Home

Télécharger - Site du Centre d`Etudes de Politique pour le

Contents

1. LIGNES RESULTATS ACTIVITES INDIC ATEURS COUTS D ACTIONS ATENDUS TOTAL 2006 2007 2008 Renforcement Les acteurs ruraux ont Former les acteurs ruraux en leadership 5000 acteurs form s par an en langues des capacit s des une bonne culture en management en marketing en nationales dans les domaines cit s entrepreunariale techniques de n gociation partir des acteurs ruraux langues nationales Privil gier la formation dans les m tiers le nombre d artisans form s 1 7 0 17 017 0 17 de l artisanat partir des langues nationales 5 centres ruraux de formations polvalentes cr s 0 4 0 4 Le secteur priv rural est mieux encadr nombre de centre d informations d appui conseils et d orientation en mati re de cr ation d entreprises cr s Promotion des L artisanat est le socle Mettre en place un programme national Au moins 100 000 responsables de activit s de la diversification des sp cifique au d veloppement de m nages ruraux employ s par an dont A sources de revenus des l artisanat 90 constitu s de jeunes de femmes et g n ratrices de acteurs ruraux d handicap s 50 5 5 5 revenus milieu Mettre en place une ligne de cr dit de 10 Au moins 5000 micro et petites rural milliards entreprises rurales sont cr es par an par le programme gr ce la mise en place d une ligne de cr dit Les activit s de Renforcer les activit s de transformation transformation de des produits pr
2. lectrification rurale elle demeure tr s faible les statistiques de 1999 font tat d un taux de 6 3 en 1999 contre 53 2 pour les m nages urbains en 1999 La mise en place de l ASER 2002 n a pas encore donn des r sultats tr s satisfaisants pour permettre de dire que le S n gal va relever le d fi de l lectrification de tous les villages dans un d lai d une d cennie Sil y a par contre un secteur o le S n gal pr sente des avanc es consid rables c est la t l phonie Le taux de desserte est estim 21 des m nages Cette faiblesse ne se fait pas beaucoup sentie au niveau des populations gr ce au bon syst me de maillage du territoire national par les lignes des t l centres qui sont pass es de 9119 15054 La t l phonie rurale poursuit son bonhomme de chemin en d pit des lenteurs souvent not es dans la r alisation L acc s facile aux march s est un l ment ne pas n gliger dans l analyse du secteur priv dans la mesure o il constitue un l ment sans lequel le d veloppement harmonieux de tout secteur priv est presque impossible Pour ce qui est du milieu rural le march est dans la plupart du cas inexistant du fait de l enclavement de ces zones et de l absence d infrastructures ad quates Toutefois certaines localit s disposent de march s hebdomadaires qui participent de mani re consid rable l accroissement des revenus des populations locales L analyse de donn
3. insuffisante prise en compte des questions transversales telles que le genre la bonne gouvernance g n rale et non pas seulement conomique Eu gard ces constats pertinents il est retenu ces quelques l ments ci apr s pour l articulation du DSRP aux OMD Parvenir une int gration des cadres institutionnels de conduite des deux initiatives Intensifier la campagne OMD pour inscrire ceux ci dans le d bat au quotidien sur le d veloppement Mettre en place un m canisme int gr de suivi des OMD et des DSRP 11 Renforcer l implication et l appui des agences des partenaires au d veloppement au processus DSRP pour aider la transposition des OMD en objectifs nationaux inscrire dans les documents de strat gie 12 HAPITRE 2 SITUATION DE REFERENCE L analyse de la situation de r f rence va tre men e sous deux angles celui des politiques et programmes appliqu s par le Gouvernement et celui des r sultats qui en d coulent II 1 BILAN DES POLITIQUES ET PROGRAMMES En r f rence la promotion du secteur priv en milieu rural et p riurbain trois grandes r flexions vont orienter l analyse dans cette section Il s agit de l exp rience s n galaise en mati re de d veloppement local des politiques sp cifiques de lutte contre la pauvret et des politiques d ordre macro conomique pouvant influer sur les comportements micro conomiques des populations de ces dites zones II
4. une station de d f risation Kolda et Matam la r alisation de 20 000 branchements sociaux A cela s ajoutent les trente lots d extensions et de r habilitations de pr s de 1000 km de canalisations dans les onze r gions du pays En d pit des efforts consid rables les m nages continuent subir les cons quences de la chert de la tarification bien que le syst me d affermage mis en place r ponde aux obligations d quilibre financier de la SONES et de la SDE En effet sur la p riode 1996 2002 le prix moyen toutes taxes comprises est pass de 380 42 460 32 soit une hausse moyenne annuelle de 3 2 Cela r sulte principalement de l introduction de plusieurs surtaxes telles que le prix du patrimoine le prix de l exploitant et le prix ONAS tous en hausse continuelle sur la p riode En ce qui concerne l hydraulique rurale le nombre de forages r alis s est pass de 935 en 1997 1078 en 2000 soit une hausse annuelle moyenne de 4 8 correspondant respectivement 18 53 20 21 forages pour 100 000 habitants ruraux Pour le secteur de l assainissement le sous secteur constitue jusqu nos jours le parent pauvre des politiques de d veloppement social du pays Le nombre de villes disposant d un syst me de raccordement l gout reste tr s faible Dakar Saint Louis Louga et Kaolack Jusqu en 2001 seul 37 des m nages dont l essentiel Dakar 42 sont raccord s l gout alors que seu
5. III 2 3 Diversification des sources des revenus 34 CHAPITRE 4 ELABORATION DU PLAN D ACTIONS POUR LA PROMOTION DU SEC TEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN nn sssssnsnmnmmnnennnnnnennnnnnnnnnee 38 BIBLIOGRAPHIE sa ii t ni tas a na at tant ta tan n ta ntetunnnntenutn anne 43 45 ABREVIATIONS ETC IG LES AATR Agence Autonome des Travaux Routiers ADM Agence pour le D veloppement Municipal AFDS Agence pour le Fonds de D veloppement Social AGETIP Agence d Ex cution des Travaux d Int r ts Publics AGR Activit s G n ratrices de Revenus APDA Agence pour la Promotion et le D veloppement de 1 Artisanat ASUFOR Associations des Usagers des Forages BAD Banque Africaine de D veloppement BTP B timents et Travaux Publics DSROMD Document de Strat gies pour la R alisation des OMD DSRP Document de Strat gies pour la R duction de la Pauvret EPC Equivalents Produits Consommables FAD Fonds Arabe pour le D veloppement FDD Fonds de Dotation de la D centralisation FECL Fonds d Equipement des Collectivit s Locales END Fonds Nordique pour le D veloppement MPER Micro Entreprises Rurales NTIC Nouvelles Tech
6. en milieu Renforcement de capacit des lus rural locaux PNIR Renforcer les infrastructures en milieu rural Renforcement des capacit s locales PROCR am liorer le cadre de vie des populations rurales renforcer la base conomique travers leur meilleure implication au d ve communautaire loppement local Source Bilan des programmes de d centralisation Minist re des Collectivit s Locales et de la D centralisation Tableau 3 Source de financement des projets de d centralisation Source Bilan des programmes de d centralisation Minist re des Collectivit s Locales et de la D centralisation Secteur Montant Global Finahcement Rural Convention PAC3 3 715 000 000Hors Budget PNIR 6 448 305 531Budget PSIDEL 862 393 940Budget PROCR 1 682 700 000Hors Budget PADMIR 1 136 892 072Budget PADDEL 80 066 701Budget TOTAL 13 925 358 244 Secteur Montant Global Fi ancerient Urbain Convention PADDEL 80 066 701Budget PAC 1 amp 2 41 901 733 057Hors Budget PADELU 1 075 000 000Budget TOTAL 43 056 799 758 Tableau 4 R partition spatiale du financement R gion Secteur Rural Secteur Urbain Total DAKAR 20 000 000 19 953 028 794 19 973 028 794 DIOURBEL 2 274 889 440 2 365 933 564 4 640 823 004 FATICK 1 807 826 198 1 363 629 303 3 171 455 501 KAOLACK 2810 585999 4352685 319 7 163 271 318 KOLDA 962 134623 1130 672 603
7. s uvr es des femmes rurales divorc es des handicap s physiques etc D limitation du secteur de l artisanat L artisanat est un secteur tr s difficile d limiter et diff re d un pays un autre Pour ce qui est du S n gal sa dominance informelle lui conf re son aspect insaisissable Toutefois un effort est men par les professionnels du secteur pour essayer de le d limiter C est ainsi que le manuel d instructions pour le recensement national des unit s artisanales du S n gal 2004 d finit l unit artisanale comme une entreprise 10 exer ant des activit s de production de transformation de r paration ou de services lPexception toutefois des activit s agricoles de p che de transport et des activit s exclusivement commerciales ou sp cifiquement intellectuelles et dont le nombre d employ s salari s permanents ne d passe pas cinq l aide des aides familiaux et des apprentis D limitation des milieux p riurbain et rural Litt ralement le p riurbain signifie la p riph rie du milieu urbain Au S n gal si la distinction entre milieu rural et milieu urbain est claire elle ne l est pas entre milieu urbain et p riurbain En effet avec l urbanisation galopante de certaines villes les deux entit s g ographiques que sont la zone urbaine et la zone p riurbaine ont tendance se confondre du fait de l absorption de la seconde par la premi re Toutefois l on peut toujours
8. s rurales Compte tenu de la faiblesse des moyens des communaut s rurales un effort devrait tre fourni par l Etat pour am nager certaines zones rurales tr s convoitis es pour faciliter l implantation de certains op rateurs priv s Il importe de souligner que ce plan de r novation rurale de l habitat devrait tre cadr dans un plan local d am nagement dont le respect permet d organiser l occupation spatiale afin de pr server l environnement III 2 3 Diversification des sources des revenus ruraux La diversification des sources de revenus ruraux passe par i le renforcement des capacit s des acteurs ruraux 11 le renforcement des activit s de transformations des produits agricoles iii la promotion de l artisanat rural par la mise en place d un syst me de cr dit rural adapt iv le d veloppement des activit s mini res v la promotion des activit s de services a Renforcement des capacit s des acteurs ruraux Le renforcement des capacit s des entrepreneurs ruraux est fondamental pour la promotion du secteur priv en zones rurales A cet effet l Etat devra renforcer les actions entreprises en mati re d alphab tisation des adultes en adjoignant dans les programmes d alphab tisation des modules de formation acc s sur l entrepreunariat les techniques de management de n gociations et de marketing Un accent particulier devrait tre r serv aux techniques de transformation des produits primai
9. 1 1 Exp rience s n galaise en mati re de d veloppement local a Les politiques post ind pendance et l initiative priv e en milieu rural Au cours de la p riode post ind pendance les autorit s ont adopt la strat gie de l animation rurale pour impulser le d veloppement rural Cette strat gie se reposait essentiellement sur le mod le coop ratif des paysans On peut citer en exemple la premi re circulaire no 32 du Pr sident du Conseil dat e du 21 mai 1962 intitul e Doctrine et probl me de l volution coop ratif du S n gal L Etat pour concr tiser cette doctrine a mis en place des centres d encadrement des communaut s rurales l image du centre d expansion rurale polyvalente CERP Dans cette m me lanc e il a t cr l institut de recherche et d application des m thodes de d veloppement IRAM qui a t charg de l implantation de l animation rurale au S n gal l image de ce qui se faisait dans les autres tats africains Cette vision post ind pendance en d pit de ses objectifs pertinents n a pas permis l closion de la cr ativit au sein des populations rurales Mieux elle a du moins enfonc la relation de d pendance de la paysannerie vis vis des techniciens de l administration Ce syst me bas sur l animation rurale a peu peu atteint ses limites pour c der la place au syst me actuel bas sur l autonomie des collectivit s locales b Les politiques et program
10. Indicateurs Sociaux du S n gal 2001 2002 Minist re de l Economie et des Finances DPS 2004 Comptes Nationaux R vis s du S n gal 1996 2001 Minist re de l Economie et des Finances DPS 2000 Tableau de Bord de la Situation Sociale au S n gal PNUD 2003 Suivi des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement du S n gal PNUD Coop ration pour le D veloppement du S n gal 1994 2000 PNUD 2002 Aide Publique au D veloppement affect e aux SSB et Objectif du Mill naire pour le D veloppement Minist re de l Economie et des Finances DPS 2004 La pauvret au S n gal R publique du S n gal D claration de politique de transports D cembre 1998 R publique du S n gal Document de Strat gies de R duction de la Pauvret 2002 R publique du S n gal Strat gie Nationale de D veloppement du Secteur Priv avril 2002 R publique du S n gal Suivi des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement mai 2003 Minist re de l Economie et des Finances Banque Mondiale La pauvret au S n gal de la d valuation de 1994 2001 2002 janvier 2004 44 ANNEXES Tableau 1 projets cl s de d centralisation et initiatives priv e Description Objectif global Objectif sp cifique concernant la du projet sous composante Initiative priv e PADDEL Contribuer am liorer les conditions de vie et
11. artisanales et semi industrielles dans le secteur par le renforcement du fonds de d veloppement minier et g ologique par l appui technique et financier aux orpaillages et la mise en place d un fonds de promotion du secteur minier et de la petite mine Les autres strat gies mettre en place peuvent se reposer sur la valorisation des petits et moyens gisements la recherche de 36 d bouch s aux substances faible valeur ajout e la formation des artisans miniers aux technologies d exploitation et de valorisation des ressources mini res d Promotion des activit s de services en zones rurales Les activit s de service constituent galement des sources de revenus consid rables pour les acteurs ruraux Il s agit ainsi d assurer 1 la promotion des technologies de l information et de la communication en zones rurales 1 la cr ation d tablissements d enseignement priv ii l implantation de structures sanitaires priv es milieu rural pharmacies et iv le d veloppement des structures priv es de promotion culturelle et sportive e Renforcement des activit s touristiques en zones rurales travers la promotion du tourisme int gr Les activit s touristiques constituent de v ritables leviers de cr ation de revenus dans les zones d implantation L option strat gique souhait e est la promotion du tourisme int gr qui est un outil plus adapt en zones rurales 37 CHAPITRE 4 ELABO RATI
12. ation d un fonds mondial de solidarit et de promotion du d veloppement humain et social Contexte africain et sous r gional Le continent africain en l occurrence sa partie subsaharienne symbolise l extr me pauvret travers le monde et est de fait la zone les plus concern es par cette initiative mondiale Consciente de cette situation la troisi me conf rence sur le d veloppement de l Afrique TICAD III octobre 2003 tenue Tokyo a servi de pr texte pour la Communaut Internationale et les autorit s africaines de prendre des mesures concr tes visant revisiter le partenariat nord sud en cours aide publique au d veloppement dette ext rieure investissement direct tranger en faveur de la r alisation des OMD Dans le m me ordre d id e la D claration du Forum de Dakar sur les OMD en Afrique de l Ouest f vrier 2003 a t le cadre de discussions et de r flexions sur les conditions de mise en coh rence des strat gies nationales et politiques de d veloppement en vue d attemmdre les OMD Tout r cemment le sommet extraordinaire des Chefs d Etat de l Union Africaine tenu au Burkina au mois de septembre 2004 a permis pour ses derniers de placer l emploi au c ur des strat gies de r duction de l extr me pauvret Contexte national Le S n gal s est lanc dans cette m me dynamique mondiale en enclenchant un processus d appropriation des recommandations issues de la d claration du
13. crit dans l analyse de l tat des lieux quatre zones peuvent tre identifi es compte tenu des potentialit s de chacune Chaque zone va abriter un p le de mani re constituer un lieu de convergence des communaut s rurales environnantes Ce d coupage en plus des conomies de ressources pr sente l avantage de favoriser les changes inter communaut s rurales et de susciter un d veloppement des activit s la base f Am lioration du cadre de vie en zones rurales et p riurbaines Un cadre de vie ad quat en zones rurales et p riurbaines est in luctablement une source d attraction du secteur priv dans ces zones Compte tenu des conditions d exercice difficiles en milieu urbain certains promoteurs priv s gagneraient s implanter en zones rurales de mani re minimiser ou liminer certains surco ts de productions loyer main d uvre Toutefois des pr alables devraient tre satisfaits Un bon cadre de vie peut en tre une source de motivation Pour r aliser cet objectif l Etat en partenariat avec les bailleurs de fonds pourra i d velopper l habitat rural en mettant en place des logements modestes avec des mat riaux moindres co ts relativement accessibles aux populations rurales ii mettre en 33 place un programme national d assainissement rural qui touche au moins toutes les communaut s rurales et ii largir les programmes de branchements sociaux en eau de robinet toutes les communaut
14. existence de plans locaux de d veloppement dans certaines communaut s rurales le manque d actions durables au b n fice des populations pauvres surtout dans le domaine social le manque de coordination entre les diff rents intervenants au niveau local ONG Projets Programmes Consciente de la multiplicit des proc dures la Banque Mondiale est entr d initier un processus d harmonisation de ces interventions en milieu rural avec la fusion des projets PNIR AFDS et PRN sous le label Programme National de D veloppement Rural D centralis L objectif recherch vise accro tre la capacit d absorption par la simplification des proc dures En marge des ces instruments de d veloppement local initi dans le cadre de la politique de d centralisation le Gouvernement du S n gal de concert avec ses partenaires au d veloppement a entrepris des actions directes de lutte contre la pauvret travers l Agence Fonds de D veloppement Social Banque Mondiale le Projet de Lutte contre la Pauvret PLCP BAD FAD END et le Programme Elargi de Lutte contre la Pauvret PELCP PNUD Ces programmes projets ont t pass s en revue et ont permis d avoir une id e nette des r alisations effectives en mati re de r duction de la pauvret en milieu rural 15 II 1 2 Les politiques et programmes sp cifiques de lutte contre la pauvret L option actuelle prise par le Gouvernement du S n gal en mati re de lutte
15. ferroviaire Dakar Bamako Par contre l absence de programme de d veloppement du transport maritime terrestre a cristallis les efforts de d veloppement du secteur priv rural dans certaines zones du pays surtout dans la partie sud du pays avec le naufrage du bateau le Joola II 2 ANALYSE DES RESULTATS DES POLITIQUES L analyse des r sultats des politiques compte se faire en adoptant la d marche suivante D abord il sera proc d l analyse des indicateurs d extr me pauvret Ensuite les activit s g n ratrices de revenus principaux vecteurs de promotion du secteur priv en milieu rural seront pass es en revue Enfin les quelques r sultats accomplis dans les secteurs d appui au d veloppement de l initiative priv e seront pass s galement au peigne fin II 2 1 Analyse des indicateurs d extr me pauvret Les politiques et programmes ont certes obtenu des r sultats satisfaisants mais n ont pas permis de faire reculer consid rablement l extr me pauvret qui s vit dans les zones rurales et p riurbaines Cette vision peut tre tay e par les statistiques d riv es de PESAM 2 qui a permis une valuation r cente de la pauvret dans le cadre de l laboration du DSRP Cette valuation a r v l que la pauvret a recul de 10 8 points de pourcentage entre 1994 1995 et 2001 2002 correspondant des niveaux respectifs de l incidence de la pauvret de 67 9 et de 57 1 Cette pauvret pr s
16. individuel selon le milieu de r sidence 49 Tableau 16 Extr me pauvret au niveau individuel selon la r gion 49 Tableau 17 Insuffisance pond rale selon le sexe et la zone de r sidence rapport poids ge en Te on RSR ne LE tn re 49 Tableau 18 Malnutrition s v re chez les enfants selon le sexe et la zone de r sidence 50 Tableau 19 Malnutrition aigue chez les enfants selon le sexe et la zone de r sidence 50 Tableau 20 AGR de produits agricoles ss 50 Tableau 21 AGR de produits fruitiers ts RU ee les 51 Tableau 22 AGR produits M l VASE ns a ne LR a eco 51 Tableau 23 AGR de produits de 7 6 42 2222444444 44116411 51 Tableau 24 AGR de produits 1 16 1 2244244 0 8 1 18584044 honte 52 Tableau 25 AGR d aliments de D tails tan ane aient 52 Tableau 26 Source d approvisionnement en eau potable selon la zone de 16514 52 Tableau 27 Evolution du taux de desserte de 1996 2002 52 Tableau 28 R partition spatiale des march hebdomadaires 53 Tableau 29 Evolution du FDD du FECL et des recettes des collectivit s 106216 53 Tableau 30 l
17. le renforcement des ressources des Communaut s rurales a la mise en place d un cadre institutionnel et r glementaire adapt Il faut signaler que l existence d un cadre institutionnel et r glementaire adapt est un atout majeur pour le d veloppement du secteur priv En milieu rural la mise en place de ce cadre adapt devrait d abord passer par le renforcement des capacit s des communaut s rurales que sont les autorit s locales Pour cela les actions strat giques pr conis es se reposent sur la r forme du fonds d quipement des collectivit s locales de mani re 1 permettre aux communaut s rurales de r pondre leurs besoins d investissements ii concentrer une bonne part de leurs investissements aux activit s g n ratrices de revenus 111 cr er un syst me de comp tition entre les diff rentes communaut s rurales dans l allocation des ressources iv permettre aux communaut s rurales de disposer d un syst me de programmation pluriannuel de leurs budgets en r f rence aux plans locaux de d veloppement La programmation pluriannuelle peut tre rendue facile par la contractualisation des concours financiers de l Etat par une programmation tri annuelle du FECL laquelle programmation rendrait compatible avec les Plans locaux de d veloppement Ceci pourrait se faire facilement avec le syst me du cadre des d penses publiques moyen terme en cours de mise en place par l Etat dans le cadre d
18. les t l communications et surtout la finance Dans le domaine du transport rural on note une absence d une strat gie nationale clairement d finie et une politique l instar des autres secteurs Le d veloppement des moyens de transport en zones rurales n a pas fait l objet d une attention particuli re alors qu une strat gie appropri e aurait permis un gain de comp titivit et favoris l acheminement des productions agricoles Le d senclavement des zones rurales constitue donc un probl me sans la r solution duquel la mise en place des autres infrastructures d appui reste tr s difficile Toutefois des efforts sont actuellement fournis par le Gouvernement pour d senclaver les zones rurales dans le cadre du PST II b La fragilit des bases long terme du d veloppement rural un facteur dissuasif l initiative priv e La fragilit long terme du d veloppement rural est cons cutif l absence de cadre r glementaire attractif li essentiellement l inexistence des infrastructures ad quates tat d fectueux des routes lectrification et t l phonie rurale encore faible Cela pose par cons quent un manque de comp titivit des PME install es dans ces zones cause surtout des surco ts et du d senclavement A cela s ajoute la v tust du parc automobile qui rend fragile les secteurs d activit s porteurs de croissance tels que les BTP le tourisme Dans l hypoth se que l artisan
19. les m nages qui n arrivent pas satisfaire leur besoin alimentaire de base Extr me pauvret et indicateurs Les indicateurs retenus pour la mesure de l extr me pauvret sont le seuil de pauvret alimentaire Le principe qui sous tend cet indicateur est que si l on parvient augmenter au cours des ann es le seuil de l extr me pauvret cela permettra de tirer vers le haut les populations touch es profond ment par la pauvret La d pense m diane des pauvres en lieu et place de la d pense moyenne des pauvres qui est moins robuste Genre et extr me pauvret au S n gal Les critiques les plus acerbes port es l endroit du DSRP est la faible prise en compte de la dimension genre Toutefois il importe de souligner que l aspect genre ne se r sume pas la diff rence des sexes mais va au del embrassant tout type de disparit s et de discriminations Ces derni res peuvent appara tre au niveau des sexes des localit s des capacit s physiques et intellectuelles des individus Dans le cadre du DSRP les groupes vuln rables identifi s sont essentiellement constitu s des femmes des enfants des handicap s des jeunes des personnes du troisi me ge et des populations rurales Au sein de cette frange de populations d favoris es existe une proportion plus pauvre et donc frapp e par l extr me pauvret Il s agit des enfants orphelins des femmes prostitu es des jeunes filles d
20. ligne de cr dit aupr s des institutions de financement pour le financement des AGR 16 la cr ation d un fonds d appui aux initiatives locales FAIL la mise en place de caisses locales d pargne et de cr dit En d finitive 1l est remarquer que ces projets sp cifiques de lutte contre la pauvret ont des taux d ex cution assez faibles et le taux de couverture du territoire national est encore faible Ces projets gagneraient d efficacit s ils taient compl mentaires Ces projets ont galement l inconv nient d tre relativement courts de telle mani re que les populations cibles n en b n ficient pas durablement Toutefois 11 importe de retenir que la condition f minine est mieux prise en compte par ces projets c Des politiques macro conomiques effets certains sur le d veloppement local rural et p riurbain Les politiques et r formes d ordre macro conomique n agissent pas directement sur le v cu des populations rurales mais ont des cons quences r elles sur leur prise de d cision et leur condition de vie Il peut tre constat le manque d tudes concr tes sur l impact micro conomique de ces politiques macro conomiques Toutefois nous pouvons tre tent s de faire une analyse fine pour lier ces politiques avec la situation du secteur priv rural et p riurbain Le Gouvernement s inscrit dans la dynamique des r formes enclench es au cours des ann es 90 dont l objectif pri
21. quence l lan entrepreunarial est de ce fait frein et l acc s au cr dit devient tr s difficile Leur manque d organisation et leur caract re atomis doubl d un faible niveau de formation du personnel sont la base de leur faible productivit Au terme de cette analyse des r sultats des politiques et programmes il appara t que l extr me pauvret est essentiellement rurale et p riurbaine Elle frappe en grande partie des populations analphab tes qui n ont pas la possibilit de se soigner correctement de se nourrir d cemment de disposer d un cadre de vie ad quat mauvaise qualit de l lectricit de l eau du logement du transport etc Le manque d un secteur priv dynamique et durable dans ces dites zones constitue un v ritable obstacle au renversement de situation II 3 CONTRAINTES MAJEURES DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN A partir de l analyse de la situation de r f rence il peut tre retenu les contraintes les plus d terminantes qui bloquent le d veloppement harmonieux du secteur priv en milieu rural et p riurbain Ces contraintes sont multiples et gravitent autour des conditions difficiles de d veloppement des PME de la faible valorisation de l artisanat et de l absence des conditions de base du d veloppement d un secteur priv dans ces zones D une mani re g n rale le secteur priv que a soit en milieu urbain ou rural a besoin pour son
22. qui effectuent des op rations de prestations de services et 50 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des op rations mixtes telles que d finies par les textes relatifs au dit imp t Les moyennes entreprises ME r pondent aux crit res et seuils suivants effectifs inf rieurs deux cent cinquante 250 employ s tenue d une comptabilit selon le syst me normal en vigueur au S n gal et certifi e par un membre inscrit l ordre national des experts comptables et comptables agr s ONECCA chiffre d affaires hors taxes annuel compris entre les limites fix es ci dessus et 15 milliards de FCFA investissement net inf rieur ou gal 1 milliard de FCFA Ces d finitions ne sont pas fig es et sont susceptibles d tre modifi es si le contexte conomique national change D finition du secteur priv Dans le jargon conomique le secteur priv regroupe des op rateurs conomiques personne morale ou physique qui disposent d une autonomie de gestion et dont leurs activit s principales se r sument la vente de biens et services marchands Il s oppose au secteur public qui repr sente l Etat et ses d membrements Cette d finition adapt e dans le cas du S n gal montre que le secteur priv occupe une place centrale dans l conomie du pays dans la mesure o 1l constitue le moteur de la croissance conomique et donc le principal acteur cr ateur de richesse Extr me pauvret et pauvr
23. sont fix s Promouvoir les investissements au niveau local Les financements sont augment s sont all g es Les proc dures de mise en place des entreprises Inciter la cr ation d entreprises en milieu rural Le nombre d entreprises cr es annuellement a augment Assouplir consid rablement le cadre r glementaire et fiscal Les tracasseries administratives en milieu rural sont limin es Les chances d acc s aux infrastructures et l information sont donn es aux handicap s Appliquer les normes de construction et d acc s l information tous Les normes sont respect es Harmonisation La multiplicit des proc dures des bailleurs est G n raliser l appui budg taire cibl ou non cibl Tous les bailleurs de fonds adoptent des actions des limin e l appui budg taire bailleurs Les interventions des bailleurs sont Mettre en place un cadre harmonis d interventions Le cadre harmonis existe compl mentaires pour l atteinte des OMD des bailleurs Renforcement Les activit s g n ratrices de revenus sont bien Mettre en place un guichet destin aux activit s Le guichet est mis en place des ressources des Communaut s rurales prises en compte dans le FECL des communaut s rurales g n ratrices de revenus dans le FECL des communaut s rurales Meilleur acc s des communaut s rurales aux opportunit s de la coop ration d central
24. 2 092 807 226 LOUGA 2 202 642 051 1587 603 353 3 790 245 404 MATAM 120 000 000 999 982 686 1 119 982 686 SAINT LOUIS 1 104 401 616 3092997914 4 197 399 530 TAMBACOUNDA 1 073 599 588 1 014 337 806 2 087 937 394 THIES 597 430703 5074144630 5671 575 333 ZIGUINCHOR 915 876 946 2121 783 786 3 037 660 732 TOTAL 13 889 387 164 43 056 799 758 56 946 186 922 Source Bilan des programmes de d centralisation Minist re des Collectivit s D centralisation Tableau 5 R partition par d partement du financement Locales et de la R gion D partement er R gion D partement A TAMBACOUNDA K dougou 12 497 KAOLACK Kaffrine 4 896 DAKAR Pikine 11 960 LOUGA K b mer 4 845 ST LOUIS Dagana 11 146 FATICK Fatick 4 638 DAKAR Rufisque 10 569 MATAM Matam 3 617 DAKAR Dakar 9719 DIOURBEL Mback 3 604 KAOLACK Kaolack 9 188 DIOURBEL Bambey 3 551 DIOURBEL Diourbel 8 290 DAKAR Gu diawaye 3 392 LOUGA Lingu re 7 504 THIES Mbour 3 329 ZIGUINCHOR Ziguinchor 7 109 KOLDA Kolda 3 164 FATICK Foundiougne 6 406 ZIGUINCHOR Bignona 2 905 MATAM Ran rou Ferlo 6 358 KAOLACK Nioro du Rip 27769 LOUGA Louga 6 120 TAMBACOUNDA Tambacounda 2 912 ZIGUINCHOR Oussouye 6 007 MATAM Kanel 2 492 ST LOUIS St Louis 5 930 KOLDA V lingara 2 423 FATICK Gossas 5 735 THIES Tivaouane 2 389 THIES Thi s 5734 TAMBACOUNDA Bakel 2 237 ST LOUIS Podor 5 385 KOLDA S dhiou 1 930 TOTAL 5 700 S
25. ELABO RATION DU DOC UMENT DE STRATEGIES POUR LA REALISATION DES ECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT GROUPE CREATION DE RIC HESSE THEME PROMOTION DU SEC TEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN POUR L ELIMINATION DE L EXTREME PAUVRETE D ICI A 2015 RAPPORT PROVISOIRE DSROMD REALISEE PAR IBRIL NDOYE CONSULTANT EC ONOMISTE JANVIER 2005 TABLE DES MATIERES L REPARER RE EE 1 2 LISTE DES TABLEAUX 6 7 CHAPITRE 1 ANALYSE C ONC EPTUELLE ETAPPROC HE 9 I 1 ANALYSE CONCEPTUELLE 22 224 22262240 20 05242122 42 406224 242522 204244 246 4 9 1 2 APPROCHE METHODOLOGIQUE 11 CHAPITRE 2 SITUATION DE REFERENCE mmrreanmnmnnnmnnennnnnennnnnnennnnnnnnnnnnennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
26. G n ratrices de Revenus dans le fonds d quipement des communaut s rurales ii accro tre la part des communaut s rurales dans le FECL et le FDD L objectif vis travers ces actions strat giques est de Permettre aux communaut s rurales de faire face aux engagements pris sur les diff rents projets d appui la d centralisation Il s agit pour les communaut s rurales travers le FECL de respecter et d augmenter leur engagement sur les contreparties dans les projets programmes financ s par les bailleurs Ainsi les communaut s rurales pourront accro tre significativement la r alisation des activit s inscrites dans les Plans Locaux de D veloppement Augmenter l enveloppe FDD des communaut s rurales et rationaliser les crit res d allocation dans la mesure o les communaut s rurales ne sont pas mesure de satisfaire tous les domaines de comp tence transf r s compte tenu de l importance de la demande sociale rurale Cette augmentation devrait tre suivie d une allocation efficace partir d instruments concrets bas s sur la connaissance des co ts unitaires du secteur la sp cificit de la localit En plus de l aumentation du FECL et du FDD la coop ration d centralis e peut constituer une autre exploiter pour le financement des interventions des communaut s rurales Jusqu ici les actions retenues dans ce domaine restent concentr es au niveau des communes alors que les communaut s rur
27. NES 52 Tableau 28 R partition spatiale des march hebdomadaires March hebdomadaire Dans le Moins de 5 5 moins village km de 10 km 10 km et plus R gion Dakar 0 0 0 47 47 Ziguinchor 8 15 16 458 497 Diourbel 38 520 482 144 1184 St Louis 53 109 171 586 919 Tamba 43 103 239 1105 1490 Kaolack 48 487 795 701 2031 Thi s 27 254 529 753 1563 Louga 85 415 793 1237 2530 Fatick 44 277 416 208 945 Kolda 23 229 242 1734 2228 Total l 369 2409 3683 6973 13434 Source Enqu te ciblage DPS Tableau 29 Evolution du FDD du FECL et des recettes des collectivit s locales 2000 2001 2002 2003 FDD 6 6 7 3 8 1 9 1 FECL 3 5 3 8 4 8 Ratio FDD D penses totales de l Etat 1 09 0 98 1 03 1 08 Ratio FECL D penses totales de l Etat 0 58 0 51 0 51 0 95 Source DCL Tr sor Tableau 30 localisation des potentialit s rurales pour le d veloppement de l artisanat R gion Potentialit s Obstacles Zone sud disponibilit s de ressources ins curit pr valente ligneuses en abondance difficult d acc s au demande potentielle constitu e cr dit des touristes d fectuosit des voies longue exp rience dans le de communication domaine de l artisanat climat et v g tation favorables au tourisme int gr Zone dynamisme des groupements absence de ressources Centre artisanaux foresti re et mini res importante ressource h
28. ON DES PLANS D AC TIONS POUR LA PROMOTION DU SEC TEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN OBJECTIF GLOBAL PROMOTION DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN POUR REDUIRE L EXTREME PAUVRETE ET LA FAIM D ICI 2015 Axe strat gique n 1 Am liorer l efficacit de l intervention des acteurs LIGNES RESULTATS ATTENDUS ACTIVITES INDIC ATEURS COUTS en millards cfa D ACTIONS TOTAL 2006 2007 2008 Cadre Le FECL est r vis de mani re r pondre R viser les textes r gissant le Fonds d Equipement Le d cret r formant le FECL est institutionnel et r glementaire rurales besoins d investissements des communaut s des Collectivit s Locales sign et appliqu adapt Les communaut s rurales ne sont pas l s es par les communes et les r gions dans l allocation des ressources de l Etat Augmenter la part des fonds allou s aux communaut s rurales dans le FECL et le FDD La part des communaut s rurales dans le FECL et le FDD est consid rablement augment pluriannuel Le budget des collectivit s locales est Adopter le cadre des d penses moyen terme comme instrument de planification du budget de l Etat Le CDMT est mis en uvre 0 1 0 05 0 05 Le FDDR et le FECR sont compatibles avec les plans locaux de d veloppement Fixer les crit res d allocation des ressources des FDD Les crit res d allocation des ressources des Fonds de dotation
29. ONATEL Soci t Nationale des T l communications SONES Soci t Nationale des Eaux du S n gal SRP Strat gies de R duction de la Pauvret LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 projets cl s de d centralisation et initiatives priv e 45 Tableau 2 projets cl s de d centralisation et initiatives priv e 45 Tableau 3 Source de financement des projets de d centralisation 45 Tableau 4 R partition spatiale du financement 46 Tableau 5 R partition par d partement du financement 46 Tableau 6 R partition sectorielle du financement 47 Tableau 7 Bilan des r alisation du PROMER ue 47 Tableau 8 Analyse financi re comparative des projets directs de lutte contre la pauvret Donn es en millions de FCFA sesscsricesetenseosenentnsesstnlettanelenutetlenssest euste 47 Tableau 9 Niveau d ex cution du projet PELCP PNUD 48 Tableau 10 Part des AGR dans le financement des projets de lutte contre la pauvret 48 Tableau 11 extr me pauvret chez les m nages analyse globale 48 Tableau 12 Extr me pauvret chez les m nages selon le milieu de r sidence 000seeeeeese 48 Tableau 13 Extr me pauvret chez les m nages selon la r gion 48 Tableau 14 Extr me pauvret selon le 49 SEXE QU Che IE M MARE A AS SSL EE dut sie en sise s 49 Tableau 15 Extr me pauvret au niveau
30. SN Tableau 11 extr me pauvret chez les m nages analyse globale Pauvret extr me effectifs Dakar urbain 4420 1 60 Milieu de r sidence Autres villes 13413 6 50 Milieu rural 117991 20 20 Total 135823 12 70 Source ESAM 2 DPS Tableau 12 Extr me pauvret chez les m nages selon le milieu de r sidence Pauvret extr me effectifs Milieu de r sidence Dakar urbain 4420 3 30 Autres villes 13413 9 90 Milieu rural 117991 86 90 Total 135823 100 00 Source ESAM 2 DPS Tableau 13 Extr me pauvret chez les m nages selon la r gion Source ESAM 2 DPS effectifs 5174 15098 18364 8836 10772 29283 28 00 14166 10 40 5867 8 10 5974 9 10 22288 28 50 135823 12 70 48 Tableau 14 Extr me pauvret selon le sexe du chef de m nage Homme 14 50 Sexe Femme 5 40 Total 12 70 Source ESAM 2 DPS Tableau 15 Extr me pauvret au niveau individuel selon le milieu de r sidence effectifs Milieu de r sidence Dakar urbain 47144 2 00 Autres villes 159856 8 00 1579419 25 90 Source ESAM 2 DPS Tableau 16 Extr me pauvret au niveau individuel selon la r gion 2 50 38 50 1787791 17 10 Source ESAM 2 DPS Tableau 17 Insuffisance pond rale selon le sexe et la zone de r sidence rappo
31. Source Enqu te ciblage DPS Tableau 22 AGR produits d levage AGR de produits d levage Existe dans le village Total R gion Dakar Ziguinchor Diourbel St Louis Tamba Kaolack Thi s Louga Fatick Kolda Source Enqu te ciblage DPS Tableau 23 AGR de produits de mer AGR de produits de mer 0 Existe dans le village Total R gion Dakar Ziguinchor Diourbel St Louis Tamba Kaolack Thi s Louga Fatick Kolda Source Enqu te ciblage DPS Tableau 24 AGR de produits forestiers AGR de produits forestiers 0 Existe dans le village R gion Dakar Ziguinchor Diourbel St Louis Tamba Kaolack Thi s Louga Fatick Kolda Source Enqu te ciblage DPS Tableau 25 AGR d aliments de b tail AGR d aliment b tail R gion Dakar Ziguinchor Diourbel St Louis Tamba Kaolack Thi s Louga Fatick Kolda Source Enqu te ciblage DPS Existe dans le village Total Total Tableau 26 Source d approvisionnement en eau potable selon la zone de r sidence Rob int Rob pub Puits Autre Ensemble 31 6 23 1 34 2 11 2 Milieu de r sidence Rural 6 0 26 2 54 9 13 0 Urbain 61 9 19 4 9 6 9 1 Source QUID 2001 Tableau 27 Evolution du taux de desserte de 1996 2002 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Taux de 72 5 74 9 76 3 80 3 81 2 83 1 84 9 desserte Source SO
32. TEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN EN VUE DE LA REDUCTION DE L EXTREME PAUVRETE ET LA FAIM D ICI 2015 III 1 POSITION DU PROBLEME L analyse diagnostique qui pr c de a tent dans la mesure du possible d identifier les actions jusqu ici men es dans le domaine de la promotion du secteur priv dans les zones vuln rables essentiellement rurales et les r sultats positifs ou n gatifs qui d coulent de ces actions C est ainsi qu il est retenu que des efforts non n gligeables ont t accomplis par l Etat avec l appui de ses partenaires au d veloppement Toutefois ces efforts restent encore insuffisants dans la mesure o le secteur priv dans ces zones vuln rables tarde encore se d velopper cause de la multiplicit des contraintes dont les plus importantes ont t identifi es L identification de ces contraintes est le fondement de cette partie du document qui vise promouvoir le secteur priv en milieux rural et p riurbain partir de la conversion des contraintes majeures en quatre axes strat giques l am lioration de l efficacit de l intervention des acteurs le renforcement des bases long terme du d veloppement rural la diversification des sources de revenus ruraux et le renforcement des capacit s des populations Pour mieux camper le travail par rapport d autres qui concourent au m me objectif global r duction de l extr me pauvret et la faim d ici 2015 un sch ma dont les relati
33. accro tre la participation et la r duire la pauvret des populations rurales responsabilit des populations dans la mise en uvre de leurs projets PADMIR Am liorer la gouvernance locale en milieu rural promouvoir les activit s g n ratrices de revenus en faveur des couches les plus d favoris es les femmes et les jeunes PSIDEL contribuer la r duction de la pauvret en milieu Renforcement de capacit des lus rural locaux PNIR Renforcer les infrastructures en milieu rural Renforcement des capacit s locales PROCR am liorer le cadre de vie des populations rurales renforcer la base conomique travers leur meilleure implication au d ve communautaire loppement local Source Bilan des programmes de d centralisation Minist re des Collectivit s Locales et de la D centralisation Tableau 2 projets cl s de d centralisation et initiatives priv e Description Objectif global Objectif sp cifique concernant la du projet sous composante Initiative priv e PADDEL Contribuer am liorer les conditions de vie et accro tre la participation et la r duire la pauvret des populations rurales responsabilit des populations dans la mise en uvre de leurs projets PADMIR Am liorer la gouvernance locale en milieu rural promouvoir les activit s g n ratrices de revenus en faveur des couches les plus d favoris es les femmes et les jeunes PSIDEL contribuer la r duction de la pauvret
34. ales pr sentent des atouts certains encore inexploit s Egalement l image de ADM les communaut s rurales peuvent disposer d une agence de d veloppement qui va participer la diversification de leurs sources de ressources Cela suppose cependant que les communaut s rurales disposent d une bonne capacit de remboursement D s lors il importerait de mettre en place un syst me de taxe rurale incitative en faveur du secteur priv pour qu elles puissent accro tre leurs ressources et rembourser leur emprunt 11 2 2 Renforcement long terme des bases du d veloppement rural Les conditions de base de d veloppement du secteur priv dans une zone donn e reposent essentiellement sur le d veloppement des infrastructures n cessairement au d veloppement de la production des circuits de commercialisation et d appui la production Or les zones 31 vuln rables p riurbaines et surtout rurales comme c est voqu dans le diagnostic se caract risent par un enclavement du fait de l tat d fectueux des circuits de communication et dans une moindre mesure de t l communication Les strat gies retenues pour radiquer ces contraintes sont ax es sur le d veloppement du transport rural de l lectrification rurale de la t l phonie rurale des technologies de l information et de la communication des infrastructures de march s du cadre de vie acc s l eau assainissement logement etc a Renforcemen
35. at est le secteur prioritaire pour la diversification des revenus ruraux 11 importe de pouvoir localiser les zones qui pr sentent le plus de potentialit s dans ce domaine L analyse g ographique des potentialit s et des contraintes des zones rurales en mati res d artisanat permet de subdiviser le territoire en cinq grandes zones la zone nord Saint Louis Matam et Louga qui dispose de la quasi totalit des corps de m tiers Seulement les artisans restent confrontr s un probl me de formation de qualit d coulement de leurs produits et d quipements la zone ouest Dakar et Thi s dont les atouts se focalisent dans l existence d une demande importante l opportunit d exploiter la sous traitance Toutefois elle rencontre surtout des probl mes de disponibilit d espace et d acc s au cr dit la zone centre Diourbel Kaolack et Fatick qui se caract rise par le dynamisme des groupements artisanaux et la disponibilit du potentiel en mati res premi res Elle souffre par contre d une insuffisance notoire de professionnalisme des acteurs la zone sud Ziguinchor et Kolda qui dispose d normes ressources ligneuses et d une demande potentielle constitu e de touristes Mais l obstacle majeur est 25 l ins curit pr valente la d fectuosit des voies de communication et le difficile acc s au cr dit la zone Tambacounda qui a de r elles potentialit s en ressources mini res
36. bord d une ligne de cr dit qui permettra de financer les artisans ruraux des taux bonifi s Il peut tre galement institu une ligne de cr dit pour le 35 financement des activit s artisanales g n ratrices de revenus pour servir de garantir aux acteurs vuln rables Cette ligne pourra tre aliment par les ressources de l Etat Il s agit l image des secteurs de l ducation et de la sant d instituer une norme minimale de ressources du budget affecter aux activit s g n ratrices de revenus ruraux Certes le contexte actuel de privatisation outrance n est pas compatible avec l immixtion de l Etat dans la sph re conomique mais 11 s agit ici des activit s faibles revenus dont l appui public peut tre per u comme des filets de s curit sociale les communaut s rurales partir de leurs ressources propres les partenaires ext rieurs au d veloppement d s lors que la Communaut internationale au cours de la Conf rence de Monterrey mars 2002 ont demander de faire un plaidoyer en faveur de la r duction de l extr me pauvret d ici 2015 travers la cr ation d un fonds mondial de solidarit et de promotion du d veloppement humain et social la future Banque R gionale de Solidarit qui est en cours de mise en place dans la mesure o le sommet extraordinaire des Chefs d Etat de l Union Africaine Burkina septembre 2004 auxquels ont particip tou
37. c d l analyse des objectifs et des strat gies par rapport l limination de l extr me pauvret d ici 2015 Le quatri me et dernier chapitre sera consacr l laboration des plans d actions prioritaires qui d couleront sur des recommandations de politique conomique CHAPIRE 1 ANALYSE C ONC EPTUELLE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE 1 1 ANALYSE CONCEPTUELLE Le th me de cette tude regroupe beaucoup de concepts cl s qu il convient de d finir pour mieux cerner la probl matique Petites et Moyennes Entreprises Cette pr sente d finition est emprunt e de la Charte des PME labor e en ao t 2003 Le chapitre 11 de cette charte dans son article 2 entend par PME toute personne physique ou morale productrice de biens ou de services marchands dont les crit res distinctifs sont comme suit pr cis s Les petites entreprises PE regroupent les micro entreprises et les tr s petites entreprises r pondant aux crit res et seuils suivants effectifs compris entre un 01 et vingt 20 employ s tenue d une comptabilit all g e ou de tr sorerie certifi e par un centre de gestion agr e CGA selon le syst me comptable en vigueur au S n gal et chiffre d affaires hors taxes annuel n atteignant pas les limites suivantes d finies dans le cadre de l imp t synth tique 50 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des op rations de livraisons de biens 25 millions de FCFA pour les PE
38. contre la pauvret s inscrit dans le cadre de l initiative tr s renforc e des PPTE Elle s articule autour de trois axes prioritaires que sont la cr ation de richesse le renforcement des capacit s et am lioration des conditions de vie des groupes vuln rables Cette option b n ficie actuellement d un cadre institutionnel global dans lequel toutes les actions en cours de l Etat s inscrivent Elle est actuellement dans ses premi res ann es d ex cution et b n ficie d un consensus de la part de tous les acteurs impliqu s Si l on se r f re aux p riodes ant rieures l Etat ne disposait pas cadre de global et syst mique traitant des questions de pauvret Ses actions dans ce domaine taient marginales et se concr tisaient travers les filets de s curit sociale Maintenant que tout converge vers la lutte contre la pauvret 11 importe d valuer les actions r cemment effectu es dans ce domaine dans la perspective de retenir celle qu il faudrait renforcer dans le cadre des strat gies futures d atteintes des OMD Ces trois projets sus cit s comportent des composantes identiques qui sont regroup es autour de quatre th matiques renforcement des capacit s des groupes vuln rables la micro finance et les activit s g n ratrices de revenus les infrastructures quipements et services sociaux de base suivi de la pauvret et gestion du projet a Le taux d ex cution des projets en cours de lutt
39. d veloppement d un march Plusieurs crit res sont la base de la prise de d cisions d un priv de s installer dans une zone donn e L attractivit en constitue un l ment essentiel Malheureusement au S n gal elle fait d faut dans les zones p riurbaines et rurales et pour plusieurs raisons dont la forte concentration des investissements publics en milieu urbain au d triment des autres zones En effet cette forte concentration a un double m fait la fragilit des bases long terme du d veloppement et la faiblesse des capacit s des acteurs de d veloppement dans les zones p riurbaines et rurales 24 a La forte concentration des d penses publiques ne favorise pas le d veloppement du secteur priv en milieu rural L analyse de la structure des d penses publiques r v le que l Etat consacre l essentiel de ses interventions en zones urbaines En effet la part du fonds d quipement des collectivit s locales dans le budget consolid d investissement est tr s n gligeable Cette in quit dans l affectation des ressources publiques constitue un v ritable obstacle pour la promotion du secteur priv dans ces dites zones voir tableau de r partition des d penses publiques entre zones rurales et zones urbaines Les probl mes d allocation des ressources publiques ont des cons quences multiples qui se manifestent dans le domaine des secteurs d appui la production les transports l nergie
40. e contre la pauvret demeure encore faible Le projet PELCLP PNUD qui a t boucl depuis 2002 se caract rise par un taux d ex cution de 100 alors que les projets en cours tels que le projet AFDS et le projet PLCP FAD END connaissent des taux respectifs de 23 et de 26 L analyse par secteur r v le que la composante renforcement des capacit s des groupes vuln rables est faiblement ex cut e dans le projet AFDS alors qu elle l est moyennement dans le projet PLCP FAD FND Ce m me constat est valable pour la composantes micro finance et AGR Toutefois pour ce qui est des composantes relatives aux domaines infrastructures et services sociaux de base et gestion suivi du projet on note une relative am lioration avec respectivement 29 67 et 37 40 pour les deux projets en cours b Les activit s directes de promotion du secteur priv repr sentent 25 1 des financements des projets de lutte contre la pauvret La part des activit s g n ratrices de revenus et des structures de financements d centralis es dans le financement du projet PELCP PNUD n a repr sent que 21 8 Par contre l AFDS et le PLCP BAD FAD ont pour le moment consacr respectivement 27 8 et 22 2 de leurs ressources ces dites activit s Les r alisations effectu es dans le domaine des AGR et de la micro finance sont multiples et concernent la mise en place de fonds d appui aux initiatives locales la mise en place de
41. e l am lioration de l efficacit de ses d penses Les collectivit s locales auront d s lors la possibilit de faire une programmation budg taire efficace et par cons quent prendre des d cisions m ries en mati res d investissements Ensuite pour tre conforme avec l esprit de l initiative priv e dans un contexte lib ral 11 importe d all ger consid rablement les proc dures administratives et r glementaires pour all ger les conditions de cr ation de micro entreprises rurales mais surtout d exercice en i liminant les tracasseries administratives et en ii mettant en place un syst me de taxes rurales all g et adapt L acc s pour tous aux infrastructures et l information est une condition sine qua none pour une r elle prise en compte des aspirations de groupes vuln rables dans le cadre de la promotion du secteur priv en milieu rural C est ainsi qu il est indispensable dans le cadre de ces OMD que les chances d acc s aux infrastructures et l information soient gales pour tous Pour cela il n cessite d appliquer les normes internationales de construction de b timents publics et de diffusion de l information en mettant en place des supports adapt s aux handicap s physiques b L harmonisation des interventions des bailleurs Les interventions des bailleurs de fonds m ritent d tre harmonis es compte tenu de leur multiplicit de leur proc dure en milieu rural L harmoni
42. e li la non prise en compte totale de toutes les composantes au cours de la mise en uvre pour des raisons de budget et ou de n gligence Ces trois objectifs sp cifiques ou axes strat giques d coulent de l tude diagnostique mais s inspirent aussi de l actuelle Strat gie Nationale du D veloppement du Secteur Priv C est ainsi que les trois axes strat giques de la SNDSP ont t retenus dans le cadre de cette tude mais en renfor ant le contenu secteur priv rural qui n tait pas visible Il s agit de am lioration de l efficacit de l intervention des acteurs en milieu rural Il importe de remarquer qu la diff rence de la SNDSP qui met uniquement l accent sur l Etat cette tude largit le champ de l tude en interpellant tous les acteurs et l Etat et les bailleurs et les populations surtout migr es etc du renforcement des bases du d veloppement rural et de la diversification des sources des revenus ruraux Conscient de la forte vuln rabilit des zones rurales cause de leur forte d pendance aux revenus agricoles tr s incertains et assujettis beaucoup d al as march s mondiaux faible pluviom trie etc cette tude a int gr un objectif strat gique fondamental la diversification des sources de revenus ruraux Il est remarquer que le p riurbain est relativement marginal dans l expos des motifs qui expliquent le choix des objectifs sp cifiques Cela
43. ent Humain de 2002 qui classe le S n gal la 154 me position sur 173 pays le S n gal avec un IDH de 0 431 contre 0 4219 en 1998 En ce qui concerne l IPH il est pass de 50 57 46 68 entre les deux ann es soit une am lioration assez timide 19 Les politiques agricoles jusqu ici men es n ont pas permis aux populations pauvres de disposer d une situation alimentaire satisfaisante qui reste tributaire des approvisionnements en c r ales fortement d pendants des productions vivri res hivernales Toutefois les importations l aide alimentaire et les stocks ant rieurs constituent d autres leviers pour satisfaire les besoins des populations dans ce domaine Rapport la population l approvisionnement en quivalents produits consommables est pass de 132 kg hbts 1998 147 9 Kg hbts en 2002 Proportionnellement les importations de produits alimentaires sont les plus grandes sources d approvisionnement avec 54 Elles sont suivies de la production hivernale qui assure les 43 Viennent ensuite la production de d crue avec 2 l aide alimentaire avec peine 1 Quant aux stocks ant rieurs leur part reste tr s n gligeable A remarquer que le riz repr sente en moyenne entre 1998 et 2002 pr s de 48 des approvisionnements en c r ales Sur la p riode 1998 2002 la production c r ali re a connu une volution contrast e avec une baisse r guli re de 5 6 partir de 2000 pousant la m me tenda
44. ente une multitude de sympt mes dont les plus importantes sont le non acc s aux services sociaux de base et le manque d une alimentation suffisante de qualit par les pauvres Malgr cette baisse globale elle demeure importante surtout en milieu rural o le taux de pr valence chez les m nages est de 57 5 en 2001 contre 48 5 pour la moyenne nationale Cette pauvret est loin d tre uniforme entre 18 2 2 configuration suivante tr s forte plus de 60 Ziguinchor Kolda Kaolack et Diourbel forte entre 40 et 60 Tambacounda Thi s Saint Louis et Fatick moyennement forte entre 33 et 40 Dakar et Louga Le seuil minimum de pauvret globale en 2001 2002 est et de 879 FCFA jours quivalent adulte Dakar 712 dans les autres centres urbains et 497 9 en milieu rural alors que la d pense m diane journali re par t te d habitant des pauvres s tablit 453 FCFA contre 713 FCFA pour la d pense moyenne Par contre le seuil de pauvret extr me alimentaire est respectivement de 342 de 317 et de 290 9 A partir de ces seuils le calcul de l effectif de la population extr me pauvret donne les r sultats suivants L extr me pauvret polarise 12 7 des m nages s n galais soit environ 135823 Elle est plus localis e en milieu rural 20 20 qu en milieu urbain 8 1 sein des m nages touch s par l extr me pauvret 3 3 vivent Dakar soit le tiers de ceux des autres vi
45. ents les donn es sur lesquelles vont se porter les analyses qui suivent n int grent pas les budgets de renforcement de capacit s toutefois relativement importants L analyse selon la source de financement r v le que les interventions hors budg taires dominent avec une proportion de pr s de 83 Cela r sulte de l importance du financement de la Banque Mondiale qui prend l ADM et l AGETIP au titre d agence d ex cution dans le PAC 1 et 2 Cette situation pourrait se renverser avec l adoption progressive de l appui budg taire par les partenaires ext rieurs dans le cadre de la SRP L appui budg taire favoriserait la transparence la tra abilit et la c l rit dans l ex cution des projets Cependant il perdrait d lan si les proc dures au sein de l administration ne sont pas bien huil es pour permettre une ex cution assez correcte des d penses Il s agit d un d fi majeur que les bailleurs de fonds ont lanc l endroit de l administration lesquels bailleurs sont souvent accus s tort ou raison d tre l origine des faibles taux d absorption des cr dits La r gion de Dakar tire l essentiel des investissements avec une part de 35 du total national Toutefois l int rieur m me de cette r gion on note une r partition tr s in galitaire entre le milieu rural 0 1 du volume global des interventions et le milieu urbain 46 Les r gions comme Thi s et Matam en d pit d
46. er le sous secteur de l lectricit au priv apr s le retrait de l entreprise canadienne HYDROQUEBEC D autres entreprises avaient manifest leur int r t mais ne r pondaient pas au cahier de charge du Gouvernement qui en d finitive a d cid de le maintenir tout en essayant d am liorer le service par le changement progressif du patrimoine L Etat a mis en place l Agence S n galaise pour Electrification Rurale ASER pour s occuper de l lectrification rurale Le secteur des transports surtout terrestre constitue actuellement le talon d Achille du Gouvernement En d pit des programmes mis en place PAST PST II PAMU l tat du r seau routier ne participe pas de l am lioration de la comp titivit de l conomie s n galaise Cela s explique par la difficult de mise en uvre de certaines activit s qui tardent toujours se concr tiser mise en place des changeurs d sensablement des routes troitesse des voiries non renouvellement du parc automobile Toutefois la r habilitation d anciennes routes et pistes et la construction de nouvelles routes ont grandement particip au d senclavement de certaines zones rurales Le sous secteur du transport ferroviaire a connu un regain d activit s la suite de l arriv e d un nouveau repreneur priv franco canadien TRANSRAIL Cela a permis le red ploiement des activit s g n ratrices de revenus dans les zones rurales se trouvant sur laxe
47. erciaux qui se d veloppent pr sentement dans la capitale Il s agit tout simplement de mettre en place des mat riaux simples et solides moindres co ts Dans le cadre d un partenariat public priv l Etat peut construire ces infrastructures et ensuite les donner au priv sous forme de location vente L entretien et le maintien de ces infrastructures seront confi s de petites entreprises locales de prestation de service Le financement de ces infrastructures pourra tre assur par l Etat les partenaires au d veloppement le secteur priv et les collectivit s locales travers le guichet Activit s G n ratrices de Revenus Pour prendre en compte la dimension genre un syst me de quotas devrait tre mis en place pour permettre aux personnes vuln rables jeunes filles et handicap s de b n ficier le plus de ces infrastructures Cela permettra ainsi de freiner l exode rural des jeunes filles villageoises vers les zones urbaines pour la recherche d emplois pr caires ou de faire la mendicit Toutefois il importe d accompagner la cr ation de ces p les d attraction par une formation adapt e dans les m tiers d artisanat de production d art et de services Compte tenu du nombre assez lev de communaut s rurales par rapport la disponibilit des ressources principe de la raret des ressources l approche adopt e pour l implantation de ces p les repose sur l approche par zone Comme c est d
48. ers ou de leurs activit s surtout dans les domaines de management de leadership ou de technique de gestion etc Pour susciter la compl mentarit entre les communaut s rurales ces centres seront abrit s dans des zones qui ne disposent pas de p le d attraction commercial sus d crit b l artisanat rural le socle de la diversification des revenus ruraux et le vecteur efficace de l int gration de la dimension genre 34 L artisanat pr sente beaucoup d atouts dans une perspective de prendre en compte la dimension genre dans le cadre de la promotion du secteur priv Son premier atout repose sur sa diversit plus de 300 types de produits et de services offerts Le second est son accessibilit car il pr sente moins de barri re l entr e Un troisi me facteur est sa flexibilit et sa capacit s adapter aux crises conomiques conjoncturelles et m mes structurelles dans certaines conditions Un quatri me facteur non moins capital 11 constitue un des piliers de l industrie des secteurs tertiaire et quaternaire D s lors compte tenu de son importance capitale pour le d veloppement du pays il doit tre plac au premier plan dans la strat gie de d veloppement du secteur priv surtout en milieu rural L option retenue pour la mise en uvre de ce programme est le renforcement de l Agence de Promotion le D veloppement de l Artisanat APDA Ce renforcement consistera tendre sa mission l artisa
49. es qui sont les seules cr er des emplois l o l agriculture tend s effacer Cette analyse est confirm e par les observations faites dans l enqu te ESAM 2 et les donn es de la comptabilit nationale qui ont r v l que la croissance moyenne du secteur primaire 4 8 o sont concentr es les activit s rurales n a pas emp ch l incidence la c l rit et la profondeur de la pauvret rurale d augmenter entre 1994 95 et 2001 02 De cette analyse 11 ressort que l tude devrait placer les PME orient es vers le secteur de l artisanat au c ur de la strat gie de promotion du secteur priv en milieu rural Cet objectif interm diaire pour le r aliser n cessite un plan d actions chiffr et muni d indicateurs de suivi strat gique et op rationnel Compte tenu de la forte sensibilit de la pauvret par rapport la dimension genre une discrimination positive en faveur du genre devrait tre prise en compte Plan de r daction L tude va comporter quatre grands chapitres comme suit articul s Dans le premier chapitre 11 s agira de faire une analyse conceptuelle et m thodologique pour camper le champ de l tude Le second chapitre consistera faire un diagnostic sans pr c dent de la situation de r f rence laquelle situation tentera de ressortir les contraintes majeures pour le d veloppement du secteur priv en milieu rural et p riurbain Au niveau du troisi me chapitre il sera pro
50. es sur les villages de l enqu te Ciblage r v le que les villages qui abritent ces march s hebdomadaires ne font que 2 alors que ceux distants ces march s de plus de 5 Km repr sentent pr s de 80 Compte tenu de l tat d fectueux des routes et pistes rurales il est clair que le probl me de l acc s ces march s se pose avec acuit La situation actuelle des infrastructures de base d appui la production routes pistes en milieu rural ne facilite pas l mergence d uns secteur priv dynamique dans cette dite zone dans la mesure o elle retarde le d senclavement des villages et les rend moins attractifs Cela r sulte essentiellement de la mauvaise allocation des d penses publiques qui conf rent la priorit aux zones urbaines et surtout l absence de politique ad quate pour le d veloppement du transport rural Cette faiblesse des infrastructures routi res rurales entame s rieusement la comp titivit de ces zones de production cause des surco ts qui se greffent sur la vente des produits locaux D s lors l artisanat rural qui aurait pu tre une alternative aux performances agricoles actuellement en balbutiement ne dispose pas de conditions idoines pour son d veloppement harmonieux En d pit des efforts entrepris pour renforcer le tissu conomique des zones d favoris es essentiellement rurales les populations continuent se converger vers la m tropole dakaroise qui devient de plus en plus expo
51. et au S n gal Dans le cadre du DSRP la pauvret est appr hend e sous deux angles incapacit de satisfaction des besoins alimentaires de base et non acc s aux services sociaux de base La pauvret alimentaire est analys e partir d un panier alimentaire compos de 26 produits dont l quivalent nerg tique journalier est de 2400 kilos calories par jour La pauvret non alimentaire est relative aux probl mes d acc s l eau potable l assainissement aux services de sant de base et d ducation de base en un mot aux services sociaux de base Pour ce qui est de la mesure de l extr me pauvret des donn es r centes ne sont pas encore disponibles Toutefois partir de l enqu te ESAM2 qui a servi de diagnostic l laboration du DSRP il est possible sous certaines hypoth ses d extraire les populations concern es par l extr me pauvret Deux hypoth ses peuvent tre retenues pour caract riser l extr me pauvret Il s agit de prendre le seuil de pauvret alimentaire comme seuil de l extr me pauvret consid rer le plus bas quintile des d penses annuelles comme tant les populations touch es par l extr me pauvret Pour des questions de commodit la premi re hypoth se est retenue dans cette tude m me 51 la seconde pr sente des possibilit s de comparaison par pays Ainsi il est suppos dans cette tude que l extr me pauvret concerne les personnes et ou
52. et ligneuses Par contre elle souffre de la chert des intrants de son enclavement et de l acc s difficile aux cr dits La faible visibilit des PME en zones d favoris es surtout rurales et p riurbaines r sulte essentiellement de l absence d une politique des PME tenant compte des sp cificit s de ces zones Certes la Charte des PME peut constituer une r f rence en la mati re mais son application tarde se concr tiser et surtout elle ne constitue pas un levier dissuasif d installation des PME dans la m tropole dakaro se En plus de cette question soulev e le probl me fondamental qui se pose aux PME et l ensemble des entreprises s n galaises reste leur faible comp titivit Cela se manifeste par le faible d veloppement de la sous traitance qui trouve son origine par le manque de cadre formel et le manque de synergie entre les PME et les grandes entreprises aussi bien au niveau national et r gional et international A l oppos des PME rurales de certains pays d velopp s qui sont assimil s des PME de dimension mondiales celles du S n gal se caract risent par leur manque de technologie qui porte atteinte la qualit de leur produit et pose par cons quent la probl matique de leur p rennisation D s lors elles deviennent moins attractives et souffrent par cons quent des probl mes d acc s aux cr dits Par ailleurs si les PME prouvent d normes difficult s pour se d velopper en milieux r
53. evenus surtout artisanales Le programme aidera le secteur priv acqu rir les capacit s n cessaires pour la mise en uvre de ces activit s et cr e galement un environnement propice au d veloppement des services pour les entrepreneurs et op rateurs ruraux Pour marquer la diff rence par rapport aux programmes AFDS PNIR PLCP BAD FAD FND et PELCP PNUD qui disposent d une composante relativement faible pour la promotion des AGR en milieu rural ce programme sera uniquement acc s sur ces activit s g n ratrices de revenus pour r duire consid rablement la forte d pendance des populations rurales vis vis de l agriculture Pour viter un doublon par rapport aux actions de l APDA une convention de partenariat pourra se tisser entre les deux structures de mani re ce que l APDA se charge des tudes et le PNGARR assure les ex cutions Le programme repose sur l id e selon laquelle si chaque chef de m nage travaille dans une MPER le m nage en question sera sorti de l extr me pauvret Donc il constitue un v ritable instrument de cr ation de richesse partir de la cr ation d emplois Ce programme pourra capitaliser les exp riences tir es des projets PROMER PAPES PDER et du Projet de plate forme multifonctionnelle En d autres termes ce programme va promouvoir la cr ation de Petites et Moyennes Entreprises Rurales MPER en finan ant des activit s g n ratrices de revenus cet effet 11 sera d a
54. imaires et miniers Nombre d AGR des produits primaires et 10 2 2 2 produits primaires et miniers dans le village miniers sont prises en compte Les activit s de Promouvoir les activit s de service en Nombre d activit s de service dans un 5 1 1 1 services sont milieu rural village d velopp es en milieu rural Les activit s Renforcer le tourisme en zones rurales Nombre de villages disposant de sites touristiques sont prises touristiques en compte 42 BIBLIOGRAPHIE Agence pour la promotion et le d veloppement de l artisanat APDA Plan d op rations strat giques de 1 APDA 2004 2008 juin 2004 CREA Minist re de l Education DPRE 2002 Rapport conomique et Financier du PDEF Direction de la Pr vision et de la Statistique Le secteur informel dans l agglom ration de Dakar performances insertion et perspectives R sultats de la phase 1 de l enqu te 1 2 3 mai 2004 Direction de la Pr vision et de la Statistique Le secteur informel dans l agglom ration de Dakar performances insertion et perspectives R sultats de la phase 2 de l enqu te 1 2 3 juin 2004 Echosfinances Secteur priv des r formes ambitieuses pour la croissance num ro 4 septembre 2004 Flashinf eau 2003 SONES soci t de r f rence me Minist re du Plan Direction de la Planification 2003 X Plan d Orientation Economique et Social du S n gal 2002 2007 Croi
55. inets publics 23 1 des puits 34 2 et d autres sources non sp cifi es 11 2 Parmi ces m nages d favoris s 87 9 consacrent au plus 15 minutes pour se rendre ces sources ext rieures En milieu urbain le taux de desserte est pass de 72 5 en 1996 84 9 en 2002 soit une augmentation moyenne annuelle de 2 67 Il importe de souligner que l offre du liquide pr cieux s oriente plus vers la m tropole dakaroise avec 57 184 m contre 26 615 m3 dans les autres r gions en 2001 soit plus du double La consommation par litre d eau et par t te d habitants s est tablie 53 pour Dakar alors qu elle est de 36 dans les autres r gions Cela r sulterait de la forte concentration des populations Dakar qui regroupe pr s du 1 3 de la population totale du pays Pourtant compte tenu de l importance des besoins enregistr s au niveau rural avec le mara chage et les cultures hors hivernales de gros efforts devraient tre men s pour corriger cette forte disparit r gionale Les valuations des r alisations au titre du PSE hydraulique urbaine concernent principalement l extension et la r novation d infrastructures de traitement de Ngnith qui 8 permis de porter sa capacit de 39 000 64 000 m3 la construction de 11 forages dans la zone du littoral pour un pr l vement de 35 000 m3 jour la construction et l quipement de deux forages Thi s et d un ch teau d eau Tivaouane la mise en place d
56. insuffisance pond rale qui tait un taux de 22 en 1996 a consid rablement baiss jusqu 19 2 en 2001 Par contre la malnutrition s v re a ressurgi ces derni res ann es se traduisant par un accroissement du taux de 19 34 7 entre 1996 et 2001 Elle est plus sentie en zone rurale avec une pr valence de 42 7 en 2001 contre 20 8 en milieu urbain pour cette m me ann e En ce qui concerne la malnutrition aigu elle s est galement accentu e passant de 6 7 en 1996 8 3 en 2000 avant d atteindre 9 2 en 2002 II 2 2 Analyse des activit s g n ratrices de revenus AGR en milieu rural En milieu rural les activit s g n ratrices de revenus tournent essentiellement autour des produits agricoles forestiers fruitiers de mer d aliments de b tail et d levage A partir de l exploitation de la base de donn es village de l enqu te ciblage il est possible de faire la cartographie des diff rentes AGR sus mentionn es 20 Pour ce qui est des AGR des produits agricoles sur les 13 396 villages enqu t s les 8920 ne pratiquent pas ces activit s soit un potentiel inexploit de 66 La r gion de Saint Louis Matam comprise dispose en termes relatifs le plus grand nombre de villages qui se consacrent ses activit s Par contre la r gion de Dakar reste la plus faiblement repr sent e avec 10 3 En ce qui concerne les AGR de produits fruitiers tr s peu de villages se consacrent dans ce do
57. ion d emplois non agricoles et la diversification des sources de revenus en particulier pour les femmes Les trois principaux objectifs sont les suivants 1 consolider et appuyer le d veloppement des petites et micro entreprises dans la zone couverte par le projet et leur garantir un acc s ad quat des services financiers et autres 11 renforcer les capacit s des pauvres des ruraux chefs d entreprise et de leurs organisations et 111 contribuer am liorer les structures politiques institutionnelles et r glementaires de mani re encourager la cr ation de petites et micro entreprises rurales durables La premi re phase d j boucl e c dera la seconde pour une p riode de cinq ans partir de l ann e 2005 Le sch ma annex donne le bilan de r alisation de la premi re phase du PROMER Au terme de ce bilan des politiques de d veloppement local les critiques porter sur ces programmes portent essentiellement sur leur faible couverture du territoire national leur manque de vision long terme leur faible coordination A ce niveau l on peut prendre en 14 exemple le PADMIR et le PSIDEL qui ont des taux de couverture respectifs de l ordre de 10 et 18 En cons quence leurs acquis se limitent uniquement dans leur zone d intervention et ne font pas g n ralement t che d huile dans les autres contr es du territoire national Par ailleurs le manque de vision long terme de la plupart de ces projets progra
58. ions ramifi s et de normes de qualit dans le secteur Les probl mes de l acc s et de la qualit des produits financiers demeurent toujours entiers en d pit des efforts consid rables fournis par le Gouvernement et les partenaires au d veloppement Ces probl mes tournent entre autres autour de absence d un syst me d information et de sensibilisation sur les proc dures de financement faible implantation des bureaux d tudes dans les zones rurales et p riurbaines inexistence de fonds d tudes de projets artisanaux d centralis s au niveau des chambres de m tiers __l imexistence de syst mes financiers en milieu rural et p riurbain absence de mesures incitatives De cette analyse de la situation de r f rence il ressort que les efforts actuels accomplis en mati re de d veloppement rural restent encore insuffisants pour radiquer d ici 2015 l extr me pauvret En effet si les tendances actuelles se poursuivent il est peu probable que les objectifs que le S n gal s est fix avec la Communaut Internationale dans le cadre des OMD risquent de ne pas tre atteints Il urge d s lors de concevoir des politiques et programmes concrets qui viennent en appoint aux strat gies existantes DSRP dont leur mise en uvre permettra de tirer une grande partie des couches d favoris es de l extr me pauvret 27 CHAPITRE 3 OBJ ECTIFS SPECIAQUES ET STRATEGIES POUR LA PROMOTION DU SEC
59. is e Exploiter tous les canaux de partenariat avec l ext rieur Les communaut s rurales tablissent des rapports de partenariat avec l ext rieur Efficacit dans l allocation des ressources en milieu rural Les ressources affect es aux zones rurales sont g r es de mani res rigoureuses et transparentes Renforcer la bonne gouvernance locale Un observatoire des communaut s rurales est mis en place 0 5 0 25 0 25 Assurer la participation des groupes vuln rables la gestion des ressources Les groupes vuln rables sont repr sent s dans les comit s de gestion Instaurer un syst me de comp tition dans l allocation des ressources Les communaut s rurales qui consacrent au moins 75 de leur budget aux investissements sont prioris es dans l allocation des ressources du FECL BUDG ETDE FORMATION EN CDMT 39 OBJECTIF GLOBAL PROMOTION DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN POUR REDUIRE L EXTREME PAUVRETE ET LA FAIM D ICI 2015 Axe strat gique n 2 Renforcement long terme des bases du d veloppement rural LIGNES RESULTATS ATTIENDUS INDIC ATEURS COUTS en milliards CFA D ACTIONS TOTAL 2006 2007 2008 D veloppement Le r seau routier rural est Mettre en place un vaste Projet Le r seau routier rural est densifi favorable l activit conomique National de Transpor
60. isites d changes d exp riences 103 Nombre de projets financ s par les SED 822 pour un montant global Nombre de micro entreprises rurales MER cr es 674 Nombre d emplis cr s 2203 consolid s 1699 Libell du projet C1 C2 C3 C4 Financ ex c TE Financem ex c TE Financlex c TE Financ ex c TE AFDS 1672 151 9 03 5340 368 6 90 9047 13110134 37 3181 944 29 6796 PLCP FAD FND 2920 1092 37 40 3076 1288 37 40 6118 771137 40 1714 481 37 4096 TOTAL 4592 1243 27 8416 1656 20 15165 3881 26 4895 1425 29 Source Calcul de l auteur partir des documents produits par cellule de suivi op rationnel du MFDSSN 47 Tableau 9 Niveau d ex cution du projet PELCP PNUD Libell du projet 1 2 C3 C4 Financ ex c TE Financ ex c TE Financ ex c TE Financ ex c TE PELCP PNUD 1006 1006 100 0055 872 872 100 0096 1076 1076 100 00 1045 1045 100 00 Source Calcul de l auteur partir des documents produits par cellule de suivi op rationnel du MFDSSN Tableau 10 Part des AGR dans le financement des projets de lutte contre la pauvret Libell du projet C1 C1 C2 C3 C2 C1 C2 C3 C3 C1 C2 C3 C4 C1 C2 C3 AFDS PLCP FAD FND Source Calcul de l auteur partir des documents produits par cellule de suivi op rationnel du MFDS
61. l informatique Nombre d ordinateurs dans les zones 2 utilis es en zones rurales rurales numerique entre les 7 Cr er des cybercentres en nombre Nombre annuel de cybercentres publics et milieux urbain suffisant en Zones rurales priv s cr s et rural D veloppement Des p les d attraction Cr er des p les ruraux d attraction 5 p les sont implant s dans les cinq zones 3 1 1 1 L commerciaux sont construits en commerciaux modernes nord est sud ouest et centre du march milieu rural milieu rural Dynamiser ces p les d attraction Nombre des foires 1 0 1 0 1 0 1 nationales internationales organis es La gestion de ces p les est confi e au le secteur priv Am lioration L habitat rural est am lior Construire des logements modestes tr s Nombre de logements de type modeste 10 1 1 1 du cadre de vie en milieu rural accessibles en zones rurales par l Etat et les promoteurs priv s construits L assainissement rural est renforc Mettre dans les villages un syst me d assainissement ad quat et modeste Nombre de m nages ruraux raccord s aux branchements sociaux en eau Installer un syst me de gestion des d chets en milieu rural Nombre de m nage disposant de fosses sceptiques 41 OBJECTIF GLOBAL PROMOTION DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN Axe strat gique n 3 Diversification des sources de revenus ruraux
62. les 56 des populations ont un syst me d assainissement Egalement il n existe pas de syst me de production de composte et l tat de l environnement domestique n est pas propre selon le QUID Toutefois une am lioration du syst me de ramassage des ordures m nag res est not e dans la capitale pendant que le milieu rural n en dispose pas Pour ce qui est de l assainissement rural les ambitions du Gouvernement sont tr s minimes si l on remarque qu il ne fait point l objet de prise en compte dans les politiques actuelles de d veloppement Or en mati re de promotion du secteur priv 1l est certain que l assainissement rural joue un r le de premier plan pour inciter les priv s s installer Le logement et le transport continuent d tre un casse t te pour les populations de Dakar et des grandes villes int rieures En effet rien qu Dakar pr s de 10 000 logements m nages s ajoutent la demande qui a du mal trouver une offre ad quate Pour ce qui est du transport environ 42 5 des m nages font plus de 15 minutes pour acc der aux transports 22 publics les plus proches Les difficult s sont plus senties au niveau rural o la proportion de villages avec route bitum e ne repr sente que 28 En ce qui concerne l lectricit le taux de desserte national a volu positivement entre 1998 et 2002 passant de 26 2 43 Toutefois le milieu rural est tr s faiblement desservi Concernant l
63. lles 9 9 alors que le milieu rural polarise les 86 90 L analyse par zone g ographique r v le que les r gions de Ziguinchor 30 10 Kolda 28 50 et Kaolack 28 00 sont les r gions les plus touch es par l extr me pauvret alors que la r gion de Dakar est faiblement concern e avec seulement 1 80 Du point de vue sexe les m nages dirig s par les hommes sont beaucoup plus touch s par l extr me pauvret Au niveau individuel l extr me pauvret touche 17 10 des s n galais pauvres et concerne toujours les populations rurales avec 25 90 La tendance observ e au niveau des m nages en ce qui concerne la localisation g ographique se confirme car l extr me pauvret individuelle est plus pr sente dans les r gions de Ziguinchor 38 50 de Kaolack 37 50 et de Kolda 33 30 Toutefois du point de vue sexe on note un l ger quilibre entre les hommes et femmes avec respectivement 17 50 et 16 80 Par ailleurs l extr me pauvret peut tre appr hend e partir de la s v rit et de la profondeur de la pauvret qui touchent directement les personnes pauvres se trouvant au bas de l chelle L enqu te ESAM 2 donne les r sultats suivants la s v rit de la pauvret repr sente 7 9 au plan national et 9 4 en milieu rural alors que la profondeur correspond respectivement 18 3 et 21 4 Cette situation peut tre corrobor e aux conclusions du rapport sur le D veloppem
64. maine 2259 sur 13400 enqu t s soit 16 8 La r gion de Ziguinchor est la plus distingu e car disposant d un potentiel naturel in galable Pour les AGR de produits d levage elles sont en termes relatifs beaucoup plus pr sentes dans la r gion de Saint Louis avec 63 5 des villages qui les pratiquent remarquer que l cart de la distribution de ces activit s entre les r gions est moins important que dans les AGR sus d crites Pour ce qui concerne les AGR de produits de mer elles sont tr s faiblement pratiqu es par les villages En effet sur les 13400 villages enqu t s seuls les 769 s activent dans ce domaine Cette faible performance est surtout not e dans les r gions comme Diourbel moins de 1 des villages de Louga et de Tambacounda Les r gions comme Ziguinchor se sont bien distingu es cause du nombre relativement important de villages exer ant ces activit s Par contre les AGR des produits forestiers sont en termes relatifs plus pr sentes dans les villages de Tambacounda avec pr s de 70 des villages Par contre elles sont moins visibles dans la r gion de Diourbel En ce qui concerne les AGR d aliment de b tail elles restent concentr es dans les villages de Diourbel avec pr s de 42 des villages alors qu elles le sont moins dans la r gion de Ziguinchor 1 8 des villages Au terme de cette analyse des AGR il ressort que les r sultats des politiques et programmes visant assurer leur prom
65. mes actuels de d veloppement local d centralis et l initiative priv e Contrairement la vision post ind pendance l option actuelle de d veloppement local acc s sur les collectivit s locales se fonde sur la philosophie selon laquelle le d veloppement local repose entre les mains des populations la base sur leur esprit d initiative et leur capacit s autog rer Depuis un certain temps l Etat du S n gal en accord avec ses diff rents partenaires met en place des projets et programmes de d veloppement local Ces derniers contiennent pour la plupart d entre eux des composantes qui touchent la promotion du secteur priv en milieu rural Il s agit principalement du PADMIR du PNIR du PAC3 du PSIDEL du PADDEL du PADELU et du PROCR Ces programmes interviennent aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural et sont financ s par le budget national avec une forte contrepartie ext rieure Le tableau n 2 en annexe met en vidence la pr dominance des interventions en milieu urbain remettant le d bat sur l in quit dans l allocation des ressources locales Le milieu urbain a plus profit de ces r alisations dans la mesure o il a pu mobiliser sur la p riode 1998 2003 pr s de 43 milliards de FCFA d investissements contre 14 milliards pour le milieu rural Cela s explique par le poids d mesur des projets urbains PAC qui eux seuls accaparent plus de 70 de l ensemble du 13 volume d investissem
66. millenium de 2000 Ce processus national a d marr avec des s ries de concertations entre l Etat et tous ses partenaires secteur priv soci t civile organisations communautaires de base et partenaires ext rieurs lesquelles concertations ont abouti la r alisation du rapport national de suivi des OMD en mai 2003 Ce rapport a abouti deux conclusions fondamentales les r sultats r v lent que le S n gal est en de de la bonne trajectoire pour la r alisation de ces objectifs d ici 2015 Da 3 Voir encadr n 1 une strat gie nationale pour l atteinte des OMD s av re imminente et indispensable A partir de ce constat le Gouvernement du S n gal et ses partenaires s att lent pour confectionner un document de strat gies nationales qui servira de r f rence pour financer les activit s devant permettre de r aliser les objectifs d ici 2015 Cette seconde phase co ncide avec la mise en uvre de la strat gie de r duction de la pauvret initi e dans le cadre de l initiative tr s renforc e en faveur des PPTE Ce nouvel cadre de r f rence recoupe avec POMD 1 dans la mesure o ils ont en commun l objectif de lutter contre la pauvret L option prise par le S n gal pour lutter contre la pauvret repose essentiellement sur la cr ation de richesse travers un secteur priv tr s dynamique aussi bien en milieu urbain p riurbain que rural Si le secteur priv est relativement pr sent e
67. mmes l exception du PROCR et du PNIR dont la dur e minimum est de 10 ans pose le probl me de p rennisation des acquis du projet et entra ne souvent un retour la situation de r f rence avant projet Il faut galement souligner le manque de coordination des actions des partenaires ext rieurs qui ne participe pas de l am lioration de l efficacit de leurs interventions surtout en milieu rural A ces contraintes s ajoute la part peu significative des actions directes allant dans le sens de la promotion du secteur priv en milieu rural symbolis e par le financement des activit s g n ratrices de revenus Toutefois des actions visant renforcer le capital humain ducation sant voiries pistes dont la profitabilit long terme pour l conomie reste certaine occupent une bonne place dans les interventions des actions de d veloppement locales avec une proportion de 62 Il faut galement souligner la faible capacit des collectivit s locales r gions communes et surtout communaut s rurales mener des actions d cisives pour radiquer l extr me pauvret qui s vit leur population Cela r sulte de plusieurs facteurs dont les plus importants restent la faiblesse de leurs ressources par rapport la demande sociale noter qu une tude sur la r forme du FECL est en cours le syst me inadapt de taxes rurales la faible capacit de mobilisation de ressources ext rieures malgr l
68. n milieu urbain il l est moins en milieu p riurbain voir m me inexistant en milieu rural qui concentre la majorit des pauvres Les raisons du faible d veloppement du secteur priv en zones p riurbaines et rurales sont multiples par contre les strat gies pour le r soudre font d faut Forts de ce constat les membres du Comit de pilotage des OMD ont trouv juste de commanditer cette pr sente tude qui repose sur la Promotion du secteur priv en milieu rural et p riurbam pour liminer l extr me pauvret et la faim d ici 2015 Compr hension de la probl matique Les bouleversements li s la globalisation des changes les innovations technologiques et leur impact sur l emploi les changements dans les conditions de la production agricole lexode rural massif des populations rurales surtout f minines qui paup rise les villes et d peuple les villages constituent autant de sources de d fis nouveaux pour le monde rural La n cessit de favoriser une diversification de la base conomique des zones rurales s impose de plus en plus comme une alternative la d sertification de vastes espaces et l exode rural Face cette exigence il y a lieu de s interroger sur les possibilit s qu offre le monde rural la petite et moyenne entreprise en ayant l esprit le d fi de l industrialisation rurale Un d fi que semblent pouvoir relever les petites entreprises et plus particuli rement les unit s artisanal
69. nat rural de mani re articuler les trois programmes retenus dans le cadre de son plan d actions prioritaires 2004 2008 aux objectifs de r duction de l extr me pauvret d ici 2015 L articulation va consister mettre l accent sur l artisanat rural En guise de rappel ces trois programmes s articulent autour des th mes suivants le renforcement des organisations des comp tences et de la communication des artisans PROCCA l appui l entrepreunariat en milieu artisanal et les tudes et valuations Pour diversifier les revenus ruraux l option indiqu e dans cette tude est la mise en place d un programme national de promotion des activit s g n ratrices de revenus ruraux ax es sur l artisanat PNPAGRR En effet l analyse diagnostique a r v l que malgr l importance des activit s tir es des produits primaires surtout agricoles dans les activit s g n ratrices de revenus en milieu rural les populations restent toujours vuln rables Donc l artisanat peut r duire consid rablement la forte d pendance du milieu rural aux produits agricoles et participer par cons quent l radication de l extr me pauvret Toutefois un volet non moins important sera r serv aux activit s de transformation de produits agricoles et miniers Ce programme vise aussi promouvoir et soutenir des initiatives fond es sur le secteur priv dans les zones rurales dans le domaine des activit s g n ratrices de r
70. naut s rurales et la fourniture permanente des services de qualit de mani re disposer un taux de desserte de 20 des communaut s rurales d ici de toutes les communaut s rurales c La t l phonie rurale Un outil efficace pour la rapidit des transaction du secteur priv rural La t l phonie rurale constitue actuellement l un des secteurs qui connaissent un essor fulgurant dans la mesure o les objectifs fix s sont souvent largement atteints Cela est rendu possible par la convention de partenariat sign e par la SONATEL et l Etat du S n gal Elle constitue l un des facteurs de production les plus d terminants pour le d veloppement du syst me productif rural Compte tenu de son importance des efforts devraient tre consentis pour abaisser les co ts afin de permettre au secteur priv rural d en b n ficier davantage dans le cadre de leurs activit s Il est raisonnable d attendre un objectif de taux de desserte de 20 des villages s n galais d ici 2015 d Les technologies de l information et de la communication des vecteurs de modernisation du milieu rural Les TICs constituent de v ritables vecteurs de modernisation du milieu rural et de r duire le d ficit d informations dont sont souvent confront es les populations rurales La vulgarisation des services internet fax etc pourrait permettre au secteur priv rural d tre au m me niveau d informations que son homologue concurrent d un autre
71. nce not e au niveau des surfaces cultivables Toutefois une volution assez satisfaisante du rendement a t remarqu e se traduisant par une hausse de l ordre 3 5 par an Cette baisse globale est imputable aux productions de mil de sorgho et de fonio qui sont respectivement pass es de 675 000 470 105 tonnes de 147 444 140 297 et 3059 800 tonnes entre 2000 et 2002 Par contre au cours de cette m me p riode les productions de ma s et de riz ont volu positivement de 60 pour le premier et de 2 pour le second Le niveau d approvisionnement ne parvient pas satisfaire la totalit de la consommation humaine effective estim e en EPC 170 kg hbts Par cons quent le S n gal enregistre toutes les ann es un d ficit c r alier quivalent en EPC 27kg hbts en moyenne Ainsi le taux d autosuffisance alimentaire en c r ales reste encore faible et s est d t rior depuis 2000 passant de 52 5 47 7 en 2002 alors que le coefficient de d pendance alimentaire en c r ales ne cesse d augmenter 42 6 en 2000 contre 48 4 en 2002 A cette situation alimentaire d ficitaire il faut ajouter les probl mes de nutrition des enfants qui font tat de la mise en place des programmes tels que la Prise en Charge Int gr e de Malnutrition des Enfants PCIME le Paquet Alimentaire Int gr de la Nutrition et l actuel Programme de Renforcement de la Nutrition PRN L analyse des indicateurs cl s r v le que l
72. ncipal est de lib raliser l conomie en pla ant le secteur priv au c ur de strat gies de cr ation de richesse A ce titre l laboration de la strat gie du d veloppement du secteur priv pr sage des r formes ambitieuses pour la croissance Cette strat gie s articule autour des axes suivants 1 renforcement des bases long terme de l conomie ii am lioration de l efficacit de l intervention de l Etat et iii renforcement des capacit s du secteur priv Cette strat gie globale de d veloppement du secteur priv ne laisse pas indiff rentes les populations locales surtout rurales qui r clament de plus en plus une meilleure prise en compte de leur pr occupation en mati re de secteur d appui la production routes t l phonie et lectrification rurales d La promotion du secteur priv rural et p riurbain occupe encore une position marginale dans les politiques et programmes orient es vers les secteurs d appui la production En mati re de secteurs d appui la production les politiques r centes de l Etat ont plus d un titre boulevers de mani re positive ou n gative le comportement de l initiative priv e rurale En effet pour am liorer la qualit des services l Etat a opt pour le partenariat public priv sous diverses formes Ainsi si au niveau de l hydraulique urbaine une option de concession dans laquelle l Etat travers la SONES continue d assumer ses fonctio
73. nnt 13 1 1 BILAN DES POLITIQUES ET PROGRAMMES ss 13 1 1 1 Exp rience s n galaise en mati re de d veloppement 1081 224 13 1 2 Les politiques et programmes sp cifiques de lutte contre la pauvret 16 1 2 ANALYSE DES RESULTATS DES POLITIQUES 18 IL 2 1 Analyse des indicateurs d extr me pauvret 18 I1 2 2 Analyse des activit s g n ratrices de revenus AGR en milieu rural 20 IL 2 3 Analyse des secteurs d appui au d veloppement de turerna 21 1 3 CONTRAINTES MAJEURES DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN 24 CHAPITRE 3 OBJ ECTIFS SPEC IAQ UES ETSTRATEGIES POUR LA PROMOTION DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN EN VUE DE LA REDUCTION DE L EXTREME PAUVRETE ETLA FAIM D ICI 2015 M ne anaana aaaea aaau AAK EAEAN ni 28 11 1 POSITION DU PROBLEME sssssoesesssoeesssooessesooessssooessesooesseo 28 III 2 DES OBJECTIFS SPECIFIQUES ET DES STRATEGIES POUR LA PROMOTION DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN 30 11 2 1 Objectif sp cifique Am lioration de l efficacit de l intervention des acteurs 30 III 2 2 Renforcement long terme des bases du d veloppement Mira ne nn nn 32
74. nologies de l Information et de la Communication OMD Objectifs du Mill naire pour le D veloppement PAC Programme d Appui aux Communes PADDEL Programme d Appui la D centralisation et au D veloppement Local PADELU Programme d Appui et de D veloppement des Elus Locaux PAIN Programme Alimentaire Int gr de la Malnutrition PAMU Programme d Am nagement et de la Mobilit Urbaine PAST Programme d Ajustement Structurel des Transports PCIME Prise en Charge de la Malnutrition des Enfants PELCP Programme Elargi de Lutte contre la Pauvret PLCP Programme de Lutte contre la Pauvret PLT Programme eau Long Terme PME Petites et Moyennes Entreprises PNIR Programme National d Infrastructures Rurales PNPAGRR Programme National de Promotion des Activit s G n ratrices de Revenus Ruraux PNUD Programme des Nations Unies pour le D veloppement PRN Programme de Renforcement de la Nutrition PROCCA Programme pour le Renforcement des Organisations des Comp tences et de la Communication des Artisans PROMER Projet d appui la Micro Entreprises Rurales PSIDEL Programme de Soutien aux Initiatives de D veloppement Locales PST Programme Sectoriel des Transports QUID Questionnaire Unifi des Indicateurs de D veloppement SDE S n galaise Des Eaux SENTEL S n galaise Des T l communications SNDSP Strat gie Nationale de D veloppement du Secteur Priv S
75. ns de production et de la gestion du patrimoine pendant que la Soci t des Eaux filiale de la Bouygues fran aise assure la distribution et le service la situation n est pas tr s reluisante en milieu rural En effet travers l hydraulique rurale la politique de mise en place des forages bien que participant de la responsabilisation des populations villageoises dans la gestion de ces infrastructures ASUFOR pose des probl mes de co ts assez lev s pour les entrepreneurs ruraux Pour ce qui est des t l communications apr s la privatisation du secteur l Etat a proc d la lib ralisation de la t l phonie mobile avec l entr e de la SENTEL Il faut pr ciser que le processus d largissement du march est en cours pour permettre l entr e en lice d autres investisseurs Le monopole de la SONATEL sur la t l phonie fixe est r cemment lev et l arriv e de nouveaux op rateurs avec une technologie nouvelle permettra d am liorer la qualit du service et d abaisser les tarifs Pour r guler le secteur l Etat a mis en place 17 l Agence de R gulation des T l communications qui va accompagner les r formes n cessaires Le milieu rural n est pas laiss en rade dans la mesure o l Etat a sign des conventions de partenariat avec le priv exemple la SONATEL pour le d veloppement de la t l phonie rurale En ce qui concerne le secteur de l nergie l Etat a connu des difficult s pour confi
76. ocalisation des potentialit s rurales pour le d veloppement de l artisanat 54 INTRODUCTION Contexte international Depuis la D claration du Mill naire de 2000 la Communaut Internationale sous l ob dience de l Organisation des Nations Unies s att le pour la concr tisation des objectifs du mill naire pour le d veloppement Ainsi une campagne mondiale en faveur de ces objectifs se d veloppe grande vitesse et b n ficie de l adh sion massive des acteurs int ress s par la question du d veloppement A cet gard des s ries de conf rences se multiplient l chelle plan taire pour propulser ces objectifs comme la voie la mieux indiqu e pour asseoir un niveau de d veloppement durable et quitable au b n fice des pays pauvres dans un contexte s culaire de mondialisation Deux de ces conf rences m ritent d tre rappel es Il s agit de la Conf rence de Monterrey mars 2002 sur le financement du d veloppement de Johannesburg septembre 2002 sur le d veloppement durable La conf rence internationale sur le financement du d veloppement a abouti un consensus dit Consensus de Monterrey qui est l expression des Etats pr sents en faveur d une alliance mondiale pour le financement des OMD Pour ce qui concerne la seconde elle a t l occasion pour la Communaut internationale de faire un plaidoyer en faveur de la r duction de l extr me pauvret d ici 2015 travers la cr
77. ons sont de type causes effets est labor REDUCTION DE L EXTREME PAUVRETE ET LA FAIM Int gration de la dimension genre dans les actions de cr ation de richesse Renforcement du r le et de la place du secteur primaire dans l limination de l extr me pauvret Promotion des d bouch s internes et externes de la Promotion du secteur priv en milieu rural et p riurbain production locale AMELIORATION DE RENFORCEMENT DIVERSIFICATION L EFFICACITE DE DES BASES A LONG DES SOURCES DE L INTERVENTION TERMES DU DVPT REVENUS RURAUX DES ACTEURS RURAL Ce sch ma pr sente l avantage cause de son caract re visuel de donner une meilleure compr hension des objectifs sp cifiques atteindre pour r aliser l objectif unique de cette 28 tude Promotion du secteur priv en milieux rural et p riurbain qui est un sous objectif de lobjectif global R duction de l extr me pauvret et la faim d ici 2015 De l analyse de ce sch ma et de la hi rarchisation des objectifs 11 ressort que les trois objectifs sp cifiques identifi s sont compatibles d pendants par rapport l objectif unique de promotion du secteur priv En d autres termes la r alisation de l un sans l autre ne permet de d atteindre l objectif unique Cette pr cision est importante dans la mesure o il est regrettable de constater que l chec de plusieurs programmes de d veloppement est en grande parti
78. otion en milieu rural sont encore trop insuffisants pour assurer un d veloppement durable du secteur priv dans cette dite zone A cela 11 importe de noter la faible diversification de ces AGR qui restent cristallis es sur les produits alimentaires Toutefois les actions mener dans le futur devraient prendre compte des sp cificit s de chaque r gion pour la cr ation des AGR au niveau local II 2 3 Analyse des secteurs d appui au d veloppement de l initiative priv e Les populations vivant dans l extr me pauvret ont de s rieuses difficult s pour acc der une eau de qualit et en quantit suffisante L effort du Gouvernement se traduit par la mise en place de programmes sectoriels tels que le Projet sectoriel Eau 1997 2003 le PLT et les projets des 11 villes pour ce qui est de l hydraulique urbaine En ce qui concerne lhydraulique rurale des efforts importants ont t accomplis en mati re de construction de forages Le taux national d acc s l eau potable est estim 72 70 selon les estimations de l UNICEF niveau encore en de des normes internationales de 100 Toutefois les populations continuent d prouver d normes difficult s pour s approvisionner en eau En effet selon le QUID 2001 seuls 31 6 dont seulement 6 en milieu rural des m nages disposent de robinets int rieurs alors que les 68 4 restants sont oblig s de se procurer de 21 l eau hors de chez eux soit partir des rob
79. ource Bilan des programmes de d centralisation Minist re des Collectivit s Locales et de la D centralisation 46 Tableau 6 R partition sectorielle du financement Domaines d intervention Secteur rural Secteur Urbain Voirie Pistes 2 280 222 917 11 020 507 398 Hydraulique 3 550 038 727 123 000 000 Education 1 456 080 579 1 600 110 588 Sant 1 299 826 040 2 769 722 072 Socio Culturels Collectifs 467 676 973 3 886 599 987 Marchands 696 546 006 8 413 787 172 Administratifs 2 444 470 550 2 945 466 547 Monuments Historiques 0 123 798 980 Environnementaux 77714 145 1 002 155 168 Electrification 0 814 700 809 Assainissement 15 187 375 0 Elevage Agriculture 702 741 956 0 Institutionnel 328 073 258 9 620 951 037 Activit s g n ratrices de revenu 287 429 858 0 Montant Global Conventions 13 925 358 244 43 056 799 758 Montant Contrepartie 1691 663 848 5 739 141 547 Tableau 7 Bilan des r alisation du PROMER de 207 810 000 francs CFA consolid es 710 Source PROMER Tableau 8 Analyse financi re comparative des projets directs de lutte contre la pauvret Donn es en millions de FCFA Porteurs d initiatives conomiques identifi es 3674 form s 1739 Comptes ouverts aupr s des syst mes financiers d centralis s 1230 Epargne collecte 255 858 000 francs CFA Plans pargne projet plans moftugol en langue pulaar labor s 918 V
80. pays sur le comportement du march international sur certains produits de base par exemple Toutefois cela demande des pr dispositions pour pouvoir lire et crire d o la n cessit d accompagner ces strat gies par l ducation la formation et l alphab tisation 32 e La cr ation de grands p les d attraction commerciaux ruraux une n cessit pour l closion d un secteur priv dynamique en milieu rural et p riurbain Compte tenu de la faible pr sence des infrastructures de march dans les zones rurales les actions strat giques mener pour r sorber ce d ficit devraient tre ax es sur 1 la cr ation de march s modernes dans chaque communaut rurale tout en tenant compte des potentialit s sp cifiques chaque zone 1 la dynamisation de ces march s par l organisation des foires nationales ou internationales hebdomadaires semestrielles ou annuelles Les p les d attraction commerciaux seront des sites implant s en milieu rural en fonction de la potentialit de la zone A la diff rence des march s hebdomadaires actuels qui sont moins organis s ces p les seront dot s d quipements modernes et reli s par des routes de mani re les rendre plus accessibles De plus des campements seront construits pour am liorer les conditions de s jour des participants Il faut insister qu il ne s agisse pas de grandes infrastructures qui demandent de gros investissements l image des centres comm
81. r sulte de l id e de base selon laquelle le milieu p riurbain est difficilement saisissable cause de la d mographie galopante autour des grandes villes telles que Dakar Thi s Kaolack Il est galement important de souligner que les objectifs retenus dans le cadre de cette tude visent compl ter ceux qui sont d j retenus dans le cadre du DSRP en essayant de s appesantir sur ces certains aspects tels que la dimension genre la compl mentarit des actions des bailleurs la diversification des revenus ruraux la discrimination positive en faveur des activit s g n ratrices de revenus l instar des secteurs sociaux de base et sur leur m canisme de financement ducation sant assainissement etc III 2 DES OBJECTIFS SPECIFIQUES ET DES STRATEGIES POUR LA PROMOTION DU SECTEUR PRIVE EN MILIEU RURAL ET PERIURBAIN III 2 1 Objectif sp cifique Am lioration de l efficacit de l intervention des acteurs Le milieu rural est le th tre des interventions de plusieurs acteurs au d veloppement Cependant ces interventions multiples soient elles sont parfois inefficaces Cette inefficacit 29 peut tre intrins que l acteur intervenant et ou au manque de coordination entre les diff rents acteurs Les strat gies retenues pour corriger cette inefficacit repose sur la mise en place d un cadre institutionnel et r glementaire adapt en milieu rural l harmonisation des interventions des bailleurs
82. res agriculture levage p che for t et l artisanat qui constitue un v ritable levier de diversification des revenus ruraux Pour assurer une gestion des ressources un premi re vague d acteurs seront form s dans chaque communaut rurale pour la permettre ensuite de former la seconde qui assurera son tour la formation de la troisi me ainsi de suite Il s agit donc de d velopper un syst me de relais de formation des formateurs pour atteindre tous les cibles A cet effet les communaut s rurales devraient tre dot es de centre de formations polyvalentes qui privil gient les langues nationales comme moyen d enseignement Pour ce qui est de la transformation des produits agricoles alimentaires l expertise des centres de recherche tels que l Institut de Technologies Alimentaires devrait tre mise profit pour surtout permettre la prise en compte de la dimension qualit Les sp cialit s artisanales devraient tre mieux prises en compte pour donner plus de chance aux handicap s aux femmes et aux jeunes Ces centres de formation devront tre dot s d quipements modernes de mani re susciter un esprit de cr ativit chez les acteurs ruraux Pour susciter la compl mentarit entre les communaut s rurales de m mes zones permettre l closion de l esprit de l initiative priv e en zones rurales et p riurbaines en proposant aux acteurs des formations ad quates qui r pondent aux exigences de leurs m ti
83. retenir que le p riurbain gravite autour des grandes villes conomiques comme Dakar Thi s Mbour Kaolack Ziguinchor etc Pour ce qui est du milieu rural il est souvent repr sent par les communaut s rurales qui sont au nombre de 320 au S n gal et sont compos es de 14000 villages La difficult de mener des politiques efficaces et quitables en faveur du milieu rural r side surtout dans l impossibilit d atteindre une masse critique de populations cibles du fait de la forte dispersion des villages Ces pr cisions sont d un grand apport pour mieux circonscrire le champ de cette tude et disposer galement d une approche m thodologique claire 1 2 APPROCHE METHODOLOGIQUE L approche m thodologique va se reposer sur articulation entre le DSRP et les OMD Cette articulation consiste consid rer que les OMD vont constituer un prolongement du DSRP avec une meilleure prise en compte de la dimension genre des aspects de bonne gouvernance g n rale En effet le DSRP pr sente des limites que l on peut r sumer travers ces points qui suivent la vision r ductrice du concept de pauvret alors que les OMD appr hende la pauvret dans ses dimensions multiples ou pauvret humaine la pr dominance des consid rations de stabilisation macro conomique qui ne conduisent pas accorder le maximum de consid ration et de ressources aux secteurs SOCIAUX horizon temporel relativement court des DSRP
84. rt poids ge en ENSEMBLE ENQUETES ZONE URBAINE ZONE RURALE GARCONS FILLES TOTAL MICS I 1996 17 26 22 MICS II 2000 13 2 20 5 19 3 16 4 18 4 QUID 2001 11 7 23 6 19 8 18 6 19 2 Source BADIS Editions 2001 2002 49 Tableau 18 Malnutrition s v re chez les enfants selon le sexe et la zone de r sidence ENSEMBLE ZONE ZONE ENQUETES URBAINE RURALE GARCONS _ FILLES TOTAL MICS I 1996 17 26 23 MICS II 2000 14 5 20 9 20 17 1 19 QUID 2001 20 8 42 7 35 6 33 8 34 7 Source BADIS Editions 2001 2002 Tableau 19 Malnutrition aigue chez les enfants selon le sexe et la zone de r sidence ENSEMBLE ENQUETES ZONE URBAINE ZONE RURALE GARCONS FILLES TOTAL 1996 5 9 7 2 6 7 MICS II 2000 6 9 9 3 9 4 7 3 8 3 QUID 2001 7 7 10 1 8 9 9 5 9 2 Source BADIS Editions 2001 2002 Tableau 20 AGR de produits agricoles AGR produits agricoles 0 R gion Dakar Ziguinchor Diourbel St Louis Tamba Kaolack Thi s Louga Fatick Kolda 8 920 Existe dans le village 4 476 Total 13 396 Source Enqu te Ciblage DPS Source Enqu te ciblage DPS 50 Tableau 21 AGR de produits fruitiers AGR de produits fruitiers Existe dans le village Total R gion Dakar Ziguinchor Diourbel St Louis Tamba Kaolack Thi s Louga Fatick Kolda
85. s e aux ph nom nes n gatifs de l exode rural En effet les actions visant fixer les populations rurales dans leur terroir se r v lent moins efficaces dans la mesure o elles ne touchent pas v ritablement les vrais probl mes auxquels sont confront es ces populations lesquels probl mes peuvent se r sumer essentiellement la mise en uvre d actions d cisives d accroissement consid rable des revenus de ces individus L absence d actions d cisives a accru les flux migratoires en direction de la Capitale dont les conditions de vie se pr carisent de plus en plus 23 Ces populations migratoires une fois arriv es Dakar se r fugient dans les zones p riph riques et connaissent des difficult s pour s ins rer dans l activit formelle Elles cr ent par cons quent leur propre circuit travers le secteur informel Selon l enqu te 1 2 3 sur le secteur informel publi e en 2004 ce secteur polarise plus de 280 000 unit s de production dont les emplois f minins sont plus d un titre plus pr caires que ceux des hommes Les r sultats de cette enqu te r v lent que le volume de travail est de 48 9 heures par semaine et d passe largement la norme internationale de 40 heures N anmoins les r mun rations sont tr s faibles et tournent en majorit autour de 23 000 par mois Les menaces de disparition qui p sent sur ces unit s sont certaines et posent le probl me d absence de visibilit En cons
86. s les Etats de l UEMOA a permis pour ses derniers de placer l emploi au c ur des strat gies de r duction de l extr me pauvret Les estimations faites font tat de 5000 PMER cr es par an soit au moins 100 000 responsables de m nages employ s par an d ici 2015 avec une hypoth se de 20 employ s par MPER Au total ce fonds devrait tre en moyenne un niveau annuel de 10 milliards Ces fonds vont surtout financer les jeunes les femmes et les personnes handicap es de mani re prendre l aspect genre sur toute sa dimension Ainsi les autres programmes sp cifiques au secteur primaire PNIR PSAOP etc pourront privil gier les hommes qui sont les plus grands d tenteurs des terres pendant que la ligne de cr dit cible les femmes et les jeunes de mani re diversifier les revenus d un m me m nage Le m canisme de financements des entrepreneurs ruraux va s appuyer sur les syst mes de financement d centralis s de mani re ce que les taux de remboursements soient bonifi s c Lesecteur des mines Une autre source de diversification des revenus ruraux Le secteur des mines peut jouer un r le consid rable dans la strat gie de diversification des revenus des ruraux Les strat gies mettre en place dans ce sens pourront porter sur 1 la conception d une l gislation mini re suffisamment attractive et la promotion d une politique mini re favorisant un d veloppement durable ii l mergence d activit s
87. sation des proc dures permettra d liminer disparit s introduites par les partenaires au d veloppement dans les taux de contrepartie exig s Deux actions strat giques sont identifi es ce niveau Il s agit de 1 la g n ralisation de l appui budg taire par l ensemble des bailleurs de fonds et i la compl mentarit de leur actions pour l atteinte des OMD L appui budg taire g n ralis 30 permettra de r gler les probl mes li s aux proc dures de d caissements des bailleurs alors que la compl mentarit permettra aux bailleurs de se concerter davantage pour viter les doubles emplois c le renforcement des ressources des Communaut s rurales Il est admis que les Collectivit s locales en g n ral et les communaut s rurales en particulier ne disposent pas assez de ressources pour faire face aux actions de d veloppement de leur terroir Des tudes sont en cours pour r viser le Fonds Equipement des Collectivit s Locales et le fonds de dotation de d centralisation pour les rendre plus adapt s la r alit du moment Dans le cadre de la promotion du secteur priv en milieu rural les communaut s rurales devraient jouer un r le de premier plan C est ainsi 1l est judicieux que la nouvelle version du FECL affect ces communaut s rurales prenne nettement en compte les activit s g n ratrices de revenus D s lors l action strat gique pr coniser consiste 1 cr er un guichet Activit s
88. ssance forte et durable r duction de la pauvret et bonne gouvernance Minist re du Plan Direction de la Planification 2001 Projet de rapport de synth se de la phase diagnostic Minist re de la Sant de l Hygi ne et de la Pr vention DAGE 1998 2002 Rapport financier du PDIS Minist re de la Sant de l Hygi ne et de la Pr vention CEFOREB 2003 Evaluation finale du PDIS Minist re de l Education DPRE 2004 Analyse du secteur de l ducation Minist re de l Economie et du Finances DCEF 2003 Programme Triennal d Investissements Publics 2002 2004 Minist re de l Economie et du Finances DCEF 1998 2004 Budget Consolid d Investissement Minist re de l Economie et du Finances Cellule Nationale de Strat gies de Lutte contre la Pauvret 2003 Document de Strat gies de Lutte contre la Pauvret Minist re de l Economie et du Finances Cellule Nationale de Strat gies de Lutte contre la Pauvret 2004 Rapport d avancement de la mise en uvre du DSRP ann e 2003 Minist re de l Economie et du Finances 2003 DSRP Un nouveau cadre de r f rence pour la politique conomique 43 Minist re de l Economie et du Finances 2001 Cellule Nationale de Strat gies de Lutte contre la Pauvret Am lioration des conditions de vie des groupes vuln rables Minist re de l Economie et des Finances DPS Banque de donn es des
89. t Routier Rural d t t transpor de mani re rendre visible le volet rural transport rural dans le PST 2 Tous les villages sont au moins reli s leurs communaut s rurales par des pistes Assurer un d veloppement de qualit 50 10 10 10 harmonieux du r seau routier rural chaque communaut rurale est reli e au p le d attraction qui lui est plus proche Plus de 20 du r seau routier rural est 20 5 5 5 de qualit Assurer une bonne conservation du RE le fonds routier est augment 30 3 3 3 sensiblement et au moins 20 du fonds est affect au volet transport rural P renniser le PST 2 Le PST 2 est prolong jusqu en 2015 Acc l rer le G n ralisation de l lectrification Renforcer les moyens de l ASER la capacit financi re de l ASER est rurale tous les chefs lieux de augment e et bonne Pe de communaut s rurales 500 20 20 20 lectrification z gag Renforcer les capacit s techniques de 70 des villages sont lectrifi s en 2015 rurale la SENELEC 40 D veloppement de la t l phonie Le processus actuel de la t l phonie rurale est renforc Renforcer les acquis actuels du partenariat entre l Etat et les op rateurs Le taux de desserte des villages est de 20 rurale 85 8 5 8 5 8 5 Accro tre sensiblement le nombre de Le nombre annuel de t l centres cr s t l centres priv s R duire le foss Les TICs sont massivement Vulgariser l outi
90. t du volet transport rural dans le programme PST 2 une strat gie efficace de d senclavement du milieu rural La solution de rupture pour le d senclavement des zones rurales pourrait tre le renforcement du volet transport rural par la mise en place d un sous projet national de d veloppement du transport rural Certes 11 existe actuellement des actions a et l pour le d veloppement en faveur du transport rural mais elles demeurent parses cause de la multiplicit des structures responsables PNIR AGETIP AATR PST 2 etc Ce vaste programme permettra de disposer d une visibilit claire du secteur de transport rural qui pourrait se limiter au transport routier de mani re obtenir d ici 2015 un objectif de 70 des routes des communaut s rurales bitum es et 100 des pistes de productions villageoises trac es b L lectrification rurale le catalyseur de l implantation de l attractivit du milieu rural Pour rendre attractive le secteur priv dans les zones rurales l lectrification constitue l l ment catalyseur En effet le d veloppement de certaines activit s conomiques ne peut se faire que dans les zones lectrifi es L lectricit ne constitue plus un moyen de luxe pour les m nages ruraux mais un facteur de production comme la terre et les engrais Avec l existence de l ASER des efforts consid rables sont fournis La question actuelle est la g n ralisation du programme toutes les commu
91. umaine de sous quipements des qualit artisans potentiel en mati res premi res insuffisance de professionnalisme des acteurs Existence de plus de 100 000 d ficit organisationnel Zone Ouest artisans du secteur de Secteur BTP en nette croissance l artisanat Possibilit de d veloppement de difficult s d acc s aux la sous traitance cr dits Forte demande manque d espace Zone Nord pr sence de la quasi totalit des faiblesse du niveau de corps de m tiers formation facilit d acquisition de mati res professionnelle des premi res artisans sous quipements difficult d coulement des produits Zone Est capacit d adaptation de acc s au cr dit l artisanat d senclavement forte potentialit mini re existence du parc Nikolokoba v g tation favorable chert des intrants Source Travail accompli par l auteur partir de l exploitation du document diagnostic du X me POES 54
92. une r partition in galitaire des ressources en faveur du milieu urbain ont r duit l cart avec respectivement 11 8 contre 4 3 et 2 3 contre 0 9 Dans les huit autres r gions les efforts ont t plus fournis en milieu rural qu en milieu urbain En termes de r partition par t te d habitants le r sident du d partement de Tambacounda b n ficie annuellement le plus de ces volumes d intervention 12497 FCFA alors que son suivant concitoyen pikinois n en dispose que de 11960 FCFA et celui de kolda ne b n ficie que de 1930 FCFA Cela s explique en grande partie par la faible d mographie du d partement de Tambacounda L analyse de la r partition sectorielle de ces interventions montre que les priorit s actuelles du milieu rural sont sur l hydraulique 28 alors que celles du milieu urbain sont sur les voiries 26 A remarquer la tr s faible part consacr e aux activit s g n ratrices de revenus qui ne repr sentent que 2 du montant total des interventions en milieu rural A la diff rence des projets sus cit s le PROMER Projet d appui aux Micro Entreprises Rurales constitue un bel exemple de projet qui r pond la pr occupation du moment qui est de diversifier les sources de revenus des habitants ruraux surtout f minins En effet l objectif global du projet est d accro tre les revenus et d am liorer les moyens d existence des pauvres qui vivent dans les r gions rurales du S n gal gr ce la cr at
93. ural et p riurbain cela r sulte des conditions pr caires d existence de l artisanat dans ces dites zones Parmi ces conditions draconiennes les plus remarquables peuvent tre r sum es travers les points ci dessous vuln rabilit des artisans absence de syst me de protection sociale syst me d informations non performant absence de statistiques fiables faible niveau d organisation des artisans au niveau rural absence de structures locales fonctionnelles comme les Chambres de m tiers l chelle manque de programme pour la promotion des jeunes entrepreneurs surtout concernant les femmes en milieu rural faibles capacit s organisationnelles des acteurs du secteur niveau d instruction des artisans est bas syst me d apprentissage et de perfectionnement des artisans peu adapt faible promotion de l artisanat int gr faible diffusion des technologies nouvelles En plus de ces obstacles il importe d voquer la mauvaise qualit des circuits de distribution des produits artisanaux li s essentiellement aux probl mes de d bouch s des produits pour l acc s aux march s 26 la faible prise en compte de la dimension qualit dans la conception des produits et services artisanaux au difficile acc s aux march s publics la non introduction des NTICs comme support de promotion des produits et services artisanaux 1 absence de circuits de distribut

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

On Line  膜式エアードライヤー  numéro 61 - La Passerelle  LSI 9650SE-12ML peripheral controller  CX-Supervisor Script Language  Q400 取扱説明重  V7 Universal Ultra-Slim 40W AC Power Adapter for Ultrabooks and Chromebooks  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file