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Pier Giorgio Nembrini

1. By di iih Ehi Enpi ra et de H alisatioi wag Dalled teni Puii perdu Le choix du type de latrines d pend de plusieurs facteurs e les caract ristiques du terrain la disponibilit en eau et la possibilit de l vacuer vers un collecteur central ou de l infiltrer dans le sol sans cr er de nuisances letype de latrines utilis es dans le pays et les habitudes en mati re d hygi ne le facteur culturel est tr s important dans le choix la surface disposition Dansles prisons d une capacit sup rieure 100 personnes on utilise g n ralement un type de latrines permettant d vacuer les mati res f cales avec de l eau ce qui n cessite un approvisionnement en eau suffisant Les syst mes utilisant de l eau permettent d vacuer les mati res f cales vers l ext rieur de la prison en vitant toute transmission d agents infectieux l int rieur de la pri son Il importe en pareil cas de veiller ne pas cr er une situation sanitaire pr caire pour la population environnante en l exposant des agents infectieux Lorsqu il n y a pas de possibilit de raccordement un collecteur central les eaux us es sont habituellement vacu es vers une fosse septique Elles sont ensuite infiltr es dans un puits perdu ou dans des tranch es d infiltration Les latrines fosse s che sont plut t utilis es dans les petites prisons situ es loin des centres urbains et disposant d un espace suffisant po
2. Coertercke di tbe H pHyi e HT de 20 Erei Sur ma Eur de ren hh en ler d bkdi Les d chets peuvent tre transport s par brouette comme indiqu dans la figure 78 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons d une brouette CICR Figure 78 rA Evacuation des d chets Fij RA h au moyen e Yiia r mo Gas E b L A a 3 5 Tableau r capitulatif vacuation des excr ta et des ordures Eau en faible quantit Eau en quantit suffisante elatrines fosses s che l ext rieur elatrines chasse et siphons l int rieur des cellules et des dortoirs des cellules et des dortoirs estructure l g re estructure permanente il faut de l espace pour d placer les latrines e vacuation l ext rieur vers lorsqu elles sont pleines n cessit d acc s fosse septique suivie d un puits filtrant un seau avec couvercle tinette ou d une tranch e de drainage dans les cellules ou alors raccord e un r seau urbain ou un syst me de lagunage possibilit d infiltration directe el point d eau et un seau pour se laver el point d eau et un seau pour rincer les mains la cuvette et pour se laver les mains enettoyage tous les jours enettoyage tous les jours ed sinfection une fois par semaine ed sinfection une fois par semaine 2 fois par jour en cas d pid mie 2 fois par jour en cas d pid mie Taux de couverture eNombre de latrines par personne recommandations OMS 1
3. Q 1000 x 50 x 10 m jour Li 40 x 10 50 800 mg l 1e CPC 1000 x 50 x 10 3 x 800 A 1mm 2 x20 6 Les dimensions de chaque tang seront donc d environ 40 m x 25 m ce qui veut dire que pour 1 m de profondeur il faudra creuser quelque 1 000 m pour construire un tel bassin Si les eaux us es passent d abord par une fosse septique la charge est r duite d environ 50 et par cons quent les dimen sions des tangs aussi elles passent 25 m x 20 m Ces dimensions sont donc importantes m me si l on a pris ici des valeurs relativement extr mes Une fosse septique suivie de deux tangs de lagunage de 500 m chacun devraient suffire Le temps de r tention est de l ordre de 10 jours Dans ce cas et si les temp ratures sont sup rieures 20 C la diminution de la DBO est g n ralement sup rieure 70 et on devrait obtenir une eau pouvant tre rejet e la sortie du deuxi me bassin La figure 72 montre trois tangs de stabilisation raccord s par des tuyaux quip s de t s d entr e et de sortie 3 4 vacuation des d chets 88 Les d chets attirent mouches cafards et rats qui peuvent transmettre des maladies l homme En cons quence les d chets doivent tre ramass s et vacu s quoti diennement Tri et traitement des d chets Les d chets seront tri s et trait s en fonction de leur nature et provenance On en distinguera trois types dans les lieux de d tention les d chets org
4. par exemple 10 heures ou 12 heures gt gt gt Figure 15 Lecture du compteur avec chiffres correspondants gt gt gt Tableau L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distribution l Si le temps disposition le permet 4 Effectuer la mesure plusieurs jours de suite pendant une semaine et au moins une fois par mois pour tablir si les quantit s changent en relation avec la demande plus lev e en t ou en saison s che 5 En cas de probl mes effectuer le relev tous les jours la m me heur 6 Calculer les quantit s journali res moyennes et le nombre de litres par personne et par jour en utilisant la valeur de l effectif de chaque jour ou celui de l effectif moyen de la semaine 7 Exprimer l volution sur un graphique Le tableau I donne un exemple du r sultat des relev s effectu s pendant une semaine Relev s d un compteur d eau au cours d une semaine et calcul des quantit s d eau disposition de la prison JOUR HEURE HEURES LECTURE QUANTIT M EFFECTIFS JOUR N DE MESURE ENTRE LECTURES AU COMPTEUR 10 11 96 18 00 15221 15 975 111196 10 00 16 15245 02 17 87 968 111196 18 00 8 15255 02 10 00 972 l 12 11 96 10 00 16 15277 22 22 20 975 12 11 96 18 00 8 15290 52 13 30 978 2 13 11 96 10 00 16 15309 72 19 20 984 13 11 96 18 00 8 15330 72 21 00 988 3 14 11 96 10 00 16 15346 72 16 00 985 14 11 96 18 00 8 15368 74 22 02 988 4 15 11 96 10 00 16 15379
5. respecter piema ai Four am lior Pour travailler l aise la surface des cuisines dans les prisons de faible capacit 100 200 d tenus doit tre au minimum de 20 m2 Elle augmente en fonction du nombre de d tenus Au del de 200 d tenus on utilise le crit re de 0 1 m2 d tenu On obtient ainsi la valeur de 100 m pour 1000 d tenus Ce chiffre indicatif est issu des exp riences faites qui d montrent que l on ne constate pas de probl mes majeurs dans le fonctionnement des cuisines lorsque ce crit re est res pect Il n est pas indispensable que la cuisine soit ferm e par quatre murs si les conditions l mentaires d hygi ne sont respect es lavage quotidien du sol rangement appropri et syst matique des denr es alimentaires Il est parfois m me conseill de laisser un pan de mur ouvert afin d assurer une ventilation correcte de la cuisine tout en facilitant la manutention 95 Figure 81 Plans de travail bacs de lavage et robinets 96 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Les surfaces ciment es facilitent l entretien de la cuisine et permettent de maintenir une meilleure hygi ne Lors du b tonnage on fait en sorte d obtenir un sol relativement lisse qui permet d viter l incrustation de mati res organiques qui ont pour effet d attirer les mouches Infrastructures indispensables La cuisine doit disposer d un syst me d approvisionnement et de stockage
6. Auteur Pier Giorgio Nembrini EAU ASSAINISSEMENT HYGI NE ET HABITAT Comit international de la Croix Rouge 19 avenue de la Paix 1202 Gen ve Suisse T 41 22 734 6001 F 41 22 733 2057 E mail icrc gva icrc org www cicr org CICR ao t 2004 Fe n r LE Ge a PSE Auteur Pier Giorgio Nembrini Chef de projet Riccardo Conti Dessins Fran ois Rueff Pier Giorgio Nembrini Contributions de Annette Corbaz Pascal Daudin Remerciements Frank Bouvet Pierre Corth sy Yves Etienne Pascal Jansen Patrick Kilchenmann Robert Mardini Alain Mourey Alain Oppliger Alfred Pettersi Philippe Rey Hern n Reyes Stefan Spang Carmen Villarroya Aloys Widmer Ren e Zellweger Monin ainsi que tous les ing nieurs et techniciens ayant travaill dans les prisons Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons CICR Table des mati res Avant propos Introduction Des prisons v tustes et inadapt es Des ressources financi res inadapt es aux besoins La n cessit d une vision d ensemble Sujets abord s dans le pr sent manuel l habitat espace et locaux 10 10 11 11 11 13 L architecture de la prison Plans et dimensions d une prison Logement et capacit d accueil Capacit d accueil et calcul du taux d occupation Mesures de surface pour d terminer le taux d occupation Pond ration du taux d occupation Surface totale disponible pour le logement Surf
7. Par m Parpaings 65 Ciment 0 089 m Sable 0 35 m Main d uvre Ma on 1 4 hommes jour Man uvre 3 2 hommes jour Notes 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Toute ressemblance avec un tablissement p nitentiaire existant serait purement fortuite Ensemble de r gles minima pour le traitement des d tenus adopt par le premier Congr s des Nations Unies pour la pr vention du crime et le traitement des d linquants tenu Gen ve en 1955 et approuv par le Conseil conomique et social dans ses r solutions 663 C XXIV du 31 juillet 1957 et 2076 LXII du 13 mai 1977 Par exemple Europe s Standard Minimum Rules for the Treatment of Prisoners et US Department of Justice Federal Standards for Prisons and Jails 1980 Minimum standards for prison establishments a NACRO National Association for the Care and Resettlement of Offenders report Silvia Casal 1984 En Europe de l Ouest la surface au sol consid r e comme n cessaire pour chaque prisonnier varie entre 4 et 10 m2 pour certains tats de l Europe de l Est elle se situe entre 2 et 4 m2 Walsmley R HEUNI Papers N 10 Institut europ en pour la pr vention du crime et la lutte contre la d linquance affili aux Nations Unies HEUNI 1997 Dans les pays occidentaux pour les prisons h b
8. car il faut cr er des bains de vapeur haute temp rature une heure 70 3 Traiter toutes les personnes avec un insecticide en poudre 0 5 1 en mati re active faible toxicit mamelle et homologu II faut utiliser entre 30 et 50 grammes de poudre par d tenu et effectuer deux traitements deux semaines d intervalle 4 Traiter les habits que l on distribue et ceux des nouveaux arriv s 5 Informer les d tenus des dangers qu ils courent lorsqu ils crasent les poux et sur les mesures qui permettent de combattre la transmission 6 Traiter l ensemble des d tenus avec des antibiotiques chloramph nicol doxy cycline etc en cas d pid mie Le poudrage peut tre effectu avec des flacons poudreurs individuels g n ralement 50 100 g ou avec des pulv risateurs poudre dans ce cas on utilisera de l insecticide en vrac Les op rateurs des pulv risateurs poudre sont les plus expos s aux insecticides et doivent donc tre quip s de moyen de protection adapt s gants lunettes de protection et masques faciaux en papier masques pour la peinture Ils doivent se laver soigneu sement une fois l op ration men e terme La figure 93 donne une id e de ces outils et la figure 94 montre les endroits que l on doit poudrer pour liminer les poux de corps 113 Figure 94 Endroits poudrer Figure 95 Une punaise et son cycle de reproduction Figure 96 Cycle de reproduction d une puce
9. cessaire en pareil cas de surcreuser le puits II s agit d une op ration d licate qui demande des comp tences et un mat riel sp cialis Figure 27 Surcreusement d un puits Encadr n 3 L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distribution l Afin de garantir un approvisionnement fiable tout au long de l ann e les puits devraient tre creus s environ 2 m tres en dessous du niveau d eau le plus bas de la nappe phr atique en saison s che Comme le montre la figure 27 le surcreusement se fait en ajoutant des buses poreuses ou perfor es Pendant le creusement l eau est vacu e au moyen de seaux ou d une pompe si n cessaire On ajoute du gravier entre les buses et les parois et on d pose au fond du puits une couche de gravillon d environ 5 10 cm pour emp cher la mise en suspension des particules s diment es dans l eau Fe i Fsnsti ever l trgade Fury es E E Es api Hi pHk pe e Bises a b g i i TA met p zH 5 Fo Cible euriqu a Te B j mn D E i Ea E i aa Cib e de snge ien a i o Ahh ptdi b ton de la pong a Fa saij Fe RUE IO _ delst res Aih biii i mn T 5 His ein de Fed Foig mhine aib e __ x RES Eo u dl trique bei post t COR ES airen Di Protection d un puits 1 Creuser autour du puits sur une profondeur d environ 0 30 m tre et de mani re que le rayon autour du centre du puits soit d environ
10. dation des stocks de nourriture sont la temp rature l humidit et diff rents animaux nui sibles Insectes et rongeurs Les entrep ts doivent tre con us et g r s de fa on limiter les risques de d gra dation Les principales r gles respecter dans la construction des entrep ts sont donc les suivantes e Les parois et les fondations doivent tre con ues pour emp cher l entr e des rongeurs viter la construction de murs en torchis qui sont facilement perc s par les rats Le sol doit tre b tonn afin de ne pas laisser l humidit remonter Les murs et les ouvertures ne doivent pas laisser passer l eau Les portes m talliques sont pr f rables aux portes en bois Poser des grillages sur toutes les ouvertures La temp rature doit tre maintenue un niveau aussi bas que possible au moyen de mat riaux isolants et par un syst me de ventilation adapt il est utile de pr voir deux portes ou fen tres oppos es situ es si possible dans le sens du vent dominant e la r ception des vivres chaque sac doit tre contr l Ceux qui sont infest s par des insectes doivent tre mis de c t et utilis s en priorit si l infestation n est pas trop importante De plus l entrep t sera inspect r guli rement pour d tecter la pr sence ventuelle de rongeurs ou d insectes Une d sinsectisation et une d ratisation p riodique sont n cessaires voir chapitre v Le stockage des vivres sera o
11. des a EE ihata Lien sn ii EE H dier hippe 6 y EE emsbatihite i gak anhe doppe di p rieur 0 14m 0 12 dr iiie par tre n es 8 Lis ri dl Eh k E E Bec EX db propret dikisar 0R a Estimation en mat riel et en travail Annexe 3 Estimation en mat riel et en travail Les valeurs ont t arrondies pour faciliter les calculs Excavations Par m tre cube Par homme Sol ordinaire 0 50 homme jour 2 0 m Sol gravier 0 75 homme jour 1 5 m Roche alt r e 1 00 homme jour 1 0 m Roche dure 2 50 hommes jour 0 4 m Travail du bois Par m de bois fini Menuisier 20 hommes jour Man uvre 20 hommes jour Production de cailloux et d agr gats Par m de rocs cass s Par homme Man uvre 15 hommes jour 0 066 m B ton Par m de m lange M lange 1 2 4 M lange 1 1 3 Ciment 0 25 m3 0 33 m Sable 0 50 m3 0 50 m Gravier 1 00 m 1 00 m Main d uvre Ma on 1 homme jour 1 homme jour Man uvre 4 hommes jour 4 hommes jour Enduit Par m couvert 1 cm d paisseur M lange 1 4 M lange 1 3 M lange 1 2 Ciment 0 0025 m 0 0030 m 0 0050 m Sable 0 010 m 0 010 m 0 010 m Main d uvre Ma on 0 14 homme jour Man uvre 0 22 homme jour Ma onnerie en briques mortier 1 4 Par m Briques 15 Ciment 0 063 m Sable 0 25 m Main d uvre Ma on 1 4 hommes jour Man uvre 2 8 hommes jour Ma onnerie en parpaings mortier 1 4
12. duire les sources qui attirent les mouches dans les cuisines comme les restes de nourriture retenus par les sols trop rugueux voir cuisines e emp cher le contact entre les mouches et tout agent pathog ne e prot ger avec des couvercles la nourriture et les ustensiles pour manger installer des trappes mouches dans les alentours de la cuisine Utilisation des insecticides On utilise les insecticides seulement en cas d pid mie car il faut absolument dimi nuer le nombre de vecteurs potentiels susceptibles de contribuer la transmission de l agent pathog ne tout en mettant en uvre les mesures d action environnementales II s agit surtout de pulv riser le produit sur les g tes larvaires poubelles lieux de r colte des ordures latrines cuisines etc l aide de produits effets r siduel L aspersion des surfaces o les mouches se reposent est peu efficace car il s agit en g n ral de surfaces ext rieures o l insecticide se d grade et perd rapidement de son efficacit La figure 98 montre un op rateur en train de pulv riser un tas d ordures dans le but de pr venir la prolif ration des mouches La mite de la gale Sarcoptes scabiei cause une forte irritation de la peau que l on appelle commun ment gale Il s agit d arachn ens de tr s petite taille presque invisibles l il nu entre 0 2 et 0 4 mm La femelle pond des ufs sous la peau et creuse des tunnels tout pr s de la surface la vitess
13. guli rement les ordures et de les vacuer correctement que de recourir aux insecticides pour combattre les mouches ou aux raticides pour liminer les rongeurs Les curages fr quents des syst mes d vacuations des eaux de surface emp cheront l accumulation d eau stagnante favorable au d veloppement des moustiques Une bonne protection des r servoirs d eau emp chera une trop grande prolif ration des moustiques p ri domestiques comme les Aedes aegypti responsables de la transmission de la fi vre jaune et de la dengue Les nettoyages r guliers des lieux de pr paration de la nourriture permettent de minimiser le probl mes des cafards et des mouches Les principaux vecteurs en milieu carc ral et les mesures prendre Les poux se trouvent dans les cheveux et dans les habits des d tenus Les poux des cheveux sont les esp ces les plus courantes Le cycle de reproduction du pou est illustr la figure 92 arameur r elles 2 40 micr ns Les poux de corps se trouvent dans les habits dans les sous v tements dans les coutures dans l entrejambe des pantalons sous les aisselles et dans les coutures du col Ils sont plus fr quents dans les zones climat froid ainsi que dans les pays montagneux On les trouve surtout dans les lieux surpeupl s et o l on vit dans des conditions d hygi ne pr caire comme par exemple en milieu carc ral Les poux de corps transmettent le typhus et la fi vre r currente Ces deux maladies
14. k ros ne est repr sent dans la figure 34 Ce type de douche simple facile manipuler et sans danger peut tre install facile ment Avec un litre de k ros ne ou de paraffine cette installation produit quelque 8 litres d eau chaude 40 C par minute pendant environ deux heures Les eaux us es seront vacu es de la m me mani re que pourtoute autre installation 46 L eau approvisionnement et mesures d hygi ne D sinfection de l eau l Figure 34 Peacu tion de gai Douche chauff e ma Fu par combustion D Pea de k ros ne Ba 7 de a t i ER Robinet et raccord l dohia a E S ppot tibe d chatte Camtasit s 1 r Alii etai i aai T a Fa LE a a a J Troie h ioiii be i 4 Dans les climats froids l eau des douches peut tre chauff e au moyen de chauffe eau gaz ou lectriques Mesures d hygi ne l intention des d tenus Chaque d tenu doit disposer au minimum d un savon de 100 150 grammes par mois Son utilisation r guli re permet d viter de nombreuses maladies en particulier dermatologiques ainsi que celles caract re diarrh ique transmises par voie f co orale Le co t du savon sera largement compens par les conomies qui seront faites en maintenant les d tenus en bonne sant Les d tenus doivent tre amen s se laver les mains syst matiquement e apr s avoir t aux toilettes e avant de manger chaque fois
15. la promenade et l exercice physique L acc s ces lieux de vie en d tention et leur utilisation sont soumis une r glemen tation plus ou moins s v re pour les personnes d tenues et pour les ventuels inter venants ext rieurs Le p rim tre form par les limites de l ensemble de ces structures sous surveillance et l int rieur desquelles les mouvements des personnes sont contr l s est d sign dans la suite de ce manuel par le terme p rim tre de s curit interne D autres structures font g n ralement partie int grante des prisons savoir e l infirmerie les parloirs ou autres lieux de rencontre pour les d tenus et leur famille les bureaux de l administration de la prison les locaux des surveillants les magasins et autres entrep ts e les ateliers de travail la salle de cours e labiblioth que le terrain sportif Pour des raisons de s curit en particulier celle du personnel p nitentiaire ces struc tures sont le plus souvent situ es l ext rieur du p rim tre de s curit interne dont elles sont s par es au minimum par une porte en fer ou une grille Les lieux de culte et les ateliers o travaillent les personnes d tenues se trouvent soit l int rieur soit l ext rieur du p rim tre de s curit interne Pour pr venir les vasions et assurer la s curit de la prison il peut y avoir un ou plu sieurs murs d enceinte ou d autres formes de cl
16. nes en tenant compte de la consommation de chlore par les parois des r cipients et par les sub stances consommatrices de chlore pouvant se trouver dans l eau II s agit toutefois d une simplification car les eaux traiter ne sont pas toutes iden tiques I sera donc n cessaire de proc der quelques essais pr liminaires pour d termi ner la quantit de chlore ajouter pour atteindre les valeurs ci dessus Le moyen le plus simple pour v rifier l efficacit de la chloration est de mesurer la concentration en chlore r siduel libre au moyen d un comparateur Ces essais sont relativement simples mais il vaut mieux recourir un technicien du service des eaux qui effectuera les mesures n cessaires et qui pr parera un tableau simple des dilutions D sinfection de l eau de boisson Pr paration d une solution contenant 0 5 mg l partir de solutions concentr es de 0 2 0 05 gt Pour obtenir 1000 litres partir d une solution 0 2 on obtient une solution contenant 1 litre ajout 1 000 litres 1 m 2 mg l 0 5 litre ajout 1000 litres 1 mg l 0 25 litre ajout 1000 litres 0 5 mg l partir d une solution 0 05 on obtient une solution contenant 1 litre ajout 1 000 litres 1 m 0 5 mg l 2 litres ajout s 1 000 litres 1 mg l gt Pour obtenir 100 litres Pour la pr paration de quantit s moins importantes on dilue d abord la solution concentr e de 10 fois en ajoutant 1 litr
17. par des cellules destin es ac cueillir une ou plusieurs personnes et par des dortoirs Les personnes d tenues y sont enferm es pendant la nuit et pendant une partie plus ou moins longue de la journ e L Ensemble de r gles minima des Nations Unies pour le traitement des d tenus stipule sous le titre Locaux de d tention r gle 10 Les locaux de d tention et en par ticulier ceux qui sont destin s au logement des d tenus pendant la nuit doivent r pondre aux exigences de l hygi ne compte tenu du climat notamment en ce qui concerne le cubage d air la surface minimum l clairage le chauffage et la ventilation Con ues pour s appliquer des situations tr s diverses les r gles minima sont d lib r ment formul es comme des principes g n raux qui doivent tre traduits en normes plus d taill es dans les l gislations ou r glementations p nitentiaires nationales ou r gionales titre d exemple on peut citer le travail de la NACRO National Association for the Care and Resettlement of Offenders organisation britannique qui a tabli des normes assez pr cises relatives aux dimensions des locaux de d tention l hygi ne l approvi sionnement en eau et l vacuation des eaux us es Ces normes ont t r dig es partir des consid rations suivantes la possibilit d effectuer des mesures objectives et quantifiables l existence de r gles recommandations ou articles statutaires f
18. trachome Pour toutes ces raisons il est important d emp cher leur prolif ration Dans les lieux de d tention comme ailleurs ce sont les d p ts d ordures les restes de nourriture ou les latrines qui constituent leurs habitats habituels La figure 97 montre le cycle de d veloppement d une mouche 115 Figure 98 Pulv risation d un lieu de prolif ration des mouches 116 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Les femelles d posent les ufs entre 120 et 130 dans des endroits humides il faut entre 6 et 42 jours pour que l uf devienne un insecte adulte La vitesse de d velop pement d pend de la temp rature environ 10 jours dans les pays tropicaux Les larves respirent de l oxyg ne et ne peuvent donc survivre que s il y a de l air On les trouve dans les latrines fosse s che lorsqu elles ne sont pas bien prot g es par des cou vercles dans les d p ts d ordures enfouies quelques centim tres de la surface Les adultes sont surtout actifs pendant la journ e et se reposent la nuit La densit de mouches atteint son maximum des temp ratures moyennes comprises entre 20 et 25 Mesures de lutte Il faut d abord mettre en uvre des mesures portant sur le milieu savoir r duire ou liminer les sites de reproduction r colter les ordures am liorer les sites de compostage sous 30 cm de terre prot ger les latrines couvercles am liorer le drainage etc e r
19. x 100 Effectif des d tenus d fini par la capacit d accueil Lorsque le ratio obtenu est sup rieur 100 100 d tenus pour 100 places on parle de surpopulation ou de suroccupation l inverse lorsque le chiffre est inf rieur 100 il y a sousoccupation Mesures de surface pour d terminer le taux d occupation G n ralement les administrations p nitentiaires disposent de plans de masse de leurs prisons Lorsque tel n est pas le cas ce plan doit tre tabli car il permet de visualiser ra pidement l emplacement et la taille des diff rentes structures et surfaces Figure 4 Calcul du taux d occupation Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr La figure 4 montre de mani re sch matique comment calculer les surfaces disposition des personnes d tenues l int rieur du p rim tre de s curit interne et l encadr n 1 indique comment d terminer le taux d occupation Elfe 211 Cap il 258 Fii Ti Encadr n 1 18 ETA Hard awi P rt jiii Lag nent TEE m ETTUE A pm n Calcul du taux d occupation Donn es de la prison fictive de la figure 4 Effectif des personnes d tenues 211 Capacit d accueil officielle 150 211 Taux d occupation x100 140 150 Taux de surpopulation 40 Surface totale de logement superficie du sol 400 m Surface moyenne de logement par personne d tenue 1 9 m personne Surface accessible
20. 114 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Les punaises ne transmettent pas de maladie mais elles constituent n anmoins une nuisance importante dansleslieux de d tention car elles se nourrissent de sang et leurs piq res peuvent causer des inflammations En cas d infestation importante on d tecte l odeur caract ristique de leurs s cr tions et on observe aussi sur les murs des dortoirs les marques des insectes cras s par les prisonniers Les punaises se reproduisent selon un cycle comportant plusieurs formes l tat de nymphes voir la figure 95 Elles se cachent dans les fentes des murs dans les fentes du bois et aussi dans la literie Elles se d placent rapidement prennent leur repas pendant la nuit sur l homme et regagnent leur abri Elles peuvent piquer plusieurs fois sans que la victime ne s en aper oive Elles peuvent atteindre la taille de 4 7 mm et doubler de volume lorsqu elles sont gorg es de sang Les puces se nourrissent du sang des mammif res mais aussi de celui des oiseaux Les puces nichent dans les lits dans les sols et dans les habits Les stades larvaires se d roulent au niveau du sol La figure 96 montre les tapes du cycle de reproduction i ag w P La piq re des puces de l homme Pulex irritans est irritante mais sans cons quence pour la sant Les puces des rats en revanche transmettent la peste bubonique et le typhus murin La peste est transmise
21. 87 88 88 90 92 93 4 1 Introduction a 2 Conception et am nagement dela cuisine Emplacement Surface sous toit Infrastructures indispensables Drainage et vacuation des eaux us es 94 94 94 94 96 97 Table des mati res clairage ventilation et vacuation des fum es Nombre de fourneaux et capacit des marmites Ustensiles Entrep ts de vivres Les diff rents types d nergie Le bois et son conditionnement Les autres sources d nergie Les techniques d conomie d nergie les fourneaux am lior s Hygi ne g n rale des cuisines Les mesures d hygi ne indispensables Nettoyage et d sinfection de la cuisine et des ustensiles Tableau r capitulatif Les vecteurs de maladie et la lutte antivectorielle 98 98 99 100 101 101 103 104 107 107 108 108 109 Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre D finition d un vecteur Connaitre le cycle du vecteur et son habitat Principes communs aux programmes de lutte contre les vecteurs Les principaux vecteurs en milieu carc ral et les mesures prendre Combattre les principaux vecteurs au moyen d insecticides Types d insecticide utilisables dans les prisons Formulations Effet r manent R sistance aux insecticides Insecticides utilis s en milieu carc ral M ise en uvre d un programme de lutte antivectorielle Pulv risation des murs de la literie et des surfaces Calcul de la quantit d insecticide n ces
22. 94 11 20 982 15 11 96 18 00 8 15398 94 19 00 980 5 Total pour les 5 jours 171 79 Effectif moyen 980 d tenus Quantit d eau disponible par jour 171 79 5 34 358 m Quantit d eau disponible par d tenu 34 358 980 35 05 litres personne jour G ghiqi Mnich AREMA d s giiia a aA di s Ea prod Hio Warhre dem jatt ree do com pleur LI J TA IRIE 15 Date partir des donn es obtenues pendant les 5 jours de mesures voir la figure 15 on constate que e g n ralement le d bit d eau est sensiblement plus lev le soir que le matin e il entre en moyenne 34 358 m3 ou 34358 litres d eau par jour dans la prison 31 Figures 16 R servoir de stockage d centralis 32 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr e l entr e de la prison il y a en moyenne 35 litres d eau par jour et par d tenu La quantit d eau effectivement disposition des d tenus pourra tre d termin e apr s l valuation des pertes d eau qui se produisent l int rieur de la prison Lorsqu il n y a pas de compteur l valuation de l approvisionnement en eau est plus complexe La solution la plus simple consiste donc en installer un sur la ligne d ali mentation principale Dans les prisons o il y a un r servoir de stockage d eau on peut soit e calculer son volume relever le temps n cessaire son remplissage e rapporter les deux mesures pour estimer le nombre de li
23. Les bois tropicaux ont un pouvoir calorifique qui varie de 17 500 21 300 kJ kg K Dans la pratique la connaissance du pouvoir calorifique n est pas d un grand secours Par contre pour planifier les d penses dimensionner les stocks ou encore comparer la performance de certains four neaux entre eux il est souhaitable de pouvoir mesurer la consommation de bois des fourneaux Cette consommation est rapport e la quantit de nourriture pr par e Pour ce faire on peut proc der comme suit 1 Mesurer les quantit s de nourriture cuites durant la semaine en kg 2 Mesurer la consommation en bois durant cette m me semaine en kg ou en m il faut alors que les b ches soient bien rang es align es pour avoir une mesure fiable du volume utilis 3 Calculer le rapport consommation de bois en kg ou m de bois br l kg de nourriture pr par e gt gt gt Cuisine conception nergie et hygi ne Les diff rents types d nergie l gt gt gt Pour dimensionner les aires de stockage il suffit de conna tre les quantit s totales de nourriture pr par es pendant la p riode de stockage souhait e Exemple Un camion de 4 m est rempli deux fois par semaine de bois pour pr parer le repas dans une prison de 1000 personnes Chaque jour 450 kg de farine de c r ales et 150 kg de haricots sont pr par s La consommation de bois est donc de 4 4 m2 7 450 150 kg soit quelque 0 002 m de bois utilis par kilogramm
24. assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Cabinets eau Les cabinets eau sont une variante des latrines d crites plus haut Ils sont install s directement au dessus d une fosse septique qui doit tre tanche et raccord e un puits filtrant qui vacuera l effluent La fosse septique doit tre tanche pour que le joint hydraulique constitu d un tuyau qui plonge de quelque 100 250 mm sous le niveau du liquide fonctionne normalement et permette d viter les mauvaises odeurs Ces types de cabinets sont surtout adapt s aux situations o l approvisionnement en eau est limit La figure 43 illustre ce type d installation CARTE ne H o Diii ea baw Latrines fosse s che Les latrines fosse s che sont le moyen le plus simple pour vacuer les d chets humains Elles sont g n ralement utilis es dans les camps de r fugi s dans les prisons de petite taille et lorsqu il faut proc der des travaux de r fection ou de vidange des latrines existantes Les latrines fosse s che sont un trou creus dans le sol recouvert de planches ou d une dalle en b ton Selon la nature du sol il est parfois n cessaire de consolider les parois de la fosse pour emp cher tout effondrement Dans la dalle ou la couverture en planches un trou est am nag pour la d f cation il peut tre quip d un si ge Le trou est g n ralement muni d un couvercle qui sert limiter l entr e des insectes m
25. base de chlore avantages et inconv nients A Avantages Peuvent tre obtenus sous plusieurs formes en poudre en granul s en pastilles et sous forme liquide Peuvent tre obtenus facilement et leur prix est relativement bas Leur dissolution est ais e et on peut pr parer facilement des solutions concentr es Le chlore est efficace contre une grande vari t d agents pathog nes a Inconv nients Les produits base de chlore sont des oxydants puissants et doivent tre manipul s avec pr caution ne pas respirer les vapeurs Ne sont pas efficaces lorsqu on est en pr sence de particules de mati re solide turbidit lev e de l eau Peuvent donner l eau un go t d sagr able lorsqu ils sont l g rement surdos s ce qui pourrait dissuader les d tenus de boire une telle eau dans ce cas il est n cessaire d expliquer aux d tenus qu ils ne courent aucun danger Le chlore n est efficace contre certaines formes d agents pathog nes kystes d amibes ufs de para sites intestinaux virus qu des concentrations relativement lev es et pendant un temps de contact plus long Doivent tre stock s au frais et leur transport est soumis des restrictions surtout par avion L encadr n 5 donne la liste des produits de d sinfection les plus courants Ils sont g n ralement disponibles sous diff rentes formes en poudre en granul s en pastilles et sous forme liquide Ce sont des produits da
26. be D Ca Cr ne ELi de rar Ai re 13 Puki perde 2 Figure 57 Inspection d une fosse 74 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Les difficult s r soudre sont plus nombreuses dans les prisons situ es en zone urbaine o g n ralement l espace manque En pareil cas les fosses se trouvent souvent l int rieur du p rim tre de s curit dans les cours ce qui rend leur entretien diffi cile Si elles se bouchent et d bordent elles cr ent un risque sanitaire lev pour les d tenus Inspection r guli re Les fosses septiques doivent tre inspect es au moins tous les trois mois Cette fr quence d inspection est particuli rement importante si l effectif de d tenus d passe la capacit d accueil de la prison surpopulation Dans ce cas la capacit de la fosse septique devient insuffisante le temps de r tention n est plus respect et le liquide sortant contient beaucoup trop de mati res solides en suspension Cette situation entra ne in luctablement le ralentissement de l infiltration des puits perdus dont les parois se bou chent plus rapidement et le d bordement des fosses Le but de l inspection est de d terminer si le niveau des boues a atteint le tiers de la hauteur de la fosse vidange requise et de v rifier que les t s d entr e et de sortie ne sont pas obstru s par une accumulation excessive de boues La figure 57 montre les diff rentes tapes de l inspection l
27. de la hi rarchie Suivi individualis des personnes priv es de libert particuli rement vuln rables e En cas de besoins graves et urgents apport d une aide mat rielle et technique en faveur des d tenus avec la participation des autorit s concern es Dans les lieux de confinement forc que sont les prisons et autres lieux de d ten tion l acc s aux biens essentiels et la salubrit de l environnement sont de la plus haute importance pour le maintien en bonne sant des personnes d tenues Dans les pays en d veloppement et tout particuli rement en situation de crise les conditions sanitaires des lieux de d tention sont souvent probl matiques parfois catastrophiques Afin de rem dier ces situations les ing nieurs du Comit international de la Croix Rouge ont t amen s intervenir dans des contextes nombreux et vari s IIs ont ainsi acquis depuis une vingtaine d ann es des comp tences sp cifiques en mati re d ing nierie du milieu dans les lieux de d tention Le pr sent manuel est un r sum de cette exp rience pratique Il n est pas destin apporter des r ponses tous les probl mes relatifs aux conditions mat rielles de d tention car ceux ci doivent aussi tre abord s sous l angle de l organisation des administrations p nitentiaires et de la gestion des prisons ou autres lieux de d tention questions qui d passent son propos Le CICR souhaite que ce manuel puisse contribuer l am
28. diff rentes utilisations et sont conditionn s des concentrations en mati re active variables par exemple 50 25 10 etc Leur toxicit est proportionnelle la quantit de ma ti re active contenue dans la formulation Lors de l utilisation ces insecticides sont ult rieurement dilu s pour tre dispers s de fa on atteindre leur dose d application qui est g n ralement exprim e en g m ou en mg m On n applique que quelques grammes voire quelques milligrammes de mati re active par m Leur toxicit finale pour les d tenus est donc faible En revanche le personnel charg de les appliquer est en contact constant avec ces produits et doit donc tre prot g sp cifiquement Il est aussi important d identifier avec exactitude le type de produit le type de formulation ainsi que sa concentration de fa on viter les erreurs de pr paration Les bidons ou les sachets doivent donc tre correctement tiquet s et il faut faire en sorte que ces ti quettes ne se d collent pas On trouvera la figure 102 diff rents types de condition nement comportant tous des tiquettes permettant d identifier clairement le produit Formulations L efficacit des insecticides est fonction de la dose c est dire de la quantit de ma ti re active pulv ris e par unit de surface Pour obtenir une r partition uniforme il est donc n cessaire de pouvoir les disperser sur une surface avec des m thodes d appli ca
29. es par les vecteurs et moyens de lutte 4 gt Notions de base d entomologie 5 gt Ectoparasites et insectes cycle de vie et biologie 2 1 gt Prolif ration des vecteurs de maladie dans les prisons 2 gt M thodes de lutte environnementales 3 gt M thodes de lutte chimiques 4 gt Informations n cessaires pour planifier une op ration 3 1 gt Introduction aux pulv risations effet r manent 2 gt Insecticides mesures de s curit 3 gt Planification d une op ration personnel et mat riel n cessaire 4 gt Introduction au mat riel 126 M THODE Cours Discussion Cours Cours Cours Cours Discussion Cours Discussion Cours Atelier Cours Cours Atelier Atelier da Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Mise en uvre d un programme de lutte antivectorielle l gt gt gt 4 1 gt M thodologie et techniques de pulv risation Atelier 2 gt Entretien du mat riel probl mes Atelier 3 gt M thodes de lutte contre les poux sans insecticides et Cours Atelier avec insecticides 4 gt Organisation d une op ration de d sinfestation Atelier 5 gt Cas pratique visite d une prison 5 1 ducation sanitaire techniques objectifs Cours Discussion 2 gt Surveillance et valuation du programme Cours Discussion 3 gt Discussion g n rale sur la mise en uvre du programme Discussion dans les diff rentes prisons 4 gt Post test r sultats des tests discussion commentaires finaux Disc
30. et de maintenir la qualit des produits achet s jusqu leur consom mation Les cuisines des prisons doivent permettre de pr parer quotidiennement et dans de bonnes conditions des repas pour l ensemble des personnes d tenues Dans nombre de pays les cuisines sont l image des prisons v tustes d labr es et inadapt es aux effec tifs des d tenus Une grande attention doit tre port e aux conditions de pr paration des repas tant en termes d quipement et d hygi ne qu en termes de conditions de travail pour les per sonnes assign es cette t che Dans ce chapitre nous d crirons ce qui peut tre r alis afin d am liorer les cuisines la pr paration et la distribution des repas les conditions d hygi ne la conservation des denr es alimentaires et afin de r duire la consommation d nergie des cuisines a 2 Conception et am nagement dela cuisine 94 Emplacement L emplacement de la cuisine dans la prison est important Les eaux us es et la fum e des fourneaux doivent tre vacu es de mani re appropri e sans incommoder les prisonniers Le choix de l emplacement devrait donc tenir compte de la direction des vents dominants et de l emplacement des cellules dortoirs cours et autres lieux de vie des d tenus Le b timent qui abrite la cuisine doit tre proche des entrep ts de vivres et des stocks de combustible pour limiter la manutention Pour des raisons videntes d hygi ne insectes attir s par la n
31. fait facilement pour autant que l coulement puisse se faire par gravit On veillera donc pr voir des tuyaux d vacuation de dimensions appropri es e leur assurer une pente suffisante pour permettre l coulement des effluents e construire des regards de visite qui permettront d inspecter la canalisation et de la d boucher en cas de besoin Ces travaux sont g n ralement entrepris par les services des travaux publics ou par des entreprises priv es Souvent l effluent des fosses septiques est rejet dans des puits perdus ou dans des tranch es de drainage de fa on l infiltrer dans le sol Selon le degr de perm abilit du sol de plus ou moins grands volumes d effluents pourront tre absorb s II faut donc r duire au minimum les quantit s d eau qui aboutissent dans les fosses En cas de faible capacit d absorption du sol on vitera de d verser dans les fosses les eaux m nag res et celles provenant des douches ou du lavage car elles sont beaucoup moins dangereuses que celles provenant des toilettes Capacit d infiltration des sols La capacit d infiltration du sol d pend de sa nature de sa porosit de la pr sence d une nappe phr atique plus ou moins lev e et de l efficacit de la digestion dans la fosse En effet la vitesse de colmatage des pores des parois absorbantes d pend de la quantit de mati re en suspension de l effluent Les pores des parois ont tendance se boucher et ralentir
32. l on rapporte le nombre de personnes d te nues la surface des locaux de d tention et de la cour il en d coulera des probl mes s rieux pour la vie quotidienne des d tenus acc s l eau aux installations sanitaires possibilit s d exercice physique etc ainsi que des probl mes techniques vacuation des eaux us es ventilation etc qui auront des effets n gatifs sur les conditions de d tention Dans les faits on constate souvent de grandes disparit s dans l attribution de l espace disponible entre d tenus d un m me tablissement En cons quence il convient de calculer la surface effectivement attribu e par personne d tenue en rapportant les surfaces de chaque dortoir et cellule leur nombre d occupants respectifs Dans les cas o les cellules ou dortoirs sont munis de lits superpos s il faut distinguer e la surface au sol e la surface disponible pour le repos surface de couchage e la surface disponible pour la circulation des d tenus Les valeurs ainsi obtenues sont ensuite compar es aux normes de logement pr coni s es par l administration ou par les organisations internationales qui se pr occupent des conditions de d tention Les normes pr conis es ne sont malheureusement pas toujours imm diatement appli cables dans tous les contextes Dans de tels cas on veillera pour le moins respecter les principes suivants Les personnes d tenues doivent pouvoir e s allonger pour dormir
33. le calcul des dimensions de la fosse II s agit essentiellement de d terminer la longueur la largeur et la profondeur de la fosse faut donner la pr f rence aux fosses deux compartiments e Pour une fosse de largeur la longueur du premier compartiment sera de 2 l celle du deuxi me compartiment gale l La profondeur du liquide P depuis le fond de la fosse et le tuyau de sortie doit tre au minimum de 1 2 m La distance entre le niveau du liquide et le niveau bas entr e du t de sortie est gale la profondeur utile P divis e par 2 5 72 Figure 56 Plan g n ral de la prison et du syst me d vacuation Assainissement et hygi ne Fosses septiques l e G n ralement on perce une ou deux ouvertures de 20 x 40 cm aux deux tiers de la distance entre le fond de la fosse et le tuyau de sortie e Le tuyau horizontal de sortie doit tre situ entre 5 et 10 cm plus bas que le tuyau d entr e pour permettre l coulement du liquide vers le puits perdu e Le diam tre des tuyaux d entr e et de sortie doit tre au minimum de 100 mm e Des couvercles plac s au dessus de l entr e et de la sortie doivent permettre l ins pection et la vidange faut installer un vent de ventilation au dessus de la fosse en prenant soin d en grillager l entr e La figure 55 indique les proportions respecter Conseils pratiques Les principes respecter sont les suivants lors de la premi r
34. le plus souvent d j pr caires en raison de restrictions budg taires drastiques de pouvoir tablir des budgets pr visionnels d taill s dans les domaines concern s pour savoir par exemple combien d interventions en moyenne sont n cessaires pour juguler des pid mies et donc quel niveau de pr paration doit tre pr vu au niveau national de maintenir un suivi des probl mes de chaque prison d une ann e l autre en utilisant les m mes crit res d valuation La grille d valuation et d analyse La grille d analyse utilis e est relativement simple Elle permet des non sp cialistes d obtenir rapidement une valeur de l tat de la prison en posant des questions simples 132 Grille d analyse des probl mes d ing nierie du milieu et de leur relation avec la sant Questionnaire prison l qui ne demandent pas de connaissances sp cifiques dans un domaine pr cis La grille est divis e en cinq parties qui rassemblent des questions relatives aux diff rents champs d intervention d j d crits soit sant et hygi ne approvisionnement en eau assainissement espace et locaux cuisine et pr paration des repas Remplissage de la grille Pour chaque question on a le choix entre quatre r ponses et il y a une seule r ponse possible OUI NON NE SAIT PAS NP NON PERTINENTE 1 0 0 0 Une r ponse oui non ne sait pas ou non pertinente NP quand la question ne s applique pas dans le cas pr cis de
35. lioration des condi tions de d tention des personnes priv es de libert et au respect des normes internationales en la mati re Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Introduction 10 Les mesures de privation de libert ne doivent en aucun cas quelles que soient les circonstances tre aggrav es par un traitement ou des conditions mat rielles de d tention qui portent atteinte la dignit de la personne et ses droits La mise en uvre concr te de ce principe fondamental exige des structures mat rielles adapt es des ressources financi res et un personnel form dans le respect d une stricte d ontologie professionnelle Or dansles faits les administrations p nitentiaires sont g n ralement les parents pauvres au sein de l appareil administratif des tats Cette consta tation est encore plus flagrante dans les pays en d veloppement qui doivent faire face non seulement un manque chronique de ressources financi res mais encore un d ficit de ressources humaines les comp tences professionnelles n cessaires au bon fonctionnement de l administration p nitentiaire faisant souvent d faut Ces contraintes alli es une d consid ration g n ralis e l gard des d linquants et des criminels ou suppos s tels rendent la t che des administrations p nitentiaires de ces pays particuli rement ardue et ingrate II va sans dire que dans de tels environnements les condit
36. lorsque la demande d eau diminue et qu il y a suffisamment de pression Si le syst me d alimentation est complexe il est recommand de faire appel un sp cialiste valuation de l approvisionnement en eau G n ralement la prison est raccord e un r seau de distribution Les quantit s d eau qu elle utilise sont mesur es au moyen d un compteur d eau La consommation d eau est factur e l administration p nitentiaire sur la base des relev s du compteur d eau Dans certains pays l eau n est pas factur e en fonction de la consommation effective mais sur la base d un forfait fixe quel que soit le nombre de m tres cubes d livr s L approvisionnement en eau doit couvrir les besoins suivants la boisson la pr paration des repas le maintien de l hygi ne corporelle e le fonctionnement des syst mes d vacuation des eaux us es et des d chets e la propret des locaux etc 29 Figure 14 Regards compteur et lecture Encadr n 2 30 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Pour valuer la couverture effective des besoins et identifier d ventuels probl mes on distinguera la quantit d eau qui entre dans la prison la quantit d eau disponible pour les d tenus la quantit d eau qui est effectivement utilis e par les d tenus Quantit d eau qui entre dans la prison L estimation de la quantit d eau effectivement re ue par la priso
37. munies de poign es oppos es permettant deux personnes de les soulever Elles doivent tre dot es d un couvercle Les casseroles ou autres r cipients servant la distribution des repas doivent tre facilement transportables et galement munis de couvercles Ustensiles Pour des raisons d hygi ne et de respect des personnes d tenues chaque d tenu doit imp rativement disposer pour s alimenter d ustensiles semblables ceux qui sont en usage en dehors de la prison Les ustensiles utilis s pour la pr paration des repas varient selon les pays Quelles que soient les habitudes on choisira plut t des ustensiles m talliques ou embouts m talliques plus faciles laver et d sinfecter que ceux en bois Ils devront tre soigneusement 99 Figure 84 Outils n cessaires pour la cuisine et pour les repas 100 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr rang s apr s chaque utilisation de pr f rence dans un endroit ferm l abri des cafards et autres insectes La figure 84 montre quelques exemples d ustensiles a i ER F k i a Er 7 E arr i i y Zi Entrep ts de vivres Dans toute prison il est n cessaire de pr voir un local permettant de stocker les aliments destin s la pr paration de la nourriture Les vivres doivent tre stock s dans un local propre sec et bien a r Les aliments peuvent se d grader lors du stockage Les principaux facteurs de d gra
38. peut placer des cuvettes quip es ou non de siphon au dessus du canal d vacuation Alnet oi Eull ttes de couverture pielii ei Emal d acte La figure 48 montre une unit dont la superstructure a t con ue de mani re garantir un minimum d intimit sans utiliser de portes MC Canal E iE h On peut aussi rincer les tuyaux d vacuation en couplant l vacuation de l eau des douches avec celle des toilettes voir la figure 49 65 Figure 49 Unit de latrines coupl es des douches 66 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons EcICR Pallat ei h cn Bu das dauba WE n ds dauches Dimension et pente des tuyaux d vacuation Le diam tre des tuyaux doit permettre qu il y ait toujours de l air au dessus du liquide qui est vacu Le diam tre est choisi en fonction du nombre d usagers mais ne doit jamais tre inf rieur 150 mm Le degr de la pente doit assurer l coulement des eaux us es une vitesse qui permette l auto nettoyage La vitesse ainsi obtenue maintient les solides en suspension pendant que l effluent se d place dans le tuyau Elle est en g n ral de 0 75 m par seconde Pratiquement on fixe la pente des tuyaux de mani re ce qu elle soit comprise entre 1 25 et 2 5 soit 1 m de d nivellation sur 40 80 m horizontaux Les tuyaux sont enterr s une profondeur d environ 0 5 m Une protection suppl mentaire est requise en cas d
39. peuvent devenir pid miques et causer de nombreuses victimes Le pou transmet les agents pathog nes travers ses d jections Pour la fi vre r currente les agents pathog nes ne sont lib r s que lorsqu on crase le pou C est en se grattant souvent l endroit de la morsure que l on introduit ses agents pathog nes rickettsie et borr liose dans le corps Figure 93 Outils de poudrage Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre l Les muqueuses nasales et de la bouche sont aussi des voies d entr e lorsque les insectes sont cras s entre les dents Les poux des cheveux sont transmis par un contact direct entre personnes ou par utilisation d un m me peigne Les poux des cheveux ne transmettent pas de maladie Mesures de lutte II n est pas n cessaire de tondre les d tenus moins que l on se trouve en pr sence d une infestation comportant des poux de t te I y a un danger effectuer une telle op ration car il faut changer de lame de rasoir pour viter toute transmission du virus du sida Les mesures de contr le sont d abord 1 Am liorer l hygi ne g n rale et diminuer la promiscuit 2 Laver les habits les tissus de corps et les couvertures On utilise si possible la chaleur s che repassage 55 60 C car le pou r siste moins bien la chaleur s che qu celle humide Cette derni re consomme de grandes quantit s d nergie
40. quiper les op rateurs et les former Informer les responsables de chaque dortoir ou section et les d tenus du d roulement des op rations D OO A W Faire sortir les d tenus des dortoirs et des cellules selon l ordre pr vu Vider les dortoirs des affaires personnelles et des ustensiles utilis s pour les repas et pour le stockage de l eau v riser les couvertures et les matelas et les laisser s cher au soleil N Effectuer la pulv risation des locaux pu oo Attendre que les parois et les surfaces pulv ris es aient s ch et r int grer les d tenus dans les locaux Calcul de la quantit d insecticide n cessaire La quantit d insecticide est calcul e de la mani re suivante 100 x surface x dosage Quantit d insecticide n cessaire en kg 1000 x concentration surface surface totale pulv riser en m2 dosage dose de mati re active d insecticide en grammes appliquer par m concentration concentration de l insecticide en pourcentage Cette formule tient compte du fait qu il faut en g n ral 40 ml de solution pour couvrir convenablement 1 m de surface Parfois lorsque les surfaces sont tr s poreuses et tr s absorbantes il est n cessaire de doubler ce volume La quantit d insecticide sera alors plus importante30 L encadr n 23 donne un exemple de calcul pour la prison d j d crite dans les diff rents chapitres en utilisant deux insecticides diff rents de concentration i
41. ris es en litres En g n ral une quipe par prison est amplement suffisante Dans les meilleures conditions un op ra teur peut couvrir une surface de 500 m en une demi journ e Dans les prisons de plus grande capacit et selon la disposition des b timents il y a lieu de doubler les quipes pour que le travail puisse tre termin en une semaine au maximum Mat riel de pr paration des solutions et de pulv risation gt 1 pulv risateur pression pr alable complet par quipe Mat riel de protection gt Surv tements 2 par personne dd 127 Figure 104 Pulv risateur Hudson X pert D gt gt 128 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I cicR gt Chapeaux bords larges 1 par personne gt Bottes en caoutchouc 1 paire personne gt Lunettes de protection 1 paire personne gt Gants en caoutchouc 1 paire personne gt Masques faciaux de peintre 10 par personne gt Savons 1 par personne gt Jerrycan de 20 litres 1 par quipe gt Entonnoir en plastique 1 par prison gt Seaux en plastique 2 par prison gt R servoir de stockage 200 1 par prison Deux surv tements par op rateur sont n cessaires car chaque op rateur doit pouvoir se changer tous les jours Chaque soir le surv tement sale sera lav afin d tre pr t l emploi le lendemain Mat riel de pulv risation Dans les prisons on utilise le plus souvent les pulv risateurs pression pr a
42. tre stock e selon les m mes principes Moins stable que le HTH et contient moins de chlore Di chloro isocyanurate de sodium chlore rapide C est une poudre blanche souvent conditionn e en pastilles II s agit d un compos lib rant du chlore Contient entre 65 et 70 de chlore disponible Se dissout rapidement plus stable que le HTH peut tre utilis en cas d urgence pendant une p riode de trois mois aux concentrations utilis es habituellement pour la d sinfection de l eau La pr sence du groupe cyanure ne pose pas de probl me car ce groupe se trouve sous forme li e tr s stable et n est pas toxique Tri chloro isocyanurate de sodium chlore lent ou chlore piscine Appartient la m me classe de produits mais se dissout lentement Il est utilis pour chlorer les pis cines et peut tre utilis pour chlorer en continu les r servoirs Dans ce cas on place une pastille dans un flotteur qui rel che du chlore lentement et maintient ainsi la concentration de chlore requise pour la d sinfection l tat liquide Hypochlorite de sodium eau de javel Il est disponible diff rentes concentrations Les solutions peuvent atteindre des valeurs proches de 15 en chlore disponible elles sont moins stables que les formes solides d crites plus haut Les eaux de javel hypochlorite de sodium en solution usage domestique contiennent entre 3 et 5 de chlore disponible Lorsqu elles sont utilis es en tant qu agent de blanchi
43. tre suffisamment grandes pour que le d tenu puisse lire et travailler la lumi re naturelle l agencement de ces fen tres doit permettre l entr e d air frais et ceci qu il y ait ou non une ventilation artificielle b La lumi re artificielle doit tre suffisante pour permettre au d tenu delire ou de travailler sans alt rer sa vue On ajoutera que les lieux d aisance doivent tre clair s toute heure pour que les d tenus puissent les utiliser et les maintenir dans un bon tat d hygi ne et pr venir ainsi la contamination et la propagation de germes Dans l exemple de la figure 8 une surface vitr e ou une ouverture de 0 4 m x 1 m assure un minimum d clairage On peut dans certains cas appliquer le crit re parfois utilis pour les habitations selon lequel la surface des fen tres doit tre gale un dixi me de la surface au sol Appliqu dans l exemple pr c dent les ouvertures seraient ainsi de 2 m au total En cas d clairage artificiel la puissance des lampes doit tre de 5 watts par personne ou de 2 5 watts par m2 Tableau r capitulatif Capacit d accueil et conditions de logement Capacit D finie par les autorit s crit res Surface totale disponible Surface l int rieur du p rim tre de s curit 20 30 m personne Surface minimum pour le logement Surface attribu e au logement 3 4 5 4 m personne Surface de logement dans les situations de crises graves Surface dans le
44. tre suffisamment lourd pour viter tout d placement involontaire et limiter les risques d accident clairage ventilation et vacuation des fum es Les ouvertures de la cuisine doivent permettre d assurer la fois une ventilation correcte du b timent et un clairage suffisant pour ne pas avoir recours la lumi re lectrique pendant la journ e La lumi re du jour permet de bonnes conditions de travail et a pour effet de limiter l apparition des cafards Les fum es d gag es par la combustion du bois sont toxiques L exposition prolong e du personnel de cuisine aux fum es peut engendrer des maladies pulmonaires et oculaires En cons quence chaque fourneau doit tre muni d une chemin e assurant une bonne vacuation des fum es La figure 83 montre une cuisine dans laquelle tous les fourneaux sont raccord s des chemin es d vacuation Peili datat a dti pi i Four POGBI deux marmite Plaque d prsrti k 1o Four POS d ilet Los Y i l n p Canal Y yia T gille Yeatil lidh Marmite d EC kte Espace enhi Fi cre des forit dt Le Links igdi dut en E le ini ea Hatka de Ii Etre Palin de Hrug ure iE 4 p Nombre de fourneaux et capacit des marmites Le nombre de fourneaux n cessaire d pend du nombre de repas quotidiens pr parer et de l organisation de la distribution des repas La capacit des marmites d pend de la composition des rations alimentaires Le tableau II donne des indications su
45. ture autour du ou des b timents qui constituent la prison Le domaine de la prison peut s tendre au del des murs d enceinte Cette surface atte nante cl tur e ou non est d sign e dans la suite de ce manuel par le terme p rim tre de s curit externe Ces diff rentes notions sont illustr es dans la figure 1 Figure 1 P rim tres externe et interne d une prison Figure 2 Plan d une prison L habitat espace et locaux Plans et dimensions d une prison l Lime depanels P rimetre de Scene L me Har feiim a F simbtre de H cBril ihi arie impi a adti nn La d coolr ls at a SLE lo perte te 1 2 Plans et dimensions d une prison La figure 2 montre le plan fictif d une prison de petite taille On peut y reconna tre les structures et les espaces mentionn s ci dessus II s agit d une prison d architecture simple dont les plans serviront illustrer les diff rents sujets trait s ER sega tigentire Bou res Diir Cr Mi tiegre B c sic Benin steel lo iBi ire wi 15 Figure 3 Prison en perspective Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr La figure 3 repr sente le m me tablissement p nitentiaire fictif Ce type de repr sen tation sera utilis dans la plupart desillustrations Mur eighte P rim oe d tre V P TERRE s 1 3 Logement et capacit d accueil 16 Le logement des personnes d tenues est constitu
46. 2 m tres Le tablier peut aussi tre carr ND Remplir le fond de pierres pr parer le ferraillage et couler un tablier de b ton proportions ciment sable gravier 1 2 3 entour d une rigole et limit e d un muret d environ 0 1 m tre de hauteur Le mat riel n cessaire est le suivant gt 4 sacs de ciment de 50 kg gt 4brouettes de sable gt 8 brouettes de gravier gt 20 m tres de fer b ton de 8 mm de diam tre pos en carr s de 100 mm de large briques pour la construction du muret 1 brouette 2 pelles 1 pioche planches marteau clous 1 seau NU D DD 42 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Couvrir le tablier avec des sacs de ciment et le maintenir humide pendant 5 jours jusqu ce que le ciment ait atteint sa solidit maximum 3 La pente du tablier socle doit tre de 1 et mener vers la rigole d vacuation et ensuite vers celle de drainage Les eaux doivent aboutir un puits perdu un jardin irrigu et ne doivent pas stagner autour du puits 4 Pr parer le couvercle du puits en y fixant les boulons de fixation de la pompe et en y am nageant le vide pour la trappe d acc s Parfois le corps de la pompe est fix sur ce couvercle mais on pr f re g n ralement construire un acc s s par pour permettre d inspecter le puits sans devoir d monter la pompe I ne faut pas que l eau puisse s infiltrer sous le couvercle et atteindre le puits Entretien 1 Lo
47. 25 acceptable 1 50 eOrdures 1demi f t pour 50 personnes 92 Cuisine conception nergie et hygi ne Cuisines conception nergie et hygi ne Introduction Conception et am nagement de la cuisine Emplacement Surface sous toit Infrastructures indispensables Drainage et vacuation des eaux us es clairage ventilation et vacuation des fum es Nombre de fourneaux et capacit des marmites Ustensiles Entrep ts de vivres Les diff rents types d nergie Le bois et son conditionnement Les autres sources d nergie Les techniques d conomie d nergie les fourneaux am lior s Hygi ne g n rale des cuisines Les mesures d hygi ne indispensables Nettoyage et d sinfection de la cuisine et des ustensiles Tableau r capitulatif 94 94 94 94 96 97 98 98 99 100 101 101 103 104 107 107 108 108 93 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr 4 1 Introduction Tout d tenu doit recevoir de l administration aux heures usuelles une alimentation de bonne qualit bien pr par e et servie ayant une valeur nutritive suffisant au maintien de sa sant et des ses forces 2 L organisation de l approvisionnement alimentaire des personnes d tenues est une des t ches prioritaires pour toute administration p nitentiaire La nourriture doit tre de qualit suffisante achet e en quantit ad quate une fr quence qui permet d viter les ruptures de stocks
48. 9 litres gt Si possible verser des cendres dans la fosse gt Surveiller le niveau dans la fosse Latrines chasse d eau gt V rifier qu il y a toujours de l eau et faire remplir les r servoirs r guli rement gt L eau utilis e pour le lavage des mains doit tre recueillie dans un seau et sera utilis e pour rincer la cuvette Contr ler les gaspillages La cuvette et les alentours doivent tre nettoy s une fois par jour La dalle et les alentours doivent tre d sinfect s une fois par semaine au moyen d eau de javel dilu e raison de 1 10 1 litre ajout 9 litres gt D boucher rapidement les latrines bloqu es gt V rifier si l vacuation se fait correctement en contr lant les regards de visite gt Surveiller le niveau dans la fosse septique une fois par semaine gt Inspecter le puisard et ses alentours tous les mois quipement de l quipe de nettoyage Personnel gt 1 paire de bottes en caoutchouc gt 1 paire de gants en caoutchouc gt tablier plastifi utiliser uniquement lors des travaux de d bouchage Mat riel gt 1raclette pour le nettoyage des surfaces mouill es gt lbalai gt 1 brosse gt 2 seaux en plastique solution chlor e Eau de javel pr par e partir de HTH 70 de chlore actif Urinoirs Dans certaines situations il peut tre n cessaire de construire des urinoirs dans les cours de promenade Les urinoirs doivent tr
49. Ein 5 Espi elit La prison P1 obtient des scores faibles dans le domaine de la sant et dans celui de l eau et de l assainissement il est fort probable que les probl mes de sant soient dus un manque d eau La prison P5 obtient des scores faibles dans presque tous les secteurs ce qui s explique sans doute par une surpopulation importante qui son tour engendre un manque d eau et cr e aussi quelques probl mes dans le domaine de l vacuation des d chets On constate ainsi qu il est possible de formuler quelques conclusions pr liminaires et surtout de planifier une valuation plus d taill e dans les domaines sp cifiques qui posent probl me Les prisons P1 et P5 devraient faire l objet d une intervention prioritaire Il est important de rappeler qu il existe des grilles plus complexes dans lesquelles les diff rents param tres sont mesur s pr cis ment et o l on fait intervenir des facteurs de pond ration plus ou moins pertinents Nous avons retenu une grille d analyse simple pour les besoins de ce manuel afin qu elle puisse tre utilis e par tous 139 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I CICR Annexe 2 Exemple d un bordereau de prix pour la construction d un r servoir de stockage de 50 m 1 Installation du chantier et travaux pr liminaires Quantit Unit Prix Montant unitaire 1 1 Installation et repli du chantier la fin 1 des travaux y compris transport
50. Les mat riaux souill s ainsi retenus seront vacu s de mani re appropri e La figure 53 montre une installation de ce type Grikte de Aanhin Pattes de redt e L Disci 1er de f madtion 69 3 3 Figure 54 tapes de la construction d une fosse Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Fosses septiques 70 La fonction d une fosse septique est de liqu fier les mati res solides facilitant de ce fait leur s dimentation et leur d gradation bact rienne Elle pr pare les eaux us es pro venant des toilettes des douches des dispensaires etc au traitement par le sol ou leur vacuation dans le r seau collecteur Les eaux pluviales ne doivent pas tre vacu es vers la fosse septique Les processus qui se d roulent dans une fosse septique sont les suivants e s dimentation e formation d cume e digestion et solidification des boues stabilisation des liquides En pratique on utilise des t s raccords de tuyaux en forme de t d entr e et de sortie Il est important qu ils soient install s le plus haut possible afin d obtenir un volume utile optimal La figure 54 illustre les diff rentes tapes de la construction d une fosse Ve hambre a Se Figure 55 Dimensions d une fosse septique de 40 m Assainissement et hygi ne Fosses septiques l Regiri dev Sc pe Piaci 10 Etes 7 Calcul du volume d une fosse septique C est le temps
51. T de corps iE En denime MAIRE Lorsqu on ajoute des excr ta il est indispensable d ajouter des v g taux au compost pour am liorer le rapport C N carbone azote et pour que les micro organismes res ponsables du processus de d gradation puissent fonctionner efficacement II faut aussi retourner souvent les tas pour diminuer leur taux d humidit la fin du processus on obtient du compost utilisable comme engrais car il contient de l azote du phosphore et du potassium 3 kg de compost sec contiennent environ 10 de N P K et quelques oligo l ments n cessaires au m tabolisme des plantes 89 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons ECICR Figure 74 ioti cer brique Piquet s en boki D tail du socle delete pour cr er l a ration et des pieux d a ration Les d chets non organiques sont des produits tels que les emballages en papier ou en plastique Leur quantit sera plus ou moins lev e en fonction du nombre de d te nus qui peuvent se procurer des produits g n rant des d chets non organiques une cantine ou par leur famille Ces d chets seront br l s dans des lieux affect s cette op ration ou dans un incin rateur Les restes de d chets qui n ont pas br l doivent tre enterr s Quant aux d chets provenant des dispensaires ou infirmeries il est recommand de les br ler dans un incin rateur La figure 75 montre un incin rateur construit partir d un f t de 200 l
52. abitat dans les prisons cicr R partition de la consommation d eau dans la prison L eau qui entre dans la prison ne sert pas uniquement aux besoins imm diats des d tenus Elle doit couvrir d autres besoins tels que l approvisionnement des cuisines de l infirmerie ou dispensaire des douches et autres installations sanitaires e l vacuation des eaux us es dans certains cas l approvisionnement des logements de fonction du personnel p nitentiaire e l arrosage des jardins potagers etc Il est important d estimer quelle est la quantit respective d eau utilis e pour les diff rents besoins mentionn s plus haut Les estimations doivent tenir compte des pertes d eau dues aux d faillances du r seau tuyauterie et robinets qui fuient qui peuvent tre importantes On pourra ainsi v rifier si les besoins sectoriels sont couverts et si les priorit s sont respect es Le cas ch ant la r partition de l approvisionnement d eau sera modifi e en fonction des besoins prioritaires Si les pertes d eau dues au r seau sont importantes on interviendra sur les installa tions pour les r duire titre d exemple un mince filet d eau coulant d un robinet qui ferme mal repr sente quelque 10 litres par heure soit 240 litres par jour S il y a une dizaine de robinets qui fuient ce sont les quantit s minimales n cessaires 240 personnes qui sont perdues La figure 19 montre un exemple de r partition de l eau
53. acc s aux installations sanitaires le nombre d heures que les d tenus passent enferm s dans les cellules ou dans les dortoirs le nombre d heures pass es l air libre la possibilit d effectuer de l exercice physique et de travailler etc Surface totale disponible pour le logement Les donn es de la prison d crite dans la figure pr c dente permettent de constater que seule une partie de la surface du p rim tre de s curit est utilis e pour le logement des d tenus Dans cet exemple 400 m de surface au sol sont utilis s pour le logement e 255 m sont occup s par les autres structures e 1000 m environ sont occup s par la cour La figure 5 montre la distribution des diff rentes structures dans la prison Fed logene E Bapentiine hidis entrep l dobd W Rp ida eu r tan Surface au sol disponible par d tenu ou taux r el d occupation Pour l valuation de la plupart des situations on ne retiendra que le rapport entre le nombre de personnes d tenues et la surface de logement superficie au sol qu ils ont effectivement disposition lorsqu ils sont enferm s c est dire le taux r el d occupation L appr ciation de cette mesure sera pond r e comme indiqu plus haut 19 Figure 6 Surface au sol disponible par d tenu dans chaque dortoir de la prison m2 personne 20 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Si cette valeur reste lev e lorsque
54. ace au sol disponible par d tenu ou taux r el d occupation Literie Lits superpos s Ventilation et clairage Ventilation clairage Tableau r capitulatif L eau approvisionnement et mesures d hygi ne 14 15 16 17 17 18 19 19 21 22 23 23 25 25 27 Introduction Approvisionnement et distribution Syst mes de stockage et de distribution valuation de l approvisionnement en eau 28 28 28 29 2 3 2 4 3 1 3 2 Table des mati res Hygi ne des d tenus D sinfection de l eau Tableau r capitulatif Quantit d eau qui entre dans la prison 30 R partition de la consommation d eau dans la prison 34 Quantit d eau minimale disposition des d tenus recommandations 34 valuation des quantit s d eau disponible pour les d tenus 35 Un aspect technique les robinets 35 Stockage d eau dans les cellules et dortoirs 36 Am liorer l acc s des d tenus l eau mesures g n rales 37 Collecte des eaux de pluie 37 Approvisionnement en eau partir d un puits 39 Surcreusement d un puits 40 Distribution d urgence 42 Installations d urgence 42 44 Quantit d eau et quipements n cessaires 44 Les sources d nergie pour le chauffage de l eau 45 Mesures d hygi ne l intention des d tenus 47 47 Produits de d sinfection 48 Co t approximatif de la d sinfection et avantages du HTH 49 Inspection et d sinfection des r servoirs 51 D sinfection des pu
55. aisant r f rence l h bergement dans les prisons ou dans les tablissements publics L encore il s agit de normes minimales qui peuvent tre d pass es Pour la construction de nouveaux tablissements la surface minimale au sol recom mand e est de 5 4 m par d tenu qu il soit seul occuper la cellule ou qu il la partage avec une autre personne l habitat espace et locaux Logement et capacit d accueil l La distance minimale entre les murs doit tre de 2 15 m et la hauteur du plafond de 2 45 m au moins Il est enfin pr cis que tout d tenu devrait tre autoris passer au moins 10 heures sur 24 en dehors de sa cellule ou de son dortoir sans compter ni le temps n cessaire pour acc der aux installations sanitaires lorsque celles ci ne sont pas dans la cellule ni l heure consacr e l exercice physique L int r t de cette m thode est qu elle consid re conjointement l espace dont dispose le d tenu dans sa cellule et le temps qu il y passe Si les d tenus peuvent sortir dans la cour pendant plusieurs heures ou avoir des activit s dans d autres locaux ils supporte ront plus facilement le temps de confinement dans l espace restreint de la cellule Lorsque plusieurs personnes occupent la m me cellule ou dortoir d autres l ments doivent encore tre pris en compte comme l augmentation des facteurs suivants e les besoins de ventilation e les besoins d clairage intensit les besoins d hyg
56. ajoute g n ralement 10 la valeur obtenue pour tenir compte des marges d erreurs et des ventuels surdosages par les op rateurs Bibliographie CAIRNCROSS S FEACHEM R Environmental Health Engineering in the Tropics J Wiley amp Sons second edition 1996 Code of practice septic tanks Environmental protection authority State of Victoria Australie 1996 Davis J LAMBERT R Engineering in Emergencies a practical guide for relief workers IT 1995 DROUART E VouiLLAMoZz M Alimentation en eau des populations menac es Action contre la faim Hermann 1999 FRANCEYS R PICKFORD J REED R Guide de l assainissement individuel OMS 1995 JorDAN T D Handbook of Gravity Flow Water Systems IT 1984 LANOIX J N Roy M L Manuel du technicien sanitaire OMS 1976 MSF Technicien sanitaire en situation pr caire 1994 2 dition Paris OMS Directives de qualit pour l eau de boisson 1998 Gen ve PERRIN P Guerre et sant publique CICR 1995 RHODAIN F PEREZ C Pr cis d entomologie m dicale et v t rinaire Maloine 1985 STEWART B Improved Wood Waste and Charcoal Burning Stoves a practitioner s manual IT 1987 THomPpsoN M C Disease Prevention Through Vector Control Oxfam 1995 UNHCR Manuel d utilisation des d sinfectants dans les situations de r fugi s UNHCR 1994 Gen ve UNHCR Water Manual for Refugee Situations UNHCR 1992 Gen ve UNHCR OMS Lutte anti v
57. anch e de drainage Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons CICR der eire permettant l p ch s de l e li ect Amel lii Dam anb an tMmen mie 7 Fa d du egiri en peile F ach l ion E E Esacus lon late On recouvre ensuite les drains avec du gravier et une feuille plastique afin d viter toute infiltration des eaux de pluie et pour emp cher la terre de colmater la tranch e La figure 68 montre une coupe de tranch e de drainage et la figure 69 la disposition du syst me d infiltration qui assure la r partition de l effluent sur l ensemble du lit d infiltration Dai Fegilleplatique Fette d ocre resp Fetes P HEr b 84 Figure 69 Vue d une tranch e d infiltration Encadr n 15 Assainissement et hygi ne Eri d paci iiias Paill Pnaedisn du jairt Grati bidie 12 25 iiri Tube i Thrin t Eat as 37 m Variantes Fosses septiques l Dans les climats tr s arides et chauds on peut profiter de l vapotranspiration due aux v g taux Dans ce cas les drains sont plac s plus pr s de la surface et l on ne pose pas de feuille plastique La longueur des tranch es d pend du climat et de la demande en eau des v g taux qui sont plant s la surface et qui ne peut tre estim e que de ma ni re empirique Exemple de calcul de la dimension des tranch es de drainage La prison a un effectif de 250 personnes qui peut augmenter jusqu 300 La con
58. aniques les d chets non organiques et les d chets provenant des dispensaires ou infirmeries Figure 73 Tas compost et s quence de retournement Assainissement et hygi ne vacuation des d chets Les d chets organiques sont produits par la pr paration et les restes des repas des d tenus Leur volume d pendra du nombre de repas servis et de la qualit des aliments utilis s Ces d chets peuvent tre utilis s pour nourrir des animaux ou pour pr parer du com post qui pourra remplacer les engrais chimiques dans les jardins potagers de la prison Le compostage est un processus biologique pendant lequel diff rents types d orga nismes sont d grad s en substances organiques et dans des conditions contr l es pour former de l humus Il s agit de m langer les d chets organiques avec des v g taux et de laterre de mani re faciliter leur d gradation par la pr sence d air Les d tritus constitu s de d bris de v g taux de feuilles de d chets organiques sont entass s Afin d obtenir une d grada tion plus rapide on retourne le tas apr s une semaine ou deux puis apr s un mois voir la figure 73 Selon le climat et la saison la maturation du compost peut durer de un quelques mois Il est indispensable d a rer le tas pour que la d gradation puisse avoir lieu rapidement et sans odeurs et pour que les organismes pathog nes soient d truits voir la figure 74 Deptii een s l E glaten et o W
59. ass e le plus rapidement possible car une telle situation entra ne des conditions de vie tr s p nibles pour les personnes d tenues Dans les cas o la surface au sol de logement par personne d tenue est tr s r duite il est imp ratif que les conditions suivantes soient respect es pour viter des catas trophes sanitaires majeures Les d tenus plac s dans une situation de ce genre doivent disposer de locaux bien ventil s de 10 15 litres d eau par jour d acc s en tout temps de l eau potable stock e dans des r cipients ad quats de distribution de nourriture quilibr e de qualit en quantit suffisante et pr par e dans le respect des normes d hygi ne e detoilettes en bon tat et en nombre suffisant d acc s aux cours ou tout autre endroit l air libre pendant la journ e e d acc s aux soins m dicaux II sera aussi indispensable d adapter les proc dures d vacuation d urgence Les d tenus doivent pouvoir se reposer sur des lits et doivent disposer de mat riel de couchage draps couvertures adapt au climat La surface de couchage individuelle minimale pr conis e est de 1 6 m2 soit un lit de 2 m de longueur et 0 8 m tres de largeur La figure 7 illustre la surface minimale indispensable au repos de chaque d tenu 21 Figure 8 Agencement de lits superpos s respectant les crit res minimaux de surface de couchage 22 Eau assainissement hygi ne e
60. attache d une goutti re 38 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr La pluviom trie se mesure en millim tres par an Elle est d finie par la hauteur du volume d eau r colt e par unit de surface On estime que l on peut r colter quelque 0 8 0 9 litre par m et par mm de pluie annuelle Un millim tre de pluie r parti sur une surface d un m tre quivaut un litre Dans une r gion dont la pluviom trie moyenne est de 1000 mm an on peut donc recueillir quelque 900 litres m2 Par cons quent le toit d un dortoir de 100 m peut four nir environ 90000 litres d eau par an L tat et le type de toiture conditionnent le choix du type de collecte La qualit de l eau r colt e d pendra de la nature du rev tement des toits et des syst mes pr vus pour carter les premi res eaux qui rincent le toit en entra nant les poussi res et les d bris qui s y trouvent La figure 22 pr sente une installation type Les attaches des goutti res en dessous des t les ondul es ou autre mat riau du toit doivent permettre l eau de s couler vers le syst me de collecte sans stagner et sans pertes La figure 23 montre la fixation d un ch neau Figure 24 Syst me permettant de s parer les premi res eaux qui rincent le toit Figure 25 Syst me simple de stockage avec vacuation manuelle des premi res eaux L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distributio
61. aux d tenus l int rieur du p rim tre interne 1660 m2 Surface totale disponible par personne l int rieur du p rim tre interne 7 86 m personne Surface moyenne par d tenu espace l int rieur du p rim tre interne espace services administratifs 7 m2 personne Pond ration du taux d occupation Le taux d occupation est un indicateur g n ral du respect de la capacit de logement d une prison En tant que tel il ne donne aucune indication pr cise sur les conditions de logement des d tenus ni sur la gravit des probl mes qui peuvent se poser pour ceux ci si la capacit officielle n est pas respect e ou si elle a t surestim e Lorsque la capacit d accueil est largement d pass e surpopulation les conditions de vie des d tenus sont g n ralement probl matiques Mais un taux d occupation de Figure 5 Distribution des diff rentes structures l habitat espace et locaux Logement et capacit d accueil l 150 50 de surpopulation peut poser des probl mes graves pour la sant des d te nus de tel tablissement alors que ce m me taux n aura pas de cons quences n gatives s rieuses pour les d tenus de tel autre tablissement Les taux d occupation et de surpopulation doivent donc tre analys s conjointe ment avec d autres param tres tels que e les surfaces effectivement disponibles par personne d tenue dans chaque local de d tention la ventilation l clairage l
62. aux seuls aspects s curitaires tandis que les infrastructures se d gradent lentement Il est courant d observer des toits qui fuient de constater que des cellules ou dortoirs ne sont plus utilis s pour des raisons de s curit ce qui p jore d autant les conditions g n rales d h bergement La n cessit d une vision d ensemble En d pit des contraintes cit es il est possible m me avec des ressources limit es d en tretenir ou de restaurer les infrastructures existantes voire de les am liorer sensible ment II convient pour ce faire d effectuer avec soin un tat des lieux d identifier et d analyser les principaux probl mes de d finir les mesures prendre et les travaux prio ritaires effectuer Si les diff rents sujets abord s dans ce manuel sont trait s s par ment ils n en sont pas moins troitement interd pendants Il ne serait gu re coh rent en effet de s occur per de l approvisionnement en eau sans pr voir son vacuation ni de choisir un syst me d vacuation des eaux us es sans v rifier qu il s int gre bien celui de la zone dans laquelle la prison est situ e De m me les situations de surpopulation carc rale impliquent des probl mes qui d passent la question des surfaces de logement disponibles pour les personnes d tenues elles entra nent en outre des probl mes d acc s l eau d hygi ne et de sant publique La surpopulation a aussi des cons quences n gatives sur la vie quotidi
63. bal en R on ann oo Biegu jusqu l croit Rite pithy 20 34 cr i 1 LEL H _ Ssgn d maralise aah Pour faciliter l inspection r guli re d une fosse on aura soin de pr voir lors de la construction des dalles en b ton arm une trappe de visite plac e juste au dessus des t s d entr e et de sortie On peut ainsi effectuer l inspection sans avoir d placer de lourdes dalles voir les figures 58 59 60 et 61 75 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons CICR Figure 59 Cost ecle da chars Beg d Regard et trappe F d inspection Anile WE i p Cons erile ea 1 0bs A Or HE prete EL du z an i Eine pi Diy que Cake m stiga da nagari Fdertr s CS Dateie en b ton il a hat E 1 T Pa F T Figure 60 Profil iaw enhe Tiie ahe D tails des joints m tallique entibe j Foiq e anhap mmi Bailar ei an hA oh arm Bhari an baad mii Diii erile i bel ie i D ii 8 Parqn e Pimi ea faiie 76 Figure 61 Outils d inspection d une fosse septique Figure 62 Vidange d une fosse septique par pompage Assainissement et hygi ne Fosses septiques l Vidange d une fosse septique La r gle veut qu une fosse soit vidang e lorsque le niveau des boues atteint le tiers de la profondeur totale La vidange d une fosse septique peut se faire au moyen d un camion citerne quip d une pompe M me si le camion citerne est en bon tat de fo
64. binet 3 m3 1000 personnes 50 m2 1000 personnes chemin e tous les jours toutes les semaines minimum 3 watts m 2 valeur indicative Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle uv oy CyCU upuuuueeE Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre 110 D finition d un vecteur 110 Connaitre le cycle du vecteur et son habitat 111 Principes communs aux programmes de lutte contre les vecteurs 111 Les principaux vecteurs en milieu carc ral et les mesures prendre 112 Combattre les principaux vecteurs au moyen d insecticides 120 Types d insecticide utilisables dans les prisons 120 Formulations 121 Effet r manent 122 R sistance aux insecticides 122 Insecticides utilis s en milieu carc ral 123 M ise en uvre d un programme de lutte antivectorielle 123 Pulv risation des murs dela literie et des surfaces 123 Calcul de la quantit d insecticide n cessaire 124 Organisation des op rations de pulv risation 126 Mat riel de pulv risation 128 Moustiquaires 130 109 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I CICR 5 1 Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre Encadr n 19 110 D finition d un vecteur Les prisons sont des lieux favorables la prolif ration d ectoparasites c est dire d insectes se nourrissant de sang Ces insectes ne repr sentent pas seulement une nuisance par leurs piq res
65. c s la n cessit qu ils soient faciles manipuler 35 Figure 20 Types de robinets 36 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicR On tiendra compte du fait qu il est peu raisonnable d attendre de personnes d tenues qu elles m nagent les installations de leur lieu de d tention Bobas diie Asbioet d sph re Fahina pogrpali Taria Le mod le vanne classique est le plus utilis dans les prisons pour des raisons de dis ponibilit locale Son d faut est qu il fuit facilement Le robinet sph re est d une manipulation plus simple et il est moins sujet aux fuites II a toutefois un point faible son manche se casse facilement s il n est pas en acier inoxydable D autres types de robinets peuvent tre propos s comme le robinet poussoir On notera cependant que ce mod le fonctionne mal et se casse rapidement en cas de manque de pression ou en pr sence de particules solides dans l eau Stockage d eau dansles cellules et dortoirs Lorsqu il n y a pas de point de distribution d eau l int rieur des cellules et dortoirs les d tenus doivent imp rativement disposer de r cipients communautaires ou indivi duels de stockage d eau en quantit s qui permettent de subvenir leurs besoins phy siologiques pendant qu ils sont enferm s Les r servoirs de stockage individuels doi vent se fermer afin d viter toute contamination L usage de jerrycans ou de seaux munis d un couvercle
66. c de l eau avec de l eau avec de l eau l erreur de dilution est n gligeable Attention la diminution de la concentration des solutions de chlore avec le temps 1 par jour 50 Figure 35 Pr paration de deux litres de solution chlor e 1 L eau approvisionnement et mesures d hygi ne D sinfection de l eau l Inspection et d sinfection des r servoirs L eau distribu e par le r seau ou par tout autre syst me puits captage contient toujours des mati res en suspension qui vont se d poser au fond du r servoir Il peut m me arriver lors de gros orages que la turbidit de l eau soit visible cela s ajou tent des poussi res et des d jections d oiseaux ou d insectes qui s infiltrent par les fentes des couvercles des r servoirs En cons quence il est n cessaire de proc der r guli rement une deux fois par an un nettoyage et une d sinfection des r servoirs au moyen d agents d sinfectants g n ralement base de chlore La d sinfection des r servoirs de stockage doit aussi tre faite la fin de leur construc tion apr s des r parations ou encore lorsque l on suspecte une contamination La proc dure est expliqu e dans l encadr n 7 qui d crit comment proc der la d sin fection initiale des camions citernes utilis s pour l approvisionnement en eau et com ment d sinfecter le r seau de distribution interne de la prison Les camions citernes qui servent l approvisi
67. cafards ou les moustiques et les mouches qui se posent sur les murs et entrent ainsi en contact avec l insecticide Dans le cas d une infestation de puces le balayage et le lavage r gulier des sols contribue liminer les ufs et les larves En cas d infestation de puces de rat Xenopsylla il faut d abord liminer les puces avant de proc der au contr le des rats en saupoudrant les terroirs et les lieux de passage des rats avec de l insecticide en poudre Toutefois cette op ration est difficile r aliser La mouche domestique prolif re dans les lieux d habitation humains Elle se nourrit de mati res organiques en d composition d excr ta et de nourriture En se posant suc cessivement sur ces diff rents supports elle peut transporter par action m canique d in fimes parties pouvant contenir des agents pathog nes comme des vibrions du chol ra des bact ries de la dysenterie bacillaire shigellose et contaminer la nourriture C est d ailleurs pour cela que l on se pr occupe de combattre les mouches lors d une pid mie de chol ra ou de dysenterie bacillaire shigellose Mais les mouches sont une nuisance en soi car elles emp chent de travailler de se reposer etc Elles infectent aussi les plaies ouvertes dans les infirmeries Sous les climats tropicaux certaines esp ces mouches excr ments Musca sorbens attir es par les s cr tions lacrymales transmettent active ment des infections des yeux conjonctivites
68. cas extr mes ce sont les couloirs et les cours qui sont transform s en abris de fortune Lorsque le nombre de d tenus d passe la capacit d accueil de la prison ou apr s un agrandissement de l tablissement la n cessit d adapter les structures des services essentiels n est que rarement prise en compte Le syst me d approvisionnement en eau la capacit des cuisines et les installations sanitaires ne permettent plus en pareil cas de r pondre aux besoins de toute la population p nitentiaire Lorsque les services essen tiels eau alimentation hygi ne ne peuvent pas tre assur s de fa on ad quate les d tenus risquent d tre victimes de graves probl mes de sant Lorsque les conditions sanitaires sont d sastreuses le personnel p nitentiaire voire les habitants des quartiers entourant la prison peuvent en subir les cons quences Introduction Des ressources financi res inadapt es aux besoins Les ressources financi res des administrations p nitentiaires ont toujours t limit es Des situations de crise conomique chronique ou parfois des d valuations mon taires ont encore aggrav leur situation financi re alors que parall lement le nombre de personnes d tenues entretenir augmente Dans bien des cas les besoins alimentaires et les soins m dicaux des personnes d tenues ne sont pas couverts par le budget allou par l tat Dans de tels contextes l entretien des b timents se limite souvent
69. cations Elle permet aussi aux directeurs d tayer leur requ tes ce qui n est pas sans importance puisque tout d placement est synonyme de d penses et suscitera donc des discussions e L approvisionnement en eau II faut pouvoir d terminer d une mani re simple si dans une prison donn e les d te nus disposent d une eau de bonne qualit en quantit suffisante Les questions permet tent d identifier la source d approvisionnement en eau de d terminer si cette eau est distribu e en quantit suffisante dans l ensemble de la prison et de donner une id e de sa qualit La comparaison des r ponses avec celles du champ sant et hygi ne devrait donner des indications quant son utilisation et quant aux ventuelles interventions effectuer L assainissement De m me que pour l eau les questions devraient permettre de se faire une id e de l tat des infrastructures sanitaires de la prison Les r ponses doivent tre analys es aussi en corr lation avec celles qui portent sur la sant et l hygi ne des d tenus e L espace et les locaux Ce domaine de la grille d analyse est tout aussi important car nous avons vu que la surpopulation exerce des effets consid rables sur l approvisionnement en eau sur l va cuation des eaux us es et par cons quent sur la sant des d tenus Son analyse permet au moyen de questions simples d valuer la fois les conditions de logement dans les cellules ou dortoirs et le degr de
70. cuation utilisent de l eau Une des t ches prioritaires pour tout responsable de prison est donc de veiller ce que l approvisionnement en eau soit suffisant en quantit et en qualit et r gulier Les infrastructures d approvisionnement en eau des lieux de d tention sont mises rude preuve en tout temps Elles doivent en cons quence tre adapt es au nombre de d tenus et entretenues r guli rement Dans la pratique on constate souvent que les installations initiales ne sont plus adap t es en raison de l augmentation constante du nombre de d tenus En cons quence leur usure est g n ralis e et rapide II est fr quent que les douches et les toilettes les cel lules et les dortoirs ne soient plus du tout ou plus assez aliment s en eau parce que les robinets ou la tuyauterie sont hors d usage ou parce que la pression est insuffisante Outre le manque d eau pour les besoins des d tenus l vacuation des eaux us es et des d chets ne peut plus se faire normalement ce qui cr e un milieu propice la propagation d infections Les prisons d pendent aussi du bon approvisionnement en eau des zones dans les quelles elles sont situ es Si elles se trouvent dans des centres urbains qui sont mal aliment s ou qui se d veloppent rapidement les besoins en eau de la population car c rale peuvent entrer en concurrence avec ceux des habitants des quartiers environnants Les investissements destin s accro tre la capacit de
71. cube d eau Laisser agir cette solution pendant 24 heures la concentration en chlore devrait tre de l ordre de 2 mg l V rifier que la concentration en chlore soit inf rieure 1 mg l au moyen d un comparateur voir plus loin Si l on ne dispose pas de comparateur on vide la moiti du r servoir et on le remplit nouveau L eau peut ensuite tre distribu e dans le r seau interne D sinfection du r seau Pour d sinfecter le r seau on proc de jusqu au point 3 ci dessus puis on ouvre les vannes de distri bution interne en veillant ce que l eau reste dans les tuyaux pendant la nuit On vide ensuite les tuyaux en laissant couler l eau chlor e 2 mg l au maximum et on la remplace par de l eau d alimentation normale D sinfection d un camion citerne Pulv riser les parois internes de la citerne avec une solution 0 2 de chlore Laisser la solution agir pendant une nuit Vider et rincer avec de l eau propre Si l eau d alimentation est chlor e on peut rem plir le camion directement et l eau peut tre distribu e sans autre ajout de chlore Dans le cas contraire il faut chlorer pour atteindre des concentrations de l ordre de 1 1 5 mg l D sinfection des puits Des op rations de d sinfection de puits prot g s voir la figure 36 sont n cessaires dans les situations suivantes e lors de leur mise en service e en cas de contamination accidentelle par exemple par les effluents de toilettes ou par des inon
72. d tenus l eau mesures g n rales Les mesures suivantes peuvent tre envisag es pour garantir aux d tenus un acc s l eau en tout temps e augmenter le diam tre des canalisations amenant l eau vers la prison e construire un r servoir de stockage permettant de r guler la distribution e augmenter le nombre de points d eau pour diminuer le temps d attente installer des points d eau l int rieur des dortoirs Ces solutions sont d ordre technique et doivent faire l objet d une tude pr cise effectu e par des ing nieurs des services des eaux Il faut en effet tenir compte d un ensemble de facteurs tels que la disponibilit en eau de la zone o est situ e la prison le syst me d vacuation des eaux les plans d extensions du r seau etc qui ne peuvent tre analys s que par des professionnels Collecte des eaux de pluie Dans les pays pluviom trie moyenne ou forte la r cup ration de l eau de pluie peut tre un apport important Une tude de la pluviom trie de la r gion o est situ e la prison doit permettre de d cider s il est pertinent de recourir une installation de collecte des eaux de pluie et dans l affirmative d valuer quels sont les r sultats que l on peut en attendre Il est vident que de telles installations ne r soudront pas les probl mes d approvisionnement d eau en saison s che 37 Figure 22 Installation de r cup ration de l eau de pluie Figure 23 Syst me d
73. d eau Elle doit avoir au moins un robinet fournissant de l eau une pression suffisante et un r servoir permettant de stocker les quantit s d eau n cessaires la pr paration des repas pour au moins une journ e La capacit de stockage indispensable d pend bien entendu du nombre de repas quotidiens assurer On estime qu une quantit minimale d un litre d eau par d tenu et par jour doit tre sp cifiquement r serv e la cuisson des aliments ce volume il faut ajouter les quantit s d eau n cessaires au rin age des aliments au nettoyage des marmites et des ustensiles et l entretien des sols Ces t ches demandent environ deux litres d eau par d tenu et par jour Pour une prison de 1000 d tenus la cuisine devrait disposer d un r servoir autonome de 3 m Le r servoir doit tre ferm herm tiquement et nettoy tous les mois Il est souhaitable comme le montre la figure 81 d installer une s rie de robinets plac s au dessus de bacs en b ton ou en acier inoxydable et suffisamment grands pour laver et d sinfecter un grand nombre d ustensiles OR On pm B b s Er L oi n Figure 82 Bac d graisseur ou s parateur de graisse Cuisine conception nergie et hygi ne Conception et am nagement de la cuisine l Drainage et vacuation des eaux us es Les eaux us es provenant des cuisines sont fortement charg es en graisses Si elles ne sont pas trait es elles peuvent rapidemen
74. dans un lieu de d tention Fute Mmiritr itm inisip Dipit mi ga men meea a Te Jiz 1 r Ba J prr i Dum nag an L hajri ee Sr eg ee Pa 3 PE FE 7 1 T i am x L i a T lrrasig AS RARR 24 i Fo Eau soeur l hygi ne Dans cet exemple un effectif de 1000 d tenus dispose de 6 66 m d eau soit 6 66 litres par personne et par jour En ajoutant les quantit s d eau qui sont utilis es par la cuisine et le dispensaire de la prison on obtient environ 10 litres par personne et par jour Cette quantit d eau correspond aux recommandations minimales pour les lieux de d tention que l on trouvera r sum es dans le tableau r capitulatif en fin de chapitre Quantit d eau minimale disposition des d tenus recommandations Les recommandations mentionn es sont bas es sur celles de l OMS Organisation mon diale de la sant et sur celles utilis es pour les camps de r fugi s Ce sont ici encore des valeurs minimales qui comprennent les besoins en eau de boisson en hygi ne et les besoins li s la pr paration de la nourriture L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distribution l La quantit de 10 15 litres par personne et par jour permet de pr server la sant des personnes pour autant que l approvisionnement alimentaire soit assur et que les autres services et installations fonctionnent de mani re ad quate cuisine syst me d va cuation de
75. dations sile puits a fait l objet de travaux par exemple s il a t surcreus L op ration de d sinfection est d crite dans l encadr n 8 D sinfection d un puits Pr parer deux quatre seaux d une contenance de 10 litres avec une solution 0 2 de chlore Frotter les parois internes du puits au moyen d une brosse manche long tremp e dans la solution la fin de cette op ration laisser couler la solution le long des parois et verser deux seaux de la m me solution directement dans l eau du puits Si le puits est quip d une pompe il faut la d sinfecter en pompant pendant 15 minutes l eau chlor e qui ne sera pas utilis e On laissera passer 24 heures avant de pomper ou de puiser l eau pour consommation pkh L eau approvisionnement et mesures d hygi ne D sinfection de l eau gt gt gt 6 Si apr s 24 heures l eau a une odeur de chlore trop intense elle sera pomp e ou puis e jusqu ce que l odeur de chlore ait disparu En cas d pid mie de chol ra il y a lieu de proc der une chloration pr ventive de l eau Du chlore sera vers dans l eau du puits jusqu atteindre une concentration de 1 mg de chlore r siduel libre par litre d eau On laissera agir pendant une demi heure heure avant de consommer l eau Figure 36 D sinfection d un puits Dalle d pret sct iii Er sc ion i tr ace Empiren D sinfection de l eau de boisson G n ralement les serv
76. de Dans les situations les plus extr mes on peut observer des ph nom nes de condensation au contact des surfaces froides comme les murs ou les toitures Les d tenus vivent alors en permanence dans une atmo sph re d humidit excessive ce qui peut entra ner l apparition de maladies dermatolo giques et respiratoires Pour permettre une bonne ventilation un apport en air frais est n cessaire Cet apport peut tre exprim en m par minute et par personne ou en m par minute et par m de surface au sol Les normes recommand es varient entre 0 1 et 1 4 m minute personne ou entre 0 1 et 0 2 m minute m2 Figure 11 Dimensions d une ouverture pour garantir la ventilation minimale 10 personnes Figure 12 Dortoir et ventilateurs 24 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Dans les locaux de d tention la ventilation peut tre calcul e d une mani re pratique en rapportant la surface des ouvertures celle du sol Les crit res respecter pour assurer le renouvellement de l air sont les suivants la surface des ouvertures ne doit pas tre inf rieure un dixi me de la surface au sol et l espace disposition ne doit pas tre inf rieur 3 5 m par personne Le respect du premier crit re est particuli rement important si les d tenus n ont pasun acc s quotidien prolong l air libre car il garantit aussi un clairage minimal par la lu mi re du jour dansles cellule
77. de la consommation d eau dans la prison Quantit d eau minimale disposition des d tenus recommandations valuation des quantit s d eau disponible pour les d tenus Un aspect technique les robinets Stockage d eau dans les cellules et dortoirs Am liorer l acc s des d tenus l eau mesures g n rales Collecte des eaux de pluie Approvisionnement en eau partir d un puits Surcreusement d un puits Distribution d urgence Installations d urgence Hygi ne des d tenus Quantit d eau et quipements n cessaires Les sources d nergie pour le chauffage de l eau Mesures d hygi ne l intention des d tenus D sinfection de l eau Produits de d sinfection Co t approximatif de la d sinfection et avantages du HTH Inspection et d sinfection des r servoirs D sinfection des puits D sinfection de l eau de boisson Mesure du chlore r siduel libre Tableau r capitulatif 28 28 28 29 30 34 34 35 35 36 37 37 39 40 42 42 44 44 45 47 47 48 49 51 52 53 55 56 27 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr 2 1 Introduction L approvisionnement en eau fait partie des services essentiels qu il faut assurer de mani re permanente tout lieu o se trouvent des personnes priv es de libert pour la consommation la pr paration des repas le maintien de l hygi ne personnelle ou en core pour l vacuation des mati res f cales lorsque les syst mes d va
78. de leur vie en d tention les conditions mat rielles de la d tention l alimentation le loge ment l hygi ne l acc s aux soins de sant la possibilit de maintenir des relations familiales et sociales de pratiquer un minimum d exercice physique d avoir des acti vit s et des loisirs de pouvoir effectuer un travail et de b n ficier d une formation La supervision parle CICR des conditions de d tention et du traitement des per sonnes priv es de libert se fait avec l accord et la coop ration des autorit s concer n es Le CICR rend compte r guli rement aux autorit s de mani re confidentielle des valuations qu il effectue Lorsque l int grit physique et psychique et ou la dignit des d tenus sont menac es il intervient aupr s des autorit s pour leur demander de prendre des mesures correctives afin que les conditions de d ten tion soient conformes l esprit des normes internationales en la mati re Les principales caract ristiques des interventions du CICR sont les suivantes e valuation et bilan des conditions de d tention et de traitement au moyen de m thodes prouv es qui garantissent un maximum d objectivit dans l inventaire des probl mes et de leurs causes e laboration de recommandations pratiques qui tiennent compte des conditions conomiques du pays et des usages locaux Travail dans la dur e et dialogue permanent avec l ensemble des autorit s concer n es tous les chelons
79. de r tention qui d termine le volume utile de la fosse On entend par temps de r tention le temps que les eaux passent en moyenne dans la fosse et pen dant lequel les mati res se liqu fient et s dimentent Dans les pays chauds on estime que le temps de r tention doit tre d au moins 24 heures pour les fosses de grandes di mensions La fosse doit avoir un volume correspondant au volume d eau us e produit pendant une journ e en tenant compte du volume qui sera occup par les mati res non solubles qui s accumulent au fond de la fosse Elle doit tre vidang e lorsqu elle est remplie de boue hauteur d un tiers L encadr n 11 explique le calcul des dimensions d une fosse septique pour 1000 per sonnes S il n est pas possible d valuer le flux journalier d eau us e on peut estimer le volume utile d une fosse septique au moyen de la valeur empirique suivante 50 litres par personne La figure 55 donne les dimensions d une fosse deux compartiments dont le volume utile est de 40 mi Min F 1 08 para L Ming mr 71 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Lors de la construction de la fosse on pr voira un espace de 0 3 0 5 m au dessus de la sur face du liquide pour laisser de la place l cume et aux canalisations d entr e et de sortie Encadr n 11 Calcul des dimensions d une fosse septique pour un effectif de 1000 personnes selon la m thode de Franceys et al Para
80. der pr parer des propositions pr cises et r alistes soumettre aux services comp tents et ventuellement des donateurs potentiels Le manuel n engage pas la responsabilit du Comit international de la Croix Rouge l habitat espace et locaux L habitat espace et locaux L architecture de la prison Plans et dimensions d une prison Logement et capacit d accueil Capacit d accueil et calcul du taux d occupation Mesures de surface pour d terminer le taux d occupation Pond ration du taux d occupation Surface totale disponible pour le logement Surface au sol disponible par d tenu ou taux r el d occupation Literie Lits superpos s Ventilation et clairage Ventilation clairage Tableau r capitulatif 14 15 16 17 17 18 19 19 21 22 23 23 25 25 13 1 1 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicR L architecture de la prison 14 Les prisons peuvent tre tr s diff rentes sur le plan de l architecture mais elles pr sentent toutes un ensemble de structures de base similaires qui ont pour fonction de r pondre aux besoins mat riels des personnes priv es de libert des b timents destin s au logement les cellules et les dortoirs des cuisines ou r fectoires des installations sanitaires destin es au maintien de l hygi ne corporelle toilettes et douches dans certains cas installations de blanchissage des aires destin es
81. des cuisines Les mesures d hygi ne indispensables II en va des cuisines d une prison comme de toute cuisine collective l absence d une hygi ne rigoureuse dans la manipulation des denr es alimentaires leur conditionne ment inad quat ou leur contamination par des agents pathog nes font courir des risques la sant des d tenus La prison tant par d finition un lieu ferm toute pi d mie peut se propager tr s rapidement et avoir des cons quences graves La pr pa ration et la distribution des repas doivent donc s effectuer dans des conditions d hy gi ne optimales pour limiter les risques d pid mie li s la nourriture Le tableau III montre les modes de transmission des maladies les plus fr quents en milieu carc ral Caract ristiques et prophylaxie des maladies transmises par les aliments MALADIE R SERVOIRS Salmonellose eAnimaux Fi vre typhoide F ces et urine de porteurs de germes ou de malades Selles omissements Porteurs de germes Chol ra Hommes et animaux Gastro ent rite eD jections de sujets d ja infect s eCards H patite infectieuse Mati res f cales et porteurs infect s Amibiase MODE DE TRANSMISSION e iandes infect es eL gumes ekestes de repas Eau elait Produits laitiers Aliments contamin s Mouches e Eau e Excr ta Aliments crus contamin s Mouches Eau eAliments elait er Eau Aliments Contacts Eau Ali
82. des mat riaux et engins n cessaires Forfait 1 2 Terrassement du site du r servoir 30 m et du mur 46 8 de sout nement du d blai 16 8m 1 3 Construction d un mur en moellons pour retenir 43 2 un d blai de 1 8 m de haut y compris 0 6 m de fondations prix incluant la main d uvre l achat et la livraison sur place des moellons du ciment et du sable mortier 1 3 2 Construction du r servoir m 2 1 B ton maigre de fondation 1 2 4 paisseur 0 08 m 3 44 2 2 Radier en B A b ton arm 1 1 5 3 diam tre 7 4 m 8 6 paisseur 0 2 m y compris les fers b ton et l instal lation des tuyaux accessoires vannes etc d arriv e de vidange et de d part qui seront fournis par le ma tre d uvre m 2 3 Mur circulaire du r servoir en moellons de quartzite 25 7 ou granite ou gneiss compact hauteur 2 52 m paisseur 0 5 m ciment par mortier 1 3 y compris l installation des tuyaux d aspiration d arriv e de vidange de trop plein et de d part 2 4 Noyau de renforcement de la structure s il n est pas 3 13 possible d enterrer l ouvrage en B A 1 1 5 3 hauteur 1 m paisseur 0 15 m m 2 5 Semelle circulaire en B A 1 1 5 3 avec fer b ton 551 m 2 6 Semelle pour la colonne centrale en B A 1 1 5 3 0 2 dimensions 1 15 x 1 15 x 0 15 m m 2 7 Colonne centrale en B A 1 1 2 hauteur 2 52 m 0 23 paisseur 0 3 m m3 ND OO Deux poutr
83. diesel par hectare Certaines huiles comme celle de noix de coco ont un pouvoir de dispersion plus important et 30 50 litres hectare peuvent suffire Toutefois ce proc d est on reux et la protection ne dure que quelques semaines Il faut aussi viter toute contamination des cours d eau en contr lant l effluent de l tang au moyen de t s de sortie Larvicides On peut aussi utiliser des larvicides Certaines substances sont si peu toxiques et si ef ficaces contre les larves que l on peut les ajouter l eau potable Il faut cependant se renseigner aupr s des services comp tents avant d utiliser ces produits Des produits comme le Temephos ou le lodofenphos lorsqu ils sont homologu s sont extr mement efficaces et leur toxicit pour les poissons et les mammif res est tr s faible Leur dosage est d environ 50 100 grammes par hectare mais il faut faire attention leur formulation On peut les trouver en sachets solubles dans l eau et il suffit dans ce cas de veiller au dosage en respectant les indications du producteur Le Temephos est aussi disponible en granules formul s 1 de mati re active qui rel chent lentement le produit larvi cide en maintenant ainsi la concentration n cessaire pour liminer les larves 119 5 2 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Combattre les principaux vecteurs au moyen d insecticides Encadr n 20 120 Les techniques de ges
84. duction est illustr la figure 100 o Y Dans les lieux de d tention on les trouve surtout la cuisine avec les ordures et dans les regards de visite des syst mes d vacuation des eaux us es et de mani re g n rale partout o l on trouve des mati res organiques en d composition et de la nourriture Les cafards sortent la nuit pour se nourrir IIs r gurgitent partiellement la nourriture et d posent leurs excr ments un peu partout Ils sont associ s la salet Ils d gagent une odeur caract ristique due aux s cr tions de leurs muqueuses Ils jouent un r le indirect dans la transmission des agents pathog nes pr sents dans les excr ments humains comme le chol ra la dysenterie diverses diarrh es les fi vres typho des et quelques maladies virales Dans certaines r gions d Am rique latine les triatomid s Triatoma infestans transmettent activement la maladie de Chagas trypanosomiase sud am ricaine 117 Figure 101 Stades de d veloppement du moustique 118 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Mesures de lutte Elles sont analogues celles mises en uvre pour minimiser la prolif ration des mouches L utilisation des insecticides est vou e l chec si elle n est pas accompagn e de mesures d hygi ne du milieu L aspersion d insecticides effet r siduel sur les murs les sols et les toitures permet de combattre avec succ s les triatomid s Les cafards cep
85. e 2 13 A votre connaissance l eau est elle trait e avant d arriver 1 0 0 0 dans la prison chloration 2 14 Existe t il une quipe de maintenance s occupant l 0 0 0 de l entretien du r seau d eau dans la prison Score total 14 3 Assainissement Oui Non NP Commentaires 3 1 S il existe un r seau d gout dans la prison ce r seau 0 1 0 0 se bouche t il de temps en temps 3 2 S il existe un syst me de latrines s ches ces latrines 0 1 0 0 d bordent elles 3 3 Ya t il au moins une unit de latrines pour 50 d tenus 1 0 0 0 3 4 Les latrines ou les toilettes sont elles sales 0 1 0 0 3 5 Les d tenus peuvent ils aller auxtoilettes durant lanuit 1 0 0 0 3 6 Existe t il une quipe en charge de la maintenance des toilettes 1 0 0 0 3 7 Les ordures sont elles ramass es r guli rement l 0 0 0 3 8 Les ordures sont elles br l es ou enterr es l 0 0 0 3 9 Yat il une quipe en charge du ramassage des ordures 1 0 0 0 3 10 De mani re g n rale y a t il des eaux stagnantes 0 1 0 0 eaux de pluie eaux us es dans la prison ou l ext rieur Score total 10 Grille d analyse des probl mes d ing nierie du milieu et de leur relation avec la sant 4 Espace et locaux Questionnaire prison l Oui Non NP Commentaires 4 1 Les d tenus peuvent ils avoir des activit s spor
86. e de fondation du mur de sout nement 16 8 m 4 Travaux en r gie Estimation les heures de r gie seront applicables uniquement pour travaux non pr vus dans ce bordereau 4 1 Ma on homme jour en journ e de 8 heures jour 4 2 Man uvre homme jour en journ e de 8 heures jour 5 Mat riaux quantit s estim es et prix propos s 5 1 Cment portland 425 sac de 50 kg sac 5 2 Cment hydrofuge Kg 5 3 Peinture m lange epoxy catalyseur diluant kg 5 4 Sable propre livr sur place m 5 5 Gravier propre m 5 6 Moellons de quartzite granite gneiss livr s m 5 7 Briques cuites pi ces Montant total Dur e des travaux estim e par l entreprise en chiffres et en lettres Lieu et date Entreprise Signature 141 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons f cicR R servoir de 50 m EE Mur en modtons HH Elle de contre ane E eha Maeda di a en 0 E mae de 8 20m s OU A 4 06 de BE Poures ID 4 354 im 50 14 EE ohne e t re En fte sir aneli be 0x 4 10 d 0 H Bouches diia Cas DR CICR E CHC EEPEPEEPEE PEER Es COCOON Minis CO TT HEF EEE RUSSES NIRISIENRSS CHE ss EMENN A a i ECEEE CES DR A HE Cage EH E mi km mj 9 LS Fi DE Bon depente pour iiile E Mega i LACET D Hog piain lus os ai pie gi pris des am ape Eiai kie es Lim apte aieh 15e M Scenes D pilar H p ri ce pi e ta a ent 01 mike de ES de
87. e la marche suivre les mat riaux n cessaires la construction du socle ou tablier ainsi que les mesures d entretien indispensables l installation d une pompe main ou moteur ou d un seau et d une corde fix s sur une poulie L installation d une pompe main se fera selon les instructions donn es par le fabricant La figure 26 montre un puits prot g quip d une pompe main Lors els citant o m l Lorsque l eau est puis e au moyen d une corde et d un seau des mesures doivent tre prises afin d viter la contamination de l eau le puisage de l eau se fera toujours avec le m me seau attach une corde le seau et la corde seront maintenus dans un bon tat de propret les personnes qui puisent l eau se laveront syst matiquement les mains au pr alable Enfin on veillera munir le puits d un couvercle ou d une trappe pour permettre d acc der l int rieur du puits en cas de probl me Cet acc s est indispensable pour des op rations de d sinfection de r paration de fuites dans la colonne de relevage d adap tation ou d installation de pompe Surcreusement d un puits Nous ne d crirons pas ici toutes les techniques de creusement des puits nous nous limiterons expliquer les interventions les plus courantes En p riode de s cheresse la nappe phr atique peut baisser Si le puits est peu profond la quantit d eau qu il fournira pendant cette p riode sera faible I sera n
88. e de pompage au fur et mesure que le r servoir se vide la fin du traitement l op rateur doit nettoyer compl tement le pulv risateur le suspendre en gardant l ouverture vers le bas nettoyer les buses et les joints avec de l eau propre II doit prendre une douche et faire laver ses habits L eau de lavage du mat riel est vid e dans une fosse en vitant qu elle ne contamine les points d eau potable ni les ruisseaux Les insecticides sont g n ralement beaucoup plus toxiques pour les poissons et pour les oiseaux que pour les mammif res Apr s l op ration les produits et le mat riel d ment nettoy doivent tre rang s dans un local ferm cl voir la figure 106 Figure 106 Ghch es Fadail Basques Pare sic Ganti Caquet s Stockage des produits Le iqu s d pret et bhi de pr t l ice et du mat riel dans un local s par Veil ei d gral sil ici a O Amata produits Le iques Eure Moustiquaires La pose de moustiquaires sur les fen tres et autres ouvertures est hautement recom mand e dans les dortoirs et les lieux d aisance Dans les infirmeries il est indiqu de prot ger les patients au moyen de moustiquaires individuelles voir la figure 107 Elles prot gent contre les piq res des moustiques et vitent la transmission du paludisme et d autres maladies comme la dengue d un patient l autre Elles emp chent aussi la transmission d autres agents infectieux par les mouches qui se po
89. e de 1 5 mm par jour Les irritations Figure 99 Zones d infection et d irritation dues la gale Figure 100 Cycle de reproduction d un cafard Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre l se manifestent surtout entre les doigts de la main aux poignets aux coudes vers les aisselles La gale se transmet par contact personnel pendant le sommeil Le passage de la mite d un h te l autre peut tre tr s rapide c est une infection typique des lieux surpeu pl s et des prisons En se grattant les personnes touch es provoquent une surinfection des plaies Chez la personne nouvellement infect e les signes n apparaissent pas tout de suite Les zones d irritation sont souvent localis es comme le montre la figure 99 lez EFN L Inde de que lt y on Mesures de lutte On utilise des insecticides que l on applique sur toutes les parties du corps Les sub stances actives se pr sentent g n ralement sous forme de liquides de cr mes ou de savons On peut utiliser du benzoate de benzyle lotion 10 de la perm thrine cr me 5 ou savon 1 ou du soufre fleur dans un liquide huileux Une fois les produits appliqu s il faut les laisser s cher pendant au moins 15 minutes Le patient peut ensuite se rhabiller mais ne doit pas se laver pendant une journ e au minimum Les cafards sont des insectes tr s communs Leur cycle de repro
90. e de la solution 0 05 10 litres d eau N B il faut compl ter 10 litres et non pas obtenir 11 litres On utilise ensuite 1 litre de cette solution que l on ajoute 100 litres pour obtenir une solution 0 5 mg l en chlore Si l on utilise 2 litres on obtient 100 litres d une solution qui contient 1 mg l Lors de la chloration de l eau d un r servoir on utilisera une solution 2 On ajoutera dans ce cas 0 5 litre de cette solution 10 m 10000 litres pour obtenir une concentration en chlore de 1 mg l On peut aussi ajouter 5 litres d une solution 0 2 Il est important de tester de temps autres la valeur du chlore r siduel libre En effet la demande en chlore peut varier au cours du temps et les quantit s ajouter pour atteindre les valeurs souhait es doivent tre adapt es Figure 37 Comparateur pour la mesure du chlore r siduel Figure 38 Mesure du chlore r siduel L eau approvisionnement et mesures d hygi ne D sinfection de l eau l Mesure du chlore r siduel libre Cette mesure peut tre effectu e en utilisant un appareil simple voir la figure 37 Il est utilis par les techniciens des services des eaux pour v rifier si l eau distribu e par r seau a une concentration en chlore r siduel libre permettant d viter l apparition de maladies dues l eau Il s agit de v rifier que la teneur en chlore r siduel libre de l eau est bien comprise entre 0 2 et 0 5 mg l au momen
91. e de nourriture pr par e Si l on d sire faire s cher le bois pendant au moins 6 mois p riode correspondant la pr paration d environ 110 tonnes de nourriture il faudra pr voir approximativement 200 m de bois stock soit une aire de stockage d environ 120 m si le bois est rang sur une hauteur de 1 80 m Ce qui est consi d rable Ces chiffres ne sont valables que s il n y pas de variation notable de l effectif de la prison Cf M mento du Forestier Centre technique forestier tropical minist re de la Coop ration fran aise 3 dition 1989 Les autres sources d nergie D autres sources d nergie que le bois le gaz ou l lectricit par exemple peuvent tre utilis es pour les fourneaux des cuisines Avant d installer des fourneaux gaz ou lectriques on s assurera de la fiabilit de l approvisionnement en nergie En milieu carc ral toute interruption dans le fonctionnement des cuisines entra ne imm diatement des effets d sastreux Le gaz naturel butane ou propane souvent utilis 28 permet d viter les probl mes de stockage et de manipulation que pose le bois Les conditions de travail en cuisine sont meilleures qu avec le bois car il n y a pas de d gagement de fum es toxiques L utilisation du gaz exige le respect de mesures de s curit La figure 88 montre un fourneau quip d un br leur gaz pouvant tre bascul pour faciliter la manipulation des marmites et de la nourriture e
92. e mise en service la fosse septique doit tre remplie d eau on peut l ensemencer avec des boues provenant d une autre fosse afin de d clencher le processus de digestion il faut viter que la fosse soit tr s loign e des latrines chasse car les mati res f cales ne peuvent parcourir de longs trajets sans de grandes quantit s d eau il est parfois n cessaire de construire plusieurs fosses septiques e les fosses devraient se trouver en dehors du p rim tre de s curit int rieur pour faciliter leur acc s lorsqu il faut les vidanger leur emplacement devrait tre accessible aux camions de vidange il faut disposer d un espace suffisant pour construire un puits perdu ou un syst me de tranch es d infiltration Dans la figure 56 deux fosses septiques ont t plac es sur le plan de la prison selon les crit res mentionn s Elles sont la fois facilement accessibles depuis l ext rieur et proches des latrines chasse d eau Leur emplacement permet d intervenir en cas de probl me et l espace environnant est suffisant pour construire de nouveaux puits perdus ou m me des syst mes d infiltration Il s agit d une illustration d une situation simple WE dort oies Rare res Dispeniae Dode Sepii tik fhaie a de giie Cuisine Fobbs HepRESDe DATE Regd WE delati lee lary FORA S I LE nn pm i Fi PEDT E ru r EC Sd ibi ire ii P Ra p TT oi A Entr e fr CR 4 m a ei a e Pe eligis PA Er
93. e passage de v hicules Regards de visite Ils permettent d avoir acc s aux canalisations d vacuation pour proc der des inspections r guli res ou pour les d bloquer le cas ch ant La figure 50 donne les proportions d un regard et quelques indications sur la mani re de d bloquer les canalisations au moyens de tiges sp cialement con ues cet effet en plastique ou en bambou La forme des regards permet d introduire facilement des tiges pour d bloquer les cana lisations I convient de sur lever les regards d au moins 15 cm au dessus du sol pour viter qu ils ne soient noy s lors de pluies abondantes Figure 50 Regards de visite et curage des canalisations Encadr n 10 Assainissement et hygi ne Latrines Poign es Court este doi CIRE anim w 4 w Y 5 Thye de r nirage riiit F zi _ an a Fa r Tna a i Conduk dA a Jonction eY Regal _ Ci ei i Entretien des latrines L encadr n 10 d crit les diff rentes op rations d entretien des latrines et la fr quence laquelle il faut les effectuer pour maintenir les installations propres II d crit aussi le type et la quantit de mat riel n cessaire aux quipes d entretien Les latrines doivent imp rativement tre maintenues propres Sans entretien r gulier elles deviennent des lieux privil gi s de transmission par voie f co orale de maladies caract re pid mique telles que diarrh es
94. e raccord s aux tuyaux d vacuation des eaux us es vers les fosses septiques ou vers les collecteurs Lorsque cela n est pas possible il faut construire des syst mes d infiltration sortes de puits filtrants de petite taille La figure 51 montre un de ces urinoirs Figure 51 Urinoir dans la cour de promenade Figure 52 Tinette ou seau hygi nique Figure 53 Grille de r tention des mat riaux susceptibles de bloquer les canalisations Assainissement et hygi ne Latrines msn Frene 19 4 i J Pr Tinettes ou seaux hygi niques Lorsque qu il n y a pas de latrines l int rieur des cellules ou des dortoirs et lorsque les installations sanitaires ne sont pas accessibles toute heure les d tenus doivent disposer de tinettes ou seaux hygi niques quip s de couvercle Ces r cipients doivent imp rativement tre vid s tous les jours dans une fosse de latrines ou dans une tranch e sp cialement affect e cet usage La figure 52 montre un de ces seaux Mat riel de nettoyage anal d faut de disposer de papier hygi nique et lorsque le nettoyage anal l eau n est pas dans les habitudes d hygi ne des d tenus ces derniers utilisent toutes sortes de mat riaux pierres plastiques chiffons v g taux journaux etc qui obstruent ensuite les canalisations Pour retenir ces mat riaux on peut poser des grilles qui devront tre constamment entretenues car elles se bouchent facilement
95. e se d placer sans entrave dans la cellule ou le dortoir e entreposer des effets personnels La figure 6 montre les donn es de surface au sol disponible pour chaque d tenu ob tenues par la mesure de la surface de chaque cellule et de chaque dortoir rapport e au nombre de d tenus qui y sont log s Figure 7 Surface minimale de couchage 1 4 Literie l habitat espace et locaux Literie l Les valeurs obtenues exprim es en m2 personne par cellule ou par dortoir peuvent tre transcrites sous forme de tableau ou de mani re visuelle en utilisant des couleurs diff rentes par cat gorie de taux obtenus inf rieur 1 5 m2 personne e compris entre 1 5 et 2 m2 personne e sup rieur 2 m2 personne Les valeurs de surfaces au sol disponibles par d tenu indiqu es titre d exemple dans la figure 6 sont intentionnellement tr s basses L exp rience du CICR d montre qu une telle situation de surpopulation aigu n est malheureusement pas exceptionnelle dans les contextes de crise o il est amen travailler M me dans des situations de crises exceptionnelles la surface au sol minimale de logement ne doit jamais tre inf rieure 2 m par personne Cette valeur de 2 m par personne ne doit en aucun cas tre interpr t e comme une norme mais comme une indication pragmatique refl tant les exp riences faites par le CICR dans des situations de crise tr s graves Cette valeur doit imp rativement tre d p
96. ectorielle dans les situations de r fugi s UNHCR OMS 1996 Gen ve USAID Water for the World technical notes USAID 1999 Washington D C WINBLAD U K Lama W Sanitation Without Water MacMillan 1985
97. elle comporte des risques pour la sant des personnes qui effectuent ce travail Un quipement adapt doit imp rativement leur tre fourni Il s agit essen tiellement d quiper les travailleurs de bottes de gants et de tabliers en caoutchouc La figure 63 montre la mani re de proc der et le mat riel d quipement n cessaire Assainissement et hygi ne Fosses septiques l limination des effluents des fosses septiques L eau des latrines chasse qui se d verse dans une fosse septique doit en sortir et tre limin e L eau qui sort de la fosse effluent contient encore des germes pathog nes il est donc n cessaire de l liminer de fa on s re Les eaux sortant des fosses septiques sont encore tr s charg es en substances orga niques Cette charge d pend de la quantit de mati re en suspension par unit de volume Elle s exprime en DBO5 demande biologique en oxyg ne litre mesur e 5 jours qui repr sente la quantit d oxyg ne n cessaire pour oxyder et d grader les substances orga niques des mati res f cales en suspension dans l eau Cette charge peut atteindre 20000 mg l milligrammes par litre la sortie d une fosse septique Elle ne devrait pas d passer 20 mg l la fin du traitement au moment ou l on d verse les eaux dans l envi ronnement g n ralement dans une rivi re ou dans un ruisseau Lorsque les eaux de la fosse se d versent dans un collecteur du r seau urbain l va cuation se
98. encadr n 12 en d crit la proc dure Metik de l gaiseur d s boues Assainissement et hygi ne Fosses septiques l Encadr n 12 Inspection d une fosse septique gt effectuer au moins tous les trois mois valuation de l paisseur des diff rentes couches 1 2 Se prot ger au moyen d un tablier en plastique et de gants en caoutchouc Enlever les couvercles de la fosse au niveau des entr es et des sorties UI Inspecter les parois entre la surface de la cro te et le sommet de la fosse pour d tecter les traces ventuelles de d bordements D Plonger une perche d au moins 4 m tres de longueur dans la cro te en rep rant les changements de r sistance la diminution de la r sistance signifie que l on a travers l paisseur de la cro te Plonger la perche jusqu la prochaine r sistance pour d terminer l paisseur de la partie liquide Enfoncer la perche et toucher le fond de la fosse Retirer la perche OO OO aA Les niveaux des diff rentes couches peuvent parfois tre mesur s sur la perche les traces laiss es par le liquide les boues et la cro te tant diff rentes 9 Reporter les mesures dans un cahier d entretien 10 D terminer la date approximative de vidange pr voir ou faire les d marches n cessaires pour faire effectuer la vidange identifier un endroit ad quat o les boues seront d vers es Figure 58 anigecenent h l perche Inspection d une fosse Pa
99. endant devien nent tr s vite r sistants aux insecticides Les moustiques transmettent de nombreuses maladies telles que le paludisme la fi vre jaune la filariose la dengue la dengue h morragique et d autres maladies virales dont les victimes se comptent par millions de par le monde Malheureusement la lutte contre ces vecteurs n est pas ais e car les moustiques peuvent se d velopper partout o il y a de l eau et les adultes ont un rayon d action pouvant aller jusqu quelques kilo m tres Certaines esp ces jouent un r le plus sp cifique dans le milieu carc ral car leur habitat est souvent localis dans l enceinte de la prison II s agit de moustiques qui vivent dans le voisinage imm diat de l homme comme l esp ce aedes Aedes aegypti qui se reproduit g n ralement dans les r servoirs de stockage d eau des maisons Une autre esp ce culex Culex quinquefasciatus se reproduit surtout dans les eaux us es et on la trouve tr s souvent dans les fosses septiques et dans les latrines Quant aux anoph les responsables de la transmission du paludisme leur habitat est bien trop vaste pour qu une lutte quelconque puisse tre envisag e avec quelque chance de succ s Leur cycle de reproduction comporte quatre phases dont les trois premi res se d roulent dans l eau C est dans ce milieu que les mesures de lutte sont les plus efficaces liminer le moustique adulte est plus d licat car son comportement varie norm ment d
100. enne des d tenus et souvent sur la mani re dont ils sont g r s et trait s par le personnel p nitentiaire Il est donc imp ratif que l analyse des probl mes s inscrive dans une d marche globale On vitera ainsi des interventions qui ax es sur un seul probl me risqueraient de faire na tre des difficult s dans d autres domaines de la vie quotidienne des personnes d tenues Sujets abord s dans le pr sent manuel Le manuel traite des domaines suivants L habitat La prison et ses locaux Les locaux de d tention La gestion dela population p nitentiaire en termes de logement L eau L approvisionnement et la distribution Les questions d hygi ne et de d sinfection l assainissement L vacuation des eaux us es L hygi ne en milieu carc ral gt gt gt 11 12 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Les cuisines La conception et l am nagement Les sources d nergie Les vecteurs de maladies L identification des vecteurs responsables de la propagation de maladies et la lutte antivectorielle Il propose des interventions en fonction des crit res suivants le niveau de comp tence requis la mise en vidence des interventions qui peuvent tre r alis es et supervis es de mani re autonome par les responsables de prisons le rapport optimal entre l efficacit des interventions et leur co t e les ressources g n ralement limit es dont disposent les autorit
101. ent d sinfect e ou lav e 1 0 0 0 5 3 Existe t il des fourneaux sur lesquels les repas l 0 0 0 sont pr par s 5 4 Ces fourneaux sont ils en bon tat l 0 0 0 5 5 Est ce que la cuisine fournit au moins un repas par jour 1 0 0 0 5 6 Existe t il un r servoir d eau dans la cuisine l 0 0 0 5 7 Les entrep ts de vivres sont ils propres l 0 0 0 5 8 Y a t il des insectes dans les entrep ts de vivres 0 1 0 0 5 9 Ya t il une quipe en charge de l entretien de la cuisine 1 0 0 0 Score total 9 135 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons CICR Champs consid r s La sant des d tenus II s agit de rep rer les probl mes de sant les plus importants pouvant tre dus un manque dans un des autres champs couverts par l ing nierie du milieu Par exemple une prison o les d tenus souffrent fr quemment de diarrh e pr sente souvent aussi un dys fonctionnement dans l approvisionnement en eau ou dans le syst me d vacuation des eaux us es ou encore dans la cha ne de la pr paration de la nourriture La grille d analyse devrait permettre de faire ressortir les corr lations les plus videntes mais ne pourra pas remplacer le diagnostic du professionnel de la sant m decin ou infirmier Tout au plus elle attirera l attention du non sp cialiste sur des domaines qu il ne ma trise pas bien et l incitera demander une valuation plus sp cifique qui confirmera ou non ces premi res indi
102. ergeant des d tenus pour de courtes peines le taux d occu pation maximum est estim 75 80 ceci afin de pouvoir r pondre aux fluctuations d effectifs La capacit et les effectifs de chaque cellule sont fictifs Calcul du taux d occupation r el et non plus en fonction de la capacit officielle de la prison Vazirani V N Chandola S P Concise Handbook of Civil Engineering S Chand amp Company Ram Nagar New Delhi 1996 p 970 Davis J Lambert R Engineering in Emergencies a practical guide for relief workers IT 1995 p 199 et Water manual for refugee situations UNHCR Programme and technical support section Gen ve novembre 1992 Ensemble de r gles minima pour le traitement des d tenus r gle 13 voir note 2 Ce prix est celui du chlore sous forme de HTH sur le march mondial 2000 II est probable que celui de la vente au d tail soit plus lev compte tenu des probl mes de transport de conditionnement etc Franceys R Pickford J Reed R Guide de l assainissement individuel OMS 1995 Reed R Dean P T Recommended methods for the disposal of sanitary wastes from temporary field medical facilities Disaster vol 18 N 4 8 A20 1994 MSF Technicien sanitaire en situation pr caire 1994 2 dition Paris Franceys R Pickford J Reed R Guide de l assainissement individuel OMS 1995 Reed R A Sustainable sewerage guidelines for community schemes IT Publicatio
103. ers une autre tranch e de drainage en empruntant l ouverture l g rement plus haute La figure 70 donne une id e du lit de drainage inei dtioh F iit Hp hjit ud 7 Chibe d au lg ambee de daib tangs de stabilisation lagunage Lorsque le sol ne permet pas d infiltrer les eaux sortant d une fosse septique et lorsqu il n y a pas de r seau collecteur la construction d tangs de stabilisation lagunage est la seule solution Ce sont des tangs rectangulaires dans lesquels les mati res organiques sont trai t es gr ce des processus naturels faisant intervenir en m me temps des algues et des bact ries Dans les climats chauds c est la m thode la plus efficace pour liminer les bac t ries pathog nes et les ufs des parasites intestinaux Ces tangs ont aussi l avantage d tre relativement peu co teux la construction IIs demandent peu d entretien Leur construction d pend de la topographie et de l espace disponible voir encadr n 16 Lorsque les eaux us es sont trait es pr alablement dans une fosse septique la surface n cessaire diminue de mani re consid rable Ils doivent tre situ s suffisamment loin des habitations pour que les nuisances dues aux moustiques et aux odeurs n incommodent pas les gens tangs additionnels Ils font intervenir des processus ana robiques dans le fond du bassin et la surface de l eau Les mati res organiques des eaux us es sont d grad es par des bact
104. ers la consommation n cessaire la pr paration des repas Le s chage est effectu l air libre et l abri de la pluie L aire de stockage doit tre suf fisamment proche du b timent des cuisines pour limiter la manutention mais il est d con seill de stocker le bois l int rieur de celles ci pour des raisons d hygi ne On trouvera un exemple de lieu de stockage dans la figure 86 101 Figure 86 Stockage du bois diff rentes tapes de coupe Figure 87 Outils de coupe du bois et main d uvre Encadr n 17 102 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons CICR Bit ei f es Edit cid Edit an Bols an rac prar Cane rte l iiie pi i hiye ja ciei id aN Hi de chiy D biter du bois n cessite des outils adapt s des chevalets des billots des scies des haches ainsi que des coins et des masses 5 kg pour fendre les bois noueux et durs La figure 87 montre quelques uns de ces outils Le bois pouvoir calorifique des bois tropicaux et mesure de consommation On appelle pouvoir calorifique d un bois la quantit de chaleur d gag e par la combustion par unit de poids de ce bois Le pouvoir calorifique s exprime en kilojoules par kilogramme kJ kg II varie en fonction du degr d humidit du bois consid r la quantit de chaleur fournie par la combustion d un bois diminue quand la teneur en eau de ce bois augmente des variations de l ordre de 15 20 sont fr quentes
105. es fourneaux Il existe de nombreux types de fourneaux am lior s Ils peuvent tre ma onn s en terre ou en acier Leur construction ou leur installation ne peut tre r alis e que par un personnel qualifi Ils doivent faire l objet d un entretien r gulier nettoyage et inspection du foyer et de sa porte Le bois utilis dans ces fours devra tre conditionn selon les recommandations du chapitre 4 3 L exp rience montre que ce sont les fourneaux constitu s d un ch ssis ext rieur en acier doux de 3 mm d paisseur et d une marmite qui donnent les meilleurs r sultats voir la figure 90 Leur isolation thermique est assur e par de la laine de verre Des briques r fractaires plac es la base du fourneau permettent de retenir la chaleur plus longtemps en augmentant la masse thermique Elles renforcent galement la rigidit du fourneau Les fourneaux sont livr s avec des marmites de capacit standard 50 100 ou 200 litres en acier ou en aluminium en r gle g n rale on pr f rera les marmites en acier inoxydable m me si celles ci augmentent consid rablement le prix du fourneau Elles sont beaucoup plus solides que celles en aluminium et durent donc plus longtemps La figure 91 montre un des ces fourneaux en clat tandis que l encadr n 18 en donne quelques caract ristiques Pour prot ger le ch ssis ext rieur on construit parfois un muret en briques de 20 cm de largeur de chaque c t Le fourneau repose s
106. es support de la dalle de couverture 0 63 dim 7 x0 3x 0 3 m en B A 1 1 5 3 m3 2 9 Dalle de couverture en B A 1 1 5 3 diam tre 7 1 m 3 17 paisseur 0 08 m m3 2 1 Installation de 2 trappes regards dim 0 8 x 0 8 m 2 en acier d paisseur minimale de 3 mm y compris les couches de peinture antirouille pi ces 2 11 Miseen place de 2 bouches d a ration dim 0 5 x0 5menader 2 pi ces Exemple d un bordereau de prix pour la construction d un r servoir de stockage de 50 m Quantit Unit Prix Montant unitaire 2 12 Application d une couche de 1 3 cm de cr pis int rieur 0 99 m d tanch it sur mur et fondation diam tre int rieur 6 m en M C mortier de ciment 1 3 2 13 Application d une couche de 1 3 cm de cr pis int rieur 1 14 m d tanch it en M C 1 2 2 14 Application de 2 couches de 1 3 cm de cr pis int rieur 3 06 m d tanch it sur mur et fondation en M C 1 1 2 15 Application d une couche d enduit lisse sur mur 0 15 m et fondation diam tre int rieur 6 m et paisseur 2 mm en ciment pur 2 16 Ciment hydrofuge pour les trois derni res couches 59 kg de cr pis plus enduit lisse 2 17 Application de 2 couches de peinture epoxy fournie 76 Kg par le ma tre d uvre 3 Remblayage 3 1 Remblayage jusqu la hauteur du terrain naturel 46 8 m autour du r servoir incluant le d blai du site du r servoir 30 m et le d blai de la tranch
107. essous du seuil qui permet une transmission efficace des diff rentes maladies mais elles ne peuvent pas viter la pr sence de mous tiques surtout en saison des pluies o il y a de l eau partout Lutte contre les larves En plus des mesures mentionn es plus haut on peut aussi combattre les larves en em p chant leur d veloppement En effet les larves respirent de l oxyg ne travers leur si phon Culex Aedes ou Mansonia ou via des tubicules sur leurs dos dans le cas des ano ph les II faut donc qu elles viennent la surface Si on les emp che d atteindre la surface en les maintenant sous l eau ou en couvrant la surface d une fine pellicule d huile elles finissent par mourir On peut aussi couvrir la surface de l eau des r servoirs avec des billes de polystyr ne mat riel que l on utilise souvent pour emballer des co lis Les billes de polystyr ne expans peuvent tre fabriqu es sur place partir de ma t riel compact la forme des objets emballer que l on trempe dans de l eau bouillante 100 C en le cassant en petits morceaux Huiles On les utilise surtout pour combattre les larves dans les latrines fosse o l on peut ajouter de l huile de vidange Dans ces cas il faut ajouter de l huile de vidange raison de 0 1 litre un verre par latrines semaine On vitera d utiliser ce proc d si la nappe phr atique est proche de la surface Pour les tangs on appliquera quelque 140 190 litres de
108. est recommand Les quantit s d eau minimales sont de l ordre de 2 litres par personne et par jour si les d tenus sont enferm s pendant 16 heures ou moins ou de 3 5 litres par personne et par jour s ils sont enferm s plus de 16 heures ou si le climat l exige La solution la plus adapt e est d installer des r servoirs de stockage d eau l int rieur des cellules et dortoirs La capacit des r servoirs est calcul e selon les indications don n es ci dessus Ils sont remplis chaque jour au moyen de seaux propres et strictement r serv s cette t che La figure 21 montre une installation courante et quelques types de r servoirs individuels Figure 21 R servoir de stockage dansles locaux de d tention et r cipients individuels L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distribution l AEE AE Un r servoir collectif permet mieux de maintenir une qualit d eau acceptable Dans la plupart des cas les r cipients de stockage individuels se souillent rapidement et contiennent des germes coliformes f caux Cette contamination provient g n rale ment d un manque d hygi ne par n gligence ou par absence de produits de nettoyage En cas d pid mie l eau des r servoirs collectifs peut tre d sinfect e plus facilement On peut ainsi viter que des maladies ne se transmettent rapidement par le truche ment d une eau infect e chol ra maladies virales etc Am liorer l acc s des
109. ette eau n est trait e que de temps autre II y a aussi des restrictions dans l utilisation de l eau certainement dues au fait que l eau est puis e la rivi re par un nombre limit de prisonniers et qu il n est pas possible de ramener de l eau en suffisance pour des raisons de s curit Elle est donc rationn e L analyse du domaine sant et hygi ne des d tenus laisse penser que la mauvaise qualit de l eau et les restrictions d utilisation ont des cons quences directes sur la sant des d tenus diarrh e maladies de la peau Prise F Mb de pait manim i4 Analyse d un groupe de prisons L analyse d un questionnaire met souvent en exergue des probl mes dont les directeurs de prisons sont d j conscients Parfois elle permet d tablir des relations de cause effet comme dans le cas d crit ci dessus pour la prison P1 En revanche l analyse com parative de l ensemble des r sultats obtenus pour un groupe de prisons d une m me 137 Figure 109 R sultats pour 10 prisons et scores pour chaque prison Tableau IV Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr r gion peut apporter des indications int ressantes et permettre aux autorit s p nitentiaires de d terminer quelles sont les prisons qui n cessitent une intervention prioritaire Dans les cas les plus vidents on peut m me identifier les domaines qui posent probl me comme dans le cas de la prison P1 Le tableau IV montre le
110. g milligrammes par kilo gramme Ce chiffre repr sente la quantit qu il faut ing rer par kg de masse corporelle pour engendrer la mort de 50 des sujets ayant ing r la m me quantit d insecticide pur il va de soi que l on essayera dans la mesure du possible d utiliser des insecticides dont la toxicit efficacit gale est la plus faible possible c est dire dont la DL50 sera la plus lev e possible En effet plus la quantit ing rer est importante moins l in secticide est toxique pour les mammif res L effet r manent est la dur e pendant laquelle l insecticide produit son effet Cat gorie nom toxicit et effet r manent de quelques insecticides CAT GORIE NOM TOXICIT EFFET R MANENT Organochlor s gt DDT 110 gt 6 gt Chlorpyriphos 135 Organo phosphor s gt Malathion 2100 2 3 gt Pirimiphos methyl 2 000 gt Fenithrothion 500 gt Temephos 8 600 gt lodofenphos Carbamates gt Propoxur 100 2 3 gt Bendiocarb Pyrethroides naturels gt Extrait de pyr thre faible nul Pyrethro des de synth se Deltam thrine 3000 4 6 gt Perm thrine 4000 2 3 gt Lambda cyalothrine 58 80 gt 6 DL 50 en mg kg en mois par voie orale produit pur Figure 102 Types de conditionnement Encadr n 21 Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Combattre les principaux vecteurs au moyen d insecticides l Les insecticides sont formul s avec des mati res inertes en fonction des
111. i ne des occupants hygi ne corporelle et v tements Capacit d accueil et calcul du taux d occupation Afin d valuer globalement si le logement des personnes d tenues est ad quat dans une prison on utilise deux notions la capacit d accueil et le taux d occupation La capacit d accueil d une prison est le nombre total de d tenus qu elle peut h ber ger en respectant une surface minimale d finie au pr alable par personne ou groupe de personnes Cette notion doit aussi tenir compte de la capacit des diff rents services de la prison de r pondre aux besoins de toutes les personnes d tenues sous leur responsabilit la construction la surface de logement individuel ou collectif est d termin e selon des normes tablies par l administration p nitentiaire ou selon celles appliqu es d autres lieux d h bergement publics Les normes sont variables d un pays l autre Lorsque les constructions sont anciennes les administrations p nitentiaires ne sont pas toujours m me d indiquer les mesures de surface au sol retenues par personne ou groupe de personnes d tenues En revanche les capacit s d accueil officielles la construction sont habituellement connues Le taux d occupation appel aussi densit de population carc rale est obtenu en rapportant le nombre de d tenus pr sents la date t au nombre de places d fini par la capacit d accueil Effectif des d tenus la date t Taux d occupation
112. ices des eaux d sinfectent l eau des r seaux urbains Cependant il peut s av rer n cessaire de rajouter du chlore lorsque il y a lieu de croire que cette d sinfection est insuffisante pour garantir l absence de toute contamination II y a lieu de le faire aussi lorsque la provenance de l eau est douteuse Pour d sinfecter l eau on ajoute du chlore en quantit suffisante afin d liminer les germes tels que ceux du chol ra et de la fi vre typho de Il faut toutefois veiller ne pas surdoser le chlore pour que l eau reste consommable La concentration en chlore libre r siduel doit tre de 0 2 0 5 mg litre 0 2 0 5 ppm au moment de la distribution Au del de ces valeurs le go t du chlore de l eau se d tecte et pourrait d courager la consommation voir encadr n 9 53 Encadr n 9 54 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr La concentration de chlore doit tre augment e dans les situations suivantes en cas d pid mie de chol ra ou de maladies diarrh iques e en cas d origine douteuse de l eau Dans ces deux situations les concentrations de chlore r siduel libre sont les suivantes e 1 mg l aux points de distribution et dans les puits 1 5 mg l au moment du remplissage des camions avec un temps de contact temps pendant lequel le chlore agit sur les germes qui ne doit pas tre inf rieur 30 minutes Ces valeurs assurent une limination compl te des germes pathog
113. ilharziose qui est transmise l homme lorsqu il se baigne dans des rivi res ou des tangs infect s Des mesures pr ventives d hygi ne doivent tre mises en uvre afin que les d chets humains les eaux us es et les ordures soient vacu s vers des lieux o ils seront trait s et rendus inoffensifs Quantit de d chets produits Tout tre humain produits des d chets Une personne produit en moyenne entre 1 et 2 litres de d chets par jour Cette valeur tient compte du volume d urine et de ma ti res f cales sans compter ni les mat riaux utilis s pour le nettoyage anal ni le volume d eau utilis pour se laver Les syst mes d vacuation des eaux us es et de stockage des d chets doivent tre adapt s au volume de d chets produits Les mati res solides fra ches diminuent de volume lorsqu elles se d composent La d composition se fait par vaporation par digestion et production de gaz par liqu fac tion et par dissolution des substances solubles I y a ensuite compactage par accumula tion de nouvelles couches de mati res On estime le volume des mati res f cales accu mul es 40 90 litres par personne et par an 0 04 m3 0 09 m personne an Cette valeur ne tient pas compte des mat riaux utilis s pour le nettoyage anal ni du nombre d utilisateurs des latrines Pour les lieux de d tention o les utilisateurs des latrines peuvent tre tr s nombreux on utilisera une r f rence en m tres cubes soi
114. ils peuvent aussi tre responsables de la transmission de maladies caract re pid mique D autres insectes ne se nourrissant pas de sang interviennent galement dans le cycle de la transmission de maladies L encadr n 19 num re ceux qui jouent un r le important dansles prisons Principaux vecteurs qui jouent un r le dans la transmission de maladies ou qui repr sentent une nuisance pour les d tenus VECTEUR Moustiques Poux Puces Mites de la gale Mouches Punaises Cafards Rats MALADIE Malaria eFilariose Fi vre jaune e Dengue e Maladies virales e Enc phalite japonaise Typhus e Fi vre r currente Peste Typhus Gale Surinfections e Trachome peuvent transporter m caniquement d autres agents pathog nes chol ra dysenterie bacillaire Nuisance o H patite A e Maladie de Chagas Autres agents pathog nes par transport m canique Typhoide salmonellose Leptospirose POSSIBILIT S DE LUTTE Faibles Moyennes Moyennes Bonnes Bonnes Bonnes Moyennes Moyennes Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre l Il existe d autres vecteurs de maladies mais leur importance dans les lieux de d tention est limit e Dans les prisons surpeupl es il est fr quent de constater la pr sence de poux de puces de punaises et de mouches La mauvaise hygi ne est souve
115. ine doit tre maintenue propre Les op rations de nettoyage doivent tre organis es de mani re rationnelle par l quipe charg e de l entretien de la cuisine Le sol doit tre balay quotidiennement s il est ciment ou carrel il sera en outre d sin fect avec une solution chlor e une fois par semaine Un d tergent sera utilis r gu li rement afin d liminer les graisses Les r cipients individuels ustensiles et marmites servant la pr paration des repas doivent tre soigneusement nettoy s apr s chaque utilisation et d sinfect s toutes les semaines soit avec une solution chlor e ou plus simplement en les immergeant dans de l eau bouillante Tableau r capitulatif 108 Cuisine et cuisson des repas Consommation de bois sur foyer ouvert 1 kg litre amen bullition Consommation de bois avec environ 0 1 kg litre amen fourneaux am lior s Nombre minimal de repas Capacit des marmites Type de marmite Taille maximale des marmites Surface sous toit des cuisines Approvisionnement en eau Stockage de l eau dansles cuisines Surface minimale des entrep ts vacuation des fum es Lavage des cuisines D sinfection Lumi re bullition bois sec b chettes isolation couvercle tirage correct 2 3 repas jour 1 2 1 4 I personne acier inoxydable si possible 200 exceptionnellement 3001 100 m2 1000 personnes minimum 20 m2 1 l personne jour minimum 1 ro
116. ion qui permettent de r partir l effluent sur de plus grandes surfaces Tranch es d infiltration ou de drainage Elles permettent d liminer de grandes quantit s d eau ou d effluents et constituent une alternative aux puits perdus dans les cas suivants terrain peu perm able niveau lev de la nappe phr atique e pr sence de couches rocheuses superficielles e surface relativement importante disposition pour construire le lit de tranch es La dimension des tranch es se calcule partir des valeurs obtenues lors des tests de percolation ou en utilisant la valeur de 10 litres par m et par jour en tenant compte d une ventuelle augmentation des volumes infiltrer L encadr n 15 indique la proc dure suivre pour construire les tranch es de drai nage n cessaires pour infiltrer les effluents estim s quelque 4 5 5 m jour provenant des fosses septiques d une prison ayant un effectif de 250 300 personnes Les tranch es de drainage sont creus es sur une largeur comprise entre 30 et 50 cm et la profondeur de 60 cm 1 m Les tuyaux de drainage sont ensuite pos s sur un lit de gravier avec une pente de 0 2 0 3 On peut utiliser des tuyaux plastiques de 100 mm de diam tre perfor s sur le c t et sur le fond ou des tuyaux en ciment dont on ne cimente pas les joints voir la figure 67 83 Figure 67 Types de drains et bo te de distribution d effluents Figure 68 Coupe d une tr
117. ions de d tention satisfont rarement aux normes internationales Elles y sont souvent tr s pr caires parfois drama tiques il en r sulte en particulier des taux de morbidit et de mortalit plus lev s en milieu carc ral qu au sein des populations dont sont issues les personnes d tenues Des prisons v tustes et inadapt es Dans les pays en d veloppement le parc immobilier p nitentiaire est g n ralement v tuste et nombre d tablissements sont mat riellement inadapt s l h bergement d une concentration forc e et permanente d individus Le nombre de places en d tention a tendance diminuer au fil du temps faute d entretien appropri des b timents alors que parall lement le nombre de personnes d tenues tend cro tre en particulier dans les centres urbains Les crises conomiques et parfois politiques entra nent une augmentation des arrestations et les structures judiciaires sont dans l incapacit de traiter l ensemble des dossiers qui leur sont soumis dans un d lai raisonnable La conjonction de ces facteurs entra ne fr quemment une surpopulation dans les prisons Les capacit s d accueil des prisons telles que d finies au moment de leur construc tion sont rarement respect es Les d tenus surnum raires sont parfois litt ralement entass s dans les cellules et dortoirs existants ou encore dans d autres locaux d tourn s de leur fonction premi re comme des ateliers ou des entrep ts Dans les
118. ir n 2 150 Dortoir n 4 150 Dortoir n 3 150 Dortoir n 5 150 Dortoir n 6 150 Dortoir des femmes 150 Cellules 150 Cuisine 80 Entrep t 80 Infirmerie 90 Administration 1 150 Administration 2 150 Total 1 750 10 175 Total 1925 Quantit s d insecticide n cessaires On arrondit la surface totale 2 000 m2 On a disposition deux types d insecticide de la deltam thrine 2 5 PM K Othrine appliquer la dose de 0 025 g de m a m et de la perm thrine 25 PM Coopex appliquer la dose de 0 5 g de m a m2 Le volume de solution par m est de 40 ml On obtient en kg 100 x 2 000 x 0 025 100 x 2 000 x 0 5 deltam thrine 2kg perm thrine 4kg 1000 x 2 5 1000 x 25 On utilisera quelque 80 litres d eau raison de 40 ml m La perm thrine tant disponible en cartons contenant 20 sachets de 25 grammes il faudra donc 8 cartons contenant au total 160 sachets pour effectuer l op ration La deltam thrine est conditionn e en sachet de 33 grammes II en faudra donc 60 pour mener bien l op ration Selon les surfaces et le type d insecte liminer il y a lieu d augmen ter la dose Les quantit s doivent tre recalcul es en cons quence II faut bien faire la distinction entre couverture liquide et dose Si l on veut atteindre une dose double il faut soit doubler la concen tration de la solution initiale pulv riser soit doubler le volume appliqu c est dire 80 ml m au lieu de 40 ml Quoi q
119. isine 1 jour de consommation Stockage pour l infirmerie 1 jour de consommation Stockage pour la nuit l int rieur 2 litres personne ou des cellules ou dortoirs 1 jerrycan seau de 10 20 litres par cellule ou dortoir Nombre de robinets 1 2 robinets pour 100 personnes D bit minimum 3 5litres minute Douches 1 pour 50 personnes 1 douche semaine minimum Robinets par latrines 1 pour chaque bloc de latrines 56 Assainissement et hygi ne 3 Assainissement et hygi ne 3 1 Evacuation des eaux us es et des d chets 58 Quantit de d chets produits 59 Des quantit s d eau adapt es aux besoins des syst mes d vacuation 59 3 2 Latrines 59 Types de latrines 59 Latrines chasse d eau 61 Cabinets eau 62 Latrines fosse s che 62 Latrines am lior es fosse ventil e 64 Latrines rin age intermittent 64 Dimension et pentes des tuyaux d vacuation 66 Regards de visite 66 Entretien des latrines 67 Urinoirs 68 Tinettes ou seaux hygi niques 69 Mat riel de nettoyage anal 69 3 3 Fosses septiques 70 Calcul du volume d une fosse septique 71 Crit res respecter dans le calcul des dimensions de la fosse 72 Conseils pratiques 73 Inspection r guli re 74 Vidange d une fosse septique 77 Vidange manuelle 77 limination des effluents des fosses septiques 79 Capacit d infiltration des sols 79 Puits filtrants ou puits perdus 82 Tranch es d infiltration ou de drainage 83 Variantes 85 tangs de s
120. it tre compris entre 720 et 800 ml par minute En dehors de ces valeurs il faut remplacer les buses Calibration du rythme d application des op rateurs gt Sur des surfaces relativement peu absorbantes on applique 40 ml m Le d bit est de 760 ml minute Le rythme d application est donc de 19 m2 minute donc proche des 20 m2 minute valeur que l on utilise pour plus de simplicit II faut que les op rateurs s entrainent pour maintenir ce rythme Proc dure gt Sur une paroi on d limite une surface de 3 m de haut et de 6 66 m de large On trace des bandes verticales de 75 cm de large avec 5 cm de recouvrement La surface totale est donc de 20 mi La distance entre la buse et la paroi doit tre de 45 cm La pression est maintenue 40 psi 1 89 bar 129 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr gt Les bandes sont couvertes de haut en bas et de bas en haut alternativement viter le perlage c est dire la formation de gouttes L op rateur doit s entra ner couvrir cette surface en une minute c est dire chacune des 9 bandes de 3 m x 0 75 m en environ 7 secondes Avec le temps n cessaire pour passer d une bande l autre il doit couvrir la totalit de la surface en 60 secondes gt Apr s chaque minute il doit agiter le r servoir v rifier la pression et donner un coup de pompe pour la maintenir 40 psi si n cessaire I faut que l op rateur s habitue augmenter la fr quenc
121. itres On ajou tera du bois dans certains cas pour terminer la combustion Figure 75 Incin rateur pour d chets dangereux Organisation de l vacuation des d chets L vacuation quotidienne des d chets est une t che importante pour maintenir un en vironnement salubre dans la prison Cette t che sera donc organis e et supervis e en cons quence 90 Figure 76 F t ordures Figure 77 Demi f t destin aux d chets de nourriture Assainissement et hygi ne vacuation des d chets Des personnes d tenues seront d sign es dans chaque cellule et dortoir ainsi que dansles cuisines r fectoires infirmeries et autres lieux de vie pour accomplir ce travail quotidien Chaque cellule et dortoir disposera au minimum de deux r cipients permettant de s parer les d chets organiques des d chets non organiques Les r cipients devront tre ais ment transportables par une ou deux personnes une fois remplis Les tinettes utilis es en cas d absence de toilettes dans les cellules et dortoirs ne serviront qu aux d jections humaines La figure 76 montre l emplacement d un f t utilis pour recueillir les d chets non organiques Dans la figure 77 un demi f t destin recueillir les restes de repas est pos sur un support lui m me plac sur un bac cette installation vite que d ventuelles fuites de liquide ne se r pandent sur le sol l ext rieur le bac peut tre remplac par un empierrement
122. its 52 D sinfection de l eau de boisson 53 Mesure du chlore r siduel libre 55 56 57 Assainissement et hygi ne EE vacuation des eaux us es et des d chets Latrines 58 Quantit de d chets produits 59 Des quantit s d eau adapt es aux besoins des syst mes d vacuation 59 59 Types de latrines 59 Latrines chasse d eau 61 Cabinets eau 62 Latrines fosse s che 62 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I CICR Latrines am lior es fosse ventil e Latrines rin age intermittent Dimension et pentes des tuyaux d vacuation Regards de visite Entretien des latrines Urinoirs Tinettes ou seaux hygi niques Mat riel de nettoyage anal 3 3 Fosses septiques Calcul du volume d une fosse septique Crit res respecter dans le calcul des dimensions de la fosse Conseils pratiques Inspection r guli re Vidange d une fosse septique Vidange manuelle limination des effluents des fosses septiques Capacit d infiltration des sols Puits filtrants ou puits perdus Tranch es d infiltration ou de drainage Variantes tangs de stabilisation lagunage tangs additionnels tangs de maturation 3 4 vacuation des d chets Tri et traitement des d chets Organisation de l vacuation des d chets 3 5 Tableau r capitulatif a Les cuisines conception nergie et hygi ne 64 64 66 66 67 68 69 69 70 71 72 73 74 77 77 79 79 82 83 85 86 86
123. jet en cours d eau Leur entretien est simple II suffit de couper r guli rement les herbes qui poussent sur leurs berges pour viter la prolif ration de moustiques tangs de stabilisation lagunage Le calcul des dimensions des tangs tient compte de la charge en mati res organiques DBO en mg l du d bit des eaux us es en m jour et de la temp rature moyenne du mois le plus froid La DBO peut varier de 200 800 mg l Pour les prisons on retiendra la valeur de 800 mg l cause du volume relativement faible d eau disposition En effet dans une prison chaque personne contribue raison d environ 30 40 g de DBO par jour si la quantit d eau utilis e par chaque personne d tenue est de 50 1 jour la DBO de l eau us e sera comprise entre 600 et 800 mg l La DBO diminue environ de moiti au cours de son passage dans une fosse septique gt gt gt 87 D gt gt gt Figure 72 tangs de stabilisation lagunage Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr gt On utilise une formule empirique A Q Li 2T 6 A la surface exprim e en m Q le d bit en eau us e en m jour Li la valeur en DBO en mg l T latemp rature en degr s Celsius Pour une prison dont les effectifs sont de 1 000 personnes dont la consommation en eau par personne est de 50 litres par personne et par jour et supposer que la temp rature moyenne du mois le plus froid soit de 20 C on obtient
124. l absorption La capacit d infiltration se mesure au moyen d un test de percolation I s agit de d terminer si le terrain est apte infiltrer les effluents sortant d une fosse septique Les dimensions du syst me d infiltration sont ensuite d finies en fonction du r sultat obtenu L encadr n 13 donne la valeur d infiltration de quelques sols en litres m2 jour 79 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicR Encadr n 13 Capacit s d infiltration de quelques sols TYPE DE SOL CAPACIT D INFILTRATION EFFLUENT D CANT en litres par m et par jour Sable grossier moyen 50 Sable fin sable limoneux 33 Limon sableux limon 25 Argile silteuse poreuse et limon argileux silteux poreux 20 Limon silteux compact limon argileux silteux compact et argile non gonflante 10 Argile gonflante lt 10 Source US Environmental Protection Agency 1980 La proc dure pour effectuer un test de percolation est d crite dans l encadr n 14 ainsi que dans la figure 64 Figure 64 Test de percolation pour d terminer la capacit d infiltration Pour d terminer la capacit d infiltration e creuser plusieurs trous d un m tre de longueur d un m tre de profondeur et de 0 5 m tre de largeur Leur emplacement est choisi de mani re obtenir une capacit moyenne pour la zone qui nous int resse e remplir les trous d eau et laisser infiltrer pour saturer le terrain en compl tant de temps au
125. la prison chaque question est attribu e une valeur de 0 ou de 1 Les prisons obtenant des scores totaux lev s sont celles qui pr sentent le moins de probl mes en termes d ing nierie du milieu Moins il y a de probl mes dans un des champs consid r s plus son score sera lev Ce type de grille d analyse est con u de fa on liminer au maximum les travers dus la subjectivit de la personne charg e de la remplir Les questions sont pos es de mani re forcer le choix de la personne qui r pond aux questions ou qui remplit la grille et limiter son appr ciation des probl mes de la prison Il est vident que cette grille ne remplace en aucun cas une tude pr cise effectu e par des professionnels habitu s mesurer et interpr ter les r sultats Elle permet cependant de visualiser rapidement la situation de la prison et de chacun des champs consid r s Questionnaire prison Prison de Date de l valuation Capacit Nombre total de d tenus 1 Sant et hygi ne des d tenus Oui Non NP Commentaires 1 1 Les d tenus ont ils acc s des soins m dicaux 1 0 0 0 1 2 Ya t il un dispensaire dans la prison l 0 0 0 1 3 Les d tenus ont ils la possibilit d tre vacu s 1 0 0 0 vers un h pital 1 4 Ya t il des probl mes de diarrh e 0 1 0 0 1 5 Ya t il des maladies de peau 0 1 0 0 1 6 Ya t il des maladies respiratoires 0 0 0 1 7 Les d tenus ayant des ma
126. lable Ce sont les plus maniables et ils permettent d acc der partout ce qui n est pas toujours le cas lorsqu on utilise ceux piston actionn s par un levier Le pulv risateur le plus utilis est celui de la figure 104 Hudson sprayer X pert C est aussi celui qui est recommand par l OMS 3 DE Ce pulv risateur est g n ralement en acier inoxydable et peut servir plusieurs ann es lorsqu il est entretenu correctement I en existe d autres en plastique fonctionnant selon le m me principe mais leur dur e de vie est nettement plus courte La solution contenant l insecticide est comprim e par une pompe air et projet e au moyen d une lance quip e d une buse Pour obtenir un pandage r gulier il faut maintenir une pres sion constante et respecter quelques principes Le but est d obtenir un d bit constant par minute Ces pulv risateurs sont habituellement calibr s pour un d bit de 760 ml minute si l on veut pulv riser 40 ml m2 il faut donc couvrir environ 20 m par minute c est dire une surface de cinq m tres sur quatre L op rateur doit par cons quent tre entra n pour couvrir correctement cette surface en une minute Si l on respecte les param tres suivants d bit de 760 ml minute angle de pulv risation de 60 degr s entre la lance et la surface traiter distance entre la buse et la surface de 45 cm on doit normalement obtenir une Figure 105 Op rateur pulv risant l insec
127. ladies respiratoires sont ils m lang s avec les autres d tenus 1 8 Ya t il eu des pid mies 1 9 Les d tenus re oivent ils des savons r guli rement 1 10 Les d tenus ont ils acc s des douches mr me se olol olme e ee o ee o 1 11 Les d tenus peuvent ils laver leur linge gt gt gt Score total 11 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I CICR 2 Approvisionnement en eau Oui Non NP Commentaires 2 1 L eau provient elle du r seau de la ville il 0 0 0 2 2 L eau provient elle d un lac d un tang ou d une rivi re 0 1 0 0 2 3 Si l eau provient d un puits ce puits est il prot g il 0 0 0 2 4 Si l eau provient d une source cette source 1 0 0 0 est elle prot g e 2 5 L eau est elle distribu e dans l ensemble des quartiers 1 0 0 0 de la prison 2 6 Tous les d tenus peuvent ils avoir acc s l eau librement 1 0 0 0 2 7 Ya t il des restrictions d utilisation de l eau 0 1 0 0 dans la prison 2 8 Ya t il un r servoir en tat de fonctionnement 1 0 0 0 dans la prison 2 9 Les d tenus peuvent ils faire des r serves d eau l 0 0 0 pour la nuit 2 10 Ces r serves d eau pour la nuit sont elles suffisantes l 0 0 0 2 11 Y a t il des coupures d eau fr quentes et g nantes 0 1 0 0 dans la prison 2 12 L eau a t elle une couleur particuli re un go t particulier 0 1 0 0 ou une odeur quelconqu
128. llant qui en permet la dispersion rapide dans l eau Le m lange d emploi est pr par juste avant l application en ajoutant la poudre l eau Les poudres mouillables sont souvent conditionn es dans des sachets permettant de pr parer 10 20 litres de solution appliquer Elles sont faciles stocker et transporter Elles sont souvent employ es en milieu carc ral dans les traitements effet r manent gt Poudres s ches La mati re active est finement broy e et m lang e avec une poudre inerte talc etc insoluble dans l eau Lorsqu on les utilise pour combattre les ectoparasites de l homme poux puces et lorsque la poudre est en contact direct avec la peau leur concentration en mati re active est faible de l ordre de 0 5 1 gt Granules Ce sont des particules inertes argiles kaolin impr gn es d insecticides On les utilise pour liminer les stades aquatiques des diff rents vecteurs ex larves de moustiques Peu utilis s en milieu carc ral si ce n est pour la lutte contre les larves des moustiques dans les r servoirs d eau potable en cas d pid mie fi vre jaune dengue etc Cf Lutte antivectorielle dans les situations de r fugi s HCR juin 1996 Effet r manent La plupart des insecticides se d gradent sous l effet du rayonnement UV de l humidit et de la temp rature Cette d gradation d pend aussi du type d insecticide de sa formulation et de la surface sur laquelle ils ont t pu
129. lules doivent tre pulv ris s et aussi quel est le type de surface Si aucun plan de la prison n est disponible il convient d en tablir un pour identifier exactement le nombre de dortoirs de cellules et des locaux traiter en accord avec l administration Le plan d action doit tenir compte des imp ratifs de s curit et du fait qu il n est souvent pas possible de vider tous les locaux de leurs occupants Il faut aussi vider les dortoirs et les cellules de tous les effets personnels et plus particuli rement de ceux utilis s pour les repas ou pour le stockage de l eau On estime qu un op rateur peut couvrir au maximum une surface de 500 m par demi journ e de travail le reste du temps g n ralement l apr s midi tant d volu au s chage et la r int gration des d tenus 123 Encadr n 22 124 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr et de leurs effets personnels dans les dortoirs L encadr n 22 rappelle les diff rentes tapes de l op ration tapes d une op ration de pulv risation d insecticides ka Choisir un insecticide homologu en consultation avec les responsables de l administration p nitentiaire et avec le minist re de la Sant publique ND tablir le plan de la prison l emplacement des cellules et des dortoirs d finir la succession des op rations de traitement Calculer les quantit s n cessaires d insecticide et d finir le nombre des op rateurs
130. lv ris s En milieu carc ral on consid re qu ils restent actifs entre quatre et six mois car ils ne sont pas expos s la lumi re Il faut donc r p ter le traitement tous les six mois surtout lorsque la prison est surpeupl e et lorsque la fr quence des entr es et des sorties est importante En l absence d infestation visible une application par an devrait suffire En cas d infesta tion il faut videmment proc der une nouvelle d sinsectisation Il ne faut pas appliquer des insecticides sur des murs fra chement chaul s ni qui vont tre chaul s sous peu car leur d gradation est acc l r e par la chaux R sistance aux insecticides Les insectes ont la capacit de d velopper des r sistances l action des produits chimiques C est ainsi que beaucoup d esp ces ne sont plus sensibles l action de cer tains organochlor s voire celle de la plupart des insecticides couramment utilis s Il est donc important d alterner l utilisation des insecticides pour viter l apparition de ces probl mes L OMS a par ailleurs dit des documents techniques qui d crivent les m thodes permettant de mettre en vidence l apparition de r sistances pour chaque groupe d arthropodes Elle met aussi disposition des autorit s responsables le mat riel n ces saire pour effectuer ces tests I est donc important avant de proc der tout achat d obtenir tous les renseignements n cessaires aupr s des ces instances pour s a
131. m tres N nombre d usagers 1 000 V volume journalier par d tenu 10 litres jour personne dont 80 finissent dans la fosse accumulation de boues et d cume entre 30 et 40 litres personne an Cette valeur est celle utilis e pour les coles logeant des pensionnaires Elle est estim e 25 litres personne an dans les fosses qui ne re oivent que les eaux vannes et 40 litres per sonne an lorsqu on y vacue aussi les eaux m nag res n nombre d ann es entre deux vidanges de boues F facteur qui relie la vitesse de digestion la temp rature et la p riodicit des vidanges Varie selon la temp rature et le nombre d ann es entre les vidanges Valeur de F NOMBRE D ANN ES TEMP RATURE AMBIANTE ENTRE LES VIDANGES gt 20 C gt 10 C lt 10 C T3 1 5 2 5 2 1 0 1 15 T5 3 1 0 1 0 17 Volume pour une r tention de 24 heures V N x V Volume n cessaire l accumulation de boues B NxnxFxA Capacit totale V volume pour une r tention de 24 heures B volume n cessaire l accumulation des boues et de l cume Si l on utilise les valeurs de 1 5 pour F 1 pour n et 8 litres pour le d bit des eaux vannes la capacit totale de la fosse pour un effectif de 1 000 d tenus est de 53 m La capacit calcul e selon cette formule d pend fortement d une part de la valeur que l on utilise pour l accumulation des boues et d autre part de la fr quence de vidange Crit res respecter dans
132. ment lourd pour limiter les pertes de chaleur e pr f rer les farines aux grains entiers car elles cuisent plus rapidement faire tremper les plantes l gumineuses notamment les haricots pendant une nuit ou au moins pendant quelques heures avant leur cuisson e une fois l eau port e bullition la maintenir fr missante pour une cuisson efficace des aliments On peut ainsi r duire le feu et la consommation de bois Dans les prisons o les fourneaux des cuisines sont tr s ab m s et ont perdu leur effi cacit ou lorsque les repas sont pr par s sur des foyers ouverts les pertes de chaleur sont normes et la consommation d nergie importante On estime que sur un foyer ouvert trois pierres sans protection contre le vent il faut environ 1 kg de bois sec pour porter bullition 1 litre d eau Il peut tre judicieux en pareil cas d installer des fourneaux dits am lior s Ce type de fourneau diminue consid rablement la consommation d nergie des cuisines Figure 90 Type de fourneau recommand Cuisine conception nergie et hygi ne Les techniques d conomie d nergie les fourneaux am lior s l Leur utilisation permet de e r duire la consommation de bois e diminuer le temps de cuisson des aliments et par cons quent de e diminuer les d penses de fonctionnement des cuisines e am liorer les conditions de travail d gagement des fum es e r duire les risques d accident stabilit d
133. ment pour la lessive par exemple leur teneur de chlore disponible atteint environ 3 Les solutions d eau de javel utilis es comme antiseptique contiennent approximativement 1 de chlore disponible Co t approximatif de la d sinfection et avantages du HTH On ne peut donner que quelques indications car le co t d pend de la concentration r siduelle en chlore libre que l on veut obtenir Le prix indicatif d un kilogramme de chlore sous forme de granul s d hypochlorite de calcium 70 HTH est d environ USD 2 50 12 Un kilogramme de HTH peut d sinfecter quelque 1000 m 1 million de litres une concentration d environ 0 5 0 7 mg litre suffisante pour d sinfecter l eau Cette quan tit correspond la consommation d eau de 1000 d tenus pendant 100 jours raison de 10 litres par personne et par jour 49 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Le co t de ces produits est raisonnable et il ne faut pas h siter les utiliser en cas d pi d mie Pour des raisons conomiques il est pr f rable de pr parer les solutions de d sin fection partir de HTH plut t que d acheter des volumes consid rables d eau de javel le co t de celle ci tant lev par rapport la quantit de chlore qu elle contient La pr paration des solutions 1 2 partir de chlore sous forme de HTH demande quelques manipulations qui sont la port e de chacun La marche suivre pour la pr para
134. ments l gumes et fruits crus infect s Mouches Cafards PROPHYLAXIE Prot ger les aliments stock s eGuire soigneusement les aliments Eliminer les rongeurs Prot ger et purer l approvisionnement en eau Assurer une vacuation hygi nique des eaux us es duquer les manipu lateurs d aliments contr ler les denr es liminer les mouches eSurveiller les porteurs de germe Hygi ne personnelle Mesures analogues celles qui conceme la fi vre typho de elsolement des malades eAssainissement ducation sanitaire hygi ne personnelle e vacuation hygi nique des eaux us es hygi ne alimentaire hygi ne personnelle efraitement de l eau Traitement de l eau eContr le des denr es alimentaires DD D 107 4 6 gt DD Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I cicR Leptospiroses eUrineetf cesderat Aliments eD ratisation port chien chat Eau eProtection des aliments souris renard mouton Sols contamin s eD sinfection des ustensiles par les excr ta ou l urine d animaux infect s eContacts T niase e iandes infect es eCuisson prolong e de la viande e vacuation des excr ta Observation de l hygi ne par les manipulateurs d aliments consomm es crues eAliments contamin s par les f ces de l homme Cf Manuel du technicien sanitaire J N Lanoix et M L Roy OMS 1976 Nettoyage et d sinfection dela cuisine et des ustensiles La cuis
135. minutes ou le d bit de l coulement d eau peut tre r duit jusqu un minimum de 2 5 litres minute On notera que correctement g r s 5 litres d eau peuvent suffire pour se laver La solution la plus l mentaire est de laisser les d tenus se laver avec un seau en leur mettant disposition au moins 5 litres d eau chacun Il s agit de quantit s minimales qu il y a lieu d augmenter d s que possible en fonction de l approvisionnement en eau L installation d crite dans la figure 30 permet de contr ler l eau d viter le probl me r current des robinets qui fuient et de garantir un minimum d hygi ne aux d tenus i HnRefhitinie Dadrche sii pommes Reim ot F e d A menidion e E dirie iiit i r VIRE Name ii iar et at ice Sf Alimezic 4 d guis be hiset Een des duch Il s agit d une installation des plus simples applicable aux pays chauds Elle n cessite un minimum de pression L eau peut provenir par gravit d un r servoir lev plac Figure 31 D tail de l coulement Figure 32 Robinet talflo L eau approvisionnement et mesures d hygi ne H ygi ne des d tenus l au dessus des murs de s paration et aliment au moins une fois par jour Si le r servoir est peint en noir on peut obtenir de l eau chaude sanitaire L coulement de l eau se fait simplement au moyen de trous perc s directement dans les tuyaux aliment s par le r servoir voir la figure 31 Sihpta
136. n qu il faut diviser les valeurs obtenues avec de l eau claire par un facteur de 10 voire de 2022 Si l on prend les valeurs du tableau on consid re que le sol a une capacit d infiltration suffisante pour l pandage lorsque le niveau trou baisse de 4 cm en une heure dans chaque trou En d autres termes on peut consid rer que le sol est m me d absorber quelque 25 litres d effluent par jour et par m2 Lorsqu il est impossible d effectuer ces tests on peut retenir la valeur empirique de 10 litres d effluents par m et par jour Cette estimation peut tre appliqu e un large ventail de terrains Puits filtrants ou puits perdus Ils servent infiltrer les effluents sortant de la fosse septique voir la figure 65 La sur face d infiltration doit tre dimensionn e en cons quence et en fonction des r sultats des tests de percolation Lors de la construction du puits filtrant il faut respecter quelques r gles sa capacit doit correspondre au d bit de la fosse son diam tre sera compris entre 1 5 et 2 5 m tres les parois joints ouverts seront faites de briques ou de parpaings les 50 cm de vide son sommet seront ma onn s pour viter tout croulement il sera rempli de pierres ou de briques cass es il sera situ loin des habitations et des points d eau son fond sera un m tre au minimum au dessus du niveau de la nappe phr atique en saison des pluies lorsque le niveau de la nappe phr atiq
137. n l Fegiz de Hent i due bihe Wna ibl ppe Chenbre degisi Cande de sod j Femplinag de lackerue E Pa haj La figure 24 montre un type de filtre qui retient les s diments pour qu ils n entrent pas dans le r servoir de stockage Le r servoir doit tre suffisamment grand car une pluie tropicale peut entra ner 20 50 mm de pr cipitations en quelques heures Une surface de 100 m peut permettre en pareil cas de r colter entre 4000 et 10000 litres d eau en deux heures Dans ce cas de figure la capacit du r servoir devrait tre au minimum de 4 mi Un syst me de stockage avec vacuation des premi res eaux peut rester simple voir la figure 25 Approvisionnement en eau partir d un puits Dans de nombreux lieux de d tention l approvisionnement en eau est assur par des puits creus s l int rieur du p rim tre de s curit Ce sont souvent de simples trous creus s dans le sol jusqu la nappe phr atique Les puits doivent tre prot g s pour viter que leur eau ne soit contamin e par l infiltration directe de l eau de ruissellement ou des eaux stagnantes autour du puits 39 Figure 26 Puits quip d une pompe main 40 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr La protection d un puits se fait par le cuvelage des parois avec des buses en b ton la construction d un socle ou tablier et d une margelle L encadr n 3 indiqu
138. n se fait au moyen des relev s r guliers du compteur d eau Le compteur d eau peut parfois se trouver l ext rieur du p rim tre de s curit de la prison Dans les pays tropicaux on sera attentif au fait que les regards de visite peuvent abriter des serpents ou d autres animaux potentiellement dangereux La figure 14 montre une installation type et des types de lecture du nombre de mi Le volume de l approvisionnement en eau de la prison peut tre soumis des variations plus ou moins importantes selon les heures de la journ e et bien s r selon les saisons Des coupures d approvisionnement plus ou moins longues peuvent aussi se produire pour des raisons diverses Les variations d approvisionnement doivent tre relev es afin d valuer leur influence sur la disponibilit effective et permanente l eau l int rieur du p rim tre de s curit interne Le d bit sera donc mesur en m heure des intervalles r guliers L encadr n 2 indique la marche suivre pour mesurer la quantit d eau qui entre dans la prison Proc dure pour estimer la quantit d eau qui entre dans la prison partir des relev s du compteur 1 Relever le compteur une heure d termin e ou plusieurs heures de la journ e 2 V rifier en chronom trant le d bit de l eau nombre de m minute en effectuant plusieurs mesures pour calculer un d bit moyen 3 Calculer le nombre de m qui entrent pendant une p riode d termin e
139. nctionnement la capa cit d aspiration de boues ne va pas au del d une certaine distance qui g n ralement ne d passe pas 60 m tres II faut donc tenir compte de cette contrainte si la fosse se trouve l int rieur de la prison et hors d acc s pour le camion La pompe diaphragme ou submersible sp cialement con ue pour permettre le pompage des solides est un autre moyen m canique utilisable pour vidanger une fosse On trouvera un exemple de ce type d installation dans la figure 62 Les pompes devraient faire partie de l quipement de base de toute administration p nitentiaire Quand cela n est pas le cas des entreprises priv es seront officiellement charg es des op rations de vidange sous la supervision des services d hygi nes locaux La planification syst matique des vidanges des fosses des prisons doit faire partie du cahier des charges des services comp tents de l administration p nitentiaire Vidange manuelle La vidange manuelle se fait au moyen de seaux qui peuvent tre plac s dans un support m tallique pour faciliter leur p n tration dans les boues Les boues et l cume 77 Figure 63 Vidange manuelle d une fosse septique 78 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicR sont d vers es dans des fosses creus es proximit La fosse ne doit jamais tre vid e compl tement un peu de d p t est n cessaire pour maintenir le processus de digestion La vidange manu
140. ngereux lorsqu ils sont concentr s En cons quence ils doi vent tre manipul s avec pr caution en vitant tout contact avec les yeux ou la peau De m me on sera tr s attentif ne pas respirer les vapeurs qu ils produisent Il est important de connaitre leur teneur en chlore disponible car c est partir de cette valeur que les solutions utiliser sont pr par es pour la d sinfection Encadr n 5 L eau approvisionnement et mesures d hygi ne D sinfection de l eau l Produits de d sinfection base de chlore l tat solide Hypochlorite de calcium HTH Il s agit d une poudre blanche ou de granul s qui contient entre 65 et 70 de chlore disponible et qui est relativement stable Perd entre 1 2 du chlore par an si stock dans de bonnes conditions Doit tre stock l abri de la lumi re de la chaleur et de l humidit dans des r cipients en plastique jamais en m tal Peut tre conditionn en pastilles par adjonction de stabilisants pour viter l absorption d humidit et pour faciliter la dissolution Les pastilles sont conditionn es de mani re atteindre une concentration de chlore donn e dans un volume donn par exemple 1 mg l lorsqu elles sont ajou t es 10 litres d eau Chlorure de chaux chlorinated lime Il s agit d une poudre blanche compos e d hydroxyde de calcium de chlorure de calcium et d hypo chlorite de calcium Contient entre 25 et 30 de chlore disponible Doit
141. nitiale diff rente et dont les doses d application sont aussi diff rentes Lors du choix initial de l insecticide il faut donc veiller bien tenir compte de ces diff rents param tres car ce qui compte est la dose par m2 et c est ce param tre qui conditionne le co t de l op ration C est ainsi que le co t au kilogramme de mati re active de la deltam thrine peut para tre lev mais la dose active tant tr s faible il finit par tre comparable aux autres insecti cides Encadr n 23 Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Mise en uvre d un programme de lutte antivectorielle l Calcul des surfaces pulv riser et des quantit s d insecticide n cessaires Les calculs sont effectu s sur la prison d crite auparavant Les dimensions des diff rentes cellules sont indiqu es dans le plan de la figure 3 Calcul de la surface totale traiter Pour le calcul on tient compte des surfaces des parois dont on couvre les murs jusqu a une hauteur de 2 5 m d une bande de 0 5 m au sol tout au long des murs contre les puces et des surfaces de la literie planches en consid rant qu il y a 10 lits doubles superpos s abritant 20 d tenus dans chaque dortoir et un lit double superpos dans les cellules Chaque lit mesure 2 m x 0 8 m Les dortoirs n 5 et n 6 ont une surface l g rement plus faible tant donn les dimensions 5 x 10 au lieu de 6 x 10 m LOCAUX SURFACE M Dortoir n 1 150 Dorto
142. ns and WEDC 1995 Code of practice septic tanks Environmental protection authority State of Victoria Australie 1996 Franceys R Pickford J Reed R Guide de l assainissement individuel OMS 1995 Boesch A Schertenleib R Emptying on site excreta disposal systems field tests with mechanized equipment in Gaborone Botswana Centre international de r f rence pour l limination des d chets IRCWD Report N 03 85 D bendorf Suisse 1985 Kessler Oosterbaan R Determining hydraulic conductivity of soils Drainage Principles and Applications Part Ill Survey and Investigations publication 16 International Institute for Land Reclamation and Improvement ILRI Wageningen Pays Bas 1974 pp 253 295 Davis J Lambert R Engineering in Emergencies IT publications p 685 Cairncross S Feachem R Environmental Health Engineering in the Tropics Wiley amp Sons 2nd edition 1996 Lanoix J N Roy M L Manuel du technicien sanitaire OMS 1976 MSF Technicien sanitaire en situation pr caire 1994 2e dition Paris Ensemble de r gles minima pour le traitement des d tenus r gle 20 al 1 voir note 2 MSF Manuel du technicien sanitaire 2 dition 1994 Paris Masse R Le butane et le k ros ne en chiffres GRET Minist re de la Coop ration 1990 de Lapeleire G Krishna Prasad K Verhaart P Visser P Guide technique des fourneaux bois Edisud bois de feu ENDA SKAT On
143. nt caract ris e par la pr sence de gale sur de nombreux d tenus On y trouve aussi des cafards qui comme les mouches se nourrissent de d chets et de mati res organiques en d composition ils entrent en contact avec les mati res f cales et autres agents pathog nes et les transportent sur la nourriture des d tenus en la contaminant Conna tre le cycle du vecteur et son habitat 1 Chaque vecteur a son propre cycle de reproduction Les diff rentes tapes de ce cycle se d roulent dans des formes et dans un environnement sp cifique 2 Il est important de conna tre le cycle de reproduction et l habitat du vecteur afin de pouvoir intervenir efficacement soit par des mesures environnementales soit par des mesures chimiques au moment appropri et dans les lieux opportuns 3 Le moustique l tat de larve et de nymphe vit dans l eau Les mesures de lutte antivectorielle devront donc emp cher le moustique adulte de pondre ses ufs dans ce liquide 4 On sait aussi que si l on veut liminer les poux de corps vecteurs de typhus et dela fi vre r currente via leur d jections c est sur l homme qu il faut les atteindre ou sur les habits et qu il ne sert rien de pulv riser les surfaces avec des insecticides r siduels En revanche pour lutter contre les punaises et accessoirement contre les autres insectes rampants comme les cafards les mouches etc pulv riser des insecticides sur les murs sur les meubles et sur le
144. nt employ s correctement M ise en uvre d un programme de lutte antivectorielle Apr s avoir obtenu toutes les autorisations n cessaires il convient de choisir le moment appropri pour conduire l op ration Le traitement doit tre effectu pendant la saison s che caril exige de vider les dortoirs et les cellules de leurs occupants pendant au moins une journ e enti re Avant de d marrer l op ration proprement dite il est n cessaire d informer tous les d tenus des objectifs vis s et de la marche suivre Cette information peut tre relay e par les responsables de chaque dortoir qui on aura pr alablement expliqu tous les d tails importants du travail y compris toutes les pr cautions prendre pour viter toute intoxication Pulv risation des murs de la literie et des surfaces Les lits sont souvent en fer et la surface de couchage en bois Lors d actions de d sinsectisation au moyen de produits chimiques r siduels les par ties en bois des lits devront tre vaporis es Les couvertures et les habits des d tenus autres lieux de s jour privil gi s des ecto parasites seront aussi d sinsectis s L objectif est de pulv riser l insecticide sur les surfaces des murs d une partie des sols et d impr gner la literie pour emp cher la prolif ration des insectes rampants Pour pouvoir planifier le travail il est donc n cessaire de savoir quelle est la surface totale couvrir combien de dortoirs et de cel
145. oilettes seront alors obstru es et on constatera bient t une augmentation des maladies transmises par la voie f co orale qui seront leur tour difficiles ma triser si les d tenus ne peuvent pas se laver convenablement Le manque d eau a aussi des cons quences sur les maladies de la peau et sur la possi bilit de maintenir une hygi ne acceptable dans les cuisines Il est donc souhaitable de pouvoir quantifier l tat de la situation dans les domaines qui nous int ressent en essayant de d finir l importance relative des diff rents facteurs afin de pouvoir d terminer d ventuelles priorit s L exercice est important l chelle d une prison mais il est en outre souvent n ces saire de comparer la situation entre plusieurs lieux de d tention de mani re d terminer dans lequel il faut intervenir en priorit et si possible dans quel domaine et cela en se basant sur des donn es aussi objectives que possible II faut donc obtenir des informations sur l tat des infrastructures et les relier aux conditions mat rielles de d tention en utilisant des m thodes de diagnostic rapides et simples pour permettre de cerner les prisons les plus probl matiques en tablissant une chelle de compa raison entre les diff rents tablissements p nitentiaires partir de crit res aussi objectifs que possible e de planifier les interventions prioritaires car les moyens disposition des adminis trations p nitentiaires sont
146. oins gale trois fois la section de l vent environ 20 cm x 10 cm L orientation des latrines est importante On place habituellement la porte face au vent dominant Le tuyau de l vent doit tre peint en noir et orient de fa on profiter au maxi mum de l ensoleillement la chaleur am liore la ventilation en chauffant l air de l venti6 La figure 46 montre sch matiquement des latrines de ce type Les latrines de ce type n cessitent autant d espace que les latrines fosse simple et se remplissent la m me vitesse Leur entretien se r duit les maintenir propres et v rifier ponctuellement l tat du grillage Leur co t de construction est en revanche nettement plus lev car la superstructure demande une finition plus compl te Latrines rin age intermittent Ce type de latrines permet de limiter la consommation d eau tout en assurant un rin age appropri Les latrines ou trous de d f cation sont plac es sur un tuyau qui vacue l effluent vers une fosse septique ou vers un r seau collecteur De temps autre on rince le tuyau Figure 47 Syst me de rin age intermittent et canal d vacuation Figure 48 Unit de latrines sur canal d vacuation Assainissement et hygi ne Latrines avec un volume d eau important pour nettoyer le canal d vacuation afin d viter la conso lidation des mati res f cales g n ralement l origine des obstructions voir la figure 47 On
147. onnement en eau d une prison en cas d urgence sont souvent utilis s dans les zones urbaines ou p riurbaines et peuvent tre employ s d autres fins que la distribution de l eau potable IIs peuvent donc tre conta min s et doivent tre d sinfect s avant leur utilisation pour le transport de l eau de consommation Pour la pr paration de la solution e verser un litre d eau dans un seau en plastique pour mesurer un litre on peut utiliser une bouteille en plastique ou toute autre bouteille dont on conna t le volume ajouter une cuiller soupe de HTH hypochlorite de calcium 70 la solution il faut faire attention ne pas toucher la poudre avec les mains et viter tout contact avec la peau et les yeux En cas de contact rincer soigneusement avec de l eau agiter de fa on faciliter la dissolution de la substance Il reste toujours un l ger r sidu e compl ter avec un litre d eau Agiter et m langer soigneusement 51 Encadr n 7 Encadr n 8 52 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I CICR Proc dures de d sinfection D sinfection d un r servoir l Frotter les parois internes du r servoir avec une solution 0 2 de chlore Rincer avec de l eau propre et vacuer les eaux par le tuyau de vidange Remplir le r servoir d eau en ouvrant les vannes d alimentation Pendant le remplissage ajouter un litre d une solution 0 2 par m tre
148. ouches cafards et viter le d gagement de mauvaises odeurs Une superstructure assure abri et intimit l utilisateur Elle doit tre construite avec des mat riaux l gers pour qu on puisse la d placer On utilise diff rents mat riaux bois bambous nattes briques planches toile plastique et parfois de la t le galvanis e La figure 44 repr sente un exemple de ce type de latrines Figure 44 Latrines fosse s che Figure 45 Unit de latrines fosse s che Assainissement et hygi ne Latrines La fosse se remplit raison de 40 litres personne an Pour un groupe de 25 personnes il est n cessaire de creuser une fosse d au moins 1 m pour vacuer les d chets produits pendant une ann eh Comme il est pratiquement impossible de vider ce type de fosse il faut disposer d un espace suffisant dans le p rim tre de s curit interne accessible aux d tenus pendant les heures de sortie pour creuser de nouvelles latrines Lorsque des latrines fosse s che sont pleines 50 cm au dessous de la surface du sol on creuse une nouvelle fosse sur laquelle on installera la dalle en b ton et la superstructure de la fosse hors d usage Les 50 cm non remplis de l ancienne fosse sont recouverts avec de la terre Cet emplacement ne pourra tre utilis nouveau qu apr s deux ans p riode n cessaire la d gradation des mati res f cales La figure 45 montre une unit de latrines fosse s che con
149. ourriture contamination par des agents pathog nes mauvaises odeurs on vitera imp rativement de placer la cuisine trop pr s des latrines Si la cuisine est situ e l ext rieur de la prison une attention particuli re sera accord e au transport de la nourriture afin de la maintenir dans des conditions d hygi ne optimales en couvrant les marmites avec des couvercles par exemple Surface sous toit La cuisine doit occuper une surface suffisante pour tre fonctionnelle Le sous dimensionnement des cuisines a des cons quences n gatives importantes sur les conditions de travail du personnel charg de la pr paration des repas et sur l hygi ne lesrisques d accident augmentent renversement des marmites bousculades br lures l exposition la chaleur des fourneaux est souvent intol rable e les denr es alimentaires sont temporairement stock es m me le sol au moment de leur pr paration par manque de surfaces de travail adapt es e enfin une ventilation correcte ne peut pas tre assur e exposant le personnel aux fum es toxiques manant des fourneaux Figure 79 Cuisine r servoir eau fourneaux et ventilation Figure 80 Plan d une cuisine et distances respecter pour un travail rationnel Cuisine conception nergie et hygi ne Conception et am nagement de la cuisine l La figure 79 donne un exemple d une cuisine correctement ventil e tandis que la figure 80 indique les distances
150. par des puces qui se sont nourries sur un animal infect Lorsque le rat meurt les puces quittent le cadavre et peuvent se rabattre sur Figure 97 Cycle de d veloppement d une mouche Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre l l homme Le typhus murin Rickettsia typhy est transmis par les d jections des puces lorsqu on les crase entre les ongles de la m me mani re que pour le typhus transmis par les poux Mesures de lutte La seule mani re d liminer les punaises et les puces est d utiliser des insecticides I faut traiter les lieux o les insectes se cachent avec des insecticides effet r siduel en les pulv risant sur les murs sur les planches des lits et dans tous les endroits o elles pour raient se cacher Les matelas ou les couvertures peuvent aussi tre pulv ris s mais il faut alors faire en sorte qu ils puissent ensuite s cher au soleil L op ration doit donc commencer le matin et dans des conditions d ensoleillement suffisantes Pour traiter la literie on utilise aussi des insecticides en poudre comme la perm thrine 0 5 en mati re active Les pyrethro des ont aussi un effet irritant surtout lorsqu on y ajoute un adjuvant comme le butoxyde de pip ronyle qui incite les insectes quitter leur cache rendant l op ration encore plus efficace Le traitement des murs a aussi un effet contre tous les insectes rampants comme les
151. peuplement et d clairer les r sultats du champ concer nant la sant de d tenus La cuisine et la pr paration des repas L ensemble de ces questions permet d appr cier la capacit de la prison assurer des repas quotidiens aux d tenus Analyse du questionnaire 136 Les totaux des points obtenus pour chaque champ sont report s dans un tableau puis sur un graphique de mani re en visualiser l importance relative Comme le nombre de questions est identique pour chaque champ on constate imm diatement l existence Figure 108 Histogramme montrant les scores pour chaque domaine analys Encadr n 27 Analyse d un groupe de prisons l de probl mes dans tel ou tel secteur On peut aussi exprimer chaque r sultat en pour centage Dans l exemple de l encadr n 27 on constate imm diatement qu il y a pour la prison en question un probl me d approvisionnement en eau et que c est proba blement l origine de l eau qui pose probl me R sultats pour la prison P1 Nombre de points maximum pour chaque champ 15 Total pour les 5 champs 75 NOMBRE PAR RAPPORT DE POINTS AU MAXIMUM Sant et hygi ne des d tenus 4 26 6 Approvisionnement en eau 3 20 Assainissement 5 33 3 Espace et locaux 11 13 3 Cuisine et pr paration des repas 12 80 Total 35 100 Les r sultats sont report s dans la figure 108 sous forme d histogramme Une tude plus d taill e montre que l eau provient de la rivi re voisine et que c
152. qu ils ont effectu des travaux de ramassage d ordures de drainage ou de d bouchage de canalisations e chaque fois qu il y a lieu de soup onner un contact quelconque avec des agents pathog nes 2 4 D sinfection de l eau L eau pour tre potable doit tre d pourvue de germes pathog nes on y parvient en la d sinfectant L eau provenant de r seaux de sources ou puits prot g s est en g n ral bonne pour la consommation Cependant il y a des situations o il faut proc der une d sinfection de l eau et des r servoirs de stockage en cas d pid mie l int rieur de la prison pouvant tre attribu e un organisme v hicul par l eau ou en relation un manque d eau tels le chol ra ou la dysenterie 47 Encadr n 4 48 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr bacillaire shigellose Ces organismes contaminent les r cipients les aires r serv es la pr paration de la nourriture les aires r serv es aux toilettes ce qui a pour cons quence de propager rapidement l pid mie parmi les d tenus en cas d pid mie l ext rieur risque de se propager l int rieur de la prison l occasion des nettoyages r guliers des r servoirs de stockage Produits de d sinfection On utilise le plus souvent les produits base de chlore L encadr n 4 rappelle leurs principales caract ristiques Caract ristiques des produits d sinfectants
153. r les modifications de volume engendr es par la cuisson Cuisine conception nergie et hygi ne Conception et am nagement de la cuisine l Modification de volume lors de la cuisson des principaux aliments de base facteur multiplicatif DENR E VOLUME CRU VOLUME CUIT pinards 1 0 65 Choux 1 0 8 Pommes de terre l 1 Haricots secs l 2 P tes il 2 5 Riz 1 3 Farine de mais Il 4 5 Pour une ration de base standard m lange d une farine de c r ale et d une l gumi neuse huile et sel on consid re que la capacit totale des marmites doit tre au moins de 1 2 1 4 litre par d tenu Pour des raisons ergonomiques la taille maximale des marmites ne devrait pas d passer 200 litres Au del elles deviennent difficiles soulever et d placer en raison de leur poids excessif Exemple 540 d tenus Calcul 540 x 1 4 nombre de litres de capacit totale calcul e 756 Arrondir la centaine sup rieure 800 litres capacit totale requise Le choix de la capacit 100 ou 200 litres et du nombre de marmites sera effectu en fonction de la composition des rations alimentaires Dans notre exemple Capacit totale 800 Option 1 3 marmites 200 I 600 2 marmites 100 I 200 Option 2 4 marmites 200 I 800 I Pour les prisons de moins de 100 d tenus on peut utiliser des marmites de 501 Les marmites de pr f rence en acier inoxydable 2 4 mm d paisseur doivent toutes tre
154. rganis caisses sacs palettes tag res en vitant le stockage en vrac Agencement type d un entrep t Cuisine conception nergie et hygi ne Les diff rents types d nergie l De mani re g n rale il faut pr voir e un cartement d un m tre entre les murs et les vivres e des couloirs de manutention de 2 m tres de large La figure 85 montre l agencement type d un entrep t n Profik sde Heii ag Dedit aliti ehi aas Lips Denr es alipe ini ares ty p E Deit s aliie ent diras ty p L Les diff rents types d nergie Le bois et son conditionnement Le bois est le combustible le plus couramment utilis dans les prisons des pays en voie de d veloppement Les performances de combustion du bois varient en fonction des esp ces et de son degr d humidit lorsqu il est br l Un bois vert fra chement coup fournira moins d nergie qu un bois sec son pouvoir calorifique tant plus faible Pour r duire la consommation de bois il est n cessaire de le s cher Le bois s che plus rapidement s il est d bit La taille des b ches sera adapt e en fonc tion du type de fourneau utilis Pour permettre une bonne combustion le diam tre des b ches devrait tre de 4 5 cm La dur e de s chage du bois est longue il est donc n cessaire de constituer des r serves importantes et de pr voir un espace de stockage adapt Une dur e de stockage de trois mois permet de diminuer d environ un ti
155. ries et par des algues qui prolif rent la surface o la lumi re favorise leur croissance par photosynth se Normalement l tang acquiert une couleur verte cause des algues Celles ci ont besoin de gaz carbonique pour la photosynth se fourni par l atmosph re Figure 71 Sch ma de d gradation de la charge en mati res organiques dans le processus de traitement Encadr n 16 Assainissement et hygi ne Fosses septiques l ou par les processus li s au m tabolisme des bact ries qui se trouvent dans les couches inf rieures de l tang La figure 71 adapt e de Cairncross montre les processus qui fonctionnent en symbiose dans les tangs de stabilisation et comment les substances organiques sont d grad es DBQ entrin e DE dait laa iHe biii i I thide den tamiere 441 b Produits tHibis de fermes ation F GRI A amde idii fama de quai 4 DEtd traits 3 Ahe mbine Gie 5 DEQ d ni aTiBer bdiet Le temps de r tention est g n ralement compris entre 4 et 7 jours La profondeur des tangs ne doit pas d passer 1 5 m pour viter que les ph nom nes ana robiques ne deviennent pr dominants ce qui diminuerait sensiblement la vitesse d oxydation et donc l efficacit du traitement tangs de maturation IIs sont utilis s en aval des tangs facultatifs I doit y en avoir au minimum deux Leur fonction est de d truire les bact ries f cales et d am liorer la qualit finale de l effluent pour son re
156. rieur des cellules et dortoirs on comptera le nombre de seaux et de r cipients de stockage d eau disposition des d tenus dans chaque cellule et dortoir on valuera leur capacit et on rel vera le nombre et la fr quence de leur remplissage Les quantit s d eau disponibles relev es sont ensuite compar es aux normes recom mand es Le d bit d eau doit tre suffisant et sans coupure Le d bit des robinets ne devrait pas tre inf rieur 10 litres par minute ce qui permet 50 d tenus de recueillir en une heure la quantit d eau minimale recommand e L acc s l eau devient tr s pr caire pour les d tenus quand les points de distribution d eau sont l ext rieur des cellules et dortoirs la distribution d eau est intermittente ou le d bit faible il n y a pas de r servoir de stockage Un aspect technique les robinets C est un des points faibles des installations de distribution d eau Dans les prisons ils subissent une usure consid rable due une utilisation permanente et sont souvent l objet d actes de vandalisme Malheureusement pour des raisons conomiques les mod les install s sont les plus courants et ce ne sont pas les plus fiables voir la figure 20 Un choix ad quat doit tenir compte de plusieurs facteurs la possibilit de trouver localement des pi ces de rechange joints p ex la solidit car l usure est rapide le co t car les robinets doivent tre fr quemment rempla
157. riture Au del de quelques jours les maladies li es au manque d eau risquent de se d clarer Installations d urgence Le transfert de l eau des camions citernes vers les r servoirs existants n est pas r ali sable si on ne dispose pas de pompes suffisamment puissantes Dans ce cas il sera n cessaire de mettre en place des installations de stockage temporaires tels que ceux utilis s dans les situations d urgence La figure 28 montre une installation de ce type Figure 28 Installation de stockage temporaire Figure 29 R servoir de stockage fabriqu localement L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distribution l Sa Raipe de disributior m mmh R serses sauple Les r servoirs sont plac s sur un support lev qui permet de distribuer l eau par gravit vers une ou plusieurs rampes de distribution Les citernes souples pr sentent l avantage de pouvoir tre d plac es et install es rapidement mais elles peuvent tre remplac es avantageusement par des citernes rigides fabriqu es localement plus solides et moins ch res voir la figure 29 Le lieu d installation doit tre d acc s facile pour les d tenus et si possible permettre le remplissage de la citerne par gravit titre d exemple pour 1000 personnes d tenues on peut installer 2 citernes de 2 m3 chacune dans la prison ce qui garantit quelque 4 litres par personne et par jour L approvi
158. rsqu on utilise un seau comme moyen de puisage il faut veiller aux points suivants gt maintenir propre le seau accrocher le seau sur la poulie et ne jamais le poser par terre maintenir propres le tablier et la rigole de drainage toujours utiliser le m me seau maintenir la corde enroul e autour de la poulie ou accroch e un poteau gt nommer un responsable qui surveille le puisage 2 Remplacer le seau et la corde lorsque c est n cessaire 3 Inspecter l tat du puits 4 Mesurer r guli rement une deux fois par mois le niveau de l eau et les quantit s puis es par jour et instituer un rationnement en cas de probl mes vy Y Y Y Distribution d urgence En cas de p nurie ou de coupure d eau il est parfois n cessaire de recourir des camions citernes pour approvisionner la prison Ce type d approvisionnement est limit en capacit et co teux L administration du lieu de d tention veillera imp rati vement assurer en pareil cas une quantit d eau de 10 litres par personne et par jour elle devra aussi mettre imm diatement en uvre des mesures d conomie d eau par exemple en limitant les arrosages ou les douches Dans des situations d extr me gravit et pour des p riodes ne d passant pas quelques jours on peut limiter la quantit d eau 5 litres par personne et par jour quantit minimale pour assurer les besoins physiologiques des d tenus eau de boisson et pr paration de la nour
159. s cellules ou les dortoirs d finie comme surface au sol personne 2 m2 personne acceptable temporairement si tous les autres param tres sont satis faisants acc s l eau acc s aux cours toilettes en tat de fonctionnement acc s aux soins m dicaux nourriture etc peut aussi tre exprim e comme surface ajouter celle n cessaire pour se reposer minimum 1 6 m2 Literie et lits superpos s Surface minimale de couchage 2 m x 0 8 m 1 6 m2 personne Espace minimal entre le sol et le premier niveau de couchage 0 2 m gt gt gt 25 D DD 26 Espace minimal entre les niveaux de couchage 1 2 m Nombre maximal de niveaux 3 Hauteur minimale entre le dernier niveau et le toit 3 m Distance minimale entre les lits 1 5 m Ventilation et clairage Volume minimal disponible par personne 3 5 m Ventilation par niveau de couchage et par personne 0 025 m2 Taux de renouvellement de l air volume du local heure 1 Intensit de lumi re artificielle 0 5 watt personne Intensit de lumi re artificielle pour locaux gt 100 m 2 5 watts m Lumi re naturelle surface des ouvertures personne niveau 0 015 m2 2 2 2 3 4 5 L eau approvisionnement et mesures d hygi ne L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Introduction Approvisionnement et distribution Syst mes de stockage et de distribution valuation de l approvisionnement en eau Quantit d eau qui entre dans la prison R partition
160. s d tentrices pour assurer le suivi des interventions r alis es Il indique enfin des mesures concr tes et exceptionnelles pour faire face aux probl mes aigus occasionn s par des situations de crise Afin de faciliter la compr hension du texte le manuel fait une large place aux illustrations et graphiques Ce manuel est le r sultat de l exp rience de l auteur et des ing nieurs du CICR dans les probl mes d ing nierie du milieu approvisionnement en eau vacuation des eaux us es et des d chets pr paration de la nourriture contr le des vecteurs hygi ne g n rale et sant qu ils ont constat s et souvent r solus dans de nombreuses prisons II ne s adresse pas aux ing nieurs et aux professionnels des diff rents corps de m tiers susceptibles de travailler en milieu carc ral Ces derniers pourront tout au plus trouver dans l une ou l autre des diff rentes sections quelques rappels utiles dont la plupart sont bas s sur des notions et pratiques utilis es dans les pays d velopp s adapt es aux pays tropicaux et conomiquement faibles Ce manuel s adresse tous ceux qui travaillent dans les prisons mais qui ne sont pas des sp cialistes en la mati re I devrait permettre d am liorer la capacit des responsables d tablissements p nitentiaires et autres intervenants identifier et analyser la nature et l origine des probl mes li s l ing nierie du milieu et en comprendre la complexit pour les ai
161. s eaux us es etc Les stricts besoins physiologiques de l tre humain peuvent tre couverts par 3 5 litres d eau potable Cette quantit minimale augmente en fonction du climat et du niveau d activit physique Ainsi les d tenus qui travaillent la production agricole ont des besoins accrus en eau de boisson et leurs besoins d hygi ne sont aussi plus importants valuation des quantit s d eau disponible pour les d tenus Les d tenus doivent avoir acc s l eau en tout temps La mesure des quantit s d eau effectivement utilis es par les d tenus est la plus importante Elle permet de v rifier si leurs besoins essentiels en eau sont couverts Comme mentionn plus haut la consommation d eau est parfois difficile mesurer s il n y a ni compteur ni r servoir Dans de tels cas on mesurera diff rentes heures le d bit moyen des diff rents points de distribution d eau g n ralement des robinets utilis s par les d tenus l int rieur et l ext rieur des locaux de d tention La mesure de d bit moyen par heure sera rappor t e au nombre de d tenus qui prennent de l eau pendant une heure La m me m thode peut tre utilis e pour estimer les quantit s d eau utilis es pour les douches pour les toilettes etc Les estimations ainsi obtenues sont tr s approximatives car il peut y avoir des variations dans les d bits des diff rents points d eau Lorsqu il n y a pas de points de distribution d eau l int
162. s ou dortoirs titre d exemple pour une cellule de 20 m2 on devra disposer d ouvertures d une sur face totale de 2 m2 Si on applique ce principe l exemple de la figure 8 on devra disposer de trois ouver tures d environ 0 5 m pour assurer une ventilation ad quate du dortoir La figure 11 donne une id e d une telle ouverture En appliquant le premier crit re les ouvertures sont sensiblement plus grandes soit 2 m2 5 i Lorsque le climat le permet la ventilation et l clairage naturels peuvent tre am lior s en rempla ant les portes pleines des cellules et des dortoirs par des portes ajour es Dans le choix de ces derni res on tiendra compte du besoin d intimit des personnes d tenues dans leur vie quotidienne Dans les pays tr s chauds la ventilation peut tre assur e par des ventilateurs lec triques pales Leur co t d installation est modique et leur consommation lectrique est faible Lorsque des d tenus sont confin s en permanence dans des locaux surchauff s ces installations deviennent indispensables La figure 12 montre un dortoir quip de ce type de ventilateurs 1 6 L habitat espace et locaux Tableau r capitulatif l clairage L clairage naturel est indispensable tout tre humain L Ensemble de r gles minima pour le traitement des d tenus sp cifie dans la r gle 11 Dans tout local o les d tenus doivent vivre ou travailler a Les fen tres doivent
163. s r seaux existants ou construire de nouvelles stations de production d eau potable sont de plus en plus co teux Les services des eaux nationaux doivent parfois attendre des ann es avant de pouvoir lancer de nouveaux projets par manque de financement 2 2 Approvisionnement et distribution 28 Syst mes de stockage et de distribution La figure 13 montre de mani re sch matique comment l eau est distribu e dans une prison partir d un r seau sous pression ou partir d un r seau gravitaire Lorsqu il y a un r servoir sur lev la pression doit tre suffisante pour le remplir L eau est ensuite distribu e par gravit dans les diff rents secteurs de la prison Un r servoir plac quelque 5 m tres de hauteur base du r servoir permet d assurer une pression suffi sante pour alimenter des b timents situ s au niveau du sol Figure 13 Alimentation en eau r servoirs de stockage et distribution dans la prison L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distribution l AA atoni Bbhewar Pache AClur i een t al ce d Last ax depuis le rideau Eri rh Fan L nn pir pi ki ihmi Ae yhe CER Yane flte an a iia Lorsque la pression est insuffisante il faut utiliser des pompes pour alimenter en m me temps le r servoir et le r seau interne de distribution On construit aussi des r servoirs enterr s qui se remplissent g n ralement la nuit
164. s r sultats obtenus gr ce la grille d analyse pour 10 prisons diff rentes de P1 P10 R sultats de l analyse de 10 prisons Nombre de points par champ max 15 PL P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 P9 P10 1 Sant et hygi ne des d tenus 4 9 12 7 Ni OP 5 4 1l 2 Approvisionnement en eau 3 R 1 9 8 13 1 6 9 B 3 Assainissement 5 8 10 10 E TO 4 Espace et locaux 11 10 1l 6 5 R 12 12 6 10 5 Cuisine et pr paration desrepas 12 12 9 8 8 14 9 ll 9 ll TOTAL 35 51 5 4 3 63 54 4 38 57 Les r sultats du tableau visualis s sur la figure 109 montrent que sur 10 prisons deux pr sentent des probl mes importants et deux autres sont juste la limite des 40 points arbitrairement fix e comme le score au dessous duquel il y a lieu d intervenir rapide ment pour viter une d gradation de la sant des d tenus Reinik 5 gair 10 pr ens 10 Monbre d palr s ima g ri d fal ET EES ELFE ei L Bipi g Cuire On peut exprimer les r sultats de mani re diff rente toujours sous forme d histo gramme pour tenter d tablir une corr lation entre les probl mes de sant et ceux constat s dans les diff rents domaines d tude La figure 110 montre ce que l on obtient lorsqu on analyse domaine par domaine quatre prisons ayant des scores to taux inf rieurs ou proches de la limite des 40 points Analyse d un groupe de prisons l Figure 110 Analyse des scores obtenus par domaine iame g E FI g Asiainis seen eri iE
165. s sols aura un effet certain car ces insectes se retirent dans ces lieux apr s avoir consomm leur repas Principes communs aux programmes de lutte contre les vecteurs Toute lutte doit viser rendre le milieu d favorable au d veloppement et la survie du vecteur et donc minimiser le nombre de vecteurs potentiellement capables de v hiculer une maladie ou de cr er une nuisance e emp cher les diff rentes formes du cycle de d veloppement de chaque vecteur d atteindre l ge adulte en d truisant les ufs les larves etc e dans la mesure du possible favoriser les mesures de protection passives grillages et moustiquaires et viter le contact des d tenus avec les milieux o la transmission peut avoir lieu vers de Guin e schistosomiase gt eau stagnante favoriser les mesures d hygi ne En cas de prolif ration et surtout d pid mie on peut avoir recours des insecticides homologu s et faible toxicit pour les mammif res en les appliquant de mani re appropri e Leur utilisation et la mani re de les appliquer est d crite plus loin 111 Figure 92 Cycle de reproduction du pou 112 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Les mesures qui visent rendre le milieu moins favorable au d veloppement des vecteurs doivent tre privil gi es Le recours aux insecticides se fait en tout dernier lieu En effet il est plus efficace et moins co teux de ramasser r
166. saire Organisation des op rations de pulv risation Mat riel de pulv risation Moustiquaires 110 110 111 111 112 120 120 121 122 122 123 123 123 124 126 128 130 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I CICR Annexe 1 Grille d analyse des probl mes d ing nierie du milieu et de leur relation avec la sant N cessit d une vision globale des probl mes La grille d valuation et d analyse Questionnaire prison Analyse du questionnaire Analyse d un groupe de prisons Annexe 2 Exemple d un bordereau de prix pour la construction d un r servoir de stockage de 50 m Annexe 3 Estimation en mat riel et en travail Notes Bibliographie 132 132 132 133 136 137 140 143 144 145 Avant propos Avant propos D s 1915 le Comit international de la Croix Rouge CICR a con u et mis en uvre en se fondant sur le droit international humanitaire des activit s destin es pro t ger les prisonniers les d tenus et les intern s dans le cadre de conflits arm s internationaux ou non internationaux et dans des situations de violence Au moyen de visites r p t es dans les lieux de d tention les d l gu s du CICR examinent les conditions de d tention des personnes priv es de libert Par conditions de d tention le CICR entend le respect de l int grit physique et psychique des personnes d tenues par l ensemble des personnels en charge
167. sent sur les plaies et d rangent les patients La protection est nettement meilleure lorsque les tissus sont impr gn s d insecticide Il est maintenant possible d acheter des moustiquaires impr gn es d un insecticide effet durable qui ne n cessitent pas d autre traitement pendant 3 5 ans Grille d analyse des probl mes d ing nierie du milieu et de leur relation avec la sant M ise en uvre d un programme de lutte antivectorielle l Figure 107 Patients prot g s par des moustiquaires Aa LR z M A i A TON 1 AAD k i d k 131 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Annexe 1 Grille d analyse des probl mes d ing nierie du milieu et de leur relation avec la sant N cessit d une vision globale des probl mes Nous avons examin au fil des diff rents chapitres l importance que rev t chaque domaine de l ing nierie du milieu pour la sant des d tenus Il est important de relever que si chaque probl me identifi est le r sultat d une insuffisance dans l un des do maines d crits il y a souvent interaction entre plusieurs facteurs une faiblesse dans un secteur peut aggraver la situation dans un autre C est ainsi qu une restriction de l ap provisionnement en eau peut avoir des cons quences d sastreuses sur l vacuation des mati res f cales car les canalisations risquent de se boucher rapidement lorsque leur lavage n est pas r gulier Les t
168. shigellose chol ra typho de etc L entretien se fait par un nettoyage journalier l eau et par une d sinfection hebdo madaire En cas d pid mie la fr quence de la d sinfection sera journali re Les produits d entretien utiliser sont ceux base de chlore voir encadr n 6 essen tiellement de l eau de javel Il est inutile de recourir d autres produits Un lavage hebdomadaire des dalles au moyen de produits d sinfectants base de chlore ne met pas en danger le processus de fermentation dans les fosses L ajout r gulier de cendres dans les latrines favorise l limination de certains ufs de parasites intestinaux Entretien des latrines L quipe de nettoyage est plac e sous la direction du responsable de dortoir ou du responsable du secteur un tage un b timent l infirmerie etc Comme le taux de couverture moyen recommand pour des latrines communes est de une latrine pour 50 personnes et comme on estime qu il faut deux personnes pour nettoyer chaque latrine il faut donc deux personnes charg es du nettoyage pour 50 utilisateurs gt gt gt 67 gt DD 68 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr T ches Latrines fosse s che La dalle et les alentours doivent tre nettoy s une fois par jour La dalle et les alentours des latrines doivent tre d sinfect s une fois par semaine au moyen d eau de javel dilu e raison de 1 10 1 litre ajout
169. sionnement peut tre fait par un camion citerne de capacit modeste de l ordre de 5 m Deux camions fournissent approximativement les 10 litres n cessaires par personne et par jour Si le camion n est pas quip il faut disposer d une pompe mobile pour transf rer l eau du camion vers les r servoirs Il faut aussi pr voir des tuyaux adapt s et d une longueur suffisante pour effectuer l op ration 43 Figure 30 R servoir et douches 2 3 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr H ygi ne des d tenus Quantit d eau et quipements n cessaires Selon l Ensemble de r gles minima Les installations de bain et de douches doivent tre suffisantes pour que chaque d tenu puisse tre mis m me et tenu de les utiliser une temp rature adapt e au climat et aussi fr quemment que l exige l hygi ne g n rale se lon la saison et la r gion g ographique mais au moins une fois par semaine sous climat temp r Lorsque l approvisionnement en eau d un lieu de d tention est limit ou pr caire la consommation doit tre g r e attentivement pour que tous les d tenus puissent b n ficier de l eau n cessaire leurs besoins physiologiques et au maintien d un minimum d hygi ne Dans les situations particuli rement graves il est parfois n cessaire d imposer des r gles strictes pour conomiser l eau disposition La dur e de la douche peut ainsi tre limit e quelques
170. sommation en eau est d environ 15 litres par personne et par jour On ne dispose pas de tests de percolation mais on estime que le terrain est peu absorbant d faut de disposer d une valeur mesur e on utilisera la valeur de 10 litres par personne et par jour On estime qu il faut pouvoir infiltrer quelque 5 000 litres jour Dimensions raison de 10 litres m2 jour il faut une surface d infiltration utile de 500 m soit des tranch es d une longueur de 250 m si l on admet que chaque m tre lin aire dispose d une surface utile de 2 m 1 m de chaque c t En pratique on ne d passera pas la longueur de 30 40 m gt faut donc construire 6 tranch es de 40 m de long ce qui est l g rement inf rieur la longueur calcul e Mais tant donn l effectif moyen 240 m devraient suffire La distance entre deux tranch es parall les est de 2 m au minimum gt gt gt 85 gt gt gt Figure 70 Lit de drainage ou champ d infiltration 86 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I cicR gt faut donc disposer d une surface relativement plane de quelque 12 m x 40 m la sortie de la fosse les effluents sont dirig s dans une bo te de distribution qui permet de les r partir entre les diff rentes tranch es Les ouvertures de la bo te ne sont pas exactement la m me hauteur Lorsqu une tranch e est surcharg e le niveau dans la bo te monte et l effluent s coule v
171. ssurer que l on agit en conformit avec la l gislation nationale 5 3 Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Mise en uvre d un programme de lutte antivectorielle l Insecticides utilis s en milieu carc ral La r gle est d utiliser les insecticides en vigueur dans le pays g n ralement homologu s par le minist re de la Sant publique Le minist re est g n ralement m me de renseigner les utilisateurs sur le degr de r sistance de tel ou tel autre produit homologu dans le pays d faut d indications pr cises on utilise les insec ticides les moins toxiques et pour lesquels on n a pas encore constat de r sistance On utilise g n ralement la perm thrine et la deltam thrine sous forme de poudre mouillable pour traiter les murs et la literie Ces insecticides ont des toxicit s tr s faibles leur LD50 orale pour le rat tant respectivement de 3000 et de 4000 mg kg Ils peu vent tre remplac s par du malathion par du pyrimiphos methyl Actellic ou par d autres insecticides effet r manent comme le lodofenphos Pour le traitement contre les poux o la mati re active est en contact avec la peau l insecticide de choix est la perm thrine 0 5 Coopex remplac parfois par du pro poxur 1 Baygon ou par du pyrimiphos methyl 2 Actellic Ces insecticides ont t homologu s pour ce type de traitement et ne pr sentent pas de danger pour les individus lorsqu ils so
172. struite avec des corni res et des t les galvanis es pos es sur des dallettes en b ton 63 Figure 46 Latrines autoventil es am lior es 64 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Latrines am lior es fosse ventil e On obtient des latrines am lior es autoventil es en ajoutant des latrines fosse simple un tuyau de ventilation quip d un grillage de protection L ouverture cr e par le tuyau permet un courant d air entre la fosse et le haut du tuyau L air p n tre par le trou de d f cation et est vacu par l vent On r duit ainsi les odeurs dues la d composition des excr ments Le grillage de protection emp che les mouches d entrer et de sortir de la fosse et d y pondre leurs ufs Dans un tel type de latrines le nombre de mouches peut tre 100 fois inf rieur celui que l on peut observer dans les latrines fosse simple Malheureusement elles ne r solvent pas les probl mes li s la prolif ration des moustiques qui se repro duisent dans ces lieux surtout lorsque les liquides ne sont pas tr s bien absorb s par le sol L int rieur des latrines doit tre assez sombre afin que les mouches ne soient pas attir es par la lumi re de la chemin e de ventilation cette fin on construit une super structure en spirale qui permet de maintenir un minimum d obscurit On peut aussi y mettre une porte qui restera ferm e en laissant toutefois une ouverture au m
173. t 3 m pour 10 personnes pendant une ann e pour calculer le volume de mati re f cale produit par les d tenus ce qui permettra de pr voir les besoins de stockage Des quantit s d eau adapt es aux besoins des syst mes d vacuation Le manque d eau est une des causes fr quentes du mauvais fonctionnement des sys t mes d vacuation des eaux us es et des mati res f cales Dans les situations o il y a p nurie d eau assurer l vacuation des mati res f cales et maintenir les toilettes en tat rel ve souvent de la gageure Un exc s d eau cependant peut poser lui aussi de s rieux probl mes en particulier dans un syst me o l vacuation se fait par infiltration dans le sol Lorsque la nature des sols ne permet pas d absorber de grandes quantit s d eau l exc dent fera monter le niveau dans les puits perdus et dans les fosses septiques qui terme d borderont Les toi lettes ne pourront plus tre rinc es et les eaux us es se r pandront sur le sol Le choix des syst mes d vacuation doit tre valu avec soin Types delatrines La figure 40 montre les diff rents types de latrines g n ralement utilis es dans les prisons On distingue deux cat gories e les latrines fosse s che simples et am lior es fosse ventil e les latrines utilisant de l eau pour vacuer les mati res f cales 59 Figure 40 Types de latrines 60 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicR
174. t colmater le syst me d infiltration des eaux Le bac d graisseur permet de les liminer Son fonctionnement est simple Il s agit d une bo te divis e en trois parties un compartiment d entr e qui ralentit et r partit l effluent une partie m diane o les mati res grasses montent s accumulent en surface et o les mati res solides les plus lourdes s dimentent en formant des boues et enfin un com partiment de sortie o les eaux d graiss es sont vacu es voir la figure 82 Armi dam Hw d eau Fagani Dalle charg e 1 r tentaur charg e da Aaite Ap IArE je r temiteer sr ka i Tuyau de sortia Coercbe vie Lors ai EIR a biia e Ea a m RS m e mi an Eai qraiis e r Normalement le volume du bac d graisseur doit tre le double du volume constitu par le d bit horaire maximal de liquide entrant dans le bac Ce d bit est souvent dif ficile mesurer dans les cuisines On utilise alors une mesure indicative qui repr sente une fois et demi le volume de la capacit des marmites soit environ 1 5 m pour 1000 d tenus 97 Figure 83 Cuisine et fourneaux raccord s une chemin e d vacuation des fum es 98 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr La bo te graisse doit tre d acc s facile Elle doit tre nettoy e toutes les semaines pour limiter les odeurs et viter le colmatage Les mati res retir es seront enterr es Le couvercle dalle de b ton doit
175. t de la consommation En fonction du r sultat de cette mesure on adaptera les doses de chlore pour obtenir les valeurs indiqu es plus haut La proc dure de mesure est expliqu e dans la figure 38 Pour la mesure e remplir les trois compartiments avec de l eau ajouter une pastille de DPD1 mesure du chlore r siduel libre e agiter pour dissoudre et pour m langer comparer les couleurs et estimer la valeur du chlore r siduel 55 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons I CICR 2 5 Tableau r capitulatif Approvisionnement en eau Recommandations concernant les quantit s d eau minimales et le nombre minimal de services en relation avec l eau Quantit s minimales d eau Quantit minimale pour la survie 3 5 litres personne jour environnement chaud ou froid Quantit minimale par personne 10 15 litres jour pour couvrir l ensemble des besoins Infirmerie dispensaire e patients ambulatoires 5 litres utilisateur jour e patients admis 40 60 litres patient jour centre de traitement du chol ra 60 litres patient jour Quantit pour se laver les mains 1 litre utilisateur jour apr s utilisation des toilettes Stockage de l eau Capacit de stockage minimale 1 jour de consommation Si la distribution de l eau par le r seau se fait alternativement pour les diff rents quartiers il faut tenir compte du nombre de jours entre les distributions Stockage de l eau pour la cu
176. t habitat dans les prisons cicr Lits superpos s L installation de lits superpos s dans des cellules ou dortoirs permet d augmenter le nombre de places de repos et de d gager de l espace au sol qui peut tre utilis parles d tenus pour des activit s de loisirs ou des exercices physiques En cas de construction de lits superpos s les normes minimales de surface au sol et de ventilation doivent imp rativement tre respect es pour assurer des conditions de d tention d centes Les directives pour la construction des lits superpos s figurent dans le tableau r capitulatif en fin de chapitre e distances respecter entre les rang es hauteur du premier tage de lits distance entre les lits superpos s e espace n cessaire l acc s aux lits sup rieurs hauteur totale des lits superpos s La superposition deslits se fait habituellement sur deux ou trois tages si la hauteur du local et les normes de s curit le permettent Leur construction peut se faire de diff rentes mani res leur agencement d pendra de la dimension des cellules ou dortoirs de l emplacement des portes des fen tres et des ventuelles installations sanitaires in t rieures La figure 8 montre un exemple de lits superpos s qui respectent les crit res minimaux de surface de couchage de surface au sol et de ventilation et qui permettent un acc s lat ral C ur t reur a r PHFE EE TPI jl Pie i AT pen Mir Een ra
177. t pour les besoins de nettoyage Il simplifie le travail du personnel de cuisine Figure 88 Road d ciiir Almen Abii qui Mari eins s s Cii erele Fourneau quip Manche de d un br leur gaz r bars cul n y E 4 Maw nenl k ki i I CU IS 3 1 Iso Pa 1 E ihi i ait edi de iih e Chambre dscanmb dtinr ErGleur a i ii pane E Ti hi d alimes iii Fert r d allorage 103 Figure 89 Br leur pression gravitaire 4 4 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr Les fourneaux lectriques permettent de bonnes conditions de travail dans les cuisines En revanche leur entretien et leur consommation en nergie restent tr s on reux Ces co ts sont souvent incompatibles avec les budgets des administrations p nitentiaires Dans certains pays on utilise galement des r chauds k ros ne ce combustible tant appr ci notamment pour sa facilit d utilisation et son co t modique voir la figure 89 Eo Biseri de baii bl Les techniques d conomie d nergie les fourneaux am lior s 104 Il est possible de diminuer notablement les d penses d nergie consacr es la cuisson des aliments en utilisant des fourneaux am lior s voir ci dessous et en appliquant quelques principes l mentaires2 Par exemple e couvrir syst matiquement les marmites avec un couvercle bien adapt et suffisam
178. tabilisation lagunage 86 tangs additionnels 86 tangs de maturation 87 3 4 Evacuation des d chets 88 Tri et traitement des d chets 88 Organisation de l vacuation des d chets 90 3 5 Tableau r capitulatif 92 57 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr 3 1 vacuation des eaux us es et des d chets L vacuation des eaux us es et des d chets est souvent le domaine sanitaire le plus probl matique dans les lieux de d tention Une grande partie des maladies observ es en milieu carc ral se transmettent par voie f co orale Afin de pr server la sant des d tenus une attention particuli re doit tre accord e aux syst mes d vacuation La figure 39 illustre comment des parties minuscules de mati res f cales peuvent tre ing r es par les d tenus et comment l accumulation de d chets favorise la pr sence de mouches rats et cafards qui sont des vecteurs potentiels de maladies Figure 39 Principales voies de transmission f co orale des maladies Les mati res f cales constituent la source la plus importante d agents pathog nes qui se transmettent par voie f co orale L urine ne contient que quelques agents 58 3 2 Latrines Assainissement et hygi ne Latrines pathog nes qui se transmettent l homme par de l eau contamin e et par des cycles comportant des h tes interm diaires aquatiques C est le cas notamment de la schis tosomiase urinaire b
179. te Dole ce D Li LE O Ep RTE Les figures 9 et 10 pr sentent un autre agencement qui permet de fournir un nombre plus lev de places de couchage que celui de la figure 8 mais ne permet pas chaque d tenu de disposer dans tous les cas d un lit individuel ce qui accro t les risques de probl mes li s la promiscuit II convient donc de ne recourir cet agencement qu en pr sence d un taux lev de surpopulation qui ne peut tre r duit court terme par des mesures judiciaires ou politiques l habitat espace et locaux Ventilation et clairage l H Aie Figure 9 z Manche Lits superpos s Car pa Mal elis mouie sans s paration Caen il Bri p7 Fri a e Sr lt lur MT Te m alique Ar Ten Figure 10 Matelas bois i et structures m talliques i TE 1 5 Ventilation et clairage Ventilation La ventilation a pour but d vacuer le dioxyde de carbone produit par la respiration et l humidit produite par la transpiration Une bonne circulation de l air dans les locaux de d tention permet aux personnes d tenues de respirer normalement et de dissiper les odeurs corporelles Pour d terminer si la ventilation d un local de d tention est suffisante on peut se fonder sur les indications suivantes qui reposent sur des crit res empiriques En cas de mauvaise ventilation la chaleur et l humidit dues la transpiration corpo relle s accumulent et rendent l atmosph re lour
180. ticide Encadr n 26 Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Mise en uvre d un programme de lutte antivectorielle l largeur de bande swath d environ 75 cm La figure 105 montre ce que l on doit obtenir et comment l op rateur recouvre les diff rentes bandes pour obtenir une r partition homog ne du produit II est parfois difficile de maintenir le rythme d application cause de l encombrement de la literie et de la disposition parfois complexe des locaux De ce fait on a toujours tendance augmenter la dose ce qui en soi n est pas trop grave si ce n est que l on consomme plus de substance La proc dure de calibration de l appareil ainsi que celle des op rateurs est d crite dans l encadr n 26 Proc dures de calibration du d bit et du rythme d application des op rateurs Calibration du d bit des buses gt Nettoyer toutes les pi ces du pulv risateur et v rifier qu il n y ait pas de fuites gt Remplir le pulv risateur avec 8 litres d eau Exemple de calibration pour le pulv risateur Hudson X pert Amener la pression 40 psi c est dire environ 1 8 1 9 bar 1 psi 1lbs inch 1 bar 1kg cm2 La pression de travail varie entre 55 et 25 psi au fur et mesure que le liquide baisse dans le r servoir II faut donc pomper de temps autre pour maintenir la pression autour de 40 psi gt Mesurer le d bit par minute en utilisant un r cipient gradu de 1 000 ml Le d bit do
181. tion de ces solutions est expliqu e dans l encadr n 6 et illustr e dans la figure 35 Encadr n 6 Pr paration d une solution 2 0 2 et 0 05 en chlore actif partir des produits les plus courants Solution 2 Solution 0 2 Solution 0 05 en chlore actif en chlore actif en chlore actif gt pour d sinfecter gt pour d sinfecter pour d sinfecter les d jections les puits les r servoirs la peau les mains les cadavres chol ra les sols les objets les v tements gt pour pr parer souill s les lits les ustensiles des solutions moins pour pulv riser de cuisine Hypochlorite 30 grammes litre 30 grammes 10 litres 7 grammes 10 litres de calcium 70 ou ou ou de chlore actif en 2 cuillers soupe 2 cuillers soupe 1 cuiller soupe poudre ou granul s HTH dans un litre d eau dans 10 litres d eau dans 10 litres d eau ou Di chloro isocyanurate idem idem idem de sodium 70 de chlore actif Chlorure de chaux 30 66 grammes litre 66 grammes 10 litres 16 grammes 10 litres de chlore actif en poudre ou ou ou 4 cuillers soupe 4 cuillers soupe 1 cuiller soupe dans un litre d eau dans 10 litres d eau dans 10 litres d eau gt laisser d canter le d p t et utiliser le surnageant Eau de javel 5 400 ml 0 4 1 dans 400 ml 0 41 dans 100 ml 0 1 I dans de chlore actif un r cipient d un litre un r cipient de 10 un r cipient de 10 et compl ter et compl ter et compl ter ave
182. tion de l environnement et de pr vention ne peuvent pas emp cher la prolif ration des ectoparasites dans les prisons Elles permettent certes de diminuer le nombre de mouches et d viter l apparition de gites favorables la multi plication des moustiques mais elles n ont pas d effet sur les vecteurs qui entrent dans les prisons la faveur d arrestations d individus porteurs de vecteurs de maladie sur leur corps comme les poux ou les puces par exemple Peu peu l ensemble des d tenus d un dortoir est infest et finalement toute la prison Il est donc n cessaire de recourir des m thodes curatives pour liminer le plus d ectoparasites possibles et enrayer ainsi toute transmission pid mique des diff rentes maladies d crites auparavant Ces m thodes font recours des substances toxiques et il est donc imp ratif de les appliquer en respectant toutesles pr cautions n cessaires pour viter une quelconque intoxica tion des d tenus et du personnel charg de les appliquer Types d insecticide utilisables dans les prisons On classe les insecticides dans diff rentes cat gories en fonction de leur formule chimique et de leurs caract ristiques L encadr n 20 num re les principales cat go ries et quelques exemples de noms de produits couramment utilis s ainsi que leur toxicit exprim e en mg kg par rapport au rat mammif re La toxicit est g n rale ment exprim e sous forme de DL50 dose l tale en mg k
183. tion simples pouvant tre utilis es par tout le monde Pour ce faire on les formule pour qu ils puissent tre dilu s dans un liquide g n ralement de l eau de fa on pou voir tre pulv ris s au moyens de pulv risateurs main pression pr alable Lorsqu ils sont formul s sous forme de poudre ils sont pulv ris s avec des poudreuses main L encadr n 21 donne les types de formulations que l on trouve dans le commerce Types de formulations les plus courants Liquides concentr s Contiennent des concentrations lev es variables de mati re active et de solvants organiques Sont g n ralement dilu s dans du gasoil ou dans du k ros ne avant d tre appliqu s Ne sont pas utilis s en milieu carc ral car ils doivent tre dispers s sous forme de brouillards fog et n cessitent des appareillages relativement complexes gt Concentr s mulsifiables C E Ce sont des solutions concentr es de mati re active dans un solvant organique additionn es d un agent mulsifiant tensioactif qui permet leur dispersion dans l eau on obtient une solution qui peut tre gt gt gt 121 D gt gt 122 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr pulv ris e Ces formulations sont utilis es couramment mais peuvent tre sujettes des restriction de transport avions gt Poudres mouillables P M Dans ces formulations la mati re active est m lang e avec un agent moui
184. tives dans l enceinte de la prison l 0 0 0 4 2 Les d tenus peuvent ils marcher dans l enceinte l 0 0 0 de la prison 4 3 Dansla cellule la plus peupl e les d tenus peuvent ils l 0 0 0 s allonger pour dormir 4 4 Ya t il plus de la moiti des cellules dans lesquelles l 0 0 0 les d tenus peuvent s allonger pour dormir 4 5 Les cellules sont elles bien ventil es 0 l 0 0 4 6 Lorsqu il pleut y a t il de l eau qui coule dans les cellules 0 l 0 0 4 7 Les d tenus dans les cellules ont ils acc s 1 0 0 0 la lumi re du jour 4 8 Les cellules peuvent elles tre clair es la nuit 1 0 0 0 4 9 S il existe des toilettes dans les cellules ces toilettes il 0 0 0 sont elles clair es la nuit 4 10 Fait il trop chaud ou trop froid dans les cellules 0 1 0 0 selon les d tenus 4 11 Les cellules sont elles propres il 0 0 0 4 12 Les cellules sont elles lav es ou d sinfect es 1 0 0 0 r guli rement 4 13 Y a t il beaucoup d insectes ou de parasites 1 0 0 0 4 14 Existe t il un programme de d sinsectisation r gulier dans la prison 1 0 0 0 4 15 Existe t il un programme de chaulage r gulier des cellules de la prison 1 0 0 0 4 16 Tousles d tenus ont ils la possibilit de se coucher l 0 0 0 sur des matelas 4 17 Existe t il une quipe en charge du nettoyage des cellules 1 0 0 0 Score total 17 5 Cuisine et repas Oui Non NP Commentaires 5 1 La cuisine est elle propre l 0 0 0 5 2 La cuisine est elle r guli rem
185. tre avec de l eau lorsque le terrain est satur d eau rajouter de l eau jusqu la marque qui se trouve la hauteur de la position o l on placera le drain 80 Encadr n 14 Assainissement et hygi ne Fosses septiques l e laisser infiltrer et mesurer l abaissement du niveau d eau en fonction du temps valeur qui donne la capacit d infiltration du sol Pour des raisons pratiques le test de percolation est effectu avec de l eau claire Il donne des valeurs indicatives qui sont compar es ensuite avec celles de la litt rature sp cialis e La surface prendre en compte est celle qui se trouve au dessous du niveau du liquide Pour les tranch es d infiltration c est celle qui se trouve de chaque c t pour les puits perdus c est celle de la surface des parois du puits qui se trouvent au dessous du niveau moyen de l eau On effectuera le test de percolation la fin de la saison des pluies c est dire lorsque le niveau de la nappe phr atique est au plus haut Il faut tre attentif aux risques de contamination de la nappe phr atique particuli re ment lorsque les sols sont grossiers et donc tr s perm ables Proc dure pour la d termination de la capacit d infiltration d un sol Test de percolation proc dure simplifi e gt Creuser au moins trois trous de 50 cm de largeur de 1 m de longueur et de 1 m de profondeur dans chaque zone tudier Trois est le nombre minimal pour obtenir une
186. tres d eau qui entrent parheure soit e mesurer le d bit au moyen d un seau talonn dont on rel vera le temps de remplissage Si le r servoir de stockage se remplit la nuit seulement c est sa capacit qui d termine la quantit d eau journali re disposition Des services importants comme la cuisine ou l infirmerie disposent parfois de r ser voirs distincts qui peuvent tre remplis en priorit partir des r servoirs principaux La consommation d eau des services peut alors tre mesur e assez pr cis ment et va lu e en fonction de leurs besoins Les figures 16 et 17 montrent deux types de r servoirs de stockage d centralis s sou vent install s pr s de ces structures giari i Vidange Arr de d en r F Figure 17 R servoir de stockage d centralis Figure 18 R servoir de stockage sur lev et distribution vers les utilisateurs L eau approvisionnement et mesures d hygi ne Approvisionnement et distribution l Loue be La figure 18 montre un r servoir de stockage sur lev ainsi qu un syst me de distri bution simple vers les diff rentes structures de la prison Les d tenus doivent aussi avoir acc s l eau dans la cour on y installe donc souvent des robinets ou exceptionnellement des rampes de distribution Wiedi fesi i sal 4 Vanne fati iri 33 Figure 19 R partition de l utilisation de l eau dans une prison 34 Eau assainissement hygi ne et h
187. tris i diable gaban able t La figure 32 montre un d tail d une installation munie d un robinet talflo qui inter rompt l coulement de l eau lorsqu on le rel che ce qui diminue le gaspillage d eau Les sources d nergie pour le chauffage de l eau nergie solaire les difficult s d approvisionnement nerg tique peuvent rendre n cessaire l installation d quipement nergie solaire Ils sont relativement chers l achat mais utilisent ensuite une nergie gratuite Ils fournissent de l eau chaude sanitaire par temps ensoleill Ces syst mes demandent un minimum d entretien mais terme ils ne sont fonc tionnels que si l on a acc s des distributeurs ou des r parateurs aptes intervenir en cas de besoin 45 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicR La figure 33 montre sch matiquement une de ces installations dites passives comportant un r servoir d alimentation un r servoir de stockage de l eau chaude les capteurs d absorption ainsi que la tuyauterie de distribution n cessaire l quipement des douches Figure 33 F Viide ATi eir Installation de capteurs solaires passifs A tupige permettant de produire FA de l eau chaude Eau af aika EauTraid Ainsi ac t ai ss des dauch t Caini O Alii bat w H d La d erie is tapati de ilij Cause douche rl Le k ros ne et la paraffine sont disponibles presque partout Un mod le simple de douche
188. u il en soit le nombre de kg de poudre devra doubler car soit on met le double de sachets dans le pulv risateur soit on pr pare deux fois plus de solution 125 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons CICR Pour simplifier nous avons consid r que la surface pulv riser de chaque dortoir tait la m me La figure 103 donne une id e des zones couvrir Figure 103 Zones couvrir Organisation des op rations de pulv risation Toute op ration de pulv risation commence par la formation des quipes Elle ne peut tre effectu e que par des techniciens sp cialis s habitu s travailler avec ces pro duits En cas de besoin et lorsqu il s agit d un programme important mettre en uvre dans plusieurs prisons voire dans la totalit des prisons du pays on commence par s lectionner et r unir les responsables r gionaux pour les former la lutte antivectorielle Un exemple du contenu des cours et des travaux pratiques figure dans l encadr n 24 Encadr n 24 Lutte contre les vecteurs de maladie dans les prisons Exemple du contenu du cours de formation pour formateurs Addis Abeba 1997 JOUR SESSION SUJET il 1 gt Ouverture du s minaire remarques initiales organisation administrative pr test pour appr ciation des connaissances initiales 2 gt Pr valence des vecteurs de maladies dans les prisons relation avec l ing nierie de l environnement 3 Maladies v hicul
189. ue est haut il vaut mieux opter pour des tranch es d infiltration Figure 65 o Tappe d acokt Coupe d un puits filtrant Fa T Bulle de daii brii dre de de l flisepe Fog plesn a Briques nan delli a Galean act d pien 82 A A T E zi m a Cu DR a Figure 66 Volume et surface d un puits filtrant pour deux diam tres diff rents Assainissement et hygi ne Fosses septiques l Les puits filtrants ne fonctionnent que lorsque le terrain est tr s perm able Plus on augmente le diam tre des puits plus la surface d infiltration s accro t mais le volume excaver aussi I est donc pr f rable de construire deux puits de 1 5 m de dia m tre qu un puits de 2 5 m de diam tre comme d montr dans la figure 66 qui donne les valeurs pour deux diam tres diff rents l S lo oo 15m0 2 5 M Fi i F wi mpe E ia i I l if PET a D CO LT D CES or u de gt Pu Loge eh DES SE Me een RE RE i i Io I t x i l F l l i I t l l l l o i i I l i l l E oOo i i 2 a I D J o Fr l g a i F 1 x i F mu i Tem a nF LS SE a l l f i Diam tre de 1 5m Diam tre de 2 5 m Surface d infiltration pour deux puits 39 6 m Volume creuser 14 12 m Surface d infiltration pour un puits 31 m Volume creuser 19 6 m Dans la plupart des situations il est pr f rable de recourir aux tranch es d infiltrat
190. une esp ce l autre La figure 101 montre les diff rents stades du d veloppement du moustique La dur e du cycle de reproduction varie entre 7 et 10 jours lorsque les conditions sont favorables L T i Mesures de lutte environnementales Elles font d abord appel aux techniques de modification de l environnement de fa on le rendre d favorable la reproduction des esp ces pr sentes dans les lieux o se situe la prison II s agit de r duire au minimum le nombre de moustiques pouvant clore en essayant e d liminer le plus possible les eaux stagnantes et tous les r cipients pouvant contenir de l eau comme les vieux pneus les bo tes m talliques usag es etc Les petits r servoirs doivent tre compl tement vid s une fois par semaine et leur int rieur nettoy pour en liminer les ufs et aussi les larves e de rendre tanches les couvercles d acc s des r servoirs de stockage de l eau et de poser des grillages sur les tuyaux de ventilation l cartement des mailles ne doit pas d passer 0 7 mm Les vecteurs de maladies et la lutte antivectorielle Les principaux vecteurs et les moyens de les combattre l e d am liorer le drainage du sol et des canaux d vacuation des eaux de pluie et des eaux us es d quiper les tuyaux de ventilation des fosses septiques avec des grillages Ces diff rentes mesures permettent certes de minimiser le nombre de moustiques adultes et de maintenir leur nombre en d
191. ur creuser de nouvelles fosses en remplacement de celles qui sont pleines Assainissement et hygi ne Latrines Latrines chasse d eau Dans la plupart des prisons les latrines chasse d eau sont les plus couramment utili s es Elles sont munies d un siphon eau qui emp che les odeurs et les insectes ca fards en particulier de monter de la fosse dans les latrines La figure 41 montre un type de latrines chasse d eau Figure 41 Type de latrines chasse d eau Les cuvettes de latrines sont en fa ence en plastique ou en ciment Ce dernier l avan tage d tre moins cher et moins fragile mais la surface tant moins lisse elle est plus difficile nettoyer Toutefois il est possible d ajouter au ciment des mat riaux qui le ren dent plus lisse et d entretien plus facile On estime qu il faut en moyenne un deux litres d eau pour rincer la cuvette Dans certains pays l eau peut aussi servir au lavage anal Le remplissage des seaux et des r cipients peut se faire partir d un robinet situ proximit des toilettes ou d un r servoir de stockage aliment par le r seau de distribution La figure 42 montre des ins tallations de ce type Figure 42 Cv tt de WE on Latrines avec A t f nhe balter rin age manuel i Dalle d tasie Ca m Er Le Eau de kinga pr Ris o Birol basin Port de cabine Wi Mimet A na 61 Figure 43 Cabinets eau 62 Eau
192. ur un socle en b ton de 2 40 m x 2 40 m ce qui laisse un espace suffisant entre chaque fourneau pour permettre le travail du personnel de cuisine Le bois utilis doit tre sec et coup en b ches de 20 cm de longueur 105 Figure 91 Composants du fourneau Encadr n 18 106 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicR En mm Aa de Mann ee Mare de 100 tres fan u de sile ent le d aci r dy ad be eer ille do To ee Fi nA car lt AE AEA Fa EME EE Hihii etre 7 E T Fa Re A 3 s Ei 1 I E is gt a E a pr F n Again Un de ces types de fourneaux est commercialis sous la marque Bellerive ses caract ristiques sont indiqu es dans l encadr n 18 Caract ristiques des fourneaux Bellerive Consommation approximative gt 6 kg heure de bois pour bouillir 135 litres d eau en 75 minutes Composants principaux gt Marmite en acier inoxydable gt lindres int rieurs et ext rieurs en acier doux gt Anneau sup rieur support de la marmite en acier doux gt Foyer en fonte gt Colonne de chemin e en acier doux Dimensions gt 50 100 et 200 litres 4 5 Tableau Ill Cuisine conception nergie et hygi ne Hygi ne g n rale des cuisines l Ce type de fourneau consomme jusqu quatre fois moins de bois qu un foyer ouvert trois pierres sans protection contre le vent Hygi ne g n rale
193. ussion S ances 1 8 30 10 00 2 10 30 12 00 3 13 30 15 00 4 15 30 17 00 Ce sont ces responsables r gionaux qui seront ensuite charg s de former et de super viser les op rations Ces personnes qui font g n ralement partie des services de sant publique r gionaux se chargent ensuite de former le personnel choisi par l adminis tration p nitentiaire parmi les d tenus Les responsables des quipes sont souvent re crut s parmi les d tenus charg s du maintien de l hygi ne dans la prison L encadr n 25 donne la composition minimale d une quipe de pulv risation pour une prison dont l effectif ne d passe pas 1000 d tenus et indique aussi le mat riel minimal n cessaire pour que ces op rations puissent tre effectu es en toute s curit Encadr n 25 Composition de l quipe de pulv risation mat riel de protection et mat riel de pr paration des solutions Composition de l quipe de pulv risation gt 1 Superviseur Responsable de tous les op rateurs de leur formation des cours d hygi ne de base et de la sensibilisa tion des responsables de dortoir gt 2 op rateurs travaillent en alternance avec le m me pu pulv risateurs et du mat riel v risateur sont aussi responsables de l entretien des gt m langeur pr pare les solutions pulv riser en dispersant la poudre mouillable dans les r servoirs des pulv risateurs est responsable des insecticides nombre de sachets quantit s pulv
194. valeur moyenne gt Pendant la nuit et au moins 4 heures avant le test remplir les trous avec de l eau en compl tant le niveau de temps autre gt Le lendemain ou apr s 4 heures remplir tous les trous une hauteur de 70 cm soit la hauteur approximative o devraient se trouver les drains gt Mesurer l abaissement du niveau apr s 30 minutes puis apr s 90 minutes gt Mesurer les diff rences de niveaux entre les deux relev s ce qui correspond une p riode d infil tration d une heure gt En fait il s agit d une approximation car lorsque le niveau du liquide baisse la surface d infiltration diminue Pour tre rigoureux il faudrait calculer chaque fois la nouvelle surface Cette mesure per met toutefois d appr cier si l absorption du sol est suffisante Le tableau suivant donne les r sultats pour de l eau claire dans un exemple fictif ABAISSEMENT VOLUME SURFACE LITRES M2 LITRES M2 J OUR DU NIVEAU CM LITRES D INFILTRATION 0 5 2 5 2 0 125 30 1 0 5 2 0 2 50 60 1 5 15 2 0 3 15 90 2 0 10 2 0 5 00 120 29 25 2 0 6 25 150 3 0 15 2 0 1 5 180 3 9 175 2 0 8 15 210 4 20 2 0 10 0 240 5 25 2 0 12 5 300 10 50 2 0 25 600 gt gt gt 81 Eau assainissement hygi ne et habitat dans les prisons cicr gt gt gt En r alit l effluent tant charg la vitesse d infiltration diminue II faut donc en tenir compte en introduisant un facteur de correction On consid re en premi re approximatio

Pier Giorgio Nembrini

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