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PdF (2 760 ko) - Programme Solidarité Eau

1. 2007 2017 Population D chets t Population D chets t BOHICON 76 297 15 066 97 285 19 210 DJOUGOU 73 582 11 549 93 822 16 258 Arrond ABOMEY CALAVI 71 066 11 932 90 614 16 797 ABOMEY 61 470 10 994 87 992 17 375 Villes de 10 000 50 000habitants 2007 2017 Population D chets t Population D chets t BANIKOARA 26 834 4 309 34 215 6 067 GOGOUNOU 12 350 1 983 15 747 2 792 KANDI 31 487 5 057 40 149 7119 KARIMANA 8 992 1 444 11 465 2 033 MALANVILLE 41 698 6 697 53 168 9 427 SEGBANA 9 653 1 550 12 308 2 182 BOUKOUMBE 19 479 2417 24 837 3 403 COBLI 20 596 2 556 26 261 3 598 KEROU 39 605 4915 90 499 6 919 KOUANDE 23 966 2974 30 558 4 187 MATERI 20 686 2 567 26 376 3 614 NATITINGOU 46 771 5 804 59 637 8171 PEHUNKO 31 342 3 890 39 963 5 476 TANGUIETA 23 323 2 894 29 738 4 075 TOUKOUNTOUNA 13 629 1 691 17 378 2 381 ALLADA 17 249 2141 21 994 3013 KPOMASSE 10 686 1 326 13 625 1 867 OUIDAH 43 538 5 403 55 514 7 606 SO AVA 11 520 1 430 14 688 2013 TORI BOSSITO 14 434 1791 18 404 2 522 ZE 12 706 1577 16 201 2 220 BEMBEREKE 28 442 4 568 36 266 6 431 KALALE 24 961 4 009 31 828 5 644 N DALI 17 710 2 844 22 582 4 004 NIKKI 52 702 8 464 67 199 11915 PERERE 12 469 2 003 15 899 2819 SINENDE 30 050 4 826 38 316 6 794 TCHAOUROU 24 099 3 870 30 727 5 448 BANTE 17 691 2 454 22 557 3 454 DASSA ZOUME 26 678 3 700 34 016 5 209 GLAZOUE 14 828 2057 18 907 2 895 OUESSE 13 014 1 805 16 594 2 541 SAVALOU 45 796
2. vacuer piles bois etc l Total 100 e Les d chets sont aussi caract ris s par un rapport Carbone Azote de l ordre de 41 qui montre qu il s agit de mati res organiques fra ches propices l utilisation en compost e La densit moyenne des d chets est de 423 kg m e Des traces de m taux lourds cadmium plomb montrent une contamination des d chets par des r sidus de piles et des objets m talliques Un tri des d chets la source permet de limiter ces probl mes de toxicit r siduelle 4 Objectifs et normes La strat gie nationale pr voit un taux d accroissement de la production des d chets m nagers de 2 par an Sur cette base la quantit de d chets produite en 2025 serait de 0 68 kg par habitant et par jour pour une ville de 50 000 100 000 habitants et de 0 57 kg par habitant et par jour pour une ville de 10 000 50 000 habitants La strat gie nationale ne mentionne pas d objectif pr cis atteindre au niveau national Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 3 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers 5 Options techniques Le cycle de gestion des d chets comporte trois grandes tapes gt la pr collecte gt la collecte et le transport des d chets gt le traitement des d chets Des tapes de valorisation et de tri s lectif peuvent tre int gr es dans le sch ma g n ral Dans la suite d
3. 0 5 m du bord On vidange alors la premi re fosse et on la remet en service Le volume des fosses doit tre suffisant pour permettre un remplissage sur une dur e de 2 5 ans La plupart des germes pathog nes de la fosse vidanger auront alors disparu et les boues se pr sentent sous la forme d un compost inodore pouvant tre utilis aussit t Les boues sont retir es la pelle Les dalles des latrines double fosse sont compos es de trois dalles une dalle de d f cation une dalle de ventilation une dalle amovible de vidange Ci contre Sch ma d une dalle de latrine double fosse Source OMS Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 12 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange De m me que les latrines ventil es simple fosse les latrines ventil es double fosse ont l avantage de diminuer les nuisances dues aux odeurs et aux mouches En outre la vidange tous les 2 5 ans fournit un engrais de bonne qualit Les utilisateurs de la latrine ventil e doivent tre sensibilis s la bonne utilisation et l entretien de l ouvrage pour assurer le bon fonctionnement et b n ficier de tous ses avantages Bloc de latrines s ches ventil es double fosse pour les institutions et lieux publics Les latrines institutionnelles dans les coles les centres de sant et les lieux publics dans
4. SEME KPODII 1 300 0 0 2 600 0 49 TCHAOUROU 0 1 075 0 2 065 0 50 TOVIKLIN 0 750 0 1 500 0 Total 2 72 384 74 050 5 600 207 556 2918 TOTAL 1 2 243 038 85 916 20 070 493 577 68 151 Erosion dans une rue de Sak t Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Fiche technique N 6 La ma trise des eaux pluviales Annexes ANNEXE 2 Point d avancement de la r alisation des Plans Directeurs d Urbanisme et des Sch mas Directeurs d Assainissement r alis s par le MUHRFLEC Situation octobre 2009 VILLES PDU arriv PDU programm PDU programm Sch ma directeur PDU existant er z Pee i 22 p ch ance pour tre actualis pour tre r alis d assainissement existant PORTO NOVO COTONOU PARAKOU ABOMEY 5 ABOMEY CALAVI ADJA OUERE 7 ADJARA ADJOHOUN 14 AVRANKOU w 8 10 11 12 3 1 AZOVE Arrond BANIKOARA BANTE BASSILA BEMBEREKE BOHICON 20 22 BOUKOMBE 15 16 17 18 19 COBLI COME COPARGO COVE 27 DANGBO 28 DASSA ZOUME DJAKOTOME DJIDJA Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 7 Fiche technique N 6 23 24 25 6 2 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 La ma trise des eaux pluviales Annexes N VILLES PDU programm ch ance pour tre actualis 40 KARIMANA 41 KEROU
5. 42 KETOU 43 KLOUEKANME 44 Sch ma directeur d assainissement existant PDU programm pour tre r alis SS ea 45 KOUANDE 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 MALANVILLE MISSERETE NATITINGOU N DALI NIKKI OUESSE OUIDAH OUINHI PEHUNKO PERERE 61 62 SAKETE SAVALOU TCHETI LEMA arr 63 64 65 SEGBANA SEME KPODJI SINANDE 67 SO AVA 70 SEHOUE arr 71 72 73 74 75 76 77 N IN TN un o m gt lo lo cla gt O 2 o S 5 O Z lt C 2 n jz jz lt gt a ZIS O O Z T 7 I gt IQ m m m o O Z lt O Z 2 10 lw O o Ie m 5 un u gt gt c Q Cr A e Zz z D 14 n 2 3 e x m J c O Z gt ZA KPOTA TU iw Cc 218 x D S 2 Pl P ee ee Bi iia ia V ee 1 ee ee S O 77 J O l V L TV 1 TJ TV O O ee TV V O Z D e BE D ee EE D lt k 8O O ee V ee 1 V L ee i ee ee S O TV V O CE BE O EE ee ee V L TV 1 L O 7 2717 ae V L ee BE D k Oooo ee 1 a a a 8 Source Direction G n rale de l Urbanisme et de la R forme Fonci re Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Fiche technique N 6
6. Quantifier la quantit de d chets produite en ville poids et volume Caract ristiques de d chets par nature Importance du tri de d chets la source ramasseurs etc Choix de la strat gie D finir l objectif global attendu du plan de gestion des d chets D crire les solutions techniques possibles en fonction des contraintes locales organisationnelles financi res financi res environnementale prenant en compte la pr collecte les points de regroupement et le transfert vers un lieu d enfouissement cette tape doit tre r alis e avec les acteurs actuels comprenant aussi les lus et les populations et doit v rifier la faisabilit d options techniques comme les fili res de collecte s lective de r cup ration recyclage et possibilit s de valorisation de la mati re organique l emplacement des points de regroupement possibles les points de tri si cette option a t retenue et leur faisabilit disponibilit des terrains contraintes environnementales acceptation de la population l utilisation d un lieu d enfouissement s curis d charge finale dans le cadre d une intercommunalit etc Identifier les acteurs devant ou pouvant intervenir en fonction des solutions Choisir avec la commune la solution la mieux adapt e au contexte Identifier la s quence des actions a mettre en uvre plan d action y compris les actions d accompagnement forma
7. cantent dans le premier compartiment La cloison ou la s paration entre les compartiments emp chent l cume et les mati res solides de s chapper avec l effluent Un tuyau de sortie en T r duit l cume et l vacuation des solides L effluent sortant de la fosse doit tre dispers et pur par le sol en utilisant un puisard ou une tranch e d infiltration voir aussi eaux m nag res G n ralement les fosses septiques doivent tre vidang es tous les 2 5 ans et elles devraient tre v rifi es annuellement pour s assurer de leur bon fonctionnement Lorsque le premier compartiment est plein la vidange est r alis e par camion vidangeur Il faut donc s assurer que la fosse est accessible et qu un camion est disponible dans le secteur La fosse septique est dimensionn e en fonction du nombre d utilisateurs de la quantit d eau consomm e par personne de la temp rature moyenne annuelle de la fr quence de vidange et des caract ristiques des eaux us es Sch ma de fonctionnement d une fosse septique ouverture d acc s T d influent niveau de liquide Source Compendium des syst mes et des technologies d Assainissement Eawag Contraintes e La fosse septique est adapt e pour le traitement des eaux us es en absence d un r seau d gouts Elle requiert une source d eau permanente pour fonctionner e Il n y a pas de probl mes de mouches ou d odeurs si elle est utilis e correctement e
8. dure d identification d un point de regroupement n cessite l implication troite des populations riveraines L op ration de pr collecte peut tre effectu e de deux fa ons gt soit volontairement par les m nages qui d posent leurs d chets au point de regroupement gt soit effectu e de porte en porte par des prestataires de services g n ralement des ONG La pr collecte est r alis e avec des charrettes d une capacit de 0 8 1m tract e par deux boueurs ou par des anes Un tracteur agricole quip d une remorque de 4 12 m peut tre utilis lorsque le nombre d abonn s d passe 1500 Les m nages int ress s par le service doivent s abonner aupr s de l entreprise ou de l ONG charg es de la pr collecte et payer une cotisation r guli re Le co t de la pr collecte se calcule par rapport au m collect Il prend en compte e les co ts d investissements charrette animal quipement de traction e le fonctionnement charges salaires quipement de protection petit mat riel Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 5 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers L tablissement d un plan de zonage pr alable est indispensable pour organiser la pr collecte Ce plan fait partie int grante du Plan Communal de Gestion des D chets Les points importants du plan de zonage sont e L identification des points de
9. fonctionnement des syst mes de drainage article 2 e Les eaux pluviales doivent tre recueillies et rejet es dans un r seau public d gouts ou de caniveaux s il en existe Les eaux pluviales recueillies dans les concessions peuvent tre drain es l ext rieur article 3 e Toute infraction au code d hygi ne publique est constat e par proc s verbaux tablis par la police sanitaire Le D cret N 2001 109 du 4 Avril 2001 fixant les normes de qualit des eaux r siduaires Le D cret r glemente le rejet des eaux us es Dans ce cadre le d cret stipule qu il est interdit de rejeter les eaux us es domestiques dans les caniveaux d vacuation des eaux pluviales 3 Objectifs et normes La ma trise des eaux pluviales a pour objectifs de limiter les inondations et les d g ts caus s par l rosion et d assurer la libre circulation des personnes et de leur v hicule Afin de traiter la gestion des eaux pluviales de fa on globale l chelle des bassins versants et ensuite l chelle de la ville chaque commune doit disposer d un Plan de D veloppement de l Urbanisme PDU et d un Sch ma Directeur d Assainissement SDA Au niveau national la situation telle qu elle est appr hend e au niveau de la Direction G n rale de l Urbanisme et l Assainissement est la suivante annexe 2 383 villes disposent d un PDU qui inclut un volet assainissement Pour 18 de ces villes le PDU date de plus de 10 an
10. vidange e Les activit s de collecte d vacuation de traitement et d limination des mati res de vidange sont ouvertes aux structures priv es Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 4 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange L arr t dicte les conditions d exercice des activit s de collecte d vacuation et de traitement et d limination des mati res de vidange et les obligations des exploitants e Les candidats l exercice des activit s de collecte d vacuation et de traitement et limination des mati res de vidange sont astreint une autorisation d exercer d livr e conjointement par les minist res de l Int rieur de l Environnement et de la Sant apr s tude du dossier par une commission compos e d un repr sentant de chacun des ministres d un repr sentant de la collectivit territoriale concern e et un repr sentant des exploitants en exercice e Les sites de traitement des boues de vidange sont soumis la r glementation des tablissements class s article 6 e Le prix de la vidange des mati res est fix par arr t pris conjointement par les Ministres charg s de l Environnement de l Int rieur des Finances et du Commerce sur proposition de la commission d j cit e article 22 Strat gie nationale Le document de mise en uvre de la promotion de l hygi ne et de l assainissement
11. 0 13 BANTE 0 1 530 0 3 070 0 14 BASSILA 0 3 540 0 5 437 0 15 BEMBEREKE 0 1 800 0 4 200 0 16 BOHICON 1 723 0 0 2518 0 17 BOPA 475 0 0 950 0 18 COME 1 155 660 0 3 464 0 19 COPARGO 0 816 0 1 640 0 20 COVE 360 500 0 1 700 0 21 DANGBO 0 1 723 0 3 275 0 22 DASSA ZOUME 350 8 457 0 3 314 0 23 DJAKOTOME 0 1 275 0 2 560 0 24 DJOUGOU 13 051 550 0 27 290 1 200 25 DOGBO 620 1 150 0 3 692 0 26 GLAZOUE 735 1 695 0 3 984 0 27 GRAND POPO 2 765 625 0 0 0 28 HOUEYOGBE 370 770 0 2 290 0 29 IFANGNI 0 520 0 1 055 0 30 KANDI 2 600 3114 0 10 228 0 31 KETOU 0 3 205 0 6 420 0 32 KEROU 0 2 750 0 5 510 0 33 KLOUEKANME 0 3 226 0 6 452 0 Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 5 Fiche technique N 6 La ma trise des eaux pluviales Annexes PAVAGE RECHARGEMENT BITUMAGE CANIVEAUX COLLECTEURS N LOCALITE ml ml ml ml ml 34 KOUANDE 0 2715 0 5 345 0 35 LOKOSSA 7 679 0 5 600 12 149 0 36 MALANVILLE 1 256 0 0 2 246 0 37 NATITINGOU 618 318 0 540 0 38 N DALI 0 2 400 0 4 800 0 39 NIKKI 6 788 1 290 0 14 571 0 40 QUAKE 0 562 0 1132 0 41 OUASSA PEHUNC 0 735 0 1 470 0 42 OUESSE 0 850 0 1715 0 43 OUIDAH 9 272 3 448 0 6 099 210 44 POBE 300 0 0 1 227 858 45 SAKETE 0 3 985 0 2 994 0 46 SAVALOU 1 400 2 075 0 6 596 0 47 SAVE 0 3 162 0 3 724 0 48
12. aux structures de pr collecte dans le respect du pr sent cahier des charges Titre 2 Des conditions de pr collecte Article 1 Toute prestation de pr collecte est soumise une autorisation pr alable de la commune Article 2 Pour b n ficier de l autorisation la structure doit r unir les conditions suivantes Etre affili e la structure de coordination des ONG au niveau national ou local Se soumettre la discipline du groupe en exer ant sa prestation dans la zone d intervention qui lui est impartie dans le respect du plan de zonage Titre 3 Les obligations de la structure prestataire Article 4 La structure doit pr collecter les d chets solides m nagers dans la zone d intervention qui lui est d volue et les convoyer vers les points de regroupements autoris s Article 5 La structure conviendra d un contrat avec les m nages ou autres producteurs de d chets sur les modalit s d enl vement des d chets le contrat doit stipuler le nombre de passage par semaine et le tarif d abonnement mensuel Article 6 La structure est tenue dans l ex cution de sa prestation d agir conform ment la d ontologie de sa profession en cons quence toute faute commise engage sa responsabilit Article 7 La structure a la responsabilit de couvrir et d assainir sa zone d intervention et est assujettie une obligation de r sultats et une imputab
13. cet quipement gt Une dalle avec un trou de d f cation La dalle doit tre en b ton et tre bien lisse pour faciliter le nettoyage Selon le type de latrine la dalle comporte aussi un couvercle pour fermer le trou de d f cation ou bien un trou de ventilation Le trou de d f cation doit avoir une forme allong e pour bien r cup rer les urines et viter de salir la dalle Pour les enfants des coles les dalles devront comporter un trou de dimension inf rieure L tanch it doit tre parfaite entre la dalle et les murs ou la ceinture de b ton sur laquelle repose la fosse pour viter la prolif ration d insectes blattes etc gt Une cabine ou superstructure La cabine offre l intimit ainsi que la protection des usagers contre les intemp ries Elle vite aussi que la fosse ne se remplisse d eau pendant la saison des pluies Elle peut tre construite en dur ou en mat riaux locaux gt Dans le cas des latrines ventil es les tuyaux de ventilation sont ajout s La fosse doit tre dimensionn e en fonction du nombre d usagers de la dur e de remplissage et du taux d accumulation des excr ta qui est de 0 04 mS an et par personne Pr cautions d emploi Les latrines s ches conviennent quelque soit le type de nettoyage anal utilis par les populations Elles sont faciles entretenir sous r serve de respecter quelques principes pour assurer leur bon fonctionnement c est dire limiter les odeurs la prolif ratio
14. de Cotonou Les sites d enfouissement de Takon pour Porto Novo et de Parakou ne sont pas op rationnels En cons quence les d chets non vacu s l ext rieur des villes alimentent les d potoirs sauvages comblent les caniveaux et les cours d eau En milieu rural gt Les d chets produits sont g n ralement recycl s au niveau des concessions et utilis s pour l amendement des sols ou bien br l s sur place 2 R glementation et strat gie L gislation LaloiN 87 015 du 21 9 1987 portant Code d Hygi ne Publique et son d cret d application Le Code d Hygi ne Publique r glemente le rejet des d chets sur les voies publiques et le milieu naturel Les principaux articles relatifs aux d chets m nagers sont les suivants e Tout d p t d immondices ou de d tritus sur les trottoirs chauss es rues et places publiques est interdit article 2 e len est de m me sur les voies publiques les terrains clos ou non article 4 e l est interdit de jeter ou d enfouir les cadavres d animaux les ordures m nag res etc sur les voies publiques dans les mares rivi res tangs lagunes ou a proximit d un puits d une borne fontaine ou d un abreuvoir public Tout m lange des mati res f cales ou urinaires aux ordures m nag res est interdit article 31 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 1 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers e Da
15. de la quantit de d chets g n r s Le mauvais conditionnement des d chets diff rents niveaux La m connaissance des proc dures du mat riel et des quipements indispensables la gestion des d chets biom dicaux L absence de traitement des d chets tant dans les formations sanitaires que dans les entreprises charg es par les agents de collecter les d chets L absence de formation des agents impliqu s dans la gestion de ces d chets La m connaissance des textes r glementaires par plus de 87 du personnel 3 R glementation et strat gie Le d cret N 2002 484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des d chets biom dicaux en R publique du B nin pr cise les conditions de gestion des d chets biom dicaux Les d chets doivent tre s par s la source dans des r cipients appropri s chaque cat gorie de d chets Les contenants doivent tre identifi s par leur couleur ou par leur tiquette visible selon le code OMS articles 17 et 18 Au niveau de l entreposage les d chets biom dicaux ne doivent pas tre en contact avec d autres types de d chets article19 Le stockage des d chets biom dicaux ne doit pas exc der 48 heures article 26 Le transport des d chets l int rieur ou bien l ext rieur de la formation sanitaire est r glement Les v hicules transportant les d chets du lieu de production au lieu de traitement ou d limination doivent tre identifi s avec
16. double fosse ventil e Projet Sant Population DHAB 2000 Manuel sur la construction l exploitation et l entretien de la latrine traditionnelle am lior e Projet Sant Population DHAB 2000 Manuel sur la construction l exploitation et l entretien de la latrine am lior e fosse unique ventil e CREPA Projet Sant Population DHAB 2000 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 26 Fiche technique N 1 Fiche technique N 2 Promotion de l hygi ne et de l assainissement de base La Promotion de l Hygi ne et de l Assainissement de Base est de la responsabilit de la Direction de l Hygi ne et de l Assainissement de Base DHAB Cette Direction du Minist re de la Sant a pour objectifs gt d accro tre le taux de couverture en latrines familiales institutionnelles et publiques gt de contribuer l am lioration des comportements favorables l hygi ne et l assainissement de base dans les communaut s rurales et semi urbaines La PHA est bas e sur une approche participative communautaire de marketing social de construction de latrines et d ducation l hygi ne et l assainissement La Commune joue un r le central dans la mise en uvre du programme dont la d marche est r sum e ci apr s 1 D marche de la PHAB pour l assainissement familial La Promotion de l Hygi ne et de l Assainissement PHA suit le processus suivant Sus
17. e Sanctionne les infractions police environnementale Commune e Octroi des sites d limination des d chets biom dicaux et d installation des incin rateurs e Assure la sensibilisation des populations pour viter le m lange des d chets biom dicaux avec les d chets solides autom dication e V rification du fonctionnement et de l utilisation effective des dispositifs de destruction des d chets biom dicaux e Informe et assure la mise en place d un tri s lectif des d chets biom dicaux produits par les m nages Entreprises priv es e Eventuellement gestion transport des d chets biom dicaux M nages e Respect du tri pr alable des d chets biom dicaux 9 Ref rences D cret N 2002 484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des d chets biom dicaux Guide de gestion des d chets biom dicaux dans la ville de Cotonou Oxfam Qu bec D cembre 2008 Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 5 Fiche technique N 4 Fiche technique N5 La gestion des d chets industriels L limination des d chets industriels n est pas de la responsabilit directe de la Commune et n est donc pas d velopp e dans ce guide Toutefois il est de la responsabilit du Maire de s informer des dispositions prises par les industries situ es sur son territoire pour traiter les effluents solides liquides ou gazeux issus des proc d s industriels qu elles util
18. est de la responsabilit du Maire de sensibiliser les responsables des nuisances de d placer certains artisans de r glementer l limination de ces d chets et de demander l appui des services de l Environnement pour la recherche de solutions techniques le contr le et le constat d infractions Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 1 Fiche technique N 5 Fiche technique N 6 La ma trise des eaux pluviales La ma trise des eaux pluviales en milieu urbain suppose de disposer d un sch ma directeur d assainissement SDA compl t par des tudes sp cifiques permettant de localiser et d identifier les dispositifs permettant l infiltration des eaux de pluies ou leur captage et leur vacuation vers des exutoires appropri s dans le respect des normes environnementales 1 Probl matique Le d veloppement anarchique des villes sans tenir compte des chenaux naturels d coulement des eaux ni de la topographie a conduit une augmentation des inondations en ville D autre part le peu d ouvrages de drainage foss s caniveaux et canaux qui existe n cessite une maintenance co teuse et r guli re qui est rarement assur e par manque d organisation et de moyens au niveau des communes Le dysfonctionnement du r seau pluvial est galement li aux faiblesses dans l organisation du syst me d vacuation des d chets solides qui sont jet s dans les caniveaux et bloquent la circula
19. et de remise en tat des lieux article 25 e l revient au ministre charg de l environnement de d terminer par Arr t les conditions minimales d exploitation des installations de regroupement d limination ou de valorisation ainsi que les conditions d expiration des autorisations Le ministre tablit par Arr t un plan des lieux d enfouissement sanitaire Le d cret encourage la valorisation de d chets e L limination des d chets doit tre assur e chaque tape des op rations et ce dans les conditions favorables la r cup ration des mat riaux l ments ou formes d nergies renouvelables article 30 La section 4 du d cret est sp cifique aux d chets m nagers e Tout occupant d un immeuble a droit l enl vement des d chets m nagers et la commune a droit de mettre le co t de la gestion la charge des b n ficiaires article 47 e Le conseil municipal fixe par r glement les mesures ad quates pour la gestion des d chets m nagers ainsi que les modalit s d exercice du droit d enl vement article 48 e L autorit municipale publie les dispositions relatives aux conditions d enl vement des d chets m nagers article 49 e L autorisation d implanter et d exploiter un Lieu d enfouissement sanitaire destin recevoir les d chets m nagers et assimil s ou des d chets inertes est accord e exclusivement aux communes et groupes de communes article 40 Strat gie nationale La strat
20. fosse septique raccord e un champ d infiltration Fosse reseptique de d cantation Source Compendium des syst mes et des technologies d Assainissement Eawag Les lits d infiltration exigent de grands espaces et un sol ayant une bonne capacit d absorption pour une dissipation efficace de l effluent Les lits d infiltration ne sont pas appropri s pour le milieu urbain dense Ils sont adapt s dans des zones o le niveau de la nappe phr atique est haut Cette installation exige une expertise pour la conception et la construction Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 20 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange 7 T LES RESEAUX D EGOUTS A FAIBLE DIAMETRE Les r seaux d gouts faible diam tre REFAID sont construits l aide de conduites de petit diam tre 5 15 cm pos es une profondeur plus faible et avec une pente moins importante que les gouts conventionnels L gout simplifi est de conception plus flexible qu un gout classique pr sente de faibles co ts et permet un nombre plus lev de m nages connect s Chaque point de rejet est reli un r servoir d interception afin d emp cher les solides et les d tritus d cantables d entrer dans l gout et limite ainsi les risques de colmatage Chaque m nage doit avoir un pi ge graisse avant le raccordement l gout Ce r seau peut tre
21. gie nationale de gestion des d chets solides en milieu urbain qui inclut les d chets m nagers les d chets industriels les d chets provenant des march s et les d chets biom dicaux a t valid e en 2009 La strat gie pr sente les diff rentes fili res de gestion des d chets ainsi que les actions d accompagnement qu elles n cessitent Les pr conisations techniques prennent en compte les principes suivants e Encourager la minimisation de la quantit de production de d chets e Assurer la gestion des d chets dans le respect de l environnement e Retenir les m thodes techniques et infrastructures au moindre co t conomique et environnemental e La production tant locale privil gier les fili res de gestion locales e Valoriser les d chets e S appuyer sur des relations contractuelles de longue dur e entre la commune et les entreprises priv es pour les encourager a investir Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 2 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers e Rechercher des sources de financement permanentes g r es de fa on transparente La gestion des d chets solides est une op ration complexe qui n cessite des investissements importants et qui implique de nombreux partenaires De ce fait il est recommand que la commune engage une r flexion globale sur le sujet dans le cadre de l laboration d un Plan S
22. gt Le camion benne entrepreneur pour des capacit s identiques le m me nombre d agents n cessaires et une m me cadence de collecte il se d place plus vite et sur une distance plus longue que le tracteur Il risque toutefois d tre utilis pour d autres fonctions au d triment de la collecte des d chets gt Le camion l ve conteneurs est pr vu pour collecter les conteneurs des points de regroupement Sa maintenance est d licate et il est plut t conseill pour les villes de plus de 50 000 habitants gt Labenne compression est plut t adapt e pour les grandes agglom rations Ce service peut tre effectu par la commune qui le g re en r gie mais il est toujours pr f rable de le confier une entreprise priv e s lectionn e en respectant les proc dures de passation des march s Dans le cas o la d charge se situe plus de 15 km du point de regroupement et lorsque les tonnages transporter d passent 50 tonnes par jour un centre de transfert interm diaire doit tre envisag Ce cas concerne plut t les villes de plus de 50 000 habitants L implantation d un centre de transfert est soumise la proc dure d tude d impact environnemental Ramassage des d chets d un centre de regroupement pour un transport vers la d charge finale S gou Mali 2010 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 7 Fiche technique N 3 La gestion des d chet
23. la 230 000 FCFA consomme de l eau 2 3 litres pelle type mat riaux vidange manuelle tous manuelle ra g compost non d finitifs les 2 ans contaminantes WC avec fosse A a os 280 000 FCFA consomme de l eau 10 15 Liquides septique et puits lives eed NE fosse septique vidange m canique tous d infiltration avec puisard les 2 ans 1 Latrine avec dalle SanPlat Creusement d une fosse de 2 m tres de profondeur 6 000 FCFA Ceinture pour poser la dalle 7 000 FCFA R alisation de la dalle 10 000 FCFA Superstructure en parpaings ciments de 40 000 FCFA 80 000 FCFA Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 18 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange RS GESTION DES EAUX MENAGERES Deux syst mes sont utilis s pour l vacuation des eaux m nag res le puisard ou puits perdu et la tranch e d infiltration Ces deux ouvrages doivent tre localis s au moins 30 m tres des sources d eau potable et en aval Ils ne conviennent pas pour les zones qui sont sensibles aux inondations lls n cessitent des sols ayant une capacit d absorption suffisante Le puisard ne peut fonctionner dans une zone o la nappe phr atique est haute dans ce cas la tranch e d infiltration est plus adapt e Le puisard et la tranch e d infiltration permettent aussi de disperser dans le sol l effluent sortan
24. latrines Appuyer les Communes dans la r alisation des latrines institutionnelles Les Agents d Hygi ne au niveau de la Commune AH Organiser et assurer la formation et le recyclage des relais communautaires Tenir des s ances d animation dans les localit s a titre indicatif 2 x 5 s ances par localit Elaborer un programme pr visionnel mensuel prenant en compte a les s ances d animation qu ils ont tenir b le suivi des relais communautaires et des ma ons Suivre une fois par mois durant toute la dur e de la PHA dans les localit s les relais communautaires de 10 localit s dont ils sont charg s afin de les appuyer dans les nouvelles activit s et r soudre si possible les probl mes rencontr s sur le terrain Assister aux r unions mensuelles avec les responsables de la Commune autour de la question d hygi ne et d assainissement La Commune Assure la coordination de la PHA dans la Commune et garantit la p rennit du processus Assure la ma trise d ouvrage des latrines institutionnelles lorsqu elle en ma trise le financement planification recherche de financement appel d offre r ception et gestion Recruter les ONG partenaires dans le secteur de l eau potable de l hygi ne et de l assainissement Passe un contrat de g rance des latrines publiques et suit la bonne ex cution du contrat Assure la promotion de l hygi ne au niveau des latrines publiques Guide d laboration et
25. le but d am liorer le cadre de vie et les conditions de salubrit des populations de PNG STE EEE EEE il est envisag dans le Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal de r aliser une tude pour l laboration du Plan de Gestion des D chets Solides M nagers 2 OBJECTIF DE L ETUDE En partant d une analyse de la situation actuelle de la ville en mati re de gestion des d chets solides m nagers le consultant devra identifier avec la commune la strat gie de gestion des d chets la mieux adapt e au contexte communal en conformit avec le cadre l gislatif r glementaire et strat gique en vigueur au B nin Il d crira le processus les diff rentes activit s a mettre en uvre les acteurs concern s et le mode de gestion du processus Sur la base des fiches projet d taill es il proposera le chronogramme de mise en ceuvre sur 5 ans comportant les r sultats annuels a atteindre et les besoins en financement investissement fonctionnement L accent devra tre mis sur la mise en uvre de fili res de tri s lectif la source de recyclage et de valorisation des d chets L intercommunalit devra tre une option tudi e en particulier pour l identification de la d charge finale 3 CONTENU DE L ETUDE Analyse de la situation actuelle L analyse de la situation actuelle devra apporter des r ponses sur les points suivants e Mobilisation de la commune sur le probl me des d chets solides m nagers Eval
26. les march s les gares routi res les mosqu es sont des latrines ventil es double fosse comportant deux six cabines Elles sont construites en briques de mortier de ciment et de sable selon des plans standards de la DHAB avec des dalles coul es in situ en b ton arm Le fonctionnement est identique celui des latrines double fosse familiale Pour r pondre aux normes nationales la construction des latrines scolaires doit pr voir les blocs pour filles et les blocs pour gar ons loign s l un de l autre pour respecter les diff rentes pratiques d utilisation selon le sexe Les latrines publiques doivent obligatoirement tre g r es par un gestionnaire qui en assure aussi l entretien Bloc de latrines VIP double fosse Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 13 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Latrine s che avec s paration des urines et des excr ta ECOSAN La latrine ECOSAN est une latrine s che dans laquelle les excr ta sont s par s des urines afin de r duire l humidit du contenu dans la fosse et acc l rer le processus de d gradation des excr ta Ce type d ouvrage est constitu d une double fosse construite au dessus du sol certains mod les ont une fosse semi enterr e La dur e de remplissage des fosses est de un an ce qui fait que des boues propices l amendement des cultures peuven
27. ma trise des eaux pluviales est largement trait e dans ce document Deux principes strat giques permettant d am liorer titre pr ventif la ma trise du ruissellement et des inondations sont propos s e L assainissement doit tre consid r dans le contexte global de la r alit urbaine et int grer des consid rations de nature urbanistique sanitaire conomique politique et ducative avant m me les consid rations techniques A ce titre la planification de l assainissement pluvial doit tre int gr e dans la planification urbaine e Lors de la conception des am nagements les mesures pr ventives doivent tre privil gi es par rapport aux mesures correctives la r flexion sur l assainissement pluvial doit s orienter vers le concept de la gestion de la ma trise du ruissellement et non plus celui de l vacuation Le document de politique d cline les diff rentes options techniques alternatives permettant la ma trise des eaux pluviales Ces techniques sont reprises dans cette fiche Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 1 Fiche technique N 6 La ma trise des eaux pluviales Laloi N 87 015 du 21 9 1987 portant Code d Hygi ne Publique et son d cret d application Le Code d Hygi ne Publique r glemente l hygi ne sur les voies et places publiques en particulier e L interdiction de jeter des ordures sur la voie publique contribue l am lioration du
28. n cessaire pour emp cher les colmatages bien que cela soit in vitable terme Source Compendium des syst mes et des technologies d Assainissement Eawag Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 19 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Le lit d infiltration permet la dispersion des eaux m nag res ou de l effluent en sortie de fosse septique Un lit d infiltration est un r seau de conduites perfor es dispos es dans des tranch es remplies de gravier pour dissiper les eaux us es m nag res ou bien l effluent issu d une fosse septique Chaque tranch e est profonde de 0 3 1 5 m tre et large de 0 3 1m tres Le fond de chaque tranch e est rempli d environ 15 cm de cailloux propres et une conduite perfor e de distribution est pos e au dessus Des cailloux recouvrent galement la conduite de sorte qu elle soit compl tement entour e La couche de cailloux est recouverte d une couche de tissu g otextile mat riau sp cial qui emp che les particules fines de colmater la conduite Une couche finale de sable et ou de terre v g tale couvre le g otextile et remplit la tranch e jusqu au niveau du sol La conduite doit tre plac e 15cm de la surface du sol pour viter que l effluent ne s coule en surface Les tranch es doivent avoir une longueur de moins de 20m pour un espacement de 1 2m Sch ma d une
29. ne disposent pas forc ment d une organisation spatiale ni d une voirie adapt es l assainissement autonome restera la technique la plus appropri e en milieu urbain moyen terme Le Programme National d Hygi ne et d Assainissement de Base Ex cut sous la responsabilit de la Direction de l Hygi ne et de l Assainissement de Base le PNHAB se d ploie en milieu rural et semi urbain avec comme objectifs e L accroissement du taux de couverture en latrines familiales institutionnelles et publiques e L am lioration des comportements favorables l hygi ne et l assainissement de base dans les communaut s rurales et semi urbaines La d marche adopt e est une approche participative communautaire de marketing social de construction de latrines et d ducation l hygi ne et l assainissement La commune joue un r le central dans la mise en uvre du programme voir la Fiche technique PHA 4 Objectifs et normes Le taux de couverture qui repr sente le pourcentage de personnes qui utilisent un ouvrage am lior ou qui sont raccord es un r seau d gouts est l indicateur utilis pour mesurer les progr s r alis s dans le secteur Les normes d finies au niveau national permettent de calculer les objectifs atteindre Lieux publics Institution Normes pour la planification March s 1 latrine WC pour 20 stands H pitaux et Centres de sant 1 latrine pour 10 lits ou 20 patients 1 latrine pour 50
30. pointus ou tranchants Les d chets anatomiques humains Les d chets anatomiques humains sont constitu s de toute partie du corps humain issue d une ablation ou d une amputation Les d chets non anatomiques infectieux Les d chets non anatomiques infectieux sont constitu s de l ensemble des quipements et du mat riel mis au rebut contamin s par du sang ou des d riv s sanguins d autres fluides corporels ou des excr ta provenant de patients affect s par des maladies transmissibles dangereuses Les d chets infectieux pointus ou tranchants Les d chets infectieux pointus ou tranchants regroupent l ensemble des objets et du mat riel troitement li aux activit s de soins m dicaux et comportant un risque potentiel de blessure et ou de contamination Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 1 Fiche technique N 4 La gestion des d chets biom dicaux 2 Probl matique Les d chets biom dicaux infectieux sont produits dans l ensemble des formations sanitaires les cabinets de dentistes et cliniques dentaires les laboratoires de recherche et d analyses biom dicales les banques de sang Le B nin compte au total 1322 formations sanitaires dont 631 rel vent du secteur priv On estime que 2 tonnes de d chets biom dicaux sont produites par jour Les principales difficult s rencontr es dans la gestion des d chets biom dicaux sont La mauvaise pr vision
31. pr collecte Les structures de pr collecte doivent disposer d un statut juridique d cern apr s d p t de dossier aupr s de la pr fecture et d tenir une autorisation d exercer d cern e par la Mairie Les structures de pr collecte sont en rapport avec les services techniques de la Mairie qui v rifie le respect des termes de leur contrat en terme de fr quence de ramassage et de tarif Structure de collecte et de transport La collecte peut tre confi e une structure priv e ou g r e en r gie communale Les r cup rateurs recycleurs et mara chers Ces acteurs permettent de valoriser la fili re et de r duire la quantit et la qualit des d chets transporter et traiter en d charge lls contribuent ainsi la r duction du co t de la fili re Les m nages Les m nages contractent un abonnement avec les ONG de pr collecte Ils peuvent contribuer la r duction du co t de la fili re en triant mieux leurs d chets et en r duisant les quantit de sable 9 Textes et documents de r f rence Arr t interminist riel N 036 MISAT MEHU MS DC DE DATC DHAB du 26 juillet 1995 portant r glementation des activit s de collecte d vacuation de traitement et d limination des d chets solides en R publique du B nin D cret n 2003 332 du 27 Ao t portant Gestion des d chets solides en R publique du B nin Strat gie nationale de gestion des d chets SERHAU et BOPEN Octobre 2007 Financement B
32. re de l vent e L clairage de la cabine doit se faire uniquement par les ouvertures de ventilation petite fen tre au dessus de la porte e La fen tre doit tre grillag e e l ne faut pas laisser la porte ouverte e l faut r guli rement renouveler le grillage sur l vent s il est endommag Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 10 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Deux types de dalles sont principalement utilis s pour la latrine ventil e e La dalle de type Mozambique qui est confectionn e sur le m me principe que la dalle SANPLAT mais qui est renforc e avec du fer de 6 mm et perc e d un trou pour installer le tuyau de ventilation e Les dalles rectangulaires en b ton arm qui comportent souvent une dalle de d f cation et une dalle de ventilation Ci contre Sch ma d une dalle renforc e rectangulaire Source OMS 1109 mm Plan _ 48 mm F gt ET ea Fra Couverture de 12 mm Coupe OMS 91475 Une fois remplie la fosse peut tre soit vidang e soit combl e et la dalle r utilis e La latrine ventil e simple fosse construite en dur est souvent vidang e pour tre r utilis e La vidange se fait soit manuellement soit m caniquement Lorsqu elle se fait m caniquement la vidange est souvent partielle car seule la partie sup rieure des boues qui est liquide e
33. soit mise en place pour son approvisionnement r gulier en eau Il faut galement sensibiliser les utilisateurs pour une utilisation respectueuse de l quipement pour sa durabilit notamment une bonne utilisation des robinets COUVERCLE FUT EN ALU ZINC ae OU EN GALVA rouer 60 cm q ONE AGGLOS CREUX L 60 cm Lave mains March de Ita Djebou commune de Sak t Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 23 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange 6 Actions d accompagnement Afin de r ussir un programme d am lioration de la gestion des excr ta des eaux m nag res ou des boues de vidange les actions suivantes doivent tre mise en place gt Un plan de communication Le plan de communication permet de sensibiliser les acteurs communaux et les populations sur l importance de l assainissement Il doit viser e susciter la demande en ouvrages am lior s aupr s des m nages e sensibiliser les usagers la bonne utilisation et l entretien des ouvrages e sensibiliser les usagers aux bonnes pratiques d hygi ne gt Un plan de formation Un plan de formation des acteurs communaux tels que les services municipaux les lus les ma ons doit permettre de pr senter les types d ouvrages d assainissement disponibles la fa on de les r aliser leur co t ainsi que les r gles d utilis
34. 36 de 1995 distingue trois cat gories de d chets Les ordures m nag res constitu es des r sidus r sultants des activit s de cuisine de coupes de jardin et tous autres d chets produits par les m nages Les d chets industriels ou commerciaux provenant des commerces des industries et des administrations Les d chets hospitaliers provenant des formations sanitaires Cette fiche concerne la gestion des d chets solides m nagers 1 Probl matique La gestion des d chets solides m nagers regroupe l ensemble des op rations de pr collecte et de collecte au niveau des lieux de production des d chets principalement les m nages les march s et les commerces puis les op rations de transport jusqu l limination finale et s curis e des d chets dans une d charge finale contr l e A ce jour la situation constat e est la suivante Dans les centres urbains gt 18 5 des concessions des villes moyennes et 7 7 des concessions des petites villes sont abonn es un syst me de pr collecte des d chets taux de couverture sociale ce qui repr sente 43 7 des d chets produits taux de couverture technique gt Seulement 7 86 des d chets produits dans les centres urbains sont transport s et trait s sur un site am nag Cela vient du fait qu il n existe qu un seul site d enfouissement sanitaire d charge contr l e pour l ensemble du B nin situ Ou ss commune de Ouidah utilis pour la ville
35. 6 352 98 394 8 942 SAVE 30 577 4 241 38 988 5 970 APLAHOUE 24 798 3 440 31 620 4 842 DJAKOTOME 17 476 2 424 22 283 3 412 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 23 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 3 2007 2017 Population D chets t Population D chets t DOGBO 35 975 4 990 45 870 7 024 KLOUEKANME 19 554 2912 24 932 3 818 LALO 11 609 1610 14 802 2 267 TOVIKLIN 15 684 2175 19 998 3 062 BASSILA 29 422 4618 37 515 6 501 COPARGO 21 996 3 452 28 047 4 295 OUAKE 11 214 1 760 14 299 2 190 ATHIEME 12 635 1 799 16 110 2 532 BOPA 10 647 1516 13 575 2 134 COME 33 618 4 785 42 865 6 737 GRAND POPO 9 793 1 394 12 487 1 963 HOUEYOGBE 7 679 1 093 9 791 1 539 LOKOSSA 42 732 6 084 54 492 8 564 ADJARA 18 799 2 539 23 969 3 574 ADJOHOUN 8 816 1191 11 241 1 676 AKPRO MISSERETE 26 010 3 513 33 165 4 945 AVRANKOU 15 883 2145 20 252 3 020 BONOU 9 005 1216 11 483 1712 DANGBO 9 724 1313 12 398 1 849 SEME KPODJI 15 551 1 965 18 553 2 766 ADJA OUERE 19 550 2 640 24 928 3717 IFANGNI 23 736 3 205 30 264 4513 KETOU 29 030 3 920 37 015 5 519 POBE 38 452 5 193 49 029 7 310 SAKETE 30 110 4 066 38 392 5 724 AGBANGNIZOUN 10 414 1 444 13 279 2 033 DJIDJA 17 982 2 494 22 928 3 180 OUINHI 13 360 1 853 17 034 2 609 ZANGNANADO 7 065 980 9 008 1 379 ZA KPOTA 19 653 2
36. 7 015 du 21 9 1987 portant Code d Hygi ne Publique et son d cret d application L arr t interminist riel N 069 MISAT MEHU MS DC DE DATC DHAB du 04 Avril 1995 portant r glementation des activit s de collecte d vacuation de traitement et d limination des mati res de vidange en R publique du B nin D cret N 2001 109 du 4 Avril 2001 fixant les normes de qualit des eaux r siduaires en R publique du B nin en application des dispositions de la loi 98 030 du 12 f vrier 1999 portant Loi cadre sur l environnement Programme National d Hygi ne et d Assainissement de Base PNHAB Minist re de la Sant Direction de l Hygi ne et de l Assainissement de Base Octobre 2003 Recherche Action sur les options technologiques d assainissement adapt es aux terres noires au B nin CREPA 2009 Recherche Action sur les options technologiques d assainissement adapt es aux conditions hydrog ologiques difficiles au B nin cas de la zone lacustre CREPA 2009 Recherche Action sur les options technologiques d assainissement adapt es aux conditions hydrog ologiques difficiles au B nin cas de la zone de socle CREPA 2009 Compendium des syst mes et des technologies d Assainissement Eawag Guide de l assainissement individuel OMS Manuel sur la construction l exploitation et l entretien de la latrine am lior e double fosse ventil e VIP Projet Sant Population DHAB 2000 Manuel d utilisation et d entretien des latrines
37. 726 25 059 3 837 ZOGBODOME 9 080 1 259 11577 1773 Source Strat gie nationale des d chets annexe 5 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 24 Fiche technique N 3 Fiche technique N 4 La gestion des d chets biom dicaux La gestion des d chets biom dicaux n est pas de la comp tence directe de la Commune elle rel ve des structures sanitaires sous le contr le du minist re de la Sant Toutefois compte tenu des graves risques sanitaires encourus en cas de non respect des r gles de gestion de cette cat gorie de d chets les responsables communaux doivent en conna tre les principes de gestion afin de pouvoir v rifier si l limination des d chets est faites dans les r gles Dans le cas contraire la commune devra en informer les services comp tents du minist re de la Sant au niveau de la zone sanitaire 1 D finitions Un d chet biom dical est un d chet d origine biologique ou non r sultant des activit s m dicales ou param dicales La gestion des d chets biom dicaux concerne la collecte s parative des diff rents types de d chets biom dicaux dans des r cipients adapt s chaque cat gorie et leur destruction imp rative et s curis e Trois cat gories de d chets biom dicaux sont produites dans les formations sanitaires gt Les d chets anatomiques humains gt Les d chets non anatomiques infectieux gt Les d chets infectieux
38. Gouvernement du B nin a entrepris un programme de r forme de l enseignement primaire avec l appui des partenaires au d veloppement Une des strat gies principales est le d veloppement des coles pour atteindre les normes Ecole de Qualit Fondamentale EQF Parmi les normes de qualit celles ayant trait l environnement sanitaire des l ves requi rent que chaque cole poss de des latrines fosses multiples des urinoirs de l eau potable disponible sous forme de point d eau ou de poste d eau Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 2 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Evolution des taux de couverture en latrines dans les coles primaires publiques 2006 2009 Source DHAB MS Rapport d ex cution du BPO DHAB 2009 Traitement des boues de vidange Le B nin ne dispose que d une seule station de traitement des boues de vidange en service situ e Cotonou elle appartient la Soci t SIBEAU qui la g re Cette station re oit l ensemble des boues de vidange recueillies par les camions vidangeurs mais sa capacit est devenue nettement insuffisante et les boues ne peuvent plus tre trait es selon les normes Des projets d extension sont pr vus qui seraient en partie pris en charge par des bailleurs internationaux au titre de mesures d urgence Une seconde station destin e accueillir les boues de vidange de Por
39. La gestion des d chets solides m nagers Type de d charge et mat riel n cessaire en fonction de l importance de la ville ee Equipements propos s et mode Cat gorie de villes Type de d charge d utilisation Un bouteur avec un chargeur chaines Villes de plus de 100 000 habitants D charge avec compactage f A g l Disponibilit permanente sur le site Un chargeur cha nes Villes de 50 000 100 000 habitants D charge traditionnelle f 2 Disponibilit hebdomadaire Un chargeur cha nes Ville de 10 000 50 000 habitants D charge traditionnelle j A e Disponibilit hebdomadaire La r alisation d une d charge contr l e ne peut tre envisag e que si la production de d chets est sup rieure 100 tonnes par jour Seules les villes de Porto Novo et Cotonou sont dans ce cas Les autres villes doivent s organiser dans le cadre de l intercommunalit si elles souhaitent disposer d une d charge exploit e dans des conditions conomiques supportables Le document de strat gie sugg re la r alisation de 26 d charges sur le territoire national avec indication de la commune qui pourrait abriter l installation et les communes qui pourraient se regrouper pour leur exploitation Voir en annexe 3 la liste des sites propos s pour accueillir des d charges finales Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 9 Fiche technique N 3 La gestion
40. Le co t d installation est faible mais le co t de fonctionnement peut devenir lev en tenant compte des quantit s d eau utilis es et du co t des vidanges e Les boues de vidange n cessitent un traitement secondaire et ou une mise en d charge appropri s Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 16 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Cycle des excr ta avec WC chasse d eau se d versant dans une fosse septique Vidange de la fosse avec camion vidangeur AT j mirim Tranch e d infiltration permettant l puration de l effluent dans le sol Fosse sentiaue Source Technical brief N 54 Emptying latrine WEDC LES CONTRAINTES D IMPLANTATION DES LATRINES LIEES A LA NATURE DU SOL Cas des zones de socles La principale difficult rencontr e dans la zone de socle est l ex cution de la fouille Pour limiter ce probl me les options suivantes sont propos es e Latrine ventil e double fosse sur lev e e Latrine ECOSAN sur lev e ou semi enterr e e Toilettes chasse manuelle connect es en r seau sur des fosses septiques puis sur un lit filtrant form de concass de pierres Cas des zones de terre noire Les terres noires ou vertisols sont des argiles gonflantes dont la consistance se modifie en fonction de la teneur en eau Les b timents implant s sur un te
41. Le document de mise en uvre de la promotion de l hygi ne et de l assainissement PHA a t valid en 2007 apr s avoir t exp riment dans les d partements de l Atlantique du Zou et des Collines de 2002 2005 Il pr cise la d marche suivre pour la promotion des ouvrages et des quipements sanitaires au niveau des m nages des coles des formations sanitaires et des lieux publics la promotion de l ducation l hygi ne et l assainissement de base en milieu rural Les principes strat giques sont les suivants e Approche participative communautaire de marketing social de construction de latrines et d ducation a l hygi ne et l assainissement sous la responsabilit conjointe du Service d Hygi ne et d Assainissement de Base du d partement et de la commune e Sensibilisation des m nages pour la construction de latrines choisies parmi un ensemble de technologies propos es l utilisation et l entretien correct des latrines l vacuation des ordures m nag res et des eaux us es e Promotion des latrines ventil es double fosse pour les latrines institutionnelles coles centres de sant et les latrines publiques march s gares routi res e Approche par la demande et construction de latrines institutionnelles ou publiques dans les localit s ayant d ja un point d eau moderne ou prise en compte par le Programme d Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement e F
42. OUNHI ADJA OUERE 18 SAKETE SAKETE PORTO Novo SEME PODJI APRO MISSERETE 19 AVRANKOU AVRANKOU IFANGNI ADJARRA 20 ADJOHOUN ADJOHOUN DANGBO BONOU 21 COME COME GRAND POPO 22 HOUEYOGBE HOUEYOGBE BOPA 23 DOGBO DOGBO LOKOSSA ATHIEME 24 DJAKOTOME DJAKOTOME APLAHOUE TOVOKLIN KLOUEKANME LALO 25 OUIDAH OUIDAH COTONOU ABOMEY CALAVI ALLADA TORI BOSSITO KPOMASSE 26 ZE ZE So AVA Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Fiche technique N 3 21 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 3 ANNEXE 4 PREVISIONS D EVOLUTION DE LA PRODUCTION DE DECHETS DE 2007 A 2017 Source Strat gie de gestion des d chets solides SERHAU et BOPEN Juillet 2008 Les tableaux ci dessous permettent de se rendre compte de la quantit de d chets que chaque ville produit et qu il faut liminer Ils rendent aussi compte de l volution in luctable des quantit s que les communes auront g rer ann e apr s ann e non seulement du fait de l accroissement de la population mais aussi cause des habitudes de consommation qui volueront Les chiffres sont extraits de tableaux plus complets sont pr sent s ici les chiffres correspondant une hypoth se moyenne pour l volution de la quantit des d chets produites qui passe de 500 grammes 610 grammes par habitant et par jour en 10 ans et pour deux ann es distantes de 10 ans 2007 et 2017 Ces chi
43. R publique du B nin Minist re de la Sant Direction de l Hygi ne et de l Assainissement de Base Appui la ma trise d ouvrage communale Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Fiches techniques Mai 2010 PDU arriv a Sch ma directeur PDU existant aa ee ch ance d assainissement existant Financement Programme Eau Potable GTZ SOMMAIRE N 1 LA GESTION DES EXCRETA DES EAUX USEES ET DES BOUES DE VIDANGE Vic D FINITIONS en oe Sac eat ane ea A ne AN Oe as r D tn tan P 1 2 PROB EMA O UE csceettecs ae le ee nl De ee ne es ca me de De tina ne es cu 2 3 REGLEMENTATION ET STRATEGIE 4 25 aa a a nt ne annee 3 4 OBJECTIFS ET NORMES nriran nan ott ie a acct A ain ne A lp a hd Hindi a 6 5 OPTIONS TEGHNIQUES nue ee tre mn a ne tn ne ne 7 s Gestion des EACT IAE LA aa en ta tarte 8 Les latrines s ches Les toilettes utilisant de l eau pour fonctionner Les contraintes d implantation des latrines li es la nature du sol e Gestion des eaux m nag res Pieris dental RAC 19 Le puisard ou puits perdu La tranch e d infiltration ou lit d infiltration e Les r seaux d gouts faible diam tre 21 e La collecte et traitement des boues de VIdaNQe iiiiii 0001000000 22 LAVE MAINS Sanaa sans nina ti 23 6 ACTIONS D ACCOMPAGNEMENT anne anne nanna ne itent cn anoue 24 7 CRITERES A PRENDRE EN COMPTE POUR LE CHOIX DES SOLU
44. R LE CHOIX DES SOLUTIONS TECHNIQUES ssis 13 8 LES ACTEURS LEURS ROLES ET LEURS RESPONSABILITES 14 9 TEXTES ET DOCUMENTS DE REFERENCE 15 10 ANNEXES Sn Re ne SR alee 15 e Annexe 1 Mod le de termes de r f rence de l tude pour l laboration d un plan de gestion des d chets solides m nagers mod le e Annexe 2 Mod le de cahier des charges entre la commune et les ONG pour les activit s de pr collecte e Annexe 3 Localisation propos es pour les d charges finales dans le document de strat gie nationale des d chets e Annexe 4 pr visions d volution des quantit s de d chets de 2007 2017 N 4 LA GESTION DES DECHETS BIOMEDICAUX OS N Oa F D gt DEFINITIONS etc Re te i ase ete ee cet pce ne tata eee 1 PRROBLEMATIQUE SRE G C tt A CG cea tH mt eal 2 R GLEMENTATION ET STRATEGI cect 661 ed dm nn GE eme 2 OBJECTIFS ET NORMES praonici de ae td An de nr ot 3 OPTIONS TECHNIQUES 5 nn ia a a a ne Tnt his 3 ACTIONS D ACCOMPAGNEMENT 5 5e te n e Saeed ie Mate tenant ee ann 5 CRITERES A PRENDRE EN COMPTE POUR LE CHOIX DES SOLUTIONS TECHNIQUES isses 5 LES RESPONSABILITES DES ACTEURS IMPLIQU S i i i siiiiiciiiiii 2922292200292 101292 20292100090 00000 5 R F RENCES mani en ne ce a E cE Uae ec bent ee 5 N 5 LA GESTION DES DECHETS INDUSTRIELS 1 2 CAS DES DECHETS PROVENANT DE L ARTISANAT acinar 1 LEGISLATION s nat vic ole ee node 1 N 6 LA MAITRISE DES EA
45. TIONS TECHNIQUES 24 8 RESPONSABILITES DES PRINCIPAUX ACTEURS IMPLIQUES iiiicciiiiiiiiiiiiii nn 25 9 REFERENCES some tuent nanas ote chakras eau 26 N 2 PROMOTION DE L HYGIENE ET DE L ASSAINISSEMENT DE BASE 1 DEMARCHE DE LA PHAB POUR L ASSAINISSEMENT FAMILIAL 1 2 PROMOTION DES LATRINES INSTITUTIONNELLES ET PUBLIQUES Jii 2 Bre FORMATION EN CASCADES sons suchas d Li An dA tee De 3 4 LES ACTEURS DIRECTS LEURS ROLES ET RESPONSABILITES J 4 5 DOCUMENTS DE REFERENGE nn a a ee ea ee 5 N3 LA GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS 12 PROBLEMATIQUE cies teh nier chu duck feted ee here derniere alerte 1 2 REGLEMENTATION ET STRATEGIE 72 54 2244260 a a rA DA RAR E GAC eC eta 1 3 QUELQUES INDICATIONS DE BASE SUR LES DECHETS MENAGERS EN MILIEU URBAIN 3 4 VOBJEGTIFS ENORMES 22222 tura 005 Ee P 6052063 a Mein S dA GR iS a 3 5 OPTIONS TECHNIQUES i is cesses ces ferons ste emmen ten Sood a rien teed dl doh den ASA a dE Tro At ea 4 La pr CONCH in a Ane 5 e La collecte et le transport nn ne Ne notant 7 o LE ManemMment tz A NA ae adios at oe nana a eae 8 LANVAOPISAOR en nn en nt Pen ne 10 SL MATIERE RE A ec tn teal ees 11 Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal e Gestion des d chets en milieu rural ii iii 11 6 STRATEGIE DE MISE EN UVRE ET ACTIONS D ACCOMPAGNEMENT 13 7 FACTEURS A PRENDRE EN COMPTE POU
46. UX PLUVIALES CO 007 NON OT BIN PROBLEMA TIOU Eariri reinen nn en een a e e nai 1 REGLEMENTATION ET STRATEGIE nine 1 OBJECTIFS ET NORMES aTr a aaa a rE aE E 2 OPTIONS TEGHNIQUES nent ee aa he no a a aa aa 2 ACTIONS D ACCOMPAGNEMENT ccccccccsssssssesssececscscscscscscssscsesesssssssssssesesesesesasasscsesesnsnsasaeucasaveveneneenees 3 CRITERES A PRENDRE EN COMPTE POUR LE CHOIX DES SOLUTIONS TECHNIQUES s 3 LES RESPONSABILITES DES ACTEURS IMPLIQUES nn 3 REFERENCES 45 A OEE SR te tra red cree en Rake 4 ANNEXES men nn rer net da de ne Ne tu nm AN eut ue 4 e Donn es sur la situation des travaux de voirie et d assainissement des centres urbains sur la p riode 1990 2009 e Point d avancement de la r alisation des Plans Directeurs d Urbanisme et des Sch mas Directeurs d Assainissement r alis s par le MUHRFLEC Situation 2009 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Fiche technique N 1 La gestion des excr ta des eaux us es et des boues de vidan 1 D finitions Les excr ta regroupent les f ces les urines et les eaux de lavage anal Les latrines recevant ces excr ta sont appel es latrines s ches Dans les syst mes de toilettes avec chasse d eau le m lange des excr ta avec les eaux de la chasse d eau est appel eaux vannes Les eaux m nag res regroupent les eaux de lavage du linge les eaux de vaisselle et les eaux de douche Les ea
47. a Sant article 7 Toute structure intervenant dans la collecte transport ou le traitement des d chets doit faire l objet d une autorisation conjointe pr alable du Ministre charg de la Sant et du Ministre charg de l Environnement article 8 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 2 Fiche technique N 4 La gestion des d chets biom dicaux e Tout personnel hospitalier y compris les m decins et les chirurgiens doivent tre inform s sur les risques et les r gles de gestion des d chets biom dicaux article 16il en est de m me pour tous les agents y compris le personnel d entretien article 16 e L installation d un incin rateur est soumise une autorisation conjointe du Minist re charg de la Sant et du Minist re charg de l Environnement apr s tude du dossier par la DHAB e Le responsable de la formation sanitaire o sont produits les d chets biom dicaux doit mettre en place un plan de gestion des d chets biom dicaux et nommer un responsable charg de sa mise en ceuvre article 48 e La police Sanitaire et la Police Environnementale exercent le contr le article 47 4 Objectifs et normes Toutes les formations sanitaires doivent disposer d un plan de gestion des d chets d un personnel form a la gestion des d chets biom dicaux et du mat riel n cessaire poubelles etc Si la formation sanitaire ne dispose pas d incin rateur e
48. actage favorise la fermentation ana robie des d chets et vite le d p t r gulier de terre Elle rend la prolif ration des mouches et des rongeurs difficile et r duit les risques d incendie Le compactage permet de doubler la capacit d accueil de la d charge Le recours la d charge compact e est justifi lorsque le tonnage des d chets produits atteint 150 tonnes par jour et justifie l investissement du mat riel Le mat riel d exploitation de la d charge gt le chargeur chenilles engin mont sur chenilles et muni d un godet pour le chargement gt le bouteur engin mont sur chenilles et quip d une lance assurant la fonction d pandage des d chets En raison de son gabarit le bouteur doit rester en permanence sur le site Le choix du site la pr paration du site et l exploitation de la d charge n cessitent des pr cautions et des am nagements importants La mise en place d une d charge contr l e n cessite une tude d impact environnemental r alis e par un sp cialiste et valid e par le minist re de l Environnement Le co t de r alisation d une d charge contr l e est fonction de la quantit de d chets qui sera admise D apr s les exp riences en Afrique le co t admis est estim 2 500 FCFA par m de d chets Source Strat gie Nationale de Gestion des D chets Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 8 Fiche technique N 3
49. anque Mondiale Second projet de gestion urbaine d centralis e PGUD 2 Guide pour la gestion des d chets solides SERHAU et BOPEN Juillet 2008 Financement Banque Mondiale Second projet de gestion urbaine d centralis e PGUD 2 Commune de Ouidah Guide de gestion des d chets solides m nagers Ouidah Oxfam Qu bec Septembre 2008 Un mod le de gestion communautaire des d chets solides m nagers en Afrique de l Ouest partir des projets men s Cotonou et Ouidah Guide de mise en uvre Oxfam Qu bec Mai 2007 10 Annexes 1 Termes de r f rence pour l laboration d un plan de gestion des d chets solides m nagers Mod le de cahier des charges entre la commune et les ONG pour les activit s de pr collecte 2 Identification des d charges finales selon la strat gie nationale 3 Pr visions d volution de la production de d chets de 2007 2017 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 15 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 1 ANNEXE 1 MODELE DE TERMES DE REFERENCE DE L ETUDE POUR L ELABORATION D UN PLAN DE GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DE LA COMMUNE DE 1 CONTEXTE GENERAL D crire succinctement la probl matique des d chets m nagers dans la commune en s appuyant sur le diagnostic r alis lors de l laboration du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Dans
50. ation et d entretien gt La mise en place de la r glementation communale Le maire doit mettre en place une r glementation communale bas e sur le code d hygi ne publique et adopt par arr t municipal Cette r glementation permettra de rechercher et de verbaliser les infractions Les services d concentr s du minist re de la Sant et du Minist re de L Environnement peuvent appuyer la commune dans ce sens gt La gestion des ouvrages publics La gestion des infrastructures publiques d assainissement doit tre confi e une personne physique qui assurera leur entretien La g rance sera tablie sur la base d un contrat sign avec l autorit municipale propri taire des ouvrages Tout usager des ouvrages devra payer une somme dont le montant est d fini de commun accord avec l autorit communale 7 Crit res prendre en compte pour les choix des solutions techniques cas de l assainissement individuel Le document de Politique nationale de l assainissement d taille les crit res qui permettent de choisir l option technologique la mieux adapt e pour l assainissement individuel e Crit res socio conomiques Volont payer Coutumes et pr f rences Taille du m nage Mat riau utilis pour la toilette anale e Utilisation de l eau Branchement au r seau Consommation Rejets d eaux us es e Nature du sol Capacit d infiltration Pr sence et profondeur de la nappe phr atique e Co t C
51. cern e e Les capacit s financi res de la commune et les appuis financiers possibles au niveau sectoriel ou avec un appui ext rieur etc Les responsabilit s des acteurs impliqu s Le Minist re de l Urbanisme de l Habitat de la R forme Fonci re et de la Lutte contre l Erosion C ti re MUHRFLEC e R alise les Plans Directeurs d Urbanisme et les Sch mas Directeurs d Assainissement e S lectionne sur la base de crit res techniques les Communes qui b n ficieront d un PDU e Pilote les grands projets pour le compte de l Etat e R partit les fonds sectoriels entre les d partements et les communes Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 3 Fiche technique N 6 La ma trise des eaux pluviales Les services d concentr s e R alisent ou font r aliser par des bureaux d tudes les tudes technico conomiques techniques avant projet d taill APD etc e Engagent les travaux sur budget sectoriel passation des march s suivi contr le r ception La Commune e Demande la r alisation ou l actualisation de PDU et SDA aupr s du MUHRFLEC ou des services d concentr s e Fait r aliser son PDU ou SDA par un bureau d tudes si elle en a le financement e Entretient les ouvrages de ma trise des eaux pluviales existants e Sollicite l appui des services d concentr s pour la r alisation d tudes techniques et de travaux ou pass
52. citer par la sensibilisation les m nages admettre la n cessit de disposer d ouvrages d assainissement domicile Convaincre les m nages assumer enti rement le financement de la construction des ouvrages Faire en sorte que tous les membres du m nage utilisent et entretiennent correctement les latrines Amener les m nages vacuer les ordures m nag res et les eaux us es La promotion de l assainissement familial et des changements de comportement en mati re d hygi ne s appuie sur une quipe compos e e d agents d hygi ne travaillant au sein de l quipe de sant de la Commune e d animateurs recrut s par la Commune par le biais d une ONG sp cialis e en interm diation sociale e de relais communautaires qui sont des personnes ressources b n voles d sign es par la population au niveau des villages Le cycle complet d une dur e de 18 mois s appuie sur une responsabilisation une formation et une sensibilisation en cascade allant de l agent de sant animateur jusqu la population L objectif du programme est de promouvoir les ouvrages d assainissement de susciter la demande et de sensibiliser la population aux bonnes pratiques d hygi ne Les m nages qui d sirent s quiper sont mis en relation avec les ma ons form s par le programme Le programme fait principalement la promotion de la latrine simple fosse quip e d une dalle SanPlat qui est un type de latrine dont le faible co t la re
53. custres La zone concern e est le lac Nokou Il s agit d viter le rejet direct des mati res f cales dans l eau du lac afin de supprimer la longue la pollution du lac Trois propositions technologiques ont t faites e Barque flottante ou r servoir flottant sur palette e Filtre bact rien plongeant e Latrine sur lev e a fosse ventil e sur pieux Tableau r capitulatif sur l utilisation des diff rents types de latrines et co ts indicatifs Co t Fonctionnement et Type Eau Boues investissement entretien Latrine 0 Liquides fermeture de la latrine traditionnelle contaminantes une fois la fosse pleine Latrine avec dalle 0 Liquides 65 000 FCFA r utilisation de la dalle SanPlat contaminantes 100 000 FCFA 1 quand la fosse est pleine Latrine ventil e 0 Liquides 130 000 FCFA grillage anti mouches une fosse contaminantes vidange m canique Peuvent tre j PR EER 3 enlev es la 300 000 FCFA grillage anti mouches double fosse 0 pelle type mat riaux vidange manuelle tous compost non d finitifs les 2 5 ans contaminantes grillage anti mouches Latrine ECOSAN D shydrat es 300 000 FCFA vidange manuelle tous 0 non mat riaux les ans des urines grillage anti mouches Latrine ECOSAN D shydrat es vidange manuelle tous institutionnelle 3 non 1 000 000 FCFA les ans cabines contaminantes r cup ration et stockage des urines Peuvent tre A RSS TE enlev es
54. dage des mati res de vidange la surface des terres est interdit sur les terrains o sont cultiv s des fruits et l gumes poussant ras de terre et destin s tre consomm s crus Les infractions en mati re d hygi ne publiques sont constat es par proc s verbaux tablis par les officiers de police judiciaire les agents d hygi ne et les agents commissionn s asserment s Le d cret N 2001 109 du 4 Avril 2001 fixant les normes de qualit des eaux r siduaires en R publique du B nin en application des dispositions de la loi 98 030 du 12 f vrier 1999 portant Loi cadre sur l environnement Ce d cret r glemente le rejet des eaux us es industrielles et des eaux us es domestiques dans le milieu naturel et fixe des normes de qualit des rejets e En zone urbaine toutes les habitations doivent tre reli es un syst me d assainissement individuel ou collectif article 19 e Le rejet des eaux us es domestiques dans les caniveaux d vacuation des eaux pluviales est interdit article 26 e Lorsque le syst me d assainissement individuel est une fosse septique l effluent de cet ouvrage doit tre achemin vers un l ment purateur soit vers un puits d infiltration soit vers un filtre champ d pandage tranch e filtrante article 31 e En cas d assainissement individuel le sol doit tre imperm able et la nappe d eau doit tre au moins 3m sous le niveau du puits ou du filtre Le syst me d assainissement individ
55. de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 4 Fiche technique N 2 Promotion de l hygi ne et de l assainissement de base Le secteur priv e Les ma ons travaillent en relation avec les relais communautaires pour la promotion et la r alisation des latrines familiales et des puits perdus pour l vacuation des eaux us es e Ils assurent le marketing et la vente de services aux clients e lls n gocient le prix de leur intervention directement avec le client selon les t ches demand es le client pouvant effectuer certaines t ches lui m me e Ils r pondent aux appels d offre pour la construction de latrines institutionnelles ou publiques ONG e Les ONG sont recrut es par la Commune Elles fournissent des animateurs qui participent au dispositif de promotion de l hygi ne et de l assainissement de base pour le compte de la Commune et sous la tutelle technique de la SHAB Population Les relais communautaires sont volontaires et choisis par la population pour contribuer au d veloppement de leur communaut e Ils y consacrer en moyenne deux demi journ es par semaine durant environ 18 mois e Ils tablissent le diagnostic de base et participent au suivi des indicateurs e lls contribuent au marketing social de construction de latrines familiales et la promotion a l hygi ne au niveau des communaut s Les m nages e Ils s quipent en ouvrages am lior s e lls adoptent des bonnes p
56. des d chets solides m nagers LA VALORISATION La valorisation des d chets est d finie comme l op ration qui consiste rendre utile ce qui tait consid r comme inutile gr ce la r cup ration le recyclage la r g n ration ou le r emploi La valorisation des d chets m nagers se fait principalement sous deux formes gt le compostage valorisation des d chets organiques gt la r cup ration simple ou int gr e dans une collecte s lective Le compostage Le compostage consiste transformer la mati re organique d gradable contenue dans les d chets au moyen d une fermentation a robie avec de l air en un amendement organique utilisable en agriculture gt Les op rations de compostage comprennent e le tri manuel des d chets pour en retirer les mati res non putrescibles verre ferrailles mati res plastiques et particules de grande taille e la mise en andains tas d une hauteur de 1 5 2 m tres des mati res composter Dans certains contextes locaux fientes de volailles boues de vidange peuvent tre ajout es pour am liorer la qualit du compost e le retournement des andains toutes les 8 12 semaines e le contr le du rapport carbone azote mesure de la temp rature et de l humidit e la maturation du compost e le tamisage e la vente ou la distribution du compost les utilisateurs sont les maraichers et les horticulteurs Les contraintes Le compost ne pe
57. des excr ta eaux us es et boues de vidange TOILETTES UTILISANT DE L EAU POUR FONCTIONNER L eau utilis e dans ces toilettes permet le transport des excr ta vers des fosses d port es Ce type d ouvrage est uniquement appropri lorsqu il y a un approvisionnement permanent en eau Comme les latrines s ches ces toilettes doivent tre implant es plus de 30 m tres d un point d eau et en aval de celui ci Toilette chasse manuelle La toilette chasse manuelle se compose d une dalle avec siphon reli e deux fosses altern es A chaque utilisation une quantit de 2 3 litres d eau est n cessaire pour vider le siphon Les eaux vannes sont collect es dans les fosses d port es c est dire situ es plusieurs m tres de la toilette et s infiltrent lentement dans le sol environnant Sch ma d une toilette chasse manuelle double fosse e Apr s un minimum de 2 ans les solides sont suffisamment secs et peuvent tre enlev s la pelle Les fosses altern es doivent tre s par es d au moins 1 m tre pour viter la saturation du sol et faciliter l infiltration Mur ext rieur des liquides Regard de r partition La Le siphon rempli d eau emp che la canalisation de la fosse non remont e des odeurs et des insectes PA eSt iermog en provenance de la conduite Dalle amovible e La quantit d eau utilis e est moindre que dans le cas d une chasse d ea
58. dure initialement pr vue par la DHAB dans son document de mise en uvre de la PHA qui suppose plusieurs allers retours entre la commune et les services de sant d partementaux avant la d cision de r alisation doit tre totalement simplifi e et la commune doit pouvoir lancer son appel d offre directement Lorsque le nombre d ouvrages r aliser ne justifie pas le lancement d un appel d offre une consultation restreinte peut tre envisag e et un choix peut tre fait parmi les ma ons locaux Dans le cas contraire la commission communale de passation des march s publics suit alors le dossier jusqu l attribution du march Les actions d accompagnement sont du ressort des services d concentr s charg s de la promotion de l hygi ne et de l assainissement et de la commune qui dispose de l appui de la structure d interm diation sociale qu elle a recrut e e dans le cas d une cole l appui consiste dynamiser le comit de sant qui est charg de d velopper le processus de promotion de l hygi ne dans le milieu scolaire de suivre l utilisation et l entretien des latrines et de promouvoir les pratiques d hygi ne e dans le cas d un centre de sant l appui consiste former le personnel l utilisation et l entretien des latrines et d signer le responsable Dans le cas des latrines publiques la Commune doit mettre en place un syst me de gestion et mettre en oeuvre la sensibilisation des usagers 3 For
59. e la responsabilit de la commune Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 3 Fiche technique N 2 Promotion de l hygi ne et de l assainissement de base 4 Les acteurs directs leurs r les et leurs responsabilit s La Direction de l Hygi ne et de l Assainissement de Base DHAB D finit et applique la politique nationale d hygi ne et d assainissement de base Coordonne suit et value la mise en uvre du processus de promotion de l hygi ne et de l assainissement de base Les responsables des Services d Hygi ne et d Assainissement de Base au niveau du d partement SHAB Former les agents d hygi ne et les animateurs trices Superviser la formation des relais communautaires Elaborer avec les services techniques des Communes un programme pr visionnel mensuel trimestriel pr cisant notamment les activit s de suivi des agents d hygi ne ou des animateurs trices Suivre une fois par mois chaque agent d hygi ne ou animateur dans ses activit s d animation ou de suivi des relais communautaires et des ma ons Tenir une r union mensuelle trimestrielles avec les agents d hygi ne et les animateurs trices afin de faire le bilan des activit s planifier les activit s discuter des difficult s changer les exp riences et les informations Elaborer un rapport mensuel d avancement du programme PHA Participer a la passation des march s de ces
60. e la fiche les options techniques adapt es et durables propos es dans le document de strat gie nationale sont pr sent es Sch ma du cycle de gestion des d chets T Pr collecte par apport volontaire ou Centre de regroupement Collecte et transport au porte porte Tri s lectif 2 Collecte et transport 3 Traitement Valorisation Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 4 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers LA PRE COLLECTE La pr collecte est l op ration de r colte et de transfert des d chets des lieux de production aux points de regroupement o les d chets sont alors pris en charge par le service de collecte Il s agit de la premi re tape de la collecte des d chets mais elle n est pas toujours n cessaire Dans le cas des grandes villes et pour des quartiers de haut standing poss dant de bonnes voies d acc s la collecte des d chets peut tre effectu e au porte porte par des camions qui transportent directement les d chets jusqu la d charge finale il n y a donc pas de pr collecte La pr collecte est n cessaire dans les quartiers inaccessibles aux v hicules de collecte et ou la densit de population est faible Toutefois la pr collecte n est possible que si de l espace est disponible pour installer les points de regroupement une distance correcte des habitations Les points de regro
61. e quartiers de ville ils contr lent e La bonne ex cution de la pr collecte e La gestion des points de regroupement situ s dans leur arrondissement e La prestation du collecteur transporteur enl vement r gulier des d chets des points de regroupement et leur vacuation vers le centre de transfert ou la d charge finale Le service technique communal e Pr collecte Le service technique communal suit l organisation et le bon fonctionnement de la pr collecte renouvellement des contrats des ONG actualisation concert e des zonages sensibilisation des Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 14 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers m nages la pr collecte et utilisation de poubelles d termination des performances attendues des ONG relations avec les chefs d arrondissement pour le contr le et l organisation relations avec les polices sanitaires et environnementales pour sanctionner les contrevenants e Points de regroupement Le service technique communal doit recenser les r serves fonci res et identifier les sites possibles avec l accord des populations riveraines Autres Le service technique doit faciliter la r alisation des autres op rations de la fili re et s assurer des conditions de r alisation des prestations des op rateurs selon les termes des contrats pass s avec la commune Les ONG ou micro entreprises de
62. e ses march s BE entreprise sur fonds propres e R glemente les d p ts de d chets et le d versement des eaux us es dans les ouvrages de collecte et de drainage des eaux pluviales e En l absence d un PDU et de lotissements prot g s des risques d inondations r glemente les constructions dans les zones risques Les entreprises priv es e Les bureaux d tudes tudes techniques APD contr le de travaux e Les entreprises de travaux r alisation des travaux et des ouvrages e Les ONG nettoyage et curage des caniveaux balayage des voies La population e Respecte la r glementation en mati re de gestion des d chets solides et de rejets des eaux us es e Respecte les r gles d urbanisme pour la construction des logements e Am liore le drainage des eaux pluviales dans les concessions 8 R f rences La loi N 87 015 du 21 Septembre 1987 portant code de l hygi ne publique et son d cret d application Le d cret N 2001 109 du 4 Avril 2001 fixant les normes de qualit des eaux r siduaires en R publique du B nin en application des dispositions de la loi 98 030 du 12 f vrier 1999 portant Loi cadre sur l environnement D veloppement du secteur de l assainissement Document de politique nationale PNUD 1995 Recueil des textes principaux en mati re de droit domanial de droit de l urbanisme et de droit foncier Minist re de l Environnement de l Habitat et de l Urbanisme Soci t d Etudes R gio
63. eaux m nag res Excr ta Eaux m nag res Latrine s che Toilette chasse Puisard et puits manuelle perdu WC avec fosse Tranch es septique et d infiltration puisard R seau d gouts fosse R seau d gouts faible diam tre faible diam tre Latrine traditionnelle Latrine type SANPLAT Latrine ventil e simple fosse Latrine ventil e double zr gt rnoom Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 7 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange GESTION DES EXCRETA LES LATRINES SECHES Description La d nomination latrines s ches signifie que ces latrines n ont pas besoin d eau pour fonctionner Elles sont constitu es de trois l ments principaux gt Une ou deux fosses qui permettent le stockage des excr ta et l infiltration dans le sol des mati res liquides Les fosses des latrines ne sont pas tanches En fonction du type de sol les parois de la fosse seront construites ou non Si la fosse est construite des espaces devront tre laiss s entre les parpaings pour permettre l infiltration des liquides La profondeur de la fosse peut varier de 2 m tres fosse construite 20 m tres fosse non construite en fonction de la qualit du sol du nombre d usagers de la pr sence de la nappe phr atique et du montant que le b n ficiaire est pr t investir dans
64. ents d hygi ne les animateurs d ONG et le responsable des divisions HAB zone sanitaire La formation porte sur les principes d accessibilit des latrines les accessoires indispensables leur utilisation pour la toilette anale les modalit s de fourniture de l eau et du savon pour le lavage des mains apr s leur utilisation les modalit s et la p riodicit de d sinfection de nettoyage et de vidange des latrines Le constat effectu dans les coles latrines non utilis es ferm es cl s mal utilis es d grad es montre que ce dispositif soit n est pas mis en uvre soit ne fonctionne pas ll appartient la Commune de proc der avec l appui des services d hygi ne et de sant communaux la formation des chefs d tablissement et a leur responsabilisation directe pour la gestion des latrines Ceux ci pourront faire appel aux agents d hygi ne pour former les l ves a une bonne utilisation des latrines L tat des latrines devra tre r guli rement contr l par le service d hygi ne communal et un compte rendu r gulier fait la Mairie Dans les centres de sant Le programme de PHA pr voit e La formation initiale des responsables des centres de sant des aides soignantes et des agents d entretien e La responsabilisation des agents des centres de sant pour le suivi de la promotion de l hygi ne au sein du centre de sant Les modalit s de ce suivi sont d finies d un commun accord lor
65. er faible d bit Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 2 Fiche technique N 6 La ma trise des eaux pluviales 5 T e Les chauss es structure r servoir elles permettent le stockage provisoire de l eau dans le corps de la voirie L eau de pluie qui ruisselle peut s infiltrer au travers du rev tement poreux de la voirie ou par des drains reli s aux avaloirs Gr ce la couche r servoir constitu e de mat riaux poreux naturels ou artificiels l eau est stock e sur place l o elle tombe e Les chauss es poreuses pav es les pav s poreux pr sentent les m mes caract ristiques de r sistance que les pav s traditionnels mais leur porosit 15 minimum offre une grande perm abilit 7 mm s minimum permettant ainsi l eau de s infiltrer facilement dans le sol Actions d accompagnement D s pr sent et avant m me la r alisation de travaux importants des actions d accompagnement doivent tre mises en oeuvre au niveau des communes afin d assurer le succ s des actions de ma trise des eaux pluviales en particulier e la mise en uvre de la gestion des d chets solides m nagers afin de limiter les d p ts de d chets dans les caniveaux Le plan de gestion des d chets comporte aussi un plan de communication permettant la sensibilisation des populations aux bonnes pratiques de gestion des d chets e la mise en place d une r glementatio
66. es populations sur les risques de l insalubrit et la n cessit d am liorer le cadre de vie La strat gie de communication doit galement permettre une meilleure compr hension entre tous les intervenants et bien faire comprendre les r les et responsabilit s de chacun des acteurs dans la p rennisation du syst me La communication doit s adresser a chaque acteur et comporter un volet formation R glementation communale La Mairie doit prendre des dispositions pour encadrer la gestion des d chets bas es sur le code d hygi ne publique et la loi cadre sur l environnement Les infractions la r glementation communale doivent tre sanctionn es par la police environnementale Des dispositions doivent galement tre prises pour rendre obligatoire l abonnement la pr collecte lorsqu elle est mise en place ainsi que la tarification en accord avec les ONG 7 Facteurs prendre en compte pour les choix des solutions techniques Le choix d une solution technique tiendra notamment compte des contraintes suivantes e Le souhait des populations et la capacit des m nages payer le service rendu e La quantit et le type de d chets produits e Laccessibilit et les voies de communication e La distance entre les diff rents points de collecte regroupement et d charge finale e Les crit res environnementaux hydrog ologie vents dominants e Les crit res esth tiques aspect visuel des espaces am nag s pour
67. ffres sont issus tels quels du document de strat gie nationale de gestion des d chets Evolution globale de la production de d chets par cat gorie de villes 2007 2017 Villes de plus de 100 000 habitants D chets produits par jour et par 500 610 habitant en grammes Population 1 200 968 1 531 318 Quantit de d chets en tonnes 220 638 342 938 Villes de 50 000 100 000 habitants D chets produits par jour et par 460 560 habitant en grammes Population 282 415 369 713 Quantit de d chets en tonnes 47 417 75 669 Villes de 10 000 50 000habitants D chets produits par jour et par 380 470 habitant en grammes Population 1 464 411 1 867 227 Quantit de d chets en tonnes 204 895 318 470 Source Strat gie nationale de gestion des d chets tableau 40 page 163 Evolution de la production de d chets par ville Villes de plus de 100 000 habitants 2007 2017 Population D chets t Population D chets t COTONOU 769 173 154 411 980 749 217 377 PORTO NOVO 258 533 50 013 329 647 70 408 PARAKOU 173 262 27 194 220 922 38 282 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 22 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 3 Villes de 50 000 100 000 habitants
68. ge des boues de vidange en surface ou en tranch es Il faut s assurer de ne pas polluer les eaux souterraines ou les eaux de surface par ruissellement La valorisation de boues peut tre faite par co compostage m lange avec les ordures m nag res organiques Station de traitement des boues de vidange de Takon commune de Sak t destin e Porto Novo mais non encore en service Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 22 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange LAVE MAINS Dans chaque ensemble de latrines institutionnelles ou publiques les usagers devraient pouvoir avoir acc s une source d eau afin de pouvoir se laver les mains apr s utilisation des latrines Un lave mains peut tre install pour permettre le lavage des mains Le lave mains consiste en un r servoir de stockage d eau muni d un robinet La personne en charge de l entretien de la latrine publique doit s assurer que le lave main est toujours rempli Elle doit aussi changer le robinet lorsqu il ne fonctionne plus Le lave mains peut tre construit en dur ou bien tre constitu d un r servoir de stockage m tallique Pour viter que les mains soient contamin es nouveau lors de la manipulation du robinet le CREPA B nin a d velopp un autre type de lave mains mains libres 45 000 FCFA La mise en place d un lave mains suppose qu une organisation
69. ilit quant l augmentation du taux de couverture des m nages la pr collecte Article 8 La structure doit collaborer avec les lus locaux et les diff rents comit s de d veloppement local pour sensibiliser les m nages sur les meilleurs comportements en mati re d assainissement Article 9 La structure est tenue de ne ramasser que les d chets solides m nagers dans la zone d intervention Tous autres d chets n cessitent des autorisations sp cifiques d cern es par des autorisations locales Article 10 La n gociation du prix de la prestation convenue entre la structure prestataire et le m nage ou autre partie contractante doit refl ter la capacit de payer de la population dans la zone desservie Toute modification dans la politique de tarification doit tre notifi e pour validation la commune et la structure de coordination locale des ONG Article 11 La structure veillera a la qualit de sa prestation envers ses abonn s par l ex cution r guli re de son activit et par le respect de la fr quence de collecte Article 12 Elle doit produire tous les trois mois un rapport d activit envoyer la commune et la structure de coordination Article 13 En cas de d faillance incapacit de respecter les taux de fr quences la structure doit informer imm diatement la structure de coordination communale et la Mairie Si les cause de l incapacit devaient per
70. isent Il peut demander l industriel de communiquer son plan de gestion des d chets et il peut galement avoir recours a la police environnementale qui a pour mission de contr ler l application et les infractions la Loi Cadre sur l Environnement 1 L gislation La gestion des d chets industriels est de la responsabilit des industries productrices des d chets Chaque industrie est responsable de l limination s curis e de ses effluents solides liquides et gazeux conform ment aux r gles d finies par le minist re en charge de l Environnement Chaque industrie devra cet effet e Se doter d un Plan de Gestion des D chets soutenu par des tudes de base qui d taillent les proc d s de traitement appliqu s e Proc der la cr ation d un service de gestion des d chets e Designer un responsable d chets e Recourir un cadre contractuel transparent pour la gestion des d chets 2 Cas des d chets provenant de l artisanat Le Maire doit contr ler et prendre des dispositions pour les d chets issus des ateliers de transformation artisanale teintureries les rejets d huile de vidange m caniciens les d chets des abattoirs les d chets issus d ateliers de transformation agricoles par exemple fabrication artisanale d huile de palme dont les effluents polluent les cours d eau etc Ces rejets sont souvent d vers s sans aucun respect de l environnement dans la nature ou les cours d eau Il
71. l ves gar ons et filles Ecoles gt lt s par es Bureaux 1 latrine pour 20 employ s 1 latrine pour 10 enfants 1 latrine pour 20 adultes Centres d accueil ou de transit gares routi res Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 6 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange 5 Options techniques Cette section pr sente les caract ristiques des diff rents ouvrages am lior s vulgaris s au B nin pour la gestion des excr ta et des eaux m nag res Les points suivants sont trait s La gestion des excr ta e Les latrines s ches Latrine traditionnelle Latrine SANPLAT Latrine ventil e une fosse Latrine ventil e double fosse Bloc de latrines ventil es double fosse Latrine s che avec s paration des urines et des excr ta Ecosan e Les toilettes utilisant de l eau pour fonctionner Toilette chasse manuelle WC avec chasse d eau reli une fosse septique e Les contraintes d implantation de latrines li es la nature du sol Cas des zones de socle Cas des zones de terres noires Cas des zones lacustres La gestion des eaux m nag res e Puisard et puits perdu e Tranch e ou lit d infiltration Le r seau d gouts faible diam tre Collecte et traitement des boues de vidange Lave mains Dispositifs utilis s pour l vacuation des excr ta et des
72. l type de sol sont souvent sujets au ph nom ne de retrait gonflement qui provoque des fissures et parfois l effondrement des ouvrages Les terres noires sont localis es dans le Sud d pression de la Lama Elles ceinturent galement la r gion m ridionale au Nord Est Toffo Massi Koto et Akp On les retrouve au centre du pays dans les communes de Dassa Zoum de Zagnanado de Ouinhi dans les d partements de Mono et du Couffo Lalo et Bopa et lfangni dans le d partement de Plateau Dans les zones de terres noires les latrines traditionnelles qui sont actuellement offertes la population type SanPlat ne conviennent pas car on observe des boulements de fosses M me les latrines VIP qui sont en ma onnerie n ont pas une dur e de vie acceptable Pour rem dier a cela il convient de renforcer les constructions et d apporter les am liorations suivantes lors de la construction des latrines ventil es a double fosse et des latrines ECOSAN e Eloigner les arbres de la structure b tie e _Rigidifier la structure par des chainages horizontaux e Etanch ifier le pourtour du b ti pour limiter les infiltrations aux alentours des fondations e Adapter les fondations la sensibilit du site e Sur lever la fosse Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 17 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Cas des zones la
73. le pictogramme des d chets biom dicaux infectieux article 27 et 28 Il est formellement interdit d enfouir les d chets biom dicaux non trait s article 33 Les d chets contamin s doivent tre obligatoirement incin r s les autres d chets doivent tre limin s suivant les m mes fili res de traitement que les ordures m nag res Les r cipients usage unique doivent tre incin r s les autres r cipients ayant t utilis s pour la collecte et le transport doivent tre nettoy s et d contamin s article 39 Chaque formation sanitaire doit se doter d un dispositif ad quat d incin ration des d chets biom dicaux Dans le cas contraire les tablissements ne disposant pas d incin rateur doivent signer des contrats avec les structures qui en disposent article 38 Les cendres produites par l incin ration doivent tre enfouies dans une fosse cendres ou bien dans une d charge contr l e article 38 Nul n a le droit de br ler des d chets biom dicaux l air libre article 45 Le D cret pr cise les autorisations n cessaires pour ouvrir un tablissement produisant des d chets biom dicaux ou intervenant dans leur manipulation ainsi que les formations donc doit b n ficier le personnel en contact avec ces d chets Toute ouverture d un tablissement o sont produits des d chets biom dicaux et autres d chets risque doit faire l objet d une autorisation sp ciale du Minist re charg de l
74. le regroupement de centres urbains Les crit res retenus pour le regroupement sont de trois ordres la distance un site de d charge doit tre au maximum 40 km de la zone de collecte des d chets l intercommunalit y compris pour le site d j fonctionnel la d charge de Ouess r alis e pour la ville de Cotonou devra aussi recevoir les d chets en provenance de Ouidah et Abomey Calavi la possibilit de pouvoir disposer d un terrain d une grande superficie Le tableau suivant indique les communes qui pourraient se regrouper pour l exploitation d une d charge et la commune qui est propos e pour abriter ces installations Identification des sites de d charges finales N Commune abritant d charge les installations Communes en intercommunalit pour l usage de la d charge 1 BANIKOARA BANIKOARA 2 KARIMAMA KARIMAMA MALANVILLE 3 KANDI KANDI GOGOUNOU 4 SEGBANA SEGBANA 5 NATITINGOU NATITINGOU TOUKOUTOUNA BOUKOUMBE 6 PEHUNCO PEHUNCO SINENDE KOUANDE 7 KEROU KEROU 8 BEMBEREKE BEMBEREKE N DALI 9 TANGUIETA TANGUIETA MATERI COBLY 10 TCHAOUROU TCHAOUROU PARAKOU 11 NIKKI NIKKI PERERE KALALE 12 DJOUGOU DJOUGOU OUAKE COPARGO 13 BASSILA BASSILA BANTE 14 GLAZOUE GLAZOUE SAVALOU DASSA SAVE 15 OUESSE OUESSE 16 BOHICON BOHICON ABOMEY ZA KPOTA AGBANGHIZOU ZOGBODOME ZADJANADO DJIDA 17 POBE POBE KETOU
75. lle doit justifier d un contrat de prestations de service pour l limination des d chets 5 Options techniques L incin ration est la technique d limination des d chets biom dicaux prescrite dans la r glementation L incin ration permet une r duction de plus de 90 du volume et de plus de 70 du poids des d chets En cas de pr sence dans les d chets d l ments tels que le chlore l azote ou le soufre il se produit des d gagements de produits nocifs Il est donc important de neutraliser au mieux les fum es Les incin rateurs ont un co t d investissement et d entretien lev Dans le cas des centres de sant et des h pitaux de district l incin rateur de type Montfort est conseill Les incin rateurs Montfort ont l avantage de comporter deux chambres de combustion qui permettent d augmenter le temps de s jour des gaz a une temp rature lev e et donc de r duire consid rablement les missions de gaz toxiques et d assurer une bonne limination des germes pathog nes thermor sistants Il peut atteindre une temp rature sup rieure 850 C et permet de traiter 10kg de d chets par heure Cet incin rateur peut tre construit localement avec des briques r fractaires la chemin e doit tre en acier inoxydable un guide de construction d taill est disponible Il doit tre prot g par un auvent Il est facile entretenir Dans les centres de sant dont la production de d chets biom dicaux coton pansement
76. mation en cascade En plus de la construction de latrines le processus de promotion de l hygi ne et de l assainissement de base pr voit la formation en cascade des diff rents responsables charg s de la gestion de l utilisation des latrines ou des personnes ayant en charge la promotion de l hygi ne et de l assainissement diff rents niveaux En milieu scolaire Le programme de promotion de la DHAB pr voit les actions suivantes e Le personnel de la Direction de l Enseignement Primaire DEP en collaboration avec le personnel de la DHAB forme les inspecteurs scolaires et conseillers p dagogiques e Ces derniers sont responsables de la formation des ma tres de CE2 et CM sous la responsabilit du directeur d tablissement e Les ma tres a leur tour forment les l ves Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 2 Fiche technique N 2 Promotion de l hygi ne et de l assainissement de base e Un comit de sant est install dans chaque cole il comprend 11 membres dont le directeur un enseignant et des l ves e Le comit de sant est responsable du suivi de la promotion de l hygi ne au sein de l cole Des fiches de suivi sur la construction et l utilisation rationnelle des latrines sont mises sa disposition e Chaque classe dispose de son comit de sant compos de 3 l ves e Les comit s re oivent une formation assur e par les ag
77. n communale pour le rejet des d chets et des eaux us es m nag res sur la voie publique et permettant de verbaliser les infractions e la mise en place d un syst me performant d entretien de la voirie les activit s de nettoyage et de curage et l vacuation des d chets de curage pouvant tre assur s par un prestataire de service Enfin en l absence d un plan d urbanisme qui prend en compte les contraintes d assainissement il est du devoir du maire et des services comp tents d viter l urbanisation incontr l e et anarchique dans des zones sensibles Crit res prendre en compte pour les choix des solutions techniques Les solutions techniques sont propos es apr s r alisation des plans directeurs d urbanisme et des sch mas directeurs d assainissement Les solutions d pendront toujours des capacit s de mobilisation financi re de la commune En l absence de PDU et SDA des am liorations peuvent tre faites de fa on ponctuelle avec l appui technique des services d partementaux de l Urbanisme et de l Habitat Des tudes technico conomiques r alis es par ou avec l appui du Service D partemental de l Habitat et de l Urbanisme permettent d identifier les travaux r aliser en prenant en compte e Les attentes de la Commune e Les principaux tablissements desservir e La n cessit de d senclavement d un quartier ancien ou nouveau e Les attentes de la population et l importance de la population con
78. n de mouches et de moustiques et pour prolonger la dur e de vie de l ouvrage e ne pas jeter les eaux m nag res dans la latrine e ne pas se doucher dans la latrine e ne pas jeter d ordures dans la latrine Les latrines s ches n acceptant pas de recevoir les eaux m nag res un syst me s par d vacuation de ces eaux devra tre mis en place au niveau de la concession g n ralement un puits perdu Contraintes d implantation Les latrines ne conviennent pas dans les conditions suivantes e dans les sols rocheux ou compacts difficile creuser e dans les sols ayant une faible capacit d infiltration e dans les zones d inondation fr quente e dans les zones o le niveau de la nappe phr atique est proche du sol Par ailleurs les latrines doivent se situer plus de 30 m tres des points d eau et en contre bas de ceux ci Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 8 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Latrine traditionnelle ou latrine simple fosse Dans cette cat gorie on distingue deux types de latrines la latrine traditionnelle et la latrine dite Sanglat gt La latrine traditionnelle La latrine traditionnelle est une latrine simple qui comporte une fosse parfois tr s profonde jusqu 20 m tres dans certaines r gions du b nin et non rev tue La dalle est construite en b t
79. nales d Habitat et d Am nagement Urbain SERHAU 9 Annexes 1 Donn es sur les travaux de voirie situation 2009 2 Listes des villes b n ficiant de PDU et de SDA situation 2009 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 4 Fiche technique N 6 La ma trise des eaux pluviales Annexes ANNEXE 1 Donn es sur la situation des travaux de voirie et d assainissement r alis s par les services du Minist re de l Urbanisme de l Habitat de la R forme Fonci re et de la Lutte contre l Erosion C ti re sur la p riode 1990 octobre 2009 Source Source Direction G n rale de l Urbanisme et de la r forme Fonci re PAVAGE RECHARGEMENT BITUMAGE CANIVEAUX COLLECTEURS N LOCALITE ml ml ml m ml VILLES A STATUT PARTICULIER 1 PORTO NOVO 37 419 3 573 0 59 788 23 740 2 COTONOU 107 554 2 624 3 000 166 324 32 743 3 PARAKOU 25 681 5 669 11470 59 909 8 750 Total 1 170 654 11 866 14 470 286 021 65 233 VILLES SECONDAIRES 4 ABOMEY 3 087 5 628 0 13 001 650 5 ABOMEY CALAVI 8 838 0 0 14 047 0 6 ADJOHOUN 780 2 033 0 4 822 0 7 ALLADA 1 520 927 0 3 228 0 8 APLAHOUE 1417 765 0 1 027 0 9 ATHIEME 525 0 0 1 050 0 10 AVRANKOU 2 400 0 0 1 403 0 11 AZOVE 1 000 1 500 0 2 300 0 12 BANIKOARA 0 1 926 0 3 862
80. nd accessible au plus grand nombre de m nages ruraux Tout m nage d sireux de construire d autres types de latrines peut le faire et il jouira du m me accompagnement si le mod le choisi fait parti de ceux propos s par la PHA Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 1 Fiche technique N 2 Promotion de l hygi ne et de l assainissement de base Appui et subventions pour les latrines familiales Bien que le document de strat gie nationale ne pr voit pas de subvention certains programmes et projets ont subventionn la construction de latrines de type SANPLAT en restituant 2 sacs de ciment pour une latrine achev e GTZ ou en fournissant 2 sacs de ciment avant construction UNICEF Cette approche est aujourd hui remise en question car elle repr sente un co t important une logistique complexe pour une efficacit qui est loin d tre prouv e 2 Promotion des latrines institutionnelles et publiques Latrines institutionnelles ce sont les latrines qui quipent coles et centres de sant Latrines publiques ce sont les latrines qui quipent les march s et les gares routi res Le programme fait la promotion des latrines institutionnelles ou publiques dans les localit s ayant d j un point d eau moderne ou prises en compte par le Programme d Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement Remarque Pour les tablissements ne disposant pas de latrines la proc
81. ns les agglom rations urbaines les ordures m nag res devront tre d pos es dans les d potoirs ou dans des r cipients m talliques ou plastiques tanches et clos et facile manier Les r cipients seront plac s en bordure des rues pour tre enlev s par la voirie article 8 e Lincin ration en pleine ville et en plein air des ordures m nag res ou tout autre d chet combustible est interdite article 108 e En zone rurale il peut tre proc d l enfouissement ou l incin ration des ordures dans un endroit am nag situ plus de 200m des derni res habitations et plus de 50m d un point d eau article 9 Les infractions en mati res d hygi ne publiques sont constat es par proc s verbaux tablis par les officiers de police judiciaire les agents d hygi ne et les agents commissionn s et asserment s Le D cret n 2003 332 du 27 Ao t 2003 portant Gestion des d chets solides en R publique du B nin Ce d cret d coule de la Loi Cadre sur l Environnement du 12 F vrier 1999 et compl te l arr t N 069 MISAT MEHU MS DC DE DATC DHAB du 4 Avril 1995 portant r glementation des activit s de collecte d vacuation de traitement et d limination des d chets solides Il a pour objectif de prot ger l environnement et la sant de toute influence dommageable caus e par les d chets e l fixe les conditions d exercice des activit s d limination des d chets de demande de permis d exploiter article 15
82. o t de l investissement Co t de l amortissement et de l entretien y compris vidange Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 24 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange 8 Responsabilit s des principaux acteurs impliqu s Services d concentr s du Minist re de la Sant e SHAB Forme les agents d hygi ne et les animateurs trices Forme les inspecteurs et conseiller p dagogiques de l ducation Elabore avec les services techniques des communes un programme pr visionnel mensuel trimestriel pr cisant notamment les activit s de suivi des agents d hygi ne ou des animateurs trices Appuie les communes dans l tablissement des latrines institutionnelles Fournissent l assistance conseil pour la mise en place de la r glementation communale e Agents d hygi ne Participent la mise en uvre de la PHA Organisent des formations sur l hygi ne au niveau des coles centre de sant etc Proc dent aux inspections sanitaires et peuvent verbaliser si n cessaire Services d concentr s du Minist re de l Environnement e La Direction D partementale peut appuyer la commune l intercommunalit pour l identification d une station de traitement des boues de vidange assistance conseil et tude d impact environnemental e R alisation d tudes d impact environnemental e Appui conseil pour la mi
83. ommun fosse septique Les boues ou mati res de vidanges produites par ces dispositifs sont vidang es r guli rement et transf r es dans un site de traitement o elles sont limin es ou valoris es L assainissement autonome est la technique la plus largement utilis e au B nin aussi bien en milieu rural qu en milieu urbain aussi bien pour les m nages que pour les institutions et les lieux publics Les syst mes d assainissement individuel regroupent les ouvrages suivants gt Pour l limination des excr ta seuls latrines s ches latrines chasse manuelle gt Pour l limination des eaux vannes ou des eaux us es toilettes avec chasse d eau fosse septique fosse tanche gt Pour l limination des eaux m nag res puisard tranch e d infiltration 2 Probl matique Assainissement familial Les enqu tes r centes EDSB Ill 2006 montrent que plus de 61 des m nages ne disposent d aucun type de toilettes dont 8 Cotonou 42 dans les villes autres que Cotonou et 81 en milieu rural Les latrines s ches sont les ouvrages les plus utilis s et seuls 2 des m nages disposent de toilettes avec chasse d eau Les eaux m nag res sont g n ralement rejet es dans la nature c est le cas pour 66 des m nages Dans les villes les eaux us es sont souvent rejet es dans les r seaux d vacuation des eaux de pluies Assainissement institutionnel tablissements scolaires et de sant Depuis 1990 le
84. on et elle est renforc e Planche ou dalle 7 GT HO AOP DS 1e gt La latrine avec dalle SANPLAT La latrine dite SanPlat est une latrine traditionnelle am lior e par une dalle circulaire de 130 cm de diam tre avec une paisseur de 4 5 cm La dalle SANPLAT est en b ton non arm Coinerde dos 350Kg de ciment par m3 Elle dispose d d un trou de d f cation de repose pieds et d un couvercle 100 mm 40 mm L tee ee Les boues contenues dans ces latrines ne sont pas vidang es lorsque la fosse est pleine la dalle peut tre enlev e et utilis e sur une nouvelle fosse La fosse pleine est combl e avec de la terre Le principal avantage de ces latrines est le faible co t d investissement et de fonctionnement Le principal inconv nient est la pr sence de mouches et de mauvaises odeurs Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 9 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Latrine s che ventil e simple fosse La latrine ventil e simple fosse est une latrine traditionnelle quip e d un conduit de ventilation ou vent qui permet de cr er un courant d air et de chasser les odeurs et les gaz contenus dans la fosse vers l ext rieur au niveau du toit et de r duire ainsi les nuisances Afin que le syst me de ventilation fonctionne bien et qu un courant d air existe en permanence il faut respec
85. on des d chets biom dicaux 6 Actions d accompagnement La formation de tout le personnel responsable de la production et de la manipulation des d chets est obligatoire et de la responsabilit du Minist re de la Sant 7 Crit res pour les choix des solutions techniques Le choix de l incin rateur repose sur e La quantit de d chets a incin rer par jour e La performance de combustion la temp rature atteinte e Le niveau de pollution int r t de la double combustion 8 Les responsabilit s des acteurs impliqu s Le Minist re de la Sant et ses services d concentr s e Formation et perfectionnement des agents de sant collecte tri entreposage et transport au sein des formations sanitaires e Suivi de la collecte de l entreposage du transport et de l limination des d chets biom dicaux conform ment aux normes e Collecte des statistiques de production des d chets au niveau de toutes les formations sanitaires e Sensibilisation des agents de sant et des populations e Sanction des infractions par la police sanitaire Le Minist re de l Environnement et de ses services d concentr s e Validation de l EIE a r aliser avant toute installation d incin rateur e Assure le respect des normes et proc dures environnementales le contr le le suivi et l valuation e Assure la sensibilisation des populations sur les risques li s a la pollution environnementale par les incin rateurs
86. ons organisationnelles e Gestion participative La r ussite de la gestion des d chets solides d pend non seulement de la technologie qui aura t retenue mais surtout de son acceptation et de son appropriation par tous les acteurs impliqu s institutionnels priv s et soci t civile L ensemble des acteurs doit donc tre associ d s la conception du plan de collecte des d chets et notamment les m nages qui contribuent au financement de la fili re selon le principe du pollueur payeur La commune doit mettre en place des m canismes de contr le au niveau des quartiers et des arrondissements en responsabilisant les chefs d arrondissement et de quartiers Des comit s d assainissement peuvent tre mis en place pour v rifier la bonne gestion des points de regroupement e Diversification des acteurs La r partition de la gestion de la fili re entre plusieurs acteurs op rationnels permet de limiter les risques d effondrement de la fili re lorsqu un acteur est d faillant Pour ce faire il est conseill de segmenter la fili re en trois tapes pr collecte collecte transport gestion du lieu d enfouissement De m me dans les grandes villes la pr collecte doit tre confi e plusieurs ONG qui restent ainsi en concurrence La valorisation des d chets en compost doit galement tre confi e un op rateur sp cifique Plan de communication formation Le plan de communication doit permettre une sensibilisation d
87. ormation en cascade des diff rents responsables charg s de la gestion de l utilisation des latrines ou des personnes ayant en charge la promotion de l hygi ne et de l assainissement milieu scolaire centres de sant et lieux publics e Gestion des latrines des lieux publics confi e une personne physique sur la base d un contrat sign avec la commune utilisation payante le montant tant d fini de commun accord avec l autorit communale e Responsabilisation de la commune pour le suivi de la promotion de l hygi ne au niveau des latrines des lieux publics La Strat gie Nationale d Assainissement des Eaux Us es en milieu urbain La gestion des eaux us es en milieu urbain est de la responsabilit de la SONEB Bien qu il n ait jamais t d velopp au B nin l assainissement collectif est une option technique envisag e dans le cas des grandes villes D s 2010 il est pr vu la r alisation d un plan directeur de l assainissement des eaux us es des projets pilotes d assainissement collectif pour la conurbation de Cotonou Calavi S m et les villes de Parakou et Porto Novo ainsi qu un un important plan de communication m diatique Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 5 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Compte tenu du co t de mise en uvre de l assainissement collectif dans des villes anciennes qui
88. r valoriser les mati res azot es pour l amendement des champs agricoles Les fosses fumi res peuvent galement tre d velopp es en zone p riurbaine lorsque la densit de population ne permet pas de mettre en place une pr collecte Les autres d chets peuvent tre tri s et certains br l s r guli rement pour maintenir une bonne hygi ne du milieu Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 11 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Diff rents types de collecte s lective Type de collecte D finition Mat riel utilis Collecte simultan e Collecte r alis e en m me temps que celle des ordures m nag res Benne de collecte quip e de caissons Autres particularit s Augmentation du temps de collecte N est g n ralement utilis e que pour la collecte de verre Collecte Collecte en par Collecte r alis e par substitution d une tourn e de ramassage des Benne de collecte Perturbe la collecte des d chets Envisageable si la collecte est fr quente porte porte substitution d chets Exclu le r emploi du menagers verre Collecte r serv e fr ne A fr quence de collecte aux mat riaux Benne ordures oe Collecte ae ee k variable ay r cup rer Camion plateau d incid Par s ajoutant celle ridelles peu CMCICEnce Sur a addition des d che
89. raccord un r seau d gouts conventionnel s il existe Sinon un traitement secondaire doit tre pr vu pour traiter l effluent avant le rejet naturel De m me les boues des r servoirs d interception doivent tre trait es Les co ts d investissement des gouts simplifi s sont de 50 80 inf rieurs ceux des gouts gravitaires conventionnels La mise en place d un gout faible diam tre requiert une expertise pour la conception et la surveillance de la construction Ce type d gout requiert des r parations et des d colmatages plus fr quents qu un gout gravitaire conventionnel Ce type de r seau convient particuli rement pour des habitats urbains et denses L entretien du r seau nettoyage d colmatage r paration doit tre r alis par un prestataire de service qualifi Sch ma d habitations raccord es un r seau faible diam tre Source Compendium des syst mes et des technologies d Assainissement Eawag gt chambre d inspection Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 21 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange COLLECTE ET TRAITEMENT DES BOUES DE VIDANGE Les boues liquides produites dans les latrines a fosse simple les toilettes a chasse manuelle et les fosses septiques doivent tre r guli rement vidang es et trait es La vidange se fait avec des camions vidangeurs appartenant a des soci
90. ratiques d hygi ne 5 Les acteurs associ s la PHA Le Minist re de l Energie et de l Eau et les Services d partementaux de l Eau S Eau e lls am liorent lapprovisionnement en eau potable aux populations en r alisant des infrastructures adapt es aux besoins e lls font la promotion de l hygi ne de l eau du lieu de puisage jusqu sa consommation puisage transport stockage consommation Le Minist re de l Enseignement Primaire et Secondaire e Au niveau Central collaboration entre la DHAB et la Direction de l Enseignement Primaire DEP pour l laboration des mat riels didactiques et leur utilisation dans les coles et coll ges e Au niveau d partemental collaboration entre les divisions HAB et les Directions D partementales de l Enseignement Primaire et Secondaire DDEPS pour la mise en uvre de la formation des enfants et des adolescents l hygi ne et l assainissement de base 6 Documents de r f rence Programme national d hygi ne et d assainissement de base PNHAB Minist re de la Sant Publique Direction de l Hygi ne et de l Assainissement de base DHAB Octobre 2008 Document de mise en uvre de la promotion de l Hygi ne et de l Assainissement PHA Juin 2007 Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 5 Fiche technique N 2 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers L arr t interminist riel N 1
91. ratiques d hygi ne l mentaires les enqu tes montrent que 94 des m nages ne disposent pas de l quipement n cessaire pour se laver les mains eau savon et cuvette alors que le contact avec les f ces ou leur manipulation selles des enfants est l un des plus grand risque de transmission des maladies diarrh iques Taux de couverture calcul sur la base d une latrine pour 50 l ves normes OMS Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 3 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange 3 R glementation et strat gie L gislation Laloi N 87 015 du 21 9 1987 portant Code d Hygi ne Publique et son d cret d application Le Code d Hygi ne Publique r glemente le rejet des excr ta et pr cise la responsabilit des particuliers en mati re d vacuation des excr ta et des eaux m nag res e Tout propri taire doit pourvoir son habitation de dispositifs d vacuation des excr ta et des eaux us es m nag res savoir latrines fosses septiques et puisards article 20 e l est interdit de construire sur la voie publique des puisards fosses septiques ou tout autre ouvrage d assainissement article 10 e Les articles 21 27 concernent les r gles d implantation et de gestion des fosses septiques e L article 29 stipule que l vacuation dans les puisards en relation avec la nappe souterraine est fortement interdite e L pan
92. recevoir les d chets e Le statut foncier des terrains choisis pour l implantation des centres de regroupements centre de transfert et d charge e Les capacit s techniques et financi res de la commune pour la gestion des installations des quipements des gestionnaires Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 13 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers 8 Les acteurs leurs r les et leurs responsabilit s Le Minist re de l Environnement et ses services d concentr s Le minist re de l Environnement est principalement charg d tablir la r glementation et de faire respecter la loi cadre sur l environnement gt Le suivi environnemental concerne e La propret des points de regroupement e Le transport sans d chargement sur les voies e Le contr le de la nature des d chets arrivant au lieu d enfouissement sanitaire gt Le suivi environnemental par l Agence B ninoise de l Environnement concerne e La d livrance du certificat de conformit environnementale gt La police environnementale veille l application de la l gislation environnementale Les agents asserment s recherchent constatent et sanctionnent les infractions Le Minist re de la Sant Le Minist re de la Sant con oit applique et contr le les normes en mati re de sant publique Il contribue avec le minist re de l Environnement au renforcement des in
93. regroupement en accord avec les m nages e L identification des zones et l identification des structures de pr collecte ONG Dans le cas o des ONG sont d j actives elles doivent tre associ es la r alisation du zonage e La promulgation d un Arr t Communal pour l attribution des zones e La d livrance par la Commune de l autorisation d exercer la pr collecte aux ONG retenues apr s appel d offres Un mod le de cahier des charges destination des agents des services techniques permettant de clarifier les rapports entre la commune et les structures de pr collecte est pr sent en annexe Il est notamment recommand que les ONG candidates soient affili es la structure de coordination des ONG au niveau national Poubelle domestique ONG de pr collecte Sak t Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 6 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers LA COLLECTE ET LE TRANSPORT La collecte ou transfert regroupe les op rations de transport des ordures des points de regroupement jusqu la d charge finale ou lieu d enfouissement sanitaire Le transport des d chets est g n ralement r alis par des entreprises priv es Les moyens de transport utilis s peuvent tre de plusieurs types gt Le tracteur avec remorque est conomique et robuste mais il n est pas conseill pour des distances de plus de 5 km
94. s es des m nages jusqu une station d puration L effluent trait est ensuite rejet dans le milieu naturel Les boues produites sont trait es et limin es en d charge ou bien valoris es Ce syst me convient pour des m nages disposant de toilettes avec chasse d eau et utilisant au moins 80 litres d eau par jour et par personne pour viter les risques de colmatage dans le r seau Il est adapt au milieu urbain avec des densit s de populations importantes Il n cessite de disposer d une certaine pente qui permet l coulement gravitaire Dans le cas contraire des stations de relevage sont n cessaires Les syst mes d gout conventionnels ne sont pas d velopp s au B nin Un projet concernant l assainissement des eaux us es en milieu urbain pilot par la SONEB et financ par la Banque Mondiale est l tude Des projets pilotes de r seau d gouts a faible diam tre devraient prochainement voir le jour dans la conurbation Calavi Cotonou S m et les villes de Porto Novo et Parakou Le programme eau et assainissement des Pays Bas PPEA pr voit aussi des actions pilotes pour l assainissement en milieu urbain Le syst me d assainissement individuel ou autonome Dans le cas d un syst me d assainissement individuel les excr ta et les eaux m nag res sont collect s stock s et vacu s sur le lieu de production soit s par ment latrines pour les excr ta et puisards pour les eaux m nag res soit par un dispositif c
95. s etc est faible il est possible d organiser le transport de ces d chets vers un centre quip d un incin rateur Montfort Toutefois le transport des d chets doit ob ir des r gles tr s strictes d crites dans le d cret Incin rateur d un centre de sant et d p t de d chets biom dicaux dans la nature Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 3 Fiche technique N 4 La gestion des d chets biom dicaux Sch ma d un incin rateur Montfort Chemin e Trappe de chargement unt if Zone de charaement Zone s che Zone de pyrolyse Combustion Grille Conduit ee Ee is Sy Cendrier Source Universit de Montfort Dalle Couvercle Sch ma d une fosse a cendres Les cendres des incin rateurs doivent obligatoirement tre d pos es dans une fosse cendres ll s agit d une fosse dont la partie sup rieure doit tre ma onn e La fosse est recouverte d une dalle en b ton ferm e par un couvercle de dimension 30x30 cm avec un syst me de fermeture s curis Co t de fabrication par des entreprises locales au B nin l i 1 300 000 FCFA ce prix comprend l incin rateur son abri ans i i et la fosse a cendres Source M decins Sans Fronti res Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 4 Fiche technique N 4 La gesti
96. s de la formation initiale Dans les lieux publics La probl matique de la gestion des latrines install es dans les lieux publics est la suivante e Personne ne s estime responsable de la gestion et de l entretien des ouvrages e Les gestionnaires potentiels s approprient les ressources g n r es par l activit ou les dilapident e Il n y a ni contr le ni obligation de r sultats En r ponse cette situation il est recommand que e La Commune propri taire des ouvrages en d l gue la gestion sur la base d un contrat utilisation payante des latrines sur la base d un tarif fix d un commun accord entre le g rant et la Commune e Le g rant des latrines doit en assurer l entretien a ses frais La formation des unit s de gestion des latrines publiques est indispensable e La formation est dispens e par les agents de sant et elle porte sur l utilisation rationnelle des latrines ainsi que leur entretien hygi nique e Les principes d accessibilit des latrines et les accessoires indispensables son utilisation pour la toilette anale notamment sont discut s ainsi que les modalit s de fourniture d eau et de savon pour le lavage des mains apr s son utilisation e Les modalit s et la p riodicit de la d sinfection de nettoyage des ouvrages et la fr quence de la vidange des latrines sont galement d finies e Le suivi de la promotion de l hygi ne au niveau des latrines des lieux publics est d
97. s et il est donc arriv ch ance 7 PDU sont programm s pour tre actualis s et 15 nouveaux PDU sont pr vus pour tre r alis s 13 villes disposent d un sch ma directeur d assainissement Il faut ajouter cette situation quelques communes qui peuvent avoir fait r aliser ces documents sur fonds propres ou avec des aides ext rieures sans en avoir inform le minist re de r f rence 4 Options techniques Les principaux ouvrages d assainissement pluvial sont e les caniveaux e les collecteurs e les bassins de r tention e le pavage rev tement perm able e le rechargement des voies D autres solutions alternatives pour la ma trise des eaux pluviales sont propos es dans le document de strat gie de 1995 e les caniveaux d bit contr l le principe consiste limiter les caniveaux et les canaux d assainissement en sections par des cloisonnements transversaux munis d orifices en partie basse pour les faibles d bits et de d versoirs en partie haute Ces dispositifs peuvent tre am nag s sur des r seaux existants de faible pente e Les tranch es drainantes ou puits absorbants au niveau des parcelles privatives e Les toitures terrasses cette technique est utilis e pour ralentir le plus en amont possible le ruissellement gr ce un stockage temporaire de quelques centim tres d eau de pluie sur les toits Un petit parapet en pourtour de toiture permet de retenir l eau et de la rel ch
98. s s ances de travail avec les responsables communaux et les chefs d arrondissement concern s seront programm es et en particulier e Un atelier de pr sentation de la situation actuelle e Un atelier de pr sentation des options strat giques possibles d taillant les forces et les faiblesses de chaque option et aboutissant au choix de la strat gie d velopper e Un atelier de pr sentation et de validation du Plan de Gestion des D chets Solides M nagers 6 COMPOSITION DE L EQUIPE DE CONSULTANTS Le Consultant sera un bureau d tude ou un groupement de bureaux d tude L quipe d expert comprendra Un chef de mission sp cialiste de la gestion des d chets devra justifier d au moins 5 ans d exp rience dans le domaine de la gestion des d chets et d au moins 2 r f rences en mati re d tude techniques de fili res et d tudes conomiques et financi res li es la gestion des d chets son intervention est de 8 semaines Un environnemenialiste justifiera de 5 ans d exp rience dans le domaine du d veloppement local et d au moins 2 r f rences dans les tudes d impact environnemental son intervention est de 3 semaines Un sociologue l justifiera de 5 ans d exp rience en mati re d ing nierie sociale et d au moins 2 r f rences dans le domaine de l environnement Une exp rience dans le domaine de la gestion des d chets est un avantage Son intervention est de 3 semaines Le Consultant sera recr
99. s solides m nagers LE TRAITEMENT L entreposage de d chets collect s la p riph rie des villes pose de graves probl mes de nuisances aussi est il important de traiter les d chets collect s Les syst mes de traitement des d chets qui ont t retenus dans la strat gie nationale sont gt La mise en d charge contr l e appel e aussi centre d enfouissement technique ou lieu d enfouissement sanitaire il s agit d enfouir les d chets de fa on rationnelle afin d viter tout risque de nuisances gt La valorisation par compostage qui a pour but de transformer la mati re organique contenue dans les ordures m nag res en compost utilisable pour l amendement des sols D autres m thodes telles que l incin ration sont pratiqu es dans d autres pays Les d charges contr l es gt la d charge traditionnelle le proc d consiste d poser des d chets en couches successives d paisseur mod r e inf rieures 2 m afin de permettre la circulation de l air travers la couche elles doivent tre soigneusement nivel es et limit es par des talus assez peu inclin s Les d chets sont recouverts r guli rement de terre qui emp che le d veloppement d odeurs et la prolif ration de larves d insectes gt La d charge compact e par rapport la technique pr c dente le compactage est plus pouss avec des couches plus minces 50 cm 1 m et des densit s plus lev es Cette technique de comp
100. se en place de la r glementation communale Commune e Assure la coordination de la PHA dans la commune e Assure la ma trise d ouvrage des latrines institutionnelles planification recherche de financement appel d offre r ception et gestion sur certains financements PPEA ONG e Prend des arr t s pour r glementer l hygi ne publique e identifie un site pour l limination des boues de vidange ONG e Elles interviennent dans l interm diation sociale Entreprises priv es e Vidangeurs ils sont structur s en Union Nationale des Vidangeurs qui regroupe principalement les vidangeurs localis s a Cotonou II existe aussi des vidangeurs manuels qui devraient tre impliqu s dans le processus d am lioration de la gestion des excr ta e Artisans ma ons ils interviennent dans le cadre de la promotion et de la construction des latrines M nages e lls sont incit s construire les latrines familiales adopter les pratiques d hygi ne et respecter les arr t s communaux sur la r glementation de l hygi ne publique et de l assainissement e Au sein de la population la strat gie actuelle de la promotion de HAB s appuie sur des relais communautaires hommes et femmes sont choisis pour mettre en uvre la PHA Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 25 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange 9 R f rences La loi N 8
101. sister la structure faiti re en relation avec les autorit s de la commune Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 19 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 2 devra choisi la formule appropri e pour que les d chets des abonn s soient collect s Lorsque la d faillance est du fait de la structure de pr collecte la structure fa ti re prendra les dispositions pour assurer la collecte et les sanctions pr vues par leur r glement Article 14 Les points de regroupement mis disposition par la commune doivent tre maintenus dans un tat de propret par la structure Article 15 La structure est tenue de fournir les informations exactes la structure de coordination dans ses rapports d activit s Toutes informations inexactes peuvent tre sanctionn es Faltar DDD Ann 8225227522 Le Maire Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 20 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 3 ANNEXE 3 LOCALISATION PROPOSEE POUR LES DECHARGES FINALES Source Strat gie de gestion des d chets solides SERHAU et BOPEN Juillet 2008 Consid rant le co t de l am nagement de centres d enfouissement des d chets le document de strat gie de gestion des d chets solides propose la cr ation d ici 18 ans l horizon 2025 de 26 d charges finales n cessitant
102. st aspir e les boues paissies du fond de la latrine ne peuvent pas tre aspir es Dans tous les cas les boues des latrines simple fosse sont fra ches et peu d grad es elles sont tr s contaminantes et ne peuvent pas tre pandues directement Un traitement est n cessaire avant de pouvoir les utiliser comme fertilisant par les agriculteurs et maraichers Les utilisateurs de la latrine ventil e doivent tre sensibilis s la bonne utilisation de l ouvrage pour assurer le bon fonctionnement et b n ficier de tous ses avantages Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 11 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Latrine s che ventil e double fosse Latrine s che ventil e double fosse familiale La latrine ventil e double fosse a presque la m me conception que la latrine ventil e fosse unique mais avec l avantage d une 2 me fosse permettant une utilisation sans interruption et une vidange plus s re et plus facile Ces latrines sont permanentes La cabine est g n ralement construite sur les deux fosses tuyau de ventilation RSI SS MVRR EA A TAU NT RS TO Ag VV hy tou I i Utilisation On utilise une des fosses jusqu environ 0 5 m du bord On bouche alors le trou de d f cation et on ouvre celui de la deuxi me fosse Cette fosse est son tour utilis e jusqu
103. t tre obtenues rapidement Les fosses sont munies de plaques chauffantes l arri re pour acc l rer la d shydratation et la d gradation des f ces Ces plaques chauffantes sont faites sous forme de portes que l on peut ouvrir ce qui permet la vidange manuelle Il est conseill d ajouter une petite quantit de cendre ou de chaux ou de sciure de bois ou de sable aux f ces apr s chaque d f cation Un r servoir plac l ext rieur sert stocker les urines Les urines ferm es dans un contenant pendant 8 30 jours maximum sont hygi nis es et peuvent tre utilis es comme engrais azot Contraintes e La s paration des urines et des excr ta n est pas toujours accept e par la population e La collecte et le traitement des urines n cessitent une organisation particuli re et un suivi important e Cette technique ne peut pas convenir dans tous les contextes la diffusion de cette technologie n cessite une sensibilisation pr alable et un accompagnement important des populations anti mouche gt 11cm conduite de ventilation d viation d urine Sch ma d une latrine Ecosan semi enterr e Source CREPA B nin Sch ma d une latrine type ECOSAN Cas d un syst me quip d un si ge Source Compendium des Syst mes et Technologies d Assainissement eawag Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 14 Fiche technique N 1 La gestion
104. t s priv es Bien souvent les boues sont rejet es dans la nature alors que selon la l gislation la commune doit obligatoirement identifier un site de traitement des boues Quand les camions vidangeurs ne sont pas disponibles ou lorsque la vidange m canique est jug e trop ch re la vidange est r alis e par des vidangeurs manuels Il ne faut pas les ignorer mais plut t les aider s organiser quipement formation La commune doit galement identifier et am nager des lieux de d p t Le proc d de traitement des boues de vidange le plus utilis consiste paissir les boues et ensuite les d shydrater Cela se fait dans des bassins de grandes dimensions E i Traitement des boues de vidange REE Sch ma d un bassin de s dimentation et d paississement pire effluent liquide surnageant boues d cant es Source Compendium des Syst mes et Technologies d Assainissement Eawag Les bassins de s dimentation et d paississement sont des bassins de d cantation simples qui permettent aux boues de s paissir et de se d shydrater L effluent est vacu et trait par lagunage alors que la boue paissie peut tre s ch e ou compost e Un personnel qualifi est requis pour assurer l exploitation et l entretien pour un fonctionnement appropri En milieu rural ou lorsqu il n existe pas encore de station de traitement des boues un terrain cl tur peut tre identifi et r serv l panda
105. t d une fosse septique LE PUISARD OU PUITS PERDU Le puisard permet d vacuer les eaux m nag res ou l effluent sorti de la fosse septique par infiltration dans le sol Il est souvent associ trois types d ouvrages e Le puisard bac laver e Le puisard douche e La fosse septique avec puisard Le puisard est compos d une fosse de forme circulaire de 1 m tre de diam tre et de faible profondeur g n ralement 2 m tres en fonction du niveau de la nappe phr atique Un soubassement constitu de deux couches de briques pleines ou parpaings permet de faire reposer la dalle de couverture S il y a des risques d boulement la fosse devra tre compl tement rev tue un espace devra tre laiss entre les parpaings pour permettre l infiltration des liquides La fosse est garnie de moellons Un tuyau de PVC de 63mm enterr dans le sol raccorde le puisard la douche ou au bac laver Les puisards sont appropri s pour le milieu rural et p riurbain influent e Quand les performances du puisard se d t riorent le mat riau a l int rieur peut tre enlev et remplac En vue d un acc s futur pour l entretien le puisard peut avoir un couvercle de pr f rence en b ton d montable Les co ts d investissement et d exploitation sont faibles La technique est simple pour tous les utilisateurs Un pr traitement par exemple un pi ge graisse est
106. ter un certain nombre de r gles de construction d implantation et d utilisation e Une seule ouverture doit tre pratiqu e au niveau sup rieur de la porte e La porte de la latrine qui Grillage contre les mouches comporte l ouverture au niveau sup rieur doit tre situ e face au vent dominant e Le diam tre du conduit de Plaque de couverture appel d air Rembiai e Le trou de d f cation doit toujours rester ouvert l utilisateur ne doit pas le fermer e La latrine ne doit pas tre situ e sous des arbres qui Rev tement en cr ant des perturbations g nent la circulation d air au niveau du tuyau de ventilation et limite la ventilation Direction du N ventilation ne doit pas tre courant d air N inf rieur 100 mm N N Event e L extr mit du conduit doit N N tre d gag e et se situer N N au moins 50 cm au dessus A N N du toit afin de permettre un upersiruciure N N N N N N N SN rs OMS 91424 L vent constitue une bonne protection contre les mouches s il est muni d un grillage son extr mit En effet les mouches se trouvant dans la fosse sont naturellement attir es par la lumi re de l vent et elles sont ensuite pi g es au niveau du grillage Pour que ce pi ge fonctionne bien il faut que les r gles de construction et d utilisation suivantes soient respect es e L int rieur de la cabine doit tre sombre pour attirer les mouches vers la lumi
107. terventions sectorielles en mati re d tudes d impact environnemental et participe la d finition de la r glementation en mati re de transport de d chets solides m nagers Le Minist re de la Sant met ses agents la disposition de la commune pour contribuer la sensibilisation au contr le et au respect de la r glementation en mati re d hygi ne notamment sur les aspects suivants e Protection et sant des acteurs de la fili re ramasseurs ouvriers sur les d charges e Etat sanitaires des populations riveraines des points de d charge e Hygi ne du milieu dans les m nages regroupement et vacuation des d chets m nagers La commune La commune est responsable de la gestion des d chets A ce titre elle a les responsabilit s suivantes e Elle labore le plan de gestion des d chets e Elle le met en uvre e Elle labore le budget de fonctionnement de la fili re en prenant en compte chaque segment de la fili re e Elle prend des mesures pour r glementer les tarifications pr collecte et autres e Elle g re les contrats de prestations e Elle r glemente la fili re notamment l obligation de pr collecte e Elle m ne des actions de communication aupr s des usagers e Elle encourage la collecte s lective et la valorisation des d chets e Elle inscrit certaines actions dans le cadre de l intercommunalit d charge finale Les chefs d arrondissement Avec l aide des chefs d
108. tion des eaux Enfin les conditions naturelles de certaines villes du B nin pluies intenses et sols imperm ables ou rapidement satur s n cessitent la r alisation d ouvrages aux dimensions consid rables qui concentrent leur exutoire des flux importants cr ant un impact pr judiciable aux infrastructures situ es en aval La ma trise des eaux pluviales est incluse dans les r gles de l am nagement urbain qui rel ve du Minist re de l Urbanisme de l Habitat de la R forme Fonci re et de la Lutte contre l Erosion C ti re Le Plan Directeur d Urbanisme PDU et le Sch ma Directeur d Assainissement SDA sont les documents qui permettent de donner les grandes orientations pour la mise en place d un syst me de drainage des eaux pluviales dans les villes Bien que les lois de d centralisation aient confi aux communes la responsabilit de l laboration de ces documents ce travail minemment technique est dans la majorit des cas r alis par les services comp tents du MUHRFLEC La d cision de r aliser les PDU et SDA est faite soit apr s demande des maires au MUHRFLEC et examen du dossier soit sur l initiative du MUHRFLEC qui a tabli en 2005 une liste de communes prioritaires en fonction de crit res techniques Chaque ann e une dizaine de villes b n ficie de ce support 2 R glementation et strat gie La Politique Nationale sur le D veloppement du Secteur de L Assainissement 1995 La probl matique de la
109. tions sensibilisation D finir l organisation mettre en place pour coordonner et r aliser le projet Description du plan de gestion des d chets Pour chaque action r diger une fiche projet d taillant les l ments suivants objectif r sultat attendu activit s a r aliser moyens n cessaires ressources humaines mat riels quipements co t source de financement dur e d ex cution indicateurs facteurs de succ s et de risques Etablir un chronogramme de r alisation sur 5 ans Pr ciser les r les et responsabilit s de chacun des acteurs Identifier les sources de financement possible et celles rechercher 4 RAPPORT A FOURNIR Le consultant remettra un rapport final comportera les parties suivantes l analyse de la situation actuelle de la gestion des d chets solides m nagers les solutions techniques tudi es et la solution technique finalement retenue ainsi que les raisons du choix la proposition du plan de gestion des d chets telle que d crit ci dessus 5 MODALITES D EXECUTION La m thodologie s appuiera sur une revue documentaire des consultations des acteurs locaux notamment commune secteur priv ONG et associations m nages populations et des enqu tes de terrain Guide d laboration et de mise en ceuvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 17 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 1 Plusieur
110. to Novo a t construite Takon dans la commune de Sak t mais elle n est pas encore en service Il semble qu au dela de probl mes techniques qui peuvent subsister la pertinence de sa situation g ographique n est pas vidente et que les conditions m me de sa gestion n aient pas t clairement d finies Tout comme la ville de Porto Novo la ville de Parakou a elle aussi une station d puration qui attend depuis des ann es d tre mise en service 20 30 des boues de Cotonou et les boues des autres villes sont rejet es dans la nature sans contr le Le co t de la vidange m canique est lev pour les m nages de l ordre de 45 000 FCFA Cotonou Dans de nombreux cas les boues sont encore vidang es manuellement et sont rejet es sans pr cautions dans un trou creus pr s de la latrine Assainissement de base et pratiques d hygi ne En mati re d quipement en assainissement de base la participation des populations est primordiale puisque ce sont elles qui doivent supporter le co t de l quipement Il est couramment admis que les b n ficiaires d sirent avoir une latrine pour une meilleure sant et les programmes de latrinisation s appuient sur cette id e Or les tudes effectu es dans les pays en d veloppement montrent que les b n ficiaires privil gient l intimit le prestige l absence d odeurs la proximit La promotion des latrines devrait prendre ces facteurs en compte En mati re de p
111. trat gique de Gestion des D chets Solides M nagers avant de se lancer dans des op rations ponctuelles qui risquent d tre peu efficaces et peu durables La strat gie nationale s accompagne d un guide pour la gestion des d chets solides qui reprend de nombreux l ments du document de strat gie Des l ments du guide ont t repris dans la pr sente fiche 3 Quelques informations de base sur les d chets m nagers en milieu urbain Ces donn es de base sont n cessaires mais pas suffisantes pour dimensionner une fili re de gestion des d chets et identifier les traitements appropri s Quantit moyenne de d chets produits par habitant et par jour e 0 46 kg dans le cas d une ville de 50 000 100 000 habitants e 0 38 kg dans le cas d une ville de 10 000 50 000 habitants Composition moyenne des d chets dans les centres urbains ine de produ y La composition des d chets d termine le choix des RENE 3 techniques de traitement Graviers et mati res fines 49 01 Les d chets sont caract ris s par un pourcentage tr s lev de mati res fines qui s explique par la nature du sol et les Mati res v g tales 37 05 habitudes de balayage Plastiques 5 43 Cette proportion lev e constitue une contrainte pour le A compostage ou l incin ration des d chets Papiers et cartons 3 32 ee De plus elle augmente consid rablement le volume et le Autres tissus verre ferraille 5 19 poids des d chets
112. ts 5 ae collecte ordinaire des 5 V hicule sp cial d chets m nagers Conteneurs de 1 14 RSS A aa ms pour le verre ou y noepenoantedera Collecte par PVC collecte ordinaire des Collecte par apport volontaire apport volontaire des mat riaux valorisables dans les conteneurs d pos s dans des lieux publics Conteneur jusqu 35 m pour les papiers et cartons Bacs roulants quip s d ouvertures circulaires V hicules de vidange adapt s aux conteneurs d chets N cessite en g n ral le concours d une entreprise priv e en raison des v hicules sp cifiques Implantation des conteneurs avec attention Centre de r cup ration Collecte par apport volontaire des mat riaux valorisables dans des conteneurs regroup s dans des centres gardienn s Conteneurs de 7 35 m8 Construction ventuelle de quais de d chargement Cl ture et am nagements divers V hicules de transport adapt s aux conteneurs Ind pendante de la collecte ordinaire des d chets mais souvent combin e avec l limination des d chets encombrants Coordination n cessaire des responsables du centre et des entreprises de r cup ration Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Fiche technique N 3 12 La gestion des d chets solides m nagers 6 Strat gie de mise en uvre et actions d accompagnement Opti
113. u traductionnelle qui utilise 15 20 litres d eau Cependant parce qu utilisant peu d eau la toilette chasse manuelle peut s obsiruer plus facilement et ainsi n cessiter plus d entretien r e Le co t d investissement est faible S ann e de stockage mais les frais d exploitation d pendent E du prix de l eau e Les utilisateurs de la latrine ventil e doivent tre sensibilis s sa bonne utilisation ils ne doivent pas jeter de gros objets dans le siphon lt e Ce syst me convient mieux aux populations pratiquant le lavage anal Canalisation Fosse en l gt j service N Sch ma d un siphon hydraulique une hauteur de 20 uni 30 cm d eau est suffisante pour bloquer les gaz si le nee siphon est correctement pos l horizontale Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 15 Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange WC avec chasse d eau reli une fosse septique et puisard ou tranch e d infiltration Les toilettes avec chasse d eau sont reli es une fosse septique La fosse septique est une chambre imperm able l eau faite de b ton pour le stockage et le traitement des eaux vannes et des eaux m nag res Une fosse septique classique comporte deux compartiments Le premier compartiment doit avoir au moins les 2 3 de la longueur totale La plupart des mati res solides se d
114. uel doit tre situ au moins 15 m d une source d eau puits et forage inclus article 33 Le d cret d crit les dispositions n cessaires l implantation et l entretien de l ouvrage d assainissement individuel article 34 e le bon coulement des eaux vers le dispositif d puration dans le cas de la fosse septique e le bon tat du dispositif de ventilation e l accumulation normale des solides et des flottants l int rieur des fosses e l tanch it parfaite des fosses et des latrines et puisards lorsque le niveau de la nappe est haut e L installation de trappe graisse sur le circuit des eaux provenant des cuisines afin de limiter les d p ts pr judiciables au fonctionnement des dispositifs de traitement article 35 La vidange des mati res solides accumul es dans les fosses puisards et latrines doit tre syst matique d s leur remplissage article 36 et le propri taire doit fournir la preuve de la vidange de son installation sur demande de tout agent asserment mandat article 38 L arr t interminist riel N 069 MISAT MEHU MS DC DE DATC DHAB du 04 Avril 1995 portant r glementation des activit s de collecte d vacuation de traitement et d limination des mati res de vidange en R publique du B nin En ce qui concerne la gestion des boues de vidange le d cret renvoie l arr t portant r glementation des activit s de collecte d vacuation de traitement et d limination des mati res de
115. uer quelle est la priorit accord e par la commune la gestion des d chets solides m nagers par rapport aux autres probl matiques communales Evaluer quelle est la priorit accord e par la population la gestion des d chets r aliser une enqu te sur la volont payer des m nages pour une am lioration de la situation Quels sont les acteurs actuellement impliqu s dans la gestion des d chets m nagers solides de la commune La commune dispose t elle actuellement de financements ou d appuis externes pour la gestion des d chets m nagers La commune a t elle d j mis en uvre sa propre r glementation en mati re de d chets m nagers cette r glementation est elle diffus e aupr s des populations et connues est elle appliqu e quelle est l autorit responsable de v rifier son application Quel est le montant actuellement consacr la gestion des d chets m nagers dans le budget communal Y a t il des maraichers ou agriculteurs pouvant repr senter un d bouch pour du compost Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 16 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 1 e Analyse technique Faire l tat des lieux de la ville en mati re de gestion des d chets solides m nagers Quels sont les quipements sont dispose actuellement la commune pour la gestion des d chets solides m nagers
116. upements sont des lieux o les d chets collect s sont d pos s temporairement pour tre repris et transport s vers la d charge finale On estime que les d chets ne doivent pas rester plus de 3 jours sur les points de regroupement Les points de regroupement peuvent tre constitu s gt soit d un enclos gt soit d un ou plusieurs conteneurs de grande capacit Dans tous les cas la capacit du point de regroupement doit tre correctement calcul e afin d viter les d bordements Le sol des points de regroupement doit tre b tonn ou en terre stabilis e et doit pr senter une pente ad quate pour l vacuation des eaux de ruissellement L implantation des points de regroupement doit tenir compte des facteurs suivants e Statut foncier espace disponible pouvant tre lou ou achet par la commune e Espace suffisant un espace minimal est requis e Facilit d acc s les op rateurs et les r sidents doivent pouvoir facilement atteindre le site e Distance les op rateurs et les r sidents ne devraient pas parcourir plus de 1 km e Int gration dans le paysage urbain e Absence de nappe phr atique afin de limiter les possibles contaminations par infiltration des lixivats e Orientation en fonction des vents dominants pour viter le transport des odeurs vers les r sidents e Eloignement des tablissements collectifs tels qu coles et centre de sant pour limiter les perturbations sonores La proc
117. ut sur la base des ses r f rences des r f rences des experts propos s et d une proposition financi re 7 DUREE ET CHRONOGRAMME La dur e de r alisation de plan de gestion des d chets m nagers solides est estim e de quatre mois De ce qui pr c de le chronogramme de r alisation est le suivant Mois Semaine 112134111231 4111213 4111 2 3 4 Phase 1 analyse de la situation actuelle Atelier de pr sentation e Phase 2 choix de la strat gie Atelier et approbation par la e commune Phase 3 laboration plan de d chets Validation par la Commune X e Produits fournir R A RIA R A Sp cialiste de la gestion des x x lx lx d chets Environnementaliste X Sociologue X X X R rapport A atelier Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 18 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers Annexe 2 ANNEXE 2 MODELE DE CAHIER DES CHARGES ENTRE LA COMMUNE ET LES ONG POUR LES ACTIVITES DE PRE COLLECTE Source Guide pour la gestion des d chets solides SERHAU et BOPEN Juillet 2008 Titre 1 Enonc Le pr sent cahier de charges d finit les conditions d exercice des diff rentes structures impliqu es dans la pr collecte des d chets solides m nagers dans la commune de La commune met l autorisation d exercer
118. ut tre produit que dans des lieux ou la demande existe c est a dire dans les endroits proches des lieux de maraichages et d horticulture Il faut aussi tenir compte de la disponibilit d une main d uvre exp riment e en maraichage et de la disponibilit d additifs pour am liorer le compost Le constat fait sur le terrain montre qu au B nin le march du compost est limit Le prix de revient d une tonne de compost est valu 12 000 FCFA Il est galement possible de valoriser le cribl de d charge en utilisant les d chets d j mis en d charge lesquels en se min ralisant donnent un produit un peu moins bon que le compost mais de qualit honorable La r cup ration La r cup ration de certains mat riaux avant ou pendant la collecte des d chets permet e de r duire la quantit de d chets transporter ou traiter dans une d charge e de valoriser certaines substances Actuellement le m tal les mati res plastiques le papier et les textiles sont r cup r s de fa on informelle Pour tre vraiment efficace dans le cycle de gestion des d chets la r cup ration doit tre int gr e dans un processus de collecte s lective organis e par les structures charg es de la pr collecte et de la collecte des d chets Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal 10 Fiche technique N 3 La gestion des d chets solides m nagers La collecte s lecti
119. ux us es regroupent les eaux vannes et les eaux m nag res On distingue les eaux us es domestiques qui proviennent des habitations et les eaux us es industrielles qui proviennent d un tablissement industriel L ensemble des eaux us es domestiques et industrielles est aussi appel eaux r siduaires Les eaux us es sont collect es et assainies soit dans des fosses septiques quip es d un lit d infiltration soit par un r seau d gouts qui aboutit une station d puration finale Les boues de vidange d signent les boues fra ches ou partiellement d grad es r sultant du stockage des eaux vannes ou des excr ta Sch ma g n ral des principes d assainissement des excr ta eaux us es et boues de vidange m nag res Assainissement collectif Assainissement autonome gouts station d puration latrines puisards tranch es d infiltration fosses septiques Boues traiter Effluent pur Milieu naturel ou valorisation Guide d laboration et de mise en uvre du Plan d Hygi ne et d Assainissement Communal Fiche technique N 1 La gestion des excr ta eaux us es et boues de vidange Il existe deux solutions distinctes pour collecter vacuer et liminer les excr ta les eaux m nag res ou les eaux us es un syst me collectif ou un syst me individuel Le syst me d assainissement collectif Le syst me d assainissement collectif est constitu d un r seau d gouts qui collecte les eaux u
120. ve ll existe diff rents modes de collecte s lective gt la collecte au porte porte gt la collecte par apport volontaire gt la collecte dans les centres de r cup ration La collecte s lective n cessite une grande discipline tout au long de la cha ne de collecte des d chets Sa mise en uvre n cessite l laboration d un plan de communication permettant d informer les m nages ainsi que tous les intervenants jouant un r le dans la collecte s lective gardiens boueurs associations commer ants etc La collecte s lective a un co t qui n est pas n gligeable et qui doit tre compens par une valorisation conomique des avantages qu elle apporte LES MARCHES Les march s sont des sites de production des d chets importants Un plan de gestion des d chets doit tre labor pour chaque march par le comit de march qui doit en informer la commune Dans le cas des grands march s la gestion des d chets sera conc d e une entreprise Dans les autres cas elle peut tre int gr e dans le plan de gestion des d chets de la commune Les charges aff rentes la gestion sont couvertes par les taxes et redevances pay es par les utilisateurs du march GESTION DES DECHETS EN MILIEU RURAL La gestion des d chets ne pose pas encore de probl mes importants en milieu rural Il est toutefois important d encourager les m nages r aliser des fosses fumi res dans les concessions de fa on a pouvoi

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