Home

Etat de conservation des habitats humides et aquatiques d`intérêt

1. dans ces tron ons la mise en place de transects doit permettre de r aliser des relev s de hauteur de v g tation pour ainsi pouvoir rapidement distinguer les diff rents stades dynamiques de l habitat ou sa place au sein de l cocomplexe suite l identification des diff rents polygones d habitat il sera demand l utilisateur de r aliser les relev s l chelle du polygone plus petite chelle du protocole 5 3 M thode d valuation l chelle du site Nous avons mis en place des indicateurs dont l information est relever sur trois chelles diff rentes Les indicateurs floristiques peuvent tre relev s sur une unit fine d chantillonnage polygone certains indicateurs concernant des chelles plus larges peuvent tre relev s l chelle du tron on par linterm diaire de transects Enfin certains indicateurs comme ceux concernant la surface couverte par l habitat sont renseigner au niveau du site Le passage d une valuation d une chelle fine une chelle plus large site est une question d licate laquelle nous n avons pas encore pu donner de r ponse pr cise Pour la m thode d valuation de l tat de conservation des habitats forestiers il avait t pr conis de faire une 8 Tirage al atoire des tron ons sur des zones abritant l habitat potentiel L observateur juge les emplacements repr sentatifs des condit
2. Direction de la Recherche de l Expertise et de la Valorisation d Histoire naturelle Direction D l gu e au D veloppement Durable la Conservation de la Nature et l Expertise Service du Patrimoine Naturel Viry D borah TAT DE CONSERVATION DES HABITATS HUMIDES ET AQUATIQUES D INT R T COMMUNAUTAIRE M thode d valuation l chelle du site Natura 2000 Rapport d tude Version 1 Rapport SPN 2013 12 Avril 2013 Cosverrotoire Botanique Kean aneres Fotaslque Naleu Conservatoire Botanique National Mettorrastes b S Lei AGRO CAMPUS A L P 1 N PORQUEROLLES BAILLEUL Office national de l eau ot Goa Tue JE aq Le Service du Patrimoine Naturel SPN Inventorier G rer Analyser Diffuser Au sein de la direction de la recherche de l expertise et de la valorisation DIREV le Service du Patrimoine Naturel d veloppe la mission d expertise confi e au Mus um national d Histoire naturel pour la connaissance et la conservation de la nature Il a vocation couvrir l ensemble de la th matique biodiversit faune flore habitat et g odiversit au niveau fran ais terrestre marine m tropolitaine et ultra marine Il est charg de la mutualisation et de l optimisation de la collecte de la synth se et la diffusion d informations sur le patrimoine naturel Plac l interface entre la recherche scientifique et les d cideurs il travaille de fa on partenariale avec
3. MACIEJEWSKI L 2012 Eat de conservation des habitats agropastoraux d int r t communautaire M thode d valuation l chelle du site Rapport d tude Version 1 F vrier 2012 Rapport SPN 2012 21 Service du patrimoine naturel Mus um national d histoire naturelle Paris 119 p MACIEJEWSKI L 2012 tat de conservation des habitats agropastoraux d int r t communautaire M thode d valuation chelle du site Guide d application Version 1 F vrier 2012 Rapport SPN 2012 22 Service du patrimoine naturel Mus um national d histoire naturelle Paris 64 p MALAVOI J R 1989 Typologie des faci s d coulement ou unit s morphodynamiques des cours d eau haute nergie Bulletin Fran ais de la P che et de la Pisciculture 315p MASSELOT G NEL A 2003 Les odonates sont ils des taxons bio indicateurs Martinia 19 1 5 38 MORITA K amp YAMAMOTO S 2002 Effects of habitat fragmentation by damming on the persistence of stream dwelling charr populations Conservation Biology 16 1318 1323 MULLER S 2004 Plantes invasives en France MNHN Paris 168p NILSSON C REIDY C A DYNESIUS M amp REVENGA CG 2005 Fragmentation and flow regulation of the world s large river systems Sczence 308 405 408 PAPUGA G 2012 Mise au point d un indicateur de l tat de conservation des lagunes c ti res bas sur les berbiers M moire de stage Universit Montpellier 2 27 p annexes
4. amphiphytes h lophytes De plus ces communaut s et esp ces v g tales pr sentent parfois notamment dans les milieux oligotrophes une forte valeur patrimoniale 2 1 2 Les eaux courantes On d signe par eaux courantes tout chenal superficiel ou souterrain dans lequel s coule un flux d eau continu ou temporaire Ces milieux pr sentent des variations de d bit correspondant aux r gimes permettent la distinction entre les cours d eau p rennes et temporaires mais aussi entre les cours d eau m diterran ens montagnards et planitiaires Loup 1974 Ils sont caract ris s avant tout par le courant et en particulier la capacit de celui ci transporter des s diments D amont en aval nous parlerons de sources et de ruisseaux cr nal puis de torrent rhithral puis de rivi re ou de fleuve potamal chacun de ces niveaux ayant ses peuplements et ses fonctionnements propres Illies et Botosaneanu 1963 Les s diments transport s et d pos s chacun de ces niveaux conditionnent la nature du peuplement du cours d eau L amont constitue les zones de production de s diments qui seront d pos s en aval La diversit morphodynamique des eaux courantes se caract rise par la succession des s quences radiers mouilles qui offre une diversit de faci s d coulement et de substrat n cessaires au d roulement du cycle de nombreuses esp ces ainsi que la colonisation de communaut s de macrophytes dive
5. objectif de conservation art 2 Aux difficult s li es toute valuation d cosyst me s ajoute dans le cas des habitats humides et aquatiques leur caract re dynamique et de changement rapide sur le plan hydromorphologique et cologique c est dire une dynamique spatio temporelle importante L tat naturel est dynamique et se traduit par une succession v g tale dynamique qu il faut valuer dans sa globalit spatiale et temporelle Pour ces cosyst mes rivulaires l tat naturel correspond la succession d habitats et de faci s de v g tation potentielle de chaque zone la plus compl te possible c est dire au tron on le plus diversifi Dans le cadre de la DHFF une valeur de r f rence est d finie comme une valeur seuil au dessus de laquelle un param tre est consid r comme en tat de conservation favorable 1 3 Choix m thodologiques pour toutes les m thodes chelle du site Dans un souci de coh rence et d harmonisation m thodologique nous avons conserv l approche de notation finale graduelle d gressive de l tat de conservation d j appliqu e dans les diff rentes m thodes Cette approche est progressive une note permet de situer l habitat de mani re plus pr cise au sein d une cat gorie d tat de conservation L valuation est donc fine et permet de mieux adapter les efforts fournir en faveur de la restauration ou du ma
6. pollution STEP industrie Atteintes lourdes estimables en terme de surface 4 4 Tableaux synth tiques Les tableaux synth tiques des crit res et indicateurs retenus afin d valuer l tat de conservation des habitats Rivi res permanentes m diterran ennes Glaucium flavum et de la succession dynamique d habitats rivulaires alpins d int r t communautaire 46 Tableau 11 Grille d indicateurs pour l habitat Rivi res permanentes m diterran ennes Gaucium flavum Code UE 3250 PARAME CRITERE INDICATEUR METHODE ECHELLE MODALITE NOTE NT Stabilit ou volution Surface de l habitat Evolution de la SUN EE OUNEN E indiquer les causes duinta i Passage d tani Site Tron ons homog ne progressive de l volution De terrain pour v rification R gression ou progression 10 Fonctionnement de _ Croisement Polygone x Dynamique hydromorphologique Mesure de hauteur de v g tation l hydrosyst me Transect gt 2 stades 0 ES 0 Couverture du sol Recouvrement en sol nu Estimation visuelle Polygone de 70 50 E de a5 f 0 Pr sence d esp ces eutrophiles Polygone 5 15 esp ces de la liste Pr sence d esp ces exotiques envahissantes Estimation visuelle Tron ons 2 F o Odonates Selon m thode Selon m thode Selon m thode _ Orthopt res Selon m thode Selonm thode Selon m thode 2 Reptiles amphibiens Selon m thode Selon m thode Selon m t
7. biologique pour la r alisation du rapport d valuation de l tat de conservation chelle biog ographique des habitats et esp ces d int r t communautaire le gwidelines Evans et al 2011 d finit la structure comme tant les composantes physiques d un type d habitat souvent form es par des esp ces vivantes ou non Elle d crit les relations de voisinage entre individus et prend en compte autant les dimensions des individus que les relations spatiales entre eux Bensettiti et 4 2012 On prend galement en compte le fonctionnement de l cosyst me Celui ci est organis autour P H D y H des flux internes et externes flux de carbone azote eau et l ments min raux l ments issus de l alt ration des min raux par exemple d au drainage circulation animale activit humaine cha ne alimentaire et processus divers de transformation des composantes l mentaires biog ochimiques organiques physiologiques etc Evans et Arvela 2011 d finissent la fonction comme les processus cologiques prenant place diff rentes chelles spatiales et temporelles et variant selon les habitats valuer l tat de la structure et le fonctionnement d un habitat aquatique et humide suppose d valuer l tat de ses divers composants soit en valuant les composants eux m mes soit en s appuyant sur des esp ces indicatrices d un bon ou d un mauvais fonc
8. cologique des eaux courantes consid r es surtout du point de vue faunistique Mirteilungen Internationale Vereinigung fiir Theoretische und Angewandte Limnologie 12 1 57 ISSANCHOU A 2012 Analyse conomique des invasions biologiques cas de la Jussie Ludwigia spp INRA Toulouse 100 p 2 annexes JULVE P 2007 Baseflor Index botanique cologique et chorologique de la flore de France en ligne http philippe julve pagesperso orange fr catminat htm LANGON M amp FRAPPE M 2008 Les rivi res vives sables et galets Collection Les Cahiers Techniques CREN Rh ne Alpes 20p LEGIONNET A 1996 Diversit et fonctionnement g n tique des populations naturelles de Populus nigra L esp ce pionni re des ripisylves europ ennes Th se de doctorat Universit de Montpellier II 106 p 63 LEPAREUR F 2011 Evaluation de l tat de conservation des habitats naturels marins l chelle d un site Natura 2000 Guide m thodologique Version 1 Service du patrimoine naturel Mus um national d histoire naturelle Paris 55 p LOUP J 1974 Les eaux terrestres Coll Initiation aux tudes de g ographie Masson Paris 171 p LOUVEL J GAUDILLAT V amp PONCET L 2013 EUNIS European Nature Information System Syst me d information europ en sur la nature Classification des habitats Traduction fran aise Habitats terrestres et d eau douce MNHN DIREV SPN MEDDE Paris 289p
9. cologique europ en de sites d di s la protection des habitats naturels et des esp ces appel Natura 2000 Ce r seau a pour objectif de concilier la pr servation de la nature et les pr occupations socio conomiques travers un ensemble de sites consacr au maintien ou la restauration dans un tat de conservation favorable des habitats naturels et des esp ces des annexes I et II de la DHFF La DHFF impose aux Etats membres de r aliser une surveillance de l tat de conservation des habitats et des esp ces list s dans cette directive art 11 et den rendre compte p riodiquement P pte p q art 17 Pour cela l tat de conservation des habitats et esp ces doit tre valu dans un rapport rendu tous les six ans au niveau biog ographique Ces valuations sont r alis es selon un cadre m thodologique commun pour tous les Etats membres fourni par la Commission europ enne et adapt au niveau national par le Mus um national d Histoire naturelle MNHN Parall lement cette valuation nationale Particle R 414 11 du Code de l environnement qui est la transposition dans le droit fran ais de l article 6 de la DHFF impose d valuer dans les Zones Sp ciales de Conservation ZSC du r seau fran ais l tat de conservation des 132 habitats naturels et des 156 esp ces d int r t communautaire concern s Cet tat doit tre renseign dans les documents de gestion
10. l valuation Chandesris et ai 2007 Cet outil permettra de renseigner les risques pour les 28 habitats d eaux courantes mais il sera important de voir comment adapter cet indicateur sur les habitats d eaux stagnantes La r flexion va se faire l chelle de la masse d eau La sortie de l application SYRAH CE permettra de voir plus concr tement en quoi ces donn es sur les risques d alt ration vont pouvoir renseigner sur l tat de conservation de l habitat Cela permettra de bien identifier l utilisation de cet indicateur Celui ci permettra d tablir un suivi dans le temps d une masse d eau en compl ment de son utilisation dans le cadre de valuation Malavoi 1989 Deux chelles SYRAH CE Atlas large chelle Bassins et sous bassins cartes des zones de pressions hydromorphologiques occupation des sols g ologie drainage _ SYRAH Tron on Masses d eau recueil des informations autour du tron on identification des tron ons risque probabilit d alt ration hydromorphologique Les donn es CarHyCE vont permettre de compl ter les observations par des mesures concr tes sur le milieu Le protocole national de recueil de donn es hydromorphologiques CarHyCE d crit l chelle de la station les caract ristiques hydromorphologiques du cours d eau Les param tres pris en compte dans le protocole sont multiples g om trie du lit et l
11. labor s pour chaque site Natura 2000 appel s documents d objectif Docobs Le minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie MEDDE charg le MNHN de mettre en place des m thodes pour valuer l tat de conservation des habitats d int r t communautaire dans les sites Natura 2000 afin de r pondre cette obligation r glementaire Une r flexion s est engag e depuis 2008 au sein du Service du patrimoine naturel SPN Apr s la parution des m thodes pour l valuation des habitats forestiers Carnino 20097 des habitats marins Lepareur 2011 des habitats dunaires non bois s de la fa ade atlantique Goff 2011 et des habitats agropastoraux Maciejewski 2012 la r flexion s est poursuivie sur les lagunes atlantiques Richeux 2012 et m diterran ennes Papuga 2012 et sur les habitats humides et aquatiques Cette premi re version du document expose la d marche et la situation du processus de r flexion engag pour aboutir l laboration de la m thode d valuation de l tat de conservation des habitats humides et aquatiques Apr s avoir expos le contexte r glementaire ainsi que les choix lhttp inpn mnhn fr telechargement documentation natura2000 evaluation m thodologiques l chelle du site nous pr senterons les travaux r alis s sur le terrain ainsi que les analyses qui ont permis le choix et le calibrage des indicateurs retenus E
12. tre p t temps C t p dial si P tq tt m thode soit appliqu e sur le terrain et fasse l objet de suivi L utilisation d une m thode commune permet d homog n iser les approches d un site l autre et d un type d habitat l autre ce qui facilite les comparaisons et l agr gation des donn es en vue d une utilisation nationale indicateurs _Valeurs seuils Note E 0 E C gt 10 o Note finale PS C 65 Seuil choisi du bon tat 65 tat optimal souhait ei tat tat _ Etat tat d grad alt r Bon correct bon optimal Figure 4 Axe de correspondance note tat de conservation pour les habitats 1 4 Choix m thodologiques La m thode d valuation de l tat de conservation est envisag e comme un outil volutif l usage des gestionnaires Les donn es n cessaires cette analyse sont des informations dont lutilit ne doit pas tre r duite uniquement la question de l tat de conservation d un habitat l chelle d un site Des relev s r guliers permettront un v ritable suivi dans le temps comme il est recommand dans la DHFF article 11 En plus d tre un outil d aide la gestion cette m thode pourra permettre une valuation et une mise en valeur des efforts de gestion ainsi qu un partage des connaissances entre op rateurs L objectif de cette tude est galement de s int grer d autres pr
13. certains indicateurs ont t construits suite la phase de terrain avec l aide des experts sur place ou lots du 2 Comit de pilotage et ne sont donc pas test en 2012 3 3 Analyse statistiques Toujours dans un souci d harmonisation avec les m thodes existantes pour d autres habitats nous avons voulu dans la mesure du possible utilis la validation statistique Cependant le changement d chelle d valuation la prise en compte de lP cocomplexe et les faibles jeux de donn es pour certains habitats n ont pas permis le traitement statistique 3 3 1 Apport de l approche statistique Dans un souci d harmonisation avec les autres m thodes d j parues nous avons essay de favoriser l approche statistique pour la mise en place des indicateurs Il nous est apparu important de mettre en avant les avantages de l utilisation des statistiques dans le choix des indicateurs puis dans la mise en place des valeurs seuils et notes associ es Se baser sur des donn es pour mettre en place les indicateurs permet de pouvoir s adapter toutes les chelles pour d cliner localement la m thode un jeu de donn es sur la zone d tude sera n cessaire pour standardiser la m thode une chelle beaucoup plus large un jeu de donn es le plus complet possible sur le territoire vis permettra de recalibrer les valeur seuils l chelle consid r e N anmoins nous n avons pas
14. dents d azote en provenance des milieux agricole et domiciliaire Autrement l azote et le phosphore entreraient directement dans les lacs et cours d eau ce qui contribuerait leur enrichissement L ombrage cr par la pr sence d un couvert tel que celui des for ts matures diminue la quantit de lumi re pouvant atteindre les masses d eau et par cons quent limite aussi la production autochtone productivit primaire des milieux aquatiques Ainsi implantation d une bande riveraine est une des mesures pr conis es pour diminuer l eutrophisation des plans d eau et la prolif ration excessive des cyanobact ries algues bleu vert Source d apports allochtones au cours d eau La v g tation des bandes riveraines qui tombe dans l eau feuilles d bris ligneux est une source importante de nourriture pour les invert br s aquatiques Ces derniers qui sont majoritairement des larves d insectes constituent la principale ressource alimentaire de la majorit des esp ces de poissons R gularisation de l hydrosyst me et recharge de la nappe phr atique Les d bris grossiers arbres branches qui tombent dans l eau augmentent la stabilit de l hydrosyst me en cr ant des emb cles qui dissipent l nergie des eaux courantes et ralentissent sa vitesse d coulement ce qui ES diminue son pouvoir rosif Les sols de la zone riveraine sont souvent riches et pais Ils favor
15. 43 4 3 1 Atteintes diffuses Les atteintes diffuses influent sur la structure et le fonctionnement de l habitat Elles ont un impact sur l tat de conservation de l habitat d s qu une certaine proportion de surface de cet habitat dans le site est notablement endommag e Les habitats humides et aquatiques ont une forte r silience une capacit naturelle de retour un tat satisfaisant apr s perturbation Cependant une trop forte pression peut g n rer divers tats de d gradation L op rateur devra indiquer si l impact est important moyen ou n gligeable l chelle du site Il renseignera pour chacun de ces impacts une des trois cat gories Photo 4 Exemple de d versement divers atteinte diffuses suivantes apr s avoir parcouru la totalit du site ou l aide de sa connaissance du site impact important impact moyen impact n gligeable ou nul Sawa 20 ppe Corner eee tre 2 CCC ptet LR ane map te E zargteegger Cum agences ol res Ga Eau ORENCEA se Baie e mage ve merg pus te uma fe drem Figure 14 R partition des stations de suivi DCE source eaufrance 22 05 2012 chaque fois il sera important d expliciter dans le DOCOB ou sa mise jour ou tout document sp cifique relatif l tat de conservation les raisons de ce choix Concernant les atteintes diffuses nous pouvons citer surfr quentation pi tinement pollutions et d ver
16. PAN IL K BFN 2010 Bewertungsschemata f r die FFH Lebensraumtypen berarbeitung F E FFH Monitoring Bewertung des Erhaltungszustandes der Lebensraumtypen nach Anhang I der Fauna Flora Habitat Richtlinie in Deutschland 87p 64 PARKYN S 2004 Review of riparian buffer zone effectiveness MAF Technical Paper No 2004 05 ISBN No 0 478 07823 4 ISSN No 1171 4662 31 p PECHEUR A L 2008 Evaluation de l tat de conservation des habitats Evaluation des habitats fluviaux dans le r seau des R serves Naturelles de France M moire FIF AgroParisTech RNF 66 p annexes PEDROTTI F 2004 Cartografia Geobotanica Bologna Pitagora Editrice PONT B FATON J M PISSAVIN S 1999 Protocole de suivi long terme des peuplements de macrophytes aquatiques et d odonates comme describteurs de fonctionnement des bydrosyst mes RNF 33 p PONT B 2011 Indicateurs pour les milieux alluviaux Espaces naturels Janvier 2011 n 33 p 32 33 PONT B MATHIEU M 2011 Protocole odonates 2011 Association des amis de Pile de la Plati re Programme RhoM o 14p POURRIOT R et MEYBECK M 1995 Limnologie g n rale Masson Paris 956 p RICHEUX M 2012 tat de conservation des lagunes de la fa ade atlantique fran aise M thode d valuation l chelle du site Natura 2000 M moire de stage Universit de La Rochelle 58 p annexes R DEVELOPMENT CORE TEAM 2008 R A language and environment for sta
17. attificialisation de l habitat Elles seront donc prendre en compte d s leur simple pr sence L impact est jug de plus en plus important mesure que leur recouvrement augmente partir d un recouvrement de la surface de lhabitat de 5 nous consid rons qu il est fortement endommag et il l est tr s fortement au del de 20 Carnino 2009 L estimation du recouvrement se fait au niveau du polygone ou du tron on dans le cas de la prise en compte de l cocomplexe La proposition d inclure les modifications du r gime hydraulique modification du r gime de crue allongement de P tiage ne sera pas abord avec cet indicateur afin d viter la redondance avec l indicateur sur le fonctionnement hydrique Il en est de m me concernant l eutrophisation qui est renseign e avec la mise en place d une liste dans les indicateurs renseignant la partie structure et fonctionnement De plus cette information est compl t e par l atteinte Rejet ponctuel qui permet de cibler un probl me ponctuel le long du cours d eau Il est pertinent de rajouter ces atteintes lourdes dans le cas de rejets exceptionnels et tr s limit g ographiquement Tous ce qui concerne les rejets phytosanitaires et les divers intrants chimiques retrouv s dans l agriculture notamment ils seront trait s dans la partie atteintes diffuses en lien avec les donn es physico chimique de l eau issues du rapportage DCE Il va tre int r
18. dans la compr hension de l volution de l tat de conservation des habitats aquatiques L indice de la qualit de la bande riveraine est une m thode normalis e qui permet d avoir une indication sur la qualit des berges Annexe 3 L IQBR a t test selon deux modalit s Une premi re bas e sur les observations de terrain Et une deuxi me bas e sur la photo interpr tation IQBR M thode visuelle Il est possible de recueillir les donn es visuellement pour les stations d chantillonnage tron ons Les proportions des composantes de la bande riveraine sont prises visuellement sur les deux rives et sur 100 m tres en amont de la station Cependant il faut consid rer que cette m thode a ses limites dans l valuation des conditions de lhabitat riverain Lors de la phase de tests sur le terrain il a t constat la difficult d observation surtout en ce qui concerne les cours d eau de t te de bassin qui sont pour la plupart tr s encaiss et pr sentant une faible homog n it compliquant la mise en place de tron ons homog ne comme pr conis dans la m thode Le calcul de PIQBR est parfois peu op rationnel sur le terrain car La m thode est adapt e au grands cours d eau La d limitation des tron ons est difficile sur le terrain Et l acc s est parfois difficile voire impossible IQBR M thode photo interpr tation L valuation des conditions
19. de conservation d un habitat naturel sera consid r comme favorable lorsque art 1 de la DHFF son aire de r partition naturelle ainsi que les superficies qu il couvre au sein de cette aire sont stables ou en extension la structure et le fonctionnement sp cifiques n cessaires son maintien long terme existent et sont susceptibles de perdurer dans un avenir pr visible l tat de conservation des esp ces qui lui sont typiques est favorable La d finition cit e ci dessus est applicable l chelle d un domaine biog ographique mais n est pas directement utilisable l chelle locale site Natura 2000 Comme pour la r flexion men e au MNHN sur les habitats forestiers Carnino 2009 ainsi que tous les autres grands types d habitats nous retiendrons les grandes lignes de cette d finition en ne conservant que ce qui s adapte l chelle d un site Ainsi l volution de Paire de r partition naturelle des habitats valu e uniquement grande chelle ne sera donc pas prise en compte Nous valuerons donc la structure et le fonctionnement de l habitat les alt rations ou subit et les volutions de sa q surface au sein du site qui sont les grands param tres retenus dans les diff rentes m thodes d j mises en place L tat de conservation r sulte de la comparaison entre l tat observ et un tat favorable th orique tat souhait Cette appr
20. de l habitat riverain est r alis e l aide de photos a riennes sur l ensemble d un bassin versant Cette m thode permet une valuation des conditions de lhabitat riverain Il est donc pr conis ici de r aliser une approche par photo interpr tation l aide d un logiciel SIG Cependant une v rification sur le 30 terrain est vivement conseill e car certaines entit s sont difficilement interpr tables par photo interpr tation Il avait t propos de coupler ces relev s aux donn es issues du projet SYRAH CE mais cela est impossible pour linstant cause de l absence d information sur ce projet Les tests r alis s sur le terrain vont devoir tre compar aux donn es du programme SYRAH CE pour tester leur redondance De plus des tests compl mentaires vont devoir tre effectu s sur les habitats de t te de bassin afin d adapter la m thode ces conditions particuli res Pour le moment nous ne pouvons pas proposer un indicateur fiable pour tous les habitats concern es ici Nous ne retiendrons donc pas cet indicateur pour cette premi re version de la m thode 4 2 1 3 Diagnostic du fonctionnement de l hydrosyst me P cheur 2008 A P cheur 2008 propose une m thodologie pour lP valuation des milieux alluviaux qui englobe une partie diagnostic du fonctionnement de l cosyst me aquatique Ce protocole r pond aux besoins exprim s par R serve naturelle de France RN
21. des lits majeurs La troisi me dimension prise en compte concerne les liens verticaux entre les eaux superficielles et souterraines ces trois axes s ajoute la dimension temporelle correspondant au cycle hydrologique naturel de l hydrosyst me Figure 5 Les cours d eau sont les exutoires des bassins C est au sein de ce bassin versant que s labore la qualit de l eau et que se mettent en place les caract ristiques du d bit instantan et du r gime hydrologique g n ral 12 changes longtutinaeux amom aval Ba de mati re Ger el organismes changes y ansversaux A de surface f 7 cours d eau plaine afbtaabe changes verticaux s d eau nappe souterraine Figure 5 Les quatre dimensions des hydrosyst mes Pottier N modifi d apr s Amoros et Petts 1993 L ensemble des caract ristiques fonctionnelles de l hydrosyst me d pend de P cor gion Wasson 1994 caract ris e par son climat et sa g ologie Le concept de continuit fluviale River Continuum Concept fait le constat d une continuit amont aval via le transfert d eau d o une organisation hi rarchique du r seau hydrographique Outre cette continuit les auteurs du concept Vannote et al 1980 montrent qu un relais trophique existe entre l amont et Paval L hypoth se des perturbations interm diaires Connell 1978 correspond la constatation que des perturbations d intens
22. disponibilit des tableaux synth tiques des syntaxon inf rieurs dans le cadre de la d clinaison du Prodrome de v g tation ainsi que l int sration de nouvelles donn es dans le cadre de la campagne de terrain de 2013 nous permettra de d velopper cette proposition d indicateur En attendant nous ne pouvons pour le moment proposer de listes op rationnelles Esp ces rnd rales x La mise en place d une liste d esp ces rud rales semble particuli rement int ressante en ce qui concerne les habitats humides rivulaires car elle couple nitrophilie eutrophisation et marqueur e perturbation crues Toutefois la d finition de cette notion de rud ralit n est pas encore de perturbati Toutefois la d finition de cette notion de rud ralit n est p 37 tr s claire et sans ambigu t ce qui rend la r alisation de listes compliqu e par des experts d autant qu il faut prendre en compte plusieurs traits d histoire de vie De plus ces habitats soumis au crues pr sentent une concentration plus ou moins forte d esp ces pionni res rud rales qui recolonise le substrat r guli rement Leur pr sence fait partie de la dynamique de l habitat et ne peut donc pas tre int or e dans un indicateur de mauvais fonctionnement de l habitat Ce peut donc pas t t or e d dicateur d fonct t de l habitat Cet indicateur a t rejet au profit d autres listes plus faciles laborer et standardis
23. du milieu aquatique En plus de jouer un r le de filtre entre le milieu terrestre et aquatique la bande riveraine assure diverses fonctions cologiques comme la r tention des s diments et des nutriments Saint 29 Jacques et ai 1998 la r gulation des d bits et de la temp rature maintien de la concentration en oxyg ne dissous Parkyn 2004 et Saint Jacques et ai 1998 De plus elle permet l apport de liti re et de d bris organiques ligneux source allochtone et la cr ation d habitats riverains n cessaires au maintien de la biodiversit terrestre et aquatique oiseaux mammif res amphibiens insectes aquatiques et poissons Parkyn 2004 En r sum les bandes riveraines Sieg ZE SH permettent de r duire le potentiel d eutrophisation des cours d eau particuli rement lorsqu un bassin versant est affect par la pollution d origine diffuse effet cumulatif de la pollution provenant de l ensemble du territoire Une connaissance approfondie de l tat des bandes riveraines l chelle du bassin versant permet d identifier les secteurs des cours d eau vuln rables Le Minist re du D veloppement Durable de l Environnement et des Parcs du Qu bec MDDEP a d velopp un outil d valuation simple et efficace afin d valuer l tat des berges l Indice de Qualit de la Bande Riveraine IQBR Saint Jacques et ai 1998 La qualit des berges est un facteur important
24. envahissantes peut perturber fortement en recouvrant la v g tation pr sente sur l habitat consid r Ainsi les habitats alpins arbustifs de transition Habitats ripicoles alpins code UE 3230 et 3240 peuvent se retrouver touff s par la pr sence de ces esp ces Il va donc tre important d avoir une surveillance plus particuli re pour ces habitats sensibles et moins soumis aux crues Le suivi des esp ces exotiques envahissantes fait partie int grante de l valuation des habitats car leur pr sence peut induire une perturbation de tout le fonctionnement de l cosyst me et une concurrence avec les autres esp ces En lien avec le FCBN et les CBN une premi re liste 40 d esp ces envahissantes a t propos e qui devra tre adapt e aux diff rents habitats Annexe 4 L op rationnalit de la m thode et sa reproductibilit sont tr s importantes il sera donc demand Putilisateur final un relev du pourcentage de recouvrement en fonction de la surface v g talis e pour la liste des esp ces exotiques envahissante La probl matique des esp ces exotiques envahissantes est difficile appr hender car il n est pas simple de savoir dans quelle mesure leur pr sence interf re avec la qualit de l habitat De plus son valuation l chelle de l habitat n est pas op rationnelle pour les rives de cours d eau o le transport des graines est facilit par les phases d inondations
25. et Profondeur de la nappe s croisement avec des donn es p dologiques FLUX LIQUIDES Evolution du d bit d tiage Battement de la nappe Evaluation de l amplitude du battement pi zom trique Evolution et s culaire de la charge de fond ou volution Charge de fond du profil en long Charge en suspension MES Evolution de la charge en suspension Flux de mati re organique Quantit de macro restes naturels Grands migrateurs piscicoles l chelle du Evolution des possibilit s d acc s pour poissons bassin versant migrateurs Surface RN gt 1 000ha RN repr sente moins de 50 du secteur fonctionnel Connexions biologiques locales s SSC En RN connect es secteur fonctionnel par au moins 2 c t s Secteur fonctionnel connect au reste du cours d eau 4IMIQUE PHYSICO CI CONNEXIONS BIOLOGIQUES 4 2 1 4 Dynamique hydromorbhologique V4 La hauteur de la v g tation peut tre propos e comme un indicateur renseionant sur la dynamique des crues de fa on indirecte Cet indicateur est bas sur des donn es observables et facilement quantifiables sur le terrain La hauteur et la ph nologie de certaines esp ces permet d identifier les diff rents stades de la v g tation dans la dynamique intra et inter habitat Le choix des esp ces a t r alis avec l aide des Conservatoire botaniques nationaux Trois esp ces ont t retenues Le peuplier noir Populus nigra e
26. fait des habitats perm ables implantation d un certain nombre d esp ces exotiques envahissantes Bensettiti e al coord 2002 Ces esp ces sont pr sentes dans la majeure partie des habitats rivulaires m diterran ens et en plus faible proportion dans les habitats alpins mais leur abondance est nettement plus visible lors des phases de r g n ration des habitats pionniers Tous les habitats de faibles altitudes observ s sur le terrain pr sentent des esp ces introduites voire envahissantes mais ces milieux subissent des crues r guli res qui emportent une partie de la v g tation et limitent ainsi la comp tition intersp cifique Cependant le milieu tant ouvert la colonisation si les crues deviennent insuffisantes de nombreuses esp ces d autres formations s installent nombreuses prairiales chapp es de cultures et jardins esp ces exotiques envahissantes La plupart des unit s sont notamment fortement envahies par le Buddleja Buddleja davidii Franch photo 3 et dans une moindre mesure la Renou du Japon Reynoutria japonica Houtt la Balsamine de l Himalaya Viry D borah Impatiens glandulifera Royle et le Solidage g ant amp y ge g Photo 3 Buddleja davidii Franch esp ce exotique envahissante de Phabitat UE 3250 S olidago ggantea Aiton subsp Gigantea etant plus limit aux zones ombrag es et bien humides Le d veloppement rapide et recouvrant des esp ces exotiques
27. fragmentation de ces habitats Aucun outil universel n a pour le moment t mis en place pour quantifier la fragmentation des habitats il existe cependant des outils SIG permettant de faire une premi re analyse et un suivi dans le temps Il est possible d utiliser la base de donn es R f rentiel des Obstacles Ecoulement ROE qui a t propos par l Onema et ses partenaires Cemagref CNRS agences de l eau minist re charg de l cologie mais galement les donn es hydrologiques du Syst me d information sur Peau SIE afin de recenser les obstacles pr sents sur les cours d eau en France m tropolitaine Il faudrait recouper la base ROE avec la gestion de l eau pratiqu e sur chaque ouvrage p riodicit des l chers de barrage pour en tirer des informations sur le r gime de crues en amont d un site par exemple De la m me mani re que pour la surface un constat instantan absolu est assez difficile tablir pour ces habitats Il est pr f rable de renseigner la tendance de l volution du morcellement qui sera compl mentaire de l tude de l volution de la surface La tendance permet d viter la question des seuils trop arbitraires Nous pr conisons donc de ne pas renseigner la fragmentation par l interm diaire d un indicateur mais de d tailler les causes de r gression de l habitat dans le param tre surface de l habitat Nous avons donc choisi de ne pas rete
28. m thode en leur attribuant un bonus dans le syst me d valuation que nous proposons Ainsi la pr sence de certaines esp ces ou groupe d esp ces indicatrices augmenterait la note de l valuation mais leur absence ne H H 3 pourra entrainer de d valorisation de la note 4 3 Alt ration Les activit s humaines sont l origine de la r gression des milieux humides L urbanisation le d veloppement d infrastructures et d autres am nagements lourds se traduisent par la disparition de nombreux mileux humides Certaines activit s ont des effets plus progressifs ou plus complexes perturbation de Palimentation en eau des milieux cause des quipements fluviaux drainage finalit agricole introduction d esp ces exotiques envahissantes Bien d autres menaces p sent sur les milieux humides parfois sans que l on en per oive la port e comme la pollution des eaux ou le r chauffement climatique Ci dessous sont pr sent es les atteintes principales les plus dommageables pour l tat de conservation des habitats humides et aquatiques Figure 13 6 http rhomeo espaces naturels fr accueil 42 D prise et boisement Am nagement des de terres agricoles cours d eau Esp ces exotiques Extraction de envahissantes mat riaux Urbanisation Am nagement portuaire Pr l vement d eau Intensification de l aquaculture Pollution industrielle Figure 13 Les
29. m thode est galement sa simplicit d utilisation En effet nous avons fait le choix d indicateurs simples o il est possible d utiliser des donn es faciles recueillir pour r pondre l valuation de l tat de conservation afin de la rendre accessible au plus grand nombre Il reste videmment possible d utiliser des donn es plus complexes afin de remplir la grille d analyse Il existe bien videmment encore des questions auxquelles nous ne pouvons pas apporter de r ponses dans imm diat Parfois par manque de donn es notamment en ce qui concerne les indicateurs issus de programme et projet en cours mais aussi pour calibrer plus finement les indicateur pour les habitats alpins de plus haute altitude il est imp ratif de r colter plus de donn es au cours de l ann e 2013 afin de pouvoir valider de mani re robuste ces crit res Mais il subsiste galement certaines questions qui n cessitent des r flexions et exp rimentations notamment pour r pondre aux questions des unit s d chantillonnage cf 5 1 Unit d chantillonnage au sein des sites par exemple Les perspectives des travaux mener au cours de l ann e 2013 sont essentiellement l am lioration et la finalisation de la m thode Cette tude abouti une premi re version de la m thode qui vise tre am lior e et voluer gr ce aux retours d exp rience des professionnels l augmentation des donn
30. ne pr sente plus cette esp ce nous avons donc rajout une troisi me esp ce pour l valuation en rajoutant la pr sence d Achnatherum calamagrostis comme indicateur d un La Calamagrostide argent e Achnatherum calamagrostis s installe pr f rentiellement sur les sols pauvres en terre fine et r serve en eau r duite Cette esp ce pionni re est fr quente sur les terrains calcaires instables C est une esp ce x rophile que Pon observe dans un grand quart sud est de la France Figure 12 Comme le peuplier pour les habitats alpins cette esp ce est syst matiquement associ e l habitat Glaucium flavum en ce qui concerne les stades dynamiques les plus volu s Son apparition est un bon marqueur du passage vers une formation plus x rophile de pelouse Au contraire du M lilot blanc seule sa pr sence nous renseigne sur la dynamique de lhabitat Ici il sera demand l utilisateur de relever la hauteur et la ph nologie du M lilot blanc et la pr sence du Calamagrostide argent e sur un transect perpendiculaire au cours d eau Comme pour le peuplier un syst me de bar me est mis en place afin d identifier les diff rents stades dynamiques de lhabitat et de l valuer dans son ensemble Tableau 9 Be ae owce w Zsnglbensr mme tte Lf Besse Dagje ge Mariage rire Le ouest BB erefre Cane gn cour d eiekegmen Figure 12 Aire de r partition d Achnatherum calamagrostis Sourc
31. offre donc pas autant de protection contre l rosion R gularisation de la temp rature de l eau Les cimes des arbres qui surplombent les plans d eau r duisent la quantit de radiations solaires entrant dans l eau et par cons quent diminuent les fluctuations de temp rature Cette r gulation de la temp rature de l eau est b n fique pour la faune aquatique car elle peut augmenter le pourcentage de saturation en oxyg ne dissous r duire les maximums des temp ratures estivales et augmenter les minimums des temp ratures hivernales R duction de l vapotranspiration Dans une bande riveraine bois e le couvert et la liti re foresti re r duisent l vapotranspiration L humidit permet une plus grande coh sion entre les particules du sol alors qu une faible teneur en eau les rend plus facilement d tachables et transportables Les microorganismes se d veloppent davantage en milieu humide ce qui acc l re la d composition de la mati re organique et les cycles de min ralisation de l azote nitrification et d nitrification l ment essentiel la croissance des v g taux Limitation de la productivit autochtone des plans d eau L absorption directe des nitrates et du phosphore par la v g tation de la bande riveraine ainsi que la transformation des nitrates en azote gazeux par les processus de d nitrification jouent un r le important dans l limination des exc
32. permet l identification et la quantification des am nagements et usages susceptibles d impacter directement ou indirectement le cours d eau l chelle du tron on g omorphologique 1 25 000 l analyse plus fine des pressions permet une description des l ments l origine des possibles alt rations Syrah permet de r aliser des repr sentations cartographiques Il permet aussi le calcul d indicateurs de pression pour des comparaisons de l intensit des pressions et des risques li s l usage Cet ensemble de cartes sera accompagn d un guide d interpr tation 1 Il permettra en fonction du secteur g ographique et d une typologie des cours d eau fran ais d interpr ter la base de donn es et de d finir si linformation mise en vidence par Syrah identifie un risque d alt ration du cours d eau ou si elle traduit la typologie naturelle du cours d eau Cependant certaines alt rations non identifiables pr cis ment par cartographie colmatage incision etc n cessitent des investigations de terrain pour v rifier ces donn es L interpr tation des indicateurs permet de donner une image du risque d alt ration un moment donn Certaines volutions peuvent tre tr s rapides comme la rectification d un cours d eau tandis que d autres le sont beaucoup moins comme le changement de pratiques culturales la cr ation de grands ouvrages de stockage etc Les donn es Syrah ser
33. plus pionnier au plus volu nous proposons d indiquer les tendances bas es sur la potentialit de pr sence de l habitat chter et at 2012 Ainsi un banc de galet sur un site sera attribu cet habitat et c est sur ce constat que nous baserons notre comparaison Nous proposons donc une d marche bas e sur l observation des tendances d volution des surfaces pr sentant les caract ristiques physiques propices cet habitat Bien entendu cette proposition est pr f r e pour les grands sites englobant un grand lin aire de cours d eau Pour les sites plus modestes ou sur ceux ne pr sentant qu une faible proportion de cet habitat il est recommand d effectuer cette comparaison sur les surfaces r elles Les habitats de rivi res alpines Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e Code UE 3220 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Safx elaeagnos Code UE 3240 pr sentent galement de faible surface et sont tr s souvent retrouv s sous forme de lin aires parall les au cours d eau L estimation de surface s av re compliqu e si nous nous attachons attribuer une surface pour chaque habitat L valuation de surface ne pourra pas se faire uniquement sur l habitat polygone mais sur l cocomplexe afin de prendre en compte la dynamique naturelle Afin de pallier ce probl me de fluctuation naturelle il a t propos de r aliser des relev s une chell
34. propos dans la m thode d valuation de l tat de conservation des habitats agropastoraux Maciejewski 2012 nous demanderons aux utilisateurs d estimer la dynamique des esp ces exotiques envahissantes v g tales au niveau du site Cette estimation permettra de compl ter l indicateur mais ne rentrera pas dans le syst me de notation renseignement compl mentaire bas sur de lavis d expert Fonctionnement g n ral capacit de r silience de l habitat Pr sence d esp ces exotiques envahissante 4 2 3 2 Pr sence d autres groupes taxonomiques L Les indicateurs de composition sp cifique faunistique retenus lors de la phase bibliographique taient exclusivement bas s sur les donn es issues de la DCE Cependant le choix des habitats 41 rivulaires pour cette premi re version ainsi que le manque de donn es nous contraints modifier ce crit re et les indicateurs associ s l heure actuelle aucune m thode pragmatique et simple d utilisation n est propos e mais il est possible aux gestionnaires d inclure dans la m thode des indicateurs sur la faune s ils poss dent les connaissances n cessaires pour leur utilisation et leur interpr tation Diff rentes pistes existent ce Jour pour valuer l tat de conservation des milieux alluviaux et humides bas es sur la mise en place d indicateurs faunistiques Dans le cadre du programme RhoM o plusieurs tudes on
35. r colt assez de donn es afin de calibrer les indicateurs de mani re satisfaisante Les indicateurs s lectionn s dans ce document ont t jug s suffisamment pertinente et coh rents pour faire partie de la m thode par rapport aux connaissances actuelles concernant l cologie des milieux tudi s La prochaine r colte de donn es pr vue au cours de l ann e 2013 nous permettra de pallier certaines lacunes et surtout de revoir les bar mes de notation par indicateur 22 4 R sultats Pour chaque habitat nous valuons les volutions de sa surface au sein du site sa structure son fonctionnement et les alt rations qu il subit ce sont les grands param tres retenus dans les diff rentes m thodes d j mises en place Carnino 2009 Lepareur 2011 Goff 2011 Maciejewski 2012 Afin de bien d tailler la d marche nous pr senterons dans les r sultats les indicateurs retenus ainsi que ceux cart s faute de donn es exploitables ou n apportant rien l valuation Dans un esprit d harmonisation nous avons conserv le syst me de l gende de la m thode pour les habitats agropastoraux Indicateur non retenu O XxX Indicateurs cart manque de donn es exploitable et ou redondant avec un autre indicateur Chaque choix est motiv Pour les indicateurs retenus un tableau synth tique pr sentera les valeurs seuils fix es avec un d grad de couleur du vert au rouge du bon au mauva
36. relationnel d audit de l hydromorphologie des cours d eau SYRAH CE un outil multi chelles d aide la d cision pour la gestion des cours d eau Ing nieries Pan Agriculture gt Territoires n 50 p 77 80 CHAURAND J 2010 Modalit s de suivi et d valuation des Sch mas R gionaux de Coh rence cologique Rapport de stage septembre 2010 UMR TETIS Cemagref 150p annexes CLAUDE J TISSOT B MAZUEZ C VIONNET G SARTHOU J P amp CHANAL EF 2012 Dragnostic cologique des principaux habitats de la R serve Naturelle Nationale du lac de Remoray 25 par la m thode Syrph the Net Les amis de la r serve naturelle du lac de Remoray Labergement Sainte Marie 44 p et annexes 61 CL MENT B et TOUFFET J 1988 Typologie et diagnostic phyto cologique des zones humides de Bretagne Cofloques phytosociologiques XV Phytosociologie et conservation de la nature A Strasbourg 1987 317 347 CONNELL J H 1978 Diversity in tropical rain forests and coral reefs Sczence 199 1302 1310 CONSEIL DE LA CEE 1992 Directive 92 43 CEE du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages Derni re modification directive 2006 105 CE du Conseil du 20 novembre 2006 publie au JO UE du 20 12 2006 CONSEIL DE LA CEE 1979 Directive 79 409 CEE du Conseil du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages Derni re modification dire
37. saules Stade de transition 3230x3240 100 lt h lt 150 i Recouvrement des saules arbustifs important Stade pionnier 3240 150 lt h lt 200 D veloppement de la strate arbor e Inondation peu importante Stade volu 3240 h gt 200 Apparition de Hippophae rhamnoides L argousier Le m lilot blanc est une esp ce caract ristique de l habitat Rivi res permanentes m diterran ennes G aucium flavum Bensettiti et al coord 2002 Comme le peuplier noir pr c demment l aire de r partition de cette esp ce englobe tout le territoire concern par l habitat Figure 11 Cette esp ce est facilement identifiable sur le terrain et pr sente une cologie particuli re avec une ph nologie assez tardive qui ne permet pas sa floraison entre deux crues 33 dans un syst me non perturb tat souhait La pr sente de cette esp ce en fleur en p riode estival permet d indiquer que lhabitat o est pr sente Figure 11 Aire de r partition de Melilotus albus Source Tela botanica 2009 stade volu de l habitat l esp ce n a pas subis une crue d capante l ann e en cours Dans cet habitat qui pr sente plusieurs stades d volution du plus pionnier au plus sec cette esp ce est un bon descripteur de ces diff rents stades Nous pourrons ainsi identifier les diff rents stades volutifs de habitat afin de l valuer dans son int gralit Cependant le stade le plus sec
38. 10 amp Langon et al 2008 Le caract re pionnier permanent de ces communaut s d pend de int grit du syst me hydrologique Le substrat est constitu de galets avec plus ou moins de graviers sables et limons les l ments grossiers tant toujours largement majoritaires par rapport aux l ments fins La nappe alluviale est proche de la surface et le milieu subit des crues r guli res qui emportent une partie de la v g tation et limitent ainsi la comp tition intersp cifique Cet habitat est une formation typiquement ouverte tr s faible recouvrement v g tal de quelques 20 les esp ces caract ristiques tant en g n ral tr s espac es les unes des autres souvent repr sent es par un seul individu par unit ilot ou berge Cependant le milieu tant ouvert la colonisation si les crues deviennent insuffisantes de nombreuses esp ces d autres formations s installent La stabilisation des bancs de graviers li e au d veloppement de la v g tation de l habitat G aucium flavum am ne l tablissement de communaut s de pelouses Synth se des valeurs seuils retenus pour cet indicateur sur recommandations des experts tests non significatif revoir en 2013 Recouvrement de sol nu 4 2 3 Composition sp cifique 4 2 3 1 Listes d esp ces floristiques Pour la partie floristique de la m thode notre choix m thodologique a t la mise en place de listes d esp ces floristiqu
39. 5 km 19 105 25 km 22 80 Annexe 4 Fiche 4 Listes d esp ces floristiques D borah Viry MNHN SPN Virgile Noble CBN M diterran en J r my Van Es CBN A pin Pour la partie floristique de la m thode notre choix m thodologique a t la mise en place de listes d esp ces floristiques dont la pr sence ou absence relever est marqueur de facteurs de l environnement conditions cologiques ou pratiques de gestion Certaines listes peuvent tre nationales mais une majorit doit tre d clin e r gionalement afin de prendre en compte les sp cificit s locales La m thode valuation doit tre standardis e au niveau fran ais cest pourquoi les m thodes d laboration des listes doivent elles aussi tre standardis es Exemple de listes mises en place suite la phase de terrain 2012 avec l aide de J r mie Van Es CBN Alpin Virgile Noble et Henri Michaud CBN m diterran en Tableaux II Il et IV Tableau IT Listes d esp ce eutrophiles pour Phabitat Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e Code UE 3230 CD NOM NOM _VALIDE TAXREF Indice de niveau trophique 132061 Ballota nigra subsp meridionalis B g 114658 Polygonum aviculare L 90681 Chenopodium album L Tableau III Listes d esp ce eutrophiles pour les habitats Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Myricaria germanica et Rivi res alpines avec v g tation ripicol
40. F Cette m thode propose des indicateurs par type de milieux milieux alluviaux for ts bois tendre qui sont bas s sur des relev s de terrain Cette proposition de m thode d valuation repose sur des indicateurs quantitatifs avec des valeurs mesurables sur le terrain et sur des indicateurs qualitatifs bas s sur lavis d expert En ce qui concerne les milieux aquatiques elle propose une valuation des milieux bas s sur quatre grands param tres Tableau 7 Plus liquides Flux solides Qualit physico chimique Connexions biologiques Cette m thode est tr s int grative de toutes les composantes de l cosyst me aquatique et s attache inclure son valuation tous les habitats qui composent ces milieux Cette chelle semble pertinente dans le cadre des habitats dynamiques cependant notre m thode se veut simple et pragmatique et ne peut donc pas s appuyer sur des manipulations qui demandent une certaine technicit et du mat riels parfois couteux Pour cette raison cette m thode n a pas t retenue mais il peut tre int ressant de voir sa r ponse en comparaison avec la m thode globale propos e sur le terrain 31 Tableau 7 Tableau d valuation de la m thode RNE P cheur 2008 CRITERES INDICATEURS PARAMETRES A MESURER Evaluation de la surface d alluvion non v g talis e Inondation Evolution du r gime des crues TENT Evaluation du niveau pi zom trique semi permanent
41. Il sera demand l utilisateur final un relev des esp ces en pr sence absence pour la liste d esp ces eutrophiles P chelle du polygone unit de base des relev s Un probl me se pose pour lhabitat Rivi res des berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Code UE 3270 qui est par d finition eutrophe il a donc t propos de se concentrer sur le recouvrement de Bzdens frondosa Cependant cette esp ce est une esp ce invasive mais galement une esp ce caract ristique de l habitat ce qui risque de poser des soucis d interpr tation La liste compl te par habitat est retrouv e en Annexe 4 Synth se des valeurs seuils retenus pour cet indicateur sur recommandations des experts tests non significatif revoir en 2013 Habitat Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e Code UE 3230 Pr sence d esp ces eutrophiles 39 Habitats Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Myricaria germanica et Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Aalt elaeagnos Code UE 3230 et 3240 Habitat Rivi res permanentes m diterran ennes G aucium flavum Code UE 3250 Pr sence d esp ces eutrophiles Pr sence d esb ces exotiques envahissantes v Les habitats rivulaires sont soumis de nombreuses perturbations naturelles qui permettent leur maintien dynamique Cependant cette caract ristique en
42. R du Luberon CBN M diterran en CBN Alpin la r colte des donn es permis de confronter les indicateurs la r alit du terrain et de relever toutes les informations n cessaires la mise en place pertinence choix et calibrage des indicateurs lors de la phase d analyse des donn es La distribution des points du R seau de contr le et de surveillance RCS et R seau de contr le op rationnel RCO r seaux de mesure dans le cadre de la DCE nous a permis de r aliser une premi re s lection des points de relev s pour notre phase de terrain Afin de ne pas perdre de vue notre id e de lien entre les deux directives nous avons tenus r aliser des relev s phytosociologiques aux abords des stations DCE o la qualit chimique physique et biologique de l eau a t mesur e 19 3 2 2 Protocole Nous avons r alis la phase de terrain en collaboration avec les CBN M diterran en et Alpin ainsi que le PNR du Luberon durant P t 2012 Figure 9 Georges Guende PNR du Luberon FR9312003 La Durance le 20 ao t Virgile Noble et Henri Michaud CBN M diterran en FR9312003 La Durance le 21 et le 23 ao t Laurence Foucaut ODEPP FR9301533 L Asse le 27 ao t J r mie Van Es CBN Alpin FR9312003 La Durance le 28 et 29 ao t et FR9301519 Le Buech le 30 et 31 ao t Figure 9 Sites de r coltes de donn es t 2012 L objectif ta
43. TE 18 PS e ee E E E AEAEE E OR 19 ale O e ES E E E ET A EN E N AAE 19 PO A E 20 E 22 3 3 1 ADO EAP EE 22 RS AS EE 23 4k Surce EE ea one ee eee E a ee SE 4 1 1 Surface couverte V4 A E EE E EE 23 4 1 2 Morcellement Fragmentation E 26 4 1 3 Variabilit de l habitat et dynamique naturelle LE Se e EE EIERE ee 28 42l FONCTION EC SR en te 28 4 2 1 1 Projet SYRAH CE et CarHyCE Le 28 4 2 1 2 Indice de la Qualit de la Bande Riveraine IOBR D nes 29 4 2 1 3 Diagnostic du fonctionnement de l hydrosyst me P cheur 2008 nn 31 4 2 1 4 Dynamique bydromorbhologique A 92 4 2 2 Couverture du sol Recouvrement sol nu VA 35 AN COMIDOS HO D CO ed de 36 DO 36 4 2 3 2 Pr sence d autres groupes taxonomiques d E 41 AO aa na nat D de tie DR et et 42 ASe e he Ce a a On aan a a a ta Cet 44 EE Ae bebe 45 MR DICO N E E A E A E E E 46 Cl GE 49 SEN Ree EE 49 52 Plaid eeM anlon e Sn RS NAN nn sn dti 50 5 2 Methode d valuition 2 E 50 0s Ee Ee 25 Te EE 56 S CONCISO E 58 beer ee 60 DA D AUD 2 ARE EERE ET AA EE EE A EE EAEE E AEAEE EOE E AEA E EAE TA 69 Pr ambule fin de r pondre aux engagements internationaux l Union europ enne a fait de la protection des habitats et des esp ces naturels une pr occupation majeure de sa politique environnementale Deux directives europ ennes les directives Oiseaux 79 409 CEE et Habitats Faune Flore 92 43 CEE DHFF ont t fondatrices d un r seau
44. abitats d int r t communautaire dans les sites Natura 2000 Une r flexion s est engag e depuis 2008 au sein du SPN afin de mettre en place des m thodes d valuation de l tat de conservation par grand type d habitat Apr s la parution des m thodes d valuation des habitats forestiers Carnino 2009 des habitats marins Lepareur 2011 des habitats dunaires non bois s de la fa ade atlantique Goff 2011 et des habitats agropastoraux Maciejewski 2012 la r flexion se poursuit pour les habitats humides et aquatiques Ce premier document r sume la r flexion et la d marche qui ont amen l laboration de la m thode pour valuer l tat de conservation des habitats humides et aquatiques avec en premier volet les habitats rivulaire alpins et m diterran en Cette m thode repose sur des crit res et indicateurs qualitatifs ou quantitatifs simples et en nombres restreint Plusieurs indicateurs ont ainsi t s lectionn s apr s 2 e H a 2 p PEA avoir t test s lors d une campagne de relev s sur le terrain et leur modalit d apphcanon a t pr cis e afin d valuer la structure et du fonctionnement de l habitat et les atteintes pouvant avoir un impact important Cette tude a abouti une premi re version de la m thode qui vise tre am lior e et voluer gr ce aux retours d exp rience des professionnels l augmentation des donn es disponibles mais galement partir des avan
45. ais du projet SYst me Relationnel d Audit de l Hydromorphologie des Cours d Eau SYRAHCE a t mandat par le MEDDTL pour r aliser un syst me d audit fonctionnel des alt rations hydromorphologiques sur l ensemble du territoire fran ais Les premi res approches de caract risation de l tat hydromorphologique d crivaient principalement les alt rations Progressivement nous nous sommes int ress s l origine des alt rations et donc l analyse des pressions Cette nouvelle approche des milieux naturels l arriv e de nouvelles technologies et notamment l ensemble des outils et des m thodes permettant la repr sentation l analyse et lint oration de donn es g ographiques et la prise en compte de l exp rience des premiers outils ont permis depuis 2006 le d veloppement de SYRAH par le Cemasref avec le concours des agences de l eau Il est actuellement en cours de P H g mise au point et de g n ralisation Il sera r ellement op rationnel en 2012 Les principes de l audit hydromorphologique ont t tablis et valid s hi rarchie embo t e pression alt rations aux chelles bassin versant et tron ons approche et valuation par l analyse de risques filtre hi rarchique audit des processus flux liquides flux solides formes r sultantes privil gier les donn es de type SIG dont la couverture est nationale et dont les informations sont homog nes l ch
46. argeur profondeur et d bit pente de la ligne d eau faci s d coulement granulom trie substrats organiques colmatage nature des mat riaux constitutifs des berges et pr sence d habitats caract ristiques stratification type et paisseur de ripisylve continuit s longitudinale et lat rale L int gration de cet outil dans la m thode n a pas t retenue pour cette premi re version suite au retard de parution Nous tudierons son utilisation lors de sa parution Cependant m me si les m thodes de SYRAH CE et CarHyCE ne peuvent tre utilis es dans leur ensemble il para t pertinent de voir dans quelle mesure les donn es utilis es pour identifier les risques peuvent nous aider renseigner les indicateurs d alt rations 4 2 1 2 Indice de la Qualit de la Bande Riveraine IQBR L Les berges d un cours d eau ou bande riveraine jouent un r le important sur la qualit du cours d eau lui m me En effet la composition v g tale des berges le type de sol et la pente sont des facteurs qui ont pour effet d am liorer ou de diminuer la qualit de l eau et de cosyst me aquatique Une berge compos e de diff rentes strates de v g tation arbres arbustes et herbac es joue le r le de zone tampon contre le ruissellement et de stabilisation des berges contre l rosion l inverse une berge d nud e de v g tation devient une source de perturbation affectant lint orit
47. assification Louvel et 4 2013 La classification fine est essentiellement bas e sur une typologie phytosociologique 13 Pour la DHFF les habitats de l annexe I ont t extraits de CORINE Biotopes avec un syst me de codification compl mentaire dans le manuel d interpr tation des habitats d int r t communautaire EUR 15 devenue depuis EUR 27 European Commission 2007 Avec la r daction des cahiers d habitats humides Bensettiti ef al coofd 2002 la France a pr cis la description des habitats du manuel europ en en int grant des aspects de gestion Les diff rents habitats g n riques ont t d clin s en habitats l mentaires pour mieux tenir compte de la diversit qui peut exister au sein d un m me habitat g n rique 2 2 2 Habitats concern s par l tude Le but est de mettre en place une m thode pour tous les habitats humides et aquatiques ce qui correspond l ensemble des habitats pr sents dans les cahiers d habitats humides Bensettiti et al coord 2002 N anmoins il existe une telle diversit d habitat qu une seule m thode ne peut tre mise en place pour tous les habitats r unis Dans le cadre de la convention avec PONEMA il nous a paru int ressant de commencer par les habitats aquatiques d eaux courantes et d eaux staonantes afin de valoriser les connaissances et les donn es existantes Notre tude porte dans un premier temps sur les habitats d eaux courantes lignes b
48. c es dans le domaine de la recherche en cologie de la conservation
49. ctive 2006 105 CE du Conseil du 20 novembre 2006 publie au JO UE du 20 12 2006 DALE V H amp BEYELER S C 2001 Challenges in the development and use of ecological indicators Ecological Indicators n 1 p 3 10 DEVILLERS P DEVILLERS TERSCHUREN J LEDANT J P et coll 1991 CORINE biotopes manual Habitats of the European Community Data specifications Part 2 EUR 12587 3 EN European Commission Luxembourg 300 p DIRECTIVE 2000 60 CE du Parlement et du Conseil tablissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l eau 32000L0060 adopt e le 23 octobre 2000 JO du 22 d cembre 2000 p 1 73 DUSSART B 1992 Limnologie L tude des eaux courantes continentales 2 d Gauthier Villars Paris 681p DUVIVIER 1990 R ponses bio cologiques d cosyst mes perturb s dans des secteurs am nag s en milieu m diterran en Th se Marseille 396 p DYNESIUS M NILSSON C 1994 Fragmentation and flow regulation of river systems in the northern third of the world Science 266 753 762 ELLENBERG H 1988 Vegetation Ecology of Central Europe Cambridge University Press 4e edition 731p EUFORGEN 2009 Distribution map of Black poplar Populus nigra L en ligne http www euforgen org 62 EUROPEAN COMMISSION 2007 Interpretation manual of European Union habitats EUR 27 European Commission DG Environment 142 p EVANS D amp ARVELA M 2011 Assessment and repo
50. cun des tron ons permettrait de r pondre aux deux attentes en identifiant rapidement les zones les plus d grad es et la cause des d gradations Une premi re proposition graphique avec la mise en place de diagrammes en toile ou radars qui pr sentent l avantage de placer sur un m me graphique des variables diff rentes indicateurs et de mettre en vidence les disparit s entre celle ci Le rendu final pourrait se pr senter comme un ensemble de radar par zone de relev s Binnert 2012 avec trois niveaux d interpr tation la valeur 1 correspond la meilleure des modalit s en termes d tat de conservation la valeur 3 la moins bonne Figure 17 53 Ligneux bas non typiques 3 Ligneux bas iques sur buttes Ass chement Habitat d structur Pistes et sentiers Figure 17 Exemple d un radar repr sentant les notes de chaque indicateur tir des travaux de RNF Binnert 2012 La deuxi me proposition plus simple mettre en uvre serait une repr sentation cartographique des r sultats avec lattribution d une couleur par habitat valuer avec le principe du feu tricolore comme propos dans l valuation l chelle biog ographique Les couleurs refl teraient donc seulement l tat de la zone mais permettrait en un coup d il aux gestionnaires d identifier les zones les plus d grad e Cette proposition ne permet d identifier rapidement les d gradations mais son application est pl
51. de fa ons indirectes la qualit chimique de la masse d eau Figure 6 et Tableau 2 et 3 Habitat Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Salix elaeagnos 3240 Habitat Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e 3220 Niveau de hautes eau ALIKAZLISILEUIKLZUILILRALESILUIERZUIKIULEX PAPE AAA AA AAA 4 VUA M MVN fr A8 un UUU if y IUU TT JU JY V Niveau d igure 6 Dynamique et volution des habitats rivulaires d int r t communautaire D apr s Boyer e ion e Figure 6 Dy que et volution des habitat l d int r t t apr s Boyer 1998 et Allion et al 1998 15 Tableau 3 Les habitats rivulaires d int r t communautaire trait s dans cette tude Dynamique naturelle Eutrophisation 3230 Rivi res alpines avec 3240 Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e v g tation ripicole ligneuse v g tation ripicole ligneuse correspondent aux v g tations Myricaria germanica Salix elaeagnos sont des saulaies pionni res des bords de cours correspondent des formations install es pr f rentiellement sur d eau s installant sur des substrats ligneuses domin es par Myricaria des substrats grossiers Ces alluviaux r cents constitu s germanica ou accompagn par des saulaies sont soumises des crues d l ments grossiers pauvre en saules arbustif
52. de r f rence il est possible de produire des synth ses quelle que soit la source d information Ce syst me d information permet de mutualiser au niveau national ce qui tait jusqu pr sent parpill la fois en m tropole comme en outre mer et aussi bien pour la partie terrestre que pour la partie marine C est une contribution majeure pour la connaissance l expertise et l laboration de strat gies de conservation efficaces du patrimoine naturel En savoir plus http inpn mnhn fr Projet r alis dans le cadre d une convention ONEMA MNHN 2013 2015 tat de conservation des habitats aquatiques valuation de l int r t des donn es DCE et m thodologie de mise en uvre Partenariat 2012 Domaine Coordination et mise en uvre du SIE Action 11 Evaluation de l tat de conservation des habitats d int r t communautaire Chef de projet Farid Bensettiti bensettiti mnhn fr Charg e de mission D borah Viry dviry mnhn fr Relecture Farid Bensettiti Julien Touroult du MNHN SPN T l chargement http inpn mnhn fr telechargement documentation natura2000 evaluation R f rence du rapport conseill e VIRY D 2013 Etat de conservation des habitats humides et aquatiques d int r t communautaire M thode d valuation l chelle du site Rapport d tude Version 1 Avril 2013 Rapport SPN 2013 12 Service du patrimoine naturel Mus um National d Histoire Naturelle Offic
53. des BEE Estimation visuelle ou dire d expert du See gt 10 estimables en terme de Pabitats confondus pourcentage de la surface du site Tron ons surface impact e par les atteintes Somme des points des atteintes relev es 15 3 Somme des points des atteintes 20 relev es 4 48 Surface de l habitat Surface couverte Composition sp cifique Composition sp cifique Pr sence Alt rations 3220 exclusivement Listes par habitat annexe 4 5 chantillonnage 5 1 Unit d chantillonnage L unit d chantillonnage est l l ment sur lequel vont se porter les mesures des variables Dans notre tude l unit d chantillonnage sera donc le tron on Figure 15 et approche multi chelle les indicateurs porteront sur diff rents niveaux d int gration de lhabitat Notre m thode doit permettre l valuation l chelle du site celui ci correspondant donc la plus grande chelle de relev s Les diff rentes chelles sont reprises dans la Figure 15 Tee Ee LL Cours d eau LL Tron on LE LL Transect LL Polygone Figure 15 Proposition d chantillonnage des indicateurs suite au COPIL du 20 12 2012 Site Echelle d valuation globale pour un habitat consid r _ Tron on Unit d chantillonnage permettant le calcul de surface par habitat et la proportion des diff rents stades dyna
54. e Tela botanica 2012 34 Tableau 9 Stade dynamique en fonction de la hauteur et de l cologie de deux esp ces M lilot blanc et Calamagrostide argent e Stade de l habitat Hauteur du M lilot Observations compl mentaires SE Crues annuelles d capantes Stade pionnier h lt 80 e Pas de Floraison pour le M lilot Crues mod r es Recouvrement de la v g tation plus important Stade volu 1 80 lt h lt 150 Floraison et fructification du M lilot r alis es souvent sec sur pied Apparition du Calamagrostide tr s faible recouvrement lt 15 Disparition du M lilot Stade volu 2 Recouvrement du Calamagrostide gt 15 Apparition d esp ces x rophiles thym et autres cham phytes La pertinence de ces esp ces comme descripteurs sera v rifi e lors d une deuxi me campagne de terrain en 2013 sur les habitats alpins altitude sup rieur 1200m Cependant l cologie des esp ces choisies r pond en tout point ce qui est pr conis dans la m thode Pr sence nationale sauf Achnatherum calarragrostis R ponse rapide de esp ce bai w Viry D bora Photo 1 Achnatherum calamagrostis habitat UE 3250 Observation ais e Synth se des valeurs seuils retenus pour cet indicateur Identification et nombre de stade dynamique 4 2 2 Couverture du sol Recouvrement sol nu v Le recouvrement du sol nu fait partie int grante de la d finition de
55. e alternance de crues importantes et d tiages marqu s plus les mat riaux sont mobiles et les ph nom nes d rosion et de s dimentation en berge actifs et moins la v g tation des berges est stable Cl ment et at 1988 Les habitats trait s dans cette m thode suivent cette d finition et correspondent donc cette bande riveraine soumise des crues plus ou moins destructrices qui entretiennent et maintiennent donc ces habitats dynamiques Des habitats associ s aux cours d eau tel que les prairies alluviales inondables du Cridion dubii 6440 les for ts galeries Sa x et Populus 92A0 les for ts alluviales Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior 91E0 ne sont pas concern s par cet exercice 2 1 4 L hydrosyst me On peut d finir de mani re tr s g n rale le terme d hydrosyst me comme tant un compos de l eau et des milieux aquatiques associ s dans un ensemble g ographique d limit Amoros et Petts 1993 L hydrosyst me a d abord repr sent l ensemble des relations longitudinales entre l amont et laval des eaux courantes l int rieur du bassin versant Cette portion d espace comprend aussi des relations r ciproques lat rales entre les lits mineur et majeur entre l eau les formations s dimentaires et v g tales de la plaine alluviale avec un largissement r cent sur la probl matique forte des bras morts zones humides et eaux stagnantes
56. e Curie Centre National de la Recherche Scientifique 44p BINNERT C 2012 Strat gie d valuation et de suivi de l tat de conservation des zones tourbeuses d altitude Le cas de la r serve naturelle nationale de Noh des M moire de fin d tudes AgroParisTech ENGREEF 73p annexes BLANDIN P 1986 Bioindicateurs et diagnostic des syst mes cologiques Buletin d cologie 17 4 p 215 307 BLANDIN P 2011 Finie l id ologie de l quilibre naturel Espaces naturels Janvier 2011 n 33 p 36 37 BOUZILL J B 2007 Gestion des habitats naturels et biodiversit Concepts m thodes et d marches Ed Tec amp Doc Lavoisier 331p BOUDOT J P et DOMMANGET J L 2007 Liste de r f rence des Odonates de France m tropolitaine Version 1 2007 Soci t fran aise d Odonatologie Bois d Arcy Yvelines 4 pp CARNINO N 2009 tat de conservation des habitats d int r t communautaire l chelle du site Guide d application de la m thode d valuation des habitats forestiers Mus um national d histoire naturelle Office national des for ts 23 p annexes CHAMAILLARD S 2011 Efficience d utilisation de l eau chez le peuplier noir Populus nigra L variabilit et plashicit en r ponse aux variations de l environnement Th se de Doctorat Universit D Orl ans 171p CHANDESRIS A MALAVOI J R SOUCHON Y WASSON J G amp MENGIN N 2007 Le syst me
57. e National de PEau et des Milieux Aquatiques Paris 83 p 1 et de couverture Rivi res permanentes m diterran ennes G aucium flavum Vall e de la Durance Alpes de Haute Provence Gr be hupp Podiceps cristatus Buddle a de David Buddleja davidii Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Vall e de la Durance Alpes de Haute Provence Orth trum stylets blancs Orthetrum albistylum Glaucienne jaune Glaucium flavum Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Mzrycaria germanica Vall e de la Durance Vaucluse OD borah Viry 4 de couverture Rivi res permanentes m diterran ennes G aucium flavum Vall e de la Durance Alpes de Haute Provence OD borah Viry Remerciements Laurence Foucault ODEEP Georges Guende PNR Luberon Annelise Lampe SMIGIBA Laure Moreau et Etienne Mass SMAVD Henri Michaud et Virgile Noble CBN M diterran en et J r mie Van Es CBN Alpin pour leur aide tr s pr cieuse sur le terrain Farid Bensettiti MNHN SPN Julie Chaurand FCBN Caroline P nil ONEMA Julien Touroult MNHN SPN et Jean Philippe Siblet MNHN SPN pour leur concours et leur soutien lors de la r alisation de cette tude Aux autres membres du comit de pilotage Genevi ve Barnaud MNHN SPN Nabila Hamza DREAL Languedoc Roussillon Isabelle Combroux Universit Strasbourg Thierry C
58. e cette m thode a besoin d tre test e et prouv e par les utilisateurs comme les op rateurs des sites Natura 2000 et plus largement par les autres gestionnaires d espaces prot g s e faire voluer la m thode partir des retours tres gestionnaires d rot g s Afin de fair luer la m thod rtir des retour d exp rience nous souhaitons mettre en place des partenariats La mise en application par les gestionnaires de site constitue le premier volet qui va nous permettre d am liorer la m thode pour la rendre plus pragmatique et nous permettre d apporter d autres l ments qui ont t laiss s de c t faute de donn es Nous sollicitons donc toutes structures op ratrices ou gestionnaire de sites PNF PNR CREN RNF RNN etc Ce besoin de retour d exp rience est d autant plus fort pour les habitats de Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Code UE 3270 o nous n avons pas pu r aliser des tests sur tout le territoire Sans relev s nationaux compl mentaire sur cet habitat nous ne pouvons actuellement proposer une m thode robuste Un deuxi me volet est le recalibrage des indicateurs propos s dans cette premi re version de la m thode En effet nous avons essay de mettre en place les indicateurs partir d analyses statistiques Si nous augmentons le nombre de donn es disponibles nous augmenterons la qualit de ces indica
59. e ligneuse Aaf elaeagnos Code UE 3230 et 3240 e ca a mam Heracleum sphondyum ln 95149 loipsacus fullonum L ol 141068 Setaria viridis L P Beauv subsp viridis HE E 124168 solidago gigantea Aiton E _ 124232 Sonchus arvensis L 124233 Sonchus asper L Hill RE Tableau IV Listes d esp ce eutrophiles pour l habitat Rivi res permanentes m diterran ennes Glaucium flavum Code UE 3250 aa serai vertieihata LP Beau 8 RC e 124080 ing e 91430 Cirsium vulgare Savi Ten 95671 Echinochloa crus galli L P Beauv Echinochloa muricata P Beauv Fernald 134006 subsp microstachya Wiegand Jauzein Liste d esp ces exotiques envahissantes 109974 Oenothera villosa Thunb AB Depuis 2009 deux correspondantes en charge de la faune au sein du SPN et en charge de la flore au sein de la FCBN ont t charg es par le MEEDTL de la mise en place de listes d esp ces exotiques envahissantes accompagn es d une hi rarchisation de leur caract re invasif sur le territoire m tropolitain notamment gr ce un r seau d expertise national en vue de la mise en place de plans d action galement afin d alimenter la r glementation en la mati re Les conclusions des tudes en cours vont amener la publication de rapports ainsi qu une proposition visant la structuration d un r seau de surveillance sur les esp ces pr sentes sur le territoire m tropo
60. e liste d finitive proposition en Annexe 4 38 Pr sence d esp ces eutrophiles L eutrophisation est l expression du d s quilibre qui r sulte d un apport excessif de nutriments azote carbone et phosphore notamment Les habitats tudi s sont par leur positionnement vis vis des sources polluantes et par leur d finition oligotrophes m so oligotrophes Ce sont des habitats tr s sensibles au processus d eutrophisation qui dans ces syst mes particuliers se retrouve sous forme d accumulation sur les rive de d p ts argilo limoneux colmatant les substrats grossier pouvant emp cher la mise en place des esp ces caract ristiques De plus ce colmatage peut avoir un effet d l t re sur les habitats arbor s en limitant l apport d oxyg ne au niveau racinaire Billen ef ai 2009 Afin d apporter des informations sur leutrophisation une liste des esp ces eutrophiles par habitat a t propos e suite la phase de terrain Nous avons donc labor cette liste partir des valeurs d Ellenberg Hil et ai 1999 concernant la nitrophilie compl t e partir des informations contenues dans la baseflor Julve 2007 Le niveau trophique moyen de l habitat consid r semble corr l avec le nombre d esp ces de la liste qui sont pr sentes sur le polygone ratio entre le nombre d esp ces observ es et le nombre q P polyg P d esp ces de la liste Maciejewski 2012
61. e m thode d valuation et de suivi pour les habitats de pleines eaux Rivi res des tages planitiaire montagnard avec v g tation du Ranunculion fluitantis et du Callitricho Batrachion Code UE 3260 56 Tableau 15 Perspectives pour l ann e 2013 EUR 27 NOM AuPJart coN meD so Jee x x 3110 Littorelletalia uniflorae X X eg Eaux oligotrophes tr s peu min ralis es sur sols g n ralement hkk sableux de l ouest m diterran en Isoetes spp X X X zm J a x dx 3130 Littorelletea uniflorae et ou des soeto Nanojuncetea amo pp EPP Le Lx Lx Le 3140 so than Le Le le le 3150 l Hydrocharition X X X 3160 Lacs et mares dystrophes naturels x x x o o 3170 Mares temporaires m diterran ennes nee E 3220 Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Myricaria germanica 3240 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Salix elaeagnos ege Rivi res des tages planitiaire montagnard avec v g tation du kk 3260 Ranunculion fluitantis et du Callitricho Batrachion X X X a Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri 3270 p p et du Bidention p p a Rivi res permanentes m diterran ennes du Paspalo Agrostidion 3280 avec rideaux bois s riverains Salix et Populus alba Stage 2013 W 57 8 Conclusion La r flexion m thodologique sur l valuation de l tat de conse
62. e plus grande englobant l cocomplexe L observation de cet indicateur sera r alis e l chelle du tron on par le biais des transects cf 2 2 3 chelle s d valuation amp 5 2 Plan d chantillonnage o l examen des modifications de la distribution des habitats sera prise en compte La mise en place de tron on pour les relev s va permettre de prendre en compte la dimension paysag re de ces habitats en mosa que prise en compte des s ries et g os ries de v g tation Ainsi nous valuerons la proportion de ces trois habitats par tron on de rivi re Ce n est pas la surface de chaque habitat que nous valuerons mais leur part relative sur ce tron on Sur chaque 24 tron on nous valuerons le pourcentage de pr sence de chaque habitat ce qui permettra de ne pas occult la dynamique naturelle des crues qui affecte tr s r guli rement cet habitat V c tation potentielle naturelle s ries et g os ries d apr s Ichter et al 2012 Dans son sens initial la v g tation naturelle potentielle est une hypoth se sur la nature de la v g tation en un lieu donn e en l absence de l influence humaine Ce concept est proche de celui de climax Tout comme en phytosociologie il part du paradigme que la v g tation est l un des meilleurs int orateurs des conditions du milieu et en premier lieu du climat de la g ologie et de la p dologie Ainsi de tr s nombreuses cartes biog ographique
63. elle du territoire produire une sectorisation g omorphologique destin e servir de base homog ne au niveau national pour l analyse des alt rations de processus Les principes de Tour L outil SYRAH a pour objectif d identifier les zones risque d alt ration des processus hydromorpho logiques pouvant conduire une d gradation de l tat cologique cette fin il analyse les activit s et l occupation des sols agriculture urbanisme transport nergie tourisme 72 les am nagements et les usages voies de communication retenues et usages de celles ci surfaces irrigu es etc le long de pr s de 300 000 kilom tres de cours d eau Cette analyse s appuie sur une valorisation des informations g ographiques contenues dans la BD Carthage et la BD Topo de l Institut g ographique national IGN de la base de donn es europ ennes Corine Land Cover et d autres bases de donn es nationales disponibles comme celle de l rosion des sols de l Institut national de la recherche agronomique INRA Syrah est donc une base de donn es des occupations et usages du sol dont l exploitation permet d appr hender le risque d alt ration des masses d eau L outil propose deux chelles d analyse une approche globale de 50 100 km2 met en vidence les facteurs de risques d alt ration physique des flux solides des flux liquides et de la morphologie du lit Cette chelle
64. ent par les tudes locales un pas de temps restant pr ciser Pour exemple les informations du r f rentiel des obstacles coulement ROE seront valoris es dans SYRAH CARHYCE ou CARact risation de l Hydromorphologie des Cours D eau Objectif L tude de l alt ration des habitats d un cours d eau a pendant longtemps t bas e sur des a avis d experts susceptibles de cr er des probl mes d interpr tation et des biais entre les op rateurs De plus les interpr tations taient souvent orient es vers les esp ces piscicoles Parall lement les descriptions de la g omorphologie du cours d eau ne prenaient jamais en compte la notion d habitat Pour la premi re fois un outil permet de mesurer objectivement les caract ristiques hydromorphologiques de la rivi re et de donner une image descriptive du cours d eau Le protocole CARHYCE d velopp partir de 2007 a t mis au point par un groupe d experts de lPOnema des agences de l eau du minist re en charge de l cologie du Cemagref des universit s et du CNRS notamment Apr s une phase de tests nationaux r alis s sur le terrain par l ensemble des d l gations interr gionales de lOnema et trois bureaux d tude mandat s par l agence de l eau Loire Bretagne et l agence de l eau Rh ne M diterran e et Corse le protocole a t optimis et finalis d but 2009 Il est depuis mis en oeuvre progr
65. er Esp ces marquant l ass chement L gt La dynamique fluviale fait partie int grante de la d finition et du maintien des habitats rivulaires trait s dans ce document il nous a donc paru int ressant de proposer des indicateurs permettant de renseigner sur le maintien des caract ristiques hydromorphologiques des cours d eau La mise en place d une liste d esp ce permettant de montrer l ass chement des habitats et donc leur P P P d connection avec l hydrosyst me nous a sembl opportun lors de la phase bibliographique Nous avons propos une premi re liste de plantes marquant l ass chement l aide du coefficient de Landolt de a Baseflor Julve 2007 cependant nous nous sommes rapidement heurt des probl mes de conception de la liste par les experts et cela pour plusieurs raisons Tout d abord la d finition des habitats rivulaires trait s ici englobe diff rentes associations et diff rents stades de d veloppement dynamique au sein d un m me habitat g n rique ainsi l habitat Rivi res permanentes m diterran ennes G aucium flavum pr sente diff rents stades dynamiques des plus pionniers en bords de cours d eau aux plus volu s sur des terrasses plus d connect es de la rivi re Ce dernier stade pr sente une transition vers un syst me de garrigue o apparaissent des esp ces plus x rophiles peu associ es aux milieux humides Il est donc PP diffici
66. erviront de r f rence L ensemble de ces donn es sera rapproch des donn es biologiques DCE poissons invert br s diatom es macrophytes afin de mieux comprendre les liens existant entre les caract ristiques physiques des cours d eau et leurs bioc noses Ces analyses permettront terme d tayer l ing nierie cologique pour la pr servation et la restauration du bon tat cologique Conclusion Ces pr cieuses informations permettront d aider la conception des Programmes de mesures les plus adapt s notamment dans la mise en uvre des programmes de restauration Ensuite les suivis r alis s sur le R seau de Contr le Op rationnel RCO devraient permettre d valuer l efficacit des programmes de restauration sur l tat de conservation des habitats Les deux outils bien qu ils aient des objectifs diff rents peuvent tre compl mentaires partir des mesures de terrain men es avec CARHYCE il devrait tre possible de remonter l chelle du tron on Syrah tron on pour identifier les pressions possibles En largissant encore l analyse Syrah large chelle nous devrions pouvoir mettre en vidence la pression sur laquelle il faut agir en priorit pour restaurer le cours d eau L chelle d intervention pertinente peut ainsi tre d finie 75 Annexe 3 Fiche 2 IQBR Gouvernement du Qu bec 2002 Introduction La bande riveraine est une
67. es Ynter phyto Nouvionen Ponthieu Ed J Cramer 899p GOMILA H 2003 Natura 2000 ef les cours d eau m diterran ens Milieux duranciens Evolution des habitats naturels en Durance tude r alis e pour la DIREN PACA 59 p GOUPIL J Y 1998 Protection des rives du littoral et des plaines inondables guide des bonnes pratiques Service de l am nagement et de la protection des rives et du littoral Qu bec Minist re de l Environnement et de la Faune distribu par les Publications du Qu bec Envirodoq EN980461 GUINOCHET M 1973 Phytosociologie Masson Paris 227p Ecologie n 1 INDERMUEHLE N ANG LIBERT S OERTLI B 2008 IBEM Indice de Biodiversit des Etangs et Mares Manuel d utilisation Ecole d Ing nieurs HES de Lullier Gen ve 33 p MILHE N 2005 Contribution l laboration d indicateurs spatiaux pour le suivi des habitats naturels par utilisation d indices de structure du paysage Application la grande Camargue Rapport de stage de DEA Structures et dynamiques spatiales Evaluation et mod lisation des territoires UFR des sciences g ographiques et de am nagement Universit de Provence Aix Marseille I 73p 67 Minist re du d veloppement durable de l environnement et des parcs 2002 Glossaire des indicateurs d tat Gouvernement du Qu bec en ligne http www mddep souv qc ca eau sys image eglossaire2 htm NATURALIA ENVIRONNEMENT 2009 Document d objectif Nat
68. es disponibles notamment gr ce une nouvelle campagne de terrain pr vue en 2013 mais galement partir 58 des avanc es dans le domaine de la recherche en cologie de la conservation Cette m thodologie verra en 2013 P largissement de son champ d application d autres habitats humides dont l cologie est proche des milieux d j vis s par ce travail Cette tude s est en partie bas e sur les r sultats des relev s r alis s pendant la phase de terrain en r gion PACA Les donn es ont pu tre r colt es seulement sur trois sites Avant de valider cette m thode pour l valuation de P tat de conservation des habitats rivulaires il serait donc n cessaire par la suite de compl ter le jeu de donn es sur plusieurs sites et dans d autres r gions afin de v rifier si la m thode tient compte de leurs sp cificit s et d y apporter les ajustements n cessaires Cela permettrait de confirmer les r sultats obtenus La m thode pr sent e dans ce document pourra donc tre compl t e et pr cis e au fur et mesure des retours d exp riences et selon l avanc e des connaissances Une fois achev e et valid e cette m thode fond e sur une liste r duite mais r aliste de crit res et indicateurs les plus objectifs possibles et assez simples apportera une aide pr cieuse aux op rateurs Natura 2000 Simple et pragmatique cette m thode fournira terme un cadre homog ne po
69. es dont la pr sence ou absence est r v latrice de facteurs environnementaux conditions cologiques Nous avons essay diff rents types de listes avec diff rentes m thodes qui sont pr sent es ci apr s Nous pr sentons galement les pistes qui n ont pas t retenues Certaines listes peuvent tre nationales mais l adaptation r gionale de celles ci permettra de prendre en compte les sp cificit s locales Enfin pour les m thodes d laboration nous avons voulu explorer trois aspects la valorisation de lexistant la mise en place de liste partir de m thodes reproductibles et la r alisation de liste par des experts Esp ces caract ristiques L gt Nous avons essay de mettre en place une liste nationale d esp ces caract ristiques au sens hytosociologique par habitat Il est possible de r aliser des listes d esp ces caract ristiques au pny gique p P P q 36 niveau d un ordre mais cela demanderait la synth se de tous les relev s phytosociologiques qu on peut rattacher cet ordre sur le territoire consid r ce qui constitue un travail laborieux disponibilit prochaine dans le cadre des d clinaisons du Prodrome des v g tations de France Esp ces indicatrices L gt Les cahiers d habitats humides Bensettiti e al coord 2002 pr sentent des listes d esp ces indicatrices par habitat d clin uniquement Nous avons cependant essay de regrouper ces listes pour
70. essant de voir dans quelle mesure les divers intrants participent la d t rioration de l habitat ou du complexe d habitat Ci dessous seront pr sent s les atteintes principales les plus dommasgeables pour l tat de P P P P H D conservation des habitats rivulaires et les plus fr quentes et les plus faciles renseigner Mais 45 cette liste n est pas exhaustive l op rateur ayant la possibilit d ajouter d autres atteintes si elles remettent en cause l tat de conservation de l habitat Une cat gorie autres atteintes est envisag e pour cela noter qu il sera galement possible d utiliser pour renseigner ces atteintes des r sultats d tudes sp cifiques lorsqu elles seront disponibles Cette liste Tableau 10 n est pas exhaustive op rateur ayant la possibilit d ajouter d autres atteintes si elles influent sur l tat de conservation de l habitat L impact de ces atteintes sera estim par observation directe sur le terrain par op rateur ou le gestionnaire ainsi que gr ce aux tudes locales ou des photographies a riennes Tableau 10 Listes des atteintes pour tous les habitats Artificialisation des berges digues empierrement Passage d engins lourds 0 5 de surface Passage d engins lourds gt 5 de la surface D p t de mat riaux ordures 0 10 de surface D p t de mat riaux ordures gt 10 de surface Extraction de mat riaux Rejets ponctuels
71. essivement sur l ensemble des sites du R seau de contr le de surveillance RCS par POnema Un guide m thodologique est en cours et une circulaire minist rielle ont t produits en 2010 Les principes de l outil Le protocole national de recueil de donn es hydromorphologiques CARHYCE d crit l chelle de la station les caract ristiques hydromorphologiques du cours d eau Les param tres pris en compte dans le protocole sont multiples g om trie du lit et largeur profondeur et d bit pente 74 de la ligne d eau faci s d coulement granulom trie substrats organiques colmatage nature des mat riaux constitutifs des berges et pr sence d habitats caract ristiques stratification type et paisseur de ripisylve continuit s longitudinale et lat rale L acquisition et l utilisation des donn es CARHYCE Le protocole est mis en place sur les stations du R seau de contr le et de surveillance RCS soit 1500 stations qui seront mesur es d ici fin 2013 Ces stations ont t choisies car elles offrent une image statistique repr sentative des cours d eau fran ais et disposent d un historique de donn es piscicoles Dans un m me temps le protocole est mis en place sur le R seau des sites de r f rence RSR Ces stations consid r es comme tr s peu impact es par les pressions anthropiques permettront de disposer des m mes caract ristiques sur des sites t moins qui s
72. et d tiage le long du gradient longitudinal perturbation globale du syst me Il est important de voir quelle chelle il faut valuer ce crit re tron on ou site De plus la pr sence de ces esp ces est beaucoup plus dommageable dans les stades les plus volu s de la dynamique naturelle ou les perturbations crues sont beaucoup moins marqu es Muller 2004 La prise en compte des facteurs conomiques dans la gestion fait partie int grante de la d finition d un site Natura 2000 partir du moment o nous parlons d esp ces exotiques envahissantes et de gestion de leur propagation ces facteurs conomiques rentrent tout de suite en ligne en compte jusqu o pouvons nous agir contre leur propagation Quelles m thodes pour quels co ts Nous avons pour cet indicateur jumel les analyses des relev s de terrain des tudes socio conomiques Fresard 2011 et Issanchou 2012 Suite cette analyse nous pouvons proposer un seuil unique pour l valuation des esp ces envahissantes qui englobe les facteurs cologiques et conomiques Cet indicateur sera relev l chelle de l habitat polygone pour les habitats m diterran ens 3250 et l chelle du tron on pour les autres habitats alpins Synth se des valeurs seuils retenus pour cet indicateur sur recommandations des experts revoir en 2013 Pr sence d esp ces exotiques envahissantes Comme
73. foss s qui pr sentent des caract res d eau stagnante lors des p riodes de faible d bit Pourriot et ot 1995 Elles sont tr s diss min es sur l ensemble du territoire national 10 La qualit de l eau est un l ment essentiel de diff renciation des cosyst mes d eau stagnante Ceci transpara t dans les intitul s des habitats de la DHFF qui distingue les eaux oligotrophes habitat Eaux oligotrophes tr s peu min ralis es des plaines sablonneuses L ftorelletalia uniflorae Code UE 3110 oligotrophes m sotrophes habitat Eaux stagnantes oligotrophes m sotrophes avec v g tation des Lifiorelletea uniflorae et ou des 1soeto Nanojuncetea Code UE 3130 eutrophes habitat Lacs eutrophes naturels avec v g tation du Magnopotamion ou de l Hydrocharition Code UE 3150 et dystrophes habitat Lacs et mares dystrophes naturels Code UE 3160 La richesse biologique des cosyst mes d eaux stagnantes est souligner Les communaut s v g tales de ces milieux se caract risent en effet par une grande diversit en relation avec la profondeur et la qualit des eaux la granulom trie et la trophie des substrats et le r gime hydrique Cette diversit des communaut s se traduit galement au plan floristique avec par exemple la pr sence de diff rents groupes taxonomiques phan rogames pt ridophytes mais aussi bryophytes charac es algues et de types comorphologiques vari s hydrophytes
74. ge g n re des modifications hydrauliques lorsqu il bouleverse le d bit naturel et saisonnier du cours d eau affecte le niveau des nappes et le transfert des mati res en suspension et s diments Nilsson et al 2005 Les retenues transforment les habitats d eau courante en syst mes apparent s aux habitats eaux stagnantes La fragmentation des rivi res entra ne la rar faction ou la disparition court terme des esp ces animales et v g tales priv es de leur habitat Wofford et ai 2005 En effet la construction d obstacles peut causer la perte d habitats pour la faune et la flore aquatique Morita et al 2002 Le d veloppement de ces ouvrages semble l une des principales sources de fragmentation de ces habitats Dynesius et ai 1994 et Duvivier 1990 Les habitats rivulaires pr sentent la caract ristique d tre extr mement pr caires et mouvants le long du gradient longitudinal L estimation de la fragmentation de ces habitats est rendu 26 particuli rement compliqu e comme peut l tre l estimation de surface Nous n avons aucune certitude quant limpact de la fragmentation sur ces habitats qui subissent r guli rement des crues violentes d capant l int gralit de la v g tation en place Dans quelle mesure peut on parler de fragmentation partir de quelles distances entre deux patchs de v g tation peut on parler de fragmentation Tr s peu de travaux sont men s sur la
75. habitats Par d finition les milieux humides sont marqu s par un gradient hydrique Ils regroupent des ensembles de v g tation tr s diff rents se d veloppant dans des conditions d humidit variables Les habitats humides d int r t communautaire correspondent aux types de milieux suivants les eaux stagnantes avec des v g tations strictement aquatiques mais aussi des communaut s amphibies de bord de plans d eau ou de mares temporaires les communaut s des sources et des suintements carbonat s les eaux courantes incluant aussi bien des communaut s aquatiques que des v g tations riveraines les landes humides les m gaphorbiaies et les lisi res foresti res hygrophiles les tourbi res et les marais Pour les habitats trait s dans cet exercice milieux aquatiques cho sensu nous distinguerons deux grands types de milieux aquatiques les eaux stagnantes les eaux courantes 2 1 1 Les eaux stagnantes Un cosyst me d eaux stagnantes se caract rise par un d bit d coulement nul ou tr s restreint et par un milieu physique permettant la r tention plus ou moins durable de cette eau Ces milieux constituent alors des pi ges s diments alluviaux mais aussi des zones de stockage et de transformation des nutriments et de la mati re organique Les eaux stagnantes correspondent une grande diversit de milieux depuis les mares temporaires jusqu aux lacs profonds en passant par les canaux et les
76. hode Atteintes n gligeables ou nulles S EE SS Recueil l chelle du site avis Atteintes moyennes Atteintes diffuses au niveau du Atteintes dont l impact est difficilement quantifiable i We Ka 10 op rateur et gestionnaire tudes Site ponctuelles maitris es bassin versant ou du site en surface couverte Composition sp cifique Composition sp cifique Pr sence locales dire d experts Atteintes importantes dynamique de l habitat remis 20 en cause Somme des points des 5 atteintes relev es 1 Estimation visuelle ou dire d expert MAS POINTE GEE 10 Atteintes lourdes estimables Recouvrement des atteintes en tous habitats j atteintes relev es 2 du pourcentage de la surface du site Tron ons en terme de surface confondus i Somme des points des impact e par les atteintes 15 atteintes relev es 3 20 A Somme des points des atteintes relev es Tableau 12 Grille d indicateurs pour les habitats rivulaire alpins s CRITERE INDICATEUR METHODE ECHELLE MODALITE NOTE SC Comparaison diachronique l aide d un ilit 4 j j Evolution de la surface couverte indiquer les E a Site Tron ons homog ne Stabilit ou volution progressive ECH d l v lution logiciel SIG Passage de terrain pour t in l causes de l volution ae tion CES R gression ou progression Equilibr codominance E OR 8 En faveur de
77. i rement int ressant dans le cadre du rapportage et du suivi de l article 11 de la DHFF La d finition de chaque habitat g n rique dans le manuel d interpr tation des habitats de l Union europ enne EUR27 est principalement bas e sur la classification phytosociologique et donc caract ris e principalement par la flore mais inclut galement des crit res physico chimiques Pour l valuation nous avons donc tenu utiliser des indicateurs int grateurs de ces param tres participant son fonctionnement et pas uniquement la flore permettant de le d finir Concernant ces habitats aquatiques il nous ait apparu important de mettre en lien les deux directives DHFF et DCE Nous avons orient notre bibliographie en suivant cet axe de r flexion avant m me le choix des habitats trait s sur le terrain Cette mise en relation ne pourra tre effective pour tous les habitats notamment de par la d finition des habitats humides concern s pat la DHFF et de celle des masses d eau de la DCE Ces deux chelles d analyse ne sont corr l es que pour lhabitat de pleines eaux soit l habitat Rivi res des tages planitiaire montagnard avec v g tation du Ranunculion fluitantis et du Calhitricho Batrachion Code UE 3260 pour les habitats d eaux courantes Le choix des habitats trait s dans ce rapport ne permet pas de r aliser un lien direct entre la DHIFF et la DCE cependant nous cherchons encore d ta
78. iller le lien qui existe entre la v g tation des berges et la qualit de l eau et c est dans ce cadre que nous avons s lectionn des stations DCE pour nos relev s sur le terrain Le traitement des donn es DCE courant 2013 nous permettra de mettre en vidence un lien s il existe de fa on claire et appr hendable par des indicateurs simples 2 Les habitats humides et aquatiques 2 1 Les milieux humides d finition On entend par zone humide les terrains exploit s ou non habituellement inond s ou gorg s d eau douce sal e ou sanm tre de facon permanente on temporaire la v g tation quand elle existe y est domin e par des plantes hygrobhiles pendant au moins une partie de l ann e Article 2 de la loi du 3 janvier 1992 Codifi l article L 211 1 du code de l environnement Les zones humides sont des espaces o la nappe est situ e proximit de la surface du sol au dessous ou au dessus de celui ci avec une v g tation adapt un engorgement plus ou moins permanent Une typologie descriptive de ces milieux peut tre tablie suivant les travaux de Barnaud 1990 et Dugan 1992 in Bernard 1994 Les habitats des milieux humides continentaux repr sentent 27 habitats g n riques tels qu ils sont d crits dans le manuel d interpr tation des habitats d int r t communautaire de l Union europ enne EUR27 European Commission 2007 et d clin s dans les cahiers d
79. illonnage faisant r f rence un habitat pourra tre ult rieurement envisag e pour tous les habitats simultan ment dans un m me site lorsque les m thodes seront d velopp es Dans un site de petite taille ou dans un site o un habitat est peu repr sent nous PP P D D pouvons facilement r ussir avoir une vision globale de l tat d un habitat avec un effort d chantillonnage faible Mais dans un grand site ou dans un site o un habitat est tr s fortement repr sent une approche robuste au niveau statistique doit tre mise en place Notamment car d un point de vue statistique c est le caract re al atoire qui garantit le caract re repr sentatif des r sultats C est pourquoi une m thode al atoire subjective tirage au sort des tron ons partir d une premi re s lection des milieux potentiels para trait recommand e Leur degr de repr sentativit par r duction de la dispersion donc augmentation du pouvoir informatif rendant les r sultats exploitables d pend directement de lintensit d chantillonnage donc du nombre de tron on ceci serait talonner pour permettre une adaptation selon les contextes Dans un ordre d croissant d chelle il sera demand un chantillonnage al atoire subjectif des tron ons sur les secteurs abritant l habitat valuer ou tout du moins l habitat potentiel par tude des photographies a riennes
80. intien dans un tat de conservation favorable Cette m thode consiste valuer l tat de conservation d un habitat naturel en comparant l entit observ e le type d habitat valuer une ou des entit s de r f rence pour ce type d habitat Cette comparaison se fait par l tude de diverses caract ristiques de l habitat crit res l aide d indicateurs variables qualitatives ou quantitatives mesurer pertinents simples et pragmatiques et ceci au niveau de l habitat g n rique L tat de conservation est obtenu en comparant les valeurs des indicateurs obtenues des valeurs seuils Selon les carts avec ces valeurs seuils une note est attribu e chaque indicateur En retirant de la note de 100 chacune de ces valeurs nous obtiendrons une note finale et l tat de conservation est obtenu en reportant cette note sur un axe de correspondance Carnino 2009 Figure 4 La diff renciation entre les valeurs de r f rence et l tat id al permet aussi la mise en place d indicateurs dont la note associ e peut tre positive Cette m thode doit s appuyer sur des indicateurs qualitatifs et quantitatifs lorsque c est possible simples et en nombre restreint Les m thodes d inventaire et de suivi permettant la r colte des donn es doivent tre ais es demander eu de comp tences et tre peu co teuses en temps Ceci est primordial si l on veut que cette peu d p t t
81. ion du Peuplier noir Populus nigra exceptionnelles qui d truisent en grande partie la et populations tudi es e Rivi res Principales ripisylve initiant de ce fait une nouvelle succession m KH Individus isol s 2 D H e ESA Disparu ou absent v g tale o le peuplier noir peut retrouver sa place oies 0 150 300 Kilom tres Guilloy Froget 2002 L cologie de cette esp ce ainsi Figure 10 Aire de r partition de Populus que sa facilit d identification sur le terrain en fait un nigra Source INRA Orl ans 2012 bon descripteur pour un indicateur de la dynamique hydromorphologique Au niveau m thodologique il sera demand l utilisateur de relever la hauteur des peupliers noirs sur un transect lin aire perpendiculaire au cours d eau Cette hauteur va permettre dans un premier temps d identifier les diff rents stades dynamique via un bar me de hauteur et de donner une information quant la dynamique naturelle intra habitat Tableau 8 Tableau 8 Stade dynamique en fonction de la hauteur du peuplier noir Stade habitat caract ristiques Hauteur de peuplier en cm Observations compl mentaires Stade pionnier 3220 Crues annuelles d capantes Crues mod r es Stade volu 3220 20 lt h lt 50 Recouvrement de la v g tation plus important RENE Stade pionnier 3230 50 lt h lt 100 OR nent RE V g tation herbac e majoritaire Myricaire touff e par les
82. ion de l tat de conservation des Habitats et Esp ces d int r t communautaire 2006 2007 Document 2 version 4 Guide M thodologique Mus um national d histoire naturelle D partement Ecologie et gestion de la biodiversit UMS 2699 Inventaire et suivi de la biodiversit 149 p BENSETTITI F GAUDILLAT V et HAURY J coord 2002 Cahiers d habitats Natura 2000 Connaissance et gestion des habitats et des esp ces d int r t communautaire Tome 3 Habitats humides MATE MAP MNHN d La Documentation fran aise Paris 457 p c d rom BENSETTITI F PUISSAUVE R LEPAREUR F TOUROULT J et MACIEJEWSKI L 2012 Evaluation de l tat de conservation des habitats et des esp ces d int r t communautaire Guide m thodologique DHFF article 17 2007 2012 Service du patrimoine naturel Mus um national d histoire naturelle Paris 76 p annexes BERNEZ I 1999 V v fation macrophytique des cours d eau r gul s Impacts des am nagements hydro lectriques dans le Massif armoricain Th se en sciences de l environnement ENSA Rennes 127 D annexes BERNARD P 1994 Les zones humides Comit interminist riel de l valuation des politiques publiques Premier Ministre Commissariat au Plan Rapport d valuation La Documentation fran aise Paris 391 p 60 BILLEN G amp GARNIER J 2009 Eutrophisation des cours d eau du bassin de la Seine UPMC CNRS Universit Pierre et Mari
83. ions du milieu et s lectionne ensuite al atoirement les tron ons dans ces zones 50 moyenne par crit res des notes au niveau du site Pour la m thode d valuation de l tat de conservation des habitats agropastoraux une seconde proposition a t formul e Il a t propos que le gestionnaire fasse un graphique avec la fr quence des placettes par tranche de note fonction de distribution des notes dans le site Figure 16 Seuil choisi du bon tat tat alt r tat tat optimal souhait tat d grad tat bon optimal bon correct Figure 16 Fr quence des placettes par tranche d tat de conservation fonction de distribution des notes dans le site Maciejewski 2012 Ensuite pour valuer l tat de l habitat consid r au niveau du site nous pouvons proc der par deux approches Tableau 13 51 Tableau 13 Sch mas d analyses possibles bas s sur des indicateurs relev s sur le terrain Source Bensettiti et a 2012 Habitat XXX Exemple fictif Proportion des troncons C grad Alt r Bon correct Hon optimal tat de conservation par tron on R partition des tron ons selon leur tat de conservation et prenant en compte tous les indicateurs de la m thode N cessite des seuils l chelle d un chantillon pour pouvoir les r partir par tat Avantage Simplicit Permet une cartographie des tats de conservation Inconv nie
84. iorer et restaurer l tat des masses d eau de surface Figure 2 atteindre un bon tat chimique et cologique de celle ci ainsi que r duire la pollution due aux rejets et missions de substances dangereuses prot ger am liorer et restaurer les eaux souterraines pr venir leur pollution leur d t rioration et assurer un quilibre entre leur captage et leur renouvellement pr server les zones prot g es Bassins ER x f E weggf The Sous bassins 77 ren a7 P P Masses d eau P r mmm rn zem remm ai Leg K l E Bag S wi F Ba k e i i p d w Station F S H i s Analyse de terrain d H Z i e K S mL TS i bk i W i ei d i R 1 1 d li k d i F Kg TZ mmm amp A V IF i F k A d V WM Habitats d d F San ef LA i LA wv Be We H E mmm um S Wi Bi Keng EE asset Wi w r a Aa E vm pm pg m m ii Tem Ba Lemmer Aw Figure 2 Les espaces concern s par les deux directives DCE et DHFF Pour les eaux de surface l objectif environnemental principal est le bon tat des eaux au plus tard en 2015 Sous certaines conditions l ch ance de 2015 peut tre report e pour une r alisation progressive des objectifs En cas d impossibilit technique d impacts environnementaux suppl mentaires ou de co ts disproportionn s des objectifs moins stricts peuvent tre fix s Ces objectifs environnementaux sont inscrits dans les plans de gestion des district
85. is ainsi que lPinformation principale obtenue gr ce cet indicateur 4 1 Surface de l habitat La perte d habitat constitue la plus importante menace long terme pour la survie des esp ces et d coule de trois processus principaux la destruction de lhabitat l augmentation de la fragmentation et l alt ration de la qualit de l habitat Au cours du dernier si cle plus de la moiti des milieux humides a t d truite Ces habitats sont menac s en raison de l urbanisation chenalisation perturbation de l alimentation en eau des milieux cause des quipements fluviaux ou encore de l intensification de l agriculture drainage irrigation Bien d autres menaces p sent sur les milieux humides parfois sans que l on en per oive bien la port e comme le r chauffement climatique 4 1 1 Surface couverte V4 La surface couverte par les habitats est un crit re qui apparait comme essentiel dans l valuation de l tat de conservation des habitats humides et aquatiques La d termination de la surface est d licate au vue du caract re mouvant pr caire et dynamique de ces habitats Les surfaces recouvertes sont faibles et les changements de surface peuvent tre rapides L valuation de la surface de l habitat soul ve de nombreuses questions comme la difficult appr hender les fluctuations naturelles de ces habitats fluctuations temporelles et spatiales Ces fluctuation
86. isent ainsi l infiltration de l eau de ruissellement et la recharge de la nappe phr atique Cr ation d habitats pour les communaut s benthiques et piscicoles Les amas de d bris organiques servent de sites de ponte de croissance de repos et de refuge pour la communaut benthique Les arbres les branches et les souches qui tombent l eau contribuent la formation de fosses qui sont souvent l habitat pr f r des poissons Maintien de la biodiversit aquatique et terrestre L ensemble des d bris grossiers qui se retrouvent dans l eau complexifie le milieu et augmente la qualit de l habitat piscicole et benthique ce qui favorise une plus grande biodiversit En milieu terrestre la diversit des vert br s est plus lev e dans la bande riveraine que partout ailleurs sur le territoire Plusieurs esp ces y trouvent un habitat pour se d placer et accomplir une partie ou l ensemble de leur cycle vital Pr servation de l tat naturel Les bandes riveraines matures habituellement domin es par la strate arbustive et arborescente constituent une composante forte du paysage Protocole d valuation et m thode de calcul de l indice de qualit de la bande riveraine IQBR Sur le terrain diviser chacune des rives en secteurs de 500 m tres de longueur sur 10 m tres de largeur Figure IT La longueur des secteurs est d terminer selon vos objectifs La largeur de la bande riverai
87. it et de r gularit s moyennes favorise la biodiversit Le concept de rupture de continuit Ward et Standford 1983 in Bernez 1999 met en question le concept de continuit fluviale dans le cas de rupture de cette derni re par des barrages des obstacles infranchissables pour les migrateurs Ils montrent la fois des ph nom nes d appauvrissement mais aussi des possibilit s de colonisation et de fonctionnement particuliers laval des ouvrages C est au vu de l ensemble de ces concepts qu il faut replacer les pratiques de gestion et d am nagement des cours d eau dans une optique de fonctionnement global de l cosyst me en pond rant les exigences des diff rents compartiments Le couts d eau et le contexte fonctionnel dans lequel il se situe constituent le secteur prendre en compte 2 2 Choix typologique et habitats concern s par l valuation 2 2 1 R f rentiels typologiques Publi e officiellement en 1991 pour les douze pays de l Union europ enne et compl t e en 1996 avec l largissement de l Europe la typologie CORINE Biotopes a t labor e par le Conseil de l Europe Devillers ef al 1991 dans le but de produire un standard europ en de description hi rarchis e des milieux naturels Depuis 2013 EUNIS European Nature Information System Syst me d information europ en sur la nature t traduit par le MNHN SPN afin de r pondre cette demande de mise jour de la cl
88. it de stratifier le plan d chantillonnage de sorte que tous les cas de figure pr sents sur le terrain puissent tre rencontr s avec un nombre de r plicat suffisant L objectif de la phase de terrain n tait pas de tester la m thode compl te mais de relever toutes les informations n cessaires au choix et au calibrage des indicateurs suite la phase d analyse des donn es Tableau 4 Tableau 4 Habitats test s au niveau du site 3220 Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e XX 3230 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Myricaria germanica gt x lt gt x lt 3240 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Salix elaeagnos 3250 Rivi res permanentes m diterran ennes Glaucium flavum or 3270 Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et 7 du Bidention p p Les relev s ont t effectu s au niveau du polygone habitat et du tron on rive masse d eau gt x lt 20 Chaque station fait l objet de relev s complets Tableau 5 Tableau 5 Type de relev s effectu s et chelle de relev Relev phytosociologique complet Polygone Hauteur de v g tation Polygone Avis d expert sur l tat de conservation Polygone Afin de compl ter ces relev s des relev s phytosociologiques ant rieur ont t utilis s relev s des CBNs sur les m mes sites des dates ant rieurs ou sur d au
89. iveau national Nous avons d cid de proposer une premi re version afin d orienter les gestionnaire de sites sur les donn es dont nous avons besoin pour calibrer et donc inclure cet proposition dans la prochaine m thode d valuation Tableau I Tableau I Grille propos e suite une premi re phase de relev s en 2012 Surface de l habitat Evolution de la surface Comparaison Site Tron ons couverte indiquer les causes diachronique l aide homog ne progressive de l volution d un logiciel SIG terrain Couverture du sol Recouvrement en sol nu Estimation visuelle Tron ons Pr sence d esp ces Relev s en Tron ons pr sence absence 5 15 eutrophiles des esp ces de la Pr sence d esp ces exotiques Estimation visuelle Tron ons envahissantes Selon m thode Selon m thode Selon m thode Selon m thode Selon m thode Selon m thode Orthopt res Selon m thode Selon m thode Selon m thode Composition sp cifique Composition sp cifique Pr sence taxonomiq Reptile amphibien Selon m thode Selon m thode Selon m thode Atteintes diffuses au Atteintes dont l impact est Recueil l chelle Atteintes n gligeables ou nulles du site avis Atteintes moyennes a SS op rateur et SS niveau du bassin versant difficilement quantifiable en ponctuelles maitris es gestionnaire tudes Atteintes importantes locales dire dynamique de l habitat remis en D ou dusite surface d expe
90. l ensemble des acteurs de la biodiversit afin de pouvoir r pondre sa mission de coordination scientifique de l Inventaire national du Patrimoine naturel code de l environnement L411 5 Un objectif contribuer la conservation de la Nature en mettant les meilleures connaissances disposition et en d veloppant l expertise En savoir plus http www mnhn fr spn Directeur Jean Philippe SIBLET Adjoint au directeur en charge des programmes de connaissance Laurent PONCET Adjoint au directeur en charge des programmes de conservation Julien TOUROULT 2 Inventaire National du Patrimoine Naturel DJ ATONA NATURELLE AN A MUSEUM Port par le SPN cet inventaire est l aboutissement d une d marche qui associe scientifiques collectivit s territoriales naturalistes et associations de protection de la nature en vue d tablir une synth se sur le patrimoine naturel en France Les donn es fournies par les partenaires sont organis es g r es valid es et diffus es par le MNHN Ce syst me est un dispositif cl du SINP et de l Observatoire National de la Biodiversit Afin de g rer cette importante source d informations le Mus um a construit une base de donn es permettant d unifier les donn es l aide de r f rentiels taxonomiques g ographiques et administratifs Il est ainsi possible d acc der des listes d esp ces par commune par espace prot g ou par maille de 10x10 km Gr ce ces syst mes
91. le de proposer une liste englobant toutes les particularit s de ces habitats tr s dynamiques de plus il est parfois compliqu d identifier de mani re pr cise le passage d un habitat un autre L autre point essentiel est la prise en compte de l cocomplexe pour l valuation des habitats dynamiques des rivi res alpines Il est tr s difficile de proposer une liste d esp ces englobant cette y q p prop P H dynamique naturelle qui pr sente une volution due la diminution du passage des crues qui entraine l installation d une strate arbustive puis arbor e mais prenant en compte galement les diff rents stades d volution au sein m me de lPhabitat g n rique proprement parler Ainsi l apparition d Argousier Hippophae rhamnoides L dans l habitat Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Salix elaeagnos nous indique certes un ass chement mais l habitat reste attach cet habitat g n rique comme pr sent pr c demment pour lhabitat G aucium flavum Le manque de donn es en 2012 ainsi que la faible repr sentativit des habitats en mauvais tat dire d experts nous a fait carter cet indicateur pour le moment Cependant les relev s de 2013 nous permettront peut tre de le d velopper De plus la question de redondance entre cet indicateur et l indicateur fonctionnement de l hydrosyst me reste confirmer avant de proposer un
92. leut es du Tableau 1 Tableau 1 Les habitats humides d eaux courantes d int r t communautaire dans les sites Natura 2000 source base Natura 2000 septembre 20123 Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e 3220 6048 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Myricaria germanica Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse 2240 7651 Salix elaeagnos Rivi res permanentes m diterran ennes 3250 24 7343 Glaucium flavum Rivi res des tages planitiaire montagnard avec v g tation du Ranunculion fluitantis et du 3260 265 32864 Callitricho Batrachion Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Rivi res permanentes m diterran ennes du Paspalo Agrostidion avec rideaux bois s riverains 3280 20 2052 Salix et Populus alba Rivi res ntermittentes m diterran ennes du Paspalo Agrostidion L habitat de rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Code UE 3270 avait t s lectionn en amont de la phase de terrain et des relev s ont t effectu s L analyse de ces relev s nous a montr rapidement qu ils n taient pas suffisamment 2 http inpn mnhn fr telechargement bases de donnees P P H 14 repr sentatifs pour en tirer des indicateurs suffisamment pertinents pour l valuation de l habitat Il a t d montr un manque de repr sentativit de
93. litain ainsi que les esp ces non encore pr sentes Ces tudes permettront terme la mise en place d indicateurs de risque li s la dynamique de ces esp ces v g tales uniquement pour le moment La prise en compte des facteurs conomiques dans la gestion fait partie int grante de la d finition d un site Natura 2000 partir du moment o nous parlons d esp ces exotiques envahissantes et de gestion de leur propagation ces facteurs conomiques rentrent tout de suite en ligne en 02 compte Nous avons pour cet indicateur jumel les analyses des relev s de terrain des tudes socio conomiques Fresard 2011 et Issanchou 2012 Suite cette analyse nous pouvons proposer un seuil unique pour l valuation des esp ces envahissantes qui englobe les facteurs cologiques et conomiques Cet indicateur sera relev l chelle du tron on prise en compte de tous les stades dynamiques des habitats Tableau V Listes d esp ces exotiques envahissantes potentiellement retrouv es sur ces habitats CD_NOM NOM_VALIDE_TAXREF Gieansiatriacanthos OO OOOO 100330 Gleditsia triacanthos L 101055 Helianthus tuberosus L SE conservation favorable des esp ces et des habitats naturels list s dans les annexes de la Directive Habitats Faune Flore Le minist re en charge de l cologie a charg le MNHN de mettre en place des m thodes pour valuer l tat de conservation des h
94. min s ici concerne la v g tation ripicole qu elle soit herbac e ou arbustive sans lien direct avec la masse d eau sauf lors des pisodes de crues qui permettent de les maintenir dans un stade pionniers Nous traitons ici des bandes riveraines soumises aux crues la masse d eau intervient lors des crues comme perturbation n cessaire aux habitats Malor cela rien ne nous permet d affirmer qu il n existe pas un lien entre la qualit physico chimique de la masse d eau et l tat de conservation des habitats rivulaires Il est pr vu de comparer l tat de conservation des habitats l tat biologique et chimique de la masse d eau Cette comparaison nous apportera peut tre des r ponses sur le lien entre masse d eau et bande riveraine Nous avons donc tenu compte de ces donn es dans le choix des stations de relev s sur le terrain cf 3 2 Phase de terrain 3 2 Phase de terrain 3 2 1 Objectifs Les recherches bibliographiques et de nouveaux travaux de r flexion en collaboration avec diff rents organismes nous ont amen l tablissement d une premi re liste relativement large de crit res et indicateurs pour valuer l tat de conservation de nos habitats Un comit de pilotage r unissant divers experts et gestionnaires a valid cette premi re version Sur trois sites dans deux r gions diff rentes pendant deux semaines et avec les diff rentes structures partenaires PN
95. miques des habitats les uns par rapport aux autres Cette entit ermet de prendre en compte l cocomplexe des habitats valuer P P P P Transect Lin aire perpendiculaire au cours d eau permettent de mettre en vidence le maximum de diversit stationnelle par des relever de hauteur et de ph nologie de la v g tation la dynamique naturelle li e l hydromorphologie Polygone entit la plus fine pour les relev s d indicateurs de composition sp cifique La longueur du tron on devra tre d une longueur d environ 500m et une largeur de 100m en fonction de la largeur du lit majeur du cours d eau v rifi e durant la campagne de terrain 2013 La largeur sera la distance parcourir pour atteindre la limite des habitats qui nous int resse dans cette tude soit du lit du cours d eau la ripisylve au sens propre soit les habitats de for ts alluviales Le nombre d chantillon doit tre suffisamment lev pour une analyse statistique pertinente des r sultats Classiquement le nombre d chantillon minimum propos est de 30 Cependant la mise en place de 30 tron ons sur un site ne nous semble pas r alisable pour des raisons de co ts et de 49 moyens mettre en place Nous pr conisons de suivre pour le moment les r gles de bon sens et sur le plan statistique de r aliser un minimum de 10 tron ons 5 2 Plan d chantillonnage La question du plan d chant
96. n L objectif premier de cette m thode est le renseignement au sein des documents d objectif de l tat de conservation de chaque habitat par site Natura 2000 N anmoins les informations relever pour valuer l tat de conservation d un habitat se font plusieurs chelles en fonction de l indicateur consid r cf 4 R sultats Les premiers relev s sur le terrain ont t effectu s l chelle du polygone car contrairement aux habitats agropastoraux Maciejewski 2012 la mise en place de placettes de relev s est impossible au vu des faibles surfaces de l habitat Ainsi laire minimale du relev phytosociologique correspond souvent l habitat cartographi le polygone Nous avons donc r alis les relev s l chelle du polygone pour une grande majorit des indicateurs Habitats g n riques polygone c Tron on Jransects Figure 7 Evaluation l chelle du tron on L analyse r alis e par la suite nous a permis de mettre en vidence la difficult et le manque d op rationnalit dans l valuation des habitats l chelle du polygone habitat cartographi seulement Afin d avoir une vision plus cosyst mique plus op rationnelle et n cessaire pour ce type de milieux il a t propos de travailler l chelle du tron on portion rivulaire ce qui permet de prendre en compte la dynamique inter et intra habitats Le tron on sera donc une e
97. n en former qu une seule P chelle de l habitat g n rique en ne gardant que les esp ces les plus fr quentes dans ces listes Cependant bien que le r sultat de ce regroupement paraisse cologiquement assez coh rent la validit de la m thode n est pas fiable Les esp ces qui seront propos es dans ces listes caract ristiques et ou indicatrices sont celles qui pr senteront des caract ristiques particuli res et qui sont donc consid r es comme sp cialistes de lhabitat tudi niche cologique troite Ainsi ces esp ces ont cens es tre E P Photo 2 Glaucium flavum esp ce indicatrice de sensibles aux changements de conditions biotiques et l habitat UE 3250 abiotiques Il peut donc tre propos de r aliser un rapport de ces esp ces dites sp cialistes les esp ces g n ralistes et opportunistes La proposition retenue dans le cadre de l valuation de l tat de conservation est observation de ce rapport sp cialistes g n ralistes qui peut prendre trois directions la stabilit la banalisation par la perte d esp ces sp cialistes et la restauration par l augmentation de ces esp ces Les listes d esp ces caract ristiques et ou indicatrices participent la d termination de l habitat ce qui est un pr alable la d finition de l objet d valuation La pr sence de ces esp ces nous permettra de qualifier l habitat mais pas d valuer son tat de conservation La
98. n ce qui concerne les habitats alpin d eaux courantes dans leur ensemble Le m lilot blanc Melilotus albus esp ce herbac e indicatrice du type d habitat Rivi res permanentes m diterran ennes G aucium flavum Le Calamagrostide argent e Achnatherum calamagrostis esp ce x rophile associ au stade les plus secs de l habitat Rivi res permanentes m diterran ennes Glaucium flavum Le peuplier noir est une esp ce associ e la dynamique des habitats v g tation ripicole alpine de plus son aire de r partition recouvre lint cralit du territoire concern par ces habitats Euforgen 2009 Figure 10 Une des particularit s de son cologie est que les graines produites g n ralement en mai juin ne peuvent germer que sur des zones mises nu par des inondations banc de sable ou limons graviers La r g n ration de cette esp ce d pend donc totalement de la 32 dynamique naturelle du cours d eau Chamaillard 2011 Si ces conditions sont satisfaites impliquant donc des crues d automne d hiver ou de printemps el WE NT suivant le r gime du cours d eau alors ces graines Belle lle en Mer germeront en formant des colonies assez denses Legionnet 1996 Dans les cours d eau montagnards sans plaine alluviale Ard che Haute Durance Gaves des Pyr n es la r g n ration du peuplier noir est initi e par des crues Aire de distribut
99. n de la nature au pilotage de la biodiversit Edition Quae 124p BOREL L 1993 Influence des am nagements sur l volution des milieux duranciens dynamique des peuplements v g taux et animaux Actes du colloque am nagement et gestion des grandes rivi res BOYER M PIEGAY H RUFFIONI C CITTERI A BOURGERY CAILLEBOTE P 1998 La gestion des boisements de rivi re 2 volumes Guide technique SDAGE Agence de l Eau Rh ne M diterran e Corse 52p BOYER M PIEGAY H RUFFIONI C CITTERI A BOURGERY CAILLEBOTE P 1998 La gestion des boisements de rivi re 2 volumes Guide technique SDAGE Agence de l Eau Rh ne M diterran e Corse 42p CARNINO N amp TOUROULT J 2010 valuation de l tat de conservation des habitats forestiers l chelle d un site Natura 2000 du concept vers un outil pour le gestionnaire Revue Foresti re Fran aise LXII 2 2010 pp 127 140 CORNIER T 1997 Essai de quantification des changements de la biodiversit dans les hydrosyst mes L exemple de la plaine alluviale de la Loire au niveau de Br b mont Indre et Loire DEA Iniv J Fourier Grenoble I Universit Aix Marseille IH Marseille 95p CORNIER T 1998 Essai de typologie cologique des communaut s v g tales du lit de la Loire Universit de Tours DIREN Centre Orl ans 47p CORPORATION DE RESTAURATION DE LA JACQUES CARTIER CRJC BEAUDOIN C amp M E RENAUD 2002 Sui
100. ne ne doit pas tre inf rieure 10 m tres et est mesur e partir de la ligne des hautes eaux La ligne des hautes eaux est lendroit o l on passe d une pr dominance de plantes aquatiques une pr dominance de plantes terrestres 78 Figure II Evaluation de la qualit de la bande riveraine LvVaAIuAtiOoNn d lAa Qualut q la Danq e riveraine Sch ma Rive droite Secteur composantes ien Ian Rive droite amuse o Secteur Creme 0x SC coupetoresti re o FN Rive gauche gt Rive gauche osantes een mr H ES coupe fores tire Secteur 2 ame on Secteur 2 ow Se Total 100 Pour chacun des secteurs valuer visuellement le pourcentage de superficie occup par chacune des neuf composantes de l indice for t arbustaie etc comme si elles taient per ues vol d oiseau Le total doit galer 100 Pour chacun des secteurs calculer l indice de qualit de la bande riveraine selon la formule IQBR Dias Pi 10 I ni me composante ex for t arbuste etc Voi pourcentage du secteur couvert par la ni me composante Pi facteur de pond ration de la ni me composante 1 Figure III Exemple de pr sentation des r sultats Fiche synth se Classe de qualit de l IQBR unit s Tr s faible 17 39 Faible 40 59 Moyen 60 74 Bon 75 89 Excellent 30 100 88 75 km 18 135 75 km 27 66 km 14 91 7
101. nent les structures et fonctionnement puis nous regardons l chelle du site la proportion de placettes en bon moyen ou mauvais tat et ensuite nous ajoutons ce constat les indicateurs au niveau site qui concernent la surface et les atteintes diffuses alt rations dans le tableau Tableau 14 Tableau 14 Syst me de notation de l tat de conservation de l habitat d int r t communautaire Lagunes en mer mar e fa ade atlantique l chelle du site Natura 2000 Richeux 2012 Param tre Moyen d appr ciation Modalit s Augmentation ou stagnation Surface couverte Indicateur Evolution de la surface R gression Etat de conservation des stations Plus de 70 en bon tat de Structure et partir des indicateurs de structure et conservation fonctionnement fonctionnement de l habitat et de son Entre 40 et 70 cocomplexe Moins de 40 Somme S des points des indicateurs Alt rations 3 lt S lt 5 points d alt rations L attribution d une note finale caract risant l tat de conservation des habitats synth tisant l ensemble des indicateurs est n cessaire car elle fournit un r sultat utile pour rendre compte de l tat des sites Cependant une note synth tique seule n est pas suffisamment lisible et claire pour les gestionnaires qui peuvent avoir besoin de conna tre les causes des d gradations Le recours la pr sentation de la valeur de chaque indicateur pour cha
102. nfin nous terminerons par les r sultats de cette tude et les perspectives de poursuite des travaux r aliser Cette premi re version sera compl t e en 2013 afin de contribuer sa consolidation partir de travaux compl mentaires pr vus au cours de l ann e 1 Contexte et d finitions La conservation des milieux naturels pris une valeur juridique avec la publication en 1992 de la directive Habitats Faune Flore qui a introduit une d finition de la notion d tat de conservation La d finition de ce concept et son application concr te font aujourd hui encore d bat n anmoins le texte de la DHFF reste la r f rence normative Conservation ensemble des mesures requises pour maintenir ou r tablir les habitats naturels et les populations d esp ces de faune et de flore sauvages dans un tat de conservation favorable pop P H tat de conservation d un habitat naturel effet de l ensemble des influences agissant sur un habitat naturel ainsi que sur les esp ces typiques qu il abrite qui peuvent affecter long terme q p ypiq q QUI p H sa r partition naturelle sa structure et ses fonctions ainsi que la survie long terme de ses esp ces typiques 1 1 Contexte r glementaire Dans le cadre de la DHFF chaque tat membre doit assurer le maintien ou le r tablissement des habitats naturels et des esp ces animales et v g tales d int r t c
103. nir cet indicateur pour Pinstant 4 1 3 Variabilit de l habitat et dynamique naturelle L gt L h t rog n it des conditions hydrologiques peut conduire une variation spatiale de la structure des communaut s v g tales Le long des cours d eaux m diterran ens et ou alpins cette h t rog n it se traduit souvent par une mosa que de patchs de v g tation caract ris s par l abondance des esp ces et des compositions floristiques contrast es La violence des crues subies par les diff rents habitats induit galement une diversit dans les cort ges floristiques qu ils sont susceptibles d accueillir Cependant la mise en place d un indicateur permettant de mettre en vidence une diversit comme celle ci intra ou inter habitats au sein d un site se heurte des probl mes concernant la diversit des cartographies la pr cision de celles ci et les typologies utilis es c est pourquoi il a t rejet La prise en compte de P cocomplexe dans l valuation de l tat de conservation notamment au travers des indicateurs bas s sur la hauteur de v g tation cf 4 2 1 4 Dynamique hydromorbhologique et la proportion des diff rents habitats dynamiques cf 4 1 1 Surface couverte nous permet la prise en compte de lPaspect paysager qui est vis ici chter et ai 2012 24 4 2 Structure et fonctionnement Elabor par le centre th matique europ en sur la diversit
104. nt Donne une vision un peu simpliste des tats et s adapte moins une approche qui admettrait plusieurs tats favorables Habitat XXX Exemple fictif Proportion des troncons 1 3 6 Valeur de indicateur 1 Habitat XXX Exemple fictif Proportion des troncons 2 5 Valeur de lindicateur 2 R partition des tron ons selon leur tat de conservation et prenant en compte un seul des indicateurs de la m thode N cessite des seuils de r partition pour chaque indicateur Avantages Rend plus fid lement compte de la r alit et permet lidentification des crit res qui entra nent un mauvais tat Permet d valuer des tats favorables multiples Inconv nient Cette approche peut masquer certains cas dans lesquels aucune placette n est dans un tat favorable mais o chaque indicateur pris individuellement peut l tre S paration et r partition des tron ons en fonction de chaque indicateur d tat de conservation 52 Ensuite nous pouvons envisager de faire une liste de cas selon le pourcentage de placette dans chaque tranche ou par indicateur Exemple plus de 30 des placettes en tat d grad tat mauvais plus de 50 des placettes en tat bon correct bon tat Pour la m thode d valuation de l tat de conservation des lagunes atlantiques Richeux 2012 il a t propos un passage en 2 temps D abord nous valuons les indicateurs locaux qui concer
105. ntit sup rieure au polygone un tron on plusieurs polygones Figure 7 Cette question va tre d velopper indicateur par indicateur cf 4 R sultats L approche pr conis e pour les relev s des indicateurs sur le terrain sera d taill dans la partie 5 2 Plan d chantillonnage 17 3 M thode Cette tude s est d roul e en trois grandes tapes la r alisation d une premi re liste d indicateurs la plus exhaustive possible partir d une synth se bibliographique compl te et valid e par un groupe d experts mais galement de nouveaux travaux r alis s en collaboration avec nos partenaires CBN Alpin CBN M diterran en PNR du Luberon puis la r colte de donn es sur le terrain nous permettant ensuite gr ce des analyses d tablir la liste finale d indicateurs 3 1 Elaboration des indicateurs 3 1 1 Synth se bibliographique La premi re tape est la r alisation d un tat de l art sur notre probl matique Nous avons recherch dans la bibliographie les m thodes utilis es en France ou en Europe pour valuer l tat de conservation des habitats auxquels nous nous int ressons ce qui a abouti un tableau de synth se des crit res et indicateurs les plus utilis s cela s est ajout e une recherche approfondie dans la litt rature scientifique concernant les caract ristiques principales des habitats les facteurs cologiques exer ant sur eux un r le d terminan
106. oche pr sente des limites mais constitue le cadre normatif dans lequel se positionne ce travail Blandin 2011 De plus les milieux alluviaux pr sentent des caract ristiques particuli res cf 2 1 4 L hydrosyst me qui en font des milieux extr mement dynamiques o le choix d un syst me de r f rence est particuli rement difficile Pont 2011 1 2 2 D tat de r f rence R aliser une valuation suppose la comparaison entre une entit observ e et une entit de r f rence Bouzill 2007 en occurrence entre un habitat qui fait l objet de valuation et un 6 habitat de r f rence souhait Blandin 2011 La DHFF ne fournit aucune pr cision sur cet tat de r f rence puisqu elle laisse chaque Etat membre le soin de le d finir De plus il n y a aucune d finition pr cise et partag e de cet tat de r f rence dans le contexte de Natura 2000 Carnino 2009 La difficult pour d finir l tat de r f rence m ne bien souvent se fonder sur le concept de naturalit et rechercher les mod les de r f rence vierges de toute action anthropique La notion d tat de r f rence perd tout son sens ici et peut tre remplac par l tat d sir ou souhait Blandin 2011 Cependant la DHFEF vise assurer la conservation de la biodiversit tout en permettant dans les zones Natura 2000 les activit s durables qui soutiennent un tel
107. ojets port s par les structures op ratrices selon leurs besoins et les r seaux de surveillance ou inventaires d j mis en place Il existe une grande disparit entre les donn es disponibles selon les sites mais galement dans le temps que chaque op rateur peut accorder la r colte de donn es sur le terrain C est pourquoi nous avons essay de proposer des indicateurs simples et pragmatiques mais aussi dans la mesure du possible des alternatives dans le choix des diff rents indicateurs pour le m me crit re Notre objectif est d laborer une m thode standardis e sur tout le territoire fran ais m tropolitain au niveau de lhabitat g n rique bas sur le manuel d interpr tation des habitats de l Union europ enne EUR27 European Commission 2007 Il existe une grande variabilit entre les diff rents habitats l mentaires d un m me habitat g n rique ainsi qu une forte variabilit d un m me habitat entre les r gions C est pourquoi pour certains crit res il est difficile de s adapter de mani re pr cise la r alit du terrain Nous avons donc envisag cette m thode en proposant un cadre commun tous les sites mais auquel il est possible d ajouter des indicateurs sp cifiques selon le contexte l historique du site et les m thodes d j mises en place et donn es disponibles Ce cadre m thodologique peut permettre un suivi dans le temps et nous semble particul
108. ommunautaire dans un tat de conservation favorable afin de contribuer au maintien de la biodiversit Bensettiti et al 2006 et 2012 L tat de conservation des habitats doit tre valu au niveau du site obligation nationale et au niveau biog ographique obligation communautaire Figure 1 Au niveau biog ographique en France valuation concerne 132 habitats et pr s de 300 esp ces sur les domaines biog ographiques alpin atlantique continental m diterran en et pour la partie marine m diterran en marin et atlantique marin Au niveau du site le suivi et valuation de l tat de conservation des habitats et des esp ces l chelle des sites Natura 2000 sont pr vus dans Part R 414 11 et l art R 414 8 5 du code de l Environnement Anonyme 2008 qui sont la transposition en droit fran ais des dispositions de l article 6 1 de la DHFF Ensemble du territoire Habitats annexe Esp ces annexes IL IV et Y Esp ces annexe ji R seau Natura 2000 Habitats annexe evabusth n jart R414 11 valuation EC nationale Rapportage art 13 er es Ee Figure 1 Dispositif g n ral de l tat de conservation dans le cadre de la directive Habitats Faune Flore De la m me mani re l Union Europ enne tabli un cadre communautaire pour la protection et la gestion des eaux La directive cadre sur l eau Directive 2000 60 CE vise pr venir la d t rioration am l
109. ont donc actualis es en fonction des mises jour des donn es de base BD Topo Corine Land Cover A L utilisation des donn es SYRAH Dans un premier temps les donn es de Syrah seront principalement utilis es par PEtat et ses tablissements publics l Onema les agences de l Eau et les DREAL pour r aliser l tat des lieux de 2013 Mais terme l ensemble des acteurs de l eau sera encourag l utiliser animateurs de SAGE conseils r gionaux conseils g n raux parcs naturels r gionaux etc 19 Au del de Pactualisation des tats des lieux l outil servira d appui aux politiques publiques locales en aidant r aliser un diagnostic du territoire en mettant en vidence les principaux dysfonctionnements et risques d alt ration Il sera un appui en terme d cisionnel en particulier pour mettre en uvre et r viser le SDAGE et les programmes de mesures et d finir les strat gies de restauration des cours d eau Par ailleurs SYRAH sera mis disposition d acteurs et d intervenants locaux bureaux d tude services techniques territoriaux etc Ils disposeront ainsi d une connaissance homog ne et partag e des pressions susceptibles d tre l origine d un risque d alt ration de l hydromorphologie En tant que de besoin des tudes locales affineront les l ments d analyse issus de SYRAH Par ailleurs SYRAH continuera tre alim
110. ornier CBN Bailleul Jacques Haury INRA Jean Pierre Porcher Nicolas Poulet Jean Marc Baudoin et Michael Cagnant ONEMA H lo se Venderpert CEN PACA Jean Guillaume Lacas Doroth e Meyer Paul Picq et Jean Marc Salles DREAL PACA Sylvia Lochon Menseau et Olivier Argagnon CBN M diterran en Hubert Lafont SMAVD Christian Chauvin IRSTEA et Delphine Danancher CREN Rh ne Alpes Pascal Chondroyannis CBN Alpin Patrick Grillas et Fran ois Mesleard Tour du Valat Bernard Pont RNF Sylvie Chevallier et M lanie Hubert MNHN SPN l quipe Evaluation de l tat de conservation du SPN dont Fanny Lepareur Lise Maciejewski et Renaud Puissauve et Pierre Alexis Rault pour la relecture de ce document Sommaire Se 1 t Comex COS e 3 ke CO E 3 1 2 Evaluation l chelle du site Natura 2000 Rs 5 1 2 1 D finition de l tat de conservation favorable 6 o T aa a a ET E E EER 6 1 3 Choix m thodologiques pour toutes les m thodes P chelle du site f ba Chor m Modolo igienei dd ou 8 2 Les habitats humides et aquatiques dead 10 2d Lesmiheux humides de HON an dan ea ONENE ONNENN Ae un 10 E E EEN 10 DL ES CAC E E 11 2 1 3 Les berges et les habitats associ s aux cours d eau nt 12 al ee 12 2 2 Choix typologique et habitats concern s par T xvaluapon ss 13 E En 13 NR HADAS CONC s PA POUR a TETEE 14 ee Ee a a O E E E E N O 17 NC a E a 18 IE DOCS AO ES E AE EE 18 35 1 1 Synthese
111. principales causes de d gradation et destruction des milieux humides source eaufrance 22 05 2012 L habitat peut subir des d gradations qui alt rent son fonctionnement sa structure et sa capacit de r silience Nous avons essay de prendre en compte dans les indicateurs des param tres Surface et Structure et fonctionnement le maximum de perturbations qui a un effet sur l tat de conservation de lhabitat N anmoins il reste une partie des d gradations susceptibles d tre subies par lhabitat qui ne peut tre prise en compte dans les autres indicateurs Ce sont celles ci que nous identifions et que nous valuons dans cet indicateur Il s agit du reliquat des perturbations non pris en compte de mani re indirecte dans le reste du protocole La dichotomie entre a atteintes diffuses au niveau du site et atteintes lourdes a t privil gi e comme dans les autres m thodes d valuation Carnino 2009 Goff 2011 et Maciejewski 2012 Certaines atteintes ont un impact lourd sur l habitat car elles affectent la nature m me de l habitat et seront relever localement D autres ont un effet un peu plus diffus dans le site et seront renseigner par l operateur apr s avoir parcouru la totalit du site selon ses observations de terrain noter qu il sera galement possible d utiliser pour renseigner ces atteintes des r sultats d tudes sp cifiques lorsqu elles seront disponibles
112. re vigilant ce sujet lors de la mise en application de la m thode Cette m thode a t con ue afin de r pondre une demande d valuation de l tat de conservation l chelle des sites pour que toutes les structures gestionnaires puissent se l approprier La grille est con ue pour tre simple remplir N anmoins il est possible de remplir cette grille d analyse avec des donn es beaucoup plus pr cises notamment pour la composition floristique des relev s phytosociologiques par exemple Il existe bien videmment encore des questions auxquelles nous ne pouvons pas apporter de r ponses dans lPimm diat Parfois par manque de donn es notamment en ce qui concerne les indicateurs issus de programme et projet en cours mais aussi pour calibrer plus finement les indicateurs pour les habitats alpins en haute altitude il est n cessaire de r colter plus de donn es au cours de l ann e 2013 afin de pouvoir valider de mani re robuste ces crit res Mais 1l subsiste galement certaines questions qui n cessitent des r flexions et exp rimentations notamment pour r pondre aux questions d chantillonnage cf 4 3 M thode d valuation l chelle du site Les perspectives des travaux mener au cours de l ann e 2013 sont essentiellement l am lioration et la finalisation de la m thode 55 7 Perspectives Suite une tude de plus d un an la premi re version d
113. rs d eau Les obstacles l coulement la chenalisation le curage la rectification du trac l extraction de granulats la suppression de ripisylve le drainage l irrigation l imperm abilisation ou le retournement des sols sont autant de sources d alt rations hydromorphologiques Ces d gradations physiques ont diff rents types d impacts qui peuvent nuire au bon tat cologique des cours d eau en entra nant par exemple la disparition et l uniformisation des habitats l interruption de la continuit cologique la modification du r gime hydrologique le colmatage des substrats la d connexion des annexes hydrauliques Tl Afin de suivre l hydromorphologie des cours d eau et den caract riser Impact sur le bon tat biologique diff rents outils de recensement et d analyse des pressions ainsi que de caract risations hydromorphologiques ont t d velopp s par PONEMA en collaboration avec ses partenaires Cemagref CNRS Agences de Peau MEDDTL SYRAH CE ou SYst me Relationnel d Audit de L Hydromorphologie des Cours d Eau Objectif Le syst me d audit SYRAH CE a pour objectif d valuer les alt rations des processus hydromorphologiques et des formes r sultantes pour les cours d eau l chelle nationale C est un outil multi chelle d aide la d cision pour l atteinte du bon tat cologique C est dans cette perspective que le Cemagref par le bi
114. rsifi es Pour les communaut s ripariennes le maintien d une hydrologie naturelle et de la dynamique s dimentaire est indispensable la p rennit des habitats Dussart 1992 La diversit et l abondance des abris offerts par le lit et les berges conditionnent directement la capacit d accueil d un cours d eau La pr servation ou le r tablissement des axes migratoires sont indispensables l accomplissement du cycle biologique de la plupart des esp ces article L 432 6 du Code de l environnement qui fait obligation de garantir la libre circulation au niveau de tous les ouvrages Pour les communaut s ripariennes l eutrophisation les apports 11 organiques et le colmatage induit entra nera un passage de communaut s oligotrophes en g n ral d int r t patrimonial important vers des communaut s eutrophes en g n ral banales Allan 1995 2 1 3 Les berges et les habitats associ s aux cours d eau Les berges des cours d eau forment des cotones avec de tr s forts gradients cologiques li s la pente et la distance l eau mais aussi aux p riodes de submersion ou d mersion Parmi les param tres prendre en consid ration dans l analyse de ces berges la pente la stabilit la nature des mat riaux constitutifs d terminent les types de v g tation qui sont r gul s par les r gimes hydrologiques De fa on g n rale plus les r gimes hydrologiques sont contrast s avec un
115. rting under Article 17 of the habitats Directive Explanatory note and guidelines for the period 2007 2012 Final Draft CTE BD 123p FRESARD M 2011 L analyse conomique du contr le des invasions biologiques Une Revue de Litt rature Revue d conomie politique 2011 4 Vol 121 p 489 525 GOFFE L 2011 tat de conservation des habitats d int r t communautaire des dunes non bois es du littoral atlantique Projet de m thode d valuation l chelle du site Natura 2000 Master 2 professionnel Espace et Milieux Paris 7 Diderot pp 80 GUIEYSSE H 1996 Exp rimentation d une bauche de protocole de suivi long terme des peuplements d odonates C R ef r flexions propos de la R serve Nat Rami res Val de Dr me M moire BTS Aubenas 38 p annexes GUILLOY FROGET H 2002 Evaluation des conditions favorables l tablissement de Populus nigra et Salix alba en milieu riverain Th se de Doctorat Universit P Sabatier Toulouse 141p HILL M O MOUNTFORD J O ROY D B et BUNCE R G H 1999 ECOFACT 24 Technical Annex Ellenberg s indicator values for British Plants App ICHTER J SAVIO L PONCET L 2012 Synth se des exp riences europ ennes de cartographie de la v g tation Programme CarHAB Service du patrimoine naturel Mus um national d histoire naturelle Paris 99 p ILLIES J et BOTOSANEANU L 1963 Probl mes et m thodes de la classification et de la zonation
116. rts cause Atteintes lourdes Recouvrement des atteintes Estimation visuelle Tron ons Somme des points des atteintes ou dire d expert du relev es 1 Somme des points des atteintes pourcentage de la lev es estimables en terme de surface du site Somme des points des atteintes relev es 3 impact e par les Somme des points des atteintes surface en tous habitats confondus atteintes relev es 4 Alt rations 70 Annexe 2 Fiche 1 SYRAH CE D borah Viry MNHN SPN Jean Marc Baudoin ONEMA b n e zm mm mm en mm mm mm mm mm mm mm wh Indicateurs Bio Poi sons Invert br s Macrgphytes diatom es Figure I Echelle des diff rents programmes NEMA Introduction Outre la qualit biologique et physico chimique des cours d eau la Directive Cadre sur l Eau demande d sormais la prise en compte de lhydromorphologie dans le programme de surveillance des eaux Les alt rations de la morphologie des cours d eau est Pun des principaux obstacles au bon tat cologique des milieux aquatiques L hydromorphologie d un milieu aquatique correspond ses caract ristiques hydrologiques et ainsi qu sa continuit Elle r sulte de la conjugaison de caract ristiques climatiques g ologiques du relief et de occupation des sols Les alt rations hydromorphologiques sont li es aux pressions anthropiques qui s exercent sur les sols du bassin versant et sur les cou
117. rvation des habitats l chelle d un site a t engag e au sein du MNHN en 2008 les premiers habitats tudi s ont t les habitats forestiers Carnino 2009 Plusieurs m thodes se sont suivies pour les autres types d habitats en s appuyant sur des grands principes retenus dans cette premi re m thode Sans perdre de vue cette m thodologie nous avons essay de nous rapprocher au plus pr s des besoins pour l valuation des habitats d eaux courantes m diterran ens et alpins nous avons donc largie l chelle l cocomplexe par linterm diaire d une nouvelle unit d chantillonnage le transect tron on Toute la difficult est encore de consolider cette m thodologie avec des donn es compl mentaire sans perdre de vue d y int grer les derni res recherches en biologie de la conservation Nous avions propos e beaucoup d alternative m thodologique durant toute la phase de r flexion et de nombreuses propositions n ont pu aboutir faute de donn es disponibles et de retard dans la publication des projets et programme en cours SYRAH CE La disponibilit des donn es physico chimiques et biologiques de la masse d eau courant 2013 permettra de d cliner la m thode avec plusieurs choix et sc nario d valuation possible en fonction de la disponibilit l information et au temps consacrer sur le terrain par les utilisateurs Un des points forts de cette
118. rvation strategies Bzo ogical Conservation Vol 112 233 251 VAN ES J 2005 tude de la v g tation de la zone alluviale du Bu ch Conservatoire Botanique National Alpin de Gap Charance Rapport d tude CEEP 86p annexes cartographiques VAN ES J 2007 Inventaire et cartographie des habitats naturels et des esp ces v g tales du site Natura 2000 FR9301519 Le Bu ch CBNA SMIGIBA 120p annexes cartographiques 68 Annexes Annexe 1 Proposition de grille d indicateur pour l habitat Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Code UE 3270 69 Annexe 2 Fiche 1 Syst me Relationnel d Audit de PHydromorphologie des Cours d Eau O RATECE PR rE IEE E SE E TEE A EAE EE AEA 70 Annexe 3 Fiche 2 Indice de la qualit de la bande riveraine JCHER egene gseiee E en Ageset zf Annexe Fiche 4 Indicateurs OSUU ES seen nie Ee 19 69 Annexe 1 Proposition de orille d indicateurs pour Phabitat Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Code UE 3270 Notre tude devait porter sur plusieurs dont Phabitat Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion rubri p p et du Bidention p p Code UE 3270 cependant le manque de relev s repr sentatif de tous les tats de conservation ne nous permet pas de proposer des indicateurs adapt s au n
119. s Elles se violentes qui peuvent entrainer terre fine et en mati re d veloppent de pr f rence sur un une destruction partielle de organiques subissant une substrat grossier o les mat riaux l habitat et permettre la formation alternance de phases ne sont pas soumis directement des habitats herbac s et arbustifs d inondations de la force du courant plus pionniers 3220 et 3230 dess chement Tri 3250 m diterran ennes Glaucium 3270 vaseuses avec v g tation du Rivi res permanentes Rivi res avec berges Chenopodion rubri p p et du flavum correspond une v g tation pionni re s installant Bidention p p correspond des sur des amas de graviers blocs et v g tations pionni res herbac es de sables exond s lors des basses constitu es par des esp ces EAUX Ces substrats sont annuelles Ces communaut s sont caract ris s par leur caract re install es surf des sols grossier la raret des l ments p riodiquement inond s et fins et Pabsence de mati re enrichis en azote sur des alluvions organique limoneux ou argileux 3270 Cet habitat sur le terrain pr sente des caract ristiques particuli res et se retrouve en mosa que avec lhabitat 3250 sur les substrats les plus eutrophe d p t de mati res organiques 16 2 2 3 Echelle s d valuatio
120. s habitats Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e et Rivi res permanentes m diterran ennes G aucium flavum Un indicateur bas sur cette constatation a t propos et retenu d s le premier COPIL de par sa simplicit d observation et sa variation au sein des diff rents stades dynamiques d un habitat Cet indicateur est int gratif de plusieurs composantes de ces habitats La premi re proposition r alis e suite la phase de tests sur le terrain tait orient e de mani re favoriser les stades les plus pionniers cependant dans une logique de prise en compte de la dynamique des habitats eux m mes et des habitats entre eux des adaptations sont n cessaires 3 Pour P cocomplexe des habitats rivulaires alpins Code UE 3220 3230 et 3240 35 Il sera int ressant de voir dans quelle mesure les diff rents ratios entre les esp ces annuelles et vivaces peuvent rentrer en ligne de compte pour les habitats les plus avanc s dans leur dynamique naturelle Cette prise en compte permettra d exprimer la part de variabilit observ e dans les diff rents stades volutifs de l habitat Cependant un premier constat se d gage d j nettement pour les habitats rivulaires sur substrat grossier en de de 50 de sol nu nous pouvons dire que l habitat n est pas en bon tat de conservation Bensettiti ef a coord 2002 amp Van Es comm pers et cela quelque soit le stade dynamique de l habitat BEN 20
121. s habitats en mauvaise tat et un manque de repr sentativit des diff rents faci s r gionaux de l habitat relev s exclusivement r alis s sur les domaines biog ographiques alpin et m diterran en Nous proposons cependant une premi re liste d indicateurs d valuation la plus exhaustive possible en annexe Annexe 1 Cette premi re liste sera d velopp e suite de nouvelles campagnes de terrain en 2013 et 2014 Tableau 2 Correspondance entre les habitats g n riques EUR 27 tudi s et le synsyst me phytosociologique Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e 3220 Epilobietalia fleischeri Moor Rivi res permanentes m diterran ennes Glaucium flavum 3250 1958 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Myricaria 2230 germanica ne es SC Salicetalia purpureae Moor 1958 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Salix 2240 elaeagnos Tous les habitats trait s correspondent des v g tations pionni res qu elles soient herbac es ou ligneuses s installant sur des substrats grossiers plus ou moins colmat s Les stations sont caract ris es par une alternance de phases d inondation et de phases de dess chement estival marqu es Ces habitats pr caires rentrent dans une dynamique naturelles avec une volution des stades herbac s les plus pionniers jusqu aux stades de plus en plus arbor s Ces habitats sont donc tr s sensibles aux modifications hydrauliques et
122. s habitats pionniers Proportion des habitats par Site Tron ons homog ne 5 Proportion des habitats par tron on Estimation visuelle herbac s tron on terrain En faveur des habitats secondaires 10 arbor s 1 stade Fonctionnement de gt Croisement Polygone x i A Dynamique hydromorphologique Mesure de hauteur de v g tation 2 stades l hydrosyst me Transect a stades o ES H Couverture du sol Recouvrement en sol nu Estimation visuelle Polygone de 70 50 a 0 20 D Pr sence d esp ces eutrophiles AE en SS Polygone 20 40 esp ces de la liste gt 40 SES 40 L 20 i 8 RS lt 30 LO o Pr sence d esp ces exotiques envahissantes Estimation visuelle Tron ons S T 7 E o Odonates Selon m thode Selon m thode Selon m thode 7 Orthopt res Selon m thode Selon m thode Selon m thode 2 Reptiles amphibiens 1 Selon m thode Selon m thode Selon m thode 2 DES Atteintes n gligeables ou nulles DEC Sea 8 SR Recueil l chelle du site avis Atteintes diffuses au niveau Atteintes dont l impact est difficilement site Atteintes moyennes i 10 g SE op rateur et gestionnaire tudes du bassin versant ou du site quantifiable en surface p 8 Atteintes importantes dynamique de 20 l habitat remis en cause 5 locales dire d experts Somme des points des atteintes relev es 1 SC Somme des points des atteintes Atteintes lour
123. s hydrographiques Sch ma Directeur d Am nagement et de Gestion des Faux de France Ces plans de gestion pr sentent la classification de l tat des masses d eau en place pour atteindre ces objectifs en fin de plan Nous notons la coh rence entre ces deux directives qui visent au maintien ou la restauration du bon tat de conservation ou l tat cologique ou chimique des entit s naturelles habitats eau faune et flore Figure 3 DHF DCE La notion de bon tat vaux Ge surface Lag cobgaus Les cheque Iteag p rph ce Can normes Zap tt Tr s bon R e Cle pn m Morr f Gs bel G Terfee 9 bless Figure 3 Param tres d valuation retenus dans le cadre de la DHFF et de la DCE 1 2 Evaluation l chelle du site Natura 2000 L valuation de l tat de conservation l chelle des sites Natura 2000 est une obligation dans le droit fran ais Ainsi pour faciliter le travail des op rateurs et permettre une future comparaison et mutualisation des donn es entre les sites le MNHN a t charg de mettre en place des m thodes standardis es au niveau national pour valuer l tat de conservation de tous les habitats d int r t communautaire Ces m thodes doivent tre faciles mettre en uvre pragmatiques reproductibles et accessibles tous les op rateurs Dale amp Beyeler 2001 Une premi re m thodologie d valuation de l tat de conservation pour les habitats fore
124. s ne doivent pas tre assimil es la destruction de l habitat en perp tuel recolonisation apr s les cruces 23 L valuation de cet indicateur est particuli rement difficile cause de la diff rence de qualit de cartographie d une date lautre li e aux am liorations techniques ou l effet observateur Maciejewski 2012 C est pourquoi comme dans la m thode des habitats agropastoraux Maciejewski 2012 et celle des dunes non bois es Goff 2011 nous pr f rerons estimer la tendance d volution de cette surface De plus le r seau Natura 2000 tant tr s r cent il n existe en g n ral qu une seule cartographie une date donn e C est pour cela qu une estimation de la tendance est pr f r e La r f rence est l ann e de mise en place du Docob et le pas de temps sera de douze ans comme pr conis pour les tendances court terme dans le rapportage de l article 17 l chelle biog ographique Maciejewski 2012 Pour les habitats de rivi res m diterran ennes Glaucium flavum Code UE 3250 nous pr conisons de r aliser une comparaison diachronique l aide d un logiciel SIG tude d orthophotographies tude de photos a riennes coupl avec l tude des cartographies d habitat r alis es sur le site Au vue des difficult s d interpr tation des photographies a riennes pour cet habitat pr sentant plusieurs stades dynamiques complexes du
125. s ont t produites sur la base de la v g tation naturelle potentielle principalement en Europe mais galement dans d autres r gions du monde Par la suite ce concept a volu et plusieurs variantes ont t propos es L volution la plus marquante est celle de la s rie de v g tation au sens phytosociologique et nomm e sigmassociation ou sigmetum Cette notion ne se limite pas au stade mature de la v g tation ou t te de s rie mais elle int gre l ensemble des groupements de v g taux issus ou aboutissant au m me type de v g tation potentielle Ainsi si l association repr sentative de la t te de s rie est utilis e comme r f rence de nomenclature cette approche prend en compte toutes les tapes r sressives ou progressives de la s rie L enveloppe g ographique de la s rie correspondant un compartiment cologique homog ne est appel tessella du latin tessella carreau ou petit l ment de forme r guli re Enfin en se pla ant un niveau d int gration spatial sup rieur les paysages v g taux peuvent tre consid r s comme un assemblage r p titif de s ries de v g tation au sein d une m me unit biog ographique chorologique altitudinale appel g os ries L arrangement spatial des g os ries correspond une catena Phytosociologie Symphytosociologie G osymphytosociologie PERTE S rie v g tale G oserie Association v g tale Ce sigmetum geosigmetum Phytoc no
126. se Tessella Catena Les diff rents niveaux d int gration de la phytosociologie dynamique et paysag re Sources Pedrotti 2004 25 Synth se des valeurs seuils retenus pour cet indicateur par habitat Habitats G aucium flavum Utilisation d un logiciel SIG Surface couverte photo interpr tation ou dire d expert Habitats ripicoles Alpins Surface Tron ons photo interpr tation ou dire d expert Surface couverte Relev s compl mentaires d valuation des proportions de surface entre habitats prise en compte de la s rie de v g tation Proportion de surface couverte 4 1 2 Morcellement Fragmentation L Cette notion qui rel ve de cologie du paysage a t consid r e par le Millenium Ecosystem Assessment comme une des premi res atteintes la biodiversit au m me titre que la perte des habitats La fragmentation qui se traduit par la formation de plusieurs petits fragments d habitat spatialement isol s partir d un seul fragment continu a pour cons quence la diminution de Pabondance de la densit et de la diversit sp cifique Chaurand 2010 La fragmentation des cours d eau perturbe les processus cologiques et modifie aussi les conditions hydrologiques physico chimiques et morphologiques Agence de l eau Adour Garonne 2011 Le dernier si cle a vu la mise en place de nombreux grands ouvrages fluviaux sur les diff rents cours d eau fran ais Un barra
127. sements diverses Les pollutions et d versements divers intrants chimique agricole peuvent affecter l tat de conservation des habitats tivulaites principalement par le risque cotoxicologique qu elles repr sentent pour les esp ces de cet habitat Il est possible de mesurer pi ce d eau par pi ce d eau un certain nombre de substance chimiques mais ces mesures seraient trop lourdes mettre en uvre L estimation de la pollution se fera gr ce aux points DCE donn es de synth se disponibles situ s dans ou proximit du tron on tudi affect s la masse d eau Figure 14 et ou gr ce lavis du gestionnaire selon des modalit s qualitatives et tr s g n rales Thttp www eaufrance fr 44 Synth se des valeurs seuils retenus pour cet indicateur Atteintes diffuses au niveau du bassin versant ou du site 4 3 2 Atteintes lourdes Nous retiendrons la d finition d atteintes lourdes comme les atteintes dont le recouvrement est estimable en termes de surface sans prendre en compte les destructions d habitat qui sont renseign es dans le crit re a surface couverte Les atteintes lourdes ont un impact significatif sur l tat de conservation de l habitat d s leur apparition induisant imm diatement une e 8 A modification de l habitat impacts sur la surface et Ka P d WW be Sail JeDOrak Photo 5 Exemple d atteintes passage d engins
128. spatiale de la qualit de la bande riveraine pour l ensemble des rivi res du r seau L objectif de ce protocole est diff rent de celui appliqu dans le cadre du R seau de surveillance volontaire des lacs de vill giature Protocole de caract risation de la bande riveraine Ce dernier vise essentiellement valuer la qualit des am nagements dans la bande riveraine et le degr de transformation du milieu naturel alors que le protocole dont il est question ici a comme objectif rappelons le d estimer la condition cologique de cet habitat Fonctions cologiques de la bande riveraine R tention des s diments nutriments et contaminants Le couvert v g tal de la bande riveraine r duit la vitesse d coulement des eaux de ruissellement en provenance des terres adjacentes ce qui favorise la s dimentation des particules du sol et des nutriments et contaminants qui y sont li s 76 Stabilisation des berges et protection contre l rosion des sols Les racines des arbres des arbustes et des herbac es stabilisent les berges et retiennent le sol en lui donnant une plus grande coh sion Ainsi elles immunisent directement les terres contre l rosion des sols caus e par les eaux de ruissellement le mouvement des glaces lors des crues hivernales et printani res et l action du vent Toutefois le syst me racinaire des herbac es est moins d velopp que celui des arbres et des arbustes il n
129. stiers l chelle du site Natura 2000 a t labor e Carnino 2009 ainsi que pour les habitats marins Lepareur 2011 les habitats des dunes non bois es du littoral atlantique Goff 2011 les habitats agropastoraux Maciejewski 2012 et la r flexion s est poursuivie sur les lagunes atlantiques Richeux 2012 et m diterran ennes Papuga 2012 C est dans la continuit de ces travaux que cette tude s inscrit L objectif est de fournir un cadre m thodologique global commun et coh rent pour tous les types d habitats humides et aquatiques relevant de la DHIFF L valuation de l tat de conservation des habitats au niveau d un site Natura 2000 rev t deux int r ts principaux Il s agit de disposer d un cadre factuel pour diagnostiquer l tat des composantes d un site Natura 2000 et de connaitre son volution C est ce titre que l valuation de l tat de conservation fait partie du document d objectif La mise disposition de donn es locales relativement homog nes afin de contribuer la surveillance article 11 et l valuation p riodique nationale des habitats par zone biog ographique pr vue par Particle 17 de la DHFE notamment pour le volet couverture du r seau Natura 2000 cette valuation comprend d autres param tres appr cier une chelle plus vaste 1 2 1 D finition de l tat de conservation favorable l chelle biog ographique l tat
130. t les indicateurs d j propos s dans le cadre de suivi ou d valuation ainsi qu une recherche des pratiques de gestion les plus communes sur ces types de milieux Il a t montr rapidement que ces habitats ne subissent que tr s peu de mode de gestion quelques soit les sites Natura 2000 en France Michaud Noble et Van Es comm pers Ainsi la pr sence de ces habitats ainsi que leur maintien et intimement li la pr sence d une dynamique hydromorphologique naturelle qui entraine des perturbations permettant le maintien des stades les plus pionniers de l habitat Figure 8 Perturbations Perturbations crues r guli re l crues r guli re CG Alluvions caillouteuses r V g tationherbac e pionni re Habitat Glaucium flavum Saulaie Myricaire Kl D i F Saulaie Saule drap l ae rie Saponaria officinalis For t alluviale bois dur Peupleraie blanche Ch ne aulnaie blanche pubescent igure 8 namique et volution des habitats rivulaires d int r t communautaire Figure 8 Dy que et volution des habitat l d int r t t Saulaie arbustive a Salix elaeagnos 18 Lors de cette recherche bibliographique nous nous sommes efforc s de faire le lien entre les deux directives DHFF et DCE Malgr nos investigations nous n avons pas pu tablir ce lien de fa on clair pour ce qui est des l ments trait s dans ce document Les habitats exa
131. t d ores et d j t men es R serve naturelle de France propose galement un certain nombre d indicateurs ce sujet Ainsi l int oration des odonates comme bioindicateur Pont et al 1999 et 2011 Guieysse 1996 Boudot et ai 2007 Masselot et ai 2003 a t voqu lors de la phase de s lection des indicateurs La difficult d int gration de cet indicateur dans une m thode accessible pragmatique et l chelle de l habitat tient dans le fait ces esp ces ne peuvent tre associ es un habitat au sens phytosociologique Cependant la perspective d une valuation l chelle cosyst mique n a pas t cart e pour tous les habitats qui restent traiter et l utilisation de cet indicateur est l tude pour les habitats d eaux staognantes Dans le cadre du Programme RhoM o la bioindication par plusieurs taxons a t tudi comme les syrphes Claude 2012 et les orthopt res Bence para tre Comme pour les odonates ces esp ces pr sentent des qualit s dans l valuation de l tat de conservation des milieux alluviaux mais reste peu accessible la majorit des gestionnaires Cet aspect sera d velopp suite la parution du programme RhoM o et avec le concours des gestionnaires Afin de valoriser des m thodes d j parues et pertinentes nous pr conisons pour cette premi re version de la m thode d inclure ces indicateurs faunistiques selon
132. teurs Une campagne de terrain est donc pr vue pour P t 2013 Nous souhaitons galement savoir si les grilles d analyse labor es pour les habitats rivulaires alpins et m diterran ens peuvent tre adapt es d autres habitats dont l cologie est proche Cela concernera notamment les habitats du Paspalo Agrostidion 3280 Rivi res permanentes m diterran ennes du Paspalo Agrostidion avec rideaux bois s riverains Sax et Populus alba et 3290 Rivi res intermittentes m diterran ennes du Paspalo Agrostidion Une premi re proposition de m thode applicables aux habitats de mares temporaires m diterran ennes Code UE 3170 dans le cadre d un stage en 2013 sera un bon point de d part au lancement de m thode pour tous les habitats d eaux stagnantes La publication d une m thode d valuation et de suivi des zones tourbeuses Binnert 2012 au sein de la r serve naturelle nationale du Noh des nous oriente galement vers ces habitats afin de proposer une m thode nationale d valuation en partenariat avec RNF sur les habitats tourbeux de la DHFF Enfin nous souhaitons r aliser le lien entre les deux directives DHFF et DCE Cela tait initialement pr vue dans le cadre de cette premi re version mais faute de donn es exploitables nous n avons rien pu proposer Le traitement prochain permettra de voir la pertinence de ces donn es dans l valuation et nous permettra de proposer un
133. tionnement cologique Les changements de composition sp cifique d apparition ou disparition d esp ces et les changements de densit renseignent sur l tat de l cosyst me Ce concept a t pr c demment d velopp par Blandin 1986 dans la d finition des v g taux sentinelles qui par ses caract ristiques qualitatives et ou quantitatives t moignent de l tat d un syst me cologique et qui par des variations de ces caract ristiques permettent de d tecter d ventuelles modifications de ce syst me 4 2 1 Fonctionnement de l hydrosyst me 4 2 1 1 Projet SYRAH CE et CarHyCE t gt Dans le cadre la convention partenarial avec PONEMA il nous a sembl int ressant de valoriser les projets r alis s au sein de cette structure SYst me Relationnel d Audit de l Hydromorphologie des Cours d Eau SYRAH CE et Caract risation de l Hydromorphologie des Cours d Eau Car HyCE Annexe 2 Le syst me d audit SYRAH CE a pour objectif d valuer les alt rations des processus hydromorphologiques et des formes r sultantes pour les cours d eau l chelle nationale C est un outil multi chelle d aide la d cision pour l atteinte du bon tat cologique Cet indicateur reprend la notion de risque d alt ration Il est important de pr ciser qu il renseigne sur les risques au sens de probabilit d alt ration et pas simplement sur des alt rations effectives au moment de
134. tistical computing R Foundation for Statistical Computing Vienna Austria ISBN 3 900051 07 0 URL www kR project org SAINT JACQUES N et RICHARD Y 1998 D veloppement d un indice de qualit de la bande riveraine application la rivi re Chaudi re et mise en relation avec l int grit biotique du milieu aquatique Direction des cosyst mes aquatiques Qu bec pages 6 1 6 41 VANNOTE R L MINSHALL G W CUMMINS K W SEDELL LR et CUSHING C E 1980 The river continuum system Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences 37 130 137 VIRY D 2012 Evaluation de l tat de conservation des habitats humides et aquatiques Rapport d tape SPN MNHN ONEMA Brunoy 26p WASSON J G 1994 cor gions et syst mes de r f rence p 37 47 in CHARTIER TOUZ N COLLIN M P et GALVIN Y 1994 Les variables biologiques de la qualit des cosyst mes aquatiques S minaire minist re de l Environnement GIP Hydrosyst mes AGHTM Paris 2 3 novembre 1994 d CE 65 MAGREE Paris WOFFORD J E B GRESSWELL R E amp BANKS M A 2005 Influence of barriers to movement on withinwatershed genetic variation of coastal cutthroat trout Ecological Applications 15 2 628 637 Autres ouvrages bibliographiques consult s ALLION Y OUVRAY S 1998 Gestion de la v g tation des fonds de vall e guide m thodologique Agence de l Eau Loire Bretagne BLANDIN P 2009 De la protectio
135. tres sites Tableau 6 Tableau 6 Nombres de relev s par habitats 3220 Rivi res alpines avec v g tation ripicole herbac e 8 R 3230 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Myricaria germanica 3240 Rivi res alpines avec v g tation ripicole ligneuse Salix elaeagnos 3250 Rivi res permanentes m diterran ennes Glaucium flavum 3270 Rivi res avec berges vaseuses avec v g tation du Chenopodion m e rubri p p et du Bidention p p La bibliographie et la phase de terrain a permis de mettre en avant un certain nombre de crit res pertinents et n cessaires l valuation de l tat de conservation N anmoins les relev s sur le terrain et absence de donn es issues de la DCE donn e de qualit physico chimique de la masse d eau notamment ne nous ont pas permis de tester tous les indicateurs que nous souhaitions faire Les donn es DCE biologique et physico chimique ainsi que les donn es de PONEMA concernant leur projet de recherches SYRAH CE doivent tre analys s et int gr s dans la m thode si leur pertinence dans l valuation est d montr e Le retard d acquisition des donn es nous a orient vers d autres crit res et indicateurs bas s en grande partie sur la v g tation C est pourquoi nous avons propos de nouveaux indicateurs l issue des relev s sur le terrain Ainsi 3 Relev s SPN CBN PNR d ao t 2012 4 Relev s CBN ult rieurs 21
136. ur valuer l tat de conservation des habitats d int r t communautaire et pourra s appliquer tous les types d habitats rivulaires y compris hors Directive et ainsi enrichir les connaissances globales sur l tat de ces habitats sur l ensemble du territoire Les donn es ainsi r colt es de par leur qualit et leur homog n it faciliteront d autant mieux les valuations des habitats naturels lP chelle biog ographique dans le cadre du rapportage la Commission Europ enne 59 Bibliographie AGENCE DE DEAU ADOUR GARONNE 2011 Impact de la fragmentation des rivi res exemple du C l et du Viaur Rapport d tude 37p ALLAN J D 1995 Stream Ecology Structure and function of running waters Kluwer 400 p AMOROS C ET PETITS G E 1993 Hydrosyst mes fluviaux Masson Paris 300 p ANONYME 2008 Article R414 11 du Code de l environnement modifi par le d cret n 2008 457 du 15 mai 2008 art 18 en ligne http www lesifrance souv fr ARGAGNON O 2012 Note sur l valuation de l tat de conservation l chelle du site Natura 2000 CBN Med Montpellier BARNAUD G 1990 Synth se bibliographique des typologies zones humides application aux r serves naturelles de France Secr tariat d tat l Environnement DPN MNHN Laboratoire d volution des syst mes naturels et modifi s 39 p annexes BENSETTITI F COMBROUX I et DASZKIEWICZ P 2006 Evaluat
137. ura 2000 du site n FR 93015353 L Asse Avignon 145 p Annexes QUERE E 2005 Guide m thodologique pour mise en place de suivi de la v g tation dans les sites Natura 2000 Conservatoire Botanique National de Brest 82p SALLES E 2001 D finition d indicateurs spatiaux pour le suivi de l tat de conservation des habitats naturels Application la Grande Camargue Rapport de stage de DEA Universit Louis Pasteur 120p SYNDICAT MIXTE D AMENAGEMENT DE LA VALLEE DE LA DURANCE 2011 Document d objectif Natura 2000 du site n FR 9312003 et FR 9301589 La Durance Mallemort 216 p Annexes SYNDICAT MIXTE DE GESTION INTERCOMMUNAUTAIRE DU BUECH ET DE SES AFFLUENTS 2010 Document d objectif Natura 2000 du site n FR 9301519 Le Bu ch Aspres sur Bu ch 112p Annexes TABACCHI E 1992 Variabilit des peuplements riverains de l Adour Influence de la dynamique fluviale diff rentes chelles d espace et de temps Th se Doctorat Universit Paul Sabatier Toulouse IHI 227p TEILLAC DESCHAMPS P amp BOUVRON M 2010 Projet d valuation des fonctions cologiques des milieux en France Collection tudes et synth ses de la Direction des tudes conomiques et de l valuation Environnementale D4E 79p TURPIE J HEYDENRYCH B 2003 Economic value of terrestrial and marine biodiversity in the Cape Floristic Region implications for defining effective and socially optimal conse
138. us ais e et demande moins de temps de conception 54 6 Limites de la m thode Cette m thode d valuation a pour objet d tude des habitats au niveau g n rique r ponse la DHEFF o la variabilit cologique au sein d un m me habitat g n rique peut tre tr s importante la diversit des habitats l mentaires est souvent li e aux gradients cologiques tel que les gradients hydriques ou de trophie par exemple De plus les habitats trait s actuellement s int orent souvent dans des processus dynamiques avec des stades pionniers herbac s et des stades volu s plus arbor cas bien d taill pour les habitats alpins Certains aspects dynamiques n ont pas pu tre d tect s Il n est pas envisageable de pouvoir prendre en consid ration toutes les volutions et sp cificit s possibles des milieux que nous tudions mais un des objectifs est de conna tre au mieux ces diff rentes phases afin d optimiser l utilisation de cette m thode Ces processus dynamiques tr s rapide dans ces communaut s v g tales ont un autre effet celui de sanctionner les habitats en transition phases dynamiques Il ne s agit pas d un choix d lib r mais d une cons quence du processus d laboration Nous avons essay de pallier ces probl mes en proposant une valuation l chelle du tron on chelle plus large permettant d englober toutes les phases dynamiques Il convient d t
139. vi volontaire de la qualit de l eau et de l habitat de la rivi re aux pommes le rapport final 42 p 66 DECISION 2455 2001 CE du Parlement et du Conseil tablissant la liste des substances prioritaires dans le domaine de l eau et modifiant la directive 2000 60 CE adopt e le 20 novembre 2001 JO du 15 d cembre 2001 p 1 5 entr e en vigueur le 16 d cembre 2001 DIRECTIVE 2006 118 CE du Parlement et du Conseil sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la d t rioration 32006L0118 adopt e le 12 d cembre 2006 JO du 27 d cembre 2006 p 19 31 DIRECTIVE 2008 105 CE du Parlement et du Conseil tablissant des normes de qualit environnementale dans le domaine de l eau modifiant et abrogeant les directives du Conseil 82 176 CEE 83 513 CEE 84 156 CEE 84 491 CEE 86 280 CEE et modifiant la directive 2000 60 CE 3200810105 adopt e le 16 d cembre 2008 JO du 24 d cembre 2008 p 84 97 entr e en vigueur le 13 janvier 2009 FIERS V et coll 2003 Etudes scientifiques en espaces naturels Cadre m thodologique pour le recueil et le traitement de donn es naturalistes Cahiers techniques de PATEN n 72 R serves Naturelles de France Montpellier 96 p GEHU J M 1969 Pour une approche nouvelle des paysages v g taux la symphytosoctologie Bulletin de la Soci t Botanique de France 126 Lettres botaniques 213 223 GEHU J M 2006 Dictionnaire de sociologie et syn cologie v g tal
140. zone de v g tation d une largeur minimale de 10 15 m tres entre le milieu aquatique et le milieu terrestre Naturelle laiss e elle m me elle remplit de multiples fonctions cologiques n cessaires au bon fonctionnement des cosyst mes aquatiques et au maintien de l int srit de leurs communaut s biologiques Toutefois bien des endroits elle a perdu son caract re d origine cause soit de l industrialisation de lPurbanisation ou de l expansion des terres agricoles L indice de qualit de la bande riveraine IQBR adapt de Saint Jacques et Richard 1998 permet d valuer la condition cologique de cet habitat riverain Il est bas sur la superficie relative occup e par neuf composantes de la bande riveraine auxquelles nous associons un facteur de pond ration qui estime le potentiel de chacune d elles remplir les fonctions cologiques en regard de la protection des cosyst mes aquatiques Le protocole d valuation de l indice accompagn d un exemple est facilement applicable sur le terrain Les valeurs de l indice peuvent tre calcul es partir d un tableur Excel Un exemple de pr sentation des r sultats vous est sugg r Les valeurs de l indice sont r parties P P 28g P en cinq classes de qualit auxquelles est associ un code de couleurs Transpos es sur une carte du r seau hydrographique elles permettent d avoir une vue d ensemble de la variation

Etat de conservation des habitats humides et aquatiques d`intérêt

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Etat de conservation des habitats humides et aquatiques d`int&eacute;r&ecirc;t

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Etat de conservation des habitats humides et aquatiques d`intérêt