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Dispositif d`auto-évaluation et auto-analyse de la mise en

1. enseignants de branches techniques ma tres d apprentissage ex apprentis dipl m s pendant les ann es pr c dentes Le projet DAAP r unit dans une seule d marche les deux mod les d crits pr c demment l exp rience de John MacBeath cf premi re partie paragraphe E 2 et le projet europ en E 3 La premi re phase de la recherche consiste d finir de fa on claire et rigoureuse des crit res de la qualit de l enseignement avec les diff rentes cat gories d acteurs apprentis enseignants etc Dans un deuxi me temps il s agit de juger de la qualit de cet enseignement dans l tablissement pris en compte et choisir les domaines sur la base de discussion avec les acteurs Enfin dans un troisi me temps on cherchera mesurer cet enseignement en fonction des domaines retenus l aide des instruments choisis Le projet devrait se d rouler sur trois ans La premi re ann e phase pilote sera consacr e la s lection des domaines d analyse et d auto valuation dans deux coles par r gion linguistique Cette phase est directement inspir e par le travail de MacBeath en Angleterre Lors de la seconde ann e les six premi res coles poursuivront le travail en choisissant les indicateurs dans les domaines leur paraissant les plus importants et ad quats pour leur tablissement afin de les d velopper et les perfectionner Dans cette phase on entre plut t dans la logique et la m thodologi
2. Dipartimento dell educazione della cultura e dello sport Ufficio studi e ricerche Stabile Torretta AN Des 6501 Bellinzona I Repubblica e Cantone del Ticino gt d Dispositif d auto valuation et auto analyse de la mise en ceuvre du Plan d tude de culture g n rale dans les coles professionnelles industrielles artisanales et de m tiers en Suisse DAAP Document de r f rence Emanuele Berger Norberto Bottani Catherine Gauvreau Giorgio Ostinelli Heinz Rhyn amp Anne Soussi Juin 2002 Sommaire RFO ENS Sascha ree aes Saeed aa seb St en ee ec nn cn 4 As Gen se du e Cl icssiccississesssssecccsedsnccosatsenscsadesessstte sect scbesegssbbesscsduvscestssieveetossaseosadseacsoesvocessseseoss 4 B Buts du projet cccsscsscssisssccanssescsestesscsenssacccctvcsssnnnssossssscecesennsssssnsscecscennsesssoesseccseensceeassbecesconteasenssses 4 C Cadre th orique S meral cicicsccccicssscsacdssecvsssessasoedssecsvect sesescessessasberesssavseesdoss vossdduesosnasecseseacss eessa 5 1 Les diff rentes phases des tudes sur le changement en ducation 5 2 School effectiveness et school improvement 6 3 Le contr le de l valuation externe vs interne 9 4 Une nouvelle approche l approche int gr e 10 D L valuation de la qualit de l enseignement en SUISS sssessoosssosssossosssoosoonsconne 11 E Cadre th orique du projet DAAP esssesesssesocssesoossesoossessossessossocssesocs
3. tre une aide concr te au processus d auto valuation mis en uvre par les coles En tenant compte de ces consid rations les instituts de recherche invit s se pencher sur la question ont propos d laborer un ensemble d instruments package cr et d velopp en collaboration avec les principaux acteurs et institutions qui soit en m me temps suffisamment flexible efficace et rigoureux pour tre adopt par toutes les coles C Cadre th orique g n ral Ce projet s inspire des th ories d velopp es dans le courant du school improvement litt ralement am lioration de l cole par opposition au courant du school effectiveness efficacit des coles Voyons d abord comment David Hopkins 2001 l un des auteurs les plus significatifs dans ce domaine d finit le school improvement a distinct approach to educational change that aims to enhance student outcomes as well as strengthening the school s capacity for managing change It is concerned with raising student achievement through focussing on the teaching learning process and the conditions that support it p 13 Nous allons dans les pages qui suivent donner un bref aper u de l volution des tudes sur le changement en ducation au cours des derni res d cennies pour ensuite d crire les caract ristiques principales du school improvement contemporain Par la suite nous mettrons en perspective les deux approche
4. crire son utilit citons fortes implications discussions de bonne qualit claircissement bonnes discussions s rieuses bas es sur des opinions et des exp riences enthousiaste approfondi discussions productives qui ont pr cis I orientation p 6 77 F Caract ristiques g n rales du projet DAAP Le projet de recherche vise a d velopper un dispositif d auto valuation qui puisse aider les enseignants des coles professionnelles industrielles et artisanales ainsi que des coles de m tiers a observer la qualit de leur enseignement de culture g n rale et a en valuer les r sultats en vue de r guler d am liorer l enseignement et de v rifier qu il est bien coh rent avec les principes du PEC Selon cette orientation le projet consiste proposer et tester avec les coles une proc dure d valuation Il vise construire et d velopper l int rieur des coles une pratique scientifique qui ne se veuille pas prescriptive De ce fait il fournit aux coles et aux enseignants une m thodologie et des outils pour les aider r fl chir sur leurs pratiques afin de les am liorer continuellement Cette m thodologie comprend des outils de travail une proc dure et des domaines d analyse Il a pour but de d velopper une approche de l auto valuation de la culture g n rale dans les coles professionnelles qui soit cr dible les tablissements doiven
5. Il constitue donc un point de d part pour identifier les questions sur lesquelles il serait utile de travailler Dans le projet europ en la premi re estimation se r alisait de fa on individuelle puis tait discut e en sous groupes l ves entre eux enseignants entre eux etc Par la suite les intervenants taient tous 16 regroup s afin d identifier les priorit s soit cinq domaines a valuer un domaine pour chaque secteur principal et un domaine au choix Les crit res de s lection pouvaient tre soit un point de vue fortement divergent entre les acteurs soit au contraire un consensus solide au sujet des points forts et des points faibles de l cole En r gle g n rale les coles ont choisi les probl mes urgents et les bons exemples a exploiter Une fois les domaines choisis les coles devaient proc der des valuations concr tes c est dire non plus se fier leur jugement leur intuition mais proc der une valuation instrument e afin de poser un diagnostic plus pr cis sur les probl mes identifi s l aide de la grille lors de la premi re tape Pour aider les coles dans cette t che les coordinateurs du projet ont propos par l interm diaire du guide d auto valuation toute une s rie d exemples d instruments L aussi il ne s agissait pas d tre prescriptif mais de fournir simplement une aide aux coles Dans les faits les coles ont largement profit de ces
6. analyse la promotion des r seaux l utilisation d un support externe etc En particulier selon Hopkins il y a trois caract ristiques que l OD a en commun avec le school improvement D abord l importance donn e la sant organisationnelle qui est la base de l efficacit En deuxi me lieu le fait que OD essaye d humaniser l environnement de travail des personnes Enfin les strat gies efficaces qui ont t empiriquement valid es telles que la r troaction sur l enqu te survey feedback ont identifi les conditions internes de l organisation comme d terminantes de son d veloppement 2 L approche de MacBeath une auto valuation centr e sur les coles L approche d velopp e par John MacBeath 1999 dans son livre intitul Schools must speak for themselves met l accent sur l importance de l auto valuation dans l am lioration continue des coles Selon lui la qualit du d veloppement de l cole passe par l implication r elle des acteurs dans chaque tape du processus De nombreux facteurs influencent la perception de la valeur de l cole sur l chelle de l efficacit Parmi ces facteurs il y a notamment le contexte l environnement social et les valeurs des gens 1 Traduction fran aise a L apprentissage se r alise de fa on plus productive dans les groupes o les membres peuvent interagir et ainsi r fl chir sur leurs exp riences mutuelles Ci
7. aux applications du d veloppement organisationnel on essaya surtout de comprendre les processus de mise en uvre implementation dans les coles en tant qu organisations Fullan appelle cette phase the implementation decade Le constat principal fut que les approches top down ne marchaient pas En particulier on constata que l application pratique des r formes ne pouvait se r aliser par simple d cret On dirigea l attention sur le processus de changement lui m me en comprenant qu il est extr mement lent et complexe et que pour le porter terme il fallait une sage combinaison de planification strat gique d apprentissage individuel et de volont de r ussir Il fallait d sormais concevoir l tablissement comme unit de changement en prenant tr s au s rieux le processus de changement lui m me Une tude importante de cette poque fut l nstitutional Development Programme IDP r alis dans le cadre de IMTEC International Movement Towards Educational Change projet du CERI Centre pour l innovation et la recherche en ducation de l OCDE qui a t externalis et est devenu le programme d une fondation ducationnelle scandinave Ce programme a r alis une enqu te internationale sur les strat gies d innovations aux diff rents niveaux du syst me d enseignement IMTEC visait former les responsables d cideurs et enseignants mettre en uvre des strat gies d innovation appro
8. avec un bon degr de comparabilit entre plusieurs cat gories d indicateurs Le probl me majeur dans une telle approche est videmment li la d finition et la construction des interfaces entre les deux niveaux du processus d valuation 4 Une nouvelle approche l approche int gr e Une nouvelle approche int grant les deux paradigmes a vu le jour aux Pays Bas en 1998 Te effective school improvement ou ESI Bien que cette approche ne soit pas celle que nous avons retenue dans le cadre de notre projet nous consid rons important de la pr senter L objectif vis par PESI est de permettre chacun des paradigmes de profiter des forces de l autre Le but du projet n erlandais consistait en quelque sorte d velopper un mod le de school improvement qui r sulterait en une cole efficace Comme nous le savons d j la premi re approche school effectiveness est davantage ax e sur les r sultats et sur les caract ristiques des classes et des coles qui sont associ es ces r sultats cela sans forc ment se pr occuper du processus qui est n cessaire au changement La seconde approche school improvement valorise plut t le d veloppement et l am lioration de l enseignement et de l cole sans automatiquement s attarder aux cons quences de ce changement sur les r sultats des l ves En bref les auteurs r sument l id e comme suit le school effectiveness s attarde ce qui doit tre ch
9. bonne r ussite des projets N anmoins ceci ne signifie pas qu il faut exclure totalement les valuations externes Comme le rappelle Sylvestre 1998 ne pratiquer que l auto valuation pr sente aussi des d savantages comme le risque d avoir un caract re trop subjectif et complaisant en donnant lieu l auto justification de certaines pratiques et aussi d tre conduite par des personnes insuffisamment comp tentes du point de vue m thodologique L auto valuation selon Hopkins et al 1996 cr e des conditions favorables au changement p dagogique mais n est pas une condition suffisante l am lioration de l apprentissage des l ves p 77 A un niveau g n ral il existe aujourd hui un certain consensus sur la n cessit de la pr sence des deux approches qui restent conceptuellement distinctes mais qui du point de vue syst mique doivent tre 7 Cf par exemple Hendriks et al 2000 et Moelands amp Ouborg 1998 consid r es comme compl mentaires Ce que l on peut retenir ce propos c est que les acteurs responsables de l valuation externe Etat autorit s scolaires etc devraient renoncer l illusion de tout contr ler et v rifier en supposant des modules et des structures flexibles et ouvertes mais dans un espace d limit par des r gles et des normes Ceci devrait permettre de conjuguer un haut niveau de libert et de participation dans les tablissements scolaires
10. du dispositif En effet MacBeath 1999 en se basant sur les th ories de la motivation de l apprentissage et sur sa propre exp rience de recherche soutient que n importe quel syst me d valuation doit avant tout avoir un sens pour les coles int ress es Ceci est possible uniquement travers le dialogue la modification et la reconstruction des cadres conceptuels qui doivent en tout cas respecter les principes suivants partir de l exp rience et de la compr hension des enseignants avoir un but qui ait du sens pour les enseignants respecter et tre en relation avec le contexte de travail des enseignants avoir une structure qui aide donner du sens l exp rience p 19 A partir de cette exp rience MacBeath rel ve que les personnes int ress es dans les coles accueillent favorablement les discussions les clarifications et les responsabilit s p 23 Il est clair que comme dans chaque processus d apprentissage l intuition et la compr hension personnelles sont la base de l engagement p 29 En outre ceux qui vivent quotidiennement dans les classes et dans les coles devraient jouer un r le pr pond rant dans l valuation de leurs propres exp riences de leurs propres r ussites et de leurs priorit s pour les d veloppements futurs p 152 Il est donc vident que l auto valuation c est dire le contr le interne est d une importance vitale pour une
11. ne sont donc jamais v rifiables empiriquement Toutefois j admettrai certainement qu un syst me n est empirique ou scientifique que s il est susceptible d tre soumis des tests exp rimentaux Ces consid rations ne sugg rent que la falsifiabilit et non la v rificabilit d un syst me qu il faut prendre comme crit re de d marcation p 36 37 20 qu il s agit d valuer Et si l on recourt au nombre ce n est pas en raison de quelque pr jug accordant un primat la quantit car celle ci n est qu un rapport entre les qualit s et il est impossible de dissocier les aspects qualitatifs et quantitatifs de n importe quelle structure m me purement logique p 68 La difficult de la mesure en sciences humaines s explique par le fait que ces derni res ne poss dent pas d unit s de mesure soit que l on n ait pas encore r ussi les constituer soit que les structures en jeu tout en pouvant fort bien tre de nature logico math matique alg brique ordinale topologique probabiliste etc ne pr sentent pas de caract res purement num riques p 69 3 Les d marches top down orient es vers le contr le n obtiennent presque jamais des r sultats valables ce qui montre la n cessit de suivre des chemins diff rents qui s inspirent plus de l am lioration que du contr le Those of us who spend much of our professional lives labouring in that part of the E
12. ni retarder un chemin scientifique qui est d j ouvert Nous voulons regarder vers l avant et je suis convaincu qu un lien troit avec la pratique ne peut tre qu une b n diction pour le d veloppement de la th orie Lewin 1943 p 126 136 Hugon et Seibel 1988 d finissent la recherche action de la mani re suivante Il s agit de recherches dans lesquelles il y a une action d lib r e de transformation de la r alit recherches ayant un double objectif transformer la r alit et produire des connaissances concernant ces transformations p 13 La recherche action peut tre l expression de quatre diff rentes tendances Chein et al 1948 diagnostique qui vise produire des plans d actions demand s Barbier 1996 p 16 Les chercheurs font un diagnostic puis proposent des mesures participante qui implique les membres de la communaut dans le processus de la recherche d s le d part idem empirique qui consiste accumuler les donn es des exp riences p 17 Ce type de recherche permet le d veloppement de principes plus g n raux exp rimentale qui exige une tude contr l e de l efficacit relative des diff rentes techniques utilis es dans des situations sociales peu pr s identiques idem Bien qu il soit difficile de tracer des fronti res tr s nettes entre les quatre cat gories ici propos es on peut dire que not
13. pas une d finition rigoureuse des caract ristiques des mouvements du school improvement et du school effectiveness elle est plut t un instrument pour identifier les questions qui distinguent le plus les deux approches Dans la r alit sous plusieurs aspects les diff rences ne sont pas aussi accentu es qu elles apparaissent dans le tableau ci dessous mais toutefois il nous semble utile de pouvoir disposer d un instrument g n ral de r f rence qui aidera le lecteur s orienter dans la complexit des questions de fond qui sont objet de d bat entre les deux mouvements School improvement School effectiveness L approche du changement est syst matique et s tend sur plusieurs ann es Hopkins 1998 p 1042 L approche du changement est focalis e sur des r formes et des transformations ponctuelles limit es dans le temps Reynolds et al 1996 p 101 Chaque tablissement scolaire est vu comme un syst me complexe et particulier qui a des relations importantes avec son milieu de r f rence Les aspects communs entre les tablissements scolaires sont consid r s prioritaires et d terminants dans une conception qui vise plut t l uniformit que la diversification Les objectifs ducatifs ont une extension qui d passe les comp tences traditionnelles objet d analyse des tests de performance Les tests de performance sur les comp tences logico math matiques et linguistiques sont da
14. suggestions Les instruments les plus largement utilis s ont t les questionnaires les interviews les focus groups groupes de concertation l observation des enseignants par leurs pairs l observation des enseignants par les l ves sous diff rentes formes la photo ou vid o valuation les jeux de r les etc L int r t de cette proc dure provient d ailleurs de la vari t des instruments utilis s dans cette proc dure allant au del du simple questionnaire qui reste tr s souvent le seul instrument utilis dans un grand nombre de dispositifs d valuation et d auto valuation d tablissements Au terme du projet l enqu te r alis e par les coordinateurs internationaux a mis en vidence de quelle mani re l ensemble du processus avait t accueilli par les coles Il y a eu bien s r aussi des critiques qui ne portaient pas sur la substance mais dans l ensemble les coles ont t tr s favorables la d marche Profil d auto valuation Situation actuelle Evolution Mn EE R sultats au niveau des l ves R sultats scolaires D veloppement personnel et social ail Processus au niveau de la classe Qualit de l a d Soutien en cas de difficult s d apprentissage Processus au niveau de l cole L cole lieu d apprentissage WR L cole lieu de contacts sociaux RS RE o S S S S L cole milieu professionnel OS EE Environnement L cole et
15. 1 School Improvement for Real London and New York Routledge Falmer 25 HOPKINS D LAGERWEI N 1996 The School Improvement Knowledge Base In Reynolds D et al 1996 pp 59 93 HUGON M A SEIBEL C 1988 Recherches impliqu es recherches actions le cas de l ducation Belgique De Boeck Universit KEMPFERT G ROLFF H G 1999 P dagogische Qualit tsentwicklung Ein Arbeitsbuch f r Schule und Unterricht Weinheim Beltz Verlag LANDWEHR N STEINER P KELLER H 2001 Schritte zur datengest tzten Schulevaluation Projekt Q2E Qualit tsevaluation und entwicklung auf der Sekundarstufe II Nordwestschweizerische Erziehungsdirektorenkonferenz NW EDK Aarau LEUTHARD M 1999 Handreichung Selbstevaluation Bildungsdirektion des Kantons Z rich Projekt Teilautonome Volksschulen Ziirich LEWIN K 1940 An Experimental Study in Authoritarian and Democratic Group Atmospheres in Studies in Topological and Vector Psychology University of Iowa Studies in Child Welfare 1 LEWIN K 1940 The Research Center for Group Dynamics at MIT In Sociometry 2 LEWIN K 1943 Forces behind food habits and methods of change Bulletin of the National Research Council 108 pp 35 65 LEWIN K LIPPET R amp WHITE R K 1939 Patterns of aggressive behavior in experimentally created social climates The Journal of Social Psychology 10 pp 171 99 LIKET TH 1993 2 Auflage 1995 Freiheit und Verantwortun
16. 98 L valuation institutionnelle de l ducation d fi ouverture et impasse Montr al AFIDES PIAGET J 1972 Epist mologie des sciences de l homme St Amand Gallimard Id es 26 POPPER K 1978 Logique de la d couverte scientifique Paris Payot POURTOIS J P DESMET H 1997 Epist mologie et instrumentation en sciences humaines Sprimont Mardaga POSCH P ALTRICHTER H 1997 M glichkeiten und Grenzen der Qualitdtsevaluation und Qualit tsentwicklung im Schulwesen Studien Verlag REEZIGT G J 2001 A Framework for Effective School Improvement Final Report of the ESI Project GION Institute for Educational Research University of Groningen Holland REYNOLDS D amp STOLL L 1996 Merging school effectiveness and school improvement In Reynolds D et al 1996 pp 94 112 REYNOLDS D BOLLEN R CREEMERS B HOPKINS D STOLL L amp LAGERWEI N 1996 Making Good Schools Linking School Effectiveness and School Improvement London and New York Routledge ROLFF G BUHREN C et al 1998 Manual Schulentwicklung Weinheim und Basel Beltz Verlag SCHRATZ M IBY M RADNITZKY E 2000 Qualitdtsentwicklung Verfahren Methoden Instrumente Weinheim und Basel Beltz Verlag SCHRATZ M MACBEATH J MEURET D 1999 Rapport final sur le Projet pilote sur l valuation de la qualit de l cole de la Commission europ enne Bruxelles Commission europ enne SCHEERENS J 1
17. 996 The School Effectiveness Knowledge Base In Reynolds et al 1996 pp 36 58 DALIN P ROLFF H G BUCHEN H 1996 Institutioneller Schulentwicklungs Prozess Bonen Verlag fiir Schule und Weiterbildung DECI E RYAN R 1985 Intrinsic Motivation and Self Determination in Human Behavior New York Plenum Press FETTERMAN D M et al Empowerment Evaluation Thousand Oaks 1996 FULLAN M 1998 The Meaning of Educational Change A Quarter of a Century of Learning In Hargreaves et al 1998 pp 214 228 GONON P HUGLI E LANDWEHR N RICKA R STEINER P 1998 dritte Auflage 2001 Qualit tssysteme auf dem Pr fstand Die neue Qualit tsdiskussion in Schule und Bildung Analyse und Perspektiven Aarau Sauerl nder HAYS W L 1963 Statistics for psychologists New York Chicago Holt Rinehart and Winston HARGREAVES A LIERMAN A FULLAN M HOPKINS D Eds 1998 International Handbook of Educational Change Dordrecht Boston London Kluwer Academic Publishers HENDRIKS M A DOOLAARD S amp BOSKER R J 2000 School self evaluation in the Netherlands development and try out of the ZEBO instrumentation for primary education Twente Netherlands HERZBERG F MAUSNER M SNYDERMAN B 1993 The Motivation to Work Brunswick Transaction Publishers HOPKINS D 1998 Tensions in and Prospects for School Improvement Introduction In Hargreaves et al 1998 pp 1035 1055 HOPKINS D 200
18. 998 The School Effectiveness Knowledge Base as a Guide for School Improvement In Hargreaves et al 1998 pp 1096 1115 SCHEERENS J 2000 Measuring Process Indicators on School Functioning by Means of Surveys University of Twente Netherlands SPIESS K 1997 Qualitat und Qualit tsentwicklung Eine Einf hrung Aarau Sauerl nder SYLVESTRE M 1998 L valuation des tablissements d enseignement un tour d horizon In PELLETIER G 1998 pp 49 81 TEDDLIE C amp REYNOLDS D 2000 The International Handbook of School Effectiveness Research London and New York Routledge Falmer TROMBETTA C MASTROMARINO R CERNIC B 1988 Ricerca azione e psicologia dell educazione Roma Armando WIKELEY F STOLL L MURILLO J amp NIKKANEN P 2002 Evaluation Effective School Improvement Case Studies of Programmes in Eight European Countries Paper presented at the Fifteenth International Congress for School Effectiveness an Improvement ICSEI Copenhagen 27
19. acBeath et son quipe ont introduit un l ment important l ami critique Un ami critique est une personne ext rieure l cole ayant de l exp rience en mati re d am lioration de l cole school improvement Le concept d ami critique s appuie sur la tension entre une attitude critique l gard de l cole de mani re remettre en question sa mani re de faire et le soutien inconditionnel des personnes impliqu es de mani re tre accept et cout Schratz et al 1999 p 29 Ce r le peut donc tre jou autant par un consultant une quipe de recherche un parent ou comme cela s est d j fait par une autre cole engag e elle aussi dans un processus d am lioration En Reconnais sance de la r ussite bh Relations Soutien l enseigne ment Climat de l cole Organisa tion et communi Temps et ressources NT a E z cation Soutien Climatde la l apprentis classe sage Liens entre Equit gt l cole et la maison Figure 1 Sch ma g n ral des indicateurs bref l ami critique a un r le important jouer afin d viter que l cole ne se construise une image trop complaisante et qu elle accorde ainsi une certaine consid ration aux enjeux plus importants Apr s avoir analys les indicateurs en fonction de leur sp cificit et leur priorit relativement aux diff rentes cat gories d acteurs les c
20. ang pour am liorer l efficacit de l cole tandis que le school improvement s int resse comment les coles peuvent changer en vue de s am liorer La premi re version du mod le ESL plut t statique et lin aire comportait 8 facteurs contextuels et 20 facteurs scolaires Le mod le tait alors davantage orient vers le school effectiveness ce qui servait donc mal la repr sentativit des deux approches souhait e au d part Apr s plusieurs discussions entre les intervenants impliqu s dans la recherche un mod le plus souple a merg Ce dernier comporte des liens dynamiques qui repr sentent plus fid lement la mise jour constante des informations ainsi que l influence de cette mise jour sur l ensemble du syst me respectant ainsi davantage la nature cyclique ou it rative de l approche school improvement Dans ce nouveau mod le les diff rentes variables ont t regroup es en trois facteurs contextuels 1 la pression au d veloppement l am lioration pressure to improve 2 les objectifs p dagogiques educational goals et 3 les ressources allou es au d veloppement l am lioration de l cole resources for improvement et trois facteurs scolaires 1 la culture relative au d veloppement l am lioration improvement culture 2 les processus de d veloppement d am lioration improvement processes et 3 les cons quences du d veloppement de l am lioration
21. cationnel peuvent enfin se r jouir Depuis des d cennies nous tions le parent pauvre de ce domaine tol r mais qui n a jamais vraiment t consid r comme un partenaire part enti re Mais alors qu au cours des derni res ann es la soci t occidentale tait aux prises avec des enjeux de croissance conomique et de d mant lements sociaux l importance de notre contribution au changement ducationnel a de plus en plus t reconnue 21 Ainsi dans ce contexte de recherche action les acteurs devront pour r pondre a ces questions interagir avec les chercheurs pour identifier des crit res s lectionner les l ments a valuer et d velopper des instruments d valuation B M thodologie Un projet d auto valuation construit par les coles avec un soutien externe implique une strat gie d information labor e et sans discontinuit qui prenne en compte simultan ment tous les acteurs concern s Cette strat gie doit viser 4 mobiliser et motiver les acteurs en les amenant a s approprier la m thode Comme nous l avons soulign pr c demment il est indispensable que tous les participants l activit ou les personnes de quelque fa on concern es stakeholders puissent non seulement avoir l opportunit de s exprimer mais deviennent protagonistes de l action d velopp e Voici les acteurs qui sont partie prenante du processus apprentis enseignants de culture g n rale
22. chercheurs proc dent au pr alable une cat gorisation des nonc s exprim s dans chaque groupe et font une restitution aupr s des acteurs Le but de cette restitution est double v rifier si la r colte de donn es est fid le aux intentions des acteurs et arriver un consensus concernant les diff rents domaines ou cat gories p ex les relations le climat d cole ou de classe le temps et les ressources les m thodes d enseignement etc Au terme de la premi re ann e dans une troisi me phase une r union est organis e avec l ensemble des participants de l cole pour une nouvelle restitution et confrontation visant s assurer de la coh rence des diff rents crit res et cat gories mise en vidence Le but ultime sera de v rifier si les diff rents participants de l cole sont bien d accord que les l ments d gag s peuvent faire l objet d une valuation Ce n est que lors de la seconde ann e que l cole fera un choix parmi ces crit res selon ce qu elle souhaite valuer Elle pourra ensuite choisir ou construire les instruments Ce processus est repr sent par un sch ma la page suivante Le travail effectu au fil de ces diff rentes tapes devrait d boucher sur l laboration de plusieurs produits ou prestations fournis aux coles et l autorit scolaire Un ensemble d instruments package contenant un sch ma pour l auto valuation la justif
23. du projet opter pour l auto valuation constitue un d fi sur la voie de l tude de qualit d une cole qui peut aussi faire l objet d une valuation externe MacBeath et al 1997 p 2 Les coles participantes ont re u un Guide pratique d auto valuation dans lequel on donne des indications op rationnelles pour mettre en pratique une auto analyse On y recommande une proc dure en soulignant qu elle n est qu une suggestion et que d autres pistes sont possibles Dans ce projet l tablissement devait s lectionner un groupe consistant et repr sentatif d l ves de parents et d enseignants D abord en sous groupes puis en se m lant les uns aux autres les diff rents partenaires devaient examiner un profil d auto valuation afin d identifier les priorit s prendre compte Ce profil d auto valuation est un instrument cr pour permettre aux coles d exprimer des jugements sur elles m mes sur la base de douze domaines Pour chaque domaine on estime le niveau de l cole sur une chelle de quatre points deux n gatifs et deux positifs afin de faire un diagnostic sur l tat de leur cole L instrument est assez simple utiliser et permet tout de suite de mettre en vidence d ventuelles divergences entre les divers groupes de personnes Il offre la possibilit d amorcer la confrontation des points de vue l coute de l autre l argumentation etc
24. ducational Change vineyard known as school improvement have recently been celebrating For decades now we have been the poor relations of the field tolerated talked to at parties but not really regarded as being a main player But as Western societies have in recent years grappled with the challenges of economic growth and social dislocation our particular contribution to educational change has increasingly been recognised as important Hopkins 1998 p 1035 a Le fait que l approche de l ducation propos e par le school improvement soit aujourd hui aussi populaire apr s des ann es de marginalisation l int rieur de la sc ne des sciences de l ducation n est absolument pas d au hasard Si les autorit s politiques commencent regarder dans cette direction ce n est pas seulement parce qu elle propose une r flexion profonde et n cessaire sur des questions fondamentales de l ducation mais aussi parce que la grande partie des r formes ducatives partir des ann es 60 inspir es par une philosophie de la conformit et du contr le top down ont chou Dans un monde qui fait toujours plus de la gestion l un des fondements des organisations modernes une action r formatrice de ce type en plus de ne pas donner les r sultats esp r s est l expression d une vision paradigmatique d pass e Par cons quent il est essentiel aujourd hui de planifier de nouvelles politiques ducatives qui sachent
25. duction de savoirs ou de connaissances obligatoires ni aucun classement des coles mais permettre aux enseignants de v rifier les effets de leur enseignement B Buts du projet L OFFT en confiant ce mandat compl mentaire a souhait obtenir un outil permettant aux coles de s auto valuer c est dire d observer la qualit de leur enseignement dans le but de le r guler de l am liorer et de v rifier qu il est conforme aux objectifs du PEC Cette fa on de proc der impliquait le respect de l autonomie des coles en ce qui concerne le choix de l instrument d valuation En effet la r forme de l enseignement de la culture g n rale repose notamment sur une certaine libert des coles Ainsi sur la base du document cadre le PEC elles ont labor leur propre plan d tude adapt leur r alit et aux professions existant dans l cole Les enseignants ont aussi construit leur enseignement de la culture g n rale autour de th mes qui leur sont propres Moyens d enseignement et valuation sont le produit de l cole Ces l ments rendent n cessaire une certaine flexibilit de l instrument qui sera d velopp En consid rant la difficult que posent la cr ation et le d veloppement d un tel instrument il est videmment n cessaire de proposer une m thode qui tout en respectant les principes de base de V OFFT savoir de ne pas imposer des formes d valuation top down puisse
26. e du projet europ en Parall lement six nouvelles coles commenceront le travail tel qu il a t entrepris pendant la phase pilote Enfin pendant la troisi me ann e les six premi res coles ont la possibilit de poursuivre le travail en approfondissant ou largissant d autres domaines ou faire une pause Les six coles de la deuxi me phase poursuivront le travail Enfin un nouveau groupe d coles d butera et travaillera sur la base des indicateurs g n raux construits par les douze coles des deux premi res tapes Concr tement le travail se d roule de la fa on suivante Dans chaque cole diff rents groupes d acteurs sont constitu s chaque groupe tant compos de cinq membres trois groupes d apprentis trois groupes d enseignants de culture g n rale trois groupes d enseignants de branches techniques un groupe d anciens apprentis un groupe de ma tres d apprentissage 22 Dans une premi re phase chaque groupe fait l objet d une rencontre sp cifique Les acteurs sont alors invit s identifier individuellement cinq crit res qui font un bon enseignement de la culture g n rale Apr s une mise en commun des nonc s l int rieur du groupe une deuxi me phase r unit cette fois tous les groupes compos s d un m me type d acteurs tous les apprentis ensemble tous les enseignants de culture g n rale ensemble et tous ceux de branches techniques Les
27. externe avec l auto valuation et d appliquer la m thode de triangulation Nous entendons par triangulation une m thode de recherche combin e qui permet de compl ter les diverses informations et permet d observer un m me sujet sous des clairages diff rents cf Moser 1995 p 174 Les diff rences enregistr es entre les interviews d l ves et celles d enseignants prouvent que les informations contradictoires peuvent tre compl mentaires Ces faits sont apparus lors de l valuation r alis e dans les coles de degr dipl me EDD Moser Wettstein 1997 L avantage du dispositif triangulaire devient ici vident tout concept d valuation qui n utiliserait qu un seul niveau d cole serait affect d un lourd d ficit d information En r gle g n rale il ne s agit pas d une compl mentarit des points de vue mais d une nouvelle image diff renci e L valuation de conditions institutionnelles complexes exige une approche de la recherche pluriperspective dans le sens de la triangulation De cette mani re des informations se compl tant r ciproquement peuvent tre prises en compte et des d clarations provenant de diverses sources s tayer Dans notre projet DAAP nous avons tenu compte de ces faits et des entretiens avec diff rents groupes de personnes ont t conduits l int rieur et au sujet des coles professionnelles 12 E Cadre th orique du projet DAAP 1 Orig
28. font appel des options pist mologiques diff rentes mais aussi des int r ts diff rents La m thode plus ancienne et probablement la plus pratiqu e aussi est celle de l valuation externe un organisme gouvernemental ou non s occupe de construire ou d adopter des instruments d valuation qui sont ensuite appliqu s pour valuer les coles Les r sultats sont analys s par le m me organisme et ensuite communiqu s selon la situation l cole l autorit ou l opinion publique En g n ral on peut consid rer comme externe toute valuation pour laquelle le choix des domaines et des crit res d analyse la construction des instruments d valuation et leur administration sont contr l s par des instances ou des personnes externes l tablissement scolaire Il existe des syst mes hybrides qui se pr sentent comme des auto valuations mais qui souvent se limitent d l guer aux enseignants la simple administration ou auto administration des instruments en les excluant toutefois des autres l ments cit s choix des domaines etc Dans ces cas il n est pas possible de parler rigoureusement d auto valuation puisque celle ci se d finit justement par la ma trise du processus entier par celui qui est valu cf Nunziati 1990 Il ne s agit pas d un simple sophisme acad mique mais d un l ment capital pour d terminer la bonne r ussite
29. g G tersloh Verlag Bertelsmann Stiftung LIPPITT R WHITE R 1960 Autocracy and Democracy an Experimental Inquiring New York Harper and Row MACBEATH J 1999 Schools Must Speak for Themselves The Case for School Self evaluation London Routledge MACBEATH J MEURET D SCHRATZ M 1997 Guide pratique d auto valuation Bruxelles Commission europ enne MILES M 1967 Some properties of schools as social systems In Watson G Change in Schools Systems Washington DC National Training Laboratories MILES M 1998 Finding Keys to School Change A 40 Year Odyssey In Hargreaves et al 1998 pp 37 69 MOELANDS H A amp OUBORG M J 1998 School Self Evaluation in Primary Education in the Netherlands Ljubljana Slovenia Paper presented at the European Conference on Educational Research ECER98 MOSER H amp WETTSTEIN H 1997 Evaluation und Schulentwicklung f nf Thesen In Schweizer Schule Heft 3 S 22 33 MOSER H 1998 Instrumentenkoffer f r den Praxisforscher Freiburg im Breisgau Lambertus Verlag MOSER U 2000 N cessit s et chances de syst mes de qualit orient s vers les outputs Conf rence au Congr s Perspectives thiques et sociales pour une nouvelle g n ration d enseignants Locarno 2 4 septembre 2000 NUNZIATI G 1990 Pour construire un dispositif d valuation formatrice Cahiers p dagogiques 280 Janvier pp 47 64 PELLETIER G 19
30. gories d acteurs diff rentes Une troisi me source d inspiration pour le school improvement et qui doit aussi ses origines Lewin est l organisational development OD ou d veloppement organisationnel Lewin 1947 avait en effet mis un grand accent sur l influence des organisations sur le comportement de l individu A partir des ann es 50 POD travers une s rie d tudes et d exp rimentations Hopkins 2001 p 27 d veloppa une philosophie et une m thodologie particuli re qui est toujours utilis e de nos jours Dans les ann es 60 le chercheur Matthew Miles 1967 publia un article dans lequel il proposa l utilisation de ces instruments dans les coles Cet auteur a t l un des premiers comprendre l importance du lien entre la qualit de l cole et les aspects organisationnels et ses travaux ont jet les bases d une grande partie du travail qui a t r alis par la suite dans ce domaine Il d couvrit entre autres que les organisations scolaires ne se portaient pas tr s bien et donna une description d taill e de leurs pathologies Parmi les strat gies de d veloppement il proposa des instruments tels que les enqu tes internes la formation des groupes les jeux de r le le problem solving et d autres Bien qu une partie d entre eux ne soit plus utilis e en tant que telle leurs principes sont toujours la base de strat gies plus modernes telles que l auto
31. hercheurs ont ensuite constitu des groupes d nonc s en les 14 OFSTED Office for Standards in Education 15 rattachant certains th mes puis un sch ma g n ral qui concilie les pr occupations des diff rents acteurs interrog s figure 1 L quit le soutien l apprentissage et le climat de la classe sont des pr occupations sp cifiques aux l ves tandis que le soutien l enseignement l organisation et les communications et les liens entre l cole et la maison sont des th mes touchant davantage les adultes professeurs parents directeurs Les quatre autres th mes taient autant abord s par les l ves que par les adultes le temps et les ressources le climat de l cole les relations et la reconnaissance de la r ussite Les quatre groupes plac s au centre du sch ma sont ceux qui ont recueilli le plus grand nombre d indicateurs Les auteurs ont pr f r un sch ma une liste afin de repr senter les interrelations complexes et dynamiques entre les diff rents groupes Par la suite chaque cole devrait l adapter sa propre r alit Si les auteurs reconnaissent le danger que les indicateurs identifi s soient trop rattach s aux caract ristiques propres de l cole qui les a d velopp s donc peu g n ralisables ils affirment cependant que dans toute d marche du genre l intuition et les connaissances personnelles sont des crit res essentiels au plein engagement des pers
32. ication de la d marche un guide d utilisation mode d emploi 2 Un second ensemble ayant une fonction de soutien aux coles adress aux cantons aux partenaires universit s instituts etc 3 Chacun de ces deux ensembles comprend la description du projet la description du dispositif de soutien un aper u des probl mes et des d fis pour les coles des modalit s de soutien de conseil et d interface 17 Les petits cercles la premi re ligne du sch ma repr sentent les diff rents acteurs concern s apprentis enseignants de CG autres enseignants etc 23 Etablissements CH D Etablissements CH F Etablissements CH OO OO OO OO OO OO OO OO Indicateurs Indicateurs Indicateurs Indicateurs d tablissement d tablissement d tablissement d tablissement Indicateurs d tablissement l re synth se des indicateurs 1 re synth se des indicateurs 1 re synth se des indicateurs des tablissements des tablissements des tablissements Ensemble pilote d indicateurs Indicateurs d tablissement Ann e 1 propos s par les 6 tablissements Mise au point Test de l ensemble d indicateurs au sein des 6 tablissements Feed back gt R vision Avec les 6 premi res coles choix de auelaues indicateurs Ann e 2 Avec les 6 nouvelles coles reorise du premier cvcle Avec les 6 secondes coles choix de auelaues indicateurs Avec 6 nouvelles coles tr
33. idu donne son apport des activit s et en particulier des activit s qui le concernent au fur et mesure qu il peut avoir l opportunit d influencer d une fa on r elle les choix Et comme le 18 souligne Kurt Lewin avec ses recherches sur la dynamique des groupes Lewin 1940 Lippitt amp White 1960 une participation des acteurs aux d cisions dans un contexte d mocratique favorise l obtention de r sultats qualitativement meilleurs De plus comme nous l avons vu pr c demment l utilisation de la triangulation p ex la consultation des divers acteurs concern s par l enseignement de la culture g n rale devrait nous permettre de recueillir une information riche vari e et compl mentaire Enfin d une mani re g n rale nous pensons que l avenir de l valuation repose en premier lieu dans un large usage de l auto valuation compl t e par une valuation ext rieure L avantage de cette formule est de renforcer les processus internes de d veloppement de l cole au sens o l entendait David Fetterman 1986 avec son empowerment evaluation Pour lui il est important que l valuation ne soit pas consid r e comme une critique venant de l ext rieur mais comme une aide permettant aux int ress s d am liorer leurs programmes Fetterman consid re l valuation comme une activit collective et non comme une initiative individuelle 19 II Application concr tisati
34. improvement outcomes Un projet qui a eu lieu aux Pays Bas en 1995 aurait pu nous laisser pressentir l mergence de l effective school improvement Ce projet si l on reprend la classification d crite pr c demment effective schools vs school improvement se situe un peu la fronti re des deux approches De fait le but de ce projet appel ZEBO tait de rendre les coles capables d valuer leur propre qualit en vue de l am liorer tout en maintenant une comparabilit des r sultats avec les autres coles Dans ce projet l aspect comparabilit prend un caract re important ce qui le rangerait plut t du c t de l efficacit des coles Toutefois comme on le verra plus loin il a aussi un caract re formateur de d veloppement des coles Il se d marque aussi de notre projet et de l approche de MacBeath par son aspect d indicateur de performance Il faut souligner que le but du projet ZEBO tait de fournir aux coles primaires un instrument gr ce auquel elles pourraient valuer les r sultats de l enseignement r colter des informations sur les caract ristiques contextuelles des l ves et valuer le curriculum r alis 8 La d marche choisie par l OFFT s inspire en effet de ces principes 10 Le projet a d marr lorsque trois organismes n erlandais ont entrepris de d velopper des instruments apr s avoir constat la pi tre qualit m thodologique des instruments d velopp s pa
35. ines scientifiques Selon Hopkins 2001 p 25 les id es de Kurt Lewin sur la recherche action ont fortement influenc le courant du school improvement Il cite en particulier le livre de Stephen Corey 1953 Action Research to Improve School Practice qui contribua a diffuser le concept de recherche action dans le monde de l ducation En effet la recherche action dans sa forme originelle propos e par Lewin a beaucoup de similitudes avec la d marche choisie par le projet en particulier parce que son but principal est de faire sortir la recherche du laboratoire pour l appliquer aux conditions concr tes de la r alit Dans ce contexte cette derni re sera non seulement objet d tude mais aussi objet de changement dans une vision dynamique de l action du chercheur Par cons quent la m thodologie que nous proposons peut tre qualifi e de mani re globale de recherche action Lewin souligne le fait que cette approche tout en pr sentant des risques du point de vue de la rigueur a toutefois un caract re n cessaire On peut se demander si cette interrelation entre la science sociale th orique et les besoins pratiques de la soci t ne diminuent pas le niveau scientifique Celui qui tudie la vie de groupe devrait tre conscient de ce danger et de celui encore plus grand de devenir serviteur d int r ts sociaux en se posant d un unique c t On ne devrait pas chercher retarder l horloge du temps
36. ion r gionale dans le domaine de valuation de qualit EDK Est La qualit du management dans les HES rapport sur la plate forme ERFA Un point commun a tous ces projets fait appara tre que l octroi de plus d autonomie chacune des coles est li une augmentation de leurs responsabilit s Celles ci d butent d s la mise en place interne des formes d valuation Pour l cole primaire ceci implique un r examen des m thodes de surveillance en vigueur ce jour Ce qui a manqu jusqu pr sent selon un rapport du d partement de l instruction publique du canton de St Gall c est un concept g n ral susceptible de coiffer les nombreux efforts d am lioration du syst me scolaire Tous les acteurs du syst me scolaire portent une part de responsabilit pour la qualit et son d veloppement L ensemble des participants soumettent des valuations des aspects d termin s de la qualit de l cole et de son d veloppement Cette valuation interne de la qualit et de son d veloppement concerne tous les aspects du syst me Le d veloppement de qualit revendiqu doit tout d abord tre introduit par les m thodes d auto valuation des valuations externes compl teront cette auto valuation Le canton de Soleure constitue un exemple int ressant On y est d avis que les indices de qualit ne doivent pas tre d finis de mani re abstraite mais tre formul s concr temen
37. it de St Gall le Service de la recherche en ducation SRED de Gen ve et l Ufficio studi e ricerche USR de Bellinzona pour r aliser ce mandat compl mentaire La demande tait la suivante tant donn le caract re nouveau du PEC ECG un instrument d j labor ne pouvait pas se trouver sur le march Il tait donc n cessaire d laborer un instrument ad hoc en fonction du PEC ECG l instrument devait tre applicable toute la Suisse Le Kompetenzzentrum f r Bildungsevaluation und Leistungsmessung KBL de l Universit de Zurich a par la suite t choisi pour remplacer l IWP qui s tait d sist Un premier projet labor au cours du printemps 2000 par les trois instituts a t discut avec l OFFT au cours d un s minaire tenu en juin 2000 St Gall Ce projet a t refus par le mandant car il ne correspondait pas ses demandes Au terme du s minaire les repr sentants de l OFFT ont repr cis leurs souhaits Le dispositif recherch devrait permettre aux coles d valuer ou d observer la qualit de leur enseignement dans le but de le r guler de l am liorer et de v rifier qu il tait en accord avec le PEC Toutes les dimensions du PEC aussi bien les dimensions classiques que les sp cifiques devaient tre prises en compte dans ce dispositif Il ne pouvait donc y avoir un seul instrument valable pour toutes les professions Enfin il ne devait pas aboutir l intro
38. la famille O o O L cole et la collectivit O o CT L cole et le monde professionnel EI ae O WE Source Schratz et al 1999 D apr s nous le succ s d un projet de ce type r side surtout dans les facteurs suivants ilest n l int rieur de l cole et a utilis un ventail d instruments proches du monde de l cole il fait des propositions ou des suggestions processus instruments mais est ouvert ila laiss un grand espace de libert aux coles qui pouvaient modifier leur gr les proc dures et les instruments 17 C est cette grande souplesse et cette ouverture qui nous ont conduits a choisir cette proc dure Celle ci nous parait tre celle a adopter par les coles avec la diff rence importante que le profil d auto valuation ne sera pas cr par les chercheurs mais par les coles elles m mes Nous terminons cette partie en citant les auteurs du projet europ en Le profil d auto valuation est un instrument qui peut tre plac entre les deux positions Il s agit en un sens d une m thodologie standardis e tant donn qu elle a t utilis e par pr s de la totalit des coles dans le projet en recourant aux douze domaines sp cifi s Il a cependant permis en m me temps de mieux comprendre certains aspects de l enseignement et de l apprentissage ou de l cole dans son ensemble Parmi les termes utilis s par les coles pour d
39. ns de qualit Dans diverses r gions et cantons de Suisse al manique circulent des projets dans lesquels la question de la qualit est soulign e Par exemple Lucerne depuis 1994 projet global Ecole avec profil Valais depuis 1995 Education 2000 EDK Suisse nord est projet D veloppement de la qualit dans le secondaire II Bale Campagne projet Syst mes d valuation de qualit formatif FQS Soleure depuis 1996 Nouvel inspectorat et coles dirig es Zurich depuis 1997 projet Ecoles primaires partiellement autonomes TAV Pr cisons que sous auto valuation on entend ici une d finition moins stricte que celle utilis e par Nunziati et MacBeath cf premi re partie paragraphe C 3 qui ne parlent d auto valuation que lorsque les acteurs principaux participent l ensemble du processus notamment au choix et l laboration des crit res ce qui n est pas le cas ici 11 Schaffouse valuation des enseignants Berne d veloppement de la qualit et valuation du rendement pour enseignants et collectif d enseignants collectif de travail intercantonal a D centralisation et assurance de la qualit dans la formation Argovie depuis 1999 Des coles avec un espace d autonomie largi ainsi que la cr ation d un office pour assurer la qualit de l cole EDK Suisse centrale projet la collaborat
40. ns la pratique consid r s comme indicateurs satisfaisants et suffisants de la qualit de l offre ducative Philosophie orient e vers des approches bottom up o le concept d empowerment a une fonction importante Philosophie orient e vers des approches top down caract ris es par une pr occupation de normalisation Int gration des contenus de la r forme ducationnelle dans le v cu des acteurs et leur fusion avec la culture d tablissement Int gration des contenus de la r forme ducationnelle dans les normes et les processus de l tablissement Une valuation des effets du changement est rarement faite Reynolds et al 1996 p 101 Accent sur les r sultats orient sur les donn es Orientation qualitative Orientation quantitative Accent sur comment les coles deviennent efficaces Accent sur les facteurs qui caract risent les coles efficaces Orientation dynamique Orientation statique 3 Le contr le de l valuation externe vs interne Comme nous l avons dit plus haut l auto valuation de l cole a une grande importance dans le cadre du school improvement et repr sente aussi la base de ce projet L enjeu fondamental est ici le contr le de l valuation En d autres termes qui value Un organisme externe l autorit ou les tablissements qui s auto valuent Dans ce cas aussi il y a deux approches distinctes qui
41. oisi me groupe travail selon m thodologie europ enne Ann e 3 Manuel d utilisation i i of 24 Bibliographie AAES H 1998 Socrates Pilot Project In School Self Evaluation National Report Denmark Denmark Ministry of Education ALTRICHTER H et al 1998 Handbuch zur Schulentwicklung Innsbruck Studien Verlag ALTRICHTER H amp POSCH P 1994 Lehrer erforschen ihren Unterricht Bad Heilbrunn Julius Klinkhardt BARBIER R 1996 La Recherche Action Paris Anthropos VON BERTALANFFY L 1993 Th orie g n rale des syst mes Paris Dunod BOSKER R J De VOS H WITZIERS B 2000 Theories and models of educational effectiveness University of Twente Netherlands Paper presented at the Annual Meeting of the American Educational Research Association New Orleans BOSKER R J SHEERENS J 1994 Alternative models of school effectiveness put to the test International Journal of Educational Research vol 21 no 2 BUHREN C KILLUS D MULLER S 1998 Wege und Methoden der Selbstevaluation Dortmund IFS Verlag BURKARD C EIKENBUSCH G 2000 Praxishandbuch Evaluation in der Schule Berlin Cornelsen Verlag CAVE M HANNEY S HENKEL M KOGAN M 1997 The Use of Performance Indicators in Higher Education London Jessica Kingsley Publishers CHEIN I COOK S W HARDING G 1944 The Field of Action Research in American Psychologist 2 New York Plenum Press CREEMERS B 1
42. on A Formulation des hypoth ses et des questions de recherche En substance cette recherche a un caract re principalement empirique voire appliqu Cependant il y a quand m me des hypoth ses ou postulats de base qui caract risent et fondent l intervention du groupe scientifique et qui vont tre corrobor es par le travail sur le terrain Dans cette d marche on suit dans les grandes lignes l approche de Karl Popper selon laquelle il n est pas question de v rifier les formulations th oriques mais de les confirmer d une fa on en tout cas provisoire et ventuellement d essayer de les falsifier En effet ce propos on pr voit une m ta valuation finale Les postulats de base pris en consid ration par le groupe de travail sont les suivants 1 Les tablissements scolaires sont des r alit s particuli rement complexes fait qui rend indispensable une approche syst mique Il faut consid rer que la r alit scolaire est une r alit tr s complexe et que seule une approche v ritablement syst mique qui sache tenir compte non seulement d un nombre de variables suffisant mais aussi des relations qu il y a entre elles peut tre consid r e comme tout fait scientifique Comme l affirme justement L von Bertalanffy 1993 p 45 Les notions de totalit de croissance de diff renciation d ordre hi rarchique de domination de commande de comp tition etc sont caract ristiques de l
43. onnes impliqu es Or cet engagement est n cessaire la mise en uvre des correctifs aux probl mes identifi s donc au d veloppement de l cole 3 Le projet pilote europ en d auto valuation de l cole comme exemple th orique et pratique pour notre projet Si le mod le de MacBeath qui vient d tre d crit repr sente la structure g n rale de notre projet surtout dans les premi res phases le projet pilote europ en d auto valuation de l cole est un excellent exemple de la forme que devrait prendre l ensemble final de l instrument d auto valuation que nous nous proposons de constituer En effet le projet pilote europ en a rassembl dans un guide de nombreux instruments d valuation que les coles peuvent utiliser ou adapter pour proc der leur auto valuation Rappelons qu au sein de l Union europ enne s est pos e la question de la qualit de l enseignement D embl e il tait clair qu on ne pouvait pas l aborder uniquement en termes d input et d output mais qu il fallait tout de suite mettre l accent sur les processus et sur les m canismes d am lioration directe des coles C est pourquoi elle a lanc ce programme sur la qualit de l cole travers l auto valuation Le projet pilote europ en d auto valuation de l cole PPEAE a impliqu 101 coles de 18 pays europ ens durant l ann e scolaire 1997 1998 Selon les initiateurs
44. organisation que ce soit celle d un tre vivant ou d une soci t La th orie des syst mes elle peut venir bout de ces mati res 2 Dans ce contexte il y a plusieurs variables qui ne sont pas mesurables quantitativement d o la n cessit d utiliser des techniques qualitatives Une approche syst mique implique non seulement une utilisation de techniques quantitatives mais aussi qualitatives Cependant beaucoup des aspects des organisations ne se pr tent pas facilement l interpr tation quantitative On trouve d j cette difficult en sciences naturelles Ainsi la th orie des quilibres biologiques ou celle de la s lection naturelle sont elles des domaines hautement d velopp s de la biologie math matique Il est cependant difficile de les appliquer sur le terrain parce que les param tres choisis ne peuvent se mesurer facilement Il faut donc nous contenter d une explication de principe d un argument qualitatif qui peut cependant avoir des cons quences int ressantes von Bertalanffy 1993 p 46 Ce concept est d fendu aussi par William Hays dans son ouvrage Statistic for Psychologists Hays 1963 p 44 Il ne faut pas bien s r rejeter la possibilit d tablir des relations empiriques en utilisant seulement des aspects non num riques ou qualitatifs il n y a certainement rien dans la nature de l enqu te scientifique qui limite les relations importan
45. pement des instruments ont ensuite analys les donn es et produit un rapport par lequel chaque cole pouvait comparer son r sultat la moyenne nationale Ces rapports ont ensuite t discut s en vue d une ventuelle am lioration de l cole D L valuation de la qualit de l enseignement en Suisse D autres exp riences d auto valuation ont vu le jour en Suisse et particuli rement en Suisse al manique Si la Suisse romande et le Tessin ont d velopp des projets dans le cadre des coles professionnelles visant l valuation de la qualit ISO Total Quality Management ou des projets d tablissement p ex les projets en lien avec la r novation du primaire ou au Cycle d orientation Gen ve ou avec les projets d tablissement au Tessin progetti educativi d istituto etc de v ritables d marches d auto valuation formalis es sont plus rares dans les coles Par contre en Suisse al manique depuis de nombreuses ann es on a pu assister au d veloppement d une v ritable culture de l auto valuation Ainsi la question du d veloppement de la qualit et de son assurance a souvent t soulev e en rapport avec des projets de r formes manant de l administration dans le sens d une orientation de l efficacit Par contre des sp cialistes de la formation signalent qu il est de l int r t des coles de continuer a d velopper les qualit s p dagogiques par des valuatio
46. pri es Traduction fran aise une approche particuli re du changement ducatif qui a pour objectif d am liorer les r sultats de l ves aussi bien que la capacit de l cole g rer les changements Elle se pr occupe d am liorer la performance de l l ve en se concentrant sur le processus d enseignement apprentissage et sur les conditions qui le soutiennent p 13 Cf aussi Miles 1998 p 51 pour les facteurs explicatifs de l impact des innovations La troisi me phase de la fin des ann es 70 jusqu a la fin des ann es 80 a t appel e par Hopkins 2001 p 36 celle du d veloppement des coles school development qui deviendra par la suite le school improvement Les principales strat gies de changement comme auto valuation taient bas es essentiellement sur les tablissements C est aussi cette poque que les premi res grandes tudes sur les coles efficaces school effectiveness furent publi es Teddlie amp Reynolds 2000 p 4 En particulier on tudia les corr lations entre les coles consid r es efficaces et les facteurs qui y taient associ s en arrivant un premier consensus sur les caract ristiques des coles efficaces C est la m me poque que OCDE a lanc le projet ISIP International School Improvement Project qui a constitu une plate forme de recherche importante pour tous les projets qui ont suivi en conceptualisant e
47. r les coles dans le cadre de la prise en charge de l valuation de leur qualit Chacun des instruments d velopp s visait un objectif bien pr cis dont la mesure des indicateurs du processus scolaire efficacit am lioration Les trois objectifs vis s par l auto valuation dans les coles taient de fournir une information de base au sujet du fonctionnement de l cole en vue du maintien de la qualit et du d veloppement de l cole fournir un point de d part pour une ventuelle analyse ou diagnostic de certains aspects sp cifiques du fonctionnement de l cole fournir une base pour informer les gens concern s par le fonctionnement et le d veloppement de l cole Jusqu ici l influence du paradigme school effectiveness est encore discr te C est dans les crit res nonc s pour juger de la qualit de l instrument d valuation que son influence deviendra plus marqu e En effet dans ce projet les r sultats des l ves constituent l int r t central de l valuation et l instrument devrait permettre aux coles de se comparer aux autres Ces deux l ments permettent d tablir un lien tr s net avec l approche de l cole efficace M me si les instruments ont t d velopp s l externe ce sont les coles qui ont choisi les dimensions qu elles souhaitaient valuer et qui ont proc d la collecte des donn es Les trois organismes responsables du d velop
48. re projet se r clame principalement de la seconde tout en ayant aussi des relations avec les trois autres Pourtois et Desmet 1997 donnent une d finition claire et rigoureuse de la recherche participante La recherche participante se d finit au d part d un malaise d un dysfonctionnement social Son but est d apporter une aide pour changer les conditions ressenties comme insatisfaisantes par des individus ou des groupes tout en respectant les valeurs et intentions de ceux ci Les acteurs chercheurs et participants d une recherche participante se placent volontairement dans une situation r active Le but est d ensemble mettre en place une m thodologie en vue de faciliter le changement souhait Le concept est ult rieurement d velopp par Trombetta Trombetta et al 1988 p 25 L id e centrale de ce type de recherche est qu il faudrait int grer tout de suite dans le processus de recherche les individus impliqu s dans le probl me en d terminant les rem des possibles en projetant et en r alisant en collaboration avec les chercheurs les actions n cessaires pour les poursuivre 1 Cit dans Hopkins 2001 13 De nombreux auteurs se rejoignent sur les principes de la recherche action Ainsi comme le rel ve Barbier 1996 la nouvelle recherche action d apr s Carr et Kemmis devrait satisfaire cinq exigences 1 rejeter les notions positivistes de rationalit d objectivit et de v
49. rit 2 employer les cat gories interpr tatives des enseignants et des autres participants du processus ducatif 3 procurer les moyens de distinguer les id es et interpr tations d form s par l id ologie en valuant l cart avec celles qui ne le sont pas et interroger comment la distorsion peut tre surmont e 4 s efforcer d identifier ce qui dans l ordre social existant bloque le changement rationnel et proposer des interpr tations th oriques de situations 5 elle est fond e sur l assomption du fait qu il s agisse d une connaissance pratique c est dire que la question de la v rit sera tranch e par sa relation la pratique p 39 Hopkins 2001 p 26 signale que Lewin n a pas influenc le school improvement uniquement par la recherche action mais aussi par ses travaux sur la dynamique de groupe Les recherches de Lewin ont montr que learning is achieved most productively in groups whose members can interact and then reflect on their mutual experiences ibid p 27 Si l environnement anglo saxon ne se r clame pas du socio constructivisme on peut toutefois y voir certaines parent s En effet le socio constructivisme souligne l importance non seulement de l activit du sujet sur l objet d apprentissage et de l interaction avec le milieu mais aussi de l utilit des interactions sociales aussi bien entre pairs Ou entre cat
50. s afin de mieux comprendre la relation qui existe entre les deux Puis nous aborderons bri vement le concept d valuation interne et enfin nous donnerons un aper u des tout derniers d veloppements dans le domaine et pr senterons le contexte suisse en ce qui concerne l valuation de la qualit de l enseignement 1 Les diff rentes phases des tudes sur le changement en ducation Il y a un certain consensus parmi les chercheurs Hopkins 1998 et 2001 Fullan 1998 Miles 1998 pour situer le d but des tudes du changement planifi en ducation dans les ann es 60 Pendant cette d cennie il y eut la phase que Hopkins appelle adoption of curriculum materials 2001 p 36 phase o l innovation scolaire proc de par des changements apport s au curriculum Le changement ducationnel tait con u dans une optique top down du haut de la hi rarchie vers le bas On pensait essentiellement pouvoir avoir un impact sur les r sultats des l ves a travers la production et la diss mination de nouveaux mat riaux On mettait donc l accent essentiellement sur le contenu plut t que sur le processus Fullan 1998 p 215 Bien que les mat riaux produits fussent tr s souvent de haute qualit et malgr les normes ressources allou es en g n ral on constata un impact tr s peu significatif au niveau des tablissements et de l enseignement Dans la deuxi me phase qui couvrit la plupart des ann es 70 et parall lement
51. scolaires ou comme les comp tences de base des l ves mais en r gle g n rale dans la recherche sur l efficacit on utilise seulement une gamme limit e d outcomes en refl tant de cette mani re la d finition officielle de l cole entendue comme institution acad mique Reynolds amp Stoll 1996 p 99 Selon Moser 2000 c est la qualit elle m me de l cole qui est valu e travers la mesure des outputs Tout ceci a contribu a cr er des divisions et des incompr hensions entre les chercheurs du school effectiveness et ceux du school improvement qui avaient une approche pist mologique diff rente Actuellement les deux traditions sont toujours autonomes mais si d une part il y a des fortes tendances l int gration d autre part m me chez les chercheurs qui participent des projets s par s il y une reconnaissance explicite de la valeur de l autre tradition ainsi que des limites r ciproques Par exemple si d un c t le paradigme de l efficacit n glige parfois la r flexion sur la nature des r sultats et sur les processus on reproche au school improvement une faible attention la mesure de l effet des innovations sur la r ussite scolaire des l ves Selon Schratz et al 1999 les approches mspir es de l efficacit et de l am lioration peuvent tre situ es diff remment sur des axes de comparabilit et d am lioration potentielle comme illu
52. sesoossessossessossoesossossessossossssso 13 l OTFIGINES Lekt VE 13 2 L approche de MacBeath une auto valuation centr e sur les coles 14 3 Le projet pilote europ en d auto valuation de l cole comme exemple th orique t pratiqu POUT NOE Projeti ia ane an i serrage enr ent enere te tetes tested tete street 16 F Caract ristiques g n rales du projet DAAP sense 18 II Application concr tisation s csciincsssoccssccosscsssessssavestonnssscnacesorsssceesncsivaroovessuensesdenvasecauseces 20 A Formulation des hypoth ses et des questions de recherche 20 P AM tbodolugte eege NEESS EES EENS 22 e rr un sn estonien 25 I Introduction A Gen se du projet A la suite du mandat d valuation de l introduction du Plan d tude cadre PEC dans les coles professionnelles industrielles artisanales et de m tiers en 1996 l Office f d ral de la formation professionnelle et de la technologie a constat que le mandat de base ne renseignait pas sur les performances connaissances savoirs etc ni sur les comp tences que les apprentis devaient acqu rir Le mandant c est dire l OFFT a alors souhait que les savoirs et comp tences acquis par les apprenti e s dans le sens o le pr voit le PEC ECG fassent aussi l objet du processus d valuation OFFT 15 2 1998 A cet effet l OFFT a propos un groupe d valuation compos par l Institut f r Wirtschafisp dagogik IWP de l Univers
53. str dans le sch ma suivant p 6 76 valuation comme tentative de comprendre la qualit des proced s et des produits valuation du degr de conformit des normes donn es AMELIORATION POTENTIELLE COMPARABILIT D apr s les auteurs un instrument bas surtout sur des normes se situera un niveau lev sur l axe de la comparabilit Dans ce cas les r ponses donn es aux items d un questionnaire servent placer la population concern e dans un certain cadre normatif d fini par l auteur du questionnaire Les r sultats donnent aux coles des informations qui peuvent servir pour justifier des d cisions prendre au niveau de l cole Toutefois comme les r sultats signifient en g n ral des valeurs moyennes ils n ont pas imm diatement des r percussions sur le d veloppement d une personne ou d une Pour une discussion approfondie des limites des deux approches cf Reynolds amp Stoll 1996 pp 102 108 situation Ils doivent normalement tre suivis de discussions sur les mesures prendre pour am liorer la situation Schratz et al 1999 p 6 77 En outre il faut observer que comme l affirme Cave Cave et al 1997 les indicateurs de performance peuvent avoir une validit limit e Toutefois le d veloppement de l assurance de la qualit l importance continue des visites de pairs et l accent pos sur des structures d valua
54. t dans Hopkins 2001 p 27 13 Ibid 14 impliqu s A la lumi re de cette r flexion un instrument d valuation universel peut difficilement tre propos car il ne serait pas adapt la sp cificit du contexte et des besoins des diff rentes coles MacBeath a donc d velopp la suite d une recherche men e en 1995 un cadre conceptuel dont l objectif est de permettre autant aux directeurs d valuer leur propre cole qu aux enseignants et aux l ves d valuer ce qui contribue un apprentissage efficace Ce cadre devrait par ailleurs tre assez solide pour tre cr dible dans une multitude de contextes mais assez souple pour r pondre aux besoins individuels des coles MacBeath 1999 En 1995 MacBeath et son quipe ont donc rencontr dans une dizaine d coles d Angleterre et du Pays de Galles les divers acteurs concern s enseignants l ves parents directeurs personnel de soutien conseillers afin de les amener identifier les crit res qui font une cole efficace et dans un deuxi me temps hi rarchiser vingt crit res d velopp s par OFSTED cette tape tait optionnelle Par la suite les participants devaient se regrouper et parvenir un consensus dans l identification et la hi rarchisation des cinq crit res de OFSTED qu ils consid raient les plus importants Pr s de 1800 indicateurs et 400 priorit s ont ainsi t identifi s Dans la proc dure utilis e M
55. t En cela il est utile de distinguer entre les crit res les indicateurs et les standards Les crit res deviennent des indicateurs qui leur tour deviennent des standards De cette fa on les crit res et les indicateurs sont chaque tape diff renci s et concr tis s On identifie un crit re en r pondant la question suivante Qu entendons nous par qualit tandis qu un indicateur sera identifi par la r ponse la question A quoi reconnait on la qualit Les crit res sont donc des caract ristiques de l enseignement ou de l cole qui ont une influence d cisive sur la qualit alors que les indicateurs sont des t moins des r v lateurs de ces caract ristiques Ils devront par cons quent tre observables ou mieux encore mesurables Par exemple un crit re tel que l cole est ouverte la vue du public pourrait avoir pour indicateur le rendement de l cole est port la connaissance de l opinion publique articles de presse t l vision etc Des comparaisons entre les coliers et les coli res portant sur les connaissances les capacit s ou le comportement ne suffisent pas tablir la qualit d une cole Il s agit plut t d tablir une valuation de programme de l institution scolaire Une telle recherche doit plut t s appuyer sur des instruments de recherche qualitatifs Du point de vue de la m thode il est recommand de combiner l valuation
56. t avoir confiance dans la validit des d marches d auto valuation qu on leur propose de d velopper flexible les proc dures d auto valuation doivent s adapter aux caract ristiques des tablissements facile utiliser la mise en uvre au sein des tablissements ne doit pas exiger des comp tences particuli res accessible les r sultats de l auto valuation doivent pouvoir tre compris et utilis s par toutes les composantes de l cole significative la proc dure d auto valuation doit tre centr e sur des dimensions qui ont un sens pour les diff rents acteurs de l tablissement fiable la proc dure doit pouvoir s appliquer d une mani re coh rente dans des tablissements diff rents x formative la proc dure d auto valuation doit permettre ceux qui l utilisent de r fl chir sur leurs pratiques et de les am liorer En plus de r pondre aux standards d crits ci dessus l approche suppose lors de son d veloppement l implication de l ensemble des acteurs concern s En effet la plupart des exp riences pr c dentes en mati re d valuation de l enseignement ont montr clairement que sans la participation et la motivation des acteurs les r sultats obtenus sont d cevants et en g n ral n aident presque jamais dans la t che d am liorer la qualit de l offre de formation Ce ph nom ne n est d ailleurs pas surprenant l indiv
57. t caract ris e par une forte int gration des approches school improvement et school effectiveness cf le paragraphe sur l approche int gr e Ses caract ristiques principales sont les suivantes Hopkins 2001 p 70 Teddlie amp Reynolds 2000 p 227 une focalisation accrue sur les r sultats des l ves le niveau de l apprentissage des l ves et de l enseignement sont consid r s au m me titre que le niveau de l tablissement la cr ation d une infrastructure qui permette aux praticiens d avoir acc s aux r sultats de la recherche et aux cas exemplaires Ceci implique un accent sur la collaboration interne aux tablissements au d veloppement professionnel des praticiens et des strat gies externes de diss mination et de mise en r seau l utilisation d une m thodologie mixte qualitative et quantitative inspir e des deux traditions du school improvement et du school effectiveness la pr occupation d assurer la fiabilit et la validit des processus une attention particuli re aux aspects du changement culturel l int rieur des tablissements D School effectiveness et school improvement Il ne sera videmment pas possible de d velopper ici de mani re approfondie les caract ristiques du school effectiveness Nous pouvons cependant dire qu en g n ral le mouvement des coles efficaces a fait hypoth se qu une par
58. t en diffusant plusieurs exemples d valuation des tablissements school based review Dans les ann es 80 cette approche s imposa comme l un des principaux instruments de l innovation scolaire dans les tablissements La quatri me phase celle de la r forme syst mique s est manifest e dans les ann es 90 Il s agit d une approche du changement qui combine les strat gies de centralisation avec celles de d centralisation Les efforts principaux ont t dirig s vers une mise en relation entre les r sultats des recherches scientifiques et les situations r elles qu on rencontrait sur le terrain de l cole En outre l auto valuation n est plus vue comme la simple phase initiale du processus de changement mais was spread throughout the process as an integral part of systemic change strategy Hopkins 2001 p 31 Durant cette p riode on ne s est plus content d tudier les ph nom nes novateurs mais on s est davantage impliqu dans le processus de d veloppement des tablissements en se d pla ant donc toujours plus dans le champ de la recherche action Hopkins propose l existence d une cinqui me phase celle du school improvement authentique characterized by attempts to enhance student achievement through the use of specific instructional strategies that also have an impact on the organization and culture of the school 2001 p 33 En pratique cette phase es
59. tes et int ressantes celles bas es sur des mesures num riques quantitatives ou chiffr es Comme le souligne Piaget 1970 les sciences de l homme se trouvent en pr sence d une situation pist mologique et de probl mes m thodologiques qui leur sont plus ou moins propres les sciences humaines se trouvent plac es en cette position particuli re de d pendre de l homme la fois comme sujet et comme objet ce qui soul ve cela va de soi une s rie de questions particuli res et difficiles p 45 Le probl me le plus complexe est celui de la mesure En effet la mesure consiste en principe en une application du nombre aux donn es discontinues ou continues S D apr s Popper 1978 Le crit re de d marcation inh rent la logique inductive savoir le dogme positiviste de la signification revient la condition suivante l on doit pouvoir d cider de mani re d finitive de la v rit et de la fausset de tous les nonc s de la science empirique ou encore de tous les nonc s pourvus de sens nous dirons qu il doit tre possible de d cider de leur v rit ou de leur fausset de mani re concluante Or dans ma conception il n y a rien qui ressemble de l induction Aussi pour nous est il logiquement inadmissible d inf rer des th ories partir d nonc s singuliers v rifi s par l exp rience quoi que cela puisse vouloir dire Les th ories
60. tie des diff rences entre les r sultats des l ves pouvait tre expliqu e par gt Traduction francaise tait pr sente dans tout le processus comme partie int grante de la strat gie de changement syst mique Traduction fran aise caract ris e par des tentatives d am liorer la performance des l ves en utilisant des strat gies p dagogiques qui auront aussi un impact sur l organisation et la culture de l cole Pour cela nous renvoyons Reynolds et al 1996 et Teddlie amp Reynolds 2000 des facteurs concernant les tablissements et les enseignants et non seulement par des facteurs tels que intelligence l origine sociale etc Creemers 1996 p 36 On essaya donc de d couvrir ces facteurs en analysant les corr lations entre les caract ristiques des bonnes coles avec les performances scolaires Cette approche a fait un grand usage d instruments quantitatifs en postulant que l cole ne doit pas tre trait e d une mani re diff rente des autres secteurs de la recherche empirique Son int r t principal porte sur les r sultats scolaires outcomes et les processus l int rieur de l cole ont une importance dans la mesure o ils ont des effets sur les r sultats La nature des r sultats eux m mes ne posait pas dans les premiers temps de probl mes d ordre pist mologique aux chercheurs qui adh raient ce paradigme ils sont simplement d finis comme les r sultats
61. tion holistiques posent des questions sur la continuit du r le des indicateurs de performance Ils rendent attentifs l importance des processus dans le contexte ducatif et la vari t des influences sur l apprentissage des l ves Ils tendent d fendre des arguments qui invitent la prudence en attribuant des valeurs la qualit qui n aient pas de fondement dans la preuve concr te ou dans la th orie D autre part avec des instruments offrant un grand potentiel d am lioration situ s en haut sur Taxe vertical on risque d obtenir une faible comparabilit et il est donc difficile de les utiliser pour faire des g n ralisations Dans ce cas le changement et le d veloppement sont int gr s dans un contexte pratique avec les personnes sp cifiques qui y sont associ es C est le cas o le fait de mieux comprendre permet l mergence de nouveaux points de vue ce qui entra ne un changement des attitudes et du comportement des personnes Schratz et al 1999 p 6 77 Or bien que les chercheurs impliqu s dans ce projet se situent ais ment dans les deux approches et aient par ailleurs beaucoup d int r t pour l approche int gr e le projet DAAP s inscrit uniquement et explicitement dans la perspective du school improvement Pour mieux clarifier certaines distinctions conceptuelles entre les deux approches nous allons les sch matiser dans le tableau suivant Cette sch matisation ne se veut
62. utiliser une approche capable d int grer les approches top down et bottom up 4 La forme de recherche propos e c est dire celle de la recherche participante est particuli rement indiqu e pour les buts du projet Notre projet se situe dans le courant de la recherche action et plus particuli rement celle de la recherche participante o acteurs et chercheurs interagissent En effet comme nous l avons mis en vidence a plusieurs reprises il est n cessaire d impliquer les acteurs du terrain d s le d but de la d marche pour que cela ait un sens pour eux Dans notre cas cette recherche participante s applique l enseignement de la culture g n rale dans la formation professionnelle Voici plus pr cis ment les questions qui vont orienter la recherche Qu est ce qui fait un bon enseignement de culture g n rale Qu est qu une bonne cole du point de vue de la culture g n rale Dans quelle mesure cet enseignement est il bon dans votre cole Comment le savons nous ou pouvons nous le savoir Comment l cole r alise t elle cela concr tement Comment pouvons nous l am liorer En quoi la culture g n rale contribue t elle la qualit de l enseignement de toute l cole Traduction fran aise a Ceux d entre nous qui ont consacr la majeure partie de leur vie professionnelle travailler la question du school improvement dans le domaine du changement du

Dispositif d`auto-évaluation et auto-analyse de la mise en

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