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Télécharger - Assainissement et Protection des Sols

1. P ETP RS P pluviom trie brute moyenne annuelle m an Avec e ETP vapotranspiration moyenne m an J e infiltration efficace m an e RS ruissellement de surface m an Le tableau ci dessous reprend pour chacun des param tres les m thodes analytiques statistiques existantes pour leur d termination et les r f rences associ es Param tres Outils et r f rences utiles non exhaustif Approche statistique par moyenne des donn es journali res de pr cipitations Par d faut donn es disponibles en ligne sur le site de l Institut Royal de M t orologie IRM http www meteo be consult le 28 10 2009 Alternative donn es disponibles en ligne sur le site M t o Belgique http www meteobelgique be consult le 28 10 2009 M thodes analytiques d finies par les quations de Thornthwaite Blaney Criddle Penman Monteith et Priesley Taylor ETP m an DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 z aa Ouvrages de r f rence de la litt rature francophone relatifs a la pratique de l Hydrologie A Musy C Higy Hydrologie Une science de la nature vol 1 Suisse 2004 Cours d hydrologie g n rale du professeur Andr Musy disponible en ligne sur le site de l Ecole Polytechnique F d rale suisse EPFL http echo epfl ch e drologie consult le 28 10 2009 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET
2. retard m jr Neg X R Valeur par d faut 8 64 Travaux de concertation du Groupe Th matique Eaux Souterraines D cision du 27 03 2002 note 3 Valeur par d faut 0 028 m m Gradient hydraulique Valeur m diane entre 05 et 5 note 4 Valeur par d faut 0 05 Travaux de concertation du Groupe Th matique Eaux Souterraines D cision du 27 03 2002 Conductivit hydraulique satur e T she 3 eff Porosit efficace de l aquif re R Ka np Po np Facteur de retard r 3 Densit apparente l tat sec de Po KE solide AM sol Paquit re Valeur par d faut 1 65 dm ck Coefficient de partition Sp cifique au polluant et aux d np eau KBsolide sol solution de l aquif re propri t s du sol Annexe 2 ffi i 2 er Coefficient de partition eau Sp cifique au polluant Annexe 3 1 carbone organique Nop 4 Q Q Valeur par d faut 0 001 Lin arit de la relation Ka fo Jez Fraction de carbone organique jusqu a des fractions de carbone organique valant 0 001 soit 0 1 note 5 Note 1 Pickens and Grisak 1981 ASTM 1995 et EPA 1986 cit s dans Connor et al 1996 Note 2 Gelhar amp Axness 1981 cit dans EPA 1996 Note 3 Valeurs correspondant des conductivit s hydrauliques commun ment admises au niveau de la CEE pour la nappe du Sin murien sable et gr s et dans la gamme des conductivit s hydrauliques satur es rencontr es dans le
3. DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 38 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e Dans un second temps valuer le d lai dans lequel l impact sur la cible peut avoir lieu Dans le cas d une nappe exploitable la nappe est consid r e comme une cible et l valuation du risque de lessivage tient compte de l impact de la pollution du sol sur la qualit des eaux souterraines sous jacentes Dans ce cas par d faut l impact est consid r relativement l objectif visant pr server le potentiel de la nappe produire de l eau potable Il y a risque d impact significatif et donc de menace grave de lessivage si simultan ment e le crit re de qualit dans l eau souterraine VSnappe est compromis ou susceptible d tre compromis e l impact a lieu end ans un intervalle de temps de 100 ans e l impact a lieu au droit de la tache de pollution e l impact concerne un volume de sol satur de minimum 100 m crit re d impact significatif Comme indiqu la section 2 2 3 le respect de la VS ajust e dans la zone non satur e correspond au respect de la VSnappe dans les eaux souterraines si les hypoth ses du mod le VSy VSwajust e sont satisfaites La VS ajust e peut alors servir d objectif de qualit au niveau
4. DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 76 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES TERRAIN POTENTIELLEMENT POLLUE terrain o une pollution du sol est suspect e notamment en raison de la pr sence ou de l occurrence par le pass d une activit ou installation identifi e susceptible de polluer le sol ou de la connaissance d un accident particulier ou de la pr sence de d chets non encore confirm e par des analyses 1 TRANSFERT migration de substances dissoutes ou non dans un ou plusieurs milieux p ex travers ou la surface d un sol caus e par l eau l air et les activit s humaines ou bien par les organismes du sol 4 VALEUR PARTICULIERE valeur constat e suite une tude d orientation une tude de caract risation ou atteinte suite un assainissement et d termin e dans le certificat de contr le du sol 1 VALEUR SEUIL VS concentration en polluant dans le sol correspondant un niveau au del duquel une tude de caract risation doit tre entreprise ainsi qu en cas de menace grave ou de pollution nouvelle un assainissement et le cas ch ant des mesures de s curit ou des mesures de suivi 1 VALEUR SEUIL VS une norme de qualit d une eau souterraine fix e par l autorit de bassin
5. cause du manque d espace et du caract re inactuel de l information initiale qui a t remplac e par de la nouvelle documentation La version lectronique des Recommandations canadiennes pour la qualit des eaux a t con ue d apr s la publication imprim e originale Puisque plusieurs recommandations pour la qualit des eaux ont t r vis es depuis leur premi re publication l expert doit prendre note que dans tous les cas les Recommandations canadiennes pour la qualit de l environnement annulent et remplacent les Recommandations pour la qualit des eaux au Canada de 1987 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 5 4 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 3 6 R f rences utiles pour la d termination de la porosit efficace n et de la densit apparente p Sous Outils pr sent s o Palier 1 Valeurs par d faut issues de la litt rature scientifique Palier 2 Mesures en laboratoire DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 6 1 A DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 VALEURS PAR D FAUT DE POROSITE EFFICACE P
6. on entend mg kg de mati re s che DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 16 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Conceptuellement le respect des VS ajust es dans le sol garantit th oriquement le non d passement m me long terme des Valeurs seuil pour les eaux souterraines VSnappe section 2 2 1 sous jacentes et donc l absence de menace grave lorsque la VSnappe est le crit re de qualit retenu pour les eaux souterraines Elles peuvent donc tre utilis es comme crit res de menace grave pour les nappes exploitables dans l valuation des risques de lessivage au niveau du palier 1 pour autant que les hypoth ses simplificatrices du mod le utilis pour d velopper les VSy VSw ajust es Soient applicables A cet gard l attention de l expert est attir e sur les cas particuliers suivants e Sols stratifi s les hypoth ses simplificatrices du mod le standard supposent qu on est en pr sence d un terrain homog ne ce qui est rarement le cas La pr sence de sols stratifi s doit tre prise en compte pour l ajustement du facteur de partition sol lixiviat Pour ce facteur il para t naturel de consid rer les param tres intrins ques de l horizon de sol non satur que le front de pollution doit encore trave
7. En particulier l expert appr ciera l aspect significatif de l impact en fonction des r sultats de l valuation et de l incertitude qui y est associ e ainsi que de la nature du point de conformit cf 2 1 3 ci dessous Vu l h t rog n it du sol et son impact sur la perm abilit la porosit et d autres param tres tels la mati re organique ou le pH intervenant dans la dispersion des polluants les r sultats des mod lisations comportent une certaine incertitude particuli rement lorsque le mod le n a pas pu tre calibr sur la base d un suivi de la migration des polluants de plusieurs ann es Produits libres en zone satur e et crit re d augmentation significative d un panache dissous La pr sence d une couche de produit pur l tat mobile et en des quantit s d passant les capacit s physiques de r tention du sol produits libres ne constitue pas une menace grave par d faut N anmoins lorsque la pr sence de phases liquides non aqueuses forme liquide ou l tat p teux est mise en vidence sur un terrain pouvant former des couches flottantes LNAPL ou des couches plongeantes DNAPL hauteur de la nappe ces produits doivent faire l objet de travaux d assainissement au sens des r gles additionnelles de nature administratives d finies la section 5 6 1 de la partie A Toutefois lorsque l expert peut d montrer que ces produits sont non mobiles et ne pr sen
8. S Hp m Prb Prt Equation 9 Avec Prb Profondeur de la base de la contamination m Prt Profondeur du toit de la contamination m e Ht Epaisseur totale de la vadose sous la contamination m E Ht m dv Prt Equation 10 N a jai Avec Prt Profondeur du toit de la contamination m dv Profondeur repr sentative de la nappe m 4 4 AJUSTEMENT DU FACTEUR DE PARTITION SOL LIXIVIAT Ksw L ajustement des VS et VI par type de nappe ou par calcul complet n cessite d ajuster la valeur de Kw Le facteur de partition sol lixiviat K est d fini par l expression g n rale suivante l O a 0 H Equation 11 Pp K kg l dcor Avec Kacor l kg est le coefficient de partition sol eau Kd corrig et tabli selon une des m thodes pr sent es l annexe C 3 1 La correction tient compte de la pierrosit estim e du sol pour la zone tudi e qui r duit la fraction des sites disponibles pour l adsorption DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C2 9 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES K cor Ka X faas Equation 12 Avec Kacor Coefficient de partition sol eau corrig l kg o Ky Coefficient de partition sol eau sp cifique au contaminant l kg o Fags 1
9. Suivant une hypoth se d additivit des risques l IR li exclusivement l ingestion d eau pour une fraction i donn e est la somme des IR calcul s pour les compos s aromatiques et aliphatiques constituant la fraction i selon la relation R action i 0 1 IR fraction i arom Refraction i alip B CdW fraction i arom Qdw x fa CdWfraction i alip X Qdw X fa W x VFTRor fraction i arom W x VFTRor fraction i alip o Cdw est la concentration dans l eau de boisson ug L Qdw est la quantit d eau ing r e quotidiennement 2 L jr Fa est la fraction absorb e W est le poids de l individu 60 kg VTR est la valeur Toxicologique de R f rence retenue pour la fraction aliphatique ou aromatique voir partie B Les avis sont partag s ce sujet Le MaDEP US State of Massachusetts Department of Environmental Protection Approach le TPHCWG l ADSTR le RIVM consid rent que l additivit des effets qui pourraient affecter diff rents organes constitue une approche conservatrice A l inverse OVAM 2004 et le Canada Wide Standard for Petroleum Hydrocarbons in Soils PHC CWS Development Committee n acceptent pas l hypoth se d additivit des risques d s lors que les compos s fractions n agissent pas sur un m me organe ou selon le m me m canisme de toxicit DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 27 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL
10. l indice de GUS Groundwater Ubiquity Score qui d finit la lixiviation potentielle d un pesticide sur base d un crit re de biod gradabilit et de mobilit bas sur log Koc selon la relation GUS log t 2 4 log Koc Selon Gustafson 1989 les pesticides avec un indice de GUS sup rieur 2 8 sont g n ralement d tect s dans les eaux souterraines Ceux avec un indice de GUS inf rieur 1 8 ne sont jamais mis en vidence dans les eaux souterraines L OECD consid re que le potentiel de lessivage des polluants ayant un indice de GUS sup rieur 2 8 comme lev et faible pour ceux caract ris s par un indice de GUS inf rieur 1 8 OECD Survey of National Pesticide Risk Indicators 1999 2000 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 17 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A FM FM x FM Le facteur multiplicateur li la mobilit FM est donn par l expression FM 2 I 1 1 R 1 K a no Ponp Nes avec lindice de migration qui quantifie la mobilit relative d un polluant par rapport la mobilit de l eau dans un milieu poreux d termin Contrairement au facteur de retard l indice de migration offre l avantage de s chelonner de 0 a 1 cette derni re limite repr
11. limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conlusions de l tude et des mesures de s curit en 4 attendant confirmation des pronostics de dispersion Menace grave de Pas de menace grave de dispersion dispersion Remarques 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 Outils pour l valuation des risques pour les eaux souterraines 4 1 Introduction g n rale Comme d j expliqu la m thodologie pour l valuation des risques est bas e sur une approche par paliers de complexit croissante permettant chaque palier ou partie de palier de conclure la pr sence ou l absence de menace grave ou bien de poursuivre l valuation avec des outils plus discriminants des risques valu s lessivage ou dispersion L expert dispose ainsi de la possibilit d approfondir son valuation des risques en fonction du degr de complexit du site tudi et des enjeux qui y sont li s dans le respect du principe de proportionnalit entre les moyens mis en uvre et les probl mes r soudre Afin de baliser cette d marche avec des outils appropri s chaque tape de la m thodologie le guide propose ci dessous un tableau de synth se des outils recommand s pour l acquisition des param tres n cessaires l tablissement du Mod le Conceptuel du site pour l ajustement des valeurs limites et ou pour l
12. 905 908 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 6 6 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS
13. Il s agit en quelque sorte d une moyennisation des concentrations en polluants sur le profil vertical de la zone vadose Lors de son transfert au travers de celle ci la concentration en polluant dans l eau porale de la zone contamin e C y est r duite d un facteur F Connor et al 1997 donn par le rapport de l paisseur de sol contamin sur l paisseur de la zone vadose Param tres Unit s Signification Epaisseur de la vadose contamin e i P E Par d faut ut m Epaisseur totale de la vadose sous la zone F 1 contamin e Tableau 1 3 Param tres requis pour le calcul de F Dans le cadre de la d termination des seuils g n riques VS et VIn F est fix par d faut 1 on consid re que le profil est contamin sur la totalit de sa hauteur Les hypoth ses la redistribution massique au sein du profil de sol sont les suivantes e Tout mouvement de NAPLs ou tout transport de polluants sur une phase solide mobile collo de argileux ou organique est exclu e Superficie de la zone contamin e A est constante e Masse de polluant finie e Profil de sol homog ne e Aucune perte par volatilisation ou bio d gradation e Coefficient de partition Ky constant sur le profil DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 9 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQU
14. LA x LA LA LA On se r f rera pr f rablement a des analyses granulom triques et le cas ch ant aux descriptions des logs de forages DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 4 ray DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C2 10 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES o Pierrosit ne peut tre ajust dans un sens moins contraignant pierrosit plus faible que celle consid r e par d faut d apr s le tableau 1 2 de l annexe C 1 que si l expert dispose de donn es d observation pierrosit rapport e dans les log de forage ou de mesure fiables et repr sentative de la situation tudi e unit spatiale d analyse Dans le cas contraire les valeurs par d faut sont utilis es 4 4 2 PARAMETRE ALPHA a Dans le cas des polluants volatils ou semi volatils la valeur de a peut tre calcul e avec les valeurs par d faut des param tres et p telles que fix es pour l tablissement des normes tableau 1 2 de l annexe C 1 ou avec d autres valeurs des param tres fix es par r f rence aux directives fournies la section 2 de l annexe C 3 4 pour et aux directives de la section 2 de l annexe C 3 6 pour pb En l absence de coefficient de Henry adimensionnel H pour les m taux lourds le terme a a t fix a 0 153 5 OUTIL D AJUSTEMENT
15. Note 5 Annexe 4 du document Attribution de normes de qualit aux sols de la R gion wallonne Annexes techniques SPAQuE rapport interne avril 1999 57 pp Note 6 Piwoni and Banerjee 1989 Schwarzenbach and Westall 1981 cit s dans EPA 1996 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C6 3 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Tableau 1 1 D termination des param tres relatifs a quation de Domenico 1987 La difficult r side encore dans la d termination des param tres d entr e repris par le tableau 1 1 et le respect du principe de pr caution Des outils relatifs a la d termination des ces param tres d entr e sont propos s au chapitre 3 et leur mise ceuvre est d taill e en Annexe 3 2 OBSERVATIONS DU CSMOS CENTER FOR SUBSURFACE MODELING SUPPORT RELATIVES AUX LIMITATIONS POTENTIELLES DES MODELES DE TRANSPORT BASES SUR L EQUATION DE DOMENICO Des limites potentielles des mod les de transport bas s sur l quation de Domenico ont t identifi es dans des articles recemment dit s Guyonnet et Neville 2004 Srinivasan et al 2007 West et al 2007 Le CSMOS distribue quatre logiciels BIOSCREEN BIOCHLOR FOOTPRINT et REMChlor utilisant des mod les bas s sur l quation de Domenico B
16. Pour l utilisation de ces quations en vue d estimer la valeur de K applicable aux conditions de sol tudi es La valeur du pH pour les polluants o le param tre pH intervient dans l quation doit tre pr cis e d apr s les conditions sp cifiques du milieu On pourra estimer ce param tre soit en se r f rant des mesures directes de terrain du pH de l eau extraite de couches de sol satur es d eau soit par la mesure au laboratoire du pH de l eau extraite par centrifugation d chantillon de sols satur s d eau par ajout d eau d min ralis dans un rapport poids de sol sec g volume d eau ml de 1 2 soit d apr s les valeurs mesur es du pH du sol pH sur base de la relation suivante PHpw 1 085 pH 0 709 Pour les autres param tres Fe A EC MO CEC et pp l expert peut se r f rer soit aux valeurs consid r es par d faut pour l tablissement des normes telles que reprises ci dessous soit aux valeurs qui auraient t mesur es de ces param tres dans la mesure o l expert justifie leur repr sentativit pour la situation l unit spatiale d analyse tudi e Propri t s Sols standards Usages de Type I 2 Usages de Type Il Ill IV e Usages de Type V a pH Argile 14 0 0 2 4s E Mati re organique 04 CEC cmol kg 53 O EC uS em 473 1 Type I usage de type naturel Type Il usage de type agricole Type Ill usage de type r sid
17. Une connaissance des teneurs en mati re organique et de sa relation avec le polluant en termes d adsorption est n cessaire pour l interpr tation future du K l chelle du site e analyse des teneurs en compos s solides d finir selon le type de polluant pouvant intervenir dans le processus d adsorption Cette analyse de la phase solide permet de pr ciser la nature physico chimique des chantillons et notamment de connaitre les quilibres existant entre la concentration de ces l ments directeurs de l adsorption du polluant en phase liquide maitris es par l op rateur et leur concentration en phase solide Cette analyse est r alis e sur des chantillons s ch s La mesure de la teneur en mati re s che g n ralement proche de 100 permet de connaitre l humidit r siduelle des chantillons envoy s en laboratoire e analyse granulom trique de la fraction lt 2 mm Une analyse granulom trique de la fraction lt 2 mm doit tre r alis e afin de pr ciser les proportions massiques de chaque fraction granulom trique et ainsi d duire le cas ch ant une relation entre le diam tre moyen des grains et l adsorption mesur e Exemple Chaque analyse mesurera la masse relative aux fractions suivantes lt 2000 um lt 1000 um lt 500 um lt 250 um lt 125 um lt 63 um lt 45 um lt 16 um lt 2 um 2 4 5 1 2 HOMOGENEISATION ET TAMISAGE DES ECHANTILLONS DE SOL l chantil
18. VR Valeur de R f rence VRiisppe Valeur de R f rence pour l eau souterraine d finie en ug L VS Valeur Seuil VSE Valeur Seuil pour Ecotoxicologie VS Valeur Seuil pour la sant Humaine VSn Valeur Seuil limitant les risques pour les eaux souterraines par lessivage VSnaj Valeur Seuil ajust e limitant les risques pour les eaux souterraines par lessivage VS Valeur Seuil pour l eau souterraine d finie en ug L VIe Valeur d intervention pour l eau souterraine d finie en ug L DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 il DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT a DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Table des mati res Explicatif des sigles adopt s acronymes et autres conventions de langage cececcecsceccccecscsceccececes i Liste des CBS idinaan nE er Eaa da eee v 1 Objectifs de l Evaluation des risques pour les eaux SOUTEFLaiNes ccsceccccscscecsccscscececcecscsceecees 1 2 Concepts cl s li s aux tudes de risque et aux notions hydrog ologiques 5 2 1 Concepts cl s ayant trait valuation des risques pour les eaux souterraines 5 2 1 1 Concept de risque pour les eaux souterraines ss 5 2 1 2 Concept de MENACE grave cccsssccccsseccccsseccceecccceuecccsusccssueecessueeecseus
19. cf Figure 10 Si les conclusions op rationnelles de l expert formul es au terme de la partie 1 ou de la partie 2 de l ESR N spersion Sont que les risques de dispersion sont acceptables alors la classe de risque vaut 1 Dans les autres cas les situations rel veront soit de la classe 2 soit de la classe 3 la distinction entre les classes 2 et 3 tant faite 1 en comparant les concentrations mesur es aux valeurs de solubilit th orique S repris dans les tableaux des propri t s physico chimiques de r f rence des polluants annexe B4 de la partie B du guide si les concentrations sont sup rieures aux valeurs de solubilit ou du m me ordre de grandeur alors la valeur de classe est de 3 2 sur base des r sultats des tests de comparaison des valeurs de concentration mesur es dans la nappe aux valeurs limites de deuxi me niveau soit e pour les nappes exploitables Vinappe e pour les nappes non exploitables 10 x Vinappe 41 ase Fur pee r il y a lieu de prendre en compte que les valeurs limites VS ont t fix es pour certains polluants par exemple l anthrac ne d apr s les valeurs de solubilit cf Annexe C 1 7 noter que la codification du risque avec distinction des situations relevant des les classes 2 et 3 n est pas obligatoire lorsque l expert proc de l ESR_N avec une approche sp cifique ne faisant pas appel a des comparaisons des concentrations a des valeurs limit
20. pour une nappe non exploitable en limite aval du terrain VInappe Suite au lessivage vers et la dispersion via la nappe Ce calcul pourra se faire d une part dans la zone satur e par mod lisation partir de la valeur de la Vinappe en limite du terrain par exemple Domenico cf annexe C 6 et d autre part dans la zone non satur e par ajustement de la concentration maximale admissible en polluant dans la zone non satur e suivant une m thode identique celle utilis e pour l ajustement des VS cf annexe C 2 Par cons quent le simple d passement des valeurs limites pr ventives des risques de lessivage pour une nappe non exploitable Vly ajust e ne constitue pas un crit re de menace grave de lessivage Il servira de balise pour initier la partie 2 de l valuation simplifi e des risques de dispersion ESR Ngispersion En d autres termes l expert devra calculer quelle concentration minimum dans le sol appel e CBR est n cessaire pour compromettre le crit re de qualit des eaux souterraines d une nappe non exploitable Vlnappe par lessivage dans la zone satur e puis par dispersion via la nappe non exploitable en limite aval du terrain En l absence de valeur d finie pour la valeur limite Vlhappe dans le d cret sols pour un compos reconnu potentiellement toxique pour l homme et ou dangereux pour l environnement l expert proposera l autorit comp tente un crit re qu
21. ses besoins L expert devra ventuellement valuer si des donn es plus r centes ne sont pas plus pertinentes dans le cadre de son projet Le tableau ci dessous pr sente les ressources disponibles du programme Transpol relatives la d termination du param tre Ka R f rences utiles non exhaustif Outils utiles disponibles r O BOUR Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Synth se bibliographique relative aux param tres Ka sorption et T biod gradation Rapport Synth se bibliographique des param tres d tude ref INERIS DRC 66244 DESP R02 Programme d entr e Ky et Ti issus de la litt rature TRANSPOL 2005 scientifique pour les principaux HAP 16 de la liste de lagence environnementale am ricaine Ce rapport est disponible en ligne sur le site web de I INERIS http www ineris fr index php module doc amp action getDoc amp id_d oc_object 2713 consult le 03 11 2009 M MARIOT INERIS Solvants chlor s Donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Synth se bibliographique relative aux param tres Ka sorption et T biod gradation Rapport d tude Synth se bibliographique des param tres Programme TRANSPOL d entr e Ky et Ty issus de la litt rature scientifique pour les principaux
22. 2mm Analyse mati re organique et compos s directeurs en phase solide Batch 1 sous chantillon 1 Batch 2 Jr sous chantillon 2 Batch 3 ss sous chantillon 3 Batch sous chantillon Batch x sous chantillon x Ajustements au blanc et a la fraction rocheuse Analyse CI Contr le CS Interpr tations DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 29 Y ah DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 2 4 Synth se des actions relatives la pr paration et ex cution des exp rimentations Les actions d crites dans les chapitres suivant seront r alis es x fois pour chaque chantillon comme d crit par la figure 2 4 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 30 Si DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 4 6 1 MELANGE ET PARTITION Introduisez la masse de solide M dans un r cipient ou shaker Ajoutez la solution 1 titre en substance polluante le plus faible dans des proportions assurant le ratio L S choisi M langez soigneusement afin d homog n iser le m lange durant une dur
23. L expert devra en effet appr cier si les co ts associ s la mise en uvre de moyens techniques sp cifiques suppl mentaires requis pour l EDR r alisation de tests de lixiviation tests de tra age mod lisation etc sont justifi s ou non au regard de leur int r t mesur sur les plans de la n cessit d assainir probabilit plus ou moins grande d aboutir a un diagnostic moins contraignant au terme de EDR en cas d assainissement d une optimisation technique et financi re que permettrait une vision plus nuanc e et moins incertaine des risques par exemple par la r duction de la dur e de l assainissement ou l augmentation de son efficacit L expert doit videmment tenir compte des conclusions des autres aspects de l valuation des risques parties B et le cas ch ant partie D Si l valuation des risques pour la sant humaine conclut qu un assainissement complet de la zone est requis et que cet assainissement liminera les risques pour les eaux souterraines il n y a pas lieu de proc der une valuation des risques d taill e pour l eau souterraine sauf si elle est n cessaire pour pr ciser le degr d urgence et ou les mesures de s curit n cessaires Lorsque l expert conclut l absence de menace grave pour les eaux souterraines mais qu il estime d une part qu une incertitude persiste quant la robustesse de cette conclusion et d autre part que cette incertitude ne
24. L expert garde a tout moment la possibilit de d roger ces tapes pour autant qu il pr sente une argumentation motiv e sur les raisons qui le conduisent ce choix Les logigrammes m thodologiques sont d crits en d tail au chapitre 5 Les outils auxquels ils font appel sont pr sent s sous forme de tableau r capitulatif au chapitre 4 et pr sent s en d tail hormis les outils couramment disponibles dans la litt rature scientifique sur Internet ou aupr s de soci t s commerciales dans les annexes de ce cahier 235 Les m canismes principaux de dispersion des polluants sont l advection et la dispersion hydrodynamique des polluants au sein de la nappe A noter que le module nomm dispersion consid re l ensemble des m canismes qui interviennent potentiellement dans le transport des polluants et non strictement les m canismes de dispersion Par contre la diffusion mol culaire est n glig e DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 22 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 2 Logigramme m thodologique g n ral pour le module lessivage ESR PALIER 1 RECOURS DES MOD LES QUATIONS SIMPLES PARTIE 1 SANS CONSID RATION DU TEMPS COMPARAISON DES CsoL DES VALEURS LIMITES PREVENTIVES DU RISQUE DE LESSIVAGE D t
25. ccecsceeeseeeeeeeeeeees 23 Logigramme m thodologique pour le module dispersion ccccceeeecseeeeeceeeeueesseeeesess 23 Logigramme d taill pour l ESR lessivage Palier 1 sans consid ration du temps 44 Logigramme d taill pour l ESR lessivage Palier 1 avec consid ration du temps 45 Attribution d une classe de risque aux r sultats obtenus par ESR Nissivage eeeeeeeeeeeeeeees 48 Logigramme d taill pour EDR lessivage ss 49 Logigramme d taill pour l ESR Nispersion Partie 1 57 Logigramme d taill pour ESR N dispersion Partie 2 par recours a des outils de pronostic simples et des hypoth ses conservatoires 59 Attribution d une classe de risque aux r sultats obtenus par ESR Ngispersion S valeurs de sclubilit dans Peau ana desssrecstonss 63 Logigramme d taill pour l EDR dispersion Palier cccccescccceecccceeseceecseeeceeeeeeeenees 64 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 Objectifs de l Evaluation des risques pour les eaux souterraines Dans le cadre de ce guide les risques pour les eaux souterraines sont valu s pour le lessivage et la dispersion dont les d finitions sont par convention les suivantes e Lessivage
26. cessairement la concentration d quilibre avec le sol au niveau de la cr pine 2 3 4 METHODE PAR MODELISATION Des informations sp cifiques obtenues sur un site pollu lors des tudes de r habilitation ou de faisabilit de traitement peuvent dans certains cas tre estim partir des courbes d lution recueillies au niveau des puits de surveillance et de contr le de la nappe contamin e o encore partir des profils de distribution de la ou des substances s polluante s tudi e s Les coefficients de retard sont estim s en divisant la vitesse d coulement moyenne de l eau Ve par la vitesse de transfert de la substance polluante V Rr Ve Vp DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 19 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e La vitesse d coulement de l eau peut tre estim e a partir de la loi de Darcy et de la connaissance de la porosit ou encore a partir d un essai de tracage e La vitesse de transfert d une substance polluante peut tre estim e en divisant la distance moyenne parcourue au sein de la nappe souterraine par le temps normalement n cessaire pour parcourir cette distance par une particule d eau non charg e en polluant dissous cf Darcy mouvement convectif pur Il est n cessa
27. en vertu des r gles additionnelles de nature administrative d finies la section 5 6 1 2 de la partie A du GRER des travaux d assainissement doivent tre engag s si les travaux de caract risation d montrent que les impacts s tendent au del des limites du Terrain et concernent des volumes significatifs 3 Le concept de sol au sens de l article 2 1 du d cret sols inclut l eau souterraine section 8 4 La pr sence de ces polluants dans la zone non satur e n exclut pas qu ils soient d j pr sents dans la zone satur e Dans la majorit des cas le transport des polluants en zone satur e a lieu sur le plan horizontal L expert gardera toutefois l esprit que les situations de transport vertical peuvent galement se pr senter par exemple d une nappe sup rieure pollu e vers une nappe inf rieure exploitable non pollu e Eaux de surface cours d eau plan d eau puits de captage public nappe exploit e ou exploitable l aval du terrain riverain susceptible d inhaler les vapeurs issues de la nappe 7 Eau souterraine ou de surface A noter que des conditions de d rogation ces r gles additionnelles sont galement introduites et pr cis es dans la partie A Les cours d eau sont ce titre consid rer comme des cibles situ es l ext rieur des limites des Terrains m me dans le cas particulier o ils les traversent DIRECTION GENERALE OPERA
28. es adapt de la d finition de la directive europ enne 2000 60 CE du 23 octobre 2000 tablissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l eau POINT D EXPOSITION lieu de contact entre une substance et la cible Le point d exposition appartient un compartiment d exposition 4 POLLUANT produit pr paration substance d chet compos chimique organisme ou micro organisme responsable d une pollution et g n r par l activit humaine 1 Agent physique chimique ou biologique g n r par l activit humaine qui est pr judiciable ou qui peut tre pr judiciable directement ou indirectement la qualit du sol ou de l environnement POLLUTION DU SOL pr sence sur ou dans le sol de polluants qui sont pr judiciables ou peuvent tre pr judiciables directement ou indirectement la qualit du sol 1 Apport sur ou dans le sol sous l effet des activit s humaines de polluants qui a pour cons quence une l vation de leur teneur originelle POLLUTION DU SOL CONSTITUANT UNE MENACE GRAVE a pollution du sol qui eu gard aux caract ristiques du sol et aux fonctions remplies par celui ci a la nature a la concentration et au risque de diffusion des polluants pr sents constitue ou est susceptible de constituer une source de polluants transmissibles aux hommes aux animaux et aux v g taux portant certainement ou probablement pr judice a la s curit ou la sant de l homm
29. es cin tiquement hypoth se de non quilibre local aurait conduit des valeurs bien moins contraignantes L adsorption lin aire est une hypoth se qui s est souvent r v l e valable pour des compos s hydrocarbon s halog n s hydrocarbures aromatiques polycycliques ainsi que le benz ne L hypoth se est galement valide pour la majorit des polluants mais pr sents en faible concentration Par contre le principe de pr caution n est pas suivi en consid rant l absence de comp tition entre les m taux lourds compte tenu du fait que la comp tition entre m taux lourds pour des sites d adsorption augmente la dissolution la concentration en polluants dans l eau porale de la zone non satur e C augmente De m me une sous estimation des Ky pourrait tre produite si on est en pr sence de conditions salines et ou de conditions complexantes exemple lixiviats de d charge 3 3 EXPRESSION DU FACTEUR DE REDISTRIBUTION MASSIQUE DANS LA VADOSE Fy Partant de l hypoth se qu une source de pollution caract ris e par une superficie A et contamin e par une masse finie de polluants sur une hauteur dw soit pr sente au sein de la zone vadose d paisseur d En l absence de tout m canisme de pertes par volatilisation et ou biod gradation la masse de polluants reste constante et ce quelle que soit l paisseur du profil de sol contamin Par cons quent AxC ow XK xd AxC XK xd ou encore C C ow x F
30. h e tmin temps correspondant au d but de la courbe de restitution du compos h e Ci Concentration du polluant g l t temps h Dans le cas d une source continue le temps de r sidence du polluant est calcul de la mani re suivante step imin Avec C3 1 18 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e tstep temps de r sidence pour un test h e Cmax concentration maximale mesur e dans l effluent g l e C concentration minimale correspondant au d but de la restitution bruit de fond g l Les tests en colonnes sont efficaces car ils permettent l observation de la migration d un contaminant en pr sence de conditions hydrodynamiques dispersion transport colloidal et chimiques esp ces en pr sence r versibilit repr sentatives du terrain Contraintes li es l interpr tation des tests en colonne Un probleme commun l usage des colonnes demeure dans l interpr tation des courbes de restitution potentiellement asym triques De telles courbes ne permettent plus l utilisation des l quation expos es pr c demment En effet ceci n cessite des quations plus complexes Brusseau and Rao 1989 Van Genuchten and Alves 1982 van Genuchten and Wi
31. l eau souterraine soit VSmappe et d un facteur d att nuation global soit FAG fond sur une approche simplifi e des principaux m canismes d att nuation en jeu x FAG L kg VS mg kg VS L x mg kg VS pe 19 L Te De fa on similaire le FAG relie troitement VI nappe VIN VI mg kg VI nappe HQ L x x FAG L kg 1000 Le FAG prend en compte les param tres les plus d terminants a savoir e les processus d adsorption et de d sorption des polluants par le biais du coefficient de partition sol eau Kg e les caract ristiques spatiales de la zone contamin e e les propri t s du sol et de la nappe aquif re z z z 1 L expression du FAG est fonction d un nombre limit de m canismes d att nuation pris en compte au sein de la zone non satur e et l interface zone non satur e nappe ainsi que de l emplacement du point de mesure o le niveau de qualit pour les eaux souterraines doit tre respect Pour un point de conformit plac au droit de la zone contamin e et en consid rant exclusivement la partition du polluant entre les phases solide liquide et gazeuse sa redistribution ventuelle par sorption au sein du profil de sol non contamin sous jacent la source de pollution et sa dilution en atteignant la nappe aquifere le FAG est donn par l expression FD FAG L kg FE xK kg L Avec e Kw facteur de partition sol li
32. lisation du transport en milieu satur pp 465 473 reprenant des g n ralit s relatives la dispersion et la diffusion et la r alisation interpr tation des essais de tra age Ouvrage de r f rence relatif la technique de tra age hydrog ologique Donn es toxicologiques utiles pour le choix du type de traceur C3 2 3 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 3 3 M thodes de d termination de la conductivit hydraulique K Sous Outils pr sent s Palier 1 Valeurs par d faut Conductivit hydraulique moyenne par consid ration de la formation g ologique de r f rence e Palier 2 Essai de pompage ou essai de perm abilit in situ R alisation et interpr tations D termination de la conductivit hydraulique verticale DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 4 r DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Cael CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES CONDUCTIVIT HYDRAULIQUE MOYENNE PAR CONSID RATION DE LA FORMATION G OLOGIQUE DE R F RENCE PALIER 1 Dans le cadre de la d termination du param tre Conductivit hydraulique exprim e en m s un niveau de palier 1 de l ERgz il est propos de recourir des valeurs par d faut g n ralistes dans le cas o aucune donn e ne serait
33. lt 100 ans Temps de tans bet polluant Au sein della Gradient hydraulique AH m m Carte pi zom trique locale zone satur e t min S 7 7 min S eee eee Donn es lithostratigraphiques issues des Log de forage erf valeurs issues de la litt rature Porosit efficace Nett Mesure en laboratoire Facteur de retard R calcul en fonction de Kp R gressions lin aires donn es issues de la litt rature Facteur de retard R mesure ou calcul en fonction Test de lessivage in situ ou en laboratoire Distance s parant les pi zom tres plac s au droit Evaluation du temps de parcours d un polluant en zone satur e entre la source et la cible de la source de pollution et au point de conformit Carte topographique pi zom trique locale X 0 30 m m Temps de transit minimal du pic de traceur t min s Essai de tragage s Temps de transit minimal du polluant au sein 22 p S de la zone satur e t min S Facteur de retard R calcul en fonction de Kp R gressions lin aires donn es issues de la litt rature Facteur de retard R mesure ou calcul en fonction A A f Test de lessivage in situ ou laboratoire de Kp A a i Sri f un polluan Temps de transit lt 100 ans Temps de transit minimal du polluant au sein de la zone satur e t min S Models analytique ae RER Gui tanstenm dm polluant d termin dans la zone satur e Co t suppos d une action directe Avis d expert Co t suppos de l EDR Evalua
34. par le biais d une recherche bibliographique des K sr et K il a t I oc n opt pour une approche o les K ne sont pas pond r s pour les esp ces ionis es ou neutres soit OC K K x Soc x D acide 8 ou D acide est donn e par la relation 5 Cette d marche a galement t adopt e aux Pays Bas Veerkamp amp ten Berge 1994 1 1 3 ESTIMATION DU COEFFICIENT DE PARTITION SOL SOLUTION Kp DE POLLUANTS ORGANIQUES A PARTIR DU COEFFICIENT OCTANOL EAU Kow L application des quations 1 et 7 suppose que les K soient connus En l absence de donn es relatives au coefficient de partition eau carbone organique K d un polluant organique sp cifique celui ci peut tre estim partir du coefficient de partition octanol eau K qui lui est troitement corr l Il a t opt pour l approche retenue par le RIVM Otte et al 2001 bas e sur les travaux de Sablji et al 1995 Ces auteurs ont consid rablement am lior la fiabilit des quations de pr diction K K en distinguant les classes chimiques Quantitative Structure Activity Relationships QSAR Modelling quation d estimation du Kx partir du Kow pour les diff rents mod les de r gression est donn e ci dessous 3 Lee et al 1990 cit dans Environmental Protection Agency EPA 1996 4 s ae Pour des polluants organiques neutres avec groupes fonctionnels polaires le rapport du pourcentage d argile au
35. pla ant selon une composante essentiellement horizontale dans le sens du plus grand gradient La figure 1 1 sch matise ce concept MAS N I i i i i Sol non Flux Eau de percolation satur vertical l l OS N S o o o O y MOEN ARC vy Cea ir Panache i l I Ji 1 i Ke er Sol horizontal i E satur l i l 1 Y Figure 1 1 Profil de sol hypoth tique consid r dans laboration des valeurs seuil assurant la protection des eaux souterraines Param tres relatifs au sol hypoth tique C Concentration totale en polluant dans le sol mg kg Cw Concentration totale en polluant dans la phase aqueuse eau porale du sol ug L Cea Concentration attendue dans l eau de lixiviation percolation du sol alimentant la nappe aquif re compte tenu de la sorption ug L DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES C Concentration attendue dans la nappe aquif re juste en dessous de la zone contamin e compte tenu de la dilution dans la zone de m lange ug L 3 ETABLISSEMENT DE VS 3 1 NOTION DE FACTEUR D ATTENUATION GLOBAL FAG Pour un polluant donn la VS s obtient a partir du produit du crit re portant directement sur la qualit de
36. pond au crit re de menace grave En tant que r gle g n rale pour les zones de remblais pollu s qui ont t caract ris es en respectant les prescriptions formul es la section 2 2 2 B3 du GREC on pourra valablement se r f rer aux valeurs repr sentatives du centre de la distribution Lorsque la source consid r e dans l valuation d une cha ne S T C donn e lorsque l on s adresse au processus de transfert vertical module lessivage est une situation mixte non tranch e entre les deux cas de figure ci dessus par exemple plusieurs taches de pollution non clairement individualisables et ventuellement superpos es a de la pollution des remblais les concentrations repr sentatives seront d duites par jugement en se r f rant l esprit des r gles ci dessus Dans tous les cas il appartiendra galement l expert de qualifier son choix eu gard la situation analys e en tant que choix r aliste ou choix conservateur ce choix tant appel tre consid r au final dans le cadre du travail d interpr tation g n rale des r sultats pour la prise de d cision finale en mati re d acceptation du risque Valeurs limites pour les eaux souterraines VSnappe et Vinappe et les sols VS ai VIN ai et CBRn Des valeurs limites de concentration pour la partie non satur e du sol VS et VIn et pour l eau souterraine VSnappe et VInappe Sont propos es annexe C 1 en tant qu outils de pali
37. s fortement sensible aux variations physico chimiques des phases solide et liquide 2 4 2 HYPOTHESES DE TRAVAIL 2 4 2 1 RATIO L S Les essais sont men s dans des tubes a centrifuger id alement en verre ferm s herm tiquement par un bouchon de t flon dans le cas de compos s volatils Ces tubes contiennent les phases solide chantillon de sol et liquide solution aqueuse pr par e de concentration en compos polluant Cl connue avec un ratio Liquide Solide d terminer Ce ratio L S exprim en l kg influence l amplitude de l adsorption du compos sur la matrice rocheuse II est en g n ral plus fort que celui rencontr dans les conditions naturelles Il est recommand d viter de fixer un ratio trop faible lt 0 5 l kg afin de se pr munir de toute surestimation du ph nom ne d adsorption et de privil gier un ratio compris entre 1 et 10 l kg prendre un ratio moyen de l ordre de 3 l kg constitue un choix raisonnable 2 4 2 2 MASSE DE L ECHANTILLON SOLIDE Il est recommand que la masse des chantillons de sol M 4 n exc de pas 100 g U S EPA 1997 2 4 2 3 TEMPS D EQUILIBRE D ADSORPTION Le temps de repos apres m lange des deux phases doit pouvoir assurer un quilibre d adsorption du compos sur la phase solide Une bonne connaissance des cin tiques d adsorption du compos test s avere donc n cessaire la bonne r alisation de l quilibre d adsorption lors de
38. s solides de la phase solide menant une modification plus ou moins forte de sa composition e M me discours que pour l eau d min ralis e en terme de maitrise des param tres physico chimiques directeurs influen ant l adsorption du compos ex pH concentrations en phosphore potassium sodium conductivit Solution de CaCl e Technique alternative ayant pour but d obtenir une force ionique plus forte de la phase aqueuse et par cons quent de minimiser la dissolution de compos s relatifs la phase solide e Concentration en CaCl faible de l ordre de 0 001 M Tableau 2 1 Typologie et sp cificit s des phases liquides exploitables pour un test en batch DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 23 ai DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Processus physico chimiques influencant l adsorption du compos Une bonne connaissance des processus physico chimiques influencant l adsorption du compos test est de rigueur afin d identifier les param tres imp ratifs ma triser Il est important d optimiser la repr sentativit de la phase liquide l eau souterraine pr sente naturellement dans les pores de l aquif re Une bonne repr sentativit assure une meilleure pr cision des valeurs de K param tre tr
39. valuation d taill e des risques inclura une phase de mod lisation des processus Celle ci fournira une vision d taill e des volutions probables des concentrations et des flux de polluants dans le temps et dans l espace permettant d appr cier de fa on nuanc e si les crit res d finis de menace grave sont rencontr s ou sous quelles conditions ils pourraient l tre 27 x wpe se i i noter que la codification du risque avec distinction des situations relevant des classes 2 et 3 n est pas obligatoire lorsque l expert proc de l ESR N avec une approche sp cifique ne faisant pas appel a des comparaisons des concentrations des valeurs limites de 1 et de 2 niveau DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 33 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES L expert portera un regard critique sur les r sultats obtenus notamment en valuant de fa on quantitative ou qualitative les incertitudes li es aux mod lisations effectu es incertitudes du mod le et celles associ es aux donn es d entr e gardant l esprit qu un mod le reste un outil d aide la d cision 5 2 Etapes communes aux valuations des risques de lessivage et de dispersion 5 2 1 D tail du mod le conceptuel du site Le Mod l
40. voir partie B sont reprises au tableau 1 15 Constante d Henry Fraction adimensionnelle globale EC 1 Valeur proportionn e sur base des propri t s des fractions aliphatiques et aromatiques issues du TPHCWG vol 3 1997 Tableau 1 15 Propri t s repr sentatives des fractions globales exprim es en EC fix es conventionnellement la moyenne pond r e sur base d une composition de 70 de compos s aliphatiques et 30 de compos s aromatiques 17 Pour rappel les VS sont calcul es en tenant compte des propri t s physico chimiques de l horizon A tandis que les VS font appel aux propri t s physico chimiques de horizon B DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 30 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 17 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Type I Type llb Type Ill Type IV Type V Usages Usage Usage Usage A 8 Usage es l r cr atif i naturel agricole r sidentiel i industriel commercial Param tres sp cifiques au sol Propri t s de l horizon B 25 75 cm f Fraction de carbone organique 2 32E 03 1 74E 03 1 74E 03 1 74E 03 9 28603 28E 03 f Fraction de la porosit occup e par l eau Cen e o DE NT Les valeurs en rouge sont susceptibles de d passer la concentration saturante d une des
41. 17 Ero T EEE 19 2 3 4 M thode par mod lisation sssssssserssameesecneurseseeencchesnrsasseeennenesonrrecenseneesccavanseeceeense 19 2 3 5 Relation entre coefficient de partage sol eau Kp et facteur de retard Rg aessseccccssrrrrrrrrrrrreeeeessn 20 2 4 Protocole g n ralis relatif la mesure du param tre K d une substance polluante test en batch 21 2 4 1 Choix des phases solide et liquide ss 21 2 4 1 1 PASS SD OR aa D a Ne at ee 21 2 4 1 2 RARE TEA NOUE oae A E E ati ed rote E E ne Aco A 23 242 NOTION ae a a E 24 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 2 H DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 4 2 1 Fy CFO E Ss P EEA EAA E E E 24 2 4 2 2 Masse de l chantillon solide Us 24 2 4 2 3 Temps d quilibre d adsorptioN ed ee an D ue ce 24 ZAS Mat riel de laboratoire sass snccinvescarrcannmanananaencisamennasuuledeneonnvenduacenieinsaud saves cena einen ion re rein 25 2AA Preca ON jz sivacesneccunnnsuncdiiizaqioss E S A E A R am 25 2 4 5 Pr paration des exp rimentations sise 25 2 4 5 1 Pr paration des chantillons de sol ceeccccccssssseccccesececcceeseccesceeeccesseuseceessuaneecessueeeeesenees 25 2 4 5 1 1 R ception des chantillons de sol 25 2 4 5 1 2 Homog n isation et Tamisage des chantillons de sol 26
42. 2 Port e de Vinappe La Valeur d intervention Vlnappe c est dire la valeur d intervention VI pour les eaux souterraines reprise l annexe 1 du d cret sols et exprim e en ug l constitue un outil suppl mentaire pour l interpr tation des concentrations en polluants dans les eaux souterraines en termes de risque La Valeur d intervention Vlnappe est une concentration en polluant dans les eaux souterraines correspondant un niveau au del duquel une intervention est requise par le d cret sols m me en l absence d une menace grave L intervention peut prendre la forme d un assainissement de On veillera ne pas confondre les Valeurs seuil d finies pour l eau souterraine dans le d cret sols et les Valeurs seuil issues de la directive cadre sur l eau reprises dans le Code de l eau Les Valeurs seuil pour les eaux souterraines VSnappe d finies dans le d cret sols n ont pas la m me signification que les Valeurs seuil de l arr t du Gouvernement wallon du 12 f vrier 2009 modifiant le Livre II du Code de l environnement contenant le Code de l eau et relatif la protection des eaux souterraines contre la pollution et la d t rioration Il sera fait r f rence aux VSnappe du d cret sols e dans le cadre de l interpr tation des concentrations mesur es dans l eau souterraine au droit et aux alentours imm diats d un terrain pollu en termes de risque
43. Agency Glossary of Quality Related Terms http www epa gov quality glossary htm 6 Proposition de directive cadre europ enne pour la protection des sols COM 2006 232 finale 7 Bocard Ch 2006 op cit 44 ro z z z r z Ces r f rences sont num rot es par souci de clart les termes du glossaire renvoyant chaque fois un num ro particulier DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 73 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 7 Glossaire AQUIF RE une ou plusieurs couches souterraines de roche ou d autres couches g ologiques d une porosit et d une perm abilit suffisantes pour permettre soit un courant significatif d eau souterraine soit le captage de quantit s importantes d eau souterraine 3 BIODEGRADATION d composition plus ou moins rapide de certaines substances p ex mati re organique en mol cules plus simples r sultant des actions complexes d organismes vivants a robies ou ana robies La d gradation peut tre incompl te modification de la structure initiale de la mol cule ou compl te transformation en substances inorganiques telles que CO CH3 4 CIBLE r cepteur physique ou environnemental tre vivant ou non expos homme faune flore eau b timents aux e
44. CHOIX DU MOD LE ET DE LA D MARCHE Il est propos l expert de se r f rer au guide m thodologique produit par l INERIS Recommandations relatives au choix entre mod le analytique et num rique dans le cadre de l tude du transfert de polluants dans le sol et les eaux souterraines 2008 Ce guide a pour but d apporter une aide au mod lisateur confront au choix d un outil adapt et proportionn l tude engag e Dans une premi re partie certains aspects g n raux li s ce type de mod lisation sont pr sent s en particulier la d marche et quelques d finitions Dans une seconde partie une liste d outils de calcul disponibles actuellement est donn e Elle met en exerge leur diversit et la difficult relative au choix de l outil le plus adapt DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C4 4 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Une application conduite sur deux mod les de simulation du transport de polluants en zone satur e BIOCHLOR et NAS ainsi que la comparaison des r sultats ceux acquis dans le cadre de la simulation d un cas trait pr c demment par des outils num riques apporte des indications compl mentaires quant aux l ments justifiant ou non le choix d un mod le Enfin des recommandations
45. Compos s Organiques Halog n s Volatils COHV Ce rapport est disponible en ligne sur le site web de l INERIS cf lien pr sent en Annexe 3 1 pour la d termination du Kg ou sur le site web du programme Transpol de l INERIS http www ineris fr transpol q node 2 consult le 05 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 9 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES INERIS Notice d utilisation de la base de donn es de param tres de Base de donn es sp cifique B D D Sorp Bio sorption et biod gradation de substances organiques BDD SOP accompagn e de son manuel d utilisation BIO Rapport d tude ref INERIS DRC 08 94669 14994A bas e sur ces deux premi res synth ses Programme TRANSPOL 2009 pr sent es ci dessus puis actualis e Base de donn es t l chargeable en ligne sur le site web du programme Transpol de I INERIS http www ineris fr transpol consult le 05 11 2009 Mise jour r guli re base de donn es volutive en fonction du retour d exp rience des utilisateurs 1 2 CAS DES METAUX LOURDS METALLOIDES Contrairement au coefficient de partition sol solution des polluants organiques qui d pend principalement de la teneur en mati re organique la d termination de K pour les
46. DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES au niveau de points de contr le avec des seuils d intervention bien d finis De plus il pr voira un plan de rechange mettre en uvre dans le cas o la technique retenue se r v lerait inad quate Lorsqu un projet d assainissement n est pas requis mais que des mesures de suivi sont pr conis es ces mesures de suivi font partie des conclusions de l tude de caract risation pr cisant non seulement les param tres suivre mais les crit res d interpr tation par exemple concentrations maximales admissibles pour ces param tres auxquelles comparer les r sultats des analyses et les actions mener en cas de d passement des seuils d intervention DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 72 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 6 R f rences bibliographiques Bocard Ch 2006 Mar es noires et sols pollu s par des hydrocarbures enjeux environnementaux et traitements des pollutions IFP Publications Editions Technip Paris 295 p De Marsily G 1981 Hydrog ologie quantitative Editions Masson 216p Otte P F M C Zijp K Kovar J P A Lijzen F A Swartjes A J Verschoor 2007 A tiered procedure to assess risk due to contaminant migration in groundwater RIVM Report 711701056 Bilthove
47. DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Vermeire T G M E van Apeldoorn J C de Fouw P J C M Janssen 1991 Voorstel voor de humaan toxicologische onderbouwing van C toetsings waarden RIVM Rapport N 725201005 Bilthoven The Netherlands 170 pp West M R B H Kueper and M J Ungs 2007 On the use and error of approximation in the Domenico 1987 solution Ground Water 45 2 126 135 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 38 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A ANNEXE C 2 M thodologie g n rale pour l ajustement des VS et VIn DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C2 1 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A TABLE DES MATI RES 1 ODE OET MEKE i EN RE E E A 3 2 Principes 3 3 M thode a ajustement des VSy et Vly sessssessssesssseosssecssseossseossceoseseosssecsssecsececssceosesecssseoseceosesessesecseseoseseeee 3 4 D tail de la PrOCEQUPE 2222 a OAOE AO OTOS 4 AA EQUATION B N TAlR een crade code E NE nade ed nas dees
48. DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 4 5 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Param tre impossible a d terminer de mani re directe L expert doit l estimer comme un ratio de l eau utile eau utile Infiltration efficace Ruissellement de surface en fonction des caract ristiques intrins que au site Type de sol Compaction de la surface du sol Couverture du sol Topographie et morphologie D bit d alimentation Teneur en eau initiale du sol cf chapitre 2 Le DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 4 6 4 oe DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 2 D TERMINATION DE LA TENEUR EN EAU VOLUMIQUE DANS LA VADOSE PALIER 1 L utilisation de valeurs par d faut est requise pour la d termination de la teneur en eau volumique dans la vadose En effet ce param tre ne pourrait tre d termin autrement via des techniques de mesures in situ par exemple repr sentatives de l tat de saturation de la vadose un instant donn Des valeurs par d faut d finies en fonction de la granulom trie des terrains peuvent d tre tir es des ressources bibliographiques ci dessous R f rences utiles non exhaustif J A Connor C J Newell M W Malander Param
49. DES SOLS Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Pour l ex cution du d cret sols et la r alisation de l valuation des risques pour les eaux souterraines particuli rement pour les pollutions historiques il y a lieu de transcrire ce concept cl en termes techniques et d cisionnels afin de garantir que les m mes crit res feront r f rence pour tout type de situation Le concept de pollution du sol constituant une menace grave en ce qui concerne sp cifiquement les risques pour les eaux souterraines est transcrit dans les termes suivants Une pollution du sol constitue une menace grave au sens sp cifique des risques pour les eaux souterraines lorsque En ce qui concerne le lessivage les polluants sont pr sents dans la zone non satur e et S y trouvent en quantit s telles que compte tenu des vitesses de transfert vertical actuelles ou pr visibles des polluants et des processus ventuels de d gradation on peut consid rer qu ils atteindront dans un intervalle de temps de cent ans une nappe existant au droit de la zone pollu e avec des flux massiques m me de conduire un impact significatif voir paragraphe 5 3 1 pour la notion d impact significatif En ce qui concerne la dispersion les flux de transport des polluants compte tenu des r serves encore lessivables dans le sol et des vitesses de transfert actuelles ou pr visibles des
50. DRC 66244 DESP R02 Programme d entr e Ky et Ti issus de la litt rature TRANSPOL 2005 scientifique pour les principaux HAP 16 de la liste de lagence environnementale am ricaine Ce rapport est disponible en ligne sur le site web de I INERIS http www ineris fr index php module doc amp action getDoc amp id_d oc_object 2713 consult le 03 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 7 4 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES M MARIOT INERIS Solvants chlor s Donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Synth se bibliographique relative aux param tres K sorption et T biod gradation Rapport d tude ref INERIS DRC 08 94669 08132A Programme TRANSPOL 2009 Ce rapport est disponible en ligne sur le site web de l INERIS cf lien pr sent en Annexe 3 1 pour la d termination du Kg ou sur le site web du programme Transpol de l INERIS http www ineris fr transpol q node 2 consult le 05 11 2009 INERIS Notice d utilisation de la base de donn es de param tres de sorption et biod gradation de substances organiques BDD SOP BIO Rapport d tude ref INERIS DRC 08 94669 14994A
51. ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Proposition de VSinappe VTRor retenues Limite de or VSinappe calcul es par par fraction EC assurant ae poues fraction EC l absence d impact aa Fractions EC fractions EC A LQ sanitaire mg kgm c jr ug L ug L ug L Aliphatiques e ea o e m ee o w v e feram en me o CRC BC O O OQO O O O O O O O O OQO O O O O le le 00 OD O O ee Due e a ET Ceo e Ceo e gt Cs gt gt o p o o Valeurs calcul es en consid rant que 10 de la valeur toxicologique de r f rence soit allou e la consommation quotidienne de 2 litres d eau de boisson par un adulte pesant 60 kg 2 Valeurs calcul es sur base du module CSOIL du logiciel RISC Human et en consid rant une profondeur de contamination Dpo de 1 25 m Ces valeurs assurent que l indice des risques li l inhalation d air int rieur et ext rieur est gal 1 3 Valeurs d passant la solubilit de la substance 4 Limite de quantification LQ fix e deux fois la limite de d tection LD fournie par le laboratoire Eurofins anciennement Analytico en 2008 pour une quantification des fractions aliphatiques et aromatiques par GC FID Tableau 1 13 Valeurs seuil pour les eaux souterraines VSinappe pour les fractions aliphatiques et a
52. GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Il est important d adapter la limite de d tection de l appareil au type de polluant test Dans le cas d un compos tr s mobile au sein des eaux souterraines faible adsorption la diff rence Cl Cl peut tre tr s faible De la m me mani re dans le cas d un compos faiblement mobile au sein des eaux souterraines forte adsorption la diff rence Cl Cl peut tre tr s forte et par cons quent la valeur de Cl peut tre tr s faible Dans les deux cas un seuil de d tection maximal est n cessaire l optimisation de la pr cision de calcul du calculer un Ka 2 4 6 3 2 ANALYSE DE LA CONCENTRATION INITIALE RESIDUELLE EN POLLUANT EN PHASE SOLIDE CS Apres les phases d homog n isation et tamisage et apres la potentielle phase de nettoyage une analyse physico chimique de la concentration r siduelle en polluant test dans la phase solide est requise dans le but de v rifier que la quantit de polluant potentiellement pr sente en phase solide est n gligeable concentration inf rieure aux limites de d tection de l instrument de mesure Dans le cas d un chantillon contamin mobile dans les eaux souterraines il est possible de contr ler la quantit de polluant dissous dans l eau de nettoyage de l chantillon solide m thode similaire la mesure de Cl Si cette concentration s av re n gligeable en fin de pr paration il est acceptable de consid rer q
53. Geologic SUrvey sssseessssserseserersssssrerossrrersssrrresssrerosssrerosssreessreressereressereressreressereresseeee 3 1 3 Environment Protection Agency US ccssssccccccccseesseecccceeeeeesseeecceeeeeeeeececeeeesaeesseeeeeeessuaasseeeeeteesegees 3 2 Mod lisation du transfert de polluants et probl matiques associ es 4 2 1 STAC AIT SS RS nn aa ne re tt a ne tin 4 2 2 Simulation du transfert de polluants dans les sols et les eaux souterraines recommandations pour choix du mod le et de la d Ce a de ee du 4 2 2 1 Mod lisation des l ments traces m talliques Erreur Signet non d fini DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C4 2 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 CODES DE CALCUL EXISTANTS 1 1 INTEGRATED GROUND WATER MODELING CENTER Le Integrated Ground Water Modeling Center IGWMC est un centre d information d ducation et de recherche relatif la mod lisation du transport des eaux souterraines Ses activit s se caract risent entre autres par un conseil sur les problemes relatifs a la mod lisation hydrog ologique Une description d taill e des principaux codes de calcul existants est disponible en ligne Ces logiciels sont tri s selon leur typologie zone satur e ou non satur e mod l
54. LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 4 PROTOCOLE GENERALISE RELATIF A LA MESURE DU PARAMETRE Kp D UNE SUBSTANCE POLLUANTE TEST EN BATCH Ce chapitre pr sente un protocole technique relatif a la r alisation de tests en batch ayant pour but de d terminer le coefficient de partition sol eau Ky d une substance polluante dissoute Ce protocole a t labor par le bureau d tudes AQUALE dans le cadre de leur mission relative a la r daction de ce cahier de bonne pratique Dans le but de r aliser une mod lisation plus pr cise l expert pourra dans certains cas souhaiter de conna tre les variations de Kg en fonction des concentrations dans l eau Dans ce cas on ne dispose pas n cessairement d eau pollu e du site pr sentant la gamme des concentrations tester Il faudra alors cr er des solutions artificielles comme d crit ci dessous Il faut cependant garder l esprit que les Ky obtenus ne refl teront pas n cessairement les conditions du site effet des sels effet de cosolubilit chelation etc n glig s Le but de ce protocole est avant tout de d finir les tapes relatives la r alisation d un test en batch ainsi que d identifier les ajustements n cessaires la bonne interpr tation de ce type de test Protocole indicatif Ce protocole ne peut en aucun cas faire figure de standard et ne peut donc tre appliqu sans r flexion pr al
55. Pierrosit 100 Equation 13 o Pierrosit Fraction granulom trique gt 2 mm i Equation 14 0 0 H e a4 Equation 15 Pp Avec o teneur volumique en eau o teneur volumique en air P densit apparente l tat sec kg dm o H constante d Henry adimensionnelle sp cifique au contaminant Et P gt C Equation 16 2 6 Pp o O0 1 Equation 17 j 2 6 Les valeurs par d faut des param tres qui ont servi au calcul du facteur de partition sol lixiviat K dans le cadre de la d termination des VS et VI sont pr sent es au tableau 1 2 de la section 3 1 de l annexe C 1 4 4 1 COEFFICIENT DE PARTITION SOL EAU CORRIG Kpcor Pour l ajustement des VS et VI e La valeur du coefficient de partition Ky doit tre tablie selon une des m thodes pr sent es l annexe C 3 1 et en respectant les prescriptions formul es en ce qui concerne les r gles pour l ajustement du param tre en fonction des propri t s des sols e Pour le calcul de Kao o La correction par la pierrosit ne doit pas tre effectu e si selon la m thode retenue pour tablir le coefficient de partition Ky cf annexe C 3 1 la pierrosit a d j t prise en compte exemple Ky estim d apr s une m thode in situ o les concentrations totales du sol se rapportent bien l ensemble de l chantillon pierrosit inclue Dans ce cas K K estim in situ 6 LA LA
56. Programme TRANSPOL 2009 Base de donn es t l chargeable en ligne sur le site web du programme Transpol de I INERIS http www ineris fr transpol consult le 05 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Synth se bibliographique des param tres d entr e Ky et Ti issus de la litt rature scientifique pour les principaux Compos s Organiques Halog n s Volatils COHV Base de donn es sp cifique B D D Sorp Bio accompagn e de son manuel d utilisation bas e sur ces deux premieres syntheses pr sent es ci dessus puis actualis e Mise jour r guli re base de donn es volutive en fonction du retour d exp rience des utilisateurs C3 7 5 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 4 R f rences utiles pour la mod lisation du transfert de polluants dans le sol et les eaux souterraines DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C4 a DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES TABLE DES MATI RES 1 Codesde Cal CURIS ANSE E EEE E E E E EAE ir ER 3 1 1 International Ground Water Modeling Center sise 3 1 2 United States
57. RATION DU TEMPS PAR RECOURS DES OUTILS DE PRONOSTIC SIMPLES ET DES HYPOTH SES CONSERVATRICES 1 2 1 analyse S lection de la des cible s la les plus pertinente s et des points et crit res de conformit associ s 1 2 2 estimation des temps de parcours et concentrations r siduelles aux points de conformit D termination des param tres d entr e loi de Darcy et facteur de retard sur base d hypoth ses conservatoires et par recours aux donn es de terrain Estimation du temps de parcours jusqu la cible NON Estimation des teneurs r siduelles aux points de conformit dans l hypoth se d une source infinie quations de Domenico R valuation des hypoth ses si possible ou passage au palier 2 Recours des hypoth ses conservatoires pour la fixation des constantes de d gradation Analyse des incertitudes hypoth ses de simulation du transport donn es de terrain et param tres de simulation Estimation de l int r t de l acquisition de donn es suppl mentaires et d une mod lisation plus ajust e NON 1 2 3 Avis de l expert nfirm Pas de menace grave de dispersion Menace grave de dispersion OUI EDR Palier 2 Remarques 1 Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de dispersion persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou m
58. SOLS 75 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES PERM ABILIT aptitude d un milieu se laisser traverser par un fluide sous l action d un gradient hydraulique diff rence de charge hydraulique entre deux points d un aquif re par unit de distance selon une direction donn e cette perm abilit se traduira soit par une vitesse d infiltration soit par un coefficient de perm abilit l eau ce coefficient d pend notamment de l tat de saturation en eau du milieu la perm abilit s exprime en volume d eau par unit de temps et par unit de surface mais aussi usuellement par unit de vitesse 4 PI ZOM TRE dispositif servant mesurer une hauteur pi zom trique en un point donn de l aquif re qui indique la pression en ce point il permet l observation ou l enregistrement d un niveau d eau libre ou d une pression 4 Le pi zom tre est galement fr quemment utilis pour le pr l vement d chantillon d eau souterraine PI ZOM TRIE OU SURFACE PI ZOM TRIQUE surface id ale qui repr sente la distribution des charges hydrauliques d une nappe coulement bidimensionnel ou des charges rapport es une surface d termin e Elle est figur e par un ensemble de lignes quipotentielles de charges quidistantes 4 POINT DE CONFORMIT d signe le lieu de contr le de la qualit de l eau souterraine o les exigences applicables doivent tre v rifi
59. VSnappe d finies pour les fractions carbon es 27 6 1 3 Valeurs seuil pour le sol limitant les risques par lessivage VS 30 6 2 Etablissement des valeurs d intervention pour les eaux souterraines 32 R f rences IDO Oa s cere eseiececrsec neces caceeee ra ccadvereceeuatuenesiceaageadeee cuneesessceauecseeseestceitsvecsausaieeseaneunses 36 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 2 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 OBJET DE L ANNEXE La pr sente annexe a pour objet la description succincte des conditions standards d tablissement des valeurs limites que sont VSy VIN VSinappe Et Vlinapper L information reprise est issue des documents r dig s dans le cadre de l tablissement d une r glementation relative l assainissement des sols pollu s en R gion wallonne SPAQUE 2004 et 2005 2 PROFIL DE SOL HYPOTH TIQUE Le calcul de VS et VI s tablit en consid rant un profil de sol hypoth tique dans lequel les transferts d eau et de polluants dissous sont verticaux Il est constitu d une zone non satur e en eau vadose qui se superpose une zone satur e Apr s avoir atteint la nappe les polluants se m langent avec le flux d eau souterrain et se dispersent partir du point d entr e dans la nappe en se d
60. ajust es ensuite en parall le avec le travail d ajustement ventuel du MCS N dans l tape d analyse pr liminaire la mise en uvre des m thodes de EDR 5 3 Module lessivage 5 3 1 Objectifs strat gie et lignes m thodologiques g n rales Dans le cas o un polluant pr senterait une concentration sup rieure la VS du d cret sols au niveau des sols non satur s que les eaux souterraines au droit du terrain soient ou non d j impact es l valuation des risques pour les eaux souterraines a pour objectif de v rifier avec des outils simples au stade de l valuation simplifi e des risques ou plus complexes au stade de l valuation d taill e des risques si le ou les polluants pr sents dans la zone non satur e sont susceptibles d tre entra n s par lessivage end ans un laps de temps fix et de produire au droit de la zone pollu e cas des nappes exploitables ou en limite aval du terrain cas des nappes non exploitables un impact significatif sur les eaux souterraines Dans le cadre de cette valuation il n est pas tenu compte des concentrations existant au niveau de la nappe seulement de l impact futur associ la charge polluante lessivable pr sente en zone non satur e Dans les 2 cas le chemin critique de l valuation des risques vise e Dans un premier temps comparer les concentrations dans le sol ces valeurs limites de r f rences pr ventives des risques de lessivage
61. aquif re voire sup rieur la cote altim trique du sol cr ant si une connexion est tablie notamment par forage un ph nom ne d art sianisme e le terme nappe semi captive est utilis lorsque l aquif re est surmont d une couche de plus faible perm abilit ou semi perm able aquitard Ce terme est parfois retenu pour une nappe captive d une couche certains endroits ou par intermittence Le crit re lithologique et structural fracturation permette de distinguer les nappes suivantes e nappes de porosit de pores elles se trouvent dans les roches meubles constitu es de sables de graviers de galets La nappe des sables bruxelliens et la nappe des graviers d origine alluviale de la Meuse en sont deux exemples e nappes de fissures nappes se trouvant dans les axes de fissures fracturations diaclases ouvertes des formations coh rentes Par exemple la fissuration puis l alt ration des gr s en sables au niveau des fissures entra nent la formation de nappes de fissures au sein des formations gr seuses Les nappes des formations calcaires du fait de la dissolution des carbonates provoquant l apparition de ph nom nes karstiques constituent des aquif res grand potentiel d exploitation Les nappes de ces aquif res sont soumis de hauts risques de pollution en pr sence de connexions directes entre la nappe et la surface et au sein m me de l aquif re e nappes mixtes ces nappes sont pr se
62. avoir chaque param tre sensible et de l attention qu on doit lui accorder durant l tude de caract risation lors de sa d termination sur le terrain ou en laboratoire e l ad quation des mesures ventuelles de suivi et de s curit auxquelles il conclut compte tenu du niveau de pr cision que doit avoir chaque param tre sensible faisant l objet d un suivi ou servant d indicateur de performance de la mise en s curit propos e Cette analyse de sensibilit pourra tre op r e l aide de logiciels classiques de type WinPEST ASP ParameterESTimation Advanced Spatial Parameterization ou en se r f rant notamment aux travaux de Saltelli et a 2000a 2000b 2002 Outre l analyse de sensibilit d autres outils pour le traitement des incertitudes existent notamment e les simulations Monte Carlo qui consistent au d part d un chantillonnage al atoire de distributions de probabilit cumul es des param tres r it rer les calculs un nombre n de fois et a repr senter les r sultats sous la forme de distributions de fr quences cumul es ces r sultats peuvent tre compar s l objectif de qualit fix pour un certain niveau de confiance DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Gradient Moyenne des mesures en t et en hiver R aliste
63. ceccccscscscsccscsceccccscscececcecees 25 4 1 Introduction g n rale ciao ee te cs 25 4 2 Tableau de synth se a aan nes de tee sa te 26 4 3 Introduction aux outils et leur SEIECTION csceccscsccsceccececcccnccccsceccsceccscsceccsceccsceceecns 29 5 IV CUNO CONG ears ts scion sate ts as saw oa cma da da die a dune ln sc lee Re tee sde 32 5 1 Pr sentation des deux paliers de la Proc Cure cccscsccscscsccccscscsccccccscsccccccccscscececcecscssess 32 5 1 1 Evaluation Simplifi e des Risques ESR N iii scene 32 5 1 2 Evaluation D taill e des Risques EDR N cccccseseccccceesecceeceeseccceeeeecceeeeeeceeseeeeeceeseeeeeeeesseeneesesseees 33 5 2 Etapes communes aux valuations des risques de lessivage et de dispersion 34 5 2 1 D tail du mod le conceptuel du site sise 34 5 3 Module leSSiVage nat ductean tease annees aient es dues anse mienne 38 5 3 1 Objectifs strat gie et lignes m thodologiques g n rales ss 38 5 3 2 Evaluation Simplifi e des Risques de lessivage ESR Niessivage Jesse 40 5 3 3 Evaluation D taill e des Risques de lessivage EDR Niessivage see 49 5 4 Module dispersion s essssesesesesesescececesesescececeseseecesesesoscecesesesoscececesesoecececesesoesesesescesesese 55 5 4 1 Objectifs et lignes m thodologiques g n rales 4 55 5 4 2 Evaluation Simplifi e des Risques de dispersion 56 5 4 3 Evaluation D taill e des Risques de d
64. d j disponible Donn es de conductivit hydraulique connues et valid es Le recours des donn es de conductivit hydraulique issues d anciennes tudes r alis es proximit du site d int r t s av re une solution simple et efficace L expert peut galement avoir recours des valeurs par d faut de conductivit hydraulique issues d un mod le calibr relatif une ancienne tude En effet ce param tre constitue un l ment de calibrage du mod le et se veut tre repr sentatif du contexte hydrog ologique L expert doit n anmoins conserver un il critique sur ces donn es relatives un autre site m me si celui ci est voisin ou tr s proche Un examen des cartes g ologiques locales et des logs lithostratigraphiques renseignera l expert sur d ventuels changements lat raux de faci s La conductivit hydraulique des roches meubles est fortement influenc e par la granulom trie et l h t rog n it des particules Dans les roches coh rentes quasi imperm ables quelque soit leur nature c est le degr de fissuration et d alt ration qui d termine la conductivit Dans les calcaires les processus de corrosion peuvent galement favoriser l coulement jusqu g n rer la formation de karsts XN Le tableau ci dessous extrait des concepts hydrog ologiques relatifs a la construction de la Carte hydrog ologique de Wallonie permet selon une premiere approche de consid rer une gamm
65. de menace grave de lessivage Remarques g n rales Il est noter que si l expert peut conclure l absence d une menace grave de lessivage en raison de la pr sence d un rev tement de surface indur r duisant ou emp chant l infiltration il devra identifier cette condition clairement dans son rapport en identifiant le sc nario potentiel du retrait du rev tement et inclure dans sa proposition de certificat de contr le du sol le maintien en place du rev tement tanche au titre des mesures de s curit le suivi de ce rev tement de surface titre de mesure de suivi afin d assurer la ma trise des risques de lessivage dans le long terme cf partie A section 5 6 2 Une approche exp rimentale du coefficient de retard peut tre entreprise partir de la notion de Ky qui suppose une adsorption enti rement r versible instantan e et lin aire Son utilisation suppose galement que le nombre total de sites d adsorption soit en exc s par rapport au nombre de moles de l esp ce adsorbable pr sentes dans la phase aqueuse Par cons quent il faut tre particuli rement prudent aux valeurs utilis es et aux conditions dans lesquelles ces valeurs ont t obtenues le Ky tant troitement d pendant des conditions physico chimiques du sol DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTEC
66. de l valuation simplifi e avec l ajout ventuellement d une mod lisation de l impact d un lessivage d une phase libre ou d un solide lixiviable en zone satur e e estimer le temps de parcours du ou des polluants jusqu la ou aux cibles e valuer si les concentrations estim es en polluants compte tenu des r serves encore lessivables dans le sol section 5 3 et compte tenu de leurs vitesses de lessivage actuelles ou pr visibles dans cette nappe respectent les objectifs de qualit aux points de conformit pr alablement d finis lors de l laboration du Mod le conceptuel du site e valuer si une pollution sous forme de phase liquide non aqueuse potentiellement mobile ou de masse solide lixiviable est susceptible de conduire une augmentation significative du panache dissous par exemple couche flottante couche dense scories riches en m taux lourds etc Avant d entamer la mod lisation pr dictive stricto sensu il est recommand de consolider voire de red finir si n cessaire le Mod le conceptuel du site en examinant notamment l existence de processus d att nuation potentiels qui jusqu ici n auraient pas t pris en compte par exemple la DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 igs DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT a DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 64 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE R
67. de concentration sp cifiquement calcul e par l expert d apr s les principes nonc s en 5 3 2 ci dessous est compromis ou susceptible d tre compromis e l impact a lieu end ans un intervalle de temps de 100 ans e l impact a lieu en limite aval du terrain d faut d une autre cible e l impact concerne un volume de sol satur de minimum 100 m DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 39 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Evaluation Simplifi e des Risques de lessivage ESR Niessivage Le palier 1 de l valuation des risques de lessivage pour les eaux souterraines comprend deux parties qui seront mises en uvre selon les principes d finis la section 3 ESR Niessivage Palier 1 Partie 1 la premi re se limite une comparaison des concentrations repr sentatives des polluants aux valeurs limites pr ventives des risques de lessivage point 5 3 2 1 sans consid ration du temps Ces valeurs limites font l objet d un ajustement dont la mise en pratique est pr sent e en d tail l annexe C 2 Sp cifiquement pour les nappes non exploitables il appartiendra l expert de calculer une Concentration dans le sol Bas e sur les Risques pour la nappe CBR de sorte que celle ci ne compromet pas le crit re de qualit
68. de r f rence VR valeur seuil VS et valeur d intervention VI PARTIE VI Proc dure de calcul des valeurs seuil VS et valeurs d intervention Vly fond es sur la protection des eaux souterraines Document de consultation SPAQUE version Mars 2004 2 PRINCIPES L ajustement de VS et VI se base sur l ajustement des principaux param tres intervenant dans le calcul du facteur d att nuation global FAG cf annexe C 1 section 3 Il s agit e du facteur de dilution FD qui s ajuste sur base des caract ristiques l mentaires du site et de la nappe suivantes conductivit hydraulique paisseur de m lange gradient hydraulique longueur de la zone pollu e et valeur de l infiltration nette annuelle e du facteur de redistribution massique dans la zone vadose F qui peut tre d fini sp cifiquement pour le terrain consid r sur base de l paisseur de la zone tampon ventuellement encore pr sente entre les couches de sol pollu es et le toit de la nappe e du facteur de partition sol lixiviat Kw qui s tablit suivant les coefficients de partition Ky estim s pour le terrain consid r Ky in situ soit indirectement partir des propri t s du sol pH teneur en argile teneur en mati re organique proportion du volume de sol occup e par la charge caillouteuse soit au d part de mesures ou tests sp cifiques La discussion ci dessous mentionne uniquement VSy mais est applicable la Vin galemen
69. destin es la consommation humaine Dans ces cas l expert pourra proposer des objectifs d assainissement diff rents de la VSnappe POUR AUTANT qu aucun autre objectif de qualit ne soit compromis tel que le crit re de qualit en limite de la parcelle cadastrale par exemple eau de surface normes fournies dans le Code de l eau en fonction de l usage Les normes issues du Code de l eau comprennent par exemple o la qualit de base pour les eaux de surface ordinaires annexe X du Code de l eau o les zones particuli res zones d eaux piscicoles annexe XVI du Code de l eau pour les param tres de qualit annexe VIII pour l identification des zones d eaux piscicoles zones d eaux de surface destin es la production d eau alimentaire annexe XIII du Code de l eau pour les param tres de qualit annexe XVII pour les zones d eau potabilisable et les points de contr le 10 Le terme VS pond r e par la concentration de fond est issu du d cret sols 11 Le d cret sols d finit dans son article 2 23 la Valeur particuli re comme suit valeur constat e suite une tude d orientation a une tude de caract risation ou atteinte suite a un assainissement et d termin e dans le certificat de contr le du sol DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION D
70. du protocole de mesure du R sur colonne US EPA 1999 cceccecesssssseeeeeeeeeeeeeseeeeeeeees 17 Figure 2 3 Tests en colonne avec une source de polluant ponctuelle ou continue diagrammes sch matiques des concentrations EN contaminant restitu es 0 ccsessccccsssseccecceeececeseeseccesseeeeceeseeuseceeseeeeeceesuaaeeeeesanaeeessages 18 Figure 2 4 Synth se des actions relatives la pr paration et l ex cution des exp rimentations 30 TABLEAUX Tableau 1 1 Param tres des quations de pr diction pour N compos s chimiques consid r s selon Sablji et Ge 1995 ceccccccccccscscsescscscececececccsssecsscscscscscucecessssevasasasacacacscacecessacasasavaacacacscacscessavasasavavasasacacacececeucacavavatstaseeacaeecetess 8 Tableau 1 2 Relation d ajustement du coefficient de partition pour quelques polluants inorganiques 10 Tableau 1 3 Propri t s de l horizon B des sols standards a utiliser pour l application des relations GCS LCMV CN L a ae e E E A O E T 11 Tableau 2 1 Typologie et sp cificit s des phases liquides exploitables pour un test en batch 23 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 4 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES PALIER 1 REGRESSIONS LINEAIRES DONN ES ISSUES DE LA LITT RATURE RELATI
71. e dans la perspective de fixer les obligations l gales pour la gestion du terrain pollu Il sera fait r f rence aux Valeurs seuil de l arr t du Gouvernement wallon du 12 f vrier 2009 dans le cadre de la pr vention de la d gradation de la qualit de masses d eaux souterraines Les mesures ainsi propos es comprennent en particulier e des crit res pour l valuation du bon tat chimique des eaux souterraines e des crit res pour l identification et l inversion des tendances la hausse significatives et durables ainsi que pour la d finition des points de d part des inversions de tendances Les Valeurs seuil de l arr t du Gouvernement wallon du 12 f vrier 2009 pourront tre consid r es parmi d autres types de valeurs lors de l tablissement des objectifs d assainissement Les diff rences actuelles entre les valeurs du d cret sols et celles de l arr t du Gouvernement wallon du 12 f vrier 2009 se limitent aux substances suivantes Polluants D cret sols Arr t du Gouvernement wallon du 12 f vrier 2009 en ug l mesures de suivi et ou de s curit DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 15 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES La Vinappe a t retenue comme objectif d assain
72. eaux souterraines en tant que r cepteur et en vertu du principe de non aggravation de la qualit des nappes Le niveau de risque d pend de l ampleur du lessivage en termes de concentrations futures au niveau de la nappe et en termes de masse totale lessiv e crit re d impact significatif L urgence de l assainissement d pendra de la vitesse de lessivage e pr sence pr sum e d une menace grave de dispersion mais absence de menace grave de lessivage Ce cas peut se pr senter lorsque toute la pollution dans la zone non satur e a d j t lessiv e ou si la source de la pollution se situe sous le niveau de la nappe par exemple citerne dont le fond est sous le niveau d eau Il y a donc menace grave pour les eaux souterraines et l urgence de l assainissement est fonction du d lai d atteinte de la ou des cibles Le niveau de risque d pend de la concentration future au droit de la cible et de la dur e de l impact e pr sence pr sum e d une menace grave de lessivage et d une menace grave de dispersion Il y a donc menace grave pour les eaux souterraines et l urgence de l assainissement est fonction de la vitesse de lessivage et du d lai d atteinte de la ou des cibles Le niveau de risque d pend de l ampleur du lessivage en termes de concentrations futures au niveau de la nappe et en termes de masse totale lessiv e crit re d impact significatif ainsi que de la conce
73. en aval du terrain le point de conformit est un pi zom tre plac en aval du terrain et de fa on pouvoir appr cier si la qualit de la nappe en aval est susceptible d tre compromise sur des volumes significatifs Pour valuer si les objectifs de qualit aux points de conformit sont compromis ou susceptibles de l tre dans le futur sous l effet des processus de transport l expert aura recours simultan ment la mod lisation et au suivi analytique de la qualit de l eau souterraine A cet effet un ou plusieurs points de conformit t moin appel s points de contr le pourront tre tablis entre la source et la cible en aval de la source de pollution dans l axe du panache existant ou anticip de mani re permettre un suivi de l volution du panache et de v rifier les hypoth ses de mod lisation validant ainsi la projection r alis e pour la cible effective en aval En tant que r gle g n rale au moins deux points de contr le sont mettre en place en aval de la source de pollution Lorsque la premi re cible pr server est un cours d eau ou une nappe en aval du terrain un des points de contr le sera plac aussi pr s que possible de la limite de terrain Partant des objectifs de qualit assurer hauteur des cibles retenues points de conformit des objectifs de 13 La d finition est adapt e de la d finition reprise dans la directive cadre sur l eau directive europ enne 2000 6
74. en eue ends die canon 4 4 2 Ajustement du Facteur de dilution FD csccsccsccsoavcasccncavearcenevearsaneaveascanecveasscpeaveareapacsenseapeavans 4 4 2 1Ajustement du facteur de dilution FD par analogie avec les valeurs applicables pour les principaux Re a de 5 4 2 2Ajustement du facteur de dilution FD par calcul ss 5 4 3 Ajustement du facteur de redistributon massique Fy ss 9 4 4 Ajustement du facteur de partition sol lixiviat Key iii 9 4 4 1 Coefficient de partition sol eau corrig Kgcor sssssccccssseeccccesecccsseuseecesceuseecesseeeeccesseueeeessuueeeeesseees 10 442 Parametre Alpha 0 a a ee 11 5 Outil d ajustement des VSyet Vly ssesessssesseseosececsececsecseosecoeoseceoseceosececseoeoseoeeseceosececseceeseceeseceeseceeseceeseceeseoe 11 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C2 2 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 1 OBJET DE L ANNEXE La pr sente annexe a pour objet de pr senter la m thodologie g n rale pour l ajustement des valeurs limites VSN et VIN L information reprise est issue des documents r dig s dans le cadre de l tablissement d une r glementation relative l assainissement des sols pollu s en R gion wallonne notamment e SPAQuE 2004 Proc dure de calcul des normes pour le sol valeur
75. en regle g n rale 10 d une Valeur Toxicologique de R f rence VTR est allou e a la consommation quotidienne de 2 litres d eau de boisson par un adulte pesant 60 kg pour les polluants effet sans seuil la valeur correspond un risque additionnel de cancer de 1 pour 100 000 personnes e d autres crit res provenant de la litt rature scientifique sp cialis e prise en compte de la coloration de l eau du d passement de seuils organoleptiques de crit res d cotoxicit du d passement de la solubilit pour les polluants organiques Pautre l ment d clencheur tant le d passement de la VS Il est noter que la VS nappe peut tre pond r e par les valeurs de fond ou remplac es par des valeurs particuli res Au cours des travaux le Groupe de Travail Harmonisation a cependant reconnu que les valeurs discut es n taient pas directement contraignantes pour les trois R gions En raison de circonstances r gionales sp cifiques chacune des R gions tait libre de d roger aux propositions de normes harmonis es moyennant une argumentation claire D apr s le D cret du 27 mai 2004 relatif au Livre II du Code de l Environnement constituant le Code de l Eau les eaux potabilisables sont d finies comme toutes eaux souterraines ou de surface qui naturellement ou apr s un traitement appropri physico chimique ou microbiologique est destin e tre distribu e pour tre bue sans danger pour
76. ensemble des processus de transfert de polluants dans la zone non satur e Lorsqu un processus de d sorption a partir d une masse solide de polluants est observe en zone satur e on parlera de mobilisation par exemple la mobilisation de m taux lourds a partir d un remblai de scories pr sent en zone satur e e Dispersion ensemble des processus de transfert de polluants dans la zone satur e La notion de dispersion lorsqu elle est mise entre guillemet fait r f rence l acception g n rale du terme au sens ou une substance migre de maniere d sordonn e dans l environnement Lorsqu il est fait r f rence au processus hydrog ologique au sens du ph nom ne de m lange essentiellement li la variabilit des vitesses quelle qu en soit l chelle d observation au sein d un milieu poreux de Marsily 1981 le terme dispersion appara t sans guillemet L valuation des risques pour les eaux souterraines par lessivage de polluants et dispersion via la nappe aquif re galement d sign e en abr g ci apr s l ER N a pour objet g n ral de pr ciser les effets possibles d une ou de plusieurs sources de pollution existant au droit d un terrain sur les ressources en eau souterraine et les autres cibles r cepteurs associ s aux eaux souterraines eaux de surface cours d eau plans d eau captages personnes expos es aux risques d inhalation de vapeur etc L valuati
77. est exploitable VS ajust e sila nappe est non exploitable Vy ajust e CBRn o Siles concentrations repr sentatives du terrain Cs sont sup rieures la VI ajust e calcul de la concentration bas e sur les risques pour la nappe CBRy et comparaison aux CBRy La procedure de calcul de la VSnajust e et de la Vlnajust e est pr sent e la annexe C 2 l expert pouvant galement utiliser les outils mentionn s dans le tableau de la section 4 2 A noter que la VSnajust e et la Vinajust e gardent comme borne inf rieure la VS en conformit avec le d cret sols La proc dure de calcul de la composante de la CBRy relative la dispersion est pr sent e l annexe C 5 ce volet correspondant la partie 2 du palier 1 de l ESR dispersion Sur base du crit re de qualit en limite aval du terrain VI la m thode permet de calculer via Domenico la concentration porale Cp respecter au droit de la tache de pollution zone de remblai pollu e de fa on pr venir la dispersion La proc dure de calcul de la composante de la CBRy relative au lessivage est pr sent e a l annexe C 2 Il faut consid rer que la CBR constitue une valeur particuli re de la Vly ajust e sp cifique du terrain calcul e non pas sur base d un principe de respect de la VI au droit de la tache de pollution mais sur base de la concentration porale Cp pr ventive des risques de dispersion calcul e par l
78. et le volume V1 du traceur ainsi lu Re V2 Vi Fow Through Column Experiments Water then Tracer and Contaminant then Water Sediment Flow Through Column Non Sowing AE Corammant Column Effluent Containing Tracer and Contaminant X 2 VAN Column Effluent Volume 3095002042 1 Concentration a Figure 2 2 Sch ma du protocole de mesure du R sur colonne US EPA 1999 Deux types d injection sont susceptibles d tre effectu es test avec une source de polluant ponctuelle ou continue La figure 2 3 expose chaque type d injection DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 17 a DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 9 O 0 ty Time to Time Pulse Input 1 1 9 5 Oo O 0 tmi b Time j b Time Step Inout Figure 2 3 Tests en colonne avec une source de polluant ponctuelle ou continue diagrammes sch matiques des concentrations en contaminant restitu es Dans le cas d une source ponctuelle le temps de r sidence du polluant est calcul de la mani re suivante Relyea 1982 1 toa Lin P Umax pG dt t min Avec tpulse temps de r sidence pour un test h e tmax temps correspondant la fin de la courbe de restitution du compos
79. existant au droit de la zone pollu e end ans les 100 ans il pourra tre conclu qu il n y a pas de menace grave de lessivage Pour les nappes non exploitables la deuxi me partie de l valuation simplifi e des risques de lessivage a pour objectif principal d estimer la mobilit potentielle des polluants e D une part horizontalement entre la limite aval du terrain d faut d une autre cible identifi e et la verticale au droit du centre de la tache de pollution Cette mobilit potentielle est estim e sur base de la m thodologie et des outils de la partie 2 du module de dispersion quation de Darcy en calculant le temps de transfert du ou des polluants au sein de la nappe non exploitable e D autre part verticalement au m me titre que pour la nappe exploitable ladite mobilit potentielle est estim e en premi re approximation partir d une quation simple analogue celle de Darcy en calculant le temps de transfert du ou des polluants au sein de la zone vadose e faut noter que pour les nappes non exploitables le temps de transfert total quivaut a la somme des temps de transfert verticaux dans la zone vadose et horizontaux dans la nappe non exploitable S il peut tre d montr que les polluants ne sont pas susceptibles d atteindre la nappe non exploitable la limite aval du terrain d faut d une autre cible end ans les 100 ans il pourra tre conclu qu il n y a pas
80. exploiter les r sultats pour se prononcer sur l urgence de l assainissement les r sultats de l valuation des risques pour les eaux souterraines module dispersion sont ventuellement combiner avec les r sultats de l valuation des risques pour les eaux souterraines module lessivage section 5 3 ainsi qu avec ceux issus des valuations des risques relatives a la sant humaine partie B ou les cosyst mes partie D Cette m thode s appliquera lorsque les donn es sont incompl tes ou impr cises ou lorsqu une repr sentation statistique n a pas de sens DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 68 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 5 Conclusion globale de l valuation des risques pour les eaux souterraines 5 5 1 Conclusion globale de l valuation simplifi e des risques ESR N Des conclusions globales int grant les aspects lessivage et dispersion sont fournies propos des diff rentes unit s spatiales d analyse prises en compte dans les ESR Niessivage Et ESR Nuispersion et ensuite de fa on globalis e diff rentes chelles spatiales du terrain retenues l initiative de l expert parcelles cadastrales de fa on pouvoir le cas ch ant transcrire les r sultats dans les certificats de c
81. extr mement faible GUS lt 0 1 tr s faible 0 1 lt GUS lt 1 faible 1 lt GUS lt 2 moyen 2 lt GUS lt 3 lev 3 lt GUS lt 4 tr s lev GUS gt 4 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 18 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 5 3CRIT RE RELATIF LA MOBILIT Le principe g n ral sous jacent l utilisation d un crit re relatif a la mobilit consiste consid rer qu un site potentiellement pollu ne peut pas contribuer polluer la parcelle voisine la VSinappe ne peut tre d pass e en bordure du site Il s agit par cons quent de calculer une concentration limite maximale en polluants dans les eaux souterraines 12 7 7 PAS LA LA Cim mesur e au droit de la source de pollution identifi e qui pourrait tre tol r e au sein de la nappe aquif re sans risquer d induire un d passement de VSinappe en bordure du site pollu A cette fin la solution analytique approximative de Domenico 1987 est classiquement utilis e 5 3 1 SOLUTION ANALYTIQUE APPROXIMATIVE DE DOMENICO Pour un panache suppos l quilibre et donc suppos invariant dans le temps la solution analytique approximative de Domenico 1987 permet de d crire l att nuation de la concentration en
82. fractions constitutives Cf Tableau 19 1 Les concentrations d passent le kg de polluant kg de sol 2 Les valeurs entre parenth ses exc dent les gammes de concentrations courantes rencontr es sur les sites pollu s soit gt 20000 mg kg Tableau 1 16 Valeurs seuil par fraction globale exprim e en EC VSvw faction i limitant les risques pour les eaux souterraines par lessivage calcul es sur base d une composition conventionnelle de 70 d aliphatiques et 30 d aromatiques dans le sol DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C1 31 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 6 1 2 ETABLISSEMENT DES VALEURS D INTERVENTION POUR LES EAUX SOUTERRAINES Contrairement aux autres polluants organiques la proc dure m thodologique pour le calcul des Vlappe n a pas pu tre appliqu e aux fractions carbon es par manque de donn es notamment les temps de demie vie Par cons quent il est propos de fixer les Vinappe deux fois les VSnappe Tableau 1 13 des fractions carbon es correspondantes Tableau 1 16 Une fois les Vinappe fix es la proc dure de calcul des normes pour le sol a t suivie comme explicit pr c demment pour l obtention des VI Tableau 1 17 Composition Vinappe Calcul e par Vinappe retenue par i fraction glob
83. g n ral de la directive cadre europ enne sur l eau 2 1 2 Concept de menace grave Le d cret sols d finit dans son article 2 6 la pollution du sol constituant une menace grave comme suit a pollution du sol qui eu gard aux caract ristiques du sol et aux fonctions remplies par celui ci la nature la concentration et au risque de diffusion des polluants pr sents constitue ou est susceptible de constituer une source de polluants transmissibles aux hommes aux animaux et aux v g taux portant certainement ou probablement pr judice la s curit ou la sant de l homme ou la qualit de l environnement r f Le 2 b pollution du sol susceptible de porter pr judice aux r serves en eau potabilisable 2 Le d cret sols ne parle pas stricto sensu de nappe potabilisable mais de r serves en eau potabilisable Sont consid r es comme eaux potabilisables selon le d cret du 27 mai 2004 relatif au Livre Il du Code de l environnement constituant le Code de l eau toutes eaux souterraines ou de surface qui naturellement ou apr s un traitement appropri physico chimique ou microbiologique sont destin es tre distribu es pour tre bues sans danger pour la sant DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION
84. il y a effectivement menace grave Un exemple typique est la prise en compte de la biod gradation dans la mod lisation de la migration des polluants Il est souvent difficile au stade de l tude de caract risation de d terminer si la vitesse de biod gradation est suffisante pour emp cher la migration d un panache Un suivi de plusieurs ann es permettra de v rifier si le panache est stable ou m me en r gression Si le faisceau d indices est solide l expert peut retenir l hypoth se d absence de menace grave mais il recommandera un suivi pour confirmer les hypoth ses de l tude Si le faisceau d indices sugg re que la biod gradation r duit la vitesse de migration mais que les informations sont insuffisantes pour s assurer que cette biod gradation sera suffisante long terme pour pr venir des impacts sur des cibles alors l expert ne tiendra pas compte de la biod gradation dans sa mod lisation et retiendra l hypoth se de l existence probable d une menace grave Il pourra n anmoins retenir le suivi de l att nuation naturelle comme technique d assainissement dans le projet d assainissement si l urgence de celui ci n est pas lev e mais en l accompagnant d un suivi DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 71 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE
85. la sant Directive 98 83 CE du Conseil du 3 novembre 1998 relative la qualit des eaux destin es la consommation humaine Classification des polluants selon IARC 1 l agent ou le m lange est canc rog ne pour l homme 2A l agent ou le m lange est probablement canc rog ne pour l homme indices limit s de canc rog nicit chez l homme et indices suffisants de canc rog nicit pour l animal de laboratoire 2B l agent ou le m lange pourrait tre canc rog ne pour l homme indices limit s de canc rog nicit chez l homme et indices pas tout fait suffisants de canc rog nicit pour l animal de laboratoire 3 l agent ou le m lange ne peut tre class pour sa canc rog nicit pour l homme 4 l agent ou le m lange n est probablement pas canc rog ne pour l homme Classification des polluants selon l US EPA A Canc rog ne pour l homme B1 Probablement canc rog ne pour l homme donn es limit es B2 Probablement canc rog ne pour l homme donn es uniquement chez l animal C Canc rog ne possible pour l homme D Non classable E Il existe des preuves de non canc rog nicit chez l homme DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 14 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE
86. lange et qui pourront tre utilis es aux stades pr liminaires des tudes 6 1 1 ETABLISSEMENT DES VALEURS SEUIL POUR LES EAUX SOUTERRAINES La m thodologie g n rale se fonde sur l utilisation conventionnelle de diff rentes fractions constitutives des hydrocarbures p troliers en les distinguant selon leur nature aliphatique et aromatique Les principes pour la s lection de ces diff rentes fractions ont t d taill s dans la partie B Etant donn que m thodologiquement le calcul des VS sol requiert l tablissement de valeurs pour la nappe VSnappe il est n cessaire de proc der aux tapes suivantes pour chacune des fractions aliphatique et aromatique consid r es de determiner des VSnappe par l application des proc dures de calcul des normes pour les eaux souterraines de calculer une VSnappe pour une fraction globale exprim e en quivalent carbone EC selon la m thodologie explicit e ci dessous de calculer pour chacune des fractions globales EC des valeurs seuil limitant les risques pour les eaux souterraines not es VSy traction i t VSw traction arom i Par l application des proc dures de calcul des normes pour les sols en tenant compte des propri t s physico chimiques qui leur sont propres Les propositions formul es ci apr s se fondent sur les travaux existants manant du Total Petroleum Hydrocarbon Criteria Working Group TPHCWG 1997 1999 dela Flandre Nouw
87. m re Le protocole r aliser est le m me que pr c demment d fini sans m lange avec une phase solide Veuillez introduire le m me volume de solution que celui consid r pour les tests en batch Cas de compos s volatils Dans le cas de compos s volatils il est n cessaire que le volume de solution remplisse enti rement le flacon et que ce dernier soit ferm par un bouchon de t flon afin d viter toute perte du compos par volatilisation Apr s centrifugation envoyez les flacons pour analyse de la concentration en polluant de la phase liquide Batch e Cs concentration initiale en polluant dans le sous chantillon de sol th oriquement n gligeable ppb e Cl concentration initiale en polluant dans la solution pr par e en laboratoire ppb e Cs concentration finale en polluant adsorb sur la phase solide apr s centrifugation et repos ppb e Cl concentration finale en polluant dans la phase liquide apr s centrifugation et repos ppb 2 4 6 3 1 ANALYSE DE LA CONCENTRATION FINALE EN POLLUANT EN PHASE LIQUIDE CL Le choix de la technique d analyse de la concentration finale en polluant en phase liquide Cl d pend du type de polluant en question DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 32 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES
88. m taux lourds et compos s inorganiques d pend des conditions du milieu et en priorit pour Cd Cr n Cu Ni Pb Zn du pH Des relations d ajustement de K en fonction des propri t s du sol ont t tablies par traitement statistique de donn es issues de la litt rature Ces relations sont reprises au tableau 1 2 memen renon dajem we Log Ky 0 751 0 386 log CEC 0 901 log Fe 0 504 log EC Log K4 0 590 0 407 pH 0 324 log A 0 455 log MO Log Ky 1 460 0 172 pH 0 277 log A 0 418 log EC Log Ky 0 145 0 178 pHp 0 651 log Fe ONO Log Ky 0 988 0 204 pH y 0 625 log A Pb Log Ky 1 291 0 356 pH 0 485 log A Log K4 0 532 0 425 pH y 0 771 log A Tableau 1 2 Relation d ajustement du coefficient de partition pour quelques polluants inorganiques Avec 10 0 o p teneur en eau volumique P densit apparente l tat sec kg dm PHw pH de l eau porale du sol A contenu en argile MO contenu en mati re organique CEC capacit d change cationique cmol kg Fe contenu en fer extractible par NH oxalate mmol kg EC conductivit lectrique de l eau porale uS cm DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 10 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES
89. mises en place ainsi que la nature des mesures et leurs prescriptions d application Des recommandations pour la fixation des mesures de s curit et ou de suivi pour les eaux souterraines pour les aspects lessivage et dispersion et sans distinction des stades ESR et EDR sont fournies la section 5 5 2 2 Ces recommandations compl tent les principes d application g n rale convenus la fixation des mesures de s curit et ou de suivi la section 5 6 2 de la partie A Au stade ESR les mesures de s curit et ou de suivi sont fixer dans les cas suivants 1 cas des mesures de suivis recommand es la section 3 lorsqu il s agit de couvrir des incertitudes restantes propos de l acceptabilit des risques au stade ESR 2 cas des mesures de suivis imposer lorsque l acceptabilit des risques de lessivage est conditionn e par le maintien en place de rev tements imperm ables de surface couverture du risque de retrait de la couche tanche et de la perte possible du caract re tanche avec le temps 3 cas des mesures de s curit imposer lorsque les risques sont reconnus acceptables et qu il existe n anmoins o des concentrations sup rieures VI dans le sol DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 69 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE RE
90. n cessaires 34 ape i ss i a noter que la codification du risque avec distinction des situations relevant des les classes 2 et 3 n est pas obligatoire lorsque l expert proc de l ESR_N avec une approche sp cifique ne faisant pas appel a des comparaisons des concentrations des valeurs limites de 1 et de 2 niveau DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 43 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Cet aspect est d taill la section 5 5 1 5 3 3 Evaluation D taill e des Risques de lessivage EDR Nissivage Dans la mesure o elle se justifie conomiquement ou environnementalement afin de comprendre des ph nom nes qui ne peuvent pas tre repr sent s par des quations simples l valuation des risques de lessivage se poursuit avec l objectif de se prononcer sur l existence ou non de la menace grave en ayant recours la mod lisation pr dictive des processus r gissant le devenir de la ou des pollutions identifi es L expert peut se limiter r aliser l valuation d taill e pour les taches et les substances retenues suite l valuation simplifi e Les principales tapes de l valuation d taill e des risques de lessivage sont pr sent es succinctement la Figure 7 L expert se r f rera aux anne
91. naturelles ou l influence d une activit agricole industrielle ou urbaine g n ralis e 1 DEMI VIE TEMPS DE OU P RIODE DE laps de temps n cessaire pour qu une masse une concentration une activit d un agent chimique ou physique soit diminu e de moiti 4 EAU DE RUISSELLEMENT eau de pluie s coulant sur la surface du sol 4 EAU DOMESTIQUE eau utilis e par l homme pour ses besoins domestiques cuisine toilettes salles de bains etc 4 EAU INDUSTRIELLE eau utilis e dans le cadre d une installation industrielle eau de proc d de refroidissement 4 EAUX DE SURFACE ORDINAIRES les eaux des voies navigables les eaux des cours d eau non navigables y compris leurs parcours souterrains les ruisseaux et rivi res m me d bit intermittent en amont du point o ils sont class s comme cours d eau non navigables les eaux des lacs des tangs et autres eaux courantes et stagnantes l exception des eaux des voies artificielles d coulement 3 EAUX DESTINEES A LA CONSOMMATION HUMAINE les eaux soit en l tat soit apr s traitement destin es la boisson la cuisson la pr paration d aliments ou d autres usages domestiques quelle que soit leur origine et qu elles soient fournies par un r seau de distribution par canalisations ou partir d une prise d eau priv e d un camion citerne ou d un bateau citerne ainsi que les eaux fournies aux tablissements alimentaires partir d un r se
92. ou moins rapidement par suite de r actions physiques chimiques ou biologiques il convient de prendre des pr cautions en termes de transport et de conservation de l chantillon avant analyse exemple acidification un pH lt 2 et conservation l obscurit 4 C Envoyez la phase liquide l analyse la concentration en substance polluante dissoute Cl sera mesur e dans la phase liquide A ce stade l chantillon de solide ayant subi le test en batch peut tre jet DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 31 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Apr s analyse la phase liquide peut tre mise de cot tiquet e acidifi e pH lt 2 et conserv e l obscurit et une temp rature d environ 4 C Dans la mesure du possible il est recommand de r p ter chaque test au moins deux fois 2 4 6 2 REALISATION DU BLANC L exp rience r aliser doit aussi comprendre la d termination du Ky sur un flacon dit blanc Kg blanc identique celui utilis pour le test avec l chantillon de sol et la substance polluante consid r e afin de d terminer l ventuelle part de l adsorption sur les parois du flacon Ce blanc est effectu pour chaque solution de polluant r alis e mise part la solution
93. outil d aide l laboration de strat gies d chantillonnage compl mentaires Il permettra entre autres de d duire les objectifs de qualit consid rer pour les diff rentes cibles prot ger par exemple respect d une norme de potabilit hauteur d un captage d eau potable et en fonction de la distribution actuelle observ e de la pollution les points de conformit pertinents ainsi que les ventuels points de contr le DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 34 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES uestions a Le Modele conceptuel du site etape par etape Identification et description de la ou des sources de pollution sur la base de I historique des activit s du terrain activit s sur terrain identification des zones pollu es sur la base des propri t s chimiques toxicologiques etc des polluants Quoi pr sents en distinguant les pollutions attribuables au terrain les pollutions anthropiques ou d origine naturelle en identifiant la pr sence de phases liquides non aqueuses et ou de polluant sous forme de masse solide mobilisable en zone satur e o Identification et description des diff rents vecteurs de transfert sol eaux souterraines au droit du site eaux de surface Identificat
94. polluants dans cette nappe ainsi que des processus ventuels de d gradation sont tels ou risquent d tre tels dans le futur qu on peut raisonnablement consid rer que dans un intervalle de temps de cent ans un ou plusieurs objectif s de qualit respecter pour une ou des cibles particuli res existant dans le contexte hydrog ologique local risque nt d tre significativement compromis Ces cibles particuli res peuvent tre une eau de surface cours d eau plan d eau un puits de captage ou une prise d eau une nappe exploit e ou exploitable l aval du terrain des riverains susceptibles d inhaler les vapeurs issues de la nappe une zone d int r t biologique ll importe de noter que les crit res de menace grave nonc s ci dessus sont fond s sur la strat gie g n rale de pr venir toute d gradation significative ult rieure de la qualit des eaux principe de non aggravation qui pourrait advenir comme suite aux processus de transport vertical et lat ral dans l hypoth se o la pollution serait maintenue en place sans aucune forme de gestion S agissant des situations o les processus de lessivage et dispersion auraient d j conduit au moment de l valuation des impacts significatifs av r s sur la qualit de l eau objectifs de qualit de l eau non respect s pour une cible donn e ces situations ne sont pas entendues comme constituant une menace grave Toutefois
95. pourcentage de mati re organique doit tre inf rieur a 25 Au del de cette valeur l adsorption sur les surfaces min rales pr domine Dragun 1988 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 7 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Logk a LogK b 9 Les parametres de r gression sont repris au tableau 1 1 Compos s principalement hydrophobes 1 Compos s non hydrophobes 2 Compos s de type ph nolique ph nols anilines benzonitriles nitrobenzenes 3 Compos s agricoles ac tanilides carbamates esters ph nylur es phosphates triazines triazoles uraciles Alcools et acides neue Dinitroanilines Esters Nitrobenz nes Acides organiques Ph nols et benzonitriles 1 compos s d atomes de carbone C d hydrog ne H et d halog nes F CI Br I 2 tous les autres compos s qui ne peuvent pas tre class s dans la 1 re cat gorie A titre d exemple on peut se r f rer au Tableau 2 dans Sablji et al 1995 3 Compos s de type ph nolique c est dire des ph nols substitu s CI Br CH3 OH NO CH30 anilines substitu s Cl Br CH3 CF3 CH30 N Me benzonitriles chlor s nitrobenz nes substitu s Cl Br NH2 Tableau 1 1 Param tres des quations de pr diction pour N compos
96. quation de Domenico l tape pr c dente DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS AT Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Lorsqu un lessivage a d j eu lieu sur le terrain ou que l expert dispose de r sultats de tests de lixiviation il doit comparer les r sultats mesur s ceux pr dits par le mod le VS de mani re a valuer si les ajustements de la VS correspondent approximativement la r alit du lessivage A noter cependant que les r sultats des tests de lixiviation sont souvent difficiles interpr ter ces tests sont en r gle g n rale loin de repr senter la r alit de terrain solution de conductivit ou potentiel redox diff rent lessivage de particules et collo des abrasion des surfaces durant le test en agitation rapport liquide solide diff rent etc Il appartient l expert de juger au cas par cas de leur repr sentativit en tenant compte de toutes les indications disponibles observations de terrain historique repr sentativit de l chantillon soumis lixiviation par rapport aux concentrations repr sentatives types de polluants etc Au cas o les concentrations dans l eau ne correspondraient pas ce qui est attendu sur la base du mod le de la VS l expert devra revoir le mod le concept
97. r f rence VR valeur seuil VS et valeur d intervention VI PARTIE VI Proc dure de calcul des valeurs seuil VS et valeurs d intervention VIN fond es sur la protection des eaux souterraines Document de consultation SPAQUE version Mars 2004 SPAQUE 2005 Proc dure de calcul des normes pour les eaux souterraines valeur de r f rence VRinappe valeur seuil VSinappe et Valeur d intervention VImappe Document de consultation SPAQUE version mars 2005 Srinivasan V T P Clement and K K Lee 2007 Domenico solution is it valid Ground Water 45 2 136 146 Umweltbundesamt Agence f d rale allemande de l Environnement http www umweltbundesamt de index e htm Valocchi A J 1985 Validity of the local equilibrium assumption for modelling sorbing solute transport through homogeneous soils Water Resources Research 21 6 808 820 Verbruggen E M J R Posthumus A P van Wezel 2001 Ecotoxicological Serious Risk Concentrations for soil sediment and ground water updated proposals for first series of compounds RIVM Report N 711701020 Bilthoven The Netherlands Vermeire T G 1993 Voorstel voor de humaan toxicologische onderbouwing van C toetsings waarden Addendum op rapport N 725201005 RIVM Rrapport N 715801001 Bilthoven The Netherlands DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 37 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET
98. remblai pollu e en consid rant ventuellement des sous zones d analyse sp cifiques chaque tache zone de remblai pollu e s il le souhaite par exemple pour prendre en compte l existence d une dalle de b ton d terminant un sc nario potentiel li a la configuration du terrain cf 2 1 4 Cependant si les m mes polluants se retrouvent dans plusieurs taches zones de remblai pollu es il devra valuer pour chaque substance l impact combin des diff rentes taches zones pollu es au point de conformit et le comparer l objectif de qualit correspondant Les taches zones pollu es faisant l objet de l valuation des risques concernent aussi bien celles relatives aux produits m res qu aux produits filles issus du processus de d gradation e cible par cible en consid rant pour chaque substance l ensemble des taches qui peuvent l impacter et en prenant en compte les interactions possibles entre substances influencant le lessivage et ou la dispersion par exemple la pr sence de solvants peut augmenter la mobilit d une huile min rale la pr sence concomitante de diff rents produits compos s chlor s influence leur solubilit respective De la strat gie adopt e source par source ou cible par cible l expert d duira les unit s spatiales d analyse prises en compte dans VER Ces unit s d analyse pourront tre tablies de fa on pr liminaire dans le cadre de ESR N et tre modifi es ou
99. s chimiques consid r s selon Sablji et al 1995 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 8 Y ah DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 1 1 4 DONN ES ISSUES DE LA LITT RATURE SCIENTIFIQUE Le cas ch ant des valeurs publi es dans la litt rature scientifique peuvent tre s lectionn es avec grande pr caution Le site Internet du programme Transpol INERIS relatif la recherche sur les th mes de la caract risation de la mod lisation et de la surveillance des pollutions des sols et des nappes propose diverses ressources pour assister l expert au niveau de la d termination du coefficient de partition sol eau d un compos en fonction de caract ristiques propres aux essais r alis s Des donn es exp rimentales Ky et T relatives divers HAP et solvants chlor s ont pu tre synth tis es gr ce une vaste tude bibliographique des valeurs mesur es lors de divers tests de laboratoire ou in situ Lorsque le contexte de l tude est similaire a celui pour lequel la valeur a t estim e conditions redox lithologie teneur en carbone organique ce recueil de donn es permettra au mod lisateur d obtenir des domaines de variations min et max d apr s des valeurs issues de la litt rature adapt s
100. type d aquifere 4 2 2 5 Longueur de la zone pollu e L Le param tre L d signe la longueur de la zone pollu e zone vadose dans la direction du flux souterrain Les limites d extension de la zone pollu e seront fix es par jugement d expert en tenant compte notamment des sources de pollution de la distribution des concentrations mesur es et de valeurs de concentration de fond applicables Sans indication sur la longueur de la zone pollu e L l expert prendra la plus grande longueur du site par exemple la diagonale si le site est un rectangle DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C2 8 4 ray DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 3 AJUSTEMENT DU FACTEUR DE REDISTRIBUTON MASSIQUE Fy L ajustement des VS et VI par type de nappe ou par calcul complet n cessite d ajuster la valeur de Fv Celle ci doit tre calcul e pour chaque polluant sur base de la profondeur repr sentative du sol pollu et de la profondeur repr sentative de la nappe La VS du d cret sol constitue le seuil au del duquel le sol est consid r comme pollu na Le facteur de redistribution massique dans la zone non satur e F est calcul d apr s H F 2P Equation 8 Ht 8 Avec 2 e Hp Epaisseur de la vadose contamin e m n
101. une tache de pollution ou un panache dissous la concentration repr sentative sera par d faut la concentration maximale observ e dans la tache ou dans le panache La prise en compte d un autre descripteur statistique par exemple une concentration moyenne ou une concentration moyenne pond r e en fonction de la surface ou des volumes d duite d un travail d interpolation g ostatistique lorsque les taches ou les panaches font tat de gradients de concentration ou la prise en consid ration de plusieurs valeurs par exemple une valeur pour un choix r aliste et une valeur pour un choix conservateur sont d autres options possibles Si une autre option que la concentration maximale est retenue elle sera justifi e par l expert Lorsque la source consid r e dans l valuation d une cha ne S T C donn e lorsque l on s adresse au processus de transfert vertical module lessivage est une pollution non distribu e par taches zones de remblais pollu s on se r f rera aux descripteurs d finis au Tableau 5 du GREC section 2 2 2 B On retiendra parall lement une valeur repr sentative du centre de la distribution statistique et une valeur repr sentative des concentrations extr mes De ces deux valeurs qui seront chacune test e et compar es dans l application des m thodes ESR N ou EDR N il appartiendra l expert de pr ciser en fonction du contexte celle qu il y a lieu de retenir pour valuer si la situation r
102. velopp e et pr sent au point 4 2 ci dessus se compose de deux parties qui mettent en vidence la pr sentation des t ches outils relatifs respectivement au module lessivage au module dispersion Lien entre le tableau t ches et outils et les logigrammes pr sentant la m thodologie g n rale ou d taill e On soulignera que ce tableau n a pas pour premier objectif de pr senter la m thodologie d j illustr e par les logigrammes mais bien d noncer le contenu d une bo te a outils exemplative et non limitative utile l expert dans l accomplissement d une t che ou d une sous t che Une organisation bas e sur la m thodologie reprise par les logigrammes permet une meilleure structure de la bo te outils Caract re indicatif et non contraignant relatif au tableau t ches et outils L expert a la latitude d utiliser des outils diff rents que ceux propos s ou d utiliser un outil pr alablement con u pour l autre palier lorsqu il peut motiver son choix Chaque partie s articule de la fa on d crite ci apr s dans le tableau les onglets comment s ci apr s se lisent en progressant de la gauche vers la droite Les t ches se caract risent par un regroupement g n rique des principales actions entreprises lors de l valuation des risques pour les eaux souterraines communes chaque palier Le cas ch ant une t che se subdiv
103. x 4 Ja x Les valeurs retenues pour le calcul du facteur d att nuation intervenant dans la composante mobilit de Vl nappe Sont d taill es au tableau 1 9 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 20 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Param tre Concentration en polluant Sp cifique au polluant mesur e au sein de la nappe Cons aquif re en bordure de site r Distance s parant les Valeur par d faut 30 pi zom tres plac s au droit de la Travaux de concertation du Groupe source de pollution et en bordure Th matique Eaux Souterraines D x gt 3 i gt 3 3 3 3 ga na rT du site pollu D cision du 29 05 2002 a 0 1xX a ee sietz a a a Dispersivit longitudinale x a 0 33xa notes 1 et 2 xe yo transversale y et verticale z a 0 056xa Sp cifique au polluant Constante de d gradation 0 693 t 2 si d gradation en jrs 0 inorganiques Valeur par d faut 2 Epaisseur du panache la source mposee la valeur par d faut de zone satur e l paisseur de la zone de m lange d 1 jr zm Largeur du panache a la source amp p Valeur par d faut 50 zone satur e Vitesse de d placement du KxVH polluant compte tenu de l effet Calcul U
104. 0 Plomb 40 Zinc 400 Inorganiques non m talliques Cyanures libres Tableau 1 11 Valeurs d intervention pour les eaux souterraines Vlinappe dans le cas des m taux lourds m tallo des reprises l annexe du d cret du 5 d cembre 2008 relatif la gestion des sols DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 22 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Annexe I D cret du 5 Parametre d cembre 2008 ug L Hydrocarbures aromatiques monocycliques non halog n s 40 Benzene thylbenz ne 1520 Tolu ne 5850 Xyl nes somme des isom res Styr ne 110 Ph nol 1115 MTBE 1235 Hydrocarbures aromatiques polycycliques non halog n s 410 Naphtal ne Ac naphtyl ne 660 Ac napht ne 1800 Fluor ne 1200 Ph nanthr ne 240 Anthrac ne 150 Fluoranth ne 60 Pyr ne 900 Benzo a anthrac ne 14 Chrys ne 3 Benzo b fluoranthene 69 Benzo k fluoranth ne 1 6 Benzo a pyr ne 1 4 Dibenz a h anthrac ne 7 Benzo g h i p ryl ne 0 5 2175 Ind no 1 2 3 c d pyr ne Hydrocarbures non aromatiques halog n s Dichlorom thane Chloroforme trichlorom thane T trachlorom thane T trachloro thyl ne PCE Trichloro thyl ne TCE 1 2 dichloro th ne cis trans Chloro th ne chlorure de vinyl 1 1 1 trichloro thane 1 1 2
105. 0 CE du 23 octobre 2000 tablissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l eau Par point de conformit on entend le lieu de contr le de la qualit d un milieu o les exigences applicables pour un usage donn doivent tre v rifi es sauf d montrer que le suivi de la dispersion peut tre valablement assur par le recours un seul point de contr le DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 10 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES qualit pourront ventuellement tre aussi d finis par backward modeling pour les diff rents points de contr le Lorsque des incertitudes subsistent sur le cheminement exact des polluants et sur les variations potentielles de la direction de l coulement de l eau il est indispensable en ce qui concerne les mesures de suivi de proposer plusieurs points de conformit et points de contr le particuli rement dans les cas de pollutions de grande ampleur qui peuvent avoir de multiples impacts en aval 2 1 4 Base d valuation et sc narios Les concepts relatifs aux bases et sc narios d valuation sont d velopp s dans la partie A du guide Pour les risques relatifs aux eaux souterraines ces concepts sont essentiellement li s la configuration du site En particuli
106. 2 am O 2 Evaluation du potentiel de lessivage par comparaison des concentrations attendues dans l eau aux objectifs de qualit pour l eau Recours la mod lisation n cessaire Infltration efficace mm an 1 R solution analytique de Recours des l quation t d 8 Rr I3 quations simples Evaluation du temps de lessivage de Kp Test de lessivage in situ ou en laboratoire Epaisseur de la vadose contamin e dyc m Donn es de carottages aS 3 i Sri Il Temps de transit lt 100 ans Temps de transit du front de polluant au sein de la zone non satur e t s aloa LEL ou numongue du tanec uni poluant X d termin dans la vadose Co t suppos d une action directe Avis d expert X Co t suppos de l EDR 5 2 Mod lisation du transport en Recours la milieu poreux non satur mod lisation n cessaire Evaluation du Evaluation ce Kineret Hypoth se de menace passage au 2eme conomique ou palier environnemental du passage au 2eme palier grave de lessivage envisageable ce stade Relation r f renc e par Pickens and Grisak 1981 ASTM 1995 US EPA 1986 Connor et al 1997 2 Relation r f renc e par Gelhar amp Axness 1981 US EPA 1996 3 Relation r f renc e par Dragun 1988 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 26 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION D
107. 2 4 5 1 3 Nettoyage et quilibre des chantillons solides ex cas du Chrome VI ceccceeeeeeeees 26 2 4 5 1 4 Conditionnement des chantillons de sol pr par s 27 2 4 5 2 Pr paration des solutions de polluant 28 246 EX GCN UO NS A na ne a de D ne ce 28 2 4 6 1 Melange DAI CIO aaa a ce ee i nao 31 2 4 6 2 R ALSS TON GU ANR ea ann a a ni 32 2 4 6 3 Analyse des concentrations en polluant dans la phase liquide 32 2 4 6 3 1 Analyse de la concentration finale en polluant en phase liquide Cl 32 2 4 6 3 2 Analyse de la concentration initiale r siduelle en polluant en phase solidE CSo 33 2 4 7 Interpr tations GOS T SDITATS Sa nnncrne cons en nes date et aeria aiia ut 33 2 4 7 1 Ge Kel Re ee ee ee 33 2 4 7 2 Ajustements du Kasrni EE 34 DAT 2 Correction Dar DONC ch cincce sea E seta cages eae een 34 2 4 7 2 2 Correction de la fraction rocheuses 34 PAT 2 8 Ajustement Bale du IK aa ae be aa ae ea ea tes 37 2 4 7 3 Mise en vidence d une Relation entre Kg et Cl 37 2 4 7 4 CC OR a es 37 2 5 R f rences DIDNT ID ICUS ic a ea a ane vos EEEE EE EEEE 38 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 3 A a noe re cues CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A FIGURES TABLEAUX FIGURES Figure 2 1 Sch ma de principe de la m thode de d termination du Ky par batch test US EPA 1999 16 Figure 2 2 Sch ma
108. ALIER 1 L utilisation de valeurs par d faut issues de la litt rature scientifique est requise pour la d termination de la porosit efficace au premier palier de ERgs Des valeurs par d faut d finies en fonction de la granulom trie des terrains peuvent d tre tir es des ressources bibliographiques ci dessous R f rences utiles non exhaustif J A Connor C J Newell M W Malander Parameter Estimation Guidelines for Risk Based Corrective Action RBCA Modeling Groundwater Services Inc tableau 3 Houston Texas US 1996 Document disponible en ligne sur le site GSI ENVIRONMENTAL INC http www gsi net com en publications gsi environmental papers html year 1996 consult le 02 11 2009 Manuel d utilisateur du logiciel Atlantic RBCA version 2 ATLANTIC RBCA Risk Based Corrective Action Version 2 0 For Petroleum Impacted Sites in Atlantic Canada User Guidance annexe 5 tableau 11 Canada 2007 Document disponible en ligne sur le site Atlantic RBCA http www atlanticrbca com eng ref_doc_v2 html download consult le 02 11 2009 Ouvrage de r f rence sur l utilisation et l interpr tation des donn es hydrog ologiques V Batu Aquifer Hydraulics A Comprehensive Guide to Hydrogeologic Data Analysis tableau 2 1 page 28 1998 G de Marsily Cours d hydrog ologie Universit Paris VI page 29 2004 Disponible en ligne sur le site de l Institut Sup rieur en Ing nierie et Gest
109. ATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Ka fraction fine Coefficient de partition sol eau de la fraction fine d un chantillon de sol ml g MM faction fine Masse de sol de diam tre de grain inf rieur a 2 mm g Motale Masse totale de l chantillon de sol g Second choix On normalise les valeurs de K par rapport la surface sp cifique des chantillons de sol Kaplan et al 1995b Th oriquement cette approche est plus satisfaisante car elle prend en compte l adsorption sur la fraction rocheuse L adsorption est proportionnelle la surface sp cifique dans le cas o la min ralogie reste la m me pour chaque fraction granulom trique On d finit la surface sp cifique par l quation suivante SV grain S grain M grain L int gration sur une structure plus grande type chantillon de sol renvoi a la relation ci dessous SV chantillon S chantillon poreux M chantillon Avec e SV grain Surface sp cifique du grain m g e S grain Surface du grain m SV chantillon SUrface sp cifique moyenne d un chantillon m g S chantilon SUrface moyenne d un chantillon m M grain Masse d un grain m M chantillon Masse d un chantillon m Cette approche n cessite un changement d unit du
110. CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Decret du 5 decembre 2008 relatif a la gestion des sols Code Wallon de Bonnes Pratiques Guide de Reference pour l Etude de Risques PARTIE C Evaluation des risques pour les eaux souterraines Version 01 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO 3 gs DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Explicatif des sigles adopt s acronymes et autres conventions de langage CBP Cahier de Bonnes Pratiques r dig par la SPAQuE CBRy Concentration dans le sol Bas e sur les Risques pour la Nappe CCS Certificat de Contr le du Sol Cha ne S T C cha ne Source Transfert Cibles Casse Concentration repr sentative dans le sol la nappe sur le terrain CWBP Code Wallon des Bonnes Pratiques CWEA Compendium Wallon des m thodes d chantillonnage et d Analyse D cret sols D cret du 5 d cembre 2008 relatif la Gestion des Sols DNAPL Phase Liquide Non Aqueuse Dense Dense Non Aqueous Phase Liquid DPS Direction de la Protection des Sols EC Etude de Caract risation EDR Evaluation D taill e des Risques EDR N Evaluation D taill e des Risques pour les eaux souterraines EO Etude d Orientation ER Etude de Risques ER N Evaluations des risques pour les eaux souterrain
111. CONSID RATION DU TEMPS PAR RECOURS DES OUTILS DE PRONOSTIC SIMPLES ET DES HYPOTH SES CONSERVATRICES D tail du MCS pr cisant 1 la les cible s la les plus pertinente s 2 les points de conformit 1 2 2 estimation des temps de parcours 3 les crit res de conformit applicables et concentrations r siduelles aux points de conformit Mise en oeuvre des outils analyse des r sultats NON Dim Pas de menace grave de a dispersion NON Hypoth se de menace grave de dispersion retenue 1 2 3 Avis de l expert EDR PALIER 2 MOD LISATION DES PROCESSUS 2 1 analyse Consolidation du MCS D finition des objectifs de la mod lisation Analyse des mod les disponibles et s lection Analyse des besoins en donn es 2 2 acquisition de donn es compl mentaires Investigations compl mentaires 2 3 mod lisation et analyse des r sultats Application des mod les SEE Interpr tation des r sultats au regard des objectifs et crit res de menace grave Caract risation du risque Analyse des incertitudes 2 4 avis de l expert Absence de phase libre Pr sence de phase libre Pas de menace grave de dispersion 1 Cnappe concentration repr sentative dans la nappe sur le site 2 Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de dispersion persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement
112. CTION DES SOLS 31 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 M thodologie 5 1 Pr sentation des deux paliers de la proc dure Pour rappel l valuation des risques pour les eaux souterraines consiste en une d marche se d clinant en deux paliers de complexit croissante section 2 4 valuation simplifi e des risques ESR N Palier 1 valuation d taill e des risques EDR N Palier 2 Une pr sentation des contenus de chacun de ces deux paliers est donn e ci dessous 5 1 1 Evaluation Simplifi e des Risques ESR N L valuation simplifi e des risques fournit une valuation des risques de lessivage ou de dispersion en 2 temps partie 1 et 2 e La premi re partie proc de par comparaison sans consid ration du temps des valeurs limites qui correspondent des concentrations pr ventives de ces risques Il s agit respectivement de la VS et Vin pour les sols risques de lessivage et de la VSnappe et Vinappe pour les eaux souterraines risques de dispersion On notera que pour les sols ces valeurs limites doivent faire l objet d un ajustement aux param tres du terrain VSN ajust es t VIN ajust es e La deuxi me partie fait appel des outils d valuation simples qui permettent compte tenu d un ensemble d hypotheses simplificatrices conservatoires d appr hender le temps de transfert au sein de la zone vadose module les
113. Conductivit _ R aliste pour autant que la Estimation sur la base d un test de pompage hydraulique lithologie du site soit uniforme I i R aliste si le sol correspond au Ky de dispersion Valeur par d faut a j caract ristique du sol standard S 67 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES l utilisation des nombres flous qui d crivent la vraisemblance que le param tre sensible prenne l une ou l autre valeur jug e possible plut t que probable 5 4 3 4 Avis de l expert Sur la base des r sultats de mod lisation et de l analyse des incertitudes l expert conclura soit l absence probable de menace grave si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de dispersion persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou des mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude assorti ventuellement de mesures de s curit L expert veillera n anmoins pr ciser et motiver de mani re d taill e en quoi il s estime raisonnablement confiant dans la validit des hypoth ses et des d veloppements qui l am nent proc der de la sorte afin qu un tiers avis sp cifique puisse le cas ch ant tre valablement prononc soit l existence d une menace grave de dispersion l expert doit
114. DE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Annexe D cret du Param tre 5 d cembre 2008 ug L io bu non aromatiques halog n s Dichlorom thane Chloroforme trichlorom thane T trachlorom thane T trachloro thyl ne PCE Trichloro thyl ne TCE 1 2 dichloro th ne cis trans Chloro th ne chlorure de vinyle 1 1 1 trichloro thane 1 1 2 trichloro thane 1 2 dichloro thane Hydrocarbures p troliers Fraction EC 5 8 Fraction EC gt 8 10 Fraction EC gt 10 12 Fraction EC gt 12 16 Fraction EC gt 16 21 Fraction EC gt 21 35 1 Dans le cas particulier des hydrocarbures p troliers HP la m thodologie pour la fixation des VSinappe diff re dans la mesure ou il est fait appel conventionnellement a diff rentes fractions constitutives des HP en les distinguant selon leur nature aliphatique et aromatique En outre il est consid r que chaque fraction globale dans l eau ECs EC gt 810 EC 1012 ECsi2 16 ECsie 21 EC gt 2135 est constitu e conventionnellement de 70 de compos s aliphatiques et 30 d aromatiques Tableau 1 8 Valeurs seuil pour les eaux souterraines VS nappe dans le cas des polluants organiques reprises l annexe du d cret du 5 d cembre 2008 relatif la gestion des sols 5 PRINCIPES D ETABLISSEMENT DE Vlinapre La valeur d intervention Vlinappe exprim e en ug l reprise galement dans le d cret sols constitue un outil suppl mentaire pour l i
115. DES VS ET VIn Pour r aliser les calculs d ajustement des VS et VI par type de nappe ou par calcul complet une feuille de calcul excel est mise a disposition par la DPS Dans le cadre d un ajustement des VS et ou Vly l expert devra fournir a l Administration l ensemble des valeurs utilis es pour l ajustement des param tres FD Fv et Kacor avec leur justification A cet effet la feuille de calcul excel devra tre imprim e fonction pr vue cet effet sur la feuille DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C2 11 4 ray DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 3 1 M thodes de d termination du facteur de partition sol lixiviat K Sous Outils pr sent s o Palier 1 R gressions lin aires pour la d termination du coefficient de partition sol eau Kg o Palier 1 2 Tests relatifs la d termination du coefficient de partition sol eau Kg DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 1 Si DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES TABLE DES MATIERES 1 Palier 1 R gressions lin aires donn es issues de la litt rature relatives a la
116. E LA PROTECTION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 S lection du p rim tre d tude 2 Examen de l impact pr sent du panache 3 Comparaison des concentrations actuelles et futures dans les eaux souterraines aux crit res normatifs Crit res respecter Param tres d terminer 1 Annexe outils Concentration en polluant mesur e au sein de la nappe et concentration future r sultant du lessivage au droit de la source de pollution et concentration future r sultant du lessivage Cnappe Mesure in situ et comparaison de Cnappe avec VSnappe ug l Objectif de qualit pour l eau VSnappe Formation g ologique de r f rence Infltration efficace mm an 4 Examen de la validit de l quation de Domenico 1987 Nombre de p clet Pe gt 10 Nombre de p clet Pe site specific Bilan hydrologique Distance s parant les pi zom tres plac s au droit de la source de pollution et au point de conformit Carte topographique pi zom trique locale X 0 30 m m Dispersivit longitudinale a m Relation a 0 1 L Concentration en polluant mesur e au sein de la nappe et concentration future r sultant E Mesure in situ du lessivage au droit de la source de pollution Cnappe ug l Distance s parant les pi zom tres plac s au droit de la source de pollution et au point de conformit Carte topographiq
117. E LA PROTECTION DES SOLS Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES o les zones d eaux de baignade d finies dans l arr t du Gouvernement wallon du 14 mars 2008 modifiant le Livre II du Code de l environnement contenant le Code de l eau et relatif la qualit des eaux de baignade en aval hors terrain par d faut VSnappe pond r e par les concentrations de fond ou la Valeur particuli re en pr sence d une nappe exploitable et par d faut VI pour une nappe non exploitable pond r e par les concentrations de fond ou la Valeur particuli re ___ cibles humaine et relative aux cosyst mes le risque associ aux concentrations futures dans les eaux souterraines associ es au lessivage et ou la dispersion sera galement appr ci par les valuateurs des risques pour la sant et ou pour les cosyst mes L expert pourra galement faire une proposition d objectif de qualit pour ces cibles l autorit comp tente dans son rapport d tude de risque La VSnappe pond r e par les concentrations de fond ou la Valeur particuli re peut toujours tre retenue comme objectif par d faut pour les nappes exploitables et la Vinappe pour les nappes non exploitables pond r e par les concentrations de fond ou la Valeur particuli re S il le juge pertinent l expert pourra soumettre l administration d autres objectifs de qualit sur base d une proposition motiv e
118. E POUR L ETUDE DE RISQUES A La valeur attribu e Vlinappe a finalement t fix e la concentration la plus contraignante parmi celles associ es ces trois crit res Chacun de ces crit res est explicit dans les paragraphes suivants Le cas particulier des hydrocarbures p troliers est d taill la section 6 5 1CRIT RE RELATIF LA SANT HUMAINE Le crit re relatif la sant humaine consiste d terminer une concentration limite en polluants dans les eaux souterraines CH exprim en mg L selon une proc dure analogue celle de POMS pour la d termination des valeurs guide la diff rence que la totalit de la Valeur Toxicologique de R f rence VTR est allou e la consommation quotidienne de 2L d eau de boisson par un adulte pesant 60 kg soit VIRxW xF on Qa avec VTR Valeur Toxicologique de R f rence pour la voie orale M amp poiuant K8m c Il W poids de l individu expos 60 kg pour l adulte Quw quantit moyenne d eau ing r e quotidiennement 2 L jr pour l adulte F fraction de la VTR allou e la consommation d eau de boisson 100 Pour les polluants effet seuil les VTR retenues pour le calcul de C correspondent en r gle g n rale aux 4 z 10 z VTR harmonis es propos es par le Groupe de Travail Harmonisation dans le cadre de l tablissement des VS nappe Pour les polluants effet sans seuil les VTR retenues corr
119. ECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 MOD LISATION DU TRANSFERT DE POLLUANTS ET PROBLEMATIQUES ASSOCIEES 2 1 G N RALIT S La derni re tape de la m thodologie relative au second palier de l ER est caract ris e par l utilisation de la mod lisation des coulements en zone non satur e et en zone satur e Certains ouvrages de r f rence traitent de ses probl matiques associ es donn es d entr e quations mise en jeux Le tableau ci dessous non exhaustif pr sente certains de ces ouvrages utiles l expert pour la construction de son modele R f rences utiles non exhaustif Commentaires Kresic N Hydrogeology and Groundwater modeling Mod lisation du flux et du tranport de polluants en zone second edition 2007 satur e W Delleur F The handbook of groundwater Mod lisation du flux et du tranport de polluants en zone non engineering second edition 2007 satur e et en zone satur e GRACOS intervient entre autres sur l valuation des risques Grathwohl P Gracos Guideline for Groundwater Risk pour l eau souterraine au droit des sites contamin s Assessment at Contaminated Sites 2003 Certains l ments relatifs l uilisation de l outil mod lisation sont d velopp s dans le rapport r f renc 2 2 SIMULATION DU TRANSFERT DE POLLUANTS DANS LES SOLS ET LES EAUX SOUTERRAINES RECOMMANDATIONS POUR
120. ECTION DES SOLS 54 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 4 Module dispersion 5 4 1 Objectifs et lignes m thodologiques g n rales L valuation des risques de dispersion est mise en uvre lorsque la concentration repr sentative actuelle ou future li e au lessivage voir ci dessous d au moins un polluant dans la zone de dispersion au niveau de l eau souterraine est sup rieure la VSpappe pond r e par les concentrations de fond ou a une Valeur particuli re gt Elle est r alis e substance par substance dans la zone de dispersion sauf dans le cas o l interaction entre substances aurait un impact sur la dispersion Les concentrations futures font r f rence aux concentrations e d une substance tenant compte de la contribution issue du lessivage que cette contribution ait t consid r e comme une menace grave ou non e d une substance fille issue d un processus de d gradation si celle ci peut avoir des effets potentiellement plus toxiques que ceux associ s la substance m re par exemple le chlorure de vinyle issu de la d gradation du t trachloro th ne et du trichloro th ne L estimation de cette concentration future peut entra ner la n cessit de passer directement une valuation d taill e des risques de dispersion Le crit re de menace grave est le risque de d passement des ob
121. EFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES volatilisation au d part de la nappe aquif re etc et en d taillant davantage les processus de transfert de masse et de migration en jeu par exemples la dissolution d une couche flottante la migration verticale d une nappe l autre etc L expert devra aussi valuer l importance relative des processus qui interviennent dans la migration des polluants de mani re cibler le contenu de l valuation d taill e En effet il est inutile de mod liser en d tail la biod gradation d un compos relativement peu biod gradable lorsque son att nuation sera surtout li e son absorption au sol par exemple HAP lourds Dans ce cas il vaut mieux affiner l estimation du coefficient de partage Ces processus tant identifi s l expert d finira le plus clairement possible l les objectif s sp cifique s poursuivi s par la mod lisation d taill e en fonction des enjeux et de l importance relative des processus en jeu Par exemple ces objectifs peuvent inclure une valuation de l impact des ph nom nes suivants sur la dispersion biod gradation s quentielle biod gradation limit e par l apport d accepteur d lectrons lessivage d une couche flottante combin e avec la biod gradation du produit dissous att nuation d un panache acide de m taux lourds dans un aquif re crayeux dilution et att nuation de polluants migrant travers une couche de s diments l interfac
122. ELLE DGO3 4 E DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 3 5 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 3 DETERMINATION DE LA CONDUCTIVIT HYDRAULIQUE VERTICALE Dans le cas o le recours la mod lisation du transport vertical des polluants en zone satur e est consid r e comme n cessaire dans le cadre de l valuation d taill e des risques e par d faut il propos l expert de calculer la conductivit hydraulique verticale par rapport la valeur de conductivit hydraulique horizontale mesur e par pompage d essai Par d faut la conductivit hydraulique verticale est g n ralement consid r e gale 0 1 x la conductivit horizontale e d appliquer le cas ch ant la m thode de Neuman lors de l interpr tation des pompages d essai dans le cas o les conditions d applicabilit de cette derni re seraient valid es Selon R P Chapuis 2007 la m thode de Neuman 1972 permet en th orie de d terminer entre autres les conductivit s hydrauliques horizontales K et verticale K Il est recommand de privil gier une mesure in situ de la conductivit hydraulique verticale dans le cas ou la m thode de Neuman est applicable plut t qu une valeur par d faut DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 3 6 igs DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATUR
123. ELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 3 4 M thodes de d termination de l infiltration efficace et de la teneur en eau volumique dans la vadose Sous Outils pr sent s o Palier 1 Valeurs par d faut Donn es d infiltration efficace connues et valid es Donn es d infiltration par consid ration de la formation g ologique de r f rence D termination de la teneur en eau volumique dans la vadose o Palier 2 Bilan hydrologique Le DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 4 1 4 oe DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES TABLE DES MATIERES 1 D termination GET INMIEPARIO I scasccicz en ae sen seaienenteadsansncoaesnteambssoakdcusausdnean salesadeonsasanseoostoanser 3 1 1 Valeurs par d faut Palier I cccsesanmancssaidencaiwsuedescirdieadoawtbaenaiceieaentuninadessibshaaaduwele ENE EEA EN ia iE 3 1 1 1 Donn es d infiltration efficace connues et valid es 4 3 1 1 2 Consid ration de la formation g ologique de r f rence cccccccssssececcceeseeeceeceeseceeseeeeceesaeeeeeeas 4 1 2 Bilan hydrologique Palier 2 sssnnnesosssesennsssssrreresssssrrerressssrrreresssssrr
124. ES 5 4 2 Evaluation Simplifi e des Risques de dispersion Le palier 1 de l valuation des risques de dispersion pour les eaux souterraines comprend deux parties mettre en uvre selon les principes d finis la section 3 e ESR Nipersion Palier 1 Partie 1 la premi re se limite une comparaison des concentrations actuelles du terrain aux valeurs limites pr ventives des risques de dispersion cf 5 4 2 1 sans consid ration du temps e ESR Nispersion Palier 1 Partie 2 la deuxi me incorpore la consideration du temps au travers d quations simples cf 5 4 2 2 La proc dure prise dans son ensemble se r alise en trois temps e un travail d analyse pr liminaire aboutissant pr ciser les polluants pertinents et les concentrations repr sentatives qui seront prises en compte e le travail d application des m thodes ESR Npispersion proprement dit partie 1 suivie si n cessaire des m thodes de la partie 2 e l interpr tation des r sultats 5 4 2 1 Evaluation Simplifi e des Risques de dispersion sans consid ration du temps L valuation simplifi e des risques de dispersion sans consid ration du temps Partie 1 du palier 1 est repr sent e sch matiquement sous la forme d un logigramme a la Figure 8 Sur base du Mod le conceptuel du site consolid l expert devra d terminer si la pr sence de phases liquides non aqueuses ou de polluants sous forme de masse solide mobil
125. ES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 3 4EXPRESSION DU FACTEUR DE DILUTION FD En atteignant la nappe la masse de polluant dans l eau de percolation du sol alimentant la nappe Cea est dilu e d un facteur FD dans la partie sup rieure de la nappe sur une profondeur de m lange efficace dm Il est suppos que la zone de m lange est situ e juste en dessous de la zone contamin e et est de superficie quivalente celle ci La terminologie facteur de dilution est analogue au Leachate Groundwater Dilution Factor de l approche am ricaine Il incorpore simultan ment les propri t s de la nappe les caract ristiques de la zone de m lange ainsi que l importance relative de l infiltration de l eau de percolation et du flux souterrain Le facteur de dilution FD est donn par la relation suivante ci dessous dn XKXVH _______ _ XL FD 1 Param tre Unit s Signification Epaisseur de la zone de m lange Conductivit hydraulique satur e VH Gradient hydraulique Par d faut infiltration nette FD 30 L 7 Longueur de la zone contamin e parall le au flux souterrain Tableau 1 4 Param tres requis pour le calcul du facteur de dilution FD Le calcul du facteur de dilution est fond sur un ensemble d hypotheses e Point de conformit localis juste en p riph rie de la zone contamin e l aval hydrog ologique e En dessous de la source le profil est contam
126. ES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 6 1 1 3 VALEURS SEUIL POUR LE SOL LIMITANT LES RISQUES PAR LESSIVAGE VS Pour chacune des fractions globales exprim es en EC il est a pr sent possible d tablir des valeurs seuil pour le sol limitant les risques pour les eaux souterraines not es VSy tractioni par l application des proc dures de calcul des normes pour les sols en tenant compte des propri t s physico chimiques qui leur sont propres coefficient de partition octanol carbone et constante d Henry Pour chacune des fractions le coefficient de partition octanol carbone Koc et la constante d Henry adimensionnelle seules propri t s physico chimiques requises pour le calcul de VS ont t fix es conventionnellement la moyenne pond r e de ladite propri t en tenant compte de la proportion relative de la fraction aliphatique et aromatique Tableau 1 14 selon la relation suivante 7 z of Ld x Propri t fraction globale ECx 0 7 Propriete fraction aliph Ecx 0 3 Propri t fraction arom Ecx A noter que les valeurs des propri t s des fractions globales sont distinctes des propri t s mentionn es pr c demment pour les fractions aromatiques et aliphatiques Les valeurs seuil limitant les risques pour les eaux souterraines tablies pour des fractions globales EC VSNraction et calcul es consid rant les propri t s physico chimiques de l horizon B des sols standards
127. ES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C2 7 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES La d termination correcte de AH requiert la r alisation d un nombre suffisant de pi zom tres Un strict minimum de trois est requis pour pr ciser le plan associ la surface pi zom trique Pour la mesure du AH il sera v rifi que e les coordonn es topographiques X Y et Z auront t lev es avec une pr cision o lt 0 10 m pour X et o lt O 01 mpour2Z e les cr pines investiguent la m me structure aquif re 4 2 2 4 Infiltration efficace annuelle I Les directives pour la d termination du param tre sont fournies la section 1 de l annexe C 3 4 Alternativement des valeurs indicatives d pendantes de la formation g ologique de r f rence ou du type d aquiferes en Wallonie sont disponibles et ont t tablies par calcul sur base de donn es recueillies dans le cadre d tudes hydrog ologiques Ces valeurs pourront tre utilis es par d faut au stade de l ESR dans le cadre d un ajustement par calcul complet Lnoyen Type d aquif re Lithologie mm Nappe alluviale 250 Nappe du cr tac de Hesbaye 260 Nappe du Bruxellien 275 Nappe calcaire 240 Nappe du Sin murien 250 Nappe des schistes et gr s 150 Nappe non exploitable EE Tableau 2 4 Valeurs du param tre Imoyen par
128. ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A 17 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Compte tenu de la proportion relative des compos s aromatiques CdWrraction i arom 30 de CdWerraction i et aliphatiques CdWeraction i alip 70 de CdWeractioni constituant la fraction i W x VTRor fraction i arom W x VFTRor fraction i alip Or tant donn que 0 1 x VTRor fraction i arom W Qdw x fa VSinapp e fraction i arom 7 et VS 0 1 x VT Ror fraction i alip WwW nappe fraction i alip 7 es SS Jdw x fa ilen r sulte que ee 0 3 m 0 7 CEWpraction il e T io de VS nappe fraction i arom VS nappe fraction i alip 1 1 0 3 0 7 VStnappe fractioni CdW fraction i E VS nappe fraction i arom VS nappe fraction i alip Dans la mesure o une fraction carbon e comprendrait plusieurs fractions aromatiques et aliphatiques la VSu sactioni se calcule comme suit 0 3 x Es 0 7 x Es VS napp e fraction i 3 VS nappe fraction i arom VS mappe fraction i alip L ensemble des r sultats est synth tis au tableau 1 13 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 28 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES VSnappe Cal
129. FERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES o des concentrations sup rieures VI dans l eau souterraine 4 cas des mesures de s curit et ou de suivi imposer selon l avis de l expert titre dans conservatoire pour pr venir les flux de lessivage ou de dispersion suppl mentaires dans l attente de la mise en oeuvre des travaux d assainissement ou dans l attente de la r alisation d une EDR N 5 5 1 3 Codification du risque global pour les eaux souterraines A l initiative de l expert les r sultats de la codification du risque 5 3 2 3 2 et 5 4 2 3 2 pourront tre int gr s entre eux et globalis s aux diff rentes chelles spatiales pertinentes on se r f rera chaque fois aux valeurs maximales des valeurs de classe 5 5 2 Conclusions globales de l valuation d taill e des risques EDR N 5 5 2 1 Conclusions globales relatives la pr sence d une menace grave l urgence de l assainissement et au niveau de risque Les situations suivantes peuvent tre rencontr es e absence de menace grave de lessivage et de menace grave de dispersion e pr sence pr sum e d une menace grave de lessivage associ e a un d passement futur de la VSnappe dans une nappe exploitable sous jacente mais absence de menace grave de dispersion parce que le lessivage n aura pas d impact sur les autres cibles consid r es en aval Il y a par d faut menace grave pour les
130. ION DES EXPERIMENTATIONS 2 4 5 1 PREPARATION DES ECHANTILLONS DE SOL CASA RECEPTION DES ECHANTILLONS DE SOL Une fois pr lev s les chantillons de sol doivent tre stock s l obscurit et une temp rature d environ 4 C pr t pour e analyse de la mati re organique De nombreux polluants organiques dissous peuvent s adsorber sur les particules solides hydrophobic theory Karickhoff et al 1979 Selon cette th orie la sorption de polluants organiques s effectue presque exclusivement sur la fraction de carbone organique a condition qu elle repr sente au moins 1 en masse du sol ou de l aquif re DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 25 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Influence de la mati re organique sur l adsorption d un polluant donn La mati re organique en phase solide constitue un site d adsorption plus ou moins privil gi Connaissant sa teneur dans le sol il est possible de pr ciser si l adsorption se fait pr f rentiellement sur la mati re organique ou la mati re min rale Contrairement au Kp des polluants organiques qui d pend principalement de la teneur en mati re organique la d termination du Kp pour les m taux lourds et compos s inorganiques d pend des conditions du milieu
131. IOSCREEN et REMChlor emploient le mod le original de Domenico 1987 tandis que BIOCHLOR et FOOTPRINT emploient la version modifi e du mod le Martin Hayden et Robbins 1997 Le CSMoS reconna t que les mod les bas s sur la solution de Domenico originale comme modifi e constituent des solutions analytiques approximatives de l quation d advection dispersion du transport de corps dissous Dans certaines situations il est possible que l erreur associ e cette approximation soit significative en comparaison avec les solutions exactes Il a t d montr que cette erreur est fortement sensible aux valeurs lev es de dispersivit longitudinale Srinivasan et al 2007 West et al 2007 Cependant le CSMoS a not que celle ci demeure insignifiante quand la dispersion longitudinale est raisonnablement basse Srinivasan et al 2007 En outre la dispersivit longitudinale est un parametre de calibrage et non un parametre mesur sur le terrain Par cons quent le CSMoS croit que les mod les bas s sur l quation de Domenico sous leurs formes courantes sont pertinents comme outils de projection Cependant il est recommand aux utilisateurs de privil gier une dispersivit longitudinale raisonnablement basse afin de minimiser l erreur potentielle West et al 2007 d crivent trois diff rentes approches pour estimer la dispersivit longitudinale ay e ay 10 de la longueur du panache de polluant e a 10 de la dis
132. Impacted Sites in Atlantic Canada User Guidance annexe 5 tableau 11 Canada 2007 Document disponible en ligne sur le site Atlantic RBCA http www atlanticrbca com eng ref_doc_v2 html download consult le 02 11 2009 Par d faut il est propos de s lectionner une valeur moyenne de 1 65 comme pr conis e dans l tablissement des valeurs seuil Il existe dans la litt rature scientifique propre la m canique des roches aux propri t s des roches et des sols des valeurs par d faut de densit apparente plus pr cis ment d taill es selon le type de texture de la matrice Les donn es lithostratigraphiques issues des Log de forage renseigneront l expert sur les formations concern es par la d termination du param tre de densit apparente La m thode de d termination de ce param tre consiste alors tablir une corr lation entre les formations lithostratigraphiques rencontr es et la densit apparente fix e par d faut pour une unit lithologique type 3 MESURES INDIRECTES FACULTATIVES PALIER 2 Dans le cadre du second stade de l ERX et de mani re facultative il est possible d op rer des mesures de laboratoires pour d terminer la porosit efficace et la densit apparente d un chantillon non remani et pr alablement s ch Dans ce cas l expert fera appel un laboratoire pour la r alisation de ces manipulations DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOU
133. K est founit par les interpr tations des test en batch Analyse de sensibilit r alis e sur le param tre ne Les valeurs de porosit efficace ne consid r es sont les suivantes 0 03 0 08 0 13 Le param tre p est fix une valeur hypoth tique r aliste de 1 75 g cm Le param tre K est founit par les interpr tations des test en batch 2 5 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES BRGM 20053 Approches internationales en mati re d valuation des risques sur les sites pollu s le cas du Canada Rapport final BRGM RP 53626 FR BRGM 2005b Evaluation des risques issus des sites pollu s r glementation et pratiques dans 16 pays europ ens Rapport final BRGM RP 53716 FR CCME 1996a Document d orientation sur l tablissement d objectifs particuliers un terrain en vue d am liorer la qualit du sol des lieux contamin s au Canada CCME 1996b Recommandations canadiennes pour la qualit des sols en fonction de l environnement et de la sant humaine Services des expertises des sols 2007 Guide pratique d utilisation des normes pour le sol et l eau souterraine Rapport SPAQUE version septembre 2007 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 38 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A U S EPA Soil Screening G
134. Kg ug metal __ metal _ g sediment _ ml m sediment _ ml ug metal g ug metal m ml solution ml solution Ce changement d unit est effectu par application de l quation suivante Ka chantillon Ka fraction fine Sv fraction fine Avec SV fraction fine SUrface sp cifique de la fraction fine diam tre de grain lt 2 mm m g Ka chantillon Coefficient de partition sol eau d un chantillon de sol unit convertie ml m DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 35 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e Ka fraction fine Coefficient de partition sol eau de la fraction fine d un chantillon de sol ml g Une fois Ky converti en ml m on en d duit Kg ml g relatif la fraction rocheuse Ka fraction rocheuse 7 Ka chantillon Sv fraction rocheuse Avec SV fraction rocheuse SUrface sp cifique de la fraction fine diam tre de grain lt 2 mm m g Kg chantillon Coefficient de partition sol eau d un chantillon de sol unit convertie ml m K fraction rocheuse COefficient de partition sol eau de la fraction rocheuse d un chantillon de sol ml g l quation finale du Kg corrig S Crit Ka corr CKa fraction fine M fraction fine Ka fractio
135. LES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 2 1 AJUSTEMENT DU FACTEUR DE DILUTION FD PAR ANALOGIE AVEC LES VALEURS APPLICABLES POUR LES PRINCIPAUX AQUIFERES Le facteur FD peut tre d fini d apr s le type de nappe en se r f r rant aux valeurs tabul es ci dessous tablies pour les principaux aquif res de la Wallonie valeurs de FDmoyen tablies par calcul sur base de donn es recueillies dans le cadre d tudes hydrog ologiques FD moyen Nappe alluviale 108 Nappe du cr tac de Hesbaye Type d aquif re Lithologie Nappe calcaire Nappe du Sin murien Nappe des schistes et gr s Nappe non exploitable le Tableau 2 1 Valeurs du param tre FD oyen par type d aquifere Le FDajuste est gal au FD noyen du type d aquif re de r f rence se rapprochant le mieux de la nappe pr sente au droit de la contamination Pour les nappes non exploitables la valeur du facteur de dilution applicable est par d faut fix la valeur minimale obtenue pour les 6 aquif res de r f rence savoir 12 ne AJUSTEMENT DU FACTEUR DE DILUTION FD PAR CALCUL L expert peut d terminer le FD propre aux conditions du site sur base de l quation g n rale donn e ci dessus Equation 2 Dans ce cas e expert devra justifier du caract re repr sentatif des valeurs utilis es po
136. N ajust e vs nappe 1000 i F o xK v ajust VS Equation 1 sw ajust Avec e VSw ajust e Valeur seuil g n rique pour le sol preventive des risques de lessivage et ajust e aux conditions du site mg kg M S e VSinappe Valeur seuil pour la nappe ug l e FDajuste facteur de dilution ajust au type d aquif re du site tudi e Fauste facteur de redistribution massique dans la zone vadose Kswajuste facteur de partition sol lixiviat kg l 4 2 AJUSTEMENT DU FACTEUR DE DILUTION FD Le facteur de dilution est obtenu par la relation suivante d un XK xVH xL FD 1 Equation 2 Avec FD facteur de dilution dm paisseur de la zone de m lange m K conductivit hydraulique m an VH gradient hydraulique e L Longueur de la zone contamin e parall le au flux souterrain m Infiltration efficace annuelle m an Dans le cadre de la d termination VS et VI le FD a t fix par d faut une valeur unique de 30 Dans le cadre de l ESR pour l ajustement du facteur de dilution FD on pourra proc der e soit par analogie en se r f rant aux valeurs moyennes obtenues pour les 6 grands types d aquif res cf ci dessous e soit par calcul en se r f rant aux valeurs des param tres d K VH L et applicables pour le terrain tudi cf ci dessous DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C2 4 4 ray DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATUREL
137. NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C6 1 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 PRESENTATION ET UTILISATION En conditions permanentes la solution analytique de Domenico 1987 version simplifi e de l quation d Ogata Banks pour un panache l quilibre permet de d crire l att nuation de la concentration en polluant Cim ou Cow selon la direction principale de l coulement souterrain lors de son transport par advection unidirectionnelle au sein d un aquif re intergranulaire homog ne et isotrope par dispersion tri dimensionnelle par biod gradation r gie par une cin tique de premier ordre et par adsorption La diffusion mol culaire bas e sur un gradient de concentration est n glig e Dans le calcul il est galement tenu compte des propri t s de l aquif re et de la distance X s parant les deux 7 r 7 1 pi zom tres plac s respectivement au droit de la source de pollution et au point de conformit La source de pollution suppos e infinie y est repr sent e sch matiquement par une surface plane aux 2 z dimensions finies S et S4 plac e verticalement et perpendiculairement au flux d eau souterrain Le mod le de Domenico permet galement de d terminer le facteur d att nuation de la zone satur e FA d fini comme le rapport entre la concentrat
138. ON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Substance par substance l expert peut conclure l absence d une menace grave de dispersion si e dans cette tache la substance est pr sente en concentration repr sentative actuelle et future tenant compte du lessivage et d une augmentation de concentration ventuelle r sultant de la d gradation d un produit parent inf rieure a la VSnappe pour une nappe exploitable et inf rieure la Vlnhappe pour une nappe non exploitable e dans cette tache la dispersion li e cette substance ne se combinera pas avec la dispersion de la m me substance au sein d autres taches Dans le cas o il y aurait un effet combin de plusieurs taches sur une m me cible l expert passera la partie 2 de l ESR Naispersion Dans le cas o la valeur limite pr ventive de dispersion VSnappe OU VInappe Selon le cas est d pass e il devra soit retenir l hypoth se de menace grave de dispersion pour la substance consid r e soit passer la partie 2 de l ESR Ngispersion AVEC consid ration du temps Figure 8 Logigramme d taill pour l ESR Ngispersion Partie 1 ESR PALIER 1 RECOURS DES MOD LES QUATIONS SIMPLES PARTIE 1 SANS CONSID RATION DU TEMPS COMPARAISON DES Cnappe DES VALEURS LIMITES PREVENTIVES DU RISQUE DE DISPERSION D tail du mod le conceptuel du site au niveau des processus de disp
139. ON DES PROCESSUS 2 1 analyse Consolidation du MCS D finition des objectifs de la mod lisation Analyse des mod les disponibles et s lection Analyse des besoins en donn es 2 2 acquisition de donn es compl mentaires Investigations compl mentaires 2 3 mod lisation et analyse des r sultats Application des mod les SE Interpr tation des r sultats au regard des objectifs et crit res de menace grave Caract risation du risque Analyse des incertitudes 2 4 avis de l expert Absence de phase libre Pr sence de phase libre Temps d atteinte de la 3 O T premi re cible lt 100 ans Accroissement significatif du ET crit re de conformit 7 le de ae omic f LOI Pe i bi she temps d atteinte de la premi re cible lt 100 ans Pas de menace grave de OUI Menace grave de OUI Pas de menace grave de dispersion dispersion dispersion 1Cnappe concentration repr sentative dans la nappe sur le site 2Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de dispersion persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de dispersion Remarques 5 4 3 1 Analyse Les objectifs de l valuation d taill e des risques de dispersion sont les m mes que ceux
140. PARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Validit des valeurs par d faut de conductivit hydraulique La structure et la lithologie des formations sont souvent caract ris es par une forte h t rog n it verticale comme lat rale L expert doit conserver un il critique sur ces valeurs par d faut g n ralistes Un examen des cartes g ologiques locales et des Logs de forage disponibles renseignera l expert sur d ventuels changements lat raux de faci s Un ajustement des valeurs par d faut recommand es sera envisageable moyennant justifications sur base des donn es recueillies Dans le cas o la formation aquif re propre au site tudi ne serait reprise dans le tableau 1 1 il est recommand l expert de consid r les gammes de conductivit s hydrauliques reprises en figure 1 1 ex nappes superficielles pr sentes dans des alluvions r centes ou des mat riaux de remblais Il est toutefois recommand dans la mesure du possible de se fonder sur la mesure effective de la conductivit hydraulique plut t que sur des valeurs tabul es et donc de mesurer syst matiquement la conductivit hydraulique a l aide de pompages d essai cf palier2 et ce d s le palier 1 de l ERx 2 ESSAI DE POMPAGE OU ESSAI DE PERMEABILITE IN SITU PALIER 2 Le principal but d un essai de pompage r side dans
141. QUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 4 7 2 3 AJUSTEMENT FINALE DU Kp La correction sur la fraction rocheuse est appliqu e apr s celle du blanc de la fa on ci dessous Ka final Ka fraction fine Ka blanc m fraction fine m totale Ka final Kg fraction fine Ka blanc fraction fine Avec e _K4 final Coefficient de partition sol eau corrig par ajustements ml g Ki fraction fine COefficient de partition sol eau de la fraction fine d un chantillon de sol ml g Ka blanc Correction relative au blanc test en batch sans pr sence de sol ml g M fraction fine Masse de sol de diam tre de grain inf rieur 2 mm g Miotale Masse totale de l chantillon de sol g fraction fine 2 Massique de s diment de diam tre inf rieur 2 mm jouant un r le significatif dans le processus d adsorption Quelle que soit la nature des erreurs op ratoires celles ci s liminent lors de la correction par blanc du Kp 2 4 7 3 MISE EN EVIDENCE D UNE RELATION ENTRE Kp ET CL La mise en vidence d une relation liant Ky et Cl est utile a l interpolation d une valeur de Kp relative a une concentration en polluant dans les eaux souterraines Cette relation est facilement mise en forme par l utilisation d un graphique Compos s faiblement adsorbants Dans le cas de compos s faiblement adsorbants les incertitudes li es aux manipulations souvent for
142. RATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e dans le cadre de l valuation de la dispersion en mod lisant la migration verticale des polluants de la premi re nappe vers la seconde e de mani re pragmatique dans le cas d une pollution suffisamment ancienne en v rifiant l absence ou l existence d un impact sur la cible par pr l vement on site et l analyse ou encore ce qui constitue la d marche id ale en combinant ces diff rentes approches de fa on a d duire un faisceau d indices convergents sur la probabilit d un impact significatif sur la nappe exploitable Interpr tation des r sultats des comparaisons et conclusions tirer issue de la partie 1 de l valuation simplifi e des risques de lessivage Si l applicabilit du mod le VS est retenue et que les concentrations repr sentatives au niveau des sols sont inf rieures aux valeurs limites pr ventives des risques de lessivage VSwajust e il pourra tre conclu que les risques sont acceptables et qu il n y a pas de menace grave de lessivage Pour les nappes exploitables si les concentrations dans les sols sont sup rieures aux valeurs limites d finies VSyajust e l expert peut d cider de poursuivre l valuation simplifi e des risques en recourant aux outils d valuation simples faisant appel la consid ration du temps partie 2 de ESR Niessivage Alternativement il sera pr sum d faut d aller plus
143. RCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 6 3 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 3 7 M thodes pour la d termination de la constante de bio d gradation d un polluant organique DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 7 1 A DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 GENERALITES La d gradation d un compos organique est un ph nom ne complexe faisant intervenir de nombreux facteurs Elle est souvent biotique c est dire mise en uvre par des microorganismes mais peut galement tre abiotique exemple d gradation des solvants chlor s catalys e par le fer Diff rents mod les cin tiques permettent de d crire math matiquement ces processus et de les int grer aux mod les analytiques ou num riques de transport de polluants dans les nappes souterraines La biod gradation est int gr e l quation de transport par l application d un terme soustracteur comprenant la constante de biod gradation Le mod le le plus courant est celui bas sur l hypoth se d une cin tique de biod gradation de premier ordre qui suppose que e le taux de biod gradation est proportionnel la conc
144. RISQUES 4 2 VALEURS TABULEES DE VS wappe Aux tableaux 1 5 et 1 6 sont reprises les valeurs de VSinappe du D cret du 5 d cembre 2008 relatif la Gestion des Sols respectivement pour les m taux lourds m tallo des et les polluants organiques Annexe D cret du Param tre 5 d cembre 2008 ug L M taux m tallo des Arsenic 10 Cadmium 5 Chrome total Chrome VI Cuivre Mercure Nickel Plomb Zinc 200 Inorganiques non m talliques Cyanures libres Tableau 1 7 Valeurs seuil pour les eaux souterraines VS nappe dans le cas des m taux lourds m tallo des reprises a l annexe du d cret du 5 d cembre 2008 relatif la gestion des sols Annexe D cret du Param tre 5 d cembre 2008 ug L Hydrocarbures aromatiques monocycliques non halog n s Benzene 10 Ethylbenz ne 300 Toluene 700 Xyl nes unes des isom res ri 20 120 300 Styr ne Ph nol MTBE Naphtal ne 60 Ac naphtyl ne 70 Ac napht ne 180 Fluor ne 120 Ph nanthr ne 120 Anthrac ne 75 Fluoranth ne 4 Pyr ne 90 Benzo a anthrac ne 7 Chrys ne 1 5 Benzo b fluoranthene 1 5 Benzo k fluoranth ne 0 8 Benzo a pyr ne 0 7 Dibenz a h anthrac ne 0 7 Benzo g h i p ryl ne 0 3 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C1 15 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUI
145. TATION DES METHODES POUR LA DETERMINATION DU K APPLICABLES DANS LE CADRE DE L EVALUATION DES RISQUES DE LESSIVAGE SOL POLLUE ET EAU PROPRE DE TESTS DE LIXIVIATION Comme mentionn ci dessus l expert fera g n ralement appel aux tests standards EN 12457 1 test en agitation ou batch et EN 14405 test en colonne En premi re approche le Ky de lessivage est alors approximativement gal a la concentration dans le sol divis e par la concentration dans le lixiviat En premi re approche SPAQUE utilise le test en agitation car plus rapide et moins cher Cependant il faut noter que les deux tests pr sentent une s rie de limitations qui auront un impact sur l interpr tation du risque de lessivage On note entre autres les l ments suivants e Le ratio liquide solide et le temps de contact ne refl tent pas n cessairement les conditions de terrain Un ratio plus faible permettra de mieux d tecter un lessivage potentiel mais il faudra ensuite corriger les r sultats en fonction du facteur de dilution attendu s il on veut estimer des concentrations au niveau de la nappe e L eau utilis e lors des tests de lessivage n a pas n cessairement le m me pH ou la m me conductivit que l eau qui s infiltre sur le site Ceci peut influencer le ph nom ne de partition ainsi que l quilibre colloidal ventuel avec pour r sultat que le lixiviat ne repr sente pas la qualit r elle d une eau de lessivage e Le test en agitation
146. TION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e l ad quation des mesures ventuelles de suivi et de s curit auxquelles il conclut compte tenu du niveau de pr cision que doit avoir chaque param tre en particulier ceux faisant l objet du suivi ou servant d indicateur de performance la mise en s curit propos e Si dans les cas les plus simples l analyse de sensibilit peut tre r alis e manuellement les logiciels classiques de calibration automatique PEST ou UCODE 2005 par exemple proposent un calcul automatique des sensibilit s du mod le aux diff rents param tres Une litt rature scientifique et technique tr s abondante est galement disponible sur le th me de l analyse de sensibilit voir par exemple Saltelli et al 2000a 2000b 2002 L analyse de sensibilit requiert une hypoth se de lin arit du mod le qui n est g n ralement valable que si les variations admises pour les param tres d entr e du mod le sont faibles en d autres termes si l incertitude des param tres est limit e Dans le cas o cette hypoth se n est pas applicable d autres m thodes de caract risation des incertitudes doivent tre utilis es Monte Carlo a 5 3 3 4 Avis de l expert Sur la base des r sultats de la mod lisation soit l impact attendu sur les eaux souterraines et de l analyse des incertitudes l expert conclura pour chacune des unit s
147. TION DES SOLS 46 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES L expert devra dans la mesure du possible valider les r sultats de l valuation avec les observations de terrain Le gradient vertical de concentration dans le sol non satur peut fournir des indications sur le degr de migration des polluants lessiv s Par exemple si des d chets riches en Pb ont t enterr s pendant plus de dix ans sans couverture limitant l infiltration des pr cipitations mais que l on n observe pas de concentrations en Pb sup rieures aux concentrations de fond au del de 50 cm dans le terrain naturel sous jacent aux d chets il est probable que la vitesse de migration du Pb soit inf rieure a 5 cm an dans le terrain naturel pour autant que celui ci soit homog ne sur toute son paisseur Dans le cas contraire pr sence de polluants susceptibles d atteindre la nappe exploitable au droit du terrain ou la nappe non exploitable en limite aval du terrain dans un intervalle de temps de cent ans l expert peut e soit conclure la pr sence d une menace grave de lessivage e soit proc der une valuation d taill e des risques de lessivage dans la mesure ou il estime que les co ts associ s la mise en uvre de calculs mod lisation et d investigations techniques sp cifiques suppl mentaires r alisation de tests de lixiviation de tra age mod lisation etc sont justifi s a
148. TIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES D une fa on g n rale le qualificatif significatif a t introduit dans la d finition des crit res de la menace grave de mani re tenir compte de l impact global de la pollution sur les eaux souterraines et non des aspects ponctuels non repr sentatifs Les objectifs de qualit retenus afin de d finir la pr sence d une menace grave pour les deux l ments cit s sont d velopp s ci apr s De mani re g n rale une distinction est faite entre les nappes exploitables et les nappes non exploitables au sens de la d finition reprise au point 2 3 1 ci dessous Le crit re VS est retenu comme objectif d assainissement par d faut pour les nappes exploitables alors que le crit re de VI est retenu comme objectif d assainissement par d faut pour les nappes non exploitables En l absence de norme dans le d cret sols pour un polluant reconnu toxique pour l homme et ou dangereux pour l environnement l expert proposera un crit re quivalent VSnappe OU e soit issu d une autre r glementation belge ou trang re moyennant justification e soit en s inspirant des proc dures m thodologiques reprises l annexe C 1 Risque de lessivage Dans le cadre de l
149. TUDE DE RISQUES 47 BRGM Conception d un r seau de surveillance de la qualit des eaux souterraines au droit d un centre de stockage de d chets ultimes ou non guide m thodologique chapitre 4 1990 Disponible en ligne sur le site du BRGM www brgm fr Rapport code RR 38663 FR consult 26 10 2009 SAUTY J P KINZELBACH W L interpr tation des tra ages assist e par ordinateur mode d emploi de CATTI version 2 0 mai 1988 logiciel distribu par IGWMC International Groundwater Modeling Center 1989 Disponible en ligne sur le site du BRGM http www brgm fr publication pubDetailRapportSP jsp id RSP BRGM 89 SGN 217 EEE consult le 26 10 2009 N Kresic Hydrogeology and Groundwater modeling pp 465 473 2007 Kass W Tracing technique in Geohydrology Rotterdam Brookfield 1998 Carre J Joyeux M Montiel A Risques sanitaires associ s aux traceurs fluorescents utilis s en hydrologie 2007 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Objectifs modalit s de r alisation et interpr tations Introduction l utilisation du logiciel CATTI pour la d termination des param tres hydrodispersifs Mode d emploi du logiciel CATTI d velopp par le BRGM pour la d termination des param tres hydrodispersifs Ouvrage de r f rence relatif la mod
150. U POLLUEE ET SOL PROPRE mar TEST EN BATCH La mesure du Kg par batch en laboratoire est la m thode la plus utilis e Elle consiste m langer dans un r cipient une quantit connue de sol tudi M avec un volume connu Vw d une solution de substance polluante concentration initiale Cl connue Apres m lange puis repos jusqu l obtention d un tat d quilibre le m lange est s par par centrifugation ou filtration La concentration en substance polluante dissoute Cl est alors mesur e dans le surnageant cf figure 2 1 A A Solution avec Echantillon de M lange mise Centrifugation chantillonnage de la contaminant sol en quilibre phase liquide surnageante et mesure de sa concentration en contaminant Figure 2 1 Sch ma de principe de la m thode de d termination du K par batch test US EPA 1999 Le coefficient de partition sol eau est alors d termin par la relation ci dessous Ka Vw CI o Cl Msea CI Avec e Ky coefficient de partition sol eau I g Vw volume de solution avec contaminant I Cl 9 concentration initiale en contaminant de la solution g l e M masse de solide g Cl concentration finale en contaminant dans la phase liquide apr s centrifugation et repos g l R alisation d un blanc recommand Il est recommand que l exp rience ainsi r alis e comprenne la d termination du Ky sur un flacon dit blanc identique c
151. UES Dans le cadre de la d termination des parametres hydrodispersifs et du temps de transport du polluant en milieu satur au niveau de l valuation d taill e des risques un test de tra age peut se r v ler n cessaire Le tra age artificiel d un fluide naturel eau souterraine consiste lui incorporer une substance afin d identifier ses mouvements et les processus physiques ou chimiques qu il subit ou que subissent les compos s qu il contient La r alisation d un test de tra age avec un traceur conservatif permettra de mesurer la vitesse de circulation des eaux souterraines De plus en milieu poreux ou dans les milieux fissur s assimil s un milieu poreux quivalent cas des tudes men es sur de grandes tendues le test de tra age permettra galement entre autres d tudier la convection et la dispersion et par la m me de d terminer o La porosit cin matique qui traduit la composante convective du d placement du fluide o La dispersivit longitudinale et la dispersivit transversale qui traduisent respectivement les effets de la dispersion selon l axe d coulement principal et perpendiculairement cet axe Les caract ristiques convectives et hydrodispersives de l aquif re d finissent les modalit s selon lesquelles une substance non r active c est dire ne r agissant pas avec la matrice lithologique de l aquif re va se propager dans cet aquif re Le tableau suivant non e
152. VES LA DETERMINATION DU COEFFICIENT DE PARTITION SOL EAU Kp Les m canismes principaux qui contr lent le Ky varient en fonction du type polluant Le recours a des r gressions lin aires d pendantes des propri t s intrins ques au polluant d une part et au sol d autre part sont propos es dans le cadre du premier palier de l ER pour les types de polluants d crits ci dessous e Polluants organiques hydrophobes non ionisants ex HAM HAP e Polluants organiques ionisants Ex Amines Acides carboxyliques Ph nols e M taux lourds Cr Pb As 1 1 CAS DES POLLUANTS ORGANIQUES Les sections 1 1 1 1 1 3 ci dessous fournissent les quations utiles pour l estimation des coefficients de partition sol solution K applicables pour les polluants organiques dans le cadre des proc dures de ESR N e a pour l ajustement des valeurs limites VS et ou VI ou dans le cadre de EDR N Ces quations font appel Aux propri t s physico chimiques sp cifiques des polluants les donn es a utiliser sont les propri t s physico chimiques de r f rence fournies a l annexe B 4 de la partie B du GRER a d faut polluants non norm s et non encore repris a l annexe B4 les propri t s physico chimiques feront l objet par l expert d une recherche sp cifique dans les donn es de la litt rature l expert se r f rera notamment aux sources bibliographiques indiqu es annexe B4 Aux prop
153. a pour cons quence de d sagr ger l chantillon et d exposer des nouvelles surfaces au liquide de lessivage Ceci peut augmenter le lessivage ou le r duire si les nouvelles surfaces ont un pouvoir absorbant e La mise en suspension de particules tr s fines peut aussi avoir un impact sur l analyse du lixiviat On note en particulier la probl matique des HAP g n ralement peu solubles mais fortement adsorb s sur les particules L analyse d un chantillon de lixiviat contenant de fines particules pourrait sugg rer qu il y a lessivage des HAP alors que ceux ci ne sont effectivement pr sents que sous forme adsorb e sur les particules et non pas dissous D autres protocoles standards peuvent parfois tre pertinents Une liste est reprise sur le site flamand VITO dont notamment les proc dures NEN 7343 en condition acide pour les polluants inorganiques arr t du GW 14 juin 2001 et NEN 7344 pour les polluants organiques e http wwwa vito be english materials materialstechnology6a01 htm testen consult le 19 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 15 Y ah DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 3 PRESENTATION DES METHODES POUR LA DETERMINATION DU K APPLICABLES DANS LE CADRE DE L EVALUATION DES RISQUES DE DISPERSION EA
154. able sur son optimisation aux caract ristiques physico chimiques du polluant Certaines tapes du protocole ne peuvent tre standardis es tant la param trisation des m thodes exp rimentales est flexible en fonction des caract ristiques propres au site Il n existe ce jour aucune protocole officiel relatif la d termination du K par le test en batch ou en colonne 2 4 1 CHOIX DES PHASES SOLIDE ET LIQUIDE 2 4 1 1 PHASE SOLIDE Le but de tout chantillonnage de sol est d obtenir une information d une structure lithologique de plus grande ampleur appel e population L chantillon en tant que tel doit donc pouvoir tre repr sentatif de la population Cette repr sentativit d pend du lieu d chantillonnage La population elle m me peut tre grande ou petite En mod lisation du transport d un contaminant elle est commun ment d finie par une unit stratigraphique ou une texture du sol particuli re la caract risant informations disponibles gr ce aux logs de forage disponibles par exemple Les donn es relatives aux isoconcentrations en compos s chimiques des eaux souterraines sont galement utilis es afin de d finir des populations d eaux souterraines L intensit avec laquelle un sol doit tre chantillonn dans le but d estimer avec une pr cision donn e certaines caract ristiques telles que le Kp d pend de la magnitude des variations lithologiques de la matrice rocheuse et de
155. aible perm abilit concentration en Fe Mn excessives Inversement si des ouvrages de prises d eau sont renseign s dans des formations suppos es a priori non exploitables ces formations pourront localement faire l objet d un reclassement en nappe exploitable comme l usage de puits superficiels utilis s pour l arrosage des jardins par exemple L expert est tenu de v rifier la pr sence ou l absence d ouvrage de prise d eau dans des formations suppos es a priori non exploitables via la base de donn es 10 Sous de la R gion Wallonne et le cas ch ant via l administration communale Dans la mesure o aucune prise d eau ne serait r pertori e ni dans la base de donn es 10 Sous ni l administration communale il sera consid r par d faut qu il n y a pas de captage et par cons quent qu il n y a pas de cible Seuls les ouvrages d clar s sont prendre en consid ration La pr sence sur un site d une prise d eau non d clar e ne constitue pas une cible Par d faut pour toute nappe pouvant tre consid r e comme exploitable des crit res de qualit de l eau cal s sur l usage potentiel de la production d eau potable VSnappe section 2 2 1 seront d application Alternativement lorsque le caract re non exploitable d une nappe est d montr et document dans le cadre de l tude de caract risation des objectifs de qualit de l eau moins contraignants pour cette n
156. ail du mod le conceptuel du site au niveau des processus de lessivage Nappe exploitable Nappe non exploitable NON NON Pas de menace grave de Pas de menace grave de lessivage lessivage OUI Pas de menace grave de NON i lessivage 1 1 1 avis de l expert NON Hypoth se de menace att AVIS QEL EXPEN grave delessivage retenue PARTIE 2 AVEC CONSID RATION DU TEMPS RECOURS DES OUTILS DE PRONOSTIC SIMPLES ET DES HYPOTH SES CONSERVATRICES 1 2 1 estimation de la mobilit potentielle NON Pas de menace grave de lessivage 1 2 2 avis de l expert Hypoth se de menace grave de lessivage retenue EDR PALIER 2 MOD LISATION DES PROCESSUS 2 1 analyse Consolidation du MCS D finition des objectifs de la mod lisation Analyse des mod les disponibles et s lection Analyse des besoins en donn es 2 2 acquisition de donn es compl mentaires Investigations compl mentaires 2 3 mod lisation et analyse des r sultats Application des mod les Analyse des r sultats au regard des objectifs et crit res de M G Caract risation du risque Analyse des incertitudes 2 4 avis de l expert _ FR Pas de menace grave de lessivage OUI Menace grave de lessivage Remarques 1 Csol concentration repr sentative dans le sol sur le site 2 Avec valeur minimale Vinou VS non ajust e qui sont un crit re fixe et un composant de la VI ou de la VS du d cret s
157. ale EC fraction globale EC Fraction EC des fractions EC EC g C C C Cy 10 alip EC s 10 EC g 10 arom EC 10 12 alip EC 10 12 EC 10 12 arom EC 1216 alip EC 12 16 EC 12 16 arom EC 16 21 alip EC 16 21 EC 16 21 arom EC2135 alip EC gt 2135 1 Valeurs utilis es pour le calcul des Viy 2 Fix e deux fois la VSnappe corrig e en tenant compte de la limite de d tection pour cette fraction Tableau 1 17 Vlsappe Pour les fractions globales exprim es en EC sur base d une composition conventionnelle de 70 d aliphatiques et 30 d aromatiques dans les eaux souterraines DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 32 A DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Type Type Il Type Ill Type IV Type V Usages Usage Usage Usage r cr atif Usage naturel agricole r sidentiel commercia industriel Param tres sp cifiques au sol Propri t s de l horizon B 25 75 cm foc fraction de carbone organique 2 32E 03 1 74E 03 1 74E 03 1 74E 03 9 28E 03 par l eau pr Densit apparente l tat sec 1 45 1 45 1 45 1 45 1 45 kg dm n Fraction non dissoci e du 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 polluant fas fraction disponible pour l adsorption Cen a w o o TE I EE EN EN IE TE Les valeu
158. ans la mesure o le mod le retenu ne simule pas avec une pr cision suffisante le ou les processus pour lesquels il a t con u l expert r valuera ind pendamment ou conjointement le choix du mod le la quantit et la qualit des donn es disponibles l ajustement des param tres de la phase de calibration en coulement et ou en transport Dans le cas contraire le mod le valid pourra tre utilis pour le calcul pr dictif par exemple des concentrations en polluants dans le sol ou l eau souterraine au droit de la zone pollu e Les r sultats sont interpr t s au regard des objectifs de qualit au niveau de la nappe et des crit res de menace grave DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 51 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 3 3 3 2 Interpr tation des r sultats et analyse des incertitudes L interpr tation est r alis e par rapport aux objectifs de qualit au niveau de l eau souterraine VS appe OU CBRy comme indiqu a la section 5 3 1 pour autant que ceux ci soient l objet d un impact significatif eaux souterraines impact es dans un volume de sol de minimum 100 m Cette interpr tation ne peut cependant tre r alis e qu en regard des incertitudes qui entachent les pr dictions du mod le num ri
159. appe consid r e en tant que vecteur de dispersion pourront tre envisag s les autres objectifs de qualit relatifs aux cibles menac es par cette nappe en tant que vecteur de dispersion restant inchang s exemple une nappe exploitable sous jacente une eau de surface en limite du terrain 2 3 2 Classification des nappes aquif res La classification des nappes aquif res peut se faire selon diff rents crit res dont les 2 principaux sont e La pi zom trie niveau d eau e la lithologie et la fracturation Le crit re pi zom trique est utilis pour diff rencier les nappes libres des nappes captives e dans une nappe libre la surface pi zom trique peut en fonction des conditions climatiques et de la recharge de la nappe par les pr cipitations fluctuer librement dans la formation aquif re consid r e la surface pi zom trique est pression atmosph rique 22 Voir galement les crit res de menace grave la section 2 1 2 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 19 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e dans une nappe captive la formation aquif re est surmont e d une couche imperm able aquiclude Son niveau pi zom trique s quilibre syst matiquement au dessus du toit de la formation
160. arques DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 3 3 1 Analyse Avant d entamer la mod lisation stricto sensu il est recommand de consolider voire de red finir si n cessaire le Mod le conceptuel du site en examinant les l ments jusqu ici n glig s ou insuffisamment consolid s dans le mod le de lessivage notamment e l existence de processus d att nuation potentiels par exemple la volatilisation au d part de la zone vadose la biod gradation etc e a nature captive d une nappe et la continuit de la couche agissant comme aquiclude e la validit du coefficient de partition utilis tenant compte des conditions du terrain e la valeur de perm abilit verticale utilis e tenant compte des multiples couches intervenant sur le profil de sol non satur e etc Ces processus tant identifi s l expert d finira le plus clairement possible l objectif ou les objectifs poursuivis par la mod lisation Il s agira en r gle g n rale alternativement ou conjointement e d estimer l volution dans le temps des apports massiques en polluants dans l eau souterraine e d estimer l volution dans le temps des niveaux de concentration au droit de la zone pollu e compte te
161. as modifier la composition chimique de la phase solide dissolution de compos s intrins ques la phase solide Dans le cas o un solvant tel que de l eau est requis pour extraire le compos cas de polluants peu adsorbants facilement mobilis s il est recommand d utiliser une solution aqueuse repr sentative de la phase liquide qui doit tre utilis e lors des exp rimentations Cette manipulation permet de pr quilibrer le sol avec une eau de composition proche de celle du site Dans le cas o l extraction du polluant s av re trop complexe il est recommand de privil gier un chantillon non pollu Dans tous les cas il est syst matiquement recommand de privil gier des chantillons sains afin d viter toute modification de la texture et des caract ristiques physico chimiques de la phase solide Exemple Protocole pour un chantillon pr sentant une pollution au Chrome VI choix d un solvant type eau forte mobilit de ce compos dans les eaux souterraines e M langer manuellement une masse de solide tamis m 100 g et un volume respectant un ratio L S 3 dans un r cipient ou shaker afin d homoge n iser le m lange durant quelques minutes e Versez le m lange dans un tube centrifuger de 250 ml o Centrifuger le m lange durant 20 minutes une vitesse de 3500 g o Reverser le m me volume d eau m langer avec le solide o Extraire la phase liquide surnageant R p ter ces ac
162. ation d taill e des risques est une option plus avantageuse Dans ce cas il sera pr sum d faut d aller plus loin dans l analyse que la situation r pond aux crit res de menace grave hypoth se de menace grave de dispersion L expert valuera alors l urgence de l assainissement et les mesures de s curit et ou de suivi qui s imposeraient sur le terrain titre conservatoire dans l attente que les travaux soient r alis s Concernant les mesures de s curit et ou de suivi les prescriptions d taill es la section 5 5 1 3 ci apr s ainsi que les prescriptions d application a la section 5 6 2 de la partie A sont galement prendre en ligne de compte Sur base de ces lignes directrices les conclusions op rationnelles de l ESR Ngispersion Seront formul es pour les diff rentes unit s d analyse retenues et si pertinent de fa on globalis e pour d autres unit s de surface choisies pour le rapportage parcelle cadastrale partie de terrain terrain 5 4 2 3 2 Attribution d une classe de risque Une valeur de classe de risque 1 2 ou 3 sera attribu e pour les diff rentes unit s d analyse retenues et si pertinent galement de fa on globale pour d autres unit s de surface choisies en mati re de rapportage ou pour le terrain dans sa globalit On se r f rera aux principes d finis ci dessous cal s sur les principes g n raux pr sent s la section 5 4 2 de la partie A
163. au de distribution avant toute manipulation ou tout traitement dans ces tablissements 3 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 74 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES EAUX POTABILISABLES toutes eaux souterraines ou de surface qui naturellement ou apr s un traitement appropri physico chimique ou microbiologique sont destin es tre distribu es pour tre bues sans danger pour la sant 3 toutes eaux de surface class es dans une zone d eaux potabilisables tablie en vertu de l article 156 du Code de l eau EAUX SOUTERRAINES toutes eaux se trouvant sous la surface du sol dans la zone de saturation qui sont en contact direct avec le sol ou le sous sol 3 EAUX USEES eaux ayant t utilis es par l homme dans le cadre de ses activit s domestiques ou industrielles 4 comprenant e les eaux pollu es artificiellement ou ayant fait l objet d une utilisation en ce compris les eaux de refroidissement e les eaux de ruissellement artificiel d origine pluviale e les eaux pur es en vue de leur rejet 3 EXPOSITION contact d une cible avec un agent chimique ou physique pendant une certaine p riode L exposition est quantifi e par la quantit de substance entrant en contact avec les barri res d change de l organis
164. breuses prises d eau usage de distribution publique au droit d aquif re rocheux m me peu productif essentiellement les formations du Primaire au Sud du sillon Sambre et Meuse 2 3 Source http environnement wallonie be cartosig cartehydrogeo concepts htm l 21 i Source http environnement wallonie be cartosig cartegeologique DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e Les terrains meubles satur s d eau sur une paisseur suffisante pour tre pompable z z eye z 7 constituant une masse d eau continue et p renne et dont la perm abilit est gt 10 m s Par cons quent sont consid r s comme nappes non exploitables e Tous les remblais les limons ainsi que les formations argileuses et ou marneuses du IV du III ou du Il e De mani res plus g n rale les formations satur es de trop faible paisseur pour tre pompables discontinues par exemple les zones satur es surmontant des lentilles argileuses saisonni res ou log es dans un terrain tr s peu perm able K lt 10 m s Toutefois l expert gardera la possibilit de d classer une nappe suppos e exploitable si des donn es de terrain av r es attestent du contraire absence d eau tr s f
165. ce par substance si les substances consid r es ne sont pas susceptibles d interagir de mani re impacter le lessivage et ou la dispersion par exemple la pr sence de solvants peut augmenter la mobilit d une huile min rale car certains mod les ne sont appropri s que pour certains polluants par exemple BIOCHLOR a t labor pour les solvants chlor s 5 2 1 2 D finition de la zone de dispersion identification des zones d analyse et tablissement des concentrations repr sentatives Sur la base du Mod le conceptuel du site l expert pourra s lectionner et d finir la zone de dispersion en se basant sur les processus de lessivage et de dispersion La zone de dispersion se d finit comme tant laire g ographique prise en consid ration dans le cadre de l tude de risque l int rieur de laquelle la source de pollution dans le sol et ou les eaux souterraines a ou est susceptible d avoir end ans 100 ans un impact sur une ou plusieurs cibles donn es Il est donc tout fait possible qu une zone de dispersion s tende au del des limites de la ou des parcelles cadastrales initialement d sign es pour la r alisation de l tude d orientation cf concept de site d velopp dans le GREO incluant l ensemble de la zone d impact potentiel li la pollution d un terrain La zone de dispersion sera tablie en tenant compte notamment e de la
166. cessauseeseueceeseeessaaeeeessueeessaeeeesees 5 2 1 3 Concepts de point de conformit et point de contr le 10 2 1 4 Base d valuation CUSCENAMOS ansecssssdsnarsesosencsancsnncsewarnsaatenconansanidsndusancsimneianainansanerannauantssadaaneisnsiicntangeeasastins 11 2 15 Mod le conceptuel du site pour l valuation des risques pour les eaux souterraines 11 2 16 Modele conceptuel GU site standard sissicceesaccapesttivws cvesssnsttwenesacvacesa asasneeesuasuesbebanvael eaaa aa 11 2 1 7 Concentration repr sentative cccccecessseccecesseececcaessececsseseeceecauseeceesseeecesseeesseessaeaeeessuaaseeeesaaaeeeessages 12 2 2 Valeurs limites pour les eaux souterraines VSnappe et Vinappe et les sols VSy aj VIn aj et CBRy12 PE POS CN ee 14 PDP PORES De Ne ce 15 D PORN a eee 16 POLE OV Mase ses nets Dest aes at sees asta reuse em 17 2 3 Concepts cl s li s aux NOTIONS NyYdMrOZEOlOPiQues cscecsccscsceccccccscsccccccsceccccccccecsceceececs 18 2 3 1 Nappe exploitable et non exploitable 4 18 2 3 2 Classification des nappes AMNIBTSSE eat oesanes ca ss bo ne need ra em to 19 2 3 3 Nappe historiquement d grad e ccccccccsssseccccaeseecccceeseeccesaeeeceesaussecesseaeseeeeseeeseeessueaseeessagaeeeessaees 20 3 Introduction la m thodologie g n rale cscsccececcecsccccsccccsceccecsceccnceccececcscnceccsceccsceccscees 21 4 Outils pour l valuation des risques pour les eaux SOUTEFIaiNes
167. chimiques du milieu de transfert la ou les cibles prot ger r cepteurs physiques ou environnementaux tres vivants homme faune flore ou non eau et b timents soumis un risque Une pr sentation d taill e du Mod le Conceptuel du Site est donn e la section 5 2 1 2 1 6 Mod le conceptuel du site standard Un Mod le conceptuel du site standard a t d velopp pour l laboration des valeurs limites dans les sols VS et Vin pr ventives des risques de lessivage et de dispersion et utilis es pour la fixation des Valeurs seuil du d cret sols Le Mod le Conceptuel du Site MCS standard est d taill l annexe C 1 15 is pire Mod lisation de la cible vers la source au lieu d une mod lisation de la source vers la cible DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 11 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 1 7 Concentration repr sentative Le concept de concentration repr sentative a t introduit dans la partie A section 3 du guide Pour les applications de l ER N les lignes directrices suivantes doivent tre consid r es 2 2 Lorsque la source consid r e dans l valuation d une cha ne S T C donn e que l on s adresse au processus de transfert vertical ou horizontal est
168. ckground Document Second Edition EPA 540 R95 128 USA Federal Soil Protection and Contaminated Sites Ordinance BBodSch V dated 12 July 1999 Source http www umweltbundesamt de altlast web1 berichte pdf bbodschv engl pdf Groundwater Services Inc 1998 Guidance Manual for RBCA Tool Kit for Chemical releases Houston Texas 69 pp Gustafson D I 1989 Groundwater ubiquity score a simple method for assessing pesticide leachability Environmental Toxicology and Chemistry 8 339 357 Guyonnet D and C Neville 2004 Dimensionless analysis of two analytical solutions for 3 D solute transport in groundwater Journal of Contaminant Hydrology 75 141 153INERIS Institut Natonal de l Environnement Industriel et des Risques http www ineris fr IRIS Integrated Risk Information System cfpub epa gov ncea iris index cfm fuseaction iris showToxDocs Lijzen J P A Baars A J Otte P F Rikken M G J Swartjes F A Verbruggen E M J amp van Wezel A P 2001 Technical evaluation of the Intervention Values for Soil Sediment and Groundwater Human and ecotoxicological risk assessment and derivation of risk limits for soil aquatic sediment and groundwater RIVM Report N 711701023 Bilthoven The Netherlands Martin Hayden J and G A Robbins 1997 Plume distortion and apparent attenuation due to concentration averaging in monitoring wells Ground Water 35 2 339 346 Moreale A Van Bladel R 1983 T
169. compte tenu de son ge estim alors l expert pourra conclure a l absence d une menace grave de dispersion Par contre si le temps de parcours estim est inf rieur a cent ans l expert devra appliquer une autre approche compl mentaire afin d estimer la concentration future au point de conformit e la solution analytique approximative de Domenico 1987 pour un panache l quilibre pas de consid ration du temps permet d estimer les concentrations maximales futures au point de conformit mais ne permet pas de pr ciser dans quel d lai celles ci seront atteintes Si les concentrations maximales estim es au point de conformit sont inf rieures aux objectifs de qualit alors l expert pourra conclure l absence d une menace grave de dispersion Si les concentrations maximales sont sup rieures aux objectifs de qualit l expert devra appliquer une autre approche compl mentaire afin d estimer le temps de parcours du polluant vers le point de conformit i L quation de Darcy permet de calculer un d bit sp cifique exprim en m m de section s qui par simplification des unit s donne des m s Cette unit correspond une vitesse mais la valeur obtenue est une vitesse apparente puisqu elle suppose un coulement sur toute la surface de la section consid r e alors que l coulement n a lieu qu au travers des vides effectivement interconnect s porosit efficace La vitesse effective s
170. conform ment l article R 43ter 3 en vue de prot ger les eaux souterraines contre la pollution et la d t rioration 2 VALEUR D INTERVENTION VI concentration en polluant dans le sol correspondant un niveau au del duquel une intervention est syst matiquement entreprise laquelle peut prendre la forme le cas ch ant simultan ment a d un assainissement b de mesures de s curit c de mesures de suivi 1 VOIE D EXPOSITION voie de passage d une substance de la source vers une cible Une voie d exposition inclut une source un point d exposition et une voie d administration Si le point d exposition diff re de la source il existe galement un m canisme de propagation et un compartiment interm diaire o le polluant est transport 4 VULN RABILIT aptitude d un milieu d un bien d une personne subir un dommage la suite d un v nement naturel ou anthropique 4 VULNERABILITE DES EAUX SOUTERRAINES ensemble des caract ristiques d un aquif re qui d termine la plus ou moins grande facilit d acc s ce r servoir et de propagation dans celui ci d une substance consid r e comme ind sirable 4 ZONE NON SATUREE D UN SOL d signe la zone situ e entre la surface du sol et la frange capillaire de la nappe phr atique dans laquelle les pores ne sont que partiellement remplis d eau et pr sentant g n ralement un gradient vertical de teneur en eau 7 ZONE SATUREE D UN SOL
171. cul e VSnappe retenue Limite de Composition par fraction par fraction quantification des globale EC globale EC fractions EC ECs 6 alip 6000 EC 6 2 alip 6000 39 60 VSnappe Par fraction Fraction EC ECs g gt 8 10 alip 300 EC 810 EC gt 8 10 arom 120 EC 10 12 alip 300 207 200 10 EC gt 10 12 arom 120 EC gt 1216 alip 300 207 200 20 EC gt 1216 arom 120 gt 16 21 alip 6000 290 300 20 gt 21 35 alip 6000 290 300 30 EC 51 35 arom 1 Valeurs non limit es a la solubilit des compos s aromatiques aliphatiques 2 Valeur fix e deux fois la limite de d tection 30 ug L EC 10 12 EC gt 1216 EC 16 21 EC gt 2135 EC 35 40 EC 10 40 m m m 3 Limite de quantification LQ fix e deux fois la limite de d tection LD fournie par le laboratoire Eurofins anciennement Analytico en 2008 pour une quantification des fractions constituant le param tre huiles min rales EC 10 40 et les huiles volatiles ECs_19 par GC FID Tableau 1 14 Propositions de VSnappe pour les fractions carbon es sur base d une composition conventionnelle de 70 d aliphatiques et 30 d aromatiques Les limites de quantification LQ sont donn es a titre d information DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 29 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A A CODE WALLON DE BONNES PRATIQU
172. d r e partie 2 il pourra tre conclu que les risques sont acceptables et qu il n y a pas de menace grave de dispersion Si l expert estime qu une incertitude relative l absence de menace grave persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de lessivage Le passage de l valuation simplifi e des risques de dispersion ER N palier 1 l valuation d taill e des risques de dispersion ER N palier 2 est conditionn par un avis d expert qui valuera si les co ts associ s la mise en uvre de calculs mod lisation et d investigations sp cifiques suppl mentaires r alisation de tests de lixiviation de tra age etc sont justifi s ou non au regard des conomies potentielles en termes de co ts d assainissement ou de gestion de la pollution que permettrait une vision plus r aliste et moins incertaine des risques DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 61 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Le cas ch ant on pourra conclure qu une action directe sans passer par une valu
173. d signe la zone dans laquelle tous les pores sont remplis d eau constitu e par la frange capillaire dans laquelle l eau est immobile et la nappe proprement dite dans laquelle la composante horizontale des coulements est pr pond rante 7 ZONE VADOSE zone non satur e d un sol DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 77 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 8 Annexes ANNEXE C 1 Rappel des conditions standard d tablissement des valeurs limites VSy VSinappe et Vlinappe mod le conceptuel du site standard et pr sentation des valeurs ANNEXE C 2 M thodologie g n rale pour l ajustement des VS aux stades de l valuation des risques de 1 et DE 2 palier ANNEXE C 3 Pr sentation des outils ANNEXE C 3 1 M thodes de d termination du facteur de partition sol lixiviat Ksw ANNEXE C 3 2 R f rences utiles pour la r alisation et l interpr tation d un essai de tra age ANNEXE C 3 3 R f rences utiles pour la r alisation et l interpr tation d un essai de pompage ou de perm abilit ANNEXE C 3 4 M thodes de d termination de l infiltration efficace et de la teneur en eau volumique dans la vadose ANNEXE C 3 5 D finition d un objectif de qualit alternatif pertinent d une nappe non e
174. d termination du coefficient de paron O a eter a a ee a de er eee domine 5 1 1 Cas des polluants organiques sise 5 1 1 1 Cas des polluants organiques hydrophobes non ionisants ss 6 1 1 2 Cas des polluants organiques ionisants ss 6 1 1 3 Estimation du coefficient de partition sol solution Ky de polluants organiques partir du coefficient octanol eau Kow cccsesccccseccccsecccenscccceusececsuscccceuecceeuececsuseceseececsuececeuceeseuecessunecessueeeesegecetsuaesetees 7 1 1 4 Donn es issues de la litt rature scientifique 4 9 1 2 Cas des m taux lourds m tallo des 00 cee eeeeeccccsseccceescccceececccscececeuceccceccecaucececaueceeaauececaunececsueeeeuaneeens 10 1 3 R f rences DIDO ADINIGUCS ccscnsyc2cccvessesnncnssascavessuwnanc anvandosvgusanvandenivesabesarsteoeeaesaneanecysanseevessaneancdaianaseses 12 2 Palier 1 2 Tests relatifs la d termination du coefficient de partition sol eau Ki 13 2 1 Choix d une m thode pour la d termination des param tres Ky et RL 13 2 2 Pr sentation des m thodes pour la d termination du K applicables dans le cadre de l valuation des risques de lessivage sol pollu et eau propre sise 15 OR A 15 2 3 Pr sentation des m thodes pour la d termination du K applicables dans le cadre de l valuation des risques de dispersion eau pollu e et sol propre sise 16 LT OO a ee de de 16 Lo TEC OG ce tacar caciscot E E EEE EEE E E E E
175. de l valuation des risques de dispersion Sous Outils pr sent s e Code de l eau livre II du code de l environnement en vigueur en R gion wallonne e Directive cadre eau europ enne et ses annexes e Recommandations canadiennes pour la qualit des eaux RCQE DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 5 1 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES CODE DE L EAU LIVRE Il DU CODE DE L ENVIRONNEMENT EN VIGUEUR EN REGION WALLONNE Le code de l eau constitue la ressource d information de r f rence expert pour la d finition des objectifs de qualit propres aux eaux souterraines et eaux de surface L expert doit par d faut exploiter cette ressource pour tout choix de crit re de qualit Le code de l eau est disponible en ligne sur le site du Portail environnement de Wallonie Table des mati res du Code de l eau et Version coordonn e Articles et annexes de la partie r glementaire disponibles sur le site Portail environnement de Wallonie http environnement wallonie be legis Codeenvironnement tablematiereseau htm consult le 29 10 2009 http environnement wallonie be legis Codeenvironnement codeeaucoordonne htm R 2091 consult le 29 10 2009 Les annexes du code de l eau pr sentent certai
176. de partition devra refl ter la partition d un polluant dissous sur une phase solide priori non pollu e Les tests en agitation et en colonne peuvent tre utilis s mais il faut alors utiliser un chantillon d eau pollu e mettre en contact avec un chantillon de sol propre Le tableau non exhaustif ci dessous pr sente des r f rences utiles l expert pour le choix et la mise en uvre du test le mieux adapt visant a quantifier le param tre Kg ou Ry References Outils utiles disponibles non exhaustif G n ralit sur le ph nom ne de sorption US EPA Understanding variation in partition coefficient Ka values volume I The Kd Model Methods of Measurement and Application of Chemical Reaction Codes Ref EPA 402 R 99 004A Ao t 1999 Donn es d entr e minimales hypoth ses avantages inconv nients relatifs aux tests en batch colonne in situ mod lisation Etude comparative Int gration du K lors de la mod lisation DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 13 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A C BLANCHARD Caract risation de la mobilisation potentielle des polluants inorganiques dans les sols pollu s th se INSA Lyon mars 2000 Mark Elert et al Release from contamined sites meth
177. des l ments d clencheurs de l tude de caract risation D une fa on g n rale la valeur de concentration VSnappe Sera consid r e comme l objectif de qualit par d faut d une nappe exploitable en l absence de normes plus pertinentes section 2 1 2 Sur le plan de leur signification il importe de noter que les valeurs de VSnappe ont t fix es sur la base d un ensemble de crit res traduisant le caract re d eau ais ment potabilisable yo L objectif visant a respecter la valeur limite VSnappe peut d s lors ne pas toujours s av rer comme tant le plus pertinent par exemple en cas de pr sence d une nappe qualifi e ou qualifiable de non exploitable section 2 3 1 Quels ont t les crit res retenus pour la d finition de VSnappe Les valeurs param triques directive europ enne 98 83 CE transpos es dans l arr t du Gouvernement wallon du 15 janvier 2004 relatif aux valeurs param triques applicables aux eaux destin es la consommation humaine abrogeant galement l arr t de l Ex cutif r gional wallon du 20 juillet 1989 relatif la qualit de l eau distribu e par r seau d finissant les concentrations maximales admissibles Les valeurs guides OMS et Joint Expert Committee on Food Additives Ou d faut d un crit re existant une valeur calcul e sur la base de la m thodologie de l OMS en consid rant pour les polluants effets seuil qu une fraction en
178. des de la partie 2 3 Etape 3 d interpr tation des r sultats pour chaque unit d analyse et de fa on globale pour l ensemble du terrain 5 3 2 1 Evaluation Simplifi e des Risques de lessivage sans consid ration du temps Cette partie est repr sent e sch matiquement sous la forme d un logigramme d taill la figure 4 Sur base du Mod le conceptuel du site consolid l expert value l applicabilit ou non du mod le VS annexe C 1 Sp cifiquement l expert devra consid rer d autres approches dans les cas suivants liste non exhaustive e pr sence de phase liquide non aqueuse e transport colloidal probable e absence de sol s dimentaire meuble et pr sence de roche fissur e ou d axes de circulation pr f rentielle L expert justifiera le recours d autres approches ou passera directement au palier 2 afin d valuer les risques pour les eaux souterraines De m me l expert apportera une attention particuli re la d termination du caract re exploitable ou non de la nappe ou des nappes pr sente s au droit du terrain en raison des implications m thodologiques importantes qu il g n re Comparaison aux valeurs limites pr ventives des risques de lessivage Dans la mesure o le module lessivage est applicable l expert peut proc der la comparaison des concentrations repr sentatives en polluants dans le sol aux valeurs limites pr ventives des risques de lessivage sila nappe
179. des r sultats 5 4 3 3 1 Mod lisation Les m mes recommandations quant aux phases de conceptualisation calibration validation mises au Palier 2 de VEDR de lessivage sont d application pour le module de dispersion transpos es au milieu satur Dans la mesure o le mod le retenu ne simule pas avec une pr cision suffisante le ou les processus pour lesquels il a t con u l expert r valuera ind pendamment ou conjointement le choix du mod le la quantit et la qualit des donn es disponibles DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 65 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Dans le cas contraire le mod le valid pourra tre utilis pour le calcul pr dictif Les r sultats seront alors interpr t s au regard des objectifs pr d finis et des crit res de menace grave en incluant une analyse des incertitudes 5 4 3 3 2 Interpr tation des r sultats et analyse des incertitudes Les r sultats de la mod lisation sont interpr t s par rapport aux objectifs de qualit correspondant aux cibles consid r es comme indiqu la section 2 1 2 Si un des r cepteurs est l tre humain ou une cible cologique deux possibilit s se pr sentent e soit le r sultat de la mod lisation de la dispersion concentra
180. des risques ou un effort suppl mentaire dans l acquisition de donn es et ou de mod lisation pourrait r duire de fa on substantielle l incertitude entourant le r sultat Si l expert estime qu une incertitude relative l absence de menace grave persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de lessivage Au minimum dans le cadre d une valuation d taill e des risques de dispersion l expert devra inclure dans son rapport une analyse qualitative des incertitudes et de leur impact sur les r sultats pr dits Cette analyse peut prendre la forme d un tableau comme indiqu dans l exemple ci dessous Influence sur les r sultats des Param tre Hypoth se retenue calculs de risque DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 66 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Campagnes de 30 pi zom tres eau install s et 3 campagnes mesures dans les de mesures lors des tudes d orientation et R aliste eaux de caract risation Concentrations representatives dans Valeurs maximales mesur es Surestimat
181. des sols et repr sente ainsi un outil pour l valuation simplifi e des risques de lessivage Cette valuation est r alis e m me si la nappe est d j impact e de mani re quantifier la pollution suppl mentaire contribuant la d gradation de la qualit de la nappe par le lessivage des sols non satur s En l absence de norme VSnappe dans le d cret sols annexe 1 pour un polluant reconnu toxique pour l homme et ou dangereux pour l environnement l expert proposera l autorit comp tente un crit re quivalent en s inspirant des proc dures m thodologiques reprises l annexe C 1 et en d duira un crit re VS applicable par r f rence aux m thodes de l annexe C 1 galement Dans le cas d une nappe non exploitable la nappe n est pas consid r e comme une cible mais uniquement comme un vecteur de dispersion L valuation du risque de lessivage tient alors compte de l impact de la pollution du sol sur la qualit des eaux souterraines au niveau des diff rentes cibles ventuelles identifi es en aval et d faut d autres cibles la limite aval du terrain Dans ce cas par d faut l impact est consid r relativement l objectif visant pr server la qualit de la nappe au droit des cibles identifi es Il y a risque d impact significatif et donc de menace grave de lessivage si simultan ment e le crit re de qualit dans l eau souterraine soit Vlnappe soit une valeur
182. e 2009 3 RECOMMANDATIONS CANADIENNES POUR LA QUALIT DES EAUX RCQE Les Recommandations canadiennes pour la qualit des eaux d velopp es par le Conseil Canadien des Ministres de l Environnement CCME visent entre autres a fixer des valeurs normatives de qualit des eaux de surface et des eaux souterraines en fonction de l usage qui en est fait et de la des cible s prot ger Le raisonnement canadien tant similaire celui propos en R gion wallonne ces recommandations constituent une ressource appropri e en absence de normes wallonnes ou europ ennes Le tableau suivant non exhaustif pr sente des sources canadiennes utiles l expert pour la d termination d un crit re de qualit pertinent Objectif de qualit Sources Conseil Canadien des Ministres de l Environnement Recommandations canadiennes pour la qualit des eaux protection de la vie Winnipeg Canada 2001 Eaux de Protection de la vie surface aquatique Disponible en ligne sur le site Canadian Environmental Quality Guidelines du Conseil Canadien des Ministres de l Environnement CCME http ceqg rcge ccme ca lang fr consult le 01 11 2009 Conseil Canadien des Ministres de l Environnement Recommandations pour la qualit et les aspects esth tiques des eaux utilis es a des fins r cr atives Winnipeg Canada 1999 Eaux de surface Usage r cr atif Disponible en ligne sur le site Sant Canada http www hc sc gc ca ewh semt
183. e calcule donc par le rapport entre la vitesse de Darcy et la porosit efficace DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 60 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e la solution analytique approximative de Domenico 1987 en r gime transitoire le panache n est pas l quilibre permet d estimer les concentrations maximales futures au point de conformit apr s un temps de transport d termin L expert pourra conclure a l absence d une menace grave de dispersion si les concentrations estim es au point de conformit restent inf rieures aux objectifs de qualit end ans une dur e de 100 ans Dans tous les cas l expert v rifiera si l extension ou les extensions actuelles du ou des panaches de pollution sont globalement coh rentes avec les projections des quations simplifi es ou tout le moins si les projections sont conservatoires par rapport la migration observ e Si tel n est pas le cas l expert doit r valuer ses choix de param tres ou conclure que les quations simplifi es ne s appliquent pas au terrain Les r sultats de la mod lisation avec l quation de Domenico sont interpr t s par rapport aux objectifs de qualit correspondant aux cibles consid r es comme indiqu la section 2 1 2 Si un des r ce
184. e conceptuel du site MCS N est initi au stade de l tude d orientation et compl t ou ajust en fonction des investigations suppl mentaires r alis es Dans le cadre de l valuation des risques pour les eaux souterraines l expert d veloppera les aspects du Mod le conceptuel du site pertinents pour les processus de lessivage et de dispersion et l valuation de leur importance II pr cisera en particulier le contexte hydrog ologique et sa vuln rabilit les objectifs de qualit consid rer pour chacune des cibles prot ger comme indiqu la section 2 1 2 ainsi que les points de conformit pertinents et leur localisation Le tableau ci dessous r sume les l ments du Mod le conceptuel du site A noter que le mot source fait ici r f rence la zone de sol pollu susceptible d tre lessiv e et d impacter la qualit de la nappe et non pas la source historique de la pollution comme dans le GREO La construction du Mod le conceptuel du site est la premi re tape de la mod lisation des processus r gissant le transfert et le comportement par ex les r actions de d gradation des polluants Cette construction s effectue g n ralement de fa on progressive et it rative hypoth se test validation ou am lioration du Mod le conceptuel du site Le Mod le conceptuel du site est ainsi amen voluer en fonction des investigations compl mentaires r alis es Il peut galement servir comme
185. e de conductivit hydraulique fonction de la lithologie propre l aquif re en m5 10 40 1407 107 104 10 10 o 107 10 10 40 19 10 10 i Eo AQUITARD AQUICLUDE Figure 1 1 Valeurs de conductivit hydraulique en m s pour diverses formations meubles DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 3 2 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Dans cette optique des valeurs de conductivit hydraulique sont propos es calcul es par moyenne g om trique des valeurs locales qui ont t d termin es au droit de 23 sites hydrog ologiques jug s repr sentatifs du territoire wallon Type aquif re K moyenne sur site m s Nappe alluviale sables Nappe alluviale graviers Nappe du Cr tac Hesbaye craies Nappe du Bruxellien sables fins Formation de Mons en P v le Nappe du Bruxellien sables Nappe calcaire calcaires Nappe du Sin murien sables et gr s Type aquitard K moyenne sur site m s Shisto gr seux Limons Type aquiclude K moyenne sur site m s Tableau 1 1 Valeurs de conductivit hydraulique par d faut pour 6 formations g ologiques de r f rence DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 3 3 Y r DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DE
186. e entre l eau souterraine et l eau de surface transport vertical d une nappe superficielle une nappe profonde coulement dans un aquif re non isotrope etc Parmi la grande vari t de mod les disponibles l expert s lectionnera le mod le le plus appropri compte tenu du polluant consid r du Mod le conceptuel du site et des objectifs poursuivis La pr sence au niveau des eaux souterraines de phase s liquide s non aqueuse s NAPL peut justifier le recours des mod les diphasiques voire multiphasiques Des recommandations sont formul es l annexe C 4 Le choix du ou des mod les tant op r et justifi l expert valuera le besoin de proc der ou non des investigations compl mentaires 5 4 3 2 Acquisition des donn es compl mentaires La pr cision des r sultats de la mod lisation est largement d pendante de la quantit des donn es disponibles de leur qualit et de leur utilisation L expert veillera caract riser au mieux la zone satur e tests de tra age de perm abilit etc et acqu rir les donn es sp cifiques requises par le mod le choisi L expert proc dera si n cessaire des relev s pi zom triques compl mentaires et renseignera l ampleur des fluctuations de la nappe aquif re Selon les temps de simulation envisag s le choix de l expert s orientera vers une mod lisation soit en r gime permanent soit en r gime transitoire 5 4 3 3 Mod lisation et analyse
187. e g om trique de ces trois valeurs 7 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Arr t de l Ex cutif r gional wallon du 20 juillet 1989 relatif la qualit de l eau distribu e par r seau Arr t du Gouvernement wallon du 15 janvier 2004 relatif aux valeurs param triques applicables aux eaux destin es la consommation humaine ATSDR Agency for Toxic Substances and Disease Registry http www atsdr cdc gov mrls index html Connor J A C J Newell and M W Malander 1996 Parameter estimation guidelines for Risk Based Corrective Action RBCA modeling NGWA Petroleum Hydrocarbons Conference Houston Texas U S 19 pp Connor J A R L Bowers S M Paquette C J Newell 1997 Soil attenuation model for derivation of risk based soil remediation standards Groundwater Services Inc Houston Texas U S 34 pp Directive 98 83 CE du Conseil du 3 novembre 1998 relative la qualit des eaux destin es la consommation humaine DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 36 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Domenico P A 1987 An analytical model for multidimensional transport of decaying polluant species Journal of Hydrology 91 49 58 Environmental Protection Agency EPA 1996 Soil Screening Guidance Technical Ba
188. e ou la qualit de l environnement b pollution du sol susceptible de porter pr judice aux r serves en eau potabilisable 1 POROSIT ensemble des volumes de vides occup s par des fluides l int rieur d un corps ou d un milieu solide Elle s exprime par le rapport du volume des vides occup s par des fluides au volume total du solide 4 R CEPTEUR organisme vivant potentiellement expos une substance 4 RISQUE 1 Probabilit qu un effet ind sirable se r alise dans des conditions d exposition donn es 4 2 Au sens large et ax sur les strat gies de gestion des terrains pollu s les effets pr judiciables actuels et potentiels des terrains pollu s SITE zone d impact potentiel li la pollution d un terrain L extension du site est donc d finie en fonction des enjeux prot ger et des possibilit s de transfert de la pollution SOL la couche superficielle de la cro te terrestre y compris les eaux souterraines au sens du Livre II du Code de l environnement contenant le Code de l eau et les autres l ments et organismes qui y sont pr sents 1 TERRAIN le sol en ce compris les constructions et installations rig es dans ou sur le sol 1 inclus dans le p rim tre d fini par le trac des limites p riph riques de la ou des parcelle s cadastrale s qui fait font ensemble l objet de la demande d tude d orientation TERRAIN POLLUE e terrain o la pollution du sol est av r e 1
189. e totale d termin e d pendante de la cin tique d adsorption du polluant alternance de phases de m lange de quelques minutes et de phases de repos de quelques heures Versez le m lange dans un tube a centrifuger Cas de compos s volatils Dans le cas de compos s volatils il est n cessaire que le tube centrifuger soit rempli raz bord et ferm par un bouchon de t flon afin d viter toute perte du compos par volatilisation Centrifugez le m lange durant 15 30 minutes une vitesse comprise entre 2500 et 4000 g ou vitesse ad quate selon dispositif Optimisation du temps et de la vitesse de centrifugation Le choix du temps et de la vitesse de centrifugation du m lange est flexible pour autant que les phases liquides et solides soient distinctement s par es en fin de centrifugation Apr s s paration du m lange par centrifugation liminez le surnageant Pr levez la phase liquide le surnageant doit tre pr lev dans un flacon id alement en verre pr alablement lav l acide nitrique et rinc l eau d min ralis e Pr cautions relative la conservation des chantillons phase liquide surnageante Dans le cas de compos s volatils il est n cessaire que la phase liquide soit conserv e dans un flacon rempli raz bord et ferm par un bouchon de t flon afin d viter toute perte du compos par volatilisation Toutes les eaux tant susceptibles de se modifier plus
190. efficient de partition sol eau Ky est corrig Kacor en le multipliant par fags Les param tres intervenant dans le calcul de K w et les valeurs attribu es chacun d eux dans le cadre de l laboration des valeurs limites sont synth tis s dans le tableau 1 2 Les r gressions pour le calcul des coefficients de partition sol eau sont reprises l annexe 3 1 tandis que les propri t s sp cifiques aux polluants sont synth tis es annexe B1 7 Types d usages Param tres Signification R cr atif Naturel Agricole R sidentiel Industriel commercial Coefficient de partition sol l L kBsoiide i Ka al Ke Sod Cas des polluants organiques hydrophobes non ionisants Ky f Koc foc ou Ky f Kow Annexe C 3 1 E o Cas des polluants organiques ionisants Annexe C 3 1 k Lg Coemiclent de partition Kd fl Kocs focs D sige OU Ka flKoo focs D pase Cas des polluants inorganiques Annexe C 3 1 Ky f PHeau CEC MO FeO Fraction des sites disponibles 0 90 0 75 ESS pour l adsorption RC ee K L k Coefficient de partition eau ii 6 carbone organique ue P Sp cifique au polluant K Coefficient de partition K ca octanol eau cor f Fraction de carbone Calcul _ mo a organique i 100x1 724 Fraction non dissoci e du ae pipe ji CNE p li anttacide Sp cifique au polluant D acide 4 1 10 Fraction non dissoci e du okozni i a aa sels bas Sp cifique au polluant D base 1 10
191. elui utilis pour le test utilisant l chantillon de sol et la substance polluante consid r s afin de pouvoir d terminer l ventuelle part de l adsorption sur les parois du flacon et s affranchir d ventuelles incertitudes li es aux manipulations dilutions pes es analyses physico chimiques DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 16 Y ah DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 3 2 TEST EN COLONNE Une deuxi me m thode consiste a d terminer directement le coefficient de retard R a partir d essais sur colonnes Dans cet essai une solution contenant des concentrations en polluants maitris es sont introduites dans une colonne de sol chantillonn de densit porosit totale et porosit efficace connues Un traceur non adsorbant doit pr alablement tre introduit dans la colonne afin de d terminer la vitesse de pore Les concentrations en traceur et en substance s polluante s sont mesur es en sortie de la colonne en fonction du temps La vitesse de chaque compos traceur et contaminant s est calcul e comme la longueur de la colonne divis e par le temps de r sidence Le coefficient de retard R est estim par le rapport entre le volume V2 de la substance polluante lu e au travers de la colonne de sol
192. en et al 2001 de l application des proc dures de calcul des normes pour les eaux souterraines et le sol d velopp es dans ce cahier de bonnes pratiques Foi VALEURS SEUIL POUR LES EAUX SOUTERRAINES VSwappe D FINIES POUR LES FRACTIONS ALIPHATIQUES ET AROMATIQUES De fa on g n rale la VS d un polluant a t fix e d apr s un ensemble de crit res d eau ais ment potabilisable DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 24 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES la valeur param trique Directive europ enne 98 83 CE du 3 novembre 1998 relative l eau destin e la consommation humaine il est noter que les valeurs param triques microbiologiques et chimiques ont t transpos es ult rieurement dans AGW du 15 janvier 2004 relatif aux valeurs param triques applicables aux eaux destin es la consommation humaine la valeur guide pr conis e par l OMS ou un crit re quivalent proc dure analogue celle de POMS et dont l ordre est distinct selon que le polluant soit un m tal lourd un polluant inorganique ou un polluant organique A d faut d un crit re existant pour les fractions aliphatiques et aromatiques constitutives des hydrocarbures p troliers un crit re quivalent lui est s
193. ent par calcul complet Kmoyen Type d aquif re Lithologie m s Nappe alluviale 1 00E 03 Nappe du cr tac de Hesbaye 1 00E 04 Nappe du Bruxellien 5 00E 05 Nappe du Sin murien Sables et gr s 1 00E 04 Nappe des schistes et gres 1 00E 05 Nappe non exploitable pe Tableau 2 3 Valeurs du param tre Kmoyen par type d aquifere Nappe calcaire 1 00E 04 4 2 2 3 Gradient Hydraulique VH Le gradient hydraulique pertinent pour la zone tudi e doit tre tabli sur base des donn es pi zom triques relev es sur le site Le gradient hydraulique suit l quation suivante VH ai Equation 7 Avec e AH Diff rence d altitude de la nappe entre 2 points d une m me ligne de courant m e L Distance entre les deux points de mesure de l altitude de la nappe m En effet la mise en uvre ainsi que l interpr tation d un pompage d essai n induisent habituellement qu un co t additionnel limit par rapport la r alisation du pi zom tre de reconnaissance tout en permettant d appr cier la distribution spatiale au voisinage du panache de ce param tre directeur de la migration d un panache 5 Selon les propositions formul es par la DGARNE et discut es lors des r unions du Groupe Th matique Eaux Souterraines dans le cadre des travaux pour l laboration du projet de d cret relatif l assainissement des sols pollu s DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE D
194. entiel mixte Type IV usage de type r cr atif Type V usage de type industriel Tableau 1 3 Propri t s de l horizon B des sols standards utilisables pour l application des relations d ajustement DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 11 Si DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 1 3 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Dragun J The Soil Chemistry of Hazardous Materials Published by Materials Control Resources Institute Maryland 1988 De Groot A C Peijnenburg W J G M van den Hoop M A G T Ritsema R amp R P M van Veen Heavy metals in Dutch field soils an experiment and theoretical study on equilibrium partitioning RIVM Report n 607220 001 Bilthoven The Netherlands 1998 Janssen R P T Pretorius P J Peijnenburg W J G M amp van den Hoop M A G T Determination of field based partition coefficients for heavy metals in Dutch soils ans the relationships of these coefficients with soil characteristics RIVM Report n 719101 023 Bilthoven The Netherlands 1996 Karickhoff S W D S Brown T A Scott Sorption of hydrophobic pollutants on natural sediments Water Res 13 241 248 1979 Otte P F J P A Lijzen J G Otte F A Swartjes C W Versluis Evaluation and revision of the CSOIL parameter s
195. entration du compos qui se biod grade e les autres l ments n cessaires la r action tels l accepteur d lectrons souvent l oxyg ne ou le donneur d lectrons l hydrog ne dans le cas des solvants chlor s le catalyseur ou les nutriments sont pr sents en quantit s non limitantes La mise en quation de la biod gradation des compos s organiques se rapproche alors de celle de la d sint gration des compos s radioactifs ou des substances dites instables dans leur comportement La d croissance d une substance polluante dissoute est prise en compte dans les mod les analytiques ou num riques par la r solution d une quation diff rentielle du type Oc Ot ACe Apres int gration cette equation devient On peut en d duire la p riode de demi vie par biod gradation d un compos organique TH In2 A d 0t 0 693 Tx La valeur de A est donc directement calcul e a partir de T dont la valeur est donn e par la litt rature pour les compos s organiques les plus courants Il faut cependant ne pas oublier que ce mod le simple ne convient pas dans tous les cas et que le taux de biod gradation est souvent limit par le manque des autres l ments n cessaires a la r action ou par des conditions peu favorables temp rature pH etc 2 ESTIMATION DU POTENTIEL DE BIODEGRADATION De mani re g n rale il est n cessaire que l expert ait une bonne connaissance des conditions physico chimi
196. er il appartiendra l expert d valuer les modifications de configuration relatives la pr sence de rev tements de surface tanches telle la pr sence de dalle de b ton dans les sc narios actuels ou futurs dans la mesure o celles ci ont un impact sur l infiltration efficace Par convention et comme pr cis dans la partie A la menace grave se r f re au site y compris sa partie aval dans sa configuration actuelle et son usage effectif 2 15 Mod le conceptuel du site pour l valuation des risques pour les eaux souterraines Le Mod le conceptuel du site MCS pour l valuation des risques fournit sous la forme d une repr sentation conceptuelle et sch matique un bilan de l tat de compr hension des diff rents processus intervenant dans la relation globale source gt transfert gt cible du site consid r Dans le cadre d une valuation des risques pour les eaux souterraines le Mod le conceptuel du site doit pr ciser les relations existantes ou potentielles entre la ou les sources de pollutions le ou les diff rents vecteurs de transfert sol eaux souterraines eaux de surface air poussi re la ou les voies d exposition inhalation ingestion contact dermique le ou les processus de transfert lessivage ruissellement dispersion etc et le ou les comportements des polluants sur la base des propri t s intrins ques du polluant et des propri t s physico
197. er 1 pour l valuation des risques pour les eaux souterraines DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 12 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Toutefois la m thodologie pour l valuation des risques bas e sur une approche par paliers permet l expert lorsqu il le juge n cessaire de faire appel des outils d valuation plus discriminants des risques pour les eaux souterraines Cette d marche peut l amener proposer sur une base motiv e des objectifs d assainissement diff rents des valeurs limites retenues par d faut Il importe donc de noter que ces valeurs limites de concentration par d faut ne s imposent pas n cessairement comme des objectifs d assainissement DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 13 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 2 1 Port e de VSnappe La valeur seuil pour les eaux souterraines VSnappe c est dire la valeur seuil VS pour les eaux souterraines reprise l annexe 1 du d cret sols et exprim e en ug l est une concentration en polluant dans les eaux souterraines dont le d passement constitue un
198. erenga 1986 Benson Berkowitz 2 3 3 TEST IN SITU La mesure in situ du Kg consiste en premier lieu chantillonner un certain volume du milieu aquif re satur repr sentative de la nappe contamin e tudi e eau terrain puis mesurer dans chaque phase apr s s paration par filtration ou centrifugation la concentration en l ments recherch s Ceci implique que la m thode d chantillonnage soit capable d obtenir un chantillon satur sans perte importante de leau des pores Cette m thode a pour avantage de fournir des donn es assez r alistes par rapport au site tudi lorsque les quilibres physico chimiques entre les l ments adsorb s et ceux rest s en solutions sont atteints Cependant cette m thode reste limit e en pratique En effet pour obtenir une quantit d eau suffisante pour obtenir les limites de d tection souhait es la quantit d chantillon du milieu aquif re satur doit tre relativement lev e Il est galement possible d valuer le Kg en divisant la concentration dans un chantillon de sol collect au niveau de la cr pine d un pi zom tre durant le forage et de la concentration mesur e dans l eau souterraine issue de ce m me pi zom tre Cependant en pratique le fait que l quilibre d absorption et de d sorption ne soit pas instantan et pas enti rement r versible a pour cons quence que la concentration dans l chantillon d eau ne correspond pas n
199. eresssssrrereessssrrereeessserrereessserrerresssses 5 2 D termination de la teneur en eau volumique dans la vadose Palier 1 7 Le DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 4 2 4 po DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 1 D TERMINATION DE L INFILTRATION 1 1 VALEURS PAR D FAUT PALIER 1 DE DONNEES D INFILTRATION EFFICACE CONNUES ET VALID ES Dans le cadre de la d termination du param tre Infiltration efficace annuelle exprim e en mm an ou m an a un niveau de palier 1 de ER lt le recours a des donn es d infiltration efficace historiques issues d anciennes tudes r alis es a proximit du site d int r t s av re une solution simple et efficace L expert peut galement avoir recours a des donn es d infiltration efficace issues d un mod le calibr en termes de flux relatif une ancienne tude En effet le param tre infiltration efficace constitue un l ment potentiel de calibrage du mod le et est sens tre repr sentatif du contexte hydrog ologique une fois ce mod le calibr L expert doit n anmoins conserver un il critique sur des donn es d infiltration efficace relatives un autre site m me si celui ci est voisin ou tr s proche En effet certains param tres intrins ques au site co
200. erreurs relatives aux manipulations op r es sur la r alisation des solutions de polluant Le calcul Ky blanc Utilise la m me quation que Ky 2 4 7 2 2 CORRECTION DE LA FRACTION ROCHEUSE Dans le cas de tests en batch ou en colonne la taille des particules solides test es est limit e a un diam tre de 2 mm lors du tamisage Cette fraction de diam tre de grain inf rieur 2 mm est s lectionn e pour des raisons pratiques et scientifiques par nature En effet une meilleure uniformit du sol chantillonn et donc de la mesure du Ky est assur e si la taille des particules est limit e De plus les particules les plus fines s av rent tre les plus chimiquement r actives en raison de leur forte surface sp cifique exprim e en m g Par cons quent il est consid r que les particules de diam tre sup rieur 2 mm fraction rocheuse sont peu r actives Afin de prendre en compte l influence de la fraction rocheuse deux approches sont propos es Premier choix hypoth se de non adsorption de la fraction rocheuse Kp fraction rocheuse 0 MI g La correction apporter n cessite de consid rer l quation suivante Ky corr Ka fraction fine M fraction fine m totale Avec Kg cor Coefficient de partition sol eau corrig par n gligance de l adsorption relative la fraction rocheuse ml g DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 34 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES N
201. ersion EDR Palier 2 ou retenir l hypoth se de menace grave de dispersion NON Pas de menace grave de dispersion Pr sence de phases liquides non aqueuses LNAPLs DNAPLs OU polluants solides mobilisables OUI Nappe non exploitable Nappe exploitable Cnappe gt a a Cnappe gt nappe VSnappe NON Pas de menace grave de dispersion 1 1 1 avis de l expert Baseera la NON Hypoth se de menace Partie 2 grave de dispersion retenue OUI ESR Palier 1 Partie2 Remarques Cnappe concentration repr sentative dans la nappe sur le site 2 Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de dispersion persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conlcusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de dispersion DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 57 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 4 2 2 Evaluation Simplifi e des Risques de dispersion avec consid ration du temps La deuxi me partie de l valuation simplifi e des risques de dispersion est repr sen
202. es ESR Evaluation Simplifi e des Risques ESR N Evaluation Simplifi e des Risques pour les eaux souterraines FAG Facteur d Att nuation Global GREO Guide de r f rence pour EO inclus dans le CWBP GREC Guide de r f rence pour EC inclus dans le CWBP GRER Guide de r f rence pour ER GRPA Guide de r f rence pour le Projet d Assainissement inclus dans le CWBP DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES K Conductivit hydraulique Ka Facteur de partition sol eau LNAPL Phase Liquide Non Aqueuse l g re Light Non Aqueous Phase Liquid MCS Mod le Conceptuel du Site MFS Mod le des Feux de Signalisation Traffic Light Model MG menace grave selon la terminologie adopt e dans le d cret sols Normes les standards num riques VR VS et VI figurant l annexe 1 du d cret sols OMS Organisation Mondiale de la Sant PS Plan de secteur VI Valeur d Intervention VL Valeur Limite terme g n rique d signant un seuil quelconque de concentration en polluant utilis comme standard num rique pour la comparaison des concentrations du sol ou de l eau souterraine ou dans d autres milieux Les standards num riques VS VI VS sont des exemples de valeurs limites
203. es Rapport d tude ref DRC 08 86031 00620A 2008 Ce rapport est disponible en ligne sur le site web du programme Transpol de lINERIS http www ineris fr transpol q node 2 consult le 03 11 2009 En outre un guide des bonnes pratiques pour l assistance au d veloppement d un mod le conceptuel et la s lection et l application de mod les math matiques des processus de transport en zone insatur e et satur e a t d velopp en 2001 par le National Groundwater amp Contaminated Land Centre Scottish Environment Protection Agency Les r f rences de ce rapport sont pr sent es ci dessous SEPA UK Guide to Good Practice for the Development of Conceptual Models and the Selection and z e i Application of Mathematical Models of Contaminant Transport Processes in the Subsurface 2001 Ce rapport est disponible en ligne sur le site web de l agence cossaise pour la protection de l environnement Scottish Environment Protection Agency www sepa org uk land idoc ashx docid 348518fc 6662 4699 8e7a 4b28d5cd64c9 amp version 1 consult le 20 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C4 5 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 2 1 MOD LISATION DES L MENTS TRACES M TALLIQUES Dans le cas de la model
204. es concentrations en l ments traces m talliques in situ comme fonction du pH et d autres caract ristiques physico chimiques du sol Ce test en batch standard EN 12457 bas sur DIN 38414 S4 et NEN 7343 repris dans la d cision du conseil du 19 d cembre 2002 tablit des crit res et des proc dures d admission des d chets dans les d charges conform ment l article 16 et l annexe II de la directive 1999 31 CE Ce test en colonne standard EN 14405 upflow in saturated column repris dans la d cision du conseil du 19 d cembre 2002 tablit des crit res et des proc dures d admission des d chets dans les d charges conform ment l article 16 et l annexe II de la directive 1999 31 CE Quelle m thode de laboratoire choisir pour la d termination du coefficient de partition sol eau Kp et du coefficient de retard R Une r flexion pr alable doit tre syst matiquement r alis e en fonction des contraintes intrins ques au site tudi Cette r flexion permettra de distinguer les motivations relatives au choix de telle ou telle technique exp rimentale La justification de ce choix est syst matiquement requise DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 1 14 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 2 PRESEN
205. es de 1 et de 2 niveau DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 62 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 10 Attribution d une classe de risque aux r sultats obtenus par ESR Nogispersion S valeurs de solubilit dans l eau ESR N dispersion CODIFICATION DES RESUTATS 5 4 3 Evaluation D taill e des Risques de dispersion Dans la mesure o elle se justifie conomiquement l valuation des risques de dispersion se poursuit avec l objectif de se prononcer sur l existence ou non de la menace grave en ayant recours la mod lisation pr dictive des processus r gissant le devenir de la ou des pollutions identifi es Les principales tapes de valuation d taill e des risques de dispersion sont pr sent es succinctement la Figure 11 L expert se r f rera aux annexes C 3 C 4 et C 6 pour de plus amples informations DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 63 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 11 Logigramme d taill pour PEDR dispersion Palier2 EDR PALIER 2 MOD LISATI
206. es eaux souterraines Une tache et un panache de contamination sont donc d finis en un moment donn celui de l tude de caract risation ind pendamment de la pr sence ou non d une cible noter que selon la d finition accord e le p rim tre du site ne sera pas n cessairement connu au stade de l tude d orientation et ne pourra tre pr cis qu au stade de l tude de caract risation sur base de l ER N A noter que si au cours de l valuation des risques pour les eaux souterraines il peut tre d montr par exemple par le biais d investigations compl mentaires r alis es au cours de l valuation d taill e des risques que la pollution du sol susceptible de pr senter un risque de lessivage est plus tendue que ce qui tait pr vu initialement la zone de dispersion sera largie en cons quence DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 37 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES d tre impact es end ans les 100 ans alors l expert tendra la zone de dispersion plus loin en aval de mani re englober ces cibles plus sensibles L expert peut r aliser son valuation des risques pour les eaux souterraines e tache de pollution par tache de pollution ou zone de remblai pollu e par zone de
207. espondent un risque additionnel de cancer de 1 pour 10 000 personnes De fa on g n rale il est imp ratif de veiller la coh rence en mati re de choix des VTR retenues pour le calcul des concentrations limites en polluant dans les eaux souterraines VSmappe Et Vlinappet 5 2 CRIT RE ECOTOXICOLOGIQUE Le crit re cotoxicologique vise d terminer une concentration limite en polluants dans les eaux souterraines Cie exprim en mg L traduisant la notion de risque excessif pour les cosyst mes pond r par un facteur de flexibilit fonction des risques de dispersion effective des polluants soit C __ SRC x FM Leco eco gw eco Le seuil de risque excessif retenu correspond au Serious Risk Concentration for groundwater SRCeco gw concentration au del de laquelle les NOECs No observed Effect Level sont d pass s pour 50 des esp ces Verbruggen et al 2001 Les SRCaogw sont d termin es par les HC50 Hazardous Concentrations 50 obtenues a partir de donn es d cotoxicit aquatique Le facteur de flexibilit FM H est calcul comme le produit de deux facteurs l un li la mobilit FM l autre li la biod gradabilit FM Cependant pour l arsenic le cadmium le nickel et le zinc les VTR effectivement retenues par la SPAQUE pour la proposition des normes pour le sol diff rent des valeurs propos es par le Groupe de Travail Harmonisation 1 L approche est similaire
208. et Proposed parameter set for human exposure modeling and deriving Intervention Values for the first series of compounds Report n 711701021 Rijksinstituut voor Volksgezondheid en Milieuhygiene RIVM Bilthoven The Netherlands 2001 Sablji A H G sten H Verhaar and J Hermens QSAR Modelling of Soil Sorption Improvements and Systematics of log Koc vs log Kow Correlations Chemosphere 31 4489 4514 1995 Veerkamp W W ten Berge The concepts of HESP Reference Manual Human Exposure to soil Pollutants version 2 10a Shell Internationale Petroleum Maatschappij B V The Hague 1994 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 12 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 PALIER 1 2 TESTS RELATIFS A LA DETERMINATION DU COEFFICIENT DE PARTITION SOL EAU Kp 2 1 CHOIX D UNE METHODE POUR LA DETERMINATION DES PARAMETRES Kp ET R Le coefficient de partition Ky est un param tre particuli rement difficile cerner Pour rappel les hypotheses prises en compte dans la th orie de partition utilis e dans le cadre du d veloppement de la VS sont les Suivantes e Systeme instantan ment l quilibre e Adsorption r versible e Adsorption lin aire la quantit de sites susceptibles d adsorber de d sorber le polluant est
209. et retard induit par les ph nom nes d adsorption en rempla ant la vitesse porale vp par la vitesse effective du polluant u vitesse porale divis e par le facteur de retard La validit de l quation est restreinte dans le cas o la source de contamination est continue infinie Nous n avons pas consid r une modification de l infiltration engendr e suite au placement d une couche de moindre perm abilit Sont galement n glig s les cas o la source de contamination s puiserait ou serait enlev e suite a un assainissement DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 19 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Direction flux Figure 1 3 Mod le de Domenico illustration des sections d coulement du flux pollu Adapt du Guidance Manual for RBCA Tool Kit for Chemical releases Groundwater Services Inc 1998 Le mod le et l quation de Domenico permettent ainsi de d terminer le facteur d att nuation de la zone satur e FA d fini comme le rapport entre la concentration C au droit de la source de pollution et la concentration en polluant Cy en un point de conformit plac une distance X Les mod les bas s sur l quation originale de Domenico 1987 ou encore sur la version modifi e Martin Hayden et Robbi
210. et VI diff re dans la mesure ou il est fait appel conventionnellement a diff rentes fractions constitutives des hydrocarbures p troliers en les distinguant selon leur nature aliphatique et aromatique En outre il est consid r que chaque fraction globale dans l eau ECs 2 EC 810 ECs10 12 ECs1 16 ECs16 21 EC gt 21 35 est constitu e conventionnellement de 70 de compos s aliphatiques et 30 d aromatiques La d rivation des VS pour les hydrocarbures p troliers est d taill e la section 6 Pour rappel titre indicatif les situations o des concentrations mesur es en hydrocarbures p troliers mesure globale C 5 C40 ou mesure de certaines fractions EC distingu es ou non pour les fractions aliphatiques et aromatiques ou en certains HAP d passent le seuil de 20 000 mg kg doivent faire l objet de travaux d assainissement au sens des r gles additionnelles de nature administrative d finies a la section 5 6 1 de la partie A du GRER Certaines conditions peuvent n anmoins rendre l assainissement non n cessaire DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C1 11 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES VSN mg kg m s Typedusage 1 lae m f mw ma vo vm vot r cr atif industriel industriel sans b ti int rieur ext ri
211. eter Estimation Guidelines for Risk Based Corrective Action RBCA Modeling Groundwater Services Inc tableau 2 Houston Texas US 1996 Document disponible en ligne sur le site GSI ENVIRONMENTAL INC http www gsi net com en publications gsi environmental papers html year 1996 consult le 02 11 2009 Manuel d utilisateur du logiciel Atlantic RBCA version 2 ATLANTIC RBCA Risk Based Corrective Action Version 2 0 For Petroleum Impacted Sites in Atlantic Canada User Guidance annexe 5 tableau 11 Canada 2007 Document disponible en ligne sur le site Atlantic RBCA http www atlanticrbca com eng ref_doc_v2 html download consult le 02 11 2009 Les donn es lithostratigraphiques issues des Log de forage renseigneront l expert sur les formations de la zone satur e impliqu es dans le transport des solut s La m thode de d termination du param tre consiste tablir une corr lation entre les formations lithotratigraphiques rencontr es et la teneur en eau volumique fix e par d faut pour une unit lithologique type reprise dans la documentation de r f rence pr sent e DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 4 7 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 3 5 Selection des criteres de conformite dans le cadre
212. eur qualit r sidentiel 2 eck ake r cr atif naturel produits r sidentiel sans jardin ek avec b ti agricoles potager M taux lourds et m tallo des Chrome VI Non disponible Hydrocarbures aromatiques monocycliques non halog n s Etnyienzes 800 640 600 6o 600 600 2300 230 styrene 0 60 o4 0 40 0 40 oso 0 40 200 200 Hydrocarbures aromatiques polycycliques non halog n s Chrys ne Dibenzo a h anthrac ne Indeno 1 2 3 c d pyr ne sce CEC 620 580 6o 600 600 6 00 10 00 10 00 Hydrocarbures aromatiques polycycliques halog n s 1 2 Dichloro thane 4 ho J O D 5 5 D Dichlorom thane a 0 10 Tichoro thyi ne Tichlorom thane T achiovotylone ce os 0 70 070 om on 250 25 M thyl tertiaire butyl ther MTBE 1 60 1 50 1 50 1 50 1 50 1 50 2 00 2 00 Autres h ook _ h D l SE D a OJo O OJO ONES o Tableau 1 5 Valeurs seuil de lessivage VS DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C 1 12 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES VIN mg kg m s ype dusage mw m w m vx qualit r sidentiel naturel produits r sidentiel sans jardin agricoles pota
213. ffets d un danger direct ou indirect ou soumis un risque 4 COEFFICIENT DE PARTAGE CARBONE ORGANIQUE EAU Koc rapport entre la quantit de susbtance adsorb e par unit de poids de carbone organique et la concentration restant en solution l quilibre 4 COEFFICIENT DE PARTAGE OCTANOL EAU Kow rapport entre la concentration d une substance dans une phase octanol et sa concentration dans une phase aqueuse l quilibre Ce coefficient permet d indiquer l affinit d une substance entre les phases organique et aqueuse Il refl te la propension des substances s adsorber sur la mati re organique pr sente dans les sols 4 COEFFICIENT DE PARTAGE SOLIDE LIQUIDE Ka OU K rapport entre la concentration d une substance dans un substrat solide sol s diment et sa concentration r siduelle dans la phase aqueuse Ce coefficient est un indicateur des capacit s d adsorption desdites substances sur des substrats solides 4 COMPARTIMENT subdivision de l environnement synonyme milieu exemples air eau sol faune flore 4 COMPARTIMENT D EXPOSITION compartiment avec lequel la cible consid r e a un contact direct Exemples air ext rieur air de l habitation eau d alimentation eau du lieu de baignade parties comestibles des fruits et l gumes consomm s 4 CONCENTRATION DE FOND concentration ambiante d un polluant dans le sol les concentrations ambiantes peuvent indiquer des variations g ologiques
214. fi e des Risques de lessivage avec consid ration du temps L valuation des risques pour les eaux souterraines de palier 1 partie 2 est repr sent e sch matiquement sous la forme d un logigramme la figure 5 L expert peut se limiter a la r aliser pour les taches de pollution zones de remblai pollu s et les polluants retenus suite la premi re partie de l valuation simplifi e Figure 5 Logigramme d taill pour l ESR lessivage Palier 1 avec consid ration du temps ESR PALIER 1 RECOURS DES MODELES EQUATIONS SIMPLES PARTIE 2 AVEC CONSIDERATION DU TEMPS RECOURS A DES OUTILS DE PRONOSTIC SIMPLES ET DES HYPOTHESES CONSERVATRICES Estimation du besoin ventuel en donn es de caract risation compl mentaires pour estimer la mobilit potentielle des polluants Acquisition des donn es compl mentaires et si pertinent re comparaison aux concentrations limites partie 1 Estimation du temps de parcours 1 2 1 estimation de la mobilit potentielle des polluants NON R vision des hypoth ses ou passage au palier 2 Oo ii NON Pas de menace grave de lessivage 1 2 2 avis de l expert Oo __ NON Hypoth se de menace gt grave de lessivage retenue TJ ou EDR lessivage Palier 2 Remarques 1 Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de lessivage persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par de
215. ger M taux lourds et m tallo des r cr atif sans industriel industriel r cr atif avec b ti int rieur ext rieur b ti 2 732 00 Non disponible Hydrocarbures aromatiques monocycliques non halog n s Hydrocarbures aromatiques polycycliques non halog n s Benzojbjfuoranth ne ro Dibenzo a hanthrac ne indeno t 35 6 dire 2 800 00 Huiles min rales Hydrocarbures aromatiques polycycliques halog n s 040 A O ow 1 2Dichioro thane Cis 1 2 Dichloro thyl ne rans 1 2 Dichloro thyl ne Non disponible Non disponible 1 2 Dichlor thyl ne Dichiorom thane o o os o o 045 ox ow 1 1 1 Trichloro tnane 1 1 2 Tchloro thane M thyl tertiaire butyl ther Autres cyanures libres 4 00 oO 4 00 DA oO DA Q 4 00 i oO i Q oO Tableau 1 6 Valeurs d intervention de lessivage Vin DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 13 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 PRINCIPES D ETABLISSEMENT DE VSwappe La valeur seuil pour les eaux souterraines VSinappe exprim e en ug l reprise dans le d cret sol est une concentration en polluant dans les eaux souterraines dont le d passement constitue g n ralement un des z z z 3 Va se l
216. hoix s ouvrent a l expert en ce qui concerne le type de solution qui constituera la phase aqueuse lors des exp rimentations Le tableau ci dessous pr sente diverses alternatives possibles Typologie Sp cificit s Echantillon d eau souterraine sans pr sence de la substance polluante test e m me r siduelle Echantillon d eau pr lev le plus proche possible du site de provenance de l chantillon de sol ex eau d un pi zom tre dont certains cuttings seront test s par Echantillon d eau Burch souterraine Selon le cas difficult potentielle a l obtention d chantillons d eau sol non pollu s sur le site d int r t Repr sentativit id ale des caract ristiques physico chimiques de la nappe e Importance de maitriser les param tres physico chimiques directeurs influen ant l adsorption du compos ex pH mati re organique concentrations en phosphore potassium sodium conductivite e Force ionique de la phase aqueuse fortement diff rente de celle d une eau souterraine en particulier si les param tres physico chimiques directeurs de Eau d min ralis e l adsorption du compos sont peu maitris s au sein du m lange e Solution aqueuse plus simple a mettre en uvre mais n cessite un contr le de sa repr sentativit aux conditions naturelles param tres directeurs fix s avant et apr s les exp rimentations La phase aqueuse peut avoir tendance mettre en solution certains compos
217. ien sables Nappe calcaire calcaire Nappe du Sin murien sables et gr s Type aquitard moyenne sur site Nombre de mesures mm an par site Shisto gr seux Tableau 1 1 Valeurs d infiltration efficace par d faut pour 6 formations g ologiques de r f rence Contexte industriel pr sence de rev tement tanche En contexte industriel il importe en outre de valider la pertinence du calcul d infiltration efficace sur un sol dont la majorit de la surface serait recouverte ou appel e tre recouverte imperm abilis e S il s av re qu un rev tement imperm abilisant est bien en place le calcul d infiltration peut tre ajust si et seulement si ce rev tement est destin tre maintenu Dans ce cas son maintien v rifi par des inspections fera partie des conditions du certificat de contr le du sol DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 y A DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 4 4 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 1 2 BILAN HYDROLOGIQUE PALIER 2 Dans le cadre du palier 2 de l ER s le recours a un bilan hydrologique permettra un calcul de l infiltration efficace repr sentatif des conditions locales propres la capacit d infiltration de la zone non satur e L infiltration efficace est donn e par l quation suivante
218. ifie que le transport est domin par le ph nom ne d advection alors qu une faible valeur de Pe signifie que la dispersion m canique et la diffusion mol culaire peuvent influencer le transport de mani re significative West et al 2007 ont d montr que la diff rence entre le mod le de Domenico 1987 et la solution exacte de Wexler 1992 est relativement faible pour un Pe 10 c a d quand a 0 1 X En cons quence il est recommand de n employer les mod les bas s sur l quation de Domenico ex BIOCHLOR BIOSCREEN FOOTPRINT et REMChlor que pour un transport essentiellement advectif c a d quand la couche aquif re est relativement perm able Les descriptions et liens de t l chargement des mod les bas s sur l quation de Domenico sont disponibles en ligne sur le site de US EPA CSMoS Download Software e http www epa gov ada csmos consult le 16 04 2012 Ces commentaires formul s par le CSMos sont disponibles en ligne le site de l US EPA e CSMoS Comments on the Potential Limitations of the Domenico based Fate and Transport Models http www epa gov ada csmos domenico html consult le 16 04 2012 R f rences e Domenico P A 1987 An analytical model for multidimensional transport of a decaying contaminant species Journal of Hydrology 91 49 58 e Domenico P A and G A Robbins 1985 A new method of contaminant plume analysis Ground Water 23 4 476 485 e Gu
219. illimit e et tous les sites d adsorption ont la m me affinit chimique e L effet du potentiel redox sur la mobilit des m taux lourds n est pas consid r e Pas de sorption comp titive des polluants organiques sur la mati re organique e La comp tition entre m taux lourds n est pas prise en compte Ces hypoth ses simplifi es ne refl tent pas toujours la r alit particuli rement dans le cadre de l valuation du lessivage En effet les polluants consid r s peuvent tre peu lessivables ou non lessivables car li s dans une matrice HAP dans le charbon ou le brai arsenic dans la pyrite ou un compos peu soluble sulfure de plomb ou sujet une absorption irr versible Le Ky d un compos peut ainsi varier de plusieurs ordres de grandeur L utilisation d un Ky d velopp en laboratoire partir d un produit pur dissous n est donc pas toujours appropri e dans le contexte du lessivage Le choix de la m thode de d termination du coefficient de partition d pend donc tout d abord de son usage e Dans le cadre d une valuation du lessivage d un sol pollu l expert soumettra g n ralement des chantillons de sol pollu s aux tests standards EN 12457 1 test en agitation ou batch et EN 14405 test en colonne Cependant il faut noter que leur interpr tation peut tre complexe e Dans le cadre de l valuation de la dispersion d un panache d eau pollu e dans un sol propre le coefficient
220. in Partant l expert pourra calculer la concentration bas e sur les risques au niveau des sols CBRy susceptible de compromettre le crit re de qualit de la nappe non exploitable en limite aval du terrain savoir la Vi nappe L expert gardera toutefois l esprit que l interpr tation des r sultats doit galement porter sur les risques d utilisation du terrain qui seraient associ s la volatilisation des polluants aspects sant humaine sauf si ces aspects ont d j t consid r s dans la partie B du guide DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Produits libres en zone non satur e La pr sence de produit pur l tat mobile et en des quantit s d passant les capacit s physiques de r tention du sol produits libres en zone non satur e ne constitue pas une menace grave par d faut Toutefois en vertu des r gles additionnelles de nature administrative d finies la section 5 6 1 de la partie A du GRER la pr sence de produits libres dans la zone non satur e doit faire l objet de travaux d assainissement Cependant lorsque l expert peut d montrer que ces produits sont non mobiles et ne pr sentent de risques inacceptables ni pour la sant ni pour l environneme
221. in jusqu la nappe hypoth se pessimiste e Pas d att nuation de la concentration attendue dans l eau de percolation du sol alimentant la nappe Cea dans le temps e Aucun m canisme d att nuation n est consid r dans l aquif re l exception d un effet de dilution du polluant en atteignant la zone satur e e M lange uniforme dans la zone de m lange e Aquifere meuble homog ne et isotrope e Flux souterrain constant Dans le cadre de la d termination des seuils g n riques VS et Vin FD est fix a une valeur unique de 30 correspondant a une moyenne g om trique de 6 facteurs de dilution repr sentatifs des 6 formations aquif res en R gion wallonne sur base de donn es recueillies dans le cadre d tudes hydrog ologiques travail de collaboration avec la Direction G n rale des Ressources Naturelles et de l Environnement Guidance Manual RBCA Tool Kit Chemical releases Groundwater Services Inc Houston Texas 1998 69 pp DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 10 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A 3 5 VALEURS TABULEES DE VSy ET VIN Aux tableaux ci dessous sont reprises les valeurs de VS et Vly Dans le cas particulier des hydrocarbures p troliers la m thodologie pour la fixation des VS
222. in ee change 1 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 7 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Types d usages Param tres Signification R cr atif Naturel Agricole R sidentiel Industriel commercial ES uS cm Conductivit lectrique ES 1028 1028 Porosit remplie d eau Calcul 0 f x af teneur en eau volumique 2 6 Fraction de la porosit occup e par l eau 1 ac Porosit remplie d air Calcul 8 2 6 Sp cifique au polluant Constante d Henry H H RxT ou adimensionnelle H Vy V xM RxTxS 0 5 J mol K Constante des gaz parfaits 8 31441 S Se e au polluant Pression de vapeur g mole Masse mol culaire a Sp cifique au polluant mg L Solubilit Tableau 1 2 Param tres requis et valeurs attribu es pour le calcul du facteur de partition sol lixiviat K dans le cadre de l laboration des valeurs limites Les hypoth ses prises en compte dans la th orie de partition sont les suivantes e Source finie estim e partir du produit de la masse de sol contamin e et d une concentration repr sentative en polluants e Systeme instantan ment l quilibre e Adsorption r versible e Adsorption lin aire la quantit de sites susceptibles d adsorber de d sorber le polluant e
223. inement ou probablement pr judice la s curit ou la sant de l homme ou la qualit de l environnement b pollution du sol susceptible de porter pr judice aux r serves en eau potabilisable 1 MESURES DE SUIVI mesures visant s assurer de la ma trise des risques et de l efficacit des mesures de s curit ou des actes et travaux d assainissement du sol 1 MESURES DE SECURITE mesures en ce compris des restrictions d acc s et d utilisation a l exception des actes et travaux d assainissement destin es maitriser les effets d une pollution du sol ou en pr venir l apparition 1 MILIEU air sol eau et biote faune flore et micro organismes 4 MODELE MATHEMATIQUE repr sentation math matique d un ph nom ne physique chimique biologique 4 NAPPE D EAU SOUTERRAINE eaux souterraines remplissant enti rement les pores d un terrain perm able aquif re de telle sorte qu il y a toujours liaison par l eau entre les pores la nappe s oppose la zone non satur e sus jacente une nappe peut recevoir diff rents qualificatifs relatifs son gisement nappe alluviale ses conditions hydrodynamiques nappe captive ou libre art sienne ou des caract ristiques de l eau nappe sal e ou thermale 4 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES
224. initiales d un polluant donn Solution 1 Cl O ppb Solution 2 Cl 10 ppb Solution 3 Cg 50 ppb Solution 4 Cg 100 ppb Solution 5 Cg 500 ppb Solution 6 Cg 1000 ppb Solution 7 Cg 5000 ppb Apr s pr paration les solutions sont conserv es l obscurit et a 4 C 2 4 6 EXPERIMENTATIONS Pour chaque chantillon de sol x sous chantillons de masse respective M sont a ce stade disponibles e 1 sous chantillon t moin sera soumis a un test en batch par m lange d une solution m re d pourvue du polluant test afin de v rifier la non pr sence de ce dernier apres m lange des deux phases En fin de protocole l analyse de la concentration en polluant dans la phase liquide Cl doit v rifier que Cl O DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 28 Y ah DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e x 1sous chantillons seront chacun soumis un test en batch par ajout d une solution de polluant de titre croissant La figure 2 4 pr sent e ci apr s synth tise les actions relatives la pr paration et l ex cution des exp rimentations Echantillon Brut Pr paration Tamisage Nettoyage S chage Analyse granulom trique Msea g Echantillon 1 fraction lt
225. ion les eaux Mod le de ae Surestimation pour de Mod le sans biod gradation a dispersion polluants biod gradables Ces crit res relevent des tudes d orientation et de caract risation et doivent donc tre valu s par le gestionnaire de l tude de caract risation Il est recommand de proc der une analyse quantitative des incertitudes lorsque les enjeux associ s a la conclusion de l tude de risque sont substantiels d apr s l appr ciation de l expert L analyse quantitative des incertitudes la plus courante est l analyse de sensibilit des param tres d entr e En effet les valeurs des param tres d entr e d un mod le n tant que tr s rarement connues exactement et tant tr s souvent affect es d un important degr d incertitude elles peuvent influencer s rieusement les pr dictions Le but de l analyse de sensibilit est d s lors de parvenir identifier les param tres d entr e du mod le les plus sensibles c est dire ceux pour lesquels une simple variation peut entra ner des changements consid rables dans les sorties du mod le L expert veillera d s lors compl ter les r sultats pr dictifs du mod le utilis dans le cadre de son approche de palier 2 d une analyse de sensibilit et v rifier sur la base de celle ci e la pertinence de sa d marche de mod lisation et des conclusions auxquelles elle m ne compte tenu du niveau de pr cision que doit
226. ion Cu et la concentration en polluant au point de conformit Cx L application de l quation de Domenico des m taux lourds m tallo des et des polluants organiques non biod gradables t42 de 100000 jours d montre que le facteur d att nuation d pend majoritairement des caract ristiques du panache S et Sy et des dispersivit s La source de pollution est repr sent e par une surface plane aux dimensions finies S et Sy plac e verticalement et perpendiculairement au flux d eau souterrain Figure 1 1 Mod le de Domenico illustration des sections d coulement du flux pollu adapt du Guidance Manual for RBCA Tool Kit for Chemical releases Groundwater Services Inc 1998 1 A titre de rappel la distance X est par d faut gale la distance entre le pi zom tre for au droit de la source de pollution et un pi zom tre plac en bordure du site Un point de conformit peut tre consid r en fonction de cibles particuli res autres que la parcelle voisine Attention cette distance ne peut d passer la valeur limite de 30 m tres Le param tre Sy quivaut l paisseur de la zone de m lange en zone satur e Dyn DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 6 2 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Equatio
227. ion de l Environnement ISIGE http www e sige ensmp fr cms libre hydro_sols_pollues hydroGeneral _IfrFR index html consult le 28 10 2009 Les donn es lithostratigraphiques issues des Log de forage renseigneront l expert sur les formations relatives la zone non satur e DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 6 2 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A La m thode de d termination du param tre ne consiste tablir une corr lation entre les formations lithotratigraphiques rencontr es et la porosit efficace fix e par d faut pour une unit lithologique type reprise dans la documentation de r f rence pr sent e 2 VALEURS PAR D FAUT DE DENSIT APPARENTE PALIER 1 Dans le cadre de la d termination de la densit apparente exprim e en kg ojige dM 501 il est propos de recourir une valeur par d faut issue de la litt rature scientifique Le manuel d utilisateur du logiciel Atlantic RBCA version 2 d finit des valeurs par d faut pour un sol a forte granulom trie sables graviers ou un sol faible granulom trie limons sables R f rences utiles non exhaustif Manuel d utilisateur du logiciel Atlantic RBCA version 2 ATLANTIC RBCA Risk Based Corrective Action Version 2 0 For Petroleum
228. ion des voies d exposition pertinentes inhalation ingestion contact dermique Identification des processus de transfert pertinents lessivage zone non satur e gt eaux souterraines dispersion eaux souterraines eaux de surface ou eaux souterraines ruissellement zone pollu eaux de surface ou eaux souterraines Identification des cibles prot ger au droit du site populations expos es directement par exemple via l eau de baignade pollu e ou indirectement via l utilisation d eau d irrigation pollu e ou l inhalation de polluants volatils issus de l eau souterraine eaux souterraines ou de surface inventaire des captages d eaux destin es a la consommation humaine et autres usages piscicole agricole etc cosyst mes particuliers par exemple les zones Natura 2000 Pourquoi zones particulieres o zones d eaux piscicoles annexe VIII du Code de l eau o zones d eaux potabilisables annexe XVII du Code de l eau o zones d eaux de baignade d finies dans l arr t du Gouvernement wallon du 14 mars 2008 modifiant le Livre Il du Code de l environnement contenant le Code de l eau et relatif la qualit des eaux de baignade Pour r pondre la question du comment et valuer plus en d tail les vecteurs de transfert l expert devra analyser les aspects suivants liste non exhaustive en fonction de leur pertinence dans le cadre de l tude dont il es
229. ir dans le sol gt wn Densit apparente kg dm 1 45 l tat sec Fraction non dissoci e du polluant 5 el se g e On N N O Ww P RO RO Un On N N O 1 00 1 00 e Fraction Epon 0 75 0 75 0 75 pour l adsorption Type Type IIb Type III Type IV Type V Fraction EC i Usage Usage Usage os Usage f ra r cr atif ou f naturel agricole r sidentiel industriel commercial Aliphatique Csat mg kg en o l o o o ln DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 35 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES EC gt 10 12 alip EC gt 1216 alip EC gt 16 21 alip EC gt 2135 alip Aromatique EC6 7 arom EC 7 8 arom EC 8 10 arom EC 10 12 arom EC gt 12 16 arom EC 16 21 arom EC 21 35 arom Tableau 1 19 Concentrations saturantes tablies pour horizon B en prenant en compte les propri t s des fractions aliphatiques et aromatiques exprim es en quivalent carbone 6 2 MERCURE La VS pour le mercure total a t calcul e partir des propri t s du mercure inorganique HgCl 6 3 XYL NES La VS relative aux xyl nes a t obtenue partir des VSy ayant t calcul es pour chacun des isomeres de compos ortho m ta et para xyl ne La VS xyl nes correspond la moyenn
230. ire ee mesure ou calcul en fonction du facteur de retard Porosit efficace nes densit apparente a l tat sec Donn es lithostratigraphiques issues des logs de forage de l aquif re pp g l valeurs issues de la litt rature Porosit efficace Nett Mesure en laboratoire Densit apparente l tat sec de l aquif re pp g l Mesure en laboratoire Facteur de redistribution massique i Epaisseur de la vadose contamin e dyc m Donn es de carottages dans la vadose Fy ajust Formation g ologique de r f rence Conductivit hydraulique satur e K m s E einer i Modage Seles PAU c Fe y q ua Essai de perm abilit in situ ou essai de pompage 1 Evaluation du potentiel de VSnajust e applicable lessivage par comparaison des pas de voies de Objectif de qualit pour le sol concentrations dans le sol aux i i sf i VSNaiust e OU VINajust e Voir texte Es A or pr f rentielles S E Najust e Gradient hydraulique AH m m Longueur de la objectifs de qualit pour le sol coulement Carte pi zom trique locale Facteur de dilution ajust FD ajust Dispersivit verticale a Relation a 0 056 a 2 es zone contamin e parall le au flux souterrain L m triphasiques etc Dispersivit verticale a A d duite partir de la valeur de dispersivit longitudinale a ou Essai de tra age X transversale ay 2 Longueur de la us contamin e parall le au flux Donn es relatives la g om trie de la source de pollu
231. ire de connaitre la date de contamination initiale de la nappe souterraine ainsi que les concentrations en substances polluantes au droit et a l aval hydraulique du panache polluant pour pouvoir localiser au mieux le front de pollution Cette estimation ne prend cependant pas en compte les ph nom nes dispersifs 2 3 5 RELATION ENTRE COEFFICIENT DE PARTAGE SOL EAU Kp ET FACTEUR DE RETARD Re Les cas ch ant le calcul du facteur de retard R en fonction de la valeur mesur e de Ky peut s av rer n cessaire dans le cadre de l ERxs En zone satur e R est d duit de la valeur de Kg selon la relation ci dessous Kg x Ph le R 1 Avec R facteur de retard Ky coefficient de retard sol eau ml g e 0 densit apparente g cm cf annexe 3 6 e nn porosit efficace cf annexe 3 6 En zone non satur e R est d duit de la valeur de Kg selon la relation ci dessous Ka X Pp o y Avec R facteur de retard Ky coefficient de retard sol eau ml g e _p densit apparente g cm cf annexe 3 6 6 teneur en eau volumique moyenne de la vadose ml ml cf annexe 3 6 Remarques Inversement le param tre Kp peut tre calcul partir de la valeur mesur e de Rp essai en colonne DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 20 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE
232. is de perm abilit in situ si le contexte hydrog ologique en permet la r alisation 1 z a ee A z z z z Source d lectricit disponible s curisation de l quipement gestion des eaux pollu es DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 3 4 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Ces tests requierent une mise en place sp cifique et des modalit s d interpr tations variables selon le contexte hydrog ologique propre a l aquif re test Quelques ouvrages de r f rences dans la litt rature francophone ont t s lectionn s afin de guider l expert dans ses d marches et ses choix Ces ouvrages pr sentent la m thodologie n cessaire la r alisation et l interpr tation de ces types de test Le tableau suivant non exhaustif pr sente des r f rences utiles l expert pour la r alisation et l interpr tation d un essai de pompage ou de perm abilit R f rences Outils utiles disponibles R P Chapuis Guide des essais de pompage et leurs ne Notions essentielles d hydrog ologie interpr tations Qu bec Canada 2007 Principe objectifs modalit s d interpr tation d essais Disponible en ligne sur le site du minist re du de perm abilit in situ D veloppement Durable de l Environnement et de
233. isables doit tre retenue Dans ce cas l expert pourra soit retenir l hypoth se de menace grave soit passer directement l valuation d taill e des risques car les outils de l valuation simplifi e des risques ne peuvent pas prendre en compte une dispersion multiphasique Comparaison aux concentrations limites pr ventives des risques de dispersion De la m me mani re que pour l ESR Nissivae Voir chapitre 5 3 2 1 ci dessus l expert aura tabli le caract re exploitable ou non de la nappe aquif re afin de d terminer le chemin critique suivre dans la mesure o celui ci d pend de ce crit re d entr e Si la nappe est exploitable la concentration limite pr ventive des risques de dispersion pour l eau souterraine est la VS pond r e par la concentration de fond ou remplac e par une Valeur particuli re Si la nappe est non exploitable la concentration limite pr ventive des risques de dispersion pour l eau souterraine est la VInappe gt 39 s P axe si les concentrations dans l eau rel vent des concentrations de fond elles ne sont par d finition pas attribuable une pollution ponctuelle g n r e sur le terrain et ne rel vent pas des polluants pr sum s pertinents DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 56 18 CODE WALL
234. isation du flux ou du transport de solut Les ressources avanc es par le IGWMC sont disponibles en ligne sur son site Internet e http igwmc mines edu software igwmcsoft consult le 09 11 2009 1 2 UNITED STATES GEOLOGICAL SURVEY Le site Internet de l USGS ou United States Geological Survey constitue galement une ressource int ressante en termes de descriptions et d accessibilit au t l chargement de codes de calcul gratuits permettant la mod lisation en zone satur e ou en zone vadose des flux d eau souterraine du transport de solut s et des r actions chimiques associ es Les ressources avanc es par l USGS sont disponibles en ligne sur son site Internet e http water usgs gov software lists groundwater consult le 09 11 2009 1 3 ENVIRONMENTAL PROTECTION AGENCY US L agence am ricaine pour l environnement US EPA met en ligne une liste de logiciels gratuits pour la mod lisation des flux et du transport de solut s en zone non satur e et satur e Pour chaque code de calcul une description g n rale est pr sent e ainsi qu un lien pour son t l chargement Les ressources avanc es par US EPA sont disponibles en ligne sur son site Internet e http www epa gov ada csmos models html consult le 09 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 CA 3 a DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIR
235. isation du transfert de polluants traces m talliques dans les sols et les eaux souterraines et afin d aider les utilisateurs de ces mod les et les guider dans l utilisation de ces outils l INERIS via le programme TRANSPOL a souhait r diger un guide de bonnes pratiques Les recommandations qui y sont int gr es peuvent tre utiles d une part aux mod lisateurs ing nieurs des bureaux d tudes confront s au probl me de l impact des pollutions m talliques et d autre part aux repr sentants des services de l tat qui doivent valuer les dossiers Ce document souligne les points sensibles qui d terminent la qualit des r sultats de la mod lisation mise en uvre et pr sente une m thodologie d tude travers deux grandes parties e Une premi re partie pr sente des g n ralit s sur les l ments traces m talliques pr sents dans l environnement principales propri t s physicochimiques origines possibles e Une seconde partie est consacr e la mod lisation des transferts dans les sols et les eaux souterraines Les r f rences du guide en question sont pr sent es ci dessous Burnol A Duro L Recommandations pour la mod lisation des transferts des l ments traces m talliques dans les sols et les eaux souterraines INERIS Rapport d tude ref DRC 08 86031 00620A 2006 4 Ce rapport est disponible en ligne sur le site web du programme Transpol de I INERIS http www ineris fr
236. ise en sous t ches lesquelles sont activer par l expert en fonction des sp cificit s de l valuation des risques pour les eaux souterraines op r es justification DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 29 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Les sous t ches respectives sont hi rarchis es o selon un num ro x permettant de rendre compte de la d marche phas e propre aux logigrammes m thodologiques d taill s o selon leur contribution une d marche de palier 1 ou 2 Certaines de ces sous t ches sont propres un seul palier d autres sont communes aux deux paliers Les sous t ches communes aux deux paliers font galement intervenir des outils diff rents selon le palier consid r Le cas ch ant une sous t che d finit un ou plusieurs crit res respecter Justification La justification peut tre per ue elle m me comme une action entreprendre par l expert pour la consid ration d une sous t che Une justification peut donc faire appel a certains outils repris dans le tableau bien qu ils ne soient pas directement d finis Le cas ch ant une r f rence une annexe indique que des informations plus d taill es ou des r f rences son
237. ision e mettre en vidence les points de l valuation d taill e des risques ou un effort suppl mentaire dans l acquisition de donn es et ou dans la mod lisation pourrait r duire de fa on substantielle l incertitude entourant le r sultat Si l expert estime qu une incertitude relative l absence de menace grave persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pr dictions en termes de lessivage dispersion Au minimum dans le cadre d une valuation d taill e des risques de lessivage l expert devra inclure dans son rapport une analyse qualitative des incertitudes et de leur impact sur les r sultats pr dits Cette analyse peut prendre la forme d un tableau comme indiqu dans exemple ci dessous DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 52 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Influence sur les r sultats des Param tre Hypoth se retenue calculs de risque 400 analyses d chantillons de sol analys s lors des tudes d orientation et de R aliste caract risation Campagnes de 3 pi zom tres eau insta
238. ispersion 4 63 5 5 Conclusion globale de l valuation des risques pour les eaux souterraines 69 5 5 1 Conclusion globale de l valuation simplifi e des risques ESR N ccccccccesseecceeeeeeeceeeeeeeecessaeeeses 69 5 5 2 Conclusions globales de l valuation d taill e des risques EDR N ccccccceeseecceeeeseeceeeeeeeecesseeeeees 70 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 iii DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 6 R f rences bibliographiques ccsccccscsccccscscsccccccscscccsccccscsceccccccscscecsccscscescccscscssesessecscssesees TOD TD COS SAS E done Do net act t ni dan cane dns a Reste dede ce becs D EL Le DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 iV DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT a DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Liste des figures Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Figure 10 Figure 11 Logigramme m thodologique d valuation des risques pour les eaux souterraines 4 Logigramme m thodologique g n ral pour le module lessivage
239. issement par d faut d une nappe non exploitable en limite aval du terrain Elle constitue galement le crit re consid r en limite de terrain dont le d passement impose l expert de calculer la valeur sp cifique dans le sol des risques de lessivage CBR pour pr venir les risques de dispersion significative hors du terrain Sur le plan de leur signification les valeurs de Vlnappe englobent trois crit res e un crit re relatif la sant humaine dont l objectif est de traduire la notion de risque excessif exclusivement li l utilisation d eau souterraine des fins de consommation e un crit re cotoxicologique dont l objectif est d viter une d gradation s v re des cosyst mes aquatiques e un crit re relatif la mobilit dont l objectif est d viter la pollution de la parcelle voisine via les eaux souterraines par dispersion de la pollution l tablissement de ce crit re se base sur une vision simplifi e des m canismes susceptibles d entrer en jeu advection adsorption d sorption dispersion et sur le Mod le conceptuel du site standard La valeur attribu e VI a finalement t fix e la concentration la plus contraignante parmi celles associ es ces trois crit res 2 2 3 Port e de VS La Valeur seuil limitant les risques pour les eaux souterraines exploitables par lessivage VS exprim e en mg kg m s 8 constitue un troisi me outil pour l interpr tati
240. itionnelles de nature administrative d finies la section 5 6 1 de la partie du GRER Certaines conditions peuvent n anmoins rendre l assainissement non n cessaire 2 2 4 Port e de VI De fa on analogue VS des valeurs VI sont propos es l annexe C 1 correspondant aux seuils de concentrations dans le sol th oriquement garants du non d passement des valeurs limites pour l eau souterraine Vinappe Les VI sont calcul es suivant la m me proc dure que les VS partir des Vnappe et peuvent galement tre ajust s pour fournir des Vly ajust es Pour rappel les Vinappe sont consid r es non ajustables section 2 2 2 Un cas particulier rendant notamment le MCS standard de lessivage non applicable est celui o les caract ristiques de partition sol eau d un polluant ne peuvent valablement tre anticip es en raison de la pr sence conjointe d autres polluants p ex des HAP dont la mobilit peut tre fortement accrue par la pr sence de solvants D autres cas sont notamment le transfert des produits purs et le transfert facilit par l existence de chemins pr f rentiels DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 17 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 3 Concepts cl s li s aux notions hydrog ologiques La m thodol
241. ivalent en s inspirant des proc dures m thodologiques reprises l annexe C 1 ESR Niessivage Palier 1 Partie 2 la seconde incorpore la consid ration du temps au travers d quations simples point 5 3 2 2 La proc dure prise dans son ensemble est r alis e en trois temps selon les trois tapes g n rales nonc es ci avant cf 5 1 1 ces tapes pouvant le cas ch ant et selon les cas de figure tre r alis es ensemble ou s par ment pour les modules lessivage et dispersion Etape 1 d analyse pr liminaire MCS pr liminaire aboutissant a la d finition des unit s spatiales d analyse et a pr ciser pour chacune des unit s les polluants pertinents et les concentrations repr sentatives qui seront prises en compte 31 z 7 z z Pr alablement il est recommand l expert de s informer aupr s de la DPS sur l existence d ventuelles tudes de risques dans lesquelles le polluant pourrait d j avoir t abord et sur les ventuelles valeurs limites provisoires de VSpappe et Vinappe VSn et VIn disponibles DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 40 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 Etape 2 d application des m thodes ESR Niessivage proprement dit partie 1 suivie si n cessaire des m tho
242. jectifs de qualit qui doivent tre respect s hauteur des r cepteurs pr sent s la section 2 1 2 pour autant que ces d passements g n rent un impact significatif il y a risque d impact significatif et donc de menace grave de dispersion si simultan ment e e crit re de qualit respecter hauteur des points de conformit des r cepteurs pr sent s la section 2 1 2 est susceptible d tre compromis e l impact a lieu end ans un intervalle de temps de 100 ans e l impact concerne un volume de sol satur de minimum 100 m Le terme VS pond r e par la concentration de fond est issu du d cret sols Il signifie que la concentration de fond remplace la Valeur seuil dans les cas o la valeur de la concentration de fond est sup rieure celle de la Valeur seuil 37 Valeur d finie l article 2 23 du d cret sols comme suit valeur constat e suite une tude d orientation a une tude de caract risation ou atteinte suite un assainissement et d termin e dans le certificat de contr le du sol a lorsque la cible est un cours d eau la notion d impact significatif reste a valuer au Cas par cas DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 55 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQU
243. la d termination des caract ristiques physiques du puits pompe tel son rendement ou bien les caract ristiques physiques de l aquif re concern par ce dernier telle la conductivit hydraulique du r servoir exprim e en m s Afin de d terminer les caract ristiques d un aquif re un essai de pompage de longue dur e est requis Il peut s tendre sur plusieurs jours et id alement un d bit de pompage constant II existe de nombreuses solutions math matiques l interpr tation d un essai de pompage de longue dur e dont le choix est fait selon le contexte hydrog ologique et le d roulement de l essai de pompage Le choix de recourir d autres types de test tels que des essais de perm abilit in situ slug tests essais Lefranc n cessitant une logistique moindre est envisageable selon le contexte de l tude Choix d une m thode in situ pour la d termination de la conductivit hydraulique K Dans le cadre de la d termination de la conductivit hydraulique de l aquif re un niveau de palier 1 de l ER il est recommand de pratiquer un essai de pompage de longue dur e d une dur e minimale correspondant la stabilisation du niveau pi zom trique par pompage un d bit constant significatif c est dire qui engendre un rabattement significatif permettant la r alisation d interpr tations propres aux r gles de l art L expert a toutefois la latitude de recourir un test de type essa
244. la nappe au point de conformit Cxr ug l Densit apparente l tat sec de l aquif re pp g l Mesure en laboratoire Coefficient de partage sol lixiviat Kp corr 1 9 h 7 te tal A ioe R gressions lin aires donn es issues de la litt rature Facteur de retard R calcul en fonction de Kp Coefficient de partage sol lixiviat Kp corr I g mesure ou calcul en fonction de Rs eres Test de lessivage in situ ou laboratoire Facteur de retard R mesure ou calcul en fonction de Kb corr Module Risque de d Objectif de qualit pour les eaux i r a i Sri f i Il souterraines VS nappe OU en Concentration en polluant au point de conformit Cy ug l Mod le analytique ou pamencuc du transfert d un polluant fonction des cibles pr sentes d termin en zone satur e sous conditions 6 Mod lisation du transport en Recours la milieu poreux satur mod lisation n cessaire Formation g ologique de r f rence Conductivit hydraulique satur e K m s Essai de perm abilit in situ ou essai de pompage 1 R solution analytique de Recours des l quation t X ner Rf K AH quations simples 2 Estimation in situ du temps de transit 3 Mod lisation du transport en Recours la milieu poreux satur bas sur mod lisation n cessaire Evaluation de l int r t Hypoth se de menace conomique du passage au grave de dispersion 2eme palier envisageable ce stade Temps de transit
245. la qualit de l eau souterraine le lessivage et la dispersion gt Les deux processus sont valu s s par ment pour les raisons suivantes ils font appel des outils qui peuvent tre diff rents en vertu du principe de pr servation de la qualit de la nappe des objectifs de qualit sp cifiques la nappe en tant que milieu r cepteur sont pris en compte dans le cadre de l valuation du lessivage En effet mieux vaut pr venir si possible un lessivage la source que d intervenir en aval pour prot ger un r cepteur la mise en vidence de la contribution du lessivage la dispersion des polluants fournit une information importante dans le cadre de la prise de d cision concernant un assainissement ventuel de la zone non satur e et ou satur e Les logigrammes repris aux figures 2 et 3 ci apr s illustrent la m thodologie g n rale d valuation des risques pour les eaux souterraines respectivement pour les modules lessivage estimation des risques de lessivage des polluants du sol et d impact sur la qualit de l eau souterraine et dispersion estimation du risque de d placement des polluants existant ou qui arriveront par lessivage au niveau de la zone satur e et d impact sur une cible donn e Les logigrammes pr sentent les tapes de raisonnement qui sont propos es par d faut d une fa on g n rale pour la conduite de l valuation des risques pour les eaux souterraines
246. laboration d un mod le num rique Lors de l ajustement des VS Vly l expert utilise dans la mesure du possible les param tres issus des donn es de terrain pour lesquels les outils sont pr sent s dans le tableau ci dessous Toutefois tous les param tres ne doivent pas n cessairement tre ajust s sur base des donn es de terrain notamment lorsque les co ts d acquisition de ces donn es sont excessifs par rapport au probleme pos Dans ce cas l expert se r f rera aux param tres par d faut propos au tableau de l annexe C 2 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 25 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 2 Tableau de synth se Annexe outils Crit res respecter Param tres d terminer 1 Param tres d terminer 2 il Interpr tation des concentrations dans le sol mm an Infltration efficace an Ban diodi Concentration repr sentative en polluant dans le sol Cs mg kg Dispersivit oradea ax m Relation a 0 1 L IR as ee Coefficient de partage sol lixivat Kp corr 1 9 R gressions lin aires donn es issues de la litt rature Facteur de partition sol lixiviat Kgw Coefficient de partage sol lixiviat Kp corr 1 9 Test de lessivage in situ ou en laborato
247. le site Canadian Environmental Quality Guidelines du Conseil Canadien des Ministres de l Environnement Usage agricole CCME Eaux http www ccme ca publications publicationarchives fr html 408 souterraines ce consult le 01 11 2009 Les Recommandations pour la qualit des eaux au Canada RQEC ont t publi es pour la premi re fois en 1987 par le Conseil Canadien des Ministres des Ressources et de l Environnement CCMRE La publication pr sentait des recommandations pour la qualit de l eau pour les principales utilisations de l eau au Canada Les ann es suivantes le successeur du CCMRE le Conseil Canadien des Ministres de l Environnement CCME publiait des appendices En 1999 le CCME a cess la publication des RQEC pour les remplacer par les Recommandations canadiennes pour la qualit de l environnement recueil de l ensemble des recommandations canadiennes pour la qualit de l environnement nouvelles et existantes La nouvelle publication contenait un grand nombre des recommandations pour la qualit des eaux publi es initialement dans les RQEC et ses appendices de m me que des recommandations nouvelles et r vis es pour la qualit des eaux la qualit des s diments la qualit des sols et les r sidus dans les tissus sans oublier les objectifs aff rents la qualit de l air ambiant au Canada La majeure partie de la documentation qui accompagnait les RQEC n a pas t incluse dans les nouvelles RCQE
248. leau de synth se des outils et annexes C 2 et C 6 apr s en avoir valu l applicabilit Les param tres sont soit fix s des valeurs par d faut soit estim s a partir de donn es issues de la litt rature scientifique par exemple la constante de biod gradation de r gressions par exemple le Ky ou de valeurs d duites sp cifiquement du terrain par exemple le gradient de charge partir de la carte pi zom trique locale L expert devra justifier la pertinence des param tres retenus particuli rement lorsque ses choix ont pour cons quence que l valuation sera moins conservatoire comme pour la prise en compte de la biod gradation L expert peut choisir d appliquer une des approches suivantes liste non exhaustive En fonction des r sultats obtenus avec l approche choisie il pourra dans certains cas tre amen appliquer une autre approche compl mentaire en vue de conclure en l absence pr sence de menace grave e l quation de Darcy permet de calculer une vitesse apparente et en tenant compte de la porosit efficace une vitesse effective Cela permet d estimer un temps de parcours conservatoire sans tenir compte d une biod gradation ventuelle mais ne permet pas d estimer la concentration au point de conformit Si le temps de parcours estim est sup rieur a cent ans et que les pr dictions de vitesses de migration correspondent raisonnablement bien l tendue effective du panache
249. ll s et 3 campagnes mesures dans les de mesures lors des tudes d orientation et Peu r aliste eaux de caract risation Concentrations repr sentatives dans Valeurs maximales mesur es Surestimation les sols Campagnes de mesures dans les sols Gradient Moyenne des mesures en t et en hiver R aliste Conductivit R aliste pour autant que la Estimation sur la base d un test de pompage P 4 hydraulique lithologie du site soit uniforme Aucun rev tement indur pris en compte Infiltration i Surestimation malgr la pr sence d un parking Epaisseur de m lange Valeur par d faut Taille de la zone Estim e sur la base de la d limitation de R aliste pollu e l tude de caract risation Ky de lessivage du sol Ajust sur la base des nombreux tests de R aliste pollu lessivage disponibles Epaisseur de sol pollu ee P P Valeur maximale retenue Surestimation non satur e242 Surestimation dans le cas de Mod le retenu Mod le sans biod gradation Ne polluants biod gradables Ces crit res rel vent des tudes d orientation et de caract risation et doivent donc tre valu s par le gestionnaire de l tude de caract risation XN Il est recommand de proc der une analyse quantitative des incertitudes lorsque les enjeux associ s la conclusion de l tude de risque sont substantiels d apr s l appr ciation de l expert Les incertitudes structurelles son
250. lobale d autres unit s de surface ou pour le terrain dans sa globalit On se r f rera aux principes d finis ci dessous cal s sur les principes g n raux pr sent s la partie A section 5 4 3 du guide cf Figure 6 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 47 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Si les conclusions op rationnelles de l expert formul es au terme de la partie 1 ou de la partie 2 de l tude sont que les risques de lessivage sont acceptables alors la classe de risque est de 1 Dans les autres cas les situations rel veront soit de la classe 2 soit de la classe 3 la distinction entre les classes 2 et 3 tant faite sur base des r sultats des tests de comparaison des valeurs de concentration mesur es aux valeurs limites de deuxi me niveau soit e pour les nappes exploitables Vn ajust es e pour les nappes non exploitables 10 x VIN ajust es OU bien 10 x CBRy dans les cas o les comparaisons ont t effectu es par rapport une valeur calcul e d apr s les risque de dispersion cf 5 3 2 1 Figure 6 Attribution d une classe de risque aux r sultats obtenus par ESR Niessivage ESR Nissivage CODIFICATION DES R SUTATS OUI NON 5 3 2 3 3 Synthese des mesures de s curit et ou de suivi
251. localisation de la pollution limit e au sol ou d j pr sente dans les eaux souterraines e dela nature des polluants polluants miscibles ou formant des couches denses peu mobiles e de l existence et de la localisation de cibles particuli res prot ger pr sence d une nappe exploitable au droit du terrain etc e dela localisation des points de conformit o les objectifs de qualit doivent tre respect s e du contexte hydrog ologique et du type d aquif re aquif re poreux aux propri t s hydrodynamiques relativement homog nes aquif re fissur ou de type karstique dans lequel la dispersion de polluants est plus h t rog ne G n ralement la zone de dispersion englobera les taches de pollution zones de remblais pollu s et les zones en aval de celles ci o une ou plusieurs cibles sont susceptibles d tre atteintes concept de zone r cepteur ou zone cible cf partie A section 3 4 Une parcelle contig e en aval d un terrain pollu constituant un r cepteur la zone de dispersion s tendra toujours au minimum jusqu la limite aval du terrain Si d autres cibles caract ris es par des crit res de qualit plus sensibles que ceux de la propri t voisine se trouvent plus loin en aval et sont susceptibles 8 La zone de dispersion se diff rencie de la tache et du panache de contamination qui correspondent l extension AVEREE de la pollution respectivement dans le sol et l
252. loin dans l analyse que la situation r pond aux crit res de menace grave hypoth se de menace grave de lessivage Pour les nappes non exploitables si les concentrations dans les sols Cs sont sup rieures aux valeurs limites d finies VInajust e expert devra calculer les CBRy et proc der une nouvelle comparaison des Cs aux CBRy Si les Cs sont sup rieures aux CBR l expert peut d cider de poursuivre l valuation simplifi e des risques en recourant des outils d valuation simples faisant appel la consid ration du temps partie 2 de l ESR ou accepter l hypoth se de menace grave de lessivage DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 43 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 4 Logigramme d taill pour l ESR lessivage Palier 1 sans consid ration du temps ESR PALIER 1 RECOURS DES MODELES EQUATIONS SIMPLES PARTIE 1 SANS CONSIDERATION DU TEMPS COMPARAISON DES Cgo A DES VALEURS LIMITES PREVENTIVES DU RISQUE DE LESSIVAGE D tail du MCS 4 Examen des donn es sol propri t s pertinentes des risques de lessivage nappe exploitable ou pas KAH dzm et site I L NON D finition d une autre approche Applicabilit du ou passer au palier 2 mod le VSy2 Nap
253. lon doit pr alablement tre d sagr g Ceci peut tre simplement effectu gr ce un mortier et un pilon Cette op ration doit s arr ter d s lors que l chantillon est r duit sa taille de grain naturelle S chez l chantillon temp rature ambiante 20 25 C pendant une nuit soit environ 12 heures Tamisez le en particules inf rieures 2 mm fraction analysable en laboratoire Peser la fraction rocheuse diam tre de grain gt 2 mm et la fraction fine diam tre de grain lt 2 mm n cessaire l application de corrections sur la valeur brute de Ka Stockez les chantillons homog n is s s ch s et tamis s l obscurit et 4 C 2 4 5 1 3 NETTOYAGE ET EQUILIBRE DES ECHANTILLONS SOLIDES EX CAS DU CHROME VI Dans le cas o le polluant test est initialement pr sent dans la roche les chantillons de solide doivent pr alablement tre nettoy s DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 26 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A Le mode de nettoyage d un chantillon d pend des caract ristiques physico chimiques de l chantillon m me et du polluant extraire Le but de la manipulation r side dans l extraction du polluant par un solvant par exemple Ces manipulations ne doivent en aucun c
254. lu es suivant les proc dures des parties B et D soit indirectement si ceux ci fournissent les objectifs d assainissement respecter Une collaboration entre ces valuateurs au cas o les diff rentes valuations ne seraient pas r alis es par le m me expert est donc requise dans le cadre de l valuation des risques pour les eaux souterraines Comme pr cis dans l introduction de la partie A du pr sent cahier l valuation des risques qui comprend l valuation des risques pour les eaux souterraines r pond des objectifs distincts selon l tape de la gestion et du traitement des terrains potentiellement pollu s dans laquelle on se trouve Dans le cadre de l investigation d une pollution historique des terrains l valuation des risques a pour objectif premier de v rifier si les risques doivent tre consid r s comme inacceptables c est dire s ils r pondent au concept de menace grave d velopp ci apr s section 1 2 2 ou non Selon les termes DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES du d cret du Parlement wallon du 5 d cembre 2008 relatif la gestion des sols publi au Moniteur belge du 18 f vrier 2009 d nomm dans la suite de la pr sente partie d cret sols le fait q
255. lyses fr quence et dur e et les seuils de qualit des eaux respecter Ces mesures auront pour objet de couvrir les incertitudes associ es aux calculs de l valuation des risques Le principe g n ral de la m thodologie adopt e pour l valuation des risques pour les eaux souterraines est repr sent sch matiquement sur le logigramme de la Figure 1 ci dessous Pour une pr sentation d taill e de la m thodologie le lecteur se r f rera au chapitre 5 page 32 1 z s A yee Au sens du d cret sols les mesures conservatoires doivent tre consid r es comme des exemples particuliers de mesures de s curit DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES La m thodologie de l valuation des risques pr voit une d marche en 2 paliers de complexit croissante L valuation simplifi e des risques ESR N Palier 1 ayant recours a des outils simples a caract re conservatoire L valuation d taill e des risques EDR N Palier 2 recourant a la mod lisation et ventuellement des mesures sp cifiques afin de prendre en compte l ensemble des caract ristiques du site et des pollutions pr sentes A chaque tape de l interpr tation l expert garde toutefois la possibilit de co
256. me et disponible pour une ventuelle absorption 4 EVALUATION DE L EXPOSITION d termination des missions des voies de transfert et des vitesses de d placement d une substance et de sa transformation ou de sa d gradation afin d valuer les concentrations ou doses auxquelles les populations humaines ou les composantes de l environnement sont expos es ou susceptibles de l tre 4 HYDROG OLOGIE science des eaux souterraines comprises dans les sciences de la Terre connaissance des conditions g ologiques et hydrologiques et des lois physiques qui r gissent l origine la pr sence les mouvements et les propri t s des eaux souterraines Applications de ces connaissances aux actions humaines sur les eaux souterraines notamment leur prospection leur captage et leur protection 4 INACCEPTABLE RISQUE JUGE se rapporte au niveau de risque ne pas d passer fix par l autorit publique 4 MASSE D EAU SOUTERRAINE un volume distinct d eau souterraine l int rieur d un ou de plusieurs aquif res 3 MENACE GRAVE par pollution du sol constituant une menace grave on entend a pollution du sol qui eu gard aux caract ristiques du sol et aux fonctions remplies par celui ci la nature la concentration et au risque de diffusion des polluants pr sents constitue ou est susceptible de constituer une source de polluants transmissibles aux hommes aux animaux et aux v g taux portant certa
257. ments d clencheurs de l tude de caract risation Elles sont issues d un travail de collaboration entre les R gions wallonne SPAQuE flamande OVAM VITO et de Bruxelles Capitale IBGE BIM Ce Groupe de Travail a notamment conclut qu une harmonisation des normes pour les eaux souterraines constituait un objectif r alisable voire souhaitable en raison du caract re mobile d une pollution des eaux souterraines Le cas particulier des hydrocarbures p troliers est d taill la section 6 4 1 CRIT RES RETENUS POUR LA FIXATION DES VALEURS DE VS NAPPE Les valeurs de VSiappe Ont t fix es sur la base d un ensemble de crit res traduisant le caract re d eau z eye 5 ais ment potabilisable e les valeurs param triques Directive europ enne 98 83 CE transpos es ult rieurement dans l AGW du 15 janvier 2004 relatif aux valeurs param triques applicables aux eaux destin es la consommation humaine abrogeant galement l AERW du 20 juillet 1989 relatif la qualit de l eau distribu e par r seau d finissant les Concentrations Maximales Admissibles e les valeurs guides Organisation Mondiale de la Sant et Joint Expert Committee on Food Additives OMS 1993 1996 1998 e ou a d faut d un crit re existant une valeur calcul e sur la base de la m thodologie de l OMS Organisation Mondiale de la Sant en consid rant pour les polluants a effet a seuil qu une fraction
258. n The Netherlands Saltelli A K Chan and M Scott Eds 2000a Sensitivity Analysis John Wiley amp Sons Saltelli A S Tarantola F Campolongo 2000b Statistical Science 15 4 377 395 Saltelli A and S Tarantola 2002 Journal of American Statistical Association 97 459 702 709 Vegter J 2001 Sustainable Contaminated Land Management a Risk based Land Management Approach Land Contamination amp Reclamation 9 1 95 100 Par ailleurs les termes d finis dans le glossaire sont extraits des r f rences mentionn es ci dessous 1 D cret du Parlement wallon du 5 d cembre 2008 relatif la gestion des sols publi au Moniteur belge du 18 f vrier 2009 2 Arr t du Gouvernement wallon du 12 f vrier 2009 modifiant le Livre Il du Code de l environnement contenant le Code de l eau et relatif la protection des eaux souterraines contre la pollution et la d t rioration 3 D cret du 27 mai 2004 relatif au Livre Il du Code de l environnement constituant le Code de l eau publi au Moniteur belge du 23 septembre 2004 http environnement wallonie be legis Codeenvironnement codeeaudecret htm 4 Glossaire francais consultable sur le site portail Sites pollues developpement durable gouv fr du Minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement durable et de l Am nagement du territoire http www sites pollues developpement durable gouv fr 5 Glossaire de EPA US Environmental Protection
259. n le Concentration en polluant mesur e au sein de la nappe en bordure de site Distance s parant les S 5 erf ler g 4 a x 4 a_x pi zom tres plac s au droit de la source de pollution et en bordure du site pollu Dispersivit longitudinale x transversale y et verticale z Epaisseur du panache la source zone satur e Vitesse de d placement du polluant compte tenu de l effet retard Conductivit hydraulique satur e Densit apparente a l tat sec de l aquif re Coefficient de partition sol solution de l aquif re Coefficient de partition eau carbone organique kg tide dr sol 3 dm eau KP sctide Note 1 Pickens and Grisak 1981 ASTM 1995 et EPA 1986 cit s dans Connor ef al 1996 Note 2 Gelhar amp Axness 1981 cit dans EPA 1996 Note 3 Annexe 1 de la Partie VI Proc dure de calcul des valeurs seuil VSy et valeurs d intervention VIy fond es sur la protection des eaux souterraines du document Proc dure de calcul des normes pour le sol valeur de r f rence VR valeur seuil VS et valeur d intervention VI SPAQuE Mars 2004 Note 4 Valeurs correspondant des conductivit s hydrauliques commun ment admises au niveau de la CEE pour la nappe du Sin murien sable et gr s et dans la gamme des conductivit s hydrauliques satur es rencontr es dans le sable du Bruxellien 5 E 5 m s et le gravier 1 E 3 m s
260. n profil de surface pour atteindre une pr cision comparable Apr s que les sites d chantillonnage de sol aient t judicieusement s lectionn s selon des crit res propres au site les chantillons peuvent tre pr lev s cuttings de forage tari re L ex cution de tests en batch ne n cessite pas l acquisition d chantillons non remani s N anmoins l acc s des chantillons non remani s permet la r alisation de mesures en laboratoire relatives la d termination entre autres de la porosit efficace param tre indispensable au calcul du facteur de retard Les chantillons de sol constituant la phase solide des tests en batch doivent imp rativement tre d pourvus de la substance polluante test e Dans le cas d une impossibilit d acc s des chantillons de sol non pollu s un nettoyage pr alable sera de vigueur Il est recommand de ne pas choisir si possible d chantillons trop pollu s afin de ne pas risquer une persistance de r sidus de compos polluant initialement adsorb sur la matrice rocheuse DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 22 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 4 1 2 PHASE LIQUIDE Le polluant test est dilu dans une solution a une concentration Cl connue Plusieurs c
261. n pour le lessivage que pour la dispersion Ces param tres s articulent autour de deux dimensions les param tres d terminer 1 font eux m mes intervenir des param tres secondaires soit les param tres d terminer 2 Chaque param tre 1 ou 2 est associ un ou plusieurs outils Diff rents outils sont propos s se d clinant selon les objectifs relatifs au palier 1 ou au palier 2 de l valuation des risques pour les eaux souterraines Un r le particulier est attribu chaque outil soit e a d termination d un param tre physico chimique n cessaire la v rification d un crit re de qualit des eaux souterraines ou du sol par exemple concentration en polluant de la nappe au point de conformit e accomplissement d une sous t che relative au palier 1 ou 2 par exemple valuation de l int r t conomique du passage au palier 2 par l outil constitu d un avis d expert Le cas ch ant une annexe pr cise les modalit s de d termination des param tres 1 ou 2 Les colonnes palier 1 et palier 2 sont coch es selon la sp cificit de chaque outil utilisation dans le cadre de l valuation simplifi e des risques ou de l valuation d taill e des risques DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTE
262. n rocheuse M fraction rocheuse Il m totale Avec Ka cor coefficient de partition sol eau corrig par ajustement sur la surface sp cifique ml g e K fraction rocheuse COefficient de partition sol eau de la fraction rocheuse d un chantillon de sol ml g e _K fraction fine Coefficient de partition sol eau de la fraction fine d un chantillon de sol ml g M faction fine Masse de sol de diam tre de grain inf rieur 2 mm g M fraction rocheuse Masse de sol de diam tre de grain sup rieur 2 mm g WM iotale Masse totale de l chantillon de sol g Quelle m thode d ajustement du K est il pr f rable de privil gier e PAR DEFAUT Il est recommand de privil gier la premi re m thode tr s simple appliquer mesure des masses relatives chaque fraction pes e apr s tamisage N gliger l adsorption sur la fraction gt 2mm revient favoriser un choix s curitaire relatif la d termination de la valeur de Ky corr L expert a toujours la possibilit de choisir la seconde m thode plus pr cise pour autant qu il puisse mettre en uvre des moyens n cessaires la bonne ex cution du protocole plus difficile mettre en uvre et on reuse DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 36 Y a DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATI
263. nce du polluant au sein de la vadose est donn par l expression Dragun 1988 t V En substituant v dans l expression det I Ou I DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C52 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES La difficult r side encore dans la d termination des param tres d entr e et le respect du principe de pr caution Des outils relatifs la d termination des ces param tres d entr e sont propos s au chapitre 3 et leur mise uvre est d taill e en Annexe 3 R f rences Dragun J 1988 The soil chemistry of hazardous materials Silver spring HazardousMaterials Control Research Institute Baes C F 1983 Sharp R D A Proposal for Estimation of Soil Leaching and Leaching Constants for Use in Assessment Models Fetter C W 1993 Contaminant hydrogeology DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C5 3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 6 Transport en milieu satur utilisation et validit de l quation de Domenico 1987 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES
264. nclure la pr sence d une menace grave L objectif poursuivi est de permettre l expert de mettre en uvre des moyens d interpr tation en rapport avec la complexit du probl me pos Apr s un bref rappel des concepts cl s li s aux tudes de risques et aux notions hydrog ologiques la m thodologie relative l valuation des risques pour les eaux souterraines est pr sent e de mani re g n rale puis en d tails pour le lessivage et la dispersion dans les chapitres suivants DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT a DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 4 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 1 Logigramme m thodologique d valuation des risques pour les eaux souterraines ESR PALIER 1 LESSIVAGE Mod le Conceptuel du Site MCS DISPERSION PARTIE 1 SANS CONSIDERATION DU TEMPS Comparaison MCS et mod le standard avec le cas ch ant ajustement des valeurs limites pr ventives Csol nappe gt Valeurs limites NON pr ventives ajust es Pas de menace grave OUI Hypoth se de menace Avis de l expert grave retenue PARTIE 2 AVEC CONSIDERATION DU TEMPS Outil de diagnostic simple et hypoth ses conservatoires Objectif de qualit compromis NON endans 100 ans Pas de menace grave OUI Hy
265. nditionnant la part de l infiltration efficace par rapport aux pr cipitations nettes doivent tre examin s m me grossi rement afin de pouvoir juger de la repr sentativit des donn es Ces conditions sont mentionn es ci dessous e Type de sol structure texture porosit e Compaction de la surface du sol e Couverture du sol e Topographie et morphologie e D bit d irrigation potentiel DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 4 3 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 1 2 CONSIDERATION DE LA FORMATION GEOLOGIQUE DE REFERENCE Dans le cadre de la d termination du param tre Infiltration efficace annuelle exprim e en mm an ou m an un niveau de palier 1 de l ERk il est propos de recourir a des valeurs par d faut g n ralistes dans le cas o aucune donn e d infiltration ne serait d j disponible Dans cette optique des valeurs d infiltration efficace sont propos es calcul es par moyenne g om trique des valeurs locales d infiltration efficace qui ont t d termin es au droit de 23 sites hydrog ologiques jug s repr sentatifs du territoire wallon Type aquif re moyenne sur site Nombre de mesures mm an par site Nappe alluviale gravier Nappe du Cr tac Hesbaye craies Nappe du Bruxell
266. nes donn es utiles a l expert relatives entre autres la d finition des substances prioritaires et substances dangereuses prioritaires des zones prot g es des substances dangereuses pertinentes en R gion wallonne et objectifs de qualit des zones d eaux piscicoles des zones de baignade et zones d amont dela qualit de base pour les eaux de surface ordinaires dela gestion de la qualit des eaux de baignade des param tres relatifs aux eaux salmonicoles et cyprinicoles des zones d eaux potabilisables des zones d eaux naturelles des principaux polluants pertinents pour les eaux souterraines 2 DIRECTIVE CADRE EAU EUROP ENNE ET SES ANNEXES La directive cadre eau est g n ralement transpos e dans le code de l eau mais peut cependant offrir des informations compl mentaires On note en particulier l annexe 2006 105 tablissant des normes de qualit environnementale dans le domaine de l eau DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A C3 5 2 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Directive cadre eau 2000 60 et ses annexes disponibles sur le site web officiel de l union europ enne http eur lex europa eu LexUriServ LexUriServ do uri CELEX 32000L0060 FR HTML consult le 21 d cembr
267. nn e pour un polluant en un point donn telle la limite p riph rique du terrain dans la direction pr sum e de l coulement souterrain L tude de risque aura aussi pour troisi me objectif de pr ciser si des mesures de s curit et ou de suivi sont n cessaires De fa on g n rale les mesures de s curit consisteront en des mesures administratives de gestion des risques telles que par exemple des restrictions d utilisation inscrites dans les certificats de contr le du sol et consign es dans la Base de donn es de l tat des sols destin es couvrir des risques potentiels section 2 1 4 associ s certains usages du terrain ou des modifications de configuration des terrains par exemple modifications de relief et retrait de couches tanches En ce qui concerne l valuation des risques pour les eaux souterraines en particulier les mesures li es aux modifications de configuration des terrains seront principalement envisag es puisqu elles sont d terminantes dans les risques de lessivage et de dispersion Les mesures de suivi dans le cadre particulier de la pr vention des risques pour les eaux souterraines consisteront le plus fr quemment en une obligation de suivi de la qualit des eaux souterraines selon un programme bien d fini fixant les points de conformit relev s la section 2 1 3 pi zom tres puits d observation sources captages concern s les polluants mesurer le calendrier des ana
268. ns 1997 ne fournissent toutefois que des solutions analytiques approximatives de l quation d advection dispersion du transport de polluants dissous Ces mod les ne peuvent d s lors tre exploit s en dehors de leur fonction d outil de projection et d aide la prise de d cision L erreur induite par les approximations qu ils consid rent est en particulier sensible aux valeurs lev es de dispersivit longitudinale Srinivasan et al 2007 West et al 2007 pour rappel une valeur de dispersivit lev e est repr sentative d un aquif re au sein duquel le transport est significativement influenc par la dispersion m canique et la diffusion mol culaire processus associ au gradient de concentration au sein du panache et n glig e par le mod le de Domenico aux faibles valeurs du nombre de Peclet Guyonnet et Neville 2004 soit classiquement o quand l aquif re est relativement imperm able les processus de dispersion m canique et de diffusion mol culaire peuvent influencer le transport de mani re significative et en particulier quand Pe lt 10 o quand le panache de pollution en pr sence est caract ris par des concentrations lev es en polluants r sultant en une diffusion mol culaire importante 5 3 2 EXPRESSION DU FACTEUR D ATTENUATION Le facteur d att nuation au sein de nappe aquif re est donn par expression suivante ER UE x 1 fa ae erf gt lerf Sa FA Cim 2a u 4 Ja
269. nt ils peuvent sous r serve des autres conditions fix es la section 5 6 1 2 de la partie A tre laiss s en place moyennant l adoption de mesures de s curit et ou de suivi qui d coulent automatiquement du fait que les concentrations mesur es d passent la VI art 48 2 du D cret sol Pour ces produits purs pr sents en zone non satur e l absence de menace grave sera d montr e notamment par l absence de risque d impact significatif tel que d velopp au paragraphe 5 3 1 du pr sent guide Risque de dispersion Les objectifs de qualit pr server d pendent des cibles identifi es laval du terrain et ventuellement aussi au droit du terrain si des cibles particuli res captages publics cours d eau pr server existent l int rieur des limites p riph riques du terrain captage par d faut VShappe pond r e par les concentrations de fondou la Valeur particuli re 1 Des normes plus ou moins restrictives pourraient dans certains cas s appliquer suivant le captage sur site Par exemple si un industriel fait un usage d eau de refroidissement de son captage il peut se satisfaire d une qualit d eaux souterraines avec des concentrations pour les polluants incrimin s plus lev es que celles impos es par la VS A l inverse la pr sence d un captage appartenant un distributeur d eau pourra induire l utilisation de normes plus restrictives par ex normes pour les eaux
270. nt chacun soumis a un test en batch par ajout d une solution de polluant de titre croissant Il est recommand de conserver l obscurit et a 4 C une part de l chantillon initial pouvant tre ult rieurement utilis e dans le cas ou le protocole serait optimis apr s interpr tations des premiers r sultats 2 4 5 2 PREPARATION DES SOLUTIONS DE POLLUANT Plusieurs solutions de polluant doivent tre produites par un chimiste G n ralement ces solutions pr sentent un titre en polluant croissant et exponentiel Les concentrations en polluant relatives ces solutions sont d finies en fonction des concentrations rencontr es dans les eaux souterraines au droit du site d int r t et leur nombre d pend des moyens mis en uvre pour l tude en question De mani re g n rale plus l expert pr voit de solutions de titre connu plus il b n ficiera d un panel large d information permettant la d termination d une relation liant la concentration initiale en polluant Cl et le Kg Il est d conseill d utiliser des solutions pr sentant une trop forte concentration en polluant Les flacons de pr f rence en verre sont pr alablement lav s l acide nitrique et rinc s l eau d min ralis e Il convient de pr parer x solutions de concentration en polluant croissantes dont une de ces solutions est d pourvue de polluant solution m re Exemple pour un test en batch exp rimentant x 7 concentrations
271. nt par gravit suivant ventuellement un pendage non concomitant avec la direction d coulement des eaux souterraines pr sence d une voie d coulement pr f rentielle localis e donn es insuffisantes etc e les conditions g ochimiques de la nappe pH potentiel Redox accepteurs d lectron et de la pr sence de produits de biod gradation Ces l ments peuvent fournir des indications quant l importance de processus de d gradation biotique ou abiotique e la pr sence de phase liquide non aqueuse sous forme de couche flottante ou plongeante Une phase libre peut tre mise en vidence de mani re directe ou indirecte comme indiqu dans le GREC e les relations nappes rivi res ainsi que les relations entre aquif res par exemple ph nom ne de drainance devront tre sp cifi es selon les niveaux pi zom triques et les types de nappes rencontr es 5 2 1 1 S lection des polluants pertinents faisant l objet de l tude de risque Seront consid r s comme polluants pertinents et retenus dans le cadre de l valuation des risques pour les eaux souterraines tous les polluants quantifi s dans les sols et les eaux souterraines dont les concentrations dans les sols d passent la VS et ou les concentrations dans l eau souterraine la VSnappe Ceci ne veut pas dire que l expert peut ignorer les autres donn es disponibles notamment la presence de produits de d gradation qui m me en concentrations inf rieu
272. nterpr tation des concentrations en polluants dans les eaux souterraines en termes de risques Vlinappe St Une concentration en polluant dans les eaux souterraines dont le d passement en pollution historique justifie qu une action soit entreprise Cette derni re peut prendre la forme d un assainissement de mesures de suivi et ou de s curit Sur le plan de leur signification les valeurs de VI englobent trois crit res e un crit re relatif la sant humaine dont l objectif est de traduire la notion de risque excessif exclusivement li l utilisation d eau souterraine des fins de consommation Cf 5 1 e un crit re cotoxicologique dont l objectif est d viter une d gradation s v re des cosyst mes aquatiques Cf 5 2 e et un crit re relatif la mobilit dont l objectif est d viter la pollution de la parcelle voisine via les eaux souterraines par dispersion de la pollution Cf 5 3 l tablissement de ce crit re se base sur une vision simplifi e des m canismes susceptibles d entrer en jeu advection adsorption d sorption dispersion Ce principe doit tre assorti d une notion de volume significatif ou de flux massique significatif DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 16 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENC
273. ntes dans des formations caract ris es par une porosit de pores et de fissures La nappe des craies et les nappes de manteau d alt ration en sont 2 exemples 2 3 3 Nappe historiquement d grad e On emploiera le terme nappe historiquement d grad e pour toute nappe ayant t pollu e par plusieurs activit s anthropiques polluantes sans qu aucune de ces activit s ne puisse tre clairement identifi e comme responsable du niveau de pollution d termin amont du terrain tudi L autorit comp tente statue sur le caract re historiquement d grad ou non d une nappe ventuellement sur proposition de l expert dans son rapport de caract risation et ou d tude de risque 3 s agit de la Direction g n rale op rationnelle DGO3 Agriculture Ressources naturelles et Environnement DGARNE du Service public de Wallonie SPW DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 20 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 3 Introduction la m thodologie g n rale Pour rappel l valuation des risques pour les eaux souterraines consiste en une d marche se d clinant en deux paliers de complexit croissante valuation simplifi e des risques qui fait appel des valeurs limites pour les risques de lessivage ou de dis
274. ntration future au niveau de la cible et de la dur e de l impact DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 70 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 5 2 2 Recommandation au sujet des mesures de s curit et ou de suivi ventuellement n cessaires En fonction des r sultats de l valuation des risques pour les eaux souterraines l expert jugera s il est pertinent de pr coniser des mesures de s curit et ou de suivi Pour rappel des mesures de s curit et ou de suivi sont requises dans le cadre du d cret sols si au moins une concentration representative actuelle ou future au niveau de l eau est sup rieure a la Vinappe OU si au moins une concentration repr sentative au niveau du sol est sup rieure Vly sauf si l assainissement propos liminera les d passements de normes Les mesures de s curit seront surtout des mesures li es aux modifications de configuration des terrains puisqu elles seront d terminantes des risques de lessivage et de dispersion rev tement indur gouttage restriction de captage etc Elles pourront galement viser l engagement de mesures conservatoires Il pourra s agir par exemple d valuer le bien fond de mesures de pompage temporaires dans la nappe de fa on r duire les risque
275. nu des processus d att nuation consid r s e pour les nappes non exploitables d estimer dans le temps le processus de transfert horizontal vers la limite aval du terrain d faut d une autre cible Pour cette tape l expert se r f rera utilement au Palier 2 EDR du module de dispersion Parmi la grande vari t de mod les disponibles l expert s lectionnera le mod le le plus appropri compte tenu du polluant consid r du Mod le conceptuel du site et des objectifs poursuivis La pr sence dans la zone vadose de produits purs phase s liquide s non aqueuse s peut justifier le recours des mod les diphasiques Des recommandations sont formul es l annexe C 4 Le choix du ou des mod les tant op r et justifi l expert valuera le besoin de proc der ou non des investigations compl mentaires 5 3 3 2 Acquisition des donn es compl mentaires La pr cision des r sultats de la mod lisation est largement d pendante de la quantit des donn es disponibles de leur qualit et de leur utilisation L expert veillera caract riser au mieux la zone vadose par le biais notamment de courbe s de r tention s de profil s de teneurs en eau de propri t s physico chimique s tels le pH le taux de mati re organique le taux d argile etc L expert s assurera que les donn es disponibles permettent de renseigner de mani re ad quate de l ampleur et de la p riodicit des fluctuations de la nap
276. od lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de dispersion DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 59 4 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Il pourra r aliser l valuation tache par tache en consid rant des sous zones d tude sp cifiques a chaque tache Cependant si les m mes polluants se retrouvent dans plusieurs taches il devra valuer de mani re pr cautionneuse pour chaque substance l impact combin des diff rentes taches au point de conformit et le comparer l objectif de qualit correspondant Lorsque de nombreuses cibles sont pr sentes au droit et ou en aval de la zone pollu e l expert peut se limiter valuer les risques pour les plus pertinentes c est dire les plus contraignantes en termes d objectifs de qualit et de distance de dispersion Il retiendra toutes les cibles qu il ne peut d partager a priori Il est important de signaler que les cibles au droit de la nappe pollu e notamment la cible humaine doivent galement tre prises en compte La mobilit potentielle du ou des polluants est estim e en premi re approximation partir d quations simples voir tab
277. od to assess leaching and transport 2007 Washington state departement of Ecology An assessment of laboratory leaching tests for predicting the impacts of fill material on ground water and surface water quality a report to the legislature Publication No 03 09 107 2003 JANSSEN RPT Evaluation of the equilibrium partitioning concept for heavy metals in soils and sediments National Institute for Public Health and the Environment RIVM The Netherlands 1996 EN 12457 1 Characterization of waste Leaching Compliance test for leaching of granular waste materials and sludges Part 4 One stage batch test at a liquid to solids ratio of 10 I kg for materials with particle size below 10 TITLE TRUNCATED FOREIGN STANDARD 2003 EN 14405 Characterization of waste Leaching behavior test Up flow percolation test CEN TC292 WG6 European Committee for Standardization 2003 Vaste tendu d informations relatives a la mobilit des polluants organiques et son estimation Pr sentation et comparatif d taill des tests de lessivage en laboratoire existants batch et colonne Mise en pratique de ces m thodes exp rimentales Etude comparative des m thodes in situ batch et colonne et de leur param trisation Etude de la r p tabilit et de la reproductivit du test standard EN 12457 test en batch Etude du partitionnement du Cd Cr Cu Ni Pb et Zn dans les sols D veloppement d un mod le pr dictif d
278. ogie de l valuation des risques pour les eaux souterraines fait galement appel un certain nombre de notions hydrog ologiques nappe exploitable nappe captive etc d velopp es ci apr s 2 3 1 Nappe exploitable et non exploitable La productivit en eau des formations g ologiques est fortement conditionn e par leur perm abilit ou conductivit hydraulique d pendant de la nature de la coh sion et de la structure de la formation dans laquelle cette eau est stock e et circule Les r f rences internationales pour la classification des potentialit s aquif res d une formation g ologique reprises par la carte hydrog ologique de Wallonie font tat des termes suivants pour qualifier le caract re plus ou moins perm able des formations rocheuses e le terme aquif re d signe une formation suffisamment perm able et poreuse permettant d exploiter des quantit s appr ciables d eaux souterraines l aquif re contient par d finition une nappe d eau souterraine ou nappe aquif re cette derni re tant constitu e de l eau qui circule dans l aquif re Les termes d aquif re et de nappe ne sont donc pas synonymes le premier d signe le contenant le second le contenu e le terme aquitard d finit une formation semi perm able dans laquelle l coulement se fait une vitesse plus r duite que dans un aquif re son exploitation est possible mais de capacit limit e e le terme aquiclude corre
279. ols 3 CBRn concentration bas e sur les risques pour la nappe avec VS g n rique comme borne inf rieure 4 Cible nappe si elle est exploitable O la limite aval du site d faut d autres cibles si nappe non exploitable Par d faut pour une nappe exploitable VSnappe au droit de la contamination pour une nappe non exploitable Vinappe en limite aval du site I6 Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de lessivage persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre lfacilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conlusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de lessivage Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 3 Logigramme m thodologique pour le module dispersion ESR PALIER 1 RECOURS DES MOD LES QUATIONS SIMPLES PARTIE 1 SANS CONSID RATION DU TEMPS COMPARAISON DES Cyappe DES VALEURS LIMITES PR VENTIVES DU RISQUE DE DISPERSION D tail du mod le conceptuel du site au niveau des processus de dispersion 1 1 1 Avis de l expert NON Nappe non exploitable Nappe exploitable Pas de menace grave de Pas de menace grave de lessivage dispersion Hypoth se de menace grave de dispersion retenue 1 2 1 anal R PARTIE 2 AVEC
280. on de ces effets possibles s effectuera en prenant en consid ration les caract ristiques des pollutions nature des polluants concentration et localisation et du milieu m t orologie caract ristiques du sol et hydrog ologie et se fondera sur une compr hension avec le cas ch ant une mod lisation des processus transfert att nuation r gissant l volution possible ou pr visible des polluants suite leur lessivage dans le sol et ou leur dispersion par entra nement avec l coulement des eaux souterraines Il faut noter que les aspects de lessivage et de dispersion ne peuvent pas vraiment tre s par s des aspects sant humaine et cosyst mes puisque la dispersion d un polluant terme peut avoir un impact sur la sant humaine et les cosyst mes en aval hydrog ologique de la source de pollution G n ralement l valuation des risques pour les eaux souterraines sera r alis e en comparant des concentrations aux normes applicables aux r cepteurs consid r s par exemple normes pour les eaux de surface Dans certains cas les normes seront absentes ou inapplicables aux r cepteurs consid r s Les risques associ s aux concentrations futures dans les eaux souterraines li es au lessivage et ou la dispersion seront alors appr ci s par les valuateurs des risques pour la sant et ou pour les cosyst mes soit directement les concentrations au niveau de l eau sont va
281. on des concentrations en polluants en termes de risque Les valeurs de la VS g n rique sont reprises l annexe C 1 tandis que l annexe C 2 fournit la m thode permettant d ajuster ces valeurs en fonction des caract ristiques du sol des propri t s hydrog ologiques de la nappe et des caract ristiques de distribution des concentrations en polluants selon la profondeur dans la zone vadose VS ajust es En pratique l ajustement de la VSy est obligatoire et doit tre r alis au palier 1 L ajustement de la VS permet de tenir compte des conditions sp cifiques de chaque terrain Les tableaux de synth se de l annexe C 2 reprennent chaque param tre avec leur valeur par d faut et les modalit s d ajustement ou le cas ch ant les valeurs d ajustement possibles Les valeurs attribu es VS ont t obtenues par calcul en se r f rant un Mod le conceptuel de site standard et une vision simplifi e des m canismes complexes d adsorption de dilution de transfert d terminants quant la relation entre la pr sence de polluants dans le sol et la pr sence de ces m mes polluants dans l eau souterraine au droit et en aval de la source de pollution Le choix des valeurs consid r es par d faut propri t s standard s est en r gle g n rale effectu sur la base d hypoth ses conservatoires annexe C 1 de mani re assurer la protection de la qualit des nappes wallonnes 18 Par mg kg m s
282. ontr le du sol parties de terrain et ventuellement terrain pris dans son ensemble 5 5 1 1 Conclusions globales sur l acceptabilit du risque ou la poursuite de l ER N Sur base des lignes directrices fournies ci avant cf 5 3 2 et 5 4 2 et des synth ses op r es sur les aspects lessivage cf 5 3 2 3 1 et dispersion cf 5 4 2 3 1 conclut globalement quant l acceptabilit du risque pour les eaux souterraines pas de menace grave ou alternativement quant au fait que la menace grave pour les eaux souterraines doit tre retenue titre d hypothese pour les situations o la menace grave pour les eaux souterraines doit tre retenue titre d hypoth se l expert fournit et justifie ses recommandations ventuellement et selon la strat gie de l ER retenue en int grant les aspects sant humaine et cotoxicit de ESR ESR H et ESR E quant l alternative soit de poursuivre l ER N soit de passer directement l tape de la d finition du projet d assainissement 5 5 1 2 Mesures de s curit d cid es au stade ESR Dans les situations o la menace grave reste titre d hypoth se au terme de l ESR Niessivage et ou de l l ESR Nispersion et qu une EDR N est envisag e celle ci et ses suites op rationnelles ventuelles assainissement mesures de gestion des risques d finiront in fine si des mesures de s curit et ou de suivi doivent tre
283. pe aquif re Le cas ch ant il proc dera des relev s pi zom triques et renseignera l ampleur des fluctuations de la nappe Certains mod les requi rent des donn es sp cifiques A titre d exemple si la biod gradation des polluants identifi s dans la zone vadose a t consid r e comme un processus d att nuation L ampleur des fluctuations de la nappe aquif re est un l ment important Selon les temps de simulation envisag s le choix s orientera vers une mod lisation soit en r gime permanent soit en r gime transitoire DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 50 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES pertinent il y aura lieu d acqu rir des donn es relatives aux temps de demi vies applicables dans les conditions suppos es a robies de la zone non satur e la temp rature la teneur en eau la pr sence de nutriments pour les micro organismes responsables de la biod gradation azote phosphore etc ainsi que des donn es d montrant que le processus a effectivement eu lieu mesure des produits de d gradation 5 3 3 3 Mod lisation et analyse des r sultats 5 3 3 3 1 Mod lisation L tape de mod lisation vise traduire le mod le conceptuel de site en un mod le num rique pouvant tre utilis pou
284. pe non exploitable OUI Nappe exploitable Ajustement de VIN Ajustement de VS NON NON Csol gt VIN ajust e Pas de menace Csol gt VSn Pas de menace ajust e grave de lessivage grave de lessivage OUI Ajustement de CBR OUI Pas de menace NON OUI grave de lessivage Fe i SAAN NON Hypoth se de menace 1 1 1 avis de l expert pee an eve CE Essen oe retenue OUI ESR Palier 1 Partie 2 Remarques Csol concentration repr sentative dans le sol sur le site mod le VSn inapplicable en pr sence d une phase liquide non aqueuse pour un transport colloidal probable en milieu fissur etc SAvec valeur minimale Vinou VSy non ajust e qui sont un crit re fixe et un composant de la VI ou de la VS du d cret sols 4Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de lessivage persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de lessivage 44 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 4 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 3 2 2 Evaluation Simpli
285. persion partie 1 ainsi qu des outils d valuation simples partie 2 Pour la partie 1 de l ESR pour le lessivage les valeurs limites auxquelles les concentrations du terrain sont compar es doivent faire l objet d un ajustement de sorte qu elles correspondent aux sp cificit s du terrain valuation d taill e des risques pouvant inclure une phase de mod lisation Pour chacune de ces tapes sont sp cifi s les r gles et les objectifs de qualit respecter en vue de se prononcer sur l acceptation ou non des risques et donc sur la pr sence ou non d une menace grave Il est noter que si les donn es disponibles indiquent qu il y a d j menace grave pour les eaux souterraines par exemple impact mesurable au droit d un captage ou qu une cible est expos e a court terme de mani re vidente une menace grave expert devra juger si l valuation des risques reste pertinente Elle pourrait en effet par exemple apporter des informations permettant de mieux cibler les mesures d assainissement entreprendre et ou de pr ciser les risques encourus par les cibles dans la zone de dispersion de mani re d terminer l urgence de l assainissement et ou les mesures de s curit mettre en uvre Le passage du palier 1 au palier 2 est conditionn par un avis d expert et peut notamment se fonder sur l int r t conomique et environnemental de proc der une tude plus d taill e
286. peut pas tre facilement limin e par des tests ou des mod lisations compl mentaires alors il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude assorti Le lecteur pourra se r f rer ce sujet au GRPA du CWBP DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 21 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ventuellement de mesures de s curit sur l usage de l eau Il peut n anmoins recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude ainsi que des mesures de s curit en attendant la confirmation des pronostics de lessivage L expert veillera n anmoins pr ciser et motiver de mani re d taill e en quoi il s estime raisonnablement confiant dans la validit des hypoth ses et des d veloppements qui l am nent a proc der de la sorte afin entre autres qu un tiers avis sp cifique puisse le cas ch ant tre valablement prononc On rappellera toutefois que si la VI est d pass e le d cret sols impose qu une intervention soit entreprise laquelle peut prendre la forme le cas ch ant simultan ment d un assainissement de mesure de s curit et ou de mesure de suivi De fa on g n rale la m thodologie est d crite pour les deux processus g n raux pouvant conduire un impact sur
287. polluant C selon la direction principale de l coulement souterrain lors de son transport r actif par advection unidirectionnelle au sein d un aquif re intergranulaire homog ne et isotrope par dispersion tri dimensionnelle par biod gradation r gie par une cin tique de premier ordre et par adsorption lin aire La diffusion mol culaire bas e sur un gradient de concentration est n glig e Ce mod le de transport hypoth tique et r actif tient compte des propri t s de l aquif re au sein duquel le flux d eau pollu e s coule Figure 1 3 depuis la source de pollution suppos e infinie et repr sent e sch matiquement par une surface plane aux dimensions finies S et Sy plac e verticalement et perpendiculairement au flux d eau souterrain jusqu une distance donn e X cette distance pouvant correspondre celle s parant deux pi zom tres plac s respectivement au droit de la source de pollution et en bordure du site Figure 1 3 12 La concentration C est directement proportionnelle la concentration totale en polluant dans le sol le facteur de proportionnalit tant le facteur d att nuation global FAG d fini pour le calcul des valeurs seuil limitant les risques pour les eaux souterraines VS La vitesse qui intervient dans l quation initiale de Domenico 1987 est la vitesse de l eau dans les pores pas d adsorption Il est possible de tenir compte de l eff
288. poth se de menace Avis de l expert grave retenue EDR PALIER 2 Consolidation du MCS Choix d un outil de diagnostic approfondi Mod lisation NON Objectif de qualit compromis end ans 100 ans Pas de menace grave OUI Menace grave Remarques 1 Csolnappe Concentration repr sentative dans le sol et ou la nappe sur le site 2 Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de lessivage persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de lessivage DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 Concepts cl s li s aux tudes de risque et aux notions hydrog ologiques La m thodologie g n rale fait appel un certain nombre de concepts et de notions sp cifiques dont certains sont d finis l article 2 du d cret sols Une liste de termes sp cifiques avec leur d finition se trouve dans le glossaire de la pr sente partie Toutefois certains concepts cl s qui ont un enjeu particulier dans le cadre de l valuation des risques relatif
289. pteurs est un tre humain ou une cible cologique deux possibilit s se pr sentent e soit le r sultat de la mod lisation de la dispersion concentration au point de conformit est interpr t dans le cadre de l valuation des risques pour la sant humaine partie B ou pour les coisyst mes partie D afin de d montrer la pr sence ou l absence d une menace grave pour la sant humaine ou l environnement caus e par la pollution projet e au point de conformit e soit l objectif de qualit au point de conformit est fourni par l valuateur des risques pour la sant humaine ou les cosyst mes sous la forme d une concentration limite dans les eaux souterraines 5 4 2 3 Interpr tation g n rale et synth se des r sultats de l ESR Nogispersion 5 4 2 3 1 Synth se des conclusions de l ESR N spersion EN Mati re d acceptabilite du risque et propos des mesures de s curit et ou de suivi ventuellement n cessaires Lorsque les conclusions de l ESR Nispersion Sont que les concentrations repr sentatives dans l eau souterraines sont inf rieures aux valeurs limites applicables partie 1 ou que sur la base des crit res de temps de migration et d impact sur les cibles repris dans le logigramme Figure 9 on peut conclure avec suffisamment de certitude qu aucun des objectifs de qualit pertinents n est susceptible d tre significativement compromis dans la gamme de temps de 100 ans consi
290. pubs water eau guide_water 1992 guide_eau index fra php consult le 01 11 2009 Conseil Canadien des Ministres de l Environnement Recommandations canadiennes pour la qualit des eaux protection des utilisations de l eau des fins agricoles Winnipeg Canada 1999 Eaux Usage agricole souterraines Disponible en ligne sur le site Canadian Environmental Quality Guidelines du Conseil Canadien des Ministres de l Environnement CCME http ceqg rcge ccme ca lang fr consult le 01 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 5 3 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A De mani re alternative et en compl ment des Recommandations canadiennes pour la qualit de l environnement 1999 2001 l expert a la possibilit de consulter les Recommandations pour la qualit des eaux au Canada 1987 1997 Le tableau suivant non exhaustif pr sente des sources canadiennes archives utiles l expert pour la d termination d un objectif de qualit alternatif pertinent Objectif de qualit Sources Protection de la vie Eaux de aquatique Conseil canadien des ministres de l environnement Recommandations surface pour la qualit des eaux au Canada Canada 1987 1997 Usage r cr atif Disponible en ligne sur
291. que En effet en raison de ces incertitudes les r sultats quantitatifs de l valuation d taill e des risques obtenus l issue de l tape de mod lisation ne peuvent tre compris comme une mesure exacte du risque r el Typiquement les incertitudes affectant les mod les num riques d crivant les ph nom nes d coulement souterrain et de migration de polluants dans les sols tels que ceux valu s dans le cadre de l valuation d taill e des risques pour les eaux souterraines sont de deux types e les incertitudes structurelles sont li es au mod le lui m me et aux ph nom nes qu il d crit Elles peuvent tre d ordre g ologique description lithostratigraphique approximative du sous sol pr sence de failles non prises en compte hydrog ologique utilisation inadapt e de fronti res imperm ables ou g ochimique mauvaise description des interactions chimiques entre composants pr sents dans le sol entre les composants chimiques et les phases solide liquide et gazeuses du sol Elles sont donc li es aux incertitudes du mod le conceptuel de site e les incertitudes param triques sont li es aux erreurs d estimation des param tres du mod le r sultant notamment des erreurs de mesure des donn es collect es sur terrain et des impr cisions des m thodes d estimation Une analyse de ces incertitudes permet de e mettre en perspective les r sultats obtenus de mani re a informer la prise de d c
292. ques du sol favorables au ph nom ne de bio d gradation des compos s consid r s Une analyse comparative qualitative de ces caract ristiques aux conditions physico chimiques propres au milieu renseignera l expert sur le potentiel de biod gradation du compos dans un tel environnement Cette tape doit pr c der tout choix de valeurs de biod gradation Exemples DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 f DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 7 2 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e Les compos s BTEX et ou huile min rale se biod gradent relativement rapidement en milieu a robie La pr sence d oxyg ne est donc un param tre critique Cela n exclut cependant pas la biod gradation plus lente en milieu anoxique ou ana robique en pr sence d autres accepteurs d lectrons mais la constante de bio d gradation A doit tre s lectionn e en cons quence e G n ralement les solvants chlor s se biod gradent en milieu ana robique et sont des accepteurs d lectrons rempla ant oxyg ne en quelque sorte La pr sence d un substrat permettant la croissance des micro organismes et fournissant un accepteur d lectrons l hydrog ne est donc requise Des r f rences classiques sur le sujet de valuation du potentiel de bio d gradation sont reprise
293. r est une m thode en d veloppement qui permet de mesurer le taux de bio d gradation in situ DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C3 7 3 A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES r a Hunkeler et al A guide for assessing biodegradation and source identification of organic groundwater contaminants using compound specific isotopes analysis CSIA EPA 600 R 08 148 Environmental Protection Agency 2008 Ce rapport est disponible en ligne sur le site de l EPA www epa gov ada consult le 20 11 2009 Ces tests longs et co teux sont rarement pratiqu s dans le cadre des valuations des risques Si l on dispose d un historique de suivi des concentrations dans l eau souterraine suffisamment long et de donn es d taill es au sujet de l coulement de la nappe il est aussi possible de d river la constante de biod gradation via calibration d un mod le de transport 3 VALEURS PAR D FAUT DE CONSTANTE DE BIO D GRADATION Le cas ch ant des valeurs publi es dans la litt rature scientifique peuvent tre s lectionn es avec pr caution Le site Internet du programme Transpol INERIS relatif la recherche sur les th mes de la caract risation de la mod lisation et de la surveillance des pollutions des sols et des nappe
294. r gle g n rale 10 d une Valeur toxicologique de r f rence est allou e la consommation quotidienne de 2 d eau de boisson par un adulte pesant 60 kg pour les polluants effets sans seuil la valeur correspond un risque additionnel de cancer de 1 pour 100 000 personnes D autres crit res provenant de la litt rature scientifique sp cialis e prise en compte de la coloration de l eau du d passement de seuils organoleptiques de crit res d cotoxicit Les r gles et principes d tablissement de ces valeurs sont d taill s en annexe C 1 16 L autre l ment d clencheur tant le d passement des Valeurs seuil tablies pour le sol et reprises dans le d cret sol La VSnappe Peut tre pond r e par les valeurs de fond ou remplac es par des Valeurs particuli res 17 Dans le d cret du 27 mai 2004 relatif au Livre II du Code de l environnement constituant le Code de l eau l eau potabilisable est d finie comme toute eau souterraine ou de surface qui naturellement ou apr s un traitement appropri physico chimique ou microbiologique est destin e tre distribu e pour tre bue sans danger pour la sant DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT a DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 2
295. r analyser la pollution existante et tenter de pr dire son volution moyen ou long terme La r alisation d un mod le pr dictif du comportement d un polluant en milieu non satur se passe en 2 temps conceptualisation et calibration du mod le d coulement puis calibration du mod le de transport Le mod le num rique reprend notamment une repr sentation de la g ologie du sous sol disposition et succession lithologique une d finition de la g om trie et des limites du domaine de transfert les conditions aux limites externes et internes ainsi que d ventuelles conditions initiales Le mod le comprenant une s rie de param tres d ordre g om trique g ologique hydrologique ou hydrog ologique il est recommand de privil gier les donn es de terrain comme param tres d entr e du mod le Toutefois d faut ils pourront tre estim s sur base de cas similaires report s dans la litt rature scientifique Certains param tres ne sont maitris s que de fa on tr s approximative et doivent tre estim s par analyse inverse ou calibration du mod le Cette tape de calibration extr mement importante vise ajuster les valeurs des param tres choisis en comparant les pr dictions du mod le num rique un jeu de mesures obtenues sur site Finalement l tape de validation du mod le consiste comparer ses pr dictions des observations mesures sur terrain non utilis es dans l tape de calibration D
296. ramme TRANSPOL aout 2006 O ATTEIA Chimie et pollutions des eaux souterraines 2005 S DENIS INERIS Biod gradation des solvants chlor s en conditions naturelles m canisme et caract risation synth se bibliographique Programme TRANSPOL octobre 2004 P A MARSLAND and M A CAREY A methodology for the derivation of remedial targets for soil and groundwater to protect water resources Environment Agency R amp D Publication 20 1999 J A CONNOR C J NEWELL and M W MALANDER Parameter estimation guidelines for Risk Based Corrective Action RBCA modeling NGWA Petroleum Hydrocarbons Conference Houston Texas U S 19 pp DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 39 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 3 2 R f rences utiles pour la realisation et l interpr tation d un essai de tra age Calcul des param tres hydrodispersifs dispersivit longitudinale a dispersivit transversale a porosit efficace ne Calcul du temps de transport en milieu satur DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 2 1 9 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQ
297. ransport vertical de solut s vers les eaux souterraines Une approche sur colonnes de sol non perturb 1 Caract risation des interactions solut s sol Revue de l Agriculture N 6 Vol 36 pp 1669 1676 OECD Survey of National Pesticide Risk Indicators 1999 2000 http www oecd org dataoecd 20 50 1934217 pdf OMS WHO 1998a Guidelines for drinking water quality Addendum to volume 1 Recommendations 2nd edition World Health Organization Geneva Switzerland 36 pp OMS WHO 1998b Methyl tertiary butyl ether Environmental Health Criteria n 206 World Health Organization Geneva Switzerland OMS WHO 1996 Guidelines for drinking water quality Volume 2 Health criteria and other supporting information 2nd edition World Health Organization Geneva Switzerland 973 pp OMS WHO 1993 Guidelines for Drinking water quality Volume Recommendations 2nd edition World Health Organization Geneva Switzerland 188 pp Otte P F J P A Lijzen J G Otte F A Swartjes C W Versluis 2001 Evaluation and revision of the CSOIL parameter set Proposed parameter set for human exposure modeling and deriving Intervention Values for the first series of compounds Report n 711701021 Rijksinstituut voor Volksgezondheid en Milieuhygiene RIVM Bilthoven The Netherlands 125 pp RAIS Risk Assessment Information System http rais ornl gov SPAQuE 2004 Proc dure de calcul des normes pour le sol valeur de
298. res aux VS OU VSnhappe d montre l existence du processus de d gradation devra identifier les cas o une substance fille plus toxique que la substance m re pourrait tre produite via des processus de d gradation et en tenir compte dans son valuation des risques En l absence de norme dans le d cret sols concernant un polluant reconnu toxique pour l homme et ou dangereux pour l environnement l expert proposera dans son rapport un crit re quivalent a VS OU VSnappe e soit issu d une autre r glementation belge ou trang re moyennant justification e soiten s inspirant des proc dures m thodologiques reprises aux annexes C 1 et C 2 Le crit re quivalant VS ou VS est g n ralement s lectionn dans le cadre de l valuation des risques pour la sant L expert pourra moyennant justification et en tenant compte de la quantit et de la qualit des donn es disponibles d finir des concentrations repr sentatives pour chaque tache sur la base desquelles les risques seront valu s Les concentrations repr sentatives retenues par d faut sont pr sent es au chapitre 2 1 7 ci dessus DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 36 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES L tude sera souvent r alis e substan
299. ri t s physico chimiques fondamentales du sol pHiy20 et teneur en Mati re organique plus exactement la fraction sans dimension de carbone organique f que l on calcule au d part de la teneur en mati re organique cf annexe C 1 Pour l utilisation de ces quations en vue d estimer la valeur de K applicable ajust e aux conditions de sol tudi es l expert devra d montrer qu il dispose de donn es fiables concernant les param tres pHiy20 et en 1 s 7 7s teneur en Mati re organique et repr sentatives de la situation soit unit spatiale d analyse tudi e 1 a oN En particulier pour la d termination de la teneur en mati re organiques les m thodes par perte au feu sont exclure DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 5 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 1 1 1 CAS DES POLLUANTS ORGANIQUES HYDROPHOBES NON IONISANTS De nombreux polluants organiques dissous peuvent s adsorber sur les particules solides hydrophobic theory Karickhoff et al 1979 Selon cette th orie la sorption de polluants organiques s effectue presque exclusivement sur la fraction de carbone organique a condition qu elle repr sente au moins 1 en masse du sol ou de l aquif re En investig
300. ribution des classes de risques 1 2 ou 3 telles que d crites la section 5 4 3 de la partie A du guide codification des r sultats de ESR o l valuation des mesures de s curit et ou de suivi ventuellement n cessaires pour couvrir les risques pour les eaux souterraines cas o les conclusions op rationnelles sont qu il n y a pas de menace grave et autres cas o l expert estime que des mesures de s curit et ou de suivi doivent tre mises en place titre conservatoire dans l attente de la r alisation de l EDR N et de ses conclusions le cas ch ant dans les cas o les conclusions op rationnelles de l ESR N am nent l expert recommander de proc der directement aux travaux d assainissement la formulation des objectifs d assainissement minimum permettant de supprimer la menace grave 5 1 2 Evaluation D taill e des Risques EDR N L valuation d taill e des risques met en uvre des proc dures plus complexes Ces proc dures peuvent faire appel des donn es de caract risation additionnelles ainsi qu des tests sp cifiques distingu s selon les modules lessivage et dispersion tableau 1 qui permettront de d crire les processus plus pr cis ment et de lever une partie des hypoth ses conservatoires appliqu es au palier 1 Dans la mesure o elle est rendue possible par une connaissance suffisamment d taill e des syst mes grace l hydrog ologie notamment l
301. romatiques calcul es sur base des VTR et retenues pour l laboration des VSnappe des DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 26 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES fractions globales exprim es en EC Les limites de quantification LQ sont donn es titre d information 6 1 1 2 VALEURS SEUIL POUR LES EAUX SOUTERRAINES VSyappe D FINIES POUR LES FRACTIONS CARBON ES Sur base des VSnappe tablies pour chacune des fractions aromatiques et aliphatiques et en tenant compte de leur proportion relative dans le m lange il est possible de calculer une VSnappe pour une fraction globale exprim e en EC Ce calcul se fonde sur les hypoth ses suivantes chaque fraction globale dans l eau ECs ECsg19 ECsio 12 ECsi2 16 ECs16 21 ECs21 35 est constitu e conventionnellement de 70 de compos s aliphatiques et 30 d aromatiques au sein de chaque fraction globale l additivit des risques pour les compos s aromatique s et aliphatique s non carcinog nes est suppos e La VSynappet fraction i COrrespond la concentration en polluants dans la fraction i qui porte la dose d exposition li e l ingestion d eau de boisson a 10 de la Valeur Toxicologique de R f rence VTR dose maximale admissible IR 0 1
302. roupes fonctionnels s ionisant aux s 2 valeurs de pH rencontr s dans la vadose conf rent aux polluants organiques hydrophobes ionisants des propri t s de sorption distinctes Dans l approche de l EPA la d termination des K s effectue en deux tapes 1 la d termination de l importance de l ionisation 2 la pond ration des K pour les esp ces ionis es K_ et neutres K oC i oc n en fonction du degr d ionisation calcul a une valeur de pH repr sentative pour le calcul de K 2 Schellenberg 1984 cit dans Environmental Protection Agency EPA 1996 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 6 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES K rn 4 A L 3 o K p est donn par la relation suivante Ko Ky K 1 5 oC i L quation 4 a notamment t utilis e pour pr dire les K mesur s en laboratoire pour le pentachloroph nol et d autres acides organiques ionisants en fonction du pH Le calcul des fractions non dissoci es est sp cifique au caract re acide base du polluant organique HA _ pH pKa D aaja 10 6 or El 1 107 J 7 n base B ae BH ou le pKa est la constante de dissociation du polluant Etant donn la difficult d obtenir
303. rs en rouge sont susceptibles de d passer la concentration saturante d une des fractions constitutives Cf Tableau 18 1 Les concentrations d passent le kg de polluant kg de sol DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 33 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 17 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 Les valeurs entre parenth ses exc dent les gammes de concentrations courantes rencontr es sur les sites pollu s soit gt 20000 mg kg Tableau 1 18 Valeurs d intervention par fraction globale exprim e en EC Vln fraction i limitant les risques pour les eaux souterraines par lessivage calcul es sur base d une composition conventionnelle de 70 d aliphatiques et 30 d aromatiques DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 34 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Propri t s de l horizon B 25 75 cm Calcul des VS g n riques 2 32E 03 1 74E 03 1 74E 03 MO Mati re organique O a gt gt D N N UI me wn N N Oo Fraction de carbone organique 1 74E 03 9 28E 03 Fraction de la porosite occup e par l eau Fraction d eau dans le sol Fraction d a
304. rser Si plusieurs horizons distincts sont pollu s il convient de consid rer l horizon le plus contraignant pour l ajustement ce qui revient calculer le Ksw pour chaque horizon de sol distinct et prendre le plus s curitaire e Pr sence de voies de circulation pr f rentielle anthropiques lorsque le terrain est caract ris par la pr sence de voies de circulation pr f rentielle anthropiques telles que des gaines techniques imp trants cette contrainte peut tre assimil e une des restrictions d application reprises au 8 5 3 2 1 assimil e la pr sence de roche fissur e L expert doit alors consid rer d autres approches d valuation du transfert de la pollution Par ailleurs comme mentionn dans la m thodologie section 5 3 la valeur limite VSy VSvw ajust e ne constitue pas n cessairement un crit re pertinent de menace grave au niveau du palier 1 de l valuation des risques de lessivage l o les VSnappe ne sont pas applicables Sp cifiquement dans le cas des nappes non exploitables la Vly est propos e pour l valuation des risques de lessivage De plus pour rappel les situations o des concentrations mesur es en hydrocarbures p troliers mesure globale Cio C4o OU mesure de certaines fractions EC distingu es ou non pour les fractions aliphatiques et aromatiques ou en certains HAP d passent le seuil de 20 000 mg kg doivent faire l objet de travaux d assainissement au sens des r gles add
305. rsque les param tres requis pour le calcul de d sont jug s fortement incertains on prend comme valeur par d faut d 2m t Pickens and Grisak 1981 ASTM 1995 EPA 1986 cit s dans Connor J A R L Bowers S M Paquette C J Newell 1997 Soil attenuation model for derivation of risk based soil remediation standards Groundwater Services Inc Houston Texas U S 34 pp Gelhar amp Axness 1981 cit dans Environmental Protection Agency EPA 1996 A noter qu au palier 2 une mesure la dispersivit longitudinale ax pourra ventuellement s effectuer par un essai de tra age DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C2 6 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 2 2 2 Conductivit Hydraulique K Il est recommand dans la mesure du possible de se fonder sur la mesure effective de la conductivit hydraulique l aide de pompages d essai cf annexe C 3 3 section 2 Alternativement des valeurs indicatives d pendantes de la formation g ologique de r f rence ou du type d aquiferes en Wallonie sont disponibles et ont t tablies par calcul sur base de donn es recueillies dans le cadre d tudes hydrog ologiques Ces valeurs pourront tre utilis es par d faut au stade de l ESR dans le cadre d un ajustem
306. s Parcs Province du Qu bec Canada Principe mise en place et interpr tation d essais de pompage selon le contexte hydrog ologique en r gime http www mddep gouv qc ca eau souterraines guide_ permanent ou transitoire pompage index htm consult le 27 10 2009 G de Marsily Cours d hydrog ologie Universit Paris VI 2004 Notions essentielles d hydrog ologie Pr sentation et modalit s d interpr tation des essais de pompage selon le contexte hydrog ologique en r gime Disponible en ligne sur le site de l Institut Sup rieur en ae permanent ou transitoire Ing nierie et Gestion de l Environnement ISIGE http www e Pr sentation et modalit s d interpr tation des divers sige ensmp fr cms libre hydro_sols_pollues hydroGener essais de perm abilit in situ al _IfrFR index html consult le 28 10 2009 Introduction la mod lisation hydrog ologique G de Marsily Quantitative Hydrogeology Groundwater Ouvrage en version anglaise reprenant les notions Hydrology for Engineers Paris 1986 d finies dans le cours de G de Marsily 2004 Description des m thodes utilis es en France et dans le monde pour r aliser des mesures de conductivit J C Chossat Mesure de la conductivit hydraulique hydraulique au champ et au laboratoire en milieu dans les sols 2005 satur ou non Etude comparative des avantages et inconv nients intrins ques chaque m thode DIRECTION GENERALE OPERATIONN
307. s propose diverses ressources pour assister l expert au niveau de la d termination de la constante de bio d gradation d un compos en fonction de caract ristiques propres aux essais r alis s Des donn es exp rimentales Ky et T relatives divers HAP et solvants chlor s ont pu tre synth tis es grace une vaste tude bibliographique des valeurs mesur es lors de divers tests de laboratoire ou in situ N anmoins ces valeurs ne peuvent tre utilis es que si les renseignements acquis sur le site conditions redox lithologie f sont suffisamment proches des caract ristiques du site tudi dans la publication Les r sultats de l tude qualitative visant estimer le potentiel de biod gradation seront utiles au choix des valeurs par d faut L expert devra ventuellement valuer si des donn es plus r centes ne sont pas plus pertinentes dans le cadre de son projet Le tableau ci dessous pr sente les ressources disponibles du programme Transpol relatives la d termination de la constante de bio d gradation R f rences utiles non exhaustif Outils utiles disponibles gt O BOUR Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Synth se bibliographique relative aux param tres K4 sorption et T biod gradation Rapport Synth se bibliographique des param tres d tude ref INERIS
308. s aux eaux souterraines sont d taill s la section 2 1 La m thodologie de l valuation des risques pour les eaux souterraines fait galement appel un certain nombre de valeurs limites de concentration en polluant d finies pour les sols et les eaux souterraines Ces valeurs limites sont pr sent es la section 2 2 Quant aux concepts cl s li s aux notions hydrog ologiques ils sont introduits la section 2 3 2 1 Concepts cl s ayant trait l valuation des risques pour les eaux souterraines 2 1 1 Concept de risque pour les eaux souterraines Le concept g n ral de risque a t d fini dans la patrie A du guide Deux l ments sp cifiques sont signaler pour le cadre particulier de l valuation des risques pour les eaux souterraines l eau souterraine est consid r e la fois comme cible milieu r cepteur prot ger et ou comme vecteur de transfert l objectif minimal en mati re de strat gie de gestion pour l eau souterraine en tant que milieu r cepteur sera outre de mettre en place les mesures de gestion requises pour les situations de menace grave av r e de pr venir toute d gradation significative ult rieure de sa qualit suivant le principe de non aggravation Cet objectif s inscrit tant dans le cadre du volet pr vention de la pollution du sol du d cret sols la d finition du terme sol incluant explicitement l eau souterraine que dans le cadre plus
309. s ci dessous Wiedemeier et al Technical protocol for implementing intrinsic remediation with longterm monitoring for natural attenuation of fuel contamination dissolved in groundwater Air Force Center of Environmental Excellence 1999 Ce rapport est disponible en ligne sur le site de l AFCEE http www afcee af mil resources technologytransfer index asp consult le 20 11 2009 Wiedemeier et al Technical Protocol for Evaluating Natural Attenuation of Chlorinated Solvents in Ground Water EPA 600 R 98 128 Environmental Protection Agency 1998 Ce rapport est disponible en ligne sur le site de l EPA http www epa gov ada pubs reports html consult le 20 11 2009 Saada et al Etat des connaissances sur l att nuation naturelle des hydrocarbures rapport final BRGM RP 54183 FR 2006 Ce rapport est disponible en ligne sur le site du BRGM www brgm fr Rapport code RP 54183 FR pdf consult le 20 11 2009 Les tests disponibles pour mesurer la constante de bio d gradation sont les tests en laboratoire et les tests in situ En g n ral les tests en laboratoire bio d gradation en colonne et ou tests en microcosmes sont peu probants pour d terminer des taux de bio d gradation in situ Ils servent plut t d montrer le potentiel de bio d gradation sur site mais sont peu fiables pour d terminer les constantes utilisables dans les mod les L utilisation de l analyse d isotope sp cifique au compos consid
310. s de dispersion dans l attente des travaux d assainissement Les mesures de suivi dans le cadre particulier de la pr vention des risques pour les eaux souterraines consisteront le plus souvent en une obligation de suivi sur la qualit des eaux souterraines selon un programme bien d fini fixant les points de conformit pi zom tres puits d observation sources captages concern s les polluants mesurer le calendrier des analyses fr quence et dur e et les seuils de qualit des eaux respecter Ces mesures auront pour objet de couvrir les incertitudes associ es aux calculs de l valuation des risques Dans les cas complexes l valuation des risques pour les eaux souterraines pourra par exemple conclure sur la base d un faisceau d indices convergents que les risques d une dispersion significative de polluant l aval hydrog ologique du terrain actuellement et dans le futur sont probablement faibles ma trise probable ou tr s probable des risques Cette probabilit pourra tre jug e suffisante pour ne pas d clarer ou ne pas d clarer dans l imm diat qu il y a pr sence d une menace grave pour autant e qu un suivi dans le temps soit effectu pour v rifier la justesse des conclusions de l valuation des risques pour les eaux souterraines e qu un plan de rechange soit disponible pour r aliser l assainissement des eaux dans le cas ou le suivi indiquerait qu
311. s exp rimentations DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 24 Si DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ae MATERIEL DE LABORATOIRE Ci dessous est pr sent e une liste non exhaustive du mat riel de base a pr voir pour la mise en ceuvre de tests en batch e Tamis diam tre 2mm e Centrifugeuse e Pilon et mortier e Tubes centrifuger id alement en verre dans le cas de compos s volatils ferm s herm tiquement par un bouchon de t flon e pH m tre e Balance lectronique pr cision de 0 01 g e Shaker ou r cipient pour m langer e Pipettes e Sacs en pastique ae PRECAUTIONS Certains compos s sont potentiellement dangereux L op rateur devra prendre les pr cautions d usage lors de la manipulation des chantillons de sols et d eau pollu e Il est recommand que l op rateur soit muni de gants blouse lunettes lors des manipulations Il peut galement pr voir un masque afin de pr venir toute p n tration par voix nasale L usage d une hotte ventil e est requis en particulier dans le cas de compos s volatils Des sacs plastiques seront utilis s pour jeter les d chets de sol Les pr cautions relatives aux d chets toxiques solides comme liquides seront assur es 2 4 5 PREPARAT
312. s par des outils de niveau 1 dans un premier temps puis par des outils de niveau 2 s il juge n cessaire de passer ce second palier de l valuation des risques pour les eaux souterraines Dans le cadre de la sous t che 1 le crit re objectif de qualit pour le sol devra tre v rifi apr s e ajustement du FAG lequel fait intervenir divers param tres outils tels que le facteur de partition sol eau K ou la conductivit hydraulique K e mesure in situ de la concentration en polluant dans le sol Cs Dans le cadre de la d termination du param tre conductivit hydraulique K un outil est propos pour chaque niveau de palier et une r f rence l annexe C 3 3 permet l expert de disposer des ressources scientifiques utiles la d termination de ce param tre 2 Pour rappel si les hypotheses du mod le conceptuel standard ne sont pas applicables il appartient l expert de le justifier et de proposer de mani re motiv e une autre approche pour ce volet de l valuation des risques DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT a DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 3 Introduction aux outils et leur s lection Le tableau de synth se des divers outils propos s pour la mise en uvre de la m thodologie d
313. s tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de lessivage DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 45 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Pour les nappes exploitables la deuxi me partie de l valuation simplifi e des risques de lessivage a pour objectif principal d estimer la mobilit verticale potentielle des polluants Ladite mobilit potentielle est estim e en premi re approximation partir d une quation simple analogue a celle de Darcy en calculant le temps de transfert du ou des polluants au sein de la zone vadose Cette approche ne permet pas d estimer la concentration au droit de la nappe r sultant du lessivage seulement si le front atteindra la nappe ni de tenir compte de processus d att nuation Les param tres sont soit fix s des valeurs par d faut par exemple l infiltration efficace soit estim s a partir de r gressions notamment pour l estimation du coefficient de partition sol eau Ky n cessaire pour le calcul du facteur de retard tableau 1 et annexe C 5 S il peut tre d montr que les polluants ne sont pas susceptibles d atteindre la nappe exploitable
314. s variations physico chimiques des eaux en contact avec cette matrice DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 21 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A Plus la population pr sente des h t rog n it s lithologiques et physico chimiques plus le taux d chantillonnage doit tre accentu pour atteindre une pr cision donn e En g n ral s il est v rifi que certaines diff rences puissent exister au sein des unit s litho stratigraphiques de consid rables variations peuvent tre attendues pour des caract ristiques telles que le pH les concentrations en mati re organique phosphore potassium sodium la conductivit la densit apparente la perm abilit ou porosit Les variations au sein d une m me unit sont g n ralement telles qu il est impossible d estimer les diff rences entre unit s avec un degr de pr cision satisfaisant Pour la plupart des caract ristiques les h t rog n it s existantes non seulement entre unit s mais encore au sein des unit s m mes d croissent en fonction de la profondeur Un certain nombre des propri t s physico chimiques des sols changent plus verticalement que lat ralement Un profil de subsurface n cessite g n ralement un moindre taux d chantillonnage qu u
315. sable du Bruxellien 5 E 5 m s et le gravier 1 E 3 m s Note 4 Annexe 4 du document Attribution de normes de qualit aux sols de la R gion wallonne Annexes techniques SPAQUE rapport interne avril 1999 57 pp Note 5 Piwoni and Banerjee 1989 Schwarzenbach and Westall 1981 cit s dans EPA 1996 Tableau 1 10 Param tres requis et valeurs s lectionn es par d faut pour le calcul de la concentration maximale tol rable au droit de la source de pollution C DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 21 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 5 4REGLE GENERALE POUR LA S LECTION DE LA VALEUR FINALE DE Vlinappe En r gle g n rale la valeur d intervention pour les eaux souterraines a t fix e la concentration la plus contraignante parmi Crh Creco et Cim en s assurant d un rapport minimum de 2 entre la VSinappe et la Vlinappe 5 5 VALEURS TABULEES DE VliNappE Aux tableaux 1 10 et 1 11 sont reprises les valeurs de Vi du D cret du 5 d cembre 2008 relatif la Gestion des Sols respectivement pour les m taux lourds m tallo des et les polluants organiques Annexe l D cret du 5 d cembre Parametre 2008 ug L Arsenic 40 Cadmium 20 Chrome total Chrome VI 90 Cuivre Mercure 4 Nickel 8
316. sation des parties 1 et 2 de chaque module proc de selon les trois tapes logiques pr sent es dans la partie du guide section 5 4 2 savoir DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 32 Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e Etape 1 d analyse pr liminaire e Etape 2 de comparaison des concentrations du sol et des eaux souterraines aux valeurs limites d application premi re partie de l ESR N et le cas ch ant de r alisation des tests propos des temps de transfert deuxi me partie de l ESR N e Etape 3 d interpr tation des r sultats comprenant o l interpr tation r alis e en vue de la d duction des conclusions op rationnelles de l ESR N c est dire les conclusions quant a soit l acceptabilit du risque de lessivage et de dispersion pas de menace grave signifiant la fin de l ER N soit le maintien de la menace grave titre d hypoth se signifiant que ER N doit tre poursuivie par une EDR N moins qu un assainissement ne soit directement r alis o l interpr tation des tests de comparaison des concentrations du sol et des eaux souterraines aux valeurs limites de premier et de deuxi me niveau l instar respectivement des VS et VI en vue de l att
317. sentant la vitesse de migration de l eau Moreale Van Bladel 1983 Le FM correspond d s lors un facteur compris entre 1 polluant tr s mobile et 2 polluant immobile Re le facteur de retard Kanp le coefficient de partition sol eau de l aquif re L kg solide Pbnp la densit apparente l tat sec de l aquif re Kesoide dM so Neff la porosit efficace de l aquif re Le facteur multiplicateur li la biod gradabilit FM est calcul selon la relation FM 4 log t pour t lt 1000 jours FM 1 pour t gt 1000 jours et m taux lourds avec t le temps de demi vie exprim en jours Cette approche est appliqu e ci dessous titre indicatif des m taux lourds et des polluants organiques biod gradables ou persistants Tableau 1 8 Polluants organiques tr s mobiles et tr s biod gradables 1 10 jours Polluants organiques tr s mobiles et moyennement biod gradables 1 1 f 500 jours Polluants organiques tr s mobiles et peu biod gradables 1 gt 1000 jours Tableau 1 9 Valeurs th oriques attribu es au facteur multiplicateur FM calcul es comme le produit d un crit re de mobilit FM et d un crit re de biod gradabilit FM Il est noter que d autres seuils sont pr conis s notamment par Oregon State University Extension Pesticide Properties Database potentiel de lessivage
318. sivage ou au sein de la nappe module dispersion Il est noter que l valuation simplifi e des risques n est pas une tape obligatoire de l valuation des risques pour les eaux souterraines l expert peut avoir recours des approches sp cifiques si elles sont justifi es ou proc der directement l valuation d taill e des risques section 5 1 1 L valuation simplifi e des risques est cependant fortement recommand e pour d limiter le contenu de l valuation d taill e des risques De fa on g n rale le passage de l valuation simplifi e des risques l valuation d taill e des risques est conditionn par un avis d expert et peut notamment se fonder sur l int r t conomique a proc der une valuation plus d taill e Il s agit d appr cier si les co ts associ s la mise en uvre de calculs mod lisation et d investigations sp cifiques suppl mentaires tests de lixiviation de tra age etc sont justifi s ou non au regard des conomies potentielles en termes de co ts d assainissement ou de gestion de la pollution que permettrait une vision plus nuanc e et r aliste des risques Le cas ch ant il pourra tre conclu qu un assainissement sans passer par une valuation d taill e des risques est une option plus avantageuse De fa on g n rale galement la r alisation de ESR N prise dans son ensemble pour les aspects lessivage et dispersion et pour la r ali
319. sont formul es Elles portent principalement sur le choix des ph nom nes consid rer les objectifs attendus et les outils de calcul en eux m mes Toutefois notons que la clef de l efficacit et de la pr cision lors de la mod lisation d un syst me aquif re d pend en premier lieu de l laboration du mod le conceptuel et de la qualit des donn es disponibles et utilis es Il est galement n cessaire de mettre l accent sur le fait que les mod les peuvent se r v ler utiles dans certains cas en tant qu outils d aide la d cision mais qu ils ne sont pas toujours indispensables pour mettre en uvre des actions sur un site pollu notamment des mesures de gestion La r alisation d une mod lisation peut tre longue voire futile la vue des donn es disponibles peu d informations ou donn es d j suffisamment alarmantes et elles ne doit en aucun cas retarder une prise de d cision quant la s curit des personnes potentiellement expos es En outre l ensemble des intervenants et en particulier le mod lisateur doit avoir conscience du fait que le mod le ne peut fournir des r sultats absolus ni tre utilis sans un minimum de donn es d entr e de bonne qualit Les r f rences du guide en question sont pr sent es ci dessous Z INERIS Recommandations relatives au choix entre mod le analytique et num rique dans le cadre de l tude du transfert de polluants dans le sol et les eaux souterrain
320. spatiales d analyse prise en compte e soit l absence probable de menace grave de lessivage si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de lessivage persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou des mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude assorti ventuellement de mesures de s curit sur usage de l eau L expert veillera n anmoins pr ciser et motiver de mani re d taill e en quoi il s estime raisonnablement confiant dans la validit des hypoth ses et des d veloppements qui l am nent proc der de la sorte afin qu un tiers avis sp cifique puisse le cas ch ant tre valablement prononc e soit l existence d une menace grave de lessivage l expert doit exploiter les r sultats pour se prononcer sur l urgence de l assainissement les r sultats de l valuation des risques pour les eaux souterraines module lessivage sont ventuellement combiner avec les r sultats de l valuation des risques pour les eaux souterraines module dispersion section 5 4 ainsi qu avec ceux issus des valuations des risques pour la sant humaine partie B ou les cosyst mes partie D DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROT
321. spond une formation caract re imperm able elle n est conomiquement pas exploitable Bien que ces d finitions soient assez subjectives ces termes sont utilis s ici afin de renseigner une chelle r gionale sur le caract re globalement perm able semi perm able ou imperm able d un ensemble de couches g ologiques annexe C 3 3 IIs donnent une id e du potentiel conomique que repr sentent les diff rentes unit s hydrog ologiques en termes d exploitation Cette classification se base principalement sur la description lithologique des formations g ologiques disponibles entre autres dans les cartes g ologiques La d finition du caract re exploitable ou non d une nappe d eau est primordiale dans le cadre de l valuation des risques pour les eaux souterraines car les principes de gestion des risques consid r s sont distincts Or dans la mesure o certains ouvrages de prise d eau notamment destin s la distribution publique sont r pertori s dans des formations dites aquitards ou aquicludes de la carte hydrog ologique cette classification ne peut tre utilis e comme r f rence pour d terminer le caract re exploitable ou non d une nappe D s lors sont consid r s comme nappes exploitables dans le cadre de la gestion des risques e Tous les terrains indur s roche coh rente satur s d eau ind pendamment du d bit pomp Ce choix est motiv par l existence av r e de nom
322. st illimit e et tous les sites d adsorption ont la m me affinit chimique e L effet du potentiel redox sur la mobilit des m taux lourds n est pas consid r e Pas de sorption comp titive des polluants organiques sur la mati re organique e La comp tition entre m taux lourds n est pas prise en compte Le transfert d un polluant r actif dans le profil est influenc par la r action d adsorption d sorption entre les phases solide et liquide du sol Cette r action peut soit tre limit e cin tiquement hypoth se de non quilibre local soit correspondre une situation d quilibre atteint rapidement hypoth se d quilibre local Sous cette derni re hypoth se l quilibre entre les phases solide et liquide est atteint de fa on instantan e compar e aux DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 8 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES A temps caract ristiques de l advection dispersion Valocchi 1985 n gligeant galement toute cin tique d adsorption et de d sorption sorption r versible Par mesure de pr caution il a t opt pour un mod le faisant appel une hypoth se d quilibre local entre la phase dissoute et la phase adsorb e En effet la prise en compte de r actions de sorption limit
323. t e sch matiquement sous la forme d un logigramme la Figure 9 Elle a pour objectifs e d une part d estimer le temps de parcours du ou des polluants jusqu la ou jusqu au cible s e d autre part d valuer si les concentrations estim es en polluants compte tenu des r serves encore lessivables dans le sol section 5 3 et de leurs vitesses de lessivage actuelles ou pr visibles dans cette nappe respectent les objectifs de qualit aux points de conformit pr alablement d finis lors de l laboration du Mod le conceptuel du site L expert mettra en uvre la partie 2 de l valuation pour les substances pour lesquelles il n a pas pu conclure l absence de menace grave de dispersion l tape pr c dente A noter que si d autres substances a priori ne pr sentant pas de menace grave de dispersion peuvent avoir un impact sur la mobilit des substances retenues l expert devra en tenir compte dans son valuation des risques de dispersion DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 58 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Figure 9 Logigramme d taill pour ESR N dispersion Partie 2 par recours a des outils de pronostic simples et des hypoth ses conservatoires PARTIE 2 AVEC CONSID
324. t charg Comment e l existence ou non de corr lations entre les polluants analys s et quantifi s au niveau du sol et des eaux souterraines si l tude de caract risation n a pas suffisamment tudi ces corr lations En l absence de corr lation il y a lieu d identifier si la pollution observ e au DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT a DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES niveau des eaux souterraines est originaire de l amont du terrain tudi ou de la partie de terrain tudi e Il peut s agir d une ou de plusieurs autres sources ponctuelles ou de concentrations de fond nappes historiquement d grad es section 2 3 3 e a pr sence de panaches et de gradients de concentrations au niveau des eaux souterraines La taille et la forme d un panache ainsi que le gradient de concentration peuvent fournir des indications au sujet de la dispersion L expert devra v rifier si la direction de migration sugg r e par ce gradient est coh rente ou non avec la direction pr sum e de l coulement de l eau indiqu e par la pi zom trie S il y a coh rence le mod le conceptuel est simple sinon il faut trouver une explication pour la divergence impact d un captage intermittent pr sence d une couche dense migra
325. t lorsque VSnappe est remplac e par Vlnappe 3 M THODE D AJUSTEMENT DES VSy ET VIn Pour l ajustement des VS et des Vin deux m thodes peuvent tre utilis es par l expert en fonction des donn es sa disposition e soit par type d aquif re Cette m thode permet de faire varier uniquement le facteur FD qui a t d fini pour les 6 grands types d aquif res en Wallonie cf ci dessous e soit par calcul complet Cette m thode implique que l expert dispose de donn es ou de mesures particuli res au site d tude pour les param tres utiles au calcul des facteurs FD Fv et Ksw Toutes les donn es ou mesures entr es dans le calcul doivent faire l objet d une justification A d faut de donn es ou de mesures sur certains param tres des valeurs par d faut d pendantes du type d usage ou du type de nappe peuvent tre utilis es Dans tous les cas au minimum les parametres suivants doivent tre ajust s sur base de mesures de terrain et moyennant justification e type d aquif re e pH e Mati re organique DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C2 3 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 4 DETAIL DE LA PROCEDURE 4 1 EQUATION GENERALE L ajustement de la VS se base sur la relation suivante 7 1 FD ajust
326. t mises la disposition de l expert de mani re pr ciser les modalit s de r alisation de la sous t che et ou de sa justification Crit res respecter Le cas ch ant une sous t che d finit un ou plusieurs crit res respecter Ces crit res constituent les valeurs concentration temps volume flux limites conditionnant logigrammes m thodologiques d taill s aux sections 5 3 et 5 4 e le passage d une action l autre du palier 1 jusqu la fin du palier 2 dont la finalit se traduit par la consid ration de l existence d une menace grave cas de non respect des crit res e a conclusion toute tape de la m thodologie de l hypoth se d absence d une menace grave cas de respect des crit res Certaines sous t ches ne font pas intervenir de crit re particulier par exemple valuation de l int r t conomique du passage au palier 2 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 30 18 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Param tres d terminer 1 Param tres d terminer 2 Les param tres d terminer constituent les donn es d entr es des quations ou des mod les utilisant les m mes quations qui r gissent le mod le conceptuel aussi bie
327. t r put es tre g n ralement plus importantes que les incertitudes param triques et peuvent tre quantifi es sur base de mod les num riques alternatifs De telles approches multi mod les restent cependant difficilement applicables l chelle d un projet local vu les moyens mettre en uvre L incertitude param trique peut g n ralement tre valu e via une analyse de sensibilit Celle ci vise identifier l influence d une variation des param tres d entr e du mod le sur ses pr dictions Les param tres les plus sensibles sont ceux provoquant des variations les plus importantes dans les pr dictions du mod le Ces sont donc les param tres dont l incertitude affecte celle des pr dictions du mod le de fa on plus importante L expert veillera donc compl ter les r sultats pr dictifs du mod le utilis dans le cadre de l analyse d taill e des risques d une analyse de sensibilit et v rifier sur base de celle ci e la pertinence de sa d marche de mod lisation et des conclusions auxquelles elle m ne compte tenu du niveau de pr cision que doivent avoir les param tres les plus sensibles et de l attention qui leur ont t accord e durant l tude de caract risation lors de leur d termination sur terrain ou en laboratoire DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 53 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTEC
328. tance longitudinale L jusqu au point de r f rence c a d la distance de x tout point d observation selon Pickens et Grisak 1981 e ay 0 83 log 10 L selon Xu et Eckstein 1995 Dans la premi re m thode ay est constante dans tout le domaine mod lis alors que pour les deuxi me et troisi me m thodes elle augmente proportionnellement avec L Bien que les m thodes indiqu es ci dessus fournissent une premi re valuation acceptable de ay en r alit la valeur calibr e pourrait tre encore plus petite que celles calcul es partir des trois m thodes et par cons quent r duirait au minimum l erreur r sultant de l approximation issue des mod les bas s sur l quation de Domenico DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 6 4 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Selon les recherches de Guyonnet et Neville 2004 le mod le original de Domenico 1987 est entach d une erreur minimale quand le nombre de Peclet Pe est sup rieur 6 ce qui repr sente une couche aquif re relativement perm able Par d finition Pe v X ax Avec v vitesse de l eau souterraine X distance longitudinale au point de r f rence e ay dispersion longitudinale Par cons quent une forte valeur de Pe sign
329. tent de risques inacceptables ni pour la sant ni pour l environnement ils peuvent sous r serve des autres conditions fix es la section 5 6 1 de la partie A tre laiss s en place moyennant l adoption de mesures de s curit et ou de suivi qui d coulent automatiquement du fait que les concentrations mesur es d passent la VI art 48 2 du D cret sol Parmi les autres conditions cit es la section 5 6 1 de la partie A figure un crit re de non aggravation qui pr cise que le maintien en place des produits libres ne peut conduire une augmentation significative de la masse dissoute des diff rents polluants en ce compris ceux issus des processus de d gradation att nuation 12 Voir la note de bas de page 8 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS Wa CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES En l occurrence l expert peut conclure au respect pr sum du crit re de non aggravation si une mod lisation accompagn e de donn es de validation monitoring montre que la longueur actuelle du panache dissous n volue pas de plus de 10m ou de plus de 25 sur une p riode de 100 ans Pour l application de ce principe la longueur d un panache est mesur e pour chaque substance dissoute identifi e en consid rant la longueur d
330. tes parasitent la pr cision sur la d termination du Ky ne permettant pas forcement d tablir une relation distincte entre K et Cl 2 4 7 4 CALCULS DU R Le facteur de retard R est calcul partir de la valeur de Ky d termin e par un test en batch selon la relation ci dessous DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 37 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Avec e 4 densit apparente de la matrice solide g cm e ne porosit efficace e K coefficient de partage sol eau cm g Il est recommand de proc der de nouvelles mesures exp rimentales pour l estimation de ces param tres sur des chantillons de sol non remani s Dans le cas o des mesures exp rimentales s av rent complexes mettre en uvre il est possible d mettre certaines hypoth ses relatives la d termination des param tres ne etp p Une analyse de sensibilit de ces deux param tres sur la valeur de R est alors requise afin de consid rer des fourchettes de valeur de Rg Exemple Analyse de sensibilit r alis e sur le param tre p Les valeurs de densit p consid r es sont les suivantes 1 60 g cm 1 75 g cm 1 90 g cm Le param tre n est fix une valeur hypoth tique r aliste de 0 08 Le param tre
331. tion souterrain L m Epaisseur de l aquif re da m Log de forage lt Formation g ologique de r f rence Formation g ologique de r f rence Conductivit hydraulique satur e K m s perm abilit in situ ou essai de Gradient hydraulique AH m m Longueur de la Carte pi zom trique locale zone contamin e parall le au flux souterrain L m Longueur de la un contamin e parall le au a Donn es relatives la g om trie de la source de pollution souterrain L m tude de caract risation Formation g ologique de r f rence VSNajust e t VINajust e particuli rement le Facteur d att nuation global ajust FAG ajust iS ESES Bilan hydrologique 7 ep Objectif de qualit pour les eaux souterraines VSnappe nappe ae Mod le analytique o num rique du transfert d un polluant exploitable OU Vinappe nappe non Concentration en polluant future dans l eau au droit de la source Cuappe ug l HEARING dede X exploitable ou exploitable sous conditions Formation g ologique de r f rence X Donn es lithostratigraphiques issues des Log de forage Temps de transit du front de polluant au sein FeO En ET VOLE Ms GENS A RES ly 0 valeurs issues de la litt rature A Temps de transit lt 100 ans de la zone non satur e t s i 5 2 Are re Facteur de retard R mesure ou calcul en fonction R gressions lin aires donn es issues de la litt rature X O T N 2 3
332. tion au point de conformit est interpr t dans le cadre de l valuation des risques pour la sant humaine partie B ou pour les cosyst mes partie D afin de d montrer la pr sence ou l absence d une menace grave pour la sant humaine ou les cosyst mes caus e par la pollution projet e au point de conformit e soit l objectif de qualit au point de conformit est fourni par l valuateur des risques pour la sant humaine ou les cosyst mes sous la forme d une concentration dans les eaux souterraines Les r sultats quantitatifs de l valuation d taill e des risques ne sont pas des mesures exactes du risque r el en raison des incertitudes rencontr es tout au long du processus d valuation Les mod les math matiques d crivant les ph nom nes r els tels qu utilis s dans le cadre de l valuation d taill e des risques pour les eaux souterraines contiennent classiquement deux types d incertitudes e le premier type est li au mod le lui m me et d la description physico chimico math matique inexacte du syst me e le second type est li aux param tres du mod le et d aux erreurs d estimation et de proc dures adopt es dans la collecte des donn es exp rimentales utilis es Une analyse de ces incertitudes permet de e mettre en perspective les r sultats obtenus de mani re a mieux informer la prise de d cision e mettre en vidence les points de l valuation d taill e
333. tion de l int r t conomique du passage au 2eme palier 4 Relation bas e sur l quation de DARCY DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 27 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Exemple pour l utilisation du tableau t ches et outils Dans le cadre du module lessivage une des t ches est d finie par l interpr tation des concentrations en polluants dans le sol Cette t che se subdivise en deux sous t ches ex cuter une justification y est associ e Dans ce cas l expert doit e ajuster VSy ou Vly si les hypoth ses du mod le g n ral ayant servi au d veloppement de la VS absence de voies de migration pr f rentielles ou d coulement triphasique etc sont applicables au terrain tudi e 2 mod liser le transport du polluant en milieu poreux non satur si le recours la mod lisation est n cessaire Les sous tdches s articulent en fonction de leur num ro d attribution et de leur intervention au palier 1 ou 2 de l valuation des risques pour les eaux souterraines certaines sont reprises par une annexe qui d crit les fondements scientifiques qui leur sont propres Les sous tdches impliquent que l expert v rifie le respect de certains crit res associ s au calcul ou la mesure de param tre
334. tion sol lixiviat Kay 7 3 3 Expression du Facteur de redistribution massique dans la vadose F 9 3 4 Expression du Facteur de dilution FD sine 10 3 5 Valeurs tabul es de VS ne drsasnescnesn na toene nus cenens ne toeen esse teen denses ttes citer tone neer perse t ie 11 Principes d Etablissement GE VS sn nn een een ee een ne ee ne eee ne eee eee eee onu tee epnneee 14 4 1 Crit res retenus pour la fixation des valeurs de VSp5ep 14 AP Val TAU CS deN S Sn nn ae E ta me a 15 Principes d Etablissement de Visas cesse ce see eee ee teen nensett sense ett sens enq annee 16 5 1 Crit re relatif la sant humaine inner 17 S2 Critere ECOLOKICOIO SI GUC ses2cccesesseusnncenasiicandaavuidwacdadecsdunwaagissenansaneineaesaieedensjuansagiauaiSeacdauvanieadartaneaceesaeeiae 17 5 3 Critere r latit ala MODI E Enr EERE EEEREN EENEN AENEON 19 5 3 1Solution analytique approximative de Domenico 19 5 3 2 Expression du facteur d att nuation sise 20 5 4 R gle g n rale pour la s lection de la valeur finale de Vippezs 22 S5 Valeurs bal UNG SS de VS as acca eee 22 Cas particulier des hydrocarbures PEtroliers sccscccscsscceccesccscceccesccscceccesccncceccesccnccescscceccescsccecceses 24 6 1 Etablissement des valeurs seuil pour les eaux souterraines Us 24 6 1 1Valeurs seuil pour les eaux souterraines VSnappe d finies pour les fractions aliphatiques et FOR a a nn D de a nn 24 6 1 2Valeurs seuil pour les eaux souterraines
335. tions au moins 3 fois de plus e S chez l chantillon tamis et nettoy temp rature ambiante 20 25 C pendant une nuit soit environ 12 heures e Stockez l obscurit 4 C pr t pour l analyse du Cr VI r siduel dans la phase solide Cet exemple de protocole peut tre utilis dans le cas de compos s pr sentant des processus de mobilit au sein d une matrice rocheuse similaires Dans tous les cas l expert doit optimiser son protocole de nettoyage en fonction des caract ristiques hydrodynamiques du polluant test choix de m thode d extraction vitesse de centrifugation dur e des phases de nettoyage nombre de phases 2 4 5 1 4 CONDITIONNEMENT DES ECHANTILLONS DE SOL PREPARES Pour chaque chantillon de sol x sous chantillons de masse respective M sont consid rer e 1 sous chantillon t moin sera soumis un test en batch par m lange d une solution m re d pourvue du polluant test afin de v rifier la non pr sence de ce dernier apr s m lange des deux phases En fin de protocole l analyse de la concentration en polluant dans la phase liquide Cl doit v rifier que Cl O DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 27 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e x 1 sous chantillons sero
336. tivit hydraulique de Valeur par d faut cf Tableau 2 3 m an site l aquifere ou mesure cf 4 2 2 2 Gradient hydraulique Mesure cf 4 2 2 3 Infiltration efficace annuelle m an site HOUR parce URI abled ou mesure cf 4 2 2 4 Longueur de la zone contamin e as 2 site Mesure cf 4 2 2 5 parall le au flux souterrain Tableau 2 2 Param tres requis pour le calcul de l paisseur de la zone de m lange d pour des aquif res pais gt 2m Pour la d finition des param tres requis au calcul de l paisseur de m lange d il y a lieu z Z e e 7 3 e de consid rer une valeur par d faut pour la dispersivit longitudinale Qx e de mesurer l paisseur de l aquif re d via les informations hydrog ologiques d duites des pi zom tres de reconnaissance e de mesurer la conductivit hydraulique K l aide d essais de pompages alternativement des valeurs par d faut par type de nappe peuvent n anmoins tre utilis es cf 8 4 2 2 2 e de mesurer le gradient hydraulique VH cf 4 2 2 3 e d utiliser une valeur par d faut pour l infiltration cf 8 4 2 2 4 e de mesurer la longueur de la zone pollu e parall le au flux souterrain L cf 8 4 2 2 5 Cas particuliers e Pour des aquif res peu pais lt 2m on pose comme hypoth se de travail que d m da e Pour des aquif res dont l paisseur ne peut tre tablie on prend comme valeur par d faut d 2m e Lo
337. transpol q node 2 consult le 03 11 2009 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS C4 6 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 5 Transport en milieu insatur calcul du temps de transport d un polluant par lessivage DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 5 1 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Dragun 1988 propose une solution analytique simple pour le calcul la vitesse de transfert d un polluant au sein de la vadose soit I y Ox R Avec e v vitesse de d placement moyenne du polluant au sein de la vadose cm an e Infiltration efficace annuelle cm an e O teneur en eau volumique moyenne de la vadose ml ml e R facteur de retard En zone non satur e le facteur de retard s exprime de la mani re suivante Fetter 1993 Ka X Ph Avec e R facteur de retard e _K coefficient de retard sol eau ml g e _p densit apparente g cm O teneur en eau volumique moyenne de la vadose ml ml En substituant Rs dans l expression de v I w _ 8 Ka x Pp Le temps de r side
338. trichloro thane 1 2 dichloro thane Hydrocarbures p troliers Fraction EC 5 8 Fraction EC gt 8 10 Fraction EC gt 10 12 Fraction EC gt 12 16 Fraction EC gt 16 21 Fraction EC gt 21 35 Tableau 1 12 Valeurs d intervention pour les eaux souterraines Vlinappe dans le cas des polluants organiques reprises a l annexe I du d cret du 5 d cembre 2008 relatif la gestion des sols DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 23 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 6 CAS PARTICULIERS 6 1HYDROCARBURES P TROLIERS Dans la perspective d am liorer l interpr tation des r sultats analytiques en termes de risques pour les eaux souterraines par lessivage il est propos l instar de ce qui a t fait pour l tablissement des valeurs seuil valeurs d intervention limitant les risques envers la sant VS et Vly de prendre comme base de travail une approche par fractions des fractions exprim es en quivalent carbone distingu es pour les compos s de type aliphatique et aromatique qui pourront tre utilis es au stade de l tude d taill e des risques des fractions globales exprim es en quivalent carbone regroupant des compos s de type aliphatiques et aromatiques en faisant une hypoth se sur la composition du m
339. u il faut prendre en consid ration tant donn son caract re plus sensible que la nappe non exploitable en limite aval du terrain ce qui se traduit par l utilisation d un crit re de qualit plus restrictif savoir la VS en lieu et place de la ee Dans ce cas l valuation des risques pour les eaux souterraines peut tre r alis e des trois mani res suivantes e de mani re approximative et conservatoire dans le cadre de l analyse du lessivage en multipliant le facteur d att nuation de la premi re nappe par le facteur d att nuation de la deuxi me nappe annexe C 1 pour obtenir une VS applicable la deuxi me nappe noter cependant que le param tre d infiltration dans le facteur d att nuation de la deuxi me nappe correspondra l infiltration de la premi re nappe dans la seconde proportionnelle au gradient vertical et la conductivit hydraulique et ne sera plus li directement aux pr cipitations annexes C 1 et C 2 32 z EX ane Il s agit souvent d une seule nappe log e dans deux aquif res ou couches lithologiques diff rents ex cas d une nappe alluviale avec une nappe log e dans les limons fluviatiles surmontant une nappe pr sente dans les graviers DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 42 18 CODE WALLON DE BONNES P
340. u plus grand axe de la courbe d iso concentration correspondant VShappe Si l expert estime qu une incertitude relative au respect du crit re de non aggravation persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de mobilisation 2 1 3 Concepts de point de conformit et point de contr le La m thodologie d velopp e dans les chapitres 4 et 5 ci apr s s appuie sur le concept de point de conformit lequel est d finit comme suit le lieu de contr le de la qualit de l eau souterraine et de surface o les exigences applicables doivent tre v rifi es Les points de conformit et les crit res de conformit ou objectifs de qualit ventuellement associ s sont propos s par l expert l administration en tenant compte des l gislations applicables Exemples e sila cible pr server ou premi re cible pr server est un captage le point de conformit d un captage est le puits de captage e sila cible pr server ou premi re cible pr server est un cours d eau le point de conformit est l eau du cours d eau pr lev e dans la zone de m lange avec l eau de la nappe alluviale e sila cible pr server ou premi re cible pr server est une nappe exploitable
341. u regard des conomies potentielles en termes de co ts d assainissement ou de gestion de la pollution que permettrait une vision plus r aliste et moins incertaine des risques L valuation d taill e ne sera g n ralement pertinente que lorsque le mod le VS ajust e est inapplicable et dans les situations de lithologies complexes mal repr sent es dans l valuation simplifi e des risques ou de vitesses de biod gradation lev es att nuant la migration verticale et ou horizontale ou encore dans le cas de co ts d assainissement tr s lev s 5 3 2 3 Interpr tation g n rale et synth se des r sultats de Il ESR Neessivage 5 3 2 3 1 Synthese des conclusions de l ESR Nissivage Sur base des lignes directrices d finies supra et en tenant compte des incertitudes qui seront valu es par l expert les conclusions de l ESR Nisi Seront formul es 1 en termes d acceptabilit du risque 2 sous l angle des mesures de s curit et ou de suivi n cessaires cf 5 5 1 3 ci apr s et section 5 6 2 de la partie A pour les diff rentes unit s d analyse retenues et si pertinent galement de fa on globalis e pour d autres unit s de surface choisies pour le rapportage parcelle cadastrale partie de terrain terrain 5 3 2 3 2 Attribution d une classe de risque Une valeur de classe de risque 1 2 ou 3 sera attribu e pour les diff rentes unit s d analyse retenues et si pertinent galement de fa on g
342. uant la sorption de polluants aromatiques polycycliques et hydrocarbures chlor s sur des s diments naturels une relation lin aire a t mise en exergue entre le coefficient de partition sol solution K et la fraction de carbone organique Toe K Ko X fo 1 Avec MO 2 100 1 724 foc o MO Taux de mati re organique ou le facteur de proportionnalit K a t d fini comme tant le coefficient de partition eau carbone organique Il a t d montr que la relation K Faz reste lin aire jusqu des fractions de carbone organique valant 0 001 En dessous de cette teneur critique not e f l adsorption sur des surfaces min rales sols oc contenant des min raux argileux devient significative Pour des polluants organiques non polaires avec moins de 10 atomes de C il a t d montr que le rapport du pourcentage d argile celui de la mati re organique doit tre inf rieur 60 pour que la relation K foe soit valide Dragun 1988 s Pour une teneur en carbone organique inf rieure f K peut s obtenir directement partir de la relation suivante Dragun 1988 K 1 Qe toe Kaw 9 28 r _ 0 85 3 o K est le coefficient de partition octanol eau indice du degr d hydrophobicit et lipophilique du polluant organique pas CAS DES POLLUANTS ORGANIQUES IONISANTS Les amines les acides carboxyliques et ph nols qui contiennent des g
343. ubstitu selon la proc dure analogue celle de l OMS Pour chacune des fractions aliphatiques et aromatiques la valeur attribu e au crit re quivalent VSnappe est calcul e en consid rant que 10 de la valeur toxicologique de r f rence est allou e la consommation quotidienne de 2 litres d eau de boisson par un adulte pesant 60 kg Ces VSnappe Seront directement utilis es pour l laboration de la VSnappe de chacune des fractions globale exprim e en EC l est noter que ces VSnappe ne seront pas directement utilisables au stade de l valuation des risques sans une v rification suppl mentaire visant s assurer de l absence d impact sanitaire par volatilisation de la substance au d part de la nappe Pour une profondeur de contamination quivalente la valeur retenue pour le calcul des VS param tre Dpo 1 25 m les VSnappe des fractions aliphatiques les plus l g res et les plus volatiles devraient ainsi tre revues la baisse Tableau 1 12 Contrairement aux autres polluants organiques les VS ne sont pas limit es la solubilit Le poids de l adulte est fix 60 kg par soucis de coh rence avec les Bodemsaneringsnormen voor grondwater calcul es par le VITO Cependant rappelons que la valeur utilis e par d faut pour le calcul de VS limitant les risques pour la sant humaine est de 70 kg DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 25 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L
344. ue pi zom trique locale X 0 30 m m Dispersivit longitudinale a m Relation a 0 1 L Dispersivit transversale ay m Relation ay 0 33 a 2 Dispersivit verticale a m Relation a 0 056 a Dispersivit s longitudinale a transversale qy Interpr tation des concentrations dans les eaux souterraines verticale az m d duite par calcul porosit Essai de tra age efficace Neft Constante de biod gradation j Donn es issues de la litt rature scientifique 3 7 5 R solution de la solution analytique approximative de Domenico 1987 pour un panache I qulibre pas de consid ration du temps Epaisseur de la zone de m lange Dzm m Voir l annexe 2 traitant de l ajustement de la VSN Largeur du panache la source Sy m Donn es relatives la g om trie de la source de pollution Objectif de qualit pour les eaux souterraines VSnappe OU en fonction des cibles pr sentes sous conditions Facteur d att nuation au sein de la Se nappe Fas ispersion Conductivit hydraulique satur e K m s Formation Eeer Pere otic ce Essai de perm abilit in situ ou essai de pompage Gradient hydraulique AH m m Carte pi zom trique locale Porosit efficace nr densit apparente l tat sec Donn es lithostratigraphiques issues des Log de forage valeurs issues de la litt rature Mesure en laboratoire Porosit efficace Nett Concentration en polluant de
345. ue les risques sont consid r s comme inacceptables entra nera dans le chef de la personne qui est tenue d agir sur le terrain le titulaire des obligations une obligation de proc der un assainissement du terrain Pour ce qui concerne l valuation des risques pour les eaux souterraines en particulier l objectif sera de v rifier si les crit res de menace grave sp cifiquement d finis pour les aspects relatifs la qualit de l eau souterraine sont rencontr s ou non Dans ce cas de figure l tude de risque devra d finir les objectifs d assainissement minimum permettant de supprimer la menace grave Si l assainissement de la pollution historique est reconnu comme n cessaire ou s il s agit d une pollution nouvelle qui doit tre assainie d office l expert sera tenu de pr ciser l urgence relative avec laquelle les travaux d assainissement doivent tre r alis s ventuellement pr c d s de mesures conservatoires Pr ciser les d lais end ans lesquels les actions d intervention doivent tre engag es constituera le deuxi me objectif op rationnel de l tude de risque En ce qui concerne l valuation des risques pour les eaux souterraines en particulier les d lais pourront notamment tre d duits des projections faites sur les temps de parcours n cessaires un polluant donn pour que les crit res de menace grave soient rencontr s par exemple atteinte d une concentration limite do
346. ue sa concentration en phase solide est galement n gligeable 2 4 7 INTERPRETATIONS DES RESULTATS 2 4 7 1 CALCULS DU Kp Comme vu dans le chapitre relatif la description des tests en batch l interpr tation est simple L quation finale s crit Ka Vw CI o Cl 5 Msea CI Avec e Ky coefficient de partition sol eau I g e Vw volume de solution I e Cl concentration initiale en polluant dans la solution pr par e en laboratoire g l e Cl concentration finale en polluant dans la phase liquide apr s centrifugation et repos g l e M masse de solide g DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 1 33 Y ah DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT D PARTEMENT DU SOL ET DES D CHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 2 4 7 2 AJUSTEMENTS DU Kp Bas CORRECTION PAR BLANC Pour chaque blanc la diff rence entre la concentration initiale en polluant et celle de la solution quilibr e par batch permet de connaitre la part de polluant absorb sur les parois du tube a centrifuger Ka corr Ka Ka blanc Avec e K4 corr coefficient de partition sol eau corrig par blanc ml g e Ky coefficient de partition sol eau brut ml g e Kg blanc Correction relative au blanc test en batch sans pr sence de sol ml g De plus cet ajustement permet d liminer les
347. uel relatif au lessivage r viser ventuellement l ajustement de la VS ou choisir un autre outil appropri pour valuer les risques de lessivage Si les donn es existantes indiquent la pr sence d un lessivage significatif l expert pourra choisir de retenir l hypoth se d une menace grave de lessivage et passer au module dispersion ou de continuer la proc dure figure 4 Pour rappel il est possible de conclure l absence d une menace grave de lessivage au droit de la pollution mais d tablir ensuite la pr sence d une menace grave de dispersion d coulant directement de la charge polluante contribu e par le lessivage Il est donc n cessaire de calculer la concentration dans la nappe qui r sulterait du lessivage du sol et de l utiliser dans le module d valuation des risques de dispersion pour v rifier l absence de menace grave de dispersion y compris pour les cibles humaines au droit de la zone de dispersion Cas particulier d une nappe exploitable sous jacente une nappe non exploitable mais non e 2 prot g e par un aquiclude Il s agit en fait d un cas particulier de la pr sence d une nappe non exploitable pour lequel il existe bien une autre cible une nappe exploitable sous jacente que celle envisag e par d faut savoir la nappe non exploitable en limite aval du terrain La nappe exploitable sous jacente constitue une cible sp cifique q
348. uidance Technical Background Document TBD EPA Document Number EPA 540 R 95 12 8 July 1996 http www epa gov oerrpage superfund resources soil toc htm U S EPA 1997 Soil Attenuation Model for Derivation of Risk Based Soil Remediation Standards Groundwater services PIRI Derivation Methods of Soil Screening Values in Europe A Review and Evaluation of National Procedures towards Harmonization Services des expertises des sols 2007 Guide pratique d utilisation des normes pour le sol et l eau souterraine Rapport SPAQuE version septembre 2007 O BOUR INERIS Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Guide m thodologique Acquisition des donn es d entr e des mod les analytiques ou num rique Rapport d tude ref INERIS DRC 66244 DESP R01 Programme TRANSPOL 2005 O BOUR INERIS Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Synth se bibliographique relative aux param tres Ky sorption et T biod gradation Rapport d tude ref INERIS DRC 66244 DESP R02 Programme TRANSPOL 2005 A BURNOL BRGM L DURO M GRIVE ENVIROS El ments traces m talliques Guide m thodologique Recommandations pour la mod lisation des transferts des l ments traces m talliques dans les sols et les eaux souterraines document INERIS ref INERIS DRC 06 66246 DESP RO1a Prog
349. ur chacun des param tres intervenant dans l quation e au minimum les param tres L et AH devront tre issus des mesures effectu es sur le terrain Les lignes directrices suivre pour la s lection des valeurs applicables pour les diff rents param tres sont donn es ci dessous Notons que dans le cas d un ajustement des VS et VI par calcul complet la borne inf rieure de FD est fix e a 12 ce qui correspond au FD d une nappe non exploitable 4 2 2 1 Epaisseur de m lange dzm e Pour des aquif res pais gt 2m il est recommand d tablir l paisseur de m lange d d apr s les quations suivantes qui consid rent distinctement l importance relative de la profondeur de m lange due la dispersivit verticale d et celle due au d placement de l eau dans l aquif re d dn Ay dy Equation 3 0 5 Lx du 2x a x L d lt 1 exp Equation 4 KxVH xd DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C2 5 4 ray DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Signification Profondeur de m lange due a la dispersivit verticale Profondeur de m lange due au d placement de l eau dans l aquif re Dispersivit longitudinale Sp cificit Source d information a 0 1xL Equation 5 2 Conduc
350. valuation des risques de lessivage vers une nappe exploitable qu elle soit effectivement exploit e ou non l eau souterraine est consid r e comme milieu r cepteur et l impact est valu par comparaison avec une valeur normative ind pendante d autres cibles potentiellement pr sentes La valeur normative retenue par d faut pour valuer l impact sur une nappe exploitable est la VS ae La valeur limite au niveau des sols pour pr venir les risques de lessivage vers une nappe exploitable est la VS ajust e aux conditions du terrain Dans le cadre de l valuation des risques de lessivage vers une nappe non exploitable l eau souterraine n est pas consid r e comme une cible ou milieu r cepteur mais uniquement comme un vecteur de dispersion susceptible de compromettre l objectif de qualit des eaux souterraines fix par d faut gal la Vinappe dans la nappe non exploitable en limite aval du terrain La valeur limite au niveau des sols pour pr venir les risques de lessivage vers une nappe non exploitable est la VI ajust e Lorsque celle ci est d pass e l impact du lessivage sur la nappe non exploitable sera valu non pas au droit de la tache de pollution mais en limite aval du terrain Dans ce cas l valuation des risques devra d terminer le risque de dispersion vers l aval du site associ au risque de lessivage suspect en raison du d passement de la VI ajust e aux conditions du terra
351. xes C 3 C 4 et C 5 pour de plus amples informations Pour le transfert de la pollution sur le plan horizontal dans la nappe non exploitable l expert se r f rera au Palier 2 de VER de dispersion Figure 7 Logigramme d taill pour l EDR lessivage EDR PALIER 2 MOD LISATION DES PROCESSUS Consolidation du MCS D finition des objectifs de la mod lisation Analyse des mod les disponibles et s lection Analyse des besoins en donn es 2 2 acquisition de donn es compl mentaires Investigations compl mentaires 2 3 mod lisation et analyse des r sultats Application des mod les Analyse des r sultats au regard des objectifs et crit res de M G Caract risation du risque Analyse des incertitudes 2 1 analyse 2 4 avis de l expert Crit re de conformit compromis ET temps de parcours vers la nappe lt 100 ans Pas de menace grave de lessivage OUI Menace grave de lessivage 1 Par d faut pour une nappe exploitable VSnappe au droit de la contamination pour une nappe non exploitable Vinappe en limite aval du site 2 Si l expert estime qu une incertitude relative l absence d une menace grave de lessivage persiste mais que cette incertitude ne peut pas tre facilement limin e par des tests ou mod lisations compl mentaires il peut recommander un suivi pour v rifier les conclusions de l tude et des mesures de s curit en attendant confirmation des pronostics de lessivage Rem
352. xhaustif pr sente des r f rences utiles l expert pour la r alisation et l interpr tation d un essai de tra age R f rences Outils utiles disponibles Schudel B Biaggi D Dervey T Kozel R M ller I Ross Jan H Schindler U Utilisation des traceurs artificiels en hydrog ologie Guide pratique Groupe de travail Tra age Soci t Suisse d Hydrog ologie SSH 2002 Pr paration et r alisation des essais de tracage G n ralit s choix des traceurs injection chantillonnage conservation des chantillons Disponible en ligne sur le site du D partement de l Environnement des Transports de l Energie et de la Communication de la Conf d ration suisse Interpr tation des essais http www bafu admin ch grundwasser 07714 index h tml lang fr consult le 23 10 2009 BRGM TRAC Logiciel d interpr tation des tra ages hydrog ologiques et m manuel d utilisation Objectifs modalit s de r alisation et interpr tations Introduction l utilisation du logiciel TRAC pour la Disponible en ligne sur le site du BRGM p d termination des param tres hydrodispersifs http trac brgm fr consult le 16 04 2012 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C3 2 2 9 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L E
353. xiviat gt Partition du polluant entre les phases solide gazeuse et liquide e F facteur de redistribution massique dans la zone vadose gt Transfert des polluants dans la vadose non contamin e et moyennisation des concentrations en polluants sur le profil vertical de la zone vadose e FD facteur de dilution est important de souligner que dans l laboration des valeurs limites VSy les m canismes d att nuation suivants n ont pas t consid r s la volatilisation au sein de la zone vadose et au d part de la nappe aquif re la biod gradation au sein de la zone vadose et de la nappe aquif re la dispersion hydrodynamique au sein de la nappe aquif re lasorption adsorption d sorption au sein de la nappe aquif re DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 4 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES gt Transfert du polluant de la zone vadose vers la nappe aquif re avec dilution dans le flux lat ral advection La figure 1 2 illustre le calcul de VS en relation avec les param tres de lessivage et de dispersion nappe Adapt de Connor et al 1996 1997 Figure 1 2 Repr sentation sch matique du calcul de VS en relation avec les param tres de lessivage et de dispersion Le tableau 1 1 s
354. xploitable ANNEXE C 3 6 M thodes de d termination de la porosit efficace n et de la densit apparente pp ANNEXE C 3 7 R f rences utiles pour la d termination de la constante de d gradation ANNEXE C 4 Mod lisation des coulements en zone non satur e et en zone satur e choix d un mod le ANNEXE C 5 Calcul du temps de transport par lessivage d un polluant ANNEXE C 6 Utilisation et Validit de l quation de Domenico 1987 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 78 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES ANNEXE C 1 Rappel des conditions standards d tablissement des valeurs limites VS VSinappe Ct Vi inappe MCS standard et pr sentation des valeurs DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C1 1 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS A A CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES TABLE DES MATI RES OGG def anne XE cerren E E a 3 Profil de sol hypothetlgUt sisirin niisrvi rnan EEE E EAA EENAA EE EOAR 3 Etablissement d V SPP seus neieseuaunsenevieeennnvariuens 4 3 1 Notion de Facteur d att nuation global FAG ss 4 3 2 Expression du facteur de parti
355. ynth tise le calcul de VS en fonction des divers param tres du sol hypoth tique Les formules de calcul de Kw F et FD ainsi que la d finition des param tres associ s calcul valeur par d faut sont d crites ci apr s CIBLE PROCESSUS Phase aqueuse eau Partition entre phases solide porale du sol gazeuse et liquide Eau de percolation du sol Redistribution massique alimentant la nappe vadose Eau nappe aquif re p riph rie zone Dilution contamin e DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 5 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS t CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES Tableau 1 1 Equation g n rale pour le calcul des valeurs seuil VS DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 1 6 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS 4 CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES 3 2 EXPRESSION DU FACTEUR DE PARTITION SOL LIXIVIAT Ksw Le facteur de partition sol lixiviat K est d fini par l expression suivante 1 0 6 H Pp Koy KQ solide L ot dcor Afin de tenir compte du pourcentage de pierrosit du sol qui r duit la fraction des sites disponibles pour adsorption fag 1 pierrosit 100 le co
356. yonnet D and C Neville 2004 Dimensionless analysis of two analytical solutions for 3 D solute transport in groundwater Journal of Contaminant Hydrology 75 141 153 e Martin Hayden J and G A Robbins 1997 Plume distortion and apparent attenuation due to concentration averaging in monitoring wells Ground Water 35 2 339 346 e Pickens J and G Grisak 1981 Scale dependent dispersion in a stratified granular aquifer Water Resources Research 17 4 1191 1211 e Srinivasan V T P Clement and K K Lee 2007 Domenico solution is it valid Ground Water 45 2 136 146 DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE DGO3 C 6 5 DE L AGRICULTURE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L ENVIRONNEMENT 4 DEPARTEMENT DU SOL ET DES DECHETS DIRECTION DE LA PROTECTION DES SOLS CODE WALLON DE BONNES PRATIQUES GUIDE DE REFERENCE POUR L ETUDE DE RISQUES e West M R B H Kueper and M J Ungs 2007 On the use and error of approximation in the Domenico 1987 solution Ground Water 45 2 126 135 e Wexler E 1992 Analytical solutions for one two and three dimensional solute transport in groundwater systems with uniform flow Techniques of Water Resources Investigations of the United States Geological Survey Chapter B 7 Book 3 Applications of Hydraulics 79 pp e Xu M and Y Eckstein 1995 Use of weighted least squares method in evaluation of the relationship between dispersivity and field scale Ground Water 33 6

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