Vol. 6, no 6
Contents
1. Proc dures acc l r es de pr paration de cuisson et de service des aliments Hygi ne de l alimentation d urgence e Missions du personnel d exploitation e R gles concernant la r quisition des aliments Projets de cours local l intention des travailleurs employ s l alimentation d urgence 5 Mise au point d un mat riel sp cialis En recherchant les endroits possibles o des services d alimentation d urgence pourraient tre n cessaires les services canadiens ont constat que l alimentation des groupes loign s des ressources alimentaires consti tuaient un besoin tout fait diff rent des autres La mobilit du mat riel joue un r le capital lorsqu il s agit Dans des circonstances favorables les collectivit s peu loign es pourraient tre suffisamment organis es pour assurer la pr paration et le transport de la nourri ture ces groupes Il se peut n anmoins que cette hypoth se ne soit pas r aliste De toute fa on le trans port de la nourriture pr par e pose deux probl mes savoir l acquisition d un nombre suffisant de r cipients appropri s et danger de contamination par bact ries en cours de route C est pourquoi il a sembl judicieux de concevoir et de mettre sur pied un type d unit mobile autonome constitu par une petite quipe de travailleurs pouvant si cela est n cessaire fournir de la nourriture simple de fa on continue Les travaux ont abouti2. Les probl mes sp cifiques Selon la terminologie sp cifique les probl mes peuvent tre d finis comme suit o alimentation collective de nombreuses personnes dans des collectivit s ne disposant pas des installations et des ressources n cessaires e les besoins particuliers de groupes vuln rables de la population y compris les enfants en bas ge les accident s et les ouvriers employ s des activit s de sauvetage e les besoins en services d alimentation propres une diversit de situations et d emplacements exigeant la mobilit et l improvisation e l ventualit d une eau dangereuse la consommation e des approvisionnements en denr es alimentaires in certains ou limit s par suite de la destruction des conserveries et des entrep ts de la contamination par les retomb es radioactives des animaux de ferme et des r coltes et de l arr t des moyens de transport et de distribution e la d sorganisation des services publics l insuffisance de personnel entra n et exp riment pouvant prendre la direction des op rations en p riode de confusion et de d sorganisation e le danger d infection par les aliments e la menace de retomb es radioactives Tentatives pour r soudre ces probl mes L examen et l analyse des probl mes num r s ci dessus ont permis de d gager certaines solutions qui pourraient tre adopt es par le gouvernement En g n ral les mesu es prises pou
3. c est n cessaire et au cours du dernier demi si cle une aviation Ils n ont montr que peu d empresse ment appuyer la protection civile qu on regarde trop souvent comme le symbole d une guerre venir ou comme un dispositif qui peut tre mis en marche la derni re minute alors que la guerre semble in vitable Ces deux th ories sont des erreurs absolues et dangereuses et elles sont le r sultat d un refus d envisager les faits ou d une esp rance illusoire Les campagnes des pacifistes et des tenants du d sarmement unilat ral qui sont bien intentionn s mais peu judicieux et des d faites donnent raison aux gouvernements qui h sitent entreprendre quoi que ce soit en vue de la protection civile sauf quelques gestes inefficaces Cet aspect des relations entre la protection civile et les autorit s militaires a t mis en relief parce qu il est utile et int ressant de se reporter au c t historique des entre prises de l apr s guerre Aux tats Unis la Protection civile a commenc sous la direction du Pentagone pour passer ensuite l administration civile et enfin au Bureau de la mobilisation militaire et civile Ainsi toute la planification d urgence de la Protection civile tait concen tr e un seul endroit et dirig e par le Pr sident II y avait CANADA EMERGENCY MEASURES ORGANIZATION CANADA ORGANISATION DES MESURES D URGENCE CANADA INSIGNE Signif
4. labor s sur l approvisionnement de l abri puisque je ne m int resse qu aux principes les plus g n raux mais comme je lai d j dit on devra tre pr t rester l abri pendant quelques jours Un radio piles serait tr s utile pour garder le contact avec le monde ext rieur Il serait tr s imprudent d avoir seulement des radios ordinaires On a d j pari des probl mes que les villages auront probablement r soudre lors de la p riode de rel vement et il est inutile d en reparler On pourrait peut tre donner quelques conseils sur la protection personnelle cette occasion dans le manuel du chef de famille Un certain entra nement serait utile surtout ceux qui auront jouer le r le de chefs On ne peut que faire des sp culations sur la possibilit d entra ner et d instruire le public en temps de paix Il est tout fait normal que le public ne veuille pas s occuper de ces choses en temps ordinaire il sera donc difficile d veiller son int r t C est l une faiblesse fondamentale de la pr paration la d fense du territoire national et un d fi Le personnel des forces arm es est bien entra n ses fonctions de guerre Le public en g n ral par contre dont le r le n est pas moins important devrait tre pr par de la m me mani re m me s il est peu probable que plus d une petite partie d entre eux le seront N anmoins on devrait y travailler le mieux possible et tirer
5. toutefois d montrer qu un pays ou une alliance ne c dera pas aux menaces et que la vuln rabilit de sa d fense n a pas t n glig e Ces mesures qui supprimeront la source de tentation peut tre la plus all chante de toutes pour un agresseur ventuel seront donc en fin de compte une source de force et une partie essentielle de la puissance de dissuasion Dans son num ro d avril 1966 le Bulletin national de POMU inaugurait la publication de Remarques Depuis lors d autres publications ont jug bon de reproduire les articles publi s sous cette rubrique notam ment The Civil Defence Officers Association Journal l Industrial Civil Defence Review VIrish Free State Civil Defence Journal et le De Vierde Macht p riodique national hollandais 2 Le D recteur g n ral le r dacteur ainsi que les fonctionnaires et le personnel de l Organisation des mesures d urgence profitent de loccasion poar souhaiter toas les lecteurs da Calletin uational de COMU ainsi qu a ses collaborateurs au joyeux Wail ct une boune ef hearease rfun e 24 En cas de non livraison retourner CANADA POSTAGE PAID PORT PAY L Imprimeur de la Reine Ottawa Canada
6. aire pourrait se produire un jour et bien malin celui qui oserait dire que pareille chose est absolument impossible Il est clair que la guerre froide se jouera prement jusqu au bout Des erreurs de calcul peuvent se produire et malgr toutes les pr cautions que le g nie humain peut imaginer le simple glissement d une main sur le poussoir peut provoquer la catastrophe ou une guerre classique qui claterait peut tre dans un coin apparemment recul du globe et occasionnerait des r actions cat naires qui au raient peut tre vite fait d engloutir le monde libre M me si une attaque nucl aire ne devait jamais se produire la guerre conventionnelle demeure toujours pos sible et les armes classiques fabriqu es de nos jours ont une puissance de destruction beaucoup plus grande que celles d autrefois De plus la guerre biologique et chimi que n est pas irr alisable et cette guerre qui offre des possibilit s de conqu te sans destruction pourrait tenter certains 15 Tout le long de l histoire mondiale l humanit a sur v cu aux temp tes aux inondations la peste aux tremblements de terre aux ruptions volcaniques aux famines et aux guerres Elle peut encore survivre m me si aujourd hui la puissance de destruction de l homme ne le c de plus celle de la nature condition d tre pr te se d fendre contre ses propres inventions De fait tout gouvernement au courant de la situation comme i
7. communes en regard du cadre du genre d attaque et de l horaire La coordination requise a t tablie par des cellules de planification tablies tant au niveau central qu aux paliers r gionaux En ce qui a trait l organisation centrale le mat riel requis pour mener bonne fin l exercice a t produit et mis en usage par un groupe de travail interminist riel tabli pour l exercice et qui se composait de repr sentants des minist res et organismes participants De m me les groupes de planification r gionale d exercice se compo saient de repr sentants f d raux et r gionaux et de repr sentants du gouvernement provincial La liaison entre le palier central et le palier r gional a t tablie par la suite par des visites qui ont permis la poursuite d op rations coordonn es et efficaces mettant l accent surtout sur l orien tation et la familiarisation A Ottawa au palier central l exercice s est d roul en deux tapes La premi re une mise en sc ne d avant l at taque d une dur e de neuf jours a servi mettre l preuve les plans et les m thodes qui seraient utilis s par le gouvernement pour r pondre une d t rioration de la situation internationale Cette phase s est d roul e dans des endroits servant en temps de paix mais qui ont t dot s d une cellule centrale charg e de donner r ponse toute sollicitation r sultant de l ensemble des op rations de cet exercice national Cette c
8. d organisation la clart et le caract re direct de lexer cice du pouvoir tous les chelons d exploitation sont essentiels Il est galement n cessaire que les ressources compl tes de la collectivit en termes d installations de mat riel et de personnel d alimentation soient convena blement utilis es Il semble que les organisateurs aient besoin de direc tives simples pour s acquitter de leur t che C est pour quoi un Manuel g n ral de l alimentation d urgence a t publi qui d crit pas pas comment une collectivit peut mettre au point un plan d alimentation d urgence ainsi que les proc dures op rationnelles permettant de le mettre en uvre Des renseignements d taill s y sont donn s sur les sujets suivants e l ments essentiels d une organisation d alimen tation d urgence Suggestions concernant la teneur d un plan muni cipal d alimentation d urgence M thodes de prospection des ressources alimen taires collectives e Conversion des installations d alimentation en vue d une utilisation d urgence Construction et utilisation d unit s de cuisson improvis es e Espace mat riel ressources et personnel n ces saires diff rents types d alimentation Types d alimentation d urgence correspondant des situations diff rentes Alimentation des nourrissons et des enfants en cas d urgence Alimentation dans les h pitaux en cas d urgence
9. de l emploi d un circuit ferm de t l vision au sein du si ge r gional qui pourrait servir de moyen rapide de diffusion des renseignements sur les op rations D autres r gions ont tudi des questions comme celles des communications des r ceptions des op rations succ dant imm diatement aux attaques et des probl mes d auto assistance et d aide mutuelle Concurremment avec l exercice principal mais n entrant pas en concurrence avec celui ci on a proc d un exercice RAINEX 1 qui a conduit des changes de renseignements sur la d fense radiologique entre la r gion am ricaine n 8 et la r gion de la Colombie Britannique Au moment o nous publions le pr sent document tous les derniers rapports sur les op rations de l exercice TOCSIN 66 ne nous sont pas encore parvenus n ont pas encore t tudi s ni synth tis s Lorsque l on aura tir les conclusions sur les divers aspects de l exercice dans son ensemble on se propose de publier les r sultats les plus importants auxquels on est parvenu et les conclusions auxquelles on a abouti apr s avoir tudi le d roulemen de l exercice tant au niveau central que r gional Ce rap port sera publi dans un prochain num ro du bulletin national de POMU A EXPOS L INTENTION DES FONCTIONNAIRES SUP RIEURS sur la planification civile d urgence J P Brennan Section de la formation et du d veloppement Division de la formation natio
10. le symbole indispensable de son unit nationale Apr s avoir pr conis en ou vers 1949 que la Chine devait se tourner du seul c t de l Union Sovi tique il a fait volte face vers 1960 et a fait preuve de presque autant d hostilit envers celle ci qu il en avait fait envers les tats Unis La Chine commu niste a de plus en plus opt pour une politique d ind pen dance ce qui se traduit chez elle par une lutte principale ment men e sur le plan politique contre les grandes puis sances particuli rement dans le Tiers Monde parall le ment une ligne de conduite int rieure visant faire revivre l esprit qui animait les combattants de la guerre civile et donner par cons quent son pays cet lan qui lui permettra de poursuivre sa voie apr s la mort de Mao Avant tout la politique trang re de la Chine commu niste vise se couvrir des attaques strat giques ou locales y compris des coups de main sur ses fronti res C est pour cette raison qu elle s acharne depuis environ 1956 se cr er sa propre force nucl aire de dissuasion qui cepen dant ne deviendra pas une r alit avant plusieurs ann es Entre temps la Chine communiste esp rait pouvoir comp ter sur la protection strat gique de la Russie en vertu de l alliance sino sovi tique de 1950 mais pour un certain nombre de consid rations dont la peur qu ont les Russes des tats Unis et leur manque de confiance envers la Chine il s agit
11. on les envoie dans des r gions o elles ne pourront gu re ou pas du tout compter trouver des installations qui leur permettent de vivre Les soins domicile et les premiers soins sont un compl ment essen tiel aux h pitaux Tous les malades qu on peut soigner domicile devront tre renvoy s des h pitaux en cas d ur gence Une certaine connaissance des soins qu on peut donner domicile doit tre consid r e comme une partie int grante de l auto assistance Elle est toujours utile Il en va de m me des premiers soins L autre grand probl me celui d assurer hygi ne publi que est du ressort des autorit s m dicales Il prendra une tr s grande importance quand les circuits normaux seront gravement perturb s L eau manquera probablement et le syst me des gouts ne fonctionnera plus Les autorit s militaires devraient pouvoir nous aider car elles ont l habitude en campagne de r gler des probl mes semblables En outre elles ont acquis beaucoup d exp rience la fin de la guerre quand elles se sont occup es d un tr s grand nombre de r fugi s Les conditions peu vent tre tr s semblables m me dans des r gions de survie o les d g ts sont peu importants En premier lieu il importe qu on enseigne la popula tion comment vacuer les eaux de toilette et comment d truire les ordures dans les conditions exceptionnelles de la guerre et des directives cet effet devraient faire partie du
12. res d urgence Arnprior Ont et dans certains lieux de repli Pendant le d roulement de cette phase compl te de l exercice qui a dur une journ e on a particuli rement insist par des expos s de directives et des discussions au niveau minist riel sur le c t familiarisation et orienta tion Ont assist aux op rations des sous ministres des sous ministres adjoints et d autres agents d sign s par l or ganisation du gouvernement d urgence Comme nous l avons pr c demment mentionn les op rations de l exercice au niveau r gional ont t tablies en fonction de l tat d entra nement de pr paration et d a lerte op rationnelle Ces op rations allaient des exercices d affectation compl te de personnel et des exercices du genre op rationnel ex cut s au si ge r gional du gouver nement d urgence compl t jusqu aux activit s d tudes en groupe comprenant des expos s d instructions et des direc tives d orientation l intention d autres r gions On a demand tous les groupes r gionaux et provin ciaux d examiner les secteurs o se posent des probl mes 2 CANADA OMU i m E f 2 A w ai v z rme LA ag l P f i s E j Conf rence des hauts fonctionnaires tenue au Coll ge canadien des mesures d urgence Arnprior en vue de l exercice TOCSIN 66 sp cifiques ou d entreprendre certains projets particuliers Par exemple la r gion de l Alberta a valu l utilit
13. Mais comme avec toute autre chose la survie d pendra des r serves qui auront t faites par les divers pays Les autorit s militaires doivent se m ler de pr s toutes ces dispositions car les ressources du front domestique devront tre mises en commun Chapitre 18 Rapport entre la force militaire et la protection civile On a d j signal que dans certains pays comme au Canada et aux tats Unis les autorit s militaires sont charg es de la direction de certaines parties importantes de l Organisation de la Protection civile Par contre dans d autres pays comme dans les Pays Bas et jusqu l aboli tion de la conscription en Grande Bretagne elles fournis sent les unit s mobiles Que l arm e prenne ou non certains engagements est une question que chaque pays doit d terminer d apr s la situation locale En tous les cas la d cision sera une d cision politique et je ne me propose pas d en exposer les avantages ou les d savantages Il est possible de trouver autant d arguments en faveur d un syst me compl tement militaire ou partiellement militaire et partiellement civil aussi bien qu un syst me compos exclusivement de civils Certains pays par exemple le Danemark ont une forte opposition psychologique mettre la protection civile sous une direction militaire bien que l opinion contraire soit soutenue dans d autres pays Il importe cependant d claircir un aspect de la question Il
14. besoins par ticuliers en cas de catastrophe Formation du personnel Des cours d organisation et d exploitation de Palimen tation d urgence d une dur e de cinq jours ont lieu r guli rement au Coll ge canadien des mesures d ur gence Ces cours qui sont dirig s par la Division des Services sociaux d urgence ont pour but de former le personnel s lectionn par les municipalit s et les r gions provinces pour remplir les positions cl s de ce ser vice Le Gouvernement f d ral subventionne enti re ment le co t de ce programme Ainsi ind pendamment du degr d organisation et de pr paration qui pourrait exister dans les collectivit s en p riode de crise natio nale il existe tout au moins une r serve virtuelle de personnes au courant des questions d alimentation qui pourront dans une certaine mesure assumer la direc tion des op rations pendant la p riode confuse de la phase de choc Directives g n rales D s que l organisation n cessaire sera sur pied les collectivit s seront alors en mesure de pr voir comment 21 elles pourront nourrir ventuellement un grand nombre de personnes Le mouvement des populations avant et apr s un d sastre pouvant tre pr vu les besoins en alimentation d urgence peuvent donc l tre aussi Il im porte avant tout que les plans d alimentation d urgence soient con us de fa on pouvoir tre rapidement et efficacement appliqu s La simplicit de conception et
15. compl tement faux que ceci aura pour effet de faire na tre un esprit belliqueux chez les enfants comme si il n y tait pas depuis la naissance et que ceci sera mauvais pour la morale des enfants Ils croient de plus que cet enseigne ment convaincra ceux ci du fait que la guerre est in vita ble ce qui n est qu un autre faux raisonnement On estime que cet enseignement s il est donn de fa on raisonnable fera na tre le sens de la responsabilit et multipliera la force naturelle du pays en cas de crise Il faciliterait certainement la t che la plus difficile qui est d int resser le public sa propre protection Il peut sembler par ce qui vient d tre dit que je m loigne du sujet de ce chapitre mais si l on veut arriver duquer le public il faut s y mettre sur tous les plans et tout faire pour surmonter l opposition Celle ci n est que 14 r sistance passive et indiff rence totale envers lavenir Il faut convaincre les gens que l enseignement de l autopro tection et toute autre formation de ce genre ne sont qu une forme d assurance et qu ils ne provoqueront pas plus la guerre que l assurance incendie n augmentera les risques d incendie dans leur maison Il serait bon avant de continuer d tablir nettement ce que nous entendons par autoprotection du point de vue de la guerre nucl aire Son but fondamental est d augmenter de beaucoup les chances de survie par l ducation et la form
16. de ce stock s impose si on veut le garder en bonne condition Des chimistes ou des fabricants pourraient voir ce travail on attire encore l attention sur les dispositions prises par les pays industriels afin qu ils accumulent des r serves pour permettre le roulement de ces rem des Les chimistes ont un r le important jouer dans l organisation m dicale d urgence car beaucoup de gens les consultent au sujet de rem des de toutes sortes On devrait leur donner une formation de base et des renseignements en ce qui concerne les probl mes qu ils peuvent rencontrer surtout dans les cas o les soins du m decin sont requis Il faudrait encourager ces chimistes pr parer des r serves Un grand nombre d entre eux devront s engager dans l organisation de la protection civile Une r serve de fournitures chirurgicales sera essentielle car on doit s attendre subir de grosses pertes d quipe ment L tat devrait se charger de cette disposition et l entreposage devrait se faire dans les territoires de survie et autres r gions non vuln rables L o une alliance comme l OTAN existe il serait sage de pr parer des listes de produits pharmaceutiques et d instruments chirurgicaux qui sont communs tous les pays ce qui serait tr s utile si on d cide de s entraider Cette mesure ne doit pas emp cher d ajouter cette liste d autres rem des qui permettront de faire face certaines conditions climatiques ou autres
17. dire qu il faudra unifier les points de vue am ricains avec ceux des Fran ais et des Allemands en ce qui concerne la d fense de l Eu rope et en particulier il faudra d finir pour le plus grand bien de tous en quoi consiste une dissuasion nucl aire valable Les Allemands voudront aussi qu on leur donne l assurance que le bouclier nucl aire am ricain ou de l OTAN parrain e par les Etats Unis les prot gera r elle ment contre une aggression en provenance de l Est contre toute agression Sur le plan politique la d finition des attributions de l OTAN devra tre largie Une alliance militaire r gionale en vue de d fendre l Europe dans les circonstances actuel les n est pas un motif suffisant pour assurer une coop ra tion denu e de frictions On pourrait peut tre encore tablir une consortium des nations occidentales fond sur le Trait de l Atlantique Nord Il est bien certain que si on ne lui apporte pas de r forme et si on maintient l OTAN sous la forme qu elle avait l origine dans le Trait de 1949 celle ci deviendra de plus en plus insuffisante Elle survivrait quand m me du moins en th orie mais elle ne repr senterait plus une institution valable A Le nouvel insigne de Canada OMU approuv par l honorable C M Drury ministre de l Industrie en remplacement de l ancien cusson de la protection civile est reproduit sur la feuille centrale du pr sent bulletin L insigne est en
18. en fait d un conflit r el de fronti re entre les Russes et les Chinois une telle aide leur a t semble t il refus e dans les cas o la Chine en avait le plus besoin c est pourquoi toutes fins pratiques la Chine communiste ne compte plus sur une telle aide Les Chinois donc font preuve d habitude mais pas obligatoire 6 ment de prudence dans le domaine tactique particuli re ment dans les situations o les Etats Unis sont ou pour raient tre impliqu s En fin de compte les Chinois tentent l occasion d utiliser leurs importantes forces classiques que naturellement ils refusent d accepter de limiter par un accord sur un d sarmement classique afin de menacer les pays continentaux d Asie qu ils accusent d tre la solde des tats Unis ou dans le cas de la Mongolie ext rieure d tre la solde de l Union Sovi tique Vu les risques militaires et les cons quences politiques en cause la Chine communiste n ira vraisemblablement pas plus loin que de faire aux m mes fins du chantage implicite ou tacite nucl aire lorsqu elle aura acquis des moyens op rationnels dans le domaine nucl aire Le deuxi me objectif essentiel que poursuit la Chine est l unification Il est fort peu probable que la Chine essaye s rieusement de se faire rendre des territoires qui faisaient partie dans le pass la plupart du temps d une fa on bien pr caire de l empire Mandchou sauf peut tre dans le cas de l
19. faut prendre toutes les pr cautions n cessaires pour s assurer que l arm e ne devienne pas le parent pauvre si elle car ni la marine ni laviation ne conviendraient pour des raisons manifes tes se charge d une partie de la protection civile Le tra vail de protection civile diff re plusieurs points de vue de travail d une force militaire et il ne faudrait pas s tonner si la mise en uvre de cette forme de protection civile n est pas universellement accept e pour des raisons finan ci res et autres Quoique l arm e puisse la diriger une grande partie de la protection civile doit relever des civils De fait elle doit compter sur les ressources locales Sinon le co t monte rait en fl che il y aurait d doublement d efforts et les demandes de main d uvre augmenteraient L arm e senti 12 rait peut tre aussi que en dirigeant la protection civile elle pourrait restreindre son budget tandis que si la protection civile rel ve des civils elle n aurait videmment pas la m me influence et son budget celui de l arm e en souffrirait peut tre I est utile de tenir compte des diff rents aspects du probl me puisque le fait demeure que dans la plupart sinon dans tous les pays le montant destin la protection civile est nettement insuffisant en comparaison du total des fonds affect s la d fense Le fait est que tous les pays ont l habitude d entretenir une arm e et une marine o
20. la cr ation d une unit cinq compartiments dot s du mat riel des ressources et des ustensiles n cessaires d un four neau simple pouvant fonctionner avec n importe quel combustible et d autres articles divers Une fois vides les compartiments peuvent tre utilis s comme tables de travail L unit peut tre charg e sur un camion d une tonne et achemin e avec le combustible les denr es alimentaires et le personnel n cessaires partout o sa pr sence s impose Elle semble avoir combl une lacune en ce sens que la plupart des collectivit s ne disposaient pas cet gard d un mat riel suffisant et appropri Ces unit s sont actuellement affect es par le Gouvernement f d ral aux diff rents points strat giques des provinces 6 Mise en cause de groupes professionnels Pour compenser les pertes en travailleurs exp rimen t s qui seront in vitables en cas de catastrophe natio nale il est n cessaire de constituer une r serve de sup pl ants Ceux ci devront poss der des qualifications suf fisantes leur permettant d adapter rapidement en cas d urgence les proc dures normales d alimentation m me s ils mont pas re u une formation sp cialis e Les membres des diverses associations professionnelles com p tentes telles que l Association canadienne de di t ti que l Association canadienne des restaurateurs et l Association canadienne de l conomie domestique remplissent cette condition t
21. manuel l intention des chefs de famille Deuxi mement les pouvoirs locaux devraient savoir comment r gler ce probl me dans des conditions de guerre ou de campagne tout comme n importe quel tablissement ou entreprise o travaillent des gens qui devront peut tre y rester pendant la p riode des retomb es En plus du probl me des eaux d gouts et de la destruc tion des d chets il faut aussi s occuper de la conservation des aliments et de l eau question que nous avons d j mentionn e La vie d aujourd hui est inflenc e par un si grand nombre de commodit s que si les gens en sont priv s tout coup ils peuvent tre d rout s temporaire ment Il peut s ensuivre des pertes d approvisionnements pr cieux et leur sant en souffrirait Dans un pays comme la Grande Bretagne o le temps est plut t doux les difficult s sont moins nombreuses que dans les pays chauds bien que en hiver dans des pays comme le Canada des probl mes particuliers puissent se pr senter On devra tudier une foule de probl mes en tenant compte des conditions de l hiver et de l t de plus les situations artificielles et naturelles ne feront que compli quer les choses Comme on la mentionn il faudra prendre des disposi tions pour la destruction des d chets et l hygi ne en g n ral on pourra se servir comme dans l arm e de transporteurs mobiles d eau et d appareils d puration L o des colonnes mobil
22. particuliers et les familles se livrent eux m mes certains pr paratifs d s le temps de paix une documentation ducative et d information relative aux mesures d auto secours a t diss min e par divers moyens Les mesures prises ont un double but i encourager les particuliers et les familles consti tuer une r serve d eau et de nourriture d une deux semaines l accent tant mis en premier lieu sur l eau et les autres liquides en raison de leur importance vitale pour la survie La priorit est ensuite accord e divers aliments g n rale ment conditionn s en bo tes ou en paquets et pr sentant de bonnes qualit s de conservation Ce colis alimentaire de secours est indispensable lors que les habitants d une m me maison doivent de meurer tous dans un abri pendant la dur e de la retomb e Ce colis s il est de faibles dimensions peut tre facilement transport en cas d vacuation ii encourager la possession d un paquet alimentaire de survie permettant de faire face aux besoins court terme de la phase de choc si toutes les autres sources d eau et de nouriture sont coup es De plus amples d tails sont donn s dans la brochure Votre r serve de secours publi e par la Division des services sociaux d urgence Minist re de la Sant publique et du bien tre social Ottawa Canada Selon les recommandations formul es par un Comit d experts pour les questions m dic
23. petites soient capables de pourvoir leurs propres besoins le cas ch ant L o il faut prendre des dispositions ad hoc il faudra les tudier en temps de paix en d signer le personnel et les chefs et leur donner la formation convenant la t che qu ils auront remplir Comme on l a d j dit les r gions de survie devraient tre autonomes et en mesure de pourvoir leurs propres besoins m me si elles sont isol es pendant d assez longues p riodes de temps Les r serves essentielles la survie doivent tre gard es dans chaque maison dans chaque petit magasin de village ou de ville alors que les autorit s principales de survie de la r gion maintiendront une r serve centrale De plus on demandera quelques unes des r gions de survie sinon n cessairement toutes de d tenir les r serves du Gouvernement Les r serves des autorit s de survie doivent tre suffisan tes pour une p riode de trois mois celles des magasins pour une p riode de 112 mois et celles des maisons priv es pour une p riode de trois semaines Les r serves du Gouvernement doivent elles aussi suffire pour une p riode de trois mois ou plus Ce ne sont pas l les chiffres les plus souha itables car plus il y aura de r serves mieux cela vaudra Nous nous rendons d ailleurs compte que normalement nous ne les atteindrons pas Il y aura des pays o ce plan ne pourra s appliquer ou fonctionner que partiellement Cela d pendr
24. pied des programmes locaux pour aider aux personnes et il y en aura plusieurs qui ne peuvent pas pour plusieurs excel lentes raisons suivre ces instructions sans aide ou des renseignements sur leur ensemble ou sur quelques points particuliers Les Womans Voluntary Services de Grande Bretagne ont pr par un programme compl mentaire excellent le plan One in Five Un sur cinq Son but est de faire assister une personne sur cinq familles une causerie sur les m thodes l mentaires de survie Ce programme a eu bien du succ s Quelles que soient les m thodes qu on adoptera elles ne devront pas seulement avoir une publicit suffisante mais aussi des rappels quand cela sera utile En d autres termes on ne doit pas laisser au public le temps d oublier Nous comprenons tr s bien toutes les objections d un caract re politique ou autre qui peuvent aller l encontre de ces propositions elles s expliquent par l impression fausse que le fait de parler de protection en temps de paix signifie qu il y a menace de guerre Nous comprenons aussi le manque d enthousiasme des partis politiques l gard de ces mesures qui en plus de ne rapporter aucun appui politique peuvent tre sujettes toutes sortes de d formations Par ailleurs plusieurs pays ont r solu ce probl me et ont distribu leurs brochures au public Dans certains cas l tat de la guerre froide a fourni un contexte propice quand l int r t pour c
25. plans sp cifiques ont t labor s pour les trois groupes vuln rables auxquels il conviendra essentiellement de s int resser pendant la phase de choc Ce sont Les enfants en bas ge Les autorit s m dicales ont recommand trois formu les standards applicables aux enfants bien portants pen dant une p riode d urgence Du lait entier liquide con dens en bo te ou cr m en poudre pourra tre utilis Nous ne saurions trop insister sur le fait que cette phase des op rations d alimentation doit tre effectu e par du personnel sp cialis travaillant sous surveillance Les personnes charg es de l alimentation d urgence re oivent des instructions sur les proc dures de s curit pendant leur stage de sp cialisation Accident s Du personnel m dical fournira de plus amples direc tives sur l alimentation des victimes prises en charge dans les installations m dicales Toutefois trois menus types d alimentation de base pouvant convenir la plupart des bless s dans des conditions d urgence ont n anmoins t mis au point l intention du personnel sp cialis Ils comprennent des liquides simples des liquides complets et un plat du jour d urgence type soupe et plat de viande par exemple Ces menus pour ront tre modifi s afin de r pondre aux besoins particu liers selon la nature et l importance du traumatisme Travailleurs indispensables Le service d alimentation d urgence fo
26. puissan ces principales et cependant pas tout fait dominantes en Asie D autres facteurs doivent entrer aussi en ligne de compte lorsque l on tudie la politique trang re de la Chine communiste ce sont les nombreuses humiliations qu elle a subies dans les temps modernes de la part des puissances trang res le manque d unit et la faiblesse politique avec pour cons quence une tendance adopter des id ologies trang res mais adapt es la mentalit chinoise apparition dans les ann es 1930 des guerrillas communistes l invasion massive entre 1937 et 1945 des Japonais et la victoire communiste dans la guerre civile qui s en est suivie avec les Nationalistes cette victoire ayant t acquise sans aide ni intervention sovi tique Les principales caract ristiques que l on retrouve chez Mao Ts tung et par cons quent la contribution extraor dinaire qu il a apport e l histoire r volutionnaire de la Chine dans les ann es d avant 1949 peuvent s expliquer par son romantisme r volutionnaire son obsession de la supr matie de la Chine son habilet man uvrer au sein des partis et son habilet comme strat giste dans les domaines politique et militaire habilet qu il a d montr e en se servant des trois armes le nationalisme la lutte des classes et la lutte r volutionnaire On peut consid rer que depuis 1949 il est non seulement le chef de son pays mais dans une immense mesure
27. une partie de leur programme ces probl mes Pour donner un exemple de ce qu il est possible de faire une excellente id e est n e au Canada lorsqu on a introduit un cours pour les adolescents au Coll ge Canadien des mesures d urgence Arnprior Ontario Le cours tait d une dur e de 972 jours de travail et comprenait outre des conf rences des d mons trations et des films une visite aux difices du Parlement Ottawa une causerie du premier ministre et la visite d une base de l Aviation royale canadienne Le cours avait pour but de renseigner un groupe choisi de jeunes citoyens sur ce que l on fait pour la protection civile A la fin du cours le Principal du coll ge a d clar que ce groupe tait l un des plus int ressants qui aient t donn s Voici la remarque d une participante qui m rite d tre r p t e Je sais maintenant qu il est possible de survivre en cas d attaque nucl aire et je pourrai parler s rieusement avec mes parents et avec mes amies au sujet de la protection civile Voici un exemple qu il serait sage de suivre parce que la stimulation de l int r t et l acquisition d une connais sance pratique un ge sensible peuvent avoir des r per cussions profondes Malheureusement dans plusieurs pays et surtout en Angleterre on est tout fait contre l introduction de tout ce qui touche la guerre de loin ou de pr s dans le programme scolaire en partant du principe
28. H NE il Public Safety S curit publique Canada Canada ARCHIVED Archiving Content Archived Content Information identified as archived is provided for reference research or recordkeeping purposes It is not subject to the Government of Canada Web Standards and has not been altered or updated since it was archived Please contact us to request a format other than those available This document is archival in nature and is intended for those who wish to consult archival documents made available from the collection of Public Safety Canada Some of these documents are available in only one official language Translation to be provided by Public Safety Canada is available upon request Rd Canada ARCHIV E Contenu archiv Contenu archiv L information dont il est indiqu qu elle est archiv e est fournie des fins de r f rence de recherche ou de tenue de documents Elle n est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n a pas t modifi e ou mise jour depuis son archivage Pour obtenir cette information dans un autre format veuillez communiquer avec nous Le pr sent document a une valeur archivistique et fait partie des documents d archives rendus disponibles par S curit publique Canada ceux qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection Certains de ces documents ne sont disponibles que dans une langue officielle S curit publique Canada fournira u
29. a Mongolie ext rieure et de quelques r gions plus petites le long de la fronti re sino sovi tique La question de l unification se pose principalement au sujet de Tal Wan qui est le si ge du gouvernement nationaliste rival Comme les Communistes se rendent compte qu ils ne peuvent dans les conditions actuelles s emparer de T ai Wan par la force particuli rement en l absence de presque toute aide sovi tique ils fomentent principalement une grande diversit d intrigues politiques contre les natio nalistes en esp rant que les Etats Unis perdront leurs bases du Japon et d Okinawa ce qui obligerait les nationalistes transiger Le troisi me objectif principal que poursuit la Chine est celui de l extension de son influence Il est vident que les Chinois aspirent r gner de quelque fa on en Asie en liminant d abord l influence des deux puissances de l ext rieur soit les tats Unis et la Russie sovi tique Puisqu une agression sur le plan militaire serait remplie de risques et se r v lerait d savantageuse sur les plans politique et co nomique on peut carter une telle ventualit A la place les Chinois semblent pr f rer que les partis communistes locaux prennent le pouvoir en se servant de la lutte style r volutionnaire chinoise on leur fournirait une aide chi noise suffisante pour qu ils deviennent amis des Chinois mais cependant d une ampleur insuffisante pour qu elle constitue un risque
30. a surtout du nombre de zones cibles par rapport l tendue du pays et il y a naturellement d autres complications concernant les zones de combat C est alors qu on appr ciera toute la valeur d une Al liance car les pays attenants pourront alors s entraider La mesure dans laquelle ce sera possible sur le continent europ en d pendra de la question des r fugi s probl me qui peut prendre une tr s grande envergure selon les circonstances Outre la mise en commun dans toute la mesure du possible des services d exp dition de l approvisionnement d huile des moyens de transports etc afin de profiter le plus possible des ressources de l alliance et part la n cessit d assurer la disponibilit des approvisionnements et des fournitures venant de l ext rieur il y a aussi la possibilit d entraide par les colonnes mobiles de la protec tion civile les quipes m dicales et d autres unit s civiles institu es pour les cas d urgence Jusqu quel point cette aide sera possible d pendra de la situation des pays en cause L OTAN a un programme d aide mutuelle en cas de d sastre naturel qui pourrait s appliquer en temps de guerre si les conditions le permettaient De tels plans d aide mutuelle devraient tre pr par s en temps de paix On ne pourra peut tre pas les mettre en pratique mais mieux vaut pr venir que gu rir Le but principal de ce livre est de proposer un plan de survie pratique En effe
31. ales et de nutrition ce paquet doit renfermer une bo te de jus de fruit de 3 litre une livre de sucreries quelles qu elles soient l exception de chocolat un ouvre bo te Le but physiologique de cette ration d hydrates de carbone et de liquide est de conserver les fluides de l organisme Les proportions de prot ines et de graisses sont maintenues un taux peu lev Cela tient ce que le produit r sultant du m tabolisme des prot ines a besoin d eau pour tre vacu par les reins La quantit de graisses est limit e pour viter les effets nocifs de la k tose ph nom ne qui se produit lorsqu une grande quantit de graisse subit un m tabolisme incomplet par suite d un manque d hydrates de carbone 2 tablissement de normes d alimentation d urgence Ces normes ont t con ues par le Conseil canadien de la nutrition c est dire par l organisme consultatif pour la nutrition du Minist re de la Sant publique et du Bien tre social qui fixe les niveaux de nutrition applicables divers moments de la p riode d urgence Les points suivants qui ont t s lectionn s pour tre inclus dans le pr sent document influent sur l alimenta tion pendant la phase de choc particuli rement des groupes vuln rables de la population Principes e Seule l eau peut tre consid r e comme essentielle la survie pendant les premiers jours de la p riode d urgence Pour les enfant
32. ant donn leur formation et leur exp rience La liaison avec ces organisations avec les responsables de la nutrition tous les chelons du gouvernement ainsi qu avec les Facult s universitai res d conomie domestique est constamment maintenue Ces contacts joints aux quelques renseignements de base qui leur sont fournis suffisent tenir les sup pl ants au courant du r le qu ils auront jouer Leur aide en mati re de planification d instruction et pendant les op rations peut tre inestimable pour les organisa tions provinciales des services sociaux d urgence Les questions d alimentation d urgence sont inscrites depuis un certain temps aux programmes des cours dispens s par les Facult s d conomie domestique de l Universit Les futurs cadres acqui rent ainsi une con naissance g n rale des proc dures d urgence applicables dans leur profession De leur c t les di t ticiens des h pitaux sont active ment pr par s leur mission de temps d urgence Des ms Pour plus de d tails se r f rer au manuel d utilisation intitul de nourrir des groupes de ce type situ s en de nom L Unit d alimentation mobile publi par la Division des Services breux emplacements divers sociaux d urgence 22 cours sp ciaux sur l alimentation d urgence pr par s leur intention ont lieu p riodiquement Les di t ticiens des h pitaux ne re oivent donc pas uniquement une f
33. ation On peut donc dire en r sum que le programme cana dien doit pourvuivre ses efforts de mise au point de mise en uvre d extension et d valuation dans les trois domai nes des services de l enseignement et de la recherche En collaboration avec d autres autorit s f d rales et provincia les des syst mes et m thodes nouveaux et am lior s seront labor s L tude et l valuation des op rations men es en cas de catastrophes survenant en temps de paix permettra de mesurer sa juste valeur chacune des phases d action et d apporter des am liorations aux programmes actuels Si en d pit des modifications qui leur sont apport es les programmes ne donnaient pas des r sultats plus efficaces et plus satisfaisants un changement plus radical d orienta tion pourrait tre alors envisag A Suite de la page 17 dispositions pr vues soient aussi souples Par contre si le pire arrive et que les plans ont t faits sans enthousiasme et con us de fa on ne s occuper que des pertes il sera difficile sinon impossible de faire face une attaque nucl aire Un autre point sur lequel il faudra insister c est qu afin d viter toute provocation il faudra prendre des d cisions politiques courageuses un moment o selon les tradi tions on a toujours suivi la politique du statu quo Les mesures de plans d urgence dans le domaine civil ne sont jamais une menace pour qui que ce soit Elles peuvent
34. ation du public afin qu il puisse se suffire lui m me en attendant que les secours puissent les atteindre Au point de d part d une campagne pour l autoprotec tion il faudrait publier un d pliant destin aux chefs de famille qui leur indiquerait en blanc et en noir ce qu ils devraient savoir ce qu ils devraient faire et une liste d articles qu ils devraient se procurer Un tel d pliant devrait contenir des illustrations et tre crit dans ce qu on pourrait appeler le style populaire Il serait inutile de publier un texte r dig dans le style administratif ordinaire car personne ne le lirait et m me si quelqu un le lisait il ne le comprendrait probablement pas Cette brochure doit tre crite et pr par e pour attirer l attention et l int r t du public et pour maintenir cet int r t en veil Un brin d humour ne ferait aucun tort et pourrait m me tre souvent tr s utile Cette brochure ne devrait pas tre publi e sans plus Il faudrait la lancer si possible avec une publicit convena ble la radio et dans les journaux en insistant sur la protection qu elle enseigne Le mieux serait qu apr s sa parution le personnel de la Protection civile fasse des visites domicile pour donner des conseils d ordre prati que et aider surmonter des difficult s Il y aura certaine ment plusieurs difficult s tous les niveaux de vie des gens Il est aussi tr s important de mettre sur
35. btenir l aide de pays neutres ou alli s qui disposeraient d un meilleur dispositif qui n auraient pas subi d attaque ou auraient subi une attaque plus l g re et o par cons quent le probl me des retomb es se poserait avec moins d acuit La Croix Rouge internationale elle aussi pourrait peut tre aider Il faudrait tudier toutes les possibilit s pour essayer de r soudre ce probl me tr s difficile Il se peut qu on doive employer bien des syst mes diff rents pour trouver la solution juste Les installations des zones de survie devront tre utilis es au maximum Chaque h pital devrait tre quip pour la d contami nation et le d pistage Autant que possible on devrait s efforcer de trier les victimes avant qu elles n arrivent l h pital mais un grand nombre arrivera in vitablement sans avoir t tri Il faudra laver un certain nombre des victimes et leur donner des habits frais IL faudra absolument avoir des provisions d eau fra che et il serait peut tre sage de distribuer aux h pitaux des appareils sp ciaux pour filtrer l eau tels que ceux em ploy s par l arm e Des quipes chirurgicales mobiles seront tr s utiles pour soigner les bless s tant donn que le nombre de chirur giens et autre personnel qualifi sera certainement insuf fisant Elles devront tre autonomes et pouvoir se nourrir elles m mes avoir des quartiers mobiles o dormir et vivre car il se peut qu
36. bus mais il ne semble pas que P kin l heure actuelle veuille reviser sa politique CANADA OMU Entre les s ances de la conf rence des hauts fonctionnaires M C R Patterson gauche discute avec le major g n ral F F Worthington ancien directeur de la Protection civile au centre et l honorable C M Drury ministre de l Industrie La crise de l OTAN par M John Gellner La crise de l OTAN d coule de deux attitudes oppos es prises vis vis de l Alliance d une part la d ception parce qu elle n ait pas accompli davantage et d autre part la conviction qu elle n aurait pu r aliser plus qu elle n a fait et que par cons quent son r le est termin On trouve naturellement entre ces deux attitudes extr mes des positions interm diaires mais fondamentalement ces deux attitudes refl tent l opinion des membres sur lO TAN R pr sentant chacune de ces deux attitudes on trouve d un c t le Canada et de l autre la France D s l origine le Canada s attendait ce que l OTAN soit quelque chose de plus qu une simple alliance militaire r gionale institu e en vue de d fendre l Europe Nous nous la repr sentions comme l organisation fondamentale dont devait merger l unit de la communaut Atlantique Le Canada a donc fait adopter en d pit de l opposition venant principalement des tats Unis et de la Grande Bretagne l article II du Trait de l Atlantique Nord qui promettait une collabo
37. comprend des combustibles liquides des plaques chauffantes des r cipients pour la pr paration des boissons des louches et des gobelets en papier Les aliments consistent en eau biscuits et ingr dients pour boissons instantan es permettant d assurer au minimum 1 000 calories par jour et par personne Toutefois les plans actuels suppo sent que l organisation du Service d alimentation d ur gence dans les communaut s voisines permettra de four nir des repas d urgence au Centre d s qu il commencera fonctionner ce stade il convient de noter que le personnel militaire de r occupation et les civils travaillant sous leur commandement seront nourris pendant cette phase l aide de rations de Arm e de terre pr par es par du personnel militaire C est pourquoi les plans relatifs cet aspect de l alimentation sont bien avanc s En ce qui concerne le second groupe de travailleurs civils mentionn s plus haut savoir les fonctionnaires du gouvernement se trouvant dans des emplacements prot g s les plans couvrent le stockage dans ces b ti ments de produits alimentaires suffisants pour maintenir un taux journalier de 2 600 2 800 calories pendant 14 jours D autres plans pr voient la mise au point d un programme de rotation alimentaire des dispositions per mettant de r pondre aux besoins en eau la mise en place de cuisines simples et des directives l intention des travailleurs concernant les m
38. couleurs officielles sur papier assez fort pour qu on puisse l encadrer et les perforations permettent de le d tacher ais ment M Alan B Beddoe grand h raldiste canadien est l auteur de cet insigne REMARQUES RELATIVES LA PROTECTION CIVILE ET LA SURVIVANCE par le lieutenant colonel d aviation sir John Hodsoll C B Sir John Hodsoil a r uni en vingt chapitres ses opinions personnelles sur ce qui devrait tre accompli et de fait est indispensable pour laborer un programme d urgence efficace dans le domaine civil L Organisation f d rale des mesures d urgence est reconnaissante sir John Hodsoll de lui avoir permis de publier ses remarques dans le Bulletin national de OMU Ce texte est publi par tranches les chapitres num rot s 1 16 ont t publi s dans des Bulletins ant rieurs Les chapitres 17 20 que voici sont les derniers de l ouvrage de Sir John Chapitre 17 Les probl mes du domaine m dical et de la sant publique Il y a de nombreux probl mes qui se rattachent au domaine m dical et dont les deux plus importants sont le soin des bless s puis le maintien de la sant publique Jusqu ici l organisation des soins donn s aux bless s se divisait en trois secteurs celui des m decins infirmi res et du personnel qualifi au service des forces arm es et du public celui des m decins et infirmi res sp cialis es au service de l Organisation des mesures d urgence et enfin celui du servic
39. devront dis poser des m mes taux de calories que les vacu s voir ci dessous 1 800 3 500 calories compl t s comme cela a t indiqu par des prot ines qui fourniront quelques calories suppl mentaires Survivants dans les abris tant limit s dans leurs mouvements ils devront recevoir 800 calories par jour et par personne Ce taux compl t par un quart d eau par personne et par jour devra suffire pendant quatre cinq jours Personnes aux r gimes les malades souffrant de diab te d ulc res de colite de rayonnement ou de br lures devront tre transf r s dans une clinique m dicale loign e de la zone d urgence et recevoir selon les ressources disponibles les aliments qui leur sont prescrits Du quatri me jour trois semaines e Les travailleurs class s indispensables employ s des travaux physiques difficiles sau vetage par exemple auront besoin de repas ap propri s Ils devraient recevoir au moins 3 500 calories par jour employ s des travaux s dentaires de bureau ou l gers devraient recevoir de 1 800 3 000 calories par jour Les vacu s normaux en bonne sant non bless s employ s des travaux l gers ainsi que les femmes enceintes et celles qui allaitent 2 200 3 500 calories s dentaires 1 800 calories les enfants d un dix ans 1 200 1 800 calo ries ayant un r gime particulier selon les pr
40. e hospitalier d urgence servant de lien entre le public l Organisation et les forces arm es C est le syst me qui a t employ pendant la derni re guerre M me s il existe d j dans un pays quelconque un service m dical tabli il est certain que le gouvernement devra se charger de la direction de ce service et du personnel qui rel vera de sa comp tence Il serait impossi ble d agir autrement Au Canada le service m dical civil devrait tre dirig par le minist re de la Sant pour par la Direction quivalente du gouvernement soit celle de la Sant et du Bien tre On doit pouvoir compter sur un nombre suffisant de m decins et de personnes qualifi es pour faire face aux besoins normaux du public ils devront cependant toujours pouvoir se conformer aux mesures d urgence qui seront prises comme les cas d vacuations soudaines des zones dangereuses ou autres Il est tr s important que les m decins et tout le personnel m dical poss dent des notions suffisantes sur les effets de la radiation et des retomb es on viterait ainsi l encombrement des h pitaux d j remplis et l hospitalisation inutile de personnes qui s imaginent tre contamin es alors qu elles n ont pas t atteintes ou n ont t que tr s l g rement expos es aux radiations Les services de la Protection civile auront besoin de m decins d infirmi res qualifi es et d un personnel de secourisme sp cialement form Comm
41. e il y aura p nurie de personnel enti rement comp tent il faudra recourir aux services m dicaux de tous ceux qui sont qualifi s dans une certaine mesure et qu on peut mobiliser en cas d ur gence La structure r elle de l organisation variera d un pays l autre mais il sera n cessaire d avoir des unit s mobiles qui auront pour mission de r partir les bless s selon les cas et leur prodiguer les soins m dicaux n cessaires et possibles sur le lieu m me du d sastre Ces unit s qui pourraient aussi d terminer l admission des victimes aux h pitaux devraient conna tre les aspects radiologiques d une attaque nucl aire Ces unit s de premi re ligne ne devraient jamais proc der des interventions chirurgica 10 les Si on y autorisait les op rations ces unit s mobiles deviendraient bient t des h pitaux en miniature sur les lignes avanc es et elles seraient congestionn es de victimes qu on ne pourrait plus d ranger On d truirait ainsi Puni que but de ces unit s avanc es Les unit s mobiles doivent aussi quand la chose est possible envoyer domicile ou ailleurs les personnes qui ne requi rent que des soins infirmiers autrement les h pitaux seront vite submerg s En raison du nombre de victimes auquel il faut s atten dre les h pitaux seront d bord s et ne pourront pas toujours suffire la t che Si cruel que cela puisse para tre il faudra d abord concentrer son attention sur les vic
42. e par Staline vis vis de l imp rialisme et ont m me fait remarquer clairement que leur ligne de conduite a toujours t celle de la coexistence pacifique Staline bien qu il se soit montr capable d agression calcul e n est pas all au devant des checs en se lan ant dans des aventures d expansionnisme C est lui qui a apport son appui la premi re campagne de paix pour s en servir comme ligne de retraite possible au d but de la guerre froide et c est lui qui a abandonn le blocus de Berlin et s est occup de mettre fin la guerre de Cor e Ses successeurs ont t quelques fois plus hardis que lui particuli rement lorsqu ils se sont servi de la tacti que du chantage atomique mais il semble qu en fin de compte 1ls se soient comport s de la m me mani re que lui en abandonnant cette tactique apr s son chec lors de la crise du Cuba en 1962 Ce qui a chang ce n est pas l hostilit sur le plan id ologique mais le degr d analogie technologique et militaire existant entre l Union Sovi tique et les imp rialistes Jusqu aux derniers jours de r gne de Staline l Union Sovi tique disposait de forces classiques massives comparativement celles des puissances occiden tales mais par contre elle n avait pas ou presque pas de moyens dans le domaine atomique Staline se voyait donc CANADA OMU Trois des orateurs de la conf rence des hauts fonctionnaires M R H McNeal de l Universit de Toront
43. ellule tait charg e de donner l lan n cessaire pour la continuit des op rations tant centrales que r gionales Pendant ce temps des communi qu s concernant l exercice taient diffus s vers les r gions et vers les minist res des sommaires de renseignements taient pr par s et l on poursuivait l tude des mesures d alerte qui avaient t prises Pour les besoins de l exer cice un cabinet a t form se composant de membres au niveau sup rieur du personnel de Canada OMU et de repr sentants des minist res que l on avait choisis et pendant le d roulement de l exercice ils se r unissaient CANADA OMU Planificateurs des minist res au cours d un simulacre de r union du Cabinet 93257 1 CANADA OMU DE a Quelques membres du personnel de direction de l exercice TOCSIN 66 de gauche droite M B P O Connell division nationale de la formation Canada OMU M A P Blackburn chef de la section de l laboration des exercices M J T Macleod section de l laboration des exercices le capitaine W S Fowler minist re de la D fense nationale presque quotidiennement pour examiner les mesures prendre vis vis des sinistres et des mesures d alertes La deuxi me tape des op rations au niveau central a co ncid avec l attaque pr vue cet exercice et a consist en une affectation de personnel de genre non op rationnel au si ge de l exercice situ au Coll ge canadien des mesu
44. emblent convaincus que toute guerre o ils seraient impli qu s directement serait n cessairement une guerre nu cl aire une guerre totale Il s agit donc selon les points de vue fran ais et allemand d opposer aux Sovi tiques une menace nucl aire qui dissuaderait d utiliser leur force nu cl aire dans un but de c rcition politico militaire ou pour d clencher la guerre La question n est pas de savoir si les Russes ont l heure actuelle l intention d employer la CANADA OMU s B taent pr sents la conf rence des hauts fonctionnaires premi re rang e de gauche droite L honorable J J Greene ministre de l Agriculture le major g n ral M R Dare sous chef d tat major R serves et survivance l honorable C M Drury ministre de l Industrie M E W Laver directeur de la mise en uvre des programmes de Canada OMU 8 force sinon d attaquer La question est de savoir quelles que soient leurs intentions ce qui les en dissuadera Sur ce point les Fran ais et les Allemands ceux ci d une fa on moins nette s opposent diam tralement aux Am ricains Ces derniers ne croient pas que l on puisse dissuader un adversaire en le mena ant de repr sailles nucl aires massives et consid rent par cons quent une telle menace comme futile Ils se proposent de d courager les attaques en montrant qu ils sont pr ts et ont les moyens d y faire face en partant des plus mod r s pour grimper en esca
45. ence de pr ter assistance aux autori t s provinciales et municipales pour l application des me sures d alimentation d urgence Par alimentation d urgence il faut entendre la fourni ture d aliments ou de repas aux sinistr s ou aux personnes ne pouvant avoir acc s d une fa on quelconque aux ali ments ou aux repas Elle couvre galement l alimentation de la multitude d ouvriers employ s en cas de d sastre des activit s essentielles pour le rel vement de la r gion consid r e Le pr sent document d crit le programme d alimenta tion envisag par le Canada en cas d urgence Il d finit galement les probl mes d alimentation qui pourront se poser pendant la p riode de choc d une catastrophe nu cl aire tout en mettant l accent sur les aspects scienti fiques et pratiques que rev tent les besoins relatifs une alimentation sp ciale Les mesures qui sont en train d tre prises pour limiter les incidences de ces probl mes sont labor es en collaboration avec les autres Minist res int ress s et en consultation avec les fonctionnaires des servi ces sociaux d urgence aux diff rents chelons du Gou vernement Nature des probl mes D une fa on g n rale les probl mes sont li s la des truction des ressources humaines et mat rielles la pr do minance des tensions de la confusion et de la d sorganisa 18 tion pendant la phase de choc et aux facteurs du milieu qui y sont associ s
46. ent publier des articles provenant de particuliers sur des sujets d int r t courant concernant le programme des mesures d urgence Les vues de ces collaborateurs ne sont pas n cessairement celles du gouvernement f d ral Directeur C R Patterson R dacteur B L Perrier ROGER DUHAMEL MS R C IMPRIMEUR DE LA REINE ET CONTR LEUR DE LA PAPETERIE OTTAWA 1966 L exercice TOCSIN 66 exercice de pr paration sur le plan national pour la planification civile d urgence s est d roul du 12 au 21 octobre L objectif de cet exercice tait de perfectionner les moyens d op rations existants en vue d assurer la survie nationale en cas d attaque nucl aire contre le continent nord americain C tait le quatri me exercice faisant partie d une s rie d exercices d envergure nationale Bien qu un exercice com plet sur le plan national ait t pr vu pour 1963 d autres obligations f d rales peu de temps avant son d but ont emp ch que l on y donne suite Ainsi l exercice TOCSIN 66 tait le premier exercice d envergure nationale tenu depuis l annee 1961 Cet exercice a couronn un cycle de deux ans d exercices et d tudes qui mettaient en cause les personnels des paliers municipal provincial et f d ral Depuis le dernier exercice d envergure nationale en 1961 de nombreux changements ont t apport s lorga nisation du personnel qui remplissait des fonctions au sein du gouvernement d urgence En outre
47. entre leurs Nationalistes et les Communistes afin de faire front aux imp rialistes N anmoins Staline n a pas utilis cette tactique dans les ann es d apr s guerre qu avec infiniment de pr cautions et ce sont ses successeurs qui ont probablement le plus in nov dans ce domaine en lan ant une campagne en vue d tablir des relations amicales avec certains tats de l A sie de l Afrique et de l Am rique latine et en tablissant leur intention un programme substantiel d aide militaire et conomique On esp rait que ce programme aboutirait au moins priver les Etats Unis de leurs partisans et de leurs bases et peut tre m me faire des nouveaux gouverne ments des Etats Communistes L tiquette d mocratie nationale servait recouvrir un r gime pro sovi tique anti imp rialiste non pas r ellement dirig par le parti communiste mais destin ventuellement passer le pou voir aux Communistes de la fa on dont Castro avait proc d Cuba Cependant cet espoir a t s rieusement d u lorsque des chefs nationaux d mocratiques qui promettaient tant comme Ben Bella et Nkrumah ont t renvers s et remplac s par un r gime militaire et non communiste comme celui qu incarne Sukarno En outre des amis et des b n ficiaires tels que Nasser et les chefs indiens n ont aucunement suivi la voie du communisme ni dans leur pays ni dans leurs relations ext rieures Ainsi ces tentatives de se servir d
48. er les carts mais par contre ils r ussissent fort peu tablir la bonne entente La principale tentative effectu e en 1960 pour organiser Moscou une conf rence g n rale multi lat rale des Communistes r unissant les repr sentants de 81 partis a chou dans son objectif qui tait de colmater les fis sures apparues entre l Union Sovi tique et les divers partis trangers aussi n est on pas pr t renouveler l exp rience Bien que les Soviets se vantent d entretenir des relations fraternelles avec les autres tats communistes les diver gences d ordre territorial conomique et militaire se sont cr es comme le prouvent l exemple des revendications chinoises sur les territoires sovi tiques orientaux celui des tentatives sovi tiques pour forcer les Chinois ob ir en leur supprimant l aide apport e dans les domaines techni ques et conomiques et le refus des Russes de satisfaire les demandes chinoises d armes atomiques L immense amer tume qui a assombri un moment ou un autre les relations entre les Sovi tiques et les autres tats commu nistes devrait contribuer saper la confiance mise dans les th ories marxistes l ninistes sur la nature des questions politiques dans le monde et est un l ment des plus m Hi 4 prometteurs en regard des possibilit s de d sarmement id ologique futur L id ologie communiste depuis L nine pr conisait pour les ex colonies une alliance
49. es choses tait veill si on a su profiter de l occasion De telles circonstances sont aussi tr s utiles pour continuer la publicit Le probl me est quand m me tr s s rieux puisqu il s agit en premier lieu de toute la population civile Les mesures de protection personnelle sont simples Elles devraient comprendre la connaissance des premiers soins et des soins domicile cette derni re est importante car on devrait envoyer chez eux le plus de patients possible m me s il leur fallait encore des soins La con naissance des premiers l ments de lutte contre les incen dies et des fa ons de construire un abri contre les retom b es avec plus de protection dans certaines r gions serait utile de m me qu une liste du mat riel et des provisions pr parer pour cet abri On pourrait aussi conna tre les pr paratifs de protection civile au palier local et surtout l adresse du bureau le plus proche de chef d arrondissement le nom des gardes civils les signaux d alerte et la mani re de leur ob ir Le mat riel et les r serves ne seront pas tout fait les m mes dans chaque pays sp cialement la nourriture mais on devrait en pr voir pour au moins une semaine ce qui laisserait une certaine marge de s curit Tant mieux s il y a plus de provisions car on aura peut tre bien des difficult s en trouver quand on pourra sortir des abris Je ne me propose pas de donner des conseils trop
50. es forment une partie de l organisa tion de la protection civile des groupes sp ciaux peuvent former une partie int grale ou se joindre eux comme groupes ind pendants Il serait id al que les r gions de survie aient des r serves de tous les genres d quipement qui peuvent tre requis Il faut aussi recourir l improvisation certains genres de wagons citernes pourront tre convertis en transpor teurs d eau 11 Les autorit s locales auront un r le important jouer dans ces mesures d urgence la planification devra se faire sur la conduite d un m decin du service de la sant et de son per