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Directeurs Pénitentiaires d`Insertion et de Probation 5

1. Ba u ide en 51 TABLES DES ANNEXES sez s R R a R 54 Document 1 extraits du rapport d audit lt Bearing Point gt sur APPI 2011 55 Document 2 extraits de la plaquette de formation relative au logiciel Genesis 56 Document 3 protocole relatif la proc dure 741 1 entre un SPIP et une Maison d arretua ya a m m E As 58 Document 4 tableau mensuel 741 1 61 TABLE DES MATIERE S O q a s ns da si doses 62 63 La technologie au service de la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert Les NTIC sont aujourd hui au c ur de la soci t L emploi d outils technologie est devenu indispensable l action des administrations fran aises et l on voit ainsi se d velopper depuis quelques ann es une v ritable administration lectronique L administration p nitentiaire n a pas fait office d exception et a int gr progressivement les NTIC dans ses services La Direction de Administration P nitentiaire a souhait faire de l outil informatique un v ritable support de travail au service des personnels p nitentiaires Les logiciels informatiques APPI et GIDE permettent d assurer un meilleur suivi des PPSMJ et ce gr ce une communication plus rapide et plus transparente entre le milieu ferm et le milieu ouvert Il est indispensable notamment au nom de la pr vention de la r cidive que les personnels p nite
2. ANNO u ns w e dwo9 sis u p 7 siou Bueuo p uusiue5 NW TA aeur TA imanan SUOLO ldido s lino s 5 57 DOCUMENT 3 PROTOCOLE PROCEDURE de l article 741 1 CPP entre SPIP t MAISON D ARRRET de Depuis le Janvier 2012 les personnes condamn es et crou es la Maison d arr t de plac es sous le r gime du SME au jour de leur lib ration doivent faire l objet d un avis de convocation compara tre devant le SPIP territorialement comp tent Les articles 741 1 et D545 du code de proc dure p nale imposent un travail concert entre le greffe et le SPIP les services concern s adoptent alors l organisation suivante R le initial du greffe de la MA dition bimensuelle de la liste des liberables du mois dition hebdomadaire de la liste des liberables les vendredis transmission au SPIP de la liste ainsi que de tous les B1 Le greffe r pertorie dans un classeur d archives toutes les copies des documents transmis au SPIP R le du SPIP S assurer dans un premier temps que la partie ferme et la partie SME des peines mixtes ont t enregistr es dans APPI Si ce n est pas le cas le SPIP proc de l enregistrement v rification sur APPI de la pr sence ou non d un SME actif en blanc ou en bleu dans APPI gt si SME actif consultation du B1 ou de la fiche
3. APPI 7 novembre 2011 e Circulaire n 00113 relative aux missions et aux m thodes d interventions des SPIP DAP 19 mars 2008 Circulaire n 00860 relative au diagnostic vis e criminologique DA VO 8 novembre 2011 Circulaire relative aux modalit s de mise en uvre de la proc dure des articles 741 1 du CPP et D545 du CPP 2 janvier 2012 Circulaire n 0243 de politique p nale 19 septembre 2012 e Arr t du 22 avril 1999 relatif au traitement automatis des informations nominatives de gestion centralis e de la population p nale mis en uvre par la DAP Arr t du 24 f vrier 2003 portant cr ation d un syst me de gestion informatis e des d tenus dans les tablissements p nitentiaires GIDE e Note du 7 Ao t 2009 relative la proc dure d archivage des donn es relatives au cahier lectronique de liaison e Note du 18 d cembre 2009 relative la mise en uvre des conclusions du rapport Charbonniaud relatif l valuation du dispositif RPE e Note du 25 f vrier 2011 relative l utilisation du CEL R gles europ ennes de la probation entr es en vigueur le 20 janvier 2010 51 e Deliberation CNIL n 2011 232 du 21 juillet 2011 portant avis sur le projet de d cret en Conseil d Etat portant cr ation d APPI Ouvrages Chevallier J Le service public PUF coll lt que sais je 1987 p72 e Hllul J Le bluff technologie hachette litt Paris2003 Froment JC Et
4. l ex cution des peines Celles ci alimentent le contenu de l engagement professionnel des personnels p nitentiaires et plus particuli rement les agents d insertion et de probation Les SPIP s organisent pour favoriser la qualit de prise en charge des PPSMT par leur capacit d valuation et d accompagnement tout au long du parcours d ex cution de peine de la personne Ce parcours connu plus commun ment sous l abr viation de PEP est mis en uvre d s la d tention et notamment gr ce une v ritable coordination entre l action du milieu ferm et celle du milieu ouvert Comme le souligne une directrice p nitentiaire lt l administration p nitentiaire n est pas une administration comme les autres et c est notamment pour cela qu elle se doit d tre plus performante plus imaginative et plus innovatrice que les autres Elle englobe tout l espace milieu ouvert et milieu ferm tout le temps et tous les domaines de la vie C est sur l articulation avec le temps post rieur et l ext rieur qu il y a des difficult s de la gestion de la P nitentiaire 5 Loi 2009 1436 dite Loi p nitentiaire du 24 novembre 2009 Viallet M Table ronde quand les directeurs d administration p nitentiaire racontent Padministration p nitentiaire face aux principes de la nouvelle gestion publique sous la direction de Froment JC et Kaluszynski M Presses universitaires de Grenoble 2011 O
5. L ensemble des personnels de la p nitentiaire doit d sormais interagir dans un syst me d information global dans lequel le DPIP et le DSP peuvent appara tre comme de v ritables centres de contr le et de surveillance et garant d une coh rence d ensemble De cette fa on quelle strat gie manag riale les cadres peuvent ils mettre en place pour favoriser une fluidit dans l information entre l espace clos de la d tention et le milieu ouvert Rapport du groupe de travail relatif l am lioration du fonctionnement des SPIP mai 2011 L ensemble de ces constats relatifs l volution de l administration p nitentiaire en tant qu administration lectronique invite plusieurs questionnements relatifs l appropriation des nouvelles technologies parall lement l accomplissement de ses missions Dans quelle mesure les personnels de l administration p nitentiaire peuvent ils maitriser les NTIC pour les mettre au service de la prise en charge continue de la Un suivi efficace peut il tre v ritablement garanti par les logiciels utilis s cette administration Les NTIC marquent un v ritable tournant dans le fonctionnement des administrations Elles induisent n cessairement de nouvelles pratiques et logiques professionnelles de nouveaux r flexes pour qu elles deviennent terme un outil de travail parmi d autres L administration p nitentiaire service public de la justice a du
6. l affaire lt Chlo gt La justice a t sous le feu des critiques Est alors soulev e nouveau la question de la prise en charge continue des PPSMJ et du signalement en cas de dysfonctionnement Le SPIP est au c ur de cette affaire tant entendu qu il est l acteur central permettant de garantir un suivi continu des sortants de prison La continuit de la cha ne p nale au stade de l ex cution des peines garantie entre autres par les NTIC peut souffrir de rupture notamment quand il s agit du suivi des peines mixtes Depuis Janvier 2012 les SPIP tablissements et SAP participent la mise en place d une proc dure d alerte et de convocation visant s curiser le suivi des personnes condamn es des peines mixtes 1 Les logiciels se trouvent tre au c ur de l efficience de cette nouvelle proc dure 2 1 Pr sentation de la proc dure Dans son rapport en 2011 l Inspection g n rale des finances pr conisait la mise en place d une proc dure d alerte et de convocation visant s curiser le suivi des personnes condamn es des peines mixtes et leur assurer un suivi plus efficient pour ainsi favoriser la pr vention de la r cidive C est chose faite avec la loi du 10 Ao t 2011 entr e en vigueur le ler janvier 2012 qui est venue cr e la proc dure de l article 741 1 du code de proc dure p nale Depuis lors les SPIP les SAP et les tablissements p nitentiaires sont li s par
7. la lumi re de la n cessit d une harmonisation des pratiques professionnelles C Ainsi on le voit les logiciels permettent une meilleure continuit du suivi des PPSMT entre l incarc ration et la lib ration et assurent une certaine fluidit dans la prise en charge Ils sont le support d une v ritable pluridisciplinarit entre les professionnels de la p nitentiaire N anmoins ils sont aussi dans une certaine mesure un rempart ce d cloisonnement souhait et produisent des blocages du fait m me de cette fluidit d informations Le retour un cloisonnement des cultures professionnelles constitue un frein la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert La DAP a voulu pallier les difficult s de rupture de la chaine p nale au stade de Pexecution des peines Elle a mis en place une nouvelle proc dure proc dure d alerte et de convocation visant s curiser le suivi des personnes condamn es des peines mixtes La cr ation de cette nouvelle proc dure ne vient pas r soudre les blocages de fond li s aux cultures professionnelles mais tente de pallier le probl me en apportant une solution adapt e au risque de discontinuit L outil informatique sera le support principal de cette nouvelle proc dure 31 B La proc dure 741 1 proc dure de r f rence en mati re de continuit En novembre 2012 une nouvelle affaire m diatique vient branler la sph re judiciaire et p nitentiaire
8. m mes donn es le module administration est r serv au CLI les autres sont accessibles aux services identifi s module greffe comptabilit d tention SPIP PJJ ATF TIE et modules ditions sp cifiques Le module SPIP permet aux personnels de g rer les entretiens avec les personnes d tenues de suivre leur vie en d tention de consulter leur situation p nale ou financi re Il est un outil d change procurant une circulation rapide et s curis e de l information entre les diff rents acteurs p nitentiaires Le but est d assurer une totale transparence de l information pour une meilleure gestion de la PPSMT H a une incidence en milieu ouvert puisqu il alimente le FND qui permet de localiser Petablissement d incarceration et de produire des statistiques et enfin alimente APPI certaines donn es s y retrouvent automatiquement Dans les ann es 2000 l administration p nitentiaire a voulu aller plus loin dans le domaine informatique et en particulier dans les NTIC En effet sur une initiative locale Alfref Mayol premier surveillant dans un tablissement de la DISP de Lille un nouvel outil a vu le jour le CEL Ce logiciel venu remplacer les cahiers d observation papier grilles dangerosit et vuln rabilit et grilles d valuation du potentiel suicidaire est destin faciliter la mise en uvre du parcours de d tention la 20 prevention des comportements a risques Il est un outil precie
9. optimale l utilisation d APPI et de GIDE dans l accomplissement de leur mission n cessite une certaine concertation avec l quipe elle m me mais aussi et surtout augure d un v ritable travail de communication de confiance et de connaissance avec les autres services de l administration p nitentiaire ou de l application des peines La chaine p nale au stade de l ex cution des peines ne peut souffrir de rupture celle ci tant conditionn e par un d cloisonnement profond des m tiers et cultures professionnelles Ce d cloisonnement passe une d sinstrumentalisation de la notion de secret p nitentiaire qui devra constituer pour l avenir une des cl s centrales des politiques manag riales des cadres de la fonction publique p nitentiaire La continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert ne doit pas constituer un objectif vain La technologie pourrait l avenir tre un support la mutualisation des comp tences et des cultures professionnelles p nitentiaire par la cr ation d un logiciel de partage unique 50 BIBLIOGRAPHIE Textes juridiques Loi n 2009 1436 dite Loi p nitentiaire du 24 Novembre 2009 D cret n 99 276 portant cr ation des services p nitentiaires d insertion et de probation 13 avril 1999 D cret n 2011 1447 portant cr ation d un traitement automatis de donn es caract re personnel d nomm application des peines probation et insertion
10. sidence dans un autre d partement le SPIP du lieu d incarc ration transmet la convocation d ment remplie au SPIP comp tent Il s assure aussi de la transmission du dossier du condamn Au JAP comp tent le SPIP du lieu d incarc ration transmet la convocation au JAP lorsque la PPSMT reside dans le m me d partement au JAP originellement saisi de la mesure la loi est muette quant la transmission de la convocation au JAP d incarc ration en cas de r sidence dans un autre d partement de la N anmoins par soucis d information le SPIP transmet une copie de la convocation celui ci 60 DOCUMENT 4 101 sanof sp sanof 0 AH sanof g g AM Ad saq siV144 0 0 0 0 0 0 0 0 0 341 0 0 0 0 0 0 Hano 0 0 0 0 0 0 0 saoadi 0 0 0 0 0 sn134 0 0 0 0 0 vTYA 3 518044 0 0 0 0 0 0 0 0 NON 2 0 9 0 2805655 4 559 1 0 0 alov TviN lqu l p iqui 8Aou 2 1008 j litn ulnf 1 IHAB sie 4 HA JejAuef SA9NASAV SASNVO s l SUEP od p XNEL us sud su h n p suoye o yle p lquloN sud s l suep LO Z 33 us slid s l suep uostuid ep syueuos 61 TABLE DES MATIERE
11. tableau rempli par les SPIP envoy aux DISP destin recenser les donn es relatives aux statistiques et au contr le de la continuit de la prise en charge entre le milieu et le milieu ouvert 54 DOCUMENT1 5 US J u qE2 UOHED EA x 3010 244248 npouu suep lqluodsip nuos s ep s p 2 ins jueAndde s n p ep un p stuu IddV 2 dVf 2 39 OIN l SIA uone31unuuuuo3 s shbul sis z s 3010 sindep iddv suep fINSdd uoneny s ej p uu lpnonb ino l e sluu ej aueyjouod oeJi l1u aun s lin nded 144v uoneolldde l suep 22U319431 s puuop s p sud l ej xne Anou IddV 3010 e six eH ul 4uouuq 175 suep Sajjouuonesiue61o s ins uu s p eJd us m l uonu p suep suoneolidde s p uoneslueqan 12910JU9 S ul d s p uonesijdde p IAINS uuop 0oo lqeu qqeen queun nis inno p 2101 uos 3u uu ul ld IddV e sed auorouuiod ou u nuieuu uonpoldde i uonesilnn 1 Il og oo ag c3 ox
12. thodes d intervention des Rapport Lasserre B L Efat et les technologies de l information et de la communication vers une administration plurielle mars 2000 D cret n 99 276 portant cr ation des SPIP 13 avril 1999 Circulaire de la DAP 2113 1 du 19 mars 2008 relative aux missions et aux m thodes de d intervention des SPIP SPIP fixe un cadre r glementaire central dans la d finition des missions du SPIP Elle place la pr vention de la r cidive comme finalit de l action de ces services de l Etat en insistant sur la n cessit de la continuit du suivi La continuit se d finit comme une chose caract re permanent r guli re sans interruption et sans rupture La notion de lien est le miroir de celle de continuit Ainsi on peut facilement faire la passerelle entre cette notion et la mission du SPIP Le r le des personnels d insertion et de probation sera naturellement orient d une part vers la mise en uvre du lien entre la PPSMJ et la soci t d autre part de favoriser au maximum la fluidit du passage du milieu ferm au milieu ouvert La mission du SPIP sera donc de tenter de ne pas rompre le lien de prise en charge consid rant la prise en charge de la personne comme une globalit et non pas comme deux temps distincts Au del d un cadre r glementaire sp cifique aux SPIP la loi p nitentiaire du 24 novembre 2009 est venue accentuer l orientation des missions assign es
13. 25 juillet 1979 Chevallier J Le service public PUF coll lt que sais je 1987 p72 11 Ce principe est mettre en parall le avec le droit de gr ve lui m me droit constitutionnel La difficile compatibilit de ces deux droits a conduit le l gislateur la mise en place d un service dit minimum dans certains services publics Cela augurerait donc que toute interruption de fonctionnement de l Etat pourrait avoir pour cons quence le d veloppement de troubles graves l ordre public Si ce principe est bien d clin dans toutes les administrations sa mise en uvre son d ploiement ne pourront avoir lieu dans la m me chelle de temps avec les m mes enjeux 1l sera bien sur mis en uvre en fonction de l objet m me du service accomplir Il est donc clair que la continuit ne pourra avoir tous les services de l Etat le m me cho Ainsi l administration p nitentiaire s est appropri ce principe pour le mettre au service des usagers ici le public p nal qui est par nature un usager non traditionnel L application de r gles sp cifiques est donc n cessaire pour que ce service public se r gule seul et fonctionne sans risque d un trouble l ordre public En l esp ce le trouble l ordre public pourrait nommerait r cidive 2 La continuit un principe d clin dans le service public p nitentiaire Le principe de continuit trouve un cho tout particulier dans le service public
14. 3 z oo 7 3 o np l 561615402 WSdd nduoliaquiul JAINS un 95 ulje OW AW 51 14 1 3W ON s uu u1 55 DOCUMENT 2 21n9 suonei do unue2 3 syeyoy SUOISIAO1d Sa2ue919 op s nu u suonei unu u u8ued s1 JA 1 sji3eurtuoN S 1duuo2 s p 21391 suones pdo xnofig sado s p lonuo2 sajquodsip s eld unuluuoo 040 S S3N39 ano1b eIdog S SH ASUELI SUOHIUOA s snp oud 51120 3 3 s u isuo ASUD quu su p nA An V s uonemis s ul d s p uone lddy A 1 N0193 H 3 np J3 l5ue u33 uonen1is TETE ET u A Siu uu Anol J 29n uone lv 56 a p dos unuuulo2 9uo1l 5 54 SJNIUUEp s J qll 2 s uuuepuo5 uons s d l ADR uonemis b N A n6 l p ss uons s el p 9419SIUIW DEEE eu ba 3Sd dVSd xm 5ue44 leu d uonemis p enbueg uma 144 s na leu d 3VSSzIn onens b doisse sava sis u 5 nsnf
15. Kaluszynski M L administration p nitentiaire face aux principes de la nouvelle gestion publique presse universitaire de Grenoble coll CERDHAP 2011 Vocabulaire juridique Cornu d PUF Paris 2007 Revues Jendly Le secret lt incarc r gt jeu de savoirs et enjeu de pouvoirs entre les diff rents intervenants p nitentiaires Revue internationale de criminologie et police technique n 2 2006 TIC quel impact sur la formation professionnelle continue de la fonction publique territoriale 2 Les Cahiers de la fonction publique mai 2010 M moires Abdellaoui S Amado S Guiller Xavier Rolland Dominique Changement et construction des identit s professionnelles les travailleurs sociaux penitentiaires 2007 Bergeaud E Fernandez A LeseigneuR H Mahfoudi B Piriou S La maitrise des technologies dans le suivi des PPSMV un enjeu manag rial pour le DPIP Directeurs p nitentiaires d insertion et de probation 37 promotion ENAP 2011 Gombert I Les NTIC un d fi manag rial pour l Administration p nitentiaire Directeur des services p nitentiaires 397 promotion ENAP 2011 52 e Kudzia Sabrina APPI les effets de Vinformatisation sur le travail des JAP et des SPIP Master 2 Droit de l ex cution des peines et droits de l homme Bordeaux IV 2001 Rapports e Rapport du S nat n 143 sur le projet de loi p nitentiaire Lecerf JR fait au nom de la commission des lois
16. L o les nouvelles technologies et l apparition de ces logiciels ont eu pour ambition d viter une certaine tanch it des informations et des services elles ont aussi t g n ratrices de cloisonnement Les pratiques professionnelles dans un souci de protection de l information rendent contre productives les NTIC et conduisent 27 recr er un cloisonnement entre les services et la formation de bulles jusque l combattues Pour tenter d appr hender cette question peut tre est il opportun de l aborder sous Pangle du secret professionnel Le secret est au c ur des interactions entre les diff rents professionnels de la sanction privative ou restrictive de libert Il est souvent l objet d enjeux sur le terrain notamment en termes d identit et d ind pendance professionnelles Au sein m me de la d tention dans cet espace clos le secret est susceptible de constituer un instrument de pouvoir Les personnels d insertion sont soumis l instar de nombreuses professions un secret professionnel mais ici plus qu ailleurs le terrain d exercice du m tier incline une vision encore plus exacerb e de cette notion Ainsi confidentialit et confiance s av rent tre indiscutablement un l ment central de la r alit quotidienne de leur mission de r insertion Les CPIP sont de plus soumis au code de d ontologie du service public p nitentiaire Les NTIC sont venues bouleverser la notion
17. SPIP Les travaux conduits ont mis en avant le r le de la technologie dans la continuit de la prise en charge des PPSM Et ce stade l les logiciels APPI et GIDE sont apparus comme tant des acteurs essentiels dans la recherche de cette continuit Un an apr s la publication au Journal Officiel du d cret relatif la cha ne informatique en mati re p nale l int r t port l utilisation des outils technologiques par le Gouvernement est croissant A l aune de ce d cret l ex cution des peines souhaite elle aussi que la technologie devienne un v ritable support pour fluidifier au maximum la communication entre les services et am liorer la prise en charge du public p nitentiaire 58 Rapport du groupe de travail pr sid par MM Camu et Lemaire d pos le 9 mai 2011 D cret n 0108 publi e au JORF le 8 mai 2012 relatif la chaine informatique en mati re p nale 17 La technologie serait alors le pilier le federateur permettant aux personnels de mettre en uvre leurs actions leur mission La continuit du suivi est en tout cas l affaire de tous ceux dont le m tier est en lien avec les PPSM et c est travers les nouvelles technologies que la communication deviendra tout fait effective garantissant plus qu avant ladite continuit 18 PARTIE 2 TECHNOLOGIE ET CONTINUITE Les nouvelles technologies sont aujourd hui des outils incontournables dans l administration p nitentiaire L e
18. ann e des objectifs aux SPIP et l ann e suivante les r sultats en sont examin s Le taux de renseignement APPI fait partie de l un de ces objectifs r current depuis quelques ann es La cible de ce taux est fix e au niveau national 50 mais sur le terrain les r sultats relev s sont d un niveau bien sup rieurs Ainsi la majorit des SPIP affichent un taux avoisinant 70 80 Les directions interr gionales sont tr s vigilantes et interviennent aupr s des services qui n integrent pas l utilisation APPI dans leur politique de service L ensemble des CPIP doivent aujourd hui tre en capacit d utiliser les logiciels comme support de leurs crits professionnels L entretien avec des CPIP a permis de nous clairer quelque peu sur leur pratique Pour la plupart ils ont la sensation d tre au fil du temps de plus en plus dans une d marche de quantit et moins dans une d marche de qualit Avec l apparition des logiciels la culture de r sultat a pris toute sa place dans l administration p nitentiaire et plus particuli rement dans les SPIP alors que cela n est pas aussi explicite dans leurs missions En effet la mission des SPIP et de l ensemble des personnels de l administration p nitentiaire est la lutte contre la r cidive Elle est une obligation de moyen et non une obligation de r sultat Les personnels doivent tout mettre en uvre pour pr venir la r cidive des personnes qu ils ont leu
19. appartient bien au cadre de fixer sa feuille de route et la fa on dont il va moduler sa politique au sein de son service Le DPIP doit mettre l accent sur les points essentiels remplir dans APPI pour la continuit du suivi r daction des rapports saisies des informations SME n cessaires 45 pour l efficacit de la proc dure 741 1 du CPP II est vident aussi que les SAP dans les tribunaux ont aussi un r le jouer dans la saisie des mesures En l esp ce le DPIP aura un r le d intermediaire et de repr sentant du SPIP aupr s des TAP pour faire de la prise en charge continue un enjeu commun La continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert doit donc constituer un v ritable point d ancrage dans la politique des cadres des SPIP Elle doit tre coupl e avec l int r t de l utilisation des logiciels au del d un simple outil de management Les agents doivent entendre les avantages de ce logiciel en termes de pr vention de la r cidive C est un enjeu fort pour le cadre que de parvenir ce constat partag 2 Outils manag riaux la disposition du cadre Plusieurs possibilit s s offrent au DPIP pour rassurer ses quipes et mettre en mouvement sa politique de service en mati re de NTIC et de continuit de suivi groupes de travail formations professionnelles changes de pratiques Examinons le cas o un ou des cadres du SPIP rep rent une d ficience de remplissage de
20. cette int gration Les nouvelles technologies ont t apprivois es par l Etat et int gr es progressivement dans l action publique L apparition d une administration lectronique est une v ritable r volution et une nouvelle perception de la conception des services publics En effet les technologies modernes de l information et de la communication offrent l Etat dans ses plus larges d clinaisons un moyen in dit de contribuer l am lioration et la simplification de sa propre administration interne d envisager de nouvelles initiatives permettant une meilleure prise en charge des usagers Elles offrent galement un enjeu externe en rendant plus efficiente sa relation avec des partenaires priv s ainsi que Ellul J Le bluff technologique Paris Hachette litt 2003 Pinteraction et la c l rit de la communication avec ses partenaires institutionnels Le recours accru aux TIC permet de fa on g n rale d acc l rer les proc dures administratives parfois chronophages et d en r duire s rement les co ts La justice dans toutes ses dimensions de service public n a pas chapp Pintroduction des NTIC Le droit p nal s est empar ces derni res ann es des nouvelles technologies pour les mettre dans un premier temps au service des personnes plac es sous mains de justice avec la cr ation de la surveillance lectronique d clin e aujourd hui sous plusieurs formes Da
21. d appropriation et de diffusion de l information La notion de secret est atteinte dans la seule mise en uvre de la libre circulation des donn es En l absence de cadre l gal clair en mati re de secret de ces professions on peut penser que ce sont bien les pratiques professionnelles associ es la culture de l administration p nitentiaire qui ont construit sa doctrine en l esp ce Un DPIP parle ainsi d une obligation de discr tion et de r serve appartenant aux personnels d insertion et de probation Il existe davantage de vigilance et de r ticence savoir qu une information est saisie dans un logiciel que lorsque celle ci circule sur un document papier Les personnels partent du postulat que cette information est visible accessible un tr s grand nombre de personnes et que sa communication extra professionnels pourrait tre instrumentalis e Un des grands principes qui a guid la conception du logiciel APPI est le respect de la confidentialit des personnes ainsi que celui des r les entre SPIP et JAP Certaines informations sont r serv es l un ou l autre 7 Jendly M lt Le secret incarc r jeu de savoirs et enjeu de pouvoirs entre les diff rents intervenants p nitentiaires Revue internationale de criminologie et police technique 2006 n 2 28 Le d cret du 7 novembre 2011 autorise l acc s APPI plusieurs acteurs de la sc ne judiciaire et p nitentiaire procureurs de
22. d pos le 17 d cembre 2008 Rapport du groupe de travail sur l organisation des SPIP pr sid par MM Camu et Lemaire d pos le 9 mai 2011 e Rapport de l Inspection G n rale des finances n 2011 M 021 04 et des services judiciaires relatif n 43 2011 relatif au SPIP 2011 Rapport Lasserre B L Etat et les technologies de l information et de la communication vers une administration plurielle mars 2000 e Rapport d un groupe de travail sur l am lioration du fonctionnement des services p nitentiaires d insertion et de probation mai 2011 e Rapport du jury de la Conference de consensus remis au Premier ministre et la Garde des sceaux le 20 F vrier 2013 Autres e Analyse de l utilisation de l application APPI s minaire de restitution 18 novembre 2011 Bearing Point Manuel de l utilisateur APPI Site Intranet Justice 53 TABLE DES ANNEXES Document 1 extrait du rapport d audit lt Bearing Point gt sur APPI 2011 Chantier articulation milieu ferm milieu ouvert Document 2 extraits de la plaquette de formation relative au logiciel Genesis Presentation g n rale du logiciel vue d ensemble des diff rents domaines Vue d ensemble de l interaction avec d autres applications notamment APPI Document 3 protocole relatif a la procedure 741 1 du CPP entre un SPIP antenne mixte et une Maison d arret Document 4 tableau mensuel 741 1
23. de mettre en place un plan d action Le DOS constitue l aboutissement avec la prise de position du cadre du travail labor en quipe Il est primordial pour un cadre de recueillir les perceptions et les besoins des agents du service Le logiciel APPI permet de renforcer ce lien hi rarchique entre les personnels d insertion probation et les DPIP par la validation des rapports avant la transmission au JAP Nous avons d j voqu la n cessit d harmoniser les pratiques professionnelles au sein des services L harmonisation des crits professionnels passe n cessairement par une prise en main des rapports et des enqu tes faits par le CPIP valid s par le DPIP via APPI et par la transmission au JAP Le cadre doit op rer des v rifications r guli res sur APPI et sur le CEL Cette pr conisation a pu tre observ e dans un SPIP antenne mixte Les cadres se rendent r guli rement en d tention pour s assurer de l utilisation de ce module faite par les personnels Affich e comme une exigence parmi des r gles p nitentiaires europ ennes il est essentiel que les agents remplissent d s l entretien arrivant ce cahier lectronique de liaison Ce remplissage est une condition sine qua non figurant dans le r f rentiel RPE pour la labellisation des tablissements p nitentiaires 43 Au del des v rifications op r es il apparait n cessaire pour le cadre d afficher clairement sa position vis vis des outils inform
24. finances a soulev plusieurs points Les priorit s de l administration p nitentiaire n cessiteraient un r quilibrage au profit des missions de l insertion et de la probation destin assurer un meilleur suivi des PPSMJ L analyse de la cha ne p nale au stade de l application et l ex cution de la peine soul ve quelques difficult s et fait appara tre des discontinuit s dans la prise en charge des personnes condamn es En effet le suivi des peines mixtes par exemple pr sente des risques de rupture de cha nes importants Il existe des difficult s d articulation entre le milieu ouvert et le milieu ferm lorsque notamment la personne est soumise un sursis mise l preuve un sursis TIG un TIG un suivi socio judiciaire Ledit rapport a rep r alors trois hypoth ses de rupture de suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert insuffisances de communication entre milieu ferm et milieu ouvert lacunes dans les modalit s d ex cution des mesures sur le territoire sous performance du logiciel APPI 16 Circulaire relative aux missions et m thodes d intervention des SPIP 19 mars 2008 op cit 17 Rapport de l Inspection G n rale des Finances n 2011 M 021 04 et des Services Judiciaires n 43 2011 relatif aux SPIP 2011 16 Ces constats appellent n cessairement des am liorations des ajustements voire des rappels La rupture dans la prise en charge des PPSM au stade de l ex c
25. insertion et de probation contribuent de fa on conjointe la r insertion des PPSMT7 et la pr vention de la r cidive Pour pr venir aux mieux les effets d socialisants de la sortie de d tention l ensemble des personnels de l administration p nitentiaire et plus particuli rement le SPIP apparaissent assez naturellement comme un relais avec l ext rieur L ex cution de la peine en d tention et l ex cution de la peine l ext rieur bien que deux temps distincts doivent tre appr hend s d une fa on plus globale et converg s vers une forme unique Par un ensemble d outils et de partenariats le SPIP cherche rendre la sortie d un d tenu le moins brutale possible La continuit de l accompagnement d un d tenu dedans et dehors apparait 21 2 comme l un des gages d une r insertion r ussie S1 les personnels d insertion probation reconnaissent de fa on g n rale l enjeu de leur r le dans la mission de pr vention de la r cidive qui leur incombe ils expriment aussi des pr occupations quant une quelconque d faillance dans le syst me ou dans la fa on dont ils prendront en charge une personne En effet on peut s interroger sur le niveau de responsabilit du SPIP dans le suivi des PPSMJ compte tenu du risque de r cidive La pr vention de la r cidive est bien une obligation de moyen Aussi en cas d chec de l action mise en place d un parcours coh ren
26. int grer progressivement dans son espace ces outils de travail Nous tenterons de comprendre en quoi la notion de continuit est essentielle dans l analyse de la chaine p nale au stade de Pexecution des peines 1 et dans quelle mesure la technologie peut se mettre au service de cette continuit ID L outil informatique nouvelle pierre angulaire de l administration p nitentiaire est au c ur des politiques des SPIP Les cadres occupent une place centrale dans leur mise en place En effet garants de l harmonisation des pratiques les cadres des SPIP constituent les moteurs de l accompagnement des changements professionnels de leurs services TID 10 PARTIE 1 CONTINUTTE ET SERVICE PUBLIC La continuit ou caractere de ce qui n est pas interrompu est un des fondements de l action des services publics fran ais Pour Flaubert lt la continuit est le style comme la constance est la vertu gt Elle est essentielle la p rennit des administrations fran aises A En toute logique l administration p nitentiaire n a pas t exclue de l application de ce principe il y trouve m me un cho tout particulier relatif la volont du l gislateur et l administration centrale p nitentiaire de ne pas rompre la prise en charge des personnes suivies par la justice au stade de l ex cution des peines B A Le principe de continuit La continuit est un principe constitutionnel 1 qui trouve naturelleme
27. l am lioration du circuit des informations recueillies pendant le parcours de la personne d tenue Ainsi cela a pour but de simplifier le processus de renseignements Les personnels ne seront soumis qu une seule saisie L application se d ploiera sous deux versions La premi re prendra en compte les RPE dans un seul et m me outil Il est pr vu que GIDE et le CEL fusionnent l un absorbant les informations de l autre Sera n anmoins ajout un volet livret du d tenu gt afin de faciliter le suivi pluridisciplinaire L interface avec le logiciel APPI sera effective en esp rant que cette interconnexion soit r elle la diff rence d aujourd hui 20 Note 18 d cembre 2009 sur la mise en uvre des conclusions du rapport Charbonniaud de la mission d valuation du dispositif RPE 21 La version 2 deployee normalement en 2016 devrait permettre d assurer la coherence de la continuit du suivi tout au long de la cha ne p nale en int grant des applications satellites l int gration v ritable de CASSIOPE pr sent dans les tribunaux permettrait au greffe p nitentiaire de r cup rer les d cisions de justices saisies Il s agirait aussi d int grer le Fichier National des d tenus et le casier judiciaire qui permettrait d alimenter directement les informations en provenance de Genesis en fin de peine GIDE est un serveur local alors que Genesis sera une application disponible sur intranet tout comme AP
28. la personne condamn e Un DPIP d une antenne milieu ferm nous a expliqu le fonctionnement de son service et son rapport avec le logiciel comme un outil de garantie de la continuit du suivi des Dans cette antenne SPIP milieu ferm les rapports de d tention sont syst matiquement r dig s par les CPIP surtout lorsque par la suite une mesure en milieu ouvert doit tre ex cut e D ailleurs la syst matisation d une synth se de fin de prise en charge en fin de d tention en particulier lorsque la PPSM est transf r e vers une antenne SPIP milieu ouvert est une des pr conisations du rapport de l Inspection g n rale pr c demment cit Le milieu ouvert de ce m me d partement a acc s aux rapports sur les am nagements de peine r dig s par les agents du milieu ferm Aussi d s qu un cadre valide un rapport de permission de sortir ou de r duction suppl mentaire de peine les agents du milieu ouvert peuvent visualiser ce rapport En termes de suivi il est vident que cette visibilit inter SPIP est essentielle mais finalement celle ci est r duite et ne s tend pas sur l ensemble des antennes du d partement Selon ce DPIP il serait n cessaire de cr er habilitation sp ciale pour une vision d partementale afin d assurer un suivi efficace des PPSMJ 38 Le manuel d utilisation d APPI rappelle que la cr ation d APPI avait entre autre pour but de decloisonner le milieu ouver
29. la R publique JAP juge d instruction JLD SPIP certaines personnes de la PJJ et les directeurs d etablissement N anmoins ces derniers n acc dent pas aux donn es d valuation ils ne peuvent acc der qu au reste du traitement APPI uniquement en consultation Il en est de m me pour les surveillants PSE affect s au sein des SPIP Les magistrats eux non plus n ont pas acc s l ensemble des donn es SPIP contenues dans APPI et inversement En 2011 la CNIL invitait le minist re d finir plus strictement les profils d acc s en i N 5 oo IR fonction du besoin d en conna tre de chaque cat gorie de destinataire Il en est de m me pour les informations accessibles l tablissement p nitentiaire par le biais du CEL ou de GIDE auparavant renseign es par les personnels d insertion Ceux ci ne mentionnent que les informations strictement n cessaires la prise en charge de la PPSMJ et exploitable notamment lors des CPU Ce qui compte ce m est pas la possession de l information c est la plus value que l on apport au traitement gt Ceci est mettre en lien avec la question des habilitations En effet le fait d avoir acc s un logiciel ne signifie pas avoir acc s tous les modules et items de celui ci Un professionnel nous a fait part que lors du d ploiement du logiciel GIDE les personnels d insertion et de probation taient r fractaires son utilisation Les PIP exigeaient un
30. pour qu ils deviennent les nouveaux acteurs centraux des proc dures La DAP a pour ambition de promouvoir un maximum l utilisation des outils informatiques on remarquera notamment la d monstration de cette volont travers le d ploiement prochain de Genesis outil destin assurer un suivi plus efficient du public p nal Une DPIPPR insistait sur cette volont je cite lt de mettre la pression gt sur les cadres interm diaires qui sont de v ritables forces de proposition et de dynamisme au sein d un service pour que l utilisation des outils informatiques soit r elle En deux ans elle a constat un v ritable changement au niveau des SPIP d pendant de cette direction 41 interregionale et une utilisation croissante des outils Elle se dit satisfaite du travail des cadres m me si d apr s elle il reste encore beaucoup faire en mati re de mise en confiance des personnels concernant l informatique et la circulation des informations Selon elle le travail mener doit se faire principalement aupr s des DPIP et finalement moins l gard des DSPIP ceux ci tant par nature pour certains plus loign s des r alit s de terrain et des besoins exprim s En assistant la conf rence d valuation annuelle pendant laquelle la situation de l ann e coul e d un SPIP est analys e nous avons pu d autant plus prendre conscience que la place des logiciels tait importante Les DI fixent chaque
31. pratique de mon m moire Enfin c est avec le soutien de ma famille et de mes amis que ce m moire de recherche a v ritablement pu voir le jour Un remerciement tout particulier pour Malika Kanyinda coll gue devenue amie qui a t v ritable soutien pendant ces mois de formation et de r daction SOMMAIRE REMERCIEMENTS BA D 2 SOMMAIRE RU R 3 GLOSSATRE irage rene T item a raide te 4 INTRODUCTION una RI caan 2 PARTIE 1 CONTINUTTE ET SERVICE PUBLIC 6 A Le principe de la Continuit 11 B La continuit de la cha ne p nale au stade de l ex cution des peines 13 PARTIE 2 TECHNOLOGIE ET CONTINUITE 19 A Les NTIC au c ur de l administration p nitentiaire 19 B La proc dure 741 1 proc dure de r f rence en mati re de continuit 32 C L harmonisation des pratiques professionnelles des SPIP APPI un logiciel commun de travail a 37 PARTIE 3 LE R LE DU DPIP Les technologies un outil au c ur du mana ement 2 u AR ARAB a 41 A L utilisation des outils informatiques une politique de service affich e 41 B La mise en place de leviers de management pour optimiser la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert 44 CONCEUS
32. rents personnels sur le terrain H est naturellement programm une formation des personnels du greffe des tablissements p nitentiaires mais les personnels des SPIP ne semblent pas directement vis s par celle ci alors qu ils seront des utilisateurs quotidiens de nouvel outil de travail Il est clair que les cadres des SPIP eux m mes notamment les cadres interm diaires devront suivre une formation sur le terrain Ainsi avec l acquisition de nouvelles comp tences concernant le nouvel outil le DPIP pourra d autant plus tre cr dible et continuer insuffler une politique de service en mati re d utilisation des logiciels dans le but de garantir au mieux le suivi des Il parait vident et n cessaire aussi que les cadres interm diaires soit les DPIP soient en demande de formation aupr s de leur DSPIP pour alimenter r guli rement leur comp tence en mati re de logiciels Ils ne pourront ainsi que mieux garantir une politique de service dynamique Les cadres sont des forces de propositions ne peuvent mettre en place des plans d actions au sein de leur service et demander aux agents d utiliser un outil que si eux m mes donnent l exemple et amorcent une dynamique de travail 49 CONCLUSION Les technologies sont au c ur des politiques manag riales men es par les cadres de l administration p nitentiaire Particuli rement les DPIP doivent se saisir de l esp ce et lever les outils informatiques
33. situe pas l Sans se cacher derri re des exigences nationales et des objectifs impos s par les DISP les cadres doivent v ritablement s approprier la politique de service L assumer L expliquer Y donner du sens Les agents ne doivent pas y voir un simple int r t pratique 1 abandon du dossier papier mais bien un int r t professionnel en rapport avec leurs missions du quotidien En effet l utilisation des outils informatiques ne se r sume plus aujourd hui au seul int r t de rapidit d abandon du dossier papier mais va bien au del Ils trouvent leur place dans le quotidien des personnels qui en se les appropriant les mettent au service de leur mission la prise en charge des PPSMI d tenues ou pas Le management est une gestion de l quilibre Face un probl me il existe bien souvent des solutions qui rapport es au domaine professionnel peuvent r sulter d un travail constructif entre le manager et ses quipes Ecoute compr hension respect et explication constituent la base du travail du cadre Il doit entendre l expression contraire des agents afin de proposer autant que faire se peu en consensus des solutions et donner du sens l objet qui a pu tre un point de blocage II tente ensuite de lever ses freins en proposer des solutions et en donner du sens l objet point de blocage Selon une DPIPPR il y a des points lt non n gociables gt ici le remplissage d APPI mais il
34. A 4 n DIRECTION DE LA RECHERCHE ET DE LA DOCUMENTATION cole nationale d administration p nitentiaire A Directeurs P nitentiaires d Insertion et de Probation 5 me PROMOTION M moire La technologie de recherche au service de et d application la continuit du suivi professionnelle entre le milieu ferm et le milieu ouvert Pr sent par C cile PORTOLA E Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE J u i n 201 3 MINISTERE DE LA JUSTICE LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DE LA CONTINUITE DU SUIVI ENTRE LE MILIEU FERME ET LE MILIEU OUVERT REMERCIEMENTS Je remercie l ensemble des professionnels qui au travers leurs connaissances de l administration p nitentiaire ont ainsi contribu enrichir le contenu de ce m moire de recherche Je tiens remercier plus particuli rement Jean Michel Artigue et Fran oise Simandoux pour leur soutien tout au long de mon stage au sein de leur service et pour avoir fait de ce stage une exp rience enrichissante tant sur le plan professionnel que humain Ces remerciements ne seraient pas complets si je ne citais pas Th odore Adin DPIP d une antenne milieu ferm et Fernand Tessier chef de l unit informatique au sein de PENAP pour m avoir accord de leur temps l occasion d un entretien La rencontre de plusieurs CPIP DSP d une Maison d arr t personnels d une DISP ont aussi largement particip la mise en perspective
35. ION sea uen s et tee tant sa 50 BIBLIOGRAPHIE SERRE suu ha AR MR RE AE d n 51 DOCUMENTS ANNEXES Asus S l m 54 TABLE DES MA TI RE S mr Len st moe ne ee h pampaqa as ass 62 GLOSSAIRE APPI Application des Peines Probation et Insertion ATF activit travail formation CEL Cahier Electronique de Liaison CPAL Comit de Probation aux Lib r s CP Code Penal CPP Code de Procedure Penale CPU Commission Pluridisciplinaire Unique DAVC Diagnostic Vis e Criminologique DISP Direction Interr gionale des Services P nitentiaires ENAP Ecole Nationale d Administration P nitentiaire FND Fichier National des D tenus GENESIS GEstion Nationale des personnes Ecrou es pour le Suivi Individualis et la S curit GIDE Gestion Informatis e des D tenus en Etablissement IGF Inspection G n rale des Finances JAP Juge de Application des Peines NTIC Nouvelle Technologie de l Information et de la Communication PEP Parcours d Ex cution de Peine PPSMT Personnes Placees sous Main de Justice REP R gles Europ ennes de la Probation RPE R gles P nitentiaires Europ ennes SAP Service d Application des Peines SME Sursis Mise l Epreuve SSJ Suivi Socio Judiciaire SPIP Service P nitentiaire d Insertion et de Probation TIE Transfert Inter Etablissement TIG Travail d Int r t G n ral STIG sursis assorti d un TIG INTRODUCTION lt La tec
36. PI ainsi les antennes mixtes des SPIP peuvent esp rer une implantation dans leur services pour une optimiser le suivi des PPSMJ Genesis ne reprendra pas les donn es GIDE greffe qui devront tre ressaisies par les agents L arriv e programm e de ce nouveau logiciel fait esp rer bon nombre d agents une am lioration des conditions de travail et de ce fait une am lioration de la prise en charge de la PPSMY Il est louable pour l ensemble des personnels de l administration p nitentiaire de fonder en Genesis un espoir dans l am lioration v ritable de la circulation de l information Il sera interfac avec d autres outils du minist re de la justice ce qui permettra aux diff rents acteurs participant la prise en charge des PPSMT d avoir un acc s direct et simultan aux informations li es au parcours de celle ci tout en limitant les doubles saisies souvent sources d erreurs Esp rant que les ambitions de ce nouvel outil ne soit pas simplement th oriques mais bien v rifiables sur le terrain la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert sera que d autant plus garantie Genesis est une application qui reste interne aux tablissements p nitentiaires Ainsi une DSP nous faisait part de la n cessit quant elle de cr er un logiciel unique Padministration p nitentiaire qui rassemblerait toutes les informations saisies par l ensemble des services SPIP greffe comptabilit d tention en
37. S REMERCIEMENTS b 2 SOMMAIRE 3 GLOSSAIRE aaa aaa Da AA 4 INTRODUCTION A LL R a asas Aa m s s eat 5 PARTIE 1 CONTINUTTE ET SERVICE PUBLIC 6 A Le principe de la continue d 11 1 La continuit un principe valeur constitutionnelle 11 2 La continuit un principe d clin dans le service public p nitentiaire 12 3 Une continuit a double niveau aus 13 B La continuit de la cha ne p nale au stade de l ex cution des peines 13 1 Continuit et pr vention de la r cidive 13 2 Les modalit s de la continuit du suivi et les raisons du dysfonehonnement c EE 16 PARTIE 2 TECHNOLOGIE ET CONTINUITE 19 A Les NTIC au c ur de l administration p nitentiaire 19 1 Pr sentation des dispositifs informatiques de l administration p nitentiaires asas 20 a Le logiciel GIDE u uuu sasapuni annua as 20 2 2 Des outils informatiques au service de la circulation de l information et de la continuit du suivi de la PPSMIT saza AD 26 a L interet de l existence et de l exploitation de ces logiciels en termes de continuit de SUIVI s s n len 26 b Les logiciels rempart au d cloi
38. a sortie et son ventuelle prise en charge future l ext rieur L interconnexion entre certaines donn es est cependant impossible selon l article pr cit du code de proc dure p nale notamment pour ce qui concerne les donn es recueillies par le SPIP la demande de l autorit judiciaire en vue de l valuation de la personne Les tablissements p nitentiaires n ont pas de droit de regard sur ce type d information Cette absence d interconnexion n a n anmoins aucun effet sur la prise en charge continue de la personne par les personnels d insertion et de probation On le voit gr ce une interconnexion tendue la continuit du suivi des PPSM est d autant mieux garantie depuis la cr ation des logiciels qui repr sentent de v ritables supports son accomplissement La libre circulation de l information demeure un avantage certain dans la mise en perspective des situations p nales des personnes prises en charges par les professionnels de l ex cution des peines b Les logiciels rempart au d cloisonnement Il existe une id e selon laquelle les NTIC d passeraient certains obstacles il y a un fantasme autour de celles ci En r alit elles se heurtent des murs autant mat riels qu ideologiques Certains obstacles et freins dans le partage de l information entre le milieu ouvert et le milieu ferm ont trait aux cultures professionnelles aux traditions de Padministration p nitentiaire
39. atiques Ainsi peu de temps apr s son arriv e dans un SPIP quelque soit la caract ristique de Pantenne le cadre doit apr s un temps d observation incontournable pouvoir faire part de ses attentes voire de ses exigences quant l utilisation des logiciels et plus particuli rement APPI Lors des premi res r unions de service son positionnement en la mati re doit tre clairement exprim et doit redire combien l utilisation de l outil est centrale pour la mission de continuit de suivi Cette tape pass e le cadre a la possibilit d activer plusieurs leviers manag riaux pour que cette politique de service qu il portera ne soit pas per ue comme un simple outil de contr le de la hi rarchie aupr s des quipes B La mise en place de leviers de management pour optimiser la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert 1 Donner du sens la politique de service Le DPIP a un r le d accompagnateur et de conseil aupr s de des agents plac s sous sa responsabilit Il ne s agit pas simplement d imposer l utilisation de tel logiciel ou module sans en expliquer le sens et la port e En effet le cadre doit toujours tre en capacit d expliquer aux agents T interet de l utilisation des logiciels autant APPI GIDE que le CEL et les mettre en exergue par rapport l objectif atteindre la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert En fonction de s
40. au rang d acteur cl dans l accomplissement de missions des SPIP Nous l avons vu la politique de service en mati re d utilisation des logiciels n cessite un accompagnement certain pour que les r sultats en termes de suivi continu des PPSM soient p rennes A l instar de l volution croissante des technologies dans la soci t il est l gitime de penser que la place des NTIC au sein de l administration p nitentiaire ne cesse de croitre Parall lement la priorit donn e la pr vention de la r cidive restera constante et les leviers permettant de la garantir devraient tre de plus en plus optimis s Comme nous avons pu le d velopper des r ticences l optimisation des logiciels li s notamment aux cultures professionnelles de certains agents de probation r cusant l id e d un contr le de leur actes et crits professionnels tendent une certaine discontinuit du suivi des sortants de prisons En effet si les logiciels ont t int gr s dans une perspective d am lioration de la prise en charge des PPSM les personnels peuvent y voir a contrario un renforcement du contr le de leur travail Les cadres de l administration p nitentiaire doivent apporter un soutien rationnel aux quipes en tant notamment de v ritables forces de proposition en termes d utilisation des outils informatiques La mise en place d une strat gie manag riale pour amener l ensemble des personnels d insertion et de probation rendre
41. avec ses codes et ses r gles En outre la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ferm doit aussi tre comprise comme le lien qui peut exister pour un SPIP entre les antennes milieu ferm et les antennes milieu ouvert En effet il est essentiel qu existe entre SPIP une v ritable fluidit de l information Aucune rupture ne devrait survenir dans cette phase du suivi p nal On le voit bien 1l s agit d un syst me communication deux niveaux celui des SPIP entre eux et celui des SPIP avec d autres services etablissements Les cadres de Padministration p nitentiaire DSPIP DPIP et DSP sont garant du respect de ce principe de continuit du service public p nitentiaire Ils sont de par leur fonction de v ritables acteurs dans la communication partag e et respectueuse de tous pour que chacun trouve sa place B La continuit de la chaine p nale au stade de l ex cution des peines 1 Continuit et pr vention de la r cidive Alexis de Tocqueville soulignait d j au milieu du XIX me si cle la n cessit d une prise en charge continue des personnes condamn es lt ce qui aura t fait dans la prison par la meilleure discipline qui puisse se concevoir sera souvent inefficace si en sortant de prison le criminel ne rencontre pas une autorit pr voyante qui satisfasse ses plus pressants besoins assure ses premiers pas dans la voie de l honn tet et lui fournisse les moyens
42. cette proc dure qui vient assurer une continuit de suivi entre la d tention et l ex cution de la peine en milieu ouvert La circulaire d application du 2 janvier 2012 relative aux modalit s de mise en uvre de la proc dure des articles 741 1 et D545 du CPP rappelle la n cessit de garantir la continuit de la prise en charge des PPSM7 entre le milieu ferm et le milieu ouvert et que cette n cessit est une priorit pour l administration p nitentiaire 32 Certaines DISP ont labor d but 2013 un tableau destin recenser les donn es utiles l tablissement de statistiques et au contr le de la continuit de la prise en charge entre le milieu ferm et le milieu ouvert lorsque la PPSM est concern e par un SME Ce tableau est rempli par les antennes milieu ouvert et donc antenne mixte aussi Il s agit de saisir les dates effectives de la venue de la PPSMJ et non les dates pr vues pour les rendez vous Il existe un v ritable contr le de la part de l administration centrale et des DISP sur le fonctionnement de cette proc dure tr s r cente Il y a un fort enjeu assurer la continuit de la prise en charge de certaines personnes En stage sur une antenne mixte nous avons eu l opportunit de r diger le protocole de mise en uvre de la proc dure de l article 741 1 entre le SPIP et la Maison d arr t La proc dure fait l objet d am nagement du fait m me de la particularit d une antenne
43. couvert par le nouveau logiciel Genesis qui fusionnera GIDE et le CEL Mais une difficult pr visible de fiabilit est noter Genesis n absorbera pas les donn es de Gide au niveau du greffe La volont de la DAP est de remettre plat l ensemble des donn es GIDE souvent porteuses d erreurs Mais la nouvelle saisie manuelle qui incombera aux agents de ce service pourrait aussi de fait comporter de nouvelles failles Il est craindre que les listes des lib rables dit es et transmises au SPIP ne soient toujours exactes Il faut esp rer que tout soit mis en uvre pour que la proc dure 741 1 ne soit pas affect e par l arriv e de ce nouveau logiciel et que la technologie ne soit pas accus e d entraver la continuit du suivi milieu ferm milieu ouvert Vigilance et rigueur devront tre les ma tres mots en l esp ce Un DPIP nous a fait part de l id e de cr ation d un outil de type excel gt mis disposition sur l intranet avec une visibilit nationale des rendez vous des PPSM aux SPIP qui serait une sorte d agenda national Cela appara trait comme un levier suppl mentaire pour contribuer garantir encore plus la continuit du suivi de la PPSMT sortant de prison On pourrait imaginer que ce nouveau logiciel soit un module d APPI dans lequel il existe d j un agenda des personnels mais visible uniquement un niveau local Le changement g ographique de la personne cr e souvent une situati
44. d y marcher 13 H y a la un v ritable enjeu pour que soit assur e dans des conditions optimales la continuit de prise en charge d une personne sortant de prison la finalit implicite visant r duire les effets d socialisants de la d tention qui conduisent la PPSMT dans un circuit d linquantiel La pr vention de la r cidive constitue en mati re de justice la priorit de l action du Gouvernement La circulaire du 19 mars 2008 relative aux missions du SPIP pr cise la n cessit de la continuit du suivi principe ayant lui m me guid la cr ation des SPIP en 1999 La Garde des Sceaux de l poque Elisabeth Guigou exprimait alors la besoin de d velopper une forte synergie gt entre les personnels de la p nitentiaire la via la cr ation des SPIP II revient ainsi de la responsabilit de chaque service de s organiser et de tout mettre en uvre pour que cet objectif soit rempli La pr vention de la r cidive est au c ur du d bat p nal depuis quelques mois La Conf rence de consensus tenue au mois de f vrier 2013 confirme cette orientation de politique en mati re de justice p nale La r cidive r alit complexe porte en elle une dimension forte r sonance p nale elle r sonne aussi en termes sociaux conomiques et humains et s inscrit dans la dimension plus large de la soci t toute enti re La pr vention de la r cidive se r v le donc tre une double probl matique d
45. des SPIP est obligatoire pour l ensemble de ses personnels cette utilisation permettant entre autres d assurer la continuit de la prise en charge de la PPSMJ Les logiciels sont ainsi pr sent s comme de v ritables outils permettant de palier la discontinuit du suivi d une personne Un rapport sur l am lioration du fonctionnement des SPIP souligne qu il est n cessaire d acc l rer la mise en place d outils informatiques permettant davantage de communication entre les services Elle doit permettre ainsi de supprimer d ventuelles doubles saisies chronophages et vides de sens pour les personnels d am liorer les proc dures entre le milieu ferm et le milieu ouvert de favoriser la transparence des informations Les NTIC rec lent un grand potentiel pour r duire les distances et am liorer l acc s l information Pour autant leur d veloppement d passe le seul enjeu conomique et technique et rel ve avant tout d une inclinaison sociale en ce qu elles modifient en profondeur l organisation le fonctionnement et la coh rence m me des liens sociaux En entrant dans l re de l administration lectronique l administration p nitentiaire a peu peu rompu avec ses traditions Elle a t longtemps une administration essentiellement fond e sur la culture orale Ce changement d orientation est complexe g rer puisqu il s agit en r alit de se tourner vers une autre culture professionnelle
46. du milieu ouvert uvrent conjointement la prise en charge des PPSMJ celle ci devant tre la plus optimale possible Les logiciels ont eu pour ambition et poursuivent encore aujourd hui ce but de d cloisonner les pratiques en facilitant l acc s l information et en simplifiant les saisies Les r ticences de certains services l utilisation des logiciels li es notamment aux cultures professionnelles de l oral et le constat de dysfonctionnements dans la prise en charge des personnes au stade de l ex cution des peines ont amen le l gislateur mettre en place plusieurs leviers pour palier les ruptures de suivi Un de ces leviers est la cr ation de la proc dure de l article 741 1 du CPP Elle est le reflet d une orientation de l administration p nitentiaire vouloir garantir le plus efficacement la continuit du suivi des personnes qu elle a sa charge Les cadres de l administration p nitentiaire sont les garants de cette proc dure et de l utilisation des logiciels de fa on g n rale Ils sont responsables des informations transmises Ils doivent orienter leurs politiques de service vers une utilisation des plus optimales des logiciels en travaillant notamment sur un d cloisonnement profond des cultures professionnelles 40 PARTIE 3 LE ROLE DU DPIP Les technologies des outils au c ur du management Si la r forme des SPIP de 1999 avait comme objectif de mettre en place une continuit de
47. e la situation de la PPSMJ prevenues ou condamn es pour la d termination des modalit s d ex cution des d cisions judicaires en mati re de r insertion dans le cadre du DAVC II facilite la gestion des proc dures suivies devant le JAP et des mesures mises en uvre par le SPIP Il permet l exploitation des informations recueillies des fins statistiques Il est un v ritable relai entre les services judiciaires et les services p nitentiaires L ensemble de ces logiciels d di s tant au milieu ouvert qu au milieu ferm a pour ambition commune de d cloisonner l information et d assurer une v ritable transparence et fluidit dans le suivi de la PPSM N anmoins en y regardant de plus pr s et en analysant les pratiques professionnelles p nitentiaires on s aper oit que cette ambition a perdu de sa vigueur et s est quelque peu vid e de son sens sur certains aspects En 2011 suite l affaire Pornic grande r sonance m diatique les SPIP ont vu leurs pratiques consid rablement boulevers es Des enqu tes judiciaires et administratives ont t diligent es APPI a fait l objet de deux audits l initiative de la Direction de Administration P nitentiaire DAP et de celle des Services Judiciaires DSJ l ensemble r alis par la Soci t Bearing Point la m me soci t qui a cr e le Manuel de formation du logiciel Il ressort de cet audit que le logiciel APPI n est pas assez renseign et qu
48. e les professionnels ne le mettent pas assez profit dans leur quotidien D j deux mois avant l affaire Pornic la DAP avait transmis une note aux DISP invitant les SPIP une plus grande utilisation d APPI Le rapport de l audit pointe des constats relatifs l articulation entre le milieu ferm et le milieu ouvert et formule des pistes d am lioration en la mati re Parmi les constats du diagnostic est rapport une utilisation h t rog ne de l application et le maintien de D cret du 7 novembre 2011 portant cr ation d un traitement automatis de donn es caract re personnel d nomm Application des Peines Probation et Insertion 22 Circulaire du 8 novembre 2011 relative au Diagnostic A Vis e Criminologique DAVC 24 circuits parall les ne permettent pas APPI de jouer pleinement son r le d outil structurant tra able fiable et coordonn de suivi de l application des peines y Le rapport pr conisait d enrichir l interface d j existante entre GIDE et APPI en permettant notamment la mise a jour quotidienne de la situation p nale d une PPSMT dans APPI via GIDE Des professionnels notamment un DPIP et un personnel administratif font part de leur satisfaction quant l impact positif de ce rapport sur le terrain et l am lioration effective de pratiques Pour autant le cadre concern insiste sur le fait que les quipes encadrantes doivent incarner une v ritable force au chang
49. e politique sociale et de politique p nale Il apparait donc clairement que la pr vention de la r cidive passe par une r flexion sur les leviers possibles qui contribueront pr venir cette r cidive Dans ce contexte de perception du probl me le jury de la Conf rence de consensus a remis un rapport au Premier ministre et la Garde des Sceaux dans lequel figurent douze recommandations qui s inscrivent dans la perspective de mise en uvre d une future politique p nale de pr vention de la r cidive Le SPIP dans une telle perspective un r le cl jouer Le renforcement des moyens est sollicit doit permettre de cheminer vers l objectif d un suivi abouti coh rent et 12 Circulaire du 19 septembre 2012 de politique p nale JORF n 0243 du 18 octobre 2012 3 Rapport du jury de la Conf rence de consensus remis au Premier ministre et La Garde des sceaux le 20 f vrier 2013 14 efficace du public qu il prend en charge Si l on fait une lecture du droit positif en la mati re la place d acteur central dans cette mission est d j octroy e Les personnels d insertion et de probation en participant l ex cution des d cisions p nales doivent s organiser pour lt lutter efficacement contre la r cidive en favorisant la r insertion des personnes gt La circulaire r glementant les missions du SPIP ainsi d ailleurs que la loi p nitentiaire disposent bien du fait que les services p nitentiaires d
50. e totale s curit du syst me Il y avait un manque de confiance g n rale en l informatique une peur du secret partag gt et une perte de confidentialit Ils redoutaient que soit lu tout ce qu ils crivent alors que finalement comme le souligne ce professionnel c est bien le c ur m me de l existence du logiciel et le but poursuivi lors de sa cr ation une lisibilit transversale Le but du CEL par exemple repose justement sur l id e que les personnels renseignent toutes les observations utiles la prise en charge de la PPSMJ Le corollaire du CEL et de la CPU est la pluridisciplinarit Celle ci est une richesse pour une prise en charge efficiente de la personne d tenue Auparavant toutes les cat gories de personnels n avaient pas acc s 8 D lib ration CNIL n 2011 232 du 21 juillet 2011 portant avis sur le projet de d cret en Conseil d Etat portant cr ation d APPI 29 lt TIC quel impact sur la formation professionnelle continue de la fonction publique territoriale gt Les cahiers de la fonction publique mai 2010 29 aux informations contenues dans les cahiers d observations aujourd hui le but est qu il y ait un regard transversal sur la personne Il y a bien ici un v ritable d cloisonnement de l information une r elle volont de l administration p nitentiaire de partager les informations concernant les personnes qu elle prend en charge En revanche la pluridisciplinarit n
51. ement du logiciel a abouti d but 2005 APPI est une authentique application des NTIC tant par son aspect technique application intranet que par son principe de fonctionnement bas sur le Work Flow c est dire un mode de collaboration entre les SPIP et les JAP La cr ation d APPI a particip la modernisation de l administration p nitentiaire par Pinformatisation des SPIP en r alisant la d mat rialisation des dossiers afin de faciliter leurs transmissions aux SAP Cette application intranet vient remplacer l application Mouve et les logiciels d initiative locale utilis s par les JAP et les SPIP Le manuel d utilisation mentionne bien que la r forme avait pour but de d cloisonner le milieu ferm et le milieu ouvert en cr ant des quipes unifi es La fonction premi re d APPI est la gestion informatis e du suivi des personnes relevant de la comp tence des SPIP et des SAP Concernant le suivi APPI s organise en deux volets la gestion des dossiers et la gestion des mesures 21 Note AP 99 2273 relative aux liaisons informatiques entre les SPIP et les SAP 17 f vrier 1999 22 Manuel de l utilisateur APPI 23 Le d cret du 7 novembre 2011 est venu apporter une v ritable existence r glementaire au dispositif APPI en lu attribuant notamment plusieurs finalit s Il facilite le suivi des personnes faisant l objet d une mesure judiciaire en mati re d application des peines Il facilite l valuation d
52. ement et que sans changement d orientation de politique de service les conclusions et recommandations de l audit seraient vaines N anmoins certains professionnels continuent de souligner l absence de GIDE dans les SPIP milieu ouvert ou dans certaines antennes mixtes L am lioration de l articulation des pratiques entre milieu ferm et milieu ouvert avec la perspective d assurer un meilleur suivi ne pourra tre effective que lorsque la technologie s appliquera dans l ensemble des services et de surcro t de fa on homog ne Deux ans apr s cet audit les deux directions DAP et DSJ ont labor et mis en uvre un plan d action documentaire afin d am liorer mais aussi d harmoniser les pratiques de l utilisation d APPI dans les SPIP et dans les SAP Ainsi sont labor es via le module Wiki dans APPI des guides des fiches r flexes destin faciliter la prise en main du logiciel et viter que les lacunes et autres points n gatifs rep r s lors de l audit ne se r p tent L apparition des logiciels dans les tablissements p nitentiaires et dans les SPIP a t une double r volution d ordre technologique bien s r mais aussi professionnel Les agents doivent pouvoir trouver en eux de v ritables ressources et supports pour am liorer le suivi des PPSMT en particulier pour contribuer fluidifier la circulation des informations 2 Rapport d audit APPI analyse de l utilisation de l applicatio
53. es outils professionnels ayant rapidement montr leurs limites administration centrale a alors d cid de mettre en place un nouveau logiciel d di aux SPIP et aux SAP Nous avons eu l opportunit de rencontrer le chef de projet GIDE sur le DISP de Marseille la fin des ann es 90 qui m a expos les raisons du d veloppement du logiciel et sa raison d tre aujourd hui 19 a Le logiciel GIDE GIDE cr e en 1997 est une application permettant de r pondre aux missions d volues de l administration p nitentiaire dans la gestion de la population carc rale Il s est voulu tre un outil performant pour l ensemble des personnels du milieu ferm Il est x un outil de communication montante et descendante La premi re implantation du logiciel a lieu en 1999 Un formateur r f rent d di chaque domaine d tention SPIP greffe est d sign sur les sites pour inciter les personnels utiliser ce nouvel outil informatique et l int grer pleinement dans leur quotidien l ancien chef de projet pr cise qu il s agit alors d une v ritable r volution technologique dans notre administration p nitentiaire Il est r gi par des principes d ergonomie relatifs la saisie guid e de l information Il procure une disponibilit imm diate de l information pour tout utilisateur habilit la conna tre Ce logiciel est compos de neuf modules ind pendants mais qui peuvent partager les
54. est pas la raison d tre d APPI c est pourquoi il existe un ensemble d habilitations et d acc s restreints comme voqu pr c demment De fa on g n rale les personnels expriment une certaine m fiance l gard de l outil informatique d o la r tention de certaines informations Cela peut s expliquer de plusieurs fa ons Tout d abord par la culture professionnelle Les travailleurs sociaux de l administration p nitentiaire aujourd hui conseillers p nitentiaires d insertion et de probation sont en grande majorit des ducateurs qui par nature ont une culture professionnelle loign e de celle du contr le inh rente aujourd hui aux SPIP expliquant la m fiance l gard de l outil informatique outil permettant d enregistrer l activit La question du contr le de l activit est li e au d veloppement des crits qui sont per us bien s r comme un outil essentiel dans le processus d evaluation de la situation de la PPSMJ mais aussi comme un outil de contr le de la part des cadres et des magistrats mandants Le non remplissage d APPI ou le frein mis par certains professionnels l utilisation des outils informatiques ne sont pas li s un simple blocage par incompr hension mais r sultent bien de la mutation d une culture professionnelle Ce constat peut tre mis en parall le avec son contraire pour le cas des jeunes agents de probation sortant de notamment q
55. hnologie apparait comme la nouvelle fatalit de notre temps elle est 1 indiscutable inexorable elle est notre destin quoiqu il arrive gt Les technologies prennent de plus en plus de place dans le quotidien de tout un chacun et impacte directement les nouvelles pratiques de l administration L emploi d outils modernes est devenu indispensable aujourd hui dans les administrations fran aises Padministration p nitentiaire n a pas d rog pas cette r gle Tekn et logos sont les racines tymologiques grecques de technologie technique rationnelle La technologie lib re l homme de certaines contraintes mat rielles et temporelles r duisant ainsi les distances et raccourcissant les d lais Le XXI me si cle est le si cle de la r volution de la communication r volution amorc e au d but des ann es 60 avec l apparition des nouvelles technologies de l information et de la communication NTIC dans la soci t civile faisant du monde un village plan taire En effet ces derni res ann es sont marqu es par un profond bouleversement de l ensemble des moyens de communiquer distance bouleversement aujourd hui entr dans les m urs Les NTIC au del m me de l objet qu elles recouvrent qualifient plus particuli rement les probl matiques r sultant de l int gration de ces technologies au sein des syst mes institutionnels recouvrant notamment les pratiques potentiellement g n r es par
56. hodes d intervention et des pratiques professionnelles 1 pourrait terme permettre le retour un d cloisonnement des m tiers p nitentiaires 2 1 Une harmonisation indispensable la continuit du suivi des PPSMJ La volont de DAP depuis ces derni res ann es est d harmoniser les pratiques professionnelles des SPIP dans un premier temps par la mise en place d un outil commun d valuation des PPSM et dans un second temps par la d termination de modalit s communes de prise en charge et donc de d terminer des cadres de travail uniques C est dans ce contexte d harmonisation qu a t cr e le diagnostic vis e criminologique appel plus couramment le DA VC par une circulaire du 8 novembre 2011 La mise en uvre de ce nouvel outil d valuation int gr au sein de Papplication APPL r pond plusieurs finalit s La pr vention de la r cidive finalit de la mission des SPIP passe par de multiples leviers appropriation de la condamnation r insertion socioprofessionnelle education Comme nous l avons vu dans notre premi re partie elle est entre autres garantie par une prise en charge continue de la PPSMJ Les multiples leviers cit s n cessitent d tre identifi s au travers d une valuation bas e sur un r f rentiel unique le DAVC C est tout le moins ce que le l gislateur ambitionnait alors Le DAVC est le gage d une galit de traitement des PPSM II est aussi et s
57. l accord des chefs d tablissement Le rapprochement des deux parties a du sens et de l int r t pour tous et il en va en particulier de l int r t des PPSMJ que les pratiques professionnelles de chacun des acteurs soit connue et partag e On le voit le cadre a un v ritable r le en jouer en mati re de d cloisonnement des cultures professionnelles cf H A 2 H doit uvrer dans le sens d une meilleure compr hension et connaissance des m tiers des uns et des autres Il est essentiel qu il entretienne une v ritable relation communicante avec le DSP ou chef d tablissement Ainsi les quipes des SPIP ne pourra que se sentir d autant plus en confiance et avancer 47 vers une mutation de leur culture professionnelle sans porter un regard m fiant sur Pinstrumentalisation des donn es saisies dans les logiciels Lors du stage nous avons pu observer que lorsque le lieutenant p nitentiaire de l tablissement expliquait aux agents tous les avantages du remplissage du CEL les CPIP en saisissaient bien l enjeu Dans la communication inter service il y a 13 une r elle occasion de parvenir la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert Au sein des SPIP on pourrait aussi imaginer la mise en place de bin mes entre CPIP Lorsque qu un agent se montre reticent l utilisation ou bien s il exprime des difficult s dans l utilisation de l outil informatique un de ses coll gues con
58. lecture de divers textes p nitentiaires que l on observe des d finitions parses de la notion de suivi celui ci tant tant t li tant t dissoci la notion de contr le La circulaire de 2008 relative aux missions du SPIP place la pr vention de la r cidive au c ur de la finalit de l action des SPIP et le suivi comme un moyen pour y parvenir L encore suivi et contr le sont parfois diff renci s parfois m l s La loi p nitentiaire de 20095 assimile dans son article 13 le suivi et le contr le Enfin aux termes de l article 55 des R gles europ ennes de la probation de 2010 le suivi ne doit pas tre consid r comme un simple contr le mais plut t comme un moyen de conseiller d aider et d accompagner les auteurs d infractions On le voit bien la notion de suivi rev t donc plusieurs aspects pour l administration p nitentiaire Les personnels en charge d assurer le suivi d une personne ont ainsi la 7 Cornu G Vocabulaire juridique d puf Paris 2007 5 Loi du 24 novembre 2009 ob cit possibilit d aborder la question de plusieurs fa ons L outil informatique pr sent dans les SPIP va faciliter la mat rialisation du suivi de par la transmission rapide d informations La technologie se met alors au service du suivi de la PPSMJ et contribue la diversification des modalit s de prise en charge La circulaire de 2008 vient pr ciser clairement que l utilisation du logiciel APPI au sein
59. logiciels APPI et le CEL principalement L absence de remplissage induira n cessairement terme des difficult s au niveau de la personne avec un encha nement de situations d favorables dispersion des informations et de fait rupture dans le suivi peut appara tre Quelle action quelle attitude doit pouvoir exercer le cadre Dans sa pratique manag riale et pour ce cas pr cis il aura pris soin d viter un affrontement direct avec la ou les personnes concern es Le DPIP orientera de pr f rence dans un premier temps son action vers une discussion avec l ensemble des membres de l quipe Il aura la possibilit de proposer son plan d action et apportera autant que de besoin un argumentaire favorable l utilisation des logiciels En s appuyant sur les personnes d j convaincues du bien fond de cette utilisation il pourra proposer des pistes visant atteindre une coh rence des pratiques de l ensemble des membres de l quipe groupes de travail analyse en commun de cas concrets d finition d un chemin vers le remplissage syst matique L objectif implicite est de contribuer la cr ation d une dynamique de groupe 46 Il est du ressort permanent du cadre de rappeler et de mettre en perspective les enjeux li s l utilisation des logiciels avec en filigrane l harmonisation des pratiques destin es asseoir une meilleure lisibilit de l action du service en faveur des PPSMJ et un suivi plu
60. mixte Le SPIP officie la fois en tant que milieu ouvert et en tant que milieu ferm Le directeur de Maison d arr t n ayant pas acc s APPI a lors de la r daction du protocole soulev une question comment savoir si une personne est sous SME et doit faire l objet d une convocation lorsqu il y a une ordonnance de mise en libert Le grad qui s occupe de la lev e d crou hors des heures d ouverture du SPIP et donc dans l incapacit de les joindre n est pas cens conna tre la situation de la personne La circulaire relative la mise en uvre de la proc dure est muette sur la question il a donc fallu mettre en place de nouveaux leviers Ainsi chaque semaine le SPIP re oit la liste des entrants l tablissement Apr s v rification de chaque situation 1l avertit alors avertir le greffe des personnes faisant l objet d un SME celui ci accole une tiquette lt SME sur le dossier de la PPSM Ainsi le grad de l tablissement charg de la lev e d crou aura la t che d avertir au plus vite le SPIP et de faire parvenir une convocation compara tre devant lui Cet exemple illustre parfaitement les liens qui existent entre le milieu ferm et le milieu ouvert ainsi que la n cessaire compl mentarit entre tous les services pour que la continuit du suivi de la personne condamn e ou pr venue soft assur e La continuit sera d autant plus effective que les logiciels seront pa
61. n APPI s minaire de restitution 18 novembre 2011 Bearing Point 25 2 Des outils informatiques au service de la circulation de l information et de la continuit du suivi de la PPSMJ a L int r t de Vexistence et de l exploitation de ces logiciels en termes de continuit de suivi A R i 26 La r forme a pour but de d cloisonner le milieu ferm et le milieu ouvert Aux termes de l article R57 4 10 du CPP APPI peut faire l objet d une interconnexion avec d autres logiciels Cassiop e casier judiciaire national et GIDE Ainsi la n cessaire liaison entre les diff rents services prenant en charge des PPSM est affirm e Les logiciels fonctionnent de fa on interne chaque service et apportent leurs lots de plus value en termes de suivi de la personne mais il est clair que si chaque logiciel reste isol et cantonn son milieu le suivi de la PPSMJ sera d cousu Les professionnels de la p nitentiaire doivent exploiter les outils informatiques de fa on assurer une fluidit dans le suivi Il n existe pas plusieurs suivis plusieurs moments par plusieurs services mais bien un seul et m me suivi que la situation de la personne sous main de justice change ou pas Les logiciels apparaissent comme le lien id al que les professionnels ont d sormais leur disposition pour assurer un suivi en continu de la GIDE et APPI s alimentent entre autres par une absorbation
62. n saisit bien travers cette r flexion l enjeu de la n cessit d assurer une prise en charge continue des PPSMJ L administration p nitentiaire s est pour le moins montr e innovante en int grant pleinement les nouvelles technologies dans son quotidien depuis une dizaine d ann es Cette orientation strat gique de l administration p nitentiaire s est concr tis e par la cr ation du logiciel GIDE d di au milieu ferm et du logiciel APPI relais entre les SPIP et les services d application des peines dans les tribunaux Au fil du temps l usage des nouvelles technologies est devenu un axe central permettant de mat rialiser la mission d volue aux personnels Ainsi les outils d sign s plus haut permettent l ensemble des agents p nitentiaires d assurer un suivi du public p nal dans une plus grande fluidit Pour saisir au mieux la question il est int ressant de voir ce que l administration entend par suivi Cette notion recoupe en effet diff rents sens L tymologie latine du terme suivi sequere en indique d j un sens fort accompagner Il est la v rification pers v rante et vigilante impliquant pour celui qui est en est charg la mission de surveiller le bon d roulement d une op ration et de veiller l accomplissement des actes qui en assurent la bonne fin La notion de suivi au terme du dictionnaire Cornu est donc ici troitement li e celle de surveillance C est la
63. ns un second temps la Direction de P Administration P nitentiaire a souhait int grer de fa on significative les nouvelles technologies au sein des SPIP services de l application des peines et tablissements p nitentiaires pour les mettre au service de l ensemble des personnels de l administration p nitentiaire La finalit de l int gration des NTIC est l am lioration du suivi des PPSMJ la tra abilit la transparence des informations et la rapidit de communication int gration r alis e au travers de la cr ation de deux logiciels GIDE et APPI anciennement MOUVE Le rapport Lasserre souligne l id e selon laquelle il est n cessaire d utiliser les nouvelles technologies de l information comme un levier de modernisation de administration Le glissement de l administration p nitentiaire vers une administration lectronique s est effectu progressivement au gr des volutions l gislatives et r glementaires encadrant les missions des professionnels p nitentiaires La cr ation des SPIP par le d cret du 13 avril 1999 avait pour objectif d assurer une harmonisation des m thodes de travail en mutualisant les moyens et l activit des personnels d insertion et de probation Depuis lors les SPIP ont d adapter leurs m thodes d intervention et leurs missions en fonction du cadre l gislatif et r glementaire en constante volution La circulaire du 19 mars 2008 relative aux missions et aux m
64. nsemble des services s en est saisi et optimise au quotidien leur utilisation au profit de la prise en charge des personnes plac es sous mains de justice A Les NTIC de l administration ont permis au fil des ann es de venir garantir toujours un peu plus le suivi de ces personnes en assurant un lien entre l espace incarc ration et l espace ext rieur Parall lement les pratiques des professionnels viennent au fil du temps s harmoniser dans l int r t dans professionnels et celui des PPSMJ C La Direction de l Administration P nitentiaire a voulu aller encore plus loin en cr ant une proc dure ayant pour support les logiciels qui formalise les rapports entre le milieu ferm et le milieu ouvert pour viter autant que faire ce peu une rupture dans la prise en charge des personnes condamn es B A Les NTIC au c ur de administration p nitentiaire Deux dispositifs informatiques sont au c ur des pratiques des professionnels p nitentiaires APPI et GIDE 1 Ces logiciels favorisent la circulation des informations entre les services permettant ainsi une meilleure coh rence et compl mentarit dans la prise en charge des PPSMJ 2 1 Presentation des dispositifs informatiques de l administration p nitentiaire la cr ation d APPI en 2005 les services disposaient de deux outils de gestion de suivi des dossiers le logiciel MOUVE consacr au milieu ouvert et GIDE consacr au milieu ferm C
65. nt s appliquer au service public p nitentiaire 2 Il pourra tre compris de deux fa ons diff rentes 3 1 La continuit un principe valeur constitutionnelle Le r gime juridique du service public fran ais est construit autour de trois grands principes appel s Lois de Rolland le principe d galit le principe d adaptabilit et le principe de continuit L existence de ces lois est justifi e par des exigences d int r t g n ral o chacune d entre elles est soumise par ailleurs des d rogations dict es aussi par l int r t g n ral La continuit des services publics trouve son fondement dans l article 5 de la Constitution de 1958 travers le principe de la continuit de l Etat Le principe de la continuit des services publics a t reconnu comme tant un principe valeur constitutionnelle par le Conseil constitutionnel La continuit repose sur l id e que la prise en charge d une activit par l administration implique lt l existence d un besoin social imp rieux satisfaire gt Le service public doit se poursuivre quotidiennement de mani re r guli re et continue La r gle de la continuit du service public est politiquement socialement et structurellement essentielle Elle participe la n cessit de r pondre aux besoins de l int r t g n ral gr ce l action continue des services et de l application des r gles 10 n 79 105 DC du
66. ntiaire d insertion et de probation puissent tre m me d assurer une prise en charge continue des personnes sortants de prison L outil informatique sera un allier Paccomplissement de cette mission Malgr tout l utilisation des outils informatiques se r v le parfois d licate dans les services Les cadres de l administration p nitentiaire et plus particuli rement les cadres des SPIP sont garants de l harmonisation des pratiques professionnelles et donc de l utilisation de ces outils Ils sont des acteurs centraux dans la mise en uvre de politiques de service relative l utilisation des logiciels afin de mettre ces derniers au service d une continuit de suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert MOTS CLEFS Technologie Continuit Suivi DPIP Culture professionnelle 64
67. ntre le milieu ferm et le milieu ouvert Cette harmonisation permettrait un d cloisonnement des cultures professionnelles et serait peut tre lev le blocage voqu pr c demment Elle pourrait faire tomber les remparts les murs recr s par les logiciels du fait m me de la transparence d information APPI doit tre vu et c est d j le cas pour bon nombre de CPIP comme un outil de valorisation de leur identit professionnelle travers l homog n isation L crit professionnel a pu tre revaloris travers ce logiciel jusque 13 parfois peu consid r 39 Au del de la revalorisation des crits levier une inclinaison positive des comportements professionnels les logiciels permettent v ritablement de rompre les barri res entre les services de l administration p nitentiaire Nous l avons vu l administration p nitentiaire est v ritablement devenue une administration lectronique L apparition dans le quotidien des professionnels de logiciels APPI GIDE CEL a occasionn de r els bouleversements Les cultures professionnelles p nitentiaires aussi vastes et ancr es soient elles ont du s adapter cette nouvelle orientation La mutation des mentalit s parfois encore difficile en la mati re est un levier n cessaire la garantie d une meilleure lisibilit des m tiers des professionnels de la p nitentiaire Tous les personnels autant ceux du milieu ferm que ceux
68. on source de difficult s dues essentiellement l loignement de la nouvelle prise en charge le SPIP du lieu d incarc ration En effet ce dernier doit diter une convocation et la transmettre au SPIP comp tent en se r f rent notamment un planning disponible sur l intranet Justice 35 Le rapport de l Inspection g n rale de 2011 pr conise la cr ation d une alerte automatique de transfert de dossier sur APPI destination du SPIP du nouveau lieu de r sidence d s la modification de l adresse sur la fiche individuelle par le SPIP du lieu d origine On le voit la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert parfaitement illustr par cette proc dure n cessite une v ritable communication entre les services Elle ne pourra tre effective que si les pratiques des agents p nitentiaires sont harmonis es et orient es vers les m mes objectifs Les logiciels plus particuli rement APPI est le lieu privil gi pour tenter d harmoniser au mieux les pratiques professionnelles 36 C L harmonisation des pratiques professionnelles des SPIP APPI un logiciel commun de travail En 1999 la fusion des CPAL et des services socio ducatifs des tablissements p nitentiaires par la cr ation des SPIP a permis de mutualiser les m thodes de travail et d intervention des deux services La cr ation d APPI est venue conforter l orientation g n rale poursuivie La mutualisation des m t
69. on au futur lib r devra tre faite pour qu il se pr sente au SPIP dans les huit jours suivants la sortie d faut le d lai est de 30 jours Lors du stage avec le cadre du service nous avons t confront s deux reprises des situations d licates identiques lorsque nous avons voulu nous assurer de la pr sence ou non dun SME dans APPI d une PPSM d pendant d un autre SPIP aucun renseignement sur la situation de la personne n avait t saisi Cette absence d information et ce manque de rigueur n est pas acceptable dans la mesure o la proc dure 741 1 requiert toute la pr cision n cessaire pour la rendre efficiente Les cadres doivent mettre en place une v ritable politique de service pour qu APPI soit syst matiquement renseign La d faillance ne provient finalement pas de l outil technique lui m me mais bien du manque d implication de certains agents ce qui peut mettre mal la proc dure 741 1 et de ce fait cr er une rupture dans la continuit du 34 suivi et favoriser une inclinaison vers la r cidive du fait de la non prise en charge d s la PPSMI On notera par ailleurs que les services Judiciaires et d application des peines peuvent aussi faillir cette saisie d informations dans APPI et induire ainsi une discontinuit dans le suivi comme pr c demment d velopp e b L volution possible de la proc dure D ici deux ans l ensemble des tablissements p nitentiaires sera
70. on service antenne milieu ouvert antenne milieu ferm ou antenne mixte le cadre dispose d une latitude suffisante pour moduler l utilisation des outils informatiques afin de converger vers de l objectif affich A Tapparition d un nouveau logiciel ou lors d une nouvelle modalit d un logiciel les agents arguent souvent qu il s agit l d une charge de travail suppl mentaire Il ne doit pas uniquement se cacher derri re une exigence nationale mais bien faire entendre aux agents que l optimisation des logiciels ne pourra avoir que des effets positifs sur le suivi de la personne et sa prise charge si elle est r alis e 44 Donnons pour exemple l utilisation du CEL dans les tablissements p nitentiaires Au sein d une antenne mixte cet outil n tant pas accessible au niveau de l antenne les agents sont contraints de remplir le CEL la suite des entretiens avec les d tenus ce qui oblige une vidente rigueur Les CPIP estiment qu il s agit d une t che chronophage Le DPIP et le DSPIP du SPIP en question ont op r une v rification du remplissage du CEL en passant l ensemble des d tenus en amont de la labellisation II s est av r que 30 des cahiers n taient pas remplis Les CPIP avancent un manque de temps voquent des probl mes techniques et affirment ne trouver aucun int r t ce CEL qu ils qualifient de lt nouvelle formalit gt et que leur vrai travail ne se
71. p nale pour v rifier l existence ou non d une infraction faisant encourir un suivi socio judiciaire si aucun SSJ encouru convocation dans les 30 jours si SSJ encouru convocation 8 jours gt si SME pas actif ou pas de SME pas de convocation dition de la convocation aux personnes concern es gt la personne est d tenue h berg e si elle r side dans le m me d partement que le lieu d incarc ration convocation au SPIP du lieu d incarc ration si elle ne r side pas dans le m me d partement le SPIP du lieu d incarc ration 58 r dige une convocation concernant la PPSMT eligible devant le SPIP competent en respectant le planning des permanences de celui ci gt personne est en am nagement de peine PSE SL ou PE si elle r side dans le m me d partement que le lieu d incarc ration convocation au SPTP du lieu d incarc ration si elle ne r side pas dans le m me d partement le SPIP du lieu d incarc ration r dige une convocation concernant la PPSMT ligible devant le SPIP comp tent en respectant gt particulier des PPSMJ pr venues par ailleurs condamn es un SME et faisant l objet d une OML pendant les heures d ouverture du SPIP 9H 17H le greffe contacte le SPIP du lieu d incarc ration le plus rapidement possible et par tous les moyens en l esp ce essentiellement par t l phone Le SPIP proc de alors aux v rifications pr vues par les article
72. p nitentiaire et vient s appliquer de deux mani res distinctes Tout d abord au sens strict et comme dans tout service public o le principe de continuit doit tre exerc assur par les agents de l administration p nitentiaire pour y parvenir le droit de gr ve corollaire de ce principe n est pas admis Le principe de continuit trouve aussi s appliquer d une fa on plus large et d riv e en mati re de suivi du public p nal La cha ne p nale s tend depuis l enqu te de police l ex cution de la peine en passant par le jugement L ensemble de ces services doit tre en mesure de communiquer un maximum entre eux pour que aucun moment ne soit rompue la prise en charge de la personne et qu il n y ait un dysfonctionnement dans le suivi Au stade de l ex cution de la peine cette exigence est fortement ancr e 12 3 Une continuit double niveau La continuit entre milieu ferm et milieu ouvert doit tre entendu sous deux angles et ceci sera le cas tout au long de notre d veloppement Dans un premier temps la notion de milieu ferm fait appel la d tention au sens strict aux tablissements p nitentiaires La d tention et le monde ext rieur doivent tre per us comme l ex cution d une seule et m me peine une v ritable unit doit alors transparaitre dans le suivi Le temps de l incarc ration est bien sur toujours un temps part hors de tout rep re
73. r ciproque de certaines informations concernant la personne d tenue Cette unit de fonctionnement est d autant plus visible dans les SPIP qui sont implant s en milieu ferm En effet les deux logiciels coexistent et les personnels d insertion probation ont acc s depuis leur bureau au logiciel APPI inh rent aux SPIP et au logiciel GIDE A l inverse cette unit ne se v rifie pas les SPIP milieu ouvert Prenant notamment en charge des personnes sortant de prison certaines informations provenant du milieu ferm seraient constructives et utiles pour mettre en place un suivi coh rent et adapt Enfin dans les antennes mixtes dans lesquelles sont prises en charge l ensemble des PPSMJ on peut regretter une absence de GIDE dans les bureaux du SPIP Seuls les personnels de surveillance affect s dans les SPIP ont acc s celui ci mais uniquement avec une 26 Manuel de l utilisateur APPI 26 habilitation restreinte ne permettant pas une visibilit totale de la situation de la PPSMY Les PIP ont acc s ce logiciel uniquement lorsqu ils se rendent a l tablissement penitentiaire pour conduire des entretiens avec les detenus Ce constat n est pas satisfaisant il faut pouvoir doter rapidement l ensemble des SPIP antenne mixte et antenne milieu ouvert de GIDE avec toujours le m me argument de permettre aux personnels d assurer un suivi continu de la personne et ainsi pr parer dans des conditions plus optimales s
74. r charge La continuit du suivi comme nous l avons vu jusqu pr sent est une des cl s de garantie de r ussite finale Elle n est qu un palier parmi d autres et les personnels doivent tout faire pour qu elle soit effective Le chemin vers cette continuit passe par l utilisation optimale des logiciels et notamment d APPI dans la proc dure 741 1 du CPP 42 En d finitive s il est possible d avancer que la culture du r sultat est discutable il ne saurait tre question d exclure toute demarche qualit C est bien au travers du contr le et de la culture du r sultat atteinte des objectifs fix s sur le renseignement des logiciels que la continuit du suivi peut tre v ritablement garantie Les cadres sont ou tout le moins doivent l tre en capacit de s approprier une politique et les instructions des instances hi rarchiques Les DPIP doivent en d fendre les principes aupr s des personnels les accompagner et les promouvoir au sein de leur SPIP et l ext rieur C est m me avec cette logique de management qu ils contribuent dresser d une part un tat des lieux des besoins et d autre part des n cessit s du service pour mettre en place des objectifs 2 La mise en uvre d une politique de service Le cadre op re un tat des lieux de son service travers le Diagnostic orient de la structure DOS Il doit comprendre analyser et synth tiser avant d intervenir et
75. rfaitement renseign s 33 2 Les logiciels cl s de vo te de la proc dure a Le constat Dans un premier temps il est du r le du greffe de l tablissement p nitentiaire de transmettre tous les quinze jours minima la liste des liberables du mois au SPIP du d partement Cette liste est dit e partir du logiciel GIDE Le SPIP va alors devoir v rifier cette liste qui s av re parfois comporter certaines inexactitudes En effet certains d tenus sont inscrits dans la liste GIDE comme tant lib rable mais en r alit il s agit d une erreur du logiciel Le greffe n a pas v rifier de l exactitude de ses listes dit es n anmoins les SPIP au regard de l importance que rev t cette proc dure se soit de porter un regard attentif sur celle ci et pallier tout risque d erreur En fonction de l organisation des SPIP soit les cadres soit les CPIP s assurent que la partie ferme et la partie SME des peines mixtes ont t enregistr es dans APPI si cela n est pas le cas ils proc dent alors l enregistrement Les agents doivent s assurer v rifier de la pr sence ou non sur APPI d un SME actif indiqu en blanc ou en bleu dans le logiciel Si un SME est actif pour une personne donn e les personnels doivent consulter le B1 transmis par le greffe au pr alable pour v rifier de l existence ou non d une infraction faisant encourir un suivi socio judiciaire Si tel est le cas une convocati
76. s 741 1 et D545 du CPP Si besoin le SPIP d livre alors une convocation et l adresse au greffe qui la remet la PPSMT au moment de la lev e d crou Hors des heures d ouverture du SPIP le grad de la Maison d arr t de Montauban qui s occupe de la lib ration de la PPSMJ recherche le SPIP de convocation Il adresse une copie de dans les plus brefs d lais au SPIP du lieu d incarc ration II faxe au SPIP de convocation et au SPIP d incarc ration la convocation D s qu il a connaissance de l OML le SPIP fait parvenir la personne lib r e une convocation par lettre simple dont une copie est conserv e au dossier Chaque semaine le SPIP re oit la liste des entrants la Maison d arr t Apr s v rification de chaque situation il devra avertir le greffe des personnes faisant l objet d un SME Lorsqu il y a un doute sur une situation le greffe t l phone au SPIP pour plus de renseignements Les convocations sont dit es via APPI par le SPIP saisi de la mesure Les cadres du SPIP proc dent une v rification quotidienne du suivi de la proc dure de l article 741 1 du CPP 59 gt Transmissions de la convocation au greffe de la MA celui ci remet la PPSMT au moment de la lev e d crou la convocation contre emargement Il v rifie l adresse de la PPSMT Le greffe retourne ensuite par t l copie au SPIP la convocation marg e par le lib r pour archivage par le service Au SPIP en cas de r
77. s efficient Apr s la constitution d ventuels groupes de travail le DPIP devra communiquer r guli rement l quipe des CPIP sur les travaux r alis s et sur leur avancement travers des restitutions crite ou orale exemple laboration d un livret de bonne pratiques la dur e du groupe sera variable en fonction de l tat des lieux et la fr quence des r unions pourrait tre d une ou deux r unions par mois En cas de multiplication des antennes antenne milieu ouvert et antenne milieu ferm dans un seul et m me d partement les cadres des SPIP concern s veilleront une information identique tous les niveaux afin d assurer voire de renforcer la coh rence de la politique de service qu ils entendent mener r unions r guli res mails Au del de leviers internes au service la mise en uvre de leviers externes est envisager L utilisation des logiciels touche bien l ensemble des corps de Padministration p nitentiaire Comme nous l avons d velopp pr c demment il y a parfois une m connaissance des m tiers une certaine m fiance dans la fluidit de l information de la part des agents de probation Le DPIP du service peut tre force de proposition pour que s organisent des rencontres groupes de travail des temps de discussion entre les CPIP et certains personnels des tablissements penitentiaires Pour tre concr tis es les initiatives en ce sens devront bien sur requ rir
78. seignement activit6e Selon elle la question des habilitations n a pas de raison d tre la mission poursuivie par tous tant la meilleure prise en charge et suivi possible de la personne condamn e Apr s Genesis l administration centrale se mettra t elle en qu te d un nouveau projet un logiciel unique 22 En attendant a cot d un logiciel sp cifique aux tablissements p nitentiaires un autre fait lui partie int grante des SPIP APPI b L applicatif APPI En 1989 le DAP met en place un logiciel permettant la gestion automatis e des mesures judiciaires en milieu ouvert qui avait pour vocation de permettre aux personnels le suivi des dossiers le contr le des mesures la gestion des TIG et la production de statistiques Mais ce logiciel tait essentiellement d di au milieu ouvert et ne permettait aucune liaison avec des services ext rieurs aux CPAL En 1999 les transferts de locaux des CPAL futurs SPIP ont cr de nouveaux besoins de connexions avec les bureaux des JAP En effet le d part des services de probation des tribunaux a n cessit la mise en place d une liaison informatique La transmission des dossiers papier devenait difficile et chronophage D s janvier 2000 une r forme a t men e l initiative conjointe de la DAP et de la DSJ autour de la mise en place d un logiciel de partage de l information Suite la phase d exp rimentation en Octobre 2003 le d ploi
79. sonnement 27 B La proc dure 741 1 proc dure de r f rence en mati re de continuit 32 1 Pr sentation de la Proc dure esse ns nn tte ne 32 2 Les logiciels cl de vo te de la proc dure 34 62 a Jeconstatiu ua s yuana ee net A uen ie ie 34 b L volution possible de la proc dure 35 C L harmonisation des pratiques professionnelles des SPIP APPI un logiciel commun de travail ss 37 1 Une harmonisation indispensable la continuit du suivi des PPSMJ 37 2 De l harmonisation au d cloisonnement 39 PARTIE 3 LE R LE DU DPIP Les technologies des outils au c ur du manazement da al duels 41 A L utilisation des outils informatiques une politique de service affich e 41 1 La mise en uvre de politiques publiques 41 2 La mise en uvre d une politique de 43 B La mise en place de leviers de management pour optimiser la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert 44 1 Donner du sens la politique de service l l n l 44 2 Outils manag riaux la disposition du cadre 46 CO NCLUUSONSSASAR nn 50 BIBLIOGRAPHIE
80. suivi des PPSM par la mixit nombre d agents de probation estiment pourtant que le milieu ferm et le milieu ouvert sont deux approches distinctes du m tier de CPIP Le cadre doit donc se situer comme un unificateur des missions un facilitateur de leur accomplissement les logiciels devenant un allier certain En effet expliquer aux agents que les outils informatiques mis leur disposition favorisent une meilleure prise en charge des PPSMT7 est une question centrale Les logiciels doivent leur permettre de mettre du liant dans leur fonction et d tre un lieu commun d changes partag s avec d autres professionnels de la p nitentiaire En favorisant la mise en uvre des politiques p nales publiques les quipes encadrantes des SPIP doivent accorder une place centrale aux logiciels pour Paccomplissement de leur mission la pr vention de la r cidive A Ils ont uvrer pour la mise en place de plusieurs leviers destin s favoriser la compr hension des agents et l optimisation des outils informatiques B A L utilisation des outils informatiques une politique de service affich e 1 La mise en uvre de politiques publiques L utilisation des logiciels est aujourd hui incontournable L administration lectronique souhait e par 1 Etat induit de fait des instructions claires des DISP et une volont affich e de l administration centrale d int grer les logiciels dans le quotidien des professionnels
81. t prise en charge continue et de qualit savoir constat d une r cidive il ne saurait tre question de pointer directement la seule responsabilit du SPIP Pour autant l action des SPIP est tudi e entre autre au regard de l absence ou pas de r cidive La cl de vo te se situe donc bien dans la mise en Circulaire relative aux missions et m thodes d intervention des SPIP 19 mars 2008 op cit 5 Rapport du S nat sur le projet de loi p nitentiaire de Lecerf JR 2008 15 uvre optimale des outils permettant de pr venir au mieux la r cidive dont la continuit de suivi en faisant partie Si de leurs c t s les CPIP ne peuvent tre tenus une stricte obligation de r sultat dans l accomplissement de leur mission il est de la responsabilit des cadres des SPIP d actionner les outils favorisant l obligation de moyen Nous reviendrons sur ce point ult rieurement I 2 Les modalit s de la continuit du suivi et les raisons du dysfonctionnement Aux termes de la circulaire de 2008 la continuit reposerait sur plusieurs aspects le fait que les SPIP doivent s organiser dans la mesure du possible pour qu un seul et m me agent suive la personne l organisation du service dans sa dimension territoriale I er 16 doit tre prise en compte pour lt assurer efficacit et coh rence des prises en charge gt Le rapport sur les SPIP effectu e en 2011 par l Inspection g n rale des
82. t et le milieu ferm en cr ant des quipes unifi es Cela sous entend qu une v ritable harmonisation est n cessaire pour que l ambition avanc e se v rifie Cet objectif pourtant jug essentiel par bon nombre de professionnels de l administration p nitentiaire n est pas encore atteint et apparait comme un frein la continuit du suivi des PPSMJ entre la d tention et le milieu ouvert Un cadre nous explique qu une des d faillances principales d APPI au del de l aspect technique est le manque de rigueur de certains personnels Si les choses ne sont pas formalisees et rigoureuses la continuit du suivi ne peut tre assur e H y a un probl me de fiabilit d APPI car c est un logiciel parfois mal ou pas renseign En effet dans certains services le remplissage d APPI n a pas t une priorit des cadres les personnels ont donc continu fonctionner avec les dossiers papier ne percevant pas l int r t dans l outil informatique On le voit l harmonisation des pratiques est essentielle et permettra peut tre l ensemble des services de l administration p nitentiaire de retrouver le d cloisonnement originellement souhait par la DAP lors de la cr ation des logiciels 2 De l harmonisation au d cloisonnement L harmonisation des pratiques professionnelles dont le lieu commun serait les logiciels est une condition sine qua non la garantie de la continuit du suivi e
83. ui manient naturellement l outil informatique et le consid rent comme essentiel la r alisation de leur mission pour au final tre int gr parfaitement dans leur pratique professionnelle Ensuite la peur d tre lu partout et par tous est l gitime mais qui finalement n a pas r ellement de fondement comme nous l avons d velopp au regard notamment des habilitations N anmoins les murs entre les services de l administration p nitentiaire ne sont pas encore totalement tomb s et le cloisonnement est palpable L outil informatique a dans une certaine mesure t contre productif et recr une certaine forme cloisonnement 30 On peut citer un exemple pour illustrer l ambition perdue du d cloisonnement l chec du DAVC Certains SPIP n ont jamais r ellement mis en place le DAVC pourtant commande nationale Ce diagnostic int gr dans le logiciel APPI n est pas un rapport et de ce fait ne s adresse pas un interlocuteur pr cis Il n est pas tourn vers un objectif pr cis la diff rence des rapports La visibilit nationale pourtant tant d sir e effraie L absence d identification d interlocuteur pr cis incite une certaine m fiance L o APPI cherchait d cloisonner les services de l administration p nitentiaire il a l inverse renforc les bulles professionnelles et les r ticences la circulation d information Nous reviendrons ult rieurement sur le DAVC
84. urtout accessible sur l ensemble du territoire national tous les SPIP La circulaire indique qu il est un outil d terminant pour garantir la continuit de la prise en charge des PPSMT On parle ici de continuit deux niveaux Il s agit de la continuit du suivi en cas de mobilit g ographique de la personne ou de sa prise en charge par le SPIP milieu 30 Circulaire relative au DAVC 8 novembre 2011 37 ouvert sa sortie de prison Il s agit l d une volution significative du logiciel APPI mettant alors un terme du moins en th orie au cloisonnement de celui ci C est bien l aujourd hui un des principaux cueils reproch s APPI absence de visibilit sur le territoire national des rapports des CPIP Une DPIP fait part de l indispensable visibilit nationale des rapports des CPIP notamment compte tenu notamment de l extr me mobilit des personnes que le SPIP prend en charge Elle ne comprend d ailleurs pas pourquoi cette fonctionnalit n a pas t envisag e d s la mise en place 4 alors m me que la cr ation des SPIP en 1999 avait bien pour ambition de permettre une v ritable continuit dans le suivi La continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert semble d pendre en grande partie de cette visibilit qui doit pouvoir am liorer la prise en charge des personnes par les personnels d insertion Ils assureront ainsi un suivi coh rent avec le parcours de
85. ution de leur peine lors du passage de la d tention la sortie invite rechercher des solutions Le rapport pointe entre autres le manque de communication entre les services de l administration qui participent disjoinctement la prise en charge des PPSMI Il vient donc naturellement l esprit le besoin d am liorer ce stade le fonctionnement de la cha ne p nale cela passe par une r organisation des modes de transmissions des informations qu il qualifie d essentielles la prise en charge du condamn une fois lib r Prenons pour exemple les termes de l article D162 du CPP D s la lib ration d un d tenu le SPIP milieu ferm qui l avait jusque l pris en charge doit transmettre son dossier au SPIP territorialement comp tent pour assurer le suivi de cette PPSMT apr s sa lib ration Le code de proc dure p nale inscrit clairement l obligation d une continuit de suivi Cette transmission de dossier faite partie une des modalit s de la proc dure de l article 741 1 sur laquelle nous reviendrons ult rieurement II B Courant 2011 plusieurs groupes de travail et missions d inspections ont constat l existence de difficult s dans la mise en uvre de la continuit du suivi entre le milieu ferm et le milieu ouvert S est alors engag e une r flexion autour des moyens mettre en place pour am liorer cette continuit et surtout la syst matiser rapport Camu Lemaire et rapports IGF
86. ux lors de la CPU durant laquelle l ensemble des regards des acteurs de la p nitentiaire se croisent Doivent figurer dans le CEL toutes les observations faites par les personnels Les personnels d insertion et de probation concourent au remplissage de ce nouveau cahier d observation lectronique notamment lors des audiences arrivants Le CEL a une port e europ enne En effet il permet d offrir un support informatique la mise en uvre des RPE dans les tablissements p nitentiaires Il est inscrit dans les r f rentiels RPE pour la labellisation des tablissements concernant le circuit arrivant L utilisation du CEL est donc une exigence R L utilisation de ce module r v le un int r t purement pratique de par une lisibilit transversale des informations saisies mais bien aussi un int r t en termes de suivi de la personne d tenue Le CEL comme GIDE n est accessible qu en milieu ferm ainsi les SPIP antenne mixte d plorent son absence au sein du service La conqu te des nouvelles technologies n est pas vaine La DAP renouvelle sa volont de s affirmer comme une v ritable administration lectronique et souhaite v ritablement mettre les NTIC au service des personnels et des PPSMJ D s septembre 2013 un nouvel outil informatique verra le jour sous le nom de Genesis Genesis sera implant dans quatre sites pilotes et commencera tre d ploy par vague d s janvier 2014 Ses enjeux reposent notamment sur
87. vaincu du bien fond de cette utilisation pourrait lui apporter la fois les arguments favorables et l appui en termes de comp tence technique Dans tel cas il ne s agira pas de mettre en place une situation de tutorat Le cadre veillera ce qu il n en soit pas ainsi Les agents doivent travailler avec un seul et m me objectif acqu rir davantage de comp tence pour assurer ainsi un meilleur suivi de la PPSMJ L harmonisation des pratiques au del du simple aspect technique et r dactionnel passe aussi par la coh sion d quipe celle ci ne se d cr te pas mais se construit La continuit du suivi tant entre le milieu ferm et le milieu ouvert qu entre SPIP passe n cessairement par une communication et celle ci ne peut tre effective que lorsque se noue une relation de confiance entre les agents Au del des actions que nous venons de pr senter le DPIP doit tre l coute pour percevoir d ventuels besoins de formations des personnels Quant aux futurs logiciels Comme nous l avons voqu pr c demment un nouveau logiciel Genesis va tre d ploy dans les mois venir dans les tablissements p nitentiaires II est pr vu que chaque vague de d ploiement soit pr c d e de sessions de formation des outils ce nouvel outil et qu un didacticiel manuel de formation en ligne soit mis disposition 48 Des formateurs r gionaux seront charg s d assurer la formation des diff

Directeurs Pénitentiaires d`Insertion et de Probation 5

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