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PS83-3-11-fra - Publications du gouvernement du Canada

1. IN Q e Annexe A Test de d pistage de l abus de drogues TDAD Annexe B Grille d valuation de la d pendance l alcool GEDA 50 Introduction L introduction du Questionnaire informatis sur le mode de vie QIMV est une initiative conjointe de la Division de la formation g n rale et de l panouissement personnel et de la Direction de la recherche et des statistiques du Service correctionnel du Canada La mise l essai du questionnaire un outil global d valuation de la toxicomanie faisait suite h des inqui tudes croissantes au sujet de l ampleur de la consommation de drogues et d alcool chez les d tenus Elle r pondait aussi au besoin de d pister la toxicomanie chez les nouveaux d tenus afin de pouvoir leur offrir des programmes de traitement appropri s Un Groupe de travail sur la toxicomanie Service correctionnel du Canada 1990 a recommand l adoption du Questionnaire informatis sur le mode de vie comme m thode de d pistage initial de la toxicomanie chez les d tenus Le QIMV se fonde sur une approche globale l valuation repose sur l examen de divers facteurs du mode de vie qui peuvent tre associ s a l abus d alcool et de drogues Parmi ces facteurs figurent la sant physique l alimentation la sant mentale la qualit du fonctionnement dans les relations familiales et sociales les schemes de comportement criminels et la volont de suivre un programme de traitement de la toxicoman
2. II importe de souligner le fait que l tude de Lightfoot et Hodgins ne visait pas mesurer l ampleur des probl mes de toxicomanie pour pouvoir valuer le nombre de d tenus qui avaient besoin de traitement Lightfoot et Hodgins ont con u leur tude dans le but de recueillir des renseignements qui pourraient facilit l laboration de divers programmes de traitement de la toxicomanie l intention des d tenus voir Hodgins et Lightfoot 1988 Par cons quent l cart entre les r sultats s explique vraisemblablement par un biais d chantillonnage attribuable l autos lection des r pondants l chantillon de Hodgins et Lightfoot se composant de d tenus qui s taient port s volontaires Or comme les r pondants ventuels avaient t inform s des objectifs de l tude les d tenus qui prouvaient des probl mes de drogue ont t recrut s et ils taient peut tre plus enclins participer l tude tant touch s personnellement par le sujet Pour cette raison les estimations du QIMV qui se fondent sur un chantillon s quentiel des d tenus admis aux p nitenciers fournissent sans doute les estimations les plus valides obtenues l aide du TDAD et de la GEDA du nombre de d tenus qui ont besoin d un traitement de la toxicomanie dans l ensemble de notre population carc rale Les donn es du QIMV sont aussi plus compatibles avec les donn es sur la toxicomanie chez les d tenus des p nitenciers f d raux recue
3. l tablissement La fr quence d clar e de la consommation d alcool et de drogues aussi bien que les liens entre cette consommation et le comportement criminel se sont av r s semblables aux renseignements d auto valuation recueillis ant rieurement aupr s d un chantillon de prisonniers aux tats Unis L estimation du nombre de d tenus toxicomane qui ont besoin d aide concorde aussi avec les tudes entreprises par le pass pour mesurer la pr valence de la toxicomanie dans notre population carc rale De plus les nouveaux d tenu qui se sont pr t s l valuation faite l aide du QIMV ont port un jugement tr s favorable sur cette formule Un des aspects du QIMV que nous commengons peine explorer est la mine de renseignements qu il fournit sur les liens entre le comportement criminel et la surconsommation d alcool ou de drogues Le QIMV est un outil tr s complet cause du nombre de variables mesur es Les auteurs de recherches futures devront examiner les donn es sur les rapports entre la toxicomanie et le crime et en particulier s efforcer de relier les donn es d valuation de ce genre au processus global de d pistage de la toxicomanie Le syst me renferme aussi assez de renseignements pour qu il soit possible de v rifier fiabilit des donn es et d identifier les d tenus qui donnent des r ponses contradictoires d apr s nos analyses le nombre de contradictions relev es dans les r ponses aux question
4. des d tenus ont d clar qu ils fumaient au moins 25 cigarettes par jour et 21 7 ont dit qu ils en fumaient 30 ou plus Si pr s de 37 des d tenus estimaient qu ils n avaient pas fait assez d exercice au cours de la p riode vis e six mois la majorit 61 2 ont dit qu Us en faisaient suffisamment et 2 ont d clar qu Us en faisaient trop Trente et un pour cent des r pondants ont signal qu ils ne dormaient pas suffisamment et 5 6 qu ils dormaient trop Interrog s a propos de leur tat de sant physique g n ral pr s de 60 ont r pondu qu il tait soit bon 46 4 soit excellent 12 4 alors que 31 des d tenus le jugeaient moyen et 10 2 mauvais Fonctionnement social Les d tenus ont t interrog s au sujet de leur mode d h bergement pendant les six mois ant rieurs leur arrestation pr s de 62 d entre eux avaient des conditions d h bergement stables ils habitaient leur propre maison ou louaient un appartement ou une chambre Les autres d tenus 38 avaient eu des domiciles temporaires habitant chez un ami ou dans un abris ou encore n avaient pas d adresse fixe Seulement 14 6 des d tenus ont dit qu Us avaient habit avec leur conjointe pendant la p riode vis e Parmi ceux qui ont d clar tre mari s 23 6 14 ont admis avoir prouv des inqui tudes au sujet de leurs rapports avec leur femme pendant les six mois vis s Consommation de drogues Pr s de 75 des d t
5. ge moyen des d tenus nouvellement admis qui ont r pondu au QIMV tait de 28 9 ans cart type 8 07 peine 5 d entre eux avaient moins de 20 ans et pr s de 58 avaient de 20 29 ans Environ 25 des r pondants taient dans la trentaine et seulement 12 d entre eux avaient 40 ans ou plus L origine raciale des d tenus tait la suivante 74 2 taient de race blanche 16 3 taient autochtones et les autres 9 5 se sont identifies comme tant de race asiatique noire ou autre Donn es descriptives choisies La section descriptive que voici pr cise certaines statistiques que les diff rentes sections A K du QIMV permettent de recueillir Il ne s agit cependant que d un aper u sommaire des renseignements que peut fournir la base de donn es du QIMV Alimentation et sant D apr s des renseignements correspondent aux six mois ant rieurs leur derni re arrestation plus de 83 des d tenus ont un bilan nutritionnel moyen ou sup rieur ii la moyenne Au chapitre de la consommation de caf ine pendant la m me p riode 18 6 des d tenus en consommaient une quantit qui pr sentait des risques et 21 4 absorbaient une quantit de caf ine potentiellement dangereuse Pr s de 75 des d tenus compris dans l chantillon ont admis avoir fum tous les jours pendant les six mois pr c dant leur incarc ration et parmi ces d tenus pr s de 70 fumaient tous les jours depuis plus de 10 ans Plus de 25
6. aviez vous des tremblements au moment de desso ler tremblements des mains ou tremblement int rieur 1 NON 2 PARFOIS 3 PRESQUE TOUJOURS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous t malade physiquement vomissements crampes dans le ventre apr s avoir bu 1 NON 2 QUELQUES FOIS 3 TOUJOURS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous eu ce qu on appelle le delirium tremens c est dire est ce que vous avez senti ou entendu des choses qui n existaient pas Vous tes vous senti angoiss agit surexcit 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation quand vous buviez est ce que vous marchiez en zigzaguant en tr buchant ou en chancelant 1 NON 2 PARFOIS 3 SOUVENT 13 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation apr s avoir bu aviez vous tees chaud Transpiriez vous Vous sentiez vous fi vreux 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation vous est il arriv de voir des choses qui n existaient pas vraiment apr s avoir bu 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation tiez vous pris de panique enpensant que vous ne pourriez peut tre pas prendre un verre quand vous en auriez besoin 1 NON 2 OUI Pendant les six mois qui ont p
7. pisodes de consommation intensive d alcool cuites au cours des 6 mois pr c dant l arrestation Au moins une fois par semaine 2 3 fois par mois Une fois par mois environ Moins d une fois par mois Jamais Traitement de la toxicomanie Plus de 57 des d tenus admis avaient d j suivi un traitement quelconque Plus de la moiti 57 de ceux qui l avaient fait s taient fait traiter deux fois ou plus Les d tenus qui avaient d j suivi un traitement taient invit s dire quel tait le programme le plus r cent auquel ils avaient particip Comme la figure l indique le mode de traitement le plus fr quent tait le groupe des Alcooliques anonymes Au moins 12 de ceux qui s taient fait soigner avaient d j suivi une cure de d sintoxication et pr s de 2 d entre eux avaient particip des programmes de traitement b l aide de m dicament Pr s de 60 des d tenus qui avaient suivi un traitement avaient termin leur plus r cent programme de traitement et seulement 11 5 d entre eux avaient trouv ce traitement pas utile du tout Ces r ponses laissent transparaitre une attitude g n ralement favorable aux programmes de traitement de la toxicomanie chez cet chantillon de d tenus nouvellement admis On demandait aussi aux d tenus s ils croyaient avoir besoin d aide pour r gler leurs probl mes de consommation d alcool et de drogues et dans l affirmative quel mode de traitement Us pr f
8. riode pr vue Dans chacun des tablissements qui participaient au projet pilote on tenait un registre d taill du nombre des d tenus invit s r pondre au Questionnaire informatis sur le mode de vie afin de savoir combien d entre eux refusaient de participer cette valuation Seulement 8 4 des d tenus ont refus auxquels viennent s ajouter 1 2 des autres d tenus qui ont d cid de ne pas r pondre au QIMV parce qu Us l avaient d j fait Enfin un petit nombre de d tenus n ont pas r pondu au QIMV parce qu Us taient analphab tes 1 5 ou parce que cet instrument n existait pas dans leur langue maternelle 0 8 En tout environ 11 9 des d tenus invit s r pondre au QIMV ne l ont pas fait pour diff rentes raisons Comme dans la plupart des cas ces d tenus ont oppos un refus cat gorique ils auraient probablement refus de prendre part n importe quel genre d valuation de la toxicomanie faite par exemple dans le cadre d entrevues ou l aide de questionnaires papier crayon Il est encourageant de constater que l analphab tisme n est pas un facteur primordial qui emp che les d tenus de r pondre au QIMV ce qui indique que les concepteurs de cet instrument ont r ussi adapter le Questionnaire aux capacit s de lecture des d tenus Il s agissait l d une condition fondamentale pour que le QIMV puisse servir dans des tablissements correctionnels Caract ristiques d mographiques L
9. sultats du TDAD prouvaient de graves probl mes de drogue avaient galement obtenu des scores lev s la GEDA Une question importante se pose au sujet du nombre total de d tenus alcooliques ou toxicomanes qui Semblent avoir besoin d un certain type d intervention Dans la figure 15 les cat gories du TDAD et de la GEDA sont combin es ce qui r v le la proportion de d tenus qui ont soit des probl mes d alcool soit des probl mes de drogue Il en ressort que 37 4 des d tenus ont des probl mes moyens importants ou graves de surconsommation d apr s au moins un des deux instruments de mesure Sur la foi de ces donn es on peut donc estimer environ 37 la proportion des d tenus nouvellement admis qui ont besoin de se faire traiter o cause de probl mes de drogues ou d alcool II semblerait par ailleurs que les probl mes moins graves de consommation d alcool et de drogues exigent moins d attention Pr s de 30 des d tenus de l chantillon ont fait tat de l gers probl mes li s l alcool ou o la drogue Quant aux autres 32 8 ils n ont signal s aucun probl me d abus d alcool ou de drogues En ce qui concerne les programmes offerts en tablissement ces d tenus pourraient tre consid r s comme de bons candidats o des interventions ax es sur la sensibilisation et la pr vention Choix des programmes Il ressort des donn es pr sent es jusqu ici qu une tr s grande proportion des d tenus admis
10. 483 Figure 12 Degr s de gravit des probl mes d apr s le TDAD et la GEDA par r gion 75 A B Atlantique Scores du TDAD 50 26 10 4 10 7 Nuls L gers Moyens Importants Graves B Atlantique Scores ds la GEDA 32 6 32 8 Nuls L gers Moyens Importants Graves nous disposons sur les probl mes de drogue dans notre population carc rale Or notre estimation du nombre des d tenus ayant besoin d un traitement en raison de leur consommation de drogues 27 5 ou d alcool 19 4 d apr s le QIMV est quelque peu inf rieure aux chiffres contenus dans une tude ant rieure r alis e dans la r gion de l Ontario par Lightfoot et Hodgins 1988 Cette tude se fondait sur des entrevues au sujet de la consommation de drogues et d alcool r alis es ii l aide des Questions du TDAD et de la GEDA aupr s de 275 d tenus volontaires D apr s Lightfoot et Hodgins environ 63 5 des r pondants volontaires avaient eu des probl mes moyens importants ou graves de surconsommation de drogues au cours des six mois pr c dant l entrevue Par ailleurs environ 47 des d tenus interrog s avaient des probl mes de d pendance l alcool moyens importants ou graves Les figures 13 et 14 comparent les estimations respectives du TDAD et de la GEDA fond es sur l chantillon de Lightfoot et Hodgins et sur l chantillon des d tenus ayant r pondu au QIMV
11. Journal of Consulting and Clinical Psychology 1983 51 pp 267 275 Skinner HA Allen B Mclntosh M C et Pahner W H Lifestyle assessment applying microcomputers to family practice British Medical Journal 1985 290 pp 212 216 United States Bureau of Justice Statistics 1983a Prisoners and Drugs Washington U S Department of Justice 1983 United States Bureau of Justice Statistics 1983b Prisoners and Alcohol Washington U S Department of Justice 1983 Annexe A Test de d pistage de l abus de drogues TDAD QUESTIONS DU TDAD 1 Pendant les six mois qui ont Pr c d votre arrestation avez vous utilis des drogues ou m dicaments sans que ce soit pour des raisons m dicales 1 NON 2 OUI 2 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous consomm des m dicaments qui vous avaient t prescrits ou des m dicaments en vente libre en plus grande quantit que ce qui tait indiqu 1 NON 2 OUI 3 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous consomm plus d une drogue en m me temps 1 NON 2 OUI 4 Pendant les six mois qui ont Pr c d votre arrestation tiez vous capable de passer la semaine sans prendre de drogue 1 NON 2 OUI 5 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation tiez vous toujours capable d arr ter de prendre de la drogue quand vous le vouliez 1 NON 2 OUI 6 Pendant les six mois qui ont pr c d votre ar
12. avantage suppl mentaire un grand nombre de d tenus peuvent tre valu s sans l intervention du personnel hautement qualifi qui serait normalement appel recueillir les renseignements dans le cadre d entrevues De plus les rapports produits par l ordinateur liminent la n cessit de coder et d interpr ter les r ponses du questionnaire t ches qui prennent beaucoup de temps En effet m me si le syst me exige qu un employ soit pr sent pendant la r alisation des valuations cet employ peut s occuper d autres t ches S il y plus d un micro ordinateur le m me employ peut surveiller le d roulement de l valuation pour plus d un d tenu la fois Le questionnaire renferme une section de donn es d mographiques et un court exercice pratique sur l ordinateur Viennent ensuite onze sections qui portent sur divers aspects du mode de vie de l abus de drogues et de l alcool et du comportement criminel Ces onze sections d sign es par les lettres A K sont d crites bri vement ci dessous ll existe aussi une description plus d taill e du QIMV Le Questionnaire informatis sur le mode de vie Manuel d instructions Divisions des programmes de formation et d panouissement personnel et Direction g n rale de la recherche 1989 A Sant physique et mentale Divers facteurs li s la sant notamment l alimentation l usage du tabac l exercice les habitudes de sommeil le stress et le bien tre motionnel
13. dans nos p nitenciers ont des probl mes de surconsommation de drogues et d alcool qui n cessitent un traitement peine le tiers des d tenus de l chantillon ne semblaient prouver aucun probl me de cet ordre d apr s les r sultats du TDAD et de la GEDA Donc au moment de leur admission les deux tiers des d tenus auraient besoin d aide De toute vidence il faut tablir des crit res qui permettront d offrir diff rents niveaux de traitement cette nombreuse client le En appliquant les crit res de la GEDA et du TDAD on pourrait rl amp server aux 37 5 des d tenus qui manifestant des probl mes moyens importants ou graves notre mode de traitement le plus intensif par exemple les communaut s th rapeutiques Le groupe suivant 29 7 form par les d tenus qui prouvent de l gers probl mes de consommation d alcool ou de drogues pourrait b n ficier d un traitement moins intensif pr vention des rechutes par exemple Enfin les d tenus qui d clarent ne pas avoir de probl mes de drogues ou d alcool 32 8 pourraient se voir offrir des programmes de pr vention primaire de faible intensit La critique vidente que peut susciter ce plan de r partition des d tenus est qu il serait impossible offrir un traitement intensif tous ceux qui obtiennent des r sultats lev s au TDAD et la GEDA car ils repr sentent environ 40 des nouveaux d tenus On pourrait comme solution de rechange offrir une
14. gradation de niveaux de traitement selon que les probl mes de surconsommation sont nuls l gers moyens importants ou graves Cependant ce syst me serait lourd administrer en raison des nombreuses cat gories de traitement et difficile justifier parce que la d termination de l intensit et du mode de traitement reposerait sur un seul crit re scores du TDAD ou de la GEDA Tableau 3 Ventilation des r sultats du TDAD et de la GEDA Degr de gravit des probl ms GEDA Nuls L gers Moyens Importants Graves RUE 1 46 27 20 1 2 1 2 60 46 20 Moyens 4 04 3 14 4 26 1 7 0 7 470 18 46 19 Figure 15 Ventilation des r sultats combin s de la GEDA et de TDAD Probl mes moyens importants ou graves d apr s la GEDA et le TDAD Probl mes moyens importants ou graves d apr s la GEDA ou le TDAD 37 4 L gers probl mes d apr s la GEDA ou le TDAD Et B 29 8 Aucun probl me d apr s la GEDA et le TDAD Une solution possible consisterait o appliquer en outre d autres crit res pour choisir les d tenus devant avoir acc s en priorit aux ressources de traitement limit es En combinant certains indicateurs de risque notamment le caract re chronique de la surconsommation la tendance a devenir violent sous l effet de drogues ou d alcool le lien entre cette consommation et le comportement criminel avec le degr de gravit des probl mes d alcool ou de drogue on pourr
15. ils n avaient jamais consomm de drogues ont admis par la suite avoir t drogu s au moment de commettre un ou plusieurs crimes Si on soustrait ces d tenus du groupe des r pondants ayant d clar ne jamais avoir pris de drogue le nombre de d tenus ayant consomm des drogues au moins une fois s l ve apr s rajustement 85 8 Comme le nombre de d tenus qui ont donn des r ponses contradictoires est petit il est peu probable que leur inclusion dans les chantillons du QIMV entraine une sous estimation importante du nombre de d tenus toxicomanes Cependant le logiciel du QIMV peut tre modifi pour diminuer la fr quence des r ponses contradictoires II est alors programm de mani re ce que les r pondants qui se contredisent aient automatiquement la possibilit de corriger leurs r ponses initiales lorsque l ordinateur d tecte une contradiction Consommation d alcool En tout 97 6 des d tenus nouvellement admis ont reconnu avoir consomm de l alcool un moment ou l autre de leur vie Un peu plus de la moiti d entre eux avaient moins de 12 ans quand ils ont bu de l alcool pour la premi re fois et 13 4 en buvaient r guli rement au moins une fois par semaine avant l ge de 14 ans Comme la figure 4 l indique environ 85 des d tenus interrog s avaient consomm de l alcool au cours des six mois pr c dant leur arrestation mais ceux qui en buvaient tous les jours ne repr sentaient qu une mino
16. la population en g n ral A la fin de la s ance le d tenu re oit une sortie sur imprimante o sont r sum es ses r ponses au questionnaire En outre un imprim d ordinateur plus d taill est produit l intention de l agent de gestion des cas qui s occupe du d tenu Cette formule novatrice qui permet de recueillir des donn es d auto valuation serait pr f rable d autres m thodes pour diff rentes raisons Skinner et Allen 1983 Une hypoth se importante qui a favoris l introduction du QIMV tait que les d tenus nouvellement admis dans un tablissement seraient moins inhib s et donc plus susceptibles de r pondre honn tement devant un micro ordinateur que dans le cadre d une entrevue De plus la r troaction instantan e que le d tenu re oit de l ordinateur personnalise le processus de l valuation ses yeux et vite dans une certaine mesure le myst re qui entoure souvent les nonc s de questionnaires et l ennui qu ils suscitent On estimait que le feed back donn au d tenu encouragerait celui ci tre honn te dans son auto valuation tout en entretenant son attention et sa motivation tout au long du test Selon certaines tudes les questionnaires informatis s permettent de recueillir des donn es d valuation aussi fiables et valides que celles obtenues par d autres m thodes notamment les tests papier crayon et les entrevues Skinner et Allen 1983 Dans le contexte actuel le QIMV pr sente un
17. pour valuer la gravit des abus de drogues et d alcool La premi re version du QIMV a t mise l essai en 1989 sur une petite chelle aupr s des d tenus de la r gion de l Atlantique D apr s les r sultats de ces premiers essais on a remani le logiciel du QIMV et proc d 4 un projet pilote d envergure dans les r gions de l Atlantique et des Prairies la fin de 1989 et au d but de l ann e suivante on a donn sur place aux intervenants la formation n cessaire la r alisation du projet pilote de grande envergure Le QIMV a alors t int gr aux modalit s courantes de r ception des d tenus dans un tablissement s curit moyenne et un tablissement s curit maximale de la r gion de l Atlantique et dans un p nitencier s curit moyenne de la r gion des Prairies Jusqu ici le QIMV n a t utilis qu avec des hommes mais il pourrait aussi bien tre utilis avec des d tenues Le Questionnaire a t d abord introduit en anglais mais sa traduction est en cours Quand elle sera termin e il pourra tre utilis aupr s de d tenus francophones Un manuel contenant des instructions pr cises sur tous les aspects de l administration de QIMV a t r dig Aper u du questionnaire informatis sur le mode de vie QIMV La caract ristique singuli re de la formule du QIMV est que les d tenus r pondent une batterie compl te de questions l aide d un micro ordinateur Chaque questi
18. que le nombre de cas identifi comme tant prioritaires corresponds aux ressources que le Service correctionnel du Canada peut raisonnablement consacrer au traitement intensif des toxicomanes Figure 17 Motivation face au traitement des d tenus tosicomanes identifi s comme devant tre trait s en priorit Croyez vous avoir besoin d aide pour r gler des probl mes d abus de drogues ou d alcool Non Oul J ai besoin d aide Qui J ai un urgent besoin d aide 9 19 20 30 49 59 60 L Aimeriez vous participer un programme de traitement de la toxicomanie ou de l alcoolisme o 20 40 60 80 100 Le fait de participer un programme de traitement de l alcoolisme ou de la toxicomanie dans ce tablissement m aiderait arr ter de consommer des drogues ou de l alcool Enti rement faux Plut t faux Plut t vrai Enti rement vrai Conclusion Le Questionnaire informatis sur le mode de vie QIMV a t mis l essai aupr s d un important chantillon de d tenus nouvellement admis A cette tape du projet et apr s l examen des donn es produites jusqu ici le QIMV semble tre un outil des plus prometteurs et utiles d apr s nos analyses les donn es d auto valuation fournies par les d tenus au suie de leur consommation d alcool et de drogues sont tables et peuvent servir o valuer l intensit des probl mes d alcoolisme et de toxicomanie qu prouvent les d tenus au moment de leur arriv e
19. qui pourrait r sulter de l application d un m canisme de s lection semblable celui que nous venons de d crire La d signation donn e chaque groupe correspond au degr de n cessit du traitement d termin l aide de la m thode de triage propos e Les groupes de traitement num r s dans la figure 16 sont une fa on possible de diviser la population carc rale en diff rentes cat gories selon l intensit des probl mes d alcoolisme et de toxicomanie en vue du traitement Figure 16 Degr d intensit du traitement M thode de triage en deux temps intensif 16 8 Interm diaire Faible Sensibilisation et pr vention Les d tenus devant tre trait s en priorit sont d sign s comme des candidats o un traitement intensif dans la figure 16 Viennent ensuite les d tenus qui d apr s les r sultats de l valuation pr sentent des probl mes moyens Importants ou graves de surconsommation d alcool et de drogues qui ne font pas partie du groupe devant tre trait en priorit parce qu ils ne r pondent pas aux crit res de risque Dans la figure 16 ces d tenus sont d sign s comme tant le groupe de traitement interm diaire Les d tenus chez qui le TDAD ou la GEDA a permis de d celer de l gers probl mes composent le groupe de traitement o faible intensit Enfin les d tenus qui n ont pas de probl mes d alcool ni de drogue sont la client le cible des interventions ax es
20. raient Dans l ensemble 43 6 pensaient avoir besoin d aide pour r gler leur probl me de toxicomanie La figure qui illustre galement les modes de traitement privil gi s par ce groupe de d tenus montre que le groupe des Alcooliques anonymes tait non seulement le mode de traitement le plus souvent suivi mais aussi le plus populaire Fait int ressant m me si peu de d tenus avaient d j suivi une th rapie individuelle pour r gler leurs probl mes de toxicomanie ce type de traitement tait souvent l option pr f r e Comportement criminel La section du QIMV qui porte sur le comportement Criminel recueille des renseignements sur les activit s criminelles actuelles et pass es du d tenu Plus de 89 des d tenus avaient d j t condamn s dans le pass pour au moins un autre crime et pr s de la moiti d entre eux ont admis avoir commenc se livrer des activit s ill gales avant l ge de 15 ans Environ 37 des r pondants avaient accumul au moins dix condamnations Un nombre substantiel de d tenus 62 de l chantillon avaient consomm de la drogue ou de l alcool le ou les jours o ils avaient commis certains des crimes pour lesquels ils taient incarc r s En tout 32 7 des d tenus ont d clar qu ils taient drogu s et 40 8 qu ils taient ivres au moment de commettre au moins l un des crimes l origine de leur peine actuelle Une proportion appr ciable d entre eux 28 7 adm
21. sur la consommation d alcool et de drogues n est pas assez important pour justifier de s rieuses r serves au sujet de la fiabilit du QIMV Lors de l analyse des donn es pr sent es ici nous avons pu d tecter certaines contradictions et proposer des modifications mineures au QIMV pour r duire les probl mes de cette nature dans l avenir Les analyses auxquelles nous avons proc d l aide des donn es recueillies dans le cadre du projet pilote du QIMV nous ont permis d identifier un important groupe de d tenu qui semblaient prouver des probl mes moyens importants ou graves de consommation d alcool ou de drogues au moment de leur arriv e aux unit s de r ception mentionn es da l tude De plus une proportion appr ciable de notre chantillon de nouveaux d tenus prouvaient tout le moins de l gers probl mes de surconsommation de drogues et d alcool selon les donn es recueillies seulement le tiers des nouveaux d tenus qui composaient l chantillon n avaient pas de sympt mes d une consommation anormale La grande proportion de d tenus qui semblent avoir besoin de traitement lorsqu ils arrivent nos tablissements confirme nos hypoth ses sur la gravit des probl mes de toxicomanie dans la population carc rale Il s agit maintenant de savoir comment proc der pour choisir les d tenus qui o plus besoin des traitements que nous leur offrons De plus comme nous l avons mentionn dans ce rapport il importe
22. tenus qui avaient bu de l alcool Environ 76 d entre eux trouvaient que l alcool avait affaibli leur jugement 72 4 trouvaient qu il les avait propos s commettre un crime et 81 3 pensaient qu ils n auraient pas commis le crime s ils n avaient pas bu Les d tenus taient galement invit s se rappeler toutes les occasions o ils s taient livr s des activit s criminelles m me celles pour lesquelles ils n avaient jamais t pris et estimer combien de ces crimes ils avaient commis apr s avoir bu ou apr s s tre drogu s Plus de 17 des d tenus ont affirm qu ils taient drogu s au moment de commettre la plupart de leurs crimes et 18 2 ont r pondu qu ils avaient commis tous leurs crimes sous l influence de la drogue Dans le cas de l alcool 13 9 des d tenus avaient bu avant de commettre la plupart de leurs crimes et 18 4 avant tous leurs crimes Statistiques sur la consommation de droques et d alcool obtenues l aide du QIMV et statistiques tablies aux Etats Unis En 1983 le Bureau des statistiques judiciaires des Etats Unis a publi les r sultats d une enqu te sur la consommation de drogues et d alcool chez les d tenus des prisons d tat Certains des param tres de la consommation de drogues et d alcool mesur es par le QIMV figuraient galement dans l tude r alis e aux Etats Unis Bureau des statistiques judiciaires 1983a 1983b lt Dans l tude am ricaine les donn es ont t re
23. N J X S TAN SSS N SNS N N NN NN SNS SAS MON NS amai A A TST ES RRR IRR NRR SE IRR HRANA Figure 2 Fr quence d pisodes de consommation intensive de drogues au cours des 6 mois pr c dant l arrestation Au moins une fois par semaine 2 3 fois par mois Une fois par mois environ Moins d une fois par mois N Jamais O 10 20 30 40 50 60 70 80 Les types de drogues consomm es par les d tenus qui s taient drogu s pendant la p riode vis e sont num r s dans la figure 3 Il n est pas tonnant que la plupart d entre eux aient consomm de la marihuana ou du haschisch 92 Pour ce qui est des drogues fortes 50 7 des d tenus ont d clar avoir consomm des stimulants comme de la coca ne ou des amph tamines 34 1 avaient pris des opiac s comme l h ro ne ou la morphine et 34 6 avaient pris des hallucinog nes comme le L S D Les renseignements sur la gravit de la toxicomanie chez cette population figurent dans une autre section du pr sent rapport qui d crit les r sultats du Test de d pistage de l abus de drogues On peut s attendre une certaine sous valuation de la consommation de drogues dans les chantillons compos s de d tenus ou de non d tenus C est pourquoi nous avons examin les r ponses donn es aux diff rentes questions sur les drogues pour tenter de d celer les r ponses contradictoires Nous avons identifi 55 d tenus 10 9 qui apr s avoir dit au d part qu
24. Profils de consommation de drogues et d alcool chez les d tenus sous responsabilit f d rale valuation faite l aide du Questionnaire informatis sur le mode de vie R dig par David Robinson Frank Porporino Bart Millson Direction de la recherche et des statistiques Service correctionnel du Canada Les opinions exprim es dans le pr sent rapport sont celles des auteurs elles ne refl tent pas n cessairement les vues ni les politiques du Service correctionnel du Canada Ce rapport est galement disponsible en anglais This report is also available in English On peut se le procurer en s adressant la Direction des communications Service correctionnel du Canada 340 ouest avenue Laurier Ottawa Ontario K1A 0P9 Janvier 1991 Rapport de recherche No R 11 Remerciements Nous tenons remercier plusieurs personnes qui ont contribu la mise l essai dans le cadre d un projet pilote du Questionnaire informatis sur le mode de vie Il s agit de Gerry Cowie directeur r gional des Programmes correctionnels r gion des Prairies Ron Lawlor administrateur r gional des Programmes correctionnels r gion de l Atlantique Hal Davidson agent de projet r gion de l Atlantique John Eno coordonnateur Traitement de la toxicomanie Etablissement de Drumheller Stu Murray chef de l panouissement personnel tablissement de Springhill Roger McCormick pr pos aux nouveaux d tenus tablissement de Springhill Jim
25. Sproule agent de correction P nitencier de Dorchester Nous remercions aussi le personnel de la Direction de la recherche et des statistiques Gurmeet Dhaliwal qui nous a aid s faire les analyses statistiques et St phane B langer qui a produit les graphiques Enfin nous devons souligner la coop ration et la pers v rance ind fectibles de Liz Fabiano qui avec l aide de Christine Barlow et de la maison Exocom Systems Corporation a rendu possible la r alisation des projets pilotes dans les r gions de l Atlantique et des Prairies Table des mati res PROFILS DE CONSOMMATION DE DROGUES ET D ALCOOL CHEZ LES D TENUS SOUS RESPONSABILIT F D RALE VALUATION FAITE L AIDE DU QUESTIONNAIRE INFORMATIS SUR LE MODE DE VIE 1 Remerciements Introduction 2 Apercu du questionnaire informatis sur le mode de vie QIM V B Fonctionnement social C Drogues D Alcool F Comportement Criminel H Travail et situation financi re I Toxicomanie et fonctionnent global 1 Figure 1 Fr quence de la consommation de drogues au cours des mois pr c dant l arrestation 14 Figure 2 Fr quence d pisodes de consommation intensive de drogues au cours des 6 Figure 3 Drogues consomm es par des d tendus au cours des mois pr c dant l arrestation _ d Figure 4 Fr quence de la consommation d alcool au cours des mois pr c dant l arrestation 18 Figure 5 Fr quence d pisodes de con
26. WAWA WAWA WAS SAS SN Nuls L gers Moyens Importants Graves Figure 14 Degr s de gravit des probl mes d apr s la GEDA chantillon de volontaires de l Ontario et chantillon du QIMV 50 ENS chantilion de Bil chantillon du volontaires QIMV 40 30 20 10 L gers d j eu des probl mes d abus d alcool ou de d pendance l alcool Cependant d apr s les crit res utilis s seulement 16 8 des d tenus avaient prouv depuis un an des probl mes de surconsommation de drogues ou de d pendance la drogue Dans le cas de l alcool cette proportion n tait que de 13 1 des d tenus Les r sultats du TDAD se fondent sur les probl mes de drogues prouv s par les nouveaux d tenus au cours des six mois ayant pr c d leur derni re arrestation Pour cette raison les estimations relation la toxicomanie obtenues l aide du TDAD 27 5 et de GEDA 19 4 devraient tre compar es aux statistiques sur la pr valance de la surconsommation d alcool et de drogues contenues dans L enqu te sur la sant mentale sont fond es sur l ann e pr c dente 16 8 et 13 1 respectivement et non sur toute la 52 9 et 69 8 9 Bien que l cart ne soit pas norme les estimations des probl mes de toxicomanie obtenues l aide du TDAD et de la GEDA sont sup rieures aux taux de pr valence du PED Or comme les donn es du TDAD et de la GEDA correspondent aux d tenus nouvellement admis on
27. ait tenir compte de facteurs d une importance primordiale pour les services correctionnels au moment de d cider de la distribution des services de traitement de la toxicomanie Si cette approche tait adopt e pour classer les d tenus en vue de leur traitement les instruments de mesure que sont le TDAD et la GEDA pourraient servir o op rer un premier d pistage lls permettraient d identifier d s leur admission les d tenus qui semblent prouver les plus graves probl mes de toxicomanie Dans un deuxi me temps on s efforcerait d identifier parmi ces cas un sous groupe de d tenus pr sentant certains risques d apr s les crit res de risque choisis La formule de traitement la plus intensive serait r serv e ce sous groupe de d tenus et les traitements moins intensifs seraient offerts aux autres d tenus identifi s comme tant des consommateurs de drogues et d alcool Cette fa on de proc der permettrait de ramener une proportion plus raisonnable le nombre de d tenus ayant droit un traitement intensif et fournirait de bons crit res de d cision o ceux qui doivent d terminer quels d tenus seront trait s en priorit Nous avons examin la faisabilit d une formule consistent appliquer des crit res fond s d une part sur la gravit des probl mes de toxicomanie et d autre part sur les risques correctionnels au processus de triage des d tenus en fonction des donn es du QIMV Il s agit de la premi re ten
28. c d votre arrestation avez vous t arr t pour possession de drogues ill gales 1 NON 2 OUI 17 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous prouv des sympt mes de sevrage c est dire vous tes vous senti malade quand vous arr tiez de prendre de la drogue 1 NON 2 OUI 18 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous eu des probl mes de sant cause de la drogue par exemple pertes de m moire h patite convulsions ou saignements 1 NON 2 OUI 19 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous consult quelqu un pour obtenir de l aide o cause de votre probl me de drogue 1 NON 2 OUI 20 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous suivi un traitement con u express ment pour les personnes qui ont des probl mes de drogue 1 NON 2 OUI Annexe B Grille d valuation de la d pendance l alcool GEDA QUESTIONS DE LA GEDA 1 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation combien avez vous bu la derni re fois que vous avez consomm des boissons alcooliques 1 ASSEZ POUR EN SENTIR L EFFET OU MOINS 2 ASSEZ POUR TRE SO L 3 ASSEZ POUR PERDRE CONNAISSANCE Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation vous arrivait il souvent d avoir la gueule de bois le dimanche ou le lundi matin 1 NON 2 OUI Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation
29. consomm de drogues ou d alcool auraient des scores de 0 pour chacune des questions des tests correspondants Cependant quand nous avons recalcul la coh rence interne des r ponses donn es par les sous chantillons de consommateurs d alcool et de drogues nous avons constat que les coefficients restaient stables TDAD 0 90 GEDA 0 94 La fiabilit du TDAD et de la GEDA pour des chantillons compos s de d tenus n a pas encore t tablie Les coefficients de fiabilit ant rieurs TDAD 0 95 Skinner et Horn 1982 GEDA 0 92 Skinner et Allen 1982 se fondent sur des chantillons de personnes qui n taient pas des d tenus et qu on valuait en vue de leur faire suivre un traitement pour alcoolisme ou toxicomanie D apr s les donn es actuelles le TDAD et la GEDA ont un bon indice de la fiabilit aussi bien pour des grouses de d tenus que de non d tenus La valeur des coefficients Alpha de Cronbach peut varier de 0 0 1 0 Dans la plupart des cas des coefficients de fiabilit d au moins 0 0 sont consid r s comme ad quats Gravit de la surconsommation d alcool et de droques La figure 10jpr sente la r partition des scores obtenus par cet chantillon de d tenus au TDAD Plus de la moiti des d tenus de l chantillon 52 4 96 ont d clar ne pas avoir prouv de probl me de drogues au cours des six mois qui ont pr c d leur derni re arrestation alors qu un peu plus de 6 manifestaient les
30. cueillies dans le cadre d entrevues individuelles Les profits de consommation d alcool et de drogues des d tenus am ricains taient tr s semblables aux profits des d tenus nouvellement admis trac s l aide du QIMV 2 Les donn es de l tude am ricaine se fondaient sur un chantillon al atoire de 12 000 d tenus de prisons d tat interrog s en 1979 Le tableau 1 compare la consommation autod clar e de drogues et le tableau 2 la consommation d alcool chez les deux chantillons de prisonniers Les chiffres sont presque identiques dans les deux chantillons pour ce qui est du pourcentage de d tenus d clarant avoir d j pris de la drogue en avoir pris dans la p riode pr c dant l infraction et en avoir pris avant de commettre au moins un des crimes ii l origine de leur derni re condamnation Il y a moins d analogies dans la consommation d alcool d clar e par les prisonniers am ricains et par les d tenus composant l chantillon du QIMV bien que les diff rences ne soient pas frappantes Les d tenus nouvellement admis de notre chantillon taient moins nombreux que leurs homologues am ricains dire qu ils avaient commis des crimes apr s avoir bu R action au QIMV Un des objectifs du projet plate consistait valuer la r ceptivit des d tenus face la formule d une valuation r alis e l aide d instruments informatiques Les d tenus ont r agi favorablement et leurs r ponses aux questions d valua
31. de savoir comment choisir les d tenus auxquels nos ressources de traitement seront les plus profitables compte tenu des incidents qui surviennent en milieu correctionnel et qui sont une pr occupation constants pour notre Organisation Notre rapport jette les bases d une m thode de triage initial des d tenus qui permettrait de r pondre ces deux besoins essentiels Nous avons propos dans ces pages un mod le qui permettrait d laborer un tel syst me de triage D autres recherches et la contribution constants des gestionnaires de services correctionnels du Service correctionnel du Canada s imposent i pr sent pour parfaire ce mod le Cependant d apr s les donn es produites par cette premi re tentative d laborer une typologie du traitement de la toxicomanie le QIMV serait un outil tr s pertinent sur lequel fonder un tel syst me de triage initial des candidats divers modes de traitement Les commentaires favorables tant des d tenus que des employ s qui ont particip au projet pilote permettent aussi de croire qu une fois qu on lui aura apport certaines corrections mineures le QIMV sera pr t tre utilis dans tous les p nitenciers et tre int gr aux modalit s courantes admission des d tenus dans toutes les unit s de r ception du Service correctionnel du Canada Bibliographie Service correctionnel du Canada Groupe de travail sur la r duction de l usage abusif des droques et de l alcool Ottawa Service co
32. ents physiquement Pour que le d tenu soit inclus dans le groupe devant tre trait en priorit ces trois conditions devaient tre r unies L application de ces crit res de risque a entrains la s lection de 46 5 des d tenus chez qui la GEDA avait permis de d tecter des probl mes moyens importants ou graves de surconsommation d alcool Pour valuer le nombre de d tenus qui seraient consid r s comme des cas prioritaires et recevraient un traitement intensif nous avons combin les deux groupes c est dire les d tenus prouvent des probl mes li s la drogue ou l alcool de d tenus choisis Par suite de l application des crit res 45 des cas chez qui on avait au d part d cel des probl mes moyens importants ou graves de consommation d alcool ou de drogues l aide de la GEDA ou de la TDAD ont t retenus ce qui repr sente environ 17 de l chantillon total des d tenus nouvellement admis L utilisation de cette m thode de triage en deux temps a donc entra n e une diminution sensible du nombre des cas d sign s comme devant tre trait s en priorit Rappelons que si on utilisait uniquement le TDAD ou la GEDA environ 37 5 de l chantillon de nouveaux d tenus se rangeaient dans des cat gories pour lesquelles un traitement tait indiqu en raison de la gravit de leur toxicomanie La figure 16 pr sente la r partition des d tenus parmi les diff rentes cat gories de traitement
33. enus compris dans l chantillon ont admis avoir consomm des drogues au moins une fois dans leur vie Pr s de 10 d entre eux avaient commenc le faire avant 10 ans et 28 6 entre 11 et 13 ans La section du QIMV qui porte sur les drogues vise essentiellement mesurer la consommation de drogues au cours des six mois pr c dant l arrestation Environ 57 des d tenus ont d clar avoir consomm des drogues au moins une fois pendant cette p riode La figure 1 pr sente les diff rentes fr quences de consommation des d tenus pendant cette p riode de six mois Fait noter plus de 10 d entre eux ont dit avoir pris de la drogue tous les jours et plus de 30 au moins quelques fois par semaine La figure 2 illustre la fr quence chez les d tenus d pisodes de consommation intensive de drogue durant au moins quelques jours Vingt pour cent des d tenus compris dans l chantillon ont dit que ces pisodes taient survenus au moins une fois par semaine pendant les six mois pr c dant leur arrestation Figure 1 Fr quence de la consommation de drogues au cours des mois pr c dant l arrestation SAS Tous les jours jj 10 Presque tous ANN A NARA TV les jours NS Quelques fois NV par semaine QQ P N NN Une fois par semaine Une fois i par mois AAA SIS Une ou AN ON SS e quelques fois AAL T AN N AY NN N NN ANNA Y N N NN N N N N N N NN NN SAAN NN NA aN WAWA
34. ettaient avoir commis au moins un de leurs crimes sous l effet conjugu de l alcool et de la drogue Figure 6 Traitement le plus r cent de l alcoolisme ou de la toxicomanie et mode de traitement pr f r Alcooliques anonymes Th rapie de groupe Cure de d sintoxication Groupe de sensibilisation aux effets de la drogue et de l alcool Groupe d entraide Comp tences paychosociales Th rapie individuelle Traitement l aide de m dicaments 10 20 WB Traitement recu Traitement pr f r 30 40 50 Figure 7 Infractions commises sous l effet de drogues D lits vlolents Vols qualifi s Infractions Ay sexuelles W 1 Infractions relatives aux drogues Introductions par effraction Crimes contre les biens Conduite avec facult s affaiblies Autres N 1 2 0 5 10 15 20 26 30 35 Figure 8 Infractions commises sous l effet de l alcool D lits violents Vols qualifi s AN Infractions www sexuelles RX Infractions relatives aux AK N rogues Introduction 8 NS RENTREE N ee NN AY AAA AAAS AANA par effraction NS NAS Cri Ese a x iens 8 2 nduite avec facult s affaibiies AW 45 AN 0 5 10 15 29 25 30 35 Autres Figure 9 Infractions commises sous l effet conjugu de la drogue et de l alcool D tits violenta N Vols qualifi s Infractions sexuelles AN Infractions relatives aux AN drogues pini introductions pa
35. g n ral sont valu s Cette section met galement en lumi re les rapports entre la consommation d alcool et les risques pour la sant Les questions permettent d valuer le fonctionnement actuel du d tenu et son fonctionnement avant l incarc ration B Fonctionnement social Cette section permet de recueillir des renseignements sur le fonctionnement social du sujet avant son incarc ration On y demande notamment au d tenu avec qui il habitait On l interroge galement sur la qualit g n rale ses rapports avec des amis sa conjointe et d autres membres de sa famille de m me que sur ses rapports avec certains groupes sociaux C Droques Cette section comprend des questions sur les habitudes du d tenu au chapitre de la consommation de drogues et sur l importance de sa consommation Cette section qui est assez longue englobe le Test de d pistage de l abus de drogues TDAD mis au point par Skinner On a incorpor le TDAD cette section pour valuer la gravit de la toxicomanie Cette grille comprend 20 questions qui mesurent l ampleur des probl mes d coulant de la consommation de drogues Les questions du Test de d pistage de l abus de drogues qui permettent de d celer un ventail de sympt mes li s l abus de drogues et la toxicomanie pathologique voir l annexe A s inspirent des questions du Test de d pistage d alcoolod pendance du Michigan M L Selzer 1971 instrument bien connu Apr s la cotation des r
36. g n ralement capable d arr ter 1 NON 2 OUI
37. hez les nouveaux d tenus La pr sente section d crit la r partition des scores obtenus pour ces deux outils d valuation et examine leur utilit ventuelle pour la d termination du traitement Comme on l a pr cis plus haut chacun de ces instruments permet de classer les probl mes de toxicomanie en cinq cat gories selon qu Us sont nuls l gers moyens importants ou graves Les d tenus dont les probl mes sont moyens importants ou graves manifestent des difficult s comparables par leur ampleur celles qu prouvent les personnes libres qui consultant des sp cialistes pour des probl mes d alcoolisme ou de toxicomanie On pr sume donc que les d tenus qui se Tangent dans ces cat gories d apr s les r sultats du TDAD ou de la GEDA ont besoin d une certaine intervention pour mettre fin leur surconsommation d alcool ou de drogues Fiabilit du QIMV La premi re tape dans l valuation de ces instruments consistait examiner leur fiabilit sur le plan de la coh rence des r ponses donn es par les d tenus aux questions dont on combine les r sultats pour calculer le degr de gravit Les indices de fiabilit coefficients Alpha de Cronbach obtenus taient de 0 91 pour le TDAD et de 0 95 popr la GEDA ce qui indique un tr s fort degr de coh rence interne pour cet chantillon II tait possible que la coh rence interne des chelles f t gonfl e parce que les d tenus qui d claraient ne jamais avoir
38. ie Cette valuation d taill e fournit une mine de donn es sur les habitudes de consommation de drogues et d alcool des d tenus et sur les rapports entre la toxicomanie et l activit criminelle Le document que voici est le premier d une s rie de rapports de recherche sur la toxicomanie et le comportement criminel qui seront produits a l aide des donn es du QIMV Ce premier rapport pr sente des renseignements descriptifs obtenus grace aux diff rentes composantes du QIMV On y explore galement la possibilit d laborer une typologie qui servirait a d pister la toxicomanie et a identifier les d tenus devant tre trait s en priorit Les donn es qui forment la base de ce rapport ont t recueillies aupr s d un chantillon de 503 d tenus qui ont r pondu au Questionnaire informatis sur le mode de vie dans des tablissements du Service correctionnel du Canada situ s dans les Maritimes et les Prairies Le Questionnaire informatis sur le mode de vie se fonde sur les travaux du Dr Harvey Skinner ancien chercheur de la Fondation de la recherche sur la toxicomanie de l Ontario qui a mis au point une m thode informatis e d valuation des facteurs du mode de vie qui sont li s la toxicomanie Con ue l origine pour tre utilis e en m decine familiale cette approche devait procurer aux omnipraticiens un moyen de d pister rapidement et d une fa on fiable les probl mes de toxicomanie chez Le Groupe de travail sur
39. illies l aide d autres instruments de mesure L enqu te sur la sant mentale Direction de la recherche et des statistiques 1990 donne la proportion de d tenus ayant prouv des probl mes d abus de substances toxiques ou de d pendance aux substances toxiques soit au cours de leur vie soit au cours de l ann e pr c dente Les auteurs de l tude ont utilis le Plan d entrevue diagnostique PED Diagnostic Interview Schedule Institut national de la sant mentale des Etats Unis pour tablir des diagnostics fond s sur le DSM Ill l gard de plus de 2 000 d tenus de p nitenciers f d raux compris dans un chantillon al atoire national Les diagnostics du PED relatifs l abus de drogues ou b la d pendance de drogues reposent sur la manifestation d une consommation pathologique et d un fonctionnement social et professionnel handicaps Des param tres semblables permettent de diagnostiquer l abus d alcool ou la d pendance l alcool l aide des crit res diagnostiques du DSM Ill L enqu te sur la sant mentale a r v l que 52 9 des d tenus sous responsabilit f d rale avaient prouv des Probl mes d abus de drogue ou de d pendance la drogue par le pass et que 69 8 avaient Figure 13 Degr s de gravit des probl mes d apr s le TDAD chantillon de volontaires de l Ontario et chantillon du QIMV 60 ESS Echantillon de WEN chantilion du 50 volontaires QIMV 40 30 20 10
40. la r duction de toxicomanie s est vu confier le mandat d tablir une politique cadre qui d finirait l orientation des programmes et services de traitement de la toxicomanie offerts aux d tenus sous responsabilit f d rale au cours des cinq prochaines ann es un grand nombre de patients venus les consulter Skinner Allen Mclntosh et Palmer 1985 La Direction de la recherche et des statistiques avec la collaboration initiale du Secr tariat du Minist re Direction des affaires correctionnelles a adapt et modifi la m thode d valuation informatis e de Skinner pour pouvoir l utiliser avec des d tenus On a r vis les questions pos es de mani re ce queues soient facilement comprises par des d tenus On a galement r organis le contenu du questionnaire pour qu il corresponds aux circonstances normalement v cues par les d tenus des p nitenciers f d raux par exemple arrestation condamnation incarc ration De plus on a con u une partie assez longue du QIMV pour pouvoir valuer les rapports entre la toxicomanie et les sch mes de comportement criminels et appr cier la motivation du d tenu face au traitement Le QIMV englobe deux composantes essentielles galement mises au point par Skinner le Test de d pistage de l abus de drogues Skinner 1982 et la Grille d valuation de la d pendance l alcool Skinner et Allen 1982 Ces deux instruments ont t largement utilis s dans le cadre de recherches
41. les ant c dents criminels du sujet ainsi que les rapports entre sa consommation de drogues ou d alcool et ses activit s criminelles pass es ou pr sentes La plupart des questions s adressent aux d tenus qui taient ivres ou drogu s quand ils ont commis les infractions qui les ont men s la prison Les questions permettent de recueillir des renseignements tr s d taill s sur les circonstances des crimes commis sous l influence d alcool ou de drogues G Education Cette section mesure le degr d instruction du d tenu et ses aspirations ce chapitre On y demande au d tenu quels effets la consommation de drogues ou d alcool a eus sur ses projets d ducation H Travail et situation financi re Cette section porte sur la participation au march du travail et l ampleur des difficult s financi res prouv es Elle comprend certaines questions sur les rapports entre d une part le travail et la situation financi re et d autre part la consommation de drogues ou d alcool l Toxicomanie et fonctionnent global Cette section renferme diff rentes questions r capitulatives sur la sant physique la sant mentale les relations sociales le comportement criminel de m me que sur le fonctionnement du d tenu sur les plans professionnel scolaire et fianciez Elle vise tablir des liens entre chacun de ces domaines et le profit de consommation de drogues et d alcool du d tenu Ces questions visent fournir des renseigneme
42. nts sur la mesure dans laquelle le d tenu est dispos ii faire l auto valuation de ses probl mes J Motivation face au traitement Cette section permet d valuer l aide de divers indicateurs la volont du d tenu de se faire traiter et la mesure dans laquelle il consid re le traitement comme un l ment utile de son correctionnel K Satisfaction du client La section finale du QIMV invite le d tenu commenter la m thode d valuation d tenu est appel donner son avis sur l approche informatis e la dur e de la s ance la clart des questions et l utilit de l information re ue e en retour Profils de consommation de drogues et d alcool Chez les d tenus Echantillon Les donn es d valuation de 503 d tenus en tout re ues jusqu en d cembre 1990 par la Direction de la recherche et des statistiques sont comprises dans le pr sent chantillon Ces donn es correspondent un chantillon s quentiel des d tenus admis dans les tablissements o se d roulaient les projets pilotes pendant une p riode d environ un an apr s l introduction du QIMV L chantillon comprend 28 5 6 d tenus admis au P nitencier de Dorchester 189 d tenus 37 7 admis l tablissement de Drumheller et 285 d tenus 56 7 admis l tablissement de Springhill cause de certaines circonstances particuli res l unit de r ception du P nitencier de Dorchester n a pu participer au projet pilote pendant toute la p
43. on est pr sent e 4 l cran et les r ponses apparaissent sous la forme de choix multiples Le d tenu r pond aux questions en appuyant sur la touche appropri e du clavier Un employ qui connait le syst me informatique explique la marche suivre au d tenu au d but de la s ance et reste i sa disposition pour r pondre toute question qu il pourrait se poser En temps normal il faut moins de deux heures pour r pondre au questionnaire Cependant le d tenu peut proc der son rythme et faire une pause n importe quel moment Il y a galement un certain nombre de fonctions qui permettent aux d tenus de sauter les questions qui sont sans rapport avec leur situation personnelle Par exemple les d tenus qui d clarent ne pas avoir consomm de drogues pendant les six mois qui ont pr c d leur arrestation n ont pas r pondre la s rie de questions du Test de d pistage de la toxicomanie sur les sympt mes possibles de l abus de drogues Au cours de la s ance d valuation le micro ordinateur donne au d tenu un feed back instantan sur son fonctionnement dans les divers domaines vis s par la batterie de questions Ce feed back prend la forme d une s rie de thermom tres apparaissant l cran qui illustrent graphiquement l ampleur des probl mes relev s dans chaque domaine d valuation par exemple l alimentation le tabac la consommation de drogues ou d alcool en fonction de donn es normatives pour
44. peut conclure que beaucoup de ces d tenus taient en libert imm diatement avant de r pondre la batterie de questions de l valuation Logiquement ces d tenus avaient eu acc s aux boissons alcoolis es et aux drogues plus r cemment que la plupart des d tenus d l chantillon de L enqu te sur la sant mentale eux taient puis s dans la population carc rale g n rale Il n est donc pas tonnant que les estimations que nous avons obtenues l aide du QIMV soient un peu plus lev es que les taux de pr valence de L enqu te sur la sant mentale Une autre possibilit qu on ne saurait carter est que l approche informatis e encourage davantage les prisonniers r v ler leurs v ritables habitudes de consommation d alcool et de drogues que la m thode de l entrevue utilis e dans le cadre de L enqu te s sant mentale D apr s nos donn es les r sultats du TDAD et de la GEDA obtenus partir des renseignements fournis par les d tenus eux m mes en r ponse au QIMV donnent un indice raisonnable du nombre de d tenus nouvellement admis qui ont besoin de suivre un traitement quelconque pour mettre fin a leur surconsommation d alcool ou de drogues La fiabilit de ces instruments de mesure est plus que suffisante et le nombre estimatif de d tenus qui auraient besoin de traitement Concorde assez bien avec les donn es des rapports ant rieurs 7 Ces statistiques sur la pr valence se fondent sur des crit res de diagno
45. pitations 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation est ce que vous pensiez presque sans arr t boire et l alcool 1 NON 2 OUI Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous entendu des choses qui n existaient pas apr s avoir trop bu 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous eu des sensations tranges qui vous faisaient peur quand vous buviez 1 NON 2 UNE OU DEUX FOIS 3 SOUVENT Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation apr s avoir bu avez vous senti des choses qui rampaient sur vous alors qu il n y avait rien par exemple des insectes ou des araign es 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS 22 23 24 25 Pendant les six mois qui Ont pr c d votre arrestation avez vous perdu la carte perte de m moire 1 JAMAIS 2 UNE FOIS POUR MOINS D UNE HEURE 3 UNE FOIS POUR PLUSIEURS HEURES 4 UNE FOIS PENDANT UN JOUR OU PLUS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous essay de boire moins mais sans y arriver 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation est ce que vous buviez vos verres d une traite 1 NON 2 OUI Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation apr s avoir pris un ou deux verres tiez vous
46. plus graves probl mes de toxicomanie En tout 27 5 des d tenus de l chantillon avaient prouv des probl mes moyens importants ou graves de consommation de drogues au cours des six mois pr c dant leur derni re arrestation Sur la foi de ces donn es on peut conclure qu environ le quart des d tenus admis ont besoin d une aide quelconque pour r gler des probl mes de toxicomanie Les degr s de gravit tablis l aide de 3 Grille d valuation de la d pendance l alcool GEDA sont illustr s dans la figure 117 Les probl mes d alcool allant de moyens graves taient moins fr quents que les probl mes de drogue d une gravit quivalente chez cet chantillon de d tenus En effet seulement 19 4 des d tenus obtenaient des Scores qui les classaient dans la cat gorie des probl mes moyens importants ou graves sur la GEDA et seulement 2 6 96 d entre eux se rangeaient dans la cat gorie de l alcoolod pendance la plus aigu probl mes graves Fait int ressant noter environ le tiers des d tenus de l chantillon 32 6 96 avaient un l ger probl me de d pendance l alcool alors que 20 1 96 d entre eux avaient un l ger probl me de drogue L examen des r sultats obtenus au TDAD et la GEDA dans les deux r gions qui ont particip au projet pilote e IE et les Prairies n a r v l aucune diff rence statistiquement significative La figure 12 montre la proportion de cas dans chaque
47. r c d votre arrestation avez vous perdu la carte perdu la m moire mais sans perdre connaissance apr s avoir bu 1 NON JAMAIS 2 PARFOIS 3 SOUVENT 4 PRESQUE CHAQUE FOIS QUE JE PRENAIS UN VERRE Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation est ce que vous gardiez une bouteille sur vous ou la port e de la main 1 NON 2 PARFOIS 3 PRESQUE TOUJOURS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation apr s une p riode d abstinence sans boire finissiez vous par recommencer boire beaucoup 1 NON 2 PARFOIS 3 PRESQUE TOUJOURS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous bu au point de perdre connaissance 1 NON 2 UNE FOIS 3 PLUS D UNE FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous eu des convulsions une attaque apr s avoir trop bu 1 NON 20 2 2 UNE FOIS 3 PLUSIEURS FOIS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation est ce que vous buviez pendant la journ e 1 NON 2 OUI Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation est ce que vos id es taient embrouill es ou m l es quand vous aviez beaucoup bu 1 NON 2 OUI MAIS SEULEMENT POUR QUELQUES HEURES 3 OUI POUR UN JOUR OU DEUX 4 OUI POUR PLUSIEURS JOURS Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation apr s avoir bu est ce que vous sentiez votre coeur battre tr s rapidement pal
48. r gion qui correspondent chaque degr de gravit du TDAD et de la GEDA Comme on le voit les diff rences entre les deux r gions sont n gligeables Autres valuations de la toxicomanie chez les d tenus Si le TDAD et la GEDA doivent servir d outils de d pistage initial de la toxicomanie chez les d tenus et permettre de d terminer les programmes de traitement n cessaires il importe de prouver que les estimations qu ils fournissent concordant avec les donn es normatives dont Ces donn es excluent les 55 d tenus 10 9 96 mentionn s plus haut qui ont donn des r ponses contradictoires des questions sur leur consommation de drogues Nous avons exclu ces cas parce qu il tait impossible d obtenir des scores tables au TDAD 5 Ces donn es excluent les trots d tenus mentionn s plus haut qui ont donn des r ponses contradictoires aux questions sur leur consommation d alcool Nous avons exclu ces cas parce qu il tait impossible d obtenir des scores fiables sur la GEDA On a utilis le test de Khi carr pour d celer les carts entre les r gions dans la r partition des r sultats Aucun cart n a t observ pour le TDAD ni la GEDA p 0 3 Figure 10 Degr de gravit des probl mes d apr s le TDAD Graves 6 5 27 5 importants 10 6 Moyens 10 5 L gers 20 1 Nuls 52 4 Figure 11 Degr de gravit des probl mes d apr s la GEDA Graves 2 6 Importants 6 6 Moyens 10 2 L gers 32 6 Nuls
49. r etfraction Crimes contre les bie Conduite gvec facult s affaiblies Autres ns RAS J RU sy 1 0 5 10 15 20 26 30 35 Les d tenus qui ont admis avoir pris de la drogue ou de l alcool avant de commettre leurs crimes ont t pri s de choisir un de ces crimes et de donner des renseignements d taill s sur les circonstances qui l avaient entour Les figures 7 8 et 9 indiquent pour les d tenus qui ont dit avoir commis des crimes apr s avoir pris une substance psychoaffective quelconque les types de crimes commis sous l effet de la drogue de l alcool ou sous l effet conjugu de drogues et d alcool Une constatation int ressante se d gage de ces tableaux les d lits violents sont plus souvent commis sous l effet soit de l alcool soit de l alcool et des drogues la fois que sous l influence exclusive de drogues En revanche le vol qualifi semble davantage li la consommation de drogues que d alcool Quant aux introductions par effraction leur proportion tait comparable pour les trois types de consommation Parmi ceux qui n avaient consomm que de la drogue 71 1 ont reconnu que cela avait obscurci leur jugement et 74 5 ont d clar que cela les avait pr dispos commettre le crime Une proportion semblable 71 1 de r pondants ont dit qu ils n auraient pas commis le crime s ils n avaient pas pris de drogue Les proportions correspondantes taient tr s semblables pour les d
50. restation avez vous perdu la carte ou eu des flash back apr s avoir pris de la drogue 1 NON 2 OUI 7 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation vous tes vous d j senti mal o l aise ou coupable de prendre de la drogue 1 NON 2 OUI 8 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation votre femme ou vos parents se sont ils plaints de votre consommation de drogues 1 NON 2 OUI 9 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous eu des probl mes avec votre femme ou avec vos parents parce que vous preniez de la drogue 1 NON 2 OUI 10 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous perdu un ami parce que vous preniez de la drogue 1 NON 2 OUI 11 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous n glig votre famille cause de la drogue 1 NON 2 OUI 12 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation votre consommation de drogues vous a t elle caus des ennuis 1 NON 2 OUI 13 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous perdu un emploi cause de la drogue 1 NON 2 OUI 14 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation vous tes vous battu quand vous tiez drogu 1 NON 2 OUI 15 Pendant les six mois qui ont pr c d votre arrestation avez vous fait des choses ill gales pour obtenir de la drogue 1 NON 2 OUI 16 Pendant les six mois qui ont pr
51. rit 5 3 Cependant comme U ressort de la figure 5 au moins 15 4 des d tenus ont dit qu ils avaient eu des pisodes de consommation intensive au moins une fois par semaine pendant les six mois vis s Les donn es sur la gravit de l abus d alcool figurent dans une autre section du pr sent document qui porte sur la Grille d valuation de la d pendance l alcool Nous avons aussi examin les donn es recueillies pour relever toute contradiction dans les r ponses aux questions sur la consommation d alcool Seulement trois r pondants 0 6 avaient donn des r ponses contradictoires ils avaient d clar au d but ne jamais avoir consomm d alcool mais par la suite avaient dit qu ils taient ivres au moment de commettre un ou plusieurs crimes Dans ce cas galement on peut modifier le logiciel du QIMV pour r duire la fr quence des r ponses contradictoires Figure 3 Drogues consomm es par des d tendus au cours des mois pr c dant l arrestation Cannabis J x 7 Imants g Stimulants Tranquillisants Hallucinog nes Opiac s N 22 Figure 4 Fr quence de la consommation d alcool au cours des mois pr c dant l arrestation Tous les jours Presque tous les jours Quelques fois par semaine Une fois par semaine Une fois par mois Une ou quelques fois 212 N S N Jamais Figure 5 Fr quence d
52. rrectionnel du Canada 1990 Division des programmes de formation et d panouissement personnel et Direction de la recherche Service correctionnel du Canada Le Questionnaire informatis sur le mode de vie Manuel d instructions 1989 Hodgins D C et Lightfoot L O Types of male alcohol and drug abusing incarcerated offenders British Journal of Addiction 1988 83 pp 1201 1213 Horn J L Wanberg KW et Foster F M The Alcohol Use Inventory Denver Colorado Center for Alcohol Abuse Research and Evaluation 1974 Lightfoot L O et Hodgins D A survey of alcohol and drug problems in incarcerated offenders The International Journal of the Addictions 1988 23 pp 687 706 Direction de la recherche et des statistiques Service correctionnel du Canada The Prevalence Nature and Severity of Mental Health Disorder Among Federal Male Offenders in Canada mars 1990 En traduction Selzer M L The Michigan Alcoholism Screening Test The quest for a new diagnostic instrument American Journal of Psychiatry 1971 127 pp 1653 1658 Skinner HA Drug abusing screening test Additive Behaviours 1982 7 pp 363 371 Skinner HA et Allen BA Alcohol dependence syndrome Measurement and validation Journal of Abnonnal Psychology 1982 91 pp 199 209 Skinner HA et Allen BA Does the computer make a difference A computerized versus face to face versus self report assessment of alcohol drug and tobacco use
53. s ou avant l ge de 16 ans e Polytoxicomanes ayant consomm plus d une sorte de drogue au cours des six mois pr c dant leur derni re arrestation Pour tre class dans la cat gorie de toxicomanes devant tre trait s en priorit les d tenus devaient satisfaire ces trois conditions k la fois L application de ces crit res a permis de retenir 38 5 des d tendus chez qui le TDAD avait permis de d celer des probl mes moyens importants ou graves Une fa on de proc der semblable a t utilis e avec les d tenus qui avaient obtenu des scores lev s sur la Grille d valuation de la d pendance l alcool GEDA Nous avons modifi les crit res de risques pour tenir compte des facteurs de risque li s la consommation d alcool La propension k la violence particuli rement sous l effet de l alcool a 6t6 retenue comme facteur important en raison de ses r percussions sur le milieu carc ral Les crit res suivants ont servi choisir un sous chantillon de d tenus parmi ceux qui avaient obtenu des r sultats lev s la GEDA e D tenus ayant dit qu ils avaient bu avant de commettre un ou plusieurs des crimes l origine de leur incarc ration e D tenus ayant un profil d alcoolisme chronique ou de longue dur e indiqu par la consommation de boissons alcooliques au moins une fois par semaine d s ou avant l ge de 16 ans e D tenus ayant admis que l alcool les rendait plus agressifs ou viol
54. sommation intensive d alcool cuites au cours des 6 mois pr c dant l arrestation Traitement de la toxicomanie Comportement criminel 20 NO NO NO D NO cic Njej N N ojo Figure 6 Traitement le plus r cent de l alcoolisme ou de la toxicomanie et mode de Statistiques sur la consommation de drogues et d alcool obtenues l aide du QIMV et statistiques tablies aux tats Unis R action au QIMV Tableau 1 Tableau 2 6 D pistage de probl mes de drogues et d alcool 7 Fiabilit du QIMV NIN N N N LY TN SN N Figure 11 Degr de gravit des probl mes d apr s la GEDA Figure 12 Degr s de gravit des probl mes d apr s le TDAD et la GEDA par r gion 30 Figure 13 Degr s de gravit des probl mes d apr s le TDAD chantillon de volontaires de l Ontario et chantillon du QIMV 32 Figure 14 Degr s de gravit des probl mes d apr s la GEDA chantillon de volontaires de l Ontario et chantillon du QIMV 33 Recoupement de probl mes de drogues et d alcool Choix des programmes Tableau 3 Figure 15 Ventilation des r sultats combin s de la GEDA et de TDAD Figure 16 Degr d intensit du traitement 4 Figure 17 Motivation face au traitement des d tenus tosicomanes identifi s comme devant tre trait s en priorit 4 Conclusion Bibliographie Go Foo gor
55. stic tr s larges Quand on applique des crit res plus stricts les estimations au sujet de la pr valence sont d beaucoup inf rieures Si on utilise ces crit res stricts l estimation de la pr valence de l abus ou de la d pendance est de 40 9 pour la drogue et de 47 2 pour l alcool un moment o un autre de la vie des d tenus Les taux de pr valence sont de 13 1 et de 9 8 96 respectivement si la p riode de r f rence est l ann e pr c dente Recoupement de probl mes de droques et d alcool II tait pr vu que beaucoup de d tenus manifesteraient les signes d une surconsommation conjugu e de drogues et d alcool Le tableau 3 est un tableau crois qui pr sente les score du TDAD et de la GEDA dans le cas des d tenus dont les donn es taient valides pour les deux cas n 448 Ces donn es sont galement illustr es dans la figure 15 Comme cette figure en t moigne les degr s de gravit s des probl mes li s l alcool et la drogue se recoupaient Environ 9 2 des d tenus compris dans l chantillon prouvaient des probl mes dont la gravit allait de moyenne grave sur l chelle et du TDAD et de la GEDA Si on analyse les donn es du tableau 3 on voit qu environ la moiti 47 6 des d tenus qui ont manifest des probl mes d alcoolod pendance dont la gravit allait de moyenne grave se sont rang s dans la m me cat gorie au TDAD Et inversement le tiers 33 3 des d tenus qui d apr s les r
56. sultats du TDAD on peut classer chaque d tenu dans l une des cinq cat gories form es par les sujets dont le degr de 5 c toxicomanie est nul faible moyen important et grave D Alcool La section D ressemble la section C cette diff rence pr s qu elle porte sur la consommation et l abus de boissons alcooliques On a incorpor dans cette section la Grille d valuation de la d pendance l alcool GEDA que Skinner a mis au point pour mesurer la gravit des probl mes de d pendance l alcool La GEDA qui s inspire d un instrument de dimensions plus importantes l Inventaire de la consommation d alcool Horn Wanberg et Foster 1974 est une grille d valuation de 25 questions qui portent sur les sympt mes d alcoolod pendance et les habitudes pathologiques de consommation d alcool voir annexe B A l aide du m me bar me de classification utilis dans le TDAD la Grille d valuation de la d pendance l alcool permet de classer chaque r pondant dans l une des cinq cat gories suivantes d pendance nulle faible moyenne importante et grave E Traitement de la toxicomanie Cette section comprend des questions qui servent tablir si le d tenu a d j t traits pour sa toxicomanie et d terminer sa volont actuelle de se faire traiter On y demande au d tenu s il souhaite se faire traiter et pour queues raisons F Comportement Criminel Cette longue section permet d valuer
57. sur la sensibilisation et la pr vention Si on applique ce mod le de triage en deux temps le nombre de groupes choisis et la r partition des d tenus parmi ces groupes seraient fonction du nombre de la nature et de la diversit des facteurs de risque inclus dans la m thode de s lection II est probable par ailleurs que le chevauchement des diff rents degr s d intensit apparaisse clairement lorsque les d tenus seront r partis parmis les groupes de traitement Ainsi dans le pr sent exemple certains cas de traitement interm diaire b n ficieront peut tre davantage d un traitement faible intensit alors que les programmes de sensibilisation et de pr vention conviendront peut tre le mieux certains d tenus class s dans le groupe de traitement faible intensit L avantage fondamental que pr sente cette m thode est queue peut faciliter le choix du traitement d s l admission du d tenu Dans un syst me de traitement id al des valuations constantes permettraient de d terminer la composition finale des divers groupes de traitement offerts et assureraient que les interventions correspondent bien aux besoins des d tenus Jusqu ici nous avons d crit la s lection des d tenus en vue du traitement de la toxicomanie et leur classement par ordre de priorit en faisant abstraction de la volont des d tenus de participer des programmes de divers niveaux d intensit Le degr de motivation des d tenus po
58. tative de classer les d tenus selon le traitement dont ils ont besoin et il est vident qu il faudra proc der d autres recherches pour pouvoir mettre au point des typologies permettant dans la pratique de choisir le traitement indiqu Il y aura peut tre lieu d appliquer d autres crit res de risque et les exemples donn s pourraient tre remani s Cependant les renseignements qui suivent fournissent un exemple des r gles de d cision qui pourraient s appliquer et illustrent la r partition des d tenus parmi les diff rents groupes de traitement qui pourrait s ensuivre Dans un premier temps nous avons retenu tous les d tenus qui d apr s leurs scores au TDAD et o la GEDA prouvaient des probl mes moyens importants ou graves de surconsommation Dans un deuxi me temps nous avons choisi d autres crit res correspondent des facteurs qui semblent permettre de pr dire avec une certaine justesse la probabilit d incidents n gatifs en milieu correctionnel chez les d tenus toxicomanes Nous avons appliqu les crit res suivants pour choisir un sous chantillon de cas parmi ceux qui avaient obtenu des r sultats lev s au TDAD e D tenus ayant d clar qu ils taient drogu s au moment de commettre un ou plusieurs des crimes l origine de leur peine actuelle e D tenus pr sentant un profil de toxicomanie chronique ou plong e indiqu par la consommation de drogue au moins une fois par semaine d
59. tion se r sument ainsi e 91 96 des d tenus ont d clar avoir tr s bien compris les instructions de l ordinateur e 80 ont trouv la dur e de l valuation correcte et 10 8 l ont trouv e trop longue alors que 9 2 l ont trouv e trop courte e 79 5 des r pondants ont trouv l valuation l aide de l ordinateur facile 17 9 96 ont trouv l exercice un peu difficile et les autres l ont trouv passablement 1 5 926 ou tr s 1 1 96 difficile e 91 1 96 des d tenus ont r pondu par l affirmative la question suivante Dans l ensemble avez vous aim r pondre au Questionnaire sur le mode de vie e 86 6 d entre eux ont dit qu ils encourageraient un ami faire l valuation Les d tenus ont galement t invit s L diminuer l utilit de l information fournie par l ordinateur en retour dans le cadre du QIMV e 81 8 ont d clar que l valuation leur avait appris quelque chose appris certaines choses et 18 2 qu eue ne leur avait rien appris e 9 ont dit qu ils n avaient pas trop bien compris l information fournie en retour par l ordinateur 75 3 ont d clar que ce feed back leur avait donn e description claire de leur mode de vie En somme le Questionnaire informatis sur le mode de vie a t bien accueilli par les d tenus cause de la facilit avec laquelle l valuation peut se faire sur ordinateur et cause de la pertinence de l information fournie en reto
60. ur Tableau 1 Fr quence de la consommation de drogues chez les d tenus am ricains des prisons d tat et chez les d tenus nouvellement admis ayant r pondu au QIMV d D tenus am ricans chantillon du QIMV D j pris de la drogue 78 0 74 9 Deem wm O p iode pr c dant le crime 56 0 F i em avoir pris de la drogue 33 0 32 7 Dans le cadre de l tude am ricaine il s agissait du mois pr c dant la perp tration du crime pour lequel le d tenu tait incarc r Dans le cas du QIMV la p riode de r f ence correspondait aux six mois pr c dant la derni re arrestation Tableau 2 Fr quence de la consommation d alcool chez les d etenus am ricains des prisons d Etat et chez les d tenus nouvellement admis ayant r pondu au QIMV D tenus am ricains __ chantillon du QIMV Consomm de l alcool 81 9 84 5 avoir bu de l alcool Dans le cadre de l tude am ricaine la p riode de r f rence pour la consommation d alcool correspondait A l ann e qui avait pr c d le crime pour lequel le d tenu tait incarc r Dans le cas du QIMV la p riode de r f rence correspondait aux six mois pr c dant la derni re arrestation D pistage de probl mes de drogues et d alcool Le Test de d pistage de l abus de drogues TDAD et la Grille d valuation de la d pendance l alcool GEDA sont des composantes essentielles du QIMV conques pour valuer la gravit des probl mes de toxicomanie c
61. ur lesquels des programmes tr s intensifs de traitement sont indiqu s rev t un importance particuli re Nous avons valu la motivation face au traitement du sous chantillon des d tenus qui seraient d apr s la m thode d crite plus haut des candidat un traitement intensif n 75 Ce groupe semble tr s motiv face au traitement d apr s u certain nombre d indices illustr s dans la figure 17 Seulement 13 6 des d tenus de ce groupe n admettaient pas avoir besoin d aide Qui plus est 90 4 d entre eux ont d clar qu ils aimeraient participer un programme de traitement et environ 80 trouvaient plut t ou enti rement vrai que le fait de participer un programme offert dans l tablissement les aiderait cesser de consommer de l alcool ou des drogues la lumi re de ces donn es l absence de motivation face au traitement ne risque pas de nuire sensiblement la mise en application des r sultats de la m thode de triage La technique de s lection d crite plus haut est tr s prometteuse comme m thode de triage initial Les recherches entreprises dans l avenir devront explorer d autres facteurs d risque qui pourraient servir la remanier pour qu elle tienne compte aussi bien de la des probl mes de surconsommation de drogues et d alcool que de la n cessit d une intervention correctionnelle Il faudra proc der d autres tudes pour choisir ces facteur mettre au point les m canismes de codage n cessaires pour

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