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Les services en dépendance dans les Laurentides

1. diff rents facteurs influen ant les relations entre les CSSS et les CRD Tout d abord il importe de soulever une certaine confusion des termes c est dire que les intervenants questionn s ne font aucune distinction entre le terme arrimage et le terme r f rence Nous consid rons toutefois que le th me arrimage r f re davantage aux diff rentes intensit s de liens et de collaboration entre les deux niveaux de soins tandis L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke que la r f rence comme telle renvoie davantage une finalit soit la r f rence ou le transfert du patient entre les niveaux de services De fait il semble que les intervenants consid rent ces termes comme tant des synonymes puisqu il utilise uniquement le mot arrimage lorsqu il y a r f rence ou suivi partag Pourtant il est possible que la premi re ligne consulte la deuxi me ligne et que les intervenants aient une discussion clinique sans pour autant qu il y ait une r f rence Ceci n a
2. leur difficult identifier la s v rit des probl mes de consommation Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Par ailleurs des difficult s reli es au rep rage et la d tection sont aussi document es dans la litt rature En effet les intervenants de premi re ligne vont surtout rep rer une client le sp cifique soit les hommes les personnes sans emploi et les travailleurs manuels Johnson et coll 2010 De fait il semble que les femmes les personnes ayant un emploi et les personnes g es soient moins souvent questionn es l gard de leurs habitudes de consommation Johnson et coll 2010 Dans le m me ordre d id es certains intervenants pr f rent r f rer la client le des sp cialistes Johnson et coll 2010 et d autres consid rent que les interventions pr coces ne font pas partie de leur mandat Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Certains facilitateurs permettant de favoriser l implantation des programmes d intervention pr coce sont aussi identifi s dans la litt rature notamment la d signation d un intervenant s nior Babor et coll 2007 et la formation sp cifique aux interventions pr coces Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 N anmoins les habilet s acquises lors des formations ont tendance d cro tre apr s quelques mois Manuel Hagedorn et Finney 2011 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre l
3. de Sherbrooke Le groupe tait constitu d intervenants des services externes du CRD des Laurentides uvrant aupr s de la client le adulte Lors du recrutement plus de douze personnes 8 femmes et 4 hommes se sont dites int ress es participer et sept personnes se sont pr sent es au groupe de discussion focalis La rencontre d une dur e d environ une heure et demie a eu lieu au mois de janvier 2013 et a t anim e par l auteure qui a utilis la grille d entrevue Les objectifs de l tude le type de participation et les r gles de confidentialit ont t s expos s aux participants puis ceux ci ont sign le formulaire de consentement Suite la tenue du groupe de discussion focalis deux entrevues individuelles suppl mentaires ont t r alis es aupr s de deux intervenants qui ne pouvaient assister au groupe de discussion focalis et qui voulaient participer la pr sente tude Ces entretiens individuels ont permis de nuancer et ou confirmer les propos tenus dans le cadre des discussions de groupe Boutin 2006 Ces entrevues ont eu lieu entre les mois de janvier et mars 2013 et elles ont dur entre 35 et 55 minutes Les entretiens ont t anim s par l auteure toujours l aide de la grille d entrevue de groupe Les objectifs de l tude le type de participation et les r gles de confidentialit ont t expos s aux participants puis ceux ci ont sign le formulaire de consenteme
4. Babor et coll 2007 Saint Jacques et coll 2009 Un obstacle l implantation des pratiques d intervention pr coce est identifi tant dans la litt rature que par les intervenants consult s soit l important taux de roulement de personnel Saint Jacques et coll 2009 Saint Jacques et coll 2011 Manuel Hagedorn et Finney 2011 cet gard il semble pour les cliniciens du CRD que le roulement de personnel au CSSS contribue aux difficult s v cues Les intervenants du CRD rapportent le manque de connaissance des nouveaux intervenants qui n ont pas re u de formation et s inqui tent de leur capacit r f rer dans ces situations des clients consommateurs Les tudes r alis es en premi re ligne rapportent aussi ce constat Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Saint Jacques et coll 2009 Malgr cela les intervenants soutiennent que lorsque les intervenants re oivent la formation cela facilite l implantation des interventions pr coces ainsi que l arrimage entre les niveaux de soins N anmoins la litt rature ainsi que les propos recueillis dans le cadre de cette tude nous portent croire qu il est vrai que les habilet s acquises lors de formation ont tendance s estomper avec le temps Manuel Hagedorn et Finney 2011 si aucune mesure de soutien n est mise en place videmment si les habilet s des intervenants de premi re ligne d croissent avec le temps qu aucune mesure de soutie
5. aide de l outil de d tection et d valuation du besoin d aide Alcool Drogue Jeu D BA C est un outil d aide la d cision clinique permettant de d terminer le niveau de s v rit du profil de consommation jeu afin d orienter la personne vers un niveau de soins appropri De fa on simplifi e trois profils de d pendance sont possible Faible degr de d pendance feu vert degr de d pendance mod r e feu jaune et degr de d pendance lev feu rouge L orientation privil gi e pour le degr lev e de d pendance est le CRD et pour les degr s de d pendance faible et mod r e le CSSS Tremblay et Blanchette Martin 2009 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke ligne les CRD Le tableau 1 permet d illustrer de fa on sommaire la trajectoire de services en d pendance souhait e par le MSSS Bien que cette continuit dans les services semble claire sur papier il semble en tre autrement sur le terrain En effet certains usagers pr sentant un
6. citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke ligne et que 75 de ceux ci sont r f r s en deuxi me ligne alors qu ils ne le devraient pas De m me il semble que sans pouvoir indiquer le nombre exact des personnes soient prises en charge par la premi re ligne alors que leur consommation probl matique serait mieux encadr e en deuxi me ligne Bien que tous s entendent pour nommer les risques li s aux r f rences tr s peu de donn es permettent d avoir un aper u sur l ampleur de la probl matique et m me sur ses causes La hi rarchisation des services se veut une convergence des efforts pour am liorer le cheminement des personnes entre les niveaux de services ainsi qu assurer aux individus le bon service avec l expertise appropri e MSSS 2007 Or il semble que ce grand objectif ne soit pas atteint Historiquement au Qu bec toutes les demandes d aide quant la consommation taient directement adress es vers les CRD L implantation des pratiques d intervention pr coce implique des modifications de pratiques consid rables pour les intervenants des CSSS Pour faciliter l implantation d un tel processus le MSSS a offert une formation de base en d pendance tous les int
7. de ces interventions 3 4 Quel est votre r le en 2 ligne face au programme de 1 ligne en d pendance 3 5 Quelles sont les mesures de soutien que la pme ligne peut mettre en place pour aider la 1 ligne jouer son r le de RDIP Avez vous d autres informations perceptions ou opinions ajouter qui n auraient pas t abord es jusqu maintenant 1 Conclusion 2 Remerciements 3 Informations sur les prochaines tapes L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke ANNEXE B Grille analyse 1 L arrimage et ses diff rentes intensit s 1 1 Absence de contact 1 1 1 De la premi re ligne la deuxi me ligne 1 1 2 De la deuxi me ligne la premi re ligne 1 2 Contacts t l phoniques 1 3 Collaboration 2 Facteurs influen ant l arrimage 2 1 S v rit de la probl matique du client 2 2 Connaissance des services 2 3 Proximit physique 2 4 Instruments de d tection et formation re ue par les intervenants pour utiliser c
8. des craintes face au traitement ou encore avoir difficilement acc s un traitement Rapp et coll 2006 Le faible taux de p n tration dans les services sp cialis s les m faits qui sont associ s la consommation probl matique ainsi que les obstacles au traitement confirment l importance d offrir un ventail de services et de multiples acc s aux personnes pr sentant des probl mes de consommation ce propos le Minist re de la Sant et des Services Sociaux MSSS a tent de d velopper diff rents niveaux de services premi re ligne et deuxi me ligne afin d augmenter l acc s aux soins des personnes aux prises avec un probl me de consommation De fait dans son dernier plan d action interminist riel en toxicomanie MSSS 2006 le MSSS vise l implantation d un programme d intervention pr coce en d pendance dans tous les tablissements de premi re ligne du Qu bec les Centres de sant et de services sociaux Les pratiques d intervention pr coce sont d finies comme tant l ensemble des interventions incluant le rep rage la d tection l intervention br ve et au besoin la r f rence vers le traitement sp cialis Saint Jacques et coll 2011 Les pratiques d intervention pr coce s adressent principalement aux personnes pr sentant une consommation risque ou probl matique tandis que l on favorise plut t la r f rence vers un traitement sp cialis en d pendance lorsqu il y a
9. des r f rences est vidente Il n y a pas de zone grise c est vident pour eux pour nous L outil permet de bien d partager la client le selon le profil de gravit de la probl matique et le niveau de soins requis Sinon il y a une petite discussion clinique selon la cotation de la grille surtout lorsqu ils ne sont pas certains et on clarifie cela ensemble ce moment l G n ralement on ne se trompe pas Les intervenants rapportent que suite la formation du MSSS r alis e en premi re ligne les intervenants des CSSS ont davantage utilis l outil de d tection afin de faire des r f rences formelles au CRD Dans l ensemble les grilles de d tection taient aussi mieux compl t es Je pense qu il y a eu une poque o on ne savait pas qui devait faire quoi dans le r seau Le CSSS par rapport nous Un moment donn on s est questionn savoir qu est ce qui rel ve du CSSS qu est ce qui rel ve d ici il fallait d limiter les fronti res de chacun Je pense que le fait de les avoirs form aussi d tre arriv avec un outil a l a aid aussi au niveau du partage de la client le et d ouvrir les corridors de communication Les changements permettent aussi de se connaitre entre nous depuis la formation la collaboration L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et i
10. en lien direct avec la d marche et permettent de documenter la conception de l implantation des interventions pr coces pour la deuxi me ligne Une fois les diff rentes questions labor es pour chacun des th mes deux pr tests ont t r alis s Subs quemment cette tape la grille finale a t valid e aupr s de notre directrice d essai synth se Annexe A Afin d assurer la faisabilit de la d marche la tenue du groupe de discussion focalis a eu lieu Saint J r me soit au centre du territoire des Laurentides r duisant ainsi les d placements et permettant un plus haut taux de participation Les participants ont t recrut s directement par l auteure Pr alablement les chefs de services des intervenants ont t rencontr s afin de pr senter bri vement le projet d tude Les cliniciens ont ensuite t contact s afin de d crire le projet r pondre leurs questions et pr senter le formulaire de consentement L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit
11. est toutefois pas partag par l ensemble des intervenants en plus la discussion n est pas syst matique Lorsque la cote au DEBA est haute on prend pour acquis que la personne correspond nos crit res Mais de toutes fa ons si on fait bien une r f rence on devrait tout de m me appeler pour dire voici mon client un tel et je vous le r f re j ai pass la grille il cote XX et de mon c t je vais le suivre ou je vous le r f re on ne va pas le suivre au CLSC CSSS ou encore de nous partager les informations compl mentaires Lorsque la personne pr sente un niveau de d pendance mod r feu jaune il peut y avoir ambigu t dans les mandats de la premi re et deuxi me ligne Il est attendu que la r f rence en CRD soit accompagn e par une discussion de cas Les intervenants du CRD rapportent qu ils ont la majorit du temps une discussion de cas et une collaboration troite afin de convenir de l orientation du client dans les diff rents services ce qui est souhait par les intervenants Certains intervenants d plorent tout de m me qu certains moments il n y ait aucun contact ou encore seul un contact t l phonique pour les usagers pr sentant un degr de d pendance mod r Pour eux ces situations sont d licates puisque parfois l usager ne requiert pas de services sp cialis s et a tout de m me t r f r en deuxi me ligne sans discussion clinique pr alable L essai synth
12. et l orientation de la client le 30 minutes 2 1 Quels types de client le la premi re ligne r f re au CAB Quelles sont les particularit s de cette client le 2 2 Comment ces usagers qui arrivent du CLSC sont diff rents ou non de ceux qui s adressent d eux m mes au CAB 2 3 Quelles sont vos opinons sur les r f rences entre la 1 et 2 ligne 2 4 En quoi ces r f rences sont elles ad quates pour la geie ligne 2 5 En quoi la r f rence de la 1 ligne modifie l accueil l valuation le suivi ou la relation avec l usager L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Th me 3 L implantation des interventions de rep rage d tection et intervention pr coce RDIP en premi re ligne 30 minutes 3 1 Comment d crivez vous un processus de RDIP optimal et efficace 3 2 Quels sont les obstacles qui ont t rencontr s jusqu maintenant 3 3 Quelles sont les solutions ou les strat gies mettre en place pour optimiser limplantation
13. influen ant positivement l arrimage entre le CSSS et le CRD que la pr sence L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke d un intervenant pivot est relev comme un facilitateur d implantation des pratiques d interventions pr coces Babor et coll 2007 que trois CSSS des Laurentides sur sept ont d sign s un intervenant pivot de l inqui tude nomm e par les participants de l tude que tout repose sur les paules d une seule personne e Je recommande que tous les CSSS des Laurentides identifient un porteur de dossier d pendance intervenant pivot ou s nior ou une quipe de base en d pendance et que cet ou ces intervenants soient soutenu d un gestionnaire Je suis d avis que ces recommandations peuvent influencer positivement l arrimage entre les niveaux de services en d pendance et ainsi contribuer l implantation des interventions pr coces en premi re ligne et par le fait m me du programme service d pendance dans les CSSS des Laurentides Sans ass
14. limites de chacun des services offerts en d pendance tant en premi re qu en deuxi me ligne De plus elle renforce l id e qu une discussion clinique est souvent n cessaire lors de la pr sence d une d pendance mod r e ou lors d anciens consommateurs Cette discussion clinique permettrait aux cliniciens de prendre la meilleure d cision pour l usager Un autre constat int ressant merge de l analyse des donn es recueillies soit que la client le r f r e formellement par les CSSS au CRD est toujours bien cibl e par l outil de d tection et semble davantage motiv e entreprendre une d marche de traitement et de changement quant ses habitudes de consommation Les intervenants ont l impression que ces personnes se pr sentent davantage leur premier rendez vous que la client le auto r f r e et que cela aurait pour r sultat d augmenter le taux de r tention tout au long du suivi ce qui est d ailleurs un indicateur d efficacit du traitement Desrosiers et coll 2010 Cette donn e ne peut tre soutenue par des donn es statistiques quant aux r f rences entre le CSSS et le CRD des Laurentides mais est appuy e par la litt rature Babor et coll 2007 Saitz 2007 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer c
15. niveau d arrimage sup rieur puisque l objectif a t atteint la r f rence Selon Sullivan et Fleming 1997 il importe que les intervenants de premi re ligne facilitent la r f rence en soins sp cialis s que le suivi en premi re ligne continue malgr la r f rence en deuxi me ligne que les contacts entre les niveaux de soins soient r guliers et qu une r troaction sur la consommation soit faite ainsi que sur les objectifs du plan de traitement En l absence de contact ces recommandations sont videmment improbables Pourtant presque tous les intervenants de deuxi me ligne sont en accord avec une absence de contact lors d une r f rence pour un usager pr sentant une L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke d pendance lev e et n initient pas eux m mes le contact malgr la r ception d une telle r f rence De plus certains intervenants de deuxi me ligne r f rent eux m mes en premi re ligne sans aucun contact et ce malgr leur propre malais
16. notamment l gard des drogues et des jeux de hasard et d argent Une pr sentation de ces services aux intervenants des CRD est nomm e comme tant une strat gie gagnante a revient ce que disait aussi nom de l intervenant tant t soit que les services en premi re ligne pour les feux jaunes que ce soit alcool avec alcochoix drogue et jeu soient aussi adress s peu importe la vis e d abstinence ou de contr le il faudrait avoir des services adapt s en premi re ligne L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Les intervenants souhaiteraient aussi am liorer la communication entre les tablissements afin de faciliter l arrimage entre les deux niveaux de soins Pour ce faire les participants proposent plusieurs moyens dont des pr sentations de services des courriels ou publications informatiques r guli res la cr ation d un site intranet communs ou d un portail Internet du MSSS la formation crois e des lieux de travail commun et un leadership
17. pr sentent une d pendance lev e feu rouge puisque l absence de contact entre les niveaux de soins viterait des d lais suppl mentaires pour la client le sinon si C est concluant y a pas de niaisage on prend le relais On commence pas se t l phoner sans arr t on prend le client automatiquement L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke L absence de contact n est cependant pas appr ci e par tous La majorit des intervenants du CRD manifestent une irritation lorsqu il y a absence de contacts pour la r f rence d un individu pr sentant une d pendance mod r e feu jaune Ils estiment que la discussion de cas est n cessaire afin de confirmer l orientation de l individu dans les services afin de favoriser un travail de collaboration De plus certains intervenants ont peur que l absence de contact contribue faire perdre des dossiers ou prolonger le temps d attente pour obtenir des services Ainsi il semble que certains documents se s
18. se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Certains intervenants ne sont pas l aise ou habilet s retourner les clients en premi re ligne donc certains usagers pr sentant une d pendance mod r e sont gard s en soins sp cialis s Moi je suis plus ou moins l aise sais tu quand j ai un jaune les rappeler parce que elle me l a r f r Le client cote jaune des fois c est des jaune orange pis a va mais y en a qui sont jaunes p le disons Et quand il vient le temps de faire une discussion de cas moi je me sens toujours ben mal de j ai l impression que je m en vais l pour m obstiner Tandis que d autres intervenants du CRD se sentent habilet s et confortables contacter les intervenants des CSSS pour discuter de l orientation alors que d autres renvoient syst matiquement les usagers en premi re ligne C est les jaunes c est a le mandat en d pendance premi re ligne Malgr les changements Les r f rences rouges ici a va
19. tr s diff rent de l expertise de la consommation risque que nous n avons pas chacun son expertise finalement On ne peut pas trancher tout au couteau l historique se documente aussi Le comment ne se voit pas dans l outil DEBA et cela change ma lecture clinique Donc a va au del de la cote 4 2 5 Intervenant pivot De fa on majoritaire les participants ont indiqu que les contacts ont augment en nombre et en qualit lorsqu un intervenant pivot c est dire un intervenant sp cialis en d pendance est identifi par le CSSS Il semble que ce vis vis permettrait des contacts bidirectionnels plus fr quents et forts utiles permettant un travail de collaboration plus soutenu Il semble que le choix d ajouter un poste d intervenant pivot en d pendance en premi re ligne permettrait selon les intervenants de deuxi me ligne d augmenter les contacts le nombre et la qualit des r f rences de mieux conna tre les services du CSSS et que l intervenant pivot soit un agent multiplicateur aupr s de coll gues du CSSS Heuuu le contact tait quand m me bien nom de l intervenant pivot c tait une fille super dynamique tout a et a allait dans les deux sens Autant que nous elle nous en r f rait autant que nous on pouvait lui en r f rer aussi Fecque ce moment l c est nous qui faisions la grille DEBA et on communiquait avec elle toujours avec un contact t l phonique Les int
20. 007 Krueger et Casey 2000 Une autre force de cette tude se situe dans la rigueur de l analyse des donn es En effet les donn es qualitatives ont fait l objet d une analyse de contenu th matique Tout d abord un tiers a retranscrit les contenus sous forme de verbatim qui ont ensuite t codifi s Les extraits abordant un m me sujet ont t regroup s sous des th mes principaux Les analyses ont tout d abord t faites de mani re verticale soit pour chaque activit et ensuite elles ont t regroup es L analyse des donn es de la pr sente tude a donc t r alis e de fa on syst matique et est v rifiable Krueger et Casey 2000 Cette tude comporte aussi des limites Le petit nombre de participants ainsi que le fait qu ils proviennent uniquement du CRD des Laurentides soit d une seule r gion administrative du Qu bec rend la g n ralisation des r sultats impossible ce qui est une faiblesse de l tude Boutin 2007 Krueger et Casey 2000 De plus l animateur du groupe de discussion focalis est connu des participants de la pr sente tude En effet les participants ont d j t des coll gues de l auteure il y a environ cinq ans et certains collaborent toujours avec l auteure sur diff rents projets de recherche ou de programmation au CRD des Laurentides Consid rant aussi le mandat de L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r su
21. Des discussions de cas aussi c est d j en place pour nous mais de continuer parce que c est particulier certains cas mais pas g n ral C est plus ponctuel et dans le cadre de suivi Comme je disais une fois de temps en temps notre participation dans leur r union d quipe a peut tre pertinent ou tables de concertation De se rendre disponibles Peut tre plus de PSI a peut tre vraiment int ressant aussi C est vraiment sous utilis les PSI partout mais aussi au CRD C est pas mal a L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke De plus les intervenants du CRD manifestent un int r t et un besoin de formation pour les nouveaux intervenants du CRD quant aux grilles de d tection ainsi qu la hi rarchisation des services en d pendance Certains intervenants sugg rent aussi que les bureaux du CRD soient directement dans les locaux des CSSS afin de favoriser les contacts et la collaboration Cette strat gie n est toutefois pas partag e par l ense
22. Les services en d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Par milie Contant Essai sous la supervision de Marianne St Jacques et Magali Dufour pr sent dans le cadre de la Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Facult de m decine et des sciences de la sant 22 janvier 2014 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke R SUM Cet essai synth se porte sur l implantation des pratiques d intervention pr coce en d pendance dans les services de premi re ligne soit dans les Centres de sant et de services sociaux CSSS des Laurentides L objectif sp cifique de cette tude exploratoire est de documenter les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne CSSS et la deuxi me ligne le Centre de r adaptation en d pendance CRD des Laurentides cette fin le point de vue des intervenants du CRD a
23. M NOrAHON es descendre sertie EE ESE E 22 4 3 1 Pour les services de premi re ligne 22 4 3 2 Pour les services de deuxi me lign es eee 24 5 DISCUSSION n erin nr e a Aea aE EE is hate ee tata ads ne a 25 G CONCEUSIONSS SE TRS ee resta tint ICT RS 32 6 1 Forces et faiblesses de cette tude initie pastnebirnnetieimiaeesse nee 33 6 2 Recommandations et retomb es ssnuenueesssssssesrerrrrrrrrerrereresesse ses 34 Te EISTE DES REFERENCES nes nes E EE R 38 ANNEXE A Grille d entrevue de groupe sssssssssssssssssessrerrrrrerrrreresssss ses 41 ANNEXE B GENS analys s ve sens ds bone le 43 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke REMERCIEMENTS En pr ambule de cet essai je tiens remercier toutes les personnes qui ont contribu la r alisation de cet essai synth se Tout d abord mentionnons les participants de l tude sans qui cet essai synth se n aurait t possible Dans cette perspective j aime
24. alement reconnue Babor et coll 2007 Saint Jacques et coll 2011 Les interventions pr coces font partie des meilleures pratiques en intervention Manuel Hagedorn et Finney 2011 De fait plusieurs tudes ont d montr es maintes reprises leur efficacit r duire la consommation d alcoo l et freiner l volution vers la d pendance APHA 2008 Babor et coll 2005 Babor et coll 2007 Saint Jacques et coll 2009 Saitz 2007 2010 Babor et ses collaborateurs 2007 ont r alis s une revue de la litt rature l gard de l efficacit des programmes d intervention pr coce en d pendance Les auteurs mettent en lumi re l efficacit et l efficience des interventions pr coces Toutefois 1ls rel vent le manque de litt rature quant l arrimage et aux r f rences entre les niveaux de services De plus malgr l efficacit d montr e des interventions pr coces aupr s des consommateurs d alcool risque elles sont document es comme tant difficiles implanter Babor et coll 2005 Babor et coll 2007 Il semble que les tudes s int ressant l implantation des interventions pr coces documentent principalement des obstacles d implantation et certains facilitateurs Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 Saitz 2010 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la doc
25. anie Universit de Sherbrooke Les intervenants sp cialis s en d pendance uvrant en CRD re oivent l ensemble des r f rences provenant de la premi re ligne La perception de la deuxi me ligne permet de mieux d finir les obstacles et facilitateurs de l implantation des interventions pr coces cet effet la tenue d un groupe de discussion focalis aupr s des intervenants du CRD des Laurentides a t retenue comme moyen de r alisation de cet essai En plus de l conomie de temps le rassemblement des intervenants permet de recueillir une grande diversit de contenu Boutin 2007 et d opinions complexes et nuanc es Bertrand 2012 Finalement les r flexions et les r sultats mergeant des groupes de discussion focalis s pourront tre compar s avec les constats de la pratique et tre discut s selon les constats de la litt rature 3 2 D roulement de l activit Afin d laborer la grille d entrevue pour le groupe de discussion focalis la litt rature reli e au sujet d essai synth se a t consult e afin d identifier les th mes principaux d velopper dans le cadre de la collecte de donn es En consid rant ces crits et l objectif central de cette tude les trois th mes retenus pour la grille d entrevue sont 1 l arrimage entre les niveaux de services 2 les r f rences et 3 l implantation des interventions pr coces en premi re ligne Les trois th mes retenus sont donc
26. ants consid rent que l arrimage inclut la r f rence Leur discours permet d observer que l arrimage entre le CSSS et le CRD est variable De fait trois diff rents niveaux d arrimage sont relev s par les intervenants sur un continuum allant de l absence de contact des contacts t l phoniques jusqu une collaboration Ces niveaux de contacts seront tout d abord illustr s et le th me suivant expliquera les facteurs influen ant l intensit des contacts entre les intervenants 4 1 1 Absence de contact 4 1 1 1 De la premi re ligne vers la deuxi me ligne Certains intervenants rapportent des difficult s voire une impossibilit d avoir des contacts entre les deux niveaux de soins Les intervenants rel vent qu il arrive r guli rement dans le cadre de r f rences formelles lors d une d pendance lev e ou feu rouge au DEBA que l outil de d tection soit envoy directement par t l copieur au CRD des Laurentides sans discussion clinique ou contact t l phonique Souvent le contact est moins pr sent C est plus par fax Les gens on les connait pas on n a pas eu l occasion peu de contacts peu de discussions en tant que telles avec ces intervenants l L absence de contact semble aussi plus pr sente pour certains types de client le notamment pour la client le anglophone et les joueurs pathologiques Certains intervenants du CRD appr cient cette strat gie pour les individus qui
27. ble de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke discussions cliniques Selon l ensemble des intervenants du CRD cette collaboration est particuli rement n cessaire lorsque qu un patient pr sente de la comorbidit Par ailleurs ces rencontres directes sans interm diaire sont favoris es lorsque la premi re et deuxi me ligne partage les m mes locaux ou lorsqu ils participent des projets ou programmes sp ciaux tel que les quipes de liaison dans les urgences des centres hospitaliers D ailleurs ces contacts de type collaboration peuvent aussi mener l laboration d un plan de services individualis s particuli rement pour les usagers pr sentant une double probl matique de d pendance et de sant mentale ou encore pour des cas dits chroniques ou r currents Des discussions de cas par exemple des PSI mais heu non des fois ils y a des contacts pendant le suivi ou apr s le suivi Il peut y avoir des r f rences des partenariats pendant le suivi des fois c est des PSI ou que des rencontres Ces contacts sont plus r guliers avec des r f rences d usagers pr sentant une d pendance mod r e jaune et cette strat gie est appr ci e par l e
28. ces sont comme avant a tourne c est gros le CSSS Donc il y a peu de changements au plan des r f rences S il y avait eu une quipe stable peut tre que les changements auraient t davantage visibles mais a n a pas t exp riment assez longtemps L expertise acquise se divise facilement s effrite Ce n est pas un constat d chec mais peut tre que c est un ph nom ne normal Malgr l utilit de cet instrument de d tection les intervenants mettent l accent sur l importance de ne pas mettre de c t le jugement clinique en utilisant un outil de d tection surtout lors de probl matiques associ es telles que les probl mes de sant mentale En effet l outil de d tection est consid r comme pertinent mais ne devrait pas tre utilis au d pend du jugement clinique Certains intervenants du CRD s inqui tent de l utilisation de cet outil s il n y a pas d interpr tation et de lecture clinique associ es Cet outil serait trop souvent utilis de fa on syst matique en consid rant seulement les scores totaux et non l ensemble de la cueillette d informations Pour les intervenants de CRD cette lecture clinique rel ve de l expertise en d pendance et ce ne sont pas tous les intervenants de premi re ligne et de deuxi me ligne qui sont habilet s r aliser une telle lecture clinique J aurai tendance penser que de fa on g n rale les r f rences sont de bonnes r f r
29. cice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke services sur les r f rences des usagers ainsi que sur la perception des intervenants de deuxi me ligne quant l implantation des interventions pr coces dans les CSSS des Laurentides et l impact sur leur travail clinique 1 2 Constats de la litt rature Malgr une litt rature abondante sur l implantation des pratiques d intervention pr coce peu d tudes ont t r alis es au Qu bec Or les syst mes de sant et de soins tant tr s diff rents entre les pays 1l est n cessaire de valider les conclusions de ces tudes dans notre milieu qu b cois De plus les tudes font tat des difficult s d implantation dans les services de premi re ligne mais adressent peu les difficult s d arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne Je vais donc m attarder sur les constats de la litt rature quant l implantation des programmes d intervention pr coce en premi re ligne Les programmes d intervention pr coce sont une tendance mondi
30. coll 2010 la diminution des habilet s acquises en formation apr s quelques mois Manuel Hagedorn et Finney 2011 l absence de formation du MSSS dans les CSSS des Laurentides pendant plus de deux ans et le roulement de personnel identifi comme un obstacle dans la litt rature Manuel Hagedorn et Finney 2011 e Je recommande que le MSSS et l Agence de la sant et des services sociaux des Laurentides offrent annuellement la formation du MSSS sur la d pendance e Je recommande galement que ces formations soient offertes tant aux intervenants de premi re que de deuxi me ligne e Je recommande que lors de ces formations tant les intervenants du CSSS que ceux du CRD soient dans le m me groupe de formation Consid rant galement mes fonctions au Services de gestion et soutien aux programmes du CRD mon mandat de formatrice pour le MSSS et l Agence de la sant et des services sociaux et mon expertise en d pendance e Je recommande que dans le cadre des fonctions au CRD j offre aux CSSS des Laurentides des mesures de soutien suppl mentaires la formation telles qu un manuel d intervention un journal partenaire des rappels informatis s sous forme de courriel des p riodes de disponibilit s pour les CSSS des conf rences pour les CRD et les CSSS l gard des interventions pr coces etc Consid rant que la d signation d un intervenant pivot au CSSS a t identifi comme un facteur
31. des CSSS dans l actualisation de plan de services individualis s pour la client le commune Formations r unions d quipe des envois par courriel des rappels par exemple Tout a de fa on plus r guli re aussi de fa on continue Donc les former syst matiquement Donc syst matiser le rep rage aussi aupr s de l ensemble des services du CSSS C est tr s peu comparativement la crise et l accueil psychosocial pourtant on conna t le taux de pr valence lev au sein de cette client le 4 3 2 Pour les services de deuxi me ligne Les intervenants du CRD con oivent que leur r le est celui d expert conseil soit de soutenir la premi re ligne dans l appropriation de son mandat De fait ils souhaiteraient que plus de temps soit investi par le CRD afin de soutenir la premi re ligne Ce temps pourrait tre optimis en offrant des formations continues des supervisions des pr sences au sein des r unions d quipe du CSSS de ressourcements cliniques ainsi que le travail int gr tel que les comit s de travail ou les tables de concertation Tous ces exemples peuvent tre des mesures de soutien qu offre la deuxi me ligne aux services de premi re ligne selon les intervenants du CRD Les emails r guliers a pourrait vraiment tre pertinent Des emails de rappel ou d informations sur nos services sur l entente de services de notre mission de ce qu est la deuxi me ligne etc
32. e recevoir certaines r f rences d pendance mod r e sans aucun contact Malgr cela plus souvent qu autrement des contacts t l phoniques ont lieu entre les deux niveaux de soins particuli rement lors d une r f rence d une personne pr sentant une d pendance de niveau mod r e ou d un suivi partag Malgr l absence de litt rature sur ce sujet nous sommes d avis que ce niveau minimal d arrimage est souhaitable pour toutes les r f rences D ailleurs plusieurs intervenants de deuxi me ligne sont en accord avec ce constat Paradoxalement peu importe la s v rit de la probl matique le niveau d arrimage per u optimal par les intervenants du CRD a trait un change davantage soutenu id alement face face mais surtout en termes d change d informations cliniques Les intervenants recommandent une discussion clinique et un suivi partag afin de faciliter la collaboration entre les niveaux de services et am liorer les soins offerts aux usagers Ce niveau de d arrimage semble davantage pr sent lors de cas litigieux soit dans le cas d usagers pr sentant une d pendance mod r e puisque qu une confusion semble pr sente relativement aux r les et aux mandats de chacun des niveaux de soins ce qui est aussi rapport par l tude r alis e en CSSS au Qu bec Saint Jacques et coll 2009 Alors qu il existe diff rentes intensit s dans les contacts il semble que l arrimage ent
33. e Unit Journal of Substance Abuse Treatment 30 3 227 235 Saint Jacques M Brown T G Filion Bilodeau S Legault L et Topp J 2011 Implantation de programmes d intervention pr coce au regard de la consommation de substances psychoactives et des jeux de hasard et d argent Un profil qu b cois cho Toxico 20 3 1 8 Saint Jacques M Filion Bilodeau S Legault L Gregoire R Topp J et Brown T G 2009 Le profil des comp tences des intervenants de premi re ligne pour la d tection l intervention pr coce et la r f rence aupr s des client les aux prises avec des probl mes de d pendance Qu bec Minist re de la Sant et des services sociaux L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Saitz R 2007 Screening and Brief Intervention Enter Their 5th Decade Substance Abuse 28 3 3 6 Saitz R 2010 Alcohol screening and brief intervention in primary car Absence of evidence for efficacy in people with dependance or very heavy dri
34. e majorit de la population qui consulte pour des motifs vari s L implantation en premi re ligne des programmes d intervention pr coce en d pendance vise am liorer la continuit des services en offrant une intervention un nombre plus lev de personnes et en s assurant d apparier les soins aux besoins de ces personnes MSSS 2006 Conform ment la trajectoire de services labor e par le MSSS les CSSS doivent favoriser le rep rage la d tection des probl mes de d pendance et r aliser des interventions pr coces aupr s des personnes rencontr es par les services g n raux MSSS 2007 Les personnes pr sentant des comportements risque ou des probl mes de consommation sont ensuite dirig es vers le service le plus adapt leurs besoins Lorsqu il y a pr sence de consommation risque ou probl matique et qu un suivi est n cessaire la demande doit tre achemin e vers les services sp cifiques du CSSS Dans les situations o les personnes pr sentent un abus et ou une d pendance aux substances le CSSS doit orienter ces personnes vers les services sp cialis s en d pendance soit les centres de r adaptation en d pendance CRD Th oriquement les CSSS devraient donc tre la porte d entr e principale pour les individus d pendants qui n ont jamais consult cet gard et qui ne consultent pas d eux m mes dans les services sp cialis s de deuxi me 1 La d tection est r alis e l
35. els que des probl mes aux plans de la sant physique de leurs relations familiales et interpersonnelles et de leur emploi ou de leurs tudes Adlaf Begin et Sawka 2005 Tremblay et coll 2004 Les probl mes de consommation peuvent se pr senter avec diff rents niveaux de gravit Au Qu bec les Centres de r adaptation en d pendance ont retenus quatre niveaux de s v rit afin de d crire cliniquement l intensit des probl mes associ s une consommation d alcool ou de drogues soit la consommation risque 12 la consommation probl matique 4 l abus de substance et la d pendance aux substances 4 Tremblay et Blanchette Martin 2009 La consommation risque est caract ris e par le d passement r gulier des normes de consommation au del desquelles des cons quences pour la sant sont connus La consommation probl matique est d termin e par la pr sence de probl mes manifestes li s la consommation mais o l intensit des probl mes v cus n est pas suffisante pour justifier un diagnostic de d pendance Enfin l abus et la d pendance sont caract ris s par la pr sence de crit res diagnostiques du DSM IV TR APA 1998 Bri vement l abus se caract rise par la pr sence de cons quences ind sirables r currentes et significatives li es une utilisation r p t e de la substance La d pendance est d termin e par un mode d utilisation inadapt d une substance conduisant
36. emi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke L instrument de d tection identifi pour d partager la client le entre les soins de premi re ligne et les soins sp cialis s le D BA fait l unanimit chez les intervenants du CRD c est dire qu ils appr cient cet outil clinique Selon eux le D BA permettrait de donner des balises claires ainsi qu un langage commun De plus l outil serait b n fique quant la pr paration des usagers face leur engagement dans le traitement sp cialis en d pendance c est dire que les intervenants remarquent que les usagers qui sont r f r s avec la grille de d tection sont plus motiv s la d marche Certains intervenants indiquent galement que la r f rence personnalis e et le travail accompli en premi re ligne permettent aussi d augmenter la motivation au traitement L ensemble des intervenants du CRD affirme que de fa on g n rale les r f rences faites de la part du CSSS sont ad quates et appropri es gr ce cet outil de d tection Ils indiquent que les r f rences faites avec cet outil sont pertinentes et qu il y a rarement de cas litigieux Oui donc quand la grille DEBA est faite ceux qui sont habilet s la faire ben c est tout le temps eux qui le font finalement a cadre tout fait dans nos crit res quand la grille DEBA est faite la qualit
37. ences Lorsque les r f rences sont faites avec la grille D BA c est des bonnes r f rences mais d une autre c t la grille D BA est un outil de d tection C est un filet il y a des gens qui passent dans les mailles Moi avec ma client le troubles concomitants ben je ne dois pas seulement me fier au score mais aussi aux informations L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke compl mentaires Il est peut tre non concluant mais il y a tout le reste Au plan clinique il est tout de m me dans le bon service au CRD et ne serait pas adapt aux services du CLSC La grille DEBA ne permet pas d identifier les gens qui ont besoin d un service de pr vention de rechute avec des gens qui ont eu un historique de d pendance devraient tre vus ici au CRD et non en premi re ligne La premi re ligne n est pas selon moi outill s comprendre la chronicit de la d pendance et de bien accompagner les personnes dans cette pr vention de rechute C est complexe la d pendance C est
38. ent d ailleurs l importance de se sentir comp tent avec cet outil ce propos soulignons que le MSSS souhaite que les CRD r alisent leur r le d expert en soutenant la premi re ligne dans l utilisation des outils de d tection MSSS 2007 cet gard les intervenants du CRD ne semblent pas tous habilet s jouer ce r le De plus tel que soulign par certaines tudes r alis es en premi re ligne il est imp ratif que la formation permettant l utilisation des outils de d tection soit accompagn e d une formation plus extensive sur la compr hension de la d pendance Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 Tel que le sugg re les intervenants il est donc tr s important que la direction des CRD forment l ensemble de leur personnel sur les outils utilis s dans les CSSS afin de permettre de continuer ce langage commun et de faciliter le r le d expert aupr s des CSSS La grande majorit des participants rapporte tre confortable avec la hi rarchisation des services en d pendance et le mandat des CRD quant l intervention sp cialis e aupr s L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et l
39. eraient d j gar s dans l envoi par t l copieur et que souvent les intervenants ne connaissent pas le nom du r f rant et ne peuvent faire de suivi quant la demande Id alement il faut une r f rence personnalis e de part et d autre parce que a a concr tise la r f rence plus qu un fax qui rentre en plus un fax on n a pas toujours une agente administrative temps complet Donc le temps qu on voit le fax qu on inscrive la personne dans nos services qu on prenne la demande sur la liste d attente s il y a lieu etc 4 1 1 2 De la deuxi me ligne vers la premi re ligne Certains intervenants du CRD r f rent aussi au CSSS sans avoir de contact avec les intervenants du CSSS Certains donnent uniquement aux usagers le num ro de t l phone g n ral du CSSS En fait des participants ont nomm se sentir perdu ou inconfortable lorsqu ils doivent r f rer les usagers vers le CSSS Quelques uns rapportent m me ne pas tre tout fait au clair avec les d marches suivre ou avec les documents compl ter Ce faisant ils donneront un num ro de t l phone sans indiquer une personne ressource Moi je suis port e donner le num ro au client du CLSC g n ral je sais pas y a tu des formulaires si on veut r f rer telle place des personnes r pondantes moi je donne le num ro 4 1 2 Contacts t l phoniques L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecte
40. ervenants uvrant aupr s de la client le adulte des services g n raux sant mentale d pendance et de p rinatalit petite enfance des CSSS MSSS 2009 Dans les Laurentides la formation a t r alis e aupr s de plus de 250 intervenants des CSSS en 2010 et 2011 Ces modifications majeures dans la r partition des r les d intervention aupr s des personnes ayant un probl me de consommation a n cessairement des r percussions sur le r seau et sur ses intervenants Alors qu une consultation a pris place dans les CSSS personne notre connaissance ne s est encore int ress au v cu des CRD suite ce changement Pourtant il est possible que la mise en place des interventions pr coces dans les CSSS ait des cons quences en CRD telle une baisse de client le Dans le cadre de mes fonctions au Service de gestion et soutien aux programmes du CRD des Laurentides j ai le mandat d offrir les formations sp cialis es en d pendance aux partenaires de la r gion Suite aux activit s de formations r alis es au CSSS ainsi qu la r alisation d une activit de formation compl mentaire aupr s des intervenants du CRD je me suis questionn e sur les effets de l implantation du programme d intervention pr coce sur les services de deuxi me ligne Je souhaitais comprendre les effets de la mise en place du programme d intervention pr coce sur l arrimage entre les niveaux de L essai synth se demeure un exer
41. ervenants du CRD qui n ont pas d intervenant pivot dans le CSSS de leur territoire aimeraient avoir cet alli afin d am liorer l arrimage et la collaboration avec la premi re ligne et ils croient que les effets seraient surtout b n fiques pour la client le C est s r que a aiderait qu il y ait un intervenant pivot a permettrait de ne pas diviser l information bien on s adresserait toujours la m me personne et elle ferait le pont avec l ensemble des quipes du CSSS a faciliterait la communication de part et d autre Les intervenants du CSSS de leur c t a serait vraiment plus clair ce qu ils ont L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke faire ils seraient aussi plus mobilis s par leur coll gue que par moi du CRD a permet de faire vivre la d pendance en premi re ligne Ca augmenterait l efficacit du processus tant au niveau de la communication que pour la client le Malgr cela les participants nuancent leurs propos en s
42. es instruments 2 5 Intervenant pivot 3 Pistes d am lioration 3 1 Pour les services de premi re ligne 3 2 Pour les services de deuxi me ligne L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke
43. es ne consid rent que tr s rarement l arrimage et la r f rence entre la L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke premi re et la deuxi me ligne comme indicateur d efficacit Saitz 2010 Pourtant Babor et coll 2007 avancent que la pratique de rep rage d tection additionn e l intervention br ve augmentent la pr sence des individus leur rendez vous lors de la r f rence vers un traitement sp cialis Il me semble donc essentiel de solliciter le point de vue de la deuxi me ligne afin de documenter les indicateurs influen ant l implantation du programme d intervention pr coce de premi re ligne sur l arrimage entre les niveaux de soins La litt rature actuelle ne permet pas d explorer cet aspect De plus tel que constat dans la litt rature l opinion de la deuxi me ligne n est pas recens e et pourtant les intervenants des CRD sont des experts dans le champ de la d pendance Leur regard potentiellement diff rent de celui de la premi re lig
44. es r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke des personnes pr sentant une d pendance ou un abus de substance Toutefois le r le que devrait jouer les CRD et CSSS pour les feux jaunes semble plus complexe De fait il semble difficile de se d partager la client le pr sentant un profil de gravit de d pendance mod r e ainsi que les personnes recherchant de l aide afin de pr venir la rechute soit celles pr sentement abstinentes suite une d pendance lev e Malgr une adh sion th orique au mod le de hi rarchisation des soins l inconfort des intervenants de deuxi me ligne est manifeste En effet ceux ci questionnent les connaissances et la comp tence de la premi re ligne offrir des services aux personnes pr sentant des probl mes de consommation Cet inconfort est accentu par la perception des intervenants du CRD que peu de programmes d intervention sont offerts cette client le Pr sentement seul le programme Alcochoix programme d intervention pr coce pour la consommation d alcool risque offert dans les CSSS Simoneau Landry et Tremblay 2004 est r pertori par les cliniciens du CRD Certains intervenants du CRD croient donc que cette client le serait mieux desservie dans leur service Cette controverse sur la place de cette client le souligne la n cessit de connaitre les forces et les
45. es r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke ce jour la seule tude documentant les enjeux qu b cois est celle de Saint Jacques et collaborateurs 2009 qui aborde les enjeux de l implantation des interventions pr coce en d pendance Cette tude qualitative a t men e aupr s de cliniciens et de gestionnaires dans les tablissements de premi re ligne du Qu bec Dans cette tude r alis e aupr s de 24 personnes Saint Jacques et coll 2009 rapportent les difficult s de compr hension quant l arrimage entre les niveaux de services en d pendance Certains obstacles identifi s dans la litt rature sont aussi pr sents dans les CSSS du Qu bec soit le manque de connaissances en d pendance des intervenants de premi re ligne et la pr sence d un malaise poser les questions de rep rage ou de d tection aupr s d une client le qui ne consulte pas prime bord pour ses habitudes de consommation Saint Jacques et coll 2009 D autres intervenants oublient simplement de rep rer cette client le Saint Jacques et coll 2009 ou po
46. et essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Parmi les facteurs qui semblent le plus influencer l arrimage se trouve la d signation d un intervenant pivot ou d un vis vis au CSSS Les avantages de cet intervenant sont nombreux Il permet une meilleure collaboration un arrimage et une communication sup rieure ainsi qu une augmentation de la visibilit du CRD dans les services des CSSS et donc une possibilit accrue de r f rences Bien qu il soit impossible de mesurer quantitativement l impact de l intervenant pivot cet intervenant semble tr s appr ci de la deuxi me ligne Toutefois les participants nuancent leurs propos en mentionnant que le roulement de l intervenant pivot peut aussi avoir un impact important Il est donc risqu de faire porter sur les paules d une seule personne un mandat aussi important que celui de la d pendance En fait les participants insistent pour dire que le mandat de d pendance en premi re ligne doit aller au del de l intervenant pivot et doit tre aussi une priorit pour le chef d quipe et l quipe en entier D autres tudes soulignent l importance d un intervenant pivot lors de l implantation des pratiques d interventions pr coces
47. faible degr de d pendance feu vert sont parfois r f r s au CRD malgr que les services identifi s pertinents rel vent du CSSS TABLEAU 1 TRAJECTOIRE DE SERVICES EN D PENDANCE Personnes consultant dans un CSSS mer CSSS Services g n raux Accueil valuation et orientation Rep rage des habitudes de consommation d alcool et de drogues et jeu de hasard et d argent D TECTION ORIENTATION D BA Alcool Drogue Jeu CSSS Faible degr de d pendance feu vert Degr de d pendance mod r e feu jaune ORIENTATION Degr de d pendance lev r feu rouge CRD Pourtant la continuit entre les niveaux de services est indispensable dans la prise en charge et l accompagnement des personnes d pendantes Jusqu pr sent les tudes scientifiques et mon exp rience clinique sur le terrain permettent d identifier certains probl mes lors des r f rences Tout d abord plusieurs gestionnaires et intervenants ont not les risques lev s de perdre des usagers dans la r f rence du CSSS au CRD De plus le rapport de Saint Jacques et ses collaborateurs 2009 tude r alis e dans les CSSS du Qu bec rel ve que peu de consommateurs risque sont identifi s en premi re L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour
48. h Association and Education Development Center Inc 2008 Alcohol screening and brief intervention guide for public health pratitioners Wasington DC National Highway Traffic Safety Administration U S Department of transportation American Psychiatric Association 1998 Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM IV TR 4 d Washington D C Babor T F Higgins Biddle J Dauser D Higgins P et Burleson J A 2005 Alcohol screening and brief intervention in primary care settings Implentation models and predictors Journal of Studies on Alcohol 66 3 361 368 Babor T F McRee B G Kassebaum P A Grimaldi P L Ahmed K et Bray J 2007 Screening brief intervention and referral to Treatment SBIRT Toward a public health approach to the management of substance abuse Substance abuse 28 3 7 30 Beaumont C 2010 Programme d valuation sp cialis e en d pendance Fondements et modalit s d organisation Association des centres de r adaptation en d pendance du Qu bec ACRDQ Montr al Beaumont C Charbonneau R Delisle J Landry A M nard J M Paquette D et Ross F D 2015 Toxicomanie jeu pathologique et troubles mentaux Pour une intervention efficace des centres et de leurs partenaires F d ration qu b coise des centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes FQCRPAT Montr al Bertrand K 2012 S minaire d es
49. iation de son mandat Ils indiquent aussi un besoin de formation pour les nouveaux employ s du CRD l gard des pratiques d intervention pr coces et de la hi rarchisation des soins en d pendance Ils aimeraient aussi augmenter la proximit physique avec les CSSS et favoriser des contacts plus soutenus de type collaboration lors d un suivi partag Enfin il est int ressant de noter que les participants ont t s g n reux quant aux strat gies d am lioration N anmoins il semblait facile pour les intervenants de deuxi me ligne de remettre en question les pratiques de la premi re ligne sans pour autant relever les faiblesses de leur pratiques l gard de l arrimage et des r f rences en premi re ligne la lumi re des informations recueillies dans cette tude et de l absence d crits sur l arrimage et les r f rences dans la litt rature sur l implantation des programmes d intervention pr coce en d pendance je crois que les efforts se doivent d tre multipli s quant l arrimage des services de premi re et deuxi me ligne ceci dans le but de s assurer d orienter la client le vers le bon niveau de services Desrosiers et coll 2010 et de ne pas chapper d usagers lors de la r f rence vers l un ou l autre des tablissements 6 CONCLUSION L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentatio
50. ices de premi re ligne la d signation d un intervenant pivot au sein des CSSS qui n ont pas jusqu pr sent identifi un expert en d pendance est une solution unanime des participants du groupe de discussion focalis Cette strat gie leur permettrait d augmenter l intensit des contacts de favoriser la collaboration et d am liorer selon eux la qualit des services offerts De plus certains intervenants sugg rent que les CSSS L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke identifient deux ou trois porteurs de dossiers d pendance afin de pallier au roulement de personnel et ne pas d pendre de l expertise d un seul intervenant pivot en d pendance Moi a roule l accueil psychosocial ils sont quatre plus des gens sur appel y a pas de pivot a repose sur l quipe c est pas toujours la m me personne qui remplit la grille me r f re C est l quipe c est l accueil a reste m me si un s en va C est int gr dans leur process
51. image et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke feu vert ou un degr mod r de d pendance feu jaune vers les services de premi re ligne consid rant qu ils ne connaissent pas les services offerts De plus certains intervenants rapportent tre m fiants quant la capacit des CSSS de bien aider les personnes ayant un probl me d abus de substances psychoactives et pour ceux pr sentant des habitudes de jeux de hasard et d argent risques Ils ont le mandat de l intervention pr coce mais on le connait pas si bien que a nous m mes on ne connait pas ce qu ils font comme tel en tout cas pour moi c est pas si vident et pourtant c est en lien avec nos services en aval 4 2 3 Proximit physique La proximit physique semble influencer la fr quence des contacts et donc l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne Ainsi les intervenants du CRD qui ont leur bureau m me les locaux des CSSS rapportent davantage de contacts et de collaboration avec les intervenants du CSSS Dans le m me ordre d id e les intervenants du CRD qui ont leur bureau l ext rieur du CSSS rapportent davantage une absence de contact ou seuls des contacts t l phoniques Les intervenants qui rapportent davantage de contacts en raison de la proximit appr cient la fois la fr quence et l inten
52. l demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke D autres intervenants nuancent les effets b n fiques des formations en soulignant que les formations ont eu lieu il y a quelques ann es et que depuis aucune formation n a t re ue Les acquis se dissipent avec le roulement de personnel en premi re ligne De plus quelques intervenants du CRD s inqui tent du fait qu ils n ont eux m mes pas re u de formation pour ces outils de d tection et qu ils sont pourtant consid r s comme des experts en d pendance Je pense que je suis oblig de te r pondre que je n ai pas vraiment vu de changements Et il n y a pas trop de changement parce qu il a trop de roulement de personnel En fait on a vu un changement tout de suite apr s les formations quelques mois mais depuis beaucoup moins Assur ment a peut s expliquer aussi par le d part et les changements de l intervenant pivot en d pendance au CLSC CSSS mais aussi par le roulement de personnel l accueil du CSLC CSSS Il n y a pas assez de stabilit C est d ailleurs une des raisons pourquoi il faut que toi tu retournes toujours les former Et si a ne se fait pas ben les r f ren
53. ltats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke l auteure dans le programme Gestion et soutien aux programmes sa proximit avec la direction du CRD son r le de formatrice pour l ensemble des partenaires du CRD dont le CSSS et l absence d un mod rateur lors du groupe de discussion focalis il est possible que les participants aient censur certaines opinions ou perceptions et ce malgr une participation volontaire Ce biais est non n gligeable dans l interpr tation des r sultats Krueger et Casey 2000 6 2 Recommandations et retomb es Consid rant le continuum des niveaux d arrimage identifi dans la pr sente tude et de l importance accord e au contact contacts t l phoniques ou de collaboration nomm e dans le groupe de discussion focalis et les entrevues individuelles Consid rant aussi que le CRD et le CSSS r f rent parfois des usagers sans tablir de contact avec le partenaire que le MSSS souhaite faciliter l arrimage entre ces deux niveaux de soins MSSS 2007 et que les participants de l tude ont identifi ces mesures co
54. mble des intervenants du CRD D autres intervenants sugg rent plut t que le CRD se d place et soit pr sent dans les locaux du CSSS quelques fois par semaine pour faciliter les contacts et possiblement rencontrer la client le directement dans leurs services C est a est ce que a prendrait un intervenant du CRD des Laurentides au CLSC c est a le mod le de liaison notre intervenant infirmi re est directement l urgence du CH est ce que c est ce que tu veux dire Oui en fait moi je le vis en tant avec eux dans leur milieu et c est bien aidant l d tre l d tre disponible pour les soutenir trouver du temps pour se parler les discussions cliniques C est facile De plus certains intervenants sugg rent de toujours favoriser des contacts de type collaboration lorsqu ils r f rent vers la premi re ligne et de favoriser un contact t l phonique et id alement une discussion de cas lorsqu ils re oivent des r f rences de la premi re ligne Cela permettrait d instaurer une fa on de travailler aupr s des intervenants de premi re ligne permettant de favoriser les discussions de cas et d tre plus efficaces dans l intervention aupr s de la client le partag e De fa on unanime les intervenants souhaitent tablir un processus de r f rence bidirectionnel clair et balis 5 DISCUSSION L analyse des propos recueillis par les participants a permis de mettre en lumi re les
55. mme des strat gies d am lioration e Je recommande de syst matiser les contacts entre les CSSS et le CRD lors de r f rences ou de suivis partag s et que les CSSS et le CRD des Laurentides laborent un formulaire de r f rence formelle sur lequel une proc dure clairement tablie est sp cifi e Consid rant que la s v rit de la probl matique de d pendance a t identifi dans la pr sente tude comme un facteur influen ant grandement l arrimage et que l absence de contact et les contacts t l phoniques soient identifi s comme tant des irritants pour les participants de l tude lors de la pr sence d une d pendance mod r e ou lev e Consid rant galement que le CRD doit jouer un r le d expert conseil MSSS 2007 et de l expertise du CRD quant au niveau de s v rit de d pendance e Je recommande de privil gier minimalement les contacts t l phoniques pour les usagers pr sentant une d pendance lev e et de privil gier la collaboration lors de L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma t
56. n clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 6 1 Forces et faiblesses de cette tude La principale force de cette tude r side dans son originalit au sens o aucune tude recens e jusqu maintenant ne s est int ress e au point de vue des CRD quant aux facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re et la deuxi me ligne Saint Jacques et coll 2009 Saint Jacques et coll 2011 Manuel Hagedorn et Finney 2011 Johnson et coll 2010 Sullivan et Fleming 1997 Saitz 2007 2010 Babor et coll 2007 En effet la litt rature relate aussi cette faiblesse des tudes sur le sujet Saitz 2010 Jonhson et coll 2010 Babor et coll 2007 Cette tude innove donc en consid rant la perception des informateurs cl s de la deuxi me ligne les experts en d pendance De plus le groupe de discussion focalis permettant de solliciter la perception des informateurs cl s a t r alis dans les r gles de l art En effet l animation tait conforme aux meilleures pratiques et le groupe de participant tait homog ne et compos d un nombre optimal de participants Boutin 2
57. n n est mise en place et que L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke le roulement de personnel est important ceci ne peut que contribuer un plus faible niveau d arrimage et de r f rences entre les niveaux de services en d pendance Enfin plusieurs pistes de solutions sont propos es par les participants Les principales am liorations sugg r es sont principalement au niveau organisationnel et concernent l am lioration des services en premi re ligne telles que la d signation d un intervenant pivot des discussions cliniques syst matiques lors des r f rence des formations annuelles sur la d pendance un guichet unique en d pendance que le rep rage soit syst matique d am liorer la communication et la connaissance des niveaux de soins galement les participants au groupe de discussion focalis avaient quelques strat gies d am lioration pour la deuxi me ligne soit d augmenter leur r le d expert conseil et de soutenir la premi re ligne dans l appropr
58. ne ne peut qu tre que pertinent L opinion des intervenants de deuxi me ligne pourrait mettre en lumi re les diff rents obstacles rencontr s afin d am liorer l arrimage entre les niveaux de soins de permettre aux personnes pr sentant un probl me de consommation de recevoir le bon niveau de soins et de faciliter leur entr e en traitement au besoin 2 OBJECTIF L objectif de cet essai synth se est de documenter partir du point de vue des intervenants de deuxi me ligne les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne De plus cet essai souhaite identifier des strat gies mettre en uvre afin d optimiser l arrimage et la hi rarchisation des services en d pendance 3 M THODOLOGIE 3 1 Moyen retenu Pour r aliser cet essai un moyen a t retenu soit celui de s int resser au point de vue des intervenants de deuxi me ligne Il s agit donc d une tude exploratoire qualitative L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicom
59. nie Universit de Sherbrooke La formation peut contrer cet obstacle puisqu elle augmente non seulement les connaissances au plan des pratiques d intervention pr coce et de l acquisition de nouvelles habilet s mais aussi de la connaissance des services Manuel Hagedorn et Finney 2011 Les intervenants du CRD ont d ailleurs soulign l apport des formations et demand s des formations crois es afin de mieux connaitre les quipes de premi re ligne galement les intervenants du CRD ont la perception que la proximit des services contribue positivement l augmentation des connaissances des diff rents services En effet les intervenants qui partagent les locaux des CSSS rapportent davantage d changes et un niveau d intensit plus grand de collaboration Bien que ce r sultat n ait jamais t rapport dans les autres tudes s int ressant aux intervenants de premi re ligne cette proximit physique est un facteur peut tre prendre en compte dans l organisation future des soins Par ailleurs les intervenants du CRD appr cient le choix des outils de d tection retenus par le MSSS Les intervenants indiquent m me que ces outils ont plusieurs avantages tant pour les d cisions cliniques que pour le partenariat Malgr le fait que les intervenants du CRD consid rent cet instrument comme tant utile et efficace il n est malheureusement pas connu de l ensemble des intervenants du CRD Ceux ci rapport
60. nisationnel les facteurs influen ant l arrimage rapport s dans le cadre du groupe de discussion focalis sont la proximit physique des deux tablissements les instruments de d tection la formation et la d signation d un intervenant pivot La litt rature cible galement la d signation d un intervenant pivot Babor et coll 2007 et la formation sp cifique aux interventions pr coces Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 201 1 comme facilitateur au plan organisationnel De fa on simpliste on peut associer le niveau de s v rit de d pendance de l usager un niveau d intensit d arrimage entre les niveaux de soins En effet les intervenants du CRD rapportent sommairement que pour les usagers pr sentant une d pendance mod r e il y a soit un contact t l phonique soit une collaboration et que pour ceux pr sentant une d pendance lev e il y a absence de contact Par contre si usager pr sente une probl matique de d pendance lev e ainsi que des probl mes associ s au plan de la sant mentale le niveau d arrimage est augment En effet il semble que la pr sence de probl me de sant mentale permet une meilleure coordination des soins On constat donc un effort important du r seau tant en premi re ligne qu en deuxi me ligne pour discuter des services n cessaires pour les personnes ayant des probl mes de sant mentale Cet effort rejoint les recommandations des meilleures prati
61. nking Drug and Alcohol Review 29 631 640 Simoneau H Landry M et Tremblay J 2004 Alcochoix un guide pour choisir et atteindre vos objectifs Minist re de la Sant et des Services sociaux Qu bec Sullivan E et Fleming M 1997 Guide to Substance Abuse Services for Primary Car Clinicians Treatment Improvement Protocol TIP Series 24A Substance Abuse and Mental Health Services Administration Tremblay J et Blanchette Martin N 2009 Manuel d utilisation du DEBA Alcool Drogues Jeu Version adapt e pour la formation de la premi re ligne en d pendance Version 1 08 Qu bec Service de recherche du CRUV CRAT CA en collaboration avec le Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Tremblay J Allaire G Dufresne J Lecavalier M et Neveu Y 2004 Les Centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes Chefs de file des services en toxicomanie et jeu pathologique F d ration qu b coise des centres de r adaptation pour personnes alcooliques et toxicomanes FQCRPAT Montr al Williams E C Jonhson M L Lapham G Chew L McCormick K E Caldeiro R Weppner W G et Bradley K A 2011 Strategies to implement alcohol screening and brief intervention in primary care setting A structured literature review Psychology of Addiction Behaviors 25 2 206 214 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sulta
62. nn L et Molfenter T 2007 Process Improvement Needs in Substance Abuse Treatment Admissions Walk through Results Journal of Substance Abuse Treatment 33 4 379 389 Johnson M Jackson R Guillaume L Meier P et Goyder E 2010 Barriers and facilitators to implementing screening and brief intervention for alcohol misuse a systematic review of qualitative evidence Journal of Public Health 33 3 412 421 Krueger R A et Casey M A 2000 Focus group practical guide for applied research 3rd edition Thousand Oaks Sage Publications Inc Manuel J K Hagedorn H J et Finney J W 2011 Implementing evidence based psychosocial treatment in specialty substance use disorder care Psychology of Addiction Behaviors 25 2 225 237 MSSS 2006 Unis dans l action Plan interminist riel en toxicomanie 2006 2011 Qu bec Gouvernement du Qu bec MSSS 2007 Unis dans l action Orientations relatives aux standards d acc s de continuit de qualit d efficacit et d efficience Programme services d pendances Offre de service 2007 2012 Qu bec Gouvernement du Qu bec MSSS 2009 Unis dans l action Programme de formation en d pendances pour les centres de sant et de services sociaux CSSS Qu bec Gouvernement du Qu bec Rapp R C Xu J Carr C A Lane D T Wang J et Carlson R 2006 Treatment Barriers Identified by Substance Abusers Assessed at a Centralized Intak
63. nsemble des intervenants de CRD Elle est aussi appr ci e lors de suivi partag ou de suivi post traitement Selon les intervenants de CRD ce niveau d arrimage est optimal et permet une responsabilit professionnelle partag e qui permet un travail en partenariat positif et efficace qui augmente la qualit des services des usagers Ben oui parce que eux ils se prom nent dans les services et c est nous d aller de lavant avec le fait qu au fond c est gens l ils vont circuler dans ces services l parce qu ils en ont besoin a fait partie de leur d marche Fecque c est int gr aussi dans le but de les aider un ne va pas sans l autre Au niveau de l arr t de consommation souvent on retrouve aussi un trouble anxieux d autres difficult s C est s r que l on a tenir compte de tout a pour que ce soit int gr dans leur d marche C est la m me personne Eux m mes les clients surtout dans le d partement o je travaille c est s r que c est plus int gr au fait qu on travaille beaucoup avec le CLSC On travaille maintenant d un commun accord C est a qui a chang pour vraiment travailler dans la m me direction 4 2 Facteurs influen ant l arrimage Les intervenants du CRD ont rapport que certains facteurs influencent l arrimage et le niveau de contact choisi La majorit des intervenants consid rent que les r f rences L essai synth se demeure un exercice acad mi
64. nt L ensemble des propos tenus dans le groupe de discussion focalis et les rencontres individuelles compl mentaires a t enregistr afin de ne pas perdre les l ments discut s Boutin 2007 et ont t utilis s dans l interpr tation des r sultats Krueger et Casey 2000 L analyse des r sultats a t r alis e avec une grille th matique valid e par notre directrice d essai Annexe B 4 R SULTATS L analyse du verbatim a permis de d gager trois th mes principaux et divers sous th mes La premi re section d crit l arrimage entre les deux niveaux de services Ensuite les facteurs influen ant l arrimage seront pr sent s Finalement les pistes d am lioration au plan de l arrimage et des r f rences seront identifi es L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 4 1 L arrimage et ses diff rentes intensit s Chez ces intervenants l arrimage signifie l ensemble des contacts entre la premi re et deuxi me ligne En fait les interven
65. p cifiant que le partenariat est fragilis puisqu il repose uniquement sur les paules d une seule personne Ils identifient aussi que le roulement de personnel tant pour l intervenant pivot que pour tous les employ s des CSSS ne permet pas l implantation des pratiques long terme Certains intervenants relatent une exp rience pertinente o l quipe enti re soutenue par un chef de service permet les m mes b n fices sans une d signation sp cifique d intervenant pivot ou d quipe de premi re ligne sp cialis e en d pendance Moi a roule l accueil psychosocial ils sont quatre plus des gens sur appels y a pas de pivot a repose sur l quipe c est pas toujours la m me personne qui remplit la grille me r f re C est l quipe c est l accueil a reste m me si un s en va C est int gr dans leur processus d accueil Ca d pend plus de l int gration du processus dans les CLSC CSSS que des personnes Ca d pend aussi de leur chef leur coordonnateur aussi 4 3 Pistes d am lioration Les intervenants soutiennent que le processus d implantation du programme services d pendance en premi re ligne est en d veloppement Tout au long du groupe de discussion focalis et des entrevues compl mentaires les participants ont identifi des pistes d am lioration tant pour la premi re ligne que pour la deuxi me ligne 4 3 1 Pour les services de premi re ligne Pour les serv
66. pas du tout t abord dans le cadre de la consultation des intervenants de deuxi me ligne Dans un deuxi me temps contrairement ce que l on pourrait penser la s v rit d une probl matique de d pendance ne va pas n cessairement de pair avec le besoin d une rencontre en face face ou d un niveau d arrimage sup rieur tel la collaboration Malgr les encouragements du MSSS MSSS 2007 favorisant la collaboration entre la premi re et la deuxi me ligne il existe parfois notamment pour les usagers dits feu rouge une absence de contact entre les niveaux de soins Selon les participants cette absence de contact semble plus fr quente lors des r f rences des personnes pr sentant une d pendance lev e ou une d pendance mod r e D autres tudes r alis es en premi re ligne rapportent aussi le r flexe des intervenants r f rer syst matiquement la client le en soins sp cialis s peu importe le niveau de gravit de la probl matique de consommation Johnson et coll 2010 Saint Jacques et coll 2009 D ailleurs en sondant les intervenants de premi re ligne au Qu bec Saint Jacques et collaborateurs 2009 ont identifi que pour ceux ci le but des pratiques d intervention pr coce est de rep rer les individus d pendants et de les r f rer en traitement sp cialis Il n est donc pas surprenant que dans certains cas les r f rences en deuxi me ligne ne soient pas accompagn es d un
67. pour eux Mais les jaunes c est comme s ils voulaient parfois encore nous les envoyer et l c est d licat pour nous Les intervenants sp cifient galement que lorsque la client le pr sente des probl matiques associ es la d pendance telles qu un probl me au plan de la sant mentale 1l est n cessaire d augmenter le nombre et l intensit des contacts et de favoriser le travail de collaboration Oui c est a donc encore plus de contacts avec les intervenants pour des clients avec une probl matique de sant mentale ou des cas chroniques surtout peu importe de quel programme ils viennent 4 2 2 Connaissance des services De fa on g n rale les intervenants soutiennent qu ils connaissent peu les services des CSSS et que ceux ci connaissent peu les services du CRD Cette m connaissance des services de l un et l autre a pour impact de rendre plus difficiles les r f rences le partenariat et le travail de collaboration D ailleurs les intervenants du CRD ne sont pas tous confortables l id e de r f rer les personnes ayant un faible degr de d pendance L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arr
68. pr sence de d pendance ou d abus de substance Dans le cadre de cet essai synth se il sera question d explorer les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne suite l implantation du programme d intervention pr coce dans la r gion des Laurentides Pour se faire nous allons tout d abord identifier les principaux constats mergeant de la pratique ainsi que de la litt rature Ensuite l objectif sp cifique de cet essai synth se les L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke moyens pour le r aliser le d roulement et les r sultats des activit s r alis es seront expos s Enfin les retomb es et les recommandations mergeant de l analyse des r sultats seront discut es 1 1 Constats de ma pratique Les tablissements de premi re ligne au Qu bec notamment les Centres de sant et de services sociaux CSSS ont comme caract ristique premi re leur accessibilit En effet ils voient une grand
69. que Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke r alis es par les CSSS sont ad quates et que certains facteurs vont influencer l arrimage en augmentant ou diminuant l intensit d arrimage Dans le cadre du groupe de discussion focalis et des entrevues compl mentaires les facteurs suivants ont t identifi s soit la s v rit de la probl matique de l usager la connaissance des services la proximit physique l instrument de d tection la formation ainsi que l intervenant pivot 4 2 1 S v rit de la probl matique de l usager Selon les intervenants lorsque la personne pr sente un probl me de d pendance lev feu rouge c est dire une indication de probl me significatif la r f rence a souvent lieu uniquement par t l copieur puisqu il est clair que cette personne n cessite des soins par le CRD Malgr la clart de la r f rence certains intervenants rapportent tout de m me qu ils aimeraient avoir un contact t l phonique avec l intervenant du CSS faisant la r f rence Cet avis n
70. ques en sant mentale Desrosiers et coll 2010 Beaumont et coll 2005 MSSS 2006 De plus il semble que l arrimage est influenc notamment par la connaissance qu ont les intervenants des services du CSSS Or plusieurs rapportent peu les connaitre d autres vont m me jusqu douter de leur comp tence dans le domaine des d pendances Cette m connaissance et ces pr jug s envers d autres niveaux de services sont aussi rapport s dans la litt rature Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 I semble donc que tant la deuxi me ligne que la premi re connaissent peu son partenaire dans la chaine de service Pourtant la connaissance des services est recommand e dans la litt rature afin de faciliter les r f rences entre les niveaux de soins Sullivan et Fleming 1997 La m connaissance des services ne peut qu entra ner une certaine m fiance face aux services de premi re ou deuxi me ligne et nuire au processus de recherche de soin du client L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicoma
71. rais souligner la contribution des intervenants des services externes du Centre de r adaptation en d pendance des Laurentides assign s la client le adulte qui ont particip avec dynamisme et g n rosit au groupe de discussion focalis ou l entrevue individuelle Il m importe galement de souligner l apport de la direction du Centre de r adaptation en d pendance des Laurentides qui m a soutenu dans ce projet en me donnant les moyens n cessaires la r alisation de cet essai synth se Je souhaite remercier l ensemble du corps professoral ainsi que l quipe de direction de la ma trise en intervention en toxicomanie pour leur g n rosit leur disponibilit et leur soutien Je ne pourrais passer sous silence la disponibilit les encouragements et les apports forts enrichissants de ma directrice d essai Mme Magali Dufour Merci pour cette grande rigueur et pour l approfondissement de mes apprentissages et surtout de ma pens e Je tiens galement remercier chaleureusement Mme Marianne St Jacques qui m a tout d abord inspir l gard du th me de mon essai synth se et qui m a paul au tout d but du processus de r alisation Enfin je souhaite remercier la fondation Jean Lapointe pour l attribution d une bourse Cet appui p cuniaire m encouragea et consolida avec vigueur mon int r t r aliser et pers v rer dans la continuit de l laboration de mon essai synth se De plu
72. re la premi re et la deuxi me ligne est influenc par des facteurs li s l usager aux intervenants ou l organisation des soins La litt rature scientifique reli e l implantation de l intervention pr coce documentent galement les obstacles et facilitateurs d implantation selon deux grands axes au niveau organisationnel et au niveau humain personnel Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 Saitz 2010 Williams et coll 2011 Les facteurs influen ant l intensit de l arrimage au plan personnel rapport s par les intervenants du CRD sont la s v rit de la d pendance de l usager ainsi que la connaissance des services des cliniciens Les tudes r alis es en premi re ligne r f rent L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke aussi au manque de connaissances des intervenants de premi re ligne en ce qui a trait aux obstacles reli s aux enjeux personnels Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Au plan orga
73. rise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke la pr sence d une d pendance mod r e De plus je recommande que le CRD initie les contacts t l phoniques et les discussions cliniques arrimage d intensit dite de collaboration lorsqu il y a r ception d une demande de service formelle en provenance des CSSS et ce malgr une absence de contact initial Consid rant que le manque de connaissance des services de premi re ligne a t identifi par les participants de l tude comme un facteur influen ant n gativement l arrimage de la m fiance nomm e dans la pr sente tude de la part de la deuxi me ligne l gard des services de premi re ligne en d pendance et consid rant que les participants ont nomm de fa on unanime cette strat gie d am lioration e Je recommande de r aliser aux deux ans une pr sentation des services du CRD et du CSSS dans chacun des territoires de CSSS dans les Laurentides e Je recommande que le CRD exerce son r le d expert conseil MSSS 2007 en instaurant un comit de travail regroupant un intervenant du CRD par territoire de CSSS ainsi que les intervenants d sign s en d pendance des CSSS intervenant s nior pivot ou gestionnaire et que le comit soit chapeaut par un intervenant ou gestionnaire des CRD expert des interventions pr coces et des niveaux de soins Consid rant que la proximit des intervenants du CSSS et du CRD influence posi
74. s comment ne pas remercier mon conjoint ainsi que mes proches qui m ont soutenu tout au long de la r alisation de ma ma trise mais surtout pendant ce sprint final voir marathon qu est l laboration de l essai synth se Je tiens exprimer ma gratitude envers ces personnes qui durant cette p riode certes tr s prenante m ont grandement encourag lors de p riode plus intense ont su me soutenir et me rassurer dans mes pr occupations et m me pour certaines peaufiner ce texte tous Merci L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 1 INTRODUCTION Chaque ann e des milliers de personnes sont aux prises avec des probl mes de consommation d alcool et de drogues Au Qu bec pr s de 20 de la population g e de 15 ans et plus rapporte vivre des probl mes associ s leur consommation Tremblay et Blanchette Martin 2009 Tremblay et coll 2004 MSSS 2009 Adlaf Begin et Sawka 2005 Ces personnes rapportent des m faits associ s leur consommation t
75. sai synth se TXM 789 Notes de cours Universit de Sherbrooke Facult de m decine et des sciences de sant 58p Boutin G 2006 L entretien de recherche qualitatif Sainte Foy Les Presses de l Universit du Qu bec Boutin G 2007 L entretien de groupe en recherche et formation Montr al ditions Nouvelles Cunningham J A Sobell L C Sobell M B Agrawal S et Toneatte T 1993 Barriers to treatment Why alcohol and drug abusers delay or never seek treatment Addictive Behaviors 18 3 347 353 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Desrosiers P M nard J M Tremblay J Bertrand K et Landry M 2010 Les services de r adaptation en toxicomanie aupr s des adultes dans les centres de r adaptation en d pendance Guide des bonnes pratiques et offre de services de base Association des centres de r adaptation en d pendance du Qu bec ACRDQ Montr al Ford J H Green C A Hoffman K A Wisdom J P Riley K J Bergma
76. sent les questions de rep rage une client le sp cifique Saint Jacques et coll 2009 De plus cette tude identifie que la formation ainsi que la d signation d un intervenant pivot de premi re ligne semblent faciliter l implantation des programmes d intervention pr coce en premi re ligne Saint Jacques et coll 2009 Malgr le fait que plusieurs enjeux d implantation soient mis en vidence dans ces tudes la litt rature pr sente uniquement les obstacles et les facilitateurs de l implantation des programmes d intervention pr coce pour la premi re ligne De plus ces tudes pr sentent certaines limites En effet la litt rature est h t rog ne tant par les mesures d valuation du succ s de l implantation que par la gamme de programmes d intervention Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 Saitz 2007 2010 Williams et coll 2011 Surtout les crits ne consid rent pas l impact de l implantation de ces programmes sur les services sp cialis s de deuxi me ligne Saitz 2007 2010 Pourtant les pratiques d intervention pr coce comprennent galement l orientation des individus pr sentant une probl matique de d pendance vers les services sp cialis s de deuxi me ligne Babor et coll 2007 ainsi que Saint Jacques et coll 2009 sugg rent qu il y aurait des enjeux importants au plan de la r f rence de la premi re la deuxi me ligne Les tud
77. sit de ces contacts Ils estiment que cette collaboration facilite le travail et que la client le est mieux desservie et mieux accompagn e dans chacun des tablissements Mes contacts se font toujours en personne habituellement tant donn la proximit des bureaux Nos bureaux sont au CSSS Je sais pas si on parle en terme de fr quence mais je dirais que moi c est tous les jours J ai des discussions de cas pour certains usagers C est s r que j en ai tous les jours C est surtout au niveau de la crise et de l accueil psychosocial surtout que j ai des contacts Fecque c est tr s r gulier principalement en personne c est concret il y a beaucoup d change d informations c est de cette fa on l c est s r avec une autorisation souvent sign e lors de la rencontre d accueil pour moi avec mes clients puis pour eux quand ils comptent r f rer quelqu un dans nos services c est fait aussi d embl e assez rapidement C est a 4 2 4 Instruments de d tection et formation re ue par les intervenants pour utiliser ces instruments L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la pr
78. t sollicit dans le cadre d un groupe de discussion focalis et de deux entrevues individuelles ayant eu lieu entre janvier et mars 2013 L analyse qualitative de ces donn es a permis de d gager trois diff rents niveaux d arrimage l absence de contact les contacts t l phonique et la collaboration De plus les facteurs suivants ont t identifi s comme influen ant et facilitant l arrimage entre les deux niveaux de soins soit la s v rit de la probl matique de l usager la connaissance des services la proximit physique l instrument de d tection la formation ainsi que l intervenant pivot Enfin cette rencontre a permis d identifier des strat gies mettre en uvre afin d optimiser l implantation des interventions pr coces notamment l gard de l arrimage et des r f rences entre les deux niveaux de soins MOTS CL S Implantation intervention pr coce d pendance arrimage r f rence KEY WORDS Implementation brief intervention substance abuse referral to treatment L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai s
79. tivement l arrimage et que ces strat gies d am lioration ont t identifi es par les participants de l tude e Je recommande que lorsque possible le CRD se d place dans les locaux des CSSS afin de rencontrer la client le e Je recommande galement qu un intervenant du CRD visite les CSSS une fois par mois afin discuter de cas clinique Consid rant l utilit d avoir un instrument de d tection commun appr ci par les intervenants du CRD de la pertinence des r f rences gr ce au D BA et que l outil de L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke d tection et sa formation soient identifi s comme un facteur influen ant positivement l arrimage entre les deux niveaux de soins Consid rant le besoin exprim par les intervenants des CRD d avoir une formation sur l instrument de d tection Consid rant galement le manque de connaissance en d pendance des intervenants de premi re ligne relev dans la litt rature Babor et coll 2007 Johnson et
80. ts en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke ANNEXE A Grille d entrevue de groupe Intervenants adultes externes CRD des Laurentides 1 Accueil des participants 2 Introduction 3 Pr sentation du sujet et des th mes abord s 4 Formulaire de consentement confidentialit 5 Modalit s de discussion encourager la participation la diversit des opinions aucune bonne ou mauvaise r ponse etc Th me 1 L arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne CSSS CLS et CAB 30 minutes 1 1 Quels sont vos contacts avec la premi re ligne sp cifiquement au CSSS mission CLSC 1 2 Comment se d roule actuellement la r f rence entre le CLSC et le CAB r f rence transferts de dossier clinique contacts t l phoniques accompagnement autres 1 3 Comment se passait la r f rence avant la mise en place du programme services d pendance au CLSC et la r alisation de la formation du MSSS 1 4 En quoi ces changements ont modifi ou non e les proc dures de r f rences e vos contacts avec le CLSC Th me 2 Les r f rences
81. ueil social heuu j ai un contact avec a va ensemble Certains intervenants ont aussi abord la possibilit que les intervenants du CRD contactent les intervenants de la premi re ligne afin de r f rer des usagers dans les services du CSSS Ces contacts t l phoniques ne sont pas r guliers ni syst matiques Cette strat gie semble convenir aux intervenants du CRD c est dire que les contacts t l phoniques sont appr ci s par les intervenants rencontr s Moi quand je r f re des gens pour un suivi psychosocial une valuation de besoins pour un suivi psychosocial au CLSC je trouve que l coute elle est bonne maintenant On se parle et on s coute 4 1 3 Collaboration Le niveau d arrimage menant une collaboration est en fait un niveau de contact sup rieur un contact t l phonique c est dire que c est une relation professionnelle plus troite qui va au del de la r f rence Ce niveau se caract rise par une discussion clinique et un change d informations sup rieur des donn es minimales C est pourquoi le terme collaboration a t retenu Ce deuxi me niveau d arrimage se distingue par un contact souvent en face face auquel est ajout un partage d informations ainsi que des L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsa
82. umentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Williams et coll 2011 Ces enjeux sont divis s selon deux grands axes soit au niveau organisationnel soit au niveau humain c est dire au plan personnel Diff rentes recensions des crits permettent de constater qu au plan organisationnel le manque de soutien offert aux intervenants Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 et le manque de financement Johnson et coll 2010 sont des obstacles l implantation de programmes d intervention pr coce en premi re ligne De plus le manque de soutien organisationnel Johnson et coll 2010 ainsi que l instabilit organisationnelle marqu e par le roulement du personnel et des cadres Manuel Hagedorn et Finney 2011 sont aussi nonc s comme tant des obstacles importants Au plan personnel le manque de temps et le surcro t de travail qu entra ne de nouvelles pratiques Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 sont des enjeux importants rapport s dans la litt rature De plus le manque de connaissances des intervenants de premi re ligne contribue
83. une alt ration du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative Malgr la gravit et l importance de ces cons quences la majorit des personnes pr sentant des probl mes de consommation ne demandent pas d aide Cunningham et coll 1993 En effet il est estim qu entre 8 et 10 de ces personnes ayant un probl me de consommation consultent les services de traitement sp cialis Ford et coll 2007 L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Beaumont 2010 Certains obstacles personnels peuvent expliquer pourquoi certaines personnes ne demandent pas d aide ou ne re oivent pas l aide sp cialis e dont elles auraient besoin tels qu un r seau social d ficient ou n gatif et la pr sence d autres probl matiques prioritaires Rapp et coll 2006 De plus certaines personnes ne consid rent pas avoir besoin d aide ou bien pensent ne pas avoir de probl me de consommation n cessitant un traitement Par ailleurs elles peuvent galement avoir
84. ur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke Plusieurs des intervenants ont abord l arrimage entre eux et la premi re ligne en pr cisant la modalit de cet arrimage soit travers leurs contacts t l phonique Cette strat gie d arrimage est d ailleurs la plus fr quemment utilis e Ces contacts t l phoniques peuvent avoir plusieurs objectifs Ainsi il semble que la premi re ligne initie ce contact t l phonique afin de r f rer des usagers au CRD d autres moments la premi re ligne utilise ce moyen afin de permettre des changes d informations br ves des donn es minimales telles que les donn es sociod mographiques lors d une r f rence ou encore lors d un suivi partag Les contacts ne sont pas syst matiques ni n cessairement r guliers Les contacts sont plus fr quents avec certaines quipes du CSSS soit l accueil psychosociale l quipe de crise l quipe sant mentale ou les services g n raux du CSSS chaque fois qu une grille de d tection est compl t e par un intervenant de l acc
85. urer l implantation de ces pratiques les recommandations mises peuvent contribuer am liorer les liens l arrimage la collaboration et les r f rences entre les deux niveaux de soins Assur ment ces organisations les CSSS et le CRD se distinguent par leurs niveaux de soins et leurs sp cialisations malgr des similarit s dans leurs mandats L importance d offrir des services de qualit aux personnes consultant leurs services et la volont manifeste de travailler en collaboration ne peuvent que rallier les intervenants et gestionnaires de ces organisations L essai synth se demeure un exercice acad mique Le lecteur doit mettre les r sultats en contexte avec l ensemble de la documentation clinique et scientifique disponible et il demeure responsable de leur utilisation Pour citer cet essai Contant 2014 Les services de d pendance dans les Laurentides les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Essai synth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke 7 LISTE DES R F RENCES Adlaf E M Begin P et Sawka E 2005 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Canadiens La pr valence de l usage et les m faits rapport d taill Centre Canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies Ottawa Ontario American Public Healt
86. us d accueil Ca d pend plus de l int gration du processus dans les CLSC que des personnes Ca d pend aussi de leur chef leur coordonnateur aussi C est dans les pratiques c est comme a Par ailleurs lors de r f rences au CRD plusieurs intervenants aimeraient qu une discussion clinique syst matique soit r alis e et ce peu importe le degr de s v rit de la probl matique Cela permettrait aux intervenants de CRD de r aliser et recevoir des r f rences personnalis es et viterait la client le de r p ter certaines informations De plus afin de favoriser le maintien des acquis les intervenants sugg rent que la formation sur les outils de d tection soit offerte chaque ann e dans chacun des CSSS afin de pallier au roulement de personnel et l effritement des connaissances en d pendance Certains participants explorent aussi l id e d un guichet d acc s unique en d pendance g r par la premi re ligne c est dire que l ensemble des demandes devrait dor navant transiter par la premi re ligne Cette solution n est toutefois pas partag e par la majorit des participants Les intervenants souhaiteraient galement que le rep rage alcool drogue jeu soit r alis syst matiquement aupr s des usagers des CSSS De plus il importe aux intervenants de deuxi me ligne de bien connaitre les services de la premi re ligne et que des services de premi re ligne soient d velopp s
87. ynth se in dit Ma trise en intervention en toxicomanie Universit de Sherbrooke TABLE DES MATI RES R SUM ET MOTS CL S 2 de ae nan el tion ii PAR DE DE MATIERE inesatte erre Eare ti est tbe deu iii REMERCIEMENTS risene a TE NE En T E iv l INTRODUCTION es per insistent CEEE NE e 1 1 1 Constats de ma pratique enter Re ee eee 3 CONSEILS dela litt rature Sen ce Se Se AN EE 6 2 OBJECTIF ind denim Tintin need 9 3 METHODOLOGIE AA Ne ERT 9 3L Moyen Teten SR e n a a E dun a en A aai 9 3 2 D roulement de l activit sente einen nina 10 4 RESULTATS bossi dent OR E E T E a 11 4 1L arrimage et ses diff rentes intensit s 12 4 1 1 Absence d contacts oreista enterrer ane ee ie 12 4 1 1 1 De la premi re ligne vers la deuxi me ligne 12 4 1 1 2 De la deuxi me ligne vers la premi re ligne 13 4 1 2 Contacts t l phoniques 2h en nn ei ere 13 4 1 3 COABOPHON Le en Ne Ne ere eee 14 4 2 Facteurs mfluen ant l arrimage 33 sss ruisseau 15 4 2 1 S v rit de la probl matique de l usager 16 4 2 2 Connaissance DES S DVIL SE amer EE EEE ee 17 4 2 3 Proximit physique retire tin read 18 4 2 4 Instruments de d tection et formation re ue par les intervenants pour utiliser ces instruments NET e D URe MT en nest ce 18 4 2 5 Int rvenant DINOR S LENS nn ERER oE net 21 4 3 Pistes d A

Les services en dépendance dans les Laurentides

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