Rapport final-neutralisant porcherie - ORBi
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1. d sorption NH H2S mesure par tubes Dr ger colorim triques Un heureux v nement dans la famille de monsieur Baijot a contraint l leveur modifier son programme d levage et par cons quent notre programme de mesure Finalement c est le programme suivant qui a t adopt tableau 2 15 24 11 2005 n 1 mesure de l odeur pure porcs de 4 semaines 5 1 2006 1 mesure le matin sur l odeur pure et 1 mesure l apr s midi porcs de 4 semaines sur l odeur pulv risation d eau en fait du produit fort dilu 13 2 2006 1 mesure le matin sur l odeur pure et 1 mesure l apr s midi porcs de 2 et 10 semaines sur l odeur trait e 16 2 2006 1 mesure le matin sur l odeur pure et 1 mesure l apr s midi porcs de 4 7 semaines sur l odeur trait e 22 2 2006 1 mesure le matin sur l odeur pure et 1 mesure l apr s midi porcs de 5 8 semaines sur l odeur trait e GCMSTD du produit pur Tableau 2 Calendrier r ellement tenu pour l tude Mat riel et m thodes Olfactom trie dynamique Dans la porcherie l odeur est pr lev e dans un sac de 60 litres en Tedlar qui est un mat riau neutre sp cialement destin l chantillonnage des odeurs Le sac est plac dans un caisson rigide mis en d pression et se gonfle avec l air ambiant de mani re viter toute interaction avec la pompe de pr l vement Le tuyau d aspiration est plac mi hauteur du local dans l axe2. UNIVERSIT de Li ge Etude de l effet des produits neutralisants de l odeur dans une porcherie Jacques NICOLAS Pierre COBUT Universit de Li ge D partement Sciences et Gestion de l Environnement Unit Surveillance de l Environnement Avenue de Longwy 185 6700 ARLON Rapport final d tude Fili re Porcine Wallonne F vrier 2006 Table des mati res CONTEXTE BR VE TUDE BIBLIOGRAPHIQUE DES PRODUITS NEUTRALISANTS Le traitement des odeurs par produits neutralisants Type de produit Mode d utilisation Mode d action R sultats d tudes diverses Rampes d aspersion autour d un CET Produits additifs en porcheries Sites industriels Lien avec H2S et NH3 Conclusion de l tude bibliographique TERRAIN D APPLICATION DE L TUDE SYST ME DE TRAITEMENT DE L ODEUR PROTOCOLE DE MESURE MAT RIEL ET M THODES Olfactom trie dynamique Chromatographie en phase gazeuse et spectrom trie de masse Tubes colorim triques Dr ger pour NH et H2S Tra age d odeur sur le terrain R SULTATS Mesure globale du d bit d odeur Conditions de l levage pour chaque mesure Mesures olfactom triques Caract re h donique Ammoniac et hydrog ne sulfur Analyses GCMS ASPECTS CONOMIQUES CONCLUSIONS BIBLIOGRAPHIE MN OO OO BR 11 12 12 15 16 17 17 18 19 20 20 20 21 22 24 24 26 31 31 32 Contexte La Fili re Porcine Wallonne a command l unit Surveillance de l Environnement de l Universit de
3. 405 3880 Ecart type des Intervalle de log Concentration confiance uo m 24 11 05 Odeur pure 317 1040 Moyenne des deux sacs 358 2009 05 01 06 Odeur pure 629 1976 Odeur produit fort dilu 740 1426 Odeur pure 427 3728 13 02 06 Odeur produit 932 3092 16 02 06 Odeur pure 1985 5853 Odeur produit 857 9890 22 02 06 Odeur pure Odeur produit Tableau 3 R sultats des mesures olfactom triques 21 Dans la 4 colonne sont fournis les carts types des logarithmes des concentrations En effet l chelle psychom trique reliant les concentrations d odeur l intensit ressentie tant logarithmique il est admis que toutes les statistiques sur les concentrations d odeurs sont r alis es sur des chelles logarithmiques Ainsi la moyenne n est pas la moyenne arithm tique c est dire une somme de valeurs divis e par l effectif n mais bien une moyenne g om trique c est dire la racine n du produit des valeurs Une autre mani re de calculer cette moyenne g om trique est de passer aux logarithmes de faire la moyenne arithm tique puis de repasser l argument d origine par l op ration inverse du logarithme 10 De la m me fa on les autres statistiques seront r alis es sur les logarithmes des concentrations C est pourquoi l cart type s est fourni sous forme logarithmique Dans l espace des logarithmes on peut calculer un interva
4. la m trologie classique reste finalement assez limit e dans le cadre de l olfactom trie la concentration d une odeur de terrain peut tr s bien atteindre plusieurs dizaines ou centaines de milliers d unit s odeur Cette tendue de valeurs est d ailleurs tout fait coh rente avec les valeurs de la litt rature concernant les porcheries L ordre de grandeur de 1400 1500 uo m peut tre retenu pour la concentration d odeur dans la salle de post sevrage que l atmosph re soit trait e ou non Le d bit d extraction de la salle de post sevrage peut tre grossi rement estim 1 m s Le produit de la concentration d odeur par le d bit d extraction fournissant le d bit d odeur ce dernier vaudrait donc peu pr s 1500 uo s Comme il y a environ 150 porcelets dans la 22 salle cela donne un d bit moyen de 10 uo s porc en post sevrage Ceci est tout fait coh rent avec les estimations courantes 1 porc l engrais au stade finition 20 uo s et un porc en post sevrage 2 porc l engrais Caract re h donique Le caract re h donique de l odeur n a pas fait l objet d une analyse rigoureuse selon les chelles normalis es mais chaque passage d un sac il tait demand aux assesseurs leur impression g n rale sur la tonalit ressentie En g n ral peu de personnes ressentaient une diff rence r elle entre les deux types d odeur tout au moins pour des dilutions proches du seuil de perception plus forte c
5. r alis sur une cartouche adsorbante en Tenax L air ambiant a t pr lev avec un d bit aux alentours de 200 ml min pendant une p riode de 15 30 minutes environ au niveau de l orifice d vacuation de l air vici dans la salle de post sevrage Les d bits et temps de pr l vement exacts pour chaque mesure sont pr cis s plus loin L analyse a t effectu e au laboratoire d Arlon le lendemain du pr l vement au moyen d un chromatographe en phase gazeuse GC coupl un spectrom tre de masse MS par thermo d sorption TD des compos s pi g s dans les cartouches analyse GCMSTD Les caract ristiques de l appareillage sont les suivantes Appareils d analyse Agilent HP6890 GC et 5972 MS Colonne HP 5 MS 5 phenyl 95 dimethylpolysiloxane longueur de 50 m diam tre int rieur de 0 25 mm et paisseur de film de 0 25 microns Conditions op ratoires pour le GC temp rature initiale 38 C temps initial 7 minutes programmation en temp rature 5 C min temp rature finale 250 C temps final 5 minutes La ligne de transfert du MS est 280 C et l tendue des masses balay es est de 29 300 L identification des pics est r alis e par le logiciel HP chemstation au moyen de la base de donn es des spectres de masse NIST 1992 L unit de d sorption thermique est Unity M de Markes international Le gaz porteur est de l h lium 17 Tubes colorim triques Dr ger pour NH et HS La te
6. Eugenol 0 8 6 Octen 1 ol 3 7 dimethyl R 0 6 1 Propanol 2 2 hydroxypropoxy 0 5 Benzaldehyde 0 5 Caryophyllene 0 4 Thujopsene 0 4 3 Cyclohexen 1 ol 4 methyl 1 1 m 0 4 1 4 Cyclohexadiene 1 methyl 4 1 0 3 2 Butanone 0 3 2 Butanol 0 3 7 Oxabicyclo 2 2 1 heptane 1 meth 0 3 1 Hexanol 0 2 1 Butanol 0 2 1H 3a 7 Methanoazulene 2 3 4 7 8 0 2 beta Myrcene 0 2 beta Pinene 0 2 5 Hepten 2 one 6 methyl 0 2 1 Heptanol 0 2 Tableau 8 Quelques compos s identifi s dans le produit pur pulv ris Nous n observons plus les acides gras caract ristiques des porcheries mais nous relevons la pr sence d alcools comme l iso propanol le 3 methyl 1 butanol le 1 pentanol l eucalyptol qui sont probablement utilis s comme solvants du produit neutralisant Retenons galement la pr sence de mol cules plus lourdes et plus complexes apparaissant au del du temps de r tention de 25 minutes qui n taient pas pr sentes dans les chromatogrammes d ambiance Le spectrom tre de masse semble bien identifier dans ces compos s des mol cules cages ou tout au moins des mol cules complexes 8 ou 9 atomes de carbone Enfin pr sentons titre indicatif le chromatogramme de l odeur de porc m lang e avec le produit tr s dilu pr l vement du 5 01 2006 apr s midi figure 7 Assez diff rent des autres chantillons d ambiance il pr sente un grand nombre de compos s Ce chromatogramme est difficilement interpr
7. Li ge une tude visant analyser l effet des produits neutralisants des odeurs en porcherie La proposition visait plusieurs objectifs e Une petite revue bibliographique sur le sujet de mani re tenter de r pondre des questions du type les produits neutralisants ont ils r ellement une action destructrice sur les odeurs ou leur effet est il un simple masquage d autres tudes scientifiques sur ce sujet ont elles montr une am lioration du probl me de la nuisance olfactive e Des analyses physico chimiques par chromatographie en phase gazeuse coupl e la spectrom trie de masse sur base d un pr l vement en cartouche adsorbante o de l effluent d levage seul o du produit ECOLAIR seul o de l effluent d levage en m lange avec le produit Cette partie de l tude vise l identification des compos s et une analyse semi quantitative de ceux ci e La d termination de la concentration de l odeur dans le local de la porcherie par olfactom trie dynamique sans injection du produit avec injection d eau et avec injection du produit Les chantillons pr lev s peuvent aussi servir appr cier le caract re h donique tonalit affective de l odeur Cette derni re partie de l tude est destin e appr cier la diff rence qualitative et quantitative entre l effluent d levage seul et le m me effluent trait par le produit Br ve tude bibliographique des produits neutralisants Le traitement des
8. au lisier peuvent pr tendre r duire sensiblement le niveau d odeur mais cette conclusion est plus contestable pour le produit pulv riser Sites industriels Une tude d Ineris en France pour le compte de l ADEME concerne trois sites ll un site de fabrication de glucose partir d amidon de ma s effluents du s cheur de boues une usine de d shydratation d oignons et un site de compostage de boues industrielles Les effluents gazeux g n r s taient dans les trois cas particuli rement odorants voir plus loin concentrations atteignant 500 000 uo m Trois types d essai ont t effectu s odeur brute pulv risation l eau pure et pulv risation du produit neutralisant dans des conditions optimales d utilisation Chaque m lange gazeux a t analys par diverses m thodes chromatographiques et par olfactom trie En outre des essais de laboratoire sur atmosph res reconstitu es ont permis d appr hender les rendements d puration qu il est possible d atteindre avec ces produits Les r sultats sont les suivants e Pour l entreprise de fabrication de glucose l essai de pulv risation du produit de traitement fait appara tre une l g re diminution de la concentration d odeur de 5 26 10 uo m 3 18 10 uo m Selon les auteurs cette diff rence d environ 40 n est pas significative compte tenu de la possible volution du process entre les essais et de l incertitude de la mesure olfactom trique L ajout de
9. de la chemin e d vacuation L analyse du sac pr lev est men e au laboratoire de l unit Arlon L olfactom trie dynamique est r alis e sur l olfactom tre Odile 2010 Odotech Canada r pondant la norme europ enne EN13725 51 Diff rentes dilutions de l odeur contenue dans le sac sont pr sent es un panel de 6 personnes L objectif de l olfactom trie est de d terminer la dilution correspondant en moyenne pour ces 6 personnes au seuil de perception olfactive Le protocole adopt pour la pr sente tude est le suivant photo 6 DELDTS Q Photo 6 Olfactom trie dynamique au laboratoire Arlon 16 Le jury de 6 assesseurs est choisi parmi un groupe de membres du personnel qui pour la plupart ont fait l objet d un test pr alable de perception avec une dilution standard de n butanol Les nez extr mes ont ainsi t limin s du groupe En g n ral l odeur est d abord pr sent e au jury selon des dilutions d croissantes en progression g om trique de raison 1 58 Habituellement pour cette tude la dilution de d part tait aux alentours de 5000 7000 dans certains cas puis tait chaque fois divis e par 1 58 Apr s le premier passage d autres dilutions ou d autres pas de dilutions taient impos s de mani re cerner plus pr cis ment la dilution au seuil de perception L odeur dilu e est pr sent e dans l un des trois ports de flairage disponibles par assesseur les deux autres r
10. encore serait de r aliser une tude dans un laboratoire en vraie grandeur de quelques m tres cubes dans lequel les assesseurs pourraient entrer et appr cier en temps r el l effet ventuel des produits neutralisants sur une odeur synth tique 30 Bibliographie 1 Guingand N Loiseau D 2000 Des produits pour r duire les odeurs Analyse descriptive des produits disponibles sur le march TechniPorc 23 1 4 2 Pr sentation des produits Vaportek traduite d un texte anglais de Sylvain Savard Centre de recherche industrielle du Qu bec 3 Greenworld sarl 1999 Traitement des odeurs Fascicule de pr sentation des produits 4 Dossier de pr sentation des produits Exosite de la division Enviro Cem Systems de Monsanto 5 d O Concept d sodorise le lisier de porc D cision Environnement 79 septembre 1999 p 22 6 Dossier de pr sentation des produits Moleclean 7 Duyckaerts J M 1998 Mesures de l efficacit d abattement d odeur d une barri re de pulv risation Etude r alis e par le Certech pour Intradel 8 Guingand N Boulestreau A L Juin S Maupertuis F 2004 Utilisation d additifs en porcherie Effet sur l mission d odeurs et d ammoniac en engraissement TechniPorc 27 25 32 9 Guingand N Veyrier T 2004 Effet d un additif sur l mission d odeur en engraissement en conditions d levage TechniPorc 27 39 42 10 Perret R Adam K Ramel M 2005 Etude r alis e
11. est d augmenter le nombre de coups de pompes lors du pr l vement Ceci a t r alis quelques occasions mais sans que le tube ne r agisse davantage Signalons n anmoins qu avec la m thode des tubes colorim triques et plus singuli rement pour la d tection d H S il existe une limite d utilisation en fonction de l humidit Dans les conditions de temp rature de nos essais cette limite se situerait aux alentours de 75 80 d humidit relative Or l humidit mesur e le 5 janvier 2006 tait de 78 le matin et 86 l apr s midi De mani re g n rale l op rateur a d ailleurs constat une humidit assez lev e dans les salles Ce qui pr c de montre donc que sans les enfreindre totalement nous n tions pas tout fait dans les limites d utilisation correcte des tubes colorim triques pour le sulfure d hydrog ne L ammoniac est d tect chaque fois dans des concentrations allant de 3 5 10 ppm ce qui est tout fait en accord avec d autres tudes l L ammoniac est le gaz polluant le plus pr sent dans les installations porcines il r sulte principalement de la d gradation de l ur e pr sente dans l urine Les missions d ammoniac se produisent d s la formation d azote ammoniacal sur les caillebotis N anmoins comme le montre la figure 3 extraite d une tude de Francis Pouliot du Centre de D veloppement du Porc au Qu becl l elles varient au cours de la journ e selon les moments de miction e
12. l cart type exp rimental la concentration d odeur mesur e avec le traitement fournit en effet un intervalle de 1 86 10 5 37 10 uo m La pulv risation d eau pure n a quant elle pratiquement aucun effet sur la concentration d odeur Les analyses physico chimiques ne montrent pas d volution marqu e de l ensemble des compos s odorants si ce n est H2S pour la pulv risation d eau 50 et les acides organiques pour la pulv risation de produit 50 e Pour l entreprise de d shydratation d oignons la concentration d odeur passe de 9370 uo m pour l effluent brut 7140 uo m avec le produit de traitement et elle augmente m me avec la pulv risation d eau mais les missions variaient tr s fort au cours de la journ e de mesure Les sulfures organiques semblent diminuer lors de la pulv risation d eau et les acides organiques diminuent lors des pulv risations eau ou produit e Pour le site de compostage de boues industrielles le sc nario est pratiquement le m me une r duction peu marqu e de l odeur avec le produit on passe de 9 66 10 6 21 10 uo m et m me une l g re augmentation avec la pulv risation d eau et assez peu de changement concernant les compos s chimiques except pour les acides organiques En conclusion il appara t quand m me une l g re diminution de la concentration d odeur apr s traitement et pas lors de la pulv risation d eau Cette diminution bien que non significati
13. laboratoire a galement enregistr un nombre de COV beaucoup plus important dans le m lange avec le produit que dans l odeur pure Ceci semble logique les huiles essentielles sont constitu es en g n ral d un grand nombre de compos s volatils Deux produits ont t test s appelons les A et B Pour le produit B l abattement d odeur semble augmenter avec la concentration de COV dans le m lange Comme les COV semblent provenir surtout du produit neutralisant il semblerait donc que le produit limine bien l odeur Pour le produit cependant cette relation n est pas aussi claire Le niveau olfactif semble augmenter avec la concentration de COV et donc du produit neutralisant L impression de r duction de l odeur ressentie par le jury de la m thode olfactom trique pourrait dans ce cas tre due un masquage de l odeur de d chet par le produit A Produits additifs en porcheries Sp cifiquement pour les porcheries deux publications de Institut Technique du Porc ITP en France m ritent d tre signal es Cinq produits ont t test s dans le cadre d tudes men es conjointement par l ITP et la Chambre R gionale d Agriculture des Pays de la Loire et celle de Vend ef Ces tudes ont t men es sur des salles d engraissement Quatre de ces produits sont des additifs du lisier alors que le dernier est une solution d huiles essentielles pulv ris e dans le b timent produit Olfaxion Le d bit d odeur avant trai
14. les enzymes sont notamment b n fiques pour acc l rer les processus de d composition des fumiers et des lisiers Mode d utilisation Il y a plusieurs mani res d utiliser ces produits en porcherie soit les incorporer dans l aliment des porcs soit les pandre sur le sol ou les introduire dans la pr fosse soit les pulv riser en fines gouttelettes l int rieur du b timent ou en p riph rie C est surtout ce dernier mode d action qui concernera la pr sente tude Encore une fois pour qualifier cette pulv risation en fines gouttelettes les notices de sp cification des fournisseurs utilisent plusieurs termes vaporisation brumisation atomisation n bulisation micronisation Dans tous les cas il s agit de cr er une sorte de brouillard par des gouttelettes de diam tre de l ordre de 2 15 microns En effet pour permettre au produit de d velopper son potentiel d sodorisant il doit tout d abord tre dilu l eau puis le m lange doit tre finement r parti dans l air L a rosol ainsi obtenu poss de une grande surface sp cifique et donc une grande surface de contact pour les mol cules odorantes liminer La probabilit de collisions efficaces entre les gouttelettes et les mol cules gazeuses se trouve ainsi consid rablement accrue En outre les gouttelettes de cette taille ne s dimentent que tr s peu Elles restent donc tr s longtemps en suspension dans l air ce qui permet de garantir une l
15. ne irr prochable De tels m thodes sont toujours beaucoup plus efficaces que les techniques de pulv risation A l issue de ce survol de la litt rature on peut conclure qu un certain nombre de produits de traitement des odeurs propos s actuellement sur le march pour d sodoriser l air peuvent apporter un certain confort olfactif Mais ils doivent tre utilis s avec la plus grande prudence car cette am lioration du confort peut galement tre due un effet de masquage remplacement d une odeur ressentie comme d sagr able par une odeur agr able En effet aucun d entre eux ne semble contribuer de mani re significative la r duction des concentrations en compos s r put s odorants Peut tre donc l effet de r duction globale ressenti n est il que subjectif et dans ce cas il convient en particulier dans les atmosph res confin es comme des locaux d levage de ne pas consid rer la d tection olfactive comme une garantie de la puret de l air Elle devrait id alement tre associ e une surveillance continue par des capteurs de gaz toxiques Terrain d application de l tude L tude de l unit Surveillance de l Environnement a t men e dans des locaux de post sevrage au Centre de R f rence et d Exp rimentation chez Claude Baijot naisseur engraisseur ardennais L exploitation photo 1 situ e Naom pr s de Paliseul en zone ardennaise est une porcherie en circuit ferm truies post sevr
16. odeurs par produits neutralisants Les produits dits neutralisants sont des produits soit disperser sur le sol du b timent d levage soit m langer la liti re ou au lisier soit pulv riser par des syst mes d aspersion en fines gouttelettes En 2000 Guingand et Loiseaul l identifiaient 78 produits dont les 2 3 utilisables en b timent et le tiers restant utilisable en fosse de stockage ou l pandage Selon leur classification les produits appartiennent e soit la famille des biologiques avec micro organismes lorsque la composition met en vidence des souches bact riennes e soit celle des biologiques sans micro organismes lorsque la mati re active est d origine animale v g tale ou min rale algues argile e soit la famille des chimiques e soit celle des aromatiques huiles essentielles masquants ar mes e soit un groupe de formulations inconnues Dans le cadre de cette tude c est surtout la famille des aromatiques qui nous int ressera Cependant notre recherche bibliographique par mots cl s dans les bases de donn es scientifiques semble indiquer que tr s peu d tudes ont t r alis es sur ce sujet Type de produit La composition pr cise des produits n est jamais d voil e un secret de fabrication semble toujours justifier le maintien d un certain myst re relativement la composition et au mode d action des produits Lors d une rapide consultation des prod
17. pratiquement aucune efficacit 2 pour l ammoniac et 1 pour l odeur Ils ont galement demand de classer le m lange trait sur une chelle h donique 11 niveaux La note moyenne est de 2 soit faiblement d sagr able Les r sultats globaux sont donc assez mitig s et les produits ne semblent pas particuli rement efficaces M me lorsqu un abattement de l odeur est constat il convient de relativiser le r sultat en fonction de l erreur de mesure En effet il est bien connu que les tubes colorim triques Dr ger qui ont servi la d termination du NH ne donnent que des valeurs indicatives et que la concentration d odeur fournie par l olfactom trie peut tre entach e d une erreur de 100 L erreur est d ailleurs fournie pour toutes les valeurs pr sent es dans l article Par exemple pour un produit donn d un d bit d odeur initial de 40 15 uo s porc on passe 30 20 uo s porc apr s traitement Comme les deux intervalles de confiance se recoupent largement la conclusion concernant l efficacit du produit peut tre mise en doute Une seconde tude men e par l ITP concerne un essai r alis dans un levage naisseur engraisseur de 215 truies avec un produit pandre sur le caillebotis ou dans la fosse lisier l Le d bit d odeur passe de 47 32 uo s porc soit un abattement de 32 en moyenne En r sum pour ces deux tudes il semblerait donc que les additifs pandre sur le sol ou ajouter
18. table si ce n est ventuellement par des conditions particuli res de la porcherie ce jour l Abungance 1 soooo0o0o 1S lt 00000 1400000 1200000 1000000 SO00000 SO0000D 400000 Z00000 s 00 10 00 1S 00 20 00 zs 00 30 00 3zs 00 40 00 Tinne Figure 7 Chromatogramme de l odeur de porc m lang e au produit neutralisant fort dilu 5 janvier 2006 apr s midi 29 En conclusion de cette tude physico chimique le produit neutralisant pr sente bien un profil chromatographique fort diff rent de celui de la porcherie mais on ne retrouve pas ces mol cules dans l ambiance trait e La pulv risation tant tr s l g re ceci n est pas tonnant mais n explique pas n anmoins la mani re dont l odeur serait trait e par le produit Except un l ger abattement de quelques mol cules les chromatogrammes ne mettent pas en vidence de diff rence significative entre l odeur pure et l odeur trait e Aspects conomiques La firme Ecolair nous a transmis une estimation des co ts de fonctionnement de son appareil Un satellite consomme 0 25 ml s la s quence de pulv risation conseill e est de 2 secondes toutes les 3 minutes soit une consommation horaire de 10 ml Le prix du produit actif est de 4 3 litre soit un co t horaire de 0 043 Pour un fonctionnement 8 heures par jour durant 30 jours cette estimation fournit un co t de fonctionnement mensuel de 10 32 Pour une installation de 6 satellites par e
19. 00000 Ss0000C sooo 40000 20000 o v RARES S A DEEE T r m s bo 10 00 1 S 00 20 00 2S 00 20 00 2s 00 40 00 Time Figure 5 Chromatogramme de l odeur trait e de la porcherie le 13 2 06 apr s midi 25 Un examen visuel rapide des figures 4 et 5 ne permet pas d tablir une diff rence vidente entre les deux profils physico chimiques L odeur pure de la salle de post sevrage est caract ris e par une forte abondance d acides gras et principalement de l acide butano que temps de r tention de l ordre de 14 15 minutes sur l axe horizontal des chromatogrammes Le tableau 5 reprend la liste des compos s les plus fr quemment identifi s dans l odeur pure par facilit nous avons conserv la nomenclature anglaise fournie par l appareil La troisi me colonne montre l abondance relative de chacun de ces compos s Famille Compos Abondance relative Disulfide dimethyl 2 05 Soufr s Trisulfide dimethyl 1 11 Dimethyl sulfide 0 52 Thiophene 2 5 dibutyl 0 2 Phenol 4 methyl 11 55 Ph nols Phenol 2 23 Phenol 2 ethyl 0 86 Phenol 2 methoxy 0 24 2 3H Furanone dihydro 5 pentyl 0 62 Furannes 2 3H Furanone 5 butyldihydro 0 29 Furan 2 pentyl 0 16 Butanoic acid 2 methyl 2 88 Butanoic acid 3 methyl 2 64 Hexanoic acid ethyl ester 1 54 Esters Butanoic aci
20. 2121121 14 01123121 Nombre total de porcelets 133 Age 10 semaines sauf les 32 du premier box 2 semaines Pr l vement pour mesure GCMS durant 15minutes le matin odeur pure et 16 minutes l apr s midi odeur produit 20 16 02 06 Salle 3 Nombre de porcelets dans chaque box 20 21119117 2221120125 Nombre total de porcelets 165 Age 4 7 semaines Temp rature ambiante pr s du ventilateur d extraction 23 C Temp rature ambiante pr s du caisson de pr l vement 22 C 18 C l apr s midi Pr l vement pour mesure GCMS durant 19 minutes le matin odeur pure et 14 minutes l apr s midi odeur produit 22 02 06 Salle 3 Nombre de porcelets dans chaque box 19 33 21 20 17 19 20 20 Nombre total de porcelets 169 Age 5 et 8 semaines Temp rature ambiante pr s du caisson de pr l vement 17 C 21 C l apr s midi Pr l vement pour mesure GCMS durant 15 minutes le matin odeur pure et 17 minutes l apr s midi odeur produit Mesures olfactom triques Le tableau 3 fournit les r sultats des analyses olfactom triques sur tous les chantillons pr lev s en salles de post sevrage Pour chaque sac la concentration est la moyenne g om trique entre les concentrations des 3 r plicats r alis s avec le m me panel de personnes Concentration Atmosph re pr lev e de l odeur uo m Odeur pure
21. a zone color e sert d terminer la concentration de la substance mesurer sans calibrage pr liminaire puisque l chelle imprim e sur le tube est directement en ppm ou Pompe Figure 1 Principe d utilisation des tubes indication color e Dans le cadre de la pr sente tude les tubes suivants de la firme Dr ger ont t utilis s e pour l ammoniac o tube Dr ger 6733231 type 2 a o tendue de mesure 2 30 ppm o virage de la coloration de jaune de r actif passe au bleu photo 7 o interf rences possibles avec d autres substances basiques comme les amines organiques Photo 7 Coloration du tube Dr ger pour l ammoniac e pour le sufure d hydrog ne o tube Dr ger 6728041 type 0 5 a o tendue de mesure 0 5 15 ppm o virage de la coloration de blanc le r actif passe au brun clair 18 o interf rences possibles aucune interf rence renseign e Tra age d odeur sur le terrain L quipe odeur de l unit Surveillance de l Environnement a profit de l opportunit de sa pr sence sur place pour r aliser un tra age de l odeur autour des b timents d levage Par rapport la plupart des d marches qui consistent calculer une concentration d odeur l immission dans l environnement partir d un d bit d odeur mesur la source la particularit de la pr sente approche est qu elle mesure l effet l immission et en d duit le d bit d odeur la source La d marche
22. ache d odeur est il r ellement influenc par le brouillard local form Dans cet esprit Perret et collaborateurs font remarquer que sur le plan th orique certaines des substances pr sentes dans les produits anti odeur poss dent effectivement des fonctions ald hyde susceptibles de se combiner avec des sulfures organiques et avec des amines mais que ces r actions sont difficilement envisageables lors d une pulv risation en milieu a rien compte tenu des cin tiques de r action qu elles exigent Dans un projet visant d velopper un banc d essai pour tester les produits dits neutralisants d odeur l Couvert et collaborateurs insistent sur les l ments suivants tester e l effet de comp tition des compos s odorants selon leur pente de Stevens dans la concentration et la tonalit h donique de l odeur r sultante e la taille des gouttelettes compromis entre la surface de contact et la vitesse de chute e la r activit chimique des produits avec comme r actions susceptibles d entrer en jeu o le passage du compos une forme soluble ou dissoci e par une modification du pH o une oxydation o des r actions sp cifiques de neutralisations dues aux compos s fonctions multiples des huiles essentielles ex fonctions acides amines Autant de questions auxquelles une tude concernant les produits anti odeur devraient tenter de r pondre R sultats d tudes diverses Rampes d aspersion autour d u
23. age et engraissement 11 Photo 1 Exploitation de Claude Baijot Naom Graide Les b timents d levage se trouvent en zone agricole la premi re habitation 316 m tres est en zone d habitat caract re rural et la limite de la zone d habitat caract re rural est 188 m tres de l exploitation L environnement est relativement d gag si ce n est un petit bois proximit Typiquement l levage comporte une centaine de truies gestantes une douzaines de truies avec port e photo 2 environ 150 porcelets de moins de 15 kg 400 porcs entre 15 et 30 kg et 400 porcs au stade de la finition Les truies sont sur caillebotis total les porcelets en post sevrage sur caillebotis total et l engraissement est en liti re glissante Le fumier est stock en tas ou au bord des champs et le lisier est stock sous les animaux avec une fosse principale sous les truies Photo 2 Truie avec port e 12 La ventilation est m canique avec chemin e verticale d passant le fa te du toit pour la maternit et le post sevrage et naturelle pour les locaux de gestation et d engraissement Il a t d cid d effectuer les tests en salles de post sevrage En effet il est possible de mesurer les odeurs dans plusieurs locaux de tailles identiques contenant peu pr s le m me nombre de porcelets et quip s du m me syst me de ventilation et de caillebotis La porcherie compte en effet 3 salles de post sevrage avec 8 box
24. aitement de d chets ne prouve pas de mani re indiscutable que l odeur initiale n existe plus Certes dans la plupart des cas le traitement par pulv risation de produit base d huiles essentielles semble r duire la concentration de l odeur de 10 50 Ce taux d abattement reste cependant faible et ne permet pas d viter la nuisance En outre la prise en compte des incertitudes de la mesure et de la variabilit des odeurs mises n autorise pas de fournir une significativit statistique au taux d abattement En tout tat de cause la plupart des tudes montrent que l action de r duction des compos s chimiques odorants et celle du niveau d odeur sont toujours plus faibles lorsqu un produit base d huiles essentielles est utilis en pulv risation par rapport d autres modes d action et surtout lors de l utilisation en milieu liquide par contact direct avec les effluents lisier lixiviat Ce constat semble en tout cas v rifi en conditions r elles alors que le m lange intime de l effluent gazeux et de la vapeur neutralisante r alis artificiellement en laboratoire semblerait fournir de meilleurs r sultats Enfin les tudes relatives aux levages montrent que l utilisation de produits neutralisants quel que soit leur mode d action reste un proc d de bout de cha ne Il ne peut en aucun cas dispenser l leveur de mettre en uvre des proc d s plus pr ventifs comme une bonne gestion des fientes et une hygi
25. certaines porcheries mettent jusqu 100 000 uo s Cette mesure n tait pas pr vue dans le cadre de l tude mais son r sultat peut tre indicatif de l opportunit de mettre en uvre des techniques d abattement de l odeur S il se confirme que la distance d acceptation de la nuisance ne d passe pas 200 m tres et puisque le premier riverain est 316 m tres il n est peut tre pas n cessaire de trouver des moyens de traitement de l odeur Une technique de tra age de l odeur ou simplement d valuation de la distance par une formule rapide pourrait donc constituer un moyen int ressant de justifier un investissement en techniques d abattement Conditions de l levage pour chaque mesure Les conditions de l levage au moment de chaque mesure sont les suivantes 24 11 05 Salle 1 Nombre total de porcelets 170 Age 4 semaines Pr l vement pour mesure GCMS durant 25 minutes odeur pure 05 01 06 Salle 3 Nombre de porcelets dans chaque box 19 17 32 28 24 15 21 21 Nombre total de porcelets 177 Age 4 semaines Temp rature ambiante pr s du ventilateur d extraction 19 C Temp rature ambiante pr s du caisson de pr l vement 17 C Pr l vement pour mesure GCMS 224 ml min durant 24 minutes le matin odeur pure et 25 minutes l apr s midi odeur produit tr s dilu 13 02 06 Salle 2 Nombre de porcelets dans chaque box 3
26. chnique d analyse GCMSTD utilis e ne permet pas d identifier deux mol cules souvent responsables des odeurs savoir l ammoniac NH3 et le sulfure d hydrog ne H2S Comme il s agit de deux mol cules importantes dans le cas des effluents de porcherie nous avons valu leurs concentrations au moyen d une autre technique les tubes colorim triques Dr ger Les tubes r actifs indication directe sont des tubes en verre contenant une solution chimique qui r agit par virage de coloration avec la substance mesurer Diff rents r actifs peuvent tre utilis s dans les couches de remplissage des tubes selon que l on d sire une s lectivit une seule substance un groupe ou une classe de substances Dans le cas de l ammoniac le principe est de faire r agir le gaz avec un indicateur pH qui g n re un produit r actionnel bleu Dans le cas du sulfure d hydrog ne le gaz r agit avec un ion de plomb pour former du PbS color Le syst me de mesure se compose du tube r actif et d une pompe d aspiration figure 1 Au moment de la mesure le tube est cass ses extr mit s et l op rateur aspire l aide d une pompe manuelle soufflet une certaine quantit d air ambiant travers le tube Il doit compter le nombre de coups de pompe pr conis par le constructeur pour la d tection du gaz tudi Les tubes sont alors pourvus d une chelle et dans ces conditions pr cises de d bit et de volume la longueur de l
27. d 3 methyl 1 12 Butanoic acid ethyl ester 0 47 Butanoic acid butyl ester 0 27 Formic acid heptyl ester 0 21 2 Butanone 3 hydroxy 3 42 C tones 2 3 Butanedione 0 96 6 Undecanone 0 21 3 Octanone 0 17 Benzene 1 3 dimethyl 4 21 Toluene 2 7 Butylated Hydroxytoluene 1 08 Aromatiques Benzene 1 isocyano 2 methyl 0 91 Benzene 1 methylethyl 0 62 Benzene 1 2 3 trimethyl 0 45 Benzene 1 2 4 5 tetramethyl 0 09 Cyclopropane propyl 7 1 Dodecane 0 61 Tridecane 0 39 Undecane 0 31 Aliphatiques Pentadecane 0 26 Hexadecane 0 16 Nonane 2 6 dimethyl 0 15 Tetradecane 0 14 Dodecane 6 methyl 0 1 Nonane 3 methyl 0 09 2 Butanol 5 42 1 Pentanol 2 2 1 Butanol 1 58 Alcools 1 Propanol 0 53 2 Dodecanol 0 47 2 3 Butanediol 0 35 Ethanol 0 25 Phenylethyl Alcohol 0 15 26 Hexanoic acid 10 83 Butanoic acid 5 43 Acetic acid 4 98 Acides Pentanoic acid 3 33 Pentanoic acid 3 28 Butanoic acid 1 81 Benzoic Acid 0 83 trans 3 Hexenedioic acid bis trim 0 16 Indole 1H Indole 3 methyl 33 39 Hydrazine Hydrazine propyl 10 01 Ald hyde Hexanal 11 74 Autres Hydroperoxide 1 methylethyl 3 87 3 Cyclohexen 1 ol 1 methyl 4 1 m 25 52 Tableau 5 Liste des principaux compos s identifi s dans l odeur pure de la porcherie Les concentrations tant nettement sup rieures ce que nous avons coutume d observer la calibration r alis e pour nos a
28. d estimation du d bit d odeur est donc essentiellement d ductive Comme pour les autres m thodes la concentration moyenne annuelle dans l environnement est ensuite valu e au cours d une seconde tape prospective cette fois partir du d bit d odeur ainsi estim Un ou plusieurs observateurs sont charg s de parcourir la r gion affect e par la pollution olfactive Ils d finissent sur le terrain la courbe limite de perception de l odeur tudi e Durant la m me p riode les donn es m t orologiques sont enregistr es vitesse et direction du vent temp rature et radiation solaire Ces donn es sont introduites dans un mod le de dispersion bi gaussien La simulation vise alors ajuster le d bit d mission d odeur en uo s qui produirait avec les conditions m t orologiques du moment la courbe limite r ellement observ e sur le terrain c est dire par d finition celle correspondant 1 uo m Ce r tro calcul permet donc d valuer le d bit d mission propre cette p riode de mesure Dans la pr sente tude ce d bit est uniquement indicatif puisqu il est bas sur une seule mesure Dans une seconde tape ce d bit typique est introduit comme donn e d entr e dans le mod le de dispersion pour calculer un percentile moyen annuel de d passement de niveau d odeur en utilisant cette fois le climat moyen de la r gion consid r e Le percentile r sultant correspond une concentration donn e
29. d odeur Ainsi par exemple par d finition le percentile 90 correspondant 5 uo m d limite une zone l ext rieur de laquelle on reste sous le niveau de 5uo m pendant plus de 90 du temps ou exprim autrement o le niveau de 5 uo m est atteint ou d pass pendant moins de 10 du temps En particulier le percentile 98 correspondant 10 uo m peut tre consid r comme d finissant la limite d acceptation de la nuisance pour des odeurs d levage R sultats Mesure globale du d bit d odeur Un tra age d odeur sur le terrain a t r alis le 8 novembre 2005 L odeur per ue tait videmment caract ristique de l mission globale de tous les b timents de l levage de Mr Baijot La distance maximum de perception de l odeur tait de 254 m tres Le d bit d odeur d duit de cette mesure vaut 5355 uo s et la distance moyenne correspondant au percentile 98 pour 10 uo m que l on a consid r comme la limite d acceptabilit de la nuisance vaut 68 m tres Il s agissait bien entendu de conditions particuli res au moment de la mesure L application de formules d valuation des distances optimales respecter entre les b timents d levage et les premi res habitations fournirait une distance typique d acceptation de la nuisance de l ordre de 170 m tres 19 Le d bit de l odeur globale 5355 uo s semble donc assez faible A titre de comparaison un centre d enfouissement technique peut mettre 150 000 uo s et
30. ecevant du gaz neutre L emplacement du stimulus lors de pr sentations cons cutives est distribu au hasard sur les trois orifices Le sujet r pond dans les 15 secondes au moyen de l un des 4 boutons pas d odeur orifice 1 orifice 2 ou orifice 3 selon qu il n a pas per u l odeur ou qu il l a per ue dans l un des trois orifices Le logiciel de contr le note un 0 en cas de non perception ou d erreur de port et 1 si l identification est correcte La dilution au seuil de perception est alors valu e pour chaque assesseur comme la moyenne g om trique entre la dilution correspondant au dernier 0 pr c dant une s rie de 1 et celle du premier 1 de cette s rie Les sujets ne pr sentant pas une s rie de 1 cons cutifs sont limin s La norme pr voit de calculer la moyenne globale sur 4 assesseurs au minimum Pour cette tude chaque sac a fait l objet de 3 r plicats avec le m me jury La moyenne g om trique de la dilution au seuil de perception pour tous les assesseurs retenus est alors calcul e pour chacun de ces r plicats puis la moyenne des r plicats est valu e pour fournir la concentration de l odeur exprim e en uo m unit s odeur par m tre cube De m me l cart type du logarithme de ces dilutions au seuil est calcul de fa on estimer l intervalle de confiance de la mesure sur l chelle g om trique Chromatographie en phase gazeuse et spectrom trie de masse Le pr l vement a t
31. es chacune Un box accueille environ une vingtaine de porcs sur caillebotis total photo 3 b gt Photo 3 Porcelets sur caillebotis dans un box d une salle de post sevrage Chaque salle est quip e d une chemin e avec ventilateur photos 4 et 5 Photos 4 amp 5 Conduit vertical d extraction dans une salle de post sevrage et ventilateur correspondant 13 Il a t d cid de comparer les odeurs dans des conditions les plus reproductibles possibles effectuer le m me jour quelques heures d intervalle les tests sur l odeur pure et sur l odeur trait e et r aliser plusieurs r plicats de ces mesures chaque fois sur des locaux pr sentant des conditions identiques savoir des porcs de 4 semaines Except une mesure g n rale pour situer l ordre de grandeur du d bit d odeur et des distances de perception il a t convenu que les mesures n taient pas r alis es dans l environnement autour de la porcherie mais bien la source dans les locaux de post sevrage En effet l odeur globale n est pas repr sentative de l effet du traitement puisqu elle r sulte de l ensemble de la production porcine de Mr Baijot et pas uniquement de la salle de post sevrage trait e Il n tait pas non plus pr vu d valuer un d bit d mission d odeur obtenu par multiplication de la concentration de l odeur par le d bit de l extracteur mais uniquement la concentration de l odeur dans le local Nous n avons donc pas
32. fums de produits cosm tiques de substances odorantes ou aromatiques Techniquement l extraction des huiles essentielles des mati res v g tales se fait par isolation notamment par la m thode douce de la distillation la vapeur d eau il s agit d une sorte de cuisson la vapeur des cloisons cellulaires le m lange essence vapeur est alors refroidi dans des r servoirs la vapeur se condense en un liquide satur d eau sur lequel flotte l huile essentielle qui est alors pr lev e Notons cependant que la synth se chimique permet de produire des huiles essentielles identiques aux huiles naturelles Les huiles essentielles constituent un groupe de mati res naturelles organiques comptant environ 8000 repr sentants avec une faible masse mol culaire et diff rents groupes fonctionnels Contrairement ce que son nom pourrait faire penser une huile essentielle ne comporte pas sp cialement de corps gras mais uniquement des mol cules aromatiques volatiles la d nomination huiles semble historiquement due au fait que ces substances taient solubles dans les huiles Quant l appellation huile aromatique elle est souvent utilis e en phyto pharmacie pour qualifier une huile parfum e Une huile aromatique peut notamment tre une huile essentielle Cependant l adjectif aromatique qui en chimie repr sente une classe de compos s bien d finie comprenant au moins une cha ne carbon e cyclique peut para tre ambigu
33. it de pulv riser simplement de l eau pure n aurait il pas le m me effet Le m lange de deux odeurs qui conduit l inhibition pourrait tout aussi bien conduire un ph nom ne de synergie deux odeurs faibles en m lange donnent une odeur plus forte pourquoi les huiles essentielles en m lange avec n importe quelle odeur engendreraient elles toujours une diminution de l odeur ressentie Lorsque plusieurs compos s sont en m lange par exemple diff rentes huiles essentielles des tensioactifs et des bact ries quel est celui qui engendre l effet prioritaire Par exemple le produit de Id O Concept est le m lange de 60 parfums Est ce techniquement possible d appr cier la performance d une telle combinaison par rapport d autres Comme les huiles essentielles sont pratiquement toutes odorantes elles m mes comment peut on tre certain qu elles att nuent le niveau d odeur et qu elles ne le masquent pas Un fabricant Moleclean fl avoue que son produit est lui m me odorant Pour r pondre la demande de certains utilisateurs affirme il des huiles essentielles odorantes ont t ajout es Cela sert de traceur de traitement et laisse une bonne odeur Si le produit neutralisant est vaporis dans un b timent de porcherie il est vraisemblable qu il soit bien m lang aux compos s odorants Mais lorsqu il est pulv ris en p riph rie d un centre d enfouissement technique par des rampes d aspersion le pan
34. jug utile de mesurer la vitesse de l air dans le conduit chaque passage Syst me de traitement de l odeur Les tests ont t r alis s avec la collaboration de la soci t Ecolair qui a plac pour les besoins de l tude un syst me LCUP de pulv risation de produits neutralisants L installation LCUP consiste en une unit centrale et de 1 6 satellites raccord s l unit centrale par un tuyau pour l air comprim un tuyau pour le liquide et une commande lectrique L unit centrale comprend un compresseur de type m dical sans huile les pompes de transfert pour chacun des satellites et l automate de programmation Les satellites de pulv risation sont munis d un r servoir tampon dont le niveau est contr l par un syst me flotteur et des gicleurs ad quats enti rement synth tiques Le d lai entre les pulv risations et le temps de pulv risation peuvent tre programm es ind pendamment pour chaque satellite Dans le cas pr sent Ecolair a quip les trois salles chacune avec deux satellites soit un total de 6 satellites Cette configuration permettait pour une mesure donn e de ne pas attendre qu une salle soit revenue dans des conditions identiques celles de la mesure pr c dente porcs de 4 semaines mais de toujours effectuer les r plicats sur des groupes de porcs de 4 semaines en passant d une salle l autre au bon moment La pulv risation tait mise en route uniquement pour les besoi
35. le est attir e par les compos s apolaires comme les graisses et l extr mit hydrophile est attir e par les mol cules polaires comme l eau Dans les tensioactifs non ioniques la fonction polaire hydrophile ne poss de pas de charge lectrique ce qui semble int ressant pour viter la formation d mulsions Les mol cules tensioactives se d placent vers l l ment graisseux la partie lipophile s y attachant Il y a donc cr ation d agr gats micelles qui sont facilement vacu s par l eau de rin age puisque l autre extr mit est hydrophile Une bact rie est un organisme uni cellulaire sans noyau qui en l occurrence peut assimiler la mati re organique du lisier ou du fumier pour en faire un produit plus simple Cette op ration g n re des compos s organiques volatils CH4 NO qui peuvent aussi tre odorants Les fabricants de produits anti odeur bas s sur des bact ries assurent toujours que celles ci sont non pathog nes Une enzyme est une prot ine volumineuse qui agit comme catalyseur dans les r actions biochimiques Ce pouvoir catalytique s affaiblit cependant au cours du temps c est pourquoi les techniques actuelles de biotechnologie visent produire des enzymes stabilis es soit par la d couverte d enzymes naturellement stables soit en ajoutant des additifs des enzymes existants soit par synth se en utilisant l ing nierie des prot ines Dans le domaine de la r duction des odeurs
36. liographique Biotechnol Agron Soc Environ 5 135 143 18 Pouliot F Fillion R 2004 Le contr le des odeurs au b timent Journ e d information provinciale Les odeurs et la production porcine les solutions accessibles Organisation F d ration des producteurs de porcs du Qu bec Drummondville 27 janvier 2004 31
37. lle de confiance classique autour de la moyenne par moyenne 1 96 s moyenne 1 96 s On repasse alors aux concentrations par l op rateur inverse 109 c est l intervalle fourni dans la derni re colonne Il donne une id e de la r p tabilit des mesures ou encore de leur dispersion travers tous les assesseurs d un m me jury Il est admis qu un intervalle de confiance typique autour d une concentration d odeur moyenne mesur e par olfactom trie dynamique est limit par la moiti de la moyenne et le double de la moyennel l C est plus ou moins ce qui est constat dans le cas pr sent et qui montre que les r sultats d olfactom trie sont consid rer avec beaucoup de pr cautions surtout lorsque l on compare deux situations comme dans cette tude Remarquons que l intervalle de confiance n a pas t fourni pour la derni re journ e de mesure Les concentrations mesur es ce jour l ne r sultent en effet que de l avis de deux assesseurs sur les 6 pr sents dans le jury Inexplicablement les personnes du jury ont fourni des r ponses assez peu fiables ce jour l Except donc les valeurs douteuses de cette derni re journ e les concentrations oscillent entre 574 et 3409 La diff rence entre la concentration de l odeur pure et de l odeur trait e par neutralisant n est pas marqu e Le 14 f vrier le m lange odeur neutralisant semble sentir davantage on passe de 1261 uo m pour l odeur pure 1697 uo m pour l odeur t
38. n CET Une premi re tude concerne une campagne de mesures r alis e par le Certech la demande d Intradel sur le centre d enfouissement technique d Hallembaye en 1998 L analyse des odeurs a t r alis e par olfactom trie dynamique et par chromatographie FID pour d terminer les compos s organiques volatils COV totaux Compte tenu du mode d action particulier des techniques de rampes d aspersion voir ci dessus il est difficile de r aliser des pr l vements du m lange odeur produit neutralisant Les pr l vements ont donc t r alis s la fois proximit du site de d versement odeur pure et directement dans le nuage vaporis neutralisant pur Le m lange des deux dans diff rentes proportions a t r alis au laboratoire Cette m thode est pertinente et est probablement la seule qu il tait possible d imaginer pour tudier l effet de rampes d aspersion N anmoins le m lange r alis au laboratoire n est pas repr sentatif du m lange r el obtenu une certaine distance des rampes d aspersion Les r sultats ne peuvent donc pas tre extrapol s l odeur per ue par les riverains Le Certech a toujours constat un abattement de la concentration d odeur lorsque le produit tait m lang l odeur de d chets Le rapport minimum d abattement tait de 7 2300 uo m au d part et 336 uo m apr s m lange Le taux d abattement reste assez ind pendant de la concentration d odeur au d part Le
39. nal 1 94E 06 7 99E 05 1 E 06 ald hyde Pentanoic acid 3 53E 06 6 96E 06 3 E 06 acide Pentanoic acid 1 67E 07 acide Pentanoic acid 2 3 73E 06 ide methyl Phenol 6 60E 06 4 16E 06 2 E 06 ph nol Phenol 4 methyl 3 85E 07 3 38E 04 4 E 07 ph nol Toluene 1 40E 07 4 74E 06 9 E 06 aromatique 27 Tridecane 2 11E 06 1 24E 06 9 E 05 aliphatique Trisulfide dimethyl 5 17E 06 3 11E 06 2 E 06 soufr Undecane 4 18E 06 1 52E 06 3 E 06 aliphatique 1 Hexanol 8 66E 06 8 20E 06 alcool Tableau 7 Comparaison des aires de pics des compos s trouv s en commun dans les deux ambiances L analyse de l odeur pure r v le un nombre de compos s sup rieur celui de l analyse de l odeur trait e Ceci n est pas en accord avec les analyses r alis es dans le cadre d autres tudes pour lesquelles le nombre de volatils mis par le produit neutralisant tait important Dans le chromatogramme de l ambiance trait e par le neutralisant on ne retrouve qu assez peu d aromatiques et pas de camph ne observ s dans l odeur pure de la porcherie Par contre les produits soufr s sont toujours pr sents malgr une l g re r duction de leur concentration et on ne met pas en vidence la pr sence de mol cules cages caract ristiques des produits neutralisants ou de masquage et qui engloberaient les mol cules volatiles plus l g res De telles mol cules sont pourtant pr sentes dans le produit pur carac
40. nalyses ne peut pas r ellement tre extrapol e A titre indicatif cependant les concentrations de quelques substances seraient les suivantes gt 0 02 mg Nm pour le dim thyl disulfure gt 0 02 mg Nm pour le dim thyl trisulfure 007 mg Nm pour le dim thyl sulfure gt 0 02 mg Nm pour l acide butono que 2 methyl gt 0 02 mg Nm pour le tolu ne O O O O O Les deux chromatogrammes des figures 4 et 5 ne diff rent pas beaucoup mais quelques diff rences peuvent n anmoins tre observ es Le tableau 6 montre les compos s retrouv s en commun dans les deux analyses Il semblerait que certains compos s soient en proportion moindre dans l odeur trait e par le neutralisant mais l inverse est vrai galement aire pic j compos s communs odeur PARISE diff rence famille pure odeur produit 1 Butanol 1 26E 07 9 42E 06 3 E 06 alcool 1H Indole 3 methyl 3 77E 06 2 09E 06 2 E 06 indole Acetic acid 2 54E 07 3 67E 07 1 E 07 acide Butanoic acid 7 04E 07 4 02E 07 3 E 07 acide TA 2 13E 05 6 88E 05 5 E 05 Hydroxytoluene Decane 9 90E 06 4 14E 06 6 E 06 aliphatique Dimethyl sulfide 4 01E 06 5 58E 06 2 E 06 soufr Disulfide dimethyl 1 09E 07 3 85E 06 7 E 06 soufr Dodecane 3 65E 06 2 56E 06 1 E 06 alip Eucalyptol 1 16E 06 5 89E 05 6 E 05 alcool Limonene 5 28E 06 1 87E 06 3 E 06 terp ne Nonadecane 4 22E 05 7 46E 05 3 E 05 aliphatique Nona
41. neutralisants l il y aurait change d ions entre le produit et l odeur avec formation d agglom rats lorsque l quilibre est atteint D autres expliquent les ph nom nes de mani re plus chimique en invoquant les compos s cha nes longues des produits neutralisants qui emballeraient s questreraient selon Monsanto les mol cules odorantes plus petites Pour le grand public l explication de Id O Concept une entreprise fran aise sp cialis e dans l abattement des odeurs du lisier de porc est que l inventeur du produit a traduit en langage chimique l odeur du lisier et lui a ajout un produit d une composition chimique totalement inverse base d huiles essentielles de plantes Enfin une explication tr s simple consiste affirmer que le produit de r action neutralisant odeur poss de une tension de vapeur beaucoup plus faible que la mol cule odorante d origine ce qui entra ne une diminution importante du nombre de mol cules en phase vapeur Scientifiquement parlant ces diff rentes th ories qui tentent d expliquer les modes d action sont toutes vraisemblables et peuvent tre justifi es Elles ne se contredisent d ailleurs pas et ces modes d action peuvent agir en parall le ou en s quence un effet pouvant en engendrer un autre L utilisateur reste cependant sur sa faim quant l explication r elle des ph nom nes impliqu s En effet si l effet physique tait par exemple le plus important le fa
42. ns de la mesure soit le matin apr s la mesure de l odeur pure Apr s un d lai d environ 6 heures l atmosph re dans la salle de post sevrage pouvait tre consid r e comme homog ne et la mesure de l odeur trait e pouvait tre r alis e 14 Protocole de mesure Compte tenu de ces conditions id ales de mesure le protocole suivant avait t imagin tableau 1 Temps de post sevrage semaines et type de mesure Date Salle 1 Salle 2 Salle 3 16 11 2005 Temps de post sevrage 3 0 6 Temps de post sevrage 4 1 7 24 11 2005 Olfactom trie Set pure GCMSTD SUPUS Produit pur Temps de post sevrage 7 4 10 Olfactom trie Odeur trait e 15 12 2005 GCMSTD Oaeur pure Odeur trait e Odeur pure NERE ES Odeur trait e Temps de post sevrage 1 7 4 5 1 2006 CIACOMeNEe Odeur pure SCMSTE Odeur eau NH H2S Temps de post sevrage 4 1 7 26 1 2006 Olfactom trie aau purs Odeur trait e GCMSTD Produit pur Temps de post sevrage 7 4 10 14 2 2006 piacio meie Odeur pure CEMSIE Odeur trait e NH3 H2S Temps de post sevrage 7 4 10 15 2 2006 Qecomene Odeur pure CEMSTE Odeur trait e NH3 H2S Temps de post sevrage 7 4 10 16 2 2006 QNECIOMENE Odeur pure GCMSTD Odeur trait e NH3 H2S Tableau 1 Agenda pr vu pour l tude GCMSTD Chromatographie en phase gazeuse coupl e la spectrom trie de masse avec thermo
43. on par effet vident de dilution et celle ci tant un des facteurs intervenant dans le calcul du d bit d odeur il semble incontestable que ce dernier soit li aux concentrations chimiques La conclusion de ces tudes va dans le m me sens que celle de l tude de l Institut Technique du Porc l abattement en H2S et NH ne semblerait pas suffire r duire le niveau d odeur Il s agit d une information int ressante qui pourrait conditionner le choix des techniques d abattement mises en uvre Par contre une conclusion subsidiaire est que les fortes diff rences de d bit d odeur entre la saison d t et la saison d hiver sont essentiellement dues au d bit de ventilation qui varie sensiblement entre les deux saisons mais tr s peu la concentration d odeur qui elle reste plus ou moins la m me 10 Conclusion de l tude bibliographique Cette br ve tude bibliographique ne permet pas de se faire une id e claire sur les m canismes physico bio chimiques mis en uvre dans l action des produits dits neutralisants d odeur Plusieurs hypoth ses sont avanc es par les scientifiques et par les fabricants mais il n y en a pas une qui merge pour justifier le fait que l odeur n est pas masqu e mais bien neutralis e Mais peu importe l explication si l effet d sir est observ empiriquement Pourtant ici encore les quelques mesures r alis es dans des b timents d levage des entreprises ou autour de centres de tr
44. oncentration et notamment avec l odeur du sac non dilu e il semble n anmoins que l atmosph re trait e par le produit neutralisant tout en sentant tr s fort l odeur de porc tait plus supportable que celle de l atmosph re non trait e Une impression similaire a t ressentie par l op rateur de terrain Dans les quelques minutes apr s le d marrage de l appareil de pulv risation une odeur de masquant tait nettement perceptible pour s att nuer ensuite Apr s quelques heures d homog n isation un quilibre s tablissait entre l odeur de porc et celle du produit pour donner une impression g n rale plus supportable tout en conservant une tonalit de porcherie A ce niveau et sur base de ces quelques r sultats fragmentaires on serait donc tent de conclure que le produit neutralisant ne supprime pas l odeur de porc qu il n impose pas non plus sa propre odeur comme celle d un parfum d sodorisant mais que l odeur r sultante bien que toujours pr sente dans les m mes concentrations est plus supportable Ammoniac et hydrog ne sulfur Le tableau 4 fournit les r sultats de la mesure de NH et de H2S par tubes colorim triques Dr ger Date NE ppm AT HS ppm E Matin Apr s midi Matin Apr s midi 24 11 2005 5 lt 0 5 lt 0 5 05 01 2006 5 5 5 lt 0 5 lt 0 5 13 02 2006 3 5 3 5 lt 0 5 lt 0 5 16 02 2006 7 5 7 lt 0 5 lt 0 5 23 02 2006 10 10 lt 0 5 lt 0 5 Tablea
45. ongue dur e d efficacit des ces brouillards Selon la plupart des fabricants donc il y aurait indiscutablement d abord un effet physique permettant la collision des mol cules odorantes avec l a rosol puis leur adsorption On parle d emprisonnement de capture des mol cules gazeuses dans les gouttelettes Ainsi elles chapperaient au syst me sensoriel Plus tard les gouttelettes peuvent se volatiliser ou s crouler par effet gravitationnel mais il se serait pass entre temps des r actions chimiques qui auraient neutralis l odeur Mode d action Encore une fois pour la plupart des fabricants la description de l action qui permet ces produits de neutraliser l odeur reste assez myst rieuse en g n ral seul le r sultat compte peu importe l explication des r actions L effet global est toujours pr sent comme l association de plusieurs effets individuels Ainsi selon Sylvain Savard ll plusieurs ph nom nes entrent en ligne de compte e Les forces de Van der Waals qui d crivent les interactions apolaires entre les mol cules favorisent le rapprochement des mol cules entre elles sans pour autant entra ner une r action chimique Les mol cules odorantes seraient donc attir es par les a rosols compos s d eau et d huiles essentielles Cette action serait favoris e par la pr sence de produits tensioactifs Ces forces constitueraient donc le moteur du premier contact des deux types de mol cules qui pou
46. pour la qualifier Les appellations chimiques classiques sont elles plus restrictives et moins ambigu s Un ester est un d riv d un acide carboxylique qui a r agi avec un alcool Au cours de cette r action dite d est rification le groupe COOH typique des acides carboxyliques est condens un groupe hydroxyle OH pour former la liaison ester COOC avec limination d une mol cule d eau H2O La formule g n rale d un ester est donc R COO R Un ester aromatique est issu d un acide aromatique Le premier radical R comprend donc le cycle benz nique C est lui qui donne la terminaison oate dans le nom de l ester alors que le second radical R donne la terminaison yle par exemple 2 hydroxybenzoalte de m thyl Beaucoup d esters sont tr s odorants ils sont fr quemment utilis s comme solvants et comme mati res premi res en parfumerie et en pharmacie Un compos tensioactif encore appel agent de surface ou surfactant a comme principale action d abaisser la tension superficielle entre deux surfaces On trouve des mol cules tensioactives dans la composition des savons shampoings et autres d tergents Selon leur fonction sp cifique on parlera de d tergents nettoyants d agents mouillants moussants dispersants ou mulsifiants Leur pouvoir mouillant est d une particularit structurale de leur mol cule qui pr sente une extr mit hydrophile et l autre lipophile L extr mit lipophi
47. rait e alors que le 17 f vrier c est l inverse on passe de 3409 uo m 2912 uo m Compte tenu de l incertitude de la mesure ces diff rences ne sont pas significatives Si l on tient compte de la derni re journ e de mesure l odeur trait e sentirait m me assez bien plus fort que l odeur non trait e Une telle conclusion confirme les r sultats trouv s dans la litt rature Pr cisons que la m thode de l olfactom trie dynamique ne calcule la concentration de l odeur que par d tection du seuil de perception qu il s agisse d une odeur agr able ou d une odeur d sagr able Il n est donc pas impossible que l odeur trait e soit diff rente de l odeur non trait e tout en tant ventuellement plus forte Faisons remarquer que les concentrations mesur es le 5 janvier 2006 assez fiables au vu des intervalles de confiance sont tr s proches l une de l autre Or il s agit de l odeur pure et de l odeur m lang e au produit tr s dilu Ceci semble montrer que l eau n agirait pas comme agent neutralisant et donc que l odeur ne serait pas alt r e par la vaporisation d eau pratiquement pure Ceci est videmment confirmer par des tudes plus approfondies Le protocole choisi pour cette tude r p titions des mesures sur plusieurs journ es et r plicats pour chaque sac constitue une forme de garantie de la pertinence de ces conclusions La gamme de concentration trouv e bien que semblant assez large si on se r f re
48. rraient ensuite r agir entre elles En outre les mol cules odorantes chapperaient ainsi la perception sensorielle puisqu elles seraient li es aux a rosols On peut aussi imaginer qu il se produit ainsi une l g re solubilisation des polluants odorants ce qui pourrait aussi conduire une diminution de l odeur au m me titre que la dilution dans de l eau pure e La formation de paires selon la th orie du physiologiste n erlandais de la fin du XIX si cle Zwaardemaker implique que deux odeurs fortes peuvent r agir en cr ant un m lange gazeux moins odorant ph nom ne d inhibition Chimiquement donc il n y aurait pas besoin de constater la r duction des mati res odorantes mais le m lange dans certaines proportions d odeurs oppos es peut causer l l vation du seuil de perception de l odorat humain e Des r actions chimiques diverses peuvent alors intervenir entre les gaz odorants et les huiles essentielles La plupart des fabricants affirment que l odeur n est pas simplement masqu e mais qu elle est bien d truite Cela suppose donc que les r actions chimiques donnent naissance des produits inodores ou tout au moins qui poss dent une tonalit olfactive plus agr able Ainsi l acide sulfurique serait transform en sulfate ou un acide carboxylique serait transform en ester par l action d un alcool contenu dans la formulation de l huile essentielle Selon Greenworld fabricant de produits et de syst mes
49. sur trois types d ffluents malodorants Actes des Journ es techniques nationales Salons de l Aveyron Paris 8 et 9 f vrier 2005 277 292 11 Couvert A Turpin A Laplanche A 2005 Etude d un banc d essais pour tester les produits dits neutralisants d odeurs Actes des Journ es techniques nationales Salons de l Aveyron Paris 8 et 9 f vrier 2005 293 301 12 Lubac S Aubert C 2001 Etude des taux d ammoniac d hydrog ne sulfur et niveaux d odeurs des b timents d levage de canards de Barbarie et cons quences du raclage des fientes Sciences et Techniques Avicoles octobre 2001 n 37 5 9 13 Lubac S Forichon T Martin Peulet G Aubert C Robin P 2005 Quantification et tude des param tres de variations des missions de gaz et d odeurs en levage de canards de Barbarie de type Louisiane 6 Journ es de la Recherche Avicole Saint Malo 30 et 31 mars 2005 14 Ecolair 2005 Manuel d utilisation du LCUP Ecolair SA Flobecq 15 IBN 2003 Norme NBN EN 13725 Qualit de l air D termination de la concentration d une odeur par olfactom trie dynamique Institut Belge de Normalisation ICS 13 040 99 16 Zhou X Zhang Q 2003 Measurements of odour and hydrogen sulfide emissions from swine barns Canadian Biosystems Engineering 45 pp 6 13 6 18 17 Degr A Verh ve D Debouche C 2001 Emissions gazeuses en levage porcin et modes de r duction revue bib
50. t ris par le chromatogramme de la figure 6 fort diff rent de celui des figures 4 et 5 Abundance 2200000 2000000 1200000 1500000 1400000 1200000 1000000 S00000 S00000 400000 200000 s 0o 10 00 15 00 20 00 z2zS amp 00 30 00 3S 00 40 00 Time Figure 6 Chromatogramme du produit neutralisant pur pulv ris dans une salle de post sevrage vide le 22 2 06 Il s agit en fait d un pr l vement r alis dans les m mes conditions et avec le m me mat riel que les pr c dents mais dans une salle de post sevrage vide et directement dans le nuage de neutralisant pulv ris La salle n tant pas exempte d odeur de porc le pr l vement a t r alis en tentant d isoler au maximum le syst me de pr l vement de l ambiance g n rale de la salle Le tableau 8 pr sente quelques uns des compos s identifi s dans le panache de produit pur L analyse identifie beaucoup de compos s peu courants avec des probabilit s de reconnaissance diverses et il serait hasardeux d en fournir une liste compl te Compos Abondance relative 2 Propanol ou isopropanol 25 9 1 Butanol 3 methyl 9 0 Limonene 6 7 1 Pentanol 3 3 Eucalyptol 2 9 Benzyl Alcohol 2 2 28 Linalyl propanoate 2 1 1 6 Octadien 3 ol 3 7 dimethyl 1 8 Bicyclo 2 2 1 heptan 2 one 1 7 7 1 7 Borneol 1 4 1 Decanol 1 3 1 Butanol 3 methyl acetate 1 0
51. t de consommation alimentaire avec une production plus intense entre 8h et 20h Dans notre cas nous avons constat des variations d un jour l autre probablement selon le climat et le nombre de porcs pr sents dans la salle mais une assez bonne concordance entre les relev s du matin et ceux de l apr s midi Comme la mesure du matin correspondait l odeur pure et celle de l apr s midi l odeur trait e ceci montre que le produit n a aucune influence sur le niveau d ammoniac pr sent dans la salle 24 Emissions d ammoniac mg s 10 7 01 0 00 10 8 01 0 00 10 9 01 0 00 10 10 01 0 00 10 11 01 0 00 Tems date amp heure Figure 3 Emissions d ammoniac dans quatre chambres diff rentes en croissance finition selon Pouliot Analyses GCMS Les diff rentes analyses des chantillons pr lev s dans la porcherie en l absence de produit odeur pure fournissent pratiquement toujours des chromatogrammes identiques A titre d exemple la figure 4 montre celui du 13 f vrier 2006 au matin La figure 5 montre le chromatogramme obtenu avec l odeur trait e par le neutralisant chantillonn e l apr s midi de la m me journ e m bungance 450000 400000 2 lt 0000 200000 2 lt 0000 200000 1 lt 0000 100000 sooo o Time Figure 4 Chromatogramme de l odeur pure de la porcherie le 13 2 06 au matin Abungdance 300000 280000 20000 240000 220000 200000 12320000 150000 140000 120000 1
52. tement tait de l ordre de 28 47 unit s odeur par seconde et par porc soit environ 35 uo s porc en moyenne et la concentration en ammoniac de l ordre de 10 ppm Quelques constatations g n rales doivent tre mentionn es e l existe une forte diff rence entre l t et l hiver aussi bien dans la production d odeur et d ammoniac davantage de production en t que dans l action des produits anti odeur il y a parfois abattement de l odeur en t et augmentation en hiver e l ne semble pas exister de corr lation entre la production et l abattement de l ammoniac et celle de l odeur les deux missions semblent tout fait ind pendantes et il semble impossible d estimer un param tre en fonction du second e Le syst me d extraction influence beaucoup la concentration de l odeur en t par exemple le d bit d extraction est plus lev si bien que le d bit d odeur calcul concentration d odeur x d bit d extraction est toujours sup rieur celui estim en hiver m me galit de concentration d odeur e Pour les 4 premiers produits additifs du lisier ou produits pandre sur le sol on observe globalement une diminution de la concentration de l ammoniac et du d bit d odeur Cette diminution d pend du produit et de la saison elle varie de 0 pr s de 40 e Concernant plus sp cifiquement le produit pulv ris qui int resse davantage le pr sent travail les auteurs de l tude concluent qu il n a
53. u 4 R sultats des mesures par tubes colorim triques Dr ger aucun moment donc le tube colorim trique relatif H2S n a r agi ce qui signifie que la concentration en sulfure d hydrog ne tait toujours inf rieure au seuil de d tection de 0 5 ppm avec ou sans le neutralisant La litt rature sur le sujet indique cependant clairement qu une corr lation existe entre l odeur de porcherie et la concentration en H2S davantage d ailleurs qu entre l odeur et l ammoniac Ainsi Zhou et Zhangl l dans une tude men e dans 10 porcheries rel vent un coefficient de corr lation de 0 87 entre la concentration d odeur et la concentration en sulfure d hydrog ne figure 2 N anmoins la concentration en HS ne d passe 0 5 ppm que lorsque la concentration de l odeur d passe 1000 uo m Dans notre cas comme le niveau moyen de l odeur tait aux alentours de 1500 uo m il est possible que la quantit de sulfure 23 d hydrog ne dans la salle de post sevrage n ait pas t suffisante pour faire r agir le tube Dr ger 2 5 e Measured Regression E 2 0 2 2 1 5 a 8 1 0 z 05 0 1000 2000 3000 4000 5000 Odour level OU Figure 2 Liaison entre la concentration en HS et la concentration de l odeur pour 10 porcheries selon Zhou et Zhang Nous avions choisi un des tubes colorim triques les plus sensibles dans la gamme des produits Dr ger Une mani re de passer artificiellement sous le seuil de d tection
54. uits disponibles sur le march des termes reviennent fr quemment dans la description de la composition Ces termes d crivent soit des substances naturelles comme essences naturelles huiles essentielles huiles aromatiques soit des familles chimiques comme esters aromatiques ou tensioactifs soit des entit s biologiques comme bact ries non pathog nes ou enzymes stabilis es Rappelons la d finition de chacun de ces concepts Une essence est une substance aromatique naturelle qu une plante s cr te L essence est directement extraite par expression comme l essence du zeste du citron Le terme huiles essentielles est une d nomination collective pour toutes les substances odorantes qui peuvent tre isol es au d part de v g taux En fait l huile essentielle est souvent le r sultat de la distillation la vapeur d eau d une essence Chimiquement il s agit d une combinaison organique souvent apolaire et tr s volatile On compte un grand nombre d huiles essentielles issues du r gne v g tal beaucoup de plantes telles que les celles utilis es comme pices ou cultiv es pour leurs fruits que l homme qualifie d odorantes peuvent produire des huiles essentielles Depuis la nuit des temps l homme utilise les huiles essentielles comme substances odorantes De nos jours encore une s lection de ces mati res naturelles entre individuellement ou sous forme de m lange dans la composition de par
55. ve au vu des incertitudes est cependant observ e pour chaque cas L odeur r siduelle reste cependant toujours tr s importante et donc g nante pour les riverains Par contre en compl ment aux essais d efficacit du produit sur l air vici des tests ont t effectu s en mettant en contact le produit neutralisant avec les eaux de lixiviation des andains de compostage Le taux d abattement des compos s odorants est alors au minimum d un facteur 6 Lien avec HS et NH Enfin deux autres articles m ritent d tre voqu s Bien que non en relation directe avec des essais de pulv risation de produits de traitement ils font tat de l ventuelle relation entre les produits r put s odorants notamment le sulfure d hydrog ne et l ammoniac et la concentration ou le d bit d odeur pour des levages de canards dans les cas pr sents La premi re ll conclut qu aucune relation n est tablie entre la concentration d odeur en uo m et les concentrations gazeuses de NH et HS alors que la deuxi me ll met en vidence une relation entre le d bit d odeur en uo s et les concentrations de ces deux compos s Les deux tudes sont r alis es par le m me groupe fran ais de l ITAVI et sur le m me type d levage Il est donc probable que les concentrations de l odeur d une part et d hydrog ne sulfur et d ammoniac d autre part ne sont pas r ellement li es Par contre la concentration en compos s chimiques diminuant avec la ventilati
56. xemple pour 400 porcs l engraissement le co t mensuel serait de 61 92 soit environ un f t 258 pour 4 mois Le co t annuel pour une telle installation 6 satellites serait donc de 775 Conclusions L tude malgr de l g res modifications par rapport au protocole id al pr vu permet de fournir un certain nombre de conclusions La concentration de l odeur de la porcherie dans les salles de post sevrage ne semble pas alt r e par l effet du produit neutralisant Il semblerait n anmoins que le caract re h donique de l odeur soit plus acceptable Ceci est d ailleurs confirm par certains riverains de porcheries trait es par ce type de m thode voir notamment le site http users skynet be estinnes porcheries du Comit de Quartier de la rue Rivi re d Estinnes au Val qui d clare que l utilisation d un tel produit donne de bons r sultats Pourtant ni les analyses olfactom triques ni les analyses physico chimiques ne permettent de mettre en vidence une transformation chimique de l odeur La technique de l chantillonnage n est peut tre pas la meilleure pour ce type d tude Si le neutralisant agit plut t par un effet physique par exemple de rabattement de l odeur il sera tr s difficile de le prouver sur base d chantillons Nous sugg rons comme perspectives pour le futur de r aliser des pr l vements sur des profils verticaux de mani re identifier d ventuels gradients d odeur Mieux
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