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1. iii Quel serait le traitement de la mise en forme du trafic li e la s curit et au fonctionnement de base du r seau Par exemple les FAI seraient ils autoris s bloquer les ports habituellement utilis s pour le SMTP afin d emp cher l exp dition de spam par des ordinateurs infect s par des bots iv Quel serait le traitement des services vid o des op rateurs Un op rateur de t l communications qui utilise des lasers diff rents pour les transmissions vid o sur liaison fibre devrait il tre soumis aux m mes restrictions de hi rarchisation du trafic qu un op rateur fournissant de la t l vision IP en streaming sur une connexion donn es standard Si la vid o est transmise en streaming par l op rateur sur la liaison donn es de base les consommateurs devraient ils pouvoir r cup rer cette bande passante pour en faire l usage qu ils souhaitent en refusant le service t l vision ou en teignant la box v Serait il efficace pour att nuer les risques de pratiques anti concurrentielles de contraindre les op rateurs de proposer aux consommateurs une liaison sans mise en forme du trafic ou bien la mise en forme du trafic sur le kilom tre interm diaire continuerait elle de poser probl me 38 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL La neutralit du r seau mobile Dans ce document nous avons examin les d bats concernant la hi rarchisation du trafic sur les r seaux filaires mais
2. Internet Si l Internet semble transparent pour ses utilisateurs ce n est que gr ce des n gociations ininterrompues entre les diff rents op rateurs de r seaux sur la fa on dont l un doit g rer le trafic de l autre Si deux r seaux sont de taille similaire ou peuvent tre consid r s comme repr sentant une valeur quivalente l un pour l autre ils peuvent d cider de fonctionner d gal gal peering et d assurer leurs terminaisons r ciproques moyennant ou non compensations financi res En revanche si un r seau de taille modeste veut pouvoir acc der l ensemble de l Internet gr ce une interconnexion avec un plus grand r seau il peut aussi le faire mais il devra payer un droit Ce type d change dans lequel un r seau s acquitte d un droit pour tre interconnect au reste de l Internet en passant par un r seau plus grand ou plus sollicit est appel transit Figure 6 Pas de franchise pour les donn es sur l Internet Actuellement n goci via accord de peering ou de transit Abonn Google FAI Point d change du trafic sur Internet Le prix de l abonnement mensuel d pend de la bande passante La Figure 6 illustre un change th orique sur les segments de r seau num rot s 1 et 2 Un fournisseur de contenus forte notori t et le FAI d cident de s changer du trafic gr ce un point d change ou d i
3. apparition de connexions garanties et de meilleure qualit pourrait aussi stimuler l innovation pour les services qui ont besoin de ce type de liaisons Il faut savoir que pour des raisons conomiques les entreprises font d j des choix en mati re d h bergement qui limitent leur visibilit pour les internautes et l instauration d un syst me de priorit s dans le traitement du trafic n aurait pas forc ment un impact consid rable sur les sites web de petite dimension Dans le syst me Internet actuel un petit site web est videmment confront des obstacles techniques et conomiques qui p nalisent la comp titivit de son commerce lectronique par rapport aux soci t s fortement implant es sur l Internet Premi rement les petites soci t s h bergent rarement elles m mes le contenu qu elles veulent installer sur l Internet Le plus souvent elles ach tent des services d h bergement un tiers par l interm diaire d un FAI Les propri taires et les administrateurs de sites Internet doivent d j d cider de quel volume de bande passante ils ont besoin pour leurs sites et payer en cons quence en fonction des m canismes du march Il arrive qu un site Internet suscite soudain un int r t consid rable atteigne sans crier gare le maximum de bande passante auquel il a droit il cesse alors de fonctionner on parle d effet Slashdot ou d effet Digg Dans ce cas les administrateurs
4. en g n ral sur la boucle locale et qu ils jugent si la concurrence est assez forte pour que les r gulateurs puissent adopter une approche non interventionniste des techniques de mise en forme du trafic sur le dernier kilom tre Bien que le d groupage ait t b n fique pour la concurrence dans un certain nombre de pays de l OCDE il pourrait y avoir des cas o le d groupement de la boucle locale est autoris alors que le march n est pas encore jug concurrentiel Au sein de l OCDE il reste un petit nombre de pays dans lesquels la concurrence sur le march des connexions Internet haut d bit se limite l infrastructure Dans ces pays il faut que les responsables politiques se montrent particuli rement prudents lorsqu ils mesurent les progr s du d veloppement d une infrastructure parall le qu ils gardent l esprit que les technologies sans fil ne sont pas parfaitement substituables aux r seaux filaires et que dans un avenir pr visible une vaste majorit des abonn s n auront toujours acc s qu un ou deux fournisseurs capables d offrir des vitesses de connexion sup rieures 10 Mbit s La th orie des jeux doit jouer un r le cl dans le processus de d cision s agissant de march s en configuration de duopole N gociations entre fournisseurs de contenus et op rateurs des infrastructures L une des questions cl s qui se posent dans les d bats en cours sur la hi rarchisation du trafic es
5. tre appliqu es simultan ment jusqu 750 000 r gles de filtrage diff rentes tant donn le niveau de la concurrence et la libert d expression dont jouissent les pays de l OCDE il est peu probable qu un FAI puisse faire un filtrage politique par surveillance subreptice ou par structuration des paquets Toutefois les autorit s de r gulation doivent savoir que la technologie existe et qu elle est utilis e en ce moment m me cette fin dans certains pays hors de l OCDE L utilisation du contr le du trafic pour assurer la s curit Si le blocage des ports et la structuration du trafic peuvent en th orie tre utilis s des fins anti concurrentielles ces techniques peuvent aussi servir renforcer la s curit pour les utilisateurs Par exemple de nombreux FAI ont bloqu le trafic TCP sortant sur le port 25 pour emp cher l envoi de spam l insu des internautes ou de leur plein gr Les utilisateurs de courrier lectronique doivent donc s authentifier et ne peuvent envoyer de courrier que par le serveur de messagerie de leur FAI Les technologies de mise en forme du trafic peuvent aussi servir taler les effets d une attaque par d ni de service lanc e en parall le partir de plusieurs sources La propri t de la bande passante Le r le de la bande passante La bande passante joue un r le central dans les d bats sur la neutralit du r seau car ce sont souvent les goulets d tran
6. DP Reed et DD Clark End to end arguments in system design l adresse http web mit edu Saltzer www publications endtoend endtoend pdf Bell Gregory Failure to thrive QoS and the culture of operational networking Actes de l atelier ACM SIGCOMM intitul Revisiting IP WoS What have we learned why do we care Karlsruhe Allemagne 2003 Cisco data sheet Cisco SCE 2000 Series Service Control Engine http www cisco com en US products ps6151 products_data_sheet0900aecd801d8574 html Manuel d utilisation du Cisco Service Control Application for Broadband Rel 3 0 5 HTML http www cisco com en US products ps6135 products_user_guide09186a008078a9fd html St Sauver Joe Basics of traffic shaping l adresse http cc uoregon edu cnews winter2002 traffic html Felten Edward et J Alex Halderman Freedom to Tinker Blog articles Nuts and Bolts of Network Discrimination Thursday March 2nd 2006 Nuts and Bolts of Net Discrimination Part 2 Tuesday March 7th 2006 Discrimination Congestion and Cooperation Monday March 13th 2006 l adresse http www freedomtotinker com Voir Multiple Play Pricing and Policy Trends OCDE DSTI ICCP TISP 2005 12 FINAL http www oecd org dataoecd 47 32 36546318 pdf Charte d utilisation des services de Comcast acceptable use policy au mois de f vrier 2005 accent ajout l adresse http www comcast net
7. me infrastructure physique Les municipalit s et les DSTVICCP TISP 2006 4 FINAL gouvernements pourraient aussi promouvoir le d veloppement de l infrastructure filaire en autorisant l acc s aux conduits et aux pyl nes tous les fournisseurs int ress s Concernant les probl mes de hi rarchisation du r seau une solution fond e sur le march est pr f rable l intervention des pouvoirs publics Toutefois il peut tre utile que les autorit s publient un ensemble de principes de base l intention des participants au march En cas de probl mes on pourra recourir des rem des a posteriori Les r gles a priori seront ou non appliqu es selon que les r gulateurs constateront ou non qu il existe des probl mes r currents de hi rarchisation du trafic et selon que la dynamique du march ou des solutions a posteriori suffisent ou non assurer la protection des consommateurs De nombreuses discussions ont eu lieu savoir si cela n entra nerait pas d importants probl mes de monopole sur les march s ce jour il y a eu peu de preuves de conduite anti concurrentielle et les probl mes ont t rapidement r solus comme leur habitude gr ce aux forces du march ou par des interventions r glementaires rapides sur les march s o ils sont apparus Les consommateurs doivent b n ficier d une protection a priori contre les pratiques opaques des op rateurs de r seaux Dans ce contexte il peut tre util
8. peuvent aussi attribuer des niveaux de priorit un service ou une application particuliers ou m me leur r server une partie de la bande passante Ainsi par exemple un FAI peut proposer aux joueurs assidus un niveau de service sup rieur et allouer une bande passante d di e tel ou tel jeu figurant dans une liste Les FAI peuvent aussi promouvoir des connexions haut d bit qui bloquent le partage de fichiers en peer to peer P2P afin de garantir un d bit plus rapide tous ceux de leurs clients que n int ressent pas de tels services Un certain nombre de produits de mise en forme du trafic permettent aux op rateurs de r seau de d finir des param tres en fonction de l application ou en fonction de l utilisateur Il peut s agir des m mes outils que les FAI utilisent pour filtrer le spam ou pour bloquer les intrusions malveillantes dans les ordinateurs de leurs clients Des technologies de mise en forme des paquets sont actuellement la disposition des FAI et des op rateurs de r seau mais les routeurs de l Internet ne sont g n ralement pas configur s pour examiner le contenu des paquets On peut penser que dans l avenir les op rateurs continueront d utiliser de plus en 10 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL plus leurs outils de mise en forme des paquets principalement pour r pondre des exigences de nature commerciale Les r gles de mise en forme du trafic Une fois que les administrateurs de r se
9. En revanche l introduction de la mise en forme des paquets dans l ensemble du r seau pourrait n cessiter que les routeurs examinent le contenu des paquets associ s des adresses IP Dans certaines l gislations ces pratiques peuvent poser des probl mes de vie priv e Si le changement d op rateur a un co t lev pour le consommateur celui ci h sitera payer pour quitter un fournisseur haut d bit au profit d un autre Les autorit s de r gulation pourront envisager de fixer des r gles qui prot gent le consommateur et lui permettent de changer de fournisseur rapidement et facilement sans frais suppl mentaires ou un co t modique et sans rupture de service au cas o les r gles de routage de son op rateur venaient changer et que des services qui passaient lorsque l internaute a souscrit son abonnement devenaient d grad s ou bloqu s Dans le d bat sur la hi rarchisation du trafic il importe de pr ciser clairement de quelle bande passante on parle car les r seaux c ble et fibre utilisent parfois d j une majorit de leur bande passante disponible pour des services autres que l acc s Internet Les d bats sur la hi rarchisation du trafic doivent prendre en compte les fr quences r serv es aux communications de donn es Internet et annonc es comme telles dans l offre commerciale DSTYICCP TISP 2006 4 FINAL INTRODUCTION De lavis de certains acteurs du march il serait souhaitable qu
10. Korean Times indiquait que les grands c blo op rateurs Curix C amp M et HCN bloquaient compl tement le service ou r duisaient la bande passante vers ce site Le FAI LG Powercomm aurait galement bloqu ce service Hanaro estimait que 3 millions d abonn s au haut d bit en Cor e ne pouvaient pas acc der son service cause de restrictions de trafic impos es par les FAI En d cembre la Commission des communications de Cor e a statu que LG Powercomm devait laisser l acc s au service mais galement que Hanaro n avait pas respect ses engagements avec Powercomm en omettant de consulter ce dernier avant d offrir un service payant Le blocage de ports quand il est pratiqu des fins anti concurrentielles est relativement facile d tecter il attire vite l attention des autorit s nationales de r gulation ou de r glementation de la concurrence En r alit les cas de mise en forme du trafic des fins anti concurrentielles qui n aient pas t imm diatement r gl s sont relativement rares dans l OCDE En revanche il peut tre beaucoup plus d licat de d tecter une d gradation de service qu un blocage pur et simple car l internaute n est pas accoutum une qualit de service garantie dans les diff rentes applications Internet Pendant les pics d utilisation les pages se chargent plus lentement que d ordinaire Mais beaucoup d internautes seraient bien en peine de d terminer la cause du ra
11. Optus Australia 9 900 7 000 94 465 BT United Kingdom 8 000 6 000 100 438 Bigpond Australia 256 200 104 420 Telecom New Zealand 256 200 104 420 Bigpond Australia 512 400 104 420 Belgacom Belgium 512 400 104 420 AON Austria 1 024 800 104 420 Internode Australia 24 000 20 000 111 394 Il faut que les consommateurs sachent ce qu ils ach tent exactement lorsqu ils s abonnent pour une connexion haut d bit Or sur les march s de l Internet l apparition des technologies de mise en forme du trafic sur les r seaux haut d bit entra ne un d ficit d information f cheux auquel il convient de rem dier Cette information est pourtant importante car on peut constater que les consommateurs ne choisissent souvent pas la formule qui leur convient le mieux lorsqu ils s abonnent au haut d bit En octobre 2006 l OCDE a compil les tarifs et les modalit s de 373 offres d acc s Internet dans les 30 pays de l OCDE Un certain nombre d offres se distinguent par la rapidit avec laquelle linternaute atteint son plafond de t l chargement s il utilise la connexion au niveau annonc Le tableau 4 montre pour un chantillon de fournisseurs le nombre de minutes de t l chargement autoris es au d bit annonc avant d atteindre le plafond mensuel de t l chargement Dans ce cas les abonn s ont int r t pr f rer les formules moins ch res proposant un d bit plus lent ou offrant un plafond de t l chargement plus
12. TECHNIQUE LA HI RARCHISATION DU R SEAU eee 7 La gestion des priorit s du trafic transmission prioritaire mise en file d attente 8 Les r sl s de mise en forme du trafics street ant tt url fu AEREN 11 Les points de contr le de la mise en forme du trafic 13 PRINCIPALES QUESTIONS ET D BATS DE POLITIQUE G N RALE s siisiiiieeseeeeeiiereeersere en 16 Les inCItAHONS secs see nm E he ti tt tft Pen Mn dti ter ct OU 16 Vers d nouveaux SEAUX oneni nnan Mine nt ent MINT honte Ni ni ut 16 Vers de nouvelles applications avec qualit du service Qos ss 16 L innovation la p riph rie du r seau ses 17 La production de nouveaux contenus sise 18 Ma ntenir l acc s sisi ethnie nn tt nn An T 20 Pratiques anu concurrentiell s 523 58 5 2 oere a tan fu se dl e i eea E E een 21 Un acc s sans entrave l information ses 22 L utilisation du contr le du trafic pour assurer la s curit eeeeeeeeeeeeeeeseseeeeseeresresrersresresressesreeseee 22 Lapropr t dela bande passante sioneer ne im at nn mea EE a 22 Le r lede la bande passante s sirena a liens e ATR E Ee eia peaini 22 Les lisnes sont elles payantes 2er Mie MR le nt R ea E sde E ER 23 qui pp rti nnent les lignes 7 2 4 een eea ti in raris e i Eve eraai sa rii 25 Le droit la barnde passante fs ss i ai ag aa ii a iria 27 Les probl mes de protection de la vie priv e ss 28 La mise en forme des paquets et le cryptage ss 28 Inform
13. capable de traiter dans un laps de temps donn Cependant si le projet d un Internet plusieurs vitesses se mat rialise pour de bon alors les op rateurs seront pouss s pour des raisons conomiques quiper les routeurs dispos s sur l ensemble des r seaux de syst mes capables d une analyse des paquets plus approfondie D s qu une technologie implique le recueil de donn es surtout de donn es relatives des personnes identifiables il peut tre n cessaire de contr ler la fa on dont les donn es seront rassembl es stock es et utilis es Or avec l architecture actuelle de l Internet les routeurs n ont pas besoin d examiner r guli rement le contenu des paquets qui traversent le r seau avant de les traiter Mais si les paquets devaient tre soumis une mise en forme sur l ensemble du r seau il faudrait que les routeurs analysent le contenu des paquets associ s aux adresses IP or dans certains pays de l OCDE cette information risque d tre consid r e comme de l information personnelle concernant des personnes identifiables ce qui pose alors un probl me de protection de la vie priv e Rien n indique que les op rateurs de r seau projettent de recueillir ou de stocker au niveau des routeurs des informations personnelles concernant des personnes identifiables mais il faudrait que les responsables politiques soient conscients du fait que la g n ralisation des technologies de mise en for
14. concurrent implant dot d installations Les d bats sur la hi rarchisation du trafic ont aussi stimul la recherche de nouveaux mod les pour financer construire et g rer des r seaux sur le dernier kilom tre Les r seaux en acc s ouvert o la fourniture de l infrastructure physique est s par e de celle des services suscitent un int r t croissant Ils peuvent tre g r s sous forme de coop rative par un fournisseur de services de r seau ou par une municipalit ou par un partenariat public priv Leur principal avantage est de permettre un grand nombre de concurrents d offrir des services sur la m me infrastructure physique Ce regain d int r t pour les r seaux en acc s ouvert s explique par l inefficience de la concurrence entre plates formes sur le dernier kilom tre Le Conseil municipal d Amsterdam a approuv un projet de ce type Citynet http www citynet nl qui consistera installer dans la ville un r seau en fibre optique jusqu au domicile des utilisateurs gr ce un partenariat entre le secteur public et le secteur priv Ce r seau sera en acc s libre ce qui signifie que tout op rateur concurrent sera autoris s interconnecter et y vendre ses services 25 DSTY ICCP TISP 2006 4 FINAL Dans certains pays de l OCDE des entreprises de services de r seau sont aussi entr es sur le march des services haut d bit formant un niveau suppl mentaire de concurre
15. d une sous section Les incitations Vers de nouveaux r seaux L un des principaux objectifs de la politique des t l communications est de cr er un environnement concurrentiel qui soit favorable aux investissements d infrastructure Avec la baisse des recettes des transmissions vocales qui a secou les entreprises de t l communications beaucoup d op rateurs cherchent activement de nouvelles sources de recettes surtout lorsqu ils envisagent des investissements importants dans la fibre Certes pour un certain nombre d op rateurs les recettes du haut d bit ont plus que compens le manque gagner sur les transmissions vocales mais la pression la baisse des tarifs du haut d bit qu engendre la concurrence les incite tout de m me rechercher de nouvelles sources de revenu La plupart des op rateurs de t l communications proposent ou pr parent des offres multi play combinant t l phonie acc s Internet et t l vision Une autre source possible de revenu envisag e par les op rateurs consisterait faire payer un suppl ment aux fournisseurs de contenu et aux utilisateurs pour une meilleure qualit service Dans certains cas les op rateurs ont fait valoir un lien de cause effet entre la possibilit pour eux de facturer des niveaux de service diff renci s et le niveau d investissement en infrastructure qu ils se proposent de r aliser Ce qui est cependant moins vident c est le lien entre l
16. de contenu est transmise au FAI de l abonn Ce deuxi me point de contr le a fait l objet d un d bat acharn car c est en ce point que les FAI peuvent exiger des fournisseurs de contenu qu ils payent pour obtenir un acc s prioritaire leurs abonn s Jusqu ici la gestion inter r seaux s est g n ralement faite selon le principe du meilleur effort Au niveau du deuxi me point de contr le des discussions ont d j lieu concernant l interconnexion d gal gal 14 DSTVICCP TISP 2006 4 FINAL peering et le transit payant et si de nouvelles n gociations portent sur le caract re prioritaire de certaines donn es la question de la hi rarchisation du trafic devrait aussi arriver sur la table des n gociations Le troisi me point de contr le est le r seau interne du FAI Le FAI contr le la fa on dont les donn es sont retransmises au sein de son propre r seau Les administrateurs peuvent faire en sorte que le r seau rep re les donn es tiquet es meilleur effort au deuxi me point de contr le et leur donne un certain niveau de priorit sur tout le trajet jusqu au domicile de l abonn C est probablement au niveau de ce troisi me point de contr le qu interviendrait le plus de mise en forme du trafic car les op rateurs pourraient y d finir en une seule fois des param tres pour tous les routeurs de leur propre r seau Enfin le modem routeur situ chez l utilisateur final constitue le
17. du site doivent passer une formule d h bergement plus on reuse capable de supporter le volume de trafic lev du site Au contraire les entreprises bien tablies sur l Internet g rent souvent leurs propres r seaux et passent des accords d interconnexion d gal gal ou de transit payant directement avec les grands fournisseurs d acc s Internet Une infrastructure Internet plusieurs vitesses ne devrait pas changer significativement les temps de chargement des pages des petites entreprises qui publient des pages web l g res En revanche les diff rences pourraient tre bien plus prononc es pour des petites entreprises qui fournissent des services n cessitant des temps de transfert rapides et une bande passante lev e comme la vid o ou la voix Par exemple des soci t s qui offrent des services de messagerie instantan e vid o ou qui diffusent de la vid o gourmande en bande passante auront sans doute besoin d opter pour un niveau de service plus lev La production de nouveaux contenus Le d ploiement rapide des connexions haut d bit dans les pays de l OCDE et dans le reste du monde a entra n une expansion de la demande de contenus sur l Internet Les m dias d veloppent leur offre de contenus en ligne mais aussi de plus en plus d internautes produisent et d veloppent leurs propres contenus pour les mettre en ligne la disposition de tous Les pouvoirs publics sont souvent attach s enc
18. l adresse http www oecd org dataoecd 32 7 36218739 pdf version anglaise Cable TV Operators Black HanaTV The Korea Times 22 octobre 2006 http times hankooki com lpage biz 200610 kt2006102219434911890 htm SHUTVA H A EX Aa 0 82 0 014 De 411362 SNA AI IA A7 Commission des communications de Cor e 18 d cembre 2006 en cor en http www kcc go kr main3_1_2 php kcec_idx 177 amp rank 1 Voir aussi le communiqu de presse de Hanaro en anglais http www hanaro com eng pr press_info_view asp keynum 80 Keep network neutrality The Minnesota Daily 31 janvier 2005 l adresse http www mndaily com articles 2006 01 31 66882 Internet Filtering in China in 2004 2005 A Country Study OpenNet Inititative l adresse http www opennetinitiative net studies china At SBC It s All About Scale and Scope BusinessWeek 07 novembre 2005 l adresse http www businessweek com n34h IUQu 7KtOwgA magazine content 05_45 b3958092 htm change de trafic Internet volution et mesure du march DSTI ICCP TISP 2005 11 U S Optical Fiber Communities List TILA and FTTH Council Press Release 26 avril 2006 l adresse http www tiaonline org business media press_releases 2006 JointPRO06 03 cfm Roberto Battiti Renato Lo Cigno Frederik Orava Bjorn Pehrson Likalai Sabel Wireless LANs from WarChalking to Open Access Networks Mobile Networks and A
19. les administrateurs des r seaux Ces administrateurs disposent d outils puissants qui leur donnent un certain contr le sur les donn es qui transitent sur leurs r seaux L un de ces outils est la possibilit de mettre en forme les flux de trafic de donn es La mise en forme du trafic aussi appel e mise en forme des paquets ou structuration du trafic est un instrument technique de contr le et de gestion de la transmission des donn es sur un r seau Elle permet aux administrateurs de r seau de contr ler les flux de donn es qui entrent sur le r seau afin de distinguer les diff rents types de trafic les paquets de donn es et de les traiter de fa on diff renci e Ils peuvent alors r server un traitement prioritaire certaines applications ou certains services par rapport aux autres Certaines technologies de mise en forme du trafic sont depuis longtemps la disposition des administrateurs de r seau pour contr ler les flux de donn es qui transitent sur leurs r seaux Par exemple ils peuvent recourir la mise en forme du trafic afin de lisser les flux et d viter les engorgements de r seau le plus souvent dans l objectif d am liorer le confort de navigation de l internaute En revanche les administrateurs ne disposaient pas jusqu pr sent d quipements permettant de r aliser grande vitesse l inspection de l int rieur des paquets et leur hi rarchisation C est l une des raisons pour lesq
20. ou le double de ce tarif pour un trafic de donn es illimit En g n ral ces plafonds sont instaur s pour emp cher les gros consommateurs de bande passante d accaparer une part trop grande des ressources globales du r seau Certains analystes notent qu un Internet plusieurs vitesses pourrait tre utilis de fa on similaire pour permettre d en finir avec cette trag die de la ressource commune Internet cette situation dans laquelle par leur utilisation excessive de bande passante un petit nombre d applications peut ralentir tous les autres services Ils mettent l id e qu en obligeant les utilisateurs ayant des besoins importants financer une meilleure qualit du service il serait possible de faire en sorte que concr tement leurs applications paient les co ts r els de la bande passante qu elles utilisent D un point de vue conomique les formules haut d bit de type illimit sont con ues sur le principe que l utilisateur moyen consommera une quantit moyenne de bande passante par mois Or certains usagers du haut d bit consomment un volume de bande passante extr mement lev ils sont donc subventionn s par les autres usagers pour lesquels le haut d bit est surtout int ressant parce qu il leur permet de t l charger plus rapidement leur courrier lectronique Ainsi on peut dire que les usagers qui consomment peu de bande passante en payant le m me prix d abonnement subventio
21. r gulation et les responsables politiques ne doivent pas ignorer que l accroissement de la bande passante n aura peut tre pas d impact sur certains services Les lignes sont elles payantes Le d bat sur l Internet plusieurs vitesses a commenc faire les titres des journaux apr s qu aient t cit s les propos du dirigeant d un op rateur historique de t l communications aux tats unis pour qui il n tait pas normal que les fournisseurs de contenu puissent utiliser gratuitement le r seau des FAT Il faut savoir toutefois que le syst me conomique dans le contexte duquel se font actuellement les transferts de donn es sur l Internet est d j d termin par des n gociations financi res entre diff rents op rateurs de r seaux et fournisseurs de contenu que ce soit de fa on directe ou indirecte 23 DSTY ICCP TISP 2006 4 FINAL Pour l abonn haut d bit l Internet appara t comme une liaison transparente entre l ordinateur de l usager et le reste du monde connect Mais cette simplicit qui caract rise l exp rience de l usager masque la complexit r elle et les consid rations d ordre conomique qui sous tendent les transferts de donn es sur l Internet Une tude r cente de l OCDE a montr que la circulation des donn es impliquait une s rie tr s complexe d accords d interconnexion d gal gal ou de transit payant entre les r seaux disparates qui constituent l
22. INAL Il sera peut tre souhaitable que les responsables politiques tablissent une distinction claire entre les vitesses de connexion plus lentes permises par les r seaux sans fil et les vitesses plus lev es permises par le haut d bit filaire Cette distinction est vitale car certains des services les plus expos s au risque de d gradation des paquets par suite de pratiques anti concurrentielles sont ceux qui n cessitent une largeur de bande plus performante que celle que les technologies sans fil actuelles et m me futures peuvent offrir Ainsi par exemple avec la TVHD la transmission d une cha ne de t l vision dans un foyer n cessitera aux alentours de 10 Mbit s de bande passante suivant le taux de compression Or la 3G et d autres technologies mobiles sans fil comme WiMAX ne pourront pas fournir cette bande passante chaque abonn En cons quence dans toute tude portant sur les op rateurs du march de la t l diffusion en haute d finition sur IP il convient d exclure les fournisseurs de transmissions 3G Wi Fi et WiMAX Une fois cern le march appropri les responsables politiques peuvent d terminer s il existe suffisamment de concurrence pour les consommateurs Dans les pays de l OCDE un certain nombre de march s se caract risent effectivement par une concurrence saine pour l Internet haut d bit grande vitesse bas e sur l infrastructure le d groupement de la boucle locale ou les deux La si
23. JJISSEP UON IVNIM 9007 4SLL dII LLSA SIP SUY 10 steuer g Non classifi DSTT ICCP TISP 2006 4 FINAL Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques Organisation for Economic Co operation and Development 23 Apr 2007 Fran ais Or Anglais DIRECTION DE LA SCIENCE DE LA TECHNOLOGIE ET DE L INDUSTRIE COMITE DE LA POLITIQUE DE L INFORMATION DE L INFORMATIQUE ET DES COMMUNICATIONS Groupe de travail sur les politiques en mati re de t l communications et de services d information HI RARCHISATION DU TRAFIC INTERNET VUE D ENSEMBLE JT03225982 Document complet disponible sur OLIS dans son format d origine Complete document available on OLIS in its original format DSTYICCP TISP 2006 4 FINAL AVANT PROPOS Ce rapport a t pr sent lors de la r union du Groupe de Travail sur les Politiques d infrastructures et de services de communication en mai 2006 et a t d classifi par le Comit de la Politique de l Information de l Informatique et des communications en mars 2007 Ce document a t pr par par M Taylor Reynolds de la Direction de la Science de la Technologie et de l Industrie de l OCDE Il est publi sous la responsabilit du Secr taire G n ral de l OCDE OCDE 2007 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL TABLE DES MATI RES PRINCIPALES CONCLUSIONS 5 5tites nettes cata mnt tin tnt fe finit at 4 INTRODUC MON eriet Ree ine indien nina ten Pts fut EEEE ESAR 6 LE CONTEXTE
24. action pour toute mesure a posteriori qui pourrait tre rendue n cessaire en cas de probl mes que les seuls m canismes du march ne suffiraient pas r soudre Les responsables des politiques pourraient toujours autoriser la fois une hi rarchisation en cas de besoin et une hi rarchisation active condition que les consommateurs puissent choisir en connaissance de cause la mani re dont la hi rarchisation est appliqu e sur leur ligne En ce sens il y aurait une forme de neutralit du r seau puisque les consommateurs pourraient d cider quels services b n ficieraient des diff rents niveaux de priorit Dans d autres cas des instruments de r glementation existants pourraient tre appliqu s des entreprises dominantes Par exemple le cadre r glementaire de l Union Europ enne exige des op rateurs dominants qu ils offrent un acc s leurs concurrents comme une mani re de promouvoir la concurrence La Commission europ enne a aussi r cemment soulign le r le des autorit s nationales de r glementation dans la protection des consommateurs contre certains types de hi rarchisation ind sirable du trafic Dans le cadre de son r examen du cadre r glementaire de UE pour les r seaux et services de communications lectroniques un document de travail d quipe de la Commission note En g n ral si le march est concurrentiel cela signifie que si un fournisseur cherche limiter les droits des utilisat
25. alit s de service am lior es constitue en fait un bon moyen de promouvoir de nouveaux services et de fa on g n rale d am liorer et d enrichir l utilisation de l Internet Cependant en ce qui concerne les progr s de la qualit du service une question essentielle est de savoir s ils sont utilis s pour augmenter ou r duire les int r ts du consommateur L innovation la p riph rie du r seau Certains des opposants d un Internet plusieurs vitesses mettent en garde contre un risque de frein l innovation la p riph rie du r seau Parmi les plus grandes soci t s actuelles du secteur Internet certaines sont n es de projets d tudiants qui ont pu r ussir parce que l architecture de l Internet leur assurait le m me acc s sans contrainte la client le qu ont les grandes entreprises influentes du secteur des m dias Le probl me est que ces derni res pourraient payer plus pour que leurs transmissions soient prioritaires mais que les petites entreprises en d veloppement n en auraient pas les moyens Il est clair que la structure actuelle de l Internet a permis une r duction des barri res l entr e pour les start ups et que c est ainsi que celles ci ont pu conna tre une croissance rapide et soutenir la concurrence face aux entreprises bien implant es Parmi les soci t s qui ont r ussi se d velopper autour de l Internet on peut citer Yahoo EBay et Google La valeur boursi
26. as de figure les op rateurs de r seau ont la possibilit d allouer une partie de la bande passante certaines applications en particulier Ainsi par exemple les paquets envoy s par des applications de type peer to peer P2P peuvent tre limit s 5 du trafic total sur une ii Un glossaire des acronymes figure la fin de ce document 12 DSTVICCP TISP 2006 4 FINAL ligne donn e Une fois que les paquets de type P2P ont atteint la limite des 5 tout paquet suppl mentaire est transf r en m moire tampon ou purement et simplement supprim M me si les 95 restants de la capacit de la ligne restent disponibles ces r gles de routage limitent la bande passante utilisable par certaines applications et par leurs paquets La hi rarchisation entre les paquets ne se limite pas la suppression pure et simple de certains d entre eux Les r gles que suivent les routeurs peuvent consister faire passer les transmissions prioritaires en t te des files d attente m me lorsque les m moires tampons ne sont pas satur es et r trograder des paquets moins prioritaires arriv s plus t t Les routeurs peuvent faire passer en t te de file d attente les paquets correspondant une communication t l phonique aux d pens des requ tes de navigation sur l Internet lesquelles supportent mieux les retards d acheminement Un tel changement d ordre ne se produira que lorsqu il sera n cessaire de retarder certains paqu
27. ations personnelles identifiables 28 CONSID RATIONS D ORDRE POLITIQUE nee 30 Le niveau de CONCUTrenCe 358 ru ren aan ne nn rt nr tn tin 30 N gociations entre fournisseurs de contenus et op rateurs des infrastructures 31 La protection du consommateur assur e par le march dans un Internet plusieurs vitesses 32 La protection des consommateurs et information ss 35 L intervention des pouvoirs publics pour prot ger les consommateurs 36 La neutralit dur seau mobile lt 52 528 na Re at nn ne AM A RE ent rental 39 GLOSSAIRE rs RM RE D T die EU detente ds 40 NOTES aeea an E E nn Put nt te nn re ne Ne qu De An Ode ns tn ten mine 41 Encadr s Encadr 1 La structuration du trafic l initiative de l utilisateur final 13 Encadr 2 D claration de politique de la FCC siennes 37 DSTYICCP TISP 2006 4 FINAL PRINCIPALES CONCLUSIONS L Internet est tr s bien adapt au routage rapide d importantes quantit s de donn es mais il n a pas t con u pour fournir une qualit de service et un degr de s curit garantis comme le requi rent d sormais un certain nombre de ses applications actuelles Les administrateurs qui g rent les r seaux disposent de puissants instruments leur permettant de contr ler la transmission de certaines donn es d attribuer certaines donn es la priorit ou d en bloquer la transmission La hi rarchisation du trafic est un instrument
28. au ont install des syst mes de mise en forme du trafic sur le r seau ils doivent d finir des r gles internes pour le traitement des diff rents types de paquets Ces r gles internes de routage peuvent tre class es selon trois grandes cat gories meilleur effort hi rarchisation en cas de besoin et hi rarchisation active voir Tableau 2 Sauf dans le cas de la hi rarchisation active la d cision de renvoyer ou de retarder les paquets ne sera d clench e et appliqu e que durant les p riodes d encombrement du r seau au niveau du routeur Comme l ont soulign Felten et Halderman les m canismes de mise en m moire tampon du routeur jouent un r le fondamental dans ce processus Les m moires tampons am nag es dans les routeurs servent g rer les pics impr visibles du trafic sur un lien donn elles peuvent recevoir temporairement des paquets entrants m me en l absence de capacit de sortie suffisante pour retransmettre ces derniers imm diatement Lorsque le volume des transmissions est peu lev le routeur est capable de retransmettre les donn es d s leur arriv e gauche dans la figure 2 Lorsque la capacit du r seau est suffisante les transmissions au meilleur effort sont toutes trait es suivant le principe du premier arriv premier servi et par cons quent aucun des paquets qui traversent le routeur n est retard Cependant lorsque le r seau est encombr le routeur ne peut pas retransmettre to
29. autrement que ceux de l op rateur historique et offre une dissuasion suppl mentaire pour les fournisseurs d acc s qui seraient tent s de pratiquer une mise en forme anti concurrentielle des paquets Il contribue aussi assurer qu un consommateur puisse quitter un FAI qui hi rarchise le trafic en limitant l acc s aux contenus et aux services qui l int ressent Les autorit s gouvernementales devraient aussi promouvoir la concurrence sur les infrastructures et peuvent pour cela recourir plusieurs strat gies D abord elles peuvent r duire les barri res l entr e en facilitant l octroi des droits de passage servitude aux nouveaux arrivants sur le march De nouveaux prestataires devraient tre autoris s s entendre avec les d tenteurs de droits de passage par exemple les compagnies de distribution d eau et d lectricit pour raccorder les particuliers aux r seaux Les autorit s particuli rement au niveau local peuvent aussi chercher des moyens innovants pour faciliter le d ploiement de nouvelles infrastructures en facilitant l acc s aux conduits et aux pyl nes existants La lib ration de nouvelles fr quences pour les r seaux sans fil peut certes accro tre la concurrence pour certains services mais pas pour ceux qui n cessitent une bande passante tr s importante Il y a d autres param tres que le nombre de fournisseurs d acc s haut d bit de substitution sur un march Si les consommate
30. ble en sortie Un op rateur peut d terminer que certaines applications n ont droit qu un pourcentage limit de la bande passante de la ligne et cr er ainsi une contrainte volontaire sur le trafic Enfin le trafic envoy certains ports peut tre purement et simplement bloqu Tous les paquets sont trait s selon la r gle du premier entr premier sorti FIFO Aucun paquet n est prioritaire en fonction de son contenu Dans les p riodes d encombrement des paquets de n importe quel type peuvent tre supprim s Les paquets sont trait s selon la r gle du premier entr premier sorti FIFO tant qu il n y a pas d encombrement Lorsque c est le cas la priorit est donn e certains paquets qui passent alors au d but de la file d attente Les paquets sont analys s lorsqu ils entrent dans le routeur et sont class s par ordre de priorit m me si la bande passante sur la liaison sortante est suffisante Source OCDE Felten et Halderman Les administrateurs de r seau peuvent choisir de traiter tout le trafic sur le principe du meilleur effort et de supprimer simplement de la m moire tampon les paquets les plus anciens parmi ceux qui attendent leur tour pour tre retransmis L inconv nient d une interpr tation stricte du principe du meilleur effort est qu elle ne laisse pas aux utilisateurs la souplesse qui leur permettrait de d finir des niveaux de priorit diff re
31. c qu il avait commenc de d hi rarchiser c est dire r trograder ses 33 DSTY ICCP TISP 2006 4 FINAL paquets dans la file d attente le trafic P2P entre midi et minuit On peut citer aussi le cas du FAI PlusNet au Royaume Uni qui publie sur son site web les priorit s affect es aux diff rentes cat gories de trafic voir tableau 3 Tableau 3 Mise en forme du trafic en toute transparence PlusNet Royaume Uni Priority category Services protocols affected Level of priority HTTP HTTPS SMTP IMAP POP3 PlusTalk Priority Traffic Gaming VPN network services other VolP services No slow downs except in FTP SSH Instant Messaging IRC other emergency such as a pipe Silver TCP UDP other traffic P2P Usenet for PAYG Lite failure accounts 15GB of Usenet traffic Text only news from PN s server and external text usenet servers ce P2P for all accounts bar PAYG Lite BB usenet Usenet traffic over 15GB offpeak hours f Usenet traffic over the 15GB limit during daytime and 8 AM and Midnight 256 kbit s f peak time hours Source http usergroup plus net shaping php 10 janvier 2006 Une meilleure transparence comme le souligne le FAI australien peut aussi conduire une utilisation plus efficiente des ressources de r seau Les utilisateurs qui comprennent ce que cela signifie seront incit s reporter leurs t l chargements P2P l gitimes aux heures creuses sur le r seau pour obtenir des
32. c Internet Pour certains commentateurs la diff renciation des niveaux de service constitue une bonne occasion d am liorer la qualit du service sur les r seaux et de fournir des liaisons de tr s bonne qualit aux applications sensibles la rapidit de transmission comme les applications audio et vid o Pour d autres des changements du mod le d architecture actuel risquent de d stabiliser un certain nombre des mod les d entreprise qui ont r ussi sur l Internet ou pire d inciter les FAI adopter des pratiques anti concurrentielles et bloquer ou ralentir certains types de transmissions concurrentes La gestion des priorit s du trafic transmission prioritaire mise en file d attente Depuis les d buts de l Internet les administrateurs de r seaux ont eu pour t che de g rer le trafic Internet Quand le trafic des internautes exc de les capacit s de routage et de transmission du r seau les administrateurs doivent intervenir en envoyant les paquets par un autre itin raire en pla ant des paquets dans une m moire tampon pour les retarder ou carr ment en supprimant des paquets Cette file d attente peut tre g r e suivant le principe du premier arriv premier servi sans qu il soit tenu compte de la source ou du caract re des paquets ou d une autre mani re Toute modification des proc dures de file d attente hi rarchisation sur l Internet doit tre effectu e au niveau technique par
33. couche d application et contr ler ce trafic en fonction de r gles qui peuvent tre d finies par l utilisateur Tableau 1 Quelques unes des applications pouvant tre suivies contr l es et hi rarchis es P2P T l phonie IP Multim dia Jeux Messageries Aimster CiscoCTI Abacast Asheron s Call AOL IM Apple iTunes Clarent MotionVideo using Battle net Talk Image File AudioGalaxy CUSeeMe DIGStream Diablo Il ISP Bit Torrent Dialpad MPEG AudioVid o Doom iChat Blubster H 323 Multi cast NetShow EverQuest ICQ DirectConnect l Phone NetMeeting Half Life IRC EarthStation V iChat Ogg over HTTP Kali Lotus IM EDonkey MCK Commun QuickTime LucasArts Jedi MSN Messenger Emule Megaco RadioNetscape MSN Zone Windows POPUP Gnutella Micom VIP Real Audio Vid o Mythic Yahoo Messenger Grokster MGCP RTP Quake Il amp I Groove Net2Phone RTSP SonyOnline Hopster RTP SHOUTcast Tribes Il Hotline RTCP Streamworks Unreal iMesh SIP VideoFrame Warcraft II Limewire Skinny SCCP WebEx WorldofWarcraft KaZaA Skype WinampStream XboxLive KaZaA Lite T 120 WinMedia Yahoo Games Morpheus VDOPhone Napster Vonage Napigator 50 autres Source Packeteer l adresse http www packeteer com resources prod sol ApplicationDiscovery pdf Concr tement un FAI ou un op rateur de r seau peut distinguer un ou des services une des applications figurant dans ce tableau et d cider de le ou la bloquer ou de l autoriser Les op rateurs
34. ctuelles de mise en forme des paquets il n est pas toujours n cessaire de devoir examiner l int rieur du tunnel pour d terminer avec pertinence le type de trafic transmis Ainsi par exemple le syst me de mise en forme des paquets peut tre capable de d tecter sur une liaison un flux de paquets de taille peu pr s gale dans les deux sens s effectuant avec la r gularit d un m tronome et en d duire qu il s agit d une communication vocale Des r seaux chiffr s et distribu s comme Tor The Onion Router I2P ou Freenet peuvent permettre d emp cher que des tiers FAI ou autres puissent d terminer le contenu ou la destination finale des paquets envoy s sur le r seau Internet Les tunnels de cryptage ne chiffrent que le contenu la charge utile du paquet mais l information de l en t te notamment l information sur le port et l adresse IP est inscrite en clair et peut facilement tre lue Cela signifie que les techniques de reniflage des paquets permettront encore d en apprendre beaucoup sur leur contenu en regardant o ils vont et de quelle adresse IP ils proviennent Les FAI pourront aussi ralentir le trafic en provenance de certains domaines et n auront pas besoin de pouvoir conna tre le contenu des paquets pour pratiquer une discrimination envers certaines transmissions Des routeurs de r seaux crypt s et distribu s comme les routeurs Tor permettent de contourner ce probl me en acheminant
35. cun impact sur le fonctionnement des files d attente Un march concurrentiel du haut d bit avec de faibles co ts de transaction associ s au changement d op rateur permettrait d viter un certain nombre de ces probl mes Un acc s sans entrave l information Certains commentateurs mettent en garde contre une utilisation de l analyse de paquets au niveau des routeurs qui viserait porter atteinte la libert d expression ou limiter l acc s l information Bien que les techniques de mise en forme des paquets puissent assur ment servir des buts positifs les d fenseurs de la libert d expression craignent qu elles soient utilis es pour interdire l acc s une information que les gouvernements ou les FAI pourraient chercher tenir hors de port e des utilisateurs L OpenNet Initiative ONI partenariat entre l Universit de Toronto et les universit s de Harvard de Cambridge et d Oxford a rassembl une s rie d tudes de cas permettant d observer la mani re dont se pratiquent le blocage et le filtrage de l Internet dans certains pays du monde L ON a ainsi constat qu en Chine par exemple la technique du filtrage des paquets au niveau du routeur joue un r le cl dans le blocage de l acc s l information L ONI explique que les routeurs utilis s en Chine sur le r seau d interconnexion sont capables de filtrer le contenu dans les deux sens au niveau du paquet auquel peuvent
36. currence similaire Dans les pays o la concurrence se fait au niveau des plates formes les abonn s ont g n ralement d se contenter de deux fournisseurs d acc s tr s haut d bit voire d un seul m me si de nouvelles plates formes apparaissent Cependant le d ploiement de r seaux municipaux ou r gionaux en fibres optiques jusque chez l abonn a permis de cr er les liaisons qui faisaient d faut dans des zones mal desservies et de faire progresser la concurrence l o les choix pour le haut d bit taient relativement limit s Dans plusieurs pays de l OCDE ces r seaux sont en train de gagner du terrain Aux tats unis par exemple on compte 936 groupements desservis par des r seaux FTTH dans 47 tats avec 671 000 liaisons actives et quatre millions de foyers raccordables Dans ce pays de plus en plus de ces liaisons fibre sont assur es par des r seaux municipaux et communautaires Dans les pays de l OCDE le nombre total d abonn s un r seau municipal en fibre optique est peut tre encore faible par rapport au total des abonn s au haut d bit mais le d veloppement de la concurrence sur ces r seaux en acc s libre suscite un int r t croissant M me au sein d un m me pays le niveau de la concurrence entre plates formes peut varier consid rablement entre zones rurales et urbaines La concurrence sur la boucle locale rev t une importance particuli re dans les march s o il n existe pas de
37. d bits plus lev s Le principe s apparente aux syst mes de tarification heures creuses heures pleines des r seaux d lectricit dans lesquels les utilisateurs programment les appareils les plus consommateurs d lectricit comme les chauffe eau et les lave vaisselle pendant la nuit afin de profiter de tarifs plus bas Pour accro tre la transparence les autorit s de r gulation pourraient inciter ou contraindre les FAI annoncer publiquement leurs pratiques de mise en forme du trafic puis contribuer diffuser cette information S il n existe pas de sites destin s aux consommateurs pour pr senter ces informations le r gulateur pourrait cr er un site consacr au haut d bit et sur lequel les op rateurs auraient l obligation de tenir jour des listes d taill es des applications ou des services faisant l objet de blocage de mise en forme ou b n ficiant d une priorit Les FAI pourraient tre contraints de fournir aux autorit s de r gulation une information jour en cas de changements significatifs dans leur politique de routage Si de nouvelles informations sont demand es ces exigences devront tre extr mement simples afin de ne pas accro tre ind ment la charge administrative des op rateurs ou des autorit s de r gulation Certaines autorit s de r gulation ont d j mis en place des sites web sur lesquels on pourrait ajouter des informations sur la hi rarchisation du trafic ComReg le r gulate
38. des d bits moyens de 1 Mbit s soit environ le dixi me du d bit n cessaire pour un flux de HDTV Par cons quent la bande passante dont pourront disposer les usagers d un r seau municipal WiFi et WiMAX sera sans doute consid rablement moindre que celle permise par le d ploiement des r seaux FTTH et elle viendra compl ter plut t que remplacer le service Internet haut d bit par liaisons filaires Les r seaux d acc s municipaux sont un sujet de d bat qui remporte un vif int r t dans plusieurs pays Par exemple la Commission Europ enne a ouvert une enqu te sous la loi r gissant les subventions d tat du trait de l UE pour le projet Citynet Amsterdam Durant ces deux derni res ann es la Commission a publi une s rie de d cisions de subventions d tat concluant que l aide tait justifi e dans les r gions rurales et isol es afin de promouvoir le haut d bit Toutefois la Commission a t plus que prudente lors de l valuation de projets financ s par l tat dans des r gions urbaines o les services du haut d bit sont d j disponibles des conditions de concurrence Certains fournisseurs de services de t l communication ont galement exprim leur inqui tude concernant les r seaux municipaux Ils craignent que ceux ci inhibent tout investissement existant ou futur de la part du secteur priv 26 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL Le droit la bande passante Dans le d bat sur la neut
39. e caract re ouvert et interconnect de l Internet public les consommateurs ont le droit d utiliser les applications et les services de leur choix sous r serve de leur l galit e Pour encourager le d ploiement du haut d bit ainsi que pour promouvoir le caract re ouvert et interconnect de l Internet public les consommateurs ont le droit de raccorder les appareils de leur choix condition qu ils soient conformes la l gislation et ne portent pas atteinte au r seau e Pour encourager le d ploiement du haut d bit ainsi que pour promouvoir le caract re ouvert et interconnect de l Internet public les consommateurs ont le droit la concurrence entre op rateurs de r seaux d applications de services et de contenus La d claration de politique de la FCC ne lie pas les participants au march l exception de Verizon et d AT amp T car l adh sion aux principes pour les deux ans venir tait une condition l approbation par la FCC des r centes fusions des deux groupes Toutefois la FCC note que les principes seront incorpor s dans ses d cisions de politique Cela suppose qu il n est pas exclu que la Commission cr e des instruments de politiques reposant sur ces principes en cas de dysfonctionnements ou de perturbation du march Source http hraunfoss fcc gov edocs public attachmatch FCC 05 151A1 pdf Des lignes directrices l image de celles dict es par la FCC pourraient constituer une base d
40. e d finir des niveaux de priorit de la bande passante pour les applications et les services qu il utilise le plus Ces dispositifs sont particuli rement appr ci s des joueurs assidus et des utilisateurs d applications de VolP car ils permettent de donner la priorit certaines applications dans les transmissions travers le routeur et la sortie du modem notamment par rapport aux transmissions via l Internet qui ne sont pas sensibles au temps de transfert De fa on g n rale l utilisateur peut tablir des priorit s bas es sur l adresse MAC de l quipement ou via une s rie de ports couramment utilis s par telle ou telle application Un tel contr le est limit au r seau interne de l utilisateur Ce dernier peut prendre le contr le de ses connexions vers l Internet jusqu au point partir duquel ces connexions quittent son modem et sont transmises au fournisseur d acc s FAI A partir de ce point le flux de donn es travers le r seau fonctionne g n ralement selon le principe du meilleur effort sans garantie du niveau de service Les utilisateurs exp riment s n auront peut tre aucune difficult ma triser le processus de d finition des priorit s pour leurs connexions mais les utilisateurs moins avertis risquent de trouver la proc dure d routante Bien que cette proc dure risque d tre trop technique pour certains utilisateurs la p n tration des outils de mise en forme du trafic au niveau des rou
41. e de stimuler la concurrence Il existe plusieurs mesures que les d cideurs pourraient prendre pour stimuler davantage la concurrence dans les march s afin de diminuer les tentations de pratiques anti concurrentielles et d assurer de mani re pr ventive la protection des consommateurs R duire les barri res l entr e sur le march de l acc s Internet en haut d bit R viser la r glementation existante en mati re de concurrence pour pouvoir lutter contre toute pratique abusive susceptible d appara tre dans un Internet structur en plusieurs niveaux Faire en sorte que les abonn s puissent changer de FAI facilement Am liorer la transparence de l information des consommateurs sur la mani re dont leur service Internet en haut d bit est trait par la hi rarchisation du trafic Compte tenu de l tat actuel des discussions il semble pr matur que les gouvernements s impliquent au niveau de l change de trafic de r seau r seau en exigeant des prestataires de contenu un traitement neutre des paquets de donn es Les probl mes que rencontrent les petites start ups pourraient tre r solus gr ce une mutualisation de la demande d acc s l Internet via un FAI commun Dans l architecture de l Internet telle qu elle se pr sente actuellement les routeurs n ont pas besoin d examiner syst matiquement le contenu des paquets qui transitent sur le r seau avant de les transmettre leur tour
42. e l Internet ce sch ma initial a permis l acheminement de quantit s consid rables de donn es sans qu il soit n cessaire de disposer d une puissance de traitement massive au sein du r seau Si l Internet est tr s bien adapt au transit rapide d importantes quantit s de donn es il n offre actuellement pas la qualit de service ni le degr de s curit dont auraient besoin beaucoup de ses applications actuellement envisag es Les protocoles Internet tels qu ils sont appliqu s actuellement ne pr voient pas de fonctionnalit pouvant garantir la qualit du service pour des applications sensibles la rapidit de transmission comme la voix ou la vid o en temps r el Il s ensuit que la qualit de la voix et de la vid o en temps r el transmises sur l Internet fluctue en fonction de l importance du trafic global sur l Internet et de la congestion du r seau Malgr ces obstacles les fournisseurs de contenu ont trouv des moyens innovants pour am liorer les temps de r ponse et la qualit du service fourni sans pratiquer de hi rarchisation explicite du trafic Par exemple les fournisseurs de contenu ont souvent recours des services de mise en cache et de distribution de contenus assur s par des acteurs comme Akamai qui transmettent les contenus via des serveurs d centralis s situ s plus proches des internautes Les fournisseurs de contenus n gocient aussi souvent des accords de peering ou de transit di
43. e l Internet apr s avoir t longtemps caract ris par une architecture ouverte assurant aux transmissions une gale priorit devienne maintenant un r seau sur lequel les utilisateurs qui le souhaitent particuliers ou entreprises ont la possibilit de payer un suppl ment pour que leurs transmissions deviennent prioritaires par rapport aux autres Dans un tel syst me l acc s l Internet pourrait tre subdivis en plusieurs niveaux de qualit de service les donn es de ceux qui payent plus cher traversant le r seau prioritairement plus vite que celles des autres D autres observateurs estiment que le fait de payer pour b n ficier d un traitement prioritaire des donn es sur l Internet constituerait une distorsion des principes de base d galit et d ouverture qui caract risaient l Internet La proposition consistant accorder un statut prioritaire certains types de donn es a suscit de vives motions Ce document qui examine les enjeux des politiques et r glementations en mati re de gestion des priorit s du trafic se veut une r f rence sur ce d bat l chelon national DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL LE CONTEXTE TECHNIQUE LA HI RARCHISATION DU TRAFIC Dans sa conception initiale l Internet tait bas sur le principe du bout en bout afin d assurer une efficience maximale du r seau pour un co t minimum On peut sans doute affirmer que cela a t l un des principaux facteurs de
44. e les pratiques anti concurrentielles comment faire en sorte que consommateurs aient toujours la possibilit de choisir les services qu ils veulent et comment permettre l internaute de d terminer quels paquets seront prioritaires dans la transmission 16 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL Comme innovation on pourrait imaginer que les op rateurs proposent des services priorit s diff renci es adapt s aux diff rents utilisateurs Ainsi par exemple un op rateur pourrait vendre une connexion haut d bit optimis e pour les transmissions pour l acc s VPN r seau virtuel entre une entreprise et ses t l travailleurs Le m me op rateur pourrait aussi vendre aux joueurs assidus des services optimisant le ping c est dire le temps de r ponse pour les jeux multi joueurs en ligne Ce nouveau type de services devrait am liorer le confort d utilisation de l Internet pour un grand nombre d internautes Les tenants d un Internet plusieurs vitesses soulignent qu il serait normal que les services d urgence b n ficient de transmissions prioritaires sur l Internet par exemple le trafic de courrier lectronique et de t l phonie lors d une catastrophe naturelle ou les liaisons entre l h pital et des quipements m dicaux essentiels au domicile des malades Il serait tr s souhaitable pour ces applications de b n ficier de la qualit de service am lior e que peut offrir un VPN prioritaire Offrir des qu
45. e niveau de l investissement en infrastructure et les d cisions ventuelles des pouvoirs publics concernant la hi rarchisation du trafic La question des d terminants de l investissement en infrastructure est tr s disput e parmi les experts De nombreux op rateurs de r seaux pensent que la hi rarchisation est un moyen plus conomique de traiter les demandes croissantes de bande passante plut t que d ajouter une grande quantit de capacit brute Actuellement les op rateurs continuent d investir abondamment pour am liorer l infrastructure malgr l absence de d cision r glementaire ferme concernant la hi rarchisation du trafic Dans les conomies o il existe un bon niveau de concurrence les niveaux d investissement devraient demeurer soutenus car les op rateurs sont en mulation Vers de nouvelles applications avec qualit du service QoS Un vaste ensemble d innovations se profile l horizon pour lesquelles une meilleure qualit de service que ce que permet l Internet actuel sera sans doute indispensable La possibilit de d finir des priorit s pour certaines applications sera une chance pour les consommateurs comme pour les prestataires condition bien s r que le march soit suffisamment concurrentiel La question n est pas de savoir s il convient ou non d autoriser un syst me de discrimination des paquets de donn es pour la QoS mais plut t de savoir comment prot ger les consommateurs contr
46. effort Ceux ci pourraient tre similaires aux informations d essais de ligne d j fournies par certains fournisseurs de DSL lorsque des abonn s potentiels souhaitent v rifier la disponibilit du service Dans les publicit s pour les services haut d bit on pourrait rendre obligatoires des mentions similaires celles pr sent es la Figure 7 La part r serv e par le FAI refl te une politique de hi rarchisation consistant pour ce dernier attribuer de la bande passante ses propres services assur s sur la liaison des donn es sans la lib rer de fa on automatique lorsque l abonn ne les utilise pas Les FAT pourraient avoir l obligation de publier une liste des applications faisant l objet d une mise en forme des paquets de restrictions ou d une politique de routage d favorable Figure 7 Exemple d information que les FAI pourraient tre oblig s de fournir aux consommateurs Bande passante Applications Services Application tat Libre Navigation Web Libre 12 0 Mbit s Vid o de Audio x R serv par le FAI rose poste Restreint 20 Mbits os vos Certains FAI ont pris les devant et pr sentent clairement aux internautes leurs r gles de mise en forme du trafic Cette d marche pourra au d part rebuter certains consommateurs mais terme la transparence s av re pr f rable pour les consommateurs comme pour le march dans son ensemble Par exemple le FAI australien Exetel a annon
47. ent et de changement de fournisseur de haut d bit L intervention des pouvoirs publics pour prot ger les consommateurs La qualit du service impliquera une forme ou une autre de hi rarchisation des paquets sur les r seaux m me dans un environnement r glementaire qui impose des restrictions la hi rarchisation du trafic Dans un premier temps les responsables politiques pourront envisager de proposer un ensemble de lignes directrices tablissant un certain nombre de principes fondamentaux que devront suivre les op rateurs de r seau dans la mise en uvre de la hi rarchisation des donn es voir encadr 2 36 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL Encadr 2 D claration de politique de la FCC United States Federal Communications Commission Aux tats Unis la FCC a publi une d claration de politique en septembre 2005 concernant l Internet et le haut d bit Elle se compose de quatre points qui ont pour objet de faire en sorte que les r seaux haut d bit soient largement d ploy s ouverts abordables et accessibles tous les consommateurs La Commission a adopt les quatre principes suivants e Pour encourager le d ploiement du haut d bit ainsi que pour promouvoir le caract re ouvert et interconnect de l Internet public les consommateurs ont le droit d acc der aux contenus Internet de leur choix condition qu il soit l gal e Pour encourager le d ploiement du haut d bit ainsi que pour promouvoir l
48. ermettront l apparition de nouveaux FAI qui r pondront directement aux besoins des abonn s particuliers d sireux d une garantie d acc s leur serveur domestique Les prestataires qui bloqueraient ces services seraient pouss s par la concurrence changer de politique dans la mesure o leurs concurrents eux les proposeraient Dans une telle situation l acc s ouvert au dernier kilom tre dans les zones o il existe contribuerait accro tre le niveau de la concurrence en permettant de nouveaux prestataires d offrir un r seau haut d bit adapt aux besoins de l usager et non plus simplement ceux du FAI 19 DSTTICCP TISP 2006 4 FINAL Maintenir l acc s Dans cette section nous allons examiner les risques d utilisation des outils de mise en forme du trafic des fins anti concurrentielles pour perturber ou bloquer certaines communications Il ne s agit pas de sous entendre que de telles pratiques auront cours dans les pays de l OCDE Seuls un petit nombre de cas de comportements anti concurrentiels ont t signal s et cela s explique probablement par le niveau lev de concurrence qui pr vaut dans la plupart des march s de l OCDE Cette section a plut t pour objet de dresser un inventaire des types de comportements que les r gulateurs et les responsables politiques devront surveiller et contr ler Parmi les applications qui b n ficieraient le plus d une QoS am lior e sur le r seau il y a au
49. ets compte tenu de contraintes sur la sortie du routeur Une hi rarchisation active est possible galement qui retardera ou talera dans le temps la retransmission des paquets peu prioritaires m me si une liaison sortante tait disponible Une des questions essentielles qui se posent dans ce d bat est de savoir qui d termine quels paquets quelles applications ou quels ports doivent tre consid r s comme sensibles aux temps de transfert et dignes d tre prioritaires Avec la hi rarchisation en cas de besoin pour que les internautes soient gagnants il faudrait qu ils puissent eux m mes fixer les niveaux de priorit des diff rentes applications Dans une certaine mesure c est d j possible gr ce aux routeurs commutateurs individuels qui offrent des possibilit s de mise en forme des paquets sur leurs propres r seaux voir Encadr 1 Il faut souligner que le contr le qu a l internaute sur la mise en forme de son trafic se limite son r seau domestique et n a pas d impact sur l infrastructure de l op rateur du r seau hormis le d bit auquel le routeur domestique transmet le trafic sortant vers la ligne haut d bit et le d bit auquel il re oit les paquets entrants Encadr 1 La structuration du trafic l initiative de l utilisateur final Certains fabricants d quipements domestiques par exemples de modems et de routeurs pr voient maintenant des dispositifs permettant l utilisateur d
50. eurs un autre fournisseur peut entrer sur le march en proposant une offre plus ouverte En Europe le cadre r glementaire permet aux op rateurs d offrir des services diff rents en fonction des groupes de consommateurs mais ne permet pas ceux qui b n ficient d une position dominante de pratiquer une discrimination entre ses clients dans des circonstances similaires Toutefois le risque existe que dans certaines situations la qualit du service se d grade et atteigne des niveaux inacceptables Il est donc propos de donner aux autorit s nationales de r gulation NRA le pouvoir de fixer des seuils minimum de qualit pour les services de transmission sur le r seau dans un environnement NGN bas sur des standards techniques d finis au niveau de l UE 37 DSTYICCP TISP 2006 4 FINAL Les dispositions existantes permettant aux NRA d imposer des obligations aux op rateurs jouissant d une puissance de march significative et leur conf rant le pouvoir d intervenir sur les questions d acc s et d interconnexion pourraient tre utilis es pour emp cher tout blocage de services de TIC ou toute d gradation de la qualit de transmission de services de communications lectroniques assur s par des tiers et d imposer des obligations d interop rabilit le cas ch ant S1 les m canismes du march et les garanties existantes n offrent pas suffisamment de protections aux consommateurs alors il pourrait t
51. eurs performances risquent d en souffrir Une telle information doit tre rendue publique et ais ment accessible par les consommateurs avant qu ils ne souscrivent des contrats avec les FAI L obligation de fournir aux consommateurs une information ad quate et exacte concernant les transactions commerciales est un l ment essentiel de la r glementation et de la politique de protection des consommateurs des pays de l OCDE Les Lignes directrices de l OCDE r gissant la protection des consommateurs dans le contexte du commerce lectronique couvrent les contrats d abonnement en ligne et comportent des dispositions pour assurer la transparence relative aux conditions et aux services des transactions entre entreprises et consommateurs Il pourrait tre n cessaire d envisager galement de nouvelles protections pour les consommateurs afin que ces derniers aient la possibilit de r silier leur contrat sans frais lorsque survient un changement apr s la souscription de l abonnement mise en forme du trafic ou blocage de certaines transmissions Certaines autorit s de r gulation prennent d j des mesures dans le sens de la divulgation aux consommateurs d une information satisfaisante sur les services auxquels ils s abonnent et de la possibilit pour les abonn s de changer facilement de prestataire Ainsi en avril 2006 OFCOM autorit de r gulation au Royaume Uni a annonc le lancement d une tude sur les proc dures d abonnem
52. glement qui d clenchent le processus de hi rarchisation des paquets Les adversaires d une structure Internet plusieurs vitesses font valoir qu bande passante constante la g n ralisation de services diff renci s impliquera n cessairement une baisse de la qualit de tous les autres services fonctionnant selon le principe du meilleur effort Ce type d argumentation repose souvent sur l hypoth se que des encombrements surviennent sur le dernier kilom tre de r seau mais ce n est pas forc ment le cas Des ph nom nes de congestion peuvent aussi survenir sur les liaisons de raccordement backhaul dans les cas o les op rateurs de r seau exploitent la bande passante au del de sa capacit 22 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL Dans le d bat sur la hi rarchisation du trafic il importe de d finir clairement de quelle bande passante on parle Souvent les r seaux c bles et fibres utilisent d j la majeure partie de la bande passante dont ils disposent pour des services autres que l acc s Internet Les r seaux de t l vision par c ble r servent l essentiel de leur capacit au signal de t l vision et n utilisent pour l acc s Internet que l quivalent de quelques canaux Les r seaux en fibre optique utilisent m me parfois des lasers diff rents pour les services vid o et de donn es Par cons quent les responsables politiques doivent d abord d cider quelle mesure de bande passante ils vont choisir p
53. ices substituables Par cons quent les autorit s de r gulation ne sauraient se contenter de compter le nombre de FAI dans une r gion donn e pour conclure que le march est suffisamment concurrentiel Il leur faudra peut tre proc der une analyse approfondie du march pour d terminer si les m nages peuvent v ritablement choisir entre des acc s Internet haut d bit quivalents Pour appr cier le niveau de concurrence sur le march il sera essentiel de d terminer quelles technologies d acc s Internet peuvent se substituer aux acc s haut d bit actuels titre d exemple les technologies 3G parmi lesquelles la future norme High Speed Packet Access HSPA permettent un d bit binaire maximal de 14 4 Mbit s par utilisateur l int rieur d une cellule Cependant d apr s le Forum UMTS la capacit de traitement type d une de ces technologies High Speed Downlink Packet Access HSDPA sera comprise entre 500 et 700 kbit s avec un maximum de 40 utilisateurs par cellule l autre extr me au Japon et en Cor e du Sud les op rateurs des r seaux FTTH proposent actuellement aux utilisateurs des connexions 100 Mbit s tandis qu Hong Kong HKBN Limited propose maintenant des connexions 1 Gbit s 1 000 Mbit s Pour le 3G et le FTTH il existera effectivement des recoupements sur le march mais ces technologies devraient s av rer plus compl mentaires que concurrentes 30 DSTLICCP TISP 2006 4 F
54. ilit du signal 133 4967 8a 10112131415 1d 18 La gigue peut se produire spontan ment dans les r seaux de donn es mais on sait en venir quasiment bout gr ce la mise en forme du trafic et la hi rarchisation des paquets sur le r seau Les technologies de mise en forme du trafic peuvent lisser le flux de donn es afin d emp cher la congestion au niveau des routeurs voire donner la priorit au trafic voix Toutefois la gigue peut aussi tre introduite dans un esprit anti concurrentiel par les m mes technologies Les paquets VoIP peuvent tre plac s en bout de file d attente et le rythme de transmission de la conversation s en trouvera perturb Les internautes ne pourront pas facilement identifier la cause du probl me car les autres applications continueront de 20 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL fonctionner normalement M me les communications de t l phonie qui passent par un VPN crypt pourraient s en trouver affect es Un FAI qui souhaite brouiller les autres applications VoIP ne pourra pas forc ment d terminer le contenu d une connexion VPN crypt e mais pourra toujours introduire de la gigue dans la transmission et d grader les communications VoIP si elles passent dans le tunnel Pratiques anti concurrentielles Dans les d bats autour de la hi rarchisation du trafic on pense surtout aux menaces ventuelles que font peser sur la concurrence les op rateurs qui sont aussi prestataires de ser
55. ils proviennent de ralentir le rythme 11 DSTTICCP TISP 2006 4 FINAL auquel il les envoie avec UDP ou d envoyer nouveau tout paquet dont il n a pas re u la confirmation de sa livraison TCP Du point de vue des r gles appliquer une des questions strat giques les plus importantes qui se posent propos d un Internet plusieurs vitesses est de savoir quels paquets les routeurs doivent liminer en premier Tableau 2 Les cat gories de r gles de routage 1 Meilleur effort 2 Hi rarchisation en cas de besoin 3 Hi rarchisation active Lorsque des paquets parviennent au routeur plus vite qu il n est possible de les retransmettre ils sont stock s dans une m moire tampon jusqu ce qu ils aient le feu vert Si la m moire tampon est satur e alors les paquets sont supprim s en fonction du temps qu ils ont pass dans la m moire tampon et non pas en fonction du type de donn es qu ils contiennent L encore lorsque la bande passante de sortie est insuffisante les paquets sont temporairement stock s en m moire tampon Lorsque la m moire tampon est satur e les paquets sont supprim s en fonction de pr f rences tablies par l op rateur de r seau Les paquets dont le contenu repr sente une moindre valeur sont supprim s en premier Des paquets peuvent tre conserv s ou supprim s d une m moire tampon m me s il reste de la bande passante disponi
56. lentissement ce qui peut rendre plus difficile l application des lois de protection de la concurrence On voque aussi le risque que des op rateurs utilisent le traitement prioritaire des donn es comme un moyen de faire payer une taxe indirecte leurs concurrents Les FAI peuvent d cider de faire payer leurs concurrents pour garantir la qualit du service pour les applications en temps r el t l phonie et visiophonie tout en l assurant gratuitement pour leurs propres services Le prix factur par le FAI pour ce service am lior et le niveau de qualit des services en temps r el non am lior s d terminerait en fait s il serait conomiquement possible pour les abonn s de s adresser des fournisseurs concurrents Mais lorsque la r glementation s applique des FAI dominants ils sont souvent soumis des obligations de non discrimination qui interdisent un tel traitement diff renci 21 DSTY ICCP TISP 2006 4 FINAL Les r gulateurs devront s int resser de pr s aux march s peu concurrentiels surtout s il appara t que les op rateurs de r seaux ont int r t user de pratiques anti concurrentielles et en ont la possibilit sans que l utilisateur final puisse les discerner Un op rateur pourrait par exemple favoriser sp cifiquement certains paquets simplement en les envoyant vers leur destination par un chemin plus direct que celui assign aux autres paquets un proc d qui n a au
57. lev Ce type d incompatibilit entre le d bit et le plafond de t l chargement est un exemple du d ficit d information qui frappe de nombreux consommateurs face aux diff rentes offres des FAI Comme le montre le tableau 4 beaucoup de consommateurs ne comprennent pas les limites de leur abonnement haut d bit m me lorsque le d bit et le plafond de t l chargement sont annonc s dans l offre initiale Le manque d information est probablement plus grave pour les r gles de mise en forme du trafic car les fournisseurs haut d bit surtout ceux qui pratiquent d j la mise en forme du trafic ne r v lent pas officiellement quels types de trafics ils bloquent ni quelle quantit de bande passante est affect e des 35 DSTTICCP TISP 2006 4 FINAL applications sp cifiques pas plus qu ils n indiquent si leurs r gles de routage sont bas es sur le principe du meilleur effort la discrimination en cas de besoin ou la hi rarchisation active On suppose qu un grand nombre de FAI mettent en forme certains trafics comme BitTorrent mais tr s rares sont les FAI qui le d clarent ouvertement Il conviendrait que les autorit s de r gulation envisagent d inciter ou d obliger les FAI mieux faire conna tre les types de mise en forme du trafic qu ils sont susceptibles de pratiquer Il serait souhaitable aussi que les FAI informent les consommateurs lorsque certains services sont bloqu s ou d grad s au point que l
58. liation du service offert 27 DSTT ICCP TISP 2006 4 FINAL Une grande partie du d bat sur la hi rarchisation du trafic pourrait tre plus clair si les FAI expliquaient mieux aux internautes les limites de l utilisation de leur liaison Les probl mes de protection de la vie priv e La mise en forme des paquets et le cryptage Comme cela a t soulign dans la partie technique du document les routeurs sont capables d examiner le contenu des paquets qui transitent sur le r seau et de d cider de quelle mani re ces paquets vont tre trait s Certaines des d cisions de hi rarchisation seront prises par le routeur partir de l examen des paquets qui lui parviennent On parle parfois de surveillance ou de reniflage des paquets car le routeur scrute le contenu du paquet avant de lui affecter un niveau de priorit Les techniques de cryptage permettent aux utilisateurs de prot ger le contenu de leurs paquets afin que celui ci ne puisse pas tre lu par les routeurs ou par des ordinateurs situ s sur le r seau au cours de la transmission Toutefois les op rateurs de r seau ont toujours la possibilit de conna tre l information contenue dans l en t te IP notamment les adresses IP de provenance et de destination et l information relative au port toute cette information pouvant tre utilis e pour d cider de bloquer les paquets ou au contraire de les rendre prioritaires De plus avec les techniques a
59. mble de r seaux administr s par une m me entit laquelle utilise g n ralement une m thode unique de routage Fondamentalement chaque administrateur de r seau peut fixer ses propres niveaux de priorit pour les diff rents types de transmission travers son r seau Il faut savoir que les gestionnaires de r seaux ne peuvent pas assurer unilat ralement une certaine qualit de service un client donn dans la mesure o la plupart des communications sur l Internet traverse plusieurs r seaux Un op rateur de r seau n a de prise sur la qualit du service que sur son propre r seau sauf avoir pass des accords avec d autres r seaux pour tenir compte r ciproquement de leurs r gles de hi rarchisation Dans la figure 1 un internaute situ sur le r seau AS 1 doit traverser le r seau AS 2 ou le r seau AS 4 pour acc der un contenu situ sur le r seau AS 3 Par cons quent les op rateurs du r seau AS 1 peuvent assurer une meilleure qualit de service pour le trafic qui transite l int rieur de leur r seau mais il est peu probable qu ils aient mis en place des accords pour assurer une qualit am lior e sur tout le parcours entre le r seau AS 1 et le r seau AS 3 Si l avenir on souhaitait garantir une qualit de service am lior e il faudrait mettre en place une coordination entre une multitude de r seaux et des protocoles de transmission sp cifiques aux diff rentes applications Les administrateur
60. me des paquets conf re au moins aux op rateurs la possibilit de s lectionner les paquets en fonction de leur contenu et de l adresse IP de l utilisateur Cette possibilit peut faire craindre qu il soit facile de traiter les donn es des fins n ayant aucun rapport avec l acheminement des transmissions Dans le contexte d un Internet structur en deux niveaux les probl mes de protection de la vie priv e peuvent tre complexes et m riter une attention particuli re de la part des sp cialistes de la protection de la vie priv e 29 DSTYICCP TISP 2006 4 FINAL CONSID RATIONS D ORDRE POLITIQUE Cette section consacr e aux consid rations d ordre politique comporte trois parties La premi re partie traite de l importance de la concurrence dans le d bat et pr sente une br ve analyse du champ auquel devrait s appliquer l tude de la structure du march La partie suivante contient des suggestions pour l action publique lorsque les responsables d cident de laisser le jeu du march guider les d cisions en mati re de hi rarchisation du trafic Les suggestions contenues dans cette section ont uniquement pour but d aider les march s fonctionner plus efficacement et d am liorer la transparence pour les utilisateurs Elles ne s appliquent pas aux cas o les march s sont jug s insuffisamment concurrentiels et peuvent n cessiter une intervention r glementaire La derni re partie recense les questions a
61. mmetric Digital Subscriber Line ADSL2 Asymmetric Digital Subscriber Line 2 plus A A Authentication Header en t te d authentification A Autonomous System syst me autonome H S D ES ncrypted Security Payload F Fournisseur d acc s Internet FC F ederal Communications Commission FTTH Fiber To The Home C blage en fibre optique jusqu au foyer Gbit s Gigabit par seconde G Gigaoctet environ 1 000 m gaoctets ification Digital Subscriber Line LNA ligne num rique d abonn E i i i ique jusqu HSDPA High Speed Downlink Packet Access HSDPA H DSLAM Digital Subscriber Line Access Multiplexer IPTV nternet Protocol Television IPv4 Internet Protocol version 4 IPv6 Internet Protocol version 6 JPEG Joint Photographic Experts Group kbit s Kilobit par seconde 0 FIFO First In First Out premier entr premier sorti Local Area Network r seau local K L M Vos M O Q HSPA igh Speed Packet Access Internet Protocol protocole Internet Peer to Peer poste poste IPSEC Internet Protocol Security l Kilooctet environ 1 000 octets P2 Qualit du service R seau priv virtuel Really Simple Syndication TCP Transmission Control Protocol The Onion Router L P C Media Access Control l V S S l C o N A o N P dS P S A R R TVHD T l vision haute d finition 40 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL NOTES JH Saltzer
62. nce Ainsi au Danemark la compagnie d lectricit SEAS NVE est en train d installer un r seau en fibre optique destination des usagers qui devrait couvrir 50 de ses abonn s au cours des dix prochaines ann es Une soci t coop rative de service de r seau comme SEAS NVE a pu profiter de son avantage comparatif dans la construction d une infrastructure publique comme la grille de distribution d lectricit et l appliquer la planification et au d ploiement d une infrastructure de r seau en fibre optique Les r seaux municipaux en acc s libre pourraient jouer un r le cl dans le d bat sur la hi rarchisation du r seau car ils constituent une plate forme pour la concurrence au niveau des services et seraient donc un moyen de contrer significativement les ventuels effets anti concurrentiels d une structure Internet plusieurs vitesses Une politique d acc s libre au r seau permet divers prestataires de proposer des services de transmission de vid o de voix et de donn es sur le m me march et au sein de la m me infrastructure physique Une telle concurrence r duit le risque qu un des fournisseurs d acc s puisse bloquer des services ou exiger un prix excessif pour attribuer la priorit au trafic des donn es en m me temps qu elle permet de b n ficier des avantages de la QoS que peut offrir un syst me plusieurs vitesses Autre possibilit prometteuse l ouverture de conduites existantes
63. niture du contenu avec une qualit de service garantie n cessitera une coordination sur tout l itin raire des paquets Figure 3 Quatre points de contr le pour la mise en forme du trafic 4 1 3 A a Google FAI Point d change du trafic Internet commutateur ZN i Abonn Point d change du trafic Internet commutateur Dans l exemple de la Figure 3 haut le fournisseur de contenu envoie une vid o l utilisateur final via l Internet Le fournisseur de contenu pourra ventuellement facturer cette vid o l abonn mais il pourra aussi diff rencier le niveau de service factur en contr lant la fa on dont la transmission de la vid o part de son r seau La priorit peut tre donn e aux requ tes des abonn s qui payent par rapport aux autres clients Le premier point de contr le le point num ro 1 repr sente le lien direct entre le fournisseur de contenu et l abonn Dans cet exemple pour pouvoir fournir la vid o le fournisseur du contenu a besoin d tablir une relation avec le FAI de l abonn Cette relation peut tre directe ou indirecte soit il se connecte directement au FAI de l utilisateur final cas repr sent en haut soit il se connecte un FAI lequel dispose d une liaison avec le FAI de l utilisateur final cas repr sent en bas de la Figure C est ce deuxi me point de contr le intitul 2 que la vid o du fournisseur
64. nnent les gros consommateurs Les promoteurs d un Internet plusieurs vitesses font valoir qu un syst me niveaux diff renci s permettrait aux op rateurs de pratiquer une tarification du service plus adapt e l utilisation r elle Ceux qui consomment peu de bande passante pourraient se voir octroyer un traitement prioritaire pour leur courrier lectronique en change de la bande passante qu ils n auraient pas utilis e chaque mois Les gros consommateurs de bande passante pourraient accepter de renoncer toute priorit sur l ensemble de leurs transmissions en change du droit d utiliser la bande passante sans limitation de volume Les formules d abonnement seraient ainsi plus quitables pour tous les abonn s sans ces plafonds qui ont tendance d courager l utilisation de l Internet Quant aux adversaires de la diff renciation des niveaux de service ils affirment qu un tel syst me ne serait qu un autre moyen de segmenter les march s pour r cup rer une partie du surplus de consommateur Il est certain que les consommateurs gagneraient tre mieux inform s sur ce qu ils ach tent chaque mois en s acquittant de leur facture haut d bit Ils ont besoin de savoir s ils paient pour un acc s Internet illimit avec une vitesse de transmission d termin e ou s il existe d j en r alit des plafonds d utilisation non divulgu s susceptibles d entra ner un moment donn la r si
65. nterconnexion d gal gal sur l Internet Avant de connecter physiquement les lignes au point d change il faut qu ils concluent un accord financier concernant la tarification des transmissions Le fournisseur de contenus fournit des outils de recherche et d autres services que les abonn s du FAI trouveront sans doute tr s int ressants Le FAI est donc incit tablir une connexion rapide et peu co teuse avec le fournisseur de contenus dans la mesure o les sites de celui ci sont appr ci s de ses abonn s Le fournisseur de contenus peut aussi avoir envie de cette interconnexion pour r duire ses temps de r ponse aux abonn s du FAI et pour pouvoir servir plus efficacement ses annonces publicitaires et ses services En entamant leurs n gociations le fournisseur de contenus et le FAI tudient l historique des flux et le potentiel de flux de trafic avant de d cider s ils b n ficieront l un et l autre d un accord d interconnexion d gal gal ou si la situation justifie un transit payant Dans ces n gociations il est possible que le FAI arrive faire valoir que le fournisseur de contenus a davantage besoin d un acc s direct au FAI que celui ci n a besoin d un acc s direct au fournisseur de contenus Si tel est le cas le fournisseur de contenus devra 24 DSTVICCP TISP 2006 4 FINAL payer le transit pour obtenir une liaison directe avec les abonn s du FAI Cependant dans la situation inver
66. nts pour leurs propres transmissions sur le r seau Or lorsque le routeur est oblig de sacrifier une partie des paquets les utilisateurs peuvent vouloir par exemple que le trafic de t l phonie soit prioritaire par rapport une simple navigation sur l Internet Comme il a t dit pr c demment les usagers peuvent utiliser des applications telles que la voix sur IP VolP pour lesquelles la livraison des paquets en temps r el est indispensable Les op rateurs de r seau peuvent alors choisir de mettre en application des r gles de routage donnant la priorit certains types de paquets entrants par rapport aux autres plut t que d augmenter la capacit globale du r seau De telles pr f rences en termes de routage n entreraient en jeu qu en cas d encombrement sur la liaison sortante du routeur L administrateur du r seau pourrait donner la priorit certains paquets pour lesquels un d bit de livraison rapide et r gulier serait jug plus important Ce type de r gle de routage rel ve de la deuxi me cat gorie celle de la hi rarchisation en cas de besoin la priorit n tant assign e certains paquets que lorsque l encombrement du r seau l exige Enfin la troisi me cat gorie celle de la hi rarchisation active d signe des r gles de routage permettant de retenir ou de bloquer certains paquets syst matiquement m me lorsque la bande passante est suffisante sur la liaison sortante Dans ce c
67. on verra bient t une grande partie de ces probl mes se poser sur les r seaux mobiles En fait la hi rarchisation du trafic se pratique consid rablement plus sur les r seaux mobiles que sur les r seaux fixes notamment du fait des contraintes rigides d utilisation des fr quences Beaucoup de r seaux donn es mobiles bloquent d j les applications tr s consommatrices de bande passante comme l change de fichiers en peer to peer D autres bloquent aussi les transmissions de VoIP et les donn es en streaming Une grande partie des probl mes de protection et d information des consommateurs que nous avons mis en vidence pour les r seaux fixes devraient galement se retrouver pour les r seaux mobiles Plus s accro t le nombre d abonn s aux services donn es 3G plus ces abonn s ont besoin de savoir clairement ce qu ils peuvent et ce qu ils ne peuvent pas faire sur leur liaison Ce document a aussi mis en vidence le fait qu il faudrait envisager le haut d bit sur r seaux mobiles et sur r seaux fixes comme deux march s diff rents Les responsables politiques ne devraient donc pas consid rer que les d cisions en mati re de hi rarchisation du trafic doivent automatiquement s appliquer aux r seaux mobiles Tout cet aspect m riterait d ailleurs des recherches plus approfondies l avenir 39 DSTYICCP TISP 2006 4 FINAL GLOSSAIRE Signification R seau mobile de troisi me g n ration ADSL Asy
68. ou la construction par les pouvoirs publics de nouveaux syst mes de conduites ou de pyl nes qui peuvent tre utilis s par des entreprises d sireuses de d ployer ou d tendre des r seaux Ce concept est appel infrastructure passive car il est neutre par rapport aux op rateurs il consiste simplement louer de l espace o l op rateur peut installer ses propres quipements physiques On peut citer le CERIU Montr al Canada et en Espagne le projet public 22 Barcelona Dans les pays de l OCDE de plus en plus de grandes villes commencent planifier et d ployer des r seaux WiFi fil municipaux utilisables par les consommateurs soit gratuitement soit bas prix Ces r seaux sont aussi susceptibles de renforcer la concurrence sur le march et de r duire le pouvoir de telle ou telle entreprise de pratiquer des tarifs excessifs pour le traitement prioritaire des donn es Toutefois ces r seaux municipaux WiFi et WiMAX ne peuvent pas offrir des vitesses d acc s comparables celles des r seaux en fibre optique et une concurrence au niveau de l acc s aux lignes serait plus difficile envisager Les abonn s aux r seaux WiFi ne pourront pas toujours acc der aux m mes types de services que les utilisateurs de liaisons filaires d di es Par exemple les consommateurs des Pays Bas peuvent b n ficier de t l vision HD sur des r seaux en fibre mais beaucoup d installations WiFi n autorisent que
69. our leur analyse Les d bats sur la hi rarchisation du trafic devraient probablement se limiter aux seules fr quences r serv es aux communications de donn es par Internet et vendues comme telles sauf dans les cas o il n existe qu un seul fournisseur de bande passante sur un march donn Un op rateur fibre fournissant une liaison de 1 Gbit s une r sidence peut annoncer seulement un d bit Internet de 50 Mbit s Dans ce cas seule la portion de 50 Mbit s de la ligne doit tre retenue dans l analyse r glementaire L impact de la plupart des types de hi rarchisation des donn es d pend de la bande passante disponible Concr tement les connexions haut d bit de 100 Mbit s offertes en Cor e et au Japon sont sans doute assez cons quentes pour que l attribution d une priorit d acc s certaines applications n ait aucun effet sur les autres services En revanche sachant que dans 13 des 30 pays de l OCDE en septembre 2005 la meilleure offre de l op rateur historique tait inf rieure 3 Mbit s et qu elle n atteignait pas 10 Mbit s dans 25 de ces 30 pays une priorit d acc s pour certaines applications pouvait alors avoir un impact non n gligeable sur les services concurrents dont les transmissions fonctionnent selon le principe du meilleur effort Par ailleurs l accroissement de la bande passante sur le tron on de ligne qui relie l utilisateur final pourrait att nuer les effets de deux des t
70. ourager cette participation accrue des abonn s dans le d bat sur la hi rarchisation du trafic il faut aussi prendre en consid ration l effet qu auraient de telles mesures sur les internautes en tant que cr ateurs de contenu Les analystes d battent maintenant de la question de savoir o ce nouveau contenu sera stock et comment l on y acc dera l avenir Il a t envisag que le stockage et la publication de contenus sur l Internet puissent se faire partir des r seaux locaux des abonn s plut t que des sites d h bergement Internet Dans une telle situation les utilisateurs stockeraient toute leur musique leur vid o et leurs photographies sur leur propre micro ordinateur ou sur un serveur individuel d di auquel on pourrait 18 DSTVICCP TISP 2006 4 FINAL alors acc der de n importe o sur l Internet l aide de diff rents appareils Avec un tel mod le de stockage et de distribution de contenu la connexion de l abonn serait tr s sollicit e puisqu un ordinateur du r seau r sidentiel deviendrait le point d acc s central ou le serveur pour acc der aux contenus propos s par cet utilisateur Il se trouve que la plupart des fournisseurs haut d bit interdisent actuellement les utilisateurs finaux d utiliser des logiciels serveurs sur leurs ordinateurs ce qui quivaut en pratique interdire la retransmission de contenus de l ordinateur de l abonn vers le r seau Internet Les
71. pplications 1 janvier 2005 pages 275 287 vol 10 Centre d expertise et de recherche en infrastructures urbaines CERIU Infrastructures Vol 8 n 7 septembre 2001 http www ceriu qc ca shared utils download asp folder download amp subfolder public bulletinelectronique amp file septembre2001 pdf 22 Projet Barcelona Pr sentation du projet Barcelona 22 septembre 2005 http www bcn es 22 bcn pdf 22 _state_execution pdf Les formules HDTV de Lijbrandt T l com sont pr sent es l adresse http www kadaka nl hillegom _tarieven php Detailed analysis of EarthLink San Francisco contract MuniWireless 6 janvier 2007 l adresse http muniwireless com municipal 1576 BT goes after broadband gluttons BBC 24 mars 2006 l adresse http news bbc co uk 1 hi technology 4841132 stm 42 40 41 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL La tarification ADSL a t obtenue le 21 f vrier 2006 l adresse http www bigpond com internet plans broadband adsl default asp La formule illimit e autorise le t l chargement de 10 Go 256 kbit s Au del de 10 Go le d bit tombe 64 kbit s Nuts and Bolts of Net Discrimination Encryption Felten Ed et J Alex Halderman Freedom to Tinker Blog 21 mars 2006 l adresse http www freedom to tinker com p 995 Tor Overview Electronic Frontier Foundation http tor eff org overview html en HSPA High Speed Wireless B
72. quatri me point de contr le fondamental pour l attribution des priorit s aux paquets et c est probablement l que se concentrera la mise en forme du trafic sp cifi e par l utilisateur Toutes les donn es qui transitent entre l utilisateur final et le fournisseur de contenu doivent passer par le modem routeur fourni par le FAI C est ce qui permet l op rateur de r seau de mettre en forme le trafic directement partir du modem ou de la box de l utilisateur Quant ce dernier de l autre c t de son modem il a effectivement la possibilit d affecter une priorit ses paquets sur son propre r seau interne Avec ces quatre points de contr le nous avons donn une repr sentation simplifi e du trafic sur le r seau Il existe des configurations plus complexes de transmission et de r ception des donn es avec des syst mes de m moire cache ou avec un transit entre plusieurs op rateurs de r seaux 15 DSTYICCP TISP 2006 4 FINAL PRINCIPALES QUESTIONS ET D BATS DE POLITIQUE G N RALE Nous avons vu les aspects techniques dans la section qui pr c de celle ci traitera des principaux d bats et des principales questions qui se posent concernant la hi rarchisation du trafic Internet Les questions rel vent g n ralement d une des quatre cat gories suivantes incitations maintien de l acc s propri t et contr le de la bande passante et confidentialit Chacun de ces th mes fera l objet
73. qui peut servir am liorer la qualit de service QoS sur leur r seau mais elle peut galement tre utilis e d une fa on anti concurrentielle pour bloquer ou pour d savantager les services concurrents La hi rarchisation du trafic est habituellement pratiqu e pour minimiser la latence et r partir la bande passante sur les r seaux de donn es Elle revient souvent dans les d bats autour du th me de la neutralit du r seau bien qu il n existe pas de d finition universellement admise de cette derni re notion De nombreuses innovations vont arriver qui demanderont une meilleure qualit de service que celle que peut actuellement assurer l Internet Certains fournisseurs Internet affirment m me que selon eux la hi rarchisation du trafic sera indispensable pour le fonctionnement futur de l Internet La possibilit de d finir des priorit s pour certaines applications sera une b n diction pour les consommateurs comme pour les fournisseurs mais condition que le march soit suffisamment concurrentiel Le d bat concernant la hi rarchisation du trafic devrait chercher d terminer si les forces concurrentielles du march offrent suffisamment de sauvegardes au consommateur face au comportement de l op rateur du r seau Plusieurs facteurs vont influencer les motivations et le comportement des op rateurs dont l analyse du march doit d terminer s ils risquent d tre pr judiciables pour le consomma
74. r de fa on satisfaisante l ensemble de leurs supports num riques de chez eux Les FAI pourraient apporter diff rentes r ponses ce probl me Ils pourraient accepter l id e que les consommateurs acc dent leurs r seaux domestiques travers l Internet et aller jusqu proposer de nouvelles prestations avec des garanties de qualit du service et des transmissions prioritaires pour les connexion en provenance ou destination du serveur domestique de l utilisateur Il serait aussi logique d envisager des formules haut d bit permettant aux utilisateurs pour certaines applications de serveur domestique d utiliser des vitesses haut d bit modulables Ainsi la g n ralisation d un mod le plusieurs vitesses pourrait tre une bonne nouvelle pour les utilisateurs d sireux de pouvoir acc der aux contenus de leurs r seaux domestiques depuis l ext rieur Un des inconv nients que peut pr senter une telle formule d Internet plusieurs vitesses est que les fournisseurs d acc s Internet verticalement int gr s risquent d tre peu enclins proposer de la bande passante prioritaire pour les contenus m dia situ s sur des serveurs r sidentiels dans la mesure o ces contenus concurrenceraient directement leurs propres offres de contenus vid o et autres diffus s sur r seaux fixes ou mobiles L encore dans ce d bat on en revient au niveau de concurrence sur le march Des march s efficients p
75. r un consommateur car ils sont souvent oblig s de payer initialement des droits importants l op rateur historique pour obtenir ou pour rendre une ligne d group e Ils r pugnent r percuter ces co ts dans les frais d installation car cela n engage pas s abonner et pr f rent nettement les comptabiliser comme des frais de d connexion pour d courager plut t les abonn s de r silier leurs contrats Ces co ts risquent d avoir un effet n gatif sur la capacit des utilisateurs changer d op rateur et ils peuvent entra ner des co ts d arbitrage si lev s que les op rateurs se sentent libres d appliquer une mise en forme ill gitime des paquets Par cons quent toute r duction des frais que les abonn s devront assumer pour changer d op rateur haut d bit renforcera la concurrence entre les prestataires Un des autres garde fous que les responsables politiques pourraient envisager est d inciter les FAI pr ciser clairement aux consommateurs avant de leur faire signer leur abonnement quelle est leur politique en mati re de mise en forme des paquets en haut d bit et de faire en sorte que les consommateurs d j abonn s soient tenus inform s de tout changement ventuel dans ce domaine On pourrait envisager une r glementation obligeant les FAI donner des estimations r alistes de leurs vitesses de connexion haut d bit ainsi que la part de la largeur de bande r serv e aux services au meilleur
76. ralit du r seau il r gne une certaine confusion en ce qui concerne la hi rarchisation du trafic et le type de liaison auquel les abonn s peuvent pr tendre sur leurs lignes haut d bit Les formules haut d bit sont souvent vendues sans limitation des transferts de donn es bien que la charte d utilisation interdise souvent une utilisation excessive qui ne saurait tre tol r e longtemps En mars 2006 par exemple BT a envoy des lettres plus de 3 000 abonn s qui avaient t l charg entre 100 et 200 gigaoctets de donn es par mois pour leur notifier qu ils devaient payer un suppl ment pour une utilisation aussi intensive faute de quoi ils risquaient de voir leurs contrats r sili s Dans certains pays de OCDE les op rateurs plafonnent en volume les liaisons haut d bit Ces plafonds sont souvent restrictifs et obligent les abonn s payer des tarifs mensuels plus lev s s ils veulent avoir droit une utilisation illimit e Dans certains pays comme l Australie les utilisateurs choisissent g n ralement leur formule d abonnement mensuel haut d bit en fonction du volume de trafic qu elle autorise et non de la vitesse de connexion Les abonn s qui pr voient une faible utilisation peuvent choisir une formule mensuelle moins ch re moyennant l acceptation d un plafonnement plus s v re du volume de transfert Ainsi les abonn s au service Bigpond de Telstra paient 29 95 AUD pour 200 Mo de trafic par mois
77. re de ces jeunes entreprises est mont e en fl che jusqu rivaliser avec celle d IBM et d entreprises des t l communications comme Verizon voir Figure 4 Figure 4 Historique des valeurs boursi res de soci t s nouvelles et traditionnelles du secteur technologique Historique des valeurs boursi res en milliards d USD 200 180 160 140 120 100 80 60 EBAY YHOO IBM GOOG VZ 40 20 0 Jan 86 Jan 88 Jan 90 Jan 92 Jan 94 Jan 96 Jan 98 Jan 00 Jan 02 Jan 04 Jan 06 17 DSTTICCP TISP 2006 4 FINAL Ebay Yahoo Google et Amazon ont pu faire une perc e sur leurs march s respectifs une chelle qui n tait pas envisageable avant l av nement de l Internet L Internet a r duit les barri res l entr e grande chelle sur un certain nombre de march s de consommation ce qui a entra n davantage de concurrence et de bienfaits pour les consommateurs dans plusieurs secteurs Aujourd hui certains analystes craignent qu une structure plusieurs niveaux n engendre une nouvelle barri re l entr e et ne nuise l innovation dans les secteurs p riph riques Avec de nouvelles barri res la p n tration de la concurrence sur le march serait plus limit e On ne sait cependant pas pr cis ment comment serait tarif l acc s des transmissions plus rapides ni quelle charge suppl mentaire cela repr senterait pour les nouvelles entreprises D un autre c t l
78. re souhaitable que les r gulateurs adoptent une s rie de r gles concernant la hi rarchisation du trafic Les FAI pourraient aussi envisager de mettre en uvre les principes de mani re volontaire et spontan e afin de rendre superflue une intervention gouvernementale Dans ce document nous consid rons uniquement les cas o on laisse les m canismes du march guider le d veloppement de la hi rarchisation du trafic Il existe toutefois plusieurs questions strat giques importantes auxquelles les r gulateurs seraient confront s s ils jugeaient qu un march n est pas suffisamment concurrentiel pour que les consommateurs soient prot g s contre les pratiques anti concurrentielles de mise en forme du trafic et qu une intervention r glementaire est n cessaire i Quels l ments du r seau d un fournisseur peuvent tre soumis une intervention r glementaire Des restrictions sur la mise en forme du trafic sur le dernier kilom tre d une liaison seraient elles suffisantes ou devraient elles s appliquer plus en amont du r seau de l op rateur par exemple sur le kilom tre interm diaire ou sur le segment de raccordement backhaul entre des points de pr sence et les points de raccordement Internet ii Serait 1l possible d autoriser la hi rarchisation du trafic sur le r seau mais de donner aux consommateurs un important contr le sur les applications prioritaires sur le dernier kilom tre de leur liaison
79. rectement avec les fournisseurs Internet L Internet tel qu il fonctionne actuellement n offre peut tre pas toutes les fonctionnalit s en termes de qualit du service qu exigeront les applications futures mais les concepteurs du syst me avaient inclus dans le cahier des charges initial du protocole Internet des l ments de hi rarchisation du trafic Cette Par exemple l en t te d un paquet IP comprend un octet correspondant au type de service du paquet Dans cet octet trois bits sont utilis s pour fixer le niveau de pr s ance du paquet ce qui revient en fait affecter une note de priorit entre 0 et 7 Cet en t te type de service existe dans le protocole mais n est pas souvent utilis Par la suite l IETF a propos et standardis diff rents protocoles permettant de 7 DSTT ICCP TISP 2006 4 FINAL fonctionnalit n a pas t beaucoup utilis e et d apr s les premi res recherches cette d saffection s expliquerait par la complexit des protocoles de qualit du service et par la difficult de la mise en uvre de ces syst mes Les garanties sur la qualit du service sont plut t fournies par l emploi de technologies de r seau priv virtuel VPN telle que IP MPLS qui revient en fait un circuit d di sur un r seau IP Les fournisseurs Internet proposent g n ralement des services VPN aux entreprises sans qu il en r sulte de perturbations notables sur le reste du trafi
80. ring r ciproque avec des niveaux de priorit plus lev s D s lors les pouvoirs publics peuvent pr server la concurrence au niveau de la boucle locale la r glementation au niveau des dorsales du r seau ne sera probablement plus aussi n cessaire La solution n est pas encore claire et pour l instant sans doute est il pr f rable que les responsables des politiques s attachent pr server la concurrence sur l acc s du dernier kilom tre La protection du consommateur assur e par le march dans un Internet plusieurs vitesses Le moyen le plus efficace d emp cher que la hi rarchisation du trafic ne provoque une distorsion de la concurrence est de veiller ce que les march s du haut d bit demeurent ou deviennent concurrentiels Plusieurs instruments sont la disposition des responsables politiques pour stimuler encore la concurrence sur les march s o le jeu de la concurrence est jug suffisant pour prot ger les consommateurs contre les pratiques anticoncurrentielles de hi rarchisation des paquets Comme la concurrence permet de prot ger les consommateurs contre la mise en forme abusive du trafic les autorit s publiques peuvent envisager des mesures compl mentaires pour r duire les barri res l entr e sur les march s du haut d bit cet gard beaucoup de pays de l OCDE sont tr s satisfaits du d groupage de la boucle locale car il permet aux nouveaux arrivants d op rer des r seaux qui sont g r s
81. roadband From HSDPA to HSUPA and Beyond UMTS Forum l adresse http www umts forum org servlet dycon ztumts umts Live en umts MultiMedia_PDFSs_Papers_White Paper HSPA pdf Les implications du WIMAX pour la concurrence et la r glementation OCDE DSTI ICCP TISP 2005 4 FINAL l adresse http www oecd org dataoecd 32 7 36218739 pdf Excetel Forum 13 octobre 2006 l adresse http forum exetel com au viewtopic php t 17721 Groupe d tudes sur les strat gies publiques en mati re de TI en Su de Broadband for growth innovation and coompetitiveness http regeringen se content 1 c6 07 38 23 a695375c pdf Co t des appels VoIP T l phone par ADSL Ariase 18 octobre 2006 http www ariase com fr observatoire telephone adsl html Azureus l un des clients BitTorrents les plus utilis s poss de une page wiki qui permet aux utilisateurs de classer les FAI suivant la mani re dont ils mettent en forme le trafic P2P http www azureuswiki com index php Bad_ISBs Les informations sont fournies par les utilisateurs et ne sont donc pas toujours exactes Broadband switching migration and connection processes communiqu de presse OFCOM 13 avril 2006 l adresse http www ofcom org uk media news 2006 04 nr_20060413 Communication de la Commission au Conseil au Parlement europ en au Comit conomique et social europ en et au Comit des r gions concernant le r e
82. rois types de mise en forme des paquets Pour les utilisateurs dont le trafic donn es est soumis soit au principe du meilleur effort soit aux syst mes de hi rarchisation en cas de besoin un accroissement de la bande passante sur l ensemble du r seau aurait un effet favorable Avec l augmentation de la capacit de sortie des routeurs les m moires tampons seraient moins utilis es Il n y aurait besoin de mettre en forme ou de supprimer des paquets que pendant les pics de trafic aussi une augmentation de la bande passante pourrait en att nuer les effets En revanche sur les r seaux faisant l objet d une hi rarchisation active l augmentation de la bande passante sur l ensemble du r seau n impliquerait pas n cessairement un mieux pour les utilisateurs Les administrateurs des r seaux pourraient se contenter d allouer davantage de bande passante uniquement aux services aux applications ou aux ports de leur choix Par cons quent avec davantage de bande passante disponible on n observerait pas n cessairement un progr s g n ralis sur l ensemble des applications Internet Les arguments selon lesquels avec l augmentation de la bande passante disponible la hi rarchisation du trafic n aura plus lieu d tre supposent que les op rateurs du r seau appliquent soit le principe du meilleur effort soit une hi rarchisation en cas de besoin Mais dans une configuration avec hi rarchisation active les autorit s de
83. s peuvent mettre en forme et hi rarchiser le trafic au niveau du routeur en installant des outils logiciels ou mat riels capables d examiner l adresse IP et le port de destination ainsi que le contenu du paquet IP pour d terminer sa valeur avant de le retransmettre Ce type de logiciel de mise en forme du trafic offre aux op rateurs de r seau une grande flexibilit dans la d termination des paquets et des transmissions prioritaires sur tel ou tel r seau DSTT ICCP TISP 2006 4 FINAL Les outils actuels de mise en forme du trafic sont tr s puissants et donnent aux administrateurs de r seaux la possibilit de passer en revue et de classer par ordre de priorit un vaste ensemble d applications et de donn es Le Tableau 1 pr sente un chantillon de quelques types d applications et de donn es parmi plus de 500 qu un seul fabricant affirme dans sa publicit que son produit permet de d tecter et de contr ler sur un r seau WAN Des solutions mat rielles pour surveiller contr ler et hi rarchiser le trafic existent aussi pour les gros r seaux porteurs Par exemple des quipements pour r seaux porteurs tels que Cisco Service Control Engine SCE 2000 peuvent r aliser une inspection en profondeur des paquets des d bits de plusieurs gigabits et jusqu 10 gigabits Le SCE 2000 de Cisco reconna t plus de 600 protocoles et applications et peut effectuer un filtrage adaptatif du trafic IP au niveau de la
84. se lorsqu un fournisseur de contenus forte notori t lance de nouveaux services les abonn s peuvent exiger de leur FAI un meilleur acc s celui ci Cela fait du fournisseur de contenus un partenaire d interconnexion plus attractif L important est que dans les discussions relatives au transit payant ou l change de trafic on consid re d j les diff rents flux de trafic entre les prestataires m me si les accords existants ne pr voient pas de diff rentiation sur la qualit du service Des paiements sont d cid s lorsque les ressources de l un des deux r seaux sont consid r es comme repr sentant davantage de valeur que celles de l autre Le sens des versements en vue d une priorit de trafic d pendra d une part des niveaux de concurrence respectifs sur le march des contenus et sur le march des FAL et d autre part de l int r t que pr sente chacun des deux r seaux l un pour l autre Il existe donc d ores et d j un m canisme permettant aux fournisseurs de contenu et aux FAI de n gocier le transfert de donn es entre les r seaux et le fonctionnement de ce syst me est satisfaisant qui appartiennent les lignes La concurrence entre les plates formes haut d bit est tr s variable au sein des pays de l OCDE Sur certains march s la concurrence DSL c ble est tr s importante tandis que sur d autres c est simplement l adaptation du r seau t l phonique au DSL qui suscite une con
85. son succ s Le principe du bout en bout s applique la relation entre le r seau et ses points terminaux et trouve ses origines dans un document pr curseur r dig en 1981 par Jerome Saltzer David Reed et David Clark Les auteurs proposaient un mod le dans lequel l intelligence et la puissance de traitement d un r seau se concentreraient aux extr mit s alors que le r seau interne resterait aussi simple que possible C est le principe qu ont suivi les p res fondateurs de l Internet en d veloppant les protocoles et les techniques qui sont devenus l Internet actuel tel que nous le connaissons Les ordinateurs communiquent entre eux travers l Internet gr ce des adresses IP utilis es pour reconna tre les diff rents ordinateurs connect s l Internet et au moyen d envois en s rie de petits paquets de donn es Les utilisateurs de diff rents r seaux peuvent s changer des informations gr ce des dispositifs de r seau les routeurs qui examinent l adresse IP de destination des paquets de donn es entrants et qui les redirigent de fa on les rapprocher toujours davantage de l ordinateur de destination Lors de la cr ation de l Internet les r gles de traitement des routeurs restaient simplifi es au maximum C est ce qui permettait aux routeurs de traiter un grand volume de donn es moyennant une s rie de calculs r duite au minimum et la plus grande vitesse possible Avec la croissance d
86. ssi celles qui seraient le plus vuln rables des pratiques anti concurrentielles de mise en forme du trafic Les applications sensibles sont par exemple les applications de prise de contr le distance les jeux en ligne la visioconf rence en direct et la t l phonie par l Internet ou VoIP Les communications VoIP en particulier peuvent tre fortement perturb es par des ph nom nes de gigue sur le r seau c est dire que les paquets arrivent selon un rythme non synchronis voir Figure 5 Les paquets peuvent arriver trop t t ou trop tard Cela s explique par un certain nombre de raisons notamment la nature saccad e du trafic sur l Internet Le terme bursty d crit des flux de donn es o la bande passante est tr s sollicit e pendant quelques secondes suivies d une longue p riode d inactivit Les services VoIP exigent de tr s faibles temps de latence et un flux de trafic stable Des fluctuations affectant une ou plusieurs caract ristiques du signal par exemple l amplitude l intervalle entre les impulsions la fr quence ou la phase des cycles successifs peuvent entra ner de la gigue sur les flux de communication VolP et facilement rendre le service de t l phonie inutilisable De fa on g n rale l oreille humaine est capable de distinguer un d calage d une demi seconde dans la transmission de la voix Figure 5 La transmission des paquets et la voix sur IP Transmission normale Instab
87. t de savoir s il convient de laisser aux FAI la possibilit de faire payer plus certains fournisseurs de contenus en change d un meilleur niveau de priorit pour leurs paquets Les FAI et les gros fournisseurs de 31 DSTT ICCP TISP 2006 4 FINAL contenus ont parfois d j ouvert des n gociations de peering ou de transit contre paiement auquel cas le traitement prioritaire de paquets ne serait qu un prolongement de ces n gociations m me si les n gociations n ont jusqu alors port que sur un traitement du trafic au meilleur effort Le pouvoir de n gociation relatif d un FAI sera li diff rents facteurs comme son nombre d abonn s la composition de sa client le particuliers entreprises utilisatrices fournisseurs de contenus et la port e g ographique de son r seau Au stade actuel o sont ces n gociations il serait pr matur que les pouvoirs publics interviennent au niveau de l change de trafic de r seau r seau et exigent un traitement neutre des paquets pour les fournisseurs de contenus Pour rem dier aux inconv nients que cela pourrait repr senter pour de petites start ups on pourrait envisager une mutualisation de la demande d acc s Internet via un FAI commun De jeunes entreprises fournisseurs de contenus ne seront pas n cessairement en position optimale pour n gocier mais leur FAI peut l tre Il n est pas exclu que les gros FAI puissent s entendre pour assurer leur pee
88. t de la concurrence sera probablement l un des principaux instruments des pouvoirs publics pour contrer les pratiques anti concurrentielles de mise en forme du trafic si elles apparaissent La protection des consommateurs et information Des r gles de protection du consommateur et une meilleure information devraient permettre de r soudre un bon nombre des probl mes que risque de poser un Internet plusieurs vitesses En cas de mise en forme du trafic leur d triment les consommateurs seront bien mieux prot g s sur les march s o ils peuvent faire des choix clair s entre des fournisseurs de haut d bit en concurrence et s ils sont libres de changer de fournisseur rapidement et sans trop de frais Tableau 4 D lai de saturation du trafic haut d bit Octobre 2006 Combien de temps les internautes peuvent ils t l charger au d bit maximal annonc par le FAI avant d atteindre le plafond de t l chargement Minutes to Implied Down Bit cap reach bit contention Mbit s Megabytes cap ratio x 1 Optus Australia 9 900 100 1 32 522 Optus Australia 9 900 300 4 10 841 Woosh New Zealand 1 600 200 17 2 628 Optus Australia 9 900 2 000 27 1 626 BT United Kingdom 8 000 2 000 33 1314 Woosh New Zealand 1 600 500 42 1 051 Bigpond Australia 1 500 500 44 986 Tele2 Belgium 512 250 65 673 Telecom New Zealand 2 000 1 000 67 657 Slovak Telecom Slovak Republic 1 024 600 78 561 Vodafone Iceland 6 000 4 000 89 493
89. techniques de structuration du trafic permettent facilement d y veiller Comcast le plus gros fournisseur haut d bit des tats unis avec 9 3 millions d abonn s interdit formellement ses clients d avoir des services ou des contenus en local qui seraient visibles depuis l Internet public Sa charte d utilisation stipule que Les utilisations interdites sont notamment mais pas uniquement l utilisation du service d quipements d abonn ou d quipements de Comcast pour faire fonctionner depuis vos propres locaux des programmes des quipements ou des serveurs fournissant du contenu en r seau ou tout autre service des tiers l ext rieur de votre propre LAN R seau Local ce que l on appelle aussi couramment des services ou des serveurs publics Les services et serveurs interdits sont notamment mais pas uniquement le courrier lectronique l h bergement Internet le partage de fichiers et les services et serveurs proxy Ces interdictions ont oblig les utilisateurs recourir des sites Web tiers pour h berger leurs contenus et les rendre accessibles sur l Internet Flikr photographies num riques et YouTube vid o sont des exemples de sites Internet qui rassemblent les contenus des utilisateurs et les placent en acc s libre Ces sites fonctionnent bien pour les petits clips comme pour un nombre relativement restreint de photos mais ils ne r pondent pas au d sir des utilisateurs de pouvoir acc de
90. terms use jsp Jitter article sur Wikipedia 30 mars 2006 l adresse http en wikipedia org wiki Jitter Review Voice over Wireless LAN Network World 10 janvier 2005 l adresse http www networkworld com reviews 2005 011005rev html page 1 Pour une explication d taill e de ce ph nom ne voir Nuts and Bolts of Net Discrimination Encryption Felten Ed et J Alex Halderman Freedom to Tinker Blog 21 mars 2006 l adresse http www freedom to tinker com p 995 Van Schewick Barbara Towards an Economic Framework for Network Neutrality Regulation article pr sent la 33 Research Conference on Communication Information and Internet policy 23 25 septembre 2005 Arlington VA USIIA White Paper Network Neutrality and Tiered Broadband US Internet Industry Association USITA 06 f vrier 2006 l adresse http www usiia org nlcurrent alert0601 txt 41 DSTT ICCP TISP 2006 4 FINAL 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 Yoo Christopher S Promoting Broadband Through Network Diversity 04 February 2006 at http policycouncil nationaljournal com NR rdonlyres B745CF87 CO0E 4BE6 8D96 57DD91F1EA39 34908 Y 002020Network20Diversity202606 pdf Marilyn Geewax Battle Emerges On Future Of Net The Atlanta Journal Constitution 27 janvier 2005 Les implications du WiMAX pour la concurrence et la r glementation OCDE DSTI ICCP TISP 2005 4 FINAL
91. teur Parmi ces facteurs figurent le niveau de la concurrence dans le march de l acc s haut d bit les possibilit s offertes par les technologies de hi rarchisation et la gamme des services propos e par les fournisseurs sur le march Dans leur analyse des conditions de concurrence les responsables politiques doivent prendre en compte les attentes des consommateurs les technologies pertinentes et la place qu occupent ces technologies sur le march En effet peut tre n existe t il pas un march unique de l acc s Internet haut d bit mais plut t plusieurs petits march s de services En tablissant ces d finitions les responsables doivent faire une bonne valuation des exigences de diff rents services en termes de bande passante et de qualit du service ainsi que des limitations de bande passante des technologies filaires et sans fil Les r seaux de fibres en libre acc s notamment lorsque l infrastructure physique appartient une coop rative ou une municipalit pourraient jouer un r le important dans le d bat sur la hi rarchisation du trafic Les r seaux en acc s ouvert dans lesquels la fourniture de l infrastructure est s par e de la fourniture du service pourraient rendre moins tentantes les pratiques anti concurrentielles de mise en forme du trafic en permettant diff rents fournisseurs de fournir sur le m me march des services de vid o de t l phonie et de donn es en utilisant la m
92. teurs domestiques montre comment la mise en forme du trafic peut tre un moyen efficace d am liorer la qualit du service sur une connexion haut d bit surtout si l utilisateur en a le contr le Les points de contr le de la mise en forme du trafic La mise en forme du trafic peut s effectuer au niveau de n importe quel routeur tout au long du trajet sur lequel se fait la transmission d un paquet Toutefois on distingue quatre points de contr le fondamentaux au niveau desquels la structuration peut s effectuer le plus efficacement possible pour changer la mani re dont le transit des paquets est assur entre un fournisseur de contenus et un utilisateur final La Figure 3 pr sente deux exemples th oriques de fourniture de donn es vid o un abonn Les 13 DSTTICCP TISP 2006 4 FINAL relations entre les acteurs illustr es dans la figure 3 sont d termin es par des accords lesquels ne couvrent g n ralement que l change et la fourniture de contenu mais pas les niveaux de priorit Voil les points cl s sur lesquels porte le d bat sur la mani re dont le trafic est hi rarchis Il faut noter que les quatre points de contr le illustr s dans la figure constituent une repr sentation simplifi e de l itin raire g n ralement beaucoup plus complexe qu empruntent les paquets de donn es Entre le fournisseur du contenu et l internaute une connexion type va g n ralement traverser 10 20 routeurs La four
93. tous les paquets travers une s rie d ordinateurs pour masquer la destination finale du paquet Sur le r seau Tor les paquets de donn es suivent un chemin al atoire passant par plusieurs serveurs ce qui fait qu aucun point du r seau ne sait d o vient un paquet ni o il va Le routage Tor peut emp cher les FAI de bloquer l acc s certains ports ou certaines adresses IP Pr cisons que Tor peut aussi tre utilis pour contourner certaines mesures de s curit ou le blocage l gitime de trafic notamment celui des sites contenu malveillant Il peut aussi servir masquer des activit s ill gales Informations personnelles identifiables Les technologies de discrimination des paquets offrent aux op rateurs de r seaux la possibilit de lire l information des en t tes et le contenu des paquets avant de d cider comment se fera leur acheminement Les op rateurs ont depuis longtemps la possibilit d analyser les donn es contenues dans les paquets en circulation sur leurs r seaux mais le projet d un Internet plusieurs vitesses implique une augmentation importante du nombre de routeurs qui pratiqueront l analyse active des paquets 28 DSTVICCP TISP 2006 4 FINAL L architecture initiale de l Internet n incitait pas particuli rement les op rateurs installer sur leurs r seaux des syst mes de discrimination des paquets puisque ces syst mes auraient r duit les volumes de trafic qu un routeur tait
94. tuation dans certains pays se caract rise le plus souvent par un acc s concurrentiel la boucle locale et une concurrence en termes d infrastructure entre le c ble le DSL et parfois la fibre optique Ainsi des pays ayant les deux types de concurrence comme la Cor e du Sud les Pays Bas le Danemark et la Belgique ont aussi probablement les march s les plus concurrentiels pour contrebalancer toute incitation d un FAI pratiquer une mise en forme des paquets dans un but anti concurrentiel Une concurrence pour les connexions sur le dernier kilom tre est une bonne protection contre les abus de pouvoir de march de la part de fournisseurs d acc s Internet Il existe cependant certains pays de l OCDE o les consommateurs doivent se contenter d un seul ou ventuellement de deux op rateurs pour la fourniture des services Internet haut d bit Lorsque c est le cas les fournisseurs d acc s Internet peuvent disposer d un pouvoir de march suffisant pour poursuivre des objectifs anti concurrentiels Dans d autres pays de l OCDE la concurrence est forte pour un type d infrastructure mais il manque un r seau haut d bit parall le tendu pour les consommateurs qui serait en mesure de leur fournir de nos jours des services Internet haut d bit ou dans un futur proche Dans une telle situation il convient que les responsables politiques tudient le niveau de concurrence au niveau de la ligne individuelle c est dire
95. uelles la question de la hi rarchisation est tr s d battue en ce moment alors que la classification du trafic par type de service est possible depuis longtemps avec le protocole IP contr ler la qualit du service sur les r seaux IP comme l architecture appel e DIFFSERV qui r utilise cet octet mais qui en fait n a pas remport beaucoup de succ s depuis son d veloppement en 1998 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL Figure 1 Les relations entre r seaux permettant la transmission des donn es si a E Te E 77 ww a 7e p m Source http lecture ecc u tokyo ac jp qnakao images internet topology png Actuellement la plupart des routeurs de grands r seaux se transmettent l information selon le principe du premier entr premier servi Cependant le d bat actuel sur la neutralit du r seau porte notamment sur la question de savoir si ces routeurs doivent continuer faire transiter les paquets notamment les courriers lectroniques selon la r gle de l galit ou si les administrateurs de r seau doivent tre autoris s affecter des niveaux de priorit diff rents selon les paquets d un bout l autre de leur trajet La Figure 1 est un sch ma tr s simplifi qui montre comment de petits r seaux peuvent tre interconnect s pour former un morceau d Internet Chaque num ro de Syst me Autonome AS repr sente un r seau simple ou un ense
96. ur de l Irlande a cr un site web interactif dans lequel les consommateurs peuvent comparer le co t des abonnements t l phoniques mobiles et r sidentiels personnels non professionnels ainsi que les abonnements au haut d bit http callcosts ie En Su de l Agence nationale des postes et t l communications travaille activement la production d une information comparative sur la qualit l intention des consommateurs Dans d autres cas c est le m canisme du march qui pousse des entreprises du secteur priv cr er ce genre de produits Le groupe de recherche fran ais Ariase a produit un tableau qui pr sente les co ts de terminaison d appels VoIP chez tous les op rateurs de t l communications en France Les responsables politiques pourraient aussi tre amen s r examiner les lois de la concurrence existantes afin qu elles puissent toujours r pondre aux pratiques abusives susceptibles d appara tre dans le contexte d un Internet plusieurs vitesses Les autorit s de r gulation de la concurrence auront besoin d une r glementation robuste et efficace des pratiques anti concurrentielles qui soit adapt e aux complexit s du trafic sur r seau Il importe aussi que les consommateurs disposent d un moyen simple de 34 DSTVICCP TISP 2006 4 FINAL recours lorsqu ils suspectent un comportement anti concurrentiel et qu il existe un syst me d enqu tes sur ces all gations Le droi
97. urs sont confront s des co ts de sortie lev s ils seront r ticents payer pour pouvoir quitter un fournisseur d acc s pour un autre Cette forme de fid lisation forc e des consommateurs laisse aux op rateurs davantage de latitude pour donner abusivement la priorit leurs 32 DSTLICCP TISP 2006 4 FINAL propres services par rapport ceux de leurs concurrents Les autorit s de r gulation peuvent envisager d imposer des r gles pour prot ger les consommateurs et leur permettre de changer de fournisseur d acc s facilement et rapidement gratuitement ou pour un co t modique et sans interruption du service lorsqu un changement de politique de routage de la part de leur op rateur entra ne la d gradation ou le blocage de services qui n taient pas affect s au moment o ils se sont abonn s Lorsque les co ts de sortie sont lev s pour les consommateurs c est souvent parce qu ils sont lev s pour les prestataires Les op rateurs pourraient fournir des installations et des modems avec de fortes remises en change d une dur e de contrat sp cifi e Toute modification de r glementation autorisant les consommateurs mettre pr matur ment un terme leur contrat cause de changements de services pourrait pousser les FAI r valuer leurs plans marketing et commercial en fonction des installations de services Les op rateurs concurrents pourraient avoir des co ts suppl mentaires pour connecte
98. us les paquets qu il re oit et il doit en stocker certains en m moire tampon pour les retransmettre plus tard lorsque le r seau sera moins sollicit Ce syst me de mise en m moire tampon est satisfaisant pendant les pics du trafic qui sont temporaires mais il peut vite y avoir des probl mes si le r seau est sollicit de fa on importante et prolong e et si par suite la m moire tampon du routeur est satur e Figure 2 Diff rents tats de trafic au niveau du routeur fluide gauche et encombr droite Routeur Routeur gt FP M moire tampon M moire Hi DE ERA ET Les r gles appliqu es par le routeur doivent d terminer la fa on dont seront trait s les paquets suppl mentaires qui arrivent au moment o la m moire tampon est enti rement satur e droite sur la Figure 2 Le routeur devra soit craser une partie des donn es de la m moire tampon pour faire de la place soit bloquer tout nouveau paquet l entr e Le plus souvent les routeurs sont configur s pour craser d abord les paquets les plus anciens de la m moire tampon et lib rer ainsi de l espace pour les nouveaux paquets qui arrivent Avec les protocoles Internet actuels il importe de remarquer que cela ne pose pas forc ment de gros probl mes dans la mesure o les applications situ es du c t de la r ception peuvent d tecter la perte des paquets et demander l ordinateur dont
99. uxquelles peuvent tre confront s les r gulateurs dans les march s peu concurrentiels Le niveau de concurrence Il ressort de cette tude que c est dans les march s o la concurrence sur l acc s Internet haut d bit est r elle et dynamique que les consommateurs devraient le plus b n ficier de l instauration d une qualit garantie de service et qu il pourrait y avoir le moins de risques de pratiques de mise en forme anti concurrentielle du trafic de la part des FAI Il faut savoir que les pratiques anti concurrentielles peuvent exister dans toutes sortes de march s m me ceux qui sont jug s concurrentiels Mais le risque diminue g n ralement mesure qu augmente le nombre de concurrents effectifs Par cons quent le niveau de la concurrence sur le march du haut d bit sera l un des principaux facteurs qui d termineront la n cessit ou non des mesures de sauvegardes contre les pratiques anticoncurrentielles de hi rarchisation du trafic La d limitation du march et la d termination du niveau de concurrence ne sont pas aussi simples dans les march s de l acc s Internet haut d bit que dans d autres industries de r seau comme la fourniture d lectricit d eau et le transport ferroviaire Les services de donn es peuvent tre disponibles sur une multitude de plates formes acc s commut DSL c ble 3G mais les d bits sont si diff rents qu il ne s agit alors plus v ritablement de serv
100. vices et qui peuvent facilement configurer leurs r seaux de telle sorte que les autres op rateurs s en trouvent d savantag s Certains commentateurs soulignent ces risques alors que d autres ont affirm qu il s agissait simplement d un faux probl me Des commentateurs et des r gulateurs mettent en garde contre l introduction de restrictions r glementaires sans l ments suffisamment probants attestant de pratiques anti concurrentielles Dans certaines circonstances les goulets d tranglement du dernier kilom tre qui se retrouvent dans toutes les industries de r seau peuvent donner l id e aux op rateurs de bloquer ou de limiter certains services concurrents si la concurrence n est pas suffisante sur le march On n a enregistr que relativement peu de plaintes pour pratiques anti concurrentielles mais le risque est bien r el et a d j t soulign dans des tudes ant rieures de l OCDE Il est particuli rement important dans les zones o la concurrence sur le haut d bit est limit e mais on a aussi enregistr des plaintes isol es pour mise en forme du trafic dans des march s tr s concurrentiels Par exemple le deuxi me FAI du march cor en Hanaro T l com a accus d autres FAI de bloquer l acc s son service de t l vision en streaming HanaTV Ce service permet de recevoir de la VOD vid o la demande sur l Internet au moyen d une box En octobre 2006 le
101. xamen du cadre r glementaire EU pour les r seaux et services de communications lectroniques sec 2006 816 sec 2006 817 document de travail 28 juin 2006 http europa eu int information_society policy ecomm doc info_centre public_consult review staffworking document_final pdf Verizon Limits its Unlimited Wireless Broadband Service Consumer Affairs 25 juillet 2006 http www consumeraffairs com news04 2006 07 verizon_unlimited html 43

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