614106 dtchouinou worldbank org M Gildas Choisy MBETIGAZA T l 72261879 Chef de cabinet du Ministre de l Education 75191204 M Kian ABBASSIAN T l 236 75 57 01 01 Chef de Mission Premi re Urgence 1 72 04 51 06 caf cdm premiereurgence org pu cdm rca gmail com M Patrice EFFEBI DRC Paoua Coordonnateur du programme DDR enfants T l 72748757 M Davide STEFANINI Paoua Chef de Base Paoua Coordonnateur de Programme DRC T l 21 61 03 74 72 79 60 42 75 054207 61 stefaninidavide yahoo it Mme Nicole BOHL T l 72 72 98 44 Coordinatrice C
11. 1325 octobre 2000 Dandeker C Femmes combattantes probl mes et perspectives de l int gration des femmes dans l arm e britannique R fran sociol 44 4 2003 735 758 FIDH R publique centrafricaine D j vu D s accords pour la paix au d triment des victimes d cembre 2008 Gbeyoro Yves Valentin Les Soci t s de S curit priv e et autres milices forces arm es non tatiques Directeur de l Office Central de R pression du Banditisme OCRB Ghura Dhaneshwar and Mercereau Beno t Political Instability and Growth The Central African Republic WP 04 80 International Monetary Fund 2004 Harelimana Jean Baptiste Analyse La mission des Nations Unies en R publique Centrafricaine et au Tchad tarissement ou renouveau Multipol mars 2009 HDPT Country Briefing Pack Central African Republic CAR Humanitarian and Development Partnership Team 2007 Integrated DDR standards module 4 30 5 10 5 20 United Nations Inter agency working group on DDR 56 International Crisis Group R publique centrafricaine d bloquer le dialogue politique inclusif Policy Briefing Briefing Afrique N 55 Nairobi Bruxelles 9 d cembre 2008 LACCEG Atlas de la R publique Centrafricaine Laboratoire de Cimatologie Cartographie et d tudes G ographiques et FNUAP 2007 Loungoulah Philippe Les contraintes et les potentiels de l conomie centrafricaine l aube du XXT si cle CRIPP CNRS Consult
12. Centrafricaine est une population dominance jeune La structure pyramidale des ges indique qu il y a 40 9 pour la cat gorie de 0 14 ans inclus tandis que celle de 15 64 ans inclus affiche 55 Au plan culturel le pays est compos d une multitude de groupes ethniques Selon le Recensement G n ral de la Population et de l Habitat RGPH 03 il en compterait une centaine r partie en fonction des grands groupes suivants Gbaya 33 Banda 27 Mandja 13 Sara 10 Mboum 7 M baka 4 Yakoma 4 autres 2 Toutefois en d pit de cette diversit le pays se divise en deux moiti s occup es par deux grands groupes tribaux les Gbaya et les Banda qui forment respectivement les 3 10 et pr s du 1 4 de cette population A c t de ces grands groupes r pertori s il existe des minorit s socio culturelles l exemple des Mbororo sous population descendant des Peuls ou des Foulani des Pygm es ou Bamenda et des refugi s Les grands groupes religieux se distinguent de la mani re suivante animistes 35 Protestants 25 Catholiques 25 et Musulmans 15 Il est noter que les trois formes de croyance sont associ es des pratiques animistes encore vivaces se r v lant dans les pratiques th rapeutiques traditionnelles de gestion des conflits internes la communaut et dans le rapport l environnement naturel tabous alimentaires mythes interdits lieux sacr s etc 26 Recensement G n ral de la Populat
13. Colonel Mohammar Khadaffi Par la suite les conclusions de cet accord qui devaient entrer en vigueur d s sa signature ont peu ou prou t respect es ce qui a conduit la signature de l Accord de Paix Global Selon le Document de Projet du DDR en RCA le FDPC est fort de 279 l ments 17 L Accord de Paix Global du 21 juin 2008 qui a t sign entre le Gouvernement centrafricain et l APRD le FDPC et l UFDR prolonge et renforce les dispositions de l Accord de Syrte du 02 f vrier 2007 avec le DDR comme un de ses piliers essentiels La signature de ces accords n a pas emp ch le FDPC de lancer de fr quentes offensives contre les FACA cf Bulletin 104 13 20 04 09 Humanitarian and Development Partnership Team RCA 13 20 avril 2009 ISL aile mod r e est conduite par M Christophe Gazam Betty ancien Ministre de la Jeunesse des Sports et de la Culture et ancien Ambassadeur de la R publique Centrafricaine aupr s de la R publique Populaire de Chine 13 garde pr sidentielle de M Patass et aujourd hui chef des op rations militaires de l UFDR La r bellion de l UFDR trouve son origine dans la profonde marginalisation du Nord est de la RCA qui est une zone pratiquement coup e du reste du pays et presque non d velopp e Les l ments du groupe ethnique Goula dont beaucoup ont re u une formation militaire dans le cadre des campagnes de lutte contre le braconnage sont au c ur de l insurrection arm e Il
14. UNESCO et le projet de formation socioprofessionnelle en vue de l int gration des jeunes Kabo initi par le HCR Il y a galement le Programme Alimentaire Mondial PAM qui intervient dans la Nana gribizi travers des projets d urgence et des projets de redressement Les projets d urgence comportent quatre volets principaux savoir le sauvetage des vies en situation d urgence notamment les r fugi s dans toute la partie Nord du pays les d plac s internes les enfants malnutris et les personnes atteintes de VIH SIDA qui sont sous traitement antir troviraux ARV TB D autre part il y a les projets de redressement qui se d ploient en trois strat gies Vivres Contre Travail VCT Vivres Contre Formation VCF et Vivres Contre Agriculture VCA Si le premier aspect des activit s de l agence s adresse une cible sp cifi e la seconde visant revitaliser les moyens de production est de nature satisfaire un large ventail de b n ficiaires notamment les ONG les associations les groupements les personnes vivant avec le VIH SIDA et m me les combattants 45 Selon l Assistant au Charg de Programmes du PAM les options de r insertion qui s offrent aux combattants sont les interventions de redressement En l occurrence les combattants pourraient se constituer en groupements ou associations afin de solliciter l appui du PAM pour travailler et r cup rer l nergie fournie au travail par la co
15. activit s agropastorales Paoua et Bozoum Ce projet qui assure aussi la formation cherche appuyer les combattants qui auront choisi l agriculture comme activit de r int gration Le PNUD pilote galement des projets qui visent d velopper le syst me l gal et judiciaire la r forme du secteur de s curit et la consolidation de la paix Le PNUD et l UNESCO ex cutent par ailleurs des projets dans le domaine de la bonne gouvernance et l appui la soci t civile dans l Ouham et l Ouham pend L UNICER l Organisation des Nations Unies pour l Enfance intervient mais pas directement dans la r insertion des enfants soldats C est le cas dans la Nana gribizi o elle a entrepris la d mobilisation d enfants soldats par l interm diaire de l IRC un partenaire d ex cution M me si la d mobilisation et la r int gration des 108 enfants soldats r alis es dans la Nana gribizi n a pas eu les r sultats escompt s faute d une bonne sensibilisation selon la communaut l exp rience m rite d tre capitalis e Par ailleurs cette Agence des Nations Unies appuie les communaut s dans la cr ation d coles communautaires Par cons quent cette activit pourra servir ceux des enfants soldats qui opteront pour la reprise de leurs tudes Pour le secteur de l ducation les projets en cours sont la r habilitation des centres de formation professionnelle Bozoum Bossangoa et Bria par l
16. arm e semble se contenter du contr le des routes et des zones fortes concentrations de populations puisqu elle est scind e en unit s qui prot gent les villes et les endroits routiers strat giques Actuellement les institutions de tutelle telles que les Pr fectures et les Sous pr fectures ne sont pas en mesure d administrer effectivement les territoires sous leurs mandats faute de moyens de maintien de l ordre efficace Par cons quent l Etat Centrafricain se caract rise par une ma trise partielle de l espace national puisque les forces de s curit ne contr lent que temporairement les grands axes de circulation et quelques grandes communes et villes Il s agit donc d une atomisation du pouvoir En gros la plupart des zones rurales chappent au contr le de l Etat et se sont transform es en espaces anarchiques d opportunit s pour tous genres d acteurs arm s L conomie la situation actuelle Les pr fectures tudi es sont toutes des zones vocation agricole et d levage Aujourd hui il faut dire que la majorit des habitants des zones du Nord vivent d une agriculture de survie car l ins curit a caus la disparition des activit s conomiques commerciales Voir chapitre cinq pour les opportunit s conomiques pour la r int gration Secteur primaire L agriculture repose sur deux types de cultures les cultures vivri res consomm es localement et les cultures de rente dont la pr
17. chiffres mais comme mentionn l acc s aux femmes a t limit il n est donc pas possible de 77 L chantillon des combattants interview s est 261 28 Chiffres du PNUD Bangui bas s sur les listes officielles produites par les mouvements arm s eux m mes 2010 20 v rifier l exactitude de ces chiffres L quipe a constat que dans les milieux islamiques de la Vakaga o op rent l UFDR et le MLCY les femmes combattantes sont rares mais qu il y avait un grand nombre de femmes associ es dans tous les mouvements Toutefois pendant l enqu te il tait extr mement difficile d avoir acc s ces femmes car la tendance g n rale tait de ne pas reconna tre leur existence L ge des combattants L on s aper oit que l ge moyen des combattants de l APRD Ouham Ouham pend appel APRD dans les diagrammes est le plus bas la moiti ayant moins de 24 ans Par contre l APRD dans la Nana gribizi appel APRD Nana et surtout l UFDR ont des combattants plus g s presque la moiti a au del de 30 ans On remarque galement que l ge de beaucoup de combattants se trouve dans la cat gorie de 25 29 ans Puisque les mouvements sont n s 1l y a environ cinq ans cela d montre clairement qu au moment de l enr lement bon nombre de combattants taient tr s jeunes 35 30 25 20 15 10 APRD APRD UFDR MLCJ l Ouhamet Nana l Ouham Gribizi Pende La situation familiale Le
18. d courage beaucoup les producteurs de cette denr e pr cieuse Secteur secondaire Les secteurs secondaire et tertiaire sont quasi inexistants depuis les crises sociale et politique de 1996 qui ont conduit la destruction et au pillage des quelques infrastructures de production Le secteur secondaire est repr sent par l exploitation des ressources mini res notamment l or et le diamant N anmoins depuis 2005 le pays a entreprit une vaste r forme en mati re de sa politique mini re de mani re soutenir tant financi rement que logistiquement les groupements en vue de r glementer l exploitation de ces richesses du sous sol En ce qui concerne les pr fectures dans cette tude l exploitation mini re est une activit pr dominante dans le Nord est Dans la Vakaga plusieurs combattants interrog s avaient t impliqu s dans les activit s d exploitation de mines de diamant Haute kotto et Bamingui bangoran avant de rejoindre les mouvements arm s Toutefois les mines d or sont aussi exploit es dans une moindre mesure par ceux qui vivent dans la Nana gribizi pr cis ment dans la zone comprise entre cette pr fecture le Bamingui bangoran et l Ouham pend Les principaux chantiers Mumndi Ngouter et Sontiwane se trouvent dans la Sous pr fecture de Bocaranga En g n ral le travail artisanal m canique forge ma onnerie r paration de v los et motos est actuellement un niveau relativement faible et s
19. de formation qui abondent ces types de formation sont rares elles ne sont limit es qu aux actions de certaines ONGs comme CARITAS Les mati res principales dispens es sont le fran ais le calcul etc sur une ann e scolaire Selon le responsable de cette ONG la possibilit de r duire la dur e de ces cours sur 3 mois afin de l tendre aux adultes pourrait exister dans ce cas les cours se derouleraient pendant les grandes vacances scolaires Par ailleurs il faut noter que l UNICEF a pris l initiative en 1997 de cr er des coles communautaires et des centres d alphab tisation Kaga bandoro et Bossangoa Ces coles communautaires s adressent aux enfants qui sont en retard sur la scolarit normale Les cours commencent soit avant le d part des enfants au champ partir de 10 heures soit apr s leur retour du champ 15 heures Les enfants apprennent lire et crire et s ils rattrapent leur retard ils peuvent int grer le circuit scolaire normal partir du CM cole primaire Quant aux centres d alphab tisation ils s adressent aux adultes Les cours sont dispens s en Sango ou en fran ais et d butent partir de 15 heures L aussi les cours ont pour objet d initier les int ress s la lecture l criture et au calcul C est une formation qui permet d acqu rir des dipl mes au m me titre que ceux d cern s par le circuit ducatif traditionnel Cette formation s arr te en clas
20. demande femmes et enfants Hangar budget de d part Absence de culture de commerce Oui si les heures de travail sont respect es Ouverture de salon de couture Forte demande Peu de tailleurs pr sents Machine coudre formation fils divers Pi ces de rechange Oui si les heures de travail sont respect es Elevage s dentaire de bovins P turage abondant Peu d leveur Bovins produits v t rinaires Pillage Oui si les heures de travail sont respect es Augmentation des parcelles vivri res gr ce la culture attel e Sols fertiles l arachide mil sorgho Charrues b ufs formation pi ces de rechange Disponibilit des semences Oui si les heures de travail sont respect es D veloppement du petit levage Elevage du gros et du petit b tail caprins ovins Volailles Facile lever m me pour des femmes des enfants et des handicap s P turage abondant Pratique ma tris e Reproducteur logement m dicaments aliments formation Reproducteurs produits v t rinaires formation Vols pid mies Epid mie Ouvertures d ateliers de forge Manque d ouvriers Kits d outillage formation Absence de formateurs Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont ma onnerie menuiserie sp cialis s dans la vill
21. des Zaraguinas a contribu mobiliser les combattants de l APRD et leur d mobilisation future d pendra d une r solution de ce probl me Dans la Nana gribizi l on signale la pr sence de rebelles Tchadiens FPR et proximit des rebelles non signataires de l APGL Finalement pour le Nord tout entier les incursions des mouvements arm s en provenance des pays voisins compromettent la s curit des habitants de la zone Si ces probl mes continuent les citoyens m me s ils en sont capables ne peuvent pas reprendre les activit s conomiques normales Il est aussi important de moraliser les forces de l ordre car dans le pass les soldats des FACA ont commis beaucoup d exactions contre les civils ce qui a terni l image de l Etat Par ailleurs il sera n cessaire d avoir des forces s curitaires effectives sur tout le territoire Cependant il faut comprendre qu un programme de DDR n a jamais t capable de r soudre ce d fi s curitaire norme Pour cela le programme de DDR doit tre accompagn par des programmes de r forme du secteur de s curit de contr le des armes l g res et de s curit communautaire La relance de l conomie de base est imp rative Il est imp ratif de relancer l agriculture de subsistance dans un premier temps Il faudra pour cela distribuer des semences et des mat riaux agricoles kit vivrier afin de permettre aux combattants de se relancer dans l agriculture vivri
22. des membres des communaut s enqu t es ont d clar que le plus important est de sensibiliser les rebelles une culture de la paix Ils ont galement soulign l importance d une r int gration viable des combattants Selon eux il sera difficile un combattant qui arrive d velopper une activit rentable et viable de reprendre les armes qui g n ralement sont consid r es par les combattants eux m mes comme la voie facile et rapide de gagner son pain Une autre chose prendre en compte serait la prise en charge m me sommaire des victimes des actes de violence prepetres par les rebelles A l heure actuelle les victimes ne se sont pas encore organis es en associations pour faire entendre leur voix Il faudra galement mener une campagne de sensibilisation et de la conscientisation la fois des membres des communaut s et des combattants avant la r insertion effective de ces derniers Cette approche est d autant plus justifi e que pr s de 15 des personnes enqu t es dans l Ouham Bossangoa et Batangafo en particulier ne sont pas pr tes accepter les combattants dans leurs communaut s respectives cause des exactions qu elles auraient subies de la part des combattants En outre des rumeurs non fond es sur les retomb es du DDR pour les combattants ont cr des probl mes sociaux Bon nombre de combattants dits repentis ont t rejet s par leurs communaut s respectives parce que leurs paren
23. enne distribution de kits agricoles et d elevage aux combattants ce qui peut compromettre le succ s d un futur programme de DDR Conditions prendre en compte pour une r int gration durable La relance de l conomie de base et la reconstruction et ou r habilitation des infrastructures sociales et celles de l Etat qui ont t endommag es ou d truites sont imp ratives L tat doit revenir dans les zones de guerre par le renforcement de ses structures Les conomies locales ne peuvent pas tre redynamis es sans les structures d encadrement notamment les structures publiques priv es et celles des ONG nationales et internationales Toutefois compte tenu du niveau de comp tence des combattants une formation soutenue ainsi qu une assitance pour le d veloppement de micro entreprises sont n cessaires La condition capitale pour la r ussite d un programme de r integration est que la s curit doit tre r tablie par l Etat pour que les civils puissent circuler librement Si les probl mes s curitaires continuent barri res dress es sur les routes zaraguinas leveurs transhumants rebelles trangers exactions par les miliciens et la FACA il est impossible pour les citoyens de reprendre les activit s conomiques normales Un programme traditionnel de DDR n a pas la capacit de changer la situation conomique et s curitaire Il faut donc mettre en place des programmes de s curit communautaire e
24. ge actuel du combattant A ce propos plusieurs d entre eux taient incertains sur leur ge L on soup onne m me qu un nombre important de combattants interrog s ont pu tre des enfants moins de 18 ans au moment du recrutement mais cela tait impossible v rifier dans cette tude Dans tous les cas plusieurs d entre eux se trouvent dans la cat gorie des jeunes entre 15 et 24 ans et ont par cons quent besoin d une attention particuli re Sans cet encadrement appropri il y a de fortes chances que ces jeunes prennent de nouveau part aux conflits arm s comme c est souvent le cas dans d autres pays Kathleen Myer Alina Potts and Les Roberts Grave Violations of Children s Rights and Mortality in the Central African Republic Results of a Nationwide Survey UNICEF and Columbia University September 2009 Nations Unies Secretary General s report on Children and Armed Conflict 13 Avril 2010 Conseil de S curit A 64 742 S 2010 181 2010 22 Integrated DDR standards module 5 20 United Nations Inter agency working Group on DDR 22 Niveau d ducation et de comp tence Le niveau d ducation des combattants Le niveau d ducation est g n ralement bas Ceux qui sont dans la cat gorie ducation primaire ont fait une ou plusieurs ann es l cole primaire Tous ceux qui se trouvent dans la cat gorie ducation secondaire ont galement fait une ou plusieurs ann es d ducation s
25. l absence ou la faible pr sence de l autorit de l Etat sur cette partie du territoire La pr sence de ces groupes arm s a tr s vite suscit une vive r action de la part des FACA particuli rement de la Garde R publicaine qui cherchaient viter que de v ritables r bellions se constituent dans cette partie du pays Les attaques meurtri res en 2006 et 2007 en violation flagrante du droit international humanitaire ex cutions sommaires viols incendie des villages pillages ont entra n une radicalisation de ces mouvements arm s contre le r gime de l actuel Pr sident Boziz Dans les zones de la pr sente tude il y a d abord les cinq mouvements signataires de l accord de Paix 1 Acteurs politico militaires signataires e l Arm e Populaire pour la Restauration de la D mocratie APRD e le Front D mocratique du Peuple Centrafricain FDPO e l Union des Forces D mocratiques pour le Rassemblement UFDR e l Union des Forces R publicaines UFR e Je Mouvement des Lib rateurs Centrafricains pour la Justice MLCJ 2 Acteurs politico militaires non signataires de l Accord de Paix Global e la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix CPJP 3 Autres groupes arm s e les bandits arm s y compris les coupeurs de route appel s Zaraguinas e les leveurs transhumants e les groupes d auto d fense comme les Karas qui tentent de d fendre certaines communaut s contre cet amalgam
26. la seule pr sence des groupes arm s A ce sujet l on estime que ce pourcentage a augment depuis 2003 4l United Nations Security Council Resolution 1325 2000 United Nations New York 4 http hdptcar net blog 2008 02 22 over 15 percent of women and girls subjected to sexual violence in cars crisis zones 49 Le plus grand probl me c est que les femmes ne veulent pas d noncer les incidents de violence qui pour la plupart sont caus s par leur mari Quand les femmes ne travaillent pas c est le mari qui soutient la famille et en d non ant le mari elles pourraient avoir des difficult s pour soutenir leurs enfants Une solution est de permettre aux femmes de devenir moins d pendantes financi rement de mani re r duire cette inqui tude Avec ce niveau lev de violence contre les femmes qui existe d j et la tendance observ e dans d autres pays en situation de post conflit en ce que la violence domestique augmente apr s le d sarmement il est fort possible que la violence contre les femmes augmente au cours de ce processus Le programme de DDR devrait soutenir les organisations qui r alisent d j la sensibilisation sur la violence contre les femmes et fournir des services de soutien aux femmes Une sensibilisation des combattants se rapportant sp cifiquement aux droits des femmes doit galement tre effectu e Attitudes des communaut s envers les combattants La plupart des combattants vivent dans leur com
27. marchandises Les h pitaux et postes de sant ainsi que les coles jouissent d un meilleur sort car 1ls sont souvent construits et entretenus avec l aide des ONGs mais cette situation se limite g n ralement aux grandes villes de chaque pr fecture L infrastructure des services publics notamment les bureaux des organismes d tat et ou de leurs d membrements ont galement t endommag s ou d truits et parfois ils sont inexistants Il y a donc un grand besoin de r habilitation de ces infrastructures surtout les coles les routes et les b timents du Gouvernement local Services publics Les services publics de rel vement pr sents dans ces r gions sont l ACDA P ANDE et les Affaires Sociales gt ACDA L Agence Centrafricaine de D veloppement Agricole est une structure tatique qui s occupe du suivi et l encadrement des producteurs agricoles travers la vulgarisation des techniques agricoles et l animation rurale Cette structure est pr sente et fonctionnelle dans toutes les pr fectures pr cit es des degr s divers sauf dans la Vakaga En effet dans la Vakaga il n y a ce jour aucune repr sentation de l ACDA Dans les sous pr fectures elle est repr sent e par les secteurs et au niveau des communes par les postes Le Chef de Secteur est soit un Technicien Sup rieur de l Agriculture soit un Technicien de l Agriculture TA Le Chef de poste peut aussi tre un Technicien de
28. national des programmes Solidarit s T 1 75 76 20 98 Rca secalim coo solidarites rca org M Boniface MOKAMA Ing nieur agronome et chef du centre de formation a la Jeunesse Pionni re Nationale JPN T l 75 05 20 47 70 97 21 69 77 06 09 18 M DELEMBE Administrateur civil Cabinet du Ministre des Mines et de l Energie ancien formateur au PRAC T l 75 50 49 63 70 80 16 46 M ORONGAI T l 75 03 83 23 72 77 07 16 62 Etudiant stagiaire en Ma trise de Droit public Direction des Mines M Jean Sylvain FEIGOUDOZOUI Directeur G n ral des Mines T l 75 50 79 06 M Jean Noel ITENDJI Chef de service Direction G n rale des Mines T l 75 04 91 28 M GUILO Gustave Thompson Vice pr sident du Conseil d Administration de l Union Nationale des Coop ratives de la RCA UNCRCA P re Aurelio GAZZERA Pr tre a CARITAS Bozoum T l 72 72 24 24 gazzera aurelio gmail com M Antoine SAGOT Responsable du Reporting Reporting Manager ACTED T l 72 06 01 53 Mme Anastasie GODEUILLE Chef de service du Centre de Formalit s des Entreprises de la Chambre de Commerce et d Industrie de la RCA Guichet Unique de Formalit s des Entreprises en RCA T l 75 05 22 43 M Oliver ROUTEAU Chef de mission Triangle T l 75 75 19 31 77 34 57 41 rca trianglegh org M Alphonse Blacka KOMOKO Coordonnateur du DSRP STP Infrastructures de Base Directeur G neral C
29. publique Centrafricaine RCA Dans le Document Cadre et le Document Projet du DDR il a t retenu comme pr alable la r alisation d une tude socio conomique dans les zones du Nord affect es par les conflits arm s Le programme DDR est mis en application par le Comit du Pilotage avec le soutien technique du Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD Cette tude a t faite dans le cadre de ce soutien technique offert par le PNUD Ce rapport porte sur cette tude socio conomique qui servira de base pour la conception d un programme et d une strat gie de r int gration sp cifiques au contexte du DDR en RCA Essentiellement l tude couvre les cinq volets 5 suivants 1 Le profil des combattants qualitatif seulement 2 Les opportunit s conomiques pour la r int gration dans la zone concern e 3 La disponibilit des services d appui 4 Les attitudes de la communaut d accueil envers la r int gration des combattants et 5 La dynamique du genre dans le processus de r int gration La situation s curitaire La situation s curitaire reste tr s pr occupante pour l ensemble des r gions du Nord Il y a d abord les groupes arm s nationaux signataires de l APGL qui attendent d tre d mobilis s et r int gr s APRD UFDR UFR MLCJ et dans une moindre mesure le FDPC dont le leader Miskine a d clar les diff rents accords de paix caducs et les groupes non signata
30. service m dical traditionnel par l usage des plantes sauvages et des connaissances acquises de leurs parents Malgr cela certaines ont t viol es dans la brousse par les combattants en toute impunit les commandants de la zone taient au courant mais n ont rien fait contre Toutefois celles de la zone de N diffa n ont pas subi ce traitement car dans cette communaut on s pare les hommes et les femmes et la discipline y r gne Dans chaque zone il y a trois groupes savoir les combattants les combattantes et les femmes associ es Les hommes ne sont pas autoris s aller chez les femmes et vice versa Ceux qui sont surpris hors de leur zone sont s v rement punis 28 Masculinit violente et violence contre les femmes Un rapport du Bureau des Nations Unies de la Coordination des Affaires Humanitares OCHA indique que en 2007 la violence sexuelle et sexiste SGBV touche plus de 15 des femmes et des filles de la r gion La violence contre les femmes est r pandue partout au sein des communaut s en RCA mais une recherche d taill e n est pas disponible en ce moment Les ONG ont d clar avoir travaill sur des cas tr s graves de violences sexistes mais elles sont encore dans le processus de collecte des donn es et de r daction des rapports sur la situation Ces ONG travaillent sur des projets de sensibilisation au VIH SIDA et d autres questions li es la sant en g n ral Il existe des structu
31. tences au profit du programme de DDR pourvu que leurs conditions de travail soient amelior es gt D l gations R gionales des Affaires Sociales La D l gation R gionale des Affaires Sociales est repr sent e dans les pr fectures par les Secteurs des Affaires Sociales Elle intervient dans diff rents domaines savoir la protection de la Femme et de l Enfant la solidarit nationale am lioration des conditions d existence assistance aux Handicap s le regroupement en associations et coop ratives la gestion des ressources humaines coles maternelles et la gestion des services sociaux h pitaux gendarmerie prisons Ce service peut appuyer tout programme de r insertion des combattants travers les activit s suivantes sensibilisation sur le SIDA protection des enfants et femmes promotion des activit s conomiques mise en groupements suivi des activit s par des animateurs endog nes et formation dans le domaine agricole Education Il ressort de l enqu te qu un grand nombre de combattants veulent reprendre leurs tudes mais il s agit g n ralement soit de personnes dont l ge d passe largement le niveau de la classe o 1ls pourraient s inscrire soit alors de gens qui n ont jamais t l cole Pour leur permettre de rattraper le temps perdu il serait souhaitable de les orienter vers des structures de formation acc l r e Toutefois la diff rence des structures vocationnelles
32. CFPP de Bossangoa et appuyer en mat riels les deux centres si l on veut les rendre op rationnels pour le DDR gt Centre de Formation Professionnelle de Ndowara A Ndowara village situ 6Km de Kaga Bandoro Chef lieu de la Nana gribizi il existe un centre de formation professionnel mis en place par le dioc se de Kaga bandoro et CARITAS Il est fonctionnel et est tr s sollicit Il assure la formation en menuiserie ma onnerie agriculture levage couture et restauration Ce centre qui abrite 147 l ves cette ann e dont 15 de filles a l avantage d avoir parmi ses apprenants des combattants et de l avis des responsables il n y a pas de probl me li directement leur pr sence 42 Ainsi nous estimons que ce centre de formation de Ndowara pourra d une part partager son exp rience de formation dispens e ces l ves particuliers en m me temps que les civils et d autre part mettre la disposition du programme de DDR ses comp tences Cependant les responsables du centre se plaignent des difficult s qui les emp chent de r pondre convenablement aux sollicitations dont ils font et pourront faire l objet Ces difficult s d ordre logistique et financier m ritent d tre jugul es afin de rendre cette structure op rationnelle d une mani re optimum et contribuer efficacement la mise en uvre des activit s de r insertion et de r int gration Dans la Vakaga la situation est n
33. D veloppement Projet de R insertion des Ex combattants et d Appui aux Communaut s Projet de S curit pour le D veloppement R publique Centrafricaine R publique D mocratique du Congo Recensement G n ral de la Population et de l Habitat R forme du Secteur de la S curit Soci t Financi re Africaine de Cr dit Violence Sexuelle et Sexiste Sexual and Gender Based Violence Transition International Union Africaine Force de D fense du Peuple Ougandais Uganda People s Defence Forces Union Europ enne Union des Forces D mocratiques pour le Rassemblement Union des Forces R publicaines Organisation des Nations Unies pour l Education la Science et la Culture United Nations Educational Scientific and Cultural Organisation Haut Commissariat des Nations Unies aux Refugi s United Nations High Commissioner for Refugees Fonds des Nations Unies pour l Enfance Vivres Contre Agriculture Vivres Contre Formation Vivres Contre Travail Virus de l Immunod ficience Humaine S yndrome d Immunod ficience Acquise Femmes associ es aux Forces et Groupes Arm s Women Associated with Armed Forces and Groups R sum Ex cutif Suite l Accord de Paix Global de Libreville APGL les parties signataires ont d cid d laborer un programme de d sarmement d mobilisation et r integration DDR dans le cadre du processus de paix en R
34. Dans plusieurs cas ces femmes viol es se sont vues oblig es de se marier avec leurs agresseurs cause des tabous et interdits socioculturels Des ONGs DRC IRC ex cutent des programmes avec un volet formation dans diff rentes communaut s pour lutter contre la violence l encontre des femmes Il serait utile d associer les combattantes ce genre d interventions afin qu elles aient la capacit et les ressources n cessaires pour faire face une ventuelle recrudescence de la violence contre elles apr s le processus de d sarmement Femme sur le march du travail Actuellement compar es aux hommes il est plus difficile pour les femmes de trouver un emploi Elles sont moins favoris es du fait que le plus souvent elles ne sont all es pas l cole En outre une femme qui fait un travail d homme est tr s mal vue On a constat que les patrons ne veulent pas donner du travail une femme qui a un enfant lever et quand elle en a un ceci est interpr t comme un sacrifice pour ses enfants Cependant on constate qu une femme peut aussi monter un petit commerce pour subvenir aux besoins de sa famille et ceux de son mari On observe de plus en plus que ce sont les femmes qui font tourner leur m nage avec leur petit commerce 7 http hdptcar net blog 2008 02 22 over 15 percent of women and girls subjected to sexual violence in cars crisis zones 29 Comme activit s de r insertion et de r in
35. E Dans l Ouham il y a le projet de lutte multisectorielle contre le VIH SIDA Pour le secteur de l ducation Il y a le projet Education pour Tous dans la Nana gribizi l Ouham et l Ouham pend ainsi que le projet de Renforcement du Syst me Educatif dans la sous pr fecture de Paoua dans l Ouham pend Le secteur du d veloppement rural est seulement repr sent par le projet de relance des activit s agropastorales dans les communaut s de base Paoua Pour le d veloppement communautaire dans l Ouham et l Ouham pend il y a le projet de Dispositif civil Consolidation de la Paix Pr vention et R glement de Conflits qui travaille avec les organisations de jeunes Projets ex cut s par les ONGs Concernant le secteur de la sant il y a le Projet d Appui au Syst me Sanitaire de la Pr fecture de la Nana gribizi qui est pilot par IRC L IMC est pr sente dans la Vakaga o elle intervient aupr s des populations vuln rables Pour le secteur agropastoral Solidarit s est active dans un projet de s curit alimentaire accompagnee de micro r alisations au profit des groupements agricoles Kaga bandoro dans la Nana gribizi Dans l Ouham pend DRC soutient le d veloppement agricole 43 Le secteur de l ducation est couvert par des projets pilot s par COOPI dans l Ouham pend et l Ouham La microfinance est en train de se d velopper dans l Ouham travers la m
36. Finance Forces Arm es Centrafricaines Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture Food and Agriculture Organisation Front D mocratique Centrafricain Front D mocratique pour le Peuple Centrafricain Fonds Europ en de D veloppement Front Populaire pour le Redressement Groupe d Action Patriotique pour la Lib ration de la Centrafrique Equipe de Partenariat Humanitaire et de D veloppement Humanitarian and Development Partnership Team Haute Intensit de Main d uvre Human Rights Watch Soci t des Huileries et de Savonnerie de Centrafrique Institut Centrafricain des Statistiques des Etudes Economiques et International Medical Corps International Rescue Committee Lord Resistance Army Organisation Non Gouvernementale Mission de Consolidation de la Paix en Centrafrique Mission des Nations Unies en R publique Centrafricaine et au Tchad Mouvement des Lib rateurs Centrafricains pour la Justice Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires Office for the Coordination of Humanitarian Affairs OMD PAM PDF PGA PNUD PRAC PSPD RCA RDC RGPH RSS SFAC SGBV TI UA UPDF UE UFDR UFR UNESCO UNHCR UNICEF VCA VCF VCT VIH SIDA WAAFG Objectifs du Mill naire pour le D veloppement Programme Alimentaire Mondial Popular Defence Force Prime Globale d Alimentation Programme des Nations Unies pour le
37. G d appui au d veloppement Pendant que les ONG internationales pr sentes sur le terrain cherchent largir leurs activit s tout en renfor ant l effectif de leur personnel les structures publiques connaissent de s rieuses difficult s en termes de personnel et de mat riels Avec le processus de r insertion et surtout de r int gration la demande s accro tra sensiblement et il s av re n cessaire de r habiliter certains tablissements de fourniture de services et de mettre en place des structures d encadrement suppl mentaires Il y a aussi le manque de structures tatiques ce qui fait que l absence de l Etat se fait sentir Les structures publiques d encadrement manquent d quipements n cessaires pour leur fonctionnement Elles n ont pas assez de personnel qualifi pour soutenir la r int gration En outre l ensemble de leur patrimoine immobilier se trouve dans un tat de d gradation tr s avanc ce qui n cessite des budgets importants de r habilitation Dans la Vakaga il y a une absence presque compl te des structures de l tat mis part un petit nombre de soldats des FACA il n existe aucun dispositif de s curit publique ni d coles et d h pitaux Tout cela combin avec les capacit s limit es de la soci t civile de la RCA cr e une base faible pour la r int gration La situation actuelle d montre qu il y a un besoin de financement important en faveur des diff rents op
38. GL CPJP et actuellement FDPC de groupes rebelles Tchadiens FPR et Ougandais LRA de Zaraguinas coupeurs de route d leveurs transhumants et de miliciens venant des zones de guerre voisines Darfour Les FACA n ont pas une emprise suffisante sur le territoire national ce qui fait qu ils n assurent pas la s curit des populations Par ailleurs il faut remarquer que les FACA ont aussi commis des exactions contre des civils tout comme les autres acteurs arm s La pr sence de ces groupes arm s emp che l activit conomique et le d veloppement de se d ployer dans son ensemble car m me les ONG et autres partenaires potentiels de mise en uvre du programme ne seront pas en mesure de mener leurs activit s dans la r gion s ils continuent d tre constamment menac s par ces autres groupes arm s Par ailleurs le DDR devrait galement prendre en consid ration les raisons qui ont pouss les combattants rejoindre les groupes arm s L auto d fense en l occurrence a t une pr occupation majeure et par cons quent afin d viter la remobilisation la n cessit pour l auto d fense doit tre r duite Il a t sugg r que si l environnement pour la r int gration n est pas favorable non disponibilit des services devant soutenir le processus par exemple il est possible d utiliser le holding patterns Dans le cas de la RCA cette m thode peut poser des probl mes cause de l
39. Gestion d une unit de commerce Oui si les heures de travail sont respect es Intensification de la culture attel e manioc arachide s same ma s Valorisation du petit levage caprins volailles Besoins non satisfaits de la population locale B ufs semences Fourniture en semences forte demande vers les grandes villes Source d pargne femmes et enfants charrue pi ces de rechange engrais caprins porcins volailles Fourniture en pi ces de rechanges Approvisionnement en vaccins M dicaments v t rinaires aliments Cas de vols Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es Intensification de la culture d oignon Forte demande vers les pays voisins Semences mat riels aratoires Manque de formation Oui si les heures de travail sont respect es Intensification de la culture attel e ou motoris e manioc arachide s same ma s D veloppement de la p che Besoins non satisfaits de la population locale B ufs Fourniture en semences forte demande vers les grandes villes Tr s pratiqu e semences charrue pi ces de rechange engrais Filets pirogues lignes Fourniture en pi ces de rechanges Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es 82 Constitution de so
40. RAPPORT DE SYNTH SE tude Socio conomique dans l Ouham pend l Ouham la Nana gribizi et la Vakaga en R publique Centrafricaine LES DYNAMIQUES SOCIALES Mai 2010 W Transition International Remerciements Transition International tient remercier les personnes ci dessous pour leur engagement et le travail fourni lors de l laboration de cette tude Nous avons tous appris que m me s il est crucial d entreprendre ce genre de travail d valuations avant de planifier tous les programmes de r insertion et de r int gration qui soient sp cifiques au contexte il se pose des d fis normes li s la collecte des donn es de terrain avant le d sarmement et la d mobilisation des combattants Les d fis politiques logistiques mais surtout s curitaires ont exerc une pression d mesur e sur l quipe de recherche et leur impressionnant engagement jusqu au dernier jour est hautement appr ci J esp re que les r sultats de cette tude seront d une grande utilit pour le Comit de Pilotage du programme de DDR en R publique Centrafricaine lorsqu il voudra mettre en place un programme efficace de r insertion et de r int gration qui soit la hauteur des besoins et des ambitions des combattants combattantes mais aussi celle des communaut s o ceux ci sont appel s vivre Je voudrais par ailleurs remercier le PNUD instigatrice de cette tude pour sa souplesse et son soutien l
41. Yatoungou Jeune d s uvr Thierry Kodro Chef de Secteur ACDA Raymond Ouendane Chef de secteur ANDE Ousmane Gang Dan Pr sident des leveurs Takadji Responsable Orphelinat David Dejour Birao Imam de la mosqu e centrale de Birao et Moustapha Inouss Pr sident de la Communaut Islamique Centrafricaine de la Vakaga Porte parole adjoint du MLCJ de Birao Dyea Toumo Hamza Pr sident du Conseil des Sages de la commune Redina Mahamoud Cashmir Notable du quartier Ner ndomo Radjab Bourouma Artisan Anour Alkali Artisan boulanger Oumar Bachir Commer ant Noubahoto Ibrahim Artisan Abdalah Mahamat D l gu des Moto taxis Hamadou Mahamt Commer ant Alfash Ali Commer ant Oumar Mahamat Commer ant Hamza Issene Chef du village de Ndjita Hamat Idriss Ndjitta Chef du village de Lamina Moctar Ali Imam Mahamat Yaya Chef du quartier Djamal 3 commer ant Nassour Ali Eleveur et commer ant de b tail Oumar Aroun Commer ant de produits divers Mahamat Sale Imam de la Mosqu e Centrale commer ant Younouss Ali Focus avec la communaut 4 Jeunes anonymes Principal Directeur du CES Coll ge d Enseignement Secondaire de Birao Guy Vincent Songo Pasteur de l Eglise Apostolique de Birao Pr sident de CEMI Commission Electorale Mixte Ind pendante Bernard Komnana 65 Ma tre parent enseignant auxiliaire l
42. al chef de mission avait t remplac pour assurer que l etude soit suffisamment de qualit Emily Marr de Transition International a remplac le chef d quipe de la premi re mission Kouame Remi Oussou PNUD a travaill avec l quipe en lui fournissant tout l appui n cessaire partir de Bangui pendant 3 mois temps partiel Il a aussi contribu l dition du rapport final Les Outils Plusieurs outils de recherche ont t d velopp s afin de pouvoir approfondir la connaissance des diff rents groupes au sein de la soci t locale Un grand nombre de ces outils ont t adapt s au contexte centrafricain notamment des aide m moire personnes ressources 4 Adapt de Socio economic Profiling and Opportunity Mapping Manual Transition International et NODEFIC 2007 http www transitioninternational com Portfolio_and_Services Recent_Publications 69 chefs des groupes politico militaires des questionnaires sp cifiques commer ants artisans combattant e s des guides d entretien pour les interviews collectives jeunes femmes combattant e s et femmes associ s A ce propos un document de recherche a t d velopp auquel le PNUD UNICEF et la FAO ont apport leurs contributions et commentaires notamment en affinant et clarifiant les questionnaires Une copie de ce document peut tre obtenue au PNUD Les outils suivants ont t d velopp s 1 Un guide d entretien pour le
43. ans les zones du Nord du pays il s av re n cessaire de pr voir des activit s et des projets court terme aussi bien pour les communaut s que pour les combattants tant donn que l absence de d veloppement a t cit e comme une raison majeure pour la prise des armes ces projets pourraient galement renforcer la r int gration des combattants dans leurs communaut s En outre un recouvrement pr coce de l conomie locale peut avoir un impact sur les causes des conflits telles que les tensions interethniques et cr er l unit entre les diff rents groupes qui sont en conflit mais qui partagent des pr occupations communes D abord il est imp ratif de relancer l agriculture de subsistance Les opportunit s de r insertion dans le secteur primaire peuvent concerner la distribution de semences et de mat riaux agricoles kit vivrier afin de permettre aux combattants qui le souhaitent de se relancer dans l agriculture vivri re court et long terme et de satisfaire dans le m me temps leurs besoins en produits de premi re n cessit Ces cultures sont notamment le riz les c r ales les tubercules ainsi que les fruits et l gumes On peut galement organiser une distribution de petits ruminants pour ceux qui souhaitent reprendre les activit s d levage L agriculture et l levage peuvent fournir de bonnes options pour les combattants dans l imm diat pourvu que les interventions concordent avec le calen
44. ant en management des organisations Martinelli Marta et Klimis Emmanuel La reforme du secteur de la s curit en R publique Centrafricaine Quelques r flexions sur la contribution belge a une exp rience originale Les rapports du GRIP 2009 http www operationspaix net sites operationspaix net IMG pdf GRIP_RSS_en_Centr afrique_2009 5_ 2 pdf Myer Kathleen Potts Alina and Roberts Les Grave Violations of Children s Rights and Mortality in the Central African Republic Results of a Nationwide Survey UNICEF and Columbia University September 2009 Ministere du Commerce et de l Industrie Le Secteur Industriel de la Rebulique Centrafricaine Bangui RCA sans date Minist re de la D fense Nationale des Anciens Combattants des Victimes de guerre du D sarmement et de la Restructuration de l Arm e Rapport final du Comite pr paratoire du S minaire national sur la Reforme du Secteur dela S curit en R publique Centrafricaine S minaire National sur la Reforme du Secteur de la S curit Bangui 2008 Minist re de l Economie du Plan et de la Coop ration internationale DSRP 2008 2010 Document de Strat gie de R duction de la Pauvret 2007 Minist re de l Economie du Plan et de la Coop ration internationale et PNUD Enqu te sur les conditions de vie des m nages ruraux DSEES BCR GDPES DSD et PNUD manuel d instructions aux enqu teurs 2003 Minist re de l Economie du Plan et de la Coop ration inter
45. arrivent fournir un appui aux populations parmi lesquelles ils vivent Ces services nationaux doivent tre soutenus et renforc s afin d assurer le travail n cessaire pendant et apr s la r int gration des combattants Les structures de formation sont rares dans les zones sinistr es d abord parce que les infrastructures ont t pill es et ensuite parce que la plupart des fonctionnaires accusent des arri r es de salaire Les capacit s de ces services ne parviennent donc pas subvenir aux besoins d un programme de r int gration La formation professionnelle en g n ral et en gestion en particulier est particuli rement importante pour deux raisons les combattants sont en grande partie des jeunes qui n ont pas re u d ducation ou de formation formelle Ils ont galement sugg r qu ils souhaiteraient faire recevoir une formation technique pour leur emploi choisi Il faudrait par cons quent r habiliter les structures de formation qui ont t d truits Si elles existent d j Ndowara Kaga bandoro il est aussi n cessaire d accorder des financements aux ONGs et aux acteurs du secteur priv afin que ceux ci puissent largir leurs op rations dans les endroits isol s pour viter l exode rurale des combattants en qu te de services d appui 50 En ce qui concerne les programmes de d veloppement en cours on peut conclure que leurs capacit s n cessaires sont tr s limit es cause des probl mes d
46. au travers des structures d encadrement Les groupements sont peu nombreux dans la r gion cause de la faible pr sence des structures comme l ACDA Les services existants Comme on peut s y attendre dans un pays post conflictuel les services conomique et soutien aux activit s conomiques ducation et formation sant sont dans un tat de d labrement Certains ACDA et ANDE continuent fonctionner avec une capacit limit e tandis que d autres centres de formation professionnelle ont pour la plupart Le parc national du Manovo Gounda Saint Floris class en 1988 par l UNESCO comme patrimoine mondial est situ dans la pr fecture du Bamingui bangoran qui est contr l e par le groupe rebelle de la Convention des Patriotes pour Justice et la Paix CPJP 18 t d truits Le chapitre 6 donne plus de d tails sur les d fis que pose le manque de services n cessaires pour la r int gration La situation sociale La population centrafricaine est in galement r partie sur le territoire national 70 de la population vit sur un tiers du territoire Source Profil de Pauvret en Milieu Rural RCA PNUD 2006 Pr fecture Superficie Population Densit au km Population km totale rurale Ouham 50 350 369 220 7 3 71 9 Ouham pend 32 000 430 506 13 5 87 5 Nana Gribizi 19 996 109 813 5 5 79 Vakaga 46 500 52 255 1 1 88 5 Du point de vue du capital humain la R publique
47. avoir des parcelles appartenant au groupement et des parcelles individuelles sur lesquelles ils peuvent utiliser les b ufs du groupement ou encore solliciter l aide des autres membres du groupement 74 Exemple du co t d un microprojet de culture attel e pour un groupement de 15 membres PU Composition Kit vivrier m nage FCFA FCFA Types de semences ha kg Arachide Flower ICGV 23 K 2 IE 8 240 500 120000 Ma s Vari t locale 5 40 350 14000 Ni b lori 4 80 400 32000 S same S42 vari t s locales 2 4 200 400 80000 Sorgho S rouge 8 240 250 60000 Riz vari t locale 3 200 400 80000 Autres composantes Quantit Charrues et accessoires 1 600000 600000 B ufs 2 150000 300000 Houe 20 2500 50000 Machette 20 2250 45000 2 Projet d levage de bovins pour un groupement de 5 membres chaque membre du groupement disposera d une femelle et un m le g niteur servira pour tout le groupement Le m le ira d un leveur un autre en fonction du rut A c t de cette activit d levage les membres du groupement sont encourag s faire du mara chage l id e tant de s dentariser ces leveurs et d introduire les autochtones dans cette fili re qui a longtemps appartenu aux leveurs nomades ou transhumants 3 Projet d quipement des p cheurs par exemple Ouandja qui est pourvue de cours d eau tr s poissonneux dont les p
48. chiffres officiels du PNUD il y a 5 4 de femmes au sein de l APRD Il est cependant difficile de chiffrer le nombre des femmes associ es car il semble que celles qui figurent sur les listes sont seulement les vraies combattantes alors m me que les femmes associ es font galement partie du programme de DDR Des r sultats des interviews faites dans la pr fecture de la Vakaga il ressort qu il n y a pas beaucoup de combattantes Celles qui existent ne sont pas bien inform es de leur statut car la religion islamique a mis le sexe f minin la marge de toutes les d cisions et conversations de grandes envergures Elles sont toutes analphab tes ne savent ni lire ni crire et souvent elles ont abandonn leurs enfants en brousse ou au village Celles qui ont t interrog es ont eu de graves blessures Il faut aussi noter que les enqu t es ont peur de rentrer au village elles pr f rent attendre le DDR dans la brousse Une telle attitude envers la femme combattante d coule en d finitive de la perception des r les sociaux de la femme et de l homme au sein de la soci t africaine en g n ral En Afrique si l image de la femme est associ e la douceur la tranquillit et la procr ation celle de l homme est fondamentalement li e certaines qualit s comme la force physique De cette perception sexu e d coule tous les r les et responsabilit s assign s aux uns et aux autres Ainsi dans la divi
49. coles et d levage postes de sant et h pitaux coles et march s afin de faire revenir l Etat dans les zones sinistr es Pour une r int gration long terme durable il faudrait redynamiser tous les secteurs conomiques dans les zones sinistr es c est dire l agriculture intensification de la culture attel e transformation de produits irrigation l levage am lioration des races multiplication petit levage la p che le secteur artisanal et les services h tellerie restauration transport commerce Tous les secteurs mentionn s dans le chapitre cinq offrent des opportunit s d emplois pour les combattants A cause des comp tences et des exp riences limit es des combattants la formation professionnelle technique et de gestion r pondant au march local ainsi que l acc s aux microfinances sont cruciaux Enfin il est indispensable de d velopper les cha nes de production et de mettre en place une structure d pargne et de cr dit http hdptcar net blog 2008 02 22 over 15 percent of women and girls subjected to sexual violence in cars crisis zones Disponibilit des services d appui Comme on peut s y attendre dans un contexte post conflictuel la plupart des services et structures de soutien sont dans un tat de destruction et de d labrement L Etat est absent et les quelques services publics qui existent travaillent dans des conditions p nibles Les seuls services que l on renc
50. communaut d accueil et 5 La dynamique du genre dans la r int gration Par ailleurs il y a lieu de pr ciser que cette tude permettra de fournir des connaissances utiles qui vont servir de base pour la formulation d un programme de r int gration socio conomique correspondant aux r alit s locales des zones de retour des combattants de lAPRD l UFDR le FDPC l UFR et le MLCJ Approche et calendrier de l tude En raison de la vaste tendue du Nord de la RCA l tude de terrain a t divis e en trois tapes une premi re tape a consist visiter l Ouham et l Ouham pend du 29 nov au 19 d c 2009 une deuxi me tape a couvert l Ouham l Ouham pend et la Nana gribizi du 25 janvier au 20 f vrier 2010 et la troisi me tape s est focalis e sur la Vakaga du 10 au 23 mars 2010 La phase pr paratoire du 04 au 11 juin 2009 a t l occasion de prendre contact et de travailler avec des organisations et personnes cl s voir Annexe A Les outils ont t adapt s et test s tandis que des instruments additionnels ont t d velopp s L quipe de chercheurs a suivi une formation sur le th me cl de la r int gration et de la collecte des donn es dans un contexte politique et s curitaire norm ment difficile et sensible L agent 68 responsable au PNUD Bangui qui faisait partie de l quipe de recherche mi temps a galement t entra n aux techniques d analyse de
51. cordaid net M Yannick DEVILLE Directeur d ACTED T l 72 29 50 06 M Kersten JAUER Gestionnaire d information principale T l 75 57050 34 kersten jauer undp org M Antoine BANGA T l 72 29 58 59 T 1 75 04 80 17 Responsable des services Genre promotion f minine d veloppement agmmbaga yahoo fr communautaire et Service Technique de Promotion de la Femme T l 21 61 07 20 M Dominique MALO Coordonnateur du Programme T l 75 04 2868 Expert National en Microfinance PNUD Programme d Appui a l Emergence d un Secteur Financier Inclusif PAE SFI M Ibrahima DIALLO Conseiller Technique Principal Armes L g res et de Petit Calibre ALPC M NDIA YE Secr taire Ex cutif M MBEKO Coordonnateur Adjoint T l 70 76 69 01 21 61 17 32 77 06 85 73 70 01 62 58 mbekoetienne yahoo fr Mme Gertrude ZOUTA SG Chambre de Commerce M Alfred POLOKO Vice Pr sident Chambre du Commerce M Serge SINGHA BENGBA M Ghislain SAMBA MOKAMANEDE T l 236 61 16 66 75 50 23 98 70 50 23 98 Chambredecommerce2003 yah oo fr bobenzouta yahoo fr GTT Comit de Pilotage Colonel Mathias LENKONGUI Commandant du 2 Contingent Congolais M Patrick MARCONNET Minist re de la d fense Ambassade de France Colonel KAMIKOMO chef de section militaire BINUCA M Jules KOGBIA Charg de mission de la d fense au minist re de ladministration CTT Comit de Pilotage T
52. ctivit s domestiques habituelles R insertion Il est pr vu que les combattants vont recevoir un Kit de r insertion et aussi de l argent 30 Dollars Il sera tr s important d accompagner la distribution de l argent avec des conseils professionnels pour maximiser l impact et le rendement de ces ressources Certaines ONG comme DRC COOPI et ACTED sont en train de r habiliter certains difices publics dans l Ouham et l Ouham pend 53 Pour cela il faut former des conseillers le plus vite possible Les conseillers et finalement les combattants doivent tre inform s des r sultats de cette tude afin de les aider op rer un choix bien inform En outre il est important de commencer relancer l agriculture de subsistance Il est galement crucial de mettre en place des projets Haute Intensit de Main d uvre HIMO pour la reconstruction des infrastructures sociales et conomiques d truites A ce sujet il est primordial de reconstruire les bureaux des services indispensables de l Etat postes de police services agricoles et d levage postes de sant et h pitaux coles de base et march s La r habilitation des routes est aussi un domaine retenir pour les projets HIMO Dans un environnement post conflictuel tel que le Nord de la RCA il y a surtout le manque d argent liquide et beaucoup de familles doivent imm diatement r habiliter leurs maisons et reconstituer leurs moyens de survie b tai
53. d velopper dans ce secteur sont notamment la menuiserie la forge la savonnerie la m canique la ma onnerie la r paration de v los et motos Par ailleurs la m canique et la forge sont particuli rement en plein essor dans la zone en raison du d veloppement du m tier de mototaxi m canique et de la fabrication traditionnelle de charrues et autres mat riels agricoles pour satisfaire la forte demande locale forge Aujourd hui la production artisanale locale arrive tant bien que mal r soudre le probl me de p nurie d outils et d quipements modernes Mais il faut que ce secteur ait acc s l lectricit pour tre 36 en mesure de fournir les outils et mati res premi res n cessaires au fonctionnement des autres secteurs Cr ation de structures d pargne et de cr dit les acteurs conomiques les groupements et les commer ants n ont acc s ni une structure d pargne ni au cr dit Dans le but de soutenir les activit s des producteurs et augmenter ainsi leur capacit de production la cr ation de structures d pargne et de cr dit est d une importance capitale Opportunit s conomiques par pr fecture On reprend en guise de synth se les opportunit s suivantes dans toutes les quatre pr fectures voir tableau d taill de l Annexe D o Secteur primaire v Agriculture les cultures vivri res comme l arachide le sorgho le mil le haricot le ni b le riz paddy le s sam
54. dans leur r gion d origine avec le d clenchement de la r bellion Le secteur tertiaire n arrive pas s approvisionner en mati res premi res outillages de production ou encore en diverses marchandises commerciales C est seulement une quantit minime de produits qui sont disponibles localement les principales sources d approvisionnements tant les grandes villes la capitale ainsi que les pays voisins tels que le Tchad ou le Cameroun Pour la r gion de la Vakaga les commer ants et les transporteurs souffrent de l ins curit et de l enclavement de la r gion surtout en saison pluvieuse Pour la Vakaga sp cifiquement le tourisme n est plus op rationnel dans la r gion cause de l ins curit 39 Chapitre 6 Quantit et qualit des services existants Comme on peut s y attendre dans un contexte post conflictuel la plupart des services et structures de soutien sont dans un tat de destruction et de d labrement Or les services d encadrement sont indispensables pour la mise en uvre d un programme de r int gration La qualit et la quantit des services demeurent un grand d fi pour le programme Voir annexe E pour une carte des services d appui Infrastructure En g n ral les infrastructures sont dans un tat de d gradation ou de destruction En plus des probl mes de s curit due au banditisme les routes ne sont pas bien entretenues donc elles posent un probl me pour le transport de
55. de Pilotage de DDR avant de se faire remplacer par M Adoum Rakiss Balaka veut dire sabre ou machette en langue locale Mandja alors les Anti balaka sont litt ralement ceux qui sont invuln rables au sabre ou la machette 14 Dans la Nana eribizi certains civils soutenus logistiquement par les FACA et financi rement par le Gouvernement se sont r cemment constitu s en groupes d autod fense pour se d fendre contre les exactions commises par les bandits les coupeurs de route mais aussi contre l APRD Dans la Vakaga l on trouve principalement les miliciens Kara mais aussi de petits groupes d autod fense ou de particuliers arm s Il existe un syst me de prestation de service de s curit non traditionnelle selon lequel les Kara fournissent des escortes arm es aux commer ants qui paient pour leur protection lors du passage sur l axe Am Dafok Birao L arm e nationale ne semble pas tre en mesure de pouvoir mettre fin cette situation anarchique D abord elle ne dispose pas de moyens suffisants pour r soudre ces probl mes de s curit malgr l appui mat riel et technique de la France Par ailleurs elle est souvent contrainte de subvenir ses propres besoins en s appuyant mat riellement sur les populations qu elle est cens e prot ger contre les exactions d autrui En m me temps il ne semble pas exister une strat gie coh rente en mati re de r pression du banditisme dans la mesure o l
56. de premi re n cessit savon sel sucre allumettes 400 000 th caf cigarettes piles torches etc Plateforme Machine moulin d cortiqueuse presse recharge batterie 12 500 000 multifonctionnelle portables photocopieuse poste de soudure essence ou gasoil b timent Forge kit outillage mati re premi re hangar Pme Soudure Kit Atelier gros quipement kit outillage mati re premi re kit insertion dans l atelier 350 000 PE d terminer d terminer apai 15000 Torr facteur presse outillage 450 000 77 ANNEXE D LES OPPORTUNIT S ECONOMIQUES LOCALITE BOZOUM ACTIVITES Intensification de la culture attel e manioc arachide s same riz et coton JUSTIFICATIONS Besoins non satisfaits de la population locale INTRANTS B ufs semences charrue pi ces de rechange engrais DIFFICULTES Fourniture en semences SECTEUR ADAPTE AUX ENFANTS PLUS DE 15 ANS Oui si les heures de travail sont respect es Diversification du mara chage Forte demande vers les pays voisins et les grandes villes femmes et enfants Semences c leri persil piment rouge surtout oignon outils agricoles formation Manque de semences de qualit Manque des mat riels Manque de formation Oui si les heures de travail sont respect es Valorisation du petit levage Source d pargne femmes et enfants caprins porcins volailles Approvisi
57. drier agricole dans la zone en question Cependant compte tenu du fait que les activit s agricoles prennent trois six mois avant de commencer g n rer des revenus et qu il faut plus de temps pour l levage des activit s compl mentaires doivent tre mises en uvre pour combler cette p riode d attente Dans un premier temps il faudra pr voir une aide alimentaire qui puisse permettre aux populations de couvrir une p riode d environ six mois Dans le cadre du DDR le PAM peut soutenir les combattants pour une p riode d un mois suite la d mobilisation mais il n a pas pu avoir les financements n cessaires pour une assistance plus long terme 6 mois j Neansmoins il faut souligner qu une relance de l agriculture de subsistance ne suffira pas pour revitaliser l conomie dans les zones affect es par les conflits On constate que le pouvoir d achat est faible au point que l argent liquide fait parfois simplement d faut ou se fait rare Dans de telles circonstances une injection d argent frais s impose Il est envisageable de mettre en uvre cette strat gie travers des projets communautaires associant civils et ex combattants Ensuite on peut cr er des projets Haute Intensit de Main d uvre HIMO pour la reconstruction des infrastructures sociales d truites ou endommag es La plupart des des infrastructures de base ayant t soit d truites pill es ou d labr es faute d entretien
58. e car au sens o ce terme est d fini dans les instruments internationaux elle joue surtout un r le d appui qui est r conciliable avec les r les traditionnels de la femme Alors que dans la Vakaga cela semble tre vrai dans l Ouham l Ouham pend et la Nana gribizi il semble que les femmes sont plus susceptibles d tre reconnues par l APRD comme combattantes plut t que comme femmes associ es Cela est peut tre d leur r le ambivalent Cependant il f t extr mement difficile d identifier les femmes associ es aux groupes et forces arm s WAAFG D apr s les d clarations des commandants de l APRD chaque combattant se prend lui m me en charge du point de vue de la r alisation des travaux m nagers donc il n est pas n cessaire d avoir des femmes associ es pour les y assister N anmoins pendant les missions l quipe a rencontr plusieurs femmes associ es et m me des combattantes qui faisaient les activit s m nag res pour les combattants En revanche les combattants qui vivent dans leur propre village avec leur famille ne sortent pas du cadre quotidien par cons quent il n y a pas un r el besoin pour des fonctions de soutien sp cifiques en dehors de la cellule familiale Ceux qui vivent dans les sites sont soit pris en charge par leurs commandants soit sont mari s d autres combattantes et dans ce cadre l un appui ext rieur apport par des femmes associ es semblerait tre logique A Ouanda
59. e le bissap yY Elevage petit b tail caprins ovins volailles et porcins o Secteur secondaire m canique menuiserie ma onnerie forge soudure couture et transformation de produits alimentaires o Secteur tertiaire petit commerce mototaxi h tellerie et restauration r paration de v los et motos et commerce g n ral ces activit s devraient se faire principalement dans les villes et centres commerciaux des pr fectures concern es Par ailleurs il existe des particularit s conomiques par pr fecture Ces opportunit s sp cifiques apparaissent sur la carte ci dessous Ouandija m Cultures mara ch res t laitue tomate oignon a ps ri m Elevage des gros b tails Kabo Sam Ouandia E La p che artisanale et la conservation potentiel important E Production mini re Q7 Nana Bakassa P Unit d grenage du coton graine Cr ation d une microstructure d pargne et de cr dit dans chaque ville afin d accompagner et soutenir les diff rentes initiatives de d veloppement communautaire dans le cadre du rel vement La culture mara ch re s av re prometteuse dans le cadre de l augmentation de la rentabilit agricole principalement dans certaines zones favorables cette culture dans les pr fectures de l Ouham pend et de la Nana gribizi Les produits tels que l oignon le piment les fruits et les l gumes sont en forte demande tant dans les grandes vil
60. e Absence de centre de 3 formation respect es D vel de lapicul at Zone favorable ces OS la ere de veloppement de l apiculture et de la Lite A p activit s Alevins formation Formation travail sont pisciculture Forte demande des produits respect es 79 Intensification de la culture attel e Forte demande des produits vivriers Charrues b ufs formation Disponibilit du mat riel n cessaire Oui si les heures de travail sont respect es Culture du coton Possibilit de ravitailler l usine d grenage de Djim Semences engrais pesticides charrues b ufs Absence de semence Oui si les heures de travail sont respect es Ouverture de boucherie Peu de bouchers dans la ville Formation M tier rentable Fond de d part Petit mat riel Raret de la mati re premi re Oui si les heures de travail sont respect es Vente de produits vivriers et de caprins Circuit financi rement Oui si les heures de 2 ne financement Transport travail sont vers Bangui int ressant femmes j respect es s 2 Oui si les heures de Transformation de ma s manioc en Forte demande moulins Finance travail sont farines y respect es B timent Oui si les heures de Absence de restaurant dans Ouverture de restaurant Couverts Trouver un bon emplacement travail sont la ville femmes Chaises tables respect es Vente d
61. e d acteurs arm s e le Front Populaire pour le Redressement FPR du g n ral tchadien Baba Ladd e la Lord Resistance Army de Joseph Kony L Arm e Populaire pour la Restauration de la D mocratie APRD est n e suite au coup d Etat qui a port le Pr sident Boziz au pouvoir en 2003 Certains membres de la Garde Pr sidentielle fid les au pr sident Patass d chu vont se retirer dans le Nord ouest fief de ce dernier pour se constituer en force arm e d opposition Les lections g n rales de 2005 qui vont suivre ne changeront rien la donne N anmoins au fil du rernverser le Pr sident Ougandais Yuweri Museveni et d installer un syst me de gouvernement bas sur les 10 Commandements bibliques Ce mouvement qui a commenc ses activit s dans le Nord de l Ouganda en 1988 s est progressivement eloign de ses bases habituelles pour s installer dans l extr me nord est de la R publique Democratique du Congo RDC en 2005 et en Centrafrique partir de 2008 12 temps eu gard l ins curit grandissante caus e par les coupeurs de route les FACA les Zakhawas et les braconniers la mission de ce mouvement arm s est largie pour s tendre la protection des populations et de leurs biens Le mouvement s etend sur les Pr fectures de l Ouham pend l Ouham et de la Nana gribizi 5 L APRD est consid r e comme le mouvement arm le plus large de la RCA Ses repr sentants ont d c
62. e financements et de s curit Dans le cas ch ant des synergies doivent tre cr es entre tous les programmes en cours et le processus du DDR Par exemple les projets de r habilitation d infrastructures pourraient employer les combattants sous forme de travaux haute intensit de main d uvre Des liens peuvent galement tre cr s entre les divers projets d AGR et les activit s des ONG pour que les petites entreprises mises en place par les combattants soient int gr es dans le march etc La conclusion g n rale de cette tude est qu il existe des opportunit s r elles pour la r int gration sociale et conomique mais qu il est n cessaire d am liorer l environnement dans lequel les combattants doivent se r int grer Les d fis les plus vidents sont le manque de s curit et des services efficaces 51 Chapitre 8 Recommandations pour une r int gration durable D fi majeur r tablir la s curit Un des soucis majeurs de la population c est qu il faut que la s curit soit assur e par l Etat pour que les gens puissent circuler librement Actuellement il y a toujours des barri res militaires et des rebelles tandis que le probl me des coupeurs de routes n est pas encore r solu Les forces de s curit sont limit es aux grandes villes et ont des capacit s r duites pour faire face ces menaces Aussi bien dans l Ouham et l Ouham pend que dans la Nana gribizi le ph nom ne
63. e produits vivriers et de caprins vers Bangui Circuit financi rement int ressant femmes financement Transport Oui si les heures de travail sont respect es Intensification de la culture attel e Forte demande des produits vivriers Charrues b ufs formation Pi ces de rechange Oui si les heures de travail sont respect es Elevage des petits ruminants et de porcs Constitution de source de revenu femmes et enfants Reproducteurs m dicaments Epid mie Oui si les heures de travail sont respect es Fabrication des tamis Demande insatisfaite Contre paquet Pointes Raret de la mati re premi re Oui si les heures de travail sont respect es 80 BOSSANGOA Culture du coton Vente facile Charrues b ufs motoculteurs Vente cr dit Oui si les heures de travail sont respect es Production Mini re Pr sence des mines motopompes mat riels associ s organisation des exploitants Absence de transparence dans le secteur Non dangereux D veloppement du commerce d articles divers Possibilit de g n rer des revenus C70 Fond de commerce Manque d encadrement Oui si les heures de travail sont respect es Extraction de beurre de karit D veloppement de l apiculture et de la pisciculture Forte demande Zone favorable ces activit s Forte demande des produits Presse groupe ca
64. e semences vivri res ces derni res pour la relance de leurs productions agricoles Dans les zones de conflit la distribution de semences aux populations vuln rables est en cours et puisque le d sarmement n a pas encore t r alis la distribution de kits aux combattants n a pas encore commenc 46 Chapitre 7 Conclusions L conomie L conomie de base des zones de guerre a beaucoup souffert et la plupart des populations ne font que survivre des productions de leurs terres et de quelques activit s commerciales L ins curit a caus la quasi disparition des activit s conomiques commerciales On distingue la zone qui s etend de l Ouham pend la Nana eribizi en passant par lOuham o l on pratiquait la culture du coton Ce secteur fut un v ritable moteur de d veloppement l poque Toutefois aujourd hui il y a eu un changement dans la comp tition mondiale propos de la fibre ce qui rend improbable le retour de la RCA la place qu elle occupait jadis sur le march Dans le Nord ouest les cultures vivri res sont compos es du manioc du mil du sorgho du petit mil du ma s de l igname du pois de terre de la patate douce de l arachide du s same et du haricot Dans la Vakaga les cultures les plus r pandues sont le mil le sorgho l arachide le s same le ma s et le manioc M me si l exc dent sert la commercialisation la plupart de ces cultures sont produites pour
65. econdaire En effet l ducation secondaire signifie que le combattant a au moins termin l cole primaire Il y a tr s peu de combattants qui ont atteint le niveau universitaire Cette situation refl te videmment quelque peu le fait qu il y a toujours beaucoup de jeunes dans les mouvements et puisqu un certain nombre d entre eux souhaitent rejoindre l cole le niveau moyen d ducation est par cons quent susceptible de s am liorer Il est int ressant de voir qu il y a un nombre lev de combattants qui ont suivi ne serait ce que quelques ann es d ducation secondaire au sein de l UFDR et du MLCJ Par comparaison avec les combattants de l APRD dans l Ouest il appara t que les combattants de l UFDR et ceux du MLCTJ ont eu plus acc s au moins une scolarit primaire compl te 60 50 40 30 amp BSans ducation B ducation primaire 20 O ducation secondaire 10 Ouniversitaire APRD APRD UFDR MLCJ l Ouham et Nana l Ouham Gribizi Pende Les occupations des combattants avant de rejoindre les mouvements arm s Il ressort clairement que l agriculture tait l activit la plus dominante pour les combattants avant leur entr e dans la r bellion Le secteur agricole renferme l agriculture vivri re l agriculture de rente l levage ainsi que d autres activit s qui se font en association avec l agriculture telles que le commerce ou le petit levage Beaucoup de combattant
66. emble tre incapable de r pondre la demande Il peut tre am lior par l acc s aux g n rateurs ou l lectricit la fourniture d outils et aux mati res premi res Les artisans ont exprim 17 leur souhait d augmenter leur niveau de production ou d activit mais ils ne disposent pas de moyens financiers et n ont pas acc s l lectricit pour leurs ambitions Dans la Vakaga la pr transformation artisanale de certaines denr es alimentaires est aussi prendre en compte mais les moyens font galement d faut Secteur tertiaire Le sous secteur du tourisme demeure toujours anecdotique dans la mesure o il manque de moyens et l Etat n arrive pas y investir convenablement A cette situation est venue s ajouter l ins curit qui r gne dans les r gions du Nord depuis 2005 o pourtant sont situ s les sites touristiques les plus pris s du pays Quant au transport il concerne les d placements l int rieur des villes Il est assur par les moto taxis tandis que le transport des marchandises et des personnes d une ville une autre est effectu par des camions et des camionnettes tout terrain Le commerce dans le Nord ouest est pratiqu pour la plupart par les musulmans Le commerce est souvent per u par la population comme quelque chose qui est r serv aux musulmans Dans la Vakaga le commerce concerne les produits agricoles et les produits de premi re n cessit Les gro
67. ent arm vivent dans des sites situ s pr s des villages L APRD de la Nana gribizi est issue d un mouvement de conqu te militaire partir de la zone de Paoua Un groupe d l ments grad s de l APRD a d abord conquis une partie de la Nana gribizi ensuite des combattants en majorit issus des villages o le mouvement s est install l ont progressivement rejoint Pour l UFDR ses combattants sont tous des membres de l ethnie Goula Leur pr sence dans la commune de Ouandja dans le sud de la Vakaga est li e l accusation port e contre eux d tre les complices des exactions des rebelles soudanais ou tchadiens contre les populations Nombreux sont les combattants de ce groupe arm qui proviennent des zones mini res de Sam Oundjia et de Bria et qui plus tard se sont repli s vers Tiringoulou et ses environs Le MLJC est compos des membres de l ethnie Kara et Rounga Ils sont des autochtones de la r gion de Birao Selon les combattants interview s ils sont des natifs de la localit et vivent au sein de leurs propres familles Les hommes et les femmes dans les groupes arm s Dans les mouvements tudi s l quipe a rencontr peu de combattantes Les chiffres bas s sur les listes officielles r v lent un taux de 5 3 pour l APRD dans son ensemble 2 2 pour l UFDR et une minime proportion de 0 6 pour le MLCJ 28 Les donn es recueillies au cours de cette tude semblent tenir compte de ces
68. eproducteurs m dicaments Epid mie Oui si les heures de travail sont respect es M canique Menuiserie Forge Soudure Couture Demande manifest e par la jeunesse Kits d outillage formation Kits d outillage formation Kits d outillage formation Kits d outillage formation Kits d outillage formation Absence de centre de formation Oui si les heures de travail sont respect es Transformation des produits alimentaire Forte demande Kits d outillage formation Absence de mati res premi res Oui si les heures de travail sont respect es Petit commerce Boutique articles Oui si les heures de travail sont respect es 84 L h tellerie et la restauration Services inexistant B timent mat riels de cuisine mat riel de fonctionnement Mati res premi res Oui si les heures de travail sont respect es R paration de v lo Demande exixtante Kits d outillage formation Formation Oui si les heures de travail sont respect es Cultures mara ch res laitue tomate oignon Semences outillage formation Ma trise des techniques culturales et disponibilit des semences Oui si les heures de travail sont respect es La p che artisanale et la conservation Kits d outillage formation Oui si les heures de travail sont respect es Produits artisanaux mini re Pr se
69. er Khadir Hiss ne Pr sident de la Jeunesse sous pr fectorale Lemag Agha Vice Pr sident de la Jeunesse sous pr fectorale Salli Kami SG de la Jeunesse sous pr fectorale Ren Gu ta Tr sorier de la Jeunesse sous pr fectorale Salle Atala Chef de secteur ACDA Imam de la mosqu e de Bocaranga Bossangoa Restauratrice Caroline Ma on David Yato 2 Vice pr sident de la d l gation sp ciale de la ville de Bossangoa Evariste Gbe Chef de Poste v t rinaire de Bossangoa Georges Val re Gbangabo Chef de Centre de Formation Pratique et Professionnelle CFPP Jacques Sanna Pr sident d association Bruno Gassara Chef de Brigade adjoint de la gendarmerie Baba Responsable CARITAS In s Menuisier Jean Faradang Tansformatrice de beurre de karit Mme Gambhor Electrotechnicien Masseka Zingo 64 Nana Bakassa Sous pr fet de la Nana Bakassa Josu Feissona Chef de Poste v t rinaire Bruno Sans famille Homme d affaires Hassan Homme d affaires Mahamat Eeveur de caprins Julienne Gbeinga Membre de la communaut Jean Pierre Ngoimon Bouca Chef de poste v t rinaire Dady Quincailler Romaric Seremandji Commer ant Igor Vomithiande Batangafo Sous pr fet de Batangafo Chef de village Henri Naga Coiffeur Wilfried Koushoungou Cordonnier infirme Yves Kouanguinza Jeune d s uvr Simplice
70. es activit s qui seront cr es leur profit Il est vident que quel que soit le type de projet envisag la n cessit de fournir une allocation pour soutenir les combattants lors de leur formation doit tre prise en consid ration Intensification de la production agricole la m canisation des activit s agricoles pompe d irrigation intensification de la culture attel e le d veloppement du mara chage et le d veloppement des cultures vivri res Le mara chage est un domaine explorer m me si ce secteur n est pas encore bien d velopp dans la r gion car il existe des d bouch s commerciaux surtout pour certaines cultures tomate oignon Intensification de l levage l levage des bovins constitue galement une opportunit conomique importante dans la mesure o la viande de b uf ne parvient pas actuellement satisfaire les besoins de consommation locale et ceux d exportation vers certains pays de la CEMAC notamment le Congo le Gabon et le Cameroun L levage du b tail a toujours t consid r comme une activit strictement r serv e aux pasteurs Mbororo mais beaucoup d agriculteurs se sont d j lanc s ou ont exprim le d sir de s engager dans cette activit notamment dans l levage des bovins Promotion de la pisciculture la pisciculture constitue une opportunit conomique pour la r gion en g n ral et notamment pour l Ouham et la Vakaga qui ont des atouts pour ce s
71. es en compte dans les listes officielles N anmoins l quipe rencontr plusieurs femmes associ es qui faisaient des travaux m nagers pour les combattants Il est connu que ces femmes exercent d autres d activit s comme l espionnage au sein des groupes arm s m me si elles ne l ont pas affirm Dans la Vakaga particuli rement ces femmes sont pr occup es par le retour dans leur village Pour le moment elles pr f rent rester dans la brousse au moins jusqu apr s la d mobilisation Un effort concert doit donc tre fait pour identifier toutes les femmes associ es qui n ont pas d j t identifi es lors de la constitution des listes officielles Ces femmes devraient galement recevoir une assistance En g n ral il est plus difficile pour les femmes que pour les hommes de trouver un emploi cause des charges qui leur incombent au niveau de la famille Les femmes sont moins scolaris es que les hommes et ont difficilement acc s l emploi La violence contre les femmes Beaucoup de combattantes et de femmes associ es rencontr es ont plusieurs fois t viol es dans les groupes arm s Elles auront besoin de soutien et de services pour leur bien tre psychologique et physique La violence sexuelle et la violence contre les femmes touche plus de 15 des femmes et des filles dans la r gion Partout cette forme de violence est r pandue au sein de la communaut et ce n est pas un ph nom ne li
72. essionnelle Les Centres R gionaux d Encadrement et de Formation CREF n existent que dans la Nana gribizi sur les quatre pr fectures Leurs infrastructures ressources humaines et exp rience font d eux des structures qui pourraient tre mises profit pour les diff rentes formations r aliser dans le cadre du programme de DDR Les services qui ont la vocation de formation professionnelle et technique sont rares dans les 4 pr fectures tudi es On trouve des initiatives ponctuelles mais informelles de la part de l Eglise catholique qui aide former les jeunes certains m tiers tels que la coiffure la m canique la ma onnerie la menuiserie et la couture Deux seules structures m rites d tre voqu es gt Centre de Formation Pratique et Professionnelle CFPP Le Centre de Formation Pratique et Professionnelle CFPP se trouve Bossangoa et Bozoum Il assure une formation en ma onnerie menuiserie et construction m tallique Le niveau d instruction requis pour y tre admis est le CM2 cole primaire minimum S1 le centre de Bozoum est toujours fonctionnel celui de Bossangoa en revanche est en ruine Ces centres peuvent tre impliqu s dans la formation des combattants qui auront choisi les m tiers pr cit s d autant plus que le niveau d instruction requis correspond bien celui de nombreux combattants Toutefois il faudra entreprendre sp cifiquement des travaux de r habilitation dans le
73. essionnelle limit e une formation est n cessaire mais elle doit en d fintive r pondre la demande des march s locaux Le Chapitre 5 fournit les d tails n cessaires pour la s lection des domaines de formation professionnelle les plus importants Il faut de toutes les mani res viter de financer des cours qui ne sont pas li s au march du travail Ainsi le d marrage de l agriculture de base devra d j s assurer de l appui des services comp tents La r habilitation des routes ou des b timents des services socio conomiques pr vue comme des activit s de r insertion voir ci dessus devra d j comprendre un volet entretien R int gration Sociale Un bon nombre d l ments incontr l s des groupes arm s avaient par le pass commis des exactions sur les populations Par ailleurs ils leur font subir des tracasseries aux barri res Ces facteurs peuvent rendre difficile la cohabitation des combattants et des membres de la communaut surtout dans les zones occup es par l APRD La 54 r int gration sociale dans la Vakaga peut faire face plus de probl mes vu les tensions interethniques Il faudra donc organiser des activit s de r conciliation comme des rencontres entre les diff rentes communaut s afin de favoriser le pardon Les combattants ne constituent pas un groupe homog ne Dans le chapitre 2 de cette tude il est d crit qu il y a d normes diff rences parmi les combattants
74. et la fumaison Toutes ces op rations ont un seul but celui d assurer la conservation du poisson avec les moyens du bord La chasse est une activit pratiqu e dans les pr fectures du Nord de la RCA Dans la plupart des cas il s agit du braconnage car la majorit de ces chasseurs ne sont pas autoris s abattre les animaux La zone de la Vakaga tant prot g e les abattages des animaux sont soumis certaines conditions mais cause de la situation s curitaire d favorable cette r glementation n est pas respect e Les produits de la chasse subissent le m me sort que ceux de la p che Au del de l agriculture les populations de la Nana gribizi pratiquent abondamment la cueillette du miel et de la cire En 1985 les apiculteurs ont re u l appui financier du Fonds Europ en de D veloppement FED et cette occasion les paysans ont re u des ruches modernes quip es pour la r colte Dans l ouest le nord et le nord est de la ville de Kaga bandoro 60 des m nages pratiquent l association de l agriculture et de l apiculture Des milliers de ruches artisanales sont construites partir des corces des essences foresti res et plus de 150 000 litres de miel et plus de 60 tonnes de cire sont produits chaque ann e dans la pr fecture Dans la Vakaga l apiculture est galement tr s r pandue cause du potentiel consid rable mais le miel produit ne trouve pas assez de preneurs sur place ce qui
75. ettement diff rente Il n existe pas de centre de formation professionnelle actuellement et l apprentissage a galement cess d exister Il y a un tr s grand besoin pour le d veloppement de prestations de services dans cette r gion mais cela n cessite que la situation s curitaire soit examin e en premi re instance Services de d veloppement des activit s commerciales Dans toutes les quatre pr fectures tudi es il n y a pas de services de d veloppement des entreprises alors m me que l existence des associations de membres de la Chambre de Commerce devait tre conditionn e par cette formalit et cette exigence l gales A l avenir il serait n cessaire pour les pouvoirs publics de d velopper ces associations en d veloppement des affaires ou des services de soutien En outre l tude n a pas trouv de syst mes de financement ou de microcr dit ce qui est une entrave grave au d veloppement des micro entreprises Programmes planifi s et en cours d ex cution Gouvernemental Dans un avenir proche le gouvernement entend faire d marrer des projets qui concernent la sant le d veloppement rural les infrastructures routi res et le d veloppement communautaire Dans le secteur de la sant il y a les projets qui portent sur la lutte contre le VIH SIDA dans la Nana gribizi et sp cifiquement r alisent des campagnes de vaccination en faveur des enfants de moins de 5 ans dans tout le pays voir annexe
76. ge la m me frontiere est avec la RCA La guerre dans la r gion du Darfour dans l Ouest du Soudan a caus le depeuplement d une partie de cette r gion et a provoqu un d sastre humanitaire suite aux incursions de l arm e et de milices diverses PDF et milices Janjawids En outre les ethnies d leveurs r sidant dans le Sud est du Soudan s journent parfois dans la partie est de la RCA pour y effectuer la transhumance tandis que parfois des milices arm es et des soldats rebelles y font des incursions pour piller les biens des populations s dentaires afin de se ravitailler Cette situation d j fortement pr occupante est davantage compliqu e par le contexte s curitaire qui pr vaut au Tchad pays situ au Nord de la RCA La conjoncture s curitaire au Tchad est complexe cause des multiples milices qui interviennent dans les zones Sud de ce pays Le r gime de Deby actuellement au pouvoir repose sur l arm e principalement compos e de soldats recrut s parmi diff rentes ethnies d leveurs de la tribu des Zaghawa Ces ethnies d leveurs disposent leur tour de milices arm es qui atomisent en quelque sorte le pouvoir central L antagonisme entre le Nord et le Sud est actuellement l origine de violences entre agriculteurs Sara et leveurs Arabes En plus de cela certaines tribus d leveurs Tchadiens seraient associ es aux coupeurs de route qui op rent en RCA En effet beaucoup de paysans a
77. go dans la Nana gribizi sept femmes associ es de l APRD qui soutiennent leur compagnon ont t interview es Elles ont pour la plupart rejoint la base apr s un deux ans d attente au village car elles taient soup onn es ou accus es d espionnage Selon elles elles vivent tr s mal parce qu elles ne mangent pas bien et sont oblig es de fuir loin dans la brousse en cas d agression ou de combat Elles sont d pourvues de m dicaments et de soins de sant La majorit sont jeunes entre 19 et 30 ans et elles ne sont pas scolaris es Elles ont toutes de 2 5 enfants chacune et certains de ces enfants sont avec elles tandis que les autres sont rest s au village d origine avec leurs parents Elles sont tr s soucieuses de leur avenir car elles savent qu elles ne sont pas prises en compte mais elles ont tr s envie de repartir vivre dans la communaut Dans la Vakaga la plupart des femmes rencontr es ont d clar qu elles n ont pas pris les armes mais qu elles se sont limit es aux travaux domestiques donc elles sont femmes associ es Elles ont suivi leurs maris ou enfants car leurs parents sont morts lors des combats contre les bergers soudanais ou les FACA Elles taient oblig es de fuir en brousse avec leurs enfants pour rejoindre les hommes de leur communaut Elles ont tout perdu car la plupart de leurs villages ont t incendi s lors des combats Leur r le a consist assurer aux combattants un
78. he d velopp e par Transition International en vue de l identification des opportunit s conomiques pour la r int gration Cette approche r pond aux questions suivantes I Quelle est la carte g ographique d mographique de la communaut IL Que font d j les populations IHI Quelles sont les opportunit s d emplois IV Quelles sont les demandes pour les biens et services V Quelles sont les r elles opportunit s cart entre l offre et la demande VI Quelles sont les comp tences en demande en relation avec ces opportunit s VII Quels types de formation cours sont offerts en relation avec la demande pour les comp tences identifi es VIIL Quelles sont les mesures d accompagnement n cessaires pour la stimulation des opportunit s identifi es IX Quels sont les m canismes d exclusion socio conomique que l on peut observer X Quels sont les profils personnels des individus cibl s dans le cadre de l assistance la r int gration L approche mentionn e ci dessus a t renforc e pour donner une base plus solide aux volets conomiques mais aussi aux dynamiques sociales L tude fournira des donn es essentielles sur les cinq volets 5 suivants 1 Profil des combattants qualitatif seulement 2 Opportunit s conomiques pour la r int gration dans la zone concern e 3 Disponibilit des services d appui et de rel vement 4 Attitudes envers la r int gration dans la
79. hef de la Cellule interminist rielle de Planification de l Equipement et des Transports T l 75 50 09 81 Komoko2005 yahoo fr M DJIBAO Coordonnateur du Projet Formation par Apprentissage et Insertion des Jeunes D s uvr s et D scolaris s dans les Zones en Conflit dans l Ouham et l Ouham pend T l 75 50 68 74 72117321 M Edouard NVOUNI Assistant au Projet de Redynamisation des Centres de Formation Professionnelle UNESCO T l 75 05 13 76 63 Sur le terrain Localisation Statut professionel Nom Bouzoum Pr fet Sylvain Gaba Chef de Secteur d levage Max Poutabale Pr sident de FELGIP de Bozoum Babacar Aladji Vendeur de m choui de porc Christian Wanego Enseignant primaire Gildas Bissi Coiffeur Daniel Yapend Chef de secteur de l ACDA Bernard Beninga Animateur FNEC Ouham pend Issa F lix Faya Le n Goutendji Paoua Sous pr fet Thierry Bema Boucher Kalala Vendeur de m choui Yves Z miga Propri taire de moto tax1 Saladin Chef de sous bureau FAO Nicolas Bokossi Chef du secteur levage Timoth e Bolapa Responsable PAM de Paoua Responsable OCHA de Paoua Directeur R gional ACDA Responsable des femmes C line El ve Focus group avec jeunes Bocaranga Sous Pr fet Chef du secteur d levage Yann Yanaw r Responsable AGR DRC Massoura Responsable int rimaire IRC Gabin Kobango Cordonni
80. hild Protection IRC nicole bohl theirc org Mme Ga lle CHOINOWICZ T l 75739928 IMC Protection Program Manager gchojnowicz imcworldwide org M Raymond GOULA Responsable Population D veloppement et Genre FNUAP T l 75 04 42 30 goula unfpa org M Philippe ZEMINGUI Charg de Suivi amp Evaluation FNU AP T l 75507427 zemingui unfpa org M Tino KREUTZER Information Manager PNUD DDR T l 75575034 Tino kreutzer undp org M Jean Christophe N GREKAMBA Administrateur Civil Coordonnateur National des P les de D veloppement T l 75 78 30 07 Jchristng03 yahoo fr M Jonas NANGOLA Directeur Technique de l ICASEES T l 70 4631 91 M Bienvenu ALI T 1 72 26 30 33 Chef du Service des Statistiques D mographiques M Eric VICKOSS T 1 75 70 82 39 Directeur de la Coordination et du D veloppement des Statistiques R gionales M El Hadj Ousman SHEKOU Secr taire G n ral FNEC T l 21 61 30 86 75 05 02 46 M Ata MODIBO Coordonnateur National de l Animation Mutualiste FNEC T l 70 45 15 82 M Amadou DAMALLA Chef de service du Petit B tail FNEC T l 75 04 58 80 M Pierre F licit KOUE Directeur de la production animale T l 70 90 19 74 M MOBIANG Albert Responsable Suivi Op rationnel ACDA Cellule Coton T l 70 45 19 11 M Koto KOKAMBU Joseph Chef de service des tractions animales ACDA T l 70 80 90 40 M Xavier HUCHON Coordinateur
81. ice et la Paix CPJP de Charles Massie 71 hostile l encontre de l quipe qui n a finalement pas pu travailler avec les combattants de ce mouvement Le leader du mouvement le colonel Miskine a r cemment d clar que les diff rents accords de paix sign s avec le Gouvernement taient caducs Malheureusement cela a eu un effet sur l ensemble de l tude puisque l quipe n a pas pu pleinement proc der la cartographie des activit s et opportunit s conomiques en vue de la r insertion r int gration des combattants de tous les cinq mouvements politico militaires signataires de l APG L quipe a galement perdu quelques jours de travail cause du fait qu il y avait des malentendus concernant la distribution de la Primes Globale Alimentaire PGA dans la Nana gribizi En effet une mission de sensibilisation tait venue sur le terrain pour expliquer le processus DDR mais les combattants attendaient de recevoir leur PGA Les tensions qui s en sont suivies ont caus un retard dans l ex cution des enqu tes sur le terrain Enfin dans la Vakaga il tait impossible d aller dans les zones sous contr le de l UFDR cause de l ins curit car la MINURCAT n tait pas en mesure de fournir une escorte arm e en dehors de la ville de Birao 40 km Mais l quipe a pu inviter les combattants de ce mouvement venir l entr e de Birao ce qui explique encore le nombre restreint de r pondants enq
82. il est primordial de les r habiliter et dans la mesure du possible les reconstruire y compris les bureaux des services indispensables de l Etat postes de police services agricoles et d levage postes de sant et h pitaux coles de base et march s La construction et ou r habilitation acc l r es des infrastructures contribuera un Cette option pr voyait de prendre en charge non seulement le combattant mais encore sa famille pour une dur e de six mois 34 r tablissement des institutions de l Etat sur place et offrira concomitamment des possibilit s pour les habitants de la zone l opportunit d un revenu imm diat qui pourra r pondre leurs pr occupations majeures Cependant il y a un certain nombre de contraintes prendre en consid ration La saison pluvieuse commencera bient t ce qui entra nera des difficult s pour le transport des mat riaux et pour le processus de construction des b timents en g n ral En outre beaucoup de r sidents ne souhaitent pas se lancer uniquement dans les activit s de construction puisqu ils survivent gr ce diff rentes occupations Un autre probl me majeur pour la r gion est le manque d infrastructures notamment les routes en particulier pendant la saison des pluies Une option possible pour la mise en uvre imm diate est donc de lancer des projets haute intensit de main d uvre HIMO pour refaire les routes qui pourraient occuper la population y c
83. imatifs sont fond s sur un projet pr vu entre le Conseil Danois pour les R fugi s et MFS Mecanisations des petits m tiers L quipe de recherche a re u cette information de la DRC L quipe se r unira avec la MFS pour discuter les r sultats seront pr sent s dans le rapport de synth se http m f s site voila fr 76 6 Co ts des kits pour les autres activit s g n ratrices de revenus Le secteur tertiaire englobe une vari t d activit s g n ratrices de revenus Certaines d entre elles n cessitant des mat riels des co ts lev s il est recommand de les pratiquer galement en groupement Activit s G n ratrice Kit Co ts de Revenus FCFA Atelier de couture a en Boulangerie Pain et Farine de bl sucre sel levure bassines etc 350 000 beignets Caf teria Gargote Resta Marmites casseroles bassines couteaux tables couverts 500 000 urant assiettes verres etc Sp cialisation dans la 200 I d huile de palme outillage tel que bassines sceaux 300 000 Saponification pour produits chimiques etc l approvisionnement Avec machine boudineuse etc 3 000 000 des autres localit s Huile de palme Stock d huile de palme 1000 1 b timent outillages 1 000 000 Fabrication de briques Presse brique pelles barre mine brouettes pioches 350 000 poussettes etc n cessit Brique cuite au four 1 000 000 C 350000 Boutiques villageoises Produits
84. indiquer que l levage du grand b tail est consid r comme une activit r serv e aux pasteurs les Peulhs Mbororos et que par cons quent les agriculteurs qui manifestent un int r t pour l levage font le plus souvent r f rence au petit b tail agro levage Dans la Vakaga l existence d une zone cyn g tique prot g e limite la pratique de l levage bovin sur une certaine superficie Toutefois des leveurs soudanais d fient fr quemment cette interdiction en faisant pa tre leurs animaux m me dans les zones prot g es La p che est une activit importante dans la pr fecture de la Nana gribizi plus particuli rement dans la sous pr fecture de Kaga bandoro qui abrite un nombre restreint de groupements de p cheurs organis s 6 associations avec en moyenne une quinzaine de membres par association Elle est pratiqu e saisonni rement au niveau des rivi res Nana Bamingui et Gribingui Le mat riel de p che utilis se compose d une pirogue d un hame on et d un filet 3 4 ou 5 crochets Le produit des prises est 16 r guli rement vendu sur le march local et Bangui et les prix varient entre 1500 FCFA le kg 3 500 FCFA environ La p che dans la Vakaga est pratiqu e d une mani re artisanale et c est une activit assez r pandue Les cours d eau de la r gion abondent en poissons Les produits issus de cette p che sont peu transform s On note juste le s chage au soleil la salaison
85. ins curit Pour plus de d tails sur la m thodologie veuillez vous r f rer l annexe B L tude est scind e en trois 3 tapes et elle a consist en la collecte de donn es qualitatives sur les cinq 5 volets suivants Le profil des combattants qualitatif seulement Les besoins existants dans les communaut s d accueil et leur disposition recevoir les combattants Le r le sp cifique des femmes associ es et femmes dans les communaut s Les opportunit s conomiques d int gration dans les zones identifi es L identification des services existant dans les dites zones VAKAGA HAUTE KOTTO i MBOMOU OUHAMPENDE ANA OMBELLA MAMBERE MPOKO BASSE MBOMOU KOTTO MAMBERE KADEI LOBAYE CAMEROUN 0 100 200km Ll Figure 1 carte de la RCA Ei Zone d tude de la premi re phase de l tude dans l Ouham pend et 1 Ouham E Zone d tude de la seconde phase de l tude dans la Nana gribizi C Zone d tude de la troisi me phase de l tude dans la Vakaga 10 La situation s curitaire et politique La R publique Centrafricaine CAR se situe au c ur d une r gion profond ment instable secou e par une succession d v nements politiques parfois violents et caract ris e par des conflits entre diff rentes lites politico militaires Le Soudan conna t encore une situation de guerre interne et la partie ouest du pays qui est le th tre de la guerre parta
86. ins curit qui r gne dans les zones de r int gration En d finitive d sarmer les combattants qui assurent la protection de la communaut sans d autres alternatives de s curit pourrait faire de cette communaut la proie des attaques des autres groupes arm s de la r gion Afin que le processus de r int gration conomique soit efficace et durable cette absence totale de s curit dans la r gion du Nord doit tre trait e comme une priorit Comme les services de s curit nationale n ont pas actuellement la capacit de fournir ce type de protection un effort concert de r forme du secteur de s curit RSS est n cessaire Mais la RSS prend beaucoup de temps pour cela il faudrait galement envisager un programme de s curit communautaire et de contr le des armes l g res Cela doit inclure les groupes arm s non politico militaires qui ne sont pas signataires de l Accord de Paix Global Le profil des combattants La majorit des combattants sont des hommes dont l ge varie entre 20 ans et 30 ans Ils ont g n ralement un tr s bas niveau d ducation mais ils ont l exp rience dans le 4 Colletta Schjorlien et Berts Interim Stabilisation Balancing Security and Development in Post Conflict Peacebuilding 2008 Folke Bernadotte Academy Sweden 48 domaine agricole et de l levage La plupart d entre eux sont mari s et ont des enfants souvent avec plusieurs femmes Avant de rejoindre la
87. ion et de l Habitat RGPH 2003 2005 19 Chapitre 2 Profils des combattants L tude couvert trois des mouvements signataires de l Accord de Paix Globale savoir l Arm e Populaire pour la Restauration de la D mocratie APRD l Union des Forces D mocratiques pour le Rassemblement UFDR et le Mouvement des Lib rateurs Centrafricains pour la Justice MLCJ Pour les besoins de l analyse l on fait la distinction entre 1 APRD Ouham Ouham pend et l APRD Nana gribizi Ces donn es qualitatives fournissent des informations essentielles pour la planification du programme de DDR mais elles devraient tre plus exhaustives et quantitatives lors du processus de v rification et de d mobilisation L quipe a eu des difficult s avoir acc s aux combattants surtout aux femmes et aux enfants Voir annexe B pour la m thodologie Donn es d mographiques Provenance des combattants La r bellion en RCA est largement communautaire c est dire qu elle a pris naissance dans et vit dans la communaut A ce titre chaque membre de la communaut selon son ge et ses moyens est appel participer la vie du mouvement L APRD cr e depuis 2005 est largement bas e dans la communaut d o elle est issue Elle est localis e dans une zone ininterrompue du nord ouest de l Ouham pend et de l Ouham au dessus de l axe Koui Bocaranga Paoua et Markounda Les combattants du mouvem
88. ires de l APGL comme la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix CPJP Il existe aussi les coupeurs de route zaraguinas les groupes rebelles Tchadiens les leveurs transhumants et les miliciens venant des zones de guerre voisines Darfour qui rendent complexe la configuration s curitaire L Arm e Nationale FACA a tr s peu d emprise sur le territoire national ce qui fait qu elle ne peut pas assurer la s curit des populations La situation actuelle de l conomie locale La majorit des habitants des zones du Nord vivent d une agriculture de subsistance y compris l levage la p che et la chasse et la production est principalement destin e l autoconsommation Tous les secteurs ont norm ment souffert de presqu une d cennie de guerre et d ins curit Il y a des diff rences au niveau des productions du secteur primaire entre les pr fectures Par exemple on distingue l ancienne zone de coton qui s tend de l Ouham pend la Nana gribizi en passant par l Ouham Ce secteur fut un v ritable moteur de d veloppement l poque Dans la Vakaga on trouve beaucoup de zones naturelles prot g es qui furent un p le d attraction pour le tourisme mais qui aujourd hui ont pratiquement disparu La majorit des habitants des zones du Nord vivent d une agriculture de survie y compris l levage la p che et la chasse et la production est principalement destin e l autoc
89. ise en place par CARITAS d une caisse d pargne la Mission catholique de Bozoum Par ailleurs la Soci t Financi re Africaine de Cr dit SFAC est en train d installer une caisse d pargne de cr dit et de domiciliation de compte dans toute la pr fecture de l Ouham Dans le domaine des infrastructures ACTED est retenue pour l ex cution des travaux de r habilitation de l axe routier Bozoum Bossangoa Projets ex cut s par les organisations internationales En ce qui concerne l agriculture il y a des projets tels que la R duction de la flamb e des prix des denr es alimentaires pilot par la FAO dans toutes les pr fectures le projet d appui aux CREF dans la Nana gribizi le Projet de Soutien Economique aux Populations affect s par les Conflits dans l Ouham et le Projet de Relance des Activit s Agropastorales Bozoum et Paoua dans l Ouham pend pilot par le PNUD L Union Europ enne UE L Union Europ enne fait partie des plus importants partenaires au d veloppement de la RCA Elle soutient ce pays travers des programmes d aide humanitaire et d urgence ainsi que des programmes de d veloppement gt Les p les de D veloppement L UE a choisi en RCA des sites o seront ex cut s des projets de d veloppement Ces sites appel s P les de D veloppement sont au nombre de 10 La r alisation des activit s au niveau de ces sites n a pas encore commenc Dans un premier temps
90. l Agriculture Dans les villages l on trouve les Conseillers Techniques Villageois CTV qui servent de relais locaux au dispositif d encadrement Le patrimoine immobilier et mobilie de ACDA a t victime de pillage dans les zones touch es par les conflits Certains de ses b timents ont t d truits et sont rest s tels jusqu ce jour Cette situation associ e des difficult s d ordre logistique au manque de financement et la persistance de l ins curit a fortement r duit sa capacit op rationnelle dans ces zones Dans les pr fectures o ces structures sont pr sentes les responsables ont exprim leur disposition et leur disponibilit apporter leur expertise au programme de DDR gt ANDE L Agence Nationale de D veloppement de l Elevage ANDE qui pouse le m me organigramme que l ACDA s occupe de l ex cution de la politique gouvernementale en mati re d levage Ses activit s tournent autour de la pr vention des pizooties l assistance m dicale et zootechnique aux leveurs et le contr le des denr es alimentaires d origine animale 40 Etant presque confront e aux m mes difficult s que ACDA dans les zones touch es par les conflits l ANDE est int ressante pour la formation et le suivi zootechnique et v t rinaire en faveur des combattants qui vont choisir l levage comme activit de r int gration Ses responsables techniques se disent dispos s mettre leurs comp
91. l autoconsommation L levage a galement beaucoup souffert des crises et la majorit des leveurs se sont enfuis vers le sud du Cameroun La p che et la chasse servent principalement l autoconsommation des populations Dans la Vakaga on trouve beaucoup de parcs prot g s dans lesquelles on faisait la chasse aux animaux sauvages Ces aires prot g es furent jadis un p le d attraction pour le tourisme L artisanat est pratiqu de fa on rudimentaire surtout dans les villes et les grands bourgs dans tout le Nord ouest m canique forge ma onnerie r paration de v los et motos Il n existe que tr s peu d artisans ce qui fait qu ils n arrivent pas satisfaire la demande locale Le secteur minier du diamant source de revenu pour les ressortissants de la Vakaga surtout ceux qui exploitent le diamant dans les pr fectures voisines de la Haute kotto et du Bamingui bangoran est devenu dangereux et ceux qui le faisaient avant la guerre ne peuvent plus y acc der Le commerce important dans les changes avec les pays voisins est devenu une activit risqu e cause de la pr sence des barri res de tous genre et de la prolif ration de groupes arm s les zaraguinas les groupes rebelles les miliciens Opportunit s conomiques pour la r insertion court terme et la r int gration long terme des combattants Pour la r insertion des combattants il est imp ratif de relancer l agriculture de subsis
92. l outils de travail Les programmes HIMO donnent des salaires temporaires qui peuvent am liorer cette situation et dynamiser l conomie locale Il ressort de l enqu te qu un grand nombre de combattants veulent reprendre leurs tudes Il s agit g n ralement soit de personnes dont l ge d passe largement le niveau de la classe o ils pourraient s inscrire soit alors de gens qui n ont jamais frequent l cole Cependant pour leur permettre de rattraper le temps perdu il serait souhaitable de les orienter vers des structures de formation acc l r e R int gration conomique Pour une r int gration durable il faudrait redynamiser tous les secteurs conomiques dans les zones sinistr es c est dire dans l agriculture intensification de la culture attel e transformation de produits irrigation l levage am lioration des races multiplication petit levage la p che l artisanat et les services h tellerie restauration transport commerce Tous les secteurs mentionn s dans le chapitre 5 rec lent des opportunit s d emplois pour les combattants Cependant on devra tenir compte des besoins de formation et financier afin de s assurer que les combattants aient acc s aux opportunit s cr es et qu ils aient les comp tences n cessaires pour exploiter ces opportunit s d une fa on durable Compte tenu du faible niveau de comp tence des combattants ainsi que de leur exp rience prof
93. lar qu il compte environ cinq mille combattants Le Front D mocratique du Peuple Centrafricain FDPC est aussi actif dans le Nord ouest du pays Ouham plus exactement entre Kabo et la fronti re tchadienne Le FDPC comme l APRD a vu le jour au lendemain des consultations lectorales de 2005 qui ont vinc le pr sident Patass du pouvoir par un putsch organis par M Boziz A ce temps l le colonel Abdoulaye Miskine ancien homme de main de M Patass aid de certains l ments dissidents avait pris ses quartiers dans la partie Nord ouest de la RCA dans les zones de Batangafo Kabo et Sido fief clanique de M Patass Plus tard celui ci se refugia en Lybie d o il menait ses op rations contre les FACA avant de s engager dans des n gociations avec le gouvernement central 16 Neanmoins quoique signataire de l APGL le FDPC ne parafera l acte final de l accord que le 03 juillet 2009 Syrte en marge du Sommet des Chefs d Etat de l Union Africaine UA Suite cet accord certains l ments du mouvement retourneront Bangui en vue de se joindre au processus de paix en cours Toutefois depuis le mois de septembre 2009 le mouvement est en proie des crises internes qui ont conduit certains de ses l ments plus mod r s se d tacher de leur leader M Miskine lorsqu il d clara caducs les accords sign s avec le Gouvernement parce que le Gouvernement de la RCA n aurait pas tenu ses pr
94. les que dans les pays trangers Contraintes dans les cha nes agricoles les secteurs secondaires et tertiaires Les contraintes majeures dans l agriculture y compris l apiculture l levage y compris la chasse et la p che concernent voir le tableau ci dessous l ins curit le faible niveau de technicit le manque de structures d encadrement le faible niveau d utilisation d intrants et les conditions rudes de travail li es l utilisation de mat riels aratoires rudimentaires la non transformation des produits l enclavement la Vakaga notamment et les difficult s d coulement des produits les difficult s de leur commercialisation Y YY VVV Malgr le travail de proximit que font les agents de ACDA souvent avec des moyens d risoires aupr s des producteurs pour la vulgarisation des techniques de culture l agriculture est en pleine crise Bien qu on note peu de difficult s techniques quant la production la r colte et la conservation des produits vivriers importants de la zone ma s manioc arachide ni b s same sorgho la production a chut Le nouveau d fi auquel les producteurs sont confront s est de pouvoir adapter le calendrier agricole aux perturbations climatiques fr quentes de ces derni res ann es Les d bouch s font d faut aux producteurs qui n ont pas la capacit d acc der eux m mes aux grands march s int rieurs et ext rieurs Les commer ants i
95. malgament les leveurs transhumants de passage vers le Sud de la RCA avec ces malfaiteurs car ces leveurs en attirant les bandits connus sous l appellation de zaraguinas perturberaient une situation d j tr s volatile l int rieur de la RCA La situation dans le Sud du Tchad a un impact direct sur toutes les pr fectures tudi es Dans la Nana gribizi en particulier la pr sence du Front Populaire pour le Redressement FPR du g n ral tchadien Baba Ladd a rendu la situation s curitaire encore plus complexe Baba Labb s oppose la politique d Idriss Deby l actuel pr sident du Tchad Malgr un arr t gouvernemental d expulsion le sommant de quitter imm diatement le territoire de la RCA son mouvement est toujours pr sent dans ce pays notamment Greva K t r et Gondava Dans la Vakaga plusieurs groupes arm s en provenance du Soudan interviennent dans le contexte local Il s agit des milices arabes du mouvement rebelle d origine Ougandaise la Lord Resistance Army LRA de Joseph Kony de l arm e r guli re Les Zaghawa ou Zeghawa ou Zakhawa mais qui se font appeler Beri constituent un peuple d Afrique qui se r partissent majoritairement entre le Darfour Sud Soudan le Tchad et minoritairement en Lybie et au Niger Le Pr sident Idriss Deby Itno est lui m me issu de la communaut Zakhawa Dans le nord de la RCA le nom Zakhawa est devenu synonyme avec les l
96. ments Tchadien qui ont aid Boziz prendre le pouvoir en 2003 10 T s agirait des Peuhl Anagamba Oudah et Zakoula associ s aux l ments Arabes Interview Maires de Communes d levage et pr sident des FERGEC Bangui 3 mars 2004 http www leconfident net FPR RAMADAN SUCCEDE A BABA LADE_a4765 html 12 Joseph Kony encore surnomm le Messie Sanglant est le chef du groupe arm rebelle l Arm e de Rsistance du Seigneur qui op re entre l Ouganda et le Soudan avec pour intention affich e de 11 Ougandaise Uganda People s Defence Forces UPDE la poursuite du mouvement arm la LRA surtout en Haute kotto et des miliciens Kara qui sont une tribu Centrafricaine vivant des deux c t s de la fronti re avec le Soudan Au plan interne depuis environ dix ans la RCA est elle m me en proie un cycle de crises sociopolitiques qui se sont le plus souvent sold es par des coups d Etat et des r bellions N anmoins depuis les lections du 13 mars 2005 la situation politique et militaire s est sensiblement normalis e dans la capitale Bangui et ses environs Cependant plusieurs r gions de l arri re pays notamment les zones du Nord connaissent des troubles importants Depuis 2005 toute la zone est devenue le bastion de groupes rebelles Ces mouvements prot gent la population civile contre les bandits les coupeurs de routes et les exactions des Forces arm es centrafricaines FACA palliant ainsi
97. mpensation li e aux vivres distribu s ou octroy s par l organisation Toutefois dans le cas du DDR le PAM fournira de la nourriture tous les combattants d mobilis s pendant 1 mois En ce qui concerne la r int gration les combattants pourraient galement profiter de l opportunit que le PAM offre la Soci t des Huileries et de Savonnerie de Centrafrique HUSACA En effet cette soci t a obtenu du PAM un contrat de fourniture du ma s produit localement Seulement l HUSACA ne peut fournir que 286 tonnes ce qui est largement en dessous des besoins de lagence des Nations Unies qui se chiffrent des milliers de tonnes pour ses op rations en RCA Ainsi les combattants pourraient se positionner comme fournisseurs pour cette denr e alimentaire L Organisation des Nations Unies pour l Agriculture et l Alimentation FAO pilote un projet de R duction de l impact de la flamb e des prix des denr es alimentaires en R publique Centrafricaine Ce projet financ par l Union Europ enne contient six volets dont un concerne la r int gration des combattants Le volet impliquant les combattants qui est dot d une enveloppe de 2 25 Millions d Euros n a pas encore v ritablement commenc parce que le d sarmement n a pas encore eu lieu Il consiste notamment en e la distribution de 6000 ch vres aux populations vuln rables pour la reconstitution de leur cheptel caprin e la distribution de 220 tonnes d
98. munaut d origine o ils cohabitent avec les populations locales Bien que d autres se soient d plac s ils vivent toujours dans leur village d accueil et d affectation avec les populations locales Certains combattants ont eu des comportements n gatifs vis vis de la population civile extorsion d argent et autres biens au niveau des barri res routi res coups et blessures Au total l on peut dire que la pr occupation d une partie de la population est fond e lorsqu elle craint que la cohabitation ne puisse tre facile avec les combattants Cette situation pourrait se justifier par l impunit l gard des diff rentes exactions des combattants En plus de la campagne de sensibilisation actuelle un soutien long terme devrait tre donn par les partenaires d ex cution et les personnes cl s afin d assurer que la r conciliation entre les combattants et les communaut s d accueil se poursuive et se renforce Les services d appui et encadrement Il y a un manque cruel de services sociaux et conomiques n cessaires pour appuyer un programme de r int gration L infrastructure des services publics est dans un tat de d gradation ou a simplement cess d exister Les services d encadrement de l agriculture ACDA et de l levage ANDE ainsi que les Affaires Sociales continuent fonctionner p niblement dans le Nord ouest mais dans la Vakaga ces services sont absents Quelques chefs de poste
99. nariat peut tre d ment exploit Port e et limites de l tude Il faut souligner que les trois semaines sur le terrain n ont pas permis de sillonner toute l tendue des zones tudi es En r alit un certain nombre d axes ont t suivis et c est le long de ces axes que les enqu tes se sont d roul es Dans l Ouham pend il s agit des axes Bozoum Paoua Paoua Beboura Bouguila et Paoua Bocaranga N gaoundai Dans l Ouham il s agit des axes Bossangoa Bouca et Batangafo Kabo Dans la Nana Gribizi l axe Kaga Bandoro Batangafo a t exploit et finalement dans la Vakaga l quipe a suivi l axe Tiringoulou M l et Birao centre En dehors de ces parcours cit s les chefs lieux des pr fectures ont t visit s Bozoum Bossangoa Kaga bandoro et Birao 70 L chantillon des combattants est au nombre de 261 La r partition par mouvement est comme suit APRD Ouham Ouham pend 128 APRD Nana gribizi 48 UFDR 67 et MLCT 18 Malgr le nombre restreint de r pondants du MLCJ cet chantillon repr sente 3 5 de l effectif estim de ce mouvement On peut conclure que l tude couvre une zone qui s tend entre l Ouham pend au Nord ouest et la Vakaga au Nord est en passant par lOuham et la Nana gribizi au Centre nord L approche adopt e par la pr sente tude qui a consist sillonner des axes et exploiter tout ce qu on trouve dans les parages est appel e approche bo
100. nationale Enqu te Centrafricaine pour le Suivi et l Evaluation du Bien tre ECASEB ICASEES 2008 Minist re de l Economie du Plan et de la Coop ration internationale Troisi me Recensement G n ral de la Population et de l Habitation de 2003 Rapport de Synth se des R sultats 2005 Minist re du Plan de l Economie et de la Coop ration Internationale Profil socio conomique de la Pr fecture de l Ouham I CASEES Bossangoa 2009 Minist re du Plan de l Economie et de la Coop ration Internationale Institut Centrafricain des Statistiques et des tudes Economiques et Sociales ICASEES Direction de la Coordination et du D veloppement des Statistiques R gionales Profil socio conomique 2008 de la Pr fecture de la Basse Kotto The Africain Capacity Building Foundation ICASEES Mobaye d cembre 2008 57 Minist re du Plan de l Economie et de la Coop ration Internationale Suivi de la Situation des Enfants et des Femmes R sultats de l enqu te indicateurs multiples coupl e avec la s rologie VIH et an mie en RCA 2006 MICS 3 Rapport final ICASSES Bangui 2000 Moyoudokana Alexis La R forme de l conomie centrafricaine en question juin 2004 Nations Unies Rapport du Secr taire g n ral sur la situation en R publique centrafricaine et sur les activit s du Bureau d appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix dans ce pays Conseil de S curit S 2009 627 2009 Nati
101. naut elles font un m tier destin aux hommes Des femmes associ es aux groupes arm s s adonnent des activit s m nag res et semi militaires par exemple espionnage La r int gration de ces femmes ne posera pas de probl mes sociaux parce qu elles jouent surtout un r le d appui qui est r conciliable avec les r les traditionnels d volus la femme Nations Unies Secretary General s report on Children and Armed Conflict 13 Avril 2010 Conseil de S curit A 64 742 S 2010 181 2010 Les violences sexuelles touchent beaucoup de femmes et de filles dans la r gion une femme sur six environ est concern e Toutefois il faut mentionner que les violences contres les femmes sont r pandues au sein de la communaut au sens large en RCA et que ce n est pas un ph nom ne li la seule pr sence des groupes arm s Vu que les femmes ont plus de charges que l homme au sein de la famille il est difficile pour elles de trouver un emploi r mun r Par ailleurs pour une r elle participation des femmes la r int gration il importe de renforcer et d largir leurs possibilit s afin qu elles puissent pleinement contribuer au d veloppement au lieu de les confiner aux activit s domestiques habituelles Attitude des communaut s envers les combattants Pour la r int gration des combattants la population est pr occup e par une cohabitation qui peut s averer difficile cause de l impunit l
102. nces des mines Kits d outillage formation Manque de transparence et surexploitation des petits artisans Non dangereux 85 Annexe E Les services d appui CL sam PA i a 2 False Hautes Kio 86
103. nibilit de fonds suffisants pour cr er un environnement dans lequel la r int gration puisse ventuellement r ussir 4 Specht I Les jeunes dans les processus de DDR pg 437 dans DDR d sarmer d mobiliser et r int grer Connoir Y et Verna G La Presse de l Universit Laval Canada 2006 55 Bibliography Aho Gilbert Pour une strat gie de croissance pro pauvre et au service du d veloppement humain Contraintes et d fis pour la Centrafrique PNUD 2006 Alusala Nelson Armed conflict and disarmament Selected Central African case studies ISS Monograph Series n 129 mars 2007 chap IL p 12 Alusala Nelson Croyances locales Catholiques Protestants et Musulmans p 11 Berman Eric G La R publique Centrafricaine Une tude de cas sur les armes l g res et les conflits Rapport sp cial Small Arms Survey et PNUD 2006 Cadre Strat gique pour la Consolidation de la Paix en R publique Centrafricaine 2009 2011 PBF 2008 Colletta Schjorlien et Berts Interim Stabilisation Balancing Security and Development in Post Conflict Peacebuilding 2008 Folke Bernadotte Acadmey Sweden Configuration R publique centrafricaine La politique nationale et le soutien de la Communaut internationale en mati re de p les de d veloppement http www un org peace peacebuilding CountrySpecific 20Configurations Central 20African 20Republic 1012poles pdf Conseil de S curit des Nations Unies S RES
104. ns les futures zones de retour des combattants apr s leur d sarmement et d mobilisation PNUD Rapport sur le d veloppement humain 2009 PAM Analyse Globale de la Vuln rabilit et de la S curit Alimentaire AGVSA Rapport final R publique Centrafricaine 2009 RCA Rapport national sur les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD 2003 2015 2004 http www cf undp org omd htm 7 Cadre Strat gique pour la Consolidation de la Paix en R publique Centrafricaine 2009 2011 PBF 2008 Integrated DDR standards module 4 30 United Nations Inter agency working group on DDR Aussi l tude pr sente t elle une esquisse des options de r insertion et de r int gration pour les futurs d mobilis s Ce rapport qui est une synth se des trois rapports interm diaires d crit dans les d tails les conclusions des recherches dans les quatre pr fectures tudi es l Ouham l Ouham pend la Nana gribizi et la Vakaga L tude sur laquelle ce rapport est bas a t r alis e entre novembre 2009 et mai 2010 par le cabinet de conseil Transition International TI Les m thodes de recherche ont t en grande partie qualitatives voire annexe B La recherche s est d roul e dans un environnement extr mement ins curis o l equipe fut confront e de nombreux d fis La s lection des communaut s et des combattants interview s a t dans une certaine mesure limit e par ce climat d
105. ntaire AGVSA Rapport final R publique Centrafricaine 2009 PSPD Etude monographique de la pr fecture de la Nana Gribizi PSPD 2008 58 R publique Centrafricaine Monographie de la pr fecture de l Ouham Pend RCA 2007 RCA Rapport national sur les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD 2003 2015 2004 Sanze Jean Jacques La vuln rabilit conomique d un pays riche et enclav Le cas de la R publique Centrafricaine Paris 2003 Small Arms Survey L volution de la guerre autour du Soudan La prolif ration de groupes arm s en R publique centrafricaine Bilan en mati re de s curit humaine HSBA Document d information sur le Soudan Num ro 5 Janvier 2007 Specht I Les jeunes dans les processus de DDR dans DDR d sarmer d mobiliser et r int grer Connoir Y et Verna G La Presse de l Universit Laval Canada 2006 United Nations Security Council Resolution 1325 2000 United Nations New York Waging Peace et Survie France La R publique Centrafricaine Un d sastre humanitaire et des droits de l homme un rapport de Survie et Waging Peace novembre 2007 https wWww cia sov hibrary publications the world factbook geos ct html http www un org apps newsFr storyF asp NewsID 17909 amp Cr centrafrique amp Cr1 ba n http www operationspaix net MIS AB http www cf undp org omd htm http www leconfident net FPR RAMADAN SUCCEDE A BABA LADE _a4765 htm http
106. nterm diaires sont confront s aux nombreuses tracasseries et multiples taxes au niveau des barri res dress es aussi bien par les combattants que par les forces r guli res Le r sultat est l augmentation consid rable du co t de revient qui se traduit par la difficult de pouvoir couler les produits sur les march s 38 Les problemes des commercants et des fabriquants Pourcentage E g o E s o Hy 0 s E So 3 D E Tv 2 fo 3 oS go o 53 E 5 Z 5 o 5 5 D S S o 2 5 D D EQ o E w ES sa gt D 8 amp 2 2c wg o 5 3 3 Z o S amp 5 2 5 gt gE D Q ga ege ES 2 a 8 g E amp S 8 gt D fe E T oy g o 2 S3 55 E 8 SES 2 S 3a D a D amp 5 2 297 Te F 8 es amp 3 E g 2 EE S Z D Z Les problemes Dans l ensemble le secteur secondaire est de toute vidence incapable de satisfaire la demande locale en produits artisanaux G n ralement il y a manque d nergie surtout d lectricit d au co t lev du carburant L exploitation artisanale du diamant est l unique activit du secteur secondaire pour un certain nombre de ressortissants de la Vakaga Il y a pas mal de creuseurs en provenance de cette pr fecture qui travaillaient dans les mines de la Haute kotto et du Bamingui bangoran avant de se replier
107. nts 32 Dans la Vakaga les communaut s locales sont beaucoup plus soumises et respectueuses aux pouvoirs et autorit s des chefs religieux islamiques aussi bien les imams que les khalifas qui sont personnalit s spirituelles L autorit du khalifa tant au dessus de celle des imams si les combattants entreprennent les rituels dans le cadre de leur r int gration ils le feront sous la supervision du Khalifa La pratique mystique de l invuln rabilit au combat a pris une proportion consid rable parmi les jeunes en particulier Ces derniers qui s organisent g n ralement en groupes d autod fense se font vacciner traditionnellement pour se rendre invincibles au combat Cette tradition est accompagn e dans la plupart des cas de la consommation d alcool et de drogues Concernant le retour des combattants dans leur communaut respective il faut dire qu ils sont oblig s de subir d abord des pratiques ancestrales avant de pouvoir rentrer au village Ces pratiques consistent soit se laver avec des feuilles ou avec des corces de grands arbres de la brousse soit boire des potions cuites ou manger des aliments pr par s avec des m dicaments particuliers Cette t che est d volue aux vieillards 33 Chapitre 5 Opportunit s conomiques Opportunit s de r insertion court terme Au vu de la situation s curitaire fragile et de la situation socio conomique post conflictuelle pr occupante qui pr vaut d
108. oduction est quasiment export e Dans le Nord ouest les cultures vivri res sont compos es du manioc du mil du sorgho du petit mil du ma s de l igname du pois de terre de la patate douce de l arachide du s same et du haricot Dans le Nord est les cultures les plus r pandues sont le mil le sorgho l arachide le s same le ma s et le manioc La plupart de ces sp culations sont produites pour l autoconsommation et l exc dent sert la commercialisation Les changes Cette affirmation est soutenue par de nombreux interlocuteurs agriculteurs et leveurs chefs de village Maires Sous pr fets et Pr fets rencontr s 15 commerciaux avec les r gions diamantif res du Bamingui bangoran et de la Haute kotto d une part et avec le Soudan voisin d autre part sont bas s sur ces produits Le coton est la seule culture de rente dans les pr fectures de l Ouham pend l Ouham et la Nana orbizi Le recul de la culture du coton fait partie des facteurs qui ont engendr la chute de la production des autres cultures Pourtant les gens continuent cultiver le coton pour deux raisons 1 le coton est vu comme un produit qui assure une certaine s curit conomique malgr les probl mes expliqu s ci dessus 2 la culture cotonni re permet de fertiliser le sol et ainsi de pr parer le terrain pour les cultures vivri res C est donc un produit d une certaine importance pour cette raison il est n ce
109. olitique favorable depuis 2005 il sera impossible la RCA d atteindre ces objectifs l horizon 2015 La raison principale en est l instabilit politique qui s est install e dans le pays depuis les ann es 90 et qui s est traduite par des coups d Etat et des r bellions arm es r p tition dans le Nord L on estime plus de 300 000 le nombre de Centrafricains qui ont t victimes des violences Toutefois dans le souci d apaiser le climat politique et social plusieurs initiatives de paix furent entreprises notamment les accords bilat raux entre le Gouvernement et certains groupes politico militaires dans un premier temps et dans un second temps la signature de l Accord de Paix Global le 21 juin 2008 a Libreville entre le Gouvernement et les principaux groupes rebelles op rant dans le Nord Justification et envergure de cette tude Dans la perspective de mise en uvre de cet accord et surtout en vue de r tablir d finitivement la s curit et la paix afin d amorcer le d veloppement dans les zones touch es par les conflits tous les acteurs y compris le Gouvernement les mouvements politico militaires ainsi que la communaut internationale ont r solu de planifier et mettre en uvre un programme de d sarmement d mobilisation et r int gration DDR Ce rapport porte sur une tude socio conomique de base qui cherche identifier et d crire les opportunit s socio conomiques existantes da
110. omesses envers le mouvement BONUCA 2009 L Union des Forces D mocratiques pour le Rassemblement UFDR tait au d but compos de trois groupes rebelles distincts savoir le Mouvement des Lib rateurs Centrafricains pour la Justice MLCJ dirig par Abakar Sabone porte parole et chef de la s curit le Groupe d Action Patriotique pour la Lib ration de la Centrafrique GAPLC dirig par Michel Djotodia aujourd hui pr sident de l UFDR et le Front D mocratique Centrafricain FDC dirig par Justin Hassan ancien major dans la 13 Le mouvement arm APRD est plus precis ment localis dans le nord ouest de la pr fecture de l Ouham pend et dans une partie du nord de l Ouham et aussi dans la Nana gribizi 14 M Jean Jacques D mafouth est le repr sentant de 1 APRD au sein du Comit de Pilotage du DDR 15 Abdoulaye Miskine de son vrai nom Martin Koumtamadiji travaillait alors pour une soci t de s curit cr e par le chauffeur de M Patass et qui lors des v nements de 2003 a pr t main forte la Garde Pr sidentielle de M Patass 6 Sous la pression de la communaut internationale y compris la Lybie le pays h te du colonel Miskine deux accords seront successivement sign s en vue de la cessation des hostilit s mais ces accords ne seront pas respect s Le premier accord dit Accord de Syrte sera conclu entre ce mouvement et le Gouvernement Centrafricain le 02 f vrier 2007 sous le parrainage du
111. ompris les combattants Il est envisageable de non seulement refaire les routes axes r gionales et r seau de pistes principales entre les villes dans les diff rentes pr fectures mais aussi de mettre en place un syst me d entretien desdites infrastructures Dans un premier temps les projets HIMO peuvent cibler des routes principales dans les zones sinistr es et ensuite une fois que ces routes sont refaites on peut envisager de mettre en place un syst me d entretien et responsabiliser des personnes qui seront pay es gr ce aux revenus provenant des p ages Ces postes de p ages seront install s l entr e des routes uniquement Ce genre de syst me fonctionne d j dans des pays limitrophes dans les provinces de l Ituri et Nord Kivu en RDC Mais la mise en place d un tel syst me y compris les tarifs requiert l implication et la participation des populations et des acteurs concern s commer ants transporteurs voyageurs et autorit s gouvernementales Ce genre de projet peut r pondre aux besoins de la population en mati re de transport mais aura aussi un lien avec la s curit dans la mesure o en utilisant les combattants comme main d uvres pour la construction et le maintien des routes ces l ments peuvent aussi assurer la surveillance des routes et signaler la pr sence des coupeurs de route par exemple Enfin le secteur tertiaire repr sente une diversit d opportunit s court terme surtout pou
112. onnement des vaccins M dicaments v t rinaires aliments Cas de vols Oui si les heures de travail sont respect es Vente de m choui de porc Forte consommation du produit Viande de porc Hangar am nag Couteau et ingr dients Mauvaise appr ciation par la communaut musulmane Oui si les heures de travail sont respect es Am lioration des techniques d exploitation de l or Existence de beaucoup de mines dans la r gion notamment PARE et GARO Vente facile des prix int ressants Motopompes mat riels associ s organisation des exploitants Manque d organisation administrative Non dangereux Int gration dans les FACA Non tenue des promesses Non l ge minimum Fabrication de savon artisanal transformation alimentaire beignet Adapt aux femmes et aux handicap s Ustensiles n cessaires Absences des ingr dients huile soude Oui si les heures de travail sont PAOUA BOCARANGA fromage Ouverture de caf t ria am lior e Absence dans la ville Ingr dients sucre l huile presse Hangar thermos tasses bouilloires ingr dients Manque de formation Disponibilit des intrants Disponibilit des ingr dients sucre caf beurre lait ufs respect es Oui si les heures de travail sont respect es Petits commerces de produits de premi res n cessit s Forte
113. ons Unies Secretary General s report on Children and Armed Conflict 13 Avril 2010 Conseil de S curit A 64 742 S 2010 181 2010 PAM Analyse Globale de la Vulnerabilite et de la S curit Alimentaire AGVSA Rapport final R publique Centrafricaine 2009 Plan d Action du Programme de Pays 2007 2011 entre le Gouvernement de la R publique Centrafricaine et le Programme des Nations Unies pour le D veloppement RCA et PNUD 2007 PNUD Rapport sur le d veloppement humain 2009 PNUD Renforcer le capital social et la s curit humaine un imp ratif pour la refondation de l Etat centrafricain Rapport national sur le d veloppement humain R publique centrafricaine 2008 PNUD Rapport mondial sur le d veloppement humain La lutte contre le changement climatique un imp ratif de solidarit humaine dans un monde divis PNUD rapport 2007 2008 PNUD La lutte contre le changement climatique un imp ratif de solidarit humaine dans un monde divis Rapport mondial sur le d veloppement humain 2007 2008 2007 PNUD RCA Profil de Pauvret en Milieu rural R gion n 3 le Yade Enqu te sur les Conditions de Vie en milieu rural ECVR 2003 2006 PNUD Annual Report 2007 PNUD RCA 2007 PNUD Profil de Pauvret en milieu rural Enqu te sur les Conditions de Vie en milieu rural ECVR R gion n 4 Les Kagas 2006 Programme Alimentaire Mondial Analyse Globale de la Vuln rabilit et de la S curit Alime
114. onsommation Dans le Nord ouest Ouham et Ouham pend les cultures vivri res sont compos es du manioc du mil du sorgho du petit mil du ma s de l igname du pois de terre de la patate douce de l arachide du s same et du haricot Dans la Vakaga les cultures les plus r pandues sont le mil le sorgho l arachide le s same le ma s et le manioc L levage comprend principalement des petits ruminants puisque la majorit du cheptel bovin national a t soit pill soit appauvri par la fuite des leveurs vers les pays limitrophes Le secteur secondaire n existe quasiment pas sauf une usine d grenage de coton Bossangoa L artisanat est rudimentaire surtout dans les villes et les grandes communes dans tout le Nord ouest m canique forge ma onnerie r paration de v los et motos cause de la p nurie des pi ces de rechange et des outils agricoles de fabrication industrielle la m canique et la forge sont en plein essor dans la zone notamment avec la fabrication traditionnelle de charrues et autres mat riels agricoles pour satisfaire la forte demande locale forge Le commerce est devenu une activit risqu e cause de l ins curit barri res dress es sur les routes et prolif ration des groupes arm s Profil des combattant e s La r bellion en RCA est largement communautaire Dans les mouvements arm s tudi s on trouve peu de combattantes 5 3 pour l APRD 2 2 pour l UFDR et 0 6
115. ontre sont les ceux de l encadrement dans les secteurs de l agriculture ACDA de l levage ANDE et des affaires sociales dans le Nord ouest Ouham Ouham pend et Nana gribizi Dans le Nord est Vakaga c est le vide institutionnel L ACDA et l ANDE sont aujourd hui confront es aux difficult s logistiques au manque de financement et la persistance de l ins curit qui r duisent fortement leurs capacit s op rationnelles dans ces zones Les secteurs de la sant et de l ducation connaissent galement d normes probl mes de fonctionnement Du reste il n existe que deux centres de formation professionnelle dans tout le Nord Bozoum et Ndowara Kaga Bandoro En ce qui concerne les programmes de d veloppement en cours hormis certaines ONGs DRC COOPI CARITAS IRC Premi res Urgences Solidarit s il n y a que PUE et certaines organisations des Nations Unies FAO PNUD UNICEF UNHCR PAM qui ex cutent ou ont ex cut des projets par le biais de partenaires Il s agit globalement de projets humanitaires d urgence fourniture de denr es alimentaires agriculture ducation et sant Toutes ces organisations et le Gouvernement de la Centrafrique ont cependant d importants projets pour l avenir imm diat pourvu que la stabilit et la s curit reviennent N anmoins on constate que peu de projets prennent en compte les combattants except celui de la FAO financ par l Union Europ
116. ous secteur Il faudra d velopper la conservation et le transport des poisons vers d autres r gions et villes de la RCA aussi bien que vers les pays limitrophes le Tchad et le Soudan Transformation de produits alimentaires aujourd hui il n y a presqu aucune unit de transformation de produits alimentaires Les produits trouv s sur place et qui peuvent tre transform s ou trait s comprennent les l gumes les fruits la viande le poisson et le miel Production de coton la culture du coton est le catalyseur de la production vivri re Apr s la r colte du coton la surface est utilis e pour les cultures vivri res La diminution de la culture du coton fait partie des facteurs qui ont engendr la chute de la production des autres cultures Pourtant les producteurs continuent cultiver le coton pour deux raisons la premi re c est que le coton est vu par les producteurs eux m mes comme un produit qui procure la s curit conomique et la seconde c est que la cotonculture permet de fertiliser le sol Le d veloppement de la fili re cotonni re repr sente une opportunit conomique mais elle n cessite de gros efforts d investissements et un r tablissement des structures de soutien Il faut mentionner qu il y a beaucoup de sous produits qui peuvent tre obtenus du coton mais cela n cessite des investissements suppl mentaires Intensification de la production artisanale Les principales activit s
117. p de main d uvre pr paration de planches et arrosage PU g TOTAL Composition Kit mara cher groupement FCFA FCFA Tomate 25 600 15000 Oign n 50 600 30000 Carotte 25 600 15000 La que 25 ooo 30000 _Haricot vert 50 600 30000 Concombre 50 600 3000 Chou Feuille 25 600 15000 Gombo 5 600 30000 Epinarda 25 600 15000 Amarante 25 600 15000 __Past que 50 600 3000 2500 50000 2000 40000 2500 50000 73 Exemple du co t d un microprojet Mara chage levage de caprins pour un groupement de 15 membres PU g TOTAL Composition Kit mara cher groupement FCFA FCFA Semences mara ch res 7777 y oO Tomate 75 600 45000 Oignon 150 600 90000 Carotte 75 600 45000 Laitue 75 600 45000 Haricot vert 150 600 90000 Concombre 150 600 90000 Chou Feuille 75 600 45000 Gombo 150 600 90000 Epinard 75 600 45000 Amarante 75 600 45000 Past que 150 600 90000 Houe 20 2500 50000 R teau 20 2000 40000 Arrosoir 20 2500 50000 Bouc 2 40000 80000 Ch vres 30 40000 1200000 Logement 1 30000 30000 M dicaments 1 50000 50000 La m me initiative peut tre entreprise avec les cultures vivri res A ce niveau pour un groupement de 15 membres il faut pr voir une paire de b ufs et deux charrues pour la culture attel e Il doit y
118. r bellion la plupart des combattants faisaient de l agriculture y compris l levage et les activit s associ es l agriculture telles que le commerce ou le petit levage En outre beaucoup de combattants taient l cole avant de rejoindre les mouvements La plupart des combattants ont rejoint les rangs des mouvements cause de l absence de s curit c est dire pour organiser leur propre d fense Par ailleurs en raison de cette ins curit ils ont perdu leurs moyens de subsistance et donc si beaucoup d entre eux se sont ralli s aux mouvements c est cause de l ins curit conomique Pour les projets futurs la majorit souhaitent reprendre l agriculture dans l Ouham lOuham pend et la Nana gribizi y compris l levage Dans la Vakaga surtout le commerce et la reprise des activit s mini res pr dominent Parmi tous les mouvements environ un quart des combattants souhaite regagner les FACA La dynamique du genre Les combattantes elles m mes disent qu elles ne sont pas inqui tes de rentrer chez elles mais dans la communaut elles sont quelquefois mal per ues L activit guerri re en Afrique g n ralement appartenant l homme 1l est difficile pour les hommes de se faire l id e que la femme ait pu changer au point de s approprier un r le masculin C tait difficile d identifier les femmes associ es aux groupes et forces arm s car il semble qu elles ne sont pas pris
119. r les Am ricains et les Fran ais Du point de vue de leur niveau d ducation ils sont peu duqu s car ils ont en g n ral arr t leur scolarit au niveau du lyc e donc ils sont sans dipl me Ils taient actifs dans diff rents domaines comme l agriculture la p che l levage le commerce l enseignement en tant que ma tres parents et la lutte anti braconnage Ils sont g n ralement g s entre 30 et 45 ans souvent polygames 2 4 femmes avec plus de 5 enfants Ils ont t choisis pour leur bravoure lors des combats et leur aptitude diriger les hommes Les aspirations des combattants pour l avenir Lors des enqu tes il s est av r que beaucoup de combattants souhaitaient faire un travail li au domaine de la s curit A cause de la persistance de l ins curit g n rale dans les zones de l tude la majorit des habitants souhaitent avant tout assurer la s curit de leurs familles et de leurs biens 24 Les ambitions des combattants Le premier constat qui s impose ce sont les particularit s r gionales Dans l Ouham lOuham pend et la Nana gribizi la majorit souhaitent reprendre l agriculture y compris l levage tandis que dans la Vakaga les combattants ont opt surtout pour le commerce et les activit s mini res Le deuxi me constat c est que parmi tous les mouvements environ un quart souhaite rejoindre les FACA ce qui confirme les pr occupations s curitaires de
120. r les activit s g n ratrices de revenus AGR tels que le petit commerce et le transport Pour ce qui est du petit commerce les ressortissants d une ville ou d un village important quelconque savent o trouver les opportunit s dans leur proche environnement En cons quence les tudes de march pour de telles activit s ont une valeur limit e Il est cependant clair que la p che la conservation de poissons la transformation des produits alimentaires de base la restauration et le commerce des produits de premi re n cessit peuvent galement fournir des possibilit s court terme Le secteur du transport offre des possibilit s pour la cr ation rapide d emplois et fournit en m me temps un service indispensable au niveau local surtout avec la mise disposition des mototaxis aux coop ratives de transporteurs sous la forme de micro cr dits dans lesquelles on absorbera un certain nombre d ex combattants Cela a connu beaucoup de succ s dans d autres pays africains en situation de post conflit tels que la Sierra Leone et le Burundi Secteurs conomiques cl s pour la r int gration des combattants moyen et long terme Les secteurs pr sent s ci dessous ont des opportunit s d emplois pour les combattants dans le cadre de la r int gration Compte tenu de leur faible qualification ainsi que de 35 leur faible exp rience de travail des s ances de formation s av rent n cessaires pour la p rennisation d
121. r qu il y a environ 100 enfants soldats qui sont des Zaraguinas Le syst me de r insertion adopt par UNICEF via DRC est la r insertion base communautaire Lorsque l enfant est retir du mouvement il passe environ un sejour de un mois au Centre de Transit et d Orientation CTO o des soins sanitaires et psychologiques lui sont prodigu s Pendant cette p riode des recherches sont lanc es en vue de retrouver ses parents Une fois que ceux ci sont retrouv s l enfant leur est rendu et une assistance court terme lui est fournie dans le cadre de sa r int gration Cependant il y a des probl mes qui se posent aujourd hui Les enfants qui faisaient partie de ce processus ont exprim leur volont d tre impliqu s dans le programme de DDR des adultes en cours car ils estiment qu ils ont aussi droit aux prestations du programme Il a galement t signal que les familles de ces enfants ont exprim leur col re contre l APRD parce que celle ci a d sarm leurs enfants et en le faisant elle les a emp ch s de b n ficier des avantages li s audit programme de DDR La v rification de l ge du combattant est un d fi tr s grand parce que les actes de naissance et autres documents officiels d identit ont t d truits Lors des entrevues avec les combattants leur notion du temps n tait pas tr s claire L ge au moment de l enr lement et la dur e du service ne correspondent pas n cessairement l
122. rateurs conomiques de la r gion ce qui a amen plus de 98 des personnes interview es r clamer la mise en place d tablissements de microfinance EMF y compris des structures d pargne dans la r gion Finalement il faudrait s assurer que les capacit s n cessaires pour aider les combattants cr er d velopper et rendre durable leurs entreprises existent Actuellement il n y a aucun service d encadrement pour cela il faudrait les cr er en s assurant la collaboration du secteur priv Dynamique du genre D apr s les listes officielles le nombre des combattantes est limit 4 5 dans l ensemble des mouvements N anmoins selon les t moignages un nombre non n gligeable de femmes associ es a jou un r le de soutien indispensable aux combattants Pour avoir particip l effort de guerre de leur communaut le programme de DDR devra les impliquer dans la planification de ses activit s en tenant compte de leurs pr f rences et pr occupations Dans l id al dans le futur programme de r int gration on devra identifier ces femmes selon des crit res sp cifiques d ligibilit Femmes associ es mais ce ne sera pas facile Par ailleurs pour une r elle participation des femmes la r int gration 1l importe de renforcer et d largir leurs possibilit s pour qu elles puissent pleinement contribuer au d veloppement au lieu de se voir confiner dans leurs foyers ne s occuper que des a
123. rburant karit Alevins formation Manque de formation Disponibilit des alevins Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es Briqueterie en groupement Forte demande Presse Formation en gestion Oui si les heures de travail sont respect es Introduction du mara chage Besoin exprim femmes et enfants Semences outillage formation Ma trise du circuit Oui si les heures de travail sont respect es Elevage des petits ruminants et de porcs Constitution de source de revenu femmes et enfants Reproducteurs m dicaments Epid mie Oui si les heures de travail sont respect es Elevage de bovins Source de revenu Reproducteurs Comment soutenir le quotidien Oui si les heures de travail sont respect es Unit d grenage du coton graine Production existante usine r habiliter Absence de financement Oui si les heures de travail sont respect es D veloppement de commerce d articles divers Possibilit de g n rer un revenu enfants femmes Fond de commerce Manque d encadrement Oui si les heures de travail sont NANA BAKASSA BATANGAFO Culture attel e Peu de surfaces cultiv es Charrues b ufs semences respect es Oui si les heures de travail sont respect es Ouverture de quincaillerie Forte demande Boutique articles
124. res juridiques et sanitaires mises en place pour d fendre les femmes mais les probl mes restent non r solus car les femmes ne veulent pas d noncer les incidents de violence qui pour la plupart sont commis par leurs maris Quand la femme ne travaille pas c est le mari qui soutient la famille et en d non ant celui ci elle court le risque ne plus pouvoir subvenir aux besoins de ses enfants La solution est de permettre aux femmes de devenir financi rement moins d pendantes de leurs maris afin de r duire cette inqui tude En ce qui concerne le niveau de violence sexuelle on constate que ce n est pas un ph nom ne uniquement li la pr sence des groupes arm s m me si en effet son incidence sur les femmes semble avoir fortement augment au cours de la p riode de conflit Dans les zones contr l es par l APRD des combattants se sont aussi rendus coupables d exactions contre les femmes des combattantes de Nana grbizi ont expliqu qu elles avaient t viol es plusieurs reprises avant de se plaindre leur commandant mais la violence sexuelle est en g n ral faite par les civils de la communaut Dans la Vakaga les combattantes de Gordil et M l ont d clar qu elles ont t malmen es au cours des cinq premiers mois qui ont suivi leur enr lement Les combattants profitaient des heures de corv es des femmes pour les violer En cas de refus ces hommes les accusaient d insubordination et les torturaient
125. roduits halieutiques viennent approvisionner les march s de Bangui Bria Bambari et ceux de la Vakaga et du Soudan PU Total Besoins Quantit FCFA FCFA Filet 2 30000 60000 Pirogue 1 50000 50000 Sagaie 1 3000 3000 Machette 2 2250 2250 75 4 Co ts des kits de transformation de produits agro alimentaires Unit Prix estimatif FCFA Unit manuelle de fabrication de beurre fromage et yaourt 243 000 Unit manuelle de production de jus de tomate 324 000 Unit manuelle de production de conserve de tomate 162 000 Unit manuelle de production de confiture de tomate 180 600 Unit manuelle de production de concentr de tomate 162 000 Unit manuelle de production de tomate en poudre 283 800 Unit manuelle de production de sucre brun de canne 3 283 200 Unit manuelle de s chage solaire air tout l gume fruit viande poisson 292 200 Unit de production de bi re de banane 438 000 Unit de production de miel par 2 ruches 647 400 Unit manuelle de fabrications de 50 kg j de savons 2 918 400 Unit manuelle de fabrication de charcuterie 291 600 Unit manuelle de fabrication de pain p tes alimentaires raviolis gaufres beignets 441 000 Unit manuelle de fabrication de jus de fruits 438 000 Unit manuelle de conserve de fruits et l gumes 438 000 Unit manuelle de production de confiture base de fruit 219 000 7 Les co ts est
126. s populations Au total l on peut dire que la pr occupation d une partie de la population est fond e lorsqu elle craint que la cohabitation ne puisse tre facile avec les combattants Cette situation pourrait se justifier par l impunit l gard des diff rentes exactions des combattants La pr sence de l APRD a fait que les attaques des coupeurs de route contre la population civile ont sensiblement diminu Sous ce rapport le groupe arm est consid r comme le protecteur de la communaut Dans la Vakaga les combattants sont avant tout consid r s comme les enfants de la communaut en m me temps qu ils constituent des gardes d auto d fense Statut social des enfants associ s aux groupes arm s Les enfants soldats qui servaient dans les rangs de l APRD ont d j t d mobilis s sur la base du volontariat Ils ont t mis par DRC dans un centre d ducation Paoua avec l appui de l UNICEF II y a eu des exp riences n gatives avec certains d entre eux qui sont retourn s dans leurs communaut s L ONG IRC a expliqu que leur probl me n tait pas tant la stigmatisation vis vis des autres enfants de la communaut que l attitude de ces enfants soldats eux m mes qui ne semblent pas pouvoir cohabiter paisiblement avec les autres enfants non combattants Statut social des femmes combattantes et femmes associ es D une fa on g n rale une femme qui entre dans la r bellion n es
127. s donn es conjointement avec le d veloppement d un syst me d analyse en faveur du PNUD Bangui L quipe a sillonn les zones respectives au cours des trois phases raison de trois quatre semaines par phase au cours desquelles elle cherchait rencontrer le plus d interlocuteurs possible Composition de l quipe de recherche Mission pr paratoire Irma Specht Premi re mission Ouham Ouham pend L opold Kouandongui chef de mission Thierry Kouzoukend Gis le Wazogbia S bastien Selinguino et Sylvie Ogoulo chercheurs de terrain Deuxi me mission Ouham Ouham pend et Nana Grbizi Emily Marr chef de mission Thierry Kouzoukend Gis le Wazogbia S bastien Selinguino et Sylvie Ogoulo chercheurs de terrain Troisi me mission Vakaga Thierry Kouzoukend chef de mission sur le terrain Emily Marr suivi a Bangui Gis le Wazogbia S bastien Selinguino Olivier Bassanganam et Paul Bonder Boubande chercheurs de terrain Consolidation du rapport et pr sentation des r sultats Pyt Douma Emily Marr Kouame Remi Oussou PNUD Thierry Kouzoukend Olivier Bassanganam Paul Bonder Boubande Bangui Christelle Sabiteka et Irma Specht aux Pays Bas Un support additionnel sur la mise en forme a t apport par Sylvie Hessel PNUD Bangui Tino Kreutzer a fait les cartes L quipe de base a t s lectionn e par le PNUD Bangui Pendant l tude le consultant nation
128. s du manque de temps il y avait aussi le sentiment de suspicion qui r gnait au sein des communaut s ce qui a fait que l quipe a eu des difficult s pour rencontrer les femmes associ es d o le manque de donn es fondamentales sur cette cat gorie d enqu t es Il en est de m me pour les enfants associ s aux groupes arm s Des tudes sp cifiques sont n cessaires plus tard pour compenser ce manque d information sp cifique Finalement il faut dire qu une tude de march approfondie n cessite plus de temps et de capacit de recherche sur le terrain cette tude ne donne qu un aper u des caract ristiques majeures des march s locaux et des dynamiques sociales Contraintes sp cifiques L acc s aux combattants a t parfois difficile Lors de la premi re mission le mouvement lAPRD a emp ch l quipe d acc der ses combattants dans l Ouham et l Ouham pend Ce n est que lors de la deuxi me mission que l quipe a pu revisiter les zones de ce mouvement et profiler ses combattants Durant la seconde mission effectu e dans la pr fecture de la Nana gribizi l quipe n a pas pu travailler dans la pr fecture du Bamingui bangoran car la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix CPJP n a pas sign l Accord de Paix Global En outre le Front D mocratique du People Centrafricain FDPC pourtant signataire de l APG s est montr 6 La Convention des Patriotes pour la Just
129. s invoquent comme principaux griefs les tensions avec les nomades soudanais les violations des droits humains commises par les FACA en r ponse l activit militaire des rebelles tchadiens bas s dans le Nord est la discrimination dont souffre leur communaut ainsi que le d tournement par le Gouvernement Centrafricain des fonds de compensation vers s par son homologue soudanais suite aux affrontements provoqu s par les bergers soudanais en 2002 Le Mouvement des Lib rateurs Centrafricains pour la Justice MLCJ est un groupe arm cr partir du B nin par Abakar Sabone ex lib rateur qui s est vad de prison au Tchad pour se refugier dans ce pays En mars 2003 le Pr sident Boziz a pu prendre le pouvoir gr ce certains soldats d serteurs de l arm e nationale et des rebelles tchadiens connus sous le nom de Lib rateurs Ce sont ces Lib rateurs qui m contents d avoir t n glig s par le pouvoir de Bangui vont soit rejoindre les groupes rebelles naissants dans le Nord est du pays soit se mettre ensemble pour former le MLCJ Il est plus actif dans la zone de Birao et l on estime sa force environ cinq cents l ments Dans tout le pays il y a le ph nom ne des coupeurs de route commun ment appel s zaraguinas qui ont pu galement profiter de la faible pr sence de l Etat dans l arri re pays pour mener leurs activit s criminelles en toute impunit L impact de ces actes de bandi
130. s personnes cl s ressources des communaut s Analyse du march du travail 2 Un questionnaire pour les fabricants 3 Un questionnaire pour les commer ants 4 Un guide d entretien pour la r alisation d entretiens de groupes Focus Group Communaut 5 Un Inventaire identification des services de support la r int gration 6 Un questionnaire pour les fournisseurs de formation professionnelle 7 Un questionnaire pour les fournisseurs de service aux artisans et petites entreprises 8 Une analyse des opportunit s existantes 9 Un Focus group pour les hommes d affaires 10 Un Focus group pour les jeunes 11 Un Focus group pour les femmes 12 Un Focus group pour les combattants Un pour hommes un pour femmes 13 Un Focus group pour les femmes combattantes et femmes associ es aux groupes arm s 14 Un guide d entretien pour les commandants et repr sentants des groupes politico militaires Logistique et partenariat avec DRC L Organisation non gouvernementale ONG Danish Refugee Council DRC a sign un contrat avec TI pour les arrangements logistiques pour phases 1 et 2 y compris les mouvements de l quipe sur le terrain la s curit la communication le payement de leur per diem et salaire Le partenariat s est tr s bien d roul et pour les tudes futures dans les zones o le PNUD a des difficult s pour op rer cause de l ins curit MOSS ce type de parte
131. s populations On constate aussi l importance non n gligeable de l artisanat dans la Nana gribizi 17 Finalement un certain nombre de combattants dans la Vakaga souhaitent devenir fonctionnaires c est dire repr senter l Etat dans une zone o il est pr sentement peu visible 45 40 35 30 25 20 15 10 aii 5 C APRD APRD UFDR MLCJ l Ouhamet Nana l Ouham Gribizi Pende Bagriculture Bcommerce OFACA Oartisanat Emineur d fonctionnaire En fin de compte l on remarque que la plupart des combattants font apparemment preuve de r alisme dans leurs ambitions professionnelles cause des opportunit s limit es qu offre leur environnement En m me temps les particularit s des zones se dessinent pr dominance de l agriculture dans le Nord ouest et de l agriculture de subsistance du commerce et des activit s mini res dans le Nord est Les raisons ayant motiv les ex combattants rejoindre la r bellion La conclusion majeure est que la plupart des combattants ont rejoint les rangs des mouvements arm s cause d un manque de protection efficace de la population par les forces de l Etat central En d autres termes ils ont ralli la r bellion pour prendre en mains leur propre d fense En outre beaucoup d entre eux soul vent le probl me de la vengeance des parents qui ont t victimes des actes de guerre ou de banditisme Dans l ensemble les motifs cit s sont les agressions des
132. s se disent l ves parce qu ils taient l cole au moment o ils rejoignaient les mouvements arm s En outre on observe l importance relative du commerce dans la Vakaga et la pr sence de beaucoup de mineurs parmi les combattants de l UFDR creuseurs artisans qui travaillaient dans les mines de diamant dans les pr fectures avoisinantes de la Haute kotto et du Bamingui bangoran 23 En guise de conclusion nous constatons qu en moyenne les combattants ont un niveau d ducation assez bas et que la majorit est issue de la population agro pastorale 60 50 40 30 20 10 BAgricuture m Etudes 0 OCommerce APRD APRD UFDR MLCJ DMineur l OuhanNana et Gribizi l Ouham Pende Profil des commandants et chefs des groupes politico militaires Les commandants de l APRD ont parfois fr quent le lyc e Certains les plus grad s du mouvement ont le plus souvent la volont de poursuivre la formation militaire et souhaitent entrer dans les FACA tandis que les autres veulent tre hommes d affaires Apr s avoir int gr l arm e les commandants de l APRD souhaitent tre affect s dans leur communaut d origine afin d assurer sa protection Les commandants des groupes politico militaires de la Vakaga UFDR et MLCJ sont pour la plupart des civils qui ont re u soit une formation militaire soit qui ont t form s dans les unit s responsables de la lutte anti braconnage pa
133. se de 3 mais celui qui d sire poursuivre ses tudes peut le faire partir de la 2 dans le circuit conventionnel Pour une r insertion socioprofessionnelle durable il est souhaitable d tendre ce type d ducation qui existe d j Kaga Bandoro et Bossangoa aux autres zones du Nord 41 e Centre d alphab tisation de Bozoum Le centre offre des cours d alphab tisation pour adultes Il est dispos rendre ses services accessibles aux combattants Selon le Chef du Centre Une formation l endroit des combattants est n cessaire car l analphab tisme est souvent la cause des m sententes et des conflits Les protagonistes analphab tes sont ignorants du civisme ce qui augmente le risque de conflit L tablissement compte actuellement 3 employ s comme personnel mais veut porter ce chiffre 11 Ce personnel re oit reguli rement une formation afin de r pondre la demande Le centre manque de b timents d outils d lectricit et de moyens didactiques et de communication Par ailleurs il ne dispose d aucun b timent ni de salles de classe en propre la seule salle qu il utilise est celui du Centre de formation pratique et professionnelle de Bozoum Le besoin de disposer de 3 b timents de 3 salles dans chaque b timent s inscrit dans la perspective d largir la formation aux enfants qui sont d ailleurs nombreux l effectif actuel tourne autour de 25 adultes seulement Formation prof
134. sion du travail social il appartient l homme d effectuer les travaux les plus exigeants physiquement y compris les activit s guerri res pendant que les travaux les moins durs sont r serv s la femme Il est donc difficile de se faire l id e que la femme combattante ait pu changer au point de s approprier un r le qui au d part ne lui tait pas destin Dans cette approche dichotomique des r les r side toute la probl matique de l int gration et ou de la r int gration de la femme combattante dans sa communaut de retour 33 Conseil de S curit des Nations Unies S RES 1325 octobre 2000 Selon Monsieur Jean J acques D mafouth Pr sident de l APRD les femmes combattantes repr senteraient 10 de l effectif de l APRD Le Colonel Waffio commandant de Zone de l APRD dans la Nana gribizi estime que les combattantes repr senteraient 2 de l effectif de l APRD dans l Ouham et l Ouham pend 35 Integrated DDR standards module 5 10 United Nations Inter agency working group on DDR 3 Christopher Dandeker Femmes combattantes probl mes et perspectives de l int gration des femmes dans l arm e britannique Revue fran aise de sociologie 44 4 2003 735 758 En Afrique il incombe principalement l homme de subvenir aux besoins de la famille 27 Probl matique sp cifique des femmes associ es aux groupes arm s En principe la femme associ e semble jouir d une meilleure imag
135. sites initialement au nombre de 14 ont t r duits 10 cause de l ins curit qui r gne dans la Vakaga la Haute kotto et le Haut mbomou 44 Les Agences des Nations Unies et les ONGs L Ouham et l Ouham pend demeurent les destinations privil gi es des projets de d veloppement pilot s par les diverses agences des Nations Unies et des ONG internationales On note dans ces deux pr fectures vingt quatre interventions dans le d veloppement Les secteurs concern s en majorit sont la sant l ducation le renforcement des capacit s de la soci t civile et l agriculture Contrairement ces deux pr fectures la Nana gribizi est peu desservie en projets financ s par les organisations internationales Les partenaires principaux sont l Union Europ enne et le syst me des Nations Unies qui interviennent dans trois domaines principaux le d veloppement communautaire travers la redynamisation des structures associatives existantes l ducation et l agriculture Le Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD ex cute plusieurs programmes dans les zones touch es par les conflits Toutefois pour la r insertion et la r int gration des anciens combattants il existe tr s peu d opportunit s Dans l Ouham et l Ouham pend le projet de redynamisation des centres de formation professionnelle pr sente un int r t pour la formation Par ailleurs il y a le projet d appui la relance des
136. sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es Transformation des produits alimentaires Demande insatisfaite Kits d outillage formation Absence de mati res premi res Oui si les heures de travail sont respect es 83 VAKAGA Petit commerce Mise en uvre facile Boutique articles Manque de notion de gestion Oui si les heures de travail sont respect es Taxi moto formation Non l ge minimum L h tellerie et la restauration Demande insatisfaite B timent mat riels de cuisine mat riel de fonctionnement Mati res premi res Oui si les heures de travail sont respect es R paration de v lo et moto Forte demande Kits d outillage formation Oui si les heures de travail sont respect es Cultures mara ch res laitue tomate oignon Intensification de la culture de l arachide le sorgho le mil le haricot ni b riz paddy le s same le bisap et le mais Int r t de plus en plus manifest Besoins non satisfaits de la population locale Semences outillage formation Semences outillage formation Ma trise de la technicit Semences et pi ces de rechange Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es Elevage des petit b tail caprins ovins volailles Forte demande R
137. ssa Didier Commer ant Boukarie Tibeck Commer ant d taillant de viande de b uf Ndibizi Chistian Commer ants de salade Gotoua Gr ce Caf t ria Mandjia Fr d ric 66 Gargote Mot Claudine Commer ant de manioc Namkoiss Marie Th r se Gargote Kadjidja_Abakar Bar Bar Pamplemousse M Dangavo Bar le Pacifique Cin vid o Sanze Alain Moto taxi M Mahamat ali Coiffeur M Touad r Benjamin D l gu des Transporteurs d eau Ali S raphin Photographe Abetanga Bisso Fulgence Focus femmes APRD Col Lacou APRD 48 Combattants APRD Focus combattantes APRD Focus femmes associ es Mbr s Chef de Poste v t rinaire Dominique Mbaya Maison d Arr t J r me Ngeuitogba Sous pr fet Vice pr sident ADEM Aline Yabada Boulanger Ngonenzapa Sylvain Briquetier Yaoute Emmanuel et Andet alexis G rant de cin vid o M Aldorafa Innocent Moto taxi M Poundeka Brice Bar M Seregaza F lix Focus jeunes filles Focus 4 jeunes 67 Annexe B M thodologie Objectifs de l tude socio conomique L etude socio conomique fournira les connaissances essentielles de base sur la situation socio conomique dans les zones de retour des combattants dans le Nord ouest et le Nord est de la RCA La m thodologie est fond e sur une approc
138. ssaire pour le d veloppement des autres cultures de red velopper la culture cotonni re Parall lement au sous secteur agricole il y a la culture mara ch re Ces cultures sont pratiqu es dans les grandes villes et le long des cours d eau qui alimentent ces villes Ce sont le gombo la tomate le piment le melon le concombre la laitue le chou la carotte le haricot vert l oignon et les amarantes qui approvisionnent les march s locaux Dans les pr fectures de l Ouham pend l Ouham et la Nana eribizi la culture attel e jadis prosp re est en r gression depuis 2002 2003 en grande partie cause des v nements politico militaires qui ont secou la zone au cours de cette p riode Dans la Nana gribizi l on d nombrait 300 paires de b ufs avant la p riode d insecurit mais aujourd hui il y en a moins de 100 paires Pour le secteur de l levage la production est compos e de bovins 2 5 millions de t tes d ovins 250 000 de caprins 1 5 millions et de porcins 300 000 ainsi que de volailles 3 millions A cet effet on distingue trois modes d levage le syst me pastoral transhumant en saison s che le syst me transhumant en saison des pluies et l levage s dentaire Dans le Nord ouest les activit s d levage ont galement fortement baiss au cours de la p riode d ins curit mais il reste encore une forte demande pour les animaux et les produits d levage Il vaudrait mieux
139. ssistes ach tent les produits des cultivateurs qu ils stockent en attendant la p riode de p nurie alimentaire Certains revendent ces produits sur place tandis que d autres les acheminent soit vers Bangui soit vers les zones diamantif res ou encore vers le Soudan Il faut noter que le Tchad effectue aussi des changes commerciaux avec la Vakaga La situation des commer ants de la zone est devenue pr caire cause des bandits soudanais Modes de production Dans le secteur secondaire bien que le mode de travail pratiqu soit pr dominance individuelle on pourrait envisager d y introduire le mode de travail collectif dans le but d am liorer les conditions de travail la productivit et l organisation des exploitants miniers Le mode d organisation le plus utilis dans le secteur tertiaire est le mode individuel La quasi totalit des acteurs de ce secteur tels que les commer ants les fabricants de divers produits ainsi que les transformateurs de produits alimentaires op rent individuellement D ailleurs d apr s les recommandations re ues aupr s des participants l enqu te il semble que ce mode d organisation est le mieux pour ce secteur La raison majeure avanc e est le manque de confiance dans les autres en mati re de commerce Le mode d organisation pr dominant dans la Vakaga est la cellule familiale Cette approche donne tr s peu d ouverture au mode associatif pourtant encourag par l Etat
140. statut matrimonial est le mariage avec une ou deux femmes et le nombre d enfants par m nage varie de 1 6 enfants Dans l APRD Ouham Ouham pend 28 ont plusieurs femmes et dans l APRD Nana gribizi la polygamie est assez r pandue 42 ont deux femmes Cependant parmi les jeunes combattants beaucoup sont encore c libataires 20 dans l APRD Ouham Ouham pend Les enfants soldats Le processus de d mobilisation et de r insertion des enfants combattants ont d but et se poursuivent Elles sont conduites par UNICEF et les ONG internationales IRC DRC IMC mais une tr s petite chelle Il faut souligner que depuis environ deux Les chiffres pour l UFDR et le MLCJ ne sont pas disponibles 21 ann es et demie avec l aide de l UNICEF et du Conseil Danois pour les Refugi s DRC l APRD a proc d la d mobilisation de 450 enfants soldats dans l Ouham alors m me qu environ 100 autres attendent d tre retir s du mouvement mais le nombre pourrait largement aller au del de ces chiffres Certains chiffres font mention de 200 300 enfants soldats qui ne seraient pas encore d sarm s D apr s une tude r alis e par l UNICEF en collaboration avec l Universit de Colombie aux Etats Unis 8 enfants soldats sur 10 ont t recrut s de force L on estime que les enfants soldats constituent un tiers des combattants dans les groupes arm s centrafricains Il est aussi int ressant de mentionne
141. t gration les femmes ont pour la plupart exprim le souhait de faire de l agriculture et du commerce pendant qu un nombre infime aimerait bien vouloir int grer l arm e Les femmes interview es dans la commune de Ouandja Vakaga cultivent plus de deux champs chaque ann e et ont leurs propres r coltes Pendant la saison des pluies elles font des travaux temporaires chez les commer ants locaux pour survivre car leur r gion est isol e cette p riode Elles exercent les activit s halieutiques au m me titre que les hommes Elles exercent galement des activit s g n ratrices de revenus AGR et s organisent en groupements agricole piscicole et apicole Femme et acc s aux ressources Les femmes manquent souvent de soutien financier pour mener des activit s commerciales En outre elles sont confront es une autre difficult celle de l ins curit En effet elles ne peuvent pas circuler librement comme les hommes dans la zone car elles courent plus de risque de se faire agresser En somme il est donc plus difficile pour les femmes d avoir acc s aux activit s g n ratrices de revenus et par cons quent aux ressources financi res Les femmes qui vivent seules ne sont pas bien accept es car elles sont consid r es comme tant frivoles Cependant une femme peut acqu rir une demeure y compris une terre suite au d c s de son conjoint Mais pour qu elle puisse demeurer dans la maison conjugale il faut q
142. t de r forme du secteur de s curit Sans ces mesures un programme DDR futur aurait peu d impact sur la situation actuelle des populations et des combattants Chapitre 1 Introduction Historique La R publique Centrafricaine RCA malgr ses potentialit s naturelles immenses demeure l un des pays les plus d munis Class e 179 par le Rapport du Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD la RCA enregistre un faible indice de d veloppement humain avec un produit int rieur brut PIB r el par habitant de 223 Dollars en 2008 tandis que l incidence de la pauvret est de 62 En d autres termes 2 6 des Centrafricains vivent au dessous du seuil de pauvret pendant que sur 10 d entre eux 4 souffrent de l extr me pauvret et de la faim Le taux d analphab tisme est de 57 3 au niveau national tandis que le taux moyen de mortalit infantile l un des plus lev s compar ceux existant dans l espace CEMAC est de 132 pour mille Quant au taux de mortalit maternelle il est l un des plus lev s au monde avec 1 355 pour 100 000 naissances vivantes 2003 La pr valence du VIH SIDA qui est de 15 en 2002 pla ait la RCA au 9 rang mondial et le pays le plus atteint en Afrique Centrale A quelques 5 ans de la date fix e pour l atteinte des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD force est de constater qu en d pit des avanc es qui ont lieu gr ce une situation p
143. t pas bien per ue Pour la majorit des individus enqu t s la place de la femme est la maison et non sur un front de guerre Toutefois ils peuvent accepter leur retour dans la communaut sans conditions particuli res du moment que ce sont des femmes de la localit L enqu te a r v l que les femmes se contentent de gagner leur vie dans les diff rentes activit s consid r es comme des activit s propres aux femmes tout en s occupant de leurs enfants Ce sont les femmes qui g rent les foyers m nages et les activit s champ tres y compris la commercialisation des produits de la r colte Mais comme mentionn dans le chapitre 3 beaucoup d entre elles ont t viol es Aussi il faut noter que les actes de violence contre les femmes sont fr quents dans la communaut 31 Statut social des combattants handicap s L quipe n a pas rencontr de nombreux combattants bless s ou handicap s et aucune information sur les statistiques officielles n a t trouv e Par cons quent cette tude n est pas en mesure de d terminer la proportion des personnes handicap es par les conflits politico militaires qui ont s rieusement affect la zone D une mani re g n rale les handicap s vivent gr ce au soutien de la famille ou de la communaut ou encore de la mendicit Il n y a pas de structures d di es pour leur prise en charge Conditions des communaut s pour accepter les combattants La majorit
144. tance dans un premier temps parallelement avec les projets Haute Intensit de Main d uvre HIMO pour la reconstruction des infrastructures d truites Il est aussi primordial de reconstruire les bureaux des services indispensables de l Etat postes de police services agricoles et d levage postes de sant et h pitaux coles de base et march s Pour la r int gration l intensification du secteur primaire surtout repr sente un march de travail pour l avenir Pour assurer le d veloppement durable et la cr ation d emploi pour les combattants il faudra am liorer les pratiques culturales dans 47 l agriculture culture attel e agro levage irrigation introduire les techniques d intensification dans l levage et la p che favoriser l introduction de sp culations nouvelles dans le mara chage lancer les activit s pour la transformation des produits et d velopper les cha nes de production En outre l am lioration de l artisanat et de l exploitation mini re permettra la cr ation de nouveaux emplois Les conditions du d veloppement de ces secteurs sont l acc s la formation professionnelle aux services de d veloppement des micro entreprises et aux structures d pargne et de cr dit La situation s curitaire La situation s curitaire reste tr s pr occupante pour l ensemble des r gions du Nord Outre les groupes nationaux il y a la pr sence de groupes non signataires de l AP
145. tisme est norme perte de vies humaines destruction des maisons vols des biens ran onnage des leveurs suite aux prises d otages de leurs enfants attaques contre les commer ants et de fa on g n rale rupture de la vie conomique et sociale des zones du Nord Dans l Ouham et l Ouham pend o un grand nombre de combattants de l APRD sont mobilis s une incapacit r soudre ce probl me pourrait facilement conduire la remobilisation de ces combattants et groupes d auto d fense Enfin les groupes d auto d fense viennent compl ter le tableau de la situation s curitaire En effet l incapacit de l Etat prot ger ses populations du Nord combin e aux exactions tant des forces arm es r guli res que des coupeurs de route ont contribu la mise sur pied de groupes d auto d fense A la fronti re nord ouest precis ment Bouca et Kaga Bandoro l on trouve les Anti balaka et les Archers 1 L UFDR qui est galement signataire de 1 Accord de Paix Global est repr sent au Comit de Pilotage du DDR par Achim ne Selemane 20 Dans le contexte de la RCA un Lib rateur est assimil j Cependant plusieurs partisans interrog s ont d clar qu ils avaient rejoint ce mouvement en r ponse des tensions inter ethniques entre les Goula appartenant au mouvement UFDR et leur propre groupe ethnique les Rounga 7 M Abacar Sabone tait le repr sentant de ce mouvement au sein du Comit
146. ts femmes et amis n ont pas re u le kit qu ils attendaient au retour de ces combattants d autres ont perdu leurs femmes et vivent actuellement des situations difficiles Certaines autorit s locales notamment les Sous pr fets et Maires les ont pris en charge momentan ment en vue de pr server la paix et la s curit dans les communaut s A ce niveau il est important de faire une distinction entre les zones de l APRD et celles de UFDR et du MLCJ Dans la Vakaga la naissance de l UFDR et du MLCJ sont la r sultante d un repli communautaire ou ethnique suite un sentiment d injustice issu du monde ext rieur Partant de ce fait aussi bien du cot des Goula membres de P UFDR que des Kara du MLCJ leurs communaut s respectives sont solidaires avec les combattants de leurs groupes arm s Elles ne posent par cons quent pas de conditions pour la r int gration de leurs propres enfants Dimensions culturelles et religieuses Les confessions religieuses ont t les premi res se mobiliser pour servir de m diateurs entre les factions bellig rantes Certains pr tres et pasteurs entretenaient des contacts avec certains leaders des groupes arm s L glise catholique de Bozoum a jou un r le important dans l assistance des personnes d plac es de l Ouham pend A cet effet des vivres avaient t distribu s et un suivi scolaire et sanitaire avait t assur aux d plac s ainsi qu leurs enfa
147. u elle ait eu des enfants avec son d funt mari et dans cas la maison est le cadre o elle pourra continuer prendre soins des enfants Sur le plan ducatif les filles et les gar ons n ont pas la m me ducation Les filles sont duqu es dans l intention de devenir de bonnes pouses 30 Chapitre 4 Attitudes de la communaut envers les combattants Statut social des combattants La plupart des combattants vivent dans leur communaut d origine o ils cohabitent avec les populations locales Certes d autres se sont d plac s mais ils vivent galement dans leur village d accueil et d affectation Cependant certains combattants de l APRD dans l Ouham et l Ouham pend ont eu des comportements n gatifs vis vis de la population civile rackets expropriation de biens au niveau des barri res routi res coups et blessures Dans la Nana gribizi les communaut s ont d clar que ce sont le plus souvent des gens sans aucun soutien qui ont trouv une occasion de se faire de l argent sur le dos de la population avec cette r bellion A ce titre la population locale a une perception n gative de leurs comportements surtout pour ce qui est des rackets qu ils pratiquent au niveau des barri res Dans la Vakaga les mouvements politico militaires ont repris le r le de l Etat en quelque sorte et ont instaur un certain ordre N anmoins certains d entre eux ont galement commis des exactions contre le
148. u t s pour ce mouvement Par ailleurs durant la visite de l quipe Tiringoulou il y avait une s rie d incidents qui ont aggrav la situation de s curit dans la zone Il s agissait notamment des incidents entre les ethnies Goula et Rounga L ins curit de l quipe combin e au manque de mobilit dans les zones du mouvement UFDR a caus un d part pr matur de la mission de cette zone 72 Annexe C Exemples de microprojets possibles et leurs co ts d investissement Le mode id al pour mettre en place une activit au profit des combattants est de le faire au sein de groupements Des groupes de 5 10 combattants peuvent tre int gr s dans des groupements d j existants pour entreprendre des activit s agricoles Dans tous les cas la proportion de combattants ne devrait pas d passer les 50 par rapport aux autres membres du groupement et la taille d un groupement peut varier de 15 20 producteurs 1 Agriculture le mode pr dominant d acc s au foncier agricole est le droit d usage gratuit inh rent l appartenance une communaut d tentrice d un terroir Il s en suit que le d marrage d une activit agricole comprend essentiellement l acquisition de semences de mat riels aratoires et d un petit budget pour la main d uvre Exemple de microprojets agricoles pour 15 personnes tous les membres participent l activit tant entendu que le mara chage n cessite beaucou
149. ule de neige Elle peut tre tr s efficace mais d pend largement de la situation s curitaire et politique sur place un moment donn notamment dans le contexte de la RCA D une fa on g n rale l tude a rencontr de multiples probl mes logistique politique et s curitaire Par exemple la seconde mission a t plusieurs fois report e pour des raisons politiques acc s aux combattants de l APRD de l Ouham et de l Ouham pend d ni par le chef du mouvement ce qui a affect le calendrier de cette mission En outre la troisi me mission s est d roul e dans une zone d favorable du point de vue s curitaire ce qui n a pas permis l quipe de collecter suffisamment d information Par ailleurs l quipe tait confrontee la m fiance des populations cause de la situation actuelle de violence Dans la seconde mission l atmosph re de frustration et de col re engendr e par les malentendus entre l quipe de la campagne de sensibilisation et les combattants a non seulement op r une mauvaise influence sur les rencontres avec les enqu t s mais encore sur la profondeur des discussions Un autre probl me qu il est crucial de mentionner c tait le manque de temps pour la collecte et l analyse des informations cl s tant donn que dans la derni re proposition de l etude que le PNUD a accept e le calendrier de r alisation de l tude avait consid rablement t r duit En plu
150. urce de Oui si les heures de Elevage des petits ruminants Epid mie travail sont revenu femmes et enfants J respect es Oui si les heures de Cr ation d huilerie partir du s same Beaucoup de s same produit Presse Formation travail sont respect es NANA GRIBIZI Intensification de la culture de l arachide le sorgho le mil le haricot ni b riz paddy le s same le bisap March s potentiels existants avec les pays voisins Tchad Soudan Semences outillage formation Disponibilt des pi ces de rechange Oui si les heures de travail sont respect es Culture du coton Vente facile Charrues b ufs motoculteurs Vente cr dit Oui si les heures de travail sont respect es Elevage gros b tail bovin et petit b tail caprins ovins volailles et porcins Activit ma tris e par la population et disponibilit de p turage Reproducteurs m dicaments Pillage par les zaraguina Oui si les heures de travail sont respect es M canique Menuiserie Forge Soudure Couture Demande insatisfaite Kits d outillage formation Kits d outillage formation Kits d outillage formation Kits d outillage formation Kits d outillage formation Absence de centre de formation Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail sont respect es Oui si les heures de travail
151. villages et l assassinat de la population civile par des trangers ou communaut s ennemies Certains ont soulev d autres raisons comme l absence de travail et de sources de revenue dans la localit Finalement la situation de l enclavement de la r gion cause de la non r habilitation des routes et g n ralement l absence de l Etat constituent un autre motif 25 Bauto d fense Bvengeance Dins curit g n rale Oabsence de l tat moyen de survie APRD APRD Nana UFDR MLCJ l Ouham et Gribizi l Ouham Pende 26 Chapitre 3 La dynamique du genre En d pit de leurs multiples r les dans les conflits arm s comme combattantes ou comme auxiliaires actives les femmes sont g n ralement n glig es quand il s agit de DDR et leurs besoins sont rarement pris en compte C est pour r agir contre cet tat de choses que les Nations Unies ont adopt la R solution 1325 en 2000 En g n ral les femmes sont appel es jouer deux sortes de r le dans les mouvements arm s Il y a d une part celles qui d tiennent une arme et participent directement aux combats et d autre part celles dont le r le de soutien se limite l ex cution de certaines t ches civiles ou militaires mais sans armes comme l espionnage Probl matique sp cifique des combattantes Dans toutes les pr fectures du Nord ouest Ouham pend Ouham et Nana gribizi il y a tr s peu de combattantes D apr s les

Rapport Final Etude Socioeco DDR PNUD

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