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1. La d pendance repr sente donc un besoin auquel les adeptes peuvent difficilement se soustraire sans prouver des d rangements d ordre psychologique et ou physiologique Quelques distinctions bas es sur la nature de la partici pation ont permis notamment de clarifier le concept de d pendance et d intro duire la notion d engagement la course L engagement la course pied Trois groupes de chercheurs Joseph et Robbins 1981 Nash 1976 1979 Sachs et Pargman 1979a 1984 se sont particuli rement int ress s 4 pr ciser cette distinction entre la d pendance et l engagement Leurs travaux pr sent s successivement illustrent la contribution de chacun quant aux pr cisions apport es ces deux concepts Dans son approche Morgan 1979b souligne que la pratique r guli re de la course ne conduit pas n cessairement une condition de d pendance positive ou n gative Au contraire il soutient que la privation d exercices chez un cou reur r gulier sans manifestation de sympt mes d abstinence durant une p riode de retrait d une semaine ou plus est caract ristique d une condition de non d pendance d la course Le mod le de participation bidimensionnelle de Sachs et Pargman 1979a 1984 Sachs et Pargman 1979a proposent une nouvelle approche du concept de d pendance Leur mod le introduit l id e que Jes motivations d terminant la course pied peuvent tre reli es deux variables soit la d pend
2. Le coureur de distances I est convaincu de la va leur intrins que de la course Le coureur d pendant Organise son horaire en fonc non engag dans une tion de la course Commence a afficher son identit de coureur amis coureurs tenue vestimentaire appropri e com p titions adh sion un club de coureurs Il court pour la sant et le bien tre Il com mence consid rer la course comme partie int grante de sa yle I est la y ritable image du coureur et poss de le plus haut niveau d engage ment quipement sophis tiqu di te sp ciale nom breux amis coureurs lit engag beaucoup sur la course com p titionne souvent entraf nement stricte membre de clubs et d associations Iden tification marqu e a la course et vie orient e en fonction de la course pied participation r guli re r guli re Le coureur occasionnel Le coureur strictement SACHS ET PARGMAN 1979a Style de vie centr sur la course pied Hauts niveaux d engagement et de d pendance Court en raison des b n fices psychologiques per us re tir s de sa participation Cherche viter les sympt mes d abstinence la course Degr d engagement g n ralement lev mais instable vu la participation ir Degr de d pendance varia ble et fonction de la participation Priorit des agents socio environne mental famille travail ou tudes sur la pratique r guli re de
3. tion entre la d pendance l engagement la course pied et quelques varia bles de personnalit Le second chapitre est consacr la description de l exp rien ce Il pr sente les l ments m thodologiques essentiels concernant la population tudi e le mat riel d valuation utilis et les modalit s du protocole exp rimental Population tudi e Les sujets de cette tude proviennent d un groupe de 500 athl tes masculins inscrits trois comp titions de course pied se d roulant res pectivement Montr al Marathon International de Montr al 42 2 kilom tres 30 mai 1982 Shawinigan Demi Marathon Optimiste de Shawinigan 21 1 kilom tres 27 juin 1982 et Qu bec Demi Marathon Phil Latulippe 21 1 kilom tres 31 juillet 1982 Tous ont particip l tude sur une base yolontaire et leurs consentements sont obtenus apr s une explication d taill e des modalit s et implications du protocole Le tableau 1 illustre la r partition des sujets pour chaque comp tition les sujets sollicit s ceux ayant accept et ceux qui furent retranch s 36 Tableau R partition des sujets par comp tition Comp tition Sujets N sollicit s valu s retranch s retenus Montr al 344 188 10 178 Shawinigan 112 70 5 65 Qu bec 44 32 0 32 Total 500 290 15 275 L chantillon valu est donc constitu des 290 coureurs ayant satisfait toutes les conditions r sider au Qu bec et
4. 13 Ainsi il se peut que le questionnaire EDC n value pas tout ausst gbjectivement la d pendance que les qualit s m trologiques du ques tionnaire le laissent supposer L utilisation d un questionnaire plus nuanc contribuera t possiblement diminuer les scores lev s cette chelle et d marquerait avec plus d exactitude les vrais coureurs d pen dants et ou engag s De plus il se peut que la classification typologi que de Joseph et Robbins 1981 poss de des crit res trop strictes quant la r partition des coureurs dans les types respectifs La modification de ces crit res et l association d une telle classification une chelle de d pendance plus raffin e pourraient s parer avec plus de pr cision les coureurs v ritablement d pendants Cette incoh rence entre la proportion des coureurs regroup s dans les types III et IV et le fort nombre de coureurs aux scores de d pen dance lev s soul vent quelques interrogations au sujet de la d pendance De ce fait faut il voir dans la d pendance un ph nom ne fr quent contrai yement ce que la litt rature sur le sujet nous laisse supposer Ou deyons nous croire que la course cr e une d pendance dans la mesure o elle ne repr sente plus un moyen de mieux 8tre mais plut t une fin en soi dont l individu ne peut plus se d partir pour se sentir en harmonie avec lui m me En d pit de cette incoh rence les diff rences entre les types sur la var
5. 3 03 p 0 03 sont reli s significativement au niveau d engagement la variable d pendance contribuant davantage favoriser la distinction entre les types d engagement Introduction L exercice physique attire un nombre sans cesse croissant de gens soucieux de se maintenir en bonne condition physique par la pratique de diver ses activit s physiques telles que la marche la natation le cyclisme le tennis etc l instar de ces disciplines sportives la course pied sem ble avoir connu au cours de la derni re d cennie un essor remarquable Une enqu te men e par Condition physique Canada 1981 a r v l que 5 3 millions de canadiens se consid rent joggeurs ou coureurs Parall lement cette closion de nombreuses tudes publi es tant dans la litt rature populaire que scientifique ont tent de mieux com prendre cette attirance pour la course pied Chez certains individus cet enthousiasme semble atteindre un tat d asservissement o ils peuvent diffi cilement se passer de leur ration quotidienne de course Ce ph nom ne la d pendance la course bien qu il puisse para tre inusit a attir ces derni res ann es l attention de plusieurs chercheurs Jusqu pr sent la recherche sur la d pendance a r ussi d montrer l exis tence tant subjective qu objective de ce ph nom ne Carmack et Martens 1979 Glasser 1976 Morgan 1979a 1979b Elle a aussi mis en lumi re les dis tin
6. 1981 Worker or runner The impact of com mitment to running and work on self identification in M H Sacks M L Sachs Eds Psychology of running pp 131 146 Champaign Human Kinetics Publishers KOSTRUBALA T 1976 The joy of running New York Pocket Books KOTTLER J 1982 Running types Track and field quarterly review 82 18 MILNER P M 1970 Physiological psychology New York Holt Rinehart and Winston MORGAN W P 1979a Negative addiction in runners The physician and sports medicine 7 57 63 67 70 MORGAN W P 1979b Running into addiction The runner 1 72 74 76 MORGAN W P 1979c Anxiety reduction following acute physical activi ty Psychiatric annals 9 36 45 MORGAN W P COSTILL D L 1972 Psychological characteristics of the marathon runner Journal of sports medicine and physical fitness 12 42 46 MORGAN W P POLLOCK M L 1977 Psychologic characterization of the elite distance runner Annals of the New York academy of sciences 301 382 403 NASH J E 1976 The short and the long of it Legitimizing motives for running in J E Nash J P Spradley Eds Sociology A des criptive approach pp 161 181 Chicago Rand McNally 113 NASH J E 1979 Weekend racing as an eventful experience Understan ding the accomplishment of well being Urban life 8 199 217 PLAMONDON J CLOUTIER R PINARD G 1983 Les effets psychologi ques de la course
7. 31 Cependant bien que l introversion et l anxi t basse n aient pas encore t mises en relation directe avec la d pendance elles repr sentent deux variables qui m ritent d tre prises en consid ration D une part l utilisation fr quente de la dimension extraversion introversion en psychologie de la course pied et la pr dominance d athl tes introvertis engag s dans des sports individuels comme la course Carron 1980 Clitsome et Kostrubala 1977 Gontang et al 1977 Morgan et Costill 1972 t moi gnent de la pertinence de cette mesure pour caract riser les coureurs D autre part l anxi t basse semble tre associ e la r gulari t des entra nements En effet les coureurs qui poss dent une fr quence r guli re des entra nements manifestent un niveau d anxi t faible Berger 1984 Dienstbier 1984 Morgan 1979c Wilson et al 1981 et un niveau de d pendance lev Carmack et Martens 1979 Harris 1981 Sachs et Pargman 1979a Summers et al 1982 M me si aucune tude n a rapport de relation entre les niveaux de d pendance et d anxi t il est possible de poser comme hypoth se conform ment aux affirmations de Berger 1984 que l anxi t et la d pendance sont reli es n gativement chez le coureur Il appara t donc important de consid rer cette relation en vue de mieux comprendre le coureur d pendant Ainsi la pr sente tude propose une premi re hypoth se visant
8. me les sortir de la t te Je suis une personne stable Land Je deviens tendu et boulevers quand je songe mes pr occupations actuelles es ee ee SIVNVC 3fn0S3id SI0433f0 1300 To IN3Af10S SHNOPNOL 3n0S3Hd gt gt i 5 A t ag s 108 zr is ET uS Xd Universit du Qu bec Trois Rivi res Case postale 500 Trois Rivi res Qu bec G9A 5H7 T l phone 819 376 5011 Ae Chers res coureurs ses Dans le cadre d un projet de recherche nous tentons d tablir les relations qui peuvent exister entre quelques facteurs psychologiques et votre participation une comp tition de course pied Nous venons donc par la pr sente solliciter votre collaboration en vous demandant de bien vouloir remplir les questionnaires que vous trouverez ci joint dans l enveloppe Les questionnaires que vous remplirez ne contiennent ni de bonnes ni de mauvaises r ponses Il est donc tr s important que vous les remplissiez selon vos impressions et renseignements personnels D s que vous aurez compl t les questionnaires au nombre de quatre pour les hommes et de cing pour les femmes nous vous demandons de bien vou loir nous les retourner dans l enveloppe pr adress e et affranchie que nous vous avons remise noter que tous les renseignements individuels obtenus seront tenus confidentiels Apr s l analyse de vos r ponses un r sum person nalis vous sera retourn par la poste au co
9. nonc d crit votre r action en p riode de crise Encercler un nombre Tr s vrai Tr s peu de moi vrai de moi 1 M attaquer au probl me directement 2 3 ow amp 5 J 2 Consacrer plus de temps et d nergie p 2 345 o 7 courir 3 Consacrer plus de temps et d nergie au Lo 2 34356 7 travail 4 D velopper des sympt mes physiques maux 1 2 34567 de t te ulc res insomnies etc 5 Boire plus manger plus prendre des m 1 2 3456 7 dicaments etc 6 Compter sur les amis et les associtations 1 2 34567 pour m aider 7 Prier implorer Dieu 1 2 34567 8 Rencontrer un consultant ou un th rapeute 1 2 3456 7 101 Tous les coureurs laissent tomber leur entra nement occasionnellement soit cause de blessures de fatigue ou d autres raisons Dans quelle mesure avez vous senti les sympt mes suivants apr s avoir la ss tomber un course Souvent Jamais D pression 1 2 3 4 5 6 7 2 Perte d app tit 1 2 3 4 5 6 7 3 Irritabilit 1234567 4 Agitation 123 4 5 6 7 5 Insomnie 1 23 4 5 6 7 6 Culpabilit 1 2 3 4 5 6 7 7 Tension musculaire 1234 5 6 7 8 Fatigue g n rale 1 2 3 4 5 6 7 9 Frustration l 23 4 5 6 7 10 Constipation ou irr gularit 12 3 4 5 6 7 11 Autre num rer s v p 1 23 4 5 6 7 Une liste de plaintes formul es quelquefois par des poux ses ou parte naires au sujet des coureurs se trouve ci dessous A quel degr chaque non c est il une source de conflit entre vous et vo
10. D autre part sur le plan m thodologique i1 semble important de pr ciser que l valuation simultan e des facteurs de d pendance d en gagement et de personnalit reposaient sur des instruments de mesure ob jectifs et op rationnels Cette particularit ajoutant ainsi plus de rigueur au sch me exp rimental utilis dans cette recherche En somme la pr sente tude semble avoir largi sensiblement le profil du coureur d pendant Ainsi elle propose des l ments de r ponses caract risant cet individu soit la fr quence hebdomadaire lev e des entrafnements le niveau d anxi t faible la fr quence des lectures sur la course lev e et une tendance chez certains coureurs youloir s afficher autrement qu ils ne le sont r ellement 82 Dans le but de pr ciser davantage ce profil il appara t que le raffinement des instruments de mesure destin s l valuation de la d pendance et de l engagement la course puissent contribuer favoriser l identification de v ritables descripteurs de ce coureur inv t r De plus il se peut que l insertion d interviews en profondeur aide la mise en vidence de nouvelles variables susceptibles de favoriser une meilleure compr hension de la dynamique de cette cat gorie de coureurs Cette ven tualit pourrait en quelque sorte faciliter la t che du clinicien confron t avec un individu chez qui la course pied est devenue l activit pri mordiale qui r git
11. M me si la relation anxi t faible et fr quence des entra nements n est pas totalement fond e il ne semble pas y avoir de recherches qui ont d montr le contraire 22 L valuation des caract ristiques psychologiques des coureurs de Francis et Carter 1982 pr sente ceux ci comme une population signi ficativement moins anxieuse que la population s dentaire p lt 0 01 Leurs r sultats indiquent que les coureurs poss dent un niveau d anxi t de trait he au STAI de Spielberger et al 1970 inf rieur celui de la population s dentaire et ce ind pendamment du nombre de kilom tres parcourus La fr quence des entra nements plut t que le Kilom trage semble donc lier une diminution du niveau d anxi t Les r sultats de leur tude bas e sur 44 coureurs de sexe mas culin semble donc concorder avec la position de Wilson et al 1981 les quels attribuent plut t la fr quence d entra nement et plus sp cifique ment la r gularit des s ances la r duction du niveau d anxi t Leurs positions respectives confirment donc celle de Morgan et Pollock 1977 lesquels pr cisent que le niveau d anxi t faible manifest par les cou reurs semblent davantage tre une cons quence de l implication dans des activit s de course pied plut t que le reflet d une condition ant rieure Ces deux tudes Francis et Carter 1982 Wilson et al 1981 qui ont examin l influence de la cour
12. Marjolaine Pellerin l auteur exprime sa gratitude pour l aide technique la compr hension et le support constant qu elle lui a t moign R f rences BAEKELAND F 1970 Exercise deprivation Sleep and psychological reac tions Archives of general psychiatry 22 365 369 BERGER B G 1984 Running away from anxiety and depression A female as well as male race in M L Sachs G W Buffone Eds Running as therapy An integrated approach pp 138 171 Lincoln University of Nebraska Press BERGERON J LANDRY M BELANGER D 1976 The development and yali dation of a french form of the state trait anxiety inventory in C D Spielberger R Diaz Guerrero Eds Cross cultural anxiety pp 41 50 New York Wiley BIGRAS C SACHS M L 1982 Echelle de D pendance la Course Tra duction in dite Universit du Qu bec Trois Rivi res CARMACK M A MARTENS R 1979 Measuring commitment to running A survey of runners attitudes and mental states Journal of sport psychology 1 25 42 CARRON A V 1980 Personality and the athlete in A V Carron Ed Social psychology of sport pp 11 42 New York Mouvement Publica tlons CLITSOME T KOSTRUBALA T 1977 A psychological study of 100 mara thoners using the Myers Briggs type indicator and demographic data Annals of the New York academy of sciences 301 1010 1019 CONDITION PHYSIQUE ET SPORT AMATEUR CANADA 1983 Enqu
13. Nash 1976 1979 et Sachs et Pargman 1979a 1984 estiment que la fr quence des entra ne ments et la fr quence des lectures sur la course sont caract ristiques d un 69 niveau d engagement marqu Pour leur part Carmack et Martens 1979 et Harris 1981 croient galement que la pratique r guli re de la course pied caract rise l individu d pendant de cette activit physique Il en est de m me pour la var able anxi t de trait qui selon divers trayaux Berger 1984 Dienstbiev 1984 Wilson et al 1981 est influenc e par la pratique r guli re de la course pied Par contre la pr sence de la variable chelle de mensonges dans l quation de pr diction constitue une surprise Cependant il est possi ble que la valeur de ce r sultat soit fauss e par les coureurs du type IV ceux qui sont les moins engag s En effet ces coureurs peuvent avoir fait preuve de perceptions bia s es quant leur v ritable niveau de d pendance yu qu en principe ils repr sentent le groupe le moins d pendant Ainsi ceux qui ont r v l une plus grande d pendance sont aussi ceux qui ont ob tenu un score plus lev l chelle de mensonges Cela peut expliquer la pr sence de la variable chelle de mensonges dans l quation de pr diction et de l importance quelque peu mitig e qui doit lui tre attach e Il sem ble donc logique de croire un ph nom ne artificiel en ce qui a trait la corr lation entre la d pen
14. choisir une seule r ponse 1 chaque jour 5 mensuellement 2 quelquefois par semaine 6 quelquefois par ann e 3 hebdomadairement 7 jamais 4 quelquefois par mois Quel pourcentage approximatif de vos amis es sont galement des coureurs Depuis que vous courez quel est le pourcentage de nouyeaux amis que vous avez rencontr s en pratiquant la course pied Approximativement quel est le pourcentage du temps o vous courez COD Gee RS A E E O E even NS Au cours de la planification de votre entra nement pour le dernier mois combien de courses avez vous d laisser tomber Dans quelle mesure votre habitude de course diminue t elle cause du mauvais temps ou de l hiver 1 beaucoup 2 moyennement 3 peu ou pas A quelle fr quence participez vous des comp titions organis es indiquez une r ponse 1 1 fois ou plus par semaine 4 quelquefois par ann e 2 presqu hebdomadairement 5 seulement en quelques MM 3 presque mensuellement occasions 6 jamais Continueriez vous courir si yous ne faisiez plus de comp titions choisir une seule r ponse 1 oui 2 non 3 je ne comp tionne pas Vous entra nez vous par p riodes rapides ou par intervalles Toui 2 non Tenez vous un carnet de route sur vos courses 1 oui 2 non Avez vous d j couru un marathon 1 oui 2 non Quel est votre meilleur
15. s par des sensations dysphoriques associ es une privation de courir semble confirmer l hy poth se de Glasser 1976 Selon lui tel que vu pr c demment divers sympt mes n gatifs psychologiques et ou physiques peuvent survenir suite un arr t brusque de la pratique r guli re d une activit physique yi goureuse comme la course Malheureusement sauf pour l irritabilit les r sultats de Plamondon et al 1983 n indiquent pas quelle fr quence et dans quelle proportion les sympt mes d abstinence ont t ressentis par les coureurs Cela peut laisser croire que les coureurs de leur chantillon sont tous d pendants au m me niveau Cette ventualit sem ble peu probable Jusqu pr sent seul un modeste profil descriptif g n ral du coureur d pendant bas sur la fr quence des entraTnements la distance 19 courue les sympt mes d abstinence et les motivations sous jacentes cette discipline sportive a t propos Ce portrait demeure tr s rudi mentaire et bien impr cis Aucune tude parmi celles r pertori es n a eu recours la mesure simultan e des niveaux d engagement et de d pendance respectifs des coureurs valu s Ces deux mesures associ es certains traits de personnalit employ s chez des populations de coureurs pied pourraient dans l ventualit d une relation significative entre ces vari ables favoriser une meilleure compr hension de la d pendance et des adep tes
16. te condition phy sique Canada 1981 Ottawa Imprimerie de la Reine DIENSTBIER R A 1984 The effect of exercise on personality in M L Sachs G W Buffone Eds Running as therapy n integrated approach pp 253 272 Lincoln University of Nebraska Press DION H 1985 Androgynie et engagement sportif chez la coureuse pied M moire de ma trise in dit Universit du Qu bec Trois Rivi res EYSENCK H J 1947 Les dimensions de la personnalit Paris Presses Universitaires de France 1950 EYSENCK H J 1953 The structure of human personality 2e d rev London Methuen EYSENCK H J EYSENCK S B G 1968 Manuel de l Inventaire de person nalit d Eysenck EPI Paris Editions du Centre de Psychologie Appli qu e 1971 112 FRANCIS K T CARTER R 1982 Psychological characteristic of joggers Journal of sports medicine and physical fitness 22 386 391 GLASSER W 1976 Positive addiction New York Harper and Row GONTANG A CLITSOME T KOSTRUBALA T 1977 A psychological study of 50 sub 3 hour marathoners Annals of the New York academy of sciences 301 1020 1028 HARRIS M B 1981 Runners perceptions of the benefits of running Perceptual and motor skills 52 153 154 ISMAIL A H YOUNG R J 1977 Effect of chronic exercise on the per sonality of adults Annals of the New York academy of sciences 301 958 969 JOSEPH P ROBBINS J M
17. d tre seul avec mes 1 2 3 4 5 6 7 uu 4 5 6 7 pens es 4 Occasion de participer a des 1 2 3 4 5 6 7 1 23 4 5 6 7 associattons et de viyre des amiti s 5 Occasion d atteindre mon plein 1 2 3 4 5 6 7 12 34 5 6 7 potentiel 6 Bon salaire lo x Ge 4 G 7 bum 34856 7 10 Il 18 T3 20 Occasion de voir des r sultats pr cis non ambigus de mes efforts Occasion de me sentir bien par rapport moi m me Occasion d tre reconnu par les autres Bonnes conditions de travail Occasion de pouvoir relaxer Occasion d apporter une contribution la soci t Occasion de rivaliser avec d autres Occasion de vivre des EN GENERAL Tres Tr s peu important important 2 3 4 56 7 2 3 4 5 6 7 LX 343567 Lh ow wo m Ge 17 2 343567 aventures et des sensations fortes S curit d emploi Occasion de me sentir enjou de chasser le s rieux de la vie Occasion d oublier mes probl mes personnels Occasion d tre cr atif Correspondance avec des valeurs universelles M aide me comprendre moi m me 94 EMPLOI ACTUEL Tres Tr s peu important important 2 3 4 5 6 7 95 SIGNIFICATION DE LA COURSE Vos raisons de courir Les raisons pour lesquelles les gens commencent courir ne sont pas toujours les m mes pour lesquelles ils continuent courir r guli rement En vous rappelant vos d buts s v p indiquez quelle importance cha
18. d crire le coureur d pendant Mises part quelques tudes Glasser 1976 Kostrubala 1976 Morgan 1979a 1979b consacr es principalement aux aspects subjectifs du ph nom ne peu d appui scientifique n y a t accord jusqu pr sent Les prochaines pages de cette premi re section pr sentent une recension des tudes qui ont voulu d finir objectivement la d pendance Elles offriront un cadre aux hypoth ses de la pr sente tude Support empirique Le portrait descriptif du coureur d pendant demeure encore bien vague L utilisation de divers instruments de mesure semblent en avoir compliqu l laboration Le support empirique au concept de d pendance repose sur un nombre restreint d tudes exp rimentales Les travaux de Carmack et Martens 1979 Harris 1981 Plamondon et al 1983 Sachs et Pargman 1979b et Summers et al 1982 comptent parmi les principaux qui se sont int ress s mieux comprendre la d pendance La majorit des ins truments de mesures utilis s pour en pr ciser les descripteurs taient r duits une simple auto valuation bas e le plus souvent sur un chiffre correspondant au niveau de d pendance estim par l individu Parmi les diff rents moyens permettant d valuer le niveau de d pendance figure l Echelle de D pendance la Course pied EDC de Carmack et Martens 1979 jusqu maintenant elle appara t comme la plus fiable L tude exploratoire de
19. de la course pied La pr sente tude se propose de clarifier les variables reli es la d pendance Son objectif principal est de pr senter un portrait g n ral du coureur d pendant bas tant sur des mesures reli es la course qu la personnalit La section qui suit portera sur les principales dimensions de la personnalit qui ont t tudi es en rapport avec la course pied Personnalit des coureurs ses caract ristiques Les facteurs de personnalit ayant retenu l attention dans di verses recherches destin es l valuation des caract ristiques psycho logiques des coureurs pieds il convient ici dans la troisi me section de ce chapitre d aborder bri vement quelques uns de ces facteurs Une attention particuli re sera port e au niveau d anxi t des coureurs Les dimensions extraversion introversion et n vrosisme stabilit y seront galement trait es Un coup d oeil rapide sur ces tudes montre qu un bas niveau d anxi t et l introversion semblent tre des traits de personnalit caract ristiques des coureurs Ces deux l ments pour 20 raient s av rer utiles pour pr ciser le portrait type du coureur d pendant D finition du concept d anxi t L anxi t est un processus psychobiologique complexe Spielberger 1976 la d finit comme une r action motionnelle sans objet soit parce que le stimulus qui la suscite est inconnu soit que l intensit de la r action
20. en exemple Dans une f te vous est il g n ralement possible de vous laisser aller vous amuser follement Pourriez vous vous d crire comme tendu ou d une nervosit extr me Est ce qu on vous consid re comme une personne pleine de vie o S OOO0O0O00000O0O00000000000000000 104 Z Z O O000000000000000 00000000000 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 45 46 47 48 49 90 51 92 53 54 95 56 of QU Apr s avoir r alis quelque chose d important restez vous sur l impression que vous aurlez pu mleux faire En g n ral quand vous tes avec d autres personnes restez vous silencieux la plupart du temps Vous arrive t il parfois de vous livrer des comm rages La nuit avez vous des pens es qul vous emp chent de dormir Si vous avez besoin d un renseignement pr f rez vous le chercher dans un livre plut t que de le demander quelqu un Avez vous des palpitatlons ou des battements de cceur Aimez vous un genre de travail qui n cessite beaucoup d attention Avez vous des acc s de tremblements ou de frissons Seriez vous toujours pr t tout d clarer la douane m me en sachant que vous ne serez pas pris D testez vous vous trouver m l un groupe de gens qui se font des farces Etes vous facilement irrit Aimez vous les situations dans lesquelles
21. hypoth se s int resse davantage la relation entre la d pendance l engagement la course et certaines dimensions de la person nalit Relation entre la d pendance l engagement et certaines dimensions de la La variable engagement la course est reli e troitement la d pendance Aussi la relation qui les caract rise m rite en elle m me d tre explor e plus fond La seconde hypoth se vise mieux comprendre cette relation Celle ci sugg re une relation significative entre le type d engagement d une part et la d pendance l extraversion introversion le n vrosisme stabilit et l anxi t de trait d autre part Dans le but de mieux comprendre la port e de cette hypoth se quelques r sultats descriptifs sont pr sent s aux tableaux 7 et 8 La r partition des coureurs selon les quatre types d engagement bas s sur les crit res de classification de la typologie de Joseph et Robbins 1981 est pr sent e au tableau 7 54 Tableau 6 Analyse de yartance un facteur chelle de mensonges sur le type aE umm Source de Somme Degr s de Carr F P variation des carr s libert moyen Inter groupe 12 42 3 4 14 1 46 0 226 Intra groupe 760 11 268 2 84 Ces r sultats montrent une disproportion des coureurs dans chacun des quatre types La majorit des coureurs sont regroup s dans les types IT et IV alors que la fusion des types I et III rassemble un
22. mesure que la fr quence des entra nements diminue provoquant en quelque sorte chez l adepte un d sir de courir afin de diminuer l anxi t La pr sente recherche tudie cette hypoth se de Berger 1984 Dans l ventualit d une relation significative entre ces deux variables il appara t qu un bas niveau d anxi t peut tre propos comme un facteur utile la description du profil du coureur d pendant La dimension extraversion introversion Eysenck 1960 a labor une th orie selon laquelle la person nalit est constitu e de deux facteurs principaux le facteur E extra version introversion et le facteur N n vrosisme stabilit Son appro che est particuli rement int ressante dans le sens o elle associe les dimensions E et N des aspects physiologiques du comportement 24 Une partie des fondements physiologiques du mod le d Eysenck 1953 1968 repose principalement sur la formation r ticulaire laquelle s tend sur toute la longueur du tronc c r bral et se termine au niveau de l hypothalamus post rieur Milner 1970 Son r le est de contr ler l arriv e des stimulations au cortex c r bral Cette relation de nature physiologique tient lieu de principale explication des diff rences entre l extraversion et l introversion Voici la description comportementale qu Eysenck et Eysenck 1968 p 5 formulent de l introverti et de l ex traverti L introverti typique est le genre d individu tran
23. par ann e il ne tient pas de journal de ses entrat nements ou ne s entra ne pas par interyalles La course Une activit occasionnelle 1 Il court moins de deux fois par semaine 2 Il court plus de deux fois par semaine mais moins de 18 kilom tres 3 Il court entre 18 et 40 kilom tres par semaine mais diminue par mauvaise temp rature Appendice B Comparaison de diverses classifications de coureurs L ternel vad Le masochiste Le solutionneur Le narcissique Le comp titeur Tableau 16 Comparaison de diverses classifications de coureurs KOTTLER 1982 I aine la course au m me titre que Le joggeur n importe quelle autre activit Il pense tout sauf la course lors qu il court poids NASH 1976 Engagement fortuit la course I vite de s identifier comme une per sonne qui pratique la course tivation principale Le coureur r ellement d pendant Sa mo le contr le du Il ne court pas pour le plai sir plut t pour conserver une bonne Il prouve un immense plaisir souf sant frir pour ses exc s d alcool de nour riture etc Le coureur r gulier Il r fl chit ses pr occupations pro fessionnelles durant ses entra nements Il d teste courir mais persiste pour conserver son poids et exhiber des tenues sportives de derni re mode I consid re la course comme une re ligion et d sire am liorer constam ment sa performance
24. r mun ration L origine du concept de d pendance remonte au milieu des ann es 1970 Trois auteurs Glasser 1976 Kostrubala 1976 Morgan 1979a 1979b se sont principalement int ress s sa g n se La conception respective de chacun d eux est ici abord e dans la partie historique de ce premier chapitre Le mod le de Glasser 1976 Glasser 1976 est l un des premiers populariser l id e qu une per sonne peut devenir d pendante de la course pied Dans son ouvrage intitul POSITIVE ADDICTION il pr tend que la course la m ditation la natation etc procurent la vigueur psychologique un individu qui pratique r guli rement ces activit s C est en ce sens qu il affirme que la course peut devenir un besoin essentiel dans lequel les adeptes d couvrent une sensation de bien tre Sa notion de d pendance est donc essentiellement positive Elle contraste ainsi avec les d pendances dites n gatives telles que l alcoo lisme la toxicomanie les jeux de hasard etc lesquelles nuisent aux fonctionnements physiologique psychologique et social de l individu Des d rangements d ordre psychologique et ou physiologique les symp t mes d abstinence peuvent se manifester chez l adepte incapable de AS PTS ce besoin de courir Ils sont sensiblement identiques ceux associ s la p riode de sevrage chez l alcoolique ou chez l usager de drogues Glasser 1976 attribue la pr sence de ceux ci la privation d
25. r sultat en comp tition ce jour Distance Temps Encerclez le chiffre entre 1 et 7 exprimant votre satisfaction courir Tr s satisfait e 1 2 3 4 5 6 7 Tr s insatisfait e 93 TRAVAIL Votre occupation r guli re vos valeurs se rapportant au travail vos exp riences de trayail 1 Quelle est votre occupation S V P soyez aussi pr cis que possible 2 Depuis combien de temps occupez vous cet emploi 3 La plupart du temps dans votre emploi travaillez vous pour yous m me ou pour quelqu un d autre 1 moi m me 2 quelqu un d autre 4 Si vous tes votre propre patron y a t il des personnes qui travaillent pour vous et qui sont pay es par vous 1 oui 2 non 5 Supervisez vous le travail de quelqu un dans le cadre du v tre 13 065 2 non Une liste de valeurs se rapportant au travail se trouve ci dessous Les gens diff rent d opinion sur l importance accord e ces valeurs S V P indiquez l importance que rev t pour vous chaque valeur se rapportant au tra vail en g n ral et dans quelle mesure chaque nonc est vrai pour votre emploi actuel EN GENERAL EMPLOI ACTUEL Encercler un nombre dans Tr s Tr s peu Tr s Tr s peu chaque colonne important important important important 1 Occasion d tre intens ment 1 2 3 4 5b 6 7 1 2 3 4 5 6 7 totalement engag c Capacite d avoir le controle 27 3 4 5 4 d 2 3 p E o 7 sur les r sultats de mes efforts 3 Occasion
26. recherche est galement incluse dans chacune des enveloppes Tous les sujets acceptant de coop rer l tude sont as sur s de la confidentialit des donn es recueillies ainsi que de la r cep 43 tion ult rieure d un compte rendu des r sultats la fois globaux et personnalis s de la pr sente recherche Lors de chacune de ces rencontres individuelles l objectif de l tude est pr sent et la t che accomplir expliqu e Une fois leur consentement clair obtenu chaque sujet est pri de compl ter chez lui chacun des quatre questionnaires Il s agit 14 d une auto valuation d une dur e approximative de 45 minutes La m me proc dure est utilis e avec tous les sujets Le suivi des sujets La p riode de recrutement des sujets s est chelonn e entre le 30 mai et le 31 juillet 1982 A la mi ao t les sujets n ayant pas encore r pondu sont rejoints par t l phone encourag s compl ter et retour ner les questionnaires dans les meilleurs d lais A la fin d ao t la cueillette des donn es prend fin Hypoth ses Les instruments de mesure destin s l valuation des variables mises en eon dans cette recherche sont connus Il convient ici de rendre op rationnelles les hypoth ses de travail expos es pr c demment au premier chapitre La formulation de chacune d elle est maintenant la suivante Hi La d pendance la course pied valu e par le questionnaire EDC est en rela
27. sapprouvez les nonc s suivants Encercler un nombre Fortement Fortement en accord en d saccord T C est la m re que revient la 2 3 4 6 5 7 responsabilit majeure des trois premi res ann es de vie de l en fant 2 Le Canada a besoin d une re 12 34 5 6 7 structuration de ses institutions de base avant que l injustice ra ciale ne disparaisse 3 Les lieux de travail devraient LZ or d o7 tre restructur s de fa on ce que tous les travailleurs aient un droit de parole plus fort dans la gestion de leur emploi 4 Ce pays ne pourra changer pour 12 3 4 5 6 7 le mieux sans une nouvelle vague d activisme politique 2 Les hommes n accordent pas suf 2 3 4567 fisamment d attention leurs motions 6 Les probl mes individuels re 2 xs xp 26 27 fl tent la limite les pro blemes de la soci t en g n ral 7 Le motif du profit est la meil 2 348567 leure fa on d amener les gens travailler de mani re productive 8 Le travail devrait tre re x m up SC 7 structur de facon consid rer les besoins personnels comme aussi importants que le pro duction 9 Sur le plan politique allant de la gauche la droite je me placerais gauche 1 2 3 4 5 6 7 4 droite 98 INFORMATION GENERALES Quelques questions 1 Quel est votre statut 1 mari e mE 4 Jamais mari e 2 divorc e 5 divorc e et remari e 3 s p r e 2 Avec qui demeure
28. t Le test papier crayon State Trait Anxiety Inventory STAI d velopp par Spielberger Gorsuch et Lushene 1970 est choisi dans le but de mesurer le niveau de pr disposition des coureurs l anxi t Dans leur manuel d utilisation du test publi en 1970 Spielberger et al sugg rent d utiliser le STAI pour d terminer le niveau d anxi t li une situation pr cise ou comme indice de tendance l anxi t L chelle du trait d anxi t dans la version fran aise de ce questionnaire adapt e par Bergeron Landry et B langer 1976 et intitu l e Questionnaire d Anxi t Situationnelle et de Trait d Anxi t Ques tionnaire ASTA est utilis e pour la mesure du trait d anxi t des su jets de cette tude L chelle d anxi t situationnelle est ignor e en raison de l impossibilit pour les sujets de r pondre au questionnaire imm diatement avant la situation exp rimentale Les travaux de Bergeron et al 1976 ont permis de certifier que l adaptation francaise constitue un instrument de mesure comparable la version anglaise originale du STAI ainsi qu d autres mesures d an Xi t Cette version fran aise donne des r sultats quivalents ceux de la forme anglaise et ce tant pour la validit que pour la fid lit ou la consistance interne L chelle de trait d anxi t mesure la pr disposition g n rale d un individu l anxi t relative diverses situations Cette chel
29. t de trait Echelle de mensonges du score de d pendance 0531 0 37 0 18 R 0 27 0 24 la course D pendance 0 001 0 001 0 01 0 001 0 001 0 001 Finalement l quation de pr diction tir e de cette analyse et destin e tre utilis e dans le but de pr dire le score de d pendance au test EDC est la suivante 5 Tableau 4 Analyse de r gression multiple par tape des variables pr dictrices de la d pendance course pied Variable B t P Fr quence 1 58 4 4 0 001 hebdomadaire des entra nements Anxi t de trait 0 16 3 46 0 001 Lectures sur la course 0 68 3 08 0 01 Echelle de mensonges du 0 53 2 10 0 01 EPI Constante 62 13 r multiple 0 49 D pendance 62 13 1 58 fr quence des entra nements par semaine 0 16 anxi t de trait 0 68 lectures sur la course 0 53 chelle de mensonges Une analyse purement exploratoire a d montr l existence d une relation significative entre les scores de d pendance de l chantillon total et ceux de l chelle mensonges du test EPI Le tableau 5 pr sente les moyennes et les carts types de l chelle de mensonges du EPI pour chacun des types et l chantillon total Les coefficients de corr lation de Pearson entre le niveau de d pendance au questionnaire EDC et le score l chelle mensonges au test EPI sont galement pr sent s 52 Tableau 5 Moyennes et
30. un expos sur l historique des concepts de d pendance et d en gagement d apr s les principaux auteurs La deuxi me section offre un support empirique ces deux concepts alors que la troisi me section de ce chapitre examine quelques traits de personnalit mis en relation avec la course pied Le deuxi me chapitre traite de la m thodologie et du mat riel d valuation utilis s aux fins de l exp rimentation Finalement les r sultats sont pr sent s au troisi me chapitre et analys s au quatri me chapitre Chapitre premier La d pendance est une dimension relativement nouvelle et peu explo r e en psychologie de la course pied Dans le but de mieux cerner ce ph nom ne un historique est d abord pr sent Il est suivi d un support empiri que et des principales caract ristiques de personnalit utilis es pour l valu ation de cette population d athl tes Un r sum des principaux l ments th oriques supportant les hypoth ses termine ce premier chapitre Historique des concepts de d pendance et d engagement a la course a pied La d pendance et l engagement sont deux concepts la fois distincts et interreli s La d couverte du ph nom ne de d pendance est accidentelle En effet dans une tude destin e mesurer les effets de la privation d exercices sur le sommeil Baekeland 1970 a constat le refus des sujets de s abstenir pour un mois de leur programme d exercices r guliers m me contre
31. 22 II IV 11 76 13 16 1 40 2 9 129 0 01 III IV 12 42 13 16 0 74 1 35 115 0 18 Tableau 13 Analyse de variance un facteur n vrosisme stabilit RE AR e a Source de variation Inter groupe Intra groupe sur le type Somme des Degr s de Carr carr s libert moyen 3 21 3 1 07 4908 78 268 18 32 6 Source de variation Inter groupe Intra groupe Tableau 14 Eu Analyse de variance un facteur anxi t de trait sur le type Somme des Degr s de Carr carr s libert moyen 310 78 3 1034559 1378991 267 51 68 62 2 01 0 1 Chapitre IV Interpr tation des r sultats fus Ce chapitre vise valuer la signification et la port e des r sultats L objectif principal de cette tude est d valuer les variables susceptibles de contribuer pr ciser davantage le profil g n ral du coureur d pendant La discussion s int resse d abord la relation entre la d pen dance divers facteurs inh rents la pratique r guli re de la course pied et l anxi t de trait L importance respective de ces facteurs est valu e L analyse des r sultats porte ensuite sur la relation entre le type d engagement d une part et la d pendance l extraversion introversion le n vrosisme stabilit et l anxi t de trait d autre part Finalement la discussion aborde les limites les implications et les perspectives de recherche Dans cette tude la variable type
32. 3 4 5 6 7 2 Me sentir fier e parce que quelqu un m a 12 3 4 5 6 7 compliment sur ce que j avais fait 3 Me sentir irritable ou f ch e 1 2 3 4 5 6 7 4 Me sentir d pressif ve ou tr s mal 12 3 4 5 6 7 heureux se 5 Me sentir agit e au point de ne pouvoir 123 4 5 6 7 rester assis e sur une chaise 6 Me sentir vaguement troubl e au sujet de 1 2 3 4 5 6 7 quelque chose sans savoir pourquoi 7 Crises de larmes 12 34 5 6 7 8 Me sentir ma tre du monde 12 34506 7 9 Me fatigue facilement 12 3 4 5 6 7 10 Manque d int r t ou de plaisir dans la 12 34 5 6 7 sexualit 11 Probl mes digestifs 12 3 4 5 6 7 12 Insomnie 1 2 3 4 5 6 7 13 Me sentir particuli rement excit e ou 12 3 4 5 6 7 int ress e face quelque chose 14 Me sentir gras se prendre du poids 12 3 4 5 6 7 15 Me sentir sans valeur 1 2 3 4 5 6 7 100 Souvent Jamais 16 Sentir que je ne suis pas capable de faire 1 2 3 4 5 6 7 face la situation 17 Me sentir tr s seul e ou loin des autres 1 2 3 4 5 6 7 18 Inquiet e ou anxieux se Z 3 Ae Be 56 7 19 Haute pression sanguine 2 34567 20 Me sentir ennuy e 23 4567 21 Maux de t te l d eG 3S 22 Me sentir content e d avoir accompli 1 2 3 4 5 5 7 quelque chose Les gens r agissent de facon caract ristique des durs coups de s rieux probl mes ou des p riodes de grande incertitude par l une ou l autre des facons suivantes Dans quelle mesure chaque
33. 77 les ont toutefois utilis es pour valuer 26 les caract ristiques psychologiques des coureurs dans le but de tracer un profil de personnalit type des adeptes de ce sport De plus ces recherches semblent partag es quant aux conclusions respectives qui s en d gagent Une des premi res tudes destin es d terminer les caract ris tiques psychologiques des marathoniens celle de Morgan et Costill 1972 value les niveaux d extraversion introversion de n vrosisme stabilit d anxi t et de d pression d un groupe de neuf coureurs Leurs r sultats au test de Eysenck et Eysenck 1968 indiquent un niveau d introversion plus marqu p 0 01 chez cette cat gorie de coureurs que chez des athl tes de diverses disciplines sportives L tude de Morgan et Costill 1972 vient confirmer l affirmation de Carron 1980 selon laquelle les athl tes en sports individuels course pied tennis natation etc tendent pr senter des profils de personnalit distincts de ceux prati quant des sports d quipe hockey voleyball football etc Selon Carron 1980 les athl tes en sports individuels sont plus introvertis et poss dent un niveau d anxi t plus faible D ailleurs les r sultats de son tude s approchent de ceux de Morgan et Costill 1972 qui caract ri sent les marathoniens comme un sous groupe d athl tes introvertis stables motionnellement et avec un niveau d anxi t plus faible que celui ren cont
34. Carmack et Martens 1979 rev t une importance pr pond rante dans le domaine de la d pendance la course pied Elle a pour but la mise au point d un instrument de mesure destin valuer objectivement le niveau de d pendance et obtenir plus d in formations descriptives sur le coureur d pendant Les coureurs dont les scores sont ley s l Echelle de D pen dance la Course pied Carmack et Martens 1979 diff rent tr s signi ficativement p lt 0 001 des coureurs aux scores faibles pour les varia bles distance courue inconfort associ a la privation de courir et ni veau per u de la d pendance En accord avec le concept de d pendance po Sitive de Glasser 1976 ces variables sont r put es tre des pr dicteurs de la d pendance Selon cette tude le coureur d pendant se d crit lui m me comme tant d pendant de la course Il peut ressentir de l inconfort en cas de privation qui peut se traduire par des sympt mes psychologiques et ou physiques culpabilit irritabilit fatigue paresse humeur maus sade frustration chez ceux dont le temps de course quotidien est sup rieur 40 minutes De m me la distance parcourue semble tre un fac teur critique de la pr sence de d pendance Ainsi les sujets r pondant ces crit res ont obtenu des scores 1 EDC variant entre 49 et 52 sur une possibilit maximale de 60 M me si ces r sultats ne constituent qu une mince descripti
35. UNIVERSITE DU QUEBEC MEMOIRE PRESENTE L UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS RIVIERES COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAITRISE EN PSYCHOLOGIE PAR MARTIN PICARD DEPENDANCE ENGAGEMENT ET PERSONNALITE CHEZ LE COUREUR A PIED DE LONGUES DISTANCES JUIN 1985 Universit du Qu bec Trois Rivi res Service de la biblioth que Avertissement L auteur de ce m moire ou de cette th se a autoris l Universit du Qu bec Trois Rivi res a diffuser des fins non lucratives une copie de son m moire ou de sa th se Cette diffusion n entraine pas une renonciation de la part de l auteur ses droits de propri t intellectuelle incluant le droit d auteur sur ce m moire ou cette th se Notamment la reproduction ou la publication de la totalit ou d une partie importante de ce m moire ou de cette th se requiert son autorisation Table des mati res Liste des tableaux Sommaire Introduction Chapitre premier Contexte th orique Historique des concepts de d pendance et d engagement la course pied 6 xe Se dde a en us te a UE Support empirique Personnalit des coureurs R sum et hypotheses Chapitre II Description de exp rience Population tudi e Instruments de mesure Protocole exp rimental Chapitre III Pr sentation des r sultats Chapitre IV Interpr tation des r sultats Conclusion Appendice A Crit res de la classification des coureurs selon la typologi
36. a pied Enqu te au marathon de Montr al 1981 Union m dicale du Canada 112 337 340 SACHS M L 1978 Communication in dite SACHS M L PARGMAN D 1979a Running addiction A depth interview examination Journal of sport behavior 2 143 155 SACHS M L PARGMAN D 1979b Commitment and addiction to regular running Rapport pr sent l American alliance for health physi cal education and recreation New Orleans Louisiana SACHS M L PARGMAN D 1984 Running addiction in M L Sachs G M Buffone Eds Running as th rapy An integrated approach pp 231 252 Lincoln University of Nebraska Press SPIELBERGER C D 1976 The nature and measurement of anxiety in C D Spielberger R Diaz Guerrero Eds Cross cultural anxiety pp 3 12 New York Wiley SPIELBERGER C D GORSUCH R L LUSHENE R E 1970 Manual for the state trait anxiety inventory Palo Alto Consulting Psychologists Press SUMMERS J J SARGENT G I LEVEY A J MURRAY K D 1982 Middle aged non elite marathon runners A profile Perceptual and motor skills 54 963 969 WILSON V E BERGER B G BIRD E I 1981 Effects of running and of an exercise class on anxiety Perce 474
37. agement la course pied Il mesure l en gagement sous les dimensions physique culturelle et socio d mographique I sert tablir le type d engagement des coureurs Une classification typologique en est tir e Celle ci est bas e sur une s rie de crit res Ld qui permettent de d terminer l appartenance un type d engagement Le choix de ce questionnaire s appuie sur les trayaux de Joseph et Robbins 1981 qui l ont employ pour clarifier davantage le concept d engagement parvenant ainsi une meilleure compr hension des raisons Le Cu associ es un engagement plus ou moins marqu dans la course pied La version fran aise de ce questionnaire d velopp e par Dion 1985 et intitul e Etude sur la Course Pied ECP est employ e dans cette tude comme mesure du raved d engagement la course pied D au tres mesures pertinentes la description du profil des coureurs sont galement incluses dans ce questionnaire ge statut matrimonial etc Ces variables secondaires sont utilis es titre descriptif et s ajoutent 39 l analyse des r sultats pr sent e au troisi me chapitre Le questionnaire ECP est compos de neuf parties appendice C La premi re partie traite d informations sp cifiques li es la forme d en tra nement vitesse fr quence d entra nement distance moyenne courue par semaine etc La deuxi me partie concerne des valeurs associ es au travail quelques question
38. ance et l engagement plut t qu une seule tel que propos par Glasser 1976 et Kostrubala 1976 L objectif de leur tude est de pr ciser le concept de d pendance la course pied Selon eux les individus ne sont pas aussi d pendants envers la course que le laisse croire la litt rature populaire des p riodiques traitant de la course pied Ils relient la participation deux variables la fois distinctes et interreli es la d pendance psycho biologique et l engagement cognitif intellec tuel La d pendance r f re au concept offert par Glasser 1976 et se caract rise par la pr sence de sympt mes d abstinence suite un retrait forc de la course Ces sympt mes sont inexitants lorsqu il ne s agit que d une simple relation d engagement Cette d finition de la d pendance est celle retenue comme cadre de r f rence l int rieur de cette recherche La seconde variable l engagement tient compte des dimensions sociale physique et culturelle de la course Elle d signe le niveau d implication du coureur dans cette activit Leur mesure du degr d engagement est bas e sur l valuation de la fr quence hebdomadaire des entra nements L approche nouvelle propos e par Sachs et Pargman 1979a 1984 relie la notion d engagement la notion de d pendance la course L engagement y repr sente une condition pr alable et n cessaire la relation de d pendance L accent mis sur la probabilit d
39. ant important important important M aider me comprendre 12 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 moi m me Occasion de voir les r 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 sultats pr cis non am bigues de mes efforts Occasion d oublier mes 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 probl mes personnels M aide dans mon travail 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 Am lioration de ma sant 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 physique Am lioration de ma perfor 1 2 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 mance en comp tition Am lioration de ma capa 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 cit sexuelle Avez vous chang d emploi cause de votre engagement dans la course pied 1 oui 2 non A quelle fr quence s il y a lieu songez vous la course pied pendant votre travail encercler un chiffre Tr s souvent 1 2 3 4 5 6 7 Jamais A quelle fr quence pensez vous au travail lorsque vous courez Tr s souvent 1 2 3 4 5 6 7 Jamais Jusqu quel point les nonc s suivants sont ils vrais pour vous Quels que soient mes engagements au travail je peux toujours trouver du temps pour aller courir Tr s vrai 1 2 3 4 5 6 7 Tr s peu vrai Si j avais me d crire vous auriez une meilleure compr hension de ce que je suis travers mes activit s de course pied qu travers mon travail Tr s vrai 1 2 3 4 5 6 7 Tr s peu vrai 97 CROYANCES SOCIALES ET POLITIQUES Vos opinions sur la soci t S V P indiquez le degr auquel vous approuvez ou d
40. carts type de l chelle de mensonges et coefficients de corr lation de Pearson entre le niveau de d pendance de chaque type celui de l chantillon total et les scores l chelle de mensonges du test EPI Niveau de d pendance Echelle de mensonges par type d engagement X o r P I 4 50 1 56 0 18 0 27 N 14 II 4 63 1 7 0 19 0 02 N 126 III 4 08 1 38 0 12 0 20 N 53 IV 4 33 1 84 0 40 0 001 N 79 Total 4 43 1 69 0 25 0 001 N 272 Cette analyse montre des coefficients de corr lations signifi catifs entre l chelle de mensonges et celle de la d pendance pour les types II IV et l ensemble de l chantillon Afin de mettre l preuve cette relation entre le score l chelle de mensonge et le niveau de d pendance selon l appartenance au type une analyse de variance un facteur a t effectu e Cette analy 53 se porte sur les scores l chelle de mensonges du test EPI pour chacun des quatre groupes de la typologie Le tableau 6 pr sente les r sultats de cette analyse de va riance Il r v le aucune diff rence significative entre les types sur la variable chelle de mensonges Jusqu pr sent les r sultats ont montr que les facteurs fr quence d entra nement anxi t de trait lectures sur la course et chelle de mensonges peuvent tre utiles pour pr dire le score de d pendance au questionnaire EDC L hypoth se principale est donc support e partielle ment La seconde
41. ce vitale 2 3 4 5 pour moi 6 La vie est vraiment plus riche 1 2 3 4 5 gr ce la course 7 Il est agr able de courir 2 3 5 5 8 La pens e de courir m effraye 2 3 4 5 9 J organiserais ou modifierais mon 2 3 4 5 horaire afin de satisfaire mon besoin de courir 10 Je dois me forcer courir 2 3 4 5 11 Manquer une journ e de course est 2 3 4 5 un v ritable soulagement 12 Ma course est le meilleur moment 2 3 4 5 de la journ e 9 Etude sur la course pied Pourquoi y a t il autant de Qu b cois adeptes de la course pied Quelle est la relation entre la course et le travail la vie familiale et personnelle les valeurs sociales politiques et culturelles Les revues sur la course et les journaux ont d j trait de la question Cependant nous ne sommes pas enti rement satisfaits de leurs r ponses Nous allons essayer avec votre aide d explorer plus fond la question S V P compl tez ce questionnaire et faites nous le parvenir accompa gn des autres feuilles dans l enveloppe pr adress e et affranchie le plus t t possible Vous faites partie d un groupe de coureurs dont les donn es s a v rent essentielles pour notre tude et plus votre participation sera grande meilleurs seront nos r sultats Toute information sera tenue confidentielle seules des donn es statistiques globales seront publi es Nous croyons que ce questionnaire sera un instrument de retour int re
42. court une distance moyenne de 54 kilom tres par semaine un rythme d entra nement de cinq minutes au kilom tre Une analyse de r gression a indiqu que la fr quence des entrai nements le niveau d anxi t de trait les lectures sur la course pied et l chelle de mensonges du EPI taient des pr dicteurs significatifs du score de d pendance Ces r sultats confirment les observations des recher ches ant rieures Carmack et Martens 1979 Harris 1981 Sachs et Pargman V1 1979a 1984 Summers et al 1982 qui d montrent que le coureur d pen dant est un individu qui pratique la course r guli rement chaque semaine et parcourt un kilom trage lev De plus la pr sence de la variable lec tures sur la course confirme la position de Nash 1976 1979 qui pr cise que la sous culture caract rise les coureurs tr s engag s La pr sence de la variable chelle de mensonges comme pr dicteur de la d pendance consti tue la fois un l ment d originalit et de surprise dont l importance doit tre consid r e dans le profil type du coureur d pendant Aussi les variables anxi t de trait lectures sur la course et chelle de mensonges s av rent comparativement des tudes similaires de nouveaux descrip teurs utiles la caract risation du coureur d pendant D autre part des analyses de variance ont montr que les varia bles d pendance F 13 01 p lt 0 001 et extraversion introversion F
43. ctions et les interrelations pr valant entre la d pendance et l engagement marqu e par la participation r guli re des activit s de course pied Joseph et Robbins 1981 Nash 1976 1979 Sachs et Pargman 1979a 1979b 1984 La d pendance la course a donc re u l appui de nombreuses observa tions exp rimentales et objectives Les recherches tentent maintenant d identi fier les variables personnelles qui pr disposent un coureur la d pendance M me si des travaux ont d montr que certains coureurs peuvent devenir d pen dants aucun n est toutefois parvenu tablir une relation entre la d pendance certains traits de personnalit et divers facteurs sous jacents la pratique de cette discipline sportive La pr sente tude s inscrit dans cette optique Elle se propose d utiliser la conjugaison des facteurs valuant l engagement et quelques traits de personnalit comme outils pouvant conduire la pr sentation d un profil descriptif g n ral du coureur d pendant Plus pr cis ment le prin cipal objectif de cette tude est de v rifier si les facteurs utilis s pour d terminer le niveau d engagement la course et quelques traits de person nalit soit l extraversion introversion le n vrosisme stabilit et l anxi t de trait peuvent tre utilis s comme pr dicteurs du niveau de d pendance la course Le premier chapitre se divise en trois sections Il pr sente en premier lieu
44. d engagement selon l importance que le coureur accorde la course la course est l engagement le plus important du coureur type I un domaine d engagement important type II un passe temps type III une activit occasionnelle type IV Ces quatre types correspondent chacun un niveau d engagement classifi selon les crit res apparaissant au tableau 15 pr sent en appendice A La description typologique du coureur offerte par Joseph et Robbins 1981 se compare facilement celles propos es dans certaines recherches Kottler 1982 Nash 1976 Sachs et Pargman 1979a 1984 Le 12 tableau 16 pr sent en appendice B illustre les ressemblances et les dis tinctions entre ces diverses classifications de coureurs La classifica tion de Joseph et Robbins 1981 diff re de ces derni res typologies elle offre les l ments discriminatifs et quantitatifs pouvant tre utiles aux fins de la pr sente recherche En r sum la d pendance la course se distingue de l engagement en ce sens qu elle t moigne d un besoin indispensable de courir pour prou ver un tat de bien tre L engagement pour sa part indique le niveau d implication dans des activit s de course pied Il s av re une con dition sine qua non la pr sence de la d pendance Rares sont les tudes sur la course pied ayant r ussi d finir objectivement le concept de d pendance et identifier les para m tres susceptibles de bien
45. dance et l chelle de mensonges et sa pr sence dans l quation de pr diction de la d pendance En effet la pr sen ce de l chelle de mensonges du EPI comme quatri me pr dicteur et l inter pr tation qui doit y tre rattach e du fait que cette chelle ne repr sente pas un concept g n ral de mensonges doit donc tre consid r e avec une certaine prudence Les variables fr quence hebdomadaire des entra nements anxi t de trait lectures sur la course et chelle de mensonges du EPI ont la 70 meilleure valeur de pr diction Lorsqu elles sont prises en consid ra tion les cing autres variables soit le Kilom trage hebdomadaire les comp titions les amis coureurs la r gularit des entra nements et le journal des entra nements perdent ainsi leur utilit de pr diction La fr quence hebdomadaire des entra nements poss de donc une meilleure valeur de pr diction que le kilom trage hebdomadaire Les r sultats tir s de cette tude pr sentent donc des relations significatives qui viennent en quelque sorte confirmer les observations des recherches ant rieures Carmack et Martens 1979 Harris 1981 Sachs et Pargman 1979a 1979b Summers et al 1982 qui d montrent que le cou Lal reur d pendant est un individu qui pratique la course pied r guli rement chaque semaine et parcourt un kilom trage lev 60 kilom tres et plus heb domadairement De plus selon Nash 1976 1979 il s
46. de coureurs est propos e com me un facteur susceptible de favoriser une meilleure compr hension de m me qu une description plus exacte du coureur d pendant vu la relation offerte par la litt rature entre les concepts d engagement et de d pendance L exa men de la litt rature indique la distinction respective entre ces deux con cepts de m me que l interrelation qui les caract rise Ainsi le niveau d engagement est propos comme le principal l ment distinctif de l impor tance qu occupe la course pied dans la vie d un coureur et de la satis faction qu elle lui procure 65 Cette tude proposait en hypoth se principale une relation si gnificative entre la d pendance d une part et les facteurs inh rents in l engagement la course pied et l anxi t de trait d autre part Les r sultats de l analyse de r gression multiple par tape sur la d pendance montrent que la fr quence hebdomadaire des entra nements le niveau d anxi t de trait les lectures sur la course et le score l chel le de mensonges du EPI sont les pr dicteurs significatifs de la d pendance La pr sence des trois premiers pr dicteurs avait t anticip e En effet il semble que la pratique r guli re de la course est un pr dic teur logique de la d pendance Cette consid ration s appuie notamment sur les travaux de Nash 1976 1979 Sachs et Pargman 1984 qui pr cisent que la d pendance est caract ris e par un fo
47. descriptif g n ral du coureur pied L emploi d instruments de mesure vari s l valuation de populations h t rog nes de coureurs et la grandeur des chantillons valu s toutes ces variables semblent avoir rendu difficile la pr sentation de descripteurs communs cette classe d athl tes Les conclusions pr sent es sont quivoques et un consensus ne peut encore tre tabli En d pit de l inconsistance des r sultats et du nombre res treint de recherches portant sur la personnalit des coureurs 11 semble que les mesures d anxi t d extraversion introversion et de n vrosisme stabilit soient g n ralement utilis es et pertinentes la caract risa tion g n rale des coureurs pied De plus la non concordance des r sul tats obtenus et le peu d tudes orient es vers cette probl matique indiquent comme l ont mentionn Morgan et Pollock 1977 qu il est im p ratif de r p ter ce type de recherches en r utilisant ces m mes mesures 29 psychologiques mais chez de vastes chantillons en plus d y inclure des mesures descriptives compl mentaires profil d entra nement environnement social des coureurs et profil d mographique Ces correctifs devraient permettre d obtenir des donn es additionnelles n cessaires une meilleure compr hension et valuation de ce sous groupe d athl tes Ces diverses mesures notamment celles de personnalit peuvent donc tre utilis es pour pr ciser le portrai
48. dividus chez qui la course est l l ment qui contr le les activit s quotidiennes Cette proc dure combin e l emploi oeste mad lie peut amener le cou reur r valuer l importance et la signification de son engagement dans la course et au besoin resituer celle ci dans une autre perspective Sur le plan pratique il semble vident que les relations entre la d pendance et l engagement la d pendance et anxi t de trait la d pendance et quelques autres facteurs ont t d montr es ou renforc es par cette tude Le perfectionnement des instruments de mesure destin s l valuation des facteurs reli s la course par exemple la d pendance de m me que l valuation de variables diff rentes de celles retenues dans cette tude pourraient favoriser une meilleure compr hension de la d pen dance Aussi l insertion d interviews en profondeur pourrait mettre en vidence des variables importantes autres que celles tudi es dans la pr sente recherche 77 Devant la difficult tablir un profil type du coureur d pen dant faut il croire l influence d terminante du facteur physiologique en guise d explication cette attirance d mesur e pour la pratique r gu li re de la course pied Compte tenu des r sultats obtenus dans cette tude 1l semble peu probable que cette ventualit soit la seule voie possible d explication conduisant une compr hension accrue de la d pen dance la c
49. e de Joseph et Robbins 1981 P ux Appendice B Comparaison de diverses classifications de coureurs Appendice C Epreuves exp rimentales Remerciements R f rences iV 12 19 30 34 35 34 42 45 63 79 83 8 89 109 110 Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau Tableau 16 Liste des tableaux R partition des sujets par comp tition Profil d entra nement des coureurs Coefficients de corr lation de Pearson entre le niveau de d pendance et chacun des pr dicteurs potentiels du score de d pendance la course e Analyse de r gression multiple par tape des variables pr dictrices de la d pendance la course pied Moyennes et carts types de l chelle de mensonges et coefficients de corr lation de Pearson entre le niveau de d pendance de chaque type celui de l chantillon total et les scores l chelle de mensonges du test EPI Analyse de variance un facteur chelle de mensonges sur le type TIPP R partition des coureurs selon le type d engagement Moyennes et carts types des variables mises en relation avec le type d engagement la course TIPP m Analyse de variance un facteur d pendance sur le type Comparaison des quatre types d engagement la course entre eux sur la variable d pendance Analyse de variance un facteur
50. e l existence d une relation entre la d pendance et l engagement la course pied de m me que les distinctions respectives qui caract risent ces variables ont introduit une nouyelle con 10 ception de la d pendance la course Cette relation offerte par Sachs et Pargman 1979a 1984 s accorde partiellement avec certaines observations for mul es par Nash 1976 1979 Ces obseryations indiquent que la d pendance peut tre facilit e par l implication d un individu dans un environnement qui encou rage la pratique de la course pied comp titions membre d un club de course pied lectures sur la course amis coureurs di te sp ciale calendrier d en tra nement etc Ces traits distinctifs caract risent en soi certaines moti vations qui incitent une personne s engager dans la course pied et lui attribuer une importance plus ou moins marqu e Ils caract risent galement la progression de l engagement et t moignent de la signification qu occupe la cour se l int rieur de chaque cat gorie de coureurs joggeur coureur r gulier et coureur de longues distances Nash 1976 1979 Selon Nash 1976 1979 une personne a plus de chances de devenir d pendante de cette activit si elle vit dans un environnement qui renforce ce comportement Le mod le de participation bidimensionnelle introduit par Sachs et Pargman 1979a offre une nouvelle conception de la d pendance Il pr sente une mesure du de
51. e principale alors nue la troisi me section regroupe les r sultats li s l hypoth se secondaire R sultats descriptifs de la population tudi e Cette premi re section regroupe les principales caract ristiques socio d mographiques de l ensemble des coureurs valu s lors de cette tude Des donn es descriptives sur le profil d entra nement des coureurs y ont t ins r es Elles visent pr ciser le portrait physique type du coureur qu b cois Les caract ristiques socio d mographiques du coureur qu b cois r v le que le coureur type est ag d environ 33 ans qu il poss de une formation ne de niveau universitaire et que son reyenu annuel se chiffre entre 18 000 et 25 000 La r partition des coureurs selon l tat matrimonial montre une proportion regroup e dans les cat gories mari 63 et c libataire 31 Par ailleurs le pourcentage d individus s par s ou divorc s s l ve 5 0 alors que 1 0 des sujets sont di vorc s et pemari s La distribution de la scolarit indique que 43 des coureurs poss dent un dipl me universitaire et 27 un dipl me de niveau coll gial 47 De plus la proportion des coureurs n ayant pas d pass le niveau des tudes secondaires ne rassemble que 30 de l chantillon total Paral l lement la proportion des coureurs qui ont un dipl me universitaire nous retrouvons un pourcentage de l ordre de 46 dont le revenu annuel moyen est sup rieu
52. e proportion de coureurs inf rieure celle r unie dans les types II et IV consid r s s par ment Le tableau 8 pr sente la moyenne et l cart type de chacune des variables li es l hypoth se secondaire pour chaque type de coureurs de l chantillon A la lecture de ce tableau il appara t que le niveau de d pendance pr sente une diminution selon l appartenance au type Par contre la variable extraversion introversion montre une augmentation de son niveau selon l appartenance au type l exception des coureurs du type f qui ne regroupent que 14 individus Comparativement aux deux autres variables aucune tendance ne semble pr valoir pour le fac teur n yorsisme stabilit Quant au niveau d anxi t il semble reli n gativement au niveau d engagement 55 tableau R partition des coureurs selon le type d engagement Type Nombre de coureurs Description N I Engagement le 14 5 1 plus important II Engagement 128 46 5 important III Passe temps 53 19 3 IV Activit 80 29 occasionnelle Total 275 100 Dans le but de v rifier s il y avait des diff rences significa tives entre les types d engagement sur les variables d pendance extraver sion introversion n vrosisme stabilit et anxi t de trait quatre analy ses de variance un facteur ont t effectu es Elles visent valuer si les types de coureurs consid r s dans leur ensemble diff rent entre eux de facon significat
53. emble que les coureurs tr s engag s lisent davantage sur la course pied que ceux dont le niveau d engagement est moindre Un l ment d originalit tient la pr sence de la variable chelle de mensonges dans l quation de pr diction de la d pendance M me si l interpr tation qui s y rattache doit tre consid r e avec prudence il n en demeure pas moins un l ment de surprise important examiner dans le portrait type du coureur d pendant D ailleurs il se peut que cet l ment de nouveaut s av re une piste susceptible de favoriser une meilleure compr hension de cette cat gorie de coureurs Un autre l ment important tient l utilisation simultan e d instruments de mesure visant valuer respectivement les niveaux de d pendance d engagement de m me que certains traits de personnalit 71 Aussi il appara t important de consid rer le fait que toutes ces varia bles taient bas es sur des instruments de mesure objectifs et op ration nels comparativement ceux employ s dans certaines recherches Harris 1981 Plamondon et al 1983 Summers et al 1982 Cela conf re ainsi plus de rigueur au sch me exp rimental de la pr sente tude En somme cette recherche montre que le coureur qui a un score lev l chelle de d pendance est caract ris par une fr quence lev e des entra nements hebdomadaires et un bas niveau d anxi t de trait De plus la fr quence des lecture
54. en fonction de l im portance que l engagement envers la course occupe dans leur vie offre les l ments discriminatifs et quantitatifs utiles la v rification em pirique de cette relation La litt rature montre moins d vidence concernant les variables de personnalit Les tendances l introversion la stabilit motion nelle et l anxi t faible affich es par les coureurs valu s dans les tudes recens es Clitsome et Kostrubala 1977 Gontang et al 1977 En Morgan et Costill 1972 offrent un support partiel cette hypoth se 33 Les r sultats impliquant ces variables nous indiquent toutefois de les consid rer avec prudence du fait qu ils sont tir s d tudes bas es sur de petits chantillons N anmoins l utilisation fr quente de ces mesures chez des populations similaires laissent croire la pertinence de celles ci dans la seconde hypoth se qui se formule de la mani re suivante le type d engagement est reli n gativement aux niveaux de d pendance et d anxi t et positivement avec les composantes intro version et stabilit des dimensions extraversion introversion et n vrosisme stabilit Ceci termine la pr sentation des l ments th oriques et empi riques de cette tude Le chapitre suivant donnera une description du mat riel et du protocole exp rimental Chapitre IT Description de l exp rience L objectif principal de cette recherche est d valuer la rela
55. es r sultats obtenus par Harris T981 Une tude plus r cente celle de Summers et al 1982 a vou lu tracer le profil descriptif d un chantillon de 363 coureurs d ge moyen 30 50 ans L appr ciation du niveau de d pendance de ces coureurs est bas e sur les r ponses des questions interrogeant les perceptions les cons quences et les sensations associ es tant la pratique r guli re de la course qu la cessation de courir Les r sultats de Summers et al 1982 montrent que les moti vations initiales associ es la pratique de la course sont bas es princi palement sur la perte pond rale la condition physique la relaxation et le plaisir de courir De plus lors d un arr t de courir involontaire bon nom bre de sujets ont mentionn s tre sentis tattis 47 alors que 38 ont ressenti de la culpabilit 36 ont rapport soit de l irritabilit ou de la mauvaise humeur ou soit un tat d pressif Ces r sultats corrobo rent ceux d tudes similaires Carmack et Martens 1979 Harris 1981 Plamondon et al 1983 lesquelles ont permis d en arriver une d li mitation plus pr cise du concept de d pendance la course pied Une derni re tude celle de Plamondon et al 1983 a obtenu des r sultats qui semblent en accord avec ceux rapport s ant rieurement dans les recherches incluses dans ce relev de litt rature ony Cette tude de Plamondon et al 1983 une des ra
56. et contr le toutes les autres activit s de la vie quotidienne Appendice Crit res de classification de la typologie de Joseph et Robbins Type I1 Tableau 15 Crit res de la classification des coureurs selon la typologie de Joseph et Robbins 1981 Crit res La course L engagement le plus important I court 65 kilom tres par semaine ou plus il tient un journal de ses entra nements ou s entraTne par intervalles il lit sur la course a pied hebdomadairement ou plus et plus de 50 de ses amis sont coureurs Il court 65 kilom tres par semaine ou plus il comp titionne au moins mensuellement il lit sur la course hebdomadairement ou plus et plus de 50 de ses amis sont coureurs Il court entre 18 et 40 kilom tres par semaine il ne diminue pas l entra nement durant l hiver ni par mauvaise temp rature il comp titionne au moins mensuellement I court entre 18 et 40 kilom tres il ne diminue pas l entrai nement durant l hiver ni par mauvaise temp rature il comp ti tionne quelquefois par ann e il tient un journal de ses entrai nements ou S entra ne par intervalles Il court entre 40 et 62 kilom tres par semaine il comp titionne ITI 85 au moins mensuellement 4 Il court entre 40 et 62 kilom tres par semaine il comp titionne quelquefois par ann e il tient un journal de ses entra nements ou il S entra ne par intervalles 5 Il court 65 kilom tres par semaine ou p
57. et situationnel impliqu s dans la dynamique de l alcoolique ou du drogu Ceci pourrait s av rer une avenue de recherche int ressante en vue de pr dire et valuer la probabilit de devenir d pendant la courses vu l ex istence possible d un certain parall lisme entre ces diverses d pendances Conclusion Dans cette tude les facteurs inh rents la mesure du niveau d engagement la course et l anxi t de trait sont mis en relation ayec la d pendance Ils taient propos s comme descripteurs du coureur d pen dant L valuation de l tendue de la relation entre l engagement d une part et la d pendance l extraversion introversion le n vros sme stabi it et l anxi t de trait d autre part tait galement v rifi e L ob jectif principal de l tude tait d identifier les variables personnelles susceptibles de caract riser le coureur d pendant L examen des donn es recueillies chez une population de 275 coureurs de sexe masculin a montr que le coureur type est mari et g de 33 ans qu il a une scolarit de niveau universitaire que son revenu annuel oscille entre 18 000 et 25 000 qu il pratique la course depuis trois ans et qu il a d j couru un marathon qu il court une distance moyenne de 54 kilom tres par semaine un rythme d entra nement de cinq minutes au kilom tre Toutefois les r sultats n offrent qu un support partiel a l une ou l autre des deux hypotheses bas es s
58. exercices M me si la th orie qu il propose ne repose pas sur un cadre exp ri mental rigoureux elle n en demeure pas moins une valuation subjective du ph nom ne Glasser 1976 con oit donc qu une relation de d pendance envers la course peut se d velopper chez les adeptes qui affirment en retirer un bien tre physique et psychologique indispensable leur fonctionnement Parall lement Glasser 1976 Kostrubala 1976 consid re que la course peut repr senter une habitude au m me titre que la cigarette l al cool ou les drogues L approche de Kostrubala 1976 Kostrubala 1976 affirme que la course de longues distances un rythme lent cr e une d pendance I1 parle d un tat de conscience alt r ressenti par les coureurs d pendants comparable celui des usagers de dro gues hallucinog nes I1 caract rise cet tat comme une exp rience de pointe au cours de laquelle les coureurs prouvent diverses sensations telles la joie l extase la communication avec la nature le plaisir du mouvement etc Kostrubala 1976 consid re donc la course comme une d pendance v ri table conforme aux crit res qu il a d un tel tat soit le besoin produit chez l usager d en accro tre la ration nombre de kilom tres et les effets physiques d favorables que la privation occasionne A l instar de Glasser 1976 Kostrubala 1976 contribue peu au raffinement du concept de d pendance positive offert par G
59. extraversion introversion sur le type Comparaison des quatre types d engagement la course eux sur la variable extraversion introversion Analyse de variance le type un facteur n vrosisme stabilit sur Analyse de variance un facteur anxi t de trait sur le type TII Criteres de la classification des coureurs selon la pos logie de Joseph et Robbins 1981 Comparaison de diverses classifications de coureurs entre 36 48 50 5 02 54 Dy 56 58 59 60 61 62 84 88 Sommaire Le but de cette recherche tait d tudier la relation entre la d pendance la course pied l engagement et quelques traits de per sonnalit Deux cent soixante quinze coureurs volontaires de sexe masculin inscrits diverses comp titions de course pied dont le Marathon Inter national de Montr al se sont auto valu s au moyen de quatre instruments de mesure Ces instruments mesuraient respectivement la d pendance l anxi t de trait l extraversion introversion le n vrosisme stabilit et diverses mesures relatives au niveau d engagement an Un portrait type du coureur d gag partir des donn es socio d mographiques et physiques a r v l que celui ci est mari et g de 33 ans qu il a une scolarit de niveau universitaire que son revenu annuel oscille entre 18 000 et 25 000 qu il pratique la course depuis trois ans et qu il a d j couru un marathon qu il
60. ez vous de d cider si les r ponses OUI ou NON repr sentent votre fa on habi tuelle d agir ou de sentir Ensuite mettez une croix dans le cercle de la colonne intitul e OUI ou NON Travaillez rapidement et ne passez pas trop de temps sur chaque question ce que nous voulons c est votre premi re r action et non pas une r ponse m rement r fl chie L ensemble du questionnaire ne devrait pas prendre plus de quelques minutes Assurez vous de n oublier aucune question Maintenant tournez la page et commencez Travaillez rapidement et n oubliez pas de r pondre toutes les questions Il n y a ni bonnes ni mauvaises r ponses ce n est pas un test d intel ligence ou d aptitude mais simplement une description de votre facon d tre LES DITIONS DU CENTRE DE PSYCHOLOGIE APPLIQU E 48 Avenue Victor Hugo 75783 PARIS CEDEX 16 1963 by H J Eysenck et Sybil B G Eysenck dit par University of London Press Ltd Londres dition Fran aise 1970 by Les Editions du Centre de Psychologie Appliqu e TOUS DROITS RESERVES D p t l gal 2 trim 1970 Edit n 442 EC NC tO 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 FORME A Avez vous souvent le d sir d prouver des motions intenses Avez vous fr quemment besoin d amis compr hensifs pour vous r conforter Etes vous d habitude insouciant Vous est il tr s p nible d essuye
61. gr d engagement l mentaire fr quence hebdomadaire des entra ne ments Joseph et Robbins 1981 propose une mesure de l engagement qui s ins crit dans la m me optique que celle de Sachs et Pargman 1979a La typologie de Joseph et Robbins 1981 Le niveau d engagement de la typologie de Joseph et Robbins 1981 repose sur l valuation de plusieurs facteurs Leur mesure est d gag e par tir des sept facteurs sulvants distance moyenne courue par semaine fr quence hebdomadaire des entraTnements 11 participation des comp titions amis coureurs fr quence des lectures sur la course r gularit de l entra nement tenue d un journal des entra nements Cette mesure tient compte de la dimension sous culturelle inh rente la course pied d termin e par le pourcentage des amis coureurs et la fr quence des lectures sur la course Ces deux facteurs Sachs et Pargman 1979a les consid raient importants pour une valuation NA et pr cise du niveau d engagement Sachs et Pargman 1979a n ont toutefois pu op rationnaliser leur concept d engagement au moyen d un questionnaire objectif La typologie de Joseph et Robbins 1981 pr sente un syst me de cc qui permet de d terminer le niveau d engagement type des coureurs Elle identifie l appartenance au type en fonction du niveau d en gagement tabli partir de ces sept facteurs Leur classification typo logique distingue quatre niveaux
62. iable d pendance indiquent comparativement a la variable extra yersion introversion qu elle s av re une mesure relativement efficace pour discriminer l appartenance un type ou un autre d engagement N anmoins la valeur de la variable d pendance pour tablir l appartenance au type 74 semble quelque peu affaiblie du fait que la discrimination est plus fai Ble entre les groupes qui sont rapproch s sur le continuum de la typolo gie par exemple les types II et ITI III et IV L importance de la variable extraversion introversion quant elle semble peu consid rable comme caract ristique distincte du type Elle contribue tr s peu tablir l appartenance au type En r sum les r sultats li s la seconde hypoth se indiquent une relation significative entre le type d engagement la course d une part et la d pendance et l extraversion introversion d autre part La variable d pendance contribue donc davantage favoriser la distinction des types d engagement mieux que le fait la variable extraversion intro version Toutefots il convient d envisager ce r sultat avec une certaine r serye vu la tendance des coureurs moins engag s se croire davantage dependants qy 11S peuvent l tre r ellement En d pit de cette legere incoh pence il semble que la relation entre la d pendance et l engagement soit r ellement fond e m me qu elle soit susceptible de contribuer mieux d crire le coureur d pe
63. ibution effective des scores sur tout le continuum aurait possiblement davantage support e l hypoth se de Berger 1984 et accru l importance du facteur anxi t comme pr dicteur du score de d pendance De plus il est plausible de croire que les coureurs aient pu tre d sireux de d montrer que la course tait une activit tr s impor tante pour eux Ainsi l enthousiasme manifest lors de leur participa tion cette enqu te et la pr sum e connaissance des effets tant positifs que n gatifs que procure la course pied peuvent avoir fauss leurs va luation et perception propres des effets reli s la course M me si la pr sence de ces facteurs psychologiques semble tre pr dominante dans la d pendance la course l yentualit d une explica tion de nature physiologique n est toutefois pas tre cart e pour une meilleure compr hension de ce ph nom ne Cependant cette recherche a da vantage mis l accent sur la dimension psychologique pour tenter d accro tre la compr hension du ph nom ne de d pendance La fr quence des lectures sur la course constitue le troisi me pr dicteur du score de d pendance dont la pr sence dans l quation a t pr vue en quelque sorte Elle est un indicateur du niveau d engagement dans la course pied La pr sence de cette variable dans l quation de pr diction peut 68 tre attribuable au fait que le coureur retrouve possiblement dans ces lecture
64. ication les plus lev s Une analyse de r gression multiple est utilis e pour valuer les variables reli es significativement la ee compte tenu des autres variables impliqu es dans l analyse Elle mesure l importance res pective de chaque variable identifi e comme un pr dicteur potentiel du niveau de d pendance la course pied Le tableau 4 pr sente les r sultats de l analyse de r gression multiple par tape portant sur les variables pr dictrices de la d pen nn dance la course pied Des neuf pr dicteurs inclus initialement dans cette analyse seulement quatre sont retenus pour pr dire le score de d pendance au test EDC d un coureur Les variables kilom trage hebdomadaire comp titions amis coureurs r gularit des entra nements et journal des entra nements ne contribuent gu re augmenter la pr cision de la pr diction de la va riable d pendance la course Ces variables tant directement reli es par d finition celles incluses dans l quation de pr diction elles per dent ainsi de leur signification comme pr dicteur de la d pendance Tableau 3 50 Coefficients de corr lation de Pearson entre le niveau de d pendance et chacun des pr dicteurs potentiels Variable Kilom trage hebdomadaire Fr quence des entra nements par semaine Comp titions Amis Coureurs Lectures sur la course R gularit des entra nements Journal des entra nements Anxi
65. il faut agir vite Etes vous tourment l id e de malheurs terribles qui pourraient vous arriver Etes vous lent et nonchalant dans votre fa on de vous d placer Vous est il jamais arriv d tre en retard un rendez vous ou au travail Faites vous beaucoup de cauchemars Aimez vous parler autrui au point d adresser la parole n importe quelle personne inconnue Etes vous d rang par des maux et des douleurs Seriez vous tr s malheureux si vous tiez priv d une compagnie nombreuse la plupart du temps Vous consid rez vous comme une personne nerveuse Parmi tous les gens que vous connaissez y en a t il qui vous soient franchement antipathlques Pensez vous tre passablement s r de vous Etes vous facilement vex quand quelqu un trouve vous critiquer vous m me ou votre travail Vous est il difficile de vous amuser r ellement dans une f te Eprouvez vous souvent des sentiments d inf riorit Etes vous capable sans peine de donner de l entrain une r union plut t ennuyeuse Vous arrive t il quelquefois de parler de choses dont vous ignorez tout Vous faites vous du souci propos de votre sant Aimez vous faire des farces aux autres OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Souffrez vous d insomnie ASSUREZ VOUS D AVOIR R PONDU A TOUTES LES QUESTIONS S IL VOUS PLAIT ON OOO OO DOC OOO OOO OC OOOOOC OOO OOO OO 105 Questionnaire d valuation personnelle CONSIGNE Voici
66. ive pour chacune des variables Le tableau 9 pr sente les r sultats d une de ces analyses I porte sur les scores de d pendance mesur s par le questionnaire EDC pour chacun des quatre groupes de la typologie Cette analyse r v le que les groupes diff rent significativement F 13 01 p lt 0 001 sur leurs sco res de d pendance Variable D pendance Extraversion introversion N vrosisme stabilit Anxi t de Trait 56 Tableau 8 Moyennes et carts types des variables mises en relation avec le type d engagement la course N 269 Types d engagement I II III IV X 55 21 51 43 48 75 47 65 o 3 29 5 22 6 36 5 46 X 13 07 11 75 12 42 13 15 o 3 4 3 57 3 08 3 23 X 7 50 7 39 7 45 7 71 o 4 05 4 42 4 29 4 14 X 32 21 33 56 35 28 35 64 o 5 22 7 44 7 91 6 54 57 Tableau 9 Analyse de variance un facteur d pendance sur le type Source de Somme des Degr s de Carr F P variation carr s libert moyen Inter 1158 53 3 386 18 13 01 0 001 groupe Intra 7953 24 208 29 68 groupe L valuation des diff rences entre chacun des groupes sur la variable d pendance a t effectu e au moyen de tests t Le tableau 10 montre la comparaison des groupes entre eux sur la variable d pendance Les r sultats tir s de cette analyse indiquent des diff rences significatives pour les moyennes compar es des types I et II I et III I et IV II et III et II et IV Seule la comparaison des moyenne
67. la course Pratique occasionnelle de la course et bonne tol rance la privation Bas niveaux d engagement et de d pendance Manifestations occasion nelles de sympt mes d abstinence l g re intensit en cas d impos sibilit de pratiquer la course Pratique la course pied pour des raisons sociales ou de sant N at teint pas une condition de d pendance N envisage pas la course comme une opportunit de fuir la d pression ou d prouver la joie de courir Appendice C Epreuves exp rimentales Impressions personnelles concernant la course pied Les nonc s suivants d crivent des impressions personnelles concer nant la course pied Lisez chaque nonc et encerclez le chiffre qui d crit de fa on la plus appropri e vos impressions personnelles Il n y a pas de bonne ou de mauvaise r ponse Ne prenez pas trop de temps sur l un ou l autre des nonc s mais indiquez le choix qui d crit le mieux vos impressions person nelles g n rales au sujet de la course ga O C TT C pe s c TD D O O 4a O Q amp E Q Q C Eo Oc c o en OQ t oO P Qq Lz nj d T um Un Un OQ Se O q Cab c c O LL TV TJ I Lr LL TV l J envisage la course avec plaisir 2 3 4 5 2 J aimerais qu il y ait un moyen plus agr able de demeurer en bonne ie 3 4 b condition physique 3 La course est une corv e 2 3 4 D 4 Je n aime pas courir 2 3 D 5s Courir est d une importan
68. lasser L orientation de Morgan 1979a 1979b L approche de Morgan 1979a 1979b est compatible avec celles de Glasser 1976 et Kostrubala 1976 Elle permet de nuancer leur notion respective de la d pendance et d obtenir une conception la fois distincte et compl mentaire de la leur g Morgan 1979a 1979b croit que la course pied peut s av rer une habitude de vie nocive si elle devient une entrave aux activit s familiales sociales et professionnelles de l adepte Il affirme que la course devient surtout un l ment n gatif dans la vie de celui qui y consacre la majeure par tie de son temps et qui y investit toutes ses nergies physiques et mentales La notion de d pendance n gative qu il propose est caract ris e par une diminution de la capacit de concentration de la fatigue et des obsessions de vouloir courir constamment etc Selon Morgan 1979a 1979b la nature et l intensit des sympt mes d abstinence prouv s par les coureurs sont les l ments d terminants de l existence de la d pendance chez un coureur ainsi que du degr auquel elle se manifeste Cette distinction qu il apporte ajoute en quel que sorte une nouvelle perspective au ph nom ne de d pendance la course Sa notion se distingue donc de la d pendance positive de Glasser 1976 habitude saine marqu e par la pr sence de sympt mes usuels de sevrage tels que l anxi t l irritabilit la frustration la culpabilit etc
69. le 42 comprend 20 nonc s sur lesquels le sujet s auto value sur une chelle quatre niveaux appendice C L tendue des r sultats l chelle du trait d anxi t varie entre 20 et 80 points Un haut score correspond un niveau lev d anxi t Deux tudes Bergeron et al 1976 Spielberger et al 1970 ont d montr l efficacit du STAI comme mesure du trait d anxi t La pertinence du choix de cette mesure de personnalit se fonde sur quelques tudes Berger 1984 Dienstbier 1984 Francis et Carter 1982 Wilson et al 1981 lesquelles se sont attard es mieux cerner les ph nom nes entourant le bas niveau d anxi t des coureurs Ainsi la nature du Ques tionnaire ASTA semble particuli rement pertinente pour v rifier la relation entre le niveau d anxi t de trait et la d pendance la course pied Protocole exp rimental Chacun des volontaires est rencontr individuellement quelques heures avant le d but de la comp tition ce moment chaque coureur vo lontaire re oit une enveloppe affranchie et pr adress e contenant les quatre questionnaires Echelle de D pendance la Course Pied Etude sur la Course Pied Inventaire de Personnalit d Eysenck forme Question naire d Anxi t Situationnelle et de Trait d Anxi t mesure de trait des tin s son valuation Une lettre explicative appendice C du cadre g n ral et des diff rentes proc dures de la
70. le de D pendance la Course pied EDC Cette chelle indique le niveau de d pendance lequel correspond la description des impressions personnelles d un individu sur la course pied Carmack et Martens 1979 Le sujet doit r pondre 12 nonc s o il d crit ses impressions sur la course pied s valuant lui m me Sur une chelle cinq niveaux appendice C L tude pilote de Carmack et Martens publi e en 1979 avait ta bli la fid lit 0 93 la consistence interne 0 97 et la validit pour chacun des 12 items de la forme anglaise originale Son coefficient de fid lit test retest 0 84 a t tabli par Sachs 1978 La p riode de retest s tant tendue sur trois mois pour 100 sujets de sexe masculin 38 Deux tudes Carmack et Martens 1979 Sachs et Pargman 1979a ont d montr l efficacit de ce questionnaire pour valuer le degr de d pendance Pour leur part Sachs et Pargman 1979a l ont associ d au tres mesures dans le but de clarifier les motivations incitant la pra tique de la course pied La nature de ce questionnaire semble des plus pertinentes pour une meilleure compr hension de la relation entre les con bd cepts de d pendance et d engagement la course Questionnaire Etude sur la Course Pied R RR MR Id Le questionnaire Running Survey Joseph et Robbins 1981 est utilis pour la mesure de l eng
71. lque sorte confirmer l hypoth se de Berger 1984 vou lant que la diminution du niveau d anxi t associ la fr quence des en tra nements soit une explication possible ae la d pendance la course L existence d une corr lation faible bien que significative entre la d pendance et l anxi t offre d une certaine fa on un support partiel l hy poth se de Berger 1984 portant sur la relation entre ces deux variables La distribution des scores majoritairement regroup s aux alen tours de 45 60 soit l extr mit du continuum indiquant une d pendance la course marqu e peut s av rer une possibilit d explication quant la relation faible entre ces deux variables Ces r sultats au question naire EDC peuvent s expliquer par une forme quelconque de d sirabilit so ciale exprim e de la part des participants dans leurs r ponses ce ques tionnaire Ainsi certains coureurs n ont peut tre pas os affirmer que la course pied est possiblement moins importante pour eux qu ils l af firment en r alit Cette tendance vouloir se rapprocher des valeurs estim es au d triment de la r alit objective est mieux connue sous le 67 nom d effet de halo Dans ce cas il semble peu probable que les coureurs indiquent leur perception r elle m me anonymement la course tant une activit pr sum ment tr s attirante et bien vue socialement et dans laquelle ils sont engag s En ce sens la distr
72. lques caract ristiques de la personne d pendante de la course Ces recherches toutefois bien que reposant sur des bases scientifiques rigoureuses ne disposent pas toutes d une mesure objective du niveau de d pendance comme celle propos par Carmack et Martens 1979 Harris 1981 par exemple value les raisons de courir d un chantillon de 411 coureurs et coureuses Elle souligne que les adeptes qui s adonnent la course pied depuis environ quatre ans en moyenne et qui courent de longues distances manifestent davantage de d pendance la course que ceux dont le nombre d ann es de course la distance parcourue et la fr quence des entra nements sont moindres Les coureurs plus engag s manifestent plus de d rangements d or dre physiologique et psychologique indiquant une pr dominance significa tive p 0 001 des sensations n gatives associ es un retrait de la course Ils se montrent plus d prim s p lt 0 001 lorsqu ils doivent cesser de courir Ces descripteurs pr sent s par Harris 1981 ajoutent peu d l ments nouveaux au portrait du coureur d pendant Ils distinguent n anmoins les coureurs d pendants de ceux qui le sont moins p 0 001 et sont conformes aux r sultats de Carmack et Martens 1979 qui ont produit une premi re bauche du profil type du coureur d pendant L em ploi d un questionnaire essentiellement bas sur l auto valuation des coureurs diminue sensiblement la force d
73. lus il comp titionne quelquefois par ann e il tient un journal de ses entra nements ou S entra ne par intervalles il lit sur la course pied moins qu hebdomadairement 6 Il court 65 kilom tres par semaine ou plus il comp titionne quelquefois par ann e il lit sur la course pied hebdomadaire ment ou plus moins de 50 de ses amis sont coureurs 7 Il court 65 kilom tres par semaine ou plus il comp titionne au moins mensuellement 11 lit sur la course pied moins qu hebdo madairement 8 Il court 65 kilom tres par semaine ou plus il comp titionne au moins mensuellement il lit sur la course pied hebdomadairement ou plus moins de 50 de ses amis sont coureurs 1 Il court entre 18 et 40 kilom tres par semaine il comp titionne rarement il ne diminue pas son entra nement par mauvaise temp rature 2 Il court entre 18 et 40 kilom tres par semaine il comp titionne quelquefois par ann e il ne diminue pas l entra nement par mau IV 86 vaise temp rature i ne tient pas de journal de ses entra ne ments ou ne s entra ne pas par intervalles 3 Il court entre 40 et 62 kilom tres par semaine il comp titionne quelquefois par ann e il ne tient pas de journal de ses entra nements ou ne s entra ne pas par intervalles 4 Il court 65 kilom tres par semaine ou plus il comp titionne rarement 5 1 court 65 Kilom tres par semaine ou plus il comp titionne quelquefois
74. moins labor s que ceux du facteur extraversion introver sion Outre cette distinction Eysenck 1953 1968 consid re ces deux facteurs totalement ind pendants La dimension n vrosisme stabilit Eysenck 1953 1968 value la dimension n vrosisme facteur N ou motivit en troite relation avec le degr h rit de labilit du syst me nerveux autonome plus particuli rement avec sa composante sympathique Contrairement au facteur E la litt rature scientifique n offre pas d ap pui aussi solide de M d un lien entre l motivit et certaines structures physiologiques Il semble n anmoins tabli que le syst me sym pathique r agirait certains stimuli ou au stress en activant certaines de ses structures sp cifiques lesquelles engendreraient des modifications au niveau de certains tats affectifs Eysenck 1950 1953 La dimension n vrosisme stabilit se caract rise principalement par de l hypersensibilit motionnelle et des d r glements somatiques d im portance mineure tels que maux de t te troubles digestifs insomnies dou leurs dorsales etc Une pr disposition l anxi t et divers autres sen timents d sagr ables caract risent galement ce fonctionnement Ces deux dimensions de la personnalit de la th orie d Eysenck ont largement t utilis es en psychologie sportive Peu de recherches Clitsome et Kostrubala 1977 Gontang et al 1977 Morgan et Costill 1972 Morgan et Pollock 19
75. motionnelle est nettement disproportionn e face l ampleur ob jective du danger La conception de Spielberger 1976 subdivise l anxi t en deux types la fois distincts et interreli s l anxi t situa tionnelle ou d tat et l anxi t de trait La principale distinction entre les deux types tient du fait que l anxi t situationnelle repr sente une condition relativement transi toire associ e des exp riences subjectives de tension et d appr hension par exemple la chaise du dentiste L anxi t de trait pour sa part refl te la disposition lalente relativement permanente et stable du sujet percevoir comme mena antes de nombreuses circonstances objectivement non dangeureuses Spielberger 1976 L anxi t est une variable qui semble tre influenc e par la pratique r guli re d activit s physiques a robiques vigoureuses telles la course pied la natation la cyclisme etc Morgan 1979c En effet plusieurs travaux montrent des baisses significatives du niveau d anxi t suite la pratique r guli re d exercices a robiques c est dire des exercices destin s augmenter l endurance des syst mes pulmo naire et cardiovasculaire Berger 1984 Dienstbier 1984 Francis et Carter 1982 Wilson et al 1981 Les principales conclusions tir es de ces divers travaux sont pr sent es cons cutiyement dans les prochaines 21 pages Les recherches supportant l hypoth se d une relation e
76. ndant La g n ralisation des r sultats l ensemble des coureurs pied qu b cois doit tre prise en consid ration Le mode de s lection uti lis aux fins de la pr sente recherche semble avoir diminu les possibi lit s d obtenir un chantillon de coureurs tout aussi diversifi que ce lut anticip c est dire regroupant une forte proportion de coureurs de tous les niyeaux d engagement Quelques auteurs Carmack et Martens 1979 Joseph et Robbins 1981 Sachs et Pargman 1979a ont rencontr pa reille difficult dans des tudes a large chelle comme celle ci 5 Toutefois il semble que l h t rog n it de notre chantillon soit repr sentative de la population qui pratique la course pied Des tudes similaires Brodeur et al 1983 Plamondon et al 1983 ont ob tenu des descriptions de leur population quasi identique celle de la pr sente recherche laissant ainsi croire la g n rabilit des r sul tats l ensemble de la population qu b coise Une limite la validit externe de cette tude tient au fait que les coureurs qui n ont pas r pondu aux questionnaires sont peut tre ceux qui sont le moins engag s ou le moins d pendants Il se peut aussi que la proportion des r pondants aurait t davantage lev e si ce n eut t de la longueur totale des quatre questionnaires compl ter D autre part la comparaison du profil socio d mographique des coureurs de cette t
77. nir en bonne condition phy sique et pour l tat de bien tre qu il en retire Il manifeste de la frustration et de la culpabilit s il ne peut pas pratiquer la course Ce portrait est conforme celui pr sent dans diverses recherches Carmack et Martens 1979 Harris 1981 Plamondon et al 1983 Summers et al 1982 Les l ments descriptifs du profil offert par Sachs et Pargman 1979b reposent notamment sur les raisons de courir l impor tance et l identification la course et sur les sympt mes d abstinence Leur principale conclusion est que la d pendance est li e la pr sence du facteur psychologique plus pr cis ment les sympt mes d abstinence la course demeurent des l ments subjectifs d terminants et caract ristiques de l existence du ph nom ne de d pendance chez certains coureurs Be Selon Sachs et Pargman 1979b il semble que la course pied devienne graduellement un l ment tr s significatif dans la vie des cou reurs d pendants L influence des pairs la relaxation la bonne condi tion physique repr senteraient des sources de motivation importantes quant au niveau d engagement marqu de cette cat gorie de coureurs La recher che doit toutefois cerner davantage avec pr cision et fid lit le ph no m ne de d pendance pour ainsi mieux conna tre le coureur d pendant D autres travaux Harris 1981 Plamondon et al 1983 Summers t al 1982 ont galement voulu identifier que
78. ntre l anxi t faible et la pratique r guli re d exercices a robiques ne sont pas parvenues identifier les m canismes sous jacents responsables de cette modification Seul le mod le hypoth tique multifactoriel de Dienstbier 1984 semble soutenir l existence d une relation de causalit entre la pratique d exercices a robiques vigoureux et la r duction du niveau d anxi t En d pit du fait qu aucune relation syst matique de cause effet n a t d montr e jusqu maintenant Berger 1984 pr cise qu il est possible que le niveau d anxi t soit influenc par la fr quence des entra nements hebdomadaires lesquels maintiendraient l anxi t un faible niveau A ce sujet les travaux de Wilson et al 1981 et de Francis et Carter 1982 rev tent une importance pr pond rante du fait qu ils corroborent fortement cette relation L tude de Wilson et al 1981 compare les effets de la course pied et de l exercice a robique pratiqu en groupe aux effets d une activit t moin sur le niveau d anxi t d tat Elle montre des baisses significatives des niveaux d anxi t pr et post exercice Il semble que cette diminution du niveau d anxi t soit attribuable et li e n gative ment r 0 58 p lt 0 001 la fr quence d entra nement hebdomadaire plut t qu au nombre de mois courus ou la distance de chaque course La fr quence d entra nement peut donc avoir un effet sur le niveau d anxi t
79. nventaire de Personna lit d Eysenck E P I forme A est utilis Eysenck et Eysenck 1968 Son rationnel et son usage fr quent chez des populations similaires Ismail et Young 1977 Morgan et Costill 1972 Morgan et Pollock 1977 en sugg rent le choix pour ce travail Ce test repr sente une excellente description des deux dimensions qui sont parmi les plus importantes de la personnalit Ce test est constitu de 57 nonc s auxquels les sujets r pondent par oui ou par non Les chelles d extraversion introversion et de n vrosis me stabilit sont mesur es chacune au moyen de 24 nonc s De plus une chelle de mensonges constitu e de neuf nonc s est incluse dans le proto cole appendice C Cette chelle permet de v rifier la tendance des in dividus r pondre dans le sens d sirable de la question plut t qu en conformit avec ce qui les caract rise r ellement Les tudes effectu es parmi diverses classes de la soci t et les corr lations obtenues entre des dimensions de la personnalit analogues celles mesur es par l Inventaire de Personnalit d Eysenck ont d montr l utilit et l efficacit de ce test comme mesure des dimensions extraver sion introversion et n vrosisme stabilit La validit la fid lit test 4 retest et la consistance interne ont t tablies dans plusieurs tudes Eysenck et Eysenck 1968 Questionnaire d Anxi t Situationnelle et de Trait d anxi
80. on du coureur d pendant ils ouvrent n anmoins la porte sur une perspective plus large L tude de Carmack et Martens 1979 en plus d appuyer la notion de d pendance la course et de pr senter quelques caract ristiques communes aux coureurs d pendants a produit un instrument de mesure vali de et fid le utile l valuation objective de la d pendance Une autre tude d j cit e celle de Sachs et Pargman 1979b examine les caract ristiques psychologiques de la personne d pendante la course Leur tude a pour but la recherche de d scripteurs carac t ristiques de la personne d pendante pour ainsi fournir plus d expli cations sur le ph nom ne de d pendance la course Cette tude bien que limit e 12 sujets utilise l interview en profondeur depth intervi ew pour mieux d finir le concept de d pendance chez le coureur d pendant Cette proc dure offre l avantage d un examen empirique du concept de d pendance selon la perception propre des sujets valu s Toutefois la m thodologie laisse place des possibilit s d interpr tations et de r ponses erronn es et ou biais es par le paradigme de la d pendance po sitive de Glasser 1976 15 L tude de Sachs et Pargman 1979b offre un portrait psycho logique descriptif l mentaire du coureur d pendant Par exemple le coureur d pendant est un individu qui per oit la course comme une partie int grante de sa vie Il court pour se mainte
81. ourse Certes il est plausible de songer que les descripteurs fr quence des entra nements niveau d anxi t de trait lectures sur la course et scores l chelle mensonges du EPI pr sent s ici puissent tre retenus comme des facteurs logiques susceptibles de contribuer une valuation plus objective de la relation pr valant entre un individu et la course pied d pendance positive d pendance n gative simple engagement Malgr l existence des descripteurs communs caract risant les coureurs d pendants il semble que l identification de divers autres fac teurs communs ces individus contribueralent mieux cerner la dynamique de ces athl tes Ainsi le partage des coureurs r ellement d pendants dans des classes distinctes bas es sur des crit res pr cis un peu comme dans le cas de la typologie de Joseph et Robbins 1981 pourrait s av rer une issue facilitant la mise sur pied de diverses cat gories de coureurs d pendants Cette classification hypoth tique des coureurs d pendants bas e notamment sur la score au questionnaire EDC pourrait s av rer un palliatif l tablissement d un profil type du coureur d pendant Les coureurs Lu tant classifi s en fonction des caract ristiques communes chacune de 18 ces cat gories de coureurs d pendants Enfin la lumi re de la pr sente tude 11 semble galement important de consid rer l influence des facteurs social environnemental
82. que raison avait lorsque vous avez commenc courir r guli rement et quelle importance chaque raison a pour vous actuellement VOS DEBUTS MAINTENANT Tr s Tres peu Tres Tr s peu important important important important 1 Occasion d tre cr atif 12 3 4 5 6 7 2 3 4 5 6 7 2 Occasion de pouvoir relaxer 1 2 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 3 Occasion de rivaliser avec 1 2 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 d autres 4 Occasion de participer des 12 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 associations et de vivre des amiti s 5 Occasion de me sentir enjou 1 2 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 de chasser le s rieux de la vie 6 Fuir le stress occasionn par 1 2 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 le travail 7 Capacit d avoir le contr le 123 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 sur les r sultats de mes efforts 8 Occasion d atteindre mon plein 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 potentiel 9 Correspondance avec des valeurs 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 universelles 10 Occasion d tre intens ment 1 2 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 totalement engag 11 Occasion de vivre des aventures 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 des sensations fortes 12 Occasion de me sentir bien par 1 2 3 4 5 6 7 12 3 4 5 6 7 rapport moi m me 13 Occasion d tre reconnu par 1 23 4 5 6 7 123 4 5 6 7 les autres 14 Occasion d tre seul avec mes 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7 pens es 20 21 22 23 24 25 26 96 VOS DEBUTS MAINTENANT Tr s Tr s peu Tr s Tr s peu import
83. quille effac introspectif plus ama teur de livres que de gens il est r sery et distant sauf avec ses amis intimes I a tendance pr voir ne s engage pas la l g re et se m fie des impulsions du moment I n aime pas les sensations fortes prend au s rieux les choses de la vie quotidienne et aime avoir une vie bien r gl e Il con tr le troitement ses sentiments se con duit rarement d une mani re agressive et ne s emporte pas facilement Il est digne de confiance quelque peu pessimiste et accorde une grande valeur aux crit res thiques L extraverti typique est sociable aime les r unions a beaucoup d amis a besoin de personnes qui parler et n aime pas lire ou travailler tout seul Il recherche les motions fortes prend des risques fait des projets agit sous l implusion du mo ment et est g n ralement un individu im pulsif Il aime beaucoup les grosses plai santeries a la r plique facile et aime en g n ral le changement Il est insouciant peu exigeant optimiste et aime la rigo lade Il pr f re rester en mouvement et agir a tendance tre agressif et per dre son sang froid rapidement Il ne pos s de pas un tr s grand contr le de ses senti ments et ce n est pas toujours une person ne sur qui l on peut compter eS Le second facteur n vrosisme stabilit de la th orie de Eysenck 1960 d note un support th orique et une description comporte mentale beaucoup
84. r 25 000 Les donn es physiques descriptives du profil d entra nement des coureurs de cet chantillon sont pr sent es au tableau 2 Ce profil est bas sur l exp rience totale de course pied le kilom trage hebdomadaire la fr quence hebdomadaire des entra nements le rythme d entra nement au Kilom tre le pourcentage du temps de course en solitaire et l exp rience ant rieure d un marathon Globalement c est un groupe assez h t rog ne de coureurs en termes d exp rience et d habilet la course pied Un portrait type du coureur est d gag partir des donn es physiques et socio d mographiques de l chantillon des coureurs valu s En somme le coureur type est mari et g de 33 ans Il poss de un niveau de scolarit universitaire et un reve nu annuel se situant entre 18 000 et 25 000 Il pratique la course pied depuis trois ans et il a d j particip un marathon Il court une distance moyenne de 54 kilom tres par semaine un rythme d entra nement moyen de cing minutes au kilom tre Pr diction du score de d pendance Cette section pr sente les r sultats en rapport avec hypoth se principale Cette hypoth se sugg re une relation significative entre le niveau de d pendance la course d une part et l anxi t de trait et les facteurs du niveau d engagement la course pied d autre part 48 Tableau 2 Profil d entra nement des coureurs N 275 Variable Mo
85. r chez la population g n rale Selon eux ces r sultats ne sont pas repr sentatifs de la population qui s adonne la course pied prin cipalement en raison de la grandeur de l chantillon mesur sugg rant en quelque sorte de r utiliser ces mesures de personnalit afin d obtenir des donn es additionnelles 27 Une autre recherche comparative men e par Morgan et Pollock 1977 tente d tablir le profil psychologique de marathoniens individu ayant compl t avec succ s la distance de 42 2 kilom tres lors d un v nement public nomm marathon et de coureurs lites de demi fond individu se pr parant en pr vision de comp titions sur des distances variant entre 800 et 3000 m tres et de coureurs de la classe populaire Une batterie de tests destin e valuer diverses variables psychologiques et physio logiques de m me qu une entrevue portant sur le profil d entra nement sont administr es aux 27 sujets r partis en trois groupes in gaux Les r sultats obtenus indiquent que les sujets de l chantillon total ne sont pas plus introvertis et stables motionnellement que les normes universi taires de l Inventaire de Personnalit d Eysenck Eysenck et Eysenck 1968 L ensemble des coureurs valu s poss de cependant un niveau d anxi t de trait au STAI de Spielberger et al 1970 significativement plus faible que celui des normes universitaires et de divers sous groupes d athl tes Comparativement aux
86. r sultats de Morgan et Costill 1972 le sous groupe de huit marathoniens lites coureurs dont les performances se situent aux environs de 2h30 ou moins ne pr sente pas un profil plus introverti que la population g n rale Leur niveau d anxi t est signi ficativement inf rieur cette derni re confirmant ainsi les r sultats de Morgan et Costill 1972 Toutefois il convient de mentionner que la grandeur de leurs chantillons diminuent largement la port e des r sultats qu ils ont obtenus Une tude de Gontang et al 1977 bas e sur le test Myers Briggs Tupe Indicator estime au double la proportion des introvertis par rapport 28 aux extravertis p lt 0 01 parmi un chantillon de 50 marathoniens per formant dans un temps inf rieur trois heures Selon eux il semble que cette cat gorie de coureurs soit distinctement diff rente de la popula tion g n rale non marathonienne le rapport de cette derni re tant chif fr trois extravertis pour chaque introverti Gontang et al 1977 s accordent avec Clitsome et Kostrubala 1977 pour dire que les marathoniens diff rent de la population g n rale pr cisement dans la ten dance l introversion le rapport introversion extraversion chez les mara thoniens tant approximativement de deux pour un Parmi les tudes pass es en revue et traitant de la personnalit des coureurs aucune recherche ne semble tre encore paryenue identifier un portrait
87. r un refus Prenez vous le temps de r fl chir avant d entreprendre quelque chose Si vous vous tes engag faire une chose tenez vous toujours votre promesse sans tenir compte des ennuis que cela pourrait vous causer Votre humeur passe t elle souvent par des hauts et des bas Agissez vous et parlez vous rapidement sans r fl chir Vous arrive t il parfois de vous sentir malheureux sans raison valable Etes vous pr t n importe quoi par bravade Vous sentez vous tout d un coup timide quand vous voulez aborder une personne inconnue qui vous attire Vous arrive t il l occasion de perdre votre calme et de vous mettre en col re Agissez vous souvent sous l impulsion du moment Vous arrive t il souvent de vous tracasser propos de choses que vous n auriez pas d faire ou dire Dans l ensemble pr f rez vous la compagnie des ilvres plut t que celle des gens Vous sentez vous facilement froiss Aimez vous beaucoup sortir Vous arrive t il d avoir des pens es et des id es dont vous n aimeriez pas qu elles solent connues d autres personnes Etes vous tant t d bordant d nergie tant t abattu Pr f rez vous avoir des amis peu nombreux mais choisis Avez vous l habitude de r vasser Quand quelqu un crie apr s vous r pondez vous sur le m me ton Eprouvez vous souvent des sentiments de culpabilit Peut on dire de toutes vos mani res de vivre qu elles sont bonnes et citer
88. res tre men e par des chercheurs qu b cois semble confirmer l existence de la d pendance chez certains adeptes de la course pied Aucun l ment nouveau susceptible de favoriser une meilleure description du coureur d pendant n y est toutefois sugg r Les exp riences dysphoriques qui y sont rapport es corroborent indirectement les observations r p t es de la pr sence des sympt mes d abstinence associ s une cessation temporaire des activit s de course pied En effet un grand nombre de coureurs de leur tude 47 ont affirm avoir t ennuy par la pr sence de sympt mes psychologiques n gatifs tels que l irritabilit la tension la frustra tion et la culpabilit Au plan m thodologique la valeur fid lit validit et con sistance interne du questionnaire de Plamondon et al 1983 reste tablir M me si l utilisation d une mesure objective de d pendance comme celle de Carmack et Martens 1979 est omise un fait demeure le haut niveau de signification et les forts indices de corr lations ren forcent l id e de l existence r elle du ph nom ne de d pendance Bien qu aucun l ment nouveau permettant une meilleure description du profil du coureur d pendant n est signal il n en demeure pas moins que leurs r sultats confirment la pr sence d une relation de d pendance chez les coureurs de longues distances tels que les marathoniens La forte proportion de coureurs incommod
89. rt niveau d implication mar qu principalement par la pratique r guli re de cette activit Selon eux le niveau d implication serait une condition pr alable au d veloppement d une relation de d pendance D ailleurs les travaux de Carmack et Martens 1979 et de Harris 1981 pr sentent le coureur d pendant comme un individu qui parcourt de longues distances en plus de pratiquer la course fr quemment l instar de ces recherches la pr sente tude confirme l importance de cette varia ble pour caract riser le coureur d pendant La fr quence des entra ne ments appara t donc comme un d terminant tr s important de la d pendance la course Le second pr dicteur l anxi t de trait semble galement logi que Il repr sente un descripteur nouveau par rapport aux recherches qui 66 ont tent de tracer un profil type du coureur d pendant Sa pr sence dans l quation n est pas totalement inattendue De fait les consid rations th oriques des mod les de Berger 1984 et Dienstbier 1984 et les r sultats des travaux de Wilson et al 1981 et Francis et Carter 1982 pr tendent que la diminution du niveau d anxi t est associ e la fr quen ce des entratnements Le niveau d anxi t de trait repr sente donc une ae epee UE du coureur d pendant ce dernier ayant tendance a manifester une anxi t faible Ainsi la pr sence du facteur anxi t comme pr dicteur de la d pendance peut en que
90. s de Sachs et Pargman 1979a et Nash 1976 1979 qui pr sentent le niveau d engagement comme une caract ristique distinctive de l importance et de la signification qu oc cupe la course pied dans la vie d un coureur La variable d pendance doit n anmoins tre consid r e avec pru dence I se peut tel que mentionn pr c demment que certains coureurs notamment ceux des types III et IV aient eu tendance se consid rer da vantage d pendants qu ils ne le sont en r alit faussant en quelque sorte la v rit Ces coureurs ont peut tre voulu se conformer l image la quelle ils d sirent tre identifi s Selon le mod le de participation bidimensionnelle de Sachs et Pargman 1979a 1984 et les consid rations th oriques de Nash 1976 1979 et Morgan 1979b il semble peu probable qu un grand nombre de cou reurs soient effectivement tr s d pendants de la course En effet pour 8tre d pendant un coureur doit faire preuye d une forte participation marqu e principalement par une fr quence lev e des entra nements Or les coureurs de types III et IV se caract risent par une participation plus fai ble En accord avec la moyenne des scores au questionnaire EDC pour chaque type une forte majorit aurait d th oriquement tre class e dans la cat gorie des coureurs de type I Cette cat gorie ne regroupe toutefois que 14 coureurs IT faut donc consid rer ces r sultats ayec une certaine pru dence
91. s du score de d pendance entre les types III et IV ne r v le aucune diff rence significative Une autre analyse de variance un facteur pr sent e au tableau 11 porte sur les scores d extraversion introyersion au test EPI pour chacun des quatre groupes de la typologie Cette analyse r v le des diff rences significatives F 3 03 p lt 0 03 entre les groupes sur cette variable 58 Tableau 10 Comparaison des quatre types d engagement d la course entre eux sur la variable d pendance Groupes Moyennes Diff rences t DI P compar s compar es I II 55 2 51 45 3 76 3 79 21 0 001 I III 55 21 48 75 6 46 5 21 4 0 001 I IV 55 21 47 65 7 56 7 04 28 0 001 IT III 51 45 48 75 2 70 2 13 83 0 01 IT IV 51 45 47 65 3 80 4 92 157 0 001 III IV 48 75 47 65 1 10 1 03 100 0 3 Une s rie de tests t a permis d valuer les diff rences entre les groupes sur la variable extraversion introversion Le tableau 12 pr sente chacune de ces comparaisons pour la variable extraverston intro yersion La comparaison des moyennes de chaque groupe entre elles indi que aucune diff rence significative sauf pour celle des groupes II et IV soit les deux groupes les plus nombreux ceci avec une probabilit sup rieure 0 01 Les r sultats aux analyses de variance portant sur les variables n vrosisme stabilit et anxi t de trait sont pr sent es aux tableaux 13 et 14 Ils ne r v lent aucune diff rence
92. s portent galement sur la nature de l occupation et sur l exp rience de travail La troisi me partie pr sente une s rie de raisons li es la pratique de la course pied Dans cette m me section le sujet doit se d crire selon l importance que rev tent pour lui le travail et la course pied La quatrieme partie se veut une s rie d nonc s sur les croyances sociales et politiques La cinqui me partie regroupe des informations d or dre socio d mographique ge sexe statut social scolarit et revenu an nuel La sixi me partie mesure le bien tre physique et psychologique La septi me partie regroupe diverses r actions caract ristiques prouy es g n ralement par les gens aux prises avec des problemes s rieux La huiti me partie est constitu e d une liste de sympt mes tels qu prouv s par les coureurs contraints l inactivit durant des p riodes plus ou moins prolong es La neuvi me partie pr sente une liste de plaintes formul es occa sionnellement par les conjoints des coureurs Chaque plainte exprime une source potentielle de conflits Les parties trois neuf de ce questionnaire 40 l exception de la partie cinq pr sentent des nonc s qui s valuent sur Eu une chelle sept niveaux Mesures de personnalit Inventaire de Personnalit d Eysenck Pour mesurer les dimensions extraversion introversion et n vro sisme stabilit des sujets le test papier crayon I
93. s sur la course une certaine forme de support qui l encourage la pratique r guli re de la course Il se peut galement que la fr quen ce des lectures contribue favoriser l identification du coureur aux adeptes de ce sport En effet ces lectures sur la course peuvent amener le coureur vouloir rechercher des occasions d augmenter son sentiment d appartenance la classe des coureurs engag s en participant notamment des comp titions organis es et en partageant plus de temps avec ses amis coureurs Or le fait de prendre part des comp titions oblige le coureur s entra ner davantage s il d sire atteindre ses objectifs Ceci peut entra ner une modification de ses habitudes de vie avec un accent plus important sur la course pied caract ris par un entra nement sp cifique et rigoureux parfois une diete appropri e etc La fr quence des entra nements s av re donc le pr dicteur Je plus d terminant du score de d pendance Elle occupe Je premier rang dans l quation de pr diction Le niveau d anxi t de trait vient au second rang en importance dans cette quation tandis que la fr quence des lec tures sur Ja course et l chelle de mensonges du EPI se classent respecti vement troisi me et quatri me Chacune des trois premi res variables pr dictrices poss de une place qui semble quivalente l importance qu elle occupe dans la litt ra ture sur la d pendance En effet dans ces recherches
94. s sur la course est davantage marqu e compa rativement celle du coureur moins d pendant Ce coureur pr sente aussi une tendance chez les types II et IV vouloir s afficher autrement qu il ne l est en r alit Bref les variables anxi t de trait fr quence des lectures sur la course et chelle de mensonges s ajoutent comme descripteurs au coureur d pendance lev e Dans le but de mieux comprendre le coureur d pendant la pr sente tude proposait aussi que la d pendance soit vue cns tant en relation directe avec l engagement et diyeyses autres varia bles de personnalit En rapport avec la conception d un lien entre la d pendance et l engagement cette tude estimait en hypoth se secondaire une relation significative entre le type d engagement d une part et la d pendance l extraversion introversion le n vrosisme stabilit et l anxi t de trait d autre part Toutefois les quatre analyses de variance un facteur ne supportent que partiellement cette seconde hypoth se Seules les yariahles d pendance et extraversion introyersion sont reli es au type d engagement bas sur les crit res de la typologie de Joseph et Robbins 1981 72 Sans offrir tout le support n cessaire la v rification de l hypoth se secondaire le facteur d pendance demeure celui qui contribue le plus distinguer les coureurs selon leur niveau d engagement la cour se Cela s accorde avec les consid rations th orique
95. se pied sur le niveau d anxi t donnent une certaine cr dibilit au mod le pr sent plus tard par Dienstbier 1984 La conception de ce mod le suppose que la fr quence des exercices joue un r le pr dominant dans le maintien des conditions n cessaires la diminution et au maintien d un niveau relativement faible d anxi t Le mod le de Dienstbier 1984 propose que cette r duction du niveau d anxi t de m me que les divers changements physiologiques et psychologiques d coulent des effets directs court et long termes de la course pied sur la physiologie du cerveau La baisse du niveau d anxi t reli e la pratique r guli re de la course pied semble tre une caract ristique importante des coureurs s rieusement engag s Les tudes sur la d pendance montrent un niveau de d pendance la course pied lev associ une fr quence r guli re des entra nements Or la conception de Berger 1984 repr sente une avenue permettant de mieux comprendre la relation possible entre le bas niveau d anxi t et la d pendance Berger 1984 pr sume que la diminution du niveau d anxi t associ e la pratique r guli re de la course pied pourrait repr sen ter une explication logique de la d pendance cette activit Selon Berger 1984 1a pratique r guli re de la course aurait pour effet de r duire le niveau d anxi t lequel tend retourner un niveau plus lev
96. significative entre les groupes 59 Tableau 1 Analyse de variance a un facteur extraversion introversion sur le type Source de Somme des Degr s de Carr F P variation carr s libert moyen Inter 103 45 3 34 48 3 03 0 03 groupe Intra 3053 5 268 11 39 groupe Ces deux analyses obtiennent respectivement des valeurs F galent 0 06 p 0 98 pour le n vrosisme stabilit et 2 01 p 0 11 pour le niveau d anxi t de trait Ces deux variables ne sont donc pas reli es au type En somme par rapport l hypoth se secondaire portant sur la relation entre le niveau d engagement la course et certaines variables de personnalit ainsi que la d nendance deux variables sont reli es si gnificativement au type soit la d pendance et l extraversion introver sion alors que le n vrosisme stabilit et l anxi t de trait ne le sont pas Ainsi les r sultats de cette recherche ne supportent que partielle ment les deux hypoth ses Ceci termine la pr sentation des r sultats Le prochain cha pitre permettra de mieux saisir l importance relative de ces donn es 60 Tableau 12 Comparaison des quatre types d engagement a la course entre eux sur la variable extraversion introversion Groupes Moyennes Diff rences t DI P compar s compar es I II 13 07 11 76 ee 1 36 16 0 19 I III 13 07 12 42 0 65 0 65 19 0 52 I IV 13 07 13 16 0 09 0 10 17 OSS II III 11 76 12 42 0 66 1 23 113 0
97. ssant sur votre exp rience en tant que coureur et nous vous remercions l a vance pour le temps et l effort que vous mettrez le compl ter 1 Est ce que vous vous consid rez comme un coureur ou un joggeur choisir une seule r ponse 1 coureur 2 joggeur 2 A quelle fr quence courez vous choisir une seule r ponse 1 2 fois par jour 4 tous les 2 jours 2 1 fois par jour 5 2 ou 3 fois par semaine gt 3 5 ou 6 jours semaine 6 1 fois par semaine ou moins 3 Combien de milles ou de kilom tres courez vous en moyenne par semaine milles ou kilom tres 4 A quelle vitesse courez vous normalement choisir une seule r ponse mE 1 6 min mille 4 9 min mille 2 7 min mille 5 10 min mille 3 8 min mille 6 plus lentement I i 9 Depuis combien de temps courez vous sur une base r guli re mois ann es 6 Y a t il eu d autres p riodes dans votre vie o vous avez couru r guli rement 1 non 2 oui de Sur 7 Quels sont les autres membres de votre famille imm diate ou de votre entourage qui courent r guli rement s il y a lieu choisir toutes les r ponses qui s appliquent 15 Epoux pouse 1 16 M re 2 17 P re 2 18 Enfants 2 9 Fr re et ou soeur 0 Compagnons d appartement 1 Amie 2 Ami ui Ib bes Lo 14 18 19 20 92 Lisez vous fr quemment des revues livres p riodiques traitant de la course pied
98. t du coureur d pendant vu leur relation avec la course pied 30 R sum et hypoth ses Le pr sent chapitre a voulu tracer l historique des concepts de d pendance et d engagement la course en plus de pr senter les prin cipales tudes exp rimentales utiles au support empirique de ces deux con cepts Une derni re section a aussi fait l objet des caract ristiques de personnalit utilis es g n ralement la description des coureurs pied Les prochaines pages offriront un r sum des l ments th oriques n cessai res la formulation des deux hypoth ses L examen des tudes Carmack et Martens 1979 Harris 1981 Sachs et Pargman 1979b Summers et al 1982 effectu es jusqu mainte nant d montre que le profil du coureur d pendant demeure dans une large mesure tre pr cis Seuls quelques facteurs descriptifs reli es la d pendance semblent avoir t identifi s pour caract riser le coureur Parmi ces indices retenus comme indicateurs de la d pendance la course figurent 1 l inconfort ressenti lorsque le coureur est priv involon tairement de courir 2 la fr quence des entra nements 3 la distance parcourue 4 les motivations sous jacentes la pratique de la course Objectivement un score de d pendance au questionnaire Echelle de D pen dance la Course variant entre 49 et 52 est associ ces caract ris tiques communes aux coureurs d pendants
99. tion positive avec certains facteurs inh rents aux types d engagement mesur s par le questionnaire ECP soit 44 le Kilom trage hebdomadaire les amis coureurs et la r gularit des entra nements et en relation n gative avec la fr quence des entra nements hebdomadaires les comp titions les lectures sur la course la tenue d un journal des entra nements et le niveau d anxi t de trait mesur par le Questionnaire ASTA Le type d engagement estim par le questionnaire ECP est reli n gativement au niveau de d pendance valu par le questionnaire EDC et au niveau d anxi t de trait mesur par le Questionnaire ASTA et positivement l introversion et la stabilit des dimensions extraversion introversion et n vrosisme stabilit mesur es par le test EPI Les m thodes d analyses utilis es pour valuer ces relations comprennent principalement l analyse de variance un facteur la corr lation de Pearson et l analyse de r gression multiple par tape Ceci compl te la pr sentation des l ments m thodologiques Le chapitre suivant portera sur les r sultats Chapitre III Pr sentation des r sultats Le pr sent chapitre porte sur les r sultats de cette recherche I se divise en trois sections distinctes La premi re offre un portrait socio d mographique et physique g n ral de l chantillon total La secon de section contient les analyses qui ont servi mettre l preuve l hy poth s
100. tre g d au moins 18 ans Parmi eux 15 sont limin s pour diverses raisons questionnaires fauss s ou incomplets Ainsi 275 sujets soit 55 de la population solii cit e sont effectivement retenus Les coureurs sont recrut s l occasion de diverses comp titions afin d obtenir un chantillon repr sentatif de coureurs de tous les types typologie tablie selon les crit res de classification de Joseph et Robbins en 1981 appendice A La majorit des coureurs de l chantillon total ont d j couru un marathon ou un demi marathon Seulement 19 53 n ont jamais parcouru ces distances en comp tition 34 Instruments de mesure Quatre instruments de mesure sont utilis s lors de cette tude Deux questionnaires valuent des facteurs associ s la pratique de la course pied le niveau de d pendance et le niveau d engagement la course Deux tests mesurent les trois dimensions de la personnalit extraversion introversion n vrosisme stabilit et anxi t de trait Mesures sur la course pied Echelle de D pendance la Course pied La mesure du niveau de d pendance la course pied est tir e du questionnaire Commitment to Running Scale CRS d velopp par Carmack et Martens 1979 Dans la terminologie anglaise le terme running addic tion d signe la d pendance la course pied La version fran aise de ce questionnaire mise au point par Bigras et Sachs 1982 est intitul e Echel
101. tre poux se ou partenaire Si vous tes actuellement c libataire mais que vous entretenez une relation significative depuis que vous avez d but l entraTnment la course pied jugez cette relation Si vous avez toujours t c libataire indiquez le ici Source N a intense de jamais conflit t sou lev 1 N gligence envers 1 poux se 2 3 4 5 6 7 2 N gligence envers les enfants 1 2 3 4 5 6 7 3 N gligence des responsabilit s au travail 1 2 3 4 5 6 7 4 4 Fatigue 1 2 3 C 10 Tis Source intense de con flit Ne parle que de course pied lL 2 3 Perte d amis communs 1 2 3 Perte d int r ts communs x d D lai avant d avoir des enfants 1 2 3 Changement dans les activit s sexuelles L 2 3 Autre num rer s v p Un 1 2 3 4 4 102 N a jamais t soulev 5 6 7 5b 6 7 5 6 7 5 6 7 5 6 7 5 6 7 Est ce que des conflits autour de la course pied entre vous et votre poux se ou partenaire ont t suffisamment s rieux pour entra ner une r valuation de votre relation 1 oui Merci Bonne course 2 non 103 INVENTAIRE DE PERSONNALIT D EYSENCK par H J Eysenck et Sybil B G Eysenck E i i Forme A NOM PRENOM AGE PROFESSION SEXE N E L Instructions Voici quelques questions concernant votre comportement votre sensibilit vos actes A chaque question vous pourrez r pondre par OUI ou par NON Efforc
102. ude avec les r sultats de l enqu te Sant Canada 1981 indique que les adeptes de la course pied regroupent une tr s forte ma jorit d individus poss dant un niveau de scolarit et un revenu plus le v s que la population qu b coise en g n ral Il avait d ailleurs t ob serv dans cette enqu te que les individus les plus actifs avaient un statut socio conomique plus lev Maintenant en dernier lieu il convient de s int resser aux implications pratiques d coulant de la pr sente recherche Certaines pers pectives susceptibles d int resser la recherche future sont galement pr sent es La d pendance la course est certainement un ph nom ne impor tant et possiblement fr quent chez les coureurs de longues distances tels 76 que les marathoniens niveau d engagement tr s marqu Il est donc im portant de pouvoir la reconna tre tant objectivement que subjectivement avant de vouloir la pr venir et la traiter Or les quelques facteurs identifi s comme pr dicteurs du score de d pendance semblent des l ments susceptibles d aider reconna tre la pr sence de la d pendance notam ment chez les coureurs tr s engag s Dans cette optique il appert que l emploi des crit res objec tifs de la classification typologique de Joseph et Robbins 1981 de m me que l valuation des niveaux de d pendance et d anxi t contribuent faciliter la t che du clinicien confront avec des in
103. un certain nombre d nonc s que les gens ont Je Je Je Je l habitude d utiliser pour se d crire Lisez chaque nonc puis encerclez le chiffre appropri droite de l expos pour indiquer comment vous vous sentez en g n ral Il n y a pas de bonnes ou de mauvaises r ponses Ne vous attardez pas trop sur chaque nonc mais donnez la r ponse qui vous semble d crire le mieux les sentiments que vous prouvez de fa on g n rale me sens bien me fatigue rapidement me sens au bord des larmes souhaiterais tre aussi heureux que les autres semblent l tre Je me Je Je Je perds de belles occasions parce is n aryive pas d cider assez rapidement T me sens repos suis calme tranquille et en paix sens que les difficult s s accumulent au point que je ne peux pas en venir bout Je la Je Je de Je Je Je m en fais trop pour des choses qui n en a pn yraiment peine ien fe ec ee Aes ce ws V die y P ow suis heureux de suis port prendre mal les choses manque de confiance en moi me sens en s curit J essaie d viter de faire face une crise ou une difficult me sens m lancolique Suis content Des id es sans importance me Ho a la t te et me tra cassent SIVWVC 3nds3ud 106 sI043n013n0 INAANOS SYNOrNOL 3n0S3Md Kew 18 19 20 Je prends les d sapointements tellement coeur que je n arrive pas
104. ur la relation entre la d pendance l engagement et divers traits de personnalit Ainsi les r sultats en rapport ayec l hypoth se principale in diquent que les yariables fr quence hebdomadaire des entra nements anxi t de trait lectures sur la course et chelle de mensonges au test EPI contribuent a la pr diction du score l Echelle de D pendance a la Course pied Ce dernier pr dicteur repr sente un l ment de surprise dans la 8l pr diction du score de d pendance Il d note une faible tendance chez cer tains coureurs types II et IV au score de d pendance lev se pr senter autrement qu ils ne le sont en r alit Les r sultats li s la seconde hypoth se montrent que deux fac teurs sur quatre sont reli s au niveau d engagement Ainsi la d pendance et l extraversion introversion sont li s au niveau d engagement tandis que le n vrosisme stabilit et l anxi t de trait ne le sont pas Ainsi il semble difficile d associer le niveau d engagement des coureurs aux traits de personnalit de ceux ci sauf pour l extraversion introversion bien que cette relation soit faible M me si la relation entre l engagement la d pendance et divers traits de personnalit n est pas totalement v rifi e elle fait n anmoins ressortir l importance premi re du facteur engagement pour favoriser une meilleure compr hension du coureur d pendant vu la re lation entre la d pendance et l engagement
105. urs de l automne prochain Ainsi en nous indiquant votre num ro de dossard s il y a lieu nous pourrons com muniquer avec vous Enfin nous tenons vous remercier pour votre pr cieuse collaboration et vous souhaitons la meilleure des chances pour la saison de course pied 1982 L quipe de recherche Guy R Brisson Ph D Michael L Sachs Ph D Professeur d partement des Professeur d partement sciences de la sant UQTR des sciences de l activit physique UQTR H l ne Dion B A Martin Picard B A Etudiante ma trise en Etudiant ma trise en psychologie UQTR psychologie UQTR Pi ces jointes Remerciements L auteur d sire t moigner sa reconnaissance envers ses co directeurs de recherche messieurs Guy R Brisson PhD Andr Pellerin PhD de l Uni versit du Qu bec Trois Rivi res et Michael L Sachs PhD coordonnateur la recherche au University of Maryland School of Medicine pour leur assis tance soutenue leur ouverture et leur disponibilit tout au long de la r daction de ce m moire Des remerciements s adressent aussi monsieur Jacques Picard pour son aide technique et madame Fernande Boisyert de Secr tariat Plus pour le travail de dactylographie De plus des remerciements vont tous les coureurs de diff rentes r gions du Qu bec qui par leur collaboration ont rendu possible la r alisation de ce m moire Finalement une collaboratrice de tous les instants
106. valuer l utilit des facteurs impliqu s dans la mesure du niveau d enga gement de la typologie de Joseph et Robbins comme descripteurs pertinents au profil du coureur d pendant Cette hypoth se sugg re une relation posi tive entre la d pendance d une part et quelques facteurs inh rents la mesure du niveau d engagement la course soit le kilom trage hebdomadaire o les amis coureurs et la r gularit des entrafnements et une relation n ga tive avec la fr quence des entra nements par semaine les comp titions les lectures sur la course la tenue d un journal des entra nements et l anxi t de trait d autre part Une autre variable importante l engagement issue d une clarifi cation du concept de d pendance m rite d tre consid r e en elle m me En ce sens l interrelation entre les concepts de d pendance et d engage ment offerte par Sachs et Pargman 1979a et Nash 1976 1979 montre le principal support la seconde hypoth se Au sujet de la relation entre la d pendance et l engagement les observations de Nash 1976 1979 et le mod le bidimensionnelle de Sachs et Pargman 1979a semblent en accord Selon leur conception la d pen dance est facilit e par l implication marqu e dans un environnement qui encourage la pratique r guli re de la course pied d o le lien entre les deux concepts Les facteurs de la typologie de Joseph et Robbins 1981 utilis s en vue de classifier les coureurs
107. yenne Ecart type Exp rience totale de 2 9 50 course en ann es Kilom trage hebdo 04 4 esl madaire parcouru Fr quence hebdomadaire 5 1 1 2 des entra nements Rythme d entra nement 4 5 32 en mn s km Pourcentage du temps 80 2340 de course en solitaire Exp rience ant rieure 73 1 32 5 d un marathon Dans le but d prouver cette hypoth se des coefficients de corr lation de Pearson sont utilis s Ils valuent respectivement les relations entre la d pendance et les diverses variables impliqu es dans cette premi re hypoth se La S lection de ces variables est bas e sur les interrelations entre la d pendance l engagement la course et l anxi t lesquelles interrelations sont sugg r es par la litt rature De plus titre ex ploratoire la variable chelle de mensonges du test EPI est incluse dans cette analyse Toutes ces variables sont consid r es comme des pr dicteurs 49 Bia potentiels du niveau de d pendance la course pied Le tableau 3 illustre les coefficients de corr lations de Pearson pour chacune des variables mises en relation avec la d pendance Chacune des variables du tableau 3 a obtenu un coefficient de corr lation significatif Les variables kilom trage hebdomadaire fr quence des entra nements par semaine amis coureurs lectures sur la course anxi t de trait et chelle de mensonges ont obtenu les coeffi cients de corr lation et les niveaux de signif
108. z vous 1 avec l poux se 4 avec un membre de la famille 2 seul e autre que l poux se 3 cohabitation 5 compagnons d appartement 3 Quel est votre ge 4 Quel est votre sexe 1 homme 2 femme 5 Quel est votre niveau de scolarit 1 secondaire 4 ma trise 2 CEGEP 5 doctorat 3 Baccalaur at 6 Professionnel m decin avocat 6 Quel est votre revenu personnel approximatif avant d ductions en 1981 1 moins de 6 000 4 18 000 24 000 2 6 000 11 999 5 25 000 34 999 3 12 000 17 999 6 Plus de 35 000 SANTE Votre satisfaction et votre bien tre 1 Globalement comment d crivez vous votre tat d esprit de ces derniers jours encercler un nombre Tr s heureux 12 3 4 5 6 7 Tr s peu heureux 2 Globalement comment d cririez vous votre mariage ou vos relations encercler un nombre Tr s heureux 1 2 3 4 5 6 7 tr s peu heureux 3 Quel est votre niveau de satisfaction face votre emploi Tr s satisfaisant 1 2 3 4 5 6 7 Tr s peu satisfaisant 99 4 Depuis que vous tes devenu coureur avez vous t en mesure de yous d faire de mauvaises habitudes ou incapacit s personnelles dont vous ne yeniez pas bout auparavant fumer boire timidit tre en retard gourmandise paresse etc S V P faire une liste A quelle fr quence avez vous v cu les v nements suivants Souvent Jamais 1 Me sentir coupable 12

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