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VALORISATION FINANCIÈRE DE LA BIODIVERSITÉ

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1. 1 duodecimc 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Subend miq Ronnie 0 0 19 1 19 0 00 0 5 Individu 0 5 0 00 ostatus Capreolus A y z Sans ou na 1 0 00 Internationale 0 07 Pr occupation 0 04 Pal arctique 3 0 16 1 16 0 00 0 5 Individu 0 5 0 00 capreolus inconnue Oryctolagu Av r Kl i Sans Quasi menac 0 2 0 38 1 38 12 24 00 Individu pi 12 24 s cuniculus 1 12 connu Apodemus P N Sans ou DN 1 E 1 000 0 04 3 06 Sans 0 Pr occupation 0 04 i 0 14 1 14 3 49 0 5 Individu 0 5 0 87 sylvaticus 1 12 inconnue 1 Vulpes 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Pal arctique sans on 0 00 00 Individu 1 0 00 vulpes inconnue r Sans ou N 1 Sus scrofa 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Pal arctique k 0 0 04 1 04 0 00 00 Individu i 0 00 0 00 inconnue Blaireau J 7 F Sans ou a 2 j 0 00 Internationale 0 07 Pr occupation 0 04 Pal arctique H 0 0 11 1 11 0 00 00 Individu 1 0 00 europ en 0 00 inconnue Microtus P k z Sans ou N 2 duodecimc Pr occupation 7 0 00 0 5 Individu 0 5 0 00 inconnue ostatus Ci Il S 2 Qpreg us Internationale Pr occupation F Ans ou 0 00 0 5 Individu 0 5 0 00 capreolus inconnue Lapin d Oryctol Av r j Pme dote EUR 1000 0 04 8 87 Sans o Quasimenac 0 08 M diterran d 0 1 vere 12 24 1 00 Individu 1 12 24 garenne s cuniculus 1 12 connu Mulot Apodemus S Ppa
2. 96 Minist re de l cologie du D veloppement Durable et de l nergie MEDDE 2012 Directive n 2001 42 CE du 27 06 01 relative l valuation des incidences de certains plans et programmes sur l environnement n INERIS La r glementation des activit s risque AIDA http www ineris fr aida consultation_document 987 page consult e le 6 f vrier 2014 Minist re f d ral de la coop ration conomique et du d veloppement 2011 valuation conomique des services cosyst miques In Conference The Economics of Ecosystems and Biodiversity Documentation http teeb tunis yolasite com resources fr evaluation economique pdf page consult e le 7 f vrier 2014 MNHN 2012 O vit l cureuil roux In cureuils MNHN Dossiers scientifiques http ecureuils mnhn fr ecureuil roux dossiers scientifiques biologie et ecologie page consult e le 8 juin 2014 Mouvement politique des objecteurs de croissance Groupe de Li ge mpOC Li ge 2013 Philosophie de la biodiversit Petite thique pour une nature en p ril In Mouvement politique des objecteurs de croissance Groupe de Li ge Une s lection d articles http liege mpoc be doc biodiversite Maris Virginie _DeLaNatureAuxServicesEcosystemiques UneCommodlificationDeLaBiodiversite Ecorev dec 2011 pdf page consult e le 5 f vrier 2013 Musnier G 2012 Innover par et pour la biodiversit une vision pour l avenir In Mission Economie Biodivers
3. La BD flore comporte les valeurs mon taires d environ 60 esp ces Ga adomo 2009 Celles ci sont des plantes m dicinales ou aromatiques et ont t valoris es principalement partir du prix de march La partie Flore de la BioCompta est encore en d veloppement autant pour ce qui est de la constitution de la BD que pour la m thode d valuation avec l aide ext rieure d un ancien enseignant d ethnobotanique l Universit de Lille M Jean Claude Bruneel 2 3 2 Recherche de nouvelles donn es Dans le but de compl ter la BD habitats une recherche bibliographique a t r alis e Les objectifs de cette revue de litt rature taient multiples lister les SE associ s l habitat rechercher des valeurs conomiques et enfin rechercher des param tres possibles renseigner afin d ajuster la valeur Le tableau 2 2 ci dessous r capitule les donn es pr sentes dans la BD habitats avec en vert les habitats pour lesquels les SE sont tous quantifiables et en ros les habitats qui ont fait l objet de la recherche bibliographie ci dessous pr sent e 31 Tableau 2 2 tat de la BD par habitat Les cases ros es correspondent aux habitats pour lesquels des valeurs ont t recherch es les cases vertes correspondent aux habitats pour lesquels toutes les valeurs brutes ont t recueillies Typologie Valeurs de SE recueillies dans BioCompta 1 1 Zones intertidales roches s diments sable Aucune valeur bib
4. Ciste cotonneux et Ch ne kerm s Parcelle 9 partie Garrigue y V4 v Superficie 0 93 ha Qualit de l habitat 5 favorable Connectivit 1 Nulle Patrimonialit sans Parcelle 11 partie V6 V7 SSS 111 Superficie 6 08 ha Qualit de l habitat 2 Moyen Connectivit 3 Moyenne Patrimonialit sans Concernant la faune les esp ces pr sentes ou potentiellement pr sentes sont indiqu es dans les tableaux suivants Ga adomo 2012 Reptiles L zard des murailles L zard hispanique L rot Chevreuil europ en 112 Exterieur int rieur i O Corbeau freux Etourneau sansonnet Corneille noire Fauvette t te noire pervier d Europe Geai des ch nes Etourneau sansonnet Gobemouche gris Fauvette t te noire Grimpereau des jardins Fauvette m lanoc phale Greece noyau Linotte m lodieuse M sange nonnette Loriot d Europe Milan royal Merle noir Pic peiche M sange longue queue Pic peichette M sange bleue Picnoir M sange charbonni re M sange hupp e Pigeon colombin M sange nonnette Pinson des arbres Pic peichette __ Pouillot fitis Picnoir __ Pouillotsiffieur Picvert Pigeon colombin Rossignol philom le Pigeon ramier Rougegorge familier Pinson des arbres Sittelle torchepot Pouillot fitis Torcol fourmilier Pouillot siffleur Tourterelle des bois Pouillot v loce Troglodyte mignon Roitelet triple bandeau Rossignol phi
5. Superficie Ok Calcul valeur cologique Exemples Abondance de lombrics Richesse en potassium Nombre de chasseurs Ajout de la parcelle dans le tableau r capitulatif de l onglet Habitat avec le d tail du calcul Synth se 102 341 04 an Ajouter Modifier Supprimer Esp ce Classe esp ce parcelle Nb individus etc roan Param tres g n raux Protection Menace Statut d indig nat end misme R le cologique Potentiel biologique Nidification oiseaux Temps de pr sence effective dans l habitat Ok Calcul valeur cologique Ajout de l esp ce dans le tableau r capitulatif de l onglet Faune onom us momo mom es Al UIZTIIrr ace w Rendement t ennomique fon ST NS D SIT 97 e N de parcelles Analyse graphique Rendement Economique de l Ecosyst me Rendement Economique fan Faune Prise encompte Faune Non Prise en comte Figure 3 9 Localisation des probl mes sur le sch ma du d roulement d une utilisation de BioCompta 51 Tableau 3 5 Onglet domaine Points probl matiques Concordance des notations de crit res BioCompta et Bio valuation pour le param tre qualit intrins que du milieu la
6. BD habitat BD valorisation habitat BD flore et BD faune De mani re g n rale les BD contiennent les formules reliant les cellules entre elles les mises en page ainsi que les attributs standards s il en existe pour chaque ligne L onglet BD valorisation habitat h berge les donn es relatives aux SE valeurs brutes liens bibliographiques param tres sp cifiques d tails des calculs etc Les BD constituent donc les ressources sur lesquelles s appuient les feuilles compl ter L onglet listes d roulantes contient les plages nomm es utilis es par le programme et permet une modification des constantes La feuille habitat est remplir par l utilisateur du programme Ce dernier rentre chaque parcelle les unes apr s les autres et renseigne les param tres g n raux et sp cifiques qui lui sont demand s Ces donn es sont copi es dans la feuille valorisation habitat pour l actualisation et fournit une valeur d habitat en ha an qui est la somme des SE Cette valeur est son tour retourn e dans l onglet habitat o elle est ajust e selon les param tres sp cifiques afin d obtenir une valeur conomique totale de l habitat ou rendement des SE en an Les feuilles flore et faune sont galement compl ter par l utilisateur qui renseigne l esp ce aller chercher dans la BD 24 ainsi que les param tres de pond ration qui permettront d obtenir la valeur finale des populations Les onglets synth se et
7. E SE non pris en compte E SE pris en compte Figure 4 2 Repr sentation graphique de la proportion de SE pris en compte et non pris en compte dans l valuation conomique du Bois des Espeisses 4 2 5 R capitulatif de l ensemble des modifications du logiciel BioCompta Le tableau 4 4 est une synth se des ajustements propos s pour l am lioration du logiciel concernant les aspects soulign s dans la section 3 3 et les recommandations de la section 4 3 Pour chaque recommandation le document ou la source qui peut aider la r alisation de l action est pr cis dans la colonne de droite Tableau 4 4 Liste des modifications du logiciel BioCompta propos es pour son am lioration Document r f rence D finir et uniformiser le vocabulaire autour de la Mode d emploi BioCompta annot par notion de rendement conomique rendement l tudiante et logiciel Excel BioCompta cosyst mique rendement conomique valeur financi re etc Corriger l erreur de surestimation du nombre d esp ces tudi es sur l onglet page de garde Mettre jour les donn es concernant les devises Site internet Oanda Oanda 2014 dans l onglet listes d roulantes Cela n a pas t fait http www oanda com lang fr currency conv depuis 2011 erter Ajouter un graphique du nombre de SE valoris s sur Annexe 6a du Projet de caract risation des le nombre de SE existants pour chaque parcelle dans fonctions cologi
8. avoir une valorisation compl te des habitats et des esp ces est le manque d tudes bibliographiques sur les valeurs de certains SE et de nombreuses esp ces 3 2 5 Exp rimentation alternative Une seconde exp rimentation a t r alis e avec de nouvelles valeurs conomiques pour l avifaune En effet la BD initiale dans BioCompta a t compl t e avec des valeurs issues du proc s de l Erika qui attribuait la m me valeur chaque esp ce Afin de r aliser l valuation conomique avec des valeurs plus r alistes des valeurs sp cifiques chaque esp ce d oiseau ont t recherch es Peters 2014b Le type de valeur utilis peut tre variable les valeurs marchandes les valeurs justes les valeurs dites de maintien ou encore les valeurs issues des SE fournis par l esp ce Ces valeurs ne sont pas rares mais l exercice de leur recherche est souvent fastidieux Quelques heures de recherche bibliographique ont permis de trouver des valeurs pour 9 des 29 esp ces valoris es dans le cas d tude tir de Ga adomo 2014c Les r sultats de la revue de litt rature r alis e par Patrick Peters sont pr sent s ci dessous Tableau 3 3 Valeurs d oiseaux issues de la recherche bibliographique tir de Peters 2014b p 2 Nom vernaculaire VELTI Valeur VELTI Valeur de Valeur initiale marchande juste maintien du SE BioCompta rendu Bruant zizi 11 79 13 5 Buse variable 30 33 835 99 Fai
9. l valuation conomique de la biodiversit dans la crise conomique D une part la prise en compte de l environnement dans les activit s des entreprises am liore leur image et leur r putation En effet un sondage a montr que la protection et la promotion du capital marque soit la valeur de la marque constituent une priorit pour l entreprise qui s implique dans la RSE BlueQUEST 2012 Elle faciliterait galement les collaborations entre entreprises et acteurs publics en suscitant la fiert d appartenance et la coh sion travers des valeurs communes celles d un avenir durable ibid D autre part la r conciliation de l conomie avec l cologie permettrait d am liorer la performance op rationnelle rattach e aux approches RSE Pour cela de nouvelles expertises et modes de production et de comptabilit devront tre propos s en s appuyant sur une connaissance complexe des processus naturels Musnier 2012 L entreprise PUMA une des entreprises du groupe KERING anciennement PPR a t la premi re tenter de mesurer la valeur de ses services ainsi que les co ts des impacts d une entreprise sur le capital naturel l aide d un compte de r sultat environnemental PPR 2012 76 Cet outil pionnier est maintenant perfectionn et largement utilis par le groupe KERING leader mondial de l habillement des accessoires KERING 2014 L investissement et l innovation bas s sur l conomie de la
10. la population en g n ral Cr en 2009 BioCompta est aujourd hui fonctionnel sur le plan technique n anmoins certains r glages m thodologiques et de nombreux apports bibliographiques sont encore n cessaires pour permettre son utilisation courante L objectif ultime du pr sent travail est donc de fournir des recommandations Ga adomo pour l am lioration de cet outil de valorisation financi re de la biodiversit Afin d atteindre cet objectif principal plusieurs axes de travail ont t d termin s en collaboration avec les experts en biodiversit et les responsables strat giques de l entreprise Ga adomo La r alisation d un tat de l art complet sur le principe de l valuation conomique ainsi que sur les m thodes et les moyens employ s permet de disposer des connaissances sp cifiques la discipline En parall le la prise en main de l outil BioCompta et l exploration minutieuse de ses modalit s de fonctionnement constituent une tape fondamentale pour la poursuite du projet Ensuite la r alisation d une exp rimentation est un moyen d appliquer la BioCompta un cas d tude pr cis et d en retirer des remarques constructives L atteinte de ces trois objectifs sp cifiques m ne naturellement l exercice d une analyse critique et la formulation des pistes d am lioration de l outil Enfin la d termination de la place de l outil dans le syst me actuel et ses possibilit s d applicati
11. travers la fourniture des SE de r gulation et culturels tout en favorisant d autres services Par exemple la couverture v g tale diminue l rosion en renfor ant la coh sion de la structure du sol et en diminuant le ruissellement R ciproquement la biodiversit profite de certains services tels que le service d cr tement des crues qui engendre la pr sence de milieux humides eux m mes extr mement favorables la biodiversit Kettunen et Ten Brink 2006 CGDD 2011 Selon le professeur Chevassus au Louis la connexion entre la biodiversit et les SE s exprime par deux principales relations une premi re corr lation positive entre la biodiversit et le niveau moyen des SE et une autre entre la biodiversit et la stabilit de ces services Chevassus au Louis et autres 2009 Cette connexion se fait gr ce la capacit des esp ces remplir des fonctions cosyst miques et augmenter la r silience d un cosyst me Le maintien des SE d pend en fait de la composition et des caract ristiques des esp ces esp ces dominantes esp ces pivots etc ainsi que de la richesse sp cifique le nombre d esp ces pr sentes CGDD 2011 Ainsi la fourniture de SE est directement d pendante de l tat de conservation de la diversit biologique Finalement la r flexion sur cette relation entre biodiversit et SE a abouti une logique comprenant deux entit s de comptage diff rentes La premi re correspond aux
12. 108 Code Sous Param tre L ELOTTS Service Services cosyst miques F VELGI Unit Ann e e Source e c1 o cat gories renseigner actualis e R gulation Pollinisation Approvisionnement l ments min raux pour l extraction Marge brute an 9 3 Sciences et ducation Culturel Inspiration artistique Paysage activit s r cr atives Entit s embl matiques Maintien de la qualit eau purification de l eau 785 1500 us acre 1995 Breaux et autres 1995 R gulation R tention des d chets et des polluants nb pers an 15 pers an 2010 17 55 CGDD 2010 Pr vention protection contre les perturbations naturelles 8236 US ha an 2008 6 603 86 Costanza et autres 2008 Stabilisation du trait de c te Pr vention de l rosion 9 4 Approvisionnement Approvisionnement en sel Marge brute an H ritage culturel et identit Culturel Loisir et r cr ation nb pers an 15 pers an 2010 17 55 CGDD 2010 LR au PME NEN nb pers an 31 6 personne 2007 61 64 Birol and Cox 2007 B n fices cognitifs r cr ation nb pers an 1 2 personne 2007 2 34 Birol and Cox 2007 S questration du carbone fixation stockage 183 ha an 2009 222 65 Chevassus au Louis 2009 73 R gulation Maintien de la qualit eau purification de l eau 90 ha an 2009 120 45 Chevassus au Louis 2009 Pollinisation 60 ha an 2009 73 Chevassus au Louis 2009 Culturel Services culturels hors chasse et promenade 60 ha an 2009 73 C
13. 5 13 p Boyer J P 2013 valuation conomique de biens et services environnementaux par la m thode du transfert de b n fices Essai de ma trise en environnement Universit de Sherbrooke Sherbrooke Qu bec 102 p CGDD 2010 Conservation et utilisation durable de la biodiversit et des services cosyst miques analyse des outils conomiques In MEDDE R f rences http www developpement durable gouv fr IMG pdf Refbiodiv2 pdf page consult e le 15 juin 2014 Collar N J 2003 Beyond value biodiversity and the freedom of the mind Global Ecology amp Biogeography vol 12 5 p Commissariat g n ral la strat gie et la prospective 2013 Chapitre 5 La prise en compte de la biodiversit dans le calcul conomique In Commissariat g n ral la strat gie et la prospective Rapports et documents http www strategie gouv fr blog wp content uploads 2013 09 La prise en compte de la biodiversit C3 A9 dans le calcul socio C3 A9conomique pdf page consult e le 15 juin 2014 De Perthuis C et Jouvet P A 2013 Le capital vert une nouvelle perspective de croissance Paris Editions Odile Jacob 282 pages Dechezlepretre Q 2013 valuation conomique des Services cosyst miques Perspectives pour La for t de fontainebleau M moire de master 2 de recherche conomie th orique et appliqu e du d veloppement durable Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines 109 p Doak D Bakk
14. R et Prescott Allen C 1990 How many plants feed the world Conservation Biology n 4 p 365 374 Pujol J L et Salles J M 2010 Approche conomique de la biodiversit et des services li s aux cosyst mes Contribution la d cision publique suite S minaire D veloppement durable et conomie de l environnement IDDRI Paris 25 mai 2010 Rankovic A Bill R Laurans Y Mermet L et Pirard R 2012 Les utilisations de l valuation conomique des services cosyst miques un tat des lieux n Minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie http www developpement durable gouv fr IMG pdf 1 1_Rankovic_Utilisation_evaluations_IDDRI_V2 pdf page consult e le 10 Avril 2014 R ju E 2012 Le pr judice cologique l preuve du droit n La Croix Sciences et Ethique http www la croix com Ethique Sciences Ethique Sciences Le prejudice ecologique a l epreuve du droit NP_ 2012 09 24 856929 page consult e le 24 avril 2014 Reveret J P Charron I et St Arnaud R M 2008 R flexion sur les m thodes d estimation de la valeur conomique des pertes d habitats fauniques Rapport Qu bec Groupe Ag co 98 pour le Minist re des Ressources naturelles et de la Faune Direction du d veloppement socio conomique des partenariats et de l ducation 54 p Salles J M 2010 valuer la biodiversit et les services cosyst miques pourquoi comment et avec quels
15. cependant il est essentiel de garder l esprit le but ultime qui est de disposer d outils compatibles entre eux lors des r flexions destin es leur am lioration 4 5 2 Suivi de l outil La recherche et le d veloppement d un outil comme BioCompta n cessitent un suivi rigoureux des diff rentes actions de modification ainsi que des r unions de r flexion Les personnes travaillant tour tour sur l am lioration de l outil doivent disposer de l ensemble 67 des l ments n cessaires la compr hension du fonctionnement du logiciel et de la d marche BioCompta ainsi qu en ce qui concerne la m thodologie appliqu e pour chaque tape de d veloppement de l outil Par exemple l tudiante en charge de l laboration des pistes d am lioration du logiciel cette ann e a t confront e un manque d informations formul es par crit et difficilement accessibles par des changes oraux puisque les derniers employ s de Ga adomo ayant modifi le logiciel sont partis Ainsi plusieurs interrogations sont rest es en suspens quelle m thode de transfert de valeur a t utilis e pour les habitats de quelle mani re les param tres renseigner pour la valorisation des SE ont t d termin s etc Ainsi il appara t n cessaire de conserver une tra abilit des ajouts ou modifications ayant t effectu s sur BioCompta De plus les s ances de remue m ninge sur l outil doivent faire l objet de c
16. ces floristiques Pour se faire un mod le de m thode propos dans cet essai sera repris par l quipe de Ga adomo En outre l enrichissement de la BD BioCompta doit tre continu afin de promouvoir une Valorisation robuste et compl te Id alement cette veille bibliographique se fait selon la m me m thode au cours du temps Pour cela il apparait n cessaire de mettre par crit l ensemble des principes de BioCompta et entre autres de d finir les limites de la notion de 88 valeur et de s y tenir Un suivi r gulier des avanc es r alis es doit galement tre effectu l aide de comptes rendus de documents de travail etc Enfin le logiciel Excel n cessite des ajustements principalement pour ce qui est de la Valorisation des habitats de la faune et de la pr sentation des r sultats Par exemple la BioCompta fournit actuellement une indication du rendement conomique d un espace naturel par ann e mais aucune notion de surface n intervient dans l analyse finale Ainsi il est conseill de donner une estimation du rendement du site dans le temps et dans l espace en laborant un r sultat de b n fice cosyst mique en euro par an et par hectare Une liste des modifications r aliser sur le logiciel a t fournie accompagn e des sources requises Quelques recommandations plus g n rales sur BioCompta ont galement t formul es telles que la concordance des outils Ga adomo entre eux l a
17. consommation v Fort 0 2 v Faible 0 v Inconnu 0 Le r le cologique pourra tre pr rentr partir du croisement des dires d expert avec la bibliographie disponible Potentiel biologique ou biotechnologique p Le param tre potentiel biologique fait r f rence une fonction de l esp ce qui lui conf re un int r t cosyst mique ex une cavit d arbre abritant une autre esp ce un int r t 119 pharmaceutique ex une substance th rapeutique ou encore un int r t technologique ex biomim tisme esp ce bioindicatrice vy Au moins un potentiel biologique av r 0 2 v Sans ou inconnu 0 Attention surveiller les ventuelles redondances avec les SE Par exemple le service d approvisionnement en compos s pharmaceutiques est comptabilis dans la valeur de l habitat 1 2 mers et oc ans 120
18. d autres avantages alors le bien est rare D autre part l utilit relative d un bien d finit l importance de la demande ibid Cela m ne une distinction entre valeur d utilit et valeur d change soit la valeur du bien sur le march Cela peut s illustrer par un exemple simple l eau est un l ment d utilit vitale alors que le diamant non et pourtant le prix de l eau est moindre Salles 2011 La valeur conomique des objets et services tend finalement s exprimer selon leur quivalence subjective d pendante de leur utilit et leur raret ibid Farber et autres 2002 Salles 2010 l appr ciation de l utilit et de la raret tant elle m me d pendante des pr f rences des agents et du contexte institutionnel Salles 2010 Finalement les notions conomiques se heurtent aux caract ristiques propres des l ments naturels qui sont des biens communs et publics et sont souvent consid r s comme acquis Ceci rend difficile la d marche d attribution d une valeur marchande aux cosyst mes Maris 2013 1 3 3 Bilan des m thodes d valuation financi re de la biodiversit Apr s avoir d termin les objets pouvant tre soumis l analyse conomique et les concessions que celle ci engendre il s agit de se pencher sur la m thode emprunter Le d veloppement de m thodes visant donner une valeur aux cosyst mes s effectue depuis les ann es 1950 Les travaux les plus r cents se so
19. de recouvrement Age de maturit K maturit de l esp ce avec K p Age dela plante au tempat P unit de valeur cologique de l esp ce par individu an pied avec P gt 0 sauf dans le cas des esp ces invasives o par hypoth se P 0 P est issu de la bibliographie c est la valeur brute entr e dans la BD Flore taux d actualisation et de conversion l ensemble des attributs avec re g p m pp Param tres d entr e pour chaque esp ce floristique Protection p Permets appr cier le niveau de protection de l esp ce v Aucune 0 v Natura 2000 0 05 v Protection 0 15 v Protection amp Natura 2000 0 2 La protection peut tre locale r gionale nationale europ enne communautaire ou internationale La DREAL de la r gion Languedoc Roussillon a r alis un document rassemblant toutes les esp ces prot g es pour la r gion Menace m Ce param tre permet d appr cier l tat de conservation d une esp ce C est la typologie UICN qui est utilis e y Danger critique 0 2 En danger 0 16 Vuln rable 0 12 Quasi menac 0 08 SKK Pr occupation mineure 0 04 Sans 0 NN Le param tre doit s appuyer sur les statuts UICN France et UICN mondiale 118 Statut d indig nat g Ce param tre appr cie l indig nat de l esp ce autrement dit il distingue les plantes qui sont originaires du territoire d tude de celles qui ont t introdui
20. exp rimentation BioCompta a montr que les inventaires r alis s pour un simple diagnostic ou une Bio valuation ne suffisent pas apporter l ensemble des donn es de terrain n cessaires la r alisation d une tude BioCompta En effet comme il a t soulign dans le tableau 3 5 la valorisation des esp ces n cessite certaines informations pr cises telles que la position g ographique des esp ces ou encore le nombre d individus contact s Il apparait donc n cessaire de r aliser une fiche de prospection sp cifique la BioCompta afin que les sp cialistes sachent par avance quelles informations relever sur le site lors des visites de terrain Le processus tant similaire pour chaque tude un mod le de fiche remplir peut donc tre labor d s maintenant Le logiciel Excel parait constituer le meilleur compromis pour la cr ation de telles fiches puisqu il permet de rentrer de nombreuses informations de mani re ordonn e En outre les donn es Excel sont facilement exploitables et exportables vers d autres logiciels tels que des logiciels de texte comme Word ou bien des logiciels de cartographies Pour aller encore plus loin une num ration des tapes successives r aliser pour une tude BioCompta pourrait tre extr mement utile au charg d tude qui pourra l avance avoir un plan des t ches accomplir De plus cette fiche permettrait chaque utilisateur de laisser des commentaires rel
21. hectare ainsi que la pr sence ou non de fray re Les fray res sont le lieu o se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustac s Elles jouissent donc d un fort int r t cologique et doublent la valeur finale de l habitat dans le cas o leur pr sence est av r e Le param tre a une valeur de 1 s il n y a pas de fray re et ne p nalise donc pas l habitat Cela permet ainsi de calculer la valeur cologique totale ou le rendement des services cosyst miques Ye l aide de la formule suivante 28 Ye Q x h x fray res avec Q la valeur cologique ajust e h la surface et fr la pr sence ou non de fray re Enfin un coefficient de fonctionnalit peut tre attribu chaque habitat afin de pouvoir sur valuer certaines parcelles d int r t particulier propri t s sp cifiques remarquables r le primordial dans le territoire etc selon les dires des experts Le calcul de la valeur des esp ces est similaire Pour chaque parcelle les esp ces recens es sont renseign es dans BioCompta Avant tout il est important de sp cifier que BioCompta valorise par individu et non par esp ce De m me que pour l ajout d une parcelle l ajout d une esp ce s accompagne d un renseignement de cinq param tres d ajustement Les param tres g n raux pr vus pour la valorisation de la faune sont le statut de protection le degr de menace le niveau d end mi
22. http encyclopediecc files wordpress com 2010 07 fiche technique par ariette sourzac et rachel demont pdf page consult e le 5 f vrier 2014 Desjardins C 2014 Le pr judice cologique pourrait tre introduit dans le Code Civil n Les Echos Business Directions financi res Enjeux http business lesechos fr directions financieres enjeux le prejudice ecologique pourrait etre introduit dans le code civil 60010 php page consult e le 24 avril 2014 Devictor V 2014 L valuation conomique de la biodiversit avis et critiques Communication orale Entrevue men e par Camille Dilet avec Vincent Devictor charg de recherche au CNRS Montpellier au sein de l quipe volution et cologie des communaut s 16 janvier 2014 Montpellier Dupras J He J et Reveret J P 2013 L valuation conomique des biens et services cosyst miques dans un contexte de changements climatiques In Consortium sur la climatologie r gionale et l adaptation aux changements climatiques OURANOS Publications http www ouranos ca media publication 277_RapportReveret2013 pdf page consult e le 5 f vrier 2014 Elsevier 2014 Journal In Science Direct Science http www sciencedirect com science journal 22120416 page consult e le 24 avril 2014 Encyclopedia Universalis 2014 End misme n Encyclopedia universalis Dictionnaire http www universalis fr encyclopedie endemisme page consult e le 12 f vrier 201
23. investis dans la recherche et le d veloppement Cependant bien que l int r t de l outil soit av r la recherche et le d veloppement de la BioCompta d but e en 2009 ne sont pas encore termin s Comme l a r v l l exp rimentation sur le cas du Bois des Espeisses Ga adomo doit encore effectuer un travail important de recherche bibliographique et de mise au point technique pour disposer d un outil compl tement abouti En effet certains aspects de l approche m thodologique ainsi que du logiciel d di la BioCompta sont compl ter voire d finir D abord la justesse du rendement cosyst mique exprim par BioCompta s appuie avant tout sur les r sultats des prospections effectu es par les naturalistes Ainsi si les donn es r colt es ne sont pas compl tes la fiabilit de l estimation de la valeur du site sera diminu e Une fiche de prospection BioCompta a alors t propos e entre autres pour assurer une efficacit maximale de l tape de r colte des donn es Ensuite les m thodologies de valorisation doivent tre bien d finies et bien videmment elles tendent tre le plus robuste possible La valorisation des habitats semble aboutie celle des esp ces en revanche l est moins avec une m thodologie de valorisation financi re ajuster pour la faune et d finir pour la flore Il est donc recommand de trouver un consensus pour valider une m thode d valuation mon taire des esp
24. ont t comptabilis es dans l ensemble des milieux leur tant favorables hauteur de 0 5 individu par parcelle et avec un temps de pr sence effectif dans l habitat de 0 5 La pr sence av r e ou potentielle des esp ces relev es lors des inventaires dans une parcelle a t valu e gr ce au croisement des donn es de terrains des donn es bibliographiques et de l expertise de Patrick Peters Peters 2014b Id alement l occupation moyenne th orique d une esp ce est valu e l aide d un indice scientifique Le sp cialiste faune de Ga adomo propose alors l utilisation de l valuation de la densit d accueil EDA jamais appliqu e dans ce contexte jusqu pr sent Peters 2014c L EDA consiste multiplier l occupation moyenne de l esp ce issue de la bibliographie selon son habitat avec le nombre d individus observ s et la superficie de l habitat Peters 2014d Un test d utilisation de cet indice a t r alis pour les esp ces cureuil roux et M sange charbonni re et pr sent l annexe 4 En second lieu la valorisation des oiseaux s appuie entre autres sur le crit re de nidification Celui ci permet de d terminer la probabilit que l oiseau soit en couple et se reproduise sur le site Ainsi dans le cas o l oiseau contact est un nicheur certain il y a minima deux oiseaux reproducteurs et un futur descendant c est pourquoi le logiciel multiplie par trois le nombre d indivi
25. pensant tre prot g e des changements environnementaux par la culture et la technologie est fondamentalement d pendante du flux des SE Le MEA fait donc un lien direct entre le bien tre humain et la fourniture des biens et services d origine cosyst mique dont la relation est repr sent e la figure 1 2 Selon cette tude le bien tre de l Homme est compos des l ments de base pour une vie agr able savoir la libert et la possibilit de choisir la sant les bonnes relations sociales et la s curit MEA 2005b Finalement Chevassus au Louis conclut que l approche la plus r aliste de l valuation des cosyst mes passe par une valuation de la liste des SE que l on pourra additionner se r f rer la section 1 3 4 Malgr certaines failles et critiques soulev es la section 1 4 cette approche int gratrice permet de ne pas se limiter aux composantes de la nature puisqu elle met l accent sur leurs interactions Chevassus au Louis et autres 2009 12 COMPOSANTES DU BIEN TRE SERVICES D ORIGINE ECOSYST MIQUE Security RENE PERSONAL SAFETY Provisioning SECURE RESOURCE ACCESS FOOD SECURITY FROM DISASTERS FRESHWATER 11 WOOD AND FIBER FUEL z a Basic material for good life Freedoms n ADEQUATE LIVELIHOODS of choices Supporting Regulating SUFFICIENT FOOD and action CLIMATE REGULATION SHELTER NUTRIENT CYCLING OPPORTUNITY TO BE T SOIL FORMATION FLOOD REGULATION POCENI TO S0903 ABLE TO A
26. sur lequel s appuient les activit s humaines actuelles et futures mais aussi celles du pass celui ci tant actuellement une source d innovation pour le d veloppement durable de demain Ce capital naturel a d j t largement exploit par l Homme et sa d t rioration s exprime aujourd hui par une rosion acc l r e de la biodiversit et des ressources naturelles de mani re plus g n rale incluant les produits de l activit pass e des tres vivants ibid Alors que certains scientifiques parlent d une sixi me extinction de masse engendr e par les activit s humaines Barbault 2005 Olivieri et Vitalis 2001 la d gradation des cosyst mes dont la motivation premi re tait d pargner des co ts leur tant li s par exemple pour la production agricole co te cher l humanit Chevassus au Louis et autres 2009 L valuation conomique de la biodiversit cherche attribuer une valeur la nature en relation avec les deux pr c dents constats La vis e de cette estimation est de communiquer l importance d une utilisation rationnelle de la nature ainsi que de justifier les investissements dans le capital naturel et les mesures de protection de la biodiversit TEEB 2013 Une pr cision importante r side dans le fait que l objectif de l valuation conomique n est pas de donner un prix la biodiversit ou un espace naturel Il s agit de donner une valeur de r f rence et non une
27. t par le co t de leur restauration tant t par la valeur arbitraire de la biodiversit d truite La BioCompta peut donc s av rer d une grande aide dans la quantification des r clamations financi res dans des cas de pr judices cologiques Ga adomo est d ailleurs d j engag dans un partenariat solide avec le c l bre cabinet d avocat Huglo Lepage sp cialiste en environnement Concernant le monde des entreprises le reporting environnemental exig par certaines normes dont les normes International Accounting Standards IAS ET International Financial Reporting Standards IFRS aujourd hui bas sur l enregistrement des co ts de restauration et de protection de la biodiversit m rite d tre r ajust pour se concentrer sur la valeur intrins que de la biodiversit l aide d un outil comme BioCompta Ga adomo 2011b 85 Enfin pour ce qui est des besoins potentiels du milieu financier en termes d valuation conomique de la biodiversit il n est pas encore possible de se prononcer d finitivement sur l utilit de la BioCompta Pour le moment elle permettre de d terminer la valeur de fonciers selon leurs atouts naturels comme l exigent actuellement les normes comptables internationales IFRS pour les entreprises UICN 2014 Ces mesures pourraient tre envisag es en vue de nouvelles assurances ou d investissements financiers pour un mod le conomique plus durable Finalement il ressor
28. tude et les parcelles cr es pour la valorisation financi re BioCompta Habitat Pelouses du Pelouse Ch naie verte Garrigue Ciste mesobromion Brachypodes rameux cotonneux et Ch ne kerm s Parcelle 1 3 4 ext rieur 5 ext rieur 6 7 8 ext rieur 9 ext rieur 2 int rieur 10 11 int rieur Une fois les parcelles entr es dans le logiciel Excel et leurs param tres indiqu s selon le processus d crit dans le pr c dent chapitre elles ont automatiquement une valeur attribu e selon la BD habitat L ensemble des donn es interf rant dans le calcul est alors visible l cran comme le montre la figure 3 2 Dans l onglet valorisation habitats un d tail plus important sur le nombre de SE valu s ainsi que leurs caract ristiques est propos Les premiers r sultats sont alors observables La somme des rendements conomiques des habitats s l ve 95 859 76 Les valeurs des habitats par parcelle varient entre 84 pour la parcelle 9 une garrigue Ciste cotonneux et Ch ne kerm s et plus de 38 000 pour la parcelle 10 une ch naie verte Ga adomo 2014b Il est d j possible de faire quelques remarques sur cet exercice de valorisation des habitats Tout d abord les habitats pelouses du mesobromion et pelouse Brachypodes rameux entrent tous deux dans la cat gorie des milieux v g tation clairsem e Ils sont donc valu s de la m me mani re Pour cet habitat quatre SE o
29. valuer la valeur cologique minimum d un foncier travers les usages actuels et futurs de la biodiversit ainsi que par sa valeur d existence Ainsi les r sultats de la BioCompta exprim s sous forme d un rendement conomique qui donne une id e du potentiel des actifs naturels en termes financier mais galement en termes de ressources En effet le terme de rendement conomique ou cosyst mique choisi par le bureau d tude renvoie la notion conomique de rentabilit des capitaux employ s Larousse 2014 En d autres termes le rendement cosyst mique value la production de B amp SE fournis par un site en termes mon taires et rappelle la vision anthropocentr e Ce rendement s exprime en Euros par an et r sulte de la somme du rendement cosyst mique de l habitat de la faune et de la flore dans un cadre spatio temporel pr cis Ga adomo 2013a Cet indicateur mon taire peut servir plusieurs finalit s sensibilisation comptabilit d entreprises prise de d cision etc qui sont abord es dans le d tail au chapitre 5 2 1 1 Approche m thodologique La m thodologie utilis e dans le cadre de la BioCompta se d compose en quatre cinq tapes Une premi re phase est consacr e la d finition d un foncier Il s agit de d limiter le terrain et de r aliser une recherche bibliographique pr liminaire afin de d terminer les principaux int r ts li s au cas d tude historique protect
30. valuons pas et peu de ce que nous valuons Chevassus au Louis et autres 2009 p 147 Dans un premier temps c est l ali nation de la biodiversit qui d range Cela revient admettre qu elle est commensurable de la m me mani re que les autres marchandises Boisvert et Vivient 1998 De plus ces approches anthropocentriques et instrumentales des cosyst mes se limitent aux seuls b n fices que l Homme peut en tirer d valorisant ainsi la biodiversit Maris 2011 Ce r ductionnisme mon taire qui simplifie la complexit et la diversit du monde naturel fait partie des plus anciennes critiques M ral 2010 Selon Odum et Odum l existence m me de l valuation mon taire serait l origine de la perte des services d origine cosyst mique Odum et Odum 2000 Le regard de l Homme se d tournerait des probl mes li s l puisement des ressources naturelles en tant que tel pour se concentrer sur la capacit de l conomie int grer ces changements ibid M ral 2010 Avant cela White avait d j identifi la vision moderne de la nature comme le moteur id ologique de la crise de la biodiversit laquelle la soci t humaine fait face White 1967 Le Pochat 2013 C est galement l avis de certains contemporains qui estiment que la crise de la biodiversit ne se r soudra pas avec des initiatives techniques Virginie Maris crit on s vertue chercher de meilleurs moyens sans jamais ques
31. veloppement durable et de la mer 2010 Quels sc narios r alistes pour pr server la biodiversit d ici 2030 n Commissariat g n ral au d veloppement durable http www developpement durable gouv fr IMG pdf H3VF pdf page consult e le 21 mars 2014 Olivier E 2014 Communication au sujet de la m thode de valorisation BioCompta Courrier lectronique Camille Dilet adresse destinataire c dilet Ga adomo com UICN France 2012 Panorama des services cologiques fournis par les milieux naturels en France Volume 1 Contexte et enjeux n UICN France http www uicn fr IMG pdf Brochure Panorama _des_services vol1 pdf page consult e le 15 mars 2014 102 ANNEXE 1 PR SENTATION DES DIFF RENTES CLASSIFICATIONS DES SE EXISTANTES Le tableau ci dessous permet de comparer les classifications des SE issues des c l bres tudes du MEA de la TEEB et de la CICES inspir de Maes et autres 2013 Classification de la CICES Division Groupes Classification du MEA Classification de la TEEB Services d approvisionnement Nutrition Nourriture Nourriture a Biomasse Mat riaux Nutrition Eau douce Eau Eau Fibres Bois Mat riaux bruts Ressources g n tiques Ressources g n tiques Matarau g q 8 q Biomasse Produits biochimiques Ressources m dicinales Ressources ornementales Ressources ornementales F Biomasse Energie M canique Services de
32. vention du risque d inondation 2011 Colon et autres 2009 5 1 2 Les strat gies d entreprises L conomie de la nature trouve galement sa place dans les strat gies des entreprises Peu de march s visent les B amp SE rendus par la biodiversit et les cosyst mes n anmoins il existe toujours une retomb e de leurs co ts et b n fices diff rents niveaux temporels et g ographiques notamment TEEB 2008 La Convention sur la diversit biologique appelle donc l adoption de bonnes pratiques susceptibles de minimiser les impacts n gatifs des entreprises sur la biodiversit travers le lancement du programme nomm Global Partnerchip for Business and Biodiversity D apr s une enqu te lanc e par le CGDD en 2010 deux tiers des entreprises seraient conscientes de leurs impacts n gatifs sur la biodiversit en particulier dans les secteurs des transports de l extraction et de la construction et un tiers des entreprises disent avoir galement conscience de leur d pendance vis vis des services rendus par la biodiversit Association Fran aise des Ing nieurs Ecologues AFIE 2014 Houdet 2008 Certaines entreprises ont conscience galement de l int r t d investir dans les ressources naturelles de sorte favoriser la diversit du vivant travers les activit s conomiques et inversement de faire de la biodiversit une source d accroissement du profit ibid Toujours selon le CGDD deux tiers des e
33. 1 Les domaines d application de l valuation conomique L valuation conomique de la biodiversit comporte l avantage de rapprocher la probl matique de la d gradation acc l r e des cosyst mes et la prise de d cision en mati re d conomie travers un langage mon taire Il semble premi re vue l gitime d utiliser cet indicateur financier pour orienter des choix qui touchent aux ressources naturelles et la biodiversit Rankovic et autres 2012 Dans les pays d velopp s le besoin d valuation mon taire en mati re d environnement se fait sentir d s qu il y a une volont de prise en compte de sa valeur dans les d cisions ou les actions pouvant porter atteinte la nature afin d viter r duire ou r parer cette atteinte CGDD 2010b Une revue approfondie de la litt rature tonnamment peu fournie ce sujet ainsi que de l actualit r v le une grande vari t d utilisation des outils conomiques De mani re synth tique l utilisation de l valuation conomique attendue par la litt rature se d cline selon trois cat gories l utilisation d cisive destin e orienter une prise de d cision l utilisation technique appliqu e dans le r glage technique d instruments ou de d marche engag e et l utilisation informative vou e communiquer sur le lien entre conomie et biodiversit Rankovic et autres 2012 5 1 1 L aide la d cision Dans le cadre de l valuation de
34. 200903_Rapport Engref Biodiversite pdf page consult e le 10 Avril 2014 Communaut s europ ennes 2006 La convention sur la diversit biologique mise en uvre dans l Union europ enne n European Commission Environnement http ec europa eu environment biodiversity international pdf brochure_fr pdf page consult e le 5 f vrier 2014 Conar D 2011 Les instruments de march pour la biodiversit la nature tout prix Policy Briefs Institut du d veloppement durable et des relations internationales IDDRI n 2 http www iddri org Publications Les instruments de marche pour la biodiversite la nature a tout prix page consult e le 18 mars 2014 Costanza R D Arge R De Groot R Farberk S Grasso M Hannon B Limburg K Naeem S O Neill R Paruelo J Raskin R Suttonkk P et Van den Belt M 1997 The value of the world s ecosystem services and natural capital n Oak Ridge National Laboratory Environmental Science Division http www esd ornl gov benefits_conference nature_paper pdf page consult e le 31 janvier 2014 De Groot R S Wilson M A et Boumas R M J 2002 A typology for the classification description and valuation of the ecosystems goods services and functions Ecological Economics vol 41n n 3 p 393 408 Demont R et Sourzac A 2011 Fiche technique valuation conomique de l environnement pour faire quoi In Encyclop die du changement climatique 92
35. 2014 OQLF 2012c Fiche terminologique Valeur domaine cologie In OQLF Le Grand dictionnaire terminologique http gdt oqlf gouv ac ca ficheOalf aspx ld_Fiche 17561660 Page consult e le 13 juin 2014 Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture 1994 Convention relative aux zones humides d importance internationale n RAMSAR Le texte de la convention http www ramsar org cda fr ramsar documents texts convention on main ramsar 1 31 38 5E20671 4000 1__ page consult e le 17 f vrier 2014 Peters P 2014a L valuation conomique de la biodiversit par l outil BioCompta Communication orale Entrevue men e par Camille Dilet avec Patrick Peters sp cialiste faunisticien g n raliste employ chez Ga adomo 20 f vrier 2014 Avignon Peters P 2014b BioCompta Bois des Espeisses document de travail Avignon Agence Ga adomo 6 pages Peters P 2014c Communication au sujet de la valorisation de la faune pour l exp rimentation BioCompta Courrier lectronique Camille Dilet adresse destinataire c dilet Ga adomo com Peters P 2014d Evaluation Densit d Accueil EDA document de travail Avignon Agence Ga adomo 3 pages PPR 2012 valuation du compte de r sultat environnemental n KERING https www kering com sites default files e pl review_coverandreport final fr publication pdf page consult e le 25 mai 2014 Prescott Allen
36. Accorder les notations entre l outil BioCompta et Bio valuation pour le Param tre qualit intrins que du milieu et le param tre connectivit dans BioCompta Modifier le nom de la colonne code EUNIS pour l appellation Code CGDD dans l onglet Habitat V rifier les correspondances des codes Corine et ceux de la typologie CGDD dans l onglet Habitat Faire en sorte que les donn es n cessaires BioCompta soient r colt es pendant les phases de terrain Compl ter au fur et mesure la BD Faune La source des valeurs faunistiques ne se retrouve pas facilement Revoir le crit re nidification pour inclure les esp ces en transit Le param tre temps de pr sence effective dans l habitat est sp cifique chaque esp ce et ne varie quasiment pas selon le contexte il serait judicieux de le pr rentrer dans le logiciel Le param tre r le cologique pourrait galement tre pr rentr lissu d une recherche bibliographique et d une consultation d experts Tableau 3 5 Onglet N domaine Synth se Analyse graphique Listes d rou lantes R sum des Points probl matiques Donn es de terrain manquantes Positions g ographiques des esp ces Nombre d individus ou pourcentage de recouvrement par zone BD BioCompta vide dans l onglet flore la BD est d tach e annexe flore L annexe flore contient tr s peu de valeurs bibliographiques Les r sultats par
37. BioCompta Communication orale Entrevue men e par Camille Dilet avec Yann Le Goff senior consultant chez Ga adomo 20 f vrier 2014 Avignon Le Pochat S Mary T Danic F Roquesalane A et Causse S 2013 La valorisation conomique de l environnement probl matiques et m thodes un tour d horizon Rapport d Evea pour la Fondation 2019 1 dition 46 p Maes J Teller A Erhard M Liquete C Braat L Berry P Egoh B Puydarrieux P Fiorina C Santos F Paracchini M L Keune H Wittmer H Hauck J Fiala Verburg PH Cond S Sch gner JP San Miguel J Estreguil C Ostermann O Barredo J I Pereira H M Stott A Laporte V Meiner A Olah B Royo Gelabert E Spyropoulou R Petersen J E Maguire C Zal N Achilleos E Rubin A Ledoux L Brown C Raes C Jacobs S Vandewalle M Connor D Bidoglio G 2013 Mapping and Assessment of Ecosystems and their Services An analytical framework for ecosystem assessments under action 5 of the EU biodiversity strategy to 2020 Publications office of the European Union Luxembourg Ma tre M P et Huglo C 2012 Erika vers une cons cration du pr judice cologique In Actu environnement Avis d expert Juridique http www actu environnement com ae news marie pierre maitre christian huglo jugement erika 16741 php4 page consult e le 24 avril 2014 Maris V 2011 De la nature aux services cosyst miques Une commodific
38. Des valeurs pouvant tre renseign es au cas par cas chantiers Quelques valeurs de services de r gulation et 9 4 Marais salants exploit s culturels 32 Une m thode rigoureuse a t appliqu e pour r aliser la recherche de donn es Tout d abord les banques de donn es et moteurs de recherches facilement disponibles et adapt s ont t exploit es Le moteur de recherche google scholar a permis de trouver les tudes et rapports scientifiques facilement accessibles sur internet Les outils de recherche avanc e des biblioth ques des universit s de Montpellier et de Sherbrooke ont t utilis s Les banques de donn es accessibles par l Universit de Sherbrooke sont tr s riches et fournissent des donn es dont l acc s est souvent refus au public sur les p riodiques scientifiques en ligne Elles ont t d une grande aide Enfin les banques de donn es sp cialis es abord es l annexe 2 ont permis de r aliser des recherches de valeur cibl es La BD EVRI est la plus utilis e l heure actuelle elle est mise jour r guli rement et propose des fiches r sum es tr s utiles Olivier 2013 C est donc celle ci qui a t fr quemment exploit e L entr e des recherches a t r alis e d abord avec un vocabulaire fran ais puis avec des expressions anglophones permettant de privil gier les tudes ayant t r alis es en France Chaque tude relev e dans la litt rature a t survol e afin de
39. adomo com fr nos outils bio compta page consult e le 17 f vrier 2014 Ga adomo 2013b BioCompta Logiciel Excel de l outil BioCompta Avignon Agence Ga adomo Ga adomo 2013c BioCompta manuel d utilisation Paris Ga adomo 28 p Ga adomo 2014a Valorisation de la biodiversit outils et indicateurs pr sentation PowerPoint Paris Ga adomo 26 p Ga adomo 2014b BioCompta appliqu e l tude Bois des Espeisses Logiciel Excel de l outil BioCompta impl ment par Camille Dilet Avignon Agence Ga adomo Ga adomo 2014c BioCompta appliqu e l tude alternative Bois des Espeisses Logiciel Excel de l outil BioCompta impl ment par Camille Dilet Avignon Agence Ga adomo Hache V 2008 Erika la justice donne pour la premi re fois un prix la nature n Ladepeche fr L actu Ev nements http www ladepeche fr article 2008 01 16 426928 erika justice donne premiere fois prix nature html page consult e le 24 avril 2014 Haines Young R et Potschin M 2011 Common International Classification of Ecosystem Services CICES 2011 Update n United Nations Statistics division Publications http unstats un org unsd envaccounting seeaLES egm Issue8a pdf page consult e le 7 f vrier 2014 Haines Young R et Potschin M 2013 Common International Classification of Ecosystem Services CICES Consultation on Version 4 August December 2012 n CICES http ci
40. analyse et d interpr tation des r sultats il serait int ressant d avoir une case intitul e nature de la valeur apportant des renseignements notamment sur le type d tude dont elle est issue la m thode d valuation conomique utilis e dans cette tude valuation de contingence m thode des co ts de transport etc et le pays de Valorisation Ces trois derniers l ments paraissent tre un minimum n cessaire inclure dans l onglet valorisation des habitats pour chaque SE afin d tre rapidement renseign sur le type de valeur sur lequel l valuation de l habitat repose 4 2 3 Valorisation de la faune Sur le m me mod le que la recommandation pr c dente concernant l origine de la valeur bibliographique des SE des habitats il serait n cessaire d ajouter le type de valeur bibliographique des esp ces dans l onglet BD faune Comme expliqu la section 4 2 les valeurs peuvent tre des valeurs marchandes des valeurs justes des valeurs de maintien des valeurs d existence ou encore des valeurs issues de SE fournis par l esp ce Cette information est galement importante pour qui r alise l tude BioCompta et interpr te les r sultats de l tude 57 Concernant les param tres de valorisation de la faune le crit re nidification des oiseaux doit tre revu afin de pouvoir y int grer les oiseaux qui utilisent le site lors de leurs trajets migratoires Langlois 2014 Ce sont les oiseaux dits en tr
41. au centre de l univers et qui consid re que le bien de l humanit est la finalit de toute chose OQLF 2012a Regroupement d information ayant certains caract res en commun Les bases de donn es cit es dans cet essai rassemblent des informations sur des valeurs mon taires D finition de l auteure Contributions directes et indirectes des cosyst mes au bien tre humain Le concept de biens et services cosyst miques est synonyme de services cosyst miques The Economics of Ecosystems and Biodiversity TEEB 2010b Variabilit des organismes vivants de toute origine y compris entre autres les cosyst mes terrestres marins et autres cosyst mes aquatiques et les complexes cologiques dont ils font partie cela comprend la diversit au sein des esp ces et entre les esp ces et ainsi que celle des cosyst mes Communaut s europ ennes 2006 Stock d cosyst mes qui produit un flux renouvelable de biens et services De la m me fa on qu un investisseur va utiliser le capital financier pour g n rer des profits un stock forestier ou halieutique va fournir un flux futur de bois ou de nourriture qui s il est utilis de fa on durable va b n ficier aux populations long terme United Nation Environment Programme UNEP Finance initiative et Global Canopy Programme 2012 Transformation des biens et services environnementaux en commodit travers le syst me capitaliste Notion pr
42. au moins autant qu un placement taux fixe la banque Ainsi le taux d actualisation suit celui du taux d int r t pour un futur proche Au del d un horizon de 30 ans le taux d int r t est limit et 22 devient insuffisant pour juger de la pertinence d un projet touchant l environnement Pour cela le taux d actualisation appliqu est identique celui employ pour d autres calculs socio conomiques et s l ve 4 pour une p riode inf rieure 30 ans ibid TEEB 2010b L actualisation se fait par la pond ration de la valeur avec un coefficient de la forme 1 1 r avec r le taux d actualisation annuel soit 0 04 et n le nombre d ann e d cart entre l ann e d tude et l ann e en cours Salles 2010 L actualisation est ventuellement pr c d e d un changement de devise qui s effectue l aide du convertisseur de devise nomm OANDA OANDA 2014 Le travail d actualisation de la valeur est r alis en amont afin que toutes les valeurs contenues dans le programme soient pr tes tre manipul es Cette tape permet d obtenir l unit de valeur cologique actualis e qui s exprime en Euros ha an pour les habitats et en individu an pour les esp ces Il est n cessaire de pr ciser que dans le cas des habitats la valeur brute d un service cosyst mique ne s exprime pas toujours en ha an dans la litt rature Le renseignement d attributs sp cifiques au site d
43. comportementales e Difficult s quand le nombre d attributs et les niveaux des attributs sont lev s e N cessite des traitements statistiques pouss s e Biais du la transposition des r ponses en monnaie e M thode encore r cente Transfert de b n fices Transfert de b n fices Estimation de la valeur conomique des B amp SE en adaptant la situation tudi e les r sultats d tudes compl t es dans un endroit ou un contexte connexe 16 e Peu co teuse e Rapide Permet de g n rales faire des estimations e Peu d tudes disponibles e Fournit des valeurs estimatives 1 3 4 Valeur conomique totale La valeur conomique de l ensemble des l ments naturels est couramment regroup e sous la notion de valeur conomique totale VET Celle ci s int resse la proportion de SE pr sent dans la soci t actuelle tout en consid rant les individus qui en b n ficient directement ou indirectement Ainsi la valeur conomique totale est ventil e en plusieurs cat gories des valeurs d usage direct des produits consommables aux simples valeurs d existence des objets illustr e dans la figure 1 3 Ces valeurs sont de moins en moins tangibles mesure qu elles se rapprochent des valeurs de non usage Depuis le travail r alis par l conomiste John Krutilla la VET est divis e en deux sous groupes les valeurs d usages et les valeurs de non usage Krutilla 1967 Les valeurs d usage regr
44. culturels Classification de la TEEB Classification de la CICES Division Groupes R cr ation et cotourisme R cr ation et tourisme Valeurs esth tiques Information esth tique Diversit culturelle Inspiration pour la culture l art et le design Interactions intellectuelles et physiques avec l environnement Interactions physiques et exp rimentales Interactions intellectuelles et repr sentationnelles Valeurs spirituelles et religieuses Exp rience spirituelle Syst me de connaissances et valeurs ducatives Informations pour le d veloppement cognitif 104 Inspirations spirituelles et symboliques Spiritualit ou embl me Autres b n fices culturels ANNEXE 2 R CAPITULATIF DES BANQUES DE DONN ES DISPONIBLES SUR LES VALEURS DES B amp SE MISE JOUR inspir de Reveret et autres 2008 p 18 Banque de donn es Auteurs Lien internet f vrier 2014 Commentaires EVRI EcoValue Project ENVALUE Review of Externality Data RED New Zealand non Market Valuation Database National Survey of Fishing Hunting and Wildlife Associated Recreation Valuation Study Database for Environmental Change in Sweden ValueBase SWE Bibliography Ecology Economics and Policy Ecosystem Valuation Donn es conomiques du Syst me d Information sur l Eau A Review of the Economic Benefits of Species and Habi
45. d terminer le contexte d tude et surtout le sujet de l tude Une attention particuli re a t apport e la d finition de l habitat afin qu il corresponde au mieux avec l habitat d fini dans la BD BioCompta Si la source est retenue elle est enregistr e dans un dossier consacr cet effet qui sera transmis l entreprise La recherche des SE a t focalis e sur les services de r gulation d approvisionnement et culturels Les services de support tr s peu valoris dans la litt rature r cente ne sont pas relev s puisqu ils m nent un double comptage comme il l a t mentionn pr c demment Les valeurs trouv es dans la litt rature ainsi que les services associ s ont t compil s dans un document Word apportant des pr cisions sur le type de service cosyst mique ainsi que sur la m thode de d termination de la valeur Un document Excel tel que pr sent l annexe 3 permet de r aliser une synth se des valeurs trouv es pr sent sous une forme similaire la BD BioCompta La monnaie ainsi que l ann e d tude de la valeur de chacun des SE a bien t relev e Enfin dans le cas o des param tres paraissaient vidents ou s ils taient sugg r s dans la litt rature ils sont not s pour tre soumis l quipe de travail Finalement la recherche bibliographique effectu e s est orient e sur 12 habitats qui n avaient pas encore t tudi s dans les cat gories des h
46. dans ce type d habitat certainement cause de la pression urbaine importante et de la fr quentation du public qui laissent peu de zones de tranquillit L homog n it des milieux est galement un facteur pouvant expliquer la faible biodiversit constat e Finalement les r sultats de la Bio valuation confirment un faible int r t cologique de la zone int rieure en comparaison la zone ext rieure ouverte au public Ga adomo 2012 3 2 R alisation de l exp rimentation La r alisation d une tude BioCompta n cessite trois principales composantes le logiciel BioCompta accompagn de sa BD les donn es naturalistes et cologiques relatives au site d tude et une personne ayant des connaissances en cologie capable de faire le lien entre les deux premiers l ments Avant l exp rimentation le bon fonctionnement du logiciel ainsi que la composition de la BD ont t rapidement v rifi s La BD habitat a d ailleurs t quelque peu compl t e comme cela a t pr cis dans le pr c dent chapitre L exp rimentation s est galement appuy e sur les donn es naturalistes r colt es pour le diagnostic cologique et la Bio valuation du Bois des Espeisses r capitul es l annexe 4 Enfin dans le but d obtenir les r sultats les plus r alistes possible l auteure a mis en uvre ses connaissances dans le domaine de l cologie et de la biologique et a fait intervenir les comp tences des
47. dans d autres situations Le transfert de b n fices est souvent utilis pour sa rapidit et son co t tr s peu lev TEEB 2010c Salles 2010 Dupras et autres 2013 Les m thodes d valuation sont vari es et parfois compl mentaires Elles ont chacune leurs forces et leurs faiblesses influen ant le choix de la technique pour chaque cas d tude La d finition de chaque m thode accompagn e d un exemple et de leurs principaux atouts et d fauts est propos e dans le tableau 1 2 ci dessous Globalement il ressort des critiques sur les m thodes d valuation de la valeur des SE une r ticence l utilisation des techniques bas es sur les pr f rences La biodiversit et les SE associ s sont un bien complexe les individus en retirent de l utilit par plusieurs voies De plus le public n tant g n ralement pas familier avec ces notions un biais important se ressent dans les r sultats Chevassus propose alors d associer des informations provenant des agents citoyens et d autres issues des comp tences d experts dans une m me technique d valuation cependant aucune m thode de ce genre n existe encore Chevassus au Louis et autres 2009 15 Tableau 1 2 Panorama des principales caract ristiques des diff rentes m thodes d valuation des services cosyst miques compilation d apr s TEEB 2010c p 25 Dupras et autres 2013 Reveret et autres 2008 M thode d valuation D finition Ex
48. de sc nari Selon des crit res conomiques environnementaux et sociaux cet outil peut valuer et proposer diff rents plans pour l utilisation du sol Outil de cartographie capable de calculer les b n fices des SE uniquement pour la Virginie Propose un inventaire des SE des estimations quantitatives des SE selon un contexte g ographique et fait le lien entre le management des ressources et la fourniture de SE Int gre les informations scientifiques et conomiques ainsi que les avis d expert pour montrer les impacts et la valeur des alternatives strat giques de management environnemental Instrument qui propose des mesures et des mod les relatifs aux impacts et b n fices potentiels li s diverses options en mati re d am nagement du territoire analyses de restauration de site etc V ritable SIG qui int gre la valeur des B amp SE gr ce un transfert de valeur en s appuyant sur des tudes existantes destin l aide la d cision 81 Etat de d veloppement en 2012 Abouti Compl tement d velopp et document Abouti pour la r gion Nord Ouest Pacifique seulement D velopp et document pour trois tudes de cas Abouti pour la Virginie seulement Documentation publique non disponible Documentation publique non disponible Documentation publique non disponible D velopp documentation publique non disponible Tableau 5 1 Revue des outils d valuation des services cos
49. entreprises comme Herm s ou encore avec le MEDDE qui s int ressent de pr s la recherche et au d veloppement de ses outils De cette mani re Ga adomo a progressivement tiss un r seau partenarial transversal qui paule son d veloppement et permet d engager la structure vers de nouvelles performances Ga adomo a su pressentir les besoins de la soci t en mati re de valorisation mon taire des cosyst mes En effet voyant les efforts investis dans la recherche de m thodes pour approcher la valeur de B amp SE pour lesquels il n existe pas encore de prix et les nombreuses tudes donnant une ou des valeurs de SE le bureau de conseil a vite identifi le potentiel de ces r sultats Rassembl s dans une BD constituant le socle d un outil complexe les tudes de 84 mon tarisation des SE et de la biodiversit permettent finalement de valoriser la biodiversit d un point de vue financier et dans de nombreux buts Ainsi BioCompta n est pas la premi re d marche entreprendre ce travail cependant cet outil est notre connaissance le premier et le seul de ce type dans un syst me franco fran ais Suite la revue des domaines d application de la valorisation financi re des SE pr sent e la section 5 1 il est possible de d gager les principaux enjeux et les cas o la BioCompta peut trouver sa place et ceux o d autres outils seront sollicit s Concernant l valuation d impact environnementa
50. esp ces soit la diversit des organismes vivants et la seconde correspond aux fonctions cologiques de l cosyst me travers les SE 2 2 2 M thodes de calcul et pond ration de la valeur conomique Le calcul math matique de la valeur des habitats et des esp ces traduit les processus d actualisation et d ajustement Les param tres g n raux et sp cifiques qui interviennent dans l attribution d une valeur sont tr s importants Ces derniers sont d termin s gr ce aux investigations de terrain ou des recherches bibliographiques Bernier et autres 2011 Les d tails de calculs contenus dans le manuel d utilisation de l outil BioCompta Ga adomo 2013b sont d crits ci dessous pour les habitats puis pour les esp ces Cinq param tres g n raux interviennent dans la valeur de l habitat la qualit intrins que du milieu la protection l int r t patrimonial l engagement international et la connectivit De mani re ce que cette modulation double la valeur au maximum chaque param tre peut avoir 27 une valeur entre 0 et 0 2 dans l hypoth se o ils ont une importance quivalente La pond ration des param tres se base sur les donn es bibliographiques disponibles les r sultats d valuations cologiques du bureau d tude exemple Bio valuation diagnostic cologique et sur l exp rience des sp cialistes cologistes botanistes faunisticiens etc La qualit intrins que du milieu r
51. inconnue Figure 3 3 Capture d cran d une partie de l onglet faune simplifi valorisation des mammif res sur les trois premi res parcelles inspir de Ga adomo 2014b 42 3 2 4 R sultats synth se et analyse graphique D une part l onglet synth se fournit un tableau regroupant les principaux r sultats de l tude ainsi qu un graphique les illustrant permet de comparer les parcelles entre elles et d avoir une pr sentation synth tique des valeurs D autre part onglet analyse graphique permet de disposer de graphiques repr sentant la proportion des esp ces prises en compte dans le calcul cosyst mique L analyse graphique que propose BioCompta est ax e sur les esp ces faunistiques Comme le montrent les graphiques des figures 3 4 et 3 5 dans le cas d tude elle repr sente bien la pr dominance de la valorisation des esp ces d oiseaux Le rendement conomique du groupe ornithologique s l ve 4643 par an et seulement 365 par an pour le groupe des mammif res Quant la participation de chacune des esp ces l valuation de ce rendement conomique environ 250 individus ont t valoris s dont seulement 20 du groupe des mammif res et environ 230 du groupe des oiseaux Une grande portion des mammif res et les deux esp ces de reptiles n ont pas particip au calcul par manque de valeurs bibliographiques Pour rappel les graphiques n illustrent pas les 35 esp ces d ins
52. innovant qui a mis sur pied plusieurs outils d interpr tation de la biodiversit Outre les valuations quantitatives et qualitatives BioCompta et Bio valuation abord es dans ce document BioSensivity outil d audit de la sensibilit des sites du point de vue de la biodiversit BioSupply indice de biodiversit dans les fili res d approvisionnement ou encore BioRestauration outil d accompagnement dans la r habilitation cologique de site sont des outils de mesures et des indicateurs de biodiversit galement imagin s par Ga adomo Ga adomo 2011a Ainsi certains de ces outils sont compl mentaires et d autres au contraire s appliquent pour des cas totalement diff rents Ces dispositifs doivent tre d velopp s conjointement lorsque leur domaine de comp tence se superpose Par exemple BioCompta et Bio valuation ont certaines similarit s Comme il l a t mentionn au pr c dent chapitre quelques param tres comme la connectivit ou la qualit intrins que du milieu sont communs ces deux outils Ainsi il convient d accorder la mani re de les noter afin de simplifier les tudes lorsqu une BioCompta et une Bio valuation sont r alis es sur un m me site Ces outils sont encore en recherche et d veloppement et sont donc sujets des modifications dans un avenir proche Il n est donc pas n cessaire de consacrer un temps de travail sur la concordance des similarit s de ces deux m thodologies
53. le moins possible l environnement Colon et autres 2009 Ces comportements pourraient mener une occupation du sol r fl chie en termes de b n fices cologiques selon la fourniture de B amp SE Cependant l valuation conomique doit tre r alis e par un tiers car bien souvent les impacts et avantages environnementaux sont valu s par la personne porteuse du projet Ainsi les b n fices ont tendance tre surestim s et les dommages sous estim s Un outil qui utilise une m thodologie constante et fond e sur des r sultats scientifiques comme BioCompta permettrait ainsi de rendre l valuation des b n fices environnementaux robuste et non contestable Enfin dans le cas d laboration de mesures compensatoires qui interviennent en dernier recourt dans les projets d am nagement l utilisation d un outil comme BioCompta fournit une valeur approximative des l ments naturels du terrain qui est vis par un am nagement particulier d truit Par cons quent les mesures propos es l aide d un tel indicateur tendront vers un impact final le plus neutre possible 5 1 4 Les instruments de march L valuation mon taire peut galement aider la mise en place ou l ajustement des instruments conomiques Ces instruments dits de march sont tr s diversifi s mais ils accordent tous une valeur l environnement et comportent trois atouts en commun qui font leur succ s ces derni res ann es
54. pers v rance tout au long de mes tudes Je remercie galement plus largement l ensemble de mes professeurs amis et proches qui ont suscit mon go t pour l cologie et la d fense de l environnement Enfin je tiens souligner le professionnalisme et l enthousiasme de l quipe p dagogique du Centre universitaire de formation en environnement et d veloppement durable de l Universit de Sherbrooke sans qui ma formation de ma tre en environnement n aurait pas t aussi bonne et enrichissante TABLE DES MATI RES INTRODUCTION rm eera me ont nr he nent names nee rente a 1 1 TAT ACTUEL DES CONNAISSANCES RS tee ed sn 4 1 1 Bref historique sur l mergence de l conomie de l environnement 4 1 2 Pourquoi donner une valeur conomique la biodiversit 7 1 3 Comment donner une valeur conomique la biodiversit 10 1 3 1 Autour du concept de services cosyst miques 11 1 3 2 La biodiversit comme bien conomique 13 1 3 3 Bilan des m thodes d valuation financi re de la biodiversit 2 14 1 3 4 Valeur conomique totale 17 1 4 Incertitudes et questionnements actuels 18 1 4 1 Limites m thodologiques de l valuation conomique des SE 18 1 4 2 Principales controverses d ordre thique 20 2 BIOCOMPTA EXP RIMENTATION DE VALORISATION FINANCI RE DE LA BIODIVERSIT 21 2 1 Fondamentaux et principes de l outil 21 2 1 1 Ap
55. premi res colonnes de l onglet habitat Sur le logiciel BioCompta Rechercher dans le logiciel BioCompta les informations obtenir pour la valorisation des habitats mode modification du programme onglet valorisation habitat colonne param tres renseigner 11 12 Eventuellement ajouter ces l ments l onglet habitat cr er de nouvelles colonnes 13 14 ainsi que pour les habitats ET ract ristiques communes type d habitat contexte r glementaire qualit 16 17 Sur le logiciel B p 4 s m Pr t Am 10 C D Figure Apparence g n rale de document Excel 115 Projet Commanditaire Localisation de l tude Ann e de r alisation Nom du charg de projet Gaiadomo Nom de l auteur des donn es remplies tapes d une tude typique de valorisation financi re BioCompta Visite terrain n 1 Prendre connaissance des lieux et des environs D terminer les habitats pr sents Au bureau Remplir les trois premi res colonnes de l onglet habitat Sur le logiciel BioCompta Rechercher dans le logiciel BioCompta les informations obtenir pour la valorisation des habitats mode modification du programme onglet valorisation habitat colonne param tres renseigner ventuellement ajouter ces l ments l onglet habitat cr er de nouvelles colonnes Visites terrain suivantes Remplir les fiches pr par es pour chacun des groupes d esp ces ainsi que pour les habitats Au bureau D term
56. premiere fois prix nature html page consult e le 7 mars 2014 Aoubid S Laurans Y et Lem nager T 2011 Les paiements pour services environnementaux De la th orie la mise en oeuvre quelles perspectives dans les pays en d veloppement n SYLVAMED savoir http www sylvamed eu docs 07 A Savoir_FR pdf page consult e le 24 avril 2014 AFIE 2014 Actes du colloque n Ingelaere R Cau E Blervacque L P Chevassus Au Louis B Comiti A Iglesias D Verdier M Fioen A Colas H Dumoulin C Bourel B Int grer la biodiversit dans la strat gie des entreprises et des territoires Lilles 13 d cembre 2013 Bagstad K J Semmens D J Waage S et Winthrop R 2013 A comparative assessment of decision support tools for ecosystem services quantification and valuation Science Direct Ecosystem services Vol 5 p 27 39 Barbault R 2005 Biodiversit cologie et soci t s In CAIRN INFO Revues La biodiversit est elle encore vivante http www cairn info article php ID_ARTICLE ECOPO_030_0027 page consult e le 7 f vrier 2014 Barnaud C Antona M et Marzin J 2011 Vers une mise en d bat des incertitudes associ es la notion de service cosyst mique VertigO vol 11 n 1 p 1 12 Barton et Gomez Baggethun 2013 Classifying and valuing ecosystem services for urban planning Ecological Economics n 86 p 235 245 Basini B 2014 Lepage Pour punir les crimes contre l env
57. r ellement pr sentes sur le site Les sites pr sentant un fort int r t patrimonial b n ficient la plupart du temps d un statut de protection le param tre vaut alors 0 2 Les ZNIEFF et les ZICO pond rent le param tre 0 2 galement Certains espaces naturels comportant un int r t l chelle internationale font l objet d engagements internationaux Ils sont alors vis s par la convention RAMSAR ou le Programme Man And Biosphere Ces engagements t moignent d un int r t patrimonial grande chelle et apportent une valeur de 0 2 au param tre La connectivit est le dernier param tre g n ral pour les habitats Elle fait intervenir l int gration fonctionnelle de l habitat dans le milieu environnant La Bio valuation est en mesure de l estimer La connectivit peut tre forte et conf re au param tre une valeur de 0 2 0 1 si elle est moyenne et 0 dans le cas o elle est nulle Ces param tres permettent donc de r aliser l ajustement de la valeur selon l int r t patrimonial et cologique de l habitat Le calcul de l unit de valeur cologique ajust e Q est le suivant Q P x 1 o O lt 2 lt 1 avec P la valeur brute issue de la bibliographie 6 le taux d actualisation et la somme des valeurs des cinq param tres ci dessus nonc s Deux indicateurs finaux sont comptabilis s dans le cas des habitats la surface afin d obtenir une valeur en an partir d une valeur l
58. r es broussailles Quelques services de r gulation et alpines et subalpines d approvisionnement 5 5 Maquis garrigue landes pineuses Quelques services de r gulation et m diterran ennes milieux v g tation scl rophylle d approvisionnement 6 Bois et for ts 6 1 For ts de feuillus caduques et feuilles persistantes 6 2 For ts de conif res Tous services cosyst miques Tous services cosyst miques 6 3 For ts mixtes Tous services cosyst miques 7 Espaces ouverts sans v g tation ou avec peu de v g tation 7 1 boulis rochers falaises affleurements grottes Aucune donn e 7 2 Glaciers et neiges ternelles 7 3 Milieux v g tation clairsem e Quelques services de r gulation et culturels 8 Territoires agricoles cultiv s 8 1 Terres arables irrigu es et hors p rim tre Plusieurs valeurs de services de r gulation d irrigation d approvisionnement et culturels T Plusieurs valeurs de services de r gulation et 8 2 Rizi res culturels 8 3 Cultures permanentes vignes vergers et petits Quelques services de r gulation fruits oliveraies plantations 8 4 Zones agricoles h t rog nes Quelques services de r gulation 9 Habitats artificialis s Plusieurs valeurs de services de r gulation et 9 1 Espaces verts parcs jardins culturels 9 2 quipements sportifs et de loisirs Aucune valeur bibliographique trouv e 9 3 Sites d extraction industrielle mines d charges
59. r sultats Natures Sciences Soci t s n 18 p 414 423 Salles J M 2011 Valuing biodiversity and ecosystem services Why put economic values on Nature Sciences Direct publi par Elsevier Masson SAS n 334 p 469 482 Sivigny D 2010 Note sur l int r t conomique de certaines esp ces dites nuisibles en Haute Normandie n La buvette des Alpages Note DREAL http bdm typepad com files nuisibles note_dreal pdf page consult e le 8 juin 2014 Sukhdev P 2008 L conomie des cosyst mes et de la biodiversit Rapport d tape TEEB In The Economics of the Ecosystems and Biodiversity TEEB Reports http www teebweb org wp content uploads Study 20and 20Reports Additional 20Reports Interim 20report TEE B 20Interim 20Report_French pdf page consult e le 5 f vrier 2014 TEEB 2009 L conomie des cosyst mes et de la biodiversit pour les d cideurs nationaux et internationaux R sum Prendre en compte la valeur de la nature In TEEBWEB The Economics of Ecosystems amp Biodiversity http www teebweb org media 2009 11 National Executive Summary_French pdf page consult e le 30 janvier 2014 TEEB 2010a The Economics of Ecosystems and Biodiversity The Ecological and Economic Foundations In TEEBWEB The Economics of Ecosystems amp Biodiversity http www teebweb org wp content uploads Study 20and 20Reports Reports Ecological 20and 20Economic 20F oundations TEEB 20Ecological 20and 20Ec
60. sont entr es une une dans le logiciel Excel selon le processus indiqu dans le chapitre pr c dent Cependant toutes les esp ces recens es dans Bois des Espeisses n ont pas t ins r es dans le logiciel pour trois principales raisons Premi rement le logiciel est lourd et n cessite beaucoup de temps pour y entrer chaque esp ce Deuxi mement certains groupes faunistiques n ont pas de valeur dans le logiciel ou une valeur quivalente 0 comme les amphibiens les insectes ou les mollusques Ainsi seuls les groupes o certaines esp ces avaient une valeur associ e ont t entr s dans le logiciel Il s agit des mammif res incluant les chiropt res des oiseaux et des reptiles Concernant la biodiversit les donn es de terrain ne suffisent pas valuer de mani re compl te les esp ces animales En effet certaines donn es comme la position g ographique pr cise des esp ces ou encore le nombre d individus contact s manquent ind niablement l valuation Pour chacune de ces situations o la donn e est impr cise ou inexistante un compromis a t adopt en accord avec le sp cialiste de la faune chez Ga adomo En premier lieu le nombre d individus potentiellement pr sents sur le site a t estim minima un individu par parcelle o la pr sence de l individu tait soup onn e Dans le cas des esp ces potentiellement pr sentes c est dire celles voqu es dans la bibliographie elles
61. termination d une valeur conomique de chaque b n fice ibid Les extr mit s de la chaine sont galement reli es par les pressions socio conomiques qui agissent autant sur la qualit des milieux naturels que sur la d termination de la valeur 10 cosyst mes et biodiversit Structures et FR processus A biophysiques Fonction A ex habitat bois ex coulement ner ens see T Bien tre humain ou productivit lent de leau ou Service i Contexte socioculturel primaire nette n biomasse J F R E ee protection E ne contre les B n fices DPETT SENS EE TETE ET EEET EEE TEE inondations ou 3 A produits T ex contribution exploitables RU semane a humain tel que la sant ou la ex volont I s curit payer pour lai his ot protection d un S Pressions M bois ou plus de ER produits Figure 1 1 De la structure et la fonction des cosyst mes aux services cosyst miques b n fices et valeurs traduction libre de TEEB 2010a p 11 1 3 1 Autour du concept de services cosyst miques Le MEA insiste sur les liens existant entre les cosyst mes et le bien tre humain notamment travers l approche des services d origine cosyst mique MEA 2005a Ils sont alors d finis comme les services que procurent les cosyst mes dont les humains peuvent tirer des b n
62. utiliser pour obtenir un rendement cosyst mique le plus r aliste possible a t longuement r fl chie avec les conseils de sp cialistes dans le domaine de la recherche tels que M Jean Michel Salles directeur de recherche au CNRS de Montpellier et M Jean Pierre Amigues directeur de recherche l INRA de Toulouse Certains aspects sont d ailleurs encore en construction et l ensemble est en am lioration continue 26 2 2 1 Choix des l ments valoriser La BioCompta cherche prendre en compte l ensemble des l ments caract risant la biodiversit Il convient donc de comptabiliser chacune des esp ces animales ou v g tales qu elles soient ordinaires ou d int r t patrimonial ainsi que leurs fonctions dans le syst me complexe du vivant et plus pr cis ment dans leur habitat L habitat d limit au sein d une parcelle dans le programme correspond une unit biologique uniforme dans sa composition animale v g tale et paysag re Les fonctions cologiques sont refl t es travers les services d origine cosyst mique l interface entre les propri t s naturelles des cosyst mes et les b n fices que l Homme peut en tirer tels que d finis dans le premier chapitre Le lien polymorphe entre la biodiversit et les SE convient d tre pr cis La biodiversit joue un r le direct facilement perceptible par la production d aliments et de mat riaux bruts Elle joue galement un r le indirect
63. 1 partie M1 Superficie 5 49 ha Qualit de l habitat 4 favorable Connectivit 2 moyenne Patrimonialit sans KKK Parcelle 3 partie M3 Superficie 13 48 ha Qualit de l habitat 2 moyen Connectivit 3 moyenne Patrimonialit sans ro Parcelle 4 partie M4 v Superficie 4 02 ha v Qualit de l habitat 2 moyen y Connectivit 3 moyenne v Patrimonialit zone ZNIEFF e Pelouse brachypodes rameux Parcelle 5 partie Pelouse v Superficie 6 88 ha v Qualit de l habitat 4 Favorable y Connectivit 1 Nulle v Patrimonialit ZNIEFF Partie int rieure ferm e au public e Pelouses du mesobromion Parcelle 2 partie M2 Superficie 2 47 ha Qualit de l habitat 2 moyen Connectivit 3 moyenne Patrimonialit sans KKK e Ch naie verte Parcelle 10 partie V5 V8 vV Superficie 23 24 ha v Qualit de l habitat 2 Moyen y Connectivit 3 Moyenne v Patrimonialit ZNIEFF Ch naie verte Parcelle 6 partie V9 V3 SASS Superficie 12 26 ha Qualit de l habitat 2 Moyen Connectivit 2 Moyenne Patrimonialit ZNIEFF Parcelle 7 partie V2 V4 KKK Superficie 3 87 ha Qualit de l habitat 2 Moyen Connectivit 3 Moyenne Patrimonialit ZNIEFF Parcelle 8 partie V1 KAINE Superficie 1 39 ha Qualit de l habitat 2 Moyen Connectivit 3 Moyenne Patrimonialit sans Garrigues
64. 2010 Dans les ann es qui suivent une s rie d ateliers internationaux d di s la marchandisation et l valuation mon taire de l environnement ont lieu Ils d bouchent entre autres sur le lancement de l valuation des cosyst mes pour le Mill naire ou Millenium Ecosystem Assessment MEA en 2001 Dupras et autres 2013 MEA 2005 a Plus de 1300 experts provenant de 95 pays diff rents se partent alors quatre th mes de travail condition et tendances sc narios r ponses et valuations aux chelles mondiales interm diaires dont les r sultats constitueront des documents de r f rence dans la d termination des divers SE et leurs contributions au bien tre de l Homme MEA 2005b C est alors que l valuation conomique de la biodiversit est envisag e comme un outil d aide la d cision L Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE publie en 2001 un guide m thodologique pour la mon tarisation de la biodiversit qui num re les divers objectifs reli s l valuation conomique de la biodiversit Demont et Sourzac 2011 La l gislation commence d s lors int grer elle aussi la protection de ces services environnementaux notamment l chelle europ enne AU niveau institutionnel le MEA donne suite plusieurs initiatives diverses chelles r gionale et nationale dans une troisi me grande p riode incarn e par l op rationnalisation de la notion de SE
65. 3 Int ha an 2007 90 37 De Groot 2012 PR Mat riel brut Marge brute an 8 Int ha an 2007 7 76 De Groot 2012 H ritage culturel et identit Culturel B n fices cognitifs recherche ducation 317 1016 an 2002 Pugh et Skinner 2002 Loisirs et r cr ation 319 Int ha an 2007 309 99 De Groot 2012 Maintien de la qualit de l eau R gulation S questration de carbone r gulation du climat 21 pr vention de l rosion formation et r tention des sols nb m nages concern s 4 45 US m nage an 2007 4 33 Huang et autres 2007 Approvisionnement Mat riel brut Marge brute an Culturel H ritage culturel et identit B n fices cognitifs et r cr ation 1574 S famille an 2009 1470 42 Landry and Liu 2009 r Maintien de la qualit de l eau R gulation i Pr vention protection contre les perturbations 53 Approvisionnement Approvisionnement en nourriture Marge brute an H ritage culturel et identit DabaratR dlart a539 abat et Rudloff Culturel B n fices cognitifs 6 5 m nage an 2000 7 91 EE cit dans Morardet 2009 oisirs et r cr ation Resistance aux esp ces invasives R tention des d chets et des polluants R gulation Stabilisation du trait de c te pr vention de l rosion 25 368 Int ha an 2007 24651 74 De Groot 2012 S questration de carbone r gulation du climat 479 Int ha an 2007 465 47 De Groot 2012 Pr vention protection contre les perturbations 567 USS ha an 199
66. 4 Entreprises pour l Environnement 2013 Mesurer et piloter la biodiversit In Entreprises pour l Environnement Actualit s http www epe asso org news Mesurer 20et 20piloter 20la 20biodiversite pdf page consult e le 24 avril 2014 Entreprises pour l Environnement 2009 Biodiversit Quelles valeurs Pour quelles d cisions In Entreprises pour l Environnement Ev nements http www epe asso org even Biodiversite 20 20Quelles 20valeurs 20 20Pour 20quelles 20decisions pdf page consult e le 24 avril 2014 Europa 2011 Strat gie de la biodiversit pour 2020 n Europa Synth ses de la l gislation de l UE http europa eu legislation summaries maritime_affairs and fisheries fisheries_resour ces_and_environment ev0029_fr htm page consult e le 27 mars 2014 EVRI 2014 Tableau d affichage In Environmental Valuation Reference Inventory EVRI Fran ais accueil https www evri ca Global HomeAnonymous aspx page consult e le 17 f vrier 2014 Farber S Costanza R Matthew A W 2002 Economic and ecological concepts for valuing ecosystem services Ecological Economics vol 41 n 3 p 375 392 Feng M Liu S Euliss N Young C Mushet D 2011 Prototyping an online wetland ecosystem services model using open model sharing standards Science Direct Environmental Modelling amp Software vol 6 n 4 p 458 468 Fisher B Turner R K et Morling P 2009 Defining and Classifying Ecos
67. 4 Costanza 1994 2 3 sa Approvisionnement en nourriture Marge brute an Approvisionnement Fa Mat riel brut Marge brute an 12 Int ha an 2007 11 66 De Groot 2012 H ritage culturel et identit 21 Int ha an 2007 20 41 De Groot 2012 Ciltur l B n fices cognitifs 22 Int ha an 2007 21 38 De Groot 2012 LS etr r ation 256 Int ha an 2007 248 78 De Groot 2012 381 uUS ha an 1994 Costanza 1994 106 Sous cat gories Services cosyst miques Param tre renseigner Ann e Valeur actualis e R gulation Resistance aux esp ces invasives R tention des d chets et des polluants nb pers an 15 pers an 2010 17 55 CGDD 2010 Stabilisation du trait de c te pr vention de l rosion S questration de carbone r gulation du climat 30 5 US ha an US 2000 242 14 Barbier et autres 2011 Pr vention protection contre les perturbations 8236 US ha an 2008 6603 86 Costanza et autres 2008 2 4 Maintien de la qualit de l eau 785 uS acre 1995 Breaux et autres 1995 Approvisionnement Approvisionnement en nourriture et mat riel brut Marge brute an 15 27 ha an 1995 King et Lester 1995 Culturel H ritage culturel et identit rs ne di be nb pers an 31 6 personne 2007 61 64 Birol and Cox 2007 B n fices cognitifs r cr ation nb pers an 1 2 personne 2007 2 34 Birol and Cox 2007 Loisirs et r cr ation nb pers an 15 pers an 2010 17 55 CGDD 2010 S qu
68. CHIEVE PRIMARY PRODUCTION DISEASE REGULATION WHAT AN INDIVIDUAL z WATER PURIFICATION VALUES DOING Health 5s AND BEING STRENGTH FEELING WELL Cultural ACCESS TO CLEAN AIR AESTHETIC AND WATER i SPIRITUAL EDUCATIONAL RECREATIONAL Social relations SOCIAL COHESION MUTUAL RESPECT ABILITY TO HELP OTHERS COLOR WIDTH Potential for mediation by Intensity of linkages between ecosystem Source Millennium Ecosystem Assessment socio economic factors services and human well being Low Weak EM Medium c Medium BE ioh Strong Figure 1 2 Liens entre services d origine cosyst mique et bien tre humain tir de MEA 2005b p 13 1 3 2 La biodiversit comme bien conomique la base de la valeur conomique une distinction s op re entre la valeur intrins que et la valeur instrumentale d un objet Farber et autres 2002 La valeur intrins que suppose le respect de la vie pour son existence tandis que la valeur instrumentale est fondamentalement anthropocentrique et se base sur l apport de satisfaction humaine par l objet en question La valeur intrins que peut alors tre per ue comme infinie et la valeur instrumentale mesurable par les outils conomiques Ces deux visions distinctes de la valeur ont t port es par deux types d approche de la biologie de la conservation D un c t les conservationnistes ont une vision romantique et s int ressent au bien tre des tres sensibles D un autre c t les gestionna
69. Cheie verte Garrigue cistes cotonneux Mesobromion Pelouse Brachypode rameux Milicu non naturel R alisation Gaiadomo Fafournoux L juin 2012 Figure 3 1 R partition des grands ensembles d habitats naturels pr sents sur le site Bois des Espeisses Ga adomo 2012 p 61 Dans la r alisation du diagnostic cologique Ga adomo a choisi de mener les tudes naturalistes entre l automne 2011 et le printemps de l ann e suivante afin d avoir une repr sentativit maximale de la diversit biologique pr sente sur site Ga adomo 2012 Quatre grands types d habitats ont t identifi s sans compter les zones am nag es La pelouse Brachypode rameux Brachypodium retusum est un habitat domin par de nombreuses plantes annuelles et notamment de petites gramin es Cette pelouse est en mosa que avec des pelouses Brome dress pelouses du mesobromion Ce dernier habitat est une formation herbac e basse et dense caract ris e par le brome dress la gramin e dominante Plusieurs zones de ch naie verte sont galement pr sentes Il s agit d un habitat naturel omnipr sent dans l espace m diterran en Le quatri me habitat pr sent sur le site est la garrigue Ciste cotonneux et Ch ne kerm s Ce type de garrigue peut tre consid r comme une formation d grad e de la for t de Ch ne vert D un point de vue phytosociologique le bois des Espeisses pr sente plusieurs formes d habit
70. Compta de l exp rimentation Bois des Espeisses 44 Valeurs d oiseaux issues de la recherche bibliographique ssssssssssssssseseses 47 Vi Tableau 3 4 Tableau 3 5 Tableau 4 1 Tableau 4 2 Tableau 4 3 Tableau 4 4 Tableau 5 1 Synth se BioCompta de l exp rimentation alternative Bois des Espeisses 49 R sum des principaux constats et points am liorer d apr s l exp rimentation BioCompta sur le cas Bois des Espeisses 532 Valeurs bibliographiques d occupation de divers habitats pour l cureuil roux 59 R sultat du calcul des rendements conomiques par hectares pour Bois des ESP ISSES 3 522 2 mue man na Per da Ds D da nee di dde tu 60 Comparaison des services cosyst miques valoris s dans BioCompta et des services cosyst miques g n raux propos s par le CGDD pour le cas d tude du Bois des ESp isses lan dant rares date akian Kaaa tree lente 61 Liste des modifications du logiciel BioCompta propos es pour son am lioration s es at nn M n e et re ne tetes 63 Revue des outils d valuation des services cosyst miques 80 vii LISTE DES ACRONYMES DES SYMBOLES ET DES SIGLES AFIE AFP B amp SE BD CAS CGDD CICES CREDOC EDA EVRI FAO ha IPBES MEA MEDDE MNHN OCDE PSE RAMSAR SE SIG TEEB UICN UNEP VET ZICO ZNIEFF Euros Association Fran aise des Ing nieurs cologues Agence F
71. Ding et autres 2005 R gulation des flux d eau 689081 an 2002 Agus 2002 nb m nages concern s 649 yen m nage an 2013 5 23 Natuhara 2013 Recharge des nappes phr atiques nb m nages concern s 505 yen m nage an 2013 4 07 Natuhara 2013 i Maintien de la qualit de l eau 10036723 an 2002 Agus 2002 nb m nages concern s 642 yen m nage an 2013 5 18 Natuhara 2013 R tention des d chets organiques 306 124 an 2002 Agus 2002 8 2 R gulation locale du climat 1618 400 an 2002 Agus 2002 en ave 10 317 an 2002 Agus 2002 pr vention de l rosion nb m nages concern s 445 yen m nage an 2013 3 59 Natuhara 2013 Approvisionnement Approvisionnement en nourriture Riz Marge brute an Poissons autres Marge brute an H ritage culturel et paysages nb m nages concern s 394 yen m nage an 2013 3 17 Natuhara 2013 Culturel loisireti cr ation nb m nages concern s 290 yen m nage an J 2013 2 34 Natuhara 2013 5 469 794 an 2002 Agus 2002 107 Code TE Nu Sous Param tre F l ENS Service Services cosyst miques HE K i VELGI Unit Ann e A Source e c1 o cat gories renseigner actualis e 30763 7 RMB ha an 2006 41 36 Jim et Chen 2009 refroidissement local 15 US arbres 1997 McPherson et autres 1997 r chauffement local 10 USS arbres 1997 McPherson et autres 1997 R gulation du microclimat 10 US arbres an 1999 17 42 McPherson et autres 1999 870 000 US 1999 McPherson et autres 1999 refro
72. EGETATION 7 ESPACES OUVERTS SANS 3 VEGETATION OU AVEC PEU DE VEGETATION 7 ESPACES OUVERTS SANS 4 VEGETATION OU AVEC PEU DE VEGETATION 7 ESPACES OUVERTS SANS 5 VEGETATION OU AVEC PEU DE VEGETATION 73 73 73 73 478 478 478 478 Moyenne 0 1 0 2 7 Nulle 0 0 2 Favorable 0 2 Sans Moyen 0 1 Sans 573 60 E 7 sans 573 60 13 48 sans Sans sans Sans M LA p pN NS 669 20 Favorable 0 2 Sans sans 0 Sans 1 416 79 7 732 13 2 690 18 3 946 37 6 BOIS ET FORETS 6 BOIS ET FORETS 6 BOIS ET FORETS 5 PRAIRIES ET MILIEUX A 9 VEGETATION ARBUSTIVE OU HERBACEE 6 1 6 1 6 1 5 5 1195 1195 1195 76 Moyen 0 1 Sans ZNIEFF 0 2 Sans BONE Moyenne 0 1 Nulle a P Moyen P 1673 00 1434 00 91 20 Moyen om 7 SE l l eje N Favorable 0 93 20 510 98 6 474 51 1 993 26 84 82 6 BOIS ET FORETS 6 BOIS ET FORETS 10 11 6 1 6 1 1195 1195 Sans sans 0 Sans Moyen Sans ZNIEFF 0 2 Sans Kean EE A ss FA E AnS 1673 00 1434 00 Moyenne 23 24 6 08 N Le P e P m E g gt m p gt E P N P N N w e Figure 3 2 Capture d cran de l onglet valorisation des habitats simplifi inspir de Ga adomo 2014b 39 38 880 52 8 718 72 3 2 2 Valorisation de la faune Dans l exercice de valorisation de la faune les esp ces
73. En tudiant la jurisprudence des in galit s dans les d cisions de jugements apparaissent clairement Par exemple en 2010 la cour de justice de Paris accorde aux parties civiles 13 millions d euros au titre de pr judice cologique dans l affaire de l Erika Ma tre et Huglo 2012 alors que la cour d appel de Versailles value le pr judice cologique li la pollution aux hydrocarbures du lac du parc de Vanves seulement un euro et cela au cours de la m me ann e R ju 2012 Selon le pr sident de la commission environnement du club des juristes Yann Aguila les magistrats sont parfois d munis et ne savent pas quelle base juridique se r f rer Ceci explique la volont de cr er un r gime de r paration du pr judice environnemental en l introduisant dans le code civil ibid En mai 2013 le S nat a alors vot en faveur de l int gration de la notion de dommage caus l environnement dans le code civil fran ais afin d asseoir solidement les futurs jugements Desjardins 2014 Si le pr judice cologique tend tre notoirement consid r alors comment chiffrer le dommage environnemental C est l que l conomie de l environnement trouve une l gitimit Pour le moment les principaux obstacles la mise en place d une valuation conomique r guli re est l absence de m thode et de donn es centralis es ainsi que le manque d experts sp cialis s Un travail collaboratif des scientifiques
74. Ils corrigeraient les d faillances de march travers une meilleure prise en compte des impacts des activit s anthropiques ils rendraient possible l application de la th orie des incitations qui veut que les agents aient une meilleure conduite 72 lorsqu ils y sont encourag s et ils permettraient de mettre contribution les acteurs priv s ce qui concourrait r duire certains d ficits financiers Les cat gories d instruments de march s vont des certifications et labels aux accords de type coasien change de droits entre agents en passant par la cr ation de permis dans tout ce qui touche l environnement Conar 2011 Parmi ces instruments de march les payements pour services environnementaux PSE se distinguent nettement et sont en plein d veloppement constituant un sujet d actualit Le journal Ecosystem Services a d ailleurs consacr un volume entier aux articles scientifiques concernant les PSE Elsevier 2014 Les PSE consistent en un transfert de ressources financi res entre les b n ficiaires d un service environnemental et les fournisseurs de ce service ou du moins ceux qui permettent la pr servation de ce service par une utilisation du sol raisonn e Sukhdev 2008 Mayrand et Paquin 2004 II s agit ainsi de promouvoir les externalit s environnementales positives soit les b n fices indirects tir s des cosyst mes en misant sur l adh sion volontaire des producteurs en change d un
75. MG pdf ED20 pdf page consult e le 6 f vrier 2014 CGDD 2011 tudes amp documents Evaluation conomique des services rendus par les zones humides Enseignements m thodologiques de mon tarisation In Service de l conomie de l valuation et de l int gration du d veloppement durable http www developpement durable gouv fr IMG pdf ED49 pdf page consult e le 26 f vrier 2014 CGDD 2013 Mon tarisation des biens et services environnementaux Quelles utilisations pour les politiques publiques et les d cisions priv es In Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Etudes et documents http www developpement durable gouv fr IMG pdf E _D98 actes seminaire monetarisation_2012 2 pdf page consult e le 12 juin 2014 Chevassus au Louis B Bielsa S Martin G Pujol J L Richard D et Salles J M 2009 Approche conomique de la biodiversit et des services li s aux cosyst mes Contribution la d cision publique n La documentation fran aise Rapports publics http www ladocumentationfrancaise fr var storage rapports publics 094000203 0000 pdf page consult e le 5 f vrier 2014 Colon M Mattersdorf G et Pavageau C 2009 La place de l valuation conomique de la biodiversit et des services cosyst miques dans les processus de d cision In Universit de Paris 3 Promotion ENGREF http www iheal univ paris3 fr sites www iheal univ paris3 fr files l 20valeur
76. Services http solves cr usgs gov Social Values for Ecosystem ENVISION ntegrated Modeling Platform http envision bioe orst edu Default aspx EPM Ecosystem Portfolio Model http geography wr usgs gov science sFlor idaPM html INnFOREST http www timmonsgis com EcoAIM Ecologcial Asset Inventory and Managament Waage et autres 2011 ESValue Waage et autres 2011 EcoMetrix http www parametrix com what we do environmental ecometrix NAIS Natural Assets Information System http www sig gis com services environmental mapping Etape d insertion dans le processus de d cision Mod lisation et cartographie l chelle des paysages amp Evaluation non mon taire Mod lisation et cartographie l chelle des paysages Mod lisation et cartographie l chelle des paysages Mod lisation et cartographie l chelle des paysages Mod lisation et cartographie l chelle des paysages amp Evaluation non mon taire Mod lisation et cartographie l chelle des paysages amp Evaluation non mon taire Mod lisation et cartographie l chelle du site Evaluation mon taire Description SolVES est une extension pour le logiciel de g omatique ArcGIS destin valuer cartographier et quantifier les SE culturels Plateforme g omatique robuste ENVISION int gre des mod les de consommation et de production tel que InVEST afin de fournir des analyses
77. VALORISATION FINANCI RE DE LA BIODIVERSIT RECOMMANDATIONS POUR L OUTIL BIOCOMPTA Par Camille Dilet Essai pr sent au Centre universitaire de formation en environnement et d veloppement durable en vue de l obtention du double dipl me de ma trise en environnement et de master en gestion int gr e de l environnement de la biodiversit et des territoires Sous la direction de Monsieur Yann Le Goff MA TRISE EN ENVIRONNEMENT UNIVERSIT DE SHERBROOKE MASTER COLOGIE BIODIVERSIT UNIVERSIT DE MONTPELLIER Il Juin 2014 SOMMAIRE Mots cl s Biodiversit service cosyst mique outil valuation conomique valorisation financi re piste d am lioration recommandation application BioCompta Ga adomo La mon tarisation des biens et services environnementaux est une discipline jeune dont les principes et les limites demandent tre connus avant de la pratiquer En effet l valuation conomique de la biodiversit a certes de nombreux int r ts mais elle est un exercice difficile qui requiert des pr cautions d utilisation tous les niveaux de la d finition de la biodiversit comme bien conomique l insertion des valeurs mon taires dans le syst me socio conomique Un des l ments cruciaux retenir d une description globale de la d marche de valorisation financi re des cosyst mes est sa finalit qui n est pas d introduire la biodiversit et les services cosyst miques
78. a structure et la fonction des cosyst mes aux services cosyst miques b n fices et valers n iea e e e nan nan Mine 11 Liens entre services d origine cosyst mique et bien tre humain 13 D composition de la valeur conomique totale accompagn e des services cosyst miques et des m thodes d valuation associ es 18 Limites dans l valuation mon taire des cosyst mes 19 Sch matisation du d roulement d une utilisation simple en mode tude de SI rain nn AR de M Te ane oral ee as en see done ete ee ve anne 26 R partition des grands ensembles d habitats naturels pr sents sur le site Bois deS ESPEISS ES rar mem he Aa OEA E ER a AEE ets eee dents ne a a 36 Capture d cran de l onglet valorisation des habitats simplifi 39 Capture d cran d une partie de l onglet faune simplifi valorisation des mammif res sur les trois premi res parcelles 42 Copie d cran du graphique repr sentant la participation respective de chacun des groupes d esp ces au rendement conomique de l cosyst me 43 Copie d cran du graphique repr sentant la proportion d animaux non pris en compte et ceux pris en compte dans le rendement conomique de l cosysteme s is et ner SN een nee een en Tee Sie te Pre 44 Synth se BioCompta de l exp rimentation Bois des Espeisses 45 Copie d cran du graphique repr sentant la proportion d animaux non pris en compte et pr
79. abilis s dans la valeur des habitats o le syst me interactif de la diversit biologique est valu plut t que la participation de chaque composante aux fonctions du milieu Cependant outre la contribution des esp ces aux SE la biodiversit a une valeur en elle m me et pour elle m me Cette valeur est non instrumentale et oscille entre valeur d existence valeur esth tique et valeur identitaire et culturelle Colon et autres 2009 Cette valeur que l on nommera ici valeur intrins que est cependant difficile d terminer elle r side dans la conciliation des valeurs d un environnement utile d fini par l conomie du bien tre et des valeurs thiques Ainsi c est la valeur qu attribuent les individus la biodiversit qui d terminera une valeur intrins que La biodiversit peut tre valu e par diff rents types de valeurs les valeurs marchandes les valeurs justes les valeurs de maintien de l esp ce les valeurs des SE r alis s et les valeurs d existence Peters 2014 Brahic et Terreaux 2013 La valeur marchande est la plus r pandue Elle correspond au prix de vente ou d achat de l esp ce sur le march C est une valeur qui varie en fonction de l offre et la demande et qui fluctue constamment Peters 2014 La valeur juste est la valeur juridique obtenue notamment lors de condamnation aupr s des tribunaux Cette valeur se compose g n ralement d une amende de dommages et int r ts et du rembou
80. abitats marins et c tiers des territoires agricoles ainsi que des habitats artificialis s Les SE associ s ont t trouv s avec facilit dans la litt rature avec 8 10 SE par cat gorie d habitat Ce sont 74 valeurs qui ont t relev es dans diverses tudes relatives aux SE avec pas moins de 40 sources d tudes enregistr es et plus du double pass es en revue au total Malheureusement ces valeurs ne sont pas r parties de mani re gale entre les diff rents SE et habitats Les terres agricoles ou encore les espaces verts et parcs urbains font l objet de davantage d tudes conomiques que les autres habitats tudi s Les r sultats de la recherche de valeur sont plut t encourageants pour Ga adomo car de plus en plus d tudes sur l valuation mon taire des SE sont disponibles Ce travail de recherche bibliographique doit donc tre r p t r guli rement afin de surveiller les publications Cependant la recherche de valeurs pertinentes est un exercice long et fastidieux environ une demi journ e de travail par habitat a t n cessaire pour obtenir le r sultat pr sent 33 2 4 Limites de l outil La BioCompta est encore en recherche et d veloppement Cependant le programme est dans sa globalit fonctionnel Des limites s imposent l outil en d pit de la volont de cr er un instrument fiable et robuste La premi re limite la fiabilit des estimations de valeurs r side dans le recueil
81. aissent incoh rents avec un raisonnement bas sur les l ments cologiques L analyse graphique est l g re et pourrait tre compl t e par davantage d l ments La page de garde r sume l analyse en donnant le nombre d esp ces tudi es Elle indique 232 esp ces tudi es or il n y a que 63 esp ces entr es Les valeurs d actualisation m taient pas les bonnes au d but de l tude ce qui a permis de comprendre que le logiciel ne sait pas syst matiquement quelle est l ann e en cours principaux constats et points am liorer l exp rimentation BioCompta sur le cas Bois des Espeisses suite d apr s Aspects revoir et pistes de r flexion Faire en sorte que les donn es n cessaires BioCompta soient r colt es pendant les phases de terrain la recherche de valeurs esp ces floristiques et directement la BD Poursuivre pour les compl ter BioCompta La m thodologie d valuation des esp ces floristiques est am liorer Proposer un r sultat du rendement conomique par parcelle et par hectare car la notion de surface joue beaucoup sur la valeur finale de la parcelle Proposer un graphique du rendement cosyst mique par hectare et par parcelle avec le d tail faune flore habitat Proposer un graphique du nombre de SE valoris s sur le nombre de SE existants pour chaque parcelle Le logiciel comptabilise le nombre d esp ces diff rentes par parcelle et les cum
82. ameemenie gt Rendements gt Rendements CONOMIQUE Habitat Faune Flore PARCELLE 10 38 880 52 78 82 38 959 34 6 20 510 98 585 90 21 096 88 11 8 718 72 78 82 8 797 54 3 7 732 13 542 70 8 274 82 7 6 474 51 306 46 6 780 97 5 3 946 37 311 22 4 257 58 1 3 411 49 174 32 3 585 80 4 2 690 18 87 52 2 777 70 8 1993 26 101 82 2 095 08 2 1416 79 104 17 1 520 96 9 84 82 87 52 172 33 Rendement Rendement Moyen parcelle Total 8 938 09 an 98 319 00 an 3 3 Retour d exp rience L exp rimentation Bois des Espeisses a permis de d celer quelques incoh rences et plusieurs points am liorer pour le perfectionnement de l outil Avant de lister les points probl matiques du logiciel il faut souligner les aspects positifs qui ont t appr ci s au cours de sa manipulation L utilisation du logiciel Excel BioCompta est tr s instinctive cependant il est n cessaire d avoir compris les principales fonctions qu il propose et la mani re dont les liens entre les fen tres modales et les feuilles se font Toutes les formules de l interface sont actives et aucun probl me majeur concernant les fonctionnalit s du logiciel n est relever 49 Le temps de la r alisation de l tude BioCompta est estim environ 20 heures de travail du rassemblement des donn es requises la manipulation du logiciel et l analyse des r sultats L estimation exclut l exp rimentation alternative et les recherches pr liminaires de vale
83. analyse graphique fournissent respectivement le rendement conomique des parcelles et les caract ristiques relatives cette valeur valeur prise en compte participation relative etc Enfin le programme h berge la bibliographie li e aux valeurs brutes Il existe plusieurs modes d utilisation du logiciel permettant l affichage des seuls onglets et param tres n cessaires selon l objectif de la manipulation L onglet Pilotage programme permet de basculer entre les diff rents modes Le mode modification du programme affiche toutes les composantes d crites ci dessus Les sp cialistes peuvent ainsi modifier ou compl ter les param tres fondamentaux de l outil et le remanier Le mode d monstration client permet de conserver seulement les l ments n cessaires la compr hension du programme et masque les d tails techniques pour une meilleure lisibilit Le mode tude de site utilis pour un cas d tude concret masque les onglets BD les barres de formule et les autres aspects qui permettraient de modifier l interface Un mode r glage d tude permet de modifier une tude d j r alis e ou en cours de r alisation Enfin une derni re option est la r initialisation du programme qui efface les donn es renseign es pour l tude pr c dente et permet d en d buter une autre avec une interface vierge L interface du programme Excel se veut instinctive et claire Le d roulement d une utilisation basique en mode tud
84. ans lequel l outil est con u et d velopp il est important de s int resser ses auteurs et donc l entreprise Ga adomo Cr en 2006 Ga adomo est un bureau d tude et de conseil en biodiversit actuellement compos d une dizaine de professionnels sp cialistes ou g n ralistes dans le domaine de la biodiversit Ces derniers forment une quipe pluridisciplinaire aux comp tences av r es tant sur le plan naturaliste que sur les plans technique juridique et formation Le savoir faire de ces sp cialistes a t mis en uvre pour int grer la biodiversit comme facteur de d veloppement Des outils pertinents en mati re de conseils et d aide la d cision dans le domaine de la biodiversit ont ainsi t 83 d velopp s en collaboration avec les principaux protagonistes scientifiques associations entreprises et pouvoirs publics L originalit de Ga adomo repose sur sa volont de mettre en vidence le lien essentiel qui unit biodiversit et int r ts strat giques D une part le p le bureau d tude bas Avignon assure les phases d tude des projets et se positionne comme un assistant aux ma tres d ouvrage D autre part le p le Consulting bas Paris accompagne les organisations dans leur engagement envers la biodiversit travers des audits des outils d aide la d cision et l laboration de strat gie La pluridisciplinarit de l quipe d partag e dans ces deux p les lui per
85. ansit pour qui le site d tude est un couloir de d placement vital La valeur qui doit tre attribu e ce statut doit tenir compte de l importance du site d tude pour le suivi de l individu En effet dans l hypoth se o le site disparaitrait deux cas de figure peuvent se pr senter l individu est fortement perturb ses chances de survie diminu es ou sa capacit de reproduction impact e ou bien l individu parvient d vier son parcours et modifier son couloir de d placement au profit d un autre site favorable Le site de transit n est donc pas aussi vital pour une esp ce migratrice que pour une esp ce nicheuse cependant son existence participe au bon d roulement du cycle de vie de l animal Pour ces raisons il est propos d attribuer une valeur de 0 5 au crit re nidification dans le cas o l oiseau est en transit De plus puisqu il ne s agit plus seulement de la probabilit de nidification de l oiseau dans ce crit re il est conseill de le renommer avec le terme statut biologique propos de l valuation du nombre potentiel d individus sur une parcelle pour chacun des taxons faunistique il est conseill de trouver une alternative au dire d expert Un indicateur de la densit potentielle de l esp ce est donc propos par le naturaliste et cologue Patrick Peters L valuation de densit d accueil EDA est un indice permettant d valuer en moyenne la pr sence d une esp ce partir d observations na
86. atifs aux manipulations ne pas oublier pour le bon d roulement de l tude Par exemple lors de l exp rimentation l tudiante a d couvert que certaines fonctions n taient pas automatis es comme la mise jour de l ann e en cours ce qui n cessite une manipulation pr liminaire l entr e des donn es Ainsi la liste des tapes suivre accompagn e des remarques de chacun permettrait n importe quelle personne du bureau 54 d tude de se servir de l outil BioCompta assez facilement De plus le roulement important des employ s chez Ga adomo appuie l utilit d une telle fiche de prospection L tudiante a r alis un document de facilitation d une tude BioCompta sur la base de cette recommandation Celui ci est pr sent l annexe 5 Le fichier Excel pourra ensuite tre compl t au fur et mesure des tudes BioCompta et des modifications r alis es sur le logiciel 4 2 Notions de valeurs L avancement du logiciel et l enrichissement des BD concernant la valeur des esp ces n cessitent de s interroger nouveau sur la notion de valeur et le choix adopter dans le cas o plusieurs valeurs sont disponibles En effet l exp rimentation a mis en vidence la possibilit de choisir entre diff rents types de valeurs dans le cas des esp ces d oiseau Quel type de valeur est alors privil gier Certains aspects de la valeur complexe de la biodiversit sont d j compt
87. ation de la biodiversit Ecorev n 83 4 p Maris V 2013 FMOE310 Valorisation de la biodiversit 2013 2014 Notes de cours Montpellier Master Ecologie Biodiversit Universit de Montpellier 2 Maris V Walker J Devictor V Beltrame C Levrel H Bill R Bonneuil C B chet A 2013 Saving Biodiversity from Ecosystem Services BioScience Pre Publication Mayrand K et Paquin M 2004 Le paiement pour les services environnementaux tude et valuation des syst mes actuels n Centre International Centre UNISFERA http www cec org storage 56 4895 _pes unisfera_fr pdf page consult e le 18 mars 2014 MEA 2005b Rapport de synth se de l valuation des cosyst mes pour le Mill naire In UNEP valuation des cosyst mes pour le mill naire http www unep org maweb documents document 447 aspx pdf page consult e le 6 f vrier 2014 M ral P 2010 Les services environnementaux en conomie revue de la litt rature In Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Interrogation de la base TEMIS http temis documentation equipement gouv fr documents Temis 0067 Temis 0067761 18404 pdf page consult e le 30 janvier 2014 Millennium Ecosystem Assessment MEA 2005a Ecosystems and Human Well being Synthesis In UNEP valuation des cosyst mes pour le mill naire http www unep org maweb documents document 356 aspx pdf page consult e le 6 f vrier 2014
88. ats propres l tage climatique du m som diterran en s rie du Ch ne vert Ga adomo 2012 36 L inventaire de la flore vasculaire r v le 236 esp ces floristiques sur l ensemble du bois des Espeisses Parmi elles certaines sont repr sentatives d un milieu particulier d autres sont plus ubiquistes susceptibles d tre observ es dans de tr s nombreux habitats tandis que d autres encore sont invasives Ga adomo 2012 Concernant les esp ces faunistiques les prospections ont t cibl es sur les oiseaux les mammif res chiropt res inclus les reptiles et les papillons La biodiversit ordinaire comme la biodiversit patrimoniale et prot g e a t inventori e Trente six esp ces d oiseaux ont t inventori es avec une concentration moindre dans la partie ferm e au public d lhomog n it et la densit en ch nes verts de ce secteur Treize esp ces de mammif res ont t d tect es dont sept esp ces de chiropt res Seulement deux esp ces de reptiles le l zard des murailles et le l zard hispanique ont pu tre observ es au niveau de la zone ouverte au public Concernant les insectes 35 esp ces dont 26 de papillons ont t r pertori es au Bois des Espeisses Des mollusques ont galement t recens s sur le site d tude hauteur de 11 esp ces Le diagnostic souligne que l inventaire de la faune peut sembler peu exhaustif par rapport aux esp ces th oriquement pr sentes
89. au d tude abordent autant la m thodologie employ e les fonctions et aspects du logiciel que la strat gie de d veloppement de BioCompta l utilit d une telle valuation conomique fait aujourd hui consensus chez les conomistes les cologues et les gestionnaires De nombreux domaines d application sont envisag s et envisageables pour BioCompta ce qui procure Ga adomo de belles perspectives d avenir REMERCIEMENTS Je tiens remercier l ensemble de l quipe de ma structure d accueil en stage Ga adomo pour leur accueil et leur soutien tout au long de mon s jour aupr s d eux Je suis particuli rement reconnaissante de l investissement de Yann Le Goff mon directeur d essai dans ce travail Ses recommandations et son dynamisme ont beaucoup jou dans le pr sent r sultat et le respect des ch ances Je remercie galement Ga l Th bault pour son aide technique et son oreille attentive et Patrick Peters pour les r flexions constructives que nous avons chang es ainsi que pour ses conseils avis s J exprime ma profonde gratitude mes parents Brigitte et Jean Paul Dilet qui n ont cess de me soutenir dans mes projets professionnels Ils ont t formidables notamment pour leurs encouragements continus et les nombreuses relectures des versions pr alables cet essai Ma s ur Am lie Dilet est galement une personne ch re mes yeux qui m a inspir le d vouement professionnel et la
90. cad miques en 1997 gr ce au recueil Nature s Services de Daily M ral 2010 En parall le la sph re politique reconnait galement une valeur conomique aux l ments naturels notamment dans la convention sur les zones humides d importance internationale RAMSAR adopt e en 1971 Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture 1994 Tableau 1 1 Historique des grandes initiatives institutionnelles ou politiques organis es selon les trois p riodes relev es par Phillipe M ral 2010 Grands travaux caract re m thodologique Principales initiatives dans la sph re d cisionnelle mergence du concept de service cosyst mique 1981 Ehrlich The causes and consequences of the disappearance of species l origine du concept moderne de SE 1997 Daily Nature s Services Marque la naissance du concept de SE dans les sph res acad miques 1971 Convention RAMSAR Reconnait une valeur conomique aux ressources naturelles 1992 Convention sur la diversit biologique Volont de prise en compte de la dimension socio conomique des cosyst mes M diatisation du concept de mon tarisation des SE 1997 Costanza The value of the world s ecosystem services and natural capital Evaluation des services rendus l homme par la biodiversit l chelle mondiale par R Costanza un des p res fondateurs de l conomie cologique 2001 OCDE Guide m thodologique po
91. celle Cadastre Coordonn es g ographiques etc Ajouter Modifier gt Supprimer Esp ce Classe esp ce parcelle Nb individus etc Ajouter flore animal g Param tres g n raux Code habitat choix parmi 29 types d habitat Ajouter parcelle Param tres Param tres g n raux sp cifiques Protection Menace Statut d indig nat end misme R le cologique Potentiel biologique faune Nidification faune oiseaux Ok Calcul valeur cologique Ajout de l esp ce dans le tableau r capitulatif de l onglet Faune ou flore Qualit intrins que Exemples Engagement international Abondance de lombrics Protection Richesse en potassium Int r t patrimonial Nombre de chasseurs Connectivit Superficie Fen tre modale renseigner Ok Calcul valeur cologique Ajout de la parcelle dans le tableau r capitulatif de l onglet Habitat 2 Valeur des parcelles Rendement Habitat gt Valeur des esp ces Rendement Faune ou flore Synth se Rendement cosyst mique parcelle Rendements Habitat Rendements Flore Rendements Faune Rendement cosyst mique total Analyse graphique Rendement Economique de l Ecosyst me Faune Prise en compte Faune Non Prise en comte Figure 2 1 Sch matisation du d roulement d une utilisation simple en mode tude de site 2 2 D tails techniques de l attribution de valeurs mon taires La m thodologie
92. ces eu wp content uploads 2012 07 CICES V43_Revised Final_Report_29012013 pdf page consult e le 7 f vrier 2014 94 Hamel P et Bouffaron P 2014 Services cologiques le nouvel lan humaniste des sciences environnementales Bulletins electroniques com n 356 http www bulletins electroniques com actualites 75118 htm page consult e le 24 avril 2014 Houdet J 2008 Int grer la biodiversit dans les strat gies des entreprises le bilan biodiversit des organisations In NaturParif Entreprises territoires et environnement http www natureparif fr attachments 143 Guide _oree_et_frb pdf page consult e le 20 mars 2014 Inconnu 2013 Les pertes dues aux catastrophes naturelles quadrupl es en 30 ans In 20minutes fr Plan te http www 20minutes fr economie 1251241 20131118 pertes dues catastrophes naturelles quadruplees 30 ans page consult e le 17 f vrier 2014 INPN 2014a Espaces prot g s n Inventaire national du patrimoine naturel INPN Programmes http inpn mnhn fr programme espaces proteges presentation page consult e le 12 f vrier 2014 INPN 2014b Quelle biodiversit en France In Inventaire National du Patrimoine Naturel Geodiversit http inpn mnhn fr informations biodiversite france page consult e le 8 juin 2014 Intergovernmental Science Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services IPBES 2014 About IPBES In IPBES http www ipbes net about ipbes html pa
93. che de finalit s les questions actuelles sont davantage d ordre m thodologique admettant l int r t d une approche mon taire de la nature Le Goff 2014 20 2 BIOCOMPTA EXP RIMENTATION DE VALORISATION FINANCI RE DE LA BIODIVERSIT La BioCompta est un outil exp rimental d velopp par le bureau d tude et de conseil Ga adomo Il est destin faciliter la d termination de la valeur mon taire d un milieu naturel ou d une parcelle un moment fix dans le temps dans divers objectifs Les principes de cette d marche innovante ainsi que les techniques d valuation pens s par Ga adomo seront pr sent s dans le pr sent chapitre 2 1 Fondamentaux et principes de l outil Avec la BioCompta Ga adomo se plie aux hypoth ses de base qui s accordent avec la d marche de l valuation conomique vue au premier chapitre Globalement nous retiendrons que la valeur de la biodiversit n est ni infinie ni nulle et elle peut tre estim e par l tude des march s des comportements humains ou encore des pr f rences individuelles C est en s appuyant sur ces principes fondamentaux que Ga adomo a d fini sa d marche et son approche m thodologique propre l gard de la valorisation financi re de la biodiversit La BioCompta est destin e fournir une valeur mon taire annuelle d un terrain titre indicatif Il s agit non pas de d terminer un prix n gociable sur le march mais d
94. che du CGDD CGDD 2010c propose un tableau tr s int ressant r capitulant l ensemble des indicateurs biologiques permettant de pond rer ou d valuer les SE et les fonctions cologiques y tant rattach es Ainsi ce document est tr s utile pour l tablissement des param tres renseigner permettant de pond rer les SE dans l onglet Valorisation des habitats Concernant l enrichissement de la BD faune et flore il faut garder l esprit que les valeurs recherch es peuvent tre de type tr s diff rent et donc les sources de ces valeurs aussi Pour ce qui est de la priorisation des recherches de valeurs d esp ces il est conseill de se focaliser sur les esp ces patrimoniales Outre certains aspects pratiques qui font que ces valeurs sont davantage accessibles la biodiversit remarquable a une valeur d existence plus forte que la biodiversit dite g n rale Chevassus au Louis et autres 2009 bien qu il existe certaines entit s non remarqu es dans les esp ces englob es dans la notion de biodiversit 65 g n rale De plus la biodiversit g n rale ou ordinaire Chevassus au Louis et autres 2009 p 5 pour reprendre le terme de Chevassus au Louis est d j valu e en partie travers les SE des habitats La BD faune contient d j un nombre int ressant de valeurs bibliographiques malgr l h t rog n it de leur r partition dans les groupes d esp ces Le groupe des oiseaux est tr s riche e
95. choisi d occuper ce cr neau en se dotant d un outil d aide la d cision la BioCompta La BioCompta permet de traduire en terme mon taire les biens et services cosyst miques d un site en particulier et ce de mani re analyser facilement ses b n fices cosyst miques Cet outil d velopp par Ga adomo ob it une m thode labor e gr ce l expertise du bureau d tude sur les aspects scientifiques et techniques Une tude typique BioCompta se 87 d compose en deux principales tapes Dans un premier temps une r colte des donn es sp cifiques au site dans la bibliographie et sur le terrain est r alis e Dans un second temps le logiciel Excel BioCompta est rempli avec les l ments compil s Une BD regroupant les valeurs conomiques combin es l automatisation des formules de calcul d apr s la m thode de valorisation conomique BioCompta permet d obtenir imm diatement un r sultat de l valuation financi re sous forme d un rendement cosyst mique propre au site d tude par unit de temps La BioCompta est un outil d avenir qui a de nombreuses applications possibles qu il s agisse d aider prendre des d cisions argumenter justifier sensibiliser ou promouvoir la cr ativit De plus aucun outil similaire BioCompta travers le monde n est connu Il semble donc que l outil ait de belles perspectives d avenir si Ga adomo entretient les efforts
96. conomistes et juristes visant la mise en place d une comptabilit nouvelle se fait attendre Hache 2008 En outre alors que la soci t prend peu peu conscience des d g ts sur l environnement et la sant que peuvent entra ner les activit s sur productivistes de l apr s guerre c est le moment de r agir pour cr er une justice capable de punir les crimes contre l environnement hauteur des ravages engendr s quel que soit le pays touch Comme le souligne Corinne Lepage eurod put e et fondatrice du mouvement Ralliement Citoyen les v nements tels que l Erika les boues rouges et le sel des mines de potasse dans le Rhin les proc s sur les organismes g n tiquement modifi s et sur les probl matiques reli es l amiante marquent la n cessit de cr er un tribunal p nal europ en de l environnement et de la sant Basini 2014 Les applications actuelles et potentielles de la valorisation mon taire de la biodiversit en France et l international sont donc tr s diverses et peuvent servir de nombreuses causes en faveur de la biodiversit Cependant il faut toujours rester prudent lorsqu il s agit d utiliser les valuations conomiques car elles pourraient aussi jouer en d faveur de la nature si les outils sont utilis s mauvais escient CGDD 2010b 78 5 3 Positionnement de l outil BioCompta La BioCompta n est pas le seul outil d aide la d cision qui a l ing nios
97. d un rendement conomique bien plus lev que les autres parcelles valu respectivement plus de 41 000 an et 20 000 an En effet la valeur de la parcelle 10 est plus de 4 fois plus lev e que le rendement moyen par parcelle de 9 212 an tandis que la parcelle 6 est deux fois plus lev e que ce dernier Ga adomo 2014b elles seules ces deux parcelles repr sentent environ 60 du rendement total du site Bois des Espeisses Ce sont deux parcelles repr sent es par des habitats de type ch naies vertes Ces espaces forestiers plut t ferm s sont pourtant g n ralement moins riches en biodiversit et jouent donc des r les cosyst miques moins nombreux que les espaces ouverts qui sont des lieux de chasse de transit et des milieux tr s favorables aux insectes pollinisateurs ou non et aux esp ces de petite et moyenne taille telle que les reptiles et oiseaux D autres esp ces ont besoin des deux types de milieux pour effectuer leur cycle de vie des espaces arbor s pour trouver un abri et des espaces ouverts afin de se nourrir Pour ce qui est de la flore les espaces forestiers ont tendance tre 45 touff s par les arbres qui emprisonnent toute la lumi re et limitent la diversification du sous bois tandis que les espaces ouverts sont favorables l implantation de nombreuses esp ces floristiques C est d ailleurs pour ces raisons que l tude Bio valuation appliqu e au Bois des Espeisses a
98. d Sans ou m 2 3 EUR 1 000 0 04 3 06 Sans O Pr occupation 0 04 M diterran d 0 1 k 0 0 14 1 14 3 49 0 5 Individu 0 5 0 87 sylvestre sylvaticus 1 12 inconnue Vulpes 7 r z Sans ou NENS 2 Renard roux 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Pal arctique 0 F 0 0 04 1 04 0 00 1 00 Individu 1 0 00 vulpes 0 00 inconnue A Sans ou Le 2 Sanglier Sus scrofa 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Pal arctique 0 i 0 0 04 1 04 0 00 1 00 Individu 1 0 00 0 00 inconnue Campagnol icrorus Sans ou 3 pag duodecimc 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Subend miq 0 15 0 0 19 1 19 0 00 0 5 Individu 0 5 0 00 proven al inconnue ostatus 0 00 Chevreuil Capreolus A R r y Sans ou Le 3 0 00 Internationale 0 07 Pr occupation 0 04 Pal arctique 0 05 E 0 0 16 1 16 0 00 05 Individu 0 5 0 00 Europ en capreolus 0 00 inconnue Lapin de Oryctolagu R pm j Av r o 3 1 000 0 04 8 87 Sans O Quasimenac 0 08 M diterran g 0 1 0 2 0 38 1 38 12 24 1 00 Individu 1 12 24 garenne s cuniculus 1 12 connu Mulot Apodemus Are Sans ou S 3 f 1 000 0 04 3 06 Sans O Pr occupation 0 04 M diterran d 0 1 5 0 0 14 1 14 3 49 0 5 Individu 0 5 0 87 sylvestre sylvaticus 1 12 inconnue Vulpes P Sans ou i 3 Renard roux 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Pal arctique 0 0 0 04 1 04 0 00 1 00 Individu 1 0 00 vulpes 0 00 inconnue i r j PEREA Sans ou E 3 Sanglier Sus scrofa 0 00 Sans O Pr occupation 0 04 Pal arctique 0 R 0 0 04 1 04 0 00 1 00 Individu 1 0 00 0 00
99. daptabilit de l outil pour son utilisation l tranger ou encore l adaptation de l outil pour des applications futures En conclusion l ensemble des objectifs sp cifiques a t atteint permettant Ga adomo d entrer dans une nouvelle dynamique de d veloppement de l outil BioCompta Ga adomo s av re tre une structure visionnaire qui incite les acteurs en liens avec les milieux naturels porter un regard nouveau sur la biodiversit Avec l ensemble des outils que le bureau d tude et de conseil a d velopp il fournit ses clients les instruments et les pistes de r flexion n cessaires pour orienter la soci t vers un d veloppement plus durable et raisonnable Mais ces clients seront ils au rendez vous assez t t pour redresser la barre de l conomie mondiale temps Les utilisations de l valuation conomique sont nombreuses et diverses simplement il est l gitime de se demander si elles seront bel et bien effectives Maintenant que la biodiversit s est trouv un profil conomique pour tre mise en valeur son int gration devrait se faire rapidement Tout est question de temps de r action avant l action aux agents de changement de faire en sorte qu il soit le plus court possible 89 R F RENCES AFP 2001 Erika la justice donne pour la premi re fois un prix la nature n Ladepeche Actu L v nement http www ladepeche fr article 2008 01 16 426928 erika justice donne
100. de recherches de valeurs approfondies pouvant d boucher surtout sur des valeurs de maintien et des valeurs marchandes Enfin il existe peu d esp ces d arbres et aucun d entre eux ne fait l objet de mesure de protection particuli re N anmoins ils constituent des esp ces cl s pour les cosyst mes Les arbres sont donc galement une priorit dans la valorisation de la flore avec des valeurs marchandes facilement accessibles par l interm diaire des p pini ristes La bibliographie concernant la flore commune pourra ensuite se faire sur le long terme selon les besoins et les moyens du bureau d tude Afin de donner une id e du temps n cessaire pour r aliser ces recherches bibliographiques selon Patrick Peters il faudrait environ trois mois de travail temps complet pour valoriser la flore prot g e trois mois galement pour les valeurs d esp ces Natura 2000 et une quinzaine de jours pour les valeurs des arbres de France m tropolitaine 66 4 5 Recommandations pour le long terme Les pistes d am lioration nonc es jusqu pr sent peuvent tre mises en uvre d s maintenant bien que certaines actions s talent sur plusieurs ann es D autres recommandations plus g n rales pour le perfectionnement de l outil et ses modes d application peuvent galement tre formul es leur prise en compte tant la discr tion de Ga adomo 4 5 1 Concordances BioCompta et Bio valuation Ga adomo est un bureau d tude
101. de N mes France paraissait ad quat Il s agit d une valuation cologique d un espace naturel p riurbain r alis e courant 2011 2012 moins de deux kilom tres du centre ville de N mes cet espace est un v ritable poumon vert pour la commune qui souhaite adopter les mesures de gestion les plus appropri es pour valoriser la biodiversit aupr s du public Ga adomo 2012 35 Le bois des Espeisses est l un des derniers espaces de garrigues bois s de la grande couronne dominant la ville de N mes C est d ailleurs pour son caract re d espace relique vocation foresti re en zone p riurbaine et pour sa qualit cologique et paysag re que le site a t inscrit au r pertoire des ZNIEFF ZNIEFF terrestre de type I Ga adomo 2012 D une superficie totale de 82 hectares ce bois typiquement m diterran en est form de deux parties comme illustr la figure 3 1 la premi re de 57 hectares est ouverte au public et jalonn e de divers quipements r cr atifs tandis que la seconde de 25 hectares est ferm e au public dans un souci de pr servation de la faune de la flore et d un patrimoine b ti en pierre s che fragile Le diagnostic vise donc pr senter et comparer la richesse cologique de la partie int rieure et ext rieure Ga adomo 2012 Grands ensembles d habitats naturels pr sents GAIADOMO N mes Bois des Espeisses L gende Zone ext rieure Zonc int rieure Habitats EM
102. de donn es naturalistes sur les esp ces et les habitats lors des investigations de terrain Les r sultats des inventaires naturalistes ne sont pas toujours la hauteur des r sultats escompt s en mati re de repr sentativit de la biodiversit r ellement pr sente sur le site Ceci est li entre autres aux contraintes externes la prospection telles que les conditions m t orologiques le temps investi et les propri t s intrins ques de la biodiversit qui en font une science inexacte Le Goff 2014 D autre part les esp ces fongiques ne sont pas comptabilis es car cet effort n est pas r aliste En effet la grande majorit de ces esp ces se d veloppent enfouies dans le sol et ne sont jamais apparentes De plus pour celles qui ont un cycle de vie faisant intervenir un stade de d veloppement de type champignon d une grosseur visible l il humain et sortant du sol cela se produit au moment de l automne Or les inventaires se d roulent au cours des deux saisons pr c dentes pour la majorit de la faune et de la flore couramment identifi es Peters 2014a Aujourd hui l outil est op rationnel dans le sens o un certain nombre de valeurs sont disponibles et permettent d estimer le rendement conomique total d un espace naturel de mani re approximative et minima Cependant de nombreuses valeurs manquent encore elles sont int gr es dans le logiciel au fur et mesure des efforts de recherche En out
103. domo 2013b En revanche en dehors de ces r gions naturelles l outil BinCompta tel qu il est constitu pr sent n est pas applicable Son utilisation dans des r gions loign es de la France m tropolitaine requerrait des efforts suppl mentaires de recherches bibliographiques et de compl mentation du logiciel sur le long terme ainsi que l expertise de naturalistes sp cialis s L ensemble des recommandations formul es dans ce chapitre fournit Ga adomo de nombreuses pistes pour agr menter le logiciel et le perfectionner Le d veloppement d un tel outil est un processus long et fastidieux qui s tale sur de nombreuses ann es avant d obtenir un r sultat satisfaisant Des exp rimentations suppl mentaires et des travaux de recherche seront donc n cessaires au fur et mesure de l avancement de l outil En outre Ga adomo doit continuer d changer et de r troagir autant avec ses clients qu avec les universitaires permettant d effectuer un travail collaboratif productif 69 5 LA MON TARISATION DE LA BIODIVERSIT PERSPECTIVES D UTILISATION Ce dernier chapitre traite des possibilit s d application des outils d valuation conomique de la biodiversit et plus particuli rement du cas de BioCompta Une analyse de la demande soci tale concernant ce type d outil et un inventaire des outils d valuation conomique existants permettent de d terminer les perspectives d utilisation de la BioCompta 5
104. dus si l oiseau est nicheur certain par deux s il est nicheur probable et par un si le 40 soup on est trop faible Lors de l entr e d une esp ce d oiseau dans le logiciel BioCompta trois choix sont donc propos s pour le statut biologique de l esp ce nicheur certain probable ou possible Or dans le cas de Bois des Espeisses six esp ces ont t not es en transit ce qui signifie que le site est un couloir de d placement emprunt par ces oiseaux Langlois 2014 Malheureusement il est impossible de comptabiliser ces oiseaux dans l exp rimentation car ils ne correspondent aucun crit re de nidification Ga adomo 2014b Une fois l ensemble des esp ces avec leurs param tres entr s dans le logiciel il est possible de visualiser l ensemble des donn es dans l onglet Faune comme l illustre la figure 3 3 Toutes les esp ces d oiseaux disposent d une valeur dans le cas d tude ainsi que quatre esp ces de mammif res Les reptiles et les chiropt res sont valu s 0O faute de donn es bibliographiques Ga adomo 2014b 3 2 3 Valorisation de la flore Le diagnostic cologique du Bois des Espeisses fait tat de 236 esp ces floristiques pr sentes sur le site d tude Ga adomo 2012 Malheureusement tout comme pour certains groupes faunistiques la flore n a pas pu tre valoris e La premi re raison est le manque de donn es de terrain pr cises D abord les coordonn es g ographiq
105. e Latoxan 2014 29 La valeur du param tre est donc de 0 2 si le potentiel th rapeutique est av r de 0 1 s il fait l objet de bio inspiration et nul s il est inconnu ou inexistant De la m me mani re que pour les habitats le renseignement de ces param tres permet d obtenir la valeur cologique ajust e Q Q P 6 x 1 o O0 lt lt 1 avec P la valeur brute issue de la bibliographie 6 le taux d actualisation et la somme de la valeur des cinq param tres ci dessus nonc s Des param tres suppl mentaires sont remplir afin d obtenir la valeur totale de l esp ce Ainsi le temps de pr sence effectif de l esp ce dans l habitat naturel de m me que le nombre d individus sont n cessaires pour d finir une valeur en an Selon le taxon ajout le stade du cycle de vie le type de g te ou la nidification est ventuellement renseigner La valeur totale de l esp ce animale ou son rendement cosyst mique Xe est obtenue partir du calcul suivant Xe Q x N x K x nidification x stade du cycle de vie x type de g te avec N le nombre d individus et K le temps de pr sence effectif dans l habitat et les autres param tres suppl mentaires sp cifiques au taxon Ainsi les esp ces ont toute une valeur de par leur existence Certaines peuvent avoir une valeur de 0 parce que les donn es manquent mais leur pr sence sera quand m me mentionn e Le cas des esp ces invas
106. e Corine Biotope Typologie du CGDD l tude Pelouse 34 Steppes et prairies calcaires 7 3 Milieux v g tation brachypodes rameux s ches clairsem e 34 5 pelouses m diterran ennes x riques Pelouse du 34 Steppes et prairies calcaires 7 3 Milieux v g tation mesobromion s ches clairsem e ou brome dress 34 3 prairies p rennes denses et steppes medio europ ennes Ch naie verte 45 For ts sempervirentes non 6 1 For ts de feuillus caduques r sineuses et feuilles persistantes 45 3 for ts de ch nes verts m so et supra m diterran ennes Garrigues Ciste 32 Frutic es scl rophylles 5 5 Maquis garrigue landes cotonneux et Ch ne 32 41 Garrigues ch nes kerm s pineuses m diterran ennes kerm s 32 348 Maquis Cistus albidus milieux v g tation scl rophylle La Bio valuation r alis e pour le Bois des Espeisses fournit galement la qualit de l habitat la connectivit et la patrimonialit pour chaque partie d limit e sur la carte A 1 Dans le cas o ces caract ristiques sont identiques pour un m me habitat les parties sont regroup es dans une m me parcelle pour l exp rimentation BioCompta La correspondance des parcelles avec les parties identifi es sur la figure 3 1 ainsi que leurs caract ristiques sont pr sent es ci dessous Leur superficie a t calcul e par cartographie 110 Partie ext rieure ouverte au public e Pelouses du mesobromion Parcelle
107. e de site illustr la figure 2 1 se fait de la mani re suivante Apr s avoir renseign la page de garde l utilisateur se place sur l onglet habitat o il ajoute les parcelles une une chaque entr e de parcelle une fen tre modale est remplir par l utilisateur avec les caract ristiques de la parcelle le code de l habitat les param tres g n raux puis sp cifiques Il est possible de revenir sur cette fen tre en tout temps afin de modifier ou supprimer les informations Les param tres sp cifiques des habitats peuvent galement tre visualis s et modifi s dans l onglet valorisation habitat Une fois les habitats renseign s l utilisateur peut entrer la faune et la flore en se positionnant sur les onglets correspondants De la m me mani re que pour l habitat l utilisateur remplit les caract ristiques de l esp ce et les param tres requis dans une fen tre modale chaque ajout Le calcul se fait alors automatiquement m me si certaines donn es sont manquantes En outre le programme est cens tre capable de s assurer de la coh rence des donn es entr es bonne syntaxe ensemble des informations n cessaires pour le calcul etc Finalement le programme fait automatiquement la somme des valeurs obtenues dans chacun des onglets habitat faune et flore afin de d terminer le rendement cosyst mique par parcelle puis le rendement total 25 DELLE LS _ Ajouter Modifier gt Supprimer Par
108. e logiciel Excel BioCompta Avant d analyser les r sultats obtenus automatiquement par l outil une v rification du bon fonctionnement de celui ci est n cessaire puisqu il s agit d un logiciel non abouti L tude se termine donc par une interpr tation des valeurs conomiques fournies par l outil Un bref retour d exp rience permettra ensuite de lister les points forts et les points faibles de la m thode BioCompta 3 1 Choix du cas d tude Bois des Espeisses Le cas d tude a t choisi parmi les projets r alis s par l agence Ga adomo En tant que bureau d tude et de conseil en biodiversit Ga adomo est tr s sollicit pour la r alisation d tudes naturalistes Ainsi un certain nombre de projets d expertise cologique finalis s et accompagn s des donn es de prospection sont disponibles dans la BD de l agence Sur l avis des sp cialistes en environnement et biodiversit de Ga adomo le choix du cas d tude pour la mise en pratique de l outil BioCompta s est orient vers un cas simple En effet le cas id al pour l exp rimentation est un site dont les caract ristiques cologiques biophysiques et r glementaires sont bien d crites et relativement simples Le cas d tude doit galement avoir fait l objet d une Bio valuation afin de disposer des donn es qualitatives sur les habitats Aux vues de ces besoins le projet de diagnostic cologique du Bois des Espeisses sur la commune
109. e par les organismes de recherche et tr s convoit e par divers acteurs n cessitant 74 de nouvelles approches pour argumenter convaincre g rer juger ou encore sensibiliser notamment dans les mondes de la finance de l entreprise ou de la justice 5 2 1 Domaine de la recherche Le concept de SE a s duit non seulement les conomistes et scientifiques dans le domaine de la recherche mais galement les ONG environnementales World Wildlife Fund The Nature Conservancy etc les institutions internationales Banque Mondiale Programme des Nations Unies pour l Environnement ou encore les institutions r gionales Il semble que ce concept ait rapidement gagn du terrain avec une popularit actuelle cinquante fois sup rieure celle du d but des ann es 1990 et 10 fois plus importante qu il y a 5 ans Hamel et Bouffaron 2014 Les tudes scientifiques s attachant valuer les b n fices rendus travers les SE foisonnent depuis peu Un journal international et interdisciplinaire intitul Ecosystem Services et consacr aux tudes sur le th me des SE a d ailleurs vu le jour en 2012 Ceci met en exergue l effort investi par le secteur de la recherche pour d velopper les connaissances et les valuations ce sujet En France par exemple le laboratoire d conomie et de sociologie de la facult des sciences conomiques de Lille m ne actuellement un large travail de recherche sur les SE intitul BioServ Ce projet p
110. e utilitariste a galement nourri beaucoup de d bats autour de questions d ordre thique Boisvert et Vivien 1998 1 4 1 Limites m thodologiques de l valuation conomique des SE La valorisation conomique des SE comporte des limites m thodologiques qui rendent les r sultats peu fiables et l exploitation de ces r sultats d licate Le Pochat 2013 En effet l exercice se heurte au manque de connaissances humaines sur la complexit et la subtilit des interactions au sein des composantes naturelles comme dans le domaine socio conomique Parmi les principales limites techniques il y a le manque d information diff rents niveaux La biodiversit est encore mal inventori e et la part connue est certainement peu repr sentative du tout Ensuite la d termination des SE partir des l ments naturels est difficile et peut n gliger certaines fonctions cologiques celles ci tant extr mement complexes Chevassus au Louis et autres 2009 18 De plus cette d termination des services que rendent les cosyst mes humanit se rapporte uniquement leurs impacts positifs consid rant que la nature est faite pour contenter le bien tre humain CREDOC 2009 Certains aspects de la nature nous desservent maladies catastrophes naturelles pr dation etc et ils n en sont pas moins importants dans le contr le des processus naturels Maris et autres 2013 Barton et Gomez Baggethun 2013 En outre ces
111. ectes et les 11 esp ces de mollusques non comptabilis s dans cette exp rimentation L entr e de ces esp ces dans le logiciel aurait eu pour cons quence d agrandir la barre des esp ces faunistiques non prises en compte sur la figure 3 5 Rendement Economique de l Ecosyst me 5000 7 4500 f 4000 3500 3000 2500 E Oiseaux 2000 m Mammif res 1500 1000 7 Rendement Economique an 500 7 i if Oiseaux Mammif res Figure 3 4 Copie d cran du graphique repr sentant la participation respective de chacun des groupes d esp ces au rendement conomique de l cosyst me tir de Ga adomo 2014b 43 Faune Prise en compte Faune Non Prise en comte 300 Val 250 v 3 g f aus E Mammif res 150 E Oiseaux n F E Reptiles 5 f Prise en compte Non Prise en compte Figure 3 5 Copie d cran du graphique repr sentant la proportion d animaux non pris en compte et ceux pris en compte dans le rendement conomique de l cosyst me tir de Ga adomo 2014b La synth se des r sultats dans l onglet BioCompta nomm synth se se pr sente sous la forme d un tableau reproduit au tableau 3 2 et d un graphique illustr la figure 3 6 Tableau 3 2 Synth se BioCompta de l exp rimentation Bois des Espeisses inspir de Ga adomo 2014b gt gt Rendements gt Rendements gt Rend
112. emarquer que le droit n est pas cat gorique et demande s am liorer Dans ces situations la notion de pr judice cologique est alors apparue dans la jurisprudence afin de prendre en compte les atteintes l environnement Entreprises pour l Environnement 2009 C est dans l affaire de l Erika le naufrage d un p trolier au large de la Bretagne en 1999 que la notion de pr judice cologique est introduite Il est alors d fini comme toute atteinte non n gligeable l environnement air atmosph re eau sols biodiversit etc qui nuit l int r t collectif Hache 2008 Au m me titre que les pr judices conomiques subis par les p cheurs ou conchyliculteurs que le pr judice d image li la souillure de la station baln aire ou que le pr judice moral des associations de protection de l environnement par exemple le pr judice cologique est pour la premi re fois reconnu et valu tr s lourdement ibid Cette affaire ouvre une perspective novatrice en droit de l environnement en donnant v ritablement un prix chaque oiseau mort Cependant selon Laurent Neyret juriste fran ais sp cialis dans le 77 droit de l environnement et le droit de la sant l Erika est loin d tre la premi re affaire traiter de pr judice cologique R ju 2012 Quelque 200 autres d cisions du m me registre auraient t discr tement rendues par le tribunal fran ais au cours de ces derni res ann es
113. ements RENDEMENT parole Habitat Faune Flore ECONOMIQUE PARCELLE 10 38 880 52 2 617 40 41 497 92 6 20 510 98 348 31 20 859 29 11 8 718 72 48 88 8 767 60 3 7 732 13 288 15 8 020 28 7 6 474 51 603 68 7 078 19 5 3 946 37 516 41 4 462 78 1 3 411 49 641 85 4 053 34 4 2 690 18 110 76 2 800 94 8 1 993 26 101 30 2 094 56 2 1416 79 93 78 1510 57 9 84 82 110 76 195 57 Rendement Rendement Moyen parcelle Total 9 212 82 an 101 341 04 an 44 g 50 000 00 N g a 40 000 00 S 2 z E 30 000 00 E g g 20 000 00 c v p ro 99 E 447 c 0 00 C O j 10 6 11 3 7 5 1 5 g N de parcelles m Rendement Flore m Rendement Faune Rendement Habitat Figure 3 6 Synth se BioCompta de l exp rimentation Bois des Espeisses inspir de Ga adomo 2014b Tout d abord cette synth se montre qu une grande partie du rendement est issue de la valeur des habitats et de leurs SE En effet 95 du rendement provient des habitats contre 5 pour la faune Ga adomo 2014b Ce r sultat est interpr ter en gardant l esprit que de nombreuses esp ces faunistiques n ont pas t valoris es et que la flore n a pas du tout t comptabilis e Ainsi cela ne signifie pas que les SE fournis par les habitats ont n cessairement une valeur bien plus lev e que l ensemble des esp ces Les r sultats indiquent que les parcelles 10 et 6 b n ficient
114. emple Forces Faiblesses valuations bas es sur le march ou sur les co ts Prix de march Bas e sur les co ts e Co t vit e Co t de remplacement e Co t de restauration Variation de production Estimation de la valeur conomique des B amp SE qui sont achet s ou vendus sur les march s commerciaux par l approche du surplus du consommateur Estimation de la valeur d un B amp SE selon la valeur des co ts que la soci t est pr te assumer pour viter les dommages reli s la perte d un cosyst me ou pour le remplacer Estimation de l impact des variations en termes de qualit ou de quantit de B amp SE sur la production de produits et services Mesurer les b n fices entra n s par le nettoyage d une aire de p che commerciale Valeur de la recharge des nappes souterraines partir des co ts li s l obtention d eau provenant d autres sources Valeur de l puisement des sols mesur par la perte de productivit agricole et l augmentation des co ts de production e Refl te les pr f rences r elles et individuelles e Donn es faciles obtenir Facilit d utilisation Utile pour estimer les valeurs d usage indirect e Ne s applique qu aux biens commerciaux e Ne refl te pas l ensemble des SE e Imperfections du march et des politiques biaisent la valeur estim e e Variation constante des prix e Manque de pr cision eNe tient pas compte des pr f r
115. ences sociales et des comportements des individus e Sous estime g n ralement les b n fices e Limit e aux SE qui servent d intrants dans la production de produits services commercialis s e Peut sous estimer la valeur d un cosyst me Pr f rences r v l es M thode des co ts de transport M thode des prix h doniques Estimation de la valeur des sites de loisirs travers les d penses de voyage engag es par les individus pour s y rendre et y s journer Estimation de la valeur de certaines variables environnementales paysage qualit de l eau etc ayant un effet sur les prix de march Chasse du cerf Valeur d une prucheraie centenaire situ e proximit d un d veloppement r sidentiel Bas sur les pr f rences r elles e Bonne repr sentativit des pr f rences r elles e Non controvers e e Utilisation limit e ne mesure que la valeur d usage directe e N cessite beaucoup de donn es e Hypoth ses restrictives sur le comportement du consommateur surestimation de la valeur d un site e Ne capture que les variables cosyst miques observables ePlusieurs manipulations de donn es eN cessite un haut niveau d expertise eN cessite l acc s d imposantes bases de donn es pr f rences pour les Pr f rences d clar es M thode d valuation contingente Choix exp rimentaux Approche d lib rative M thode bas e sur la cr ation d un march hyp
116. end compte de l tat de conservation de l habitat ajout Elle peut tre favorable moyenne ou d grad e La Bio valuation de Ga adomo un outil de valorisation cologique d termine entre autres la qualit du milieu Si la qualit intrins que est favorable la valeur du param tre est de 0 2 0 1 si elle est moyenne et O dans le cas o le milieu est d grad Le second param tre est le statut de protection de l habitat La protection peut tre r glementaire telles que les r serves biologiques les r serves int grales de parc national les parcs nationaux zone c ur ou d une autre nature telles que les r serves de biosph re les parcs naturels r gionaux ou marins INPN 2014a Ces derniers sont regroup s sous le terme de protections contractuelles Dans le cas o la parcelle cumule une protection r glementaire et contractuelle le param tre vaut 0 2 0 1 dans le cas o il y a un des deux types de protection et 0 s il n y en a aucune L int r t patrimonial est galement pris en compte dans le cas o la parcelle comporte une forte richesse cologique C est le cas des Zones Naturelles d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZNIEFF et des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux ZICO Ce param tre permet de prendre en compte la diversit biologique tout taxons confondus et n est donc pas redondant avec la Valorisation des esp ces qui ne peut pas comptabiliser la totalit des esp ces
117. ents de gestion et de gouvernance travers l approche d une valeur des SE grande chelle pays grands biomes ou m me la plan te enti re Au niveau micro conomique elle participe l analyse des impacts des choix et comportements et donc la mesure des effets locaux Demont et Sourzac 2011 Plusieurs exemples peuvent t moigner de l int r t de conserver les SE d montrent que la perte de biodiversit et la d gradation des syst mes naturels repr sentent in vitablement un co t pour l Homme et que l valuation conomique vient jouer comme un indicateur efficace pour en aviser les lus En 2008 500 700 tonnes de poissons sont retrouv s morts dans des cages poissons dans les eaux maritimes de Gr ce La r duction de l afflux d eau douce dans le golfe semble tre l origine de l incident dont le co t de restauration des fonctions n cessaires au r tablissement de l cosyst me est estim 7 millions d euros ibid La m me ann e les experts estimaient que la r duction de moiti des taux de d forestation d ici 2030 permettrait de r duire les missions de dioxyde de carbone de 1 5 2 7 gigatonnes de CO et ainsi d pargner la soci t 3 7 trillions de dollars am ricains de dommages dus aux changements climatiques TEEB 2010b En effet les pertes dues aux catastrophes naturelles engendr es par les changements importants du climat mondial ont quadrupl en l espace de 30 a
118. er V Evan Goldstein B et Hale B 2013 What is the future of conservation Trends in Ecology amp Evolution Elsevier vol 29 n 2 5 p Dupras J Michaud C Charron I Mayrand K et Rev ret J P 2013 Le capital cologique du Grand Montr al une valuation conomique de la biodiversit et des cosyst mes de la ceinture verte n Fondation David Suzuki Publications http www davidsuzuki org fr publications telechargements 2012 Rapport 20Ceinture 20Verte_BSE_FDS web_Fev2013 pdf page consult e le 15 juin 2014 G8 2007 Chair s conclusions In CBD SCBD Meetings http www chd int doc external external meetings g8 potsdam 2007 03 17 en pdf page consult e le 6 f vrier 2014 G mez Baggethun G Kallis G Zografos C 2013 To value or not to value That is not the question Ecological Economics Elsevier 94 p 97 105 Jones Walters L et Mulder 2009 Valuing nature The economics of biodiversity Jounal for nature conservation Elsevier vol 17 3 p Laurans Y et Aoubid S 2012 L conomie au secours de la biodiversit La l gende des Catskills revisit e DDRI sciences Po n 14 18 p 101 McCauley D 2006 Selling out on nature Nature Vol 443 n 7 2 p MEA 2013 Aper u des rapports In UNEP valuation des cosyst mes pour le mill naire http www unep org maweb fr Reports aspx page consult e le 4 f vrier 2014 Minist re de l cologie de l nergie du d
119. ervation des Conditions de Vie CR DOC Publications amp sourcing http www credoc fr pdf Rapp R260 pdf page consult e le 30 d cembre 2013 Centre europ en de pr vention du risque d inondation CEPRI 2011 L ACB analyse co t b n fice une aide la d cision au service de la gestion des inondations Guide l usage des ma tres d ouvrage et de leurs partenaires In ActuEnvironnement Publications Les guides du CEPRI http www cepri fr publications et documents html page consult e le 12 Avril 2014 CGDD 2010a tudes amp documents Evaluation conomique des services rendus par les zones humides n Service de l conomie de l valuation et de l int gration du d veloppement durable http www youscribe com catalogue rapports et theses autres evaluation economique des services rendus par les zones humides 2358277 page consult e le 21 f vrier 2014 CGDD 2010b Donner une valeur l environnement la mon tarisation un exercice d licat mais n cessaire n Service de l conomie de l valuation et de l int gration du d veloppement durable La Revue http www developpement durable gouv fr IMG pdf RevueM pdf page consult e le 7 mars 2014 CGDD 2010c Projet de caract risation des fonctions cologiques des milieux en France In Minist re de l cologie du D veloppement Durable et de l nergie MEDDE conomie et 91 valuation http www developpement durable gouv fr I
120. es mondiale EVRI par exemple regroupe d j un certain nombre d tudes EVRI 2014 Olivier 2013 Ces valeurs de r f rence font ensuite l objet d un transfert de b n fice simple pour les adapter au cas d tude En effet le site d tude doit ressembler sensiblement au cas d application et des ajustements doivent tre r alis s pour une repr sentativit optimale de la valeur finale Ce transfert de b n fice ajuste la valeur trouv e dans la bibliographie selon les dimensions d espace et de temps ainsi que selon les caract ristiques biophysicochimiques c est ce qui est appel l actualisation et l ajustement de la valeur L actualisation deuxi me tape de la d marche consiste transposer la valeur d termin e dans le cas d tude une valeur actuelle En conomie l actualisation est le proc d qui permet de comparer la valeur d un bien ou d un service qu il rend diff rentes p riodes dans le temps CGDD 2010a La d termination du taux d actualisation se fait travers un arbitrage entre un investissement dans un capital et un m me placement cette fois ci sur les march s financiers CGDD 2010b Les investissements r alis s par les administrations les entreprises ou encore les particuliers visent am liorer leur avenir de telle sorte qu une d pense actuelle doit permettre un b n fice ult rieur Dans le syst me actuel un investissement s av re int ressant que s il rapporte
121. estration de carbone 25 83 ha an 2010 30 22 Honigova et autres 2011 54 R gulation R gulation de l rosion 265 48 ha an 2010 310 57 Honigova et autres 2011 R gulation de l eau 1639 ha an 2010 1917 4 Honigova et autres 2011 Culturel R cr ation 55 45 ha an 2010 64 87 Honigova et autres 2011 S questration de carbone 43 05 ha an 2010 50 36 Honigova et autres 2011 53 R gulation R gulation de l rosion 265 48 ha an 2010 310 57 Honigova et autres 2011 j R gulation de l eau 1875 9 ha an 2010 2194 54 Honigova et autres 2011 Culturel R cr ation 55 45 ha an 2010 64 87 Honigova et autres 2011 R gulation Contr le biologique des ravageurs 50 US ha an 2008 Case et autres 2008 Structure et fertilit du sol 68 US ha an 2008 Case et autres 2008 Min ralisation des substances v g tales 260 US ha an 2008 Case et autres 2008 Pollinisation 62 US ha an 2008 Case et autres 2008 81 R gulation des flux d eau 107 US ha an 2008 Case et autres 2008 i S questration de carbone 22 US ha an 2008 Case et autres 2008 Fixation de nitrog ne 40 US ha an 2008 Case et autres 2008 Approvisionnement Approvisionnement en nourriture Marge brute an 3900 US ha an 2008 Case et autres 2008 Mat riel brut Marge brute an 22 US S ha an 2008 Case et autres 2008 Culturel Esth tisme ducation r cr ation 21 US S ha an 2008 Case et autres 2008 R gulation R gulation des gaz 10 080 RMB ha an T2005 1328 88
122. et de conservation de la biodiversit The Economics of Ecosystems and Biodiversity TEEB 2009 La nature et ses l ments constitutifs ont t projet s dans un cadre conomique dont les modalit s sont trop rigides pour le syst me complexe de la vie Le but est de trouver la meilleure mani re d attribuer une valeur mon taire pour traduire l importance que les cosyst mes ont pour la vie et la survie de l esp ce humaine L conomie de l environnement est la discipline qui tente de d terminer quelle est la juste insertion de la nature et de ses am nit s dans le syst me conomique complexe Outre les d bats autour de la notion de valeur de la nature et les pr occupations d ordre thique les probl matiques et les interrogations qui s imposent lorsqu il s agit d attribuer un prix ce qui n en a pas sont nombreuses En premier lieu que faut il valuer La nature est un maillage complexe fait d interactions non seulement entre le vivant et le non vivant mais aussi au sein de ces deux mondes Ces l ments ont une valeur pour leur existence m me mais aux yeux de la soci t ils prodiguent surtout un bon nombre de services ou bienfaits ce sont les services cosyst miques SE Ensuite quelles sont les meilleures m thodes d valuation conomique de la biodiversit et des services qu ils effectuent La plupart des SE productifs fourniture de mat riaux bruts par exemple ont une contrepartie mon taire puis
123. et de l valuation conomique M ral 2010 Plusieurs tentatives d ad quation du concept de SE et surtout de commodification de la nature avec la prise de d cision apparaissent ibid En vue d int grer la valeur des SE dans le syst me conomique l tude de l conomie des cosyst mes et de la Biodiversit ou The Economics of Ecosystems and Biodiversity TEEB fourni en 2010 une s rie de rapports sur l valuation conomique des cosyst mes chacun adapt aux besoins des grands groupes d utilisateurs d cideurs entreprises grand public TEEB 2010b Parmi les initiatives l chelle de la France le rapport sur l approche conomique de la biodiversit et des services li s aux cosyst mes dirig par Bernard Chevassus au Louis est devenu une r f rence en la mati re Ce document du CAS aborde en d tail et de mani re critique l ensemble des th mes reli s ce domaine les enjeux socio conomiques la l gislation les notions de biodiversit et de SE les cadres m thodologiques et th oriques potentiels les enjeux de recherche et l laboration de valeurs de r f rence Chevassus au Louis et autres 2009 Finalement ces derni res ann es sont marqu es par des initiatives visant int grer davantage cette approche dans la prise de d cision toutes les chelles C est notamment le but de l Intergovernmental Science Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services IPBES qui s empl
124. et un des premiers est la r action du public suite la publication de l tude de Costanza et son quipe en 1997 valuant quelques 33 000 milliards de dollars am ricains la valeur annuelle des SE mondiaux alors que le PNB mondial s levait 18 000 milliards de dollars Costanza et autres 1997 Certes cette tude tait approximative et la m thode tr s critiqu e mais Costanza a atteint son objectif qui tait de cr er un lectrochoc dans la communaut politique Colon et autres 2009 5 2 L volution de la demande soci tale au regard de l valuation mon taire Bien que l valuation conomique se soit fait conna tre et ait t perfectionn e depuis la fin du Vingti me si cle l int r t pour les valeurs mon taires de l environnement s est lev assez r cemment avec la rar faction croissante des ressources naturelles engendrant certaines crises conomiques CGDD 2010c Cela se ressent notamment dans le dernier Sommet de la Terre qui reconnait la valeur de la biodiversit et des cosyst mes comme une aide pour concilier la pr servation des richesses naturelles avec l assouvissement des besoins conomiques sociaux et environnementaux des g n rations actuelles et futures L valuation de la biodiversit et des SE en terme mon taire est donc de plus en plus sollicit e gr ce la divulgation de cette notion et de ses avantages Aujourd hui la valeur mon taire est la fois tr s tudi
125. fices Ces services ont une valeur pour la soci t humaine selon leur utilit ou bien leur impact direct ou indirect sur le bien tre de l tre humain Demont et Sourzac 2011 Les SE sont compartiment s selon le type de bien ou de service fourni Plusieurs classifications existent Une comparaison globale des plus c l bres classifications est fournie l annexe 1 Le MEA admet qu il existe quatre types de services cologiques les services de pr l vement ou d approvisionnement les services de r gulation les services culturels ainsi que les services d auto entretien ou de support comme illustr sur la partie gauche de la figure 1 2 Les services de pr l vement approvisionnent l esp ce humaine en nourriture en eau en bois de construction et en fibre par exemple Les services de r gulation assurent le contr le des processus cosyst miques et affectent principalement le climat les inondations la maladie les d chets et la qualit de l eau Les services culturels procurent des b n fices r cr atifs esth tiques et spirituels MEA 2005 Les classifications existantes s accordent globalement sur ces trois premiers types de services Le MEA ajoute ces trois cat gories des services d auto entretien tels que la formation des 11 sols la photosynth se et le cycle nutritif ibid tandis que la TEEB ainsi que De Groot et son quipe proposent des services de soutien correspondant par exemple au cyc
126. fin de d terminer la valeur en an Cette tape permet de d finir le rendement cosyst mique pour les habitats la faune et la flore La somme de ces trois valeurs donne le rendement cosyst mique total en an La description de la m thodologie r sum e au tableau 2 1 montre un effort certain d adaptation et d ajustement de la valeur conomique au cas d tude La succession d injection des param tres divers et vari s dans le calcul permet de se rapprocher au plus pr s de la r alit et rajoute une exigence en terme de connaissances sur le milieu valoriser Cela rend le bureau d tude le mieux plac pour r aliser l exercice 23 Tableau 2 1 M thode de d termination du rendement cosyst mique total tabli par Ga adomo Tir de Ga adomo 2014 p 14 Habitat Corine EUNIS ff Faune Flore v h Y Valeur conomique issue de la bibliographie Rendement conomique des services Valeur brute an Valorisation Valeur brute cosyst miques ha an l individu gt 0 sauf esp ces invasives 0 bd E v Actualisation 4 CAS 2009 Unit de valeur cologique actualis e Unit de valeur cologique actualis e Unit de valeur cologique actualis e ha an an an Y v L Ajustement de la valeur param tres g n raux Unit de valeur cologique ajust e Unit de valeur cologique ajust e Unit de valeur cologique ajust e ha an an an Qua
127. ge consult e le 6 f vrier 2014 KERING 2014 Le compte de r sultat environnemental E P amp L n KERIN D veloppement Durable https www kering com fr dev durable compte de resultat environnemental page consult e le 25 mai 2014 Kettunen M et Ten Brink P 2006 Values of biodiversity Documenting EU examples where biodiversity los has led to the loss of ecosystem services rapport final pour la commission europ enne Bruxelles Institute for European Environmental Policy 131 p Krutilla J 1967 Conservation reconsidered American Economic Review n 5 p 777 786 Langlois L 2014 Valorisation des esp ces d oiseaux dans l exp rimentation BioCompta Communication orale Entrevue men e par Camille Dilet avec Lorraine Langlois ornithologue chez Ga adomo 23 mai 2014 Avignon Larousse 2014 Rendement n Larousse Dictionnaires de fran ais http www larousse fr dictionnaires francais rendement 68142 page consult e le 17 f vrier 2014 Latoxan 2014 News n Latoxan Natural Active Ingredients Home http www latoxan com page consult e le 10 mars 2014 Laurans Y et Lapeyre R s d conomie de la biodiversit In IDDRI SciencesPo Biodiversit et ressources naturelles http www iddri org Themes Biodiversite et ressources naturelles Economie de la biodiversite page consult e le 24 avril 2014 95 Le Goff Y 2014 L valuation conomique de la biodiversit par l outil
128. hevassus au Louis 2009 Ces tableaux compilent l ensemble des valeurs trouv es et s lectionn es par l tudiante Un document Word plus complet a galement t r alis permettant de donner davantage de pr cision sur l origine et la nature de chaque valeur de SE Remarques Les valeurs brutes dont les cases sont ros es correspondent aux valeurs ant rieures l ann e 1999 pour lesquelles l actualisation n a pas t possible cause du passage des Francs aux Euros Les articles ou documents auxquels les sources font r f rence ont t transmis dans leur totalit l agence Ga adomo pour qu ils soient int gr s la base bibliographique BioCompta 109 ANNEXE 4 DONN ES NATURALISTES DE L TUDE BOIS DES ESPEISSES N CESSAIRES L EXP RIMENTATION BIOCOMPTA Concernant les habitats ils sont de quatre natures diff rentes ch naie verte garrigue Ciste cotonneux et Ch ne kerm s pelouses du mesobromion et pelouse brachypodes rameux La carte ci dessous pr sente la zone d tude et la r partition de ces habitats Les habitats ont t d termin s selon la typologie Corine Biotope et EUNIS aussi nomm e EUR 27 dans le projet du Bois des Espeisses et non selon la typologie choisie pour BioCompta soit celle propos e par le CGDD Ainsi la correspondance a t faite par l interm diaire du code Corine Biotope selon le tableau propos par le MEDDE CGDD 2010c Appellation CET Cod
129. i re de la biodiversit Colon et autres 2009 L appel du pr sident quatorien Rafael Correa la communaut 73 internationale en 2007 illustre bien cette forme d utilisation de l valuation conomique Celui ci proposait de renoncer l exploitation d un gisement p trolier condition d obtenir une compensation mon taire pour les SE qui auraient t conserv s c est galement un exemple de PSE La compensation demand e s levait 350 millions de dollars pour pargner un parc national au c ur de l Amazonie qui comportait entre autres SE des capacit s de stockage de dioxyde de carbone estim es 500 millions de tonnes an Vert et Colomb 2009 Cette approche peut galement tre utilis e pour justifier un choix donc dans ce cas en aval de la prise de d cision Par exemple la valorisation financi re de la biodiversit peut aider d montrer aux contribuables le bien fond de certains investissements principalement en mati re de conservation de la nature L utilisateur de l outil conomique est alors en qu te d une l gitimit pour continuer ou promouvoir ses actions et ses choix Colon et autres 2009 Finalement l valuation conomique peut galement s av rer tre un bon outil de sensibilisation Dans le domaine de la communication et de la vulgarisation elle apporte des valeurs chocs pour une prise de conscience collective et une r action de l opinion publique Un exemple flagrant
130. idissement local 18 5 10 6 us an 1988 Simpson 1988 r chauffement local 1 3 10 6 US S an 1988 Simpson 1988 0 82 USS arbre an 2009 0 71 Jim et Chen 2009 16 318 21 uS an 2009 Jim et Chen 2009 1115 908 2009 1357 672 71 Chaparro et Terradas 2009 R gulation R gulation de la qualit de l air 9 2 10 6 US 1997 McPherson et autres 1997 16 us arbre 1999 27 86 McPherson et autres 1999 1500 US S ha 1998 Scott et autres 1998 9 1 3 9 1016 J USS an 2007 3 788 580 75 Nowak et autres 2007 460 000 us 1999 McPherson et autres 1999 S questration du carbone s 297 000 US S an 2007 288 215 41 Nowak et autres 2007 et r gulation du climat 460 10 6 USS an 2002 Nowak et Crane 2002 A P 3 44 10 6 RMB an 2006 45 587 993 07 Jim et Chen 2009 Drainage des eaux pluviales 7 USS arbre 1999 12 19 McPherson et autres 1999 R duction du bruit Traitement des eaux us es Loisirs et r cr ation 17 4 RMB personne mois 2006 2 89 Jim et Chen 2006 Plaisir esth tique Opportunit s d duction Culturel Renforcement des liens sociaux Sant physique 547 1016 RMB an 2006 73532530 79 Jim et Chen 2006 Somme des services culturels 17 USS arbre 1999 29 61 McPherson et autres 1999 Maintien de la qualit de l air R duction du bruit R gulation Pr vention de l rosion 9 2 R gulation du climat local Qualit du sol Culturel Sant mentale et recueillement Valeur esth tique R cr ation et loisirs Marge brute an
131. ier et autres 2011 De nombreuses adaptations ont t faites pour cette premi re exp rimentation puisque plusieurs aspects de l outil taient alors encore en recherche et d veloppement Cependant elle a d montr que l outil tait en tat de marche et pouvait fournir une valeur indicative et minima des habitats et de la biodiversit d un site partir des donn es de terrain et des valeurs tir es et adapt es de la bibliographie Cette nouvelle exp rimentation permettra de mettre l preuve les modifications apport es BioCompta depuis et de soulever ses forces et faiblesses actuelles C est aussi l occasion de consacrer du temps de nouvelles recherches de valeur Les tapes de l exp rimentation se basent sur la m thode d crite dans le chapitre pr c dent N anmoins puisque l tude se fait partir d un projet r alis dans le pass la phase terrain est remplac e par les phases de choix et de description du cas d exp rimentation L tude BioCompta r alis e cette ann e comporte cinq grandes tapes de r alisation D abord il s agit de choisir judicieusement un cas d tude L ensemble de l information disponible sur ce cas est ensuite r uni et les donn es manquantes pour l exp rimentation sont recherch es aupr s de la litt rature ou des sp cialistes du bureau d tude Une fois l ensemble des l ments n cessaires la valorisation rassembl ces derniers sont entr s dans l
132. imentaire valeur du stockage du carbone Quantitative ex m tres cubes d eau purifi s tonnes de carbone stock es proportion de la population affect e par la perte d approvisionnement alimentaire valuation quantitative Qualitative vari t et nature des divers b n fices offerts par l cosyst me concern et lacunes dans les connaissances Analyse qualitative Gamme compl te de services d cosyst mes reposant sur la biodiversit Figure 1 4 Limites dans l valuation mon taire des cosyst mes Tir de Sukhdev 2008 p 33 Malgr ce d ficit de compr hension et d int gration des ph nom nes naturels la perte de biodiversit et des services associ s est un fait av r Le MEA reconnait qu approximativement 60 des SE sont menac s l heure actuelle ce qui justifie leur int gration au syst me socio conomique Salles 2010 19 1 4 2 Principales controverses d ordre thique La majorit des critiques sont tourn es vers des questions thiques autour de la commodification de la nature G Heal traduit puis cit notamment par Chevassus a r dig un c l bre nonc Si notre pr occupation consiste conserver ces services cosyst miques l valuation est largement non pertinente J aimerais insister sur un point en mati re de protection de la nature l valuation n est ni n cessaire ni suffisante Nous conservons beaucoup de choses que nous n
133. iner le d coupage des habitats en parcelles selon leurs caract ristiques communes type d habitat contexte r glementaire qualit intrins que de l habitat connectivit Sur le logiciel BioCompta Se mettre en mode modification du programme gt onglet liste d roulante gt renseigner l ann e en cours colonne AM ligne 10 Se mettre en mode tude de site Remplir l onglet page de garde Remplir l onglet habitat du logiciel BioCompta en mode tude de site D terminer sur quelle s parcelle s chaque esp ce se situe gr ce leurs coordonn es g ographiques au besoin rajouter une colonne dans les onglets faune flore du pr sent document Remplir les onglets faune et flore du logiciel BioCompta attention il est possible de rentrer l esp ce sur plusieurs parcelles la fois mais il faudra ensuite renseigner le nombre d individus sur chaque parcelle V rifier la coh rence des r sultats dans chacun des onglets Consulter les onglets synth se et analyse graphique pour l interpr tation des r sultats Figure Contenu de l onglet nomm d marche BioCompta 116 Projet Commanditaire Localisation de l tude Ann e de r alisation Nom du charg de projet Gaiadomo Nom de l auteur des donn es remplies kl Nom de l habitat Code Corrine Code Eunis Surface ha Contexte r glementaire Qualit intrins que de l habitat Connectivit Fray re Habitat stable Commentaire et mature Figure E
134. inisation 61 Lutte contre les incendies Tableau 4 3 Comparaison des services cosyst miques valoris s dans BioCompta et des services cosyst miques g n raux propos s par le CGDD pour le cas d tude du Bois des Espeisses suite Type de service SE selon le CGDD SE valoris s dans BioCompta 6 1 For ts mixtes parcelles 6 7 8 10 11 Services Production de nourriture Cueillette d approvisionnement Production de bois de Production de bois construction et bois de chauffage Production de produits biochimiques et pharmaceutiques Services culturels Valeurs spirituelle esth tique Biodiversit option legs d inspiration et d ducation existence Promenades loisirs Chasse R duction du bruit 7 3 Milieux v g tation clairsem e parcelle 1 2 3 4 5 Services de r gulation S questration du carbone fixation stockage Maintien de la qualit eau purification de l eau Pollinisation Services culturels R cr ation et cotourisme Services culturels hors chasse et promenade 5 5 Maquis garrigue landes pineuses m diterran ennes parcelle 9 Services de r gulation R gulation du climat global R gulation de l rosion Interactions biotiques insectes ici Services Cueillette d approvisionnement Services culturels Valeurs spirituelles esth tiques R cr ation et cotourisme 62
135. ion inventaires pass s mode de gestion etc En second lieu les inventaires naturalistes sont r alis s au regard de la faune de la flore et des habitats Cette tape de caract risation des milieux naturels assure une conformit optimale de la valeur au cas d tude Les tapes suivantes consistent en la compilation d informations et la manipulation des donn es Les valeurs conomiques compil es dans la base de donn es BD BioCompta nomm es valeurs brutes serviront de ressource pour l valuation mon taire de la parcelle N anmoins une v rification des valeurs disponibles dans le programme BioCompta peut r v ler 21 un manque de valeurs pour certains habitats ou certaines esp ces sp cifiques Malgr toute l nergie investie dans la recherche bibliographique de valeurs il se peut qu une phase de recherche de donn es s av re tout de m me n cessaire du moins pour les premi res tudes Ga adomo 2014a Vient ensuite l tape du calcul de la valeur financi re des habitats de la faune et de la flore travers l actualisation et l ajustement des valeurs extr mement facilit par l outil Excel BioCompta Cette tape de valorisation mon taire est d taill e dans les paragraphes suivants Enfin la phase finale consiste l analyse du r sultat fourni par l outil sous la forme d un rendement cosyst mique annuel en euros La d termination du rendement cosyst mique travers le logiciel
136. ires incarnent la vision utilitariste et cherchent valoriser les richesses naturelles Devistor 2014 Maris 2013 La valeur intrins que d fendue en 1992 lors du sommet de la terre Rio a t concurrenc e par la valeur conomique sujet principal du sommet Rio 20 port sur l conomie verte Nations Unies 2012 Devictor 2014 La soci t se dirige donc vers une vision conomique de la valeur de la nature anthropocentr e et utilitariste Farber et autres 2002 Salles 2010 Dans ce cas la valeur d une action ou d un objet est jug e l aune 13 de la somme de ses contributions positives ou n gatives la satisfaction des pr f rences individuelles et donc au bien tre de la soci t Salles 2010 L approche micro conomique impose l existence de trois composantes des biens ou des services ici il s agit de services d origine cosyst miques des agents et des march s conomiques Dupras et autres 2013 C est ensuite une logique d offre et de demande qui r gule les prix Ici l offre se caract rise par les liens qui unissent les communaut s avec la nature et les services qu elle rend les B amp SE Ces SE rendus ne sont pas uniformes ni en termes quantitatifs ni en termes qualitatifs ce qui engendre une gradation dans leur appr ciation et introduit la notion de raret Dupras et autres 2013 Ainsi si la satisfaction de la demande soit les besoins des usagers implique de renoncer
137. ironnement il faut un juge mondial In Le JDD Soci t Interview http www lejdd fr Societe Lepage Pour punir les crimes contre l environnement il faut un juge mondial 650839 page consult e le 24 avril 2014 Bernier C Charpentier L Colombo R et Huet C 2011 Valorisation et protection de la biodiversit pr sente sur le site du village vacances d Opio Avignon Agence Ga adomo 147 pages Bertram C et Rehdanz K 2013 On the environmental effectiveness of the EU Marine Strategy Framework Directive Marine Policy vol 38 p 25 40 Biodiversity Skills 2012 valuer les services cosyst miques et la biodiversit In Biodiversity Skills http www biodiversityskills eu wp content uploads 2012 11 05 BDSkills_FR pdf page consult e le 7 f vrier 2014 BlUeQUEST 2012 Protection de l image et r putation toujours les premi res raisons d investir la RSE n Blue Quest Le Blue Blog http blue quest fr blog protection de limage et reputation toujours les premieres raisons dinvestir la rse page consult e le 24 avril 2014 Boisvert et Vivien 1998 Un prix pour la biodiversit L valuation conomique entre diff rentes l gitimit s Nature Siences Soci t s vol 6 n 2 p 17 26 90 Boughriet R 2014 Le climat p serait pour 16 des co ts des assurances n Actu Environnement com Climat http www actu environnement com ae news climat cout assurances 20722 php4 xtor ES 6 page c
138. is en compte dans le rendement conomique de l cosyst me exp rimentation alternative 48 Copie d cran du graphique repr sentant la participation respective de chacun des groupes d esp ces au rendement conomique de l cosyst me exp rimentation alternative 48 Localisation des probl mes sur le sch ma du d roulement d une utilisation de BioComptai 1 8 5048 ne nn ren ele tin Er EE 51 Repr sentation graphique des rendements conomiques par hectares pour Bois des Espeisses usant nt OR ee me nn tete en e D s da Be ete du 60 Repr sentation graphique de la proportion de SE pris en compte et non pris en compte dans l valuation conomique du Bois des Espeisses 63 Historique des grandes initiatives institutionnelles ou politiques organis es selon les trois p riodes relev es par Phillipe M ral nnssnnnssennnnsennnssenensseneesseee 5 Panorama des principales caract ristiques des diff rentes m thodes d valuation des services cosyst miques sssssssseseesseesesseoeessrensserensseeenssens 16 M thode de d termination du rendement cosyst mique total tabli par ET e oa pa POPE asso E AE A E tte rat E de ral ete 24 tat de la BD par habitat sis eus naine Lens nine nn 32 Correspondance entre les habitats pr sents sur le site d tude et les parcelles cr es pour la valorisation financi re BioCompta ssssnnsseeesseneessenensseeeessene 38 Synth se Bio
139. it Dossier de Presse http mission economie biodiversite com wp content uploads 2012 11 Dossier de Presse 28 11 _2012 pdf page consult e le 24 avril 2014 Myers J P et Reichert J S 1997 Societal Dependence on Natural Ecosystems Washington Gretchen C Daily Washington 412 p Nations Unies 2012 Rio 20 summit Whose green economy n World Development Movement http wdm org uk sites default files rio 20 green economy briefing pdf page consult e le 7 f vrier 2014 OANDA 2014 Convertisseur de devises n OANDA http www oanda com lang fr currency converter page consult e le 17 f vrier 2014 Odum H T and Odum E P 2000 The Energetic Basis for Valuation of Ecosystem Services Ecosystem n 3 p 21 23 Olivier E 2013 ENV 792 Valeur des cosyst mes et leur gestion Notes de cours Sherbrooke Centre universitaire de formation en environnement CUFE Universit de Sherbrooke 195 p Olivieri I et Vitalis R 2001 La biologie des extinctions M decine Sciences vol 17 n 1 p 63 69 OQLF 2012a Fiche terminologique Anthropocentrisme In OQLF Le Grand dictionnaire terminologique http gdt oqlf gouv qc ca ficheOqlf aspx Id_Fiche 8360211 Page consult e le 13 juin 2014 97 OQLF 2012b Fiche terminologique Valeur domaine conomie In OQLF Le Grand dictionnaire terminologique http gdt oqlf gouv ac ca ficheOqlf aspx ld_ Fiche 505778 Page consult e le 13 juin
140. it de consigner et d utiliser les donn es issues des tudes sur les valeurs des SE Cependant la recherche bibliographique bas e sur les tudes les colloques les ressources internet etc a montr qu il tait l heure actuelle l unique outil en son genre dans un syst me franco fran ais 5 3 1 Recensement des outils d valuation conomique des services cosyst miques Depuis les ann es 1960 des appels la mobilisation des outils de l conomie l environnement se font entendre De grands espoirs sont plac s dans ces nouveaux instruments pour l mancipation et la r ussite des entreprises ou encore de meilleures politiques Laurans et Lapeyre s d De nombreuses compagnies travaillent actuellement sur le d veloppement de nouvelles approches pour int grer les SE dans le processus de d cision des secteurs priv s et publics L aide la d cision est inspir e par de nombreuses disciplines transversales ce qui engendre des outils vari s selon les approches choisies Les outils diff rent par leur prise en compte des repr sentations conomique spatiale et temporelle des SE et de la biodiversit Une tude in dite men e par Kenneth J Bagstad et ses coll gues aux tats Unis a cherch caract riser les outils d valuation mon taire des SE existants et d terminer leurs forces et faiblesses en les testant sur une m me zone d tude Ce travail se base sur un examen approfondi de la litt rature et
141. ives est particulier elles sont valoris es 0 puisqu elles ne sont pas cens es tre pr sentes dans un habitat non perturb Ceci est un parti pris de Ga adomo L esp ce invasive n est pas not e n gativement puisqu une esp ce invasive une poque peut devenir end mique une autre poque De plus toute esp ce a un droit de vie Le Goff 2014 Concernant la flore la d marche se rapproche beaucoup de celle utilis e par la faune La formule de calcul n a pas encore t fix e cependant le principe reste identique trouver une valeur brute dans la bibliographie l ajuster en fonction des attributs du v g tal puis avec son abondance dans la parcelle Les param tres actuellement retenus sont la protection locale r gionale nationale europ enne communautaire ou internationale la menace danger critique en danger vuln rable quasi menac pr occupation mineure ou sans le statut d indig nat plante assimilable la flore locale situation interm diaire ou plante non assimilable la flore locale ainsi que le r le cologique fort faible ou inconnu 2 3 Bases de donn es BioCompta Les BD rassemblent l ensemble des valeurs et donn es chiffr es issues de la litt rature naturaliste de documents conomiques ou encore de la jurisprudence Ga adomo 2013b Un formidable travail de recherche de compilation et de traitement d information est l origine de la construction de ce
142. l te davantage la valeur propre de chacune des esp ces Les probl mes rencontr s dans l exp rimentation tournent principalement autour de donn es manquantes ou de d tails techniques Ils ont t compil s et la position du probl me dans le d roulement de l exp rimentation a t rep r e sur la figure 3 9 Le tableau 3 5 reprend les difficult s rencontr es et identifi es la figure 3 8 et les pistes de r flexion qui ont fait suite au cas d tude Bois des Espeisses Ils seront repris dans le d tail au chapitre suivant o ils feront l objet de recommandations Au del des aspects soulign s dans le tableau un probl me de comptabilit entre les diff rentes versions d Excel a t d cel En effet selon le type de syst me d exploitation de l ordinateur 64 ou 32 bits il y a une version Excel correspondante Dans le cas pr sent l utilisation de BioCompta s est effectu e sur un syst me d exploitation 32 bits et il n a pas t possible d ouvrir le document Excel BioCompta avec un syst me d exploitation 64 bits Cela peut tre une restriction d utilisation du logiciel importante 50 Habitat Ajouter Modifier gt Supprimer Parcelle Cadastre Coordonn es g ographiques etc Code habitat Ajouter parcelle gS Param tres g n raux Param tres sp cifiques Qualit intrins que Engagement international Protection Int r t patrimonial Connectivit
143. l critique UNEP Finance initiative et Global Canopy Programme 2012 p 1 Les institutions financi res reconnaissent la n cessit de leur implication dans les actions men es dans le cadre d une transition vers une conomie verte et plus encore elles s engagent promouvoir des outils appropri s pour rendre compte du capital naturel dans le domaine financier En effet le secteur financier est en mesure de proposer des pr ts des investissements des assurances et d autres services financiers li s au capital naturel dont d pendent les entreprises les organisations les gouvernements et les individus UNEP Finance initiative et Global Canopy Programme 2012 Il y a une nette prise de conscience de la valeur des risques financiers et des opportunit s d affaires li es la biodiversit dans les produits et services propos s par les institutions financi res Cette conscientisation permet d enclencher un mouvement pour l dification l valuation et l utilisation d outils capables d ins rer la valeur des B amp SE dans l conomie mondiale L implication et le soutien des acteurs publics dans cette d marche est sollicit e par les acteurs financiers afin de cr dibiliser et d accompagner ces nouvelles mesures notamment l aide d une l gislation et de moyens de r gulation appropri s ibid 5 2 3 Monde des entreprises Plusieurs articles publi s en 2012 font tat de la port e et des perspectives li es
144. l de politiques les strat gies d entreprise ainsi que les instruments de march la BioCompta n est pas applicable puisqu il ne s agit pas d valuer la valeur financi re des l ments naturels par parcelle mais de quantifier et qualifier les cons quences et les impacts environnementaux de d cisions ou d activit s particuli res En revanche l application de la BioCompta est pertinente pour des d cisions en mati re de projet d am nagement de plaidoyer dans divers objectifs ainsi que potentiellement dans le secteur financier et juridique D abord pour un projet en mati re d am nagement et d infrastructure la BioCompta peut tre tr s utile afin de comparer la valeur de chaque parcelle en mati re de rendement cosyst mique et ainsi minimiser la destruction des SE et des ensembles cologiques les plus productifs et utiles la soci t Tout comme dans l aide la d cision la BioCompta est un outil de communication est de sensibilisation puisqu il permet de rappeler l existence et l importance de ces services fournis par la nature que l on d couvre souvent une fois qu ils ont r gress s En mati re de pr judice cologique dans un cadre juridique la BioCompta a galement un grand int r t puisqu aujourd hui il n existe aucune m thode permettant aux juges de quantifier les dommages cologiques engendr s par certains accidents Tant t ceux ci sont valu s par le co t de la gestion de ces milieux tant
145. la consultation de 77 sp cialistes dans les secteurs priv s publics non gouvernementaux et acad miques Les r sultats de leur analyse d voil s en septembre 2013 ont permis de r aliser un synth se regroupant les principales caract ristiques de ces outils permettant de les comparer la BioCompta Dix sept outils consacr s l valuation des SE et ou de la biodiversit ont t identifi s permettant de quantifier modeler valuer mon tairement ou non et ou cartographier les SE Malheureusement les recherches de cette tude ce sont orient es principalement vers les outils disponibles et utilisables aux tats Unis Bagstad et autres 2013 Le tableau 5 1 met en avant la diversit d outils disponibles pour valuer les SE en vue d une utilisation directe pour l orientation et la prise de d cision en environnement Ces outils sont pour la plupart en cours de d veloppement et en phase de test puisque leur cr ation est tr s r cente Un certain nombre d entre eux utilisent des syst mes d information g ographique SIG permettant d utiliser des donn es g ographiques et de visualiser les r sultats facilement 79 Tableau 5 1 Revue des outils d valuation des services cosyst miques Compilation d apr s Bagstad et autres 2013 p 30 31 et 36 Waage et autres 2011 p 11 13 D nomination et URL ESR Ecosystem Services Review http www wri org publication corporate ecosystem services re
146. le des nutriments au cycle de vie des esp ces ou encore aux pools g n tiques TEEB 2010a TEEB 2010b De Groot et autres 2002 Plus r cemment la classification fournie par la CICES propose un agencement en neuf classes regroup es uniquement sous les trois th mes approvisionnement r gulation et culturel abandonnant les services de soutien Haines Young et Potschin 2013 En effet ces services ont fait l objet de controverses tant donn qu ils sont sous jacents aux autres services Maris 2013 Par exemple le service d auto entretien qu est la photosynth se est la condition m me du service de maintien de la qualit de l air fourni par les v g taux puisque c est par le processus photosynth tique que la plante absorbe du dioxyde de carbone et rejette de l oxyg ne Ainsi la prise en compte des services de soutien pourrait impliquer le double comptage d un m me b n fice ibid Le Centre de recherche pour l tude et l observation des conditions de vie CREDOC dans l application du MEA la France d finit 43 grands types de SE pour le territoire fran ais bas sur l identification de six types d cosyst mes terrestres quatre d eau douce continentale et qautre marins CREDOC 2009 Ces services sont galement de trois registres comprenant 15 services d approvisionnement 15 services de r gulation et 13 services caract re social ibid Cette d finition am ne constater que l esp ce humaine
147. liographique trouv e vase g n ralement sans v g tation Des valeurs pouvant tre renseign es au cas par cas 1 2 Mers et oc ans zones au del de la limite des Quelques valeurs de services de r gulation plus basses mar es fonds marins d approvisionnement et culturels 2 Habitats c tiers surfaces en eaux maritimes zones soumises aux mar es dunes continentales 2 1 Plages de sable et de galets dunes littorales et Quelques valeurs de services de r gulation et continentales culturels 2E ESUE Quelques valeurs de services de r gulation d approvisionnement et culturels Quelques valeurs de services de r gulation d approvisionnement et culturels 3 Surfaces en eau douce continentales 3 1 Surfaces d eau stagnante Services d approvisionnement 3 2 Surfaces en eau courante rivi res fleuves sources canaux 4 Zones humides 4 1 Marais int rieurs tourbi res de transition Tous services cosyst miques 4 2 Tourbi res Tous services cosyst miques 2 4 Marais maritimes Services d approvisionnement et culturels 5 Prairies et milieux v g tation arbustive ou herbac e 5 1 Prairies surfaces enherb es denses Tous services cosyst miques 5 2 Pelouses et p turages naturels prairies humides pelouses alpines et subalpines 5 3 For t et milieux v g tation arbustive en Quelques services de r gulation et mutation d approvisionnement Tous services cosyst miques 5 4 Landes et broussailles temp
148. lit intrins que statut protection Protection menace end misme r le Protection menace statut d indig nat int r t patrimonial engagement cologique potentiel biologique r le cologique international connectivit Y y Y Valorisation Param tres suppl mentaires Rendement des services Rendement cosyst mique an Rendement cosyst mique an cosyst miques an Temps de pr sence dans l habitat Nombre de pieds etc Fray re surface ha socioculturels nidification type de g te stade du etc cycle de vie nombre d individus T kd v Rendement cosyst mique total an 2 1 2 Interface Excel et mode d utilisation Les informations permettant au programme de fonctionner sont toutes contenues dans le fichier Excel d di la BioCompta Ga adomo 2013b Elles sont organis es de mani re logique dans les feuilles Excel et il est possible de basculer de l une l autre l aide d onglets Les premiers onglets de l outil Excel sont la page d accueil qui illustre le principe de la BioCompta et la page de garde qui fait un r capitulatif des principaux r sultats de l analyse Les feuilles contenant le c ur de l information sont celles des bases de donn es des listes d roulantes et des feuilles compl ter chaque utilisation habitat valorisation habitat faune et flore Les BD se retrouvent dans les onglets qui portent respectivement le nom du sujet des donn es stock es
149. logiques des milieux en France r alis par le CGDD et ceux valoris s dans BioCompta Cela a t r alis pour le cas d tude Bois des Espeisses et pr sent dans le tableau 4 3 Pour se faire le nombre de SE non valu s selon la liste propos e par le CGDD a t mis en parall le du nombre de SE totaux valu s dans BioCompta Ces donn es ont ensuite t utilis es pour cr er le graphique d interpr tation pr sent la figure 4 2 Tableau 4 3 Comparaison des services cosyst miques valoris s dans BioCompta et des services cosyst miques g n raux propos s par le CGDD pour le cas d tude du Bois des Espeisses Type de service SE selon le CGDD SE valoris s dans BioCompta 6 1 For ts mixtes parcelles 6 7 8 10 11 Services de r gulation R gulation de la qualit de l air Pi geage des particules R gulation du climat global Stockage du carbone R gulation du climat local R gulation de l eau Disponibilit en eau douce R tention de l eau dans le sol Purification de l eau et traitement des d chets Maintien de la qualit de l eau R gulation de l rosion Lutte contre l rosion R gulation des sols maintien de sols fertiles D composition de la MO et recyclage des l ments nutritifs Apport de mati re organique Contr le biologique r gulation des maladies et des parasites Interactions biotiques insectes ici Poll
150. lom le Rougegorge familier erin cini ittelle torchepot a 113 Afin d valuer au mieux l occupation moyenne de l habitat par chacune des esp ces l indice EDA a t appliqu pour deux des esp ces La d marche est pr sent e ci dessous Peters 2014 e cureuil Roux Donn es Occupation moyenne dans la bibliographie 0 11 pour une for t de feuillus comme la ch naie verte pr sente dans le cas d tude Nombre d individus observ s 1 individu Superficie de son habitat ensemble des ch naies du milieu ext rieur Parcelle 6 12 26 ha P7 3 87 ha et P8 1 39 Calcul pour la parcelle 6 EDAkgureuil pe 1 ind x 0 11 ha x 12 26 occ moy 1 34 individu potentiel R sultats pour les autres parcelles parcelle 7 0 43 individu potentiel Parcelle 8 0 15 individu potentiel e M sange charbonni re Donn es Occupation moyenne dans la bibliographie 1 43 pour une for t de feuillus comme la ch naie verte Nombre d individus observ s chants entendus sur les 7 points d coute observation de nids r alis s A minima le calcul prendra pour r gle qu il y a un individu par point d coute Il y a deux points d coute sur parcelle 1 deux galement sur la parcelle 7 un point d coute sur la parcelle 5 et trois sur la parcelle 10 Superficie de son habitat ensemble des ch naies du milieu ext rieur Parcelle 1 5 49 ha parcelle 7 3 87 ha parcelle 5 6 88 ha
151. ment leur situation ce qui leur permettra d innover pour int grer la biodiversit dans leur approche AFIE 2014 Certaines entreprises plus innovantes et ambitieuses que d autres se dotent galement d indicateurs pour mesurer leur impact valuer l tat des stocks naturels disposer d une vision globale de leurs activit s en rapport avec la nature etc Pour cela aucun outil ne saurait satisfaire l ensemble des besoins des entreprises Chacune s associe avec des chercheurs ou d autres organismes sp cialis s afin de co construire des indicateurs robustes v rifiables et reproductibles Entreprises pour l Environnement 2013 L entreprise Bohemeria par exemple s est associ e avec un bureau d tude suisse afin de r aliser une m thodologie pour valuer les co ts en termes de biodiversit rattach s aux produits et services de leur entreprise pour les int grer dans le syst me comptable et r aliser des conomies d argent chaque tape AFIE 2014 5 3 2 Place de la BioCompta et perspectives envisageables Le d veloppement d un outil de valorisation financi re tel que BioCompta s inscrit dans un contexte social balanc entre une prise de conscience croissante du lien incontournable entre environnement conomie et bien tre et des efforts de recherches importants pour l laboration de m thodologies d valuation mon taire toujours plus robustes CGDD 2010b Pour bien comprendre le contexte d
152. met de couvrir un large panel de besoins et de s adapter aux exigences des collectivit s d entreprises priv es ou parapubliques ou encore de particuliers Les projets men s par le bureau d tude sont donc tr s vari s inventaires naturalistes laboration de documents de gestion et de planification tels que des diagnostics cologiques des tudes d impacts des valuations d incidence Natura 2000 des suivis cologiques de chantiers etc De plus Ga adomo accompagne des groupes internationaux des PME ou des collectivit s dans l laboration et la mise en uvre de leurs d marches environnementales Gr ce son expertise de bureau d tude environnementale et une connaissance approfondie de la biodiversit l quipe de Ga adomo a d velopp des processus m thodologiques dont l efficacit est reconnue Ainsi des organisations comme Icade Gecina le Grand Port Maritime de Marseille le Grand Port Maritime de Dunkerque le d partement de l H rault Arkema Eiffage le Club Med RFF Sanofi etc ont fait appel Ga adomo pour concevoir des outils d aide la d cision li s la biodiversit comme la Bio valuation et la BioCompta Ceci n est pas sans compter sur l nergie investie par le p le consulting pour d marcher les entreprises et le secteur public les convaincre de la pertinence des outils exclusifs de Ga adomo ainsi pour que d crocher des march s Ga adomo est d ailleurs en contact avec de grandes
153. n des valeurs de la nature et une meilleure performance des outils qui utilisent ces valeurs Ainsi un point d honneur est mis la communication entre les principaux protagonistes Le partage des exp riences et des d couvertes est une des cl s de voute permettant une avanc e rapide des bonnes pratiques L valuation mon taire de la biodiversit n en est qu son commencement un travail collaboratif permettra notamment d am liorer le cadre de l valuation mon taire les m thodes emprunt es et de d finir les r gles de son utilisation 86 CONCLUSION La relation que l Homme entretient avec la biodiversit a beaucoup chang au cours de l volution de la soci t Aujourd hui l Homme prend conscience du caract re limit des ressources naturelles et des nombreux services cologiques que la biodiversit lui procure Nous n avons jamais t aussi pr occup s par l avenir de notre esp ce en raison des changements globaux sans pr c dent dans l histoire humaine C est avec une approche anthropocentr e que de nouveaux courants de pens e se d veloppent pour une strat gie de d veloppement plus efficace Puisque les dirigeants semblent mieux comprendre le langage conomique que les mises en garde de la communaut scientifique certains sp cialistes proposent de donner une valeur mon taire la biodiversit La mon tarisation des biens et services environnementaux a conquis de nombreux conomistes et c
154. n du march Boisvert et Vivien 1998 Cela permet d internaliser les externalit s n gatives soit les d cisions de certains acteurs qui influent n gativement sur le bien tre des autres ibid Enfin l laboration d outils de conservation de protection et parfois de compensation est le troisi me objectif de cette approche et d coule des deux autres Maris 2011 Il est important de souligner cependant que l valuation conomique de la biodiversit n est pas un outil de protection de la biodiversit proprement parler Devictor 2014 Elle est un outil d aide la d cision visant orienter la soci t vers les meilleurs choix en mati re d exploitation des ressources naturelles et d utilisation des biens environnementaux fournis par les syst mes naturels et donc indirectement par la biodiversit Ceci est d autant plus important dans un pays d velopp tel que la France qui a la fois une r elle libert de choix la capacit d impacter irr versiblement des milieux naturels et une influence certaine au niveau international La France est galement concern e de pr s par sa position biog ographique qui lui conf re un territoire riche en termes de biodiversit gr ce ses d partements et territoires d outre mer Chevassus au Louis et autres 2009 L valuation conomique peut s exprimer diff rentes chelles selon la vis e attribu e l chelle macro conomique elle cherche laborer des instrum
155. n valeur car c est un groupe tr s tudi dans le domaine de l cologie Suite l exp rimentation il est recommand de favoriser les valeurs sp cifiques pour chaque esp ce d oiseau plut t que des valeurs identiques issues d une m me jurisprudence Les mammif res suscitent galement un int r t scientifique et conomique notamment dans l tude des esp ces de ravageurs et de leurs pr dateurs Sivigny 2010 des valeurs sont donc disponibles dans la litt rature Les autres groupes d esp ce comme les reptiles les amphibiens et les insectes font quant eux l objet de peu d tudes conomiques La BD Flore est constituer quasi enti rement Selon l INPN la France m tropolitaine h berge pr s de 5 000 esp ces de plantes sup rieures indig nes et 26 fois plus dans ses territoires d outre mer INPN 2014b Ce chiffre donne une id e de la quantit de donn es qu il faudrait r colter pour valoriser correctement les esp ces floristiques Il est donc conseill d orienter les premi res recherches sur les esp ces patrimoniales En effet de nombreuses mesures compensatoires sont r alis es pour conserver les esp ces prot g es Les DREAL disposent des informations relatives ces mesures compensatoires dont les donn es conomiques permettraient de d terminer une valeur financi re pour l esp ce concern e Ensuite les esp ces figurant sur les annexes 1 3 des espaces Natura 2000 pourront faire l objet
156. nature constituent plus que jamais une voie prometteuse pour l am lioration de la comp titivit des entreprises et ce quel que soit leur domaine d activit Enfin l engagement environnemental d une entreprise peut tre un acte d anticipation de la r glementation L actualit ne cesse d voquer des propositions et des d cisions r glementaires qui tendent ins rer la valeur des B amp SE dans le monde des activit s conomiques Au mois de mars dernier la Direction G n rale des Finances Publiques fran aise publiait une instruction fiscale sur les revenus tir s de l activit de pollinisation ins rant l activit des abeilles dans le calcul des revenus et des imp ts dans la cat gorie des b n fices agricoles Cet exemple montre que la d pendance de l Homme face aux B amp SE et leur menace 1 vidente incitent la soci t r aliser certains bouleversements r glementaires 5 2 4 Secteur juridique La r glementation fran aise s efforce depuis maintenant trente ans d introduire des obligations au regard de la pr servation de la biodiversit en commen ant par la loi sur la protection de la nature en 1976 La r glementation actuelle touche principalement au co t de la pr vention consenti par les entreprises tout projet d am nagement dans le cadre du principe viter r duire compenser En revanche lorsqu il s agit des mesures post accident comme le versement de dommages et int r ts l actualit fait r
157. note Bio valuation va de 1 5 et la note BioCompta est favorable moyen d grad Consensus adopt 1 D grad 2 3 moyen 4 5 Favorable Probl me d affichage et d appellation pour les codes habitats Appellation EUNIS fausse Inversion des codes Corine et ceux de la typologie CGDD dans l affichage Donn es de terrain manquantes Positions g ographiques des esp ces Nombre d individus contact s par zone tat de habitat mature et stable en transition cologique Quelques esp ces manquantes la BD faune exemple Vesp re de Savi Hypsugo savii Le chevreuil a une valeur brute mais aucune ann e de valorisation Pas de possibilit de rentrer les esp ces d oiseaux en transit elles doivent obligatoirement tre nicheuses Pas de donn es sur le temps de pr sence effective dans l habitat Le sp cialiste faune les connait tr s bien Idem pour le cas du param tre r le cologique Les groupes faunistiques oiseaux sont beaucoup tudi s ensuite les mammif res et les autres groupes font l objet de beaucoup moins d tude et peu de valeurs conomiques sont disponibles Long temps de chargement des donn es par le logiciel entre l ajout d une esp ce et l entr e des param tres lui tant li e 52 R sum des principaux constats et points am liorer d apr s l exp rimentation BioCompta sur le cas Bois des Espeisses Aspects revoir et pistes de r flexion
158. ns selon la Banque mondiale Inconnu 2013 Le climat repr senterait ainsi pr s de 16 des co ts des assurances fran aises et pourrait bient t devenir le premier poste des assurances Boughriet 2014 Ainsi l valuation de la biodiversit a une port e normative dont le but est d clairer et d orienter Salles 2010 Elle n est cependant pas le seul outil possible pour int grer la valeur de la nature dans le processus de d cision Des indicateurs de SE l valuation mon taire en passant par les cartes pr sentant les flux des avantages cosyst miques les approches sont multiples et ont chacune leurs lots d avantages et d inconv nients TEEB 2013 Aux d cideurs de prendre en compte l ensemble des informations leur port e qu elles soient qualitatives quantitatives ou mon taires ibid 1 3 Comment donner une valeur conomique la biodiversit La juste insertion de la valeur des milieux naturels dans le syst me conomique est complexe et peut passer par plusieurs chemins Dupras et autres 2013 Une des d marches les plus r centes et plus abouties que le MEA propose une repr sentation claire du paradigme des SE selon le sch ma de la figure 1 1 Salles 2011 Haines Young 2010 Ainsi Haines Young identifie une cascade o les structures biophysiques permettent un ventail de fonctions cologiques lesquelles sont l origine de SE dont l Homme tire des b n fices pour aboutir la d
159. nt articul s autour de la notion de SE et ont men l laboration de techniques constituant une boite outils multivari e desservant le cadre d cisionnel Dupras et autres 2013 En effet bien que ces techniques restent controvers es et tr s impr cises leur pertinence est av r e Demont et Sourzac 2011 14 Les approches m thodologiques d pendent souvent du type de service cosyst mique tudi et de moyens disponibles pour l valuation Les services d approvisionnement sont des biens marchands ils ont donc d j une valeur d change alors que les services de r gulation et les services culturels ne sont g n ralement pas chang s sur les march s et sont donc plus difficiles valuer ibid Trois types d approches ont t d velopp s les techniques bas es sur les co ts de maintien des services rendus les techniques bas es sur les comportements vis vis d un bien ou d un service cosyst mique marchand dont le but est de r v ler les pr f rences des individus et enfin les techniques bas es sur les pr f rences d clar es obtenues partir d un sc nario fictif Il existe galement des m thodes de transfert de b n fices qui permettent de transposer les r sultats d une tude pr c dente au cas d int r t Ces derni res ne sont pas des techniques d valuation en soit elles sont plut t un moyen de standardiser les valeurs pr c demment obtenues de fa on pouvoir les utiliser
160. nt une valeur la s questration du carbone par fixation biologique et stockage dans le sol le maintien de la qualit de l eau la pollinisation ainsi que les services culturels hors chasse et promenade La ch naie verte correspond l habitat for ts de feuillus caduques et feuilles persistantes qui fait partie des habitats les plus document s en mati re de valeur de SE Quinze SE sont valoris s dans la BD BioCompta des services de r gulation comme la lutte contre l rosion aux services d approvisionnement et services culturels comme la cueillette ou les loisirs Enfin la garrigue Ciste cotonneux et Ch ne kerm s fait partie de la grande cat gorie des habitats de type maquis garrigue landes pineuses m diterran ennes milieux v g tation scl rophylle Les SE de ce type d habitat sont tr s peu valu s conomiquement dans la litt rature Seuls deux services ont une valeur dans BioCompta les interactions biotiques concernant les insectes et ceux concernant la cueillette Cette br ve analyse permet de souligner l in galit d valuation des habitats En outre la taille de ces parcelles n est pas homog ne elle oscille entre 23 hectares pour la parcelle 10 et moins d un hectare pour la parcelle 9 38 GAIADOMO 7 ESPACES OUVERTS SANS 1 VEGETATION OU AVEC PEU DE VEGETATION 73 478 Moyenne 0 1 0 3 621 40 3 411 49 7 ESPACES OUVERTS SANS 2 VEGETATION OU AVEC PEU DE V
161. ntalistes et naturalistes du bureau d tude La structure de l essai suit globalement l ordre des objectifs sp cifiques pr cit s Le premier chapitre est consacr la pr sentation de l tat des connaissances sur la valorisation financi re de la biodiversit Le second chapitre d crit en d tail les principes de l outil la m thode d di e ainsi que le logiciel cr sp cialement pour la BioCompta Le troisi me chapitre pr sente l tude de cas et propose un retour d exp rience synth tique Les pistes d am lioration labor es pour le perfectionnement de l outil BioCompta d coulent de l exp rimentation et de la revue de litt rature r alis e pour l tat des connaissances Elles sont num r es selon leur th me au chapitre quatre Le chapitre cinq expose les applications possibles de la BioCompta en fonction de la demande et de l actualit et pr sente des initiatives similaires qui pourraient lui faire concurrence pour conclure sur les perspectives de la BioCompta 1 TAT ACTUEL DES CONNAISSANCES Pr alablement aux discussions sur la nature de l outil BioCompta et ses ventuelles am liorations il est n cessaire de disposer d un portrait complet de la mati re dont il traite l valuation conomique de la biodiversit Une importante revue de litt rature a permis de faire un rapide tat de l art de la valorisation financi re de la biodiversit de ses principes fondamentaux aux aspec
162. ntreprises d clarent mener au moins une action en faveur de la biodiversit Les motivations principales de ces actions restent vari es image comp titivit anticipation de la r glementation s curisation des approvisionnements etc AFIE 2014 l heure actuelle il y a donc un r el int r t des entreprises mettre en avant la valeur biologique de leur site d activit en opposition de plus anciennes attitudes qui consistaient viter de remarquer la pr sence de la biodiversit en raison des contraintes r glementaires ibid 71 Actuellement l valuation du rapport entre les entreprises et le syst me du vivant se fait l aide d outils d analyse de cycle de vie Ces derniers utilisent la tonne quivalent carbone comme principal indicateur et n int grent donc pas directement la biodiversit Houdet 2008 Le monde entrepreneurial n cessite la mise en place d un bilan biodiversit l image du bilan carbone toujours dans un langage bas sur les co ts et les b n fices Chevassus au Louis et autres 2009 Colon et autres 2009 5 1 3 Les projets d am nagements Dans les choix en mati re de projet d am nagement et notamment d infrastructure l valuation conomique de la biodiversit peut orienter vers des projets qui minimisent l impact sur les milieux naturels Il est d j arriv que l valuation mon taire oriente les ma tres d ouvrages vers des milieux ou des techniques qui endommagent
163. o 2014c Rendement Economique de l Ecosyst me m Oiseaux m Mammif res Oiseaux Mammif res Figure 3 8 Copie d cran du graphique repr sentant la participation respective de chacun des groupes d esp ces au rendement conomique de l cosyst me exp rimentation alternative tir de Ga adomo 2014c 48 La synth se pr sent e au tableau 3 4 est similaire la pr c dente Elle montre n anmoins une plus faible participation de la faune au rendement cosyst mique total 3 du rendement total est d la valorisation de la faune contre 97 issus de la valorisation des habitats Le rendement total est l g rement plus faible que celui obtenu dans la premi re tude Les 3000 euros d cart entre les deux tudes sont dus aux 20 esp ces non valoris es dans la seconde exp rimentation bien que chacune des 9 esp ces d oiseaux prises en compte a une valeur plus lev e que dans la premi re tude Cela d montre d une part que les valeurs issues du proc s de l Erika sont inf rieures aux valeurs issues d autres sources et d autre part que si la totalit des esp ces avait une valeur sp cifique le groupe des oiseaux aurait un rendement conomique bien plus lev Ga adomo 2014c Tableau 3 4 Synth se BioCompta de l exp rimentation alternative Bois des Espeisses inspir de Ga adomo 2014c RENDEMENT N parcelle 2 R
164. ogique son statut d indig nat ou son end misme constituent autant de crit res cologiques thiques culturels et esth tiques permettant de prendre en consid ration le caract re patrimonial des esp ces 56 4 2 1 Am lioration du logiciel La prise en main du logiciel BioCompta ainsi que son test de performance sur le cas d tude du Bois des Espeisses ont permis de mettre jour plusieurs d fauts ou manques qui font ici l objet de recommandations videmment le mode d emploi du logiciel devra s adapter aux modifications r alis es et ventuellement il int grera certaines des remarques faites dans cette section lors de sa r vision De plus tout comme dans le logiciel il y a certaines confusions au niveau du vocabulaire employ ou certains termes red finir suivant les annotations r dig es par l tudiante sur la version du mode d emploi qu elle remettra Ga adomo 4 2 2 Valorisation des habitats La valorisation financi re des habitats par l outil BioCompta se d roule sans probl me particulier Les r sultats de celle ci pourraient tre am lior s par un enrichissement de la BD notamment par la pr cision de la nature et de l origine des valeurs bibliographiques cit es dans l onglet valorisation habitat En effet les valeurs qui taient pr rentr es dans le logiciel sont simplement ins r es dans le tableau de valorisation sans information aucune autour de cette valeur Pour des raisons d
165. oie f d rer l expertise sur les enjeux li s la biodiversit au niveau international et instaurer le lien entre les sciences et le monde politique depuis 2012 l image du Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat IPBES 2014 1 2 Pourquoi donner une valeur conomique la biodiversit L attribution de valeurs aux cosyst mes est un enjeu de taille aujourd hui reconnu comme n cessaire non pas pour leur mise sur le march mais pour leur insertion dans le processus de prise de d cisions Deux r alit s sont couramment accept es celle du r le majeur et souvent irrempla able de la biodiversit et celle du caract re menac des constituants cosyst miques Chevassus au Louis et autres 2009 Salles 2010 Concernant le premier aspect il est d montr que les fonctions cologiques associ es aux cosyst mes et leur biodiversit sont le support de la vie humaine Il existe une corr lation positive entre le niveau de bien tre social fourni par une large gamme de biens et services environnementaux B amp SE et le niveau de diversit biologique au sein ou entre les cosyst mes Salles 2010 La conservation de la biodiversit est essentielle non seulement pour assouvir les besoins vitaux humains l heure actuelle mais galement pour l assurance vie que la biodiversit repr sente La plan te rec le donc d un capital cologique Chevassus au Louis et autres 2009
166. ologues d s la premi re moiti du vingti me si cle Bien qu elle ait fait l objet de d bats houleux en raison de l importance des risques et des limites qu elle comporte l valuation conomique de la biodiversit a aujourd hui d montr son utilit aupr s des d cideurs publics et des entreprises De grands travaux se sont attaqu s l analyse des points forts et des difficult s li s l exercice d valuation conomique de la biodiversit et des SE Les plus c l bres d entre eux le TEEB et le rapport du CAS par exemple mettent en avant le pouvoir de conviction d une d marche de Valorisation conomique des B amp SE d une part et d crivent la complexit de l exercice d autre part Les conditions n cessaires une valuation conomique r ussie sont la r alisation d valuations conomiques au cas par cas pour les SE et les esp ces la traduction de ces valuations en terme de b n fices conomiques selon les int r ts du demandeur et leur prise en compte dans les processus d cisionnels et strat giques Alors que les valuations conomiques des B amp SE par les quipes scientifiques travers le monde sont tr s nombreuses leur int gration dans la sph re d cisionnelle est loin d tre syst matique Il y a donc un effort suppl mentaire faire pour concr tiser leur prise en compte en facilitant leur compr hension et leur insertion dans le syst me conomique actuel Ga adomo a
167. omptes rendus complets Actuellement Yann le Goff s nior consultant chez Ga adomo se charge consciencieusement de ce suivi particuli rement pour ce qui est de l administration des documents de r union ordres du jour rapports comptes rendus etc La pr sente recommandation vise donc le maintien de ce suivi r gulier notamment la v rification de l laboration de rapport crit pour chacune des modifications importantes sur le logiciel et la compilation de ces documents de travail sur un serveur accessible aux employ s de Ga adomo 4 5 3 Applications potentielles Les domaines d application de l outil BioCompta sont abord s en d tail dans le chapitre 5 N anmoins il est d j possible d voquer quelques id es g n rales concernant l utilisation future de BioCompta Ultimement l outil BioCompta m riterait d tre utilis pour des comparaisons de rendement conomique des milieux naturels dans le temps et dans l espace En effet BioCompta n est pas destin procurer une valeur absolue d un site mais il donne une estimation de la valeur financi re des l ments naturels afin d aider la prise de d cision D une part BioCompta peut comparer la valeur de plusieurs sites diff rents condition que ces derniers pr sentent des habitats de m me type selon le code EUNIS Ainsi le commanditaire pourra avoir une id e de la richesse naturelle de chacun des sites en termes financiers D autre pa
168. on dans un futur proche terminent la caract risation de l outil Dans le souci de r aliser un travail irr futable les sp cialistes du bureau d tude ont paul l tudiante tout au long de ses d marches De plus celle ci s est assur e de s appuyer sur des sources fiables r centes et objectives entre autres par des v rifications syst matiques sur l auteur et le contexte de l tude L valuation conomique de la biodiversit est un sujet d actualit qui a fait l objet de quelques grandes tudes et de nombreux colloques depuis les dix derni res ann es La bibliographie est donc tr s riche et les sources retenues ont pu tre diversifi es Le rapport du centre d analyse strat gique fran ais CAS labor par le professeur Chevassus au Louis et son quipe fait partie des publications les plus compl tes et les plus r centes sur le sujet c est pourquoi il a t beaucoup exploit tout au long de l essai Chevassus au Louis et autres 2009 Bien que le concept de service cosyst mique destin l valuation mon taire et les principes m thodologiques de cette d marche soient extr mement document s l utilisation des valeurs conomiques issues de la bibliographie par des outils performants n est quasiment jamais voqu e Faute de ressources litt raires les pistes d am lioration de BioCompta se sont appuy es essentiellement sur l expertise et le bon sens de l tudiante et des environneme
169. onomic 20Foundations 20report TEEB 2 OFoundations pdf page consult e le 30 janvier 2014 TEEB 2010b L conomie des cosyst mes et de la biodiversit Int gration de l conomie de la nature Une synth se de l approche des conclusions et des recommandations de la TEEB n UNEP United Nations Environment Programme environment for development http www unep org pdf TEEB_FR pdf page consult e le 30 janvier 2014 TEEB 2010c Chapter 5 The economics of valuing ecosystem services and biodiversity In The Economics of Ecosystems and Biodiversity Publications http www teebweb org wp content uploads 2013 04 D0 Chapter 5 The economics of valuing ecosystem services and biodiversity pdf page consult e le 7 f vrier 2014 TEEB 2013 The Economics of Ecosystems and Biodiversity for Water and Wetlands In TEEBWEB The Economics of Ecosystems amp Biodiversity http www teebweb org wp content uploads 2013 04 TEEB_WaterWetlands_ ExecSum_2013 FR pdf page consult e le 30 d cembre 2013 UICN 2014 Le reporting biodiversit des entreprises et ses indicateurs tat des lieux amp recommandations n UICN Comit Fran ais Publications http uicn fr IMG pdf UICN Etude Reporting _Biodiversite_ pdf page consult e le 25 mai 2014 99 UNEP Finance initiative et Global Canopy Programme 2012 D claration du Capital naturel In Natural Capital Declaration Signatories and supporters http www naturalcapitaldeclara
170. onsult e le 17 f vrier 2014 Bouhours A Bruneel J C Langlois B Menella J Y Peters P Th bault G 2014 L valuation conomique de la biodiversit par l outil BioCompta r flexion sur la m thodologie d valuation de la flore Communication orale R union de travail avec l quipe de Ga adomo 3 avril 2014 Avignon Braat L C et de Groot R 2012 The ecosystem services agenda bridging the worlds of natural science and economics conservation and development and public and private policy Ecosystem Services Elsevier vol 1 n 1 12 p Brahic E et Terreaux J P 2013 Estimer la valeur conomique de la biodiversit en for t difficult s et m thodes La revue d Irstea n 3 http www set revue fr estimer la valeur economique de la biodiversite en foret difficultes et methodes texte 3bis page consult e le 8 juin 2014 Broughton E et Pirard R 2011 Instruments de march pour la biodiversit la r alit derri re les termes n IDDRI SciencesPo Publications http www iddri org Publications Collections Analyses AN_1103 MBI broughton_pirar d_FR pdf page consult e le 13 juin 2014 Centre de Recherche pour l tude et l Observation des Conditions de Vie CR DOC 2009 tude exploratoire pour une valuation des services rendus par les cosyst mes en France Synth se Application du Millennium Ecosystem Assessment la France In Centre de Recherche pour l tude et l Obs
171. opos e par virginie Maris elle m me issue de la d finition de commodit emprunt e Marx Traduction libre de Maris 2011 Complexe dynamique de compos de plantes d animaux de micro organismes et de la nature morte environnante agissant en interaction en tant qu unit fonctionnelle Millenuim Ecosystem Assessment MEA 2005a Processus qui m ne la d termination d une valeur pour les biens et services qu apportent les cosyst mes Farber et autres 2002 Processus de mettre un prix sur la nature dans l optique d une vente ou plus largement de transactions Broughton et Pirard 2011 Outil Rendement conomique Valeur cologique Valeur conomique Valorisation financi re Terme employ pour d finir une technique ou une d marche s appuyant sur une m thodologie et un support pr cis ici dans le but de r aliser une valorisation financi re D finition de l auteure Production de B amp SE fournis par un espace naturel en termes mon taires Il traduit la rentabilit des capitaux naturels D finition de l auteure Jugement port sur les l ments des milieux naturels visuel et humain auxquels le public touch ou les sp cialistes accordent de l importance Office qu b cois de la langue fran aise OQLF 2012b Caract re conomique et mesurable d un bien ou d un service compte tenu de son co t de l offre et de la demande etc qualit essentielle d un bien ou d
172. oth tique o les individus doivent r v ler leurs pr f rences pour ce bien non marchand travers une enqu te sous forme de questions ouvertes valuation de la valeur partir de sc narios hypoth tiques formul s combinant diff rents niveaux de qualit un co t sp cifique dans un questionnaire valuation de la valeur conomique et sociale la suite d un processus de d lib ration d un groupe de citoyens repr sentant la communaut Valeur de la qualit de l eau mergeant de la volont payer des individus pour augmenter la qualit de l eau d un lac ou d une rivi re pour en profiter nager naviguer ou p cher e Flexible dans son application eR sultats faciles analyser M thode la plus accept e pour valuer la valeur conomique des valeurs de non usage e Facilite l utilisation de la m thode de transfert de b n fices e Choix de r ponses qui facilitent l analyse e Minimise plusieurs biais amen s par la m thode d valuation contingente Met l accent sur ce que les individus attendent collectivement comme soci t e M thode controvers e e Peut extraire les pr f rences des individus selon leurs attitudes et non selon leurs intentions comportementales e R sultats sensibles des sources de distorsion e Aucune familiarit des individus avec la valeur des B amp SE e Peut extraire les pr f rences des individus selon leurs attitudes et non selon leurs intentions
173. oupent les avantages tir s par un agent de la consommation directe de biens naturels ou indirectement par les pratiques y tant li es mais n entrainent pas n cessairement leur consommation Les valeurs d usage sont de trois types Premi rement les valeurs d usage direct repr sentent la valeur v hicul e sur les march s conomiques issue des usages de consommation directe bois d uvre biens alimentaires etc des usages productifs ressources industrielles dont pharmaceutiques ainsi que des usages n impliquant par la consommation tels que les usages d ordre r cr atif Elles englobent donc la totalit des services d approvisionnement et certains services culturels Deuxi mement les valeurs d usage indirect regroupent les valeurs g n r es par la nature travers les services de r gulation g n ralement non v hicul es sur le march Troisi mement les valeurs d options incarnent un potentiel d usage futur des ressources naturelles et concerne donc l ensemble des SE TEEB 2010c Les valeurs de non usage plus difficilement quantifiables participent au bien tre humain travers les b n fices culturels Elles sont compos es des valeurs de legs et des valeurs d existence Les valeurs de legs sont li es au fait que les g n rations futures pourront profiter elles aussi des ressources naturelles alors que les valeurs d existence incarnent la simple satisfaction de savoir que les cosyst mes et leurs services sont
174. oy ha max ha 0 5 1 1 5 0 5 1 1 5 0 02 0 11 0 2 Finalement l exp rimentation a d montr que l EDA est efficace pour valuer la pr sence potentielle moyenne d une esp ce dans un habitat Il serait donc int ressant de l int grer dans la m thodologie BioCompta apr s sa validation par l quipe de Ga adomo Il sera alors n cessaire de r aliser une importante revue de litt rature de compiler les r sultats des recherches dans un premier document Excel puis d int grer une formule dans le logiciel Excel BioCompta pour l automatisation de l EDA 4 2 4 Synth se et analyse graphique BioCompta Pour am liorer la pr sentation des r sultats dans la synth se il est recommand de pr senter le rendement conomique non pas seulement par parcelle mais aussi par hectare La superficie de l habitat multiplie sa valeur initiale ce qui emp che une comparaison de la valeur cosyst mique absolue des parcelles entre elles Pr sent es dans le tableau 4 2 et la figure 4 1 pour le cas d tude Bois des Espeisses ces donn es apportent de nouveaux l ments pour l analyse des r sultats Il appara t clairement que certaines parcelles ont une valeur conomique identique pour ce qui est des habitats ce qui n est pas le cas pour la faune Cela refl te le mode de valorisation pour les habitats ce sont les SE qui sont valu s donc pour un m me habitat les m mes services tandis que
175. paiement Aoubid et autres 2011 De nombreux exemples d montrent le succ s des PSE notamment dans le domaine de la pr servation de l eau potable P Sukhdev cite l action men e par Vittel Contrex face la menace de la qualit de l eau potable pr lev e dans les Vosges en raison des exploitations agricoles situ es sur le bassin versant l entreprise a d cid d inciter financi rement les agriculteurs favoriser des pratiques de production moins polluantes pour l environnement et donc pour l eau Sukhdev 2008 Actuellement les m thodes d valuation conomique des SE pour les PSE semblent tre tablies au cas par cas En effet chaque projet est unique et fait donc l objet d une tude conomique r alis e par des sp cialistes en mati re de SE 5 1 5 La communication et la m diation L valuation conomique peut tre utilis e en tant que plaidoyer et ainsi servir pour l argumentation la justification et l arbitrage Tout d abord en amont d un processus d cisionnel qui implique une discussion entre les principaux protagonistes la valorisation financi re peut s av rer tre un tr s bon atout Comme outils d argumentation l valuation mon taire intervient dans un processus de concertation ou de n gociation pour faire valoir une position Les associations et organisations non gouvernementales pour la protection de la nature semblent tr s int ress es par cet aspect de la valorisation financ
176. parcelle 10 23 24 ha Calcul pour la parcelle 1 EDAm sange p 2 ind x 5 49 ha x 1 43 occ moy 15 7 individus potentiels R sultats pour les autres parcelles Parcelle 7 11 1 individus potentiels Parcelle 5 9 8 individus potentiels Parcelle 10 99 7 individus potentiels 114 ANNEXE 5 ILLUSTRATION DE LA FICHE DE PROSPECTION BIOCOMPTA PROPOS E K WHI C z Fiche prospections BioCompta Microsoft Excel chec de l activation du produit ET Accueil Insertion Mise en page Formules Donn es R vision Affichage Antidote Acrobat A o B Ai u rise sd ss ligne automatiquement Standard 2 hi 7 je gm FK aai i d Fa Coller CP ART D Fusionner et centrer 3 000 9 4 Miseenforme Mettre sous forme Styles de Ins rer Supprimer Format Trier et Rechercher et F p 7 conditionnelle detableau cellules v X z lt 2 filtrer s lectionner Police E Nombre E Style dition Presse papi a Alignement Cellules M Projet Commanditaire Localisation de l tude Ann e de r alisation Nom du charg de projet Gaiadomo Nom de l auteur des donn es remplies _5 Etapes d une tude typique de valorisation financi re BioCompta Woi 7 Visite terrain n 1 Prendre connaissance des lieux et des environs 8 D terminer les habitats pr sents 3 10 Au bureau Remplir les trois
177. politiques publiques l valuation conomique de la biodiversit permet d envisager l int gration de leur impact sur la biodiversit L impact environnemental d une politique peut tre mesur l aide de m thodes de type analyse co t avantage ou co t b n fice comme le rapport du CAS Chevassus au Louis et autres 2009 Largement utilis e dans le domaine de l environnement cette m thode permet de mesurer et donc d assurer la rentabilit conomique des investissements Au sein de la Direction G n rale de l Environnement de la Commission Europ enne l utilisation de ces analyses de l impact environnemental dans l valuation d une politique publique ex ante en avant projet est 70 maintenant syst matique selon un ancien employ Colon et autres 2009 Cependant une normalisation du recours aux crit res de rentabilit conomique pourrait d valoriser ces politiques dont l avantage non financier serait plus difficile d montrer De plus ces analyses sont encore fragiles en raison de la difficult mobiliser et manipuler les donn es relatives la biodiversit et aux syst mes naturels Une autre m thode utilis e dans l valuation des politiques publiques est l analyse co t efficacit non bas e sur les b n fices financiers mais sur la r ussite d un projet Elle permet d estimer le co t des actions r aliser par rapport l atteinte des objectifs pr d finis Centre europ en de pr
178. pour les esp ces chacune des parcelles est occup e par des populations diff rentes en termes d abondance et de richesse cologique En comparant les rendements conomiques des habitats et de la faune il est possible de remarquer que la parcelle9 a le plus faible rendement conomique l hectare dans le domaine des habitats En revanche elle a une des plus grandes valeurs de rendement conomique l hectare en ce qui concerne la faune Inversement pour la parcelle 11 qui a un habitat fort rendement conomique et une faune tr s faible valeur financi re Ces l ments portent d montrer qu il n y a pas n cessairement de relation de proportionnalit en nombre et en valeur entre les services fournis par les habitats et la biodiversit 59 Cependant cette conclusion n est pas celle des plus grands sp cialistes du domaine elle est simplement le reflet de l in galit des l ments valoris s dans chacune des parcelles Enfin le rendement conomique total l hectare d termine quelles sont les parcelles qui ont le plus fort rendement conomique par unit de surface Ce classement de la valeur financi re des parcelles par ordre croissant n est pas identique celui du rendement conomique total pr sent la section 3 2 4 Les habitats forestiers conservent tout de m me les plus fortes valeurs de rendement conomique d aux importants SE qu ils fournissent Tableau 4 2 R sultat du calcul de
179. pr sents ind pendamment des b n fices directs Les valeurs de non usage sont difficiles valuer par les conomistes et ne font pas l objet d un consensus ce qui peut freiner leur prise en compte Salles 2010 Chevassus au Louis et autres 2009 Dupras et autres 2013 TEEB 2010c La vari t de ces cat gories de valeurs montre le compromis entre la reconnaissance d une valeur instrumentale et d une valeur plus large avec une vision d sint ress e de la pr servation de l environnement qu offre la VET Le recours la VET est donc pratique pour donner une seule et m me valeur l ensemble des cosyst mes et des services associ s N anmoins certains points n gatifs sont soulign s par Chevassus au Louis comme le probl me de l addition de r sultats issus de m thodes diverses ou l incompatibilit des chelles des SE parfois tr s diff rentes les unes des autres Chevassus au Louis et autres 2009 17 Valeur conomique totale VET W y Valeur d usage Valeur de non usage v TD 2 7 Yy F Valeur d usage Valeur d usage Valeur d option Valeur de legs Valeur d existence j direct indirect c Valeur des bienset Valeur des biens Valeur d usage Valeur exprimant Valeur attach e au 2 services ayantune etservicesayant potentiel futur la volont de fait de savoi
180. prises iii 76 5 24 Secteur juridiques set ele mr le ed el le d el Er da es 77 5 3 Positionnement de l outil BioCompta s nssesensseneesseneessesensseneessenensserensseneessennnsserensse 79 5 3 1 Recensement des outils d valuation conomique des services cosyst miques 79 5 3 2 Place de la BioCompta et perspectives envisageables 83 CONCLUSION Re Re dl a ar de Gt RER RE Et AS Eu 87 R F RENCES hr ne ne de nd E E din 90 BIBLIOGRAPHIE scieti aeterni nine EEA en ren re te tite 101 ANNEXE 1 ANNEXE 2 ANNEXE 3 ANNEXE 4 ANNEXE 5 ANNEXE 6 PR SENTATION DES DIFF RENTES CLASSIFICATIONS DES SE EXISTANTES 103 R CAPITULATIF DES BANQUES DE DONN ES DISPONIBLES SUR LES VALEURS DES B amp SE MISE JOUR 105 R SULTAT DE LA RECHERCHE DE VALEURS BIBLIOGRAPHIQUES R ALIS E PAR L TUDIANTE EN D BUT D ANN E 2014 106 DONN ES NATURALISTES DE L TUDE BOIS DES ESPEISSES N CESSAIRES L EXP RIMENTATION BIOCOMPTA eee 110 ILLUSTRATION DE LA FICHE DE PROSPECTION BIOCOMPTA PROPOS E 115 M THODE DE VALORISATION DE LA FLORE PROPOS E s s s 118 LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX Figure 1 1 Figure 1 2 Figure 1 3 Figure 1 4 Figure 2 1 Figure 3 1 Figure 3 2 Figure 3 3 Figure 3 4 Figure 3 5 Figure 3 6 Figure 3 7 Figure 3 8 Figure 3 9 Figure 4 1 Figure 4 2 Tableau 1 1 Tableau 1 2 Tableau 2 1 Tableau 2 2 Tableau 3 1 Tableau 3 2 Tableau 3 3 De l
181. proche m thodologique secre ueno i E E 21 2 1 2 Interface Excel et mode d utilisation sssessesseessssssisssrsssrsssrrssrrssrrssrrssrrssrrssressees 24 2 2 D tails techniques de l attribution de valeurs mon taires 26 2 2 1 Choix des l ments valoriser 27 2 2 2 M thodes de calcul et pond ration de la valeur conomique 27 2 3 Bases de donn es BioCompta ui 30 2 3 1 tat d AVANCE ne RS SA ec 30 2 3 2 Recherche de nouvelles donn es 31 2 4 Limites de Fotis parerenan i oa a terne natale 34 3 EXP RIMENTATION DE L OUTIL BIOCOMPTA mr 35 3 1 Choix du cas d tude Bois des Espeisses nnnnnnnssenenssenensseoeesseoensserenssennnssernnsserensse 35 3 2 R alisation de l exp rimentation ssnnssennnssenensseeenssenenssenenssennnsserenssernnssernnssennnsserensse 37 3 2 1 Valorisation des habitats 38 3 2 2 Valorisation de la faune sise 40 3 2 3 Valorisation de la flore sise 41 3 2 4 R sultats synth se et analyse graphique 43 3 2 5 Exp rimentation alternative ie 47 3 3 Retour d exp rience itiisrn editer A N ARESTAREA EEA RERA der 49 PISTES D AM LIORATIONS nn nn ER io aa E nr 54 4 1 Fiche de protocole BioCompta iii 54 4 2 Notions d valeurs iein neriasi enii nimes Nina sienne 55 4 2 1 Am lioration du logiciel ii 57 4 2 2 Valorisation des habitats 57 4 2 3 Valorisation de la faune sise 57 4 2 4 Synth se et analyse graphique BioCompta ssssnnssennesseeeessenenssenens
182. qu ils s changent sur le march mais en ce qui concerne les services plus abstraits tels que la r duction des polluants la fourniture d oxyg ne ou encore la contemplation d un paysage il en est tout autrement Des techniques d valuation robustes sont donc n cessaires Enfin une fois les valeurs financi res des cosyst mes tablies le probl me de leur utilisation et de leur juste insertion dans la soci t se heurte au syst me complexe de l conomie et du monde des affaires Cet essai propose des pistes de r flexions et de r ponses ces questionnements sur les modalit s de l valuation conomique et en priorit il est destin fournir des recommandations solides pour l am lioration de l valuation conomique de la biodiversit travers un outil en recherche et d veloppement la BioCompta partir du moment o l on admet l utilit de la valorisation financi re de la nature il est n cessaire de concevoir de nouveaux outils et indicateurs afin de d terminer les valeurs que peut prendre la nature Ga adomo bureau d tude et de conseil en environnement et biodiversit s est dot d outils innovants et pratiques afin de donner les informations n cessaires son panel de clients d sireux d valuer et de mettre en valeur la biodiversit BioCompta est l outil destin mesurer le rendement conomique qu un cosyst me ou une unit naturelle fournit son propri taire et
183. ques des milieux en France l onglet analyse graphique CGDD 2010c section 4 3 3 V rifier que toutes les valeurs entr es dans les BD Onglet bibliographie du logiciel Excel BioCompta soient accompagn es de l ann e de BioCompta valorisation et de la devise de la valeur entre autres corriger le cas du Chevreuil europ en 63 Tableau 4 4 am lioration suite Corriger les correspondances des codes Corine et EUNIS dans l onglet Habitat Ins rer une colonne avec les noms des habitats correspondants aux codes apparents dans l onglet valorisation habitat Revoir le crit re nidification Le renommer statut biologique Y ajouter une cat gorie en transit ayant pour valeur 0 5 Pr ciser le type d valuation mon taire et l origine de la valeur des habitats dans l onglet BD valorisation habitat Pr ciser le type de valeur des esp ces dans les onglets BD faune et flore Pr rentrer le r le cologique pour les esp ces faunistiques Pr rentrer le temps de pr sence effective dans l habitat pour la faune Ajuster le logiciel selon la m thode de valorisation de la flore adopt e Corriger la faute d orthographe dans le second graphique de l onglet analyse graphique faune non prise en compte 4 3 Liste des modifications du logiciel BioCompta propos es pour son Document r f rence Projet de caract risation des fonctions cologiques des milieux en France CGDD 2010c P
184. r E utilit directe une utilit transmission des qu un bien existe A consommable ou non indirecte autres valeurs i Services Services de Tous services Services culturels d approvisionnement r gulation confondus religion b n fices cognitif n Zas S E nourriture bois pollinisation esth tique inspiration z 2 biomasse etc purification et Ag r gulation des 8 Services culturels flux d eau etc r cr ation Tangibilit Leea Difficult d valuation Evaluations bas es sur o Pr f rences r v l es B Pr f rences d clar es les march s Prix de Bas sur les Variation de Prix Co ts de Evaluation Choix Approche march co ts production h doniques transport contingente exp rimentaux d lib rative Transfert de b n fices Figure 1 3 D composition de la valeur conomique totale accompagn e des services cosyst miques et des m thodes d valuation associ es compilation d apr s Minist re f d ral de la coop ration conomique et du d veloppement 2011 p 2 TEEB 2010c p 14 et 16 Dupras et autres 2013 p 40 et Bertram et Rehdanz 2013 p 28 M thodes d valuation 1 4 Incertitudes et questionnements actuels tablie dans le but de r duire la complexit des choix en mati re de projets et de politiques l valuation conomique a suscit des critiques en tout genre particuli rement sur les m thodes employ es Cette approch
185. r gulation CICES Services de r gulation d auto entretien ou de soutien MEA TEEB Purification et traitement des eaux Traitement des d chets M diation des d chets toxiques et autres nuisances R gulation des eaux R gulation des flux d eau Mod ration des catastrophes naturelles R gulation de la qualit de lair R gulation de la qualit de lair R gulation de l rosion Pr vention de l rosion M diation des flux Flux de liquides Flux d air Flux de mati re R gulation du climat R gulation du climat Formation des sols service de support Maintien de la fertilit des sols Pollinisation Pollinisation R gulation des ravageurs et dommages Contr le biologique Production primaire D veloppement des cycles nutritionnels service de support Maintien des cycles de vie des esp ces migratoires service d habitat Maintien de la diversit g n tique service d habitat Maintien des conditions physiques chimiques et biologiques Composition de l atmosph re et r gulation du climat Formation et composition des sols Maintien du cycle de vie habitat et pool de g nes Contr le des dommages et ravageurs Formation et composition des sols Maintien des conditions d eau Maintien du cycle de vie habitat et pool de g nes 103 Classification du MEA Services
186. rance Presse Biens et services environnementaux Base de donn es Centre d analyse strat gique fran ais Commissariat G n ral au D veloppement Durable Common International Classification of Ecosystem Services Centre de Recherche pour l tude et l Observation des Conditions de vie valuation de la Densit d Accueil Environmental Valuation Reference Inventory Food and Agriculture Organization of the United Nations Hectare Intergovernmental Science Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services Millenium Ecosystem Assessment Minist re de l cologie du D veloppement Durable et de l nergie Mus um national d histoire naturelle Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Paiements pour services environnementaux Convention sur les zones humides d importance internationale Services cosyst miques Syst me d information G ographique The Economics of Ecosystems and Biodiversity Union internationale pour la conservation de la nature United Nation Environment Programme Valeur conomique totale Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux Zones Naturelles d Int r t cologique Faunistique et Floristique viii LEXIQUE Anthropocentrisme Base de donn es Biens et services environnementaux Biodiversit Capital naturel Commodification de la nature cosyst me valuation conomique Marchandisation de la nature Attitude croyance qui place l tre humain
187. re il faut souligner les limites des tudes sur les SE soulign es la section 1 4 1 qui imposent de nuancer les r sultats obtenus Enfin l exercice r alis dans la BioCompta comporte en lui m me des limites de par sa nature L valuation conomique de la nature peut se faire en empruntant diff rents chemins comme le souligne Chevassus au Louis dans son rapport du CAS Chevassus au Louis et autres 2009 Il n existe pas de m thode juste et infaillible Les quelques initiatives qui ont vu le jour jusqu pr sent ont largement t critiqu es certains raccourcis ou d fauts de m thodes tant r currents Ainsi il faut garder l esprit que la complexit de l exercice et la limite des connaissances scientifiques viennent tr s largement impacter l valuation conomique de la biodiversit Pour conclure les estimations que propose la BioCompta sont des estimations minima et elles ne se vantent pas de fournir une valeur absolue et totale de la biodiversit Le Goff 2014 Cependant ces valeurs peuvent sans conteste remplacer la valeur nulle actuellement attribu e la biodiversit Chevassus au Louis et autres 2009 34 3 EXP RIMENTATION DE L OUTIL BIOCOMPTA Depuis la cr ation de l outil BioCompta un seul cas d application a test la fonctionnalit du logiciel Il s agit du cas du village vacances d Opio une tude r alis e au d but de l ann e 2011 pour le Club M diterran e Bern
188. rnational Classification of Principales initiatives dans la sph re d cisionnelle 2010 Strat gie europ enne La biodiversit notre assurance vie et notre capital naturel Adoption de la strat gie par la Commission Europ enne partie int grante de la grande strat gie Europe 2020 2012 Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services IPBES R le d interface et de vulgarisation scientifique entre l expertise scientifique et les gouvernements Ecosystem Services CICES Classification des SE des plus labor es Agence europ enne de l environnement La notion de SE facilite ensuite l arriv e de la mon tarisation de la biodiversit Une seconde p riode marqu e par la m diatisation de cette commodification de la nature d bute en 1997 avec la publication de l article phare The value of the world s ecosystem services and natural capita Costanza et autres 1997 Robert Costanza pose une v ritable bombe avec cette publication qui value pour la premi re fois les services rendus l homme par la biodiversit l chelle mondiale M ral 2010 Bien que tr s critiqu cet article a le m rite de susciter les d bats et les r flexions sur cette discipline naissante Salles 2010 Demont et Sourzac 2011 En parall le la mise sur le march des SE est pr coce par rapport aux avanc es institutionnelles et th oriques avec les premiers programmes de PSE 1997 M ral 2010 Froger et autres
189. rogramm pour 2012 2015 implique de nombreux collaborateurs tels que des laboratoires ind pendants des universit s et les espaces naturels r gionaux AFIE 2014 La disponibilit des valeurs li es aux cosyst mes s am liore donc de fa on notoire ce qui permettra de disposer de suffisamment de donn es pour concr tiser et am liorer leur utilisation dans un futur proche Jusqu pr sent le domaine de la recherche a beaucoup stimul les projets et les actions en rapport avec la valorisation financi re de la biodiversit Devictor 2014 Aujourd hui il appara t que les initiatives pour une meilleure prise en compte de la valeur du capital naturel dans le syst me socio conomique se multiplient Comme le d veloppement suivant tente de le d voiler les secteurs tels que la justice la finance et l entreprenariat semblent avoir des ambitions en mati re d environnement qui d passent les outils aujourd hui disponibles 5 2 2 Secteur financier Le sommet de la Terre Rio 20 a marqu un engagement fort de la part des institutions financi res dans la pr servation et la restauration du capital naturel travers leurs activit s La d claration du capital naturel sign e par le secteur financier lors de Rio 20 demande 75 que les secteurs public et priv travaillent ensemble pour cr er les conditions n cessaires pour maintenir et rehausser le capital naturel comme un bien conomique cologique et socia
190. rojet de caract risation des fonctions cologiques des milieux en France CGDD 2010c Section 4 3 2 du pr sent document Section 4 3 1 et annexe 6 du pr sent document Section 4 3 2 du pr sent document Sp cialiste faune Patrick Peters ou son successeur bibliographie d terminer Sp cialiste faune Patrick Peters ou son successeur bibliographie d terminer Section 4 4 du pr sent document Valorisation de la flore r vision de la m thode La m thode pour la valorisation de la flore a t revue afin de valider une technique de calcul la plus juste possible par rapport aux donn es brutes qui seront valoris es et en fonction de la m thode de calcul des esp ces faunistiques La m thode propos e est pr sent e l annexe 6 La valorisation financi re de la flore qui a t choisie est une adaptation directe de la m thode de valorisation de la faune aux sp cificit s des esp ces v g tales En effet il est primordial que la valorisation de la faune et celle de la flore soient similaires de sorte que l valuation conomique globale soit coh rente et afin d tre en mesure de comparer les valeurs des deux embranchements 64 La m thode recommand e a fait l objet d une r union de travail et de remue m ninge Bouhours et autres 2014 cependant elle doit pr sent tre valid e par Ga adomo avant d tre int gr e dans BioCompta 4 4 Bases de donn es Les BD BioCompta
191. rsement des frais de proc dure Ce qui est appel la valeur de maintien d une esp ce correspond la somme investie pour maintenir lever ou d placer une esp ce afin d viter sa perte ibid Elle renvoie aux mesures de compensation tablies lors de projets d am nagement La valeur d existence est valu e travers la consultation de la population 55 Les tudes de consentement payer par exemple sont tr s efficaces pour d terminer une valeur d existence Brahic et Terreaux 2013 La valeur du service cosyst mique est explicite elle renvoie aux services que l esp ce fournit pour l augmentation du bien tre humain Il faut cependant veiller ce que les valeurs de service cosyst mique ne se r p tent pas dans les SE comptabilis s dans les habitats et ceux valu s pour les esp ces Finalement aucune de ces valeurs ne permettra de d terminer quelle est r ellement la vraie valeur soit la valeur th orique d une esp ce au sein de son cosyst me Peters 2014 Cependant elles aident s approcher d une estimation de la valeur intrins que Cette estimation choisie dans BioCompta sera appel e valeur cumul e Selon Patrick Peters la valeur marchande la valeur juste la valeur d existence ou la valeur de maintien peuvent s additionner avec la valeur du service cosyst mique pour constituer une valeur cumul e qui repr sentera au mieux la valeur globale de l esp ce Quoi qu il en soit toute e
192. rt l outil pourrait tre appliqu la comparaison de la valeur du m me site avant et apr s un impact ou un am nagement quelconque Cela permettrait de calculer le montant de la perte de biodiversit et de SE engendr e par un projet Avec l expertise des 68 sp cialistes en biodiversit et environnement du bureau d tude BioCompta il est m me envisageable de faire une estimation pr visionnelle de la valeur de cette perte pour informer le propri taire du site avant la r alisation des travaux et l aider faire le meilleur choix en faveur de la pr servation des richesses naturelles 4 5 4 Adaptabilit l tranger Certains clients de Ga adomo ont exprim la volont d exploiter la BioCompta en dehors de la France m tropolitaine Le Goff 2014 Une demande d adaptabilit de l outil pour l tranger se fait en effet sentir d abord pour les pays europ ens puis pour l international L application de BioCompta pour l instant pr vu pour un syst me franco fran ais pourrait se g n raliser dans un premier temps aux pays dits latins soit les pays entourant la France du bassin m diterran en la Grande Bretagne En effet le logiciel pourrait tre presque aussi efficace dans ces pays car les habitats et la biodiversit de la zone biog ographique des climats temp r s d Europe occidentale pr sentent de grandes similitudes bien que certaines esp ces aient une zone d occupation restreinte Ga a
193. s BD 2 3 1 tat d avancement La BD habitat contenant toutes les valeurs issues de la bibliographie habitat par habitat est en construction Le choix de la d coupe de l information relative aux SE selon les diff rents habitats s est appuy sur un travail de r f rence r alis par le CGDD Ga adomo 2013c Afin d obtenir une 30 repr sentativit de la diversit des milieux permettant d appr hender les fonctions cologiques identifi es par le CGDD ce dernier a labor une typologie des milieux naturels fran ais selon une comparaison des typologies Corine Land Cover European Union Nature Information System et Corine Biotope Cette d marche a abouti la d finition de 9 classes de milieux regroupant au total 29 milieux diff rents CGDD 2010b Le niveau de d tail de cette typologie que l on nommera typologie CGDD est suffisant pour la valorisation des habitats Une chelle plus petite aurait n cessit la d finition d l ments caract ristiques suppl mentaires Ga adomo 2013c De plus il est rare que les valuations conomiques des SE des diff rents habitats soient plus pr cises Cela aurait men donner des valeurs identiques aux diff rents milieux Environ une dizaine d habitats sont en partie valoris s dans la BD actuelle Ga adomo 2013b Une valeur de r f rence des param tres d ajustement et une formule de calcul sont associ s chaque service cosyst mique des habitats de la BD Le
194. s autres activit s li es la nature qui plus est aux tats Unis seulement Il est galement int ressant de noter que parmi ces outils certains sont manipulables directement par la structure int ress e ou le client et non par les concepteurs Cela peut comporter l avantage d tre un outil simple et donc facile d acc s Cependant l utilisation par un novice pourrait mener des erreurs de manipulation ou des difficult s d interpr tation Bagstad et autres 2013 Enfin ces outils proviennent de l tranger et majoritairement des tats Unis BioCompta est le seul outil fran ais recens dans le genre Certains de ces outils peuvent toutefois tre utilis s sur les territoires francophones 82 En largissant les recherches d outils d valuation conomique et pas seulement concernant les SE il est facile de trouver de nombreux outils sp cialis s Concernant le monde de l entreprise fran aise une forte demande en termes d indicateurs et d outils de reporting extra financier s exprime puisque ce dernier doit inclure la biodiversit Ils font d ailleurs partie des outils les plus publicis s Entreprises pour l Environnement 2013 Par expembple l outil EBE Vie mis disposition gratuitement par le minist re de l cologie permet aux entreprises de r aliser un diagnostic de leur rapport la biodiversit Il leur permet d abord de comprendre le lien biodiversit entreprises et ensuite d valuer qualitative
195. s habitats naturels d j compl t s sont les plus communs comme les bois et for ts ou les prairies Les habitats manquants sont donc soit ceux pour lesquels aucune donn e n a t trouv e tels que les garrigues et les landes ou encore ceux qui ont t mis de c t du fait d un moindre int r t La BD faune contient actuellement environ 550 valeurs d esp ces faunistiques principalement des mammif res des oiseaux des amphibiens et des reptiles Ga adomo 2013c Ces valeurs sont principalement des valeurs marchandes et correspondent la rentabilit de l esp ce pour les leveurs Ga adomo 2013b Concernant les oiseaux les valeurs s appuient sur le jugement rendu lors du proc s du naufrage de l Erika Agence France Presse AFP 2001 toutes les esp ces se sont vues affecter une valeur de 75 euros par individu Ga adomo a ensuite divis cette valeur par la dur e de vie de l esp ce afin d obtenir une valeur annuelle Ga adomo 2013b Une feuille Excel annexe la BioCompta contient les param tres relatifs chaque esp ce le niveau d end misme les statuts de protection le niveau de menace et le potentiel biologique Ce dernier a t identifi selon les vertus th rapeutiques de quelques esp ces Le seul param tre qui se d termine au cas par cas selon l tude est le r le cologique La BD faune est sans cesse compl t e avec les nouvelles donn es bibliographiques trouv es par l quipe
196. s rendements conomiques par hectares pour Bois des Espeisses Rendement Rendement Rendement Rendement Parcelle conomique conomique conomique conomique D TET ALE Faune ha Flore ha LOC PAL 1673 00 155 99 0 00 1828 99 1673 00 112 62 0 00 1785 62 1673 00 28 41 0 00 1701 41 1434 00 72 88 0 00 1506 88 1434 00 8 04 0 00 1442 04 621 40 116 91 0 00 738 31 669 20 27 55 0 00 696 75 573 60 75 06 0 00 648 66 573 60 37 97 611 57 91 20 119 096774 210 29 E Rendement conomique Faune E Rendement conomique Habitats Figure 4 1 Repr sentation graphique des rendements conomiques par hectares pour Bois des Espeisses 60 Il est galement propos d ajouter un graphique suppl mentaire l analyse graphique fournie par BioCompta Pour la faune l analyse graphique illustre actuellement la proportion des esp ces non prises en compte par rapport aux esp ces prises en comptes dans l valuation conomique Sur le m me principe il serait int ressant de disposer d un graphique mettant en lumi re la proportion de SE pris en compte et ceux non pris en compte dans la valorisation des habitats Le CGDD a r alis une revue de litt rature et a propos une liste des grands types de SE par habitats avec la m me typologie d habitat que celle utilis e par BioCompta CGDD 2010c Il est possible alors de r aliser rapidement une comparaison entre les SE num r s dans le projet de caract risation des fonctions co
197. san de Colchide 6 03 15 Geai des ch nes 6 03 250 Grive draine 6 03 50 Pigeon ramier 6 03 20 Pinson des arbres 6 03 30 Serin cini 11 79 25 Tourterelle turque 6 03 10 Verdier d Europe 11 79 35 Esp ces non prises en compte car en transit 47 Les r sultats issus de cette seconde exp rimentation sont pr sent s dans les tableaux et figures ci dessous La figure 3 7 met en vidence la moindre proportion d esp ces d oiseaux prises en compte par rapport la premi re tude La figure 3 8 montre que le groupe des oiseaux a encore un rendement cosyst mique plus lev que celui des mammif res cependant l cart entre ces deux groupes est moins important que dans la premi re tude En effet le rendement cosyst mique total du groupe des oiseaux a perdu un peu plus de la moiti de sa valeur de 4643 an il s est abaiss 2064 an m N N w un un O Le Le Le O Nombre d animaux tudi s Oo un oO Faune Prise en compte Faune Non Prise en comte E Mammif res E Oiseaux E Reptiles Prise en compte Non Prise en compte Figure 3 7 Copie d cran du graphique repr sentant la proportion d animaux non pris en Rendement Economique an 2500 500 compte et pris en compte dans le rendement conomique de l cosyst me exp rimentation alternative tir de Ga adom
198. se fait en quatre tapes La premi re est la recherche de valeurs partir d une revue de la litt rature Dans le cas des esp ces ce peut tre n importe quel type de valeur notamment des valeurs justes issues de la jurisprudence des valeurs marchandes ou bien des valeurs issues de la pr f rence des utilisateurs Ainsi la recherche de valeurs d esp ces s effectue au sein d tudes d j effectu es ou directement sur le march selon le prix de vente par exemple Afin de pouvoir valoriser par individu lorsque la valeur est issue d un consentement payer CAP la notion de taille minimale pour une population viable Minimum Viable Population Size intervient pour d terminer une valeur brute Selon la r gle de Franklin et Soule Franklin et autres 1980 la taille minimale pour qu une population ait 90 de chance de survie dans les 100 prochaines ann es s l ve 50 individus Le CAP en euros par foyer et par an est alors multipli par le nombre de foyers interrog s puis divis par 50 Concernant les habitats ce sont les valeurs de chaque service cosyst mique reli chaque type d habitat qui sont recherch es Ces valeurs sont d termin es partir de diverses m thodes d valuation toutes abord es la section 1 3 3 Des banques de donn es regroupant les tudes faites sur l valuation conomique des SE existent L annexe 2 en fait la liste mise jour au d but de l ann e 2014 La banque de donn
199. sernnsserensserensse 59 4 2 5 R capitulatif de l ensemble des modifications du logiciel BioCompta 000 000 63 4 3 Valorisation de la flore r vision de la m thode ssssssesssssssssssssrssrssrnsssrnsersressrssrssene 64 4 4 Bases de donn es 5 55 eeka aai a iiaa eai dents anne aai aieiai aieiaa 65 4 5 Recommandations pour le long terme s ssssssesssressssssererrrsnssssrrenntssssssreennrssssesreennes 67 4 5 1 Concordances BioCompta et Bio valuation s sssesessiseesesersieersrssrerrrrersererere 67 4 5 2 S ivi de Foutil tsitsinii e a a i i aai ei 67 45 3 Applications potentiele S a e aeaea tte At a este ie tea a 68 4 5 4 Adaptabilit l tranger iii 69 5 LA MON TARISATION DE LA BIODIVERSIT PERSPECTIVES D UTILISATION n ss1ss11011001 70 5 1 Les domaines d application de l valuation conomique ssssssssesssssenenssensnssennesserensse 70 SLEE L aid lad cision 5 fssssn ntm Rs ae rasta estate cs 70 5 12 Les strat gies d ntreprises 5is lime at rie tiennent ENER Ea 71 5 1 3 Les projets d am nagements esisssscsrrierserrrsssienreriv sss rassi erru strons r ESN o irere iarain i 72 5 1 4 Les instruments de march issus 72 5 1 5 La communication et la m diation 73 5 2 L volution de la demande soci tale au regard de l valuation mon taire 74 5 2 1 Domaine de la recherche uses 75 5 2 2 S cteur fINanCie ss see beh terne e nt stand le nt ete 75 5 2 3 Monde des entre
200. services cologiques r sultent de processus complexes une chelle qui d passe celle de l Homme Par exemple des pressions peuvent s accumuler progressivement jusqu l atteinte d un point de basculement entra nant un bouleversement de l cosyst me et la perte de fonctions cologiques Demont et Sourzac 2011 Ainsi il est possible que certaines esp ces disparaissent avant m me de constater un changement dans les SE Maris et autres 2013 Enfin la relation entre services rendus et biodiversit n est pas lin aire seulement 103 esp ces contribuent 90 de l apport alimentaire mondial en v g taux Prescott Allen et Prescott Allen 1990 Un des principaux d fis de l valuation conomique est donc de composer avec les connaissances et les comp tences techniques disponibles L valuation est r duite une partie de la gamme compl te des services cosyst miques comme le sugg re la pyramide de la figure 1 4 Au fur et mesure de l valuation des cosyst mes qualitative quantitative puis mon taire le manque d informations s accentue repr sent par la zone gris e M me pour les services les mieux connus les limites techniques des outils conomiques r duisent d autant plus la fid lit mon taire de l valuation la r alit Sukhdev 2008 Demont et Sourzac 2011 non sp cifi s Mon taire ex co ts vit s de purification de l eau valeur de l approvisionnement al
201. sme le r le cologique de l esp ce ainsi que la potentialit biologique Le premier param tre permet d appr cier le niveau de protection de l esp ce Les statuts de protection sont pr rentr s dans l outil gr ce une BD relative ces statuts labor e par Ga adomo La protection l chelle nationale accorde une valeur de 0 2 au param tre l chelle europ enne 0 14 et l chelle internationale 0 07 Elle est nulle lorsque l esp ce ne fait l objet d aucune protection Le degr de menace permet d appr cier l tat de conservation de l esp ce Pour cela la typologie labor e par l Union internationale pour la conservation de la nature UICN est utilis e dont une grande partie des statuts sont pr rentr s dans le programme de la m me mani re que pour la protection Le plus fort degr de menace a t choisi parmi les statuts de la liste rouge fran aise UICN et la liste rouge mondiale UICN Plus la menace qui p se sur l esp ce est importante et plus la valeur accord e au param tre augmente 0 2 si l esp ce est en danger critique 0 16 si elle est en danger 0 12 lorsqu elle est vuln rable 0 08 si elle est menac e 0 04 si elle fait l objet d une pr occupation mineure et O si aucun danger de disparition n est tabli L end misme repr sente la r partition g ographique de l esp ce Autrement dit c est le caract re propre une esp ce d avoir une aire de distribution bien d limi
202. soins et les priorit s que l utilisateur aura choisis Plusieurs sc narios peuvent tre imagin s gr ce cet outil Compare les SE fournis selon l utilisation actuelle de l espace avec leurs capacit s potentielles afin d identifier les zones modifier et celles conserver Utilise une suite de mod le afin de d terminer les effets d un changement d utilisation du territoire ou d utilisation des ressources sur les SE Boite outil g ographique SIG EcoServ g n re des cartes fine chelle illustrant la demande en SE ainsi que leur capacit de prestation Outil disponible sur internet pour l analyse des SE l identification des b n ficiaires de ces services et l valuation des impacts des activit s humaines 80 tat de d veloppement en 2012 Abouti compl tement d velopp et document Une partie est aboutie et une autre demande tre d velopp e Compl tement document mais le d veloppement des mod les globaux et de l outil web est en cours Documentation et tude de cas initiaux compl t s d autres tudes de cas sont en cours Plusieurs mod les sont aboutis mais non document s En d veloppement encore non document Partiellement document Tableau 5 1 Revue des outils d valuation des services cosyst miques Compilation d apr s Bagstad et autres 2013 p 30 31 et 36 Waage et autres 2011 p 11 13 suite D nomination et URL SolVES
203. sont en constante am lioration puisqu un effort r gulier est investi dans la r alisation des recherches bibliographiques de valeurs Les sources de valeurs entr es dans les BD BioCompta sont cit es dans un onglet bibliographie du logiciel mais il n existe pas encore de serveur d di pour le stockage de ces sources Ga adomo travaille actuellement sur la cr ation d un type de serveur destin la compilation de l ensemble des donn es relatives BioCompta En outre il est bien s r recommand de continuer l enrichissement permanent de chacune des BD Concernant la BD habitats l tudiante a d j r alis de nombreuses recherches bibliographiques dont la d marche et les r sultats ont t d velopp s la section 2 3 2 et l annexe 3 Sur ce mod le de nouvelles revues de litt rature doivent tre r alis es au moins une fois par an permettant de surveiller les nouvelles tudes publi es Il est important de noter que les valeurs doivent avoir une ann e de valorisation post rieure 1999 sinon elles ne pourront pas tre actualis es En effet la conversion d une devise quelconque l euro pour les ann es ant rieures 1999 est impossible avec les sites de conversion aujourd hui disponibles sur internet car il la devise fran aise l poque tait le franc D autre part une source pertinente pour la poursuite des travaux sur la BD habitat a t trouv e L annexe 8 du document de recher
204. sp ce a une valeur minimum de 0 mais elle n aura jamais aucune valeur th orique Certaines valeurs seront privil gier lorsque plusieurs d entre elles sont disponibles La valeur marchande et la valeur juste ne se cumulent pas mais se comparent Lorsque qu une esp ce est renseign e par ces deux valeurs la valeur juste sera s lectionn e pr f rentiellement la valeur marchande non pas parce ce qu elle est plus lev e ce qui est syst matiquement le cas mais parce qu elle correspond au mieux la valeur de l individu non pas consid r comme une simple marchandise mais comme un l ment important qui ne doit tre d truit Peters 2014 La valeur de maintien et la valeur d existence sont sup rieures la valeur marchande et la valeur juste car elles valuent ce que l esp ce humaine est pr te investir pour la conservation long terme de l esp ce et non pour son achat ou le remboursement de sa destruction Enfin la valeur du service cosyst mique peut s ajouter une de ces valeurs pr cit es pour donner la valeur cumul e D autre part comme le pr conise Chevassus au Louis des param tres entrent en compte pour identifier et revaloriser la biodiversit remarquable dans le processus BioCompta Chevassus au Louis et autres 2009 En effet des param tres BioCompta tels que la qualit du milieu de vie de l animal son niveau de protection son r le cologique son potentiel biol
205. sp cialistes du bureau d tude En accord avec ces derniers deux exp rimentations ont t r alis es avec pour seule diff rence le mode de valorisation du groupe des oiseaux La premi re s est appuy e sur les donn es disponibles dans la BD initiale BioCompta La seconde a t r alis e selon les donn es bibliographiques trouv es dans la litt rature pour le groupe ornithologique L int r t de mener ces deux exp rimentations est de mettre en vidence les diff rentes mani res de valorisation des esp ces selon les valeurs brutes choisies Cela d bouchera sur une discussion propos du meilleur choix de valeurs brutes dans le chapitre suivant 37 3 2 1 Valorisation des habitats Les habitats sont divis s en parcelles dans le logiciel BioCompta Ces parcelles ont toutes des caract ristiques propres telles que la nature de l habitat son niveau de protection la qualit de l habitat naturel etc Ga adomo 2013b Les quatre habitats naturels identifi s dans Bois des Espeisses ont donc t divis s en 11 parcelles selon leur typologie leur appartenance la zone int rieure ferm e au public ou ext rieure autoris e au public et selon leurs caract ristiques qualit de l habitat patrimonialit connectivit Le tableau 3 1 fait la correspondance entre chaque parcelle cr e dans BioCompta et le type d habitat dont il s agit Tableau 3 1 Correspondance entre les habitats pr sents sur le site d
206. sur le march mais d estimer financi rement les b n fices environnementaux principalement pour sensibiliser la population sur leurs multiples valeurs Le bureau d tude et de conseil en environnement et biodiversit nomm Ga adomo s est int ress aux avantages de l valuation conomique pour mieux guider ses clients En se basant sur leur connaissance technique du terrain et sur le rapprochement de l cologie avec l conomie Ga adomo a cr en 2009 un outil de valorisation financi re de la biodiversit L outil est incarn par un logiciel Excel qui combine judicieusement les donn es naturalistes sp cifiques une tude de site aux donn es conomiques issues de la bibliographie L objectif ultime de cette manipulation est d obtenir une estimation du rendement conomique annuel des l ments naturels sur un site particulier Cet outil toujours en recherche et d veloppement n est pas encore abouti Des am liorations sont n cessaires et le pr sent essai tente de les d finir Pour cela une prise en main de l outil et la r alisation d une exp rimentation sur un cas concret celui du Bois des Espeisses de N mes une ville fran aise ont t men es bien L tude de cas r v le extr mement bien les points forts et les points faibles de la BioCompta qui permettent de d gager les principaux probl mes rectifier Finalement les recommandations labor es en collaboration avec les experts du bure
207. t e et r duite dans le monde Encyclopedia Universalis 2014 L UICN d finit cinq niveaux d end misme dans le cas de la biodiversit du territoire fran ais Du plus large au plus restreint pal arctique cosmopolite pal arctique occidental M diterran e Europe subend mique macro r gional et Micro end mique end mique local r gional Le niveau d end misme est g n ralement pr rentr dans le programme BioCompta La valeur du param tre s accroit de 0 05 avec l augmentation du niveau d end misme le niveau Pal arctique cosmopolite valant 0 et le niveau micro end mique valant 0 2 Le r le cologique est un param tre qui distingue les esp ces qui ont une influence particuli rement importante dans le fonctionnement de l cosyst me et dont la pr sence est indispensable d autres esp ces et ou participe de mani re importante au maintien de l cosyst me super pr dateur esp ce source de nourriture exclusive pour une esp ce rare Il ne sous entend pas que certaines esp ces n ont aucun r le au sein de l cosyst me Ce r le peut tre fort et conc de une valeur de 0 2 au param tre ou il est faible ou inconnu et accorde une valeur nulle au r le cologique Le dernier param tre est le potentiel biologique qui distingue les esp ces qui ont des vertus th rapeutiques connues et celles qui ont un int r t pour le biomim tisme Par exemple le venin de certains serpents est utilis en m decin
208. t garrigue par exemple n a jamais t compl tement valu conomiquement De plus l analyse a r v l que de nombreuses esp ces notamment de reptiles d insectes et de mammif res n ont pas t valoris es Cela engendre un d s quilibre des valeurs faunistiques tant donn que les reptiles et les insectes par exemple se situent davantage dans les milieux ouverts comme les garrigues et pelouses Ainsi la proportion d esp ces valoris es pour chaque habitat ne repr sente pas la diversit biologique du milieu Les esp ces faunistiques ont t valoris es auteur d une esp ce par habitat except dans le cas o l EDA t appliqu Par exemple sur la parcelle 10 la M sange charbonni re a un rendement faune valu 2 513 car l EDA estime la population 99 individus Ga adomo 2014b Cela d montre d une part que les parcelles o des esp ces ont t valu es l aide de EDA sont favoris es et d autre part que les r sultats globaux du rendement conomique faunistique seraient bien plus lev s si l EDA avait t utilis pour toutes les esp ces Finalement BioCompta permet de d terminer rapidement la valeur conomique minimale d un site naturel comme Bois des Espeisses Cependant certains aspects du logiciel sont 46 modifier ou m me laborer notamment pour la partie flore Aujourd hui il n en reste pas moins que le principal ph nom ne qui ne permet pas d
209. t de cette analyse deux principales conclusions Premi rement il a t constat que les domaines o la mon tarisation des SE et de la biodiversit pouvaient tre utiles sont nombreux et vari s Elle peut guider des choix de premi re importance tels que des politiques ou des actions d cisives tout comme elle peut participer l laboration d instruments techniques r gissant les relations entre acteurs et les activit s de production et de consommation La valorisation financi re des B amp SE est donc manipuler avec prudence pour ne pas tre utilis e tort et travers En effet il a d j t mentionn que l valuation mon taire ne pr tend pas atteindre une valeur conomique totale exacte ce pour quoi les valeurs qui s en d gagent doivent tre interpr t es et utilis es avec mod ration Dans le cas de BioCompta par exemple ce n est pas tant la valeur absolue qui ressort de l analyse qui importe mais davantage les valeurs relatives entre diff rentes parcelles par exemple Ces valeurs m me inexactes et encore largement sous estim es permettent de mieux identifier appr cier et analyser certains enjeux cl s et pas seulement pour ce qui est des enjeux environnementaux Deuxi mement la rencontre des nombreux travaux de recherche avec les constats relev s par les gestionnaires et les utilisateurs de l valuation conomique permettra indubitablement de progresser efficacement vers une meilleure estimatio
210. t sur l valuation conomique selon les besoins des principaux groupes d utilisateurs 2004 Directive europ enne sur la responsabilit environnementale Demande la pr vention et la r paration des dommages environnementaux 2007 Rencontre des minist res de l environnement du G8 5 Postdam Formulation d un int r t commun pour une valuation conomique de la biodiversit et lancement de la TEEB 2009 tude d impact environnementale pour un projet de loi France Obligation d accompagner chaque projet de loi d une tude d impact environnementale 2010 Strat gie europ enne La biodiversit notre assurance vie et notre capital naturel Adoption de la strat gie par la Commission Europ enne partie int grante de la grande strat gie Europe 2020 Tableau 1 1 Historique des grandes initiatives institutionnelles ou politiques organis es selon les trois p riodes relev es par Phillipe M ral suite Grands travaux caract re m thodologique 2010 UNEP tude de l conomie des cosyst mes et de la biodiversit TEEB S rie de rapports portant sur l valuation conomique selon les besoins des principaux groupes d utilisateurs 2010 MNHN Projet d valuation des fonctions cologiques des milieux en France Caract risation qualitative et quantitative des fonctions cologiques des cosyst mes fran ais en vue d une valuation conomique des services rendus 2011 Common Inte
211. tat Conservation Environnement Canada Gund Institute for Ecological Economics New South Whales Environmental Protection Authority Institute of studies for the integration of systems Rome Italy Lindoln University U S Census Bureau Beijer International Institute of Ecological Economics et Royal Swedish Academy of Sciences de Stockholm Steven Polasky University of Minnesota Dennis King University of Maryland et Marisa Mazzotta University of Rhode Island Eau France Kroger et Malano Defenders of Wildlife http www evri ca http ecovalue uvm edu e vp query_references asp http www epa nsw gov a u envalue http www isis it net red index asp http www2 lincoln ac nz nonmarketvaluation http www census gov pr od www abs fishing html http www beijer kva se v aluebase htm http faculty apec umn ed u spolasky documents val ue PDF http www ecosystemvalu ation org http www economie eauf rance fr evaluations economiques http www dnrec delawar e gov SiteCollectionDocum ents Open 20Spaces Econ omic 20Benefits 200f 2 OSpecies 20and 20Habita t 20Conservation_Kroeger 20and 20Manalo_2006 pdf f vrier 2014 jour et largement utilis Introuvable Introuvable tudes peu r centes Recherche par m thode ou auteur Traite uniquement de l aspect r cr ationnel li la faune sauvage p che chasse et observation BD Excel Liste d tudes ant rie
212. tes esp ces allochtones ou trang res v Plante assimilable la flore locale 0 2 v Situation interm diaire 0 v Plante non assimilable la flore locale 0 Ce param tre s inspire enti rement du document Examen du statut d indig nat et du caract re invasif des plantes vasculaires de Basse Normandie Bretagne et Pays de la Loire Les d finitions des termes utilis s sont d taill es dans ce document Ce param tre est estim par l appr ciation de plusieurs autres sous param tres o Anciennet du taxon dans le territoire tudi e Indig ne e Non indig ne o Spontan it du taxon dans le territoire tudi e __ Spontan e ou subspontan e e Cultiv o Introduction par l homme dans le territoire tudi e __ Introduit accidentellement ou intentionnellement e Non introduit o Naturalisation capacit et ou la rapidit du taxon non indig ne tre int gr assimil la flore locale e Accidentel e En voie de naturalisation e Naturalis o Caract re invasif sur le territoire tudi R le cologique re Toutes les esp ces ont un r le cologique au sein d un cosyst me Ce param tre permet cependant de distinguer celles qui ont une influence particuli rement importante dans l cosyst me et dont la pr sence est indispensable d autres esp ces et ou participe de mani re importante au maintien de l cosyst me plante h te d une esp ce prot g e grande
213. tion org wp content uploads 2012 04 natural_capital_declaration_fr pdf page consult e le 24 avril 2014 Vert J et Colomb J 2009 La r mun ration des services environnementaux rendus par l agriculture In Minist re de l agriculture et de la p che Publications Document de travail http agriculture gouv fr IMG pdf doctravail_2_services_environ pdf page consult e le 24 avril 2014 Waage S Armonstrong k et Hwang L 2011 New Business Decision Making Aids in an Era of Complexity Scrutiny and Uncertainty In The Business of a Better World BSR s Ecosystem Services Tools amp Markets Working Group http www bsr org reports BSR ESTM_ WG _Comp_ES Tools Synthesis3 pdf page consult e le 23 Avril 2014 Westman W 1977 How much are nature s services worth Science vol 197 n 4307 p 960 964 White L 1967 The historical roots of our ecologic crisis Science n 155 p 1203 1207 World Resources Institute 2009 Guide pratique pour l identification des risques et opportunit s issus de l volution des cosyst mes n World Resources Institute Publications http www wri org sites default files corporate_ ecosystem services review_fr pdf page consult e le 24 avril 2014 100 BIBLIOGRAPHIE Bagstad K Semmens D Waage S et Winthrop R 2013 A comparative assessment of decision support tools for ecosystem services quantification and valuation Ecosystem Services Elsevier vol
214. tionner les fins Maris 2011 p 1 Ainsi certains philosophes environnementaux d montrent les limites de l anthropocentrisme et souhaitent des enjeux de conservation plus terre terre en passant par une approche pluraliste Maris et autres 2013 En outre le fait d accorder une quantification mon taire des cosyst mes peut mener certaines d rives Comme cela a t soulign plusieurs reprises la valorisation financi re de la biodiversit n inclut en aucun cas sa marchandisation N anmoins le risque des outils financiers est la transformation de n importe quel bien ou objet en bien marchand En termes de d veloppement par exemple il existe un risque de prioriser un habitat fournissant de nombreux services et de d laisser des habitats d int r t cologique sup rieur Biodiversity Skills 2012 Selon la TEEB aux vues des nombreuses critiques ou interrogations qui regardent l valuation conomique des SE il n en reste pas moins que des estimations approximatives de la valeur des SE peuvent contribuer une meilleure gestion des ressources naturelles et participer l laboration de politiques plus affin es d autant plus si l hypoth se alternative suppose que la nature a une valeur quivalente z ro ou linfini TEEB 2010b Demont et Sourzac 2011 De plus si la d marche de valorisation financi re de la biodiversit a beaucoup t contest e par des objections d ordre thique ou la recher
215. ts techniques les plus essentiels 1 1 Bref historique sur l mergence de l conomie de l environnement Une revue chronologique des d marches reli es l objectif d valuation conomique de la biodiversit permet de comprendre la mani re dont cette nouvelle approche s est ins r e dans le domaine de la conservation de la biodiversit Pour commencer une succession de paradigmes li s la pr servation de la biodiversit s op re D s la fin du XIX si cle une communaut se construit autour de la volont de protection de la nature au sens de nature sauvage suite la prise de conscience d une perte de diversit sans pr c dent La seconde moiti des ann es 1980 est marqu e par une scientifisation des enjeux de pr servation de la diversit biologique dans son ensemble avec l apparition de la discipline de la biologie de la conservation et le n ologisme de biodiversit Enfin au d but des ann es 2000 l accent est mis sur la gestion des SE et leur commodification Maris 2011 Philippe M ral distingue trois principales phases dans la gen se de l conomie de l environnement dont les l ments cl s sont retrac s au tableau 1 1 M ral 2010 La premi re est l mergence du concept de service cosyst mique qui reconnait d s 1981 que la nature est le syst me fondamental de soutien la vie humaine et son conomie Braat 2012 Le concept est ensuite int gr dans les sph res a
216. tude appel s param tres sp cifiques est alors requis Il peut s agir de caract ristiques cologiques ou physico chimiques propres au milieu telles que le nombre moyen d arbres l hectare ou l abondance de lombrics ou bien de donn es socio conomiques telle que la fr quentation du milieu ou la surface exploit e La troisi me tape est l ajustement de la valeur gr ce des param tres g n raux d finis la section 2 2 2 Ces param tres ou attributs de conservation comme le statut de protection ou encore la connectivit du milieu pour les habitats sont pr tablis pour la majorit d entre eux il y a une liste d roulante de propositions et sont pris en compte pour tous les habitats et toutes les esp ces Ainsi tous les habitats sont jug s sur les m mes crit res tout comme toutes les esp ces entre elles Ce nouvel ajustement de la valeur fait en sorte que les caract ristiques cologiques physiques r glementaires etc les plus importantes soient comptabilis es et ce de mani re quitable Cette tape aboutit la formulation d une valeur cologique ajust e La derni re tape est la modulation de la valeur par l interm diaire de param tres suppl mentaires Ceux ci sont sp cifiques ils peuvent varier d un cas l autre tel que la nidification pour les oiseaux ou le nombre de pieds pour les v g taux Pour les habitats c est l qu intervient notamment la surface de la parcelle a
217. turalistes au sein d un habitat mature et non d grad l EDA permet d estimer la capacit d accueil moyen du site pour chaque esp ce faunistique inventori e Cet indice repose sur trois hypoth ses Premi rement si une esp ce est pr sente au sein de son habitat d accueil en p riode favorable notamment lors de la p riode de reproduction c est que cet habitat offre toutes les conditions pour accueillir cette esp ce au del de l observation Deuxi mement les individus contact s seront des individus adultes Troisi mement l tat de l habitat est un tat mature stable et non d grad Cet adage permet d envisager ainsi l accueil moyen de la faune au sein de cet habitat Comme expliqu au pr c dent chapitre l EDA repose sur une valeur moyenne bibliographique d occupation d un habitat par individu et par hectare Ainsi l utilisation de l EDA requiert un effort de recherches bibliographique important pour d terminer l occupation moyenne de l esp ce pour chaque habitat Le tableau 4 1 est un exemple du type du r sultat d une recherche bibliographie pour le cas de l cureuil roux Peters 2014 58 Tableau 4 1 Valeurs bibliographiques d occupation de divers habitats pour l cureuil roux Peters 2014 MNHN 2012 For t de conif res For t mixte For t de feuillus Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur Valeur min ha moy ha max ha min ha moy ha max ha min ha m
218. ues des esp ces ne sont pas disponibles Or pour la flore cela s av re tr s probl matique puisque les plantes poss dent des capacit s de d placement nulles par rapport la faune Ensuite le nombre d individus ou leur pourcentage de recouvrement n est pas connu non plus L incapacit de valoriser la flore est galement due au manque de donn es bibliographiques Les seules donn es BioCompta regroup es dans un document annexe sont majoritairement issues des ventes de plantes m dicinales ou aromatiques Ga adomo 2009 La diversit de la flore est telle que cette petite BD permettrait d valuer qu une infime partie des esp ces pr sentes sur le site d tude dans le cas o leur position tait connue De plus cette BD est d tach e du logiciel BioCompta l onglet BD flore dans BioCompta n a jamais t rempli ce qui oblige manipuler les valeurs une une Enfin la m thodologie d valuation conomique de la flore n a pas encore fait l objet d un consensus aupr s des sp cialistes du bureau d tude Bouhours et autres 2014 est donc n cessaire de figer une m thode de valorisation avant de configurer le logiciel pour le calcul automatique de valorisation 41 Microtus Sans ou
219. ule comme s il n y avait jamais deux fois la m me esp ce dans deux parcelles diff rentes L ann e en cours ne se met pas jour automatiquement il faut la changer dans l onglet listes d roulantes en mode modification du programme L exp rimentation BioCompta a t un exercice tr s enrichissant permettant de d celer les anomalies du logiciel BioCompta et d entrevoir de nouvelles pistes pour un perfectionnement de l outil Le retour d exp rience du cas d tude Bois des Espeisses permet maintenant de dresser un certain nombre de recommandations pour am liorer de nombreux aspects de la BioCompta 53 4 PISTES D AM LIORATION La revue de litt rature sur la valorisation financi re de la biodiversit la maitrise de l outil BioCompta ainsi que l exercice d application du logiciel sur un cas d tude concret fournissent ensemble les l ments n cessaires la r flexion sur le d veloppement de la BioCompta Le travail collaboratif avec les sp cialistes de Ga adomo et en particulier avec Patrick Peters a d bouch sur l laboration des pr sentes pistes d am lioration Elles touchent autant la m thode g n rale d valuation financi re que la fonctionnalit du logiciel de l outil BioCompta Les premi res recommandations pourront se r aliser sur un court terme tandis que les derni res donnent des pistes d action pour le long terme 4 1 Fiche de protocole BioCompta L
220. un service qui le fait appr cier par celui qui le poss de ou l utilise OQLF 2012c Synonyme d valuation conomique avec une connotation positive gr ce au concept de mise en valeur Les termes employ s varient entre valorisation conomique financi re ou mon taire D finition de l auteure INTRODUCTION Dans le contexte actuel du d clin mondial de la biodiversit et de la prise de conscience des limites de d veloppement impos es par les cosyst mes qui s puisent l Homme mobilise son ing niosit pour trouver des mani res plus durables d appr cier la nature et de l exploiter au profit du bien tre humain Du domaine de l conomie celui de l cologie les agents de changement s emploient imaginer de nouvelles approches pour restaurer maintenir ou pr server les richesses naturelles dont les menaces paraissent chaque ann e plus importantes Aujourd hui de grands espoirs sont plac s dans la mon tarisation de ces richesses naturelles car on ne prot ge pas ce qu on ne valorise pas Myers et Reichert 1997 p 19 au sens conomique du terme comme l expriment les cologues Myers et Reichert Commissariat g n ral au D veloppement durable CGDD 2013 Les grandes organisations gouvernementales les conomistes et les cologues semblent s accorder sur l utilit de l talon mon taire pour prendre des d cisions plus clair es en mati re d exploitation des ressources naturelles
221. ur la mon tarisation de la biodiversit Dresse les objectifs et les besoins en termes d valuation conomique 2005 UNEP Millennium Ecosystem Assessment MEA Premier programme l chelle mondiale valuant les interactions entre enjeux conomiques sociaux et environnementaux 1997 Programme de Paiements pour Services Environnementaux PSE Lancement des approches marchandes des SE 2001 Directive europ enne relative l valuation des incidences de certains plans et programmes sur l environnement 2000 Nous les peuples R le des Nations Unies au XXI Si cle Lancement du Millennium Ecosystem Assessment par le secr taire g n ral des Nations Unies Kofi Annan Op rationnalisation du concept de SE 2007 FAO The state of food and agriculture paying farmers for environmental services Aborde la dimension politique des instruments conomiques issus du concept de SE 2009 Chevassus au Louis et autres L approche conomique de la biodiversit et des services li s aux cosyst mes Dresse un bilan des connaissances scientifiques sur le th me de la mon tarisation des services rendus par les cosyst mes et de la valeur de la biodiversit 2009 CREDOC tude exploratoire pour une valuation des services rendus par les cosyst mes en France Application du MEA la France 2010 UNEP tude de l conomie des cosyst mes et de la biodiversit TEEB S rie de rapports portan
222. ures l ann e 2004 Liste d tudes ant rieures l ann e 2001 Liste d tudes jour pas d outil de recherche Traite uniquement des milieux aquatiques Liste d tudes ant rieures l ann e 2006 En rouge les adresses internet n tant plus jour dans le document de Reveret et son quipe de travail ont t remplac es par le lien internet valide au mois de f vrier 2014 105 ANNEXE 3 R SULTAT DE LA RECHERCHE DE VALEURS BIBLIOGRAPHIQUES R ALIS E PAR L TUDIANTE EN D BUT D ANN E 2014 A Pr Sous Param tre z Valeur Services cosyst miques 3 i n 3 Ann e A cat gories renseigner actualis Maintien de la qualit de l eau S questration de carbone r gulation du climat R gulation Pr vention protection contre les perturbations R tention des d chets et des polluants 11 Stabilisation du trait de c te pr vention de l rosion j sas Approvisionnement en nourriture Marge brute an Approvisionnement Mat riel brut Marge brute an H ritage culturel et identit Culturel B n fices cognitifs Loisirs et r cr ation Marge brute an Maintien de la qualit de l eau L S questration de carbone r gulation du climat SE US ha an D Costanza 1954 R gulation 65 Int ha an 2007 63 16 De Groot 2012 Pr vention protection contre les perturbations 12 R tention des d chets et des polluants 5 Ab roi vnn ment Approvisionnement en nourriture 9
223. urs pour compl ter la BD La d composition de cette estimation est la suivante sept heures ont t consacr es la valorisation des habitats douze heures la valorisation de la faune et moins d une heure pour l analyse des r sultats Ce temps de r alisation de l exp rimentation est encourageant car pour la quantit d informations qui entrent en compte dans la Valorisation financi re le temps d tude est tr s court En effet si les BD les formules et les param tres n taient pas informatis s et reli s entre eux une telle tude conomique aurait demand plusieurs semaines de travail Le logiciel permet donc un gain de temps consid rable Outre les fonctions du logiciel beaucoup de donn es sont d j pr rentr es notamment pour la valorisation des esp ces le niveau de protection de chaque esp ce le potentiel biologique et l end misme par exemple sont d j pr rentr s Cela pargne le temps consacr une recherche bibliographique fastidieuse Deux points positifs sont galement relever pour l avanc e du logiciel Premi rement l utilisation de l EDA a montr que cet indice pouvait tre performant et permet d estimer le nombre d individus pr sents sur le site d tude Deuxi mement l exp rimentation alternative concernant la valeur des oiseaux a quant elle d montr que l utilisation de valeurs sp cifiques pour chaque esp ce s av re tre possible pour de nombreuses esp ces et ref
224. vait conclu que l espace ext rieur ouvert au public avait un int r t cologique sup rieur l espace int rieur du fait de la diversit d habitat et des milieux ouverts propos s par la zone ext rieure Ga adomo 2012 L tude BioCompta ne donne pas des r sultats similaires la BioEvalution puisqu elle value le rendement cosyst mique de l espace int rieur 51 776 an contre 49 565 an pour l espace ext rieur Ga adomo 2014b Plusieurs facteurs expliquent les diff rences entre les r sultats de la BioCompta et de la Bio valuation et les variations de rendement tonnantes entre les parcelles comme la surface de la parcelle la proportion de valeurs bibliographiques et la technique de valorisation En effet le rendement cosyst mique est directement reli la surface du milieu La parcelle 10 est de loin la plus grande avec une superficie de plus de 23 hectares En revanche la parcelle 6 mesure 12 hectares et la parcelle3 13 hectares Il n y a donc pas de proportionnalit directe entre la superficie et la valeur du rendement conomique de la parcelle cependant elle participe la hauteur de la valeur En outre le nombre de SE valoris pour chaque habitat est tr s variable Certains services ont beaucoup t tudi s tandis que d autres font l objet de tr s peu d tudes scientifiques tout comme certains types d habitats comme les ch naies sont bien renseign s alors que l habita
225. valeur absolue d un bien ou d un service reli la biodiversit salles 2011 La biodiversit ne doit en aucun cas devenir un bien marchand de sorte que celui qui en paie le prix annonc ait le droit de la d truire Salles 2010 Ces valeurs de r f rence issues de l valuation conomique pourront contribuer une prise en compte plus efficace ou plus juste de la biodiversit dans sa globalit alors que des mesures de protection existent d j pour la biodiversit remarquable Pujol et Salles 2010 travers la litt rature on peut ressortir trois grands objectifs d une approche conomique D abord elle permet une sensibilisation de divers publics la connaissance accrue des services fournis gracieusement par la nature la reconnaissance des probl matiques environnementales afin d encourager un changement de perception de l opinion publique comme des d cideurs Le Pochat et autres 2013 En second lieu il s agit de favoriser la prise en compte des aspects environnementaux dans les processus de d cision travers des arguments mon taires ibid Ce langage commun tous permet de rendre tangible la valeur r elle du capital naturel malgr les incertitudes qui y sont li es Demont et Sourzac 2011 La biodiversit n a pas de prix lorsqu elle n est pas chang e sur le march Cette l gitimit conomique provient donc du pouvoir de la valeur mon taire de r sumer elle seule toute l informatio
226. view INVEST Integrated Valuation of Ecosystem Services and Tradeoffs http www naturalcapitalproject org InVE ST html ARIES Artificial Intelligence for Ecosystem Services http www ariesonline or LUCI Land Utilisation and Capability Indicator http www lucitools org MIMES Multiscale Integrated Models of Ecosystem Services http www afordablefutures com services mimes EcoServ Feng et autres 2011 Co ting Nature http wwwl1 policysupport org cgi bin ecoengine start cgi project costingnat ure tape d insertion dans le processus de d cision Analyse d impacts sur les SE Mod lisation et cartographie l chelle des paysages Mod lisation et cartographie l chelle des paysages Mod lisation et cartographie l chelle des paysages et l chelle du site Mod lisation et cartographie l chelle des paysages Mod lisation et cartographie l chelle des paysages Analyse spatiale d impacts sur les services cosyst miques Description Destin aux entreprises l outil value les risques et les opportunit s de ces derni res en fonction de leur d pendance aux SE value de quelle mani re les activit s humaines et les changements climatiques affectent la fourniture de SE D crit quantifie et value mon tairement les SE sur une aire g ographique D finit galement quels facteurs influencent les valeurs des SE et prend en compte les be
227. xtrait du contenu de l onglet habitat Projet Commanditaire Localisation de l tude Ann e de r alisation Nom du charg de projet Gaiadomo Nom de l auteur des donn es remplies I l Nom vernaculaire Nom scientifique Latitude Longitude Point d coute Statut Commentaire biologique Figure Extrait du contenu de l onglet Oiseau exemple de fiche pour la faune Projet Commanditaire Localisation de l tude Ann e de r alisation Nom du charg de projet Gaiadomo Nom de l auteur des donn es remplies Nom vernaculaire Nom scientifique Latitude Longitude Densit Figure Extrait du contenu de l onglet Flore Nb Les encoches rouges au coin des cases signifient qu il y a un commentaire associ la case Dans ce dernier les termes qualificatifs utilis s dans BioCompta sont indiqu s afin d emprunter les m mes directement dans les fiches prospection 117 ANNEXE 6 M THODE DE VALORISATION DE LA FLORE PROPOS E Cette annexe est une proposition de m thode d valuation conomique des esp ces floristiques bas e sur le mod le esth tique et m thodologique de la valorisation de la faune Calcul de valorisation de la Flore Xesp ce Qindividu xNxK Avec Qinaiviau P 6 x 1 O0 lt lt 1 O Xe valeur conomique totale de l esp ce par parcelle an parcelle Q unit de valeur cologique ajust e de l esp ce par individu an pied N nombre de pieds ou
228. yst miques Compilation d apr s Bagstad et autres 2013 p 30 31 et 36 Waage et autres 2011 p 11 13 suite D nomination et URL Etape d insertion dans le Description Etat de d veloppement en processus de d cision 2012 Ecosystem Valuation Toolkit Evaluation mon taire Une base de donn es coupl e un SIG permet cet En d veloppement http esvaluation org outil de donner les valeurs marchandes et non marchandes des b n fices issus d un espace naturel en termes de SE Benefit Transfer and Use Estimating Model Evaluation mon taire Outil de calcul des b n fices issus de la biodiversit Abouti Toolkit aux Etats Unis Compl tement d velopp http dare agsci colostate edu outreach t et document ools BioCompta Evaluation mon taire Outil de calcul de la valeur des SE et de la biodiversit En fin de d veloppement Propri t de Ga adomo partir de transferts de b n fices l chelle d une parcelle Seuls le NAIS l Ecosystem Valuation Toolkit et le Benefit Transfer and Use Estimating Model Toolkit aboutissent une valuation mon taire Bien qu ils ressemblent le plus la BioCompta leur approche reste diff rente Le NAIS et l Ecosystem Valuation Toolkit s int ressent seulement aux SE et couplent leur BD un syst me SIG tandis que l outil Benefit Transfer and Use Estimating Model Toolkit valorise les esp ces sauvages en s appuyant sur les b n fices li s la p che la chasse et le
229. ystem Services for Decision Making Ecological Economics vol 68 n 3 p 643 653 93 Food and agriculture organization of the United Nations FAO 2007 The state of food and agriculture Paying farmers for environmental services In FAO ftp ftp fao org docrep fa0 010 a1200e a1200e00 pdf page consult e le 6 f vrier 2014 Froger G Lecoq J F Legrand T et Saenz F 2010 mergence et usages de la notion de Service environnemental au Costa Rica L exemple du Programme de Paiement pour Services environnementaux PPSE In SERENA Ressources en ligne http www serena anr org IMG pdf Session2 CostaRica Legrand pdf page consult e le 5 f vrier 2014 Ga adomo 2009 Annexe Flore BD Excel BioCompta Avignon Agence Ga adomo Ga adomo 2011a Nos outils n Ga adomo tudes et conseil biodiversit environnement http www Ga adomo com fr nos outils page consult e le 8 juin 2014 Ga adomo 2011b BioCompta Comment attribuer une valeur financi re votre patrimoine cologique Plaquette informative destin e aux clients Paris Ga adomo 2 pages Ga adomo 2012 Evaluation cologique du Bois des Espeisses rapport d tude Avignon Agence Ga adomo 117 pages Ga adomo 2013a BioCompta valuation des services cosyst miques et exp rimentation d valuation mon taire de la biodiversit n Ga adomo tudes et conseil biodiversit environnement Nos outils http www Ga

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