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Full Text-1 - African Index Medicus

1. 13 CHAPITRE III RESULTATS Sn aden dade os adeo e etes 14 l Donn es 14 Effets de Trema orientalis au niveau des sujets na fs et impalud s 15 1 Effets de Trema orientalis au niveau des sujets na fs 15 2 Effets de Trema orientalis au niveau des sujets impalud s 15 3 Screening phytochimique de Trema 2 2 16 CHAPITRE NS DISCUSSION eot seemed 17 CHAPITRE V CONCLUSION ET PERSPECTIVES 20 BIBLIOGRAPHIE 21 INTRODUCTION ET POSITION DU PROBLEME La R publique du Congo est situ e en Afrique centrale Sa superficie est de 342 000 Km avec une population estim e 2005 3 570 000 habitants et une densit de 6 habitants Km La couverture des besoins sanitaires des populations est tres faible y compris pour la prise en charge du paludisme Ainsi en 2002 par exemple le paludisme repr sentait 54 des motifs de consultation dans la population g n rale 1 2 3 Le paludisme est une infestation parasitaire due a des protozoaires du genre Plasmodium Il existe quatre esp ces de Plasmodium susceptibles d infester l homme malariae vivax ovale et falciparum Seule la derniere espece est responsable de la mortalit associ e au paludis
2. 3 Usages En R publique du Congo Trema Orientalis est capable de pousser n importe ou travers le territoire national Les enqu tes ethnobotaniques ont d montr une appellation de cette plante en langues locales au niveau de seize ethnies du Congo tableau Ill 9 De plus les noms relev s ne poss dent pas de racine commune Ces donn es sugg rent que Orientalis serait une plante familiere aux diff rentes populations qui travers les ages ont occup ce territoire La consultation des diverses enqu tes ethnobotaniques suggere que outre le paludisme les tradith rapeutes du Congo pr tendent que cette plante est efficace pour le traitement des affections broncho pulmonaires de la coqueluche de l asthme des empoisonnements alimentaires purgatif diur tique de la hernie de l ascite des oed mes g n ralis s de la st rilit f minine de l anurie de la blennorragie de la tachycardie de la pyorrh e alv olaire de l pilepsie et des vers intestinaux 9 Ainsi les donn es linguistiques et l usage m dicinal travers le Congo montrent qu il s agit d une plante d acc s facile et d utilisation ma tris e dans le contexte socioculturel congolais Toutefois aucune validation scientifique pour l ensemble des indications m dicinales de Trema Orientalis n est disponible au Congo l exception d une tude r cente sur les effets inotropes et chronotropes n gatifs des extraits de Trema Orientalis qui a
3. t r alis e au niveau du coeur isol de Batracien 42 Tableau III noms vernaculaires de Trema orientalis en fonction de quelques dialectes Congolais Nyien yaka Ti Trema Orientalis b n ficie galement d appellations sp cifiques en diverses langues locales dans de nombreuses nations travers sa niche cologique Tableau IV Tableau IV noms vernaculaires de Trema orientalis ailleurs qu au Congo telemukwu 7 anggerung kuray lenggung pd ee mzunguzungu Tanzanie Cette int gration dans les cultures locales refl te galement une utilisation m dicinale dans tous ces pays Ainsi dans certains pays africains 10 43 Trema Orientalis serait utilis dans le traitement des affections suivantes e Affections broncho pulmonaires C te d Ivoire Burkina Faso S n gal e Antivenimeux S n gal Empoisonnements alimentaires C te d Ivoire Mali e St rilit f minine Liberia Blennorragie R publique D mocratique du Congo Afrique Occidentale C te d Ivoire Burkina Faso achycardie R publique D mocratique du Congo e Epilepsie Gabon e Vers intestinaux Afrique Occidentale Nigeria Togo C te d lvoire Burkina Faso e Dysenterie Afrique Occidentale Nigeria e Eruption cutan e Nigeria e Hypertension Togo Crises convulsives de l enfant Togo e Affection de la sph re O R L Togo e D p rissement manque d app tit Gabon Vo
4. tablissement Au Docteur Mathieu NDOUNGA chef du laboratoire de Pharmacologie au Centre d Etudes sur les Ressources V g tales pour son aide et sa participation dans ce travail A Madame Doroth e SIANARD pour son aide lors du screening phytochimique et pour ses astuces Au Docteur Benjamin ATIPO Madame Julienne KAKOU et Monsieur Charles MBEDI respectivement chefs des services de Parasitologie d H matologie et de Biochimie au Laboratoire National de Sant Publique ainsi qu leurs techniciens pour leur pr cieuse aide et leur disponibilit Aux Docteurs Louis R gis DOSSOU YOVO pour ses astuces et son aide dans le traitement des donn es Marie Yvonne NDOUNDOU NKODIA chef de service de Virologie Rock Fabien NIAMA Jean AKIANA et Nicolas MBONGO chef de service de Maladies Parasitaires et de Valorisation des Plantes M dicinales pour leurs conseils et aux techniciens dela Direction de la Recherche et de la Production pour leur gentillesse et leur disponibilit ADN ALAT ASAT CSA CSI CSP DCI EDTA DEA FeCls GPI ICAM 1 LDH NO OMS ORL 1 PfEMP 1 TGO TGP TLR TNFa VCAM LISTE DES ABBREVIATIONS Acide d soxyribonucl ique Alanine Amino Transf rase Aspartate Amino Transf rase Chondroitine 4 Sulfate A Centre de Soins Int gr s Circumsporozoite D nomination Commune Internationale Acide Ethyl ne Diamino Tetra Ac tique Dipl me d Etudes Approfondies Chlorure de Fer Glycosylphosphatidyl Inosit
5. fractions from seven medicinal plants used in the Democratic Republic of Congo J Ethnopharmacol 93 1 27 32 Sherman W 1998 Malaria Parasite Biology Pathogenesis and Protection J Ethnopharmacol 303 368 ANNEXE No OF 0 1 AD Breck QUESTIONNAIRE Noms i Pr noms V x E 2 4 AL Adresse d OP Roe ERST E Profession E ee ee ee rr le uc RA EE Sexe Que ressentez vous Fi vre Mr Courbetures E Maux de t te B Vomissements D Naus es O Diarh cO Vertiges Maux de ventres O hisomniesc Autres i SEWER iR UR PRU EU kd TAE E WU D ra ergo et RE mg TIL bf e 2 Avez vous vu un m decin 7 Oui O Non 3 vous souvent du Paludisme Oui X Mon 4 Vous r s vous d j soigne avec une tisane 7 Cui Mon E Si Qui laquelle ee rt re Se ee et eer ee 5 Quelle tait la pasologie 7 ei preme A A EK EE RRE RRE ERR EE E E A E E inead an i iima ENEE SI A celle t efficace Ovi D Non 0 Consentez vous a faire partie de l tude 7 Oui Non oO a E E E m
6. ml H 3 gh BE Fam RS T F Figure 6 Questionnaire Les informations et les sympt mes ressentis par les patients se plaignant d acc s palustres y sont not s A la fin de l interrogatoire le patient d cide de son consentement ou non participer a l tude RESUME En r publique du Congo plus de la moiti des motifs de consultation en milieu hospitalier concernent le Paludisme Il s agit donc d un probl me de sant publique majeur Cependant avec l apparition de souches de Plasmodium falciparum r sistantes aux sp cialit s pharmaceutiques disponibles sur le march congolais le co t du traitement du Paludisme devient inaccessible pour la majorit des congolais Ainsi ce travail avait pour objectif de d velopper un protocole de validation scientifique des plantes m dicinales antipaludiques telles qu administr es par les tradith rapeutes Les feuiles de Trema orientalis sont utilis es pour le traitement du Paludisme par les tradith rapeutes congolais Le deuxi me objectif de ce travail tait donc de valider l action antipaludique de Trema orientalis et de v rifier qu il n exerce pas d effets secondaires graves L tude s est d roul e Brazzaville Des patients taient recrut s chez le tradith rapeute et au niveau d un centre de soins int gr s conventionnel Les parametres suivants ont t enregistr s aupres de tous les sujets recrut s
7. possible de d velopper une d marche de coop ration avec les tradith rapeutes sur un projet scientifique Cependant les aspects juridiques et techniques doivent tre pris en compte De nombreux travaux ont t r alis s au Congo sous forme d enqu tes ethnobotaniques et ont sugg r l existence d une multitude de plantes m dicinales antipaludiques Ces constats ainsi r alis s contrastent douloureusement avec la faiblesse de couverture th rapeutique du paludisme au niveau des populations congolaises Toutefois des enqu tes ethnobotaniques enregistrent les pr tentions de tradith rapeutes et consignent les noms scientifiques et vernaculaires des plantes utilis es reste donc valider les actions antipaludiques de ces plantes Afin de r pondre rapidement aux besoins th rapeutiques des congolais la d marche de validation s est appuy e sur la prise en charge du paludisme par un tradith rapeute Apr s 43 patients se plaignant de paludisme simple aupr s du tradith rapeute il a t constat que le diagnostique pr somptif des patients et du tradith rapeute tait souvent faux En effet tous ces sujets avaient une parasit mie n gative Ce r sultat n est pas surprenant si l on consid re qu au Congo de nombreuses maladies infectieuses et m taboliques peuvent se manifester par des acces f briles vocateurs d un paludisme simple Le recrutement de patients au niveau d autres sites a permis de constituer deux groupes
8. rythrocytaire de Plasmodium falciparum ou s ils agissent sur les cellules humaines plaquettes cellules endoth liales monocytes pour inhiber l action d l t re des toxines malariques et ou des cytokines inflammatoires De m me une tude sera effectu e sur les effets de Trema guineensis sur culture parasitaire synchronis e sur le m tabolisme du calcium parasitaire sur les cellules humaines et sur l activation de l agr gation plaquettaire 16 BIBLIOGRAPHIE Minist re de la Sant et de la Population 2007 Programme National de Developpement Sanitaire PNDS 2006 2010 Gouvernement de la R publique du Congo Syst me des Nations Unies 2004 Rapport national sur les objectifs du mill naire pour le d veloppement Ministere de la Sant et de la Population 2003 Profil pays pour environnement sain pour les enfants Yang Z Zhang Z Sun X Wan W Cui L Zhang X Zhong D Yan G Cui L 2007 Molecular analysis of chloroquine resistance in Plasmodium falciparum in Yunnan Province China Trop Med Int Health 12 9 1051 60 W ry M Coosemans M 1993 Les co ts du Paludisme et son impact socio conomique en Afrique Cahiers sant 3 323 30 Snow H et al 1999 Estimating mortality morbidity and disability due to malaria among Africa s non pregnant population Bulletin of the World Health Organization 77 8 624 40 Roll Back Malaria World Health Organisation and UNICEF 2005 World Mala
9. savoir des sujets naifs et des sujets impalud s Le groupe des sujets naifs a permis de v rifier que les d coctions de Trema orientalis telles qu administr es traditionnellement n voquent pas des variations significatives de la temp rature axillaire de la tension art rielle de l h moglobine de la transaminas mie de la cr atinin mie et de la glyc mie Il est donc permis de penser qu au niveau de sujets apparemment en bonne sant et au cours de la dur e pr conis e du traitement Trema orientalis n a pas d effet soit sur la masse pond rale sur la r gulation de la temp rature corporelle sur l h matocrite sur la glyc mie sur la r gulation de la tension art rielle sur la fonction h patique ni sur la fonction r nale Ces r sultats importants sont rassurants mais devront tre confirm s au moment des essais cliniques de grande envergure qu il faudra entreprendre ult rieurement En dehors de ces param tres qui n ont pas t affect s il importe de signaler qu une grande proportion de sujets naifs s est plainte de maux de t te L action neurotrope de Trema orientalis a t sugg r e par ses effets anticonvulsifs et anti pileptiques pr sum s 10 43 Des exp rimentations sur mod le animal sugg rent galement des effets neurotropes 44 Cependant dans nos conditions d tude il n est pas permis de sp culer sur les m canismes intimes de ces maux de t tes qui pourraient tre d origine vasculaire neurologique ou
10. Ainsi l lucidation des voies de biosynth se du GPI au niveau de ce protozoaire donne l espoir du d veloppement rapide d inhibiteurs sp cifiques de la synth se du GPI par Plasmodium falciparum En effet les prot ines de surface ancr es au GPI sont essentielles la vie du parasite Le blocage sp cifique de la biosynthese de GPI par les protozoaires fournirait des m dicaments efficaces contre tous les stades de d veloppement du parasite 26 Le GPI voque la s cr tion de cytokines inflammatoires par les cellules immunitaires en se fixant aux r cepteurs TLR 2 27 Le GPI a galement des actions insulino mim tiques qui pourraient contribuer la mobilisation du glucose par Plasmodium falciparum et ainsi provoquer l hypoglyc mie qui est observ e dans les cas de paludisme s v re 28 Ces effets insulino mim tiques sont partag s par des d origine v g tale protozoaire ou animale Les effets inflammatoires du sont att nu s par des acides gras acides palmitique et myristique qui sont galement lib r s par les protozoaires 29 30 Cet effet modulateur permet une plus longue survie du patient et donc une prolongation de la capacit du parasite survivre 20 6 Cytokines inflammatoires Des enqu tes pid miologiques avaient r v l que la s v rit des manifestations cliniques du paludisme est fortement corr l e aux taux s riques du tumor necrosis factor a TNFa 15 17 L approfondissement des
11. The Journal of Biological Chemistry 280 9 8606 8616 Movahedi S Hooper M Insulin stimulates the release of the glycosyl phosphatidylinositol anchored membrane dipeptidase from 3T3 L1 adipocytes through the action of a phospholipase C Biochem J 1997 326 531 537 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 Maeda Y Tashima Y Houjou T Fujita M Yoko O T Jigami Y Taguchi R Kinoshita T 2007 Fatty Acid Remodeling of GPl anchored Proteins Is Required for Their Raft Association Molecular Biology of the Cell 18 1497 1506 Debierre Grockiego F Schofield L Nahid Azzouz Schmidt J Santos de Macedo C Ferguson M A J Schwarz R 2006 Fatty Acids from Plasmodium falciparum Down Regulate the Toxic Activity of Malaria Glycosylphosphatidylinositols Infection and Immunity 74 10 5487 5496 Marfurt J Mueller Sie Maku P Goroti M Reeder JC Beck HP Genton B 2007 Low Efficacy of Amodiaquine or Chloroquine Plus Sulfadoxine Pyrimethamine against Plasmodium falciparum and P vivax Malaria in Papua New Guinea Am J Trop Med Hyg 77 5 947 54 Eckstein Ludwig U Webb RJ Van Goethem ID East JM Lee AG Kimura M O Neill PM Bray PG Ward SA Krishna S 2003 Artemisinins target the SERCA of Plasmodium falciparum Nature 424 6951 957 61 Hoppe H C Schalkwyk D A Van Wiehart U M Meredith S A Egan J Weber B W 2004 Antimalarial quinoline
12. atteste de l activation des plaquettes qui induisent la vasoconstriction et l hn mostase p riph rique La neutralisation de la production de toxines malariques ou la modulation des actions de ces toxines et des cytokines humaines qui en d rivent constituent des cibles pharmacologiques pour le d veloppement de traitements symptomatiques du paludisme 21 Recepteurs du rosetting Recepteurs de la cytoadherence Antig nes et 0 CD31 CD36 CSA E s lectine CD36 et HS 1 TSP et VCAM 1 Sens du d bit Nar WE A a 4 Activation Site du Occlusion Sa Arrimage doth lial rosettin i aitia endoth lial 1 Figure 4 Cytoadh rence et rosetting Le globule rouge parasit qui est repr sent ici par une h matie avec un noyau des propri t s adh sives qui lui permettent d voquer une agglutination des cellules sanguines autour de lui rosetting Le r seau capillaire est un site faible pression et il d bouche dans le compartiment veineux qui est de basse pression A ce niveau l expression de r cepteurs ICAM 1 la surface de l endoth lium permet d arrimer les globules rouges parasit s la paroi veineuse Suite la schizogonie il y a clatement des globules rouges parasit s qui permet la lib ration de facteurs humoraux qui vont agir localement pour amplifier l expression des r cepteurs endoth liaux Il y a synergie entre les effets des
13. des capillaires et des veinules post capillaires Ce m canisme permet Plasmodium falciparum d chapper au pr l vement et la destruction par la rate Plasmodium falciparum est le seul h matozoaire capable de provoquer ainsi l obstruction des capillaires chez l homme Ce particularisme est le fondement de la l talit de Plasmodium falciparum 4 H mozoine C est le metabolite r siduel de la d gradation de l h moglobine par Plasmodium falciparum Sa formation est la cible principale des m dicaments anti paludiques les plus courants 19 Le taux plasmatique d h mozoine est fortement corr l la pouss e de fi vre caract ristique des acc s palustres En effet en pr sentant l ADN parasitaire au r cepteur TLR 9 des cellules dendritiques immunitaires l h mozoine entra ne une pouss e de fi vre par le syst me immunitaire inne 19 L h mozoine est capable d induire la s cr tion de cytokines et la production du NO par les monocytes sanguins La production du NO fait suite l induction de la transcription du g ne codant pour la NO synthetase II et la synth se de novo de cette enzyme 20 19 Les effets de l h mozoine sur les monocytes placentaires affectent les fonctions immunes de la production des prot ines inflammatoires 21 L h mozoine est ing r e par les phagocytes du sang entrainant la diminution de la production d IL 12 une cytokine inhibitrice de la production des cytokines inflammatoires 22 L
14. glutamino pyruvique la cr atinin mie le taux d h moglobine et la glyc mie La proc dure tait la suivante Ouvrir une seringue neuve Tendre le bras du sujet puis nettoyer avec du coton imbibe d alcool la region du bras ou se fera le pr l vement e Attacher tout en serrant fort le garrot Demander au sujet de serrer son poing une ou plusieurs veines apparaissent e Choisir la veine la plus visible et ins rer l aiguille Le sang recueilli est ensuite plac dans un tube sec Les pr l vements capillaire goutte paisse et veineux portent le m me num ro que celui du bulletin du sujet puis sont achemin s au Laboratoire National de Sant Publique pour analyse Les deux pr l vements capillaire et veineux sont effectu s a Jo et J7 1 Mesure de la Parasit mie Le taux de parasites dans l chantillon sanguin a t d termin conform ment la proc dure op ratoire utilis e par le service de Parasitologie du Laboratoire National de Sant Publique La proc dure tait la suivante Fixer l talement l aide de la chaleur des rayons solaires ou du four Pasteur pendant 5 15 secondes environ e Colorer l talement au Giemsa rapide dont la dilution est d 1 ml d eau distill e pour 3 gouttes de Giemsa La dur e de la coloration est de 5 minutes Apres les 5 minutes rincer la lame avec l eau du robinet Laisser s cher la lame e Lire la lame au microscope l objectif immersion avec un grossis
15. l expression de prot ines adh sives du parasite qui ont une affinit pour des r cepteurs exprim s la surface des cellules endoth liales La cytoadh rence peut impliquer l un ou lautre des sept types de r cepteurs endotheliaux suivants le CD36 la thrombospondine l ICAM 1 les VCAM la selectine E les PECAM 1 ou CD31 et la CSA 15 18 Le PfEMP 1 est le principal ligand parasitaire qui intervient dans l interaction avec les cellules endoth liales Une autre forme de cytoadh rence concerne les cellules sanguines elle est appel e rosetting Celui ci est caract ris par l agglutination des rythrocytes infect s non seulement entre eux mais aussi avec les rythrocytes non infect s les plaquettes sanguines et les monocytes 15 Outre le PfEMP 1 Plasmodium falciparum induit l expression de prot ines adh sives appel es rosettines et rifines qui ont de l affinit pour des r cepteurs la surface des globules rouges non infect s des monocytes ou de prot ines plasmatiques qui servent de ponts avec les cellules du sang facteur de Von Willebrand thrombospondine etc Il a t d montr que le rosetting des globules rouges non infect s est li aux antigenes du syst me ABO qui interviennent en tant que cor cepteurs Figure 4 16 18 C est l adh rence des globules rouges parasit s l endoth lium microvasculaire et le rosetting qui conduisent la s questration des globules rouges parasit s au niveau
16. m tabolique Un groupe de sujets impalud s a t constitu a fallu recruter 50 patients au total dont 43 ont t exclus parce qu ayant une parasit mie n gative et un qui a t exclut pour cause d effets secondaires Au niveau des 6 sujets retenus Trema orientalis telle qu administr traditionnellement a permis d radiquer la parasit mie au niveau de tous les sujets impalud s Ce r sultat valide donc les pr somptions des tradith rapeutes Congolais que Trema orientalis est une plante antipaludique Cependant l induction de maux de t te par la formulation traditionnelle m rite de poursuivre ces tudes en vue d am liorer l utilisation de cette plante comme phytom dicament Le travail s est poursuivi avec une identification des familles chimiques pr sentes au niveau des feuilles de Trema orientalis qui sont la partie utilis e traditionnellement L tude phytochimique a r v l la pr sence de tanins de saponosides et de flavonoides Toutefois nos analyses ne nous ont pas permis de r v ler la pr sence de quinones d alcaloides de terp nes et terp noides Au niveau de notre universit un travail pr c dent avait pu r v ler la pr sence d alcaloides dans les feuilles de Trema orientalis 42 Malgr nos efforts pour r aliser le m me protocole nous n avons pas pu r v ler la pr sence d alcaloides dans nos conditions exp rimentales Notons que l action antipaludique de Trema orientalis peut tre due soit l act
17. pr sider le Jury de ce m moire de DEA Au Professeur OBENGUI enseignant l Universit Marien NGOUABI pour avoir bien voulu examiner ce m moire de DEA Au Professeur BELO Maurice enseignant l Universit Marien NGOUABI pour avoir bien voulu examiner ce m moire de DEA Au Docteur Jean Vivien MOMBOULI Directeur de la Recherche et de la Production au Laboratoire National de Sant Publique et enseignant l Universit Marien NGOUABI non seulement pour avoir voulu m encadrer mais surtout pour ses conseils et sa pr cieuse aide Au Professeur Henri Joseph PARRA Directeur G n ral du Laboratoire National de Sante Publique et enseignant l Universit Marien NGOUABI pour m avoir chaleureusement accueillie dans son tablissement et pour ses conseils Au Docteur Etienne MOKONDJIMOBE Directeur Biom dical au Laboratoire National de Sante Publique et enseignant l Universit Marien NGOUABI pour avoir accept que je puisse analyser mes chantillons dans son d partement pour son don en quelques r actifs et pour ses conseils A Monsieur Auguste NZOUGANI phytoth rapeute pour sa collaboration et son apprentissage tout au long de ce travail Aux responsables du Centre de Soins Integres de du Salut de Moungali pour m avoir chaleureusement accueilli et permis de r aliser cette tude Au Docteur Antoine OUABONZI Directeur du Centre d Etudes sur les Ressources V g tales pour m avoir chaleureusement accueillie dans son
18. recherches dans ce domaine a permis aujourd hui d voquer une production de cytokines par vagues cycliques qui sont rythm es par l clatement des globules rouges parasit s De nombreuses cytokines inflammatoires sont ainsi produites accompagn es toutefois de production plus ou moins att nu e de cytokines anti inflammatoires Certes les taux s riques de cytokines sont un indicateur important de l volution de la maladie et de sa s v rit cependant il importe de souligner que c est au niveau de la microcirculation que la synergie entre les toxines parasitaires l hypoxie cons cutive l hypoperfusion et les cytokines inflammatoires provoquent une cascade de dysfonctionnements intra vasculaires 18 Parmi ces dysfonctionnements il faut noter l encombrement des veinules par l expression de prot ines adh sives la surface des cellules endoth liales la cytoadhesion des globules rouges parasit s la production par l endoth lium et les plaquettes de prot ines qui contribuent au rosetting L hypoperfusion peut se g n raliser des lits vasculaires non encombr s cause de l augmentation de la s cr tion des substances constrictrices des art rioles et des veinules telles que l endoth line 1 L exag ration de l activation inflammatoire de lendoth lium peut conduire a l expression du facteur tissulaire qui va promouvoir la coagulation intravasculaire La thrombocytop nie une caract ristique des formes s v res du paludisme
19. suivants 1 Contribuer au d veloppement d une d marche scientifique de collaboration avec les tradith rapeutes pour la mise en place d une base de donn es consignant les effets curatifs th rapeutiques et ou toxiques des plantes m dicinales r put es antipaludiques Evaluer l action antipaludique de Trema orientalis Etudier les effets de Trema orientalis in vitro sur les cultures de plasmodium falciparum Etudier les effets de Trema orientalis sur la r activit des plaquettes isol es Les deux premiers objectifs ont pu tre abord s au cours de cette phase de DEA Dipl me d Etudes Approfondies Le travail avec le tradith rapeute s est d roul dans un bon esprit de collaboration malgr l absence de cadre juridique pouvant servir de fondation pour cette coop ration En effet un cadre juridique faciliterait encore le travail avec les tradith rapeutes quand on sait que ceux ci se basent souvent sur des pr somptions et croyances pour tablir un diagnostic De plus il est souvent arriv qu un tradith rapeute ait des r ticences r v ler sa recette ou m me la plante qu il utilise pour sa recette Toutes ces entraves contribuent accentuer le scepticisme que certains scientifiques ont l gard des tradith rapeutes Dans notre cas consid rant que la plante tait clairement identifi e d s le d part et que nous avons mis en confiance le tradith rapeute la coop ration a t plus ais e Ce travail montre qu il est
20. toxines parasitaires de l hypoxie et des cytokines dont la s cr tion est voqu e par les toxines parasitaires et l hypoxie En particulier le pigment malarique se d pose la surface de l endoth lium pour y demeurer adsorb figure extraite de la r f rence 15 22 V Traitement du Paludisme La prise en charge th rapeutique du paludisme d pend de plusieurs facteurs notamment de l esp ce de parasite en cause de la gravit de l infection de l ge de la personne atteinte et du profil de r sistance aux m dicaments antipalud ens dans la r gion du monde ou la personne a contract la maladie l existe plusieurs mol cules antipaludiques Tableau 1 Le traitement du Paludisme repose encore dans de nombreux pays africains sur la quinine et ses d riv s Ces mol cules inhibent la polym risation de l h matine en h mozoine au sein de la vacuole digestive au cours du cycle rythrocytaire car la polym risation de Theme vite une toxicit qui serait mortelle pour le protozoaire Cependant travers diverses mutations y compris les syst mes de transport qui permettent d vacuer les m dicaments qui s accumulent dans la vacuole digestive les parasites parviennent progressivement d velopper une r sistance aux d riv es de la quinine Ainsi dans la plupart des r gions impalud es le paludisme Plasmodium falciparum est devenu r sistant la Chloroquine et l Amodiaquine 31 Certains antipaludiques ciblent d autr
21. travaux de recherche fondamentale et iii renforcer les connaissances aussi bien des autorit s que des utilisateurs Parmi les nombreuses plantes r put es antipaludiques Trema orientalis Synonyme Trema guineensis b n ficie d une large distribution g ographique dans l ensemble des pays de l hinterland du Golfe de Guin e y compris en R publique du Congo En cas d efficacit antipaludique av r e et en l absence de toxicit d montr e la grande disponibilit de Trema orientalis rev tirait donc un int r t strat gique dans la lutte contre la pauvret en permettant le d veloppement de phytom dicaments antipaludiques faible co t Le deuxieme objectif de ce travail est donc d valuer l action antipaludique de Trema orientalis L valuation clinique aupr s du tradith rapeute se r alisera la fois sur la base symptomatique et sur quelques indicateurs biom dicaux du paludisme savoir la parasit mie la fievre la tension art rielle le taux d h moglobine la transaminas mie la cr atinin mie et la glyc mie Cette valuation clinique primaire se poursuivra par l tude des effets in vitro de Trema orientalis sur les cultures de Plasmodium falciparum d une part et sur la r activit des plaquettes isol es d autre part 10 CHAPITRE I GENERALITES Contexte g n ral et justification La description de pathologies semblables au paludisme remonte plus de 3000 ans avant notre ere A
22. UNIVERSITE MARIEN NGOUABI FACULTE DES SCIENCES 2006 2007 N d ordre Formation Doctorale Valorisation des Plantes Aromatiques et M dicinales Option Activites Biologiques et Biotechnologies MEMOIRE Pour l obtention du Dipl me d Etudes Approfondies Pr sent et soutenu publiquement le 22 d cembre 2007 par NKOUA BADZI Cynthia Maitre s Sciences Etude des Effets de Trema orientalis Linn sur le Paludisme Simple Plasmodium falciparum DIRECTEUR DE MEMOIRE ABENA Ange Antoine Professeur l Universit Marien NGOUABI JURY Pr sident EKOUYA Alphonse Professeur l Universit Marien NGOUABI Membres ABENA Ange Antoine Professeur l Universit Marien NGOUABI OBENGUI Maitre de Conf rences agr g l Universit Marien NGOUABI BELO Maurice Professeur l Universit Marien NGOUABI DEDICACE Je dedie ce document mon d funt et bien aim pere Pierre F licien NKOUA A ma bien aimee mere Emilienne KOLI A mes fr res et s urs ch ris ainsi qu l ensemble de ma famille A mes amis qui ont toujours t pr sents pour moi en me soutenant et me redonnant force et courage au cours des diff rentes tapes travers es REMERCIEMENTS Mes sinceres remerciements Au Professeur Ange Antoine ABENA enseignant a l Universit Marien NGOUABI pour avoir bien voulu m encadrer et pour ses directives Au Professeur EKOUYA Alphonse enseignant l Universit Marien NGOUABI pour avoir bien voulu
23. ales ou la Facult des Sciences Il s agit des appareils dont les noms et marques suivent microscope binoculaire Olympus CH Bl45 T S No 3H1313 spectrophotom tre Visual de Bio M rieux dun sphygmomanometre Model HEM IBSREL de Relion glucom tre One Touch Ultra No TSJ8A39RT de LifeScan Inc an mometre 0623012147 HemoCue Hb 201 thermom tre pese personne toise Nous avons eu recours aux consommables dont les noms suivent des bandelettes reactives One Touch Ultra code 10 lot No 2680492 de LifeScan Inc des micro cuvettes pour d tection du taux d h moglobine No 5 674 457 HemoCue des lames porte objet Lot 1200387 Mendel Glaser des tubes EDTA des tubes secs des Cryotubes Lot 093787 Nunc des aiguilles des gants une micropipette de 10 100uL Research Variable 3111 Eppendorf des embouts de 50 1000 ul Lot E 034 8 Brand Les r actifs suivant ont t utilis s alcool a 90 la solution de Giemsa l eau distill e l Enzyline ASAT GOT monor actif l Enzyline ALAT GPT monor actif 2 Mat riel v g tal 2 1 R colte de Trema orientalis pr paration et administration de la tisane Les feuilles de Trema orientalis ont t utilis es La r colte s est effectu e au niveau de deux arbres situ s dans le quartier la Fronti re de l arrondissement IV Moungali Elle s effectuait entre 8 et 9 heures du matin Nous avons suivi le mode op ratoire du tradith rapeute pour la pr paration de la ti
24. allenge qui est port e de main Trema orientalis est une plante m dicinale utilis e par les tradith rapeutes Congolais et Africains contre diverses maladies m taboliques neurologiques et infectieuses y compris le paludisme 9 10 Dans un contexte de transmission intense du paludisme et de non disponibilit des outils de diagnostic les tradith rapeutes assimilent de mani re pr somptive les acces f briles des pisodes palustres Au regard de la liste impressionnante de maladies infectieuses qui au Congo et en Afrique se manifestent par des acces f briles il importe de v rifier les vertus antipaludiques de Trema orientalis 11 Il Biologie de Plasmodium falciparum 1 Position systematique Regne des Protistes Embranchement des Apicomplexa Classe des Haemosporidea Ordre des Haemosporida Famille des Plasmodidae Genre Plasmodium Espece falciparum 2 Cycle de d veloppement du parasite Plasmodium falciparum est un h matozoaire avec un cycle de d veloppement biologique qui comprend trois phases de multiplication dont deux les multiplications h patique et rythrocytaire se d roulent chez l homme alors que la troisi me la multiplication sexu e d bute chez l homme et se termine chez l anophele figure 1 11 2 1 Cycle h patique Au moment de la piq re d anoph le femelle les sporozoites contenus dans les glandes salivaires sont injectes dans la microcirculation du tissu sous cutan Ils peuvent surv
25. anaires et d inclusions qui n existent pas au niveau des globules rouges na fs figure extraite de la r f rence 13 Il Sympt mes 1 L infection asymptomatique Le portage parasitaire n est pas toujours corr l la manifestation des sympt mes surtout en zone de transmission tres intense comme en R publique du Congo A partir de l injection des trophozoites par l anophe le femelle jusqu au stade h patique le sujet infest se trouve dans un tat asymptomatique faut plusieurs cycles rythrocytaires avant la manifestation des premiers sympt mes chez le sujet sensible Certains sujets sont r sistants on parle de pr munition Cette pr munition peut se manifester d une part par une immunit clinique qui se caract rise par l absence de manifestations des effets deleteres du parasite sur la physiologie de l h te et d autre part par une immunit antiparasitaire qui se caract rise par l adaptation du syst me immunitaire de ces sujets qui contr le la parasit mie un niveau tr s bas 16 2 Les acces palustres simples Les premiers signes cliniques se manifestent par une fi vre mod r e d apparition progressive La courbe thermique un d cours cyclique qui est rythm par l clatement synchronis des globules rouges parasit s Ce rythme est d un jour sur deux fi vre tierce pour Plasmodium falciparum mais il peut galement y avoir une fi vre quotidienne Ces pouss es de fi vre surviennent souvent le s
26. ar deux processus prot olytiques distincts Tous les globules rouges parasit s au m me moment clatent en temps Les m rozoites ainsi lib r s peuvent chacun parasiter un globule rouge la fois Ainsi s entame un nouveau cycle schizogonique La dur e du cycle schizogonique de Plasmodium falciparum est de 48 heures et produit 16 merozoites chaque nouveau cycle Cycle h patique Sien epatique e P e A e Ca LI Te M rozaites qe fuqate Vena Stades sexuels STARS SEXIBIS C SA on Microgam te Macrogam te epas 9 Figure 1 Cycle de d veloppement de Plasmodium falciparum Au moment du repas sanguin un moustique infect injecte les sporozoites qui sont accumul s dans ses glandes salivaires au niveau des capillaires sous cutan s Par le m me proc d les moustiques non porteurs de sporozoites peuvent pr lever du sang infect au cours d un repas sanguin seuls les gam tocytes seront capables de survivre au niveau du moustique Au cours de son cycle biologique Plasmodium falciparum adopte plusieurs stades morphologiques et m taboliques Les complications cliniques du paludisme ne se manifestent qu apr s plusieurs g n rations du cycle rythrocytaire figure extraite de la r f rence 11 14 Manteau _ Liens intermembranaires Microtubules _ Membrane plasmique V sicule pellicul e Corps lamellaire Anneaux polaires Pro minence 2
27. as apparu avec l utilisation des extraits de la plante conform ment la pharmacop e Chinoise La strat gie actuelle de th rapie combin e de l OMS imite donc une situation qui est naturellement trouv e au sein de la plante m dicinale Artemisia annua Tableau Liste de quelques plantes congolaises antipaludiques Noms scientifiques famille Noms vernaculaires Partie utilis e Lassia occidentalis Lesalpiniaceae Nkassa ntari mounsoundi nsoudi Lassia siamea Lesalpiniaceae Nkassa ntari mounsoundi nsoudi Lassia spectabilis Cesalpiniaceae Nkassa ntari mounsoundi nsoudi Newclea latifolia Smith Rubiaceae Tienga mountoumbi Racines Rauwolfia vomitoria Apocynaceae Munungu bakuyu Lycicodiscus gabonensis Harms Mimosaceae Moudoumou Vites madiensis Verbenaceae M filu wa makanga Azadirachta indica Meliaceae 2 O Hua gaboni Pierre Hyppocrateceae 0000 ei Heinssia trinita Mz Taylor Haemordaceae Racines Chenopodium ambrozoides linn Chenopodiacea id Racines _ Morinda morindoides Rubiacceae sd elles 02 Citrus aurantifolia Rutaceae Int O Ageratum conyzoides linn Asteraceae 1 Raines O Hyotis suaveolens Hypericaceae Toute la plante Sapium cornotum Samydaceae SC Racines feuilles Costus afer lingiberaceae ig Scimun gratissimumlinn Lamiaceae eles 02 7 africana Siamaroubaceae Moumpechi yoombo Racines feuille
28. au de la rate 15 2 An mie Plasmodium falciparum d grade les prot ines du globule rouge pour s approvisionner en acides amin s n cessaires sa croissance L h moglobine 75 8096 est la principale source d acides amines Ceci entraine une chute de la capacit de transport d oxygene du sang L h molyse des rythrocytes parasit s au moment de la lib ration des schizontes entraine une diminution significative de l h matocrite qui s amplifie avec la progression exponentielle de la proportion des globules rouges parasit s chaque cycle et avec l limination des globules rouges parasit s par la rate 12 Par ailleurs l an mie palustre est aggrav e par des facteurs humoraux parasitaires h mozoine antigenes de surface et GPI et humains cytokines NO qui induisent une diminution de la formation de novo des globules rouges 14 15 3 Cytoadh rence et rosetting Les autopsies de victimes du paludisme s v re d montrent au niveau anatomo histopathologique une accumulation de globules rouges parasit s au niveau des capillaires et des veinules Cet encombrement de la microcirculation est dU aux facult s adhesives des knobs qui 18 sont presents a la surface des globules rouges parasites par Plasmodium falciparum Les knobs permettent l adh sion des globules rouges parasites d une part la surface des cellules endoth liales et d autre part aux cellules sanguines 14 15 La cytoadh rence est due
29. d part il est ais d imaginer les complications inh rentes la collaboration portant sur une recette compos e de plusieurs plantes Des efforts doivent tre faits pour d broussailler ces aspects juridiques Le diagnostique pr somptif et l empirisme qui caract risent la d marche des tradith rapeutes ouvre la porte au scepticisme quant l efficacit des plantes m dicinales traditionnelles Dans le cadre du pr sent travail nous avons accueilli 43 patients pr sentant les sympt mes du paludisme mais ayant une parasit mie n gative Ces donn es d montrent que la coop ration avec les tradith rapeutes devra s accompagner d un renforcement des capacit s qui vitera les mauvais diagnostics pour des pathologies aussi communes Ce travail a montr que Trema orientalis administr selon la forme traditionnelle est capable de traiter les formes simples du paludisme Dans le contexte de notre travail il n est pas tabli si oui ou non Trema orientalis est parasiticide De m me il n est pas possible d affirmer que Trema orientalis est capable d induire des effets physiologiques favorables l radication du parasite Toutefois la prise en charge de formes compliqu es du paludisme avec Trema orientalis reste d montrer En pr lude cet essai clinique des investigations portant sur l action des diff rents extraits de Trema orientalis pris individuellement ou en combinaison permettront de d terminer si ces extraits bloquent le cycle
30. de l chantillon standard et y ajouter 1000 ul de r actif de travail M langer mettre la cuve dans le spectrophotometre et d clencher le chronometre Apres 30 secondes lire l absorbance Les valeurs normales de la cr atinin mie sont les suivantes pour les adultes 7 9 11 3 mg l soit 70 100 umol 4 Mesure des transaminases Elle s est faite conform ment au mode op ratoire utilis par le service de Biochimie du Laboratoire National de Sant Publique La proc dure tait la suivante Prendre un tube sec avec du sang issu du pr l vement le centrifuger pendant 10 minutes 1000trs min Prendre de ce tube 100 ul de s rum puis les introduire dans une cuve Ajouter dans la cuve 1ml de r actif enzymatique contenant du tampon TRIS de la L alanine et de la LDH M langer Incuber pendant 5 minutes a 37 C Ajouter 250 ul de substrat 2 oxoglutarate et NADH m langer Mettre la cuve dans le spectrophotometre et d clencher le chronometre Apres 1 minute lire l absorbance Les valeurs normales des transaminases TGO ASAT et TGP ALAT sont de 10 40 pour les adultes 5 Mesure de l h moglobine Ele s est faite conform ment la proc dure prescrite dans le manuel d utilisation de l an mome tre HemoCue Hb 201 qui est fournit par le fabriquant 50 51 La proc dure tait la suivante e D sinfecter la pulpe du doigt du patient avec du coton imbibe d alcool e Piquer l g rement la pulpe du d
31. es tapes du m tabolisme des schizontes Par exemple la Sulfadoxine et la Pyr thamine agissent sur le m tabolisme des acides nucl iques Ils sont utilis s en combinaison pour viter le d veloppement rapide des r sistances En plus d une action inhibitrice sur la d gradation de l h moglobine et la formation de l h mozoine l Art misinine et ses d riv s Art sunate Art m ther Dihydroart misinine alt rent le m tabolisme intracellulaire du au niveau du Plasmodium falciparum 32 33 Ce m canisme pourrait expliquer son action la fois schizonticide et gam tocide Dans l attente d une nouvelle g n ration de schizonticides il importe de freiner l apparition de mutants r sistants l Art misinine C est pourquoi l OMS recommande d utiliser des m dicaments associant les d riv s de l Art misinine et des antipaludiques classiques tels que sulfadoxine pyr thamine ou amodiaquine Le d cryptage des g nomes humain et du Plasmodium falciparum permettra une connaissance approfondie de la biologie du parasite et des dysfonctionnements induits au cours du paludisme Ainsi il y aura de nouvelles perspectives qui vont s offrir pour la d finition d antipaludiques plus efficaces et moins nocifs Les antipaludiques sont utilis s en prophylaxie ou en th rapeutique Toutefois ces m dicaments ne sont pas d nu s d effets secondaires On note en particulier une toxicit cardiaque pour l halofantrine et neurologique pour la m
32. et de septembre novembre 2006 43 personnes ont consenties participer l tude au niveau du lieu de consultation du tradith rapeute Cependant malgr une description de sympt mes laissant apparaitre une forme simple du paludisme les gouttes paisses r alis es apres inclusion dans l tude se sont toutes av r es n gatives Par cons quent ces sujets n taient plus soumis au protocole et devaient tre sortis de l tude Au niveau du CSI de l Arm e du Salut 7 sujets ont t recrut s avec une parasit mie positive Les tableaux VII et VIT regroupent les donn es d mographiques correspondant aux sujets ainsi recrut s Toutefois un des sujets s est plaint de maux de t te nocturnes Il a du tre exclu J5 pour poursuivre son traitement avec un antipaludique conventionnel de son choix Un suivi de plus d un mois du sujet n a pas d cel d effets adverses durables chez ce patient Un deuxieme patient s est galement plaint de l gers maux de t te nocturnes de J3 J5 pu terminer le protocole sans autres manifestations adverses Au cours du mois d Avril 2007 nous avons recrut 10 sujets volontaires la Facult des Sciences de Brazzaville Une goutte paisse n gative et l absence de signes cliniques apparents qui trahiraient une quelconque pathologie a permis l int gration de ces sujets dans l tude Ils sont donc d nomm s sujets naifs pour ces motifs Les tableaux VII et MII regroupent les donn es d mograp
33. floquine 34 L existence d effets secondaires n est pas propre aux antipaludiques elle est une variable commune toutes les sp cialit s pharmaceutiques ayant un index th rapeutique faible 23 Tableau I DCI noms commerciaux et m canismes d action des antipaludiques trouv s D nominations Noms M canismes d action Communes Commerciaux Internationales LHEBRDBUINE Aralen Alt re la morphologie de la vacuole digestive parasitaire tout en s y accumulant Inhibe l incorporation de l h me libre ans la B h matine pigment malarique QUININE QUINIMAX QUININE Entrainerait au niveau cellulaire une modification du m tabolisme de l h matie parasit e et une rupture des membranes parasitaires MEFLOQUINE LARIAM Schizonticide dont le m canisme pr cis d action reste pr ciser Elle est active sur les souches multi r sistantes d autres m dicaments CHLORHYDRATE AMODIAQUINE FLAVOQUINE Schizonticide dont le m canisme pr cis d action reste pr ciser Comme la quinine elle formerait des complexes avec les nucl oproteines entra nant l inhibition de la biosynth se de l ARN et de l ADN Elle diminuerait la fixation d oxyg ne par le plasmodium PRIMAQUINE Schizonticide sur les formes exo rythrocytaires et sur les formes rythrocytaires de p asmodium vivax mais pas sur p asmodum DIPHOSPHATE falciparum Emp che le d veloppement des gam tes de tous les Aasmodiums de l homme dans le tube digest
34. gir le recrutement au niveau du Centre de Sante Int gr CSI de l Arm e du Salut de l arrondissement IV Moungali de Brazzaville Les patients ont t inform s de notre tude pour une ventuelle participation afin d obtenir leur consentement clair Une explication des objectifs de l tude et des m thodes utilis es pour les atteindre a t livr e en termes accessibles la majorit des Congolais voire en lingala ou kituba Un questionnaire a t remis tous les sujets ayant accept de participer cette tude voir figure 6 en annexe Ainsi seuls ont t retenus les patients correspondant aux crit res d inclusion et non ligibles aux criteres de non inclusion tableau V Tableau V crit res d inclusion et e non inclusion des patients Criteres d inclusion Criteres de non inclusion 1 Etre g de 15 60 ans Avoir moins de 15 ans et plus de 60 ans Avoir une goutte paisse positive Avoir une goutte paisse n gative 2 3 Etre disponible Avoir des troubles de conscience 4 Consentir volontairement faire partie de l tude Avoir un syndrome h morragique avoir un parent comme t moin si possible Avoir une hypersensibilit la tisane Etre sous un traitement antipaludique Il Mat riel 1 Appareils consommables et r actifs Le mat riel utilis pour la pr sente tude tait disponible soit au Laboratoire National de Sant Publique au Centre d Etudes des Ressources V g t
35. hiques correspondant aux sujets ainsi recrut s Tableau VI Age et poids des participants l tude Impalud s 43 5 6 07 58 33 2 97 30 1 3 67 65 9 2 48 Tableau VII R partition des participants l tude selon le sexe Hommes Femmes Total_ Impalud s 4 2 6 Nafs 6 4 10 Total 10 16 Effets de Trema orientalis au niveau des sujets naifs et impaludes 1 Effets de Trema orientalis au niveau des sujets naifs A Jo les valeurs des parametres biologiques des sujets naifs taient comprises dans l intervalle des valeurs normales Tableau IX Trema orientalis tel qu administr conform ment aux directives du tradith rapeute tous les sujets naifs inclus dans l tude n a pas provoqu de variations significatives des parametres biologiques qui ont t mesur s au niveau de ce groupe de sujets Tableau IX Toutefois 6 sur 10 sujets se sont plaints de l gers maux de t te nocturnes pendant 1 2 nuits avant J5 N anmoins ils ont pu terminer le protocole 3 sujets ont signal un effet laxatif b n fique sur un transit gastro intestinal r put lent avant la participation l tude 2 Effets de Trema orientalis au niveau des sujets impalud s Les valeurs des parametres biologiques des sujets impalud s taient comprises entre les normes au moment de l inclusion Tableau VIII JO De JO J7 aupres des patients se plaignant de paludisme non compliqu et ayant une pa
36. if de l anoph le SULFADUXINE FANSIDAR La pyrim thamine est un antifolinique d action lente L action antiplasmodiale est potentialis e par l association avec la sulfadoxine sultamide PYRIMETHAMINE action prolong e Les deux agissent en synergie comme inhibiteurs enzymatiques pour bloquer la synth se des nucl otides du parasite aux diff rents niveaux de synth se PYRIMETHAMINE MALOCIDE Shizonticide inhibe galement la sporogonie volution des gam tocytes dans l estomac de l anoph le et la dihydrofolate r ductase enzyme catalysant la r duction du dihydrofolate en t trahydrotolate Le d ficit en t trahydrofolate perturbe la synth se des bases puriques et de la thymine HALOFANTRINE HALFAN Schizonticide actif au stade rythrocytaire par un m canisme qui pourrait tre similaire celui de la quinine et impliquer la formation de CHLORHYDRATE complexes toxiques avec la ferriprotoporphyrine IX form e pendant la digestion de l h moglobine par le Aasmodium Activit sur toutes les souches de Aasmodium dont les souches multi r sistantes en particulier Aasmodium falciparum chlaraquina r sistant ARTEMISININE ET DERIVES ARTESIANE Alt rent le m tabolisme intracellulaire du Ga parasitaire G n re des radicaux libres Inhiberait la biosynth se de ou causerait la ARTESUNATE d gradation de l h mazaine Des d riv s hydrosolubles l hydroart misinine et art sunate ont t d velopp s Les d ri
37. ingestion de l h mozo ne par les monocytes alt re l expression des antigenes de la classe du complexe majeur d histocompatibilit 23 Ainsi l h mozoine est un m diateur de la s v rit des sympt mes du paludisme 5 Glycosylphosphatidyl inositol Certaines prot ines de surface de Plasmodium falciparum sont ancr es la bicouche phospholipidique par un groupement glycosylphosphatidyl inositol Le GPI joue un r le pr dominant dans la physiopathologie du paludisme voqu e par Plasmodium falciparum 15 En effet il est d sormais tabli que le GPI a des effets toxiques l instar de l endotoxine des bact ries gram n gatives par exemple Ainsi les sujets porteurs de taux s riques lev s des anticorps anti GPI ne sont pas victimes des manifestations graves de l infection par Plasmodium falciparum est donc propos une strat gie vaccinale de contr le du paludisme qui est bas e sur la pr munition des dysfonctionnements physiopathologiques induits par Plasmodium falciparum 15 17 24 Au cours de la p n tration des globules rouges les m rozoites perdent au fur et mesure leur couverture prot inique de surface qui est suivi de l hydrolyse du GPI d ancrage la bicouche lipidique parasitaire Les exp rimentations de mutagenese dirig e montrent que la plupart des prot ines ancrees par des GPI sont essentielles au processus d invasion des globules rouges ou de croissance intra rythrocytaire 25
38. ion de l une de ces familles chimiques soit leur action synergique L action de Trema orientalis peut varier en fonction de la concentration de la partie utilis e L action synergique de substances pharmaco actives l tat de traces peut se r v ler pertinente l action th rapeutique des feuiles de Trema orientalis y compris dans les conditions o l analyse phytochimique n a pas pu r v ler telle ou telle famille chimique 1 serrait donc interessant pour les tudes in vitro de proc der des extractions chimiques des substances contenues dans les diff rentes parties utilis es traditionnellement feuilles tiges pulpe de fruits racines travers l Afrique Cette d marche permettra de r v ler quelles sont les familles chimiques qui sont parasiticides ou agissent en synergie dans l action antipaludique de Trema orientalis L utilisation des plantes m dicinales pour le traitement du paludisme a t valid e au sein de notre universit par une approche in vivo pour Tetracera alnifolia Dilleniaceae Cassia siamea Cesalpiniaceae et Cassia spectabilis Cesalpiniaceae 8 Une approche in vitro a d montr les effets parasiticides des flavonoides h t rosides cardiotoniques et alcaloides de Cassia spectabilis Cesalpiniaceae Cependant les effets de ces familles chimiques consid r s individuellement n ont pas t investigu s 36 Euphorbia hirta L Euphorbiaceae est une plante antipaludique dont l ac
39. it de l h matine qui est tr s toxique pour le parasite Toutefois le parasite induit la polymerisation de en un pigment l h mozoine qui s accumule dans la vacuole digestive 12 2 2 2 Schizogonie et lib ration des m rozoites Le m rozoite se diff rencie au sein de la vacuole parasitophore en anneau puis devient trophozoite stade partir duquel une intense phase r plicative commence A l int rieur du globule rouge le parasite initie la s cr tion de prot ines qui seront soit r sidentes dans le cytoplasme soit incorpor es dans la membrane plasmique de l h matie 12 Ces prot ines parasitaires de surface formeront des protub rances appel es knobs Plasmodium falciparum est le seul des quatre esp ces plasmodiales humaines induire des knobs Ceux ci sont essentiellement constitu s par des prot ines adh sives le PfEMP 1 les rosettines et les rifines qui ont de l affinit pour des r cepteurs de surface des cellules endoth liales des monocytes ou des globules rouges non infect s 14 13 Le jeune trophozoite evolue en un schizonte pigmente Le noyau du schizonte se divise plusieurs fois pour former les corps en rosace Le globule rouge parasite se dissocie en deux temps pour lib rer les m rozoites Il y d abord d sint gration de la membrane plasmique rythrocytaire suivie de la lib ration des schizontes de la membrane du parasitophore vacuolaire Ces deux tapes sont contr l es p
40. ivre au plus 45 minutes dans le sang avant d atteindre le foie et coloniser les cellules h patiques 12 L invasion des cellules h patiques fait suite l interaction sp cifique entre la prot ine majeure de surface du sporozoite CSP et un r cepteur sp cifique situ sur la membrane plasmique de l h patocyte du c t de l espace de Disse un compartiment interstitiel h patique facilement accessible partir du compartiment sanguin 12 Le sporozoite entre ensuite dans une phase de r plication au sein de la vacuole parasitophore pour former des merozoites figure 2 A maturation les m rozoites sont ensuite lib r s et gagnent le sang a travers les capillaires sinusoidaux du foie 2 2 Cycle Erythrocytaire 2 2 1 Colonisation des globules rouges Les m rozoites lib r s du foie passent dans le sang pour parasiter les globules rouges Un globule rouge ne peut tre infect que par un m rozoite la fois Le m rozoite possede de 12 nombreuses proteines de surface qui adherent a la surface du globule rouge grace a une liaison ligand r cepteur 12 lapex du merozoite se trouvent plusieurs organites intracellulaires micronemes granules denses et rhoptries qui contiennent toutes les mol cules prot iques et lipidiques indispensables au d roulement de l invasion du globule rouge figure 2 A la suite du contact initial le m rozoite se r oriente afin que son p le apical soit au contact de la membrane plasmique du gl
41. mbreuses maladies infectieuses et m taboliques il n est pas surprenant que les m mes plantes m dicinales soient utilis es pour des affections diverses Ceci sugg re que les plantes contiennent peut tre des parasiticides qui sont associ es des substances ayant des effets b n fiques contre les dysfonctionnements physiopathologiques induits par les toxines malariques VII Description de Trema orientalis et usages traditionnels 1 Position syst matique Embranchement des Angiospermes Classe des Eudicots triapertur es dicotyl es Sous classe des Eudicots moyennes ou Rosideae Eurosidea I Ordre des Rosales Famille des Ulmaceae Genre Trema Esp ce orientalis Synonyme Trema guineensis 37 38 2 Description et phytog ographie Trema orientalis est un arbuste h liophile qui en Afrique se retrouve commun ment au niveau d une aire g ographique qui s tend du S n gal l Ouest vers la Somalie l Est en passant par toute la r gion d Afrique centrale jusqu au Malawi au Sud Est On le retrouve aussi de l ouest de l Himalaya jusqu au Pacifique au Japon du sud en Am rique du Sud et atteint l Australie ll peut aller jusqu 18 m de hauteur Les jeunes branches sont sveltes et velout es Les fleurs sont petites vertes ou blanches verd tres unisexu es Le fruit est petit rond et charnu Il a un Syst me racinaire tendu qui lui permet de subsister pendant de longues p riodes de s cheresse Figure 5 37 41
42. me Au Congo la quasi totalit des cas de paludisme implique Plasmodium falciparum Plasmodium falciparum est un protozoaire tellement mutagene qu il d veloppe in luctablement des r sistances aux diff rentes mol cules antipaludiques 4 Cette mutag nicit a une incidence n gative sur la capacit des patients se traiter car les nouveaux m dicaments sont trop on reux pour le pouvoir d achat de la majorit des Africains Ainsi pour soigner cette maladie dont l tendue et la s v rit sont troitement associ es la pauvret 5 les congolais ont semble t il recourt aux plantes m dicinales En r publique du Congo une strat gie de promotion des plantes m dicinales existe depuis 1986 Le d veloppement de la m decine traditionnelle pourrait donc faire partie int grante de la lutte contre la pauvret et participer au processus de d veloppement durable Cependant il est important de valider par des m thodes scientifiques la prise en charge du paludisme par les tradith rapeutes qui ont recours aux plantes m dicinales Ainsi le premier objectif du pr sent travail est de d velopper une d marche scientifique de collaboration avec les tradith rapeutes qui permettra d tablir une base de donn es consignant les effets curatifs th rapeutiques et ou toxiques des plantes m dicinales r put es antipaludiques Une telle base de donn es pourra la longue i constituer une pharmacop e ii permettre d orienter des
43. missements Gabon e Plaies de crows crows Gabon D mangeaisons C te d Ivoire fi vres C te d Ivoire Revulsif C te d Ivoire e Fi vre jaune C te d Ivoire Burkina Faso Point de c t C te d Ivoire l est important de noter que les indications m dicinales voqu es par les traditherapeutes de ces diff rentes contr es de notre plan te n ont pas encore fait l objet de travaux scientifiques qui permettent de formuler des hypoth ses sur les m canismes cellulaires et mol culaires des substances pharmaco actives contenues dans les extraits de Tr ma Orientalis A l exception d une tude succincte d montrant les effets neurotropes de Tr ma Orientalis 44 en appui l utilisation de cette plante comme anti convulsif Togo et anti pileptique Gabon Figure 5 Photographie de Trema orientalis Arbuste pouvant atteindre 15 18 m tres de hauteur Les branches sont sveltes et velout es Les feuilles sont lanc ol es et velout es CHAPITRE MATERIEL METHODES I Population d tude Initialement il tait pr vu de recruter les patients au niveau du cabinet du tradith rapeute tandis que des sujets naifs asymptomatiques et avec parasit mie n gative ont t recrut s la Facult des Sciences de Brazzaville Compte tenu des difficultes rencontrees dans le recrutement des sujets ayant une parasitemie positive nous avons t dans l obligation d lar
44. n Prendre de ce tube 100 ul de plasma puis les introduire dans une cuve Dans la m me cuve ajouter 1ml 21000 ul de r actif de travail constitu d une solution de d prot inisation contenant de l ac tate d uranyle et du chlorure de sodium M langer soigneusement Dans une autre cuve sert de blanc introduire 100 ul d eau distillee et y ajouter 2 ml de r actif enzymatique contenant du tampon de phosphate de la 4 aminoph nazone du ph nol du glucose oxydase de la peroxydase de la mutarotase et des stabilisants M langer Incuber les cuves a 37 C pendant 5 minutes Mettre ensuite la cuve dans le spectrophotometre et d clencher le chronometre Lire l absorbance de l chantillon contre le blanc Les valeurs normales de la glyc mie sont de 0 72 1 1 g l pour les adultes jeun 3 Mesure de la Cr atinin mie Elle s est faite conform ment au mode op ratoire utilis par le service de Biochimie du Laboratoire National de Sant Publique La proc dure tait la suivante Ramener les r actifs et les cuves a une temp rature de 25 C Maintenir la temp rature constante pendant toute la dur e du test Prendre un tube sec avec du sang issu du pr l vement le centrifuger pendant 10 minutes 1000trs min Prendre de ce tube 100 ul de serum puis les introduire dans une cuve Dans la m me cuve y ajouter 1000 ul de r actif de travail contenant du tampon phosphate Dans une autre cuve introduire 100 ul
45. o 8 36 Face l mergence croissante des souches r sistantes aux sp cialit s pharmaceutiques antipaludiques il est int ressant d envisager l isolement des principes actifs de ces diverses plantes en vue de d velopper de nouvelles sp cialit s pour le traitement allopathique du paludisme s v re L avantage de l isolement des principes actifs est de pouvoir mener des tests exhaustifs pour d finir le dosage les conditions de conservation les situations de prescription et les effets toxiques Cependant la purification des compos s chimiques d une plante m dicinale a aussi des inconv nients En effet certaines plantes m dicinales renferment des schizonticides appartenant de diff rentes familles chimiques et ayant une action synergique C est par exemple le cas d Artemisia annua qui en plus de l art misinine comporte une lactone sesquiterp nique et des flavonoides qui sont galement antipaludiques Ainsi la coexistence de ces diff rentes mol cules expliquerait la non apparition de chimior sistance cette plante m dicinale apr s des mill naires d utilisation A l inverse l utilisation s par e des sp cialit s pharmaceutiques d riv es de plantes m dicinales induit des mutants r sistants au bout de quelques g n rations en culture L exploitation en monoth rapie d un seul des principes actifs schizonticides d Artemisia annua va donc conduire des chimior sistances l art misinine qui ne seraient probablement p
46. obule rouge 12 A ce moment il s tablit une jonction serr e entre le m rozoite et l rythrocyte Puis un processus de signalisation intra parasitaire encore inconnu d clenche le d versement par exocytose du contenu des rhoptries et des micron mes d invasion de l rythrocyte Ce contenu permet d abord la formation d une vacuole parasitophore dans la lumi re de la jonction serr e Ensuite la jonction serr e entre le parasite et le globule rouge semble se d placer de part et d autre du point initial d interaction entra nant l engloutissement du merozoite grace un syst me de motilit bas e sur le complexe actine myosine parasitaire 12 13 Apres l invasion le m rozoite induit au niveau du globule rouge parasit par endocytose et exocytose un r seau tubulo v siculaire partir de sa vacuole parasitophore ainsi que la modification de la composition lipidique et prot ique de la membrane plasmique rythrocytaire selon des modalit s qui ne sont par encore bien lucid es l existe un point de contact entre la membrane plasmique parasitaire et la membrane de la vacuole parasitophore qui s invaginent toutes deux pour former le cytostome sorte de v sicule d endocytose du cytoplasme de l rythrocyte qui est dirig vers la vacuole digestive du parasite Dans cette vacuole digestive le contenu du cytoplasme rythrocytaire principalement l hn moglobine est d grad jusqu 7596 La d gradation de l h moglobine produ
47. oigt avec du vaccinostyle sterile e Essuyer la premi re goutte de sang avec du coton sec puis d poser la seconde goutte sur la cuvette de l appareil HemoCue Hb 2017 e Lire l absorbance Les valeurs normales sont de 14 18 g dl pour les hommes et de 12 16 g dl femmes 6 Enregistrement des effets secondaires Cette tape s est faite directement sur une fiche figure VI que nous avons tablie comportant les diff rents effets ind sirables list s ainsi que d autres manifestations adverses que le sujet a pu ressentir IV Analyse statistique Deux groupes ont t constitu s les sujets na fs n 10 et les sujets impalud s n 6 Les donn es individuelles sont saisies et analys es l aide du logiciel StatView SAS Institute Inc Les valeurs sont pr sent es sous formes de moyennes affect es de l erreur standard sur la moyenne m sem La comparaison des moyennes caract ristiques de chaque groupe s est faite gr ce au test t de Student pour chantillons non appari s Les moyennes des donn es obtenues au sein du m me groupe ont t compar es gr ce au test f de Student pour chantillons appari s CHAPITRE Ill RESULTATS Donn es d mographiques Pour les patients il tait pr vu de travailler exclusivement au niveau du lieu de consultation du tradith rapeute Cependant les contraintes du calendrier nous ont contraint ajouter un deuxi me site de consultation et de recrutement des patients En eff
48. oir et sont pr c d es de prodromes Ils se d roulent en phases qui se r p tent un rythme r gulier On observe donc e stade de frissons intenses accompagn s d une temp rature de 39 40 et d une baisse de la tension art rielle le patient frissonne sous les couvertures e un stade de fi vre s che pendant lequel la temp rature s l ve a 40 ou 41 C la peau est seche et br lante le patient rejette ses couvertures e un stade de sueurs abondantes la temp rature retombe la tension art rielle remonte Le patient met des urines fonc es En dehors des pouss es de fi vre l acc s palustre simple est g n ralement pr c d de l gers sympt mes tels que des c phal es de la fatigue des courbatures de l anorexie des vomissements ou des diarrh es chez les enfants 3 Les acces palustres graves l s agit des complications apport es par une souche virulente de Plasmodium falciparum On observe donc e Une densit parasitaire lev e e Une paleur de la peau et des muqueuses e Une fatigue g n rale associ e un essoufflement dyspn e e Des convulsions chez l enfant e Des troubles de la conscience coma e Une hypotension e Une thrombocytop nie Ces sympt mes s associent parfois une insuffisance r nale n cessitant une dialyse ainsi qu une d tresse respiratoire aigu qui requiert une ventilation artificielle 14 17 IV Physiopathologie du paludisme La d
49. ol Acide Chlorhydrique Intercellular Adhesion Molecule 1 Lactod shydrog nase Monoxyde d azote Organisation Mondiale de la Sant Oto Rhino Laryngologie Platelet endothelial cell adhesion molecule 1 Plasmodium falciparum Erythrocyte Membrane Protein 1 Transaminase Glutamino Oxaloac tique Transaminase Glutamino Pyruvique Toll Like Receptor Tumor Necrosis Factor o Vascular endothelial Cell Adhesion Molecule TABLE DES ILLUSTRATIONS FIGURES Figure 1 Cycle de d veloppement de Plasmodium ss 9 Figure 2 Repr sentation sch matique d une section longitudinale d un m rozoite de Plasmodium falciparum 15 Figure 3 Repr sentation sch matique d un erythrocyte colonis par Plasmodium falciparum 16 Fig re4 Gyteadrierence CLOSE TUNG RE E eer 22 PIQUE Os er 6 6 QUES aucire cT 43 TABLEAUX Tableau 1 DCI noms commerciaux et m canismes d action des antipaludiques trouv s 19 Tableau II Liste de quelques plantes congolaises antipaludiques 21 Tableau Ill noms vernaculaires de Trema orientalis en fonction de quelques dialectes Congolais Erreur Signet non d fini Tableau IV noms vernaculaires de Trema orientalis ailleurs qu au Congo 5 Tableau V crit res d inclusion et d exclusion des patients 8 Tableau VI Age et poids des
50. ources Vegetales et au sein de l Unit Chimie du Vegetal de la Faculte des Sciences Nous avons utilise les r actifs r v lateurs des saponosides tanins flavonoides quinones alcaloides terp nes et terp no des 45 49 lll Suivi des patients Dans un premier temps une fiche de renseignements est remplie pour obtenir de chaque sujet les parametres anthropom triques suivants nom age sexe adresse sympt mes ressentis et autres Un bulletin d examen qui sera ensuite emmen au Laboratoire National de Sant publique est rempli nom ge sexe adresse et type d examen faire La temp rature axillaire est prise l aide d un thermometre mercure plac quelques minutes sous l aisselle du patient Ensuite le diagnostic de l impaludation est r alis selon la technique de la goutte paisse La proc dure est la suivante d sinfecter la pulpe du doigt du patient avec du coton imbibe d alcool Piquer legerement la pulpe du doigt avec du vaccinostyle sterile Essuyer la premiere goutte de sang avec du coton sec puis d poser la seconde goutte sur la lame porte objet D fibriner la goutte de sang en l talant sur la lame pour viter la coagulation du sang Laisser s cher l talement Num roter la lame et le bulletin d examen de parasitologie pour transmettre les renseignements du bulletin dans le cahier de laboratoire Nous avons aussi fait un pr l vement veineux afin de doser les Transaminases glutamino oxaloac tique et
51. ow Interleukin 12 Activity in Severe Plasmodium falciparum Malaria Infection and Immunity 68 7 3909 3915 Schwarzer E Alessio M Ulliers D Arese P 1998 Phagocytosis of the Malarial Pigment Hemozoin Impairs Expression of Major Histocompatibility Complex Class Antigen CD54 and CD11c in Human Monocytes Infection and Immunity 66 4 1601 1606 Gilson P R Nebl T Vukcevic D Moritz R L Sargeant T Speed T P Schofield L Crabb B S 2006 Identification and Stoichiometry of Glycosylphosphatidylinositol anchored Membrane Proteins of the Human Malaria Parasite Plasmodium falciparum Molecular amp Cellular Proteomics 5 7 1286 1299 Naik R S Davidson E A Gowda D C 2000 Developmental Stage specific Biosynthesis of Glycosylphosphatidylinositol Anchors in Intraerythrocytic Plasmodium falciparum and Its Inhibition in a Novel Manner by Mannosamine 275 32 24506 24511 Sutterlin C Horvath A Gerold P Schwarz R T Wang Y Dreyfuss M Riezman 1997 Identification of a species specific inhibitor of glycosylphosphatidylinositol synthesis The EMBO Journal 16 21 6374 6383 Krishnegowda G Hajjar A M Zhu J Douglass E J Uematsu S Akira S Woods A S Channe Gowda D 2005 Induction of proinflammatory responses in macrophages by the Glycosylphosphatidylinositols of plasmodium falciparum Cell signaling receptors glycosylphosphatidylinositol structural requirement and regulation of GPI activity
52. participants tude 14 Tableau VII R partition des participants l tude selon le sexe 14 Tableau VIII Effets de Trema orientalis sur les indicateurs biochimiques et biophysiques enregistr s 15 Tableau IX R sultat du screening phytochimique des feuilles de Trema 16 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION ET POSITION DU PROBLEME 9 CHAPITRE ENT Eege 11 l Contexte g n ral et 11 l Biologie de Plasmodium falciparum 99 12 1 andis hte subi neater 12 2 Cycle de d veloppement du parasite 12 E 16 t tese east adt ree teda a 16 LES acces palustres le 17 LES acc s palustres graves sisi 17 IV Physiopathologie du paludisme 18 1 Rigidite des globules rouges Darasiles 18 2 SAR 18 9 COytoadherence er TOSSING cec ote ce Eie 18 02 E ace 19 5 Ee E leide Ei e AR ne te nd es nn de 20 xytokines imntlamirfiatelfes sioe it eti
53. poids age sexe parasit mie temp rature corporelle glyc mie taux d h moglobine cr atinin mie transaminases et tension art rielle Une d coction des feuilles de Trema orientalis pr par e par le tradith rapeute 200 grammes dans 5 litres port s bullition pendant 45 minutes est administr e aux sujets impalud s et aux volontaires a la dose d 1 4 de verre bambou 40 ml per os matin midi et soir pendant 7 jours Des pr l vements sanguins sont effectu s JO et J7 Les r sultats sont analys s statistiquement l aide du test t de Student pour chantillons non appari s Au niveau des sujets volontaires ayant une goutte paisse n gative Trema orientalis n a pas voqu d effets significatifs sur la temp rature corporelle la glyc mie le taux d h moglobine la cr atinin mie les transaminases et la tension art rielle Cependant 3 sur 10 sujets volontaires se sont plaints de maux de t te Au niveau des sujets impalud s Trema orientalis n a pas voqu d effets significatifs sur la temp rature corporelle la glyc mie le taux d h moglobine la cr atinin mie les transaminases et la tension art rielle Cependant l administration de Trema orientalis a aboutit l radication de la parasit mie J7 Le screening phytochimique des feuilles de Trema orientalis a permis de r v ler la pr sence de saponosides tanins flavonoides et 3 l absence de terpenes terpenoides q
54. rasit mie positive Trema orientalis n a pas induit des variations statiquement significatives des param tres biochimiques et biophysiques Cependant J7 aucun parasite n a t observ Tableau TableauVIII Effets de Trema orientalis sur les indicateurs biochimiques et biophysiques enregistr s Sujets impalud s Sujets naifs n 6 n 10 biologiques biis aH RR RR Glyc mie 0 95 0 05 0 9 0 04 TGP ALAT 12 2 79 16 33 1 49 20 1 4 151 19 5 84 TGO ASAT 14 83 2 90 19 83 1 47 23 4 39 22 6 12 Tension art rielle 11 33 0 76 12 66 0 49 11 2 0 33 11 0 41 systolique Tension art rielle 8 33 0 66 9 00 0 25 8 1 0 18 7 88 0 20 diastolique Temp rature 36 5 0 2 36 7 0 2 36 6 0 2 36 6 0 2 axillaire 3 Screening phytochimique de Trema orientalis L application aux feuilles de Trema orientalis des protocoles de revelations a permis de montrer la pr sence de saponosides tanins et flavonoides mais n a pas permis de r v ler la pr sence des quinones des terpenes des terpenoides et des alcaloides dans nos conditions exp rimentales Tableau IX Tableau IX R sultat du screening phytochimique des feuilles de Trema orientalis Familles Saponosides Tanins Flavonoides Quinones Terpenes et Alcaloides chimiques Terpenoides Pr sence Absence CHAPITRE IV DISCUSSION Le present m moire fait partie int grante d un programme de recherche doctoral dont les objectifs sont les
55. ria Report 2005 P 24 Nsonde Ntandou G F Ndounga M Ouamba J M Gbeassor M Etou Ossebi A Ntoumi F Abena A A 2005 Enqu te ethnobotanique screening chimique et efficacit th rapeutique de quelques plantes utilis es contre le Paludisme en m decine traditionnelle Brazzaville Phytoth rapie 1 13 18 Bouquet 1969 Feticheurs et m decines traditionnelles du Congo Brazzaville M moires ORSTOM Paris 36 p 238 Kabangu K 1990 El ments de phytoth rapie compar e plantes m dicinales Africaines Centre de Recherches P dagogiques de Kinshasa Kinshasa p 82 Phillips R S 2001 Current Status of Malaria and Potential for Control Clin Microbiol Rev 14 1 208 26 Schr vel J 1994 Les cibles hepatiques et rythrocytaires du Plasmodium au cours du paludisme Regard sur la Biochimie 1 13 23 Bischoff E 2006 http ebischoff free fr Palu Palu html Trampuz A Jereb M Muzlovic and Prabhu R 2003 Clinical review Severe malaria Critical Care 7 4 315 323 Chen Q Schlict M and Wahjgren M 2000 Molecular Aspects of Severe Malaria Clinical Microbiology review 13 3 439 450 Wickham M E Rug M Stuart R Klonis McFadden G I Tilley L and Cowman F 2001 Trafficking and assembly of the cytoadherence complex in Plasmodium falciparum 20 21 22 23 24 25 26 27 28 infected human erythrocytes The EMBO Jo
56. s Litrus aurantifolia Rutaceae Anans comous Linn Bromeliaceae 7 ymbapagan citratus Cucurbitaceae 2 4 4 Plante dont l effet antipaludique a t test scientifiquement La liste exhaustive des noms vernaculaires n a pas t pr sent e Les noms indiqu s le sont titre illustration 8 L utilisation des plantes m dicinales se heurte l absence de donn es exp rimentales ou cliniques sur leur toxicit Cette objection fait pourtant fi de la jurisprudence qu apporte une utilisation parfois mill naire de certaines plantes m dicinales De plus les tradith rapeutes sont souvent conscients de la dangerosit de certaines plantes d ou la n cessit de formuler des combinaisons de plantes parfois Il est donc peut tre plus important de valider scientifiquement l utilisation de ces plantes en standardisant leur pr paration et en stabilisant leur formulation gal nique traditionnelle afin d obtenir des actions th rapeutiques reproductibles Ceci s apparente la pharmacovigilance ou aux essais cliniques de phase IV dont le r le est de notifier les effets secondaires des sp cialit s pharmaceutiques r cemment mises sur le march La validation scientifique est le talon d Achille de la m decine traditionnelle congolaise car le plus souvent les tradith rapeutes ne disposent pas d outils de diagnostic Lorsque l on sait que le paludisme pr sente des sympt mes et une physiopathologie semblable a de no
57. s and artemisinin inhibit endocytosis in plasmodium falciparum Antimicrobial Agents and Chemotherapy 48 7 2370 2378 Taylor W R J White N J 2004 Antimalarial drug toxicity a review Drug Safety 27 1 25 61 OMS 2005 Mise l chelle nationale de la prise en charge domicile du paludisme Casimiro P 2006 Etudes in vitro de la variabilit de l activit antipaludique de Cassia spectabilis D C enfonction des organes et des saisons M moire de DEA Brazzaville Letouzey R 1968 Flore du Cameroun Spermaphytes Ulmaceae Mus um National d histoire naturelle Paris 5 Pp 48 55 Hawthorne W and Jongkind C 2006 Woody plants of western African forest ulmaceae Royal Botanic Gardens kew Pp 262 263 Anon 1986 The useful plants of India Publications amp Information Directorate CSIR New Delhi India Noad T Birnie A 1989 Trees of Kenya General Printers Nairobi Perry LM 1980 Medicinal plants of East and South East Asia attributed properties and uses MIT Press South East Asia Etou Ossibi A W 2004 Evaluation des effets cardiaques de trois plantes m dicinales congolaises Boerhaavia diffusa Linn Trema guineensis Schum amp Thonn Lippia multiflora Moldenke sur le caoeur de Crapaud M moire de DEA Brazzaville Larousse Afrique 1983 Encyclop die m dicinale de l Afrique 6 partie p1083 Paris N Gouemo P Pambou Tchivounda H Bald
58. sane son administration au patient et respect la posologie prescrite par lui Des proc dures op ratoires standardis es ont t r dig es de commun accord avec le tradith rapeute afin de reproduire le protocole au niveau de chaque patient inclus dans cette tude Durant toute l tude le tradith rapeute a fait une d coction selon la proc dure suivante e Prendre 200 grammes de feuilles de Trema orientalis Laver abondamment les feuilles l eau puis les piler dans un mortier Mettre le broyat des feuilles dans une casserole propre contenant 5 litres d eau Faire bouillir pendant 30 45 minutes e Une fois ce temps coul laisser reposer a pr paration filtrer puis mettre en bouteille Pour stabiliser le d coct le tradith rapeute avait jug bon d ajouter quelques gouttes de vinaigre dans chaque bouteille Administrer au patient 1 4 de verre bambou per os matin midi et soir pendant 7 jours 2 2 Screening phytochimique de Trema orientalis Le screening phytochimique a pour objectif de r v ler les familles de compos s chimiques qui sont pr sentes au sein de l chantillon v g tal tudi Le screening phytochimique est bas sur la r action entre les ions utilis s pour la r v lation et ces compos s Toutefois le screening est plus une m thode quantitative que qualitative Le screening phytochimique de Trema orientalis a t r alis au Laboratoire de Phytochimie du Centre d Etudes sur les Ress
59. sement X100 Si la parasit mie est n gative le patient est exclu de l tude Si la lame est positive la parasit mie est valu e en appliquant la formule suivante dite Formule bas e sur le nombre de champs microscopiques P Nombre d h maties parasit es x Nombre total d h maties 4 000 000 Nombre de champs compt s x Nombre total de champs 200 Les r sultats sont pr sent s en nombre de parasites mm 2 Mesure de la glyc mie Elle s est faite conform ment la proc dure prescrite dans le manuel d utilisation du glycometre One Touch Ultra No TSJ8A39RT de LifeScan Inc qui est fournit par le fabriquant La proc dure tait la suivante e Placer une bandelette au niveau du glycometre Une goutte apparait sur l cran de l appareil e Presser la pulpe du doigt du patient pour qu il y ait un afflux du sang e Essuyer la pulpe du doigt avec du coton sec et piquer l g rement avec un vaccinostyle st rile e D poser la goutte de sang sur la bandelette puis essuyer avec du la pulpe du doigt avec du coton imbib d alcool Lire l absorbance D autre part nous avons aussi effectu la mesure de la glyc mie pour confirmation des valeurs donn es par le glucometre conform ment au mode op ratoire utilis par le service de Biochimie du Laboratoire National de Sant Publique La proc dure tait la suivante e Prendre un tube EDTA avec du sang issu du pr l vement le centrifuger pendant 10 minutes 1000trs mi
60. t eee eet tet 21 We _ Rod vtt neato 23 VI Plantes m dicinales et traitement du Paludisme 1 VII Description de Trema orientalis et usages traditionnels 3 1e POSION SY SIEIMATQUC doe iuit sete ie 3 2 Description et phytog ographie LR 3 Bi ne 3 CHAPITRE Ii MATERIEL ET METHODE S etae Indes nete 8 l Population d e G aces E 8 l A SSmus EE 8 1 Appareils consommables et 8 2 Materel vegetal 9 TNT 10 1 M sure de la Par sit mle eorpore edo ee sao tee ace ao ed eate to bean sa poseen 11 2 Mesuresde tued 11 3 M sure de la creatrilliermile nde stad eoe p Co ve uo ug omega Reo ida 12 4 12 5 Ve e asia uev 13 6 Enregistrement des effets secondaires 13 We ANAIYSS D
61. tion parasiticide se retrouve au niveau de diverses familles chimiques consid r es individuellement saponines tanins flavonoides et anthocyanidines respectivement Ainsi il a t d montr qu il existe autant de principes actifs parasiticides que de familles chimiques au sein d Euphorbia hirta L Cassia occidentalis Garcinia cola et morinda morindoides possedent galement la particularit de combiner plusieurs substances parasiticides 52 Au niveau des prochaines tapes de l tude de Trema orientalis l extraction des diff rentes familles chimiques nous permettra de v rifier si cette plante combine les substances parasiticides ou synergiques appartenant diverses familles chimiques CHAPITRE V CONCLUSION ET PERSPECTIVES Ce travail de DEA avait pour objectif de 1 Contribuer au d veloppement d une d marche scientifique de collaboration avec les tradith rapeutes pour la mise en place d une base de donn es consignant les effets curatifs th rapeutiques et ou toxiques des plantes m dicinales r put es antipaludiques 2 Evaluer l action antipaludique de Trema orientalis En ce qui concerne le travail avec les tradith rapeutes la mise en place d un cadre juridique faciliterait la coop ration En effet l absence de cadre juridique de cette coop ration a fait naitre des contradictions et des suspicions nuisibles l avancement des travaux de recherche Consid rant que la plante tait clairement identifi e des le
62. u femelles Lorsque l anoph le femelle prend son repas sanguin elle aspire tous les stades volutifs du Plasmodium falciparum contenus dans le sang Seuls les gam tocytes vont pouvoir survivre aux syst mes digestif et immunitaire du moustique Au niveau l intestin du moustique le gam tocyte m le subit une division haplo dique appel e gamogonie qui donne naissance plusieurs gametes males Le gametocyte femelle poursuit sa maturation pour se transformer en gamete femelle La f condation a lieu dans la lumi re intestinale du moustique Il se forme alors un oeuf mobile l oocin te Cet oeuf traverse la paroi intestinale du moustique pour se localiser dans la cavit digestive g n rale L oeuf subit plusieurs divisions diploidiques sporogoniques et donne naissance plusieurs sporozoites Ces 15 derniers remontent dans les compartiments sup rieurs du systeme digestif du moustique pour s accumuler dans les glandes salivaires Amas dense nan membranaire Memhrane plasmique erythrocytaire Mitochendrie Vesicule de Maurer Membrane de la vaccuole parasitophore Aplicoplaste R seau tubo v siculaire INN Cytostome Vacuole digestive H mozoine Knob Membrane plasmique parasitaire Canal parasitophore I RIT Duct Noyau V sicule ronde V sicule multimembranaire Figure 3 Repr sentation sch matique d un rythrocyte colonis par Plasmodium falciparum On observe un grand nombre de structures membr
63. u paludisme semble tre la resultante d une hypoperfusion sanguine des organes essentiels et d un d ficit en oxyg ne et en nutriments Ce deficit d pend d une part des facteurs de virulence du parasite et d autre part des facteurs de susceptibilit au niveau de l h te humain Notons que certaines souches se sp cialisent dans certaines formes de paludisme de type placentaire c r bral ou visceral Les acces f briles et les p riodes de morbidit les plus s v res du paludisme ont lieu apr s l clatement des globules rouges parasit s qui exposent le sang et la paroi vasculaire aux schizontes l h mozoine des lipides et des prot ines parasitaires qui sont diffusibles ou ancr es la surface des schizontes 1 Rigidit des Globules Rouges parasites Normalement les globules rouges se faufilent travers le faible calibre des capillaires gr ce leur flexibilit Les globules rouges parasit s deviennent tr s rigides au moment de la formation des trophozoites Il en r sulte un transit difficile au niveau des capillaires qui peut conduire une mauvaise perfusion de certains lits vasculaires Ces globules rouges parasit s peuvent tre pr lev s de la circulation au niveau de la rate Toutefois par un m canisme encore inconnu certains globules rouges non parasit s perdent leur flexibilit et ainsi ont une demi vie plus courte chez un sujet impalud car ils subissent aussi un pr l vement pr matur au nive
64. uinones libres et d alcaloides Les enqu tes ethnobotaniques r alis es au Congo d montrent une connaissance de Trema orientalis par la grande majorit des ethnies du Congo Ainsi le tradith rapeute avait mis en garde l quipe scientifique sur la possibilit de maux de t te en cas de traitement du Paludisme avec Trema orientalis seul L adoption d finitive de ce mode de traitement du Paludisme devra surmonter cet handicap La d monstration de l action antipaludique de Trema orientalis suggere qu il est possible sur la base de cette plante de d velopper un phytom dicament antipaludique accessible sur tout le territoire congolais co t tr s modique Il est donc important de poursuivre cette tude afin de d terminer l efficacit th rapeutique de Trema orientalis et d am liorer les conditions de son administration Mots cl s Trema guineensis parasit mie glyc mie h moglobine tension art rielle saponosides tanins flavonoides
65. ujourd hui 40 de la population mondiale habitent dans les zones risque qui concernent essentiellement les r gions tropicales et subtropicales Le Congo du fait de sa position g ographique se trouve au coeur de la r gion end mique du paludisme ll y aurait plus de 300 millions de cas de maladie aigu chaque ann e et au moins un million de d c s dus au paludisme travers le monde Soulignons que la morbidit et la mortalit dues cette maladie touchent surtout les enfants et les femmes enceintes Ainsi plus de 75 96 des victimes sont des enfants africains de moins de 5 ans 6 7 Bien qu il existe plusieurs mol cules antipaludiques la lutte contre le paludisme doit surmonter l apparition de souches de Plasmodium falciparum de plus en plus r sistantes aux sp cialit s pharmaceutiques qui sont disponibles d une part et le prix on reux de ces mol cules d autre part Du fait de leur faible revenu la majorit des congolais se rabat soit sur les m dicaments vendus dans la rue dont la qualit laisse d sirer cause entre autres des conditions de conservation soit sur les traitements traditionnels dont l efficacit reste d montrer sur des bases objectives Des enqu tes ethnobotaniques r alis es Brazzaville 8 et dans d autres r gions du pays 9 rapportent l existence d une multitude de plantes m dicinales vertu antipaludique Ainsi combattre le paludisme partir des plantes m dicinales repr sente un ch
66. um apicale WE 7 ay Y M d f te A JN e F 5 Micron me 552 GER Ribosomes Rhoptrie Noyau Granule dense Cytostome Mitochondrie Figure 2 Repr sentation sch matique d une section longitudinale d un m rozoite de Plasmodium falciparum Ce sch ma r sume les observations de microscopie lectronique On note une r partition polaris e des organites intracellulaires avec le noyau et la pro minence apicale situ s aux deux pdles La membrane plasmique est recouverte d un pais manteau de glycoprot ines Sous la membrane de surface le cytosquelette est organis en fibrilles d actine et de microtubules Ce dispositif assure la motilit n cessaire au parasite une fois qu il est attach la cellule qu il doit envahir Au niveau de la pro minence apicale les anneaux polaires permettront l attachement d finitif du m rozoite la cellule cible En dessous de la pro minence apicale et des anneaux polaires on trouve des organites d nomm s micron mes et rhoptries Ces saccules contiennent l avance toutes les mol cules indispensables la p n tration du globule rouge par le parasite et la constitution synchronis e de la vacuole parasitophore figure extraite de la r f rence 13 2 3 Gamogonie Apr s plusieurs cycles rythrocytaires certains schizontes se transforment en gamontes potentiel m le ou femelle qui se diff rencient rapidement en gam tocytes m les o
67. urnal 20 20 5636 5649 Clark A Alleva L M Mills Alison C and Cowden William B 2004 Pathogenesis of malaria and clinically similar conditions Clinical Microbiology Reviews 17 3 509 539 Hommel M 1996 Physiopathologie des symptomes du Paludisme role des cytokines de la cytoadherence et de la pr munition Presse M dicale 25 2 70 76 Parroche P Lauw Goutagny Latz E Monks B Visintin A Halmen A Lamphier M Olivier M Bartholomeu D C Gazzinelli R T Golenbock D T 2007 Malaria hemozin is immunologically inert but radically enhances innate responses by presenting malaria DNA to Toll like receptor 9 PNAS 104 6 1919 1924 Keller C C Kremsner P G Hittner J B Misukonis M A Weinberg J B Perkins G J 2004 Elevated Nitric Oxide Production in Children with Malarial Anemia Hemozoin Induced Nitric Oxide Snthase Type 2 Transcripts and Nitric Oxide in Blood Mononuclear Cells Infection and Immunity 72 8 4868 4873 Moore J M Chaisavaneeyakorn S Perkins D J Othoro C Otieno J Nahlen B L Ping Shi Y Udhayakumar V 2004 Hemozoin Differentially Regulates Proinflammatory Cytokine Production in Human Immunodeficiency Virus Seropositive and Seronegative Women with Placental Malaria Infection and Immunity 72 12 7022 7029 Luty A J F Perkins D J Lell B Schmidt Ott R Lehman L G Luckner D Greve B Matousek P Herbich K Schmid D Weinberg J B Kremsner P G 2000 L
68. v s liposolubles dont art mether sont la fois schizonticides et gam ticides R f rences http www biam2 org www Sub2185 html http www santetropicale com rwanda index htm VI Plantes m dicinales et traitement du Paludisme La politique de prise en charge domicile de l Organisation Mondiale de la Sant est bas e sur les principes suivants l acc s rapide un traitement antipaludique efficace est l un des meilleurs moyens de r duction de la charge du paludisme Pour que l acc s soit rapide le traitement doit se trouver aussi pr s du domicile que possible afin d tre administr dans les 24 heures qui suivent l apparition des sympt mes En Afrique ou la mortalit palustre est particuli rement lev e les d c s surviennent avant d arriver dans un tablissement de sant 35 Des traitements antipaludiques ancestraux d rivent de plantes m dicinales parmi lesquels le Cinchona plante d Am rique Latine dont la quinine est extraite partir de l corce et l Artemisia annua plante chinoise dont est extraite l art misinine Au Ghana au Mali au Nigeria et en Zambie le traitement de premi re intention pour 60 des enfants atteints de forte fi vre due au paludisme fait appel aux plantes m dicinales administr es domicile Au Congo vingt six plantes pr sum es antipaludiques ont t recens es Tableau Il Pour certaines de ces plantes leur action antipaludique a t valu e in vivo et in vitr
69. y Moulinier M Koudogbo B N Guemby Bina C 1994 Some pharmacological effects of an ethanolic extract of Trema guineensis on the central nervous system in rodents Planta Med 60 4 305 7 45 46 47 48 49 50 9s 52 53 Dohou 2003 Screening phytochimique d une end mique Thymelea lythroides Bull Soc Pharm 142 61 78 Jaiyeoba E O 2000 Phytochemical and antimicrobial studies of Gynandropsis gynandria and Buchmolzia coriaceae extracts African Journal of Biomedical Research 3 3 161 165 Rizk M 1982 Constituents of plants growing in Qatar Fitoterapia 52 2 35 42 Bouquet A 1975 Plantes m dicinales du Congo Brazzaville ewariopsis Pauridiantha Diospyros Travaux et documents de l ORSTOM ORSTOM Paris 13 8 10 Lagnika L 2005 Etude Phytochimique Et Activite Biologique De Substances Naturelles Isolees De Plantes Beninoises Th se de Doctorat Strasbourg Pp 113 115 Back S E et al 2004 Multiple Site Analytic Evaluation of a New Portable Analyzer HemoCue Hb 201 for Point of Care Testing Point of Care 3 2 60 65 Vanzetti G 1966 An azidemethemoglobin method for hemoglobin determination in blood J Lab Clin Med 67 116 26 Tona L Cimanga R Mesia K Musuamba CT De Bruyne T Apers S Hernans N Van Miert S Pieters L Totte J Vlietinck AJ 2004 In vitro antiplasmodial activity of extracts and

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