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1. Montr al et le taux de ch mage y est plus lev surtout chez les jeunes e Le YMCA de l Avenue du Parc a mis sur pied le programme Alternatives la suspension il y a trois ans la demande de l cole secondaire Saint Louis Environ 70 l ves passent de trois a cing jours dans le programme chaque ann e Deux autres YMCA de Montr al l ont aussi adopt e L ge des participants au programme Alternatives la suspension de 11 16 ans e A Montr al un l ve sur trois d croche du secondaire e Au Qu bec le pourcentage de jeunes de 19 ans qui n ont pas leur dipl me d tudes secondaires tait de 40 6 pour cent en 1979 En 2000 ce pourcentage avait baiss 19 3 pour cent e Les comportements criminels et de victimisation commencent souvent d s l enfance et se poursuivent durant l adolescence Certains facteurs de risque sont associ s l adoption de tels comportements e L argent investi pr venir la d linquance juv nile et les comportements criminels est judicieusement d pens Une tude de longue dur e men e dans un complexe de logements sociaux a d montr que la cr ation d un programme sportif et musical permet de diminuer le nombre de poursuites polici res contre les jeunes ainsi que le nombre de rapports produits par des compagnies de s curit priv es Ce programme co te 258 694 alors que les conomies r alis es sont estim es 659 058 e Au cours des derni res ann es on s est
2. e Au moins les deux tiers de toutes les agressions sexuelles perp tr es contre des jeunes ne sont rapport es ni aux parents ni aux dirigeants d cole et encore moins la police La plupart des victimes en parleront d abord leurs amis ensuite leurs parents mais n iront la police qu en dernier recours e La violence dans les fr quentations rel ve du Code criminel canadien Les agressions les agressions sexuelles et le fait de prof rer des menaces contre autrui constituent des d lits criminels passibles d une peine maximale de 10 ans de prison Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 27 e L abus survient selon la m me fr quence dans les relations entre partenaires de m me sexe que dans les relations h t rosexuelles e Des tudes canadiennes britanniques et am ricaines indiquent que les femmes sont beaucoup plus risque d tre agress es par des hommes qu elles connaissent Les partenaires fr quent s sont plus dangereux que les trangers e Le projet T R U S T est le plus r cent de trois projets pour lequel le Comit de pr vention du crime a remport le prix Projet de l ann e de l Association provinciale de pr vention du crime Le projet du CNPC Le Comit de pr vention du crime de Gambo a initi le projet T R U S T Adolescents qui respectent et comprennent les situations ensemble pour permettre aux jeunes de la collectivit de s ent
3. kidshelp sympatico ca http jeunesse sympatico ca fr National Clearinghouse on Family Violence Centre national d information sur la violence dans la famille 1 800 267 1291 Toll Free sans frais http www hc sc gc ca hppb familyviolence index html http www hce sc gc ca hppb violencefamiliale index html 54 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques e Citizens Crime Prevention Association of Newfoundland and Labrador http www crimeprevention nf ca index_ie htm e Atlantic Crime Prevention Resource Centre Le centre r gional de la pr vention du crime en Atlantique http www isn net acph http www isn net acph francais htm e Newfoundland and Labrador Sexual Assault Crisis and Prevention Centre Inc http www sexualassault nf ca HOME htm Etudes e The Toronto Youth Crime and Victimization Survey Universit de Toronto Centre de criminologie 2002 http www newsandevents utoronto ca bin3 020418a asp e Dating Violence Among New Brunswick Adolescents Universit du Nouveau Brunswick Muriel McQueen Fergusson Centre for Family Violence Research 1998 http www unbf ca arts CFVR dating html e Government of Canada Department of Justice Family Violence An Overview Gouvernement du Canada minist re de la Justice Qu est ce que la violence familiale http canada justice gc ca en ps fm overview html http canada justice gc ca fr ps fm overview html e National Clearinghouse on
4. une fa on positive Le succ s remport par le projet sous la forme d une r duction du nombre de suspensions a incit deux YMCA de Montr al offrir eux aussi le programme 6 Le projet The Can Lanc par un ensemble d habitations collectives d Ottawa avec un appui suppl mentaire provenant de la communaut et du CNPC ce projet fait appel une semi remorque usag e qui a t r nov e pour devenir un centre de rencontre pour les jeunes du quartier sans domicile fixe Les jeunes se rendent maintenant au centre pour rencontrer leurs amis et assister des soir es de cin ma prendre des cours de cuisine et participer d autres v nements sp ciaux Ils obtiennent aussi le type d orientation dont ils ont besoin de la part de conseillers affili s l organisme New Beginnings for Youth qui les aident am liorer leurs aptitudes la vie quotidienne et faire face efficacement aux d fis qu ils doivent relever Il existe maintenant trois centres The Can qui se d placent vers de nouvelles collectivit s toutes les cinq semaines Deux autres centres sont en construction et des unit s semblables pourront tre acquises par d autres collectivit s Un projet est l tude qui consisterait utiliser un centre The Can pour desservir des petites villes de la vall e de l Outaouais et offrir ainsi des activit s et un appui aux jeunes des r gions rurales Dans le reste de cette section nous pr
5. La soci t GPI Atlantic est une organisation de recherche et de d veloppement communautaire a but non lucratif qui s emploie a batir un indice de d veloppement durable pour la Nouvelle Ecosse connu le nom d Indice de progr s r el IPR Ce projet a pour but d appliquer les indicateurs de l IPR a V chelle communautaire tant pour accro tre la sensibilisation l gard de l incidence de la criminalit que pour laborer des strat gies pratiques en vue de b tir des communaut s plus s res et plus pacifiques Il offre une rare occasion de mettre l essai et de documenter une s rie d indicateurs communautaires pr cis qui permettent d valuer et de fournir des renseignements sur les causes les co ts et l incidence de la criminalit sur les individus les entreprises et la collectivit dans son ensemble Il contribue aussi illustrer le bien fond pour diff rents secteurs c est dire les entreprises l industrie de la sant le monde de l ducation le syst me judiciaire etc d unir leurs efforts pour assurer le d veloppement de communaut s durables et en bonne sant et d offrir les moyens d valuer les avantages co ts de cette strat gie en mati re de d veloppement communautaire D compression culturelle Gitxsan Child and Family Services Society Hazelton C B Le projet de d compression culturelle vise aider des jeunes en difficult red couvrir et explorer leurs an
6. Missing Port disparu Donna est tomb e entre les mains de ce pr dateur d s qu elle a accept de lui fournir son v ritable nom et son num ro de t l phone Les pr dateurs utilisent de telles informations pour d couvrir o ces jeunes vivent Ils vont les amadouer pendant un bon bout de temps Ils finiront par se rendre dans leur ville puis leur cole et avant m me que les jeunes comprennent ce qui leur arrive il est d ja trop tard Donna a accept qu ils se rencontrent Je voulais qu il me retrouve dans un lieu public nous nous sommes donn s rendez vous au centre commercial Tout a coup je remarque cette personne qui correspond un peu a celle que j ai en t te mais en beaucoup plus vieux je me suis arr t e l ai regard e il me regardait aussi en souriant Et j avais l air de dire Est ce que c est bien lui Pour moi a a t tout un choc Donna a quand m me poursuivi sa relation avec l homme qui n avait pas 19 ans mais bien 45 Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 23 J tais en quelque sorte d sol e pour lui J avais l impression de faire une grosse erreur mais je ne pouvais pas m en sortir Cet homme plus g avait une puissante emprise sur Donna Elle appr ciait les attentions et les cadeaux qu il lui offrait et n arrivait pas rompre Heureusement pour Donna sa s ur a n e Alice nom fictif a fini par d couvr
7. le noyau d un r seau qui compte quelque 300 formateurs la grandeur du Canada Projet du CNPC n 2040 C5 Lieu Ottawa Ontario et la grandeur du Canada Personne contact Jay Thomson Pr sident Association canadienne des fournisseurs de services Internet 1301 155 rue Queen Ottawa Ontario K1P 6L1 T l phone 613 232 2247 T l copieur 613 236 9241 Courriel jay caip ca Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 25 3 3 T R U S T T moignage L histoire de Gambo e Ann e de cr ation du projet T R U S T 1997 e L cole de Gambo a t nomm e en l honneur de Joey Smallwood Gambo N Gambo en 1900 M Smallwood a fait entrer Terre Neuve dans la Conf d ration en 1949 Il est devenu le premier Premier ministre de la province et l est demeur pendant 23 ans e Suite aux attentats terroristes du 11 septembre 2001 4 New York et Washington la population de Gambo 2 339 habitants a accueilli plus de 1 000 voyageurs en provenance du monde entier dont les avions n avaient pu tre autoris s atterrir aux tats Unis Dans la petite ville de Gambo Terre Neuve population 2 339 habitants tous les l ves fr quentent la m me cole de la maternelle la fin du secondaire Comme dans toutes les r gions rurales et isol es du reste du pays les jeunes de Gambo sont confront s des d fis particuliers comme le manque d activit s
8. psychosociaux des contrevenants potentiels e Pr vention secondaire cible les contrevenants ou les victimes potentiels e Pr vention tertiaire cible les r cidivistes et aide les victimes Hawkins et Weis 1985 e Pr vention primaire structurelle e Intervention pr coce individuelle Lejins 1967 e Pr vention punitive ou dissuasion e Pr vention corrective e Pr vention m canique Waller 1991 e R duction des occasions cible les contrevenants occasionnels e D veloppement social cible les conditions sociales des contrevenants chroniques Sources 1 Les typologies de la National Crime Prevention Institute 1986 Johnson 1987 Forrester Chatterton et Pease 1988 et Brantingham et Faust 1976 sont d crites dans Gilling 1997 p 3 4 2 La typologie d crite par Lejins 1967 est cit e dans Crawford 1998 p 14 3 La typologie de Waller 1991 est d crite dans Aalders 1991 p 37 38 46 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques Appendice B L quipe et les partenaires du projet Le projet Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC fut entrepris conjointement par les R seaux canadiens de recherche en politiques publiques RCRPP et la Learning and Skills Television of Alberta LTA par l interm diaire de son canal t l visuel CourtT V Canada avec u
9. questions de criminalit de surveillance polici re et de s curit En s appuyant sur une valuation des besoins dans la communaut les grandes questions abord es sont la pr vention des introductions par effraction du vandalisme du vol d automobile de l intimidation et de la participation au commerce des drogues Am liorer la capacit du Yukon faire face aux effets du SAF syndrome d intoxication f tale Whitehorse Yukon Ce projet vise am liorer la capacit et l efficacit des intervenants de premi re ligne et des membres de la famille qui ceuvrent aupr s de personnes victimes des effets du SAF Sa raison d tre est importance de traiter ces personnes d une fa on qui est compatible avec leur niveau de compr hension qu elles soient victimes d un crime ou qu elles soient les auteurs d actes criminels Les victimes des effets du SAF peuvent faire face a des difficult s d apprentissage un rythme lent de traitement de l information des d fauts de m moire de courte dur e des r actions impulsives et des d ficiences d attention Le projet a pour but de renseigner les membres de la soci t sur le fait que les m thodes traditionnelles de dissuasion et de sanction sont en bonne partie inefficaces pour les victimes du SAF qui souffrent de l sions c r brales permanentes puisqu elles sont incapables de comprendre les causes et les effets de leurs gestes sur les autres Off t
10. 2001 Centre national de pr vention du crime CNPC 2002a La strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime Programme d intervention des entreprises pour la pr vention du crime Guide d acc s section 1 voir http www crime prevention org english programs business html 2002b Programmes et services voir http www crime prevention org english programs index html 2001a Discours de Barbara Hall l Institut urbain du Canada le 6 d cembre voir http www crime Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 39 prevention org english whatsnew news asp language e amp document_id 148 amp action view amp page_id 102 2001b Initiatives subventionn es par le CNPC voir http www crime prevention org english crime programs html 2001c Strat gie nationale voir http www crime prevention org english national index html 2001d La strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime Phase IT voir http www crime prevention org english national phase2 html 2000a La pr vention du crime par le biais du d veloppement social Fiche de renseignements voir http www crime prevention org english publications fact_sheet cpsdE pdf 2000b L incarc ration au Canada Fiche de renseignements voir http www crime prevention org english publications fact_sheet incarE pdf 200
11. Faire participer diff rents intervenants la cr ation de solutions souvent par le biais de partenariats structur s Resserrer les liens sociaux dans les communaut s Utiliser des politiques sociales cibl es En pratique Projets communautaires pour la pr vention du crime par le biais du d veloppement social Projets d ducation communautaire Intervention aupr s des enfants des jeunes et des parents Projets scolaires Initiatives en mati re d emploi Projets dans le domaine des arts et des loisirs Possibilit s d activit s sportives et r cr atives Projets d h ritage culturel VV y y V4 VVVVVVV Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 17 3 0 Projet d Initiatives de pr vention du crime Dans cette section nous mettons l accent sur des projets communautaires innovateurs dont le profil fut dress pour le projet d nitiatives de pr vention du crime en r sumant certains renseignements qui apparaissent sur le site Web du projet l adresse http www crimebeat ca disponibles aussi en version fran aise l adresse http www echecaucrime ca Les initiatives de pr vention du crime sont pr sent es sous forme de t moignages qui racontent les risques pr cis auxquels des jeunes font face divers endroits au pays et qui expliquent ce que font certaines collectivit s pour minimiser ces risques Les six situations d crites et d sign es comme elles
12. Family Violence Dating Violence Centre national d information sur la violence dans la famille La violence dans les fr quentations http www hc sc gc ca hppb familyviolence html datingeng html http www hc sc gc ca hppb violencefamiliale html datingfre html e Government of Canada Department of Justice Youth Justice Gouvernement du Canada minist re de la Justice Renouvellement de la justice pour les jeunes http canada justice gc ca en ps yj index html http canada justice gc ca fr ps yj index html e Making Waves http www mwaves org e Violence Prevention Education Memorial University University of Newfoundland http www mun ca student ucc vpr daterape html Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 55 Violence dans les fr quentations chez les jeunes e National Youth Violence Prevention Resource Center U S http www safeyouth org teens topics teen_dating htm toppage e The Facts Dating Violence Amongst Adolescents U S Advocates for Youth http www advocatesforyouth org publications factsheet fsdating htm e Dating Violence Centre For Disease Control and Prevention U S Department of Health and Human Services http www cdc gov ncipc factsheets datviol htm Ressources du projet 4 Les filles du club North Star Ressources du Centre national de pr vention du crime e National Crime Prevention Centre Centre national de pr vention du crime http www cri
13. Productions Moca Music Orangecap Andrea Piccinin Conception de l enqu te Viewstats Research R alisateur associ Alternatives la suspension Publiciste Son Les filles du club North Star Musique Conception R alisateur associ Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 47 e Jim Rillie Son T R U S T e Catherine Roberts R alisatrice associ e e Sue Sgambati Pr sentatrice Vid o documentaire e Jerry Turchyn Son The Can e Jim Ursulak Son Les jeunes travailleurs du sexe et Port disparu e Julia Walden R alisatrice du projet et promotion commerciale e Chris Williams Contr leur adjoint du montage e Tate Young Programmeur pour le Web e Chris Your Programmeur pour le Web Partenaires du projet R seaux canadiens de recherche en politiques publiques inc RCRPP Les RCRPP ont pour mission de cr er des connaissances et d orienter le d bat public sur des questions conomiques et sociales qui ont une importance d terminante pour le bien tre des Canadiens L objectif vis est de faire du Canada une soci t plus humanitaire plus juste et plus prosp re Les RCRPP ont pour caract ristique distinctive d tre en mesure d aider les d cideurs et les citoyens a s interroger sur les id es les valeurs les cadres de r f rence les politiques les programmes et les fa ons de faire qui permettront au pays de s adapter aux transformatio
14. Start Charlottetown Ce projet vise des enfants haut risque de six ans ou moins et leurs parents Best Start permet d largir le processus traditionnel d valuation du syst me de sant et de r f rence pour les enfants risque pour inclure des repr sentants des services policiers et correctionnels Les enfants qui ont t t moins de violence au foyer sont dirig s vers le programme Best Start par les policiers qui enqu tent sur des situations de violence conjugale tandis que les enfants de contrevenants d ge adulte sont dirig s vers le programme par les repr sentants des services correctionnels l chelle f d rale et provinciale On offre aux parents les mesures de soutien n cessaires pour r duire le nombre de cas de violence ou de n gligence l endroit des enfants et de violence conjugale L intervention met l accent sur le d veloppement d habilet s pratiques chez les parents y compris les soins primaires aux nourrissons l acc s l information l acheminement vers les programmes et les services existants et le renforcement du r seau de soutien autour des parents et du b b Apr s avoir abord les Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 11 probl mes de sant et de soutien les parents sont ensuite invit s participer au volet de planification de carri re du projet Boundless Adventures Phase II Toronto Le projet s adresse
15. aux jeunes qui sont les plus risque de se retrouver aux prises avec le syst me de justice p nale dans la vaste majorit des cas il s agit de jeunes qui font partie de l une ou de l autre des cat gories suivantes sans abri jeunes Autochtones victimes de la toxicomanie jeunes refus s par les coles victimes de violence prostitu s et jeunes immigrants Le projet permet d allier des services d orientation des services de soutien communautaire et des activit s de plein air en milieu sauvage plusieurs projets de suivi offerts dans les collectivit s o les clients r sident Les projets locaux servent de compl ment et offrent un suivi en ce qui concerne les comp tences que les participants ont acquises pendant leurs excursions en pleine nature Les participants sont aussi achemin s vers des sentiers professionnels et scolaires au tout d but de leur participation au programme afin de faciliter le d veloppement de m canismes de placement professionnel avec des employeurs et de mieux former les clients pour leur permettre de combler ces postes Caring Community Scarborough Ontario Ce projet s emploie d velopper une strat gie holistique concernant la violence dans les coles en organisant des ateliers de travail le soir et la fin de semaine dans le but de mettre en relief les liens qui existent entre des coles en sant et des collectivit s en sant Les comportements vis s sont l agression le pass
16. crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 3 crime est divis e en trois sous types d veloppement de l enfant d veloppement communautaire et d veloppement social Encadr 1 Quatre cat gories th oriques de pr vention du crime Pr vention circonstancielle ou situationnelle du crime Une approche unitaire en mati re de r duction des possibilit s de commettre des crimes Ax e sur la r duction des possibilit s de commettre des crimes cette cat gorie repr sente le type d activit de pr vention du crime dont la croissance a t la plus rapide pendant les 20 derni res ann es Elle comprend les services priv s de s curit et de maintien de l ordre les campagnes de publicit relative la pr vention du crime la planification et les contr les de la conception architecturale en vue de promouvoir la s curit communautaire et la transformation des produits et des pratiques qui donnent lieu des crimes dans les maisons les entreprises et les industries Pr vention sociale du crime Trois approches distinctes en mati re de r duction de la motivation criminelle e D veloppement de Penfant La recherche indique qu un ventail de facteurs de risque pendant la petite enfance est associ des activit s ult rieures de d linquance et de criminalit Des interventions en vue de tenir compte des facteurs de risque mettent l accent sur l individu par l interm diaire d un meilleur
17. du processus de conception de la recherche Cette approche it rative permet de capter l apport de chercheurs de d cideurs et d intervenants chacune des tapes ce qui contribue rendre les conclusions pertinentes et adapt es aux besoins des intervenants Les RCRPP maintiennent de hautes normes de recherche Les RCRPP font appel des examinateurs de l int rieur et de l ext rieur pour valuer tous les documents de recherche avant de les acheminer dans le processus de publication Les RCRPP investissent dans les communications qui repr sentent une composante majeure de leur mission Les documents des RCRPP sont produits au moyen de ses installations l interne ils sont affich s sur le site Web de l organisme http www cprn org et ils sont aussi publi s en format imprim traditionnel La planification du lancement des publications de recherche dont certaines sont traduites n est qu une premi re tape Des pr sentations des conf rences et des forums de politiques des s ances d information avec des d cideurs des sp cialistes et des groupes d int r ts la pr paration d articles connexes et la r daction de comptes rendus dans des bulletins d information et d articles pour la page en regard de l ditorial dans les journaux font aussi partie des techniques normales de diffusion utilis es De plus les RCRPP publient nfo R seaux un bulletin d information trimestriel destin u
18. est structur de la fa on suivante La deuxi me section situe les travaux entrepris par le CNPC dans le contexte plus vaste de la pr vention du crime comme on la d crit dans les crits universitaires et ceux portant sur les politiques Ces travaux mettent l accent sur le mod le de d veloppement social de la pr vention du crime sur lequel se fonde la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime Des exemples de certains des projets pilotes subventionn s par le CNPC par l interm diaire de la Strat gie nationale sont aussi d crits pour illustrer les fa ons dont la pr vention du crime par le biais du d veloppement social peut tre institu e l chelle communautaire pour r duire les risques locaux de la criminalit et de la victimisation La troisi me section qui porte sur les six projets pilotes d intervention en mati re de pr vention du crime pr sente un r sum des renseignements que contient le site Web sur la strat gie de pr vention du crime http www echecaucrime ca Elle comprend des t moignages de jeunes gens qui furent interrog s pour la r alisation des vid os de courte dur e ainsi que des faits essentiels concernant les risques et les cons quences de la situation dont traite chacun des projets pilotes On y pr sente aussi un ventail de ressources lectroniques et imprim es y compris des renseignements pour communiquer avec les coordonnateurs des projets
19. et en Espagne l ge l gal du consentement sexuel t fix 13 ans Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 21 e Le premier programme destin aux clients de la prostitution commun ment appel John School a t cr 4 Toronto en 1996 Cette session de sensibilisation d une journ e s adresse aux personnes reconnues coupables et co te 400 e 40 pour cent des filles et 30 pour cent des gar ons qui entrent dans l industrie du sexe ont t victimes d agression sexuelle a la maison e Les clients faisant le plus souvent appel aux jeunes prostitu s sont des hommes eux m mes p res de famille e Dans le milieu des travailleurs du sexe l expression go square signifie abandonner cette activit On estime qu il faut en moyenne sept tentatives aux jeunes prostitu s avant de parvenir a quitter l industrie du sexe e Les destinations du tourisme sexuel les plus populaires sont Bangkok en Thailande et San Jose au Costa Rica e Les jeunes garcons constituent un des groupes qui connait la croissance la plus rapide parmi les jeunes exploit s sexuellement Victoria Un autre groupe en croissance est celui des adolescentes au d but du cours secondaire issues de familles a revenu moyen et lev e A Victoria le programme Prostitutes Empowerment Education and Resource Society PEERS a aid plus de 100 jeunes quitter l industrie du sexe depuis 1995 e A
20. id al puisqu elle est v ritablement proactive Brantingham et Faust 1976 associent le champ de la pr vention primaire au grand public ou au milieu le champ de la pr vention secondaire ceux qui sont consid r s comme pr sentant des risques de commettre des infractions et le champ de la pr vention tertiaire ceux qui se sont d j livr s des activit s criminelles ou qui en ont t les victimes cit dans Gilling 1997 p 3 4 Gilling 1997 p 4 5 juge avantageux d tablir une distinction entre la pr vention primaire secondaire et tertiaire parce que des initiatives discr tes ax es sur la victime et le d linquant peuvent tre mises au point pour chacun des champs permettant ainsi de cr er une typologie de pr vention du crime en six volets Crawford 1998 ajoute une autre distinction celle des initiatives ax es sur la communaut et le quartier ce qui m ne a la cr ation d une strat gie de pr vention du crime en neuf volets qui est illustr e dans l encadr 2 6 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques Encadr 2 Strat gie de pr vention du crime en neuf volets Orient e vers la victime Orient e vers la communaut et le quartier Pr vention primaire Campagnes de sensibilisation en mati re de renforcement des cibles et prise en compte de la criminalit dans la conception urbaine Surveillance formelle et naturelle accrue surveillance de quart
21. jeunes sans abri qui sont des fugueurs Plusieurs sont devenus itin rants la suite de crises financi res familiales r sultant de probl mes de ch mage de salaires trop bas ou de prestations sociales insuffisantes e Aliment e par la pauvret et une p nurie de logements abordables la situation des sans abri a empir consid rablement Au cours des derni res ann es le taux d inoccupation a chut de fa on constante tandis que les loyers augmentaient Ottawa le taux d inoccupation tait de 0 2 pour cent pour l ann e 2000 soit le plus bas de tout le pays e A Ottawa plus de 1 000 hommes femmes et familles avec enfants sont log s dans des centres d h bergement d urgence chaque nuit L attente moyenne pour avoir acc s ces abris temporaires est d environ 30 jours pour les hommes et les femmes et de 99 jours pour les familles Les statistiques de la ville d Ottawa d montrent que pour la premi re fois les parents avec enfants sont plus nombreux que les hommes c libataires utiliser le syst me des centres d h bergement d urgence e La banque alimentaire d Ottawa aide plus de 32 000 personnes par mois dont 44 pour cent sont des enfants En 2002 le nombre de personnes utilisant les banques alimentaires a augment de 2 7 pour cent en Ontario Dans cette province les travailleurs repr sentent 12 pour cent de la client le des banques alimentaires Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de proj
22. le gouvernement f d ral aux tats Unis voir Sherman et coll 1996 Pour d autres exemples am ricains voir Rosenbaum 1986 Pour des exemples internationaux voir Crawford 1997 1998 et Galano et coll 2001 pour le Royaume Uni et O Malley et Sutton 1997 pour l Australie Plusieurs auteurs ont examin l impact des arts pour les groupes risque et pour la pr vention du crime en g n ral dont Americans for the Arts 2000 et Kligman 2001 Un nombre encore plus lev ont analys les avantages des loisirs et des activit s r cr atives Pour un examen exhaustif des tudes en langues anglaise et fran aise sur ce dernier sujet voir Beauvais 2001 Parmi d autres sources canadiennes on trouve Beauvais McKay et Seddon 2001 Association canadienne des parcs et loisirs 2000 CCDS RCRPP 2001 Jones et Offord 1989 Offord et Jones 1983 Rapgna 1996 et Reid et coll 1995 16 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques 2 5 R sum r capitulatif Pr vention du crime par le biais du d veloppement social Comme nous l avons vu il existe de nombreuses fa ons de consid rer les types d activit s qui m nent la r duction de la criminalit et de la victimisation Le tableau sch matique pr sent dans l encadr 3 indique quel endroit le d veloppement social se situe dans un syst me de classification simplifi et il pr sente certains exemples des types d activ
23. les lois les tribunaux et les quipes d intervention m dicale et d urgence en g n ral au sujet des personnes et des organisations dans notre soci t qui assurent le maintien de la loi et de l ordre La cha ne met un accent sp cial sur l exp rience canadienne sur le plan tant historique qu actuel au chapitre de l laboration et de l application de mesures visant le maintien l ordre public Les convictions canadiennes en ce qui concerne la loi l ordre et le bon gouvernement sont ainsi mises en relief De concert avec sa cha ne affili e Canadian Learning Television CourtT V Canada p n tre dans 2 7 millions de foyers individuels avec la possibilit de conna tre une croissance consid rable par suite de l arriv e de la t l vision num rique En plus d offrir une programmation divertissante ducative et informative sur les services policiers la loi la justice sociale et les tribunaux un segment important des 50 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques services offerts par la chaine consiste a aider les gens en leur fournissant des renseignements et des ressources pour leur permettre de n gocier de meilleures fa ons d aborder les questions de maintien de l ordre public La combinaison d une programmation populaire et ducative par CourtT V Canada attire un auditoire d j int ress et engag dans les questions de maintien de l ordre public cette cha
24. ne repr sente donc une voie id ale pour communiquer les buts et les objectifs de la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime Centre national de pr vention du crime Le Centre national de pr vention du crime est responsable de la mise en application de la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime et ila investi depuis 1998 dans des projets pilotes qui s int ressent aux facteurs de risque dans la vie des gens comme les mauvais traitements la violence un encadrement parental d ficient et la consommation abusive d alcool et de drogue En collaboration avec les R seaux canadiens de recherche en politiques publiques et Learning and Skills Television of Alberta le Centre national de pr vention du crime assure le co financement et participe au projet nitiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 51 Appendice C Ressources choisies pour les projets cibl s du CNPC Ressources du projet 1 Les jeunes travailleurs du sexe Ressources du Centre national de pr vention du crime e National Crime Prevention Centre Centre national de pr vention du crime http www crime prevention org index_ncpc html Organisations e Save the Children Canada Aide a l enfance http www savethechildren ca e National Clearinghouse on Family Vi
25. p t es Projet du CNPC n 3350 Y02 Lieu Montr al Qu bec Coordonnateur de projet tienne Pag T l phone 514 271 3437 poste 209 Personne contact Sandya Vladmoudy YMCA de Montr al 1441 rue Drummond Montr al Qu bec H3G 1W3 T l phone 514 271 3437 poste 205 T l copieur 514 277 9102 Courriel ymcaj total net 3 6 Le projet The Can T moignage L histoire de Beverly Age 19 ans Temps pass aider la construction de The Can six mois 34 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques Pour des centaines de jeunes gens d Ottawa l amiti le support et les conseils viennent de The Can Projet unique en son genre The Can est un centre de jour mont sur roues The Can qui existe depuis janvier 2000 est une semi remorque de 48 pieds qu on a transform e en salle de rencontre et en centre social et qu on stationne dans diff rents quartiers d favoris s du secteur d Ottawa o les besoins sont criants The Can s installe dans une collectivit pour une p riode de cinq semaines la fois et embauche des employ s du secteur afin d offrir un large ventail de services sous la supervision de New Beginnings for Youth un organisme sans but lucratif d Ottawa Beverly Lemaire 19 ans est repr sentative de ces jeunes qui ont aid a construire le premier centre itin rant The Can et qui b n ficient main
26. qu il a reconnu que les mesures traditionnelles utilis es pour contr ler le crime comme l arrestation la condamnation l emprisonnement et la r habilitation des contrevenants n taient pas suffisantes en soi pour pr venir le crime Entre 1994 et 1997 le Conseil national de pr vention du crime un organisme b n vole compos de 25 sp cialistes en d veloppement de l enfant de porte parole communautaires d universitaires de travailleurs sociaux d avocats de policiers de m decins et de gens d affaires fut appel a mettre au point une strat gie visant a s attaquer aux causes fondamentales de la criminalit Il en est r sult une strat gie pour encadrer les efforts f d raux destin s promouvoir la s curit communautaire et la pr vention du crime qui avait pour but d encourager une collaboration f d rale provinciale et territoriale et de susciter une mobilisation des Canadiens en vue de prendre les mesures voulues l chelle communautaire pour pr venir le crime Depuis 1998 on a fait appel la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime en vue de r duire le crime et la victimisation en s attaquant leurs causes profondes par l interm diaire d une strat gie de d veloppement social La pr vention du crime fond e sur le d veloppement social est une approche proactive long terme visant agir sur les facteurs personnels sociaux et conomiqu
27. re de la Justice et le Solliciteur g n ral du Canada par l interm diaire du Centre national de pr vention du crime CNPC La Strat gie nationale met l accent sur la pr vention du crime par le biais du d veloppement social ce qui signifie que le CNPC appuie des projets de d veloppement social qui contribuent a r duire la criminalit et la victimisation dans des collectivit s la grandeur du pays Plus de 2 000 projets pilotes ont re u l appui du Centre depuis 1998 Dans le contexte du projet Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC le pr sent document de recherche d crit la fa on dont les strat gies de d veloppement social en mati re de pr vention du crime s int grent a des efforts plus vastes d ploy s par la soci t en vue de contr ler le crime et r duire la victimisation Il s agit d une question importante pour le R seau de la famille des RCRPP qui s emploie a faire avancer le d bat public sur des questions de politiques qui ont une incidence sur tous les types de familles canadiennes et sur les conditions dans lesquelles elles vivent Par ses travaux le R seau de la famille appuie la mission des RCRPP qui consiste faire du Canada une soci t plus juste plus prosp re et plus humanitaire Le rapport contient aussi un compte rendu crit portant sur les vid os diffus s et les profils Web de six projets pilotes innovateurs du CNPC qui visent r pond
28. senterons des renseignements d taill s sur chacun des six projets en utilisant dans chaque cas un cadre de r f rence en trois volets Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 19 e Le t moignage Il s agit d un compte rendu des exp riences partag es par les gens qui furent interrog s pour la production des vid os documentaires en utilisant les renseignements qui furent pr par s pour le site Web du projet e Les faits Des faits essentiels sont pr sent s concernant les risques et les r percussions de la situation sur laquelle se penche chaque projet pilote e Le projet du CNPC Un bref r sum est donn de chacun des projets du CNPC dont le profil est dress y compris des renseignements sur la personne ressource et le personnel de chacun des projets L appendice C contient un ensemble choisi de ressources lectroniques et imprim es pour chacun des projets La meilleure source de renseignements jour et d taill s sur la pr vention du crime par le biais du d veloppement social est le site Web du CNPC Vadresse http www crime prevention org Ce site qui est mis jour fr quemment pr sente des descriptions des projets pilotes appuy s par la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime donne acc s de nombreuses publications et offre des liens utiles vers d autres ressources en mati re de pr vention de la crimi
29. suis retrouv e en cour et le juge a d cid de me placer dans un foyer de groupe pendant un an Le pire c est quand une fille a trait ma m re de putain Je l ai frapp e La principale de l cole m a appel e et j ai t suspendue Vanessa fr quente l cole secondaire Saint Louis une petite cole du quartier Mile End de Montr al qui se sp cialise dans l art dramatique Elle est situ e dans un quartier d favoris et multiethnique o se c toient les nouveaux arrivants depuis des g n rations Nous sommes une cole du centre ville o la plupart des familles sont pauvres et monoparentales explique la directrice Brigette Lezeroveci Le programme Alternatives la suspension a t mis sur pied sp cifiquement parce que nous tions conscients des probl mes de violence dans le quartier Souvent nous suspendons les l ves et les renvoyons chez eux Avec Alternatives la suspension les tudiants sont plut t r f r s au YMCA pr cise t elle Quand l cole dit un jeune qu il est suspendu pour cing jours et qu il peut faire ce qu il veut a repr sente cinq jours de libert pour lui et d une certaine mani re cinq jours de danger estime tienne Pag des Services la jeunesse du YMCA Les adolescents ainsi mis de c t risquent de se tourner vers les gangs de rue pour se faire accepter Vanessa se souvient d un jeune confr re de classe qui est devenu agressif sous l influence d un gang
30. vid o documentaire Il situe d abord les travaux entrepris par le CNPC dans le contexte plus vaste de la pr vention du crime comme on la d crit dans les crits universitaires et ceux portant sur les politiques L tude met Vaccent sur le mod le de d veloppement social de la pr vention du crime sur lequel se fonde la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime Des exemples de certains des projets pilotes subventionn s par le CNPC par l interm diaire de la Strat gie nationale sont aussi d crits pour illustrer les fa ons dont la pr vention du crime par le biais du d veloppement social peut tre institu e l chelle communautaire pour r duire les risques locaux de la criminalit et de la victimisation Un tableau sch matique encadr 3 indique quel endroit le d veloppement social se situe dans un syst me de classification simplifi de mod les de pr vention du crime et il contient certains exemples des types d activit s qui peuvent tre regroup s sous la rubrique de la pr vention du crime par le biais du d veloppement social tant en th orie qu en pratique La plupart des projets pr sent s dans notre tude peuvent tre class s dans la cat gorie des projets communautaires de pr vention secondaire du crime Des renseignements d taill s sur chacun des six projets du CNPC d crits dans les vid os et sur le site Web du projet sont aussi pr sent s Ces pr
31. 0c Tableau de la criminalit au Canada Fiche de renseignements voir http www crime prevention org english publications fact_sheet picE pdf 2000d Pr vention du crime situationnel Fiche de renseignements voir http www crime prevention org english publications fact_sheet situatE pdf 1997a Comment le d veloppement social augmentera t il la s curit communautaire dans B tissons ensemble des communaut s plus s res voir http www crime prevention org english publications general together html improve 1997b B tissons ensemble des communaut s plus s res voir http www crime prevention org english publications general together html 1996a Pour un Canada plus s r Guide de pr vention communautaire du crime voir http www crime prevention org english publications general community index html 1996b Un bon placement pr vention de la criminalit et de la victimisation rapport pr par par le Comit d analyse conomique voir http www crime prevention org ncpc publications economic dollars index htm 1996c N cessit d adopter une strat gie globale de pr vention du crime pour le Canada rapport d un s minaire sur l efficacit de la pr vention du crime par le d veloppement social 30 septembre au 1 octobre 1996 Ottawa voir http www crime prevention org ncpc publications economic dollars index htm 40 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique
32. 1 pdf Study of Ottawa s Homeless Population http www uottawa ca academic socsci crcs homeless index htm Gearing Towards Success Overcoming the Challenges our Children Face 2002 Les rouages du progr s Surmonter les d fis auxquels font face nos enfants http www spcottawa on ca PDFs Publications spc_Publications_Gearing 20Eng P DF http www spcottawa on ca PDFs Publications Gearing 20French PDF Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 59 Sources de financement des RCRPP Bailleurs de fonds du projet e Learning and Skills Television of Alberta Limited e Centre national de pr vention du crime Appui financier des entreprises e BCE Inc e Fondation de bienfaisance du Canadien Pacifique e Hydro Qu bec e IPSCO Inc e Power Corporation du Canada Sinc res remerciements Nous tenons souligner l appui g n reux que nous avons re u dans le pass des minist res suivants du gouvernement f d ral qui ont assur le financement de base des RCRPP depuis leur cr ation en d cembre 1994 jusqu au 31 mars 2000 Sans leur appui les RCRPP n auraient pas pu devenir le participant crucial l laboration des politiques qu il est maintenant devenu Agence canadienne de d veloppement international Citoyennet et Immigration D veloppement des ressources humaines Canada P ches et Oc ans Sant Canada Transports Canada Travaux publics et Services gouvernement
33. 2001 Environics Study for the Media Awareness Network and Government of Canada Les jeunes Canadiens dans un monde branch la perspective des l ves http www media awareness ca eng webaware netsurvey pdf reportoct pdf http www reseau medias ca fre latoile accueil htm Online Victimization A report on the Nation s Youth 2000 U S National Center for Missing amp Exploited Children http www unh edu ccrc Y outh_Internet_info_page html Government of Canada Department of Justice Amendments to Criminal Code Bill C 15 A currently in the Senate pending approval Gouvernement du Canada minist re de la Justice Projet de loi C 15 A Loi modifiant le code criminel et d autres lois http www parl gc ca common bills_ls asp lang E amp 1s c 1 5a amp source library_prb amp P arl 37 amp Ses 1 A 20Sexual http www parl gc ca common Bills_ls asp 7lang F amp ls cl5a amp source library_prb amp Parl 37 amp Ses 1 A Parent s Guide to Internet Safety 2001 FBI online resource http www fbi gov publications pguide pguidee htm Ressources du projet 3 T R U S T Ressources du Centre national de pr vention du crime National Crime Prevention Centre Centre national de pr vention du crime http www crime prevention org english crime cmp nf nf_1Page2 html http www crime prevention org francais crime CMP nf nf_1Page2 html Organisations Kids Help Phone Jeunesse j coute 1 800 668 6868 Toll Free sans frais http
34. R seau de la famille DOCUMENT DE RECHERCHE DES RCRPP Initiatives de pr vention du crime Un profil multimedia de projets pilotes du CNPC par Sharon M Stroick Ph D MCIP Document de recherche des RCRPP n F 25 Ao t 2002 Ke R seaux canadiens de recherche en politiques publiques L 600 250 rue Albert m i Ottawa Ontario K1P 6M1 RCRPP CPRN http www rcrpp org R seaux canadiens de recherche en politiques publiques inc RCRPP 600 250 rue Albert Ottawa Ontario K1P 6M1 T l phone 613 567 7500 T l copieur 613 567 7640 Site Web http www rcrpp org Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC par Sharon M Stroick Ph D MCIP 2002 R seaux canadiens de recherche en politiques publiques inc Avant propos La notion de pr vention du crime par le d veloppement social reconnait que des processus complexes a caract re social conomique et culturel contribuent a la criminalit et a la victimisation Donc outre les politiques et les programmes de justice p nale reli s au contr le de la criminalit les gouvernements prennent des mesures pour assurer des conditions de s curit physique et mat rielle aux individus aux familles et aux collectivit s Le gouvernement du Canada a mis en place cette fin la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime dont la gestion est assur e par le minist
35. age l acte et la violence Les ateliers visent d montrer aux enfants au personnel scolaire et aux parents qu il y aun lien direct entre les comportements appris et les endroits o ils sont imit s Des s ances hebdomadaires ont pour but d aider les parents et les enfants d celer les l ments d clencheurs qui sont les signes pr curseurs de comportements agressifs Les ateliers visent pr cis ment aider les parents acqu rir des strat gies d encadrement parental efficaces et devenir des mod les de comportement positifs pour leurs enfants Des ateliers de travail con us sp cialement pour les professeurs sont aussi offerts Projet Community Connections Edmonton Ce projet permet de r unir des r sidants locaux et plus de 24 organisations partenaires dont des entreprises des organismes but non lucratif des coles des glises des ligues communautaires les Services sociaux de l Alberta Capital Health et les services de police de la ville d Edmonton dans le but de cr er un milieu communautaire plus s r dans lequel les r sidants se sentent la fois impliqu s et habilit s changer les choses Le projet vise mobiliser les r sidants d une communaut locale qui est aux prises avec les effets de la pauvret pour faire le n cessaire face aux pr occupations de la communaut La formule utilis e a consist mettre en place un vaste partenariat communautaire qui a pour r le d enca
36. apparaissent sur le site Web du projet sont les suivantes 1 Les jeunes travailleurs du sexe Ce r cit met l accent sur les efforts communautaires d ploy s Victoria pour aider des jeunes abandonner le commerce du sexe Le CNPC appuie la PEERS Prostitutes Empowerment Education and Resources Society une organisation qui fonctionne a Victoria depuis 1995 le personnel de cette organisation est constitu d anciens prostitu s qui sont parvenus a effectuer avec succ s la transition marquant la fin de leur appartenance l industrie du sexe Le CNPC a aussi parrain la tenue en mai 2002 d une conf rence provinciale intitul e tablir le contact Jeunes exploit s sexuellement d fis et perspectives 2 Port disparu Ce t moignage illustre les risques auxquels des jeunes peuvent tre confront s par suite des agissements de pr dateurs sur l Internet Film en Colombie Britannique mais de port e nationale ce r cit met en relief les dangers auxquels des jeunes sans m fiance et des parents non avertis peuvent tre expos s en utilisant tout simplement un ordinateur au foyer Le CNPC parraine un projet ducatif qui comprend un jeu vid o pour les jeunes intitul Missing Port disparu et un guide d instructions que peuvent utiliser des animateurs dans le domaine de l ducation et de l application des lois pour sensibiliser davantage les jeunes aux risques potentiels li s l utilisati
37. ation d enfants via Internet un acte criminel passible d amendes pouvant aller jusqu 2 000 et d une peine maximale de cinq ans d emprisonnement e Aux tats Unis un enfant sur cing a re u des avances sexuelles via Internet au cours de la derni re ann e Un jeune sur 33 a re u des avances sexuelles agressives Cela signifie qu un pr dateur sexuel a soit demand au jeune de le rencontrer lui a t l phon lui a envoy des lettres de l argent ou des cadeaux par la poste e Aux Etats Unis le FBI utilise l expression voyageur pour d crire un jeune qui a quitt la maison ou qui a t cibl par un adulte via Internet dans le but de lui faire quitter la maison e En 1986 le Canada a commenc tre sur le qui vive aux postes fronti res afin d aider retrouver des enfants disparus Depuis 1 083 enfants ont t retrouv s aux fronti res canadiennes 24 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques Le cyberpr dateur chappe aux st r otypes Une tude r cente d montre que pr s de la moiti des contrevenants sont d autres jeunes 71 pour cent des parents canadiens estiment tre bien inform s des sites Internet que leurs enfants visitent Mais lorsqu ils sont interrog s ce sujet seulement 16 pour cent des jeunes Canadiens consid rent que leurs parents connaissent effectivement les sites Internet qu ils visitent Plus de 50 pour cent des jeunes Canadiens admettent mentir p
38. aux Canada 60 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques
39. aux grandes villes m me si les plus petites localit s font tat d une augmentation Estimer l tendue du ph nom ne est une t che ardue Les donn es des rapports policiers ne permettent pas de relier les incidents aux gangs de rue Le principal moyen d avoir acc s cette information est de s adresser aux personnes qui sont en contact direct avec le ph nom ne Les jeunes d finissent la violence non seulement en termes de violence physique mais aussi d agression psychologique 40 pour cent des r pondants un sondage destin des l ves d coles secondaires de Laval ont affirm que la violence pouvait inclure des commentaires blessants ou du harc lement Le sondage national longitudinal sur les enfants et les adolescents note que les probl mes de victimisation risquent de se pr senter davantage chez les enfants plus g s Le projet du CNPC Le YMCA de l Avenue du Parc dans le quartier Mile End de Montr al travaille aupr s d l ves de l cole secondaire Saint Louis qui habituellement seraient suspendus en raison de leurs probl mes de comportement Le risque c est que ces jeunes tombent sous l emprise d un gang de rue ou pire encore dans le trafic de drogue Le projet vise r duire ce risque en aidant les jeunes comprendre les raisons qui les poussent adopter de tels comportements tout en leur apprenant se prendre en charge de mani re plus positive On cherche r duire le nombre de suspensions r
40. babilit de participation au crime plus tard dans la vie ainsi que la probabilit de victimisation CNPC 2000a p 1 2 Selon certains auteurs du moins la pr vention secondaire comprend des efforts de d veloppement de l enfant de d veloppement communautaire et de pr vention situationnelle En se r f rant de nouveau la typologie indiqu e dans l encadr 2 mesures de pr vention primaire secondaire et tertiaire orient es vers les victimes les contrevenants ou les communaut s il devient plus facile de comprendre l ventail des projets qui sont appuy s par la Strat gie nationale dont l accent porte avant tout sur la pr vention secondaire Dans un discours prononc en d cembre 2001 devant l Institut urbain du Canada Barbara Hall pr sidente de la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime a d crit la d marche en ces termes CNPC 2001a p 2 Pour qu un acte criminel soit commis il faut un contrevenant motiv une cible ad quate et un manque de surveillance Il suffit qu un de ces trois facteurs soit modifi pour qu un crime soit vit La plupart des strat gies de pr vention pr voient un accroissement de la surveillance et une diminution de l attrait des cibles Autrement dit ceci inclut tout ce qui contribue a r duire les occasions L appendice A illustre la complexit de ce discours en pr sentant untableau comparatif d un choix de
41. bles sur des m thodes efficaces et prometteuses de r duire les facteurs de risque li s la criminalit et la victimisation 2 Le Programme d information et de sensibilisation aupr s du public est responsable des relations avec les m dias du Centre de documentation et du site Web du CNPC Son objectif est de sensibiliser le public la pr vention du crime dans les collectivit s 3 Le Programme de partenariat en pr vention du crime soutient la participation d organismes dans le d veloppement d information d outils et de ressources qui favorisent la participation de la collectivit toutes les tapes de la pr vention du crime 4 Le Programme d intervention des entreprises pour la pr vention du crime comporte la participation d un r seau tendu d associations commerciales et professionnelles d envergure nationale provinciale et territoriale qui s emploient aider les collectivit s pr venir le crime changer de l information et se mobiliser 5 Le Programme de mobilisation des collectivit s aide les collectivit s laborer des d marches pr cises de pr vention du crime et entreprendre des activit s qui s attaquent aux causes profondes de la criminalit Il vise faciliter l tablissement de partenariats locaux stimuler la prise de conscience et le soutien du public face la pr vention du crime et augmenter la capacit de collectivit s diversifi es s attaqu
42. che la pr vention du crime par le biais du d veloppement social s attaquent de fa on proactive aux facteurs personnels sociaux et conomiques qui incitent certaines personnes a s engager dans des activit s criminelles ou a devenir des victimes du crime Le projet Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC fait appel la t l vision et au Web pour atteindre des jeunes qui risquent de commettre des crimes ou d tre victimes de crime Six projets pilotes du CNPC et les enjeux sur lesquels ils portent furent pr sent s dans de courts vid os qui examinent la nature d un risque particulier et qui contiennent le t moignage de l un des jeunes affect s Diffus s par l entremise de plusieurs r seaux de t l vision sp cialis s les vid os invitent les t l spectateurs consulter un site Web relatif au projet pour obtenir de plus amples informations et des liens vers des ressources pertinentes Cinq des six vid os furent pr sent s sous forme d une mission documentaire sp ciale en vid o d une dur e d une demi heure pour diffusion la t l vision ou pour Vutilisation continue par le CNPC dans le contexte de ses activit s de prise de contact avec les jeunes les parents les ducateurs et d autres intervenants qui s emploient cr er des communaut s s res et accueillantes la grandeur du pays Le pr sent document de recherche est un texte qui accompagne le
43. con ues pour eux Dwana une tudiante de 17 ans croit que parce qu il n y a pas grand chose faire certains peuvent tre tent s de faire des mauvais coups Mais Gambo on n a pas attendu de vivre la sinistre r alit de la prostitution ou du trafic de drogue qui sont le lot des grandes villes pour r agir Les jeunes ont r alis qu ils n taient pas l abri et qu ils devaient trouver les moyens de se tenir loin de telles situations C est ainsi qu est n T R U S T Ce projet populaire r compens par la province de Terre Neuve repose sur le syst me de l entraide entre copains et 1l a eu un effet b n fique sur l ensemble de la collectivit Le projet jumelle un l ve de secondaire III V un plus jeune de cinqui me ann e primaire secondaire II Dwana s est inscrite pour devenir une copine parce qu elle consid re que la plupart des jeunes n aiment pas confier leurs probl mes des adultes Mais si c est un change entre pairs c est plus facile et a vite toutes sortes de difficult s Une fois que les jeunes ont appris communiquer entre eux a les a rendus plus l aise et ils se sont aussi mis discuter avec les adultes De sorte que l ensemble de la collectivit est devenue plus ouverte avec un sentiment nouveau des responsabilit s Dans certains cas ce sont les jeunes eux m mes qui ont pris l initiative d intervenir dans certaines situations critiques Devant le succ s
44. de rue Je connais quelqu un qui tait super tranquille il y a un an et quand on l insultait il ne r pliquait jamais Mais des amis l ont pouss se joindre un gang de rue Maintenant si quelqu un l insulte il r plique mais on sent que c est forc que ce n est pas ce qu il veut Selon tienne Pag il est crucial d intervenir temps En une ann e un adolescent peut vraiment prendre une mauvaise tangente a devient ensuite un cercle vicieux pour les jeunes et nous tentons de les sortir de ce cycle destructeur Pag consid re qu un des atouts du programme du YMCA tient au fait qu il tablit une relation de confiance d s les premiers contacts avec les l ves qui doivent tudier et participer des discussions de groupe avec leurs pairs Vanessa affirme que le programme lui a enseign qu elle doit vivre avec les cons quences de ses actes J ai vraiment chang tout le monde le dit Je suis beaucoup plus calme et tout se passe mieux Si je veux m accrocher mes r ves je dois mettre de c t certaines choses pour en choisir d autres et j ai aussi appris m assumer me prendre en charge Les faits e Le YMCA de l Avenue du Parc Montr al offre ses services la population du Mile End un des plus quartiers les plus multiethniques depuis plus de 80 ans Le 32 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques revenu moyen des m nages est beaucoup plus bas qu ailleurs
45. drer un plan d action local ax sur quatre domaines majeurs d intervention b tir une collectivit de jeunes conscientis s et scolaris s am liorer la s curit au sein de la communaut r duire l incidence de la violence familiale et c l brer la diversit 12 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques e Community Works Sylvan Lake Alberta Ce projet a pour r le d assurer la mise en ceuvre du programme de formation Community Works qui comprend 31 s ances d activit s pratiques destin es renseigner et donner une formation a des jeunes concernant des questions qui les pr occupent au plus haut point les armes de poing et la violence les gangs le vol l talage les crimes haineux la toxicomanie intimidation la gestion de conflits le vandalisme la violence dans les fr quentations et ainsi de suite Les s ances comprennent des plans de le on tape par tape des activit s interactives des exercices de mise en train des questions d battre et des s ances de jeux de r les On utilise aussi un vid o Youth in Action pour enseigner aux jeunes la fa on de s y prendre pour planifier et mettre ex cution leurs propres projets d intervention pour atteindre d autres jeunes e B tir des communaut s plus s res et plus pratiques Un projet pilote communautaire dans le comt rural de Kings et le Cap Breton industriel Tantallon N
46. du CNPC 2 0 La pr vention du crime un concept clarifier Un consensus est loin d exister dans les crits des universitaires ou des analystes de politiques concernant les fa ons dont la pr vention du crime est ou devrait tre conceptualis e Un point de d part utile toutefois est d tablir une distinction entre des contr les sociaux structur s et non structur s qui agissent de concert en vue de r duire le crime et la victimisation Pour reprendre la description qu en ont faite les Nations Unies 1999 p 2 les syst mes de contr le structur s visent le double objectif d une part de d courager la population en g n ral commettre des infractions la loi et d autre part d appr hender de punir et 2 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques de traiter ceux qui contreviennent a la loi Des efforts sont d ploy s par les gouvernements pour rendre plus efficaces les syst mes de contr le structur s en renfor ant les efforts de maintien de l ordre en rationalisant les processus judiciaires en soustrayant les d lits les moins s rieux au syst me de justice p nale en augmentant la s v rit des sanctions pour les crimes s rieux et en largissant la port e des mesures de r adaptation disponibles pour les r cidivistes Toutefois les syst mes de contr le structur s sont insuffisants en soi pour contribuer efficacement d courager r duire ou pr venir le crim
47. du syst me d entraide entre copains le projet T R U S T explore maintenant certains enjeux plus complexes avec les l ves Cette ann e par exemple les garcons de secondaire II et IV ont accept de participer une session d information avec l inspecteur Sean Ryan de la Force de police royale de Terre Neuve sur les moyens de pr venir la violence dans les relations amoureuses Alors quand certaines histoires se sont bruit es concernant des rapports entre gars et filles qui tournaient mal les adolescents de Gambo taient pr ts y faire face C est le cas de Dwana et de Stephanie g e de 18 ans J ai entendu parler de choses qui arrivaient chez des jeunes couples que 26 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques nous connaissons Comme par exemple le gars qui crache sur la fille ou des choses du genre J ai trouv a tr s grossier rappelle Stephanie Roy 15 ans a particip au s minaire du projet T R U S T dont il retient entre autres ceci J ai appris qu on ne devrait pas pousser une fille T as juste imaginer que c est ta s ur qu un autre gars pousse J aimerais pas que a lui arrive Selon Walter 15 ans le viol dans les fr quentations ou l abus sexuel a peut arriver n importe o dans le monde peu importe qu on vive dans une grande ou une petite ville Ce qui compte c est de n y participer d aucune fa on et de faire tout son possible pour l arr ter Ou encore a
48. e d occasion de 48 pieds qui a t transform e en centre de jour itin rant Ce centre est con u pour r pondre aux besoins des jeunes de zones urbaines laiss s de c t cause de leurs moyens limit s afin de leur fournir un lieu s curitaire pour se distraire apprendre et obtenir de l aide en cas de besoin En 1999 le premier projet The Can a t construit en six mois Trois autres projets semblables sont en cours de construction Le co t pour chaque centre itin rant est de 27 500 Chaque collectivit est encourag e fournir du personnel pour aider au fonctionnement du projet The Can sous la supervision d un repr sentant de l organisme New Beginnings for Youth New Beginnings for Youth est un organisme sans but lucratif qui dirige diff rents programmes destin s aux jeunes En plus de The Can il s occupe de Teenage Adventures un projet d aventures en plein air ax sur le d veloppement du leadership et la r solution de probl mes En mai 2002 l organisme a aussi ouvert un caf au centre ville d Ottawa afin de fournir de l emploi des jeunes a risque Ottawa est la quatri me zone urbaine en importance au Canada Son secteur des nouvelles technologies s est d velopp une vitesse ph nom nale La croissance conomique a aliment une crise du logement parce qu un nombre croissant de travailleurs cherchaient se loger Selon une tude r cente au cours des derni res ann es la qualit de v
49. e et la victimisation l ext rieur du syst me de justice p nale les syst mes de contr le non structur s comprennent une gamme de mesures prises par les familles les coles et les institutions sociales pour exercer un contr le sur d autres personnes par exemple en inculquant aux enfants et aux jeunes le respect de la loi en r glementant les comportements et en prot geant les personnes et les biens au moyen de mesures de pr vention et de s curit mesure que les co ts et les limites des syst mes de contr le structur s sont devenus plus apparents les gouvernements ont commenc mettre davantage l accent sur les contr les sociaux Les gouvernements incitent les parents les coles les collectivit s et les institutions sociales promouvoir la r gle de droit mais ils commencent aussi s impliquer plus directement dans la promotion de contrats sociaux non structur s sous la rubrique de la pr vention du crime qui comprend un vaste ensemble d interventions possibles Nations Unies 1999 p 2 En somme on peut dire que les contr les structur s contribuent avant tout promouvoir le respect de la loi et le maintien de l ordre y compris des sanctions tandis que les contr les non structur s mettent davantage l accent sur les mesures de pr vention Comment pouvons nous alors d terminer les types d activit s qui favorisent la pr vention du crime en utilisant des contr les non structur s Comm
50. e financ par le CNPC http www crime prevention org english crime tools stolen html http www crime prevention org francais crime tools stolen html Ressources du projet 2 Port disparu Ressources du Centre national de pr vention du crime National Crime Prevention Centre Centre national de pr vention du crime http www crime prevention org index_ncpc html Liens au jeu ducatif Port disparu National Crime Prevention Centre Centre national de pr vention du crime http www crime prevention org english business projects missing html http www crime prevention org francais business projects missing html Livewires Design Ltd http www livewwwires com index set htm Organisations Child Find Canada Enfants Retour Canada http www childfind ca http www childfind ca content htf Canadian Association of Internet Providers CAIP Protection Portal Le portail canadien S curit sur Internet http www caip ca portal index html National Center for Missing amp Exploited Children U S http www missingkids com CyberTipline http www missingkids com cybertip Canadian Police Information Centre Centre d information de la police canadienne http www nps ca Media Awareness Network R seau Education M dias http www media awareness ca Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 53 Etudes Young Canadians in a Wired World The Students View
51. e la pr vention du crime est une expression g n rale que l on utilise pour d signer une gamme d activit s plusieurs auteurs ont consacr des efforts consid rables les r partir dans des cat gories significatives Les criminologues ont mis au point plusieurs classifications d taill es et souvent contradictoires de la pr vention du crime Toutefois les analystes de politiques mettent surtout l accent sur deux types de pr vention l une de nature sociale et l autre de nature circonstancielle ou situationnelle qui ont un caract re compl mentaire La pr vention circonstancielle vise r duire les possibilit s de commettre des crimes tandis la pr vention sociale s emploie r duire la motivation criminelle Les Nations Unies 1999 subdivisent davantage ces approches en les regroupant en quatre cat gories fond es sur les techniques et les objectifs distincts utilis s pour chacune d entre elles voir l encadr 1 Selon cette typologie simple la pr vention circonstancielle du crime retient son statut singulier tandis que la pr vention sociale du Pour une analyse des diverses typologies de pr vention du crime voir entre autres Aalders 1991 Crawford 1998 Crawford et Matassa 2000 Gilling 1997 Hawkins et Weis 1985 The John Howard Society of Alberta 1995a O Malley et Sutton 1997 Sowers Garcia et Seitz 1996 ainsi que Waller et Weiler 1984 Initiatives de pr vention du
52. eaux canadiens de recherche en politique publiques e Objectif terminer son cours secondaire D sespoir drogue et danger Le quartier North End de Winnipeg l un des plus durs au Canada rec le tout cela et pire encore Les enfants grandissent dans la peur et l ins curit dans un environnement satur de criminalit De trop nombreux parents eux m mes pris dans leurs propres probl mes d abus de drogue et d alcool ne peuvent les guider Maisons incendi es fen tres barricad es sont autant de marques de cette violence qui fait des ravages dans les rues du quartier Philom ne 17 ans explique qu elle s est r cemment retrouv e l h pital apr s s tre bless e lors d un party o la drogue tait omnipr sente Je consommais de tout des champignons de l herbe de l acide de l huile de haschisch du hasch J tais mal en point Je perdais la t te En donnant un coup de pied dans la fen tre je me suis coup e M me les parents qui sont en mesure de bien s occuper de leurs enfants se battent pour les aider survivre dans un tel environnement et le d passer C est difficile d lever des enfants dans ce quartier affirme Sherry Je crois que mon plus gros d fi a t d essayer de tenir mes enfants loign s des gangs de rue Il y en a partout ici et m me a l cole Mais certains organismes essaient d apporter de l aide Le Centre familial de la rue Andrews aide les familles et les membres des Premi r
53. encadrement parental d une ducation premi re enrichie et d une sant mentale et physique am lior e e D veloppement communautaire On a pu observer que les milieux et les caract ristiques communautaires avaient pour effet de promouvoir ou de d courager la criminalit Des interventions visant cr er des milieux communautaires positifs permettent d am liorer la viabilit conomique et la coh sion sociale dans les communaut s locales d offrir des installations et des services locaux pour am liorer les milieux communautaires de renforcer les liens communautaires entre les r sidants de sensibiliser les jeunes concernant l importance de l ordre public et de d velopper les rapports policiers collectivit e D veloppement social D apr s la pr misse fondamentale qui sous tend cette approche une bonne partie de la criminalit r sulte de facteurs sociaux comme la pauvret le manque de travail r mun r une faible scolarit la discrimination et d autres carences conomiques et sociales Les Nations Unies soulignent toutefois que m me si la criminalit s est accrue de fa on inattendue dans les pays occidentaux en p riodes d affluence accrue et de s curit sociale am lior e ces conclusions ne s appliquent peut tre pas aux pays en d veloppement et aux conomies en transition Source Tir des Nations Unies 1999 p 2 3 4 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en
54. entre national de pr vention du crime e National Crime Prevention Centre Centre national de pr vention du crime http www crime prevention org english crime CMP quebec qc_1 html http www crime prevention org francais crime CMP quebec qc_1 html Organisations e Hamilton Fish Institute U S organization working to make schools and communities safer for learning http www hamfish org programs all html e YouCAN A youth led group promoting understanding http www youcan ca info canprograms html e Parc Avenue YMCA Suspension Alternatives Parc Avenue YMCA Alternatives la suspension http www ymcamontreal qc ca ymcaen html http www ymcamontreal qc ca ymcaen html Etudes e School aged Children Across Canada A Patchwork of Public Policies de Rianne Mahon http www cprn com docs family sac_e pdf Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 57 Education Information http ericir syr edu Eric Helping Schools Say Yes to Students who Say No http www reclaiming com articles download Helping_Schools_Say_Yes_to_Childre n_Who_Say_No pdf Caledon Institute of Social Policy novembre 2000 Crime Prevention Starts at an Early Age http www crime prevention org english publications caledon crimepre pdf Solicitor General of Canada Youth Violence and Youth Gangs Responding to Community Concerns La violence chez les jeunes et l activit des bandes de jeunes R ponse
55. er la criminalit et la victimisation Le Fonds d investissement le Programme de partenariats le Programme d intervention des entreprises et le Programme de mobilisation des communaut s forment conjointement les l ments constituants de l nitiative pour des communaut s plus s res Les trois derniers programmes mettent l accent sur des m thodes de pr vention secondaire de la criminalit en appuyant des projets qui interviennent au niveau des facteurs de risque Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 9 susceptibles de contribuer la participation a des activit s criminelles ou qui stimulent l action de facteurs de protection susceptibles d att nuer des situations de risque ou de d savantage La pr sence de facteurs de risque dont l existence peut se retrouver au sein de la famille dans le contexte de relations avec les pairs et d exp riences scolaires ainsi que dans les collectivit s augmente la probabilit que des jeunes soient victimis s ou qu ils d veloppent des probl mes de comportement une possibilit qui est accentu e par la pr sence de nombreux facteurs de risque dans la vie des enfants et des jeunes En revanche des facteurs de protection peuvent contribuer r duire les effets de l exposition aux facteurs de risque et att nuer ainsi les probabilit s qu un jeune d veloppe un comportement antisocial s rieux qui pourrait d b
56. er Crime voir http www artsusa org education youth html Association canadienne des parcs et loisirs 2000 Impact and Benefits of Physical Activity on Canadian Youth at Risk voir http www lin ca resource html impact htm Beauvais Caroline 2001 Le d veloppement personnel et les activit s r cr atives un tat de la question Document de recherche des RCRPP n F 15 R seaux canadiens de recherche en politiques publiques Ottawa Beauvais Caroline Lindsey McKay et Adam Seddon 2001 A Literature Review on Youth and Citizenship Document de recherche des RCRPP n C 02 R seaux canadiens de recherche en politiques publiques Ottawa Brantingham P et F Faust 1976 A Conceptual Model of Crime Prevention Crime amp Delinquency vol 22 p 282 296 cit dans Gilling 1997 p 4 CCDS RCRPP Conseil canadien de d veloppement social et R seaux canadiens de recherche en politiques publiques 2001 Four Hypotheses about the Public Policy Significance of Youth Recreation Lessons from a Literature Review and a Data Analysis on Learning through Recreation rapport sommaire conjoint de Data Analysis Learning through Recreation pr par par le Conseil canadien de d veloppement social CCDS et Literature Review on Learning through Recreation pr par par le R seau de la famille des R seaux canadiens de recherche en politiques publiques RCRPP pour la Fondation Laidlaw les RCRPP et le CCDS Ottawa juin
57. es Nations depuis 1995 J ai d couvert beaucoup de tristesse de col re et toutes sortes de traumatismes affirme Kim Melnyk une travailleuse sociale sur le terrain Le centre dirige un programme de mentorat pour jeunes femmes qui a du succ s avec une liste d attente d une trentaine de noms Au Centre les filles travaillent ensemble et s assoient en cercle pour discuter de leurs r ves tout en apprenant qu avec de l aide et beaucoup de travail elles peuvent atteindre de nombreux objectifs Nous avons mont un projet qui leur permet de d velopper un certain sentiment d appartenance explique Mme Melnyk On voulait qu elles nous disent ce qu elles avaient envie d apprendre et o elles voulaient s impliquer J essaie aussi d amener les filles se faire confiance Ensemble les 10 filles qui sont actuellement inscrites au programme de mentorat r digent un manuel d instructions soulignant les habilet s et les valeurs qu elles ont r ussi d velopper en atteignant leurs objectifs Ce manuel sera une sorte de manifeste pour les filles plus jeunes qui les aidera mieux partager les exp riences v cues par les plus grandes J aime bien aller l cole dans le quartier North End dit Jayme 16 ans On peut apprendre toutes sortes de choses en vivant ici Par contre plusieurs de ces choses qu on apprend tournent autour de ces gens qu elle surnomme pervers ou des criminels qui rendent le quartier dangereux
58. es filles d un quartier de Winnipeg le North End ot le taux de criminalit est tr s lev Son fonctionnement est assur par le Centre familial de la rue Andrews qui vient en aide aux familles et a la collectivit autochtone depuis 1995 Les filles du club s entraident pour identifier et s employer r aliser leurs r ves qui pour certaines d entre elles peuvent se r sumer tout simplement a terminer leur secondaire Le projet poss de une longue liste d attente de sorte que les membres actuels ont d cid de r diger un manuel d instructions pour permettre a d autres jeunes filles de se prendre en main il s agit d une initiative qui est aussi parrain e par le CNPC 5 Alternatives la suspension A la demande de l cole secondaire Saint Louis et avec l aide du CNPC le YMCA de l Avenue du Parc Montr al a mis sur pied un projet visant emp cher des jeunes en difficult qui sont suspendus par leur cole de succomber la tentation de se livrer des activit s criminelles reli es aux drogues et aux gangs de rue dans le quartier multiethnique du Mile End Au lieu d tre renvoy s la maison souvent sans surveillance les tudiants suspendus sont maintenant tenus de participer une session d une dur e de trois cinq jours au cours de laquelle ils cherchent comprendre les raisons qui les poussent adopter de tels comportements et apprendre faire face leurs probl mes d
59. es qui incitent des gens s engager dans des activit s criminelles ou devenir des victimes du crime Le Centre national de pr vention du crime est charg de mettre en uvre la Strat gie nationale et depuis 1998 il a mis sur pied des projets pilotes qui s int ressent aux facteurs de risque dans la vie des gens comme les mauvais traitements la violence un encadrement parental d ficient et l abus de drogues et d alcool Cette tape des travaux se poursuivra jusqu en 2003 A ce jour la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime a appuy la r alisation de plus de 2 000 projets pilotes communautaires CNPC 2001a Toutefois ni la Strat gie nationale en soi ni les mesures innovatrices prises par les communaut s pour pr venir le crime et la victimisation par l interm diaire du d veloppement social ne sont bien connues Pour aider a corriger cette situation le R seau de la famille des R seaux canadiens de recherche en politiques publiques RCRPP a conclu un partenariat unique avec la Learning and Skills Television of Alberta LTA et le Centre national de pr vention du crime CNPC pour produire un profil multim dia d un choix de projets pilotes du CNPC De mars a novembre 2002 le projet Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC a fait appel a la t l vision et au Web pour atteindre de jeunes gens qui risquaient de commettre des crimes o
60. ets pilotes du CNPC 37 Le projet du CNPC Une semi remorque de 48 pieds offerte et meubl e par des entreprises locales dont les r novations ont t r alis es par des b n voles des jeunes et des commerces du secteur afin de fournir un centre de rencontre itin rant qui permet aux diff rents programmes pour adolescents de les rejoindre l o ils vivent et l o ils se retrouvent Le projet The Can visite une collectivit pour des p riodes de cinq semaines la fois Les principaux programmes offerts comportent des ateliers sur le leadership un club pour les devoirs des discussions pour les jeunes un acc s informatique et de la formation mais ces programmes sont flexibles et s adaptent aux besoins des r sidants du secteur Projet du CNPC n 3340 N18 e Lieu Ottawa Ontario e Coordonnateur de projet Rob Tripp e Personne contact Rob Tripp Directeur g n ral New Beginnings for Youth C P 5537 Ottawa Ontario K2C 3M1 T l phone 613 723 3337 T l copieur 514 277 9102 Courriel mail nbfy com 38 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques Bibliographie Aalders Daphnee L 1991 Youth at Risk Crime Prevention Through Social and Program Development th se de maitrise en criminologie appliqu e non publi e Universit d Ottawa Americans for the Arts 2000 Arts Programs for At Risk Youth How U S Communities are using the Arts to Rescue Their Youth and Det
61. f Alberta fournit un solide contenu ducationnel au projet des Initiatives de pr vention du crime avec plusieurs premi res en mati re de service de t l diffusion ducative et un r seau de soutien compos d universit s d ducateurs et d associations la grandeur du pays Par exemple son canal Canadian Learning Television est la premi re et unique station avoir obtenu une licence du CRTC pour exploiter un service sp cialis de t l vision ducative a la grandeur du pays Learning and Skills Television of Alberta est en exploitation depuis 1995 au moment o le CRTC a accord une licence a ACCESS The Education Station le premier et le seul r seau privatiser et exploiter un service provincial de t l vision ducative en utilisant un mod le mixte de secteur public et priv Le projet des Initiatives de pr vention du crime entend miser sur ce mod le r ussi en travaillant en partenariat avec les R seaux canadiens de recherche en politiques publiques un tablissement de recherche conomique et sociale but non lucratif et le Centre national de pr vention du crime mandat par le gouvernement f d ral pour mettre en application la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime CourtT V Canada CourtT V Canada offre une programmation divertissante en provenance du Canada des tats Unis du Royaume Uni et de I Australie concernant les services de police
62. he Streets Vancouver Ce projet parrain par AIDS Vancouver vise laborer et r aliser un projet de soutien destin des prostitu s de sexe masculin qui veulent abandonner le commerce du sexe pour rejoindre les rangs de la soci t traditionnelle Il permet de faciliter l orientation vers des programmes communautaires et d offrir des mesures de soutien importantes dans les domaines de la sant de la dynamique de la vie de l ducation des renseignements juridiques et de la formation qui sont adapt es aux besoins pr cis des travailleurs du sexe Street Spirits Theatre Prince George C B Ce projet permet d offrir un forum artistique aux jeunes des r gions du nord pour leur permettre de mettre au point des productions th atrales fond es sur des questions sociales qu ils jugent importantes Ces jeunes font appel a leurs propres exp riences de vie pour renseigner d autres personnes et faire la promotion de modes de vie sains c est a dire exempts des difficult s caus es par le mauvais usage ou l abus d alcool et d autres drogues Le projet vise promouvoir la dignit et la valeur de tous les gens ainsi que l aptitude des individus modifier et accepter personnellement la responsabilit de leur sant physique motionnelle sociale et spirituelle Il profite 14 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques non seulement aux jeunes qui sont embauch s pour j
63. ie a diminu de fa on constante Ottawa Ottawa le loyer mensuel moyen de 692 pour un logement d une chambre coucher et de 914 pour deux chambres est bien trop lev pour les moyens des familles inscrites sur la liste d attente du Registre des logements sociaux d Ottawa La plupart de ces m nages ont des revenus annuels inf rieurs 20 000 Pr s de la moiti des 14 000 m nages sur la liste d attente sont des familles avec de jeunes enfants qui doivent attendre entre cinq et sept ans avant de b n ficier de ce service En 2001 25000 m nages ont fait des demandes d information sur le logement social mais la plupart se sont d courag s devant les interminables d lais et ne se sont pas inscrits Lorsque la disponibilit de logements atteint un seuil critique l itin rance peut devenir un s rieux probl me Une tude sur les jeunes sans abri de 16 19 ans de la r gion d Ottawa indique que la majorit d entre eux se sont retrouv s en moyenne quatre fois la rue Pour les gar ons la dur e de cette itin rance est de 65 jours 36 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques tandis que pour les filles elle est de 54 jours Selon la m me tude la premi re raison invoqu e par les jeunes hommes sans abri du secteur Ottawa Carleton est un style de vie transitoire Pour les jeunes femmes c est plut t l abus parental qui est mentionn e Ce ne sont pas tous les
64. ier vigie de quartier etc conception architecturale et Pr vention secondaire Mesures de pr vention pour les groupes a risque pr vision et valuation des risques Ciblage des groupes risque des lieux et des sources de conflit dans la communaut installations de loisirs Pr vention tertiaire Initiatives pour les victimes r p tition aide aux victimes indemnisation paiements de r paration Ciblage des communaut s comportant des points chauds et des niveaux lev s de criminalit pr vention en tant que planification activit s r cr atives r g n ration urbaine environnementale sports arts et culture m diation communautaire Orient e vers le contrevenant Programmes de citoyennet sensibilisation et socialisation renforcement des cibles par une multiplication des efforts et des risques et une r duction de la r tribution rattach e au crime Travail aupr s des personnes risque de commettre des d lits notamment les jeunes les ch meurs etc dissuasion R adaptation confronter le comportement des d linquants assistance postp nale programmes de d judiciarisation Source Tir de Crawford 1998 p 16 Ce mode de classification de la pr vention du crime nous aide comprendre de quelle fa on des programmes peuvent tre con us en pratique Mais selon cette approche des contr les sociaux structur s et non structur s ainsi que des mesures
65. ir le pot aux roses Alice Une de mes amies les a vus ensemble Elle m a t l phon en disant J ai vu ta s ur au centre commercial avec un homme qui semblait pas mal plus vieux qu elle J ai confront Donna Je lui ai demand Qui est cet homme Elle a fini par avouer son ge et j ai su imm diatement que nous devions intervenir Alice a utilis Internet pour obtenir de l aide puis elle a contact les autorit s Alice Quand on a un ordinateur on ne r alise pas que les mauvaises choses c toient les bonnes Il y a vraiment des gens qui sont l nous pier attendre C est comme ouvrir la porte de sa maison des inconnus Les faits e Au Canada 99 pour cent des jeunes entre 9 et 17 ans utilisent Internet 79 pour cent ont un branchement Internet domicile Sept sur 10 poss dent au moins une adresse courriel e 30 pour cent des jeunes canadiens de 9 et 10 ans visitent les sites de clavardage Un sur quatre ira aussi sur des sites pour adultes seulement Une tude du R seau Education M dias indique que 39 pour cent des familles canadiennes ont un r glement concernant les discussions en ligne avec des trangers e Au Canada 25 pour cent des jeunes utilisateurs d Internet se sont fait proposer une rencontre en personne par quelqu un dont ils ont fait la connaissance sur le Web 15 pour cent de ces jeunes iront au rendez vous propos e Un projet de loi f d ral devrait bient t faire de la sollicit
66. it s qui peuvent tre regroup s sous la rubrique de la pr vention du crime par le biais du d veloppement social tant en th orie qu en pratique Par l interm diaire de la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime le Centre national de pr vention du crime s est employ appuyer des projets pilotes innovateurs qui visent r duire la criminalit et la victimisation dans les collectivit s la grandeur du pays La plupart des projets pr sent s dans notre tude peuvent tre class s dans la cat gorie des projets communautaires de pr vention secondaire du crime Encadr 3 R duction de la criminalit et de la victimisation En th orie Comprendre les mod les de r duction de la criminalit Contr les structur s gt loi ordre public et punition du crime Contr les non structur s gt pr vention du crime Pr vention situationnelle du crime gt r duire les occasions de commettre des crimes Pr vention sociale du crime gt r duire la motivation 4 commettre des crimes E D veloppement de l enfant E D veloppement communautaire E D veloppement social Se pr occuper de diff rents l ments et domaines de socialisation Mettre l accent sur les facteurs de risque et de protection associ s aux conditions conomiques et sociales Intervenir de fa on pr coce dans la vie des enfants qui peuvent pr senter des risques de comportements criminels ult rieurs
67. k Mees jeunes travailleurs du SEXE cn 20 3 2 POrtedispart ES edule oo cae ulead euro acs ta edo ange dev ae geese 23 23 LUS ES ses ne Le Se A T a E end aoteaes 26 3A Les filles du club North SAR Res nt de te nn ne dt 28 3 5 Alternatives la suspension se nm ne en Unie En SR ah ns tn Le 31 3 0 A GTA LR UT Be basic a 34 Bibliographie nn nt ee sed goael soot see a ein nn dns ne lens e aa eee oos dense 39 Appendice A Le caract re complexe de la pr vention du crime en tant que concept 44 Appendice B L quipe et les partenaires du projet 4 ss 47 Appendice C Ressources choisies pour les projets cibl s du CNPC ee eeeeeeseeeesteeeeneees 52 Sources de financement des ROR PP sms se ns desc ee 60 Vil Encadr s Encadr 1 Quatre cat gories th oriques de pr vention du crime 4 Encadr 2 Strat gie de pr vention du crime en neuf volets oe eee eeeeeeeeeeeeeeeeeeees 7 Encadr 3 R duction de la criminalit et de la victimisation eeeeeeceeeteeeeteeee 17 Tableaux Tableau 1 Exemples cl s de facteurs de risque et de protection cceescceeeseeeesteeeeneees 10 Tableau A 1 Tableau comparatif de typologies de pr vention du crime eeeeeeeeeeeeteee 46 viii Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 1 0 Introduction Le gouvernement du Canada a mis en ceuvre la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime parce
68. l En 1995 le Service de police de Winnipeg a cr une escouade Antigang de 15 membres On estime 2 000 le nombre de personnes impliqu es dans des gangs de rue Winnipeg Les Manitoba Warriors les Indian Posse le Native Syndicate et Deuce sont les gangs de rue les plus connus au Manitoba Le Centre familial de la rue Andrews vient en aide aux familles et contribue au d veloppement de la collectivit du quartier North End de Winnipeg depuis 1995 Le centre familial dirige aussi The Pritchard Place un centre de jour pour les jeunes de six 17 ans On y met l accent sur les activit s culturelles et r cr atives tout en encourageant les parents s impliquer L expression Autochtone fait r f rence un tr s large groupe de personnes membres de 580 bandes qui s expriment dans 10 langues principales et plus de 58 dialectes diff rents Les statistiques d montrent qu au Canada en 1996 pr s d un tiers des enfants autochtones de moins de 15 ans vivaient dans une famille monoparentale C est le double de ce qu on trouve dans la population en g n ral Au Canada 51 pour cent des enfants autochtones vivent dans la pauvret comparativement 18 pour cent des enfants dans l ensemble de la population Au Manitoba le nombre de personnes qui poursuivent leurs tudes au del du Secondaire V est plus faible que celui de toutes les autres provinces Selon une tude publi e en 1996 au Manitoba plus de 2 000 enfant
69. la nuit Afin de permettre aux filles d aller au del des contraintes impos es par la vie dans le North End et de profiter de ce qu elles ont appris le programme de mentorat les aide aussi d velopper leur amour propre en leur enseignant comment elles peuvent r ussir Ce n est pas parce qu on habite dans un certain secteur qu on ne peut pas avoir des r ves et des objectifs r aliser comme Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 29 n importe qui explique Mme Melnyk Le projet Les filles du Club North Star aide les jeunes femmes a d couvrir ces objectifs et a les atteindre La plupart des gens qui vivent ici n obtiendront pas leur dipl me de fin d tudes secondaires dit Philomena La plupart de ses amies du temps de l cole primaire sont coinc es en secondaire III elles abandonnent l cole ou ont des b b s Mais Philomena est d termin e finir son cours Quand je vais recevoir mon dipl me d tudes secondaires je vais probablement pleurer et dire Je l ai fait ajoute t elle en souriant Les faits Le North End autrefois un quartier ouvrier anim a aussi t le lieu de r sidence de Canadiens c l bres comme l animateur de quiz Monty Hall et Burton Cummings chanteur du groupe rock The Guess Who Le quartier North End est c l bre pour ses gangs de rue la prostitution et les probl mes li s la consommation de drogue et l abus d alcoo
70. ller pr venir quelqu un de ce qui se passe Les faits e Le projet T R U S T a t cr au printemps 1997 par deux membres du Comit de pr vention du crime de Gambo Martha Goulding et Denise Saunders afin de r pondre aux besoins des jeunes de la collectivit e Des 390 l ves de l Acad mie Smallwood 169 se sont inscrits au projet T R U S T d entraide entre copains e Le th me de la violence dans les fr quentations a t choisi comme un enjeu cl du projet T R U S T d entraide entre copains parce qu il permet d enseigner la fois le respect envers soi m me et autrui e La violence dans les fr quentations d signe toute attaque sexuelle physique ou psychologique inflig e d lib r ment par un partenaire la personne qu il fr quente e Les tudes indiquent que 22 pour cent des filles et 12 pour cent des gar ons ont subi de l abus physique et ou psychologique dans le cours d une fr quentation Plus de la moiti de ces cas impliquaient de la violence physique e La violence dans les fr quentations constitue un s rieux probl me parmi les adolescents Une l ve de niveau secondaire sur cing a subi une forme ou l autre d abus sexuel ou physique dans le cours d une fr quentation e Les tudes d montrent que la contrainte physique et sexuelle est utilis e dans 10 25 pour cent des fr quentations chez les l ves du secondaire Ces chiffres grimpent a 30 pour cent parmi les tudiants du coll gial
71. me prevention org english crime CMP manitoba mb html http www crime prevention org english crime CM P manitoba mb html Organisations e Manitoba Aboriginal Youth Career Awareness http www maycac com intro html e Manitoba Groups Combating Gangs http www gov mb ca justice gangproof resources html e Manitoba Organization of Victim Advocates Inc http www mova ca links htm e National Child Benefit First Nations Programs Prestation nationale pour enfants pour les Premi res nations http www nationalchildbenefit ca ncb ptfnfirstnations shtml http www nationalchildbenefit ca ncb ptfnfirstnations_f shtml Etudes e Centre for Policy Alternatives Report on Females in Manitoba Gangs http www policyalternatives ca manitoba gangs summary html 56 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques e Federal crime prevention initiatives in Manitoba Initiatives de pr vention du crime au Manitoba http canada justice gc ca en news nr 200 1 doc_25838 html http canada justice gc ca fr news nr 200 1 doc_25838 html e Manitoba Women s Advisory Council links for Aboriginal services http www mwac mb ca aboriginal html acwi e Project Gang Proof http www gov mb ca justice gangproof index html e Take Action Schools Street Gang Awareness http www city winnipeg mb ca police PDFs TakeActionSchools Gang 20A warene ss 20Resource pdf Ressources du projet 5 Alternatives 4 la suspension Ressources du C
72. mod les th oriques d crits dans notre tude De cette fa on les carences et les chevauchements dans l interpr tation de ces concepts deviennent apparents 8 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques comme les dispositifs de verrouillage de la direction des voitures et les guichets automatiques bien clair s Ce sont des l ments importants Mais la seule fa on de r duire en permanence le taux de criminalit c est de r duire le nombre de contrevenants motiv s La pr vention du crime passe par le d veloppement social la Strat gie nationale nous donnons aux collectivit s les outils les ressources et les renseignements n cessaires pour y arriver Avec un investissement annuel de 32 millions de dollars la Strat gie nationale permet d aider des communaut s a d velopper des partenariats et des projets visant a pr venir le crime CNPC 2002a Makhoul 2001 p 2 Deux volets de la Strat gie nationale mettent l accent sur la recherche et les communications tandis que les trois autres font la promotion du d veloppement communautaire et de la coh sion sociale en appuyant des projets pr cis qui servent r pondre des besoins locaux voir CNPC 2002b 1 Le Fonds d investissement dans la pr vention du crime a pour objectif d identifier et d valuer des approches de d veloppement social susceptibles de pr venir la criminalit Son but premier est de recueillir des donn es fia
73. n appui financier g n reux du Centre national de pr vention du crime Les RCRPP furent responsables de la pr paration du document de recherche pour le projet tandis que la LTA s est charg e de la production vid ographique du portail Web et de l enqu te interactive sur le Web Les noms qui font partie du g n rique de production sont num r s ci dessous tandis que les profils des partenaires du projet sont pr sent s imm diatement apr s RCRPP Equipe de production du document de recherche e Caroline Beauvais Chercheure e Lynda Becker Gestionnaire de projet e Jacques Fortin Traducteur e Jane Jenson Examinatrice e Gis le Lacelle Coordonnatrice des publications e Peter Puxley Affaires publiques et Communications e Sharon M Stroick R dactrice LTA Equipe de production vid ographique et de la documentation pour le Web e Allen Abel e David Battistella e Art Chamberlain R dacteur concepteur Directeur et contr leur du montage vid ographique R dacteur Les filles du club North Star Alternatives la suspension et The Can e Anne Desjardins Traductrice e Daniel Ferland Son Alternatives la suspension Kim Gertler R dactrice Les jeunes travailleurs du sexe Port disparu et T R U S T Joel Goldberg Directeur artistique Mike Grippo Directeur de la photographie Oleh Iwanyshyn Conception et d veloppement de l enqu te ViewStats Research Myron Kowaliw Laurent Lavigne Stephanie Lewis Mask
74. n du crime un petit nombre du vaste ventail de typologies existantes de pr vention du crime peut tre mis en rapport avec les contr les structur s non structur s et les typologies de pr vention situationnelle sociale d crites par les Nations Unies 1999 Comme le tableau 1 l indique il y a des lacunes et des chevauchements importants entre les mod les Certains auteurs incluent les contr les structur s du syst me de justice p nale dans l agencement tandis que d autres limitent leur analyse aux contr les sociaux non structur s D autres auteurs mettent l accent sur la pr vention du crime en fonction de ses rapports avec les caract ristiques individuelles des contrevenants des contrevenants potentiels c est dire ceux qui risquent de devenir des contrevenants ou des victimes D autres encore insistent sur des enjeux structurels qui peuvent avoir un caract re situationnel communautaire institutionnel ou syst mique Compte tenu des distinctions d finitionnelles que l on trouve dans les crits sur la pr vention du crime il n est pas tonnant que la d termination de la port e des initiatives de pr vention du crime et l tablissement de fronti res clairement d finies pour la pr vention du crime par l interm diaire du d veloppement social repr sentent un d fi Par exemple la pr vention primaire est utilis e pour d crire les approches structurelles retenues pour pr venir la d lin
75. n du crime a recu une liste compl te des faits rassembl s pour la pr paration de chacun des t moignages pr sent s dans les vid os qui comprend des r f rences pour chacun des faits cit s 20 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques M me si Laura Lee souhaitait abandonner l industrie du sexe elle n arrivait pas se trouver du travail ailleurs A 21 ans elle avait d j fait le tour du circuit et travaillait pour une agence d escorte Victoria en se prostituant chez elle Laura Lee Il est tellement plus facile de se dire que ces choses la ne peuvent pas arriver Victoria la ville jardin Laura Lee constate aujourd hui qu elle y perdait beaucoup plus dans l aventure qu elle n y gagnait M me si je vendais mes services sexuels contre de l argent je vendais aussi trois ou quatre autres choses en m me temps sans m me m en rendre compte Je vendais mes r ves Je vendais mon me Je vendais ma jeunesse et je gaspillais l espoir de m en sortir 26 ans les m decins me pr disaient que j tais quelques semaines d y laisser ma peau Apr s une longue bataille men e avec l aide d un programme local d aide aux travailleurs du sexe Laura Lee a r ussi s en sortir Elle uvre maintenant comme conseill re aidant son tour d autres personnes mal en point prendre leur vie en main Les faits e On estime que chaque ann e un million de gar ons et de filles
76. n vaste auditoire Policy Direct un service offert sur abonnement aux minist res et organismes gouvernementaux et e network un service de nouvelles hebdomadaires par courrier lectronique On fournit ainsi aux abonn s de courtes mises jour sur les projets de recherche les activit s de l organisation les nouvelles publications les commentaires les tables rondes et les v nements venir Learning and Skills Television of Alberta Limited Learning and Skills Television of Alberta est un innovateur et un chef de file dans le domaine de la t l vision ducative Ce diffuseur poss de et exploite avec succ s Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 49 ACCESS The Education Station et Canadian Learning Television ainsi que les cha nes Book Television et CourtT V Canada lanc es r cemment Il poss de aussi Careers TV and Academy qui sera lanc plus tard cette ann e Learning and Skills Television of Alberta se distingue par son engagement et son expertise dans l apprentissage et l utilisation des technologies d apprentissage comme en t moignent des projets comme ideaCity en partenariat avec Chum Television et l apprentissage sans fronti re pour large bande Le personnel de la production et de la gestion compte des r alisateurs d exp rience dans le domaine de la diffusion et des applications en ligne La programmation de Learning and Skills Television o
77. nalit 3 1 Les jeunes travailleurs du sexe T moignage L histoire de Laura Lee e Age 29 ans e Age quand elle a commenc changer ses faveurs sexuelles contre de l argent 16 ans Elle a t lev e sur une ferme de Dawson Creek une r gion sauvage du nord de la Colombie Britannique Pourtant son histoire est typique de celle de milliers d autres jeunes Canadiens qui chaque ann e sont pris au pi ge par l industrie du sexe Laura Lee avait peine neuf ans quand son p re a quitt le domicile familial 15 ans incapable de s entendre avec sa m re elle quittait son tour la maison l cole Laura Lee a pu se maintenir dans le peloton de t te de sa classe pendant un certain temps Personne ne remarquait qu elle souffrait de boulimie Au d but elle arrivait payer ses comptes en gardant des enfants Puis comme elle prenait du retard dans le paiement de son loyer son propri taire a commenc exiger qu elle le rembourse en nature En couchant avec lui C est comme a que tout a commenc Puis il s est mis saouler Laura Lee avant de l offrir aussi ses amis Le r cit de Laura Lee Il m utilisait comme un jouet sexuel pas seulement pour lui mais pour plusieurs de ses associ s Il est d ailleurs int ressant de constater que mes clients typiques avaient le m me bagage acad mique le m me ge et le m me genre de personnalit que mon p re Le Centre national de pr ventio
78. nce W Denise Gottfredson Doris MacKenzie John Eck Peter Reuter Shawn Bushway et coll 1996 Preventing Crime What Works What Doesn t What s Promising rapport du Congr s des Etats Unis pour le National Institute of Justice voir http www ncjrs org works wholedoc htm 42 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques Sowers William M Fred W Garcia et Steven L Seitz 1996 Introduction Community Based Prevention An Evolving Paradigm The Journal of Primary Prevention vol 16 n 3 p 225 231 Waller Irvin 1991 Putting Crime Prevention on the Map rapport pr par pour la Conf rence internationale sur la s curit les drogues et la pr vention de la d linquance en milieu urbain Forum europ en pour la s curit urbaine Paris cit dans Aalders 1991 p 37 38 et dans Crawford 1998 Waller Irvin et Dick Weiler 1984 La pr vention du crime par le d veloppement social document de base et r f rences Conseil canadien de d veloppement social Ottawa documentation cit e dans la version fran aise de cette publication et dans John Howard Society of Alberta 1995a et Centre national de pr vention du crime 2000a Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 43 Appendice A Le caract re complexe de la pr vention du crime en tant que concept Pour illustrer le caract re complexe du discours sur les mod les de pr ventio
79. ns conomiques et sociales qu il subit Cette strat gie a permis aux R seaux canadiens de recherche en politiques de se donner une voix distinctive dans le milieu de la recherche sur les politiques au Canada Les RCRPP pr nent l int gration Dans un monde de plus en plus fragment en fonction des disciplines des instances gouvernementales de la langue et de la culture les RCRPP ont mis au point une capacit unique d apprentissage partag qui influence la fa on dont la recherche est congue entreprise et communiqu e Les RCRPP forment un milieu neutre l int rieur duquel des groupes diversifi s de personnes peuvent se rencontrer pour r fl chir collaborer et faire valoir leurs diff rences afin d arriver une meilleure compr hension et de trouver des terrains d entente Les RCRPP sont ind pendants Il s agit d une entit but non lucratif poss dant le statut d organisme de bienfaisance qui a d but ses op rations en d cembre 1994 Son financement provient du gouvernement f d ral des provinces des fondations et des entreprises Cette diversit fait en sorte qu aucune voix unique ne domine dans le processus de recherche Le conseil d administration est responsable de la bonne gestion de ces ressources Les RCRPP sont conomiquement efficaces Les projets sont ambitieux dans leur port e mais les co ts et les risques sont r partis entre plusieurs bailleurs de fonds Les frais de recherche se tr
80. ns Unies 1999 Effective Crime Prevention Keeping Pace with New Developments document de travail pr par par le Secr tariat pour le dixi me Congr s des Nations Unies pour la pr vention du crime et le traitement des d linquants Vienne du 10 au 17 avril 2000 Offord David R et Marshall B Jones 1983 Skill Development A Community Intervention Program for the Prevention of Antisocial Behavior dans l ouvrage publi sous la direction de F B Guze F J Earls et J E Barrett Childhood Psychopathology and Development Raven Press New York O Malley Pat et Adam Sutton r d 1997 Crime Prevention in Australia Issues in Policy amp Research The Federation Press Sydney Rapagna Paul 1996 Sport and Delinquency Effects of Participation in Sport on the Development of Adolescent Antisocial and Delinquent Behaviour th se de ma trise s arts non publi e D partement d ducation physique Universit McGill Reid Ian Mark Tremblay Ren Pelletier et Stacey McKay 1995 An Analysis of the Impacts and Benefits of Physical Activity and Recreation on Canadian Youth at Risk pr par pour la conf rence f d rale provinciale territoriale des ministres des Loisirs et du Sport Grande Prairie Alberta 18 f vrier 1995 Rosenbaum Dennis P r d 1986 Community Crime Prevention Does It Work volume 22 Sage Criminal Justice System Annuals Sage Publications Beverly Hills Cal Sherman Lawre
81. ofils comprennent des t moignages de jeunes qui furent interrog s pour les besoins des courts vid os ainsi que des faits essentiels concernant les risques et les r percussions de la situation sur laquelle se penche chaque projet pilote On y trouve aussi un ensemble choisi de ressources lectroniques et imprim es Mots cl s communaut pr vention du crime victimisation d veloppement social projet pilote Vi Tables des mati res Avant PrOpOS nier series aun Korte RU teehee ne ue ent i RGSS SENTE Det Sa 7 NT ne Te nan Ne nn ce tad Malye UN AN ne ee iv Table d s Mati res Zn miam sine E e E E RA ed RAE E E ne ER vii En adr settablea k nunun a n A E ERA REA aai ETE Rii viii 1 0 Introduction sn sn RS nt en et te 1 2 0 Pr vention du crime Un concept clarifier eessesssesocsseccoesocsseesoesocsscesoesocsseesseeose 2 2 1 Pr vention du crime et d veloppement social ee eeeeeeeseceesteeceteceesteeeenteeeeaees 5 22 We Jade ore la Prati que ntm sis aE Ea E E 6 2 3 Une strat gie nationale de pr vention du crime par le biais du d yeloppem nt SOCIAL sist toe sro res anr TA ir oA seS O 7 2 4 Profils de Pr vention assises deccsansackasely saaderanaccedesscyentedendeedeanvcoaavededuaeenssines 11 2 5 R sum r capitulatif Pr vention du crime par le biais du d veloppement social lt 2 di eecei nan me eis eset dade e vend aie ed 17 3 0 Projet d Initiatives de pr vention du crime ss 18 Su
82. olence Centre national d information sur la violence dans la famille http www hc sc gc ca hppb familyviolence index html http www hc sc gc ca hppb violencefamiliale index html e Prostitutes Empowerment Education and Resource Society http www peers bc ca e UNICEF http www unicef org http www unicef org french e World Congress against Commercial Sexual Exploitation of Children 2001 Le Congr s mondial contre l exploitation sexuelle des enfants a des fins commerciales http www unicef org events yokohama http www focalpointngo org yokohama http www focalpointngo org yokohama french default htm Etudes e Dispelling Myths amp Understanding Realities 2001 http web uvic ca cbenoit papers DispMyths pdf e About Trust Children and Youth in the Sex Trade 2000 http www caledoninst org 94598350 htm e Report and Recommendations in respect of Legislation Policy and Practices Concerning Prostitution Related Activities 1998 Rapport et recommandations relatives la l gislation aux politiques et aux pratiques concernant les activit s li es la prostitution http canada justice gc ca en news nr 1998 part2 html Aiii 52 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques http canada justice gc ca friews nr 1998 part2 html A iii Stolen Lives Children in the Sex Trade one hour video funded by NCPC Les enfants et le commerce du sexe des vies vol es document vid o d une heur
83. on de l Internet 3 T R U S T Ce r cit donne un profil des activit s d un groupe appel T R U S T Teens Respecting Understanding Situations Together T R U S T est un projet d entraide entre copains parrain par le CNPC qui s est m rit des mentions d excellence mis sur pied 4 Gambo Terre Neuve ce projet a pour but d enseigner le respect de soi et le respect des autres La plupart des tudiants de la seule cole de Gambo participent a l initiative Des tudiants plus g s sont jumel s a des plus jeunes pour leur apporter un soutien leur donner des conseils et leur offrir une oreille attentive lorsque des probl mes surviennent La communaut au complet participe au La documentation descriptive qui apparait sur le site Web du projet et qui est reproduite dans la pr sente section de notre tude fut pr par e et r dig e par la Learning and Skills Television of Alberta LTA L appendice B contient la liste des membres de l quipe de production des RCRPP et de la LTA ainsi qu un profil des partenaires du projet les RCRPP la LTA et le CNPC 18 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques projet en offrant des ressources ducatives sur des questions d actualit comme la violence dans les fr quentations labus d alcool et de drogue et ainsi de suite 4 Les filles du club North Star Ce projet parrain par le CNPC consiste a offrir des mentors aux jeun
84. oucher sur une motivation criminelle et des actes criminels ou qu il devienne la victime de telles situations Les tudes sur la pr vention de la criminalit indiquent clairement qu il faut concentrer les efforts de pr vention sur les jeunes enfants sur les enfants qui semblent les plus risque et sur ce qui peut r duire les risques de d linquance CNPC 1996b section 4 1 Le tableau 1 contient une liste d exemples cl s de facteurs de risque et de protection auxquels s int resse la Strat gie nationale Tableau 1 Exemples cl s de facteurs de risque et de protection Facteurs de risque Facteurs de protection e Logement m diocre et situations instables e Comp tences en r solution de probl mes et en e Pauvret dans la famille taille de la famille communications encadrement parental d ficient ou insatisfaisant e Sociabilit criminalit parentale abus d alcool ou de drogue chez e Personnalit r siliente les parents f LNA oes ee e Sentiment d appartenance e Facteurs li s la personnalit ou d ficits intellectuels y compris manque de comp tences pour r soudre les probl mes de ma trise de soi de raisonnement critique e Rapports positifs avec les pairs ou de jugement n gligence a tenir compte des e cons quences du comportement faible intelligence hyperactivit d but pr coce de comportement agressif Acc s des adultes compr hensifs e Discipline appropri e e Rap
85. ouer dans les productions mais aussi aux auditoires dans les r gions du nord et du centre qui assistent aux productions e Together We Light The Way Durham District School Board Whitby Ontario Il s agit d un projet scolaire qui mise sur la r sistance et la responsabilit chez les jeunes enfants et qui mobilise l ensemble de la communaut pour les inviter a travailler en partenariat avec l cole pour r duire les facteurs de risque associ s avec la criminalit Le projet favorise la r duction des tendances antisociales chez les jeunes enfants par l interm diaire de l ex cution d un programme en six volets interd pendants Respect enseignement de la morale et des valeurs et leur apprendre comment s amuser et interagir au lieu de pratiquer intimidation Parent Rap participation des parents Health Snack Breakfast Experiential Learning comp tences relatives l employabilit Circles of Love Reading Together alphab tisme pr coce et Triple S reconnaissance et appr ciation du rendement scolaire de l tudiant par la collectivit et du b n volat dans la collectivit e Women and Violence Education is Prevention Saltspring Island C B Ce projet porte sur le d veloppement de rapports sains et non violents entre les adolescents et les adolescentes de la 7 la 9 ann es et de la 11 et de la 12 ann es et il met l accent sur les adolescents qui vivent dans les les So
86. ouvent r duits tant donn que l organisme obtient la collaboration de sp cialistes des universit s des instituts de recherche et d autres 48 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques organisations Les frais de fonctionnement sont r duits au minimum afin d assurer aux RCRPP un avenir viable Les RCRPP fonctionnent en r seaux Sur le plan interne les RCRPP poss dent trois r seaux famille sant et main d uvre en plus d entreprendre des projets l chelle de l organisation sur des questions qui touchent plusieurs de ses R seaux Sur le plan externe pr s de 1 000 personnes ont particip aux initiatives de recherche de l organisme pendant ses quatre premi res ann es de fonctionnement Le financement de la recherche fut assur par des contributions provenant de 61 minist res ou organismes gouvernementaux et les travaux de recherche furent r alis s avec l aide de 59 chercheurs provenant de 16 universit s ainsi que d un grand nombre de chercheurs autonomes Les RCRPP utilisent un processus de recherche unique Les RCRPP poss dent une vaste exp rience dans l utilisation de techniques d apprentissage partag pour v rifier des hypoth ses et clairer les d bats portant sur les politiques Dans le cas de la plupart des grands projets des RCRPP en g n ral ceux dont le budget d passe les 100 000 des s ances de brainstorming et des tables rondes font partie
87. pement social ou PCDS est une m thode pour pr venir le crime et la victimisation qui tient compte des processus sociaux conomiques et culturels complexes contribuant au crime et la victimisation La PCDS cherche resserrer le lien entre les politiques et les programmes de la justice p nale et le d veloppement s r s curitaire et prosocial des individus des familles et des communaut s Elle y parvient en s attaquant aux facteurs qui contribuent au crime et la victimisation et qui peuvent tre chang s Tout en tenant compte du fait que les influences sociales comme la pauvret l in galit des sexes la violence dans les m dias le racisme et la discrimination s inscrivent dans le contexte de la pr vention du crime la Strat gie nationale tend a se concentrer sur des mesures de pr vention secondaire Celles ci comprennent l affectation de ressources des strat gies de d veloppement communautaire ainsi qu des initiatives d intervention h tive qui ont fourni de bonnes preuves par le biais d tudes de recherche longitudinales men es au Canada et l tranger qu elles contribuent renforcer les facteurs de protection et att nuer les situations de risque ou de d savantage Ces programmes montrent la fa on dont les strat gies d appoint peuvent am liorer consid rablement le d veloppement de l enfant les r ussites scolaires et le rajustement social et r duire la pro
88. politique publiques 2 1 Pr vention du crime et d veloppement social Le projet d nitiatives de pr vention du crime met l accent sur la derni re de ces approches en mati re de pr vention du crime le d veloppement social G n ralement le d veloppement social est ax sur les familles ou d autres groupes sociaux qui sont conomiquement d savantag s Il fait appel des interventions pour r duire des risques pr cis comme un encadrement parental inefficace l intimidation ou le d crochage scolaire mais les efforts de d veloppement social s emploient aussi am liorer les conditions conomiques et sociales g n rales d un groupe de gens ou d une communaut La documentation disponible fournit de nombreux exemples d interventions pr cises et certains grands th mes se d gagent des diverses approches utilis es e Pr ter attention aux diff rents l ments et domaines de socialisation e Mettre l accent sur les facteurs de risque et de protection reli s aux conditions conomiques et sociales e Intervenir de fa on pr coce dans les vies des enfants qui peuvent pr senter des risques de comportements criminels ult rieurs e Faire participer diff rents intervenants a la cr ation de solutions souvent par le biais de partenariats formels e Resserrer les liens sociaux dans les communaut s et e Utiliser des politiques sociales cibl es Dans le contexte d une analyse exhaustive de la documenta
89. ports avec des amis et des pairs qui ont style de aera wae vie d linquant ou criminel b tir l estime de soi e Faible scolarit et cole buissonni re milieux scolaires inad quats et politiques scolaires d exclusion e Manque de formation et de possibilit s d emploi Source Adapt de CNPC 2000 10 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques e Attachement solide aux parents et la famille e Occasions de faire des exp riences r ussies et de En plus d appuyer des projets visant favoriser le d veloppement social positif chez les enfants et les jeunes la Strat gie nationale cible deux autres groupes prioritaires vers lesquels elle oriente son action les Autochtones et les femmes On peut observer des taux extraordinairement lev s de violence de victimisation et de pauvret dans les communaut s autochtones ce qui r sulte en partie d un isolement g ographique et culturel Par ailleurs plus de la moiti des femmes de plus de 16 ans au Canada ont t victimes d au moins un incident de violence ce qui contribue cr er une atmosphere de crainte du crime qui a pour effet de limiter leur pleine participation a la soci t CNPC 2001d Pour atteindre tous ces groupes prioritaires la Strat gie nationale appuie des projets qui font appel un vaste ventail de strat gies Les strat gies individuelles ciblent souvent les enfants et les jeune
90. pr occup de la mont e de la violence chez les jeunes femmes Malgr cela le nombre d entre elles accus es de crimes violents tait le tiers de celui des jeunes hommes e Les jeunes femmes comptent pour une proportion accrue des cas entendus au tribunal de la jeunesse En 1999 2000 elles repr sentaient 21 pour cent du total une hausse de 18 pour cent depuis 1992 1993 Les tribunaux de la jeunesse ont t saisis de 21 057 cas impliquant des jeunes femmes soit une hausse de 4 pour cent en sept ans e Les jeunes gens ont tendance s attaquer ceux qu ils connaissent et sont du m me ge qu eux Six victimes sur 10 de crimes violents sont des connaissances du jeune accus Plus de la moiti des victimes 52 pour cent sont elles m mes des jeunes e La plupart des jeunes interview s ont affirm qu ils ne d nonceraient pas leurs pairs aux autorit s m me s ils taient eux m mes les victimes Agir comme un informateur est m pris et les jeunes ont un code du silence tacite e Les crimes contre la propri t comptent pour 40 pour cent de tous les cas saisis par les tribunaux de la jeunesse alors que les crimes violents repr sentent 22 pour cent Environ la moiti des cas de crimes violents sont des voies de fait simples incluant pouss es gifles coups de poing et menaces Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 33 Les gangs de jeunes sont d abord un ph nom ne propre
91. publiques Crawford Adam 1998 Crime Prevention amp Community Safety Politics Policies amp Practices Longman Criminology Series Longman Londres et New York 1997 The Local Governance of Crime Appeals to Community and Partnerships Clarendon Press Oxford R U Crawford Adam et Mario Matassa 2000 Community Safety Structures An International Literature Review Review of the Criminal Justice System in Northern Ireland Research Report 8 Northern Ireland Office Statistics and Research Branch Criminal Justice Policy Division Belfast Forrester D M Chatterton et K Pease 1988 The Kirkholt Burglary Prevention Project Rochdale Crime Prevention Unit Paper 13 Home Office Londres cit dans Gilling 1997 p 4 Galano Joseph Walter Credle Douglas Perry S William Berg Lee Huntington et Elizabeth Stief 2001 Developing and Sustaining a Successful Community Prevention Initiative The Hampton Healthy Families Partnership The Journal of Primary Prevention vol 21 n 4 p 495 509 Gilling Daniel 1997 Crime Prevention Theory Policy and Politics UCL Press Limited Londres R U et Bristol Penn Hawkins J David et Joseph G Weis 1985 The Social Development Model An Integrated Approach to Delinquency Prevention Journal of Primary Prevention vol 6 n 2 hiver p 73 96 John Howard Society of Alberta The 1995a Crime Prevention Through Social Development A Literature Re
92. quance aux niveaux organisationnel institutionnel social structurel et culturel Hawkins et Weis 1985 ainsi que la distinction pid miologique plus troite des efforts de pr vention du crime d ploy s au niveau de la communaut ou de l environnement Brantingham et Faust 1976 Des d fis se posent aussi au niveau des d finitions lorsque le m me terme est utilis pour indiquer des choses diff rentes La difficult de mettre de l ordre dans une utilisation incoh rente de la terminologie devient ind niablement manifeste dans le contexte des descriptions de la pr vention du crime par le biais du d veloppement social PCDS que l on retrouve dans les crits ce sujet e Pour Hawkins et Weis 1985 p 77 78 le d veloppement social d coule de la socialisation tandis que la d linquance r sulte d exp riences pendant le processus de socialisation Il y a de multiples facteurs de corr lation et causes de la d linquance qui sont l uvre dans les domaines institutionnels de la famille de l cole des pairs et de la communaut La PCDS n cessite donc diff rentes techniques diff rents tapes du d veloppement qui s attaquent aux causes multiples dans tous les domaines e Selon une position plus r pandue la pr vention du crime par le biais du d veloppement social s appuie sur la pr misse selon laquelle la criminalit est li e a des facteurs conomiques et sociaux ce qui porte a croire
93. que les programmes de pr vention doivent aller au dela des strat gies traditionnelles de r duction des occasions en mati re de pr vention du crime Des programmes sociaux cibl s sont essentiels et ils comprennent diverses initiatives orient es vers des probl mes sociaux comme un encadrement parental inefficace le ch mage des logements insalubres et la violence au foyer John Howard Society of Alberta 1995a p 3 44 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques e De plus la pr vention du crime par le biais du d veloppement social favorise des interventions qui permettent de r duire ou d liminer la motivation criminelle avant que le crime ne soit commis Pour ce faire il faut travailler avec les jeunes en d veloppant des strat gies qui mettent l accent sur des interventions en milieu familial le rattrapage scolaire la cr ation d emploi des activit s de loisir et de sport l habitation les soins de sant et les services sociaux y compris la s curit du revenu Waller et Weiler 1984 e Dans une optique comparative il existe un consensus international concernant le bien fond et l efficacit de structures de s curit communautaire qui ont un caract re local mettent l accent sur des enjeux sociaux mixtes fonctionnent par le biais d une strat gie de partenariat et offrent des solutions holistiques Dans diverses instances l gislatives la s curit communau
94. raider pour faire face a certains enjeux et d fis complexes Actuellement sur les 25 membres du comit 16 sont des jeunes Le programme jumelle chaque jeune l ve de niveau 5 ann e primaire secondaire II un copain plus vieux de niveau secondaire III V qui apporte soutien compr hension et conseils son jeune prot g Chaque copain signe un contrat stipulant qu il comprend bien le projet et qu il s engage en tre un des l ments positifs tout en apprenant et en ayant du plaisir Le projet fonctionne bien Les plus jeunes copains savent qu ils peuvent compter sur l ade d un plus vieux Et les plus vieux apprennent l importance de se conduire en mod les responsables Le syst me d entraide entre copains est renforc par des v nements caract re social et par une s rie de s minaires sur des sujets aussi cruciaux que la pression des pairs le suicide la consommation d alcool et de drogue de m me que la violence dans les relations amoureuses sur lequel chec au crime met l accent Projet du CNPC n 3325 G1 e Lieu Gambo Terre Neuve et Labrador e Personne contact Denise Saunders Pr sidente C P 508 Gambo Terre Neuve et Labrador AOG 1T0 T l phone 709 674 0074 T l copieur 709 533 2933 3 4 Les filles du club North Star T moignage L histoire de Philomena e Age lorsqu elle a t hospitalis e apr s avoir consomm de la drogue 16 ans 28 Juillet 2002 R s
95. re aux besoins des enfants et des jeunes partout au pays Ces vid os furent r alis s par notre partenaire dans le projet actuel Learning and Skills Television of Alberta Un documentaire sp cial d une dur e d une demi heure sur cinq des six projets cibl s fut aussi pr par qui de concert avec la pr sente tude aidera a d montrer de quelle fa on les collectivit s ont r agi avec efficacit aux menaces d coulant de la criminalit et de la victimisation l chelle locale Je suis reconnaissante l auteure de ce document Sharon Stroick d avoir r ussi pr senter de fa on ordonn e la vaste documentation sur les m thodes et les strat gies de pr vention du crime et Caroline Beauvais d avoir offert des services d aide la recherche pour la pr paration de ce document Nous remercions aussi la Learning and Skills Television of Alberta pour la r alisation des vid os documentaires et de diffusion ainsi que pour la production du site Web du projet Tous les membres de l quipe de production sont mentionn s dans l appendice B mais il convient d attribuer une mention sp ciale David Battistella directeur et contr leur du montage vid ographique et Julia Walden pour la r alisation des vid os et de la documentation pour le Web Ce projet n aurait pas pu tre r alis sans le g n reux appui financier du Centre national de pr vention du crime Nous transmettons des remerciements au personnel d
96. ropos de leur ge lorsqu ils sont sur Internet 27 pour cent ont aussi menti sur leur apparence physique La police consid re que les parents devraient faire prendre les empreintes digitales de leurs enfants pour faciliter leur identification en cas d enl vement cet gard le service de police municipal peut venir en aide En Ontario un programme d identification proc de la prise d empreintes de 15 000 enfants par ann e Une r cente innovation avril 2002 donne aux parents am ricains la possibilit de suivre leurs enfants la trace gr ce une puce qui met un signal radio De la taille d un grain de riz la VeriChip est implant e dans le bras de l enfant Le projet du CNPC Missing Port disparu est un jeu vid o innovateur et un outil ducatif de sensibilisation des jeunes au danger que repr sentent les cyberpr dateurs Il a t d velopp en 1997 par l quipe de Livewires Design la demande de la GRC En 1999 la Fondation des Sciences de l Alberta a initi la seconde phase du projet qui est une trousse d information destin e aux professeurs De nouvelles versions du jeu Missing Port disparu comprennent un programme de formation d une journ e accompagn d un guide d instructions Ce guide a t envoy la F d ration canadienne des associations foyer cole l Association canadienne des biblioth ques et aux agences canadiennes qui veillent l application des lois cr ant ainsi
97. s aux pr occupations communautaires http www sgc gc ca epub pol e199456 e199456 htm http www sgc gc ca fpub pol f199456 f199456 htm Ressources du projet 6 The Can Ressources du Centre national de pr vention du crime National Crime Prevention Centre Centre national de pr vention du crime http www crime prevention org english main html http www crime prevention org francais main_f html Organisations New Beginnings for Youth http www nbfy com Operation Go Home http www operationgohome ca index html here Ottawa Food Bank La banque d alimentation d Ottawa http www theottawafoodbank ca Social Housing Registry of Ottawa http www ccochousing org theregistry htm Social Planning Council of Ottawa Le Conseil de planification sociale d Ottawa http www spcottawa on ca new_home_e htm http www spcottawa on ca new_home_french htm United Way Centraide Ottawa http www unitedwayottawa ca english home home htm 58 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques http www unitedwayottawa ca francais accueil accueil htm Etudes Child Poverty in Ottawa A presentation to the Ottawa Carleton Child Poverty Action Group http www spcottawa on ca PDFs Presentations Presentation 20to 20Child 20Po0 verty 2 OAG pdf Rental Housing Unlocking the Opportunity for a National Rental Housing Strategy http www udi bc ca pdf Rental 20Housing 20Supply 20Alliance 20pres 20N ov 30 20200
98. s et jeunes gens seraient impliqu s dans la prostitution dont 600 environ Winnipeg Les jeunes Autochtones se retrouvent en surnombre dans ces statistiques En moyenne les Autochtones du Canada ont un taux de suicide trois fois sup rieur celui de l ensemble de la population canadienne 30 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques e Les membres des Premi res Nations repr sentent seulement 2 8 pour cent de la population canadienne mais 28 pour cent de la population carc rale sous responsabilit f d rale e Le Service correctionnel du Canada SCC dirige ou finance neuf pavillons de ressourcement dans l ensemble du Canada Cr s pour r pondre aux besoins de la collectivit ils donnent des r sultats appropri s en termes de r insertion sociale Les d linquants autochtones qui y ont purg leur peine ont un taux de r cidive de 6 pour cent comparativement la moyenne nationale de 11 pour cent pour l ensemble des incarc rations dans le syst me correctionnel Le projet du CNPC Le projet Les filles du Club North Star est dirig par le Centre familial de la rue Andrews dans un quartier pauvre et violent de Winnipeg le North End Dans la collectivit le taux de d crochage scolaire est lev de nombreux adolescents appartiennent des gangs de rue ou consomment drogue et alcool pour oublier un peu leurs difficiles conditions de vie Le projet s est donn pour objectif d aider les jeune
99. s femmes autochtones survivre dans cet environnement difficile afin de le d passer et atteindre ainsi leurs objectifs Les filles travaillent en quipe et agissent comme mentors aupr s des plus jeunes Elles r digent aussi un manuel d instructions qui sera pr t en janvier 2003 afin de fournir aux jeunes adolescentes une sorte de manifeste pour les aider se prendre en main Projet du CNPC n 3315 L7 L10 e Lieu Winnipeg Manitoba e Coordonnatrice de projet Kim Melnyk T l phone 204 294 6423 e Personne contact Suhad Bisharat Directrice g n rale The Laurel Centre Inc 62 rue Sherbrooke Winnipeg Manitoba R3C 2B3 T l phone 204 783 5460 3 5 Alternatives la suspension T moignage L histoire de Vanessa e Age 14 ans e Premiers probl mes la maison et l cole 9 ans Quand de jeunes adolescents ont des probl mes scolaires la suspension est rarement une solution ad quate puisqu elle les loigne d un lieu qu ils d testent d j au d part Vanessa Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 31 Desjardins de Montr al constate que l approche alternative du YMCA de l Avenue du Parc l a aid e reprendre sa vie en main J ai commenc avoir de vrais probl mes avec ma m re l ge de neuf ans explique la jeune fille qui en a maintenant 14 En vieillissant nos relations ont vraiment empir au point de d railler Je me
100. s ou mettent en cause des interventions orient es vers le client qui permettent d offrir une foule de services d appoint aux individus Les strat gies orient es vers la famille s emploient renforcer la capacit de la famille en assurant un soutien et une formation aux parents de jeunes et d enfants risque Les strat gies l chelle communautaire cherchent cr er des partenariats qui contribuent resserrer les liens entre les individus ou offrir des programmes d action directe de liaison CNPC 20004 Plus d une strat gie peut tre utilis e dans le contexte d un seul projet Par exemple des projets qui visent de jeunes enfants peuvent comprendre des l ments qui mettent en cause leurs parents ainsi que les enseignants la police et ainsi de suite 2 4 Profils de pr vention Dans le cheminement menant au choix de six projets pilotes du CNPC dont le profil allait tre pr sent dans le contexte du projet Initiatives de pr vention du crime plusieurs activit s innovatrices en pr vention du crime furent pass es en revue titre illustratif nous pr sentons ci dessous une br ve description de plusieurs de ces projets r alis s dans diverses r gions du pays Plusieurs des projets analys s mettent l accent sur des groupes prioritaires vis s par la Strat gie nationale et la plupart d entre eux pourraient tre class s dans la cat gorie des projets communautaires de pr vention secondaire e Best
101. seignent aux jeunes la fa on de fabriquer les tambours pour le groupe de joueurs de tambour Les plus anciens apprennent aux jeunes les chants traditionnels qu accompagne le son des tambours et ils font participer les jeunes des changes sur la criminalit et la victimisation dans la communaut Lorsque le projet se terminera des productions seront pr sent es et enregistr es sur bande Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 15 magn toscopique lors d une f te communautaire en l honneur des jeunes et des ain s Un comit de b n voles offrira un appui continu au groupe de jeunes joueurs de tambour et il les aidera planifier d autres occasions de pr senter leur spectacle e Youth Reconnecting Youth 100 Mile House C B Ce projet s adresse aux marginalis s et aux jeunes de la rue dans la communaut et il vise trouver les meilleurs moyens de mobiliser ces jeunes et d avoir un impact durable dans leur vie ce qui contribuera en bout de ligne a r duire la criminalit parmi les jeunes dans la communaut Une enqu te est en cours dans la rue et l cole afin de d terminer le nombre de jeunes marginalis s et de les aider a identifier leurs besoins Le projet permet d offrir des programmes de dynamique de la vie et de d velopper des comp tences n cessaires aux jeunes marginalis s pour acqu rir une exp rience professionnelle Des services de soutien son
102. t c dents culturels comme moyen de faire face aux probl mes de l heure au sein de la soci t Il permet de retrancher tout stimulant externe qui pourrait d tourner l attention ou nuire l exp rience d actualisation personnelle intensive offerte par le camp de d compression culturelle et il donne la possibilit aux participants de vivre l exp rience du mode de vie de leur culture gitxsane e Elaboration de ressources documentaires et formation en r solution de conflits Toronto Le Trinity Theatre s emploie cr er des ressources documentaires innovatrices et offrir des s minaires de formation en collaboration avec des dirigeants communautaires des enseignants et des policiers afin de faire participer les jeunes un processus civique qui fait appel une strat gie de Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 13 pr vention du crime pour r soudre des domaines de conflit Les ressources documentaires sont en voie d laboration dans le centre ville est de Toronto en collaboration avec des quartiers de Mississauga de Waterloo et du comt de Huron Le projet comprend une strat gie de communications qui vise mettre au point un magazine lectronique sur l Internet pour assurer la diffusion des r sultats Le projet a pour point de mire d encourager les citoyens a d velopper des interventions d encadrement avec des jeunes dans la communaut sur des
103. t aussi offerts aux familles des jeunes qui participent au projet Comme cet chantillonnage limit de projets parmi un total de plus de 2 000 projets soutenus par le CNPC dans le contexte de la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime 1 indique une gamme d interventions peut tre utilis e pour atteindre des groupes prioritaires et inciter les communaut s locales a participer aux efforts de pr vention de la criminalit Parmi celles ci figurent des projets d ducation communautaire des interventions aupr s des enfants et des parents des projets scolaires et des interventions qui comprennent des initiatives en mati re d emploi D autres projets mettent l accent sur les arts les loisirs et la culture ce qui correspond une strat gie qui est largement recommand e dans les crits sur le sujet Nous tournons maintenant notre attention vers six projets qui font partie du projet des Initiatives de pr vention du crime Mais avant de le faire nous pr sentons d abord ci dessous un r sum r capitulatif de la pr sente section Pour une liste compl te des initiatives appuy es par l interm diaire de la Strat gie nationale il faut consulter l index des projets que l on trouve sur le site Web du CNPC l adresse http www crime prevention org english crime programs html Pour une analyse et une valuation exhaustives des programmes de pr vention du crime financ s par
104. t de trouver des solutions 22 Juillet 2002 R seaux canadiens de recherche en politique publiques concr tes pour leurs interventions aupr s des jeunes qui sont exploit s sexuellement La conf rence s est aussi r v l e un v hicule important pour amener ces jeunes participer et fournir un clairage vital sur leur situation e Projet du CNPC num ro n 3310 C91 e Lieu Victoria Colombie Britannique e Coordonnatrice du projet Sarah Smith e Personne contact Sarah Smith Responsable du projet 1900 avenue Richmond bureau 430 Victoria Colombie Britannique V8X 4L2 T l phone 250 519 7066 T l copieur 250 519 7079 Courriel slsmith caphealth org 3 2 Port disparu T moignage L histoire de Donna e Age lorsqu elle a rencontr un nouvel ami sur Internet 16 ans e Age du nouvel ami 45 ans Donna nom fictif n avait que 16 ans et habitait avec ses parents et sa s ur quand elle a rencontr un nouvel ami en clavardant sur un site Internet consacr la musique Elle se souvient Il disait qu il avait les cheveux bruns qu il mesurait 6 pieds 2 pouces qu il avait 19 ans et jouait dans l quipe de football de son cole Le genre de choses qu une fille veut entendre Il voulait me rencontrer Apr s des mois de clavardage croyant que son nouvel ami tait lui aussi un adolescent Donna lui a donn son num ro de t l phone Selon Colin Savage concepteur du jeu
105. taire ou son quivalent en est venue tre consid r e comme un terme qui tend regrouper diff rents organismes et le public autour de pr occupations locales concernant la criminalit le d sordre et ses questions sociales connexes Crawford et Matassa 2000 p 1 Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 45 Tableau A 1 Tableau comparatif de typologies de pr vention du crime Un choix d autres typologies de pr vention du crime Etats Unis National Crime Prevention Institute 1986 e Contr les directs de pr vention du crime e Contr les indirects de pr vention du crime Contr les structur s Contr les non structur s Typologie de pr vention situationnelle et sociale des Nations Unies 1999 Justice p nale Pr vention D veloppement D veloppement D veloppement situationnelle de l enfant communautaire social Johnson 1987 e Pr vention corrective e Pr vention punitive Forrester Chatterton et Pease 1988 e Pr vention ax e sur les victimes e Pr vention ax e sur les contrevenants Brantingham et Faust 1976 e Pr vention primaire cible la communaut ou l environnement e Pr vention secondaire cible les contrevenants potentiels e Pr vention tertiaire cible les contrevenants et les victimes Nations Unies 1999 Annexe e Pr vention primaire cible les facteurs
106. tenant des services qu il offre Je vais avoir un b b et tous les vendredis je fr quente un groupe pour les futurs parents au sein duquel on nous enseigne les principes de nutrition d allaitement et tout ce qu il faut savoir sur le sujet explique t elle The Can est n gr ce l nergie et aux id es des jeunes affirme Rob Tripp de l organisme New Beginnings for Youth Ils voulaient un endroit o se retrouver entre eux la blague ils disaient Construisons quelque chose de mobile ce qui a fini par devenir ce merveilleux projet qu on a baptis The Can On retrouve souvent la semi remorque repeinte d un bleu clatant et dont l int rieur a t refait en une longue pi ce troite dans un stationnement du secteur Baseline Woodroffe d Ottawa Parce qu elles n ont pas droit l aide gouvernementale des milliers de personnes qui vivent dans ce quartier doivent consacrer une part substantielle de leurs revenus mensuels pour se loger dans cette ville o le march immobilier est en bullition Le coordonnateur du projet Tom Sholberg consid re que le succ s de The Can est d en partie au fait que ce sont les adolescents qui s occupent du centre Mon exp rience a d montr que si les jeunes ont la mainmise sur un projet ils d veloppent un sentiment d appartenance et de fiert qui r duit les risques de vandalisme Ils gardent le local tr s propre et ils en prennent bien soin Be
107. tion disponible sur le sujet la John Howard Society de I Alberta fait tat de l inclusion ventuelle du d veloppement social dans la lutte contre le crime 1995a p 2 3 Jusqu aux ann es 70 la responsabilit premi re en mati re de pr vention du crime relevait de la police des tribunaux et du r gime correctionnel et leur strat gie mettait l accent avant tout sur la r duction des occasions de commettre des crimes Les efforts de lutte contre le crime des ann es 70 se sont caract ris s par une tendance vers une participation communautaire accrue dans la pr vention du crime la surveillance de quartier est un exemple bien connu des programmes populaires de r duction des occasions a cette poque Mais au d but des ann es 80 la r duction des taux de criminalit s est r v l e n gligeable et l efficacit long terme des strat gies de r duction des occasions fut remise en question Donc un int r t s est manifest l gard des strat gies de pr vention qui s attaquaient aux causes conomiques et sociales de la criminalit Cette approche est connue sous le nom de pr vention du crime par le biais du d veloppement social PCDS et pendant les ann es 90 la PCDS fut largement per ue comme un l ment vital de toute tentative s rieuse de pr vention du crime Cette valuation est partag e par le Centre national de pr vention du crime CNPC 20004 qui fournit aussi d importan
108. ts renseignements contextuels concernant le crime au Canada Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC S5 e On value que le co t annuel de la criminalit pour les Canadiens se situe entre 35 et 46 milliards de dollars la vaste majorit des d penses du syst me de justice p nale au Canada sont li es aux services policiers aux tribunaux et aux services correctionnels les organismes responsables du contr le et de la d tection des crimes e Parall lement aux tendances observ es sur la sc ne internationale depuis le milieu des ann es 80 le Canada a consacr plus de ressources pour s attaquer au contr le de la criminalit en adoptant une strat gie quilibr e qui int gre des techniques traditionnelles de contr le du crime ainsi que des strat gies innovatrices de pr vention du crime Mais quoi ressemblent des strat gies innovatrices de pr vention du crime 2 2 De la th orie la pratique Plusieurs auteurs ont tent de classer la pr vention du crime d une fa on plus pragmatique L une des approches largement utilis e emprunte la terminologie de l pid miologie m dicale pour cr er des mod les qui tablissent une distinction entre la pr vention primaire secondaire et tertiaire Ceci permet de cibler les interventions en fonction de leur impact le plus lev en termes de pr vention la pr vention primaire tant consid r e comme l objectif
109. u CNPC qui a appuy ce projet notamment Maureen McEvoy et Mark Stokes pour leur aide et leurs conseils pendant toute la dur e du projet Enfin nous sommes reconnaissants aux personnes et aux organismes d un bout l autre du pays qui ont livr leurs t moignages pour la r alisation de ce projet et leurs r flexions sur la fagon dont les Canadiens pourraient s attaquer aux causes fondamentales de la criminalit Jane Jenson Directrice R seau de la famille R seaux canadiens de recherche en politiques publiques Juillet 2002 iii R sum La Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime est un outil d encadrement pour les efforts du gouvernement f d ral visant s attaquer aux causes profondes de la criminalit Lanc e en 1994 la Strat gie nationale encourage une collaboration f d rale provinciale et territoriale et elle met l accent sur la mobilisation des Canadiens afin qu ils prennent des mesures concr tes l chelle communautaire pour pr venir la criminalit et la victimisation Le Centre national de pr vention du crime CNPC est responsable de la mise en application de la Strat gie nationale et depuis 1998 il a investi dans plus de 2 000 projets pilotes qui s attaquent aux facteurs de risque dans la vie des gens comme les mauvais traitements la violence un encadrement parental d ficient et la consommation abusive d alcool et de drogue Cette appro
110. u Canada 64 prostitu s ont t assassin s entre 1991 et 1995 Au moins 50 d entre eux taient des femmes dont on croit qu elles auraient t tu es par des hommes qui se sont d abord pr sent s comme des clients Le projet de CNPC Le Prostitutes Empowerment Education and Resources PEERS a t mis sur pied par la ville de Victoria afin de solutionner le probl me de la prostitution Depuis 1995 PEERS a aid plus de 100 jeunes se sortir de l industrie du sexe Dans le but de solutionner le probl me croissant de l exploitation sexuelle des jeunes dans la r gion de Victoria l quipe d intervention de la r gion de la Capitale r gionale a mis sur pied 1l y a trois ans une campagne de sensibilisation aupr s des r sidants et des visiteurs qui insistent sur l ill galit d obtenir des services sexuels de la part de jeunes mineurs Ce groupe d intervention communautaire multidisciplinaire s est donn pour mission d aider les jeunes victimes de l industrie sexuelle ou ceux qui sont risque d y tre entra n s Cette campagne de pr vention s est poursuivie avec la conf rence intitul e tablir le contact jeunes exploit s sexuellement d fis et perspectives une conf rence qui s est tenue du 28 au 30 mai 2002 La conf rence a permis aux travailleurs de premi re ligne de toutes les r gions de la Colombie Britannique de partager leurs pr occupations de discuter d avenues nouvelles dans le secteur de la recherche e
111. u d tre victimes de crime Par l interm diaire de ces m dias la LTA avec l aide de son canal de t l vision Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 1 CourtTV Canada a dress le profil de six projets pilotes du CNPC et des questions qu ils ont abord es Chaque projet fut pr sent dans un vid o de quatre minutes dans lequel on explorait la nature d un risque particulier et on racontait l histoire d un jeune qui en avait t victime Chacun des vid os pr sentait aussi certains des faits essentiels concernant un projet du CNPC et les risques sur lesquels il se penchait Les six vid os qui furent d abord diffus pendant plusieurs semaines sur un certain nombre de r seaux de t l vision sp cialis s invitaient les t l spectateurs 4 consulter un site Web relatif au projet pour obtenir de plus amples informations et des liens vers des ressources pertinentes Cing des six vid os furent pr sent s sous forme d une mission documentaire sp ciale en vid o d une dur e d une demi heure pour diffusion a la t l vision ou pour Vutilisation continue par le CNPC dans le contexte de ses activit s de prise de contact avec les jeunes les parents les ducateurs et d autres intervenants qui s emploient cr er des communaut s s res et accueillantes la grandeur du pays Le pr sent document de recherche est un texte qui accompagne le vid o documentaire et il
112. uthern Gulf les Saltspring Mayne Pender Galiano et Saturna L arrondissement scolaire local dessert environ 1 800 l ves et ces tudiants de niveau interm diaire et secondaire voyagent par bateau pour fr quenter l cole sur l le Saltspring Les collectivit s sont semi rurales et isol es avec des niveaux lev s de ch mage et de sous emploi des taux lev s de consommation d alcool et de drogue une incidence lev e de violence l endroit des femmes un manque de services sociaux et de services de soutien en milieux communautaires et un acc s limit des services judiciaires Une visibilit lev e dans la communaut aussi bien pour les victimes que pour les auteurs d actes de violence contribue cr er une dose suppl mentaire de crainte et de honte d clarer ces actes Ce projet vise r duire la violence l endroit des femmes et des jeunes filles en aidant les jeunes tablir et maintenir des relations saines et respectueuses envers leurs pairs et les partenaires qu ils fr quentent e Youth Drum Group Sayisi Dene First Nation Tadoule Lake Manitoba Ce projet vise pr venir la criminalit et la victimisation dans la collectivit de Tadoule Lake en enseignant aux jeunes les traditions culturelles de la fabrication de tambour et du chant au son du tambour Les membres de la communaut donnent les peaux et les outils n cessaires pour fabriquer les tambours et les artisans en
113. verly dit que les conseillers du centre itin rant The Can l ont aid e surmonter diff rentes difficult s R cemment elle tait aux prises avec un probl me que je ne pouvais pas r soudre par moi m me et pour lequel je ne pouvais pas non plus demander l aide de ma famille parce que a affectait tout le monde a a t plus facile d en parler quelqu un de l ext rieur et ils m ont beaucoup aid e Un des principaux probl mes auxquels les jeunes sont confront s est celui de se procurer de la nourriture prix abordable Il y a quelques mois certaines personnes avaient du mal obtenir de la nourriture Je sais ce qu elles vivent parce que je suis pass e par la et que ma m re m a aid e raconte Beverly Tu te retrouves tourner en rond en paniquant parce que tu es boulevers et que tu ignores ce que l avenir te r serve Tu ne Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 35 Sais pas quoi faire tu es confus parce que tu te demandes si tu vas pouvoir manger Je ne m inqui te pas trop pour moi C est pour le b b Selon Rob Tripp le projet The Can permet aux adolescents d essayer toutes sortes de choses auxquelles ils n auraient pas acc s en temps normal Qui aurait pens qu ils pourraient prendre une semi remorque de 48 pieds la transformer en centre de jeunesse et la g rer eux m mes Les faits The Can est une semi remorqu
114. viennent grossir les rangs des travailleurs du sexe travers le monde Plus de 300 000 d entre eux travaillent en Am rique du Nord Au Canada 10 15 pour cent des travailleurs du sexe qu on trouve sur la rue sont des jeunes e La plupart des jeunes qui entrent dans le commerce sexuel sont aux prises avec des probl mes familiaux tels la violence les agressions sexuelles et la surconsommation de drogues e La plupart des gar ons et des filles impliqu s dans ce commerce commencent par changer leurs faveurs sexuelles contre des produits de premi re n cessit comme de la nourriture des v tements et un abri ou contre de l argent afin de se procurer ces biens e Au Canada la prostitution est l gale Les services d escorte sont l gaux mais pas les maisons de prostitution il est ill gal de solliciter des clients sur la rue ou dans n importe quel lieu public Environ 30 pour cent des travailleurs du sexe continuent quand m me d offrir leurs services sur la rue e Le co t d obtention d un permis pour service d escorte varie beaucoup d une province l autre Saanich C B il se vend 60 tandis qu Edmonton son prix est de 4 000 2001 e L ge moyen o les jeunes entrent dans l industrie du sexe en Colombie Britannique est de 15 ans et demi Certains commencent m me d s 11 ans e Au Canada l ge l gal du consentement sexuel est de 14 ans Aux Etats Unis il varie entre 12 et 16 ans selon les Etats Au Japon
115. view Wild Rose Foundation Edmonton 1995b Pr vention du crime par le biais du d veloppement social guide ressource Wild Rose Foundation Edmonton Johnson E r d 1987 A Handbook of Crime and Delinquency Prevention Greenwood Press Westport Conn cit dans Gilling 1997 p 3 4 Jones Marshall B et David R Offord 1989 Reduction of Antisocial Behavior in Poor Children by Nonschool Skill Development Journal of Child Psychology and Psychiatry vol 30 n 5 p 737 750 Kligman Sarah 2001 Youth at Risk and the Arts A Review of Literature rapport fourni par Patrimoine canadien Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 41 Learning and Skills Television of Alberta en collaboration avec les R seaux canadiens de recherche en politiques publiques inc 2002 crime BEAT Action on Crime Prevention Project Web Site voir http www crimebeat ca Lejins P P 1967 The Field of Prevention dans l ouvrage publi sous la direction de W E Amos et C E Wellford Delinquency Prevention Theory and Practice Prentice Hall Englewood Cliffs N J cit dans Crawford 1998 p 14 Makhoul Anne 2001 Healthy Families Healthy Communities Community Stories Caledon Institute of Social Policy Ottawa National Crime Prevention Institute 1986 Understanding Crime Prevention Butterworths Boston cit dans Gilling 1997 p 3 Natio
116. visant pr venir la criminalit sociale et circonstancielle ou situationnelle s entrecoupent Il s ensuit que les distinctions th oriques entre les cat gories disparaissent lorsque des interventions pr cises sont int gr es aux politiques ou mises en ceuvre sous forme de pratiques a l chelle locale On peut ainsi parvenir comprendre la diversit des initiatives qui entrent sous les rubriques de la pr vention du crime la s curit communautaire et le d veloppement social Nous examinerons ces initiatives d une fa on plus approfondie puisqu elles sont li es a la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime 2 3 Une strat gie nationale de pr vention du crime par le biais du d veloppement social Le gouvernement du Canada joue un r le capital dans la pr vention du crime au moyen de la Strat gie nationale sur la s curit communautaire et la pr vention du crime qui est administr e par le minist re de la Justice et le Solliciteur g n ral du Canada La Strat gie Initiatives de pr vention du crime Un profil multim dia de projets pilotes du CNPC 7 nationale vise servir de compl ment aux efforts d ploy s dans les faits pour contr ler la criminalit en mettant l accent avant tout sur la pr vention du crime par le biais du d veloppement social que l on peut expliquer de la fa on suivante CNPC 2000 p 1 La pr vention du crime par le biais du d velop

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