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SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L`EAU DE BOISSON

1. sue G 89 pxneind 84 93 5 sue zZ I 59 sepueBlB seu sue SelllA sepuelr sejl A xneini 84 3 95 ENQUETES SANITAIRES sue zZ sajla sepuelB 59 1 sue i Saja 89 8 9 xneini SN9 98 85 yues guess 85 99 uou 99 45 99 3 uou 99 45 8151 9 rhe 91819 i nou nou BOUBY IBAINS 93985 9 1 e ap ejetattedns nee p 8 8 181 08 nea p ajjeioiuiedns nee p 9ul84anOosS SILUNOS ewiwesBoid neesey np 969 50 8 19 UOIINGIISIQ 80 9 1841 93 8 4 5 ap 59 8 8840 Se sed saguaw 9949108694 soueyues 959 9 5 98 9 848041 np sannoaip ap adw xg G 994 481 44 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON minimaux raisonnables et la mise sur pied officielle du programme et des crit res de planification comme il est indiqu dans le tableau doit en tout cas tre entreprise Les zones rurales posent un probl me sp cial pour les enqu tes sani taires savoir l impossibilit physique et conomique de faire enqu te aupr s des innombrables petits pourvoyeurs d eau Les efforts des orga nismes de surveillance doivent avant tout tendre encourager et stimu ler les particuliers et les collectivit s r aliser leurs propres am liora tions fournir des rens
2. certificat de fin assistance du d tudes et 2 ans de chimiste formation en microbiologie Technicien de laboratoire 2 cours conjoints acc l r s avec le personnel de lab d une station Le directeur du programme de surveillance Il est hautement souhaitable que le programme soit dirig par un ing nieur sanitaire ou un scientifique exp riment poss dant des quali fications d administrateur et comp tent en mati re d exploitation d un service des eaux et de protection sanitaire de l environnement Son sta tut professionnel doit tre lev et il doit tre respect de la collectivit locale Les techniciens de l assainissement Le programme de surveillance d pend essentiellement du corps des techniciens de l assainissement ou des inspecteurs de la sant publique et de leurs assistants Bien qu il soit souhaitable que ce personnel ait re u une formation classique dans un tablissement sp cialis cette ins truction m est nullement indispensable Des programmes de surveillance ont t mis sur pied avec succ s surtout dans des petites collectivit s par un personnel dont l instruction tait restreinte formation en service et cours acc l r s travaillant sous une troite surveillance comp tente et ayant re u des directives claires et compl tes PERSONNEL 35 Personnel d un service des eaux Bien qu ils ne soient pas employ s par l organisme de surv
3. national peut servir d illustration Cet organisme dans un Etat d environ 5 5 millions d habitants a d fini le r seau d approvisionnement public en eau comme tant tout syst me public ou priv fournissant l eau de boisson destin 25 personnes au moins En plusieurs ann es cet orga nisme a identifi et recens environ 3000 de ces r seaux qu il inspecte tous p riodiquement Il envisage maintenant de red finir le r seau d approvisionnement public en eau comme un r seau qui dessert 10 consommateurs ou plus il augmente son personnel et ses laboratoires en vue de superviser 1000 r seaux suppl mentaires Il convient de noter non pas le nombre de consommateurs sp cifi dans la d finition 10 25 100 ou 1000 mais bien plut t le choix d un nombre provisoire r aliste et l ascension chelonn e en fonction du d veloppement des effectifs de personnel et de la capacit des laboratoi res vers une d finition plus serr e du r seau d approvisionnement public en eau Pour prendre ces d cisions il est indispensable de disposer d un recensement ou liste des r seaux d approvisionnement Le nombre et la distribution par taille des plus petits r seaux doivent g n ralement tre des estimations C est seulement mesure que seront disponibles des ressources en personnel pour la recherche des petits r seaux sur le ter rain que beaucoup d entre eux seront identifi s Ce n est nulleme
4. vents et de tampons pour l quipement des r servoirs Les r servoirs et cuves sur lev s du r seau de distribution doivent tre d sinfect s avant leur mise en service ou leur remise en service apr s d importantes r parations ou un nettoyage Il faut tablir un calen drier de maintenance et d inspection r guli res 100 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Fig 5 Puits creus muni d une pompe PREIS LP d 4 300 m iste de contr le La zone p riph rique est elle exempte de d chets liquides et de latrines Y a t il une aire imperm able qui exclut toute p n tration des eaux de surface Les flancs du puits ont ils t rendus tanches leau jusqu 3m de profondeur Le tube d extraction qui alimente la pompe est il scell dans la plate forme au point o il en merge L eau du puits est elle chlor e nn BON a D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 Approvisionnements en milieu rural En raison de leur multiplicit la plupart des r seaux d approvision nement en milieu rural qu il s agisse de villages ou de points isol s font g n ralement le cas ch ant l objet d enqu tes confi es des techni ciens auxiliaires de l assainissement Les probl mes que pose la qualit de l eau dans ces r seaux remontent souvent 1 la m diocrit du choix de la situation ou de la so
5. 15 avis et consultations techniques 16 promotion de normes pour l quipement des services des eaux et pour les produits chimiques Celles de ces activit s qui seront exerc es d pendront du niveau de surveillance souhait 4 Personnel Introduction Les disciplines professionnelles les plus directement en cause dans la surveillance de la qualit de l eau de boisson sont le g nie civil la science sanitaire et la pratique du laboratoire Les effectifs de personnel seront proportionnels la zone de juridiction et au niveau de surveil lance souhait La surveillance faisant partie int grante de l exploitation des services des eaux le personnel de ces services tout comme celui de l organisme de surveillance interviendra dans la surveillance Beaucoup des membres du personnel des deux organismes le personnel de laboratoire par exemple auront des fonctions analogues et devront avoir des titres ana logues Dans les pays en voie de d veloppement les organismes de produc tion et de surveillance de l eau ont souvent des ressources insuffisantes notamment en mati re de fonds de main d uvre comp tente de mat riaux de transport de services de laboratoire et d appui par la popula tion Il est donc extr mement important de prendre soigneusement en consid ration les fonctions les titres et la formation du personnel Quant aux besoins en effectifs ils doivent tre d termin s par les circonstances P
6. Autre personnel Toute station de distribution d eau doit disposer galement d effectifs suffisants en assistants d exploitation laborantins et personnel de main tenance Ils doivent tre assez importants pour pouvoir parer toutes les circonstances pr visibles y compris les vacances maladies et cas d urgence Par manque de main d uvre et d autr s ressources il se r v le dif ficile dans certains pays en voie de d veloppement de recruter du per 36 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON sonnel qualifi et exp riment pour assurer l exploitation des services des eaux Or l exp rience a montr que du personnel subalterne form et res ponsable surintendants des services convenablement encadr par des exploitants qualifi s et d autres personnes comp tentes dont beaucoup ont t form es en service peuvent raisonn lement faire marcher un ser vice des eaux desservant des populations atteignant un demi million d habitants Un arrangement se montre satisfaisant dans certains cas cr er sous la direction d un ing nieur comp tent des districts de dis tribution d eau dont chacun est supervis par un surintendant Cadres sup rieurs des organisations de sant publique Que l organisme de surveillance soit autonome ou qu il rel ve d un minist re de la sant la coop ration la coordination et l appui de infrastructure sanitaire de la zone qui rel ve de l organisme sont indis
7. Parmi la population urbaine qui disposait de l eau courante moins de la moiti jouissait d un service permanent celui dont disposaient les autres tait intermittent impliquant videm ment des risques pour la sant publique En 1972 tablant sur ces renseignements la Vingt Cinqui me Assem bl e mondiale de la Sant a ent rin pour les approvisionnements en eau dans les pays en voie de d veloppement des objectifs globaux r vi INTRODUCTION 15 s s atteindre dans la Deuxi me D cennie pour le D veloppement des Nations Unies 1971 1980 savoir dans les zones urbaines la desserte de 60 de la population par 1689 courante a domicile et du reste 40 par des bornes fontaines publiques dans les collectivit s rurales pour 25 de la population un acc s raisonnablement ais une eau salubre 2 L Assembl e mondiale de la Sant a recommand aux Etats mem bres d adopter des objectifs nationaux pr cis en ce qui concerne l appro visionnement en eau du secteur rural aussi bien qu urbain 9 Les frais globaux de construction pr voir pour atteindre ces objectifs ont t estim s environ US 14x10 en tablant sur les prix de 1970 La Vingt Cinqui me Assembl e mondiale de la Sant a galement recommand aux tats de faire en sorte que soit assur e une surveil lance efficace de la qualit de l eau de boisson 9 But de la monographie Cette monographie vise ve
8. Secr tariat de TOMS Dr F E McJunkin Associate Professor Department of Environmental Sciences and Engineering University of North Carolina Chapel Hill NC Etats Unis d Am rique Consultant M R E Novick Ing nieur sanitaire Service des approvisionnements publics en eau et de l assainissement Division de l hygi ne du milieu OMS Gen ve Suisse Secr taire M L A Orihuela Chef du service des approvisionnements publics en eau et de l assainissement Division de hygi ne du milieu OMS Gen ve Suisse 4 N ont pas pu assister la r union les experts invit s suivants Dr S Deak Chef du d partement de l hygi ne des eaux Institut d hygi ne d Etat Budapest Hongrie m H R Shipman Water Supply Adviser Public Utilities Department International Bank for Reconstruction and Development Washington DC Etats Unis d Am rique 136 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Annexe 10 LISTE DES EXPERTS CONSULTES M J A Andu General Manager Western Nigeria Water Corporation Ibadan Nigeria M R C Ballance Ing nieur sanitaire Service des approvisionnements en eau et de l assainissement Division de hygi ne du milieu OMS Gen ve Suisse M F A Butrico Chef du d partement du g nie et des sciences de l envi ronnement Bureau r gional de POMS pour les Am riques Bureau sanitaire panam ricain Washington DC Etats Unis d Am rique Pr R O Cord n Professeur de g ni
9. d arrangements administratifs qui resteront probablement en usage car les structures politiques les sch mas d mographiques le d veloppement conomique le niveau des services d approvisionnement en eau les syst mes juridi ques et les pratiques gouvernementales varient de pays en pays Le vrai crit re est l efficacit de la surveillance exerc e par l organisme qui en est charg Par corollaire si la surveillance n est pas assur e la faute en est elle imputable la structure de l organisme ou autre chose Une direc tion efficace des ressources ad quates et une d l gation officielle d auto rit et de responsabilit importent plus que cette structure Pour inaugurer ou intensifier un programme de surveillance il ne faut pas attendre la mise au point d une structure d organisme id ale On fait bien trop souvent face a des situations nouvelles par une r or ganisation qui peut susciter une illusion de progr s alors qu elle mengen dre que contusion et manque d efficacit Dans les petits pays et dans les tr s grands pays administration fortement centralis e et faibles effectifs de personnel professionellement qualifi ou potentiellement comp tent les programmes nationaux peu vent ne pas manquer de m rites particuliers Lorsque l organisme de sur veillance rel ve d un minist re par exemple de celui de la sant il peut tre souhaitable d organiser des sous unit s sur une base loca
10. de l eau si bien que la formulation de normes ad quates d exploitation de maintenance et de surveillance est souvent n glig e Pourtant paradoxalement tout nou veau r seau d approvisionnement en eau peut facilement devenir une v ritable voie de vaste transmission de la maladie Le tableau 1 r sume quelques unes des lacunes les plus communes de la surveillance telles que les a r v l es une enqu te multinationale r cente Beaucoup de ces d ficiences proc dent d un manque de capitaux et de ressources humaines mais nombre d entre elles sont dues une certaine complaisance et l apathie des autorit s en mati re d approvi 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 COON OO PWN INTRODUCTION 13 Tableau 1 D faillances communes de la surveillance des eaux Omission de porter l attention g n rale le danger de pouss es de maladies transport hydrique et ou de signaler ces pouss es aux pourvoyeurs d eau Absence de politiques et proc dures bien tablies en mati re de surveillance Omission d ex cuter des enqu tes sanitaires Omission de pr lever des chantillons d eau brute et d eau livr e aux consom mateurs Omission de rem dier aux d ficiences et de prendre des mesures correctives Omission par les laboratoires de notifier aux services des eaux les r sultats des analyses pratiqu es Insuffisance du programme d approbation de nouvelles sources Om
11. de l inspection des installations sanitaires doivent assurer le maximum de protection antireflux compatible avec l exercice d un bon jugement et la s curit publique Les monteurs sanitaires et le personnel de maintenance doivent veiller viter ou supprimer toutes les possi bilit s de reflux et respecter rigoureusement les codes et d crets touchant les installations sanitaires Le succ s de la mise en application d un programme de lutte contre les interconnexions et les courants de reflux dans une municipalit d pendra de l autorit juridique conf r e pour mener bien ce pro gramme Lorsqu une nation ou une collectivit a adopt un code d ins tallations sanitaires les dispositions de ce code doivent tre applicables aux ph nom nes de reflux et aux interconnexions Reste alors a mettre un d cret ayant pour objet la mise sur pied d un programme d inspec tion visant l limination des reflux et interconnexions dans les instal 116 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON lations de la collectivit Il est fr quent que le service de sant publique ou celui des eaux soit d j mandat pour un tel programme Tout d cret visant lutter contre les interconnexions doit comprendre au minimum trois l ments fondamentaux 1 Phabilitation tablir un programme 2 des dispositions techniques touchant l limination des reflux et des interconnexions 3 des dispositions concernant la p
12. on peut avoir alors se contenter d analyses bact riologiques hebdomadaires ou men suelles Pour les plus petits approvisionnements il faut parfois se reposer enti rement sur les enqu tes sanitaires et si l on pratique la chloration sur de fr quentes d terminations des concentrations de chlore r siduel Tableau 6 Intervalles maximaux entre chantillons successifs d eau p n trant dans le r seau de distribution et nombre d chantillons pr lever ni Nombre minimal d chantillons Population desservie Intervalle maximum entre pr lever mensuellement nombre d habitants chantillons successifs dans l ensembie du r seau de distribution lt 20000 1 mois 20 000 50000 2 semaines 1 par tranche a de 5 000 habitants 50 000 100000 4 jours gt 100 000 1 jour 1 par tranche de F R 10 000 habitants a Applicables aux r seaux sinfect s ou non Source Normes internationales pour l eau de boisson 70 ECHANTILLONNAGE DE L EAU DE BOISSON 51 Des recommandations quant l chantillonnage nombre et fr quence figurent dans les Normes internationales pour l eau de boisson 10 Les intervalles maximaux sugg r s entre chantillonnages successifs pr lev s dans le r seau de distribution que l eau ait t ou non d sinfect e et les nombres minimaux d chantillons 4 examiner chaque mois sont indiqu s au tableau 6 Le nombre des chantillons et la fr qu
13. BON EST Sas ours LCL wet 2 ES L772 if j 9 rn ne tr RG EE A 14 Se PL t soe A A r Tuyau de vidange Tuyau de sortie Liste de contr le 1 Y a t il un foss de d rivation pour d tourner les eaux de surface 2 La chambre de captage est elle inaccessible aux usagers de la source 3 A t on pr vu un drainage sous les tubes de sortie 4 La source est elle prot g e des animaux par une cl ture D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 ANNEXE 4 103 Fig 9 Galerie d infiltration sous un tang g 3 31 4 g 19 2 X 2 Sable filtrant Couches de gravier calibr Ligne collectrice Escalier Coilecteur 8 joints ouverts Liste de contr le 1 Le puits collecteur merge t il de 1m au dessus du sol 2 Les parois du puits collecteur sont elles tanches de bout en bout 3 Les tuyaux d entr e et de sortie sont ils parfaitement scell s en place a D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 Sources d eau souterraine 1 grottes avens puits for s abandonn s et servant au drainage des eaux de surface ou au rejet d eaux us es proximit de la source fis sures ou v ritables failles dans les couches surmontant des formations aquif res 2 fuites du cuvelage de puits tubulaires ou insuffisance de l exten sion de ce cuvelage en profondeur ou en hauteur au dessus du sol d f
14. Chlore r siduel 3 ce eas ee DR La membrane filtrante Surveillance chimique Beth are Laboratoires des services des eaux Laboratoire de r f rence 8 MESURES CORRECTIVES Correction des d fectuosit s Urgence de lintervention Observation des dispositives du manuel de service Mesures juridiques Correction des d fectuosit s sans obligation juridique Continuit des mesures prendre Limites des mesures correctives Assistance en cas d urgence TABLE DES MATIERES 9 LA SURVEILLANCE ET LES RESEAUX SPECIAUX R seaux ruraux ane Bidonvilles et franges urbaines R seaux de desserte de populations nomades Eaux en bouteilles Glace mm a Industries de traitement des aliments et des boissons Approvisionnements d eau en cas d urgence R seaux d alimentation en eau d tablissements particuliers ANNEXES Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Annexe 7 Annexe 8 Annexe 9 Annexe 10 Exemples de programmes de surveillance de la qualit de l eau de boisson Examen m dical du personnel d un service des ea
15. DE L EAU DE BOISSON gt on vi taux de chlore r siduel h la lutte contre les interconnexions i d cret i mise en application du programme Ue OOU iii progression Au cours des trois derni res ann es la qualit de l eau brute s est elle am lio r e s est elle d grad e est elle rest e stable Au cours des trois derni res ann es la qualit de l eau trait e s est elle am 6697 s est elle d grad e HE est elle rest e stable Au cours des trois derni res ann es la qualit de l eau distribu e s est elle am lior e s est elle d grad e 7 est elle rest e stable 11 Personnel A Exploitants des stations de traitement de l eau a niveau maximal d instruction classique universit institut technique 1 cole secondaire cole de commerce autre 4 TA ii pr ciser niveau de formation classique en mati re de traitement de l eau univer sit institut technique cole de commerce cours acc l r c dur e de la formation classique ie semaines 9 dur e de service dans cette station 8 665 e exp rience totale en mati re de traitement de l eau ann es f l exploitant est il employ plein temps oui non g le personnel actuel est il satisfaisant i en effectifs oui B non ii en comp tence oui non h l
16. L analyse de l eau eaux naturelles eaux r siduaires eau de mer chimie phy sicochimie bact riologie biologie 5th ed Paris Dunod 1975 GESELLSCHAFT DEUTSCHER CHEMIKER FACHGRUPPE WASSERCHEMIE Deutsche Einheits verfahren zur Wasser Abwasser und Schlamm Untersuchung 3rd rev ed Weinheim Verlag Chemie 1960 BUTTERFIELD C T Bactericidal properties of free and combined available chiorine Journal of the American Water Works Association 40 1305 13 1948 SALVATO J A Environmental engineering and sanitation 2nd ed New York Wiley Interscience 1972 WAGNER E G amp LANOIX J N Approvisionnement en eau des zones rurales et des petites agglom rations Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1959 S rie de monogra phies N 42 HUISMAN L amp Woop W E La filtration lente sur sable Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1974 RAJAGOPALAN S amp SHIFFMAN M A Mesures d hygi ne simples contre les maladies intes tinales Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1974 UNITED STATES PUBLIC HEALTH SERVICE A sanitary standard for manufactured ice Was hington DC 1964 PHS Publication No 1183 UNITED KINGDOM WELSH OFFICE MINISTRY OF HOUSING AND LOCAL GOVERNMENT Safeguards to be adopted in the operation and management of waterworks London H M Stationery Office 1967 UNITED STATES ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY WATER SUPPLY PROGRAMS DIVI SION Manual for evaluating public drinking
17. Organisme 4 4 4 Notification avec accus de r ception par Date jour mois ann e nom en caract res imprim s et signature Titre Organisme PARTIE RESERVEE AU SERVICE Mesures correctives prises mm dat CL C1 1 jour mois ann e V rifi par nitrate bos nom en caract res imprim s et signature Mesures correctives INCOMPLETES prises au E jour mois ann e Mesures d j Prises saisies en denses Venho DOFUS UC se nom en caract res imprim s et signature 125 Annexe 7 PRELEVEMENT D ECHANTILLONS BACTERIOLOGIQUES LISTE DE CONTROLE Echantillonnage Points repr sentatifs dans le r seau de distribution Emplacement et fr quence de l chantillonnage convenables Nb mensuel minimal d chantillons satisfaisants compte tenu de la population Nb mensuel d chantillons n cessaires pour ce r seau Pr l vements r it r s aux points dont les ant c dents taient douteux Nb proportionnellement plus lev d chantillons pr lev s dans les portions critiques du r seau de distribution particuli rement expos es Echantillons pr lev s apr s la d sinfection de portions r par es ou d installations nouvelles Flacons a chantillons Flacons de verre st rilis s 8 bouchon rod ou m tallique a pas de vis Flacons bouchon et col
18. convient et quel est le degr de traitement souhaitable Les analyses doi vent de pr f rence comporter des num rations des coliformes la d ter mination de la turbidit de la couleur et de Podeur ainsi que le dosage des constituants simplement ind sirables et surtout des substances toxi ques telles qu elles sont indiqu es dans les Normes internationales pour l eau de boisson 10 Tout bassin versant utilis pour fournir de l eau qui ne sera pas trai t e doit tre peu peupl d pourvu de source de pollution g n ralement situ dans la zone ou proximit de la zone de pluviosit ou de fonte des neiges et donner r guli rement de l eau propre claire L utilisation de ce bassin doit relever du service d approvisionnement en eau et le personnel du service des eaux doit effectuer des inspections r guli res et fr quentes M me si les chantillons provenant de telles sources sont certifi s salubres l eau admise dans le r seau de distribution doit tre chlor e afin de maintenir une protection de chlore r siduel dans le r seau capable de parer toute contamination sporadique ventuelle de la source Le personnel du service des eaux ne doit jamais adopter l attitude qui consiste consid rer que puisque l eau sera trait e ou d sinfect e il peut se dispenser de maintenir la meilleure qualit posssible de l eau brute au point de captage Aussi compl te aussi bien g r e que soit une st
19. diquement s imposent donc Eaux souterraines En g n ral quand on dispose en quantit suffisante d une eau sou terraine de bonn qualit il faut lui accorder la pr f rence Plus que d une eau de toute autre source on peut escompter d une eau souter raine qu elle sera claire incolore et de qualit bact rienne sup rieure Bien entendu la limpidit d une eau n est pas n cessairement un crit re de puret bact rienne et en fait les ant c dents de beaucoup de puits surtout ceux des puits creus s ouverts sont lamentables 37 tant donn que la chloration des puits pr caution souvent recommand e mais rarement appliqu e n est gu re pratiqu e leur protection sanitaire est particuli rement importante Trois l ments sont cruciaux dans l va luation de la qualit sanitaire d une eau de puits les conditions g olo giques innocuit de la nappe aquif re l loignement par rapport aux sources de pollution et le scellement de l ouverture contre la contami nation superficielle Souvent surgissent des risques associ s aux conditions g ologiques lorsque des couches aquif res sont peu profondes et que la nappe phr a tique est proche de la surface ou lorsqu il existe des raccourcis failles ou voies dans une roche soluble comme le calcaire par lesquels des eaux pollu es peuvent atteindre le puits Il est difficile de d finir une distance de s curit entre un puits et une sourc
20. fermer le robinet 8 Rincer l entonnoir avec 20 30 mi d eau st rile Rincer la cuve apr s que toute l eau de rin age a travers ie filtre 9 D monter le filtre Utiliser des brucelles st riles pour enlever la membrane filtrante Poser soigneusement le filtre c t grille au dessus sur le tampon absorbant de la bo te de culture appropri e V rifier l absence de bulles d air entre membrane et tampon Sil y a lieu replacer la membrane convenablement tant donn que les bulles d air g nent la diffusion du milieu de culture entre tampon et membrane limiter le plus possible leur formation en mettant assez de milieu de culture sur le tampon et en d roulant la membrane sur celui ci 10 Apr s chaque filtration passer la suivante de la s rie sans re st riliser l appareil Ne le rest riliser qu apr s chaque s rie Mais si la fil tration des chantillons successifs prend plus de 15 min rest riliser l appareil en l immergeant dans de l eau bouillante pendant 2 min et le laisser refroidir avant nouvel usage 11 Lorsque les filtrations sont finies retourner les bo tes de culture bien ferm es et les mettre dans une tuve 35 0 5 C ou 44 45 C dans une atmosph re satur e de vapeur d eau pendant 18 24h Si l atmosph re de l tuve n est pas toute enti re satur e mettre les cultu res dans un r cipient bien clos avec des serviettes de papier ou d un autre mat riau humides 12 Apr s i
21. le nombre de coliformes quand on incube 44 45 C indiquer le nom bre de coliformes f caux 15 Quand la culture a t incub e 35 C indiquer le nombre de colonies clat m tallique vert dor comme tant celui des coliformes 16 Quand la culture a t incub e 44 45 C indiquer le nombre de colonies de couleur bleue comme tant celui des coliformes f caux Transport ou stockage des chantillons d eau filtr s sur membrane Au Royaume Uni a t mise au point une m thode selon laquelle les chantillons d eau sont filtr s sur membrane sur place ou dans un laboratoire aux ressources restreintes 34 La membrane avec les bac t ries retenues est ensuite plac e sur un tampon de papier filtre st rile satur d un milieu de transport cf tableau ci dessous Ce milieu tr s dilu favorise la survie des organismes retenus sans produire de pousse visible m me si le transit dure jusqu 3 jours Milieux de transport des membranes Peptone 0 2 g Chlorur de sodium 5 0 g Eau distill e 1 000 ml ou pH 7 5 St riliser l autoclave Peptone 02 9 1210C pendant 20 min Benzoate de sodium 4 0 g _ Eau distill e 1 000 ml a D apr s Panezai et al 34 Ce proc d permet d envoyer un laboratoire central par la poste ou autrement des bo tes de Petri st riles en mati re plastique ou en alu minium garnies de membranes utilis es A la r ception on enl ve celles ci et on les t
22. nalisation des infractions au d cret Actuellement peu de pays en voie de d veloppement ont sur pied un programme efficace de lutte contre les interconnexions ce manque d efficacit constitue une preuve tacite que les enqu tes sur les intercon nexions ou sur les installations chez les consommateurs n assure pas par homme heure consacr e la surveillance la protection d un nombre aussi lev de personnes que les enqu tes sanitaires sur par exemple les sources d eau brute ou les stations de traitement Or les intercon nexions repr sentent un danger important pour la sant il est donc sug g r que soient prises peu peu mesure que ressources et main d uvre deviennent disponibles les mesures indiqu es ci apr s par ordre de priorit 1 enqu tes sur les sources 2 enqu tes sur les stations de traitement et examen des projets de travaux de construction 3 adoption de r glements visant le service assurer 4 enqu tes sur les r seaux de distribution 5 adoption de normes pour les appareils sanitaires 6 adoption d un code de montage des appareils sanitaires 7 adoption de la d livrance d un certificat ou d une licence de mon teur sanitaire 8 adoption d un d cret concernant les interconnexions 9 formation professionnelle du personnel 10 mise en application d un programme officiel de lutte contre les interconnexions 117 Annexe 6 ENQUETE SANITAIRE SUR L APP
23. pensables pour gagner la compr hension et l appui par la population du programme de surveillance et pour assurer son efficacit En 685 d urgence et de crise auxquelles sont souvent confront s les programmes d approvisionnement en eau dans les pays en voie de d veloppement l existence d une liaison de travail solide avec les cadres sup rieurs des services de sant est importante surtout dans les r gions rurales o 1 peut y avoir chevauchement entre la surveillance des eaux et les acti vit s de sant publique Examen m dical du personnel d exploitation Aucune personne que l on croit atteinte d une maladie transport hydrique ou susceptible d tre porteuse d une telle maladie ne doit tre autoris e entrer en contact avec l eau de boisson quelque stade que ce soit du traitement ou de la distribution ni avec aucune surface qui pourrait transmettre la contamination l approvisionnement d eau L examen m dical de tous les employ s des services des eaux est par ticuli rement important quand une pid mie clate ou menace de sur venir Quiconque souffre de diarrh e ou de plaies ouvertes et pourrait contaminer l eau au cours de ses fonctions doit tre renvoy chez lui ou affect d autres t ches jusqu compl te gu rison Ces consid rations sont valables non seulement pour le personnel r gulier mais aussi pour la main d uvre employ e au nettoyage de r servoirs ou de paroi
24. riologiques chimiques et physiques des chantillons d eau provenant d un r seau d approvisionnement Cette enqu te est particuli rement utile quand 1 on soup onne une contamination cf ci dessus 2 surviennent d importantes modifications par rapport la nor male par exemple lorsque l eau est tr s trouble la suite d inondations 3 P chantillonnage est peu fr quent L enqu te peut tre compl te ou partielle selon la gravit des cir constances 42 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Modifications importantes Une enqu te sanitaire doit tre faite chaque fois a que surviennent un changement ou un v nement important qui pourraient affecter la qualit de l eau par exemple le d but d une saison de pluies le d mar rage de travaux de construction industielle dans un bassin versant une pouss e de typhoide ou de chol ra dans une zone ou un pays voisin b que les consommateurs formulent l encontre du service des eaux des griefs s rieux Enqu tes sanitaires r guli res La fr quence et l poque des enqu tes sanitaires r guli res d pen dront de la taille du r seau d approvisionnement en eau de l efficacit de sa maintenance de sa sensibilit la contamination et l interruption des services du personnel et des ressources disponibles Les exploitants des stations de traitement doivent mener r guli rement leurs propres enqu tes sanitaires celles ci
25. s ayant g n ralement limin les ris ques de transmission des maladies transport hydrique par leurs approvisionnements en eau La pr sente monographie insiste sur les niveaux IV a Parmi les autres publications de l OMS que le lecteur pourrait utilement consulter il convient de signaler Pouvrage de Okun amp Ponghis Collecre er vacuation des eaux us es 49 ainsi que les 95 420 4 490 73 et 541 5 de la S rie de rapports techniques 18 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Tableau 3 R sum des principales activites correspondant a diff rents niveaux de surveillance Niveau de surveillance Activit de l organisme de surveillance Lois fondamen fondamen interm diaire complet r glements et politiques tal tal Mise en vigueur celle qu implique l activit 1 Normes pour bact rio bact rio bact rio internationale l eau de boisson logique logique et logique ou seulement physique physique quivalente et parfois chimique Assistance technique limit e passif cas sp ciaux actif Formation en service en service en service en service Personnel cours cours institut acc l r acc l r technique Exploitants n ant s minaires s minaires s minaires des stations d eau cours institut acc l r s technique Enqu tes sanitaires grandes toutes les tous les quelques villes villes secteurs secteurs urbains et urbains et quelq
26. un gout ou un appro visionnement d eau secondaire 8 existence de puits proximit d gouts de latrines de fosses ANNEXE 4 105 Fig 11 Puits d infiltration dans le lit d un cours d eau et poste de pompage Coupe 1 RE LOTS Niveau de crue YOR IT VO REA HRI gt Se oP SE FEV gt AAN LE fae ee AT AE ACO RS ERG ST Le DUREE 7 FOUT OSLO AIL 1 N 1 I inf 4 vie LAA at ley to ae fhe 5 lathe wit ed 4 rs a 377 NIOE OSR RSIS AOL fo 25 fr gt RFO EEA AOTRE BEER Se OEA lt REDS LOE N 7 EEY TE PEER EME ton 4 7 A oa o a pe gt lt sa ae gt N ae G i d 4 ES Me ne rt PATT VE N ete VUE eg Da Ts A a WHO 761920 Poste ce pameace Liste de contr le 1 Le puits d infiltration merge t il de 1 m au dessus du sol 2 Les flancs du puits sont ils tanches l eau de bout en bout 3 Le tube de sortie est il parfaitement scell en place 4 L eau est elle chlor e D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 d aisance de fosses septiques de
27. un personnel exp riment assez nombreux pour qu il puisse pratiquer des examens significatifs et simultan ment s acquitter d autres activit s plus urgentes approba tion des sources d eau enqu tes sanitaires formation professionnelle supervision du personnel Une condition importante commune tous les l ments d un r seau d approvisionnement en eau est la fiabilit non seulement pendant un fonctionnement normal mais encore lors des p riodes de tension excep tionnelle ou d urgence La fiabilit est li e la qualit de la maintenance 48 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON et aux caract ristiques structurales dont d pend la continuit du fonc tionnement Comme exemples de celles ci on peut citer Putilisation de deux ou plusieurs puits pour alimenter les r seaux qui utilisent des eaux souterraines les sources d nergie de secours ou les installations de sto ckage sur lev es enfin am nagement dans le r seau de distribution de vannes permettant d isoler certains secteurs en cas de besoin pour des travaux de r paration Les r seaux de distribution d eau peuvent tre endommag s par des tremblements de terre des inondations et autres catastrophes naturelles Des indications utiles cet gard figurent dans le Guide d assainissement en cas de catasirophe naturelle 15 Dossiers Une autre condition importante pour l ensemble d un r seau d appro visionnement en eau es
28. 3 existence d interconnexions entre l approvisionnement principal et un approvisionnement secondaire de s curit douteuse cf annexe 5 4 existence sur des lieux dot s d un r seau public dun r seau secondaire d eau non potable en l absence d une r glementation ad quate assortie de proc dures d application pour pr venir la formation d inter connexions 5 d faut ou insuffisance de la mise en vigueur de r glements rela tifs aux installations sanitaires et ou d arr t s con us pour prot ger l approvisionnement en eau contre la possibilit de reflux provenant d appareils sanitaires ou d un quipement m canique aliment en eau du r seau public 6 raccordement au r seau de nouvelles canalisations non pr alable ment d sinfect es 7 exploitation non autoris e d installations d approvisionnement en eau par des personnes autres que les employ s du service des eaux des monteurs sanitaires particuliers par exemple 8 existence de tuyaux qui fuient dans le r seau de distribution 9 mauvaise situation de certaines canalisations d eau par rapport aux gouts et aux drains d vacuation des eaux de pluie 10 retour au r seau public d une eau ayant servi un refroidisse ment 11 connexions des gouts ou des chambres de chasse des gouts 108 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON et mauvais emplacement d vents ou de purgeurs dans le r seau de dis tribu
29. C est un talon primaire utilisable pendant un mois On peut v rifier le titre au bichromate La solution FAS quivaut 0 100 mg de Cl par 100 ml Mode op ratoire Introduire 5 ml de la solution tampon et 5 ml de la solution de DPD dans le flacon de titrage et m langer ou bien utiliser environ 0 5 de poudre de DPD ajouter 100 ml de l chantillon d eau et m langer a Chlore r siduel libre Titrer rapidement avec la solution FAS ta lon jusqu apparition de la couleur rouge quantit de solution FAS requise en ml lecture A b Chlore r siduel combin Ajouter plusieurs cristaux d iodure de potassium 1 g chantillon laisser reposer 2 min puis continuer le titrage avec la solution FAS talon jusqu nouvelle apparition de la cou leur rouge quantit de solution FAS requise en ml lecture B On a alors ai 4 Ethyl ne diamine t trac tate disodique dihydrat encore appel thyl ne dinitrilo t trahydrog no ac tate de sodium ANNEXE 8 131 chlore r siduel libre mg 1 A chlore r siduel combin mg 1 B chlore r siduel total mg 1 A B L preuve DPD permet aussi de distinguer les monochloramines des dichloramines ainsi que de d celer la pr sence de trichlorure d azote Elle est commod ment r alisable sur le terrain et on trouve dans le com merce des n cessaires pour la m thode colorim trique Les r actifs de dosage du chlore libre combin et total existent aus
30. D Po Protection des sources A Annexe 4 lutte antipollution pp 88 108 questions de bassins versants B pp 13 15 protection des puits et fontai nes Questions de r servoirs B pp 16 23 effets de stockage stratification et renversement emplacement des prises d ali mentation pousse des algues Programme des cours de formation l exploitation a ure Dur e 10 00 1h 11 00 11 00 1h 12 00 13 00 2h 15 00 15 00 2h 17 00 2 O8 00 4h 12 00 ANNEXE 3 des stations de traitement su te Salle de classe Salle de classe Salle de classe Salle classe Salle classe Mati res Saveur et odeur causes traitement 1 sulfate de cuivre 2 a ration 3 chloration 4 adsorption Coagulation et floculation coagulants chimiques floculation en flacon doses et m lange formation du floc auxiliaires de floculation S dimentation conception des bassins dur e de r tention distribution l entr e dur e de la s dimentation d versoirs extraction des boues court circuits Filtres a sable lents questions de conception r gulateurs de d bit vitesses de fonctionnement nettoyage Filtres sable rapides questions de conception vitesses de fonctionnement lavage en retour r gulation Filtres sous pression D sinfection do
31. La prise de mesures corrrectives peut tre facilit e par la pr paration et la distribution au personnel de surveillance d un guide ou manuel des mesures prendre Ce manuel pourrait contenir 1 des renseignements g n raux sur le programme de surveillance 2 des directives sur la conduite tenir par le personnel 3 des formules de rapport d inspection avec des instructions sur la mani re de les remplir 4 des exemplaires des lois et r glements pertinents 5 des d tails sur la tenue des dossiers 6 une esquisse de la m thode de notification 7 des mod les d extraits de lettres courantes de notification d infractions caract ristiques et de recommandations de mesures correc tives 8 des mod les de lettres de suite donner 9 des suggestions visant l tablissement d un syst me de rappel des suites a donner 10 des directives concernant les proc dures l gales en cas d infrac tion Mesures juridiques Il est indispensable que l organisme de surveillance soit habilit demander la correction des d ficiences graves quand un service des eaux a refus de prendre les dispositions demand es ou est incapable de pro c der aux modifications voulues Lorsque les r glements ne sont pas observ s et surtout lorsque les mises en demeure crites d intervention restent sans effet l autorit de l organisme de surveillance s en trouve in vitablement affaiblie et son efficacit
32. Pusager exploite des fins industrielles ou d irrigation un double r seau distinct qui est reli au r seau d eau de boisson soit pour parer aux cas d urgence soit pour faire face occasionnellement d autres besoins 5 Pusager applique des proc d s industriels impliquant des risques de reflux ou de siphonnage en retour dans l eau d une substance conta min e ou toxique La figure 12a montre comment une coupure d air peut tre am nag e au point de branchement sur le r seau public la figure 13b indique com ment des approvisionnements doubles sont mat riellement s parables au moyen d une coupure d air lorsque Peau de boisson alimente un r ser voir sur lev qui peut aussi recevoir de l eau provenant de sources incontr l es Lorsque l eau de boisson du r seau public n est utilis e qu occasionnellement dans des industries dot es d approvisionnements distincts on recourt parfois au dispositif repr sent par la figure 13a mais qui se trouve ais ment invers par erreur ou n gligence Dans le siphonnage en retour le vide ou le changement de sens de la pression est un facteur fondamental En admettant la pression atmos ph rique dans un r seau de canalisations entre une source de pollution et l origine d un vide on vite le siphonnage en retour C est le r le d un casse vide Etant donn qu un vide peut se produire en de nombreux points d un r seau de canalisations i
33. ainsi l efficacit du stade suivant la filtration Celle ci doit tre suivie d une d sinfec 4 On a parfois besoin de dispositifs liminateurs des s diments lorsque les eaux brutes sont tr s troubles de plus dans certains cas il faut faire chec aux algues ANNEXE 4 9 tion pour laquelle on utilise le plus souvent le chlore Dans une station bien con ue et bien exploit e la d sinfection repr sente la derni re ligne de d fense contre les bact ries v hicul es par l eau Le but doit tre de produire de l eau propre limpide la sortie du filtre et ensuite d ajouter assez de chlore pour assurer la puret bact riologique et la pr sence d un exc dent protecteur chlore r siduel dans le r seau de distribution Ces possibilit s sont r sum es par l organigramme de la figure 1 Le chlore complex est mortel pour les bact ries bien plus lentement que le chlore libre aussi est il souhaitable de traiter l eau de mani re assurer la persistance d un r sidu de chlore libre pendant une dur e de contact de 1h au moins pour tuer bact ries et virus Si la teneur en mati res organiques de l eau brute non trait e est trop lev e une pr chloration s impose La post chloration peut m me tre galement n ces saire pour faire en sorte que la concentration de chlore r siduel libre soit certainement suffisante Beaucoup de petites installations ne sont ou ne seront pas en mesure de faire des
34. analyses bact riologiques mais toutes doivent pou voir doser le chlore libre Dans les petits r seaux qui sont trait s par chloration ce dosage repr sente lui seul la m thode de surveillance la plus importante dans la station de traitement L enqu teur doit donc faire rapport sur les points suivants Pratique t on la chloration L quipement est il convenable Est il s r Dispose t on d un quipement de secours utilisable en cas de panne Les r ser ves de chlore sont elles maintenues un niveau satisfaisant La chlo ration est elle efficace Le personnel de la station tient il des registres ad quats et entretient il convenablement les appareils de dosage du chlore Les exploitants de la station sont ils qualifi s Le fonctionnement et le contr le des filtres sable rapides est d crit par le menu dans la monographie n 49 de POMS Techniques et contr le du traitement des eaux 17 Le fonctionnement des filtres doit tre v rifi par des mesures de la turbidit et de la couleur ainsi que par des ana lyses bact riologiques de l eau L objectif doit tre de produire une eau dont la turbidit ne d passe pas 0 5 JTu Dans les stations bien g r es la turbidit n exc de pas normalement 1 0 unit Jackson JTu lorsqu elle d passe 5 JTu elle est d celable par les consommateurs Le fonctionnement et l utilisation des filtres sable lents sont simples leur exploitation n exige qu une main d uvre re
35. approvisionnements en eau 44 68 100
36. assez longtemps repr sente une garantie raisonnable que l eau est indemne de bact ries pathog nes Le tableau 8 indique les concentrations de chlore n cessaires pour que la d sinfection soit efficace et l annexe 8 d crit deux dosages du chlore r siduel Tableau 8 Concentrations minimales de r siduel n cessaires pour d sinfecter l eau efficacement Chlore r siduel libre mg l Chlore r siduel complex mg l pH de l eau Dur e minimale de contact 10 min Dur e minimale de contact 60 min 6 0 7 0 0 2 10 7 0 8 0 0 2 1 5 8 0 9 0 0 4 1 8 9 0 10 0 0 8 non recommand gt 100 0 8 et dur e de contact non recommand sup rieure 9 D apr s Butterfield 26 et Cox 77 Il est permis de remplacer l preuve bact riologique par ce dosage condition qu un accord ait t conclu entre l organisme de surveillance et la direction du service des eaux sur les points suivants 1 lorsque le dosage du chlore r siduel doit remplacer l examen bac t riologique nombre des chantillons requis fr quence de l chantillon nage et emplacement des points de pr l vement 2 concentration minimale et forme de chlore r siduel maintenir 3 m thode analytique appliquer Quand on recourt au dosage du chlore r siduel et qu on constate en un point d chantillonnage une concentration inf rieure au minimum admissible il faut imm diatement pr lever un autre chantillon et en mesu
37. cessaires et de r actifs chi miques sp ciaux condition que le mode d emploi soit scrupuleusement respect Plusieurs fabricants produisent des comparateurs colorim tri ques particuli rement convenables L annexe 8 d crit des m thodes sim plifi es pour doser le chlore r siduel et proc der l analyse de l eau par Pune des m thodes dites de la membrane filtrante Toute station de filtration doit tre dot e des moyens ci apr s qui permettent d utiliser et de conserver convenablement un mat riel sim ple 1 un petit bureau et une chaise 2 un plan de travail de 2 m de long 1 m de large et 0 9 m de haut recouvert de bois peint en noir l preuve des acides armoires sous jacentes 3 une armoire produits chimiques 4 un vier surmont d un robinet d eau 5 1 double coulement d eau avec possibilit de connexion de tubes de caoutchouc 6 1 robinet d eau ordinaire 7 1 robinet d eau avec filetage m le 8 3 prises de courant 9 2 prises de gaz si possible Dans les petites stations ce muni laboratoire peut tre am nag au bout de la galerie de commande mais dans les grandes stations il doit l tre dans un local sp cial Laboratoire de reference Tout organisme de surveillance doit s efforcer de disposer d un labo ratoire qui lui soit propre ou d une section par exemple d un laboratoire central relevant du minist re de la sant Outre Panalyse
38. chantillonnage non repr sentatif risque m me d tre dangereux en suscitant quant la qualit de l eau une confiance injustifi e La pr l vement d un seul chantillon dans un r seau ne pr sente que peu d int r t ce sont de longs dossiers et un chantillonnage r it r qui sont souhaitables chantillonnage bact riologique fr quence et nombre des pr l vements La fr quence de l chantillonnage des approvisionnements publics en eau est traditionnellement fond e sur un minimum mensuel d termin en fonction de la population desservie le nombre des chantillons bac t riologiques n cessaires tant d autant plus faibles que les approvision nements sont moindres Cette pratique tient compte des ressources res treintes g n ralement disponibles pour la surveillance des r seaux les plus petits M me dans les pays industrialis s l adoption de budgets de surveillance identiques par habitant pr voit de plus petites ressources pour les plus petits r seaux Toutefois pour fixer la fr quence de l chantillonnage il faut tenir compte de la fr quence ant rieure des chantillons non satisfaisants de la qualit de l eau brute trait e du 50 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE VEAU DE BOISSON nombre des sources d eau brute de la valeur du traitement et de la capa cit de la station de traitement des risques de contamination a la source et dans le r seau de distribution de la taille et de la comp
39. compromise De m me le ser vice des approvisionnements en eau doit exiger la mise en vigueur de ses propres r glements et arr t s En cas d action juridique l enqu teur est tenu de renseigner le conseiller juridique et d tablir un dossier indiquant les mesures prises pr alablement Une entrevue ou une audience officieuse avec les respon sables du service des eaux pourrait pr c der l action en justice MESURES CORRECTIVES 65 Correction des d fectuosit s sans obligation juridique Bien qu il soit n cessaire que l autorit juridique puisse s il y a lieu exiger le respect des r glements dans la plupart des cas la correction des d ficiences s obtient par la pare l enseignement et la motivation En fait d apr s Salvato 27 lapproche primitive des r glements Sanitaires est la mise en ae par la police l approche civilis e est l ducation du public en mati re de sant dans le contexte de l environ nement l approche sophistiqu e du respect des lois est l auto inspection sous surveillance et contr le r glementaires Trad Tableau 9 Echantillonnage bact riologique de l eau et communications des r sultats pr sum s P et confirm s C de la recherche des coliformes dans une grande ville d Am rique Latine Pr l vement Pr l vement Pr l vement Pr l vement a 7 avertissement Si un chantillon est pr sum contenir des coliformes formation de gaz 1 l ing nieur de
40. d sinfection de canalisations ma tresses soit encore la suite de la d tection d une contamination accidentelle ou de dol ances formul es par des consommateurs Lorsque l analyse bact rio logique r v le une contamination l chantillonnage assorti d une enqu te sanitaire le dosage du chlore r siduel et les mesures correctives s il y a lieu doivent tre poursuivis jusqu disparition de tout indice de contamination dans les chantillons Situation des points d chantillonnage L chantillonnage doit se faire par rotation dans toutes les parties du r seau de distribution Une pratique courante qui risque de fournir des r sultats trompeurs est celle qui consiste toujours pr lever les chan tillons aux m mes points par exemple et c est trop souvent le cas au robinet du laboratoire dans l immeuble municipal un poste de 52 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Tableau 7 Exemples de programmes d chantillonnage bact riologique pour divers niveaux de surveillance Niveaux de surveillance Eau fournie a HT Par l organisme producteur d eau Secteurs ruraux et villages n ant Villes n ant Grandes villes Autres n ant mensuel n ant mensuel cf ci dessous et tableau 6 institutions populations temporaires Camions citernes facultatif facultatif n ant facultatif facultatif n ant facultatif facultatif facultatif facultatif facultatif fac
41. de nombreuses consid rations discutables Des organis mes de surveillance qui emploient ces deux m thodes dans des pays en voie de d veloppement ont r pondu diversement aux enqu tes et par fois de mani re contradictoire Le personnel du centre de recherche sur les approvisionnements en eau de United States Environmental Protec tion Agency de Cincinnati estime que le co t est sensiblement le m me pour les deux m thodes 2 Comp tence technique requise bien que pour certains r put es plus simples que les autres les m thodes d examen par la membrane fil trante demandent des comp tences de laboratoire et l exercice d un juge ment qualifi au moins du m me ordre que ce qu exigent les preuves de fermentation en tubes multiples Un laborantin exp riment doit sui vre une semaine de formation et avoir l occasion de s exercer seul ensuite avant d tre en mesure d entreprendre des analyses par l une des m thodes dites de la membrane filtrante La technique d examen la membrane filtrante pr sente certaines limites d efficacit surtout lorsqu il s agit d tudier de l eau tr s trouble par suite de la pr sence d algues et d autres mat riaux il peut aussi se r v ler impossible d obtenir des r sultats significatifs avec des sp cimens d eau brute La pr sence de nombreuses bact ries non coliformes ou de substances toxiques risque de conduire des estimations des coliformes trop faibl
42. des chantil lons d eau il pourrait s acquitter des activit s suivantes 1 formation des chimistes des stations de traitement 62 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON 2 fourniture d talons de r f rence 3 homologation des laboratoires des stations de traitement de l eau 4 revente aux services des eaux de milieux de culture et d autres fournitures import es 5 valuation de l innocuit des mat riaux et des produits chimiques utilis s par les services des eaux par go absence de nocivit des auxiliaires de coagulation Mesures correctives Correction des d fectuosites Si les d ficiences sanitaires relev es par le programme de surveillance ne sont pas corrig es ce programme est un chec pire peut tre que l absence de toute surveillance car l existence d un programme peut encourager de fallacieuses esp rances de s curit concernant l approvi sionnement en eau de la collectivit La d faillance de ce dernier maillon de la cha ne des activit s de sur veillance n est pourtant pas exceptionnelle Beaucoup trop de laboratoires centraux co teux par exemple tudient les chantillons qui leur sont soumis et classent leurs rapports sans communiquer les r sultats des analyses au service des eaux d o proviennent les chantillons m me quand ceux ci pr sentent des signes certains de contamination f cale Or ces r sultats doivent absolument tre communiqu s
43. doivent tre not es dans le registre journa lier de la station L organisme de surveillance doit lui aussi faire des enqu tes sanitaires r guli res en th orie au moins une fois par an Les grands r seaux doivent tre inspect s plus souvent en raison de l impor tance de la population desservie de la variabilit de la qualit de leurs sources d eau et de la plus grande efficacit de la surveillance en fonc tion de la d pense Les plus petits r seaux doivent aussi tre inspect s mais la fr quence des enqu tes doit tre fond e sur l exp rience locale des possibilit s de main d uvre Un pays rural qui ne dispose que d un ing nieur sanitaire pour 5 millions d habitants doit parfois renoncer tem porairement contr ler directement les r seaux d approvisionnement en eau qui desservent une population dont l effectif est inf rieur un nom bre donn de consommateurs Mais m me dans ce cas la formation col lective d exploitants et d auxiliaires l ex cution des enqu tes sanitaires peut tre utile Le tableau 5 pr sente des exemples de programmes d enqu te pour tous les niveaux de surveillance tels qu ils ont t d finis et d crits aux tableaux 2 et 3 La taille des r seaux d eau c est dire celle de la popu lation desservie n est indiqu e que qualitativement mais peut se d finir quantitativement par le proc d pr alablement esquiss Les programmes d enqu te doivent vi
44. et un syst me orga nis pour assurer que des mesures correctives soient prises Les services des eaux doivent s acquitter eux m mes de leur pro pres activit s de surveillance chimiques bact riologiques et sanitaires et surtout s efforcer de prendre des mesures correctives avant m me qu intervienne l organisme de surveillance Urgence de l intervention L interpr tation de l effet relatif des d ficiences identifi es concernant la salubrit et la fiabilit des approvisionnements en eau exige beaucoup de jugement de la part du responsable de l valuation Quand on observe des d ficiences il est indispensable d en valuer la gravit d estimer le co t des mesures correctives et de juger quelle est la meilleure fa on d utiliser les fonds disponibles pour obtenir l am lioration maximale par d pense unitaire I faut fixer instantan ment le degr d urgence de lintervention Il est directement proportionnel au risque couru par la sant Par exemple 64 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON la d faillance du dispositif de chloration pendant une pouss e de chol ra doit tre imm diatement corrig e mais l installation d un chlorateur de secours pour un r seau d eau aliment par des puits profonds peut avoir lieu un rythme normal sans exiger le paiement d heures suppl men taires ni le transport par avion de mat riel indispensable Observation des dispositions du manuel de service
45. faut viter toute confusion entre les mesures selon qu elles sont sugg r es souhaitables ou obligatoires Directives pour les enqu tes sanitaires Ces directives sont pr sent es l annexe 4 Elles sont group es par fonction sources traitement distribution stockage et d fauts princi paux Les probl mes d interconnexion sont examin s l annexe 5 Ces directives ne sont pas compl tes tout l ment du r seau qui ris que de permettre une contamination f cale de l eau les voies sont nom breuses repr sente une d ficience Elles sont destin es servir non seulement de liste de contr le des d ficiences sanitaires les plus commu nes dans les approvisionnements en eau mais aussi d aide p dagogique Elles sont galement utiles pour l examen des avant projets des plans de construction et des cahiers des charges avant la construction Dans certains pays il est exig que les plans de construction d installa tions nouvelles ou d extension d installations existantes lorsqu elles sont importantes soient examin s et approuv s par l organisme de sur veillance Cette pratique peut tre particuli rement pr cieuse lorsque les avant projets sont tablis par des sp cialistes du g nie civil ou de hydraulique dont l exp rience en mati re de sant publique est limit e cependant ces conditions ne sont g n ralement pos es que si l on dis pose pour les programmes de surveillance d
46. ge constitue l annexe 9 la pr sente monographie L Organisation mondiale de la Sant est extr mement reconnaissante ces experts et conseillers et tout particuli rement au Professeur McJunkin de la peine qu ils se sont donn e pour formuler ces direc tives L applicabilit de toutes les conceptions expos es ici a t prouv e en condi tions d exploitation Il convient toutefois de signaler qu aucune directive de caract re g n ral n est rigidement arbitrairement in luctablement utilisable les innovations progressives sont toujours encourager Il si ra n anmoins le cas ch ant de soumettre une critique s v re tout cart important par rapport aux directives et principes propos s Pour assurer des approvisionnements en eau salubre il ne suffit pas d exer cer une surveillance efficace il s impose absolument de r aliser des r seaux d adduction convenablement planifi s con us exploit s et entretenus Les lec teurs que la question int resse trouveront beaucoup de renseignements utiles sur ces aspects des approvisionnements en eau dans quatre publications de l OMS Approvisionnement en eau des zones rurales et des petites agglom ra tions 28 Techniques et contr le du traitement des eaux 77 La filtra tion lente sur sable 29 et Normes internationales pour l eau de bois son 10 7 Introduction Surveillance La surveillance de la qualit de Peau de boisson peut se d finir c
47. mesures correctrices mat riel les l pr vention des coulements en retour d tection des interconnections programme de lutte contre les interconnections 11 00 1h Salle Evaluation de classe 13 00 4h Terrain Visite diff rents l ments d un A Annexe 4 r seau de distribution d eau pp 88 108 municipal a Les indications donn es renvoient aux publications suivantes A la pr sente monographie 8 Cox 77 C Wagner amp Lanoix 28 D United States Environmental Protection Agency 33 E Royaume Uni Welsh Office Ministry of Housing and Local Government 32 COURS DE FORMATION AUX PRELEVEMENTS BACTERIOLOGIQUES ET L EX CUTION DES PREUVES AU MOYEN D UNE MEMBRANE FILTRANTE Stagiaires Exploitants des services des eaux municipaux les plus impor tants chimistes et bact riologistes du service des eaux chimistes et bact riologistes de laboratoire assistants de laboratoire Tous ces stagiaires ont d ja t form s et sont exp riment s en mati re d analyse bact riologique des eaux Dur e du cours 5 jours les stagiaires effectueront des preuves par la m thode de la membrane filtrante Effectif de la classe au maximum 8 Stagiaires par moniteur Moyens mat riels Dans un b timent administratif une cole ou une station salle de classe assez grande pour tre quip e de postes de travail 80 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE B
48. pour poser r parer et laver par chasse une conduite ma tresse b la n cessit du maintien d un taux de chlore r siduel suffisant lors de la remise en service d une conduite ma tresse et c la distance de s paration n ces saire entre les conduites d eau et les canalisations d gout La qualit de Peau peut p tir des d fectuosit s de construction ou de pose des pur geurs et des soupapes de s curit de l installation de vannes dans des cuvettes sujettes des inondations ou en d autres points expos s tre ANNEXE 4 95 recouverts par des eaux us es ou de m diocre qualit Les conduites borgnes sont a viter Le r seau doit tre con u pour fournir des quantit s ad quates d eau sous bonne pression et doit tre exploit de mani re viter l apparition de conditions g n ratrices de contre courants Les mesures prendre pour pr venir tout changement de sens de la pression sont les suivan tes a dans les plans d exploitation r duire au strict minimum la fr quence des interruptions de service b pr voir une capacit d approvi sionnement suffisante c remplacer les tuyauteries dont le diam tre est trop faible d choisir et disposer les pompes d appoint correctement de mani re viter toute survenue d une charge n gative dans les tuyau teries sujettes des conditions d aspiration La continuit du service et le maintien d une pression convenable dans la totalit de to
49. pour l quipment les mat riaux et les pratiques concernant les installa tions de distribution d eau Ces normes peuvent avoir trait directement la sant en interdisant par exemple l emploi de tuyaux de plomb dans LOIS REGLEMENTS ET NORMES 31 les r seaux de distribution et de stockage ou indirectement en norma lisant les pompes 4 main par exemple pour simplifier la maintenance et les r parations favorisant ainsi la fiabilit du service Pouvoirs sp cifiques Certaines des activit s de surveillance peuvent tre express ment autoris es ou confi es d autres organismes 1 approbation de nouvelles sources d eau et m thodes de traite ment 2 enqu tes chantillonnage et analyses en laboratoire 3 protection des bassins versants et des r servoirs ou retenues d eau 4 d sinfection 5 formation professionnelle des exploitants et d livrance des certi ficats 6 codes de construction des puits et captages installation des pom pes 7 organisation de services de laboratoire centraux 8 pr vention et suppression des interconnexions et du siphonnage en retour 9 approbation des plans de construction lorsqu il y a lieu 10 surveillance des approvisionnements d eau en propri t priv e 11 approbation des approvisionnements des bateaux citernes 12 surveillance des usines d embouteillage de l eau 13 surveillance de la fabrication de la glace 14 droits d insepction et d entr e
50. propose parfois de confier la production de l eau et les fonctions de surveillance un seul et m me organisme il existe des exemples d une telle conjugaison surtout en zone rurale Mais la longue exp rience acquise dans de nombreux pays montre que les faiblesses humai nes restreignent souvent l efficacit de tels arrangements La conscience 22 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE VEAU DE BOISSON que toutes les activit s qu il s agisse d enqu te sanitaire vu de v rifi cation des comptes par exemple sont sujettes un examen ext rieur d courage la tendance lauto satisfaction favorise am lioration du rendement et contribue mieux faire saisir la n cessit de la surveil lance Les normes d exploitation de certains organismes d approvisionne ment en eau urbains importants complexes et bien g r s dot s de leur propre personnel qualifi et de leurs propres services de laboratoire peu vent tre telles que les charges de surveillance des autorit s s nitaires soient r ductibles leur minimum Dans ce cas l organisme de surveil lance tout en restant totalement responsable de l innocuit de tous les approvisionnements publics en eau peut accorder un surcro t d attention aux r seaux d approvisionnement dot s d une surveillance interne m diocre Par exemple dans les petits r seaux loign s exploit s loca lement et qui ne peuvent disposer du personnel de gestion ou technique n cess
51. publics en eau et vacuation des eaux us es dans les pays en voie de d velop pement PINEO C S amp SUBRAHMANYAM D V Adduction d eau et vacuation des excreta dans les pays en d veloppement quelques r flexions Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1975 Publication offset de l OMS N 15 p 29 OMS Actes officiels N 201 1972 pp 16 17 R solution WHA 25 35 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT Normes internationales pour l eau de boisson 35 d Gen ve 1971 OMS S rie de rapports techniques N 439 1970 Planification organisation et admi nistration des programmes nationaux d hygi ne du milieu rapport d un comit d experts de POMS SCHAEFER M Administration des programmes d hygi ne du milieu un aper u des syst mes Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1974 Cahier de sant publique N 59 OMS S rie de rapports techniques N 490 1972 Approvisionnements publics en eau M thodes de collecte et de pr sentation des donn es rapport d un groupe scientifique de POMS MELNICK 7 L Detection of virus spread by the water route In Snoeyink V amp Grif fin V 61 Virus and water quality occurrence and control Urbana University of Illinois 1971 pp 114 125 ASSAR M Guide d assainissement en cas de catastrophe naturelle Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1971 WINDLE TAYLOR E The examination of waters and water supplies 7th ed Lon
52. ruraux Dans beaucoup de pays en voie de d veloppement les trois quarts au moins de la population vivent dans des zones rurales hameaux et vil lages o approvisionnement public en eau pose des probl mes de sur veillance particuli rement difficiles r soudre en raison du nombre lev des r seaux en service et de leur distribution g ographique de l insuf fisance des fonds disponibles et de la p nurie de personnel comp tent pour s occuper a plein temps du service des eaux 1 est souhaitable que dans le programme de surveillance soit pr vue la surveillance compl te de ces approvisionnements ruraux Mais cela risque d tre impossible dans le cas de certains programmes faute de ressources suffisantes en fonds et en personnel En l absence de programmes de surveillance offi ciels pour les zones rurales le service de sant ou l organisme de sur veillance doivent n anmoins se pr occuper de la qualit des approvision nements publics en eau campagnards ainsi que jouer un r le consultatif et assurer l ducation sanitaire parmi les populations rurales Les probl mes sanitaires que posent les r seaux ruraux tiennent sur tout la m diocrit des sources d eau un mauvais choix de l empla cement et des d fauts de construction La priorit quant l aide la surveillance de ces approvisionnements doit aller l assistance techni que la formation d exploitants et d aides sanitaires loca
53. s d enqu te et processus de traitement sont n cessaires le personnel enqu teur doit d montrer les m thodes adopter pour choi sir les points d chantillonnage pr lever les chantillons destin s l ana lyse bact riologique et chimique et mesurer le taux de chlore r siduel Bien que les r seaux d approvisionnement public en eau ne puissent tre bl m s lorsqu ils emploient des exploitants insuffisamment qualifi s moins que la critique ne s appuie sur des preuves telles que des pi sodes r p t s de contamination de l eau le rapport d enqu te doit indi quer les effectifs d exploitants plein temps et temps partiel et pour ce qui est des cadres du personnel d exploitation leur formation et leur exp rience la dur e de leur affectation un poste d termin la forma tion sp ciale qu ils ont re ue et autres renseignements pertinents Outre qu elle est utile pour valuer un r seau d approvisionnement en eau d termin cumul e pour de nombreux r seaux elle sert aux valua tions par l organisme de surveillance de la situation et des besoins en mati re de main d uvre Formules et dossiers de rapports d enqu te sanitaire Des imprim s de directives listes de contr le et formules pour les dossiers des enqu tes sanitaires sont extr mement pr cieux tant pour le personnel des organismes de surveillance que pour les exploitants des r seaux Les formules de rapport sont s
54. s durant le mois o il a t minimal nb d chantillons pr lev es durant le mois o il a t maximal Nb de mois pendant lesquels durant les 12 derniers mois les normes n ont pas t respect es touchant fi 8 qualit de l eau ignor ii d chantillons pr lev s ignor Aucun chantillon pr lev C ignor Les chantillons sont ils repr sentatifs du r seau de distribution en juger d apr s une carte de r seau oui non pas de carte L chantillonnage est il recommenc si les preuves bact riologiques font craindre la pr sence de bact ries coliformes la r ponse doit tre obtenue par l examen des dossiers et non par une interrogation orale oul non ignor Les r sultats des preuves qui n cessitent des chantillons de contr le _ sont ils communiqu s imm diatement l administration du r seau d adduc tion soit par t l phone soit par change verbal direct oul non ignor Le laboratoire est il homologu oui non E ll a pas de programme d homologation Les chantillons sont ils g n ralement recus par le laboratoire dans les 24 _ Suivant leur pr l vement oul non ignor Analyse chimique oul non a b c Effectu e par le service des eaux Date de la derni re analyse chimique jour mois ann e l organisme d
55. tout l difice ainsi que de l approvisionnement public Dans certaines circonstances une s paration par coupure d air ou par un autre dispositif agr par certification crite doit tre pr vue au point de p n tration de l eau du r seau public dans le b timent ou l usine Ces circonstances sont notamment les suivantes 1 l usager cas fr quent lorsque le r seau d approvisonnement public fonctionne sous faible pression ou par intermittence installe sa propre pompe pour renforcer la pression ou extraire davantage d eau du r seau 2 l usager renforce la pression en pompant de l eau pour la distri buer ou pour la stocker en hauteur dans un difice vaste ou sur lev Fig 14 Protection d antivide de l alimentation d appareils sanitaires ou indus triels a dispositif antivide sans pression plac en aval du clapet de l appareil b dis positif antivide pression plac en amont de l appareil 21 amen ei Mentan 55 3212 Alimentation La 755 ere br qi EM a r i x DISQUE EN POSITION 2 DISQUE EN POSITION D COULEMENT NORMAL D OBTURATION ANTIREFLUX Alimentation Alimentation 352 8226 112 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON 3 Pusager exploite une source d eau potable distincte par exemple un puits qui est reli e au r seau public mais chappe la surveillance des autorit s du service public des eaux 4
56. universellement valables Les exemples cit s illustrent deux points savoir a que dans toute nouvelle installation des possibilit s de contamination sont pr voir et viter au stade de la conception par un choix convenable de la source et de saines pratiques de planifi cation b que les installations et les pratiques d exploitation doivent faire l objet d enqu tes p riodiques visant d celer les risques de danger pour la sant et y rem dier cf galement les r f rences bibliographiques 77 27 32 33 et 40 102 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Fig 7 Puits tubulaire 1 La zone p riph rique est elle exempte 2 de d chets liquides et de latrines z Y a t il une aire imperm able E Est elle pourvue d un drainage 8 La tube du puits est il tanche l eau jusqu 3 m de profondeur Le d aspiration qui alimente la pompe est i scell a la plate forme au point o il en merge WON 8 D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 BHO 30941 Fig 8 Source prot g e Foss de d rivation des eaux de surface Surface du sol 4 1 Surface primitive du sol Tuyau de trop plein Ne rs amp xX ko e l VAN C MTE RO ETS ie Es gt ita vom ot r s aie RES Ces LS Lit rocheux EAN DUT pue Sa RE NN E sre ROR ARE SD ar SEEN ER RS Oe x NAS
57. vices d approvisionnement en eau quant aux moyens de rem dier aux d fauts et d am liorer la qualit de l eau A cet gard beaucoup d admi nistrations de contr le ont trouv utile de solliciter la pr sence l enqu te d un repr sentant du service des eaux qui t moigne de l exac titude des constatations en signant un recu du rapport d enqu te Tout r seau d approvisionnement en eau doit faire p riodiquement l objet d une enqu te men e par un organisme distinct externe de pr f rence la fois comp tent au mati re de technologie des approvision nements en eau et averti de leurs rapports avec la sant et la transmis sion de maladies Bien qu il soit peu r aliste dans la plupart des cas d esp rer que l organisme de surveillance consacrera annuellement plus d un ou deux jours une enqu te donn e c est l un programme qu il est difficile de juger ad quat Aussi des enqu tes sanitaires doivent elles tre entreprises p riodiquement tant par le personnel du service des eaux que par l organisme de surveillance Nombreux sont les dangers que peut d celer une ee sanitaire portant sur la source et sur les installations et services de traitement et de distribution de l eau La d tection et la correction des d fauts et insuffisances sont les objectifs principaux de l enqu te sanitaire poque et fr quence des enqu tes Les enqu tes sanitaires doivent tre entreprises r guli r
58. water examination New York 1964 AWWA Manual M12 BUELOW R W WALTON G Bacteriological quality vs residual chlorine Journal of the American Water Works Association 63 28 35 1971 LAUBUSCH E J Chlorination control 1st ed New York Chiorine Institute 1959 Pam phlet No 34 UNITED STATES ARMY MEDICAL ENVIRONMENTAL ENGINEERING RESEARCH UNIT The evaluation of existing field kits for determining free chlorine residual in aqueous solutions Springfield VA National Technical Information Service 1972 Publication AD 752 440 NICHOLSON N J Determination of chlorine in water I A comparison of twelve methods for the determination of free chlorine in water in terms of reproducibility sensitivity specificity and limit of detection Marlow England Water Research Association 1963 Technical Paper No 39 UNITED STATES PUBLIC HEALTH SERVICE ANALYTICAL REFERENCE SERVICE Water chlorine residual No 1 study No 35 Cincinnati 1969 PALIN A T The determination of free and combined chlorine in water by the use of diethyl p phenylene diamine Journal of the American Water Works Association 49 873 880 1957 OKUN D A amp PONGHIS G Collecte et vacuation des eaux us es des collectivit s Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1976 UNITED STATES ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY National interim primary drin king water regulations Federal Register 40 No 248 December 24 1975 INDE
59. water supplies Washington DC 1969 Reprint ed 1971 published in 1969 as PHS Publication 1820 PANEZAI A K ET AL Coli aerogenes and Escherichia coli counts on water samples by means of transported membranes Proceedings of the Society for Water Treatment and Examination 14 179 186 1965 UNITED STATES ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY WATER SUPPLY DIVISION Cross connection control manual Washington DC 1973 UNITED KINGDOM DEPARTMENT OF THE ENVIRONMENT Report of the Committee on Backsiphonage in Water Installations London H M Stationery Office 1974 INDE INSTITUT CENTRAL DE RECHERCHE EN INGENIERIE DE SANT PUBLIQUE Assainis sement rural Nagpur 1970 DENNIS J M 1955 56 infectious hepatitis epidemic in Delhi India Journal of the Amer ican Water Works Association 51 1288 98 1959 INDE INSTITUT CENTRAL DE RECHERCHE EN INGENIERIE DE SANTE PUBLIQUE Mainte nance pr ventive des r seaux de distribution d eau manuel de cours Nagpur 1972 Projet OMS Inde 0176 03 Bombay UNITED STATES PUBLIC HEALTH SERVICE Manual of recommended water sanitation prac tice Washington DC 1946 PHS Publication No 525 UNITED STATES ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY WATER SUPPLY DIVISION Manual of individual water supply systems Washington DC 1973 140 42 43 45 46 47 48 49 50 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE VEAU DE BOISSON AMERICAN WATER WORKS ASSOCIATION Simplified procedures for
60. 134 Comparateurs pour l analyse de l eau 59 61 127 128 Conduites pollution de Peau 94 95 Conservation de lortho tolidine 129 eau trait e 96 98 109 Contamination des r seaux de distribution 41 42 109 116 Coupures d air pour pr venir les courants de reflux 109 110 115 Cours de formation enqu tes sanitaires 77 79 exploitation d une station de traitement 84 87 mesures de contr le contre les intercon nexions 82 83 pr l vements bact riologiques et ex cu tion des preuves 79 82 D fauts d hygi ne des approvisionnements en eau 100 108 D sinfection conduites maitresses 94 puits 99 101 r servoirs 99 D tection des fuites des conduites 95 96 Di thyl p ph nyl ne diamine solution DPD 130 Donn es collecte des 27 Dossiers filtration sable lente 91 pressions dans le r seau et d tection des fuites 95 r seaux d approvisionnement en eau 48 surveillance 66 DPD dosage du chlore r siduel 130 131 Drvsenterie amibienne pid mie aux Etats Unis 110 Voir aussi Maladies d origine hydrique 142 Eau conduites 94 96 chantillonnage 49 54 en bouteilles 19 69 70 maladies v hicul es par l 13 r servoirs domestiques 113 traitement 90 93 106 107 vendeurs d 70 Eau de boisson normes voir Normes inter nationales pour l eau de boisson Nor mes eau de boisson Eaux de surface 89 90 106 Eaux souterraines sources 88 89 103 105 Echantillonnage bact riolo
61. 971 10 et plus en d tail dans la deuxi me dition de cet ouvrage publi e en 1963 79 ainsi qu ailleurs 20 25 Les r sultats de ces preu ves constituent un pr cieux dossier concernant le fonctionnement du r seau des points d chantillonnage convenablement choisis peuvent fournir de nombreux indices touchant les zones difficiles Chlore r siduel En tant que m thode de contr le permanent de la qualit de Peau de boisson l preuve bact riologique pr sente l inconv nient de deman der beaucoup de temps pour fournir des r sultats valables L preuve de fermentation en tubes pour la d tection des bact ries coliformes prend de 48 96h d lai entre pr l vement et r sultats celle de la membrane filtrante 18 22 La plus rapide qui continue faire l objet de recher ches demande 8 h De plus les preuves bact riologiques exigent certai nes comp tences et un quipement de laboratoire dont on manque sou vent surtout hors des tr s grandes villes Enfin elles ne sont pas bon march Quand on chlore l eau le dosage du chlore r siduel constitue dans certaines conditions un proc d utile de contr le op rationnel de la qua lit de l eau Il est rapide facile d apprentissage et d ex cution peu co 56 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON teux il avertit si la qualit de l eau est anormale ou m diocre La pr sence de chlore r siduel suffisamment concentr pendant
62. ALIT DE L EAU DE BOISSON Cours de formation professionnelle L annexe 3 donne des d tails sur les cours de pr paration aux enqu tes sanitaires l chantillonnage et aux preuves bact riologiques par la m thode de 18 membrane filtrante 8 la pr vention des interconnexions ainsi qu l exploitation des stations de traitement Elle comporte un exemple des mati res inscrites au programme de chaque cours avec emploi du temps propos et la dur e du cours des d monstrations des s ances de laboratoire des excursions sur le terrain et des r f rences pour chaque s ance 3 Enqu tes sanitaires Introduction L enqu te sanitaire c est une inspection et une valuation sur place par une personne qualifi e de toutes les conditions installations et pra tiques du r seau d approvisionnement en eau qui cr ent ou risquent d engendrer un danger pour la sant et le bien tre du consommateur Les enqu tes sanitaires peuvent porter sur la totalit du r seau ou tre confin es la source au traitement ou la distribution selon leur objec tif comme il est indiqu dans le pr sent chapitre En fonction des ressources disponibles l enqu te sanitaire peut ou non comprendre l chantillonnage et l analyse en laboratoire qui sont utiles mais non indispensables Par ailleurs une enqu te sanitaire s impose pour permettre une interpr tation valable des r sultats de labo ratoire Mais une
63. Colombie M K R Sahu Directeur du service de traitement et de contr le de la qualit de l eau D partement des approvisionnements publics en eau et de l vacuation des eaux d gout Corporation ie Delhi Inde ANNEXE 9 137 Dr C O Schaeffer Inspectorat de la sant publique Minist re de la sant publique et de l hygi ne du milieu La Haye Pays Bas M H R Shipman Water Supply Adviser Public Utilities Department International Bank for Reconstruction and Development Washing ton DC Etats Unis d Am rique Pr H I Shuval Laboratoire d hygi ne du milieu Ecole de m decine Hadassah Universit h braique Isra l M C H Smith Vice President Production and Distribution St Louis County Water Co University City MO Etats Unis d Am rique M D V Subrahmanyam Ing nieur sanitaire Service des approvisionne ments publics en eau et de l assainissement Division de l hygi ne du milieu OMS Gen ve Suisse M A Dale Swisher Office of Health Technical Assistance Bureau Department of State Agency for International Development Was _hington DC Etats Unis d Am rique M T K Tjiook Centre international de r f rence pour les approvision nements publics en eau Voorburg Pays Bas M S Unakul Conseiller r gional en hygi ne du milieu Bureau r gional de POMS pour l Asie du sud est La Nouvelle Delhi Inde M A Wilson Conseiller r gional en hygi ne du milieu Bureau r gional de POMS
64. IERES Pages 0 GE og aig as at he ede 9 96 a ie a ee i 9 1 INTRODUCTION 11 SUCVEIIANCE a aae dg eS Be Sk RE 11 Justification de la surveillance 13 But de la monographie 15 Objectifs de la monographie 15 tendue de la monographie 16 Limites de la monographie 2 2 2 16 Niveaux de surveillance 17 2 ORGANISATION 21 L organisme de surveillance 21 Doubles responsabilit s des services des eaux et des auto rit s sanitaires 21 Organisation administrative 23 Niveaux de surveillance 2 04 24 Point de la situation actuelle 2 25 Estimation de la main d ceuvre et des pr visions budg taires n cessaires aux programmes de surveillance 27 Proc dures crites 28 Budget autonome 28 DEFViCeS Cappul SL 2 SA a we Gs eh 28 3 LOIS R GLEMENTS ET NORMES 29 Autorit l gislative 29 Dispositions touchant le respect des r glements Incitations financi res 30 Normes pour l eau de boisson 30 Codes relatifs la distribution et aux conduites d ea
65. Les dangers que font courir 4 la sant les approvisionnements d eau sont souvent maximaux lorsque surviennent des situations d urgence tremblements de terre ouragans inondations s cheresses d faillance du service des eaux et catastrophes dans les transports La planification des contingences en pr vision de tels v nements est indispensable pour en minimiser les risques L OMS a publi r cemment un Guide d assainis sement en cas de catastrophe naturelle 15 R seaux d alimentation en eau d tablissements particuliers Beaucoup de r seaux d approvisionnement en eau ne sont pas exploi t s par des municipalit s urbaines ou rurales n1 pour leur compte Or certains d entre eux desservent n anmoins de fortes populations et doi vent par cons quent faire l objet d une surveillance Ce sont ceux qui alimentent de gros groupes de logements des h pitaux des coles des camps militaires des prisons des a roports des h tels beaucoup de ces tablissements ach tent leur eau forfait aux r seaux municipaux Annexe 1 EXEMPLES DE PROGRAMMES de SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON NIVEAU I Description Programme initial qu il est propos d adopter dans les pays actuellement d nu s de programme officiel et dont le d veloppement conomique est gravement restreint Lois et r glements Autorit juridique de base qui cr e ou d signe lorga nisme de surveillance et l habilite
66. Lors d une pouss e d h patite infectieuse en 1955 38 une paroi de d rivation rig e pour augmenter la profondeur de la masse d eau disponible a entra n la for mation en amont d un remous la suite duquel le captage d un service des eaux recevait l effluent d un gout qui se d chargeait quelque dis tance en aval Dans les cas o le risque est apparent mais in vitable on peut ins taller des micro cr pines ou des filtres de d grossissage faits de gros sable titre de pr caution avant le traitement ou bien encore remplacer la bouche de pr l vement par une galerie d infiltration riveraine Une autre possibilit est encore offerte celle de construire un r servoir d eau brute dont la contenance corresponde plusieurs jours d approvisionne ment il s y produira une pr s dimentation et vraisemblablement une d cimation des bact ries On peut ainsi parfois non seulement am lio rer la qualit de l eau brute mais encore en r duisant la charge impos e la station de traitement et en stabilisant la qualit de l eau traiter augmenter la capacit de traitement d une station Traitement La majorit des eaux de surface doivent tre filtr es mais la filtration est souvent pr c d e d un stockage d une coagulation et d une s dimen tation ou d autres processus qui tout en effectuant une certaine purifi cation offrent l avantage de pr parer l eau et d am liorer
67. OISSON Dans une station de traitement une cole ou un tablissement gou vernemental laboratoire d analyse chimique et bact riologique de l eau Pour des visites sur le terrain installations de captage d un service des eaux municipal station de traitement et r seau de distribution pour le pr l vement d chantillons En outre visite de puits creus s s ils sont faciles d acc s Postes de travail pour l ex cution des preuves de laboratoire Equipement et fournitures Pour les d monstrations comparateurs de chlore r siduel 1 pour 4 stagiaires appareils distiller st rilisateurs milieux de culture flacons membranes filtrantes tuves etc permettant l ex cution d analyses bact riologiques Pour les travaux pratiques quipement et fournitures identiques Moyens de transport Un autobus ou des voitures de tourisme ou encore des camions pour les visites sur le terrain les 2 3 et 4 jours Programmes des cours de formation aux pr l vements et l ex cution des examens bact riologiques par la m thode de la membrane filtrante suite I 7 i R f rences Salle Maladies transport hydrique de Organismes indicateurs classe Organismes coliformes Normes d innocuit de l eau D sinfection Salle La membrane filtrante B pp 386 de avantages et inconv nients 390 classe caract ristiques des filtres Milieux A pp 57 59 Mat riel de laboratoire Annexe 8 Incubat
68. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE SERIE DE MONOGRAPHIES No 63 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT GEN VE 1977 ISBN 92 4 240063 7 Organisation mondiale de la Sant 1977 Les publications de l Organisation mondiale de la Sant b n ficient de la protection pr vue par les dispositions du Protocole N 2 de la Convention universelle pour la Protection du Droit d Auteur Pour toute reproduction ou traduction partielle ou int grale une auto risation doit tre demand e au Bureau des Publications Organisation mondiale de la Sant Gen ve Suisse L Organisation mondiale de la Sant sera toujours tr s heureuse de rece voir des demandes 4 cet effet Les appellations employ es dans cette publication et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Secr tariat de l Organisation mondiale de la Sant aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites La mention de firmes et de produits commerciaux n implique pas que ces firmes et pro duits commerciaux sont agr s ou recommand s par l Organisation mondiale de la Sant de pr f rence d autres Sauf erreur ou omission une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom d pos IMPRIM EN BELGIQUE TABLE DES MAT
69. ROVISIONNEMENT EN EAU A L ECHELON MUNICIPAL MODELE DE FORMULE DE RAPPORT Objet de l enqu te source Date de l enqu te jour mois ann e traitement distribution a Nom de l approvisionnement cscs 2 Propri taire Emplacement 51 y a lieu joindre un SCHEMA rennes Adresse postale ET RS te Oe EES eT rue ou bo te postale commune d partement province ou tat Responsable en Chef en en 6 Population desservie par des racordements domestiques i t r gt par des bornes fontaines ou des prises publiques Population non desservie par le r seau de distribution public Demande d eau actuelle future inconnue d apr s les dossiers estimation de la station 10 ans A Journ e moyenne B Journ e maximale C Mois maximal L emploi de l eau a t r glement fois sur un total de jours au cours de l ann e pass e Contr le de laboratoire oui non A Examen bact riologique r seau de distribution oui non a Nombre minimal d chantillons mensuels pr conis par l organisme de surveillance b Nb moyen d chantillons pr lev s mensuellement durant les 12 derniers mois ignor 118 a e f h SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Intervalle nb d chantillons pr lev
70. X Air coupures 1 voir Coupures d air Aliments et boissons industries de traite ment 71 Analyses m thodes 0 d analyse Analyse bact riologique 55 131 134 Analyse chimique des chantillons d eau 59 61 127 131 Analyse physique de l eau 59 61 Appareils des h pitaux et interconnexions 114 Approvisionnement en eau des fins indus trielles 109 111 112 115 des collectivit s enqu te globale 14 objectifs 15 en cas d urgence 71 Ars nite de sodium solution 129 Autorit l gislative surveillance 29 66 70 72 75 115 Autorit s sanitaires responsabilit s de sur veillance 21 22 voir M thodes Bact ries coliformes preuves 131 134 Bacterium coli Escherichia coli voir Bact ries coliformes Baisse de pression dans les conduites 94 95 107 112 Bidonvilles probl mes de surveillance 69 Bouches de captage situation 90 Camions citernes 19 53 Canalisations borgnes 94 95 107 Casse vide 111 112 113 Chloramines pr sence de dans les chantil lons d eau 131 Chloration des chantillons d eau 50 91 Chlore r siduel 41 46 55 57 91 analyse 50 53 55 57 91 concentration m thodes d analyse 127 131 d termination 127 131 responsabilit pour 18 mesure 45 taux 41 59 Chlorures indices de pollution 60 Chol ra 37 69 Voir aussi Epid mies Maladies d origine hydrique Clapets de retenue 113 Coliformes f caux preuves 133
71. able La gamme va des petites installations familiales aux r seaux qui desservent des millions d usagers M me dans les pays les plus riches les limites de la main d ceuvre et des ressources financi res S opposent ce que la surveillance soit compl te et les organismes com p tents accordent plus d attention aux grands r seaux qu aux petits car 1 le risque d pid mies transport hydrique augmente avec la taille du r seau 2 un m me budget de surveillance permet de prot ger d autant plus de personnes que le r seau est plus grand c est dire que le co t unitaire de la surveillance est moindre pour un grand r seau que pour un petit 3 les grands r seaux plus que les petits puisent sou vent leur eau a des sources brutes de qualit m diocre par exemple a des rivi res plut t qu des puits for s 4 dans les zones fortement peu pl es les risques de contamination sont plus lev s que dans les sec teurs ruraux 5 les grands r seaux disposent d installations de laboratoire et d une main d uvre comp tente 6 plus que les secteurs ruraux les zones urbaines jouissent d un appui administratif particuli rement fort et efficace 7 il est de tradition d accorder ce surcro t d attention aux grands r seaux Quant au choix des r seaux inclure dans un programme de sur veillance de routine la pratique adopt e par un organisme de sant 26 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON
72. aire la surveillance exerc e par Porganisme central risque de cons tituer le seul contr le de la qualit de Peau M me dans les zones sans approvisionnement public en eau l organisme de surveillance est parfois n mesure de r duire les plus gros dangers d pid mies v hicul es par Peau en fournissant des conseils et une assistance technique De toute facon organismes producteurs et de surveillance doivent les uns et les autres exercer les activit s de surveillance essentielles Pour revenir l analogie ci dessus le v rificateur aux comptes des sta tions d eau n enregistre pas chaque d bit ou cr dit au moment o il sur vient et l organisme de surveillance n analyse pas tous les chantillons Son r le est plut t de supervision et de contr le par sondage du fonc tionnement des services des eaux Certaines caract ristiques de la surveillance conduisent l opportu nit sinon la n cessit d assigner des responsabilit s de surveillance un organisme distinct g n ralement le minist re de la sant 1 La surveillance de la qualit de l eau de boisson est essentiel lement une mesure sanitaire dont le but principal est de prot ger la population contre les maladies transport hydrique Les autorit s sani taires sont mieux plac es que quiconque pour assurer cette surveillance 2 En tant que mesure sanitaire la surveillance doit tre int gr e d autres mesures sanitaires touc
73. aluation du cours a Les lettres renvoient aux ouvrages suivants A La pr sente monographie 8 Cox 77 Wagner amp Lanoix 28 D Panezai et al 34 E Litt rature technique des fabricants concernant le mat riel employ Le lecteur pourra aussi se reporter aux diverses publications mentionn es au chapitre 7 COURS DE FORMATION AUX MESURES DE LUTTE CONTRE LES INTERCONNEXIONS Stagiaires Chefs de chantier des r seaux de distribution municipaux techniciens de l assainissement et inspecteurs de sant publique monteurs sanitaires Dur e du cours 2 jours Effectif de la classe 6 12 stagiaires Moyens mat riels Dans un b timent administratif une cole ou une station salle de classe condition qu elle soit quip e de postes de travail Pour les visites sur le terrain r seau de distribution d eau implanta tions industrielles puits station de pompage etc quipement et fournitures 4 Pour les d monstrations tiges de sondage colorants manom tres cartes et panneaux rotatifs flacons a vide vannes r servoir d aspiration ou pompe vide pour la mise en vidence du siphon nage en retour Pour les travaux pratiques comparateurs de chlore r siduel 1 pour 4 stagiaires Moyens de transport un autobus ANNEXE 3 83 Programme du cours de formation aux mesures de lutte contre les interconnexions Mati res enseign
74. assurer les fonctions indiqu es ci dessous Normes pour l eau de boisson Adoption de normes bact riologiques dans les r seaux d eau urbains M thodes types d analyse Celles que requi rent les sp cifications ci des sus plus dosage du chlore r siduel Laboratoire Mise sur pied d un laboratoire central ventuellement dans le cadre du laboratoire national du minist re de la sant Enqu tes sanitaires Programme pr vu pour les capitales et les tr s gran des villes Approbation des sources Programme pr vu pour les capitales et les tr s grandes villes Rapports requis Les services des eaux des tr s grandes villes doivent soumettre chaque mois pour analyse par l organisme de surveillance un chantillon de l eau telle qu elle est livr e au consommateur Normes de conception Assistance technique officieuse R glement appliqu aux approvisionnements d eau sp ciaux H pitaux natio naux et grands HER gares de chemin de fer importantes et ports principaux Formation professionnelle Formation en service du personnel de surveil lance participation aux programmes de formation professionnelle inter nationaux le cas ch ant recours aux services de consultants court terme Assistance technique Sur demande mais sans affectation de personnel plein temps NIVEAU II Description Programme fondamental en vue de son adoption officielle dans les pays actuellement d nu s de programme m m
75. ation de traitement on ne peut pas escompter qu elle fonctionnera en tout temps la perfection le choix d une eau brute aussi pure que possible 90 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON doit donc tre obligatoirement consid r comme une condition pr alable qui s impose avant le traitement Tel est particuli rement le cas des cap tages am nag s sur des gros cours d eau ou sous des plans d eau de grande tendue Le captage doit tre r alis loin en amont de tout d ver sement d gout La situation et la profondeur du point de p n tration de l eau dans le r seau peuvent influencer consid rablement la qualit de l eau L aspi fation doit se faire assez profond ment pour viter lentra nement de mati res flottantes Dans un cas lors d une pid mie de chol ra on a vu des cadavres flottants de victimes de la maladie p n trer dans une bouche de captage situ e en aval de l agglom ration Mais inversement par une bouche situ e trop profond ment on risque d aspirer de la vase et des s diments qui bien que non infectieux peuvent nuire au fonc tionnement des pompes et des filtres Si le point d aspiration ne peut pas tre dispos suffisamment l cart du courant principal on peut par fois am nager une d rivation en construisant une paroi faisant peron au moyen de sacs de sable superpos s Il convient aussi de penser un autre risque 18 possibilit de contre courants
76. aut d extension de la dalle de la salle de pompage ou absence d obtu 104 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON Fig 10 Galerie d infiltration aliment e par un canal 2 Coupe 8 8 Arriv e d eau brute Sable filtrant Couches de gravier B Banquette Canal Banquette Plate forme Plan Puits il Puits collecteur Entr e d eau Liste de contr le 1 Le puits collecteur merge t il de 1 m au dessus du sol 2 Le puits collecteur est il tanche l eau de bout en bout 3 Les tubes d entr e et de sortie sont ils parfaitement scell s en place 4 L eau est elle chlor e a D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 ration sup rieure ou encore utilisation indue du cuvelage comme tube d aspiration 3 puits ou r servoir de collecte sujet 4 la contamination par un contre courant d eau pollu e soit 4 cause d un mauvais drainage soit par p n tration d une eau de drainage superficielle absence de toiture mauvaise conception des trous d homme des vents etc n excluant pas toute possibilit de contamination 4 sources d approvisionnement ou de structures voisines sujettes a des inondations a 5 utilisation de tuyaux d argile cuite ou d autres conduites perm a bles en des lieux o l eau souterraine risque d tre contamin e 6 fuites de canalisations o la pression est r duite 7 ligne s d aspiration interconnect e s
77. autres pays en particulier au niveau post universitaire Le personnel interm diaire peut avantageusement tre d tach pendant de br ves p riodes aupr s d un service des eaux du pays ou l tranger Toutefois seuls quelques mem bres du personnel pourront participer de tels programmes En raison de la n cessit de former un personnel plus nombreux surtout de membres jeunes l chelon local avec l quipement existant et d enseigner dans la langue du pays il s impose qu d faut d organisa tion locale appropri e d enseignement formel ou technique ce soit lorga nisme de surveillance qui assure la t che L conomie que permet parfois le recrutement d un instructeur qualifi pour enseigner sur place au lieu d obliger les tudiants parcourir de grandes distances pour suivre les cours m rite d tre envisag e L enseignement est co teux il ne faut pas le gaspiller en omettant de pr voir des incitations financi res ad quates pour retenir le personnel qualifi ou en affectant du personnel qualifi des t ches trang res sa formation Les exigences parall les de la formation du personnel des services des eaux et des organismes de surveillance montrent l utilit de programme de formation organis s conjointement mettant profit les installations services et personnel de laboratoire les meilleurs ainsi que les autres res sources des deux types d organismes 38 SURVEILLANCE DE LA QU
78. be en outre des activit s plus g n rales en vue de promouvoir la salubrit des approvisionnements en eau formation du personnel d exploitation information de la population en mati re de pr vention des maladies transport hydrique et ducation sanitaire par exemple Bien que ces activit s puissent tre assum es par d autres administrations les organismes de surveillance doivent leur por ter un int r t actif et collaborer avec les services en cause Aucune administration directrice ne pouvant tre omnipr sente la surveillance doit tre partag e entre les organismes d approvisionnement et de surveillance Les contr les p riodiques effectu s par l organisme de surveillance ont pour objet de v rifier que les producteurs d eau super visent convenablement leurs propres activit s Tout service des eaux est constamment responsable de la qualit et de la salubrit de l eau qu il fournit Mais en dernier ressort c est l organisme de surveillance qui dans lint r t de la sant publique est charg de veiller ce que toutes les eaux de boisson relevant de son contr le soient exemptes de dangers pour la sant du consommateur La longue dur e plusieurs ann es de la p riode n cessaire la pla nification au financement la conception et la r alisation d un vaste projet d approvisionnement en eau d une collectivit conduit souvent un d clin d activit et d int r t pour la qualit
79. chimiques sont ad quates que les particules de floc ne sont pas d sagr g es avant de s dimenter et qu elles ne sont pas entrain es vers le haut de la colonne de d p t du floc et de la dans les d versoirs et sur les filtres Les processus de pr filtration sont galement importants pour la protection de la sant car a ils liminent directement des agents pathog nes bact ries cercaires kystes et spores par exemple 5 ils augmentent l efficacit de la filtration et de la chloration c ils assurent partiellement une d fense en profon deur en cas de d faillance d un autre processus L enqu teur doit tout particuli rement s assurer qu aucun processus n est court circuit 94 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Distribution Bien des cas d inobservation des normes bact riologiques sont direc tement imputables 4 la m diocrit des m thodes d exploitation et de maintenance des r seaux de distribution ou encore 4 la pr sence de d fectuosit s sanitaires dans le r seau Quelques unes des causes qui contribuent la m diocrit de la qualit bact riologique de l eau sont une insuffisance du traitement de l eau la station productrice la pr sence d interconnexions c une insuffisance de protection des moyens de stockage servant l alimentation du r seau de distribution d une mauvaise d sinfection des conduites ma tresses et des solu tions de continui
80. coloration par le sulfate ammoniaco fer reux talon FAS est intantan e dans le titrage DPD FAS Pour le dosage colorim trique DPD les couleurs talons se pr parent au moyen d une solution talon de permanganate de potassium R actifs Il faut disposer des r actifs suivants 1 Solution de phophate tampon Dissoudre 24 g d hydrog nophos phate disodique anhydre et 46g de dihydrog nophosphate potassique dans de l eau distill e Ajouter 100 ml de solution de sel de sodium de EDTA 0 8 et tendre 1 1 Ajouter 20 mg de chlorure mercurique pour inhiber la croissance de moisissures 2 Solution indicatrice de di thyl p ph nyl ne diamine DPD Dis soudre 1 g d oxalate ou 1 5 g de sulfate de DPD dans de l eau distill e exempte de chlore additionn e de 8 ml d acide sulfurique 1 partie d eau distill e pour 3 parties d acide et de 25 ml de solution d EDTA 0 8 Etendre 1 1 conserver dans un flacon jaune bouch l meri jeter toute solution d color e Tampon et indicateur se trouvent en associa tion dans le commerce sous forme de poudre stable 3 Cristaux d iodure de potassium 4 Solution talon de sulfate ammoniaco ferreux Dissoudre 1 106 g de sel de Mohr Fe NH SOx 6H 0 dans de l eau distill e additionn e de 1 ml d acide sulfurique 1 partie d eau distill e pour 3 parties d acide et tendre 1 1 avec de l eau distill e r cemment bouillie et refroidie
81. concentr et 350 ml d eau distill e 2 Ne pas utiliser d o tolidine base Conserver la solution d o tolidine dans des flacons de verre brun ou l obscurit Les prot ger en tout temps de la lumi re solaire directe Ne pas utiliser le produit plus de 6 mois apr s sa pr paration Eviter tout contact entre la solution et du caoutchouc Conserver la temp rature du laboratoire en vitant les temp ratures excessives L o tolidine est extr mement dangereuse Ne jamais la manipuler avec une pipette aspiration buccale Ne pas en inhaler les vapeurs et viter tout contact avec la peau Pour pr parer une solution d ars nite de sodium dissoudre 5 0 g de NaAsO dans un peu d eau distill e et tendre 1 1 Cette solution est elle aussi toxique il faut avoir soin de ne jamais en ing rer La concentration de l acide doit tre telle que le pH n exc de pas 1 3 m me si l alcalinit de l chantillon atteint 1000 mg 130 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON Dosage du chlore r siduel par la DPD Palin 72 48 a mis au point une autre m thode applicable en labo ratoire et sur le terrain dans laquelle on remplace l o tolidine neutre par de la N N di thyl para ph nyl nediamine DPD pour le titrage ferreux En labsence d iode le chlore r siduel libre r agit instantan ment avec la DPD pour donner une coloration rouge plus stable que celle qu on obtient avec l o tolidine La d
82. dant de noter que l organisme de surveillance suit une proc dure organis e tablie et n a pas argu de son manque d autorit juridique pour ne rien faire Un autre laboratoire de surveillance lorsqu il d c le un chantillon positif pour les coliformes le notifie la fois au service des eaux par t l phone et aux ing nieurs r gionaux comp tents Les preuves sont r p t es jusqu l obtention du niveau de qualit requis 66 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Continuit des mesures prendre Toute enqu te qui r v le de graves d fauts doit tre tiquet e comme tant suivre Cette action d pend de la nature du d faut d cel Si l approvisionnement en eau appara t contamin il faut agir ins tantan ment Les mesures imm diates les plus communes sont laug mentation de la dose de chlore le curage et le rin age des conduites ma tresses l utilisation d une autre source d eau la notification aux consommateurs qu ils doivent faire bouillir leur eau de boisson l limi nation des interconnexions et l interruption du service Il faut d terminer les taux de chlore r siduel et pr lever imm diatement des chantillons bact riologiques Mais les r sultats des examens bact riologiques ne sont le plus souvent connus qu au bout de quelques jours Quand l enqu te sanitaire montre que l eau distribu e risque d tre atteinte d une pollu tion f ca
83. dapt la situation momen tan e locale et aux ressources conomiques du pays de mettre en uvre et de bien asseoir ce programme puis de progresser ensuite par stades jusqu au niveau de surveillance finalement souhait Le tableau 2 indique cinq niveaux ou stades de programme de sur veillance depuis le niveau I stade propos pour les pays qui n ont actuel lement aucun programme de surveillance formul jusqu au programme complet de niveau V analogue ceux qui sont appliqu s dans les pays qui ont pratiquement limin les maladies transport hydrique imputa bles aux approvisionnements publics en eau Le tableau 3 r sume les activit s correspondant chaque niveau de surveillance l exclusion du niveau V Il est vident qu il ne peut pas couvrir toutes les situations mais le principe doit tre clair d terminer le niveau de surveillance actuel formuler le programme de surveillance atteindre le niveau d efficacit sp cifi puis passer au niveau suivant Le processus sera r p t jusqu l arriv e au but ultime Il faut adopter et mettre en uvre d s le d but le niveau de surveil lance le plus lev que permettent les fonds la main d uvre et les res sources mat rielles disponibles Dans les sections de cette monographie traitant des activit s de sur veillance le niveau d efficacit correspondant a chaque activit est esquiss plus en d tail 2 Organisation L organi
84. de emplacement des laboratoires r gionaux Coordination avec le laboratoire La n cessit d une coordination entre les pr pos s l chantillonnage et le personnel de laboratoire est vidente il est malheureusement fr quent que les chantillons arrivent un arr t d autobus et y restent plu sieurs jours avant d tre ramass s ou que des chantillons parviennent au laboratoire pendant le week end p riode de fermeture On conna t beaucoup d autres exemples d un manque de coordination qui nuit l utilit des chantillons Il est donc essentiel d tablir un sch ma bien coordonn applicable l exp dition des chantillons par les pr pos s et leur collecte par le personnel du laboratoire a Cf Normes internationales pour l eau de boisson 10 p 55 Analyse des chantillons d eau Objet L objet principal de la surveillance est de faire en sorte que l eau de boisson soit salubre La qualit bact riologique de l eau est le souci majeur en raison du risque d pid mie de maladies transport hydrique Les produits chimiques pr sents dans l eau peuvent aussi tre nuisibles il ne faut pas l oublier Les preuves de laboratoire pour la d termination de la salubrit bact riologique et chimique de l eau de boisson ont t d crites par Cox 77 et par American Public Health Association 18 elles figurent dans les Normes internationales pour l eau de boisson 3 d 1
85. de disons dix ans b effectuer des enqu tes sanitaires p riodiques sur toutes les nou ORGANISATION 25 velles sources d eau desservant une population de 500 mes ou plus pour une date limite sp cifi e c assurer pendant une semaine ou plus chaque ann e la formation professionnelle d un effectif important de personnel du service des eaux a temps complet Le co t de ces objectifs et les progr s r alis s sont quantitativement mesurables en fonction des buts atteints 6 Quand un niveau de surveillance sup rieur a t atteint r p ter le processus et passer au niveau sup rieur suivant En mati re de surveillance les tableaux 2 et 3 accordent la priorit aux zones urbaines sur les zones rurales C est une attitude r aliste parce que c est le sch ma usuel et aussi parce que pour obtenir l efficacit maximale des d penses c est dire le meilleur profit par unit de res sources investies les priorit s de surveillance doivent maximiser le b n fice pr vu qui est proportionnel au produit de la population expos e par la r duction de probabilit du risque couru Ainsi les cas favoris s sont ceux des fortes populations desservies par des activit s de surveillance haut potentiel de r duction du risque par exemple de fortes popula tions utilisant des sources d eau brute approuv es Point de la situation actuelle L importance des r serves d approvisionnement en eau est extr me ment vari
86. demment tre adapt s aux programmes d appro visionnement en eau aux ressources en main d uvre et en fonds aux conditions d mographiques aux r seaux de transport l historique des pisodes de contamination et des interruptions de service ainsi qu aux autres facteurs pertinents propres au pays ou la r gion en cause Les sch mas propos s au tableau 5 sont consid r s comme des objectifs 43 eyensed enyaan aB 83 9 944 p 1 89 no seguuB 9 sdiue un 9 89 905 9 sqwoy bel4 2 eneyues 919 5 3 g neelge j ans seq Ue INeY EP 98 9 nuaa 0 ej ineugdns ngenu 93 8 5 ep nesau un p eBessed Jed eue Buoj 8 1394019 8 9 460 1 JepijosUoo 19 46811891 ined UO 3 03 39 Jueweuuojeuoe 484 juiod ne 81 ang ined 598 95 sejenbus p 9 992 9 03 84 86 48 8 93 Ue 5 80 sep SUIOSeg 19 5937808594 se 2818 Hodde Ue 9 39 IU8AIOP 93 91 9 5 Bp 89 8460 59 91893 9 2818 4 uOnouofuos ue J61gpisuos se 1 8 Sejdiuexe p 9434 101 senbipul 08 eu sejgnbue sep eoUeNbe ej 39 59 811 98 8 8 9 9 se sUONeindod se 9 8 5 ep XNB8AIU 89 59 sepUuBIB 8941 59 SepUBID 59 pxneini 8 9 95 89 sepueiB 8941 8 1 89
87. des terres marginales du bassin versant local 4 insuffisance des installations sanitaires et de la lutte contre la contamination en ce qui concerne les r servoirs utilis s 4 des fins r cr a tives 5 facheuse situation des bouches de captage par rapport au fond du r servoir et au courant ou par rapport aux entr es des eaux de surface 6 exposition ou possibilit d acc s pour les contrevenants des bou ches de captage 7 mauvaise situation de la station de traitement de l eau ou insuf fisance de sa protection contre les eaux d inondation 8 manque de comp tence dans la supervision et dans l exploitation d ficiences dans la maintenance ou carence de contr le de laboratoire 9 absence d quipement permettant une bonne chloration d fi cience ou d faut de fiabilit du mat riel de chloration et manque de contr le solution de continuit du taux de chlore r siduel dans les eaux trait es 10 manque de dispositifs convenables pour mesurer et enregistrer les volumes d eau trait e et pour assurer la continuit des doses de coagu lant et de chlore insuffisance des p riodes de r tention dans les bassins de s dimentation ou d fauts de filtration et insuffisance de la capacit de r sistance aux remous 11 existence d interconnexions de court circuits ou dans la station de parois de b ton communes par exemple entre des canalisations ou des bassins o passe de l eau brute ou incompl tement t
88. don Chur chill 1958 Cox C R Techniques et contr le du traitement de l eau Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1964 S rie de monographies N 49 AMERICAN PUBLIC HEALTH ASSOCIATION AMERICAN WATER WORKS ASSOCIA TION WATER POLLUTION CONTROL FEDERATION Standard methods for the examination of water and wastewater 13th ed New York 1971 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT Normes internationales pour leau de boisson 25 d Gen ve 1963 UNITED STATES ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY Methods for chemical analysis of water and wastes Washington DC 1974 21 22 23 24 25 26 Zi 28 22 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 139 UNITED KINGDOM DEPARTMENT OF THE ENVIRONMENT Analysis of raw potable and waste waters London H M Stationery Office 1972 JOINT COMMITTEE OF THE INSTITUTON OF WATER ENGINEERS THE ROYAL INSTITUTE OF CHEMISTRY THE SOCIETY FOR ANALYTICAL CHEMISTRY AND THE SOCIETY FOR WATER TREATMENT AND EXAMINATION Approved methods for the physical and chemical examina tion of water 3rd ed London Institution of Water Engineers 1960 UNITED KINGDOM DEPARTMENT OF HEALTH AND SOCIAL SECURITY WELSH OFFICE MINISTRY OF HOUSING AND LOCAL GOVERNMENT The bacteriological examination of water supplies 4th ed London H M Stationery Office 1969 Reports on public health and medical subjects No 71 RODIER J
89. drog nophosphate disodique solution 130 Incitations financi res am lioration de l eau de boisson 30 37 Inspecteur de la sant publique 33 Installations sanitaires codes et r glements 30 107 115 116 Interconnexions cours de formation 82 83 mesures de lutte 107 116 Laboratoires tablissement 18 de r f rence 61 des services des eaux 60 61 quipement 60 61 131 132 mode op ratoire 132 134 L gislation surveillance de l eau 29 31 Liste de contr le des stations de traitement d eau superficielles 92 chantillons bact riologiques 125 126 sources d eau 99 107 Main d uvre estimation de la 27 32 Maladies diarrh iques voir Maladies d ori gine hydrique Maladies d origine hydrique 13 Membrane filtrante pour les preuves bact riologiques 55 57 59 131 134 cours de formation 79 82 Mesures correctives 12 63 67 d fectuosit s 63 67 observation des 64 Mesures juridiques pour non observation des r glements 29 64 65 116 M taux toxiques analyse des 59 M thodes d analyse pour l eau de boisson 18 55 62 127 134 M thylorange preuve pour le dosage du chlore 131 Micro cr pines pour leau de surface 90 Monteur sanitaire certificat 116 Moustiques prolif ration des r seaux de distribution 108 dans les INDEX Nations Unies Deuxi me D cennie pour le D veloppement objectifs globaux 15 Normes eau de boisson 18 30 51 55 58 60 89 q
90. e soutenir les inspecteurs sanitaires quand ceux ci ont faire face une opposition nuisent aussi l efficacit de la surveillance Limites des mesures correctives Constat e au cours d une enqu te la preuve d une contamination de Peau par pollution f cale avec ou sans confirmation par des preuves en laboratiore peut suffire pour condamner un approvisionnement en eau MESURES CORRECTIVES 67 La fermeture et Pinterdiction d utiliser une source implique une obliga tion de fournir un approvisionnement de remplacement salubre sinon les consommateurs risquent d tre conduits a utiliser une source plus dangereuse encore Dans certains cas il peut tre pr f rable de surchlo rer de prendre des mesures correctives imm diates et d inviter les consommateurs faire bouillir leur eau de boisson L objectif de l enqu te sanitaire n est pas tant de supprimer l usage d approvisionne ments en eau malsains que de faire en sorte que le consommateur dis pose d eau salubre potable Assistance en cas d urgence En cas d urgence l organisme de surveillance doit appuyer le gestion naire du service des eaux dans ses efforts pour surmonter la crise en lui fournissant une assistance mat rielle chlore pompes r servoirs por tatifs etc Pour plus de d tails il convient de consulter le Guide d assai nissement en cas de catastrophe naturelle 15 9 La surveillance et les r seaux sp ciaux Reseaux
91. e budget est il suffisant oui non 8 gestion est elle satisfaisante oui non ANNEXE 6 123 B Dol ance principale de l exploitant C Dol ance la plus fr quente de l administration D Dol ance la plus fr quente des consommateurs re ue par le gestionnaire du r seau d approvisionnement en EAU E Dol ance la plus fr quente des consommateurs re ue par l organisme de sur 8 6 6 12 Maladies a transport hydrique dans la collectivit renseignements a obtenir aupr s des services de sant publique A Derni re pouss e de chlor ra ann e aa B Taux de morbidit s ils sont connus durant l ann e pour laquelle on dispose des donn es les plus r centes Ann e de ses BEE pare la plus r cente Wee ee 7e Chol ra Fi vre typhoide Gastro ent rite diarrh e etc 13 Corrections indispensables des d ficiences par ordre de priorit joindre des feuillets sup Maladie Taux national pl mentaires s il y a lieu nb de feuillets suppl mentaires 124 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON 14 Am liorations sugg r es joindre des feuillets suppl mentaires s il y a lieu Enqu teur 6 EAEE I IAEE A AL AEAEE BA E create na E E nom en caract res imprim s et signature oe C CO C jour mois ann e RE dant Gala nr E E AEA EEEE
92. e de pollution autrement que par la formule distance telle qu aucune contamination n atteigne le puits Cette distance doit tre maximale compte tenu de consid rations conomiques des questions de propri t de g ologie et de topograhie titre indicatif on sugg re sou ANNEXE 4 89 vent un minimum de 10m Le puits doit tre situ sur une minence par rapport aux sources de contamination environnantes et protege contre les eaux d inondation Le troisi me danger courant celui d une contamination par des eaux de surface est en grande partie vitable il faut prendre lors de la cons truction des pr cautions telles par exemple que celles qui ont t indi qu es par Wagner amp Lanoix 28 ou par Rajagopalan amp Shiffman 30 Ces pr cautions comportent la construction d une plate forme a joints scel l s et d un abri 30 l extension du cuvelage vers le haut jusqu 15 cm au moins au dessus du plancher de labri et vers le bas travers la strate imperm able jusqu au niveau sup rieur de la couche aquif re l am nagement d une ventilation convenable la r alisation de connexions de pompe tanches la pose de serrures l acc s du puits et du logement des pompes et finalement la d sinfection des installations nouvelles Eaux de surface Pour ce qui est des eaux de surface une enqu te sanitaire et l ana lyse d chantillons d eau brute en laboratoire indiquent si la source
93. e laboratoire autoclaves tu ves balances verrerie etc la filtration sur membrane demande 132 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON 1 une source de vide permettant au moins 50 kPa 0 5 kgf cm de diff rence de pression trompe eau pompes lectriques et pompes bicyclette dont le cuir a t retourn sont les moyens les plus courants de faire le vide tube vide 2 un flacon aspirateur normalement un a tube lat ral et parois paisses 3 un porte filtre et un porte anneau 4 des verres ou des bo tes de Petri de 60 mm x 15 mm pour les cultures bact riologiques 5 membranes filtrantes pores de 0 5 ne et tampons nutritifs abso bants de 47 50 mm de diam tre 6 brucelles courbes bouts arrondis pour manipuler l s filtres et les tampons 7 num rateur de chine avec source lumineuse 8 bouillon nutritif d shydrat du commerce Mode op ratoire en laboratoire Les milieux de culture doivent tre pr par s et st rilis s l avance verrerie et solutions talons st rilis es doivent tre pr tes il faut pr parer de l eau de dilution tamponn e st rile et des feuilles d enregistrement des donn es des chantillons d eau doivent tre dis ponibles 1 Ouvrir toutes les bo tes de culture Petri retourner les couvercles et les disposer c t des bo tes Mettre un tampon absorbant st rile au fond de chaque bo te en ayant soin de le manipuler avec des bruc
94. e nominal ou superficiel et avec de s v res limites d tendue et d efficacit ANNEXE 1 73 Lois et r glements Autorit juridique de base qui agr e et dispose des moyens de faire r aliser le programme expos ci apr s y compris la mise au point de r glements concernant l organisme de surveillance Normes pour l eau de boisson Adoption de normes bact riologiques et physiques dans les secteurs urbains M thodes types d analyse Celles que requi rent les sp cifications ci des sus plus le dosage du chlore r siduel Laboratoire Etablissement d un laboratoire central au service de l appro visionnement en eau Enqu tes sanitaires N cessaires pour les approvisionnements en eau de toutes les tr s grandes villes l accent tant mis sur la source et le trai tement de leau Rapports requis Toutes les tr s grandes villes doivent soumettre chaque mois des chantillons Les tr s grandes villes les plus importantes doi vent faire rapport sur leurs propres preuves bact riologiques Tous les services d approvisionnement doivent contr ler le dosage du chlore et les concentrations r siduelles et faire rapport ce sujet Approbation des sources Toutes les grandes villes Normes de conception Assistance technique officieuse R glement des approvisionnements sp ciaux H pitaux nationaux grandes gares a rogares et ports importants coles ports militaires prisons camps importants approvisi
95. e parmi le personnel une attitude de n gligence a l gard des chan tillons positifs pour les coliformes 4 Cf annexe 8 54 SURVEILLANCE DE LA OUALIT DE L EAU DE BOISSON 6 Transport et stockage des chantillons dans de boniies conditions L examen de laboratoire doit tre entrepris dans les 24h qui suivent le pr l vement Sous les climats chauds les chantillons doivent si pos sible tre conserv s au frais et pr serv s d une exposition la chaleur et a la lumi re solaire chantillonnage chimique Alors qu un examen bact riologique fr quent est requis pour le contr le d hygi ne des approvisionnements en eau de boisson l examen chimique est bien moins souvent n cessaire Transport des chantillons Les chantillons pr lev s quelque distance du laboratoire surtout ceux des agglom rations et villes p riph riques doivent parvenir au labo ratoire aussi vite que possible de pr f rence dans les 24h Dans beau coup de pays les pr pos s la collecte n ont pas de v hicule personnel il faut alors trouver des arrangements sp ciaux pour assurer le transport des chantillons Le recours des transports publics autobus et m me trains bateaux et a ronefs a donn de bons r sultats dans certaines r gions mais jamais lorsque le pr pos avait payer de sa poche les frais de port L existence de moyens de transport des chantillons doit tre un facteur cl
96. e sanitaire Ecole r gionale de g nie sanitaire Facult des Sciences de l ing nieur Universit San Carlos Guatemala Guatemala Dr K E Hakim Professeur de chimie de l environnement Haut institut 06 sant publique Alexandrie Egypte M R R L Harcourt Assistant Director Environmental Health Divi sion of Public Health Department of Health Nouvelle Z lande M F Kent Chef du Service de la planification pr investissement Divi sion de l hygi ne du milieu OMS Gen ve Suisse M W N Long Acting Director Water Supply Division United States Environmental Protection Agency Washington DC Etats Unis d Am rique M J Lovelace Conseiller r gional en hygi ne du milieu Bureau r gio nal de POMS pour la M diterran e orientale Alexandrie Egypte Dr S Manglik Co Directeur Institut d tat pour la sant Uttar Pradesh Inde Dr M Mari o ASE D partement de hygi ne du milieu Ecole natio nale de sant Madrid Espagne M R E Novick Ing nieur sanitaire Service des approvisionnements publics en eau et de l assainissement Division de l hygi ne du milieu OMS Gen ve Suisse M J C Obel Chief Public Health Officer Ministry of Health Nairobi Kenya M L A Orihuela Chef du Service des approvisionnements publics en eau et de l assainissement Division de l hygi ne du milieu OMS Gen ve Suisse Pr L Pena Duran D partement de g nie sanitaire Universit Valle Cali
97. e surveillance un autre organisme pr ciser Epreuves de contr le d exploitation r ellement effectu es Epreuves oui non fr quence alcalinit E aluminium ad chlorures ANNEXE 6 S chlore r siduel couleur fluorures duret fer floculation en flacons mangan se saveur et odeur turbidit 11111 autres les num rer O O O 8 Enqu te sanitaire A Date de l enqu te pr c dente z B Effectu e par le service des eaux l organisme de surveillance jour mois ann e le service de sant public local un consultant un autre organisme R pr ciser C Nature des installations soumises l enqu te source transmission Se traitement stockage distribution pr ciser 3 11 O PPITTTITITITIITITITITT EEE TITI TE ET EC eee 9 Installations et fonctionnement d crire les d ficiences au verso de cette feuille A Existe t il des murs ou parois communes entre conduites d eau trait e et conduites d eau non trait e B Y a t il des interconnexions avec d autres r seaux a b C Existe t il un programme de lutte conte les interconnexions a b de qualit acceptable reconnue de qualit inconnue i avec protection ii sans prot
98. ection pour les constructions nouvelles seulement pour la r inspection continue des installations oui 11111 1 1 1111 1 1 1 1 non 120 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON D Les r servoirs d eau trait e sont ils convenablement couverts E Y 8 1 1 du chlore r siduel d celable dans les portions p riph riques du r seau de distribution 1 e CIS La station de traitement peut elle tre court circuit e 7 G Les installations nouvellement construites ou r par es sont elles d sinfect es avant leur mise ou leur remise en service H Y a t il des zones de faible pression lt 138 kPa ou 1 4 kgf cm dans le r seau de distribution oui non lL La pression de distribution est elle maintenue en perma nence Oui 5 1 J Les probl mes d exploitation les plus fr quents portent sur la saveur et l odeur la turbidit de l eau trait e la couleur la bri vet de travers e des filtres autre chose a K La chloration a t interrompue fois durant les 12 2 Les interruptions taient dues une d faillance du chlorateur une d faillance de la pompe d alimentation un changement du corps de pompe une panne d nergie un manque de chlore un manque d hypochlorite autre chose ae ee L Les r serves de chlore sont suffisantes pour jours M La livraison de chlore se fait attendre jours N D
99. eignements sur les techniques prouv es et pr ter une assistance technique pour le choix du site et pour la concep tion et la r alisation des installations Il faut viser d montrer la bonne fa on de proc der plut t que condamner la mauvaise L annexe 4 pr a sente des directives techniques 8 cet gard Qualifications des enqu teurs sanitaires C est du jugement et de la comp tence professionnelle de l enqu teur dont en derni re analyse d pend la fiabilit des donn es et renseigne ments recueillis Il faut donc que les enqu tes sanitaires soient men es par un personnel qualifi L id al c est de trouver chez l enqu teur sani taire une compr hension de la technologie de l approvisionnement en eau et des principes de sant publique associ e une bonne exp rience de l exploitation et de la gestion des approvisionnements en eau Au minimum le directeur du programme national doit poss der ces quali fications et avoir recu une formation classique en g nie ou en sciences Sanitaires La surveillance externe de routine est g n ralement assur e par des techniciens de l assainissement et des inspecteurs de la sant publique qui ne sont pas parfaitement rompus aux disciplines de l ing ni rie appa rent es aux installations d approvisionnement en eau Les inspecteurs doivent pouvoir disposer en cas de besoin d une assistance technique Les enqu tes sur les r seaux plus vastes ou plus c
100. eillance les membres de ce personnel jouent un r le cl dans le maintien de la qualit de l eau de boisson L organisme de surveillance doit donc pro mouvoir fermement une formation professionnelle convenable pour ce personnel Le directeur technique Le directeur de l exploitation technique d un grand r seau d approvi sionnement en eau d une zone m tropolitaine ou r gionale doit avoir re u une bonne formation d ing nieur ou de scientifique et avoir acquis l exp rience de lexploitation d une station de traitement de l eau et d ali mentation d un r seau de distribution Les exploitants des stations Les exploitants doivent tre de bons administrateurs et tre familia ris s avec les principes de l hydraulique et leur application l exploitation d un service des eaux Ils doivent conna tre et savoir d celer les dangers que comporte pour la sant publique la production le traitement et la distribution de l eau tre au courant des pratiques de s curit des ser vices des eaux tre capables d effectuer ou de superviser des examens physiques chimiques et bact riologiques de l eau et d en interpr ter les r sultats de mani re assurer le bon fonctionnement de la station En outre ils doivent conna tre fond les normes nationales relatives l eau de boisson et tre capables de g rer l quipement et le personnel de mani re veiller continuellement l application de ces normes
101. elles 2 Au moyen d une pipette st rile d livrer assez de bouillon nutritif pour saturer chaque tampon Pour chacun il en faut environ 2 ml Appli quer assez de bouillon pour qu en inclinant la bo te une bonne goutte en coule librement Remettre les couvercles 3 Placer une membrane filtrante c t grille au dessus sur la base du porte filtre en la centrant sur la partie poreuse de la plaque support Les membranes sont d licates les manipuler aux brucelles st riles et toujours prendre le disque filtrant hors de la zone o passera l chantillon Pour conserver les brucelles st riles toujours en laisser les extr mit s plong es dans 3 cm environ d alcool thylique ou m thylique et br ler Palcool avant d utiliser les brucelles Ne pas les laisser dans la flamme plus longtemps qu il ne faut pour br ler l alcool 4 Assembler le groupe filtrant en fixant la partie sup rieure enton noir sur la base Avoir soin de ne pas endommager la membrane fil trante en place 5 Secouer le flacon 5 vigoureusement environ 25 fois verticalement ANNEXE 8 133 6 Le vide tant coup verser l chantillon d eau mesur dans l entonnoir Sil est inf rieur 10 ml verser d abord sans les mesurer 10 ml d eau st rile dans le filtre Si l chantillon mesure plus de 10 ml c est inutile 7 Ouvrir le robinet d aspiration pour acc l rer la filtration sur la membrane Quand tout est filtr
102. ement en eau d fi nition 26 143 R seaux de distribution d eau 94 107 R servoirs 90 96 97 107 115 domestiques ou citernes 113 Sch mas d organisation pour la surveillance 23 Services des eaux de district 36 personnel 35 36 plans de construction 47 responsabilit s des autorit s 21 Siphonnage en retour 112 Sources 88 90 102 103 107 Sources d nergie de secours des installa tions 48 Sources nouvelles enqu tes sur les 40 88 Sulfate ammoniaco ferreux 130 Suppression des approvisionnements en eau 67 Surchloration 67 Surveillance activit s de 12 13 17 20 31 32 48 estimation et pr visions budg taires 27 niveaux 17 20 24 25 31 2 72 organismes de 12 21 22 personnel 32 34 programmes 17 72 75 Svringaldazine preuve pour le dosage du chlore 131 Tampon phosphate 130 Techniciens auxiliaires surveillance par les 100 Techniciens de l assainissement formation 34 Thiosulfate de sodium pour la d chloration des chantillons d eau 53 126 Traitement de l eau 90 93 106 107 Transport d chantillons d eau 54 126 d chantillons d eau filtr e sur membrane 134 de membranes filtrantes 134 Trichlorure d azote preuve 131 Turbidit de l eau filtr e 91 Tuyau souple 111 115 Urgence cas d 66 67 Vannes 94 108 112 114 8 deux soupapes de retenue en s rie 112 Vendeurs d eau 70 Villages approvisionnements en eau 42 68 100 Zones rurales
103. ement et aussi dans certains conditions sp ciales mais l extension de l enqu te et les qualifications de l enqu teur sont en prano parng r gies par l importance de l enqu te en cause Sources nouvelles La plus importante des enqu tes est celle qui est entreprise lors de la mise en exploitation de sources d eau nouvelles Elle doit tre assez d taill e pour d terminer 1 l aptitude de la source 2 le degr de trai tement requis pour que l eau brute puisse tre consid r e comme accep table pour la consommation humaine Quand on envisage d autres sour ces d eau chacune d elles doit tre soumise enqu te Au cours des enqu tes il faut pratiquer des analyses physiques bact riologiques et chi miques visant d couvrir d importants nouveaux approvisionnements en eau de surface Les besoins d analyse chimique et bact riologique des eaux de puits et de l eau brute des sources destin es alimenter les petits r seaux d pendront des ressources disponibles Le principe direc teur est qu aucun approvisionnement public en eau ne doit tre approuv tant qu une enqu te sanitaire n a pas t ex cut e ou que ENQUETES SANITAIRES 41 l approvisionnement n a pas t accept par un organisme habilit a exer cer la surveillance Risques de contamination Une autre enqu te importante la plus urgente est celle que l on entreprend quand les analyses de laboratoire d un chantillo
104. ence des pr l vements doivent tre fix s par l organisme de surveillance compte tenu des conditions locales Il s impose que les crit res ou normes adopt s l usage local soient clairement d finis et diffus s par crit au personnel int ress de l organisme de surveillance et du service des eaux avant tout les cri t res doivent tre accessibles pour les r seaux des tailles et types sp cifi s Des tudes men es sur le terrain dans des pays en voie de d ve loppement ont montr qu on utilise largement en principe les normes d chantillonnage adopt es au Royaume Uni aux USA et dans d autres pays industrialis s mais en fait sauf dans quelques capitales ces nor mes ne sont pas troitement observ es Conform ment aux niveaux des programmes de surveillance d finis au chapitre premier le tableau 7 indique divers sch mas d chantillon nage possibles Ici encore il y a lieu de souligner qu il ne s agit pas d objectifs d finitifs mais de stades interm diaires chelonn s dans un plan formel de surveillance conduisant finalement une situation de surveillance id ale L poque de l chantillonnage prise part de celle de l chantillon nage r gulier pr vu au programme est g n ralement celle qui a t pr a lablement indiqu e pour les enqu tes sanitaires ad hoc c est dire qu elle se situe soit pendant une pid mie soit lors du choix de nou velles sources ou apr s la
105. enqu te bact riologique ou chimique quels qu aient t les soins dont elle a fait l objet ne conduit jamais une connaissance parfaite des conditions a la source et dans le r seau de distribution de la valeur du traitement auquel est soumise l eau ni des titres des exploi tants et de la qualit de leur travail Chaque chantillon est repr sentatif d une condition instantan e c est dire d un point dans le temps par cons quent m me quand on fait des pr l vements et des analyses fr quents les rapports sont tablis apr s que la contamination a eu lieu surtout dans les r seaux d pourvus de r servoirs de stockage de longue dur e La contamination est souvent al atoire et intermittente si bien qu elle chappe la d tection par un chantillonnage occasionnel Par exemple lors d une forte pouss e d h patite infectieuse affection virale Delhi Inde les chantillons bact riologiques ont donn des r sultats satisfaisants pendant toute la p riode pid mique 14 Les enqu tes sanitaires sont des activit s exploratrices qui doivent r v ler toutes les d fectuosit s d un r seau c est dire non seulement les sources de contamination mais aussi les faiblesses qui le cas ch ant pourraient emp cher d enrayer une contamination En outre le rapport d enqu te doit conseiller les exploitants ou les administrateurs des ser 40 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE LEAU DE BOISSON
106. entation des r seaux d approvisionnement en eau collectifs il est indispensable que la construction du r seau soit pr c d e d un accord entre les auto rit s de gestion des eaux et l organisme de surveillance Rapports n cessaires R glements exigeant que les installations les plus importantes tiennent un registre de l exploitation et des analyses de labo ratoire chantillons soumettre l organisme de surveillance ou pr lev s par elle selon un calendrier pr tabli Normes de conception Programme officiel visant un accord pr alable la construction lorsqu il s agit de nouveaux travaux affectant les plus grands r seaux publication de directives Code sanitaire Codification et mise en vigueur du code dans les plus grandes villes et par les fabricants les plus importants de mat riel sani taire Formation professionnelle Programmes fortement appuy s par des cours acc l r s aide la formation professionnelle dans les tablissements d enseignement et aux programmes ducatifs recours un institut tech nique s il y a lieu Assistance technique Programme actif avec un personnel plein temps R glement concernant les approvisionnements sp ciaux Tous les approvi sionnements desservant des effectifs de population importants R gle mentation de la production d eau en bouteilles et de la manufacture de la glace Divers Programme de lutte contre les interconnexions participation off
107. ersonnel de l organisme de surveillance Cet organisme doit estimer ses besoins en personnel conform ment aux m thodes expos es au chapitre 2 Ils doivent tre r sum s en termes de postes pourvoir d effectifs requis et de titres n cessaires de fonc tions assurer et de formation en service requise L exemple de r sum donn au tableau 4 est bas sur l exp rience acquise par un service des eaux d Afrique Occidentale desservant quelque 5 millions d mes peu plant un territoire d environ 780 000 km PERSONNEL 33 Tableau 4 Personnel de l organisation de surveillance mod le de r sum s Intitul du poste et nb de postes Surveillant sanitaire principal 1 Surveillant sanitaire SHS 8 Surveillant sanitaire exp riment 7 Surveillant sanitaire HS 10 Surveillant sanitaire assistant AHS 18 Inspecteur de la sant publique 223 Qualifications a certificat de fin d tudes b dipl me reconnu d inspecteur de la sant publique c dipl me en assainissement de l environnement formation outre mer ing ni rie de sant publique minimum 15 ans d exp rience cf ci dessus minimum 12 ans d exp rience cf ci dessus mais 9 ans d exp rience 6 ans d exp rience comme inspecteur de sant publique 3 ans d exp rience comme inspecteur de sant publique a certificat de fin d tudes dipl me reconnu d inspecteur de sant publ
108. es Un inspecteur comp tent muni d une sonde est capable de localiser une fuite dans 80 des cas 39 Les conditions qui peuvent directement ou indirectement conduire la localisation d une fuite sont a la connaissance que d autres lignes de service croisent la conduite ma tresse b existence d excavations r centes pour les besoins d autres servi CES la d coloration de parois ou de b tisses d la croissance de mousses sur des parois 96 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON e l observation d in galit s et d une d coloration la surface des voies de circulation f l in galit des rev tements des voies de creulation g Pinterruption r cente de en eau d anciens ser vices h les comptes rendus d utilisation r cente de prises d eau par des entrepreneurs des brigades de pompiers etc i l interruption de l approvisionnement ou une r duction de pression dans des locaux voisins j l apparition de bruits dans des installations de distribution les conduites ma tresses ou des appareils sanitaires domestiques k la pr sence d eau de surface la pousse de v g tation m la fonte de neige ou de givre n une r duction anormale du taux de chlore r siduel 0 la formulation par les consommateurs de dol ances quant au man que de propret de l eau 16 mieux est de consacrer le temps dont on dispose commencer par local
109. es 09 00 de preuves classe validit statistique r sum s mensuels valuation des r seaux Echantillons positifs n cessit d une d sinfection autorit hydrologique autorit sanitaire classe repetition des preuves 10 00 1h Salle Programme de contr le C pp 50 54 11 00 de quipement et fournitures classe n cessaires questions de transport 11 00 1h Salle Mesures correctives A pp 63 67 12 00 de liaisons entre organismes classe voies administratives Labo Collecte sur le terrain d chantil E 17 00 et lons de diff rents points du terrain r seau de distribution et tra vaux de laboratoire consigna tion des r sultats des examens pratiqu s la veille 82 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Programmes des cours de formation aux prelevements et l ex cution des examens bact riologiques par la m thode de la membrane filtrante fsuite R f rences 4 1 Terrain Poursuite de la collecte supervi et s e des chantillons sur le ter labo rain et examens en laboratoire par la technique de la mem brane filtrante jusqu obten tion d un bon degr d efficacit 10 chantillons et examens par l ve pr alablement inex p riment Salle de classe R sum des constatations interpr tation pr paration des formules de rapport questions et r ponses v
110. es Il convient de tenir compte de ces limites dans l application de la technique et dans l interpr tation des r sultats auxquels elle conduit L interpr tation ne peut tre bonne que si elle est faite par une personne exp riment e et qui conna t bien le r seau soumis l enqu te La description d taill e des m thodes se trouve dans les Standard methods for the examination of water and wastewater 18 et dans les Normes internationales pour l eau de boisson 10 Le co t initial lev des n cessaires d preuve portatifs a soulev quelques objections Mais on peut en improviser en installant du mat riel de laboratoire ordinaire dans des bo tes portatives en plaques de fibres On peut confectionner une seringue en transformant une pompe ANALYSE DES CHANTILLONS D EAU 59 bicyclette on en retourne le cuir en on adapte une valve Il existe des milieux sous forme de pr parations d shydrat es reconstituer et st riliser sur le terrain ou de pr parations liquides st riles en ampoules scel l es qui se conservent l abri de la lumi re et temp rature mod r e pendant 1 an environ Les entonnoirs prouvettes gradu es milieux de culture etc sont st rilis s par immersion dans l eau bouillante A d faut d incubateur portatif le filtre peut tre mis dans une bo te de Petri que le pr pos enveloppe ensuite dans une feuille de polyth ne et qu il porte sur lui pour r aliser l incubati
111. es ces 08 00 1h Salle D finitions A Annexe 5 09 00 de Historique et exemples pp 109 116 classe Principes de l hydraulique D pp 3 8 Pressions en retour E pp 7 10 D pp 9 18 09 00 1h Salle Enqu tes sanitaires r seaux dou A Annexe 5 10 00 de bl s pp 109 116 classe m thodes d limination D p 46 s paration des approvisionne D pp 19 51 ments E p 48 installations coupure d air moyens de mesure 1000 1 2h D mons Pr vention des reflux et du E p 13 12 00 trations siphonnage en retour D RF en artivide manom trique D p 17 salle et non manom trique Fig 18 dispositif antireflux pression reduite i soupape de retenue D p 30 13 00 4h Terrain Visite aux secteurs de distribution 17 00 des stations municipales des eaux de pompage de sto ckage etc 08 00 1 Salle Codes sanitaires d crets l gisla pp 29 31 09 00 de tion B p 280 classe pp 35 42 E pp 37 38 pp 32 34 09 00 2h 2816 Organisation du programme C pp 256 11 00 de questions de main d uvre 259 classe campagnes ducatives p 26 coop ration avec l industrie r examens de conception inspections d usines 11 00 1h Salle Mise en vigueur A pp 64 65 12 00 de classe 13 00 4h Terrain Visite aux installations commer 17 00 ciales et industrielles avec et sans sources d eau auxiliaires a Les lettres renvoient aux ouvrages suivants A La pr sente monograp
112. est fait d une bo te de mati re plastique munie par devant d un oculaire et par derri re d un verre d poli Der ri re l oculaire se trouve un emplacement pour le disque color rotatif Entre le disque et le verre d poli un compartiment divis permet de rece 128 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON voir deux cuves l une contenant un chantillon d eau non trait e et Pautre un chantillon d eau trait e par un r actif Le premier est dispos du m me c t que les verres color s et dans le m me axe L autre com partiment re oit l chantillon qui a t color chimiquement La concen tration de la substance tudier s estime visuellement en l observant par l oculaire du comparateur et en assortissant la couleur obtenue aux cou leurs permanentes du disque Celui ci est ais ment amovible ce qui per met de le remplacer par un autre pour une autre d termination Ainsi un m me n cessaire est utilisable pour diff rentes mesures y compris celles du pH de la couleur de la teneur en fer et de la teneur en man gan se Une erreur commune est celle qui consiste confondre le disque colorim trique d une preuve le dosage du chlore par exemple avec celui d une autre preuve Ces n cessaires donnent des r sultats rapides acceptables et coh rents s ils sont utilis s par des op rateurs ayant re u un minimum de formation Etant portatifs ils rendent service pour le cont
113. gique de l eau de boisson 49 54 65 125 126 chimique de l eau de boisson 54 eau de boisson 49 54 fr quence 49 51 liste de contr le 125 126 m thodes de pr l vement 53 54 occasionnel 39 points de pr l vement 51 Edifice sur lev voir Pompes d appoint Education sanitaire 23 Egouts r servoirs de chasse 107 114 Enqu tes pour des sources nouvelles 40 48 Enqu tes sanitaires sur les r seaux d adduc tion 11 18 39 48 cours de formation 77 79 directives 43 47 88 108 rapports 117 124 Enqu teurs qualifications 44 45 Epid mies 22 26 36 39 41 69 110 Epreuve de fermentation en tube multiple bact ries coliformes 55 131 Escherichia coli voir Bact ries coliformes Evaluation des activit s de surveillance 25 27 Examen m dical du personnel d exploita tion 36 37 76 Fiabilit d un approvisionnement en eau 47 Filtration sur membrane cours de forma tion 79 82 eau 90 93 Filtres sable lents 91 sable rapides 91 de d grossissage 90 Fluorures dans l eau 61 Formules de rapports mod les de 117 124 pour les enqu tes l chelon municipal 117 124 Fosses 114 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Franges urbaines surveillance 69 Fuites localisation dans les conduites 95 96 Galerie d infiltration canal 104 sous un tang 103 Glace manufacture de 19 70 Helminthiases 108 H patite pouss e pid mique en Inde 39 60 90 Hy
114. hant l environnement notamment l assainissement 3 La surveillance est une question de sp cialiste elle exige des connaissances particuli res et les services d un personnel comp tent en mati re de sant notamment d ing nieurs sanitaires de techniciens de l assainissement d pid miologistes de chimistes de biologistes etc et l appui de la profession m dicale surtout pendant les pid mies de mala dies intestinales comme le chol ra Rares sont les r seaux qui peuvent se permettre d avoir leurs propres cadres plein temps de ce genre de personnel ORGANISATION 23 4 La surveillance est son maximum d efficacit lorsqu elle b n ficie de appui d une population clair e grace l introduction du prin cipe m me de cette surveillance dans l ducation sanitaire et dans les autres programmes touchant la sant publique 5 La centralisation de certaines activit s de surveillance telles que celles des laboratoires et des programmes de formation professionnelle ventuellement d ja en existence dans les minist res de Ja sant permet parfois des conomies consid rables 6 La n cessit de faire p riodiquement rapport sur ceux des aspects des approvisionnements en eau qui dans le pays touchent la sant publique est vitale Organisation administrative On ne peut ni ne doit appliquer universellement un type d termi n de sch ma d organisation Il existe toute une vari t
115. hie 8 Cox 77 C Wagner amp Lanoix 28 D United States Environmental Protection Agency 135 E United Kingdom Department of the Environment 36 84 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON COURS DE FORMATION D EXPLOITATION D UNE STATION DE TRAITEMENT DE L EAU Stagiaires Surveillants d un service des eaux exploitants et chimistes techniciens de l assainissement ing nieurs Dur e du cours 5 jours Effectif de la classe 10 20 stagiaires Moyens mat riels Dans un b timent administratif une cole ou une station salle de _ classe de pr f rence quip e de postes de travail et assez grande Dans une station une cole ou un tablissement gouvernemental laboratoire d analyse chimique et bact riologique de l eau Atelier contr le de l exploitation dans une station quip e d un labo ratoire convenable Pour des visites sur le terrain station de pompage installation de captage d alimentation d un r seau par un puits Equipement et fournitures Pour les d monstrations flacons pHm tres appareils de mesure de l alcalinit de la turbidit de la demande de chlore du taux de chlore r siduel valuation de la saveur de la couleur de l odeur etc Pour les travaux pratiques comparateurs de chlore r siduel 1 pour 4 stagiaires Moyens de transport Un autobus Programme des cours de formation l exploitation des stations de traitement
116. i cielle au programme d ducation sanitaire du minist re de la sant 76 Annexe 2 EXAMEN MEDICAL DU PERSONNEL D UN SERVICE DES EAUX Voici un extrait des Safeguards to be adopted in the operation and mana gement of waterworks Pr cautions prendre dans l exploitation et la ges tion d un service des eaux publi es au Royaume Uni par le Ministry of Housing and Local Government Welsh Office 32 i Il convient de faire preuve de circonspection dans le choix du personnel qui sera affect a des travaux qui risquent de compromettre la puret de lapprovisionnement en eau Les ant c dents cliniques de chaque membre du personnel notamment eu gard a toute infection qui peut tre v hicul e par l eau doivent tre minutieusement tudi s et un pr l vement de sang ex cut en vue de d tecter les porteurs de bacilles d une maladie typho de Lorsque les examens h matologiques sont posi tifs et que le r sultat n est pas imputable une inoculation pr ventive le porteur doit tre exclu de toute affectation aux travaux pr cit s tant que des examens r it r s de ses selles et de ses urines ne permettent pas d affirmer l absence de bact ries pathog nes ii Si l on ne proc de pas des examens h matologiques pr liminai res il faut dans tous les cas faire une semaine d intervalle au moins trois examens bact riologiques des selles et des urines Ces examens doi vent r v ler l exis
117. id snos jenpisas 931UOS E E 9105 81 8518 98 51545 9 941618 94 6 G Z 1383 9 18 sinono 94013 ap 9118 2 ney e a Ipiquny 8 88 20 98855548 oqge US 9401 3 Np eyonog g 3p 8959 92 95844 9 5 ap nez 13 xnop 81941007 a6esoq said 51 8 1160 abesseig s f 1 ap seq 119vS YNS 3 1 NOUVEL Tis e Sojatolpiedns xne p juaweyies ap 5 0 815 sap 94 03 a mod 8191 614 a1n1q ts 7 z 7 4 8 nes 8418599239 15 PP apides Sanes uoerojyasod Rent 7 01 83 8 95 uotinql1 S1p 8 8 9 96 9 Sanbiwiyd d 0 11849 4394 siueinbeoo EAU ANNEXE 4 93 man amp Wood donnent des directives d taill es concernant l exploitation et linspection des filtres sable lents dans un ouvrage publi par l OMS 29 En tant que moyen de traitement biologique les filtres 4 sable lents doivent absolument tre utilis s avec soin Toute variation brusque du d bit ou de la qualit de l eau brute risque d tre nuisible Aussi est il parfois n cessaire de stocker l eau non seulement avant mais aussi apr s la filtration Une bonne tenue jour des dossiers est indispensable la surveil lance du fonctionnement d un filtre sable lent L historique de chaque filtre doit tre not au jour le jour Doivent tre enregistr s au minimum les points suivants a la date du dernier nett
118. iels r guli res pour les nouvelles sources d eau de boisson des grands r seaux Approbation des sources Comme ci dessus Rapports n cessaires R glements exigeant des usines ou stations qu elles tiennent des registres de l exploitation Soumission p riodique d chan tillons au laboratoire central Normes de conception Publication de directives officieuses services consultatifs sur demande Formation professionnelle Mise au point de cours acc l r s pour les per sonnels de surveillance et du service des eaux promotion des efforts de formation des tablissements d ducation locaux avec s il y a lieu un appui financier et participation du personnel d encadrement aux pro grammes de formation internationaux y compris des voyages d tude et des stages pour les cadres Assistance technique Services consultatifs au sujet des interconnexions des installations sanitaires des additifs des sp cifications du mat riel et des approvisionnements d eau en milieu rural R glements des approvisionnements sp ciaux Comme pour le niveau II plus tous les approvisionnements urbains ceux des foires march s lotis sements et manufactures les plus importantes d embouteillage et de fabrication de la glace NIVEAU IV Description Programme l intention des pays dot s de programmes de surveillance bien tablis mais qui s efforcent d tendre ce service la totalit du pays et d augmenter l tendue e
119. inistratif salle de classe quip e d un tableau noir et d un nombre suffisant de pos tes de travail Dans une station de traitement ou un tablissement gouvernemen tal laboratoire d analvse chimique et bact riologique de l eau Pour des visites sur le terrain installations de captage d un service des eaux municipal station de traitement et de distribution approvisionnements ruraux aliment s par des puits Equipement et fournitures Pour les d monstrations cartes et panneaux rotatifs 1 jeu docu ments multicopi s et formules d enqu te 1 jeu par stagiaire Pour les travaux pratiques comparateurs de chlore r siduel 1 pour 4 tudiants flacons d chantillonnage st riles 2 par stagiaire Moyens de transport 1 autobus ou des voitures de tourisme ou des camions pour ies tourn e quotidiennes sur le terrain Plan des cours de formation aux enqu tes sanitaires R f rences bibliographiques Enqu tes sanitaires A pp 25 28 d finition 39 48 heures et fr quence approvisionnements d eau ruraux approvisionnements d eau urbains a En parue d apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 78 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Plan des cours de formation aux enqu tes sanitaires fsuite Salle de classe Salle de classe Terrain Salle de classe Salle de classe Terrain Salle de classe Personnel qualifications exploitants des stations d eau fo
120. ion pp 127 134 Familiarisation avec le mat riel de E campagne pour l usage de la membrane filtrante apr s d monstration de la technique Collecte et analyse d chantillons du r seau de distribution Th orie de l chantillonnage A pp 49 51 Fr quence de l chantillonnage B p 313 Volume de l chantillon Nombre d chantillons Limites conomiques ANNEXE 3 81 Programmes des cours de formation aux pr l vements et l ex cution des examens bact riologiques par la m thode de la membrane filtrante suste R f rences bibliographiques Mati res enseign es 09 00 1h Salle Choix des points de pr l vement p 53 10 00 de chantillons repr sentatifs i C pp 284 classe Point d entr e dans le r seau de 289 distribution Parties principales du r seau Evitement des canalisations bor gnes Limitation des preuves de l eau brute Proc dures d chantillonnage sur le terrain classe questions de transport examens rapides et diff r s exp ditions des chantillons Salle Bact riologie au laboratoire 12 00 de st rilisation classe milieux nutritifs incubation Labo Collecte sur le terrain d chantil A Annexe 8 17 00 et lons dans le r seau de distribu pp 127 134 terrain tion puis examen au labora E toire par la m thode de la membrane filtrante 3 08 00 1h Salle Consignation des r sultats d
121. ique Fonctions a direction du programme de surveillance coordination des activit s de surveillance responsabilit de la formaton du personnel responsabilit de la surbeillance dans son district enqu tes sanitaires r guli res aide au SHS responsabilit de la surveillance dans sa division cf ci dessus chantillonnage pour les examens bact riologiques et le dosage de CI r siduel Formation cours sp cifi s p ex contr le et assainissement de l environnement cours sp cifi s p ex contr le et assainissement de l environnement cf ci dessus cf ci dessus cf ci dessus 3 ans d exp rience dans une cole d hygi ne et obtention d un dipl me d inspecteur de la sant publique Ce tableau n a pas d autre objet que de servir d exemple il ne constitue pas n cessairement une liste recom mand e Pour tablir les listes r elles il faut tenir compte des conditions et ressources locales et des niveaux de surveillance souhait s 34 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE VEAU DE BOISSON Tableau 4 suite Intitul du poste PESDA f Personnel de laboratoire Chimiste 1 dipl me universitaire analyse de ce CI et cours sp ciaux p ex de chimie direction du lab et analyse membranes microbiologie supervision de toutes filtrantes obligatoire les analyses bact riologiques et chimiques de l eau
122. iser les fuites les plus importantes et les plus g nantes Il faut rechercher minutieusement les points de fuite d abord sur les portions du r seau o l on a constat le taux de fuites le plus lev Lorsque la zone ou la tigne qui pr sente des fuites est connue uti liser un localisateur de canalisation pour d terminer l emplacement exact du tuyau une barre d coute appliqu e directement sur le tuyau ou la surface du sol juste au dessus d un tuyau transmet tr s bien les sons l oreille Il existe bien des amplificateurs de son st thoscopes ou autres appareils mais rien ne prouve que les localisateurs de canalisation ou les amplificateurs de son soient sup rieurs une barre d coute quand il s agit de d celer le son d une fuite parmi d autres bruits leur seul avantage tient l amplitude du bruit per u En Inde le Central Public Health Engineering Research Institute a publi un vaste et utile sommaire de la d tection des fuites dans le pays 39 Stockage de l eau finie c est dire pr te l emploi Les r servoirs d eau finie r servoir de service doivent tre implant s au dessus des niveaux des eaux souterraines probables et bien d gag s tant des coulements superficiels que des drainages souterrains Il faut pr voir leur protection contre toutes les conditions anti hygi ni ques qui pourraient r sulter de leur situation des niveaux des courants et de la qualit des ea
123. ises sont en cours pour assurer des approvisionnements en eau salubres et commodes sous canalisation la majeure partie de la population mondiale Mais les avan tages de tels approvisionnements m me suffisants ne sont pas automatique ment garantis par la construction de stations d puration et de r seaux de dis tribution En fait l exp rience montr que s il n est pas l objet d une surveil lance convenable tout r seau de distribution risque de devenir une v ritable voie de propagation de la maladie C est pourquoi ont t rassembl s dans la pr sente publication des rensei gnements et des indications concernant la planification l organisation et la mise en uvre des programmes de surveillance de la qualit de l eau de boisson l chelon national ou r gional dans les pays en voie de d veloppement Il s agit d une monographie con ue l intention du personnel des services de sant publique et des autorit s responsables de la production et de la distribution de l eau de boisson des ing nieurs et agents sanitaires dont les activit s touchent la sant publique ou les approvisionnements en eau des exploitants des stations de traitement et de toutes les autres personnes qui s int ressent professionnel lement aux approvisionnements en eau Les directives pr sent es ici proc dent d une tude des m thodes et moda lit s de surveillance de la qualit de l eau de boisson dans les pays en voie de d veloppe
124. ispose t on de comparateurs de chlore oui non 10 Source traitement et distribution d crire les d ficiences au verso de cette feuille A Les points suivants sont ils satisfaisants a la source des points de vue non i quantit ii qualit bact riologique iii qualit chimiques 11 CIO iv qualit physiques 4 Telle qu elle est d finie dans les Normes pour l eau de boisson 10 b c e f g ANNEXE 6 v protection l coulement de l eau brute pr l ve t on des chantillons d eau brute pour d celer le cas chant la i contamination bact riologique ii contamination chimique le traitement des points de vue i a ration iil homog n it chimique iii alimentation en produits chimiques iv floculation v s dimentation vi filtration rapide lente vi d sinfection la distribution des points de vue i stockage ii chloration d appoint iii taux de chlore r siduel iv pompage d appoint v pression vi continuit de l alimentation vii fuites la maintenance i source ii traitement iii distribution les dossiers i d sinfection ii travers e des filtres iii consommation de produits chimiques iv preuves de contr le d exploitation v examens bact riologiques OOOUO OUOU OUUOUUUOU UU OLU US 121 3 3 eE G A 122 SURVEILLANCE DE LA QUALIT
125. ission d adopter et de mettre en vigueur des normes pour l eau de boisson Omission de prot ger les bassins versants puits et sources de toute conta mination par la surface Omission de maintenir une pression hydraulique positive dans tout le r seau de distribution Omission de maintenir un taux de chlore r siduel continu dans les r seaux de distribution Insuffisance ou absence de programmes d vitement des interconnexions et des siphonnages en retour Absence de proc dures de laboratoire normalis es Omission de tenir des dossiers de station par exemple des registres du taux de chlore r siduel Omission de tenir des registres de la surveillance exerc e Pr l vement d chantillons bact riologiques en des points fixes non repr sen tatifs du r seau de distribution Omission de d sinfecter les constructions nouvelles et les installations apr s les avoir soumises des travaux de r paration Manque d autorit juridique ad quate Insuffisance de budget et de main d uvre Insuffisance de personnel bien form et qualifi Moyens de laboratoire et appui insuffisants Promotion inexistante de programmes de maintenance ad quats sionnement en eau et de surveillance de la qualit de l eau fournie L efficacit de la surveillance est en grande partie question d attitude En mati re de surveillance il n y a pas de myst res Aucune per c e aucun raccourci aucune d couverte r cente ne sont signaler Mai
126. l faut absolument disposer le casse vide proximit aussi imm diate que possible de l appareil qui para t Fig 15 Dispositifs antireflux a actionn par la chute de pression dans la ligne b vannes deux soupapes de retenue en s rie Alimentation Alimentation gt Robinets de pr l vament pour preuves ANNEXE 5 113 Fig 16 R servoir domestique toiture ou citerne Couvercle amovible ajust frottement doux D sta7ce at cont C charze vis blz mex damitre cu tuse Alimentation s 4 Vanne de vidange TN N Par a Alimertat on Cst chon 25 5 125 25 57 25 tre l origine d une contamination L emplacement d un casse vide doit tre suffisamment sur lev par rapport au niveau de trop plein de lappa reil pour pr venir la submersion de celui ci et viter tout reflux La figure 14 repr sente des casse vide manom triques et non manom tri ques ces derniers con us uniquement contre le siphonnage en retour ne peuvent tre install s aux endroits o il existe des risques de reflux Dans les cas o il serait extr mement difficile d assurer une coupure mat rielle entre deux r seaux et o il faut s attendre des inversions de la pression on peut recourir un dispositif antireflux pression r duite dont la figure 158 sch matise le principe 1 est compos de deux soupapes de contr le r ductrices de pression actionn es m caniquemen
127. la manufacture de la glace doit tre exempte de soli des bact ries saveurs et odeurs sa teneur en min raux dissous doit tre aussi faible que possible G n ralement la plupart des eaux acceptables a usage domestique le sont pour la manufacture de la glace Contrai rement lopinion populaire la cong lation ne tue pas les bact ries et toute eau qui sert faire de la glace doit tre de m me qualit que l eau de boisson car il est fr quent que l on mette de la glace directement dans des boissons Le service de sant publique des Etats Unis d Am rique a publi A sanitary standard for manufactured ice 31 Normes sanitaires pour la glace manufactur e Ces normes pr voient toutes les conditions requises pour l eau qui sert la fabrication de la glace la qualit de la glace le nettoyage du mat riel l hygi ne des processus adopt s et le transport de la glace ainsi que les tuyauteries la tenue des locaux les installations sanitaires les gouts et le rejet des eaux us es et l hygi ne du personnel dans les locaux de l usine 4 Lorsqu elle se cong le l eau tend comprimer vers le c ur de la masse les impuret s qu elle contient Mettant profit ce ph nom ne les fabricants de glace injectent pendant la cong lation des bulles d air dans l eau la maintenant ainsi en mouvement et vitant que les pr cipit s chimiques les solides et les bact ries ne soient enserr s dans les cris ta
128. lativement peu quali 66 ils sont g n ralement fiables quant la qualit du filtrat fournis sent de l eau conforme aux normes pour l eau de boisson sous r serve que la qualit de l eau brute soit raisonnablement bonne et leur instal lation ne demande aucun quipement m canique d importation L usage de la filtration lente sur sable a t pr conis e pour les pays en voie de d veloppement surtout pour les petites installations nettoyage manuel o l eau n est parfois soumise aucun autre traitement Huis La SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON 92 Og uewyys B uejedobeley side Q e EEE EL O 1 CT age eee UON Ino UON INO UON Ino no UoN Ing UON mo uoissaid snos janpisal y nu 8 4 0 18 905 5 ua 5 0 603 0138 89 8 Smolno 8401 3 ap 3 38 02 s p jos ap 6 05 ap ap ayonog ej ap nessay 83 95944 0138419 5 10 yuswa jewrou aouasqy 5844 syuen od ap 9 5591 1 9 05 9319 8 51984 ap seq 8 suep 9 8 OHM uo1nqIn s ip 0 40 53809 9 1859933 15 aruq uonezuawipas nea p 834 05 3 YNS 341 3 NOILVYL T1 Er E 1 E E E CEE Gel Lal 11 1 UON UON 70 UON Ino mo uoN UON INQ UON Ino UON Ing UON uoissa
129. le les d ficiences doivent tre corrig es sans d lai abstraction faite des r sultats des examens de laboratoire L organisme de surveillance doit disposer de l autorit juridique l habilitant appuyer de telles mesures Certains organismes surtout ceux qui r gissent des petits r seaux et des approvisionnements en eau priv s ont trouv utile d tre habilit s en cas de d faillance de la gestion du r seau effectuer les travaux n cessaires et se faire rembourser par le service des eaux les frais encourus Lorsqu il n y a pas lieu de prendre des mesures imm diates il faut n anmoins donner suite l enqu te La m thode la plus satisfaisante est g n ralement d entreprendre une nouvelle enqu te dans les 30 jours par exemple En cas de d ficiences mineures une lettre du gestionnaire du r seau signalant que rem de a t port la d ficience peut suffire si elle est jug e digne de confiance Pour les enqu tes multiples les inspections et autres modalit s de la surveillance il importe d organiser un bon syst me de registres et dos siers Le syst me de dossiers visibles code de couleurs et de dossiers de rappel est particuli rement utile dans les enqu tes suivre Omettre de poursuivre activement rigoureusement l action et la sur pervision entreprises donne naissance une apathie qui ne tarde pas s tendre aux enqu tes primitives Les cadres sup rieurs qui n gligent d
130. le r gio nale provinciale ou d partementale parall lement celles du minist re Dans certains pays par exemple des techniciens de l assainissement affect s la surveillance de la qualit de l eau de boisson en zone rurale ont uvr avec efficacit avec pour base une division sanitaire r gionale 24 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Niveaux de surveillance Les nombreuses diff rences constat es ce sujet entre les diff rents pays ont t mentionn es ci dessus De m me il existe de grands carts entre les niveaux ou chelons des programmes de surveillance qui pour ront tre tablis et maintenus au cours des quelques prochaines ann es dans les divers pays Une enqu te multinationale r cente sur des programmes de surveil lance nationaux a r v l une faiblesse commune on n a pas adopt des programmes officiels r alistes avec des buts et objectifs pr cis s quan tifiables accessibles compte tenu des conditions locales La pr sente monographie pr conise les tapes suivantes pour tablir les niveaux de surveillance voulus 1 Revoir formellement le programme de surveillance existant ses ressources l autorit dont il rel ve son fonctionnement ses objectifs et crit res et en r sumer l tat d avancement 2 Examiner les besoins du pays en mati re de surveillance de la qualit de l eau en inventoriant le nombre des r seaux d approvisionne ment et leur dist
131. les dont l un est destin la lutte anti incendie aux processus industriels et d autres usages sp ciaux mais pas l alimentation en eau de boisson 4 l eau qui sert l amor age des pompes ou a l alimentation des anneaux d obturation hydrique notamment dans les stations de traite ment d eau brute ou d eaux d gout 5 les fosses de pompage avec drains de rejet dans des fosses d aisan ces ou autres sources de pollution 6 les cuves remplissage automatique les r servoirs de chasse siphon dont l entr e est situ e au dessous du niveau de l eau y compris les r servoirs de chasse des gouts publics 7 les W C tubs lavabos et viers mal con us ou mal install s 8 les piscines dont la bouche d alimentation en eau se trouve au dessous du niveau de trop plein ou qui comportent une connexion mat rielle entre un approvisionnement en eau potable et les conduites de cir culation 9 les appareils des h pitaux en g n ral notamment les st rilisa teurs condenseurs filtres alambics aspirateurs etc La verrerie jaug e ANNEXE 115 et les tubes de connexion des alambics restent parfois pollu s et il arrive que tout le contenu d un alambic soit contamin 10 les drains de plancher avec connexions pour chasse d eau 11 les cuves industrielles r servoirs etc de tous types avec une connexion d alimentation en eau situ e au dessous du rebord de trop plei
132. lexit de ce r seau du risque d closion d une pid mie aux a roports internatio naux et centres de p lerinage par exemple et de la pratique de la chlo ration On pourrait penser que la chloration diminue les besoins d chantil lonnage Mais les tudes sur le terrain men es dans les pays en voie de d veloppement ont montr que les approvisionnements en eau prove nant des sources qui sont prot g es naturellement puits profonds par exemple sont rarement chlor s La chloration se pratique plut t dans les r seaux dont la source ou le r seau de distribution est ou pourrait tre contamin et o une d faillance du dispositif de chloration risque rait de compromettre s rieusement la sant de la population desservie Un contr le constant des concentrations de chlore r siduel et de la qua lit bact riologique de l eau est donc n cessaire pour assurer que des mesures correctives seront prises si une eau de qualit douteuse p n tre dans le r seau de distribution En raison des nombreuses variables mentionn es ci dessus et des dif f rences entre les ressources utilisables pour la surveillance il est impos sible de sugg rer une fr quence d chantillonnage universellement appli cable 11168 serait que les examens bact riologiques de l eau chlor e soient quotidiens cet id al est accessible pour les grands r seaux mais il peut se r v ler hors de port e pour les petits r seaux et l
133. ment qui avait t entreprise en 1968 par accord entre l OMS et l Universit de Caroline du Nord Chapel Hill Etats Unis d Am rique et que le Professeur F E McJunkin avait t charg de diriger A cette fin des infor mations ont t recueillies gr ce 1 l examen sur place des programmes de surveillance de huit pays 2 des changes de correspondance et des entre vues avec du personnel des services de sant publique et des approvisionnements publics en eau ainsi qu avec des membres du secr tariat de TOMS qui s occu 10 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON pent des probl mes de salubrit de l environnement 3 des commentaires et suggestions formul s par les experts qui ont t consult s 4 l examen de publications de l OMS et de documents in dits notamment de rapports natio naux de questionnaires et de rapports d enqu te sur le chol ra 5 finalement une revue de la litt rature technique et scientifique pertinente Le projet de directives qui avait t r dig par le Professeur McJunkin a t communiqu divers sp cialistes puis r vis en fonction de leurs commentaires et suggestions la liste de ces experts figure l annexe 10 Le texte refondu a t ensuite examin par un coll ge de conseillers convoqu s par l OMS Gen ve du 18 au 24 f vrier 1975 au cours de cette r union le texte a t mis sous sa forme d finitive La liste des membres dudit coll
134. ment que ce soit b les conduites d eau brute ou d une eau incompl tement trait e ne doivent pas tre situ es directement au dessus ni au voisinage ni autour d une conduite ou d un bassin d eau finie lorsqu il n y a entre les deux pour les s parer qu un seul mur ou paroi commun c les conduites d eau de rin age ou de vidange d un filtre ne doivent pas tre connect es directement une canalisation de rejet elles doivent tre prot g es par une connexion sens unique et coupure d air de telle sorte qu en aucun cas il ne puisse se produire de reflux Les autres points courants ou sources d interconnexions ou de siphonnage en retour sont 1 les fuites dans les r seaux de distribution qui sont fr quemment le si ge d une faible pression ou d intermittence du d bit surtout dans les conduites ma tresses et dans les amen es au voisinage des canalisations d gout la portion aspirante des pompes d appoint est tout particuli re ment d licate de ce point de vue 2 les bouches d eau situ es dans les cours et am nag es de telle fa on que des eaux de ruissellement ou de surface pollu es puissent s couler dans la fosse du compteur Les robinets am nag s dans des fosses ou des chambres souterraines sujettes des inondations notam ment dans les gares de chemin de fer les docks et autres installations publiques sont souvent incrimin s 3 les r seaux d adduction doub
135. mme une justification d une ampu tation du budget Services d appui La disponibilit de services d appui transports et t l communica tions par exemple est indispensable la qualit de la surveillance La nature de cette activit demande souvent une intervention imm diate Un service de secr tariat ad quat est n cessaire pour la tenue des dos siers 7 Lois r glements et normes Autorit l gislative Une l gislation des r glements et des politiques convenables sont essentiels au d veloppement de programmes de surveillance efficaces de l eau de boisson L gislation statuts ou codes de base doivent sp cifier 1 l tendue de l autorit y compris l autorit sur toutes les eaux de boisson dans la zone qui rel ve de l organisme de surveillance 2 le ou les organismes habilit s faire observer la loi 3 le droit de l organisme tablir amender et mettre en vigueur les r glements et arr t s relatifs au d veloppement la production la dis tribution et la protection d une eau de boisson salubre Il est surprenant qu une telle l gislation de base fasse d faut dans beaucoup de pays 7 et que nombre de l gislations existantes soient s rieusement d su tes Toutefois i ne faut pas attendre pour mettre au point un programme de surveillance la promulgation d une l gislation qui peut prendre plusieurs ann es On peut ceuvrer tr s utilement aux termes de la l gislati
136. mplissage Prelevement des chantillons Les pr pos s l chantillonnage doivent tre form s aux m thodes de pr l vement notamment sur les points suivants 1 Identification de l chantillon date du pr l vement point de pr l vement br ves indications sur la source et les conditions sp ciales du pr l vement le cas ch ant A cet gard l usage d imprim s types est utile 2 Emplacement des points d chantillonnage comme il a t d crit ci dessus Le personnel subalterne doit recevoir des instructions pr cises concernant les points de pr l vement 3 Utilisation et r le des compos s d chlorants comme le thiosulfate de sodium introduits dans le flacon d chantillonnage 4 Mesure du taux de chlore r siduel Les tests doivent tre effec tu s imm diatement apr s le pr l vement 5 Mode de collecte des chantillons telle que ceux ci soient repr sentatifs et que pour l examen bact riologique les flacons d chantillons soient conserv s dans des conditions de st rilit Le pr l vement des chantillons bact riologiques doit tre consid r comme ayant le carac t re d une op ration chirurgicale avec l observation des m mes pr cau tions d asepsie il ne doit tre pratiqu que par un personnel convena blement form 7ro 16 Lorsque les chantillons se trouvent fr quemment contamin s par les pr pos s leur collecte il risque d appa raitr
137. n ou encore pour laquelle on utilise un tube de remplissage souple 12 les appareils de traitement aliment s en eau industrielle par une connexion directe au r seau d adduction mais sans coupure d air ad quate 13 les tubes souples dot s de manettes ou de clapets automatiques comme dans les bains les cuves industrielles les tanneries etc 14 les difices ou les eaux d gout sont pomp es sur place 15 les batiments lev s 16 les propri t s sises au bord de l eau 17 en g n ral tous les types de raccordement au r seau d approvi sionnement en eau qui permettent l eau us e de p n trer dans le r seau d adduction par drainage par siphonnage ou par pression Administration d un programme de lutte contre les interconnexions Le personnel du service de sant publique et celui du service des eaux les inspecteurs des installations sanitaires les surveillants des di fices les monteurs sanitaires et le personnel de maintenance ont tous une part de responsabilit dans la protection de la sant et de la s curit du public contre la contamination de l eau Cette responsabilit implique une conception et des pratiques d installations sanitaires correctes des r seaux de canalisations et de l appareillage sanitaire ainsi qu un encou ragement et une aide a la formation professionnelle des responsables de installation et de la maintenance des r seaux d adduction d eau Le per sonnel charg
138. n provenant du r seau ou que les dol ances de consommateurs indiquent une pos sibilit de contamination L enqu te doit alors tre entreprise imm dia tement afin d identifier l origine de ladite contamination L attention doit porter en premier lieu sur les causes de contamination les plus com munes cf annexe 4 Dans les r seaux o l on recourt la chloration les taux de chlore r siduel doivent tre contr l s imm diatement et l quipement ainsi que les dossiers de chloration examin s pid mies Une enqu te sanitaire analogue celle qu on ex cute en cas de risque de contamination doit tre entreprise si et quand les faits pid miologi ques r v lent une pouss e de maladie transport hydrique l int rieur ou proximit de la zone desservie par le r seau de distribution d eau Cette enqu te doit tre men e m me si les dossiers de laboratoire indi quent que les chantillons d eau analys s sont de qualit satisfaisante La contamination des approvisionnements est souvent sporadique et peut chapper la d tection quand l chantillonnage est intermittent En temps d pid mie l enqu te sanitaire ne doit pas tre limit e l appro visionnement public sous canalisation mais porter sur toutes les sources d eau de la collectivit Interpr tation des analyses de laboratoire Une enqu te sanitaire est n cessaire l interpr tation des r sultats des analyses bact
139. ncubation enlever les cultures et d nombrer les colonies de bact ries coliformes l aide d un microscope de dissection grand champ ou d une simple lentille moins souhaitable Placer une lampe grande plage d clairement proximit des colonies et la r gler de telle fa on que sa lumi re soit r fl chie directement par la surface bact rienne vers le microscope ou la lentille Les colonies de coliformes sont rouges ou roses avec un clat brillant superficiel vert dor ou m tallique Cet clat peut recouvrir la totalit de la colonie ou n apparaitre qu en son centre La couleur des colonies de bact ries non coliformes va du rose au rouge mais sans clat de surface Les coliformes f caux sont bleus 13 Consigner les r sultats de la num ration des coliformes sur une formule 14 Si Pon a filtr initialement plus dun volume d chantillon en choisir un qui donne entre 20 et 80 colonies de coliformes diviser le nombre de colonies par le nombre de millilitres de l chantillon filtr et multiplier le r sultat par 100 On obtient ainsi le nombre de colonies par 134 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON 100 ml d chantillon Arrondir le r sultat deux chiffres significatifs Exemple si l on a d nombr 34 colonies de coliformes sur une mem brane o l on a pass 25 ml d chantillon on a 34 25 x100 136 En arrondissant on trouve 140 colonies Quand on incube 35 C indiquer
140. nel du service des eaux et de l organisme de surveillance 2 la surveillance exige une prise de conscience des risques potentiels pour la sante Etendue de la monographie Cette monographie ne traite que des activit s op rationnelles direc tement praticables dans les programmes de surveillance classiques des pays en voie de d veloppement Certes les qualit s de la gestion de la planification de la conception du financement de l exploitation et de la maintenance des installations d approvisionnement public en eau sont toutes indispensables pour r ussir 4 fournir une eau exempte de risques pour la sant mais ces questions ne sont examin es que dans la mesure ou elles touchent directement les activit s de surveillance Les modalit s d taill es des examens bact riologique chimique et physique de leau sont largement diffus es dans la litt rature technique et a l exception de certains dosages cl s ne seront pas expos es ici De m me les raisons de fixer des limites la teneur en certains constituants de l eau de bois son ont t examin s ailleurs par exemple dans les Normes internatio nales pour l eau de boisson 10 Limites de la monographie Son but g n ral ses objectifs son tendue et son audience pr vue imposent la monographie certaines limites a Les directives sont n cessairement de caract re g n ral et il peut se faire que leur application locale exige quelque adaptation b Les
141. nement en eau par une coupure d air a appareils sanitaires b piscines et r servoirs de stockage c pompes aspirantes et foulantes pour l alimentation des b timents lev s et les processus industriels Alurertation _ 2 TIR WHO 02 Alimentation ee Aumentation 110 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Fig 13 S paration mat rielle des deux branches d un approvisionnement dou ble a connexion oscillante b rupture d air Alimentation r seau public LS N Joint bille N osciltante Alimentation r seau priv Alimentation r seau priv Alimentation r seau priv R servoir de stockage sur lev z b WHO 761022 r seaux de distribution et dans les installations d alimentation en eau de boisson Les risques d interconnexions et de contamination de l eau potable sont permanents A Chicago USA par exemple lors de la foire mondiale de 1933 des conduites d fectueuses et mal con ues ont per mis la contamination de l eau de boisson de plusieurs hotels si bien que plus de 1400 personnes ont contract une dysenterie amibienne la quelle 98 d entre elles ont succomb Les pid mies dues a une conta mination des approvisionnements publics en eau par interconnexions d montrent clairement que les services de sant et les pourv
142. nir en aide aux pays organisations et particuliers qui cherchent pr venir les maladies intestinales transport hydrique en assurant la salubrit de l eau de boisson fournie dans la zone de leur ressort Objectifs de la monographie L objectif principal est de fournir des renseignements et des directives pour 18 mise au point de programmes de surveillance l chelon f d ral national provincial d partemental ou cantonal ainsi que d indiquer des priorit s des niveaux compatibles avec les ressources et l exp rience locales Les autres objectifs sont a d offrir aux organismes de surveillance des directives qui leur per mettent d valuer leurs propres programmes b de guider les organisations sanitaires nationales dans l valuation du niveau de la surveillance des eaux de boisson entreprise dans le pays de constituer un document de r f rence pour l tablissement de programmes de formation l intention du personnel de surveillance et d exploitation et de fournir une liste de contr le aux fins d identification des lacu nes qui peuvent exister dans la surveillance exerc e et dans les proc d s appliqu s par les services des eaux ainsi que d indiquer les mesures cor rectives possibles 16 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Cette monographie s efforce aussi de montrer que 1 le succ s de la surveillance est subordonn aux efforts conjoints des autorit s et du person
143. nregistrer la lecture en mg l soit A c Dans B introduire 0 5 mi de solution d ars nite puis 10 ml de l chantillon d eau m langer vite et ajouter aussit t la solution d o toli dine m langer et comparer la couleur celle des talons aussi vite que possible enregistrer la lecture en mg l soit Bj d Conserver le contenu du tube et le recomparer aux talons exac tement 5 min plus tard enregister la lecture en mg l soit By e Dans le tube O T introduire 0 5 ml de r actif l o tolidine et 10 ml de l chantillon d eau m langer et laisser reposer pendant exac tement 5 min comparer la couleur 8 celle des talons enregistrer la lec ture en mg I soit O T f Au moyen de ces lectures calculer le chlore r siduel total O T B le chlore r siduel libre A B le chlore r siduel combin O T B A B Pr paration et conservation des r actifs d preuve l o tolidine 18 A titre de pr caution contre la d coloration ou la pr cipitation dues une exposition occasionnelle de hautes temp ratures ou la lumi re solaire et aux erreurs d analyse qui en d coulent la solution d o tolidine ne doit pas tre conserv e plus de 6 mois Pour pr parer le r actif l o tolidine dissoudre 1 35 g de dihydrochlo rure de cette substance dans 500 mi d eau distill e En agitant constam ment introduire cette solution dans un m lange 150 ml d acide chlor hydrique
144. nt hydrique seront examin s dans une brochure publi e par l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO en conjonction avec POMS 6 Quand on consulte les dossiers des pid mies des maladies trans port hydrique on constate toujours que pendant la transmission de la maladie il existait dans le r seau d approvisionnement en eau local des d fectuosit s flagrantes Le plus souvent il s agissait d une pollution impr vue provenant d une source pr alablement saine de l utilisation d une eau brute pollu e et non trait e d une d faillance des processus de traitement ou encore d une pollution du r seau de distribution notamment de l existence d interconnexions Tous ces d fauts sont d ce lables et peuvent tre corrig s gr ce des mesures de surveillance ad quates Protection des ressources investies dans les programmes d approvisionnement en eau Effectu e en vue d estimer la situation en 1970 une enqu te globale sur les approvisionnements en eau des collectivit s a montr que dans les zones rurales des pays en voie de d veloppement o vit la grande majorit de la population mondiale plus de 85 des habitants man quaient de tout acc s satisfaisant une eau raisonnablement indemne de contamination Plus de 30 de la population urbaine de ces pays n avaient pas acc s une source d eau sous canalisation domicile ni m me une borne fontaine 7
145. nt les produits chimiques mat riel protecteur mesures d urgence Stations de pompage et r seau de distribution pressions n cessaires ANNEXE 3 87 Programme des cours de formation l exploitation des stations de traitement suite R f rences bibliographiques Mati res Visite aux exploitations d eaux A Annexe 4 souterraines locales puits pp 88 108 fontaines galeries etc Annexe 6 enqu te sanitaire supervis e pp 117 124 sur les l ments du r seau D monstration et preuves dosage du chlore r siduel d termination de la turbidit mesure du pH dosage des goudrons aux coagulants autres tests R vision des questions du cours questions et r ponses valuation du cours a Les lettres renvoient aux publications suivantes A la pr sente monographie 8 Cox 77 Wagner amp Lanoix 28 D Huisman amp Wood 29 E United States Environmental Protection Agency 23 88 Annexe 4 DIRECTIVES POUR LES ENQUETES SANITAIRES Dans cette annexe sont examin s les l ments essentiels 4 tudier ou a prendre en consid ration dans une enqu te sanitaire Sources On a d j dit toute source nouvelle doit tre minitieusement ins pect e avant d tre adopt e pour le captage d une eau d alimentation Une source peut tre momentan ment satisfaisante et ne pr senter aucune garantie quant sa salubrit future des enqu tes r p t es p rio
146. nt parce qu il serait plus petit que celui qui a t d fini par l organisme de surveillance qu un r seau d approvisionnement en eau pourrait ou devrait tre n glig mais les efforts seront ax s dif f remment une plus grande attention tant accord e par exemple l ducation sanitaire et la d monstration collective qu aux analyses courantes de laboratoire Dans des circonstances sp ciales en cas d pi d mie de chol ra par exemple toute la gamme des activit s de surveil lance enqu tes sanitaires chantillonnage analyses de laboratoire etc doit tre tendue m me aux plus petits approvisionnements Mais g n ralement quand les ressources sont limit es il faut se pr occuper surtout de surveiller les plus grands r seaux Outre les r seaux desservant en eau les populations r sidentes ceux des restaurants des h tels des parcs des ports de mer des a roports des gares des foires des centres de p lerinage des festivals des camps militaires et autres concentrations de populations transitoires doivent faire l objet d une attention particuli re en raison de leur r le potentiel dans la transmission des maladies En recensant les r seaux d eau on peut rassembler d autres informa tions extr mement utiles peu de frais donn es sur les exploitants les laboratoires les extensions projet es la consommation d eau quand il existe des dossiers les sources d eau e
147. omme tant l valuation et la supervision continues et vigilantes du point de vue de la sant publique de la salubrit et de l acceptabilit des approvisionnements publics en eau de boisson La protection de ces approvisionnements dans l int r t de la sant publique doit tre telle que chaque l ment de ensemble du r seau source traitement sto ckage et distribution fonctionne sans risque de d faillance Il est illu soire de croire l impeccabilit du traitement si le r seau de distribution permet une contamination par la faute d installations d fectueuses ou de l existence d interconnexions de m me aussi excellent soit il un r seau de distribution ne prot ge pas la sant publique s il fournit de l eau insuffisamment trait e enfin bien entendu il y a galement danger quand le d bit d une source fortement pollu e risque de d passer la capacit de traitement des installations Les l ments de tout programme de surveillance sont multiples g nie sanitaire examens physique biologique chimique et institutionnel des approvisionnements en eau Le premier constitue enqu te sanitaire c est dire l inspection et l valuation sur place par une personne qualifi e de toutes les conditions installations et pratiques touchant le r seau d approvisionnement en eau qui pourraient tre l origine de quelque danger pour la sant du consommateur Les examens physique biolo gi
148. omplexes doivent tre men es par du personnel sup rieur L insuffisance d effectifs de personnel qualifi ne doit pas servir d excuse Pinaction mais constituer un d fi qui incite tablir des pro grammes de formation ad quats Assistance technique et bourses peu vent tre obtenues par l entremise de l OMS et d autres organisations internationales L exp rience a prouv que les programmes de surveillance peuvent tre convenablement ex cut s par des dipl m s de lenseignement secondaire sous r serve qu ils aient re u 1 2 ans d instruction techni que de formation et d exp rience en service et condition qu ils soient troitement encadr s par du personnel qualifi ENQUETES SANITAIRES 45 Les caract ristiques personnelles des enqu teurs sanitaires sont elles aussi importantes L adoption d une attitude et d une approche profes sionnelles l est galement dans les contacts directs avec les exploitants des services des eaux Si Penqu teur s acquitte s rieusement de ses fonc tions d une mani re professionnelle et s il formule des observations suggestions et recommandations qui doivent conduire a des am liora tions d une mani re professionnelle et s il formule des observations collectivit b n ficieront tous de l enqu te Les travaux de l enqu teur sanitaire doivent eux aussi tre soumis des v rifications occasionnelles De plus beaucoup d organismes tr
149. on gr ce 3a propre chaleur corporelle Surveillance chimique Cette surveillance de l eau de boisson cro t en importance mesure qu augmente le nombre des sources d eau brute qui sont expos es des d charges de rebut municipales industrielles et agricoles Le personnel du service des eaux doit ex cuter r guli rement des preuves physiques et chimiques pour assurer un bon contr le op rationnel taux de chlore r siduel libre pH turbidit etc Mais bien des laboratoires des services des eaux ne disposent ni du personnel ni des installations n cessaires pour proc der certaines des importantes analyses chimiques requises L organisme de surveillance doit alors se charger de l chantillonnage et des analyses et faire en sorte que l eau livr e aux consommateurs soit de qualit satisfaisante L analyse chimique compl te comprendrait aussi la recherche des m taux toxiques des pesticides des produits chimiques organiques non biod gradables et la mesure de la radioactivit Dans un laboratoire bien quip et dot d un personnel comp tent l analyse d un seul chantillon d eau de surface peut demander 4 jours hommes de travail sinon plus contre moins d un jour pour la seule analyse bact riologique et phy sique Lorsque les approvisionnements en eau viennent de sources peu expos es a des d chets industriels et agricoles l analyse compl te doit tre limit e et servir principalement au choi
150. on relative la sant et au bien tre social et avec une coop ration b n vole Dispositions touchant le respect des r glements Le ou les statuts doivent pr voir le respect de tous r glements r gles lois et politiques ainsi que des sanctions en cas d infraction Bien qu en th orie l autorit de surveillance doive tre capable de parvenir ses objectifs en donnant des conseils et en faisant appel la coop ration plu t t qu en recourant la rigueur des lois il sera presque certainement n cessaire dans l int r t g n ral d appliquer occasionnellement les sanc tions pr vues soit un particulier soit une organisation L usage de ce pouvoir doit certes tre restreint l extr me mais doit rester imm diatement possible en p riode d urgence 30 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Incitations financi res Pour am liorer la qualit de l eau de boisson il peut tre plus efficace de pr voir des incitations financi res telles que des subventions gouver nementales ou des allocations aux services des eaux que de prendre des sanctions contre l organisation charg e de l approvisionnement Si l orga nisme de surveillance n est pas autoris approuver des subventions il doit aviser l administration comp tente Normes pour l eau de boisson L organisme de surveillance doit tre habilit faire observer les nor mes de qualit pour l eau de boisson adop
151. onnements par camions citernes dans les plus grandes villes Programme de formation professionnelle Mise au point de s minaires pour les exploitants des services des eaux d tachement de quelques membres du personnel grace a des bourses internationales recours aux services de consultants comme enseignants promotion des efforts de formation professionnelle d ploy s par les universit s locales et les instituts tech niques Assistance technique Sur demande programmes restreints NIVEAU Description Programme destin aux pays qui ont d j tabli des pro grammes dans les tr s grandes villes et s efforcent d assurer la surveil lance une chelle nationale ou r gionale plus consid rable Lois et r glements Autorit juridique de base plus r glements adminis tratifs bien codifi s Normes pour leau de boisson Normes bact riologiques plus normes relatives la turbidit la saveur la couleur odeur et aux subs tances toxiques M thodes types d analyse Celles qui correspondent aux normes pour Peau de boisson Laboratoire Laboratoire central avec possibilit d analyses compl tes 74 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON fourniture de mat riel et de produits aux laboratoires et aux programmes de formation de laborantins laboratoires r gionaux si et quand il y a lieu Enqu tes sanitaires P riodiques dans les secteurs urbains et pour les pro grammes ruraux part
152. ou vent qu une rotation des affectations parmi le personnel sanitaire permet de lutter contre une certaine complaisance et m me d viter des fautes plus graves r sultant d un exc s de familiarit avec certaines stations ou leur personnel Comme 1l a t dit pr c demment la plupart des enqu tes sanitaires de routine doivent tre ex cut es par du personnel des services des eaux Dans les plus petits r seaux notamment cela exige une formation com pl mentaire d exploitant par le moyen de cours ou de programmes acc l r s Un cadre sup rieur du service des eaux doit accompagner l enqu teur sanitaire pendant son inspection non seulement pour rem dier le cas ch ant aux d fauts d cel s mais aussi parce que l enqu te doit tre consid r e comme une s ance de formation cf ci dessous p 42 Exploitants Une enqu te sanitaire vise valuer les dangers existants et poten tiels que pr sente pour la sant de la population un r seau d approvision nement en eau M me les installations les plus soign es et les mieux quip es peuvent engendrer des risques pour la sant si elles sont exploi t es par un personnel incomp tent Inversement on conna t des exemples d installations primitives qui produisent de l eau de bonne qualit quand elles sont bien g r es et bien exploit es L examen des qualifications de l exploitant fait donc logiquement partie de l enqu te Malheureusement l val
153. ouvent r dig es dans la langue du pays et tir es sur papier peu co teux Plusieurs publications donnent d excellentes indications a cet gard et les annexes 4 et 6 pr sentent quelques exemples Outre leur int r t p dagogique et leur utilit comme listes de contr le ces formules de rapport s int grent au dossier permanent et ce titre rendent service pour la mise en vigueur des normes de qualit et pour l valuation ult rieure de l efficacit des mesures correctives qui ont t prises Certains organismes ont trouv utile de demander l ins ENQUETES SANITAIRES 47 pecteur et l exploitant principal de contresigner tous deux la formule Cette fagon de faire procure un accus de r ception du rapport et garantit que l exploitant est mis au courant des d ficiences d cel es La formule de rapport une fois remplie peut tre trait e de la m me mani re que le rapport il est inutile de la recopier si l on a soin d en tirer des doubles au papier cartone en tablissant le rapport L un au moins des exemplai res doit tre conserv par l organisme de surveillance et un communiqu au gestionnaire du service d approvisionnement en eau Une place amplement suffisante doit tre pr vue pour l insertion des observations crites Le rapport doit indiquer clairement sans ambigu t les recomman dations formul es les mesures prendre et la date limite laquelle elles doivent l avoir t Il
154. oyage b la date et heure du retour un service int gral c est dire la fin de la p riode de maturation les niveaux de l eau brute et de l eau filtr e mesur s chaque jour la m me heure et la perte de charge quotidienne d la vitesse de filtration et ses variations horaires le cas ch ant e la qualit de l eau brute y compris la temp rature le turbidit la couleur et la num ration bact rienne dans les petites stations d pour vues de laboratoire il arrive que l analyse bact riologique ne soit pas pra ticable il importe alors d autant plus que soient mesur e la turbidit et dos le chlore r siduel sur des chantillons d eau finale pr lev s quoti diennement la m me heure les m mes param tres de qualit pour l eau filtr e et g tous les incidents qui ont pu survenir et pourraient avoir affect le fonctionnement de la station pousse de plancton apparition d ano 191165 de la membrane filtrante film biologique ou Schmutzdecke vent pluie etc L enqu teur sanitaire doit inspecter les divers processus et op rations afin de s assurer qu ils se d roulent de mani re satisfaisante par exemple que l quipement m canique tels que les m langeurs rapides et les flo culateurs fonctionnent que tous les appareils d alimentation et de mesure des produits chimiques sont en parfait tat de marche et bien entretenus que les r serves de substances
155. oyeurs d eau sont responsables du contr le des r seaux publics de distribution d eau et de toutes les installations sanitaires raccord es a ces r seaux Cette res ponsabilit comporte le r le de conseillers et d instructeurs aupr s des monteurs sanitaires en ce qui concerne le d tection et l limination des interconnexions Controle La suppression des reflux exige essentiellement celle de deux fac teurs 1 la liaison mat rielle 2 la cause du changement de sens du gra dient de pression La suppression de la liaison l interconnexion est un moyen positif de pr venir le reflux ANNEXE 5 111 Le seul moyen absolu d liminer la liaison mat rielle est de recourir a insertion dans l coulement d un espace d air vertical 36 cf fig 12 Il convient d am nager de tels espaces aussi fr quemment que possible et de veiller ne jamais les court circuiter La voie d entr e dans des appareils sanitaires ou industriels doit s arr ter une distance de 18 sur face de trop plein gale au minimum deux fois Pouverture efficace de la voie Ii ne doit pas y avoir d extension pr vue de la voie d entr e au dessous du rebord de trop plein Si l extr mit du tube d alimentation est filet ou sa surface dentel e pour permettre l adaptation d un tuyau sou ple il faut am nager aussi un bon anti vide L am nagement d une cou pure d air chaque appareil assure une protection totale de
156. points interdits d un r seau voisin qui pr sentent d exceptionnelles occasions de contamination des approvisionnements canalis s Ces zones difficiles doivent faire en priorit l objet d extensions de l approvisionnement en eau de boisson salubre Entre temps la surveil lance doit tre particuli rement serr e R seaux de desserte de populations nomades Dans la surveillance toutes choses gales d ailleurs la priorit est accord e celles des populations expos es qui sont les plus nombreuses Les enqu tes sanitaires sur les approvisionnements m tropolitains doi vent tre r alis es avant que soit organis e la surveillance r guli re des puits ruraux etc On l a d j dit les petits approvisionnements desservant des popu lations nomades peuvent impliquer pour la sant des dangers hors de proportion avec la taille du r seau La propagation rapide de maladies pid miques comme le chol ra a t reconnue imputable de tels apports d eau contamin e La surveillance de ces approvisionnements m rite un haut degr de priorit surtout en ce qui concerne la chlora tion Les pr paratifs que suppose l approvisionnement en eau des grands rassemblements doivent tre entrepris longtemps l avance Eaux en bouteilles Le personnel de surveillance de nombreux pays bien qu il ne se d s int resse pas des eaux en bouteilles et fasse preuve de quelque suspicion leur gard ne prend gu re de mes
157. politiques et proc d s esquiss s ci apr s sont conformes aux pratiques g n ralement adopt es en mati re de sant et d environnement mais elles ne sont ni exclusives ni exhaustives rien ne s oppose aux ini tiatives connaissances et innovations locales c La monographie s occupe surtout du service des eaux des collec tivit s plut t que des r seaux de desserte des habitations familiales par ticuli res d La surveillance en soi n assure pas un bon service des eaux elle ne repr sente qu un l ment essentiel de la structure g n rale des appro visionnements publics en eau pour que la surveillance soit efficace l ensemble du r seau doit fonctionner convenablement par exemple les qualit s de gestion de conception de construction d exploitation et de maintenance sont indispensables l alimentation en eau salubre INTRODUCTION 87 Mais ces questions ne sont pas examin es en profondeur dans la pr sente monographie elles sont trait es dans d autres publications de POMS cf la pr face p 10 e Cette monographie ne traite que des aspects tangibles de la sur veillance bien qu une caract ristique des programmes de surveillance efficace soit la qualit de la direction un aspect intangible le r le et importance de la surveillance dans les programmes d approvisionne ment en eau est soulign ici mais il est fr quent que faute d une direc tion comp tente vigoureu
158. pour l Afrique Brazzaville Congo 138 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES CAMPBELL E P Statement on community water supply program Zn Hearings on Mutual Security Act of 1959 Committee on Foreign Relations US Senate 86 Congress lst Session pp 754 761 May 18 1959 Cited by McJUNKIN F E In Com munity water supply in developing countries a report for the Office of War on Hunger Was v No hington DC United States Agency for International Development 1969 p 2 Sant du monde 13 22 1960 MILLER A P Water and man s health Washington DC Office of Human Resources and Social Development United States Agency for International Development 1962 OMS S rie de rapports techniques N 420 1969 Les approvisionnements publics en eau rapport d un comit d experts de POMS OMS S rie de rapports techniques N 541 1974 Evacuation des eaux us es des collec tivit s rapport d un comit d experts de POMS ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L A LIMENTATION ET L AGRICULTURE Les implications sanitaires des maladies parasitaires transport hydrique dans les plans de d veloppement des approvisionnements en eau Gen ve 1967 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Rapport de statistiques sanitaires mondiales 26 1973 pp 720 783 Approvisionne ments
159. prot g s par un papier un capuchon parchemin ou une feuille d aluminium fal Flacons obtur s jusqu au moment du pr l vement et rebouch s aussit t apr s Modalit s du pr l vement Volume d eau suffisant pour toutes les preuves Bl Volume minimal 100 ml Ample espace d air m nag dans le flacon pour faciliter le m lange Pr l vement d chantillons repr sentatifs effectu sans risque de contamination Echantillons d eau courante tir s des robinets connect s directement a la conduite ma tresse par le branchement de service B Echantillons non tir s de robinets connect s a un r servoir de stockage Dans le cas des r seaux chlor s le taux de chlore r siduel des chantillons doit lui aussi tre d termin imm diatement 126 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Echantillons tir s apr s avoir laiss les robinets ouverts jusqu a d gagement de la ligne de raccordement Pr l vement des chantillons de rivi re ruisseau lac ou r servoir par immersion du col du flacon ouvert Pr l vement des chantillons par pr sentation de l embouchure face au courant main en aval Pr l vement des chantillons effectu apr s avoir fait d biter la pompe pendant 5 min B Identification rapide des chantillons d une criture lisible en caract res ind l biles B Echantillons accompagn s de donn es compl tes et pr cises D chloration D chloration par addition de thio
160. que g n ralement bact riologique et chimique comportent des essais sur des chantillons d eau tant en campagne qu au laboratoire Quant examen institutionnel il porte sur les l ments de lexploitation et de la gestion qui pourraient faire courir des risques pour la sant des consommateurs par exemple l emploi d exploitants incomp tents L valuation compl te des risques sanitaires dans un grand r seau doit comprendre au minimum un examen minutieux et critique des points suivants 12 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE VEAU DE BOISSON Qualit de la source Mesures contre les interconnexions et le D bit de la source siphonnage en retour Protection de la source Chlore r siduel dans le r seau de distribu tion s il y a lieu Proc d s de construction et de r paration des installations y compris la d sinfec tion avant la mise ou remise en service Modalit s de 18 maintenance Niveau de l exploitation Suffisance et fiabilit du traitement R seau de distribution qualit pression et continuit Contr le de la qualit dossiers chantil lonnage preuves L ceuvre d valuation ne consiste pas simplement d celer ce qui cloche et y rem dier elle doit aussi comporter des mesures visant r duire sinon liminer les dangers que pr sente l environnement pour la sant humaine ainsi qu conseiller favoriser et stimuler toutes les am liorations possibles Elle englo
161. r le des op rations sur le terrain Epreuve l ortho tolidine L ortho tolidine r agit en solution acide tant avec le chlore complex qu avec le chlore libre et donne une coloration jaune Avec le chlore libre la r action est instantan e avec le chlore complex elle est lente La m thode clair repose sur cette constatation En faisant la lecture 10 s apr s l addition du r actif on ne dose que le chlore r siduel libre Epreuve l ortho tolidine ars nite OTA Cette preuve vite les erreurs dues la pr sence de substances g nantes telles que les nitrites le fer et le mangan se qui donnent une coloration jaune Elle permet donc une diff renciation plus pr cise entre le chlore r siduel libre et le chlore r siduel combin Elle repose sur le fait que la r action du chlore r siduel sur l o tolidine ne se fait pas en pr sence d ars nite de sodium alors que la couleur qui est due aux subs tances g nantes persiste Le mode op ratoire est le suivant 44 a Prendre 3 tubes gradu s de 10 ml les tiqueter A B O T b Dans A introduire 0 5 mi de solution d o tolidine puis 10 ml d chantillon d eau et bien m langer 5 5 apr s au plus tard ajouter 4 Les compos s de l ortho tolidine sont toxiques ils doivent tre mani s avec pr caution ANNEXE 8 129 0 5 ml de solution d ars nite de sodium m langer et comparer la couleur a celle des talons aussi vite que possible e
162. r seaux souterrains de drains ou tubes de terre cuite de basses cours de puits perdus ou de toute autre source de contamination 9 margelles de puits cuvelages pompes machineries de pompage tubes d aspiration expos s ou bo tes clapet connect es des tubes d aspiration am nag s l int rieur de fosses dont le fond se trouve au dessous du niveau du sol 10 omission de d sinfecter les puits ou fontaines nouvellement mis en exploitation 11 carence en mati re d installations sanitaires l usage de la main d uvre affect e aux travaux de construction 12 pompe d nu e de dispositif d auto amorcage utilisation d eau insalubre pour l amor age 106 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Sources et traitement des eaux de surface 1 exc s de pollution de l eau brute eu gard au degr de traitement assur 2 existence de sources de pollution incontr l es ou non identifi es par exemple pr sence d une population humaine dans un bassin ver sant abattage d arbres chasse paturage etc lixiviation de fosses d aisance ou d gouts et d versements cons cutifs soit dans des cours d eau ou dans des lacs du bassin versant soit dans des terres mar ginales pandage accidentel et coulement d herbicides de pesticides et d autres produits chimiques agricoles 3 absence de r glementation touchant l utilisation r cr ative des cours d eau et r servoirs dans
163. r de mani re viter toute accumulation d eau superficielle aux alentours de celui ci Tous les 98 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON r servoirs de service doivent tre entour s d un mur ou d une cloture et leur acc s doit tre strictement interdit au public Tout tube de trop plein de s ret ou de vidange d un r servoir de stockage doit se d verser librement dans un bassin ouvert d un point situ une distance minimale de 3 fois le diam tre du tube de d charge au dessus de la ligne de trop plein du bassin ouvert L ouverture de tous les tubes de trop plein de s curit de vidange ou d vent doit tre orient e vers le bas pour viter la p n tration de la pluie elle doit tre prot g e par un cran amovible mailles fines contre les oiseaux les chauves souris les rongeurs les insectes et tout mat riel contaminant Tous les tubes d amen e et d vacuation des r servoirs de stockage doivent tre convenablement tay s et construits de mani re minimiser les effets de la s dimentation il faut aussi am nager des sup ports m talliques scell s dans les murs avec des colliers convenables de mani re assurer l tanch it des connexions Tout r servoir toute cuve sur lev e ou autre structure utilis s pour stocker l eau finie doivent tre dot s d une toiture ou d un couvercle convenable et solide qui doit tre tanche l eau faite de mat riau
164. rait e et d autres qui ne re oivent que de l eau finie 12 connexions de court circuit d eau brute ou incompl tement trai t e permettant son d versement dans le r seau de distribution 13 manque de capacit de r serve dans les installations de traite ment d o la n cessit d une surcharge ou d un court circuitage occa sionnels des l ments de traitement ANNEXE 4 107 14 absence de latrines hygi niques et d quipement sanitaire pour les ablutions du personnel du service des eaux 15 contamination par des employ s infect s ou par des visiteurs contrevenants 16 mauvaises dispositions concernant le lavage et le drainage des planchers r servoirs aires de travail etc 17 manque de protection valable de Peau purifi e capacit de sto ckage inf rieure la capacit de s curit requise Distribution 1 intermittence du service qui engendre une r duction voire m me un renversement de la pression dans le r seau de distribution insuffisance de la taille des conduites ma tresses et secondaires d o possibilit s de changement de sens de la pression pr sence de tuyaux borgnes permettant une r duction ou un renversement de sens de la pression manque de dispositions visant assurer la continuit du pom page de service dans toutes les conditions 2 repompage sur les installations priv es quand la pression est fai ble d o cr ation d un renversement de pression
165. ransf re sur les milieux s lectifs dont on se sert pour exa miner les chantillons d eau 135 Annexe 9 REUNION OMS SUR L ETABLISSEMENT DE DIRECTIVES POUR LA SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON Ont pris part la r union qui tenue Gen ve du 18 au 24 f vrier 1975 a conduit la r daction de ces directives sous leur forme d fini tive Participants Dr R Allen Director Water Research Centre Medmenham Marlow Angleterre Pr sident M J A Andu General Manager Western Nigeria Water Corporation Ibadan Nigeria Vice Pr sident Pr R O Cord n Professeur de g nie sanitaire cole r gionale de g nie sanitaire Facult d ing ni rie Universit San Carlos Guatemala Guatemala Dr K E Hakim Professeur de chimie de l environnement Haut institut de sant publique Alexandrie Egypte Dr G P Hanna jr Consultant United States Agency for International Development Washington DC tats Unis d Am rique M R R L Harcourt Assistant Director Environmental Health Divi sion of Public Health Department of Health Nouvelle Z lande Rapporteur M K R Sahu Directeur du service de traitement et de contr le de la qualit D partement de l approvisionnement en eau et de l vac a tion des eaux d gout Corporation municipale Delhi Inde M Tjiook Centre international de r f rence pour approvision nement public en eau Voorburg Pays Bas
166. requises exprim es en hommes jours ou hommes heures pour les enqu tes sanitaires et les analyses bact riologiques et chimiques les taux de r mun ration des diverses cat gories de personnel les frais g n raux Il faut aussi d finir les politiques et modalit s en mati re de surveillance c est dire fr quence des enqu tes chantillonnage param tres analyser etc Dans certains r seaux les estimations initiales sont parfois tr s rudimentaires mais le processus s il est renouvel annuellement identifie aussi les donn es et dossiers n cessaires si bien que les estimations s am liorent avec le temps La premi re tape c est l inventaire des r seaux d eau par taille En suivant la proc dure esquiss e ci dessus on identifie les r seaux recen ser par exemple ceux qui desservent plus de 1000 habitants Sil n est pas possible de r pondre la totalit des besoins budg taires on peut surveiller r guli rement les r seaux desservant plus de 5000 habitants par exemple et ne s occuper des autres que lorsque la n cessit s en impose Au cours des ans mesure que les ressources s accroissent la population minimale desservie peut ventuellement tre r duite et la surveillance tendue des r seaux plus petits Les besoins moyens en hommes jours pour les enqu tes sanitaires et l assistance technique connexe y compris les examens des plans les r u nions avec les organes direc
167. rer la concentration de chlore r siduel Si elle aussi se r v le insuf fisante il faut augmenter la dose de chlore ajout e l approvisionne ment en eau chasser l eau de la ligne et continuer l chantillonnage jusqu obtention d une concentration de chlore r siduel satisfaisante Si l augmentation de la dose de chlore est inefficace ou s il faut une chlo ration excessive le personnel du service d approvisionnement en eau doit imm diatement entreprendre une enqu te sanitaire la recherche des possibilit s de contamination des eaux S il y a lieu l eau des condui tes et r servoirs de stockage voisins du point de pr l vement doit tre ANALYSE DES ECHANTILLONS D EAU 57 chass e et les conduites nettoy es et d sinfect es En outre le service des eaux dot d un laboratoire doit obtenir un chantillon d eau pour examen bact riologique Si ces mesures se r v lent insuffisantes il faut solliciter l aide de l organisme de surveillance et notifier aux consomma teurs ventuels qu ils doivent faire bouillir toute leur eau de boisson tant que l approvisionnement ne sera pas redevenu notoirement salubre La r vision des r glements des USA relatifs Peau de boisson tait en cours en 1975 Les nouvelles normes permettront de remplacer lexa men bact riologique par le dosage du chlore r siduel dans des circons tances prescrites 50 M me dans les pays riches de ressources comme les USA il e
168. ribution par taille en notant le niveau de surveillance actuellement assur par les exploitants ainsi que la pr valence des mala dies transport hydrique 3 Apr s avoir d termin le niveau actuel de surveillance en exami nant l chelon I par rapport aux tableaux 2 et 3 la correspondance exacte est improbable c est le principe du d veloppement chelonn qui importe choisir comme prochain objectif interm diaire le niveau de sur veillance imm diatement sup rieur 4 Comparer le niveau III au niveau II esquisser un programme for mel et estimer le budget la main d ceuvre et le temps n cessaires l ta blissement du nouveau niveau de surveillance Il peut tre n cessaire de trouver un quilibre entre le temps requis pour tablir le niveau de sur veillance sup rieur et les ressources disponibles c est dire que si le budget ou les ressources disponibles c est dire que si le budget ou les ressources en main d uvre sont insuffisants pour que l objectif soit atteint la date fix e il conviendra de prevo un suppl ment de fonds ou de prolonger le d lai 5 Adopter le nouveau programme tablir des objectifs formels et rendre compte annuellement des progr s Voici quelques exemples d objectifs formels a appliquer les normes internationales pour leau de boisson 70 tous les r seaux publics d approvisionnement en eau desservant une population de 50 000 mes par exemple en une p riode
169. rincipaux 1 la rapidit obtention des r sultats en 24h alors que la m thode classique de fermentation en tubes prend de 48 96h 2 la fiabilit de transport du mat riel deux fabricants au moins manufacturent des n cessaires de campagne L une de ces trousses contient une seringue enti rement m tallique avec dispositif de connexion directe au r cipient du milieu de culture qui permet d aspirer Peau travers le filtre le bouillon bact riologique est fourni pr t l emploi en ampoules de verre il y a une sacoche et un incubateur por 58 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON tatif 4 chauffage lectrique fonctionnant sous 6 12 110 ou 220 V et pou vant contenir 25 cultures Les l ments de la trousse n ont pas besoin d tre st rilis s sur le terrain car filtres r cipients de culture et tubes de filtration en mati re plastique sont fournis l tat st rile et les chan tillons d eau n entrent pas en contact avec la seringue avant d avoir tra vers le filtre Dans un autre n cessaire disponible sur le march la st rilisation du porte filtre est pr vue par combustion incompl te d alcool m thylique La membrane filtrante pr senterait au dire de certains d autres avantages mais il reste savoir s ils sont r els 1 Co t la comparaison du co t entre les m thodes dermen bac t riologique par filtration sur membrane et fermentation en tubes mul tiples implique
170. rmation des exploitants sant et s curit profession nelles relations publiques Administration du programme organisation dossiers mesures ult rieures Tourn e de visite un r seau d eau rural type Sources d eaux a Eaux souterraines caract ristiques des nappes aquif res influences polluantes d veloppement protection des puits sources etc Eaux de surface consid rations sur les bassins versants analyses structures de captage Traitement de l eau pr traitement filtration 1 filtres sable rapides 2 filtres sable lents d sinfection quipement dossiers Visite sur le terrain la station des eaux municipale R seaux de distribution conception des r seaux implantation et construction des r servoirs de stockage d sinfection des nouvelles ins tallations pr l vement d chantillons pertes dans le r seau dossiers A pp 32 38 B pp 274 279 A pp 21 28 63 67 B pp 271 273 A Annexe 4 pp 88 108 A Annexe 4 pp 88 108 C pp 63 128 A Annexe 4 pp 88 108 A Annexe 4 pp 88 108 C pp 206 236 D p 9 ANNEXE 3 79 Plan des cours de formation aux enqu tes sanitaires fsuite R f rences bibliographiques4 Mati res enseign es 1h Salle Probl mes de distribution de l eau _ A Annexe 5 de a Fuites pp 109 116 classe effets sur la qualit E pp 47 52 m thodes de traitement des fuites 6 Interconnections
171. s la manipulation de tuyauteries ou d autre mat riaux l ex cution de r pa rations etc Une troite liaison entre la direction du service des eaux et les autorit s m dicales est indispensable lorsque des travaux sont effec PERSONNEL 37 tu s par un entrepreneur tranger au service ou par une main d ceuvre ext rieure En raison de la nature aigu du chol ra les preuves h matologiques et les examens bact riologiques des selles la recherche de Vibrio cho lerae ne sont gu re d usage pratique pour la d tection du personnel infect Aussi est il indispensable d exclure quiconque souffre de diar rh e ou pr sente d autres sympt mes susceptibles de r v ler l infection Les parents des malades et autres personnes qui sont en contact troit avec des chol riques doivent toujours elles aussi tre tenues l cart des installations hydriques L annexe 2 expose les preuves de d tection des porteurs de germes des fi vres typho de et paratypho de Programme de formation professionnelle La distribution et la surveillance efficace des approvisionnements en eau de boisson demandent un personnel comp tent Aussi lorga nisme de surveillance doit il appuyer l organisation d un enseignement appropri dans les universit s locales et autres tablissements techniques Lorsque cet enseignement n est pas dispens localement le personnel sup rieur doit profiter des programmes d enseignement d
172. s camps toutes les villes neant n ant J 4 consultatif consultatif milieux et r actifs doivent tre disponibles consultatif comme pour le niveau ll principaux projets de logements foires march s secteurs urbains grands embouteil leurs commerciaux gros fabricants commerciaux 19 approbation officielle programme actif codifi valuation des lab des grandes stations liste approuv e comme pour le niveau IH autres secteurs tr s peupl s comme ci dessus tous les secteurs urbains quelques secteurs ruraux tous les embouteil leurs commerciaux tous les fabricants commerciaux les niveaux de d veloppement conomique et d approvisionnement en eau des collectivit s La pauvret des ressources dans ces pays sugg re la n cessit d chelonner le d veloppement des programmes de surveil lance par stades ou niveaux successifs Un pays qui dispose d un ing nieur sanitaire pour cinq millions d habitants ne serait gu re r aliste s il adoptait un programme de surveillance calqu sur celui d un pays 20 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON industrialis L inaptitude pr visible de tels programmes atteindre les normes qui leur ont t fix es engendre l apathie voire le cynisme Une fa on plus r aliste plus pragmatique d aborder la question est de dresser un programme de surveillance a
173. s eaux de la ville est alert par t l phone 2 le r sultat de l preuve est cercl d encre rouge sur la formule 3 la conclusion est dactylographi e en rouge sur la formule 4 un 2 chantillon est pr lev D 2 avertissement Si le 15 chantillon est confirm et le second pr sum positif 1 une lettre courtoise est adress e l ing nieur 2 cette lettre est remise la main 3 un double est communiqu au directeur de l appro visionnement en eau 4 un 3 chantillon est pr lev 3 avertissement Si le 25 chantillon est confirm et le 3 pr sum positif 1 une lettre est remise au direc teur de l approvisionnement en eau indiquant clairement que la lettre suivante sera adress e au maire de la ville 2 un double en est adress l ing nieur 3 un quatri me chantillon est pr lev On a recouru deux fois au 35 aver tissement dans le pass r cent du laboratoire d 4 avertissement Si le 35 chantillon est confirm et le 4 pr sum positif une lettre est remise la main au maire de la ville Cette mesure n a encore jamais t prise Le tableau 9 r sume les m thodes utilis es avec succ s dans une ville d Am rique du Sud qui d pourvue d autorit juridique met cepen dant en uvre un bon programme de surveillance Que le sch ma expos dans ce tableau r ussisse dans ladite ville ne signifie toutefois pas qu il serait tout aussi efficace ailleurs I importe cepen
174. s on peut tirer parti des exp riences heureuses ou malheureuses 181 tes par d autres La pr sente monographie vise r unir en un seul ouvrage l intention des responsables de la qualit de l eau fournie aux collectivit s urbaines et rurales particuli rement dans les pays en voie de d veloppement tout un ensemble de pratiques et proc d s utiles Justification de la surveillance Eau et sant Selon des estimations dignes de foi un demi milliard de sujets sont touch s chaque ann e par des maladies invalidantes v hicul es par l eau 14 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON ou en g n ral d origine hydrique et un million d entre eux dont la moiti environ sont des nourrissons y succombent 7 On value a 25 la proportion mondiale des lits d h pitaux qui sont occup s par suite de l insalubrit de certaines eaux 2 Les maladies en cause sont les fi vres typhoide et paratypho des le chol ra h patite infectieuse les dysenteries bacillaire et amibienne et de nombreuses vari t s d affections gastro intestinales 3 4 5 L existence des dangers latents que pr sen tent pour la sant publique les approvisionnements en eau est li e la qualit de l eau consomm e Une eau exempte de Salmonella typhi par exemple ne peut pas transmettre la fi vre typho de Les r percussions sanitaires des maladies parasitaires v hicul es par l eau sur les plans de d veloppeme
175. sage du chlore pr chloration postchloration chloration critique surchloration Produits d sinfectants hypochlorateurs chlorateurs 85 R f rences bibliographiques B pp 32 59 B pp 60 89 B pp 90 105 B pp 106 112 C pp 187 190 B pp 112 142 B pp 142 144 B pp 150 C pp 197 205 p 31 86 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Programme des cours de formation l exploitation des stations de traitement su te Visite des captages d eau r gio A Annexe 1 naux utilis s et r alisation pp 72 75 d enqu tes sanitaires supervi Annexe 4 s es sur les diverses sources pp 88 108 Annexe 6 pp 117 124 Principes de la qualit de l eau en B pp 190 sant publique 201 physiques E chimiques bact riologiques biologiques Proc dures de laboratoire 61 d preuve Echantillonnages n cessaires chantillons repr sentatifs heures de pr l vement chantillons composites mat riel de pr l vement Terrain Visite d une station de traitement A Annexe 4 d eau de surface enqu te sani pp 88 108 taire supervis e de divers grou Annexe 6 pes de traitement pp 117 124 Dossiers des stations d eau mesures et preuves quotf diennes mesures et preuves p riodi ques dossiers permanents requis Calcul des solutions et doses arithm tique d une station Stockage des produits chimiques et des fournitures pr cautions qu exige
176. se la valeur de la surveillance soit restreinte Plusieurs mani res d aborder le d veloppement et 18 mise en ceuvre d un bon programme de surveillance sont possibles en d finitive le pro gramme de surveillance doit tre consid r la lumi re des r sultats obtenus Niveaux de surveillance Les niveaux de surveillance de la qualit de l eau de boisson varient beaucoup dans les pays en voie de d veloppement tout comme varient Tableau 2 Programmes de surveillance de la qualit de l eau de boisson d apr s le niveau ou l intensit des activit s pr vues Niveau de ar es t Initial Programme qu il est propos d adopter dans les pays en voie de d veloppement qui actuellement n ont ni pro gramme ni responsabilit de surveillance formul s Fondamental Programme qu il est propos d adopter dans les pays en voie de d veloppement qui actuellement ont un pro gramme nominal avec de s v res limitations d ampleur et d efficacit Int rimaire Programme qu il est propos d adopter dans les pays en voie de d veloppement qui actuellement n ont de pro gramme tabli que dans les tr s grandes villes Interm diaire Programme qu il est propos d adopter dans les pays en voie de d veloppement qui actuellement ont un pro gramme tabli l chelon national et s efforcent d am liorer l efficacit de la surveillance Programme analogue ceux qui sont en cours dans les pays industrialis
177. si en comprim s Les fabricants fournissent le mode d emploi de ces n cessaires Les deux m thodes ci dessus sont sujettes interf rence et des preuves sp ciales s imposent pour corriger les erreurs qui en r sultent si elles sont assez fortes pour ne pas tre n gligeables Dans l ensemble la m thode DPD est la moins sensible aux interf rences Autres dosages du chlore sur le terrain D autres preuves de campagne pour le dosage du chlore libre dans l eau au moyen de syringaldazine de m thylorange et d o tolidine neutre stabilis e ont t mises au point au cours des derni res ann es 45 47 Dans les programmes de surveillance qui ont des occasions de recherche et de d veloppement certaines de ces mises au point r centes pourraient se r v ler dignes d tude D TECTION DES BACT RIES COLIFORMES PAR LA M THODE DE LA MEMBRANE FILTRANTE Introduction Le test traditionnel prouv pour la d tection des bact ries colifor mes est la fermentation en tubes multiples On peut le remplacer par une preuve plus r cente dite de la membrane filtrante Elle est d utilisa tion commode sur le terrain et donne des r sultats plus rapides Ci des sous est d crit un mode op ratoire abr g Avant de le mettre en appli cation il convient de consulter des descriptions plus compl tes 77 18 et les instructions des fabricants du mat riel utilis Appareils sp ciaux En plus du mat riel bact riologique d
178. sme de surveillance Cet organisme doit assurer les services professionnels correspondant a ses responsabilit s faire en sorte que la sant de la population soit prot g e La plupart des pays en voie de d veloppement ont des appro visionnements publics en eau tr s insuffisants et manquent de program mes ad quats pour la surveillance de l eau de boisson 7 Dans 18 majo rit des cas une expansion consid rable s impose pour r pondre aux besoins en personnel comp tent services de laboratoire et autres ressour ces n cessaires a la mise en ceuvre d un programme de surveillance effi cace Dans le pr sent chapitre sont examin s tablissement l exploita tion et la gestion des organismes de surveillance mais la discussion est limit e aux aspects de ces questions qui sont directement apparent s aux fonctions qu implique une bonne surveillance de la qualit de l eau de boisson Le lecteur pourra trouver dans d autres publications de POMS 4 5 11 12 des renseignements g n raux sur l administration sanitaire de l environnement Doubles responsabilit s des services des eaux et des autorit s sanitaires Les organismes de surveillance et les services des eaux n uvrent pas comp titivement ils sont plut t compl mentaires les uns des autres Une utilisation convenable des ressources disponibles par chaque orga nisme permet d assurer un service public plus complet usuellement moindres frais On
179. sme ext rieur sont les installations qui permettent lorsqu il y a lieu l ex cution de mesures 1 turbidim triques 2 colorim triques 3 floculom triques m thode des flacons 4 de la demande de chlore _ 5 du taux de chlore r siduel faut g n ralement inclure dans les tests fondamentaux la d termi nation du pH de l alcalinit et de l ammoniac afin de pouvoir d termi ner l efficacit de la coagulation de la s dimentation de la filtration de la chloration et des dispositions anticorrosion De rapides variations de ces param tres et d autres tels que le taux des chlorures des nitrates ANALYSE DES CHANTILLONS DEAU 6 et la conductivit indiquent une possibilit de pollution dans le bassin versant il faut alors entreprendre une enqu te sanitaire et prendre les mesures correctives appropri es Le dosage du fer et celui du mangan se sont n cessaires quand ces l ments se trouvent dans l eau brute des concentrations suffisantes pour influer sur les processus de traitement Le dosage des fluorures s impose quand on pratique la fluoration L quipement n cessaire l x cution des preuves physiques et chi miques est co teux et le personnel qui l emploie doit tre techniquement form Heureusement toutefois les preuves num r es ci dessus sont r alisables avec la pr cision voulue pour contr ler le fonctionnement des petites stations de filtration au moyen de n
180. soit accord e ici une attention sp ciale Ce sont 1 le taux de chlore r siduel 2 la num ration des bact ries coliformes en tant qwindice de la contamination ventuelle de l eau par des mati res f ca les Ainsi qu il est expos au chapitre 7 la concentration en chlore r si duel peut servir d indice de la contamination bact rienne cf galement la r f rence bibliographique 43 CONCENTRATION TAUX DE CHLORE R SIDUEL N cessaires d preuves au comparateur Il existe des techniques raffin es le titrage amp rom trique par exemple utilisables pour mesurer avec un haut degr de pr cision la concentration de chlore r siduel dans l eau Mais aux fins de contr le les techniques courantes de mesure colorim triques sont suffisantes Une technique de mesure peu co teuse qui convient tant sur le ter rain que dans les stations se pratique au moyen de n cessaires d preuve par comparaison colorim trique souvent d nomm s comparateurs de poche ou chloroscopes Ils comprennent des talons permanents consti tu s soit de petits verres color s g n ralement mont s sur un disque soit des ampoules scell es de liquide color que lon peut comparer l chantillon introduit dans une ampoule analogue ouverte Les talons doivent tre prot g s de la lumi re de la chaleur des poussi res des pro lif rations fongiques des liquides r pandus et des manipulations maia droites Le comparateur disque
181. st souvent difficile d assurer le contr le biologique des petits approvisionnements en eau La membrane filtrante Les probl mes de la surveillance bact riologique expos s ci dessus sont tels que dans les pays en voie de d veloppement les preuves ana lytiques l aide de membranes filtrantes ont suscit un int r t consid rable Les membranes utilis es en bact riologie des eaux sont des dis ques plats poreux souples en mati re plastique d environ 0 15 mm d paisseur et usuellement de 47 50 mm de diam tre La taille des pores est rigoureusement contr l e pour la bact riologie des eaux elle est g n ralement de 0 5 u On filtre un chantillon sur la membrane que l on place ensuite sur un milieu de culture bact riologique g los ou sur un tampon de papier impr gn de milieu de culture humide on incube alors pendant un temps sp cifi et dans des conditions prescrites de temp rature et d humidit On examine ensuite la culture bact rienne obtenue et on interpr te les r sultats Cette m thode d preuve est approuv e et accep t e par l Organisation mondiale de la Sant et par maints organismes de surveillance nationaux Filtres et porte filtres sont mis en vente par les fabricants dans plusieurs pays En Inde le National Environmental Engineering Research Institute de Nagpur en manufacture On attribue l emploi des membranes filtrantes dans les pays en voie de d veloppement deux avantages p
182. sulfate de sodium apr s le pr l vement D chloration par addition de thiosulfate de sodium dans le flacon avant sa st rili sation Concentration du thiosulfate 100 mg l Transport et stockage Echantillons maintenus 4 une temp rature aussi proche que possible de celle de l eau au moment du pr l vement Echantillons examin s d s que possible apr s le pr l vement Examen des chantillons dans l heure qui suit le pr l vement recommand Temps coul entre le pr l vement et l examen des chantillons lt 30 Temps ci dessus selon les modalit s locales tablies gt 24h Dur e et temp rature de stockage sont enregistr es Existence de modalit s tablies pour le transport des chantillons au laboratoire Existence de modalit s tablies pour le transport de flacons st riles sur le terrain 127 Annexe 8 METHODES D ANALYSE GENERALITES Nombreux sont les trait s d taill s complets faisant autorit et qu il est facile de se procurer concernant les examens physique chimique bact riologique biologique et radiologique des eaux de boisson cf les r f rences bibliographiques 70 17 25 Il y a aussi des protocoles sim plifi s 42 et il existe maints manuels consacr s l analyse de l eau Toutefois deux param tres particuliers ou mesures de la qualit de l eau sont si essentiels a la surveillance de cette qualit qu ils m ritent que leur
183. t dans le maintien du taux de chlore r siduel l int rieur du r seau e des d fectuosit s dans la construction ou la r paration des condui tes maitresses f la pr sence d gouts a proximit des conduites d eau ma tresses g des d fectuosit s de construction ou un d faut d entretien ou encore un mauvais choix de l emplacement des valves de s curit des soupapes de vide et d vent h la survenue de baisses de pression ou m me de contre courants et l intermittence voire l interruption du d bit dans le r seau de distri bution i Pusage de pratiques incorrectes d installations sanitaires par les consommateurs connexion directe de pompes d appoint par exemple j les fuites surtout lorsqu il y a concomitance de faibles pressions k l existence de canalisations borgnes D les d fectuosit s dans les bouches d eau et m des d fauts de la maintenance Dans le r seau de distribution d un service des eaux les possibilit s de d gradation de la qualit de l eau sont multiples Il peut arriver que la dur e de r tention de l eau dans les canalisations soit tr s longue et qu il existe des failles par o puissent p n trer dans le r seau des mati res polluantes points de fuites robinets de service purgeurs et valves de s curit interconnexions etc Pour tre compl te la liste des mesures de protection doit indiquer a les dispositions correctes prendre
184. t es l chelon national g n ralement par le minist re de la sant Quand il s agit de d terminer si une eau est salubre un jugement sain et une consid rable exp rience d ordre scientifique et m dical sont n cessaires qui d passent la capacit de la plupart des exploitants des stations de traitement de l eau Les Normes internationales pour l eau de boisson 10 ont t largement adop t es 7 Certains pays ont adopt en totalit ou en partie des normes internationales ou nationales D autres les ont modifi es et ont tabli leurs propres normes L valuation de la source et la sp cification des m thodes d analyse en laboratoire font partie int grante des normes pour Peau de boisson Codes relatifs la distribution et aux conduites d eau Des pratiques d installation incorrectes et l emploi d appareils d fec tueux ont souvent entra n des pouss es de maladies transport hydri que L organisme de surveillance devrait travailler en troite collabora tion avec les organisations nationales de normalisation le minist re de la sant les fabricants les associations professionnelles les services des eaux les tablissements de formation professionnelle et autres organismes en vue de promouvoir la s curit des installations sanitaires Autres normes Dans les pays d pourvus d organisation nationale de normalisation il appartient aux organismes de surveillance de promouvoir des normes
185. t ou hydrauliquement et d un clapet de retenue manom trique dispos entre les deux pr c dentes C est un instrument co teux il n est pas rare qu il faille l importer Un moyen plus courant de pr venir les reflux consiste installer deux soupapes comme le repr sente la figure 15b mais il n est pas parfaitement fiable La pr vention des reflux est videmment pr f rable des mesures correctives ult rieures et les points o toute interconnexion est inadmis sible inexcusable sont la station de traitement et les installations d eau propre et d eau us e l int rieur des b timents La figure 16 repr sente un exemple de r servoir de stockage domestique bien con u Recherche des interconnexions On peut trouver des interconnexions partout o il y a adduction d eau de boisson et o il existe des gouts ou des d chets sur les lieux et ou des approvisionnements en eau distincts provenant de puits cours d eau canaux citernes ou autres sources Les puits de surface sont par ticuli rement expos s la pollution et m me les puits profonds peuvent tre contamin s du jour au lendemain 114 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Sont a observer au stade de la conception les r gles suivantes 35 a aucune interconnexion ne doit tre tol r e dans une station de fil tration entre une conduite d eau filtr e ou chlor e et une conduite d eau brute 4 quelque stade ant rieur de traite
186. t l efficacit des enqu tes notamment l intention des pays dont le d veloppement conomique ne fait que d marrer Lois et r glements Autorit absolue mais services plut t consultatifs que mise en application de r glements rigoureux aux activit s pour lesquelles il y a p nurie de personnel pour faire observer la loi Habilitation de la police intervenir dans tous les cas o peut tre prouv e l existence d une v ritable menace pour la sant Normes pour l eau de boisson Normes internationales pour r eau de boisson ou leur quivalent avec adaptation convenable aux conditions locales et publication des r glements dans la langue du pays M thodes types M thodes types internationales pour Panalyse de leau de boisson et publication locale de leur description dans la langue du pays ANNEXE 1 75 Laboratoire tablissement d un laboratoire central de r f rence comple tement quip et d installations r gionales Le laboratoire central doit assurer de nombreux services y compris la formation professionnelle une assistance technique la fourniture de milieux bact riologiques et talons et l valuation d autres laboratoires Enqu tes sanitaires Tous les secteurs urbains y compris les r seaux de distribution la plupart des approvisionnements publics ruraux les plus importants doivent tre r guli rement soumis une enqu te Approbation des sources Pour toutes les nouvelles sources d alim
187. t la tenue jour de dossiers ad quats La pr paration d une enqu te sanitaire portant sur le r seau doit comprendre la compilation et l examen de tous les dossiers y compris ceux a des d bits b du fonctionnement de la station et du r seau de distribution c des produits chimiques ajout s d de la qualit de l eau la station et dans le r seau de distribution e de la formation professionnelle des exploitants et f des dol ances des consommateurs L enqu teur doit aussi revoir ses propres dossiers 1 des enqu tes ant rieures 2 des mesures prises pour rem dier aux d ficiences le cas ch ant 3 des pouss es de maladies intestinales transport hydrique dans la collectivit desservie 6 Echantillonnage de l eau de boisson Introduction Ce chapitre traite de l chantillonnage effectu tant par le personnel du service des eaux que par celui de organisme de surveillance Les tableaux 6 7 et 8 indiquent l poque et la fr quence des chantillonna ges ex cut s par ces deux organismes On pr l ve des chantillons dans les r seaux d approvisionnement en eau afin de d terminer si l eau fournie est propre la consommation humaine ils doivent donc tre repr sentatifs de l ensemble de l appro visionnement Si un chantillon est pr lev sans soin ou en des points qui ne sont pas parfaitement repr sentatifs de l ensemble du r seau le pr l vement est pratiqu en vain Tout
188. t tr s peupl es et dont les gouts sont insuffisants les r servoirs de stockage ciel ouvert ou d nu s de protection les canalisations borgnes et les portions p riph riques du r seau les plus loign es de la station de traitement Dans beaucoup de zones urbaines on se sert d eaux de toutes sortes ECHANTILLONNAGE DE L EAU DE BOISSON 53 de sources souvent au nombre de 3 ou 4 s levant parfois jusqu a 20 et m me plus L emplacement des points d chantillonnage dans le r seau de distribution doit tre tel que l eau de chaque source fasse l objet d un pr l vement p riodique L chantillonnage doit tre plus fr quent dans le cas a des sources desservant une population forte b des sources d eau de surface c des sources qui alimentent un r seau de dis tribution ancien d enfin des sources dont il est connu que la qualit a d j dans le pass suscit des difficult s L utilisation de camions citernes pour la distribution de Peau est courante dans bien des grandes villes Dans certaines agglom rations plus de la moiti de la population re oit parfois ainsi son eau de boisson Les postes de remplissage de ces camions doivent faire l objet d un chantillonnage p riodique et l eau des camions d un pr l vement al a toire sans avertissement pr alable du camionneur Les camions doivent tre p riodiquement nettoy s et d sinfect s lors d un stationnement au poste de re
189. tc On trouve des directives pour le rassemblement des donn es dans le rapport d un groupe scientifique 9 En Inde on a d j vu des foires attirer en un seul jour jusqu 3 millions de personnes ORGANISATION 21 de POMS Approvisionnements publics en eau M thodes de collecte et de pr sentation des donn es 77 Estimation la main d cuvre et des pr visions budg taires n cessaires aux programmes de surveillance Cette section pr sente quelques directives concernant la pr paration des estimations de la main d ceuvre et du budget pour les programmes de surveillance amplifi s par des organismes centralis s tels que les minist res ou les services de sant nationaux provinciaux ou d parte mentaux Il est g n ralement indispensable de r p ter le processus plu sieurs fois afin d adapter le programme aux limites des ressources et la disponibilit des donn es On peut faire des ajustements en limitant la surveillance compl te aux r seaux d une certaine taille minimale cf section pr c dente en red finissant l tendue de la surveillance la fr quence des enqu tes sanitaires par exemple et en revoyant les prio rit s Pour plus de raffinement on peut s parer les r seaux selon leur source d alimentation eau souterraine ou de surface et les grouper par taille Les donn es n cessaires sont un inventaire des r seaux sous sur veillance des estimations des dur es de travail
190. tence de 70 80 de porteurs chroniques iii Sil est av r qu un employ est atteint d une maladie qui peut tre v hicul e par l eau ou qu il souffre d une affection diarrh iforme ou encore qu il sera physiologiquement incapable de reprendre son tra vail pendant plus de cinq jours encore il faut prendre des dispositions pour faire en sorte qu il ne soit pas affect des travaux au cours des quels il risquerait de compromettre la puret des approvisionnements en eau et cela tant qu il naura pas t examin par le m decin de l entre prise qui il appartiendra de d cider en compatibilit avec les indica tions donn es pr c demment si l employ en cause peut tre sans dan ger affect aux travaux pr cit s Des dispositions permanentes doivent galement tre prises pour que chaque membre du personnel soit exa min par le m decin de l entreprise au moins une fois tous les trois ans Trad Ta Annexe 3 FORMATION PROFESSIONNELLE COURS DE FORMATION AUX ENQU TES SANITAIRES Stagiaires Surveillants des services d eaux municipaux et exploitants chevronn s techniciens de sant publique et techniciens de assainissement Dur e du cours Trois jours cons cutifs ou 6 s ances vesp rales de 3h chacune plus une journ e sur le terrain la clart solaire Effectif de la classe 10 20 stagiaires Moyens mat riels Dans une station une cole ou un immeuble adm
191. teurs la r daction des rapports la formation professionnelle en service etc ne peuvent tre valu s qu partir des 28 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE VEAU DE BOISSON dossiers de l organisme de surveillance I faut aussi conna tre les d pen ses salariales les pertes et profits les frais de d placement de secr tariat etc Proc dures crites Beaucoup d organismes de surveillance trouvent utiles des indica tions sur leur propre organisation leurs objectifs leurs politiques et pro c dures Bien que les activit s de surveillance demandent plut t du juge ment qu une uniformit inconditionnelle nombre d entre elles profitent d une certaine uniformit des syst mes collecte des donn es analyses de laboratoire tenue des dossiers Le manuel d exploitation esquiss au chapitre 8 constitue un exemple d une telle proc dure crite Budget autonome L ind pendance d action est directement li e l ind pendance finan ci re Une ind pendance budg taire relative est une caract ristique com mune tous les organismes de surveillance efficaces 1 arrive que ces organismes soient dans l obligation de prendre certaines mesures impo pulaires mais quand tout va bien la population est g n ralement inconsciente de leurs activit s Cependant l efficacit de la surveillance est parfois consid r e tort comme un indice d une possibilit de r duction de cette surveillance et co
192. tion 12 mauvais points d acc s aux conduites maitresses en vue de leur rin age par chasse ou couvillonnage insuffisance des vannes pour per mettre d isoler les diff rentes sections du r seau de distribution 13 m diocre conception des boites 4 clapet 4 purgeur et a d bit m tre des bouches d eau et des clapets de puisard permettant la for mation de mares et l accumulation d eau souterraine avec risque de siphonnage en retour propagation d helminthiases et prolif ration de moustiques 14 m diocrit du drainage et de la protection des bornes fontaines 15 d fectuosit des r servoirs d eau finie 109 Annexe 5 INTERCONNEXIONS ET SIPHONNAGE EN RETOUR Introduction Le terme interconnexion s entend d une liaison hydraulique per manente ou temporaire entre une source de pollution et des conduites d eau de boisson Le contaminant p n tre dans le r seau d eau appr t e lorsque 18 pression hydraulique de la source pollu e d passe celle de Peau de boisson par suite d un effet de siphonnage en retour ou d un reflux du courant Essentiellement c est une inversion nuisible du sens de l coulement d a des variations de la pression hydraulique r sultant elles m mes d un concours de circonstances Les responsables des services de sant publique se pr occupent depuis longtemps des interconnexions et des courants de reflux dans les Fig 12 Protection de l approvision
193. tite survenue la Nouvelle Delhi a d j t men tionn e 5 39 Bien qu on ait d nombr environ 30 000 cas de cette affection on n observa aucune augmentation des cas de typhoide ni de dysenterie 4 parce que les exploitants des services des eaux avaient not un accroissement sensationnel de la concentration en chlorures indice d une augmentation de la pollution et qu ils avaient renforc les doses d alun et de chlore Malheureusement bien que la concentration de chlore r siduel r alis e f t bact ricide elle n tait pas suffisante pour tuer le virus de l h patite Chaque station productrice d eau a ses propres probl mes De plus chacune d elles doit faire face un ensemble de variables diff rent Il est donc indispensable que si quelque chose cloche dans le fonctionne ment de la station de traitement l exploitant soit capable de s en aper cevoir imm diatement d valuer les conditions dangereuses ou ind si rables ventuelles et apr s avoir pris les mesures n cessaires de d ter miner leur degr d efficacit A cette fin l exploitant doit tre familiaris avec les r sultats obtenus dans le laboratoire de la station Les moyens d ex cuter les preuves de laboratoire n cessaires au contr le des proc d s de traitement doivent tre pr vus toutes les sta tions de filtration Les besoins minimaux des tr s petites stations sou mises une supervision technique par un organi
194. u 30 Autres normes 30 Pouvoirs sp cifiques 31 4 PERSONNEL 32 Introduction 32 6 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Personnel du service des eaux Cadres sup rieurs des organisations de sant publique Examen m dical des exploitants Programme de formation professionnelle Cours de formation professionnelle 5 ENQU TES SANITAIRES Introduction ir poque et fr quence des enqu tes Qualification des enqu teurs sanitaires Exploitant 4 2 24 4 oh eS 6 4 KS SR eS Formules et dossiers de rapports d enqu te sanitaire Directives pour les enqu tes sanitaires a DOSSIER RSR A er d es 6 ECHANTILLONNAGE DE L EAU DE BOISSON Introduction lt 4 3 G lt e eo de AY DR Echantillonnage bact riologique fr quence et nombre des pr l vements 9 4 Situation des points d chantillonnage Pr l vement des chantillons 7 Echantillonnage chimique Transport des chantillons Coordination avec le laboratoire 7 ANALYSE DES CHANTILLONS DEAU E ODOC s a RSR aa ee ee es oo ed Be A
195. uation de lexploitant tant subjective elle s exprime difficilement en termes quantifiahies Pour tout r seau quelle qu en soit la taille il faut d signer un res ponsable de l exploitation cette personne ou son rempla ant doit tre disponible la demande en tout temps lorsque le r seau est en ser vice et qu il utilise des eaux de surface ce qui implique la mise en uvre de proc d s de d sinfection L exploitant principal d un r seau qui recourt la chloration doit avoir sous la main des moyens de mesurer le taux de chlore r siduel et bien entendu savoir les utiliser mais il doit 46 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON aussi tre capable de corriger les taux de chloration lorsqu ils sont incor rects Les exploitants des stations de traitement doivent avoir fait des tu des secondaires ou quivalentes avoir t form s a la technologie des approvisionnements en eau et en avoir acquis l exp rience Dans certains pays des exigences ont force de loi mais cela n est possible que si l exis tence de services de sant soci t s professionnelles tablissements d enseignement et autres organismes permettent la formation souhai t e On ne saurait trop souligner qu une enqu te s rieuse comp tente offre une excellente occasion de formation pour l exploitant parfois la seule formation possible l ext rieur Outre qu il doit expliquer pourquoi diverses activit
196. ues uns beaucoup de ruraux secteurs ruraux Approbation des sources comme ci dessus Echantillonnage comme comme secteurs secteurs et contr le ci dessus ci dessus lurbains urbains sect ruraux sp ciaux M thodes types bact rio bact rio bact rio international d analyse Iqu logique logique ou quivalent physique et physique et parfois OT chimique Communications des besoins pour les activit s 6 7 8 9 Mesures rectificatives selon les besoins Etablissement de utilisation lab central lab lab r gionaux laboratoires sp cialis jr gionaux s il lab de y a lieu r f rence i compl tement existantes quip p ex du lab de sant 8 Pour plus de d tails cf annexe 1 14 15 16 Activit de l organisme de surveillance Normes ou crit res de conception Lutte contre les interconnexions Code de montage sanitaire Service d appui par les laboratoires Mat riels et additifs R glementation des approvisionnements en eau sp ciaux Approvisionne ment momentan Camions citernes INTRODUCTION Tableau 3 suite consultatif n ant n ant n ant n ant h pitaux gares et a roports principaux n ant grandes villes Eau en bouteilles n ant Niveau de surveillance consultatif officieux n ant n ant n ant n ant coles comme pour le niveau postes militaires grand
197. uipement des installations 30 Normes internationales pour l eau de bois son 30 51 55 58 60 89 Organisation administrative dans les pro grammes de surveillance 23 Organisation mondiale de la Sant objectifs globaux recommand s 15 Ortho tolidine r actif d preuve 129 avec le chlore 128 Parasites 14 Voir aussi Maladies d origine hydrique Personnel d exploitation examen m dical 36 37 76 formation 18 84 87 professionnel 32 34 qualifications 35 44 45 responsabilit s 35 45 59 subalterne 36 techniciens de l assainissement 34 Pesticides analyse des 59 Piscines protection 109 114 Pollution conduites 94 96 sources 59 Pompage des eaux d gout 115 Pompes d appoint 94 95 109 111 114 Populations nomades approvisionnements en eau 26 69 Post chloration 91 Pr chloration 91 Pr s dimentation dans les r servoirs 90 Pr visions budg taires pour les programmes de surveillance 27 28 Produits chimiques non biod gradables preuves pour les 59 Puits d infiltration 105 Puits protection sanitaire 88 89 101 105 Radioactivit mesure de la 59 Rapports d enqu tes 40 46 47 63 R actifs pour l analyse de l eau 128 129 131 Recensement des r seaux d approvisionne ment 24 26 Reflux pr vention 95 104 107 109 116 R seaux d adduction doubles 112 114 R seaux d alimentation en eau d tablisse ments particuliers 61 R seaux d approvisionn
198. ultatif mensuel facultatif annuel facultatif facultatif n ant n ant n ant usines d embouteillage manufactures de glace Par l organisme de surveillance Secteurs ruraux et villages n ant Villes n ant Grandes villes mensuel Autres voir tableau 3 institutions populations temporaires camions citernes usines d embouteillage manufactures de glace irr gulier trimestriel mensuel irr gulier annuel mensuel n ant n ant mensuel trimestriel variable trimestriel annuel annuel annuel variable bisannuel tous les 3 ans tous 165 3 ans annuel variable annuel n ant n ant annuel n ant annuel n ant n ant 9 Dans tous les r seaux chlor s il faut pr lever des chantillons et en d terminer le taux de Cl r siduel au moins une fois par jour Dans les grands r seaux l chantillonnage doit tre plus fr quent et les chantillons pour le dosage du CI r siduel tre pr lev s divers points du r seau de distribution police au domicile d un employ du service des eaux ou dans un res taurant toujours le m me La majorit des chantillons pour examen bact riologique et dosage du chlore r siduel doivent tre pr lev s dans les zones connues pour les probl mes qu elles posent par exemple celles dont les dossiers ant rieurs r v lent la m diocrit l existence de secteurs pression faible cel les o le taux de fuites est lev celles qui son
199. urce ou 2 des d fectuosit s de construction Les figures 3 11 donnent des indications concernant la surveillance par les techniciens auxiliaires de l assainissement des approvisionnements en eau en milieu rural 30 D fauts d hygi ne les plus communs Ci dessous sont num r s quelques uns des d fauts d hygi ne qui sont les plus fr quents dans les approvisionnements en eau et qu il est ANNEXE 4 101 Fig 6 Puits creus muni d un treuil 4 H N ma T E EA 7 KE SIT Ra ae sun M 41 1 5 vee OS ES aoe gt Liste de contr le 1 La zone p riph rique est elle exempte de d chets liquides et de latrines 2 Y a t il une aire imperm able qui exclut toute p n tration des eaux de surface 3 Les flancs du puits ont ils t rendus tanches l eau jusqu 3 m de profondeur 7 4 La corde et le seau sont ils hors de port e des usagers 5 L eau du puits est elle chlor e a D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 facile d identifier et d viter Il est prouv que chacun d eux s est trouv un jour ou l autre l ongine d une contamination de l eau et par cons quent que de toute vidence sa d tection dans les approvisionnements en eau suspects doit faire l objet de recherches minutieuses Les listes tablies pourraient tre consid rablement allong es elles ne sont ni com pl tes ni
200. ures pour surveiller la qualit de ces 70 SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L EAU DE BOISSON approvisionnements alors qu ils constituent une menace potentielle pour la sant et doivent tre trait s tout comme les autres approvisionne ments en eau Les raisons de l apathie officielle semblent tre que les eaux en bouteilles co teuses consomm es par les touristes et les habi tants ais s sont salubres et que le grand nombre et la petite capita lisation des autres producteurs s opposent a une surveillance rigoureuse L eau fournie par les vendeurs itin rants et colporteurs doit tre consi d r e tout particuli rement avec suspicion La meilleure m thode de contr le est l limination du besoin de ces vendeurs et pourvoyeurs d eau en bouteilles grace a la founiture universelle d approvisionne ments publics en eau de boisson salubre sous canalisation Les r glements applicables aux manufactures d embouteillage de l eau comportent typiquement des normes de qualit l homologation des sources approbation et l inspection p riodique des dossiers des instal lations ainsi que des pratiques d assainissement et de maintenance l approbation des bouteilles capsules et tiquettes l chantillonnage et l examen de l eau Le service de sant doit tre habilit interdire la vente des eaux en bouteilles pr sent es par des O incapables de respecter les normes tablies Glace L eau destin e a
201. ut r seau d approvisionnement public en eau sont indispensables pour pr venir le siphonnage en retour Contrairement la source d eau et aux installations de traitement et de stockage le r seau de distribution est en grande partie souterrain et par cons quent inaccessible pour un examen direct Donc quand il s agit d une enqu te sanitaire la tenue et l examen des registres de ce r seau sont particuli rement importants En ce qui concerne le taux de chlore r siduel et les examens bact nologiques il faut inspecter minu tieusement les r sultats des analyses et les points de pr l vement des chantillons L chantillonnage doit porter plus sp cialement sur les zones franges et sur les canalisations borgnes du r seau Une autre s rie de dossiers se r v le utile lorsqu elle est disponible celle qui porte sur la comparaison entre l eau trait e pomp e et l eau distribu e aux consommateurs Lorsque les pertes exc dent 10 environ et obligatoi rement quand elles atteignent 30 les fuites doivent tre recherch es et des mesures prises pour y rem dier Il faut aussi examiner les dossiers des pressions dans le r seau il en est tenu L existence d une faible pression risque de cr er des courants de p n tration d eau pollu e dans les canalisations par les points de fuite ainsi que des ph nom nes de siphonnage en retour par des fuites ou par des connexions d fectueuses D tection des fuit
202. ux l appro bation des sources aux enqu tes sanitaires et aux preuves bact riolo giques L annexe 4 donne des directives suppl mentaires concernant les petits r seaux d eau souterraine Trois publications de POMS contiennent nombre de renseignements utiles sur les r seaux ruraux Alimentation en eau des zones rurales et des petites agglom rations 28 La filtration lente sur sable 29 et Mesures d hygi ne simples contre les maladies intestinales 30 LA SURVEILLANCE ET LES RESEAUX SPECIAUX 69 Bidonvilles et franges urbaines Les zones de taudis au c ur des grandes villes et dans les franges urbaines d expansion rapide posent des probl mes de surveillance sp ciaux Bien que ces zones d licates puissent tre desservies par un r seau de distribution d eau la surpopulation l absence de raccordements domestiques l intermittence du service les faibles pressions d eau les fuites le manque d gouts peuvent conduire l existence de r seaux de distribution d eau risque lev et des conditions telles que l eau de surface soit insalubre Les bidonvilles et les franges urbaines sont donc expos s des pid mies de maladies transport hydrique Faute de disposer d eau sous canalisation la population risque de recourir une eau insalubre tir e de puits locaux des eaux de surface contamin es l eau ae camions citernes ou m me des pr l vements clandestins en des
203. ux Formation professionnelle Directives pour les enqu tes sanitaires Interconnexions et siphonnage en retour Enqu te sanitaire sur l approvisionnement en eau l chelon municipal 2 2 Pr l vement d chantillons bact riologiques liste de contr le Be dy See TN oe M thodes d analyse R union OMS sur l tablissement de directives pour la surveillance de la qualit de l eau de boisson Liste des experts consult s 2 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES INDEX gt ueu a 4 a a o 9 e 0 n 72 76 77 88 109 117 125 127 135 136 138 PREFACE Depuis quelque temps l Organisation mondiale de la Sant s inqui tait en constatant la carence dans la litt rature consacr e la surveillance du point de vue de la sant publique de la qualit de l eau de boisson dans les pays en voie de d veloppement d ouvrage la fois concis complet et pratique utilisable lui seul comme source d informations et de directives Etonnamment rares sont les tudes exhaustives qui ont t entreprises ce sujet et tres peu nombreux les pays en voie de d veloppement qui ont mis en uvre l chelon national des programmes de surveillance officiellement organis s vraiment ad quats et effi caces D importants efforts ont d j t d ploy s et de nouvelles entrepr
204. ux de glace Les impuret s se trouvent ainsi concentr es dans le c ur c est dire dans la portion liquide au centre du bloc Aux stades ultimes de la fabrication on extrait on aspire ce c ur et on le remplace par de l eau fra che de mani re r duire la concentration de la masse en corps trangers avant la cong lation finale L inspection d un bloc de glace r v le le degr de perfection obtenu dans l extraction du c ur une d coloration centrale est un signe de conta mination La pr sence de certains min raux et produits chimiques le fer le mangan se les carbonates de calcium et de magn sium l alumine et 18 silice suscite des difficult s dans la manufacture de la glace LA SURVEILLANCE ET LES RESEAUX SPECIAUX 71 Industries de traitement des aliments et des boissons Les possibilit s videntes d une vaste transmission de maladies par le personnel affect au traitement des aliments et des boissons souli gnent combien il est tout sp cialement n cessaire que ces industries soient approvisionn es en eau salubre La surveillance de cette eau doit tre coordonn e avec les activit s de lorganisme responsable de l hygi ne alimentaire surtout dans les industries qui s assurent elles m mes leur approvisionnement en eau Des informations plus compl tes a cet gard figurent dans les Mesures d hygi ne simples contre les maladies intestinales 30 Approvisionnements d eau en cas d urgence
205. ux souterraines de la nature du sol des possibilit s de pollution par des eaux d gout et de recouvrement par des eaux d inondation Il convient d viter de les situer dans des ravins ou dans 4 Cet tablissement s appelle maintenant le National Environmental Engineering Research Institute ANNEXE 4 97 Fig 2 Diverses possibilit s d vent et de couvercle pour les trous d homme dans les installations d approvisionnement en eau Verrouillage ae vs Couvercle de bats ou de m tal galvanis Verrouillage S Verrouiltage Couvercle de b ton COUVERCLES OU TAMPONS DE TROU D HOMME r iw Bride d ancrage moul e PENJ Manchon d assemblage ALIMENTATION ET VIDANGE Grillage en cuivre rouge No mesh 16 6 mailles cm Paroi du r servoir ou de la citerne Joint de goudron Plafond du reservoir ou de la citerne TROP PLEIN ET VENT VENT DE PLAFOND des zones concaves sujettes des inondations p riodiques Il est de bonne pratique que les gouts situ s moins de 15m de rayon d un r servoir de stockage dont le niveau du fond est inf rieur la surface du sol soit solidement construit et muni de bons joints parfaitement tanches et prouv s Aucun gout ne doit tre situ moins de 3m d un r servoir La surface du sol au dessus du r servoir doit tre inclin e de mani re drainer l eau de surface et l loigner du r servoi
206. x durables munie de poign es et d un cadenassage elle doit tre con ue de mani re faciliter l coulement et viter la contamination de l eau Fig 3 Puits escalier insalubre Pollution par les Pollution par les eaux de surface eaux de surface SS RS Sy 5 BRD ONS NZA ING ST any y 4y S cn LAY TZ LX 2 TR 4 202 Q Sg 1552 5542 SEE 21 EEK LEE 659522 o 19 VIS NS D SS SZ KY OY Wy QS Coupe A WHO 761017 Plan a D apr s Rajagopalan amp Shiffman 30 ANNEXE 4 99 Fig 4 Puits escalier am lior 4 Margelle Plate forme d angle 5 Pot chlorateur rm iste de contr le Y a t il une aire imperm able qui exclut toute p n tration des eaux de surface Y a t il une margelle qui emp che les usagers de descendre dans le puits Le puits escalier est il converti en un puits exploit au moyen d une poulie ou d un treuil et d une corde avec un seau d une cha ne godets ou d une pompe Les cordes et seaux sont ils install s poste fixe L eau du puits est elle chlor e Of WN gt stock e Les tampons de fermeture des trous d homme doivent tre pourvus d un verrouillage robuste et gard s sous cl sauf videmment en p riode d utilisation La figure 2 repr sente diverses possibilit s d
207. x de sources pour les grands r seaux et occasionnellement l examen d chantillons Une fois qu une analyse en laboratoire a t ex cut e et ses r sultats valu s bien des r seaux peuvent ensuite tre surveill s simplement au moyen de comparateurs portatifs et de n cessaires d preuve pour quel ques dosages aluminium chlore r siduel fluorures fer mangan se phosphates et polyphosphates alcalinit calcium duret pH turbidit et couleur On r duit ainsi le rapport main d ceuvre chantillons analys s ce qui permet d augmenter le nombre des chantillons analys s et celui des r seaux qui peuvent tre soumis enqu te 60 SURVEILLANCE DE LA QUALIT DE L EAU DE BOISSON Laboratoires des services des eaux Les besoins en mati re de laboratoires et les m thodes analytiques sont d crits en d tail dans les Normes internationales pour l eau de boisson 10 La pr sente section offre des suggestions concernant les preuves de laboratoire dans les petits r seaux C APPrOVINIONNEMENI en eau situ s P cart des villes Le meilleur instrument de laboratoire c est l op rateur vigilant Certains resultats analytiques la num ration des coliformes par exemple ne sont connus qu au bout de plusieurs jours Mais un op rateur qui a not une variation soudaine de la qualit de l eau brute n est pas pris au d pourvu et peut agir sans attendre les r sultats La pouss e d h pa

SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L`EAU DE BOISSON

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