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Philippines - Office of the High Commissioner for Human Rights

1. Loi de 2004 relative indemnisation des victimes de la loi martiale Ce texte alloue aux victimes de la loi martiale une partie de la fortune mal acquise de Marcos r cup r e depuis Il assure l indemnisation des victimes de violations des droits de l homme et fixe le mode d attribution des indemnit s Il cr e la Commission d indemnisation et de reconnaissance des victimes de la loi martiale dont il d finit les pouvoirs et les attributions x Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 01074 Loi portant cr ation d un syst me de cartes d identit pour les ressortissants philippins Loi de 2001 sur le syst me philippin de cartes d identit Ce projet de loi exige que tous les ressortissants philippins qui atteignent l ge de la majorit se procurent une carte d identit aupr s du Bureau de l immigration seul habilit l tablir y Projet de loi du S nat n 22 Loi destin e prot ger les droits de l homme et la s curit de la population philippine renforcer l organisation et largir les fonctions de la Commission des droits de l homme et riger en d lits les violations des droits de Phomme et de la s curit humaine Ce projet de loi du S nat vise renforcer le dispositif des droits de l homme aux Philippines institutionnaliser le concept de s curit humaine en tant que principe de gestion des conflits et de la s curit et en d finitive tr
2. Loi portant cr ation d un programme universel d examen de l audition des nouveaux n s en vue de la pr vention du diagnostic pr coce et de la correction de la perte auditive loi de 2009 sur l examen et la correction universels de l audition des nouveau n s 12 ao t 2009 b Loi de la R publique n 9745 Loi visant notamment sanctionner les actes de torture et autres traitements ou ch timents cruels inhumains ou d gradants et prescrivant les peines applicables loi de 2009 contre la torture 10 novembre 2009 c Loi de la R publique n 9775 Loi visant notamment d finir l infraction de p dopornographie et prescrivant les peines applicables loi de 2009 contre la p dopornographie 17 novembre 2009 d Loi de la R publique n 9850 Loi faisant de l arnis l art martial et le sport nationaux des Philippines 11 d cembre 2009 e Loi de la R publique n 9851 Loi visant entre autres fins connexes d finir et sanctionner les crimes contre le droit international humanitaire le g nocide et les autres crimes contre l humanit organisant les comp tences judiciaires et d signant des tribunaux sp ciaux loi philippine sur les crimes contre le droit international humanitaire le g nocide et les autres crimes contre l humanit 11 d cembre 2009 f Loi de la R publique n 9858 Loi concernant la reconnaissance des enfants n s de parents mineurs et portant modification
3. mettre en uvre ses dispositions figurent d j dans les manuels et les directives de l arm e notamment celles relatives aux R gles permanentes concernant l engagement et les op rations militaires et civiles 215 Les bureaux des droits de l homme de l arm e et de la police outre qu ils continuent de mettre en uvre des programmes de formation continue et de planifier des activit s en mati re de droits de l homme ont galement pour mission notamment de recevoir les plaintes d pos es pour des violations des droits de l homme et des atteintes au droit international humanitaire et d entreprendre les enqu tes n cessaires Le service des droits de l homme du Bureau national des enqu tes NBI est galement charg pour l essentiel de suivre les affaires de violation des droits de l homme de recevoir les plaintes en la mati re ainsi que les rapports d enqu te sur les violations des droits de l homme et d assurer la coordination avec la Commission des droits de l homme CHRP 216 Des composantes relatives aux droits de l homme ont t incorpor es aux programmes de formation de toutes les unit s de l arm e et des forces de l ordre en troite collaboration avec la Commission des droits de l homme des Philippines L interdiction de la torture est affirm e dans le cadre des cours de formation de la PNP 217 Le Bureau du M diateur met en place de son c t ses propres programmes d
4. sur toutes les formes de violation des droits de l homme dans le domaine des droits civils et politiques b adopter ses propres directives op rationnelles et son propre r glement int rieur avec le pouvoir de citer en justice ceux qui y contreviennent c adopter les mesures juridiques appropri es pour prot ger les droits de l homme de toutes les personnes se trouvant aux Philippines ainsi que des Philippins r sidant l tranger d exercer des droits de visite dans les prisons et autres tablissements de d tention e tablir un programme permanent de recherche d ducation et d information pour mieux faire respecter la primaut des droits de l homme f recommander au Congr s les mesures adopter pour promouvoir efficacement les droits de l homme et offrir une indemnisation aux victimes g s assurer que le Gouvernement philippin respecte les obligations qu il a contract es en vertu de trait s internationaux relatifs aux droits de l homme h accorder l immunit de poursuites toute personne dont le t moignage est n cessaire ou utile pour tablir la v rit dans une enqu te men e par la Commission ou sous son gide ou qui poss de des documents ou autres preuves n cessaires ou utiles cette fin i demander l assistance de tout bureau minist riel organe ou institution dans l exercice de ses fonctions j nommer les membres de son bureau et ses employ s conform ment la loi k s acquitter des autr
5. 94 97 et 99 de la loi n 3815 modifi e ou Code p nal r vis Ce texte accorde aux d tenus des plages de temps pour bonne conduite et autorise l adaptation la peine subsidiaire des condamn s qui ne poss dent pas de biens il hebilite le personnel p nitentiaire des villes et des provinces accorder des plages de temps aux prisonniers si leur bonne conduite le justifie nn Projet de loi du S nat n 1160 Loi visant notamment renforcer l attachement des Philippines la promotion et la protection des droits de l homme en cr ant des centres de ressources relatives aux droits de l homme dans tout le pays Ce texte cr e des centres de ressources relatives aux droits de l homme travers tout le pays afin que la promotion et la protection des droits de l homme soient prises en compte dans la mise en uvre du syst me p nal dans la gestion des affaires locales et dans le maintien de l ordre l chelon local oo Projet de loi du S nat n 1244 Loi modifiant les sections 4 et 9 de la loi de la R publique n 7309 visant notamment cr er au sein du Minist re de la justice un Conseil des requ tes pour les victimes d emprisonnement ou de d tention illicites et les victimes d infractions violentes Ce texte limite 3 000 pesos l indemnit attribuable aux victimes d emprisonnement ou de d tention illicites Le Conseil peut approuver et allouer un requ rant un montant maximum de 20 000 peso
6. accent sur a la pr vention par des campagnes de sensibilisation et d ducation b la protection sous forme de services fournis directement aux victimes et victimes potentielles c les poursuites par un appui l application effective de la l gislation contre la traite USAID a consacr un montant de 605 000 dollars U ces initiatives qui comprennent les projets suivants a Une subvention d un an l Office national des m dias et une organisation non gouvernementale locale pour le projet Victimes de la traite La vente de nos femmes Le projet a lanc dans les m dias et le public une campagne d information sur la traite des tres humains Ses activit s comprennent l mission quotidienne de fictions radiodiffus es des spots radiot l vis s des documentaires destin s la t l vision la publication d articles dans la presse l envoi de SMS et la cr ation de sites internet b Une subvention triennale la Coalition contre la traite des femmes Asie Pacifique CATW AP pour le projet Agir contre la traite des femmes aux Philippines Le projet est centr sur les activit s suivantes a la conduite de s minaires d ducation pr ventive dans les communaut s les plus vuln rables la traite des tres humains b des consultations avec des organismes publics afin de promouvoir la coop ration sur les affaires de traite d tres humains c la conduite d une campagne vigoureuse pour
7. apr s les donn es officielles de l Office national de la statistique sauf dans les villes et les municipalit s du Grand Manille et d autres subdivisions politiques urbaines ainsi que dans les zones fortement urbanis es o le territoire devra avoir une population av r e de 5 000 habitants au moins sous r serve que la cr ation du barangay ne fasse pas passer la population du ou des barangay d origine en dessous du minimum prescrit dans le pr sent Code 94 La section 399 Lupong Tagapamayapa Justice locale dispose notamment que f dans les barangay villages dont les habitants sont dans leur majorit membres de communaut s culturelles autochtones les syst mes locaux de r glement des litiges par l interm diaire de leurs conseils de datus ou d anciens sont reconnus sans pr judice des dispositions applicables du Code 95 De plus aux termes de l alin a c de la section 412 Conciliation entre membres des communaut s culturelles autochtones ce sont les coutumes et traditions des communaut s culturelles autochtones qui s appliquent au r glement des diff rends entre membres des communaut s culturelles 96 Pour ce qui est de l acc s et de l int gration la police au personnel p nitentiaire et aux brigades de pompiers les populations et les communaut s culturelles autochtones jouissent fondamentalement des m mes possibilit s que tout autre personne qualifi e homme ou femme 97 Le Coll ge ph
8. au Bureau du M diateur 73 Ces d crets lois ont t remplac s par la loi de la R publique n 6770 ou loi de 1989 sur le M diateur qui a t adopt e le 17 novembre 1989 Ce texte a pr cis la structure et les fonctions du Bureau du Procureur sp cial et rappel son int gration au Bureau du M diateur en tant qu organe charg des poursuites 74 En vertu de la Constitution et de la loi de la R publique n 6770 le M diateur est principalement charg d enqu ter de sa propre initiative ou la suite d une plainte d pos e par une personne quelle qu elle soit et sous quelque forme que ce soit relative un acte ou une omission d un fonctionnaire ou d un agent public y compris d un employ d entreprise publique ou semi publique qui appara t ill gal injuste ind licat ou inefficace Par ailleurs le M diateur est charg de fournir une aide publique de mobiliser par l interm diaire de ses coordonnateurs les diff rents organismes gouvernementaux appel s fournir la population des services de premi re ligne rapides et de qualit et d appliquer des programmes de pr vention du trafic d influence ayant pour but de barrer la route la corruption et de d velopper dans la soci t une culture d intol rance au trafic d influence 75 Le 12 mai 1988 avec la nomination du M diateur et de son adjoint par la Pr sidente le Bureau du M diateur est devenu op rationnel La Pr siden
9. l Ambassade des Philippines Caracas d inscrire 581 nouveaux lecteurs expatri s de pays voisins tels qu Aruba et Trinit et Tobago constituant 95 du total des inscrits pour 2009 Autre poste ayant inscrit la plupart des lecteurs concern s au moyen de ses activit s sur le terrain celui de Canberra qui a enregistr 91 de ses 656 lecteurs la faveur d op rations men es Ad la de Brisbane dans le Queensland Darwin Melbourne et Perth 396 Avant la r ouverture de la p riode des inscriptions en 2009 la Commission lectorale et le Secr tariat du vote des personnes vivant l tranger du Minist re des affaires trang res ont organis en mars 2008 un atelier consacr la r vision des instructions g n rales Le Comit des lecteurs l tranger de la Commission lectorale et le Secr tariat du vote des personnes vivant l tranger du Minist re ont envoy des quipes de formation dans cinq localit s trang res pour former sur place les points focaux des ambassades ou des consulats et des services des lecteurs l tranger des bureaux conomiques et culturels de Manille MECO Les participants ont t form s l utilisation et au fonctionnement des machines de saisie des donn es et familiaris s avec les nouvelles dispositions des instructions g n rales concernant les lecteurs expatri s diffus es par la Commission lectorale Les quipes ont g
10. la fronti re 246 Dans les affaires Po Siok Pin c Vivo 62 SCRA 363 et Ang Ngo Chiong c Galang 67 SCRA 338 la Cour supr me a syst matiquement statu que le Commissaire l immigration peut ordonner l arrestation d un tranger une fois que le Conseil des commissaires a tabli d finitivement que cet tranger peut tre refoul Toutefois aucun mandat d arr t des fins de reconduite la fronti re ne peut tre mis par les autorit s d immigration avant qu un arr t de reconduite d finitive ait t pris ou que les faits retenus contre l int ress aient t pleinement tablis Tiu c Vivo 47 SCRA 23 Santos c Commissaire l immigration 74 SCRA 96 De fait la Cour supr me a estim dans l affaire Santos qu il n est pas indispensable que l tranger soit plac en d tention pendant l enqu te 247 Dans les affaires Dalamal c Conseil des reconduites la fronti re 9 SCRA 382 Morano c Vivo 20 SCRA 562 Contemprate c Commissaire l immigration Pi 35 SCRA 624 et Sy c Commissaire Domingo G R n 97152 et G G n 97159 du GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 20 mars 1991 la Cour supr me a pu statuer que l mission de mandats d arr t par le Commissaire l immigration aux seules fins de l enqu te et avant qu un arr t d finitif de reconduite la fronti re ait t pris est contraire au droit de la personne une proc dure r guli re que cet
11. origine tribale autochtone ou autre des candidats 100 Un nombre appr ciable de membres de communaut s culturelles autochtones populations autochtones exercent ou ont exerc des responsabilit s divers niveaux hi rarchiques de l arm e comme de la police 101 Afin d am liorer les services de base dans les communaut s culturelles autochtones des barangay peuvent tre cr s l int rieur de ces communaut s par une loi du Congr s nonobstant les dispositions pr cit es GE 11 40557 EXT 23 CCPR C PHL 4 102 La Charte des droits des femmes a t adopt e par les deux Chambres du Congr s les 19 et 20 mai 2009 103 La Charte des droits des femmes est une loi d ensemble sur les droits fondamentaux des femmes qui vise liminer la discrimination l gard de celles ci par la reconnaissance la protection le respect et la promotion de leurs droits eu gard en particulier celles qui appartiennent aux secteurs marginalis s 104 Tous les droits de la Constitution philippine et tous ceux qui sont consacr s par les instruments internationaux d ment sign s et ratifi s par les Philippines conform ment la l gislation nationale sont reconnus aux femmes en vertu de la Charte des droits des femmes Celles ci jouissent de ces droits sans discrimination puisque la loi interdit la discrimination l gard des femmes qu elle mane d entit s publiques ou priv es de fonctionnaires o
12. t pris dans les feux crois s d op rations de l arm e de la police et ou d autres organes de maintien de l ordre et qui ont subi des atteintes leurs biens ou des blessures ou qui ont trouv la mort ainsi que de leurs familles 1 Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00966 Loi visant am liorer l attachement des Philippines la promotion et la protection des droits de l homme en instaurant les m canismes n cessaires la pr vention du d placement interne ainsi qu la protection contre ses effets pr judiciables Loi de 2007 sur le d placement interne Ce projet de loi vise reconna tre et respecter le droit du citoyen d tre prot g contre le d placement forc ou involontaire de son foyer ou de son lieu de r sidence habituel de b n ficier d une assistance humanitaire d tre prot g au cours du d placement et de recouvrer la s curit de son foyer ou de se r installer GE 11 40557 EXT 29 CCPR C PHL 4 j Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 01053 Loi visant notamment sanctionner les actes de torture et autres traitements ou ch timents cruels inhumains et d gradants et prescrivant les peines applicables Loi de 2007 contre la torture L objet de ce projet de loi est de criminaliser la torture Il d finit les actes de torture physique de torture mentale ou psychique et de torture pharmacologique et fixe les peines appl
13. tait l gal au moment des faits ou f prive une personne accus e d un d lit d une protection l gale laquelle elle a droit comme la protection d une condamnation ou d un acquittement ant rieur ou une proclamation d amnistie 272 Dans sa d cision la Cour a soulign que la doctrine constitutionnelle qui prohibe les lois r troactives interdit g n ralement la r troactivit des lois p nales Les lois p nales sont les textes du l gislateur qui interdisent certains actes et fixent les peines encourues par ceux qui violent leurs dispositions ou qui d finissent les infractions traitent de leur nature et les sanctionnent Les ordonnances administratives et les circulaires n entrent manifestement pas dans cette d finition L ordonnance administrative n 13 cr e le Comit pr sidentiel sp cial d enqu te sur les pr ts consentis sur ordre et en d finit la composition et les fonctions Il n dicte pas de peines sanctionnant l octroi de tels pr ts La circulaire n 61 ne fait que fournir un cadre de r f rence pour d terminer si un pr t entre ou non dans la cat gorie des pr ts consentis sur ordre N tant pas des lois p nales l ordonnance administrative n 13 et la circulaire n 61 ne peuvent tre assimil es des lois r troactives Le M diateur n est donc pas fond consid rer que les ordonnances administratives et les circulaires sont r troactives 273 Dans l arr t du 14 novembre 2008 rend
14. tat civil et les proc dures d enregistrement des naissances c En 2006 ont t enregistr s 1 863 232 enfants non enregistr s 970 304 gar ons et 892 928 filles d Le 23 f vrier de chaque ann e compter de 2005 a t proclam Journ e nationale de l enregistrement des naissances e L adoption de la loi de la R publique n 9048 autorisant l officier municipal de l tat civil ou le Consul g n ral rectifier une erreur mat rielle ou typographique dans une inscription et ou modifier le pr nom ou le surnom inscrit au registre de l tat civil sans qu une d cision de justice soit n cessaire f La publication de l ordonnance administrative n 3 s rie 2004 sur la r glementation applicable l enregistrement des actes et v nements concernant l tat civil des membres des populations autochtones g La publication de la circulaire n 2004 01 concernant l enregistrement des naissances dans le cas des enfants ayant besoin d une protection sp ciale h La mise en place d un syst me d enregistrement des naissances dans les barangay en tant que m canisme local destin faciliter la r alisation et le maintien tout moment d un taux d enregistrement de 100 384 Conform ment aux dispositions de la loi de la R publique n 8042 relative aux travailleurs migrants et aux Philippins expatri s les principales mesures prises pour r gler la situation des enfants n s l tra
15. une enqu te et non apr s que l arr t de reconduite la fronti re a t pris par le Conseil de l immigration Comme la proc dure de reconduite la fronti re ne constitue pas une action p nale Lau tang Bun c Fabre 81 Phil 682 tats Unis ex Rel Zapp c Directeur de district de l immigration et de la naturalisation 120 F 24762 et qu un arr t de reconduite la fronti re n est pas la sanction d une infraction tats Unis c Go Siaco 12 Phil 490 Mahler c Eby 264 U S 32 le droit la lib ration sous caution garanti par la Constitution ne peut pas tre invoqu par un tranger dans le cadre de cette proc dure 252 La r glementation de la reconduite la fronti re dict e par la circulaire n 04 92 est la suivante GE 11 40557 EXT 61 CCPR C PHL 4 62 Section VII Lib ration sous caution ARTICLE PREMIER La lib ration sous caution n est pas un droit Lors des proc dures de reconduite aux fronti res les trangers n ont pas de droit inh rent la lib ration sous caution La mise en libert sous caution d une personne trang re arr t e rel ve du pouvoir discr tionnaire du Commissaire l immigration qui est habilit exiger une garantie en esp ces du montant et aux conditions prescrits par lui afin d assurer la comparution de l tranger rel ch au cours de la proc dure de reconduite la fronti re La mise en libert sous caution n e
16. 36 journalistes ont t tu s Trente plaintes ont t d pos es trois d entre elles ont abouti des condamnations et six affaires sont encore en cours d instruction faute de t moins 317 La PNP examine actuellement les 66 cas de violations all gu es des droits syndicaux retenus par l Organisation internationale du Travail lors de la visite de ses repr sentants aux Philippines du 21 septembre au 2 octobre 2009 Article 23 Protection de la famille 318 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les informations fournies dans ses pr c dents rapports 319 La section 1 de l article XV de la Constitution de 1987 reconna t que la famille philippine est le fondement de la nation Elle reconna t et prot ge galement le droit des hommes et des femmes d ge nubile de se marier librement et de fonder une famille conform ment leurs convictions religieuses et aux exigences des responsabilit s parentales Le Gouvernement philippin a galement pris toutes les mesures n cessaires pour assurer l galit des droits et des responsabilit s des conjoints pendant le mariage 320 la section 12 de l article II de la Constitution philippine l tat reconna t le caract re sacr de la vie de famille et prot ge et renforce la famille comme institution sociale autonome fondamentale Ce grand principe de l tat est soulign dans la loi de la R publique n 8369 qui charge les tribunaux de la famille de s e
17. Australia BEAM MEDCo Mindana Won MINCODE LumadsDev et l Assisi Development Foundation c Une s rie de forums internationaux consacr s l ducation autochtone et d nomm s SIKAT coles pour les savoirs et les traditions autochtones a t organis e sous les auspices de l Asian Council for Peoples Culture ACPC et de la Commission nationale des populations autochtones Ces forums ont ouvert un espace de dialogue avec le Minist re de l ducation et d autres partenaires en vue de l laboration d un cadre et de directives sur l ducation autochtone dans le contexte des plans de protection et de d veloppement durable des domaines ancestraux ADSDPP Ces forums s inscrivent dans le droit fil de la D claration des Nations Unies qui a proclam la p riode allant du 1 janvier 2005 au 31 d cembre 2014 D cennie de l ducation pour le d veloppement durable et qui reconna t l importance de l ducation autochtone pour la r alisation des objectifs du d veloppement durable 98 GE 11 40557 EXT
18. Expos de principes sur la traite d tres humains et des Principes directeurs des Philippines pour la protection des droits des enfants victimes de la traite sont diffus s par l IACAT travers tout le pays b Mesures destin s accro tre la protection des personnes victimes de la traite i Acc s pr f rentiel au Programme de protection des t moins L article 18 de la loi visant lutter contre la traite des tres humains de 2003 garantit aux victimes de la traite un acc s pr f rentiel au Programme de protection de s curit et de soutien des t moins cr en vertu de la loi de la R publique n 6981 Parmi les aides figurent une protection personnelle l immunit contre les poursuites une assistance financi re des facilit s en mati re de logement le paiement des frais de voyage le versement d indemnit s de subsistance des soins m dicaux une assistance pour l obtention de moyens de subsistance le maintien dans l emploi malgr les absences dues aux comparutions comme t moin en cas de d c s le paiement des frais d inhumation et la gratuit de l ducation pour les enfants mineurs ii quipe sp ciale nationale du Minist re de la justice et quipe sp ciale de l A roport international Ninoy Aquino contre la traite L quipe sp ciale nationale du Minist re de la justice contre la traite comprend plus de 80 procureurs du Minist re sp cialement form s pour s occuper des cas
19. Le 29 avril 2008 le Parlement philippin a adopt la loi de la R publique n 9500 visant renforcer l Universit des Philippines en tant qu universit nationale L article 9 de cette loi relatif l acc s d mocratique dispose que l universit nationale adoptera des mesures positives qui pourront prendre la forme de processus d admission alternatifs et quitables afin de faciliter l acc s ses programmes et services de jeunes d favoris s comme par exemple les l ves pauvres et m ritants et ceux qui sont issus de populations autochtones y compris les l ves provenant d coles secondaires publiques et ceux qui sont originaires des zones en crise Aucun candidat ne se verra refuser l acc s l universit nationale en raison uniquement de son ge de son sexe de sa nationalit de ses convictions religieuses de sa condition conomique de son appartenance ethnique d un handicap ou de ses opinions ou appartenance politiques L universit nationale reconna t la s paration de l glise et de l tat Elle garantit la libert religieuse et ne pratique aucune discrimination fond e sur la religion 284 Le 24 ao t 2007 le Minist re de l agriculture a par l ordonnance administrative n 25 07 promulgu le r glement d application du paragraphe 1 de l article 6 de la loi de la R publique n 8485 concernant l utilisation d animaux au cours des rituels d une religion ou d u
20. appr hension de l tranger au cas o celui ci ne se pr senterait pas devant les autorit s d immigration ainsi que toute autre d pense encourue l occasion de la reconduite la fronti re de l loignement et du d part de l tranger ARTICLE 4 Confiscation de la caution et r arrestation de l tranger Si les conditions dont la caution est assortie ne sont pas respect es celle ci est confisqu e et le d p t en esp ces est vers au Tr sor national L tranger lib r sous caution qui ne respecte pas les conditions fix es ou qui tente d chapper la justice peut tre arr t de nouveau sans qu un mandat d arr t soit n cessaire ARTICLE 5 Annulation de la lib ration sous caution La lib ration sous caution est annul e lorsque les conditions dont elle est assortie sont remplies lors du d c s de l tranger lors du d part de l tranger la suite d un arr t de reconduite la fronti re ou lors de son acquittement dans la proc dure de reconduite la fronti re Mesures de protection en vue du traitement rapide de cas de reconduite la fronti re 253 La loi de la R publique n 4906 ou loi requ rant requ rant que les magistrats traitent promptement les affaires p nales dans lesquelles la partie l s e est une personne sur le point de quitter les Philippines sans date d finitive de retour dispose ce qui suit GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 Les affaires
21. canismes et de processus institutionnels en vue de leur protection viii Normes de performance dans le traitement des cas de violence l gard des femmes En coordination avec diff rentes institutions la NCRFW a labor les normes de performance dans le traitement des cas de violence l gard des femmes pour servir de rep res et d outils d valuation Ces normes visent renforcer la mise en uvre des lois existantes en la mati re et en particulier de la loi contre la traite des tres humains et de la loi contre la violence l gard des les femmes et de leurs enfants Elles offrent des principes directeurs pour la prestation efficace et adapt e de services l intention des femmes victimes survivantes de violences c Mesures de r adaptation et de r insertion Les mesures et programmes suivants pilot s par le Minist re de la protection et du d veloppement social DSWD sont appliqu s en vue de la r adaptation et de la r insertion des victimes survivants de la traite 42 i Services de protection et prise en charge en tablissement des femmes et des enfants victimes de la traite Le DSWD g re actuellement 44 tablissements de prise en charge et centres d h bergement temporaire GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 ii Programme de r adaptation et de r insertion des victimes survivants de la traite Cette initiative est centr e sur le traitement la r adaptation et la r inserti
22. celui du bataillon un service des affaires des populations autochtones qui prend en compte toutes les pr occupations de ces populations 108 Des conseils interinstitutions traitant de diverses questions li es aux droits de l homme ont galement t cr s Il s agit notamment du Comit interorganisations de r pression de la traite des tres humains IACAT du Comit interorganisations sur la violence l gard des femmes et des enfants IAC VAWC du Conseil interorganisations sur les enfants impliqu s dans des conflits arm s IAC CIAC et du Conseil de la justice pour mineurs et de la protection des mineurs JJWC 109 Pour d noncer les violations des droits de l homme il existe des moyens d action de type judiciaire administratif et l gislatif qui comprennent notamment des enqu tes sur la l gislation et des proc dures disciplinaires administratives internes dans les organes ex cutifs la police et les forces arm es Des organismes ind pendants tels que le M diateur et la Commission des droits de l homme offrent galement des moyens de porter plainte et de demander r paration 110 De plus en plus d initiatives de la soci t civile tendent organiser la collectivit en une force puissante et constructive la fois en exigeant des voies de recours judiciaire appropri es et en contribuant ce que de tels recours soient disponibles afin de renforcer les droits de l homme 111 Des groupes de la
23. cet gard il convient de souligner que la Constitution fait de l inscription sur les listes lectorales et de la participation aux scrutins la fois un droit et un devoir du citoyen section 4 de l article V de la Constitution de 1973 Constitution de la libert Article 15 Interdiction des lois r troactives 270 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les informations fournies dans ses pr c dents rapports voir annexe C 271 Dans la d cision rendue le 28 novembre 2007 dans l affaire Orlando L Salvador c Placido L Mapa Jr r f renc e G R n 135080 la Cour supr me a d fini la loi r troactive comme tant une loi qui a qualifie de p nal un acte commis avant sa promulgation qui n tait pas condamnable lorsqu il a t commis et punit cet acte b aggrave une infraction ou la rend plus importante qu elle ne l tait au moment o elle a t commise c modifie la peine et inflige une sanction plus lourde que la loi qui visait l infraction l poque o elle a t commise d modifie les r gles l gales en mati re de preuve et admet des t moignages moins nombreux ou autres que ceux que la loi exigeait au moment o l infraction a t commise pour condamner le d fendeur La Cour a ajout deux autres crit res cette liste savoir que la dite loi e pr tend r glementer uniquement les droits civils et les recours mais impose en r alit une peine ou la privation d un droit qui
24. d armes de destruction massive en r glementant le transfert d articles produits strat giques utilis s pour accomplir des actes de terrorisme b Projet de loi du S nat n 2268 instituant des r compenses pour la communication d informations concernant des projets terroristes c Projet de loi du S nat n 2244 qui d finit et rige en infraction Pagrobioterrorisme Article 8 Interdiction de l esclavage et des pratiques semblables 199 Le Gouvernement philippin souhaite r affirmer l information donn e dans les pr c dents rapports selon laquelle en vertu de la section 18 2 de l article II de la Constitution de 1987 Il n existe aucune forme de travaux forc s si ce n est titre de peine sanctionnant une infraction dont une personne aura t d ment reconnue coupable 200 De plus des mesures sp ciales de protection ont t prises par le Gouvernement sous la conduite du Minist re du travail et de l emploi DOLE on peut citer par exemple la mise en uvre suivie 1 du Programme national de lutte contre le travail des enfants NPCL 2 du Programme assorti de d lais pour l limination des pires formes de travail des enfants 3 des activit s de l quipe d action rapide Sagip Batang Manggagawa Sauver les enfants qui travaillent qui est op rationnelle dans 16 r gions La conduite de 601 op rations a permis de secourir entre 1998 et 2006 2 161 enfants contraints travailler
25. dicaux et de l hospitalisation aux femmes philippines indigentes qui souffrent de maladies f minines et de blessures par suite de violences Ce texte exige que tous les h pitaux des provinces et des districts admettent et soignent gratuitement les femmes indigentes qui souffrent de maladies f minines ainsi que de maladies et de blessures cons cutives des violences ou des s vices q Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 04749 Loi portant modification de la section 40 d de la loi de la R publique n 7160 ou Code de 1991 sur les collectivit s locales modifi e Ce texte vise pr ciser que l expression double citoyennet d signe la double all geance 30 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 r Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 04741 Loi portant modification de l article 131 de la loi n 3815 ou Code p nal r vis afin de faire respecter le droit des habitants la protection de leur vie priv e contre des actions collectives ou concert es qui ne s adressent pas au public Ce texte interdit les piquets de gr ve et les manifestations devant le lieu de r sidence ou l habitation de tel ou tel particulier s Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 04315 Loi visant notamment prohiber et sanctionner l enregistrement d un acte ou d actes priv s et autres violations de la vie priv e d une personne Ce texte tend sanctionner le simple fait d
26. en libert provisoire 54 En 2008 la Cour supr me a promulgu la r gle sur l ordonnance d amparo et la r gle sur l ordonnance d habeas data 55 La r gle sur l ordonnance d amparo est une r gle r paratrice qui place le droit constitutionnel la vie la libert et la s curit au dessus des violations et menaces de violation offrant ainsi aux victimes d ex cutions extrajudiciaires et de disparitions forc es la protection dont elles ont besoin et l assurance d un r tablissement dans leurs droits Cette r gle habilite galement les tribunaux prescrire des r parations qui peuvent prendre la forme d ordonnances judiciaires de protection de production ou d inspection et d autres mesures destin es sauvegarder la vie et la libert d une personne Ces ordonnances font obligation aux autorit s publiques qui se sont engag es par serment d fendre la Constitution et faire respecter la loi de se conformer aux normes de conduite officielle les plus lev es et les rendent responsables devant la population 56 La r gle sur l ordonnance d habeas data est la fois une voie de recours ind pendante destin e donner effet au droit au respect du caract re priv des informations et au droit la v rit qui lui fait pendant et une voie de recours additionnelle pour la protection du droit la vie la libert et la s curit de la personne Cette ordonnance assure tou
27. et un taux brut de scolarisation de 79 6 L ducation a mancip la population Gr ce l ducation la population est mieux m me de promouvoir et de prot ger ses droits de l homme Tableaux comparatifs de l alphab tisation des adultes et du taux brut de scolarisation Alphab tisation des adultes 1997 2007 Philippines 93 4 Asie de l Est et Pacifique 92 7 Pays en d veloppement D veloppement humain lev 94 1 D veloppement humain moyen 80 0 D veloppement humain faible 47 7 Monde 83 9 6 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 Taux brut de scolarisation agr g 2007 Philippines 79 6 Asie de l Est et Pacifique 69 3 Pays en d veloppement D veloppement humain lev 82 4 D veloppement humain moyen 63 3 D veloppement humain faible 47 6 Monde 67 5 Indicateurs li s l ducation pour l ann e scolaire 2008 2009 Enseignement Enseignement Indicateur l mentaire secondaire Taux net de scolarisation 85 1 60 7 Taux de survie par ann e d tudes 754 79 7 Taux d ach vement des tudes 73 3 75 2 d Pour ce qui est de la sant et de l assainissement APIS 2007 indique que 88 4 des familles philippines ont acc s des toilettes sanitaires Les chiffres de I APIS sont utilis s comme donn es officielles dans le Plan de d veloppement moyen terme des Philippines MTPDP et dans les rapports nationaux relatifs aux Objectifs du Mill nair
28. homme PHRC conform ment la section s de l ordonnance administrative n 163 de 2006 Renforcement du Comit pr sidentiel des droits de l homme 6 Ont t incorpor s au pr sent rapport des l ments et des renseignements fournis par des administrations philippines notamment le Minist re de l int rieur et des collectivit s territoriales DILG et les organismes qui en rel vent la Police nationale des Philippines PNP le Minist re de la d fense nationale DND et l organisme qui y est rattach les Forces arm es des Philippines FAP la Commission nationale anti pauvret NAPC et l organisme qui y est rattach la Commission nationale des peuples autochtones NCIP l Office national du d veloppement conomique NEDA le Minist re du travail et de l emploi DOLE le Minist re de la protection et du d veloppement social DSWD et les organismes qui lui sont rattach s le Conseil de la protection de l enfance CWC la Commission des droits de l homme des Philippines CHRP ainsi que diff rentes organisations non gouvernementales ONG et organisations de la soci t civile T Le Minist re de la justice a galement tenu des r unions de consultation avec la Commission des droits de Phomme des Philippines CHRP des organisations non gouvernementales et des organisations de la soci t civile telles que la Philippine Alliance of Human Rights Advocates PAHRA organisation fa ti re de tous le
29. nonce les droits et obligations des conjoints Plus pr cis ment son article 68 dispose que mari et femme sont tenus de vivre ensemble et se doivent mutuellement amour respect fid lit secours et assistance 328 Le domicile familial est lu conjointement par le mari et la femme en cas de d saccord il est fix par le tribunal Le juge peut galement dispenser l un des poux de vivre avec l autre si celui ci doit r sider l tranger ou si d autres raisons valables et imp rieuses le justifient Toutefois cette dispense ne peut pas tre accord e si elle est incompatible avec la solidarit de la famille 329 La subsistance de la famille est assur e conjointement par les poux Les d penses correspondantes et celles qui ont trait aux autres obligations conjugales sont pay es l aide des biens communs et en l absence d une communaut de biens des revenus ou du produit des biens propres Si ce revenu ou ces produits sont insuffisants ou inexistants ces obligations sont satisfaites l aide des biens propres 330 Les deux conjoints ont le droit et l obligation d assurer la gestion du foyer Les d penses li es cette gestion sont r gl es conform ment aux dispositions de l article 70 du Code la famille 331 Si l un des conjoints manque ses devoirs ou commet un acte qui met en danger d shonore ou l se l autre conjoint ou la famille la partie qui du tort a t fait peut demander
30. s de m res r sidant l tranger taient inclus dans ce total mais le rapport n en indiquait pas le nombre exact Le nombre GE 11 40557 EXT 93 CCPR C PHL 4 94 des enfants philippins n s l tranger dont la naissance est d ment enregistr e n est donc pas encore exactement connu bien que le Minist re de la protection et du d veloppement social ait signal 46 cas d enfants philippins sans papiers rest s au Japon qui avaient t enregistr s en 2006 par des travailleurs sociaux philippins de l ISS Japon 387 Pour tenter de r soudre cette question le Centre d aide aux enfants nippo philippins CJFCA qui comprend des juristes et des repr sentants d organismes officiels japonais et philippins ainsi que d ONG comme Development Action for Women Network DAWN m ne un programme suivi d enregistrement des naissances Article 25 Droit de vote 388 Le droit de vote du peuple philippin a t largi de sorte que les travailleurs philippins expatri s OFW et d autres nationaux vivant hors du pays puissent participer aux lections en vertu de la loi de la R publique n 9189 ou loi de 2003 sur le vote des personnes vivant l tranger OAV En compl ment de cette loi le Parlement philippin a adopt par la suite la loi sur la double nationalit 389 Le Minist re des affaires trang res par l interm diaire de ses postes diplomatiques l tranger mandat s par la Commission
31. senter le gouvernement au niveau international et de participer aux travaux des organisations internationales f Point E de la section 11 Participation et repr sentation du chapitre IV Droits et participation Int gration des femmes aux partis politiques L tat offre des incitations aux partis politiques qui s int ressent concr tement aux questions concernant les femmes Il encourage de m me l incorporation de femmes dans leurs instances dirigeantes leurs structures de d cision leurs syst mes de d signation et leurs processus de pr sentation de candidatures aux lections g Point F de la section 11 Participation et repr sentation du chapitre IV Droits et participation Secteur priv L tat prend des mesures incitatives pour encourager l acc s des femmes des postes de direction dans le secteur priv h Section 12 galit de traitement devant la loi du chapitre IV Droits et participation L tat prendra des mesures pour examiner et si n cessaire amender et ou GE 11 40557 EXT 11 CCPR C PHL 4 abroger les lois existantes qui sont discriminatoires l gard des femmes dans les trois ann es suivant l entr e en vigueur de la pr sente loi 1 Point B de la section 13 galit d acc s et limination de la discrimination en mati re d ducation de bourses et de formations du chapitre IV Droits et participation L inscription des femmes des progra
32. suite sauf lorsqu ils sont corrobor s Il faut l appui des aveux des l ments tels qu une fois consid r s en liaison avec les aveux ils mettent en vidence la culpabilit de l accus de fa on qu il ne subsiste aucun doute raisonnable 264 En r gle g n rale les aveux doivent tre corrobor s par ceux dont les t moins d clarent qu ils taient pr sents au moment des aveux ou par tous autres t moignages Les incoh rences dans les t moignages des officiers de police ainsi que tous les doutes qui auraient subsist quant la cr dibilit des d clarations de l auteur du recours auraient pu tre dissip s par les d positions du procureur Reyes d Abad et des personnes cens ment pr sentes pendant la garde vue N anmoins ils ne se sont pas pr sent s aux audiences 265 Dans l affaire Romeo T Aquino requ rant c Jennifer Ng d fenderesse GR n 155631 du 27 juillet 2007 les pi ces n indiquent aucunement que le requ rant ait eu la possibilit de r futer les charges port es contre lui lorsqu il a t initialement accus par la d fenderesse d outrage magistrat Si le requ rant a pu faire chec la requ te de la d fenderesse dans la mesure o l outrage indirect magistrat rel ve de poursuites p nales la condamnation ne peut d couler exclusivement de conclusions crites Il ne fait pas de doute que la d sob issance du requ rant l ordonnance l gitime du tribun
33. tres humains AHTRAD du Bureau national d enqu te a re u 130 plaintes 112 sont encore en cours d investigation la Division sept affaires ont t transmises au parquet et 11 ont t closes ou class es Pendant la m me p riode la police a re u 55 plaintes dont 37 ont t transmises au minist re public et 18 la justice De 2003 2008 577 cas ont t port s la connaissance du Parquet national du Minist re de la justice DOJ et de ses bureaux locaux ils se r partissent comme suit En cours d instruction 150 Class s l issue de l instruction 70 Transmis aux tribunaux loi de la R publique n 9208 357 ce jour 16 condamnations au total ont t prononc es pour violation de la loi anti traite de 2003 147 Les programmes du Conseil interinstitutions contre la traite LACAT peuvent se classer en trois cat gories selon qu ils tendent 1 la pr vention 2 la protection ou 3 la r adaptation et la r insertion a Mesures visant accro tre la pr vention de la traite 1 D tection des cas L IACAT avec le soutien de UNICEF a commenc laborer une base de donn es o seront r unis tous les renseignements conserv s par diff rentes administrations Un mod le normalis de communication des informations a t labor partir des formulaires actuellement utilis s par le Minist re de la protection et du d veloppement social DSWD la Police nationale des Philipp
34. u des blessures ou subi des dommages mat riels au cours des op rations de l arm e ou d organes de maintien de l ordre Le texte porte cr ation du Conseil d indemnisation et de r adaptation plac sous l autorit de la Commission des droits de l homme cc Projet de loi du S nat n 429 Loi portant cr ation d une commission sur les personnes disparues charg e d examiner et de r gler les cas de disparition ainsi que de formuler des politiques et des programmes de pr vention dd Projet de loi du S nat n 514 Loi de 2007 sur les rassemblements publics Ce texte comporte des moyens efficaces en ce qu il institutionnalise la cr ation de parcs de la libert dans la totalit de l archipel Il institue des sanctions rigoureuses peines d emprisonnement allant de 6 ans et un jour 12 ans ou amendes ne pouvant tre inf rieures 50 000 pesos ni sup rieures 100 000 pesos ou imposition de l un et l autre de ces deux types de peine selon l appr ciation du tribunal Ces dispositions s appliqueront aux fonctionnaires comme aux personnels du secteur priv ee Projet de loi du S nat n 524 Loi imposant une peine aggrav e quiconque use de la force l gard d un membre du personnel des m dias exer ant loyalement ses fonctions le blesse ou le tue Ce texte pr voit une peine de 10 ans d emprisonnement l encontre de toute personne qui compter de sa promulgation contraindr
35. v lent qu au cours de l ann e scolaire 2003 2004 11 222 membres des populations autochtones ont b n fici d une aide l ducation 5 252 d entre eux taient g s de 18 ans ou moins Ce chiffre quivaut moins de 1 de la population estim e d enfants et de jeunes autochtones ce qui signifie que des millions d enfants autochtones ne sont pas scolaris s 412 Compte tenu du rapport de la Commission nationale des populations autochtones de 2005 les activit s suivantes ont t mises en uvre afin de r pondre aux besoins d ducation des populations autochtones a Un programme d enseignement g n rique adapt la culture des populations autochtones a t labor en 2005 en partenariat avec le Bureau du syst me d apprentissage alternatif Minist re de l ducation il a fait l objet d essais pilotes au cours de l ann e scolaire 2005 2006 b L Institut pour l ducation des populations autochtones a t cr la suite des revendications des populations autochtones qui r clamaient avec force la mise en place Mindanao d un syst me d ducation globale culturellement pertinent leur intention la r gion 11 a servi de zone pilote L initiative avait pour but d largir l acc s des populations autochtones l ducation et d am liorer la qualit de celle ci Parmi les organismes participants figurent la Commission nationale des populations autochtones Philippines
36. 4 habilit e recevoir le soutien Cette seconde option ne peut tre exerc e si elle se heurte un obstacle l gal ou moral 351 Lorsque la personne tenue d apporter un soutien une autre refuse injustement de le faire ou omet d apporter un soutien n cessaire d urgence n importe quel tiers peut apporter son soutien la personne dans le besoin et a le droit de se faire rembourser par la personne qui l obligation incombe Ces dispositions s appliquent tout particuli rement lorsque le p re ou la m re d un enfant mineur refuse ou omet d apporter l enfant un soutien dont celui ci a besoin d urgence 352 L article 239 du Code de la famille dispose qu en cas de s paration de fait ou lorsque l un des conjoints a abandonn l autre et que l un d eux cherche obtenir l autorisation judiciaire de proc der une transaction pour laquelle le consentement de l autre est requis par la loi mais est refus ou ne peut tre obtenu l int ress peut pr senter une requ te v rifi e exposant ces faits 353 la requ te sera joint s il existe le projet d acte consacrant la transaction d faut la requ te d crira en d tail ladite transaction en exposant les motifs pour lesquels le consentement requis ne peut tre obtenu En tout tat de cause l acte final d ment ex cut par les parties sera soumis au tribunal et approuv par lui La comp tence en la mati re incombe au
37. 7192 loi favorisant notamment l int gration des femmes appel es participer pleinement dans des conditions d galit avec les hommes au d veloppement et la formation de la nation c Loi de la R publique n 7322 loi visant notamment augmenter les allocations de maternit en faveur des femmes employ es dans le secteur priv et modifiant cette fin l article 14 A de la loi de la R publique n 1161 modifi e d Loi de la R publique n 8353 loi visant notamment largir la d finition de l infraction de viol reclass e comme infraction contre la personne et modifiant cette fin la loi n 3815 modifi e ou Code p nal r vis e Loi de la R publique n 9208 loi de 2003 sur la lutte contre la traite des personnes femmes et enfants f Loi de la R publique n 7277 loi visant notamment la r adaptation l autod veloppement et l autosuffisance des personnes handicap es et leur insertion dans la soci t Charte des personnes handicap es g Loi de la R publique n 8042 loi visant notamment laborer les politiques applicables l emploi l tranger et d finir une norme plus lev e de protection et de promotion du bien tre des travailleurs migrants de leur famille et des Philippins en difficult l tranger h Loi de la R publique n 9344 loi visant notamment mettre en place l intention des enfants en conflit avec la loi un syst m
38. Conseil de la protection de l enfance CWC pour la p riode 2000 2025 L ambition de cet instrument est de contribuer la construction d une soci t qui tienne compte des sp cificit s des enfants et qui soit adapt e leurs besoins engagement que le pays avait pris l gard des enfants philippins pour le XXI si cle Il s agit d une feuille de route et d un guide en vue de l laboration pour les enfants de plans et de programmes qui soient mieux orient s et conformes aux dispositions principes et normes de la Convention relative aux droits de l enfant Le plan moyen terme d Enfant 21 actuellement en cours appel Plan d action national pour les enfants NPAC pour 2005 2010 int gre les objectifs du Mill naire pour le d veloppement pertinents et ceux du programme Un monde digne des enfants Un programme global de la protection de l enfance CPCP qui prolonge la composante du NPAC relative la protection de l enfance a t lanc le 18 juin 2007 Les capacit s institutionnelles et techniques destin es la mise en uvre du programme Enfant 21 et de son plan moyen terme le NPAC devraient tre maintenues Le r seau et le m canisme d ex cution d Enfant 21 exigent une stabilit fonctionnelle aux niveaux tant national que local Ce dispositif comporte notamment un volet relatif au renforcement du m canisme de protection locale des enfants LCPC 359 Conform ment aux
39. Deuxi me Protocole facultatif La Pr sidente a sign l instrument de ratification qui a t d pos aupr s de l Organisation des Nations Unies conform ment aux dispositions de cet instrument 155 Outre la signature du Deuxi me Protocole facultatif le Gouvernement philippin a soulign de nouveau sa d termination sans faille renforcer la protection des droits de l homme en se faisant le co auteur du Moratoire sur les ex cutions en vue de l abolition de la peine de mort pendant les 62 et 63 sessions de l Assembl e g n rale 156 Le Gouvernement philippin a pris des mesures rigoureuses pour lutter contre les ex cutions extrajudiciaires et les disparitions forc es S attaquer ce probl me extr mement pressant en traduisant les responsables en justice et en pr venant de telles ex cutions l avenir demeure une priorit gouvernementale 157 L approche coordonn e et pluri institutions adopt e par le gouvernement et la soci t civile a permis d enregistrer une diminution appr ciable des incidents l ann e GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 pass e La Police nationale PNP a indiqu que le nombre des militants et des journalistes assassin s avait accus une baisse spectaculaire de 85 entre 2006 et 2008 passant de 41 cas en 2006 six pour les deux ann es 2007 et 2008 158 La Pr sidente des Philippines a cr en 2006 la Commission Melo organe ind pendant charg d enqu ter
40. a pu fournir qui sont coh rents et d notent la spontan it Le tribunal a appliqu cette r gle mais l application en tait d nu e de fondement Un examen plus minutieux des l ments de fait r v le que les principaux d tails des pr tendus aveux ont t fournis non pas par l auteur du recours mais par les officiers de police eux m mes Si les services d un avocat sont mis la disposition d une personne en garde vue c est rappelons le afin de faire cesser la pratique de la police qui consiste extorquer des aveux par lesquels l int ress s accuser lui m me Et si l accus souhaite faire des aveux son conseil a l obligation de veiller ce qu il comprenne la port e juridique de son acte et ce qu il le fasse de son plein gr 262 Iln est pas inutile de r p ter que l auteur du recours a pass la nuit au commissariat de police avant d tre pr tendument emmen dans la maison du procureur Reyes Il n a pas t inform de ses droits et rien n indique qu il ait t assist d un avocat De ce fait la possibilit qu il ait t comme il l affirme victime de man uvres et d actes d intimidation tandis qu il tait entre les mains de la police ne peut tre enti rement cart e 263 En ce qui concerne les aveux qui ne sont pas suffisamment tay s les tribunaux philippins n acceptent qu avec prudence les aveux extrajudiciaires qui sont contest s par la
41. arr ts de la Cour supr me qui jouit galement en vertu de la section 5 al 5 de l article VII de la Constitution d une comp tence juridictionnelle exclusive pour promulguer des r gles en mati re de protection et de mise en uvre des droits constitutionnels Conform ment sa mission constitutionnelle la Cour supr me a promulgu les r gles sur l ordonnance d amparo et sur l ordonnance d habeas data ainsi que la r gle sur la d tention des mineurs et l ordonnance d habeas data des mineurs 88 Outre la Charte des droits la Constitution contient des dispositions sur la nationalit le droit de vote la responsabilit des fonctionnaires l conomie et le patrimoine nationaux Elle met sp cifiquement l accent sur des th mes tels que la justice sociale la famille les femmes la jeunesse le travail le secteur priv les organisations non gouvernementales communautaires et sectorielles le droit la sant le droit une cologie quilibr e le d veloppement rural et la r forme agraire les communaut s culturelles autochtones ICC et les droits de l homme notamment 89 Les dispositions constitutionnelles visent promouvoir et prot ger le r le des femmes dans la formation de la nation et garantir l galit fondamentale de tous devant la loi le droit la sant et un milieu cologique quilibr et salubre les droits et le bien tre des travailleurs les droits des femmes e
42. ces instruments ainsi qu la D claration universelle des droits de l homme est consacr e par la Constitution nationale de 1987 en particulier la section 17 1 de son article XIII portant cr ation d une Commission des droits de l homme ind pendante qui a notamment pour mission de veiller ce que le Gouvernement respecte les obligations relatives aux droits de l homme qui lui incombent en vertu des trait s internationaux pertinents Les dispositions relatives la nature au mandat et aux fonctions de la Commission des droits de l homme sont ant rieures aux Principes de Paris de 1991 De fait la Commission a particip l laboration des Principes de Paris 20 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 II Renseignements concernant l application des articles 1 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques Le Pacte 81 Le Gouvernement philippin appuie et respecte les dispositions du Pacte et aborde la question des droits de l homme de tous les Philippins sans restrictions interdictions exclusions ni pr f rences Article premier Droit l autod termination 82 Les Philippines rappellent les divers renseignements d j communiqu s ce sujet dans les pr c dents rapports En particulier il a t relev que le syst me constitutionnel et juridique du pays son respect du mode de vie et des institutions d mocratiques et sa volont de promouvoir et de prot ger les droits de l homme et
43. cet effet du Code philippin de la famille modifi reconnaissance des enfants n s de parents mineurs 20 d cembre 2009 115 La mise en place d un cadre juridique pour la promotion de l galit des genres et des droits des femmes est un imp ratif pour les Philippines Aussi occupe t elle une place de premier plan dans les travaux du Congr s C est ainsi que le projet de loi du S nat n 2396 et le projet de loi de la Chambre des repr sentants n 4273 relatifs la Charte des droits des femmes ont finalement t unifi s et adopt s par le S nat et par la Chambre les 19 et 20 mai 2009 respectivement Le texte unifi porte sur l ensemble des droits fondamentaux des femmes et vise liminer la discrimination envers elles par la reconnaissance le respect la protection la mise en uvre et la promotion des droits des femmes philippines eu gard en particulier celles qui font partie du secteur marginalis Le chapitre HI du texte fait de l tat le premier responsable de sa mise en uvre Ces obligations s tendent tous les organismes bureaux et services de l tat tous les niveaux ainsi qu aux soci t s publiques ou semi publiques GE 11 40557 EXT 27 CCPR C PHL 4 116 Par l interm diaire de la Commission philippine des femmes PCW d autres instances de coordination et des parties prenantes int ress es le Gouvernement philippin s attache galement mettre au point et surveiller
44. conomique mondial Rang Score 0 in galit 1 galit 2007 2006 2008 2007 2006 2008 Indice des in galit s entre les sexes 6 6 6 0 7629 0 7516 0 7568 Sous indices Niveau d instruction l 1 l 1 0000 1 0000 1 0000 Sant et survie 1 1 0 9796 0 9796 0 9796 Participation et possibilit s d activit conomique 2 4 0 7891 0 7573 Participation politique 14 16 22 0 2829 0 2695 0 2741 B Cadre constitutionnel l gislatif judiciaire et administratif r gissant la mise en uvre de la Convention 1 Cadre juridique de la protection des droits de l homme 16 Le cadre normatif national de la protection des droits de l homme se compose de la Constitution de la l gislation des d cisions judiciaires ou jurisprudentielles ainsi que des pratiques coutumi res et traditionnelles 17 La Constitution est le texte supr me et la norme fondamentale du pays elle tablit le cadre et les principes g n raux auxquels l tat doit se conformer Elle constitue galement la norme en fonction de laquelle les instruments juridiques nationaux ainsi que l action et les d cisions du Gouvernement sont arr t s et valu s Les l ments importants de la Constitution sont notamment la Charte des droits et les articles consacr s aux droits de l homme et la justice sociale la responsabilit des administrateurs publics la nationalit au suffrage et l conomie et au patrimoine nationaux 18 La Constitution instaure l
45. contribuant ce que de tels recours soient disponibles afin de renforcer les droits de l homme 299 Les tribunaux philippins ont syst matiquement fait respecter l exercice de ces droits apparent s en particulier dans les affaires suivantes Bayan c Ermita GR n 169838 169848 25 septembre 2006 Jacinto c Cour d appel tats Unis c Apurado 7 Phil 422 Primicias c Fugoso G R n L 539 27 janvier 1948 Reyes c Bagatsing G R n L 58011 et L 58012 9 novembre 1983 300 Dans l affaire Bayan c Ermita la Cour supr me a eu l occasion d affirmer que le droit de tenir des r unions pacifiques et de demander r paration des torts subis est avec la libert ds parole la libert d expression et la libert de la presse un aspect primordial de la protection constitutionnelle Ces droits sont le fondement m me d une politique d mocratique fonctionnelle sans eux tous les autres droits seraient d nu s de sens et impossibles prot ger Dans cette affaire la Cour supr me a eu l occasion de confirmer la constitutionalit de la loi de l tat Batas Pambansa n 880 qui exige une autorisation pour la tenue d une r union pacifique et a d clar nul le recours la r ponse pr emptive calibr e au lieu de l exercice de la tol rance maximale En cas de r unions et de manifestations publiques la police est maintenant tenue de faire preuve de la tol rance maximale conform ment la loi Batas Pamba
46. coordination statistique NSCB la part de la population vivant au dessous du seuil de pauvret national s est tabli 25 1 entre 2000 et 2006 Pour ce qui est de la pauvret humaine telle qu elle est mesur e par l indice de la pauvret humaine IPH du Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD les Philippines obtiennent des r sultats honorables puisqu elles sont le 54 des 144 pays en d veloppement 10 De plus si l on se fonde sur les donn es les plus r centes utilis es pour le Rapport mondial sur le d veloppement humain 2009 celles de 2007 les Philippines se classent au 105 rang parmi les 182 pays tudi s dans le rapport Tableau comparatif de l indice du d veloppement humain IDH Seuil du d veloppement humain 0 971 IDH des Philippines 0 752 Asie de l Est et Pacifique moyenne de l IDH 0 770 Pays en d veloppement moyenne de l IDH D veloppement humain lev 0 883 D veloppement humain moyen 0 686 D veloppement humain faible 0 423 Monde moyenne de l IDH 0 753 Tranche inf rieure du d veloppement humain 0 511 moyen 11 Les Philippines obtiennent galement de bons r sultats en ce qui concerne d autres indicateurs utilis s dans le Rapport mondial sur le d veloppement humain du PNUD Ainsi a Pour ce qui est de l in galit des revenus ou des d penses l indice de Gini a aux Philippines une valeur de 44 0 ce qui est honorable par rapport aux aut
47. de Mindanao touch s par le conflit Les services fournis sont notamment la vaccination l apport de micronutriments l administration de vermifuges des conseils en mati re d allaitement l enregistrement des naissances et la distribution de fournitures scolaires de base Cette campagne est volutive et va tre tendue d autres r gions vis es par les accords de paix ainsi qu aux six zones du Programme de pays pour les enfants b n ficiant du soutien de UNICEF Luzon et dans les Visayas 370 Dans le cadre du sixi me Programme de pays pour les enfants 2005 2009 mis en uvre conjointement par le Gouvernement et UNICEF des gar ons et des filles touch s par le conflit arm ont b n fici de mesures de protection sp ciale et de services sociaux de base la mi 2007 plus de 20 000 enfants de 64 barangay touch s par le conflit 45 Mindanao 15 dans les Visayas et 4 Luzon avaient b n fici de services de base sant et nutrition prise en charge de la petite enfance ducation de base formation technique et professionnelle D autres mesures comme l organisation des jeunes la promotion des droits l ducation communautaire la paix et la gestion des catastrophes ont aussi t prises En outre dans les r gions de Sulu Samar Surigao del Sur Quezon Cotabato du Nord et Maguindanao touch es par le conflit plus de 10 000 familles d plac es en raison de l aggravation des hostilit s entre les f
48. de la R publique n 3019 modifi e un fonctionnaire condamn par un jugement rendu en dernier ressort perd toutes les prestations de retraite et toutes les primes auxquelles il pourrait avoir droit en vertu de la loi l ex cution de cette sentence est suspendue en cas de sursis avec mise l preuve article 4 du d cret pr sidentiel n 968 et lorsque ce sursis prend fin le fonctionnaire est r tabli dans tous les droits civils qu il avait perdus ou qui avaient t suspendus par suite de sa condamnation section 16 id 66 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 269 Cette position est confort e par les d cisions de la Cour supr me qui noncent un certain nombre de principes directeurs concernant le sursis avec mise l preuve ainsi a les conditions impos es devraient tre r alistes et tendre aider l int ress devenir un citoyen respectueux de la loi et honorable Baclayon c Mutia G R n L 59217 30 avril 1984 b les conditions impos es ne devraient pas porter atteinte aux droits reconnus par la Constitution Baclayon c Mutia c le pouvoir discr tionnaire d accorder un sursis avec mise l preuve devrait s exercer principalement dans l int r t de la soci t et accessoirement seulement au b n fice de l accus Tolentino c Alconcel 121 SCRA 92 D nier au sursitaire avec mise l preuve l exercice du droit de vote ne serait pas conforme ces principes directeurs
49. de traite Ils ont pour la plupart re u une formation du premier et du second niveaux en mati re d investigation et de poursuites dans les affaires de traite iii Manuel concernant l application de la loi et les poursuites dans les affaires de traite d tres humains Ce manuel expose point par point les m thodes de vigilance d enqu te d appr hension des suspects et d exercice des poursuites dans les affaires de traite Il a t tabli par des fonctionnaires charg s de l application de la loi et des procureurs avec l aide d un consultant Apr s avoir t adopt par les membres de l IACAT et subi quelques mises jour il est actuellement diffus et utilis pour la formation des personnels du minist re public et des services charg s de faire respecter la loi iv Application de la r glementation relative au trafic d organes la suite d informations alarmantes concernant des pratiques abusives et l exploitation de donneurs d organes pour la plupart pauvres et ch meurs le Minist re de la justice DOJ et le Minist re de la protection et du d veloppement social tous deux membres de l IACAT et le Minist re de la sant DOH ont con u avec l aide d associations m dicales et de praticiens de la m decine philippins une r glementation applicable au trafic d organes nur 1 4 de la traite tout en prot geant le don l gitime d organes La r glementation a t p
50. de violations de la loi de la R publique n 9208 et 31 affaires taient au stade de l enqu te pr liminaire Au moins huit condamnations ont t prononc es dans des affaires de traite depuis l adoption de la loi Celle ci comporte notamment des dispositions concernant l indemnisation des victimes la reconnaissance du droit des victimes de la traite au respect de la vie priv e et la protection des t moins Comme pr vu par la loi le Conseil interinstitutions contre la traite des tres humains IACAT a t constitu et charg de suivre et coordonner l application de la loi L IACAT est pr sid par le Secr taire du Minist re de la justice et copr sid par le Secr taire du Minist re de la protection et du d veloppement social 375 Un plan national d action strat gique contre la traite des tres humains a t adopt par l IACAT pour 2004 2010 ses principales composantes sont la pr vention la protection la r adaptation et la r insertion Les actions strat giques envisag es sont des campagnes de sensibilisation et de mobilisation le renforcement des capacit s la collecte et la gestion de donn es la fourniture de services essentiels la mise en place d alliances et de r seaux la recherche et la documentation et le renforcement des m canismes institutionnels Il existe un document programme plus ancien mais tr s voisin qui demande cependant tre mis jour et r vis le Cadre national d ac
51. des repr sentants de la Commission philippine des femmes des services statistiques du pays du Centre de recherche et de formation statistiques du Minist re de l ducation de la Commission de l enseignement sup rieur de l Office de l enseignement technique et du perfectionnement du Minist re de la protection et du d veloppement social du Minist re du travail et de l emploi du Minist re du commerce et de l industrie du Minist re de l agriculture du Minist re de l environnement et des ressources naturelles du Minist re de l int rieur et des collectivit s terrotoriales de la Police nationale du Minist re des affaires trang res et de l Association d tudes f minines des Philippines labore actuellement des statistiques qui permettront de suivre la r alisation progressive des droits des femmes aux Philippines 119 Des projets de loi destin s encourager davantage encore la non discrimination figurent galement au programme des travaux des deux Chambres du Congr s sont actuellement en cours de d lib ration notamment les textes suivants a Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00162 Loi accordant le droit de r ponse et sanctionnant sa violation Ce projet de loi garantit le droit de chacun de r pondre toutes accusations et critiques diffus s par les m dias sur les ondes ou par crit b Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00253 Loi visant notam
52. des situations de conflit arm dans des pays o l enr lement d enfants continue d tre signal Avec l appui de l UNICEF le Comit charg des enfants touch s par le conflit arm qui rel ve du Conseil de la protection de l enfance a fait pression pour obtenir la mise en place d un m canisme de surveillance et de communication sur les enfants m l s aux conflits arm s 372 Outre le Code de protection de l enfance et de la jeunesse d cret pr sidentiel n 603 le Code de la famille et la loi de la R publique n 7610 ou loi de 1992 sur la 86 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 protection de l enfant plusieurs lois ont t adopt es pour combattre la discrimination et la violence l encontre des enfants Ce sont a la loi de 2003 contre la traite des tres humains b la loi de 2003 sur l limination des pires formes de travail des enfants c la loi de 2004 contre la violence familiale 373 La loi de la R publique n 9208 ou loi contre la traite des tres humains a t sign e en mai 2003 Il s agit d une loi tr s tendue qui institue des politiques et des programmes visant liminer la traite des tres humains en particulier des femmes et des enfants Elle num re et rige en infractions les actes de traite et institutionnalise des m canismes destin s prot ger et aider les personnes victimes de la traite 374 En janvier 2005 les tribunaux taient saisis de 24 cas
53. des parties de cette pr rogative et d offrir au contraire chaque plaideur toute possibilit de faire entendre sa cause de mani re r guli re et quitable sans subir les contraintes d aspects techniques secondaires plus forte raison doit il en tre ainsi dans les affaires p nales lorsque comme c est le cas en l esp ce le plaignant est une personne indigente qui ne peut gu re s offrir les services d un avocat professionnel 261 Dans l affaire Minist re public intim c Jerry Rapeza y Francisco auteur du recours G R n 169431 du 4 avril 2007 portant auparavant la r f rence G R n 149891 92 la Cour supr me a statu que des aveux sont pr sum s volontaires jusqu ce que le contraire soit d ment prouv et que la charge de la preuve incombe l auteur des aveux Le tribunal avait estim que les d n gations pures et simples de l auteur du recours ne suffisaient pas renverser cette pr somption Cependant plusieurs facteurs nous contraignent estimer que les aveux n ont pas t faits dans des conditions propices leur recevabilit Tout d abord ces aveux comprennent des faits et des pr cisions qui semblent avoir t fournis par les enqu teurs eux m mes La spontan it des aveux se d duit de l emploi d un langage qui de prime abord ne contient pas d l ments douteux tendant jeter la suspicion sur leur authenticit et qui abonde en d tails que seul l accus
54. des petites et moyennes entreprises En mars 2007 la Pr sidente a donn pour instruction aux organismes concern s de travailler avec des coop ratives et des ONG afin de permettre aux femmes d acc der plus largement des microfinancements et elle a charg la Soci t philippine de cr dit et de financement PCFC de mettre des microcr dits la disposition des femmes travaillant dans l administration 140 Le Kaunlaran d aide au travail ind pendant SEA K est un programme de renforcement des capacit s appliqu par le Minist re de la protection et du d veloppement social qui vise am liorer les comp tences socio conomiques des pauvres conomiquement actifs pour leur permettre de mettre en place et de g rer eux m mes l chelon local un syst me de cr dit viable en faveur du d veloppement de l entreprise Nombre des b n ficiaires de ce programme et des membres des associations du SEA K sont des femmes Entre 2004 et 2008 11 768 associations du SEA K ont t cr es travers le pays b n ficiant 116 044 familles dans le cadre du niveau 1 du programme pour ce qui est du niveau 2 136 kabayan constitu s de 6 681 familles ont re u une formation plus pouss e en mati re de gestion de l entreprise ainsi qu un capital d amor age pour microentreprise et des unit s prot g es de r paration construction En 2008 28 307 femmes b n ficiaires ont men des projets au titre du SEA K 141 Des lo
55. directives labor es par le Minist re de l int rieur et des collectivit s territoriales DILG des conseils locaux de protection de l enfance LCPC ont t organis s mis en activit et renforc s aux niveaux de la province de la municipalit de la ville et des barangay afin de servir de m canismes institutionnels pour la coordination et le suivi de l application de la Convention relative aux droits de l enfant En septembre 2009 80 71 des conseils locaux avaient t organis s 11 93 des conseils de barangay taient fonctionnels 40 54 soit 30 conseils de provinces sur 74 taient maturit fonctionnels la situation tait id ale dans 40 villes sur 120 33 33 dans 260 municipalit s sur 1 397 18 61 et dans 4 718 barangay sur 39 535 11 93 Les donn es relatives aux collectivit s territoriales de la R gion autonome musulmane de Mindanao ne sont pas comprises dans ces chiffres 360 Le Gouvernement veille ce que les enfants ne participent pas des conflits arm s cette question fait l objet d une attention particuli re dans le cadre du programme du Comit interinstitutions contre la participation des enfants des conflits arm s CIAC copr sid par le Bureau du Conseiller pr sidentiel sur le processus de paix OPAPP et le Conseil de la protection de l enfance 361 D apr s des rapports de plusieurs sources le Minist re de la protection et du d veloppement social le Minist r
56. dure d termin e par la loi et tous ont droit une gale protection de la loi 62 Les Philippines souhaitent saisir cette occasion pour exposer dans le d tail les fonctions et les r alisations de la Commission des droits de l homme des Philippines CHRP et du Bureau du M diateur La Constitution de 1987 a assur la cr ation de la Commission des droits de l homme En effet la section 17 de l article XIII dispose qu ll est cr e par les pr sentes une institution ind pendante d nomm e Commission des droits de l homme Cette m me section pr cise la composition de la Commission et les qualifications de ses membres et pr voit le d blocage automatique et r gulier de son budget annuel 7 Commission des droits de l homme des Philippines CHRP 63 En vertu du d cret loi n 163 sign par l ex Pr sidente Coraz n C Aquino le 5 mai 1987 la Commission des droits de l homme a t officiellement cr e en tant qu organe ind pendant charg d instruire les plaintes faisant tat de violations des droits de l homme et de promouvoir et prot ger les droits de l homme y compris les droits civils politiques conomiques culturels et sociaux consacr s par les instruments internationaux relatifs aux droits de l homme GE 11 40557 EXT 17 CCPR C PHL 4 64 En vertu de la section 18 de l article XIII de la Constitution la Commission des droits de l homme exerce les fonctions suivantes a enqu ter
57. en ouvrant aux t moins admis au programme le droit aux indemnit s suivantes 1 frais d hospitalisation pendant leur pr sence en lieu s r 2 enseignement public gratuit pour les enfants mineurs ou la charge des int ress s ccc Projet de loi du S nat n 2081 Loi modifiant la loi de la R publique n 6981 portant notamment cr ation d un programme pour la protection la s curit et l indemnisation des t moins Ce texte met en place un programme de protection de s curit et d indemnisation en faveur des t moins ainsi que des personnes consult es dans le cadre d enqu tes judiciaires ddd Projet de loi du S nat n 2107 Loi d finissant et sanctionnant la disparition forc e ou involontaire Ce texte est l homologue au S nat du projet de loi pr sent par le d put Edcel C Lagman la Chambre des repr sentants eee Projet de loi du S nat n 2124 Loi visant notamment uniformiser les conditions et ou proc dures d arrestation Ce texte d finit les crit res auxquels une arrestation doit satisfaire pour tre valide et prescrit des sanctions claires pour toute violation de ses dispositions fff Projet de loi du S nat n 2159 Loi adoptant la doctrine de la responsabilit hi rarchique pour toutes les actions auxquelles participent des militaires des membres de la police et d autres civils associ s au maintien de l ordre ggg Projet de loi du S nat n 2193 Loi v
58. engag e au titre du Code p nal r vis lt Article 235 Mauvais traitements aux d tenus Encourt une peine allant de l emprisonnement correctionnel d une dur e minimale l emprisonnement majeur d une dur e moyenne sans pr judice de sa responsabilit pour les l sions corporelles ou les dommages caus s l agent ou l employ de l tat qui outrepasse ses fonctions dans le traitement d un condamn ou d un d tenu en lui imposant une punition non autoris e par le r glement ou en lui infligeant une punition de mani re cruelle et humiliante 185 Le Manuel de fonctionnement du Bureau des services correctionnels tabli en 2000 garantit la protection des d tenus contre a Les traitements cruels excessifs et d gradants comme forme de sanction disciplinaire b Les ch timents corporels c L emploi de la force physique par le personnel p nitentiaire sauf en cas de l gitime d fense pour prot ger une autre personne d une agression physique imminente ou pour pr venir une meute ou une vasion d La privation de v tements de lit ou de literie de lumi re d a ration d exercice de nourriture ou d installations sanitaires e Le travail forc Manuel de fonctionnement du Bureau des services correctionnels Partie IV chapitre 2 article 3 50 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 186 Les directives op rationnelles concernant le centre de d tention du Bureau de l im
59. enregistrer ou de tenter d enregistrer sans le consentement des parties des actes de la vie priv e dont l acte sexuel ainsi que les autres violations de la vie priv e d une personne qui auraient pour effet de la ridiculiser publiquement dans l hypoth se o un consentement serait donn l enregistrement ce consentement ne s tend pas la communication la divulgation ou la pr sentation d autres groupes t Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 04142 Loi visant notamment d finir et sanctionner la disparition forc e ou involontaire Le texte fixe les peines applicables en cas de disparition forc e et garantit l indemnisation et la r adaptation des victimes et de leurs familles u Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 01420 Loi destin e notamment renforcer l organisation fonctionnelle et structurelle de la Commission des droits de l homme et ouvrir des cr dits cet effet v Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 1955 Loi instituant notamment une Charte des droits des travailleurs de l conomie informelle et des m canismes en vue de sa mise en uvre w Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 01114 Loi prescrivant Pindemnisation des victimes de violations des droits de Phomme pendant toute la p riode d imposition de la loi martiale 21 septembre 1972 25 f vrier 1986 et portant ouverture de cr dits cet effet
60. enseignement et de sensibilisation aux questions de corruption 218 La strat gie globale de d fense nationale qui comprend les m thodes de lutte contre l insurrection pr voit galement de faire tr s largement appel des m thodes douces notamment l institutionnalisation de l unit d appui au d veloppement national charg e de contribuer l am lioration de la vie des populations locales en vue de d velopper dans les GE 11 40557 EXT 55 CCPR C PHL 4 zones de conflit la solidarit entre l arm e et la population Les Forces arm es se sont employ es promouvoir des mesures de confiance reposant sur un dialogue interconfessionnel et une sensibilisation la culture locale ainsi que sur la mise en place d infrastructures conomiques et d infrastructures de base en prenant notamment des initiatives visant maintenir la paix dans le pays en particulier dans le sud cet gard les Forces arm es ont tendu la main aux groupes confessionnels et ont parrain un programme permanent appel Forum pour la paix de la Conf rence des v ques et des oul mas des Forces arm es et de la PNP qui tient des r unions intervalles r guliers Ce forum rassemble les plus hauts responsables chr tiens et musulmans et les chefs des Forces arm es et de la PNP afin de promouvoir la paix dans le pays en particulier Mindanao L arm e a galement parrain le Premier Sommet Forces arm es PNP glises sur
61. et de religion eeeeecseeereeerreeereeeee Article 19 Libert d expression et d opinion ssseessesseerseeerereersrsrsrsersesrsrsrrereesses Article 20 Interdiction de la propagande en faveur de la guerre Article 21 Droit de r union pacifique s sssseesessssseesssreeessesersessteressteressesresreressese Article 22 Droit de s associer Article 23 Protection de la famille Article 24 Droits de Penfant ss Paragraphes 1 7 8 80 8 15 16 80 81 412 82 84 85 119 120 149 150 151 152 166 167 198 199 210 211 220 221 232 233 235 236 239 240 256 257 269 270 279 280 281 282 284 285 292 293 294 302 303 317 318 357 358 387 Page 4 5 5 21 21 21 36 44 44 44 47 53 55 59 59 60 63 67 69 70 70 70 71 71 73 77 83 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 Article 25 Droitid vote suture sue nes QU an Aisne 388 402 94 Articles 26 et 27 galit de tous devant la loi et non discrimination 2 403 412 96 GE 11 40557 EXT 3 CCPR C PHL 4 I Introduction 1 Le pr sent rapport ordinaire sur la mise en uvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques CCPR a t labor selon les Directives unifi es concernant les rapports pr sent s par les tats Parties conform ment au Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui remplacent toutes l
62. et des collectivit s locales DILG la Ligue des provinces villes la Ligue des municipalit s Liga ng mga Barangay Ligue d associations de villages ainsi qu avec des organisations non gouvernementales parmi lesquelles figurent notamment la Soroptimist International Philippines Region SIPR Promoting Initiative for Justice and Peace PRODEM et Ateneo Human Rights Center 14 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 45 Le Bureau du M diateur est un organisme ind pendant et financi rement autonome institu par la Constitution pour tre le champion de la cause du peuple et engager des enqu tes et des poursuites dans les affaires de trafic d influence et de corruption mettant en cause des membres de la fonction publique y compris des militaires et des policiers La principale fonction de ce bureau est de pr venir des abus de pouvoir de la part des repr sentants de l administration qui portent atteinte aux droits des particuliers Les services des poursuites du Minist re de la justice travaillent en collaboration troite avec le Bureau du M diateur et le Bureau du Procureur sp cial 46 Plusieurs autres organes administratifs facilitent la mise en uvre et le respect des droits de l homme Ils s occupent principalement d appliquer les politiques conform ment la loi et aux d crets administratifs Tr s souvent ils veillent au respect et la promotion des droits des citoyens qui ont une incidence sur leur vie quoti
63. le Conseil national du Programme pour l unification et le d veloppement Ce m morandum d accord tablit les proc dures suivre du moment de la r cup ration ou de la reddition de l enfant celui de sa mise sous la responsabilit du Minist re de la protection et du d veloppement social Il interdit aussi que les enfants soient pr sent s aux m dias des fins de propagande 368 L initiative Op ration d urgence Philippines Assistance l le de Mindanao touch e par le conflit EMOP ACAM lanc e conjointement par le Minist re de la protection et du d veloppement social et le Programme alimentaire mondial vient galement soutenir le processus de paix Mindanao en r pondant aux besoins alimentaires des personnes vuln rables qui vivent dans des communaut s touch es par le conflit Le projet cible les familles de cinq provinces savoir Lanao del Norte r gion 10 Cotabato du Nord et Sultan Kudarat r gion 12 Lanao del Sur et Maguindanao dans la R gion autonome musulmane de Mindanao En juillet 2007 l application du projet a t renforc e comme suit a Nourriture contre ducation Ce volet du projet permet d offrir 306 594 coliers une ration alimentaire rapporter chez eux et 19 226 autres un repas sur place b Nutrition de la m re et de l enfant Des paniers alimentaires ont t fournis 43 448 femmes enceintes ou allaitantes et 37 709 enfants de moins de 2 ans
64. les Philippines migr vers d autres pays ou chang d adresse Malheureusement ils avaient d autres pr occupations que de communiquer leur changement d adresse la Commission lectorale ou au Secr tariat du vote des personnes vivant l tranger OAVS Ainsi malgr l adoption du vote par correspondance pour permettre au nombre le plus lev possible d lecteurs l tranger de se prononcer les changements d adresse ont constitu un important obstacle l efficacit g n rale de ce type de vote 392 Les mesures prises pour faciliter la participation ont t les suivantes i pour favoriser la mise en uvre de la loi relative au vote des personnes vivant l tranger la Commission lectorale et le Secr tariat du vote des personnes vivant l tranger ODAVS ont instaur le vote par correspondance dans 57 postes diplomatiques en 2007 afin de faciliter la participation ii les postes ont galement organis des votes sur le terrain et un syst me d urnes et de points de collecte dans les lieux qui comptaient un grand nombre d lecteurs iii la Commission lectorale et l OAVS ont lanc une campagne massive pour liminer les erreurs de la liste certifi e des lecteurs l tranger notamment celles qui concernaient les adresses de ces derniers iv le 20 juillet 2007 POAVS en coordination GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 avec la Commission lectorale a r alis un essai pu
65. les libert s fondamentales fournissent le cadre de la condamnation et de l interdiction de la discrimination raciale l gard de personnes groupes de personnes ou institutions par les autorit s et institutions publiques nationales et locales 83 Conform ment la mission nonc e la section 11 de l article II de la Constitution de 1987 qui dispose que l tat attache une grande valeur la dignit de chaque tre humain et garantit le respect absolu des droits de l homme et dans le cadre des efforts qu elles d ploient pour s acquitter des obligations internationales d coulant de la Convention les Philippines ont r examin leurs politiques lois et r glements afin de garantir le d veloppement et la protection ad quats de l ensemble de la population 84 L tat a pour principe de promouvoir la justice sociale toutes les phases du d veloppement national section 10 de l article Il ainsi qu un ordre social juste et dynamique de nature assurer la prosp rit et l ind pendance de la nation et lib rer la population de la pauvret gr ce des services sociaux ad quats et la promotion du plein emploi d un niveau de vie plus lev et d une meilleure qualit de vie pour tous section 9 de l article IT Article 2 Non discrimination 85 Les Philippines rappellent les divers renseignements d j communiqu s ce sujet dans les pr c dents rapports Conform ment au Pacte l
66. menace de guerre une instabilit politique int rieure ou tout autre tat d exception 193 La loi de la R publique n 9344 loi sur la justice pour mineurs et la protection des mineurs de 2006 a pris en compte les pr occupations du Comit relatives aux cas signal s de torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou d gradants inflig s des enfants en particulier des enfants d tenus Comme cela a d j t indiqu les dispositions pertinentes de la loi de la R publique n 9344 interdisant la torture figurent aux articles 5 et 61 L article 5 num re les droits de l enfant en conflit avec la loi qui sont notamment les suivants GE 11 40557 EXT 51 CCPR C PHL 4 52 a le droit de ne pas tre soumis la torture ou autre peines ou traitements cruels inhumains ou d gradants b le droit de ne pas se voir imposer une condamnation la peine capitale ou une peine d emprisonnement vie sans possibilit de lib ration c le droit de ne pas tre priv de libert de fa on ill gale ou arbitraire la d tention ou l emprisonnement tant une mesure de dernier ressort et d une dur e aussi br ve que possible d le droit d tre trait avec humanit et avec le respect d la dignit de la personne humaine et d une mani re tenant compte des besoins des personnes de son ge En particulier tout enfant priv de libert sera tout moment s par des d linquants adulte
67. organismes et chelons administratifs participant au Programme global en faveur des enfants m l s aux conflits arm s le Minist re de la protection et du d veloppement social a pris en 2002 l ordonnance administrative n 84 Proc dures applicables au traitement des enfants m l s aux conflits arm s Ces proc dures s appliquent aux enfants ayant particip aux conflits arm s comme agents de liaison guides espions combattants ou pour toute autre activit analogue D autre part le Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix v rifie que les organismes concern s y compris l arm e se conforment aux directives en vigueur sur le traitement des enfants impliqu s dans les conflits arm s qui ont t secourus et r cup r s 367 la suite de l adoption de la loi de la R publique n 7610 relative la protection sp ciale des enfants contre la maltraitance l exploitation et la discrimination un m morandum d accord dat du 21 mars 2000 et concernant le traitement des enfants m l s aux conflits arm s a t conclu par le Minist re de la protection et du d veloppement social le Minist re de la d fense nationale les Forces arm es des Philippines le Minist re de l int rieur et des collectivit s territoriales la Police nationale des Philippines le Minist re de la sant la Commission philippine des droits de l homme le Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix et
68. p nales dans lesquelles la partie l s e est une personne sur le point de quitter les Philippines sans date pr cise de retour priment sur toutes les autres affaires dont nos tribunaux sont saisis hormis celles qui sont li es aux lections et les proc dures d habeas corpus Dans ces affaires le proc s s ouvre dans les trois jours qui suivent la date laquelle la mise en examen a t notifi e l accus et aucun renvoi de la premi re audience n est accord si ce n est en cas de maladie de l accus ou pour d autres motifs enti rement ind pendants de sa volont 254 Pour ce qui est des r gles d expulsion l article 69 du Code administratif r vis indique ce qui suit Le ressortissant d un pays tranger qui r side dans l archipel des Philippines n est reconduit la fronti re loign ou expuls ou rapatri dans son propre pays par le Pr sident des Philippines qu la suite d une enqu te pr alable men e par lui ou par son repr sentant d ment autoris portant sur les motifs pour lesquels cette mesure est envisag e En pareil cas l int ress est inform du ou des faits qui lui sont reproch s et il lui est accord pour pr parer sa d fense un d lai qui ne peut tre inf rieur trois jours Il a galement le droit d tre entendu lui m me ou de se faire repr senter par un avocat de faire citer des t moins d charge et d interroger les t moins charge s
69. p riode 2001 2004 Le PSL qui est une strat gie de pr vention primaire est destin prot ger les enfants contre la maltraitance plus sp cialement contre la violence sexuelle Il s efforce de donner aux enfants les moyens de prendre part leur propre protection en leur communiquant des informations en d veloppant leurs comp tences et en stimulant leur confiance en eux m mes Les principaux l ments du projet sont les suivants a une information adapt e l ge b le d veloppement de comp tences permettant d utiliser cette information et c le renforcement de la confiance en soi pour que l enfant ait le courage de mettre en pratique les comp tences acquises gr ce l information dispens e Le projet pilote a touch en moyenne 6 000 enfants chaque ann e par l interm diaire de 154 enseignants form s et de sept quipes de soutien Les bons r sultats obtenus dans la phase pilote du PSL attest s notamment par le fait que des enfants de plus en plus nombreux sont capables de faire la diff rence dans les relations avec les adultes entre des attouchements sans danger et les attouchements dangereux ont incit aussi bien le Minist re de l ducation que le Centre de traitement et de pr vention de la violence sexuelle contre les enfants CPTCSA tendre le projet 24 coles en 2006 D La Stairway Foundation Inc en coop ration avec le CPTCSA le Minist re de la protection et du d veloppement social
70. potentielles de la traite en g rant leur intention des foyers d accueil Comme cela a t indiqu plus haut les victimes de la traite qui ont t intercept es dans les ports de Manille d Avao de Batanga et de Sorsogon re oivent directement des foyers d accueil un h bergement temporaire et des services de rapatriement d orientation et de conseil D autres activit s concernent notamment a la production de mat riels d information d ducation et de communication contre la traite et leur diffusion dans tous les ports vis s par le projet b une formation sur la l gislation contre la traite l intention des services r pressifs ainsi que de certains tribunaux des affaires familiales et tribunaux r gionaux GE 11 40557 EXT 91 CCPR C PHL 4 379 Il convient cependant de noter que dans le rapport annuel du D partement d tat des tats Unis sur la traite des personnes les Philippines ont t promues de la cat gorie 3 de la liste des pays surveiller dans laquelle elle figurait en 2004 2005 la cat gorie 2 en 2006 La cat gorie 2 comprend les pays dont les gouvernements ne se conforment pas pleinement aux normes minimales de la loi relative la protection des victimes de la traite mais font des efforts notables pour se mettre en conformit avec ces normes En 2007 les Philippines restent dans la cat gorie 2 de la liste des pays surveiller 380 Pendant la p riode 2004 2009 d autres loi
71. pour les violations entra nant ces m mes sanctions pendant plus de 30 jours et pour les violations punies de licenciement Des plaintes peuvent galement tre d pos es devant la Commission de la Police nationale NAPOLCOM 50 ceux qui n ont pas les moyens de r mun rer un avocat le Bureau du Procureur de la R publique qui rel ve du Minist re de la justice offre une assistance et des services GE 11 40557 EXT 15 CCPR C PHL 4 16 juridiques gratuits y compris en mati re de poursuites et de d fense L engagement de poursuites incombe au p le charg des poursuites qui est compos principalement de deux organismes publics savoir le Parquet national qui fait partie du Minist re de la justice et le Bureau du M diateur 51 Comme cela a t indiqu plus haut le syst me de justice p nale philippin repose sur cinq piliers Il n est pas inutile de rappeler que gr ce la diversit des syst mes judiciaires et institutions de r glement des litiges des populations autochtones qui sont fond s sur des pratiques traditionnelles et constituent des m canismes de r glement extrajudiciaire des conflits les Philippines ont au moyen de PIPRA et du d cret pr sidentiel n 1083 institutionnalis le recours des syst mes de r solution extrajudiciaire des litiges en tant que modalit importante de r glement l amiable 52 Le d cret pr sidentiel n 1083 reconna t en mati re civile le syst m
72. pr sidentiel n 1083 pr voit la codification des lois personnelles musulmanes et la reconnaissance du syst me juridique de la charia fond sur la loi religieuse islamique admettant ainsi les conceptions des Philippins musulmans quant ce qui est juste et licite dans les relations civiles Cependant les questions touchant la criminalit continuent de relever du Code p nal r vis et d autres lois et non de la charia La justice musulmane repose sur la religion 35 Les Philippines ont d une soci t civile solide et dynamique compos e d ONG de diverses sensibilit s de syndicats d organisations confessionnelles et de repr sentants des m dias du monde universitaire et du secteur priv Ces entit s jouent un r le de plus en plus actif dans le syst me interne de protection des droits de l homme titre tant d instruments de responsabilisation que de partenaires fournissant des services d appui L environnement interne leur offre de nombreuses possibilit s d informer d exprimer leurs opinions et d avoir des relations avec leurs membres les pouvoirs publics et la communaut internationale 5 Autorit s judiciaires administratives et autres comp tentes en mati re de droits de l homme 36 La Constitution de 1987 num re les droits fondamentaux de l homme et fait du pouvoir judiciaire le gardien et le d fenseur de ces droits Les Forces arm es des Philippines AFP la Police nationale des Philippi
73. relatifs aux droits de l homme d accorder l immunit de poursuites toute personne dont le t moignage est n cessaire ou utile pour tablir la v rit dans une enqu te men e par la Commission ou sous son gide ou qui poss de des documents ou autres preuves n cessaires ou utiles cette fin 38 l appui du programme correspondant le Minist re de l int rieur et des collectivit s territoriales a par sa circulaire n 94 194 enjoint tous les barangay d adopter une d cision en vue de la cr ation de centres d action pour les droits de l homme 39 Le 27 octobre 1994 le Minist re de l int rieur et des collectivit s locales a diffus la circulaire n 94 194 enjoignant chaque barangay d adopter une d cision en vue de la cr ation d un centre d action pour les droits de l homme au sein de l unit d administration locale LGU 40 Le 15 mars 2006 la Commission des droits de l homme des Philippines CHRP en coordination avec le Minist re de l int rieur et des collectivit s locales DILG a adopt la r solution CHR I n A2006 024 aux fins suivantes assurer la mise en place rapide de centres d action pour les droits de l homme dans les barangay relancer l activit des centres en sommeil leur affecter des cr dits et leur r server une place dans les budgets annuels patronner les activit s relatives aux droits de l homme reproduire des documents d information et des m
74. res et sur des questions de port e nationale telles que la protection des droits de l homme m me lorsque l tat d urgence est d cr t Elle apporte 10 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 une aide aux victimes recommande des poursuites et suit le d roulement des proc dures dans le syst me p nal 3 Textes l gislatifs visant promouvoir et prot ger les droits de l homme 29 La Charte des droits des femmes est contenue dans une loi adopt e par les deux Chambres du Congr s les 19 et 20 mai 2009 Il s agit d un texte approfondi qui consacre les droits fondamentaux des femmes philippines et vise liminer la discrimination envers elles par la reconnaissance le respect la protection la mise en uvre et la promotion de leurs droits eu gard en particulier celles qui font partie du secteur marginalis Parmi les dispositions de cette loi qui concernent les droits civils et politiques des femmes on peut citer les suivantes a Point de la section 9 Protection contre la violence du chapitre IV Droits et participation Au cours des cinq prochaines ann es le recrutement et la formation de femmes dans la police la m decine l gale et les services m dicol gaux les services juridiques et les services sociaux offerts aux femmes victimes d infractions sexistes seront progressivement d velopp s jusqu ce que les femmes forment 50 du personnel de ces services b Point A de la section
75. s les donn es statistiques du PNUD actualis es en 2008 le 61 de 179 pays Tableaux comparatifs concernant l indice sexosp cifique du d veloppement humain Esp rance de Alphab tisation Taux brut de vie des adultes scolarisation Revenus salariaux estim s Femmes 73 3 93 6 83 0 3 883 dollars U PPA Hommes 68 9 91 6 79 0 6 375 dollars U PPA Du point de vue de l IPF les Philippines se classent 45 sur 93 pays Le rapport des revenus salariaux estim s entre les femmes et les hommes est favorable aux femmes 0 61 Il y a davantage de femmes que d hommes dans les activit s qualifi es et techniques 61 du total Les femmes sont galement plus nombreuses au Congr s et dans les postes de direction et de gestion 58 du total Tableaux comparatifs concernant les indicateurs de la participation des femmes Rapport des revenus salariaux estim s entre les femmes et les hommes 0 61 Pourcentage de femmes dans les activit s qualifi es et techniques 61 Pourcentage de femmes au Congr s et dans les postes de direction et de gestion 202 14 Le Forum conomique mondial utilise un mod le diff rent l indice des in galit s entre les sexes IIS pour mesurer les in galit s entre les sexes partir de quatre crit res la participation et les possibilit s d activit s conomiques le niveau d instruction la sant et la survie la participation politique Le Global Gender Gap Report 2007 2008
76. sur les meurtres de militants et de journalistes Les recommandations de la Commission Melo et d autres mesures ont t adopt es et mises en uvre par le pouvoir ex cutif ainsi que par les pouvoirs l gislatif et judiciaire Ont t prises en particulier les mesures suivantes a Un groupe sp cial sur les poursuites Usig a t cr le 13 mai 2006 au sein de la police et charg d enqu ter rapidement sur les assassinats inexpliqu s En octobre 2009 la police a d j constitu 94 dossiers mettant en cause des suspects pour le meurtre de 155 militants politiques et journalistes b Le 27 mars 2007 a t cr e une quipe sp ciale de procureurs sur les droits de l homme et les ex cutions extrajudiciaires charg e de mener les enqu tes les instructions pr liminaires et les poursuites dans les affaires d assassinats politiques all gu s conform ment l ordonnance n 257 du Minist re de la justice c Par l ordonnance n 181 prise le 3 juillet 2007 la Pr sidente Gloria Macapagal Arroyo a renforc la coordination entre le Parquet national et les autres organismes comp tents de l tat en vue des enqu tes et des poursuites concernant les auteurs d ex cutions de militants politiques et de journalistes d En octobre 2007 la Pr sidente a ordonn la Police nationale PNP et aux Forces arm es AFP de prendre des mesures nergiques pour emp cher que les hommes portant l uniforme commetten
77. tableau ci dessus indique pour d cembre 2006 et juin 2007 la r partition par r gion et par institution des enfants en conflit avec la loi Effectif des enfants en conflit avec la loi par r gion d apr s les dossiers du Conseil de la justice pour mineurs et de la protection des mineurs JJWC 2006 et 2007 Nombre d enfants en conflit Nombre d enfants en conflit R gion institution avec la loi en d cembre 2006 avec la loi en juin 2007 R gion 1 276 70 R gion 2 123 6 R gion 3 257 6 R gion 4 A 418 60 R gion 4 B 251 9 R gion 5 89 30 R gion 6 416 8 R gion 7 456 83 R gion 8 174 8 R gion 9 412 58 R gion 10 158 63 GE 11 40557 EXT 57 CCPR C PHL 4 58 Nombre d enfants en conflit Nombre d enfants en conflit R gion institution avec la loi en d cembre 2006 avec la loi en juin 2007 R gion 11 478 11 R gion 12 518 11 CARAGA 102 33 CAR 102 24 ARMM 23 6 NCR 155 80 BuCor 355 428 CRADLE 179 171 MOLAVE 103 91 MYRC 80 113 Pasay Youth Home 10 23 BJMP Natl 162 Total 5279 1329 228 Un programme national d intervention pour mineurs a d j t labor par le JJWC en consultation avec des organismes publics des ONG et des organisations de jeunesse Cependant ce programme national d intervention pour mineurs doit encore tre h berg et mis en uvre au niveau des collectivit s territoriales de l chelon de la province ceux de la municipalit de la ville et du barangay Compte tenu du nomb
78. un moyen efficace d assurer l amendement la r adaptation et l insertion de d tenus dans la soci t Article 11 Interdiction de tout emprisonnement pour impossibilit d ex cuter une obligation contractuelle 233 L emprisonnement pour impossibilit de payer une dette est proscrit par la l gislation philippine La section 20 de l article 3 de la Constitution dispose que Nul ne sera emprisonn pour une dette ou le non paiement d une taxe locale 234 Il est noter que la loi contre l mission de ch ques sans provision B P 22 sanctionne l tablissement et l mission d un ch que sans valeur ou d un ch que non honor lors de sa pr sentation la banque et non le non paiement d une obligation car elle ne vise pas obliger en outre un d biteur payer sa dette 235 En d autres termes l objet de la loi est d interdire sous peine de sanctions p nales l tablissement de ch ques sans valeur et leur mise en circulation La loi sanctionne cet acte en tant qu infraction concernant non pas la propri t d autrui mais l ordre public du fait qu il compromet le bon fonctionnement du syst me bancaire ou financier Article 12 Libert de circulation et droit de choisir librement sa r sidence 236 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les renseignements fournis dans ses pr c dents rapports 237 Les Philippines ont promulgu la loi de la R publique n 8239 ou lo
79. un tourisme attentif l enfant a re u l appui des ambassades Australie et de Nouvelle Z lande ainsi que d agences de voyage et de voyagistes Le Minist re du tourisme a galement conclu cette fin un partenariat avec Sea Air and Globe Pour que les partenariats existants soient aussi efficaces que possible le Minist re du tourisme dispense une formation au secteur priv en expliquant comment d tecter les cas suspects et o les signaler GE 11 40557 EXT 87 CCPR C PHL 4 b Le Centre philippin sur la criminalit transnationale PCDC cr en application du d cret loi n 62 est charg d laborer et de mettre en uvre l intention de tous les organismes charg s de l application des lois de tous les services de renseignement et autres organismes pertinents un programme d action concert e pour pr venir et combattre la traite de femmes et d enfants Le PCDC est galement invit conduire des recherches et tenir jour une banque de donn es sur la traite la faveur d une meilleure coordination c Avec l appui de UNICEF le Minist re de la justice a constitu une quipe de 30 procureurs d tat charg s des affaires de traite de femmes et d enfants en insistant tout particuli rement sur le recours des proc dures d enqu te respectueuses de l quit entre les sexes et de la sensibilit de l enfant et sur l utilisation de m thodes efficaces pour la recherche de p
80. 11 Participation et repr sentation du chapitre IV Droits et participation Participation la fonction publique Au cours des cinq prochaines ann es le nombre des femmes qui occupent des postes du troisi me niveau dans l administration sera augment progressivement jusqu ce que la parit entre hommes et femmes soit atteinte 50 50 c Point B de la section 11 Participation et repr sentation du chapitre IV Droits et participation Conseils de d veloppement et organismes de planification Pour assurer la participation des femmes tous les niveaux de la planification du d veloppement et de la mise en uvre des programmes 40 au moins des membres de tous les conseils de d veloppement aux chelons de la r gion de la province de la ville de la municipalit et du barangay village seront des femmes d Point C de la section 11 Participation et repr sentation du chapitre IV Droits et participation Autres organes d orientation et de d cision Les groupes de femmes seront galement repr sent s dans les organismes sp ciaux et les organes de d cision locaux nationaux et internationaux e Point D de la section 11 Participation et repr sentation du chapitre IV Droits et participation Organismes internationaux L tat prend toutes les mesures voulues pour offrir aux femmes sur un pied d galit avec les hommes et sans discrimination aucune la possibilit de repr
81. 2009 sont en cours au moins sept proc dures judiciaires simplifi es o sont impliqu s neuf fonctionnaires de police accus s de d tention arbitraire de faute grave et d abus d autorit d la faveur de son programme de d veloppement des droits de l homme et d autres projets relevant de son programme plus g n ral de transformation int gr e la police proc de actuellement diverses r formes de ses doctrines politiques syst mes proc dures programmes d ducation et de formation et autres aspects essentiels de son activit pour faire en sorte que le respect des droits de l homme devienne une valeur fondamentale et entre dans la pratique quotidienne de son personnel 179 Les Proc dures op rationnelles de la Police nationale des Philippines de 2002 interdisent le recours la torture la force la violence la menace l intimidation et GE 11 40557 EXT 49 CCPR C PHL 4 tout autre moyen qui viole le libre arbitre Elles prohibent galement les lieux de d tention tenus secrets la mise au secret incomunicado et d autres formes analogues de d tention article 8 de la section 11 Arrestation des Proc dures op rationnelles de la Police nationale des Philippines de 2002 180 Avec l institutionalisation de son programme de d veloppement des droits de l homme la PNP a cess de pr senter aux m dias les suspects arr t s et le principe qui veut qu il ne soit fait aucun dom
82. 3 Interdiction d expulser arbitrairement des trangers 240 Nul trangers compris ne peut tre arr t sans raison Une personne ne peut tre appr hend e qu la condition qu un mandat d arr t ait t d ment d livr par un tribunal comp tent ou dans l un des cas pr vus l article 113 des R gles r vis es de proc dure p nale et r affirm s l article 11 des Proc dures op rationnelles de la PNP 241 De plus la personne qui proc de l arrestation a le devoir d informer le suspect inculp des droits qui lui sont reconnus par la loi dans une langue que celui ci conna t Cela contraindrait le fonctionnaire qui proc de l arrestation investigation s assurer les services d un interpr te lorsque la personne appr hend e est un tranger C est pourquoi une coordination est assur e avec les administrations et les ambassades comp tentes section 2 de la loi de la R publique n 7438 242 Les renseignements manant du Bureau de l immigration r v lent qu au 26 janvier 2009 il y a 62 trangers dans le centre de d tention du Bureau le camp Bagong Diwa Bicutan Taguig City Au 31 d cembre 2008 il y avait 125 d tenus trangers dans les prisons des villes et des municipalit s de l ensemble des Philippines l heure actuelle 156 trangers sont incarc r s au Centre p nitentiaire national pour diverses infractions 243 Il est de r gle de notifier tout d tenu
83. Nations Unies CCPR crn A N Pacte international relatif Distr g n rale Z aux droits civils et politiques E SE Fran ais Original anglais Comit des droits de l homme Examen des rapports pr sent s par les tats parties en vertu de l article 40 du Pacte Quatri me rapport p riodique des tats parties Philippines 12 septembre 2010 Conform ment aux informations communiqu es aux tats parties concernant le traitement de leurs rapports le pr sent document n a pas t revu par les services d dition avant d tre envoy aux services de traduction de l Organisation des Nations Unies Les annexes peuvent tre consult es au Secr tariat GE 11 40557 EXT Merci de recycier LS CCPR C PHL 4 Table des mati res IL IL Introductions els dense TR nine fete tm in tre ASD CIS L NETAUX eonenni ne rennin drie enterr e on fete ttes fe dites dues A Informations d ordre g n ral sur l tat Partie B Cadre constitutionnel l gislatif judiciaire et administratif r gissant la mise en uvre de la Convention Renseignements concernant l application des articles 1 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques Le Pacte Article premier Droit l autod termination Article 2 Non discrimination s sssssesseseesesssesseseseeresssessesesttnesesssseseseeneressseseceeees Article 3 ga
84. U qui commettent des crimes ou des d lits sanctionn s par le Code p nal r vis et d autres lois p nales sp ciales sont dor navant jug s par les tribunaux civils comp tents que des civils soient ou non coaccus s victimes ou parties l s es 48 Le 4 septembre 2002 le Minist re de la d fense nationale a adress au chef d tat major des Forces arm es des Philippines un m morandum intitul Mise en place d un m canisme d information visant unifier le commandement il s agit d un dispositif de premier niveau destin mettre ces forces en mesure de contrer et de d courager la propagande tendant exploiter les communaut s autochtones propos d v nements conjoncturels Une part de 5 au moins de la conscription est r serv e aux populations autochtones 49 La loi de la R publique n 6975 d crit les mesures administratives disciplinaires applicables aux forces de police PNP Toute plainte visant un membre de la PNP doit tre adress e a au sup rieur hi rarchique du policier lorsque les violations entra nent une perte de privil ges des restrictions sp cifi es une diminution du salaire ou une suspension de son versement pendant une p riode n exc dant pas 15 jours b au maire de la ville ou de la municipalit concern e pour les violations entra nant les m mes sanctions pendant 16 jours au moins et 30 jours au plus c au Conseil populaire charg de faire respecter la loi PLEB
85. a intimidera blessera ou tuera un membre du personnel des m dias exer ant ses fonctions de bonne foi ff Projet de loi du S nat n 538 Loi rigeant en assassinat sanctionn par l article 248 du Code p nal r vis tel qu il a t modifi le meurtre de membres du personnel d organes de presse ou de radiodiffusion dans l exercice de leurs fonctions gg Projet de loi du S nat n 548 Loi prot geant les droits des enfants qui sont victimes de d lits et instituant leur intention une Charte des droits des victimes Le texte promeut les droits et le bien tre des enfants par l adoption de certains principes directeurs pour la protection des enfants victimes de maltraitance et de crimes hh Projet de loi du S nat n 583 Loi visant notamment d finir et sanctionner les infractions au droit international humanitaire adopter les principes correspondants de responsabilit p nale d finir les modalit s d une comp tence juridictionnelle universelle et d signer des tribunaux sp ciaux Ce texte est destin sanctionner sp cifiquement les infractions nonc es dans les trait s de droit international humanitaire ii Projet de loi du S nat n 601 Loi destin e am liorer l administration de la justice en d criminalisant certaines infractions graves au sens du Code p nal r vis et en pr voyant l application de sanctions autres que des peines privatives de libert pour cert
86. a Cour supr me a r affirm qu il est bien tabli qu une loi r troactive a une port e limit e aux questions p nales par nature L arr t n 84 qui avait pour seul effet de restituer au parc national Biak na Bato une zone qui en avait t exclue en annulant la licence du d fendeur n tait manifestement pas de nature p nale 277 Aucune loi r troactive ne peut tre adopt e et aucune loi ne peut tre interpr t e de mani re permettre des poursuites p nales contraires de cette interdiction S agissant de la loi contre le blanchiment d argent AMLA il est clair que nul ne peut tre poursuivi en vertu de ses dispositions p nales pour des actes commis avant l adoption de la loi le 17 octobre 2001 Les parlementaires l ont bien compris puisqu ils ont d battu de AMLA et qu il n y a pas de v ritable dissension sur ce point 278 La question s est pos e de savoir si l interdiction des lois r troactives s applique l interpr tation de l article 11 qui ne pr voit pas de sanction p nale mais qui autorise l inspection des comptes et des d p ts suspects La r ponse cette question est affirmative Cette juridiction a d fini comme tant r troactive la loi qui pr sente l une des six caract ristiques suivantes 1 elle qualifie de p nal un acte commis avant sa promulgation qui n tait pas condamnable au moment o il a t commis et punit cet acte 2 elle aggrave une i
87. a loi sont de sexe masculin g s dans leur majorit de 14 17 ans ils viennent de familles pauvres et n ont pour ainsi dire pas re u d ducation 230 Le Centre d activit s r paratrices et d exp riences d apprentissage formatrices CRADLE maison de d tention r serv e aux mineurs et situ e dans l agglom ration de Manille est dot de personnel par le Bureau de l administration p nitentiaire et de p nologie et par le Minist re de la protection et du d veloppement social il a t cr e l int rieur du camp Bagong Diwa Bicutan Taguig City en f vrier 2006 Il accueille actuellement 50 mineurs contre 136 environ l origine il s agit de d tenus mineurs accus s devant les tribunaux avant la promulgation le 28 avril 2006 de la loi de la R publique n 9344 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 231 Un b timent difi en 2007 abrite aujourd hui 154 enfants en conflit avec la loi Trois tablissements ont t construits dans la r gion de Manille ainsi que dans les r gions IV Aet7 232 En d cembre 2007 un nombre important d enfants en conflit avec la loi g s de 15 ans ou moins avaient t lib r s des prisons et centres de d tention Environ 10 2 millions de pesos avaient t affect s la r novation des locaux p nitentiaires des villes des districts et des municipalit s dans tout le pays L adoption de l approche de la justice r paratrice a galement t
88. a propagande en faveur de la guerre 293 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les informations fournies dans ses pr c dents rapports Article 21 Droit de r union pacifique 294 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les informations fournies dans ses pr c dents rapports 295 La Constitution garantit le droit la libert d expression plusieurs reprises dans des affaires qui ont fait jurisprudence la Cour supr me a affirm les droits d coulant des articles 19 21 et 22 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques GE 11 40557 EXT 71 CCPR C PHL 4 296 Les Philippines ont une des presses les plus libres du monde Le pays poss de un nombre consid rable de publications programmes de radiodiffusion et sites d information sur internet 297 Les m dias peuvent faire valoir leur libert et leur ind pendance en engageant des recours et en portant plainte Alors qu un projet de loi visant d p naliser la diffamation est en cours d examen au Congr s le Pr sident de la Cour supr me a r cemment invit tous les tribunaux prononcer comme la loi les y autorise des peines p cuniaires au lieu de peines d emprisonnement lors des condamnations pour diffamation 298 De plus en plus d initiatives de la soci t civile tendent organiser la collectivit en une force puissante et constructive la fois en exigeant des voies de recours judiciaires appropri es et en
89. ablissement de rapports et appuy le renforcement du Comit pr sidentiel des droits de l homme 8 Bureau du M diateur 71 Dans sa D claration sur les principes et les politiques de l tat la Constitution de 1987 a prescrit l tat de garantir l honn tet et l int grit de la fonction publique et de prendre des mesures positives et efficaces contre le trafic d influence et la corruption De m me elle a rappel que le service de l tat reposant sur la confiance du public les fonctionnaires et agents de l tat doivent tout moment pouvoir r pondre de leurs actes devant la population s acquitter de leur mission de service public avec un sens aigu des responsabilit s et avec int grit loyaut et efficacit faire preuve de patriotisme et d un grand sens de la justice et avoir un train de vie modeste Ces prescriptions ont d bouch sur la cr ation du Bureau du M diateur qui en sa qualit d organe ind pendant et de protecteur du peuple a re u des attributions tendues en mati re de r forme de la bureaucratie et de poursuite des fonctionnaires d voy s 72 Compte tenu de la nature conf r e au Bureau du M diateur par la Loi fondamentale la Pr sidente Coraz n C Aquino a pris le 24 juillet 1987 les d crets lois n 243 et n 244 pr voyant l organisation officielle du Bureau du M diateur et transformant l ancien Tanodbayan en Bureau du Procureur sp cial d sormais int gr
90. adre l gislatif et institutionnel n cessaire l exercice par les travailleurs de leur droit de s organiser 305 La loi de la R publique n 9481 a t adopt e pour renforcer le droit des travailleurs de s organiser Cette loi a modifi les articles 234 238 239 et 242 du Code du travail c est dire du d cret pr sidentiel n 442 modifi en largissant la capacit des f d rations et des syndicats nationaux l gitimes de s organiser et d aider leurs sections locales faire reconna tre leur repr sentativit en vue de n gociations collectives 306 Les Philippines jouent un r le de tout premier plan dans la promotion de 1 Agenda pour le travail d cent dans la r gion Alors que le pays avait enregistr 480 gr ves en 1986 le nombre de celles ci est tomb 12 en 2006 puis six en 2007 cinq seulement en 2008 et quatre au 15 septembre 2009 307 Ce r sultat a t obtenu non pas par des entraves aux droits syndicaux mais par des activit s de sensibilisation le dialogue social et une ducation concernant les relations du travail qui s est adress e la fois la main d uvre et aux employeurs et par des efforts de conciliation et de m diation qui se sont r v l s efficaces en raison de la maturit croissante dont les acteurs du monde du travail ont fait preuve dans leurs rapports r ciproques 308 La Cour supr me a soutenu une disposition de l ancienne loi sur la paix industriel
91. aines infractions Le texte est destin d p naliser plusieurs infractions telles que 1 la simple d sob issance un agent d une personne investie de l autorit 2 les alertes et les scandales l exception de ceux qui sont commis dans des difices publics des glises ou 32 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 des coles 3 le vagabondage 4 la non assistance 5 le refus d exercer des fonctions lectives 6 le mariage pr matur jj Projet de loi du S nat n 728 Loi visant notamment instituer des peines plus s v res pour l infraction consistant faire sortir des d tenus de prison ainsi que les manquements aux devoirs li s la garde de prisonniers et modifiant cet effet les articles 156 223 et 224 de la loi de la R publique n 3815 modifi e ou Code p nal r vis Ce texte vise renforcer les peines encourues pour le transfert de d tenus sans mandat judiciaire l octroi d un traitement privil gi certains prisonniers et l emploi non autoris de d tenus Il instaure galement des mesures correctives comme le recensement p riodique et syst matique de tous les d tenus et dispose que les prisonniers ne pourront travailler que dans la mesure o l nonc de la sentence le pr cise kk Projet de loi du S nat n 738 Loi interdisant de pr senter au public d une mani re d gradante les personnes arr t es accus es ou mises en examen et modifiant cet effet l
92. al r gional d instance constitue un outrage indirect magistrat Cela n autorisait pas ledit tribunal passer outre aux droits du requ rant Il aurait d tenir une audience pour donner l auteur GE 11 40557 EXT 65 CCPR C PHL 4 du recours la possibilit de pr senter sa d fense et d exposer ses vues L audience offre au plaignant l occasion de produire devant le tribunal des pi ces ou des t moignages en sa faveur Elle permet galement l instance judiciaire d valuer de mani re plus approfondie la d fense de l auteur et notamment d entendre l accus exposer son point de vue et de soumettre son argumentation aux questions pos es par les plaignants ou par le tribunal lui m me 266 Dans son arr t G R n 172500 dat du 21 septembre 2007 et rendu dans l affaire Lilibeth Aricheta demandeur c Minist re public d fendeur la Cour supr me citant la d cision prise dans l affaire Andaya c Minist re public 196 SCRA 660 664 665 1991 a d clar qu il est fondamental que chaque l ment constitutif d une infraction soit mentionn dans l acte d accusation S il est exig que les divers l ments d une infraction soient nonc s dans l acte d accusation c est principalement pour permettre l accus de pr parer convenablement sa d fense car il est pr sum n avoir aucune connaissance ind pendante des faits constitutifs de l infraction Les all gations d
93. alement form les participants la bonne utilisation des divers formulaires l usage des lecteurs expatri s et leur ont fourni les textes r glementaires n cessaires pour leur permettre de r gler efficacement les diverses situations auxquelles ils pouvaient tre confront s au cours de l inscription des lecteurs Dans le m me esprit le Secr tariat du vote des personnes vivant l tranger a galement diffus des organigrammes exposant en d tail les proc dures et m canismes appliquer lors des lections 397 En 2009 l inscription des personnes vivant l tranger a t men e dans 87 ambassades et consulats un bureau philippin de la main d uvre expatri e et trois bureaux conomiques et culturels de Manille Taiwan Sur les 87 postes diplomatiques six sont de cr ation r cente ce sont ceux de Chongqing de Macao de Damas de Barcelone de Francfort et de Dublin Quatre bureaux d inscription ont galement t mis en place a l A roport international Ninoy Aquino bureau ouvert le 11 f vrier 2009 b aupr s de l Administration philippine de l emploi l tranger bureau ouvert le 12 f vrier 2009 GE 11 40557 EXT 95 CCPR C PHL 4 c aupr s de la Commission des Philippins expatri s bureau ouvert le 4 juin 2009 d aupr s de l Administration pour la protection des travailleurs expatri s bureau ouvert le 2 juillet 2009 398 Les postes diplomatiques et a
94. ans italiques dans l original 255 Le droit de se faire entendre et le droit l information peuvent tre exerc s en vertu de l ordonnance administrative n 1 R glementation relative l immigration du 1 janvier 1941 256 Il convient de noter cependant qu une demande de r examen d une reconduite la fronti re la lumi re d l ments nouveaux a pour effet de suspendre l arr t de reconduite la fronti re Si l int ress justifie de motifs s rieux le Commissaire l immigration peut suspendre tout arr t d loignement ou de reconduite la fronti re sous r serve du d p t d une somme dont il d termine le montant en vue de financer les d penses susceptibles d tre encourues cette occasion Commissaire l immigration c Fernandez n L 22696 29 mai 1964 Article 14 Droits des accus s 257 Dans l affaire Minist re public requ rant c SPO4 Emiliano Anonas d fendeur G R n 156847 du 31 janvier 2007 la Cour supr me a cit ses d cisions ant rieures concernant le droit un proc s rapide rendues dans les affaires Conde c Juge d instance Conde c Rivera et consorts 45 Phil 650 et Minist re public c Casta eda 165 SCRA 627 Dans ces affaires la Cour a estim que la Charte des droits garantit aux accus s un proc s rapide et que ce droit est d ni lorsque l accus par suite des h sitations et des lenteurs du parquet est contraint d attend
95. ants pour des hostilit s arm es et de faciliter la r adaptation et la r insertion de ceux qui ont refait surface ou qui ont t r cup r s Dix huit organismes publics participent actuellement l ex cution du programme Les actions men es sont notamment les suivantes laboration et coordination des politiques mise en place d une base de donn es suivi des cas prestation de services aux enfants m l s aux conflits arm s laboration et application de modules de formation laboration et utilisation de mat riels de sensibilisation d information d ducation et de communication Le programme s attache galement renforcer au sein de la population les courants favorables la paix et promouvoir une culture de la paix en renfor ant 84 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 l ducation pour la paix la promotion des dialogues interconfessionnels les tribunes de la paix et les campagnes d information et d ducation dans les m dias 365 Dans le cadre du Programme global en faveur des enfants m l s aux conflits arm s le Minist re de la protection et du d veloppement social DSWD propose un ensemble de services sociaux et d interventions pour la protection et la r adaptation des enfants directement ou indirectement touch s par les affrontements Les services propos s comportent des mesures centr es sur les besoins sp ciaux des fillettes soldats 366 Afin d orienter les interventions des divers
96. apr s les donn es du JJWC le nombre des enfants en conflit avec la loi dans l ensemble du pays a diminu passant de 5 297 en d cembre 2006 1 392 en juin 2007 Les dossiers des autres enfants en conflit avec la loi sont actuellement examin s par le JJWC qui prendra les mesures appropri es 196 La loi de la R publique n 9372 loi de 2007 sur la s curit de la personne galement connue sous le nom de loi antiterrorisme n autorise pas de d rogation l interdiction de la torture l gard des personnes soup onn es d avoir commis des actes de terrorisme Son article 2 D claration de principes dispose ce qui suit Aucune disposition de la pr sente loi ne sera interpr t e comme une restriction une limitation ou une diminution des pouvoirs reconnus par la Constitution au pouvoir ex cutif Il est toutefois entendu que l exercice par le pouvoir ex cutif des pouvoirs qui lui sont reconnus par la Constitution ne doit pas nuire au respect des droits de l homme lequel doit tre absolu et prot g en tout temps 197 Il n existe pas non plus de loi ni de r glement autorisant un subordonn invoquer l ordre d un sup rieur ou d une autorit publique pour justifier la torture 198 Les projets de loi du S nat ci apr s sont destin s lutter contre le terrorisme GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 a Projet de loi du S nat n 3268 visant notamment pr venir la prolif ration
97. at riels ducatifs examiner les plans d action en faveur des droits de l homme et assurer le suivi le traitement et la consignation des plaintes et des pr occupations relatives aux droits de l homme 41 Le 11 mai 2006 le Minist re de l int rieur et des collectivit s locales DILG a r affirm dans sa circulaire n 2006 45 les responsabilit s des unit s d administration locale LGU les chargeant en particulier de former des fonctionnaires de l action pour les droits de l homme au niveau du barangay en vue d une plus grande efficacit dans l exercice de leurs fonctions 42 Afin d offrir des orientations claires concernant la s lection de ces fonctionnaires la Commission et le Minist re ont diffus dans la circulaire commune n 1 s 2006 dat e du 6 octobre 2006 les principes directeurs relatifs au choix des fonctionnaires charg s de l action pour les droits de l homme dans chaque barangay du pays 43 Dans les r gions o les violations des droits de l homme sont nombreuses des s minaires de renforcement des capacit s ont t organis s pour permettre ces fonctionnaires d tre plus efficaces dans l exercice de leurs fonctions et d approfondir leur connaissance des droits de l homme 44 Une collaboration continue est entretenue par divers m morandums d accord entre divers organismes la Commission des droits de l homme des Philippines CHRP le Minist re de l int rieur
98. au travail L incident avait fait l objet d auditions au Congr s et les comit s du Congr s sur les droits de l homme le travail et l emploi et l agriculture avaient conclu en partie que des violations des droits de l homme des travailleurs en gr ve avaient t commises Toutefois ce n tait pas une simple affaire d intervention de la police contre des gr vistes La dispersion de ces derniers avait eu lieu plusieurs jours apr s la gr ve et non imm diatement apr s son commencement 311 Il y avait des indices manifestes de provocation de la part des gr vistes qui avaient contraint les membres de la police et de l arm e user de la force pour appliquer l ordonnance du Minist re du travail et de l emploi Bien entendu les gr vistes auraient pu contribuer r ellement au r glement pacifique du diff rend s ils s taient conform s aux injonctions contenues dans le texte pris par l autorit l galement constitu e Elle a soulign que l exercice du droit de gr ve s accompagnait de l obligation d observer les limites impos es par la loi surtout lorsqu elles sont essentielles au maintien de la paix et de l ordre dans la collectivit En vertu de la l gislation philippine les gr vistes ne devraient pas faire obstruction l entr e et la sortie de l entreprise Cette condition l gislative ayant t viol e par les gr vistes il pouvait devenir n cessaire de faire appliquer la lo
99. aurait pas de biens propres la communaut universelle ou le partenariat conjugal s ils sont solvables feront l avance des d penses qui seront d duites de la part de l poux redevable lors de la liquidation de la communaut universelle ou du partenariat conjugal 342 Au cours de la proc dure de s paration l gale d annulation du mariage ou de d claration de la nullit de celui ci les conjoints et leurs enfants subviennent leurs besoins l aide des biens de la communaut universelle ou du partenariat conjugal L obligation de soutien mutuel des poux prend fin une fois rendu le jugement final faisant droit la demande Toutefois en cas de s paration l gale le tribunal peut ordonner que l poux coupable apporte un soutien au conjoint innocent en pr cisant les conditions de cette obligation 343 L article 199 du Code la famille dispose que chaque fois que deux personnes ou davantage sont tenues d apporter un soutien l obligation incombe dans l ordre aux personnes suivantes 1 le conjoint 2 les descendants du degr le plus proche 3 les ascendants du degr le plus proche 4 les fr res et s urs 344 Lorsque l obligation d apporter un soutien incombe deux personnes ou davantage le paiement de ce soutien est r parti entre elles raison des ressources de chacune 345 Toutefois en cas de n cessit urgente et de circonstances particuli res le juge peut ordonner que provisoir
100. aux le RPMP RPA ABB et le RPMM notamment en ce qui concerne le redressement des communaut s touch es par le conflit la cessation des hostilit s la r insertion et la protection des droits civils et politiques plus sp cialement ceux des auteurs pr sum s d infractions de caract re politique et ceux des prisonniers politiques c Le suivi permanent de l accord global de respect des droits de l homme et du droit international humanitaire conclu entre le Gouvernement philippin et le Parti communiste des Philippines la Nouvelle arm e du peuple et le Front d mocratique national CEP NPA NDF ainsi que des actions de plaidoyer pour le respect de l accord d Des mesures compl mentaires visant r duire la violence sur le terrain notamment en fournissant un appui aux m canismes locaux et autochtones d tablissement et de maintien de la paix tels que les zones de paix et un soutien pour l application des accords de cessez le feu et leur surveillance par des organismes civils e Des efforts pour achever l application des accords finals de paix conclus avec le Front de lib ration nationale Moro MNLF et l Arm e de lib ration des populations de la Cordill re CPLA f Des efforts de r int gration des ex rebelles qui passent par des programmes de r insertion et de r adaptation y compris les mesures pr vues dans l ordonnance administrative n 172 prise par le Pr sident en mars 2007 et instituant le Comi
101. ayas orientales le Mindanao central le Mindanao occidental et le Mindanao m ridional Soixante dix pour cent des enfants non enregistr s vivent dans ces cinq r gions 383 Pour s attaquer au probl me des enfants non enregistr s musulmans et autochtones en particulier Plan Philippines et l Office national de la statistique ont mis en uvre conjointement au cours de la p riode 2000 2004 le projet relatif aux enfants non enregistr s projet UCP Ce projet a concern 32 municipalit s et deux villes o vivaient de nombreux enfants non enregistr s enfants musulmans enfants de populations autochtones et enfants ayant besoin d une protection sp ciale Mettant profit les enseignements tir s de ce projet l Office national de la statistique et Plan Philippines ont mis en uvre au cours de la p riode 2004 2007 une deuxi me phase le projet d enregistrement des naissances BRP tendu 127 municipalit s des 17 r gions du pays ce projet a pour objectif d obtenir un taux d enregistrement des naissances de 100 Ses objectifs sp cifiques comprennent a l institutionnalisation du syst me d enregistrement civil des barangay pour qu il soit plus accessible la population b l utilisation de strat gies et d outils d information d ducation et de communication pour susciter l chelle nationale une prise de conscience du droit de l enfant un nom et une nationalit c des actions de plai
102. bunaux sp ciaux kkk Projet de loi du S nat n 2605 Loi visant notamment am liorer l attachement des Philippines la promotion et la protection des droits de l homme en assurant les m canismes n cessaires la pr vention du d placement interne et la protection contre ses effets pr judiciables Article 3 Egalit de droits des hommes et des femmes 120 Les Philippines rappellent les diff rentes informations d j donn es dans les pr c dents rapports ce sujet 121 Les Philippines ont progress dans la r duction des disparit s entre les sexes puisqu elles se classaient 6 sur 128 pays dans le Global Gender Gap Report 2007 publi par le Forum conomique mondial Cet indicateur a t labor pour mesurer quatre variables la participation et les possibilit s d activit conomique le niveau d instruction la participation politique et la sant et la survie 122 Le taux de participation des femmes philippines aux lections est plus lev et elles remportent des si ges 123 Aux lections de 2007 quatre femmes 10 8 faisaient partie des 37 candidats des si ges s natoriaux une seule a figur au nombre des 12 s nateurs lus En 2004 les chiffres correspondants taient de 10 20 8 femmes sur un total de 48 candidats et de trois 25 lues 124 Pour ce qui est de la Chambre des repr sentants 51 femmes 21 25 y ont obtenu l un des 240 si ges en 2007 Ce r su
103. c Nourriture contre travail et Nourriture contre formation 15 174 personnes ont b n fici du premier programme 23 052 du second d Nourriture pour les personnes d plac es l int rieur du pays Ont b n fici de ce programme 34 182 familles du Cotabato du Nord et 68 130 familles d plac es de Maguindanao e Op ration d urgence pour les personnes d plac es Sulu Plus de 276 500 familles ont re u une assistance alimentaire GE 11 40557 EXT 85 CCPR C PHL 4 369 Diff rents programmes et projets sont mis en uvre pour prot ger les enfants d plac s cause du conflit arm et leur donner acc s aux services de base c est le cas par exemple de la campagne Jours de paix la suite d activit s d ducation et de sensibilisation la Convention men es avec des partenaires sur le terrain et associant les autorit s locales les ONG et les organisations religieuses un accord a t conclu avec le Front de lib ration islamique Moro pour mener cette campagne Lanc e en avril 2007 avec l appui de l UNICEF et la participation du Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix du Minist re de la sant du Minist re de l int rieur et des collectivit s territoriales et du Minist re de l ducation cette campagne vise cr er un couloir de la paix et cible environ 250 000 enfants de moins de cinq ans 50 000 enfants de moins d un an et 60 000 m res dans 70 barangay
104. celle de la capitale nationale f L Initiative philippine contre la traite FIAT est une activit de sensibilisation destin e lutter contre la traite des tres humains et men e en partenariat avec des ONG Le projet comprend trois grands volets un spectacle itin rant des activit s d orientation et de formation l intention des agents charg s de la r pression et des poursuites et des activit s de formation et de renforcement des capacit s des travailleurs 88 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 sociaux des m decins des psychologues et autres prestataires de services des administrations et des ONG g Asia ACTS l Asie contre la traite des enfants a pris la t te de la campagne r gionale contre la traite des tres humains en Asie du Sud Est y compris aux Philippines Asia ACTS a organis dans plusieurs barangay des s ances d ducation communautaire sur la traite des tres humains en collaboration avec ECPAT Philippines En finir avec la prostitution des enfants la pornographie mettant en sc ne des enfants et la traite des enfants des fins sexuelles et le r seau d organismes participant l initiative PACT Les Philippines contre la traite des enfants Asia ACTS a organis ce jour pr s de 1000 s ances d ducation communautaire qui ont permis de toucher quelque 800 communaut s villageoises dans tout le pays h Le r seau philippin Un Minist re pour l enfance PCMN du Conseil philip
105. ception que dans les cas o les enfants en particulier ceux qui sont g s de moins de 15 ans travaillent sous la responsabilit exclusive de leurs parents ou de leurs tuteurs Le Minist re du travail et de l emploi a jou un r le pilote dans l laboration du r glement d application de la loi contenu dans l ordonnance minist rielle n 65 04 s rie de 2004 205 En avril 2007 la participation de plus de 40 000 enfants des activit s constituant les six pires formes de travail des enfants avait t emp ch e ou il y avait t mis fin gr ce des mesures telles que les services d ducation relevant du syst me formel et du syst me alternatif d apprentissage des services de conseil psychosocial l aide la r adaptation des soins de sant de base une aide juridique et l acc s des familles des modes de subsistance alternatifs Les principales activit s entreprises dans le cadre du Programme d limination des pires formes de travail des enfants comprennent a la production de mat riels de sensibilisation et d information d ducation et de communication tels que des s ries vid o en format DVD et des spots et clips radiot l vis s sur les six formes les pires de travail des enfants b l acc s des possibilit s d ducation dans le cadre aussi bien de l enseignement formel que des syst mes d apprentissage alternatifs ou de la formation professionnelle c la promotion de moyens d
106. clusions d s lors qu un respect rigoureux des r gles aurait pour effet de faire passer les aspects techniques avant la justice Le risque imminent de voir une personne priv e injustement de sa libert par suite d un manquement de son conseil aux r gles de la proc dure est une raison puissante et imp rieuse d admettre la suspension du Code de proc dure Un respect salutaire des droits du requ rant devrait inciter les tribunaux faire preuve de prudence en mati re de rejet motu proprio d appels surtout dans les affaires p nales o la libert de l accus est en jeu Les r gles qui autorisent le rejet motu proprio d un appel conf rent un pouvoir sans cependant imposer d obligation elles ne sont pas contraignantes mais seulement indicatives ce qui exige une grande circonspection et la prise en compte de toutes les circonstances concomitantes Les tribunaux ne sont pas exactement impuissants faire ex cuter leurs d cisions y compris celles qui exigent le d p t du dossier de l auteur du recours Telle est exactement la raison d tre du pouvoir d appr ciation inh rent la mission des tribunaux Le rejet motu proprio des appels n est donc pas toujours opportun Si le droit d appel est conf r par la loi et n est pas un droit naturel il est un l ment essentiel du syst me judiciaire et les tribunaux 64 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 devraient agir avec prudence afin d viter de priver l une
107. d aide judiciaire OSG le Bureau du M diateur ou Tanodbayan la Commission pr sidentielle de lutte contre la criminalit PACC le Bureau de gestion des tablissements p nitentiaires et de p nologie BJMP en ce qui concerne les prisonniers des organes de la Police nationale des Philippines comme le Centre de protection des femmes et des enfants cr pour r pondre convenablement aux besoins des femmes et des enfants victimes de d lits et d autres organismes analogues 59 Un programme de protection des t moins a t mis en place sous l autorit du Minist re de la justice afin que les t moins aient le courage et la confiance n cessaires pour servir la justice Il s agit de prot ger la vie des t moins des victimes et de leurs proches parents et de les mettre l abri de toute forme de harc lement ou de menace 60 Le Minist re de la justice est l un de ceux qui jouent un r le crucial dans le respect et la promotion des droits de l homme par l interm diaire des divers bureaux services et comit s dont il dispose aux chelons national et r gional 61 Comme cela a t indiqu dans les pr c dents rapports des Philippines sur l application de la Convention les principes de la protection gale de la loi et de la r gularit des proc dures sont nonc s la section 1 de l article III de la Constitution qui dispose que nul ne sera priv de sa vie de sa libert ou de ses biens sans une proc
108. d un h bergement et l assistance m dicale Le Minist re largira ses activit s par le d ploiement d attach s de protection sociale Riyad Arabie Saoudite et Amman Jordanie en 2009 148 La Commission philippine sur les femmes PCW et le Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix OPAPP ont organis conjointement des ateliers en vue d instaurer une coop ration entre parties prenantes en ce qui concerne l identification des questions et la promotion d initiatives relatives aux femmes et la paix La Commission nationale sur le r le des femmes philippines NCRFW a co organis avec des groupes de la soci t civile un atelier consacr la r solution n 1325 du Conseil de s curit de PONU sur les femmes la paix et la s curit afin d laborer un plan d action national pour l application de ses dispositions GE 11 40557 EXT 43 CCPR C PHL 4 44 149 Tout derni rement la Commission philippine sur les femmes a facilit la cr ation de l Association des hommes oppos s la violence l gard des femmes partout MOVE Cette association a pour mission a de s lever publiquement contre la violence l gard des femmes b d tudier proposer et formuler des actions traduisant un engagement total des hommes en faveur de l limination de la violence l gard des femmes c de forger des partenariats et des liens avec des groupes analogues qui se pr occu
109. dans le fonctionnement de l appareil gouvernemental en vue de formuler des strat gies destin es rem dier aux risques de corruption Il facilite galement l acc s de la population aux services publics Il peut emp cher un fonctionnaire ou un organisme gouvernemental d accomplir un acte qui pourrait porter pr judice l tat ou la population La pr vention de la corruption consiste galement d terminer et adopter les moyens de r duire au minimum sinon d liminer les occasions de commettre des actes de corruption faire prendre conscience la population de ce fl au et solliciter sa coop ration en vue de l limination de ce dernier et garantir l efficacit de l action gouvernementale 78 Le M diateur a des pr rogatives qui lui sont propres Il engage des enqu tes pr liminaires sur les affaires p nales dont son Bureau peut tre saisi Il est galement habilit comme la police et le Bureau national des enqu tes NBI ouvrir des enqu tes pour valider des plaintes anonymes en mettant au jour des indices suffisants ou rassembler des l ments de preuve pour mettre une affaire en tat Il a ainsi t possible d engager des poursuites dans des affaires qui dans d autres circonstances auraient t class es sans suite faute de preuves 79 Par l interm diaire du Bureau du Procureur sp cial le M diateur poursuit les fonctionnaires de rang sup rieur contre qui il a t port p
110. de proc dure p nale r vis es en 2000 par la Cour supr me Aucune violence ou force inutile n est exerc e lors d une arrestation La personne arr t e ne doit pas tre contrainte au del de ce qui est n cessaire pour sa d tention R gles de proc dure section 113 article 2 190 Le Code de la guerre et le Manuel des cours martiales des Forces arm es des Philippines proscrivent l application de peines cruelles ou excessives de tout type l gard des personnes soumises au droit militaire Manuel des cours martiales des Forces arm es des Philippines ordonnance n 178 article 102 191 Les r gles et r glements applicables aux enfants dans les situations de conflit arm adopt s par le Minist re de la justice et par le Minist re de la protection et du d veloppement social conform ment la loi de la R publique n 7610 disposent ce qui suit Article 15 Droits de l enfant d tenu par les forces gouvernementales Un enfant qui est d tenu par les forces gouvernementales dans une zone de conflit arm est inform des droits qui lui sont reconnus par la Constitution et trait humainement Il n est pas soumis la torture ou un traitement cruel inhumain ou d gradant ni utilis de quelque mani re que ce soit dans une op ration militaire 192 Aucune loi ni aucun r glement ne permettent de d roger cette interdiction dans des circonstances exceptionnelles telles qu un tat de guerre une
111. de permis de travail valides d livr s par le Minist re du travail et de l emploi peuvent exercer le droit de s organiser et d adh rer ou de participer l organisation professionnelle de leur choix aux fins de n gociations collectives sous r serve cependant que ces trangers soient des nationaux de pays qui accordent aux travailleurs philippins des droits identiques ou analogues 2 L article 243 Port e et droit des salari s de s organiser du Code du travail modifi indique que le droit de s organiser peut tre exerc par tous les salari s des entreprises commerciales industrielles et agricoles et par le personnel des institutions religieuses charitables m dicales ou ducatives qu elles soient ou non but lucratif Cette disposition s tend aux travailleurs ambulants intermittents et itin rants aux travailleurs ind pendants aux travailleurs ruraux et ceux qui n ont pas d employeur fixe 3 La loi de la R publique n 9481 ou loi renfor ant les droits des travailleurs de s organiser et modifiant cet effet le d cret pr sidentiel n 442 modifi ou Code du travail des Philippines a t sign e le 25 mai 2007 et est entr e en vigueur le 14 juin de la m me ann e Ce texte largit la capacit des f d rations et des syndicats nationaux l gitimes de s organiser et d aider leurs sections locales assurer leur repr sentativit en vue de n gociations collectives Toute f d ratio
112. des lections pour jouer le r le de bureaux de vote a pu enregistrer 144 828 Philippins expatri s suppl mentaires lors des inscriptions de 2006 Ce chiffre venant s ajouter celui des lecteurs qui taient inscrits en 2003 et qui taient au nombre de 359 296 ce sont 504 124 Philippins expatri s qui ont pu participer au scrutin de mai 2007 390 Participation des lecteurs Sur les 504 124 lecteurs expatri s inscrits en 2007 81 916 seulement ont effectivement pris part au scrutin cela correspond un taux de participation de 16 contre 65 lors des lections nationales de 2004 391 Les motifs de la faiblesse de la participation lectorale sont les suivants 1 le premier d entre eux est que les lections du milieu de l ann e 2007 n taient pas pr sidentielles Dans les postes diplomatiques qui ont utilis le m me mode de scrutin qu en 2004 c est dire le vote personnel la participation a galement t faible bien que le mode de scrutin n ait pas chang ce qui traduit un d sint r t g n ral des lecteurs expatri s l gard du scrutin de mi mandat ii le second grand motif signal est la mobilit des travailleurs philippins expatri s Dans la plupart des cas les travailleurs sous contrat avaient des engagements de dur e d termin e leur situation tait tr s instable et ils avaient tendance changer de domicile Apr s les lections de 2004 ils ont pour la plupart r int gr
113. des ateliers sur la pr vention de la torture et pr conis l abolition de la peine de mort 69 En mati re de promotion des droits de l homme la CHRP a pu assurer l int gration de l ducation aux droits de l homme dans les coles et l organisation de cette ducation l intention de la police et de l arm e cr er des centres d action pour les droits de l homme dans les barangay villages contribuer la formation et au renforcement des capacit s des membres des institutions internationales de d fense des droits de l homme en Asie promouvoir les droits de l homme au niveau r gional mener des activit s de sensibilisation aux droits des femmes et des enfants participer des activit s interorganisations assurer des activit s de formation sur l approche de la gouvernance et du d veloppement fond e sur les droits de l homme participer activement la c l bration de la semaine des droits de l homme instaurer une coop ration avec ses homologues trang res et organiser des ateliers sur les droits de l homme l intention des juges et des avocats 70 S agissant du suivi de la situation des droits de l homme la CHRP a rendu des avis sur les droits de l homme pr sent des m morandums sur des projets de loi et des 18 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 politiques relatifs aux droits de l homme suivi la mani re dont le Gouvernement s acquitte de ses obligations conventionnelles en mati re d t
114. des indicateurs pour la r alisation progressive des droits fondamentaux des femmes 117 En 2007 la Commission philippine des femmes avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la population FNUAP a imprim 1 500 exemplaires des Normes de performance concernant la violence l gard des femmes l intention de chacune des cat gories suivantes de personnes fonctionnaires locaux forces de police travailleurs sociaux personnels de sant et procureurs Ces normes ont t labor es 1 pour offrir aux prestataires directs de services un outil leur permettant de r agir efficacement aux cas de violence contre les femmes 2 pour permettre d valuer le degr d application effective des politiques nationales 3 pour permettre de recueillir les donn es concr tes n cessaires l laboration de programmes et la formulation de politiques 4 comme instrument de plaidoyer en vue de la protection des droits fondamentaux des femmes et en particulier de celles d entre elles qui ont t victimes d actes de violence ayant parfois mis leur vie en danger Les normes pr cisent la nature des services sexosp cifiques fournir aux femmes victimes de violences compte tenu des param tres suivants principes g n raux installations mat rielles personnel services suivi valuation et recherche information et plaidoyer ressources 118 Le Comit interinstitutions des statistiques relatives aux femmes qui comprend
115. dienne Ainsi le Minist re du travail et de l emploi DOLE veille la protection des droits des travailleurs et leur protection sociale Le D partement de la r forme agraire DAR applique la loi g n rale sur la r forme agraire CARL pour promouvoir les droits conomiques des exploitants agricoles En ce qui concerne les droits des enfants des femmes et des handicap s philippins le Conseil de la protection de l enfance CWC la Commission philippine sur les femmes PCW et le Conseil national pour les questions relatives aux personnes handicap es NCDA ont t cr s afin de coordonner la mise en uvre par tous les services de l administration de toutes les lois visant promouvoir le bien tre de ces diff rentes cat gories de personnes 47 Le Bureau de l Avocat g n ral des Forces arm es des Philippines exerce les fonctions de conseiller juridique du chef d tat major Le chef de la police militaire est saisi des plaintes contre quelque membre que ce soit des Forces arm es Cependant d apr s la loi de la R publique n 7055 ou loi renfor ant la supr matie des civils sur les militaires en restituant aux tribunaux civils leur comp tence pour conna tre de certaines infractions imput es des membres des Forces arm es des Philippines les membres de l arm e et d autres personnes assujetties aux lois militaires notamment les membres des unit s territoriales des forces de d fense civile CAFG
116. disparues 34 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 charg notamment de formuler et d adopter des plans des programmes et des mesures en vue de pr venir et de combattre la disparition de personnes dans le pays et d enqu ter sur les cas de disparition zz Projet de loi du S nat n 1848 Loi instituant un programme global de soutien aux victimes de la torture Le programme global mis en place par ce texte comporte l interdiction du retour non volontaire des personnes qui craignent d tre soumises la torture et une aide au traitement des victimes de la torture aaa Projet de loi du S nat n 1900 Loi d finissant la responsabilit des chefs de d partement comp tents en cas de violations flagrantes des droits de l homme commises par des membres de la Police nationale philippine PNP ou d autres organes de maintien de l ordre Ce texte dispose que le principe de la responsabilit hi rarchique s applique aux violations des droits de l homme commises par des membres de la PNP ou d autres organes de maintien de l ordre et rend les sup rieurs des contrevenants jusqu au niveau du chef de d partement coresponsables avec eux au regard des poursuites p nales bbb Projet de loi du S nat n 1999 Loi visant notamment modifier la loi de la R publique n 6981 ou loi relative la protection la s curit et l indemnisation des t moins Ce texte modifie la loi de la R publique n 6981
117. disponibles et du droit en la mati re il n y avait aucune erreur de nature remettre en cause la d cision incrimin e b Une nouvelle demande de r examen de la d cision du 20 novembre 2006 de rejeter la plainte port e contre le sergent Donald B Caigas Aniano Flores Richard Falla et cinq personnes non identifi es pour d tention arbitraire meurtre et vol qualifi a t d pos e au Bureau du Secr taire la justice Le Minist re de la justice a examin de nouveau le dossier la lumi re des arguments invoqu s dans cette demande Le Minist re n ayant trouv aucune raison convaincante de revenir sur sa d cision ant rieure la demande a t d finitivement rejet e c Par l interm diaire du Minist re de la justice les Philippines ont r pondu la communication par laquelle Amaryliss Hilao Enriquez agissant au nom d Orly Marcellana poux de Mme Eden Marcellana a contest la recevabilit de l affaire et demand un rejet les voies de recours internes n ayant pas t puis es 165 Les deux chambres du Congr s ont inscrit leurs ordres du jour respectifs des propositions de loi destin es am liorer le traitement des plaintes mettant en cause des agents de l tat notamment ceux qui sont soup onn s d avoir commis des actes pouvant constituer des tortures ou des peines cruelles inhumaines ou d gradantes ou des ex cutions extrajudiciaires 166 Au moment de l laboration du pr sen
118. dont 1 100 taient des fillettes prostitu es 201 Le Programme national de lutte contre le travail des enfants 2000 2004 a t mis sur pied par le Gouvernement philippin pour mener des interventions cibl es locales et int gr es afin de r duire l incidence des pires formes de travail des enfants en particulier lorsque ce travail se pratique dans des conditions abjectes ou qu il est dangereux En vue de la poursuite de ces initiatives un nouveau Programme philippin de lutte contre le travail des enfants a t propos pour 2007 2015 Dans ce nouveau cadre strat gique un syst me national de surveillance sera mis en place toutes les r gions devant maintenir une base de donn es jour et fiable sur les enfants qui travaillent et que l on estime tre au nombre de 4 millions environ aux Philippines 2 4 millions d entre eux tant soumis aux formes les pires ou les plus dangereuses de travail Cette initiative vise aussi notamment contribuer une participation accrue des enseignants des travailleurs sociaux des agents de sant des repr sentants de l ordre des procureurs des parents des familles et d autres responsables la lutte destin e prot ger les enfants contre les pires formes de travail et soutenir leurs droits Elle tend galement renforcer la capacit des d fenseurs de la loi de faire appliquer la l gislation pertinente ainsi qu intensifier l organisation de conseils de barangay pou
119. doyer pour l adoption de lois de politiques et de proc dures pertinentes d enregistrement des naissances d la formation des officiers et agents de l tat civil pour qu ils soient mieux pr par s et plus r actifs et aussi plus convaincus de la n cessit d atteindre l objectif d un taux d enregistrement des naissances de 100 Comme dans le cas du programme UCP les zones g ographiques couvertes par le BRP sont les municipalit s et les villes o vivent un grand nombre d enfants musulmans d enfants de populations autochtones et d enfants ayant besoin d une protection sp ciale L UNICEPF dans le cadre du Sixi me programme de pays pour les enfants apporte son concours aux efforts d ploy s par l Office national de la statistique et Plan Philippines dans le cadre du projet BRP en soutenant les programmes de formation qui sont organis s par les 92 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 collectivit s territoriales l intention des agents de sant et qui comportent des modules sur l enregistrement des naissances Les projets UCP et BRP ont d j permis d obtenir les r sultats suivants a Cent vingt sept municipalit s sont maintenant dot es de syst mes informatis s d enregistrement des naissances b En 2006 1 987 pr sidents de barangay 2 405 secr taires de barangay et 5508 agents de l tat civil de barangay avaient re u une formation concernant les dispositions de la loi relative l
120. e la municipalit la ville ou la province ou s il est membre du sangguniang panlalawigan du sangguniang panlungsod ou du sangguniang bayan le district o il souhaite se faire lire il doit y avoir r sid tout le moins pendant l ann e ayant imm diatement pr c d le jour de l lection et savoir lire et crire le philippin ou toute autre langue ou dialecte local 92 De plus les alin as b et c de la section 41 indiquent ce qui suit b les membres du sangguniang panlalawigan conseil provincial du sangguniang panlungsod conseil de la ville et du sangguniang bayan conseil municipal sont lus par le district conform ment aux dispositions de la loi c il y aura en outre un repr sentant sectoriel des femmes un repr sentant des travailleurs et un repr sentant issu de l un quelconque des secteurs suivants populations urbaines pauvres communaut s culturelles autochtones personnes handicap es ou tout autre secteur d fini par le sangguniang concern dans les 90 jours pr c dant la tenue des lections locales conform ment la loi La Commission lectorale GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 COMELEC dictera les dispositions r glementaires n cessaires l lection de ces repr sentants sectoriels 93 De m me on peut lire la section 386 Conditions de cr ation a Un barangay village peut tre cr sur un territoire d un seul tenant qui compte au moins 2 000 habitants d
121. e en tant que condition pr alable la proc dure d adoption et portant GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 modification cette fin de certaines dispositions de la loi de la R publique n 8043 ou Code de l adoption internationale du d cret pr sidentiel n 603 et du Code de la protection de la jeunesse 12 mars 2009 Z Loi de la R publique n 9647 Loi visant notamment faire de l Universit normale des Philippines le centre national de formation p dagogique du pays et ouvrant des cr dits cet effet loi de 2009 sur la modernisation de l Universit normale des Philippines 30 juin 2009 114 Au moment de l laboration du pr sent rapport le Congr s philippin avait adopt la Charte des droits des femmes MCW loi d ensemble sur les droits fondamentaux des femmes qui vise liminer la discrimination envers elles par la reconnaissance le respect la protection la mise en uvre et la promotion de leurs droits eu gard en particulier celles qui appartiennent au secteur marginalis Le chapitre III de ce texte fait de l tat le premier responsable de sa mise en uvre Ces obligations s tendent tous les organismes bureaux et services de l tat tous les niveaux ainsi qu aux soci t s publiques ou semi publiques Au moment de la r daction de ce rapport le Congr s philippin tait galement sur le point d adopter les projets de loi suivants a Loi de la R publique n 9709
122. e pour le d veloppement OMD e L APIS 2007 indique que 83 des familles ont acc s l eau potable f En ce qui concerne l acc s am lior l alimentation les Philippines ont fait reculer l incidence de la sous alimentation dans la population elle est tomb e de 26 18 entre les p riodes 1990 1992 et 2002 2004 bien que le pays soit importateur net de produits alimentaires Le taux actuel est comparable celui des pays en d veloppement et de l ensemble du monde tout en restant inf rieur celui de l Asie de l Est et du Pacifique Tableau comparatif de la population sous aliment e 1990 1992 2002 2004 Diminution Philippines 26 18 8 Asie de l Est et Pacifique 17 12 5 Pays en d veloppement 21 17 4 Ensemble du monde 20 17 3 2 galit des sexes et d veloppement 12 La situation des femmes est un important indicateur des conditions n cessaires l exercice des droits fondamentaux sur un pied d galit Il existe deux mod les destin s mesurer l galit des sexes celui du PNUD et celui du Forum conomique mondial 13 Sur la base de l indice sexosp cifique du d veloppement humain ISDH le Rapport mondial sur le d veloppement humain 2009 classe les Philippines au 86 rang des 182 pays GE 11 40557 EXT 7 CCPR C PHL 4 pour lesquels cet indice a t calcul Pour ce qui est de l indice de la participation des femmes IPF les Philippines sont d apr
123. e autre affaire Ong Eng Kiam a k a William Ong c Lucita G Ong GR n 153206 la Cour supr me a soutenu que la Constitution philippine s attache renforcer la famille en tant qu institution sociale fondamentale La Constitution elle m me cependant ne fixe pas les conditions de la protection du mariage et de la famille par l tat c est en effet la loi qu il appartient de d terminer tous les aspects juridiques du mariage de prescrire les m thodes et modalit s de sa protection et de mettre en uvre les dispositions constitutionnelles tendant cette protection C est ce qui a t fait par l adoption du Code de la famille qui d finit le mariage et la famille nonce les effets juridiques correspondants impose les limitations applicables la vie conjugale et la vie familiale et indique les motifs de la d claration de nullit et ceux de la s paration l gale Lucita ayant ad quatement prouv l existence d un motif de s paration l gale la Cour ne peut que confirmer les conclusions du tribunal r gional d instance et de la cour d appel et lui accorder le d dommagement auquel elle a droit en vertu de la loi 357 Les lois suivantes ont t adopt es pour renforcer davantage encore la famille philippine GE 11 40557 EXT 81 CCPR C PHL 4 a Loi de la R publique n 9257 loi qui largit le champ d application de la loi de 2003 sur les personnes g es b Loi de la R publique n
124. e complet de justice pour mineurs et de protection des mineurs en cr ant sous l autorit du Minist re de la justice le Conseil de la justice pour mineurs et de la protection des mineurs et en ouvrant les cr dits n cessaires cette fin loi de 2006 sur la justice pour mineurs et la protection des mineurs 1 Loi de la R publique n 9231 loi de 2003 sur l limination des pires formes de travail des enfants j Loi de la R publique n 9255 loi autorisant les enfants naturels porter le patronyme de leur p re k Loi de la R publique n 9262 loi de 2004 relative la lutte contre la violence l gard des femmes et de leurs enfants D Loi de la R publique n 7610 loi visant notamment instituer des mesures de dissuasion plus rigoureuses et une protection sp ciale des enfants contre la maltraitance l exploitation et la discrimination m Loi de la R publique n 8972 loi relative la protection des familles monoparentales n Loi de la R publique n 9523 loi exigeant l agr ment du Minist re de la protection et du d veloppement social pour qu un enfant puisse tre d clar l galement adoptable o Loi de la R publique n 9710 Charte des droits des femmes 82 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 Article 24 Droits de l enfant 358 Le Cadre strat gique national pour l laboration des plans en faveur de l enfance connu sous le nom d Enfant 21 a t adopt par le
125. e de la d fense nationale les Forces arm es des Philippines et des ONG il y avait de 2001 2006 186 enfants participant au conflit arm Sur ce nombre 174 enfants ont t d mobilis s ils ont r int gr leur famille et ont repris le chemin de l cole Le Minist re du travail et de l emploi a galement mis en uvre le projet communautaire Sala am paix dans le cadre duquel 300 enfants g s de 9 17 ans ont re u en 2005 et 2006 une ducation une formation professionnelle et une aide l emploi et l acc s aux moyens de subsistance 362 Le Gouvernement philippin reste engag dans un processus global de paix pour trouver une issue au conflit arm qui l oppose des groupes rebelles Ce processus implique actuellement la mise en uvre d un plan national de paix qui constitue le chapitre 14 du Plan moyen terme de d veloppement des Philippines Les activit s men es qui contribuent de fa on notable pr venir et faire cesser l enr lement d enfants pour des hostilit s arm es sont notamment les suivantes GE 11 40557 EXT 83 CCPR C PHL 4 a Le processus de paix engag avec le Front de lib ration islamique Moro MILF comprend la cessation des hostilit s la reconstruction et le d veloppement des zones touch es par le conflit et des n gociations sur la question du domaine ancestral b L application des accords int rimaires de paix conclus avec deux mouvements communistes loc
126. e et les droits fondamentaux des femmes ainsi que la gouvernance soucieuse de l galit des sexes Un texte budg taire sur les femmes et le d veloppement GAD exige que 5 au moins des budgets de l administration centrale et des collectivit s territoriales soient consacr s aux programmes et services destin s aux femmes et visant l galit des sexes 135 Au niveau local 63 collectivit s territoriales ont promulgu des codes relatifs aux femmes et au d veloppement et 1 650 conseils de femmes locaux ont t cr s La mise en uvre des programmes qui portent sur des questions concernant les femmes comme la violence leur gard et les services de sant qui leur sont destin s s est am lior e Des centres d information r gionaux sur l int gration des femmes au d veloppement ont t cr s dans huit r gions afin d apporter une assistance technique 136 La Commission philippine sur les femmes PCW et le Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix OPAPP ont organis conjointement des ateliers destin s instaurer une coop ration entre parties prenantes en ce qui concerne l identification des questions et la promotion des initiatives relatives aux femmes et la paix La Commission nationale sur le r le des femmes philippines NCRFW a co organis avec des groupes de la soci t civile un atelier sur la r solution n 1325 du Conseil de s curit de PONU relative aux femmes
127. e judiciaire de la charia fond sur la loi religieuse islamique La tradition musulmane assigne aux chefs religieux un r le tr s important en mati re de r glement informel des litiges La justice est garantie pour tous abstraction faite de tout pr jug social ou politique Les Philippins musulmans pr f rent en particulier dans les affaires familiales et patrimoniales un r glement informel une proc dure judiciaire formelle Il n est pas jusqu aux juges des tribunaux islamiques eux m mes qui n aient assum le r le de notables coutumiers auxquels la population peut s adresser pour r gler un litige ce qui montre bien le caract re syst matiquement informel des traditions musulmanes en mati re de r glement des litiges traditions qui sont profond ment ancr es dans la pratique Les questions touchant la criminalit continuent de relever du Code p nal r vis et d autres lois conform ment aux droits que la Constitution reconna t tous les Philippins Voies de recours judiciaires ouvertes aux personnes dont les droits de l homme ont t viol s 53 En application des r gles de proc dure toute personne qui a t ill galement d tenue ou priv e de quelque autre mani re de sa libert peut d poser aupr s de n importe quel tribunal r gional d instance RTC ou de la cour d appel CA ou directement aupr s de la Cour supr me SC une demande d ordonnance d habeas corpus en vue d obtenir sa mise
128. e subsistance faisant appel des technologies appropri es et la cr ation de microentreprises pour les familles des enfants qui travaillent d la formation des enfants destin e leur faire acqu rir des comp tences pratiques et la promotion de l hygi ne et de la s curit du travail e le renforcement des capacit s et la formation la surveillance du travail des enfants f le renforcement et le soutien du programme Sagip Batang Manggagawa SBM ce qui signifie litt ralement Sauver les enfants qui travaillent pour sauver les enfants des pires formes de travail g l largissement du champ couvert par les enqu tes sur la main d uvre de mani re inclure des donn es sur les enfants qui travaillent et les probl mes du travail des enfants dans le cadre directeur du Minist re du travail et de l emploi sur l application des normes du travail h l tablissement d un registre central de 23 992 enfants concern s par les pires formes de travail de 3 243 fr res et s urs de travailleurs enfants et de 21 924 enfants risque 1 l institutionnalisation des syst mes de suivi des enfants 206 Le m canisme de secours Sagip Batang Manggagawa SBM fonctionne dans 16 r gions du pays Depuis 2006 il y a 33 quipes SBM d action rapide dans sept provinces et huit villes En tout de 1998 2006 601 op rations de sauvetage ont t effectu es et 2 161 travailleurs enfants ont t secourus Sur ces 2 161 enfan
129. ement l une d elles seulement apporte ce soutien sans pr judice de son droit de r clamer aux autres la part dont elles sont redevables 346 Lorsque deux b n ficiaires ou davantage r clament simultan ment le soutien d une seule et m me personne l galement oblig e de le fournir si cette personne n a pas des moyens suffisants pour satisfaire toutes les demandes c est l ordre tabli dans l article pr c dent qui est suivi sauf si les b n ficiaires de l obligation sont le conjoint et un enfant soumis l autorit parentale en pareil cas la pr f rence ira l enfant 347 Le montant du soutien sera proportionnel aux ressources et aux moyens du donateur et aux besoins du b n ficiaire 348 L obligation d apporter un soutien est exigible compter du moment o la personne qui a le droit de recevoir ledit soutien en a besoin pour assurer sa subsistance cependant celui ci ne sera vers qu compter de la date de la demande judiciaire ou extrajudiciaire 349 De plus un soutien pendente lite peut tre demand conform ment au Code de proc dure pour assurer la viabilit de la famille dans l attente d une d cision de justice concernant la dissolution des liens du mariage 350 La personne tenue d apporter un soutien pourra s acquitter de cette obligation soit en versant la pension fix e soit en accueillant et en entretenant au foyer familial la personne 80 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL
130. ement d institutions qui r pondent aux besoins des femmes et des enfants en conflit avec la loi ou victimes de d lits 222 La Cour supr me a galement adopt des r gles ax es sur les droits de l enfant notamment la R gle sur les t moignages d enfants 2000 la R gle sur les mineurs en conflit avec la loi 2002 la R gle sur la violence l gard des femmes et de leurs enfants 56 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 2004 et la R gle sur les enfants poursuivis en vertu de la loi de 2002 sur les drogues dangereuses 2007 223 L adoption le 23 avril 2006 de la loi de la R publique n 9344 ou loi sur la justice pour mineurs et la protection des mineurs de 2006 a marqu un progr s consid rable dans l am lioration de la protection juridique et judiciaire des enfants Le nombre des enfants d tenus avec des adultes a d j diminu 224 Depuis 2007 un nombre appr ciable d enfants de moins de 15 ans en conflit avec la loi ont t r install s dans des locaux plus adapt s Il reste encore cr er davantage de foyers pour les jeunes et de centres de r adaptation au niveau local 225 Le 16 juillet 2007 l ordonnance n 633 a prescrit la lib ration imm diate des enfants en conflit avec la loi g s de 15 ans au plus Cependant ceux qui ne peuvent tre rendus leurs familles ou int gr s leurs collectivit s d origine sont envoy s dans des centres g r s par le Minist re de la pro
131. employ es dans le secteur priv et modifiant cette fin l article 14 A de la loi de la R publique n 1161 modifi e h Loi de la R publique n 8353 Loi visant notamment largir la d finition de l infraction de viol reclass e comme infraction contre la personne et modifiant cette fin la loi n 3815 modifi e ou Code p nal r vis 1 Loi de la R publique n 9208 Loi de 2003 sur la lutte contre la traite des personnes femmes et enfants j Loi de la R publique n 7277 Loi visant notamment la r adaptation l autod veloppement et l autosuffisance des personnes handicap es et leur insertion dans la soci t Charte en faveur des personnes handicap es k Loi de la R publique n 7279 Loi visant notamment laborer l intention des pauvres des villes un programme complet et continu d am nagement et de logement GE 11 40557 EXT 25 CCPR C PHL 4 26 urbains et mettre en place le m canisme d ex cution de ce programme loi de 1992 sur l am nagement et le logement urbains D Loi de la R publique n 8042 Loi visant notamment laborer les politiques applicables l emploi l tranger et d finir une norme plus lev e de protection et de promotion du bien tre des travailleurs migrants de leur famille et des Philippins en difficult l tranger m Loi de la R publique n 9344 Loi visant notamment mettre en place l
132. ences inutiles qui pourraient survenir dans la zone Les droits des travailleurs sont hautement respect s et d ment pris en compte 315 La PNP enqu te actuellement sur un total de 66 violations all gu es des droits syndicaux qui se repartissent comme suit 39 meurtres 11 enl vements et 16 cas de harc lement de dirigeants syndicaux et de travailleurs syndiqu s Ces chiffres ont t communiqu s l Organisation internationale du Travail par un groupe local de travailleurs philippins Kilusang Mayo Uno Mouvement du Premier mai Sur ces 66 cas all gu s 16 affaires ont t class es 20 sont en cours d investigation dans six cas les victimes se trouvent maintenant dans des lieux tenus secrets un meurtre all gu para t tre un cas d enl vement une affaire a t consid r e comme close en raison de la mort du suspect quatre cas correspondent des op rations l gitimes de la police dans huit cas les victimes ne souhaitent plus poursuivre l affaire dans quatre cas aucune plainte n a t d pos e dans deux cas l incident n a pas t signal dans un cas l organisation victime n existe pas et dans trois cas il n y a eu aucun harc lement 76 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 316 Les journalistes et les envoy s sp ciaux jouissent de la libert d expression et b n ficient de la libert de la presse Ni restrictions pr alables ni censure ne viennent limiter leurs droits De 2001 ce jour
133. enforcer l Universit des Philippines en tant qu universit nationale Charte de l Universit des Philippines 2008 29 avril 2008 u Loi de la R publique n 9502 Loi visant notamment faciliter l acc s des m dicaments moins co teux et de qualit portant modification cet effet de la loi de la R publique n 6675 ou loi de 1988 sur les m dicaments g n riques et de la loi de la R publique n 5921 ou loi sur la pharmacie loi de 2008 sur les m dicaments moindre co t et de qualit universellement accessibles 6 juin 2008 v Loi de la R publique n 9504 Loi portant modification des articles 22 24 34 35 51 et 79 de la loi de la R publique n 8424 modifi e ou loi de 1987 sur le revenu int rieur w Loi de la R publique n 9512 Loi visant notamment promouvoir la sensibilisation aux questions d environnement par l ducation environnementale loi de 2008 sur la sensibilisation et l ducation environnementales 12 d cembre 2008 x Loi de la R publique n 9521 Loi portant cr ation d un fonds fiduciaire national pour le d veloppement du livre afin de soutenir la cr ation litt raire philippine loi sur le fonds fiduciaire national pour le d veloppement du livre 5 mars 2009 y Loi de la R publique n 9523 Loi exigeant l agr ment du Minist re de la protection et du d veloppement social DSWD pour qu un enfant puisse tre d clar l galement adoptabl
134. entiques et reconnus de populations autochtones et le respect des structures de direction existantes et des m canismes de maintien de la paix dans le cadre des efforts de paix avant pendant et apr s le conflit arm ainsi que la participation active des populations autochtones l Accord de paix global conclu avec le Gouvernement ont r duit au minimum l impact du conflit arm sur les populations autochtones et les communaut s culturelles autochtones 408 Les principales difficult s que rencontrent les populations autochtones et d autres parties prenantes sont li es leurs capacit s institutionnelles et la viabilit des institutions des domaines et des valeurs culturelles traditionnels face la modernisation qu entra ne le d veloppement conomique 409 Pour relever ces d fis il est indispensable d intervenir de mani re forte notamment d assurer la prise en compte des syst mes pratiques et savoirs autochtones IKSP dans le d veloppement local et national de s appuyer sur les IKSP et les structures de leadership des populations autochtones dans 12 interventions de l tat de donner plus de poids la sensibilit culturelle et aux r actions des populations autochtones en tenant compte de leurs perspectives et de leur vision du monde de renforcer l information l ducation et les activit s de sensibilisation en faveur des droits collectifs et individuels des populations autochtones 410 Les group
135. es Cette loi d finit les actes de torture qu elle classe en plusieurs cat gories torture physique et torture mentale ou psychique Elle fixe galement les peines encourues pour la perp tration d actes de torture e Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00921 Loi visant notamment offrir r paration aux victimes de violations des droits de l homme sous le r gime de Marcos documenter ces violations et ouvrir des cr dits cet effet Loi concernant les r parations aux victimes de violations des droits de l homme Ce texte pr voit des r parations en faveur des victimes de violations des droits de l homme et ou de leurs familles au titre des d c s des blessures des souffrances des privations et des pr judices subis au cours de la p riode comprise entre le 21 septembre 1972 et le 25 f vrier 1986 et du tort persistant que leur causent les exactions pass es y compris la d sorganisation ou le d nuement conomiques dus en particulier l ex cution extrajudiciaire ou la disparition forc e du membre de la famille qui en tait le soutien f Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00957 Loi renfor ant le droit constitutionnel de la population la libert d expression au rassemblement pacifique et la pr sentation au Gouvernement de demandes de r paration des torts caus s Loi sur les rassemblements publics de 2007 Ce projet de loi dispose que la seule for
136. es Philippines ont pris des mesures pour que toutes les personnes vivant sur leur territoire et relevant de leur autorit jouissent des droits qu il consacre sans distinction d aucune sorte 86 La Constitution est la Loi supr me et fondamentale du pays elle tablit le cadre et les principes g n raux auxquels l tat doit se conformer Elle constitue galement la norme en fonction de laquelle les instruments juridiques nationaux et l action et les d cisions du Gouvernement sont arr t s et valu s Les l ments importants de la Constitution sont notamment la Charte des droits et les articles consacr s aux droits de l homme et la justice sociale la responsabilit des membres de la fonction publique la nationalit au suffrage et l conomie et au patrimoine nationaux 87 La Charte des droits de la Constitution philippine qui figure l article III de celle ci occupe une position primordiale dans la Loi fondamentale Les garanties qui y sont nonc es concernent notamment le respect de la proc dure r guli re et l galit de protection le droit de ne pas subir de fouilles et de perquisitions sans mandat la libert GE 11 40557 EXT 21 CCPR C PHL 4 22 d expression et la libert religieuse le droit de ne pas tre contraint de t moigner contre soi m me et le droit d habeas corpus L tendue et les limitations de ces droits ont t dans une large mesure d termin es par des
137. es autochtones forment 10 15 de la population totale des Philippines ils comptent quelque 12 millions de personnes r parties entre 110 groupes ethnolinguistiques qui sont pr sents dans plus de 50 des 81 provinces du pays La Commission nationale des populations autochtones NCIP estime que 61 des groupes autochtones vivent Mindanao et un tiers Luzon Les 6 restant sont dispers s dans les Visayas Sur une population totale de 12 millions d autochtones 5 1 millions sont g s de 18 ans ou moins GE 11 40557 EXT 97 CCPR C PHL 4 411 Bien que les chiffres exacts ne soient pas facilement accessibles les taux de mortalit taux de mortalit infantile de mortalit juv nile et de mortalit maternelle sont plus lev s parmi les populations autochtones que dans la population majoritaire Le taux d enregistrement des naissances y est beaucoup plus faible puisque la plus grande partie des 20 30 d enfants non enregistr s que compte le pays sont issus des populations autochtones L offre de services de sant de nutrition d eau et d assainissement et l acc s des enfants des populations autochtones et de leurs familles ces services sont encore inad quats De m me l acc s de ces enfants l ducation continue de poser un probl me majeur malgr un programme permanent d aide l ducation mis en uvre par la Commission nationale des populations autochtones NCIP Les dossiers de la NCIP r
138. es faits qui lui sont reproch s sont des questions essentielles et le droit d un accus de contester l accusation sur la base de faits qui ne seraient pas mentionn s dans l acte d accusation ne peut tre cart Pour concluantes et convaincantes que puissent tre les preuves de la culpabilit l accus ne peut tre condamn pour une infraction s il n en est pas accus dans l acte sur lequel repose le proc s ou si ladite infraction n y est pas mentionn e Retenir contre lui un chef d accusation qui n est pas mentionn tandis qu il pr pare sa d fense en fonction des accusations port es contre lui serait manifestement in quitable et sournois La r gle est qu une discordance entre les all gations contenues dans l acte d accusation et les preuves produites pendant le proc s invalidera la proc dure p nale si elle est juridiquement significative et pr judiciable l accus au point de porter atteinte ses droits essentiels 267 Dans sa d cision n 176159 rendue le 11 septembre 2008 dans l affaire Minist re public plaignant d fendeur c Lee Rodrigo X alias BUNSO et X alias LYN LYN accus s la Cour supr me a jug qu il faut examiner avec le plus grand soin l identification des accus s surtout lorsque cette identification est faite par un seul t moin et que la d cision d pend enti rement de la fiabilit de cette identification La prudence et la circonspection s imposent davanta
139. es obligations et fonctions pr vues par la loi 65 La CHRP fait fonction de conseiller qui prescrit des normes de protection des droits de l homme ainsi que de contr leur et d valuateur ind pendant des politiques activit s programmes et r sultats du Gouvernement dans ce domaine 66 En tant que d fenseur des droits de l homme la CHRP apporte sa contribution l laboration des projets de loi pertinents l gard de la soci t civile elle mobilise la population et les ressources coordonne les programmes et les activit s donne des avis sur les normes forme des instructeurs et informe le grand public sur les droits de l homme entre autres activit s 67 S agissant des victimes de violations des droits de l homme la CHRP joue un r le de protecteur des victimes contre les auteurs de violations de mobilisateur de services de protection de conseiller pour ce qui est des voies de recours judiciaires et non judiciaires d ducateur et de fournisseur d autres formes d assistance directe et d autres services 68 Dans le cadre de son programme de protection des droits de l homme la CHRP a t en mesure d instruire des dossiers concernant des assassinats extrajudiciaires pr sum s Entre autres activit s elle a innocent des membres de la police et de l arm e fourni une aide financi re aux victimes de violations des droits de l homme effectu des visites dans des centres de d tention organis
140. es qui ont elles affirm avaient coop r avec leurs recruteurs Ces fonctionnaires sont actuellement expos s des sanctions administratives et des poursuites p nales b Conf rences sur la lutte contre la traite des tres humains La premi re Conf rence nationale contre la traite des tres humains s est tenue en septembre 2006 et une s rie de conf rences sous nationales sur ce m me th me ont eu lieu dans les trois principaux archipels des Philippines savoir Luzon Manille 11 12 d cembre 2007 les Visayas Cebu novembre 2007 et Mindanao Davao novembre 2007 c Initiative philippine contre la traite FIAT L Initiative philippine contre la traite est un ensemble d activit s destin es sensibiliser l opinion la traite des tres humains et men es dans des zones choisies de tout le pays Parmi les activit s figurent des pr sentations dans diff rentes localit s des programmes de formation de procureurs de membres des forces de l ordre et de travailleurs sociaux des conf rences de presse des r unions de coordination avec les administrations territoriales et la cr ation de comit s insterinstitutions locaux contre la traite d Organisation de comit s interinstitutions locaux et r gionaux contre la traite des tres humains et la violence l gard des femmes et de leurs enfants RIACAT VAWC Le Minist re de la protection et du d veloppement social a organis e 17 comi
141. es sections 2 et 4 de la loi de la R publique n 7438 d finissant certains droits des personnes arr t es d tenues ou plac es en garde vue ainsi que les obligations des fonctionnaires proc dant aux arrestations mises en d tention et enqu tes et pr voyant les peines applicables en cas de violations desdits droits et obligations Ce texte dispose que tout fonctionnaire ou agent proc dant une arrestation ou une enqu te qui omet d informer la personne arr t e d tenue ou plac e en garde vue de son droit de garder le silence et de b n ficier de l assistance d un conseil comp tent et ind pendant choisi par elle de pr f rence est passible d une amende de 6000 pesos ou d une peine d emprisonnement de huit ans au moins mais de dix ans au plus ou des deux Le responsable de l enqu te sera en outre frapp de d ch ance perp tuelle et absolue 1D Projet de loi du S nat n 928 Loi rigeant en assassinat sanctionn par Particle 248 modifi du Code p nal r vis le meurtre de membres du personnel de services de radiodiffusion ou de presse dans l exercice l gitime de leurs fonctions Ce texte vise prot ger les membres des services de radiodiffusion ou de presse au cours de l exercice l gitime de leurs fonctions mm Projet de loi du S nat n 949 Loi visant notamment ce que les d tenus soient trait s quitablement et sur un pied d galit et modifiant cette fin les articles 39
142. es trois principaux pouvoirs de l tat l ex cutif le judiciaire et une assembl e l gislative bicam rale et pr voit leur s paration Elle d finit les missions et les comp tences des principales institutions charg es de la promotion et de la protection des droits de l homme 19 La Constitution dispose ce qui suit Le Congr s accorde la plus haute priorit l adoption de mesures visant prot ger et renforcer le droit de tous la dignit humaine r duire les in galit s sociales conomiques et politiques et liminer les in galit s culturelles en r partissant de fa on quitable les richesses et le pouvoir politique pour le bien commun section 1 de l art XIII 2 Dispositions de la Constitution concernant sp cifiquement la promotion et la protection des droits de l homme 20 Un des principes politiques nonc s dans la Constitution philippine de 1987 est que l tat attache une grande valeur la dignit de chaque tre humain et garantit le respect absolu des droits de l homme section 11 de l art Il Il est aussi pr vu de prot ger le droit la sant des habitants section 15 de l art II ainsi que leur droit un environnement quilibr et sain section 16 de l art II L tat est charg de prot ger les droits des travailleurs et de promouvoir leur bien tre section 18 de l art Il ainsi que de garantir l galit d acc s la fonction publique sectio
143. es versions ant rieures tablies par le Comit des droits de l homme CCPR C 66 GUL Rev 2 2 Les Philippines ont sign le Pacte le 19 d cembre 1966 elles Pont ratifi le 28 f vrier 1986 et ont d pos l instrument de ratification le 23 octobre 1986 Le Pacte est entr en vigueur le 23 janvier 1987 trois mois apr s le d p t de l instrument de ratification Les Philippines ont pr sent leur rapport initial au Comit le 22 mars 1988 CCPR C 50 Add 1 Rev 1 il a t examin par le Comit les 31 mars et 3 avril 1989 Les deuxi me et troisi me rapports ont t soumis conjointement au Comit le 26 ao t 2002 3 Le pr sent rapport qui couvre la p riode allant de 2003 juin 2009 comprend deux parties La premi re donne des informations sur la situation qui r gne actuellement aux Philippines La seconde contient des renseignements portant sp cifiquement sur la mise en uvre des dispositions du Pacte 4 Le rapport contient des renseignements d ensemble sur la l gislation la politique les programmes et les faits nouveaux concernant les droits num r s dans le Pacte sur les difficult s et les probl mes que pose leur mise en uvre et sur les perspectives d volution 5 Il a t labor sous la direction g n rale du Minist re de la justice DOJ agissant en coordination avec le Minist re des affaires trang res DFA en sa qualit de Vice Pr sident du Comit pr sidentiel des droits de l
144. espect par les Philippines de la Convention contre la torture et a mis en place un groupe de travail interinstitutions sur l application et le suivi de la Convention 171 Comme l exige le Protocole facultatif se rapportant la Convention un m canisme pr ventif national doit tre mis en place dans cette perspective un groupe de travail form de repr sentants des administrations comp tentes et d organisations de la soci t civile a t cr et charg a de v rifier le degr d am lioration de modernisation et d acceptabilit des centres de d tention du pays b d tudier les modalit s d un fonctionnement efficace du m canisme pr ventif national conform ment aux prescriptions et aux dispositions du Protocole facultatif c de d finir le mode d organisation les m canises op rationnels et les principes directeurs de ce m canisme qui devrait tre en mesure de tirer parti du savoir des connaissances sp cialis es et des informations disponibles dans tous les secteurs de la soci t 172 Plusieurs lois nouvellement adopt es contribuent pr venir les actes de torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou d gradants tels que le bizutage la maltraitance des enfants en conflit avec la loi et le harc lement sexuel ce sont notamment a la loi de la R publique n 8049 contre le bizutage b la loi de la R publique n 9208 contre la traite des tres humains c la l
145. et Child Hope Asia Philippines a mis au point un ensemble de dessins anim s sur la pr vention de la violence sexuelle contre les enfants Le premier film d animation intitul C est ma fille met en sc ne une histoire d inceste et a t r alis en 2003 Le deuxi me film produit en 2005 raconte une histoire de p dophilie et s intitule Un brave gar on Ces films d animation sont accompagn s de brochures imprim es qui expliquent comment les utiliser et comment traiter les r v lations des enfants victimes Un troisi me film d animation encore en production a pour th me la traite d enfants et la pornographie mettant en sc ne des enfants La pochette de dessins anim s a t jug e d une grande utilit comme mat riel de sensibilisation destin briser le silence sur la question de la violence sexuelle l gard des enfants Stairway Foundation envisage actuellement d tablir un partenariat avec le r seau interconfessionnel philippin pour l enfance PHILINC afin d tendre au r seau des communaut s et organisations religieuses son action pour la pr vention de la violence sexuelle envers les enfants Stairway Foundation organise galement l intention des enfants et des personnes qui s occupent d eux des ateliers consacr s aux droits de l enfant envisag s sous l angle de la pr vention de la violence sexuelle l gard des enfants 377 Avec l appui de l UNICEF le sous com
146. eut tre d un examen minutieux et laborieux par le Tanodbayan du point de savoir si les l ments pr sent s au cours de l enqu te pr liminaire justifiaient des poursuites l encontre d un ancien haut fonctionnaire Tout d abord une affirmation de ce genre laisse entendre que les affaires ne sont pas toutes trait es de la m me mani re ce qui ne saurait en aucun cas tre accept Ensuite trois des cinq chefs d inculpation contre le requ rant taient li s au fait qu il aurait omis de d poser la d claration sous serment de ses actifs et de ses passifs requise par la loi de la R publique n 3019 ce qui ne soul ve certainement pas des questions juridiques et pratiques complexes appelant un examen minutieux et laborieux au point qu il faille pr s de trois ans pour conclure l enqu te pr liminaire Les deux autres chefs d inculpation savoir corruption all gu e et attribution un proche d avantages non justifi s tout en soulevant des questions juridiques et factuelles plus s rieuses ne sauraient expliquer ni justifier que le Tanodbayan ait mis trois ans r gler l affaire 260 Dans l affaire Jaime M De Guzman requ rant c Minist re public d fendeur G R No 167492 la Cour dans son arr t du 22 mars 2007 a cart les d tails techniques du Code de proc dure au b n fice de la justice et de l quit La Cour peut accepter la bri vet du d lai de pr sentation des con
147. evraient prendre leur retraite d ici la fin de 2009 132 En 2004 l administration comptait 162 925 femmes 43 61 dans des postes du premier niveau 603 312 65 14 dans des postes du deuxi me niveau 3 440 36 67 dans des postes du troisi me niveau et 2 724 39 04 dans des postes de cadres ne participant pas la gestion 133 Les Philippines ont une longue tradition de participation et d autonomisation des femmes tant dans le secteur public que dans le secteur priv Les femmes sont bien repr sent es dans les trois pouvoirs de gouvernement deux pr sidents ont t des femmes ainsi que dans la police et dans l arm e Les textes l gislatifs majeurs concernant les femmes sont notamment la loi sur le r le des femmes dans le d veloppement et l dification du pays les lois visant promouvoir une plus grande participation des femmes l conomie ainsi que la l gislation relative la lutte contre la violence l gard des femmes et des enfants 134 Depuis 33 ans la Commission philippine sur les femmes PCW veille ce que des politiques plans structures et m canismes destin s favoriser la participation des femmes la conduite des affaires publiques soient labor s et renforc s Un Plan cadre pour les femmes qui fait partie du Plan philippin de d veloppement non sexiste PPGD d une dur e de 30 ans 1995 2025 tablit des priorit s en ce qui concerne l autonomisation conomiqu
148. fforcer de pr server la solidarit familiale et de pr voir des proc dures pour la r conciliation des conjoints et le r glement amiable des probl mes familiaux De plus l tat assure un dispositif pour le jugement des jeunes d linquants qui tient compte de leur situation particuli re 321 Le Gouvernement a commenc institutionnaliser la protection de la famille par le d cret loi n 238 relatif aux pouvoirs aux fonctions et la composition du Comit directeur national de la Semaine de la famille qui a ensuite t modifi par le d cret loi n 234 relatif la formation du Comit national de la famille philippine NCFF 322 Pr sid par le Minist re de la protection et du d veloppement social en collaboration avec les divers organismes et services les collectivit s territoriales des entreprises publiques ou semi publiques les secteurs priv s la soci t civile le NCFF a labor le Plan national de la d cennie de la famille philippine NDPFF 2005 2010 323 Ce plan constitue en ce qui concerne la famille philippine en ce nouveau mill naire une feuille de route qui trace une vision claire pour les dix ann es venir Il comprend quatre strat gies et dix objectifs susceptibles d tre atteints en dix ans Il pr conise des actions mieux cibl es au b n fice des familles mais aussi au regard de certains aspects pr cis du soutien la famille philippine l accent est plac plus particuli rement
149. galement pour mission notamment de recevoir les plaintes d pos es pour des violations des droits de l homme et des atteintes au droit international humanitaire et d entreprendre les enqu tes n cessaires Le service des droits de l homme du Bureau national des enqu tes NBI est galement charg pour l essentiel de suivre les affaires de violation des droits de l homme de recevoir les plaintes en la mati re ainsi que les rapports d enqu te sur les violations des droits de l homme et d assurer la coordination avec la Commission des droits de l homme CHRP Article 10 Droit la libert et la dignit inh rente l tre humain 221 Le syst me de justice p nale philippin comporte des m canismes juridiques assurant la protection des femmes des travailleurs migrants des jeunes des populations autochtones et d autres groupes vuln rables Au cours des dix derni res ann es au moins 15 lois relatives la protection des droits de ces groupes ont t adopt es La police et le Bureau national des enqu tes ont mis en place des m canismes au b n fice des femmes des jeunes et des enfants Dans les commissariats de police la PNP dispose de guichets d accueil pour les femmes et les enfants tenus par des policiers ou des polici res sp cialement form s Comme cela a t indiqu plus haut le Minist re de la protection et du d veloppement social et la soci t civile assurent galement le fonctionn
150. ge encore lorsque comme c est le cas en l esp ce la question par del les consid rations de cr dibilit acquiert des dimensions constitutionnelles en raison des droits de l accus une proc dure r guli re Dans cette affaire l identification photographique initiale touche directement au droit constitutionnel en ce que les droits de l accus une proc dure quitable ont pu tre viol s elle a pu en effet lui d nier ses droits un proc s quitable dans la mesure o son identification dans la salle du tribunal a d coul et subi l influence de suggestions inadmissibles faites au cours de l identification photographique ant rieure Dans cette affaire les enqu teurs ont pu ne pas tre quitables envers Rodrigo s ils ont eux m mes d lib r ment ou inconsciemment ancr dans l esprit de Rosita l id e que Rodrigo tait un des voleurs ou du moins s ils l ont activement pr par accueillir cette pens e Dans la pratique cet acte ne diff re pas de celui qui consiste contraindre un t moin identifier un accus la seule diff rence ayant trait aux moyens utilis s Dans les deux cas les enqu teurs de la police sont les v ritables acteurs de l identification de l accus dans la pratique des preuves de l identification sont cr es alors qu elles n existent pas dans la r alit 268 Si aux termes de l article 13 de la loi contre la corruption et la concussion loi
151. gine et dans les zones de transit qui pr c dent la destination finale Les informations disponibles indiquent que les a roports sont encore le point de sortie pr f r des organisateurs de la traite Le d veloppement des vols bas co t et des tarifs promotionnels contribuent aussi faire prosp rer ce trafic international Le manuel est ax sur la d tection des cas de traite dans les a roports et les enqu tes leur sujet Il nonce des principes directeurs destin s aider l quipe sp ciale dans ses op rations renseignement vigilance et suivi arrestation des passeurs interception des victimes enqu te et saisie de la justice protection des victimes et assistance change d informations notamment vii Principes directeurs des Philippines pour la protection des droits des enfants victimes de la traite Cette publication a t con ue pour am liorer le traitement des cas de trafic d enfants Elle indique les normes minimales que les prestataires de services doivent respecter envers les enfants victimes de la traite en particulier lorsqu ils les interrogent La diffusion de la publication et la formation se poursuivent sous la direction d ECPAT Philippines La Commission nationale sur le r le des femmes philippines NCRFW pilote l laboration d un ensemble analogue de principes directeurs destin s promouvoir les droits fondamentaux des femmes victimes de la traite et obtenir la mise en place de m
152. gues celles qui s appliquent la libert de parole et d expression 2 la section 18 de l article II l tat affirme que le travail est un moteur socio conomique essentiel et s engage prot ger les droits des travailleurs et promouvoir leur bien tre 3 La section 3 de l article XIII Justice sociale et droits de l homme fait obligation l tat a d offrir une enti re protection la main d uvre locale et immigr e organis e et non organis e et de favoriser le plein emploi et l galit d acc s l emploi pour tous b de garantir les droits de tous les travailleurs de s organiser de s engager dans des n gociations collectives et de mener des activit s pacifiques et concert es y compris le droit de faire gr ve conform ment aux dispositions de la loi d de garantir les droits et prestations des travailleurs e de promouvoir le principe de la responsabilit partag e entre travailleurs et employeurs et du recours pr f rentiel des modes amiables de r glement des diff rends f de reconna tre le droit de la main d uvre sa juste part des fruits de la production et le droit des entreprises un rendement raisonnable des investissements ainsi qu l expansion et la croissance 4 En vertu de la section 15 de l article XIII l tat respecte le r le des organisations populaires ind pendantes qui permettent aux citoyens de prot ger et de mettre en oeuvre dan
153. habilit e b n ficier du soutien comprend sa scolarit et sa formation l exercice d une profession d un m tier ou d une sp cialit m me au del de sa majorit Le transport comprend les d penses encourues pour aller l cole ou au lieu de travail et pour en revenir 339 Les personnes ci apr s sont tenues de se soutenir mutuellement dans toute la mesure indiqu e dans le Code 1 les conjoints 2 les ascendants et descendants l gitimes 3 les parents et leurs enfants l gitimes et les enfants l gitimes ou ill gitimes de ces derniers 4 les parents et leurs enfants ill gitimes et les enfants l gitimes ou ill gitimes de ces derniers GE 11 40557 EXT 79 CCPR C PHL 4 5 les fr res s urs demi fr res et demi s urs l gitimes 340 Les fr res s urs demi fr res et demi s urs entre lesquels le lien n est pas l gitime sont galement tenus de se soutenir mutuellement dans toute la mesure nonc e l article 194 du Code sauf lorsque la n cessit de subvenir aux besoins du fr re ou de la s ur devenus majeurs r sulte d une faute ou d une n gligence de ces derniers 341 En ce qui concerne les ascendants l gitimes les descendants l gitimes ou ill gitimes et les fr res et s urs ayant entre eux des liens l gitimes ou ill gitimes la personne tenue de subvenir aux besoins ne sera responsable que sur ses biens propres tant entendu qu au cas o cette personne n
154. i Lors de la gr ve de la Hacienda Luisita les exc s commis par les gr vistes avaient d clench l intervention des forces de l ordre 312 S agissant des restrictions all gu es aux droits syndicaux dans des zones de conditionnement des exportations il convient de souligner que le Code du travail s applique galement ces zones Le nombre des syndicats organis s dans ces zones est en augmentation Selon les donn es du Bureau des relations du travail le nombre des syndicats dans les zones conomiques sp ciales a t port de 251 en 2000 341 en septembre 2005 Les effectifs syndiqu s sont pass s de 23 000 travailleurs en 2000 pr s de 34 000 en 2005 313 Cette volution est intervenue la suite des efforts d ploy s pour familiariser tant les travailleurs que les fonctionnaires locaux avec lois nationales relatives au travail elle d ment les all gations de harc lement et d intimidation des syndicalistes dans les zones conomiques sp ciales 314 Les activit s syndicales et le libre exercice des droits du travail se portent bien et sont amplement prot g s aux Philippines Les travailleurs peuvent exprimer leurs revendications et leurs griefs l gitimes par des moyens pacifiques tels que la gr ve la mise en place de piquets de gr ve la gr ve perl e et d autres m thodes autoris es par la loi Chaque fois qu il est fait exercice de ces droits la police se tient proximit pour viter les viol
155. i sans tre p nales par nature contiennent cependant des dispositions d finissant des infractions et prescrivant les peines applicables ne valent que pour l avenir Les lois p nales ne peuvent avoir d effet r troactif sauf tre favorables l accus 275 La loi de la R publique n 8042 a modifi les dispositions pertinentes du Code du travail elle a donn une nouvelle d finition du recrutement illicite et l a sanctionn de peines plus lourdes Rien dans son texte n indique que ses dispositions y compris les peines qu elle pr voit auraient un effet r troactif Une loi ne peut jamais tre consid r e comme r troactive d s lors qu elle op re pour l avenir car les restrictions qu elle comporte s appliqueront uniquement aux infractions commises apr s et non pas avant son adoption Ni le tribunal d instance ni la cour d appel n ont donn la loi de la R publique n 8042 une application r troactive puisque les deux juridictions n ont consid r le cas de la demanderesse qu la lumi re du Code du travail Les proc dures devant le tribunal d instance et devant la cour d appel n ont pas viol l interdiction des lois r troactives et n ont en aucune mani re comport une application r troactive de la loi de la R publique n 8042 276 Dans l affaire Minist re public et consorts c Rosemoor Mining and Development Corporation et consorts G R n 149927 du 30 mars 2004 l
156. i sur le passeport de 1996 pour que le droit constitutionnel de la population de voyager reste inviolable Il s ensuit que l administration est tenue d tablir un passeport ou un document de voyage tout ressortissant des Philippines ou toute personne qui remplit les conditions fix es par la loi 238 Il a t relev que les paragraphes 2 et 3 de l article 12 de la Convention internationale relative aux droits civils et politiques n existent pas dans un vide c est ce qui ressort des observations g n rales et des communications du Comit des droits de l homme Plus pr cis ment l Observation g n rale n 27 du Comit des droits de l homme nonce dans le d tail des principes de nature guider les tats dans la mise en uvre de la libert de circulation Ainsi le Comit a signal que la d livrance d un passeport pour faciliter le passage des fronti res internationales est dans la pratique indispensable pour permettre la libert de circulation 239 C est ainsi que la loi de la R publique n 8239 dispose que le droit de voyager peut tre limit uniquement lorsque la s curit nationale la s ret publique ou la sant publique l exigent Pour favoriser et prot ger l exercice sans entraves de ce droit la demande et la d livrance de passeports et d autres documents de voyage ne sont assujetties qu des conditions minimales GE 11 40557 EXT 59 CCPR C PHL 4 60 Article 1
157. ial est consid r comme constitu d une maison et d une parcelle compter du moment o il est occup en tant que lieu de r sidence de la famille De ce moment et tant que l un quelconque des b n ficiaires y r side le foyer familial conserve cette qualit et est exempt d ex cution de vente forc e ou de saisie sauf dans les cas pr vus ci apr s et dans les limites de la valeur autoris e par la loi 336 Les b n ficiaires du foyer familial sont 1 le mari et sa femme ou le chef de famille non mari 2 leurs parents ascendants descendants fr res et s urs que la relation soit l gitime ou ill gitime qui vivent au foyer familial et qui d pendent l galement du chef de la famille pour leur subsistance 337 Le foyer familial survit la mort de l un des conjoints des deux conjoints ou du chef de famille non mari pendant dix ans ou aussi longtemps qu il existe un b n ficiaire mineur et les h ritiers ne peuvent se le partager moins que le tribunal n estime que des raisons imp rieuses le justifient Cette r gle s applique quel que soit le propri taire de l immeuble ou la personne qui a constitu le foyer familial 338 Le Titre VIII du Code la famille dispose que le soutien comprend tout ce qui est indispensable la subsistance au logement l habillement aux soins m dicaux l ducation et au transport eu gard aux moyens financiers de la famille L ducation de la personne
158. icables k Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 01128 Loi visant notamment exiger que les m dias diffusent des missions de sensibilisation aux droits fondamentaux des jeunes filles et des femmes et pr voyant des incitations cet effet Loi de 2003 sur les missions de sensibilisation aux droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles dans les m dias Ce texte exige que toutes les cha nes de radiot l vision consacrent 15 du temps d antenne la promotion la protection et la d fense des droits fondamentaux du bien tre et du d veloppement des femmes et des jeunes filles ainsi qu la prise en compte de la sexosp cificit et de l galit des genres D Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 01387 Loi portant cr ation d un bureau des questions relatives aux personnes handicap es dans chaque province chaque ville et chaque municipalit et modifiant la section 40 de la loi de la R publique n 7277 ou loi destin e assurer la r adaptation l autonomie et l autosuffisance des personnes handicap es et leur r insertion sociale Afin que les personnes handicap es b n ficient des services pr vus par la loi de la R publique n 7277 ce projet de loi exige la cr ation dans chaque province chaque ville et chaque municipalit d un bureau des questions relatives aux personnes handicap es m Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 02646 Loi
159. ice d accueil et de renseignements l intention des enfants gar s dans le port ainsi qu un h bergement provisoire des repas et des activit s de loisirs Le programme est d j venu en aide de juillet 2001 mars 2007 14 618 victimes et victimes potentielles de la traite des tres humains Sur ce nombre 147 victimes de la traite ont port plainte contre des recruteurs des trafiquants et ou des employeurs Des services de r adaptation psychosociale et de r insertion sociale sont galement fournis plus sp cialement aux fillettes et aux jeunes filles qui ont t soumises un esclavage sexuel Avec l aide de l UNICE F la Visayan Forum Foundation VF a men galement des activit s de mobilisation et de renforcement des capacit s des partenaires par l interm diaire de l quipe sp ciale de lutte contre la traite dans les ports Afin de pr venir la traite VF a conduit des campagnes de sensibilisation dans les communaut s d origine et le long des itin raires de transit en diffusant des informations par l interm diaire des trois m dias et en faisant pression pour l adoption d arr t s par les autorit s locales VF met galement en uvre en partenariat avec Microsoft le projet STEP UP Finissons en avec la traite et l exploitation des tres humains en tirant parti du potentiel illimit en dispensant aux victimes potentielles de la traite une formation l informatique et en les aidant cherche
160. ice p nale repose sur cinq piliers savoir l application des lois les poursuites l appareil judiciaire le syst me p nitentiaire et la communaut Il comporte des m canismes juridiques pour la protection des populations autochtones des femmes des enfants et d autres groupes vuln rables 31 Le syst me de Katarungang Pambarangay justice villageoise a t cr en vertu du Code d administration locale de 1991 LGC pour contribuer au r glement des diff rends entre les personnes r sidant dans le m me barangay village Il institutionnalise le recours des formes de r glement extrajudiciaire des litiges et demeure le m canisme le plus important pour parvenir un r glement amiable 32 En application de la section 11 de l article II de la Constitution de 1987 la Commission des droits de l homme des Philippines CHRP a mis en place le Programme de centres d action des barangay villages pour les droits de l homme qui vise mettre tout citoyen en mesure d animer la promotion et la protection des droits de l homme l chelon local 33 Les diff rents syst mes judiciaires et institutions de r glement des litiges des populations autochtones qui sont fond s sur des pratiques traditionnelles et constituent un m canisme alternatif de r glement des litiges sont reconnus dans la loi de la R publique n 8371 ou loi de 1997 relative aux droits des populations autochtones IPRA 34 Le d cret
161. ilippin de la s curit publique principale institution ducative pour la formation le perfectionnement et l ducation continue des personnels de la police des brigades de pompiers et des services p nitentiaires administre 19 coles r gionales de formation qui accueillent les recrues vivant sur le territoire des diff rentes r gions On peut citer titre d exemple d coles r gionales situ es dans des zones forte densit de populations autochtones communaut s culturelles autochtones l cole de formation de la r gion administrative de la Cordillera CARTS au camp p dagogique de Baguio l cole r gionale de formation n 2 RTS2 Cauayan Isabela l cole r gionale de formation n 3 RTS3 Sto Ni o Magalang Pampanga l cole de formation de la R gion autonome musulmane de Mindanao ARMMTS au camp Salipada K Pendatun Parang Maguindanao l cole de formation de Marawi 98 En ce qui concerne les Forces arm es des Philippines AFP toute personne int ress e peut acc der aux diff rents services corps m dical corps des infirmiers service d odontologie aum nerie service de l Avocat g n ral par exemple Aucune recommandation aucune garantie ne sont exig es pour tre admis comme l ve officier l Acad mie militaire des Philippines 99 Dans les qualifications et conditions requises pour acc der aux services ci dessus aucune distinction n est faite en fonction de l
162. ines PNP le Bureau national des enqu tes NBI et le Minist re de la justice DOJ La base de donn es destin e aux services charg s de l application de la loi PNP et NBI et des poursuites DOJ sera reli e la base de donn es existante du DSWD sur la r adaptation et la r insertion des victimes de la traite des personnes ii Mod le d arr t local contre la traite des tres humains Les arr t s pris contre la traite dans tout le pays ont t r unis et analys s afin d laborer un mod le qui pr sente les caract ristiques essentielles d un bon arr t anti traite L arr t mod le vient en compl ment de la loi contre la traite Ainsi il sanctionne les actes qui rel vent de la comp tence de la ville ou de la municipalit et qui ne sont pas directement vis s par la loi anti traite Il a t distribu aux maires des villes et des municipalit s au cours de la session de 2008 de la Conf rence annuelle de la Ligue des maires Ce projet a b n fici du soutien de l Asia Foundation iii Formation des procureurs des personnels de maintien de l ordre et des membres des quipes sp ciales des a roports L IACAT en partenariat avec des ONG forme dans tout le pays des procureurs aux dispositions de la loi de la R publique n 9208 Les procureurs ont t familiaris s avec les dimensions locales et mondiales de la traite les principales dispositions l gislatives la situation nationale en
163. ins cette fin Articles 26 et 27 Egalit de tous devant la loi et non discrimination 403 La Commission nationale des populations autochtones NCIP administre les programmes destin s aux populations autochtones ou aux communaut s culturelles autochtones IP ICC dans le pays Elle a assur la s curit fonci re des populations autochtones par la d livrance de 57 certificats de reconnaissance de droits sur le domaine ancestral CADT concernant 1 116 260 hectares de terres soit 20 des 6 millions d hectares de domaine ancestral pr vus dans l ensemble du pays Elle a galement d livr 172 certificats de reconnaissance de droits sur des terres ancestrales CALT couvrant 4 838 hectares et contribu l laboration de 21 plans de protection et de d veloppement durable 96 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 des domaines ancestraux ADSDPP 73 ADSDPP tant en pr paration La Commission a mis en place en partenariat avec la soci t civile 66 organismes consultatifs provinciaux Elle a galement accord 86 340 bourses d tudes fourni des conseils juridiques et r alis plusieurs projets socio conomiques et culturels 404 Les ADSDPP reposent sur l approche fond e sur les droits en mati re de gouvernance et de d veloppement les populations autochtones tant enti rement responsables de la conception de leurs plans en accord avec leur droit coutumier leurs pratiques leurs traditions et leurs institution
164. intention des enfants en conflit avec la loi un syst me complet de justice pour mineurs et de protection des mineurs en cr ant au sein du Minist re de la justice le Conseil de la justice pour mineurs et de la protection des mineurs et en ouvrant des cr dits cet effet n Loi de la R publique n 9231 Loi de 2003 sur l limination des pires formes de travail des enfants o Loi de la R publique n 9255 Loi autorisant les enfants naturels porter le patronyme de leur p re p Loi de la R publique n 9262 Loi de 2004 sur la lutte contre la violence P gard des femmes et de leurs enfants q Loi de la R publique n 7610 Loi visant notamment instituer des mesures dissuasives plus rigoureuses et une protection sp ciale des enfants contre la maltraitance l exploitation et la discrimination r Loi de la R publique n 7309 Loi visant notamment cr er au sein du Minist re de la justice un conseil des requ tes pour les victimes d emprisonnement ou de d tention illicites et pour les victimes d infractions violentes s Loi de la R publique n 7438 Loi d finissant certains droits des personnes arr t es d tenues ou en garde vue ainsi que les obligations des responsables de leur arrestation de leur d tention et des enqu tes dont elles font l objet et pr voyant les sanctions encourues en cas de violation de ces droits t Loi de la R publique n 9500 Loi visant r
165. ions et prestations suppl mentaires et les primes li es la comp tence et la qualit de la performance cet effet l tat veille ce que la dignit personnelle des femmes soit toujours respect e Dans l arm e la police et les services apparent s les femmes b n ficient du m me droit l emploi que les hommes sur un pied d galit avec eux Elles se voient aussi reconna tre la m me capacit que les hommes d intervenir dans des contrats et d en conclure contrats de mariage compris D Section 25 Droits la repr sentation et la participation du chapitre V Droits et participation des secteurs marginalis s L tat assure la participation des femmes aux organes d orientation ou de d cision aux niveaux r gional national et international Il assure galement la participation de femmes exer ant des responsabilit s locales aux organismes de d cision et de direction existant dans leur secteur parmi lesquels figurent par exemple le Conseil pr sidentiel de la r forme agraire PARC et ses homologues locaux les organismes locaux de gestion des ressources ainsi que de sylviculture et de gestion des for ts le Conseil national de gestion des p cheries et des ressources aquatiques NFARMC et ses homologues locaux la Commission nationale des populations autochtones la Commission pr sidentielle de lutte contre la pauvret urbaine la Commission nationale anti pauvret et le cas ch ant les c
166. ions forc es et les recommandations adopt es cette occasion ont donn lieu une proposition de loi soumise au Congr s et la promulgation de la r gle sur l ordonnance d amparo et de la r gle sur l ordonnance d habeas data 163 La Cour supr me a galement cr 99 tribunaux sp ciaux appel s conna tre des cas d ex cution extrajudiciaire et de disparition forc e l heure actuelle les tribunaux r gionaux ont tous re u comp tence pour traiter les affaires d ex cution extrajudiciaire 164 Les ant c dents et les circonstances de l affaire d Eddie Gumanoy et d Eden Marcellana membres de KARAPATAN au Tagalog m ridional tu s par des malfaiteurs arm s non identifi s dans le barangay de Barcenaga Naujan Mindoro oriental le 21 avril 2003 sont les suivants 46 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 a Le 13 d cembre 2004 le Minist re de la justice a class l affaire l issue de son enqu te pr liminaire les plaignants t moins n ayant pas r ussi identifier les suspects Ensuite une requ te en r examen de la d cision de classement de la plainte port e contre le sergent Donald B Caigas Aniano Ka Silver Flores et Richard Waway Falla et cinq personnes non identifi es pour d tention arbitraire et vol qualifi a t d pos e au Bureau du Secr taire la justice elle a cependant t rejet e le Minist re de la justice ayant conclu que compte tenu des l ments
167. ire p riodiquement dans des centres de sant et l occasion des naissances recevoir des soins pr et postnatals et faire appel un auxiliaire de sant qualifi au moment de l accouchement Au cours de l ann e 2008 ce programme a b n fici 341 374 m nages 325 Aux termes du Code philippin de la famille le mariage est un contrat sp cial d union permanente entre un homme et une femme conclu conform ment la loi pour l instauration d une vie conjugale et familiale Fondement de la famille il est une institution sociale inviolable dont la nature les cons quences et les grands v nements sont r gis par la loi et ne rel vent pas de conventions particuli res si ce n est que les dispositions prises l occasion du mariage peuvent d terminer les relations ayant trait aux biens pendant la dur e de l union dans les limites fix es par le Code La validit du mariage est subordonn e aux conditions essentielles suivantes 1 La capacit juridique des parties contractantes qui doivent tre un homme et une femme 2 Le consentement librement donn en pr sence de l officier d tat civil 326 Le Code la famille dispose galement l article 5 du chapitre premier du Titre I que tout homme et toute femme g s de 18 ans ou davantage qui n ont aucun emp chement l gal de se marier au sens des articles 37 et 38 du Code peuvent contracter mariage 327 Le Titre III du Code la famille
168. is historiques destin es liminer la violence l gard des femmes notamment le harc lement sexuel le viol la traite des personnes et la violence familiale ont t adopt es Un nombre consid rable de femmes ayant surv cu des violences ont b n fici des programmes du Gouvernement et des ONG destin s lutter contre ce ph nom ne Des normes d ex cution ont t mises au point pour le traitement sexosp cifique des affaires de violence l gard des femmes par les responsables locaux la police les travailleurs sociaux les agents de sant et les procureurs 142 Le Minist re de la protection et du d veloppement social a diffus l intention de l administration des directives tendant l adoption et la mise en uvre d un outil d valuation intitul Normes de mise en uvre des services psychosociaux destin s aux femmes victimes de violence ou ayant surv cu des violences et leurs enfants dans les centres et les tablissements d h bergement Un manuel consacr la gestion sexosp cifique des cas de violence l gard des femmes et des enfants a galement t labor 143 En d finissant les techniques sociales employer pour l limination de la violence l gard des femmes le Minist re de la protection et du d veloppement social a galement labor un programme de r ducation communautaire des auteurs de violences domestiques qui vise res
169. isant notamment qualifier de crime odieux puni de la peine de mort les brutalit s ou l ex cution extrajudiciaire commises par un fonctionnaire une personne investie de l autorit ou un agent de celle ci Ce texte qualifie de crime odieux sanctionn par la peine capitale les brutalit s ou et l ex cution extrajudiciaire perp tr es par un fonctionnaire ou un repr sentant de l autorit hhh Projet de loi du S nat n 2330 Loi renfor ant l ind pendance de la Commission des droits de l homme et modifiant cet effet les sections 1 et 5 du d cret loi n 163 Ce texte renforce la Commission des droits de l homme en cr ant un comit des candidatures charg d examiner les dossiers des personnes qui aspirent si ger la Commission et de pr senter au Pr sident des Philippines une liste restreinte des candidats il dispose que le Pr sident et les memebres de la Commission sont d sign s de mani re chelonn e et que la Commission jouit d une enti re autonomie financi re GE 11 40557 EXT 35 CCPR C PHL 4 iii Projet de loi du S nat n 2578 Loi d finissant et sanctionnant la disparition forc e ou involontaire jjj Projet de loi du S nat n 2589 Loi visant notamment d finir et sanctionner les violations du droit international humanitaire et d autres graves crimes internationaux d finissant les modalit s d une comp tence juridictionnelle universelle et d signant des tri
170. it contre la violence sexuelle et l exploitation sexuelle des fins commerciales du Conseil de la protection de l enfance SC SACSEC en partenariat avec l IACAT et d autres r seaux interinstitutions pour l enfance a organis des conf rences et engag des dialogues multisectoriels qui ont ouvert la voie une approche syst matique du probl me de la pornographie mettant en sc ne des enfants La conclusion entre l UNICEF et Netopia l une des principales cha nes de caf s internet du pays qui compte plus de 200 tablissements dans toutes les Philippines d un nouveau partenariat sur la s curit de l internet et contre la pornographie mettant en sc ne des enfants est de bon augure pour la mise en place d un r seau largi ayant vocation pr venir et r primer la pornographie mettant en sc ne des enfants et l exploitation sexuelle 90 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 des enfants dans le cyberspace Les partenariats et les alliances avec des organisations religieuses conclus sous le parrainage du R seau interconfessionnel philippin pour l enfance PHILINC ont galement permis d largir la port e des initiatives contre la pornographie et la traite en particulier les programmes communautaires d ducation et de pr vention 378 USAID a galement appuy au cours des deux ou trois derni res ann es plusieurs initiatives contre la traite des tres humains aux Philippines Ces initiatives mettent l
171. l application de la l gislation contre la traite d la promotion de campagnes d information suivies et syst matiques sur les affaires de traite e la r alisation d une campagne d ducation cibl e sur la population masculine jeune dans certaines zones s lectionn es f des changes d informations sur les meilleures pratiques dans la lutte contre la traite et l exploitation sexuelle c Une subvention de trois ans sur le th me En finir avec la prostitution des enfants la pornographie mettant en sc ne des enfants et la traite d enfants des fins sexuelles ECPAT Philippines pour le projet Mettre les communaut s en mesure d agir contre l exploitation sexuelle des enfants Le projet a pour but de sensibiliser les communaut s au probl me de la traite des enfants dans les environnements haut risque et organise des ateliers pour l autonomisation des enfants et des jeunes Il diffuse galement des informations sur l exploitation des enfants dans le tourisme sur la traite des enfants et sur la pornographie mettant en sc ne des enfants d Une subvention de huit mois la Visayan Forum Foundation VFF et une ONG locale pour le projet Prot ger les victimes potentielles de la traite des personnes en ouvrant des enqu tes et en engageant des poursuites efficaces contre les trafiquants Ce projet met l accent sur la traite l int rieur du pays et fournit des services directs aux victimes et victimes
172. l d une initiative de coop ration internationale entre le DSWD et l ISS Japon et Hong Kong dont le but est de contribuer la gestion des cas de travailleurs philippins et d adoption d enfants philippins l tranger tout en permettant aux travailleurs sociaux de d velopper leurs comp tences dans ce domaine et dans celui de la constitution de r seaux Depuis 2003 cependant le Minist re a envoy des travailleurs sociaux PISS Japon seulement En 2008 ont b n fici notamment d une assistance 15 130 personnes expuls es de Malaisie dont 177 taient des victimes de la traite d tres humains ou des travailleurs philippins l tranger Parall lement 175 cas de rapatriement et d adoption la naissance ou autres ont t trait s au Japon Hong Kong 1 596 cas ont t trait s en 2006 Parmi les autres dossiers figurent pour ne citer que deux exemples de affaires de violation de la l gislation relative l immigration et de p che ill gale Parmi les services fournis aux b n ficiaires on peut mentionner les activit s d insertion sociale le conseil le soutien psychologique la suite d un incident critique les discussions de groupe cibl es les visites p riodiques dans les centres de d tention r tention l mission de documents de voyage en vue d une reconduite la fronti re ou d un rapatriement imm diat la constitution de r seaux du transport l octroi de nourriture et
173. la mati re le traitement des cas d une mani re adapt e aux besoins des femmes et des enfants et la pr paration de l information En 2009 et au cours de la GE 11 40557 EXT 39 CCPR C PHL 4 40 derni re partie de 2008 la formation des procureurs a t men e dans la r gion de CARAGA la r gion X et la NCR iv Diffusion de l information et pr vention de l incidence de la traite Les campagnes d information et de sensibilisation des populations locales demeurent les outils les plus efficaces de pr vention de la traite En familiarisant les victimes en puissance avec la loi et les diverses mani res de r agir et en les informant des dangers de la traite nous esp rons paralyser ce trafic a Campagne Nous ne sommes pas vendre Cette campagne a t lanc e par l IACAT en raison de l augmentation alarmante des cas signal s de collusion entre passeurs et fonctionnaires de l immigration Deux r unions de dialogue entre ces fonctionnaires et des victimes de la traite ont t organis es l A roport international Ninoy Aquino et Clark Pampanga Les victimes ont racont comment elles avaient pu contourner les inspections rigoureuses pratiqu es dans les a roports internationaux gr ce l assistance de fonctionnaires de l immigration d nu s de scrupules sur l instruction de leurs recruteurs Cette campagne a permis certaines des victimes d identifier deux fonctionnair
174. la paix et la s curit en vue d laborer un plan d action national pour appliquer cette r solution 137 La performance ducative des jeunes filles et des femmes s tant am lior e une attention plus grande est pr sent port e l largissement des possibilit s d emploi pour les femmes par le biais de programmes d enseignement non scolaire et de formation technique et professionnelle qui sont appliqu s par des organismes gouvernementaux et des ONG Au cours de la derni re d cennie les femmes philippines sont devenues aussi actives que les hommes dans la r alisation de leurs droits conomiques tout en b n ficiant d une assistance pour la garde des enfants et les autres responsabilit s Les femmes occupent toutes sortes d emplois dans les secteurs formel et informel aux Philippines et l tranger Au cours des dix derni res ann es le nombre de femmes dans la population active a augment puisque 49 de l ensemble des femmes travaillent contre 79 des hommes GE 11 40557 EXT 37 CCPR C PHL 4 138 On d nombre peu pr s autant de femmes que d hommes parmi les Philippins qui travaillent l tranger Par ailleurs le pourcentage de femmes occupant des postes de d cision dans les domaines de la gestion et de l conomie a augment 139 Des programmes de cr dit ont b n fici plus d un million de femmes dans les zones urbaines et rurales notamment des femmes dirigeant
175. lainte devant le Sandiganbayan tandis que le cas des fonctionnaires de rang inf rieur qui doivent compara tre devant les tribunaux ordinaires est trait par le m diateur charg des enqu tes et des poursuites pour trafic d influence qui rel ve du Minist re de la justice Le M diateur peut suspendre ou r voquer des fonctionnaires et des agents publics d voy s y compris les ministres et tous autres titulaires de fonctions publiques de haut niveau l exception du Pr sident et des membres de l appareil judiciaire et du Congr s Dans toutes les autres affaires p nales toutefois le M diateur est habilit mener des enqu tes sur tous les fonctionnaires et agents de l tat sans aucune exception 9 Acceptation des normes internationales relatives aux droits de l homme 80 Les Philippines sont un des membres originels de l Organisation des Nations Unies et elles ont souscrit la Charte des Nations Unies Le pays a galement t membre de la toute premi re Commission des droits de l homme de l ONU ainsi que du groupe de pays charg sous l gide d Eleanor Roosevelt d tablir le texte de la D claration universelle des droits de l homme Par ailleurs les Philippines sont un des premiers tats avoir ratifi les huit trait s fondamentaux relatifs aux droits de l homme actuellement en vigueur ainsi que d autres instruments concernant les droits de l homme L importance attach e par les Philippines
176. le permettant aux ouvriers de quitter un syndicat ou de ne pas y adh rer malgr la convention de syndicalisation sign e avec la direction d s lors qu ils sont membres d une secte religieuse interdisant l affiliation de ses adeptes un syndicat ouvrier Elle a estim que le droit d association inclut le droit de ne pas s associer et que cette exemption particuli re tait con ue dans l int r t des travailleurs que leurs convictions religieuses emp chent d adh rer un syndicat La Cour a soulign en outre que le libre exercice d une religion ou d une conviction l emporte sur les droits contractuels En cas de conflit ces derniers doivent passer au second plan Victoriano c Elizalde Rope Workers Union 59 SCRA 54 72 1974 309 Les Philippines sont partie aux Conventions de l OIT n 87 sur la libert syndicale et la protection du droit syndical et n 98 sur le droit d organisation et de n gociation collective Elles se sont employ es assid ment se conformer aux obligations contract es ce titre 310 En ce qui concerne la r pression all gu e des droits syndicaux et l affaire de la Hacienda Luisita en 2004 il a t relev que sept syndicalistes avaient t tu s par balles pendant la gr ve des travailleurs de la Hacienda tandis qu une quipe compos e de GE 11 40557 EXT 75 CCPR C PHL 4 membres de la police et de l arm e faisait appliquer un arr t pr sum du Secr taire
177. le th me de la Promotion d une culture de la paix et du respect des droits de l homme En mars 2010 les Philippines accueilleront une r union sp ciale du Mouvement des pays non align s sur le dialogue interconfessionnel 219 S agissant du droit la s curit individuelle l article 22 de la loi sur les droits des populations autochtones IPRA dispose que les populations autochtones communaut s culturelles autochtones IP ICC ont le droit de b n ficier d une protection et de mesures de s curit sp ciales en p riode de conflit arm L tat respecte les normes internationales en particulier la quatri me Convention de Gen ve de 1949 concernant la protection des populations civiles dans les situations d urgence et en p riode de conflit arm il n enr le pas de membres des IP ICC dans les Forces arm es contre leur gr en particulier pour les utiliser contre d autres IP ICC ne recrute en aucune circonstance des enfants des IP ICC dans les Forces arm es n oblige pas des autochtones abandonner leurs terres territoires et moyens de subsistance ni ne les r installe dans des centres sp ciaux des fins militaires dans des circonstances discriminatoires quelles qu elles soient 220 Les bureaux des droits de l homme de l arm e et de la police outre qu ils continuent de mettre en uvre des programmes de formation continue et de planifier des activit s en mati re de droits de l homme ont
178. lit de droits des hommes et des femmes Article 4 Non d rogation ss Article 5 Interdiction de toute interpr tation limitative des droits s 0s1sses1s1 Articl 6 Droit la Vieira manne anhie Runner Rien Article 7 Interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels inhumains oud gradants sense i eE EEE ESEE E E EE E ER RSS Article 8 Interdiction de l esclavage et des pratiques semblables nssnesseeeese Article 9 Droits des personnes accus es Article 10 Droit la libert et la dignit inh rente l tre humain Article 11 Interdiction de tout emprisonnement pour impossibilit d ex cuter une obligation contractuelle ss Article 12 Libert de circulation et droit de choisir librement sa r sidence Article 13 Interdiction d expulser arbitrairement des trangers Article 14 Droits des accus s Article 15 Interdiction des lois r troactives sseseeseeeeeessesesreerersessrsrsesrssesrseee Article 16 Droit la reconnaissance de la personnalit juridique ssssr0ssses0 Article 17 Interdiction d immixtions arbitraires ou ill gales dans la vie priv e la famille le domicile ou la correspondance et d atteintes ill gales l honneur et la r putation ssssstietnenemiminnrenenitinienienmlneneh ere aiis Article 18 Libert de pens e de conscience
179. ltat est meilleur que celui des lections de 2004 o 37 15 74 femmes avaient remport l un des 235 si ges 125 En 2007 galement 21 repr sentants ont t lus sur des listes de parti six 28 57 d entre eux taient des femmes repr sentant des organisations f minines En 2004 les chiffres taient de quatre 17 39 femmes sur un total de 23 repr sentants lus sur des listes de parti 126 Au scrutin de 2007 sur un total de 81 provinces 18 femmes 22 5 ont t lues gouverneurs et 13 16 vice gouverneurs 127 Les femmes lues membres de conseils en 2007 taient au nombre de 123 16 2 sur un total de 758 pour l ensemble du pays 128 Sur les 1 630 maires d sign s en 2007 285 17 5 taient des femmes elles ont t 230 14 4 faire partie des 1 592 premiers adjoints qui ont t nomm s 129 Sur les 13 098 conseillers nomm s en 2007 2 322 seulement taient des femmes 130 Le syst me judiciaire n a cess d tre domin par les hommes m me si la part de magistrates si geant dans les tribunaux d instance et de grande instance y compris ceux qui appliquent la charia est pass e de 19 6 en 2001 26 4 en 2004 36 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 131 En d cembre 2007 cinq des 15 juges de la Cour supr me taient des femmes Toutefois l une d elles qui a fait valoir ses droits la retraite a d j t remplac e par un homme Deux autres juges d
180. lus l article 24 9 tablit galement que Les immigrants et les r sidents permanents qui ne redeviennent pas r sidents philippins conform ment aux termes des d clarations sous serment vis es l article 5 d dans les trois ann es qui suivent l approbation de leur inscription en vertu de la pr sente loi et qui votent n anmoins aux lections suivantes en contravention des dispositions dudit article subiront une peine d emprisonnement d un an au moins et ne seront plus habilit s voter conform ment ce qui est pr vu l article 5 c de la pr sente loi La mention non autoris voter sera appos e sur leur passeport 401 Des propositions ont t pr sent es au Congr s tendant modifier la loi de la R publique n 9189 de mani re ne plus exiger des immigrants et des r sidents permanents l tranger une d claration de leur intention de retourner aux Philippines et au cas o le vote par internet serait approuv d liminer les dispositions exigeant que les pr sidents du Conseil sp cial des scrutateurs remettent personnellement des certificats de v rification des bulletins de vote la Commission lectorale Manille 402 Le Gouvernement philippin esp re qu partir de l ann e 2010 les lections seront enti rement automatis es la Chambre des repr sentants ayant approuv en troisi me et derni re lecture un cr dit additionnel de 11 3 milliards de pesos philipp
181. mage corporel aux suspects dans les commissariats de police est appliqu plus rigoureusement 181 Le Manuel d instructions du Bureau de l administration p nitentiaire et de p nologie BJMP tabli en 1996 interdit d imposer aux d tenus des sanctions disciplinaires cruelles inhumaines ou d gradantes Il proscrit galement le recours aux sanctions physiques comme mesure correctionnelle et l utilisation de ch timents corporels l enfermement dans des cellules sombres et mal ventil es et toute forme de traitement cruel excessif inhumain ou d gradant Manuel d instructions du BJMP d de 1996 section I article 3 j 182 Le Manuel d instructions fournit aussi des principes directeurs concernant l incarc ration et le classement des d tenus ainsi que les proc dures de r ception il institue en outre des conseils de classement et de discipline Il a t d ment publi et diffus aupr s des diff rentes unit s sur le terrain 183 En 2003 le BJMP a institu un m canisme administratif disciplinaire qui sanctionne les membres du personnel ayant inflig des mauvais traitements et des violences aux prisonniers dont ils ont la garde ou commis des actes visant harceler intimider contraindre ou influencer ind ment un plaignant ou un de ses t moins principaux pour qu il retire sa plainte ou revienne sur sa d claration sous serment 184 La responsabilit du personnel p nitentiaire peut galement tre
182. malit ou obligation administrative remplir par la ou les personnes d sireuses d organiser et de tenir une r union publique en un lieu public est d avertir le principal fonctionnaire local sous l autorit duquel ce lieu est plac Il d finit clairement le r le de la police au cours des manifestations g Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00961 Loi visant notamment renforcer l attachement des Philippines la promotion et la protection des droits de l homme par la mise en place dans tout le pays de centres de ressources sur les droits de l homme Loi de 2007 sur les centres de ressources relatives aux droits de Phomme L objet de ce projet de loi est de cr er des centres de ressources relatives aux droits de l homme ayant pour mission d assurer la prise en compte de la promotion et de la protection des droits de l homme dans la mise en uvre du syst me de justice p nale dans la gouvernance locale et dans le maintien de l ordre l chelon local h Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00965 Loi visant notamment instaurer des r parations et des indemnit s raisonnables au titre des d c s des blessures et des atteintes leurs biens subis par des non combattants au cours d op rations de l arm e de la police et ou d autres organes de maintien de l ordre Ce projet de loi vise l indemnisation et la r adaptation des non combattants qui ont
183. ment autoriser les organisations et coop ratives de personnes invalides d ment enregistr es aupr s de la Commission des titres et des march s financiers et du Minist re de la protection et du d veloppement social exercer des activit s r mun ratrices tenir des dicules ou faire fonctionner des installations dans les b timents et locaux administratifs titre d emploi r mun r Cette mesure habilite les organisations coop ratives de personnes invalides g rer des installations mener des activit s tenir des dicules de nature commerciale et exercer d autres emplois r tribu s de ce genre dans les difices et locaux administratifs c Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00326 Loi visant notamment d finir et sanctionner la disparition forc e ou involontaire Ce projet de loi a notamment pour caract ristiques i d adopter la d finition de la disparition forc e ou involontaire donn e par PONU ii de consid rer la disparition forc e ou involontaire 28 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 comme une infraction continue iii de sanctionner la disparition forc e par des peines privatives de libert allant d un mois et un jour la r clusion perp tuelle d Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 00327 Loi visant notamment sanctionner les actes de torture et autres traitements ou ch timents cruels inhumains ou d gradants et prescrivant les peines applicabl
184. migration tablies en 2005 noncent les principes suivants concernant les actes constitutifs de torture 2 5 Aucun membre du personnel du centre de d tention n utilisera une force superflue l encontre des d tenus sauf en cas de l gitime d fense ou en cas de tentative de r sistance physique active ou passive un ordre licite 2 6 Les sanctions impos es un d tenu qui a enfreint des r gles des r glements ne seront pas cruelles inhumaines ou d gradantes 2 7 Aucun ch timent corporel ne sera utilis comme mesure corrective M morandum interne du Bureau de l immigration n AFFJR 2005 002 en date du 18 f vrier 2005 187 La circulaire n 2006 002 du Bureau philippin de lutte contre la drogue dat e du 13 novembre 2006 et intitul e Directives relatives au traitement des d tenus et la surveillance des centres de d tention r affirme dans son article IIT A 9 les interdictions susmentionn es savoir Aucun ch timent cruel inhumain d gradant ou corporel ne sera inflig un d tenu pour la violation de r gles ou r glements 188 La loi de la R publique n 7438 loi sur la garde vue autorise les visites de certaines organisations de la soci t civile accr dit es comme le Centre de r insertion Balay le Groupe d action m dicale et d autres ONG membres du R seau philippin contre la torture 189 En vertu des r gles applicables aux arrestations qui font partie des R gles
185. mmes d enseignement professionnel et d tudes sup rieures tendant l acquisition de comp tences non traditionnelles sera encourag e j Section 14 Les femmes et le sport du chapitre IV Droits et participations L tat labore met en place et renforce des programmes de participation des femmes et des fillettes aux sports de comp tition et autres en tant que moyen d atteindre l excellence de promouvoir le bien tre physique et social d liminer les st r otypes relatifs aux r les de l un et l autre sexe et d offrir chacun sans distinction de sexe d identit de genre ou autres facteurs analogues un acc s gal tous les b n fices du d veloppement k Section 15 Les femmes dans l arm e du chapitre IV Droits et participation L tat prend les mesures qui s imposent pour liminer la discrimination l gard des femmes dans l arm e la police et les services apparent s y compris en r visant ou en abolissant les politiques et les pratiques qui restreignent l acc s des femmes aux formations aux techniques de combat et autres qui sont ouvertes aux hommes ou des fonctions autres qu administratives participation aux combats aux services de s curit ou aux op rations sur le terrain par exemple Dans l arm e les femmes se voient accorder les m mes avantages et possibilit s de promotion que les hommes y compris les augmentations de traitement les r mun rat
186. n 26 de l art ID 21 Le droit de chacun l galit devant la loi dans la jouissance des droits civils politiques et sociaux est nonc dans la Charte des droits de la Constitution de 1987 GE 11 40557 EXT 9 CCPR C PHL 4 art III qui s tend tous les domaines Afin de renforcer l int r t port par l tat la protection et la promotion des droits de l homme et des libert s fondamentales la Constitution charge aussi le Congr s des Philippines d accorder la plus haute priorit l adoption de mesures visant prot ger et renforcer le droit de tous la dignit humaine r duire les in galit s sociales conomiques et politiques et liminer les in galit s culturelles en r partissant de fa on quitable les richesses et le pouvoir politique pour le bien commun section 1 de l art XIII Afin de promouvoir la justice sociale des efforts seront d ploy s pour offrir des possibilit s d activit conomique fond es sur la libert d entreprise et l autosuffisance section 2 de l art XIII 22 Pour la premi re fois l tat reconna t et favorise les droits des communaut s culturelles autochtones dans le cadre de l unit et du d veloppement de la nation section 22 de l art Il 23 Sous r serve des dispositions de la Constitution de 1987 l tat est galement charg de prot ger les droits des communaut s culturelles autochtones sur leurs
187. n ou syndicat national l gitime peut cr er directement une section locale et la doter de la personnalit juridique pour lui permettre de d poser une demande de certification m me si la condition r glementaire d une participation minimale de 20 n est pas remplie cette condition s appliquant cependant aux unions professionnelles ind pendantes Textes administratifs 1 L ordonnance minist rielle n 40 s rie de 2003 du Minist re du travail et de l emploi tablit les m canismes n cessaires aux divers modes d organisation des unions professionnelles et des associations d aide mutuelle cette fin le texte pr cise la distinction entre les organisations constitu es en vue de n gociations collectives syndicats et les organisations ayant d autres finalit s associations de travailleurs y compris ceux du secteur informel 2 L ordonnance minist rielle n 40 C s rie de 2005 du Minist re du travail et de l emploi indique qui peut adh rer aux syndicats et associations de travailleurs Ce texte mentionne express ment les ressortissants trangers titulaires de permis de travail valides comme faisant partie des personnes habilit es exercer le droit de s organiser En ce qui concerne la raison d tre de l article 272 du d cret pr sidentiel n 442 ou Code du travail des Philippines cette disposition a t adopt e pour assurer la stabilit des relations entre employeurs et salari s et pr
188. ne secte reconnue ou dans le cadre des coutumes tribales ou ethniques des communaut s culturelles autochtones Article 19 Libert d expression et d opinion 285 La libert d expression comprend la libert de rechercher de recevoir et de r pandre des informations et des id es par tout moyen de son choix La section 7 de ce m me article dispose que Le droit de la personne l information sur des questions d int r t public est reconnu L acc s aux dossiers officiels et aux documents et papiers relatifs aux actes transactions ou d cisions officiels ainsi qu toute donn e de recherche gouvernementale utilis e comme base de l laboration d une politique est accord aux citoyens sous r serve des limitations fix es par la loi 286 Un examen rapide des m dias de la presse et de la radiodiffusion philippines et toutes les personnes ayant une connaissance ne serait ce que superficielle du fonctionnement de la soci t civile philippine peuvent ais ment d mentir toute id e d une quelconque limitation de l expression politique aux Philippines 287 Tous les processus politiques restent ouverts et libres De fait les militants de gauche ont continu faire entendre leurs voix et ont m me pu d fendre leurs id es avec v h mence Les organisations non gouvernementales sont couramment consult es propos GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 de la prise des d cisions gouvernementales des te
189. nes PNP et d autres organes charg s d assurer le respect de la loi ont pour fonctions aux termes de la Constitution de prot ger les droits de l homme et les libert s des citoyens et de veiller la s curit de l tat et de la population 37 La Constitution de 1987 a port cr ation de la Commission des droits de l homme des Philippines PCHR Il s agit d une institution constitutionnelle ind pendante charg e GE 11 40557 EXT 13 CCPR C PHL 4 d enqu ter sur les violations des droits de l homme d adopter ses propres directives op rationnelles et son r glement int rieur et de citer en justice les auteurs de ces violations d adopter les mesures juridiques appropri es de prendre des mesures pr ventives et d offrir des services d aide judiciaire aux personnes d favoris es dont les droits de l homme ont t viol s d exercer un droit de visite dans les prisons et autres tablissements de d tention et de demander l assistance de tous les organes administratifs aux fins de l accomplissement de ses fonctions de mettre en place un programme suivi de recherche d ducation et d information pour mieux faire respecter la primaut des droits de l homme de recommander au Congr s les mesures prendre pour promouvoir efficacement les droits de l homme de s assurer que le Gouvernement philippin respecte les obligations qu il a contract es en vertu d instruments internationaux
190. nfraction ou la rend plus importante qu au moment o elle a t commise 3 elle modifie la peine et inflige une sanction plus lourde que la loi visant l infraction l poque o celle ci a t commise 68 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 4 elle modifie les r gles l gales en mati re de preuve et admet pour condamner le d fendeur des t moignages moins nombreux ou autres que ceux que la loi exigeait au moment o l infraction a t commise 5 elle pr tend r glementer uniquement les droits civils et les recours mais impose en r alit une peine ou la privation d un droit qui tait l gal au moment des faits 6 elle prive une personne accus e d un d lit d une protection l gale laquelle elle a droit comme la protection d une condamnation ou d un acquittement ant rieur ou une proclamation d amnistie sans italiques dans l original 279 Dans l affaire R publique des Philippines repr sent e par le Conseil pour la lutte contre le blanchiment d argent c Hon Antonio M Eugenio G R n 174629 dat du 14 f vrier 2008 la Cour supr me a statu qu avant l adoption de l AMLA le fait que des comptes ou des d p ts bancaires aient t concern s par des activit s num r es ult rieurement l article 3 de la loi ne privait pas en lui m me ces comptes de la protection de la confidentialit absolue Avant l adoption de l AMLA il fallait pour que des comptes bancaires puisse
191. nger non enregistr s et sans papiers sont notamment les suivantes a les parents expatri s re oivent par l interm diaire de l ambassade ou du consulat philippin du pays o ils travaillent une communication les invitant enregistrer leurs enfants n s l tranger b dans le cadre de leurs fonctions les juristes et travailleurs sociaux associ s aux diff rents centres s occupant des Philippins travailleurs migrants et autres Philippins expatri s organisent des r unions d information pour convaincre les parents de la n cessit et de l int r t de l enregistrement des naissances 385 Il existe ce jour plus de 20 centres de ce genre dans les pays qui comptent d importants effectifs de travailleurs philippins expatri s notamment l Arabie saoudite les mirats arabes unis Hong Kong le Kowe t Qatar Taiwan Singapour l Italie le Royaume Uni et la Cor e du Sud De plus le Minist re de la protection et du d veloppement social a renforc ses services de protection sociale dans les pays susmentionn s en y envoyant des agents de service social ayant re u une formation relative aux probl mes et aux d fis de la protection des droits des femmes et des enfants y compris en ce qui concerne le droit de l enfant un nom une identit et une nationalit 386 Un rapport de l Office national de la statistique de 2003 indiquait un total de 1 669 442 enfants n s vivants et enregistr s Les enfants n
192. nsa n 880 301 Cependant l exercice de ces droits n est pas absolu Dans l affaire pr cit e la Cour supr me a confirm la constitutionalit de la loi de l tat Batas Pambansa n 880 ou loi de 1985 sur les r unions publiques La Cour a statu que cette loi n interdit pas les r unions publiques elle ne fait qu en r glementer l heure le lieu et les modalit s Ladite loi a t d finie comme tant une r glementation neutre quant au contenu de l heure du lieu et du mode de tenue des r unions publiques Dans cette m me affaire la Cour a galement estim que seule l existence d un danger manifeste et imm diat pour l ordre la s ret la commodit la moralit ou la sant publics peut justifier le refus des autorit s comp tentes de donner l autorisation sollicit e C est l une exception l exercice de ce droit qui est reconnue par la D claration universelle des droits de l homme et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques eux m mes 302 Des journalistes ont d pos avec succ s des demandes tendant ce qu une injonction d viter le contact soit donn e la police et l arm e afin de leur pargner des mauvais traitements lorsqu ils couvrent des v nements qui menacent la s curit nationale En cas de proc s en diffamation tous les droits des accus s y compris les droits une lib ration sous caution l assistance d un a
193. nt tre examin s obtenir la permission crite du d posant ou une d cision de justice autorisant cet examen lorsqu il tait supposer qu ils taient li s des affaires de corruption ou de manquement aux obligations de la fonction publique ou lorsque l argent d pos ou investi tait en lui m me l objet du litige L adoption de PAMLA a apport une d rogation suppl mentaire la r gle de l absolue confidentialit qui offrait une certaine protection l gale aux titulaires de comptes C est pourquoi le recours une d cision de justice pour examiner les donn es relatives aux op rations r alis es avant l adoption de la loi serait contraire la Constitution puisqu il contreviendrait la disposition interdisant la r troactivit Toutefois la Cour a relev que la position expos e par Lilia Cheng tait beaucoup plus large que celle que la Cour tait dispos e admettre Lilia Cheng affirmait en effet que l interdiction de la r troactivit des lois allait jusqu prohiber toute enqu te portant sur des d p ts ou des investissements concernant des comptes bancaires ouverts avant l entr e en vigueur de l AMLA m me si les op rations suspectes avaient t r alis es alors que la loi avait d j pris effet La Cour a reconnu que si cet argument devait tre accept cela cr erait une faille redoutable dans les dispositions de AMLA qui permettrait de proc der sans crainte au blanchiment d argen
194. ocialiser les hommes auteurs de violences Le programme comporte diff rents traitements visant corriger les comportements des auteurs de violences domestiques et les resocialiser les mesures comprennent l tablissement des profils des auteurs de violences le renforcement des capacit s du personnel du programme l organisation d un groupe masculin de soutien des services de r ducation tels que conseils s ances de psychoth rapie et th rapies familiales 144 La Cour supr me a cr le Comit pour l galit des sexes dans la magistrature l appui de la loi sur la violence l encontre des femmes et de leurs enfants la Cour a adopt le R glement sur la violence l gard des femmes et de leurs enfants qui a pour but de prot ger les droits de la famille et de ses membres en particulier des femmes et des 38 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 enfants contre la violence et les menaces leur s curit et leur s ret personnelles et qui permet aux tribunaux de conna tre de tels cas et d en assurer le suivi 145 Le Conseil interinstitutions contre la traite LIACAT est charg de suivre et de superviser la mise en uvre de la l gislation destin e combattre la traite des personnes il coordonne les programmes et projets des diff rentes institutions membres pour r pondre efficacement aux questions et probl mes relatifs la traite 146 En 2008 la Division de la lutte contre la traite des
195. ogie autorise le Comit international de la Croix Rouge CICR effectuer sous sa supervision des visites dans les prisons urbaines et municipales 176 En 2008 la police a r gularis les proc dures d inspection de quelque 1 648 cellules disciplinaires diss min es dans tout le pays afin de renforcer la mise en uvre de la loi de la R publique n 7438 5 000 affiches rappelant les droits des personnes en garde vue d tenues ou mises en examen ont t distribu es tous les commissariats de police 177 Le 23 juin 2009 la police a conclu avec la Commission des droits de l homme des Philippines un m morandum d accord confirmant l habilitation de la Commission effectuer des visites dans toutes les cellules disciplinaires et prisons de la police 178 En ce qui concerne l impunit les statistiques relatives aux mesures disciplinaires prises l encontre de membres de la police indiquent ce qui suit a Du 1 janvier au 31 mai 2009 1 239 affaires mettant en cause des officiers et des sous officiers de police ainsi que du personnel ne portant pas l uniforme ont t lucid es b Sur ces 1 239 affaires 526 ont d bouch sur des sanctions comprenant la mise pied la r trogradation la suspension des retenues de salaires la r primande des restrictions et des d missions forc es toutefois ces affaires ne comportaient pas toutes des actes de torture ou des mauvais traitements c En mai
196. oi de la R publique n 9262 contre la violence l gard des femmes et de leurs enfants d la loi de la R publique n 9344 justice pour mineurs et protection des mineurs e la loi de la R publique n 8353 contre le viol 48 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 f la loi de la R publique n 8505 protection et assistance aux victimes d un viol g la loi de la R publique n 7438 droits des personnes arr t es h la loi de la R publique n 6981 programme de protection des t moins 173 Les organismes publics charg s de la garde de d tenus ont dict des r glements administratifs r affirmant l interdiction du recours la torture 174 Les m canismes pratiques de pr vention et de protection suivants ont d j t mis en place pour emp cher les actes de torture a Le Minist re de la justice et le Minist re de l int rieur et des collectivit s territoriales ont proc d des inspections des prisons b En vertu de son r glement la Cour supr me exige la r alisation d inspections judiciaires p riodiques men es par des juges et autres fonctionnaires de la justice c Le Manuel d instructions du Bureau de l administration p nitentiaire et de p nologie fournit des principes directeurs pour la r ception l incarc ration et le classement des d tenus et institue des conseils de classement et de discipline 175 Le Bureau de l administration p nitentiaire et de p nol
197. on des victimes survivants de la traite gr ce des interventions psychosociales et des services de protection iii Syst mes outils et renforcement des capacit s en vue de l autonomisation conomique et sociale des victimes de la traite retourn es aux Philippines Cette activit a permis d laborer des indicateurs de la r adaptation et de la r insertion de mettre en place un syst me d orientation et de constituer un dispositif de gestion des donn es relatives la r adaptation et la r insertion des personnes victimes de la traite iv Services internationaux de protection sociale l intention des nationaux philippins En coordination avec le Minist re des affaires trang res DFA le Minist re du travail et de l emploi DOLE d autres administrations de l quipe de l unit d action nationale et d ONG internationales cette initiative institutionnalise des services de protection sociale l intention des Philippins l tranger Depuis 2002 le DSWD d ploie des attach s de protection sociale en Malaisie Ces attach s assurent des interventions psychosociales et des services sociaux polyvalents pour la protection et la r adaptation des travailleurs philippins expatri s et autres nationaux philippins en situation de crise De m me des travailleurs sociaux ont t d ploy s au Japon et Hong Kong o ils sont accueillis par le Service social international ISS Il s agit
198. on sur les moyens de pr venir et de combattre la traite des enfants et leur exploitation sexuelle des fins commerciales 210 Le 31 ao t 2007 le Minist re du travail et de l emploi a adopt un nouveau programme national de lutte contre le travail des enfants pour la p riode 2007 2015 fond sur l valuation des r sultats atteints par le pr c dent programme au cours de la p riode 2001 2006 Article 9 Droits des personnes accus es 211 La police adh re rigoureusement la doctrine Miranda en produisant et en distribuant tous ses fonctionnaires des cartes qui rappellent cette doctrine 212 Afin de mettre davantage l accent sur la formation l ducation et l information en mati re de droits de l homme la circulaire n 258 a t diffus e pour institutionnaliser la formation et l ducation en mati re de droits de l homme des membres des organes charg s de l application des lois de la police de l arm e et du personnel p nitentiaire 213 La police a administr des examens relatifs aux droits de l homme et la connaissance g n rale des fonctions de la police afin de d terminer le degr de sensibilisation du personnel aux droits de l homme les r sultats ont servi de base l actualisation du programme de formation 214 Bien que le processus de ratification par les Philippines du Protocole additionnel aux Conventions de Gen ve de 1949 Protocole I soit en cours des mesures visant
199. onal humanitaire et d autres graves crimes internationaux d finissant les modalit s d une comp tence juridictionnelle universelle et d signant des tribunaux sp ciaux Ce texte recense d finit et sanctionne les crimes internationaux les plus graves tels que les crimes de guerre le g nocide et les crimes contre l humanit il garantit la protection des victimes et des t moins et d finit la comp tence des tribunaux philippins tt Projet de loi du S nat n 1480 Loi visant notamment am liorer l attachement des Philippines la promotion et la protection des droits de l homme en assurant les m canismes n cessaires la pr vention du d placement interne et la protection contre ses effets pr judiciables Ce texte contient des r f rences aux principes directeurs tablis par l Organisation des Nations Unies au sujet du d placement interne et met en place un m canisme de soutien aux victimes de d placements internes en cas de conflit arm uu Projet de loi du S nat n 1489 Loi d finissant et sanctionnant le d lit de disparition forc e ou involontaire Entre autres dispositions ce texte cr e un m canisme de dissuasion et de protection contre ce d lit vv Projet de loi du S nat n 1542 Loi visant notamment d finir et sanctionner les violations du droit international humanitaire et d autres graves crimes internationaux d finissant les modalit s d une comp tence juridictionnelle uni
200. onseils locaux du logement m Point A de la section 29 Paix et d veloppement du chapitre V Droits et participation des secteurs marginalis s Augmenter le nombre des femmes qui participent aux d lib rations et la prise des d cisions relatives au processus de paix y compris les groupes de discussion sur la paix qui reconnaissent le r le des femmes dans la pr vention des conflits et l instauration de la paix et le dispositif autochtone de r solution des conflits n Point B de la section 29 Paix et d veloppement du chapitre V Droits et participation des secteurs marginalis s Dans le cadre de la strat gie globale pour la paix assurer le d veloppement et la prise en compte du bien tre et des pr occupations des femmes dans le programme d action pour la paix ainsi que la participation des femmes la planification la mise en uvre au suivi et l valuation du redressement et de la reconstruction des zones touch es par le conflit 12 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 o Point E de la section 29 Paix et d veloppement du chapitre V Droits et participation des secteurs marginalis s La reconnaissance et le soutien du r le des femmes dans la pr vention la gestion et la r solution des conflits et dans l instauration de la paix ainsi que dans les syst mes autochtones de r solution judiciaire des conflits 4 Les cinq piliers du syst me de justice p nale 30 Le syst me de just
201. orces gouvernementales et les acteurs non tatiques ont b n fici de secours d urgence et de services de soutien psychosocial par exemple th rapie par l art 3 000 l ves ont re u des fournitures scolaires environ 60 000 personnes d plac es ont b n fici de m dicaments et re u des purificateurs d eau Ces services ont t fournis par l interm diaire d ONG qui s occupent d organiser les communaut s dans les r gions rurales recul es et difficiles d acc s L organisation durable d une communaut permet d autonomiser davantage de familles et de renforcer la r silience de la communaut et sa capacit de faire face aux situations d urgence Pour permettre aux enfants et leur famille de faire face aux catastrophes et aux situations d urgence la World Vision Development Foundation a introduit le concept d espace adapt aux enfants Cette expression d signe un environnement protecteur pour les enfants qui garantit leur s curit et facilite leur d veloppement physique psychosocial moral et spirituel malgr la difficult des circonstances 371 Les Philippines ont r cemment d cid d adh rer au m canisme de surveillance et de communication faisant suite l adoption de la r solution n 1612 du Conseil de s curit de PONU Cette r solution demande que soit mis en place un m canisme de surveillance et de communication concernant six graves violations des droits de l enfant commises dans
202. orture ou de pratiques semblables ainsi que de leur famille Section 19 article 12 D claration des droits 1 Il ne sera pas prononc d amendes excessives et aucune peine cruelle d gradante ou inhumaine ne sera inflig e 2 L application d une peine physique psychologique ou d gradante tout prisonnier ou d tenu ou l usage d installations carc rales d t rior es ou inadapt es dans des conditions inhumaines rel vent de la loi 168 Le Code p nal r vis rige en infractions tous les actes de torture et d termine les peines correspondantes En outre des lois ont t adopt es en vue de pr venir des actes qui pourraient tre assimil s des tortures ou des peines ou traitements cruels inhumains ou d gradants notamment la loi sur la justice pour mineurs et la protection des mineurs la loi contre le harc lement sexuel et la loi contre le bizutage 169 Le 22 avril 2008 la Pr sidente des Philippines a sign l instrument de ratification du Protocole facultatif se rapportant la Convention contre la torture conform ment la proc dure interne de ratification tablie par la Constitution cet instrument a t transmis au S nat pour accord 170 la suite de l ordonnance n 163 s 2006 Renforcement du Comit pr sidentiel des droits de l homme le Minist re de l int rieur et des collectivit s territoriales DILG a t d sign organisme chef de file pour ce qui concerne le r
203. ot ger les int r ts conomiques des Philippines et de ses ressortissants Il n est pas inutile de souligner GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 que la stabilit des relations entre employeurs et salari s et la paix industrielle sont essentielles pour notre s curit nationale en tant qu tat ind pendant et pour la recherche syst matique du d veloppement conomique et de la justice sociale au b n fice de tous les habitants des Philippines Pour assurer cette stabilit il est n cessaire de r glementer les activit s de certaines personnes organisations et entit s trang res ou nationales ce qui suppose un encadrement administratif raisonnable et ad quat des activit s des travailleurs migrants et des organismes trangers pr sents dans le monde du travail y compris les amis de notre pays dont l int r t l gard du bien tre des travailleurs philippins est appr ci sa juste valeur Conform ment la Constitution le Code du travail philippin pr voit express ment la protection de toutes les activit s pacifiques organis es y compris les gr ves men es dans le respect de la l gislation Bien que l exercice des droits du travail soit tr s important aux Philippines la loi en conformit avec les normes internationales tablit une distinction entre l exercice l gitime de ces droits et la violation flagrante de la l gislation 304 Tout est fait tous les niveaux pour mettre en place le c
204. ouver un quilibre entre la protection de la s curit nationale d une part et les pr occupations relatives aux droits de l homme et la s curit humaine d autre part z Projet de loi du S nat n 162 Loi visant notamment indemniser les civils pris dans les feux crois s des rebelles et de l arm e et leur assurer le remboursement des frais d hospitalisation et d autres prestations Ce projet alloue aux civils qui ont t pris GE 11 40557 EXT 31 CCPR C PHL 4 dans les feux crois s de l arm e et des rebelles des fonds qui seront administr s par la Commission des droits de l homme aa Projet de loi du S nat n 264 Loi visant notamment riger en d lit la disparition forc e ou involontaire Ce texte d finit le d lit de disparition forc e ou involontaire d termine les peines applicables ainsi que les responsabilit s et prescrit la restitution des victimes leur r adaptation et celle de leurs plus proches parents bb Projet de loi du S nat n 420 Loi visant notamment assurer une r paration et des indemnit s raisonnables en compensation des pertes de vies humaines ainsi que des blessures et des dommages mat riels subis par des non combattants au cours d op rations de l arm e de la police et ou d autres organes de maintien de l ordre Ce projet assure l attribution d indemnit s raisonnables aux victimes non combattantes qui ont perdu des proches parents re
205. pent de la violence l gard des femmes au niveau local et l chelle internationale d d organiser et de conduire des recherches des tudes et des d bats consacr s la reconnaissance des effets sociaux de la violence l gard des femmes en vue de l laboration de politiques et de programmes e de mettre en place un r seau d information sur la violence l gard des femmes Article 4 Non d rogation 150 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les renseignements fournis dans les pr c dents rapports Article 5 Interdiction de toute interpr tation limitative des droits 151 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les renseignements fournis dans les pr c dents rapports Article 6 Droit la vie 152 Pour t moigner de leur attachement r solu la valeur et au caract re sacr de la vie humaine les Philippines convaincues que la d fense de la vie est renforc e si l on interdit l autorit judiciaire de prendre la vie ont aboli la peine de mort et fait activement campagne pour son abolition dans le monde entier 153 Le 7 juin 2006 la Pr sidente Gloria Macapagal Arroyo a sign la loi de la R publique n 9346 ou Loi interdisant l imposition de la peine de mort 154 Le 22 septembre 2006 les Philippines ont sign le Deuxi me Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant abolir la peine de mort
206. pin des glises vang liques PCEC a galement organis avec des communaut s locales et des glises des activit s de formation sur les moyens de pr venir et de combattre la traite des enfants et l exploitation sexuelle des enfants des fins commerciales Le PCMN a centr ses programmes communautaires d ducation pr ventive sur les pasteurs les diaconesses et les auxiliaires des glises D un autre c t Child Hope Asia Philippines CHAP en partenariat avec d autres ONG telles que Pangarap Shelter Sun for All Children FCED et les bureaux urbains de protection sociale a privil gi les campagnes de sensibilisation et de mobilisation communautaires et la cr ation de r seaux communautaires contre la prostitution des enfants Pasay Manille et Caloocan ainsi que dans la ville de Quezon et dans d autres secteurs du Grand Manille 1 La Visayan Forum Foundation VF en collaboration avec l administration portuaire des Philippines et avec l appui de UNICEF a ouvert un foyer d accueil dans le port sud de Manille et les ports de Sorsogon Davao et Batangas afin d aider et prot ger les femmes et les enfants en attente dans le port et leur viter ainsi le risque d tre victimes de la traite Le foyer fournit aux migrants qui d barquent des renseignements sur les moyens de transport l emploi et les r seaux de soutien une assistance t l phonique disponible vingt quatre heures sur vingt quatre et un serv
207. publi par le Forum pr cise que PIS attire l attention sur d ventuels mod les imiter en rep rant les pays qui ind pendamment du niveau de ressources disponibles ont r parti ces ressources d une fa on gale entre les femmes et les hommes 15 Sur la base de PHS les Philippines se pr sentent nettement comme un mod le imiter non seulement par les pays en d veloppement mais aussi par les pays d velopp s En particulier elles sont class es 6 sur 130 pays elles sont le seul pays asiatique et en d veloppement se classer parmi les dix premiers Sri Lanka occupant le 12 rang Comme l indique le Global Gender Gap Report 2008 du Forum les Philippines 6 et Sri Lanka 12 se signalent une fois encore comme tant les seuls pays d Asie se classer pour la troisi me ann e cons cutive parmi les 20 premiers Les Philippines sont un des deux pays asiatiques avoir limin les in galit s entre les hommes et les femmes dans les domaines de l ducation comme de la sant 11 pays seulement travers le monde y sont parvenus Toutefois le score des Philippines pour sa performance en 2007 a r gress en raison d un recul de l galit per ue des salaires entre hommes et femmes occupant des emplois analogues et d une diminution du pourcentage de femmes d tenant des portefeuilles minist riels 8 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 Classement des Philippines d apr s l IIS du Forum
208. r paration au tribunal 332 Chacun des poux peut exercer toute profession tout m tier toute activit commerciale ou autre sans le consentement de son conjoint Celui ci ne peut s y opposer que s il existe des raisons valables s rieuses et d ordre moral En cas de d saccord le tribunal d cide 78 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 1 si l objection est fond e 2 si des avantages ont t per us par la famille avant ou apr s l objection En cas d avantage avant l objection le tribunal fera respecter l obligation qui en d coule en mettant contribution les biens propres de l poux qui n a pas obtenu le consentement 333 Le Titre V de m me Code fait de la famille une institution Fondement de la nation la famille est une institution sociale de base que l tat ch rit et prot ge Les rapports familiaux sont donc r gis par la loi et aucune coutume aucune pratique ni aucun accord tendant briser la famille ne sont reconnus ni appliqu s 334 Les relations familiales sont celles qui existent 1 entre mari et femme 2 entre parents et enfants 3 entre fr res et s urs ainsi que demi fr res et demi s urs 217a 335 Aux termes du chapitre 2 du Titre V du Code de la famille le foyer familial constitu conjointement par les poux ou par le chef de famille non mari est avec le terrain sur lequel le logement est situ le lieu o eux m mes et leur famille r sident Le foyer famil
209. r la protection des enfants qui uvrent en troite concertation avec les quipes d action rapide Sagip Batang Manggagawa Sauver les enfants qui travaillent pilot es par le Minist re du travail et de l emploi 202 Des strat gies ont galement t mises au point pour renforcer la protection du bien tre des groupes vuln rables et plus pr cis ment des enfants travailleurs 203 La loi de la R publique n 7610 ou loi sur la protection sp ciale des enfants contre la maltraitance l exploitation et la discrimination interdit d employer des enfants de moins de 18 ans dans des conditions dangereuses pour leur vie et leur sant qui perturbent ind ment leur d veloppement 204 La loi de la R publique n 9231 ou loi pr voyant l limination des pires formes de travail des enfants et renfor ant la protection des enfants qui travaillent promulgu e en GE 11 40557 EXT 53 CCPR C PHL 4 54 juillet 2003 modifie la loi de la R publique n 7610 Elle interdit rigoureusement le travail des enfants en particulier les formes les pires que sont notamment l esclavage la vente et la traite le travail forc y compris le recrutement d enfants soldats l exploitation des enfants des fins de prostitution de pornographie ou d activit s ill gales les travaux dangereux et pr judiciables la sant la s curit et la moralit des enfants La loi de la R publique n 9231 ne tol re d ex
210. r un emploi Cette activit est men e dans trois centres VF et l enseignement est assur par les centres communautaires d apprentissage technologique CTLC g r s par 12 ONG locales partenaires travers le pays De juin 2006 mai 2007 3 109 participants taient inscrits 2 313 avaient d j achev avec succ s leur formation informatique et 1 183 d entre eux avaient d j un emploi j Plan Philippines conjointement avec la Visayan Forum Foundation et P Administration portuaire des Philippines a galement cr un foyer d accueil qu il g re GE 11 40557 EXT 89 CCPR C PHL 4 Matnog province de Sorsogon plaque tournante du trafic de femmes et de petites filles entre les Visayas et le Grand Manille et le reste de Luzon Partie int grante du projet RBA PORT Protection des victimes et constitution d quipes de lutte contre la traite une approche bas e sur les droits le foyer d accueil a t cr en 2005 et s occupe depuis de victimes de la traite qui ont t intercept es En 2006 2 043 enfants essentiellement des filles victimes de la traite avaient t secourus par le foyer d accueil et le projet RBA PORT k Le Centre de pr vention et de traitement de la violence sexuelle l gard des enfants CPTCSA en partenariat avec le Minist re de l ducation a pilot le projet Le ons sur la s curit personnelle PSL dans 12 coles de sept provinces au cours de la
211. raction tats Unis c Gosiaco 12 Phil 490 le droit la lib ration sous caution qui est garanti par la Constitution ne peut pas tre invoqu par un tranger Ni la Constitution ni le Code administratif ne garantissent aux trangers menac s de reconduite la fronti re le droit une mise en libert sous caution Tiu Chun Hai et consorts c Conseil des reconduites la fronti re 104 Phil 949 251 La mise en libert sous caution dans le cadre des proc dures de reconduite la fronti re n est pas un droit de l tranger c est une facult laiss e la libre appr ciation du Commissaire l immigration Ainsi dans l affaire Ong See Hang c Commissaire l immigration 4 SCRA 442 la lib ration sous caution dans le cadre d une proc dure de reconduite la fronti re a t explicit e comme suit L article 39 de la loi philippine sur l immigration de 1940 loi du Commonwealth n 613 modifi e conf re au Commissaire l immigration et non aux tribunaux le pouvoir discr tionnaire d accorder une lib ration sous caution et d en imposer les conditions dans le cadre des proc dures de reconduite la fronti re elle n accorde pas aux trangers le droit d tre lib r s sous caution La facult du Commissaire l immigration d accorder la lib ration sous caution lors des proc dures de reconduite la fronti re devrait tre exerc e alors que l tranger fait encore l objet d
212. rdonnance d habeas corpus 291 La R gle de l ordonnance d habeas data est la fois une voie de recours ind pendante destin e donner effet au droit au respect du caract re priv des informations et au droit la v rit qui en est le corollaire et une voie de recours additionnelle pour la protection du droit la vie la libert et la s curit de la personne Cette ordonnance ouvre toute personne dont le droit au respect de la vie priv e la libert et la s curit est viol ou menac par un acte ou une omission illicites d un responsable ou d un agent de la fonction publique ou d un particulier ou d une entit qui s occupe de r unir de collecter ou de stocker des donn es ou des informations concernant cette personne sa famille son domicile ou sa correspondance la possibilit d obtenir des r parations qui comprennent la suppression la destruction ou la rectification des donn es ou des informations erron es 292 Le 24 janvier 2008 les Archives nationales des Philippines ont adopt le r glement d application de la loi de la R publique n 9470 ou loi de 2007 sur les Archives nationales des Philippines dont l article 74 dispose que les Archives feront respecter le droit des personnes des groupes et ou des organisations la confidentialit y compris la protection des archives des protocoles et des politiques contre tout usage inconsid r Article 20 Interdiction de l
213. re de provinces 81 de municipalit s 1 496 de villes 132 et de barangay 41 994 cela prendra beaucoup de temps L article 15 de la loi sur la justice pour mineurs pr voit la cr ation et le renforcement des conseils locaux de protection de l enfance qui seront au niveau des collectivit s territoriales les principaux organismes charg s de coordonner l laboration et Pex cution du programme d action pour les mineurs Comme l indiquent les sections pr c dentes du pr sent rapport les conseils locaux de protection de l enfance d j op rationnels sont encore peu nombreux dans le pays Seulement 58 des provinces 49 des villes 34 des municipalit s et 17 des barangay ont des conseils m me de fonctionner Il faut donc que le Conseil de la justice pour mineurs et de la protection des mineurs puisse compter sur le soutien et la coop ration de tous les organismes et secteurs concern s 229 D apr s la documentation du Minist re de la protection et du d veloppement social il y a environ 10 000 enfants en conflit avec la loi qui b n ficient chaque ann e de services du Minist re Plus de 1 200 enfants en conflit avec la loi sont pris en charge dans les 11 centres r gionaux de r adaptation pour la jeunesse RRCY et 9 000 environ b n ficient d interventions communautaires organis es par les bureaux locaux de la protection et du d veloppement social Quatre vingt dix pour cent des enfants en conflit avec l
214. re son proc s pendant de nombreux mois Dans l affaire Casta eda en particulier la Cour a demand aux tribunaux d tre les derniers donner l exemple de la lenteur et de l oppression dans l administration de la justice et a consid r que les instances judiciaires ont l obligation morale et l gale de veiller ce que les poursuites contre l accus soient men es leur terme et que celui ci soit imm diatement rel ch 258 Dans l arr t rendu dans l affaire Angcangco Jr c M diateur G R 122728 le 21 mars 1997 la Cour a consid r que les six ann es mises par le M diateur pour traiter les plaintes p nales violaient le droit garanti par la Constitution une proc dure rapide De m me dans la d cision rendue le 12 mai 1999 dans l affaire Roque c Bureau du M diateur G R n 129978 la Cour a jug que le d lai de pr s de six ans qui s tait coul allait GE 11 40557 EXT 63 CCPR C PHL 4 l encontre de l obligation du M diateur d intervenir promptement au sujet des plaintes dont il est saisi Dans l affaire Cervantes c Sandiganbayan G R n 108595 la Cour dans son arr t du 18 mai 1999 a consid r que le Sandiganbayan avait gravement abus de ses pouvoirs en n invalidant pas la d nonciation dans les six ann es ayant suivi la plainte introductive d instance privant ainsi le requ rant de son droit un traitement rapide de son affaire 259 Un retard e
215. rement indicatif de vote par internet Singapour D une dur e de 20 jours 20 juillet 8 ao t 2007 le projet simulait les lections de mi mandat qui venaient d avoir lieu en mai 2007 393 L Ambassade des Philippines Singapour qui a supervis l tude pilote a fait savoir que 311 lecteurs avaient pris part l exercice Il n a fallu que deux heures trente l Ambassade pour compter les voix et annoncer les noms des vainqueurs La Commission lectorale a qualifi l exp rience de r ussite Un rapport final sur les r sultats de l essai exp rimental sera pr sent en temps opportun par la Commission au Comit mixte d inspection du Congr s pour examen et approbation 394 L inscription itin rante fait partie des services consulaires de proximit normalement offerts par les postes diplomatiques Au cours des inscriptions des lecteurs expatri s men es en 2009 ces postes et d autres bureaux ont r alis des inscriptions itin rantes en 293 lieux diff rents Cette activit a permis elle seule d inscrire 36 960 Philippins 395 Les postes diplomatiques et d autres services ont de m me men de nombreuses activit s d inscription sur le terrain pour toucher les Philippins vivant loin de l ambassade ou du consulat comp tent Des postes comme celui d Honolulu ont pu ainsi inscrire 739 lecteurs ce qui repr sente 63 du total des inscrits pour 2009 Ses activit s sur le terrain ont permis
216. res pays de l Asie du Sud Est ou ext rieurs la r gion GE 11 40557 EXT 5 CCPR C PHL 4 Tableau comparatif de l indice de l in galit des revenus ou des d penses valeur 0 de l indice de Gini in galit absolue valeur 100 galit absolue Philippines 44 0 D veloppement humain tr s lev moyenne 33 0 D veloppement humain lev moyenne 41 0 D veloppement humain moyen 44 0 D veloppement humain faible 42 0 b S agissant de l esp rance de vie et de la mortalit post infantile les Philippines ont accompli des progr s honorables en ce qui concerne l am lioration de la vie de leur population et cela en d pit des catastrophes naturelles qui entra nent chaque ann e des destructions et des pertes en vies humaines L allongement de l esp rance de vie et la diminution de la mortalit post infantile permettent aux Philippins d esp rer mener une vie plus pleine Tableau comparatif de l esp rance de vie et de la mortalit post infantile Esp rance de vie la naissance Asie de l Est et Pacifique 72 2 ans Philippines 71 6 ans Pays en d veloppement D veloppement humain lev 72 4 ans D veloppement humain moyen 66 9 ans D veloppement humain faible 51 ans Monde 67 5 ans c En ce qui concerne l mancipation par l ducation les Philippines sont un mod le pour les pays en d veloppement puisqu elles ont atteint un taux d alphab tisation des adultes de 93 4
217. reuves contre les auteurs all gu s et pour le traitement de ces preuves Dans le m me esprit la police nationale philippine a dispens 230 policiers enqu teurs une formation sur les enqu tes concernant la traite d enfants la pornographie mettant en sc ne des enfants et la prostitution d enfants d Les 1 570 bureaux charg s des affaires concernant les femmes et les enfants WCD mis en place dans 98 des principaux commissariats de police du pays emploient g n ralement des fonctionnaires de police de sexe f minin form es aux proc dures d enqu te adapt es aux enfants et leur sensibilit Dans les zones du CPC6 plus de 60 des fonctionnaires de police affect s ce type d affaires ont t familiaris s avec les proc dures suivre dans les enqu tes sur des infractions concernant des femmes et des enfants ainsi qu avec les proc dures d enqu te applicables aux affaires de traite d enfants et de pornographie en ligne mettant en sc ne des enfants Au Bureau national des enqu tes la Division charg e des affaires de violence contre les femmes et les enfants VAWCD et la Division de la lutte contre la traite des tres humains AHTRD ont galement pour mission d enqu ter sur les affaires concernant des femmes et des enfants y compris les affaires de traite de prostitution et de pornographie Le Bureau national des enqu tes dispose dans plusieurs villes et r gions du pays de 14 bureaux guichet uniq
218. s 194 De plus l article 61 de la loi dispose que les actes suivants et tout acte analogue sont consid r s comme pr judiciables et nuisibles pour la sant et le bien tre psychologique affectif social spirituel moral et physique de l enfant en conflit avec la loi et sont en cons quence interdits a le recours des menaces de quelque sorte et de quelque nature que ce soit b le recours des mesures humiliantes contraignantes et punitives telles que les injures les coups la privation de v tements et la d tention cellulaire c l application de ch timents d gradants inhumains ou cruels tels que le fait de raser le cr ne de r pandre des substances irritantes corrosives ou nocives sur le corps d un enfant en conflit avec la loi ou de le contraindre se d placer dans la communaut en portant des insignes qui l embarrassent et l humilient et d gradent sa personnalit et sa dignit d le fait d astreindre l enfant une servitude sous quelque forme et dans quelques circonstances que ce soit 195 Le Conseil de la justice pour mineurs et de la protection des mineurs JJWC a organis des s minaires d orientation et de formation l intention des membres du syst me judiciaire afin d assurer l application effective de la loi Jusqu pr sent 300 des 2 195 procureurs du pays ont particip des s ances d orientation et de formation sur la loi et son r glement d application D
219. s D autre part l Organe consultatif des populations autochtones IPCB conseil ind pendant et multiniveaux compos des chefs autochtones exprime les pr occupations et aspirations collectives tous les niveaux des populations autochtones 405 Les d fis auxquels sont confront es les populations autochtones et les communaut s culturelles autochtones sont trait es par la NCIP sur la base des dispositions pertinentes de la loi sur les droits des populations autochtones IPRA des R gles et actes pratiques et proc dures devant la NCIP des Directives relatives au consentement pr alable libre et clair FPIC de la NCIP et d autres instruments juridiques en vigueur 406 Les populations autochtones peuvent participer l gitimement la gouvernance g n rale du pays tout en exer ant leur droit de s auto administrer Le Code des collectivit s locales de 1991 et la loi sur les droits des populations autochtones comportent des dispositions sur l administration de ces populations qui visent am liorer leur d veloppement socio conomique leur assurer des services d ducation et de sant ad quats et garantir leur s curit physique et leur bien tre 407 L article 22 de la loi sur les droits des populations autochtones porte sp cifiquement sur le respect des droits des populations autochtones et des communaut s culturelles autochtones en p riode de conflit arm La coop ration avec les chefs auth
220. s au titre de d penses telles que des frais d hospitalisation des pertes de salaire etc GE 11 40557 EXT 33 CCPR C PHL 4 pp Projet de loi du S nat n 1248 Loi visant notamment permettre la lib ration provisoire des accus s cr ant cet effet le Bureau de la lib ration provisoire PTRO et ouvrant des cr dits cette fin Ce texte met en place des programmes de lib ration provisoire au b n fice de toutes les personnes arr t es et mises en examen pour des d lits autres que des crimes odieux et cr e un Bureau de la lib ration provisoire plac sous la responsabilit du Minist re de la justice et sous l autorit d un directeur ex cutif qq Projet de loi du S nat n 1307 Loi visant notamment d finir et sanctionner la disparition forc e ou involontaire Ce texte d finit le d lit de disparition forc e ou involontaire le sanctionne et d termine les responsabilit s 1l r glemente les compensations dues aux victimes de disparition forc e ou involontaire ainsi que leur r adaptation et celle de leurs parents les plus proches rr Projet de loi du S nat n 1327 Loi visant lutter contre le d lit de traite internationale et prot ger les droits des victimes Ce texte cr e une quipe sp ciale interinstitutions charg e de surveiller et de combattre la traite ss Projet de loi du S nat n 1446 Loi visant notamment d finir et sanctionner les violations du droit internati
221. s groupes civils et politiques le mouvement Human Rights for All et l Asian Federation Against Involuntary Disappearances D autres organisations qui militent en faveur des droits de l homme comme le Balay Rehabilitation Center la Task Force Detainees of the Philippines TFDP Families of Involuntary Disappearances FIND et Amnesty International ont galement t invit es fournir des l ments 4 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 II Aspects g n raux A Informations d ordre g n ral sur l tat Partie 1 Conditions du d veloppement humain 8 Il est tr s difficile pour un pays en d veloppement comme les Philippines de r aliser l id al de progr s social et d am lioration du niveau de vie fix par la D claration universelle des droits de l homme Les Philippines doivent en particulier faire face deux insurrections arm es actives qui ont un impact n gatif sur le d veloppement De plus elles sont sujettes des catastrophes naturelles et autres calamit s li es aux tremblements de terre aux ruptions volcaniques aux typhons et autres situations m t orologiques extr mes telles que les ph nom nes El Ni o La Ni a 9 Les catastrophes et calamit s naturelles conduisent r affecter des ressources limit es qui auraient pu servir au d veloppement conomique Elles peuvent d clencher un ph nom ne de pauvret temporaire D apr s les donn es officielles du Conseil national de
222. s ont t adopt es on peut citer notamment a la loi de la R publique n 9255 qui autorise les enfants naturels utiliser le patronyme de leur p re b la loi de la R publique n 9262 ou loi de 2004 contre la violence l gard des femmes et de leurs enfants qui prot ge les unes et les autres contre les abus physiques affectifs sexuels psychologiques et conomiques c la loi de la R publique n 9288 ou loi de 2004 concernant l examen des nouveau n s qui instaure une politique g n rale et un syst me national en la mati re 381 Pour ce qui est des enfants n s hors mariage le Conseil de la protection de l enfance et la Commission pr sidentielle des droits de l homme en particulier son sous comit charg du suivi de la Convention relative aux droits de l enfant en partenariat avec le Comit des l gislateurs philippins sur la population et le d veloppement renforceront leurs actions de plaidoyer et de sensibilisation afin de mettre un terme au classement de ces enfants dans la cat gorie des enfants ill gitimes en application du Code de la famille et de la loi de la R publique n 9255 382 Il existe actuellement dans le pays 2 6 millions d enfants qui ne sont pas enregistr s Ce sont dans leur majorit des enfants musulmans et des enfants de populations autochtones Les r gions qui comptent le plus grand nombre d enfants non enregistr s sont la R gion autonome musulmane de Mindanao les Vis
223. s sont reconnus et qu en tant que Philippins leurs membres b n ficient de la protection de la Loi fondamentale du pays 26 Enfin la Constitution pr voit la cr ation de la Commission des droits de l homme CHRP section 17 de l art XII Il s agit d un organe ind pendant charg par la Constitution d enqu ter de sa propre initiative ou la suite d une plainte sur toutes les formes de violation des droits de l homme notamment des droits civils et politiques La CHRP est galement charg e d adopter des mesures juridiques appropri es pour prot ger les droits de l homme de toutes les personnes se trouvant aux Philippines ainsi que des Philippins r sidant l tranger et de prendre des mesures pr ventives et fournir des services d assistance judiciaire aux personnes d favoris es dont les droits de l homme ont t viol s ou qui ont besoin d une protection 27 Le Bureau du M diateur est un organe ind pendant et financi rement autonome institu par la Constitution pour tre le champion de la cause du peuple et ouvrir des enqu tes et engager des poursuites dans les affaires de trafic d influence et de corruption impliquant des fonctionnaires y compris les militaires et les policiers 28 La CHRP est un d fenseur vigilant et actif des droits de l homme y compris des droits civils et politiques qui tient des auditions publiques m ne des enqu tes et rend des avis dans des affaires particuli
224. s sur les ex cutions extrajudiciaires all gu es pour examiner les diff rentes listes d incidents dress es par des groupes l int rieur et hors du pays Ce groupe de travail se compose de repr sentants d sign s par l administration et de personnes choisies par le Parti communiste des Philippines Front d mocratique national Arm e nationale du peuple CPP NPA NDF En outre l OPAPP apporte une aide humanitaire imm diate aux personnes et aux familles victimes de violations des droits de l homme telles que les ex cutions extrajudiciaires 161 En f vrier 2007 les Philippines ont invit le professeur Philip Alston Rapporteur sp cial de PONU sur les ex cutions extrajudiciaires sommaires ou arbitraires qui a pr sent son rapport final en juin 2008 au cours de la 8 session du Conseil des droits de l homme La synth se de la r ponse du Gouvernement philippin au rapport Alston et les d clarations faites au Conseil des droits de l homme lors de l examen de ce rapport sont reproduites en annexe annexes I et IL respectivement 162 La d termination sans faille du pouvoir ex cutif r soudre ce grave probl me a t confort e par l action du pouvoir judiciaire La Cour supr me a demand tous les tribunaux de traiter en priorit les affaires d ex cution extrajudiciaire actuellement en suspens Elle a galement organis le Sommet consultatif national sur les ex cutions extrajudiciaires et les disparit
225. s un cadre d mocratique leurs int r ts l gitimes et collectifs et leurs aspirations par des moyens pacifiques et l gaux Les organisations populaires sont des associations de bonne foi de citoyens qui ont d montr leur capacit de d fendre l int r t public et qui sont dot es d un encadrement de membres et d une structure d termin s 5 Aux termes de la section 16 le droit des citoyens et de leurs organisations de participer de mani re efficace et raisonnable tous les niveaux du processus d cisionnel social politique et conomique ne doit pas tre restreint L tat doit par la loi faciliter l instauration de m canismes de consultation ad quats GE 11 40557 EXT 73 CCPR C PHL 4 74 B L gislation Le Code du travail des Philippines en application de la Constitution accorde express ment une protection l gale aux travailleurs dans l exercice de leurs droits syndicaux par les dispositions suivantes 1 L article 269 du Code du travail modifi dispose qu il est strictement interdit toutes les personnes trang res physiques ou morales ainsi qu aux organisations trang res d entreprendre directement ou indirectement quelque forme que ce soit d activit syndicale sans pr judice des relations normales entre les syndicats philippins et les centres internationaux du travail reconnus tant entendu toutefois que les trangers qui travaillent dans le pays et qui sont titulaires
226. soci t civile fournissent toute une gamme de services en faveur des droits de l homme notamment des services juridiques de proximit par l interm diaire du Groupe d aide juridictionnelle gratuite FLAG de l Association des avocats 24 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 catholiques du Barreau unifi des Philippines et de Sr Tomas Moore and Associates par exemple et des activit s de police de proximit travers la F d ration des ONG accr dit es par la PNP FAN dans le cadre de leurs programmes de police de proximit r alis s dans des domaines tels que la lutte contre la toxicomanie la pornographie la violence contre les femmes etc Le r le d une communaut organis e est essentiellement d apporter une aide en mati re de recours judiciaire de justice r paratrice d information et d ducation communautaires et de formes alternatives de r solution des conflits fond es sur la communaut 112 Aux termes de la Constitution Le Congr s accorde la plus haute priorit l adoption de mesures visant prot ger et renforcer le droit de tous la dignit humaine r duire les in galit s sociales conomiques et politiques et liminer les in galit s culturelles en r partissant de fa on quitable les richesses et le pouvoir politique pour le bien commun section 1 de l article XIII 113 En cons quence les lois ci apr s ont t adopt es pour renforcer les mesures de l
227. st pas autoris e lorsque le Conseil des Commissaires a d j pris un arr t de reconduite la fronti re ou lorsque les indices de la culpabilit sont importants et que la probabilit pour que la personne trang re s abstienne de compara tre est lev e ARTICLE 2 Demande de lib ration sous caution Une fois le proc s verbal d infraction tabli une demande de mise en libert sous caution peut tre d pos e personnellement par l tranger aupr s du procureur sp cial charg de l affaire Le procureur sp cial value la demande en fonction des dispositions de l article premier ci dessus et pr sente sa recommandation au Commissaire l immigration qui approuve ou rejette la demande ARTICLE 3 Conditions de la lib ration sous caution Toute lib ration sous caution est subordonn e aux conditions suivantes a l engagement restera en vigueur tous les stades de la proc dure jusqu la d cision finale b l tranger compara tra devant le Conseil des Commissaires d s qu il sera convoqu c le fait que l tranger ne se pr sente pas une audience sans justification sera consid r comme une renonciation expresse son droit d tre pr sent et l audience se poursuivra en son absence d tranger se mettra disposition pour l ex cution de l arr t d finitif de reconduite la fronti re e la caution couvrira toutes les d penses li es larrestation et l
228. sur le renforcement de relations familiales la responsabilisation des familles en vue du renforcement de l identit nationale la prise en compte des besoins des familles pauvres et des familles ayant des besoins sp ciaux la constitution de communaut s accueillantes pour les familles l encouragement d un environnement favorable aux familles le resserrement de la coordination entre diverses organisations le renforcement de la politique et de la recherche en vue d un meilleur accompagnement de la famille philippine la formulation de plans de programmes et de projets la sensibilisation l importance de la famille 324 Pour renforcer la famille le Minist re de la protection et du d veloppement social a galement cr le programme Pantawid Pamilyang Pilipino les 4P approche novatrice GE 11 40557 EXT 77 CCPR C PHL 4 du d veloppement social qui vise briser le cercle interg n rationnel de la pauvret en investissant dans le capital humain sous la forme d une assistance en esp ces aux m nages extr mement pauvres pour r pondre leurs besoins en mati re de sant de nutrition et d ducation et en particulier eux de leurs enfants g s de 0 14 ans sous r serve qu ils respectent les conditions du programme lesquelles permettent aux familles d atteindre d importants objectifs de d veloppement humain Ces conditions consistent notamment envoyer les enfants l cole les condu
229. t national d insertion sociale sous l gide du Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix OPPAP Le programme de r insertion sociale comprend le processus de gestion des armes l administration des forces et le retour des ex rebelles la vie civile g La remise en tat le d veloppement et la reconstruction des zones touch es par le conflit au moyen de divers programmes et projets locaux financ s par l APD 363 Le processus de paix au niveau r gional a t renforc par le d cret loi n 569 pris le 26 septembre 2006 qui d signe les groupes de convergence r gionaux KALAHI FKCG et les assistants pr sidentiels comme m canismes du processus de paix et conseillers r gionaux pour la paix respectivement Ils sont charg s notamment de mettre en place un m canisme de r action rapide pour contribuer pr venir le d clenchement et l aggravation de conflits arm s et r pondre aux besoins humanitaires et autres pr occupations urgentes en rapport avec les hostilit s 364 Plus pr cis ment le Gouvernement a pris des mesures plus nergiques en vue de l application d un Programme global en faveur des enfants m l s aux conflits arm s CP CIAC qui a t lanc par le d cret loi n 56 du 26 novembre 2001 Pilot par le Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix et par le Conseil de la protection de l enfance le programme a pour but de pr venir l enr lement d enf
230. t aux Philippines il suffirait que le d linquant s assure que cette activit s op re par le biais d un compte bancaire ouvert avant 2001 Lilia Cheng admet que les blanchisseurs d argent pourraient agir sous couvert de la disposition de la Constitution qui interdit la r troactivit mais consid re qu il appartient au Congr s de modifier la l gislation pour rem dier cet tat de choses Nous ne pouvons gu re pr sumer que le Congr s ait entendu adopter une loi allant l encontre du but recherch et les tribunaux ne sauraient proc der une telle interpr tation compte tenu de la r gle fondamentale qu il convient d interpr ter une loi de mani re en assurer le respect et non la vider de son sens Article 16 Droit la reconnaissance de la personnalit juridique 280 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les informations fournies dans ses pr c dents rapports GE 11 40557 EXT 69 CCPR C PHL 4 70 Article 17 Interdiction d immixtions arbitraires ou ill gales dans la vie priv e la famille le domicile ou la correspondance et d atteintes ill gales l honneur et la r putation 281 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les informations fournies dans ses pr c dents rapports Article 18 Libert de pens e de conscience et de religion 282 Le Gouvernement philippin souhaite r it rer les informations fournies dans ses pr c dents rapports 283
231. t s interinstitutions r gionaux contre la traite des tres humains et la violence l gard des femmes et de leurs enfants RIACAT VAWO f 25 comit s interinstitutions provinciaux contre la traite des tres humains et la violence l gard des femmes et de leurs enfants PIACAT VAWO g 19 comit s interinstitutions urbains contre la traite des tres humains et la violence l gard des femmes et de leurs enfants CIACAT VAWC h 63 comit s interinstitutions municipaux contre la traite des tres humains et la violence l gard des femmes et de leurs enfants MIACAT VAWO GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 v Campagne de 18 jours pour faire cesser la violence l gard des femmes Le monde entier c l bre le 12 d cembre la Journ e internationale de lutte contre la traite des enfants Les Philippines se sont jointes officiellement cette manifestation en organisant travers tout le pays une s rie de campagnes de sensibilisation qui s tend maintenant du 24 novembre au 12 d cembre de chaque ann e vi La reproduction et la diffusion de mat riels d information d ducation et de communication ont constitu l une des activit s permanentes de l IACAT men e gr ce au soutien de nos partenaires Des exemplaires du texte de la loi de la R publique n 9208 du Manuel concernant l application de la loi et les poursuites dans les affaires de traite d tres humains de l
232. t des enfants des personnes g es et des communaut s culturelles autochtones notamment La Constitution accorde une attention sp cifique en particulier la famille aux organisations non gouvernementales aux organisations communautaires et sectorielles au d veloppement rural et la r forme agraire ainsi qu aux communaut s culturelles autochtones et aux droits de l homme 90 Les populations autochtones peuvent participer l gitimement la gouvernance g n rale du pays tout en exer ant leur droit de s auto administrer Le Code des collectivit s locales de 1991 et la loi sur les droits des populations autochtones IPRA comportent des dispositions sur l administration de ces populations qui visent am liorer leur d veloppement socio conomique assurer des services ducatifs et sanitaires ad quats et garantir leur s curit physique et leur bien tre 91 Rien dans les lois et r glements des Philippines n emp che qui que ce soit y compris les populations et les communaut s culturelles autochtones d aspirer exercer des fonctions publiques et de le faire ainsi que de participer la gestion des affaires nationales ou locales Cela a t express ment nonc dans le Code des collectivit s locales loi de la R publique n 7160 Section 39 Qualifications a Le titulaire de fonctions officielles lectives doit tre ressortissant des Philippines lecteur inscrit dans le barangay villag
233. t des violations des droits de l homme Ces mesures prennent notamment la forme d instructions et de formations visant bien faire comprendre tous les membres de l arm e et de la police que les violations des droits de l homme ne seront pas tol r es e Par l ordonnance 211 prise en novembre 2007 la Pr sidente a cr un groupe sp cial pluri institutions contre la violence politique d nomm Task Force 211 en vue de renforcer la coordination entre le Minist re de la justice le Minist re de la d fense nationale le Comit pr sidentiel des droits de l homme les organes charg s des enqu tes et de la s curit nationale et la soci t civile afin de trouver plus rapidement des solutions cette violence i La Task Force 211 a notamment obtenu la condamnation de 1 Joel Flores assassin de Jos Doton Secr taire g n ral de Bayan Muna ii Rafael Cardeno principal responsable de l assassinat de Baron Cervantes porte parole de la Young Officers Union iii Joy Tungol Anticamara assassin du journaliste de radiot l vision Armando Pace 11 La Task Force 211 a obtenu la r solution rapide de quatre affaires d assassinat de journalistes dans un d lai moyen de neuf jours ouvrables et demi soit moins de deux semaines Elle a pris une part d terminante la r solution rapide et fructueuse des cas suivants d assassinat de journalistes survenus en 2008 a Bert Sison b Dennis Cues
234. t rapport le Congr s des Philippines tait sur le point de promulguer la loi contre la torture et la loi relative au droit international humanitaire Le second de ces textes vise riger en crimes les violations du droit international humanitaire le g nocide et les autres crimes contre l humanit Il traite galement des violations constitutives de la disparition forc e et de la responsabilit p nale Article 7 Interdiction de la torture et des peines ou traitements cruels inhumains ou d gradants 167 La Constitution des Philippines interdit le recours la torture et aux peines cruelles inhumaines ou d gradantes Il convient de rappeler les dispositions constitutionnelles suivantes Section 12 article II D claration des droits 2 Aucun acte de torture aucune force violence menace intimidation ni aucun autre moyen qui porte atteinte au libre arbitre ne pourra tre d ploy contre une personne faisant l objet d une enqu te pour la commission d une infraction Les lieux de d tention tenus secrets l isolement cellulaire et autres formes analogues de d tention sont interdits 3 Tout aveu ou reconnaissance obtenu en violation du pr sent paragraphe ou de la section 17 sera irrecevable GE 11 40557 EXT 47 CCPR C PHL 4 4 La loi pr voit des sanctions civiles et p nales pour toute violation du pr sent paragraphe ainsi que l indemnisation et la r adaptation des victimes d actes de t
235. ta GE 11 40557 EXT 45 CCPR C PHL 4 c Martin Roxas d Arecio Padrigao iii D quipe sp ciale a facilit la r solution rapide d affaires faisant l objet d enqu tes pr liminaires men es par divers parquets de tout le pays elle suit en permanence plus de 200 cas d assassinats iv Elle a obtenu le r examen d affaires class es v Elle a facilit la reddition d un responsable local Alfredo Arcenio maire de Lezo Aklan qui tait le principal suspect dans l affaire de l assassinat de Herson Bombo Boy Hinolan administrateur et commentateur de la station radiophonique DYTIN vi Elle a formul des accusations et a t l origine de la d livrance de mandats d arr t dans l affaire Marlene Esperat 159 En ce qui concerne le programme de protection des t moins et la cr ation d une quipe de procureurs charg s de ces questions la Pr sidente Arroyo a d clar devant le Congr s qu il tait urgent de renforcer ce programme Elle a galement soulign l urgence de revoir la l gislation afin que des peines plus lourdes soient inflig es aux auteurs d assassinats politiques et que les peines maximales soient prononc es contre les membres de la police ou de l arm e qui se rendent coupables de tels assassinats 160 Dans le cadre du processus de paix le Bureau du Conseiller pr sidentiel pour le processus de paix OPAPP a r uni le Groupe de travail technique interinstitution
236. te a galement nomm peu de temps plus tard des m diateurs adjoints pour Luzon les Visayas Mindanao et les forces arm es Le Bureau contr le la mani re dont les fonctionnaires et agents de l administration s acquittent de leurs fonctions g n rales et sp cifiques afin de s assurer que la loi est administr e et appliqu e d une fa on juste quitable et gale pour tous Il veille aussi ce que la population b n ficie d un service efficace et ininterrompu 76 Il fait appel au concours de parties prenantes relevant de tous les secteurs en forgeant des partenariats durables avec d autres organismes gouvernementaux ainsi qu avec la soci t civile les organisations non gouvernementales le secteur priv le monde universitaire les jeunes et les autres principaux secteurs de la soci t afin de mener une campagne nationale en faveur de l int grit de la fonction publique de diffuser les valeurs philippines d honn tet de discipline et de respect des anciens et de l autorit ainsi que de pr ner une gouvernance transparente responsable et efficace 77 Le Bureau du M diateur engage l examen des politiques syst mes proc dures et pratiques suivis par les organismes gouvernementaux dans l accomplissement de leurs GE 11 40557 EXT 19 CCPR C PHL 4 fonctions essentielles et fait des recommandations concernant l limination syst matique des insuffisances d ordre bureaucratique constat es
237. te personne dont le droit au respect de la vie priv e la libert ou la s curit est viol ou menac par un acte ou une omission illicite d un fonctionnaire ou d un agent public d un particulier ou d une entit qui s occupe de r unir de collecter ou de stocker GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 des donn es ou des informations concernant cette personne sa famille son domicile ou sa correspondance l acc s des r parations qui comprennent l limination la destruction ou la rectification des donn es ou des informations erron es 57 Afin d offrir aux victimes de violations des droits de l homme des recours juridiques judiciaires efficaces les m canismes judiciaires existants comme ceux qui permettent l exercice du droit d amparo ont t renforc s Ils sont consid r s maintenant comme un puissant moyen juridique la disposition des victimes de violations des droits de l homme 58 Toute personne dont les droits de l homme sont consid r s comme viol s peut demander imm diatement assistance aux divers organismes publics concern s qui sont notamment la Commission des droits de l homme des Philippines CHRP la Police nationale des Philippines PNP le Minist re de la protection et du d veloppement social DSWD le Bureau national des enqu tes NBI le Bureau du Procureur de la R publique PAO le Parquet PO le Bureau de l immigration et des expulsions BID le Service
238. te personne soit un national ou un tranger 248 De m me le Commissaire l immigration ne peut pas tre admis tourner la loi en baptisant tout simplement le mandat d arr t ordre de mission afin de remettre un tranger aux autorit s d immigration en vue d une enqu te pr liminaire De m me la Cour supr me c est dire la Cour d appel a syst matiquement consid r qu un ordre de mission assimilable un mandat d arr t et mis par le Commissaire l immigration aux seules fins de l investigation est nul et non avenu car inconstitutionnel Rossi et consorts c Conseil des commissaires G R n 27853 28 mai 1992 Qua Chee Gan c Conseil des reconduites la fronti re 9 SCRA 27 Ng Hua To c Galang 10 SCRA 411 Conseil des commissaires c De la Rosa 197 SCRA 853 249 Le pouvoir de reconduire des trangers la fronti re rel ve de la souverainet nationale Il repose sur le principe admis en droit international que chaque nation souveraine a la facult essentielle pour sa propre pr servation d interdire aux trangers l acc s son territoire Morano c Vivo 20 SCRA 63 250 Comme la proc dure de reconduite la fronti re ne constitue pas une action p nale Lao Tang Bun c Fabre 81 Phil 682 Bengzon c Ocampo et consorts 84 Phil 611 Harvey et consorts c Commissaire Santiago et consorts et qu un arr t de reconduite la fronti re n est pas la sanction d une inf
239. tection et du d veloppement social des organisations non gouvernementales ou des collectivit s territoriales pour y tre accueillis temporairement et ou y poursuivre leur r adaptation 226 Il ressort des dossiers de la PNP que les infractions commises par des enfants en conflit avec la loi ont trait essentiellement aux biens Plus de 70 de ces infractions ne pr sentent pas de gravit et le mieux serait de les traiter par des mesures non judiciaires En septembre 2006 il y avait 1 102 enfants en conflit avec la loi d tenus dans des prisons g r es par le Bureau de l administration p nitentiaire et de p nologie BJMP Des efforts ont t d ploy s pour trouver des locaux enti rement s par s l intention de ces enfants 227 Les dossiers du Conseil de la justice pour mineurs et de la protection des mineurs JJWC cr en vertu de la loi de la R publique n 9344 mettent en vidence une diminution du nombre des enfants en conflit avec la loi tomb de 5 297 en d cembre 2006 1 392 en juin 2007 Ces donn es indiquent que les organismes publics comp tents y compris le Minist re de la justice et le Bureau du Procureur de la R publique ont pris des mesures pour s attaquer la situation des enfants en conflit avec la loi conform ment la loi de la R publique n 9344 son r glement d application et au d cret loi n 633 qui pr voit la lib ration imm diate des enfants en conflit avec la loi d tenus Le
240. terres ancestrales afin d assurer leur bien tre conomique social et culturel section 5 de l art XII Aux termes de la m me disposition le Congr s pourra d cider que le droit coutumier touchant les droits ou rapports patrimoniaux sera applicable la d termination de la propri t et de l tendue du domaine ancestral De m me l tat reconna t respecte et prot ge le droit des communaut s culturelles autochtones de pr server et de d velopper leur culture leurs traditions et leurs institutions et tient compte de ce droit lors de l laboration des plans et politiques nationaux section 17 de l art XIV 24 En outre la Constitution pr voit la cr ation de r gions autonomes en Mindanao musulmane et dans les Cordill res compos es de provinces villes municipalit s et r gions g ographiques partageant une communaut de patrimoine historique et culturel distinctif de structures conomiques et sociales et d autres caract ristiques pertinentes dans le cadre de la pr sente Constitution et de la souverainet nationale ainsi que de l int grit territoriale de la R publique des Philippines sections 15 21 de l art X 25 La Constitution souligne que l attention particuli re accord e aux communaut s culturelles autochtones ne signifie pas qu elles soient trait es diff remment du reste de la population elle a pour but de garantir que leur identit culturelle et leurs int r t
241. tion 2001 2005 contre l exploitation sexuelle des enfants FA SACSC labor la suite de la D claration et Programme d action du premier Congr s mondial contre l exploitation sexuelle des enfants des fins commerciales engagement mondial Le FA SACSC a servi de guide aux collectivit s territoriales et autres parties prenantes pour l laboration la mise en uvre et le suivi des politiques et programmes en rapport avec la traite d enfants la pornographie mettant en sc ne des enfants et la prostitution des enfants Comme le plan d action strat gique contre la traite le FA SACSC portait sur ces l ments cl s que sont la pr vention la protection la r adaptation et la r insertion plus un cinqui me l ment la participation des enfants 376 Les principales activit s pr vues pour s attaquer l exploitation sexuelle des enfants la pornographie mettant en sc ne des enfants et la traite des enfants sont notamment les suivantes a Le Minist re du tourisme en partenariat avec l initiative australienne Un tourisme attentif l enfant a adopt pour les Philippines la campagne pour un tourisme attentif l enfant et continue d exiger des h tels des lieux de vill giature des voyagistes et autres acteurs du secteur priv du tourisme qu ils signalent les cas suspects de tourisme sexuel impliquant des enfants Le lancement aux Philippines par le Minist re du tourisme de la campagne pour
242. tranger son droit de recevoir la visite d un fonctionnaire consulaire accr dit de l ambassade du consulat de son pays conform ment aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations consulaires 244 Dans l affaire Lao Alfonso c Vivo 16 SCRA 10 la Cour supr me a statu que l article 37 a de la loi philippine de 1940 sur l immigration fait mention de deux mandats n cessaires l un pour l arrestation et l autre pour la reconduite la fronti re d un tranger Le mandat d arr t est d livr par le Commissaire l immigration ou tout fonctionnaire autoris par lui tandis que le mandat de reconduite la fronti re est d livr par le Commissaire l immigration une fois que le Conseil des commissaires l immigration a tabli l existence de motifs justifiant la reconduite de l tranger la fronti re 245 De plus dans l affaire Neria c Vivo 29 SCRA 701 il a t jug qu aucun mandat d arr t ne peut tre mis par les autorit s de l immigration avant qu un ordre de reconduite la fronti re ait t donn Car jusqu au moment o il est tabli qu un tranger l galement admis est entr dans le pays par des moyens ill gaux et o son expulsion est finalement d cr t e son arrestation ne peut tre ordonn e sans italiques dans l original Limitations l mission de mandats d arr t par le Commissaire l immigration dans les cas de reconduite
243. tribunal de la famille du lieu o r side l un ou l autre des conjoints une fois apport e la preuve que l autre a t avis 354 La Cour supr me a adopt le projet de r glement concernant les ordonnances provisoires A M n 02 11 12 SC qui r git notamment le soutien conjugal le soutien aux enfants la garde des enfants et le droit de visite pendant et apr s la proc dure d annulation 355 Dans l affaire Albino Josef c Otelio Santos G R n 165060 la Cour dans son arr t du 27 novembre 2008 a affirm que le foyer familial est le lieu o habitent une personne et sa famille un symbole sacr de l amour familial et le lieu de souvenirs qui sont chers et qui durent la vie enti re Il est le sanctuaire de cette union dont la loi fait une institution sacr e et qu elle prot ge en tant que telle de m me il abrite les fruits de cette union C est l que conjoints et enfants peuvent chercher refuge et resserrer les liens qui les unissent et qui constituent en derni re analyse le tissu moral de notre nation La protection du foyer familial est tout aussi n cessaire la pr servation de la famille en tant qu institution sociale fondamentale et puisqu aucune coutume pratique ou convention tendant d truire la famille n est reconnue ni appliqu e l inobservation par le tribunal des proc dures ad quates pour d terminer la v racit des all gations du demandeur est injustifi e 356 Dans un
244. ts 1 100 taient des fillettes qui ont t sauv es de diverses variantes des pires formes de travail des enfants y compris de la prostitution En novembre 2006 le Minist re du travail et de l emploi conform ment la loi de la R publique n 9231 avait ferm quatre tablissements qui employaient des mineurs dans des spectacles ind cents ou obsc nes 207 Pour ce qui est de la pr vention le Bureau r gional n 1 du Minist re du travail et de l emploi a fourni dans le cadre de son projet liminer le travail des enfants dans l industrie du tabac une aide l ducation de plus de 100 enfants travailleurs pendant la p riode 2003 2005 208 Le Gouvernement en partenariat avec plusieurs organisations non gouvernementales a men des activit s d aide l ducation et de sensibilisation locale parmi lesquelles on peut citer en particulier les suivantes 1 Aide la recherche et au d veloppement ducatif ERDA 2 World Vision Development Foundation WVDPF 3 Visayan Forum Foundation VFF 4 Congr s des syndicats des Philippines TUCP GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 5 Federation of Free Workers FFW Ces activit s ont permis de toucher plus de 80 000 enfants entre 2003 et 2006 209 De m me le r seau philippin Un minist re pour l enfance PCMN du Conseil philippin des glises vang liques PCEC a organis avec des communaut s locales et des glises des activit s de formati
245. u dans l affaire Rosario Nasi Villar c Minist re public G R n 176169 la Cour supr me a statu que la r gle fondamentale est qu une infraction est sanctionn e conform ment la loi en vigueur au moment o elle a t commise Ainsi la demanderesse ne peut tre accus e et d clar e coupable qu en vertu du Code du travail en vigueur en 1993 ann e o les actes qui lui sont imput s ont t commis GE 11 40557 EXT 67 CCPR C PHL 4 Elle avait t accus e en 1998 l issue d une instruction qui avait indiqu tort que l infraction tait vis e par la loi de la R publique n 8042 mais dans le cadre de laquelle lui taient reproch s des actes sanctionn s par le Code du travail Comme il avait t tabli que la demanderesse avait commis les actes qui lui taient reproch s elle avait t condamn e juste titre en vertu du Code du travail et non de la loi de R publique n 8042 274 La Cour a affirm qu il n y avait pas de violation de l interdiction des lois r troactives ni d application r troactive de la loi de la R publique n 8042 comme l affirmait la demanderesse Est r troactive la loi qui notamment aggrave une infraction ou la rend plus importante qu elle ne l tait au moment o elle a t commise ou qui prescrit une peine plus lourde que celle fix e par la loi applicable ladite infraction au moment o elle a t commise Les lois p nales et celles qu
246. u de particuliers 105 Outre la Charte des droits la Constitution contient galement des dispositions sur la nationalit le droit de vote la responsabilit des fonctionnaires l conomie et le patrimoine nationaux Elle met sp cifiquement l accent sur des th mes tels que la justice sociale la famille les femmes la jeunesse le travail le secteur priv les organisations non gouvernementales communautaires et sectorielles le droit la sant le droit une cologie quilibr e le d veloppement rural et la r forme agraire les communaut s culturelles autochtones et les droits de l homme notamment 106 L attachement r affirm du Gouvernement aux droits de l homme ressort galement de la promulgation par la Pr sidente en d cembre 2006 de l ordonnance n 163 qui largit la composition et renforce le r le de la Commission des droits de l homme des Philippines charg e de formuler un plan d action national des droits de l homme et de coordonner les politiques et les actions du pouvoir ex cutif en la mati re 107 Des bureaux des droits de l homme ont t cr s au sein des forces arm es de la police et du Bureau national des enqu tes Des bureaux pour la protection des femmes et des enfants galement charg s de recevoir des plaintes ont t install s dans tous les postes de police Il existe aussi sous l autorit des Forces arm es des Philippines du niveau du quartier g n ral
247. ubli e le 6 juin 2009 et a pris effet 15 jours plus tard le 21 juin 2009 GE 11 40557 EXT 41 CCPR C PHL 4 v quipe sp ciale de l a roport international Ninoy Aquino pour la lutte contre la traite d tres humains Le 5 ao t 2008 une op ration conjointe men e par l quipe sp ciale de l a roport international Ninoy Aquino pour la lutte contre la traite d tres humains et la Vice pr sidence en coordination avec le Groupe PNP AVSEG PNP CIDG PNP R 2 NCRPO NBI NAIA NBI ATHRAD PIID APD IJM et VFFL a permis de faire sortir 36 personnes dont 20 mineures du centre de transit de l agence de recrutement situ e Maharlika Village Taguig dans le Grand Manille il s agissait exclusivement de jeunes filles et de femmes qui auraient t sur le point d tre introduites comme travailleuses immigr es en Arabie Saoudite L quipe sp ciale de l A roport aid au total 37 victimes de la traite en provenance de la Malaisie du Kowe t du Nigeria de l Arabie Saoudite notamment de Djedda et de Syrie Vingt quatre des victimes all gu es ont d pos plainte aupr s de la Police nationale des Philippines et du Bureau national des enqu tes vi M thodes normalis es applicables par les quipes sp ciales charg es de la lutte contre la traite d tres humains dans les a roports internationaux Les a roports internationaux sont tenus pour tre des hauts lieux de la traite dans les pays d ori
248. ue charg s d enqu ter sur les affaires concernant des femmes et des enfants en utilisant des m thodes adapt es Des ONG comme International Justice Mission IJM Child Justice League et Women LEAD apportent leur concours aux poursuites engag es dans les affaires de traite e Le D partement de la protection et du d veloppement social met en uvre les projets suivants concernant la traite d enfants a Appui aux victimes et aux t moins de la traite d tres humains en partenariat avec l ONUDC qui a pour but de fournir des services de r adaptation et de conseil un logement provisoire et une formation professionnelle aux victimes et aux t moins d actes de traite d tres humains qui est mis en uvre dans les r gions 3 8 et 9 et qui avait permis de traiter 1 556 cas en juin 2007 b D veloppement de syst mes d outils et de capacit s destin s am liorer la fourniture de services de r adaptation et de r insertion aux victimes de la traite d tres humains en partenariat avec l OIT qui vise am liorer les services de r adaptation et de r insertion offerts aux victimes rescap es de la traite et renforcer les capacit s des prestataires de services par une formation sp cialis e et la constitution d un syst me de bases de donn es sur la r adaptation et la r insertion des victimes Ce projet qui a d marr en 2007 sera mis en uvre au cours des 18 prochains mois dans les r gions 1 3 et 4 A et dans
249. utres bureaux ont pu inscrire 187 300 Philippins pendant les sept mois de la p riode d ouverture des listes lectorales Les quatre bureaux pr cit s ont inscrit 47 822 nouveaux lecteurs expatri s Le nombre total des nouveaux lecteurs philippins expatri s inscrits en 2009 s l ve 235 122 Si l on y ajoute le nombre des inscrits en 2003 et 2005 2006 et que l on soustrait celui des lecteurs supprim s des listes qui explique 132 820 abstentions lors de deux lections cons cutives le nombre total des lecteurs inscrits pour l lection nationale qui doit avoir lieu en 2010 s l ve 606 426 399 D claration de l intention de retourner aux Philippines Aux termes de l article 5 d de la loi de la R publique n 9189 Un immigrant ou un r sident permanent reconnu comme tel dans le pays d accueil moins qu il fasse au moment de son inscription une d claration sous serment pr par e cette fin par la Commission dans laquelle il d clare qu il redeviendra effectivement r sident philippin dans les trois ann es qui suivent l approbation de son inscription en vertu de cette loi L int ress devra galement pr ciser dans cette d claration qu il n a pas demand la citoyennet d un autre pays En cas de non retour le nom de l immigrant ou du r sident permanent sera limin du registre national des lecteurs absents et il ne sera plus habilit voter in absentia 400 De p
250. utte contre la discrimination a Loi de la R publique n 8425 Loi relative la r forme sociale et la r duction de la pauvret b Loi de la R publique n 9257 Loi largissant le champ d application de la loi de 2003 sur les personnes g es c Loi de la R publique n 7877 Loi d clarant ill gal le harc lement sexuel notamment dans l emploi l ducation ou la formation loi de 1995 contre le harc lement sexuel d Loi de la R publique n 6725 Loi renfor ant Pinterdiction de la discrimination l gard des femmes en ce qui concerne les conditions d emploi et modifiant cette fin l article 135 du Code du travail modifi e Loi de la R publique n 6955 Loi d clarant ill gales la pratique consistant vendre par correspondance des pouses des ressortissants trangers et d autres pratiques analogues notamment la publication l impression ou la distribution de brochures prospectus et autres mat riels de propagande ainsi que la publicit l appui de ces pratiques et pr voyant les peines encourues pour ces pratiques f Loi de la R publique n 7192 Loi favorisant l int gration des femmes appel es notamment participer pleinement dans des conditions d galit avec les hommes au d veloppement et la formation de la nation g Loi de la R publique n 7322 Loi visant notamment augmenter les allocations de maternit en faveur des femmes
251. verselle et d signant des tribunaux sp ciaux Ce texte recense d finit et sanctionne les crimes internationaux les plus graves tels que les crimes de guerre le g nocide et les crimes contre l humanit il garantit la protection des victimes et des t moins et d finit la comp tence des tribunaux philippins ww Projet de loi du S nat n 1589 Loi interdisant de pr senter des suspects au public ou aux m dias avant que des accusations en bonne et due forme aient t port es contre eux Ce texte dispose que quiconque pr sentera un suspect aux m dias avant qu il ait t d ment accus sera tenu p nalement et civilement responsable et passible d une peine d emprisonnement allant d un cinq ans et ou d une amende de 20 000 pesos xx Projet de loi du S nat n 1599 Loi interdisant de pr senter des suspects au public ou aux m dias avant que des accusations en bonne et due forme aient t port es contre eux Ce texte dispose que quiconque pr sentera un suspect aux m dias avant qu il t d ment accus sera tenu p nalement et civilement responsable et passible d une peine d emprisonnement allant d un cinq ans et ou d une amende de 20 000 pesos yy Projet de loi du S nat n 1709 Loi portant cr ation du Conseil des personnes port es disparues d finissant ses pouvoirs ses fonctions et ses obligations et ouvrant des cr dits cet effet Ce texte cr e un Conseil des personnes port es
252. visant prot ger les personnes g es ou incapables contre les violences institutionnelles communautaires ou domestiques et contre les agressions sexuelles et am liorer les services de proximit et autres la disposition de celles de ces personnes qui ont subi des violences de cette nature Ce projet de loi enjoint au Minist re de la protection et du d veloppement social en coop ration avec des organisations non gouvernementales formuler des politiques tendant instaurer renforcer et mettre en uvre des programmes de pr vention de la maltraitance y compris l abandon et l exploitation de personnes g s ou incapables et fournir l assistance requise aux victimes n Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 04142 Loi ayant notamment pour objet de d finir et de sanctionner la disparition forc e ou involontaire Le texte fixe les peines encourues par les auteurs de disparitions forc es et pr voit l indemnisation et la r adaptation des victimes et de leurs familles o Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 05183 Loi instaurant un programme global de soutien aux victimes de la torture Ce texte vise offrir aux victimes de tortures les services suivants notamment i r ducation physique et r adaptation psychologique ii services sociaux et juridiques p Projet de loi de la Chambre des repr sentants n 04779 Loi visant notamment assurer la gratuit des soins m
253. vocat et un traitement empreint d humanit leur sont reconnus Point plus important encore les journalistes utilisent couramment les possibilit s offertes par la libert de la presse pour appeler l attention de l opinion sur tout ce qui leur para t constituer des mauvais traitements leur gard 72 GE 11 40557 EXT CCPR C PHL 4 Article 22 Droit de s associer 303 Le Gouvernement philippin reconna t et respecte le droit fondamental de s associer qui est accord aux travailleurs et aux salari s y compris les travailleurs migrants La Constitution et la loi prot gent ce droit par les dispositions suivantes A Constitution La Constitution des Philippines de 1987 1 La section 8 de l article II de la Constitution dispose que le droit des personnes y compris celles qui sont employ es dans les secteurs public et priv de former des syndicats des associations ou des soci t s des fins qui ne sont pas contraires la loi ne sera pas restreint Cette disposition sp cifie que la population a le droit de former des associations Ce droit ne peut tre restreint que selon une proc dure r guli re Il est donc cens tre un aspect du droit g n ral la libert Le degr de protection dont b n ficie une association d pend de la position que l objectif ou l activit de l association occupe dans la hi rarchie constitutionnelle des valeurs Les normes des restrictions autoris es sont analo
254. xcessif dans la conclusion de l enqu te pr liminaire viole le droit de l accus une proc dure r guli re Ainsi dans l affaire Roque c Sandiganbayan la Cour r affirmant l arr t rendu le 21 mars 1988 dans l affaire Tatad c Sandiganbayan G R n L 72335 39 a estim ce qui suit Nous consid rons que le d lai tr s long qu il a fallu au Tanodbayan pour conclure l enqu te pr liminaire dans la pr sente affaire viole le droit consacr par la Constitution de l accus une proc dure r guli re Le respect fondamental des prescriptions nonc es par la loi pour la conduite des enqu tes pr liminaires y compris celui des d lais qu elle fixe pour r solution de l affaire par le parquet fait partie du droit une proc dure quitable garantie par la Loi fondamentale du pays Ce d lai disproportionn viole les droits constitutionnels du requ rant en vertu non seulement des dispositions g n rales de la clause relative la proc dure quitable mais aussi de la garantie constitutionnelle d un traitement rapide des affaires judiciaires consacr e par la section 16 de la Charte des droits dans la Constitution de 1987 comme dans celle de 1973 Un d lai de pr s de trois ans ne peut pas tre tenu pour raisonnable ni justifiable la lumi re des circonstances de l esp ce Nous ne sommes pas convaincus par la tentative du Sandiganbayan de justifier ce d lai par l hypoth se hasardeuse qu il p
255. xtes l gislatifs et des programmes envisag s y compris ceux qui concernent la formation de l arm e de la police et de la magistrature Les militants de toutes tendances sont libres de solliciter des mandats lectifs et bon nombre d entre eux ont t lus repr sentants au Congr s sur des listes de partis ou de secteurs 288 Les Philippines ont une soci t civile solide et dynamique compos e d organisations non gouvernementales de diverses sensibilit s de syndicats d organisations confessionnelles et de repr sentants des m dias du monde universitaire et du secteur priv Ils jouent un r le de plus en plus actif dans le syst me interne de protection des droits de l homme titre tant d instruments de responsabilisation que de partenaires fournissant des services d appui L environnement interne leur offre de nombreuses possibilit s de rendre compte d exprimer leurs opinions et d avoir des changes avec leurs membres les pouvoirs publics et la communaut internationale 289 Afin de conforter encore la libert d expression la Cour supr me a mis une directive qui encourage les tribunaux imposer des amendes de pr f rence des peines d emprisonnement dans les cas de diffamation 290 Le 24 octobre 2007 la Cour supr me a promulgu la R gle sur l ordonnance d habeas data qui est entr e en vigueur le 2 f vrier 2008 Cette r gle est destin e compl ter l ordonnance d amparo et l o

Philippines - Office of the High Commissioner for Human Rights

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