Home

Divers aspects de la direction locale de l`Église

1. En 2009 un membre de la pr sidence de l interr gion d Europe membre du Premier coll ge des soixante dix contact propos du d tournement du postlude en faveur du c r monial d crit ici r pondit qu il essaie de stopper ce ph nom ne chaque fois qu il le constate Notons la coh rence de son action avec l attitude de Boyd K Packer quinze ans plus t t Comme d j mentionn le 12 f vrier 2011 lors de la r union mondiale de formation des dirigeants laquelle Russell M Nelson a rappel que la pri re de cl ture marque la fin de la r union on a pu observer en guise d illustration les dirigeants tous membres du Coll ge des Douze se lever d s la pri re de cl ture termin e Les dirigeants locaux qui suivent l exemple des Autorit s g n rales choisissent de ne pas attirer l attention sur eux apr s la pri re de cl ture Ils permettent aux membres de l assembl e de garder l esprit fix sur le Seigneur plut t que sur eux m mes Ils favorisent le souvenir de la solennit du repas du Seigneur plut t que d un c r monial les mettant en sc ne Dans leurs unit s c est l amen adress au Seigneur qui marque la fin de la r union plut t qu un hommage leur gard Les dirigeants qui ont compris ce principe d couragent tout c r monial les mettant en valeur et imitent en cela les Autorit s g n rales de l glise Ils s appliquent en revanche instaurer le pr lude musical comme moment de recueillemen
2. glise Il n est par exemple pas permis de collecter aupr s des familles et des personnes des chiffres relatifs la pri re au je ne l tude des critures la soir e familiale l uvre missionnaire la tenue d annales la recherche g n alogique l uvre du temple aux r serves ou au service autrui Au 19 me si cle au cours du mouvement de r forme de 1856 un questionnaire usage des instructeurs de quartier fut dit par l glise II comportait 27 questions que les instructeurs de quartier aujourd hui instructeurs au foyer posaient aux familles auxquelles ils rendaient visite pour les inciter se consacrer au Seigneur et ses commandements Chacune de ces questions suscitait une r ponse par l affirmative ou la n gative Aucune ne suscitait de r ponse quantitative De plus les r ponses n taient pas enregistr es et encore moins additionn es celles des autres familles voir Histoire de l glise dans la pl nitude des temps Religion 341 343 2002 p 366 1997 p 368 Avant cette p riode et apr s les 4 ou 5 questions pos es r guli rement par les instructeurs au foyer aux familles de l glise comme la famille de Joseph Smith voir L toile avril 1979 p 134 135 et celle de John Taylor voir Enseignements des pr sidents de l glise John Taylor 2002 p 117 119 ne comportaient pas non plus d aspect quantitatif Les r ponses re ues n taient pas non plus enregis
3. 2 Corinthiens 7 9 10 2 Timoth e 2 25 H breux 6 6 2 Pierre 3 9 Notons par ailleurs que ce qu on nomme commun ment r union de pri re fut en 1990 rebaptis r union de planification traduit de planning meeting dans le Manuel du dirigeant de la pr trise de Melchis dek 31184 140 qu en 1998 cette r union a t soustraite des instructions et que depuis elle n est plus mentionn e dans les instructions de l glise Cette soustraction a t confirm e par Russel M Nelson lors de la r union mondiale de formation des dirigeants le 21 juin 2003 quand il d clarera Il n est pas n cessaire de tenir une r union de pri re avant la r union de Sainte C ne Le Liahona ao t 2004 p 13 De plus les sigles comme DMP RBI PAJF JAS AS CEP CCP EOP EPP etc incompr hensibles par nos voisins et nos h tes ne font pas partie du vocabulaire de l Eglise L emploi du terme juste tait d j un souci en 1973 lorsqu on sugg rait dans le Manuel d instructions pour la musique dans l glise PB MU 0031 FR la terminologie suivante Assembl e plut t qu auditoire cantique plut t que chant etc On pourrait ajouter pri re d ouverture plut t que invocation et pri re de cl ture plut t que b n diction anglicismes parfois entendus Pr cisons enfin que ce qu on nomme la Parole de Sagesse est d limit par la section 89 de Doctrine et Alliances voir chapeau de cette section voir aussi Ancr s dans la Foi
4. e de rester sa place pour couter le postlude e L id e d attendre l autorit pr sidente pour se lever L id e de rester sa place pour couter le postlude musical Bien qu une attitude r v rencieuse soit n cessaire au caract re sacr d une r union de Sainte C ne il n est pas pr vu que le postlude musical de cette r union serve de moment de recueillement avant que l assistance ne quitte la salle de culte Le postlude musical est pr vu pour tre jou pendant que l assistance quitte la salle dans le calme En 1995 les instructions contenues dans Musique dans l glise Manuel d instructions 34574 140 pr cisaient Un postlude musical choisi avec soin peut prolonger l esprit de la r union pendant que les membres quittent la salle Ajoutons que par cons quent le postlude musical devrait commencer aussit t la pri re de cl ture termin e et se poursuivre le temps que l assembl e quitte les lieux C est pourquoi les instructions actuelles pr cisent que l organiste ou le pianiste joue habituellement pendant cinq dix minutes avant et apr s la r union 07 c est dire le temps n cessaire l assembl e pour entrer dans la salle de culte ou en sortir Elles pr cisent galement que l piscopat et les orateurs doivent tre leur place au moins cinq minutes avant le d but de la r union 08 c est dire pendant le pr lude musical ou au d but de celui ci La pri re de cl ture comme on pouvait le lir
5. glise elle m me Lorsque dans une r union de l glise une d cision doit tre soutenue par une mainlev e elle l est sans attendre la r union suivante Si le quorum est n cessaire et n est pas r uni le soutien a lieu ult rieurement mais pas dans le cadre d une lecture de proc s verbal cette lecture n tant pas pr vue par les instructions de l glise De plus la politique de l glise est la simplification de son programme Cette politique de simplification initi e en 1939 voir Histoire de l glise dans la pl nitude des temps Religion 341 343 2002 p 519 520 1997 p 521 522 relanc e en 1960 op cit 2002 p 562 563 1997 p 565 566 et en 1978 voir L toile octobre 1978 p 180 181 se poursuit de nos jours voir Le Liahona novembre 2002 p 56 57 Quentin L Cook Introduction to Handbook two and related principles f vrier 2011 Le 12 f vrier 2011 lors de la r union mondiale de formation des dirigeants consacr e au Manuel 2 Administration de l glise 2010 Russell M Nelson a d clar dans son discours de cl ture Nous esp rons simplifier les choses afin que le temps et les ressources des membres de l glise soient employ s avec une plus grande efficacit En d calage avec cette politique de simplification peuvent ais ment perdurer des pratiques du pass h rit es soit des instructions p rim es soit de la tradition orale L glise volue une telle rapidit que n
6. manuel de r f rence sur l vangile 2005 p 123 125 Si l on y ajoute des l ments ext rieurs comme la recommandation de se coucher de bonne heure et de se lever t t D amp A 88 124 on ne traite plus de la Parole de Sagesse proprement dite mais d un concept plus g n ral englobant toutes les indications du Seigneur sur la sant dont la Parole de Sagesse XVI La diff rence Nous sommes enfants d un m me P re c leste participons au m me plan de salut et en tant que saints des derniers jours sommes membres de la m me Eglise Cependant nous sommes tous diff rents Par le Saint Esprit nous recevons des dons spirituels diff rents Certains en re oivent un d autres un autre voir D amp A 46 12 Tous ne re oivent pas les m mes dons voir 1 Corinthiens 12 31 ce qui nous rend compl mentaires De m me nous ne recevons pas les m mes appels dans l glise voir 1 Corinthiens 12 29 Tous les appels se compl tent voir 1 Corinthiens 12 14 20 27 D amp A 84 110 Chacun est important voir 1 Corinthiens 12 21 D amp A 84 109 La recommandation d tudier quotidiennement les critures est la m me pour tous Pourtant nous n tudions pas tous au m me moment de la journ e n y consacrons pas tous le m me temps et n tudions pas tous selon la m me m thode Selon Howard W Hunter Beaucoup s aper oivent que le meilleur moment pour tudier est le matin D autres pr f rent tudier dans les heures tranqui
7. n diction Ne laissez pas cette force qui d coule de la pri re en famille vous chapper vous et vos tres chers par n gligence L toile octobre 1982 p 107 110 Ce quoi Thomas S Monson a ajout La pri re familiale est la meilleure protection contre le p ch et donc la plus grande source de joie et de bonheur La vieille formule La famille qui prie reste unie est toujours vraie L toile janvier 1989 p 59 Le Liahona octobre 2001 p 4 Remarquez comme la soir e familiale peut inclure plusieurs des points de communication mentionn s ci dessus L Tom Perry a fait le commentaire suivant sur la soir e familiale C est l occasion de tenir conseil de lire les critures de prier et de nous divertir ensemble Notre plus grand but est de devenir une famille ternelle Le Liahona juillet 2001 p 43 En r sum la Premi re Pr sidence a d clar Tout autour de nous nous voyons les preuves des l ments destructeurs destin s d truire nos jeunes Il en est qui tombent dans les filets de l adversaire qui cessent d tre pratiquants et qui s attirent des ennuis Nous recommandons aux parents et aux enfants d accorder toute la priorit la pri re en famille la soir e familiale l tude et l enseignement de l vangile et aux activit s familiales saines Lettre de la Premi re Pr sidence 11 f vrier 1999 Quelques mois plus tard la Premi re Pr sid
8. remplir l office auquel il est d sign et ce en toute diligence voir D amp A 107 99 et qu il connaisse mieux ce qui est de son devoir et les choses que le Seigneur exige de sa part voir D amp A 105 10 Selon le Manuel 2 Administration de l glise 2010 en plus de l tude des critures et des enseignements des proph tes modernes les dirigeants apprennent aussi leurs devoirs en tudiant les instructions des manuels de l glise Il est pr cis que ces instructions peuvent faciliter la r v lation si on les utilise pour comprendre les principes les r gles et les modalit s appliquer en recherchant la direction de l Esprit 12 Une personne que nous appelons remplir un poste dans l glise pourra d autant plus efficacement remplir son nouvel office que nous lui aurons sinon fourni le manuel d instructions qui d crit son devoir au moins indiqu le titre de ce manuel sa r f rence et la fa on de se le procurer Plus t t nous lui fournissons ces renseignements plus t t la personne que nous appelons remplir un poste dans l glise pourra appliquer le commandement du Seigneur savoir S instruire de son devoir voir D amp A 107 99 L occasion id ale pour transmettre ces renseignements la personne appel e est le moment de l appel ou de la mise part En possession de ces renseignements la personne appel e dispose alors des moyens d apprendre remplir son devoir la fa on du Seigneur plut t qu sa fa o
9. s au moyen d arguments de sophismes et de plaidoyers pr sent s sous un mauvais angle sans qu il soit consid r comme un apostat car une telle conduite tait de l apostasie tel qu il comprenait ce terme op cit p 246 247 voir George Q Cannon Gospel Truth ed Jerreld L Newquist Deseret Book Co 1987 p 493 X Les r unions de dirigeants Les r unions de dirigeants de l glise sont pour la plupart des r unions de pr sidence de comit et de conseil Lors de ces r unions nous pourrions ais ment adopter des usages ext rieurs l glise comme par exemple le soutien main lev e du proc s verbal de la r union pr c dente Bien qu en France l glise soit inscrite en tant qu association et que le soutien main lev e des proc s verbaux des assembl es soit une pratique r glementaire des associations les instructions de l glise sur les r unions de pr sidence de comit et de conseil ne mentionnent pas cet usage M me si d autres moments les mainlev es font partie des usages de l glise le soutien main lev e des proc s verbaux des r unions est une pratique propre au fonctionnement des associations et des diverses instances de notre d mocratie comme les conseils d administration les conseils d tablissement et les conseils municipaux Bien que le bureau de l association de l glise suive les r gles relatives aux assembl es des associations ces r gles ne concernent pas les r unions de l
10. thodes En ayant un sujet ou un th me particulier et en utilisant les r f rences crois es des notes de bas de page et des guides d tude nous pouvons arriver bien comprendre un point de doctrine Il peut nous arriver de relire tous les ouvrages canoniques la recherche de directives sur un sujet particulier Le Liahona janvier 2001 p 21 M Russel Ballard rench rira Plut t que de lire un chapitre ou un certain nombre de pages consacrez un certain temps l tude Parfois votre m ditation d un seul verset ou d un court passage et de ses implications dans votre vie prendra la totalit de ce temps tudiez par th mes aussi bien que de fa on chronologique Ces deux m thodes ont leurs avantages Veill e du D partement d ducation de l glise du 3 mars 2002 De m me propos de la responsabilit missionnaire de chaque membre de l glise Henry B Eyring a soulign les diff rences d une personne l autre en d clarant Ils ne suivent pas de sch ma type Il n y a pas de technique commune L un a toujours avec lui un Livre de Mormon donner Un autre se fixe une date avant laquelle il doit trouver une personne que les missionnaires pourront instruire Un autre encore a trouv des questions qui am nent les personnes parler de ce qui est le plus important dans la vie Tous ont pri pour savoir quoi faire Tous semblent avoir re u une r ponse diff rente adapt e leur situation et cell
11. unions publiques dans deux domaines Les r unions de l glise et l action disciplinaire de l glise Dans D amp A 46 3 le Seigneur dit N anmoins il vous est command de ne jamais chasser qui que ce soit de vos r unions publiques qui se tiennent devant le monde Les r unions publiques de l glise sont ouvertes aux membres et aux non membres y compris aux personnes excommuni es ou disqualifi es En revanche les personnes disqualifi es ou excommuni es n assistent pas aux r unions de dirigeants puisqu elles ne peuvent pas d tenir de poste dans l glise et ne sont par cons quent pas concern es par ces r unions Dans le chapitre pr c dent et dans celui ci nous reprenons cette classification des r unions de l Eglise en deux cat gories compl mentaires Les r unions de dirigeants et les r unions publiques l ments divers Les pri res propos des r unions publiques une instruction parfois ignor e est celle selon laquelle dans les r unions de l glise les pri res doivent tre br ves 05 ce propos Russell M Nelson du Coll ge des Douze a ajout Une pri re de cl ture lors d une r union de l glise n a pas besoin de r sumer chaque message et ne doit pas devenir un discours non pr vu Les pri res en priv peuvent tre aussi longues que nous le voulons mais les pri res publiques doivent tre de br ves supplications pour demander que l Esprit du Seigneur soit avec nous ou
12. 1999 un pr sident de coll ge des anciens la lecture du bulletin du programme d extraction d pouillement des actes d tat civil de plus de cent ans r dig par le D partement de G n alogie d couvrit dans la rubrique nformations locales des tableaux comparant les pieux de France en terme de nombre d extracteurs d heures consacr es l extraction et d actes trait s Il s adressa alors au bureau r gional de la Soci t g n alogique d Utah qui diffusait ce rapport pour signaler l incompatibilit de ces tableaux avec la politique de l glise Il crivit En effet les Autorit s g n rales se sont prononc es en faveur des comparaisons de chaque entit avec elle m me et en d faveur des entit s entre elles Les citations ci jointes mentionnent les personnes les organisations et les paroisses mais l esprit de ces instructions s applique tout autant la comparaison des pieux entre eux Certains pieux comptent davantage de membres que d autres certains ont commenc le programme d extraction plus t t que d autres et ont eu le temps de se r der et de se d velopper davantage Or ces crit res n apparaissent pas sur ces tableaux Je ne doute pas que leur diffusion vienne d une volont de bien faire mais je pense que cette diffusion n est pas compatible avec l esprit si ce n est la lettre des instructions des Autorit s g n rales et des critures Quelques jours plus tard il re ut du chef du service
13. appel en plus de l enseignement au foyer ou des visites d enseignement Premi re r union mondiale de formation des dirigeants 11 janvier 2003 p 9 Nous vous rappelons de ne pas charger vos membres de plus d un appel en plus de l enseignement au foyer ou des visites d enseignement Astreignez vous respecter les priorit s de base et vous serez surpris de la mani re dont l inspiration du Seigneur vous guidera pour vous acquitter de vos responsabilit s de serviteur dans son royaume R union mondiale de formation des dirigeants 11 f vrier 2006 voir Le Liahona juin 2006 p 59 60 XIV La communication Encore une fois bien des difficult s sont vit es quand nous conc dons la communication la place que le Seigneur lui a r serv e dans son glise L encore le r seau de communication ses relais et ses voies tels que le Seigneur les a pr vus constituent une trame parfaite pour pr venir les probl mes et perfectionner les saints Lorsque nous n gligeons l un de ces relais les difficult s naissent ou s amplifient Ces relais de communication sont les r unions les visites et les entretiens Leur description dans les manuels d instructions de l glise indique leur but leur d roulement leur fr quence leur dur e et les personnes qu ils concernent Parfois il n est pas n cessaire qu ils rev tent un caract re officiel mais ils ont leur place dans cette trame con ue par le Seigneur pour le bien tre d
14. applications ou les r gles pr cises rel vent g n ralement de la responsabilit des individus et des familles Le Liahona janvier 2000 p 94 96 Le pr sident Hinckley a d clar Ce n est pas chose facile de devenir membre de cette glise Dans la plupart des cas cela implique d abandonner de vieilles habitudes de quitter d anciens amis et connaissances et d entrer dans une nouvelle soci t qui est diff rente et quelque peu exigeante L toile juillet 1997 p 54 Pour reprendre cette expression si l glise est d j en soi quelque peu exigeante on peut imaginer ce que cela donne lorsqu on en rajoute L glise et la famille propos du programme de l glise Harold B Lee 1899 1973 ancien pr sident de l glise a d clar Aussi importants que soient nos nombreux programmes et efforts d organisation ils ne doivent pas prendre le pas sur le foyer mais le soutenir Ensign mars 1971 p 3 la fin des ann es 70 l poque de la simplification du programme de l glise Spencer W Kimball d clara Fr res et s urs nous ne voulons pas que la simplification devienne un slogan ou un encouragement la paresse Ce que nous d sirons c est que les programmes de l glise servent les membres de l glise et non l inverse L toile octobre 1978 p 180 Il ajouta que les coll ges de la pr trise les organisations auxiliaires et m me les paroisses et les pieux existent av
15. besoins de sa famille le lui permettent mais ne fixent pas quotas ni ne cr ent de syst me de rapports d assistance au temple 01 propos des instructions de l glise l encontre de la r colte de chiffres tels que ceux de l uvre accomplie au temple par les membres le pr sident de l interr gion d Europe de l Ouest membre du Premier coll ge des soixante dix dans une lettre dat e du 15 f vrier 2000 r pondit un courrier sur la diff rence entre ces instructions et la tradition de certaines r gions Je crois comprendre par votre lettre que des dirigeants locaux demanderaient aux membres de faire rapport du nombre de sessions auxquelles ils ont assist Il est clair que l assistance au temple doit tre une offrande faite en toute libert une offrande du second mille Les dirigeants peuvent recommander aux membres d aller au temple mais ils ne doivent ni fixer de quotas ni produire de rapports quant au nombre de membres de l glise qui y sont all s VIII L ing rence et le recours Dans 2 Samuel 6 1 11 et 1 Chroniques 13 1 14 est rapport e l exp rience d Uzza que Teddy E Brewerton du Premier coll ge des soixante dix a r sum e ainsi Le peuple avait t averti de ce qu il ne devait pas toucher l arche symbole de l alliance Mais quand les b ufs tr buch rent et qu il sembla que l arche allait tomber Uzza tendit la main pour la redresser et fut imm diatement tu par le Seigneur L toile
16. ceci est de la communication par excellence Un autre enseignement donn par le Seigneur en faveur d une bonne communication dans l glise et au foyer est celui ci Qu une personne parle la fois et que tous coutent ce qu elle dit afin que lorsque tous ont parl tous soient difi s D amp A 88 122 La communication est de meilleure qualit lorsque ceux qui communiquent ont d velopp les vertus chr tiennes telles que l humilit l amour et la patience Toutes les vertus am liorent la communication l inverse l orgueil l impatience et la col re la d t riorent Tous les p ch s la d t riorent Plus les vertus chr tiennes d veloppent notre personnalit plus notre aptitude communiquer augmente Plus le Saint Esprit nous accompagne meilleure est notre communication Mieux nous communiquons mieux nous vitons les difficult s inutiles et vainquons celles qui nous renforcent XV Le vocabulaire En fran ais le vocabulaire de l glise volue avec sa traduction partir de la langue du R tablissement l anglais Ce qui fait autorit en la mati re sont les publications de l glise En fonction de l volution de la langue fran aise un terme qui a t traduit d une fa on pendant un temps peut un jour tre traduit diff remment D autre part un terme sp cifique au jargon des membres de l glise peut n avoir jamais fait partie de la terminologie de l glise C est ainsi que dans les publications
17. concern une lettre dat e du 28 janvier 1999 disant qu apr s analyse de ses remarques les statistiques seraient diffus es sous une forme diff rente pour respecter l esprit des instructions de l glise Ajoutons que dans un tel cas ce n est pas l outil de travail qui est en cause mais sa diffusion S il est bon que chaque unit pieu ou paroisse dispose de ses propres chiffres pour valuer sa progression il n est pas pr vu qu elle dispose des chiffres des unit s voisines L instruction de l glise de ne pas comparer les rapports des unit s entre elles permet encore moins de les diffuser pour fournir aux unit s le moyen de cette comparaison Lorsque l instance qui r colte les rapports ne diffuse chaque unit que ce qui la concerne celle ci se compare alors elle m me pour valuer ses progr s VII Les formulaires de l glise et les autres formulaires Depuis 1985 les instructions de l glise sur la tenue des registres demandent aux dirigeants de la pr trise de veiller ce que l information obtenue des membres se limite ce que l Eglise demande En 1993 l glise publiait un feuillet intitul Syst me de rapports de progression des membres Instructions 34901 140 qui rappelait aux dirigeants de la pr trise de ne pas demander aux paroisses de rendre compte d autres renseignements Ces instructions n autorisent pas la collecte de renseignements autres que ceux mentionn s dans les formules dit es par l
18. critures et par l enseignement des parents en comparaison du temps que les membres de la famille passent regarder les comp titions sportives les d bats ou les s ries t l vis es Je crois que beaucoup parmi nous sont suraliment s en spectacles de mauvaise qualit et sous aliment s en ce qui concerne le pain de vie Le Liahona juillet 2001 p 101 102 propos des entretiens entre p re et enfant nous lisons Ces entretiens peuvent respecter une certaine forme ou tre d tendus et fr quents Le p re doit exprimer son amour pour l enfant et la confiance qu il a en lui L enfant doit avoir l occasion d exprimer ses sentiments sur n importe quel sujet probl me ou exp rience Le p re doit couter attentivement et prendre au s rieux les probl mes et les confidences de l enfant Le p re et l enfant doivent prier ensemble Guide de la famille p 10 11 de l dition 2001 Thomas S Monson a enseign Nous devons tre in branlables dans l exemple que nous donnons aux membres de notre famille et tre disponibles pour accorder du temps en t te t te chacun d entre eux afin de conseiller et de guider R union mondiale de formation des dirigeants 11 f vrier 2006 voir Le Liahona juin 2006 p 68 M Russel Ballard a ajout Vous devriez avoir couramment des rencontres en t te t te avec vos fils Tout p re a besoin d au moins une conversation cibl e de qualit avec ses fils chaque mois au
19. dant la r union de Sainte C ne 09 et qui ne font pas mention de l apr s r union Ces d clarations et instructions nous apprennent que bien qu une exp rience spirituelle puisse tre v cue tout moment s il doit y avoir un moment privil gier ce n est pas le postlude mais le pr lude musical Pourtant dans notre tentative d am liorer le degr de r v rence de nos r unions il nous arrive de viser le postlude quand c est le pr lude qui devrait l tre Au cours de la r union de Sainte C ne les moments de recueillement silencieux sont la pri re d ouverture l ordonnance de la Sainte C ne et la pri re de cl ture et les moments d coute musicale sont les interm des musicaux Si le pr lude est galement pr vu comme moment d coute pour les personnes d j arriv es voir les r f rences d j mentionn es ce n est pas le cas du postlude Alors que le pr lude est jou en attendant le d but de la r union le postlude n est pas jou dans l attente de quoi que ce soit car la r union est termin e Le postlude est con u pour accompagner la sortie de l assembl e et susciter une atmosph re de r v rence 10 pendant ce d placement Supposons un instant que le postlude musical soit pr vu comme un moment de recueillement sans que personne ne sorte Attribuons ensuite le m me r le au pr lude pour en faire un moment de recueillement sans d placements Nous voyons que cette conception emp cherait l entr e de
20. de Sainte C ne a t chant les fr res qui officient la table de Sainte C ne n ont pas termin de rompre le pain l organiste prolonge la musique jusqu au moment de la pri re S il n y a pas d accompagnement musical du cantique les fr res qui officient la table de Sainte C ne pr voient de commencer rompre le pain suffisamment t t pendant le cantique Pour la m me raison si avant la pri re de cl ture les membres d un ch ur se d placent pour chanter le cantique de cl ture ce ch ur ne se disperse pas avant la pri re de cl ture mais apr s De m me si une annonce a t oubli e elle se fait apr s la pri re plut t qu entre le cantique et la pri re que ce soit en ouverture ou en cl ture d une r union Et dans les cas o l on a omis de solliciter quelqu un pour faire la pri re ou que la personne choisie pour la faire oublie qu elle a t sollicit e plut t que de venir au pupitre pour solliciter quelqu un ou rappeler l ordre la personne choisie l officier qui dirige la r union sollicite discr tement quelqu un assis sur l estrade ou fait la pri re lui m me L utilisation du postlude musical Un usage tranger aux instructions de l glise consiste apr s la pri re de cl ture et pendant le postlude musical de la r union de Sainte C ne ne quitter sa place qu apr s que l autorit pr sidente se soit lev e Pour commenter cet usage nous traiterons s par ment les aspects suivants e L id
21. de Vienne apr s l arriv e d un nouveau pr sident aujourd hui membre du Premier coll ge des soixante dix Ceci illustre le pouvoir de d cision d un pr sident de mission dans les limites de sa mission Ce qu un pr sident de mission peut d cider pour ses missionnaires un dirigeant local ne le pourra ordinairement pas pour ceux qu il dirige que ce soit en terme d obligation ou en terme d interdiction Par exemple il y a des ann es un pr sident de district avait interdit les bises dans les glises Pr cisons qu en France un homme et une femme qui se tutoient se saluent en se faisant la bise quel que soit le statut marital de l un ou de l autre Si le vouvoiement entre un homme et une femme se conjugue le plus souvent avec la poign e de main parfois avec la bise le tutoiement entre un homme et une femme s accommode mal de la poign e de main qui est alors ressentie comme contradictoire Enfin les hommes entre eux qu ils se tutoient ou se vouvoient se serrent la main sauf entre membres d une m me parent En dehors des liens de parent la bise entre hommes n est pas courante bien qu elle le soit dans d autres cultures Ce pr sident de district interdisait les bises dans les glises Pourtant quelques ann es plus t t une campagne antibises men e par un pr sident de mission parmi les membres locaux de l glise avait t implicitement d sapprouv e par un membre du Premier coll ge des soixante dix pr sident de l
22. de br ves d clarations de gratitude pour ce qui s est pass Le Liahona mai 2009 p 48 colonne 1 dernier paragraphe Le programme des r unions publiques de l glise pr voit que les pri res ouverture Sainte C ne cl ture soient pr c d es d un cantique 06 Le cantique nous pr pare ce qui suit et le met en valeur Ainsi le cantique et la pri re forment un tout de sorte qu il n est pas pr vu d interruption entre ces deux l ments que ce soit par une intervention au pupitre ou par un long silence pendant le d placement du porte parole de la pri re C est pourquoi il est d usage que ce dernier inclue son temps de d placement dans la phase finale du cantique s il n a pas assist la r union assis sur l estrade comme ce devrait tre le cas G n ralement ceux qui sont d sign s pour faire la pri re n appliquent ces consignes de ponctualit et de bri vet que s ils en ont t inform s Rappelons que les pri res ne se font pas la premi re personne du singulier comme le font parfois de r cents convertis Le porte parole de la pri re s exprime pour l ensemble des membres de l assembl e c est pourquoi il utilise la deuxi me personne du pluriel Toujours dans le respect du caract re sacr de la pri re et de sa mise en valeur par le cantique la pri re n est pas annonc e apr s que le cantique ait t chant mais le cantique et la pri re sont annonc s ensemble Si lorsque le cantique
23. l assembl e De m me que le pr lude musical nous incite entrer calmement dans la salle du culte de m me le postlude nous incite la quitter avec r v rence Les cinq dix minutes avant et apr s la r union que sont cens s durer le pr lude et le postlude de la r union de Sainte C ne s inscrivent dans les dix minutes qui s parent les r unions et correspondent au temps n cessaire pour remplir ou quitter la salle de culte Ni le pr lude ni le postlude ne sont pr vus pour tre un moment sans d placement Si tel tait le cas il faudrait que l assembl e soit install e avant que le pr lude ne commence ce qui dans les paroisses qui terminent par la r union de Sainte C ne impliquerait d amputer la r union pr c dente il faudrait aussi prolonger la dur e officielle de la r union pour couter le postlude ce qui dans les paroisses qui commencent par la r union de Sainte C ne amputerait la r union suivante Lorsque nous envisageons de transformer le postlude en moment d coute musicale il est important que nous sachions que cela aura au moins deux implications La prolongation de la dur e officielle de la r union et l utilisation du postlude d autres fins que celle pr vue par l glise De plus cela se ferait au d triment de l accent mis par les Autorit s g n rales sur le pr lude musical et son impact sur le degr de r v rence des r unions de Sainte C ne ce propos il est int ressant de
24. ne parvenons g n ralement pas appliquer toute l tendue du programme de l glise et qu en y ajoutant des l ments qui n en font pas partie nous risquons d y parvenir encore moins ce sujet M Russel Ballard a enseign en 2006 L instruction de magnifier nos appels n est pas un commandement de les embellir et de les compliquer Innover ne veut pas forc ment dire agrandir bien souvent cela veut dire simplifier Le Liahona novembre 2006 p 19 priori le programme de l glise est complet quilibr et universel Si nous y incluons des l ments qui lui sont trangers et leur donnons de l importance nous d tournons ceux que nous dirigeons du programme du Seigneur pour le perfectionnement de son peuple L adjonction d obligations et d interdictions faites aux membres de l glise les loigne de la simplicit de la grandeur et de la g n rosit du plan de Dieu pour le salut de ses enfants Le Seigneur attend de son peuple qu il se perfectionne dans ce qu il lui a d j donn Dallin H Oaks a enseign Tous les dirigeants sont des instructeurs Les instructeurs qui doivent enseigner les principes de l vangile et la doctrine du royaume D amp A 88 77 doivent g n ralement viter d enseigner des r gles ou des applications sp cifiques Lorsqu un instructeur a enseign partir des critures et de la parole des proph tes actuels la doctrine et les principes qui y sont associ s les
25. principes sont ternels Les modalit s d application varient selon les poques Leur application correcte est aussi diverse que ceux qui les appliquent Ce sont l des diff rences salutaires propos du caract re personnel de la mise en pratique de l vangile Joseph Smith a d clar Je leur enseigne de bons principes et ils se gouvernent eux m mes cit par John Taylor dans Journal of Discourses 10 58 voir aussi Millennial Star 15 novembre 1851 p 339 et Le Mariage ternel Manuel de l tudiant Religion 234 et 235 2003 p VIII Harold B Lee a r p t ce principe en s adressant aux dirigeants de l glise Vous devez enseigner des principes corrects afin que les membres les dirigeants et les instructeurs sachent se gouverner eux m mes Conference Report conf rence interr gionale de Munich 1973 p 68 Enseignements des Pr sidents de l glise Harold B Lee 2001 p 96 Ce quoi Dallin H Oaks a ajout La doctrine et les principes bien enseign s ont une influence plus puissante sur la conduite que les r gles Lorsque nous enseignons la doctrine et les principes de l vangile nous pouvons avoir le t moignage et les directives de l Esprit pour renforcer notre enseignement et nous faisons appel la foi de nos l ves pour chercher l inspiration de ce m me Esprit pour appliquer ces enseignements dans leur vie personnelle Le Liahona janvier 2000 p 96 Les diff rences n es a
26. r union de Sainte C ne il revient aux dirigeants d enseigner l importance de la r v rence pendant ces d placements Le fait de demander l immobilit pendant le postlude n est pas une solution ce probl me qui est alors seulement retard de quelques instants Pendant ce temps les sollicitations des Autorit s g n rales pour le recueillement au cours du pr lude musical se trouvent relativis es si ce n est oubli es L id e d attendre l autorit pr sidente pour se lever Nous venons de voir que faire du postlude musical un moment d coute silencieuse c est d tourner le postlude de son objectif et lui attribuer le r le que devrait avoir le pr lude cette id e s adjoint g n ralement celle d attendre pour se lever que l autorit qui pr side la r union se l ve en premier comme cela est parfois exig dans l arm e fran aise Il est remarquer que cet usage n existe pas m me en pr sence du pr sident de l glise l issue de la conf rence g n rale En effet non seulement une partie de l assembl e est debout avant le pr sident de l glise mais c est aussi le cas parmi les Autorit s g n rales Le seul protocole concerne la sortie des personnes se trouvant sur l estrade D abord le pr sident de l glise puis ses conseillers puis les Douze chacun accompagn de son pouse puis les autres officiers de l glise Cependant ce protocole ne s tend pas l assembl e qui a d j commenc quitter le
27. temple le culte et le service qui sont deux aspects de l vangile de J sus Christ sont troitement li s Ainsi li s ils sont difficilement quantifiables De plus la quantification suscite la performance qui elle m me suscite les comparaisons Au temple la performance est positive aussi longtemps qu elle traduit le souci de secourir des mes et qu elle ne se pr te pas des comparaisons Tous ne viennent pas au temple en b n ficiant de la m me condition physique de la m me sant mentale de la m me force spirituelle ni avec les m mes aspirations Certaines personnes viennent y trouver un refuge une protection D autres viennent y chercher la r v lation D autres la r g n ration spirituelle D autres viennent s instruire la grande cole la maison d apprentissage qu est le temple Boyd K Packer The Holy Temple Bookcraft 1980 Le temple sacr 1982 1983 p 5 1998 p 6 Se pr parer aller au saint temple 2003 p 7 l universit qui pr pare la vie ternelle Enzio Busche L toile juillet 1989 p 64 D autres encore sont impatients de sauver ceux qui les ont pr c d s ici bas Tout cela est v cu travers le service aux d funts mais dans des dispositions physiques et mentales diff rentes selon les personnes C est pourquoi selon les instructions de l glise les dirigeants incitent chaque membre dot se rendre au temple aussi souvent que sa situation et les
28. unes des nuances ou diff rences qu ils seront amen s faire au cours de leur minist re I Les missionnaires plein temps et le reste de la population de l glise Observons la diff rence entre les missionnaires plein temps et le reste de la population de l glise Cette diff rence est bien des gards semblable celle observ e entre la vie militaire et la vie civile ceci pr s que dans certains pays on peut servir dans l arm e en tant qu appel ou en tant que volontaire alors que dans l glise les missionnaires sont la fois appel s et volontaires Un parall le peut tre observ entre le gouvernement de la nation et le gouvernement de l glise dans les rapports hi rarchiques internes aux deux soci t s De m me que dans la nation la relation d autorit d un grad de l arm e sur un soldat est diff rente de celle d une autorit civile sur un simple citoyen dans l glise la relation d autorit d un pr sident de mission sur un missionnaire plein temps est diff rente de celle d un dirigeant local de l glise sur un membre qu il dirige Par exemple un pr sident de mission peut d cider de l heure de lever des missionnaires qu il dirige voir James E Faust L Etoile juillet 1996 p 43 Au d but des ann es 1980 dans la mission autrichienne de Vienne le tutoiement entre missionnaires n tait pas autoris alors qu il l tait dans la mission voisine et qu il le fut plus tard dans la mission
29. visions des cieux s ouvrirent son esprit et son me se d lecta des richesses de l ternit History of the Church volume 4 p 194 Le Liahona mai 2005 p 67 James E Faust a d clar Nos temples constituent un sanctuaire o nous allons pour oublier les soucis du monde Nos temples sont des lieux de paix et de tranquillit Dans ces sanctuaires Dieu gu rit ceux qui ont le coeur bris et panse leurs blessures Le Liahona juillet 2005 p 4 Il a ajout Nous devons aller au temple entre autres raisons pour sauvegarder notre saintet personnelle et celle de notre famille Le Liahona mai 2005 p 67 Gordon B Hinckley a galement d clar Je suis convaincu que chaque homme et chaque femme qui va au temple avec sinc rit et foi ressort meilleur de la maison du Seigneur Nous avons toujours besoin de nous am liorer dans la vie Nous avons besoin de de temps en temps de quitter le bruit et le tumulte du monde qui nous entoure et d entrer dans une maison sacr e de Dieu pour y ressentir son esprit dans un cadre de saintet et de paix L toile janvier 1996 p 63 64 Ce quoi David A Bednar du Coll ge des Douze ajoutera Pensez aux raisons pour lesquelles nous nous livrons au culte dans la maison du Seigneur et lors de nos r unions du sabbat Avant tout pour rechercher les b n dictions et les enseignements du Saint Esprit Le Liahona novembre 2010 p 96 Dans le
30. 1926 2004 du Coll ge des Douze a enseign Mari et femme peuvent raisonner ensemble D amp A 50 10 date r guli re et faire le point Il peut tre n cessaire d apporter des corrections de d tail et ces entretiens peuvent tre plus pr cieux que nous ne le pensons H las trop de couples sont trop occup s Le Liahona janvier 2001 p 45 Russel M Nelson a ajout Bien communiquer avec votre conjoint est important La bonne communication inclut de prendre le temps de planifier ensemble Les conjoints ont besoin de moments en priv pour faire des observations pour parler et pour s couter r ellement Le Liahona mai 2006 p 37 propos de l tude des critures en famille Howard W Hunter a dit Les familles sont grandement b nies quand les p res et les m res pleins de sagesse r unissent leurs enfants autour d eux lisent ensemble dans les critures et puis discutent librement des belles histoires et des belles pens es selon la compr hension de tous Souvent les jeunes et les petits ont une vision et une appr ciation tonnantes de la litt rature religieuse fondamentale L toile mai 1980 p 104 Dallin H Oaks a ajout Comparez l effet du temps pass dans la m me pi ce simplement en spectateurs devant la t l vision celui consacr communiquer l un avec l autre en famille Combien de temps une famille consacre t elle apprendre l vangile par l tude des
31. 2 Nouvelles p 12 Ezra Taft Benson a d clar propos de la soir e familiale La soir e familiale constitue une barri re l uvre de Satan Ensign d cembre 1971 ce quoi James E Faust a ajout Si nous continuons faire notre soir e familiale nos foyers en seront b nis et les portes de l enfer ne pr vaudront pas contre nous Le Liahona juin 2003 p 6 Et Thomas S Monson d ajouter La soir e familiale peut apporter la progression spirituelle chaque membre de la famille en l aidant r sister aux tentations qui sont partout Le Liahona mai 2005 p 19 Ezra Taft Benson a galement affirm Dans les familles fortes on entretient une bonne communication On exprime ses probl mes on fait des projets ensemble et l on coop re pour atteindre des objectifs communs Les soir es familiales et les conseils de famille servent efficacement ces fins L toile octobre 1984 p 11 f vrier 1994 p 4 Il a ajout En encourageant les parents tenir des conseils de famille nous imitons dans nos foyers un mod le c leste Abraham 4 26 L toile octobre 1979 p 147 Plus r cemment M Russel Ballard a lanc l exhortation suivante Vous parents instruisez vous l un l autre et instruisez vos enfants lors des soir es familiales et des conseils de famille Le Liahona juillet 2001 p 81 Au sujet des entretiens entre poux Neal Maxwell
32. Coll ge des Douze a d clar en 2006 Nous avons des manuels d instructions et nous devrions suivre leurs directives Mais dans ce cadre nous trouverons d amples occasions de r fl chir d tre cr atifs et d utiliser nos talents personnels Le Liahona novembre 2006 p 19 Dans le m me discours apr s avoir cit D amp A 58 26 cit plus haut il ajoutera Nous sommes certains que vous mes fr res et soeurs utiliserez votre inspiration Nous avons confiance que vous le ferez dans le cadre des directives et des principes de l Eglise op cit Dans le m me ordre d id e la Premi re Pr sidence avait d clar en 1940 L oeuvre de l glise dans tous les domaines court le grave danger d tre r gent e jusqu au moindre d tail Le r sultat serait que non seulement toute initiative serait touff e mais que toute occasion d intervention de l Esprit serait limin e L glise n a pas t difi e selon ce principe Dans tout leur travail les organisations auxiliaires doivent non seulement offrir des occasions de prendre des initiatives mais doivent les encourager Memorandum of Suggestions 29 mars 1940 p 4 D autre part les instructions de l glise pr voient d adapter le programme de l glise aux effectifs de ses unit s En effet d apr s les instructions les pr sidents de pieu les v ques et les pr sidents de branche sont autoris s faire des adaptations simples certains p
33. Divers aspects de la direction locale de l Eglise La R daction Introduction 1 Les missionnaires plein temps et le reste de la population de l glise 2 Le minist re d Autorit g n rale et celui d autorit locale 3 La haine du p ch et le soup on du mal 4 La persuasion et la contrainte 5 La g ographie et le culte 6 La comparaison au pass et la comparaison aux autres 7 Les formulaires de l glise et les autres formulaires 8 L ing rence et le recours 9 La critique et l apostasie 10 Les r unions de dirigeants 11 Les r unions publiques 12 Les ordonnances de la pr trise 13 Les instructions de l glise 14 La communication 15 Le vocabulaire 16 La diff rence Note Introduction Plus de 160 ans ont pass depuis que les premiers missionnaires mormons sont arriv s en France pour apporter le message du r tablissement de l vangile de J sus Christ Gr ce leur foi leur t moignage et leur enseignement et ceux de leurs successeurs des dizaines de milliers de Fran ais sont devenus membres de l glise de J sus Christ des saints des derniers jours Depuis 160 ans de nombreux Fran ais ont servi leur tour leurs semblables en tant que missionnaires plein temps et en tant dirigeants locaux de l glise comme pr sidents de branche pr sidents de district pr sidents de mission v ques et pr sidents de pieu Des dizaines de milliers de Fran ais sont reconnaissant
34. actuelles de l glise on parle de l oeuvre missionnaire et non du travail missionnaire de coll gues propos des quipes de missionnaires plein temps davantage que de compagnons des amis de l glise et non des investigateurs des le ons missionnaires et non des discussions missionnaires des le ons pour les nouveaux membres et non des le ons d int gration des membres pratiquants ou non pratiquants et non des membres actifs ou inactifs de la remotivation et non de la r activation de la communication et non plus des communications ou relations publiques des anciens potentiels et non des candidats anciens des glises et non des chapelles chapelle d signe la salle de culte d autre part glise s crit avec un minuscule lorsqu il s agit du b timent avec un majuscule lorsqu il s agit d une confession religieuse des veill es et non des coins de feu du conseil de pieu ou de paroisse et non du conseil de coordination de pieu ou de paroisse des entretiens d enseignement au foyer et non des entrevues orales de pr trise des entretiens de pr trise et non des entrevues personnelles de pr trise des biens immeubles immeubles tant un qualificatif et non des biens et immeubles des membres du grand conseil et non des grands conseillers du cours de doctrine de l vangile de l cole du dimanche et non de la classe des adultes cette classe de l cole du Dimanche n est pas la seule tre compos e d adul
35. ance pure r primandant avec rigueur en temps opportun sous l inspiration du Saint Esprit et faisant preuve ensuite d un redoublement d amour envers celui que tu as r primand D amp A 121 41 43 Joseph F Smith 1838 1918 ancien pr sident de l glise a ajout propos de ceux qui d tiennent un poste d autorit quelconque dans l glise qu ils doivent gagner le c ur la confiance et l amour de ceux qu ils dirigent par une bont et un amour sinc res par la douceur d esprit par la persuasion par un exemple au dessus de tout reproche et hors de port e des critiques injustes De cette fa on par la bont de leur c ur par leur amour pour le peuple ils le conduisent sur le chemin de la justice lui enseignent la voie du salut en lui disant aussi bien par le pr cepte que par l exemple Suivez moi tout comme je suis notre chef Enseignements des pr sidents de l glise Joseph F Smith 1999 p 142 Spencer W Kimball 1895 1985 ancien pr sident de l glise a r sum le propos de cette fa on Les femmes et les hommes nobles sont toujours plus soucieux de servir que d exercer une Z domination L Etoile mai 1980 p 175 Par ailleurs le principe enseign par M Russel Ballard alors membre du Premier coll ge des soixante dix d agir comme si nous tions la personne que nous aimerions devenir voir L toile d cembre 1983 p 49 ne nous autorise pas davantage endosser une auto
36. ant tout pour aider les membres vivre l vangile au foyer que les gens sont plus importants que les programmes et que les programmes de l glise doivent toujours soutenir les activit s de la famille centr es sur l vangile et ne jamais leur porter atteinte op cit p 181 Le Liahona janvier 2001 p 72 Puis il pr cisa Notre volont de vivre l vangile en le centrant sur le foyer doit devenir le message clairement exprim de chaque programme de la pr trise et des auxiliaires r duisant lorsque c est n cessaire certaines des activit s facultatives qui peuvent emp cher de se concentrer suffisamment sur la famille et le foyer L toile octobre 1978 p 181 la m me poque 1978 le Guide d organisation Unit de l glise Petite branche devenu l actuel Guide de la branche 31179 140 stipulait qu on ne doit jamais oublier que la famille est l unit de base de l glise et qu un appel servir l ext rieur de la famille ne doit pas affaiblir l unit familiale Depuis 1978 le Guide de la famille l poque intitul Guide d organisation Unit de l glise Famille mentionne La force de l glise d pend de la mani re dont les familles et les individus vivent l vangile de J sus Christ Les b n dictions de l vangile re ues par une famille d pendent grandement de la mani re dont le p re et la m re comprennent leurs devoirs fondamentaux de parents et s en acq
37. cours de laquelle ils parlent de choses pr cises telles que les tudes les amis les sentiments les jeux vid o les textos la dignit la foi et le t moignage L endroit ou le moment ne sont pas aussi importants que le fait qu elle ait lieu Dans vos discussions avec vos fils utilisez le mot penser le plus souvent possible sans que cela devienne g nant Demandez Qu est ce que tu penses de ce que tu apprends dans ce cours Que penses tu de ce que ton ami a dit Que penses tu de ta pr trise et de l glise Ne vous croyez pas tenu de tout r gler ou de tout r soudre pendant ces conversations La plupart du temps la meilleure chose que vous puissiez faire c est simplement couter Les p res qui coutent plus qu ils ne parlent constatent que leurs fils en disent davantage sur ce qui se passe vraiment dans leur vie P res coutez vos fils Le Liahona novembre 2009 p 48 49 Enfin au sujet de la pri re en famille John H Groberg du Premier coll ge des soixante dix a rendu le vibrant t moignage suivant Je vous rends t moignage que la pri re en famille poss de un v ritable pouvoir Je vous rends t moignage que les membres de la famille peuvent s unir peuvent s entraider et se fortifier mutuellement gr ce la pri re en famille Fr res et s urs je rends t moignage que la pri re aimante suivie et fervente en famille a un grand pouvoir Ne privez pas votre famille de cette b
38. de justifier la construction future d un temple proximit de chez eux Cette id e circulait plus particuli rement depuis l annonce par le pr sident Hinckley en avril 1998 du programme de construction de petits temples voir L toile juillet 1998 p 100 101 Les crit res de qualification pour la construction d un temple dans une r gion dans le but de rapprocher les temples des membres de l glise voir L toile 1986 num ro 2 p 47 colonne 1 pour que ceux ci puissent s y rendre sans avoir parcourir une distance d mesur e voir Le Liahona novembre 2009 p 4 furent alors donn s par les membres de la Premi re Pr sidence eux m mes la conf rence g n rale qui suivit l annonce du programme de construction de petits temples le pr sident Faust d clara Aux membres de l glise qui sont dans des unit s de l glise isol es et qui veulent avoir un temple pr s de chez eux je sugg rerais de commencer par montrer leur foi en payant la d me afin d tre dignes de recevoir les b n dictions du temple L toile janvier 1999 p 69 Un an plus tard le pr sident Hinckley ajouta tant donn que nous ne construisons pas de temple tant qu il n y a pas suffisamment de gens dans une r gion suffisamment de payeurs de d me et suffisamment de foi la construction m me de ces b timents sacr s devient un indicateur de l accroissement de la foi et de l ob issance aux principes de l vangile Le Liahona ja
39. de la pr trise utilisaient le terme full name traduit indiff remment par nom complet nom entier pr noms et nom ou encore nom et pr noms pour les ordonnances inscrites sur le certificat de membre savoir Le bapt me la confirmation et les ordinations la pr trise les ordonnances du temple ne sont de par leur caract re sacr pas trait es dans ces instructions Pour les autres ordonnances comme la b n diction des malades onction et scellement de l onction les b n dictions paternelles les b n dictions de r confort et de conseil et les mises part le terme utilis dans les instructions en anglais tait name traduit par nom Dans un cas il tait requis de prononcer tous les pr noms de la personne dans l autre pas Le nom complet de la personne avec tous ses pr noms devait tre prononc dans les ordonnances directement li es au salut celles qui restent consign es sur le certificat de membre Une erreur s tait toutefois gliss e dans les instructions en fran ais propos des b n dictions paternelles et des b n dictions de r confort et de conseil o la diff rence des instructions en anglais on lisait pr noms et noms o nom entier voir Guide de la famille 1981 p 24 Guide d tude personnelle de la pr trise de Melchis dek n 1 1989 p 159 n 2 1990 p 163 n 3 1991 p 149 n 4 1992 p 185 Devoirs et b n dictions de la pr trise 1981 p 49 1998 p 46 Manuel d inst
40. de libert et d unit D unit avec soi m me avec sa vraie nature qui est spirituelle avec son identit pr mortelle avec le but de son s jour terrestre unit avec le P re l image du P re et du Fils et par la gr ce du Fils unit avec les enfants de notre P re c leste plus particuli rement dans la communion des saints En 2008 Henry B Eyring devenu membre de la Premi re Pr sidence a crit propos de l unit des saints Si nous respectons nos alliances envers J sus Christ nous aurons la compagnie de son Esprit Cela adoucira nos coeurs et nous unira Il faut ob ir aux commandements pour avoir droit la compagnie de l Esprit sans lequel nous ne pouvons tre un Le Liahona septembre 2008 p 7 Dans l glise la libert dans l unit et la diff rence dans l unit sont des quations rendues possibles par l action du Saint Esprit Note Toutes les notes de bas de page de cet article renvoient au Manuel 2 Administration de l glise 2010 diffus sur le site de l glise 01 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 30 5 4 02 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 19 4 6 1 03 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 148 18 1 voir aussi les paragraphes 3 3 7 et 4 6 2 04 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 19 4 6 1 voir galement Guide de la branche 2001 p 19 05 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 157 18 5 06 Manue
41. du ciel ne peuvent tre ma tris s ou utilis s que selon les principes de la justice D amp A 121 36 ce propos Boyd K Packer a enseign Vous ne pouvez pas forcer les choses spirituelles Des mots tels que obliger coercition contrainte pression exigences ne d crivent pas les relations privil gi es que nous avons avec l Esprit On ne peut pas plus forcer l Esprit r pondre qu on ne peut forcer un haricot germer ou un uf clore avant son temps On peut cr er un climat qui favorise la croissance qui nourrit et qui prot ge mais on ne peut pas forcer ou obliger on doit attendre la croissance Ensign janvier 1983 p 53 Le Seigneur a mis en garde contre la tentation d exercer avec quelque degr d injustice que ce soit une emprise une domination ou une contrainte sur l me des enfants des hommes D amp A 121 37 Vous les avez domin es avec violence et avec duret z chiel 34 4 a t il accus les pasteurs d Isra l Pierre a exhort les anciens pa tre le troupeau de Dieu qui est sous leur garde non comme dominant sur ceux qui vous sont chus en partage mais en tant les mod les du troupeau 1 Pierre 5 2 3 Le Seigneur a d clar Aucun pouvoir aucune influence ne peuvent ou ne devraient tre exerc s en vertu de la pr trise autrement que par la persuasion par la longanimit par la gentillesse et la douceur et par l amour sinc re par la bont et la connaiss
42. e des personnes qu ils rencontrent Le Liahona mai 2003 p 30 Une autre diff rence d application est v cue le jour de je ne En effet le premier dimanche de chaque mois certains d entre nous je nent du midi au midi voir Henry B Eyring L toile juillet 1996 p 68 et janvier 1997 p 36 d autres du soir au soir voir Joseph F Smith Improvement Era vol 6 d cembre 1903 p 146 Gospel Doctrine 1919 Doctrine de l vangile 1982 p 204 L toile 1986 n 2 p 62 Guide d tude personnelle de la pr trise de Melchis dek n 2 1990 Je te destine tre serviteur et t moin p 134 le principe fondamental tant de s abstenir de deux repas cons cutifs nourriture et boisson de prier notre P re c leste et de faire une offrande de je ne pour aider les pauvres offrande au moins gale la valeur des aliments que nous aurions mang s voir Joseph B Wirthlin Le Liahona juillet 2001 p 88 Prier le P re au nom du Fils est un principe vital de l vangile Ce principe est d application par tous Pourtant tous ne prononcent pas les m mes paroles Et tous ne prient pas dans la m me attitude physique Selon les circonstances nous prions genoux assis ou debout les bras crois s ou les mains l une dans l autre plac es devant ou derri re soi ou recouvrant le visage pour mieux entrer en soi En conf rence g n rale on voit galement le porte parole de la pri re tenir le pupitre Rappelons que no
43. e empreint d amour Ce besoin est si important que sans mots affectueux certains deviennent des d s qauilibr s mentaux d autres ont des troubles motionnels et certains m me peuvent mourir Aucune soci t ne peut survivre quand sa vie familiale s est d t rior e et cette d t rioration commence toujours par un mot un seul mot simple Le langage moyen divin de communiquer L toile mai 1980 p 45 Une communication de qualit pr vient les probl mes inutiles Beaucoup de difficult s au foyer comme dans l glise viennent d un manque de communication Le Seigneur qui savait cela a pr vu des relais de communication Il a dit Et voici vous vous rassemblerez souvent 3 N phi 18 22 Voici je vous donne le commandement de vous instruire et de vous difier les uns les autres lorsque vous tes assembl s D amp A 43 8 L adversaire aussi a ses r seaux de communication y compris l quivalent de la r v lation voir H laman 6 26 30 Il est probable que si nous tions conscients de tout ce dont l adversaire ne se prive pas pour atteindre ses buts infernaux nous ne n gligerions aucun des relais de communication pr vus par le Seigneur dans son glise C est en grande partie sur la qualit de la communication que repose l efficacit d une r union d un entretien ou d une visite Lorsque le locuteur parle par l Esprit et que l interlocuteur re oit la parole par le m me Esprit voir D amp A 50 17 22
44. e il y a des ann es dans le Bulletin marque la fin de la r union Ce principe a t r it r le 12 f vrier 2011 lors du discours de cl ture de la r union mondiale de formation des dirigeants Russell M Nelson dernier orateur a d clar Merci fr res et soeurs Nous vous remercions pour vos messages Apr s ma conclusion nous chanterons le cantique n 3 Vivons ce bonheur Soeur Julie Jackson du pieu de Midland en Utah fera la pri re de cl ture ce qui marquera la fin de la r union Apr s la pri re de cl ture la r union est termin e et l assistance quitte la salle au son du postlude musical En 2007 Jay E Jensen des soixante dix propos de la r union de Sainte C ne nous a encourag s quitter la r union avec r v rence et laisser le postlude prolonger l esprit de la r union Le Liahona mai 2007 p 13 Autant le postlude musical est consid r par les officiers g n raux de l glise comme un moment de d placement autant leurs enseignements sur le pr lude musical en font un moment de recueillement et de r v lation voir L Etoile janvier 1992 p 25 janvier 1995 p 73 Le Liahona aout 2004 p 13 mai 2007 p 13 mai 2009 p 13 septembre 2009 Nouvelles de l Eglise p 13 d cembre 2009 p 28 29 etc Boyd K Packer du Coll ge des Douze a d clar L organiste qui a la sensibilit n cessaire pour jouer calmement un pr lude musical tir du recueil de cant
45. e son peuple De la m me fa on au foyer les relais de communication que sont la pri re et la lecture des critures en famille la soir e familiale les conseils de famille les entretiens entre poux les entretiens entre parent et enfant etc constituent une cotte de mailles de protection des assauts de l adversaire contre le foyer Comme chez la personne s il manque une maille l ensemble est vuln rable L Tom Perry a exprim cette id e de la fa on suivante Nous devons faire de notre foyer un lieu de refuge contre la temp te dont l intensit augmente tout autour de nous Si l on n glige ne serait ce que les plus petits interstices les influences n gatives peuvent s engouffrer dans les murs m mes de notre maison Le Liahona mai 2003 p 40 41 propos de l armure spirituelle pr conis e par Paul ph siens 6 10 17 et le Seigneur D amp A 27 15 18 M Russel Ballard fera en 2002 le commentaire suivant Lorsque je me repr sente cette armure spirituelle je pr f re la voir comme une cotte de mailles plut t que comme un harnais m tallique d une seule pi ce fondu pour correspondre la forme du corps Si une fl che atteint avec pr cision l un des d fauts de la cuirasse elle peut provoquer une blessure mortelle Je voudrais vous sugg rer quelques fa ons de vous prot ger en liminant les d fauts ou les fentes de votre cuirasse spirituelle Church News 9 mars 2002 Le Liahona ao t 200
46. eils Dallin H Oaks du Coll ge des Douze ajoutera Pour pouvoir pr senter nos d votions au Tr s Haut voir D amp A 59 10 nous devons assister aux r unions le jour du Sabbat dans nos propres paroisses l o se trouve notre certificat de membre o nous payons la d me et recevons notre recommandation l usage du temple Aller dans une autre paroisse devrait tre une exception Le Sabbat est un moment o prendre la Sainte C ne rendre service et maintenir une relation avec votre v que le juge ordinaire du Seigneur celui qu il vous faudra voir pour avoir une recommandation l usage du temple Veill e du D partement d ducation de l glise du 4 novembre 2007 VI La comparaison au pass et la comparaison aux autres Depuis des ann es les autorit s de l glise enseignent la comparaison de chaque entit avec elle m me plut t que des entit s entre elles Il faut remonter 1960 et 1961 pour trouver des statistiques comparatives des ordonnances effectu es au temple l poque le magazine L toile diffusa pendant quelques mois un tableau comparatif des diff rentes missions qui d pendaient du temple de Suisse Les chiffres donn s taient le nombre mensuel de dotations par mission lls comparaient aussi les chiffres ceux de l ann e pr c dente Cette diffusion des statistiques du temple ne dura qu une ann e et cessa avec L toile de novembre 1961 voir p 463 Pr cisons qu l poque L
47. emi re Pr sidence poursuit en disant que les membres de l glise ont tous un pr sident de branche ou un v que un pr sident de pieu ou de mission qui en qualit de conseillers spirituels et temporels les aideront trouver les solutions aux probl mes qui les pr occupent Si ces dirigeants ont besoin d claircissement ils peuvent crire de la part des membres la Premi re Pr sidence Telle est en mati re de communication l exhortation de la Premi re Pr sidence afin que les Autorit s g n rales ne soient pas surcharg es de travail pour r pondre au courrier des membres de l Eglise Cette lettre est courte simple et compr hensible En la parcourant nous comprenons ais ment ce qu elle attend de chaque membre Nous voyons aussi ce qu elle ne dit pas D abord il n est pas dit que les Autorit s g n rales ne r pondent pas au courrier des membres bien au contraire Elles y r pondent ce qui repr sente une charge presque insurmontable pour elles Elles seraient cependant justifi es de ne pas y r pondre apr s tant de rappels faits aux membres de l glise Ensuite le probl me n est pas d crire une Autorit g n rale une lettre anodine comme lui envoyer des v ux ou des salutations ou lui faire part d un t moignage d une id e ou d une information sans solliciter de r ponse Le probl me vient des lettres crites pour solliciter une r ponse une question un probl me ou une requ te pers
48. ence rappelait Au d but de cette ann e nous avons demand aux parents de consacrer tous leurs efforts instruire et lever leurs enfants selon les principes de l vangile ce qui leur permettra de rester proches de l glise Nous avons aussi recommand aux parents et aux enfants de donner la plus grande priorit la pri re en famille la soir e familiale l tude et l enseignement de l vangile et aux activit s familiales saines Lettre de la Premi re Pr sidence 4 octobre 1999 Le Liahona mars 2003 p 4 Au foyer que les r unions entretiens et conseils soient planifi s ou spontan s ils font partie du r seau de communication indispensable la vie du foyer et au bien tre de ses membres Rien ne remplace la communication Elle est pr sente dans tout le plan de salut du P re pour ses enfants de la pri re et la r v lation jusqu aux ordonnances de la pr trise en passant par l enseignement de l vangile les t moignages re us et rendus la confession et la r mission des p ch s les appels servir et les comptes rendus de son intendance etc De nombreux probl mes naissent de l absence de communication ou d une mauvaise communication Charles Didier alors membre du Premier coll ge des soixante dix a d clar Le langage est divin Certains le savent peut tre mais n en comprennent pas les implications dans leur vie familiale quotidienne L amour au foyer commence par un langag
49. exhortent tre leurs imitateurs voir 3 N phi 27 27 1 Corinthiens 4 16 11 1 Philippiens 3 17 ce n est pas tant pour imiter leur pouvoir que pour suivre l exemple qu ils donnent des vertus chr tiennes Dans l vangile c est pr cis ment en retour de la charit et de la vertu que vient le v ritable pouvoir voir Doctrine et Alliances 121 45 46 Boyd K Packer du Coll ge des Douze a dit au sujet de la pr trise en faisant une distinction entre l autorit et le pouvoir Votre autorit d coule de votre ordination votre pouvoir vient de l ob issance et de la dignit L toile avril 1982 p 62 colonne 2 Russel M Nelson du Coll ge des Douze a nonc le m me principe en disant Lorsque vous tes ordonn s un office de la pr trise vous recevez une autorit Mais c est en utilisant cette autorit en droiture que vous acqu rez du pouvoir Le Liahona novembre 2003 p 44 colonne 3 Alors promet le Seigneur ta domination sera une domination ternelle et sans moyens de contrainte elle affluera vers toi pour toujours et jamais D amp A 121 45 46 Ce pouvoir cette influence cette autorit ne se forcent pas ils viennent de fa on naturelle par le Saint Esprit orner la personnalit ob issante digne charitable et vertueuse On ne force pas l autorit elle se manifeste par elle m me sous l influence du Saint Esprit On ne force pas le Saint Esprit Car les pouvoirs
50. igneur qui ont t appel s et soutenus qu ils sont et que nous sommes gouvern s par les conseils de l Esprit du Seigneur que cet Esprit n agit que dans une atmosph re d unit et que c est pourquoi les diff rends personnels doivent tre trait s en priv et sans querelle Il ajoute qu il n y a rien de mal d battre de nos diff rends en priv pourvu que cela se fasse dans un esprit d amour op cit p 201 Fr re Oaks mentionne encore d autres possibilit s comme ignorer le diff rend op cit p 201 r server son jugement plus tard et attendre op cit p 202 et prier pour trouver une solution au probl me Il enseigne que nous devrions prier pour le dirigeant qui selon nous est dans l erreur en demandant au Seigneur de rem dier la situation si besoin est et qu en m me temps nous devrions prier pour nous m mes en demandant au Seigneur de nous clairer si nous sommes dans l erreur Il affirme qu une personne qui appr hende dans un esprit de pri re un diff rend avec un dirigeant de l glise reste en accord avec l Esprit du Seigneur et qu en agissant ainsi elle s adresse directement celui qui peut r soudre le probl me Il ajoute que la solution peut venir sous forme d inspiration donn e ce dirigeant ou pour la personne qui prie par une compr hension une force et une patience accrues op cit p 204 205 Fr re Oaks pr cise que les cinq possibilit s nonc es ci dessus concernent les membres aya
51. insi sont salutaires La diff rence non salutaire est celle que nous cr ons en nous loignant de la doctrine du royaume des principes de l vangile des commandements du Seigneur et des instructions des Fr res Cette diff rence peut devenir un gouffre qui nous s pare du Seigneur voir 1 N phi 12 18 15 28 30 2 N phi 1 13 Alma 26 20 Luc 16 26 Le Seigneur a pri pour l unit entre les saints et pour l unit des saints avec lui voir Jean 17 20 23 Il a organis son glise pour que nous parvenions cette unit voir ph siens 4 13 notre poque il a parl de l unit comme d un commandement voir D amp A 38 27 L une des caract ristiques de l glise de J sus Christ des saints des derniers jours est l unit des saints dans leurs diff rences Chacun de nous dirigeant dans le royaume de Dieu ou membre contribue cette unit en r duisant sa diff rence avec la parole r v l e Il jouit en retour de la diff rence que le Saint Esprit magnifie en lui en d veloppant sa personnalit et son individualit Puisque l o est l esprit du Seigneur l est la libert 2 Corinthiens 3 17 chacun peut choisir la libert et la vie ternelle selon la volont de l Esprit Saint 2 N phi 2 27 28 au point de devenir un v ritable ami de la libert Alma 62 37 car l Esprit de Dieu est aussi l esprit de libert qui est en lui Alma 61 15 Le Saint Esprit est vecteur la fois
52. interr gion qui l issue d une r union de dirigeants accompagn s de leurs pouses avait annonc avant de les quitter qu il serrerait la main des fr res et ferait la bise aux s urs ce qu il fit cette Autorit g n rale devint par la suite membre de la pr sidence des soixante dix Notons ce propos que l glise a depuis toujours cherch honorer plut t qu gommer les diff rences culturelles pour autant qu il ne s agisse pas de traditions en d saccord avec le plan et les enseignements du Seigneur voir Richard G Scott L toile janvier 1989 p 64 65 et juillet 1998 p 98 100 Dallin H Oaks Le Liahona mai 2003 p 96 et novembre 2003 p 37 40 Les rares membres de l glise qui ne pratiquent pas la bise ou de fa on exceptionnelle l ont d cid par eux m mes la diff rence des missionnaires plein temps dans le reste de la population de l glise ce genre de d cision est laiss l individu Il Le minist re d Autorit g n rale et celui d autorit locale Politique de direction De m me qu une diff rence existe entre les missionnaires plein temps et le reste de la population de l glise de m me existe t il une diff rence entre le minist re des officiers qui ont juridiction sur les missionnaires plein temps pr sidents de missions soixante dix autorit s interr gionales Autorit s g n rales et le minist re des officiers locaux Quand le Seigneur et les proph tes nous
53. iques nous apaise et nous aide m diter les paroles qui enseignent les choses paisibles du Royaume Si nous sommes dispos s couter elles nous enseignent l vangile L toile janvier 1992 p 25 Quelques ann es plus tard il a ajout Un pr lude musical jou avec recueillement nourrit l esprit II favorise l inspiration C est un moment o comme l a dit le po te on se tourne vers soi et l on demande son coeur ce qu il sait William Shakespeare Mesure pour mesure acte 2 sc ne 2 vers 136 137 N emp chez pas les autres d couter le pr lude musical car le recueillement est indispensable la r v lation Dieu a dit Arr tez et sachez que je suis Dieu Psaumes 46 11 L toile janvier 1995 p 73 De m me M Russell Ballard du Coll ge des Douze a crit Dans nos salles de culte le bruit et la confusion qui pr c dent les r unions de Sainte C ne indiquent que nous ne comprenons pas bien ce qu est la r v rence Comme ce serait merveilleux si en entrant dans la salle de culte nous pouvions pour nous pr parer la r union de Sainte C ne m diter paisiblement pendant quelques minutes sur nos b n dictions que sont la paix le pardon l amour la mis ricorde la compr hension et le plus grand de tous les dons La vie ternelle rendue possible gr ce la vie et au sacrifice de J sus Christ Vous n avez pas id e des d couvertes que nous pouvons faire des le ons que nou
54. l 2 Administration de l glise 2010 p 149 18 2 2 voir galement Guide de la branche 2001 p 16 07 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 124 14 4 3 08 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 149 18 2 2 09 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 149 18 2 2 10 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 124 14 4 3 11 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 186 187 189 191 voir galement Guide de la famille 2001 p 19 24 Guide de la branche 2001 p 12 12 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p v 13 Manuel 2 Administration de l glise 2010 p 142 145 65 8 16 77 9 9 91 10 11 100 11 7 107 12 8 123 14 3 132 15 6 14 Manuel 2 Administration de l Eglise 2010 p 148 18 Premi re dition avril 2001 Mise jour 18 07 2015 http wwvw lafeuilledolivier com Gouvernement Aspects pdf
55. le Les menaces des serviteurs du Seigneur dans les critures sont des d clarations proph tiques et non des moyens personnels de contrainte Les serviteurs du Seigneur avertissent des cons quences de l erreur mais ne s avancent ni en auteurs ni en acteurs de ces cons quences Bien entendu une recommandation l usage du temple ne peut et ne doit tre d livr e que lorsque les conditions pour l obtenir sont r unies mais la menace d un retrait ou d une non d livrance comme moyen de contrainte ne semble pas la hauteur des enseignements du Sauveur D autre part s il est pr vu que sa recommandation soit retir e la personne qui ne remplit plus les conditions pour la recevoir voir Gordon B Hinckley r union mondiale de formation des dirigeants 19 juin 2004 il n est pas pr vu qu elle soit retir e au moindre pr texte James E Faust membre de la Premi re Pr sidence a d clar Ceux qui la responsabilit judiciaire est confi e dans le royaume de Dieu doivent veiller ce que l glise reste pure pour que les eaux vives de la vie coulent sans entrave Mais la vraie religion ne consiste pas tre avant tout attentif aux faiblesses aux manquements et aux erreurs Elle consiste fortifier et passer sur les fautes comme nous voudrions que l on passe sur les n tres Quand nous concentrons toute notre attention sur ce qui est mal plut t que sur ce qui est bien nous passons c t de la beaut et de l es
56. les Autorit s de l glise elles m mes comme nous allons le voir En 1992 Boyd K Packer du Coll ge des Douze pr sidait la conf rence o fut cr le pieu de Bordeaux Aussit t la pri re de cl ture termin e le choeur de la conf rence commen a chanter un postlude musical Alors que la plupart des gens s attendaient ce que l ap tre coute le postlude interpr t par le choeur de la conf rence il se leva d s les premi res notes comme pour se pr parer partir Pendant un court instant il fut seul debout mais tr s vite ses voisins sur l estrade suivirent son exemple et les d placements commenc rent sur l estrade et dans l assembl e Bien que l attitude de l ap tre d s le d but du postlude fut regrett e par le directeur du choeur elle fut pour tous un rappel du but du postlude En m me temps son attitude emp chait volontairement un c r monial d j pratiqu l poque dans certaines paroisses et qui consistait ce que l assembl e attende longuement et dans le recueillement que l autorit pr sidente se l ve pour faire de m me Par son attitude l ap tre d sapprouva cet usage et enseigna le but v ritable du postlude Depuis comme nous le verrons plus loin M Russel Ballard du Coll ge des Douze a exhort les dirigeants locaux ne pas embellir ou compliquer leur appel ne pas n cessairement l agrandir mais plut t le simplifier Le Liahona novembre 2006 p 19
57. lles qui suivent le travail L id al serait d y passer une heure chaque jour mais si ce n est pas possible une demi heure de fa on r guli re donnerait un r sultat substantiel Un quart d heure est peu mais la clart et la compr hension qui peuvent tre acquises sur un sujet si significatif sont surprenantes Certains pr f rent tudier seuls mais une tude plusieurs peut tre profitable Il y en a qui lisent selon un calendrier avec un certain nombre de pages ou de chapitres par jour ou par semaine Il est pr f rable d avoir un certain temps chaque jour pour tudier les critures que d avoir un certain nombre de chapitres lire Parfois nous nous apercevrons que l tude d un seul verset occupera tout le temps pr vu pour une journ e L toile mai 1980 p 104 Henry B Eyring a recommand Nous nous impr gnons de la parole de Dieu non seulement en lisant les paroles des critures mais galement en les tudiant Nous pouvons tre plus difi s en m ditant quelques paroles en permettant au Saint Esprit de nous en impr gner qu en parcourant rapidement et superficiellement des chapitres entiers des critures L toile janvier 1998 p 100 Russel M Nelson a ajout Je vous sugg re d tudier de la mani re qui vous convient Par exemple en lisant un livre d critures de la premi re la derni re page Cette m thode donne une bonne vue d ensemble Mais il y a aussi d autres bonnes m
58. mbres continuent critiquer publiquement les dirigeants de l glise Il ajoute que tout au long de son histoire l glise et ses dirigeants ont t critiqu s par certains membres mais que l action disciplinaire de l glise l encontre de tels membres a t rare ou inexistante Il enseigne que ceux qui persistent dans leurs critiques se punissent eux m mes qu en se retranchant d lib r ment de ceux que le Seigneur a appel s en qualit de dirigeants locaux ou g n raux de son glise ils se privent des conseils de l Esprit du Seigneur s loignent progressivement de la pri re des critures de l assistance aux r unions de l glise et de l ob issance aux commandements perdent in vitablement leur spiritualit et passent c t des b n dictions II ajoute que comme l a observ N phi ceux qui succombent l orgueil et aux uvres des t n bres sont sur le chemin de la destruction spirituelle car l Esprit du Seigneur ne luttera pas toujours avec l homme 2 N phi 26 10 11 op cit p 205 Pour revenir au sujet de l apostasie et en pr ciser la d finition Fr re Oaks cite Georges Q Cannon 1827 1901 du Coll ge des Douze 1869 qui concevait qu un homme puisse avoir un point de vue diff rent de celui des Autorit s de l glise sans pour autant tre un apostat mais qui ne pouvait concevoir qu un homme publie ces diff rences de vue et cherche diviser l glise et lutter contre les Autorit
59. n Plus t t elle dispose de ces renseignements plus t t elle est autonome dans l apprentissage et l exercice de sa nouvelle responsabilit Dans l dification du royaume de Dieu faire les choses de fa on diff rente de celle enseign e par les proph tes ce qui revient ne pas faire les choses la fa on du Seigneur c est s approprier une autorit qu on n a pas re ue Pourtant faire les choses la fa on du Seigneur n emp che pas un apport personnel dans l exercice de notre devoir Car voici dit le Seigneur il n est pas convenable que je commande en tout En v rit je le dis les hommes doivent uvrer avec z le une bonne cause faire beaucoup de choses de leur plein gr et produire beaucoup de justice Car ils ont en eux le pouvoir d agir par eux m mes Et s ils font le bien ils ne perdront en aucune fa on leur r compense D amp A 58 26 28 En r alit le programme de l glise donne une large place l initiative personnelle la cr ativit et l inspiration Ces dons sont exerc s par chacun dans les devoirs de son office tous les niveaux de la hi rarchie de l glise Mais c est dans le cadre des instructions de l glise que nous les exprimons Ces dons talents et facult s lorsque nous les employons servir le Seigneur en suivant ses instructions sont aliment s et accrus par l Esprit propos de cr ativit dans le cadre des instructions de l glise M Russel Ballard du
60. n fortifiant les familles c est toute l glise que nous fortifierons Lettre de la Premi re Pr sidence 11 f vrier 1999 D j en 1940 J Reuben Clark fils 1871 1961 membre de la Premi re Pr sidence avait d clar Le foyer est le fondement de la droiture nul autre moyen ne peut le remplacer ni remplir ses fonctions essentielles et tout ce que les auxiliaires peuvent faire est d aider le foyer dans ses probl mes en lui apportant une aide particuli re lorsqu elle est n cessaire Memorandum of Suggestions 29 mars 1940 Papers 1933 61 D partement d Histoire de l glise Salt Lake City p 3 Histoire de l glise dans la pl nitude des temps Religion 341 343 2002 p 519 et 563 1997 p 521 et 566 Cet enseignement de J Reuben Clark d Harold B Lee de Spencer W Kimball de Boyd K Packer et de la Premi re Pr sidence a t r cemment r it r par M Russel Ballard et Dallin H Oaks Lors de la premi re r union mondiale de formation des dirigeants le 11 janvier 2003 M Russel Ballard a rappel que l glise est organis e pour aider la famille et que les activit s qui se d roulent dans les diverses branches paroisses et pieux de l glise sont tr s importantes mais ne doivent ni remplacer celles de la famille ni occuper tout le temps dont disposent les parents pour instruire leurs enfants au sein de leur foyer Il a ajout que les v ques et pr sidents de pieu doivent faire preuve de sages
61. nent galement que la charit qui est l amour pur du Christ voir Moroni 7 47 ne soup onne point le mal voir 1 Corinthiens 13 5 Par cons quent notre haine du p ch ne devrait jamais voluer en soup on du mal Joseph F Smith a lanc l exhortation suivante en s adressant ceux qui pr sident dans l glise et ceux qui exercent de l autorit parmi le peuple Changez votre mani re de voir de regarder pour passer de la recherche du mal la recherche de ce qui est bon et pur Cherchez le bien chez les hommes et lorsqu ils n en poss dent pas essayez de le cr er en eux essayez d accro tre le bien en eux cherchez le bien difiez le bien soutenez le bien et parlez aussi peu que possible du mal Cela ne sert rien de souligner le mal Mieux vaut ensevelir le mal et souligner le bien Que notre minist re soit de sauver l humanit et d enseigner et de guider dans le chemin de la justice et non de si ger en juges et de passer jugement sur ceux qui agissent mal mais plut t de sauver les hommes Conference Report avril 1913 p 7 8 Enseignements des Pr sidents de l glise Joseph F Smith 1999 p 261 IV La persuasion et la contrainte Face au refus d un membre de l glise de suivre les recommandations de son dirigeant local celui ci pourrait tre tent d exercer une contrainte sur cette personne par la menace de la non d livrance ou du retrait de sa recommandation l usage du temp
62. nt une divergence d opinion avec leurs dirigeants que le meilleur moyen d pendra des circonstances et de l inspiration qui guidera ceux qui prient sinc rement Selon lui en suivant ces recommandations les membres peuvent agir pour la correction d un dirigeant ou un changement de politique Il ajoute que les membres qui le font avec de bonnes intentions n affligeront pas l Esprit du Seigneur qu ils ne se couperont pas de leurs dirigeants ou de leurs fr res et s urs dans l glise op cit p 205 voir aussi Relations entre membres et dirigeants de l glise IX La critique et l apostasie Bien que la critique et l apostasie soient apparent es l une tant souvent la cause ou la cons quence de l autre elles n ont pas la m me gravit et sont trait es diff remment dans l glise L apostasie est sanctionn e par la discipline de l glise alors que la critique ne l est pas si ce n est de rares exceptions dans l histoire de l glise L apostasie se manifeste de diff rentes fa ons par exemple en s opposant publiquement l glise ou ses dirigeants de mani re r p t e claire ouverte et d lib r e Malgr ce qui les distingue il peut nous arriver en tant que dirigeant d tre tent d assimiler la critique l apostasie et d en appliquer la m me sanction Dans son livre a mani re du Seigneur Dallin H Oaks poursuit en disant qu en d pit des commandements et des conseils qu il vient d noncer certains me
63. nts de retourner dans sa paroisse Cette s ur songeait m me ne plus assister aux r unions de l glise si on ne la laissait pas en paix ce sujet L Autorit g n rale r pondit en substance Qu est il pr f rable pour le salut de cette s ur Qu elle assiste aux r unions d une autre paroisse ou qu elle n assiste aucune r union Selon l Autorit g n rale le salut de cette s ur tait plus important que les limites g ographiques de sa paroisse On pouvait l inviter regagner sa paroisse mais l obliger n entrait pas dans le plan du salut Le Sauveur a enseign Le sabbat a t fait pour l homme et non l homme pour le sabbat Marc 2 27 Cependant il a galement r v l Ma maison est une maison d ordre D amp A 132 8 18 C est pourquoi une personne qui assiste aux r unions de l glise dans une autre paroisse que la sienne n y trouvera pas tous les avantages auxquels elle peut s attendre dans sa propre paroisse Par exemple elle n y recevra pas d appel officiel servir En revanche conform ment aux enseignements du Sauveur les dirigeants n interdisent personne l acc s aux r unions publiques de l glise voir 3 N phi 18 22 et D amp A 46 3 La personne qui comprend qu elle ne recevra ni appel ni recommandation l usage du temple en dehors de sa paroisse y retournera probablement Si ce n est pas le cas c est que apr s tout elle n est peut tre pas pr te les recev
64. nuel 1 Pr sidents de pieu et v ques et Manuel 2 Administration de l glise publi s en 2010 sont le fruit d un travail de cinq ann es r alis par un comit compos de membres du Coll ge des Douze des soixante dix et de l piscopat Pr sident soutenus par les avis clair s du conseil de la Premi re Pr sidence et du Coll ge des Douze voir News of the Church Ensign f vrier 1999 p 77 Trois ann es encore seront n cessaires la Premi re Pr sidence et au Coll ge des Douze pour pr parer en tenant conseil avec les dirigeants de la pr trise et des auxiliaires les deux manuels publi s en 2010 en remplacement des pr c dents voir Le Liahona mai 2011 p 20 En r alit plus on tient compte des instructions de l glise plus on vite les probl mes dont elles sont cens nous loigner Inversement plus on les ignore plus on doit faire face des probl mes qui autrement pourraient tre vit s Les manuels d instructions sont par cons quent un formidable outil de pr vention des maux inutiles en m me temps que la somme de pr s de deux si cles d inspiration et d exp rience D autre part ils permettent une action uniforme des dirigeants de l glise dans le monde entier comme l a demand le pr sident Gordon B Hinckley lors de la Premi re r union mondiale de formation des dirigeants le 11 janvier 2003 p 24 Le Seigneur a demand que chaque homme s instruise de son devoir et apprenne
65. nvier 2000 p 5 Ces propos de la Premi re Pr sidence ne mentionnaient pas la quantit de sessions suivies mais le nombre de membres et le nombre de payeurs de d me comme crit res de choix d une r gion o construire un temple Autant de crit res d j mesur s par l glise Par ailleurs l uvre accomplie en faveur des d funts n est pas le seul but du temple Il en est un autre qui n est pas chiffrable James E Faust a dit II y a un grand besoin de temples partout dans le monde car ce sont des sanctuaires spirituels Ceux qui vont au temple peuvent y trouver une protection contre Satan et contre son d sir de les d truire leur famille et eux L toile janvier 1999 p 69 Notre fr quentation du temple rel ve la fois du culte personnel et du service aux d funts Comme l a dit Howard W Hunter 1907 1995 ancien pr sident de l glise Allons y non seulement pour nos anc tres d c d s mais galement pour la b n diction personnelle du culte au temple pour la saintet et la s curit qui nous sont donn s dans ces murs sacr s L toile novembre 1994 p 6 Le culte au temple tait familier de Joseph Smith p re le patriarche On dit de lui Demeurer dans la maison du Seigneur et s instruire dans son temple tait sa joie quotidienne et il y re ut beaucoup de b n dictions et passa de nombreuses heures en douce communion avec son P re c leste Dans son enceinte sacr e les
66. octobre 1981 p 126 John Taylor 1808 1887 et plus tard David O McKay 1873 1970 anciens pr sidents de l glise ont enseign que l quivalent moderne de la faute d Uzza consistait vouloir manipuler la pr trise sortir de notre propre sph re et d essayer sans en avoir l autorit de diriger les efforts d un fr re ce qui est le cas des hommes qui n gligeant leurs propres responsabilit s passent leur temps trouver des fautes autrui Ancien Testament Manuel de l tudiant Religion Cours 301 1987 p 290 David O McKay a ajout que l quivalent moderne du ch timent d Uzza tait la mort spirituelle op cit Au vu de ces d clarations nous pourrions croire qu il n y a pas dans l glise de recours face aux erreurs d un dirigeant ou ce qui peut nous sembler tre une erreur Dans son livre la mani re du Seigneur Deseret Book Co 1991 ditions fran aises LDS 2008 Dallin H Oaks du Coll ge des Douze enseigne que ces recours existent mais qu ils doivent s op rer la fa on du Seigneur et non la fa on du monde Selon lui il y a des recours mais ce ne sont pas les m mes ni les m mes proc dures que ceux utilis s l gard des dirigeants d autres organisations op cit p 200 Avant de les noncer Fr re Oaks rappelle le principe selon lequel nous devrions nous conduire de telle fa on que nos pens es et nos actions ne nous privent pas de la compagnie et de
67. oir Mais elle risque davantage d y tre un jour pr te en assistant aux r unions de l glise o que ce soit qu en devenant non pratiquante L v que quant lui n est pas contraint de refuser une recommandation une personne qu il dirige au motif quelle assiste aux r unions de l glise ailleurs que dans sa paroisse Parmi les d clarations les plus ad quates citer pour aider et non contraindre un membre de l glise regagner sa paroisse se trouvent probablement l exhortation de Paul aux H breux N abandonnons pas notre assembl e comme c est la coutume de quelques uns H breux 10 25 et celle de Richard L Evans 1906 1971 du Coll ge des Douze Soyons l o nous devons tre au moment o nous devons y tre L toile f vrier 1989 p 34 d velopp e par Hartman Rector fils du Premier coll ge des soixante dix Soyez o vous devriez tre quand vous le devez Quand vous tes o vous devriez tre quand vous le devez cette conduite apporte la confiance L toile octobre 1979 p 51 et rappel e par Thomas S Monson membre de la Premi re Pr sidence dans la formule du succ s suivante Soyons l o nous devons tre Disons ce que nous devons dire Faisons ce que nous devons faire Soyons ce que nous devons tre L toile janvier 1994 p 56 enseignement r it r lors de la veill e du D partement d ducation de l glise du 14 janvier 2001 ces sages cons
68. onnelle Il n est pas dit non plus que les Autorit s g n rales ne doivent jamais tre sollicit es mais que si elles doivent l tre c est par les autorit s locales de la part des membres Enfin il n est pas dit que les membres de l glise ne doivent pas adresser de questions requ tes ou probl mes personnels leurs dirigeants locaux ni que ceux ci doivent n gliger d y r pondre Le fait que les Autorit s g n rales r pondent au courrier des membres au point d tre surcharg es est au contraire une indication de la responsabilit des autorit s locales de suivre cet exemple et de ne pas n gliger de r pondre aux pr occupations des membres de leur branche paroisse district pieu ou mission comme le pr conise la Premi re Pr sidence En y r fl chissant on comprend que cette lettre n est pas seulement une demande faite aux membres de l glise de ne pas crire aux Autorit s g n rales propos de questions personnelles Elle repr sente aussi une incitation faite aux dirigeants locaux r pondre au courrier et messages que leur adressent ceux qu ils dirigent de sorte que ces derniers n aient pas s adresser directement aux Autorit s g n rales ce propos L Tom Perry du Coll ge des Douze d clarera Comme notre Sauveur en tant que dirigeants de l glise nous devons aimer les gens que nous servons en montrant notre attention et notre souci pour chacun individuellement R union mondiale de fo
69. ous pouvons sans nous en rendre compte avoir plusieurs ann es de retard sur son volution voire plusieurs d cennies dans certains aspects de cette volution Ce retard est tr s vite pris lorsque nous cessons de nous instruire de notre devoir voir D amp A 107 99 en n tudiant pas les instructions de l Eglise Par exemple dans certaines r gions perdure une id e selon laquelle ce ne sont pas les membres des pr sidences qui dirigent les r unions de pr sidence de comit et de conseil mais les secr taires ex cutifs Non seulement les instructions de l glise ne mentionnent pas ce r le dans la description de la t che des secr taires ex cutifs de pieu et de paroisse mais elles attribuent l officier pr sident la direction et l animation de la r union de pr sidence de comit ou de conseil qui le concerne 02 Les instructions de l glise pr cisent que les dirigeants pr parent un ordre du jour pour chaque r union ou demandent quelqu un d autre de le pr parer sous leur direction 03 qu ils dirigent les r unions en expliquant chaque point aborder en encourageant la discussion en posant des questions en coutant attentivement etc 04 noter que le Guide des dirigeants de la pr trise et des auxiliaires ajoute p 20 que celui qui pr pare l ordre du jour d termine le temps imparti chaque point La diff rence principale entre d une part les conseils d administration les conseils d tablissement e
70. ouvent la r ponse notre pri re ne vient pas quand nous sommes genoux mais quand nous sommes debout servir le Seigneur et les gens qui nous entourent Le Liahona mai 2011 p 76 S agissant de la r union de Sainte C ne nous sommes encourag s quitter la r union avec r v rence et laisser le postlude prolonger l esprit de la r union Jay E Jensen Le Liahona mai 2007 p 13 Quant au postlude musical il est cens durer jusqu ce que la salle de culte soit vide ou du moins le temps n cessaire pour que l assembl e se retire En r sum 1 Si le point commun du pr lude et du postlude est de susciter une atmosph re de r v rence leur diff rence est que le premier pr pare la r union qui va commencer alors que le second accompagne la sortie de l assembl e 2 Cette diff rence se refl te dans les enseignements des Autorit s g n rales qui enseignent le recueillement pendant le pr lude et le d placement pendant le postlude 3 Dans notre tentative d am liorer le degr de r v rence de nos r unions de Sainte C ne lorsque nous attribuons au postlude le r le du pr lude nous obtenons le contraire du r sultat souhait savoir Un pr lude bruyant et un postlude solennel quand ce devrait tre un pr lude dans le recueillement et un postlude qui accompagne la sortie de l assembl e dans le calme Dans les paroisses o l assembl e est bruyante lors de l entr e ou de la sortie de la
71. remarquer comme la musique est particuli rement douce tout juste perceptible dans la chapelle du temple De m me nous devrions tre incit s au calme par une musique douce avant le d but de la r union de Sainte C ne Quant au postlude si la notion de r v rence sugg re de ne pas entamer de discussions profanes aussit t prononc l amen de la pri re de cl ture elle ne sugg re cependant pas l immobilit apr s la pri re En f vrier 2011 quand Russell M Nelson a rappel que la pri re de cl ture marque la fin de la r union nous avons observ en guise d illustration les Autorit s g n rales sur l estrade se lever d un m me lan d s l amen prononc apr s la pri re de cl ture S il est vrai que quelques secondes de silence apr s la pri re semblent une transition naturelle avant d entamer une discussion par respect la fois pour notre interlocuteur et pour notre P re c leste qui l on vient de s adresser cette transition peut avoir lieu pendant qu on est en train de se mouvoir Les proph tes nous encouragent passer l action apr s avoir pri En 2002 Gordon B Hinckley a fait cette exhortation Agenouillez vous pour prier le Tout Puissant en le remerciant de ses abondantes b n dictions Levez vous ensuite et allez r aliser ses desseins ternels chacun votre mani re en fils et filles de Dieu Le Liahona novembre 2002 p 100 Dans la m me veine Dieter F Uchtdorf enseignera S
72. rence traduit une attitude de respect de retenue de d f rence qui convient toute la dur e des r unions et de notre pr sence l glise comme en tout lieu sacr Le caract re juste du terme r v rence est confirm par l excellente d finition qui en est donn e dans le glossaire intitul Ancr s dans la foi manuel de r f rence sur l vangile 2005 p 162 163 Pr cisons aussi que le qualificatif li r v rence est r v rencieux r v rencieuse et non r v rend r v rende qui est un titre ni r v rant qui est le participe pr sent du verbe r v rer De m me la tendance pr f rer repentir repentance ne para t pas fond e si ce n est pour une question de sonorit repentance rime avec p nitence En 1928 dans son Encyclop die Biblique Reisdorf Reece d finissait ainsi le repentir Vif regret et ainsi la repentance Action de changer d avis ou de r solution faisant une distinction entre les deux termes Avant lui Louis Segond avait fait la m me distinction dans sa traduction de la Bible o dans la version de 1910 repentir appara t lorsqu il s agit du sentiment voir Juges 21 6 15 J r mie 31 19 z chiel 24 14 Os e 13 14 H breux 12 17 voir Gen se 27 38 et 41 et repentance lorsqu il s agit de la doctrine ou du processus de la repentance voir Matthieu 3 8 11 Marc 1 4 6 12 Luc 3 3 8 5 32 15 7 24 47 Actes 5 31 11 18 13 24 19 4 20 21 26 20 Romains 2 4
73. rit que nous n avons pas re ue Quant l exhortation du Seigneur et des proph tes tre leurs imitateurs elle ne signifie pas non plus que nous devrions imiter les diff rences culturelles des Autorit s g n rales Nous pouvons suivre les fr res voir Boyd K Packer Follow the Brethern Speeches of the Year BYU 23 mars 1965 p 1 10 L toile novembre 1979 p 43 49 tout en gardant nos diff rences culturelles d s lors que celles ci demeurent compatibles avec le plan et les enseignements du Sauveur Politique de communication Une autre diff rence entre les Autorit s g n rales et les autorit s locales r side dans la politique de communication avec les membres de l glise Depuis des d cennies la Premi re Pr sidence envoie r guli rement aux autorit s locales la m me lettre lire aux membres de l glise lors de la r union de Sainte C ne Cette lettre traite du courrier et des appels t l phoniques adress s par les membres au si ge de l glise Des membres de l glise continuent de t l phoner et d crire au si ge de l glise propos de points de doctrine et de questions personnelles Avec l accroissement constant de la population de l glise r pondre personnellement ces questions repr sente une t che presque insurmontable Lettre du 6 juillet 1990 r it r e le 27 janvier 2004 et diffus e dans Le Liahona juin 2004 Nouvelles de l glise p 8 La lettre de la Pr
74. rmation des dirigeants 11 f vrier 2006 voir Le Liahona juin 2006 p 60 II va sans dire que si les membres de l glise sont encourag s s adresser leurs dirigeants locaux pour ce qui les pr occupe il est attendu de ces derniers qu ils leur r pondent L id e selon laquelle les dirigeants locaux feraient bien d viter de r pondre aux pr occupations personnelles des gens est erron e comme le d montre cette lettre de la Premi re Pr sidence Il en est de m me de la fa on d appr hender les conflits entre personnes Notre souci et notre attention pour ceux que nous dirigeons implique aussi que nous les aidions lorsque des conflits surviennent entre eux comme les Autorit s g n rales en ont souvent montr l exemple ce propos Spencer W Kimball alors membre du Coll ge des Douze a racont dans son ouvrage Le miracle du pardon sa rencontre avec deux personnes ennemies entre elles de fa on chronique pour tenter de les r concilier et la fa on dont il y parvint apr s leur avoir rappel un principe vital pour le salut Le pardon inconditionnel voir Le miracle du pardon chapitre 9 sous chapitre intitul Nous devons pardonner en toute circonstances troisi me paragraphe et au del p 262 264 de l dition fran aise de 1974 Cet pisode est un enseignement inspirant pour les dirigeants locaux leur apprend rencontrer les protagonistes d un conflit les couter et les aider faire la pai
75. rogrammes de l glise en respectant certains crit res 13 ce sujet L Tom Perry a rappel que toutes les unit s de l glise sont des stades de d veloppement diff rents et que toutes ont des besoins diff rents R union mondiale de formation des dirigeants 11 f vrier 2006 voir Le Liahona juin 2006 p 59 Trois ans plus t t il a dit que la cl pour organiser une branche un district une paroisse ou un pieu c est de conna tre les membres leurs capacit s leurs besoins et d tablir un programme en fonction du nombre de dirigeants disponibles et des besoins des membres Il a exhort les dirigeants ne pas avancer plus vite que la taille et la maturit de leur unit le permettent pr server la force des membres de leur unit et profiter de chaque tape du d veloppement de leur unit Premi re r union mondiale de formation des dirigeants 11 janvier 2003 p 10 Cet enseignement nous apprend que le programme de l glise plut t que d tre appliqu imm diatement et partout dans sa totalit doit tre appliqu avec discernement par les dirigeants au fur et mesure de l accroissement des effectifs et des besoins locaux Nous voudrions parfois compl ter le programme de l glise en y ajoutant une r gle un rapport une r union ou autre chose alors que si nous appliquons ce programme dans sa simplicit et le jour venu dans sa compl tude le reste s av re superflu La r alit est que nous
76. ructions du missionnaire 1990 p 59 60 noter que le Guide de la famille contenait cette erreur dans son dition de 1981 mais pas dans celle de 1992 Avant 1989 dans les manuels d instructions cette erreur s tendait galement aux mises part Depuis 1998 la diff rence entre nom et nom complet bien que reposant auparavant sur un crit re simple celui de l inscription ou non de l ordonnance sur le certificat de membre ne se pose plus D sormais les instructions en anglais mentionnent full name pour toutes les ordonnances ce qui est traduit par nom et pr noms 11 Une diff rence avec les instructions de l glise sur les ordonnances de la pr trise consisterait terminer les b n dictions de confirmation d ordination de mise part de sant de r confort et de conseil ou paternelles en les scellant notre connaissance les seules b n dictions qui sont scell es sont la b n diction patriarcale et le mariage au temple Est galement scell e l onction des malades En cons quence si nous ne sommes pas scelleur ou patriarche et dans l exercice de l un ou l autre de ces offices notre autorit de sceller se limite au scellement de l onction des malades Cette autorit n inclut pas le scellement des b n dictions John A Widtsoe 1872 1952 du Coll ge des Douze a enseign Le patriarche regardant dans l avenir donne les b n dictions et les promesses auxquelles la personne a droit et en vert
77. ruff 1807 1898 le pr sident de l glise de l poque le Seigneur est invoqu 26 fois voir Contributor 14 292 En comparaison lors de la pri re de cons cration du temple de Bern en 1955 par David O McKay le Seigneur n est invoqu que cinq fois voir Improvement Era novembre 1955 Et dans la pri re de cons cration du centre de conf rence de Salt Lake City par Gordon B Hinckley le 8 octobre 2000 le Seigneur n est invoqu que trois fois voir Le Liahona janvier 2001 p 83 84 Le langage varie d une poque l autre Le langage labor du dix neuvi me si cle a t abandonn pour un langage plus d pouill Ce qui est consid r d une fa on une poque peut avoir une r sonance contraire une autre Bien qu notre connaissance rien n ait t publi ce sujet il semble qu notre poque une sobri t respectueuse dans notre invocation du P re au cours d une m me pri re soit d usage Cependant cette observation ne devrait pas enlever toute spontan it nos pri res Comme l a dit Charles Didier Les mots sont une forme d expression personnelle Ils nous distinguent tout comme le font les empreintes digitales Ils refl tent le genre de personne que nous sommes sont r v lateurs de notre milieu et d peignent notre mode de vie Ils trahissent notre fa on de penser ainsi que nos sentiments int rieurs Le langage moyen divin de communiquer L toile mai 1980 p 43 La doctrine et les
78. s ces fr res de les avoir aid s d velopper leur foi leur t moignage et leur connaissance de l vangile de J sus Christ de les avoir guid s sur la voie de la justice et inspir s par leur exemple le d sir de contribuer l uvre de Dieu L exemple et le pr cepte des autorit s locales et g n rales de l glise en France et l tranger ont rapproch et continuent de rapprocher leurs semblables du Sauveur Des millions de membres de l Eglise peuvent t moigner de l exemple de droiture de leurs dirigeants respectifs Tout appel servir dans le royaume de Dieu est la fois un honneur et une responsabilit Cette responsabilit est telle que si nous ne magnifions pas notre appel Dieu nous tiendra pour responsable des gens que nous aurions pu sauver si nous avions fait notre devoir voir Enseignements des pr sidents de l glise John Taylor 2002 p 164 Dans l glise un appel pr sider c est dire un appel servir voir D amp A 124 134 voir aussi Alma 17 18 est une responsabilit qui rend spirituellement d pendant du Seigneur Dans l exercice de cette responsabilit l aide du Saint Esprit devient indispensable C est lui qui montre les nuances et les diff rences consid rer dans notre devoir pour agir la fa on du Seigneur Constamment de nouveaux dirigeants locaux de l glise sont appel s travailler dans la vigne du Seigneur et r pondent son appel Ce qui suit est l expos de quelques
79. s directives de l Esprit du Seigneur op cit p 200 Il nonce ensuite les recours possibles comme celui de faire part en priv de nos diff rends au dirigeant concern Il propose que cela se fasse dans un entretien priv lorsque c est possible ou par lettre ou autre et souligne que de nombreux diff rends pourraient tre r solus si seulement nous en discutions en priv avec les personnes concern es Selon lui certains diff rends n auraient plus lieu d tre une fois que ces changes en priv auraient permis de se rendre compte qu il s agissait de malentendus D autres diff rends seraient temporairement mis de c t en acceptant de ne pas tre d accord op cit p 202 203 Une autre possibilit nonc e par Fr re Oaks est de s adresser l officier de l glise qui a autorit sur la personne soup onn e tre dans l erreur ou dans la transgression Il cite la Bible qui appelle cela le dire l glise Matthieu 18 17 Il ajoute que cette d marche doit avoir lieu en priv ceci non pour dissimuler les faits mais pour augmenter les possibilit s de se corriger et de s am liorer op cit p 203 Fr re Oaks souligne l importance de r soudre ses diff rends en priv Selon lui le d bat public qui est le moyen de r soudre les diff rends dans un gouvernement d mocratique n est pas appropri dans le gouvernement de l glise II nous rappelle que nous sommes tous soumis l autorit des serviteurs du Se
80. s lieux Revenons la r union de Sainte C ne Nous venons de voir que pratiquer le c r monial consistant pendant le postlude de la r union de Sainte C ne ne se lever qu apr s l autorit pr sidente c est en faire davantage qu au centre de conf rence en pr sence du pr sident de l glise Mais l inconv nient n est pas l Il est dans la solennit non pr vue donn e au postlude qui concurrence alors les moments de recueillement de la r union de Sainte C ne elle m me savoir les pri res et le repas du Seigneur Le moment le plus solennel de la r union de Sainte C ne qui est l ordonnance de la Sainte C ne ne devrait souffrir aucune concurrence Semaine apr s semaine le temps fort de la vie spirituelle d un saint des derniers jours devrait tre l ordonnance de la Sainte C ne Tout ce qui peut alt rer cet ordre de valeur est viter soigneusement ce propos Gordon B Hinckley dira Toutes les autres parties de nos r unions sont de peu d importance en comparaison du fait de prendre les embl mes du sacrifice de notre Seigneur Le Liahona mai 2007 p 117 ce qui concerne d autant plus ce qui n est pas pr vu dans le programme de l glise D autre part s il est d usage de se lever l arriv e d une Autorit g n rale de l glise l usage consistant attendre dans le recueillement que l Autorit g n rale se l ve la fin de la r union non seulement n existe pas mais est d sapprouv par
81. s pouvons apprendre si nous prenons cinq o dix minutes avant chaque r union de Sainte C ne pour couter le pr lude musical jou doucement et pour m diter sur notre vie et sur celui que nous sommes venus adorer La force dans le conseil Comment d lib rer en conseil pour le bien de l glise et de la famille ditions Fran aises LDS 2009 p 189 traduit de Counseling with our Councils Deseret Book 1997 De m me Russel M Nelson du Coll ge des Douze a d clar propos du pr lude la r union de Sainte C ne Pendant ce moment de qui tude le pr lude musical ne doit pas tre jou trop fort Ce moment n est pas fait pour les conversations ou la transmission de messages mais pour la pri re et la m ditation c est un moment o dirigeants et membres se pr parent spirituellement pour la Sainte C ne Le Liahona aout 2004 p 13 Nous voyons ainsi que les Autorit s g n rales de l glise attribuent au pr lude une dimension qui n appartient pas au postlude lls pr sentent le pr lude musical comme un moment d coute et de r v lation personnelle tandis que le postlude est pr sent comme un moment de d placement dans la r v rence voir Le Liahona mai 2007 p 13 Cette diff rence entre le pr lude et le postlude se refl te aussi dans les instructions de l glise qui pr cisent que les dirigeants montrent l exemple en ayant une attitude respectueuse traduit de reverent pendant le moment pr c
82. se et de jugement pour veiller attentivement l quilibre entre les activit s en famille et celles de l glise Dallin H Oaks a ajout Les programmes de l glise doivent se concentrer sur ce qu il y a de plus efficace pour atteindre les objectifs qui leur sont assign s sans empi ter ind ment sur le temps dont les familles ont besoin pour les devoirs qui leur ont t divinement confi s Le Liahona novembre 2007 p 106 Cependant d apr s les instructions de l glise outre les r unions d crites dans les manuels les autorit s pr sidentes peuvent convoquer l occasion d autres r unions et d finir leur composition et leur but 14 L expression l occasion traduite de occasionally montre le caract re ponctuel de telles r unions propos de la r partition des responsabilit s au sein des unit s de l glise rappelons deux rep res 1 Ezra Taft Benson 1899 1994 ancien pr sident de l glise Pour que l enseignement au foyer puisse tre de bonne qualit nous exhortons les dirigeants de pr trise ne pas attribuer chaque quipe d instructeurs au foyer plus de trois cinq familles au grand maximum Cela peut tre difficile dans certains cas mais nous vous demandons de vous aider de la pri re pour attribuer les familles aux quipes L toile juillet 1987 p 48 2 L Tom Perry Nous devons essayer de donner chaque personne de nos unit s de l glise un seul
83. sence sublimes du merveilleux vangile du Ma tre L toile janvier 1998 p 68 69 Si un jour en tant que dirigeant il nous arrive d tre tent d obtenir l all geance ou l ob issance d une personne sous notre juridiction par la menace de ne pas lui d livrer de recommandation l usage du temple ou de la lui retirer nous pourrions nous demander si agir de la sorte ne reviendrait pas se servir de la recommandation l usage du temple comme d une monnaie d change et contraindre cette personne ob ir plut t que de susciter en elle la volont authentique de s am liorer ou de nous soutenir En 2003 Henry B Eyring alors membre du Coll ge des Douze a enseign aux dirigeants locaux de l glise qu ils ne doivent pas aux questions figurant dans le carnet de recommandations l usage du temple ajouter de conditions Premi re r union mondiale de formation des dirigeants 11 janvier 2003 p 12 C est sous les encouragements et non sous la menace que l homme fait le choix du v ritable changement Sa d cision na t alors d une influence divine plut t qu humaine d une motivation spirituelle plut t que de la contrainte ce sujet Joseph F Smith a d clar L ob issance doit tre volontaire elle ne doit pas tre forc e il ne doit pas y avoir de contrainte Les hommes ne doivent pas tre contraints contre leur volont ob ir la volont de Dieu ils doivent y ob ir parce qu ils savent que c e
84. st bien parce qu ils d sirent le faire et parce qu ils ont plaisir le faire Dieu se r jouit du c ur bien dispos Enseignements des Pr sidents de l glise Joseph F Smith 1999 p 271 V La g ographie et le culte S il est pr vu que les membres de l glise assistent aux r unions de la paroisse dont d pend leur domicile il arrive que pour des raisons personnelles certains d entre eux assistent de fa on temporaire au moins aux r unions d une paroisse voisine Des raisons valables peuvent motiver un tel choix Une s paration ou un divorce particuli rement difficile ou un handicap s rieux auquel le b timent d une paroisse voisine est mieux adapt D autres motifs peuvent para tre moins imp ratifs Distances depuis le domicile ou conditions d acc s D autres encore para tront moins significatifs M sententes ou affinit s Il est compr hensible que ceux qui vivent l int rieur des limites d une paroisse soient membres de celle ci et pas d une autre Un v que pr side dans les limites g ographiques de sa paroisse Cependant bien que les membres de l glise soient encourag s assister aux r unions de l glise dans leur paroisse on ne peut pas les y contraindre Il y a des ann es un pr sident de pieu soumettait une Autorit g n rale en visite le cas d une s ur qui assistait aux r unions de l glise d une autre paroisse que la sienne et refusait d acc der la demande de ses dirigea
85. t et d exp rience spirituelle selon les enseignements des Autorit s g n rales L pisode de la conf rence de pieu en pr sence de Boyd K Packer nous donne par ailleurs une indication sur le choix de la musique de postlude en nous apprenant ne pas faire chanter un choeur ce moment l l issue des r unions et des sessions de conf rence tenues au tabernacle ou au centre de conf rence l orgue qui joue le postlude n accompagne pas de choeur ou de musiciens solistes mais joue seul La participation d un choeur ou de musiciens solistes pendant le postlude attirerait l attention de l assembl e sur eux et d tournerait le postlude de son objectif C est pourquoi le Choeur du Tabernacle ne chante pas en postlude des r unions et des sessions de conf rence Enfin signalons le chapitre XIII de cet article qui apporte un clairage suppl mentaire notre propos Au chapitre XV nous aborderons le sujet de la r union de pri re micro r union pr alable la r union de Sainte C ne entre ceux qui y prennent une part active rebaptis e r union de planification dans les instructions de 1990 et soustraite du programme de l glise en 1998 XII Les ordonnances de la pr trise En g n ral celui qui accomplit une ordonnance de la pr trise appel e sacrement l ext rieur de l glise le fait en non ant le nom de la personne qui re oit l ordonnance Jusqu en 1998 les instructions en anglais qui d crivent les ordonnances
86. t les conseils municipaux et d autre part les conseils de l glise r side dans la forme de gouvernement Le gouvernement des associations des tablissements et des communes ainsi que des d partements des r gions de la nation et des organisations intergouvernementales est d mocratique tandis que celui de l glise est th ocratique Bien que ces deux types de gouvernement comportent des points communs l glise n est pas une d mocratie De m me si le gouvernement de l glise comporte quelque ressemblance avec la direction d une entreprise l glise n est pas une entreprise Ni d mocratie ni entreprise l glise est gouvern e selon des crit res qui lui sont propres En 2010 lors de la r union mondiale de formation des dirigeants l glise a propos un mod le de r union du conseil de paroisse dont l enregistrement vid o est disponible sur le site de l glise On constate dans cet exemple l absence de lecture et de soutien du proc s verbal de la r union pr c dente On constate galement que la r union est anim e dirig e par un membre de l piscopat XI Les r unions publiques D finition Les r unions publiques de l glise sont les r unions des horaires group s du dimanche coll ges de pr trise organisations auxiliaires Sainte C ne et quelques autres r unions comme les conf rences de pieu les conf rences r gionales et les conf rences g n rales Les instructions de l glise font mention des r
87. tes moins de l appeler classe des adultes du cours de doctrine de l vangile deux autres classes tudient ce cours Celle des jeunes et celle des jeunes adultes du cours des principes de l vangile de l cole du dimanche et non de la classe des amis de l glise cette classe n accueille pas seulement les amis de l glise mais galement les nouveaux membres et les membres qui reviennent l glise de la r union de coordination missionnaire et non de la r union de DMP dirigeant de mission de paroisse de la r union des dirigeants de pr trise de pieu et non de la r union trimestrielle de pr trise la fr quence peut changer de la r union g n rale de pr trise de pieu et non de la r union semestrielle de pr trise m me remarque que pour l exemple pr c dent de la comm moration du r tablissement de la pr trise et non de la comm moration de la pr trise on comm more un v nement de l indexation et non plus de l extraction etc En revanche la tendance bannir le terme r v rence s agissant de l attitude qui convient de la part de chacun l glise est erron e En fran ais la d finition de ce terme correspond exactement cette attitude Alors que le terme recueillement d signe dans son sens premier un acte ponctuel celui de rompre tout contact avec son environnement imm diat de s isoler mentalement et se concentrer sur la vie spirituelle comme le temps de la pri re le terme r v
88. toile n tait pas encore un magazine international II le deviendra en janvier 1963 Auparavant son contenu tait choisi localement Quoi qu il en soit la publication des statistiques du temple fut ph m re puisqu elle cessa en novembre 1961 En 1980 le Guide des secr taires PS CL 0656 FR enseignait comparer les rapports en cours avec les rapports ant rieurs pour prendre connaissance des tendances par exemple pour voir si l assiduit augmente ou diminue comme le mentionnent toujours les instructions actuelles Depuis 1985 les manuels d instructions successifs de l glise contiennent l instruction suppl mentaire de ne pas comparer une paroisse une autre un coll ge un autre ou une personne une autre chaque paroisse chaque coll ge chaque personne ayant une situation qui lui est propre puisque ne disposant pas des m mes ressources et ne rencontrant pas les m mes difficult s Paul enseignait d j Que chacun examine ses propres uvres et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul et non par rapport autrui Galates 6 4 Dieter F Uchtdorf de la Premi re Pr sidence ajoutera Le Seigneur ne compare pas et nous ne le devrions pas non plus nos efforts ceux des autres Notre P re c leste demande seulement que nous fassions de notre mieux que nous travaillions au maximum de nos capacit s aussi grandes ou petites soient elles Le Liahona novembre 2009 p 56 En janvier
89. tr es Quant aux statistiques des ordonnances du tempe publi es dans L toile de 1960 et 1961 comme mentionn dans le chapitre pr c dent il convient de noter qu elles ne provenaient pas de renseignements fournis par les membres des diff rentes missions sous la juridiction du temple mais par le bureau du temple lui m me Non seulement l glise n a jamais notre connaissance dit de rapports quantitatifs partir de renseignements qui seraient requis des familles mais depuis le milieu des ann es 1980 elle demande express ment aux dirigeants de ne pas le faire Les formules de rapports de l glise qui requi rent des renseignements personnels de leurs utilisateurs sont celles utilis es dans le cadre de leur appel par un nombre tr s limit d officiers de l glise pour rendre compte de leur intendance Malgr l instruction r p t e de ne pas collecter aupr s des membres d autres renseignements que ceux demand s par l glise dans certaines r gions les dirigeants qui en avaient l habitude continuaient de demander aux personnes qui rentraient du temple le nombre de sessions auxquelles elles avaient assist C est pourquoi en 1998 fut ajout e aux instructions celle de ne pas cr er de syst me de rapports d assistance au temple Pourtant dans certaines r gions les membres de l glise continu rent de rendre compte du nombre de sessions qu ils avaient effectu es dans la maison du Seigneur motiv s par l id e
90. u de son autorit les scelle sur la personne de sorte qu elles puissent tre siennes jamais si elle reste fid le Evidences and Reconciliations 1943 1 73 74 Le Liahona novembre 2002 p 44 Toujours propos du patriarche Joseph Fielding Smith 1876 1972 alors pr sident du Coll ge des Douze a crit qu il a le droit de sceller sur la t te de chacun une b n diction Gen amp Hist Mag vol 23 p 49 50 Doctrines of Salvation 1956 volume 3 Doctrine du salut vol 3 p 154 et qu il a l autorit de sceller des b n dictions sur la t te des membres afin que s ils se montrent fid les ils puissent jouir de tout ce qui est prononc sur leur t te Era vol 45 p 738 Doctrines of Salvation 1956 volume 3 Doctrine du salut vol 3 p 155 Le pouvoir de sceller une b n diction rel ve par cons quent d une autorit particuli re et ne s exerce que dans le cadre d offices particuliers XIII Les instructions de l glise Les manuels d instructions Les manuels d instructions de l glise n tant ni pr fac s ni sign s par la Premi re Pr sidence et le Coll ge des Douze nous pourrions facilement en diminuer l importance ou les ignorer et vouloir les remplacer par l inspiration sans nous rendre compte qu ils sont le fruit de la r v lation et de l exp rience de plus d un si cle et demi Les deux volumes du Manuel d instructions de l glise qui pr figureront les Ma
91. uittent L glise n a jamais l intention de donner aux p res et aux m res des t ches ou des responsabilit s qui les surchargeront les d courageront ou leur feront n gliger ces devoirs fondamentaux page 3 de l dition 2001 Plus r cemment Boyd K Packer pr sident suppl ant du Coll ge des Douze a d clar Nous devons veiller ce que les programmes et les activit s de l glise ne deviennent pas un fardeau pour les familles Je voudrais que personne ne prenne ce que je dis comme excuse pour refuser un appel inspir dans l glise Ce que je veux c est encourager les dirigeants prendre en consid ration le foyer afin de ne pas donner d appels ou de programmer des activit s qui seront des fardeaux inutiles pour les parents et les enfants L toile janvier 1999 p 26 Dans la foul e la Premi re Pr sidence a ajout Le foyer est le fondement de la droiture et nul autre moyen ne peut remplacer ni remplir ses fonctions essentielles On ne doit pas permettre d autres imp ratifs ou activit s aussi l gitimes et justifi s soient ils de prendre le pas sur les devoirs confi s par Dieu dont seuls les parents et la famille peuvent s acquitter correctement Nous exhortons les v ques et les autres officiers de l glise faire tout leur possible pour aider les parents en s assurant que ceux ci disposent de temps et d assistance si besoin est pour lever leurs enfants dans les voies du Seigneur E
92. us pouvons prier en toute circonstance En travaillant en nous d pla ant au repos haute voix ou en silence seul en famille en public en priv Certains d entre nous invoquent le nom du P re presque chaque phrase de leur pri re alors que d autres ne le font qu une fois au d but de la pri re Si notre poque la sobri t est d usage dans ce domaine et que nous vitons d invoquer souvent le nom du P re au cours d une m me pri re nous l invoquons par deux fois au cours de chacune des pri res de Sainte C ne voir Moroni 4 5 D amp A 20 77 79 Si le Ma tre nous enseigne invoquer le P re une fois pour toutes dans l exemple de pri re qu il a donn voir Matthieu 6 9 13 3 N phi 13 9 13 et que le monde chr tien appelle le Notre P re dans la pri re dite sacerdotale d intercession chez les anglophones que le Ma tre adressa son P re peu avant la fin de son minist re il l invoque une demi douzaine de fois voir Jean 17 1 5 11 21 24 25 Ces invocations r p t es caract risent d autres pri res contenues dans les critures voir 1 Chroniques 17 16 27 Esdras 9 6 15 2 N phi 4 30 34 Alma 31 26 35 33 4 11 3 N phi 19 20 23 En ce qui concerne notre dispensation dans la pri re de cons cration du temple de Kirtland par Joseph Smith en 1836 le Seigneur est invoqu plus de trente fois voir D amp A 109 En 1893 lors de la cons cration du temple de Salt Lake City par Wilford Wood
93. x comme un p re affectueux avec ses enfants Il ne fut pas n cessaire John Taylor alors membre du Coll ge des Douze d couter les dol ances de deux fr res en conflit venus le voir pour obtenir son arbitrage L esprit qui se d gagea de son interpr tation de plusieurs cantiques en pr ambule de l entretien convainquit les protagonistes de se r concilier avant m me d avoir expos le motif de leur d saccord voir Enseignements des pr sidents de l glise Heber J Grant 2003 p 178 179 Ce cas n est cependant pas le plus ordinaire et la plupart du temps l coute du dirigeant local est pr cieuse Faire l conomie de cette coute peut laisser cr er des frustrations chez les personnes concern es m me longtemps apr s L exemple de Spencer W Kimball dans son action de m diation est instructif cet gard Il a patiemment cout les dol ances de chacun des deux ennemis jur s avant de rem dier leur d saccord l aide des enseignements de l vangile de la pri re et de l inspiration divine Cet pisode nous apprend ne pas ignorer volontairement les besoins des gens en conflit mais leur apporter la m diation dont ils ont besoin Sauf exception cette m diation implique l coute des griefs des deux partis en conflit Il La haine du p ch et le soup on du mal Les critures enseignent que ceux qui sont anim s par l amour pur prouvent aussi de la haine pour le p ch voir Alma 26 34 Elles enseig

Divers aspects de la direction locale de l`Église

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Divers aspects de la direction locale de l`&Eacute;glise

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Divers aspects de la direction locale de l`Église