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Un objet, plusieurs regards Several views on a same object

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1. Bibliographie Possibilit de cr er plusieurs occurences article nonoartide sur liste Tye d inforraition oui indique le type d ouvrage dans lequel est pr sente l inage bibliographie inde e aride nmonoartide sur index oui indique le titre de l orage texte libre oui indique la page l ouvrade indiqu Exposition Possibilit de cr er plusieurs occurences article ronoartide sur index r f rence oui dans les diff rents mus es Paris et ports d exposition texte libre oui chanp t s h t rog ne concat ner avec le pr c dent Mitin cia Possibilit de cr er plusieurs occurences article monoartide sur liste pe d infomration impossible liste vide Muitir dia aride monoartide sur index Mutimedia oui Charrp r p table Fait le lien de GED avec les serveurs sur lesquels sont stock s les fichiers en J PEG pour la Visualisation tote libre oui Objet associ Possibilit de cr er plusieurs occurences article monoartide sur index Inventaire oui Charrp r p table index notices Maroms e notice en cours de saisie est indiqu e en rouge dans l index aride nmonoartide sur lise Qualificatif impossible le carrp n est pas indiqu dans la liste des champs d association interogeables aride monoartide impossible le chanp n est pas indiqu dans la liste des champs interogeables artide monoartide sur 2 listes Objet non g r impossible liste vide et Qualificatif d associ
2. La l gende serait ainsi un champ de texte libre contr l par les conditions de production de la r alisation photographi e ou de la prise de vue Ces donn es faisant partie des donn es scientifiques non transmises la phototh que par la conservation aujourd hui et semblant repr senter un enjeu particulier la solution technique pr conis e par le cahier des charges consistait renvoyer l utilisateur de la base de donn es vers les collections mises en ligne par l ouverture d une fen tre distincte dans le navigateur 4 1 3 L extraction des th saurus Int gr au logiciel Micromus e et li troitement aux fiches catalographiques par le biais des tables de relation l extraction des th saurus devra faire l objet d un d veloppement suppl mentaire La hi rarchisation des termes et leurs liens avec les notices ont t identifi s avec le concours du service informatique du mus e en juillet 2009 Ceux ci devront tre export s depuis les tables SUJ DBF termes du th saurus et SU _LI DBF hi rarchisation de Micromus e Li_Numtyp Li_Num Li Typ Li Ord Li Au Remarques 00102 Renvoi vers le champs num de la Renvoi au Li Num renvoi au N syst me table inventaire INV DBF terme du des notices Micromus e th saurus 01302 Renvoi au champ Num de la table 0 1 Renvoi au Li Au est le g n rique de SUJ DBF donc au terme lui m me terme du Li Num th
3. sp cialis es dans un domaine photographie animali re culinaire etc etc Parmi elles on distinguera les agences d art et d histoire particuli rement int ressantes pour le sujet qui nous occupe En effet elles ont t les premi res appara tre sur le march de la vente des photographies et ce d s le milieu du XIX si cle avec l ouverture Florence en 1852 de l agence italienne Alinari 8 Chirollet p 21 Le grand atelier commercial vendait l poque des reproductions de captures h liographiques d uvres d art et d architecture preuve s il en fallait encore du lien troit entre l art la photographie et la production ditoriale On peut citer galement l agence photographique de la R union des mus es nationaux qui r alise et commercialise les prises de vues des uvres des mus es de France en compl ment de la base Joconde qui a elle une stricte vocation patrimoniale 3 2 3 La d marche marketing Comme l a montr l tude de la mise en place du site Internet de l agence Gamma la qualit du th saurus d indexation et l aide la recherche sur les termes de la base de donn es constituent les meilleurs l ments marketing des agences en ligne En effet si l utilisateur souvent pris par le temps ne trouve pas les termes corrects pour faire aboutir sa recherche d image il risque fort de se reporter sur un site concurrent L acc s au th saurus et aux listes de contr les se r v
4. 1 3 La gestion informatique de la diffusion d images Les nouvelles technologies en m diatisant l image par toutes sortes de machines sont par la pr sence de leur lourd mat riel moins insidieuses que les images qui se donnent l il nu sans appareil comme une ombre un miroir ou un reflet Plus l image est instrumentalis e plus elle est identifiable comme image 4 Melot p 136 1 3 1 Les outils bureautiques Le syst me de gestion des photographies n tant pas int gr de nombreux outils bureautiques compl tent la base de donn es Si leur description peut para tre prosa que ils n en constituent pas moins une part importante de la t che de gestion administrative du suivi des commandes d images 11 Pour tablissement de communication et de production audiovisuelle de la D fense ECPAD qui exploite ses propres fonds et Service d informations et de relations publiques des arm es SIRPA rebaptis Dicod pour D l gation l information et la communication de la d fense en 1998 qui conserve et diffuse galement ses propres fonds destination des m dias 12 Pour num ro de la photographie ou num ro de la photographie noir et blanc 13 MELOT Michel Une br ve histoire de l image Paris L il 9 ditions 2007 19 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 e un tableau dans lequel son
5. avanc e La recherche simple permettra tous les utilisateurs d interroger la d signation le titre de l uvre ou nom de l objet les nom et r le de l auteur la description analytique le domaine et l indexation de la notice Num ros d identification N d inventaire X X X X X X X X Autre num ro sous champs cf X X X X X X Coll X X X X X X Coll De l auteur X X X X X X Coll Part X X X X X X Cote X X X X X X D p t AN Marine X X X X X X Dossier documentaire X X X X X X Fonds X X X X X X N ekta X X X X X X N inv X X X X X X X X X X N neg X X X X X X Num rique X X X X X X Plan So X X X X X X D signation D signation X X X X Notes X X X X Cr ation R le de l auteur X X X X X X X X Auteur X X X X X X X X X X Date de cr ation X X X X X X X X Lieu de cr ation X X X X X X X X Notes X X X X X X Execution Ex cutant X X X X X X X X Date d ex cution X X X X X X Lieu d ex cution X X X X X X X X Mati re et technique Mati re X X X X X X X X Technique X X X X X X X X Mesures Mesures X X X X X X X Inscriptions Marques Type d inscription X X X X X X X Description X X X X X X X X Description analytique Description analytique X X X X X X X X 69 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine
6. occurrences multiples Autre num ro Cr ation etc Un tr s grand nombre d entre eux 24 d nombr s au mois d ao t 2009 sont d di s la description physique de l objet tous n tant pas pertinents dans le cadre de la gestion documentaire En effet le format documentaire tant d abord labor pour la gestion des collections celui ci comporte des champs pr vus pour contenir des informations confidentielles ou li es la gestion physique des uvres inop rants pour la phototh que de l institution 163 CHIROLLET Claude L art d mat rialis Op cit p 181 183 164 Voir le tableau du format documentaire en annexe 1 p 109 78 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Il a donc paru important de ramener la notice documentaire un nombre de champs plus restreint en conservant son caract re scientifique ce type de diffusion tant identifi e comme primordiale par le service Recherche 3 1 2 La s lection des champs La premi re s lection s est op r e sur les cat gories op rantes dans le cadre du service de la conservation mais non pertinentes pour la fonction documentaire Ainsi les zones destin es d signer le lieu de conservation l tat de l objet ou ses d placements Constantes de conservation Constat d tat Localisations et mouvements etc ont t supprim es D autres champs ont t
7. article monoartide sur list pas de nom gt oui statut objet aride nonoartide sur liste Localisation oui article nonoartide sur index oui correspond aux propri taires des droits de l image contacter pour toute utilisation texte libre sur index oui correspond aux propri taires des droits de l image contacter pour toute utilisation Localisations amp Possibilit de cr er plusieurs occurences NMOouenenis article monoartide sur list pas de nom gt o i obligatoire statut artide monoartide sur liste Localisation oui obligatoire aride monoartide sur liste Mouvement oui champ double sans liste attach e obligatoire date messe oui interogeable avec les op rateurs sup rieur sup rieur ou gal l inf rieur ou gal inf rieur date Jj nmaaaa oui interogeable avec les op rateurs sup rieur sup rieur ou gal l inf rieur ou gal inf rieur tote libre oui Photographie Possibilit de cr er plusieurs occurences aride monoartide sur liste pe d information impossible liste vide Photographie artide monoarticdle sur liste Photographie impossible liste vide champ double sans liste attach e non plus texte libre oui concat ner dans champ description analytique Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 114 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine
8. concat n s les renseignements saisis tant sensiblement les m mes r partis entre divers champs Notes diverses et Description analytique par exemple Le champ Description analytique pose divers probl mes celui ci ayant servi selon les p riodes et les op rateurs de saisie noter les conditions de prise de vue ou les conditions de production des uvres d crites f La s lection des champs pertinents conserver lors de la modification du format documentaire a t op r e en prenant soin de respecter la Loi de Quintilien dans son acception la plus large Celle ci est voqu e par Emmanuel Widemann dans son tude des outils de gestion de phototh que en ligne 28 Widemann p 30 e Qui cette question doit r pondre la personne repr sent e sur l uvre le cas ch ant dans l indexation et ou le titre mais galement le commanditaire de l uvre Description analytique son auteur Auteur et R le de l auteur le producteur de la prise de vue et l institution commanditaire de la prise de vue Ex cution et Lieu d ex cution e Quoi Ce qui est repr sent D signation et Indexation e O Le lieu repr sent sur l uvre D signation et Indexation mais aussi les lieux de r alisation de l uvre Lieu de cr ation de prise de vue Lieu d ex cution e Quand La datation de ce qui est repr sent sur l uvre D signation et Indexation mais galement les dates de r alisation Date de c
9. la diff rence du texte l image ne comporte pas de niveau 0 d indexation puisqu il n existe pas de continuit de code entre l auteur de l image et son r cepteur L utilisation des th saurus est donc indispensable pour faire parler les images et les retrouver dans les bases de donn es En effet les pixels d une image ne sont pas les lettres d un alphabet du visible Par ailleurs il n existe pas de dictionnaire d images c est dire de r f rentiel stabilis codifiant l expression Par cons quent il n existe pas de granularit d finissable a priori constituant le niveau d expression o pourraient s exprimer des requ tes 7 4 1 1 Un th saurus des th saurus Si les th saurus sont int gr s aux bases de donn es pour traduire le contenu visuel des images ils constituent galement un outil de normalisation et de stabilisation du langage utilis pour les d crire dans un contexte donn 3 Troncy p 392 Ainsi l agence photographique du Mus e national de la Marine utilise t elle deux th saurus sp cialis s d j voqu s plus haut le Thesomar et le th saurus Garnier Comme on l a vu le premier est tronqu ce qui pose un probl me technique pour l interop rabilit entre les deux bases du service Recherche celle de la biblioth que qui utilise l int gralit du Thesomar et celle de la phototh que rendant impossible toute recherche f d r e dans les deux bases Si ce processus de recherc
10. mais restent limit s dans leur capacit de reconnaissance des formes L identification des objets au del des variations que leur font subir les changements d chelle de lumi re de formes de repr sentation suppose que le psychisme identifie en eux des invariants d j structur s par l exp rience de la vision qui permettent par exemple d identifier un arbre ou un corps de femme en une silhouette ou quelques traits L innovation que repr sente la recherche non textuelle de l image para t particuli rement int ressante l usage sur le r seau Internet pour les utilisateurs des alphabets non latins ou se r f rant des concepts culturels diff rents ceux ci prouvant quelques difficult s 216 Ils trouvent aussi obtenir des lots de r sultats d images cons quents sur leurs requ tes des applications dans des domaines tr s particuliers tels que la protection des marques et mod les la comparaison d empreintes digitales ou la reconnaissance des visages 7 18 Enser p 532 L image requ te peut tre soumise au syst me par choix dans une mosa que 212 M NARD Elaine Traitement documentaire de l image ordinaire analyse de deux approches d indexation Documentation et biblioth ques Janvier mars 2009 p 29 38 213 KATTNIG C cile Indexation des images et des sons Le num rique a t il chang les pratiques Bulletin des biblioth ques de France en ligne 2006 n 4 consult le 25 septembre
11. 1 13 La d finition du Conseil international des mus es nccc 37 1 2 La figure tut laire du conservateur 37 1 2 1 La solennit de la fonction 37 1 2 2 La scientificit revendiqu e V 38 1 2 3 L uvre comme unique objet de pr occupation 39 1 3 Les missions de l institution mus ale envers ses publics ccecce 40 1 3 1 La p dagogie par l exposition 40 1 3 2 La collaboration avec les chercheurs 41 1 3 3 Le statut de la reproduction dans le monde de l art 41 2 La documentation image et les iconoth ques des mus es cecrecrereereereee 44 2 1 La contamination de la figure du conservateur eneee 44 2 L 1 L S outilS USSR areni a errant re tent de a aA 44 2 12 Le caract re scientifique de l information ssssssssseessesresseseerrsrrreerrnrreneren 44 2 1 3 La communication des donn es ssssssssssssssseresressernernnrrnnennnnnnnnnnn nenn nn n 45 2 2 Le statut du documentaliste dans le mus e 46 2 2 1 Le recrutement et la formation rnnr rrereee 46 2 2 2 Le technicien de la diffusion 47 2 2 3 La transfiguration de la mission 48 2 3 L identification de l utilisateur et l exploitation du fonds s c 49 2 3 1 La relation aux pubIICSi 2528 de mnt na nn nai ae 49 2 3 2 La gestion des droits 49 2 3 3 La miseen lighe mediei un manne Rain ut a intranet CAS 50 3 Les collections d images en ligne et la production ditoriale 53 3 1 Les banques d images 53 3 1 1 Le web comme banqu
12. 2009 Remerciements Tous mes remerciements au personnel du Mus e de la Marine et en particulier aux quipes des services Recherche et Informatique qui m ont accueillie et soutenue tout au long de mes travaux Je remercie galement C cile Kattnig pour ses conseils et orientations pour ne pas prendre les mauvais aiguillages Enfin bien entendu des remerciements profonds aux quipes p dagogique et administrative de l Institut national des techniques de la documentation pour cette ann e pass e en leur compagnie Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Notice HAINAUX Gwena lle Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine 2009 126 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2009 Bas e sur l observation des pratiques d acteurs dans le cadre du Mus e national de la Marine ce m moire a pour objet l int gration des logiques professionnelles des utilisateurs et gestionnaires d une base de donn es d images dans le cadre de la conduite d un projet de r informatisation de la phototh que du mus e Image fixe Image num rique Phototh que Agence photographique Patrimoine Mus e Gestion documentaire Indexation M tadonn e Num risation Th saurus Site web Conduite de projet Positionnement professionnel Un objet plusieurs regards Us
13. 206 MELOT Michel L image n est plus ce qu elle tait Art cit p 361 207 WESTEEL Isabelle Le patrimoine passe au num rique Art cit p 35 208 Pour Simple Knowledge Organisation System syst me simple d organisation des connaissances par opposition au formalisme tr s complexe de la construction des ontologies dans le cadre du web s mantique 92 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 usages de la langue naturelle rendant accessibles les termes rejet s des langages contr l s pr existants 0 Comme tous les langages RDF la ma trise en amont que repr sente le SKOS favorise l interop rabilit entre diff rentes applications au niveau des contenus I1 permet notamment d utiliser pleinement les fonctions de lemmatisation des th saurus par la distinction entre le concept et sa forme lexicale pr f r e et l int gration des concepts de formes cach es et visibles 212 indiquant aux agents logiciels qu il s agit l d un vocabulaire qualifi extrait d une base de donn es l indexation contr l e Quatre grands types de propri t s de description du sch ma peuvent tre d gag es e les propri t s identifiantes qui permettent d identifier un concept par sa forme lexicale pr f r e dans le th saurus avec ses formes fl chies et alternatives dont leur mauvaise orthographe courante e les p
14. 32 Culture et Recherche en ligne Automne hiver 2008 2009 n 118 119 consult le 26 ao t 2009 Paris Minist re de la culture et de la communication Mission de la recherche et de la technologie Dossier Num risation du patrimoine culturel p 5 48 lt http www culture gouv fr culture editions r er cr118 119 pdf gt ISSN 0765 5991 Les grands projets de num risation du patrimoine arrivent en ligne sous de multiples formes Pens s comme des expositions virtuelles ils permettent aux mus es et institutions patrimoniales d ouvrir leurs bases de donn es au public 331 SYREN Andr Pierre Le patrimoine un projet ditorial Bulletin des biblioth ques de France en ligne 2009 t 54 n 1 consult le 12 septembre 20091 p 14 19 lt http bbf enssib fr consulter bbf 2009 01 0014 001 gt ISSN 0006 2006 106 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 La mise disposition des bases de donn es sur le r seau Internet fait envisager le patrimoine comme un immense r servoir de connaissances dont les l ments disparates pourraient contribuer construire de nouvelles connaissances 107 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexes 108 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus
15. Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Indexation Sujet th me X X X X X X X X X X Domaine Domaine X X X X X X X X X X Droits d auteur Titulaire des droits X X X X X X Repr sentant du titulaire X X X X X X Constantes de conservation Conditions de pr t X X X X X X Autorisation n cessaire X X X X X X Bibliographie Type d information X X X X X X R f rence bibliographique X X X X X X Exposition R f rence d exposition X X X X X X Notes X X X X X X Informations syst me Notice cr e le X X X X Notice cr e par X X X X Notice modifi e le X X X X Notice modifi e par X X X X Num ro syst me X X X X Diffusion de la notice X X X Tableau 1 Gestion des profils utilisateurs et masque de recherche et d affichage Les instructions techniques qui figurent dans les pages suivantes sont indiqu es dans l hypoth se id ale d une mise en ligne et pour garantir l interop rabilit des techniques de la production du fichier num rique son int gration dans la cha ne graphique 70 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 Les formes de l image 2 1 Les formats Pixel Power Jamais les mythes de l image n auront t aussi forts qu l heure o nous croyons en avoir ma tris les techniques Rien
16. Pr server sinon les navires du moins les objets usuels du monde maritime conserver l immense patrimoine qui lui a t l gu le faire voluer l toffer le diffuser l animer 31 Baron p 25 Depuis 1972 le Mus e national de la Marine b n ficie du statut d tablissement public caract re administratif Ce statut stipule les missions de l institution rappel es par Cristina Baron conservateur du Mus e national de la Marine de Toulon est charg aux termes du d cret qui le r git d assurer la conservation la pr sentation l enrichissement et l accroissement de ses collections dans tous les domaines de la Marine notamment ceux de la Marine nationale des marines de commerce de la p che de la recherche oc anographique du sport nautique et de la plaisance Dans sa vari t le Mus e de la Marine est bien le m morial des gens de mer de tous les ges de toutes les marines et de tous les oc ans avec ses fastes et ses mis res sa rigueur scientifique et sa fortune aveugle sa gloire et sa d tresse De ce fait sa situation est particuli re dans le paysage des mus es de la D fense son horizon ayant toujours t ouvert sur la soci t civile 3 2 1 Un h ritage de d cret royal En 1748 50 ans avant l ouverture officielle du mus e du Louvre h ritier de la R volution fran aise une collection de mod les de navires et de machines d arsenaux est offerte au roi
17. elles ainsi qu une r duction qualitative de sa texture et de ses valeurs chromatiques que les processus de num risation d dition et d impression doivent cependant s ing nier pr server au maximum gr ce la mise en uvre ind finiment perfectible d un syst me de correspondance complexe entre les couleurs et les formes de l original d une part et les algorithmes charg s de les traduire en image d autre part 14 2 2 1 Les dominantes spectrales La notion de colorim trie fait appel une r f rence absolue en terme de description des couleurs perceptibles par l il humain en langage compr hensible en termes informatiques Trois types d encodage des couleurs sont possibles e la synth se additive bas e sur les trois couleurs primaires informatiques RVB ce codage est d crit pour l affichage des couleurs sur fond noir et luminescent soit sur cran e la synth se soustractive le mod le CMJN est le mod le universel pour le m lange des encres l impression soit sur fond blanc 154 CHIROLLET Claude L art d mat rialis Op cit p 175 155 RVB pour rouge vert bleu 156 CMJN pour cyan magenta jaune noir 73 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 e les niveaux de gris la synth se en niveaux de gris est utilis e pour l affichage sur cran comme pour l impression
18. en prenant comme rep re le noir et le point de blanc absolu de l cran 2 2 2 Le profil I CC Le profil ICC est un fichier annex au fichier num rique 11 m morise le comportement de chaque mat riel utilis pour la captation l affichage et l impression des couleurs II permet l talonnage des couleurs au moment de son int gration dans la cha ne graphique Il comporte une table de correspondance entre les couleurs informatiques qui sont celles de la synth se additive et les vraies couleurs qui sortiront l impression en effectuant une conversion II remplace donc la r gle colorim trique photographi e c t des uvres dans le monde des images argentiques et est donc particuli rement appr ci dans la transmission des photographies d uvres d art nombreuses dans le fonds d images num riques du mus e 2 2 3 La profondeur de codage Le codage de chaque couleur s effectue sur un certain nombre de bits informatiques par pixel Dans le fichier num rique chaque pixel est repr sent au moyen de ses coordonn es spatiales dans le plan et trois autres nombres qui correspondent la profondeur de codage Les pixels sont cod s sur un bit pour les niveaux de gris et trois en mod le RVB un par couleur primaire Les formats d images permettent un codage plus ou moins profond selon leur compression e RAW 48 bits RVB pixel ou 16 bits pixel en NB e PSD 48 bits RVB pixel ou 16 bits
19. le peu efficace pour ce type de client le qui doit ma triser rapidement les fonctionnalit s d un tr s grand nombre de sites On peut ce titre saluer l effort de l agence Picturetank qui en 2008 a fait r aliser une tude de l optimisation de son 121 Agence France Presse AFP Reuters et Associated Press AP 122 KATTNIG C cile Gestion et diffusion d un fonds d images Op cit p 15 22 et PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 23 29 123 CHIROLLET Claude L art d mat rialis Reproduction num rique et argentique Wavre Belgique ditions Mardaga 2008 124 KATTNIG C cile Gestion et diffusion d un fonds d images Op cit p 20 125 PICAULT Coralie Usages et pratiques de recherche des utilisateurs d une banque d images l exemple de l agence de photographies de presse Gamma Art cit p 376 377 57 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 th saurus 5 apr s avoir organis l ann e pr c dente une consultation des iconographes sur la pertinence du vocabulaire utilis sur la base L avenir commercial et pourquoi pas documentaire des fonds patrimoniaux serait il l ditorialisation C est la piste que propose de suivre Bruno Bachimont pour rendre disponible partir d une recherche simple tous les types de contenus pr sents sur le web images comp
20. lle Hainaux INTD 2008 2009 la recherche d images pour rapprocher leurs visions de l objet image num rique et mettre les pratiques effectives des utilisateurs au centre des pr occupations 223 ENSER Peter G B The evolution of visual information retrieval Art cit p 541 96 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Conclusion Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 97 M me l gend e l image introduit toujours une dimension m taphorique C est la force entropique de l image qui s oppose sa force informationnelle travers l exemple du projet de r informatisation de la phototh que du Mus e national de la Marine nous avons pu tudier le r le des bases de donn es d images dans les institutions mus ales et les multiples enjeux que leur mise en ligne soul vent pour tous les acteurs l int rieur comme l ext rieur de l institution L image et sa diffusion soul vent des probl matiques techniques et s mantiques toujours renouvel es au gr de ses volutions mais les techniques documentaires peuvent intervenir pour tablir des passerelles entre tous les acteurs en respectant leurs pratiques professionnelles La mise en ligne des collections mus ales est aujourd hui l objet de nombreuses
21. n fici d un financement du Plan national de num risation afin d int grer le catalogue collectif des collections publiques Joconde cette occasion une grande partie des ektachromes des collections a t num ris e D barrass e de son enveloppe mat rielle la photographie pouvait circuler plus librement et la phototh que a b n fici de cette digitalisation pour servir plus rapidement ses clients externes les images num riques tant stock es en local La num risation interrompue plusieurs ann es a pu aboutir l t 2009 gr ce l acquisition d un scanner tambour permettant de num riser les supports transparents n gatifs et positifs Par ailleurs un dos num rique professionnel a galement t acquis afin de r aliser des prises de vue de meilleure qualit pour les usages internes de l institution affiches kakebono etc 143 GUYENNOT Christ le R flexions pr alables pour une tude de faisabilit pour la mise en place d une phototh que num rique 2008 75 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2008 63 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Cependant si la production des fichiers images de bonne qualit tait un pr alable pour la diffusion des fonds documentaires du mus e ouvrant la possibilit de num riser tous les documents image d tenus dans les fonds la gestion des fichiers da
22. pixel en NB e JPEG 24 bits RVB pixel ou 8 bits pixel en NB e JPEG 2000 24 48 bits pixel et 8 16 bits pixel NB e TIFF 48 bits RVB pixel et 16 bits pixel 157 Le point de blanc absolu est obtenu sur cran par le m lange des trois lumi res primaires RVB 158 Pour nternational Color Consortium groupe expert travaillant sur la chromie dans la cha ne ditoriale num rique 159 METZ Daniel Profil couleur com Comprendre la couleur et ses profils en ligne Consult le 02 octobre 2009 lt http www profil couleur com gt 74 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Plus la profondeur de codage est lev e plus la couleur sera fid le l uvre originale l impression 2 3 La r solution des images Quel que soit le mode de num risation adopt l image d une uvre d art est le r sultat d algorithmes math matiques multiples appliqu s aux donn es digitalis es L image est int gralement calcul e depuis la prise de vue digitale ou l acquisition par le moyen d un scanner jusqu au post traitement logiciel C est donc en langage binaire universel le langage bool en 0 1 des ordinateurs que les uvres d art num ris es nous parviennent travers les r seaux informationnels Les symboles l mentaires 0 1 constituent la forme universelle rev tue par les arts travers
23. s aux informations li es l image Le versement int gral de la base de donn es iconographiques de la phototh que doit tre possible m me si la notice ne comporte pas d illustration dans le cas d une notice dont le lien avec l image n est pas inscrit dans le champ Multim dia nous pr conisons l apparition d une fausse image pr conisant l utilisateur de demander la num risation du clich du type Cette photographie test pas encore num ris e Contactez nous pour la commander 162 Une moulinette est un programme informatique qui automatise la transformation d un document d un format un autre 76 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 3 3 Le t l chargement du fichier Pour les usages professionnels de la base de donn es le t l chargement du fichier ma tre doit tre rendu possible Celui ci peut passer par la fabrication de paniers de s lections valid s par la phototh que ou par le t l chargement direct du format haute d finition install dans le serveur de stockage Il sera rendu disponible pour deux profils d utilisateurs e les chercheurs et professionnels de l image ceux ci auront la possibilit d obtenir des fichiers num riques en haute d finition au format TIFF ou J PEG entre 3 et 5 Mo dans une r solution de 300 dpi e les collaborateurs internes se verront propo
24. 119 Annexe 4 Formulaire de recherches de Micromus e 120 Annexe 5 Tableau de correspondance des champs et tables du logiciel Micromus e 122 Annexe 6 Contenu des tables dans le logiciel Micromus e 123 Annexe 7 Interop rabilit des requ tes dans des bases de donn es structur es en XML dans le cadre du web s mantique 125 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Liste des tableaux et figures Figure 1 Sch ma d activit simplifi de l atelier photographique du Mus e national de la Marine d apr s un entretien avec les photographes du mus e 17 Figure 2 Strat gies de recherche des utilisateurs internes du fonds d images du mus e 25 Figure 3 Sch ma de r ponse aux demandes de recherches iconographiques par les documentalistes de l agence photographique d apr s observation 27 Figure 4 La circulation de l image dans l institution 66 Figure 5 La cha ne de production pr conis e LL 67 Tableau 1 Gestion des profils utilisateurs et masque de recherche et d affichage 70 Tableau 2 Hi rarchisation du th saurus sous Micromus e e 89 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 I
25. Fen tre Infos Recherche simple LE igoe in g Recherche documentaire Chargement d un panier 2 tape s lection de la table de donn es Ti Micromus e Mus e de la Marine Service Etudes Phototh que Fichier Recherche Utilitaires Fonctions Fen tre Infos ia ZE SD exe Recherche documentaire Fichier Acquisition D p t emprunt Document associ Mouvement Objet non g r Persanne 7 Collectivit 120 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 s lection du 97 3e tape champ dans une liste entr es de tape s lection du sous champ dans une liste 5e tape inventaire collection saisie du n 6e m morisation de la tape recherche 77e tape lancement de la recherche amp tape visualisation des r sultats sous forme de liste au format court mi Micromus e Mus e de la Marine Service Etudes Phototh que Fichier Recherche Utilitaires Fonctions Fen tre Infos uw mi Recherche documentaire Inventaire Crit re de recherche Type de recherche Acquisition Statut administratif Auteur Cr ation Autorisation n cessaire Constantes de conservation amp utre num ro Num ros d identification Bloc note Catalogage Conditions de pr t Constantes de conservation Date Dr
26. ales entre la conservation et la documentation en effet la conception scientifique du mus e peut s opposer un certain type de divulgation d interpr tation 30 Roy p 17 Cet tat de fait peut tre expliqu par la diff rence de perception que ces deux corporations entretiennent avec les collections physiques a documentation comme outil de connaissance requiert la banalisation des objets c est dire la radiation ou la mise entre parenth ses de leur dimension identitaire et unique I1 y a donc une contradiction manifeste entre la sacralisation des uvres et la fonction documentaire 2 2 Le statut du documentaliste dans le mus e L analyse du processus enclench par la production de l image et qui trouve sa justification dans le regard de l utilisateur s inscrit dans une configuration pour ainsi dire th trale tour tour trois personnages vont p n trer sur la sc ne dans l ordre des trois unit s formelles du cycle de l information construction communication usage le scientifique le m diateur et l usager 2 2 1 Le recrutement et la formation Si la scientificit des documentalistes est dans une certaine mesure reconnue dans le partenariat avec le conservateur ceux ci tant d sign s dans le R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation comme personnel scientifique et assimil la d consid ration dont ils font l objet dans les institutions est suffis
27. au manuel d utilisateur du logiciel En effet les intitul s de champs ne sont pas toujours adapt s voire parfois inutiles pour un usage documentaire voir tableau du format documentaire en annexe 1 p 109 Par ailleurs les notices catalographiques de la phototh que n ont pas t illustr es jusqu en 2008 le lien de GED permettant d attacher l image la notice tant brid dans la version install e l agence photographique voir fiche en annexe 2 p 117 Les notices catalographiques sont exportables au format texte ce qui permet de les joindre aux photographies au moment de leur envoi aux utilisateurs et clients 17 Gestion lectronique de documents permet d attacher un document num rique ici une photographie une notice catalographique qui le d crit 21 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 Le travail collaboratif autour du fichier photographique num rique 2 1 L agence photographique un r le de phototh que d entreprise La mission d une phototh que est en premier lieu de produire analyser g rer diffuser En entreprise la phototh que a galement pour mission de produire et d organiser les images susceptibles d illustrer les activit s ou les produits de l entreprise Illustrer les v nements faire le portrait des salari s repr senter les unit s de fabrication les m
28. comme unique objet de pr occupation Qu il appartienne l institution ou qu il soit pr t le temps d une exposition le support mat riel de la connaissance est au centre des pr occupations du conservateur sa mission premi re tant de conserver restaurer tudier et enrichir les collections toutes orient es vers l objet ou l uvre d tenus par le mus e La d finition de la conservation du Dictionnaire de l image rappelle la n cessit de cette intervention humaine peintures gravures illustrations photographies bandes vid os etc tant fous en tant qu uvres inscrits sur des supports appel s se d grader sous l effet du temps des processus physico chimiques des traitements plus ou moins dommageables dont ils font l objet Mais elle nous fait galement nous interroger sur la mission de protection des uvres au regard d une autre mission du conservateur l exposition du patrimoine Faut il tout prix prot ger les uvres jusqu ne plus les exposer aux yeux du public ou n en montrer que des copies II semble videmment paradoxal de conserver des images pour ne pas les donner voir paradoxe t moignant peut tre de l ambivalence que suscite l image s rement de la difficult se r soudre la lutte perp tuelle contre les effets du temps Si l on conserve c est principalement pour p renniser un patrimoine que l on souhaite rendre accessible au plus grand nombre cest pourq
29. dans les dossiers documentaires notices Micromus e Ouverture Filezilla cr ation d un dossier au nom du destinataire Extraction de l ektachrome de l armoire de pr t Ouverture de Tribun glisser d poser des images haute def dans Retour par courrier postal BE P P dossier destinataire sous Filezilla 4 Commande de tirage s N amp B par l utilisateur Export de la notice en format texte enregistrement dans le dossier Demande en cours sous Bibrech Phototh que Transmission l atelier photographique Glisser d poser de la notice dans dossier l destinataire sous Filezilla Renvoi par le courrier interne Catalogage de la ou des image s Pr paration du mail contenant les Export du panier de notice s codes de connexion au FTP d Envoi par courrier po tal Envoi par mail K Destinataire Figure 3 Sch ma de r ponse aux demandes de recherches iconographiques par les documentalistes de l agence photographique d apr s observation 27 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 2 2 et ceux qui la subissent D autres entretiens plus ou moins formels ont permis de recueillir les visions souvent n gatives des non utilisateurs du fonds Certains membres des services administratifs se sont
30. de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 ne pense plus en termes de savoir qui se construit quelque part et qu on diffuse ensuite en termes de diffusion culturelle On est dans le dialogue entre la culture de ceux qui savent et de ceux qui re oivent On prend au s rieux l id e que le visiteur est un visiteur actif co constructeur de ce qu l voit de son parcours de visite 1 3 2 La collaboration avec les chercheurs On l a vu l activit scientifique des conservateurs peut varier d une institution l autre il n en demeure pas moins que la mission d avancement de la connaissance sur les collections est assum e par le conservateur en collaboration avec le domaine de la recherche int gre ce volet la collaboration qu il noue avec les chercheurs et les universitaires et les activit s li es l enseignement le tutorat et la formation II les accueille au mus e pour faciliter leurs recherches leur offrir un meilleur acc s aux collections aux fonds documentaires du mus e etc Les bases de donn es informatis es des services des collections semblent galement destin es renseigner en priorit les collaborateurs scientifiques du mus e Les nouvelles technologies de l information facilitent galement l change d informations gr ce notamment l informatisation et la mise en ligne des bases de donn es documentaires des mus es pour faciliter le travail des chercheurs
31. des profils utilisateurs pr sent ci dessus en page 69 Les listes de contr les attach es aux champs documentaires devront tre conserv es 3 1 3 La migration des donn es L tude de la structuration du logiciel Micromus e en vue de sa migration a t r alis e en collaboration troite avec le service informatique du mus e Celui ci est programm en langage D Base datant des ann es 1980 II comporte 30 tables au format DBF dbase File dont 12 de contenu et 18 de liens 28 fichiers CDX index des tables et 7 fichiers FPT contenu des champs m mo Elles font correspondre les champs du format documentaire de la notice Micromus e des tables de liaison dans la structure informatique du logiciel 167 La structure g n rale des tables de Micromus e sont vers es aux annexes 5 et 6 du pr sent document en p 122 123 80 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Les relations entre les tables sont tablies dans les champs des tables elles m mes on peut sch matiser les liaisons de la fa on suivante e Relations directes elles pointent toutes vers la table INV DBF INV DBF NUM TYP AUT XXX_LILDBF Li_Numtyp Li_Num Li_Typ Li_Au XXX DBF NUM TYP AU Pour les fichiers XXX_LI DBF sans fichiers attach s COM _LI LOG LI NOT LI le fonctionnement
32. e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexe 1 Tableau du format documentaire de la notice Micromus e Deux types de notices sont accessibles en saisie les champs de la notice compl te n apparaissant pas dans la notice courante sont inscrits en rouge 109 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 d identification Occurence unique non r p table alphanum Corespond au num ro 5 5 z d inventaire de la phototh que nom du champ N d inventaire texte libre obligatoire oui modifier pour ne pas confondre avec le n d inv Collections Autre nunr ro 2 pe mn so e Scores paretan la saisie du num ro en texte libre champ r p table sous chanps Autre PHNB texte libre oui A concat ner avec N neg cf texte libre oui Call tote libre oui Call de l auteur tote libre oui Coll part texte libre oui Cote texte libre oui D p t AN Marine texte libre oui Dossier documentaire tote libre oui Fonds texte libre oui N ekta texte libre oui N inv texte libre oui N neg texte libre oui A concat ner avec Autre PHNB Num rique tote libre oui Plan So texte libre oui N de marquage texte libre oui Nombre de parties tote libre oui Nombre d objets texte libre oui Notes texte libre oui Inf
33. fonds ou d un objet g r cr dit photographique et mention de droit d auteur e avoir un suivi des commandes pass es l agence photographique afin de pr voir les d lais d envoi d images aux graphistes avec lesquels ils travaillent D autres informations sur les pratiques de recherche ont pu tre recueillies lors d entretiens informels telle l absence d utilisation du poste de consultation du fonds documentaire mis disposition en salle de lecture le formulaire de recherche param tr par d faut par le logiciel tant jug trop complexe voir annexe 4 p 120 Les documentalistes de l agence sont cependant fr quemment consult es tant pour des demandes internes qu externes Nous avons repr sent ci dessous le circuit de r ponses emprunt selon le format de l image 25 Voir troisi me partie 2 Les formes de l image p 71 26 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Demande mail ou courrier postal Demande de rdv en Demande de recherche biblioth que iconographique Accueil en salle de lecture Sortie d un ou plusieurs dossiers documentaires th matiques Voir au cas par cas avec Conservation pour droits de diffusion Y Si n PHNB Si ekta Si num rique Photocopie de la ou des page s de dossier s documentaire s pour s lection par le demandeur Recherche dans les Recherche
34. l utilisateur 4 2 1 Les pratiques traditionnelles La complexit du choix des termes pour indexer un document a trouv sa solution dans l laboration des langages contr l s qui outre leur fonction de d sambigu sation du langage indiquaient un niveau maximal de sp cialisation des termes de la base de donn es Le th saurus liste de concepts pr sent s de fa on hi rarchique sert s assurer du sens du concept dans son environnement s mantique et dont les relations servent v rifier l ad quation du terme pour l nonc d un sujet Traditionnellement on indexe donc au terme le plus pr cis dans la limite de sp cialisation du r servoir s mantique que repr sente le th saurus Or les m mes th saurus tant utilis s l indexation et la recherche cette pratique d indexation risque de poser de multiples probl mes aux utilisateurs si la mise en ligne du th saurus s effectue telle quelle ceux ci n tant pas forc ment familiaris s avec les termes techniques de la marine ou la hi rarchisation sp cifique du th saurus Garnier risquant de d courager en particulier les clients professionnels de la phototh que Un travail d adaptation et de vulgarisation des th saurus devrait donc tre mis en chantier avant la mise en ligne des fonds documentaires iconographiques Si la r ing nierie des th saurus n est pas souvent tudi e lors des projets de mise en ligne de bases de donn es il
35. les possibilit s de transmission imprim es dans des ouvrages ou affich es sur cran 52 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 Les collections d images en ligne et la production ditoriale 3 1 Les banques d images Comment une image trouve t elle son public Comment parvient elle l int resser lui communiquer un sens lui donner les clefs qui lui permettront d accro tre ses connaissances Le m diateur va chercher aupr s des phototh ques et agences photographiques les images qui illustreront un article un ouvrage ou un film C est ce m diateur qu incombe la t che de l interm diation entre la communaut scientifique et les multiples et divers publics de l image scientifique Le Dictionnaire de l image d finit la banque d images comme un regroupement physique ou virtuel d images fixes ou anim es auxquelles on peut avoir acc s par des proc d s divers Ainsi quel que soit leur statut priv es ou publiques les bases de donn es d images sont mises en ligne pour faire se rencontrer des producteurs de clich s des besoins d illustration ou le simple plaisir esth tique dans un lieu de consultation d mat rialis En effet la num risation en masse a permis depuis le d but des ann es 2000 la visualisation et l utilisation de fonds consid rables jusqu alors invisibles pour le
36. leurs images digitales 152 Certains fichiers notamment les prises de vues des mus es des ports couramment utilis s pour la production ditoriale sont stock s en basse d finition dans le serveur d di aux images Leur num risation r alis e partir de diapositives 24x36 remonte aux ann es 2005 2006 alors que le studio graphique n tait pas quip du mat riel de num risation ad hoc pour ce type de documents Le projet pr voyant la mise en ligne des fonds documentaires destin s tre imprim s il a paru int ressant d indiquer les standards d affichage sur cran et d impression pour la production ditoriale 2 3 1 L affichage des images La possibilit de consulter les fonds d un organisme est particuli rement importante pour les chercheurs et les professionnels de l image qui doivent pouvoir op rer des s lections sur le document r pondant leurs requ tes Une standardisation des r solutions tant tablie pour garantir l efficacit des navigateurs web il nous paru important de la rappeler e L affichage au format court celui ci peut prendre la forme d une liste ou d une mosa que avec affichage du titre de l image champ D signation de la notice catalographique L usage veut que la r solution de la vignette se fasse en 72 dpi e l affichage au format long celui l est couramment appel affichage pleine page ou plein cran II permet de visualiser l image en plus grand
37. p 422 435 lt http bbf enssib fr consulter bbf 1989 05 0422 004 gt 13 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 23 114 BARBIER SAINTE MARIE Anne La conservation des fonds photographiques enjeux et perspectives pour les entreprises L exemple d une entreprise de produits de luxe Op cit 86 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2007 115 La base de donn es mise en ligne et comptant plus de 43 000 r f rences du Patrimoine photographique vend les tirages et fichiers num riques aux iconographes et aux collectionneurs Voir COUGRAND Philippe Patrimoine photographique et la recherche Culture et recherche en ligne Mars avril 2002 n 89 consult le 28 ao t 2009 p 8 9 lt http www culture gouv fr culture editions r cr cr89 pdf gt 55 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 2 Les agences photographiques La diffusion des images via Internet cette mise au Net de l image d multipliant le potentiel commercial des agences photographiques et par cons quent leur valeur financi re a constitu le moteur des grandes offensives d acquisitions lanc es par les groupes de communication Dans son nouveau langage binaire l image ne parle que de commerce 1f 3 2 1 L aspect commercial Le caract re commercial est le seul trait discriminant entre les mises en l
38. p 67 70 lt http bbf enssib fr consulter bbf 2008 04 0067 001 gt 110 PECCATTE Patrick Flickr et PhotosNormandie une entreprise collective de redocumentarisation Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 1 p 52 53 Voir galement PECCATTE Patrick LE GUERREC Michel PhotosNormandie La bataille de Normandie en photos consult le 02 octobre 2009 lt http www flickr com photos photosnormandie gt 54 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Internet s est accru notablement avec la g n ralisation de la num risation et de la d mocratisation de la publication sur le web qui rendait possible la diffusion par toute entreprise de sa propre base de donn es professionnelles La garantie d acc s une information pertinente a convaincu les producteurs de donn es de la n cessit de structurer et qualifier les notices documentaires par des langages contr l s et des structurations de documents ad quates 19 Dalbin p 78 3 1 3 La mise disposition des catalogues Les producteurs de bases de donn es patrimoniales ont eux aussi souhait publier les informations patiemment labor es depuis des d cennies Dans la course la visibilit ils avaient une longueur d avance connaissant de longue date la valeur des informations attach es aux documents pr sent s 1 14 Le Guern p 422 Ne leur restai
39. perception des qualit s graphiques d une image est une base commune tous les professionnels de l image elle ne suffit pas d finir une profession sans cesse en qu te de la bonne image Les iconographes et recherchistes doivent avoir une bonne connaissance des arts des repr sentations et des agences et institutions biblioth ques mus es etc qui d tiennent des fonds iconographiques On attend de ces professionnels une connaissance des arts anciens modernes et contemporains sous toutes leurs formes qui constitue un alphabet partir duquel ils peuvent composer en images La vie culturelle contemporaine dans toutes ses applications est une source sans limite d id es et d images pour relayer et actualiser les repr sentations classiques iconographiques 2 Bocher Lenoir p 39 Les sources iconographiques doivent leur tre famili res que celles ci se d clinent sur support papier ou lectronique m me si la tendance depuis le d but des ann es 2000 s affirme vers une large consultation des bases de donn es en ligne Cependant la reconnaissance de la qualit esth tique des images seule ne suffit pas la r ussite d une s lection l iconographe doit galement conna tre les contraintes techniques et administratives de son environnement de travail gr ce l analyse des r sultats des productions pr c dentes 3 3 2 Les contraintes techniques Les contraintes juridiques sont le premier sujet d a
40. peut affirmer que le mus e des Troupes de Marine est aussi un m morial Cette fonction se trouve mat rialis e par un espace sp cifique nomm par assimilation vidente la sph re religieuse la crypte du mus e II s agit l du c ur de la sp cificit des mus es du minist re de la D fense Cette dimension particuli re qui en fait les d positaires d un patrimoine immat riel leur conf re videmment un statut particulier En ce sens le mus e est un lieu de transmission de valeurs notamment entre g n rations IIs les jeunes puiseront alors dans les exemples d couverts au mus e les forces morales pour remplir bien leur mission premier devoir du soldat gt 31 Champeaux p 18 19 3 1 2 L ouverture au grand public Cette mission plus tardive est rendue difficile par le statut particulier des collections militaires S fort heureusement tous les acteurs s accordent pour refuser de c l brer la violence travers ce patrimoine faut il pour autant aller jusqu passer cette dimension sous silence l inverse faut il pour autant transformer tous les mus es militaires en monuments expiatoires sous pr texte de d noncer la barbarie de la guerre Entre n gation et dolorisme il existe pourtant une voie m diane Elle passe par une r flexion pr alable sur le message et la destination de ce patrimoine et sur la fa on de le transmettre sans le trahir de quelque fa on que ce soit Le d
41. photographique indiqu par les photographes du mus e eux m mes On a propos dans le processus d industrialisation la possibilit de saisir deux autres donn es le num ro d inventaire de l objet et son titre la date de prise de vue est elle g n r e par l appareil de prise de vue et peut tre extraite automatiquement Dans le nouveau sch ma de circulation des donn es la solution de l encapsulation de l ensemble des donn es exportable au format en XML est propos e En effet les limites techniques des champs IPTC sont rapidement atteintes ceux ci ne g rant pas la casse et l accentuation des caract res et de ce fait le multilinguisme les signes diacritiques et limitant le nombre de caract res en saisie 3 2 3 La structuration en XML La lourdeur des syst mes logiciels g rant des bases de donn es d une part et les besoins divers des organismes d tenant ces bases de donn es de l autre ont conduit laborer un langage qui permet de structurer et de saisir les informations selon une grammaire d une classe de documents les DTD Document Type Definition ou des XML Schema Celui ci a t int gr au mod le IPTC en 2005 par la soci t Adobe dans son logiciel Photoshop utilis l atelier photographique du mus e pour la saisie des donn es s mantiques sous le nom de XMP IPTC Corel adapt la photographie Ce protocole g r en Unicode permet l inscription d un nombre de caract res illimit L in
42. production d un fichier image l utilisation qui en sera faite doit tre prise en compte Parmi les clients de l agence photographique les services internes r alisant des productions ditoriales imprim es et les clients externes effectuant des recherches iconographiques ayant les exigences les plus pouss es colorim trie taux de compression r solution etc nous nous sommes bas s sur les besoins de ces profils d utilisateurs pour pr coniser des qualit s de fichiers exploitables pour tout format de publication Seuls les formats TIFF et JPEG devront tre mis disposition les fichiers RAW et PSD restant stock s en local dans le disque dur de l atelier photographique Par ailleurs le format documentaire a t revu le nombre de champs a t r duit afin de raccourcir le temps de traitement documentaire des notices Enfin la structuration d un sch ma de m tadonn es internes a t pr conis afin d inverser la hi rarchie entre la notice et l image cette derni re trouvant ainsi une place pr pond rante dans le traitement du fonds documentaire 144 CHARLES Sylvain Num riser les collections photographiques plus qu un pr alable une n cessit Mus es et collections publiques de France 2007 vol 2 n 251 p 67 71 145 ANDR Sabine Journ e d tude ABDS Images num riques quels formats quelles caract ristiques pour quels usages Documentaliste Sciences de l information 2003 vol 40 n 6 p 382 386
43. profession depuis l av nement de la technologie num rique dans le domaine des images 24 PICAULT Coralie Usage et pratiques de recherches des utilisateurs d une banque d images l exemple de l agence de photographie de presse Gamma Documentaliste Sciences de l information 2007 vol 44 n 6 p 374 381 ISSN 0012 4508 voquant les usages attendus de la banque d images de l agence Gamma l auteur met en vidence l inad quation de l ergonomie propos e aux utilisateurs de la banque d image les iconographes et recherchistes Phototh ques 251 BARBIER SAINTE MARIE Anne La conservation des fonds photographiques enjeux et perspectives pour les entreprises L exemple d une entreprise de produits de luxe 2007 86 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2007 M moire r alis sur une exp rience professionnelle au sein d une entreprise qui cherche valoriser son fonds d images anciennes dans une vision patrimoniale de la phototh que d entreprise 26 DAIRE Jo l CR TIEN Virginie Une iconoth que en ligne La base Cin mage de la Biblioth que du film Bulletin des biblioth ques de France en ligne 2007 t 52 n 2 consult le 15 septembre 20091 p 46 50 lt http bbf enssib fr consulter bbf 2007 02 0046 009 gt ISSN 0006 2006 La pr sentation de la base Cin mage est l occasion d voquer les probl matiques de l quipe r unie autour du projet de mise en ligne des collections photographiques de la Biblioth
44. que du film tant du point de vue organisationnel interne que du point de vue des besoins des utilisateurs 27 KATTNIG C cile Gestion et diffusion d un fonds d images 2 dition Paris Armand Colin ABDS ditions 2005 128 p ISBN 978 2200344344 Description du cheminement raisonn de la photographie quel que soit son support de sa production sa mise disposition des utilisateurs 28 WIDEMANN Emmanuel La consultation des phototh ques en ligne quel s outil s choisir Le cas de la phototh que du minist re de l agriculture et de la p che 2006 91 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2006 Par sa pr sentation des fonctionnalit s des logiciels de gestion de phototh que pr sents sur le march l auteur donne un panorama permettant de pr coniser une interface ergonomique optimale pour la gestion la diffusion la navigation et la recherche dans un fonds iconographique 105 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Mus es et patrimoine 29 ANDR Alexis BROCHIER Sophie R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation Sp cialit mus e Lyon Aix en Provence Fage ditions AGCCPF Section PACA 2004 Collection Exos 86 p ISBN 2 915563 00 4 Le m tier de conservateur d clin par les conservateurs eux m mes dans la pluralit de leurs fonctions On y trouve la mission essentielle du c
45. saurus Renvoi au champ Num de la table 1 1 Renvoi au Li Au est le terme sp cifique de SUJ DBF donc au terme lui m me terme du Li Num th saurus Renvoi au champ Num de la table 3 1 Renvoi au Li Au est le terme associ de SUJ DBF donc au terme lui m me terme du Li Num th saurus Tableau 2 Hi rarchisation du th saurus sous Micromus e 192 LE GUERN Odile Images et bases de donn es Art cit p 427 193 KATTNIG C cile Gestion et diffusion d un fonds d images Op cit p 45 47 1 La mise en ligne des collections sur le site Internet du mus e est pr vue l horizon f vrier 2010 89 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 4 2 Le choix du niveau d indexation L image fixe seule garde le silence et de l son myst re Elle seule est intemporelle et indiff rente au langage On ne doit pas forcer son discours Il faut donc l indexer sous les mots qui l accompagnent et qui viennent soit de son producteur soit de ses utilisateurs ou de ses interpr tes Si dans le contexte des bases de donn es utilis es en local la probl matique du niveau d indexation r pondait aux standards tablis dans le cadre d un th saurus choisi la mise en ligne des bases de donn es questionne les pratiques professionnelles des documentalistes qui ne sont plus les interm diaires directs entre le document et
46. signifiants dans une page HTML 53 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 106 2 Raulin de l image et du contenu contextuel de la page dans laquelle elle est contenue p 46 48 Les producteurs d images ont donc du r pondre aux nouvelles exigences de l indexation multim dia pour s adapter aux strat gies d interrogation automatique des pages nternet cr e son propre paysage organis en fonction de la distribution sans rapport oblig avec la g ographie et la conservation cet gard le PEG para t extr mement discret les fichiers des prestataires priv s sont souvent plus accessibles que ceux des institutions qui s adressent de facto un public assez averti pour identifier les banques de donn es pertinentes Le patrimoine des biblioth ques puisqu il s agit d sormais d un sous ensemble du PEG est peu visible sur la Toile Le r el virtuel se r v le d mesur ment complexe et les autorit s relatives Le bruit des espaces infinis effraie car il menace de rendre inaudible l cho dun monde jadis convenu dans un univers d sormais concurrentiel 1 3 1 2 Les strat gies de valorisation Pour ne pas dispara tre dans l espace communicationnel et marchand des strat gies de valorisations diverses ont t mises en place par les d tenteurs de fonds d images patrimoniaux Certains d entre eu
47. sont l partout En avoir peur est un signe de notre ignorance ou de notre na vet Les documentalistes ont une grande responsabilit dans cette prise de conscience II y va un peu de leur raison d tre 227 MELOT Michel Une br ve histoire de l image Op cit p 134 228 MELOT Michel L image n est plus ce qu elle tait Art cit p 365 99 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Bibliographie 100 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Bibliographie arr t e au 05 octobre 2009 G n raliste 1 JUHEL Fran oise VANOYE Francis sous la direction de Dictionnaire de l image g me dition Paris Vuibert 2008 415 p Bibliographie index ISBN 978 2 7117 1188 8 Dictionnaire critique des termes li s l image et ses techniques qu elle soit fixe anim e ou de synth se cette somme permet de fixer le vocabulaire tout en b n ficiant des r f rences bibliographiques int gr es la fin de chaque article et la fin de l ouvrage 2 Groupement fran ais des industries de l information Des clich s et des clics Le poids de la photographie dans la soci t de l information Paris ADBS ditions 2007 115 p Collection Sciences et techniques de l information ISBN 978 2 84365 094 9 ISSN 1762 8288
48. tonn s de ne pas tre consult s sur le projet de r informatisation ceux ci subissant des nuisances dues aux pannes relativement fr quentes des serveurs satur s par les multiples copies de fichiers num riques Dans le m me ordre d id es les administrateurs r seaux sont contraints de demander d liminer de leurs disques locaux les nombreuses copies de fichiers images par voie de courrier lectronique tous les membres du personnel En effet dans les p riodes de production ditoriale intense pr paration d exposition illustration d un catalogue etc les utilisateurs copient les fichiers images contenus dans le serveur mena ant de le faire tomber chaque nouvelle image s lectionn e Si ces critiques taient formul es sans nuance elles ont toutefois permis d identifier des probl matiques ne relevant pas de la gestion documentaire proprement dite mais plut t du d faut de sch ma de diffusion des images dans le r seau informatique du mus e Enfin le directeur du mus e rencontr mi juillet avouait son embarras devant les divers questionnements li s au partage des images dans l institution Si la limitation de leur circulation et l absence de mise en ligne ont pu tre justifi es par un souci de protection du droit exclusif d exploitation de ses images par le mus e le directeur de l institution ne n glige pas pour autant le probl me Au cours de cette rencontre il a m me qualifi les serveurs de stockag
49. une association d id es successives Elle ne parle pas Elle n a pas de grammaire Elle montre reproduit informe imagine et l essentiel de ce qu elle exprime est irr ductible au langage 5 Si l av nement du web s mantique revalorise la position des langages contr l s dans le chaos du r seau Internet d autres recherches sur la description des images se font jour visant indexer leurs propri t s propres les pixels leurs dispositions dans le plan et les concepts qui y sont associ s 4 3 1 La structuration en SKOS Travaillant sur le sens des mots le web s mantique devrait permettre aux machines de travailler plus efficacement en traitant automatiquement les donn es expos es aux moteurs de recherche le corollaire tant l exposition massive de donn es sorties du web invisible celui des bases de donn es Les r flexions sur l environnement du web s mantique ont amen les chercheurs d crire un vocabulaire RDF sp cifique aux langages documentaires contr l s th saurus listes d autorit s taxonomies etc comme syst mes d organisation des connaissances Le mod le conceptuel du SKOS a merg en 2003 pour tre int gr aux travaux sur le web s mantique l ann e suivante et est pass au statut de recommandation du W3C le 18 ao t 2009 I a t propos afin de prendre en compte les 205 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 81 85
50. 1 Les tiquettes les objets et leurs relations 85 3 3 2 keweh S mantique 38 andere ar da en armee mere ana ee at 86 4 Les langages documentaires 87 4 1 Les th saurus et autres langages contr l s 87 4 1 1 Un th saurus des th saurus 87 4 1 2 Le domaine du connot 88 4 1 3 L extraction des th saurus sesssesrrerrintritnr rnnr tt ttrt nrttArEEAAEEAAEEAEEEREEEEEEEEEEA 89 4 2 Le choix du niveau d indexation 4 90 4 2 1 Les pratiques traditionnelles seesiieeeeeereriireeeee rin rrnrne neee rree enee 90 4 2 2 L adaptation des th saurus d indexation aux requ tes des utilisateurs 91 4237 Lautopostage niie or Eae AA aE EE en etant 91 4 3 Les habits neufs du th saurus 92 4 3 1 La structuration en SKOS 92 43 2 La parole aux images screen nana reine nr ia mean 93 43 3 L hybridation T Cond 4 rMiaraseritereretenritetitannemnrert etes trasetentteneesde 95 CONCIUSION azana A A A a A de ft da dt 97 Bibliographie 4er ea apean a res Un demie dan an di ane ta ete pal 100 ANNEXES EE RE D D SC 108 Annexe 1 Tableau du format documentaire de la notice Micromus e 109 Annexe 2 Fiche catalographique Micromus e ieke iekea 117 Annexe 3 Guide d entretien semi directif labor pour l enqu te de besoins utilisateurs
51. 2009 p 96 97 lt http bbf enssib fr consulter bbf 2006 04 0096 013 gt ISSN 0246 2346 214 M NARD Elaine Traitement documentaire de l image ordinaire analyse de deux approches d indexation Art cit p 31 215 J UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 307 Entr e Reconnaissance des formes 216 Voir notamment LAZARINIS Fotis mproving concept based web image retrieval by mixing semantically similar Greek queries Electronic library and information systems 2008 vol 42 n 1 p 56 67 SUKANTARAT Wichada Digital initiatives and metadata use in Thailand Electronic library and information systems 2008 vol 42 n 2 p 150 162 ISSN 0033 0337 On peut citer galement l exp rimentation du mus e de l Ermitage de Saint P tersbourg qui pour les internautes ne connaissant pas l alphabet cyrillique propose une recherche d image par la forme et la couleur lt http www hermitagemuseum org fcgi bin db2www qbicSearch mac qbic selLang English gt 217 ENSER Peter G B The evolution of visual information retrieval Journal of Information Science 2008 vol 34 n 4 p 531 546 94 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 un dessin sur une palette graphique ou par voie de scan Cependant une limite importante cette forme d intelligence artificielle tient au fait que le syst me ne fonction
52. 444 67 1 3 La gestion des profils utilisateurs 68 1 3 1 La d finition des profils eeeseeeeeeeeeseeesseeesrresreetreerrrrrrtrrrrrrrrerrrterrerrrrerttt 68 1 3 2 Les masques de recherche et de consultation 69 2 L sformes de linage Siermast A nana a a a E a a aa 71 2 1 kes f rmatsin nia a a a a a a da ne 71 2 1 1 Les formats de travail 72 2 1 2 Les formats de diffusion 72 2 1 3 Les formats d impression 73 2 2 L espace colorim trique sens 73 2 2 1 Les dominantes spectrales 73 272 2 ES prot CG ainn ana mener nee mare 74 2 2 3 La profondeur de codage aA 74 2 3 La r solution des images seen 75 2 3 1 L affichage des images oeeeeeeeseresrresrresreesriesstesrresrreesreesseenrnestreat 75 2 3 2 L ergonomie de la navigation 76 2 3 3 Le t l chargement du fichier 77 3 L appareil Critique seeen a a aa a E A T lan te ere TT 78 3 1 Les m tadonn es externes sise 78 3 1 1 La notice catalographique compl te 78 7 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 1 2 La s l ction des chaM Sissener did a a aA 79 3 1 3 La migration des donn es 80 3 2 Les m tadonn es internes 83 3 2 1 Les donn es techniques de l image 83 3 2 2 Les donn es textuelles 83 3 2 3 La structuration en XML 84 3 3 La structuration en RDF sheet aa tres a date meurt 85 3 3
53. ISSN 0012 4508 65 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 De la commande de prise de vue l insertion dans la base de donn es Micromus e Demande de prise de vue Si Conservation envoi de la notice d taill e Si autre service petit cahier des charges des fiches en salle de lect Consultation du fichier num rique photo via localisation envoy e par atelier photographique Serveur P Surcouf Sauvegarde Figure 4 La circulation de l image dans l institution 1 2 2 L industrialisation du processus Le mat riel ad quat ayant t install en juillet 2009 l acquisition des documents photographiques au seul format num rique devenait envisageable pour la phototh que quel que soit le format natif de l image L industrialisation du sch ma de circulation des images pr conis e par Antoine Raulin pouvait tre envisag e normalisant le processus des t ches Le sch ma propose d int grer d s la production des fichiers les informations concernant les titres num ros d inventaire dates de prise de vue et copyright identifi es comme tant les donn es minimales indispensables par les utilisateurs internes Cette op ration peut tre ais ment int gr e au processus ces informations tant transmises l atelier photographique chaque demande de prise de vue
54. LEGRAND MORVANT Emmanuelle La mise en ligne d une phototh que d entreprise sur un intranet contraintes ergonomiques et usabilit Le cas de la phototh que de SFR 2007 72 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2007 22 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 1 1 La photographie outil Les services demandeurs de photographies outils ou photographies de travail sont ceux qui ont besoin de photographies fant me des uvres Entre dans cette cat gorie le service de la conservation qui peut faire appel l atelier photographique pour r aliser la prise de vue d un objet en cours d acquisition pour tablir un constat avant et apr s restauration d une uvre ou encore pour documenter les notices d inventaire en bref ces photographies ont un statut utilitaire permettant de saisir les v nements qui rythment la vie des collections constituant ainsi la trace scientifique de leur volution dans le mus e selon la d finition propos e par Serge Cacaly L image de science pourrait tre identifi e par les conditions m mes de sa production et r vondrait alors cette d finition les images scientifiques sont les images produites par les scientifiques dans le cadre de leurs travaux de recherche Le crit re essentiel donnant l image son caract re scientifique tient dans le fait que celle ci est une figure op ratoi
55. LY Serge La diffusion des photographies In Des clich s et des clics Op cit p 57 76 67 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 revue Cols bleus en particulier ou l association des amis du Mus e de la Marine la revue Neptunia 1 3 La gestion des profils utilisateurs La cha ne du tout num rique de la prise de vue jusqu la vente du clich au client s est mise en place progressivement depuis une dizaine d ann es dans les agences et phototh ques B n ficiant de ces nouveaux circuits de diffusion les clients journalistes illustrateurs publicitaires etc ont la possibilit de choisir eux m mes leurs images de les commander distance en n gociant les droits et de les t l d charger sur leurs micro ordinateurs dans une r solution permettant l impression en magazine Mais la d ferlante num rique n a pas uniquement bouscul le r le et les comp tences des professionnels de l image elle p se galement sur le fonctionnement des organismes du milieu de l image La diffusion v a les r seaux lectroniques est devenue aujourd hui une r alit incontournable voire le moteur principal de l entr e des agences photographiques dans l irr pressible globalisation de l conomie 1 1 3 1 La d finition des profils La client le de l agence photographique interne et externe tant tr s diversifi e ave
56. La d mat rialisation de collections permettant la consultation de la notice catalographique et de la photographie num rique de l uvre permet galement aux chercheurs l acc s aux collections non expos es uvres stock es dans les r serves en cours de restauration pr t es des mus es trangers le temps d une exposition etc Mais le conservateur n ayant recours aux reproductions que sur le mode utilitaire il n envisage pas ais ment de confier sa mission de d tudes et de d lectation du public m diatis e par un virtuel document fant me 1 3 3 Le statut de la reproduction dans le monde de l art l entr e de l exposition L imaginaire d apr s nature consacr e Henri Cartier Bresson au Palais de Tokyo un cartel en forme d excuse accueille les visiteurs Compl ment d information la date des tirages et leur caract re exceptionnellement grand associ au fait que ceux ci ne sont pas sign s mais Henri Cartier Bresson ne signait jamais ses tirages 62 CAILLET lisabeth Mus e et interculturalit Culture et recherche en ligne Hiver 2007 2008 n 114 115 Consult le 27 ao t 2009 p 38 39 lt http www culture gouv fr culture editions r cr_114 115 htm gt ISSN 0765 5991 papier 1950 6295 en ligne ANDR Alexis BROCHIER Sophie R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation Op cit p 27 et 46 5 Idem p 68 5 Mus e d art moderne de la ville de P
57. OS lt http dossierdoc typepad com descripteurs 2005 10 quelques_caract html gt 211 TRONCY Rapha l Nouveaux outils et documents audiovisuels les innovations du web s mantique Art cit p 397 93 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 int gralit 16 M nard p 30 Des indexeurs ou descripteurs pixelliques de couleur forme et texture sont d gag s d une analyse globale et locale L ensemble des caract ristiques constitue la signature La recherche s effectue partir d une image dont la signature est compar e celles de la base de r f rence qui permet ensuite l affichage des images les plus ressemblantes La classification par proximit visuelle est coupl e l apprentissage des mots cl s en r sultant Ainsi le syst me g n re automatiquement des descriptions d images en langage naturel avec les indexeurs et les mots cl s cr s qui 3 Les premiers dictionnaires visuels ont t enrichissent des dictionnaires d objets con us pour des usages scientifiques imagerie m dicale g ophysique etc dans le but d changer plus facilement des bases de connaissance au niveau international et de retrouver rapidement un certain type d images parmi les milliers produites par les laboratoires de recherche Ils ont ensuite t d velopp s dans diff rents domaines
58. Pour illustrer le fonctionnement du web s mantique un sch ma a fait l objet de l annexe 7 en page 125 182 Pour Uniform Resource Identifier identifiant uniforme de ressource Ce protocole permet d identifier une ressource comme unique ainsi que son emplacement sur le web 183 Tim Berners Lee est entre autres l inventeur du web dans les ann es 1980 aux tats Unis 184 DALBIN Sylvie Descripteurs en ligne 19 ao t 2005 consult le 03 octobre 2009 D finitions et enjeux Le web s mantique quelques notions de base lt http dossierdoc typepad com descripteurs 2005 08 le_web_smantiqu html gt 185 VALDERRAMA Asuncion Web 3 0 et recherche s mantique du vin vieux dans des outres neuves Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 3 p 20 21 86 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 4 Les langages documentaires 4 1 Les th saurus et autres langages contr l s Si l interrogation multicrit res de la base est assez efficace il n en reste pas moins que l acc s aux donn es est rendu difficile par la trop grande sp cificit des normes d indexation telles que d finies par Joconde Autrement dit il est difficile pour un consultant lambda d acc der la banque d images du mus e du fait m me qu il n est pas familier des r gles d indexation qui la r gissent 5 8 Besson p 87
59. Publi l initiative du groupe Image num rique du GFII cet ouvrage est un vade mecum pour les professionnels de l image qui trouveront l application des techniques documentaires toutes les tapes de la circulation de limage num rique de sa production son exploitation ou sa conservation 3 Documentaliste Sciences de l information 2005 vol 42 n 6 Dossier th matique sp cial image p 345 421 ISSN 0012 4508 Des regards crois s autour de l image num rique de ses usages et des outils documentaires mis en uvre pour les g rer les chercher et exploiter les fonds iconographiques 4 MELOT Michel Une br ve histoire de l image Paris L il 9 ditions 2007 146 p Bibliographie ISBN 978 2 915543 20 9 Des grottes de Lascaux aux pixels contemporains Michel Melot retrace le parcours chaotique de l image travers les cultures et le temps montrant que son statut a toujours t double miroir et bouc missaire de la soci t Photographie et culture 5 Culture et Recherche en ligne Mars avril 2002 n 89 consult le 26 ao t 2009 Paris Minist re de la culture et de la communication Mission de la recherche et de la technologie Dossier La photographie p 4 10 lt http www culture gouv fr culture editions r cr cr89 pdf gt ISSN 0765 5991 La revue du minist re de la Culture se penche sur les photographes et les fonds photographiques patrimoniaux montrant la photographie comme uvre o
60. R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation Sp cialit mus e Lyon Aix en Provence Fage ditions AGCCPF Section PACA 2004 37 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 un professionnel qui place sa perception du patrimoine au c ur d un m tier de service public et la met la disposition de la soci t Au del de la personnalit du conservateur c est l esprit de la mission de service public dont il est investi qui force le respect le positionnant comme gardien et garant des tr sors de la R publique Le conservateur positionne son projet scientifique et culturel au service de la soci t dans une logique de gestion sp cifique deux titres au moins l entreprise n est pas lucrative et le patrimoine qu elle acquiert conserve et valorise est inali nable ce qui conf re au service rendu un caract re de solennit 1 2 2 La scientificit revendiqu e Le R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation n a pas t tabli en fonction des seules d finitions nationale ou internationale de la mission des conservateurs de nombreux entretiens ont t men s avec des titulaires en poste afin de conna tre leurs pratiques professionnelles et la perception qu ils ont de leur corporation La scientificit de la profession est apparue comme allant de soi c
61. T LIDBF Etat TA DBF Localisation Permanente LLO DBF Condition de pr t TA DBF Autorisation n cessaire NOT _LI DBF Type Information TA DBF R f biblio BBE DBF Notes NOT LIDBF R f rence d exposition BBE DBF Notes NOT LIDBF Multim dia MED DBF Date Catalogage DAT _LI DBF Nom Catalogueur NOM DBF Date cr ation INV DBF Nom cr ateur LOG_LI DBF Date modification INV DBF Nom modificateur LOG_LI DBF N syst me INV DBF Statut notice INV DBF 122 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexe 6 Contenu des tables dans le logiciel Micromus e e Tables de contenu Nom du fichier Usage Fichiers associ s Contient les n d inventaires NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es TYP niveau des informations AU n d inventaire M_CLE transposition du champ AU en capitales pour en assurer le transcodage Informations de Mati re et Technique des r f rences bibliographiques et BBE_LI DBF d exposition NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es TYP code s lection des index AU termes des index Dates cr ation ex cution CHR _LI DBF NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es THES renvoi deux listes datation date et datation p riode AU terme d indexation M_CLE transpositi
62. Th saurus et informatique documentaires Partenaires de toujours Art cit p 44 48 202 La lemmatisation consiste en l identification de la racine des termes utilis s dans les requ tes afin de garantir leur recherche par expansion s mantique dans les langages contr l s d une base de donn es 203 DALBIN Sylvie Descripteurs en ligne 24 mai 2009 consult le 03 octobre 2009 Traiter des photos pour trouver lt http dossierdoc typepad com descripteurs 2009 05 indexation des photos html gt 204 DALBIN Sylvie Th saurus et informatique documentaires Partenaires de toujours Art cit p 49 91 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Si la fonction d autopostage peut g n rer du bruit documentaire cet inconv nient n aura pas de r percussion sur la fonction commerciale de l agence la manipulation physique ou virtuelle d un tr s grand nombre de photographies faisant partie des pratiques courantes des professionnels de l image 4 3 Les habits neufs du th saurus Il est pass le temps o l on croyait pouvoir lire une image comme un texte la mettre en discours et l enfermer dans des th saurus Longtemps les documentalistes ont r v de saisir l image en lui accolant une liste de descripteurs plus ou moins longue de la r duire en mots autant dire la r duire en miettes L image n est ni un concept ni
63. V DBF NOM DBF etINV DBF SU DBF etINV DBF TA DBF etINV DBF e Tables mixtes enregistrements d informations et de liaisons Nom du fichier Usage Utilis avec TA DBF pour Autre n dans zone n d identification et mesures Compl ment de TA_LI DBF vers TA DBF selon pr sence ou nom code dans TA DBF Contient les 2 zones nom cr ateur et nom modificateur Contient toutes les zones Notes de niveau 1 ou plus 124 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexe 7 Interop rabilit des requ tes dans des bases de donn es structur es en XML dans le cadre du web s mantique 125 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Fonds biblioth que Fonds photographique I Anita Conti p che scan ects zooa e j e e e e sss encmnnnmessnssst 0 Web s mantique s e s Le Site Cap Sur Anita Conti E V_ http www anita conti org default asp EDS k b e son e a v ec acoc 126 Un objet plusieurs regards usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Un objet plusieurs regards usages et visions du fonds photograph
64. ages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Table des mati res CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES DE LA DOCUMENTATION 1 RemMe rci ments 2288 ET A ATT 3 NLLN Ta E EEA E EAE EEE A E EEEE 4 Tabl des ma EES a a a a A Aa Aa a T A a Aa AE Star ee ECS 5 list des tableaux et figures nnana taia a naa aaa apaa a aa aaan 9 Ftrodu ctio Ninen a a T e a a a a ada 10 Premi re partie L agence photographique dans l institution 14 1 La production photographique et son traitement documentaire 15 1 1 L atelier photographique 15 1 1 1 La cheville ouvri re de la documentation visuelle 15 1 12 L appartenance au service Recherche sesssssiiieeesssstirrirrersrsirirereneennnna 15 1 13 Une comp tence technique reconnue VV 16 1 2 Les outils traditionnels de l agence photographique 17 1 2 1 Les langages contr l s 17 1 2 2 Les dossiers documentaires ssssssssisrietttte ttrt t ttet ntr EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEE EEE 18 12 3 L inventaire des collections documentaires eeeeirireeeeeerririreereeeeen na 19 1 3 La gestion informatique de la diffusion d images 19 1 31 Les outils bur autiques 2 5 528 8 deposit mmnteninnnnntenaeteme re 19 1 3 2 Les serveurs de stockage des photographies 20 1 3 3 Le logiciel Micromus e 4 21 2 Le travail collaboratif autour du fichier photographique num rique 22 2 1 L ag
65. amment constante pour tre not e par la Revue g n rale des conservateurs des collections publiques de France La maitrise des op rations n cessaires l accomplissement de ces missions celles du documentaliste implique la mobilisation de connaissances et d aptitudes multiples et il y a un paradoxe persistant entre la technicit toujours plus pouss e que requiert la profession de documentaliste et l opinion encore trop r pandue dans les milieux culturels selon laquelle out le monde peut tre documentaliste opinion trop souvent confort e par les d clarations des int ress s eux m mes qui tout en d plorant l impr cision de leur statut et 7 ROY Jean Bernard La documentation dans les mus es arch ologiques Mus es et collections publiques de France 1996 vol 3 n 212 p 16 21 0 DELOCHE Bernard Le mus e virtuel Op cit p 164 81 CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou l IST racont e par l image Art cit p 370 82 ANDR Alexis BROCHIER Sophie R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation Op cit p 35 44 46 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 le peu de reconnaissance de leurs fonctions revendiquent leur formation sur le tas quel tas un tas de quoi 30 Tarr te p 4 Pr sentant un tat des lieux des statuts attribu s par la tutelle aux do
66. aris du 19 juin au 13 septembre 2009 41 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 d exposition ont provoqu un grand flou quant leur statut Consid r s comme des documents pendant 20 ans ces images n ont t inventori es dans les collections du mus e qu en 2002 C est probablement la raison pour laquelle aujourd hui quatre sont manquantes quatre reproductions de photographies suivent Photographies de travail ou uvres dignes d tre int gr es aux collections Le statut de la photographie dans le monde de l art a longtemps t complexe En effet proposant des repr sentations bidimensionnelles photographie et peinture ont t du moins dans les premi res ann es du m dium photographique compar es le plus souvent pour d consid rer la premi re Pourtant consid r e dans son aspect d art de la citation la photographie n est pourtant qu une reproduction qui si elle ne fait que traduire un point de vue sur l uvre ou l objet ne vise qu le porter la connaissance du plus grand nombre La reproduction vise en principe une large diffusion publique son extension est li e l conomie de march et au d veloppement des m dias et des techniques lesquelles ont contribu accro tre notablement la qualit et la standardisation des produits Par ailleurs dans une acceptio
67. ation aride nmonoartide sur liste Qualificatif impossible le carrp n est pas indiqu dans la liste des camps d association intermogeables tote libre oui Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 115 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Catalogage Possibilit de cr er plusieurs occurences artide nonoartide sur liste pe impossible liste vide catalogage date obligatoire j mmasea oui interrogeable avec les op rateurs sup rieur sup rieur ou gal l inf rieur ou gal inf rieur aride monroartide Nom Pr nom sur index catalogueur oui Fait partie de la liste conditiomelle Personne obligatoire Collectit gestion par liste conditionnelle 3 items lt photographe lt catalogueur et auteur gt article nonoarticle sur liste Bloc note impossible liste vide artide moroartide sur liste double Docunert oui 1 item Dossier documentaire gt Devait servir indiquer associ de quel dossier documentaire est tir e l inage jamais nonmn texte libre oui If ii me res date autorratique auto j mmasa oui Horodatage autom tique intemogeable avc les op rateurs sup rieur sup rieur ou gal gal inf rieur ou gal inf rieur automatique auto oui li au nomde la machine saisie locale date
68. automatique auto j mmasa oui Autorratique date et heure syst n intermogeable avec les op rateurs sup rieur sup rieur ou gal l inf rieur ou gal inf rieur automatique auto Pr nom oui Auonetque li au log pr nom dapr s liste horodatage Catalogueur num rique auto oui Autonatique li au log Autonatique artide nonoaride sur lise pas de nom gt oui remplir par l administrateur de la BDD validation obligatoire statut notice aride monoartide sur liste pas de nom gt oui inutile puisque pas de diffusion ext rieure diffusion _ notice 116 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexe 2 Fiche catalographique Micromus e Num ros d identification Num ro d inventaire 1992 DE 4 1 Autre num ro N inv 13CP5 D signation Trabacolo de l Adriatique vue de l avant Cr ation R le de l auteur Maquettiste Auteur Hamelin Charles 1831 ap 1885 Date de cr ation 1900 1920 Lieu de cr ation Atelier du Mus e naval Louvre R le de l auteur Sur les relev s de Auteur Acton Amiral 19e R le de l auteur Sur les relev s de Auteur Fincati Amiral 19e Date de cr ation 19e si cle Ex cution Type d ex cutant Photographe Ex cutant Dantec Patrick Date d ex cution 1992 Lieu d ex cution Mus e na
69. c des exigences de pr cision diff rentes sur la fiche catalographique nous avons propos d tablir cinq profils d utilisateurs en leur attribuant des autorisations particuli res d interrogation et de consultation Ces cinq profils d termin s d apr s l observation des besoins des utilisateurs sont e l administrateur de la base de donn es qui a acc s tous les champs en modification interrogation et visualisation de la notice e les gestionnaires de la base de donn es qui ont acc s aux m mes fonctionnalit s validation de la notice except e e les utilisateurs internes qui peuvent notamment acc der la recherche de photographies par num ro d inventaire des uvres et objets des collections e les professionnels comprenant les chercheurs et iconographes e etle grand public qui aura acc s aux notices et interrogations minimales 148 Cols bleus en ligne Marine nationale Minist re de la D fense consult le 03 octobre 2009 lt http www defense gouv fr marine base cols_bleus gt 149 RAULIN Antoine CACALY Serge La diffusion des photographiques In Des clich s et des clics Op cit p 69 68 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 3 2 Les masques de recherche et de consultation Les champs indiqu s ci dessous pour l interrogation concernent uniquement la recherche
70. ci t de l information Paris ADBS ditions 2007 p 77 89 16 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 ee af commanditaires pr venus par mail Nombre de tirages divis par 10 en 10 ans Demandes de photos Par mail Communi ou de retouches demande de cation confirmation de la A r ception par t l phone Conservation D velop pement Figure 1 Sch ma d activit simplifi de l atelier photographique du Mus e national de la Marine d apr s un entretien avec les photographes du mus e 1 2 Les outils traditionnels de l agence photographique Car les documentalistes ont besoin de classer les images de les rassembler de les comparer et de les retrouver au fond de leur ordinateur Seul un vocabulaire descriptif permettait et permet encore de faire ces op rations 3 Melot p 361 1 2 1 Les langages contr l s Le mus e poss de une identit double dans le paysage culturel d une part ses collections font partie du patrimoine public national le service de la conservation applique de ce fait depuis 1996 les recommandations pour l indexation des inventaires de la Direction des 8 MELOT Michel L image n est plus ce qu elle tait Documentaliste Sciences de l information 2005 vol 42 n 6 p 361 365 17 Un objet plusieurs regards Usages
71. cr atrice 5 Melot p 4 1 1 1 La cheville ouvri re de la documentation visuelle Si la fonction des photographes semble y avoir peu volu depuis les ann es 1980 une telle d valorisation du travail des photographes n est pas apparente au Mus e national de la Marine En effet leurs comp tences sont employ es des t ches tr s diverses La premi re est bien entendu la reproduction des uvres et objets qui constituent les collections patrimoniales et documentaires du mus e Ils documentent galement les divers v nements organis s par l institution vernissages accrochages et d crochages d expositions concerts rencontres etc des reportages photographiques dans les mus es des ports tablissements du Mus e national de la Marine Port Louis Brest Toulon et Rochefort mais encore les portraits du personnel du mus e pour un usage administratif 1 1 2 L appartenance au service Recherche L atelier photographique est plac sous la responsabilit de l agence photographique qui planifie les prises de vues leur impose une r gle de nommage des fichiers num riques et leur confie une t che de pr classement documentaire la ventilation des images dans les serveurs de stockage des photographies Ce classement consiste en l ouverture d un dossier identifi par le num ro d inventaire attribu l uvre ou l objet par le service de la conservation dans un serveur local d di au stockage des ima
72. crit l iconographe comme un professionnel apportant la recherche d images trois qualit s fondamentales la connaissance des bases de donn es leurs principes d interrogation et la signification culturelle des images qui leur permet d avoir une compr hension tacite de la port e s mantique d une image dans un contexte donn 11 Enser p 206 Suivant la m thodologie de conduite de projet l identification des imp ratifs professionnels des diff rents acteurs s adressant la phototh que tait un l ment important dans le cadre de la r flexion sur le changement de son outil de gestion Le souci de l interop rabilit technique a guid le choix des solutions propos es dans le respect des m thodes de travail des contraintes organisationnelles financi res et humaines de chacun des protagonistes 141 HUMBERT Jean Marcel Actualit des questions de droit d auteur en photographie Mus es et collections publiques de France 1996 vol 3 n 212 p 44 47 142 ENSER Peter G B Visual image retrieval seeking the alliance of concept based and content based paradigms Journal of Information Science 2000 vol 4 n 26 p 199 210 61 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Troisi me partie Des passerelles techniques pour une interop rabilit professionnelle 62 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds
73. cumentalistes en fonction un article constate le manque de reconnaissance des comp tences des professionnels de l information Leurs comp tences m me si elles sont volontiers utilis es ne sont pas toujours reconnues la hauteur des t ches qu ils accomplissent ceci se pose par exemple en termes d volution de carri re et de r mun ration La grande h t rog n it quant au niveau de recrutement la formation aux responsabilit s des documentalistes des mus es si elle n est pas de leur fait ne leur est cependant pas favorable ce corps quelques difficult s faire reconna tre et accepter ses comp tences 30 Le Corre p 33 2 2 2 Le technicien de la diffusion Le premier r le du documentaliste est de p renniser l acc s aux informations et d en faciliter la recherche 27 Kattnig p 33 Il est donc dans les institutions mus ales un m diateur scientifique entre le conservateur et les usagers ayant particip la reconstruction du r el l image scientifique va dans la deuxi me phase du cycle de l information en permettre la compr hension c est dire contribuer la construction du savoir Ce processus de communication commence d s que les images se trouvent hors du milieu de recherche qui les a produites Or depuis le d but des ann es 1990 l volution technologique a permis de stocker non seulement les donn es textuelles mais galement les images num riques de
74. dans nos croyances ne semble avoir chang Apr s tant de progr s comment en sommes nous arriv s l ou plut t comment en sommes nous rest s l La pulv risation des images en points l mentaires accessibles et manipulables a permis cette volatilit cette mall abilit et cette multitude Mais la nature de l image n a pas chang La num risation n a pas fait perdre limage sa nature analogique seule la technique de reproduction est digitalis e ou vectoris e La fragmentation de l image en particules imperceptibles n est pas nouvelle L art de la mosa que ou la broderie au point de croix en sont de vieux exemples 1 Les m tiers de l image sont divers et selon les usages qui en seront faits les fichiers images doivent correspondre certains standards pour tre ais ment manipulables dans la cha ne graphique Michel Vaissaud directeur du secteur Recherche et d veloppement chez Picto expose l imbrication des t ches r sultant de l av nement de la technologie num rique Dans la cha ne graphique conventionnelle les comp tences taient clairement d finies photographe laboratoire photograveur imprimeur Avec la cha ne graphique num rique on observe la confusion et le d placement des comp tences avec des risques pour la ma trise d uvre La communaut num rique regroupe aujourd hui les photographes les imprimeurs les laboratoires les groupes de presse les annonceurs les phototh que
75. des modalit s de diffusion des informations selon l organisme observ Par ailleurs les utilisateurs et partant leurs usages des documents sont ils toujours bien identifi s par les services de documentation Ces questionnements se sont montr s valides aussi bien concernant les utilisateurs au sein d une institution que vis vis de sa client le ext rieure II convenait donc d interroger les cultures professionnelles li es 11 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 la photographie et leurs visions de l image num rique mus es biblioth ques centres de documentation agences photographiques du c t des d tenteurs de fonds et chercheurs iconographes et grand public du c t de la r ception II a galement fallu s interroger sur les logiques de description de l image indexat intitul et l gende dans les bases de donn es pour que ces univers puissent communiquer puisqu en terme d indexation de l image e langage a toujours le dernier mot 3 Cacaly p 367 Le terrain de stage nous a permis de pratiquer la m thode de l observation participante en deux p riodes durant lesquelles des t ches distinctes ont t r alis es La premi re qui s est d roul e au mois de f vrier 2009 a consist en la r alisation des t ches quotidiennes du service le catalogage des images et la recherche de celles ci
76. ds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 au d veloppement coh rent de l outil d identification des formes couleurs et textures en remettant leurs besoins au centre des pr occupations des chercheurs 12 PECCATTE Patrick M tadonn es une introduction Dublin Core IPTC Exif RDF XMP etc en ligne Soft Experience Ao t 2002 mise jour 13 d cembre 2007 consult le 05 octobre 20091 lt http peccatte karefil com software metadata htm gt Un expos d taill sur les diff rents formats de m tadonn es encapsul es dans les documents num riques et leurs atouts pour affleurer la surface du web s mantique dans les r sultats de requ tes des utilisateurs du r seau Internet 13 DALBIN Sylvie Descripteurs en ligne Consult le 03 octobre 20091 lt http dossierdoc typepad com descripteurs gt Le blog de Sylvie Dalbin est une r f rence concernant l volution des langages documentaires et de leurs applications aux bases de donn es 14 LE GUERN Odile Images et bases de donn es Bulletin des biblioth ques de France en ligne 1989 t 34 n 5 p 422 435 consult le 25 septembre 2009 lt http bbf enssib fr consulter bbf 1989 05 0422 004 gt ISSN 0006 2006 Les fondamentaux du traitement documentaire de l image mettant notamment en exergue les l gendes repla ant les images dans leur contexte de production par rapport l indexat niveau d
77. e 1 3 1 La p dagogie par l exposition L accueil des publics au sein de l institution mus ale reste aujourd hui l activit la plus vidente de la politique de m diation des connaissances par les mus es La mise en place des expositions fait en effet l objet de longues d lib rations concernant la sc nographie mais aussi les parcours propos s pour faciliter l accessibilit physique et intellectuelle des publics au patrimoine mus ographie utilisation des outils multim dia organisation de visites et en des actions visant une meilleure connaissance des publics fr quentant le mus e observation des publics valuation de l accueil ou de la compr hension de l exposition etc La d marche est donc traditionnellement envisag e comme un mouvement de transmission et de vulgarisation vers des visiteurs dont les attentes sont plus ou moins identifi es par l institution cependant ce mouvement descendant semble voluer vers une co laboration des strat gies de m diation avec la participation active de ce m me public pour toucher les Visiteurs internautes Cette nouvelle approche peut tre caract ris e par le fait qu on 5 DELOCHE Bernard Le mus e virtuel Op cit p 232 50 ANDR Alexis BROCHIER Sophie R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation Op cit p 63 51 dem p 30 40 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national
78. e dispenser aux artilleurs des cours sur l histoire de leur domaine Mais c est aussi en quelque sorte et toutes proportions gard es l apprentissage d un esprit d entreprise travers un savoir tre et une histoire commune car presque une g n alogie vit et travaille ensemble Le soldat doit tre avant tout un citoyen dont la culture g n rale et l approfondissement de la 27 RICCIOLI Jean Louis Introduction In Patrimoine et collections li es aux activit s militaires pourquoi et pour quels am nagements du territoire Lyon Aix en Provence Fage ditions AGCCPF Section PACA 2004 29 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 n cessit de la d mocratie seraient aussi pass s par l histoire transmise par le mus e 31 Aubagnac p 10 Au del des aspects de formations techniques et historiques c est l dification morale des jeunes recrues qui est vis e par certains mus es de la D fense comme l voque le lieutenant colonel Champeaux conservateur du mus e des Troupes de Marine de Fr jus au sujet de l institution dont il a la charge II est aussi un outil de formation pour pr senter cette culture d arme sp cifique La visite du mus e permet aux jeunes militaires de d couvrir les grandes lignes de cette r alit En allant un peu au del dans cette pr sentation d une structure p dagogique on
79. e ouvert un public choisi appara t aux XVI et XVII si cles avec les cabinets de curiosit s Ceux ci pr sentaient des collections d objets m lant le scientifique et l artistique dans un souci d j de conservation et de compr hension des myst res de la cr ation Ces regroupements d objets rares et tranges ont souvent constitu les premi res collections des mus es d art et d histoire et de ceux de sciences et techniques 1 Juhel Vanoye p 59 Cependant le terme ne prend son acception moderne qu avec l ouverture au public de la galerie carr e du Louvre Paris en 1802 suite aux confiscations des biens de la famille royale du clerg et des aristocrates exil s et l invention de la constitution des collections 41 GERVEREAU Laurent L urgence iconologique In GERVEREAU Laurent dir Peut on apprendre voir Paris L image ENSBArts 1999 p 25 70 ISBN 2 84056 076 3 42 UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Paris Vuibert 2008 315 p Entr e Collection 43 J UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 246 Entr e Mus e 35 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 patrimoniales publiques par la R volution fran aise f La R volution constitue les premi res collections publiques La R publique naissante fait dresser l inventa
80. e d images 53 3 1 2 Les strat gies de valorisation 54 3 1 3 La mise disposition des catalogues ssssssssssssssssssseresesrresrnnrenerrnenenere 55 6 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 2 Les agences photographiques 56 3 2 1 L aspect Commercialsssss5 2 uen RAT ee a aA 56 3 2 2 Les diff rents types d agences sssssssssesssessssssresreestreettreertennrtttterntertntrntt 57 3 2 3 La d marche marketing 57 3 3 L iconographie et la production ditoriale 58 3 3 1 La connaissance des fonds sssssssisseessssttttttt tentti rr Ettn t EEEE E EEE EEEE EEEE EE 59 3 3 2 Les contraintes techniques 59 3 3 3 La production ditoriale nnii a anni esse a er due 60 Troisi me partie Des passerelles techniques pour une interop rabilit professionnelle 62 1 Le bilan technique de l existant la phototh que du Mus e national de la Marine 63 1 1 La circulation des images 63 1 1 1 La num risation des collections 63 1 12 Les failles dans le traitement mat riel de l image 64 1 13 L indispensable mise en ligne 64 1 2 La rationalisation du circuit de l image et du traitement documentaire 65 1 21 Les thoix techniques renint a a A a A A AA 65 1 2 2 L industrialisation du processus sssssssssssssssttttikttt ttrt titit ttnn intr nr EEEE EnEn ea 66 1 2 3 Le mod le conomique
81. e des photographies de pot de pus Cet aveu d absence de ma trise de la circulation de l image institutionnelle du mus e peut para tre tonnante le minist re de tutelle de celui ci ayant une tradition tr s ancr e de la ma trise de son image en direction de la soci t civile 26 Pot de pus p joratif b timent d grad ou en fin de vie de mauvaise r putation Endroit minable et sale Par extension un probl me insoluble Section Jargon militaire fran ais en ligne Article Argot de la Marine nationale consult le 22 juillet 20091 lt http fr wikipedia org wiki Jargon_militaire_fran ais gt 28 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 Le cadre du Mus e national de la Marine 3 1 Un mus e sous la tutelle du Minist re de la D fense Parfois encore consid r comme un sous patrimoine de peu d int r t r serv aux militaires ou aux apologistes de la guerre il est en train de gagner sa vraie place gr ce aux efforts conjugu s et la coop ration de plus en plus troite entre l institution militaire et la Culture pour le d cloisonner On ne peut nier que le patrimoine militaire ne soit pas un patrimoine tout fait comme les autres car mutatis mutandis il renvoie toujours inexorablement la violence d tat la guerre la mort C est la raison pour laquelle il ne la
82. e nous le verrons dans la derni re partie de ce document et d un masque de recherche diff renci selon le niveau de comp tence de l utilisateur de la base de donn es trois grands types de recherches doivent tre pr vus dans le syst me e une recherche th matique avec des acc s sp cifiques pour ainsi dire balis s par le documentaliste e une recherche en plein texte dite recherche simple qui interroge les champs retenus comme pertinents pour l interrogation de la base de donn es par ses usagers externes e et enfin une recherche multicrit res dite recherche avanc e orient e vers les utilisateurs internes de l institution qui leur permet d appeler les listes de contr le r gies par le vocabulaire propre l institution 1 La mise en ligne des collections patrimoniales et des fonds documentaires des mus es souhait e par la politique culturelle nationale est bien un prolongement des missions traditionnelles des institutions comme le formule Andr Pierre Syren nternet est bien plus qu un simple moyen nouveau de diffusion I r volutionne la notion m me de patrimoine par deux perspectives in dites D une part l acc s aux ressources num ris es n est plus limit par la mat rialit de l objet et les n cessaires rigueurs de sa conservation ce qui tait rare peut devenir multiple d clin en diff rents produits ou services p dagogiques ludiques citoyens bi
83. en au del des r pliques utiles aux chercheurs Affranchi de ses contingences physiques le travail patrimonial consiste faire revivre dans des pr sentations le corpus ancien traduire les classiques comme des modernes valoriser les sens avant les objets bref sur ce plan galement faire un travail d diteur toujours soucieux de diffuser le plus largement son catalogue effectuant ce travail par le mode contractuel 1 8 DAIRE Jo l CR TIEN Virginie Une iconoth que en ligne La base Cin mage de la Biblioth que du film en ligne Bulletin des biblioth ques de France 2007 t 52 n 2 consult le 03 septembre 20091 p 46 50 lt http bbf enssib fr consulter bbf 2007 02 0046 009 gt Voir troisi me partie 1 3 Gestion des profils utilisateurs p 68 100 KATTNIG C cile L identification des photographies In Des clich s et des clics Op cit p 31 101 SYREN Andr Pierre Le patrimoine un projet ditorial Art cit p 18 19 51 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Les notices catalographiques contenues dans les bases de donn es des mus es traces de la production de la connaissance ont vocation tre diffus es pour des usages professionnels ou pour le plaisir de la d couverte Depuis une dizaine d ann es les perspectives de mises en ligne multiplient ind finiment
84. ence photographique un r le de phototh que d entreprise 22 2 1 1 La photographie outil EEEren 23 2 1 2 La photographie document EEEE EEEE 23 2 1 3 La mise disposition des fichiers num riques 24 2 2 L enqu te de besoins utilisateurs 24 2 2 1 Ceux qui manipulent l image num rique 24 2 2 2 et ceux qui la subissent sssssssssrsssssssstririteststitittitt stt titrttittarstrnrrnrntnt 28 3 Le cadre du Mus e national de la Marine nn nrene 29 3 1 Un mus e sous la tutelle du Minist re de la D fense 29 3 1 1 L dification morale des troupes 29 5 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 1 2 L ouverture au grand public 30 3 2 Le mus e de toutes les marines 31 3 2 1 Un h ritage de d cret royal ssssssssssssssssssssssseressrresnnernnennnnnnnntnnnntnnne nennt 31 3 2 2 La sp cificit des collections essssesssesesessesserseserernrerenrennennnntnnernntnn nnen 32 Deuxi me partie Une agence la crois e des m tiers des cultures professionnelles LL 0 LS TN SRE RE UE 34 1 iculture Mus e a e a nee Le RE en LES 35 1 1 Les figures de l institution travers l histoire 35 1 11 De la grotte des muses la galerie carr e du Louvre 35 1 12 Les mus es de sciences et techniques 36
85. endant une volution juridique r cente pourrait tendre les possibilit s d exploitation gr ce aux conclusions de la Commission sur les uvres orphelines qui pr conisent diff rentes adaptations de la l gislation sur ces documents 2 3 3 La mise en ligne Cette tape est d sormais devenue incontournable de par l volution des habitus de recherche des demandeurs d information au sens large La demande des usagers volue non en fonction des changements de technologies de l information mais selon l inclusion de celles ci dans les normes de recherche d information Ma s la norme n est pas seulement v cue comme une contrainte elle l est aussi comme une aspiration personnelle Mais au del de la demande sociale qui s exprime de fa on de plus en plus insistante on peut reconna tre avec Andr Pierre Syren que si la num risation offre des possibilit s de diffusion in dites elle n cessite de revoir totalement les formes de la m diation Cette mise en ligne des contenus iconographiques demande la mobilisation de nombreuses comp tences comme le d montre l exp rience de la Biblioth que du film rapport e par Jo lle Daire et Virginie Cr tien e premier facteur de complexit est qu une iconoth que en ligne s adresse une pluralit d acteurs dont les int r ts sont distincts voire parfois oppos s Les conservateurs et documentalistes attendent d un tel service qu il mette en vidence la
86. es de leurs nouveaux visiteurs virtuels 32 Aillagon p 35 88 SZRAJ BER Tanya La num risation des collections du British Museum Culture et recherche en ligne Automne hiver 2008 2009 n 118 119 consult le 28 ao t 2009 p 22 lt http www culture gouv fr culture editions r cr_118_119 htm gt 8 AILLAGON Thomas Internet et les mus es De nouvelles offres pour de nouveaux usages Culture et recherche en ligne Automne hiver 2008 2009 n 118 119 consult le 28 ao t 20091 p 22 lt http www culture gouv fr culture editions r cr_118_119 htm gt 48 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 3 L identification de l utilisateur et l exploitation du fonds Diff rents objectifs peuvent motiver la diffusion des images de science produire des nouvelles connaissances expliquer informer s duire vendre aussi vendre le magazine le laboratoire l institution Dans cet objectif l image scientifique peut devenir un efficace instrument de pouvoir comme en t moigne le rayonnement de certains secteurs de la recherche au d triment d autres moins favoris s par l image 2 3 1 La relation aux publics On l a vu les premiers utilisateurs identifi s par les centres de documentation des mus es sont les chercheurs 10 Dalbin p 2 Avec cette figure de l utilisateur on peut constater une relation particul
87. est identique mais c est la valeur contenue dans le champ Li lib qui est renseign e INV DBF XXX_LIDBF NUM SE Li_Numtyp TYP Li_ num AU Li_lib Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 81 e Relations conditionnelles cas de la table TA DBF Les relations entre ce fichier et INV DBF peuvent tre enregistr es dans deux fichiers diff rents TA LI ou COM Li et utiliser des champs diff rents INV DBF NUM TYP AU Existe dans TA LI COM LI DBF TA_LIDBF LI_NUMTYP LI NUM LI_COD LI_LIB ou Un d veloppement compl mentaire devra pr voir l extraction et la migration des donn es depuis le format documentaire Une fois l extraction des donn es contenues dans les tables du logiciel Micromus e les donn es devront id alement tre vers es dans un format de m tadonn es internes selon un standard restant d finir 82 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 2 Les m tadonn es internes Les m tadonn es sont particuli rement importantes pour les ressources visuelles qui sans elles peuvent demeurer pratiquement inexploitables et impossibles retrouver Les utilisateurs d pendent en effet des informations ajout es aux images ou vid os pour effectuer des recherches per
88. et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 mus es de France D autre part ses collections patrimoniales et documentaires tant sp cifiquement tourn es vers le monde maritime est apparue la n cessit d laborer un th saurus des termes de marine le Thesomar L agence photographique utilise donc deux vocabulaires contr l s qui ne lui taient pas destin s au premier chef le th saurus Garnier impos par la Direction des mus es de France pour l indexat des inventaires des collections publiques de France pour garantir une unit d indexation avec le service de gestion des collections I1 a t v ritablement impl ment et hi rarchis en 2000 dans le logiciel de gestion des notices catalographiques le choix de ne pas int grer les termes tr s sp cialis s li s aux Beaux Arts a t fait ceux ci n tant jamais utilis s Le Thesomar a galement fait l objet d une s lection certains termes extr mement sp cialis s n tant pas n cessaires pour le catalogage des images du fonds documentaire ces deux th saurus viennent s ajouter de nombreux r f rentiels destin s au catalogage parmi lesquels on peut noter la liste des B timents nomm s liste alphab tique de plus de 3 000 navires construits dans les arsenaux fran ais depuis que leur recensement est assur fin du XVIII si cle ou encore la liste des domaines abord s dans les documents ic
89. eux de conservation mus es biblioth ques se situent aujourd hui dans un tel d fi dans l exigence intellectuelle faire savoir sans trahir le savoir Pour les structures de conservation nous passons ainsi de conceptions encyclop diques accumulatrices d sormais inop rantes et de fait s lectives vers des r seaux d veloppant des mat riaux d un savoir par relais entre des p les de r f rence La m moire du monde devient l addition de toutes les m moires sp cialis es et non plus la pr tention illusoire d un rassemblement en un point L organisation des liens forme le v ritable d fi avec la notion de compl mentarit Avant de devenir nos modernes lieux de collecte de conservation et d exposition les mus es ont effectu plusieurs mues au cours des si cles pass s De leurs fondements symboliques en r f rence aux inspiratrices de po tes musiciens et historiens aux plus r centes recommandations de la mus ographie leurs liens avec les arts et les sciences ne se sont jamais distendus 1 1 1 De la grotte des muses la galerie carr e du Louvre Sur le plan symbolique l tymologie du mot mus e poss de une puissance d vocation qui s est confirm e au cours de sa longue carri re en effet le terme vient du latin musaeum qui d signe la grotte ou le lieu consacr aux Muses lui m me d riv du grec mousseion lieu destin aux arts et aux Muses La premi re figure du lieu d exposition en Europ
90. faut cependant aujourd hui prendre conscience que ceux ci 1 MELOT Michel L image n est plus ce qu elle tait Art cit p 364 1 DALBIN Sylvie Journ e d tude AFNOR GC46 et BNF 28 mars 2008 R f rentiels et pr sentation des contenus R f rentiels donn es d autorit th saurus ontologies Pour en savoir plus 197 LE GUERN Odile Images et bases de donn es Art cit p 430 198 DALBIN Sylvie Th saurus la recherche Art cit p 1 90 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 constituent les fondements du web s mantique et que les utilisateurs risquent de se perdre dans des vocabulaires inadapt s leur connaissance du domaine 15 Dalbin p 43 4 2 2 L adaptation des th saurus d indexation aux requ tes des utilisateurs La question de l adaptation des th saurus leur mise en ligne se pose en termes de dialogue homme machine l ergonomie de l interface tant la seule m diation des connaissances dans le cadre de la consultation des bases de donn es sur Internet Le th saurus d indexation doit donc se positionner comme un r servoir terminologique afin de favoriser la prise en charge de la requ te par le syst me informatique Les th saurus doivent donc tre repens s dans les termes du langage courant s enrichissant de nombreux termes rejet s et quivalents et donnant aux utilisateurs un acc s c
91. format accompagn e de tout l appareillage critique qui l accompagne la notice catalographique compl te Le standard d affichage pour ce format est de 150 dpi 160 CHIROLLET Claude L art d mat rialis Op cit p 176 161 Pour dots per inch ou points par pouce Le dpi est l unit de mesure de la r solution dans le monde de l image num rique 75 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Une moulinette 162 pourra tre install e l entr e du logiciel de gestion de la phototh que pour r duire la r solution des images partir du fichier ma tre stock en TIFF ou en J PEG dans le serveur d di au stockage 2 3 2 L ergonomie de la navigation L exp rience de la mise en place de Base expo l intranet de partage des photographies pour la pr paration des expositions dans l institution a r v l un manque dans l tude ergonomique de la navigation Les utilisateurs internes de l institution ont donc formul des attentes pr cises ce le sujet IIs souhaitent avoir acc s une navigation e page par page pour le format court ou image par image pour le format long avec passage explicite d un format l autre e qui permette l acc s direct une page pr c demment rep r e par une fen tre du type Aller la page permettant l inscription d un chiffre e et enfin qui donne acc
92. formation et de la num risation qui ont transform les fonds des mus es en v ritables banques d images et les bases de donn es informatis es ont pris le pas sur les inventaires papier modifiant alors la distance l objet document La donn e englobe alors l uvre et sa fiche c est dire tout le commentaire technique biographique historique qui la renseigne Correctement impl ment e ou non celle ci prend la forme d un fichier texte disponible et permet d laborer de nouvelles m diations autour des collections 7 7 Floriant Sanchez p 78 Si l exposition est le lieu privil gi de la transmission de la connaissance dans les mus es les techniques documentaires des bases de donn es informatiques ont propos aux conservateurs de stocker l quivalent de dizaines de milliers de cartels dans un espace d mat rialis La pr sentation virtuelle des uvres et les informations attach es fruit de d cennies de travail scientifique taient pr tes tre diffus es wa les services de documentation davantage li s aux chercheurs professionnels ou amateurs que les gardiens du tr sor des institutions mus ales 71 DELOCHE Bernard Le mus e virtuel Op cit p 162 72 S NCHEZ VIGIL J uan Miguel La fotograf a como documento en el siglo XXI Documentaci n de las Ciencias de la Informaci n 2001 n 24 p 255 267 ISSN 0210 4210 73 FLORIANT Sonia SANCHEZ Jean Michel Nouvelles formes de mus ographie aut
93. fr Musee Le projet Histoire de l institution Le Musee National des Arts et Traditions populaires gt 36 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 1 3 La d finition du Conseil international des mus es Le Conseil international des mus es est une institution cr e en association avec l Unesco en 1946 Parmi ses missions on distinguera particuli rement celles de coop ration et d changes scientifiques de d veloppement de normes professionnelles et d laboration et de promotion de la d ontologie professionnelle Ses statuts d finissant les conditions d adh sion au Conseil comportent la d finition de l institution mus e et partant des missions des conservateurs en charge de ceux ci Cette d finition volue au gr des probl matiques mergentes dans le monde mus al et a t fix e pour la derni re fois en 2007 att nuant la notion d exposition mat rielle des uvres et objets de collections Le mus e est une institution permanente sans but lucratif au service de la soci t et de son d veloppement ouverte au public qui acquiert conserve tudie expose et transmet le patrimoine mat riel et immat riel de l humanit et de son environnement des fins d tudes d ducation et de d lectation Si la figure du conservateur n appara t pas dans la d finition des missions de l institution
94. ges Les photographes y 4 MELOT Michel L intelligence photographique Culture et recherche en ligne Mars avril 2002 n 89 consult le 26 ao t 2009 p 4 lt http www culture gouv fr culture editions r cr er89 pdf gt 5 Voir par exemple la mise en ligne de clich s et courts films d animation sur le blog de l exposition Les marins font la mode en ligne Palais de Chaillot du 25 f vrier au 26 juillet 2009 consult le 27 septembre 2009 lt http www musee marine fr blog page_id 163 gt 15 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 d posent tous les formats d images r sultant de la production RAW TIFF JPEG PSD f comme ils le font dans leur propre serveur de sauvegarde l issue de cette validation technique l atelier photographique pr vient le service commanditaire que la prise de vue est disposition et lui fait parvenir l adressage de celle ci dans le serveur Les deux photographes du mus e sont les seuls d tenir les droits d criture sur ce serveur afin d viter l effacement ou la d t rioration involontaire des fichiers mis disposition de l ensemble des services 1 1 3 Une comp tence technique reconnue Les photographes du Mus e national de la Marine sont reconnus pour leurs comp tences techniques Leur connaissance des traitements d images des mat riels de captation et des volut
95. grand public L image a acquis depuis quelques ann es ses lettres de noblesse en acc dant au titre de document d archives Personne ne saurait contester actuellement la valeur 104 marchande documentaire et historique des images 5 Fernandez p 6 3 1 1 Le web comme banque d images Pris dans son acception la plus basique le r seau Internet est le plus grand r servoir sinon de ressources pour le moins de vecteurs de sources d images Les moteurs de recherche d ploient diverses strat gies pour proc der l indexation des fichiers images contenus dans les pages On peut citer celles mises en place par Google Images qui croise les informations issues du nom de fichier de l image du nom du r pertoire dans lequel elle est contenue de l adresse URL de la page qui la contient de sa balise ALT ou attribut alternatif 102 CACALY Serge La veritable r tine du savant ou l IST racont e par l image Art cit p 370 103 J UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 52 Entr e Banque d images 104 FERNANDEZ Edmondo tre photographe dans un centre d archives Culture et recherche en ligne Mars avril 2002 n 89 consult le 28 ao t 2009 p 6 lt http www culture gouv fr culture editions r cr cr89 pdf gt 105 Le terme est pris ici dans son acception informatique L indexation r alis e automatiquement par les moteurs de recherche consiste en la r alisation d un r pertoire des mots
96. graphique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 produites par l ECPAD et le SIRPA tant exploit es de fa on autonome depuis quelques ann es les productions externes n arrivent plus au service Recherche du mus e Le contenu de ces dossiers serait m me en d croissance relative certaines gravures autrefois consid r es comme de simples documents gagnant parfois le statut d objet patrimonial et rejoignant ainsi le service de la conservation 1 2 3 L inventaire des collections documentaires Les services Conservation et Recherche du Mus e national de la Marine ont t scind s en 1986 Les gestions des collections patrimoniales et documentaires taient jusqu alors confondues ce qui explique le flou du statut de certaines pi ces Un outil sp cifiquement labor par et pour l agence photographique les albums noirs regroupe l inventaire des quelques 183 000 prises de vues r alis es par l atelier photographique pour documenter les collections patrimoniales et documentaires du mus e Par ordre d arriv e les contretypes de ces n gatifs conserv s l atelier photographique se voient attribu un num ro dit n PH ou n PHNB qui constitue sa carte d identit dans la phototh que L int gralit de ces photographies est catalogu e dans la base de donn es de l agence photographique mais les notices n en sont pas illustr es faute de num risation des n gatifs
97. gt oi Liste de trois itens compl t e par chanp tote libre obligatoire statut artide monoartide sur liste Acquisition oui artide nonoarticle sur liste D p t emprunt impossible liste vide aride monoartide sur liste Radiation impossible liste vide date Jj nmaaaa oui interrogeable avec les op rateurs sup rieur sup rieur ou gal l inf rieur ou gal inf rieur texte libre oui texte libre oui Occurence unique artide monoartide sur liste Departement oui 1 item Phototh que gt Possibilit de cr er plusieurs occurences artide monoarticle sur liste pas de nom gt oui obligatoire statut artide muitialu sur deux index oui conditionnels Cr dit photo et Photographe gt aride monoartide sur quatre index oui 4 itens index des noms conditionnels date Jj nmaaaa oui Peut tre compl t sur liste accol e Date de la prise de vue et Date de r alisation de l preuve interogeable avec les op rateurs sup rieur sup rieur ou gal gal inf rieur ou gal inf rieur texte libre oui Occurence unique artide monoartide sur liste Etat oui Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 113 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Constartes Occurence unique conservation
98. he devait tre envisag il conviendrait de faire un travail important d harmonisation entre les deux versions du th saurus des termes de marine Dans le cadre d une mise en ligne des fonds documentaires il conviendrait de r int grer les outils devenus standard des moteurs de recherche pour la base de donn es documentaire 186 BESSON Sylvain Dublin Core Image Mixer le mus e comme banque d images Mus es et collections publiques de France 2007 2 n 251 p 86 88 187 BACHIMONT Bruno Image et audiovisuel la documentation entre technique et interpr tation Critique et perspectives Art cit p 351 188 TRONCY Rapha l Nouveaux outils et documents audiovisuels les innovations du web s mantique Documentaliste Sciences de l information 2005 vol 42 n 6 p 392 404 87 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 donner voir l op rateur de troncature non indiqu dans le logiciel Micromus e et adapter les op rateurs bool ens qui sont aujourd hui tr s complexes d utilisation dans le formulaire de recherche Enfin un chantier sur la politique d indexation reste ouvrir dans la r partition des champs destin s aux niveaux d analyse de l image En effet le statut de l indexat est aujourd hui complexe la phototh que le format documentaire utilis ne comportant pas explicitement de champ permettant de l ge
99. hiers en lieu et place des ektachromes via le protocole FTP Les fichiers photographiques num riques sont r partis dans deux serveurs le premier contient uniquement les ektachromes num ris s par une soci t ext rieure dans le cadre du plan de num risation du minist re de la Culture 4 800 fichiers 92 1 Go le second regroupe toutes les prises de vues r alis es par les photographes du mus e 45 200 fichiers 631 Go 14 Joconde catalogue des collections publiques des mus es de France Consult le 18 ao t 2009 lt http www culture gouv fr documentation joconde fr pres htm gt 15 Voir Fiche minimum de diffusion dans Joconde en ligne Consult le 18 ao t 2009 lt http www culture gouv fr documentation joconde fr partenaires AIDEMUSEES fiche minimum htm gt 16 File Transfert Protocol protocole d change de fichiers par la mise disposition dans un serveur de documents r cup rables par un ordinateur distant 20 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 3 3 Le logiciel Micromus e Micromus e l outil logiciel de gestion des photographies utilis par l agence est initialement un outil de gestion des collections impos par le service de la conservation qui l a acquis en 1996 S il est parfaitement adapt cet usage son utilisation pour la gestion des fonds documentaire a demand quelques entorses
100. i re ceux ci consid rant que a recherche d informations sur ses th matiques fait partie int grante de son travail 20 Armand p 52 II lui faut donc accepter la m diation technique du documentaliste pour le guider dans son utilisation des outils logiciels le langage d indexation utilis lui tant a priori familier Mais qu en est il de la relation aux autres publics Car en effet tant que la m diation est assur e par le professionnel de la documentation qui conna t et g re son fonds au quotidien la probl matique du langage et de son organisation ne sont pas perceptibles pour l utilisateur qui re oit les documents demand s sans avoir lui m me acc s au plan de classement et au th saurus mais parmi les nombreux d fis relever par les banques d images num riques on trouve la probl matique de l aide la formulation des requ tes par les usagers en une terminologie adapt e l indexation textuelle du syst me 9 Goodrum p 46 2 3 2 La gestion des droits Cette mission essentielle pour r pondre aux dispositions l gales d finies par le Code de la propri t intellectuelle fait l objet d une simple ligne dans les notices catalographiques par la mention de l ayant droit parfois compl t e par la mention de son repr sentant Pourtant elle est particuli rement importante dans la strat gie du centre de documentation puisqu elle conditionne la diffusion et l exploitation de la base de donn e
101. i t industrielle fascin e par la technique a confi l image la fonction de tout dire Ma s l inscription sur la surface sensible s est r v l e insuffisante l usage Car les faits ne parlent pas ils sont par nature nigmatiques et seule l tude de leurs relations jamais photographiables peut lever partiellement le myst re de la connaissance 7 Cheval p 31 189 On peut citer par exemple la s rie de photographies r alis es par Luc Marie Bayle au cours d une mission scientifique en Terre Ad lie s rie dont les notices catalographiques int grent une description tr s d taill e des conditions de production du reportage 190 LE GUERN Odile Images et bases de donn es Art cit p 431 191 CHEVAL Fran ois L intention perdue propos de photographies dites banales Mus es et collections publiques de France 2007 2 n 251 p 30 43 88 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 En effet comme le veut l expression courante dans les phototh ques une photographie non ou mal l gend e est une photographie perdue risquant m me d induire l indexeur en erreur quant son interpr tation Un champ de l gende doit donc tre introduit dans la politique d indexation de la phototh que du Mus e de la Marine afin d int grer un champ qui indique l utilisateur de la base tout ce que l on ne peut pas voir
102. igne de collections patrimoniales et l activit proprement lucrative des agences photographiques 7 Le Dictionnaire de l image d finit ainsi leurs missions Les agences photographiques sont des structures commerciales qui occupent une place capitale dans le monde de l image Elles agissent comme interm diaires entre les photographes professionnels et les utilisateurs potentiels dition publicit etc de leurs images Elles ont pour mission de faire conna tre les reportages de les diffuser le plus largement possible de repr senter le travail des photographes de permettre l exploitation commerciale des fonds iconographiques qu elles constituent 18 La vente d information iconographique est destin e exclusivement aux professionnels de limage ce titre les photographies sont prot g es de l exploitation frauduleuse qui pourrait en tre faite en ne rendant possibles les recherches cibl es que par l utilisation d un code d acc s et en appliquant diverses protections techniques allant du watermarking l impossibilit de capturer une image par un clic droit de souris L imp ratif de rendement commercial a par ailleurs amen ces structures travailler l ergonomie de leurs sites Internet de vente leur client le devant tr s rapidement se familiariser avec le dispositif technique qui leur est propos l interrogation de la base 24 Picault p 375 116 CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou
103. ilemme a t r solu avec l apparition des comus es et des mus es d art et traditions populaires qui l gitimaient la pr sentation de collections du domaine technique Le but est d ouvrir le patrimoine du minist re de la D fense la soci t civile et cela suivant trois axes Ces mus es doivent entrer dans la communaut scientifique et culturelle La large 28 AUBAGNAC Gilles Les collections militaires en Provence In Patrimoine et collections li es aux activit s militaires Op cit p 7 13 29 CHAMPEAUX Antoine Le mus e des troupes de Marine un mus e pour quoi faire In Patrimoine et collections li es aux activit s militaires Op cit p 14 21 30 RICCIOLI Jean Louis Introduction Art cit p 5 30 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 diffusion des mus es de soci t d A T P d comus es englobe d une certaine mani re les mus es li s ces collections militaires qui eux aussi d crivent illustrent une soci t Les mus es de sciences et techniques ceux repr sentants des collections issues du monde industriel r cent automobiles chemins de fer machinisme divers ne sont pas sans rapport avec des collections militaires de chars de v hicules ou de canons 3 2 Le mus e de toutes les marines Retenir en temps utiles ce qui va dispara tre avant qu il ne soit trop tard
104. ilisant parfois sans m me le savoir les m thodes de l ethnologue Ces donations demandent un traitement documentaire souvent complexe la gestion des droits moraux et patrimoniaux n ayant pas toujours t un sujet de pr occupation pour les collectionneurs au moment du recueil des pi ces De ce fait la consultation de ce patrimoine ne peut se faire qu en biblioth que L exploration des sp cificit s du Mus e national de la Marine ou plus exactement des intentions de sa tutelle ne doit pas masquer d autres logiques d acteurs pr sentes au sein de la structure elle m me et vis vis de ses usagers Nous nous sommes pour cela appuy 35 dem p 23 36 GAUMY Jean HAMON Herv Le livre des temp tes bord de l Abeille Flandre Paris ditions du Seuil 2001 192 p Photographies ISBN 2 02 042622 6 Jean Gaumy photographe membre de la c l bre agence Magnum a t nomm peintre officiel de Marine en novembre 2008 37 RICCIOLI Jean Louis Introduction In Patrimoine et collections li es aux activit s militaires Op cit p 4 32 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 sur la th orie de la sociologie culturelle Celle ci propose d examiner l information comme une manifestation culturelle et sociale des acteurs dans une structure donn e li e la possession et aux possibilit s d acc s au capital i
105. ion 58 DELOCHE Bernard Le mus e virtuel Op cit p 236 39 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 pluris culaire l impression fausse de rajeunir en se mettant au go t du jour En profondeur le mus e n est pas plus int ress par ce monde parall le qu il ne l est par exemple par le prix de son billet d entr e ou par le menu de sa caf t ria De ce point de vue il semble bien qu on assiste une fois encore un rendez vous manqu du mus e avec ce qui pourrait pr senter avec lui le plus d affinit s savoir le monde des images 1 3 Les missions de l institution mus ale envers ses publics Le conservateur ou attach de conservation doit concilier la double exigence d largissement des publics et de diffusion d une politique d exposition de qualit certains parlent m me d excellence de fa on faciliter la diffusion et l appropriation du patrimoine Jusqu en 2001 la mission des mus es passait notamment par l exposition des collections conserv es dans la d finition qui en tait donn e par le Conseil international des mus es que celle ci soit temporaire ou permanente et par l ouverture de l institution des publics plus sp cialis s des fins d tudes La mise en pr sence physique du visiteur avec les collections est donc l axe d intervention privil gi du mus
106. ion aride muitivalu sur liste Lieu oui Mati re et technique Possibilit de cr er plusieurs occurences Mati re artide multivalu sur liste Mati re oui champ r p table Technique artide muitivalu sur liste Technique oui chanp r p table Support artide nonoarticle sur liste Support oui 1 item lt N gatif souple au nitrate gt Medium aride monoartide sur list M diumi impossible liste vide Libal texte libre oui Mesures Occurence unique Mesures tote libre mutivalu sur liste Mesures Chanp r p table seulement deux dimensions hauteur et largeur Notes texte libre oui Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 111 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Particularit s Occurence unique Particuiarit article mutivalu sur liste Particularit impossible list non valid e interrogation impossible possibilit de conpl ter par Un champ en texte libre Notes texte libre oui Inscriptions Marques Possibilit de cr er plusieurs occurences Type d inscription artide monoarticle sur liste Type d inscription 1 item calligraphie l encre noire concat ner avec Description analytique Langue article nonoarticle sur liste Langue impossible liste vide Saipt alphabet aride monoartide sur liste Scipt alphabet im
107. ions techniques de leur domaine sont reconnues et appr ci es malgr les lenteurs qu ils d plorent parfois dans la prise de d cision concernant l volution de leur quipement Apr s avoir fait des recherches sur le meilleur mat riel possible fait tablir des devis et n goci les prix aupr s des fournisseurs pendant de longues ann es jusqu 10 ans pour le mat riel le plus cher ils ont pu installer l t 2009 deux mat riels destin s am liorer la qualit des fonds d images num riques un dos num rique pour la prise de vue et un scanner rotatif pour les formats transparents Il leur incombe galement de g rer les originaux traditionnels que sont les transparents positifs ektachromes et n gatifs Bien que les locaux du studio photographique ne soient pas quip s selon les normes en vigueur pour la conservation des photographies 2 Depardieu p 77 ils participent de fait aux missions de conservation du patrimoine photographique par leurs choix des contenants et supports de protection de ces originaux pochettes en papier neutre ne d gradant pas les mulsions chimiques des n gatifs protection contre la lumi re du jour pour les transparents positifs etc Voir troisi me partie 2 1 Les formats p 71 7 DEPARDIEU Michel La conservation et la restauration des photographies In Groupement fran ais des industries de l information Des clich s et des clics Le poids de la photographie dans la so
108. ique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009
109. iques de l information est devenue imp rative avec l mergence des bases de donn es en ligne pour appr hender la logique d indexation et la structuration des formulaires de recherche des diff rentes banques d images et permettre une appropriation rapide de leurs contenus c est pour cette raison que la d finition donn e fr quemment de l iconographe est celle de documentaliste sp cialis e dans la recherche d images fixes La fiabilit des sources en mati re juridique et technique l ergonomie des sites et l efficacit de leurs masques de recherche conduisent l iconographe op rer un choix parmi ses fournisseurs Le temps de l image fixe n est ni celui des horloges ni celui de la langue 1 attend stock dans sa surface qu un regard vienne l veiller Ce regard pos sur une image fixe c est le baiser du Prince 1 3 3 3 La production ditoriale La gestion du planning de production est une pr occupation permanente de l iconographe dans sa relation au commanditaire de l illustration et au producteur d information iconographique En effet les professionnels de l image d plorent souvent d une part les retards pris par les r dacteurs des textes qu ils doivent illustrer et sans lesquels ils ne peuvent travailler ainsi que les modifications de mise en page en cours de projet et d autre part les difficult s li es l obtention des supports mat riels ou num ris s d tenus par les institutions patrimoniale
110. ire scrupuleux des tableaux dessins et statues des mod les de machines et des s ries d histoire naturelle qui ont vocation rejoindre le Mus um central des Arts cr en 1793 au Louvre mais aussi le mus e des sciences et techniques et le mus um d histoire naturelle 1 1 2 Les mus es de sciences et techniques Le premier des mus es des sciences et techniques fran ais fut donc le Mus e des arts et m tiers il na t de l id e r volutionnaire d un pr tre jureur l Abb Gr goire qui propose de f d rer les savoirs techniques pour perfectionner l industrie nationale r unir une encyclop die en trois dimensions qui servira de mod le de r f rence et d incitation aux inventeurs chercheurs et curieux de toute condition sociale Le premier galement il l ve le g nie technique et le savoir faire de l artisan au rang d art Ses galeries s ouvrent au public en 1802 dot es de collections de machines et mod les dont le fonctionnement est expliqu et d montr aux visiteurs La notion de patrimoine scientifique et technique tait n e avec son cort ge d objets industriels ou artisanaux L ouverture au public en 1975 de la galerie culturelle du Mus e national des arts et traditions populaires largit encore l acception du domaine patrimonial Sous l gide scientifique de la vision ethnologique labor e par Georges Henri Rivi re et Claude L vi Strauss elle voque la culture mat rielle mai
111. isse jamais indiff rents dans un sens ou dans un autre ceux qui sont amen s l approcher Enfin les collections qui demeurent en milieu militaire participent en tant que telles la formation morale des militaires d active 7 31 Riccioli p 4 Le minist re de la D fense exerce sa tutelle sur diff rents mus es nationaux ou r gionaux Dire que le monde mus al ne fait pas partie de son c ur de m tier serait une lapalissade Nous nous sommes donc interrog sur les motivations de la cr ation de ces tablissements publics caract re administratif EPA que constituent les trois mus es militaires nationaux Mus e national de la Marine bien entendu mais aussi Mus e de l Arm e et Mus e de l Air et de l Espace Les missions d finies par la tutelle sont doubles maintenir un esprit de corps et tablir un lien avec la soci t civile 3 1 1 L dification morale des troupes D finie comme un suppl ment d me par le lieutenant colonel Riccioli conservateur en chef des mus es de l Emp ri la mission de formation morale est la premi re raison d tre de la conservation des collections militaires C est la mission la plus ancienne celle qui a motiv leur cr ation Ces mus es doivent d livrer dans le cadre de la formation des militaires en particulier les lieutenants et les jeunes sous officiers durant le cycle de leur formation initiale une histoire de leur arme II s agit d une histoire techniqu
112. iste qui a pu concilier une traditionnelle diffusion d informations textuelles en interne comme l ext rieur de l institution l envoi d informations iconographiques permettant ses comp tences de technicien de la diffusion de s exprimer pleinement 2 2 3 La transfiguration de la mission De par ses connaissances des techniques documentaires le documentaliste a t amen jouer un r le nouveau dans les projets de mise en ligne des collections On peut notamment citer l exp rience du British Museum rapport e par Tanya Szrajber dans le projet de mise en ligne de la base de donn es des uvres soit plus de 1 700 000 notices Les documentalistes y ont r alis un v ritable travail de collaboration avec les conservateurs et les scientifiques du mus e tant du point de vue de l laboration des fiches documentaires que du point de vue de la terminologie utilis e pour d crire les objets et ont t d sign s responsables des normes documentaires 32 Szrajber p 22 Plus g n ralement l acc l ration du processus de num risation du patrimoine am ne toutes les institutions patrimoniales s interroger sur l organisation des ressources l indexation l organisation des m tadonn es et l interop rabilit des protocoles d change pour permettre la mise en r seau des connaissances contenues dans les bases de donn es Elle renouvelle galement le rapport l utilisateur final devant identifier clairement les attent
113. l IST racont e par l image Art cit p 372 17 On ne traitera pas ici de la probl matique des agences de photographies dites libres de droits Cette question est largement d velopp e dans l ouvrage de Val rie Perrin et Danielle Burnichon L iconographie Enjeux et mutations p 29 32 II est r f renc dans notre bibliographie au num ro 23 118 UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 18 Entr e Agence photographique 119 Le watermarking consiste en l application d un filtre g n ralement blanc ou gris clair sur la photographie num rique portant le nom ou le logo de l agence sur chaque photographie t l charg e sans autorisation 120 P CAULT Coralie Usages et pratiques de recherche des utilisateurs d une banque d images l exemple de l agence de photographies de presse Gamma Documentaliste Sciences de l information 2007 vol 44 n 6 p 374 381 56 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 2 2 Les diff rents types d agences Afin d tre identifiables dans le paysage contrast de la vente d images les agences sont class es par grandes cat gories m me si pour des raisons de rentabilit les fonds ont eu tendance ces dix derni res ann es se d sp cialiser On distingue donc plusieurs types d agences plus ou moins g n ralistes news illustration agences filaires
114. le II faut par l analyse num rique en fragments successifs faire parler les d tails au plus pr s telle une suite d anecdotes pittoresques pour leur soutirer le sens de l ensemble artistique dont ils sont extraits L op rateur en qu te d information peut cheminer quasi instantan ment des images aux textes explicatifs ou inversement Le regard port sur l uvre d art parce qu il est instrument s inscrit l int rieur de langages documentaires et d interrogations comparatives 1 Le circuit du traitement intellectuel des images inclut aujourd hui exclusivement des m tadonn es externes dans une notice catalographique d tach e de la photographie Seul le cr dit photographique est indiqu par les photographes eux m mes dans le champ pr vu cet effet rendant impossible la recherche en plein texte dans le serveur d di au stockage des images L tude de l organisation des m tadonn es doit donc donner lieu la refonte de leur structuration afin de donner acc s aux informations attach es aux images 3 1 1 La notice catalographique compl te Si celle ci n est pas visible directement par les utilisateurs son laboration constitue l une des deux t ches principales de l agence photographique Bas e sur les donn es transmises par le service de la conservation partir de sa propre base de donn es elle est constitu e de 94 champs dont certains r p tables Indexation Domaine par exemple ou
115. le site de la Mission de la recherche et de la technologie sur le site du minist re de la Culture consult le 29 septembre 2009 lt http www culture gouv fr culture mrt numerisation fr f_01 htm gt 70 COUSINS Jill Europeana Une vision devenue r alit Culture et recherche en ligne Automne hiver 2008 2009 n 118 119 consult le 27 ao t 2009 p 5 8 lt http www culture gouv fr culture editions r cr cr118 119 pdf gt Voir galement le site du projet Europeana lt http www europeana eu portal gt consult le 28 ao t 20091 42 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Cette pr sentation des reproductions n est pas une id e neuve l histoire montre qu un deuxi me mus e a sans cesse doubl le mus e officiel il s agit d un mus e des substituts d un mus e virtuel si l on veut g n ralement sans lieu et sans murs et cependant tout aussi r el et certainement plus efficace que ne l est le mus e institutionnel L utilisation de la photographie comme moyen de documenter le patrimoine a t envisag d s la naissance du medium avec le lancement de la Mission h liographique en 1851 celle ci devait archiver l int gralit de l histoire et de la culture fran aises travers les reportages de 6 photographes dans les villes et campagnes de l Hexagone Mais ce sont les technologies de l in
116. lisateurs Les usages de la photographie au Mus e national de la Marine Service Nom Quelles sont les missions du service Quels usages de la photographie dans le service Comment le service se procure t il les photographies Demande la phototh que recherche autonome dans les serveurs appel aux photographes poste de consultation dans la salle de lecture Quel format de photo est pr f r ekta photos num riques Comment la qualit des photographies les notices sont elles consult es selon les usages r appropriation de l info Utilisez vous la base photo intranet de partage des images Avez vous une formation dans le domaine de l image quel aspect de l image Avez vous identifi des besoins particuliers pour votre service 119 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexe 4 Formulaire de recherches de Micromus e Les interrogations se faisant par champ et non par concat nation elles rendent le masque de recherche complexe pour un non sp cialiste de la base Exemple pour acc der une image par le num ro d inventaire collection de l objet 9 tapes sont n cessaires voir captures d cran ci dessous 1 tape s lection du type de recherche M Micromus e Mus e de la Marine Service Etudes Phototh que EEE en Utilitaires Fonctions
117. mage num rique entrer dans les mus es pour une meilleure m diation des collections sur le r seau Internet Indexation et m tadonn es 91 GOODRUM Abby A cant tell you what I want but l II know it when I see it Terminological disconnects in digital image reference Reference and User Service Quarterly Fall 2005 vol 45 n 1 p 45 53 ISSN 1094 9054 L auteur s interroge sur la place de la m diation humaine et technique dans les recherches d images sur le web Cette tude a t r alis e afin de perfectionner les outils et langages contr l s des bases de donn es iconographiques afin de les faire correspondre au langage naturel des utilisateurs 10 DALBIN Sylvie Th saurus la recherche In Journ e d tude ABDS 20 septembre 2007 BnF Sylvie Dalbin d montre les b n fices du d veloppement de th saurus distincts pour l indexation et la recherche pour les utilisateurs des bases de donn es en ligne dans un contexte de m diation s mantique des requ tes par les machines 11 ENSER Peter G B Visual image retrieval seeking the alliance of concept based and content based paradigms Journal of Information Science 2000 vol 26 n 4 p 199 201 ISSN 0165 5515 Les volutions de la recherche sur la reconnaissance de formes et l indexation automatique am nent l auteur s interroger sur les contributions possibles des professionnels de l image 102 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fon
118. mettant l indexeur de repositionner les images sous 221 d autres concepts Cependant ces cat gories semblent tre inop rantes la pertinence d une image d pendant toujours du contexte de recherche de l utilisateur Dans tous les cas de figure le gap s mantique persiste entre les requ tes de l utilisateur et la cat gorisation automatique des images Peter Enser propose donc une collaboration plus troite entre les chercheurs en analyse automatique de l image et les professionnels de 218 ANSEN Bernard J Searching for digital images on the web Journal of Documentation 2008 vol 64 n 1 p 81 101 ISSN 0022 0418 29 WIDEMANN Emmanuel La consultation des phototh ques en ligne quel s outil s choisir Le cas de la phototh que du minist re de l agriculture et de la p che Op cit p 61 220 FOREST Dominic Vers une nouvelle g n ration d outils d analyse et de recherche d information Documentation et biblioth ques Avril juin 2009 p 77 89 ISSN 0315 2340 221 PU Hsiao Tieh An analysis of failed queries for web image retrieval Journal of Information Science 2008 vol 34 n 3 p 275 289 ISSN 0165 5515 222 GROS Patrick Description et indexation automatique des documents multim dias du fantasme la r alit Documentaliste Sciences de l information 2005 vol 42 n 6 p 383 391 95 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena
119. n plus g n rale la reproduction renvoie l acte par lequel l image reproduit imite repr sente des objets et des personnes du monde sensible Reproduire c est menacer laura 58 Malgr les pr ventions existant dans les milieux culturels contre les reproductions le minist re de la Culture et de la Communication a lanc en 1996 un vaste plan de reproduction num rique du patrimoine national afin d alimenter ses bases de donn es des collections publiques Le plan national de num risation est g r par la Mission de la recherche et de la technologie et fonctionne sous forme d un appel annuel financement pour des projets de num risation de fonds iconographiques et sonores appartenant l tat En 2009 le lancement d Europeana 32 Cousins p 8 biblioth que virtuelle de mise en ligne des collections patrimoniales europ ennes avec le succ s que l on sait a d montr le bien fond de cette politique de pr sentation des uvres au grand public par le biais du r seau Internet 66 JUHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 268 Entr e Peinture Peinture et photographie BENJAMIN Walter L uvre d art l poque de sa reproductibilit technique Paris ditions Gallimard 2008 Collection Folioplus Philosophie Version de 1939 162 p ISBN 978 2 07 034963 0 68 J UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 314 Entr e Reproduction Voir
120. nder l image sauf dans des cas tr s particuliers o le champ Description analytique a pu remplir cette fonction L indexation est donc utilis e la fois pour rendre compte du d not ce que l on voit effectivement sur l image et du connot ce que l on sait des conditions de la prise de vue de la r alisation de l uvre ou de la fabrication de l objet ce qui est contraire aux r gles d indexation traditionnelles Si la rentabilit documentaire de l indexation au sens que lui donne Odile Le Guern est effectivement pr sente une plus grande discrimination pourrait tre int gr e entre les domaines de la d notation et de la connotation dans la structure m me de la notice catalographique 4 1 2 Le domaine du connot Si l inscription au marqueur ind l bile sur les planches contact ou au dos de l image a t remplac e par l un des champs de la notice documentaire dans la base de donn es la l gende de la photographie reste en effet indispensable pour la bonne compr hension de celle ci La photographie pour tre explicite doit tre l gend e c est dire resitu e en fonction de son contexte de prise de vue o quand qui pourquoi Sans ces diff rents l ments elle demeure le plus souvent nigmatique pour le spectateur La connaissance d pend de ces informations descriptives En tant d pourvu l objet n est plus qu une repr sentation orvheline une photographie pour elle m me La soc
121. ne correctement que sur des corpus sup rieurs 50 000 images et que le fonctionnement n est assur que lorsque l utilisateur sait pr cis ment ce qu il cherche On le voit la recherche par reconnaissance de forme est encore loin d atteindre le niveau esp r d indexation automatique des images l analyse pixellique tant encore bien loin d indexer le niveau du connot 8 4 3 3 L hybridation f conde L apport majeur de la th orie de reconnaissance des formes est d avoir rappel que pour juger de la pertinence d une image en r sultat d une requ te il faut pouvoir la visionner m me si sa signature n est pas le niveau pertinent pour tous les domaines de la recherche de photographies S inspirant des recherches fondamentales dans ce domaine certains diteurs de logiciels de gestion de phototh que ont incorpor leurs applications des traitements post rieurs la pr sentation des r sultats de recherche elles permettent notamment d acc der aux termes ayant servi pour l indexation des photographies pr sent es en r sultat et de relancer une requ te partir des termes jug s pertinents par l utilisateur D autres recherches s appuient sur les capacit s d apprentissage de la machine par la technique du clustering cat gorisation a priori ou a posteriori des images sous un m me concept I1 pourrait tre propos aux utilisateurs de renvoyer un feed back de pertinence sur les lots de r sultats obtenus per
122. nformationnel Elle est explicit e pour l examen particulier du domaine des sciences de l information par les chercheuses br siliennes Denise Morado Nascimento et Regina Maria Marteleto Le propos de cet article est de comprendre le ph nom ne de l information par le biais des pratiques informationnelles les actions qui donnent son identit au groupe dans un champ social et dans un domaine de connaissance Pour nous guider sur le plan th orique nous nous sommes tourn s vers la vision de Birger Hjorland qui propose de consid rer l information dans ses dimensions sociale historique et culturelle Cette approche du point de vue des logiques d acteurs est sous tendue par la sociologie culturelle de Pierre Bourdieu Sa th orie sociale et ses concepts de champs capital et habitus nous ont aid s appr hender le produit d un domaine de connaissance comme l expression d une pratique informationnelle du domaine L article pr conise d examiner la production d information d une structure donn e par l tude des op rations techniques r alis es ce qui est transmis et le contexte social et culturel de production l information tant produite par le discours de la communaut gt Les logiques d acteurs au sein d une institution y sont pr sent es comme des logiques de pouvoir symbolique ou non Toute production discursive des groupes sociaux sur leurs propres champs ou sur d autres acteurs informe sur les
123. nique de leur syst me mais le sujet est critique pour rendre les donn es visibles et pr tes pour le web de demain 60 Westeel p 30 33 Le web invisible tant amen affleurer la surface de ce web de demain dit s mantique des sch mas de description de ressources adapt s aux volutions technologiques doivent aujourd hui tre adopt s 3 3 La structuration en RDF Le RDF est un langage XML d velopp par le W3C II permet d encoder d changer et de r utiliser des m tadonn es structur es en faisant en quelque sorte exploser la notice documentaire Il constitue un cadre de description des ressources l aide de m tadonn es structur es d crites et localis es 2 3 3 1 Les tiquettes les objets et leurs relations Si ces trois termes font penser un inventaire la P rec ils n en constituent pas moins le principe du fonctionnement du sch ma RDF Il prend en compte trois l ments rassembl s sous le nom de triplet qui d finit pr cis ment les ressources d crites le sujet la ressource en entier le pr dicat l tiquette le nom du champ du format documentaire classique et l objet la valeur remplie dans le champ Ce sch ma rend donc exploitables les m tadonn es des notices catalographiques structur es des bases de donn es apportant un nouveau niveau de documentation de la ressource 13 Dalbin p 1 2 77 WESTEEL Isabelle Le patrimoine passe au
124. ns les serveurs restait probl matique 1 1 2 Les failles dans le traitement mat riel de l image Si le traitement intellectuel des images est labor dans les r gles de l art le stockage des images num riques sur le serveur d di pose divers probl mes aux utilisateurs comme aux gestionnaires de la base de donn es En effet leur emplacement dans le serveur est renseign dans un champ de la notice catalographique permettant sa visualisation sous forme de vignette mais le fichier num rique lui m me n est pas attach cause de nombreuses heures perdues lors des recherches et de l envoi de documents ces m mes notices ne sont par ailleurs pas ais ment consultables par les utilisateurs internes La diffusion elle m me est complexifi e par cette d connexion entre le document et sa notice que son support soit argentique ou num rique convenait donc de trouver les moyens techniques de lier les informations aux images afin de transmettre en une seule op ration les documents et leurs m tadonn es utiles 1 1 3 L indispensable mise en ligne La moindre recherche de renseignement sur le num ro d inventaire indispensable par exemple la r alisation d un catalogue devient une v ritable qu te La mise en place en 2007 de l intranet de partage des photographies pour l laboration des expositions n a pas apport de solution ce probl me l extraction automatique des champs renseignant les images n ayant pas t
125. nt plus nombreux mais aussi mieux qualifi s gr ce la survalorisation des m tadonn es L mergence des techniques de reconnaissance des formes et d indexation automatique de l image risque galement dans les prochaines ann es d influer sur les pratiques de 224 CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou l histoire de l IST racont e par l image Art cit p 374 225 CHOISY St phanie Une r appropriation du domaine public num ris par la propri t intellectuelle et BATTISTI Mich le Num riser les uvres du domaine public et apr s Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 3 p 22 24 226 CHIROLLET Claude L art d mat rialis Op cit p 199 98 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 recherche et de s lection des images bien que ces technologies manquent aujourd hui de maturit et surtout de coh rence pour les professionnels de l image s en faut pourtant que la reconnaissance des formes soit une reconnaissance des sens et que l image ne devienne une sorte de langue comme l avaient r v les d chiffreurs de hi roglyphes ou les inventeurs de langages universels L image court circuite le langage L image est un signe un peu sauvage indocile et indisciplin C est pourquoi elle fut si longtemps suspecte II n est plus temps de se m fier des images Elles
126. ntroduction Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 10 Dans les mus es et les biblioth ques les fonds photographiques documentaires voire exceptionnellement patrimoniaux font partie depuis de tr s nombreuses ann es des collections g r es Dans leur approche documentaire de la production la mise disposition du public les proc dures d acquisition de catalogage de stockage et de diffusion adoptaient des circuits similaires ceux qui depuis des si cles r gissaient ceux de la production textuelle ouvrages et p riodiques la notice catalographique faisait office de description formelle du document Dans les ann es 1970 l apparition des bases de donn es informatis es a permis la saisie des informations concernant ces collections patrimoniales et scientifiques dans une logique d inventaire des fonds documentaires la fin des ann es 1990 l av nement de la technologie num rique a boulevers les pratiques professionnelles du monde de l image et a impos l entr e dans le circuit d acteurs jusqu alors trangers au monde de la photographie Passant de la technologie argentique ma tris e depuis plus d un si cle l univers digital les comp tences techniques pour appr hender la qualit des images ont volu Enfin les possibilit s de diffusion l int rieur d une m me entreprise ou d une m me instit
127. num rique Bulletin des biblioth ques de France en ligne 2009 t 54 n 1 consult le 25 septembre 2009 p 28 35 lt http bbf enssib fr consulter bbf 2009 01 0028 003 gt 78 Pour Resource Description Framework syst me de description des ressources 7 Pour World Wide Web Consortium groupe expert sur la normalisation des technologies employ es sur le r seau Internet Sur le concept RDF en particulier voir W3C Resource Description Framework RDF en ligne lt http www w3 org RDF gt consult le 03 octobre 20091 80 PECCATTE Patrick M tadonn es une introduction Op cit Entr e RDF 181 DALBIN Sylvie Descripteurs en ligne 09 octobre 2005 consult le 03 octobre 2009 M tadonn es Quelques caract ristiques du sch ma RDF lt http dossierdoc typepad com descripteurs 2005 10 quelques_caract html gt 85 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Le triplet est localis sur le r seau Internet gr ce son URI protocole qui normalise l identification des ressources sur le r seau Internet par leur localisation dans les pages des sites web et par leurs caract res propres Chaque l ment d crit dans un sch ma RDF est donc d crit document et localis permettant de valoriser les liens entre les ressources ou entre les pr dicats et valeurs de ces ressources Cet ensemble d informations prod
128. oh rent transparent et autonome par rapport au langage contr l de r f rence 1 Parmi les outils s mantiques d aide la recherche on peut galement pr coniser l impl mentation d un module de lemmatisation permettant de prendre en compte toutes les formes fl chies des termes du langage source de r f rence et l int gration d une fonction d autocompl tion des termes dans le masque de recherche avanc e pour les utilisateurs experts de la base de donn es en int grant les listes de contr le utilis es pour la saisie de la notice catalographique 4 2 3 L autopostage Si l affichage du th saurus d indexation est toujours possible pour accompagner les masques de recherche des bases de donn es en ligne on peut aussi proposer une fonction d autopostage la recherche fonction int gr e dans le logiciel Micromus e l indexation Cette technique permet par expansion s mantique de situer et d interroger les descripteurs g n riques sp cifiques et quivalents du terme utilis dans la requ te de l utilisateur Elle est sp cialement pr conis e dans le cadre de la r ing nierie des th saurus utilis s au Mus e de la Marine du fait de leur extr me sp cialisation 1 DALBIN Sylvie Th saurus et informatique documentaire Partenaires de toujours Documentaliste Sciences de l information 2007 vol 44 n 1 p 42 55 200 DALBIN Sylvie Th saurus la recherche Art cit p 1 201 DALBIN Sylvie
129. oits d auteur IE Directe Avec comparateurs vanc e Formuler la question ig Liste des questions pos es Contr ler Supprimer Enregistrer binaison des questions Chercher M moriser R sultat Visualiser Nombre de r ponses Fermer hs sum ro Num ros d identification D p t AN Marine Dossier documentaire Fonds N ekta N inv Contr ler 121 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexe 5 Tableau de correspondance des champs et tables du logiciel Micromus e Champs Table s N Inventaire INV DBF Autre N TA DBF COM LI DBF Notes NOT LIDBF TIT DBF Notes NOT LI DBF R le TA DBF Auteur NOM DBF Date cr ation CHR DBF Lieu cr ation LLO DBF Notes NOT_LI DBF Type ex cutant TA DBF Ex cutant NOM DBF Date ex cution CHR DBF Lieu ex cution LLO DBF Mati re BBE DBF Technique BBE DBF Mesures TA DBF COM LI DBF Type d inscription TA DBF Description NOT _LI DBF Mesures NOT LI DBF Sujet Th me SUJ DBF Domaine TA DBF D partement TA DBF Statut TA DBF Titulaire droits NOM DBF Repr sentant titulaire NOM DBF Notes NO
130. on du champ AU en capitales pour en assurer le transcodage Lieux de cr ation et d ex cution localisation permanente LLO LI DBF NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es TYP code de s lection de liste lieux localisations AU terme d indexation Auteur ex cutant titulaire des droits et repr sentant du titulaire nom catalogage NOM_LI DBF NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es THES code de s lection des index AU noms PRENOM informations compl mentaires utilis seul ou concat n AU Sujet th me d indexation mots du th saurus SUJ_LI DBF NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es AU mot cl G re les listes attribu es aux diff rents champs du format documentaire TA LIDBF NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es TYP code de s lection de liste AU n d inventaire D signation TIT_LI DBF NUM n de la fiche utilis pour les liens entre donn es TYP niveau des informations AU noms PRENOM informations compl mentaires utilis seul ou concat n AU 123 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 e Tables de liaison li es XXX DBF relations entre les enregistrements de XXX DBF et INV DBF Nom du fichier Relations BBE DBF etINV DBF CHR DBF et INV DBF LLO DBF etIN
131. onal de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 18 ENSER Peter P G The evolution of visual information retrieval Journal of Information Science 2008 vol 34 n 4 p 531 546 ISSN 0165 5515 Peter Enser replace les fondements les usages et les domaines d application de reconnaissance de forme et recherche d image par l image tout en demandant une volution qui replace les usagers des banques d images au centre des pr occupations des chercheurs du domaine 19 DALBIN Sylvie Th saurus et informatique documentaires Des noces d Or Documentaliste Sciences de l information 2007 vol 44 n 1 p 76 80 ISSN 0012 4508 Les th saurus classement des connaissances par excellence reviennent l honneur avec la mise en ligne apr s avoir t quelque peu abandonn s au profit de la recherche en plein texte L auteur resitue leur usage dans le contexte de l mergence du web s mantique et du haut niveau de qualification des ressources que celui ci exige mettant les th saurus en vedette Usages 20 Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 3 Dossier th matique usages et usagers p 28 71 ISSN 0012 4508 Entre retours d exp riences et r flexions th oriques sur la place de l usager du centre de documentation ce num ro sp cial de la revue des professionnels de l information s interroge sur ses propres pratiques de m diation l heure du web s mantique et du dialogue homme machine Ce num ro comp
132. onographiques ayant fait l objet d un traitement documentaire dans la base de donn es de l agence 1 2 2 Les dossiers documentaires Les quelques 18 000 dossiers documentaires font partie des collections de la biblioth que du mus e et leur gestion est plac e sous sa responsabilit Leur classement est organis selon une cinquantaine de th matiques dans deux sas encadrant la salle de lecture de la biblioth que Bien que g r par la biblioth que ce fonds constitue un outil indispensable pour les recherches iconographiques men es par l agence Ils sont en effet constitu s de coupures de presse contretypes des n gatifs stock s l atelier photographique et de gravures Leur production s est arr t e en 2007 les sources d accroissement du fonds s tant taries En effet l atelier photographique ne tire depuis cette ann e charni re que tr s rarement des photographies argentiques qui venaient nourrir les dossiers par ailleurs les photographies Les recommandations de la Direction des mus es de France sont disponibles en ligne sur le site du catalogue des collections publiques de France consult le 02 octobre 2009 lt http www culture gouv fr documentation joconde fr partenaires AIDEMUSEES methode htm gt 10 GARNIER Fran ois Th saurus iconographique Syst me descriptif des repr sentations Paris Le l opard d or 2000 239 p ISBN 2 86377 032 2 18 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photo
133. onservateur rendre coh rent le projet scientifique de l institution en garantissant l tude la mise en valeur et la conservation de ses collections comme les relations qu il entretient avec ses collaborateurs au sein de l institution 30 Mus es et collections publiques de France Association g n rale des conservateurs des collections publiques de France 1996 vol 3 n 212 N sp cial Mus es et documentation ISSN 0996 0961 La revue de l Association g n rale des conservateurs des collections publiques de France se penche dans ce num ro sur la place et le r le tenu par les centres de documentation int gr s aux mus es montrant la fois le peu d gard et le r le fondamental jou par les gestionnaires de l information pour relayer les connaissances 31 AUBAGNAC G collectif Patrimoine et collections li es aux activit s militaires pourquoi et pour quels am nagements du territoire Lyon Aix en Provence Fage ditions AGCCPF Section PACA 2004 72 p Collection Exos ISBN 2 84975 028X ISSN 1767 2430 Edit par l Association g n rale des conservateurs des collections publiques de France section Provence Alpes C te d Azur cette brochure pr sentation des interventions recueillies au cours d une journ e d tude le 6 novembre 2003 au mus e de l artillerie de Draguignan permet de situer les sp cificit s d un mus e sous la tutelle du minist re de la D fense comme l est le Mus e national de la Marine
134. onstituant un des piliers de leur identit professionnelle et alimentant selon les termes d un conservateur une vision quasi mythologique de la profession Les l ments de justification de cette revendication de scientificit peuvent tre trouv s dans leur niveau de dipl me et la ma trise d un corpus de connaissance en histoire de l art en sciences physiques et naturelles acquise au cours de leur cursus et de leur carri re ou encore le niveau d expertise qui leur est reconnu qui constitue un point d appui dans les jeux de pouvoir Pourtant si la mission de recherche scientifique visant faire progresser la connaissance du patrimoine ressort souvent de collaboration sous traitance partenariat avec la communaut tr s pr sente dans et autour des mus es des chercheurs tudiants et enseignants o leur intervention consiste en la v rification de la coh rence de la d marche nul ne saurait contester le niveau d expertise des conservateurs sur leur objet qualifi par Sylvie Octobre de ciment exclusif du droit de pratiquer vocation et art la fois 52 ANDR Alexis BROCHIER Sophie R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation Op cit p 8 9 53 dem p 14 15 54 bid p 28 29 55 bid p 14 15 38 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 2 3 L uvre
135. orte entre outre deux articles sur la privatisation du domaine public par le biais des collections num ris es des fonds patrimoniaux 21 TOPCHA Virginie La place des bases de donn es dans les mus es nationaux 2006 113 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2006 Bas sur des entretiens et l observation des pratiques professionnelles de gestionnaires de bases de donn es de mus es nationaux l auteur identifie la probl matique de la d connexion des usages scientifiques et publics qui en sont faits dans les institutions mus ales 221 MORADO NASCIMENTO Denise MARTELETO Regina Maria Social field domains of knowledge and informational practice Journal of documentation 2008 vol 64 n 3 p 397 412 ISSN 0022 0418 Reprenant les th ories de Pierre Bourdieu sur les habitus des groupes sociaux appliqu es aux pratiques des professionnels de l information cet article a servi de point d appui th orique pour l laboration de la m thodologie d observation des cultures professionnelles 23 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie enjeux et mutations Paris ditions du cercle de la librairie 2007 160 p ISBN 978 2 7654 0956 4 104 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Pr sentant les fondamentaux du m tier d iconographe les auteurs dessinent le panorama des volutions techniques juridiques et organisationnelles de la
136. os importantes nomcoll part 110 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 D iort Possibilit de cr er plusieurs occurences monoartide Charrp r p table correspond au titre de l oame ou au D signation artide obli sur index ouvert oui tite attribu peut aussi en deuxi me occurence igatoire d signer le titre du support de parution Notes tote libre oui Cr ation Possibilit de cr er plusieurs occurences R le de l auteur artide multivalu sur liste ROLE _AUT oui chanp r p table Auteur article nonoarticle sur index ouvert oui cos R sur deux listes date et Date de cr ation aride muitivalu T liste p riode multivalu A A p sur deux listes lieu et A g X g brs Lieu de a ation artide pour les deux i lieu oui qualifier avec liste d partement ville r gion ieu champs Ta Notes tote libre oui Ex cution Possibilit de cr er plusieurs occurences 3 multivalu s P 5 Type d e cutant aride obligatoi sur liste type_executant oui 1 seul itemdans la liste photographe gt i re Ex cutant aride nonoarticle sur index photographe oui ee sur deux listes date et Date d ex cution artide mutivalu uw oui p riode Lieu d ex cut
137. our de collections photographiques Mus es et collections publiques de France 2007 2 n 251 p 78 85 43 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 La documentation image et les iconoth ques des mus es 2 1 La contamination de la figure du conservateur La pr tendue polys mie de l image n est que celle des questions qu on lui pose L image en soi n est ni mono ni polys mique Elle donne voir Indexer des images scientifiques pour des besoins connus est une t che beaucoup plus r aliste que d indexer des images muettes sans conna tre l usage qui en sera fait L indexation n est pas celle de l image mais celle des questions que l on est susceptible de lui poser Au del du r le de phototh que d entreprise jou par la plupart des iconoth ques de mus e on rencontre chez les professionnels de l information qui les g rent des particularit s li es l institution qui les emploie et qui ont des incidences sur leurs pratiques professionnelles et leur relation aux usagers 2 1 1 Les outils utilis s Dans la plupart des centres de documentation et biblioth ques de mus es l usage a voulu que les m mes outils que ceux de la conservation soient utilis s afin de garantir une coh rence de la description et de l indexat des notices catalographiques De ce fait ce sont les outils de gestion des collec
138. par l inspecteur g n ral de la Marine Duhamel du Monceau afin de servir l instruction des l ves ing nieurs des arsenaux Cette premi re constitution de collection est install e sur les dalles maritimes du Louvre et posera les bases culturelles et institutionnelles du 31 AUBAGNAC Gilles Les collections militaires en Provence In Patrimoine et collections li es aux activit s militaires Op cit p 11 32 BARON Cristina Le Mus e national de la Marine de Toulon une collection nationale avec une sp cificit r gionale In Patrimoine et collections li es aux activit s militaires Op cit p 22 25 33 Par d cret n 71 963 du 3 d cembre 1971 relatif au Mus e national de la Marine en ligne lt http legifrance gouv fr gt consult le 02 octobre 20091 34 BARON Cristina Le Mus e national de la Marine de Toulon une collection nationale avec une sp cificit r gionale In Patrimoine et collections li es aux activit s militaires Op cit p 25 31 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 mus e maritime national les arsenaux construisant l poque indiff remment des b timents destin s la p che au commerce ou la guerre Pendant plusieurs d cennies ces mod les reproduits grande chelle seront destin s instruire les diff rents corps de m tiers des arsenaux Les collections s installe
139. par le service de la conservation 146 RAULIN Antoine Images num riques et nouvelles technologies In Des clich s et des clics Op cit p 44 66 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 En outre on peut proposer l extraction automatique de ces renseignements pour les int grer la notice dont la saisie sera ensuite compl t e la phototh que De la cr ation du fichier num rique sa diffusion Validation tecniques D poids et chromie Validation documentaire Vocabulaire contr l et droits d exploitation p Services internes du Mus e T l chargement et ou cr ation de panier Public pro et chercheurs Valid s par phototh que Grand public Simple consultation Figure 5 La cha ne de production pr conis e 1 2 3 Le mod le conomique La tarification des images par les agences photographiques doit prendre en compte un certain nombre de param tres co ts de production de gestion et d exploitation des photographies mais aussi le type de publication dans laquelle elles vont para tre leur taille dans la page ou encore leur tirage 2 Raulin Cacaly p 73 Ce mod le conomique est d j en place dans l institution prenant en compte des exon rations totale ou partielle pour les publications scientifiques dit es par leur tutelle la 147 RAULIN Antoine CACA
140. photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 Le bilan technique de l existant la phototh que du Mus e national de la Marine La politique de diffusion de l agence photographique du Mus e de la Marine manque de nettet du fait de sa triple appartenance monde mus al r ception du public et transmission d informations iconographiques l dition ne requi rent pas les m mes comp tences relevant cependant toutes de ses missions La r alisation d un cahier des charges pour la r informatisation de la phototh que l t 2009 a permis de mettre en vidence les probl matiques propres chaque domaine d activit et de proposer des solutions qui associeraient les exigences de la recherche scientifique aux contraintes de la production ditoriale 1 1 La circulation des images La plupart des organismes n ont pas mesur l ampleur du ph nom ne ils se trouvent confront s des fonds incontr lables car dispers s souvent redondants aux documents mal nomm s mal identifi s de qualit al atoire surchargeant inutilement les serveurs Il s av re vite que l utilisation de ces fonds repose sur la m moire des gens qui les ont cr s et est de ce fait tr s incertaine Prendre des photographies et les d poser sur un serveur ne peut suffire constituer une phototh que 1 1 1 La num risation des collections En 2003 le Mus e national de la Marine a b
141. possible 1 seu item 16 6 mais non valid Enplacement article nonoarticle sur liste Emplacement impossible list vide Description texte libre A concat ner avec description analytique Num ro d origine artide monoartide sur liste Num ro d origine impossible peut tre corpl t par champs en texte libre accol liste vide Marque d origine artide nonoarticle sur liste Marque d origine impossible interrogation impossible liste vide Transcription texte libre oui Translit ration texte libre oui Traduction texte libre oui Description analytique Possibilit de cr er plusieurs occurences Type d infonration article monoarticle sur liste Type impossible liste vide d infonraition Description Description analytique texte libre oui Indciion Occurence unique Sujet th nre article ruitivalt sur 2 th saurs et 1 index oui Chanp r p table Gamier Thesorar hi rarchis obligatoire sous Gamer index b timents nomm s hi rarchis sous Thesoner Donraine Occurence unique Domaine artide multivalu sur liste dom ine oui chanp r p table Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 112 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Sat acministrif Constat d tat Possibilit de cr er plusieurs occurences aride monoartide sur liste pes de nom
142. pour r pondre aux demandes des utilisateurs internes et externes de l agence photographique La seconde r alis e en juin et juillet 2009 a consist en l laboration d un cahier des charges pour proc der la r informatisation de la phototh que du service Recherche Cette laboration a t r alis e en suivant la m thode de conduite du projet incluant une enqu te de besoins des services utilisateurs d images au sein de l institution afin d en conna tre les attentes en mati re de qualit d images et d informations li es celles ci Ces deux p riodes d observation ont permis de mettre en vidence un d calage net entre les pratiques existantes et les demandes des utilisateurs pourtant les informations souhait es par les utilisateurs sont toutes consign es lors du traitement documentaire r alis l agence photographique bas sur les informations scientifiques fournies par le service de la conservation Les fonctions attendues 20 Poissenot p 58 de l agence photographique sont alors rapidement apparues comme le r el motif de l insatisfaction Dans la logique de conduite de projet l identification des cultures professionnelles en pr sence s est av r e n cessaire afin de mesurer le delta entre les pratiques existantes et les attentes des diff rents professionnels observ s Un corpus de revues et d ouvrages produits par les professionnels du monde des mus es de la documentation et de l iconographie a t d po
143. pr vue l poque Les utilisateurs internes souhaitent donc dans la perspective de la mise en place d un nouvel outil de gestion des images voir appara tre conjointement les deux types d informations l issue de leur requ te Les professionnels et chercheurs ayant recours au service d plorent galement l impossibilit de consulter le fonds de fa on autonome ou distance Or si une image n est pas accessible en ligne elle n existe pour ainsi dire plus pour les professionnels de l image S ils continuent se d placer la biblioth que ou commander des visuels qu ils ont identifi s pr c demment ils sont eux aussi pris dans des logiques professionnelles qui ne leur laissent que peu de marge en terme de temps 64 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 2 La rationalisation du circuit de l image et du traitement documentaire En 1996 la num risation effraye Elle s expose comme un processus complexe une technique tr s loign e de la photographie argentique Mais il semblait vident que la gestion simultan e des donn es documentaires juridiques et parfois commerciales des images photographiques leur diffusion en interne et sur le Web naissant devaient dor navant passer par cette nouvelle technologie culture de l cran et des logiciels 8 Charles p 67 1 2 1 Les choix techniques D s la
144. publications voquant les probl matiques juridiques traitant du domaine public et de sa n cessaire diffusion Une autre interrogation toujours d actualit est la mise en concurrence des formes nouvelles de l exposition virtuelle et de son mod le classique Celle ci est exprim e pour imm diatement y r pondre par Claude Chirollet l inverse de la f tichisation des uvres originales encourag e par le c r monial de l exposition de l institution mus ale l exposition multim dia de l art le rend plus familier plus directement appr hensible et avantage non n gligeable observable loisir Enfin l appr hension multim dia des arts ne d courage pas bien au contraire l int r t pour les originaux et le d sir de les rencontrer sur leur lieu d installation Les enqu tes socioculturelles montrent que plus les uvres sont m diatis es plus elles suscitent l envie d aller les voir l o elles sont pr sentes Sur le plan technique l arriv e du web s mantique paradoxalement pensera t on va nouveau bousculer les pratiques professionnelles du monde de l image et de ses documentalistes sp cialis s ceux ci seront confront s un travail plus important en amont garantissant l ergonomie de l interface et l autonomie des utilisateurs En retour ceux ci devront op rer un travail de s lection plus important les r sultats qui leur seront propos s mergeant du web invisible tant videmme
145. r ation et de prise de vue de l uvre Date d ex cution 185 Conclusions tir es de sondages al atoires sur un tiers des notices contenues dans la base de donn es au mois de f vrier 2009 166 WIDEMANN Emmanuel La consultation des phototh ques en ligne quel s outil s choisir Le cas de la phototh que du minist re de l agriculture et de la p che 2006 91 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2006 79 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 e Comment Le mat riel et la technique employ s pour r aliser l uvre Mati re et Technique mais galement les conditions de production de l uvre Cette donn e intitul e L gende dans le nouveau format documentaire reprendra les informations contenues dans la zone Description analytique de la notice de la phototh que mais devra pr alablement faire l objet d une qualification des donn es comprises dans ce champ Elle sera compl t e par les donn es contenues dans la rubrique Contexte de la base de donn es de la conservation Cette identification des champs utiles du format documentaire a donn lieu des n gociations complexes avec la phototh que r sultant de la vocation scientifique de cette derni re Le format documentaire final comporte donc 34 champs conservant les caract res r p tables et multi occurrences repr sent s dans le tableau de gestion
146. rd l image conservant toutes les informations de calques et transparences Ces deux formats seront archiv s en local au studio graphique afin de r pondre aux demandes particuli res grand format retouches sp ciales etc et de servir de fichiers r f rents en cas de perte de qualit des formats diffus s 2 1 2 Les formats de diffusion Dans le cadre du projet de mise en ligne il convenait de se pencher sur les formats adapt s la diffusion sur le net Le studio graphique travaillant d j avec des fichiers JPEG le basculement ne semble pas devoir poser de probl me technique particulier e JPEG ce format fait l objet d une norme ISO d velopp par le Joint Photographic Expert Group permet un taux de compression plus ou moins lev d gradant la qualit du fichier Sa relative l g ret permet son affichage rapide sur les pages HTML e JPEG 2000 format le plus r cemment d velopp il comporte un algorithme de traitement du signal informatique qui permet une compression dite ondelettes qui permet de s lectionner les zones ne n cessitant pas une haute r solution pour les fonds gris des prises de vues d objets par exemple permettant un gain de place non n gligeable en m moire de masse S il n est pas utilis par le studio graphique actuellement nous nous sommes autoris s le citer celui ci tant particuli rement recommand pour les uvres d art Son utilisation semble convenir po
147. re pour le scientifique c est dire un outil d interpr tation de reconstruction du r el Le second service ayant besoin de ce type de photographies est celui des expositions en collaboration avec le service des collections il s lectionne les uvres et objets qui int grent les expositions temporaires ou permanente Ces uvres tant souvent pr t es par d autres institutions ou par des collectionneurs priv s elles doivent tre retourn es apr s captation en attendant le choix d finitif de la sc nographie de l exposition La photographie joue ici pleinement son r le de fant me de l uvre 6 Deloche p 189 2 1 2 La photographie document Les photographies documents sont celles qui seront utilis es pour leurs qualit s esth tiques dans les diverses productions ditoriales du mus e Le service D veloppement les utilise pour promouvoir la mise en place de partenariats touristiques institutionnels etc la politique de m c nat ou encore illustrer le rapport d activit annuel Le service Communication charg d organiser la promotion des v nements li s au mus e expositions concerts s minaires etc est galement grand consommateur de documents iconographiques il con oit les affiches les ditions de cartes postales li es aux expositions temporaires et diffuse les images libres de droits la presse dans le cadre d annonces d expositions Enfin le service Culture qui regroupe les di
148. reurs d envoi de fichiers aux imprimeurs et graphistes sont nombreuses dans le cadre de la production ditoriale erreurs qui ne pouvaient survenir l heure de la photographie argentique Enfin l agence photographique elle m me perd son statut de diffuseur exclusif du fonds d images et son r le de phototh que support semble presque oubli par les utilisateurs 2 2 L enqu te de besoins utilisateurs Dans le mod le documentaire classique qui pr vaut jusqu l arriv e du web le professionnel de l information joue un r le important de m diateur il est l interface entre le fameux utilisateur final et la machine il est capable de reformuler une demande et de ma triser la syntaxe complexe des syst mes d acc s l information 2 20 Mesguich p 36 2 2 1 Ceux qui manipulent l image num rique L enqu te de besoins des services utilisateurs des photographies num riques a t conduite du 23 au 26 juin 2009 dans les services qui effectuent des recherches iconographiques pour la production ditoriale ou promotionnelle du mus e et ont fr quemment recours aux services de la phototh que Six personnes ont t interrog es le responsable du service D veloppement la responsable l attach e de presse et la charg e de communication publicit du service 23 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Paris ditions du cercle de la librairie 2007 24 MESGUICH V roniq
149. richesse de leurs collections et du travail documentaire qu ils ont r alis s Les gestionnaires du service iconographes mais aussi informaticiens comptables juristes souhaitent quant eux disposer d un outil fiable simple maintenir et mettre jour Enfin les clients du service souhaitent pouvoir trouver et obtenir des reproductions des documents qui les int ressent de mani re simple rapide et si possible au moindre co t L iconoth que en ligne appara t vite comme un v ritable projet d entreprise dont la r ussite 4 KATTNIG C cile Gestion et diffusion d un fonds d images Op cit p 19 Voir le rapport sur le site de la documentation fran aise consult le 1er juillet 2009 lt http www ladocumentationfrancaise fr rapports publics 094000049 index shtml gt 6 POISSENOT Claude Comment envisager l avenir des relations avec les usagers Art cit p 59 97 SYREN Andr Pierre Le patrimoine un projet ditorial Art cit p 15 50 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 d pend de la capacit des responsables mobiliser autour de lui l ensemble des acteurs et l ensemble des comp tences requises 26 Daire Cr tien p 47 Les diff rentes visions de la banque d images en ligne peuvent facilement tre r concili es par la mise en place d une gestion des profils utilisateurs comm
150. rises Le num rique dans sa longue histoire est essentiellement une logique de fragmentation des contenus en unit s formelles primitives et de recombinaison de ces unit s de mani re arbitraire suivant des r gles elles m mes formelles Si la fragmentation permet l explosion du contenu en unit s arbitraires la recombinaison a tendance recontextualiser les contenus de mani re arbitraire Progressivement les outils de gestion audiovisuelle ne permettront pas de retrouver les contenus et de les rejouer dans leur int gralit mais ils provoseront de s lectionner des parties pour en faire des ressources pour d autres productions Autrement dit on passe de l indexation qui a pour but de retrouver un contenu une ditorialisation qui a pour but de produire de nouveaux contenus partir d l ments que l on a choisi 8 3 Bachimont p 349 3 3 L iconographie et la production ditoriale Pour r sister au d veloppement fulgurant d internet le livre doit se r affirmer comme une valeur s re cet enjeu passe par le fait d accorder autant d attention et de rigueur au traitement de l iconographie qu au texte en acceptant les cons quences de cette exigence en termes de temps et de co ts En r alit si le d veloppement d Internet a pu laisser penser que la recherche et le choix de l image cessaient d tre un m tier on observe a contrario que les risques juridiques les attentes qualitatives la ma trise de
151. ront en 1937 au Palais de Chaillot aux c t s de son cousin le mus e de l Homme dont les collections ethnographiques proviennent en grande partie des grands voyages maritimes d exploration Plus po tiquement on peut se demander si la pr sence de toutes les marines au mus e ne ressort pas de la proverbiale solidarit des gens de mer qui est un autre trait discriminant de cette arme dans le paysage des unit s de la D fense puisqu en mer selon la loi crite et non crite le sauvetage des vies est gratuit le sauvetage des biens est payant condition que ces biens aient un valeur quelconque et que le bateau rentre intact au port 30 3 2 2 La sp cificit des collections Les collections du service Recherche du mus e ne d rogent pas une r gle non crite de constitution du patrimoine militaire les fonds documentaires sont nourris de legs et dons de passionn s du domaine quelle que soit l activit maritime concern e faut d abord citer la part de l initiative priv e qui d passe souvent largement la part des institutions Elles les collections th matiques sont le fruit d un v ritable travail de collecte raisonn s appuyant lui m me sur un travail pr paratoire men partir des archives publiques corrig par un appel la m moire collective photographies t moignages Ces collectionneurs passionn s ont conduit un travail de recueil d interpr tation puis de restitution ut
152. ropri t s descriptives qui permettent de d finir un concept en langage naturel et ses volutions s mantiques h riti res des notes d application des th saurus classiques e les propri t s structurantes qui permettent la hi rarchisation du th saurus e et les propri t s englobantes qui permettent d identifier l appartenance d un concept un micro th saurus 1 Si les descriptions fines des termes utilis s dans l indexation des images et leur rep rage par des agents intelligents du r seau Internet sont l objet de travaux aujourd hui aboutis d autres recherches font voluer le concept d indexation vers le domaine des propri t s propres de l image l analyse pixellique 4 3 2 La parole aux images Partant du principe que l image est irr ductible au langage de nombreuses recherches ont t men es sur les donn es intrins ques de l image num rique Les requ tes doivent donc tre rendues possible sur les caract ristiques propres de l image et non plus sur le texte consid rant les langages contr l s comme trop limit s pour d crire l image dans son 2 DALBIN Sylvie Descripteurs en ligne 19 ao t 2005 consult le 03 octobre 2009 Th saurus et Web s mantique le vocabulaire RDF SKOS lt http dossierdoc typepad com descripteurs 2005 08 thsaurus_et_web html gt 210 DALBIN Sylvie Descripteurs en ligne 09 octobre 2005 consult le 03 octobre 2009 Quelques caract ristiques du sch ma RDF SK
153. s L ensemble de ces acteurs a besoin de travailler partir d un fichier image r f rentiel Les formats d images sont extr mement divers selon leurs usages dans l univers de la cr ation graphique nous avons choisi de pr senter ici les formats utilis s par le studio graphique du Mus e national de la Marine 150 MELOT Michel Une br ve histoire de l image Op cit p 127 128 151 Cit par BOISQUILLON Annie La production de la photographie Aspects et techniques In Des clich s et des clics Op cit p 9 22 71 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 1 1 Les formats de travail Comme leur nom l indique les formats de travail ne sont pas destin s tre diffus s hors du studio graphique o ils subissent les traitements de post production Leur interpr tation tant conditionn e l acquisition de logiciels sp cifiques ils ne r pondent pas aux standards de diffusion pr conis s par les professionnels de l image e RAW format brut c est l image matrice sortant du bo tier de prise de vue num rique Celui ci n est pas normalis chaque fabricant d appareil photographique d veloppant le sien e PSD format propri taire de l diteur Adobe c est le format g n r par le logiciel Photoshop qui fait figure de standard dans l univers de la cr ation graphique Ce format est extr mement lou
154. s Si la structuration est pr vue et aujourd hui normalis e les agences ne parviennent pas s accorder sur le contenu saisir dans les champs Dans un cahier des charges r alis pour le portail d agences photographiques Pixpalace la soci t Soft Experience pr conise une saisie normalis e des champs IPTC pour toutes les agences inscrites sur le portail afin 168 PECCATTE Patrick M tadonn es une initiation Dublin Core IPTC Exif RDF XMP etc lere version ao t 2002 mise jour 13 d cembre 2007 consult le 05 octobre 2009 lt http peccatte karefil com software metadata htm gt 169 Pour Exchangeable Image File fichier image changeable 170 CHIROLLET Claude L art d mat rialis Op cit p 124 Y1 Pour nternational Press and Telecommunications Council Newspapers American Agency Information Interchange Model 172 Soft Experience est la soci t dirig e par Patrick Peccatte 83 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 d unifier les donn es qui y apparaissent Une autre piste consisterait imposer une norme de description de m tadonn es IPTC pour les banques d images mais ceci pourrait tre complexe tant donn e la multitude des institutions et partant de leurs besoins l atelier photographique une seule donn e est aujourd hui embarqu e dans les champs IPTC le cr dit
155. s budgets et des plannings r affirment fortement l importance du r le tenu par les professionnels de l iconographie 12 L illustration comprise ici comme ensemble des illustrations images et photographies contenues dans un ouvrage vient du latin ustrare donner de l clat Car de l enluminure 26 DENICOURT Sandrine Optimisation d un th saurus l ments et propositions de m thode partir de l exemple de l agence de photographes Picturetank 2008 78 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2008 27 Cette consultation a laiss un souvenir imp rissable aux iconographes pr sents notamment par la proposition de cr ation d un terme Chaos du monde dans la partie du th saurus consacr aux conflits internationaux 28 BACHIMONT Bruno Image et audiovisuel la documentation entre technique et interpr tation Documentaliste Sciences de l information Vol 42 n 6 p 348 353 29 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 9 58 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 m di vale la photographie d actualit la fonction de mise en valeur du texte est la premi re que l on reconna t l image quelle que soit le type de publication 3 3 1 La connaissance des fonds La profession d iconographe exige comme le veut la formule d avoir un il 1 si la
156. s aussi pour la premi re fois immat rielle qui participent du patrimoine fran ais Le patrimoine symbolique reconnu par la d finition du Conseil international des mus es sous le terme de patrimoine immat riel faisait lui aussi son entr e dans l univers identitaire du mus e se lib rant du support physique de la connaissance Lire ce sujet POULOT Dominique Patrimoine et mus e L institution de la culture Paris Hachette sup rieur 2001 Collection Carr Histoire 223 p ISBN 2 01 145183 3 On ne d veloppera pas plus ici l aspect symbolique de la construction de l identit nationale que repr sente la constitution des collections bien que cette dimension puisse tre particuli rement int ressante dans le cadre d un minist re de tutelle tel celui de la D fense Voir galement NORA Pierre dir Les lieux de m moire Paris ditions Gallimard 1984 1992 45 Voir site du minist re de la Culture et de la Communication Direction des mus es de France Section Historique lt http www dmf culture gouv fr gt consult le 29 septembre 20091 46 Site officiel du Mus e des arts et m tiers Section Histoire des lieux consult le 30 septembre 2009 lt http www arts et metiers net musee php P 122 amp id 9 amp lang fra amp flash f gt 47 Voir le site du Mus e des civilisations Europe M diterran e Rubrique Histoire de l institution consult le 30 septembre 2009 lt http www musee europemediterranee org
157. s des fonds documentaires CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou l IST racont e par l image Art cit p 370 1 DALBIN Sylvie Th saurus la recherche 20 septembre 2007 Journ e d tude ADBS Optimiser l acc s l information une opportunit pour les langages documentaires 10 p ARMAND Fran oise D velopper de nouveaux services et prestations en fonction des demandes de nos usagers Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 3 p 52 53 3 GOODRUM Abby A cant tell you what I want but l II know it when IIl see it Terminological disconnects in digital image reference Reference and User Service Quarterly Fall 2005 vol 45 n 1 p 45 53 49 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Or l identification des ayants droits peut s av rer particuli rement complexe dans le cadre des fonds collect s par les centres de documentation des mus es ceux ci tant les r cipiendaires de nombre de dons et legs de collectionneurs qui tout leur passion ne se sont pas toujours souci des droits moraux et patrimoniaux s appliquant leur derni re trouvaille Le mus e d positaire d tient donc fr quemment des fonds qu il ne peut divulguer ni exploiter l identification du producteur tant rendue impossible par manque d inscription sur le document lui m me ou par l loignement dans le temps Cep
158. s objets d crits alors qu elles n avaient que tr s rarement t mises en valeur dans les fonds documentaires L image a longtemps t le parent pauvre de la documentation La documentation iconographique ne fut v ritablement de son si cle qu avec les premi res technologies optiques et les premi res banques d images au milieu des ann es quatre vingt En quelques ann es elle a acquis ce qui lui faisait d faut par rapport la documentation textuelle un stockage en masse une gestion lectronique la souplesse du num rique et la consultation distance 83 TARR TE Odile ditorial Mus es et documentation Mus es et collections publiques de France Septembre 1996 vol 3 n 212 p 4 84 LE CORRE Florence Les statuts et les fonctions des documentalistes dans les mus es tat de la question Mus es et collections publiques de France Septembre 1996 vol 3 n 212 p 32 33 5 KATTNIG C cile Gestion et diffusion d un fonds d images Paris Armand Colin ADBS 2005 128 p 86 CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou l IST racont e par l image Art cit p 370 87 CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou l IST racont e par l image Art cit p 371 47 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Dans ses nouvelles formes d mat rialis es l image a donc r volutionn le r le du documental
159. s pour des raisons d obtention des droits d exploitation voqu es plus haut La m diation entre les fournisseurs de fonds iconographiques et la cha ne ditoriale passe aussi par la v rification des cr dits des l gendes et des conditions d exploitation indiqu es par les agences On peut citer les conditions strictes de l gendage impos es par la R union des mus es nationaux pour la reproduction des photographies 135 MIROT Patrick Les questions juridiques In Des clich s et des clics Op cit p 91 97 136 On citera entre autres les lois sur la pr somption d innocence et sur le respect de la vie priv e 137 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 20 et 85 138 J UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 186 Entr e Iconographie 139 MELOT Michel Une br ve histoire de l image Op cit p 114 140 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 27 et 79 60 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 d tenues par son agence photographique 1 30 Humbert p 46 47 ou encore l interdiction de recadrage des photographies de Henri Cartier Bresson de l agence Magnum L image tant une donn e culturelle l iconographe doit galement veiller au public auquel s adresse la publication Ainsi Peter Enser d
160. sciences et techniques de l information EN TR CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES DE LA DOCUMENTATION MEMOIRE pour obtenir le Titre professionnel Chef de projet en ing nierie documentaire INTD niveau pr sent et soutenu par Gwena lle Hainaux le 5 novembre 2009 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Several views on a same object Uses and visions of the National Navy Museum s photographic collection Jury C cile Kattnig directrice de m moire Patricia Rubillais repr sentant Roland Pintat responsable de stage Promotion XXXI X Un objet plusieurs regards usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Evelyne Jean Marc et Morgane Nil et Fred et Pedro Ethel Mari Marion Carine Ingrid et Yasmine Patrick Claude Sylvain Fran ois Xavier et Alexandre Yvonne Yves Brigitte Martine et Herv qui m ont encourag e et aid e aller au bout de ce grand projet Laisser l image tranquille ne lui fait pas avouer ce qu elle ne dit pas et ce qu elle ne dit pas est pr cis ment ce que l on veut savoir Michel Melot L image n est plus ce qu elle tait 2005 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008
161. ser un t l chargement s lectif en fonction de l usage pr vu de l image command e multim dia affiche publication imprim e conditionnant le format de t l chargement du fichier Le t l chargement ne sera pas int gr au profil d utilisation grand public de la base de donn es Il reviendra aux photographes d alerter sur l volution des standards d images en perp tuelle volution afin de garantir la r troconversion des formats et la migration des donn es iconographiques sur les supports adapt s Dans l id al les fichiers produits selon ces standards doivent supporter l int gration de m tadonn es comme c est le cas pour les formats JPEG et TIFF dans lesquels peuvent tre encapsul es les m tadonn es IPTC et EXIF L attention port e la qualit des fichiers num riques est particuli rement importante celle ci v hiculant au sens propre l image de marque du mus e vis vis des partenaires institutionnels m c nes professionnels de l image et grand public acc dant la base de donn es documentaire du mus e wa son site Internet 77 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 3 L appareil critique 3 1 Les m tadonn es externes Inversement la num risation syst matique des images d art induit une nouvelle forme du regard plus proche des d tails que soucieuse de la vision d ensemb
162. sera propos e dans une deuxi me partie afin d tablir une cartographie des fronti res entre les diff rentes cultures professionnelles qui travaillent sur l objet particulier que repr sente la photographie num rique Dans une troisi me partie les passerelles issues des volutions de l informatique documentaire pour r tablir un dialogue interprofessionnel entre les diff rents acteurs de l image num rique seront expos es 13 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Premi re partie L agence photographique dans l institution 14 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 La production photographique et son traitement documentaire 1 1 L atelier photographique Apprendre lire ne nous a pas appris voir Les photographes ont beaucoup nous apprendre nous tous qui tout savants que nous sommes restons devant les images comme des illettr s Notre temps assoiff d images reconna t mal ses photographes sous repr sent s et sous estim s dans le monde actuel du savoir tant dans les organismes priv s que publics N a t on pas vu r cemment licenci s les reporters d une c l bre agence comme si les banques d images pouvaient tre exploit es comme une for t qu on ne reboiserait plus la privant de son nergie
163. strat gies de positionnement des acteurs les uns par rapport aux autres y compris dans la diffusion de l information Les strat gies de discours ou l exercice symbolique du pouvoir des acteurs sociaux d pend de l int r t sp cifique et des atouts diff rentiels garantis par leur position dans le syst me invisible du r seau social qu ils ont eux m mes labor s On peut d s lors identifier les contraintes de l agence photographique comme un ajustement interne entre trois logiques de diffusion celle de phototh que vocation scientifique dans le cadre de la logique mus ale de centre de documentation visuelle vocation culturelle et d agence photographique vocation commerciale impliquant chacune des logiques professionnelles distinctes 38 MORADO NASCIMENTO Denise MARTELETO Regina Maria Social field domains of knowledge and informational practice Art cit p 401 39 Jdem p 397 398 40 bid p 401 33 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Deuxi me partie Une agence la crois e des m tiers des cultures professionnelles antagoniques 34 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 1 La culture mus ale 1 1 Les figures de l institution travers l histoire Les m dias comme les li
164. t consign es les demandes de prises de vue r ception du courrier lectronique du demandeur Ce tableau est partag entre les documentalistes de l agence et les photographes qui remplissent la date d ex cution lorsque la commande est r alis e e un tableau des bordereaux de contrats d dition qui permet de suivre les envois de documents aux clients internes et externes Ce tableau est reli un mod le de lettre destin e tre exp di e aux clients externes en m me temps que les images demand es e divers mod les de lettres en format texte destin s galement aux clients externes de l agence e les conditions d utilisations des photographies en format texte envoyer chaque diffusion d images du fonds 1 3 2 Les serveurs de stockage des photographies La n cessit de num riser les fonds documentaires est apparue en 2003 avec la mise en place du projet du minist re de la Culture et de la Communication Joconde le catalogue des collections publiques de France Les institutions participant au projet versent les notices d inventaire illustr es ou non au catalogue collectif selon un format indiqu par les initiateurs du projet Cette num risation a d abord t r alis e dans un but patrimonial de pr sentation des collections du mus e L agence photographique a pu b n ficier de cette num risation et disposer des fichiers num riques Elle a d s lors pu proposer ses clients l envoi de fic
165. t qu apprivoiser l outil plan taire de communication que repr sente le r seau Internet ce qui leur a demand de longs et co teux efforts eu gard au nombre d informations y int grer Ces fonds jusqu alors visibles pour les seuls chercheurs en histoire ou en histoire de l art du fait de leur fragilit ou de leur raret ont rencontr un grand succ s d estime aupr s du public internaute et ont permis aux iconographes d acc der de nouvelles sources d illustration pour les produits ditoriaux dont ils ont la charge En effet depuis la mise en ligne de nombreuses collections on assiste un v ritable brouillage des fronti res les phototh ques d entreprise ont tendance patrimonialiser leurs fonds l les fonds patrimoniaux vendent leurs propres tirages comme au mus e des 115 Arts et M tiers ou l association Patrimoine photographique et certaines agences photographiques permettent la consultation de leurs fonds Magnum Photos Vu ou encore Roger Viollet faisant converger les notions de patrimoines culturels et industriels et installant un mod le de diffusion prouv par les agences photographiques 1 DALBIN Sylvie Th saurus et informatique documentaire Des Noces d Or Documentaliste Sciences de l information 2007 vol 44 n 1 p 76 80 112 LE GUERN Odile Images et bases de donn es Bulletin des biblioth ques de France en ligne 1989 t 34 n 5 consult le 30 ao t 2009
166. telle qu nonc e par le Conseil international des mus es il est vident pour ses membres pour la plupart en charge de la gestion de collections qu il leur revient la charge d tre les ma tres d uvre de cette vaste entreprise de collecte et d ducation du public 1 2 La figure tut laire du conservateur Le conservateur d cline les grandes orientations scientifiques culturelles et organisationnelles du mus e dans une programmation mus ographique et une strat gie de conservation pr ventive 29 Andr Brochier p 22 1 2 1 La solennit de la fonction Si leurs missions varient au rythme des volutions technologiques et selon leur rattachement de tutelle les conservateurs unis par une d ontologie forte et influente ont une culture professionnelle qui leur conf re une sorte de solennit profond ment n cessaire pour permettre chacun de concilier et maintenir durablement les dimensions gestionnaires et scientifiques du m tier la place effective de l intuition et du go t en un mot tre 48 Ou ICOM pour nternational Council of Museums 49 Voir le site du Conseil international des mus es Section Mission lt http icom museum mission_fr html gt consult le 1 octobre 20091 50 dem Section volution de la d finition du mus e selon les statuts de l I COM lt http icom museum hist def fr html gt consult le 1 octobre 2009 51 ANDR Alexis BROCHIER Sophie
167. terop rabilit avec le nouveau sch ma de description des documents depuis la production du fichier num rique pourrait donc tre garantie Par ailleurs le sch ma XML permet aux moteurs de recherche d aller chercher les m tadonn es sans passer par les formulaires de recherche du web profond De fa on 173 SOFT EXPERIENCE Propositions pour la r daction des champs IPTC des photos en ligne Patrick Peccatte Novembre 2004 Consult le 18 juillet 2009 lt http peccatte karefil com software IPTCPropositionsPixPalace pdf gt 174 DOUCET Anne Vinciane Les l ments formels de la fiche descriptive des banques d images et leur n cessaire normalisation Documentation et biblioth ques J uillet ao t 2008 vol 54 n 3 p 209 218 ISSN 0315 2340 175 BACHIMONT Bruno Image et audiovisuel la documentation entre technique et interpr tation Critique et perspectives Art cit p 350 176 Pour Extensible Metadata Platform plateforme extensible de m tadonn es 84 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 g n rale une attention particuli re port e aux aspects d optimisation s mantique et technique en d but de projet permet d assurer une visibilit sur le web Les prestataires informatiques traditionnels des biblioth ques sont souvent peu inform s de ces domaines nouveaux et rechignent modifier l architecture tech
168. thodes de fabrication les produits fait d sormais partie de l activit des diff rents services photos des grandes entreprises 25 Barbier Sainte Marie p 14 En tant que fournisseur interne de documents la phototh que est tenue d assurer a tra abilit des documents produits en interne la conformit aux normes qualit la mise disposition des ressources internes enrichissant es banques de donn es internes g rant et qualifiant a production interne de l entreprise 20 Ranjard p 49 La phototh que est un service support pour diverses activit s du mus e Elle doit permettre l utilisation des documents de r f rence pour les collaborateurs internes au sein de l institution en assurant un r le d information et de conseil aupr s des utilisateurs ce titre elle r pond aux demandes de prises de vues et de recherches iconographiques de nombreux services aux besoins diff rents l int rieur du mus e elle g re donc deux grands types de commandes plut t utilitaires ou plut t esth tiques 18 BARBIER SAINTE MARIE Anne La conservation des fonds photographiques enjeux et perspectives L exemple d une entreprise de produits de luxe 2007 M moire cycle sup rieur INTD CNAM 2007 19 RANJ ARD Sophie Un usager des usagers Quelles typologies pour les utilisateurs des services d information Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 3 p 46 49 20
169. tinentes et pr cises Les m tadonn es ne sont pas seulement importantes pour l utilisateur final Des m tadonn es d ordre technique et administrative comme l appartenance une collection les informations de copyright les informations sur l acquisition le format de fichier la r solution etc permettent de g rer maintenir et pr server des collections digitales 16 12 Peccatte p 2 3 2 1 Les donn es techniques de l image Les m tadonn es Exif sont les donn es g n r es automatiquement par les appareils photographiques Elles apparaissent sous forme d un fichier inclus dans le fichier num rique image et renferment toutes les informations sur les conditions techniques dans lesquelles une image num rique a t saisie longueur de focale sensibilit en ISO action ou absence de flash balance des blancs espace colorim trique temps d exposition ouverture de diaphragme d finition de l image zoom mod le d appareil photo num rique Elles permettent aux op rateurs du pr presse photograveurs flasheurs imprimeurs de param trer les ordinateurs reli s au mat riel de traitement de l image dans la cha ne graphique 3 2 2 Les donn es textuelles Le mod le IPTC NAA 11M 71 a t con u en 1991 pour garantir la transmission d informations issues des agences de presse d actualit s 11 structure les donn es s mantiques d crivant le contenu de l image transmise en une centaine de champ
170. tional de la Marine de Paris Chaillot Mati re et technique Mati re Bois Fibre v g tale M tal Technique Maquette Description analytique vue de l avant Photographi sur fond bleu 117 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Indexation Sujet th me Repr sentation de bateau Trabacolo Adriatique mer Vu de profil Proue 19e si cle Domaine Marine de p che Maquette de bateau D partement Phototh que Droits d auteur Statut Actuel Titulaire des droits mus e national de la Marine P Dantec Constat d tat Etat Bon tat Constantes de conservation Localisation permanente Armoire de garde Bibliographie Type d information P riodique R f rence bibliographique Neptunia Notes 189 1993 Multimedia Multimedia M5026_1992 DE _0004 P JPG Sauvegardes imarine _P jpg 1992 Catalogage Date de catalogage 30 ao t 2001 Nom du catalogueur Salva Dominique Informations syst me Notice cr e le 4 mars 1993 Notice modifi e le 14 novembre 2008 Num ro syst me 1 Statut de la notice Notice valid e 118 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Annexe 3 Guide d entretien semi directif labor pour l enqu te de besoins uti
171. tions du mus e et la cellule multim dia conception du site Internet du mus e et des bornes interactives jalonnant 21 CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou l IST racont e par l image Art cit p 367 368 22 DELOCHE Bernard Le mus e virtuel 2001 PUF Paris 23 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 l exposition permanente effectue un v ritable travail iconographique 23 Perrin Burnichon p 74 et suiv puisant dans les fonds d images du mus e mais aussi dans ceux d autres agences pour illustrer les productions p dagogiques et culturelles du mus e 2 1 3 La mise disposition des fichiers num riques Les photographies apr s traitement au studio graphique sont mises disposition des services du mus e dans des serveurs communs elles sont accessibles dans tous les formats bruts et travaill s conserv s par l atelier photographique L usage des fichiers chappe d s lors la validation qualitative tant technique que documentaire de l agence photographique Cette forme de libre service est source de nombreux dysfonctionnements d une part le plan de classement n est pas adapt pour les utilisateurs internes celui ci tant bas sur la connaissance du num ro d inventaire de l objet reproduit par ailleurs les qualit s techniques des photographies n tant plus visibles l cran les er
172. tions qui ont t acquis pour les services documentaires soit fr quemment le logiciel Micromus e et le th saurus Garnier pr conis s par la Direction des mus es de France pour la gestion des collections des mus es nationaux On peut noter que dans les institutions ces outils sont unanimement ressentis comme totalement inadapt s leur mission de diffusion de l information et ce dans le cadre du travail collaboratif en interne comme pour la transmission des donn es vers l ext rieur de l institution 21 Topcha p 32 48 2 1 2 Le caract re scientifique de l information Le documentaliste est per u par le conservateur comme un partenaire scientifique dans l enceinte du mus e celui ci lui communique donc une partie des informations recueillies dans les bases de donn es de la conservation dont l indexat est r alis partir du th saurus 74 MELOT Michel L image n est plus ce qu elle tait Art cit p 361 73 TOPCHA Virginie La place des bases de donn es dans les mus es nationaux 2006 113 p M moire Cycle sup rieur INTD CNAM 2006 44 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Garnier Le travail d analyse de l uvre et de ce fait la politique d indexation de l institution est donc fr quemment fix e par le service tut laire de l institution et non par le service de documentation du mus e ce dernier pe
173. ttention de l iconographe puisque mal ma tris es elles risquent de mettre en cause la publication qui l emploie En effet le droit de l image est complexe et essentiellement bas sur des jurisprudences qu il convient de conna tre pour se pr munir des attaques en justice qui rythment la vie des publications 30 J UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 191 Entr e Illustration 31 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 9 32 Les recherchistes sont les documentalistes sp cialis s dans la recherche d images fixes et anim es pour les productions audiovisuelles 33 BOCHER LENOIR Nathalie La recherche et la s lection des photographies In Des clich s et des clics Op cit p 33 41 34 PERRIN Val rie BURNICHON Danielle L iconographie Enjeux et mutations Op cit p 82 90 59 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 diverses Aussi le Code de la propri t intellectuelle et autre textes l gislatifs doivent tre pris en compte avant de d marrer tout projet iconographique Viennent ensuite les questions techniques la connaissance des diff rents formats d images et de leurs qualit s techniques sont primordiales pour le rendu de celles ci l impression selon la qualit du papier utilis e par l imprimeur La ma trise des techn
174. u comme outil dans les institutions mus ales 6 DELOCHE Bernard Le mus e virtuel Paris PUF 2001 266 p ISBN 2 13 052042 1 101 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Bernard Deloche plaide pour la mise en ligne des collections patrimoniales basant son argumentaire sur la fonction essentiellement documentaire du mus e au sens de transmission du patrimoine et les th ories d Andr Malraux sur le Mus e imaginaire 7 Mus es et collections publiques de France Association g n rale des conservateurs des collections publiques de France 2007 vol 2 n 251 Num ro sp cial Conserver et exposer la photographie au mus e ISSN 0996 0961 La culture mus ale s int resse la photographie sous son aspect patrimonial Les photographies s exposent se conservent font partie de projet d exposition virtuelle manifestant un regain d int r t pour le r le des bases de donn es d images dans les institutions 81 CHIROLLET Claude L art d mat rialis Reproduction num rique et argentique Wavre Belgique ditions Mardaga 2008 205 p ISBN 978 2 870009 Des reproductions argentiques noir et blanc des ateliers photographiques des mus es aux derniers d veloppements des groupes experts dans l image num rique Claude Chirollet invite le lecteur appr cier toutes les reproductions de l art et les conservateurs laisser l i
175. u d not de l image 15 DALBIN Sylvie Th saurus et informatique documentaire Partenaires de toujours Documentaliste Sciences de l information 2007 vol 44 n 1 ISSN 0012 4508 Les langages contr l s et leurs usages dans les bases de donn es sont in vitables seule la m diation du langage permettant l utilisateur d interroger les syst mes informatiques On retrouve ici les fonctionnalit s des logiciels de gestion de langue pour am liorer l ergonomie des interfaces la recherche comme la saisie 16 M NARD Elaine Traitement documentaire de l image ordinaire analyse de deux approches d indexation Documentation et biblioth ques janvier mars 2009 p 29 38 ISSN 0315 2340 Suite une exp rience de cat gorisation des images partir de dictionnaires visuels men e avec des non professionnels du domaine l auteur conclue sur les limites de l indexation de l image par l image et la cat gorisation a posteriori le contexte d indexation tant toujours pr pond rant pour l utilisateur 17 PECCATTE Patrick Flickr et PhotosNormandie une entreprise collective de redocumentarisation Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 1 ISSN 0012 4508 Retour d exp rience d une mise en ligne sur une plateforme collective de partage d images pour indexer et re l gender des photographies de la Bataille de Normandie 103 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e nati
176. ue Entre m diation humaine et expertise technique Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 3 p 36 37 24 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 Communication le responsable de la cellule multim dia et la responsable des ditions du mus e Sous la forme d un entretien semi directif de 30 50 minutes voir guide d entretien en annexe 3 p 119 ils ont d crit leurs strat gies de recherches dans les ressources documentaires que celles ci existent au format papier ou num rique r sum es dans le graphique ci dessous Base Destin e la pr paration des Photo expositions Contient des images de travail non valid es techniquement et des images du fonds documentaire Recherches autonomes dans la base Expos intranet Conservation Recherches autonomes dans les dossiers documentaires ss de la phototh que Selon niveau d autorisation Images num riques Recherches autonomes dans le s serveur s m Prise de vues Ektas de stockage Ektas basses def hautes def Serveur P Serveur T Surcouf Tribun Demandes de recherches d images et ou renseignements concernant une photographie trouv e par recherche autonome Figure 2 Strat gies de recherche des utilisateurs internes du fonds d images du mus e Ils ont galement e
177. uill sous l angle sociologique afin de mettre jour les logiques d acteurs et habitus de travail 22 Morado Nascimento et Marteleto p 397 398 et de croiser leurs regards sur les autres professions concern es Enfin un deuxi me corpus de revues de sciences de l information et de la 1 CACALY Serge La v ritable r tine du savant ou l IST racont e par l image Documentaliste Sciences de l information 2005 vol 42 n 6 p 366 374 2 POISSENOT Claude Comment envisager l avenir des relations avec les usagers Documentaliste Sciences de l information 2009 vol 46 n 3 p 58 60 3 MORADO NASCIMENTO Denise MARTELETO Regina Maria Social field domains of knowledge and informational practice Journal of documentation 2008 vol 64 n 3 p 397 412 12 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 documentation et de retours d exp rience sur des traitements documentaires a permis de proposer un sch ma de diffusion des images qui r ponde la logique de l institution Apr s avoir dans une premi re partie pr sent le Mus e national de la Marine ses diff rents acteurs et la sp cificit de ce mus e dans le paysage culturel li e son minist re de tutelle une pr sentation des logiques d acteurs et des contraintes sp cifiques qui lient l agence photographique du mus e ses interlocuteurs internes et ses clients
178. uites peut alors tre trait automatiquement dans un programme informatique 3 3 2 Le web s mantique La notion a t invent e par Tim Berners Lee en 1998 Elle vise rendre les requ tes formul es aux moteurs de recherche toujours plus simples et efficaces et obtenir des informations compl tes et qualifi es sur un sujet donn Pour ce faire le web s mantique cherche rendre exploitable et interpr table par des agents logiciels le contenu du web par la description fine des ressources qui y sont pr sentes favorisant l interop rabilit entre les applications Les ressources destin es tre exploit es dans ce cadre doivent donc tre qualifi es et structur es de mani re tr s formelle II s agit en quelque sorte d une acclimatation des techniques documentaires l ensemble du web obligeant plus de rigueur dans les structurations des descriptions Les bases de donn es documentaires sont donc la cible privil gi e de ce nouveau web En outre le caract re explicite des tiquettes des ressources d crites les noms de champs des bases de donn es traditionnelles favorise l ex cution automatique des recherches par les agents logiciels demandant aux administrateurs de base de donn es un travail de simplification des cat gories Ainsi dans la base de donn es extraite du logiciel Micromus e on pourrait par exemple remplacer les termes D signation par Titre Ex cutant par Photographe etc
179. uoi la r flexion doit aussi porter sur les nouveaux modes de consultation et de diffusion des images le contretypage le microfilmage ont laiss place dans de nombreuses institutions la num risation progressive des fonds Cette num risation doit permettre progressivement de pr senter le plus grand nombre de visuels en pr servant les documents originaux de toutes les manipulations qui les fragilisent Cette r flexion est prolong e par Bernard Deloche qui proph tise le d bordement de l institution mus ale par l exercice inattendu de ses propres fonctions hors de son cadre institutionnel gt par manque d int r t pour les r cents moyens de m diation que repr sente le r seau Internet dont elle semble s tre tr s longtemps d sint ress Le mus e se sent fort peu concern par cette mergence En apparence au moins les mus es ne sont pas touch s par cette mutation sociale comme lillustre le fait qu ils se pr occupent essentiellement pour ne pas dire exclusivement d avoir un acc s au Web afin d largir et d am liorer leur visibilit de l ext rieur et cela si bien que nul ne veut manquer ce rendez vous qui m le un peu de futurisme l actualit et qui donne l institution 56 ANDR Alexis BROCHIER Sophie R f rentiel m tier du conservateur et attach de conservation Op cit p 24 57 J UHEL Fran oise VANOYE Francis dir Dictionnaire de l image Op cit p 86 87 Entr e Conservat
180. ur tous les usages de la photographie num rique du stockage l impression 152 Groupe expert de travail sur la photographie num rique pr conisant les standardisations pour tous les domaines de l image num rique 153 Ou vaguelettes traduction du terme am ricain wavelets 72 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 2 1 3 Les formats d impression Si la g n ralisation du standard JPEG 2000 est attendue par les professionnels de l image pour sa grande mall abilit le format le plus r pandu pour l int gration dans la cha ne graphique reste aujourd hui le TIFF C est un format compress selon une technologie non destructive recommand pour le stockage comme fichier ma tre et pour le t l chargement destin aux professionnels de l illustration car il est id al pour les manipulations du pr presse maquette photogravure flashage etc Le poids du fichier en kilo octets donne une indication sur la d finition de l image Le format conditionne la d finition de l image soit le nombre de pixels total contenus dans le fichier num rique plus le nombre de pixels est lev plus la qualit de l image et de ses couleurs seront lev es l impression 2 2 L espace colorim trique L uvre d art fait l objet d une r duction de ses qualit s propres en premier lieu une r duction de ses dimensions r
181. ut cependant s autoriser modifier les notices la marge en fonction de sa connaissance des besoins des usagers du centre de documentation En effet les l gendes de photographies scientifiques n cessitent quelques am nagements pour tre transmises aux publics de l institution La l gende initiale r dig e par les chercheurs eux m mes se compl te ensuite d explications n cessaires pour les utilisateurs non scientifiques La lecture et l interpr tation de l image permettent de d duire des mots cl s lui associer Les difficult s sont multiples pertinence de l analyse transcription de la dimension du visuel par le texte s lection des effets d association 2 Kattnig p 27 On peut penser avec Bernard Deloche que si le service de la conservation conc de la transmission partielle des informations celui de la documentation c est parce qu il estime que I nformatique documentaire ne traite pas de l essentiel elle ne s attache qu des aspects extrins ques c est l sans doute ce qui rassure les conservateurs qui estiment que bien qu informatis e l uvre dart chappe et chappera toujours l emprise scientifique 2 1 3 La communication des donn es Traditionnellement la consultation des informations des fonds documentaires se fait n situ la biblioth que ou au centre de documentation de l institution Avant les ann es 2000 seuls les chercheurs utilisaient le service d acc s a
182. ution tout comme les strat gies de diffusion vers l ext rieur en particulier vers le monde de la production ditoriale ont t d cupl es Certains secteurs d activit s ont tr s rapidement mesur l enjeu que repr sente la transmission des fichiers images accompagn s de leurs m tadonn es et ont mis en place des proc dures et standards leur permettant un gain de temps notable proche de l instantan it Les institutions culturelles ont elles tard mettre en uvre la n cessaire num risation de leurs fonds et imaginer des sch mas pour la diffusion des connaissances qui y taient attach es l occasion d un projet de r informatisation de l agence photographique du Mus e national de la Marine des int r ts contradictoires ont merg autour d un m me objet le fichier photographique num rique II est en effet le sujet de toutes les attentions et de tous les rejets en fonction de la situation sp cifique de travail de chacun des services du mus e Cette tude de besoins a permis de mettre en vidence les difficult s de communication entre les gestionnaires et les utilisateurs de la base de donn es d images difficult s visiblement li es des usages professionnels distincts Au del du cas particulier que constitue le lieu de stage cette incompr hension m rite d tre interrog e plus avant celle ci repose t elle sur une approche radicalement diff rente du document photographique ou plus g n ralement
183. ux fonds documentaires et la question de la vulgarisation ne se posait donc que rarement Mais depuis qu ont merg les possibilit s de mise en ligne des informations de nombreuses questions sur la qualification et la structuration des donn es se font jour ancien catalogage statique fond sur la description et l indexation internes a priori objectives supposant la plus stricte neutralit professionnelle acquise au prix d exercices exigeants est bouscul par la dynamique d acc s externes surmultipli s jadis techniquement et donc moralement impensables les notes locales timidement cach es au fond des fichiers deviennent les cl s indispensables la construction du sens 8 33 Syren p 16 76 KATTNIG C cile L identification des photographies In Des clich s et des clics Op cit p 23 32 77 DELOCHE Bernard Le mus e virtuel Op cit p 204 78 SYREN Andr Pierre Le patrimoine un projet ditorial Bulletin des biblioth ques de France en ligne 2009 t 54 n 1 consult le 10 septembre 2009 p 14 19 lt http bbf enssib fr consulter bbf 2009 01 0014 001 gt ISSN 0246 2346 45 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 L volution technologique rendant possible la transmission des donn es distance une lutte symbolique de pouvoir s est engag e dans de nombreuses institutions mus
184. x ont choisi de rejoindre de grands projets de mise en commun des bases de donn es sur un site faisant figure de r f rence comme le catalogue collectif Joconde ou Europeana d autres ont choisi de se d placer vers les pages fr quent es assid ment par les internautes C est ainsi que la Biblioth que du Congr s a mis disposition sur le site collaboratif de partage d images Flickr une collection de 3 500 images libres de droits des ann es 1910 et 1930 1940 On peut galement signaler le projet de Patrick Peccatte et Michel Le Guerrec qui ont publi sur ce m me site un fonds de 2 763 photographies sous le nom de PhotosNormandie 17 Peccatte p 52 les deux op rations ayant une m me vis e de redocumentarisation entreprise collaborative de re l gendage de fonds publics d images L utilisation des th saurus est cependant rest e incontournable et s est m me impos e dans les ann es 1990 2000 en effet le nombre de documents num riques disponibles sur 106 RAULIN Antoine Image num rique et nouvelles technologies In Des clich s et des clics Op cit p 43 56 107 Pour Patrimoine crit et graphique 108 SYREN Andr Pierre Le patrimoine un projet ditorial Art cit p 16 17 19 TOUITOU C cile Les nouveaux usages des g n rations Internet Un d fi pour les biblioth ques et les biblioth caires Bulletin des biblioth ques de France en ligne 2008 n 4 consult le 27 ao t 2009
185. xprim des dol ances d crivant les fonctionnalit s du logiciel id al par comparaison avec Base expo l intranet de partage de photographies qui a t mis en place en 2007 Le principal grief adress celui ci est le manque de traitement documentaire aucune importation automatique des l ments de la notice catalographique n ayant t pr vu au moment de sa conception La synth se des r ponses utilis e dans le cahier des charges est reproduite ci dessous 25 Un objet plusieurs regards Usages et visions du fonds photographique du Mus e national de la Marine Gwena lle Hainaux INTD 2008 2009 e pouvoir visionner simplement les images afin de les s lectionner en fonction de leur efficacit ou commander une nouvelle prise de vue si les photographies existantes ne conviennent pas e pouvoir effectuer une recherche par mots du titre ou de mots cl s et non sur le num ro d inventaire e n avoir acc s qu des formats d images lisibles techniquement soit TIFF et J PEG interpr tables par la majorit des ordinateurs les logiciels permettant d ouvrir les formats PSD et RAW formats mis disposition dans les dossiers ne sont pas install s sur leurs ordinateurs e n avoir acc s qu des images dont la qualit documentaire est valid e par la phototh que titre mots cl s l gende date de prise de vue n d inventaire ou mention de collection particuli re selon qu il s agisse d un objet du

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