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Mémoire Cocaïne Pierre Sarrazin D.O.

1. Somatisation Groupe Exp Groupe T T n 27 Moyenne 61 05 Avant Ecart type 11 47 Moyenne 57 23 Apr s i Ecart type 8 1 Moyenne 3 82 Diff rence gt Ecart type 7 02 Statistique t vs Groupe Exp 1 7954 Valeur p du test t 0 0815 vs Groupe Exp Dans cette premi re dimension du test SCL 90R la valeur p entre les deux groupes est statistiquement non significative p 0 0815 75 4 6 2 Niveau de stress SCL 90R Obsessif Compulsif Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Le tableau suivant d montre les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension obsessif compulsif Tableau 7 Obsessif compulsif Obsessif compulsif Groupe Exp Groupe T T n 27 Moyenne 49 22 65 83 Avant Ecart type 10 561 12 89 Moyenne 43 11 56 71 Apres E Ecart type 13 633 9 04 Moyenne 9 12 Diff rence Ecart type 7 87 Statistique t vs Groupe Exp 0 9818 Valeur p du test t 0 3331 vs Groupe Exp Dans cette deuxi me dimension du test SCL 90R les r sultats du groupe t moin th orique compar s au groupe exp rimental sont statistiquement non significatifs p 0 057 76 4 6 3 Niveau de stress SCL 90R Sensibilit interpersonnelle Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Le tableau suivant d
2. il CO Maux de t te aert Nervosli ou Impressi n de tremblements int rieurs i 3 amp Pens es d sagr ables incessantes dont vous ne pouvez vous d barrasser lo BS a Faiblesses du toufdissements 3 fr 2 S Diminution du plaisir ou de Fint r t sexuel so o 0 a e Tendance critiquer les autres 7 e Lid s que quelqu un d autre puisse contestar vos pens es al Gy 1 on Limpression que ce Sont les autres qui sont resp ns bles de la plupart de Vos probl mes 3 amp amp amp Troubles de m moire 1 810 Inguigiude face la n gligence ou a l insouciance 1 Tendance vous sentir facilement agac e ou AO 2 Douleurs au coeur ou le poitrine E ai Peur des grands espaces ou dans les rues LO O O Sentiment de manquer d nergie ou de fonctionner au ralenti sl S amp Id es d en finir avec la vie 3 amp Entendre des voix que les autres rentendent pas 71 4 D amp Tremblements 3 Sentiment que vous ne pouvez faire confiance la plupart des gens 1 amp E Manquer d app tit 1 1 Pleurer facilement e 1 o Timidit ou g ne face aux personnes du sexe oppos amp amp Sentiment
3. Groupe Exp Groupe T T n 27 Moyenne 72 81 Avant s Ecart type 19 69 Moyenne 61 59 Apr s i Ecart type 13 97 Moyenne 11 22 Diff rence Ecart type 12 07 Statistique t vs Groupe Exp 1 1651 Valeur p du test t 0 2521 vs Groupe Exp Dans cette huiti me et derni re dimension du test SCL 90R utilis e dans cette tude les r sultats entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique sont statistiquement non significatifs p 0 2521 82 4 6 9 Proc d s statistiques Qualit de vie WHOQOL Bref Groupe exp rimental Les donn es statistiques concernant la QDV n ont pu tre compar es un groupe t moin th orique Aucune tude ne fut r pertori e r unissant des conditions semblables celles de notre recherche Nous avons compar les r sultats avant apr s des neuf 9 sujets du groupe exp rimental concernant la QDV recueillis par le questionnaire WHOQOL Bref Ce questionnaire se divise en quatre 4 domaines sant physique psychologie relations sociales et environnement La conclusion pour cette analyse est que la valeur p est statistiquement non significative pour l ensemble des domaines 4 6 10 Qualit de vie WHOQOL Bref Quatre domaines Groupe exp rimental Le questionnaire concernant la qualit de vie le WHOQOL Bref est divis en quatre domaines identifi s de cette fa on dans le tableau suivant Domaine 1 Sant physique Domain
4. COLL GE D TUDES OST OPATHIQUES DE MONTR AL L INFLUENCE DU TRAITEMENT OST OPATHIQUE SUR LA QUALIT DE VIE ET LE NIVEAU DE STRESS DES COCAINOMANES EN SEVRAGE ETUDE PILOTE par PIERRE SARRAZIN MEMOIRE PRESENTE AU JURY INTERNATIONAL MONTR AL MAI 2013 COLL GE D TUDES OST OPATHIQUES DE MONTR AL L INFLUENCE DU TRAITEMENT OST OPATHIQUE SUR LA QUALIT DE VIE ET LE NIVEAU DE STRESS DES COCAINOMANES EN SEVRAGE TUDE PILOTE par PIERRE SARRAZIN M MOIRE PR SENT AU JURY INTERNATIONAL MONTR AL MAI 2013 Directrice de recherche Jeannine Van Vliet D O Remerciements ma directrice de recherche Jeannine Van Vliet D O pour ses conseils et son temps mon pr lecteur Andr Migneault D O pour son honn tet et sa diplomatie Genevi ve et Gabrielle pour leur soutien leur patience et leurs sourires ma famille amis et coll gues pour leur coute et encouragements Benoit Champagne D O pour le test SCL 90R et les conseils M Yves Lepage pour l analyse statistique rapide et effiace vi vii Hypoth ses 1 Le traitement ost opathique diminue de fa on significative le niveau de stress chez les coca nomanes en sevrage 2 Le traitement ost opathique am liore de fa on significative la qualit de vie chez les coca nomanes en sevrage viii R sum Cette tude pilote tente de d montrer l influence du traitement ost opathique sur le niveau de stres
5. hostilit ainsi que l indice global de s v rit GSI du test SCL 90R d montrent une am lioration significative p lt 0 05 Les r sultats du groupe exp rimental concernant la qualit de vie WHOQOL Bref compar s avant apr s les traitements ost opathiques se sont av r s statistiquement non significatifs p gt 0 05 Nous souhaitons que cette premi re incursion ost opathique dans le domaine de la toxicomanie puisse aider mieux comprendre de fa on th orique et clinique les nombreux d fis des cocainomanes en sevrage et ouvrir le chemin pour d ventuelles recherches Indexation Cocaine d pendance toxicomanie cocainomane stress qualit de vie ost opathie sevrage rechute dopamine t moin th orique quasi exp rimental xi Abstract This pilot study evaluates the effect of osteopathic treatment on stress level and quality of life in recently abstinent cocaine subjects The neurophysiologic psychological and physical changes occurring from cocaine use alters the stress response and can lead to intense craving Furthermore poor quality of life can motivate the choice to start using again It is well established that these two variables can induce relapse among abstinent cocaine users Laudet 2006 Therefore our hypotheses are that osteopathic treatment can decrease stress level and increase quality of life in this population A protocol was first accepted regarding a randomised controlle
6. Le fascia est universel et en lui m me gal toutes les autres parties cette substance de connexion doit tre libre dans toutes ses parties afin de recevoir et de d charger tous les fluides pour s approprier et utiliser la 45 vie nutritive animale et jecter toutes les impuret s afin que la sant ne puisse tre alt r e par les fluides morts et empoisonnes Still 2003 Avec la surcharge importante de dopamine s rotonine et noradr naline dans le SNC lors de la prise de coca ne plusieurs enzymes interviennent afin de d grader ces neurotransmetteurs C est au liquide c phalo rachidien LCR d vacuer les d tritus neurophysiologiques hors de l enc phale vers la circulation sanguine et l urine dont le HVA acide homovanillique Le HVA est un produit de d gradation de la dopamine un catabolite Il sert mesurer le niveau de dopamine des individus P riault 2010 Des taux de HVA anormalement lev s sont retrouv s dans le LCR de coca nomanes r cemment en sevrage Roy 2002 Le r le du LCR est de transporter oxyg ne le glucose et d autres nutriments aux neurones et aux cellules gliales du cerveau afin de fournir un environnement chimique stable Tortora 2001 Afin de maintenir une efficacit maximale le LCR doit tre capable de lib rer les d chets m taboliques accumul s dans le SNC Pour ce faire nous pensons que le traitement des ventricules peut avoir un effet b n fique sur la circulation du
7. Titre du projet L influence du traitement ost opathique sur la qualit de vie et niveau de stress des cocainomanes en sevrage Responsable du projet Pierre Sarrazin M A D O Q ERT But de la recherche Cette tude a pour but d valuer l effet du traitement ost opathique sur le niveau de stress et la qualit de vie des cocainomanes en sevrage Ces deux variables seront mesur es par deux questionnaires valid s internationalement Crit res de s lection Avoir consomm de la coca ne r guli rement pendant plus d un an peu importe la m thode d administration Avoir arr t de consommer la drogue depuis au moins 4 semaines avec l aide d une m thode organisme ou maison de d sintoxication connu Nature de la participation Les personnes s lectionn es pour l tude seront divis es en deux groupes Le premier groupe devra remplir deux fois deux questionnaires et recevra trois traitements ost opathiques d une heure espac s aux deux semaines XXVI Le deuxi me groupe devra seulement remplir deux fois les deux questionnaires titre de compensation tous les participants du deuxi me groupe recevront un traitement gratuit d une heure la fin de l tude Risques potentiels et avantages possibles Nous recommandons aux participants de participer aux r unions des Coca nomanes Anonymes et ou de continuer leur relation d aide parrainage psychologue s il y a lieu Les traitem
8. des connaissances Nous avons rejoint la directrice du volet acupuncture du centre Dollard Cormier pour les d pendances France Line Tardif et elle nous a r f r des sujets pour l tude Nous avons aussi particip a des rencontres chez les Cocainomanes Anonymes afin de recruter directement sur les lieux Toutefois il est rapidement venu notre attention que les non coca nomanes ne sont pas bienvenus et qu il est impossible d afficher dans les locaux ni de prendre la parole devant le groupe afin de parler de l tude Les d marches entreprises avec la Maison Jean Lapointe le Refuge des Jeunes le centre Cactus le centre Dollard Cormier la maison l Exode et l Association des intervenants en toxicomanie du Qu bec se sont sold es par un chec Un budget de 1 000 en imprim s a t d ploy afin de rejoindre la population cible 52 3 2 4 Description du groupe exp rimental Le groupe exp rimental est constitu de sept 7 femmes et deux 2 hommes n 9 d une moyenne d ge de 40 ans La moyenne d ann es de consommation est de onze 11 ans et la voie d administration la plus populaire tait nasale 6 sujets sur 9 Au moment de l tude les sujets taient sobres depuis une moyenne de 23 semaines Le nombre moyen de rechutes pour ce groupe est de 3 4 3 2 5 Description du groupe t moin th orique Le groupe t moin th orique est form de quinze 15 hommes et douze 12 femmes n 27 d une moyenne d
9. interpersonnelle p 0 042 anxi t p 0 002 et hostilit p 0 044 L indice GSI indice de s v rit globale d montre galement des r sultats positifs p 010 Cet indice cible la d tresse psychologique en combinant des informations sur la quantit et la s v rit des sympt mes Derogatis 1977 videmment ces r sultats obtenus uniquement aupr s du groupe exp rimental doivent tre temp r s puisqu il s agit d un groupe de petite taille n 9 et que plusieurs biais peuvent influencer les recherches groupe unique Toutefois ils permettent de voir qu un changement favorable se produit sur le niveau du stress des cocainomanes en sevrage suite au traitement ost opathique 95 Qualit de vie La deuxi me hypoth se l tude tente de d montrer l am lioration de la QDV suite au traitement ost opathique L analyse des r sultats nous oblige accepter l hypoth se nulle concernant les quatres domaines reli s au questionnaire WHOQOL Bref Aucun groupe t moin th orique ne fut r pertori pour cette hypoth se Nous avons d comparer les r sultats avant et apr s le traitement du groupe exp rimental seulement Chacun des domaines inclus dans la QDV a pr sent des r sultats sup rieurs au seuil de signification sant physique p 0 711 psychologie p 0 682 relations sociales p 0 935 et environnement p 0 701 5 3 Explication des r sultats 5 3 1 Homog n it des groupes Une des diff
10. 1977 SCL 90 R revised Version Administration Scoring and Procedures Vol Manual 1 John Hopkins University School of Medicine D silets C amp Isaac Villette K 2007 Influence du traitement ost opathique sur le trouble de stress post traumatique chez l adulte Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Di Sclafani V Tolou Shams M Price L J amp Fein G 2002 Neuropsychological performance of individuals dependent on crack cocaine or crack cocaine and alcohol at 6 weeks and 6 months of abstinence Drug and Alcohol Dependence 66 2 161 171 123 Dodge K Krantz B amp Kenny P 2010 How can we begin to measure recovery Substance Abuse Treatment Prevention and Policy 5 1 31 E M C D D A 2011 Coca ne et crack Profils des drogues Retrieved 09 12 2012 Fattorusso V amp Ritter O 2006 Vademecum clinique Du diagnostic au traitement Masson Field C A Duncan J Washington K Adinoff B 2007 Association of baseline characteristics and motivation to change among patients seeking treatment for substance dependence Research Support U S Gov t Non P H S Drug Alcohol Depend 91 1 77 84 Fox H C Hong K l A Siedlarz K amp Sinha R 2007 Enhanced Sensitivity to Stress and Drug Alcohol Craving in Abstinent Cocaine Dependent Individuals Compared to Social Drinkers Neuropsychopharmacology 33 4 796 805 Gates S Smith L A amp Foxcroft D
11. 7744 rue St Cominique Montr al Qu bec H2R 1X7 DWET Modifications apport es la m thodologie de votre protocole intitul E INELUENCE DU TRAITEMENT OSTEOPATHIOUE SUR LE NIFEAU DE STRESS ET LA QUALIT DE VIE CHEZ LES COCA NA AES EN SEFRAGE ETUDE PILOTE M Sanazin Suite votre demande nous acceptons que votre tude portant sur lost opathie et les cocalnomanes en sevrages soit pr sent e en tant qu tude plote Vous tes aussi autoris r duire votre intervalle de trallementquestionnaire 7 jours Nous vous souhaitons une bonne continuit Programme de la recherche CEO XIV Deuxi me modification College d tudes ZZ Osteopathiques 2015 rue Drummond Subo 500 Montr al Qu bec H3C 1W7 T l phone 514 342 2816 Midcopleur 514 731 7214 www ceo ge com Montr al le 7 fevrier 2013 M Pierre Sarrazin 162 Chemin du Domaine du Boise St Edouard de Maskinong Qu bec JOK 2H0 OBJET Demande de modifications au protocole intitul TUDE PILOTE L INFLUENCE DU TRAITEMENT OST OPATHIQUE GENERAL SUR LE NIVEAU DE STRESS ET LA QUALIT DE VIE DES COCAINOMANES EN SE VRAGE M Sarrazin Votre demande de changement a t tudi e Consid rant vos difficult s de recrutement vous tes autoris modifier votre devis pour une tude quasi experimentale implicite avec groupe temoin theorique Veuillez pr senter votre lettre de demande ainsi que la pr sente lettre en anne
12. administration E Nasale Fum e Intra veineuse Voie d administration Voici les diff rentes voies d administration des sujets par ordre d importance La voie nasale est la plus populaire avec six 6 sujets La voie fum e crack deux 2 sujets La voie intra veineuse un 1 sujet 87 4 7 4 Rechutes Tableau 19 Nombre de rechutes Rechutes Plus que 20 E Sujets Un total de cing 5 sujets n a jamais rechut suite l arr t de la drogue Pour les quatre 4 autres sujets le nombre de rechutes varie entre deux 2 quatre 4 cinq 5 ou plus de vingt 20 essais pour arr ter la d pendance Suite ces r sultats nous avons ressorti les donn es primaires de tous les sujets afin de voir s il y a un lien entre la dur e de consommation et le nombre rechutes Le tableau est expos la page suivante 4 7 5 88 Lien entre dur e de consommation et rechutes Tableau 20 Ann es de consommation vs Rechutes 30 25 20 15 10 Ann es de consommation Rechutes Dans ce tableau on peut voir un lien entre la dur e de consommation et le nombre de rechutes Les courbes se suivent presque fid lement Mis part les sujets 2 et 7 qui pr sentent de plus grands carts entre le nombre d ann es de consommation et le nombre de rechutes tous les autres sujets pr sentent des carts comparables Tous les sujets n ayant jamais rechut except le sujet 2 on
13. croyons Ou en traitant les ventricules lat raux il est possible d avoir un effet indirect sur la mobilit et la vascularisation de l hypothalamus Ce dernier tant le chef d orchestre de laxe HHS il dirige et monitorise les r actions autonomiques du corps entier afin de moduler ad quatement la r ponse au stress En traitant les ventricules nous avons aussi un effet direct sur la circulation et la production du liquide c phalo rachidien cr ant un environnement de soutien et de reg n ration favorable dans le SNC Tel qu expliqu auparavant la consommation chronique de coca ne cause des adaptations neuronales au niveau de la DA SER et NOR une rigidification de certaines zones corticales ainsi qu une baisse de neurotransmission du cortex pr frontal Adinoff 2004 Dans ces conditions il est important de rendre disponible un maximum de nutriments aux structures de l enc phale et d vacuer les d chets m taboliques pouvant engorger le SNC Notre plan de traitement a donc indirectement touch aux trois piliers responsables de laxe HHS Ceci pourrait expliquer les r sultats significatifs obtenus au sein du groupe exp rimental concernant le niveau de stress Nous pensons qu une recherche future ciblant exclusivement laxe HHS pourrait avoir des retomb es int ressantes pour les coca nomanes en sevrage 5 3 3 Les dimensions du stress SCL 90R Bien que la diff rence des r sultats entre le groupe t moin th orique et
14. montre les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension sensibilit interpersonnelle Tableau 8 Sensibilit interpersonnelle Sensibilit interpersonnelle Groupe Exp Groupe T T n 27 Moyenne 66 04 Avant Ecart type 13 85 Moyenne 59 53 Apres i Ecart type 12 35 Moyenne 6 51 Diff rence Ecart type 9 28 Statistique t vs Groupe Exp 0 2154 Valeur p du test t 0 8307 vs Groupe Exp Dans cette troisi me dimension du test SCL 90R les r sultats sont non significatifs p 0 8307 entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique 77 4 6 4 Niveau de stress SCL 90R D pression Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Le tableau suivant d montre les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension d pression Tableau 9 D pression D pression Groupe Exp Groupe T T n 27 Moyenne 69 65 Avant s Ecart type 15 18 Moyenne 59 77 Apr s i Ecart type 11 06 Moyenne 9 88 Diff rence Ecart type 9 39 Statistique t vs Groupe Exp 1 1765 Valeur p du test t 0 2476 vs Groupe Exp Dans cette quatri me dimension du test SCL 90R les r sultats sont non significatifs p 0 24
15. ne viennent rigidifier cette zone et figer le p le sup rieur de l attache dure m rienne au crane Possible Toutefois c est l ensemble des membranes intra cr niennes qui en souffrent tel qu observ chez la majorit de nos sujets 109 5 5 R percussions pour l ost opathie Cette tude pilote marque le d but de l ost opathie dans le domaine de la toxicomanie plus pr cis ment de la coca nomanie Aucun m dicament ce jour n a t approuv pour traiter la d pendance la coca ne Les m dicaments ordonn s en centre de d sintoxication sont surtout des antid presseurs servant rehausser le moral bien qu il n y ait aucune preuve de son efficacit r elle Lima 2003 Peut tre est il utopique de croire qu un m dicament pourra venir un jour r gler les probl mes de d pendance L osteopathie dans sa capacit entrer en contact avec son patient via la palpation offre une particularit qui est impossible avec la m dication Le sevrage de cette d pendance fonci rement psychologique doit aussi tre encadr par un r seau social fort Les recherches sont claires ce sujet autant les alcooliques que les toxicomanes b n ficiant d un r seau de soutien stable am liorent grandement les chances de rester sobres Laudet 2006 La vie sociale doit tre remodel e afin de convenir aux nouvelles exigences Il est avis de remplacer les amiti s toxiques par d autres plus saines comme les groupes de
16. respecter pour faire partie de l tude Les donn es personnelles des sujets resteront confidentielles Les risques potentiels encourus par cette tude sont de redonner l envie de consommer soit travers le rappel de souvenirs concernant la consommation soit par les effets du traitement lui m me c est pourquoi les sujets recrut s sont paul s d une fa on ou d une autre avant pendant et esp rons le apr s l tude Advenant qu un sujet ressente un malaise ou une douleur assez importante pour consulter un autre th rapeute durant la dur e de l exp rimentation il est libre de le faire mais doit le rapporter au chercheur et ainsi sera exclu de l experimentation Analyse des donn es Pour l instant nous sommes toujours la recherche d un statisticien Ceci implique que nous ne savons pas encore quelle m thode sera utilis e pour analyser les r sultats D s que nous trouvons cette personne ressource nous lui soumettrons notre protocole afin de d terminer quelle m thode statistique sera la plus efficace et surtout pour nous indiquer la taille de l chantillon requise pour l experimentation Annexe 2 Correspondances et approbations des modifications au protocolede recherche XII XIII Premi re modification L Coll ge d tudes 2 Osteopathiques 2015 rue Drummond urea SO Monta ge HS 197 Sl thee 514 24202216 T l copioar 514 731 7214 Montr al le 26 octobre 2011 M Pierre Sarrazin
17. 10 96 52 67 7 98 51 50 9 08 52 24 8 40 21 40 1 56 0 72 CA 70 86 16 16 65 01 15 85 67 01 13 42 62 79 11 45 Depression co 63 19 13 09 51 22 4 50 50 67 6 52 53 65 12 97 17 43 2 63 0 60 CA 74 81 16 85 66 61 16 31 64 67 14 81 61 96 9 60 Anxiety co 58 73 11 32 49 77 4 25 49 25 3 38 52 83 14 41 17 73 0 80 0 84 CA 70 12 21 21 61 52 10 07 59 79 10 91 60 38 11 46 Hostility co 57 35 10 16 51 53 6 08 50 43 5 23 52 71 11 32 5 07 4 66 0 76 CA 62 23 7 93 58 24 11 86 52 03 4 25 56 48 7 53 Paranoid ideation co 59 58 11 92 50 04 5 61 50 75 6 56 52 02 4 50 12 28 1 87 2 45 CA 68 28 13 29 65 11 16 41 59 91 13 62 62 63 17 05 Psychoticism co 68 62 24 21 55 79 15 72 52 84 6 58 52 41 3 85 8 65 2 62 1 68 CA 76 17 16 07 66 23 12 57 61 55 12 44 71 23 27 86 LXIV
18. 4 4 1 Ethnicit Caucasien 100 37 Afro am ricain 59 Latino am ricain 4 Les points int ressants de ce tableau sont le ratio homme femme le nombre d hommes est plus important dans le groupe t moin th orique et l ethnicit le groupe t moin th orique est plus vari que le groupe exp rimental Le nombre de rechutes est semblable ainsi que la moyenne d ge des participants aux deux tudes 85 4 7 2 Portrait du groupe exp rimental Voici un portrait plus d taill des neuf 9 sujets ayant particip l tude Tableau 16 Statistiques descriptives du groupe exp rimental A Statistiques descriptives Minimum Maximum Moyenne ge 29 64 40 4 Revenu moyen 8 000 53 000 24 712 50 Date derni re consommation semaines 4 96 23 Ann es de consommation 3 25 11 Doses moyennes en grammes par jour 125 6 00 1 1250 Tableau 17 Statistiques descriptives du groupe exp rimental B Sexe H F Statut M C Enfants O N Membre C A O N Nous avons recrut un total de sept 7 femmes et deux 2 hommes Parmi ceux ci on retrouve huit 8 c libataires et une 1 mari e Cinq 5 sujets n avaient pas d enfants contre quatre 4 qui taient parents Sept 7 sujets n taient pas membres des Cocainomanes Anonymes contre deux 2 qui l etaient 86 4 7 3 Voie d administration Tableau 20 Voie d
19. Ce lien expliquerait en partie la difficult d arr ter la cocaine Breese 2005 L ost opathie a r ussi d montrer qu un traitement cibl sur laxe HHS pouvait r duire le niveau de stress L tude de Morand 2009 sur la perception du stress chez les proches aidants a produit des 41 r sultats significatifs tout comme celle de Williams 2010 aupr s de sujets adultes qui s est r v l e tre hautement significative Williams 2010 Fig 6 Coupe frontale du cerveau vue post rieure Netter p 102 Fl che blanche dans le foramen interventriculaire gauche de Monro fpendyme Pie m re Bien que nous ne ciblions pas directement Taxe HHS dans notre plan de traitement nous l acc dons de fa on indirecte en traitant lendocr ne En effet d un point de vue anatomique le troisi me ventricule se situe entre l hypothalamus et les noyaux du thalamus voir Fig 6 et les ventricules lat raux forment le plafond des noyaux thalamiques Il a t d montr que le traitement d un seul ventricule soit les lat raux le 3 ou le 4 influen ait de fa on significative la mobilit des autres ventricules Bertrand 2002 Ainsi en traitant les ventricules lat raux nous avons un effet indirect sur hypothalamus qui est la t te de la cascade hormonale HHS et sur les noyaux thalamiques qui relaient les influx sensoriels interviennent dans la vigilance les motions la m moire la consci
20. Continuer le traitement jusqu ce que les parenchymes expriment leur mouvement et leur vitalit de fa on autonome Core link 61 Nous avons cibl le traitement des monctoires afin d augmenter le m tabolisme de ces organes ayant pu tre affect par la prise de cocaine et ainsi faciliter l vacuation des toxines Troisi me traitement 3 Au troisi me et dernier traitement lemphase tait mise sur lendocr ne Une valuation cr nienne minutieuse partant du superficiel vers le plus profond a t effectu e membranes intra cr niennes enc phale et ventricules Voici en d tail le plan de traitement R valuer le syst me cr nio sacr et les parenchymes Appliquer des corrections si n cessaire ces derniers valuer et traiter la bo te cr nienne articulations base vo te valuer et traiter les membranes intra cr niennes autour du fulcrum de Sutherland valuer et traiter enc phale de fa on globale valuer et traiter les ventricules lat raux et le 4 ventricule Int grer les ventricules l enc phale les membranes et la bo te cr nienne dans cet ordre videmment il s agissait d une ligne conductrice id ale pour le d roulement des traitements Toutefois dans la r alit clinique il pouvait arriver que les sujets se pr sentent avec des probl mes plus urgents comme des torticolis tendinites ou entorses Il tait donc important de faire preuve de souplesse afin de
21. Montr al avec le logiciel SPSS 20 version 4 2 Rappel des hypoth ses 1 Le traitement ost opathique r duit de fa on significative le niveau de stress des coca nomanes en sevrage 2 Le traitement ost opathique am liore de fa on significative la qualit de vie des coca nomanes en sevrage 68 4 3 Seuil de signification et puissance statistique L analyse statistique permet d accepter ou de rejeter l hypoth se nulle HO Cette derni re implique qu aucun changement n a t observ entre le d but et la fin de l exp rimentation et qu il ny a aucune relation entre les variables a l tude Si l analyse de nos hypoth ses de travail sont statistiquement significatives prouvant l efficacit du traitement nous pouvons rejeter l hypoth se nulle Dans le cas ch ant si les r sultats ne sont pas significatifs l hypoth se nulle doit tre accept e Il existe un risque de rejeter l hypoth se nulle bien qu elle soit vraie c est pour cette raison que nous avons fix le seuil de signification 0 05 avec une puissance statistique de 80 Ainsi pour obtenir un r sultat statistiquement significatif la probabilit p doit tre inf rieure 0 05 p lt 5 Cela signifie que la probabilit de rejeter l hypoth se nulle de fa on al atoire est d une 1 sur vingt 20 La puissance statistique de 80 a aussi servie calculer le nombre de sujets pour une prochaine tude plus grand d ploiement 4 4
22. Qu bec ed pp 71 Qu bec Gouvernement du Qu bec Selye H 1984 The stress of life McGraw Hill Servais C amp Couture D 1999 L influence de la normalisation ost opathique des temporaux sur la vitesse du flux sanguin carotidien mesur e par effet Doppler Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Siegal H A Li L amp Rapp R C 2002 Abstinence trajectories among treated crack cocaine users Addict Behav 27 3 437 449 Sinha R 2001 How does stress increase risk of drug abuse and relapse Research Support U S Gov t P H S Review Psychopharmacology Berl 158 4 343 359 Soares B G Lima M S Reisser A A amp Farrell M 2003 Dopamine agonists for cocaine dependence Review Cochrane Database Syst Rev 2 CD003352 Solomon R L Corbit J D 1978 An Opponent Process Theory of Motivation The American Economic Review 68 6 12 24 Still A T 2003 Philosophie de l ost opathie P Tricot Trans Sully stressanxi t fr 2012 Signes et sympt mes de l anxiet Retrieved 02 03 2012 from http www stressanxiete fr index ph Teasdale J 2008 L effet de la normalisation ost opathique des culs de sac pleuraux sur la capacit inspiratoire Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Tortora G J Grabowski S R 2001 Principes d anatomie et de physiologie St Laurent ditions du Renouveau P dagogique inc 128 TPE 2012 La coca
23. Rubin E Mariani J Nunes E V 2008 Effects of major depressive disorder and attention deficit hyperactivity disorder on the outcome of treatment for cocaine dependence Journal of substance abuse treatment 34 1 80 89 Lima M S Reisser A A Soares B G amp Farrell M 2003 Antidepressants for cocaine dependence Review Cochrane Database Syst Rev 2 CDOO2950 Lydia Fernandez M A Agn s Bonnet A G amp Jean Louis Pedinielli M P 2005 Outils psychom triques In L D fran aise Ed D marches pid miologiques apr s une catastrophe anticiper les catastrophes pp 265 Mailloux C amp Marcoux A J 2005 tude ost opathique sur la normalisation des sinus veineux et son influence sur le mouvement respiratoire primaire et la qualit de vie du patient Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Marton V 2010 L influence des soins ost opathiques sur le niveau de stress chez l adulte Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Massachusetts General Hospital 2004 Imaging study finds a structural difference in the brains of cocaine addicts Retrieved 12 12 2011 from http www eurekalert org pub releases 2004 11 mgh isf111604 php Massachusetts General Hospital 2011 Social contacts self confidence crucial to successful recovery through Alcoholics Anonymous study finds Retrieved 11 11 2011 from http www sciencedaily com releases 2011 09 110912095131 htm utm sou
24. Traitement dost opaihie ooocccccnoooonccccnnccccnonnnonccnnnnnnnnnnnnnnncnnnnnnnnnnnnnnnnnnrnnnnnnnns 7 1 5 D limitation de la recherche 00 0 0 ccc ccecceeeceeeceeeceeeceeecececeeceeceeceeeceeeceeeneeeseeeneesneeenees 8 xiv 16 Limitation ee er AA RE EO EE 9 1 6 1 Apercu de ensemble ici a ect ee 10 A ee ee ee ae 15 2 Etat des connaissances et justification ost opathique occcccccioionononocacecacanenenenanancnnos 15 2 1 Les Courants Majeurs siii ae en 15 2 2 Informations g n rales SE US anne ee 16 222 O e EE 16 2 2 1 Modes de consommations ai 17 2 2 2 Rappel du syst me nerveux central NC 18 22 3 Ee annee an eee a nat ans e peia 18 2 2 4 Systeme de r compense ENEE 20 2 3 Qualit de vie des cocainomanes en sevrage 21 2 3 1 Les diff rents domaines de la qualit de vie 22 GE Sant Ee UE 22 2 3 9 EE e za seen EHE 26 23 45 Relations socials entidad ea de 33 2 3 5 A A Are 34 2 3 6 Conclusion de la QDV idilio 35 2 4 EE Ne AU SMS A 35 2 4 1 Le stress reli au sevrage 38 XV 2 4 2 Lien entre laxe HHS et le circuit m solimbique nn 40 2 4 3 Coca ne stress et vascularisation ooonncnccconncnnnconncnnnnonanononononcnnnononrnnnnonanons 42 2 5 Conclusion sur le niveau de stress ANNE 44 2 6 Justification ost opathique des Gmonchoires nn 44 2 7 Conclusion sur l tat des connaissances et justification ost opathique 46 MARINE OS E 49 S Methodologie cora
25. Wikipedia 2011a 22 07 11 Amygdale cerveau Retrieved 22 08 2011 from http fr wikipedia org wiki Anh C3 A9donie Wikipedia 2011b 22 07 11 Anhedonie Retrieved 22 08 2011 from http fr wikipedia org wiki Anh C3 A9donie Williams J R 2010 The effect of osteopathic treatment aiming for the hypothalamus pituitary adrenal axis HPA axis on self perceived stress Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Wilz A 2008 tude clinique pr liminaire sur l effet antidepresseur de l ost opathie Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Wisniewski A B Brown T T John M Cofranceso Jr J Golub E T Ricketts E P Dobs A S 2006 Cortisol levels and depression in men and women using heroin and cocaine Psychoneuroendocrinology 31 2 250 255 World Health Organization 1994 Introducing the WHOQOL instruments pp 11 Geneva WORLD HEALTH ORGANIZATION 129 World Health Organization 1996 WHOQOL BREF INTRODUCTION ADMINISTRATION SCORING AND GENERIC VERSION OF THE ASSESSMENT P O M HEALTH Trans Geneva WORLD HEALTH ORGANIZATION Yamamoto R Karlsgodt K Rott D Lukas S Elman 2007 Effects of perceived cocaine availability on subjective and objective responses to the drug Substance Abuse Treatment Prevention and Policy 2 1 30 Annexe 1 M thodologie du protocole de recherche M thodologie Type d exp rimentation Cette recherche est un essa
26. a galement subi une am lioration diminuant la port e r elle du traitement ost opathique D silets 2007 Nous esp rons qu en ciblant le traitement des cocainomanes en sevrage sur le m canisme cranio sacr les monctoires et l endocr ne nous r ussirons prouver hors de tout doute l influence positive du traitement ost opathique sur cette population cible NIVEAU DE STRESS 2 4 La r ponse au stress Nous allons maintenant aborder la deuxi me variable l tude celle du stress La r ponse au stress est un processus bien connu et nous ferons ici un bref r sum Hans Selye parle du Syndrome G n ral d Adaptation en trois stades volutifs Selye 1984 36 Stade 1 R action d alarme La th orie du Fight or Flight soit se battre ou se sauver face une situation mena ante L nergie requise pour faire face au stress rend les autres syst mes dont le syst me immunitaire plus vuln rables La r action d alarme est le stade initial du stress Devant un v nement stressant les structures limbiques du cerveau comme l amygdale et l hippocampe interpr tent les informations et si l v nement est consid r mena ant une r action d alarme s ensuit A partir du locus ceruleus et ses diverses projections vers le SNC incluant le systeme limbique l hypothalamus et le cortex c r bral des r ponses endocriniennes et neuro v g tatives viennent activer la partie sympathique du syst me ner
27. cr ne de la jonction cranio cervicale lombo sacr e et de la vitalit du sacrum Les membres p riph riques taient v rifi s afin de d tecter des l sions importantes ainsi que les organes pour des adh rences ou un manque de vitalit grave 3 6 3 Plan de traitement ost opathique Premier traitement 1 Au premier traitement l emphase tait mise sur l valuation syst matique et le traitement du m canisme cranio sacr Voici en d tail ce qui a t v rifi et trait Vitalit syst mique Compactions SSB ethmo de sph no de jonction cr nio cervicale lombo sacr e L sions intra osseuses du cr ne et sacrum L sions non physiologiques sans respect des axes au niveau du rachis 60 Core link Le but de ce traitement tait d obtenir un maximum de mobilit au cr ne au rachis et au sacrum Ce m canisme tant le moteur de la vitalit il est n cessaire de lui redonner une libert de mouvement optimale Deuxi me traitement 2 Au deuxi me traitement l emphase a t mise sur les monctoires Voici le plan d taill du 2 traitement V rifier les changements au niveau du syst me cr nio sacr Appliquer des corrections ce syst me si des l sions subsistent valuer la mobilit des monctoires valuer la vitalit du parenchyme des monctoires Traiter le parenchyme qui pr sente le moins de vitalit R valuer les parenchymes
28. cule du bonheur joue un r le important dans la r gulation de l humeur du sommeil l app tit et la douleur TPE 2012 Elle est responsable de la sensation de confiance en soi augment e exprim e par les coca nomanes LE CERVEAU TOUS LES NIVEAUX 2002 Les autres manifestations de la consommation de cocaine sont l augmentation de la pression sanguine de la respiration de la temp rature corporelle une indiff rence la douleur la fatigue et la faim une hausse des performances sexuelles ainsi qu un sentiment de surpuissance intellectuelle Constable 2002 2 2 4 Syst me de r compense Le circuit m solimbique est tr s important pour le syst me de r compense Les r compenses dites naturelles comme manger et faire l amour augmentent la concentration de DA dans le circuit m solimbique tout comme une longue liste de substances excitatrices caf ine sucre etc Cependant les drogues dures comme la coca ne provoquent une hausse exceptionnelle de DA qui ne peut tre retrouv e ailleurs Avec le temps l int r t des cocainomanes envers les r compenses naturelles diminue et la consommation de drogue devient plus importante Kalivas 2007 Ceci am ne des troubles psychologiques dont l anh donie incapacit trouver du plaisir l amotivation et la d pression lors du sevrage 21 QUALIT DE VIE 2 3 Qualit de vie des coca nomanes en sevrage Longtemps mis de c t par les recherches
29. de rester sur la bonne voie xxviii Chapitre 1 Introduction User Tony Fouhse 2007 Chapitre 1 1 1 Introduction La d pendance la coca ne est extr mement difficile arr ter Les coca nomanes subissent des transformations au niveau neurophysiologique psychologique physique et cognitif qui s aggravent avec l utilisation prolong e Ces changements viennent influencer n gativement leur qualit de vie QDV Ventegodt 2003 La QDV est d finie comme tant la perception d un individu sur sa sant physique psychologique ses relations sociales et son environnement World Health Organization 1994 Souvent lorsque la QDV diminue un niveau jug trop bas pour l utilisateur il s engage changer de vie et d bute un sevrage Ce processus engendre des modifications majeures devant tre apport es dans la vie du coca nomane et cause un niveau de stress lev comprenant des sympt mes psychologiques aigus et des sympt mes physiques diffus La r ponse au stress au niveau neurophysiologique est alt r e suite la consommation chronique Adinoff 2007 et favorise les chances de rechutes Laudet 2009 L ost amp opathie est une m decine alternative manuelle permettant un meilleur quilibre neuro musculo squelettique et circulatoire Les recherches d montrent l influence positive de l ost opathie sur la sant physique Mailloux 2005 le niveau de stress Lepage 2010 Marton
30. de signification ps0 05 Le calcul se fait partir d une puissance de 80 ce qui quivaut une probabilit de 80 que l tude puisse mettre un effet en vidence 72 Tableau 5 Calcul de l chantillon des dimensions non significatives Power N Alpha Beta Mean0 Mean1 S Size 1 Obsessif Convulsif T 0 82 17 0 05 0 18 0 000 6 111 8 268 0 74 2 D pression T 0 81 17 0 05 0 19 0 000 5 778 7 886 0 73 3 Id ation parano de T 0 81 31 0 05 0 19 0 000 5 111 9 714 0 53 4 Psychotisme T 0 81 19 0 05 0 19 0 000 6 111 8 838 0 69 Indice PST du SCL 90R PST T 0 81748 20 0 05000 0 18252 0 000 8 889 13 157 0 676 On peut observer qu avec une taille d chantillon de 31 sujets les moyennes calcul es pour les quatre 4 dimensions et la variable PST du SCL 90R pourraient tous rejoindre le seuil de signification Ce calcul est bas sur un seuil de signification de 5 Alpha et une puissance statistique de 80 Power 73 4 5 5 R sum des r sultats sur le niveau de stress Groupe exp rimental Le groupe exp rimental pr sente des changements positifs dans le temps concernant les quatre 4 dimensions suivantes somatisation p 0 012 sensibilit interpersonnelle p 0 042 anxi t p 0 002 et hostilit p 0 044 De plus l indice global de s v rit GSI d montre galement une am lioration dans le temps p 0 01 Les dimensions qui s av rent tre statistiquement non significa
31. fiert face leur pass trouble Peut tre est ce une fa on de g rer cette m fiance Est ce que cette forme de bravade a teint les r ponses du questionnaire ll est impossible de le savoir mais dans les consid rations pour une tude future nous conseillons d ajouter une deux rencontres avant et apr s les traitements afin de laisser du temps aux sujets pour se sentir en confiance Encore une fois des changements cognitifs s operent suite des ann es de consommation dont une attention diminu e Goldstein 2004 Le fait de remplir deux questionnaires pendant une dur e approximative totale de 20 30 minutes demande peut tre trop d attention et de concentration pour cette population Il serait pr f rable de garder le nombre de questionnaires un minimum et ne pas exc der 15 minutes pour les remplir 107 5 4 Observations ost opathiques Nous ferons ici un r sum des observations ost opathiques recueillies suite aux traitements uniquement titre informatif pour les ost opathes Os de la face La principale observation chez la plupart des sujets concerne les os de la face La plupart des sujets recrut s priorisaient la voie nasale comme voie d administration Ainsi les os maxillaires malaires frontaux lacrymaux et ethmo de taient particuli rement fig s et ce plus du c t droit Il faut se rappeler que la muqueuse nasale absorbe la drogue et tranquillement laisse passer la substance dans
32. l axe hypothalamo hyphyso surr nalien HHS ou corticotrope neurov g tative et comportementale Fattorusso 2006 Plusieurs questionnaires existent afin de quantifier le niveau de stress des individus et notre choix s est arr t sur le questionnaire SCL 90R Derogatis 1977 Tr s complet il divise le niveau de stress en neuf 9 dimensions somatisation obsessif compulsif sensibilit interpersonnelle d pression anxi t hostilit anxi t phobique id ation parano de et psychotisme De plus en compilant les r sultats de ces dimensions le test donne acc s des indices globaux dont le GSI indice globalde s v rit et le PST total des sympt mes positifs Ceci permet de voir l tendue des sympt mes ressentis et leur intensit 1 44 Sevrage La d finition classique du sevrage est celle ci Ensemble des troubles organiques s v res dont souffre un sujet toxicomane en tat de d pendance physique quand il est priv de sa drogue ou d un m dicament dont il fait un usage abusif Larousse 2012 Le terme sevrage fait aussi r f rence au processus d arr t de la consommation Toutefois ce qui constitue un sevrage r ussi d pend des intervenants en toxicomanie Plusieurs d entre eux pr conisent l abstinence compl te tandis qu une minorit tol re la consommation mod r e et p riodique Dodge 2010 Le sevrage de coca ne est caract ris surtout par des sympt mes psychologiques plus que
33. la coca ne Nous croyons que l ost opathie peut offrir une alternative int ressante afin d aider les toxicomanes dans cette nouvelle phase de leur vie En r duisant les sympt mes psychologiques et physiques caract ristiques au sevrage nous augmentons les chances que l individu puisse reprendre sa vie en main Chapitre 3 M thodologie 48 49 Chapitre 3 3 M thodologie 3 1 Devis de recherche Cette recherche est une tude quasi exp rimentale avec groupe t moin th orique Le choix de ce type de devis s est impos suite au recrutement difficile Le devis initial essai clinique randomis avec groupe contr le a d tre modifi deux 2 reprises avec l approbation du comit de recherche du CEO annexe 2 XIII amp XIV La premi re modification fut demand e pour une tude pilote groupe unique de type avant apr s Toutefois r alisant la faible port e de ce devis nous avons demand une seconde et derni re modification pour un devis quasi exp rimental avec groupe t moin th orique Nous avons opt pour cette alternative par souci d augmenter la force de cette tude pilote Ce type de devis est utilis lorsqu il est impossible ou non thique de randomiser les sujets ou que l exp rimentation cible un domaine encore peu explor en recherche L veill 2012 Ainsi nous avons compar les r sultats du test SCL 90R sur le niveau de stress du groupe exp rimental avec ceux d un groupe t moin th o
34. la douleur physique l nergie le sommeil l activit sexuelle les fonctions sensorielles la mobilit et la capacit de travailler World Health Organization 1994 S il est admis que la coca ne cause une d pendance majoritairement psychologique son sevrage am ne aussi quelques sympt mes physiques Le tableau suivant illustre la fr quence d apparition des diff rents sympt mes associ s au sevrage Tab 1 en pourcentage d apparition 23 Tableau 1 Symot mes bhvsiaues reli s au sevraae de coca ne Rouillard 1999 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Sympt mes E Troubles sommeil 1 E Fatigue 2 Dir Musculaires 3 E Augm App tit 4 E Tremblements 5 Naus es 6 Sommeil Fatigue Selon les intervenants en toxicomanie les activit s favorites des cocainomanes d butant leur sevrage sont de dormir et manger Ceci s explique par l effet euphorisant de la drogue qui garde l esprit et le corps veill s et nergis s durant de longues heures Certains utilisateurs vont consommer des doses excessives en une courte p riode de temps appel des binge en anglais et obliger le corps rester debout pendant de longues heures entre 12 et 24 heures indiff rents au sommeil et l app tit Lorsque l effet se dissipe une fatigue intense s empare des cocainomanes Nous savons que le sommeil est r gul en partie par la noradr naline et la s rotonine Ces deux neurotransmetteurs se retrouvent
35. le craving et les rechutes Fox 2007 Ainsi nous visons aider cette population en diminuant le niveau de stress Les th ses r pertori es sur le niveau de stress et l ost opathie ont donn des r sultats int ressants Il a t d montr qu un traitement ost opathique visant soit le syst me nerveux autonome ou le plan myofascial avait un effet significatif sur le niveau de stress tel que calcul par le test SCL 90R aussi utilis dans cette tude Lepage 2010 Les sujets devaient pr senter un haut niveau de stress avant l experimentation ce qui s apparente aux cocainomanes en sevrage Parmi les autres donn es de l tude l indice global de s v rit GSI qui objective la d tresse psychologique ressentie par les sujets a diminu significativement suite aux traitements ost opathiques Ceci est aussi vrai pour les dimensions de stress suivantes somatisation obsession compulsion hostilit sensibilit interpersonnelle d pression anxi t et id ation parano de Nous percevons aussi des similitudes entre notre population cible et celle des personnes atteintes du trouble d anxi t g n ralis e TAG Pour tre diagnostiqu TAG selon le DSM IV il faut ressentir les sympt mes somatiques suivants agitation sensation d tre survolte fatigabilit difficult s de concentration blancs de m moire irritabilit tension musculaire et perturbation du sommeil On peut aussi rajouter des syndromes
36. le groupe exp rimental soient statistiquement non significatifs concernant le niveau de stress nous avons observ des changements positifs sur certaines dimensions du test SCL 90R l int rieur du groupe exp rimental Nous tenterons d expliquer comment changements sont apparus 100 Somatisation La dimension somatisation du questionnaire SCL 90R comprend l ensemble des douleurs physiques et des troubles reli s au stress Nous avons vu pr c demment que 71 des coca nomanes en sevrage avaient des troubles de sommeil 69 de la fatigue 47 des douleurs musculaires 39 des tremblements et 29 des naus es Rouillard 1999 La somatisation est donc une dimension du stress importante durant la phase du sevrage En comparant les donn es au sein du groupe exp rimental nous avons obtenu un r sultat positif sur la somatisation p 0 012 d montrant un effet b n fique suite au traitement ost opathique Lors du premier traitement nous avons trait le m canisme cranio sacr et d gag le rachis de l sions ost opathiques importantes En lib rant les zones du rachis qui pr sentent des blocages nous favorisons l hom ostasie nerveuse et circulatoire des muscles reli s au segment rachidien trait L ost opathie poss de une solide r putation pour r gler les probl mes de type musculo squelettiques De plus le traitement cr nien en agissant sur le mouvement respiratoire primaire MRP contribue galement r duire l in
37. les traitements Fianlement les r sultats pour la variable QDV ont aussi t analys s partir du groupe exp rimental seulement avant et apr s les traitements Chapitre 2 tat des connaissances et justification ost opathique Mol cule de coca ne Ben Mills 2009 15 Chapitre 2 2 tat des connaissances et justification ost opathique Ce chapitre r sume l tat des connaissances reli es la qualit de vie et au niveau de stress des coca nomanes en sevrage Nous pr senterons des informations g n rales sur la drogue afin de mieux comprendre son action sur la neurophysiologie du cerveau le corps et la psychologie des utilisateurs Ensuite nous explorerons en d tail chacune des deux variables l tude et discuterons d tudes ost opathiques ayant eu des r sultats significatifs sur les diff rents aspects abord s Ainsi nous serons capables de bien cerner la r alit des cocainomanes en sevrage et d tablir un plan de traitement ost opathique pouvant les aider dans leur cheminement 2 1 Les courants majeurs Les recherches sur la d pendance la coca ne d butent en trombe au milieu des ann es 1980 suite l pid mie de crack cocaine sous forme de cailloux s vissant sur le territoire des Etats Unis Treatment for Stimulant Use Disorders 1999 La popularit spontan e de cette drogue am ne une vague de nouvelle client le dans les centres de d sintoxication Un des probl mes ce
38. physiques Rouillard 1999 1 4 5 Traitement d ost opathie Le traitement ost opathique prodigu dans cette tude se r f re la m thodologie enseign e au Coll ge d tudes Ost opathiques CEO et d velopp e par Philippe Druelle D O Cette m thodologie propose un ordre de traitement dans le but de maximiser l aide donn e aux patients Cette m thodologie sera expos e plus loin dans le document Suite nos recherches sur les coca nomanes en sevrage nous avons labor un plan de traitement en trois 3 phases Le premier traitement est ax sur le m canisme cr nio sacre Le deuxi me traitement priorise les monctoires Le troisi me et dernier traitement focalise sur l endocrane L am ricain Andrew Taylor Still a fond l ost opathie autour de quatre principes la structure gouverne la fonction le r le absolu de l art re l unit fonctionnelle de l organisme et le syst me d autor gulation du corps m decin int rieur Ces principes ont guid les ost opathes depuis plus de cent ans et nous ont aussi servis durant cette tude 1 5 Delimitation de la recherche Cette recherche suit le parcours de neuf 9 cocainomanes sur une p riode de deux 2 mois Tous les participants ont rempli les questionnaires WHOQOL Bref amp SCL 90R une premi re fois deux 2 semaines avant le premier traitement et une deuxi me fois deux 2 semaines apr s le dernier traitement Tous les parti
39. que l inconnu fait peur Constable 2002 Les personnes endroits et objets avec lesquels ils consommaient sont d sormais sources potentielles de stress Lorsqu ils rencontrent ces signaux contextuels les circuits neuronaux sont surstimul s et les m canismes servant temp rer la r action sont d ficients Ceci entra ne une cascade neuronale qui se traduit par un besoin intense de consommer la drogue Adinoff 2007 De plus certaines hormones s cr t es par la r ponse au stress se fixent laire tegmentale ventrale l endroit pr cis o le circuit m solimbique d bute S ensuit un chevauchement des circuits du stress et de la r compense qui rehausse l exp rience et la recherche de la drogue Briand 2010 Le stress laisse galement des s quelles au niveau vasculaire avec le durcissement des art res Bastard 2006 L apport sanguin c r bral tant d j diminu chez les cocainomanes il est important de garder le niveau de stress au plus bas lors du sevrage Nous croyons que l ost amp opathie poss de les bons outils pour le faire 2 6 Justification ost opathique des monctoires Un th me qui revient souvent dans l uvre de A T Still est celui des impuret s En effet autant il est important de faire circuler le sang plein de nutriments librement dans toutes les r gions du corps il est aussi primordial de vider le corps de ses d chets afin de retrouver la sant Lorsqu il parle du fascia il dit ceci
40. que les gens vont profiter de vous si vous les laissez faire l Avoir des pens es sur le sexe qui vous troublent beaucoup L id e que vous devriez tre puni e pour vos p ch s Avolr des pens es at des images qui effraient L id e que quelque chose de grave affecte votre corps Ne jamais vous sen r proche de quelqu un Sentiments de culpabilit Page 3 Annexe 10 Formulaire WHOQOL Bref XLVIII O1 P D N O1 P D D ech O1 5 D A XLIX Comment trouvez vous votre qualit de vie Tr s mauvaise Mauvaise Ni bonne ni mauvaise Bonne Tr s bonne tes vous satisfait de votre sant Pas du tout satisfait Pas satisfait Ni satisfait ni insatisfait Satisfait Tr s satisfait La douleur physique vous emp che t elle de faire ce que vous avez faire Pas du tout Un peu Mod r ment Beaucoup Compl tement Un traitement m dical vous est il n cessaire pour faire face la vie de tous les jours O1 BB D OH ORAON O1 5 D ch O1 BB D zl Pas du tout Un peu Mod r ment Beaucoup Compl tement Trouvez vous la vie agr able Pas du tout Un peu Mod r ment Beaucoup Compl tement Vos croyances personnelles donnent elles un sens votre vie Pas du tout Un peu Mod r ment Beaucoup Compl tement tes vous capable de vous concentrer
41. r duire l influence de l hypercortisol mie sur l tat d pressif de notre population en diminuant le niveau de stress De plus en traitant l endocrane nous pensons avoir un effet indirect sur l hom ostasie des noyaux li s la SER et NOR Anxi t L anxi t se d finit comme une motion inconfortable ou une peur reli e un v nement venir r el ou fictif Les sympt mes sont Pirritabilit la nervosit la confusion la concentration s lective et le sentiment d tre inutile stressanxi t fr 2012 Tel que d montr dans le tableau pr c dent Tab 2 les sympt mes anxieux d agitation et de confusion sont pr sents chez les cocainomanes en sevrage Emotion normale chez les humains l anxi t devient un trouble anxieux lorsqu elle emp che de fonctionner normalement dans la soci t Au niveau du cerveau c est l amygdale qui d cide de la valeur donn e aux stimuli externes et de la r ponse comportementale et hormonale appropri e face la peur et l anxi t Wikipedia 2011a Le dysfonctionnement de lPamygdale m ne l installation d tats anxieux par une modification de la perception des motions en provoquant une r ponse exag r e de peur dans certaines situations Pirot 1999 L amygdale fait aussi partie du circuit m solimbique et ce dernier subit des transformations li es la consommation de cocaine Avec l utilisation r p t e les neurones dopaminergiques metteurs r
42. satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 26 prouvez vous souvent des sentiments n gatifs comme le cafard le d sespoir l anxi t ou la d pression 1 Jamais 2 Parfois 3 Souvent 4 Tr s souvent 5 Toujours Annexe 11 Table de calcul WHOQOL Bref LIV LV Tableau pour convertir les raw score en score transform WHOQOL Bref 3 Ak 1 eje aida Ia a 8 aja apa ape mim 3 in eje 8 LVI Annexe 12 Tableau de calcul des domaines du WHOQOL Bref LVIII LIX Equations for computing domain scores 6 Q3 6 Q4 Q10 Q15 Q16 Q17 QI8 D 0 O0 0 0 0 0 Q5 Q6 Q7 Q11 Q19 6 Q26 O 0 0 0 0 0 Q20 Q21 Q22 0 0 0 Q8 Q9 Q12 Q13 Q14 Q23 Q24 Q25 0 0 0 0 0 0 0 0 LX Annexe 13 Donn es du SCL 90R provenant du groupe t moin th orique LXII LXIII Table Results associated with significant repeated measures analyses of variance ANOVA s comparing cocaine only CO and cocaine alcohol CA groups Pre tx Post tx 12 week FU 24 week FU F values Group Time GXT SCL 90 R Somatization co 55 81 9 79 50 82 6 20 47 59 1 81 50 53 4 54 16 98 4 93 1 62 CA 65 25 12 82 62 35 9 62 56 88 9 45 62 26 13 59 Obsessive compulsive co 59 56 10 21 50 12 5 23 48 95 6 28 53 21 18 35 11 46 3 42 0 25 CA 70 85 15 03 61 98 12 09 56 80 8 00 61 51 11 39 Interpersonal sensitivity co 60 02
43. soutien Dans ce contexte l insertion d un ost opathe dans l entourage d un cocainomane en sevrage semble indiqu e Le th rapeute devient une personne de confiance accessible qui procure un soulagement physique psychologique et qui vient aider cette population reb tir une nouvelle vie 5 6 Autocritique 5 6 1 Effet Hawthorne L effet Hawthorne implique que les sujets d une tude peuvent r pondre de fa on plus favorable en forme de gratitude aux questions pos es Ce biais est consid rer puisque les r sultats statistiquement significatifs de cette tude apparaissent lorsque le groupe exp rimental est compar lui m me Toutefois si les sujets avaient voulu tre g n reux avec des r ponses positives gonfl es tous les r sultats seraient significatifs ce qui n est pas le cas 110 5 6 2 Fluctuation de l instrument de mesure Le questionnaire SCL 90R est particuli rement dense et demande un bon niveau de concentration lorsque vient le temps de comptabiliser les r sultats Suivant une table explicative les r sultats s additionnent pour chaque dimension ou indice pour donner un raw score Ensuite ils sont transform s en score t grace une autre table Le r sultat final tait entr dans un fichier Excel Beaucoup de manipulations doivent tre effectu es avant de parvenir au r sultat final ce qui implique un potentiel d erreur 5 6 3 La m thode de collecte des donn es Comme au
44. statistiquement non significative entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique Toutefois l analyse avant apr s des r sultats au sein du groupe exp rimental d montre des r sultats concluants concernant quatre 4 des huit 8 dimensions du test SCL 90R somatisation sensibilit interpersonnelle anxi t hostilit ainsi que sur l indice global de s v rit GSI 94 La deuxi me hypoth se relative l am lioration de la QDV s est av r e tre statistiquement non significative sur les quatre 4 domaines l tude en comparant les r sultats avant apres au sein du groupe exp rimental 5 2 Discussion des donn es 5 2 1 Retour sur les hypoth ses de recherche Niveau de stress Nous devons accepter l hypoth se nulle concernant la premi re hypoth se sur la diminution du niveau de stress En comparant les r sultats des huit 8 dimensions du questionnaire SCL 90R du groupe exp rimental avec ceux du groupe t moin th orique la diff rence des changements observ s entre les groupes n est pas statistiquement significative p gt 0 05 Les r sultats s tant am lior s dans les deux groupes il nous est impossible de prouver l efficacit du traitement ost opathique Cependant en comparant les r sultats du groupe exp rimental avant et apr s les traitements quatre 4 dimensions du questionnaire SCL 90R se sont am lior es de fa on significative somatisation p 0 012 sensibilit
45. 0 R de la m me fa on que la VIII premi re fois c est dire dans un endroit r serv cet effet Ces questionnaires seront donn s la tierce personne qui s appliquera compiler les donn es et de les rendre au statisticien Ainsi les questionnaires ne seront jamais ex cut s devant ou avec le th rapeute les enveloppes ne seront jamais ouvertes en sa pr sence et seront gard es hors d atteinte de lui pr servant l authenticit des donn es Voici un r sum graphique de l exp rimentation Tableau 1 r sum graphique de l exp rimentation RO X X X OS RO2 O4 R Groupe randomis O observation questionnaires X traitement exp rimental Groupe exp rimental Les sujets du groupe exp rimental recevront 3 traitements espac s aux deux semaines Les traitements ost opathiques seront prodigu s selon la m thodologie du CEO avec une attention port e sur le m canisme cr nio sacr le SNC et les monctoires Plus sp cifiquement Le premier traitement servira normaliser le bassin la colonne vert brale et la SSB afin de relancer le m canisme cranio sacr Le deuxi me traitement servira valuer et traiter les monctoires poumons reins vessie foie Le troisi me traitement servira traiter les l sions retrouv es au niveau de l enc phale plus sp cifiquement le cortex pr frontal et le syst me ventriculaire Groupe contr le Les suj
46. 008 Crack lung The acute syndrome hits headlines again Retrieved 01 01 2013 from www auntminnie com 124 Hunault G Desdevises Y Triola M M amp Triola M F 2012 Biostatistique pour les sciences de la vie et de la sante Pearson iM decin 2013 Description anatomique du dienc phale Retrieved 04 02 2013 from http imedecin com Article257 htm Jordan A 2007 Cocaine Where It Comes From and Its Neurological Effects Retrieved 10 12 2012 from http serendip brynmawr edu exchange node 99 Kalivas P W 2007 Neurobiology of cocaine addiction implications for new pharmacotherapy Research Support NLH Extramural Review Am J Addict 16 2 71 78 Kalkman J 2010 The effect of cranial osteopathic treatment on post cancer fatigue College d tudes Ost opathiques Vancouver Kaufman M J Levin J M Maas L C Rose S L Lukas S E Mendelson J H Renshaw P F 1998 Cocaine decreases relative cerebral blood volume in humans a dynamic susceptibility contrast magnetic resonance imaging study Psychopharmacology 138 1 76 81 Koob G amp Kreek M 2007 Stress Dysregulation of Drug Reward Pathways and the Transition to Drug Dependence American Journal of Psychiatry 164 8 1149 1159 Larousse E 2012 Encyclop die Larousse from http www larousse fr encyclopedie medical sevrage 16102 Laudet A B 2007 What does recovery mean to you Lessons from the recovery ex
47. 102 XXIV Liste des abr viations CEO Coll ge d tudes Ost opathiques QDV Qualit de vie SNC Syst me nerveux central DA Dopamine SER S rotonine NOR Noradr naline Axe HHS Hypothalamo hypophyso surr nalien Axe SS Sympatho surr nalien LCR Liquide c phalo rachidien ACTH adr nocorticotrophine CRF synonyme de CRH corticolib rine OMS Organisation mondiale de la sant C A Cocainomanes Anonymes XXV xxvi xxvii Avant propos La d pendance la coca ne touche des milliers de personnes au Qu bec Ce cercle s agrandit lorsqu on inclut la famille et les amis directement affect s par les cons quences de cette pathologie La coca ne est reconnue comme tant une drogue dure d pendance rapide procurant un effet surpuissant qui lui vaut le surnom de champagne des drogues Cependant la chute in luctable suite l euphorie vient brouiller le quotidien le travail les relations l environnement la sant et la psychologie Lorsque la d pendance prend toute la place certains coca nomanes vont chercher de l aide avant d y laisser leur peau L id e derri re cette tude est de voir comment l ost opathie peut venir en aide ceux qui trouvent le courage et la force de faire ce choix Nous esp rons qu en r duisant le niveau de stress et en am liorant la qualit de vie des coca nomanes en sevrage ils seront plus aptes prendre les bonnes d cisions afin
48. 2010 Morand 2009 et les sympt mes psychologiques comme la d pression Wilz 2008 et l anxi t Champagne 2011 Les tudes sur la qualit de vie affichent aussi des r sultats prometteurs B langer 2008 D silets 2007 Bien qu aucune tude ne f t r pertori e concernant sp cifiquement les cocainomanes nous allons utiliser les connaissances ost opathiques disponibles et les appliquer cette population en esp rant am liorer leur QDV et r duire leur niveau de stress De cette fa on ils seront plus aptes affronter les nouveaux d fis reli s au sevrage 1 2 But et objectifs de l tude Notre but est d aider les cocainomanes dans leur processus de sevrage Le premier objectif est de valider si le traitement ost opathique prodigu selon la m thodologie du Coll ge d tudes Ost opathique CEO r duit significativement le niveau de stress Le deuxi me objectif est de savoir si lost opathie peut am liorer significativement la QDV de cette population cible Ces deux variables seront mesur es par des questionnaires psychom triques fiables et reconnus SCL 90R niveau de stress WHOQOL Bref QDV Comme la toxicomanie est largement absente du paysage ost opathique nous esp rons que cette tude servira ouvrir ce champ de recherche et int ressera les futurs ost opathes explorer le sujet Il est important de noter que le devis de recherche de cette tude a t modifi en cours de route suite au r
49. 49 Sela Devis d recherche ini ee 49 3 2 REENEN ele suisse ie 50 3 2 1 Pop lation Ola These Te na lau 50 3 2 2 Crit res d inclusion et d exclusion u en een 50 a En TEE 51 3 2 4 Description du groupe exp rimental ENNEN 52 3 2 5 Description du groupe t moin th orique nenn 52 3 2 6 S lection abandons et exclusions 52 3 2 7 Variables d pendantes u a ea 53 3 2 8 Variables ind pendantes 444444400nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nenn 54 32 9 EU Meel EN 54 3 3 Description des instruments de mesure 54 3 3 1 Niveau de stress SCL 90 R iii 54 xvi ROOFING e EE 55 Obs amp ssi compuleif Le ee 55 ene Eeler 55 DEDIESSION ne Laces hese HERE Ba 55 et EE 55 et ad E a ee 56 eege lt A 56 PSVGHOUSING un nee nt tah Re en Ne te in 56 3 3 2 Qualit de vie WHOQOL Bref sis 57 3 4 M thode de collecte des donn es 2 u42440n444nen0nnennnnannnnnnnnnnnnnnnnnannnn nenne 57 3 5 Puissance de l efude a an eb Rte 58 3 6 D roulement leede test nee een 58 3 6 1 Premi re rencontre avant les traitement kee 58 3 6 2 D but de l experimentation ss 58 3 6 3 Plan de traitement ost opathique EEN 59 3 6 4 Derni re rencontre post traiteMent ENNEN 62 3 7 Traitement des DOMME OSs A ne Sn NA RP nee E 62 E EEN eelere e EE 62 3842 EE ge 62 3 8 2 BAS le lu ee lee 63 xvii 3 9 ele E Te UE 64 Chapitte ee ee een nie i
50. 76 entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique 78 4 6 5 Niveau de stress SCL 90R Anxi t Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Le tableau suivant pr sente les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension anxi t Tableau 10 Anxi t D pression Groupe Exp Groupe T T n 27 Moyenne 65 06 Avant s Ecart type 16 81 Moyenne 56 3 Apr s i Ecart type 7 48 Moyenne 8 76 Diff rence Ecart type 9 2 Statistique t vs Groupe Exp 0 6186 Valeur p du test t 0 5403 vs Groupe Exp Dans cette cinqui me dimension du test SCL 90R les r sultats entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique sont galement non significatifs p 0 5403 4 6 6 Niveau de stress SCL 90R Hostilit Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique 79 Le tableau suivant d montre les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension hostilit Tableau 11 Hostilit Hostilite Moyenne Avant s Ecart type Moyenne Apr s i Ecart type Moyenne Diff rence Ecart type Statistique t vs Groupe Exp Valeur p du test t vs Groupe Exp Groupe Exp Groupe T T n 27 60 06
51. 8 92 55 26 9 29 4 8 6 44 0 0547 0 9567 Dans cette sixi me dimension du test SCL 90R les r sultats sont statistiquement non significatifs p 0 9567 entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique 80 4 6 7 Niveau de stress SCL 90R Id ation parano de Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Le tableau suivant d montre les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension id ation parano de Tableau 12 Id ation parano de Id ation paranoide Groupe Exp Groupe T T n 27 Moyenne 64 41 Avant s Ecart type 12 68 Moyenne 58 41 Apr s i Ecart type 11 61 Moyenne 6 Diff rence Ecart type 8 6 Statistique t vs Groupe Exp 0 2603 Valeur p du test t 0 7962 vs Groupe Exp Dans cette septi me dimension du test SCL 90R les r sultats non significatifs p 0 7962 entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique 81 4 6 8 Niveau de stres SCL 90R Psychotisme Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Le tableau suivant d montre les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension psychotisme Tableau 13 Psychotisme Psychotisme
52. LCR afin de drainer plus rapidement les impuret s du cr ne et fournir un environnement nourricier plus ad quat De plus le corps poss de des organes monctoires dont le but est de filtrer et nettoyer le corps des impuret s et des toxines emmagasin es Le foie est monctoire le plus important du corps filtrant le sang provenant du syst me digestif Les d chets et les toxines sont conjugu s la bile et vacu s hors du corps dans les selles Un certain pourcentage des toxines est aussi stock dans les lipides Selon Barral le foie lorsque trait localement en ost opathie renforce son m tabolisme et augmente son vacuation Barral 1983 Il est important de noter que la coca ne vendue dans la rue n est jamais pure elle est coup e avec d autres substances pouvant ou non tre toxiques au go t des revendeurs On retrouve de la vitamine C du sucre de la caf ine mais galement des produits extr mement toxiques et carcinog nes comme le Phenacetin causant des tumeurs aux narines et au syst me urinaire Higgins 2006 galement le cocktail coca ne alcool engendre la formation de cocaethyl ne par le foie 46 substance toxique prolongeant l effet de la drogue mais augmentant le risque d atteintes h patiques Schneeberger 2000 Dans le but d vacuer les toxines et de minimiser les cons quences d une consommation chronique de coca ne le traitement du foie est tout indiqu chez cette population cible L
53. Pas du tout Un peu Mod r ment Beaucoup Compl tement Vous sentez vous en s curit dans votre vie de tous les jours Pas du tout Un peu Mod r ment Beaucoup Compl tement O1 5 D Votre environnement est il sain pollution bruit salubrit etc Pas du tout Un peu Mod r ment Beaucoup Compl tement O1 5 D 10 Avez vous assez d nergie dans la vie de tous les jours 1 Pas du tout 2 Un peu 3 Mod r ment 4 Beaucoup 5 Compl tement 11 Acceptez vous votre apparence physique 1 Pas du tout 2 Un peu 3 Mod r ment 4 Beaucoup 5 Compl tement 12 Avez vous assez d argent pour satisfaire vos besoins 1 Pas du tout 2 Un peu 3 Mod r ment 4 Beaucoup 5 Compl tement 13 Avez vous le sentiment d tre assez inform pour faire face la vie de tous les jours 1 Pas du tout 2 Un peu 3 Mod r ment 4 Beaucoup 5 Compl tement 14 Avez vous la possibilit d avoir des activit s de loisirs 1 Pas du tout 2 Un peu 3 Mod r ment 4 Beaucoup 5 Compl tement LI 15 Comment trouvez vous votre capacit vous d placer seul 1 Tr s mauvaise 2 Mauvaise 3 Ni bonne ni mauvaise 4 Bonne 5 Tr s bonne 16 tes vous satisfait de votre sommeil 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 17 tes vous satis
54. Pr sentation des r sultats Les r sultats statistiques de l tude seront pr sent s comme suit Analyse des r sultats avant apr s du groupe exp rimental pour le niveau de stress SCL 90R et calcul de la taille d chantillon Analyse des r sultats entre le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique pour le niveau de stress SCL 90R Analyse des r sultats avant apr s sur la qualit de vie WHOQOL Bref du groupe exp rimental Suivront ensuite les statistiques descriptives sur le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique 69 4 5 Analyse des r sultats 4 5 1 Proc d s statistiques Niveau de stress SCL 90R Groupe exp rimental Dans un premier temps nous avons compil les r sultats concernant le niveau de stress SCL 90R des neuf 9 sujets du groupe exp rimental Ensuite nous avons compar les scores T d avant et apr s les traitements concernant les huit 8 dimensions suivantes somatisation obsessif compulsif sensibilit interpersonnelle d pression anxi t hostilit id ation parano de et le psychosisme La conclusion de cette premi re analyse est que quatre 4 dimensions du stress somatisation sensibilit interpersonnelle anxi t et hostilit sont statistiquement significatives Nous avons aussi calcul l indice de s v rit globale GSI et le total des sympt mes positifs PST du SCL 90R toujours pour le groupe exp rimental seulement La co
55. R 2006 Auricular acupuncture for cocaine dependence Meta Analysis Review Cochrane Database Syst Rev 1 CDOO5192 Gen ve U d 2012 Stress Retrieved 05 01 2013 from http www medecine unige ch enseignement apprentissage module3 pec apprentissage n euroana stress stress2 htm Goeders N E 2002 Stress and Cocaine Addiction Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics 301 3 785 789 Goldstein R Z Leskovjan A C Hoff A L Hitzemann R Bashan F Khalsa S S Volkow N D 2004 Severity of neuropsychological impairment in cocaine and alcohol addiction association with metabolism in the prefrontal cortex Research Support U S Gov t Non P H S Research Support U S Gov t P H S Neuropsychologia 42 11 1447 1458 Gordon A S Moran D T Jafek B W Eller P M amp Strahan R 1990 The effect of chronic cocaine abuse on human olfaction Archives of Otolaryngology Head amp Neck Surgery 116 12 1415 1418 Gosselin M amp Bergeron J 1993 valuation des qualit s psychom triques du questionnaire de sant mentale SCL 90R Montr al Centre Dollard Cormier Havassy B E amp Arns P G 1998 Relationship of Cocaine and Other Substance Dependence to Well Being of High Risk Psychiatric Patients Psychiatric Services 49 7 Higgins A 2006 How pure are street drugs Retrieved 02 02 2013 from http www vice com read cut v12n4 Hokenson H 2
56. S SEI fr N amp ER a 10000 is DE Wi Ka amp fey ei QOODOO o SBS WE AAG E EE dr E E ai E be V gt ka Sa DOE 06 Ge z 906 E Da ASADA KSE 5 A CE PROBL ME VOUS A T IL TROUBL E amp og Qe E 20 cas 5 a D i et Ss GE DOODES DE de amp Ei AOBOODS dr ci dk E S DE e f ee DE Sensation da malaise lorsqu on vous b eetue ou qu on parte de vous Avoir des pens es qui n viennent pas de vous Lid e que quelque chose ne va pas dans votre t e Obligation de faire les choses tr s lentement pour tre s r e qu elles sont bien faites Battemenis tr s forts ou tr s rapides du coeur Natis es ou maux d estomac i Sentiment d inf riorit vis vis des autres Douleurs musculaires Sentiment qu on vous observe ou que on parte de vous Difficult vous endormir Besoin de v rifier et de rev rifier ce que vous faites Diffi uit prendre des d cisions Craindre de voyager en autobus en m tro ou en train Difficult reprendre votre souffle Bouti es de chaleur ou frissons f Besoin d viter certains endroits choses ou activit s parce qu ils vous font peur Trous de m moire i Engourdissements ou picotements dans certaines parties du co
57. W La Mantia A S amp McNamara J O 2004 Neurosciences Bruxelles De Boeck amp Larcier s a Restrepo C S Carrillo J A Martinez S Ojeda P Rivera A L amp Hatta A 2007 Pulmonary Complications from Cocaine and Cocaine based Substances Imaging Manifestations1 Radiographics 27 4 941 956 Roncero C Daigre C Gonzalvo B Valero S Castells X Grau L pez L Casas M 2011 Risk factors for cocaine induced psychosis in cocaine dependent patients European Psychiatry 0 doi http dx doi org 10 1016 j eurpsy 2011 06 012 127 Rouillard P Tremblay J amp Boivin M D P D 1999 NiD M Niveau de D sintoxication valuation par les intervenants M dicaux Manuel d utilisation pour les versions longue et abr g e pp 98 Qu bec R gie R gionale de la Sant et Services Sociaux de Qu bec Roy A Berman J Williams R Kuhn C M Gonzalez B 2002 Higher Levels of CSF Homovanillic Acid in Recently Abstinent Cocaine Dependent Patients American Journal of Psychiatry 159 1053 1055 Schmitz J M Bordnick P S Kearney M L Fuller S M Breckenridge J K 1997 Treatment outcome of cocaine alcohol dependent patients Drug and Alcohol Dependence Vol 47 pp 55 61 Schneeberger P 2000 Portrait des consommateurs de coca ne contemporains au Qu bec M dl S e d S Sociaux Trans In C p d I toxicomanie Ed Gouvernement du
58. age comme pour les groupes de Cocainomanes Anonymes Siegal 2002 Massachusetts General Hospital 2011 videmment les individus en sevrage qui continuent de fr quenter le m me cercle de personnes li la consommation augmentent consid rablement leurs chances de rechute lls doivent renoncer aux amiti s li es la drogue et en former de nouvelles sobres Afin de cr er de nouvelles relations il faut tre capable de se pr senter aux autres Toutefois les coca nomanes en sevrage peuvent se sentir inad quats ou inf rieurs dans certaines situations sociales Nyamathi 2011 La consommation de coca ne augmente la confiance en soi mais n est que passag re Ensuite le crash post consommation apporte son lot d tats introspectifs La d pr ciation de soi l envie de critiquer les autres le sentiment d tre incompris et la tendance a l anxi t en pr sence d autres personnes font tous partie d une dimension nomm e sensibilit interpersonnelle telle que d crite par Derogatis 1977 L ost opathie a d montr des r sultats int ressants sur cette dimension plusieurs occasions dont l tude de Lepage 2010 sur les sujets a haut niveau de stress et celle de Champagne 2011 sur les sujets avec trouble d anxi t g n ralis e 34 Les activit s sociales permettent aussi de forger de nouvelles relations Pour ce faire les individus doivent tre fonctionnels physiquement Une tude sur le traitement ost opat
59. aisse de m moire court terme et un d ficit d attention Di Sclafani 2002 II n est donc pas impossible que le format du test ait influenc les r ponses 5 3 5 Qualit de vie Nous tenterons d lucider pourquoi la variable QDV n a pas pr sent de r sultats positifs Durant l tude aucun sujet na parl d inconfort et il n y a eu aucun abandon Certains sujets ont t appr ciatifs des soins re us et plusieurs d entre eux ont mentionn se sentir mieux suite aux traitements 106 Nous croyons que la premi re rencontre est la cl Les premiers questionnaires psychom triques de l tude sont remplis la premi re rencontre Bien que nous tentions d tablir un lien de confiance avec nos sujets des le d but les cocainomanes sont reconnus pour tre m fiants La paranoia et la suspicion sont parmi les comportements fr quents lorsqu ils se pr sentent en centres de d sintoxication Roncero 2011 Ainsi une certaine distance tait palpable chez nos sujets lors du premier entretien Une m fiance s ouvrir face a un inconnu pratiquant une th rapie peu connue du public non reconnue officiellement pour s engager dans une tude o on se couche sur un lit et on se laisse manipuler tait perceptible chez quelques sujets Nous croyons que cette m fiance peut avoir eu un effet n gatif durant la p riode des questionnaires Toujours lors de cette premi re rencontre certains sujets affichaient une certaine forme de
60. anque intense le craving caract ristique au sevrage Les m canismes du cerveau pour temp rer cette sensation se situant au niveau du cortex pr frontal sont alt r s par une rigidification et une baisse de neurotransmission attribuable la consommation chronique Adinoff 2007 Ceci provoquerait une d ficience au niveau du contr le de soi et de la prise de d cision facilitant le chemin vers une rechute Volkow 2005 D autres zones corticales sont impliqu es dans la r ponse au stress chez les coca nomanes en sevrage ll s agit de l amygdale et du noyau accumbens les deux faisant partie du circuit m solimbique Nous avons d j expliqu le r le de l amygdale sur l anxi t et la motivation mais elle serait galement impliqu e dans la r ponse au stress Des tests en laboratoire ont d montr que le visionnement de montages vid o comportant des gens consommant de la coca ne produit une activation de l amygdale plus lev e chez les cocainomanes en sevrage que chez une population normale Sinha 2001 Le noyau accumbens lui serait associ une hausse significative de s cr tion de dopamine et de craving dans un test semblable Wexler 2001 39 La r action des anciens coca nomanes face ce stress permet de pr voir le risque de rechute Plus la r action est forte plus les chances de rechute sont lev es Back 2010 Brady 2009 Ces tests d montrent les liens troits entre le stress
61. ant une p riode plus prolong e que pr vue D sir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou contr ler l utilisation de la substance Beaucoup de temps est pass des activit s n cessaires pour obtenir la substance utiliser le produit ou r cup rer des effets Activit s sociales professionnelles ou de loisirs importants sont abandonn s ou r duites cause de l utilisation de la substance Utilisation poursuivie bien que la personne sache avoir un probl me physique ou psychologique persistant ou r current susceptible d avoir t caus ou exacerb par la substance 1 4 2 Qualit de vie L Organisation Mondiale de la sant OMS d finit la qualit de vie comme tant la perception d un individu donn concernant sa position dans la vie dans le contexte culturel et de valeurs duquel il est issu en relation avec ses buts aspirations standards et questionnements World Health Organization 1994 LOMS a cr un questionnaire le WHOQOL 100 et sa version abr g e le WHOQOL Bref dans le but de quantifier ce concept subjectif Une valuation coh rente de la qualit de vie devrait comprendre quatre domaines sant physique sant psychologique relations sociales et environnement Vanagas 2004 1 4 3 Niveau de stress Le stress est d finit comme tant la r ponse de l organisme face aux situations agressives une r ponse la fois hormonale cat cholamines activation de
62. branes intracr niennes dure m re arachno de pie m re sinus veineux h misph res c r braux et ventricules les sujets ont manifest une baisse significative de fatigue Kalkman explique ses r sultats par la r gulation de l axe hypothalamo hypophyso surr nalien HHS Il est possible aussi qu une hom ostasie se soit produite au niveau des noyaux s rotoninergiques et noradr nergiques du tronc c r bral suite aux manipulations cr niennes effectu es Bien que la population cible de cette tude tait des patients atteints de fatigue suite au traitement d un cancer nous croyons que les cocainomanes en sevrage peuvent galement en b n ficier En 25 int grant le traitement ost opathique cr nien dans notre plan de traitement nous souhaitons diminuer le niveau de fatigue soit par le biais de laxe HHS soit par l hom ostasie des niveaux de SER et de NOR galement au niveau respiratoire la fum e de coca ne cr e une vasoconstriction des vaisseaux pulmonaires diminuant l apport d oxyg ne dans le sang Certains utilisateurs de crack pr sentent des poumons us s par la drogue surnomm s crack lung avec des pigments de carbone adh rant aux alv oles pulmonaires Ces particules s accumulent avec le temps pour former une masse importante au niveau intra cellulaire et extra cellulaire Restrepo 2007 cr ant une hypoxie histotoxique Tortora 2001 La baisse d oxyg ne dans le sang peut aussi contribuer la
63. cepteurs et transporteurs du circuit m solimbique s abiment pour r sulter en une baisse de neurotransmission Volkow 2005 Les neurotransmetteurs SER et NOR seraient aussi impliqu s dans l anxi t lorsqu ils pr sentent des taux instables correspondant encore une fois aux fluctuations v cues par les cocainomanes Bartolami 1999 Une forte concentration de CRH corticotropin releasing hormone neuropeptide li au stress par l interm diaire de l axe HHS est galement retrouv e lamygdale La CRH s cr t e par hypothalamus est le principal m diateur des effets du stress et m ne aux sympt mes anxieux et 30 d pressifs lorsqu il est produit en grande quantit Or la coca ne provoque une augmentation de lib ration de CRH dans le SNC et favoriserait ainsi l anxi t Goeders 2002 L ost opathie d montre des r sultats int ressants concernant l anxi t Tout d abord la th se de Champagne 2011 aupr s des personnes atteintes du trouble d anxi t g n ralis e TAG s est r v l e tre hautement significative pour r duire les sympt mes anxieux Les traitements propos s taient des traitements ost opathiques globaux additionn s d un traitement de l axe cerveau intestin Champagne 2011 L tude de Lepage 2010 a aussi d montr des r sultats significatifs concernant l anxi t en traitant soit le syst me nerveux autonome soit le plan myofascial Anatomiquement lPamygdale se situe deva
64. cipants ont re u un total de trois 3 traitements ost opathiques espac s aux deux 2 semaines Nous avons mesur la variable QDV avec le questionnaire WHOQOL Bref et la variable niveau de stress avec le SCL 90R Ensuite nous avons compar les r sultats du niveau de stress SCL 90R avec ceux d un groupe t moin th orique provenant d une autre tude Cette tude r alis e en 1997 aux tats Unis par Schmitz et al comprend un total de vingt sept 27 coca nomanes en sevrage entrant en centre de d sintoxication leur arriv e ces sujets ont r pondu au m me questionnaire sur le niveau de stress SCL 90R que celui utilis dans notre tude Six 6 huit 8 semaines plus tard toujours en d sintoxication ils ont rempli le questionnaire une deuxi me fois Nous n avons pu trouver un groupe t moin th orique semblable pour la variable QDV Ainsi les r sultats du questionnaire WHOQOL Bref ont t analys s seulement partir du groupe exp rimental telle une tude de type avant apr s Nos hypoth ses de base sont que la QDV s am liore suite au traitement ost opathique et que le niveau de stress diminue Les sujets ont t recrut s dans la grande r gion de Montr al et les traitements ont t donn s la Clinique Hickson de Verdun 1 6 Limitation La premi re limitation de cette tude pilote est le nombre de sujets recrut s La faible puissance de l tude ne permet pas de tirer de grandes conc
65. ciper cette tude Nom en lettres moul es Date Signature XXVII Annexe 6 Formulaire de donn es personnelles XXX Formulaire Donn es personnelles XXXI Nom en lettres moul es Adresse Num ro t l phone maison Num ro t l phone cellulaire ou travail Adresse courriel Nom et num ro de t l phone du parrain Sexe Encercler 1 Homme 2 Femme ge Occupation Revenu annuel moyen crire chiffre approx Statut social 1 c libataire 2 conjoint de fait 3 mari 4 divorc Enfants 1 Oui 2 non Si oui combien Date de la derni re consommation de coca ne crire date approx M thode d administration Encercler 1 nasal 2 respiratoire 3 intra veineuse Vous avez consomm pendant combien d ann es crire chiffre Doses de consommation quart jours crire quantit Consommez vous pr sentement de l alcool 1 Oui 2 non Consommez vous pr sentement du cannabis 1 Oui 2 non Consommez vous pr sentement d autres 1 Oui 2 non substances psychotropes Nombre de rechutes Ecrire chiffre Faites vous partie des Cocainomanes Anonymes 1 Oui 2 non Comment avez vous arr t la consommation 1 Maison d sintoxication 2 Cocainomanes Anonymes 3 Seul 4 Psychoth rapie 5 Autre Si applicable ce qui vous a amen rechuter XXXII Anne
66. clinique randomis avec groupe contr le nous avons r ussi conclure une recherche quasi exp rimentale avec groupe t moin th orique Ainsi nous avons pu comparer l efficacit du traitement ost opathique face un groupe similaire provenant d une autre tude Les r sultats se sont av r s tre non statistiquement significatifs concernant nos deux hypoth ses de travail c est dire la diminution du niveau de stress et l am lioration de la qualit de vie des coca nomanes en sevrage Toutefois en comparant les r sultats avant apr s du groupe exp rimental nous avons pu observer des changements positifs reli s au niveau de stress Les dimensions somatisation sensibilit interpersonnelle anxi t et hostilit ainsi que l indice global de s v rit GSI du test SCL 90R ont franchi le seuil de signification statistique fix 0 05 Bien que ces r sultats apparaissent sans la pr sence d un groupe contr le ils nous portent croire que le traitement ost opathique est prometteur dans ce domaine Nous souhaitons que cette tude puisse aider ouvrir les portes du milieu de la toxicomanie Nous croyons que l ost opathie peut faire une diff rence dans la vie des cocainomanes en sevrage et qu elle devrait faire partie des alternatives propos es ces derniers Nous sommes tr s heureux d avoir effectu cette tude et esp rons qu elle devienne un atout pour la communaut ost opathique 118 Bibliograp
67. comme agent principal dans le m dicament topique Esterom servant combattre les douleurs musculaires McDonald 2003 II semble donc improbable que la drogue ou son sevrage cause directement les douleurs musculaires Il s agit plut t de l effet euphorisant permettant de rester veill pendant de longues heures qui serait la source du probl me Cliniquement l ost opathie traite beaucoup les douleurs musculo squelettiques et ce avec efficacit Il a t d montr qu un traitement ost opathique orient sur le plan myofascial diminuait la somatisation chez une population stress e Lepage 2010 L tude de Champagne 2011 sur les personnes atteintes du trouble d anxi t g n ralis e TAG a aussi r ussi diminuer significativement la somatisation Nous croyons que ces r sultats positifs sont reproduisibles puisque notre population comme nous verrons plus loin vivent aussi beaucoup de stress et d anxiete Notre plan de traitement ost opathique comprend un traitement ciblant le m canisme cranio sacr Ce traitement inclut la correction des l sions ost opathiques du rachis ainsi que les tensions musculaires importantes De cette fa on nous nous assurons une vascularisation et une innervation optimale du rachis vers les muscles Nous pensons que l ost opathie combin e du repos et un bon apport nutritionnel devrait rapidement venir bout des douleurs musculaires 2 3 3 Psychologie La dimension psycho
68. cun financement n est possible pour ce type d tude c est le chercheur lui m me qui a compil les donn es finales avec l aide de grilles fournies pour les questionnaires SCL 90R et WHOQOL Bref Le logiciel permettant de faire le calcul du SCL 90R co te plus de 2 000 Afin de pr server le maximum d authenticit des donn es le chercheur ne fut en contact avec celles ci qu apr s le processus des questionnaires termin 5 6 4 Les strat gies de recrutement Encore une fois avec plus de financement nous aurions pu recommencer la campagne publicitaire imprim e dans les journaux Les centres de d sintoxication n ont pas voulu ouvrir leurs portes afin d acc der a leurs clients ce qui a rendu le recrutement beaucoup plus difficile Le chercheur a pens profiter d une r f rence la Maison Jean Lapointe pour y tablir son tude mais cela ne s est malheureusement pas concr tis 111 5 6 5 Tests de contr le Les sujets n ont pas pass de tests d urine durant l tude afin de savoir s ils avaient recommence a consommer Il est donc impossible de savoir si les sujets disaient la v rit concernant leur sobri t 5 6 6 Administration des questionnaires Le fait de remplir un questionnaire dans une situation donn e peut influencer positivement ou n gativement les r ponses que l on donne ult rieurement L effet de sensibilisation connu en recherche d montre que les sujets sont plus enclins r pondre aux
69. d tre oinc e ou pris e au pi ge 3 fo 2 D 4 Tendance vous effrayer sans raison 1 BD D Crises de col re incontr labiss 3 amp amp 2 Peur de sortir seule de la maison 3 amp Vous Culpabiliser pour certaines choses 7 Douleurs dans le bas du dos LO Sentiment d tre bloqu e pour yee des t ches Sentiment de solitude GY nt amp Avoir le cafard ala amp S Trop d inqui tude pour tout DD E Manque d int r t pour tout 3 D Attitude craintive tO Pata a Tendance vous sentir facilement re 5 AI IL impression que les autres connaissent vos pens es intimes 3 Gi S niment que les autres ne vous comprennent pas ou ne vous t moignent pas de sympathie 10 0 60 2 Sentiment que les gens ne sont pas amicaux ou qu Is ne vous aiment pas gt 26660 0000068 o OK d 30 5 EE NOR CHE 988 DCE TON 838 OK a CC FOS 300 a Le Oe Si GC Gi QGOE BOO GOES 099096989 3 EE EE XLVI rf Ka Gi e w OR Oe E Be s O Mat V OIS mei D a zb DOE OAS CA BH N 0865 DE amp d QO
70. d trial However due to a difficult recruitment from rehabilitation centers and newspaper ads a modification was asked It was granted that we proceed with a quasi experimental design study with theoretical control group This implies that we compare our experimental group with another one from a different study Schmitz 1997 The control group we found used the same psychometric test regarding stress SCL 90R on cocaine users entering treatment We could not find a theoretical control group for the other variable of our study quality of life which had similar features to our own Hence we analysed the results of the experimental group before and after osteopathic treatment A sample of nine 9 subjects from the great Montreal region was recruited through ads in local newspapers the Dollard Cormier Center and personal references The subjects had to fit the following criterias having stopped cocaine for a minimum of four 4 weeks and for a maximum of three 3 years not taking any prescribed medication for withdrawal symptoms and having been a regular user of cocaine for at least one 1 year They had to fill out two surveys SCL 90 R on stress level and WHOQOL Bref on quality of life two weeks before treatment and two weeks after treatment The subjects received three 3 osteopathic treatments based on CEO methodology xii The results regarding stress level SCL 90R in comparison with the theoretical control group show no s
71. dans certains cas des id es suicidaires LE CERVEAU TOUS LES NIVEAUX 2002 Owens 1994 Tel qu expliqu auparavant la consommation r p titive de coca ne m nerait un puisement des neurotransmetteurs NOR et SER Adinoff 2004 Cette diminution de neurotransmission expliquerait comment la coca ne induit la d pression De plus les cocainomanes pr sentent un taux de cortisol plus lev que la normale lorsqu ils se pr sentent en d sintoxication Wisniewski 2006 L activation du syst me sympathique et de laxe HHS caus par la consommation de coca ne acc l ration du rythme cardiaque baisse d app tit vient hausser les taux de diff rentes hormones reli es au stress dont le cortisol Avec l utilisation chronique la boucle de r troaction n gative hormonale d faille et le corps se retrouve en tat d hypercortisol mie Ceci aurait comme cons quence de moduler les r cepteurs de SER et de participer aux tats d pressifs Wisniewski 2006 Un lien direct existe entre le taux lev de cortisol et la d pression Il existe plusieurs th ses ost opathiques ayant d montr un effet significatif sur la d pression Que ce soit par des traitements ost opathiques globaux Wilz 2008 des traitements cibl s sur Taxe cerveau intestin Champagne 2011 ou par le traitement du syst me nerveux autonome Lepage 2010 29 l ost opathie pr sente des r sultats positifs concernant la d pression Nous planifions
72. dans notre exemple est l amygdale et ses fonctions sont l apprentissage motivationnel et l attribution d une valeur de r compense La d pendance la coca ne vient affecter amygdale des utilisateurs en r duisant significativement son volume compar a une population sobre Massachusetts General Hospital 2004 L hypotrophie de la structure pourrait donc mener l alteration de ses fonctions Nous planifions agir indirectement sur l amygdale et ses fonctions en traitant les ventricules lat raux Les recherches sur la QDV d montrent que les cocainomanes d marrant un sevrage ont souvent accumul plusieurs probl mes li s la d pendance Laudet 2009 Ils doivent reb tir une nouvelle 33 vie Plus le temps pass en sevrage s accumule plus les chances que la QDV s am liore augmentent Le maintien de cette nouvelle QDV peut ainsi devenir une motivation en soi Dans ce contexte nous esp rons aider les cocainomanes en sevrage rapidement afin de leur donner une raison tangible de rester sobres 2 3 4 Relations sociales La d finition des relations sociales comprend le support social les relations interpersonnelles et les activit s World Health Organization 1996 II a t d montr qu avoir acc s un groupe de support ou des personnes ressources augmente la QDV des coca nomanes en sevrage Laudet 2006 De plus le fait de s entourer de personnes abstinentes augmente galement le potentiel de r ussite du sevr
73. de l intensit de la dur e et du nombre de sympt mes ressentis durant les crises leur permettant de se sentir plus aptes faire face celles ci 2 4 2 Lien entre l axe HHS et le circuit m solimbique Un lien direct existe entre les hormones du stress et le circuit m solimbique Durant le sevrage on observe une augmentation du taux d hormones de laxe HHS Parmi celles ci les glucocorticoides dont le cortisol s cr t es par les surr nales passent au travers la barri re h mato enc phalique pour se fixer aux r cepteurs de l aire tegmentale ventrale ATV Fig 2 C est cet endroit pr cis que les hormones du stress interagissent avec le circuit m solimbique Les circuits c r braux du stress peuvent ensuite chevaucher ceux du syst me de r compense et former une association rehaussant l exp rience de la drogue et augmentant les risques de rechute Adinoff 2004 Ce chevauchement des deux circuits se continuerait jusqu au noyau accumbens et au noyau du lit de la strie terminale Briand 2010 Ceci implique que le stress emprunterait les trac s neuronaux du syst me de r compense Toutefois ce dernier se transforme suite la consommation de coca ne afin de rechercher et consommer la drogue comme r compense primaire Adinoff 2004 Ainsi lorsque les cocainomanes en sevrage vivent un v nement stressant le syst me de r compense s activerait pour rechercher la drogue d o le craving associ au stress
74. des sont devenues extr ment pointues et portent sur le r le jou par la g n tique le glutamate et le BDNF Brain Derived Neurotrophic Factor sur cette d pendance Le taux de rechute chez les cocainomanes en sevrage tant lev variant de 40 60 selon les tudes NIDA 2007 les m dicaments offerts ont une efficacit limit e Pour cette raison certains intervenants en toxicomanie proposent d approcher le probleme sous un angle plus large celui de la qualit de vie Laudet 2007 En effet peu de recherches existent sur la qualit de vie des toxicomanes Pourtant elle est souvent d ficiente lorsqu ils entrent en d sintoxication Ventegodt 2003 L id e derri re cette r flexion est qu en am liorant les ressources psychologiques physiques financi res sociales et environnementales des toxicomanes il est possible de croire que des changements positifs et durables s op reront 2 2 Informations g n rales 2 2 1 Chimie La coca ne est un alcalo de extrait des feuilles d Erythroxylon coca arbuste cultiv dans la cha ne des Andes en Am rique du Sud Elle est produite sous une forme de sel de chlorhydrate poudre blanche inhaler qui peut ensuite tre retransform e en base libre freebase ou crack cailloux pour fumer Elle est connue en chimie comme tant lester methylique de la benzoylecgonine Pharmacie du Sablon 2012 La demi vie plasmatique de la coca ne se situe entre 42 minutes et 90 mi
75. e Cependant nous pensons qu en r ussissant obtenir des r sultats positifs sur les trois autres domaines de la QDV sant physique psychologie et relations sociales nous augmentons les chances que l individu agisse sur son environnement Un coca nomane en sevrage qui par exemple diminue ses sympt mes de d pression d anxiete de douleurs physiques et de sensibilit interpersonnelle peut plus facilement reprendre le contr le de sa vie travail logement argent etc 35 2 3 6 Conclusion de la QDV La QDV des coca nomanes en sevrage est une variable subjective assez vaste comprenant la sant physique douleurs musculaires troubles du sommeil la sant psychologique d pression anxi t anh donie amotivation le remodelage des relations sociales et l environnement externe s curit personnelle libert L ost opathie a r ussi d montrer des signes encourageants sur plusieurs sympt mes pris s par ment comme les troubles de sommeil les douleurs musculaires la d pression et l anxi t Toutefois les recherches portant sur l indice global de QDV n ont pas affich de r sultats significatifs L tude de D silets et Isaac Villette portant sur la QDV des personnes atteintes de troubles de stress post traumatique TSPT a rapport que trois 3 des quatre 4 domaines sant physique psychologie et relations sociales se sont am lior s suite aux traitements ost opathiques Cependant le groupe placebo
76. e 2 Psychologie Domaine 3 Relations sociales Domaine 4 Environnement 83 Tableau 14 R sultats pour les quatre domaines de la QDV Groupe Experimental WHOQOL Bref Differences ScoreT Valeur P appari es NA e LEICHE PRE WHOQOL DOMAINE 1 POST WHOQOL DOMAINE 1 gt 111 0 711 ETA PR WHOQOL DOMAINE 2 POST WH LD OS OQOL DOMAINE 2 2 000 0 682 ETRE PR WHOQOL DOMAINE 3 POST WH L DOMAINE mn z 667 0 935 ETA PRE WHOQOL DOMAINE A POST WHOQOL DOMAINE 4 2 111 0 701 Les r sultats recueillis pour chacun des quatre 4 domaines du WHOQOL Bref sont statistiquement non significatifs L hypoth se nulle concernant la qualit de vie est accept e 4 6 11 Calcul de chantillon Qualit de vie tant donn que les r sultats concernant la qualit de vie sont tous statistiquement non significatifs et que la valeur p est relativement loign e du 0 05 nous n avons pas jug important de calculer la taille de l chantillon n cessaire pour une recherche future 84 4 7 Statistiques descriptives 4 7 1 Statistiques descriptives compar es Le tableau suivant compare les donn es descriptives recueillies sur le groupe exp rimental et le groupe t moin th orique de l tude de Schmitz 1997 Tableau 15 Statistiques descriptives compar es Groupe Exp rimental Groupe T moin Th orique Sexe Hommes Femmes Statut EYES 11 33 C libataire 89 67 Nombre de rechutes 3
77. e de conna tre la v rit sans test d urine Nous pouvons que nous fier la sinc rit des sujets 3 9 Consid rations thiques Un formulaire de consentement a t sign par tous les participants Ils furent bien inform s des risques et avertis qu ils pouvaient quitter tout moment s ils le d siraient Les informations recueillies sont rest es confidentielles Le statisticien M Yves Lepage a t r mun r pour ses services par souci d objectivit de collecte et d exposition des donn es Chapitre 4 Analyse des r sultats Photo User Tony Fouhse 66 67 Chapitre 4 4 Analyse des r sultats 4 1 Rappel des choix m thodologiques Cette tude pilote est bas e sur un devis de recherche quasi exp rimental avec groupe t moin th orique Nos hypoth ses sont que le traitement ost opathique diminue le niveau de stress et am liore la qualit de vie des cocainomanes en sevrage Nous avons utilis les questionnaires SCL 90R niveau de stress et le WHOQOL Bref QDV afin de v rifier ces hypoth ses Un total de trois traitements ost opathiques fut prodigu sur les neuf 9 sujets recrut s espac s aux deux semaines Les r sultats ont t compar s avec ceux provenant d un groupe t moin th orique d une tude r alis e aux Etats Unis en 1997 Schmitz 1997 L analyse fut effectu e par le statisticien Yves Lepage du D partement de math mathiques et de statistique de l Universit de
78. e l ensemble La coca ne figure toujours parmi les drogues les plus consomm es au Qu bec aux tats Unis et en Europe Aucun traitement m dical n a prouv son efficacit ce jour laissant des milliers de cocainomanes aux prises avec une d pendance coriace L ost opathie a d montr qu elle pouvait amener un changement favorable concernant certains sympt mes reli s au sevrage d pression anxi t et aider les gens atteints de psychopathologies semblables aux coca nomanes trouble panique trouble d anxi t g n ralis e Ainsi nous croyons que le traitement ost amp opathique peut venir en aide cette population en diminuant leur niveau de stress et en am liorant leur QDV Un groupe exp rimental constitu de neuf 9 sujets entre 29 ans et 64 ans ayant stopp la consommation de coca ne depuis un minimum de quatre 4 semaines et un maximum de trois 3 ans a re u trois 3 traitements ost opathiques selon la m thodologie du CEO Deux 2 questionnaires psychom triques ont t remplis avant et apr s les traitements le WHOQOL Bref concernant la QDV et le SCL 90R concernant le niveau de stress Les r sultats pour la variable du niveau de stress SCL 90R ont t compar s avec ceux d un groupe t moin th orique provenant d une autre tude Schmitz 1997 Ensuite nous avons analys s par ment les r sultats du SCL 90R du groupe exp rimental afin de voir les changements avant et apr s
79. e les autres sont responsables de vos probl mes sentiment de ne pouvoir avoir confiance en personne sentiment d tre sous surveillance et sentiment que les autres vont profiter de vous Psychotisme Caract ris e par le manque de contr le de sa pens e cette dimension inclut les sympt mes suivants l id e que quelqu un peut manipuler vos pens es entendre des voix que les autres n entendent pas avoir des pens es qui ne viennent pas de vous pens es sexuelles qui vous troublent l id e que votre esprit est d rang La compilation de donn es se fait en trois tapes l addition des r ponses pour chacune des neuf 9 dimensions symptomatiques la conversion en raw score puis une autre conversion en T score Le score T diff re selon le sexe et la condition des sujets Pour notre tude nous avons choisi la cat gorie des outpatients qui implique que les sujets se trouvent l ext rieur d un centre de d sintoxication ou d une r sidence m dicale quelconque Ensuite ces r sultats peuvent tre transform s en indices plus larges Nous avons choisi l indice global de s v rit GSI et le total des sympt mes positifs PST Le choix du GSI repose sur le fait qu il a d j t utilis avec les populations toxicomanes de Montr al afin de mesurer l tendue de leur 57 d tresse psychologique Mercier 1991 Pour calculer le GSI il suffit d additionner le score final de chacune des neuf 9 di
80. e stress lors du sevrage Ceci est corrobor par un haut de cortisol sanguin retrouv chez eux en entrant en d sintoxication Wisniewski 2006 La r ponse au stress s effectue via laxe HHS et le syst me nerveux autonome sympathique aussi appel l axe sympatho surr nalien ou SS voir Fig 5 Les tudes ost opathiques concernant le traitement sp cifique de Taxe HHS sont positives Morand 2009 Williams 2010 D autres tudes sur le niveau de stress global ont galement d montr des r sultats significatifs Champagne 2011 97 Lepage 2010 Bien que nous ne ciblions pas directement l axe HHS nous avons aussi r ussi influencer positivement le niveau de stress global du groupe exp rimental Nous tenterons ici d expliquer comment notre plan de traitement a pu op rer ce changement Tout d abord au premier traitement nous avons abord le m canisme cranio sacr en commencant par la symphyse sph no basilaire Log e dans la selle turcique de los sph no de hypophyse 10 fig 9 re oit l hormone CRF corticotropin releasing factor de l hypothalamus 3 fig 9 et s cr te l hormone ACTH adr nocorticotrophine vers les surr nales afin d activer la r ponse au stress Fig 9 Fig 7 Hypophyse et hypothalamus tir de www medecinelegale wordpress com 1 Comrmisure ant rienre 2 fornix 3 try pothalamus 4 halamus S toile chorordienme du 3 ventricule 6 glande pineale 7 commis sure post rie
81. ecrutement plus difficile que pr vu L objectif de d part tait de r aliser un essai clinique randomis mais nous avons d d vier vers une tude pilote groupe unique avant apr s Annexe 2 XIII Ensuite jugeant que ce devis n tait assez puissant nous l avons modifi une seconde fois pour une tude quasi exp rimentale avec groupe contr le th orique Annexe 2 XIV afin de pouvoir offrir une comparaison entre deux groupes sur la variable niveau de stress 1 3 N cessit de l tude Les coca nomanes en sevrage ont suscit un nombre imposant de recherches scientifiques depuis une vingtaine d anndes mais ce jour aucun traitement pharmacolique n est encore approuv par la FDA Food and Drug Administration aux tats Unis l quivalent de Sant Canada Les traitements pharmacologiques propos s pour vaincre cette d pendance sont vari s m dicaments antipsychotiques anticonvulsifs antid presseurs et agonistes de dopamine parmi les plus courants Toutefois l efficacit de ces traitements reste prouver puisqu aucun n a r ussi d montrer des r sultats significatifs selon les m ta analyses de la Cochrane Collaboration Amato 2007 Gates 2006 Lima 2003 Minozzi 2008 Soares 2003 L acupuncture pr sente aussi des r sultats non significatifs sur l ensemble des recherches Gates 2006 Ainsi le taux d efficacit des traitements pharmacologiques propos s aux coca nomanes tant faib
82. en grande quantit dans le syst me nerveux central SNC lors de la consommation de coca ne Rappelons que la drogue emp che le travail de recapture des transporteurs pr synaptiques Cependant selon la th orie d puisement les neurones metteurs de NOR et de SER se fatigueraient avec le temps et diminueraient leur neurotransmission suite une consommation chronique Adinoff 2004 Ces changements seraient r versibles Belej 1996 bien 24 qu il n y ait aucun consensus parmi les chercheurs Un d r glement au niveau des neurotransmetteurs SER et NOR pourrait expliquer pourquoi les coca nomanes en sevrage subissent des troubles de sommeil et de fatigue Les neurones s rotoninergiques se situent dans les noyaux du raph Fig 3 raphe nuclei et ceux noradr nergiques se retrouvent majoritairement dans le locus coeruleus Purves 2004 L ost opathie poss de plusieurs outils pour traiter lendocr ne lobes ventricules cervelet tronc c r bral et r tablir hom ostasie au niveau endocrinien Fig 3 Noyaux SER NOR DA tir de www nature com Wakefulness Orexin hypothalamus Q Nucleus HS N accumbens 17 Ventral tegmental area a xe dopamine Kam Raphe nuclei serotonin Locus coeruleus norepinephrine Reward Une tude d montre que le traitement ost opathique cr nien r duit la fatigue Kalkman 2010 Suite au traitement minutieux des sutures de la bo te cr nienne mem
83. ence et l acquisition de nouvelles connaissances Tortora 2001 42 2 4 3 Coca ne stress et vascularisation Lors de la prise de coca ne il y a une activation de l axe hypothalamo hypophyso surr nalien HHS de l axe sympatho surr nalien une augmentation des niveaux d adr naline CRF ACTH et de cortisol Parmi les manifestations physiques le rythme cardiaque augmente en fl che Cette augmentation drastique de vascularisation au niveau de l enc amp phale peut causer des probl mes graves comme des accidents c r brovasculaires AVC et enc phalopathies Nnadi 2005 Lors d une tude IRM sur des cocainomanes 27 d entre eux d montraient des signes de l sions vasculaires c r brales anoxiques Bartzokis 1999 Le syst me vasculaire des cocainomanes en sevrage a donc d j subit des changements rapides au niveau du rythme cardiaque et de la pression art rielle tel un stress r p t chaque consommation Un probl me avec les pouss es chroniques de pression art rielle est le durcissement des art res Il est bien connu que ce ph nom ne augmente les chances d AVC et diminue l apport sanguin au cerveau Alberta Health Services 2009 Une augmentation de 30 35 de la rigidit art rielle a t observ e chez notre population cible Lecrubier 2012 Les facteurs exacts causant la rigidit ne sont pas expliqu s mis part la pression art rielle augmentant lors de la consommation Une partie de la
84. ents ost opathiques sont connus pour d tendre les individus et leur amener un bien tre global Avec cette tude vous b n ficierez de ces effets positifs gratuitement tout en aidant le traitement de la d pendance la coca ne Participation volontaire l tude Vous pouvez vous retirez en tout temps de l tude si vous en sentez le besoin votre participation est enti rement volontaire Confidentialit Toute information recueillie restera confidentielle et les r sultats ne seront utilis s que pour cette tude J ai t clairement inform de la nature et du d roulement de l tude J ai t inform des crit res de s lection de l tude J ai t inform que l tude comprend 4 rencontres incluant celle ci plus 3 traitements Jai t inform que je devrai remplir les 2 questionnaires de l tude deux fois dont la premi re aujourd hui et une derni re fois deux semaines apr s le dernier traitement J ai t inform que je serai contact apr s le dernier traitement pour remplir une derni re fois les 2 questionnaires et que je devrai le faire parvenir en personne ce moment J ai t inform des risques relatifs cette tude XXVII J ai t inform de mon droit de retrait possible en tout temps de cette tude D claration du participant Je d clare avoir lu et compris le pr sent formulaire et je consens volontairement de facon libre et clair de parti
85. epuis un minimum de 4 semaines avec l aide de centres d accueil organismes et ou programmes reconnus tels que Maison Jean Lapointe Centre Nouveau D part Cocainomanes Anonymes Narconon Centre Dollard Cormier ou autres Ne prend aucune m dication reli e au sevrage Crit res d exclusion Avoir cess compl tement la consommation de coca ne depuis plus de 3 ans Personnes avec probl mes psychologiques suivants bipolarit et schizophr nie Personnes qui consomment encore p riodiquement Personnes qui veulent arr ter seules ou par le biais de cette tude 51 Avoir re u un traitement d acupuncture ou d ost opathie dans les 3 derni res semaines Pr voit recevoir des traitements d acupuncture ou d ost amp opathie pendant la dur e de l tude 3 2 3 Recrutement Les sujets ont t recrut s dans la grande r gion de Montr al par des annonces dans le Journal de Montr al le journal 24h et Voir annexe 4 Des annonces gratuites ont t plac es sur le site de www 123annonces com Des affiches ont t envoy es lectroniquement dans certains centres de d sintoxication comme le Pavillon Pierre P ladeau aux personnes responsables ou imprim es et livr es directement sur place comme au centre Dia Nova et l Exode annexe 3 D autres ont t affich es la clinique Hickson de Verdun et la clinique Altermed de Montr al Les sujets qui taient accept s dans l tude ont aussi r f r
86. es reins sont des monctoires qui vacuent les toxines et les d chets m taboliques par l urine La coca ne acc l re la perte de fonction des reins chez les personnes atteintes d insuffisance r nale et la vasoconstriction induite par la drogue peut causer de rares infarctus r naux Nnadi 2005 Nous planifions un traitement ost opathique visant augmenter la mobilit et la vascularisation des reins Ainsi nos favorisons l quilibre entre les nutriments qui restent dans l organisme et les d chets qui sortent Nous avons d j parl d un autre monctoire auparavant les poumons qui vacuent le dioxyde de carbone par la respiration Les autres sont le gros intestin qui rejette les toxines absorb es par les selles et la peau qui utilise la transpiration pour sortir d autres toxines Nous ne planifions pas traiter le gros intestin ou la peau sp cifiquement sauf exception si l historique du patient nous y am ne ou si on y rep re des l sions ost opathiques majeures 2 7 Conclusion sur l tat des connaissances et justification ost opathique En d cortiquant en d tail les variables de qualit de vie et de niveau de stress chez les coca nomanes en sevrage nous avons pu observer que l ost opathie pr sente des r sultats significatifs sur plusieurs aspects reli s cette d pendance De son c t la m decine traditionnelle n offre toujours pas de m dicament approuv pouvant arr ter efficacement la d pendance
87. ets du groupe contr le ne recevront aucun traitement Toutefois les personnes qui auront particip compl tement l tude recevront un traitement ost opathique gratuit Biais Afin de limiter les biais reli s a cette exp rimentation nous nous assurerons que les sujets respectent bien les crit res d inclusion et d exclusion Nous allons insister sur le fait de ne pas recevoir d autres traitements pendant la dur e de l experimentation mais que si jamais un participant d cide de consulter un autre ost opathe acupuncteur ou physioth rapeute suite une blessure ou une douleur il doit absolument nous le rapporter et devra tre retir de l exp rimentation La randomisation se fera avec un jeu de cartes dans lequel les sujets pigeront eux m mes une carte videmment certains biais peuvent s ins rer dans une tude deuil perte d emploi d m nagement blessure grave et c est pourquoi nous allons remplir une anamn se de base avant chaque traitement pour enregistrer ces changements De plus nous nous fions la bonne volont des gens pour arr ter de consommer durant l tude mais comme il est impossible de savoir nous devons l inscrire dans les biais potentiels Consid rations thiques Cette tude se fera dans le respect des sujets et un formulaire de consentement sera expliqu et sign la premi re rencontre Ceci inclut les risques encourus la possibilit inconditionnelle de retrait et les conditions
88. evrage Ceci serait attribuable aux faibles taux de SER et de NOR cons quents la consommation chronique Morton 1999 Les femmes pr senteraient aussi un taux plus lev d hostilit que les hommes lorsqu elles entrent en centre de d sintoxication Morgenstern 2003 Nous pensons que les sympt mes hostiles peuvent avoir diminu par le traitement de l exocr ne et de l endocr ne L ost opathie favorise l hom ostasie au niveau endocrinien et plusieurs tudes ont d j d montr des r sultats significatifs concernant cette dimension Lepage 2010 Champagne 2011 Notre tude a galement r ussi diminuer l hostilit chez le groupe exp rimental p 0 044 104 Finalement nous devons rappeller encore une fois que ces r sultats significatifs sont issus d une analyse au sein du groupe exp rimental seulement La port e r elle de ceux ci est diminu e puisqu il nous est impossible de savoir hors de tout doute que c est le traitement ost opathique qui en est la cause Plusieurs facteurs peuvent expliquer l am lioration du niveau de stress le r sultat direct du traitement ost opathique l effet Hawthorne le simple fait de se coucher sur une table durant une heure pour relaxer l id e que quelqu un nous veut du bien et prend soin de nous etc Cependant nous croyons que notre plan de traitement incluant le m canisme cranio sacr les monctoires et l endocrane montre des signes prometteurs dans la r duc
89. fait de votre capacit accomplir vos activit s quotidiennes 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 18 tes vous satisfait de votre capacit travailler 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 19 Avez vous une bonne opinion de vous m me 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 20 tes vous satisfait de vos relations personnelles 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 21 tes vous satisfait de votre vie sexuelle 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait LII 22 tes vous satisfait du soutien que vous recevez de vos amis 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 23 tes vous satisfait de l endroit o vous vivez 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 24 Avez vous facilement acc s aux soins dont vous avez besoin 1 Pas du tout satisfait 2 Pas satisfait 3 Ni satisfait ni insatisfait 4 satisfait 5 Tr s satisfait 25 tes vous satisfait de vos moyens de transport 1 Pas du tout satisfait 2 Pas
90. fatigue ressentie chez les cocainomanes en sevrage Pour cette raison et pour sa fonction monctoire nous avons inclus les poumons dans notre plan de traitement ost opathique Certaines cons quences du crack sont semblables celles de la cigarette asthme emphys me tumeurs et se r percutent sur le syst me respiratoire pl vres lobes parenchyme bronches fascias par un manque de mobilit et une baisse d oxyg nation Hokenson 2008 Les poumons ont comme fonction d amp vacuer les d chets gazeux dioxyde de carbone CO2 hors de l organisme Pour ce faire le syst me respiratoire doit poss der une capacit inspiratoire optimale L tude de Teasdale 2008 a d montr que le traitement ost opathique global augmente significativement la capacit inspiratoire En rajoutant une attention particuli re aux culs de sac pleuraux les r sultats seraient encore plus probants Ainsi dans le but de favoriser l vacuation de d chets gazeux et de r tablir un meilleur quilibre en oxyg ne dans le sang le traitement ost opathique des poumons est indiqu chez les coca nomanes en sevrage Douleurs musculaires Un autre sympt me r current est celui concernant les douleurs musculaires Il est possible d expliquer ces douleurs par le manque de sommeil la fatigue et le manque d appetit associ aux pisodes de 26 consommation De plus la coca ne est m tabolis e sous forme de benzoylecgonine un m tabolite utilis
91. g Rehab Program Overview Retrieved 01 01 2013 from http www narconon ca drug rehab program htm program NIDA 2007 The science of addiction Washington National Institute on Drug Abuse Nnadi C U Mimiko O A McCurtis H L amp Cadet J L 2005 Neuropsychiatric effects of cocaine use disorders Review J Nat Med Assoc 97 11 1504 1515 NSDUH 2009 Injection Drug Use and Related Risk Behaviors In O o A Studies Ed National Survey on Drug Use and Health Report pp 4 Rockville U S Department of Health amp Human Services Nyamathi A Leake B Albarran C Zhang S Hall E Farabee D Faucette M 2011 Correlates of Depressive Symptoms among Homeless Men on Parole Issues in Mental Health Nursing 32 8 501 511 Owens M J amp Nemeroff C B 1994 Role of serotonin in the pathophysiology of depression focus on the serotonin transporter Clinical Chemistry 40 2 288 295 P riault A 2010 A quoi sert la dopamine Retrieved 02 02 2013 from http www lanutrition fr a quoi sert la dopamine html Pharmacie du Sablon 2012 Cocaine Retrieved 10 12 2012 from http cyberpharmacie free fr cocaine4 htm Pirot S 1999 Structure et fonction de l amygdale Neuropsychiatrie Tendances et D bats 05 Psychologies com 2012 Paranoia Retrieved 02 07 2012 from http www psychologies com Dico Psycho Paranoia Purves D Augustine G J Fitzpatrick D Hall
92. ge de 35 ans Plus de la moitit 59 sont d origine afro am ricaine 37 caucasienne et 4 latino am ricaine Le nombre moyen de rechutes est de 4 1 Schmitz 1997 3 2 6 S lection abandons et exclusions Tous les sujets s lectionn s ont rempli les conditions de l tude c est dire qu ils correspondaient aux crit res d inclusion et d exclusion qu ils ont r pondu aux questionnaires pr et post traitement et qu ils ont re u chacun trois traitements ost opathiques d une heure Aucun sujet ne s est d sist durant l tude 53 3 2 7 Variables d pendantes Les variables d pendantes pour cette tude sont e Niveau de stress SCL 90R Le niveau de stress est comptabilis en neuf 9 dimensions la somatisation le trouble obsessif compulsif la sensibilit interpersonnelle la d pression l anxiete l hostilit l anxi t phobique lid ation paranoide et le psychosisme Derogatis 1977 Ces dimensions sont ensuite utilis es afin de cr er trois 3 indices large spectre l indice global de s v rit GSI l indice de d tresse des sympt mes positifs PSDI et le Total des sympt mes positifs PST Nous avons utilis huit 8 des neuf 9 dimensions puisque l tude sur le groupe t moin th orique ne pr sentait aucune donn e sur l anxi t phobique Nous n avons compar aucun des trois 3 indices globaux du SCL 90R pour la m me raison Cependant pour l analyse avant apr s d
93. gique l anh donie et la d pression En effet les plaisirs naturels diminuent en intensit pendant que les tats profonds d introversion prennent plus d espace Adinoff 2007 En rajoutant les sympt mes d anxi t d insomnie et de fatigue il est facile de voir comment tous ces facteurs influencent n gativement la motivation Cependant les coca nomanes en sevrage qui affichent une plus grande motivation en d sintoxication pr sentent aussi des taux plus lev s de r ussite Field 2007 L amygdale serait encore une fois partiellement responsable du manque de motivation attribu aux coca nomanes en sevrage Cette partie du syst me limbique intervient dans le traitement des stimuli valeur positive troitement li e au cortex pr frontal l hippocampe et l hypothalamus elle joue un r le majeur dans l apprentissage motivationnel plus pr cis ment l association entre les stimuli externes et la valeur de r compense attribu e Pirot 1999 Ainsi un dysfonctionnement de l amygdale suite la consommation chronique de coca ne vient moduler le processus de motivation La valeur attribu e l exp rience de la drogue serait rehauss e et la motivation de l individu transform e afin de favoriser des comportements menant vers la consommation Volkow 2005 Nous pourrions rappeler ici un des quatre principes fondateurs de l ost opathie selon A T Still La structure gouverne la fonction La structure
94. hie 120 121 Bibliographie Adinoff B 2004 Neurobiologic processes in drug reward and addiction Research Support U S Gov t P H S Review Harv Rev Psychiatry 12 6 305 320 Adinoff B Rilling L M Williams M J Schreffler E Schepis T S Rosvall T amp Rao U 2007 Impulsivity neural deficits and the addictions the oops factor in relapse Research Support N I H Extramural Research Support Non U S Gov t Review J Addict Dis 26 Suppl 1 25 39 Alberta Health Services 2009 Que peut il arriver si ma pression art rielle n est pas sous contr le et que puis je faire pour l abaisser Retrieved 02 02 2012 from http www phac aspc gc ca cd mc cvd mcv ha hbp_02 fra php Amato L Minozzi S Pani P P amp Davoli M 2007 Antipsychotic medications for cocaine dependence Meta Analysis Review Cochrane Database Syst Rev 3 CDOO6306 APA 2004 DSM IV TR Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux Texte r visi J D Guelfi Trans Masson Back S E Hartwell K DeSantis S M Saladin M McRae Clark A L Price K L Brady K T 2010 Reactivity to laboratory stress provocation predicts relapse to cocaine Drug and Alcohol Dependence 106 1 21 27 Baker J L 2000 Evaluation de l impact des projets de D veloppement sur la pauvret Washington Banque Mondiale Barral J P amp Mercier P 1983 Manipulations visc rales 1 2e di
95. hique des sinus veineux et la QDV a pr sent des r sultats significatifs au niveau de la facilit accomplir des activit s physiques Les sujets du groupe exp rimental se sentaient moins limit s dans leurs activit s quotidiennes compar au groupe contr le Mailloux 2005 Nous croyons que l ost amp opathie avec ses r sultats cliniques sur l activit locomotrice et la sensibilit interpersonnelle peut aider les coca nomanes en sevrage participer de nouvelles activit s librement et cr er de nouvelles relations sociales 2 3 5 Environnement Ce domaine de la QDV tel que d crit par l OMS inclut plusieurs aspects libert s curit personnelle environnement la maison satisfaction professionnelle ressources financi res accessibilit des soins de sant et des services sociaux participation et ou opportunit s d activit s de r cr ation et environnement physique incluant trafic bruit et pollution World Health Organization 1996 Les coca nomanes pr sentent des scores significativement plus bas que la normale concernant la QDV reli e leur environnement la maison et leur s curit personnelle Les toxicomanes d montrent aussi plus de chances d tre sans logement de se faire arr ter par la police et de faire du temps en prison jusqu 29x plus de chances pour les cocainomanes Havassy 1998 Le domaine environnement de la QDV semble toutefois hors du contr le de l ost opath
96. i clinique randomis Le groupe exp rimental recevra trois traitements espac s aux 2 semaines tandis que le groupe contr le ne recevra aucun traitement La s lection des deux groupes se fera de fa on randomis e avec l aide d un jeu de cartes Population cible Toute personne ayant consomm de la coca ne pendant plus d un an et ayant arr t depuis un minimum de 4 semaines et un maximum de 3 ans Crit res d inclusion Homme ou femme ayant consomm de la coca ne nasale intra veineuse crack ou freebase de fa on r guli re pendant plus d un an Avoir arr t depuis un minimum de 4 semaines avec l aide de centres d accueil organismes et ou programmes reconnus tels que Maison Jean Lapointe Centre Nouveau D part Cocainomanes Anonymes Narconon Centre Dollard Cormier ou autres Ne prend aucune m dication reli e au sevrage Crit res d exclusion Avoir cess compl tement la consommation de coca ne depuis plus de 3 ans Personnes avec probl mes psychologiques suivants bipolarit schizophr nie et trouble d anxi t g n ralis e Personnes qui consomment encore r guli rement Personnes qui veulent arr ter seuls ou par le biais de cette tude Avoir re u un traitement d acupuncture ou d ost opathie dans les 3 derni res semaines Pr voit recevoir des traitements d acupuncture ou d ost opathie pendant la dur e de l tude chantillon Le nombre de participa
97. iales et l environnement Utilis fr quemment dans plusieurs pays du monde d sa facilit d utilisation et sa validit interne retentissante Stress SCL 90 R annexe 1 Questionnaire de 90 questions utilis couramment dans les recherches portant sur le stress D velopp par Derogatis Lipman et Covi en 1977 ce test permet d valuer diverses expressions du stress tels que somatisation l obsession compulsion la sensibilit interpersonnelle la d pression l anxi t l hostilit l anxi t phobique l id ation paranoide et enfin le psychotisme De plus trois indices de d tresse suppl mentaires peuvent tre obtenus l indice global de s v rit GSI l Indice de d tresse des sympt mes positifs IDSP et le Total des sympt mes positifs TSP M thode de collecte de donn es Les donn es provenant des questionnaires WHOQOL bref et SCL 90 R seront comptabilis s dans un fichier de type Excel Toute autre information suppl mentaire sera recueillie durant l anamnese pr c dant chaque traitement et pourra servir la dissertation finale des r sultats du m moire VII D roulement de l exp rimentation Les sujets qui auront r pondu aux annonces seront contact s afin de s assurer qu ils respectent ou non les crit res d inclusion de l tude Ensuite une premi re rencontre s effectuera pour Les sujets traitement expliquer le but de l tude et le d roulement des traitements exp ri
98. icult s rencontr es dans une recherche avec groupe t moin th orique est celle de l homog n it des groupes En surface les sujets du groupe t moin de l tude de Schmitz 1997 ressemblent en grande partie aux sujets du groupe exp rimental cocainomanes entrant en centre de d sintoxication avec une moyenne d ge comparable un nombre de rechutes semblable et ayant r pondu au m me questionnaire sur le niveau de stress SCL 90R et ce aux m mes intervalles Cependant sur d autres aspects les sujets du groupe t moin sont tr s diff rents ils sont majoritairement masculins et afro am ricains r sidants aux tats Unis Notre groupe exp rimental tait surtout constitu de femmes caucasiennes r sidant au Qu bec Or les recherches d montrent que les femmes entrant en d sintoxication pr sentent des probl mes plus s v res un niveau d ducation et un revenu inf rieur compar aux hommes dans la m me situation Morgenstern 2003 Elles pr sentent galement des sympt mes d pressifs plus prononc s ainsi que plus d hostilit que les hommes Ainsi bien que le groupe t moin th orique corresponde au groupe exp rimental sur plusieurs points fondamentaux nous croyons que l homog n it entre les groupes a pu influencer les r sultats de l tude 96 De plus le groupe t moin th orique devait suivre des sessions obligatoires de psychoth rapie cognitivo comportementale durant les deux premiers mois de sevrage De n
99. ine Retrieved 23 12 2012 from http drogues et consequences e monsite com pages 2 la cocaine les consequences de la consommation de cocaine sur les synapses html Treatment for Stimulant Use Disorders 1999 History of Cocaine Use in the United States Vol 33 Rockville Center for Substance Abuse Treatment Uslaner J Kalechstein A Richter T Ling W amp Newton T 1999 Association of depressive symptoms during abstinence with the subjective high produced by cocaine Research Support U S Gov t P H S Am J Psychiatry 156 9 1444 1446 Vanagas G Padaiga Z amp Subata E 2004 Drug addiction maintenance treatment and quality of life measurements Medicina Kaunas 40 9 833 841 Ventegodt S amp Merrick J 2003 Psychoactive drugs and quality of life Research Support Non U S Gov t ScientificWorldJournal 3 694 706 Volkow N D Kalivas P W 2005 The neural basis of addiction a pathology of motivation and choice Research Support N I H Extramural Am J Psychiatry 162 8 1403 1413 Washington A M 1989 Cocaine Addiction Treatment Recovery and Relapse Prevention New York W W Norton Company Ltd Wexler B E Gottschalk C H Fulbright R K Prohovnik I Lacadie C M Rounsaville B J amp Gore J C 2001 Functional magnetic resonance imaging of cocaine craving Research Support U S Gov t P H S Am J Psychiatry 158 1 86 95
100. it de drogue devient n cessaire pour ressentir l effet initial Cons quemment augmenter la consommation vient brouiller plus rapidement le syst me de r compense et puise graduellement les neurones dopaminergiques du circuit m solimbique Adinoff 2004 Au final les cocainomanes se retrouvent avec un niveau de DA inf rieur la normale ce qui influence n gativement la sensation de plaisir videmment le fait de ressentir moins de plaisir contribue diminuer la QDV lors du sevrage Aucune th se ost opathique ne fut r pertori e concernant l anh donie et il difficile de savoir comment nous pourrions contribuer rehausser la perception des plaisirs quotidiens Cependant l ost amp opathie aide les patients retrouver un quilibre physique psychologique et ou spirituel Cette fa on d entrer en contact avec les patients et de les recentrer peut avoir diverses r percussions positives Nous croyons que le travail de l endocr ne peut harmoniser les diff rentes structures composant le circuit m solimbique et parvenir r gulariser les neurotransmissions des cocainomanes en sevrage Ainsi peut tre parviendrons nous aider cette population retrouver des motions positives non artificielles 32 Amotivation Une absence relative de motivation envers les stimuli non reli s la drogue fait aussi partie des sympt mes psychologiques pouvant r duire la QDV L amotivation peut tre percue comme une suite lo
101. ives et fixer un horaire pour les traitements venir Ensuite le chercheur laissait les sujets remplir les questionnaires WHOQOL Bref et SCL 90R dans une salle priv e r serv e cette fin Les participants donnaient leurs questionnaires la personne ressource en quittant 3 6 2 D but de l exp rimentation Le traitement ost opathique a t prodigu par Pierre Sarrazin B Sc FRT dipl m en ost opathie 2010 du Coll ge d tudes Ost opathiques de Montr al formation valid e par l Universit de Wales 59 UK Un total de trois 3 traitements gratuits a t effectu pour chacun des 9 sujets Les rencontres taient espac es aux deux semaines Tous les traitements ost opathiques de cette tude ont d but par une anamn se o les sujets discutaient de leurs historiques ant c dents sympt mes et humeurs Ensuite une valuation ost opathique se faisait debout incluant l valuation des 5 sph res le test des pouces montants debout le test de flexion lat rale et le test de la comm re Ceux ci permettent au th rapeute de bien cerner la mobilit du bassin les zones rachidiennes en manque de mobilit et le sch ma global des fascias L valuation se poursuit en position assise afin d valuer m ticuleusement le rachis et de tester la position du sacrum Finalement une fois couch sur la table on valuait la mobilit de la symphyse sph no basilaire SSB de la mobilit des membranes du
102. le nous pensons que l expertise ost opathique peut se d marquer comme nouvelle alternative Les recherches en toxicomanie avancent que la QDV et le niveau de stress influencent grandement la r ussite d un sevrage Laudet 2009 L ost opathie a d j d montr des r sultats int ressants sur ces deux variables dans d autres tudes alors nous croyons pouvoir venir en aide cette population vuln rable 1 4 D finition des termes 1 4 1 D pendance La d finition utilis e est celle de l APA American Psychological Association tir e du DSM IV sp cifiquement pour la coca ne code 304 20 APA 2004 D pendance Mode d utilisation inadapt d une substance conduisant une alt ration du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative caract ris e par la pr sence de trois ou plus des manifestations suivantes un moment quelconque d une p riode continue de 12 mois Tol rance d finie par l un des sympt mes suivants besoin de quantit notablement plus forte de la substance pour obtenir l effet d sir ou une intoxication effet notablement diminu en cas d utilisation continue d une m me quantit de substance Sevrage caract ris par l une ou l autre des manifestations suivantes syndrome de sevrage caract ristique de la substance la m me substance est prise pour soulager ou viter les sympt mes de sevrage La substance est prise en quantit plus importante ou pend
103. le processus de sevrage il est souvent encourag de dire la v rit tel qu indiqu la 10 tape des 12 tapes des C A Nous avons poursuivi notre inventaire personnel et promptement admis nos torts d s que nous nous en sommes aper us Concernant des v nements majeurs stressants un sujet a rapport vivre une situation de logement d rangeante qui s est aggrav durant la p riode de l tude Le reste des sujets semblent avoir v cu des situations stables pendant l experimentation 3 3 Description des instruments de mesure 3 3 1 Niveau de stress SCL 90 R Le questionnaire psychom trique labor par Derogatis comporte 90 questions annexe 9 D une dur e environ de 15 minutes remplir le sujet r pond aux questions sur une chelle de type Lickert 55 Le test utilis est la version traduite en fran ais par Fortin et Coutu Wakulczyk Les r sultats se comptabilisent en 9 dimensions symptomatiques Derogatis 1977 Somatisation Expression physique d un trouble psychique la somatisation se r sume aux sympt mes suivants c phal es faiblesses tourdissements naus es douleurs musculaires frissons et sensation de lourdeur dans les membres Obsessif compulsif Les troubles compulsifs sont caract ris s par un stress et une anxi t avant d effectuer un acte suivi d une d tente apr s lavoir commis Koob 2007 Les sympt mes incluent pens es d sagr ables r p titives i
104. le sang Les vaisseaux du nez subissent une vasoconstriction au niveau des capillaires Nous croyons que ce ph nom ne de vasoconstriction r p titif est la base du manque de mobilit per ue au niveau des os de la face Nous pensons que le c t droit du museau est plus fig simplement parce que les sujets sont majoritairement droitiers Ils tiennent leur billet roul paille ou autre objet avec la main droite Il nous semble instinctivement et biom caniquement plus logique d utiliser la narine droite lorsqu on est droitier videmment certains cocainomanes changent de narine entre chaque prise afin d quilibrer les effets et les dommages Cependant un patient droitier qui pr sente une rigidit importante au niveau du museau droit et d autres sympt mes reli s la d pendance d pression anxi t anh donie amotivation devrait soulever quelques interrogations chez l ost opathe Lobe temporal m dian Une autre observation ost opathique concerne le lobe temporal droit Lors du troisi me traitement ost opathique ciblant l enc amp phale et le SNC nous avons remarqu une incidence accrue de rigidit au niveau de ce lobe et ce encore une fois plus accentu e du c t droit Li au syst me limbique le lobe 108 temporal m dian regroupe le syst me olfactif l amygdale et l hippocampe LE CERVEAU A TOUS LES NIVEAUX 2002 Pour le syst me olfactif certaines recherches affirment que la consommation chr
105. li s au stress c phal es et des soucis de performance sexuelle Ces sympt mes correspondent de pr s ceux exprim s par les cocainomanes en sevrage Suite au traitement ost opathique g n ral des sujets avec un TAG additionn d un d gagement de laxe cerveau intestin les r sultats concernant le niveau de stress calcul s partir du SCL 90R sont significatifs Ceci comprend la diminution de l indice global de s v rit GSI et la totalit des dimensions du test SCL 90R anxi t somatisation obsession compulsion d pression hostilit anxi t phobique id ation parano de et psychotisme Champagne 2011 Il est galement possible de trouver des rapprochements entre le trouble panique et la cocainomanie Certains sympt mes li s au trouble panique tels que l acc l ration du rythme cardiaque sueurs 40 tremblements ou peur de perdre le contr le associ s au trouble panique sont reproduisibles en laboratoire lorsqu on expose des cocainomanes en sevrage des signaux contextuels de drogue vid os images objets reli s la consommation Wexler 2001 Le traitement ost opathique est prometteur en ce qui concerne le trouble panique Une tude chronologique a d montr que les r sultats de cing 5 des six 6 questionnaires psychom triques remplir pendant l tude s taient am lior s de fa on significative Michaud 2003 De plus les sujets ont mentionn avoir v cu une am lioration au niveau
106. logique de la QDV regroupe plusieurs facettes dont les sentiments positifs et n gatifs l apprentissage la m moire la pens e la concentration l estime de soi et l image de soi World Health Organization 1994 Les cocainomanes en sevrage ont comme particularit d tre sp cialement parano des interpr tatifs hostiles m fiants et avoir tendance se pr senter aux autres avec force et aggressivit lorsqu ils entrent en centre de d sintoxication D glon 2004 Morgenstern 2003 27 Le crash qui fait suite l euphorie de la consommation se manifeste d abord par un effet d pressif superpos une anxi t et une stimulation continue avec un d sir intense d en reprendre Les sympt mes d anxi t d irritabilit d an dhonie de besoin craving sont souvent pr sents dans les premiers jours de sevrage mais arrivent se dissiper apr s quelques semaines Certains utilisateurs peuvent d velopper des troubles psychiatriques majeurs associ s au sevrage tels que des id es suicidaires importantes Rouillard 1999 p 35 Les principaux sympt mes psychologiques ressentis lors du sevrage sont les suivants Tableau 2 Sympt mes psychologiques reli s au sevrage de coca ne Rouillard 1999 75 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Sympt mes E D pression E Craving E Agitation Confusion D pression La d pression arrive en t te de liste parmi les sympt mes r pe
107. lusions comme il est permis de voir dans les tudes pharmacologiques avec des centaines voire des milliers de sujets Lade provenant des centres de d sintoxication ne s tant pas manifest e et la faible r ponse aux publicit s imprim es expliquent selon nous le recrutement difficile De plus le financement de cette tude tant personnel les publicit s imprim es n ont pu tre publi es plus de quatre 4 semaines La deuxi me limitation est le choix du devis Nous avons d but cette tude suite l acceptation d un protocole visant un essai clinique randomis avec groupe contr le Toutefois suite au faible recrutement nous avons d modifier notre devis de recherche une premi re fois pour une tude quasi exp rimentale avant apr s groupe unique Annexe 2 XIII Ensuite dans le but d augmenter la force de notre tude nous avons obtenu un deuxi me changement de devis une tude quasi exp rimentale avec groupe t moin th orique Annexe 2 XIV Ce type de devis est sup rieur puisqu il permet de comparer deux groupes semblables et ainsi de mieux valider l effet de l ost opathie Cependant ce devis entra ne avec lui quelques faiblesses dont l homog n it la fiabilit des r sultats la complexit des analyses statistiques la s lection biais e observable et non observable Baker 2000 La comparaison avec groupe t moin th orique ne s applique qu la variable niveau de stress Les r sultats co
108. mensions symptomatiques et de le diviser par le nombre de questions Le PST permet de voir une am lioration au niveau du nombre de sympt mes positifs Il se mesure en calculant le nombre de questions avec la r ponse 0 indiquant aucune douleur ou aucun sympt me avant et apr s le traitement 3 3 2 Qualit de vie WHOQOL Bref Le questionnaire WHOQOL Bref est une version courte du WHO QOL 100 labor par l Organisation Mondiale de la Sant comportant 26 questions et prenant autour de 10 minutes remplir annexe 10 Il fut r dig et test par quinze centres de recherche diss min s sur le globe par des chercheurs des personnes malades et des personnes en sant World Health Organization 1994 L valuation se fait sur quatre domaines pr cis sant physique psychologique les relations sociales et l environnement Les r ponses sont aussi bas es sur une chelle de type Likert Sa validit interne est relativement bonne avec un Alpha de Cronbach de 0 65 Lydia Fernandez 2005 Pour le calculer on additionne le total des questions relatives a un domaine annexe 12 pour arriver a un raw score et ensuite on transforme le score en donnee statistique Annexe 11 3 4 M thode de collecte des donn es Une premi re rencontre s est effectu e avec les sujets deux 2 semaines avant le premier traitement afin d expliquer l tude et signer les formulaires de consentement Une fois accept s dans l tude les sujets
109. mentaux et contr le prendre les d tails personnels des sujets signer les formulaires de consentement et remplir pour une tere fois les questionnaires WHOQOL bref et SCL 90 R dans un endroit r serv cet effet Une tierce personne sera disponible sur place pour r pondre aux questions des participants concernant les questionnaires s il y a lieu Une fois les deux questionnaires remplis en solitaire nous proc derons la randomisation al atoire des 2 groupes en faisant piger une carte dans un jeu de cartes Les cartes rouges serviront d terminer le groupe exp rimental et les noires le groupe contr le La carte sera ins r e avec les questionnaires dans une enveloppe scell e qui sera remise cette tierce personne qui les gardera sous sa protection jusqu la fin de l experimentation Cette derni re avec toutes les enveloppes proc dera tablir une liste de chaque groupe et contactera chaque participant pour l informer de la suite des choses du groupe exp rimental seront convoqu s deux semaines plus tard pour un premier Toutes les donn es recueillies durant l anamn se l valuation et le traitement seront enregistr es dans un dossier personnel et confidentiel Les deux autres traitements seront galement espac s aux deux semaines Deux semaines suite au dernier traitement tous les sujets des deux groupes seront convoqu s pour remplir une derni re fois les questionnaires WHOQOL bref et SCL 9
110. moment est que les intervenants ne sont pas outill s pour aider ces toxicomanes Il s agit d une nouvelle d pendance en pleine effervescence encore m connue des intervenants Washington 1989 La premi re tape a t de comprendre comment la coca ne agit sur le cerveau et comment la d pendance se d veloppe la neurophysiologie de la coca ne Les recherches ont d montr que la dopamine neurotransmetteur li au plaisir et au syst me de r compense est impliqu e dans la d pendance Kalivas 2007 La s rotonine et la noradr naline font galement partie de la neurophysiologie de la coca ne mais les chercheurs minimisent leur importance et les recherches se concentrent presque exclusivement sur la dopamine La mont e en force de l industrie pharmaceutique la fin des ann es 1990 a aussi largement contribu l avanc e des recherches Des tudes ont t mises en place afin d observer quelles zones corticales s activent chez les cocainomanes en sevrage lorsqu ils font face un stress parler de la drogue regarder des vid os reli s a la consommation de drogue injection d un solut analogue la coca ne Souhaitant trouver le m dicament miracle pouvant agir sur ces zones corticales et r gler le probl me plusieurs compagnies ont investies et investissent toujours dans ce domaine esp rant tre le premier m dicament tre approuv par la FDA Food amp Drug Administration aux tats Unis Ainsi les tu
111. ncluants de cette tude sur le niveau de stress ont t obtenus avec l analyse avant apr s du groupe exp rimental Ainsi il faut tre prudent dans interpr tation de ces r sultats Bien qu un changement positif ait t observ suite l experimentation il nous est impossible de savoir si cet effet est la cause directe du traitement ost opathique L autre variable l tude QDV fut aussi analys e partir des r sultats du groupe exp rimental tel le devis quasi exp rimental groupe unique avant apr s Encore une fois nous sommes incapables de conna tre l influence exacte de l ost opathie sur cette variable puisqu il ny a pas eu de comparaison avec un groupe contr le Un autre aspect limitatif de l tude est qu aucun test de d pistage n a t effectu durant l tude Les tests d urine sont co teux et aucun financement n est disponible Il est donc impossible pour nous de savoir si les sujets ont consomm ou non pendant la recherche La seule preuve de bonne volont est la signature du formulaire de consentement Finalement l int rieur du groupe exp rimental la consommation de drogue varie beaucoup Certains sujets en faisaient un usage r cr atif tandis que d autres taient incapables de se restreindre Le recrutement tant difficile tous les sujets qui r pondaient aux crit res d inclusion furent accept s ce qui peut avoir affecter l homog n it du groupe 1 6 1 Aper u d
112. nclusion de cette analyse est que la valeur p de l indice GSI est statistiquement significative tandis l indice PST ne l est pas 70 4 5 2 Niveau de stress Tableau r capitulatif des dimensions du SCL 90R Groupe experimental Le tableau suivant explique en d tail les r sultats avant apres des huit 8 dimensions du questionnaire SCL 90R concernant le niveau de stress Tableau 3 R sum des dimensions du SCL 90R pour le groupe exp rimental Groupe Exp rimental Diff rences appari es score t Valeur P Intervalle de confiance 8 dimensions SCL 90R type 95 de la diff rence Inf Sup p lt 0 05 PRE Somatisation T 8 889 8 283 2 522 15 256 3 219 012 POST Somatisation T PRE Obsessif Compulsif T 6 111 8 268 244 12 467 2 217 057 POST Obsessif Compulsif T PRE Sensibilit interpersonnelle T 5 778 7 172 265 11 291 2 417 042 POST Sensibilit interpersonnelle T PRE D pression T 5 778 7 886 284 11 840 2 198 059 POST Depression T PRE Anxi t T 6 778 4 410 3 388 10 167 4 611 002 POST Anxiete T PRE Hostilit T 4 667 5 874 152 9 182 2 384 044 POST Hostilit T PR Id ation paranoide T 5 111 9 714 2 356 12 578 1 578 153 POST Id ation parano de T PRE Psychotisme T 6 111 8 838 682 12 905 2 074 072 POST Psychotisme T Les r sultats significatifs concerne
113. nnannccnnnncnnnnnnns 81 4 6 9 Proc d s statistiques Qualit de vie WHOOCOL Bref 82 4 6 10 Qualit de vie WHOQOL Bref Quatre domaines cccccccccnnnononcccncniccnannnns 82 4 6 11 Calcul de l chantillon Qualit de vie 83 4 7 Statistiques descriptives see 84 4 7 1 Statistiques descriptives compar es 84 4 7 2 Portrait du groupe exp rimental nn 85 4 7 3 Voie d administration sise 86 27 4 EE 87 4 7 5 Lien entre dur e de consommation et rechutes nase 88 476 A TS RC ER Re PT RE TRE tay 89 Chapitre EE 93 5 DISCUSSION ala tpptebeetedalatiieteetedialetnes 93 5 1 R trospective de la recherche nenne 93 5 2 DISCUSSIONES COM it BAR 94 5 2 1 Retour sur les hypoth ses de recherche 94 5 3 el e ee 95 5 3 1 Homog n it Ee e e 95 5 3 2 Impact des traitements sur le niveau de stress g n ral uuussennnssn een 96 xix 5 3 3 Les dimensions du stress SCL 90B ENNEN 99 5 3 4 Dimensions du stress non concluantes et indice PST 104 53 5 a ET nti ed tee Acute ar eaten en eee 105 5 4 Observations ost amp opathiques una 107 5 5 R percussions pour l ost opathie ooccccnnnonnncccccccccconnnnncccnnnnncnnnnnnnnccnnnnncnnnnnnnon 109 50 A A A E 109 56 1 Effet Hawthorne sucias lata cta 109 5 6 2 Fluctuation de l instrument de mesure ocooocccccnnccccnnnconocccnnnnccnnannnnnoncnnnnnnnnnnnnns 110 5 6 3 La m thode de collecte des donn es ss 110 5 6 4 Les strat gies de recr
114. nqui tude face la n gligence besoin de v rifier et rev rifier ce qui est fait difficult prendre des d cisions et besoin de r p ter les m mes actions telles que toucher compter laver Sensibilit interpersonnelle Se sentir inad quat ou inf rieur compar aux autres entra nant une d pr ciation personnelle qui nuit aux relations interpersonnelles Parmi les sympt mes on retrouve envie de critiquer les autres sentiment d tre incompris et tendance l anxi t en pr sence d autres personnes D pression Les sympt mes incluent diminution de libido pens es suicidaires pleurer facilement sentiment de manquer d nergie solitude tristesse et manque d int r t pour tout Anxi t Trouble motionnel se traduisant par un sentiment ind finissable d ins curit avec ou sans la pr sence d un agent de stress Larousse 2012 Les sympt mes ressentis sont nervosit tremblements frayeur sans raison sentiment de crainte moments de terreur et pens es qui effraient 56 Hostilit Agressivit exprim e de fa on verbale physique ou au travers des pens es de l individu Les sympt mes sont crise de col re incontr lable envie de faire mal envie de fracasser des objets disputes fr quentes et lancer des objets Id ation paranoide D lire interpr tatif construit sur une perception fauss e du r el Psychologies com 2012 Les sympt mes de cette dimension sont impression qu
115. nsel 67 4 Analyse des rosas is Sue ne Ad ns Re ae 67 4 1 Rappel des choix m thodologiques ANEN 67 4 2 Rappel des hypoth ses ee 67 4 3 Seuil de signification et puissance statistique 68 4 4 Pr sentation des r sultats Ac iaa een 68 4 5 Analyse des r sultats ssh ek 69 4 5 1 Proc d s statistiques Niveau de stress SCL 90R nenn 69 4 5 2 Niveau de stress Tableau r capitulatif des dimensions du SCL 9OR 70 4 5 3 Niveau de stress Indices GSI et PST du GCL O0On 71 4 5 4 Calcul de l chantillon pour la variable niveau de Stress nenn 71 4 5 5 R sum des r sultats sur le niveau de stress Groupe experimental 73 4 6 Proc d s statistiques compar es Niveau de stress SCL 90R 73 4 6 1 Niveau de stress Somatisation SCL 90R oooccccnncccoccccnnncconananannncnnnnncnannnnns 74 4 6 2 Niveau de stress SCL 90R Obsessif Compulsif nennen 75 4 6 3 Niveau de stress SCL 90R Sensibilit interpersonnelle 76 4 6 4 Niveau de stress SCL 90R D pression 77 4 6 5 Niveau de stress SCL 90R Anxi t 78 4 6 6 Niveau de stress SCL 90R Hostilit iii 79 xviii 4 6 7 Niveau de stress SCL 90R Id ation parano de ooooooocccccnnncccnnccanoncccnnnccnnnnnns 80 4 6 8 Niveau de stres SCL 90R PBevchotteme ooooocccccnnccoooccccnncccnnnn
116. nt connus pour tre m fiants et cela paraissait durant les premi res rencontres Avec le temps et une coute sinc re les sujets du groupe exp rimental se sont livr s sur leur pass leur pr sent et leur futur Nous pensons que cet aspect du traitement ost opathique a aussi influenc la sensibilit interpersonnelle des coca nomanes en sevrage 102 Cette dimension s est aussi av r e significative dans deux tudes r centes au CEO celles de Lepage 2010 et Champagne 2011 Anxi t L anxi t est une dimension du stress qui se traduit par de la nervosit des tremblements des sentiments de crainte des pens es qui effraient de la frayeur et des moments de terreur Gosselin 1993 Certains de ces sympt mes sont exprim s par les coca nomanes en sevrage comme de l agitation et des tremblements Rouillard 1999 Notre plan de traitement semble avoir eu un effet b n fique sur cette dimension chez le groupe exp rimental p 0 002 Nous croyons que ces r sultats sont d s au traitement des ventricules En effet situ e devant la corne temporale du ventricule lat ral se trouve l amygdale Ce noyau est responsable en partie de l anxiete La consommation de coca ne am ne un dysfonctionnement de l amygdale par une baisse de neurotransmission Ceci peut entra ner une modification de la perception des motions et provoquer une r ponse exag r e de peur dans certaines situations Pirot 1999 Fig 9 Am
117. nt la corne ventriculaire temporale Fig 4 Nous planifions traiter les ventricules lat raux afin d avoir un effet indirect sur l amygdale et r duire l anxi t de notre population cible Fig 4 Topographie des ventricules volume et surface tir de http www bioeng nus edu sg cfa template index html amygdala caudate MI hippocampus pallidus 2 putamen thalamus vemricle 31 Anh donie Parmi les autres sympt mes pouvant affecter la QDV des coca nomanes en sevrage on retrouve lPanh donie Incapacit d un sujet ressentir des motions positives lors de situations de vie pourtant consid r es ant rieurement comme plaisantes Cette incapacit est fr quemment associ e un sentiment de d sint r t diffus Wikipedia 2011b Suite la consommation chronique les coca nomanes peuvent avoir de la difficult trouver du plaisir dans les r compenses naturelles Ce sentiment serait attribuable au d r glement du syst me de r compense En effet l euphorie ressentie lors de la consommation de coca ne ne peut tre gal e par les plaisirs naturels puisque le bombardement de dopamine reli e au plaisir est trop grand Ceci serait d deux processus la tol rance acquise envers la drogue et l puisement dopaminergique Adinoff 2007 chaque dose le cerveau s habitue et d veloppe une tol rance se traduisant par une euphorie de moins en moins grande Une plus grande quant
118. nt la somatisation p 0 012 la sensibilit interpersonnelle p 0 042 l anxi t p 0 002 et l hostilit p 0 044 Deux autres dimensions sont galements tr s pr s du seuil de signification obsessif compulsif p 0 057 et d pression p 0 059 71 4 5 3 Niveau de stress Indices GSI et PST du SCL 90R Groupe experimental Le tableau suivant d montre les r sultats obtenus concernant les indices GSI indice global de s v rit et PST total des sympt mes positifs Tableau 4 Indices GSI et PST du groupe exp rimental Valeur P Groupe Experimental Differences score t appariees Indices GSI et PST SCL 90R Moyenne Ecart type ps0 05 PRE SCL 90R GSI T 9 111 8 085 3 381 010 POST SCL 90R GSI T PRE SCL 90R PST T 8 889 13 157 2 027 077 POST SCL 90R PST T L analyse avant apr s du groupe exp rimental d montre un r sultat statistiquement significatif p 0 01 pour l indice GSI indice global de s v rit tandis que l indice PST total des sympt mes positifs est sous le seuil de signification p 0 077 4 5 4 Calcul de l chantillon pour la variable niveau de stress Il est possible de calculer la taille de l chantillon n cessaire aux quatre 4 dimensions statistiquement non significatives obsessif compulsif d pression id ation paranoide psychostisme et l indice PST total des sympt mes positifs pour atteindre le seuil
119. nts reste confirmer avec le statisticien mais nous envisageons une taille d echantillon autour de 60 sujets avec 30 sujets pour chaque groupe Recrutement Les sujets seront sollicit s dans les journaux gratuits 24h Metro au centre Dollard Cormier la maison Jean Lapointe au Centre Nouveau D part et aux diff rents points de rencontre des Coca nomanes Anonymes Formation des groupes La formation des groupes sera effectu e de fa on al atoire avec l aide d un jeu de cartes Un jeu de cartes correspondant la taille de l chantillon avec le nombre gal de cartes rouge noir sera donn aux participants durant la tere rencontre Ils brassent les cartes et en choisissent une Aucune autre indication ne sera donn e donc ils ne pourront savoir dans quel groupe ils appartiendront Ensuite ils la remettront dans une enveloppe scell e Les cartes rouges feront partie du groupe exp rimental et les noires du groupe contr le De cette fa on le chercheur n intervient aucunement dans le processus de formation des groupes et la randomisation reste compl tement al atoire D finition des variables Variables d pendantes L valuation de la qualit de vie par le questionnaire WHOQOL bref L amp valuation du niveau de stress par le questionnaire SCL 90 R Variables ind pendantes Le traitement ost opathique global selon la m thodologie enseign e au Baccalaur at en Ost opathie du CEO 1 Vitali
120. nutes Il est estim qu une dose mortelle peut se produire en consommant un minimum de 1 2 gramme mais certaines personnes sont d c d es suite des doses aussi petites que 30 milligrammes Toutefois les cocainomanes chroniques peuvent tol rer jusqu 5 grammes par jour E M C D D A 2011 La cocaine traverse la barri re h mato enc phalique puisqu elle est une mol cule liposoluble Jordan 2007 2 2 1 Modes de consommation La poudre de coca ne est habituellement consomm e via la narine pour tre absorb e par la muqueuse nasale La drogue provoque une vasoconstriction des capillaires r duisant ainsi la surface d absorption Par cette voie d administration la cocaine passe dans le sang en 3 5 minutes Les effets maximums sont atteints en 20 minutes et durent approximativement une heure Jordan 2007 La coca ne sous forme de crack est fum e dans des pipes en verre Cette voie d administration est la plus rapide avec l intra veineuse puisque la drogue entre en contact avec les alv oles pulmonaire et d leur grande vascularisation l absorption est imm diate E M C D D A 2011 L effet est ressenti apr s 2 minutes et dure environ 30 minutes La cocaine peut aussi tre dissoute dans l eau et inject e dans une veine La drogue passe dans le sang imm diatement et l effet maximal est atteint en 10 minutes et dure 30 minutes Les utilisateurs doivent tre prudents concernant la st rilit des aiguilles u
121. on Pourtant l information recueillie dans la litt rature scientifique tend d picter les cocainomanes comme tant parano de 68 84 des utilisateurs pr senteraient ce d sordre psychologique Morton 1999 L effet parano aque peut durer quelques heures jours ou semaines suite la consommation Nous aurions d th oriquement voir une am lioration plus grande suite aux traitements M me chose pour le psychotisme qui peut appara tre dans 29 53 des cas r pertori s par Morton 1999 Pour l indice PST le total des sympt mes positifs lorsqu un sujet r pond O une question du SCL 90R ceci quivaut pas du tout Cela indique qu il n est pas concern par le sympt me reli la question Lorsqu on compare le nombre de 0 du test avant l experimentation avec celui du test apr s l exp rimentation sur les 90 questions il ny a pas de diff rence significative entre les deux temps Cet indice est toutefois beaucoup moins nuanc que l indice GSI puisqu il ne tient pas compte de la variation dans l intensit des sympt mes Finalement bien que nous avons r ussi am liorer toutes ces dimensions et le PST les r sultats avant apr s ne sont pas assez lev s pour tre consid r s significatifs Nous ajouterons que le questionnaire SCL 90R est particuli rement long et concentr annexe 9 Or parmi les cons quences de la consommation de coca ne on retrouve un manque de concentration une b
122. onfidentialit des r sultats 63 3 8 2 Biais non contr l s La pr sence d un groupe t moin th orique comprend plusieurs biais Il est impossible de contr ler les param tres et les conditions dans lesquels cette tude a pris place De plus la population de ce groupe t moin est majoritairement form e d hommes afro am ricains vivant aux tats Unis en 1997 Les deux groupes pr sentent donc des caract ristiques diff rentes pouvant affecter l homog n it Le groupe t moin a aussi b n fici d une aide en psychoth rapie cognitivo comportementale obligatoire L effet Hawthorne qui se produit quand des sujets ne r pondent pas de la m me fa on au traitement simplement parce qu ils font partie d une exp rience Hunault 2012 n a pu tre contr l En d montrant de l int r t et de l attention une population cible celle ci peut tre tent e de r pondre diff remment souvent positivement aux questions de l tude Dans ce cas ci comme le groupe contr le est th orique il est impossible de d terminer comment cet effet a agi sur ce groupe au moment de l tude L effet Rosenthal ou du chercheur se produit lorsque le chercheur influence le sujet de fa on non intentionnelle par son choix de mots son expression corporelle ou son ton de voix Hunault 2012 Difficile encore contr ler selon le d roulement de la journ e et les al as de la vie Bien que le th rapeute tente de rester neutre dans se
123. onique de coca ne diminue l odorat NIDA 2007 bien que d autres r futent cette affirmation Gordon 1990 Est ce que la rigidit ressentie la palpation provient des attaques toxiques r p t es des r cepteurs du nerf cr nien et de son trajet vers le cortex Il faudrait d autres tudes et une palpation affin e afin de d terminer si la rigidit provient uniquement du nerf ou des autres l ments du lobe temporal m dian Parmi les autres l ments on retrouve l amygdale Ce noyau reli la peur est apparu plusieurs fois dans cette tude durant la revue de litt rature Le fait de retrouver une rigidit dans cette r gion porte croire que l amygdale devient plus dense et moins mobile suite une utilisation r p t e Le dernier l ment de la zone m diale temporale est l hippocampe Participant la r ponse au stress de l organisme son r le consiste diminuer le niveau de stress par le biais de laxe HHS La rigidit observ e au niveau du lobe temporal m dian peut nous indiquer que son r le est affect dans la gestion du stress Dure m re Nous avons galement remarqu un manque de mobilit de la dure m re plus pr cis ment l attache ethmoidale sur la crista galli Anatomiquement la lame cribl e de l ethmoide sert de fronti re entre la cavit nasale et le cortex c r bral situ e tout juste sous la crista galli Est ce que les cons quences nasales de la consommation de coca
124. ons trait les monctoires dont les reins Anatomiquement les glandes surr nales forment la partie ant ro sup rieure des reins et certaines art res rejoignent conjointement les deux structures Fig 8 Dans la r ponse au stress les glandes surr nales recoivent l hormone ACTH et s cr tent leur tour certaines hormones comme le cortisol l adrenaline la noradr naline et l aldost rone Tortora 2001 Ceci a comme effet de mobiliser les forces du corps afin de r pondre au stress Or en traitant les reins pour leur fonction monctoire nous avons aussi un effet indirect sur la mobilit et la vascularisation des surr nales Nous agissons donc sur un autre acteur de l axe HHS et SS Fig 8 Art re conjointe rein surr nale tir de http e7 img v4 skyrock net R GHT ADRENAL GLANC Pight renal artery Right renal ver Euperior mesanteris ariary Interior vara cave Aboomina morte 3 Anterior vew Dans le troisi me et dernier traitement nous avons trait les ventricules lat raux Les ventricules c r braux forment une unit de fonction tel que d montr dans l tude de Bertand et Geist 2002 En traitant un ventricule peu importe lequel nous avons un impact sur l ensemble des ventricules 99 c r braux Au niveau profond du cortex l hypothalamus forme la partie inf rieure des parois du troisi me ventricule et sont reli s par la tige infundibulaire ou tige pituitaire M decin 2013 Nous
125. otre c t nos crit res d inclusion mentionnent que les participants devaient avoir arr t avec l aide d un centre de d sintoxication d un programme ou d un organisme Toutefois chacune de ces alternatives utilise des m thodes diff rentes pour traiter les toxicomanes Ceci implique que les sujets du groupe experimental ont eu recours a plusieurs types d intervention Par exemple un de nos sujets a utilis la m thode Narconon pour arr ter la coca ne La m thode Narconon bas e sur les crits de L Ron Hubbard fondateur de la Scientologie utilise amp monctoire de la peau afin de d sintoxiquer et excr ter les toxines emmagasin es dans les graisses raison de quatre 4 heures de sauna par jour Narconon 1999 Nous pensons que la diff rence entre le type d intervention des deux groupes a aussi influenc les r sultats 5 3 2 Impact des traitements sur le niveau de stress g n ral Indice Global de S v rit GSI L indice GSI permet de calculer l tendue et la profondeur de la d tresse psychologique d un individu Il constitue la somme des 90 questions du test SCL 90R et donc de toutes les dimensions Le GSI de notre groupe exp rimental s est am lior significativement dans le temps p 0 010 Il nous a t impossible de comparer cet indice avec le groupe t moin th orique puisque l tude de Schmitz 1997 ne pr sentait pas ces donn es Nous savons que les cocainomanes subissent un haut niveau d
126. perience for research and practice Journal of substance abuse treatment 33 3 243 256 Laudet A B Becker J B amp White W L 2009 Don t Wanna Go Through That Madness No More Quality of Life Satisfaction as Predictor of Sustained Remission from Illicit Drug Misuse Substance Use amp Misuse 44 2 227 252 Laudet A B Morgen K amp White W L 2006 The Role of Social Supports Spirituality Religiousness Life Meaning and Affiliation with 12 Step Fellowships in Quality of Life Satisfaction Among Individuals in Recovery from Alcohol and Drug Problems Alcoholism Treatment Quarterly 24 1 2 33 73 LE CERVEAU A TOUS LES NIVEAUX 2002 Les neurotransmetteurs affect s par les drogues Retrieved 23 12 2012 from http lecerveau mcgill ca flash i i 03 1 03 m i 03 m par i 03 m par cocaine html Lecrubier A 2012 La coca ne augmente aussi le risque d infarctus long terme Retrieved 01 02 2013 from http www theheart org fr article 1474231 do Lepage E M 2010 tude pilote comparative d un traitement ost opathique du syst me nerveux autonome et d un traitement d quilibration myofasciale al atoire chez les sujets stress s Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al 125 L veill M 2012 Effet du soin ost opathique sur l incidence des avortements spontan s r p tition tude pilote Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Levin F R Bisaga A Raby W Aharonovich E
127. ques de l aire tegmentale ventrale ATV il se projette jusqu au noyau accumbens l amygdale la zone septale lat rale l hypothalamus lat ral le noyau du lit de la strie terminale et le cortex pr frontal La DA est pr sente dans les r gions du cerveau qui g rent les motions l apprentissage le comportement la motivation et la sensation de plaisir NIDA 2007 Fig 2 Circuit m solimbique tir de de www studyblue com Corpus callosum Nigro striatal rojection Cingulate gyrus g RER Mesolimbic projection Septal z area j Frontal cortex Midbrain Nucleus Ca 0 accumbens S Mesocortical A Se a projection Amygdala ZT Hippocampus 2 Ventral tegmental Pons alge Medulla Cerebellum 1 Substantia nigra Copyright 2006 Lippincott Williams amp Wilkins Le blocage des transporteurs pr synaptiques par la coca ne s applique galement la s rotonine SER et la noradr naline NOR La NOR est le neurotransmetteur agissant sur le sommeil les r ves l attention et la vigilance Elle est aussi lib r e dans la circulation sanguine en tant qu hormone provoquant une vasoconstriction et augmentant le rythme cardiaque via laxe HHS Hypothalamo Hypophyso Surr nalien TPE 2012 Lors de la prise de coca ne la NOR donne une sensation d nergie hors du commun permettant de f ter ou de travailler pendant de longues heures Constable 20 2002 La SER surnomm e la Mol
128. questionnaires une deuxi me fois L effet d inoculation est l inverse les sujets d montrent moins d int r t De longs questionnaires peuvent galement cr er un biais d ennui o les sujet r pondent de fa on rapide et automatique afin d courter la prise de donn es 5 6 7 Faible taux de participation Le nombre restreint de neuf 9 sujets limite grandement la puissance de cette tude Le recrutement s est av r plus difficile que pr vu et des changements au niveau du devis de recherche d tre apport 5 6 8 Fluctuation de l valuation et du traitement La palpation ost opathique est un art qui se d veloppe avec chaque traitement Toutefois les mains du chercheur taient relativement jeunes lorsqu il a amorc le parcours du m moire Ceci implique qu il peut y avoir des fluctuations au niveau de l evaluation et du traitement ost opathique Nous croyons que les r sultats de cette tude refl tent aussi cette r alit 112 5 6 9 Devis de recherche Le devis de recherche quasi exp rimental avec groupe t moin th orique n tait pas le devis voulu initialement Seulement face au recrutement difficile un changement a t demand et accept annexe 12 XIII amp XIV Ce type de devis est souvent utilis dans le domaine de la sant lorsque peu de recherches ont t faites sur un sujet ou pour effectuer une pr tude Le fait d avoir un groupe t moin th orique rend l tude plus int re
129. r ponse provient des tudes sur le stress et les art res Lors dun stress les voies principales d activation laxe HHS et le syst me sympathique provoquent une oxydation du cholest rol LDL dans les art res Une r action inflammatoire s ensuit et m ne la formation de plaques d ath rome et au durcissement des art res Bastard 2006 Ainsi les cocainomanes durcissent leurs art res et diminuent l apport sanguin au cerveau pendant la consommation mais aussi pendant des p riodes de stress lev comme le sevrage Nous avons vu pr c demment que certaines zones du cerveau servant inhiber ou temp rer les comportements comme le cortex pr frontal se transforment suite la consommation chronique Adinoff 2007 Une rigidification neuronale volutive s installe ainsi qu une diminution progressive de l apport sanguin provoquant un dysfonctionnement du cortex pr frontal au niveau de la prise de d cision de l attention et de la m moire Levin 2008 Les dommages caus s par la consommation 43 occasionnent une gestion du stress moins efficace tandis que le niveau de stress lev vient son tour r duire l apport sanguin aux zones dysfonctionnelles Afin d am liorer la gestion du stress des cocainomanes en sevrage nous nous r f rons un autre principe fondateur de l ost opathie le r le de l art re est absolu En premier par l ajustement normal de la charpente osseuse l ost opathe recherche la pe
130. r les moyennes avant et apr s et si n cessaire on va faire le calcul de puissance pour rendre le r sultat significatif et ajouter le calcul pour les tailles 20 25 et 30 Cette analyse est similaire ce qu on avait fait dans l analyse pr c dente Puisque que dans l article nous n avons pas de r sultats pour Anxi t phobique on va consid rer le score T uniquement des 8 composantes suivantes Somatisation Obsessif Convulsif Sensibilit interpersonnelle D pression Anxi t Hostilit Ideation paranoide et Psychotique partir de vos donn es on va calculer la moyenne de la diff rence entre avant et apr s de m me que l Ecart type de cette diff rence nouveau uniquement pour le score T des 8 composantes suivantes Somatisation Obsessif Convulsif Sensibilit interpersonnelle D pression Anxi t Hostilit Id ation parano de et Psychotique on va calculer la corr lation entre les valeurs avant et apr s partir de vos donn es partir des moyennes et carts types des 8 variables pour les groupes CO et CA qui sont donn s dans le fichier Groupe t moin SCL 90R et l article stress scl 90r groupe t on va calculer la difference de moyennes entre avant et apr s et estimer l cart type de la diff rence de moyennes entre avant et apr s en prenant le coefficient de corr lation calcul pr c demment On va comparer les moyennes de la diff rence entre avant et apr s pour les 8 variables en
131. rce feedburne r amp utm medium email amp utm campaign Feed 3A sciencedaily 2Fmind brain 2Faddiction 28ScienceDaily 3A Mind 26 Brain News Addiction 29 McDonald S Lunte C 2003 Determination of the Dermal Penetration of Esterom Components Using Microdialysis Sampling Pharmaceutical Research 20 11 1827 1834 Mercier C Brochu S Girard M Gravel J Ouellet R amp Par R 1991 D pendance aux substances psychotropes et sant mentale le profil des r sidents de la Maison Jean Lapointe au questionnaire SCL 90R Maison Jean lapointe Michaud C 2003 Ost opathie un traitement prometteur pour am liorer la qualit de vie de sujets souffrant du trouble panique Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Minozzi S Amato L Davoli M Farrell M Lima Reisser A A Pani P P Vecchi S 2008 Anticonvulsants for cocaine dependence Meta Analysis Review Cochrane Database Syst Rev 2 CD006754 Morand A J 2009 Effet du traitement ost opathique sur la perception du stress chez les proches aidants Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al 126 Morgenstern J amp Bux D A Jr 2003 Examining the effects of sex and ethnicity on substance abuse treatment and mediational pathways Alcohol Clin Exp Res 27 8 1330 1332 Morton A 1999 Cocaine and Psychiatric Symptoms Primary Care Companion The journal of Clinical Psychiatry 1 4 Narconon 1999 Narconon Dru
132. remplissaient les deux questionnaires WHOQOL Bref amp SCL 90R dans une salle priv e r serv e cet effet la Clinique Hickson de Verdun Une personne ressource tait disponible Daphn Langlois p dagogue pr alablement form e par l quipe de recherche sur les d tails des questionnaires afin de r pondre aux questions des sujets Les sujets prenaient le temps n cessaire et 58 ensuite redonnaient les questionnaires la m me personne ressource qui les cachetaient dans une enveloppe La deuxi me et derni re valuation s est faite deux 2 semaines apr s le dernier traitement dans les m mes conditions Une fois tous les questionnaires rassembl s ils furent donn s au chercheur limitant ainsi le contact de ce dernier avec les donn es 3 5 Puissance de l tude Le puissance de l tude a t fix 80 avec un seuil de signification statistique valeur p 0 05 Le statisticien M Yves Lepage Ph D et professeur titulaire au D partement de math matiques et de statistique de l Universit de Montr al a travaill sur les statistiques de l tude 3 6 D roulement de l tude 3 6 1 Premi re rencontre avant les traitements Suite au recrutement les sujets ont t rencontr s pour la premi re fois par le chercheur la Clinique Hickson de Verdun afin d expliquer les d tails de l tude r pondre aux questions signer le formulaire de consentement remplir une fiche d informations descript
133. respecter le plan intial tout r pondant aux besoins des sujets 62 3 6 4 Derni re rencontre post traitement Deux 2 semaines apr s le dernier traitement les sujets sont revenus la Clinique Hickson pour remplir une derni re fois les questionnaires de l tude WHOQOL Bref amp SCL 90R dans une salle pr vue cet effet Ils ont remis en sortant leurs copies la personne ressource qui a cachet celles ci dans une enveloppe Les sujets ont t remerci s par le chercheur avant de partir Une fois tous les questionnaires post traitements recueillis la personne ressource a donn toutes les copies incluant celles de pr traitements au chercheur afin de compiler les donn es 3 7 Traitement des donn es Le chercheur et son quipe ont manuellement entr les donn es descriptives et analytiques dans un fichier excel la fin de l exp rimentation Les donn es recueillies ont ensuite t envoy es au statisticien M Yves Lepage qui a proc d diverses analyses statistiques avec le logiciel SPSS version 20 3 8 Biais de la m thodologie 3 8 1 Biais contr l s Nous avons contr l l effet du traitement ost opathique en utilisant un seul th rapeute pour les trois traitements prodigu s Les traitements furent espac s aux m mes intervalles dans les m mes locaux selon le m me plan de traitement d taill plus haut Nous avons effectu la collecte des donn es avec rigueur afin de pr server la c
134. rfection physiologique dans la forme de sorte que les art res puissent d livrer le sang n cessaire nourrir et construire toutes les parties galement pour que les veines puissent emporter toutes les impuret s ce qui conditionne la r novation Un apport abondant et complet de sang art riel doit tre amen et d livr toutes les parties organes et glandes par les canaux appel s art res Still 2003 Puisque la d pendance la coca ne cause une baisse de la circulation c r brale Kaufman 1998 nous croyons que l ost opathie peut augmenter l apport sanguin dans les zones corticales atteintes et aider retrouver un fonctionnement stable Il a t d montr que suite un traitement ost opathique des temporaux la vitesse du flux sanguin carotidien par pulsation des deux art res combin es augmentait de fa on significative Servais 1999 Redonner une mobilit aux os temporaux aurait un impact direct sur le r le des art res carotides internes elles qui p n trent dans le rocher du temporal En augmentant la vitesse la circulation de nutriments dans l enc phale est optimis e Nous planifions donc le traitement du cr ne d s le premier traitement afin d assurer un maximum de vascularisation l endocr ne 44 2 5 Conclusion sur le niveau de stress Le niveau de stress des coca nomanes en sevrage est consid r lev puisque plusieurs changements doivent tre apport s dans leur vie et
135. rimental avant et apr s les traitements ost opathiques Notre groupe exp rimental form de neuf 9 sujets provenant de la grande r gion de Montr al a t recrut par le biais de publicit s dans les journaux le Centre Dollard Cormier et de r f rences personnelles Les sujets devaient r pondre aux crit res d inclusion c est dire avoir arr t la consommation de coca ne depuis un minimum de quatre semaines et un maximum de trois ans ne pas prendre de m dication reli e au sevrage et avoir consomm de fa on r guli re pendant un minimum d un an Les sujets ont r pondu deux outils psychom triques le questionnaire SCL 90 R sur le niveau de stress et le questionnaire WHOQOL Bref sur la qualit de vie soit deux semaines avant l exp rimentation et deux semaines apr s la fin des traitements Les sujets ont re u un total de trois traitements ost opathiques prodigu s selon la m thodologie du CEO Les r sultats concernant le niveau de stress SCL 90R lorsque compar s au groupe t moin th orique sont statistiquement non significatifs p gt 0 05 Ceci est vrai pour huit 8 dimensions du test SCL 90R somatisation obsessif compulsif sensibilit interpersonnelle d pression anxi t hostilit id ation parano de psychotisme Lorsque nous analysons les r sultats avant apr s du groupe exp rimental sur le niveau de stress quatre 4 dimensions somatisation sensibilit interpersonnelle anxi t
136. rique provenant d une autre tude Schmitz 1997 La population de ce groupe t moin est constitu e de cocainomanes en sevrage entrant en d sintoxication ayant r pondu galement au SCL 90R aux m me intervalles partir de ces donn es existantes nous avons pu laborer des nouvelles analyses statistiques comparatives entre les deux groupes Nous n avons pas trouv de groupe t moin th orique pour la variable QDV qui r unissait des conditions semblables Or nous pr senterons les r sultats du groupe exp rimental comme une recherche groupe unique de type avant apr s 50 3 2 D marche m thodologique 3 2 1 Population cible Toute personne adulte de la grande r gion de Montr al ayant consomm de la coca ne de fa on r guli re pendant plus d un an et ayant arr t depuis un minimum de 4 semaines et un maximum de 3 ans Nous jugeons que le minimum requis de quatre semaines est n cessaire afin de d montrer le s rieux du processus de sevrage Le maximum de trois ans a t inclus dans le processus de s lection puisqu il est rapport dans la litt rature que la phase initiale de r tablissement dure d une trois ans Laudet 2009 3 2 2 Crit res d inclusion et d exclusion Crit res d inclusion Homme ou femme adulte ayant consomm de la coca ne de fa on r guli re pendant plus d un an peu importe la voie d administration nasale intra veineuse crack ou freebase Avoir arr t d
137. roupe exp rimental 71 Calcul de l chantillon des dimensions non significatives 72 lu E ALON EE 74 Obsessif compulSific enge rare alae een ie ai RE nn ae ah 75 Sensibilit interpersonnelle iii 76 Depression titi niet 77 O Lee RMS A RS M eet itn Sete 78 Host 2 re 22222 tae ee Ri rien 79 Id amp ation Ee e 80 Psychotisme un anlage 81 R sultats pour les quatre domaines de la QDV nen 83 Statistiques descriptives Comparges ooooccinncccncccnononononnnnncccnncc narrar rn 84 Statistiques descriptives du groupe exp rimental A 85 Statistiques descriptives du groupe exp rimental BI 85 Veie d administration tia a Hess she 86 Nombre el 87 Ann es de consommation vs Hechutes ooooocinccccncconoccnonocccancccnnnn naar nan cnn nc rana 88 ET et EE 89 xxii xxiii Liste des figures Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Blocage de la DA poarlacocaine sisi 18 Circuit M SOlIMDIQUE sise 19 Noyaux SER NOR DA citant REEL 24 Topographie des ventricules volume et surface 30 Axe HHS et Axe SS sae ne RI ale 37 Coupe frontale du cerveau vue D ost rleure oooonccccncccnoccconocanoncccnnncnnnnnnnnnn cnn nc cnn nn naar nn nncccnns 41 Hypophyse et hypothalamus sisi 97 Art re conjointe rein surr nale sis 98 Amygdale et corne temporale du ventricule lat ral
138. rps Serrement de gorge Vous sentir sans espoir face l avenir Difficult vous concentrer Sentiment de falblesse dans certaines parties du corps Sentiment de tension ou de surexcitation Sensation de lourdeur daris les bras et les jambes Pens es sur la mort ou le fait de mourir Trop manger Avoir envie de frapper de blesser ou de faire du mai Esel un H Le fait de vous r veiller tr s t t le matin ak e Besoin de reprendre certains actes de fa on r p titive toucher compter ou laver Sommeil agit ou perturb ei E LE Sue Le i Avoir envie de briser ou de fracasser des objets le Avoir des id es ou des opinions que les autres n partagent pas Fort sentiment d embarras face aux autres Sentiment de malaise dans ta foule au centre commercial o au cin ma par exemple Impression que tout exige un effort Acc s de terr ur ou de panique Se sentir mal l aise de manger ou de boire en S Vous lalss r facilement entra ner dans des disc ssions in s E Sentiment de nervosit quand on vous laisse seule Ne pas tre reconnufe votre juste valeur Sentiment de solitude m me en compagnie d autres personnes d Vous sentir teliement agit e que vous ne pouvez rester en place Sentiment que vous ne valez rien Sentiment q ue quelque chose va mal tourner pour vous Crier et lancer des objets Avolr peur de perdre connaissance en public lt Sentiment
139. rtori s durant le sevrage Il faut pr ciser que la d pression est souvent d j pr sente chez les coca nomanes durant leur p riode de consommation et que ce n est pas l entr e en centre de d sintoxication qui la cr e En effet lorsque la substance chimique de la drogue cesse d agir dans le cerveau l utilisateur ressent un tat d pressif 28 passager qui disparait tranquillement Pour cette raison les coca nomanes actifs et en sevrage pr sentent des niveaux de d pression significativement plus lev s que la normale Havassy 1998 Un des probl mes avec la cocaine est que l tat d pressif s intensifie suite chaque utilisation Plus la quantit de cocaine ing r e est grande plus l tat d pressif est profond Conner 2008 En revanche plus la d pression est grande plus la sensation d euphorie procur e par la coca ne est lev e Uslaner 1999 Certains utilisateurs vont donc consommer dans le seul but de se sortir de leur torpeur Toutefois cette solution est de courte dur e puisque le prochain crash devient plus important que le pr c dent cr ant le cercle vicieuxcaract ristique de la d pendance Solomon 1978 Il y a plusieurs raisons neurophysiologiques pouvant expliquer la d pression chez les cocainomanes en sevrage Tout d abord le r le des neurostransmetteurs NOR et SER est tr s important Une baisse d activit de ces derniers provoque l installation des tats d pressifs et
140. s et la qualit de vie des coca nomanes en sevrage Les changements neurophysiologiques psychologiques et physiques amen s par la coca ne induit une r ponse au stress alt r e pouvant ranimer un d sir intense de consommer De plus une faible qualit de vie peut motiver les cocainomanes en sevrage replonger Il est reconnu que ces deux variables sont des indicateurs de rechute importants Laudet 2006 Dans le but d aider cette population rester sobre nos hypoth ses de base sont que l ost opathie peut diminuer le niveau de stress et am liorer la qualit de vie Un protocole a t d pos dans le but de r aliser un essai clinique randomis avec groupe contr le Toutefois suite la difficult de recruter via les centres de d sintoxication et les journaux de la r gion de Montr al une modification due tre demand e Nous avons chang le type de recherche pour une tude quasi exp rimentale avec groupe t moin th orique Ce changement implique que nous comparons notre groupe exp rimental avec celui d une autre tude Schmitz 1997 Ce groupe t moin th orique de coca nomanes en sevrage fut soumis au m me outil psychom trique concernant la variable niveau de stress SCL 90R Pour la variable qualit de vie nous n avons pas r pertori d tude dans la litt rature scientifique nous permettant de trouver un groupe t moin th orique fiable Ainsi nous avons analys les r sultats au sein du groupe exp
141. s individus pr sentant des scores lev s de cette dimension nourrissent des attentes n gatives face leurs comportements et leurs communications Gosselin 1993 C est le cas des cocainomanes en sevrage qui peuvent se sentir inad quats ou inf rieurs compar aux autres Nyamathi 2011 Nous avons observ une am lioration de cette dimension suite aux traitements ost opathiques p 0 042 Il y a plusieurs raisons pouvant expliquer comment la sensibilit interpersonnelle a pu s am liorer Tout d abord les coca nomanes modifient certaines zones corticales suite la consommation chronique Les lobes frontaux impliqu s dans la personnalit et la modulation des motions sont touch s directement par les changements neurophysiologiques LE CERVEAU A TOUS LES NIVEAUX 2002 Nous avons trait ces lobes durant le troisi me traitement cibl sur l endocr ne Est ce possible que notre traitement en am liorant la mobilit et la vascularisation des lobes frontaux ait influenc le comportement et les motions des cocainomanes Difficile de savoir puisque nous n avons pas objective l activit des lobes frontaux durant l exp rimentation Une autre r ponse se trouve dans la relation entre le th rapeute et le patient Lors des entretiens et des traitements aucun jugement n tait pos sur les ant c dents des anciens cocainomanes Une relation de confiance s est tablie lentement avec chaque rencontre Les cocainomanes so
142. s interactions avec le sujet certaines informations verbales et non verbales se glissent in vitablement dans la relation sujet th rapeute durant l heure du traitement L uniformit du groupe exp rimental est galement probl matique Nous avons recrut seulement deux 2 hommes contre sept 7 femmes dans un domaine o les hommes sont statistiquement pr dominants plus que le double NSDUH 2009 Cet chantillon ne refl te pas la r alit pid miologique Cependant le recrutement tant difficile nous avons accept tous les sujets qui correspondaient aux crit res d inclusion et d exclusion Ce faisant une personne de 64 ans a t accept e dans l tude tandis que la moyenne d ge des autres sujets se situe entre 29 et 47 ans 64 Un autre biais incontr lable est celui de l entr e des donn es du questionnaire SCL 90R En effet comme le co t du logiciel pour calculer les scores du SCL 90R est particuli rement lev autour de 2 500 il fallut trouver une alternative L quipe de recherche d entrer les donn es manuellement pouvant causer des erreurs dans ce long processus Les biais de contamination sont galement ardus contr ler Chaque participant a sign un formulaire de consentement promettant de ne pas avoir recours d autres services th rapeutiques durant l tude Ils ont affirm tre sobres depuis au moins 4 semaines et durant la totalit de l tude mais encore une fois il est impossibl
143. scientifiques en toxicomanie le questionnement sur le r le de la QDV commence se faire entendre Le but d une valuation de ce type est d examiner comment les toxicomanes per oivent et vivent les cons quences de leur d pendance au quotidien L information recueillie peut ensuite tre utilis e par les centres de d sintoxication ainsi que par les toxicomanes eux m mes afin d orienter les traitements La QDV serait ce qu il y a de plus pertinent pour prendre de telles d cisions Vanagas 2004 La d pendance est une pscyhopathologie touchant toutes les sph res de la vie des toxicomanes sant physique psychologique travail relations sociales s curit personnelle r les et obligations Laudet 2009 Les consommateurs chroniques de coca ne ont g n ralement une qualit de vie QDV assez basse Ventegodt 2003 m me plus que les individus atteints de maladies pulmonaires et de diab te Laudet 2006 Les cons quences n fastes de cette d pendance se multiplient avec le temps et lorsque l individu sent qu il a atteint sa limite il recherche de l aide afin de retrouver une vie normale Les tests psychom triques concernant la QDV viennent objectiver l tat global de la personne lorsqu elle se pr sente en centre de d sintoxication Ces r sultats servent aussi de prognostic fiable permettant de pr dire comment le passage dans le centre de d sintoxication va se d rouler une meilleure QDV quivaut de meilleurs r s
144. sistance succombe et le syst me immunitaire est alt r laissant la porte ouverte aux maladies CESH 2010 Finalement lorsque le stress s tire dans le temps les ressources du corps deviennent insuffisantes et provoque l puisement Le syst me immunitaire est affaibli les muscles s atrophient et le risque de d pression est lev CESH 2010 Tortora 2001 38 2 4 1 Le stress reli au sevrage Lorsque les coca nomanes prennent la d cision de stopper leur consommation plusieurs stress potentiels les guettent En effet certains devront quitter leur emploi momentan ment afin de s journer dans un centre de d sintoxication admettre aux personnes pr s d eux la r alit de leur d pendance souvent inconnue tre pr ts subir les sympt mes psychologiques et physiques reli s au sevrage rompre avec leurs connaissances li es la drogue et reb tir une nouvelle vie saine Laudet 2007 Ensuite certains signaux contextuels individus endroits et objets rattach s la coca ne peuvent provoquer une cascade hormonale agissant directement sur le besoin de se procurer la drogue l humeur et la motivation Brown 1994 Ces signaux inscrits dans la m moire des cocainomanes peuvent refaire surface dans le quotidien tout moment et ce m me en souvenir Yamamoto 2007 Lorsqu ils rencontrent un de ces signaux contextuels un stress puissant envahit les individus et se m tamorphose rapidement en sensation de m
145. ssante puisqu elle permet de comparer deux populations semblables concernant le niveau de stress Toutefois il est impossible de contr ler les conditions et certaines variables de l tude du groupe t moin th orique ce qui rend l homog n it impossible entre les groupes 5 6 10 Biais de contamination Ce biais fut vit le plus possible en mentionnant qu il n tait pas permis d obtenir d autres soins queles traitements offerts durant l tude Ceci excluait les cas d urgence bien s r 5 7 R sum des forces et faiblesses de l tude Points forts Premi re tude ost opathique au CEO concernant les cocainomanes R sultats significatifs concernant la diminution du niveau de stress en comparant seulement les donn es avant apr s au sein du groupe exp rimental Devis quasi exp rimental avec groupe t moin th orique permettant une comparaison des r sultats concernant le niveau de stress Mise jour des donn es scientifiques concernant cette d pendance 113 Points faibles Faible chantillon de sujets pour le groupe exp rimental Aucun groupe t moin th orique pour la variable qualit de vie Homog n it faible sur certains aspects entre les deux groupes Impossibilit de contr ler les sujets sur la prise ou non de cocaine durant l tude Groupe exp rimental non homog ne sans randomisation 5 8 Suggestions pour les recherches futures Les recherches futures de
146. t consomm pendant une p riode variant entre trois 3 et sept 7 ans Les sujets ayant rechut ont consomm pendant une p riode qui oscille entre cinq 5 et vingt cinq 25 ans 89 4 7 6 Recrutement Tableau 21 Recrutement E Sujets Bouche oreille Publicit Imprim s R f rences Centre Dollard C A Cormier En parlant avec des coll gues patients et connaissances nous avons recrut un 1 sujet Nos annonces dans les journaux imprim s Journal de Montr al 24h Voir a r ussi trouver trois 3 sujets Ensuite parmi les gens recrut s ces derniers connaissaient des gens qui taient aux prises avec le m me probl me deux 2 sujets ont t recrut s de la sorte La directrice du volet acupuncture du Centre Dollard Cormier France Line Tardif a eu la gentillesse de r f rer deux 2 sujets cette tude Derni rement dans une r union des Coca nomanes Anonymes nous avons pu recruter un 1 autre sujet 90 Amy Winehouse Chapitre 5 Discussion Lorsque toutes les parties du corps sont parfaitement ajust s en position et en mouvement celui ci peut s adapter plus ais ment aux changements d environnement de temp rature de nourriture de surmenage mental et toutes les difficult s auxquelles il est soumis Perrin T Wilson D O Photo http static stuff co nz 92 93 CHAPITRE 5 5 Discussion Nous ferons dans ce chapitre l interpr tation des r sulta
147. tatistically significant changes p gt 0 05 This is true for eight 8 dimensions of the SCL 90R somatization obsessive compulsive interpersonal sensibility depression anxiety hostility paranoia psychoticism When we analyze the results of the experimental group before after treatment four 4 dimensions somatization interpersonal sensibility anxiety hostility and the Global Severity Index GSI show significant changes p lt 0 05 Results regarding quality of life when compared before after treatment were not statistically significant p gt 0 05 in the experimental group This first osteopathic study in the field of drug addiction will hopefully lead to a better theoretical and clinical understanding of cocaine addicts and may serve as a stepping stone for future research Key words Cocaine dependence addiction pilot study stress quality of life osteopathy relapse dopamine quasi experimental theoretical control xiii Table des mati res EH vii R SUM it A A AE eg ix TaN asta ens ing A Nr dede eens CM GS ue Xi ISI OS Tab A aa xxi Liste des TIQUIOS ccoo cirio rea xxiii Liste des e XXV Avant Propo Scire e ne E elle xxvii Chapitre WEE 3 ES EN ge ern E 3 1 2 But robjectis de l tude ae sd dents 4 1 3 N cessit de l tude ie Me era 4 1 4 D finition des TMS tn ne ne bo an kei 5 A ue 5 142 QUANG de vie 6 14 13 Nivea de Stress an get a ee 7 1 44 o A O 7 1 4 5
148. te 2 Compactions L sions intra osseuses L sions intra parenchymateuses 3 Adh rences Cicatrices 4 L sions non physiologiques sans respect des axes 5 L sions non physiologiques avec respect des axes 6 L sions physiologiques 7 Restrictions De plus une attention particuli re donn e au SNC puisque comme la revue de litt rature l indique on retrouve des baisses de fonction au niveau du syst me dopaminergique et une sur activation du cortex pr frontal noyau accumbens et du syst me limbique Il y a aussi les monctoires foie reins vessie poumons peau qui seront valu s sp cifiquement afin d assurer leur fonction optimale dans l vacuation de la toxicit reli e l usage de la drogue notes de cours autor gulation 2009 Variables confondantes Certains facteurs peuvent influencer la variable d pendante et devront tre r pertori es avant chaque traitement s il y a lieu Parmi ceux ci Deuil Perte d emploi Rechute Blessure pendant la recherche Changement dans la m dication VI Tout autre facteur stressant ou minant la qualit de vie Description des instruments de mesure Outils de mesure psychom triques Qualit de vie WHOQOL bref annexe 2 Questionnaire abr g de 26 questions valid et promu par l Organisation Mondiale de la Sant il permet de quantifier quatre facteurs de la qualit de vie sant physique sant psychologique relations soc
149. tensit des douleurs et am liorer l tat physique des patients Mailloux 2005 Lors du deuxi me traitement nous avons cibl les monctoires dont les poumons Le traitement ost opathique est capable d augmenter la capacit inspiratoire Teasdale 2008 ce qui implique une hausse de l oxyg nation sanguine et une vacuation des d chets gazeux plus efficace Un meilleur quilibre entre l arriv e d oxyg ne dans le sang et la sortie de dioxyde de carbone am liore la sant physique globale et pourrait aussi expliquer les r sultats positifs concernant la somatisation Les troubles du sommeil et la fatigue sont aussi tr s pr sents chez les coca nomanes en sevrage Les neurotransmetteurs NOR et SER impliqu s dans le sommeil se modifient suite la consommation chronique En traitant l endocr ne dans notre troisi me traitement nous favorisons un quilibre des structures cr niennes pouvant avoir une influence sur la s cr tion de NOR et SER tronc c r bral Bien qu il nous soit impossible d affirmer que le traitement de l endocr ne a directement influence la 101 r gulation de NOR et de SER une tude ost opathique sur le traitement cr nien et la diminution de fatigue s est av r e statistiquement significative Kalkman 2010 Sensibilit interpersonnelle Cette dimension se traduit par un inconfort un malaise ou de l auto d pr ciation face l autre lorsque vient le temps de communiquer Le
150. tilis es galement si la coca ne utilis e est trop pure elle peut mener une mort subite E M C D D A 2011 2 2 2 Rappel du syst me nerveux central SNC Avant de commencer expliquer les effets de la coca ne faisons un bref rappel de la neurophysiologie normale du cerveau partir d un signal donn un neurone metteur pr synaptique lib re un neurotransmetteur se propageant dans la fente synaptique pour provoquer une d polarisation ou une hyperpolarisation du r cepteur postsynaptique Tortora 2001 Les transporteurs localis s sur la membrane pr synaptique effectuent la recapture de ces neurotransmetteurs et recyclent ces derniers afin de terminer la communication stocker et m taboliser le prochain signal 2 2 3 Effets de la coca ne La cocaine a comme effet principal de se fixer sur le transporteur de dopamine DAT et de l inhiber emp chant la recapture de la dopamine DA et causant une accumulation inhabituelle de DA dans la synapse Fig 1 Purves 2004 Le r cepteur postsynaptique est suractiv par la pr sence exponentielle de DA expliquant l euphorie ressentie par les utilisateurs NIDA 2007 Fig 1 Blocage de la DA par la cocaine tir de http cours francocite ca coca ne lib rant la dopamine A blocage r cepteur neurone cible 19 Le circuit m solimbique fig 2 est le sentier de DA le plus important du cerveau Adinoff 2004 Compos de cellules dopaminergi
151. tion du niveau de stress de cette population cible 5 3 4 Dimensions du stress non concluantes et indice PST Nous tenterons d interpr ter les r sultats des autres dimensions du test SCL 90R qui se sont av r es tre statistiquement non significatives d pression id ation parano de obsessif compulsif psychotisme ainsi que l indice des sympt mes positifs PST Tout d abord les dimensions obsessif compulsif p 0 057 et d pression p 0 059 sont tr s proches du seuil de signification statistique Nous pouvons parler d une forte tendance vers l am lioration dans ces deux cas La d pression est tr s souvent mentionn e dans les sympt mes ressentis chez les cocainomanes en sevrage Avec les tudes d montrant l efficacit de l ost amp opathie dans le traitement g n ral de la d pression Wilz 2008 et comme dimension du stress Lepage 2010 Champagne 2011 nous croyons que notre plan de traitement est valide et pourrait tre reproduit dans une future recherche sur cette population cible La dimension obsessif compulsif a elle aussi d j t abord e en ost opathie avec des r sultats significatifs Bastian 2006 Lepage 2010 Champagne 2011 Nous pensons qu avec un plus grand chantillon cette dimension aurait pu tre significative galement 105 Concernant les autres dimensions id ation paranoide et psychotisme et l indice PST les r sultats sont relativement loign s du seuil de significati
152. tion ed Paris Maloine Bartolami S 1999 La neuropathologie anxieuse Universit Montpellier Il Montpellier Bartzokis G Beckson M Hance D B Lu P H Foster J A Mintz J Bridge P 1999 Magnetic resonance imaging evidence of silent cerebrovascular toxicity in cocaine dependence Research Support Non U S Gov t Research Support U S Gov t Non P H S Research Support U S Gov t P H S Biol Psychiatry 45 9 1203 1211 Bastard J C 2006 Quand le stress nous tue petit feu Retrieved 02 03 2012 from http www pharmacie principale ch themes sante stress quand le stress nous tue a petit feu B langer M C 2008 L influence du traitement ost opathique global int grant la cha ne centrale sur la qualit de vie Coll ge d Etudes Ost opathiques Montr al 122 Belej T Manji D Sioutis S Barros H M T amp Nobrega J 1996 Changes in serotonin and norepinephrine uptake sites after chronic cocaine pre vs post withdrawal effects Brain Research 736 1 2 287 296 Bertrand C amp Geist R 2002 The Ventricular system A Unit of Function College d tudes Ost opathiques Montr al Brady K T McRae A L Moran Santa Maria M M DeSantis S M Simpson A N Waldrop A E Kreek M J 2009 Response to Corticotropin Releasing Hormone Infusion in Cocaine Dependent Individuals Arch Gen Psychiatry 66 4 422 430 Breese G R Ch
153. tives sont obsessif compulsif p 0 057 d pression p 0 059 id ation paranoide p 0 153 et psychotisme 0 072 De plus l autre indice g n ral le total de sympt mes positifs PST est aussi non significatif p 0 077 4 6 Proc d s statistiques compar es Niveau de stress SCL 90R Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Afin de comparer les r sultats du groupe exp rimental avec ceux du groupe t moin th orique nous avons calcul la diff rence des moyennes avant apr s des huit 8 dimensions du questionnaire SCL 90R partir des donn es du groupe t moin th orique parues dans l tude de Schmitz annexe 13 Nous avons d appliquer un coefficient de corr lation afin d estimer l cart type de la diff rence des moyennes entre avant et apr s du groupe t moin th orique Ce coefficient de corr lation fut calcul partir des donn es du groupe exp rimental La conclusion pour cette analyse est que la valeur p entre les deux groupes est statistiquement non significative pour l ensemble des huit 8 dimensions du questionnaire SCL 90R concernant le niveau de stress 74 4 6 1 Niveau de stress Somatisation SCL 90R Groupe exp rimental vs Groupe t moin th orique Le tableau suivant d montre les r sultats compar s entre le groupe exp rimental Groupe Exp et le groupe t moin th orique Groupe T T concernant la dimension somatisation Tableau 6 Somatisation
154. tre les groupes CO et CA CO et Etude CA et Etude l aide du test t de Student pour chantillons ind pendants Ce que j appelle Etude ce sont les donn es de votre tude Pour chacune des 8 variables on va calculer les intervalles de confiance pour la diff rence de moyennes entre avant et apr s pour chacun des groupes et les repr senter graphiquement Pour les 4 composantes du WHOQOL Domain1 Domain2 Domain et Domain4 on va calculer l intervalle de confiance de la moyenne de la diff rence entre avant et apr s partir de vos donn es On pourra compl ter les comparaison si vous trouvez une tude J esp re que mon explication est claire Vous aurez vos r sultats au plus tard en d but de semaine YL XLII Annexe 9 Formulaire SCL 90R XLIV ISTRUCTIONS aici une liste de probl mes dont se plaignent partois les ans Lisez attentivement chaque ligne et noirclssez le arcle qui d crit le mieux QUEL POINT CE PROBLEME OUS A TROUBLE E AU COURS DES SEPT 7 ERNIERS JOURS Y COMPRIS AUJOURD HUI Ne XLV noircissez qu un seul cercle par probl me ei ne sautez aucun item Si vous changez d avis effacez soigneusement votre premi re r ponse Lisez l exemple ci dessous et si vous avez des questions posez les avant de commencer EXEMPLE CE PROBL ME VOUS A T IL TROUBLE E CE PROBL ME VOUS A T IL TROUBLE E K
155. ts pr sent s au chapitre pr c dent une r trospective de l tude un r sum des observations ost opathiques une auto critique ainsi que des suggestions pour les futures recherches 5 1 R trospective de la recherche La coca ne cr e une d pendance difficile surmonter et les m dicaments propos s n ont pas encore prouv leur efficacit Nous avons appliqu le traitement ost opathique afin d aider les cocainomanes en sevrage r ussir leur transition vers la sobri t Cette tude de type quasi exp rimentale avec groupe t moin th orique tente de d montrer l effet du traitement ost opathique sur le niveau de stress et la QDV de cette population cible Un groupe de neuf 9 participants remplissant les crit res d inclusion fut recrut et prodigu trois 3 traitements ost opathiques espac s aux deux 2 semaines Les sujets devaient r pondre deux 2 questionnaires psychom triques SCL 90R 8 WHOQOL Bref avant le premier traitement et une derni re fois apr s la fin des traitements Les hypoth ses que nous souhaitions valider sont que le traitement ost opathique r duit significativement le niveau de stress et am liore significativement la QDV Les r sultats concernant le niveau de stress furent compar s un groupe t moin th orique comparable provenant d une autre tude r alis e aux tats Unis Schmitz 1997 La premi re hypoth se relative la diminution du niveau de stress s av re tre
156. u K Dayas C V Funk D Knapp D J Koob G F Weiss F 2005 Stress Enhancement of Craving During Sobriety A Risk for Relapse Alcoholism Clinical and Experimental Research 29 2 185 195 Briand L A Vassoler F M Pierce R C Valentino R J amp Blendy J A 2010 Ventral Tegmental Afferents in Stress Induced Reinstatement The Role of cAMP Response Element Binding Protein The Journal of Neuroscience 30 48 16149 16159 Brown S A Vik P W Patterson T L Grant l amp Schuckit M A 1994 Stress Vulnerability and Adult Alcohol Relapse pp 8 San Diego San Diego Veterans Affairs Medical Center CESH 2010 Historique du stress Retrieved 03 12 12 2012 from http www stresshumain ca le stress quest ce que le stress historique du stress le syndrome general dadaptation html Champagne B 2011 L effet du traitement ost opathique global en regard de l axe cerveau intestin sur les gens atteints de Trouble d anxi t g n ralis e Coll ge d tudes Ost opathiques Montr al Conner K R Pinquart M amp Holbrook A P 2008 Meta analysis of depression and substance use and impairment among cocaine users Drug and Alcohol Dependence 98 1 2 13 23 Constable N 2002 This is cocaine London Sanctuary Publishing Limited D glon J J 2004 Le traitement de la coca nomanie l exp rience de la Fondation Ph nix Gen ve Fondation Ph nix Derogatis L R
157. u groupe exp rimental nous avons utilis les huit dimensions du test en plus de l indice GSI et PST Qualit de vie WHOQOL Bref Le questionnaire WHOQOL Bref se d cline en 4 domaines relatifs la qualit de vie sant physique psychologie relations sociales et environnement Puisque nous n avons pas trouv de groupe t moin th orique sur la QDV les donn es du questionnaire WHOQOL Bref du groupe exp rimental ont t analys es pr et post traitement 54 3 2 8 Variables ind pendantes Les variables ind pendantes sont le traitement ost opathique global selon la m thodologie enseign e au CEO Un seul th rapeute Pierre Sarrazin B Sc FRT a effectu les traitements qui ont eu lieu au m me endroit 3 2 9 Variables confondantes Les variables confondantes incluent l honn tet des sujets quant a leur sobri t la d tresse psychologique des sujets et les al as de la vie pouvant influencer les variables d pendantes comme le deuil la perte d emploi ou tout autre v nement stressant Afin de contr ler ces variables une anamn se tait faite au d but de chaque traitement Des questions sur la sant g n rale l volution des traitements et les soucis reli s au sevrage ont t syst matiquement pos es chaque rencontre Bien qu il soit impossible de savoir si les sujets sont r ellement rest s sobres pendant l tude le fait de poser la question les incitent dire la v rit Dans
158. ultats de traitement et moins de sympt mes psychiatriques Laudet 2009 Les risques de rechute pour la coca ne sont lev s et il n est pas rare de voir des individus replonger dans l enfer de la drogue quelques semaines apr s le d but du sevrage Ceci est probl matique puisqu ils r duisent n ant les acquis accumul s depuis l arr t de la consommation Ces individus vont fr quemment perdre un nouvel emploi une nouvelle relation amoureuse un nouveau logement ou plus grave encore leur libert en commettant des actes criminels lls sont ensuite plus prompts glisser vers la d pression et des fois m me jusqu aux id es suicidaires ou crises psychiatriques 22 D glon 2004 La QDV doit donc tre per ue comme une motivation positive aupr s des coca nomanes en sevrage En restant sobre et en am liorant la QDV le prix payer pour une rechute devient plus lev Laudet 2009 2 3 1 Les diff rents domaines de la qualit de vie La QDV est un concept subjectif circonscrit par les diff rents domaines de la vie quotidienne Bien qu il existe plusieurs d finitions de la QDV elles se rejoignent autour des m mes domaines Pour notre tude nous avons utilis la d finition de l Organisation Mondiale de la Sant OMS qui propose d objectiver la QDV selon les domaines suivants sant physique psychologie relations sociales et environnement 2 3 2 Sant physique Ce premier domaine de la QDV comprend
159. ure 8 corps mamilialre 9 diaphragme de La selle n rcique 10 1ypomyse 11 simis sph noidal 12 chias na optique En traitant la symphyse sph no basilaire nous avons d j un effet direct sur Taxe HHS par l interm diaire de l hypophyse L os sph no de permet un pompage naturel de la glande hypophyse avec un mouvement de flexion roulement vers l avant et d extension roulement vers l arri re Selon un principe fondamental en ost opathie la structure gouverne la fonction labor par A T Still le sph noide doit tre libre de ses mouvements afin que l hypophyse fonctionne de fa on optimale De plus la normalisation du sph no de favorise la circulation art rielle et veineuse du cr ne puisqu il re oit la partie ant rieure du polygone de Willis et est bord de chaque c t par les sinus caverneux Une meilleure circulation implique que l hormone ACTH s cr t e par l hypophyse peut quitter plus 98 facilement le cr ne et rejoindre les glandes surr nales afin d enclencher la boucle de r troaction n gative du stress Tortora 2001 Ceci nous rappelle un autre principe fondamental en ost opathie le r le de l art re est absolu La sant globale des individus selon A T Still passe par une vascularisation optimale Sachant que les coca nomanes pr sentent une rigidit art rielle accentu e ce point devient encore plus important Lecrubier 2012 Dans notre deuxi me traitement nous av
160. utement un 110 5 6 5 Tests d C nlr le n uun ee ee 111 5 6 6 Administration des questionnaires nenn 111 5 6 7 Faible taux de participativas at abet bat eden Wee needaoeed 111 5 6 8 Fluctuation de l valuation et du traitement 111 516 3 DENSAS TN A ee 112 5 6 10 Biais de contamina A ns el aed atk 112 5 7 R sum des forces et faiblesses de l tude 112 5 8 Suggestions pour les recherches futures 113 gt GONCIUSION rs Aue NS Desk Pe M ON tin tue 117 O ere eg gege tin nee in Ben te tn mar dr Van ee dt XX eler XI ANNEXE Bikes XV AM A Se de te Re sn ns sde XIX Annexe De RER A M e deed Ee e ne XXII ANNEXE EE XXIX EE ee E e EE EEN XXXIII Annexe Bere a a e O E XXXIX ANNEXE EE XLIII Annexe TO ee Er Ge Ee XLVII ANNEXe a E ri E E E E E LIII Annexe KEE LVII ANNEXE EE LXI xxi Liste des tableaux Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Tableau 11 Tableau 12 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 16 Tableau 17 Tableau 18 Tableau 19 Tableau 20 Tableau 21 Sympt mes physiques reli s au sevrage de Coca ne oococococcccnonoccconononcnonononcnnnononcnnnanonnnnnno 23 Sympt mes psychologiques reli s au sevrage de coca ne oooococcccnonoccconononcconononcnnnononnnnnno 27 R sum des dimensions du SCL 90R pour le groupe exp rimental 70 Indices GSI et PST du g
161. veux autonome SNA et la m dullo surr nale Fig 5 Gen ve 2012 Tortora 2001 Stade 2 R sistance Le signal d alarme persiste mais le corps s habitue et continue de r quisitionner l nergie n cessaire afin de mettre un terme au conflit La p riode de r sistance engendre une cascade hormonale partant de l hypothalamus vers l hypophyse pour continuer jusqu au cortex surr nal commun ment appel l axe hypothalamo hypophyso surr nalien HHS Fig 5 Par les surr nales on lib re l aldosterone augmentant la pression art rielle et le cortisol favorisant la n oglucogen se et le catabolisme des prot ines Le cortisol est aussi pr sent dans d autres syst mes dont celui cardiovasculaire immunitaire la m moire les motions et l axe sympatho surr nalien SS CESH 2010 L axe SS augmente l adr naline et lib re de la noradr naline pour activer le syst me nerveux sympathique La noradr naline provoque une hausse de l anxi t et de la vigilance et peut mener des comportements agressifs apeur s passifs baisses de libido et manque d app tit Gen ve 2012 37 Fig 5 Axe HHS et Axe SS tir de www medecine unige ch stress COMPORTEMENT N NE locus zoue V ICUI Ar AB NM i i CRENVP A WE formation Zeil r ticuiaire ACTH moelle y cortisol WA gy ACTION SUR ll x Na 5 gt L HOMEOSTASE A a Vv sympathique Stade 3 Epuisement Derni re tape o la r
162. vraient id alememt tre effectu es en partenariat avec un centre de d sintoxication Ceci procurerait un recrutement beaucoup plus facile un suivi dans un cadre contr l et un recours a des tests d urine afin d objectiver le sevrage des sujets Les premiers rapports entre les sujets et le chercheur tant quelque peu distants et m fiants nous proposons aux recherches futures de faire une premi re rencontre avec chacun des sujets avant de remplir les questionnaires psychom triques Ceci pourrait permettre de b tir une meilleure relation de confiance entre les deux La variable qualit de vie tant plus complexe et difficile a circonscrire peut tre serait elle mieux servie dans un m moire de type qualitatif que quantitatif Les formations post gradu es sp cialement celle des spasmes endocr niens sont un atout ne pas n gliger afin d aider cette population cible Il serait avis que les chercheurs poss dent ces outils avant de d buter l experimentation La population cible pourrait b n ficier d un plus grand nombre de traitements ost opathiques Un nombre de cinq traitements semblerait ad quat 114 Conclusion 116 117 6 Conclusion Cette tude pilote a permis de franchir un premier pas ost opathique dans le domaine de la toxicomanie plus particuli rement celui de la cocainomanie Bien que cette tude n ait pas t r alis e avec le devis de recherche initial c est dire un essai
163. xe de votre document Nous vous souhaitons une bonne continuit Penn ipata ru Martine Nadon Programme de la recherche CEO Annexe 3 Annonce de recrutement format affiche XVI XVII TUDE OST OPATHIQUE SUR LES COCAINOMANES EN SEVRAGE Dans le but d aider les cocainomanes en sevrage a reduire leur stress et ameliorer leur qualite de vie nous sommes pr sentement la recherche de sujets pour participer une tude osteopathique qui se d roulera Montr al Si vous avez arr t la consommation de coca ne depuis au moins semaines et ne prenez aucun m dicament reli au sevrage vous pourriez recevoir 3 traitements gratuits Appelez d s maintenant La recherche d butera en septembre Pierre Sarrazin 438 938 9133 tude valid e par le Coll ge d tudes Ost opathiques de Montr al XVIII Annexe 4 Annonce publi e dans les imprim s XX XXI Avez vous r cemment arr te la cocaine entre 4 semaines et 3 ans Sujets recherch s pour tude ost opathique gratuite visant r duire le stress li au sevrage Confidentiel 438 938 9133 etude sevrage gmail com XXII Annexe 5 Formulaire de consentement XXIV XXV Formulaire de consentement Cette recherche s effectue dans le cadre d un projet de m moire au Coll ge d tudes Ost opathiques de Montr al CEO Veuillez lire attentivement ce document et n h sitez pas demander des clarifications si n cessaire
164. xe 7 Formulaire anamn se XXXIV XXXV FORMULAIRE D ANAMNESE OST OPATHIQUE Date Nom DDN Adresse t l phone Histoire de cas Douleur site Type Irradiation Intensit 10 Constante Intermittente Occasionnelle Dir 7 Dir Dir nuit ATCD m dicaux XXXVI ATCD traumatiques ATCD chirurgicaux ATCD familiaux Sommeil r c oui non nb d heures nb r veils E 10 Habitudes de vie Revue des syst mes Musculo squelettique XXXVII Cardio vasculaire Respiratoire Digestif Urinaire Gyn cologique ORL XXXVII Nerveux Immunitaire lymphatique T gumentaire Endocrinien Annexe 8 Lettre du statisticien XL XLI From Yves Lepage lt lepage dms umontreal ca gt To Pierre Sarrazin lt pierresarrazin ymail com gt Sent Wednesday February 13 2013 3 58 33 PM Subject RE R sultats Bonjour Voici pr cis ment ce que je compte faire Dans vos donn es on a les valeurs R et T des composantes du SCL 90R Somatisation Obsessif Convulsif Sensibilit interpersonnelle D pression Anxi t Hostilit Anxi t phobique Id ation paranoide Psychotique Items additionnels sauf pour Items additionnels o on n a que le score R Pour ces 19 variables on va compare
165. ygdale et corne temporale du ventricule lat ral tir de www wikipedia or gyrus cingulaire sillon central corps calleux ou On corp gt nm caud corne temporale du ventricule lat formation hippocampique gyrus parahippocampique gyrus fusiforme 103 De plus Pamygdale poss de une forte concentration de CRH qui augmente avec la consommation de coca ne Goeders 2002 L hormone CRH s cr t e par l hypothalamus via Taxe HHS peut mener des sympt mes d anxi t et de d pression lorsqu elle est produite en grande quantit Notre traitement a peut tre r ussi quilibrer les niveaux de CRH en agissant sur l endocr ne et sur laxe HHS Finalement nous pouvons rajouter l effet relaxant du traitement ost opathique comme explication de la diminution de l anxi t En effet les commentaires cliniques recueillis parlent souvent de d tente et de bien tre suite au traitement Ceci peut contribuer diminuer l anxi t court terme Hostilit Cette dimension repr sente l aggressivit verbale physique et psychologique Caract ris e par l envie de faire mal autrui des crises de col re l envie de fracasser des objets et des disputes fr quentes Durant notre exp rimentation nous n avons pas t t moin de cette dimension chez nos sujets Toutefois il est r pertori dans la litt rature scientifique que les cocainomanes peuvent souffrir de cette dimension durant le s

Mémoire Cocaïne Pierre Sarrazin D.O.

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